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L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.
Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale
Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…
Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, à 7h11, l'avocat Roland Perez fait le point sur une question de droit. Aujourd'hui, il s'intéresse à l'exigence de virement instantané de la part de ma banque. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:58:33 - Émission spéciale Fondation Banque Populaire aux Musicales de Bagatelle - par : Clément Rochefort - Une émission spéciale Fondation d'entreprise Banque Populaire, avec musiciennes & musiciens membres du jury, lauréats anciens & actuels, en compagnie de Martine Tremblay, directrice de la Fondation Banque Populaire, & Rodolphe Bruneau-Boulmier, conseiller musique pour la Fondation Banque Populaire - réalisé par : Claire Lagarde
La police l'a surnommé le “Cézanne de la fausse monnaie”. Pendant 10 ans, grâce à sa très grande prudence et sa discrétion, Ceslaw Bojarski à réussi à imprimer et écouler en France une énorme quantité de faux billets, sans éveiller le moindre soupçon. Le faux-monnayeur était si talentueux qu'il a même réussi à tromper la Banque de France...Cet épisode de Faussaires est co-produit par Initial Studio et Label Image, adapté du documentaire audiovisuel « Le Cézanne de la fausse monnaie », produit par Label Image, écrit par Jean-Baptiste Antoine et Gildas Alexandre et réalisé par Olivier Hennegrave.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial Studio Production éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg Montage : Camille Legras et Victor Benhamou Illustration : Initial Studio Avec la voix d'Elsa Hamnane Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
La police l'a surnommé le “Cézanne de la fausse monnaie”. Pendant 10 ans, grâce à sa très grande prudence et sa discrétion, Ceslaw Bojarski à réussi à imprimer et écouler en France une énorme quantité de faux billets, sans éveiller le moindre soupçon. Le faux-monnayeur était si talentueux qu'il a même réussi à tromper la Banque de France...Cet épisode de Faussaires est co-produit par Initial Studio et Label Image, adapté du documentaire audiovisuel « Le Cézanne de la fausse monnaie », produit par Label Image, écrit par Jean-Baptiste Antoine et Gildas Alexandre et réalisé par Olivier Hennegrave.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial Studio Production éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg Montage : Camille Legras et Victor Benhamou Illustration : Initial Studio Avec la voix d'Elsa Hamnane Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Après des années d'inflation galopante, les prix se stabilisent enfin. Une bonne nouvelle pour les consommateurs... mais une mauvaise pour les épargnants. Car à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A devrait encore baisser significativement, passant probablement de 2,4 % à 1,7 %, selon les projections publiées par Capital.Deux facteurs-clés : inflation et taux interbancairesLe taux du Livret A est calculé deux fois par an, en janvier et en juillet (pour application en février et août), à partir d'une formule reposant sur deux éléments :1. L'inflation moyenne sur les six derniers mois, hors tabac.2. Le taux interbancaire à court terme, qui reflète le niveau des taux de la Banque centrale européenne (BCE).Chacun de ces deux critères compte pour moitié dans la formule officielle.Or, sur le premier semestre 2025, l'inflation moyenne est en chute libre, tombant sous la barre des 1 %. En parallèle, la BCE a déjà procédé à trois baisses consécutives de ses taux directeurs (en février, mars et avril), entraînant dans leur sillage les taux interbancaires à la baisse. Une quatrième baisse est attendue le 6 juin.Ces deux mouvements conjoints indiquent que la formule mathématique donnera un taux autour de 1,7 % au 1er août. Une rémunération divisée par deux en six moisEn février, le Livret A avait déjà vu son taux passer de 3 % à 2,4 %, après 18 mois de gel. Avec une nouvelle baisse de 0,7 point attendue, la rémunération de ce produit d'épargne préféré des Français aura été quasiment divisée par deux en six mois seulement.Ce recul est d'autant plus marquant que le Livret A reste le placement de précaution par excellence, largement utilisé par les ménages modestes pour sécuriser leur épargne.Une intervention politique possible ?Seule lueur d'espoir pour les épargnants : le gouvernement ou le gouverneur de la Banque de France peut, à titre exceptionnel, s'écarter de la formule si les circonstances le justifient. Ce fut le cas récemment pour le Livret d'épargne populaire (LEP), maintenu à 3,5 % en février malgré la baisse des taux théoriques.Rien n'indique pour l'instant que ce levier sera activé pour le Livret A. Si ce n'est pas le cas, les 56 millions de détenteurs de ce produit devront s'habituer à une rémunération bien plus modeste dès cet été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:03 - Le brief éco - Le groupe se réorganise et vient de dévoiler un plan de sauvegarde de l'emploi aux représentants du personnel touchant 348 personnes.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Bobby Demri, le Managing Partner de Roch Ventures.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.
Quelques mois avant sa mort, le pape François avait lancé une invitation à effacer la dette des pays les plus pauvres à l'occasion du jubilé de l'espérance. Est-ce un idéal ou bien peut-on véritablement annuler ces sommes colossales ? Une question pas seulement économique mais aussi éthique. Avec : - Laurence Fontaine, historienne, directrice de recherche au CNRS, autrice du livre L'économie morale - Pauvreté, crédit et confiance dans l'Europe pré-industrielle, et du livre Vivre pauvre Quelques enseignements tirés de l'Europe des Lumières, éditions Gallimard- Marin Ferry, maître de conférences en économie à l'Université Gustave Eiffel, consultant pour la Banque de France- Robin Guittard, directeur adjoint du plaidoyer au CCFD-Terre SolidaireDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Maxime Carmignac, pour un échange à la croisée de l'héritage familial, de la transformation et des convictions personnelles.Maxime évolue dans une maison perçue comme un pilier de la gestion d'actifs en Europe. Pourtant, elle incarne un vent de renouveau : innovation produit, nouvelles approches ESG, incursion dans le private equity.... Elle nous explique comment, en tant que sponsor de ces transformations, elle agit concrètement pour faire évoluer Carmignac de l'intérieur, tout en respectant son ADN.Maxime nous plonge dans la stratégie derrière le lancement de Carmignac Private Evergreen, le tout premier pas de Carmignac dans les actifs privés, en partenariat avec Clipway. Pourquoi maintenant ? Pour qui ? Et surtout : avec quelles convictions ?Nous parlons aussi d'ESG, co-construction avec les clients, nouvelles attentes des investisseurs... Mais cet épisode va au-delà de la technique. Maxime partage sa vision du "women empowerment", son engagement pour plus d'équité dans l'investissement, et ce que la transmission signifie vraiment dans l'univers financier.Un épisode riche, qui montre qu'on peut innover sans renier son histoire, et qu'une transformation stratégique peut être profondément humaine.