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durée : 00:16:37 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Episode 8/9 - Pour l'émission "Le Livre de chevet", le philosophe Vladimir Jankélévitch présente, commente et lit la nouvelle "Les Sept Pendus" écrite par Leonid Andreïev en 1908. Une série de neuf épisodes, diffusée en 1967. - réalisation : Antoine Larcher - invités : Vladimir Jankélévitch Philosophe (1903-1985)
durée : 00:23:37 - Lectures du soir - La maman de Sophie lui interdit d'aller près du chantier où les maçons construisent une maison pour les poules. Pourtant, le bassin de chaux lui fait très envie. Et le petit poulet noir, qui vient tout juste d'y naître aussi. Tant pis, même si c'est interdit, elle suivra toutes ses envies.
Aujourd'hui, Flora Ghebali, Jérôme Marty et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Un avant-goût du prochain épisode de la Leçon qui sort vendredi à 23h30 ! Suivez les coulisses de La Leçon sur Instagram : @paulette_grisoniDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:51 - Une semaine dans leurs vies - Dans cette émission littéraire, Florence Seyvos évoque son nouveau roman "Un perdant magnifique" (éditions de l'Olivier) en lice pour le Prix du livre Inter 2025, qui met en lumière la relation singulière entre une fillette, Anna, et son beau-père Jacques. - invités : Florence SEYVOS - Florence Seyvos : Écrivaine et scénariste
Aujourd'hui, Élina Dumont, Didier Giraud et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Élina Dumont, Didier Giraud et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Mourad Boudjellal et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:11 - L'invité franceinfo soir - Sébastien Chenu compare le Hamas à un "verrou" contraire à "la sécurité d'Israël".
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
Il a mis du temps à arriver, mais le voici enfin, le premier épisode de la saison 9 de Geek en série. Nous avons choisi de partager avec vous notre gros coup de cœur pour l'adaptation en série TV d'Interview with The Vampire et l'univers vampire d'Anne Rice par AMC (The Walking Dead). Pour nous accompagner, nous recevons Sygin, cosplayeuse de talent, que vous avez pu découvrir à nos Côtés dans Manga Hakken. Dans la tête d'Anne Rice.On commence l'émission avec une présentation de l'autrice et son œuvre par Sophie. Nous revenons sur ses origines ainsi que sur la création d'Interview with a Vampire qui s'est fait dans le deuil. Nous parlons aussi du côté engagé de l'autrice, notamment sur la cause LGBT en soutient à son fils Christopher. Interview with a VampireIl est temps ensuite de rentrer dans le vif du sujet et de parler de la série TV. Celle-ci met en scène le vampire Louis qui rappelle auprès de lui le journaliste à qui il avait confié son histoire dans les années 70. Le buveur de sang, souhaite se replonger dans ses souvenirs, car il pense ne pas avoir été honnête envers lui-même et le journaliste. Tout commence à la Nouvelle-Orléans à la fin du 19e siècle lorsque trouve sur son chemin, le séduisant Lestat. Cette nouvelle adaptation propose une relecture moderne de l'œuvre d'Anne Rice. Entretien avec un vampire, traite de relation toxique, d'autodestruction, mais aussi de regard. Chaque personnage est confronté à un point de vue différent qui va le déstabiliser. Le fan club de LestatNous n'avons pas résisté au charme de Lestat interprété avec grandiloquence et charisme par Sam Reed. Tantôt capricieux puis attirant et fragile, le vampire est un personnage difficile à cerner. Est-il l'homme qui abuse son compagnon psychologiquement et physiquement ? Que cache le vampire ? Avez-vous été séduits par cette adaptation ? Œuvres cités : l'œuvre d'Anne Rice Entretien avec un Vampire 1994 de Neil Jordan Friends épisode 13 de la saison 10 La Reine des damnés 2002 de Michael Rymer Le manga Entretien avec un vampire : L'histoire de Claudia édité en France par Pika Le livre parodique : Entrevue choc avec un Vampire édition Actu SF Buffy contre les vampires Dans les veines éditions Mnémos Le manga Fangs (Yaoi)Vous pouvez retrouver Sygin sur son Instagram : https://www.instagram.com/lady_sygin/ Écouter et suivre Geek en série sur : https://linktr.ee/geekenserie Retrouver Sophie : https://linktr.ee/sophiahautrice? Retrouver Faye : https://linktr.ee/fayefanel Retrouvez James : https://www.instagram.com/jamespodcast/ Découvrir nos autres productions : https://linktr.ee/jamesetfaye Nous soutenir grâce à :Tipeee : https://fr.tipeee.com/james-et-faye Et retrouver toute notre actu sur :Le site internet : http://jamesetfaye.fr/
