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Série de portraits sur des cinéastes africaines. La première, c'est Maïmouna Doucouré. Après des études de biologie, elle n'imaginait pas être destinée au cinéma. Née en France au sein d'une famille nombreuse originaire du Sénégal, elle grandit dans un quartier populaire et c'est en 2013 que sa carrière de réalisatrice est lancée, lorsqu'elle gagne un prix pour Cache-cache, son premier court métrage amateur, au Festival Génération Court d'Aubervilliers. Par la suite, elle réalise son premier court métrage professionnel, Maman(s), sorti en 2015, et inspiré de sa propre vie. Devenue cinéaste reconnue, elle a fait partie, en mai dernier, du jury « Un certain regard » au 77ème festival de Cannes. Premier épisode de notre série de portraits sur des cinéastes africaines.Quand Maïmouna Doucouré se lance dans le cinéma, elle découvre que sa voix compte et qu'avec son art, elle peut changer le monde : « Étant une réalisatrice, j'utilise ce vecteur-là pour pouvoir exprimer des choses, et surtout pour avoir un impact dans la société qui permet de faire réfléchir, qui permet, en quelque sorte, de passer par le cœur pour atteindre l'esprit. » À l'époque, elle n'imaginait pas qu'elle deviendrait une grande réalisatrice : « Je me sens vraiment reconnaissante d'avoir osé, d'avoir sauté le pas, parce qu'au début, moi, je ne pensais pas que le cinéma m'était destiné », se rappelle-t-elle.Son premier court métrage professionnel, inspiré de sa propre vie, a tourné dans plus de 200 festivals. Il a gagné des prix, y compris en Chine et en Irak, après avoir récolté le César du meilleur court métrage : « Ce qui est intéressant, c'est qu'au départ, quand je me suis lancée dans le cinéma, je ne pensais pas que m'inspirer de ce que j'ai pu vivre pouvait être suffisamment intéressant, je me disais : qui ça va intéresser de partir sur une histoire qui m'appartient — donc l'histoire de ma famille ? » Dans Maman(s), elle raconte l'histoire de la jeune Aida, qui cherche à se débarrasser de la femme que son père ramène à la maison à son retour du Sénégal « J'ai vraiment eu la preuve du contraire en réalisant mon premier court métrage professionnel, Maman(s), poursuit la réalisatrice, et c'est là où j'ai compris finalement qu'en étant intime, quelque part, ça nous permettait d'être universel. Et c'est ça que je trouve beau avec le cinéma. » « Mettre en avant des histoires de femmes dans mes films m'importe beaucoup »Puis Maïmouna Doucouré passe à un format plus long. Pour Mignonnes, son premier long métrage, le propos s'inscrit dans la continuité des deux précédents films. Hawa, son second long métrage, tourne autour du féminin et dénonce l'injustice : « Quand j'étais plus jeune, c'est vrai que j'étais témoin de beaucoup d'injustices que vivaient les femmes, et c'est quelque chose qui m'a beaucoup révoltée. Ce sentiment, j'ai grandi avec. Donc aujourd'hui, j'ai ce moyen d'expression, je suis vraiment partie de mon vécu, ma double culture, les injustices que j'ai pu observer par rapport aux femmes, mon rapport avec ma mère, parce qu'on n'a pas la même vision sur ce qu'être une femme, témoigne-t-elle. C'est vrai que mettre en avant des histoires de femmes dans mes films, c'est quelque chose qui m'importe beaucoup, de par mon histoire, de par mon parcours. » Maïmouna Doucouré se penche actuellement sur son prochain film, et c'est encore d'une figure féminine qu'il s'agit : la légendaire Joséphine Baker. « Cela fait sens parce que, quand on voit les combats qu'elle a menés, on se sent investi d'une mission. Raconter Joséphine, ou en tout cas être un témoin de sa vie, ne peut que nous donner envie de reprendre le flambeau de tous les combats qu'elle a pu mener contre l'injustice, contre le racisme, contre la ségrégation, pour justement l'égalité et l'unité entre les peuples. » Un film qui sera co-écrit avec le scénariste Olivier Lorelle, auteur du film Indigènes.À lire sur Joséphine Baker La joie de vivre
Ah, o regresso a casa, aos locais onde nos sentimos aconchegados, quentinhos, rodeados de caras familiares e de bons vibes, prados verdejantes de 105x70m, música demasiado alta para ensurdecer metade da aldeia, homenagens semi-espontâneas e uma atmosfera de ansiedade controlada, de vontade férrea de venc...pá, pronto, foi o primeiro jogo em casa, já chega de lirismo. Não foi mau, ficou melhor ali para o meio e ficou também a ideia que ainda vai melhorar. E há uma certeza no meio de muitas dúvidas: aquele número 15 é jeitosinho. Nada de novo, pelo menos para nós. Ainda houve tempo para dar um salto ao Olival ver os muninos pucuninos a entrarem para a arena dos grandes. Mas também há uma certeza no meio de muitas jovens dúvidas: aquele número 86 é jeitosinho. Ora 15+86=101. Que em binário dá 5 e todos sabemos que esse número dá alegrias à malta!!!
With France's political system making it to mainstream international media, owing to the near success of Le Pen's fascist party, National Rally, this week's Accent of Women focuses on fascism and islamophobia in France.Author, political activist and writer of French-Algerian origin HOURIA BOUTELDJA presents her critique of contemporary leftist thought and activism, undertaken from an anti-colonial perspective. She draws on her direct political experience as the founder and former leader of the Parti des Indigènes de la République movement in France, as well as her longstanding interest in the study of anti-Semitism and Islamophobia, summarized in her most recent book, “Whites, Jews and Us: Toward a Politics of Revolutionary Love”.This speech is called Why White Antifascism Is not Enough to Fight Islamophobia?
Kokkie Kooyman, direkteur en fondsbestuurder by Denker Capital gesels oor Sasfin wat denoteer. Volg RSG Geldsake op Twitter
Die uittredende Navo sekretaris-generaal, Jens Stoltenberg, sê die uitslag van die oorlog tussen Rusland en Oekraïne sal wêreldwye sekerheid dekades lank vorm. Hy het by die Navo-beraad wat tans in Washington plaasvind, gepraat. Stoltenberg sê indien Rusland die oorlog in Oekraïne wen, sal dit ander outoritêre leiers in Iran, Noord-Korea en China aanmoedig:
Story 1 - Indigenous students in PA were targeted for bizarre brain waves therapy, funded by a billionaire and that was never approvd by an ethics board. Story 2 - Christian school director's trial for assault with a weapon is on now and former students have horrifying stories. Story 3 - Inside St. John's for-profit shelter system, residents are scared for their lives. The mother of a woman murdered in one details how hard she tried to get another place to live. Story 4 - Javier Milei is good for mining and Canadian companies are licking their chops. Story 5 - Chiquita Banana ordered to pay millions to people whose families were slaughtered by paramilitary groups funded by the company. Get bonus content on Patreon Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Krieket: Indië begin sy T20 Wêreldbekerveldtog vandag as een van die gunstelinge. Hulle pak Ierland in New York. Die krieketreuse is desperaat vir sukses by die toernooi in die Wes-Indiese Eilande en Amerika, want hulle globale bekerdroogte strek terug na die 2013 Kampioenebeker. Kaptein Rohit Sharma sê hulle gaan hulle toespits op die basiese beginsels.
