Podcasts about banque

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Aujourd'hui l'économie
Avoirs russes gelés: l'Union européenne à la veille d'une crise?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 2:50


Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, près de 200 milliards d'euros d'actifs russes sont gelés en Europe. S'ils produisent toujours des intérêts, leur gestion suscite aujourd'hui de vives inquiétudes, notamment de la part de la direction d'Euroclear, géant européen du dépôt de titres. En cause : le risque juridique et financier d'une mauvaise utilisation de ces fonds. Décryptage. Depuis février 2022, l'Union européenne a gelé environ 200 milliards d'euros d'avoirs appartenant à la Banque centrale de Russie et à plusieurs entités ou individus russes. Ces fonds sont principalement logés chez Euroclear, à Bruxelles. Bien que la Russie ne puisse pas y accéder, ces actifs continuent de générer des intérêts : en 2023, ils ont rapporté plus de 4 milliards d'euros. L'Union européenne refuse pour l'instant de toucher au capital lui-même, considéré comme appartenant encore à la Russie. Cependant, les intérêts produits sont en partie utilisés pour soutenir financièrement l'Ukraine. Bruxelles envisage désormais d'aller plus loin en investissant ces liquidités dans des placements financiers susceptibles de générer davantage de revenus. À lire aussiUE: validation d'une utilisation des avoirs russes gelés pour l'Ukraine L'avertissement d'Euroclear : prudence extrême Cette possibilité d'investissement soulève de sérieuses inquiétudes. La directrice générale d'Euroclear, Valérie Urbain, a récemment tiré la sonnette d'alarme : selon elle, investir ces avoirs dans des produits financiers plus risqués reviendrait à « ouvrir la boîte de Pandore ». Le principal problème est juridique : c'est que les avoirs restent russes. Utiliser le capital, même indirectement, pourrait être perçu comme une forme d'expropriation. Et si ces investissements venaient à mal tourner, Euroclear, en tant que dépositaire, pourrait être tenue de rembourser la Russie sans avoir les fonds disponibles. Un risque systémique pour l'Europe Au-delà du cas russe, ce débat soulève une question plus large sur la sécurité juridique des capitaux étrangers détenus en Europe. Une décision précipitée ou risquée pourrait saper la confiance des investisseurs internationaux et faire grimper le coût de la dette pour les pays européens. C'est précisément ce que redoute Euroclear : que l'Europe, en exploitant ces avoirs russes, déclenche une crise de confiance majeure sur les marchés mondiaux. Le sujet sera d'ailleurs au cœur des discussions à Bruxelles dans les semaines à venir, lors d'un nouveau round de négociations mené par la Commission européenne. À lire aussiL'UE annonce un prêt de 35 milliards d'euros à l'Ukraine financé par les avoirs gelés russes

Finscale
[EXTRAIT] Julien Lescs (Kimpa) - Régénérer plutôt qu'accumuler

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 6:00


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec l'un des fondateurs de Kimpa : Julien Lescs.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Finscale
#300 - Axel Cateland (Kulipa) & Itamar Lesuisse (Ready) - Le moment Kodak des FinTechs

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 32:54


Dans cette discussion avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse, nous plongeons dans les coulisses d'un partenariat qui permet aujourd'hui d'utiliser ses cryptos au quotidien, via une carte connectée à un wallet "self-custody". Ready (anciennement Argent) simplifie radicalement l'accès à la crypto pour le grand public, en masquant toute la complexité technique. De son côté, Kullipa apporte l'infrastructure réglementaire et technique qui permet d'interfacer la blockchain avec les rails traditionnels du paiement.On parle de stablecoins comme nouvelle plateforme d'innovation, de la montée en puissance des néo-banques crypto-native, et de la vitesse avec laquelle ce modèle s'impose dans des zones comme l'Amérique latine ou l'Afrique - là où les infrastructures bancaires classiques montrent leurs limites. Itamar partage aussi sa vision d'une néo-banque construite sur les rails de la blockchain, qui pourrait surpasser en efficacité les systèmes actuels. Nous abordons les défis réglementaires en Europe, le rôle des régulateurs et les efforts d'éducation menés pour faire reconnaître des cas d'usage encore mal compris.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

L’heure du crime : les archives de Jacques Pradel
Banque de France : le casse du siècle

L’heure du crime : les archives de Jacques Pradel

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 42:12


Le 16 décembre 1992, la Banque de France de Toulon est le théâtre d'un braquage spectaculaire, orchestré par une bande de malfaiteurs. Déguisés et armés, ils parviennent à dérober une somme colossale, estimée entre 146 et 166 millions de francs, avant de disparaître. Quelques mois plus tard, les autorités parviennent à arrêter les membres du gang, tous déjà connus des services de police, à l'exception d'une personne : la comptable de la banque. Tombée amoureuse de l'un des braqueurs, elle avait fourni des informations cruciales pour le braquage.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Apolline Matin
Le choix d'Apolline : François Villeroy de Galhau - 10/07

Apolline Matin

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 11:36


Avec : François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France. - Tous les matins à 7h40, l'invité qui fait l'actualité. Un acteur incontournable, un expert renseigné... 10 minutes d'interview sans concession avec Apolline de Malherbe et les témoignages des auditeurs de RMC au 3216.

Finscale
[EXTRAIT] Axel Cateland (Kulipa) & Itamar Lesuisse (Ready) - Le moment Kodak des FinTechs

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:58


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec les co-fondateurs de Kulipa et Ready (form. Argent) : Axel Cateland et Itamar Lesuisse.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Entrepreneur State Of Mind Podcast

Dans cet épisode très attendu du podcast immobilier d'Afrique, Mark SAINT-JULIEN reçoit Farimata BADIANE pour dévoiler les coulisses du crédit bancaire en Afrique. Le secteur bancaire reste souvent méconnu, opaque et complexe, ce qui génère beaucoup de méfiance et de questions. Il est difficile d'accéder à des informations claires et précises, et parfois, on hésite même à poser les bonnes questions, de peur d'être impressionné par la banque ou de passer pour naïf.

Afrique Économie
Suspendue de l'Agoa, l'Éthiopie fait figure d'«étalon» des opportunités de cet accord

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 2:15


Donald Trump reçoit depuis ce mercredi 9 juillet cinq chefs d'États africains à Washington. L'occasion d'ouvrir les discussions sur les liens entre les États-Unis et l'Afrique, malmenés depuis le retour du milliardaire républicain à la Maison Blanche. L'Agoa favorise depuis 2000 les exportations africaines vers les États-Unis. Un sujet sur lequel l'Éthiopie fait figure d' « étalon ». Elle a été suspendue de cet accord en janvier 2022, à cause de la guerre au Tigré, avec de lourdes conséquences pour le pays.  De notre correspondante à Addis-Abeba, L'Éthiopie pourra-t-elle un jour réintégrer l'Agoa ? La question est cruciale pour le pays, tant les conséquences de sa suspension se font aujourd'hui ressentir. Ahmed Soliman, chercheur au sein du think tank britannique Chatham House, revient sur l'impact de cette décision. « Les secteurs comme le textile, l'industrie du cuir, l'habillement étaient intégrés à l'Agoa via l'export, détaille-t-il. Ils ont été très touchés par une baisse de leur activité, alors que l'Éthiopie avait largement investi ces dix dernières années dans des parcs industriels. Ces parcs industriels ont subi des baisses d'investissement, et environ 18 entreprises étrangères ont cessé leurs activités en Éthiopie. C'est le cas de sociétés importantes comme PVH, qui détient la marque Calvin Klein ». D'après un rapport de la Banque africaine de développement, la suspension de l'Agoa a causé la suppression de près de 10 000 emplois. Durant de nombreuses années pourtant, l'accord commercial avait boosté l'économie éthiopienne, explique Biruk Haregu, chercheur en économie à l'université George Mason. « L'Agoa a été très bénéfique. L'Éthiopie s'en est servie dès 2012 pour développer les produits manufacturés, comme le textile, le prêt-à-porter, les chaussures, les produits en cuir, etc. Elle produisait ces biens et les envoyait sur le marché américain sans payer de droits de douane », rappelle le chercheur. À lire aussiLes États-Unis excluent Éthiopie, Mali et Guinée de l'accord commercial Agoa L'opportunité de chercher d'autres partenaires ? D'après Biruk Haregu, l'Agoa a également permis à 200 000 personnes d'accéder à l'emploi salarié. La suspension en 2022 a donc été un véritable choc. Mais pour Ahmed Soliman, cette situation et l'inquiétude autour du renouvellement de l'Agoa qui arrive à expiration en septembre prochain, pourraient aussi ouvrir de nouvelles perspectives en Afrique. « C'est aussi pour l'Éthiopie et d'autres pays africains, l'occasion d'explorer des alternatives, de diversifier leurs partenariats, et de montrer leurs capacités à négocier en tant que bloc », assure-t-il. Il rappelle également l'élément stratégique que représente par exemple la zone africaine de libre-échange. En 2023, 9,26 milliards de dollars de marchandises ont été exportées dans le cadre de l'Agoa, selon la Commission américaine du commerce international. À lire aussiDroits de douane américains : quelles conséquences pour l'Afrique ?

