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À l'heure où les démocraties sont malmenées, voire fragilisées, il est essentiel de se replonger dans l'histoire des engagements qui ont permis de les établir et de les défendre avec persévérance. Cette conférence explore le rôle des différentes générations dans ces luttes fondamentales, mettant en lumière les dynamiques intergénérationnelles qui ont souvent façonné ces combats. Elle s'intéresse particulièrement à la place centrale de la jeunesse dans les révolutions, en soulignant son énergie et sa capacité à impulser des changements décisifs. En tissant des liens entre le passé et le présent, cet échange invite à réfléchir aux enseignements de l'histoire pour mieux comprendre les défis actuels et redonner un souffle à l'idéal démocratique. _ Ludivine Bantigny est historienne, maîtresse de conférences à l'université de Rouen Normandie. Ses recherches portent sur les engagements politiques et la conscience historique au XXe siècle. Elle a notamment publié Le Plus Bel Âge ? Jeunes et jeunesse en France de l'aube des « Trente Glorieuses » à la guerre d'Algérie (Fayard, 2007), Jeunesse oblige. Histoire des jeunes en France (XIXe-XXIe siècles) (PUF, 2009, avec Ivan Jablonka) et La France à l'heure du monde. De 1981 à nos jours (Seuil, 2013, « Points Histoire », 2018). _ Enregistré au Club 44 le 18 février 2025
Alors que nous entendons encore si souvent que les féministes seraient trop en colères, aigries, tristes et rabat-joie. Alors que la période politique pèse lourd sur les mouvements féministes et queers. Cet épisode fait entendre des histoires de joies, à travers les parcours de personnes déjà rencontrées pour l'émission. Que sont-elles devenues ? Comment les luttes les ont transformé.e.s ? Sans nier les difficultés et les obstacles, l'épisode s'interroge sur ce que la joie féministe raconte et ce qu'elle permet ? Comment les luttes féministes nous affectent et quel potentiel cela représente ? Tout au long de l'épisode, vous entendez les voix de La chorale Flying Mint (page Facebook), et de La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook). Chansons : - Nos lèvres révoltées : « Nous marchons » - Alice, 2023- Nos lèvres révoltées : « Sciur padrum » : Chanson de mondines - repiqueuses de riz à la fin du XIXème siècle, plaine du Pô, Italie- Nos lèvres révoltées : « La marche des lesbiennes » - Paroles : Raphaëlle Legrand, 2000 / Musique : Marin Marais "Marche des matelots" opéra "Alcyone", 1706- Flying Mint : « Ejaculate », chorale Hot Bodies de Bruxelles- Flying Mint : « Sorcières », paroles : Flying Tiger, musique de Gérald Kurdian- Flying Mint, Meute des louvxes : « Gare au bois »- Flying Mint : « Damn Gaze », paroles : Flying Mint, musique : Sélée Avec :- Patricia, Esther, Mathilde, Tal, Nina, Yelena, Mélanie- Joelle Sambi, poétesse- Kiyemis, poétesse (site internet)- Fania Noel, sociologue (site internet)- Fanny Gallot, historienne- Ludivine Bantigny, historienne- Geneviève Pruvost, sociologue- La chorale Flying Mint (page Facebook)- La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook) Textes :- « Joie militante », Carla Bergman, Nick Montgomery ;- « Grèves et joie pure », Simone Weil ;- « Et vos corps seront caillasses » Joëlle Sambi Pour prolonger l'écoute :- « Rends la joie », « À nos humanités révoltées », « Je suis votre pire cauchemard » et « Et, refleurir » de Kiyemis ;- « Notre corps nous-mêmes » ;- « We are coming » de Nina Faure ;- « Mobilisées ! » de Fanny Gallot ;- Grève féministe en Suisse ; - « Affects et émotions dans l'engagement révolutionnaire » de Ludivine Bantigny ;- « Et maintenant le pouvoir » de Fania Noel ;- « Manuel de la rabat-joie féministe » et « The cultural politics of emotion » de Sara Ahmed ;- « L'art de la joie », de Golliarda Sapienza. Remerciements :Merci à Carla Bergman, autrice, Yoram Krakowski, psychologue engagé, Sarah Benichou, journaliste ; à Camille. Enregistrements : juillet, août 2024 - Prise de son, montage, textes et voix : Charlotte Bienaimé - Réalisation et mixage : Annabelle Brouard - Lectures : Joelle Sambi et Estelle Clément Béalem - Accompagnement éditorial : Sarah Bénichou - Illustrations : Anna Wanda Gogusey - Production : ARTE Radio
