POPULARITY
Categories
Si La Promesse de l'aube est le parcours extraordinaire d'une mère qui a sacrifié sa vie pour que son fils perdu au fin fond de la Pologne devienne l'un des plus grands écrivains français, la Promesse de Tigran Mekhitarian, c'est de raconter cette folle aventure sur scène à trois comédiens avec toute son intensité et sa passion.« Jamais je n'ai lu un livre raconter si bien l'amour inconditionnel d'une mère pour son enfant. Ici nous retracerons sur le plateau à trois comédiens, le parcours extraordinaire d'une mère, seule contre l'adversité du monde, qui a sacrifié l'entièreté de sa vie, pour que son fils perdu dans le fin fond de la province polonaise, devienne l'un des plus grands écrivains français, héros de guerre décoré de la croix de la libération et diplomate. Romain Gary devient le guide des spectateurs : il les entraîne dans son imaginaire, recrée ses souvenirs, et les vie au présent sur le plateau. Chef d'orchestre de son propre récit, il nous fait vivre, à la fois, les situations concrètes mais néanmoins incroyables de son passé entouré de sa mère et des personnages fort qui ont marqué sa vie, et les moments de confessions seule face au spectateurs ou les envolés lyrique et la plume de Romain Gary savent si bien toucher au cœur. Violon, piano, et création musicale en live donneront à cette histoire un souffle à la fois intime, poétique et résolument contemporain. À travers cette adaptation, je veux rappeler que l'amour et la volonté peuvent tout rendre possible et rendre hommage à ma propre mère, à qui je dois tout. »La comédienne, Delphine Husté, qui joue Nina, la mère de Romain Gary, est notre invitée en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/Participer au Maxi Jeu Concours du Noël des Nouveaux Récits : https://tally.so/r/pbb8WVDans ce premier épisode du Noël des Nouveaux Récits, je vous partage quelques repères qui m'aident à passer des fêtes plus conscientes et plus légères !À contre-courant de la course aux cadeaux et de la frénésie consumériste, je vous dévoile six idées pour vivre des fêtes plus minimalistes.Dans cet épisode, j'explore les petites décisions qui ont transformé nos fêtes de famille au fil des années : une no-go liste, l'anticipation comme clef pour réduire la charge mentale, renouer avec des rituels ludiques comme la liste au Père Noël, opter pour un Secret Santa entre adulte ou encore limiter les cadeaux pour les enfants.Les points clefs de l'épisode : Identifier à l'avance ce que l'on a envie d'éviter pendant les fêtesAnticiper pour réduire pression et achats précipitésCréer une liste au Père Noël pour les adultesSecret Santa entre adultesLimiter les cadeaux pour les enfants : un seul cadeau par adulteParticiper au Maxi Jeu Concours du Noël des Nouveaux Récits : https://tally.so/r/pbb8WVDu 1er au 24 décembre, je te propose un nouvel épisode par jour pour soulager ta charge mentale sans renier tes valeurs et tes engagements. Rendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/
Alors que pape Léon XIV est en visite au Liban, son déplacement met en lumière le système confessionnel qui régit le pays. En politique, le président doit être chrétien maronite, le Premier ministre musulman sunnite et le président du Parlement musulman chiite. Bien au-delà de la politique, le confessionnalisme régit aussi la vie des Libanais, de la naissance à la mort, car il n'y a pas de code civil unifié. Ce sont les tribunaux religieux qui régissent le droit de la famille. De notre correspondante à Beyrouth Mariage, divorce et héritage : au Liban, toutes les étapes de la vie sont régies par le droit religieux. En banlieue de Beyrouth, au tribunal des chrétiens maronites, ce sont les lois du Vatican qui s'appliquent. Ici impossible de divorcer, seule une annulation du mariage peut être décidée sur des critères très restrictifs et après plusieurs rendez-vous pour tenter de réunir le couple. Mona Khoueiry, responsable du centre de réconciliation du tribunal maronite de Beyrouth : « Notre objectif, c'est de se réconcilier, de trouver une issue pour la famille, de garder le noyau familial. » Les violences conjugales ne sont pas un motif pour défaire les liens sacrés. Au final, c'est le juge qui tranche. Monseigneur Alwan se félicite de ne compter que 10% d'annulation de mariage : « Le système confessionnel aide beaucoup à ne pas aller au divorce facilement. Pas