BNP Paribas Wealth Management
Notre stratégie d'investissement pour le mois de juillet 2025

BNP Paribas Wealth Management

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 8:17


Dans ce podcast, Edmund Shing, Global Chief Investment Officer, nous dévoile sa stratégie d'investissement pour le mois de juillet 2025 :Conflit au Moyen-Orient : la volatilité du pétrole s'envole plus que les prix du brut - l'implication des États-Unis dans le conflit accentue les tensions sur le marché pétrolier et pèse sur l'économie globale. Toutefois, le récent cessez-le-feu a permis une détente des prix du Brent, favorisant un retour des marchés actions mondiaux vers leurs sommets historiques.La demande intérieure en bons du Trésor américain a été stimulée par la déréglementation bancaire : le marché obligataire reste au centre de l'attention dans un contexte de déficits publics croissants aux États-Unis. Nous recommandons les obligations d'État et d'entreprise avec des maturités égales ou inférieures au benchmark, et des achats en cas de repli.Pression persistante sur le dollar américain : malgré une appréciation de 13 % de l'euro face au billet vert cette année, nous anticipons une nouvelle dépréciation à long terme face aux principales devises et à l'or. Les rapatriements potentiels de capitaux des États-Unis vers l'Europe et l'Asie restent un levier majeur.Opinion de nouveau positive sur les actions européennes : la dynamique économique de la zone euro s'améliore, l'incertitude liée aux droits de douane américains diminue, et les plans allemands en matière d'infrastructures et de défense devraient générer des retombées économiques. Les mid-caps européennes, notamment allemandes, devraient bénéficier de cette dynamique intérieure.L'immobilier résidentiel progresse : la baisse des taux directeurs de la BCE stimule la demande de crédits immobiliers, tandis que le marché du locatif reste dynamique dans les grandes métropoles européennes. Le rendement annuel moyen attendu sur les cinq prochaines années est estimé entre 7 % et 8 %, sur la base d'un rendement locatif de 4 % et d'une croissance des loyers supérieure à l'inflation.Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Reportage France
Des balades pour ne pas oublier l'histoire coloniale de Marseille

Reportage France

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 2:28


À Marseille, dans le sud de la France, l'artiste Mariam Benbakkar, fondatrice de l'association Filles de blédards, propose régulièrement des visites qui mettent en lumière le passé colonial de la ville. Une histoire aujourd'hui encore méconnue, alors que l'Algérie fêtera le 5 juillet ses 63 ans d'indépendance.  De notre correspondante à Marseille, Le rendez-vous a été donné un matin, dans l'artère commerçante de Marseille, rue Saint-Ferréol. Une vingtaine de personnes se regroupent autour de l'artiste Mariam Benbakkar pour une « balade du centre-ville colonial ». Ce quartier aux imposants bâtiments a été construit à partir de 1848, quand après vingt années de guerre, l'Algérie a été divisée en trois départements français. « Toutes les ressources exploitées d'Algérie, mais aussi des autres colonies, arrivent par le port de Marseille. Le quartier devient une vitrine des armateurs », pose Mariam, d'une voix assurée. Elle fait circuler un livre de photos : Marseille, première ville à organiser une exposition coloniale en 1906, Marseille et son musée colonial, Marseille, « porte de l'Orient ». À lire aussiLa première guerre d'Algérie (1830-1852): une «évidence oubliée» Une histoire invisibilisée L'histoire coloniale se fait discrète dans la ville phocéenne. Ici, un petit vitrail avec un bateau, là, un fronton effacé. Point de plaques ou d'explications. La guide fait entrer le petit groupe dans le flamboyant magasin Uniqlo, au dôme aussi haut que celui de la préfecture. C'est l'ancienne Banque centrale de l'Algérie française. Les lettres C et A apposées sur le fer forgé, et une lourde porte blindée dans les cabines d'essayage, sont les vestiges des coffres-forts de l'empire. Cachée derrière des cintres, une plaque évoque le passé du bâtiment. « Il y avait avant un magnifique plafond peint, avec les villes colonisées, mais qui a été recouvert par la climatisation d'Uniqlo », raconte Mariam. « C'est du savoir qui a été complètement invisibilisé », remarque Anne, venue assister à la visite avec son bébé en poussette. Celle qui a grandi dans ces rues estime « mal connaître les histoires cachées derrière les bâtiments. » Pour Pauline, une autre jeune femme du groupe, c'est l'occasion de se questionner sur son passé colonial. « Je ne suis pas issue de l'immigration, mais je me sens concernée », estime-t-elle. Et pour Mariam, tout le monde a, de près ou de loin, une histoire personnelle avec les colonies françaises. Mariam Benbakkar n'est ni sociologue, ni historienne, rappelle-t-elle souvent. Mais si elle a choisi de parler de sa ville, c'est parce que « transmettre de manière orale, dans la rue, est pour moi le meilleur moyen de changer la mentalité des gens. » Elle travaille depuis plusieurs années autour des imaginaires post-coloniaux, avec son association Filles de blédards et son compte Instagram Marseille Coloniale. « Marseille est une ville nœud sur l'enjeu de la France et des migrations. C'est une culture extrêmement riche, mais pas représentée dans les institutions culturelles », explique l'artiste à la connaissance impressionnante, fascinée par l'espace public, l'architecture, le cadastre et la construction privée. À écouter aussiDevoir de mémoire: la France face aux crimes coloniaux au Cameroun Toujours d'actualité Elle cite des noms d'industriels et politiques aussi, tombés dans l'oubli : Jules Charles-Roux, riche armateur dont la petite fille se mariera avec le maire de Marseille Gaston Deferre, Édouard Marie Heckel, créateur du musée colonial ou encore Paulin Talabot, fondateur du chemin de fer Paris Lyon Marseille et lobbyiste pour la création du canal de Suez. « Il y a une bourgeoise industrieuse qui s'est faite des fortunes sur cet empire colonial. Jusqu'à aujourd'hui, la répartition des biens spoliés ne se fait pas bien », souligne-t-elle en parlant des enclaves privées dans les quartiers riches de la ville. Autre arrêt, sur la Canebière, l'actuel C&A, anciennement Grand hôtel du Louvre et de la Paix, présente quatre immenses statues représentant quatre continents : l'Europe et les Amériques, drapés d'une toge, portent une machine ailée en signe de progrès, et l'Asie et l'Afrique, seins nus, portent un éléphant et un chameau. « Ces images qui s'implantent au XIXe siècle, on en subit les conséquences aujourd'hui. C'est comme si l'espace urbain avait un inconscient, on finit par avoir ces images-là à l'intérieur de nous. » Pour Mariam Benbakkar, cette histoire pas si lointaine est plus que jamais d'actualité. « Il faudra des réparations des dégâts qu'a faits le capitalisme et l'impérialisme au XIXe siècle, qui a un impact jusqu'aujourd'hui, dans le système bancaire, économique, de propriété privée. Et pour ça, il faut savoir qu'on a été spolié de notre bien commun et réclamer nos droits fondamentaux : l'accès à la mer, à la nature, à des logements décents, à des rues pour tous et toutes. » À Marseille, si la mairie ne s'est pas encore saisie de ces questions, des artistes, auteurs et autrices travaillent à ancrer ces récits oraux dans la durée. Un guide du Marseille colonial, écrit par Alain Castan, a été publié en 2022, alors que l'Algérie fêtait ses soixante ans d'indépendance.

