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Christian is an economist whose work can help answer the question: how might economics become an 'emancipatory' social science? Christian holds a PhD in economics, is a professor at the University of Lausanne in Switzerland, a former advisor to the alternative bank of Switzerland, and was a long-time researcher at the Belgian National Science Foundation. He's the author of Critical Political Economy and Full-Spectrum Economics, among other books on political economy with an existential and ecological focus. As an economist unafraid to venture into questions around spirituality, or the evolution of consciousness, his works are highly interdisciplinary, including a fusion of Ken Wilber's integral philosophy with post-neoclassical economics, and a dialogue between Max Horkheimer and Friedrich Hayek. Our conversation is about emancipatory social science. What is it, and how might economics move in its direction. More broadly, we cover: What emancipation means in the context of social science What Ken Wilber's philosophy can bring to economics Christian's loving critique of complexity economics The idea of a society's "critical spirit", which functions as a parallel to price signals The role that greater variety can play in changing the course of the economy as a complex system And the role that actual policies, like a basic income, or a job guarantee, or empowering people to work fewer hours, might play in making that kind of deep existential variety, variety in our forms of life, actually viable Enjoy!
Bonjour à tous, Aujourd'hui nous allons parler de Fonder l'économie écologiqueCrise environnementale, crise économique et crise anthropologique Une science économique existentiellede Christian ArnspergerDans Revue d'éthique et de théologie morale 2013/HS (n° 276)Cet article se propose de réinterpréter la science économique comme une science existentielle qui prenne véritablement en compte l'univers des significations et des pulsions propres aux acteurs réels de l'économie. Du point de vue anthropologique, une telle perspective implique de reconnaître un double fait existentiel – la finitude de la vie humaine et celle de la biosphère – et de repenser la rationalité économique habituelle et la notion de croissance comme des mécanismes de défense contre l'angoisse existentielle. À l'opposé, les concepts clés de rationalité holographique et d'humanisme écologique mis en avant par l'auteur permettent d'éclairer la crise actuelle dans une dimension beaucoup plus globale, à la fois écologique et économique. Ces fondements renouvelés permettent dès lors à l'auteur de suggérer des mutations de fond, y compris dans le domaine des pratiques monétaires.This article offers a reinterpretation of economics as an existential science which truly takes into account the universe of meanings and drives characterizing actual agents in the economy. From an anthropological point of view, such a perspective implies that one recognize a twofold existential fact – the finitude of human life and the finitude of the biosphere – and that one rethink standard economic rationality the notion of growth as defense mechanisms against existential anguish. On the contrary, the key concepts of holographic rationality and of ecological humanism put forward by the author shed new light on the current crisis. It can be apprehended from a much more global perspective, as both an ecological and an economic crisis. With the help of these new foundations, the author is able to suggest fundamental changes, including in the area of monetary practices.Il y a treize ans, en 2000, j'ai eu le privilège de faire paraître dans les pages de la Revue d'éthique et de théologie morale une contribution qui, je l'ignorais à l'époque, allait inaugurer pour moi un long périple intellectuel [1]. J'y avais dégagé les grandes lignes d'un projet qui devait m'occuper une bonne décennie durant : celui d'une science économique existentielle fondée sur une remise en chantier assez radicale de l'anthropologie économique et de l'un de ses éléments centraux, la notion de rationalité.L'idée de base de l'économie existentielle était, somme toute, assez simple : en dessous de nos choix et actes en apparence « rationnels » d'achat, de vente, d'arbitrage, de consommation, d'investissement, d'épargne, de production – en dessous de tout ce que la science économique qu'on m'avait enseignée nomme le « calcul économique » – se meut un univers de significations et de pulsions non reconnues des agents économiques eux-mêmes, et qui se rapportent à ce fait existentiel indéniable qu'est la finitude. Finitude des ressources certes, que l'économie nomme « rareté » et qui la fonde même en tant que science de la valeur et de la distribution des biens ; mais encore et surtout, finitude de l'existence humaine, avec pour manifestations le manque chronique de temps, la souffrance, la maladie, la vieillesse et la mort.Dans un effort interdisciplinaire au croisement de la psychologie, de la philosophie, de la spiritualité et des sciences humaines, j'ai tenté de tirer de cette omniprésence de la finitude les conséquences qui me semblaient en découler pour l'économie : repenser la rationalité économique en tant que « mécanisme de défense » contre l'angoisse existentielle ; repenser le capitalisme comme une « spiritualité de substitution » face au besoin de réponses quant au sens de la vie ; repenser l'homme économique comme un « chercheur existentiel » qui souvent s'ignore, et non comme une entité calculatrice aveugle ; et repenser la dynamique historique des systèmes socio-économiques comme une longue et méandreuse quête de sens et de profondeur, et non comme la succession mécanique d'étapes évolutionnaires.Il est notamment résulté de ce projet de recherche une trilogie d'ouvrages [2] que je considère – fût-ce provisoirement – comme la formulation achevée de mes thèses. Dans une série d'articles plus ponctuels, j'ai eu l'occasion d'explorer les implications de l'économie existentielle dans des domaines particuliers aussi divers que la compréhension de l'individualisme économique [3], l'éthique médicale et l'économie de la santé [4], les racines de la crise financière [5], la théologie chrétienne [6] ou l'analyse de la croissance économique [7].Cest Tout pour le moment merci à vous pour votre fidélité Likez, Commentez, partagez à la prochaine ☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆☆https://linktr.ee/jacksonlibon---------------------------------------------------#facebook #instagram #amour #couple #couplegoals #famille #relation #doudou #youtube #twitter #tiktok #love #reeĺs #shorts #instagood #follow #like #ouy #oyu #babyshark #lilnasx #girl #happybirthday #movie #olive #garden #menu #deviance #autotrader #trading #khan #academy #carter #carguru #ancestry #accords #abc #news #bts #cbs #huru bluebook #socialmedia #whatsapp #music #google #photography #memes #marketing #india #followforfollowback #likeforlikes #a #insta #fashion #k #trending #digitalmarketing #covid #o #snapchat #socialmediamarketing #bhfyp
En Suisse, un salarié peut très bien décider de se passer de compte bancaire. Le salaire est versé de main à main et on effectue ses paiements avec des bulletins de versements. Cʹest le choix quʹa fait Antonin, un éditeur lausannois qui témoigne, au micro de Xavier Bloch. Mais comment épargner sans confier son argent à une banque? Et lʹargent cash est-il vraiment plus durable, moins nocif pour la planète que les transactions bancaires effectuées à distance, via un système dʹe-banking? Les explications de Christian Arnsperger, professeur en durabilité et en anthropologie économique à lʹUniversité de Lausanne.
Christian ARNSPERGER, directeur de l’IGD, Muriel DELABARRE, maître-assistante à l’IGD, Jean-Bernard RACINE, professeur honoraire, Université de Lausanne, Frédéric CHIFFELLE, professeur honoraire, Université de Neuchâtel
Christian ARNSPERGER, directeur de l’IGD, Bernard LENSEL, Urbanistes des Territoires, Sandra ROBYR, Fédération suisse des urbanistes et Muriel DELABARRE, Université de Lausanne
Christian ARNSPERGER, professeur à l'Institut de géographie et durabilité, UNIL
Les mondes de demain : quelles alternatives pour notre avenir ?
Christian ARNSPERGER, professeur à l'Institut de géographie et durabilité, UNIL
Christian ARNSPERGER, professeur ordinaire à l'Institut de géographie et durabilité