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durée : 00:49:27 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Que reste-t-il de la Commune de Paris ? Maître de conférences en histoire contemporaine, Ludivine Bantigny construit et développe depuis quelques années une pensée singulière et engagée sur les mouvements sociaux dans l'histoire.
durée : 02:00:44 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Ludivine Bantigny Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Rouen, chercheuse au Centre d'histoire de Sciences Po, membre de la rédaction de Vingtième Siècle; François Bousquet essayiste et rédacteur en chef de la Revue Eléments; Benjamin Haddad directeur Europe à l'Atlantic Council (Washington)
durée : 00:54:52 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Pour commémorer les 150 ans de la Commune de Paris, l’historienne Ludivine Bantigny a fait paraître aux éditons La Découverte "La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps", une singulière composition épistolaire qui s’adresse aux destinataires d’aujourd’hui en faveur de l’émancipation.
Aux Champs-Élysées, il y a tout ce vous voulez : magie, faste et gendarmerie. Le 20 mars dernier, Ludivine Bantigny, historienne et spécialiste des mouvements sociaux leur consacre un livre La plus belle avenue du monde, une histoire sociale et politique des Champs-Élysées. L’autrice nous propose ici une contre-histoire de l’avenue. Faite un don à Radio Parleur et engagez vous pour une information indépendante sur les luttes sociales : radioparleur.net/don
Dix-neuvième édition de La Perm' consacrée au Jour d'Après : "Comment construire notre puissance politique ?". Avec : Ludivine Bantigny, historienne, maître de conférences en histoire contemporaine à l'université de Rouen-Normandie, membre du collectif Ni Guerre ni Etat de Guerre, et auteure de plusieurs ouvrages dont "Révolution" (Editions Anamosa, 2019) ou dernièrement "« La plus belle avenue du monde ». Une histoire sociale et politique des Champs-Elysées" (La Découverte, 2020) Mehdi Meftah, militant anti-raciste et décolonial, membre du Parti des Indigènes de la République (PIR). Ugo Palheta, sociologue, maître de conférences en sciences de l'éducation à l'Université Lille, directeur de publication de la revue Contretemps, et auteur notamment de "La possibilité du fascisme. France, trajectoire du désastre" (La Découverte, 2018). Animé par Wissam Xelka !
À la suite de la tribune "Emparons-nous du local et refondons la démocratie", publiée sur Radio Parleur,entretien avec Judith Bernard et Gilles Martinet, deux des signataires de ce texte. En quoi les citoyen.ne.s peuvent se réapproprier le pouvoir municipale ? Pour continuer à suivre tout les débats des luttes sociales. Faites un don à Radio Parleur !
durée : 00:54:50 - Les Savantes - par : Lauren Bastide - Historienne, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Rouen-Normandie, Ludivine Bantigny est spécialiste de l'histoire des mouvements sociaux et de Mai 68.
durée : 00:54:50 - Les Savantes - par : Lauren Bastide - Historienne, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Rouen-Normandie, Ludivine Bantigny est spécialiste de l'histoire des mouvements sociaux et de Mai 68.
Pour éclairer le mouvement des gilets jaunes à la lumière de l'histoire très récente des mobilisations populaires, « La grande H. » reçoit Ludivine Bantigny, historienne de Mai 68 et de la société française depuis les années 1980, spécialiste aussi de l'histoire contemporaine de la jeunesse et des femmes. Tout en soulignant les spécificité de chacun des contextes historiques, L. Bantigny met en lumière les nombreux liens et similitudes entre les événements de 1968 et ceux que nous vivons actuellement. Dans les deux cas, les mobilisations ont suscité une politisation (en apparence) soudaine de populations qui pouvaient sembler jusque là résignées ou passives. Des revendications matérielles précises, liées aux conditions de vie et aux conditions de travail, ont débouché sur une critique générale et radicale de la représentation politique et sur l'exigence de démocratie réelle. Le mouvement de 2018 tire peut-être des leçon de l'expérience de 1968 et d'autres moments de lutte depuis cette date en maintenant une profonde méfiance à l'égard des porte-paroles. Contrairement à celle de Mai 68, la mobilisation actuelle ne s'appuye pas, pour l'instant, sur la grève, et n'est pas clairement soutenue par les centrales syndicales, même si des sections locales ou sectorielles sont souvent engagées dans la lutte. Ludivine Bantigny revient aussi sur l'histoire des mouvements de protestations et leurs effets depuis 1968, en particulier sur les manifestations de 1986 contre la loi Devaquet et sur celles – accompagnées de grèves – de 1995 contre le « Plan Juppé ». Elle rappelle aussi que, comme dans le cas de Mai 68, le déclenchement du mouvement des gilets jaunes a été précédé de toute une série de mobilisations, des grandes manifestations contre la loi El Khomri en 2016 à une longue série de luttes localisées. La montée des violences policières est très nette depuis le quinquennat de François Hollande : si la mort de Malik Oussekine, tué par la police en 1986, et la protestation massive qui s'en est suivie ont ouvert une période de relative modération de la part des forces de l'ordre, la politique de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve a inauguré une stratégie de la brutalité dont la mort de Rémi Fraïsse a Sivens a été l'effet le plus marquant (sans grande réaction de la part de la classe politique), et dont les violences disproportionnées infligées aux gilets jaunes constituent clairement la continuation. L'entretien avec de Ludivine Bantigny avec Julien Théry est suivi par une longue discussion avec le public. ▶ Soutenez Le Média :