comme le divorce civil, s'ils se mettent d'accord pour divorcer, ils divorcent. Les gens ici sont plus attachés à la foi. » À chaque communauté sa justice Un argument également prôné dans les autres communautés. Comme chez les musulmans sunnites. Dans le quartier populaire de Tariq Jdidé, le tribunal sunnite applique la charia Le Cheikh Khaled Wael Chbare est l'un des juges : « Ce qu'on fait le plus, ce sont les mariages et les divorces. Si les deux parties sont d'accord, le divorce peut être prononcé en une heure. » Pour le juge Chbare, pas question de parler de changement : « Un projet de loi civile ou de mariage civil, nous ne l'acceptons pas. La société ne l'accepterait pas. Il y aurait un refus populaire et puis cela serait en conflit avec les tribunaux islamiques. » À chaque communauté sa justice. Mais dans ces conditions, il est difficile de se marier avec quelqu'un qui n'est pas de la même confession. Nadine Hamdan est Druze, Patrick Mattar chrétien maronite. Pour se dire oui, le couple a dû se marier civilement à Chypre, il y a quatre ans. Sur leur téléphone, ils nous montrent une vidéo de leur mariage. Comme Nadine et Patrick, de plus en plus de Libanais s'affranchissent de la religion et se marient à l'étranger. À écouter aussiDans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ? À lire aussiLiban: les chrétiens en perte de vitesse dans un pays en survie
La forêt comme thérapie. En Corée du Sud, depuis 2016, l'Office national des forêts invite les Coréens à venir se relaxer et éliminer le stress dans des centres de thérapie publics. Au programme, marche et méditation à l'ombre des arbres. Une manière de se reconnecter avec la nature et de lutter contre la dépression et le mal-être dont souffre une grande partie de la population. De notre correspondant de retour de Jinan Un petit village au milieu des pins et des chênes de la forêt coréenne. Sur le plateau de Jinan a ouvert en 2024 le dernier des 22 complexes de forêts de bien-être en Corée du Sud. Nous rejoignons son directeur Kim Chang-hyun sur l'un des sentiers forestiers du centre. « Ici, nous sommes dans la vallée de Baegundong. On l'appelle également la forêt aux trois couleurs. En parcourant les sentiers forestiers, on peut simplement marcher, y compris pieds nus, explorer, faire de la méditation ou du yoga avec nos professeurs. Plein d'activités qui permettent de renforcer le système immunitaire et de stimuler l'esprit. » Loin de la ville, on vient se ressourcer, se détendre et méditer. Au-delà du calme, la forêt offre une expérience sensorielle qui serait bénéfique pour la santé mentale des participants : « Il y a un mot coréen, l'« im-sang » qui se rapporte à la nature : les odeurs, le paysage naturel, les sons de la vallée, de l'eau et des oiseaux. Toutes ces stimulations mêlées aux activités dont je vous parlais viennent créer une thérapie forestière. Cela fonctionne aussi bien pour les personnes avec un simple coup de mou ou celles souffrant de syndrome post-traumatique par exemple. » À lire aussiPourquoi la nature fait-elle du bien à la santé des humains? « Respirer les odeurs de la forêt et de la terre » De retour au village, les participants rejoignent leur séance de médiation avec des bols tibétains. Cet homme est venu avec sa femme et son fils pour échapper à la ville et son stress : « En ville, il y a beaucoup de monde, c'est bruyant et on vit à un rythme très rapide. Ici, on peut tout relâcher et se ressourcer. Cela m'a permis de me concentrer uniquement sur moi-même. Ce que je préfère, c'est sentir le vent frôler mes oreilles, respirer les odeurs de la forêt et de la terre. Mon fils adore les insectes, donc il court après les criquets. C'est bien que les enfants aussi puissent accéder à la nature. » Politique de santé publique, ces centres de thérapie restent abordables, comptez moins de 50 € par personne pour un week-end complet. Kang Daejin, un autre participant venu pour deux jours, s'estime satisfait de l'offre : « J'ai connu le centre grâce à des proches. Par rapport aux hôtels ordinaires, c'est plutôt abordable et puis le cadre est assez exceptionnel. Je crois qu'il est important d'avoir, dès le plus jeune âge, et jusqu'à un âge avancé, toutes sortes d'expériences de ce type dans la nature. » Depuis le lancement de ces programmes en 2016, déjà près d'un million de Sud-Coréens sont allés méditer à l'ombre des pins.