Alors que nous entendons encore si souvent que les féministes seraient trop en colères, aigries, tristes et rabat-joie. Alors que la période politique pèse lourd sur les mouvements féministes et queers. Cet épisode fait entendre des histoires de joies, à travers les parcours de personnes déjà rencontrées pour l’émission. Que sont-elles devenues ? Comment les luttes les ont transformé.e.s ? Sans nier les difficultés et les obstacles, l’épisode s'interroge sur ce que la joie féministe raconte et ce qu'elle permet ? Comment les luttes féministes nous affectent et quel potentiel cela représente ? Tout au long de l'épisode, vous entendez les voix de La chorale Flying Mint (page Facebook), et de La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook). Chansons : - Nos lèvres révoltées : « Nous marchons » - Alice, 2023- Nos lèvres révoltées : « Sciur padrum » : Chanson de mondines - repiqueuses de riz à la fin du XIXème siècle, plaine du Pô, Italie- Nos lèvres révoltées : « La marche des lesbiennes » - Paroles : Raphaëlle Legrand, 2000 / Musique : Marin Marais "Marche des matelots" opéra "Alcyone", 1706- Flying Mint : « Ejaculate », chorale Hot Bodies de Bruxelles- Flying Mint : « Sorcières », paroles : Flying Tiger, musique de Gérald Kurdian- Flying Mint, Meute des louvxes : « Gare au bois »- Flying Mint : « Damn Gaze », paroles : Flying Mint, musique : SéléeAvec :- Patricia, Esther, Mathilde, Tal, Nina, Yelena, Mélanie- Joelle Sambi, poétesse- Kiyemis, poétesse (site internet)- Fania Noel, sociologue (site internet)- Fanny Gallot, historienne- Ludivine Bantigny, historienne- Geneviève Pruvost, sociologue- La chorale Flying Mint (page Facebook)- La chorale Nos lèvres révoltées (page Facebook)Textes :- « Joie militante », Carla Bergman, Nick Montgomery ;- « Grèves et joie pure », Simone Weil ;- « Et vos corps seront caillasses » Joëlle SambiPour prolonger l'écoute :- « Rends la joie », « À nos humanités révoltées », « Je suis votre pire cauchemard » et « Et, refleurir » de Kiyemis ;- « Notre corps nous-mêmes » ;- « We are coming » de Nina Faure ;- « Mobilisées ! » de Fanny Gallot ;- Grève féministe en Suisse ; - « Affects et émotions dans l’engagement révolutionnaire » de Ludivine Bantigny ;- « Et maintenant le pouvoir » de Fania Noel ;- « Manuel de la rabat-joie féministe » et « The cultural politics of emotion » de Sara Ahmed ;- « L’art de la joie », de Golliarda Sapienza.Remerciements :Merci à Carla Bergman, autrice, Yoram Krakowski, psychologue engagé, Sarah Benichou, journaliste ; à Camille. Enregistrements juillet, août 2024 Prise de son, montage, textes et voix Charlotte Bienaimé Réalisation et mixage Annabelle Brouard Lectures Joelle Sambi et Estelle Clément Béalem Accompagnement éditorial Sarah Bénichou Illustrations Anna Wanda Gogusey Production ARTE Radio
Cette semaine, je vous lis deux extraits de deux essais de Ludivine Bantigny et Ugo Palheta : “Face à la menace fasciste” et “Battre l'extrême droite”. ---- Merci d'écouter le podcast BigBooks, n'hésitez pas à le partager, à rédiger un commentaire, à mettre des étoiles ou à vous abonner. Retrouvons-nous sur Facebook, Instagram, X (ex-Twitter) ou Youtube. Texte et Voix : Audrey Vernon Réalisation : Virgile Lorach / Chlorine Free Production : Podmust
Circonstances exceptionnelles pour plateau exceptionnel, dans la France a peur, Usul, accompagné de Paloma Mauritz, reçoivent l'historienne Ludivine Bantigny et le sociologue Ugo Palheta Réalisation et production : Julien Kuhnel Réalisation son : Théo Duchesne Sound design : Baptiste Veilhan Direction artistique et motion design : Guillaume Brindon Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert
Circonstances exceptionnelles pour plateau exceptionnel, dans la France a peur, Usul, accompagné de Paloma Mauritz, reçoivent l'historienne Ludivine Bantigny et le sociologue Ugo Palheta Réalisation et production : Julien Kuhnel Réalisation son : Théo Duchesne Sound design : Baptiste Veilhan Direction artistique et motion design : Guillaume Brindon Graphisme : Morgane Sabouret, Diane Lataste Production : Hicham Tragha Directeur des programmes : Mathias Enthoven Rédaction en chef : Soumaya Benaïssa Directeur de la publication : Denis Robert
Ludivine Bantigny, Albert Lévy et Jeremy Rubenstein, co-signataires de la tribune publiée lundi par Au Poste «Réponse collective à une infamie : Sur l'accusation d'antisémitisme portée contre la France insoumise» étaient ce matin avec nous pour expliquer leur geste, leur intention, leur colère et leurs espoirs.
