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Créer sa start-up, trouver ses premiers clients, s'adapter au marché : Anna Bory et David Narr racontent les débuts de Miloo et livrent des conseils concrets pour entreprendre sans bullshit. Un épisode à écouter si vous vous demandez comment transformer une idée en projet viable.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En décembre 2005, juste avant Noël, un double assassinat est commis à Vevey en Suisse. Une histoire qui explore l'intimité d'une famille, les Légeret. Une famille dans laquelle on s'aime assez peu et où on aime surtout l'argent. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invité: Dominique Prudent. La Suisse accueille du 2 au 27 juillet 2025 lʹEuro féminin de football. 600 000 billets ont déjà été vendus pour assister aux matchs, de Sion à Bâle, en passant par Genève et Zurich. Comment le football féminin a-t-il réussi à faire sa place en Suisse? Comment expliquer lʹintérêt croissant quʹil suscite, alors quʹil a longtemps été considéré avec dédain, quand il nʹétait pas tout simplement interdit? Tribu reçoit Dominique Prudent, enseignant de sport et auteur de ce livre "Histoire du football féminin en Suisse", aux éditions Alphil.
Pourquoi devenir pasteur? Malgré le déclin de l'Église chrétienne en Occident, plusieurs hommes et femmes choisissent encore de devenir pasteurs. Vocation ou métier atypique? Servir ou être servi par sa communauté? Chacun et chacune doivent trouver leur voie. Dans cet épisode Joan et Stéphane reçoivent Quentin Beck, pasteur suffragant de l'Église réformée évangélique du canton de Neuchâtel. Ensemble, ils réfléchissent sur les raisons qui les ont conduits vers le ministère et les attentes envers les pasteurs de nos jours. Site internet: https://questiondecroire.podbean.com/ ApplePodcast: https://podcasts.apple.com/us/podcast/question-de-croire/id1646685250 Spotify: https://open.spotify.com/show/4Xurt2du9A576owf0mIFSj Contactez-nous: questiondecroire@gmail.com Notre commanditaire: L'Église Unie du Canada Moncredo.org * Musique de Lesfm, pixabay.com. Utilisée avec permission. * Photo de Marek Studzinski, unsplash.com. Utilisée avec permission. Bonjour, bienvenue à Question de croire, un podcast qui aborde la foi et la spiritualité, une question à la fois. Cette semaine, pourquoi devenir pasteur? Bonjour Stéphane. Bonjour, Joan, bonjour à toutes les personnes qui nous écoutent. Aujourd'hui, nous accueillons Quentin Beck. Quentin est un apprenti pasteur, comme moi un petit peu encore. Bonjour. Bonjour, Joan, bonjour Stéphane. Bonjour aux auditeurs et auditrices. Quentin, tu nous viens de Neuchâtel et tu nous raconteras un petit peu plus tard pourquoi devenir pasteur. Exactement, c'est ça. J'ai 27 ans et depuis peu, j'exerce le ministère. Est-ce que les femmes pasteures existent? Comme anecdote pour débuter, j'aimerais dire que je viens d'une région en Alsace où il y a encore une petite prégnance de luthéranisme, un petit peu aussi, bien sûr, de communautés réformées, mais essentiellement des communautés luthériennes. Généralement, lorsqu'on est en paroisse et qu'on est pasteur, les jeunes savent de quoi il s'agit. Ils ont l'habitude, ils ont déjà rencontré des pasteurs ou ils ont entendu parler de ça, notamment des femmes pasteurs. Ça fait quand même un moment qu'il y a des femmes pasteurs. Et j'ai eu la surprise en arrivant dans le canton de Vaud, où le catéchisme est sectorisé, c'est-à-dire que certains professionnels de l'Église s'en occupent et plus nécessairement tous les pasteurs, je suis allée à la rencontre de jeunes dans un camp et j'ai dit que j'étais pasteur. Là, j'ai vu qu'ils me regardaient d'un drôle d'air. Il y en a un qui me dit « Mais finalement, si les femmes peuvent être pasteurs, (visiblement, c'était un petit peu nouveau pour lui, mais il avait l'air tout à fait OK) pourquoi on ne dit pas pasteuresse? La raison derrière la volonté de devenir pasteur C'est très intéressant, ces questions, parce que souvent, on suit une voie et pour la majorité des gens, on n'y pense pas trop. On prend une profession parce qu'on aime quelque chose, on a eu quelqu'un qui nous a influencés. Mais pour être pasteur, mon expérience est que j'ai eu à expliquer, je ne sais pas combien de centaines de fois, mon appel au ministère, pourquoi je voulais être pasteur, au point où je me disais, est-ce qu'il y a quelque chose que je n'ai pas encore compris? On ne veut pas avoir n'importe qui. Mais toujours cette question, au point où, une fois, j'ai googlé « Pourquoi devenir pasteur? » Et la première réponse que j'ai eue, c'est « Comment devenir riche? » Je n'exagère pas là. Donc, j'avais ma réponse. C'était pour le pognon. Et toi, Quentin, pourquoi es-tu devenu pasteur? Pour l'argent aussi, exclusivement. Ah, c'est bon! Impeccable! Un parcours de foi C'est aussi une question qu'on me pose souvent. C'est vrai que les gens s'interrogent quand on dit qu'on est pasteur, surtout que j'ai 27 ans et je n'ai pas forcément la tête à laquelle les gens s'attendent lorsqu'ils s'imaginent un pasteur. C'est une question à laquelle j'ai aussi dû répondre maintes et maintes fois. Mais voilà, je crois que j'ai voulu devenir pasteur parce que lors de mon catéchisme, j'ai vu autour de moi des gens qui avaient une foi forte, qui vivaient des choses avec Dieu et je voyais des gens qui changeaient dans leur comportement, dans leur façon d'être. Je venais d'une famille pas forcément très pratiquante où la foi n'avait pas une grande place. Et du coup, je me sentais un peu à part là-dedans. Je ne comprenais pas trop et en même temps, j'étais attiré, ça me posait des questions. Et je me suis dit, il faut que je grandisse dans ma foi, et pour ça je me suis lancé dans les études de théologie. Si quelqu'un se pose des questions, je ne sais pas si c'est la meilleure chose à faire de se lancer dans des études de théologie, mais c'est ce que j'ai décidé de faire. Et voilà, donc ma rentrée dans le monde de la théologie ne se faisait pas en vue du ministère, mais en vue de grandir dans ma foi. Je suis passé par la faculté catholique de Fribourg. Durant ce bachelor en théologie, on a beaucoup parlé de l'incarnation de Dieu, d'un Dieu qui se fait homme, qui se fait être humain et qui vient vers nous, qui vit des émotions, qui rigole, qui pleure, qui mange, qui meurt aussi. Il y a tout cet aspect-là. C'est quelque chose où je me suis dit: ce Dieu qui se fait proche de nous, qui nous comprend, qui nous ressemble, c'est quelque chose dont j'ai envie de témoigner autour de moi. Je dirais que c'est là qu'il y a eu le début de cette vocation, le commencement de cette vocation pour le ministère. Après, il y avait plein d'autres choses qui me retenaient. Je suis quelqu'un d'assez timide, d'assez introverti. Il m'a fallu passer par-dessus certaines choses. Je me retrouve un peu dans l'histoire de Moïse en Exode IV, qui n'a pas envie d'aller parler aux autres parce qu'il a de la peine à s'exprimer. Je m'identifiais aussi là-dedans. En Église, j'ai eu des moments, des espaces où on m'a permis de m'exprimer, où on m'a écouté, on m'a permis d'être moi-même, et où j'ai aussi pu expérimenter, parler devant les gens, témoigner de qui j'étais, de ce que je croyais, de ma foi. C'est quelque chose que j'ai envie de pouvoir permettre aussi aux autres, et je dirais que c'est un