Les guerres frontalières en Australie sont des conflits de conquête coloniale qui ont opposé les colons européens et les Australiens autochtones, notamment les Aborigènes d'Australie et les Indigènes du détroit de Torrès. Le nom « guerres de frontière » fait référence à la frontière de la colonie britannique, que les occupants cherchaient à repousser toujours plus loin. Ces conflits ont débuté en 1788, quelques mois après le débarquement de la Première flotte britannique, et se sont poursuivis jusqu'au début du XXe siècle, soit jusqu'en 1934. La région australienne comptant le plus grand nombre de morts est le Queensland, où l'on estime que 65 000 Australiens autochtones ont été tués, ainsi que 20 000 colons. Bien que longtemps refoulées par la mémoire blanche australienne officielle, ces guerres ont commencé à faire l'objet d'un débat public depuis la parution en 1981 du livre de l'historien Henry Reynolds, intitulé De l'autre côté de la frontière. Malgré la reconnaissance des droits civiques et fonciers des Autochtones d'Australie, il n'existe toujours pas de monument national pour honorer les Autochtones massacrés durant ces conflits.
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Youssef Boussoumah, historien, membre fondateur du Parti des Indigènes de la République et militant de la cause palestinienne depuis le début des années 1980
Tema de abertura de Claudio Zaidan no programa Bandeirantes Acontece.
Joan l'Heritier de l'associació Slow food, ens parla del saló de vins INDIGÈNES que tindrà lloc a Toluges els 5 i 6 de maig.
Vandaag gaan we in op een vraag van een luisteraar."Je kan er altijd samen uit komen. Ok. Snap ik. Nieuwsgierig; wanneer besluit je dan wél om te gaan? Om de relatie te beëindigen? Het kan toch niet waar zijn dat maar een van de twee stappen maakt? Wanneer kan je dus besluiten dat dode paard te laten liggen? Benieuwd."In deze aflevering geven we antwoord op deze vraag. Of - eerlijk gezegd - bij jij de enige die antwoord kan geven op deze vragen en kunnen wij alleen dingen zeggen die je mogelijk helpen in de keuzes die je maakt!Wil je meer weten over ons, onze trajecten, livedagen of opstellingendagen? Kijk dan op onze website of volg ons op Instagram.
Daar was regoor die land verskeie betogings op dorpe en die hoofstad oor die aanstelling van RedForce om munisipale skuld in te vorder. Walvisbaai se munisipale raad het Dinsdag ‘n mosie aanvaar dat die ooreenkoms met RedForce onmiddellik beëindig word. RedForce is ook besig om in Windhoek skuld bymekaar te maak en die bohaai affekteer inwoners. Kosmos 94.1 Nuus het gepraat met Harold Akwenye, Stad Windhoek se korporatiewe bestuurder van kommunikasie, wat sê daar is 'n kontrak met RedForce wat nie summier beëindig kan word nie.
Plusieurs plantes indigènes du Québec offrent des fruits savoureux. Elles peuvent facilement être incluses dans un jardin comestible.
The Gateway Podcast Welcomes I.C.AR Director and Owner of The United Publc Radio Network, Joe Montaldo Date: February 13th, 2024 Episode: 12 Discussion: I.C.A.R. and Alien Research About the Guest: Joe Montaldo is Co-Founder, International Director, and Spokesperson for I.C.A.R. the International Community for Alien Research. (www.icar1.com) Originally affiliated with MUFON as an Investigator, Mr. Montaldo became disenchanted with the lack of information being shared with the general public. His first step in furthering public awareness was establishing a personal website (www.alienenigma) in 1998. Later, the I.C.A.R. site (www.icar1.com) was added to the Internet. Born in New Orleans, Louisiana in 1963, he attended area private schools before joining the U.S. Navy. While in the Navy, Joe earned three degrees in Advanced Electronics and Avionics after getting out of the navy Joe went on the get his bachelor's degree in Advanced Electronics and Avionics. In April of 2002, Mr. Montaldo began hosting the Wake Up USA a UFO Study talk show. He is now host of the new radio program, "UFO Undercover". UFO Undercover is an Internet talk show that allows the host and his guest to interact and answer questions with the virtual audience thru the Internet and by telephone via a toll free number. During his time as host for these radio programs, Joe has interviewed most of ufology's personalities. In the process he has gained many friends in the community as well as the opportunity to work to ward his goal of ufologist and the public sharing information openly. Having been an investigator for almost 30 years, Joe Montaldo is extremely knowledgeable on UFOs, Alien Abductions, Star Children, Indig
The Gateway Podcast Welcomes I.C.AR Director and Owner of The United Publc Radio Network, Joe Montaldo Date: February 13th, 2024 Episode: 12 Discussion: I.C.A.R. and Alien Research About the Guest: Joe Montaldo is Co-Founder, International Director, and Spokesperson for I.C.A.R. the International Community for Alien Research. (www.icar1.com) Originally affiliated with MUFON as an Investigator, Mr. Montaldo became disenchanted with the lack of information being shared with the general public. His first step in furthering public awareness was establishing a personal website (www.alienenigma) in 1998. Later, the I.C.A.R. site (www.icar1.com) was added to the Internet. Born in New Orleans, Louisiana in 1963, he attended area private schools before joining the U.S. Navy. While in the Navy, Joe earned three degrees in Advanced Electronics and Avionics after getting out of the navy Joe went on the get his bachelor's degree in Advanced Electronics and Avionics. In April of 2002, Mr. Montaldo began hosting the Wake Up USA a UFO Study talk show. He is now host of the new radio program, "UFO Undercover". UFO Undercover is an Internet talk show that allows the host and his guest to interact and answer questions with the virtual audience thru the Internet and by telephone via a toll free number. During his time as host for these radio programs, Joe has interviewed most of ufology's personalities. In the process he has gained many friends in the community as well as the opportunity to work to ward his goal of ufologist and the public sharing information openly. Having been an investigator for almost 30 years, Joe Montaldo is extremely knowledgeable on UFOs, Alien Abductions, Star Children, Indig
Ce jeudi 18 janvier 2024, pour Bruxelles vit !, Amélie est dans le quartier Colonel Bourg à Evere pour un atelier de savons chez Indigène. Indigène ce sont deux artisans de produits d'hygiène faits mains, respectueux de l'environnement et de notre peau.
durée : 00:03:42 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Quelles influences a eu l'invention des catégories raciales sur la vie des individus ? Que l'exemple de la vie d'Albert Widders nous montre-t-il ?