"Une histoire globale des révolutions" aux éditions La découverte. Entretien avec Rémi Monnier. En partenariat avec Sciences Po Bordeaux et Sud Ouest.
Samedi 2 décembre, nous organisions une après-midi et une soirée de discussion sur le thème Fascisme ou révolution (Voir le programme ici). Nous remercions les très nombreuses personnes présentes et nous excusons pour le froid ! Malheureusement, seule la première table ronde a pu être enregistrée, avec un son qui laisse grandement à désirer. Nous la rendons néanmoins accessible pour celles et ceux qui auront le courage de passer outre la qualité audio.
Une histoire globale des révolutions vient de paraître, c'est un pavé de 1200 pages, 72 autrices et auteurs, 93 articles. L'ouvrage est impressionnant, peut-être même intimidant, il n'en est pas moins incontournable et fera date. Pour ce lundisoir, nous accueillons Ludivine Bantigny, Eugenia Palieraki, Boris Gobille et Laurent Jeanpierre qui l'ont pensé et coordonné. Ils nous parlent de ce qui les a poussé à produire une telle enquête, de la nécessité d'ordonner les archives révolutionnaires et de la manière dont ce travail nous permet d'éclairer les soulèvements en cours et à venir.On dit que la révolution est exception. Il se trouve qu'elle est plutôt la norme. Le XX° siècle aura été, plus encore que le XIX° siècle, le siècle des révolutions. Et il semble que ce siècle, à l'échelle planétaire, n'a pas fini de s'éterniser. En réalité, il n'y a pas la Révolution. Car une révolution qui veut persévérer dans l'être historique, une révolution qui tient à son devenir, cette révolution dessine et trace une constellation. Constellation dont les astres scintillent de révolutions soeurs.Avec Une histoire globale des révolutions, Ludivine Bantigny, Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre et Eugénia Palieraki et leurs 67 contributrices et contributeurs, ne ne sont pas contentées d'une rhapsodie ou d'un catalogue géohistoriques des grands soirs mal connus et oubliés. Nous n'avons pas sous les yeux le cabinet des curiosités de la Nature en révolte. Et bien qu'il s'agisse d'une enquête sur les « constellations révolutionnaires », les autrices et auteurs ne sont pas les cosmologues contemplatifs d'un ciel indifférent ; ils et elles sont plus proches, en réalité, de l'astrologue théorico-tactique qui, à l'aide de son érudition, de sa finesse méthodique et de son objectivité, ne nous fournit pas son manuel insurrectionnel fantoche, ni ses mille et une leçons pour une révolution réussie, mais les quelques conditions de rigueur, parfois même négatives, d'une approche effective et éthique de la Révolution.
Invitée: Ludivine Bantigny. Les mouvements révolutionnaires ne cessent dʹapparaître. Comment les révolutions sont-elles investies? De quelle manière les peuples se soulèvent-ils aujourd'hui? Comment les personnes qui vivent lʹinstant révolutionnaire le vivent-elles? Retrouve-t-on dans chaque renversement le même déroulé, le même scénario? Tribu reçoit Ludivine Bantigny, historienne, enseignante et chercheuse. Elle signe aux côtés de Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre et Eugénia Palieraki "Une histoire globale des révolutions" (La Découverte).
Invitée: Ludivine Bantigny. Les mouvements révolutionnaires ne cessent dʹapparaître. Comment les révolutions sont-elles investies? De quelle manière les peuples se soulèvent-ils aujourd'hui? Comment les personnes qui vivent lʹinstant révolutionnaire le vivent-elles? Retrouve-t-on dans chaque renversement le même déroulé, le même scénario? Tribu reçoit Ludivine Bantigny, historienne, enseignante et chercheuse. Elle signe aux côtés de Quentin Deluermoz, Boris Gobille, Laurent Jeanpierre et Eugénia Palieraki "Une histoire globale des révolutions" (La Découverte).