Dans ce podcast, le comédien Frédéric Pierrot pose un regard sensible et réfléchi sur son métier et son parcours. Retour sur ses premiers pas en passant par Jean-Luc Godart, Bertrand Tavernier, Ken Loach jusqu'au tournage du film "Les Musiciens" de Grégory Magne sans oublier la série "En Thérapie" pour Arte. Il explique comment il envisage, les rôles, les personnages, comment il nourrit son imaginaire et relativise le rôle d'artiste pour préférer celui d'artisan. Une rencontre au cours de laquelle, la notion de partage est au coeur de la conversation. Frédéric Pierrot est à voir au cinéma pour l'instant dans le film "Les Musiciens" Merci pour votre écoute Les petits Papiers c'est également en direct tous les dimanches de 17h à 18h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes des petits Papiers sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/2332 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Portugal est appelé aux urnes ce dimanche 18 mai pour les troisièmes élections législatives en trois ans. Si l'avantage semble être du côté de l'alliance démocratique sortante, celle-ci pourrait ne pas atteindre la majorité absolue. La troisième force politique, le parti d'extrême droite Chega, devrait conforter ses scores précédents. De notre envoyée spéciale à Elvas,Dans la jolie ville d'Elvas, au Portugal, près de la frontière espagnole, André Ventura est venu à la rencontre d'une foule acquise à ses idées. Accolades, selfies et tapes dans le dos, Ventura aime se livrer à cet exercice obligé d'une campagne. « La circonscription de Portalegre nous a donné des résultats incroyables en 2024. Ici, c'est la plus grande victoire du pays. Je me devais de dire aux électeurs que je ne les oublie pas. Je sais ce qu'ils vivent. Mais il y a un candidat et un parti, le Chega, qui va les défendre contre une véritable brutalisation territoriale de la part des communautés tziganes », ose le candidat d'extrême droite.En 2024, la ville d'Elvas avait voté à 36,5% pour le Chega, un score record que le parti veut répéter. Les discours politiques du Chega convoquent des thèmes récurrents : l'immigration, la corruption et les « tziganes subventionnés ». Les militants sont conquis par le passage de leur candidat. « Tant d'années passées à cotiser pour ces gens qui ne veulent rien faire. Nos retraites sont misérables. Nous, on veut vivre aussi bien qu'eux, les tziganes. Le gouvernement soutien ceux qui ne travaillent pas. Alors moi, je vais voter Ventura », raconte Lourdes Cabeço, venue avec sa fille et sa petite fille, conquise par la visite de son candidat menée au pas de charge.« On a vu apparaître quelqu'un qui annonce avoir trouvé des remèdes à tous les maux de la société. André Ventura se sert du mécontentement des gens. Il dit ce que les gens ont envie d'entendre pour attirer leurs voix », estime le maire d'Elvas, José Rondão Almeida, sous étiquette indépendante après avoir été longtemps membre du parti socialiste, qui dénonce l'opportunisme du Chega.Crédité de 18 à 20% des voix pour le scrutin du 18 mai, le parti antisystème et populiste, consoliderait sa position de troisième force politique du pays. Une ascension fulgurante pour un parti créé en 2019. Alors que le Chega a dû finir la campagne électorale privé de son leader, victimes de malaises, les sondages montrent une avancée du Premier ministre sortant, Luis Montenegro, mais sans majorité absolue. À lire aussiPortugal: à deux semaines des élections, l'économie du pays passe au rouge
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le Portugal est appelé aux urnes ce dimanche 18 mai pour les troisièmes élections législatives en trois ans. Si l'avantage semble être du côté de l'alliance démocratique sortante, celle-ci pourrait ne pas atteindre la majorité absolue. La troisième force politique, le parti d'extrême droite Chega, devrait conforter ses scores précédents. De notre envoyée spéciale à Elvas,Dans la jolie ville d'Elvas, au Portugal, près de la frontière espagnole, André Ventura est venu à la rencontre d'une foule acquise à ses idées. Accolades, selfies et tapes dans le dos, Ventura aime se livrer à cet exercice obligé d'une campagne. « La circonscription de Portalegre nous a donné des résultats incroyables en 2024. Ici, c'est la plus grande victoire du pays. Je me devais de dire aux électeurs que je ne les oublie pas. Je sais ce qu'ils vivent. Mais il y a un candidat et un parti, le Chega, qui va les défendre contre une véritable brutalisation territoriale de la part des communautés tziganes », ose le candidat d'extrême droite.En 2024, la ville d'Elvas avait voté à 36,5% pour le Chega, un score record que le parti veut répéter. Les discours politiques du Chega convoquent des thèmes récurrents : l'immigration, la corruption et les « tziganes subventionnés ». Les militants sont conquis par le passage de leur candidat. « Tant d'années passées à cotiser pour ces gens qui ne veulent rien faire. Nos retraites sont misérables. Nous, on veut vivre aussi bien qu'eux, les tziganes. Le gouvernement soutien ceux qui ne travaillent pas. Alors moi, je vais voter Ventura », raconte Lourdes Cabeço, venue avec sa fille et sa petite fille, conquise par la visite de son candidat menée au pas de charge.« On a vu apparaître quelqu'un qui annonce avoir trouvé des remèdes à tous les maux de la société. André Ventura se sert du mécontentement des gens. Il dit ce que les gens ont envie d'entendre pour attirer leurs voix », estime le maire d'Elvas, José Rondão Almeida, sous étiquette indépendante après avoir été longtemps membre du parti socialiste, qui dénonce l'opportunisme du Chega.Crédité de 18 à 20% des voix pour le scrutin du 18 mai, le parti antisystème et populiste, consoliderait sa position de troisième force politique du pays. Une ascension fulgurante pour un parti créé en 2019. Alors que le Chega a dû finir la campagne électorale privé de son leader, victimes de malaises, les sondages montrent une avancée du Premier ministre sortant, Luis Montenegro, mais sans majorité absolue. À lire aussiPortugal: à deux semaines des élections, l'économie du pays passe au rouge