Les Experts
L'intégrale des Experts du mardi 8 juillet

Les Experts

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 49:33


Ce mardi 8 juillet, Nicolas Doze a reçu Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les Experts
Les Experts : Le taux de pauvreté progresse en France - 08/07

Les Experts

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 19:50


Ce mardi 8 juillet, les derniers chiffres de l'Insee sur le taux de pauvreté en France, et le coût d'une année blanche ont été abordés par Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Les Experts
Les Experts : Année blanche, ça coûte combien ? - 08/07

Les Experts

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 28:18


Ce mardi 8 juillet, l'année blanche fiscale ou le gel des dépenses publiques, une piste considérée par le gouvernement pour réaliser 40 milliards d'économie et définir les grandes orientations du budget 2026, et le coût de la dette souveraine de la France, ont été abordés par Agnès Bénassy-Quéré, sous-gouverneure de la Banque de France, François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, et Denis Payre, président de Nature & People First, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Regulation Tomorrow Podcast
Global Regulation Tomorrow Plus: EMEA insights series: Episode 23 – Update from France on EU regulatory reform, the EBA's No Action letter on PSD2 and MiCA and ECB Decision (EU) 2025/1148

Regulation Tomorrow Podcast

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 23:45


In our EMEA regulatory insights series colleagues from our EMEA offices provide an update on some of the key regulatory issues they are seeing in their local market. In this latest episode Sebastien Praicheux from our Paris office discusses: • A recent speech delivered by Denis Beau, First Deputy Governor of the Banque de France, during the June 2025 General Assembly of the French Banking Association. In this keynote, Mr. Beau outlines the reforms France wishes to see at the EU level - advocating not for deregulation, but for better regulation. • The European Banking Authority's No Action Letter, which clarifies the interaction between the Payment Services Directive 2 and the Regulation on markets in cryptoassets, in particular regarding electronic money tokens. • The European Central Bank's Decision (EU) 2025/1148, which amends the rules governing access by non-bank payment service providers to Eurosystem payment infrastructures and accounts.

Prod'Way
Agilité à grande échelle : comment transformer l'informatique d'une banque de détail@

Prod'Way

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 87:07


Pierre-Olivier Pagnon, Directeur Général Adjoint chez Crédit Agricole Technologies et Services, pilote les 1800 collaborateurs, 26 tribus, et 150 squads qui soutiennent l'IT servant les 24 millions de clients des Caisses Régionales CA dans toute la France.Il partage son expérience sur la réussite d'une transformation agile à l'échelle industrielle et sa vision inspirante du leadership moderne en IT bancaire.Accès rapide :01:00 - Parcours initial : du support applicatif au management21:20 - Transformation agile à grande échelle chez Crédit Agricole Technologies et Services35:10 - Défis technologiques et industriels dans l'IT bancaire du Crédit Agricole1:02:40 - Souveraineté numérique, IA, et engagement sociétal au Crédit AgricoleRecommandations

Reportage Afrique
Comores: 50 ans après, de quoi rêve la jeunesse pour son avenir? [4/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 2:19


Quelles sont les aspirations de la jeunesse comorienne ? Dans l'archipel, 53%, plus de la moitié de la population a moins de 20 ans, selon la Banque mondiale, qui estime que le taux de pauvreté devrait passer de 38 à 36% de la population en 2030. Une perspective moyennement enthousiasmante. Cinquante ans après l'indépendance, à quoi rêve la jeunesse comorienne pour son avenir ? Rester et construire ou partir.  De notre envoyé spécial de retour de Moroni, Ben Abdourahmane a 29 ans, une femme et un bébé d'un mois et demi. Ils vivent à Mitsoudje, 15 km au sud de la capitale Moroni. Sa vie ne prend pas la direction dont il avait rêvé, mais il ne baisse pas les bras : « Je suis parti à Madagascar faire des études de droit et en Sciences Po, je n'ai pas échoué. Mais finalement, je n'ai pas pu terminer mes études à cause des moyens financiers. J'avais des rêves, j'avais des envies, mais ce n'est pas ce que la vie m'a réservé. Aujourd'hui, je me suis lancé dans l'agriculture. J'ai une vache et je cultive aussi de la banane, du manioc. À l'avenir, j'aimerais ouvrir une entreprise dans l'agriculture, la transformation. J'aimerais que mes produits soient valorisés dans le national. Ça peut marcher. » Kaviani Moumini, 27 ans, travaille dans une pharmacie de M'Beni, dans le nord-est de l'île de Grande Comore, qu'il se verrait bien quitter : « Je gagne un peu. Je me sens moyennement bien. Si j'avais la possibilité ou l'occasion de partir à l'étranger pour gagner ma vie, je le ferais. Ici, aux Comores, la situation est très difficile. Je ne gagne pas suffisamment. Je te le dis, j'ai envie de partir. On peut partir là-bas, en France, comme on ne gagne rien ici, on préfère partir ailleurs. » Hachmy Oumar Ousseini, 21 ans, sera bientôt diplômée de l'Université de Moroni : une licence en soins obstétricaux. Née sur l'île d'Anjouan, elle compte encore voyager. Mais pas pour émigrer : « J'aimerais vraiment aller à l'étranger faire une spécialité échographiste, par exemple puéricultrice. Il n'y a pas de formation aux Comores. Pour le faire, il faut aller à l'étranger. J'aimerais bien aller en France, au Sénégal ou au Maroc. Le but, c'est de revenir et de participer à l'évolution du pays. Il manque plein de choses ici. C'est à nous d'apporter ce savoir à notre pays. » Un enthousiasme qui contraste avec la résignation de bien des Comoriens, usés par des années d'immobilisme : Hachmy Oumar Ousseini, elle, se veut résolument optimiste et constructive. À lire ou à écouter aussiComores: 50 ans après, sans Mayotte, une indépendance incomplète [1/4] À lire ou à écouter aussiComores: 50 ans après l'indépendance, l'accès à l'eau s'est dégradé [2/4] À lire ou à écouter  aussiComores: 50 ans après l'indépendance, l'hôpital de M'Beni compte sur ses propres forces [3/4]

Finscale
#299 - Firmin Zocchetto (PayFit) - Dix ans de PayFit : la vérité du build, pas du buzz

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 5, 2025 41:54


Cette semaine, j'échange avec Firmin Zocchetto, cofondateur et CEO de PayFit, à l'occasion des 10 ans de la boîte. Nous revenons ensemble sur les débuts : comment l'idée est née, pourquoi ils ont créé leur propre langage et comment ils ont bâti un produit sans contact client initial… avant que le bouche-à-oreille ne fasse décoller la machine.Nous parlons aussi des choix structurants : rester concentré sur les TPE/PME malgré la tentation des grands groupes, élargir l'offre tout en gardant un cap clair, et faire le pari de l'international avec prudence.Firmin revient en toute transparence sur des décisions difficiles, comme le retrait du secteur de la métallurgie pour préserver la cohérence long terme.On aborde aussi l'intégration de l'IA dans le produit et dans les process internes et la façon dont PayFit anticipe les mutations du travail sans céder à la hype.Enfin, Firmin partage ce que ces 10 ans lui ont appris : sur la clarté stratégique, le rôle du CEO dans la durée, et la tension permanente entre ambition, alignement et responsabilité.On parle un peu de sport quand même :)***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Aujourd'hui l'économie
Économie, pouvoir et réseautage: plongée au cœur des Rencontres d'Aix-en-Provence

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 3:17


Chaque été depuis vingt-cinq ans, les Rencontres économiques d'Aix-en-Provence réunissent économistes, dirigeants, syndicalistes et citoyens pour débattre librement des grands enjeux du moment. Un événement unique en son genre, à la croisée du sérieux et de la convivialité. À l'ombre des platanes du parc Jourdan, le cœur d'Aix-en-Provence bat au rythme de l'économie mondiale. Comme chaque année à cette période, la ville accueille les Rencontres économiques, organisées par le Cercle des économistes. Trois jours durant, conférences, tables rondes et discussions informelles s'enchaînent, loin du formalisme habituel des grands rendez-vous économiques. Ici, pas de cravate, mais des échanges francs autour d'un café ou d'un apéritif, parfois même dans une pizzeria discrète du centre-ville. Baptisé « le mini Davos français », l'événement célèbre cette année sa 25e édition, toujours dans un esprit de détente et d'ouverture. Le thème retenu pour 2025 : « Affronter le choc des réalités », un intitulé qui résonne avec l'instabilité géopolitique et les bouleversements économiques actuels. Des figures de renom pour penser le monde d'aujourd'hui Avec plus de 380 intervenants et 73 sessions ouvertes gratuitement au public, ces Rencontres affichent une volonté claire, celle de démocratiser l'accès au débat économique. Près de 7 000 participants sont attendus pour écouter et interpeller les grandes figures présentes cette année. Retenons Mario Draghi, ancien président de la Banque centrale européenne, Esther Duflo, prix Nobel d'économie 2019, ou encore les ministres Éric Lombard (France) et Nadia Fettah Alaoui (Maroc). Les syndicats sont également représentés, notamment avec la présence de Sophie Binet (CGT), tout comme les grands patrons à l'image de Patrick Pouyanné (Total Énergies). Tous viennent confronter leurs visions et échanger, dans un cadre propice à la parole libre et au débat. Un lieu unique pour tisser des liens et imaginer l'avenir Ces Rencontres sont aussi l'occasion pour les acteurs de l'économie francophone de se croiser et d'échanger, formellement comme informellement. De jeunes entrepreneurs côtoient grands patrons, hauts fonctionnaires et investisseurs dans une ambiance détendue, mais studieuse. C'est le moment idéal pour "faire du réseau", tisser des liens et découvrir les talents de demain. Cette année, une nouveauté de taille s'ajoute au programme : le lancement du Global Economic Dialogue, une initiative inédite rassemblant 35 think-tanks européens (groupes de pensée) pour confronter leurs visions parfois opposées. Une manière de nourrir encore davantage la réflexion collective dans un monde en pleine mutation. À lire aussiLes rencontres économiques d'Aix-en-Provence: le monde qui nous attend

Intégrale Placements
Le coach : Comment profiter du crédit lombard ? - 04/07

Intégrale Placements

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 7:43


Chaque jour, votre coaching financier : on vous coache pour vous aider à devenir meilleur investisseur.