Depuis cinq ans, la France est dans un état d'insurrection quasi-permanente. Grève des cheminots contre la casse de leur statut, mouvement des gilets jaunes, bataille des retraites saison 1, COVID, mises en cause de la politique sanitaire, bataille des retraites saison 2. Le climat politique est électrique, les institutions ne parviennent plus à digérer des contradictions qui ont pour cause principale l'accélération de la contre-révolution néolibérale. Plus le pouvoir se crispe, plus les formes de sa contestation se font inventives. Mais pour l'instant, le mouvement social résiste mais ne gagne pas. “Que faire ?”, c'est la question que se pose l'historienne Ludivine Bantigny, dans un ouvrage dont le titre est une sorte de clin d'oeil à Lénine et dont le sous-titre claque, et je le lis : “stratégies d'hier et d'aujourd'hui pour une vraie démocratie”. Elle est sur le plateau du Média pour évoquer ce petit essai de combat, et les idées puissantes qu'il charrie. Entretien avec Théophile Kouamouo. ▶ Soutenez Le Média :
Le libelle de Ludivine Bantigny commence par une silhouette. Celle d'un adolescent qui va mourir pour nous. Dans une décharge, il cherche des métaux rares, de ceux dont nos téléphones et ordis raffolent. Le court essai de historienne est lancé. Dévastateur pour le capitalisme de mort, ensauvagé et sans pitié.
"Je lis le mot d'« ensauvagement » à longueur de journée, de colonnes, de slogans. Alors je reviens à Césaire qui décrivait l'Europe coloniale suçant comme un vampire le sang, les terres, les biens et la dignité même, ravalant l'humanité au rang amer des bêtes de somme. Ensauvagement : ce mot n'est pas réservé au passé. Il peut désigner la prédation qui enrégimente le vivant dans la sombre loi du marché. Le capitalisme a toujours été ensauvagé : ses origines sont tachées de sang." L'Ensauvagement du capital - Ludivine Bantigny, aux éditions Seuil : https://www.seuil.com/ouvrage/l-ensauvagement-du-capital-ludivine-bantigny/9782021497434 Merci d'écouter le podcast BigBooks, n'hésitez pas à le partager, à rédiger un commentaire, à mettre des étoiles ou à vous abonner. Retrouvons-nous sur Facebook, Instagram, Twitter ou Youtube. Texte et Voix : Audrey Vernon Réalisation : Virgile Lorach / Chlorine Free Production : Jean-Patrick Labouyrie / Podmust
Pour ouvrir cette saison 5 de Bivouac sur le thème Radical, nous avons eu la joie de recevoir la fée historienne spécialisée dans les mouvements sociaux : Ludivine Bantigny. Selon elle : "La radicalité, c'est lié à la racine du langage, bien nommer les choses, refuser les évidences, métamorphoser l'espace public ». A écouter radicalement ! Réalisé et produit avec passion par Start Rec
durée : 00:49:27 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Que reste-t-il de la Commune de Paris ? Maître de conférences en histoire contemporaine, Ludivine Bantigny construit et développe depuis quelques années une pensée singulière et engagée sur les mouvements sociaux dans l'histoire.
durée : 02:00:44 - Les Matins - par : Guillaume Erner - . - invités : Ludivine Bantigny Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Rouen, chercheuse au Centre d'histoire de Sciences Po, membre de la rédaction de Vingtième Siècle; François Bousquet essayiste et rédacteur en chef de la Revue Eléments; Benjamin Haddad directeur Europe à l'Atlantic Council (Washington)
Débat entre l'historienne Ludivine Bantigny, le politiste Laurent Jeanpierre et le philosophe Jean-Yves Pranchère.
Débat entre l'historienne Ludivine Bantigny, le politiste Laurent Jeanpierre et le philosophe Jean-Yves Pranchère.
