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Dans le Lot et Garonne, il existe des jardins dont la petite histoire a fait la grande. À Temple sur Lot, les paysages des pépinières Latour-Marliac rappellent joliment les œuvres du plus illustre des impressionnistes. Ici, Claude Monet est venu chercher plus que de l'inspiration : des milliers de plantes pour son jardin de Giverny. Non loin de là, à Nérac, la légende raconte que les jardins du parc de la Garenne furent le théâtre d'un drame amoureux, celui du roi Henri IV et de Fleurette… à l'origine de l'expression "flirter". D'autres jardins, les vergers de Vincent Beylard, ont permis à cet enfant du Lot et Garonne de devenir champion du monde de confiture!
Épisode 1052 : Après Meta Spark AR et Snapchat Lens studio, on a créé pour vous Effect house la machine à créer des filtres TiktokPour créer un effet pour TikTok avec Effect House il va vous falloir télécharger le logiciel fourni par TikTok. C'est un soft qui s'installe sur son ordinateur. De prime abord ça à l'air compliqué. Il faut dire que l'outil est super solide et permet de faire beaucoup beaucoup de choses. On va pouvoir décider d'objets visuels à afficher à l'écran en fonction de déclencheur. Si j'ouvre la bouche un truc apparait par exemple.Asset Library et ses milliers d'effets déjà existantsLe meilleur moyen de commencer c'est de parcourir les quelques milliers d'exemples fournis par TikTok. Ces exemples sont fonctionnels et en geekant un peu vous allez pourvoir comprendre comme ça marche.Prévoyez de vous perdre dans le logiciel pendant quelques heures avant de vraiment commencer à comprendre le truc.Avec Asset Studio je peux utiliser la force de l'IA pour m'aider à créer mes effetsAutre outil génial proposé par TikTok Effect House , un générateur d'effets via ia.Je peux utiliser des prompts textuel et le logiciel me génère automatiquement des effets.C'est particulièrement probant en matières de masques. Les masques sont généralement des effets complexes à réaliser proprement. Il faut qu'ils puissent s'adapter parfaitement aux visages. Ici la génération est bluffante.Mon test avec la création du filtre cute Alienhttps://vm.tiktok.com/ZGedyskTC/—TikTok effect creatorTikTok a intégré une fonction de création d'effets AR dans son application. Cette nouveauté est accessible mondialement. Elle permet à tout utilisateur, quel que soit son niveau, de créer des effets AR. Pas besoin de télécharger d'applications tierces.Pour créer un effet, il suffit d'ouvrir le plateau d'effets dans TikTok, puis de cliquer sur "Créer". L'interface de création est simple. Elle offre des effets spéciaux, des modèles et plus de deux mille éléments à intégrer dans les créations. Les utilisateurs peuvent aussi ajouter des déclencheurs comme des sourires ou des clins d'œil pour interagir avec les effets.Les effets TikTok, un levier de visibilité pour les créateurs de contenu Les effets sont devenus essentiels sur TikTok. Depuis le lancement de la version bêta de Effect House, des milliers de créateurs ont produit des effets originaux et très populaires, générant de nouvelles tendances et surtout une visibilité accrue.Parmi eux, une française, Laura Gouillon a créé plus de 100 effets, dont le "My Love Life Tarot", utilisé dans 1,5 million de vidéos et générant plus de 11,4 milliards de vues. ---Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Industrialisation, derrière ce mot cʹest tout un monde qui sʹest transformé. Aujourdʹhui on entend beaucoup parler de " ré-industrialiser " et de la difficulté de rétablir ce qui a été défait. Alors pour comprendre, retour sur lʹhistoire en cours dʹécriture de lʹavènement de lʹindustrie au XIXe et au XXe siècles avec lʹapparition des usines et la condition ouvrière devenue la norme de la vie au travail. Lʹindustrie a changé les manières de travailler, les paysages, les objets quʹon possède et peut-être même notre ère géologique. Pour commencer cette nouvelle série dʹHistoire Vivante nous sommes à Yverdon dans le Jura-Nord vaudois. Ici une enquête commence sur lʹhistoire de ce territoire et cette enquête, elle part du musée dʹYverdon, un château médiéval fabuleux tout près du lac de Neuchâtel. On est avec Vincent Fontana, le directeur du musée qui essaie de faire dialoguer toutes les époques qui composent lʹhistoire dʹYverdon. https://musee-yverdon-region.ch/a-propos-du-musee/qui-sommes-nous/vincent-fontana/ https://musee-yverdon-region.ch/on-ferme-raconte-moi-ton-usine/ https://notrehistoire.ch/
C'est la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. En Bolivie, selon les dernières études du défenseur du peuple de 2015, environ 34% des filles et des adolescentes sont victimes d'agressions sexuelles avant l'âge de 18 ans. Dans le monde, ce chiffre est d'environ 20%. À Cochabamba, « Notre maison » accueille, depuis 2005, quinze mineures qui ont été victimes d'abus ou de violences sexuelles pour les accompagner vers la réparation. De notre correspondante à La Paz, Ce lundi matin, au programme, c'est un atelier « apprendre à reconnaître et à gérer ses émotions » pour les bénéficiaires du centre Notre maison, à Cochabamba, au sud de la Paz. Ce centre met à l'abri des jeunes filles d'entre 9 et 17 ans victimes d'abus sexuels au sein de leur foyer. Au tableau, elles doivent écrire l'émotion qu'elles connaissent le mieux. Daïra choisit la honte. La jeune femme a été violée par son beau-père à partir de ses 8 ans et avant que la honte n'apparaisse, elle se confiait à sa sœur, aussi victime.« Nous en parlions quand nous étions très jeunes, nous disions “oh, il m'a fait ceci”. Puis nous avons commencé à grandir, à comprendre et nous n'en avons plus parlé, parce que nous avons commencé à avoir honte et que nous l'avons aussi normalisé », raconte Daïra.Se sentir en sécuritéÀ 17 ans, lorsqu'elle trouve le courage d'aller porter plainte, Daïra ne se sent pas soutenue, mais plutôt jugée par les autorités. « Je suis allée à la police et ils ne savaient pas quoi faire. Ils m'ont dit que je mentais, que j'inventais des choses », se souvient-elle. Les examens médicaux lui donnent raison et elle est mise sous protection au centre pour un an. Aujourd'hui, elle est partie comme prévu à sa majorité, mais elle continue de revenir de temps en temps pour voir les autres filles. Pendant l'atelier, Daïra tient la main de son amie Ariana, arrivée au foyer à l'âge de 9 ans. Ici, ensemble, elles se sentent en sécurité. « Je me suis sentie bien ici quand je suis arrivée parce que je n'avais plus à me cacher. »Chez elle, la jeune femme de bientôt 18 ans, subissait les abus sexuels de son oncle, sous le silence complice de ses parents. Son cas est loin d'être isolé. En Bolivie, 1 femme sur 3 est victime de violences sexuelles avant ses 18 ans. Et dans 8 cas sur 10, l'agresseur vit au foyer familial.Un nouveau départLe centre Notre maison cherche à recréer un espace sain pour ces adolescentes et les accompagne dans la guérison à travers les tâches du quotidien et des activités, comme l'artisanat ou la cuisine. Gemma est satisfaite de cette méthode. « Ça fait partie de la thérapie, pour qu'on puisse aller de l'avant. Moi, j'aime cuisiner, ça m'aide à me distraire », explique-t-elle.La chambre qu'elle partage avec deux autres filles de 16 ans est soigneusement décorée. Mais contrairement aux autres, Gemma n'a rien amené de chez elle. Pas une photo ou un poster. Pour elle, le centre Notre maison est un nouveau départ qui lui permet de prendre du recul sur son histoire : « Maintenant, je sais que même si c'était par peur, je ne dois pas me taire. »Des crimes impunisLa Bolivie est l'un des pays où le taux de signalements pour ces affaires est parmi les plus bas de la région. Et ce, notamment à cause de l'impunité qui y règne.Aujourd'hui, les agresseurs de Daïra, celui d'Ariana ou de Gemma n'ont pas été condamnés. Le père de Sofia a, lui, pris la fuite, après sa plainte. « Jusqu'à présent, nous ne savons pas où il se trouve. Et je dois vivre avec la crainte qu'il puisse venir. »Vers 18h, les filles commencent à préparer le dîner en musique et dans la bonne humeur. Un moment privilégié qui leur permet de retrouver un peu de normalité dans leur quotidien.