Bienvenue dans ce nouvel épisode d'Horizon PhD! Aujourd'hui, nous partons à la découverte des horizons insoupçonnés du doctorat, en poussant les portes de la diplomatie scientifique avec notre invitée Anne-Marie Pilote. Docteure en communication politique de l'UQAM, Anne-Marie occupe aujourd'hui le poste de directrice adjointe des études, volet recherche et innovation, au Cégep de Jonquière. Au long de l'entrevue, elle nous raconte comment la pandémie a bouleversé son parcours, l'amenant à saisir l'opportunité qu'offre le programme des scientifiques en résidence du FRQ, et à aller passer un an à la Délégation générale du Québec à Munich. Aux côtés de David Mendes, Anne-Marie décode pour nous les enjeux, les défis et l'impact qu'un doctorat peut avoir bien au-delà du monde académique. Comment se vit le passage de la recherche universitaire au cœur des relations internationales et de la diplomatie scientifique? Quels nouveaux rôles et compétences les PhD peuvent-ils jouer dans ces environnements stratégiques et en perpétuelle évolution? Entre anecdotes concrètes, conseils pratiques et regards inspirants sur la diversité des parcours, cet épisode offre un éclairage précieux à toutes celles et ceux qui s'interrogent sur la place des docteurs dans la sphère publique et internationale. Que tu sois doctorant·e, jeune chercheur·e ou tout simplement curieux·se des nouveaux débouchés de la recherche, laisse-toi inspirer par le témoignage d'Anne-Marie Pilote et viens explorer avec nous ce chemin plein de potentiel qu'est la diplomatie scientifique. Bonne écoute! Avec Anne-Marie, on a abordé : Les compétences transversales acquises durant le doctorat : L'autonomie, le sens politique, la capacité à vulgariser sont de véritables atouts en dehors du milieu académique, notamment en diplomatie et en gestion de projets internationaux. Être SER, une courroie de transmission entre le Québec et le reste du monde : on favorise les collaborations, on connecte les chercheurs, on représente notre culture scientifique tout en apprenant des autres. L'importance du réseau : le programme est structurant, favorise le mentorat, la collaboration d'équipe et l'échange avec la francophonie internationale, ouvrant des perspectives insoupçonnées, tant à l'étranger qu'au retour au Québec. Si tu songes à une carrières hors du commun après le PhD où tu pourras mettre la science au service des politiques publiques et au centre des processus décisionnels qui les soutiennent : fonce ! Tu as plus de valeur dans l'écosystème socio-économique et politique que tu l'imagines. Si tu veux en savoir davantage sur les programmes « Scientifiques en résidence » des Fonds de Recherche du Québec, rends-toi sur : PapaPhD.com/HorizonPhDFRQ Bonne écoute et bonne exploration ! Tu aimeras aussi ces épisodes : Julie Ducharme – Être scientifique en résidence À Los Angeles : PapaPhD.com/horizon-phd-julie-ducharme Horizon PhD – Le conseil scientifique dans un ministère : PapaPhD.com/horizon-phd-darine-ameyed Horizon PhD – Être scientifique en résidence auprès d'un ministère : PapaPhD.com/horizon-phd-alexandra-gelle Horizon PhD – Le conseil scientifique aux villes avec Julie-Maude Normandin : PapaPhD.com/horizon-phd-municipalites
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Jean-Loup Bonnamy débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Depuis quatorze ans, le visage de Xavier Dupont de Ligonnès se découpe en ombre chinoise dans la chronique criminelle. Aucune autre histoire n'est parvenue à éclipser celle-ci. Tant elle regorge de mystères, de questions, d'interprétations les plus diverses, sérieuses ou farfelues. Les policiers, mais aussi la France entière, continue a rechercher le père de famille qui en avril 2011 a exécuté toute sa famille, son épouse et ses quatre enfants, avant de disparaitre. S'il était arrêté, seul lui pourrait peut-être expliquer le massacre. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis quatorze ans, le visage de Xavier Dupont de Ligonnès se découpe en ombre chinoise dans la chronique criminelle. Aucune autre histoire n'est parvenue à éclipser celle-ci. Tant elle regorge de mystères, de questions, d'interprétations les plus diverses, sérieuses ou farfelues. Les policiers, mais aussi la France entière, continue a rechercher le père de famille qui en avril 2011 a exécuté toute sa famille, son épouse et ses quatre enfants, avant de disparaitre. S'il était arrêté, seul lui pourrait peut-être expliquer le massacre. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