Voici la dernière partie de cet entretien très riche avec Sandra Guimaraes, où on soulève une question difficile qui est souvent opposée à l'antispécisme : la question du rapport à certaines pratiques des populations indigènes, notamment de chasse ou de pêche. Ces pratiques sont souvent utilisées comme un argument contre l'antispécisme, qui ou bien ne serait pas un projet universel et conséquent puisqu'il ne pourrait pas s'appliquer partout, ou bien serait teinté de racisme et de néo-colonialisme en ayant pour implication la critique de pratiques traditionnelles des peuples indigènes. Mon invitée met bien en évidence tout ce que cette pseudo-objection charrie de racisme, d'essentialisation, de romantisation vis-à-vis des peuples originaires, et trace les contours de ce que peuvent être les alliances ou la solidarité à construire entre luttes antispécistes et luttes indigènes. Bonne écoute ! N'hésitez pas à m'écrire sur le mail du podcast pour me dire ce que vous en avez pensé : commeunpoisson[@]protonmail.com Merci à Swen Durieux pour le studio aménagé et la prise de son ________________________________ Références et sources citées dans l'entretien : - Les religions afro-brésiliennes : le candomblé et l'umbanda - Interview de Michelle Muriel du collectif antispéciste VEM (Veganismo Em Movimento - “Véganisme en mouvement”) Recommandations de Sandra Guimarães : - The Territory (documentaire) - Baladi (groupe militant en Palestine) - La pédagogie des opprimés - Paulo Freire (livre) - Sur la liberté - Angela Davis (livre) - Cananéia, Iguape e Ilha Comprida - Emicida (chanson) ________________________________ SOUTENIR : https://linktr.ee/poissonpodcast Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant et sans publicité : votre soutien est indispensable pour qu'il puisse continuer à exister. Merci d'avance ! Les comptes Instagram, Twitter, Facebook et Mastodon du podcast sont également à retrouver dans le lien link tree ! ________________________________ CRÉDITS Comme un poisson dans l'eau est un podcast indépendant créé et animé par Victor Duran-Le Peuch Charte graphique : Ivan Ocaña Générique : Synthwave Vibe par Meydän Musique : Anywhere par Ikson
Lors de son investiture, le président brésilien Lula a fait de la défense des droits indigènes l'une de ses priorités. Il a notamment créé un ministère des peuples indigènes et légalisé de nouveaux territoires. Mais, même sous son mandat, les communautés autochtones sont toujours menacées. Au cœur des débats, le projet de loi dit du « cadre temporel ». Entre la légalisation de nouvelles terres indigènes et le retour d'aides sociales, Ludimar, autochtone du peuple Kokama, reconnaît un progrès. Mais les promesses du président Lula sont, selon lui, difficiles à appliquer : « Le gouvernement et la figure de Lula ne dirigent pas le pays seuls. Le Parlement est essentiel ». L'association des peuples indigènes du Brésil, l'APIB, parle d'un bilan en demi-teinte, à travers la voix de son coordinateur exécutif Dinanam Tuxa, qui regrette « principalement la lenteur des démarcations de ces terres indigènes et de la négociation qui a lieu au Parlement. […] Mais si je dois penser aux aspects positifs, je dirais que les relations avec le gouvernement sont bien meilleures, dans le sens où l'on peut faire entendre nos revendications ».Le projet de loi du « cadre temporel », rejeté par la Cour suprême, puis approuvé par le Sénat, est au cœur des débats. Ce projet limite notamment la reconnaissance de territoires indigènes aux territoires qu'ils occupaient ou qu'ils contestaient au moment de la promulgation de la Constitution, en 1988. Lula a opposé un veto partiel à ce projet qui comporte encore de nombreuses menaces, pour Mauricio Terena, avocat de l'APIB : « Il s'agit d'assouplir la politique de non-contact avec les peuples indigènes, de permettre la plantation d'organismes génétiquement modifiés sur des terres indigènes. Dans un sens, c'est aussi le retour d'une politique assimilationniste de la période de la dictature, qui consiste à refuser le droit au territoire aux indigènes qui perdent leurs caractéristiques culturelles ».Après de nombreux reports, un vote au Congrès au sujet des vetos présidentiels pourrait à nouveau valider le cadre temporel et ses autres mesures ce jeudi (14 décembre 2023). L'association des peuples autochtones prépare un nouveau recours devant la Cour suprême et des manifestations sont prévues. Haïti : les États-Unis sanctionnent de nouveaux acteurs politiquesLes États-Unis ont imposé des sanctions à l'ancien Premier ministre Jean-Max Bellerive et notamment deux ex-sénateurs. « Ils sont épinglés pour leur participation à des activités de corruption », explique Gotson Pierre, rédacteur en chef d'AlterPresse, citant un communiqué des autorités américaines. Ces personnes ne sont plus admissibles sur le territoire américain. « La semaine dernière, rappelle-t-il, ce sont 4 chefs de gangs qui ont été sanctionnés par Washington pour assassinat, enlèvements contre rançon, vols, viols, pillages et incendies ». Ces sanctions américaines visent aussi Jean Alain Rodriguez Sanchez, ancien procureur général de République Dominicaine. Des acteurs politiques au Guatemala sont aussi concernés. Le Journal de la 1ère En Guyane, Médecins du Monde, la CIMADE et le COMEDE montent au créneau pour défendre les droits des demandeurs d'asile.
Sept ans après sa création en Colombie, la juridiction spéciale pour la paix (JEP) avance lentement dans le dossier surnommé des « faux positifs », ces civils tués par l'armée qui les faisait ensuite passer pour des guérilleros morts au combat. Entre 2002 et 2008, plus de 6 400 Colombiens en ont été victimes et selon la JEP, les communautés indigènes étaient une cible de choix. Rencontre avec deux représentants, wiwa et kankuamo. « Cela met en lumière la négligence complète et la déshumanisation de la part des forces militaires, commente Jaime Luis Arias Ramirez de la tribu kankuamo, l'armée exigeait des résultats » et elle n'a pas hésité, par exemple, à exécuter un couple de jeunes indigènes en 2005, tués chez eux puis affublés de tenues de combat pour être présentés comme des membres des FARC.Si certains inculpés ont reconnu leur responsabilité devant les proches de victimes lors d'audiences publiques, en échange d'aménagement de peines, d'autres responsables notamment politiques refusent. Et les procédures s'éternisent, les peines ne se matérialisent pas et les communautés attendent désespérément des réparations. Nicolas Maduro veut faire main basse sur l'Essequibo et ses réserves en pétroleDeux jours après un référendum pour légitimer ses prétentions sur le territoire de l'Essequibo, qui représente les deux tiers du Guyana voisin, le président vénézuélien a promulgué une loi créant la province du Guyana Essequibo et il a indiqué que la compagnie nationale du pétrole et le conglomérat métallurgique CVC bénéficieraient très prochainement de licences pour l'exploitation du pétrole, du gaz et des mines dans toute la zone de l'Essequibo. Les artistes déplacés de Carrefour-FeuillesAprès la flambée de violences du mois d'août 2023 à Carrefour-Feuilles, beaucoup d'habitants dont des artistes ont dû quitter ce quartier connu pour sa riche vie culturelle. C'est le cas de Zikiki et Lionel St-Eloi, qui ont confié leur histoire à notre correspondante à Port-au-Prince. Pour les aider, le Centre culturel Brésil-Haïti a organisé une levée de fonds. Les artistes, eux, espèrent bientôt pouvoir retrouver leurs maisons, leurs ateliers, leurs instruments. Le journal de la 1èreSix jours après le crash d'un petit avion près des Saintes en Guadeloupe, les corps des passagers n'ont toujours pas été remontés à la surface.