peu ces éléments-là qui ont fait qu'après mes études en théologie, je me lance dans le ministère pastoral. Les pasteurs qui nous influencent durant notre jeunesse J'aime bien ce témoignage, notamment cette idée que l'Église est un lieu où on peut être soi-même. Et je trouve que c'est plutôt encourageant. Moi, de mon côté, j'ai cette certitude en moi depuis que j'ai l'âge de 10 ans. Je me rappelle que j'étais en train de faire un jeu, et puis je me disais, mais au fait, qu'est-ce que je vais devenir plus tard? Enfin, je me vois dans quoi? J'avais deux parents travailleurs sociaux, très à gauche, très engagés pour le monde. Et je voulais aussi un métier qui fasse sens, et où on soit là au nom d'une cause supérieure, et finalement, où on serve les autres. Et je connaissais le mari de ma marraine, qui était un pasteur totalement engagé dans le travail social auprès des jeunes dans la rue. Et je me suis dit, moi, je vais faire le travail que fait Jean-Michel. Ce n'est qu'après que j'ai découvert que c'était très, très, très anecdotique, qu'il n'y en avait vraiment pas beaucoup. En fait, mon modèle à moi, hyper à gauche, hyper punk, hyper avec les marges. En plus, ce qui est un petit peu dommage, a posteriori je regrette un peu, c'est que je me suis dit je vais devenir pasteur parce que je ne savais pas qu'il y avait d'autres métiers d'Église. Après, j'ai expérimenté tous les autres métiers d'Église : catéchète, diacre, dans la sphère missionnaire, etc., et je me suis vraiment éclatée aussi. Je suis contente que maintenant cette diversité des ministères existe et qu'on en parle beaucoup plus aux jeunes. Sinon, il y a un risque de cléricalisme, de pastora-centré, qui n'est pas bénéfique pour l'Église, en fait, et qui limite aussi, en termes de projection, les lieux où on se sent à l'aise pour exercer un ministère. Un ministère pour tous et toutes Lorsque les gens pensent à quelqu'un qui travaille pour l'Église, on pense à un pasteur parce que je crois qu'il y a cette idée justement du pasteur masculin, le prêtre qui est en avant, qui parle avec sa grosse voix grave et enseigne les bonnes réponses. Et pourtant, le ministère, c'est tellement plus large. Moi, je suis de ceux qui croient que nous sommes tous et toutes appelés au ministère. Le défi, c'est de trouver le bon ministère qui nous correspond. Il y a des gens qui ont une facilité de parler en public, comme moi. Il y a des gens qui font de la musique. Il y a des gens qui accompagnent des personnes malades. Ce sont tous des ministères. On pourrait quasiment dire tous des pasteurs. Je sais que ça peut choquer un peu parce qu'on a l'impression que « pasteur », ce n'est pas une appellation d'origine contrôlée. Mais je me demande dans les yeux de Dieu, les titres… j'ai l'impression que ce n'est pas si important. C'est le ministère qu'on fait. Je pense qu'on a justement cet appel-là de trouver ce qu'on peut faire avec tous les dons, tous les talents qu'on a reçus de l'Esprit. Suivre son appel Moi, cette idée de ministère qui s'adresse à tout le monde me parle beaucoup. Pour l'examen de consécration que j'ai passé il y a deux semaines, j'ai dû préalablement envoyer une lettre qui exprimait mes envies et justement les raisons de mon engagement. Et j'ai insisté sur le fait que c'est avant tout mon ministère à la suite du Christ, en tant que chrétien qui se place dans ce ministère pastoral, mais ce qui est à la source, c'est ce ministère baptismal, ou ce ministère qui nous vient de notre envie de nous mettre à la suite du Christ. Voilà le ministère pastoral dans lequel je m'engage actuellement, un ministère assez traditionnel, où justement je suis un peu ce pasteur masculin, alors j'essaye de pas trop enseigner, de ne pas être trop moralisant. Mais c'est la forme à laquelle je me sens appelé et il y a une diversité des ministères et une complémentarité des ministères aussi. Je pense que c'est aussi important de dire que tout seul je ne m'en sortirai pas non plus. Si je reprends un peu l'exemple de Moïse avec ses difficultés à s'exprimer en public, Dieu lui donne aussi Aaron pour qu'il aide et je crois que c'est important de le dire. En tout cas, à mes yeux, si on place le pasteur tout seul, on ne fait pas grand-chose. Le manque de modèle pour les femmes J'ai deux choses à dire. La première, c'est que finalement, c'est difficile pour une femme pasteure d'avoir des femmes comme modèle. Non pas qu'il n'y ait pas d'autres femmes pasteurs, il y en a, il y en a même beaucoup et de plus en plus et je trouve ça très bien. D'ailleurs souvent on me dit, il n'y a pas longtemps, j'étais dans un groupe et un homme assez âgé a dit « de toute façon maintenant, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Alors je lui ai dit « ah bon, mais où ? Ça m'intéresse beaucoup ». Il a dit « En Suisse, il n'y a plus que des femmes pasteurs ». Je lui ai dit « ben statistiquement ce n'est pas vrai ». Bref, on a souvent des remarques qui n'ont pas l'air si contentes qu'il y ait plus de femmes pasteurs. Et pour moi qui vais avoir 45 ans, finalement, je n'ai pas tellement de femmes comme modèles. Et quand je parle de femmes modèles, je parle de gens comme Martin Luther King, de gens comme Albert Schweitzer, je parle de gens dont on parle tout le temps et qui ont une figure tutélaire dans la société. Ce qui est intéressant, c'est que j'ai un peu réfléchi à ma paroisse d'origine, et je me suis rendu compte que de temps à autre il y a eu quelques stagiaires femmes, mais il n'y a pas encore eu de femmes pasteurs titulaires dans cette paroisse. Et ça donne à réfléchir quand même, parce qu'on est en 2025 et c'est une paroisse qui a été plantée lors de la Réforme, il y a cinq siècles. Donc finalement, quand on a l'impression qu'il y a peut-être beaucoup de femmes pasteurs, il y a beaucoup de femmes pasteures, beaucoup de femmes qui sont au service, beaucoup de femmes ministres, diacres, animatrices d'Église, mais pas de femmes dans les lieux où il y a une certaine densité historique ou des lieux auxquels on puisse se référer, comme la paroisse qu'a plantée Calvin à Strasbourg, qui est ma paroisse d'origine. Les attentes envers les pasteures? Et puis la deuxième chose à laquelle je pense, c'est que c'est encore une découverte progressive et qui n'est pas terminée sur ce qui est attendu d'une femme pasteur. C'est-à-dire qu'il y a dix ou quinze ans, il y avait des articles, notamment dans le journal Réforme en France, qui n'est pas le Réformes en Suisse, sur la plus-value. Figurez-vous qu'avoir des femmes pasteurs, c'était quand même bien, ça amenait une plus-value parce qu'on était à l'écoute, on s'occupait bien des enfants. Les femmes peut-être se sentaient un peu plus en confiance, mais les hommes aussi, parce qu'on était dans le « care », on était plus maternantes. Enfin voilà, toutes choses qui ne faisaient aucun sens pour moi. Et je crois qu'on est encore en train d'essayer de se dire, mais c'est qui, c'est quoi une femme pasteure? Et moi, pour avoir succédé pendant presque une année à un homme très compétent dans son domaine, très connu et du cru du lieu, j'ai bien vu qu'en fait, il y a des gens pour qui c'était un changement qui était bénéfique. Ils en étaient contents, contentes, notamment des jeunes femmes qui sont venues me raconter beaucoup de choses, comme c'est toujours le cas quand il y a une femme