La question info
Bac 2025: quelles primes pouvez-vous toucher selon votre mention?

La question info

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:54


Les terminales viennent tout juste d'obtenir les résultats du bac. Un taux de réussite en légère hausse cette année : 85,75% avant les rattrapages. Pour certains, il y a même eu une mention à la clé. Celle-ci offre parfois le droit à certaines primes et avantages. Alors que pouvez-vous gagner grâce à votre mention? On pose la question à Emma Forton, journaliste à RMC Conso.

Ici l'Europe
Odile Renaud-Basso : "On va avoir besoin de financements" pour Tchernobyl

Ici l'Europe

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 17:18


Cette semaine, nous recevons Odile Renaud-Basso, présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). L'institution bancaire a investi plus de 16 milliards en 2024, une année record.

Chronique Transports
Syrie: «Les villes et les infrastructures sont détruites, tout le pays est à reconstruire»

Chronique Transports

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 2:30


Malgré les attaques et les divisions, la Syrie a dépassé les six premiers mois de gouvernance depuis le départ de Bachar el-Assad. L'ancien commandant djihadiste Ahmed al-Charaa a remplacé l'ex-dictateur. Les avis divergent sur ce gouvernement de transition. Mais l'une de ses priorités commence à se voir dans la capitale : le retour des touristes. Pourtant, si les avions arrivent à Damas, le reste du pays reste ravagé par les destructions de routes. Le point avec Émile Bouvier, chercheur et chroniqueur de la revue : Les Clés du Moyen-Orient. RFI : Ce retour du tourisme en Syrie est-il déjà visible ?  Émile Bouvier : Ce n'est pas encore un phénomène de masse. Des voyageurs syriens ou étrangers arrivent à Damas, la capitale. Mais ailleurs dans le pays, les infrastructures, les routes sont en trop mauvais état pour permettre la circulation. La remise en état du pays passe par l'économie. Le transport permet l'arrivée des personnes, des marchandises et des matériaux pour reconstruire le pays. Les hôpitaux, les écoles, les administrations, tout est en ruine aujourd'hui. La volonté, en tout cas affichée, de ce gouvernement de transition est de reconstruire le pays et le développement de l'économie.  Cela prendra du temps ? Beaucoup de temps, parce que les villes et les infrastructures sont détruites. Tout le pays est à reconstruire. D'ailleurs, l'ONU estime que la Syrie devrait mettre 50 ans pour arriver à tout reconstruire et vivre dans un pays disons standard, avec des connexions viables et des circulations possibles. Aéroports, chemins de fer, ports… Quelles sont les infrastructures les plus endommagées par la guerre en Syrie ? Toutes, absolument toutes. Toutefois, les ports ont été peu touchés parce qu'ils ont servi à l'armée russe qui a bombardé massivement la Syrie. L'autre raison qui explique la protection des ports est qu'ils étaient en zone alaouite, la communauté de l'ancien dictateur Bachar el-Assad. Les seuls aéroports qui ont déjà rouvert sont les aéroports de Damas et d'Alep au nord-ouest du pays. Mais en dehors de cela, il faut vraiment tout remettre sur pied. Pour des millions de dollars. Qui va payer ? C'est un prix et une charge exorbitante. C'est bien pour cela que les pays voisins comme le Qatar ou l'Arabie saoudite – qui voient dans ce nouveau gouvernement un gage de stabilité dans la région, même relative avec des conflits larvés – ont décidé de rembourser les dettes syriennes auprès de la Banque mondiale et de payer une partie des salaires des fonctionnaires du pays pour alléger le poids de la tâche immense de cette nouvelle autorité syrienne. Mais l'axe majeur de connexion Alep-Damas passe par les villes principales comme Homs dans le centre de la Syrie.  Quel rôle des États-Unis après l'entretien le mois dernier entre Donald Trump et Ahmed al-Charaa ? Les États-Unis, après l'entrevue entre les deux présidents, ont levé les sanctions et vont se positionner pour les échanges commerciaux et la participation à la reconstruction avec des entreprises américaines. Et l'Europe, qui a elle aussi levé les sanctions, va-t-elle faire travailler ses entreprises en Syrie ?  Sans doute, puisque la Commission européenne a, elle aussi, levé les sanctions à l'encontre de la Syrie. L'Italie s'est déjà positionnée. De plus, l'Europe reste dans une position d'entre deux, partagée entre l'observation de cette nouvelle autorité syrienne qui devra donner des gages de stabilité politique et le désir de ne pas rater l'opportunité de la reconstruction économique en Syrie. Vous croyez plutôt à l'action rapide de la Turquie. C'est certain. La Turquie sera la première à investir et à s'investir en Syrie. La Turquie va jouer un rôle majeur en Syrie, le président Recep Tayyip Erdogan l'a annoncé officiellement en public, la Turquie sera un partenaire économique et politique majeur de la Syrie. On parle beaucoup des grandes villes comme Damas, Homs ou Alep. Qu'en est-il des villes et des villages ruraux, dans les déserts ou les campagnes ? Là-bas, les populations touchées par la guerre sont réduites et très fragilisées. Elles ne sont pas encore en mesure, mentalement et physiquement, de reprendre un train de vie régulier. Les impacts sont gigantesques et leurs routes éloignées de villes, souvent démolies. Ou si elles ne sont pas détruites, elles sont dans extrême mauvais état. L'ancien président Bachar el-Assad n'a jamais eu une politique volontariste dans les transports. Les routes n'étaient pas entretenues, pas remises à niveau ni reliées au reste du pays. L'est et le nord-est de la Syrie, des régions où les besoins de reconstruire seraient parmi les plus importants. Pourquoi ? Parce que ce sont les zones tenues par les Kurdes, les ennemis de Bachar el-Assad. C'est aussi dans le désert au centre du pays qu'ont eu lieu les attaques des terroristes de l'organisation État islamique. Le désert syrien central près de Palmyre où il reste encore des positions du groupe EI et le nord-est du pays ont été très touchés. Il y a beaucoup de bombes qui ont empêché les circulations avec les pays voisins comme l'Irak ou la Jordanie, qui pourraient faire du commerce si les routes étaient sécurisées et en bon état. Mais pour le moment, elles sont assez peu utilisées.

Finscale
[EXTRAIT] Firmin Zocchetto (PayFit) - Dix ans de PayFit : la vérité du build, pas du buzz

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 4:45


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Firmin Zocchetto, co-fondateur et CEO de PayFit.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

BNP Paribas Wealth Management
Affaiblissement du dollar : quelles implications pour les marchés des changes

BNP Paribas Wealth Management

Play Episode Listen Later Jul 3, 2025 5:52


Dans ce podcast, Edouard Desbonnets, Senior Investment Strategist, et Guy Ertz, Deputy Global Chief Investment Officer, analysent les récentes fluctuations du dollar.Le dollar a-t-il perdu son statut de valeur refuge ?Quels sont les facteurs qui influencent les prévisions d'évolution des taux de change ?Quelle est la valeur d'équilibre à long terme du taux de change EUR/USD ?Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Reportage Afrique
Au Sénégal, l'île de Gorée menacée par l'érosion côtière et le manque d'entretien

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 2:16


Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi.  De notre correspondante à Dakar,  Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »

Finscale
[PARTENARIAT] #298 - Béatrice Collot et Ana Catalina Macaya Vargas - Capter le "Mid", maitriser les flux, le move B2B de La Banque Postale