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Maxime Carmignac, CEO de Carmignac UK***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Aujourd'hui, en Belgique, même quand vous n'avez rien à vous reprocher, votre banque peut décider de fermer votre compte en banque, sans justification. Vous avez vécu à l'étranger et vous avez rapatrié de l'argent légalement ? Vous avez un nom qui est parfois cité dans la presse ? Cela peut suffire à entraîner une clôture de compte. La banque a le droit de mettre fin à la relation à tout moment si elle soupçonne un risque de blanchiment — et elle a même l'interdiction de vous en parler. Même les clients ayant procédé à une régularisation, ceux qui ont collaboré avec l'État en déclarant leurs fonds via les différentes amnisties fiscales, se retrouvent aujourd'hui suspectés. En cause : une circulaire de 2021 dans laquelle la Banque nationale a laissé entendre que certaines régularisations anciennes pourraient être considérées comme insuffisantes. Pris de peur, les établissements préfèrent clôturer les comptes plutôt que de risquer une accusation de complicité. Certains signalent même ces clients à la CTIF, l'organisme chargé de traiter les déclarations de soupçons. Que faire dans une telle situation ? Il est possible de tenter sa chance auprès d'une autre banque, mais dès que ces dernières constatent un refus préalable, elles renoncent généralement à vous accueillir. Après trois refus, l'État peut désigner une banque qui sera tenue de vous accepter. Ce dispositif s'appelle le service bancaire de base. La morale de cette histoire ? Dans la banque moderne, mieux vaut être simple, rentable et présenté comme irréprochable. Le plus ironique, c'est que ceux qui ont voulu se mettre en règle sont aujourd'hui parfois davantage pénalisés que ceux qui n'ont jamais rien déclaré. Comme quoi, en Belgique, le véritable luxe, ce n'est pas tant d'avoir de l'argent, mais bien d'avoir encore une banque Mots-clés : trends tendance, magazine, famille, DLU, fonds, soupçon, virement, Dubaï, compliance, silence, conseiller bancaire, enquête, délais, questionnaire, dissuasion, décourager, fraudeur, profil, pays exotique, expatrié, entrepreneur, international, héritier, kafkaïen --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
This episode is brought to you in partnership with Revolut.In this episode, James Gibson, Partner & General Manager in charge of Revolut Business, walks us through his journey from studying PPE at Oxford to consulting at Oliver Wyman and ultimately diving into the fast-paced world of FinTech.He shares how joining Revolut in 2017 was less a calculated move and more a response to the energy and ambition of the company. Over the years, he evolved through multiple roles from strategy to product to leadership, learning to adapt, let go of linear paths, and lead through clarity and curiosity.James also unpacks how Revolut Business is redefining business banking at scale, balancing automation with personalisation and navigating product strategy in a high-growth, global environment.Throughout, one theme stays central: building real impact by empowering businesses with smart, intuitive tools - and doing it with intentionality.If you're a business owner or just getting started, Revolut is offering you EUR 20 free when you open a Revolut Business account - exclusively through Finscale. More details : here.Finscale is also available on YouTube: https://www.youtube.com/@finscale.Produit par Gokyo Sàrl-S, distribué par Audiomeans. Visitez la Politique de Confidentialité de Finscale et Audiomeans pour plus d'informations.
Les billets, vous en avez peut-être quelques-uns sur vous en ce moment même, ils font partie de notre quotidien… Selon la Banque de France, les billets et les pièces représentent 10 % de la masse monétaire de la zone euro, c'est-à-dire la quantité de monnaie en circulation. Mais comme tous les objets de notre quotidien, le billet ne s'est pas fait en un jour, il est le fruit d'une longue évolution, et d'échanges d'innovation entre les cultures. Si en Europe, les billets ont été utilisés pour la première fois au 17e siècle, ils existaient déjà 7 siècles plus tôt à l'autre bout du monde ! Où a été émis le premier billet de banque ? Dans quel but ? Quand les billets sont-ils arrivés en Europe ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. En partenariat avec Brief.eco Abonnez-vous à la newsletter Brief.eco avec l'essai gratuit À écouter ensuite : L'argent liquide va-t-il disparaître ? L'argent fait-il le bonheur ? Qu'est-ce que la technique du billet de 5 euros, pour faire des économies ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
This is an excerpt of Solenne's conversation with James Gibson, Partner at Revolut in charge of Revolut Business. This episode is brought to you in partnership with Revolut.If you're a business owner or just getting started, Revolut is offering you EUR 20 free when you open a Revolut Business account - exclusively through Finscale. More details : here.Finscale is also available on YouTube: https://www.youtube.com/@finscale.Produit par Gokyo Sàrl-S, distribué par Audiomeans. Visitez la Politique de Confidentialité de Finscale et Audiomeans pour plus d'informations.
La bataille pour la présidence de la BAD est lancée. Dans un mois pile, le 29 mai, au siège de la Banque africaine de Développement, à Abidjan, le nouveau président de la BAD sera élu par les représentants des 81 pays membres de l'institution, parmi lesquels 54 pays africains. Qui va succéder au Nigérian Akinwumi Adesina pour les cinq ans à venir ? Cinq candidats sont en lice, une femme et quatre hommes. L'économiste bissau-guinéen Carlos Lopes a été le secrétaire exécutif de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique. Aujourd'hui, il enseigne à l'université du Cap. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiBAD: qui sont les cinq candidats en lice pour la présidence ?À lire aussiAu Maroc, le patron de la BAD Akinwumi Adesina défend sa méthode auprès des investisseurs
Mark Carney a remporté l'élection législative au Canada et peut rester Premier ministre. Mais il doit s'appuyer sur une majorité relative. Quels défis attendent le chef du gouvernement face à la menace de Donald Trump ? Nous en parlons avec Catherine Ouellet, professeur adjointe de Sciences politiques à l'Université de Montréal. Selon Catherine Quellet, la carte électorale de ce scrutin révèle une nette division entre les provinces favorables aux libéraux et celles acquises aux conservateurs, notamment dans l'Ouest. Le Bloc québécois et le Nouveau Parti démocratique (NPD) détiennent donc la clé du pouvoir. Malgré l'effondrement du vote néo-démocrate par rapport à 2021, les chefs des partis d'opposition ont affiché leur volonté de collaborer avec les libéraux, notamment pour faire face aux tensions commerciales croissantes avec les États-Unis.La figure de Mark Carney a largement pesé dans la campagne, estime la politologue canadienne, en particulier face à Donald Trump, qui a alimenté la peur d'une annexion du Canada et déclenché une guerre commerciale. Ces menaces ont recentré le débat électoral sur la capacité à tenir tête au président américain, reléguant au second plan des enjeux de politique intérieure comme la santé ou l'environnement. Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada et de la Banque d'Angleterre, est perçu comme un homme fort en matière économique, ce qui a rassuré de nombreux électeurs, contrairement à Justin Trudeau, souvent raillé par Trump. Le ton plus mesuré du président américain envers Carney pourrait annoncer une dynamique différente entre les deux pays.Cependant, rappelle Catherine Quellet, ce succès personnel de Mark Carney pourrait ne pas suffire à faire oublier les critiques récurrentes contre le Parti libéral, au pouvoir depuis quatre mandats. Le malaise grandit dans les provinces de l'Ouest, comme l'Alberta et la Saskatchewan, gouvernées par les conservateurs. Le Canada traverse une grave crise économique marquée par l'inflation, la crise du logement et une forte dépendance commerciale vis-à-vis des États-Unis. Si le Premier ministre veut maintenir le cap, il devra proposer une politique économique crédible, tout en rassurant une classe moyenne de plus en plus inquiète face aux menaces de récession.En Haïti, la commune de Carrefour paralysée par les gangs Avec notre confrère Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse, nous ferons un point sur l'actualité haïtienne. La situation dans la commune de Carrefour est particulièrement préoccupante. En ce début de semaine, toutes les activités commerciales, scolaires et administratives sont suspendues : les écoles, les transports publics, les banques, les tribunaux et la Direction générale des Impôts ont fermé leurs portes. Les rues sont désertes, les stations de transport vides et même les motos-taxis ne circulent plus, ce qui plonge la population dans une grande incertitude. Cette paralysie est la conséquence directe d'un ordre lancé par Christ-Roi Chéry, alias Krisla, chef de gang contrôlant la zone. Dans un message audio, il a exigé l'arrêt total des activités du 28 au 30 avril, à l'exception des hôpitaux.Gotson Pierre nous explique aussi que face à la progression des gangs, et pas seulement dans la capitale ou ses environs, les communes commencent à s'organiser. Confrontées à l'absence de l'État, elles tentent, par la création des dispositifs sécuritaires, freiner l'expansion des bandes criminelles et protéger la population.