Le dernier rapport du GIEC le reconnaît clairement : le changement climatique affecte de manière disproportionnée les peuples indigènes. La perte des écosystèmes lié au réchauffement et à l'exploitation des énergies fossiles a des répercussions en cascade sur ces populations qui dépendent de leur environnement. Qu'ils résident dans les régions arctiques, en Amazonie, ou dans des îlots aux Philippines, les peuples autochtones subissent de plein fouet les conséquences de l'extraction des énergies fossiles, de la déforestation, ou encore de la fonte des glaces. Les populations indigènes ne représentent 5 % de la population mondiale, mais gèrent une surface où se concentre près de 80 % de la biodiversité de la planète. Leur compétence en matière de respect de l'environnement est indéniable. 316 représentants de ces communautés autochtones sont à la COP28, c'est peu pour faire entendre leur voix face aux 2 500 lobbyistes des énergies fossiles également accrédités. Avec nos invitées : - Sabine Gagnier, responsable du Programme justice à Amnesty International France- Luciana Téllez Chávez, chercheuse auprès de la Division Environnement et Droits humains à Human Rights Watch.
durée : 00:58:49 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Charlène De Vargas - Les crimes racistes sont restés et restent encore largement dans l'ombre de l'Histoire française. Comment expliquer la persistance de l'impunité de ces crimes et du déni de leur caractère raciste ?
Des dizaines de milliers de personnes participent à plus de 40 grandes marches ce dimanche pour soutenir le oui pour une Voix indigène au parlement.
Il ne reste que 4 semaines et deux jours pour les partisans de la campagne en faveur du oui et du non pour faire valoir leurs arguments auprès de l'électorat.
La date du vote du référendum portant sur une Voix indigène au Parlement a été annoncée par le premier ministre australien. Ce sera le 14 octobre prochain. Les partisans de la campagne en faveur du Oui et du Non ont quelques semaines pour faire valoir leurs arguments auprès de l'électorat.
L'Australie et la Nouvelle-Zélande accueillent en ce moment le Mondial de football féminin. Drapeaux, musiques, langues… Les organisateurs souhaitent mettre en avant les cultures indigènes à l'occasion de ce tournoi. En Australie, la reconnaissance des communautés indigènes du pays, présentes sur les terres bien avant l'arrivée des colons occidentaux, est une question sensible. À Brisbane, Jackie et Tamara s'installent en tribune. À 39 ans, elles ne sont pas du tout journalistes, mais elles s'exercent à commenter des rencontres. Elles se forment grâce à la chaîne de télévision ABC. Seules des femmes indigènes, évidemment très peu représentées dans ce milieu, peuvent participer à ce programme. « Je crois que mon patron va me détester ! Je suis comme Tamara : je suis prête pour une nouvelle carrière » déclare Jackie. « Je pourrais changer de travail dans la minute si on veut de moi à la télé. C'est peu probable, mais des portes vont s'ouvrir », surenchérit Tamara. Les deux femmes voient encore plus loin : « Nous mettons le pied dans la porte. Nous emmagasinons un savoir pour le transmettre par la suite. Et nous ouvrons des brèches dans lesquelles d'autres pourront s'engouffrer ». À l'occasion du Mondial féminin, les noms des stades apparaissent en anglais, mais aussi en langue indigène. Les drapeaux des Aborigènes et des Indigènes du détroit de Torrès sont affichés. Des symboles qui n'échappent pas au champion du monde français Christian Karembeu qui vient assister aux rencontres en voisin, lui le héros du peuple Kanak en Nouvelle-Calédonie. « On a commencé avec du didjeridoo, on a bien commencé avec des chants maoris, etc. Donc, il y a véritablement une envie de rendre à cette population locale qui existe leur identité à travers les introductions de match. Et, c'est très bien de pouvoir dire : voilà qui était là, leur culture, leur tradition. » « Il y aura un vote sur la reconnaissance ou non des Indigènes »« C'est une bonne initiative de la Fifa » affirme Tracey Holmes, célèbre journaliste de la télévision australienne. « Elle aurait pu y voir des symboles politiques. Ce n'est pas de la politique, c'est la reconnaissance des premiers habitants du pays. » Mais le sport ne peut pas tout. « Il reste encore beaucoup à faire pour la réconciliation. Cette année, il y aura un vote sur la reconnaissance ou non des Indigènes dans notre Constitution. Aujourd'hui, notre texte fondamental ne les reconnaît pas ! »Jackie et Tamara ne doivent pas seulement batailler en tant que représentantes des minorités, mais aussi en tant que femmes. « On appelle ça l'intersectionnalité, n'est-ce pas ? Je suis forcément désavantagée, car je suis une Indigène, mais je suis aussi une femme. Les inégalités touchent toutes les femmes. À ce titre, les Matildas, les footballeuses australiennes, ont récemment dû batailler pour être payées autant que les hommes. Dans la société australienne, les femmes viennent en deuxième position. Et nous, les femmes de couleur, nous sommes encore plus loin. »À lire aussiMondial de football féminin: les Australiennes en appellent à la Fifa pour l'égalité salariale
Dans notre bonus 409 avec Aurélien et Thierry.• Clippy : Clippy est de retour ! et avec ChatGPT ! (source)• Piscine : Quand tu sauves des vies avec un simple accessoire (source)• Indigène : Quand les indigènes demandent à la déconnexion (source)• Télétravail : Quand Skoda te propose un Van pour du télétravail (source)Merci à La plage pour l'accueil.
Tu veux que je te raconte l'histoire des nouvelles maisons pour les indigènes ? Ok mais par contre moi, je ne raconte mes histoires qu'aux enfants qui se lavent les dents. Donc attrape ta brosse à dents, ton dentifrice, et tu frottes, jusqu'à ce que l'histoire soit terminée !