Finscale

Play Episode Listen Later Jul 1, 2025 46:22


Dans cet épisode "Partenaire", je reçois Béatrice Collot, Directrice Générale de La Banque Postale Leasing & Factoring, et Ana Catalina Macaya Vargas, Directrice Transaction Banking chez La Banque Postale et CEO d'eZyness. Ensemble, elles décryptent la stratégie B2B du Groupe, son positionnement sur le segment entreprises, et les nouvelles solutions mises en œuvre pour répondre aux besoins croissants en gestion des flux et en affacturage.Nous explorons :L'ADN B2B de La Banque Postale, son ancrage PME/ETI et sa trajectoire de développement sur le segment entreprises.Les leviers de différenciation : approche RSE dans l'affacturage, offres transactionnelles enrichies, accompagnement sur-mesure.Le reverse factoring à impact, un outil financier structurant, pensé pour soutenir la chaîne fournisseurs.L'intégration de partenaires tech comme Easyness ou Docapost, et l'importance croissante de la cybersécurité dans la relation entreprise-banque.Une vision claire pour les mois à venir, entre transformation digitale, croissance responsable et conquête du mid-market.Un échange dense et incarné, pour comprendre comment une grande banque publique transforme sa promesse B2B - au service du réel, des flux et de l'impact.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Les Experts
Les Experts : Faut-il craindre le retour de la titrisation ? - 30/06

Les Experts

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 22:08


Ce lundi 30 juin, le développement de la titrisation en Europe, qui pourrait donner de l'air aux banquiers en libérant leur bilan des créances passées, a été abordé par André Loesekrug-Pietri, président de JEDI, Christian Parisot, économiste et conseiller de Aurel BGC, et Jezabel Couppey-Soubeyran, maître de conférences à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Finscale
#297 - Townley Le Guénédal (Skarlett) - Trop vieux pour réorganiser sa pension ?

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 41:39


Je m'intéresse comme beaucoup à la question de la retraite. Pas seulement comme horizon personnel, mais comme enjeu stratégique. Comment mieux vivre ces décennies post-60 ans, quand le pouvoir d'achat diminue mais que les projets, eux, ne faiblissent pas ? Dans cet épisode, je reçois Townley Le Guénédal,cofondateur de Skarlett, une start-up française qui repense radicalement la manière dont les seniors peuvent mobiliser leur patrimoine et leurs droits pour continuer à avancer.Skarlett, c'est une plateforme conçue pour les "jeunes de plus de 60 ans", qui mêle expertise financière, Tech' et marketing pour simplifier l'accès à des solutions complexes : viager occupé ou libre, vente en nue-propriété, prêt viager hypothécaire, prêt à la consommation, mutuelles santé, optique et hospitalisation. L'objectif est clair : redonner aux seniors les moyens d'optimiser leur retraite, de transmettre plus intelligemment et de vivre avec plus de sérénité.Townley revient sur la genèse du projet, les premiers constats autour d'un marché mal adressé par les banques et les assureurs traditionnels et l'ambition de créer un écosystème complet centré sur les besoins réels des retraités. Il partage aussi la vision de Skarlett comme marque réflexe : celle à laquelle on pense dès que l'on passe à la retraite, pour organiser, financer, ajuster.Un échange passionnant, riche en données, en convictions, et en perspectives sur la silver economy - un marché immense, sous-exploité, et en pleine bascule.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Sounds Like Portraits
Olivier Calloud, CEO banque PIGUET GALLAND : "je fais un métier d'hospitalité"

Sounds Like Portraits

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 54:54


Cette semaine, je suis avec Olivier Calloud, le CEO de la banque Piguet Galland, issu du rapprochement en 2011, entre les banques Piguet et Galland. C'est lui qui a été en charge de cette fusion qui a fait naître une PME, filiale de la Banque Cantonale Vaudoise, avec 180 collaborateurs. En 2024, Piguet Galland a franchi la barre des 8 milliards de francs d'actifs sous  gestion. Pour construire ce succès, Olivier a initié une démarche originale. D'abord, la banque a accueilli ses clients et de potentiels clients, pour les écouter et pouvoir créer à partir de là, une nouvelle offre qui réponde à leurs attentes, qui ne sont pas seulement financières. Car, le banquier privé ne gère pas seulement le patrimoine de ses clients, il les aide à se l'approprier, c'est-à-dire à l'aligner avec leur vie. Olivier aime dire que « le vrai métier du banquier, c'est la psychologie liée à l'argent ». C'est là l'hospitalité du banquier, c'est-à-dire son talent à accueillir et à relier un patrimoine, une histoire, des questions et des projets. Mais comment Olivier cultive-t-il en lui cette hospitalité destinée à créer de la sérénité chez ses clients ? Ecoutez sa réponse, mais pour commencer, il m'a parlé de ce que toute sa vie, il a toujours cherché…  

Choses à Savoir ÉCONOMIE
L'euro numérique verra-t-il le jour ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 1:32


L'euro numérique est un projet de monnaie numérique de banque centrale (CBDC) porté par la Banque centrale européenne. Il permettrait aux citoyens de la zone euro de disposer d'un moyen de paiement numérique, gratuit, sécurisé, instantané, et utilisable même hors ligne, tout en étant garanti par la BCE, comme les billets et pièces actuels.Ce projet vise à compléter les moyens de paiement privés, à préserver la souveraineté monétaire européenne face à la montée des cryptomonnaies et des stablecoins (notamment américains), et à offrir une forme publique de monnaie adaptée à l'ère numérique. Après une phase d'étude entre 2021 et 2023, la BCE est désormais dans une phase de préparation technique et réglementaire. La décision de lancer ou non l'euro numérique sera prise en octobre 2025, pour une mise en circulation possible à partir de 2027.Mais une étude publiée en juin 2025 par le cabinet PwC vient jeter une ombre sur ce calendrier. Commandée par trois grandes fédérations bancaires européennes, l'étude révèle que les coûts d'adaptation pour les banques seraient très élevés : environ 2 milliards d'euros pour un échantillon de 19 banques, et jusqu'à 30 milliards pour l'ensemble de la zone euro si certaines fonctionnalités ambitieuses sont mises en œuvre (paiement hors ligne, comptes multiples, interopérabilité avec les acteurs privés). La grande majorité des coûts (75 %) concernerait des adaptations techniques (nouvelles applis, interfaces, infrastructures).Plus inquiétant encore, près de 46 % des experts bancaires spécialisés seraient mobilisés chaque année sur ce projet, au détriment de la capacité d'innovation des établissements. Ce coût humain et organisationnel s'ajoute aux autres points de friction déjà identifiés : crainte d'une désintermédiation bancaire (si les citoyens transfèrent trop d'argent vers leur portefeuille numérique BCE), débats sur la protection de la vie privée, et incertitudes réglementaires au sein de l'Union européenne.Malgré ces obstacles, la BCE et la Commission européenne restent déterminées, notamment face aux ambitions américaines en matière de stablecoins. Elles voient dans l'euro numérique un outil stratégique pour préserver l'indépendance monétaire de la zone euro.Conclusion :Le lancement de l'euro numérique reste probable, mais pas encore assuré. Tout dépendra de l'équilibre politique trouvé d'ici octobre 2025 entre les ambitions institutionnelles européennes et les contraintes techniques et économiques des banques. À court terme, le projet reste fragile. À moyen terme, cependant, la digitalisation mondiale des paiements rend son adoption de plus en plus inévitable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Finscale
[EXTRAIT] Townley Le Guénédal (Skarlett) - Trop vieux pour réorganiser sa pension ?

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 5:09


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Townley Le Guénédal, co-fondateur de Skarlett.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Afrique Économie
La Guinée fait face depuis plusieurs semaines à une crise de liquidités