À lire aussiHaïti: victime d'une «attaque ciblée», Médecins sans frontières cesse ses activités dans deux centresLe climat est tendu à Washington dans les agences de sécurité Le Washington Post révèle que le FBI, le Pentagone et d'autres agences ont lancé plusieurs enquêtes pour identifier les auteurs de fuites vers les médias. Et dans certains cas, ils utilisent… des détecteurs de mensonges ! Oui, des tests polygraphiques pour interroger leurs propres agents. Résultat : un climat de peur, de suspicion, et une ambiance délétère.Selon le journal, les nouvelles consignes du ministère de la Justice permettent même de convoquer des journalistes pour obtenir leurs communications personnelles, et d'engager des poursuites non seulement en cas de fuite de documents classifiés, mais aussi d'informations jugées «sensibles».Un ancien cadre du FBI, cité anonymement, décrit un moral au plus bas. « Les gens ont peur », dit-il. « Ils sont surveillés, et les noms de ceux qui ont travaillé sur l'attaque du Capitole sont transmis au ministre de la Justice ». Et il conclut, amer : « Mais c'est quoi ce bazar ? Vous vous rendez compte où on en est ? »À lire aussiÉtats-Unis: le conseiller à la sécurité nationale accusé d'utiliser son compte courriel personnel pour ses fonctionsLe soutien des Latinos à Donald Trump s'effondre Pendant que Donald Trump poursuit ses purges au sein de l'administration, certains de ses électeurs commencent à lui tourner le dos. C'est notamment le cas chez les Latinos. Ils étaient 46% à voter pour lui en novembre 2024, en hausse par rapport à 2020. Mais aujourd'hui, leur soutien s'effondre.El País cite un sondage publié à la veille des 100 premiers jours de la nouvelle administration Trump. Résultat : une majorité de Latinos rejette désormais sa politique d'expulsion, et estime que l'économie s'est dégradée, contrairement à ce qu'il avait promis. L'étude révèle aussi que la peur est revenue dans le quotidien. Des enfants manquent l'école parce que leurs parents craignent des arrestations. Certains évitent les restaurants, les magasins. Des employés ne vont plus travailler. Et les zones qui étaient jusque-là protégées — écoles, lieux de culte, hôpitaux — ne le sont plus car Donald Trump a levé ces protections.À lire aussiÉtats-Unis: les commerces latinos pâtissent des menaces d'expulsion qui pèsent sur les immigrés
La Banque Martin lance un nouveau service totalement confidentiel : Martin appelle un magasin de vêtements pour proposer son nouveau service bancaire, tellement confidentiel qu'il ne faut même pas en parler au téléphone, c'est pratique.
Ce lundi 28 avril, les points abordés durant les réunions entre le Fonds Monétaire International et la Banque mondiale qui ont eu lieu à Washington ont été débriefés par Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, Frédéric Farah, économiste et enseignant à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, et Patrick Artus, économiste et conseiller économique de la société de gestion Ossiam, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 28 avril, le bilan des 100 premiers jours de présidence de Donald Trump, le gouvernement qui veut supprimer ou fusionner un tiers des agences de l'État pour faire des économies, et la question de l'instauration d'une "contribution modeste" après l'arrêt de la taxe d'habitation, ont été abordés par Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, Frédéric Farah, économiste et enseignant à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, et Patrick Artus, économiste et conseiller économique de la société de gestion Ossiam, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce lundi 28 avril, Nicolas Doze a reçu Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, Frédéric Farah, économiste et enseignant à l'Université Paris-1 Panthéon-Sorbonne, et Patrick Artus, économiste et conseiller économique de la société de gestion Ossiam, dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Direction Accra, la capitale du Ghana. Alors que la saison des pluies approche, ce sont cinq millions d'habitants qui se mettent à craindre une montée incontrôlée des eaux. Les inondations peuvent causer des dégâts se chiffrant à plusieurs milliards de dollars. Face à ces débordements, dus notamment à un urbanisme inadapté et une mauvaise gestion des déchets, le gouvernement a mis en place des plans d'action, mais il n'est pas sûr que cela suffise. En cette fin de mois d'avril, la saison des pluies commence à se faire sentir au Ghana. Avec l'arrivée des premières averses, ce sont également de mauvais souvenirs qui émergent. « La situation devient très mauvaise ici quand il y a beaucoup de pluie, tout est plein de boue et de saleté ». Gilbert Opoku, 40 ans, vit depuis une dizaine d'années à Adabraka, l'une des quartiers de la capitale les plus exposés aux inondations. « Ce n'est pas une situation normale, les gens doivent quitter leur maison pour aller dans la rue, ils n'ont même plus de vêtements, ça ramène des moustiques et plein d'autres maladies… Le gouvernement ne fait pas assez pour nous aider », dit-il. Gilbert Opoku, comme l'ensemble des habitants d'Adabraka, gardent tous en tête les inondations de 2015, où plus d'une centaine de personnes ont perdu la vie.Pour éviter qu'un tel drame ne se reproduise, le gouvernement ghanéen lance en 2020 le Projet de développement intégré et résilient du Grand Accra, ou Garid. Un chantier titanesque, financé par la Banque mondiale à hauteur de 350 millions de dollars…Kwadwo Ohene Sarfoh, coordinateur du projet, explique l'ampleur de la tâche. « Nous intervenons sur environ 13 ou 14 projets… Il s'agit de réorienter certains canaux, de doubler leur volume, d'augmenter leur débit et leur profondeur… L'un des points les plus importants est de s'assurer d'avoir un programme cohérent de dragage ».La gestion des déchets, un défi crucial mais complexeLe projet Garid prévoit également de s'attaquer à la gestion de déchets, essentielle pour éviter tout engorgement des canaux d'évacuation. Les travaux souffrent cependant d'importants retard. En cause, des habitations illégales qu'il faudrait détruire. Une situation délicate selon le coordinateur du projet. « Ces gens vivent à la marge car ils n'ont pas moyen de posséder une terre. Il y a donc un risque qu'ils reviennent. Il faut donc trouver des endroits alternatifs où ces personnes puissent aller ».Mais ce retard pris dans la lutte contre les inondations revêt également des causes plus politiques : c'est ce qu'a démontré Stephen Appiah Takyi, chercheur spécialisé dans la planification urbaine et environnementale. « Si vous voulez construire en zone humide, vous devez normalement obtenir une permission du parlement. Vous n'êtes pas non plus censé construire à moins de 30 m d'une zone humide… Tout cela n'est pas respecté. Nous avons donc de bonnes lois, qui répondent aux critères internationaux, mais la vérité est qu'elles ne sont pas appliquées, et c'est pour ça que nous nous retrouvons dans cette situation aujourd'hui ».La conséquence selon le chercheur de litiges de propriétés et d'institutions souffrant d'un grave manque de moyens. Autant de problèmes à résoudre pour que la capitale du Ghana cesse, un jour, de se faire submerger.À lire aussiGhana: des inondations font 27 000 déplacés dans le sud-est du pays
Dans cet épisode, on plonge au cœur du marché volontaire du carbone avec un acteur qui veut en refonder les bases : Riverse. Ce marché encore jeune - souvent opaque, parfois décrié - fait face à une crise de confiance. Comment garantir la qualité d'un crédit carbone ? Qui certifie quoi ? Et pourquoi les financiers commencent-ils (enfin) à s'y intéresser ?Riverse propose une approche rigoureuse, tech-driven et transparente, pour sécuriser les projets de compensation. On parle certification, impact réel, traçabilité… mais aussi standard européen, partenariat avec BNP Paribas et montée en puissance des fonds et banques dans ce secteur en pleine structuration.