Aux États-Unis, il y a une règle: on ne couche pas avant le troisième rendez-vous. Trois dates pour s'assurer de l'existence d'une certaine alchimie, avant de passer aux choses sérieuses. Puis, vient parfois une longue phase, comme une période d'essai, durant laquelle chacun est libre de faire ce qu'il veut avant qu'enfin, la notion d'exclusivité ne s'impose dans le couple. La relation devient alors officielle.Audrey est française, elle n'a que faire de la règle des trois rendez-vous. Ici, le dating est bien moins codifié. Mais lorsqu'elle commence à avoir des vues sur son voisin, elle ne fonce pas tête baissée: elle profite d'une soirée pour vérifier que l'alchimie est bien là. Parfois, même en prenant toutes les précautions, les petits béguins sont toutefois tout sauf bénins.L'histoire d'Audrey a été recueillie par Claire Teysserre-Orion.Transfert est produit et réalisé par Slate Podcasts.Direction éditoriale: Christophe CarronDirection de la production: Sarah KoskievicDirection artistique: Benjamin Saeptem HoursProduction éditoriale: Sarah Koskievic et Benjamin Saeptem HoursChargée de pré-production: Astrid VerdunPrise de son: Johanna LalondeMontage et habillage musical: Victor BenhamouMusiques: Blissful Paradise de Thomas GallicaniL'introduction a été écrite par Sarah Koskevic et Benjamin Saeptem Hours. Elle est lue par Aurélie Rodrigues.Retrouvez Transfert tous les jeudis sur Slate.fr et sur votre application d'écoute. Découvrez aussi Transfert Club, l'offre premium de Transfert. Deux fois par mois, Transfert Club donne accès à du contenu exclusif, des histoires inédites et les coulisses de vos épisodes préférés. Pour vous abonner, rendez-vous sur slate.fr/transfertclub.Pour proposer une histoire, vous pouvez nous envoyer un mail à l'adresse transfert@slate.fr
Les incendies continuent à sévir en Bolivie et menacent désormais certaines zones urbaines. C'est le cas près de Rurrenabaque, dans le département du Béni. Depuis le début de l'année, le pays a perdu 2,9 millions d'hectares à cause des incendies en forêt. Ces derniers jours, les feux ont gagné en intensité. Pour la première fois, des habitations ont complètement brûlé, et ce, malgré la mobilisation des communautés locales dans la réserve du Pilon Lajas. De notre envoyée spéciale à Rurrenabaque, Camille Bouju« Ici, il y avait ma maison. » Il aura suffi d'une seule braise emportée par le vent pour que la propriété d'Albertina Gomez parte en feu dans la communauté de Buena Vista à San Buenaventura. « Poussière, tout a été réduit en poussière », déplore Albertina Gomez.Dans ce petit bourg, enfoncé dans la jungle amazonienne, quatre autres foyers ont complètement brûlé. Des débris de verres jonchent le sol. Un ventilateur n'a pas fini de fondre. Autour, les maisons sont désertes. Quarante-cinq personnes ont été mises à l'abri dans une école. Les familles sont parties, mais la fumée âcre persiste. La communauté a aussi perdu de nombreuses terres. Des champs de cacao, de bananes. Il ne reste plus rien. Dario est agriculteur et il est très inquiet pour la suite : « Aujourd'hui ça va, mais qu'allons-nous manger demain ? Par exemple, ce que j'allais pouvoir récolter, dans quelques mois, il n'y a plus rien, tout a brûlé, que vais-je manger demain ? »L'incendie serait parti, il y a quatre mois, d'un chaqueo. Le principe : brûler une terre pour la rendre fertile. Sauf qu'avec la sécheresse et l'absence de pluie, le feu est devenu incontrôlable. De l'autre côté de la rivière Béni, la communauté Carmen Flora tente à son tour de maîtriser les flammes. Nous naviguons quelques minutes dans une brume qui irrite la gorge, pour arriver aux premières habitations. Ici, les logements sont en bois, bambou, feuilles de palmiers séchées, et donc facilement inflammables. Teresa Limpia s'active, machette dans le dos. C'est à son tour d'aller défendre l'Amazonie : « Toutes les activités de la communauté ont été suspendues, les classes par exemple fermées. À cause de la fumée, mais aussi pour que ceux qui ont sont capables puissent aller combattre le feu dans la forêt, explique Teresa. Regarde le feu est en train de se réactiver là-bas. » À lire aussiBolivie: la population inquiète face aux incendies qui ravagent plusieurs régions du paysEn face, on distingue de nouvelles fumées sortant des arbres. Les locaux se relaient jour et nuit dans la forêt pour les éviter. Leur quotidien est complètement rythmé par les incendies. Les citadins de Rurrenabaque s'organisent aussi. Luz et Valeria ont récolté des dons pour acheter des vivres. Sur les rives de la rivière, elles sèment, à plusieurs entrées de la jungle, des bouteilles d'eau et de quoi grignoter pour aider les volontaires à tenir : « Les gens sont fatigués, épuisés et ont surpassé toutes leurs forces. »« Il est 21 heures, s'il vous plaît, nous avons besoin de lait, ici, en haut. ». Luz reçoit ce vocal, alors que nous sommes avec des dizaines de personnes mobilisées près d'une maison menacée depuis la fin de soirée. Le lait, c'est pour désintoxiquer le corps. Les renforts partis au plus près des flammes n'ont aucune protection. Cela fait des semaines que les habitants se sentent abandonnés à leur sort et réclament l'appel à l'aide internationale. C'est chose faite. Le gouvernement bolivien s'est mis en contact avec d'autres pays comme la France, le Chili ou encore le Brésil, suscitant un vif espoir pour les populations.
Fatigue, épuisement, envie d'une vie avec plus. Plus de sens, Plus de projets. Plus d'ambition. Mais que faire lorsque déjà le quotidien t'épuise. Nous explorons ici l'harmonie en tant que femme pour notre épanouissement. Cette harmonie de vie personnelle et professionnelle, qui souvent est bien plus qu'un véritable casse-tête. Belle écoute
Les incendies continuent à sévir en Bolivie et menacent désormais certaines zones urbaines. C'est le cas près de Rurrenabaque, dans le département du Béni. Depuis le début de l'année, le pays a perdu 2,9 millions d'hectares à cause des incendies en forêt. Ces derniers jours, les feux ont gagné en intensité. Pour la première fois, des habitations ont complètement brûlé, et ce, malgré la mobilisation des communautés locales dans la réserve du Pilon Lajas. De notre envoyée spéciale à Rurrenabaque, Camille Bouju« Ici, il y avait ma maison. » Il aura suffi d'une seule braise emportée par le vent pour que la propriété d'Albertina Gomez parte en feu dans la communauté de Buena Vista à San Buenaventura. « Poussière, tout a été réduit en poussière », déplore Albertina Gomez.Dans ce petit bourg, enfoncé dans la jungle amazonienne, quatre autres foyers ont complètement brûlé. Des débris de verres jonchent le sol. Un ventilateur n'a pas fini de fondre. Autour, les maisons sont désertes. Quarante-cinq personnes ont été mises à l'abri dans une école. Les familles sont parties, mais la fumée âcre persiste. La communauté a aussi perdu de nombreuses terres. Des champs de cacao, de bananes. Il ne reste plus rien. Dario est agriculteur et il est très inquiet pour la suite : « Aujourd'hui ça va, mais qu'allons-nous manger demain ? Par exemple, ce que j'allais pouvoir récolter, dans quelques mois, il n'y a plus rien, tout a brûlé, que vais-je manger demain ? »L'incendie serait parti, il y a quatre mois, d'un chaqueo. Le principe : brûler une terre pour la rendre fertile. Sauf qu'avec la sécheresse et l'absence de pluie, le feu est devenu incontrôlable. De l'autre côté de la rivière Béni, la communauté Carmen Flora tente à son tour de maîtriser les flammes. Nous naviguons quelques minutes dans une brume qui irrite la gorge, pour arriver aux premières habitations. Ici, les logements sont en bois, bambou, feuilles de palmiers séchées, et donc facilement inflammables. Teresa Limpia s'active, machette dans le dos. C'est à son tour d'aller défendre l'Amazonie : « Toutes les activités de la communauté ont été suspendues, les classes par exemple fermées. À cause de la fumée, mais aussi pour que ceux qui ont sont capables puissent aller combattre le feu dans la forêt, explique Teresa. Regarde le feu est en train de se réactiver là-bas. » À lire aussiBolivie: la population inquiète face aux incendies qui ravagent plusieurs régions du paysEn face, on distingue de nouvelles fumées sortant des arbres. Les locaux se relaient jour et nuit dans la forêt pour les éviter. Leur quotidien est complètement rythmé par les incendies. Les citadins de Rurrenabaque s'organisent aussi. Luz et Valeria ont récolté des dons pour acheter des vivres. Sur les rives de la rivière, elles sèment, à plusieurs entrées de la jungle, des bouteilles d'eau et de quoi grignoter pour aider les volontaires à tenir : « Les gens sont fatigués, épuisés et ont surpassé toutes leurs forces. »« Il est 21 heures, s'il vous plaît, nous avons besoin de lait, ici, en haut. ». Luz reçoit ce vocal, alors que nous sommes avec des dizaines de personnes mobilisées près d'une maison menacée depuis la fin de soirée. Le lait, c'est pour désintoxiquer le corps. Les renforts partis au plus près des flammes n'ont aucune protection. Cela fait des semaines que les habitants se sentent abandonnés à leur sort et réclament l'appel à l'aide internationale. C'est chose faite. Le gouvernement bolivien s'est mis en contact avec d'autres pays comme la France, le Chili ou encore le Brésil, suscitant un vif espoir pour les populations.
Valérie Lemercier est la tête d'affiche de L'arche de Noé, premier long métrage de Bryan Marciano, qui nous plonge au coeur d'une association accueillant des jeunes LGBT. En compagnie de Valérie Lemercier, Bryan Marciano nous raconte la genèse et les coulisses de ce film, qui mêle de la comédie avec des sujets très dramatiques. Le film a été nourri de récits et de vrais témoignages.L'histoire : Une association accueille des jeunes LGBT mis à la rue par leurs familles. Derrière l'apparente comédie, les excès, l'envie de s'affirmer, se cachent des vies brisées. Tous ont cette furieuse envie d'exister, de trouver leur place dans la société. Ici, ils ont six mois, pour trouver un travail, un logement et s'accepter comme ils sont. Une course contre la montre durant laquelle Noëlle, qui dirige l'association et Alex, qui l'aide dans sa mission, sont également renvoyés à leurs propres failles et s'interrogent sur leurs motivations à aider les autres.L'Arche de Noé sort ce mercredi 22 novembre 2023.N'hésitez pas à partager, noter, commenter l'émission et à vous abonner à AlloCiné Podcasts.Tous nos épisodes sont à retrouver sur les plateformes de podcast, dont Deezer, Spotify, Apple Podcasts, Acast...Crédits :Journaliste : Brigitte BaronnetMontage : Chanelle Morvan
Dans l'épisode 5 de la saison 10 de How I met your mother, intitulé The Window, Ted apprend que Maggie, une fille sur laquelle il a un crush depuis des années, vient de se séparer après des années de relation, alors qu'elle est habituellement toujours en couple. Ted ne perd pas une seconde et fait absolument tout pour la séduire, face à plein d'autres prétendants. Ce comportement est tourné en comique dans la série alors qu'il peut être problématique. Il a même un nom : le vulturing. Ça vient de l'anglais vulture : vautour - cet oiseau rapace qui guette ses proies à l'agonie. Ici c'est un couple à l'agonie qui est guetté. Le vautour surveille et plane autour d'une personne lorsqu'il sent que la relation bat de l'aile et qu'une rupture devient possible. Comment identifier ce comportement ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. À écouter aussi : Quelle est la différence entre une trêve humanitaire et un cessez-le-feu ? Pourquoi croise-t-on les doigts pour se souhaiter bonne chance ? Qu'est-ce que le doxing, cette pratique punie par la loi ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Comment on fait pour passer de miss Picardie, á globe-trotteuse aux 4 coins du monde, prof de yoga et ambassadrice pour une beauté nature de toute forme? Lily nous l'explique en nous dévoilant son parcours. D'une vie bien rangée, un travail, un mari, une maison, une vie pas désastreuse mais tiède. Et puis c'est le coup de théatre, quelques semaines après son mariage, une infidélité, un divorce, et la décision de partir en Australie, dans un voyage qui devait être une lune de miel. Ce voyage pour se retrouver devient un nouveau mode de vie, et Lily devient une nomad qui voyage au grès du vent, de ses envies, et de oú elle travaille. Lily va non seulement se retrouver, mais aussi se découvrir, et approfondir et découvrir la spiritualité, les retraites, le yoga, les cercles de femmes, les retraites spirituelles et la van life. Sa vie va radicalement changer, mais avec tous les challenges que cela comporte. La peur de se lancer, les hauts, les bas, les doutes. Elle nous livre ses secrets pour avancer même si on a peur! Cette interview est un rayon de soleil de bonne humeur, d'espoirs et va chasser vos doutes et vous faire suivre votre propre voix intérieure! Retrouvez Lily sur : ➡️ Instagram : https://www.instagram.com/lilythenomad/?hl=fr ➡️ Son blog : https ://lilythenomad.com/
– Pour en savoir plus :CIA – OII France : Collectif Intersexe Activiste. … – A lire :Intersexes. Du pouvoir médical à l'autodétermination.(Éditions Cavalier Bleu). … Manga : Numéro invalide par Lostmemory. … – Chaînes de Mischa : Youtube – Tiktok. … – Tous les épisodes de cette Série Intersexe – Ici. Cet article Intersexe – Épisode 4 – Lutte au quotidien est apparu en premier sur Polémix et la voix off.