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 2:22


En Guinée, les banques ne permettent plus aux consommateurs et aux entreprises de retirer les sommes qu'elles souhaitent, les retraits sont plafonnés. Faiblement bancarisée, l'économie guinéenne est mise en difficulté par cette pénurie de monnaie. Les commerçants et les cambistes, les agents de change, notamment, peinent à effectuer leurs transactions. De notre correspondant à Conakry, Ali est cambiste à Kaloum, le centre administratif de Conakry, capitale de la Guinée. Il avait l'habitude d'échanger d'importantes sommes en euros ou en dollars avec des voyageurs, mais la difficulté à accéder aux francs guinéens le gêne dans son travail. « On a des difficultés avec le franc guinéen contre la devise. Si on a un chèque que l'on dépose à la banque pour avoir des francs guinéens, ou des espèces pour acheter des devises, on n'arrive pas à avoir de l'argent à la banque. Si on dépose le chèque de 2 milliards 500, on n'arrive pas à avoir 50 millions, on ne nous propose que 30 millions. C'est peu, on ne peut pas travailler avec ça », explique-t-il. Les autorités ont peu communiqué sur cette crise. Le Premier ministre Bah Oury a apporté des explications, le vendredi 20 juin. Pour lui, c'est le dynamisme de l'économie guinéenne qui est à l'origine de cette pénurie de billets : « En 2024, malgré une conjoncture particulièrement difficile en début d'année, la Guinée est sortie avec un taux de croissance avoisinant les 7 %, ce qui est exceptionnel. Dans ce contexte, une monnaie fiduciaire pourrait ne pas satisfaire les besoins de cette économie. » Manque de fluidité dans le marché interbancaire ? Il a déjà annoncé une première mesure pour répondre à cette crise : l'administration doit cesser les règlements en cash pour les salaires et les autres dépenses, les virements bancaires doivent devenir la norme. Pour lui, la Banque centrale ne doit pas faire « tourner la planche à billets » au risque, selon ses mots, de « mettre en péril l'économie ». L'analyste financier Bella Bah estime que la crise n'est pas liée à la forte croissance économique. Pour lui, la pénurie de monnaie est avant tout le résultat de la crise de confiance entre la Banque centrale et les banques commerciales. « L'une des causes fondamentales de cette crise de liquidités, c'est le marché interbancaire, c'est-à-dire entre la Banque centrale et les banques primaires, détaille-t-il. Aujourd'hui, la majorité des banques primaires ne font plus les dépôts au niveau de la Banque centrale parce que quand elles veulent avoir accès à leurs dépôts, c'est un problème. En plus, la Banque centrale leur facture à hauteur de 1 % tous les retraits en dollars et en euros. Le marché interbancaire s'est bloqué et c'est dû au fait que la Banque centrale ne joue pas pleinement son rôle. » Sollicitée, la Banque centrale n'a pas souhaité communiquer sur cette pénurie. À lire aussiGuinée: la société civile appelle le nouveau patron de la Cédéao à œuvrer à la libération de militants

Invité Afrique
Côte d'Ivoire: «Ouattara s'inscrit dans une stratégie qui consiste à court-circuiter l'opposition»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 23, 2025 6:41


En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara fait durer le suspense... Hier, à l'issue du congrès du parti au pouvoir RHDP, le président ivoirien a répondu ni « oui » ni « non » aux militants qui lui avaient demandé la veille, à l'unanimité, d'être candidat à un quatrième mandat présidentiel le 25 octobre prochain. Il a simplement dit qu'il prendrait sa décision « dans les jours qui viennent ». Pourquoi cette stratégie de l'attente ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment deux ouvrages, Faut-il désespérer de la Côte d'Ivoire ? et Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrate ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce 22 juin, tous les militants du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) attendaient qu'Alassane Ouattara leur dise tout simplement : « Oui, j'accepte d'être votre candidat. » Mais le chef de l'État n'a répondu ni oui ni non et s'est donné quelques jours de réflexion. Comment expliquez-vous cette non-réponse ? Geoffroy-Julien Kouao : Je m'y attendais un peu parce que le président de la République s'inscrit dans une stratégie qui consiste à voir la réaction de ses principaux opposants qui sont Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo. Dans tous les cas de figure et selon toute vraisemblance, il est fort possible que le président Ouattara accède à la requête de ses militants. Mais si Alassane Ouattara n'a fait que reporter de quelques jours l'annonce de sa candidature, pourquoi n'a-t-il pas profité dimanche de ce grand rassemblement de plusieurs dizaines de milliers de ses militants pour galvaniser son parti ? C'est vrai que les rencontres du samedi et du dimanche étaient une véritable démonstration de force politique pour le RHDP. Mais le président de la République a d'autres occasions. Souvenez-vous que, en 2020, c'est à l'occasion de son discours pendant la fête nationale, le 7 août, qu'il a annoncé qu'il serait candidat. Il peut rester dans cette logique. Alors, quand vous dites qu'Alassane Ouattara ne dévoile pas tout de suite son jeu parce qu'il attend les réactions de ses principaux adversaires, que voulez-vous dire par rapport notamment à Laurent Gbagbo et à Tidjane Thiam ? Vous savez très bien que Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam sont pour l'instant disqualifiés de la course présidentielle. Et ils se sont mis ensemble en créant un front commun pour leur réinscription sur la liste électorale. Et dans la foulée, Monsieur Laurent Gbagbo a annoncé qu'il s'opposerait à un quatrième mandat du président Ouattara. Donc, si le président avait annoncé sa candidature hier dimanche, cela aurait donné du temps à Monsieur Thiam et à Monsieur Gbagbo pour mettre en place une stratégie politique consistant à faire pression sur le régime d'Abidjan. Vous savez que le front commun entre Monsieur Thiam et Monsieur Gbagbo obéit à une logique, celle de leur réinscription sur la liste électorale. Et s'ils arrivent à mobiliser assez d'Ivoiriens autour de leur combat, cela pourrait peut-être influencer le régime d'Abidjan. Voulez-vous dire qu'Alassane Ouattara attend éventuellement le dernier moment pour dévoiler son jeu et pour annoncer sa candidature afin d'empêcher ses adversaires de mobiliser leurs partisans ? Monsieur Alassane Ouattara, il est évident qu'il connaît la capacité de mobilisation de Laurent Gbagbo et aussi de Tidjane Thiam. Et évidemment, devant la démonstration de force opérée par son parti le samedi et le dimanche dernier, il s'inscrit dans une stratégie qui consiste à court-circuiter l'opposition sur ses propres bases. C'est-à-dire qu'en n'annonçant pas tout de suite sa candidature, il laisse l'opposition dans l'incertitude, c'est ça ? Oui. Ça lui permet de voir quelle stratégie celle-ci va mettre en place, puisque bientôt ce sera le début des parrainages. Pour qu'il y ait parrainage, il faut qu'il y ait des noms proposés. Or, pour l'instant, l'opposition ne veut pas présenter de plan B. Et si les parrainages commencent, si l'ouverture des dépôts de candidatures débute, peut-être que l'opposition serait dans l'obligation de proposer d'autres noms que ceux de Monsieur Thiam et de Monsieur Laurent Gbagbo. Ce qui permettrait à Monsieur Ouattara d'apprécier objectivement la situation et peut-être lui aussi de proposer un plan B. Alors ce plan B, justement, est-ce qu'un autre cadre du RHDP pourrait porter les couleurs du parti le 25 octobre prochain ? Et qui pourrait être cet autre responsable ? Oui, il y a d'autres cadres et le premier que je vois en tant qu'analyste politique et observateur, c'est le vice-président de la République, Monsieur Tiémoko Meyliet Koné. Il y a aussi d'autres personnalités comme l'ancien Premier ministre Patrick Achi. On peut aussi penser au gouverneur de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) [Jean-Claude Kassi Brou, NDLR]. Mais vous avez vu aussi le samedi et le dimanche à l'applaudimètre, on a vu que le ministre de la Défense Téné Birahima reste très populaire auprès des militants.   Le frère du président ? Oui, le frère cadet du président de la République. Alors, si demain le président Ouattara propose un autre candidat pour le RHDP, il n'y aura pas des risques de divisions internes au RHDP ? Non, je ne le pense pas. Le congrès l'a montré, il y a une certaine cohésion autour des idéaux du parti et surtout de la personne d'Alassane Ouattara. Tant que la figure tutélaire d'Alassane Ouattara sera présente, je ne pense pas qu'il y ait des voix discordantes.

Un air d'amérique
ISRAËL-IRAN - Quel est ce groupe de hackers pro israélien qui vient de s'attaquer à une banque iranienne ?

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 1:24


Conflit entre Israël et l'Iran : derrière les bombes, il y a la cyber-guerre. Un groupe de hackers pro israélien vient de s'attaquer à une banque iranienne...Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Doze La Polémique
Doze d'économie : Taux zéro, bonne ou mauvaise nouvelle ? - 20/06

Doze La Polémique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 6:02


Ce vendredi 20 juin, les raisons qui poussent la Banque nationale suite à acter le retour de son taux directeur à 0% et les effets de cette nouvelle sur la stabilité financière de l'Europe ont été abordés par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Le Top de L'After foot
Le Top de l'After Foot : Damien Perquis : "Pour Pogba, entre Monaco et l'Arabie Saoudite, la passion ou le compte en banque va parler" – 19/06

Le Top de L'After foot

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 5:58


Afrique Économie
Nigeria: la hausse des loyers, cauchemar des locataires de Lagos