pasteur qui succède à un homme. Mais il y avait aussi beaucoup de gens qui étaient complètement dubitatifs. À se dire, attends, ça fait beaucoup, non? C'est une femme et puis elle est étrangère. Comment on va faire? Comment va-t-elle s'en sortir? On ne va pas trop l'aider quand même. Voilà, donc je vous apporte ma touche féminine à la conversation. Pasteur : vocation ou travail? Mon commentaire est purement empirique, je n'ai pas fait de recherche. J'ai remarqué avec la féminisation du clergé au Canada, on parle de plus en plus de vocation. En soi, ce n'est pas une mauvaise chose, mais ce que ça sous-tend lorsqu'on a une vocation, c'est qu'on se donne sans compter. Lorsqu'on a une profession, on est professionnel, on fait nos heures, lorsqu'on a un travail, on a un horaire de travail. Mais lorsqu'on a une vocation, c'est sûr que tu vas travailler 50-60 heures par semaine sans être payé pour tes heures supplémentaires. C'est sûr que tu vas faire de l'extra. C'est une vocation. Et j'ai arrêté d'utiliser ce mot-là justement pour dire ma profession, c'est pasteur. J'ai eu un appel, mais j'ai un travail qui est, bon, peut-être atypique par rapport à des amis qui travaillent dans un bureau, qui travaillent pour le gouvernement. Mais j'essaye d'utiliser le moins possible cette idée de vocation. Je ne crois pas que mon travail, ce soit d'être un martyr. Je crois que mon travail c'est d'être là pour les gens d'une communauté ou d'une région, puis d'essayer de les faire grandir dans la foi, sans nécessairement me tuer à la tâche. Trouver un équilibre dans la vie de pasteur En tout cas, pour moi qui débute dans le ministère, c'est vrai que c'est une question qui prend beaucoup de place; comment jongler, comment équilibrer vie professionnelle et vie privée, comment réussir à forger un ministère qui me ressemble et qui n'est pas non plus seulement basé sur les attentes des paroissiens ou des paroissiennes. Justement, j'ai changé de paroisse entre mon stage et ma suffragance dans laquelle je suis actuellement, et j'ai vu que les attentes étaient totalement différentes et que le statut qu'on me donnait était très différent. Voilà, c'est un défi pour moi, clairement, de réussir à faire un équilibre entre ces deux choses. Et c'est le titre de l'épisode « Pourquoi devenir pasteur? » ça m'a fait rire que vous m'invitiez pour ce podcast-là parce qu'il y a quelques fois quand même ou en regardant mes semaines ou quand je raconte ce que je fais avec certaines personnes, on me demande pourquoi est-ce que tu es devenu pasteur ? Puis il y a quelques fois où je réponds « je ne sais pas ». Et c'est vrai que c'est un peu cette remise en question de « waouh, comment est-ce que je vais pouvoir tenir ça et tenir ça à long terme, aussi pour ne pas me brûler tout de suite ? » « Comment ça tu ne sais pas? On a dit que c'est pour l'argent. » « Exactement, c'est ça. Mais voilà, je dois avouer que je ne suis pas dans le bon canton pour l'argent. » Les différents termes pour définir un ministère Alors, on parle beaucoup de pasteur, c'est le titre de l'épisode, mais je suis passée par une étape comme diacre, alors c'était purement économique, là, de nouveau, tiens, on revient vers ça. C'est aussi parce que la paroisse qui m'employait n'avait pas vraiment les finances pour employer deux pasteurs. Ça m'arrangeait d'être diacre à cette période de ma vie, un, par curiosité pour ce ministère-là. Et deux, parce que du coup j'avais moins de responsabilités administratives. Étant donné que c'était en Suisse alémanique, je dois reconnaître que j'étais assez contente de ne pas avoir trop de responsabilités. Du coup, il m'est arrivé l'une ou l'autre fois d'aller en Afrique terminer des dossiers pour mon ancien mandat où ils avaient encore besoin d'un petit coup de main. Et j'expliquais à mes collègues, écoutez, maintenant je suis diacre. Ils me regardaient comme ça avec des grands yeux. Ils se disaient, mais comment a-t-elle fait, elle qui a un doctorat en ontologie, qui est pasteur, en tout cas j'ai mon certificat de pasteur, comment a-t-elle fait pour devenir diacre? Jusqu'à ce que je comprenne que, dans ce contexte-là, « diacre », ça veut dire « sacristine ». Ils étaient polis, ils n'osaient rien dire, mais ils me regardaient vraiment tous les uns après les autres, genre… Mais qu'est-ce qui se passe? Voilà, c'est marrant parce qu'en fait, il y a tous ces mots qui sont interchangeables. « vicar » ne veut pas dire « vicaire ». Et puis, « diacre » ne veut pas dire la même chose ailleurs. « Sacristine » peut-être pas non plus, je n'en sais rien. « Suffragant », en tout cas, ça ne veut pas dire la même chose partout. Toi, tu es un révérend, n'est-ce pas, Stéphane? Oui, en anglais, je suis un révérend. En français, je suis un pasteur. Vouloir devenir le pasteur cool J'ai grandi catholique romain. C'était l'époque post-Vatican II, donc les prêtres « cool » avec leur guitare, les cheveux longs. On les tutoyait. Bon, on ne se pose pas trop de questions. J'arrive dans l'Église Unie du Canada. En formation, c'était assez cool entre francophones. Et là, le choc. À ma première paroisse anglophone, j'avais un titre. J'avais des privilèges. Lorsqu'il y avait un repas de paroisse, je devais me servir en premier. On m'appelait révérend tout le temps. Quand les dames de la paroisse ont su comment j'aimais mon café, je n'avais pas à lever le petit doigt. Le café arrivait comme je l'aimais et ça m'énervait. Il y a cette notion, justement, comment les gens nous perçoivent. Ce n'est pas juste nous qui, parfois, recherchons le prestige. Il y a les gens, il y a le passé, il y a le titre, il y a toutes ces choses-là qui influencent la relation qu'on peut avoir avec des paroissiens, des paroissiennes, ou même les gens de la communauté. « Ah, c'est monsieur le pasteur de telle paroisse. » Ah, bon, là, on fait attention. Des fois, j'ai juste le goût de dire « je suis Stéphane ». Pour moi, c'est quasiment un carcan de dire qu'il faut que je fasse attention pour correspondre à une certaine vision. Et ça, c'est le côté que je n'avais pas vu venir lorsque j'ai fait ma formation, puis lorsque j'ai débuté, puis pourquoi je voulais être pasteur. Je voulais être le pasteur cool, puis ça n'a pas été ça nécessairement. Répondre aux attentes des autres Moi, à part en Afrique, je n'ai jamais connu cette aura de la pasteure. Déjà parce que quand tu es une femme, c'est hyper rare d'avoir de l'aura dans ce genre de job. Je crois que j'ai déjà raconté dans un autre épisode, mais il t'arrive plutôt des trucs du style: tu arrives pour un service funèbre, tu te présentes, puis quelqu'un me dit « Oh, vous parlez bien le français, c'est formidable! » Et puis j'ai dit « Ah ben écoutez, je suis contente que vous soyez contente. » Tu ne sais pas trop quoi répondre dans ces cas-là. Elle m'a dit « Oui, parce que j'ai vu votre nom de famille là, Charras-Sancho. » Et je me suis dit « Elle va avoir un accent effroyable, on va rien comprendre. » Comme toujours quand c'est des femmes étrangères. Il m'arrive plutôt des choses un peu comme ça, des petites vexations, des micro-agressions. Mais pas toujours, mais s'il m'arrive des choses, c'est plutôt de ce registre. Et puis, quand tu es en Afrique et que tu dis que tu es ou docteur en théologie, ou diacre, ou missionnaire, ou pasteur ou quoi, effectivement, là, il y a plus