En Cisjordanie occupée, les enfants sont sur-représentés parmi les victimes de l'occupation militaire israélienne. Cinquante mineurs palestiniens ont été tués depuis le début de l'année 2025, la plupart par l'armée. Plus de 2 000 enfants et adolescents ont été arrêtés depuis les attaques du 7-Octobre, pour des séjours plus ou moins prolongés dans les prisons israéliennes, où ils subiraient des sévices dénoncés par les principales ONG de défense des droits humains. RFI est allé à la rencontre de Bassam : il a 17 ans et a été libéré dimanche 23 novembre, après six mois de détention dans la prison israélienne d'Ofer. De notre correspondant à Ramallah, Sous le regard de sa mère, Bassam soulève son t-shirt sous lequel les marques, sur son corps amaigri, racontent la prison israélienne. « J'ai encore les traces des coups, les marques des menottes. Pendant trois mois, je ne pouvais pas sentir mes mains. C'est le résultat de la maladie qu'on attrape en prison, la gale », témoigne-t-il. Le jeune homme de 17 ans a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur une jeep de l'armée, puis condamné après des aveux contraints : « Ils m'ont interrogé pendant trois jours pour m'arracher des aveux. Ils menaçaient ma mère. Toute cette pression, surtout quand il parlait de ma mère, cela m'a détruit. J'ai eu peur pour elle, alors j'ai fini par avouer. Pour qu'ils ne lui fassent rien. » Prison ou pas, Bassam est un adolescent. Comme de nombreux jeunes de son âge, il vit et rêve football. « J'ai fourré un bout de drap dans une chaussette et j'ai serré autour avec un bout de tissu. Je l'ai cousue et j'ai commencé à jouer avec, comme un petit ballon. Un truc pour m'entraîner et jouer au foot dans la cellule », détaille-t-il. Des rêves qui n'ont pas leur place dans les cellules de la prison. « Le gardien m'a dit : "Toi, tu n'es pas au Camp Nou, tu n'es pas au Bernabeu", et il a commencé à me frapper en répétant : "Ici, ce n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas dans un stade." Moi, je me disais : avec tout ce que j'invente juste pour réussir à vivre un peu, ils me frappent quand même », se souvient-il. Pour avoir, lui aussi, jeté des pierres sur une jeep de l'armée israélienne, le frère de Bassam a été tué d'une balle dans la tête, en 2018. Il avait 16 ans. Son sourire juvénile est encadré sur les murs du salon. Sami, 15 ans, fan de football... abattu par un sniper À Kufr Aqab, près de Ramallah, un autre rêveur de ballon rond a été fauché par un tir de sniper, vendredi 21 novembre. Il s'appelait Sami et il avait 15 ans. « Il jouait sur sa trottinette électrique avec ses amis et son cousin, ils faisaient le tour du quartier, ils étaient contents. Ils ont entendu qu'il y avait une incursion de l'armée, alors comme n'importe quel jeune, par curiosité, ils sont allés voir. Le sniper a tiré et la balle l'a frappé dans le dos », raconte sa mère avec douleur. Celle-ci nous ouvre la chambre du garçon. Sur son lit, soigneusement pliée, sa tenue complète de l'équipe palestinienne de football. « Ils l'ont aussi arraché à ses frères et sœurs. Chaque matin, en se réveillant, ils respirent son odeur sur ses vêtements restés à la maison, et cela leur rappelle sa présence. C'est la seule chose qui nous aide à supporter son absence », confie-t-elle. Comme tous les vendredis, Sami aurait dû se rendre à l'entrainement. « Comme n'importe quelle mère palestinienne, je vivais dans la crainte : est-ce que mon fils va rentrer à la maison ou non ? Chaque fois qu'il quittait la maison, je le confiais à Dieu », se lamente-t-elle. Secouée de sanglots, la mère serre contre son cœur, les chaussures imbibées de sang que son fils portait, ce jour-là. À lire aussiL'armée israélienne lance une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie
Rendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/Dans cet épisode, Jeane reçoit Cyril Dion, poète, auteur et co-réalisateur de Demain. Dix ans après la sortie du documentaire réalisé avec Mélanie Laurent, Cyril pose un regard lucide sur la décennie écoulée : limites planétaires, points de bascule... Il revient aussi sur les avancées locales, les transformations culturelles et les initiatives concrètes qui changent la vie des territoires.Ensemble, ils explorent le rôle décisif des récits : films, séries, BD, romans capables de montrer comment on s'en sort, d'incarner un « ecological way of life » désirable et d'alimenter l'imaginaire collectif. Il est temps de sortir des imaginaires consuméristes ou technosolutionistes. Cette conversation nous invite à prendre soin de notre santé mentale, de notre écologie intérieure et à chérir l'instant présent. Thématiques abordées :Dix ans après Demain, quel bilan fais-tu de la décennie écoulée ?Qu'est-ce qui a réellement changé à l'échelle locale et culturelle ?Pourquoi la culture (cinéma, séries, BD, littérature) est-elle un levier central de la transition ?Comment passer d'imaginaires technosolutionnistes/consuméristes à des nouveaux récits durables ?En quoi la crise climatique peut-elle catalyser une transformation économique et démocratique ?Comment déconstruire nos habitudes (croissance, prestige matériel) sans culpabiliser ni paralyser ?Santé mentale : comment prendre soin de son écologie intérieure ?Ressources : Pour assister à la projection du film Demain le 8 décembre 2025 : https://demain.lefilm.co/ Campagne Ulule de Cyril Dion & Paloma Moritz : www.ulule.com/democratie-maintenantLa lutte enchantée, Comment garder espoir (et lutter!) dans un monde qui bascule, Cyril Dion, Actes Sud : https://bit.ly/3LUoRpMMerci à l'Académie du Climat pour le studio d'enregistrement !Rendez-vous sur Énergie Partagée pour en savoir plus : https://energie-partagee.org/souscrire-votre-argent-agit/
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:57 - Le journal de 8h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:56 - Le journal de 8h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:07 - Le journal de 7h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:41:48 - ici Normandie au jardin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:07:17 - Le journal de 7h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:21 - Le journal de 6h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:58 - Le journal de 7h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:37 - Le journal de 12h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:41 - Le journal de 18h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:27 - Le journal de 12h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:07:22 - Le journal de 8h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:37 - Le journal de 18h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:55 - Le journal de 7h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:34 - Le journal de 12h, ici Poitou Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Podcast Horreur Plongez dans l'enquête la plus dérangeante du podcast horreur français : “Dans l'Ombre des Légendes” s'attaque au plus grand tabou de la scène gaming – le grooming sur Roblox. Chandleyr explore à la première personne les méandres des threads horreur, entre légendes urbaines, scandales réels, disparitions numériques et modération dépassée. Cet épisode, vérifié dans ses moindres détails, alterne témoignages glaçants, analyses d'experts, et plongée dans les recoins sombres où rôdent les prédateurs.Ici, l'horreur n'est pas une légende : c'est une fenêtre de chat, un message anodin, une promesse toxique qui peut tout bouleverser. Des cas réels, des fake news virales, la paranoïa parentale et les mécanismes qui transforment un jeu en terrain de chasse. Podcast horreur basé sur faits réels, cette enquête mélange peur du numérique, témoignages anonymes et questions qui dérangent : Roblox est-il vraiment un nid de prédateurs, ou la peur se nourrit-elle d'elle-même ?"Dans ce Podcast Horreur, nous plongeons dans une Enquête Paranormale 2.0. Loin d'une simple Creepypasta Français, ce Récit Horreur explore les Dark Web et les Disparitions Inquiétantes liées au jeu. Un Thread Horreur audio qui ressemble à un dossier de la SCP Fondation."