RFI vous parle de deux villes collées l'une à l'autre, traversées par une rivière, l'Oubangui et séparées par une frontière. Ces villes sont Zongo la congolaise, située en face de la capitale centrafricaine Bangui. Créée 1971 à l'époque du Maréchal Mobutu, la ville de Zongo compte plus de 130.000 habitants avec une superficie d'environ 450 km². Située dans le Sud-Ubangui, elle se trouve en face de Bangui, capitale de la République centrafricaine, une ville cosmopolite d'environ 1 500 000 habitants. Même si les deux villes sont naturellement séparées par la rivière Oubangui, elles sont très liées sur le plan culturel. Les habitants des deux territoires partagent les mêmes langues et les mêmes modes de vie. De notre correspondant à Bangui,Des pas de danse rythmés par des balafons et tam-tams pour le bonheur de la foule. Ce matin à l'espace culturel Bon Coin du Pêcheur installé à Zongo, le groupe de danse MAÏMA livre un spectacle hors du commun.Pieds nus, habillements traditionnels, les jeunes danseurs portent des couronnes de plumes, des perles, des coquillages et même des peaux de bêtes. Michel Lobota est le responsable de ce centre culturel. « Chez nous, au Bon Coin du Pêcheur, nous donnons l'opportunité aux deux peuples de partager les activités culturelles telles que des concerts musicaux, des activités, des contes et des théâtres. Et il nous arrive des week-ends, des fois, d'organiser des karaokés, des musiciens qui viennent de Bangui qui viennent jouer au Bon Coin du Pêcheur. Nous donnons aussi nos instruments au groupe folklorique pour faire des productions pour le bien-être de la population de Zongo et de Bangui. »À lire aussiÀ Zongo, on prend la pirogue pour aller à l'école [1/3]« Quand je viens ici, je me sens comme à la maison »Le public regarde avec admiration un joueur de balafon qui se distingue avec sa sonorité traditionnelle. Assis sur un banc localement appelé Balambo, il frappe l'instrument au moyen de deux baguettes recouvertes de caoutchouc. Paulette Belinda qui vient de la République centrafricaine reconnaît la culture des Ngbaka, son groupe ethnique. « Quand je viens ici, je me sens comme à la maison. Nous avons la même culture, les mêmes types de nourritures, de boissons, de religions et on s'habille de la même manière. C'est impressionnant. »Non loin de là, Ismaël Samba, un Centrafricain de trente ans, discute avec ses amis en montrant son doigt avec un large sourire. « Je me suis marié à une habitante d'ici, voici la bague. Tantôt, on est ici, tantôt là-bas. Les riverains qui vivent ici, on les retrouve également de l'autre côté. »Un jumelage culturel et socio-économiqueL'une des particularités qui renforcent les liens entre les deux villes, c'est la langue. De part et d'autre, on parle le français, le lingala et le sango. Blaise Mundemba est chargé de communication à la mairie de Zongo. « Les langues font souvent les forces d'un peuple. Sango, lingala, ça fait la fierté des deux villes. C'est facile pour l'intégration. Parce que le peuple qui quitte Bangui pour Zongo parle Lingala. Le peuple qui quitte Zongo pour Bangui parle sango. »Un accord de jumelage a été signé entre la mairie de Bangui et celle de Zongo en 2021. Cet accord permet aujourd'hui d'encadrer la bonne marche des activités socio-économiques et culturelles.
Pascal Denault - Psaume 36 ➡️ RÉSUMÉ: Le psaume 36 offre un puissant contraste entre l’homme livré à lui-même et le Dieu de miséricorde. Tant que l'homme demeure spirituellement aveugle, il n'aperçoit ni les ténèbres de son cœur ni la lumière du Dieu de vérité. Mais celui qui a été restauré par la grâce implore Dieu de le préserver dans sa grâce (v.11-13). PLAN: 1. Les ténèbres de l'homme (v.2-5) 2. La lumière de Dieu (v.6-10) 3. La prière du juste (v.11-13) QUESTIONS: 1. De quoi parle le Psaume 36 et comment se divise-t-il? 2. Qu'est-ce que ce psaume nous révèle à propos de la dépravation de l'homme? 3. Comment les attributs divins sont-ils présentés? 4. De quelle façon ce psaume parle-t-il de l'Évangile et du paradis restauré? 5. Que contient la prière finale du psalmiste face à cette double révélation? Textes complémentaires: Romains 3 ; Éphésiens 4.17-5.1 (Cène)
durée : 00:20:08 - Journal de 12h30 - Première homélie du pape Léon XIV ce matin. Déjà, lors de sa première apparition la veille depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le nouveau souverain pontife avait parlé de la paix. Quelle orientation entend-il donner à son pontificat ?
durée : 00:20:08 - Journal de 12h30 - Première homélie du pape Léon XIV ce matin. Déjà, lors de sa première apparition la veille depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, le nouveau souverain pontife avait parlé de la paix. Quelle orientation entend-il donner à son pontificat ?