Tous les lundis 12h10 dans le Club Sandwich, Radio Acton met en lumière un artiste émergent et nous découvrons de nouveaux talents! Cette semaine, nous rencontrons JACO, auteur-compositeur-interprète coloré et authentique qui nous présente sa chanson « ICI ». See omnystudio.com/listener for privacy information.
Tous les lundis 12h10 dans le Club Sandwich, Radio Acton met en lumière un artiste émergent et nous découvrons de nouveaux talents! Cette semaine, nous rencontrons JACO, auteur-compositeur-interprète coloré et authentique qui nous présente sa chanson « ICI ». See omnystudio.com/listener for privacy information.
Les news qui m'ont marqué cette semaine : - Le rapport de l'ONU sur le climat et les engagements actuels insuffisants pour atteindre nos objectifs climatiques - L'autorisation du glyphosate, un herbicide en UE - L'Union européenne a trouvé un accord pour reconnaître le crime d'écocide dans le droit pénal européen Retour sur le glyphosate plus en détails dans un précédent épisode ICI
Vous ne l'attendiez pas ici ? Non content d'être un des DJ français les plus connus dans le monde, BOB SINCLAR est pourtant un vrai passionné de vêtements, qui façonne son style depuis ses débuts en 1987, au fil des ses obsessions et ses voyages.Dans cet épisode passionné, BOB SINCLAR raconte ses périodes de sportif looké, de playboy délibérément ringard, de fanatique d'Hedi Slimane puis de malade de vintage. Ici, pèle mêle, il est question du polo de Roger Federer, de jeans des années 50, de sneakers hors de prix et de caleçon neuf. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lʹentomologiste-apiculteur Alex Aebi profite du repos de la nature pour nous emmener dans une autre forme de ruche: la faculté des sciences de lʹuniversité de Neuchâtel. Ici, ce ne sont pas les abeilles qui sʹagitent, mais les idées dʹune nouvelle espèce de chercheurs. Les ethnobiologistes sont les hybrides nés de la rencontre entre les sciences de la nature et les sciences sociales.
À Kinshasa, les autorités s'efforcent de combattre le fléau de l'urbanisation anarchique et sauvage. La capitale de la RDC est confrontée à une croissance urbaine quasi chaotique et non réglementée. Des habitations sont parfois construites sans les autorisations légales nécessaires, engendrant ainsi une absence totale de planification pour les infrastructures. Ce phénomène est aussi souvent à l'origine d'incidents tragiques. De notre correspondant à Kinshasa, Jean-Marie réside à proximité du cimetière de Kinsuka. Il constate que des habitations, parfois construites en matériaux durables, voient le jour dans cette nécropole, pourtant officiellement fermée depuis 2015. « Ce cimetière que vous voyez est régulièrement vandalisé pendant la nuit. Des individus viennent le casser. Regardez là-bas, vous pouvez même voir les restes de certains cercueils. »Blandine est profondément attristée. Elle se sent désorientée et n'arrive même plus à localiser les tombes de certains membres de sa famille. « Mon beau-frère a été inhumé dans ce cimetière il y a moins d'un an, mais ces individus ont tout saccagé pour ériger des habitations sur ce terrain. »En octobre de l'année dernière, le gouverneur de Kinshasa s'est rendu en personne sur place avec des engins de chantier pour ordonner la démolition de ces maisons. Un an plus tard, d'autres habitations sont toujours présentes.Des répercussions du drame au marché de Matadi KibalaKinsuka n'est pas le seul site concerné. En février 2022, une pluie battante à Matadi Kibala a provoqué la rupture d'un câble haute tension, entraînant la mort de 26 personnes dans un marché et des zones résidentielles. Malgré les annonces de mesures fortes de l'État, notamment la délocalisation du marché, celui-ci persiste aujourd'hui, avec des échoppes qui reprennent leur activité comme si rien ne s'était passé.« Ce qui s'est passé à Matadi Kibala n'est pas un accident comme tel. C'était prévisible. On interdit d'avoir des habitations en dessous de ces câbles, ainsi si le câble cède, on aurait une certaine marge de sécurité. Ces zones sont habitées et certaines autorités octroient des autorisations de bâtir, c'est un problème. C'est ça qu'on appelle urbanisation sauvage », explique Nicolas Patience Basabose, architecte et urbaniste. Sa firme est présente à Kinshasa, à Johannesburg et à Singapour.Au début de cette année, l'hôtel de ville a procédé à la démolition de certaines habitations dans les quartiers populaires. Une décision jugée nécessaire, mais critiquée pour son manque d'application équitable, selon Nicolas Patience Basabose. « C'était nécessaire. Il faut continuer à le faire, mais malheureusement ce sont des opérations politisées. Certaines zones ne sont pas touchées parce que les autorités y vivent. »À cette problématique s'ajoute la pression démographique. Avec environ 2,6 millions d'habitants en 1984, la ville a vu sa population passer à près de 20 millions d'âmes aujourd'hui. Cependant, pour Nicolas Patience Basabose, ce n'est pas le véritable problème. « Il y a des villes qui grandissent. Tokyo et New York ont grandi avec le temps. Seulement, là-bas, la croissance s'est faite dans les règles avec un document qui définit ou va-t-on construire. Ici, on improvise souvent. »La superficie de la ville de Kinshasa est d'environ 10 000 kilomètres carrés, mais les activités se concentrent sur un rayon d'à peine 20%.À écouter aussiEst de la RDC: comment les combats affectent des centres de santé comme celui de Kanyaruchinya
En ce début novembre, nous prenons le temps de jaser full confo, autour d'un bon café matinal, de toutes ces différences parfois pas si différentes que ça qui nous unissent Mélissa et moi. Une belle discussion où on placote d'un peu de tout et de rien, de l'importance du couple ''après les enfants'', de homemaking...bref, à l'image habituelle de nos conversations finalement! Envie de vous joindre à nous pour le Comm'en Direct du mercredi 22 novembre 2023? Suivez ce lien pour tous les détails. Envie de vous procurer la version pdf-non datée/imprimable du Journal de Bord Comm'à Maison? Il est disponible juste ICI. Bonne écoute! Mélissa & Caroline *** Vous êtes les bienvenues à venir nous retrouver sur le Patreon du Village Comm'à maison, juste ICI. Vous aurez un accès privilégié: *Aux épisodes de podcast avant tout le monde et en version vidéo *Aux soirées mensuelles Comm'en Direct ainsi qu'à leur rediffusion (ZOOM) *À la possibilité de voir notre contenu en tant ''qu'amis proches'' sur Instagram, *À des bonus sporadiques Comm'à Maison sur Instagram Le Labo des Bees Plusieurs liens juste ICI Instagram Substack Facebook Maman Cane Plusieurs liens juste ICI Le Patreon de Maman Cane Instagram
Crédit chansons: Ici bas / Sur mon épaule - Les Cowboys fringants Nous rendons hommage à Karl Tremblay dédédé plus tôt cette semaine. Nous faisons un retour sur sa carrière et nous nous rappelons des souvenirs. Bon voyage, Karl. Merci à nos partenaires!Constructions Rivard - https://www.constructionsrivard.com/Miel Abitémis - https://www.mielabitemis.com/Devenez membre Patreon en vous rendant au https://www.patreon.com/sltdh et profitez de dizaines d'heures de contenu exclusif!Procurez-vous votre marchandise aux couleurs de SLTDH en vous rendant au https://www.teepublic.com/user/sltdh?fbclid=IwAR2iZT54ghl6ziSCVoWc8Jy0eWnRLRRuz-KE1hFqh8nIG562O8rTpzO1o1gRejoignez-nous sur Twitch : https://www.twitch.tv/sltdhAbonnez-vous à notre chaîne YouTube: https://www.youtube.com/@sltdhpodUne présentation des Éditions Dernier Mot: https://editionsderniermot.com/
Comment sortit de la dépendance affective ? L'analyse et les outils de Lynda Pausé, coach en développement personnel. Qu'est ce que la dépendance affective ? Elle peut exister à la fois dans une relation amoureuse, amicale et même dans le milieu professionnel. C'est un trouble psychologique considéré comme une maladie à partir du moment où il provoque de la souffrance. Cette dépendance peut réellement rendre les relations toxiques. Dans le cas de dépendance affective, on sait que l'amour et l'estime de soi dépendent uniquement de facteurs extérieurs. Résultat : la personne qui en souffre va chercher à combler ses besoins auprès des autres. Le problème c'est que si l'autre en face n'est pas suffisamment rassurant dans son discours, et bien la personne va se sentir abandonnée ou incomprise. Somme nous tous concernés et comment s'en sortir ? Dans une certaine mesure, oui. Parce que nous sommes nombreux à dépendre de l'argent, du statut social ou de substances (alcool, cigarette..) Au fil du temps, la société a consacré son intérêt au "Dieu" argent, travail, études, réussite. Le sens a été complètement laissé de côté, même si on note un certain éveil depuis quelques années. En cas de dépendance affective, il va falloir venir renforcer son estime et son amour de soi. Comment ? En détectant et en reconnaissant ses qualités, ses valeurs et ses compétences. Le but c'est d'éviter le jugement. Autre tips : travailler ses blessures émotionnelles, notamment celle de l'abandon. Ici, il est essentiel d'aller chercher d'où vient la dépendance et s'interroger. Qui m'a abandonné ? Ou quand est-ce que je me suis sentie abandonné ? On peut également évaluer les risques : Qu'est ce que je risque si l'autre ne répond pas à mes attentes ? L'exercice consiste à se rendre compte que nous sommes complets, entiers. Enfin, il est possible de lister les attentes que l'on a envers nos proches. Celles et ceux qui "doivent" répondre à notre dépendance affective. En les couchant sur le papier, on peut s'apercevoir à quel point on est exigeant !