L'idée peut surprendre : la prostitution existe-t-elle dans le monde animal ? Évidemment, il ne s'agit pas de prostitution au sens humain du terme, c'est-à-dire d'une activité consciente, socialement codifiée et liée à des notions de moralité ou d'échange économique. Mais il existe bel et bien, chez plusieurs espèces, des comportements où un acte sexuel est échangé contre une ressource, un avantage matériel, ou un service. Les biologistes parlent alors de “sexual trading”, ou échange sexuel intéressé.Le cas le plus célèbre est celui des manchots d'Adélie, que tu mentionnes. Chez eux, les nids sont construits avec des galets, une ressource rare et très convoitée. Certaines femelles, lorsqu'elles manquent de pierres, se rendent discrètement dans le territoire d'un mâle qui n'est pas leur partenaire. Elles s'accroupissent devant lui, adoptent la posture d'accouplement… et obtiennent un galet, parfois plusieurs, avant de retourner à leur nid. Fait intéressant : dans de nombreux cas observés par les éthologues, il n'y a même pas d'accouplement réel — la femelle mime l'offre, le mâle cède le galet, et chacun repart. Un échange symbolique, mais efficace.Ce n'est pas un cas isolé. Chez les bonobos, espèce de primates réputée pour utiliser le sexe comme outil social, des individus peuvent offrir des relations sexuelles pour obtenir de la nourriture ou pour apaiser des tensions. Ici, le sexe devient une monnaie d'échange, permettant d'accéder à des ressources ou d'améliorer sa position dans le groupe.Chez certaines araignées, des mâles offrent des “cadeaux nuptiaux” – généralement des insectes emballés dans de la soie – pour obtenir l'accès à la reproduction. Dans quelques espèces, des femelles feignent l'acceptation du cadeau, se nourrissent puis s'enfuient sans coopérer sexuellement. À l'inverse, certains mâles offrent des cadeaux vides, de simples cocons de soie, trompant la femelle pour obtenir une copulation rapide.Même dans le monde marin, le phénomène existe. Chez les dauphins tursiops, des alliances de mâles peuvent “offrir” protection et nourriture à une femelle, qui en échange reste sexuellement disponible pour eux. Ce comportement s'étend parfois sur des mois.Tous ces exemples montrent que le sexe peut constituer une véritable monnaie comportementale dans la nature. Les animaux n'ont pas conscience de prostituer leur corps — ils répondent simplement à des pressions écologiques où l'échange d'un acte reproducteur contre une ressource augmente leurs chances de survie ou de reproduction.En d'autres termes, il n'y a pas de prostitution au sens moral, mais il existe bel et bien des échanges sexuels transactionnels dans la nature. Un rappel fascinant que l'économie… commence parfois bien avant l'apparition des humains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:07:39 - Le journal de 8h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:45 - Le journal de 12h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:43 - Le journal de 18h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:55 - Le journal de 18h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:34 - Le journal de 12h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:46 - Le journal de 7h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:25 - Le journal de 6h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:01 - Le journal de 7h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
À la fin de l'été 2017, entre les ruines d'une clinique désaffectée de Creil, l'horreur se produit. Shaïna, 13 ans, est victime d'une violente agression sexuelle en réunion, menée par son petit ami à peine plus âgé. En 2019, l'adolescente rencontre Samir, avec qui elle pense enfin trouver du réconfort, une histoire d'amour secrète, qui vire pourtant au drame. Le 25 octobre, les habitants de son quartier sont réveillés par une explosion, et découvrent un cabanon en flammes. À l'intérieur, le corps de Shaïna, carbonisé. Son ventre poignardé. Quelques heures plus tôt, elle annonçait à Samir qu'elle était enceinte. Des années de souffrance, et une fin tragique que ni la justice, ni ses proches n'ont pu prévenir.L'été 2017 s'achève. Les jours s'allongent encore, l'été s'accroche. Creil transpire dans une chaleur lourde. Dans les barres d'immeubles du Plateau Rouher, ses cages d'escalier tachées d'humidité, les adolescents vivent au rythme des messages qui s'échangent en rafale sur Snapchat. Les réputations se font et se défont en quelques secondes. Ici, un simple cliché peut ruiner une vie.Crimes • Histoires Vraies est une production Minuit. Notre collection s'agrandit avec Crimes en Bretagne, Montagne et Provence.
Vous avez déjà entendu que les protéines animales sont “meilleures” ?Que les végétaux sont incomplets ?Ou que “sans viande, on manque de protéines” ?Ces phrases, vous les avez vues passer dans des débats télé, dans les médias, dans des pubs, peut-être même dans des conversations de famille. Elles semblent solides, évidentes, presque “scientifiques”.Mais d'où viennent-elles vraiment ?Et surtout… sont-elles vraies ?Dans cet épisode, je vous propose de remonter le fil d'un mythe qui dure depuis plus de 150 ans. Une histoire qui commence avec des chercheurs du XIXe siècle, se poursuit avec des expériences sur des rats… et qui a fini par influencer nos assiettes, nos croyances et les recommandations nutritionnelles pendant des décennies.Ce n'est pas un épisode pour vous convaincre de devenir végétarien.ne.C'est un épisode pour comprendre : comment naissent les idées reçues, pourquoi elles persistent, et ce que dit réellement la science en 2025 sur les protéines animales et végétales.Si vous vous êtes déjà demandé :“Est-ce qu'une protéine végétale est vraiment moins bonne ?”“Est-ce qu'on risque une carence si on mange moins de viande ?”“Pourquoi certains experts affirment l'inverse des autres ?”… vous êtes exactement au bon endroit.Ici, on détricote les croyances sans dogme, sans procès d'intention, et surtout avec de la nuance.Parce que derrière ce débat très émotionnel, il y a une vraie question : qu'est-ce que notre corps fait réellement des protéines que nous mangeons ?À la fin de cet épisode, vous saurez :d'où vient la hiérarchie “viande > végétal”, et pourquoi elle s'est imposéecomment des expériences faites sur des rats ont influencé nos recommandations pendant presque un sièclepourquoi les protéines végétales ont longtemps été jugées “incomplètes”ce qu'on sait aujourd'hui sur la digestibilité, la biodisponibilité et l'assimilationet surtout : comment couvrir vos besoins sans stress, sans dogme et sans calculs compliquésL'objectif n'est pas de choisir un camp.L'objectif, c'est de vous rendre + autonome.De vous permettre d'y voir clair dans un débat qui génère beaucoup de peur… et parfois beaucoup d'intérêts.Demain, on poursuivra cette mini-série avec un sujet essentiel : l'impact environnemental réel de nos choix alimentaires - au-delà du CO2 ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:29 - Le journal de 12h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:07:10 - Le journal de 6h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:06:55 - Le journal de 7h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:11 - Le journal de 18h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:28 - Le journal de 18h, ici Gascogne Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:08:44 - Le journal de 7h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:08:28 - Le journal de 8h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:18 - Le journal de 12h, ici Touraine Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:57 - Une semaine dans leurs vies - À quoi ressemble la vie au pied d'un des volcans les plus actifs au monde ? Adrien Serrière est allé sur l'île de Stromboli, au large de la Sicile, à la rencontre de ses 400 habitants qui cohabitent avec un volcan en éruption toutes les dix minutes environ. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, Jeane reçoit Hélène, fondatrice de MeroMero, marque de bagagerie basée à Annecy qui conçoit des produits ingénieux, épurés et durables. Ensemble, elles reviennent sur la décision d'Hélène de quitter le BHV après l'annonce de l'ouverture de la première boutique physique de SHEIN au cœur du grand magasin parisien.Hélène raconte l'envers du décor : la commande de 12 000 € annulée, la part du retail (70 %) dans son modèle, la place des revendeurs de confiance, la fabrication éthique au Vietnam, la réparabilité (garantie 10 ans). Elle nous partage son point de vue sur le pouvoir du boycott et l'importance de rester aligner à ses valeurs lorsqu'on entreprend.
Anne Berest "Finistère" (Albin Michel)Après La Carte Postale et Gabriële, Anne Berest déploie un nouveau chapitre de son oeuvre romanesque consacrée à l'exploration de son arbre généalogique : la branche bretonne, finistérienne, remontant à son arrière-grand-père. Ici, la petite et la grande Histoire ne cessent de s'entremêler, depuis la création des premières coopératives paysannes jusqu'à mai 68, en passant par l'Occupation allemande dans un village du Léon et la destruction de la ville de Brest. Une fresque familiale et intime!Musique: Gwendal « Irish gig »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lorsqu'on mange un plat épicé, la principale responsable s'appelle la capsaïcine. C'est la molécule contenue dans le piment qui provoque cette sensation de brûlure. Contrairement à une idée reçue, elle ne chauffe pas réellement : elle trompe les récepteurs thermiques situés dans la bouche et le nez. Ces récepteurs, appelés TRPV1, détectent normalement la chaleur. Mais la capsaïcine les active artificiellement, comme si ta bouche était en feu. Ton cerveau interprète alors ce signal comme une agression thermique, et déclenche une série de réactions de défense.Par réflexe, ton organisme cherche à se protéger et à se refroidir. D'abord, les vaisseaux sanguins des muqueuses se dilatent. Ensuite, les glandes situées dans le nez et les sinus se mettent à produire davantage de mucus. Ce mucus, ou écoulement nasal, a pour but d'évacuer les substances irritantes — ici, la capsaïcine — et de calmer l'inflammation locale. C'est ce qu'on appelle une rhinorrhée gustative, un mot savant pour désigner ce nez qui coule lorsqu'on mange épicé.Ce réflexe est proche de celui déclenché par un rhume, mais les causes sont différentes. Dans un rhume, le nez coule à cause d'une infection virale : le système immunitaire libère des médiateurs chimiques pour combattre le virus. Ici, aucune infection : seulement une irritation chimique. C'est une réaction nerveuse et réflexe, pas immunitaire.Certaines personnes sont plus sensibles que d'autres à cette réaction. L'âge, la génétique ou la fréquence de consommation d'aliments épicés peuvent influencer la réponse du corps. Chez les amateurs de piment, une forme de tolérance se développe : leurs récepteurs TRPV1 deviennent moins sensibles, et le nez coule moins avec le temps.Enfin, ce phénomène n'est pas nuisible, bien au contraire. En stimulant les glandes salivaires et les muqueuses, la capsaïcine favorise la sécrétion de mucus, ce qui aide à nettoyer les voies respiratoires. En somme, si ton nez coule après un repas épicé, ce n'est pas un bug du corps, mais une réaction de protection parfaitement naturelle, héritée de millions d'années d'évolution pour nous défendre… des plats trop ardents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ici, je partage la traversée entre San Vicente et Llanes. Plages tranquilles, villages authentiques et falaises impressionnantes rythment cette portion du voyage, simple et pleine de nature.Points clés :l'étape à San Vicente ;les plages et l'ambiance nature ;les falaises de Llanes ;le bruit de l'eau dans les trous de falaise ;une journée guidée par les envies.-----------Si l'épisode vous a plu, laissez-moi une note 5 ⭐️ou un commentaire sur Apple Podcasts ou Spotify
La COP30 à Belém, au Brésil, entre dans sa deuxième semaine ce 17 novembre. Parmi les sujets abordés de ce grand sommet mondial sur le climat, il y a celui de la sécurité alimentaire. En Afrique, elle est menacée notamment par la croissance des villes. Selon Africapolis, le continent connaît un des taux d'urbanisation les plus rapides au monde. D'ici à 2050, les villes africaines accueilleront 950 millions d'habitants supplémentaires. Alors, comment nourrir ces populations urbaines ? À Nairobi, au Kenya, dans le bidonville de Kawangware, on fait le pari de l'agriculture urbaine. Reportage de notre correspondant au Kenya, Jane Changawa habite un petit immeuble délabré de Kawangware. C'est sur le toit qu'elle a lancé, il y a trois ans, ce qu'elle appelle « sa ferme » : 50m² de plantations. « Là, on a des haricots verts, des tomates, des patates douces. On a aussi des épinards et du chou kale. Ma ferme est 100% bio. J'ai mes petits tuyaux. Vous voyez, par exemple, les oignons nouveaux sont plantés au milieu du chou kale. Quand ils sentent les oignons, les insectes s'enfuient. L'urine de lapin est aussi très efficace contre les insectes. Et si je mélange une tasse d'urine et cinq d'eau, ça me fait aussi de l'engrais », raconte Jane Changawa. Jane et sa famille consomment la plupart de sa production. Le reste, elle le vend pour environ 6 000 shillings par mois, soit une quarantaine d'euros. C'est la moitié du salaire minimum légal au Kenya. Lilian Nyariki, elle, vend des légumes dans la rue. Et c'est chez Jane qu'elle s'approvisionne. « C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros » « Ici, j'achète en général du chou kale, des épinards et des oignons. C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros. Quand je vais au marché, je dois prendre un bus. C'est assez loin. Ça me coûte 200 shillings (environ 1,30 euro, NDLR). Alors qu'ici, je n'en ai pas besoin. Jane vend aussi moins cher. Sept choux kales me coûtent 20 shillings (0,13 euro, NDLR), contre 500 à 1 000 shillings (3,30 à 6,60 euros, NDLR) au marché de gros. Avec Jane, je fais de bons profits », explique Lilian Nyariki C'est l'Association kényane pour les femmes en agriculture (Awak) qui a formé Jane. Ce jour-là, dans une petite église de Kawangware, Julius Mundia, membre de l'organisation, enseigne à une quarantaine de femmes. L'idée du projet lui est venue pendant la pandémie de Covid-19, alors que le confinement a provoqué une grave pénurie de nourriture dans la capitale. « Il est tout à fait possible de produire de la nourriture à Nairobi, dans des endroits exigus. C'est comme ça qu'on a inventé les jardins verticaux. On utilise n'importe quel contenant disponible : des sacs, des vieux vêtements, n'importe quoi dans lequel on peut mettre du terreau. Après, on plante des graines. Un sac peut parfois contenir une centaine de graines. On peut utiliser les toits des immeubles. Avec un simple balcon, on peut faire quelques jardins. Et pour l'eau, on utilise les eaux usées de la cuisine », explique Julius Mundia. Awak a déjà formé plus de 15 000 femmes. À lire aussiComment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?