Le Premier ministre par intérim Mark Carney, du Parti libéral, est candidat à sa succession et apparaît comme le favori des sondages. En face, Pierre Poilievre, du parti conservateur, perd du terrain. Ex-dirigeant de la Banque du Canada, le chef du Parti libéral Mark Carney met en avant une image d'homme « pragmatique » et « compétent », qui a fait pencher son parti vers le centre, explique notre reporter sur place Marine de La Moissonnière.En face, le conservateur Pierre Poilievre pâtit de sa proximité, dans le fond comme la forme, avec Donald Trump. Tout au long de la campagne électorale canadienne, les vives tensions avec les USA ont pesé. Les élections générales auront lieu lundi 28 avril 2025 au Canada et les résultats seront connus le lendemain. En Bolivie, les incendies ont laissé des traces dans l'Est du paysPlusieurs mois après des incendies sans précédent dans le département de Santa Cruz et la destruction de dix millions d'hectares de forêt, le quotidien est toujours très difficile pour certains habitants. Les communautés autochtones n'ont plus de quoi se nourrir, comme l'a constaté notre correspondant Nils Sabin. Inquiétude des organisations environnementales et des populations autochtones face aux annonces de Donald Trump sur l'exploitation minière des fonds marinsLes scientifiques consultés par le média américain Grist craignent des dangers irréversibles pour les fonds marins et l'ingestion de métal par les poissons, pêchés et consommés par les populations du Pacifique. Grist donne aussi la parole, oui, à un militant hawaiien, Solomon 0Kaho'ohalahala : « Ces extractions sont faites sans se préoccuper de préserver les ressources (…) il n'y a aucune vision de long terme ». Un militant inquiet aussi, rappelle Grist, de la volonté de Donald Trump d'accélérer la délivrance des permis de minage en eaux profondes durant les deux prochains mois.De son côté, l'entreprise canadienne The Metals Company voit d'un bon œil les annonces de Donald Trump. La compagnie minière avait déclaré le mois dernier, rappelle Business Intelligence in British Columbia, son intention de s'enregistrer auprès des autorités américaines pour contourner les règles de l'ONU et ainsi miner les fonds marins entre le Mexique et Hawaii. Ces explorations visent à récolter du nickel, du cuivre, du cobalt et de manganèse, coincés dans des roches à 4 kilomètres sous la surface. « Épines », un film haïtien pour « changer de regard » sur HaïtiL'acteur Mora Junior Étienne et le réalisateur Wil Edvard Germain collaborent tous les deux au film « The path to all evils », « Épines » en français, qui sera projeté le 14 juin en France, au cinéma Le Balzac à Paris. Le film a été tourné dans trois pays différents avec un très faible budget et cherche des financements pour accéder à une plus large diffusion. « Le film parle de couples d'Antillais, notamment Haïtiens, qui laissent leur pays d'origine à la recherche d'une vie meilleure », explique l'acteur Mora Junior Étienne au micro de notre journaliste Lila Olkinuora.Dans la presse haïtienne, le Nouvelliste dresse un bilan plus que négatif de la première année de gouvernance du Conseil présidentiel de transition (CPT) : « La population vit dans un désespoir inouï, les membres du CPT, le gouvernement et leurs alliés se la coulent douce… très douce (...) et sont incapables de reprendre le contrôle de la situation ». Des dizaines de Péruviens inscrits à leur insu comme adhérents de partis politiques700 Péruviens ont déposé une plainte pour avoir été affiliés à des partis politiques sans leur consentement, raconte Ojo Publico, un média indépendant péruvien.Les services de l'État traquent depuis toujours les fausses adhésions, une constante de la vie politique locale. D'après Ojo Publico, 238 000 fausses inscriptions ont été identifiées depuis novembre 2023.Ces usurpations d'identité permettent notamment de fournir les 25 000 signatures nécessaires à la création d'un parti. Pour se désaffilier, il fallait payer 10 euros mais les autorités péruviennes y ont finalement renoncé, indique le média public RPP qui s'inquiète, à un an des élections générales, du manque de transparence et de contrôle de la part des services chargés d'encadrer les élections au Pérou. À la Une du journal des Outre-mers, présenté par Benoît Ferrand, journaliste de la 1ère : la baisse des prix de la consommation de 8%, premier bilan après la mise en place du protocole contre la vie chère.