En RDC, l'opposant Martin Fayulu ne réclame plus le départ du pouvoir de Félix Tshisekedi et se dit même d'accord pour faire équipe avec lui à certaines conditions. À la présidentielle de 2018, il avait crié au hold-up électoral après la victoire officielle de Félix Tshisekedi. Mais aujourd'hui, il change de stratégie. Le 1er mai dernier, avec les autres opposants Joseph Kabila, Moïse Katumbi et Delly Sesanga, Martin Fayulu a signé une déclaration commune en faveur d'un dialogue national pour résoudre la guerre dans l'est du pays. De passage à Paris, le président du parti de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement (Ecidé) et de la plate-forme Lamuka répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Les ministres des Affaires étrangères du Congo et du Rwanda doivent finaliser d'ici à deux semaines un projet d'accord de paix. Puis, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame doivent se retrouver le mois prochain dans le bureau de Donald Trump à la Maison Blanche pour signer la paix. Est-ce que votre déclaration commune, ce n'est pas une façon de dire « ne nous oubliez pas, nous aussi, on existe ? »Martin Fayulu : Non, notre déclaration, c'est de dire qu'avant de signer cet accord, il faut que les Congolais se parlent et trouvent des solutions à la crise qui sévit au Congo. Tout accord, toute discussion tendant à aider le Congo à avoir la paix et la sécurité, nous sommes d'accord. Mais nous disons qu'on ne peut pas signer un accord sans que les Congolais se mettent ensemble dans ce que nous appelons la cohésion nationale.Mais si jamais les pourparlers avancent à Washington, si jamais il y a cet accord de paix le mois prochain à la Maison Blanche, qu'est-ce que vous allez faire ?Nous pensons que c'est quelque chose qui ne marchera pas. Tant que la plaie n'est pas soignée de fond en comble, on ne pourra pas avoir la paix. Et c'est pour cela que nous disons que nous ne sommes pas contre Washington. Nous ne sommes pas contre Doha, nous ne sommes pas contre l'Union africaine. Mais les solutions aux problèmes du Congo doivent d'abord venir du Congo.Alors, ce qui frappe dans votre déclaration commune du 1ᵉʳ mai, c'est de vous voir signer, Martin Fayulu, un document avec votre pire ennemi, Joseph Kabila, que vous accusez de vous avoir volé la victoire en 2018. Pourquoi cette volte-face ?Je l'ai accusé d'avoir fabriqué les résultats et d'avoir proclamé Tshisekedi parce qu'ils ont signé ce qu'on a appelé un compromis à l'africaine. Mais ce n'est pas mon ennemi. Moi, je n'ai pas d'ennemi. Et moi, j'ai signé avec Kabila comme demain je pourrais signer avec Tshisekedi pour sauver le Congo.Donc, ce que vous appelez le grand hold-up électoral de 2018, vous oubliez tout, vous pardonnez, c'est terminé ?Mais vous savez, on ne peut pas oublier. Ça existe. Mais maintenant, qu'est-ce que vous voulez que je continue à ressasser ça à longueur de journée, d'année en année ? Non, je dis que c'est une expérience. C'est pour cela que j'ai proposé cette réunion de vérité, réconciliation et cohésion nationale. On ne peut pas oublier ce qui s'est passé. Mais sur la base de ce qui s'est passé, nous pouvons construire l'avenir en toute sérénité.Dans votre déclaration commune, vous parlez de la guerre à l'est de votre pays, sans jamais citer le Rwanda. Pourquoi refusez-vous de nommer un pays que toute la communauté internationale désigne comme le principal soutien militaire des rebelles du M23 ?Oui, on ne le cite pas simplement parce que ce n'est pas l'objectif poursuivi. Cette déclaration avait pour objectif de dire aux amis de Washington et de Doha : « ce que vous faites, c'est bien, mais s'il vous plaît, faites attention, il y a des préalables ».Mais vous ne citez pas le Rwanda parce que Joseph Kabila a mis son veto ?Non, non, on n'a pas pensé à ça. On n'a pas pensé à citer un pays et nous savons ce que le Rwanda veut dans notre pays. On sait que le Rwanda veut les richesses du Congo et exploiter les ressources. Ça, on le dit et on le répétera.Depuis quelques semaines, le président Tshisekedi appelle l'opposition à rentrer dans un gouvernement d'union nationale. À quelles conditions pourriez-vous accepter un tel gouvernement ?On ne peut pas répondre à cette préoccupation de Félix Tshisekedi, parce que nous pensons que d'abord, il faut que les Congolais se mettent autour d'une table, autour des évêques catholiques et des pasteurs protestants, pour d'abord aller dans le fond sur les causes profondes de notre crise. Donc, on ne met pas la charrue avant les bœufs.Et si demain, il y a un dialogue national, et s'il aboutit... Est-ce que vous seriez prêts à faire équipe avec le président Tshisekedi ?Je suis Congolais, il est Congolais. J'accepterai les résolutions qui sortiront de ce dialogue parce que j'y contribuerai.Alors comme vous, les évêques de la CENCO et les pasteurs de l'ECC appellent à ce dialogue national, mais ils disent aussi vouloir respecter le mandat du président Tshisekedi jusqu'à la fin de celui-ci, c'est-à-dire jusqu'en 2028. Est-ce que vous êtes d'accord avec eux ou pas ?Écoutez, de fait, il est là ! Est-ce qu'il faudrait aller poser la condition qu'il doit partir avant de commencer la réunion ? Je ne pense pas. Je pense qu'il faut avoir des élections saines, crédibles en 2028. Il peut continuer à gérer le pouvoir.À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: un avant-projet d'accord de paix attendu ce vendredi à Washington