de différences. Mais il peut arriver aussi des choses un peu gênantes, comme la fois où quelqu'un est venu toquer à ma porte et m'a demandé si j'avais des culottes pour qu'on me les lave. J'ai dit non, non, c'est bon, merci beaucoup, je n'y tiens pas plus que ça, c'est gentil. J'étais sur un campus protestant et puis ils m'ont envoyé quelqu'un pour me laver mes culottes. C'est aimable, mais j'ai dit non. C'est vrai que je trouve que c'est marrant parce qu'on m'a beaucoup parlé de la stature des pasteurs et il y a des personnes âgées qui sont très déçues qu'on ne soit pas des hommes en costume cravate. Je me rends compte que c'est une déception pour ces personnes. J'essaye de me mettre vraiment à leur place, mais il n'y a rien que je puisse faire pour répondre à cette attente-là. Je ne peux être que moi-même et finalement, je crois que ça rejoint un petit peu ce que tu nous disais, Quentin. C'est important que dans ces Églises on puisse être soi-même. Entre le moment où moi j'ai commencé le ministère en 2009, le moment où Stéphane a commencé dix ans avant, le moment où toi tu commences, Quentin, on est presque déjà sur trois générations différentes. Quelles attentes est-ce que tu sens toi, Quentin? Trouver sa place dans une communauté en tant que pasteur Justement, l'anecdote du café de Stéphane m'a fait assez rire, parce que dans la paroisse dans laquelle je suis arrivé en septembre, il y a justement ce rituel du café après le culte. Dans ma vision du ministère, il y a une position de service. Je me verrais plutôt à servir les cafés pendant ces moments-là, plutôt que de me faire servir mon café. Donc voilà, il y a aussi ce malaise que la communauté est là pour servir le pasteur avec laquelle j'ai beaucoup de peine et je dois apprendre les moments où me laisser servir aussi, ce qui est compliqué pour moi. Il faut essayer de trouver cet équilibre entre quand est-ce que je ne me laisse pas faire et je pose mes limites en disant ben non là; si je veux aider pour ça, j'aide et quand est-ce que j'accepte que tout d'un coup on me serve mon café. Mais voilà, ces attentes-là, je me rends compte qu'elles peuvent vraiment varier d'un lieu à l'autre. Et je réfléchis aussi, il y a un peu deux aspects. Il y a l'aspect homme, qui est très valorisé, et en même temps, il y a l'aspect jeune, où les remarques sont souvent pleines de bonne volonté, mais on peut aussi être un peu le petit gamin avec des comportements infantilisants qu'on peut percevoir. De nouveau là, il sagit de trouver quand est-ce que les gens en paroisse ont l'âge d'être mes grands-parents, quand est-ce que j'accepte qu'ils voient un peu en moi leur petit-fils, qu'ils auraient peut-être souhaité voir devenir pasteur, et puis quand est-ce que non, je m'affirme comme un adulte et que je prends ma place aussi. Voilà, c'est un défi, peut-être en tant qu'être un peu timide et introverti des fois, de vraiment prendre ma place et oser poser mes limites. Un appel qui change avec le temps Il y a quelques années, je suis allé à une conférence de prédication. Il y avait un prédicateur américain qui nous a parlé de 1 Rois 19. Le prophète Élie doit se sauver dans le désert pendant une dépression profonde et il veut mourir. Il rencontre le Seigneur et il reçoit une nouvelle mission. Et le prédicateur nous expliquait que la raison qui nous a conduits à devenir pasteurs n'est peut-être pas la même que celle qu'on a aujourd'hui. Moi, j'ai eu à vivre ça. J'ai été pasteur de paroisse pendant longtemps et je croyais que c'était ça. J'étais fait pour être pasteur de paroisse, rien d'autre. Et plusieurs choses sont arrivées et la vie m'a mené ailleurs. Je pense que c'est OK aussi. Parce que ce n'est pas nécessairement un métier facile. Il y a les critiques et parfois on se demande, un peu comme m'a dit Quentin, mais qu'est-ce que je fais là? Pourquoi j'ai dit oui à ça? Et parfois, je me suis dit, est-ce que je serais plus heureux ailleurs? Probablement pas. Être pasteur, dans un contexte en 2025 où, en Occident, l'Église chrétienne, on va être honnête, est en déclin, c'est un choix qui se renouvelle. Être pasteure est une passion Servir en Église, plus encore qu'être pasteur, c'est vraiment une passion. C'est un métier passion. J'aime la théologie, j'aime la réflexion, j'aime le contact avec les gens, j'aime les retours qu'on fait, j'aime pouvoir inventer des nouvelles façons de célébrer Dieu. Donc je suis assez reconnaissante de vivre de ma passion. Et pour avoir pas mal voyagé en Afrique, à Madagascar, j'étais toujours hyper émue de voir qu'il y avait des instituts de formation de pasteurs où il y avait parfois des volets de plus de 100 pasteurs, mais qui n'avaient aucune idée comment réussir à en vivre. Et moi, j'ai souvent ça dans un coin de ma tête quand c'est un peu difficile ou quand je me lamente un petit peu sur mon sort. Je me dis, bon, à part ça, pour l'instant, le salaire est assuré, on revient à l'argent et je peux vivre de ma passion. C'est quand même formidable. Être payé pour vivre des moments spéciaux C'est vrai qu'il y a ces moments où on se demande qu'est-ce qu'on fait là, puis il y a aussi d'autres moments où on se dit, « C'est vraiment mon métier, je suis vraiment payé pour vivre ce moment parce qu'il y a des moments tellement beaux. » Je bosse beaucoup avec les adolescents, puis il y a des moments de camps qui sont juste incroyables. Puis je me dis, mais c'est incroyable de pouvoir être payé pour ça. On rigole beaucoup avec l'argent, mais de vraiment pouvoir être présent dans ces moments-là, c'est un ministère; en tout cas le mien est encore très généralisé et du coup je mes retrouve à accompagner des gens dans toutes les étapes de leur vie et on est parfois tellement privilégié de ce que les gens nous partagent, nous laissent entrer dans une certaine intimité qui est très précieuse. Je dirais que c'est souvent dans ces moments-là que je suis le plus reconnaissant du ministère que je peux vivre. Donc voilà, c'est ça, il y a les côtés qui parfois sont lourds, où il y a plein de soucis et aussi quand on regarde vers l'avenir, c'est parfois difficile d'être optimiste, mais il y a ces moments-là qui, moi, viennent me rappeler aussi pourquoi je me suis lancé là-dedans. Conclusion Merci, Quentin, d'avoir participé depuis l'Église réformée neuchâteloise, que nous saluons. Et merci Stéphane aussi pour cette discussion ouverte sur les différents aspects de notre ministère. Nous n'oublions pas les autres ministères en église et nous n'oublions pas non plus que dans certaines églises les pasteurs seront bientôt la part congrue des salariés. Je formule le vœu que chacun, chacune qui se sent appelée à un ministère, quel qu'il soit en Église, se sente fortifiée, accompagnée et renouvelée pour ce beau service. Merci beaucoup. Si vous voulez nous partager vos expériences en tant que pasteur, vos expériences de ministère dans le sens très large, si vous avez des questions, si vous avez des suggestions pour la prochaine saison, parce qu'on arrive à la fin de cette saison-ci, la saison 3, écrivez-nous questiondecroire@gmail.com. Je veux aussi remercier notre commanditaire, l'Église unie du Canada. Merci beaucoup, Quentin. J'espère que les prochaines semaines seront bonnes pour ton ministère. Merci Stéphane, merci Joan. Oui, tout de bon dans vos ministères respectifs aussi. Au revoir.