Lisa speaks with Award winning Filmmaker/Actor Elle-Máijá Tailfeathers about what starring as an indigenous woman in the globally acclaimed program "Three Pines" meant to her and the community that she represents. Elle-Máijá Tailfeathers is a filmmaker and actor. She is a member of the Kainai First Nation (Blackfoot Confederacy) as well as Sámi from Norway. She co-wrote and co-directed the narrative feature The Body Remembers When the World Broke Open with Kathleen Hepburn, which premiered at the Berlinale in 2019 and received the Toronto Film Critics Association for best Canadian film which was also nominated for six Canadian Screen Awards; for which she and Hepburn received the awards for best direction and best original screenplay. Her ' feature-length documentary, GEE-maa-bee-bit-sinKímmapiiyipitssini: The Meaning of Empathy, won the 2022 Canadian Screen Award for Best Feature Length Documentary. She also took home the 2022 Canadian Screen Award for Best Lead Performance by an actress for her role in Danis Goulet's Night Raiders. Most recently, she directed three episodes of the new Crave limited series, Little Bird. She also appeared as Sargeant Isabelle Lacoste in the Prime Video series Three Pines.https://www.elle-maija-tailfeathers.com/https://www.instagram.com/ellemaijatailfeathers/ Support the showTAKE YOUR MINDFULNESS & INSIGHTS ONE STEP FURTHER WITH PREMIUM MEDITATIONSSubscribe to premium content today and have access to bonus episodes worksheets and meditations. Whether you are looking to relax, recenter, reduce stress, increase motivation, fall asleep peacefully or wakeup ready to take on the day, these meditations and visualizations are for you. You will also have the opportunity to connect directly with me via email to let me know what kind of meditations you are looking for, share your episode insights and suggest guests that you might be interested in hearing from so that I can create content for you!Subscriptions begin at $3/month and subscribers who choose $10 a month subscription also receive a monthly coaching exercise from my client workbook.Interested in finding out more about working with Lisa Hopkins? Visit www.wideopenstages.comFollow Lisa https://www.instagram.com/wideopenstages/
Stephen Donaghue, le deuxième officier de justice le plus haut gradé du pays, après le procureur général, a publié un avis positif sur la compatibilité d'une "Voix indigène" au Parlement avec la constitution australienne. Il a en outre relevé qu'elle "renforcerait la démocratie".
durée : 00:04:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Dans l'extrême-nord de la Colombie, la construction d'éoliennes sème la zizanie et l'inquiétude chez les communautés indigènes Wayuu de cette région semi-désertique, nouvel eldorado des énergies renouvelables.
durée : 00:04:34 - Sous les radars - par : Sébastien LAUGENIE - Dans l'extrême-nord de la Colombie, la construction d'éoliennes sème la zizanie et l'inquiétude chez les communautés indigènes Wayuu de cette région semi-désertique, nouvel eldorado des énergies renouvelables.
durée : 00:05:49 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Les tirailleurs sénégalais vus par la culture populaire, alors qu'une reconnaissance leur est accordée et qu'un film leur est consacré.
Plus vulnérables aux maladies venant des villes et vivant dans des zones où l'accès est difficile, les indigènes d'Amazonie sont des populations dont la santé est particulièrement fragile. Aujourd'hui encore, ils sont victimes du paludisme, de maladies sexuellement transmissibles, et du Covid-19. Même s'il existe un secrétariat spécialisé en santé indigène, ils n'ont accès qu'aux soins de base. Des dentistes aux ophtalmologues, depuis 2015, l'ONG « Doutores da Amazônia », « Docteurs d'Amazonie », amène des médecins spécialistes au cœur des territoires indigènes. Immersion dans le parc indigène du Xingu, le plus grand territoire indigène du pays. (Rediffusion du 20 septembre 2022) « Indigènes d'Amazonie, les laissés pour compte du système de santé », un Grand reportage de Sarah Cozzolino. Réalisation : Pauline Leduc. Caio Machado, président et co-fondateur de l'ONG « Doutores da Amazônia », est chirurgien dentiste à São Paulo. En 2015, il a créé avec son frère l'ONG Docteurs d'Amazonie pour venir en aide aux peuples indigènes, délaissés par le système de santé public. Il répond aux questions de notre correspondante Sarah Cozzolino. RFI : Comment les indigènes d'Amazonie ont-ils vécu la pandémie de Covid-19 ? Caio Machado : Ils ont été très touchés par la pandémie, et notamment parce que leur culture a été un accélérateur de contagion. Leur mode de vie en communauté, dans les grandes « malocas », les maisons traditionnelles, ne leur permettaient pas de respecter les gestes barrières recommandés, comme le port du masque ou la quarantaine. Les rituels funèbres, par exemple, sont très importants dans leur culture, et il a été impossible de les empêcher de les réaliser. Au début de la pandémie, les médecins n'entraient plus en territoire indigène. Ça a été le moment pour ces peuples de remettre à l'honneur leurs médecins traditionnels, notamment avec la figure du « pagé », ce chaman qui communique avec les esprits. La médecine traditionnelle est très forte dans ces régions, elle passe avant la médecine occidentale. Pour des raisons de culture mais aussi de communication : les médecins traditionnels font partie des villages indigènes, ils parlent la même langue que leurs patients. Les médecins « classiques » sont des Blancs qui ont étudié en ville et ne comprennent pas les langues indigènes. Nous avons été la première ONG à pouvoir entrer en territoire indigène. En 2020, nous avons fait une expédition dans l'État de Rondônia sur les rivières Guaporé et Mamoré, avec un bateau-hôpital, pour venir en aide aux peuples isolés d'Amazonie. Dans cette région, on compte près de 10 000 indigènes. Parmi ceux que nous avons pu tester, 80% étaient contaminés. C'est là que j'ai été contaminé par le Covid-19 pour la première fois. Pourtant, seulement deux personnes sont mortes. Selon eux, c'est grâce aux effets d'un thé à base de racines qu'ils prenaient, confectionné par les médecins traditionnels de la région. S'il y a eu un impact positif de cette pandémie, c'est d'avoir redonné de l'importance à ces savoirs ancestraux. Quel est l'état de santé général des indigènes dans ces régions isolées, comme le parc du Xingu ? Ils manquent de tout. Dans ces régions, le secrétariat spécial à la santé indigène (SESAI), a implanté depuis 1999 des « districts » de santé, censés fournir des soins de « base » à ces populations. Leur champ d'action est très rudimentaire : c'est surtout de la prévention, de l'orientation et quelques examens très basiques. Dans 90% des cas, les indigènes devraient se déplacer en ville, parce que les équipements nécessaires n'arrivent pas jusqu'ici. Mais la difficulté principale, c'est justement le déplacement. Dans le Xingu, pour pouvoir faire des opérations dites de « moyenne et haute complexité », ou des examens approfondis, il faut faire douze heures de route en moyenne, avec des moyens de transport très précaires. Il faut ensuite pouvoir se nourrir et se loger en ville, c'est très compliqué. Pourtant, les équipements, qui pesaient autrefois des tonnes sont aujourd'hui disponibles en formats réduits. Ils pèsent entre 20 et 30 kilos. Notre ONG parvient à amener ces technologies de pointe dans ces territoires lors de nos missions. On aimerait montrer aux pouvoirs publics que cette situation doit changer, des investissements doivent être faits. Comment expliquer ces lacunes ? Ces populations indigènes sont mises de côté depuis très longtemps, elles sont extrêmement abandonnées par les pouvoirs publics. Il y a d'abord une mauvaise gestion. Pourquoi est-ce que l'argent des déplacements que doivent faire ces indigènes pour accéder à des services en ville n'est pas investi dans des équipements de bonne qualité sur place, des professionnels de santé qualifiés et payés dignement ? Pourquoi l'État ne fait pas ce travail ? Je pense que la réponse est politique. Les gestionnaires de ces institutions ne sont pas des professionnels de santé et ne comprennent pas la responsabilité de la santé. Au Brésil, les indigènes n'ont jamais été une priorité pour personne car ils sont trop peu pour élire qui que ce soit. On parle de 850 000 indigènes pour 210 millions de Brésiliens : pour les politiciens, ils ne méritent pas les investissements nécessaires. Lors de nos actions, pour ce que nous ne pouvons pas résoudre, nous sommes obligés de leur prescrire des ordonnances, mais ça ne sert à rien. Nous devons créer des solutions durables pour ces régions.