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:24


Les propriétaires répercutent les coûts de l'inflation galopante sur les loyers avec des augmentations allant jusqu'à 200%. La capitale économique du pays ne cesse de croître et peine depuis des années à répondre à la forte demande de logements. Les réformes économiques menées par le gouvernement de Bola Ahmed Tinubu, notamment le flottement du naira et la suppression des subventions aux carburants, ont provoqué un choc dans l'économie, et mettent dans l'impasse des millions de locataires. De notre correspondant à Lagos, Ce sont près de 3 000 personnes supplémentaires par jour qui cherchent un logement dans la capitale économique. Au Nigeria, un locataire doit en général débourser un an (parfois deux) de loyer d'avance pour confirmer la transaction. En visite dans un énième logement dans Lagos, Emmanuel Osaswa scrute les murs en secouant la tête. Un an de recherche stérile pour cet employé dans l'industrie. Avec un salaire d'à peine 78 euros, soit le double du revenu minimum, Emmanuel n'a pas assez pour payer un an de loyer d'un coup. Et ceci, pour des logements souvent peu conformes aux normes. « Certaines maisons ne valent pas leur prix, vous savez. Tout cela à cause de l'inflation ou de ce qui se passe. Vous voyez les prix, vous voyez des logements à un million de nairas. Je pense que le moins cher que j'ai vu jusqu'à présent, c'est l'équivalent de 400 euros pour un mini-appartement. Et la cour était dans un état déplorable. Je pense que pour obtenir un appartement convenable à Lagos, il faut commencer entre 675 et 730 euros pour une année, c'est le minimum que l'on puisse trouver pour un bon complexe et une bonne maison », explique Emmanuel Osaswa. Des propriétaires sans scrupules Emmanuel et son épouse sont donc pris à la gorge. Car les dépenses de transport, de santé et de scolarité pèsent également sur le budget familial. Selon un rapport de la Banque mondiale de 2024, près de 47% des 225 millions de Nigérians vivraient sous le seuil de pauvreté. Un contexte social pas du tout pris en compte par le propriétaire de logements. « Certains propriétaires s'appuient sur des conseils d'agents pour moduler leurs loyers. Tandis que d'autres font sans, sans doute qu'ils ont déjà un niveau de tarif en tête. Peut-être qu'un de leurs amis a augmenté ses prix et que cette personne a pu trouver un locataire pour sa propriété malgré tout. Et il y a ceux que nous appelons "les locataires spéciaux", qui ont de l'argent. Quel que soit le montant du loyer demandé, ils ne marchandent pas ; ils paient, et puis c'est tout », reconnaît Gabriel Osukoya, agent immobilier. Les coûts de construction explosent À Lagos, la hausse des loyers touche aussi ces héritiers des fortunes liées au pétrole, évoqués par Gabriel. Le flottement du naira depuis deux ans et l'inflation impactent le prix des constructions. Kenneth Osagie gère des propriétés pour des personnes à hauts revenus. Là aussi, les prix s'envolent. « Auparavant, un appartement de luxe avec trois chambres salon était commercialisé pour une valeur de 50 000 euros. Désormais, il faut s'acquitter de 110 000 et 170 000 euros, détaille-t-il. Et cela est lié aux matériaux que nous utilisons dans la construction. Il y a trois ans, les armatures à béton en acier coûtaient environ 250 ou 200 euros. Désormais, il faut compter près de 850 euros. » Depuis 2021, l'État de Lagos a promulgué une loi pour la mensualisation des loyers. Mais ce texte local n'est pas contraignant, les propriétaires continuent d'exiger un an, voire deux ans de loyer d'avance. À lire aussiNigeria: Moody's relève la note du pays et salue l'amélioration de sa situation financière

Aujourd'hui l'économie
Investissements étrangers: la Banque mondiale alerte sur une chute historique dans les pays en développement

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 3:14


La Banque mondiale alerte sur un recul historique des investissements directs étrangers dans les pays émergents. L'Afrique n'est pas épargnée, avec des chutes marquées en Égypte, en Angola ou en Afrique centrale. Un phénomène inquiétant qui menace la croissance et les infrastructures. Décryptage. Les investissements directs étrangers (IDE) vers les pays émergents et en développement ont atteint en 2023 leur plus bas niveau depuis 2005. C'est le constat dressé par la Banque mondiale dans son dernier rapport. Ces flux de capitaux — injectés par des entreprises pour implanter usines, services ou projets — se sont limités à 435 milliards de dollars l'an dernier, soit à peine 2 % du PIB de ces pays. Un effondrement spectaculaire quand on sait qu'ils représentaient plus de 5 % du PIB en 2008. La tendance n'épargne pas les économies plus avancées, mais elle frappe avec particulièrement les pays en développement, qui dépendent fortement de ces flux pour financer leur croissance, leurs infrastructures ou leur transition énergétique. L'Afrique, première victime de la chute Le continent africain illustre à lui seul cette dynamique globale. L'Afrique du Nord a vu ses IDE chuter de 12 % en 2023, et l'Afrique centrale de 17 %. L'Égypte, longtemps l'un des plus gros récipiendaires d'IDE sur le continent, a connu une baisse brutale après un pic en 2022. Et l'Angola affiche un signal encore plus inquiétant : les flux d'IDE y sont devenus négatifs, c'est-à-dire que les filiales étrangères retirent plus de capitaux qu'elles n'en investissent. Malgré ce tableau sombre, quelques exceptions subsistent. La Mauritanie, par exemple, continue d'attirer de grands projets liés à l'hydrogène vert. Mais ce sont des cas isolés dans un contexte global de désengagement. Des causes multiples : incertitude, dette et inertie politique Pourquoi une telle désaffection ? La Banque mondiale identifie plusieurs freins majeurs. D'abord, l'incertitude géopolitique, qui a atteint son niveau le plus élevé depuis le début du siècle, refroidit considérablement les investisseurs. Ensuite, la montée du protectionnisme sape les fondements du commerce international. À cela s'ajoute la dette publique élevée dans de nombreux pays en développement, qui réduit la marge de manœuvre pour accueillir et sécuriser des investissements. Enfin, la stagnation des réformes structurelles dans plusieurs économies émergentes empêche toute amélioration durable du climat des affaires. Face à ces défis, la Banque mondiale propose une série de recommandations. Premièrement, améliorer le climat des affaires et lever les obstacles réglementaires afin de restaurer l'attractivité des pays concernés. Deuxièmement, favoriser les projets qui génèrent une forte valeur ajoutée locale et de l'emploi. Mais surtout, l'institution insiste sur la nécessité de renforcer la coopération internationale : relancer les traités commerciaux, réduire les barrières aux échanges et accompagner les réformes à travers une aide technique et financière. Car derrière ces flux de capitaux, il y a plus qu'un enjeu économique. Attirer les investissements, c'est donner une chance au développement, à la transition énergétique, et à la stabilité sociale de ces pays.

Les Experts
Les Experts : Dette, la Banque de France appelle à un effort - 16/06

Les Experts

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 27:47


Ce lundi 16 juin, la prévision de croissance de l'Hexagone et les propos de la Banque de France sur la dette ont été abordés par François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE, et Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Finscale
#295 - Nicolas Perard (FEI / EIF) - L'Union fait la Tech'

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 36:48


Dans cet épisode, nous découvrons avec Nicolas Perard le rôle que joue aujourd'hui le Fonds Européen d'Investissement dans un marché marqué par la raréfaction des IPOs et des acquisitions corporate plus sélectives. À travers une lecture fine de la chaîne de valeur, notamment dans la Tech' et l'énergie, le FEI renforce sa présence sur le segment du Private Equity, perçu comme un levier essentiel pour accompagner la croissance et la transformation des entreprises européennes. L'épisode explore aussi les dynamiques entre Venture Capital et Private Equity dans cette phase de transition : cloisonnements historiques, complémentarités émergentes, dialogues encore timides. Avec un portefeuille de 64 fonds construits sur deux décennies, Nicolas nous partage les enseignements et signaux faibles qui orientent aujourd'hui les nouvelles stratégies d'allocation.Nous plongeons également dans les coulisses du FEI : la structuration des équipes, les expertises sectorielles et le mode de fonctionnement. Chaque année, 500 millions d'euros sont alloués à une quinzaine de fonds. Quels sont les critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait "tilt" dans une stratégie ? L'épisode met aussi en lumière des fonds atypiques, notamment ceux qui s'insèrent dans la chaîne de valeur énergétique et questionne l'usage limité du levier dans les stratégies soutenues.Ce choix s'explique autant par les mandats que par une volonté affirmée de privilégier la croissance réelle. Enfin, nous abordons la place des fonds émergents et leur potentiel structurant dans les grandes transitions. L'objectif de cette équipe, au-delà des chiffres ? Mettre le capital au service d'une transformation profonde, patiente et alignée avec les enjeux systémiques européens.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

8.30 franceinfo:
Croissance économique, taxe Zucman, dette... Le 8h30 de François Villeroy de Galhau

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 24:59


durée : 00:24:59 - 8h30 franceinfo - Le gouverneur de la Banque de France est l'invité du 8.30 franceinfo du jeudi 12 juin 2025

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Fillette voilée: «Clairement, l'islamo-gauchisme a infiltré le département de communication de cette banque»

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 11:53


Une fillette voilée sur l’affiche du Club de lecture d’été à la Bibliothèque de Québec Entrevue avec Romain Gagnon, ingénieur, essayiste et auteur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les p't**s bateaux
Comment les billets de banque sont-ils conçus et fabriqués ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:08


durée : 00:04:08 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Jil, sept ans, se demande comment les billets de banque sont-ils conçus et fabriqués ? Le spécialiste des monnaies, Bruno Collin, lui répond - invités : Bruno COLLIN - Bruno Collin : Historien, spécialiste des monnaies - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Invité Afrique
Arrêt de l'USAID: «Certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 9:28


Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD).  RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.

Invité Afrique
BAD: l'élection d'un Mauritanien est le fruit du «travail du président Ghazouani à l'UA», explique son chef de la diplomatie

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 12:00


C'est au troisième tour, avec 76% des voix, que le candidat mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement, le 29 mai dernier à Abidjan. Le score paraît très confortable, mais jusqu'au deuxième tour, rien n'était joué, car le Zambien Samuel Maimbo gardait toutes ses chances. Quelles sont les vraies causes de la victoire de la Mauritanie et quel rôle a joué secrètement le président Ghazouani ? En ligne de Nouakchott, son ministre des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Merzoug dévoile les coulisses du vote, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le docteur Sidi Ould Tah est le dernier candidat à s'être déclaré et pourtant il a gagné. Comment vous expliquez ce paradoxe ?Mohamed Salem Ould Merzoug : C'est un long processus. La campagne et puis le travail diplomatique sérieux ont commencé bien avant la déclaration formelle de sa candidature étant entendu que le travail qui a été fait l'année dernière par le président de la République pendant son mandat en tant que président en exercice de l'Union africaine a été un peu le terreau fertile sur lequel nous avons construit toute notre stratégie.Toute l'année dernière, c'est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, qui était à la tête de l'Union africaine...Tout à fait.On dit que, dès le début de cette année, le président ivoirien Alassane Ouattara vous avait dit qu'il serait derrière la candidature du docteur Ould Tah. Est-ce que c'est à ce moment-là que vous vous êtes dit : « On peut y aller, on peut annoncer sa candidature » ?La décision a en effet été prise par le président en concertation avec beaucoup de chefs d'États africains et en particulier avec son excellence le président Alassane Dramane Ouattara qui est un ami personnel et qui a été un soutien important pour notre candidat.Dès le début de cette année ?Dès le début de cette année, oui.Quand le docteur Ould Tah s'est lancé dans cette campagne, il n'était pas le favori. Tout le monde pensait au Zambien Samuel Munzele Maimbo, qui avait été vice-président de la Banque mondiale. Comment avez-vous relevé ce défi ?Pour vous parler franchement, dès le départ, nous n'avons jamais douté qu'il serait élu parce que nous avons, je pense, recherché le consensus et essayé de convaincre mais surtout d'être persévérant. Tout ce travail a été fait avec beaucoup d'humilité.Vous n'avez jamais douté parce que vous aviez déjà fait un travail souterrain et que vous aviez fait vos calculs. Vous saviez que vous aviez déjà un certain nombre de pays avec vous ?Tout à fait. Sous l'autorité directe du président de la République, on a donc essayé de ratisser large tout au long de l'année 2024.Et le plus gros contributeur africain, à savoir le Nigeria, il était pour qui ?Il a voté pour le candidat mauritanien.Dès le premier tour ?Dès le premier tour. Ça, ça a été décidé depuis très longtemps. Depuis février 2025, bien avant d'ailleurs.D'accord, mais le Nigeria a été très discret sur le candidat qu'il avait choisi. Il ne l'a pas dit jusqu'à la dernière minute...La discrétion est parfois le bon choix. Je peux vous assurer qu'excepté l'un des plus gros contributeurs qui avait un candidat, tous les autres ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah.Oui, l'Afrique du Sud, évidemment, a voté pour sa candidate...Bien entendu.Mais vous dites que, outre le Nigeria, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc…Tout ce que je peux vous dire, c'est que tous les plus gros contributeurs africains ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah. Sidi n'a pas seulement été élu, mais il a été plébiscité.Il y avait donc les gros contributeurs qui ont voté pour votre candidat. Et puis il y a des petits contributeurs. On pense notamment aux trois États du Sahel, Mali, Burkina, Niger. Est-ce qu'ils étaient de votre côté ou pas ?Ils ont voté pour le candidat mauritanien. Il suffit de prendre une calculette, voilà.Par quel tour de force avez-vous réussi à être soutenu à la fois par les pays de l'AES, Mali, Burkina, Niger et par la France ?Il n'y a pas de contradiction. De toute façon, ce sont des actionnaires, donc chacun décide en fonction de ses intérêts.À quel moment avez-vous reçu le soutien de la France ?Durant le processus que je viens d'évoquer et qui a été un long processus. Mais qui a été un processus constructif et efficace. Il y a eu des discussions et des échanges avec l'ensemble de ces pays qui ont voté pour le candidat de notre pays.Mais est-ce que la France a voté pour votre candidat dès le premier tour ?Je pense qu'ils doivent avoir voté dès le premier tour. À ma connaissance, ils ont voté dès le premier tour pour le candidat Sidi Ould Tah.Il y a les États-Unis de Donald Trump. Ils ont voté pour qui ?Je ne le sais pas. Mais nous respectons leur choix.Ils n'ont pas voté pour vous au premier tour ?Pas à ma connaissance mais je ne peux pas répondre à leur place.On dit que c'est grâce essentiellement aux voix des Africains que le docteur Sidi Ould Tah a été élu. Parce que, chez les non régionaux, les votes étaient plus hésitants. Beaucoup préféraient le Zambien Samuel Maimbo, vous confirmez ?Je ne peux ni confirmer ni infirmer mais je sais que dans ces 76%, il y a eu une alchimie entre les pays africains et les non africains pour voter pour le docteur Sidi Ould Tah et nous en sommes absolument ravis. À lire aussiBAD: de quelle couleur est donc le développement ?À lire aussiLe Mauritanien Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

Aujourd'hui l'économie
La «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:26


À la veille de la Conférence des Nations unies sur l'Océan qui s'ouvre à Nice, les projecteurs sont braqués sur l'économie bleue. Cette « blue economy », en pleine croissance, promet un avenir prospère pour les littoraux, tout en soulevant des questions cruciales sur sa durabilité. L'économie bleue regroupe l'ensemble des activités liées à la mer et aux océans, qu'elles soient traditionnelles – comme la pêche, le transport maritime ou le tourisme côtier – ou innovantes, comme les énergies marines renouvelables, les biotechnologies ou encore les câbles sous-marins. D'après la Banque mondiale, il s'agit de l'utilisation durable des ressources océaniques pour stimuler la croissance économique, améliorer les conditions de vie et préserver les écosystèmes marins.Rien qu'en Europe, cette économie représentait près de 236 milliards d'euros de valeur ajoutée brute en 2023, générant 5 millions d'emplois directs. Des secteurs comme l'éolien offshore explosent avec une croissance de +42 % en un an.Attrait des investisseurs mondiauxAvec un potentiel colossal, les fonds se mobilisent. Entre 2018 et 2023, 13 milliards d'euros ont été investis dans l'économie bleue en Europe. De nouveaux réseaux d'accompagnement, des fonds spécialisés et des institutions comme en France la Banque publique d'investissement ou la Caisse des Dépôts soutiennent activement le développement de cette filière stratégique.Des projets concrets émergent, à l'image des voiliers cargos, qui allient innovation technologique et faible impact environnemental. Mais pour atteindre les objectifs de l'ONU liés aux océans d'ici à 2030, il faudrait mobiliser 750 milliards d'euros supplémentaires.Entre promesses et dérives : les limites d'un modèle à construireSi l'économie bleue se veut durable, certaines pratiques soulèvent des critiques. Des ONG dénoncent un phénomène de « blue washing », où des projets peu vertueux se parent d'un vernis écologique. Exemple marquant : au Sénégal, 90 % de la pêche locale a été décimée suite à l'attribution de licences à des flottes étrangères. En Inde, le projet Sagarmala, visant à construire un port tous les 20 kilomètres, menace gravement les communautés de pêcheurs et les écosystèmes côtiers.La privatisation des littoraux ou l'exclusion des populations locales interrogent sur la gouvernance de cette nouvelle ruée vers la mer. Car « la mer nourrit ceux qui la respectent. »

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI.