Commune in Auvergne-Rhône-Alpes, France
POPULARITY
Categories
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources, pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... (Rediffusion du 20 mars 2025). En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
Journée mondiale des villes : nos collectivités locales face à un déficit de Rs 1,2 milliard, Fawzi Allymun annonce une vaste réforme by TOPFM MAURITIUS
Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... Rediffusion du 20 mars 2025 En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons ! paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect Mário Lúcio - Independance.
L'Afrique connaît une augmentation sans précédent de sa population urbaine. D'ici 2050, les villes du continent accueilleront 700 millions d'urbains supplémentaires pour atteindre 1,4 milliard d'habitants. Des populations qui auront donc besoin de logements et de services et des villes qui devront s'efforcer de développer leurs infrastructures. Dans le même temps, les conséquences du réchauffement climatique : inondations, sécheresse, pics de chaleur, érosion côtière sont déjà palpables sur le continent africain. L'enjeu de construire des villes aménagées en fonction des risques et un habitat durable adapté au climat, est d'autant plus crucial. Alors que l'urbanisation se fait de manière anarchique, que les populations manquent de moyens, que le secteur de la construction est dominé par le béton, matériau pas toujours adapté, quelles solutions pour les villes africaines ? Quels progrès ont déjà été accomplis par les municipalités ? Et comment appuyer les innovations en matière de construction ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Luc Setondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) • Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique. Vice-président de l'association Climate Chance • Ahouefa Madiana Pognon, ingénieur conseil construction bioclimatique, associée au cabinet d'architecte Ko • Anne Attane, anthropologue à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), spécialiste des dynamiques familiales et des économies domestiques tant en milieu rural qu'urbain ouest-africains, au sein du Laboratoire Environnement et Développement (LPED) à Marseille. En accueil au Bénin au sein du Laboratoire de recherches Socio-Anthropologiques sur les Systèmes Organisés et les Mobilités (LASMO) Programmation musicale : ► Je Gère - Ami Yerewolo ► Mom'lo siwaju - Star Feminine Band.
Du lundi au vendredi, à 6h38, Tom Lefèvre déniche l'information qui va faire parler : une histoire incroyable, un phénomène étonnant ou bien une tendance incontournable. Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Charles Ducrocq du 28 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Afrique connaît une augmentation sans précédent de sa population urbaine. D'ici 2050, les villes du continent accueilleront 700 millions d'urbains supplémentaires pour atteindre 1,4 milliard d'habitants. Des populations qui auront donc besoin de logements et de services et des villes qui devront s'efforcer de développer leurs infrastructures. Dans le même temps, les conséquences du réchauffement climatique : inondations, sécheresse, pics de chaleur, érosion côtière sont déjà palpables sur le continent africain. L'enjeu de construire des villes aménagées en fonction des risques et un habitat durable adapté au climat, est d'autant plus crucial. Alors que l'urbanisation se fait de manière anarchique, que les populations manquent de moyens, que le secteur de la construction est dominé par le béton, matériau pas toujours adapté, quelles solutions pour les villes africaines ? Quels progrès ont déjà été accomplis par les municipalités ? Et comment appuyer les innovations en matière de construction ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Luc Setondji Atrokpo, maire de Cotonou et président de l'Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB) • Luc Gnacadja, ancien secrétaire exécutif de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, ancien ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'Urbanisme du Bénin. Fondateur et président de GPS-Dev (Governance & Policies for Sustainable Development), un think tank dont la mission est de rendre les systèmes de gouvernance plus propices au développement durable, notamment en Afrique. Vice-président de l'association Climate Chance • Ahouefa Madiana Pognon, ingénieur conseil construction bioclimatique, associée au cabinet d'architecte Ko • Anne Attane, anthropologue à l'IRD (Institut de recherche pour le développement), spécialiste des dynamiques familiales et des économies domestiques tant en milieu rural qu'urbain ouest-africains, au sein du Laboratoire Environnement et Développement (LPED) à Marseille. En accueil au Bénin au sein du Laboratoire de recherches Socio-Anthropologiques sur les Systèmes Organisés et les Mobilités (LASMO) Programmation musicale : ► Je Gère - Ami Yerewolo ► Mom'lo siwaju - Star Feminine Band.
durée : 00:59:01 - LSD, la série documentaire - par : Salomé Berlioux - Loin des villes, monte un profond ressentiment capable de reconfigurer les clivages électoraux. Mais partout les ruraux se mobilisent pour lutter contre les fractures territoriales et lutter contre la prophétie de deux Frances irréconciliables. - réalisation : Véronique Samouiloff
Face à la montée inexorable des océans, l'humanité pourrait bien devoir réapprendre à vivre… sur l'eau. Selon le think tank australien Institute for Economics and Peace, plus d'un milliard de personnes risquent de perdre leur habitation d'ici la fin du siècle, englouties par la dilatation des mers et la fonte des glaces. En tout, ce sont 2 millions de kilomètres carrés – l'équivalent de trois fois la France – qui pourraient disparaître sous les flots. Pour y faire face, une idée autrefois utopique refait surface : les villes flottantes.L'une des plus spectaculaires s'appelle Lilypad. Imaginée par l'architecte belge Vincent Callebaut, cette cité amphibie est conçue pour abriter 50 000 habitants. Totalement autosuffisante, elle combine panneaux solaires, éoliennes et turbines hydrauliques sous-marines pour produire son énergie, tout en s'alimentant grâce à l'aquaculture et à des fermes flottantes. Lilypad serait capable de naviguer lentement sur les courants marins, de l'équateur vers les pôles, au rythme des saisons.Autre projet d'envergure : Oceanix City, soutenu par l'ONU-Habitat, le programme des Nations unies pour les établissements humains. Conçue par le cabinet d'architecture danois BIG, cette cité se compose de plateformes hexagonales modulaires de deux hectares chacune, accueillant des bâtiments de sept étages. Résistante aux ouragans de catégorie 5, autonome en énergie et capable de nourrir jusqu'à 10 000 habitants, Oceanix City incarne une vision très concrète du futur urbain. Le premier prototype est déjà en construction au large de Busan, en Corée du Sud.Ces projets, inspirés à la fois de Jules Verne et des expériences sous-marines de Jacques-Yves Cousteau et Jacques Rougerie, ne relèvent plus de la science-fiction. Alors que les sécheresses, les canicules et les pénuries d'eau rendent déjà certains territoires inhabitables, ces villes océaniques pourraient devenir bien plus qu'un refuge pour les réfugiés climatiques. Elles annoncent peut-être une nouvelle ère de l'urbanisme planétaire — où les cités du futur flotteront, littéralement, entre ciel et mer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans un nouvel épisode de Corps & Esprit, le podcast qui muscle ton corps et renforce ton esprit ! Le confort moderne a résolu d'immenses problèmes… mais il a aussi déréglé notre biologie. Avec Joff, entrepreneur à impact & créateur YouTube (histoire × science de la santé), on démonte les effets cachés de la lumière artificielle, de l'air intérieur, des écrans, des chaussures, de la sédentarité et des expositions solaires mal dosées. Au programme : rythme circadien, sommeil, productivité, myopie, respiration nasale, posture/pieds, mâchoire, vitamine D, cancers cutanés… et des solutions pratiques et modernes (pas un retour à la bougie). Vous apprendrez notamment : • Pourquoi la lumière bleue n'est pas “mauvaise” (mais mal timée). • Comment l'air intérieur (CO₂, VMC, ventilation) plombe cognition & créativité. • Le lien écrans → myopie & pourquoi il faut plus de luxe le jour. • Le vrai facteur #1 des cancers de la peau (indice : ce n'est pas “la crème”). • Chaussures “confort” vs pieds/voûte : l'impact sur genoux, hanches, dos. • Respiration nasale & mâchoire : pourquoi “bouche ouverte” déforme la face. • Structurer ses journées pour dormir mieux et travailler moins mais mieux. Épisode sponsorisé par Nutripreneur : -20% sur l'une de tes commandes avec le code “CORPSETESPRIT20” (valable une seule fois, que ce soit ta première commande ou non !)
On estime qu'il existe près de 1 million de villes dans le monde parmi lesquelles 4.231 comptent plus de 100.000 habitants et 43 entre 5 et 10 millions d'habitants. Il n'en fallait pas tant pour que l'Unesco crée en 2014 la Journée mondiale des villes, qui aura lieu le 31 octobre prochain. Pour en savoir plus, Allain Bougrain-Dubourg a rencontré Sébastien Maire, délégué général de France villes et territoires durables. Il lui a demandé à quoi ressemblerait la ville de demain... Ecoutez On refait la planète avec Allain Bougrain-Dubourg du 26 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conseils, tendances du marché… Samedi et dimanche, dans Europe 1 Matin Week-end, Christophe Bordet revient sur l'actualité immobilière. Aujourd'hui,Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:58 - Micro ouvert - Un pied à terre proche de la plage, à la campagne ou en montagne, héritées ou acquises, la France compte quelque 3,7 millions de résidences secondaires. Mais quand le havre de paix vire à la déclaration de guerre ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Tous les jours à 6h46, Anthony Morel, expert High-Tech vous fait découvrir les dernières actus techno, dans Le Morning, sur RMC.
Les enjeux scientifiques auxquels sont confrontées les villes —et pour lesquels elles ont des pouvoirs— sont plus nombreux qu'on ne l'imagine. À l'approche des élections municipales du 2 novembre partout au Québec, nous voulons contribuer à la réflexion avec cette deuxième émission au croisement de la politique municipale et de la science. (écoutez ici la première émission). Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!
Président de Civiteo et cofondateur de l'Observatoire Data Publica, il vient présenter à MTL Connect un cahier inédit recensant… 250 projets d'IA menés par des communes françaises ! Variété des usages, premiers échecs utiles et 15–20 % de déploiements qui passent à l'échelle : il raconte le vrai terrain. Une entrevue très utile pour quiconque travaille en ville, en région… ou simplement paie des taxes municipales.
Partons dans les rues et les avenues pour glaner les graines de nos semis du futur! Xavier Bloch nous emmène dans une balade en plein cœur de Lausanne avec Sonia Vieira, une géographe passionnée et fondatrice de Graines de ville. Elle nous explique comment repérer, récolter et conserver ces trésors de biodiversité qui poussent librement dans l'espace public. Une invitation à voir la ville comme un immense jardin partagé.
durée : 00:57:53 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En plein désert, les pays du Golfe tentent de réimaginer l'urbanisation, au travers de mégaprojets futuristes et à grand renfort de pétrodollars. Pourtant, les chantiers accumulent les déconvenues, et certains projets peinent à convaincre les investisseurs. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Roman Stadnicki maître de conférence en géographie à l'université de Tours, chercheur associé au Centre Français de Recherche sur la Péninsule Arabique basé au Koweït. Spécialistes de l'aménagement urbain et des villes dans le Golfe. ; Laure Assaf professeure à la New York University d'Abu Dhabi et chercheuse associé au Centre Français de Recherche sur la Péninsule Arabique basé au Koweït; Alain Musset Géographe à l'Institut universitaire de France
Vincent Vergone partage une expérience qu'il a trouvé assez violente. Il avait organisé une rencontre avec des assistantes maternelles dans le 18e arrondissement de Paris, et ce qui est revenu régulièrement, c'est la façon dont elles sont souvent traitées dans la rue. En effet, depuis le COVID, il y a une libération du racisme. Elles sont victimes d'agressions pour la simple raison qu'elles sont des femmes, racisées. Vincent souligne le parallèle entre le mépris des enfants et le mépris des populations d'origine maghrébine, africaine, asiatique, etc. Ces femmes ne sont pas reconnues dans leurs compétences.
Cécile parle d'une immersion à la crèche « Les bébés d'Ourcq », non loin du canal de l'Ourcq à Villeparisis (77), réalisée avec l'artiste plasticienne Sidonie Rocher et la musicienne Sika Gblondoumé. La proposition faite à la crèche était de « sortir », simplement. Au départ, par habitude les professionnel.les ont dit aux enfants : « On va aller au parc », mais en fait, l'idée n'était pas d'aller quelque part en particulier. La règle du jeu, en tant qu'adulte, était de suivre l'attention et le rythme des enfants. « C'était une expérience extraordinaire : on devrait faire ça tous les jours de la vie ! » Comment est-ce que chacun·e s'empare de ce qui se passe là, juste là ? Photos à l'appui, Cécile évoque la poésie de ces moments, dans un cadre qui ne fait pourtant pas rêver. C'est aussi une manière de montrer que malgré l'espace très urbain, on peut se réapproprier le lieu de vie, et c'est aussi le point de départ du projet « Géopoétique » : la poésie est sûrement au coin de la rue !
Cécile évoque une première résidence faite au Totem, scène conventionnée enfance et jeunesse à Avignon. Cécile et son équipe ont fait des promenades dans ce quartier, guidé.es par trois questions « I-R-M » : comment s'Intégrer (s'Immiscer dans les failles, s'Inspirer du paysage) ; comment être en Regard (comment est-ce qu'on déplace notre regard, on l'ouvre ou le resserre ?) ; comment être en Mouvement (comment est-ce qu'on met en mouvement le public ?). À l'appui de différentes photos qui montrent notamment les artistes sur le terrain de jeu situé en face du Totem, Cécile explique que la ville, en tant qu'acrobate, était comme un terrain de jeu.
Géopoétique est un projet qui s'inscrit dans une recherche plus large, inspirée de la pensée de l'anthropologue Tim Ingold. Celui-ci raconte comment, de tous temps, par l'écriture, le dessin, mais aussi la marche, le tissage et l'observation du paysage, les êtres humains (et non-humains) « tracent des lignes ». Ces lignes conditionnent des façons de penser, d'être en relation les un·es avec les autres, et avec son territoire. Ces lignes invitent à la question : « comment habite-t-on notre monde ? ».
Une personne partage une expérience vécue au Canada, où les enfants sortaient en moyenne cinq heures par jour. En Allemagne, également, on peut trouver des aires de jeu avec des trampolines.
Une personne évoque le rôle des jardinier·ère·s dans les parcs. Ils et elles semblent ne pas être suffisamment sensibilisé·e·s aux tout-petits. Les jardins sont généralement très jolis, mais ces endroits de pelouse très esthétique ne sont pas accessibles pour les enfants. Elle évoque une expérience dans un square du 11e arrondissement, où les enfants passent le plus clair de leur temps. Le fait est qu'ils vont toujours dans les endroits interdits et les parents ne veulent pas qu'ils y aillent. Cela pose une vraie question, car ces endroits interdits sont justement les plus intéressants, parce qu'on peut s'y cacher, explorer… En fin de compte, les enfants voyaient cela comme un jeu, d'être dans cet endroit interdit, poursuivis par les jardinier·ère·s et gardien·ne·s du parc ! La personne explique qu'elle a participé à des formations pour sensibiliser à l'importance de l'éveil à la nature dans le développement de l'enfant. Mais finalement, il faut aussi sensibiliser les jardinier·ère·s de la Ville de Paris sur ce point, parce qu'eux et elles-mêmes ont une pression à devoir rendre le jardin esthétique.
Sortir avec les enfants est une nouvelle injonction, chargée de représentations conflictuelles. Les parents exercent une certaine « pression » sur le fait de sortir. Les enfants eux-mêmes manifestent beaucoup d'enthousiasme à sortir. Toutefois, cette idée entre en conflit avec le terrain. Tout d'abord, la météo entraîne une restriction des pratiques. La pluie est un paramètre prohibitif pour sortir dans neuf cas sur dix, et il en va de même pour le vent et le froid.
Voici les différents résultats de cette enquête, de cette rencontre entre acteurs de l'aménagement et acteurs de la petite enfance : Le premier point est un consensus sur la méconnaissance mutuelle entre ces deux mondes. En effet, tous deux ont peu l'habitude de dialoguer. De plus, pour les acteur·rices de l'aménagement des espaces publics, les enfants sont vus comme une contrainte, comme une difficulté supplémentaire. Les normes qui régissent les espaces dédiés aux jeunes enfants sont très pesantes. De ce fait, plus les enfants sont jeunes, plus les espaces sont considérés comme spécialisés, et plus les normes qui accompagnent ces aménagements là sont importantes et donc difficiles à dépasser. Pour Aurélien, c'est un paradoxe : c'est justement parce que ces publics sont spécifiques qu'il faudrait pouvoir requestionner ces normes et être inventifs pour permettre aux concepteurs d'inventer de nouvelles choses pour répondre aux besoins.
Mathilde a été chargée, par la Ville de Paris, d'établir un rapport sur les pratiques des espaces verts par les assistantes maternelles à Paris. Le but de ce rapport est d'avoir un état des lieux sur le contact à l'extérieur des enfants qui sont gardés par les assistantes maternelles ; et en même temps, d'établir s'il y a des inégalités entre les enfants gardés en crèche et les enfants gardés par les assistantes maternelles. Il est important de noter que ce rapport est une enquête de terrain, il ne s'appuie pas sur une bibliographie académique. Mathilde propose donc d'analyser les pratiques quotidiennes des assistantes maternelles à Paris, et d'identifier les obstacles techniques, culturels et structurels qui limitent les pratiques d'extérieur. Enfin, elle formulera des préconisations pour garantir une prise en compte réelle de la petite enfance dans les espaces verts à Paris, et ainsi faciliter les pratiques des assistantes maternelles.
Les assistantes maternelles utilisent les espaces verts de la ville pour exercer leur métier. C'est un support quotidien de leur activité économique. De ce fait, les squares et les petits espaces verts de proximité constituent souvent des espaces privilégiés, par rapport aux grands parcs, qui sont moins nombreux à Paris. La proximité apparaît comme un facteur privilégié pour le choix de l'espace vert, par rapport à d'autres critères tels que la qualité de l'aménagement, la taille du parc, etc. On prend soin de ne jamais parcourir une longue distance pour se rendre dans un espace vert, car ce parcours à lui seul est très difficile.
Une personne propose un partage d'expérience : les enfants de 0-3 ans ne se déplacent pas seuls, et par conséquent, pour qu'on leur fasse de l'espace dans la ville et les espaces verts, il faut que les personnes qui les accompagnent se sentent accueillies. Et quelque chose qui l'a beaucoup marquée dans son expérience de parentalité, étant enceinte en ville, c'était qu'en effet, elle était une « personne à mobilité réduite » : une capacité cardiaque et un taux de glycémie ne permettant pas de marcher énormément. Et puis, tout simplement, il était impossible de trouver un banc où se reposer. De ce fait, elle ne sortait plus. Par la suite, elle n'est pas beaucoup sortie avec son bébé, car elle ne sortait déjà plus étant enceinte.
Anne explique que le département fait en sorte que les espaces naturels dans les jardins des lieux d'accueil de la petite enfance permettent d'accueillir la biodiversité, pour préserver la santé des enfants. En plus, on dit souvent que les enfants sont des « petits explorateurs » et que leur capacité d'expérimentation scientifique doit être stimulée. En ce sens, la nature offre des expériences très intéressantes.
En partant de tous ces constats, Mathilde a été amenée à formuler quelques préconisations pour une meilleure prise en compte des besoins des assistantes maternelles et des enfants. Tout d'abord, il faudrait renforcer l'offre d'aires de jeu adaptées aux 0-3 ans, en favorisant des matériaux naturels moins « réfléchis », non pensés pour une utilisation spécifique. Cette amélioration de l'offre devrait s'accompagner d'une séparation distincte des aires de jeu pour la petite enfance et celle des plus grands.
Mathilde nous montre une carte des zones d'accessibilité aux espaces verts dans Paris. De prime abord, on peut reconnaitre une offre suffisante de parcs et jardins, sur le plan quantitatif. Toutefois, on relève un certain nombre de problèmes : manque de jeux adaptés aux enfants de moins de trois ans dans les espaces verts et disparité dans le niveau d'équipements destinés à la petite enfance dans les parcs.
Anne commence par préciser que la gestion des crèches départementales n'est pas une compétence obligatoire, mais que le département a fait le choix de la conserver. L'idée est de pouvoir offrir une solution d'accueil de qualité pour les jeunes enfants. Mais elle rappelle également que, comme on l'a vu en première partie, peu d'espaces publics sont dédiés aux tout-petits. Pourtant, le contact direct avec la nature est essentiel au développement et à la santé du jeune enfant ; c'est un besoin vital et un droit reconnu. Elle mentionne les études scientifiques qui traitent du syndrome du manque de nature.
Vincent rebondit sur une remarque faite précédemment, sur le rôle de l'artiste dans le rapport à la nature. Pour lui, les artistes sont des « activateur·ices », des jardinier·ères. Jardiner, dans ce contexte, c'est prendre soin de notre rapport au monde, à la culture. Mais ce soin, c'est quelque chose qui passe avant tout par l'imaginaire. Pour voir, il faut imaginer.
Le deuxième axe du projet consiste à accompagner les professionnel·e.les de la petite enfance à « cultiver la nature ». Ce qui est proposé, c'est un soutien pédagogique, comprenant un parcours de formation avec Un neuf trois Soleil !, notamment autour de la permaculture, mais en sortant d'une vision uniquement « potagère ». Comment aménager son jardin avec les enfants ? Anne mentionne le travail réalisé avec une écologue au département, qui réalise des inventaires de la biodiversité présente dans les jardins de crèches, comme elle le fait dans les cours d'école « Oasis » ou dans les espaces naturels protégés. Anne donne l'exemple de la crèche Quatremaire à Noisy-Le-Sec, qui a pu, par la suite, construire un projet pédagogique autour des oiseaux. La biodiversité qui habite les espaces naturels, représente un magnifique outil pédagogique pour l'éveil du tout-petit. Les équipes, les enfants, les parents découvrent ensemble les noms des plantes qui poussent dans le jardin de la crèche ou de la PMI. Cette activité éveille la curiosité et stimule la mémoire. Apprendre ensemble à préserver cette biodiversité offre des activités stimulantes et passionnantes, comme construire des nichoirs et des abreuvoirs pour les oiseaux, construire des gites à insectes, fabriquer des tunnels à hérissons, laisser des tas de pierres et de feuilles pour offrir le gîte et le couvert aux habitant·es du jardin…
Marie-Madeleine, qui travaille avec Vincent, intervient au sujet du Maquis d'Émerveille. Elle explique que c'est un jardin entouré d'urbanité, dans le 18e arrondissement. Comment ouvrir, pour que cela bénéficie au plus de monde possible ? Avec la Mairie, ils sont arrivés à un consensus, celui de laisser le jardin fermé, pour qu'ils puissent maintenir l'état « sauvage » du lieu (l'intitulé du Maquis d'Émerveille est « un jardin sauvage artistique dédié aux tout-petits »). En opposition au jardin « d'abandon », où les parents sont sur un banc en train de discuter et les enfants sont livrés à eux-mêmes, au Maquis d'Émerveille il est demandé aux adultes de « s'autoriser à », dans le but de créer du lien. Elle partage une expérience datant du matin-même, car c'était une rare séance où elle n'a pas entendu d'injonctions aux tout-petits de la part d'adultes. On peut donc penser que peu à peu, les choses évoluent. De plus, elle insiste sur l'importance du mot d'accueil, avant l'entrée dans le jardin.
Le 2 novembre, toutes les municipalités du Québec seront en élections. À notre émission cette semaine et la semaine prochaine, nous avons voulu contribuer à votre réflexion, au croisement de la politique et de la science. Écoutez cette émission ici ou sur votre plateforme préférée!
Vincent commence par faire remarquer que lors de la présentation de Catherine, un petit enfant marchait à quatre pattes dans l'herbe, puis a fait des galipettes, s'est mis debout et s'est rassis. Il a pris des bouts d'herbe et a commencé à jouer, puis un adulte est intervenu et lui a interdit de jouer. Suite à cette observation, Vincent s'est dit que ce à quoi il venait d'assister correspondait concrètement à ce qui est défendu lors de cette rencontre.
Korean cuisine is the new black, ça y est, la cuisine coréenne commence à vraiment s'imposer chez nous. Le nombre de restaurants de cette cuisine a considérablement augmenté en quelques années. Je vous en ai déjà parlé, d'abord parce que j'aime ça, la cuisine coréenne, et de deux et parce que ça faisait vingt ans qu'on nous disait que ça allait arriver, et ça y est, ça se développe ! ---Fanny Gillard et Carlo de Pascale voyagent dans l'univers culinaire de notre style de vie rock n' roll. Et si cela vous met l'eau à la bouche, alors vous retrouverez également toutes les recettes de Carlo sur notre site Classic21.be dans la rubrique Cook As You Are. Merci pour votre écoute Plus de contenus de Classic 21 sur www.rtbf.be/classic21 Ecoutez-nous en live ici: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer BelgiqueRetrouvez l'ensemble des contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez les autres podcasts de Classic 21 : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxEt retrouvez également Carlo De Pascale dans cet autre podcast de la RTBF: Bientôt à Table : https://audmns.com/mVwVCerHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Une personne soutient la démarche du Jardin d'Émerveille en expliquant qu'elle aimerait que les jardins des crèches se dirigent peu à peu vers une transformation de ce type (notamment grâce à l'aide d'artistes).
Cécile évoque une anecdote avec sa fille de 5 ans au Jardin d'Émerveille. Celle-ci avait demandé si elle pouvait enlever ses chaussures. Et Cécile était très heureuse qu'il existe justement des endroits comme celui-ci où l'on peut « enlever ses chaussures », avec tout ce que cela implique. Une bibliothécaire salue également le positif apporté par le Jardin et par l'intervention de Vincent : « c'est motivant de se dire que tout est possible, et qu'il ne faut pas baisser les bras face à l'austérité ambiante ».
Le Jardin d'Émerveille (Parc de la Poudrerie) et le Maquis d'Émerveille (butte Montmartre) ont un « rituel » similaire : le public est accueilli dehors avant d'entrer. Les portes du Jardin sont fermées. Toutefois, elles laissent passer de la musique et des bribes de ce qui se passe à l'intérieur. Ce moment est aussi important que la séance, car il permet aux enfants de rêver, de mûrir le désir d'entrer, ils construisent ainsi un imaginaire. Lorsque les portes s'ouvrent, l'émerveillement est possible parce que les enfants sont habités par des rêves. L'émerveillement est fondamental car c'est ce qui fonde notre relation au monde. Vincent rapporte les mots d'une penseuse de l'écosophie : « Le monde ne tient que par des relations d'amour » ; c'est le souci d'autrui qui fait que les êtres sont liés les uns aux autres. Pour Vincent, notre société contemporaine est régie par une culture de domination éminemment toxique. Il faudrait revenir à ce que nous sommes fondamentalement : des êtres d'amour. Un enfant ne peut pas grandir sans amour. Ce que l'on doit réactiver c'est une culture du soin et de la relation.
Vincent raconte une expérience menée à Aubervilliers. On a fait appel à la compagnie Les demains qui chantent, car là-bas, il y a une crèche qui auparavant disposait d'un très beau jardin. Les éducatrices, les auxiliaires et les enfants y jouaient régulièrement. Au fil des années, les conditions se sont détériorées et le jardin a été déserté. Cela s'explique par trois raisons : d'une part, les habitant·es de l'immeuble se sont mis·es à jeter des détritus du haut des tours (qui pouvaient donc tomber sur les enfants) ; ensuite, les rats ont proliféré ; et ensuite, le jardin a été touché par les trafics de drogue. Dans ces conditions, comment faire revivre ce jardin ? Vincent s'est posé la question suivante : comment réparer notre culture, c'est-à-dire l'art de vivre les un·es avec les autres et avec un territoire ? Selon lui, nos cultures sont en train de s'effondrer. L'art de vivre dans des éco-sociétés est fondamentalement abîmé, ce qui se traduit notamment par la destruction de nos écosystèmes et la montée du racisme.
durée : 00:02:34 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - Kongjian Yu est mort dans un accident d'avion à la fin du mois de septembre. Cet architecte paysagiste chinois était reconnu pour l'invention du concept des "sponge cities", les villes éponges, pour répondre au risque d'inondations extrêmes, auquel presque 2 milliards d'humains sont exposés. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 01:48:31 - Soft Power - par : Frédéric Martel - Philanthropes de la fondation Vuitton à la collection Pinault, nouveaux acteurs comme Abu Dhabi ou Dubaï, intelligence artificielle : ces dernières années, le marché de l'art ne cesse de se recomposer. Plongée dans un écosystème en pleine mutation. - réalisation : Peire Legras, Alexandra Malka - invités : Guillaume Cerutti Président de la collection Pinault et président du conseil d'admnistration de Christie's; Omar Youssef Souleimane Poète, écrivain, journaliste syrien; David Larousserie Journaliste
Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ? Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar. En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs. Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong. Programmation musicale : ► Magique – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.
Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ? Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar. En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs. Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong. Programmation musicale : ► Magique – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.
Le site slate.fr assure que l'humanité a perdu la guerre contre les rats. Les rongeurs prolifèrent à une vitesse inquiétante, partout sur la planète. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour qu'il y ait un crime, trois conditions sont nécessaires : un délinquant, une victime et une opportunité.On peut agir sur deux de ces éléments et ainsi limiter les risques.Pascal est un expert de la sûreté. Ancien légionnaire des unités d'élite, il a quitté l'armée après 7 ans pour fonder Movisafe, une entreprise de plus de 60 personnes.Aujourd'hui, il opère en Amérique latine, au cœur des villes les plus dangereuses du monde, où il collabore avec de grands groupes français – et même les équipes du Président de la République.Loin des clichés hollywoodiens, Pascal livre des conseils concrets pour voyager, vivre et entreprendre en sécurité.“Ici des ceintures noires, il y en a plein les cimetières. Il faut savoir adopter un profil bas.”Une discussion aussi passionnante que rocambolesque, où l'on parle de :Les différences entre milices et gangsLes situations les plus extrêmes auxquelles il a été confrontéLe guide de survie pour voyager en Amérique latinePourquoi les entreprises doivent prendre la sûreté au sérieuxLa “cravate colombienne”, une pratique lugubre localePourquoi Pascal se sent plus en sécurité à Rio qu'à Paris ou Marseille, foyers de la “violence gratuite”À écouter absolument pour adopter les bons réflexes et éviter les situations dramatiques — un échange passionnant, dans la bonne humeur, avec les conseils d'un vétéran.TIMELINE:00:00:00 : Les bad boys de l'armée : la magie de la Légion étrangère00:19:45 : Le choc du passage du monde militaire au civil00:37:30 : Comment évaluer le risque et agir00:42:19 : Son histoire la plus traumatisante01:05:38 : La différence entre les milices et les gangs01:14:18 : Comment survivre en Amérique Latine : les bons réflexes01:20:04 : Combien coûte un dispositif de sécurité01:33:37 : Là où les entreprises perdent de l'argent inutilement01:39:06 : En Amérique latine il n'y a pas de violences gratuites contrairement à la FranceLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seulNous avons parlé de :MovisafeLégion étrangèreGR20 (documentaire)LegiopreneurSonatrachControl RisksFairmont Rio de Janeiro CopacabanaProsegurG4SLa jurisprudence JoloGSPR : Groupe de sécurité de la présidence de la RépubliqueSylvain Tesson sur France 2 : un poète dans la Légion étrangèreLes recommandations de lecture :Le Petit PrinceSur les chemins noirsVous pouvez contacter Pascal sur Linkedin.Un immense merci à toute l'équipe du Fairmont pour cet enregistrement hors du temps sur le toit de Rio.