À force de vociférer contre l'OTAN, de menacer l'Ukraine et de s'attaquer à la banque centrale américaine, Donald Trump a fait plus pour l'Europe que ce que vingt sommets européens n'ont jamais réussi à faire : il a réveillé un continent qui roupillait. Merci, Donald, d'avoir réussi là où la Banque centrale européenne a échoué, c'est-à-dire faire remonter l'euro. Résultat : les capitaux fuient les États-Unis pour se loger en Europe. Merci, Donald, d'avoir offert à l'Allemagne un prétexte pour abandonner son austérité. Même le sacro-saint frein à l'endettement a été mis entre parenthèses. Vous avez réussi à faire changer d'avis les Allemands. Merci, Donald, de donner un sens nouveau au mot "chaos". Car, dans le brouillard que vous créez à chaque tweet, les investisseurs cherchent des refuges. Et ils découvrent que l'Europe, malgré ses lenteurs, peut être un havre de stabilité. Merci, Donald, de nous rappeler, par la menace, l'urgence d'un vrai marché unique. Votre chaos nous redonne de la clarté. Merci, Donald, d'être un négociateur de souk. Votre art du deal, c'est surtout l'art du bruit. Mais ce bruit-là, paradoxalement, permet à l'Europe de se remettre en ordre de marche. Merci de faire tomber les masques. Votre imprévisibilité oblige l'Europe à penser à long terme, à parler souveraineté, à se projeter stratégiquement. Vous êtes donc le plus grand agent de transformation involontaire du Vieux Continent. Merci, Donald Trump. Et surtout, continuez comme ça. Mots-clés : consistance, Danemark, pro-americain, doute, Jerome Powell, président, banque centrale américaine, FED, Russie, droits de douane, dollar, fonds européen, bourse,infrastructure, défense, armée, armement, investissement, constitution, oligarque, tech, Ursula von der Leyen, règle, prévisibilité, opportunité, Mario Draghi, calcul, biens, services, apocalypse, annonce, ristourne, moteur, changement --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le paiement mobile se généralise et est désormais adopté par une large partie de la population en Afrique de l'Ouest. Selon le dernier rapport de la GSMA, l'organisation mondiale qui rassemble tout l'écosystème de la téléphonie mobile, en quatre ans, le nombre de comptes « Mobile money » a doublé en Afrique de l'Ouest. Les opérateurs ont investi dans le paiement mobile, convaincus que les appels vocaux ne suffisent plus pour faire gonfler leurs chiffres d'affaires. Le paiement mobile et ses QR codes se sont répandus comme une traînée de poudre dans les commerces, les taxis. Des services financiers accessibles à tout le monde. Pour les particuliers comme les entreprises qui n'ont pas de compte en banque, le paiement mobile change la donne.Une adoption massive tirée par les opérateurs et les fintechsAvec 485 millions de compte pour 357 milliards de dollars échangés l'année dernière, « l'Afrique de l'Ouest a rattrapé son retard », observe Arnold Gnama, en charge du développement business en Afrique francophone chez Thunes, une fintech singapourienne. « Des pays comme le Sénégal, la Côte d'Ivoire, le Burkina, le Niger, etc. Le taux de bancarisation, quand on remonte en arrière, quinze ans en arrière, il était en dessous de 15%. Et grâce aujourd'hui à l'adoption du mobile money, on se retrouve à 71% dans l'UEMOA. Des personnes, des individus et même des entreprises aujourd'hui arrivent en fait à non seulement développer le taux d'inclusion financière, mais à développer des usages. »L'autre immense accélérateur, c'est l'arrivée d'acteurs comme l'américain Wave, spécialiste du paiement mobile. Avec ses 1% de commissions et son application intuitive, il a su conquérir les marchés : 21 millions de comptes actifs en Côte d'Ivoire, par exemple. « Wave a cassé les prix et s'est engagé dans une guerre tarifaire qui aujourd'hui porte ses fruits. Ça a boosté le paiement marchand non seulement par les coûts qui ont été réduits, mais également par la simplicité d'usage. Et aujourd'hui, tous les acteurs sont en train d'aller vers ce modèle. En fait, la simplification. Et de s'aligner également sur les prix. »Vers une interopérabilité régionale ?L'enjeu désormais se joue du côté de la Banque centrale des États d'Afrique de l'Ouest. Un projet visant à interconnecter tous les portefeuilles de monnaie électronique, quel que soit l'opérateur, est en cours.« Aujourd'hui, les comptes sont un peu en vase clos, observe Mathias Leopoldie est le cofondateur de Julaya, startup spécialisée dans la finance et présente en Côte d'Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Togo. Donc quand vous avez un compte Orange Money, vous ne pouvez pas envoyer sur un compte Wave. Donc aujourd'hui, ça freine l'usage. Beaucoup de gens ont des multi-comptes même. Et vous voyez, les gens font : "Ah, tu veux de l'argent sur Orange ? Attends, j'en ai que sur Wave, alors il faut que j'aille retirer, puis je te le mets sur..." etc. Donc ça ralentit énormément les transactions. Et donc ce que fait la Banque centrale, c'est qu'elle propose un système technique central où tous les acteurs viennent se connecter. Ça unifie le cadre parce qu'aujourd'hui chacun fait un peu ses règles. »Une interopérabilité du paiement mobile dont la phase de test a débuté en août dernier, et à laquelle participent 90 institutions financières de la sous-région.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec l'un des co-fondateurs de Riverse : Ludovic Chatoux***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
durée : 00:48:13 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Franck COGNARD - Aujourd'hui dans Affaires Sensibles, l'or de Vichy : 15 juin 1940, des officiers nazis se présentent à la Banque de France : ils veulent, prendre possession de l'or qui y est entreposé. Et il y a là beaucoup d'or : l'équivalent de 5 500 milliards d'euros - réalisé par : Stéphane COSME
REDIFF - Victime d'une usurpation d'identité, Sébastien a dû faire face à des créanciers en tous genre. Jusqu'à se retrouver fiché à la Banque de France. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Réunions de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale commence ce lundi à Washington. Durant cet événement notamment, les acteurs de l'économie de tous les pays se réunissent pour parler de l'état de l'économie mondiale. Sans surprise, cette édition va être marquée par la politique commerciale de Donald Trump. Décryptage. Depuis son retour à la Maison Blanche il y a moins de 100 jours, c'était le 20 janvier, Donald Trump a relancé la guerre commerciale contre pratiquement tous les pays du globe. On le rappelle, tous les produits qui entrent aux États-Unis sont taxés à hauteur de 10%. Cela monte jusqu'à 145% sur certaines importations chinoises. Pékin ne s'est pas fait attendre pour répondre avec une taxation de 125% sur les produits américains. Bref, cette escalade entre les deux premières économies mondiales a des conséquences pour la planète toute entière, ce qui inquiète et le Fonds monétaire international, et la Banque mondiale. Croissance mondiale affectée La directrice générale du FMI l'explique elle-même mais elle reste modérée. Kristalina Georgieva estime aujourd'hui que l'incertitude sur les politiques commerciales mondiales est "hors norme”. Selon plusieurs études du FMI justement, le taux effectif moyen des droits de douane américains atteint désormais environ 20%. Et les conséquences sont très concrètes. Par exemple. le dollar s'affaiblit alors qu'il est perçu comme une valeur refuge. Et puis la croissance américaine en souffre. D'après le Peterson Institute, elle devrait tomber à 0,1% cette année. C'est loin de ce qui était envisagé il y a encore quelques semaines, à savoir 2,5%. Une tendance qui va irrémédiablement avoir un impact sur la croissance mondiale. À lire aussiLe coût des mesures douanières de Donald Trump à l'échelle mondialeToujours d'après la directrice du FMI, il faut se préparer à revoir sa copie car l'institution financière prévoit désormais une révision à la baisse des perspectives économiques mondiales. Le rapport devrait justement être publié cette semaine. Si en janvier, avant l'investiture de Donald Trump, la croissance mondiale pour 2025-2026 était estimée à 3,3%, elle devrait diminuer. Ce chiffre semble aujourd'hui optimiste voire irréaliste car la croissance de la planète aurait dû être stimulée par celle des États-Unis. Or, on l'a dit, elle devrait être pratiquement atone. Un multilatéralisme mis à mal Ce n'est presque plus à prouver, Donald Trump a une vision assez personnelle du multilatéralisme. Le problème, c'est que les États-Unis sont les premiers actionnaires du FMI. Le pays est aussi essentiel dans le fonctionnement de la Banque mondiale puisqu'il y est représenté via 17% des capitaux de l'institution. Et lorsque l'administration Trump remet en cause son rôle dans l'activité de ces deux instances, c'est en effet tout un pan de l'économie mondiale qui est en sursis. À lire aussiSur la piste d'une machine à café pour comprendre les effets des taxes douanières de TrumpL'aide au développement est un secteur très affecté. D'après l'OCDE, elle a diminué de 7% l'an passé. Cette année, elle devrait encore baisser, entre -9 et -17%. Concrètement ce sont des dizaines de milliards d'euros en moins. Les patrons du FMI et de la Banque mondiale appellent ainsi à des réformes profondes de l'économie, plus équilibrée, plus résiliente, avec une priorité: continuer à dialoguer avec toutes les parties, même les États-Unis. Mais pour échanger, il faut être deux, et Donald Trump ne compte visiblement pas faire partie de la discussion.