Bienvenue sur le podcast Parlons UX Design ! Je suis Thomas Gaudy, UX Designer spécialisé en inclusion et accessibilité numérique. Bonjour tout le monde! Pour ce nouvel épisode de podcast, je suis très heureux de recevoir Legacy Angel. Voici comment Legacy Angel se décrit sur sa chaine Youtube: «[...] Gamer aveugle, passionné de sport, de jeux (vidéo) évidemment et toutes choses qui paraissent infaisables sans voir! Ici, je vous propose de vous montrer en vidéo qu'une personne aveugle peut faire des choses qu'on ne penserait pas!» Dans la partie 1 de cet épisode de podcast, nous discutons à bâton rompu, de l'évolution de l'accessibilité des jeux vidéo, en particulier les triple A, aux personnes en situation de handicap. Progresse-t'elle réellement? Les jeux vidéo sont-ils vraiment accessibles? Merci d'avoir écouté ce podcast, je vous invite à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes. Si vous voulez en savoir plus sur moi, je vous invite à consulter mon profil LinkedIn. Si vous souhaitez de l'accompagnement pour implémenter ces notions et ces outils dans vos équipes et vos projets, vous pouvez faire appel à mes services de consultant en UX Design. Il vous suffit de me contacter via mon profil LinkedIn ou visitez notre site internet Thomas Gaudy-UX Design.com. Si vous êtes intéressés par l'inclusion et/ou l'accessibilité numérique, visitez notre site internet Ludociels pour tous. Si vous êtes à la recherche de jeu vidéo audio accessibles, parcourez notre répertoire des jeux accessibles. Au plaisir! Édition : Stéphanie Akré « Jingle du podcast » : Nous souhaitons remercier chaleureusement Gordon W. Hempton The Sound Tracker® qui nous a fait don de la totalité de sa merveilleuse bibliothèque de sons récoltés dans la nature.
durée : 00:03:50 - Déjà debout - Sabine Jean réalisatrice du court-métrage Ici le mistral souffle fort est l'invitée déjà debout
À l'approche de la COP 28 qui se tient du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, RFI vous propose d'aller à la rencontre des diasporas africaines installées dans la capitale économique des Émirats arabes unis. Des petites mains aux cadres supérieurs en passant par les entrepreneurs : les Africains sont de plus en plus nombreux à vivre dans l'émirat. Troisième et dernier épisode de notre série : Joe, le serial entrepreneur panafricain. Entre deux rendez-vous, Joe nous rejoint pile à l'heure, une main dans la poche et l'autre tenant sa veste de costume par-dessus son épaule. Lunettes rondes, le bouc barbe bien taillé, ce Nigérian de 55 ans aime se définir comme un serial entrepreneur : « J'ai grandi au Nigeria. J'ai passé une grande partie de ma jeunesse là-bas. Je viens d'une famille plutôt aisée. Ma mère était militaire. Elle a quitté l'armée comme capitaine dans les années 1970. Mon père était comptable. Ils ont tous les deux commencé plus tard leur business dans lesquels j'ai été impliqué très jeune. »Sa mère a en effet ouvert une boulangerie. Son père lui a créé sa propre entreprise automobile. C'est là que Joe, encore étudiant, a vécu sa première expérience de directeur général. Il a ensuite créé ses propres affaires au Nigeria, notamment dans le secteur des télécoms.À lire aussiDiasporas africaines à Dubaï [2/3]: Mohamed et le défi de l'identitéUne communauté d'entrepreneursAprès plusieurs succès entrepreneuriaux, il a décidé de s'installer à Dubaï : « Quand je suis venu ici en 2013, c'est amusant, je suis venu pour presque partir à la retraite. J'ai joué au golf dans tous les émirats pendant six mois. Mais je me suis vite ennuyé, donc j'ai commencé à chercher quelque chose à faire. J'ai eu de la chance, grâce à mon ADN d'entrepreneur, j'ai lancé une affaire dans l'immobilier que j'ai géré pendant quelques années. Après, un ami a lancé un restaurant, mais il a déménagé au Canada. J'ai donc décidé de le reprendre et c'est mon bébé depuis. On a créé une communauté fantastique pour les Africains. Avec ce restaurant, ils peuvent se sentir comme à la maison tout en vivant à l'étranger. »« Montrer l'exemple » à la prochaine génération Ce restaurant, situé en plein cœur de Dubaï, dans le quartier financier, propose une cuisine panafricaine. Au menu, des plats tanzaniens, kényans ou encore sénégalais. C'est une manière selon Joe de raconter l'histoire du continent, mais aussi d'inspirer les plus jeunes « Oh oui, ce qui est important pour nous, c'est l'héritage. On veut donner à la prochaine génération et montrer l'exemple. Les choses peuvent être réalisées de manière excellente. Ça peut leur donner l'audace de dire : oh, mon grand frère a fait ça, donc je peux le faire même mieux. Ici, il y a des Africains dans tous les domaines : de la finance aux institutions, dans l'industrie du pétrole. On a des professionnels très qualifiés qui viennent ici. »De plus en plus d'entrepreneurs africains s'installent à Dubaï. Cette ville est souvent perçue comme un eldorado malgré les conditions qui peuvent parfois être difficiles. Les échanges commerciaux entre l'émirat et le continent ne cessent d'ailleurs de croître.À lire aussiDiasporas africaines à Dubaï [1/3]: Julie, en quête «d'une meilleure vie»
durée : 00:03:50 - Déjà debout - Sabine Jean réalisatrice du court-métrage Ici le mistral souffle fort est l'invitée déjà debout
durée : 00:03:50 - Déjà debout - Sabine Jean réalisatrice du court-métrage Ici le mistral souffle fort est l'invitée déjà debout
C'est une histoire de coup de foudre et de sacrifice. Roméo et Juliette, les célèbres personnages de l'œuvre de Shakespeare, ont été érigés comme l'emblème de l'Amour avec un grand A. Mais entre les conflits familiaux, le sang versé, et la mort comme seule issue… Quand on creuse un peu, peut-on vraiment parler d'un coupe de foudre ? L'histoire d'amour des deux ados est-elle vraiment un modèle aujourd'hui ? Et ils moururent malheureux La scène finale est bien connue : les deux amoureux meurent tragiquement. Une fin d'histoire qui nous présente la mort comme une solution tout à fait acceptable lorsqu'un amour est jugé impossible... Comment relire la pièce de Shakespeare aujourd'hui ? Ici, la violence, qu'elle soit dirigée envers les autres ou envers soi-même, devient le mètre-étalon des sentiments. Mais quand ils sèment la désolation, peut-on encore parler d'amour ? Ecoutez la saison précédente : Charles III et Camilla : les amants terribles de Buckingham Production et diffusion : Bababam Originals Un podcast enregistré dans les studios de Bababam Ecriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:03:32 - Les bonnes ondes - par : Sandrine Oudin - On va boire un kawa avec Sandrine Oudin, derrière l'hôtel de ville de Paris, au comptoir du "Café de rue". Ici, des sans abris, des parents seul(e)s et des retraité(e)s en grande précarité se retrouvent tous les soirs de 20h à 22h pour boire le café…
durée : 00:03:32 - Les bonnes ondes - par : Sandrine Oudin - On va boire un kawa avec Sandrine Oudin, derrière l'hôtel de ville de Paris, au comptoir du "Café de rue". Ici, des sans abris, des parents seul(e)s et des retraité(e)s en grande précarité se retrouvent tous les soirs de 20h à 22h pour boire le café…
In this episode I share a story about one of our community members, Jennifer Franson, founder and executive director of iCI Nation. iCI is an organization that helps connect to build relationships and trust between citizens, police and the organizations that are there to provide assistance. Sounds like this should be an easy task… Well, it's not, but Jenn makes it look simple. Join me today to talk about how One Simple Idea is changing the lives of a community and a city! After you're done listening to today's episode, go to sixdaydefense.com and get free access to my new self defense mini course. Learn how to better protect yourself in just 10 minutes per day over the next six days. Sound too good to be true?! See for yourself at sixdaydefense.com
durée : 00:31:06 - Les soupes - Avec la baisse des températures et le retour de la pluie, on veut des plats tout doux. La soupe en fait partie. Découvrez les recettes du Chef Jésus Hurtado pour mettre du goût et de la couleur sur vos tables d'automne !