À l'occasion des 150 ans de la Commune de Paris, dernière révolution en date de l'histoire de France, on part sur les traces de ces évènements qui ont marqué les esprits, la capitale et son peuple parisien. Car du 18 mars au 28 mai 1871, pendant 72 jours, s'est jouée une tentative inédite de République démocratique et sociale, réprimée finalement dans un bain de sang, de siège en barricades, du centre de Paris à ses faubourgs, entre Versaillais et Communards. 150 ans plus tard, la mémoire de cette insurrection populaire et ouvrière divise encore et ravive les clivages politiques. Largement absente du récit républicain, des grandes commémorations nationales ou des manuels scolaires, il faut donc aller chercher cette histoire, à même le pavé parisien, afin d'en saisir les enjeux, les idéaux dont elle était porteuse et la répression dont elle a fait l'objet. C'est ce qu'a fait Sarah Lefèvre, de la Butte aux Cailles à la Butte Montmartre, des Tuileries au Père Lachaise, à la rencontre de celles et ceux qui entretiennent la mémoire de la Commune de Paris et cherchent à la conjuguer au temps présent. «La Commune de Paris n'est pas morte» : une série en deux épisodes de Sarah Lefèvre, initialement diffusée en mai 2021. Pour aller plus loin : ►À lire et à écouter : - Le blog de Michèle Audin, écrivaine française passionnée par la Commune de Paris - Le journal illustré de la Commune du collectif Raspouteam et les émissions thématiques diffusées sur Fréquence Paris Plurielle - «Paris 1871, l'histoire en marche, 21 circuits pédestres sur les traces de la Commune» de Josef Ulla, aux Éditions libertaires (2020) - «La Commune au présent, Une correspondance par-delà le temps» de Ludivine Bantigny, aux éditions La Découverte (2021) - «La Commune n'est pas morte, Les usages politiques du passé de 1871 à nos jours» d'Éric Fournier, aux éditions Libertalia (2013) - «Le Cri du Peuple», une bande dessinée de Tardi et Vautrin, aux éditions Casterman (réédité en 2021). ►À voir : - Le film référence «La Commune (Paris, 1871)» de Peter Watkins, 2000. À visionner sur le site de la plateforme documentaire Tënk - Le film « Les Damnés de la commune», documentaire de Raphaël Meyssan, 2019.
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Au programme de cette 3ème #ContreMatinale présentée par Nadiya Lazzouni : - la rubrique devenue incontournable de Théophile Kouamouo : la titrologie dans laquelle le rédacteur en chef du MédiaTV analyse les unes de la presse mainstream - le premier essai de la rubrique “la parole aux abonnés” dans laquelle socios et donateurs Ulule commentent les “unes” de la presse et évoquent éventuellement un sujet de leur choix, qu'il soit national, international, ou local - Ian Hamel (journaliste à Médiacités) qui parle du vrai visage de Xavier Bertrand - une discussion sur le débat Zemmour/Mélenchon entre David Guiraud, porte-parole de la FI et Ludivine Bantigny, historienne et co-autrice de “Face à la menace fasciste, Sortir de l'autoritarisme” - puis, en dernière partie de cette matinale, un entretien exclusif avec Fatia Alcabélard, la fille de Claude Jean-Pierre, mort des suites d'une très violente interpellation policière, le 21 novembre 2020, dont nous avions révélé la vidéosurveillance en mai dernier. ▶ Soutenez notre projet de contre-matinale en faisant un don ici ▶ Soutenez Le Média :
À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris, dernière révolution en date de l’histoire de France, on part sur les traces de ces évènements qui ont marqué les esprits, la capitale et son peuple parisien. Car du 18 mars au 28 mai 1871, pendant 72 jours, s’est jouée une tentative inédite de République démocratique et sociale, réprimée finalement dans un bain de sang, de siège en barricades, du centre de Paris à ses faubourgs, entre Versaillais et Communards. 150 ans plus tard, la mémoire de cette insurrection populaire et ouvrière divise encore et ravive les clivages politiques. Largement absente du récit républicain, des grandes commémorations nationales ou des manuels scolaires, il faut donc aller chercher cette histoire, à même le pavé parisien, afin d’en saisir les enjeux, les idéaux dont elle était porteuse et la répression dont elle a fait l’objet. C’est ce qu’a fait Sarah Lefèvre, de la Butte aux Cailles à la Butte Montmartre, des Tuileries au Père Lachaise, à la rencontre de celles et ceux qui entretiennent la mémoire de la Commune de Paris et cherchent à la conjuguer au temps présent. «La Commune de Paris n’est pas morte» : une série en deux épisodes de Sarah Lefèvre. Pour aller plus loin : - À lire et à écouter : - Le blog de Michèle Audin, écrivaine française passionnée par la Commune de Paris - Le journal illustré de la Commune du collectif Raspouteam et les émissions thématiques diffusées sur Fréquence Paris Plurielle - «Paris 1871, l’histoire en marche, 21 circuits pédestres sur les traces de la Commune» de Josef Ulla, aux Éditions libertaires (2020) - «La Commune au présent, Une correspondance par-delà le temps» de Ludivine Bantigny, aux éditions La Découverte (2021) - «La Commune n'est pas morte, Les usages politiques du passé de 1871 à nos jours» d'Éric Fournier, aux éditions Libertalia (2013) - «Le Cri du Peuple», une bande dessinée de Tardi et Vautrin, aux éditions Casterman (réédité en 2021). - À voir : - Le film référence «La Commune (Paris, 1871)» de Peter Watkins, 2000. À visionner sur le site de la plateforme documentaire Tënk - Le film « Les Damnés de la commune», documentaire de Raphaël Meyssan, 2019.