Eskom het bevestig hy het 'n konsep-omkeerplan oor hoe hy beurtkrag gaan beëindig. Die voorsitter van Eskom se raad, Mpho Makwana, sê die kragreus se begeerte is om 'n vinnige, korttermyn-oplossing vir die kragonderbrekings te vind. Makwana het gister die media ingelig en bevestig die plan is reeds beskikbaar en sal mettertyd gepubliseer word.
Christophe Hondelatte raconte l'année 2006 en puisant dans les archives d'Europe 1. Cette année-là : Ségolène Royal candidate à la présidentielle; le film "Indigènes" à Cannes; Laure Manaudou championne d'Europe; Alagna quitte la Scala avec fracas !
La Slovaquie en direct, Magazine en francais sur la Slovaquie
Bulletin d'actualités. Fin octobre, début novembre, chaque année, se déroulent dans les cimetieres symboliques des montagnes slovaques des cérémonies de recueillement en hommage a tous ceux qui sont morts dans les montagnes. De nouvelles especes de plantes envahissantes et d'especes animales non indigenes deviennent de plus en plus courantes en Slovaquie. La sécheresse extreme et les oiseaux piscivores ont provoqué cette année une baisse significative des poissons dans les étangs de reproduction.
Die Suid-Afrikaanse minister van energie, Gwede Mantashe, sê al is dit belangrik om meer hernubare energie by die netwerk te voeg sal dit nie onmiddellik beurtkrag tot 'n einde bring nie. Hy het vroeër vandag by die Windaba-konferensie in die Moederstad gepraat. Ons korrespondent in Kaapstad, Fritz Platt ...
En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a mené une politique en faveur de l'agronégoce, au détriment des populations indigènes. Celui qui a fait campagne en répétant qu'il ne céderait « pas un centimètre de terre aux indigènes », a tenu sa promesse. Pour protéger la forêt et défendre leurs droits, les indigènes d'Amazonie réclament un changement de gouvernement. De notre envoyée spéciale dans le Xingu, Avec des records de déforestation, de mines et d'exploitations agricoles illégales, le bilan du gouvernement de Jair Bolsonaro est dramatique, selon Tapi Yawalapiti. Le cacique est porte-parole du parc indigène du Xingu, et pour lui, l'Amazonie est plus menacée que jamais. « Notre lutte, c'est de s'opposer aux projets de loi que ce gouvernement lance contre les droits des indigènes, contre les territoires indigènes. Nous sommes très inquiets, et c'est la raison pour laquelle on communique beaucoup, entre les différents peuples, car nous devons nous unir pour défendre nos droits », explique Tapi Yawalapiti. Selon le cacique du village Matipu, deux visions de l'Amazonie s'opposent. Il s'exprime dans sa langue karib, et son gendre s'occupe de la traduction. « Le gouvernement encourage la déforestation, l'exploitation minière… Ils veulent exploiter toutes les ressources de la forêt. Mais les indigènes ne veulent pas ça. Ce qu'on veut, ce dont on a besoin, c'est de la forêt sur pieds », martèle-t-il. ►À écouter aussi : Jair Bolsonaro, le cauchemar brésilien ? Le souhait d'une victoire de Lula Au mois d'avril, alors que beaucoup de militants indigènes venus des quatre coins du pays campaient à Brasília pour défendre la démarcation de leur territoire, Tapi a rencontré l'ancien président Lula. « Lula est venu au milieu des indigènes, ce qu'aucun autre candidat n'a fait. Et moi, j'ai dit à l'ancien président "si vous êtes élu, aidez-nous à faire respecter les territoires indigènes". Nous espérons qu'il gagnera et qu'on pourra l'amener ici, dans le Xingu », dit-il. En quatre ans de gouvernement, Jair Bolsonaro a profondément transformé la Funai, la Fondation nationale de l'Indien. Cet organisme, censé défendre les droits des populations indigènes, est désormais dirigé par des militaires. Et son président, Marcelo Xavier, est un proche du puissant lobby de l'agronégoce. Des changements qui affectent la relation avec les peuples indigènes selon Ninja, du peuple Meinaco. Bolsonaro change les gens qui sont contre lui pour des gens en sa faveur, qui soutiendront sa politique. Il utilise la Funai comme un instrument pour déstabiliser cette politique de préservation de l'environnement que nous avions. Quel que soit le gagnant de l'élection présidentielle, Ninja répète que les indigènes n'ont jamais été une priorité pour les gouvernements. Au Brésil, ils seraient environ 800 000 sur une population de 210 millions de Brésiliens.