C dans l'air du 19 avril 2025 : Face à Trump et la Chine : nos entreprises en dangerL'escalade entre les Etats-Unis et la Chine sur l'épineux contentieux des droits de douane peut-elle cesser ? Depuis le 2 avril et l'annonce par Donald Trump de la nouvelle politique commerciale américaine, les deux géants se livrent un bras de fer sans merci et les tarifications ont explosé. Les droits de douane imposés par Washington aux produits chinois atteignent ainsi aujourd'hui 145%, quand 125% sont imposés par Pékin aux produits américains. Un léger infléchissement semble néanmoins se produire ces derniers jours. Jeudi, Donald Trump a en effet annoncé qu'il ne fallait pas exagérer. Car, selon lui, si les droits de douane sont trop élevés, les gens n'achèteront tout simplement plus. Il pourrait donc finalement être prêt à les baisser dans le cadre d'un accord avec son rival. Donald Trump se dit par ailleurs confiant sur la signature d'un accord avec les pays de l'Union européenne.C'est que la stratégie mise en place depuis plusieurs semaines par le locataire de la Maison Blanche ne fonctionne pas. L'économie américaine et les marchés financiers réagissent mal aux annonces de ces dernières semaines. Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine, la Fed, prévoit ainsi une inflation accrue et un ralentissement économique. De nombreux spécialistes vont même jusqu'à annoncer une récession. En quelques jours, Donald Trump a vu sa crédibilité être largement remise en question.Les répercussions de cette guerre commerciale concernent l'Union européenne dans son ensemble et la France en particulier. Ce que redoutent désormais nombre d'acteurs économiques, c'est que la Chine et l'Asie submergent le Vieux continent sous un flot gigantesque de marchandises à bas coût. Car le continent asiatique, déjà en situation de surproduction, aurait un besoin d'autant plus vital d'écouler sa production en cas de fermeture du marché américain. Pour les entreprises positionnées sur le même segment que leurs homologues chinoises, le risque est grand. Une équipe de C dans l'air a rencontré un producteur de tancarville, mais aussi la société Le Slip français, qui fabrique des vêtements en France. Ces deux entreprises ont jusqu'alors réussi à concurrencer les produits chinois. Leurs dirigeants nous livrent leur sentiment sur la situation actuelle.Aux Etats-Unis, le département de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, DOGE) d'Elon Muk est loin d'être arrivé à ses objectifs. Il devait réaliser 2 000 milliards de dollars de coupes budgétaires. Mais sur l'ensemble des économies annoncées, seulement 15% ont effectivement été mises en place. Si des chiffres bien plus avantageux ont été annoncés, ils sont, d'après une enquête du New York Times, injustifiés ou tout simplement faux. Elon Musk, le fantasque milliardaire à la tête de cette opération commando qui a en partie fait long feu, va sans doute sortir du dispositif. Ces propres entreprises privées sont en effet en situation délicate depuis plusieurs semaines.Donald Trump a-t-il vraiment une stratégie solide dans la guerre commerciale qu'il compte mener ?En France, quelle stratégie adopter pour les entreprises directement en concurrence avec la production asiatique ?Le passage d'Elon Musk au gouvernement est-il un échec ?LES EXPERTS :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- Amy GREENE - Experte associée à l'institut Montaigne - Auteure de « L'Amérique face à ses fractures »- Frédéric CHARILLON - Professeur de relations internationales – Université Paris Cité et Essec - Auteur de « Géopolitique de l'intimidation »
Nialé Kaba, ministre de l'Économie, du Plan et du Développement de Côte d'Ivoire, est notre grande invitée de l'économie RFI - Jeune Afrique. À quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre, elle défend le bilan d'Alassane Ouattara, chef de l'État réélu en 2015 et 2020, détaille les moteurs de la croissance, le développement des infrastructures, la promotion du climat des affaires, les finances publiques et l'endettement, etc... L'émission est à regarder en vidéo iciAu micro de Bruno Faure et Aurélie M'Bida, Nialé Kaba, membre du gouvernement depuis 2011, répond également aux critiques sur la lutte contre l'inflation, le chômage, la dépendance de l'économie ivoirienne aux matières premières comme le cacao.Dans la seconde partie de l'émission, la Gouverneure de la Banque africaine de développement pour la Côte d'Ivoire répond aux interrogations sur l'intégration économique régionale, les tensions entre les pays de l'AES et la Cédéao, la remise en cause du franc CFA, les bouleversements du commerce mondial après le retour au pouvoir de Donald Trump, les relations avec le Fonds Monétaire International (FMI) et les autres grandes puissances.