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On imagine souvent les arbres des villes comme fragiles, souffrant de la pollution, du manque d'espace ou de l'asphalte qui les entoure. Pourtant, une découverte récente menée par un chercheur québécois vient bousculer cette idée reçue. En étudiant la résistance des érables à Montréal, il a constaté que ceux plantés le long des rues semblaient… mieux résister à la sécheresse que leurs congénères installés dans les parcs et espaces verts. Une conclusion pour le moins surprenante, mais qui s'explique par des mécanismes biologiques subtils.L'expérience montréalaiseL'objectif de l'étude était clair : comprendre comment les arbres réagissent aux épisodes de sécheresse, qui se multiplient avec le réchauffement climatique. Pour cela, le chercheur a comparé les érables qui bordent les rues de Montréal avec ceux des grands espaces verts de la ville. En mesurant différents paramètres physiologiques, comme l'ouverture des stomates (ces minuscules pores qui régulent l'entrée et la sortie de l'air et de l'eau), il a observé une différence notable entre les deux groupes.Le paradoxe des arbres de rueLes résultats ont montré que les arbres urbains, pourtant soumis à un environnement a priori plus hostile — chaleur accrue, sols compactés, pollution —, développaient une meilleure tolérance à la sécheresse. Comment est-ce possible ? L'explication réside dans un phénomène d'adaptation : exposés en permanence à des conditions difficiles, ces arbres finissent par “entraîner” leur physiologie pour mieux gérer le stress hydrique.Une gestion plus stricte de l'eauConcrètement, les érables de rue ont appris à fermer plus rapidement leurs stomates pour éviter la perte d'eau, et à optimiser leur système racinaire pour puiser l'humidité disponible. Cette stratégie leur permet de survivre plus facilement aux périodes de manque d'eau. À l'inverse, les arbres des parcs, qui bénéficient d'un sol plus favorable et d'une relative abondance en eau, ne développent pas les mêmes mécanismes de défense. Lorsque survient une sécheresse, ils y sont paradoxalement plus vulnérables.Des leçons pour l'avenirCette découverte n'est pas qu'une curiosité scientifique : elle apporte des enseignements précieux pour l'aménagement urbain. Elle montre que les arbres ne sont pas seulement des victimes passives de la ville, mais qu'ils peuvent s'y adapter de manière surprenante. À l'heure où les épisodes de chaleur et de sécheresse s'intensifient, comprendre ces mécanismes d'adaptation pourrait aider les urbanistes à mieux choisir les espèces à planter, ou à développer des techniques favorisant la résilience des espaces verts.Une vision renouvelée des arbres urbainsAu final, cette étude québécoise rappelle que les arbres des villes ne sont pas que des décorations de trottoir : ce sont de véritables athlètes de la survie, capables de transformer les contraintes en avantages adaptatifs. Loin d'être condamnés, ils pourraient bien devenir nos alliés les plus résistants face aux défis climatiques à venir. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
In this episode of The Flower Podcast, Scott is joined by Tina Barkley, co-founder of Fleurs de Villes. With more than 25 years in creative industries, Tina has built a career around bringing beauty, entrepreneurship, and storytelling together. She shares how floral artistry can go beyond decoration — becoming a way to tell stories, engage communities, and open new opportunities for your business. From saying “no” as a chance to pivot, to embracing perseverance and creativity, Tina encourages florists, flower farmers, and designers to see exhibitions and collaborations as powerful stages for their artistry. Fleurs de Villes showcases what's possible when flowers meet imagination, and this conversation is full of inspiration for anyone looking to grow their business and creative voice. Learn more about today's episode and all of our past guests by visiting TheFlowerPodcast.com From timeless vessels that complement any bloom, to bold statement pieces that spark conversation, Accent Decor provides the tools you need to elevate your designs and showcase your creativity. Their ever-evolving collections are built with both beauty and functionality in mind, helping you share your unique floral story in every arrangement. Discover how Accent Decor can support your work by visiting accentdecor.com Subscribe to The Flower Podcast on your favorite podcast platform. We are available on Apple Podcasts, Spotify, Amazon Music, and many more! If you have a minute, it would be great if you could leave a review wherever you listen to our podcast. You can also watch our conversations on YouTube, in addition to tip-filled videos and educational Lives. Be sure to subscribe to our channel so you don't miss a minute.