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Joëlle Dago-Serry et Charles Consigny débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Bercé par les vers enflammés de Corneille, l'épisode du Cid s'ouvre comme un dilemme tragique : venger l'honneur d'un père ou préserver l'amour de Chimène ? Mais derrière la pièce se cache une figure bien réelle : Rodrigo Díaz de Vivar, alias le Cid Campeador, guerrier castillan du XIᵉ siècle, à la fois loyal chevalier, stratège hors pair… et chef de guerre indépendant.Cette émission nous emmène dans une Espagne méconnue, morcelée, tiraillée entre royaumes chrétiens et principautés musulmanes. Le Cid y incarne un monde en recomposition, sans idéologie religieuse unique, où alliances et trahisons sont avant tout politiques. Tantôt vassal fidèle, tantôt exilé combattant pour les rois musulmans, Rodrigo défie les frontières – géographiques, religieuses et sociales.Du fracas des batailles à la conquête de Valence, qu'il gouverne en prince autonome, le Cid devient un symbole d'habileté politique autant que de courage. Ni saint, ni mercenaire ordinaire, il incarne un réalisme brut, dans un monde où l'honneur est une monnaie aussi précieuse que l'or.Mais ce qui frappe, c'est la puissance du mythe. Dès le XIIᵉ siècle, la légende prend le pas sur l'histoire : le Poème du Cid l'érige en héros chrétien, fidèle à son roi, combattant inlassable de l'islam. Une construction idéologique bien éloignée de la complexité de l'homme.Cette émission lève le voile sur la vérité d'un personnage fascinant, tout en nous plongeant dans un Moyen Âge hispanique bien plus subtil que les légendes ne le laissent croire. Entre histoire et mémoire, c'est un voyage passionnant, où la figure du Cid, loin d'être figée, reste étonnamment moderne. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Aujourd'hui, Zohra Bitan, Antoine Diers et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Bercé par les vers enflammés de Corneille, l'épisode du Cid s'ouvre comme un dilemme tragique : venger l'honneur d'un père ou préserver l'amour de Chimène ? Mais derrière la pièce se cache une figure bien réelle : Rodrigo Díaz de Vivar, alias le Cid Campeador, guerrier castillan du XIᵉ siècle, à la fois loyal chevalier, stratège hors pair… et chef de guerre indépendant.Cette émission nous emmène dans une Espagne méconnue, morcelée, tiraillée entre royaumes chrétiens et principautés musulmanes. Le Cid y incarne un monde en recomposition, sans idéologie religieuse unique, où alliances et trahisons sont avant tout politiques. Tantôt vassal fidèle, tantôt exilé combattant pour les rois musulmans, Rodrigo défie les frontières – géographiques, religieuses et sociales.Du fracas des batailles à la conquête de Valence, qu'il gouverne en prince autonome, le Cid devient un symbole d'habileté politique autant que de courage. Ni saint, ni mercenaire ordinaire, il incarne un réalisme brut, dans un monde où l'honneur est une monnaie aussi précieuse que l'or.Mais ce qui frappe, c'est la puissance du mythe. Dès le XIIᵉ siècle, la légende prend le pas sur l'histoire : le Poème du Cid l'érige en héros chrétien, fidèle à son roi, combattant inlassable de l'islam. Une construction idéologique bien éloignée de la complexité de l'homme.Cette émission lève le voile sur la vérité d'un personnage fascinant, tout en nous plongeant dans un Moyen Âge hispanique bien plus subtil que les légendes ne le laissent croire. Entre histoire et mémoire, c'est un voyage passionnant, où la figure du Cid, loin d'être figée, reste étonnamment moderne. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Lucie Weill a depuis l'enfance, une détermination sans borne. Passionnée, organisée, courageuse, extrêmement intelligente et reconnaissante de la chance qu'elle a eue, Lucie Weill a su faire de ce qu'elle a reçu quelque chose de plus grand.Première invitée de « Tant qu'il y aura des Femmes », cette entrepreneuse de 33ans cultive à la fois quelque chose de raisonnable et à la fois un appétit et un désir plus grand que la vie dont elle se donne chaque jour les moyens de les dépasser encore.Alors la façon dont elle a imaginé avec son père leur hôtel Lily of The Valley, son enfance et sa famille, sa façon de voir la vie, la mère qu'elle veut être pour ses filles, mais aussi ce qu'elle a choisi d'être comme femme ou encore l'animal social qu'elle aurait aimé être, tout cela et bien plus encore c'est à découvrir ici. A la fin de cet entretien, hors micro, je lui ai dit « Lucie j'aurais aimé vous entendre à 14ans, avant de faire mes choix, avant de me construire, de choisir et de dessiner ma vie. » Je le pensais bien sûr et je le pense encore plus en ayant réécouter cet épisode.Merci Lucie d'être la marraine de ce nouveau format et de m'avoir fait confiance.Et bonne écoute à toutes et à tous.C'est formidable d'être une femme, serrons-nous les coudes sans nous monter les unes contre les autres. Générique composé là encore par le formidable Jean Thévenin.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le vendredi 2 mai, de la deuxième semaine de Pâques et nous faisons mémoire de saint Athanase, évêque et docteur de l'Église.Évêque d'Alexandrie au 4ème siècle, Athanase luttera sans cesse pour l'intégrité de la foi l'Église contre l'hérésie d'Arius, qui nie la divinité du Christ. Il le paiera de vingt ans d'exil sur quarante-six d'épiscopat. Avec lui, demandons de toujours mieux connaître le Christ pour l'aimer... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Qui donc est Dieu ? de interprété par Ensemble vocal Paul Bardon - Liturgie des Heures, volumes 2 et 3 © ADF-Bayard Musique ; Letting go de Keri Newdigate interprété par Keri Newdigate - Still Waters © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes.
Ça y est, nous y sommes : 200 épisodes ! Pour cet épisode, j'ai voulu faire les choses un peu différemment.Je voulais faire un bilan de ma carrière avec un contenu très honnête et transparent. Pour cet épisode très spécial, j'ai demandé à ma meilleure amie de venir. Aurélie est la personne qui me connaît le mieux, tant d'un point de vue professionnel que privé.C'est une interview sans filtre, sans tabou et je raconte des choses que je n'ai jamais racontées en dehors de la sphère privée. Tu vas découvrir : Comment je suis devenue professeure de français. Mon départ de Bruxelles et mon arrivée à Paris. Comment j'ai fait pour rendre mon école visible et attirer des clients. Quel est le type de client avec qui je ne veux pas/plus travailler. Comment j'ai vécu les confinements sur les plans professionnel et personnel. Pourquoi je pense que le couple peut aussi être un gros frein quand on est entrepreneurs. Comment je gère mon travail et ma maladie (l'endométriose) au quotidien.Comment j'ai embauché les premiers professeurs qui ont travaillé pour mon école. Les anecdotes avec des clients dont certains ont eu des propos racistes envers mon équipe et comment j'ai surmonté ces situations. Et plein d'autres choses ! “Le Français avec Yasmine” existe grâce au soutien des membres et élèves payants. Il y a 3 manières de soutenir ce podcast pour qu'il continue à être libre, indépendant et rebelle : 1️⃣ Le Club de Yasmine Le Club privé du podcast qui donne accès à toutes les transcriptions des épisodes relues et corrigées au format PDF, à 6 épisodes secrets par an, la newsletter privée en français et l'accès à la communauté des élèves et membres sur Discord pour continuer à partager et se rencontrer. https://lefrancaisavecyasmine.com/club 2️⃣ Les livres du podcast Les transcriptions du podcast sont disponibles dans les livres “le Français avec Yasmine” sur Amazon : http://amazon.com/author/yasminelesire 3️⃣ Les cours de français avec YasminePour aller encore plus loin et améliorer ton français avec moi, je te donne rendez-vous dans mes cours et mes formations digitales. Je donne des cours particuliers (en ligne et à Paris) et des cours en groupe en ligne. Rendez-vous sur le site de mon école pour découvrir le catalogue des cours disponibles : www.ilearnfrench.eu ➡️ Rendez-vous sur les réseaux sociaux Instagram : https://www.instagram.com/ilearnfrench/LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/yasmine-lesire-ilearnfrench/ ➡️ Crédit musique La musique de cet épisode est créée par le groupe Beam. Merci à Maayan Smith et son groupe pour la musique. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:25:33 - Kryštof Maratka, compositeur, chef d'orchestre, pianiste (5/5) - par : Judith Chaine - Plongée en 5 épisodes dans l'univers sonore singulier du compositeur tchèque Kryštof Mařatka où mémoire des traditions et langage d'aujourd'hui s'entrelacent en un dialogue sensible et audacieux. Un compositeur inspiré, explorateur de sonorités oubliées et nouvelles ! - réalisé par : Pierre Willer
Découvrez les témoignages d'Hélène et Laurence, collaborateur et collaboratrice de BNP Paribas qui partagent avec nous leur expérience, après avoir participé à des initiatives solidaires sur leur temps de travail dans le cadre du programme international de volontariat 1MillionHours2Help. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Lettres recueillies dans une société et publiées pour l'instruction de quelques autres ». Aurions-nous eu la tentation de nous plonger dans un ouvrage portant un tel titre ? Et pourtant, ce roman publié en 1782, fut et reste un énorme succès. Devenu un classique de la littérature, il explore, en 175 lettres, les intrigues amoureuses de deux aristocrates, un homme et une femme, ne reculant devant rien pour assouvir leurs désirs les plus secrets et leur soif de vengeance. Conspiration machiavélique, trahison et pouvoir de destruction s'entrelacent. Une histoire des passions humaines que Choderlos de Laclos, l'auteur de ces « Liaisons dangereuses » a su capter avec tant de justesse, qu'il semble encore murmurer à nos oreilles, aujourd'hui. Le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil se confient, par écrit, sur leurs projets de conquêtes. Le premier met tout en œuvre pour séduire la vertueuse présidente de Tourvel, tandis que la seconde a pour objectif de dépraver, par pure vengeance, Cécile de Volanges, une jeune femme ignorante des choses de la vie. Tantôt alliés, tantôt rivaux, c'est avec une rare virtuosité qu'ils prennent plaisir à tromper leur entourage. Ce roman de la cruauté est un énorme scandale lors de sa première publication et continue de traîner sa réputation sulfureuse. Il interroge la place de la femme dans la société des Lumières, celle des inégalités de genre et de classes. Une certaine forme de désespoir aussi, ainsi que le rapport dominant-dominé. Quelle est l'actualité des « Liaisons dangereuses » ? Avec nous : Valérie André, directrice de recherches en histoire de la littérature à l'ULB, membre de l'Académie royale de Belgique. Avec nous : Valérie André, directrice de recherches en histoire de la littérature à l'ULB, membre de l'Académie royale de Belgique. Sujets traités : Actualité, Liaisons, dangereuses, Liaisons dangereuses, littérature, Choderlos de Laclos, vicomte Valmont, Marquise, de Merteuil , Cécile de Volanges, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:36:15 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - La bande dessinée cultissime est un succès planétaire, au point d'être la plus vendue dans le monde. Traduite en 120 langues et écoulée à 400 millions d'exemplaires, l'œuvre continue à marquer les esprits par-delà la vie de ses deux créateurs, René Goscinny et Albert Uderzo.