Finscale is also available on YouTube: https://www.youtube.com/@finscale.In this episode, Levent and Solenne dive into the fast-evolving infrastructure powering private markets with the founders of Bunch, a platform transforming fund operations for GPs, LPs and fund administrators.We unpack the major pain points in private markets : legal complexity, manual capital call processes, fragmented data and how Bunch positions itself as a System of Record for the industry. From handling intricate legal structures to automating capital calls and enhancing GP-LP transparency, Bunch is building the connective tissue for modern fund management.We also explore Bunch's recent expansion into Luxembourg, the Netherlands and the UK, their localised go-to-market strategies, and their long-term vision of becoming the default infrastructure for alternative assets globally.Key takeways : Bunch streamlines fund operations by acting as a System of Record for private markets, reducing dependency on manual workflows and fragmented tools.The platform simplifies legal complexity from LPAs and side letters to equalisation clauses through structured data models and automated compliance checks.Bunch's Capital Call Assistant automates the full lifecycle of capital calls, including edge cases like waterfall recalculations and equalisation interest, dramatically reducing operational risk and errors.GPs benefit from improved LP relations thanks to enhanced reporting, greater transparency, and the ability to manage complex fund structures across jurisdictions.LPs experience a smoother, more modern interface, with access to tailored dashboards and clearer data, improving trust and engagement with fund managers.Bunch's integration capabilities with legacy systems, auditors, and custodians ensure smoother adoption for established fund managers.With recent expansion into Luxembourg, the NL and the UK, Bunch is adapting its go-to-market and legal architecture to fit local regulatory landscapes and investor expectations.The team envisions Bunch as the default infrastructure layer for alternative asset managers globally, across PE, VC, real estate, and infrastructure.Produit par Gokyo Sàrl-S, distribué par Audiomeans. Visitez la Politique de Confidentialité de Finscale et Audiomeans pour plus d'informations.
Nialé Kaba, ministre de l'Économie, du Plan et du Développement de Côte d'Ivoire, est notre grande invitée de l'économie RFI - Jeune Afrique. À quelques mois de l'élection présidentielle d'octobre, elle défend le bilan d'Alassane Ouattara, chef de l'État réélu en 2015 et 2020, détaille les moteurs de la croissance, le développement des infrastructures, la promotion du climat des affaires, les finances publiques et l'endettement, etc... L'émission est à regarder en vidéo iciAu micro de Bruno Faure et Aurélie M'Bida, Nialé Kaba, membre du gouvernement depuis 2011, répond également aux critiques sur la lutte contre l'inflation, le chômage, la dépendance de l'économie ivoirienne aux matières premières comme le cacao.Dans la seconde partie de l'émission, la Gouverneure de la Banque africaine de développement pour la Côte d'Ivoire répond aux interrogations sur l'intégration économique régionale, les tensions entre les pays de l'AES et la Cédéao, la remise en cause du franc CFA, les bouleversements du commerce mondial après le retour au pouvoir de Donald Trump, les relations avec le Fonds Monétaire International (FMI) et les autres grandes puissances.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, face à "l'imprévisible", la Banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs pour soutenir l'économie européenne. C'est la septième baisse de la BCE depuis juin dernier.
durée : 00:20:03 - Journal de 18h - En pleine guerre commerciale avec les Etats-Unis, face à "l'imprévisible", la Banque centrale européenne abaisse ses taux directeurs pour soutenir l'économie européenne. C'est la septième baisse de la BCE depuis juin dernier.
Les virements bancaires interbancaires seront suspendus pendant quatre jours lors du week-end de Pâques 2025, du vendredi 18 au lundi 21 avril. Cette interruption concerne les transactions entre différentes banques, notamment les virements SEPA, et est due à la fermeture du système TARGET2, géré par la Banque centrale européenne (BCE).Pourquoi cette suspension ?Le système TARGET2, utilisé pour les paiements interbancaires en euros, est fermé les week-ends et certains jours fériés européens, dont le vendredi saint et le lundi de Pâques. Cette fermeture est en partie liée aux jours fériés observés dans certains pays européens, comme l'Allemagne, où le vendredi saint est un jour férié. La BCE, dont le siège est à Francfort, observe ces jours fériés, entraînant la fermeture du système TARGET2. Cette année, la période de fermeture commence le jeudi 17 avril à 18h00 et se termine le mardi 22 avril à 2h30, englobant le week-end prolongé de Pâques. Cette interruption est d'autant plus notable qu'elle coïncide avec la fin du mois, une période où de nombreux salaires sont versés, ce qui peut entraîner des retards dans les paiements. Quelles sont les conséquences ?Pendant cette période, les virements interbancaires ne seront pas traités, ce qui signifie que les fonds envoyés d'une banque à une autre ne seront pas crédités sur le compte destinataire avant la réouverture du système. Cependant, les virements internes, effectués au sein de la même banque, ne sont pas affectés par cette fermeture et seront traités normalement.De plus, les services de virement instantané restent opérationnels durant cette période. Ces virements, qui permettent de transférer des fonds en temps réel, ne dépendent pas du système TARGET2 et peuvent être une alternative pour les transactions urgentes.Comment anticiper ?Pour éviter les désagréments liés à cette suspension, il est recommandé aux entreprises de planifier à l'avance les versements de salaires et autres paiements interbancaires, en tenant compte de cette période de fermeture. Les banques informent généralement leurs clients des dates de fermeture du système TARGET2, permettant ainsi une meilleure gestion des flux financiers.En résumé, la suspension des virements interbancaires pendant le week-end de Pâques 2025 est une mesure prévisible liée à la fermeture du système TARGET2, et il est possible de l'anticiper en utilisant des alternatives comme les virements instantanés ou en planifiant les transactions à des moments opportuns. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:38:04 - Questions du soir : le débat - par : Quentin Lafay, Stéphanie Villeneuve - Souvent perçue comme éloignée du quotidien, la Bourse continue pourtant d'influencer l'économie, les entreprises, les politiques publiques. Est-ce un monde à part, fondamentalement incompatible avec les citoyens, ou mériterait-elle d'être mieux comprise pour éclairer les crises d'aujourd'hui ? - réalisation : François Richer - invités : Anne-Sophie Alsif Cheffe économiste au BDO France (cabinet d'audit et de conseil), docteure en sciences économiques, professeure d'économie à Paris-1 Panthéon-Sorbonne.; Christian Chavagneux Economiste, éditorialiste à Alternatives économiques.fr ; Natacha Valla Doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 11 avril 2025.Avec cette semaine :François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Nicole Gnesotto, vice-présidente de l'Institut Jacques Delors.