Plus vulnérables aux maladies venant des villes et vivant dans des zones où l'accès est difficile, les indigènes d'Amazonie sont des populations dont la santé est particulièrement fragile. Aujourd'hui encore, ils sont victimes du paludisme, de maladies sexuellement transmissibles, et du Covid-19. Même s'il existe un secrétariat spécialisé en santé indigène, ils n'ont accès qu'aux soins de base. Des dentistes aux ophtalmologues, depuis 2015, l'ONG « Doutores da Amazônia », « Docteurs d'Amazonie », amène des médecins spécialistes au cœur des territoires indigènes. Immersion dans le parc indigène du Xingu, le plus grand territoire indigène du pays. « Indigènes d'Amazonie, les laissés pour compte du système de santé », un Grand reportage de Sarah Cozzolino. Réalisation : Pauline Leduc. Caio Machado, président et co-fondateur de l'ONG « Doutores da Amazônia », est chirurgien dentiste à São Paulo. En 2015, il a créé avec son frère l'ONG Docteurs d'Amazonie pour venir en aide aux peuples indigènes, délaissés par le système de santé public. Il répond aux questions de notre correspondante Sarah Cozzolino. RFI : Comment les indigènes d'Amazonie ont-ils vécu la pandémie de Covid-19 ? Caio Machado : Ils ont été très touchés par la pandémie, et notamment parce que leur culture a été un accélérateur de contagion. Leur mode de vie en communauté, dans les grandes « malocas », les maisons traditionnelles, ne leur permettaient pas de respecter les gestes barrières recommandés, comme le port du masque ou la quarantaine. Les rituels funèbres, par exemple, sont très importants dans leur culture, et il a été impossible de les empêcher de les réaliser. Au début de la pandémie, les médecins n'entraient plus en territoire indigène. Ça a été le moment pour ces peuples de remettre à l'honneur leurs médecins traditionnels, notamment avec la figure du « pagé », ce chaman qui communique avec les esprits. La médecine traditionnelle est très forte dans ces régions, elle passe avant la médecine occidentale. Pour des raisons de culture mais aussi de communication : les médecins traditionnels font partie des villages indigènes, ils parlent la même langue que leurs patients. Les médecins « classiques » sont des Blancs qui ont étudié en ville et ne comprennent pas les langues indigènes. Nous avons été la première ONG à pouvoir entrer en territoire indigène. En 2020, nous avons fait une expédition dans l'État de Rondônia sur les rivières Guaporé et Mamoré, avec un bateau-hôpital, pour venir en aide aux peuples isolés d'Amazonie. Dans cette région, on compte près de 10 000 indigènes. Parmi ceux que nous avons pu tester, 80% étaient contaminés. C'est là que j'ai été contaminé par le Covid-19 pour la première fois. Pourtant, seulement deux personnes sont mortes. Selon eux, c'est grâce aux effets d'un thé à base de racines qu'ils prenaient, confectionné par les médecins traditionnels de la région. S'il y a eu un impact positif de cette pandémie, c'est d'avoir redonné de l'importance à ces savoirs ancestraux. Quel est l'état de santé général des indigènes dans ces régions isolées, comme le parc du Xingu ? Ils manquent de tout. Dans ces régions, le secrétariat spécial à la santé indigène (SESAI), a implanté depuis 1999 des « districts » de santé, censés fournir des soins de « base » à ces populations. Leur champ d'action est très rudimentaire : c'est surtout de la prévention, de l'orientation et quelques examens très basiques. Dans 90% des cas, les indigènes devraient se déplacer en ville, parce que les équipements nécessaires n'arrivent pas jusqu'ici. Mais la difficulté principale, c'est justement le déplacement. Dans le Xingu, pour pouvoir faire des opérations dites de « moyenne et haute complexité », ou des examens approfondis, il faut faire douze heures de route en moyenne, avec des moyens de transport très précaires. Il faut ensuite pouvoir se nourrir et se loger en ville, c'est très compliqué. Pourtant, les équipements, qui pesaient autrefois des tonnes sont aujourd'hui disponibles en formats réduits. Ils pèsent entre 20 et 30 kilos. Notre ONG parvient à amener ces technologies de pointe dans ces territoires lors de nos missions. On aimerait montrer aux pouvoirs publics que cette situation doit changer, des investissements doivent être faits. Comment expliquer ces lacunes ? Ces populations indigènes sont mises de côté depuis très longtemps, elles sont extrêmement abandonnées par les pouvoirs publics. Il y a d'abord une mauvaise gestion. Pourquoi est-ce que l'argent des déplacements que doivent faire ces indigènes pour accéder à des services en ville n'est pas investi dans des équipements de bonne qualité sur place, des professionnels de santé qualifiés et payés dignement ? Pourquoi l'État ne fait pas ce travail ? Je pense que la réponse est politique. Les gestionnaires de ces institutions ne sont pas des professionnels de santé et ne comprennent pas la responsabilité de la santé. Au Brésil, les indigènes n'ont jamais été une priorité pour personne car ils sont trop peu pour élire qui que ce soit. On parle de 850 000 indigènes pour 210 millions de Brésiliens : pour les politiciens, ils ne méritent pas les investissements nécessaires. Lors de nos actions, pour ce que nous ne pouvons pas résoudre, nous sommes obligés de leur prescrire des ordonnances, mais ça ne sert à rien. Nous devons créer des solutions durables pour ces régions.
durée : 00:04:49 - Le zoom de la rédaction - Chercheurs d'or, trafiquants de bois, éleveurs de bétails envahissent chaque jour un peu plus les territoires indigènes. Txaï Surui, qui a porté la parole des peuples autochtones lors des discours d'inauguration de la COP 26, est aujourd'hui la cible de menaces et de harcèlement.
Cette semaine, je suis heureuse de vous offrir une rediffusion d'un épisode qui m'a beaucoup marqué. Celui de Norbert. En France depuis l'âge de 14 ans, c'est à Sétif, ville du Nord de l'Algérie appartenant à l'époque au département de Constantine, que nait Norbert, en 1932. Il y vit avec ses parents, son frère, et ses soeurs. Norbert garde de cette époque des souvenirs émus, malgré les difficultés. Car être juif en Algérie dans les années 40 n'ést pas tous les jours facile ! Norbert quittera l'Algérie pour la France à l'age de 14 ans. II est ce qu'on appelle un "pied noir"… Tiens d'ailleurs, ça vient d'où cette expression “pieds noirs” ? Pour le savoir, ou en tout cas pour avoir une des interprétations, (parce qu'il y en a bien quelques unes), écoutez Norbert sans tarder, et laissez-vous bercer par sa douceur et son optimisme. (Allez-vous arriver à croire qu'il fêtera bientôt ses 90 printemps ?!) MERCI POUR VOTRE ÉCOUTE ET VOTRE SOUTIEN ❤️❤️❤️ On se retrouve dans une semaine pour un nouvel épisode