Plus de cinq ans après la chute du groupe État islamique (EI), la question du retour des familles des jihadistes étrangers dans leurs pays n'est toujours pas réglée. De nombreuses femmes radicalisées et leurs enfants se trouvent toujours en Syrie sans pouvoir revenir dans leur pays d'origine faute de cadre juridique. Certains sont pris en charge dans le camp d'Orkesh, un centre créé par l'administration autonome kurde dans le nord de la Syrie il y a trois ans. Ce centre de réhabilitation qui peut accueillir 150 personnes propose trois programmes éducatifs, récréatifs et alimentaires destinés à changer la mentalité de ces jeunes étrangers qui ont grandi au sein de familles aux idées religieuses extrémistes. De notre envoyé spécial à Orkesh,Dans le camp d'Orkesh, en Syrie, 145 jeunes de 13 nationalités étrangères vivent confinés autour d'une petite cour où ils se retrouvent pour pratiquer des sports simples, des salles de classe et leurs chambres collectives. Dans l'une de ces chambres, le Français Ilyes, 22 ans, s'adonne à sa passion pour le dessin, une opportunité qui lui est offerte par sa présence dans le camp. Une activité qui lui permet aussi de s'évader en griffonnant dans son cahier ses rêves d'une vie plus « normale ». Après trois ans dans le centre de déradicalisation, séparé de sa mère et de ses deux grands frères, eux incarcérés au camp de Roj, l'espoir d'un retour en France s'éloigne de plus en plus.« Le rapatriement, c'est juste un rêve. À chaque fois, lorsque je réfléchis au moment où je serai libre, en France, je me l'imagine. Mais c'est uniquement de l'imagination, cela ne va pas devenir réel. Au début, quand je suis venu ici, je pensais vraiment que j'allais aller en France. J'ai attendu, j'ai attendu, je vois le temps qui passe et jusqu'à présent, je suis toujours là », confie le jeune homme.Hamza, lui, est arrivé en Syrie à l'âge de trois ans avec sa mère, bien avant la proclamation du groupe EI. Le natif de Toulouse raconte comment, en 2018, il a vu celle qui l'a élevée épouser un combattant de l'EI avant de mourir lors d'un combat. Le jeune homme, orphelin de mère, tente alors, à l'âge de 16 ans, de gagner la France par ses propres moyens en rejoignant l'ambassade de France en Turquie. Avant d'être grièvement blessé par une mine et d'être arrêté par les forces kurdes. Depuis, il est interné au centre de réhabilitation, une prison à ses yeux. « C'est un "centre", entre guillemets. Mais nous, qui sommes dedans, nous savons ce qui se passe. Ce n'est pas un centre. Quel centre ferme la porte à 11 heures. Quel centre dans lequel tu manges des trucs bidons. Moi, je suis en Syrie. Tant que je ne rentre pas dans mon pays, je ne veux rien », raconte-t-il.Un responsable de l'administration du centre d'Orkesh, qui a choisi de rester anonyme, considère les jeunes et les enfants présents comme des victimes, n'ayant commis aucune faute. Si ce n'est d'avoir été emmenés par leurs parents d'une vie sécurisée vers un environnement marqué par l'extrémisme. « À l'arrivée des enfants, nous rencontrons de grosses difficultés pour interagir avec eux, mais avec le temps, nos liens s'améliorent et il y a une réponse positive au programme de réadaptation. Cependant, la difficulté principale réside dans la question du retour dans leurs pays d'origine », explique-t-il. Malgré tout ce travail, l'administration du camp espère qu'un jour les pays d'origine des enfants accepteront de les rapatrier après leur passage par ces programmes de réhabilitation.À lire aussiSyrie: dans le camp d'Orkesh, les enfants de combattants étrangers de l'EI rêvent de liberté