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.L'ÉTAT DU COMMERCE INTERNATIONALDonald Trump a lancé le 2 avril une charge commerciale massive sous la forme d'une augmentation des droits de douane si lourde qu'elle sonne comme une déclaration de guerre commerciale contre des concurrents, mais aussi contre des alliés traditionnels de Washington. Le président américain a annoncé 46% de hausse pour le Vietnam, 34% pour la Chine, 24% pour le Japon, 20% pour l'Union européenne, mais aussi 50% pour le Lesotho, 47% pour Madagascar, 37% pour le Botswana et rien pour la Russie, la Corée du Nord, la Biélorussie … Tandis que l'Union européenne se préparait à négocier, Pékin a riposté vite et fort, les tarifs douaniers sur les importations américaines passantde 34% à 84%. Bloomberg décrivait alors l'escalade en cours entre la Chine et les Etats-Unis - qui représentent 40% de l'économie mondiale à eux deux - comme une « guerre nucléaire commerciale"».Coup de théâtre mercredi soir : Donald Trump a annoncé la suspension des droits de douane pour 90 jours, laissant cependant un taux minimum uniforme de 10%. Une pause qui ne s'applique pas à la Chine taxée à 125%, ennemie principale des Etats-Unis qui a osé répliquer à Washington. Donald Trump justifie la pause « par la volonté de plus de 75 pays de négocier. »Concrètement, durant cette période, qui a pris effet « immédiatement » après son annonce, l'ensemble des pays du globe sont désormais soumis à des droits de douane ajustés à 10%.Selon l'Insee, le commerce mondial devrait reculer de 4 points. En Europe, l'Allemagne ou l'Italie, dont 10% des exportations vont vers les États-Unis (respectivement 3,3 et 4,2% de leur PIB), devraient être plus touchées que la France et l'Espagne (moins de 7,5% de leurs exportations et moins de 2% du PIB). Mais, rappelle l'ancien commissaire européen au Commerce et ex-directeur général de l'Organisation mondiale du commerce - OMC, Pascal Lamy « les Etats-Unis représentent 13% des importations mondiales, donc 87% du commerce international n'a aucune raison de se laisser contaminer par cette folie »Visée depuis mi-mars par des droits de douane américains de 25% sur l'acier et l'aluminium, l'Union européenne, après que le président américain a fait machine arrière, a suspendu pour 90 jours les mesures de rétorsion approuvées par les États membre et qui prévoient une hausse de 25% sur l'acier et l'aluminium, les amandes, le jus d'orange, la volaille, le soja, le tabac et les yachts… Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau asalué un « début de retour à la raison économique », alors que la Bourse de New York s'est envolée à l'annonce de cette pause. Toutefois, l'incertitude et la confusion se répandent dans les cercles industriels et chez les distributeurs américains comme européens, tandis que les marchés ne savent plus à quel saint se vouer.LA TURQUIE À L'HEURE DES RÉGIMES AUTORITAIRESAu pouvoir depuis 22 ans, le président turc, Recep Tayyip Erdoğan, a fait incarcérer le 23 mars, une des rares personnes qui étaient en mesure de le battre dans les urnes : le social-démocrate et atatürkiste revendiqué Ekrem Imamoglu, maire d'Istanbul depuis 2019, qui devait être, le même jour, désigné comme candidat à la prochaine présidentielle du Parti républicain du peuple. En l'attaquant avec l'arme la plus redoutable dont il dispose − la justice −, sous couvert de multiples accusations, dont celle de « corruption », et en réprimant les imposantes manifestations de protestation organisées dans tout le pays, l'homme fort de la Turquie achève ce qu'il a commencé il y a une bonne dizaine d'années : le détricotage systématique de l'État de droit et des contre-pouvoirs. Cette régression de la démocratie a été marquée dès 2013 par la répression des manifestations anti-Erdoğan du parc de Gezi à Taksim, suivie d'une dérive autoritaire. Puis, deux ans plus tard, par la fin brutale et sanglante des négociations de paix avec les Kurdes et l'incarcération d'élus et de figures politiques comme le populaire Selahattin Demirtaş. S'y sont ajoutées aussi les répercussions du coup d'Etat raté de 2016 et les purges gigantesques au sein des institutions publiques des membres de la confrérie du prédicateur Fethullah Gülen ; avec qui le président s'était pourtant allié pendant des décennies. Il y a eu ensuite l'adoption de lois liberticides, la destitution de maires et les arrestations de plus en plus nombreuses d'intellectuels, d'artistes, de journalistes de gauche ou proches de l'opposition libérale. De tout temps, le chef de l'État est apparu prêt à faire un pas de plus pour garder le pouvoir. Jamais, toutefois, il n'était allé aussi loin qu'aujourd'hui.Dans la foulée de l'arrestation du maire d'Istanbul, la livre turque a plongé à son niveau le plus bas face au billet vert et l'indice de la Bourse d'Istanbul a chuté de près de 7%, déclenchant une suspension temporaire. Le Quai d'Orsay a fait part de sa « profonde préoccupation » tandis que Berlin a dénoncé « un grave revers pour la démocratie ». L'autoritarisme croissant d'Erdoğan embarrasse particulièrement les Européens au moment où la Turquie, de par sa puissance militaire, se pose en alliée incontournable pour renforcer le pilier européen de l'OTAN, face au rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine. Située à la croisée de l'Europe, de l'Asie et du Moyen-Orient, et point de passage stratégique vers la mer Noire (via le détroit du Bosphore), elle se sait indispensable sur de nombreux dossiers : la guerre en Ukraine, où Ankara a su dès le début ménager à la fois Kyiv, en lui livrant des drones, et Moscou, en contournant les sanctions ; la Syrie de l'après-Bachar, où elle entend user de son influence auprès des nouvelles autorités. Sans oublier son industrie d'armement en plein boom, à laquelle s'intéressent déjà certaines capitales européennes pour contrer l'expansionnisme de Poutine. De quoi faire dire au secrétaire général de l'OTAN qu'il serait temps que Bruxelles et Ankara coopèrent plus étroitement sur la question sécuritaire.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Édition spéciale du 10/04/2025 présentée par Amaury de Tonquédec avec David Kruk, Responsable du Trading Desk chez La Financière de l'Echiquier.Wall Street s'envole : 3e plus forte hausse depuis la Seconde Guerre mondiale.C'est le sujet de cette édition spéciale d'Allo La Martingale, enregistrée dans l'urgence d'une semaine complètement folle sur les marchés.Réaction immédiate des marchés et euphorie boursière :Faut-il vendre, ne rien faire ou renforcer ?Est-ce un point d'entrée ou une fausse opportunité ?Trump manipule-t-il les marchés ?Quel est le pire scénario ? Et qui peut encore sauver la situation ?Un épisode à ne pas manquer pour comprendre les enjeux et prendre les bonnes décisions d'investissement dans un contexte ultra volatile. Pour poser vos questions : wa.me/33749761167Retrouvez aussi cet épisode en version vidéo sur notre YouTube : L'intégrale de La Martingale disponible ici : https://linktr.ee/matthieustefaniPour vous abonner à Magma et découvrir des tendances avant tout le monde : https://themagma.co/Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:20 - L'invité de 7h50 - par : Sonia Devillers - François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, était l'invité de Sonia Devillers ce jeudi, après l'annonce de la suspension des nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump aux partenaires commerciaux des États-Unis. - invités : François VILLEROY DE GALHAU - François Villeroy de Galhau : Gouverneur de la Banque de France
Cette semaine nous analysons les défis économiques et politiques actuels de l'Australie, en particulier les impacts des annonces de Donald Trump et les mesures potentielles de la Banque centrale face à une récession, et leurs effets sur la campagne electorale.
Ce mercredi 9 avril, les objectifs de Donald Trump dans cette guerre commerciale, la première liste de produits américains soumis à des représailles en réaction aux hausses de droits de douane sur l'acier et l'aluminium, ainsi que la révision à la hausse de la prévision de croissance de la Banque de France pour le premier trimestre 2025, passant de 0,1% à 0,2%, ont été abordés par Lucie Robequain, directrice des rédactions de La Tribune, Guillaume Dard, président de Montpensier Arbevel, et Denis Ferrand, directeur de Rexecode, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.