« Elle n'est pas morte ! ». Dès 1886, le poète et révolutionnaire Eugène Pottier en était convaincu, la Commune de Paris n'a pas dit son dernier mot. A l'occasion de son 150ème anniversaire, on remonte le temps avec l'historienne Ludivine Bantigny et on fait le lien entre les luttes actuelles et l'héritage sociale et politique de la Commune. Un entretien réalisé par Valentine Hullin. Faites un don à Radio Parleur et soutenez une information libre et indépendantes sur les luttes sociales !
durée : 00:54:52 - Une journée particulière - par : Zoé Varier - Pour commémorer les 150 ans de la Commune de Paris, l’historienne Ludivine Bantigny a fait paraître aux éditons La Découverte "La Commune au présent. Une correspondance par-delà le temps", une singulière composition épistolaire qui s’adresse aux destinataires d’aujourd’hui en faveur de l’émancipation.
Lettre aux communard.e.s A l'occasion du 150eme anniversaire de la Commune de Paris, Julien Théry reçoit Ludivine Bantigny, historienne spécialiste des mouvements sociaux. Il y a exactement 150 ans, au printemps 1871, la Commune de Paris se soulevait et vivait une brève mais extraordinaire expérience d'autonomie politique, avant d'être écrasée par les troupes du gouvernement versaillais. Pour faire l'histoire de ces 72 jours de révolution en montrant à quel point leur écho retentit encore aujourd'hui, Ludivine Bantigny a choisi une démarche insolite et particulièrement féconde. Son livre, « La Commune au présent », est « une correspondance par-delà le temps » : il s'agit d'une série de plus d'une soixantaine de lettres qu'elle adresse à des « communeuses » et des « communeux », comme ils se désignaient eux-mêmes (l'appellation « communards » étant à l'époque d'abord dépréciative). Ce que Ludivine Bantigny a trouvé au fil de ses travaux d'archives sur les parcours des femmes et des hommes auxquel.les elle s'adresse, dont beaucoup ont été massacrés lors de la « Semaine sanglante », exécuté plus tard ou envoyés au bagne, elle l'évoque dans ces lettres tout en les prenant à témoin des luttes d'aujourd'hui et de ce qu'elles doivent à l'expérience de la Commune. Avec cette dernière, et pour la première fois, accédaient au pouvoir des gens du peuple, des gens de rien, que les élites dirigeantes du XIXe siècle, Jules Ferry en tête, excluaient de toute capacité au gouvernement. En s'adressant à des communard.e.s bien connus (Louise Michel, Jules Vallès, Eugène Varlin, Gustave Courbet…) ou plus ou moins oubliés (Herminie Cadolle, Elisabeth Dmitriev, Maria Verdure, Pélagie Daubain…), Ludivine Bantigny fait revivre leur voix tout en la mêlant à la sienne et à celles des militants de notre temps – en particulier des gilets jaunes, dont le combat pour la démocratie directe fait abondamment référence à la Commune. ▶ Soutenez Le Média :
Le thème : « femmes en révolution en 1968 », 2e séance de l’année 2020-2021 pour l’université populaire « Les mercredis des révolutions » organisée par la société d’histoire du XIXe siècle, en partenariat avec la mairie du 18e arrondissement de Paris, Politis et Paroles d’histoire Photo prise à Paris le 29 mai 1968 par Jacques Marie (AFP) Les intervenantes : … Continue reading "170. Femmes en 1968, avec Ludivine Bantigny (les mercredis des révolutions)"
Aux Champs-Élysées, il y a tout ce vous voulez : magie, faste et gendarmerie. Le 20 mars dernier, Ludivine Bantigny, historienne et spécialiste des mouvements sociaux leur consacre un livre La plus belle avenue du monde, une histoire sociale et politique des Champs-Élysées. L’autrice nous propose ici une contre-histoire de l’avenue. Faite un don à Radio Parleur et engagez vous pour une information indépendante sur les luttes sociales : radioparleur.net/don
« Des révolutions sociales qui embrasent le monde », « Les conséquences de la révolution des gilets jaunes », « Le retour des idéaux de la Révolution de 1789 ». Dans les discours, le terme « révolution » est omniprésent. Mais est-il réellement pertinent pour décrire les situations actuelles ? N’est-il pas inapproprié de l’employer pour caractériser les mouvements sociaux contemporains ? La question a été posée à Ludivine Bantigny, historienne, spécialiste de l'histoire des luttes contemporaines et des conséquences de mai 68, et auteur de Révolution. L’historienne et chercheuse aborde d’abord des questions d’actualité française, notamment celles liées aux gilets jaunes. S’agit-il d’une « révolution anthropologique » ? Peut-on parler d’une filiation entre ce mouvement et les évènements de la Révolution française ou de Mai 68 ? Comment une historienne des insurrections réagit-elle face aux gilets jaunes : neutralité prudente ou engagement assumé ? Son analyse questionne aussi le rapport au passé et son instrumentalisation. Ludivine Bantigny jongle également avec ses autres domaines d’études comme le genre ou la notion de génération. Ce podcast est un entretien où l’on parle pouvoir, rapports de force, inégalités et place de d’historien, entre étude du passé et accompagnement du présent, mené par Nathan Vieira, étudiant en économie à l’École Normale Supérieure (ENS) de Lyon. Il a été réalisé en marge de la conférence Nouveaux visages de la lutte des classes organisée par la Villa Gillet lors du festival (Re)faire société : mode d’emploi . ---- La diffusion de ce podcast s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec Trensistor, la webradio des étudiant.es de l’ENS de Lyon
durée : 00:54:50 - Les Savantes - par : Lauren Bastide - Historienne, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Rouen-Normandie, Ludivine Bantigny est spécialiste de l'histoire des mouvements sociaux et de Mai 68.
durée : 00:54:50 - Les Savantes - par : Lauren Bastide - Historienne, maîtresse de conférence en histoire contemporaine à l'université de Rouen-Normandie, Ludivine Bantigny est spécialiste de l'histoire des mouvements sociaux et de Mai 68.
À l’occasion du plus long mouvement social depuis Mai 68, une émission autour du grand mouvement de révolte politique et existentiel de mai-juin 1968, à partir de 1968. De grands soirs en petits matins (Seuil, 2018) - avec l’autrice, Ludivine Bantigny, historienne, maîtresse de conférences à l’Université de Rouen, également co-directrice sur ce sujet de « Prolétaires de tous les pays, qui lave vos chaussettes ? » Le genre de l’engagement dans les années 1968 (Presses Universitaires de Rennes, 2017).
Pour éclairer le mouvement des gilets jaunes à la lumière de l'histoire très récente des mobilisations populaires, « La grande H. » reçoit Ludivine Bantigny, historienne de Mai 68 et de la société française depuis les années 1980, spécialiste aussi de l'histoire contemporaine de la jeunesse et des femmes. Tout en soulignant les spécificité de chacun des contextes historiques, L. Bantigny met en lumière les nombreux liens et similitudes entre les événements de 1968 et ceux que nous vivons actuellement. Dans les deux cas, les mobilisations ont suscité une politisation (en apparence) soudaine de populations qui pouvaient sembler jusque là résignées ou passives. Des revendications matérielles précises, liées aux conditions de vie et aux conditions de travail, ont débouché sur une critique générale et radicale de la représentation politique et sur l'exigence de démocratie réelle. Le mouvement de 2018 tire peut-être des leçon de l'expérience de 1968 et d'autres moments de lutte depuis cette date en maintenant une profonde méfiance à l'égard des porte-paroles. Contrairement à celle de Mai 68, la mobilisation actuelle ne s'appuye pas, pour l'instant, sur la grève, et n'est pas clairement soutenue par les centrales syndicales, même si des sections locales ou sectorielles sont souvent engagées dans la lutte. Ludivine Bantigny revient aussi sur l'histoire des mouvements de protestations et leurs effets depuis 1968, en particulier sur les manifestations de 1986 contre la loi Devaquet et sur celles – accompagnées de grèves – de 1995 contre le « Plan Juppé ». Elle rappelle aussi que, comme dans le cas de Mai 68, le déclenchement du mouvement des gilets jaunes a été précédé de toute une série de mobilisations, des grandes manifestations contre la loi El Khomri en 2016 à une longue série de luttes localisées. La montée des violences policières est très nette depuis le quinquennat de François Hollande : si la mort de Malik Oussekine, tué par la police en 1986, et la protestation massive qui s'en est suivie ont ouvert une période de relative modération de la part des forces de l'ordre, la politique de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve a inauguré une stratégie de la brutalité dont la mort de Rémi Fraïsse a Sivens a été l'effet le plus marquant (sans grande réaction de la part de la classe politique), et dont les violences disproportionnées infligées aux gilets jaunes constituent clairement la continuation. L'entretien avec de Ludivine Bantigny avec Julien Théry est suivi par une longue discussion avec le public. ▶ Soutenez Le Média :
À partir d’un travail dans les archives de toute la France, pour beaucoup inédites, Ludivine Bantigny restitue dans son livre 1968 - De grands soirs en petits matins l’énergie des luttes, des débats, des émotions et des espoirs portés par les acteurs de 68 : toutes celles et tous ceux – ouvriers, étudiants, militants, mais aussi danseurs, médecins, paysans, artisans, poètes d’un jour, et les femmes à parts égales avec les hommes – qui ont participé au mouvement. Elle s’intéresse aussi à "l’autre côté" : la police, le pouvoir et les oppositions à la contestation. Son livre s’attache au vif des événements, à la diversité de leurs protagonistes plus qu’aux seuls porte-parole désignés, à leurs pratiques plus qu’à la rhétorique dont on les a ensuite enveloppés, à la grève qui met le temps en suspens. "Les événements" : si la formule est restée vague faute de pouvoir à coup sûr qualifier ce qui s’était passé, du moins a-t-elle le mérite de revenir précisément aux faits, aux projets, à l’inventivité, à tout ce qui a été imaginé, de grand et de petit, pour réellement "changer la vie". Ludivine Bantigny est historienne, maîtresse de conférences à l’Université de Rouen Normandie. Ses recherches portent sur les engagements politiques et la conscience historique au XXe siècle. Elle a notamment publié La France à l’heure du monde. De 1981 à nos jours (Seuil, 2013 ; "Points Histoire", 2018) et 1968 - De grands soirs en petits matins (Seuil, 2018). Conférence enregistrée au Club 44 le 5 juin 2018
Huitième numéro de la cinquième saison d'Au miroir de Clio, l'émission d'histoire de Radio Campus Rouen, émission animée par Luc Daireaux, radiocampusrouen.fr/2014/10/06/au-miroir-de-clio/, aumiroirdeclio@gmail.com, #AumiroirdeClio sur twitter.com Émission publiée le dimanche 13 mai 2018 Thème : 1968 Invitée : Ludivine Bantigny, maîtresse de conférences HDR à l'université de Rouen, auteure de 1968. De grands soirs en petits matins, Seuil, 2018.
Le samedi 14 avril 2018, 15h30 Avec Ludivine Bantigny et Christian Bougeard Cinquante ans après mai 68, Ludivine Bantigny et Christian Bougeard portent deux regards complémentaires sur cette période. Alors que Ludivine Bantigny s’attache au vif des événements et à la diversité de leurs protagonistes, Christian Bougeard s’intéresse au Mai breton et à ses prolongements. En savoir plus :https://www.musee-bretagne.fr/vue-detaillee-musee/evenement/mai-68-5917036/
On oublie souvent que le mouvement de mai 68 a été bien large. Les étudiants ont bien sûr été au coeur de la contestation, mais le mouvement ouvrier a aussi été partie prenante de ce printemps français agité qui commence d'ailleurs bien avant mai 68. Invitée : Ludivine Bantigny
Comment enseigner l’histoire de France aujourd’hui ? Dans un monde globalisé où l’échelle nationale perd peu à peu de sa suprématie, comment enseigner l’histoire de France aujourd’hui ? Quand certains crient à l’écriture d’un roman national, d’autres pleurent la restructuration des programmes qui ne laissent pas suffisamment de place à l’Histoire franco-française … Quand il s’agit de passer le témoin d’une identité nationale qui n’a de cesse d’être questionnée, les avis divergent … Comment se positionner au sein d’un débat dont la flamme se ravive régulièrement ? Quelle attitude adopter face aux nouvelles générations, qui, issues de cultures variées, partagent les bancs d’une seule et même école républicaine ? Ludivine Bantigny, historienne. Ludivine Bantigny est historienne, maître de conférences à l’université de Rouen. Ses recherches portent sur les engagements politiques et la conscience historique au XXe siècle, et son travail en cours sur les « années 1968 ». Thibault Leroy, professeur. Thibault Leroy est un jeune professeur. Il enseigne au lycée Adolphe Chérioux à Vitry-sur-Seine pour sa deuxième année dans le secondaire, après avoir enseigné deux ans à l’Université Paris 1. Il cherche à pratiquer une pédagogie alternative en classe, dans le secondaire et dans le supérieur. Laurence De Cock, professeure. Laurence De Cock est professeure agrégée d’histoire-géographie en lycée à Paris et chargée de cours en didactique de l'histoire à l'université Paris-Diderot. Enseignante associée à l’IFE, elle est l’auteure d’articles sur l’enseignement de l’histoire et chercheuse en sciences de l’éducation. Shakila Zamboulingame, professeure. Shakila Zamboulingame est professeur d'histoire-géographie au lycée Eugène Delacroix de Drancy et prépare une thèse d'histoire de la photographie à l'Université Paris 3. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.