Invitée : Odile Ammann. On les voit parfois dans la Berne fédérale, en train de discuter avec des parlementaires. Les lobbyistes font partie du jeu démocratique suisse. Chaque personne élue peut en accréditer deux, avec accès au palais fédéral.Mais comment fonctionne vraiment le lobbying politique en Suisse? Se joue-t-il seulement à Berne, ou aussi ailleurs, en amont des lois ou lors des consultations? Comment le lobbying est-il cadré, surveillé? Tribu reçoit Odile Ammann, professeure de droit à l'Université de Lausanne, qui a écrit un livre à paraître sur le lobbying parlementaire en Suisse, en Europe et aux Etats-Unis.
En Suisse, une personne sur trois, voire une sur deux, reconnaît ne pas maîtriser les outils numériques simples et avoue rencontrer des difficultés à s'adapter à une vie toujours plus dépendante des démarches en ligne. L'illectronisme rend difficiles des tâches quotidiennes simples, comme envoyer ou recevoir un message, un courriel ou une photo, effectuer un paiement, acheter un billet de bus…Un handicap qui conduit à l'exclusion sociale et à l'appauvrissement. Contrairement aux idées reçues, la fracture numérique ne concerne de loin pas que les seniors. Qui sont ces «largué.es» du numérique? Comment peut-on les aider à reprendre pied? Quelles politiques publiques sont menées pour lutter contre l'illectronisme? Production : Raphaële Bouchet Réalisation : John Haslebacher Les invité.es: Emmanuelle Germond Informaticienne, formatrice bénévole chez Intergen, atelier dʹentraide numérique à Lausanne. & Daniele Beltrametti Chargé d'enseignement à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Éducation – Université de Genève.
➡️ Tu veux investir dans l'immobilier en Suisse ? Clique ici : https://www.inved.ch/fixer-un-rendez-vousBienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast, dédié à l'immobilier et au monde du business en Suisse romande.
durée : 00:19:55 - Journal de 12h30 - Les affrontements entre Israël et l'Iran sont entrés vendredi dans leur deuxième semaine, les responsables européens tentent de ramener Téhéran à la table des négociations et le président américain Donald Trump doit décider d'intervenir ou non dans la campagne militaire israélienne contre l'Iran.
durée : 00:19:55 - Journal de 12h30 - Les affrontements entre Israël et l'Iran sont entrés vendredi dans leur deuxième semaine, les responsables européens tentent de ramener Téhéran à la table des négociations et le président américain Donald Trump doit décider d'intervenir ou non dans la campagne militaire israélienne contre l'Iran.
Bienvenue dans cet épisode spécial du Dedicated Podcast, enregistré en live à Neuchâtel à la Brasserie B'art.Au programme :Une présentation passionnante de Dawit, doctorant en sciences économiques à l'Université de Genève, sur l'intégration des réfugiés et le marché du travail en Suisse.Un échange sincère et sans langue de bois autour de la place de la culture et de l'art en Suisse, avec les interventions de plusieurs invités : Karim, Tieums, Djeson, Riza, Amber et Eli.Un grand merci à toutes les personnes présentes, et à ceux qui soutiennent le podcast au quotidien.➡ Pense à mettre 5 étoiles sur Spotify & Apple Podcasts, ça aide énormément.➡ Suis le podcast sur InstagramHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Forum Meyrin à Genève accueille Rachel Marks, une artiste dʹorigine américaine. Son atelier, installé depuis le mois de janvier, devient le lieu dʹune exposition où elle réemploie, avec le public, livres et papiers délaissés pour en faire une nouvelle œuvre. A voir jusquʹau 28 juin 2025. Rachel Marks au micro de Layla Shlonsky.
A 18 jours du début de l'Euro féminin en Suisse, Stéphane Trisconi reçoit Madeleine Boll, pionnière de la discipline en Suisse ainsi que Dominique Prudent, auteur du livre ''Histoire du football féminin en Suisse''. L'occasion de revenir avec eux sur l'évolution de la discipline dans notre pays. Une évolution comparable à celle vécue en Angleterre. mais en beaucoup moins rapide.
Thierry Weber revient sur l'investissement de 400 millions de dollars de Microsoft en Suisse pour développer ses infrastructures cloud et IA. Une annonce stratégique, mais qui soulève des questions de souveraineté numérique : bien que les données soient stockées localement, elles restent soumises au droit américain via le Cloud Act. Alors que Microsoft s'impose dans l'écosystème helvétique, des initiatives locales peinent à rivaliser. Pour Weber, cet essor du cloud étranger est autant une opportunité de formation qu'un risque de dépendance numérique préoccupante.
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Que ferait-on sans nos amis à quatre pattes ? Depuis le Covid, le nombre de chiens par ménage a pris l'ascenseur. En Suisse, c'est Genève qui détient la palme avec 645 chiens au kilomètre carré. Mais le meilleur ami de l'homme ont un coût: en moyenne 1200 francs par animal et par année. Des chiffres qui placent la Suisse au quatrième rang des pays les plus dépensiers du monde en matière de toutous, après les États-Unis, le Royaume-Uni et la France. Pourquoi prend-on un chien ? Que va-t-il révéler de nos besoins, nos goûts, nos angoisses, nos passions et nos difficultés ? Des garderies pour canidés aux concours canins, des hôpitaux aux scènes de théâtre et jusqu'aux cimetières, les chiens promènent leurs humains par le bout du nez. Production : Laurence Difélix Réalisation : Rodolphe Bauchau Les invité.es: Mylène Bertaux Journaliste, chroniqueuse et auteure de "Toutoute, la nouvelle place des chiens dans nos vies", éditions Fayard, 2024. & Nicolas Tavaglione Philosophe, auteur de "Soi-même comme un chien", éditions La Veilleuse, 2024.
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Suite à l'effondrement du glacier du Birch ce mercredi 28 mai, la vallée du Lötschental est menacée par les inondations. Deuil à la caserne de Liège suite au décès d'un pompier dans un incendie à la prison de Lantin. Gaza : seuls 600 des 900 camions d'aide humanitaire prévus ont pu être déchargés : l'ONU annonce un risque de famine pour toute la population gazaouie. Sortie du nouvel (et dernier) album du rapper belge Damso : BĒYĀH avec notamment un titre qui fait parler car accompagné de chœur générés par IA. Merci pour votre écoute Entrez sans Frapper c'est également en direct tous les jours de la semaine de 16h à 17h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes et les émission en version intégrale (avec la musique donc) de Entrez sans Frapper sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8521 Abonnez-vous également à la partie "Bagarre dans la discothèque" en suivant ce lien: https://audmns.com/HSfAmLDEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Vous pourriez également apprécier ces autres podcasts issus de notre large catalogue: Le voyage du Stradivarius Feuermann : https://audmns.com/rxPHqEENoir Jaune Rouge - Belgian Crime Story : https://feeds.audiomeans.fr/feed/6e3f3e0e-6d9e-4da7-99d5-f8c0833912c5.xmlLes Petits Papiers : https://audmns.com/tHQpfAm Des rencontres inspirantes avec des artistes de tous horizons. Galaxie BD: https://audmns.com/nyJXESu Notre podcast hebdomadaire autour du 9ème art.Nom: Van Hamme, Profession: Scénariste : https://audmns.com/ZAoAJZF Notre série à propos du créateur de XII et Thorgal. Franquin par Franquin : https://audmns.com/NjMxxMg Ecoutez la voix du créateur de Gaston (et de tant d'autres...) Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Thierry Weber analyse l'arrivée imminente de géants chinois comme Baidu et WeRide dans le paysage européen de la mobilité autonome, en commençant par la Suisse. Baidu prévoit de tester son service Apollo Go dès fin 2025, tandis que WeRide collabore déjà avec Renault en France.
Face à la colère des agriculteurs, montante dans toute l'Europe en 2024, une question revient avec insistance : comment concilier transition écologique et viabilité économique pour ceux qui nous nourrissent ? L'un des sujets les plus sensibles reste celui des intrants chimiques, engrais et pesticides, devenus symboles d'un modèle agricole sous pression.Ces produits remplissent une fonction essentielle : nourrir les cultures, protéger les rendements. Mais leur usage excessif détériore les sols, l'eau, l'air, la biodiversité, sans oublier les risques pour la santé humaine. À long terme, leur efficacité diminue et une dépendance coûteuse s'installe. Pourtant, de nombreuses alternatives existent. Pourquoi ne sont-elles pas davantage adoptées ? Parce qu'elles demandent du temps, des connaissances, et surtout, des incitations concrètes.L'exemple du Danemark est éclairant. Le pays a réduit de moitié ses excédents d'azote entre 1980 et 2012 en combinant réglementation stricte, incitations économiques et accompagnement technique. En Suisse, un label "sans pesticides" soutenu par l'État a convaincu de nombreux producteurs de blé de changer leurs pratiques. Ces réussites montrent que l'effort ne peut pas reposer uniquement sur les épaules des agriculteurs. Toute la chaîne alimentaire — des fabricants d'intrants aux consommateurs — doit être mobilisée.Informer, labelliser, subventionner, mais aussi réguler, voilà les leviers à combiner pour enclencher un véritable changement. À l'échelle de l'Union européenne, la stratégie "De la ferme à la fourchette" vise d'ailleurs une réduction de 50 % des pesticides et de 20 % des engrais d'ici 2030. Mais attention : une politique uniquement nationale risque de déplacer les problèmes ailleurs. Les accords commerciaux doivent intégrer ces enjeux pour éviter que les efforts de certains pays soient annulés par des importations plus polluantes. Car si l'agriculture se pense localement, la durabilité, elle, est forcément globale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
De la fin du XIXe siècle et jusqu'en 1981, la loi suisse autorisait à enfermer celles et ceux qui ne cadraient pas avec la norme. Pour les filles-mères ou les alcooliques, enfreindre le modèle traditionnel n'envoyait pas au tribunal mais pouvait leur valoir un enfermement à Bellechasse, à Hindelbank, à La Valletta, à Mendrisio ou encore à Uitikon dans le canton de Zurich. Cette mesure administrative courante a fait l'objet d'une commission d'enquête et d'un rapport historique publié en 2019 qui chiffre cette manière hors la loi de soigner les maux de la société par la sanction. Alix Heiniger est historienne, elle a collaboré à cette commission indépendante d'experts sur les internements administratifs en Suisse.
Si le deuil d'un humain est un passage ritualisé, la mort d'un animal de compagnie et la manière de gérer sa dépouille ne sont pas codifiées. En Suisse, la loi autorise l'inhumation d'un animal dans son jardin à condition qu'il pèse moins de 10 kg. Lorsque l'on n'a pas de jardin ou que le chien est trop grand, il est possible de garder les cendres chez soi ou de les déposer dans un cimetière pour animaux. Dans le canton de Neuchâtel, face à la demande croissante de propriétaires en deuil, un premier cimetière de ce type ouvrira ses portes à Montmollin au milieu du mois de juin. Reportages de Cécile Durring Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix
Le " petparenting ", c'est une tendance qui vient des États-Unis, où de plus en plus de propriétaires de chiens se comportent comme de véritables parents avec leurs animaux. En Suisse, le phénomène existe aussi et de nombreux couples en âge de procréer préfèrent aujourd'hui adopter un chien. Pour répondre aux besoins de ces jeunes actifs qui cherchent des solutions de garde lorsqu'ils sont au travail, une garderie pour chiens vient d'ouvrir à Lausanne. Reportages de Cécile Durring Réalisation : Rodolphe Bauchau Production : Laurence Difélix
Ambassadeur de l'Etat français de Vichy durant la Seconde Guerre mondiale, Paul Morand, sentant le vent tourné, s'exile en Suisse pour échapper à l'épuration. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Bruno Poncet et Éléonore Lemaire débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Un processus parlementaire en cours pourrait déboucher sur la légalisation du cannabis non-médical en Suisse. Si sa vente devient autorisée, quel modèle économique faudrait-il adopter, quels seraient les lieux où s'en procurer, quelle place faudrait-il donner à la prévention ? Camille Robert, co-secrétaire générale du Groupement romand d'études des addictions (GREA) et François Verdonnet, gérant de l'entreprise de production de chanvre Chanvre DC, en débattent et trouvent plusieurs points d'accord. Journaliste et animateur : Grégoire Molle Réalisation : Mathieu Ballmer Production : Magali Philip et Juliane Roncoroni
Invitée: Sabrina Paladino. La prostitution est le plus vieux métier du monde, dit-on. Cʹest peut-être aussi un des plus mal connu. Comment les professionnelles du sexe voient-elles leur métier? Comment lʹont-elles choisi? Quels questions la prostitution nous renvoie-t-elle, sur notre rapport à la sexualité, au corps, au désir? Tribu reçoit Sabrina Paladino, écrivaine, autrice du livre "Les Nuits jaunes", un docu-fiction sur la prostitution paru aux éditions L'amour des maux.
Le brutalisme est un mouvement international qui célèbre le pouvoir de la matière et qui se caractérise par lʹusage massif du béton. En Suisse, lʹun des symboles de ce brutalisme est lʹéglise dʹHérémence du sculpteur et architecte zurichois Walter Maria Förderer. Avec Silvia Groaz, professeur en histoire de lʹarchitecture à Paris et à Liège, Carole Schaub, historienne de lʹarchitecture et Anne-Fanny Cotting, architecte. Sujets traités : brutalisme, mouvement, sculpteur, architecte, Suisse, Walter Maria Förderer, Hérémence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Alors que les tractations se poursuivent pour des négociations de paix en Ukraine, les européens et l'Otan se protègent face à la menace russe, et plus particulièrement à la guerre hybride menée pas Moscou. Tout au Nord du continent, un petite pays balte, modèle d'économie numérique, connait bien la question puisque dès 2007, il a été l'objet d'une attaque informatique de grand ampleur menée par son voisin russe. C'est là que l'Otan a organisé son grand exercice annuel de cyberdéfense. Des milliers de participants, de différents pays, doivent s'entrainer à répondre de manière rapide et coordonnée à des cyberattaques massives sur les systèmes informatiques et les infrastructures critiques. Reportage à Tallinn signé Marielle Vitureau. Les abus sexuels et la place des femmes: deux dossiers prioritaires pour l'Église catholique Un nouveau Pape Léon XIV pour la communauté catholique et des dossiers prioritaires qui restent toujours en chantier, la lutte contre les violences sexuelles au sein de l'Église et la place des femmes. Alors que la France est secouée par un nouveau scandale celui de l'École privée Notre-Dame de Bétharram, dans d'autres pays on lève aussi de lourds secrets. En Suisse, le scandale porte le nom de l'Abbaye St Maurice, un des hauts-lieux de l'enseignement privé catholique. Des dizaines d'abus ont été révélés. Jérémie Lanche. Christine Pedotti, directrice du magazine Témoignage chrétien, catholique et féministe, vient de publier aux éditions Albin Michel «Autopsie d'un système pour en finir vraiment avec les abus dans l'Église». Les Albanais face à leur passé, et à la dictature d'Enver HoxhaLes Albanais votaient hier pour renouveler leur Parlement. Un scrutin test dans ce pays des Balkans dont les institutions sont fragiles. Les négociations pour rentrer dans l'Union européenne avancent, et c'est d'ailleurs symboliquement à Tirana que se tiendra vendredi la prochaine réunion de la communauté politique européenne... Mais la mafia, la corruption et la faiblesse des salaires continuent à miner le pays. Le pays n'a pas non plus exploré tout son passé et la terrible dictature d'Enver Hoxha. Signe que les choses changent dans un pays qui était encore appelé, il y a 35 ans, la Corée du Nord de l'Europe, la villa du dictateur stalinien est devenue une résidence d'artistes. Reportage à Tirana de Louis Seiller.
Alors que les tractations se poursuivent pour des négociations de paix en Ukraine, les européens et l'Otan se protègent face à la menace russe, et plus particulièrement à la guerre hybride menée pas Moscou. Tout au Nord du continent, un petite pays balte, modèle d'économie numérique, connait bien la question puisque dès 2007, il a été l'objet d'une attaque informatique de grand ampleur menée par son voisin russe. C'est là que l'Otan a organisé son grand exercice annuel de cyberdéfense. Des milliers de participants, de différents pays, doivent s'entrainer à répondre de manière rapide et coordonnée à des cyberattaques massives sur les systèmes informatiques et les infrastructures critiques. Reportage à Tallinn signé Marielle Vitureau. Les abus sexuels et la place des femmes: deux dossiers prioritaires pour l'Église catholique Un nouveau Pape Léon XIV pour la communauté catholique et des dossiers prioritaires qui restent toujours en chantier, la lutte contre les violences sexuelles au sein de l'Église et la place des femmes. Alors que la France est secouée par un nouveau scandale celui de l'École privée Notre-Dame de Bétharram, dans d'autres pays on lève aussi de lourds secrets. En Suisse, le scandale porte le nom de l'Abbaye St Maurice, un des hauts-lieux de l'enseignement privé catholique. Des dizaines d'abus ont été révélés. Jérémie Lanche. Christine Pedotti, directrice du magazine Témoignage chrétien, catholique et féministe, vient de publier aux éditions Albin Michel «Autopsie d'un système pour en finir vraiment avec les abus dans l'Église». Les Albanais face à leur passé, et à la dictature d'Enver HoxhaLes Albanais votaient hier pour renouveler leur Parlement. Un scrutin test dans ce pays des Balkans dont les institutions sont fragiles. Les négociations pour rentrer dans l'Union européenne avancent, et c'est d'ailleurs symboliquement à Tirana que se tiendra vendredi la prochaine réunion de la communauté politique européenne... Mais la mafia, la corruption et la faiblesse des salaires continuent à miner le pays. Le pays n'a pas non plus exploré tout son passé et la terrible dictature d'Enver Hoxha. Signe que les choses changent dans un pays qui était encore appelé, il y a 35 ans, la Corée du Nord de l'Europe, la villa du dictateur stalinien est devenue une résidence d'artistes. Reportage à Tirana de Louis Seiller.
Invitée: Ulrike Armbruster Elatifi. En Suisse, de nombreuses personnes âgées vivent en ville. Quel est lʹimpact de lʹespace urbain sur leur quotidien? Comment gèrent-elles lʹagitation de la ville? Comment sʹadaptent-elles aux changements? Tribu reçoit Ulrike Armbruster Elatifi. Elle est travailleuse sociale, sociologue, maîtresse dʹenseignement à la Haute école de travail social Genève (HETS) et chercheuse associée à lʹInstitut de recherches sociologiques (IRS) de lʹUniversité de Genève. Elle signe lʹouvrage "Les usages de la ville par les personnes âgées" aux éditions Séismo.
En Suisse, les grands centres urbains sont particulièrement touchés par la hausse des loyers et le manque de logements. Sandro Cattacin, professeur ordinaire au département de sociologie de l'Université de Genève, nous explique quelles sont les personnes qui, aujourd'hui, sont les plus susceptibles de devoir quitter la ville, par manque de moyens financiers. Il donne aussi des pistes de solutions pour renforcer la mixité sociale dans les villes et pour adapter ces dernières au changement climatique. Journaliste : Grégoire Molle Réalisation : Mathieu Ballmer - Nous écrire ou nous proposer des questions: pointj@rts.ch ou +41 79 134 34 70 - S'inscrire à l'enregistrement du 8 mai au MUDAC: https://avecvous.rts.ch/evenements/experiences/le-point-j-c-est-quoi-le-droit-au-soleil
En Suisse, environ 20'000 personnes vivent avec une stomie. Leur intestin a été sectionné et ramené à la surface du ventre où les selles se déversent dans une poche. Définitive ou temporaire, cette opération permet de soulager les symptômes d'une maladie, à travers l'ablation du côlon ou en laissant du répit aux intestins. Mais ces poches ne sont pas faciles à intégrer dans le quotidien et des groupes de paroles permettent de les évoquer sans tabou. Reportages d'Anouk Pernet Production: Laurence Difélix Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Le remède était déjà utilisé en médecine chinoise au IIIe siècle sous le nom de « soupe jaune ». La transplantation de microbiote fécal permet de restaurer une flore intestinale malade en amenant dans le tube digestif les selles d'une personne saine. En Suisse, le CHUV est le seul centre à l'utiliser de façon systématique et uniquement pour traiter l'infection à récidives causée par la bactérie Clostridioides difficile. Reportages d'Anouk Pernet Production: Laurence Difélix Réalisation: Jean-Daniel Mottet
Marchander est un art peu pratiqué en Suisse. Pourtant négocier les prix est possible, sur les marchés et même dans les magasins ou les hôtels. ABE a envoyé deux consommateurs en formation auprès d'un spécialiste en marchandage, puis sur le terrain pour tester leurs talents de négociateurs. A la clé de belles économies.
30 personnes ont été secourues mardi 15 avril 2025 dans la Manche alors qu'elles tentaient de rejoindre les côtes anglaises. Depuis le début de l'année, plus de 6 000 migrants sont entrés au Royaume-Uni par ce chemin. Et l'on décompte 11 morts en mer. Comment loger les demandeurs d'asile ?À Londres, le gouvernement travailliste souhaite accélérer le traitement des demandes d'asile et le renvoi des personnes déboutées. En attendant, la crise de l'accueil reste entière, ces personnes doivent être logées. Elles le sont le plus souvent par les autorités dans des hôtels ou des casernes militaires désaffectées, mais pour un temps donné. Elles le sont aussi par des familles, avec parfois l'encadrement d'associations comme Refugees at home. Reportage à Londres, Marie Billon.Calais sa dentelle et ses immigrés britanniques : la chronique de la revueL'HistoireLes mouvements de population entre la France et le Royaume-Uni ont toujours existé : dans le numéro d'avril de l'Histoire, Fabrice Bensimon retrace l'histoire des denteliers britanniques qui, au 19e siècle, faisaient le trajet de Nottingham à Calais pour y développer leur activité.Enseignant chercheur à L'université Paris Sorbonne Fabrice Bensimon est également l'auteur de L'empire britannique (PUF) et Mouvements protestataires, contestations politiques et luttes sociales : Grande-Bretagne 1811-1914 (Atlande).Climat : la disparition programmée des glaciers suissesEn 2024, la chaleur à la surface du globe n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. En Suisse, ils ont perdu 40% de leur volume total depuis l'an 2000. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche. ► Le choix musical de Vincent Théval : Call me back du groupe Suisse Sirens Of Lesbos
30 personnes ont été secourues mardi 15 avril 2025 dans la Manche alors qu'elles tentaient de rejoindre les côtes anglaises. Depuis le début de l'année, plus de 6 000 migrants sont entrés au Royaume-Uni par ce chemin. Et l'on décompte 11 morts en mer. Comment loger les demandeurs d'asile ?À Londres, le gouvernement travailliste souhaite accélérer le traitement des demandes d'asile et le renvoi des personnes déboutées. En attendant, la crise de l'accueil reste entière, ces personnes doivent être logées. Elles le sont le plus souvent par les autorités dans des hôtels ou des casernes militaires désaffectées, mais pour un temps donné. Elles le sont aussi par des familles, avec parfois l'encadrement d'associations comme Refugees at home. Reportage à Londres, Marie Billon.Calais sa dentelle et ses immigrés britanniques : la chronique de la revueL'HistoireLes mouvements de population entre la France et le Royaume-Uni ont toujours existé : dans le numéro d'avril de l'Histoire, Fabrice Bensimon retrace l'histoire des denteliers britanniques qui, au 19e siècle, faisaient le trajet de Nottingham à Calais pour y développer leur activité.Enseignant chercheur à L'université Paris Sorbonne Fabrice Bensimon est également l'auteur de L'empire britannique (PUF) et Mouvements protestataires, contestations politiques et luttes sociales : Grande-Bretagne 1811-1914 (Atlande).Climat : la disparition programmée des glaciers suissesEn 2024, la chaleur à la surface du globe n'a jamais été aussi élevée. Les glaciers européens fondent à un rythme sans précédent et leur disparition semble inéluctable si rien n'est fait. En Suisse, ils ont perdu 40% de leur volume total depuis l'an 2000. Celui d'Aletsch, en Suisse, semble déjà condamné ; d'autres pourraient encore survivre, à condition que la neutralité carbone devienne réalité. Reportage sur le plus grand glacier d'Europe de l'Ouest, Jérémie Lanche. ► Le choix musical de Vincent Théval : Call me back du groupe Suisse Sirens Of Lesbos
La multinationale Nestlé est au cœur d'une tempête. En France, une commission d'enquête vise actuellement le géant helvétique pour avoir commercialisé de l'«eau minérale» malgré l'utilisation de traitements chimiques interdits. En Suisse, la société a reconnu des procédés de dépollution illégaux sur l'eau d'Henniez.
Invitée: Daniela Jopp. Nous atteignons des âges toujours plus avancé, en Suisse. Quels sont les facteurs, outre la médecine, qui expliquent cette longévité? Qui sont les personnes qui vivent le plus longtemps? Comment vivent-elles? Tribu reçoit Daniela Jopp, professeure associée à lʹInstitut de psychologie de lʹUNIL et membre du centre LIVES.
En Suisse centrale, les histoires de revenants font partie du patrimoine culturel et sont inscrites sur la liste des traditions vivantes du pays. Ces récits racontent des apparitions inexplicables attribuées à des "âmes en peine" et sont généralement partagés dans un cadre familial ou amical. Ils se transmettent de génération en génération et tirent leurs origines dans des légendes et des mythes centenaires. Reportages de Matthieu de Dardel Réalisation : Matthieu Ramsauer Production : Raphaële Bouchet
Invitée: Aude Martenot. La population âgée en Suisse comprend un nombre croissant de personnes issues de la migration. Notamment des travailleurs arrivés dans les années 1960-1980. Ces personnes âgées dʹorigine étrangères sont plus facilement touchées par la pauvreté. Comment expliquer cette précarité? Quelles sont les difficultés que ces personnes rencontrent au quotidien? Une exposition itinérante met en lumière ces récits de vie. Elle est à découvrir un peu partout en Suisse romande jusquʹen 2026. Tribu reçoit Aude Martenot, de lʹObservatoire romand du droit dʹasile et des étrangers, qui organise cette exposition.
En Suisse, l'eau fait partie intégrante de l'identité du pays, qui ne compte pas moins de 1'500 lacs. La région des 3 lacs, située entre Neuchâtel, le Jura et le Jura Bernois, comprend le lac de Bienne qui accueillait les pallafittes (villages lacustres) à la préhistoire. Ces groupes humains une fois installés transforment le paysage de cette région lacustre jusqu'à modifier la trajectoire des cours d'eau et le niveau de ses lacs. On leur rend visite depuis notre XXIe siècle grâce à René Koelliker, responsable du développement de l'offre touristique dans le Jura et le Jura bernois et d'après Witold Langlois qui tient le micro, leur meilleur ambassadeur.
A l'occasion de la journée mondiale de l'eau qui se tient ce samedi 22 mars, l'équipe de CQFD propose une édition spéciale. Au menu: la gestion des ressources en eau, les eaux souterraines encore peu connues, les rivières polluées notamment par les résidus de pneus et les techniques pour mesurer en continu l'état de nos lacs. Invités: Gaétan Morard, directeur du Musée des bisses à Ayent, Marie Arnoux, hydrogéologue, Florian Breider, responsable du laboratoire central environnemental de l'EPFL et Natacha Tofield Pasche, limnologue à l'EPFL et cheffe du projet LéxPlore. Émission réalisée par Sarah Dirren, Cécile Guérin et Stéphane Délétroz.
Invitée: Fiona Friedli. Le droit de la famille a évolué en Suisse ces dernières décennies. Comment cela a-t-il influé sur le divorce? Est-ce que le divorce dʹaujourdʹhui est différent de celui dʹhier? Le divorce à lʹamiable est-il plus égalitaire? Tribu reçoit Fiona Friedli, professeure à la Haute école de travail social et de la santé de Lausanne (HES-SO). Elle participe avec Anne-Françoise Praz, Aurore Müler (UNIFR) et Marta Roca i Escoda (UNIL) à une recherche FNS sur les pratiques judiciaires et les inégalités sociales et de genre dans les divorces des cantons de Vaud et Fribourg entre 1960 et 2020.
L'inceste est réprimé dans le code pénal helvétique depuis 1942. La condamnation morale est claire et forte au premier abord, mais l'accueil de la parole des victimes est resté précaire face à la figure dominante du père et chef de famille bien souvent coupable du crime. Dans l'ouvrage collectif Dire entendre et juger l'Inceste (Seuil, 18 oct. 2024), Cristina Fereira publie une enquête sur les fauteurs d'inceste en Suisse romande dans les années 1960 et 1970 à partir d'une série de dossiers d'expertises psychiatriques. Cristina Fereira est sociologue et professeure à la Haute Ecole de santé Vaud.