Dégustation à l'aveugle : 10 techniques simples à maîtriser (Leçon n°231) --------- Vous le savez sans doute : Déguster à l'aveugle, c'est avant tout une école d'humilité. Mais c'est aussi un exercice extrêmement formateur, et simple à mettre en place. Voici ce qu'il vous faut pour démarrer : Quelques amis épicuriens, ce qui, si vous êtes comme moi, n'est pas trop compliqué à rassembler. Entre 3 et 8 bouteilles de vin, apportées par vous-même et par lesdits amis. Des caches-bouteilles pour dissimuler les étiquettes (un peu de papier aluminium fait l'affaire). Ensuite ? Servez chaque vin, et prenez quelques minutes pour rédiger une fiche de dégustation succincte. L'objectif est de glaner des indices sur chaque vin. Gardez le silence pendant cette phase d'analyse pour que chacun puisse se concentrer. Si l'idée de chercher des indices vous semble mission impossible, alors la suite va vous plaire ! Je vous dévoile dans cette nouvelle vidéo, 10 techniques simples et efficaces pour vous améliorer dans l'art de la dégustation à l'aveugle. Ici, je vous invite avant tout à chercher tous les indices possibles sur le vin : de sa vinification à son vieillissement, en passant par son élevage ou son climat, terroir. Prêt à relever le défi ? Recevez votre kit du dégustateur : https://www.lecoam.eu/kit Rejoignez gratuitement la lettre du dégustateur, et formez-vous au vin chaque semaine : https://www.lecoam.eu/lp-newsletter/ Formez-vous au vin sur http://www.lecoam.eu Recevez la 1ère BOX pour se former au vin ici : https://www.masterclass-degustation.com Retrouvez tous mes articles et podcasts ici : https://www.le-vin-pas-a-pas.com/
Si un jour j'ai des enfants, j'aimerai bien leur transmettre... tout ce qui est important pour moi, aujourd'hui... Ma Vie d'ado, c'est le podcast du magazine Okapi. Ici, des collégiens parlent d'eux-mêmes, de leurs amis, de leurs familles et de leurs profs. Ils évoquent leur vie intime, au collège, en famille, seuls ou entre potes. Amour, amité, délires... ils partagent aussi leurs colères, leurs coups de coeur, leurs angoisses et... leurs espoirs. Ma Vie d'ado, c'est intime, c'est joyeux, c'est drôle, c'est triste, c'est mouvementé… C'est bouleversant comme une vie d'ado ! Ma Vie d'ado, le podcast du magazine Okapi, à retrouver tous les quinze jours, dès le 1 er septembre, en même temps que le magazine ! Ce podcast est préparé et animé par le magazine Okapi (Bayard Jeunesse) Voix : Rebecca Devannes. Conception, réalisation, mixage : Emmanuel Viau. Montage : Yann Bonicatto. Musique : Fixxions. Animation éditoriale : H.Devannes / J-Y Dana / E. Viau. Création visuelle : France Rapp. Production : Hélène Devannes / E.Viau. Un épisode réalisé avec la participation des classes des collèges Gilles Gahinet à Arradon (56), Jasmin les Iles, à Agen (47), Pierre Mendès France à La Rochelle (17), Camille Claudel, François Villon et Jean-Baptiste Clément, à Paris (75) Un podcast de Bayard Jeunesse 2023 - Droits réservés
Après l'enfer des petits frères... la terreur des petites soeurs ! La petite soeur, c'est ce petit être qui met du terrible dans la vie des grands frères et soeurs, sous l'oeil béat des parent attendris. Ma Vie d'ado, c'est le podcast du magazine Okapi. Ici, des collégiens parlent d'eux-mêmes, de leurs amis, de leurs familles et de leurs profs. Ils évoquent leur vie intime, au collège, en famille, seuls ou entre potes. Amour, amité, délires... ils partagent aussi leurs colères, leurs coups de coeur, leurs angoisses et... leurs espoirs. Ma Vie d'ado, c'est intime, c'est joyeux, c'est drôle, c'est triste, c'est mouvementé… C'est bouleversant comme une vie d'ado ! Ma Vie d'ado, le podcast du magazine Okapi, à retrouver tous les quinze jours, dès le 1 er septembre, en même temps que le magazine ! Ce podcast est préparé et animé par le magazine Okapi (Bayard Jeunesse) Voix : Rebecca Devannes. Conception, réalisation, mixage : Emmanuel Viau. Montage : Yann Bonicatto. Musique : Fixxions. Animation éditoriale : H.Devannes / J-Y Dana / E. Viau. Création visuelle : France Rapp. Production : Hélène Devannes / E.Viau. Un épisode réalisé avec la participation des classes des collèges Gilles Gahinet à Arradon (56), Jasmin les Iles, à Agen (47), Pierre Mendès France à La Rochelle (17), Camille Claudel, François Villon et Jean-Baptiste Clément, à Paris (75) Un podcast de Bayard Jeunesse 2023 - Droits réservés
Au croisement de la poésie et de l'art de la scène, le slam s'est imposé en Côte d'Ivoire comme un genre artistique incontournable, à la popularité solide. Pour comprendre ce succès, RFI a tendu son micro aux slameurs d'Abidjan, sur scène et en dehors. De notre correspondante à Abidjan,Le public du slam est un public fidèle. Il donne la réplique aux artistes, connaît leurs gimmicks et leurs mélodies. Car le slam, c'est de la poésie, mais pas seulement : des interactions avec le public, de l'improvisation parfois, des textes murmurés, scandés ou rapés, une mise en scène, de la musique…Le slam connaît à Abidjan un succès jamais démenti depuis le début des années 2000, et s'est progressivement professionnalisé. « Ça évolue bien ! Nous, on a commencé avec deux spectateurs, et aujourd'hui, on arrive à faire 600 places, 800 places, 1500 places, fait valoir le doyen Bee Joe, slameur depuis 1990 et président de la Fédération ivoirienne de slam. Et quand on va en compétition internationale, on se classe parmi les meilleurs. On a été 3ᵉ au niveau mondial, demi-finalistes cette année. Je pense que c'est dû à notre diversité. D'un slameur à un autre, le champ est large. Ici, il y a du rythme, de l'impact, de la percussion. »À lire aussiAutorité orale: le slam de microMega« Ça slame du tonnerre ! »Le secret de son succès ? Parvenir à se réinventer sans cesse. Ainsi, ce milieu très masculin a vu naître ces dernières années une nouvelle étoile, une jeune femme, Amee, qui porte sur scène des textes politiques et féministes. « C'était rare à l'époque de voir une femme prendre la parole sur cet angle. Et puis, le fait que j'ai des textes très engagés, qui parlent de la condition de la femme, c'est juste le reflet de ce que j'ai vécu, de ce à quoi j'ai assisté au quotidien. C'est assez masculin, mais étrangement, c'est l'un des milieux où les femmes sont le plus respectées, le plus à leur aise », explique-t-elle.Le collectif Au Nom du Slam, présidé par Amee, organise tous les ans le festival Babi Slam, qui attire des artistes internationaux. Cette année, pour la 7ᵉ édition, une jeune Française, Chloé M, était invitée à participer au jury : « À partir du moment où on m'a dit “Tu vas aller slamer en Côte d'Ivoire”, j'ai dit oui dans la seconde ! Je trouve ça génial, parce qu'en France, le slam n'est pas forcément très développé, tout le monde ne connait pas encore. Je me disais déjà qu'il fallait faire connaître le slam en France, et je ne me rendais pas compte que dans plein d'autres pays, il y avait des slameurs ! Notamment les pays d'Afrique, ça slame du tonnerre en fait ! »La scène en Côte d'Ivoire compte près de 200 artistes répertoriés par la Fédération. Auquel s'ajoutent des centaines de slameurs amateurs et de passionnés.À lire aussiRFI Musique: Les reflets intimes de Grand Corps Malade
En 1990, l'humanité franchit la première limite planétaire, celle de la concentration de CO2 dans l'atmosphère. Aujourd'hui, entre l'utilisation du carbone fossile et la déforestation, nous émettons huit fois plus de CO2 qu'en 1950. Cela entraine le fameux effet de serre et la température augmente.Mais comment faire face à l'urgence climatique sachant que l'on ne peut pas se passer du jour au lendemain des énergies fossiles sans mettre le monde à l'arrêt ? C'est là qu'intervient la captation et le stockage du carbone, c'est même un peu la star de la COP28 qui se tient en décembre à Dubaï. Pour son président emirati, Sultan al-Jaber, qui dirige aussi l'un des plus grands groupes pétroliers du monde, c'est un moyen efficace d'atténuer nos émissions. Dans ce nouvel épisode de Sur la Terre produit par l'AFP en partenariat avec The Conversation, Camille Kauffmann a mené l'enquête sur la captation carbone technologique… ou naturelle : s'agit-il vraiment d'une solution miracle ? Avec Florence Delprat-Jannaud, chercheuse à l'IFP Energies Nouvelles et présidente du Club CO2, Dr. Chris Bataille, chercheur associé à l'université de Columbia, spécialiste de la décarbonation de l'industrie et membre du Giec, Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l'environnement et spécialiste des gaz à effet de serre, Dr. Jonathan Foley, directeur exécutif de l'ONG Drawdown Project et Rémi Cardinael, chercheur agronome au CIRAD et spécialiste des sols. Si vous souhaitez creuser davantage la question de l'agriculture comme moyen de stocker du carbone, voici un article de The Conversation écrit spécialement pour l'occasion par Rémi Cardinael et deux autres chercheurs, Armwell Shumba au Zimbabwe et Vira Leng au Cambodge.Réalisation: Camille KauffmannComposition musicale : Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale.Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour cette série de podcasts réalisée par l'AFP Audio en partenariat avec The Conversation, nous vous avons promis d'explorer les propositions pour accélérer la transition écologique. Les deux prochains épisodes vont nous permettre d'examiner deux solutions technologiques très débattues et qui seront abordées pendant la grande conférence annuelle de l'ONU sur le climat, la COP 28 qui démarre le 30 novembre à Dubaï, aux Emirats arabes unis. Voici, la première d'entre elles: l'énergie nucléaire. Elle était en perte de vitesse après l'accident de Fukushima au Japon en 2011, mais semble bénéficier d'un fort regain d'intérêt puisqu'elle produit de l'énergie décarbonée. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) estime que la capacité installée devrait doubler d'ici à 2050 dans le monde pour atteindre une neutralité carbone.Les partisans du nucléaire civil avancent aussi que cette énergie permettrait aux pays émergents de se développer sans augmenter leurs émissions de gaz à effet de serre.Et l'un des grands acteurs de cette expansion est le conglomérat russe Rosatom, qui multiplie les accords de coopération, notamment en Afrique.Alors qu'en est-il ? Peut-on vraiment parler de solution pour le climat ? Bienvenue dans ce nouvel épisode de Sur la Terre, un podcast de l'Agence France-Presse, en partenariat avec The Conversation. IntervenantsBrent Wanner, responsable de l'unité électricité à l'Agence internationale de l'énergie; Teva Meyer, professeur associé de géopolitique et de géographie à l'Université de Haute-Alsace, auteur de la Géopolitique du nucléaire; Fidele Ndahayo, président de la Commission pour l'énergie nucléaire du Rwanda; Mycler Schneider, coordinateur du rapport annuel sur l'industrie nucléaire World nuclear industry status report et militant anti-nucléaire; M.V. Ramana professeur au sein de l'école des affaires publiques et internationales de l'Université de Colombie-Britannique au Canada, spécialiste du nucléaire et des questions de sécurité globales. Nous avons également invité Rosatom à participer, mais nos questions sont restées sans réponses. Réalisation: Michaëla Cancela-Kieffer.Composition musicale: Nicolas Vair avec Irma Cabrero-Abanto et Sebastian Villanueva.Nous serions ravis d'avoir vos retours sur cet épisode et de savoir quels autres sujets vous souhaiteriez explorer. Alors, laissez-nous une note vocale ou un message sur WhatsApp au + 33 6 79 77 38 45, nous serons très heureux de vous écouter ! Et abonnez-vous à Ici la Terre, la newsletter de The Conversation qui sélectionne une série d'articles pour suivre et comprendre l'actualité environnementale. Sur la Terre est une série de podcasts et de textes financée par le Centre européen de journalisme dans le cadre du projet Journalisme de solutions, soutenu par la fondation Bill & Melinda Gates. L'AFP et The Conversation ont conservé leur indépendance éditoriale à chaque étape du projet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans une lettre, plusieurs organisations et personnalités haïtiennes mettent en garde le président du comité de sanctions de l'ONU. Elles s'inquiètent de possibles omissions, volontaires ou involontaires, de noms de personnes soupçonnées d'implication dans le financement des gangs en Haïti. Cette lettre est à la Une du site d'information Alterpresse. Son rédacteur en chef, Gotson Pierre, précise que les auteurs de la lettre « soupçonnent que des millions auraient été versés à des lobbyistes afin de supprimer leur nom » de cette liste de sanctions, dont la publication est « imminente ». Gotson Pierre explique que sur cette liste figureront les noms « des personnes impliquées en Haïti dans le financement de gangs, le blanchiment des avoirs, la corruption en vertu d'une résolution adoptée, il y a un an ». Les sanctions prévoient des gels ciblés des avoirs, des interdictions de voyager et des embargos sur les armes.Venezuela : la primaire de l'opposition suspendueLa Cour suprême a suspendu, lundi 30 octobre 2023, tous les effets de la primaire de l'opposition, qui s'est déroulée le 22 octobre et a vu la victoire de Maria Corina Machado. Le gouvernement dénonçait un scrutin frauduleux. Le protocole de vote est mis en doute, un député avait porté plainte devant la justice. La Cour s'est déclarée compétente pour juger ce vote et, en attendant, a donc suspendu cette primaire. Elle exige désormais de la Commission nationale des primaires les listes d'émargement. L'opposition craint désormais que ces listes soient utilisées pour surveiller les personnes ayant participé au vote.Pérou : un village des Andes prisé des IsraéliensPisac, 10 000 habitants, culmine à près de 3 000 mètres dans les Andes, entouré de ruines incas. Son calme, son ambiance, séduit depuis des années des touristes israéliens. Après leur service militaire, beaucoup décident de voyager et se rendent, de plus en plus, en Amérique latine. Omer a 27 ans et a passé 5 ans dans l'armée israélienne. Rencontré par notre correspondante Alice Campaignolle, il dit avoir rejoint un ami à Pisac : « C'est un petit village, il y a peu de monde ici et c'est très calme. Et… parfois, oui, tu as juste besoin de faire une pause ». Une pause pour s'éloigner du conflit israélo-palestinien, qui fait rage, à nouveau, depuis près d'un mois.Certains Israéliens ont même décidé de s'installer durablement dans les Andes : « Chaque fois que je rentre en Israël, je ressens le conflit à nouveau. Je pense que c'est pour ça que j'ai choisi de vivre en Amérique du Sud. Ici, je peux marcher dans la rue sans penser que quelqu'un pourrait venir et me poignarder ». De plus, le village de Pisac est connu dans le monde de l'ésotérisme, beaucoup d'étrangers y viennent pour y consommer des plantes hallucinogènes comme l'ayahuasca. Des retraites de yoga sont aussi proposées. Des pratiques que recherchent certains Israéliens pour guérir de leurs traumatismes liés au conflit au Proche-Orient. « Ce n'est qu'en partant d'Israël qu'on peut prendre du recul et commencer à soigner ces blessures, si on en a envie », conclut Nitzan.Le journal de la 1èreL'Université des Antilles entre dans le prestigieux classement international de Shanghaï.
Ce lundi 30 octobre en Russie, c'est la journée annuelle du souvenir des victimes de la répression politique. Dans un pays où on accélère le retour des statues de Staline dans l'espace public, où on réécrit les manuels d'histoire avec l'objectif affiché de montrer le dirigeant soviétique sous un jour « positif », le souvenir des victimes, des purges et des goulags est une flamme de plus en plus petite que les descendants tentent malgré tout de préserver. Reportage à Moscou et Saint-Pétersbourg. De notre correspondante à Moscou,C'est une entrée banale d'immeuble dans une rue passante du centre-ville de Saint-Pétersbourg. Il faut connaître l'histoire de ce 19 rue Pouchinskaya ou y être guidé, pour avoir l'œil attiré par trois plaques en acier de 11 sur 19 centimètres, juste au-dessus de la sonnette sur le mur. Sur chacune, un petit carré vide comme une photo manquante sur une pièce d'identité, et quelques lignes gravées, comme celles-ci : « À la mémoire d'Anatoly Gadzevich, ingénieur né en 1895. Arrêté en août 1937, fusillé en novembre de la même année, réhabilité en 1964. » Il s'agit de l'une des toutes premières plaques installée dans la ville par le mouvement citoyen « Dernière adresse ». Un collectif d'historiens et défenseurs des droits de l'homme lancé il y a 10 ans en collaboration avec Mémorial (ONG dissoute le 28 décembre 2021 par la justice russe) pour signaler les dernières adresses de ces hommes et de ces femmes broyés par la répression sous Staline.L'un de ces militants, un des rares encore présents en Russie et décidé à s'exprimer, est Boris Vichnievsky. Sous le porche de l'immeuble, ce député Labloko (parti d'opposition) de l'assemblée locale de Saint-Pétersbourg précise : « Il faut prêter attention à cette caractéristique si triste : c'est que presque toutes ces plaques ont un très petit écart entre la date à laquelle la personne a été arrêtée et celle à laquelle elle a été abattue. Ici, c'est en moyenne entre un mois et à peu près trois mois. Cela signifie qu'il n'y a pas eu d'enquête ou de procès normaux. Les gens ont simplement été fusillés, très souvent à l'issue de décisions de soi-disantes troïkas ou de réunions spéciales. Les trois plaques de cette adresse marquent un pic de répression, la fin de l'année 1937, 1938, lorsqu'un grand nombre de personnes ont été tuées sans aucune preuve de leur culpabilité. »Artistes, ingénieurs, ouvriers, célèbres ou inconnus à leur époque ou aujourd'hui… Aux descendants de ceux qui ont ensuite été réhabilités – et seulement ceux-là –, « Dernière adresse » continue de proposer ces lieux de mémoire pour les familles comme pour l'histoire du pays. Faire perdurer la mémoire pour l'honneurNicolas Zikov reçoit dans l'appartement familial à Saint-Pétersbourg. Ce conservateur de musée raconte l'histoire de sa famille, l'une des rares où malgré le couvercle de la peur, la répression n'a jamais été tue. Son arrière-grand-père et son grand-père en ont été victimes. « J'ai 46 ans maintenant », dit-il dans un français parfait. « Je suis donc deux fois plus âgé que mon grand-père qui est mort à 23 ans. » La famille Zikov s'est toujours battue pour réhabiliter la mémoire des hommes déportés au goulag.« Dans ma famille, on a toujours su que les arrestations n'étaient pas dues à quoi que ce soit que quelqu'un ait pu faire, raconte Nicolas Zikov. Que ce sont des régimes politiques qui en sont à l'origine, mais pas des faits. Ce n'était même pas une question de tout faire pour essayer d'aider mon arrière-grand-père dans le camp. Quand ma famille a réussi à trouver où il était, elle a envoyé chaque semaine un colis avec de la nourriture, du thé, des cigarettes, des vêtements. Chaque semaine, elle a envoyé, envoyé, envoyé... Nous avons désormais retrouvé une partie de ces courriers, c'est une grande boîte de centaines de cartes postales. J'ai hérité de cette boîte, et je la garde, comme un lien que personne ne peut couper. » Sa grand-mère sous l'Union soviétique s'est aussi saisie de chaque moment, chaque interstice possible, pour parler de la mémoire des hommes déportés de la famille.C'est que, tout autant que le souvenir à préserver d'un ancêtre emporté par l'immense violence de l'histoire, c'est une question d'honneur : le qualificatif de « traître » ou d' « ennemi du peuple » donné sous Staline ou attribué aujourd'hui, reste marqué du sceau de la honte et de l'opprobre social.« Deux plaques ont été faites pour mes deux ancêtres au tout début du mouvement "Dernière adresse", détaille Nicolas Zikov. « Mon arrière-grand-père était très connu, il était le mari d'Akhmatova [Anna Akhmatova est une des plus grandes poétesses russes du XXe siècle, NDLR], un très grand historien d'art et ami notamment de Malévitch [peintre russe, un des premiers de l'art abstrait], arrêté en 1949 quand il avait 60 ans. Il est mort en 1953 ; nous avons retrouvé sa tombe en 1980 dans la région de Komi, dans ce qu'on appelle le "cercle de l'enfer des goulags". Mon grand-père est lui né en 1920 et il a été arrêté en septembre 1941 pendant la guerre alors qu'il faisait son service militaire. Il est mort en 1943 dans un camp près de Koursk. Pendant toute la guerre, jamais notre famille n'a su qu'il avait été arrêté, on pensait qu'il avait disparu. Il a fallu attendre 1990 pour qu'on sache ce qui s'était passé. »C'est la mère de Nicolas Zikov qui s'est lancée dans les recherches et a fouillé les archives jusqu'en Sibérie à Irkoutsk. Son père n'a pas de tombe. Les morts aux goulags ont pu être jetés dans des fosses communes, les traces ensuite effacées, parfois au tracteur. La plaque, dit Nicolas Zikov, « c'est un petit signe pour dire qu'il a existé ».À écouter aussiSérie La Marche du monde – Les voix du goulagPlus de 1 200 plaques dans toute la Russie« Dernière adresse » compte à son actif aujourd'hui 434 plaques à Saint-Pétersbourg, 643 à Moscou et au total 1 211 dans toute la Russie. Une minuscule goutte d'eau dans l'océan des millions de victimes des répressions staliniennes et pourtant, pour certains, une goutte d'eau de trop. La nuit, des mains anonymes arrachent ces plaques. C'est ce qui est arrivé à celle dédiée à Yefim Solomonovitch dans la capitale russe en août dernier, ainsi qu'à beaucoup d'autres.C'est en effet cette nuit-là un lieu de mémoire unique qui a été visé : la « maison des spécialistes », un immeuble dans lequel des appartements avaient été attribués essentiellement à des ingénieurs pour mérites exceptionnels, mais aussi à ce qu'on appelait alors « l'intelligentsia créative ». Cent-cinquante appartements, 40 plaques. Boris Kovarsky, l'arrière petit-fils de Yefim Solomonovitch a fait les comptes : « Tous les trois appartements, il y a eu quelqu'un de réprimé. Quant à la disparition de la plaque de mon ancêtre, je l'ai vécue comme une insulte personnelle. Pour moi, c'est la même chose que si quelqu'un venait sur la tombe d'un de ses parents et la retrouvait détruite. »Cet informaticien de 31 ans qui s'est plongé dans l'histoire familiale est lui aussi issu d'une de ses rares lignées où on parlait de ce qui s'était passé. « La plupart des informations sur mon arrière-grand-père, raconte-t-il d'un ton calme et posé dans un café de la capitale russe, je les ai apprises de mon père. On ne m'a pas emmené dans un coin et chuchoté à l'oreille “ton arrière-grand-père a été fusillé”. Non, ça vient de nos conversations de famille. »Et quelles conversations... L'autre grand personnage de son histoire, c'est son grand-oncle Ilya Solomonovich. Lorsque son père Yefim Solomonovich a été arrêté, il n'était qu'un adolescent de même pas 13 ans. Il l'a vu emmené par un soldat armé d'un fusil en rentrant de l'école ; cela malgré le fait qu'il était invalide de guerre, défiguré et touché aussi à la jambe et au bras.« Même à l'époque dangereuse du stalinisme, alors qu'il était encore enfant, il essayait d'écrire des lettres à Staline pour connaître des détails sur son père », raconte Boris Kovarsky. « Puis il s'est porté volontaire pour le front alors qu'il avait encore moins de 18 ans. Il a triché sur son âge pour être pris comme volontaire. Et après son retour de la guerre gravement blessé, puisqu'il avait donné sa santé pour l'État, il était sûr qu'il avait le droit d'exiger des choses. C'était un homme étonnamment énergique et il a déployé beaucoup d'efforts pour restaurer la mémoire de son père. Il a achevé sa réhabilitation presque immédiatement après la mort de Staline et a ensuite rassemblé des documents et communiqué avec des écrivains qui, par exemple, ont écrit sur l'usine de SevKabel, dont mon arrière-grand-père était le directeur. Afin de restaurer exactement une mémoire juste de lui. »À écouter aussiSérie La Marche du monde – Nos années goulag, l'intégraleAbsence d'enquête officielleBoris Kovarsky sait que son intérêt était plus libre de s'exprimer parce qu'il est né à la chute de l'URSS, en 1991. « Dans les années 2000-2010, nous discutions librement de ces sujets, reconnaît-il. Et comme je voulais connaître de plus en plus de détails, le reste, je l'ai appris plus tard dans les archives. »Malgré tout ce travail de mémoire, la famille cherche aujourd'hui encore une partie de la famille éparpillée par l'histoire. Efim Solomonovich avaient deux frères : l'un a émigré en Belgique, l'autre personne ne sait où. Sur la plaque arrachée qui lui était dédiée figuraient ces informations : arrêté le 25 octobre 1937, fusillé le 27 novembre de la même année, réhabilité en 1957. Elle avait été installée le 19 décembre 2021. Soit très exactement 9 jours avant la dissolution de Mémorial, organisation partenaire du collectif « Ancienne adresse », composé de citoyens historiens. Devant la Cour suprême, le procureur avait notamment reproché à Mémorial d'avoir « créé une image mensongère de l'URSS comme État terroriste » et d'avoir noirci la mémoire du pays pendant la « Grande Guerre patriotique ». La décision de dissolution a elle été officiellement présentée comme la conséquence de l'omission par l'ONG de s'identifier comme « agent de l'étranger » dans certains documents.Qui arrache les plaques de « Dernière adresse » la nuit ? En l'absence d'enquête officielle, les familles sont très prudentes dans leur expression... À Saint-Pétersbourg, Boris Vichnievsky, militant politique de 67 ans au cuir tanné, lui, est plus tranchant. « Je pense que ce sont probablement des gens qui ne sont pas très instruits, mais qui sont extrêmement fidèles à l'État. Il y a une phrase célèbre qui dit “ceux qui ne se souviennent pas du passé sont condamnés à le répéter”. Je suis tout à fait sûr que la lutte contre la présence de ces plaques, à laquelle nous assistons, est déclenchée par ceux qui veulent que le passé soit oublié, afin que les gens oublient que leur État pratiquait une répression de masse. De cette façon, il est plus facile de mener à bien la répression aujourd'hui. Oui, les gens ne sont pas encore fusillés. Oui, jusqu'à présent, nous ne parlons que d'emprisonnement, mais très souvent à des peines monstrueusement longues, allant jusqu'à 25 ans. Ce sont déjà des termes tout à fait comparables, dépassant parfois même ceux de l'époque des répressions staliniennes. »Le retour des statues de Staline ou de DjerzinskiLe pouvoir aujourd'hui ne nie pas les répressions soviétiques mais les minimise, en les présentant comme une tragédie sans réel coupable. En parallèle, il glorifie chaque jour un peu plus la puissance géopolitique et militaire de l'URSS. Et depuis l'envoi de soldats russes en Ukraine, promeut particulièrement une image qu'il souhaite « plus positive » de Staline, celle notamment d'un dirigeant présenté – singulièrement dans les manuels d'histoire de cette rentrée scolaire 2023 - comme un bon chef de guerre. Ce phénomène est lui aussi tangible dans l'espace public. L'inauguration des statues de Staline a en effet connu un nouveau coup d'accélérateur depuis le 24 février 2022. Le premier avait eu lieu après l'annexion de la Crimée en 2014.Selon plusieurs organisations qui tentent de faire les comptes, au total 95 monuments à la gloire de Staline sont apparus dans 40 régions de Russie depuis l'arrivée de Vladimir Poutine au pouvoir. On en répertoriait 5 dans les années 1990.On voit même désormais réapparaître celle de Djerzinski, le fondateur de la Tcheka, la féroce police politique de l'URSS. Le 10 septembre 2023, la statue d'un des principaux artisans de la « terreur rouge », et architecte du système répressif soviétique, a été inaugurée à grands renforts d'images à la télévision d'État. Pas exactement dans l'espace public toutefois : dans la banlieue de Moscou, au siège du SVR, les services de renseignements extérieurs, sur un territoire classé « secret ». Leur patron, cité par les agences d'État, y a salué à cette occasion la mémoire d'« un étalon d'honnêteté, de dévouement et de fidélité au devoir. »
durée : 00:25:01 - Musicopolis - par : Anne-Charlotte Rémond - Le succès de Django aux Etats-Unis est phénoménal, mais il aimerait jouer avec les musiciens qui inventent le bop, la nouvelle forme de jazz. En 1947, il revient à Paris et poursuit sa pratique du jazz nouveau. En 1951 il s'installe à Samois-sur-Seine. Ici il prend le temps de vivre... - réalisé par : Philippe Petit
Depuis plusieurs jours, des manifestations et des blocages routiers sont organisés au Panama, dans la capitale et dans d'autres villes de ce petit pays d'Amérique centrale. Les manifestants protestent, pour des raisons environnementales, contre le renouvellement d'un contrat minier. Le président se félicite de la manne financière de ce contrat passé avec une entreprise canadienne et qui lui permet de poursuivre l'exploitation de cette mine de cuivre pour plusieurs décennies. Mais ce n'est pas de l'avis d'une partie des Panaméens qui s'inquiètent d'un ravage écologique. De plus, « la mine est située dans une zone occupée par des populations autochtones et devrait encore être élargie », précise Grégoire Pourtier, correspondant de RFI au Panama. « L'économie ne peut pas être plus importante que la vie, réagit Diogenes Sanchez, manifestant interrogé par Grégoire Pourtier. Ici, nous valorisons davantage un environnement sain. Toute la population est contre cet accord, d'autant qu'il y a aussi des soupçons de corruption ».Trois recours ont déjà été déposés contre le renouvellement de ce contrat. En 2017, la Cour constitutionnelle avait jugé que le précédent contrat était anticonstitutionnel, mais cela n'avait pas eu d'impact : l'exploitation minière s'est poursuivie jusqu'à aujourd'hui. États-Unis : chasse à l'homme pour retrouver l'auteur d'une fusillade« Une tragédie absolue », a commenté un élu local. La ville de Lewiston, dans le Maine (nord-est des États-Unis), se réveille sous le choc. Un tireur a tué au moins 20 personnes, mercredi 25 octobre 2023, selon les autorités locales. L'unique suspect est un homme de 40 ans, il a ouvert le feu dans un bowling et un bar-restaurant. Des centaines de policiers sont mobilisés pour le retrouver. Les habitants de plusieurs villes de l'État sont priés de rester chez eux, ce jeudi 26 octobre 2023, les écoles resteront fermées. Ces mesures de sécurité ne seront levées qu'une fois le tireur interpellé. Le journal de la 1èreEn Guyane, deux nouveaux cas de tuberculose détectés parmi les demandeurs d'asile installés sur une place de Cayenne.
Depuis une vingtaine d'années, la Nouvelle-Zélande s'est imposée comme l'un des leaders mondiaux dans la revente de crédits CO2. À l'autre bout du monde, des sociétés comme Ikea, Shell ou Boeing s'offrent donc un « droit à polluer » en rachetant le carbone absorbé par les forêts néo-zélandaises, dédiées aux compensations carbone. Pour la plupart monocultures, elles sont constituées uniquement de pins exotiques, qui absorbent plus rapidement le CO2 mais résistent peu aux tempêtes et cyclones australes. À chaque catastrophe naturelle, des milliers d'arbres s'échouent sur les plages, les fermes et les habitations, affectant plusieurs régions à travers le pays. (Rediffusion)De notre correspondant en Nouvelle-Zélande,« Ici, on élève de l'air frais ! », s'amuse Warrick James. Située au milieu des Alpes du Sud, la plus grande chaîne de montagne en Nouvelle-Zélande, la ferme de Warrick et sa femme Cece a récemment changé de visage.Il y a quelques années, ils ont troqué la moitié de leur bétail pour se lancer dans les compensations carbone. Sur plus de 500 hectares, le couple a planté une forêt de pins dédiée à la revente de crédits CO2 : « avec les hauts et les bas dans le secteur de l'élevage, au moins le carbone nous a donné une certaine stabilité ».Car avec les réductions d'émissions de CO2 imposées aux grandes entreprises à travers le monde, le prix du carbone s'envole. Chaque année, les forêts de Warrick absorbent 50 tonnes de CO2 par hectare. Des tonnes, reconverties en unités et rachetées une trentaine d'euros par le système d'échange de droits d'émissions. « J'ai toujours cru que je n'étais qu'un fermier du sud avec ses vaches et ses moutons, je n'aurais jamais pensé que j'allais un jour avoir des arbres pour absorber du carbone », plaisante Warrick. Et si le couple garde le sourire, c'est parce que l'année dernière, ils ont empoché près de 800 000 euros grâce aux compensations carbone.Une reconversion qui séduit de plus en plus les éleveurs de bétail. En 2022, 50 000 hectares de fermes d'élevage ont été reconvertis en forêts de compensations carbone.Au nord du pays, sur la côte Est, Gisborne et sa région appelée en māori, Tairāwhiti. Ici, les fermes de compensations carbone ont eu un impact considérable sur la population. Récemment marqué par les cyclones Hale et Gabrielle durant l'été austral, ce district est constamment affecté par la chute d'arbres provenant de ces forêts. « On en a marre de ce chaos ! », affirment Bridget et son mari Mike.Ce couple d'horticulteurs a perdu la quasi-totalité de leur ferme de kiwis, dévastée par des tonnes de troncs d'arbres. « En cinq ans, nous avons été affectés trois fois par ces fermes de carbone. Les arbres se sont échoués sur nos terres et notre maison était encerclée par les pins. Et tous ces arbres viennent des forêts de compensations carbone situées 25 kilomètres plus haut. »Un désastre économique, mais aussi écologiqueDans ce décor cataclysmique, où la vase et les arbres recouvrent les rivières et les fermes locales, une voix s'élève, celle de Hera Ngata Gibson. Cette habitante de Tolaga Bay, a vu en l'espace d'une génération, sa région être totalement dévastée par l'industrie du carbone.Il y a quelques mois, elle a lancé une pétition pour qu'une enquête indépendante fasse la lumière sur les effets néfastes de cette activité dans la région. Une initiative rejetée plusieurs fois par le ministre néo-zélandais de l'Industrie forestière. « Ce que j'ai réalisé avec cette expérience, c'est que le gouvernement et cette industrie n'ont aucune idée de ce qui est important pour nos populations dans ce genre de communauté. L'environnement est ce nous avons de plus cher et cela a affecté toute notre manière de vivre. On se sent submergé par ces débris de bois qu'il y a partout autour de nous… à chaque grande marée, les arbres finissent de nouveau sur les plages. Puis une fois en mer, ils détruisent nos fonds marins. Pour cette petite communauté, au mode de vie très modeste, la mer est l'une de nos ressources principales pour manger, mais aujourd'hui, c'est devenu impossible. »Car le problème pour cette région de Nouvelle-Zélande, est surtout lié à sa géologie. La côte est de l'île du Nord possède le taux d'érosion le plus élevé au monde. Des sols fragiles et non adaptés à ces monocultures de pins exotiques. Un aspect sur lequel certaines compagnies forestières ont préféré fermer les yeux, face au prix attractif de ces terres.Pour Renée Raroa, elle aussi originaire de cette région, le futur des compensations carbone passe par un retour aux arbres endémiques de Nouvelle-Zélande. Une problématique qu'elle est allée porter jusqu'au siège des Nations unies, à New-York. Au cours des derniers mois, elle a développé, avec l'aide d'autres organisations, un modèle durable de forêt dédiée au carbone. « Ces forêts de monocultures dans cette région ne sont plus viables. Cependant, ces forêts de pins offrent pour le moment la meilleure rentabilité pour les compensations carbone. Alors, sur plus de 900 hectares, nous avons mis en place un nouveau modèle qui observe les données d'une forêt native qui sert à régénérer ces terres mais aussi à offrir des compensations carbones. Avec ces données qui prouvent que l'on peut avoir une activité économique tout en respectant l'environnement, on veut démontrer qu'il est possible de changer cette industrie pour se tourner vers un système de compensation carbone plus durable. »Aujourd'hui, 90% des fermes de compensation carbone en Nouvelle-Zélande sont composées de pins exotiques.Une tendance dont certaines communautés souhaitent changer. Quoi qu'il en soit, la Nouvelle-Zélande espère atteindre 2 millions d'hectares de forêts consacrées aux compensations carbone dans les cinq prochaines années.
À la fin de chaque émission, retrouvez en exclusivité sur les plateformes de podcast le débrief des 2h30 d'antenne qui viennent de s'écouler, en compagnie d'une des Grosses Têtes du jour... Ce 26 octobre, Agustin Galiana était au micro de Rachel Azria pour son grand retour dans l'émission. Il revient notamment sur son départ de la série "Ici tout commence". Retrouvez tous les jours le meilleur des Grosses Têtes en podcast sur RTL.fr et l'application RTL.
durée : 00:03:11 - Un Monde connecté - par : François Saltiel - La messagerie Telegram joue un rôle prépondérant dans la guerre informationnelle liée au conflit Israël-Hamas. Ici, pas de modération, laissant la désinformation et les images violentes se déverser dans les canaux de discussion.
Au Liban, à la veille de la rentrée scolaire prévue début octobre, de nombreuses écoles publiques restent fermées à cause du manque de budget du ministère de l'Éducation et de la crise économique. Cela impacte les écoliers libanais bien sûr, mais aussi les réfugiés syriens, encore plus vulnérables. De notre correspondante de retour de Ksara,La Vallée fertile de la Bekaa accueille plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens. Ils vivent dans des camps informels, faits de taules et de bois. Dans le village de Ksara, au milieu des baraquements, l'Association Beyond dispense des cours de mathématiques et de lecture rudimentaire pour les enfants syriens qui n'ont pas accès aux écoles publiques.Dans la salle de classe colorée, la petite Zahra Jassem, 11 ans : « J'aime le centre, j'y vois mes amis. Ici, j'ai appris à compter, j'ai appris les lettres de l'alphabet. Mais les cours sont difficiles. » Zahra a du mal à suivre car cela fait 4 ans qu'elle est déscolarisée : « Je dois souvent aller travailler. Je cueille du raisin. Je travaille de 6h du matin jusqu'à 16-17h. Je suis payée à la journée. Il y a des jours, je gagne 2,5 dollars et d'autres où je gagne 2 dollars. »Zahra n'a connu les bancs de l'école que deux ans. Elle était alors scolarisée dans un établissement public de la région grâce au système de double horaire, le matin les cours pour les Libanais et l'après-midi pour les Syriens. Mais à cause de la fermeture des écoles durant la pandémie de coronavirus et de l'effondrement du système scolaire dû à la crise, Zahra ne peut plus étudier, au grand dam de sa mère Nouria Jassem : « Vous voyez notre situation économique, on ne s'en sort pas. On a besoin que tous les membres de la famille aient un emploi pour manger. J'ai une fille et deux garçons qui travaillent. Ils sont tous ouvriers. Zahra vient à l'association, au moins elle apprend quelque chose ici. Mais souvent, elle doit aussi aller travailler avec ses frères et sœurs à cause de notre situation », regrette sa mère.« C'est une génération détruite »Véritable bouée de sauvetage, les écoles informelles comme Beyond sont les derniers îlots de sécurité pour les jeunes réfugiés. Grâce à des financements norvégiens, Maria Assi, la directrice, y accueille tous les jours près de 300 enfants dont la plupart travaillent à côté comme Zahra. « Il y a des enfants qui font des tâches faciles et d'autres des travaux très lourds, comme la mécanique, certains travaillent dans la rue, dans l'agriculture ou sont livreurs. Il y a des situations dangereuses où par exemple certains se retrouvent dans les mains de réseaux de groupes armés ou de trafiquants de drogue, explique la directrice de Beyond. Ces enfants sont victimes de la situation. C'est une génération détruite. »D'après les Nations unies, seuls 3% des réfugiés syriens au Liban réussissent à obtenir l'équivalent du baccalauréat, précieux sésame pour des études universitaires.À lire aussiLe Liban redoute un nouvel afflux de réfugiés syriens fuyant la crise économique
This episode is all about IVF! Remy welcomes back Season 1 Episode 2 guest and host of the popular dating + relationships podcast We Met at Acme- Lindsey Metselaar! Lindsey tells us all about trying to concieve, getting diagnosed with Polycystic Ovarian Syndrome, and her and her husband's journey with IVF (In Vitro Fertilization). We hear about the different types of IVF, what types of people might require IVF, the differences between IVF, IUI, and ICI, and a range for what the procedure can cost. Lindsey also lets us in on her experiences with pregnancy sex, sex and sobriety, masturbation after getting married, orgasm droughts and so more. Finally, she gives Remy an assignment that reminds us of her first appearance on How C*m 6 years ago! CW: Remy discusses the current state of affairs in the Middle East from :30-6:30 Follow Lindsey @LindzMetz @WeMetAtAcme Follow / DM us at @HowCumPodcast @RemyKassimir Support the podcast/ get extras on Patreon Check out our website for extra info & merch! RATE, REVIEW & SUBSCRIBE
In periods of volatility, investors can often be short sighted when considering the outlook ahead. But your retirement is a journey that's not only personal, but also profoundly influenced by external factors. Anne Ackerley, head of BlackRock's Retirement Group joins host Oscar Pulido to help us consider the current market conditions from a retirement lens and explains the five major forces that are shaping the retirement outlook.Sources: AgeWave analysis (US Census Bureau, 2000); How Americans Save, Vanguard 2022; ICI, EBRI 2022; BlackRock's 2023 Read on Retirement (TM); AARP 2022; WEF 2023, What's really driving the gender retirement savings gap?;This content is for informational purposes only and is not an offer or a solicitation. Reliance upon information in this material is at the sole discretion of the listener.In the UK and Non-European Economic Area countries, this is authorized and regulated by the Financial Conduct Authority. In the European Economic Area, this is authorized and regulated by the Netherlands Authority for the Financial Markets.For full disclosures go to Blackrock.com/corporate/compliance/bid-disclosuresSee Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:03:58 - La chronique de Clara Dupont-Monod - par : Clara Dupont-Monod - Dans ce livre, on s'aperçoit que, de temps en temps, dans les romans, le personnage principal n'est pas forcément une personne, mais un lieu. Ici, c'est un café de Vienne qui tient la première place. Un endroit que fait vivre Robert Seethaler, remettant en scène sa ville natale.