Dans le parc national indigène du Xingu, en Amazonie brésilienne, la médecine traditionnelle passe avant la médecine occidentale. Pendant la pandémie, la figure du guérisseur indigène a été particulièrement importante. De notre correspondante Sarah Cozzolino, de retour du Xingu, en Amazonie brésilienne, Dans une pièce minuscule, sur un lit gynécologique improvisé dans le village Waura, Camilla vient consulter. Elle a mal au ventre depuis deux ans, depuis qu'elle prend un médicament pour ne pas avoir ses règles, car elle est l'une des guérisseuses du village. « Nous utilisons un cigare pour soigner les malades. C'est le cigare qui nous montre tout. L'esprit nous parle, il nous dit quelle douleur ressent le patient, quel esprit est en train de lui faire du mal », explique-t-elle. Camilla est l'une des six pajés du village situé dans la région du Haut Xingu. Chez les indigènes, il existe plusieurs types de guérisseurs, les pajés, comme Camilla, une sorte de chaman qui dialogue avec les esprits, ou encore les raizeiro, spécialisés dans les thés à bases de plantes et racines. Pendant la pandémie de Covid-19, ces guérisseurs traditionnels ont été très sollicités comme l'explique Caio Machado, fondateur de l'ONG « Docteurs d'Amazonie ». « Ils ont recommencé à utiliser leur médecine traditionnelle, et notamment les thés de racines. Quelque chose qui nous a beaucoup marqué l'année dernière, quand nous sommes allés dans une région où vivaient près de 10 000 indigènes qui buvaient ce thé, c'est que sur les 10 000, seulement deux sont morts. Même les non-indigènes commençaient à boire ce thé. C'est dire combien la médecine traditionnelle est forte ». Durant la pandémie, l'équipe de médecins bénévoles de l'ONG, venus pour la plupart de São Paulo, a travaillé avec les guérisseurs indigènes. « La culture indigène est millénaire, ils n'ont jamais eu besoin de nos médicaments avant. Ils ont commencé à en avoir besoin quand ils sont entrés en contact avec nous. C'est nous qui leur avons amené ces maladies, et c'est à nous de les soigner avec nos médicaments », explique Caio Machado Mais contrairement aux recommandations des gestes barrières pour lutter contre la propagation du Covid-19, les indigènes ont conservé leur mode de vie en collectivité. Tapi est le cacique, le chef, du peuple Yawalapiti. Son père, Aritana, grand leader de la lutte indigène dans le Xingu, est mort en 2020 du Covid. « Quand le Covid 19 est arrivé, on nous a dit qu'il fallait vivre séparés, mais ça n'a pas été possible. On ne peut pas mettre à mal notre organisation sociale, s'éloigner de notre famille. Ça n'a pas été facile d'adapter une règle qui venait de la ville à l'intérieur de nos villages », souligne Tapi. Dans ces régions reculées, l'accès aux soins de base est parfois très compliqué et les hôpitaux se trouvent à plusieurs heures de route.
Pour écouter Comment j'ai bâti un empire:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922Spotify:https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZwDeezer:https://www.deezer.com/fr/show/2676812Google Podcast:https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D------------------------------Il existe un certain nombre de mots pour désigner les habitants d'un pays. On peut citer, par exemple, les mots "indigène", "autochtone" et "aborigène" qui, à vrai dire, présentent entre eux des différences assez minces.Un indigèneDérivé du latin "indigena", le mot "indigène" désigne, au sens strict, une personne vivant dans le pays où elle est née.Le mot est cependant coloré d'une nuance péjorative, dans la mesure où il était surtout employé pour désigner les habitants des colonies françaises, privés de certains droits.Ils étaient en effet soumis au code dit de l'indigénat, qui instaurait, pour ces peuples des colonies, un régime pénal particulier et discriminatoire.Un autochtoneLe terme "autochtone" est composé à partir des mots grecs "autos", qui signifie "même", et "khthôn", qui veut dire "terre". Ce qui peut se traduire par "issu du sol même".Autrement dit, un autochtone est une personne qui habite le pays ou la terre où elle est née. Ce n'est donc pas un immigré, venu d'une autre contrée.Le contraire d'un autochtone, c'est une personne "allogène", c'est-à-dire dont l'origine est différente de celle de la population autochtone.Un aborigèneLe terme "aborigène" est tiré de "ab" qui, en latin, veut dire "dès" ou "depuis", et de "origo" qui, toujours en latin, signifie "origine". Donc, la signification du mot est "depuis l'origine" ou "dès l'origine".Au départ, le terme fut utilisé pour désigner les premiers habitants du Latium, la région autour de Rome. L'aborigène, comme l'autochtone, vit donc dans le pays où il est né.Cependant, le mot est souvent employé, avec un léger glissement de sens, pour désigner les premiers habitants d'un pays. Il est à noter que, dans son acception la plus courante, il désigne, de manière un peu abusive, les peuples indigènes d'Océanie. On parlera ainsi des Aborigènes d'Australie par exemple.Il est à noter que ces trois mots, indigène, autochtone et aborigène, ne s'appliquent pas seulement aux hommes. Ils peuvent aussi désigner des animaux ou des choses, comme des plantes par exemple. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter Comment j'ai bâti un empire: Apple Podcast: https://podcasts.apple.com/fr/podcast/mon-argent/id1569918922 Spotify: https://open.spotify.com/show/6UduCKju82nA00KdBb08d9?si=KzkcGE8IRYOdR5m9hMbyZw Deezer: https://www.deezer.com/fr/show/2676812 Google Podcast: https://www.google.com/podcasts?feed=aHR0cHM6Ly9yc3MuYWNhc3QuY29tL21vbi1hcmdlbnQ%3D ------------------------------ Il existe un certain nombre de mots pour désigner les habitants d'un pays. On peut citer, par exemple, les mots "indigène", "autochtone" et "aborigène" qui, à vrai dire, présentent entre eux des différences assez minces. Un indigène Dérivé du latin "indigena", le mot "indigène" désigne, au sens strict, une personne vivant dans le pays où elle est née. Le mot est cependant coloré d'une nuance péjorative, dans la mesure où il était surtout employé pour désigner les habitants des colonies françaises, privés de certains droits. Ils étaient en effet soumis au code dit de l'indigénat, qui instaurait, pour ces peuples des colonies, un régime pénal particulier et discriminatoire. Un autochtone Le terme "autochtone" est composé à partir des mots grecs "autos", qui signifie "même", et "khthôn", qui veut dire "terre". Ce qui peut se traduire par "issu du sol même". Autrement dit, un autochtone est une personne qui habite le pays ou la terre où elle est née. Ce n'est donc pas un immigré, venu d'une autre contrée. Le contraire d'un autochtone, c'est une personne "allogène", c'est-à-dire dont l'origine est différente de celle de la population autochtone. Un aborigène Le terme "aborigène" est tiré de "ab" qui, en latin, veut dire "dès" ou "depuis", et de "origo" qui, toujours en latin, signifie "origine". Donc, la signification du mot est "depuis l'origine" ou "dès l'origine". Au départ, le terme fut utilisé pour désigner les premiers habitants du Latium, la région autour de Rome. L'aborigène, comme l'autochtone, vit donc dans le pays où il est né. Cependant, le mot est souvent employé, avec un léger glissement de sens, pour désigner les premiers habitants d'un pays. Il est à noter que, dans son acception la plus courante, il désigne, de manière un peu abusive, les peuples indigènes d'Océanie. On parlera ainsi des Aborigènes d'Australie par exemple. Il est à noter que ces trois mots, indigène, autochtone et aborigène, ne s'appliquent pas seulement aux hommes. Ils peuvent aussi désigner des animaux ou des choses, comme des plantes par exemple. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices