POPULARITY
Categories
Après le braquage spectaculaire des joyaux de la couronne, le Louvre a transféré plusieurs œuvres et pièces majeures vers la Banque de France pour renforcer leur sécurité.Traduction: Following the daring crown jewel heist, the Louvre moved several masterpieces and artifacts to the Bank of France for added protection and security. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocDans cet épisode, je reçois Stanislas de Maistre, General Partner du fonds Belem Capital et Advisor chez MEV Capital, pour une plongée captivante dans l'univers de la finance décentralisée – la DeFi.Nous avons parlé :De son parcours, de la finance traditionnelle à la blockchain, et de sa découverte du Bitcoin et d'Ethereum dès 2018.De la création de Belem Capital, premier fonds luxembourgeois enregistré permettant aux investisseurs d'accéder à la DeFi sans clé privée ni wallet.De la manière dont Belem et MEV Capital gèrent aujourd'hui plus d'1,7 milliard d'actifs on-chain et de rendements pouvant atteindre 15 % par an.De la technologie qui garantit la sécurité des transactions via une gouvernance à signatures multiples.De la sélection rigoureuse des protocoles DeFi évalués selon une matrice de scoring digne des agences de notation.De l'institutionnalisation du secteur, avec des acteurs venant de la finance traditionnelle désormais actifs sur la blockchain.De la nature particulière des risques liés à cet écosystème.Un échange limpide et stimulant, sur la rencontre entre deux mondes – celui de la finance classique et celui de la blockchain – qui montre comment la DeFi devient aujourd'hui un espace de confiance, d'innovation et de rendement.En fin d'épisode, la recommandation de Stanislas :Syz the Future – podcast de la banque suisse Syz https://podcast.syzcapital.com/Pour aller plus loin : abonnez-vous à la newsletter sur Substack : https://finscale.substack.com/ et retrouvez l'épisode en vidéo sur YouTube (https://www.youtube.com/@finscale) ou en audio sur votre plateforme préférée.Stanislas De Maistre : https://www.linkedin.com/in/standemaistre/ Liens utiles:https://www.belemcapital.com/https://aave.com/ ***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
GESTIONNAIRES EN ACTION. La Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine ont toutes deux réduit leur taux directeur d’un quart de point cette semaine, mais les prochaines baisses pourraient devoir attendre. «Les marchés ont très peu réagi initialement à la baisse des taux, tant aux États-Unis qu'au Canada. Les investisseurs l'avaient déjà largement anticipé. Les probabilités montraient plus de 92% de chance d'une coupe à la Fed et 70% pour la Banque du Canada», explique Julie Hurtubise, conseillère en placements principale à Gestion de patrimoine TD. Elle précise toutefois qu’après coup, les marchés ont reculé. «D'une part, les deux banques centrales ont adopté un ton plus prudent. La Fed a clairement laissé entendre qu'il n'y avait aucune garantie d'autres baisses à court terme. Puis la Banque du Canada a dit que son taux se trouvait à peu près au bon niveau», dit-elle. Julie Hurtubise précise que les marchés boursiers aiment la prévisibilité et peuvent devenir plus frileux lorsque les banques centrales laissent planer le doute sur la suite des choses. Selon elle, la cible d'inflation à 2 % est toujours au cœur de la politique monétaire, autant pour la Fed que pour la Banque du Canada. «Toutefois, ce n'est plus le seul facteur qui guide les décisions. La Banque du Canada regarde aussi le reste du portrait, comme la croissance économique, le chômage et le contexte commercial qui est plutôt fragile en ce moment», énumère-t-elle. La Réserve fédérale américaine vise aussi une inflation à 2%, mais il ne faut pas perdre de vue qu’elle a un double mandat, soit de surveiller la croissance économique et le taux de chômage en plus de l’inflation. «C'est ce qui explique le ton plus prudent du président de la Fed, Jerome Powell, pour les prochaines réunions», affirme-t-elle. La Banque du Canada en a assez fait… pour le moment Le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, a affirmé qu'il en avait assez fait pour le moment, avec un taux directeur à 2,25 %, ce qui ne signifie qu’il estime que la politique monétaire est déjà assez accommodante et qu'il faut maintenant laisser la place au gouvernement fédéral, dont le prochain budget sera dévoilé le 4 novembre, pour soutenir l’économie. Quant à Jerome Powell, il a clairement affirmé qu’aucune décision n’avait encore été prise pour la réunion de décembre. «Il y a aussi un autre élément important dont il faut tenir compte avec la paralysie partielle du gouvernement américain. La Fed fonctionne actuellement avec moins de données qu’à l’habitude, puisque plusieurs agences fédérales ne publient pas leurs statistiques pendant la fermeture du gouvernement américain», rappelle Julie Hurtubise. Les marchés ont aussi déjà les yeux tournés vers 2026, mais rien n’est encore joué d’avance et un rebond de l’inflation pourrait même forcer les banques centrales à relever leur taux directeur l’an prochain. *Le balado «Gestionnaires en action» a reçu un honneur, étant reconnu en juin dernier dans le Top 100 des meilleurs balados sur les marchés financiers en ligne par la société américaine Million Podcasts.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'annonce de la Banque du Canada de baisser son taux directeur à 2,25% a été accueillie avec un soupir de soulagement, mais est-ce un signe de reprise ou simplement la fin du cycle d'assouplissement? Pour les propriétaires et futurs acheteurs qui doivent faire face au renouvellement de leur hypothèque, la question est cruciale: faut-il opter pour un taux fixe ou un taux variable? «Les risques de voir le taux variable se faire surprendre de la mauvaise façon... je pense que les risques sont très faibles», affirme Jimmy Jean, économiste en chef du Mouvement Desjardins.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géographie, Bruno Poncet, cheminot, et Didier Giraud, agriculteur de Saône-et-Loire, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Syndicat à la Banque de Maurice : la victoire est proche, la reconnaissance tant attendue est sur le point d'être officialisée by TOPFM MAURITIUS
Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, était l'invité de l'émission Ecorama du 30 octobre 2025, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com. Parmi les sujets abordés : la divergence croissante entre la Fed et la BCE, les risques liés à l'évolution du marché de l'emploi américain, les tensions autour de l'inflation, l'impact de l'intelligence artificielle sur la productivité et l'emploi, ainsi que les critiques adressées à la politique monétaire européenne jugée trop restrictive. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
En Afrique subsaharienne, 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, selon la Banque mondiale. Une réalité qui affecte principalement les zones rurales et obligent les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou à des générateurs pour cuisiner, s'éclairer ou travailler. Des solutions peu sûres et coûteuses. Lors du dernier sommet africain de l'Énergie en Tanzanie, 30 chefs d'État et de gouvernements africains ont approuvé un plan de plus de 50 milliards de dollars qui devrait permettre de fournir de l'électricité à 300 millions de personnes d'ici 2030. Un programme colossal qui montre bien l'urgence de la situation. Car au-delà du confort essentiel, l'accès à l'énergie est aussi déterminant pour le développement économique des pays. Alors que le continent africain concentre 60% du potentiel solaire mondial, selon Global solar Council (GSC), miser sur les énergies renouvelables pourrait également lui permettre de combler son retard en matière d'électrification de manière propre. Ce serait également une opportunité de créer des emplois et développer l'économie locale des zones rurales. Comment associer les populations et les petites entreprises au développement du secteur solaire ? Smart grids, mini-réseaux solaires : quelles solutions simples et peu coûteuses à mettre en place ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Faridath Assouma, directrice technique de la Société Béninoise de production d'Énergie Électrique (SBEE) • Delali Adedje, fondatrice et gérante de Yokoumi, une entreprise coopérative de production de beurre de karité. Lauréate 2022 du Prix Solutions Genre et climat décerné par la Constituante Femmes et Genre (WGC) • Roland Fangnon, directeur général de Clean Energy 4 Africa, entreprise spécialisée dans l'accès aux énergies renouvelables, propres et durables, au Bénin et plus largement en Afrique. Consultant en énergie et développement durable • Abdou Ndour, coordinateur de programmes énergies renouvelables et efficacité énergétique chez ENDA énergie, ONG basée au Sénégal, membre du réseau international d'Enda Tiers Monde. Programmation musicale : ► Hustler - Bobo Wê ► Wetin U Go Choose - James BKS.
Chaque jour, retrouvez le journal de 6h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 7h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 7h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :À partir de novembre 2026, les découverts bancaires seront limités à 200 euros en France, au-delà ils seront considérés comme des crédits à la consommation, une mesure qui inquiète de nombreux ménages déjà en difficulté financière.Le Parlement français a voté une hausse des taxes sur les géants du numérique comme Apple, Amazon ou Google, ainsi que des taxes massives sur les bénéfices des multinationales, dans le but de renflouer les caisses de l'État.Après trois semaines de cessez-le-feu, les tensions ont repris entre Israël et le Hamas à Gaza, suite à la mort d'un soldat israélien et au refus du Hamas de restituer les corps d'otages, provoquant des frappes israéliennes meurtrières.Un Algérien de 28 ans, sans papiers, a été mis en examen pour l'assassinat terroriste d'un chrétien irakien handicapé à Lyon, illustrant la menace terroriste toujours présente en France.Le tribunal administratif de Paris doit décider si des députés de La France Insoumise seront autorisés à se rendre dans la prison où est détenu l'ancien président Nicolas Sarkozy.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Afrique subsaharienne, 600 millions de personnes vivent encore sans électricité, selon la Banque mondiale. Une réalité qui affecte principalement les zones rurales et obligent les populations à recourir au bois de chauffage, au charbon de bois ou à des générateurs pour cuisiner, s'éclairer ou travailler. Des solutions peu sûres et coûteuses. Lors du dernier sommet africain de l'Énergie en Tanzanie, 30 chefs d'État et de gouvernements africains ont approuvé un plan de plus de 50 milliards de dollars qui devrait permettre de fournir de l'électricité à 300 millions de personnes d'ici 2030. Un programme colossal qui montre bien l'urgence de la situation. Car au-delà du confort essentiel, l'accès à l'énergie est aussi déterminant pour le développement économique des pays. Alors que le continent africain concentre 60% du potentiel solaire mondial, selon Global solar Council (GSC), miser sur les énergies renouvelables pourrait également lui permettre de combler son retard en matière d'électrification de manière propre. Ce serait également une opportunité de créer des emplois et développer l'économie locale des zones rurales. Comment associer les populations et les petites entreprises au développement du secteur solaire ? Smart grids, mini-réseaux solaires : quelles solutions simples et peu coûteuses à mettre en place ? Émission à l'occasion du Sommet Climate Chance Afrique 2025 qui se déroule du 27 au 29 octobre 2025 à Cotonou au Bénin. Avec : • Faridath Assouma, directrice technique de la Société Béninoise de production d'Énergie Électrique (SBEE) • Delali Adedje, fondatrice et gérante de Yokoumi, une entreprise coopérative de production de beurre de karité. Lauréate 2022 du Prix Solutions Genre et climat décerné par la Constituante Femmes et Genre (WGC) • Roland Fangnon, directeur général de Clean Energy 4 Africa, entreprise spécialisée dans l'accès aux énergies renouvelables, propres et durables, au Bénin et plus largement en Afrique. Consultant en énergie et développement durable • Abdou Ndour, coordinateur de programmes énergies renouvelables et efficacité énergétique chez ENDA énergie, ONG basée au Sénégal, membre du réseau international d'Enda Tiers Monde. Programmation musicale : ► Hustler - Bobo Wê ► Wetin U Go Choose - James BKS.
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocIl s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens Stanislas de Maistre, fondateur de Belem Capital.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Chaque jour, retrouvez le journal de 6h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 7h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 7h30 de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :À partir de novembre 2026, les découverts bancaires seront limités à 200 euros en France, au-delà ils seront considérés comme des crédits à la consommation, une mesure qui inquiète de nombreux ménages déjà en difficulté financière.Le Parlement français a voté une hausse des taxes sur les géants du numérique comme Apple, Amazon ou Google, ainsi que des taxes massives sur les bénéfices des multinationales, dans le but de renflouer les caisses de l'État.Après trois semaines de cessez-le-feu, les tensions ont repris entre Israël et le Hamas à Gaza, suite à la mort d'un soldat israélien et au refus du Hamas de restituer les corps d'otages, provoquant des frappes israéliennes meurtrières.Un Algérien de 28 ans, sans papiers, a été mis en examen pour l'assassinat terroriste d'un chrétien irakien handicapé à Lyon, illustrant la menace terroriste toujours présente en France.Le tribunal administratif de Paris doit décider si des députés de La France Insoumise seront autorisés à se rendre dans la prison où est détenu l'ancien président Nicolas Sarkozy.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Savez-vous ? Nancy, c'est le podcast quotidien de l'Est Républicain consacré à la ville et à tout ce que vous ignorez sur elle.Un podcast raconté par Jean-Marie Russe basé sur les articles réalisés par la rédaction locale de Nancy. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L’Ouragan Melissa frappe les Caraïbes. Exode des médecins. Lettre de Dubé. Ian Lafrenière demande à la SQ de refaire ses devoirs. Drainville n’ira pas à la COP. Annonce attendue de la Banque du Canada. Charlotte Cardin et sa nouvelle vidéo Caliente. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Décision de la Banque du Canada aujourd’hui : vers plus d’apaisement, ça va faire du bien. Le Sénat américain vote en faveur de supprimer les tarifs sur les produits Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vers un exode des médecins? À surveiller à l’Assemblée nationale. Grève à la STM. Annonce à venir de la Banque du Canada. Conférence de presse de Doug Ford. Trump et Carney en Corée du Sud. Ouragan Melissa. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L’Ouragan Melissa frappe les Caraïbes. Exode des médecins. Lettre de Dubé. Ian Lafrenière demande à la SQ de refaire ses devoirs. Drainville n’ira pas à la COP. Annonce attendue de la Banque du Canada. Charlotte Cardin et sa nouvelle vidéo Caliente. Tout savoir en quelques minutes avec Alexandre Dubé, Isabelle Perron et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le président argentin sort renforcé des élections législatives de mi-mandat. Sa victoire, saluée par les marchés et soutenue par les États-Unis, redonne un souffle à son programme économique ultralibéral. Mais le pays reste plongé dans la récession. Avec plus de 40% des voix aux élections législatives de mi-mandat, le parti de Javier Milei, La Libertad Avanza, consolide sa position au Congrès argentin. Le mouvement présidentiel sécurise désormais environ un tiers des sièges dans les deux chambres, un seuil crucial pour préserver le droit de veto du chef de l'État et protéger ses décrets présidentiels. Concrètement, cette victoire offre à Milei les moyens de poursuivre son agenda : libéraliser le marché du travail, réformer la fiscalité et réduire le rôle de l'État dans l'économie. À lire aussiArgentine: à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse Pour les investisseurs et les bailleurs internationaux, le message est clair, le risque de paralysie politique s'éloigne. Les marchés ont aussitôt réagi à cette clarification politique. Dès l'ouverture, la Bourse de Buenos Aires a bondi de plus de 20%, une hausse prolongée jusqu'à la clôture. Le peso argentin s'est envolé de près de 10% sur les plateformes d'échange quelques minutes après l'annonce des résultats. Même mouvement du côté des obligations souveraines, dont la valeur a augmenté. Autrement dit, ceux qui achètent la dette argentine ont regagné confiance. Avant le scrutin, la crainte dominante était celle d'une défaite de Milei ou d'un blocage institutionnel qui aurait remis en cause ses réformes. Le vote de dimanche a inversé la tendance. Pour la première fois depuis longtemps, l'Argentine redevient un pari crédible aux yeux des marchés. Le soutien décisif de Washington À cette dynamique interne s'ajoute un soutien international de taille, celui des États-Unis. Le président américain Donald Trump, allié politique et idéologique de Javier Milei, avait conditionné son appui financier à une victoire du camp présidentiel. C'est désormais chose faite. Washington a donc confirmé un plan d'aide exceptionnel de 40 milliards de dollars, dont la moitié prend la forme d'un échange de devises avec la Banque centrale argentine. Cette bouffée d'oxygène vient s'ajouter au programme du Fonds monétaire international (FMI), dont les décaissements dépendent du respect du plan d'austérité engagé par Buenos Aires. Autrement dit, les grands argentiers du monde maintiennent leur confiance. Pour eux, le chef de l'État argentin semble bien parti pour mener à bien sa politique économique tout en garantissant la stabilité budgétaire du pays. À lire aussiArgentine: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Javier Milei Une économie encore en souffrance Mais ces soutiens, aussi massifs soient-ils, ne suffiront pas à eux seuls à redresser le pays. Si les comptes publics sont désormais à l'équilibre et l'inflation en net recul, l'Argentine reste plongée dans la récession. Les investissements sont à l'arrêt, la consommation intérieure s'effondre, et de plus en plus d'Argentins peinent à vivre dignement. Une part croissante de la population vit sous le seuil de pauvreté, conséquence directe de la rigueur budgétaire imposée par Milei. Pour le président, ces sacrifices sont nécessaires à la reconstruction du pays. Et les électeurs, en lui offrant une victoire nette à mi-mandat, semblent lui accorder encore du temps et du crédit. Le dilemme désormais est clair. Comment maintenir la discipline budgétaire sans étouffer la reprise économique ? C'est tout l'enjeu des prochains mois pour un président qui a fait de la rigueur son étendard et de la confiance des marchés sa condition de survie politique.
Les exportations wallonnes se portent très bien. Sur les six premiers mois de l'année, elles ont progressé de façon spectaculaire, en particulier aux États-Unis grâce au secteur pharmaceutique. Ainsi, la région du sud du pays fait mieux que la Flandre, dont les ventes à l'étranger reculent. Mais deux autres destinations surprennent. Parti d'un concept de microbrasserie, le Brussels Beer Project se déploie à nouveau. De nouvelles installations à Anderlecht vont lui permettre d'augmenter ses capacités de production de 40%. L'entreprise sera capable de sortir jusqu'à dix millions de bouteilles par an. Les grandes manœuvres de fusions et acquisitions se poursuivent dans le secteur bancaire européen. Le bancassureur belge Argenta envisage, en effet, le rachat de la banque néerlandaise NIBC. Cependant, il n'est pas le seul sur les rangs. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google PodcastsSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Quasi-liquidation, interdit bancaire, audience au tribunal demain matin… et, la veille, un contrat in extremis avec la Banque de France qui sauve ProWebCE.De ce bord de falaise à un exit à 300 M€ avec Edenred, Patrice Thiry déroule l'itinéraire complet : comment tenir, choisir, négocier, puis transmettre sans « casser le jouet ».Au départ, un faux départ : un projet de “vente privée” qui s'enlise. Pivot rapide et thèse claire : bâtir un logiciel “sticky”, récurrent, où l'usage finance la R&D. Les débuts sont compliqués, mais l'équipe exécute, l'ARR grimpe, le e-commerce devient un vrai métier. ProWebCE grandit parce que le produit rend service, pas parce qu'il fait du bruit.Côté repreneurs, tout commence dès 2012 avec Edenred : on travaille ensemble, on se jauge, on installe la confiance. En 2015, carrefour stratégique : un 2e LBO offensif proposé par un fonds… ou un “LBO industriel” avec Edenred (entrée au board, indépendance des équipes, synergies concrètes, calls de rachat étalés). Patrice hésite, pose la question à ses enfants. Leur réponse l'ancre : on vend, mais bien.La négo ensuite est un marathon jusqu'au bout : 9 mois de discussions, 900 pages de contrat, et un signing qui s'est étalé sur 3 jours . Le chiffre est beau, mais la méthode compte plus : tenir l'indépendance opérationnelle, préparer la succession (transmission managériale), et s'impliquer 1 an et demi au COMEX Monde pour sécuriser l'intégration.La fête ? Pas le soir même, mais plus tard lors d'un séminaire à Ibiza avec toute les équipes !À l'animation :Thomas Benzazon, cofondateur de FeuilleBlancheSacha Doliner, fondateur de NeumannUn podcast conçu par FeuilleBlanche, producteur de médias, podcasts et récits stratégiques pour les marques.À vos écouteurs
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocDans cet épisode à trois voix, j'ai eu le plaisir de recevoir Adrien Chaltiel, CEO et co-fondateur de Board Project (avec moi et 3 autres "fan" de gouvernance) et Alexandre Bellity, CEO de Cleany, pour une discussion franche sur la gouvernance dans les startups et scale-ups.Nous avons parlé :Des boards inefficaces, vécus comme une contrainte plutôt qu'un levier de croissance.Des erreurs que l'on fait tous au début… et de ce qu'Alexandre a mis en place après plusieurs crises.De la naissance de Board Project et du besoin de professionnaliser le rôle d'administrateur indépendant.De l'importance des soft skills : gestion des egos, météo intérieure, santé mentale du CEO, signaux faibles.De pistes concrètes pour améliorer nos pratiques : mandats plus courts et renouvelables, indépendants choisis collectivement, advisory boards, interactions hors réunions.Un épisode dense, incarné et très opérationnel — pour toutes celles et ceux qui siègent à un board, en montent un, ou veulent bâtir une gouvernance vivante et utile. En fin d'épisode, nos reco lecture & podcast : Les Lueurs : https://www.youtube.com/@leslueursThe Lost City of Z : https://en.wikipedia.org/wiki/The_Lost_City_of_Z_(book)Board Project : https://www.board-project.com/Pour aller plus loin : abonnez-vous à la newsletter sur Substack : https://finscale.substack.com/ et retrouvez l'épisode en vidéo sur YouTube (https://www.youtube.com/@finscale) ou en audio sur votre plateforme préférée.Adrien Chaltiel : https://www.linkedin.com/in/adrienchaltiel/Alex Bellity : https://www.linkedin.com/in/alexandrebellity/***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dès qu'il s'agit de comprendre un produit financier, sorties du livret A ou de l'assurance vie, c'est le brouillard. Pourtant, on n'est pas plus bêtes que d'autres, c'est juste qu'on n'a jamais appris. Ni en famille, ni à l'école. A moins de faire une école de commerce, personne ne t'explique d'une manière pédago comment marche une SICAV, un FCP, ou un compte à terme. Résultat : quand tu veux faire un placement, tu signes des contrats, assurance vie, PEA, que tu ne comprends pas vraiment. Les banques, elles, ne font rien pour arranger les choses. Elles te balancent des brochures de 40 pages avec des mots obscurs genre "OPCVM", Fonds Euro Nouvelle Génération, Support Croissance Allocation Long Terme. Tu décroches dès la page 2. Résultat, la plupart des Françaises restent sur des produits ultra basiques : livret A, Plan épargne logement, un peu d'assurance vie en fonds euros. Certes elles épargnent presque autant que les hommes : 8 femmes sur 10 mettent de l'argent de côté, mais elles investissent moins selon le baromètre de l' AMF, l'Autorité des marchés financiers. Plus précisément: 22 % des femmes possèdent des produits d'investissement, contre 36 % des hommes. Nous sommes même deux fois moins nombreuses que les hommes à détenir des actions individuelles: moins de 13 % des femmes, contre 21 % des hommes. Des écarts méconnus qui creusent de plus en plus les inégalités de patrimoine financier entre hommes et femmes. On se tue à vous le dire, l'argent est un sujet féministe. Le problème, c'est que notre ignorance coûte cher. En restant sur les produits connus qui rapportent peu, on laisse dormir notre argent alors qu'il pourrait bosser pour nous. Il y a quand même de bonnes nouvelles : d'après une enquête de la plateforme de trading Trade republic sur ses clients , oui, les femmes investissent moins que les hommes, mais elles investissent mieux. Pourquoi ? Parce qu'elles ont plus recours à des investissements programmés sans frais sur la plateforme. Elles n'ont rien de plus à faire, et ça leur permet de réduire le risque de perte sur le long terme. Alors que les hommes, eux, achètent eux-mêmes au coup par coup des actions supposées rapporter. Des fois ça marche, des fois, ils perdent de l'argent. Pour que des mots comme OPCVM, SICAV, FCP etc ne sonnent plus comme du gloubi boulga pour vos oreilles, nous avons reçu à nouveau Anne Gaignard, Directrice de Place des Investisseurs, une association au service des actionnaires individuels. Anne avait participé à notre épisode n° 29 sur le thème « Je m'initie à la bourse ». Si vous voulez réviser les actions et les obligations, on vous conseille de le réécouter.Et si cet épisode vous a plu,
Les billets, vous en avez peut-être quelques-uns sur vous en ce moment même, ils font partie de notre quotidien… Selon la Banque de France, les billets et les pièces représentent 10 % de la masse monétaire de la zone euro, c'est-à-dire la quantité de monnaie en circulation. Mais comme tous les objets de notre quotidien, le billet ne s'est pas fait en un jour, il est le fruit d'une longue évolution, et d'échanges d'innovation entre les cultures. Si en Europe, les billets ont été utilisés pour la première fois au 17e siècle, ils existaient déjà 7 siècles plus tôt à l'autre bout du monde ! Où a été émis le premier billet de banque ? Dans quel but ? Quand les billets sont-ils arrivés en Europe ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez Culture ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. Première diffusion : avril 2025 À écouter ensuite : L'argent liquide va-t-il disparaître ? L'argent fait-il le bonheur ? Qu'est-ce que la technique du billet de 5 euros, pour faire des économies ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre s'inquiète de la montée en puissance des fonds d'investissement dans l'économie mondiale. Ces acteurs non bancaires, de plus en plus présents dans le financement des entreprises, pourraient représenter un risque systémique pour la stabilité financière. Le gouverneur de la Banque d'Angleterre tire la sonnette d'alarme. Les fonds d'investissement prennent une place grandissante dans l'économie mondiale. Ces structures, grands acteurs non bancaires de la finance, occupent désormais un rôle central dans le financement des entreprises. Et ce n'est pas sans risque. Pour bien comprendre, il faut revenir au lendemain de la crise financière de 2008. À l'époque, les entreprises se finançaient essentiellement auprès des banques, en contractant un crédit. C'était le modèle classique de l'intermédiation financière : un prêteur, un emprunteur et une banque au milieu. Mais depuis, un troisième acteur est apparu : les fonds d'investissement. Ces sociétés collectent de l'argent auprès d'investisseurs – particuliers fortunés, compagnies d'assurances, ou même d'autres fonds – en leur promettant un rendement attractif. Ces fonds prêtent ensuite cet argent directement à des entreprises, sans passer par le circuit bancaire traditionnel. Autrement dit, ils deviennent eux-mêmes des sources de financement alternatives. Aujourd'hui, ces structures occupent une part croissante du financement des entreprises. On estime qu'environ 9 % des expositions de crédit des grandes banques concernent ce marché de la dette privée. Un chiffre en constante progression. Des acteurs moins régulés… et plus risqués Moins régulés que les banques, les fonds d'investissement attirent par les gains potentiellement élevés qu'ils peuvent offrir. Pour les entreprises, c'est un mode de financement rapide, souvent plus souple, et parfois plus généreux qu'un prêt bancaire classique. Mais cette liberté a un prix. Ces fonds peuvent être tentés de prêter à des entreprises fragiles, en échange de taux d'intérêt élevés. Le pari est simple : plus le risque est grand, plus le rendement est élevé. Sauf qu'en cas de défaillance, le fonds qui a prêté peut lui-même se retrouver en difficulté. Et l'effet boule de neige peut être rapide. Ces fonds empruntent parfois eux-mêmes à d'autres investisseurs, qui peuvent à leur tour se retrouver exposés. De proche en proche, une simple défaillance peut se transformer en réaction en chaîne. Pour reprendre une image familière, c'est un peu comme un ver dans un fruit : le problème est invisible au départ, mais il peut fragiliser tout l'ensemble. Un risque de contagion pour tout le système financier C'est précisément ce scénario que redoutent les banques centrales. Car ces fonds non bancaires ne sont pas isolés : les banques traditionnelles investissent, elles aussi, dans ces structures ou leur prêtent de l'argent. Si un fonds tombe, la secousse peut donc atteindre directement les établissements financiers classiques. L'exemple récent de First Brands, un groupe industriel américain lourdement endetté sur le marché de la dette privée, l'a rappelé. Sa faillite a provoqué des pertes chez plusieurs grandes banques, dont JP Morgan et UBS. Un cas concret qui illustre ce risque d'effet domino : chute des prix, pertes pour les investisseurs, tensions sur les banques exposées, et, finalement, menace sur l'ensemble du système financier. Les fonds d'investissement ne sont pas des banques, mais ils en ont pris une partie du rôle, sans en avoir les mêmes garde-fous. Or, la régulation actuelle reste largement pensée pour le monde bancaire, celui d'avant 2008. Face à un système financier désormais beaucoup plus interconnecté, les régulateurs – à commencer par la Banque d'Angleterre – appellent à adapter la surveillance et les règles. Car si ces acteurs offrent de nouvelles opportunités de financement, ils portent aussi en eux une vulnérabilité : celle d'un risque qui, s'il est mal maîtrisé, pourrait se propager à toute l'économie. À lire aussi2. Banques : attention, danger !
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocIl s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens avec Adrien Chaltiel, Alex Bellity (tous trois membres de Board Project).***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
En Côte d'Ivoire, alors que la présidentielle approche à grands pas, le coût du logement figure parmi les difficultés les plus pressantes pour de nombreux électeurs. À Abidjan, les loyers flambent, poussant les habitants à faibles revenus toujours plus loin des centres urbains. Un sujet sensible à l'heure où l'accès au logement décent reste un défi national. Avec notre correspondant à Abidjan, À Cocody Angré, quartier huppé d'Abidjan, Stéphane Koffi, agent immobilier, enchaîne les visites. Son téléphone ne cesse de crépiter, signe d'une demande qui explose. Ces dernières années, partout dans la capitale économique, les grues s'élèvent, les immeubles sortent de terre. Mais derrière ce décor de modernité, les loyers flambent. « Le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) en Côte d'Ivoire, c'est 75 000 francs CFA. Supposons que quelqu'un a un salaire de 75 000 francs CFA, il ne peut même pas se prendre un studio. Parce qu'il n'y a pas de ce studio à ce prix dans la zone où on est actuellement. Pour un appartement de deux pièces, c'est minimum 150 000 francs CFA. Ça peut aller au-delà », constate l'agent immobilier. Une hausse nourrie par une demande bien supérieure à l'offre. Selon la Banque mondiale, le déficit de logements à Abidjan est de plus de 400 000 logements. Pour l'économiste Alban Ahouré, cette situation est favorisée par l'émergence d'une classe moyenne qui représente plus de 30% des ménages. « Cette classe moyenne ne désire pas forcément habiter dans les zones périphériques. Et donc, cette concentration de la demande sur le centre entraîne une forte pression et une hausse des prix », explique-t-il. Logements sociaux, location-vente : à la recherche de solutions Résultat : beaucoup d'Abidjanais s'installent en périphérie. C'est le cas de Moustapha Dembélé. Il travaille dans la zone portuaire de Treichville mais vit à Abobo N'Dotré, à près de 20 kilomètres, dans un deux-pièces qu'il loue 50 000 francs CFA par mois. Il a fait les calculs : « Quand je fais une association de mon loyer et de mon transport minimum par mois, ça ne vaut même pas le loyer d'un immeuble dans lequel j'ai voulu habiter. » Même s'il passe parfois plusieurs heures dans les embouteillages, Moustapha relativise. « D'abord, en termes d'espace, je suis dans un 30m². Dans d'autres communes, ça serait très coûteux. Au-delà de cela, je suis juste derrière la clôture d'une école primaire, également à côté d'un centre de santé communautaire, et je suis à deux minutes de marche du marché », décrit le locataire. Pour soulager les ménages modestes, l'État ivoirien mise sur les logements sociaux. Mais treize ans après le lancement du programme, seuls 42 000 logements ont été livrés sur 150 000 prévus. L'idée aujourd'hui est de changer de paradigme face au faible taux de bancarisation des Ivoiriens, confie le directeur général du logement, Célestin Koalla. « Il faut qu'on fasse de la location-vente et de la location simple. À ce moment-là, ils ne seront plus concernés par le crédit hypothécaire », met-il en avant. « Le gouvernement vous remet simplement une clé. Chaque mois, vous payez un loyer et 25 ans plus tard, vous êtes propriétaire parce que nous, on dit, dans notre jargon, que tout le monde ne peut pas acheter une maison, mais tout le monde loue une maison », poursuit le directeur général. Des chantiers sont en cours à PK 24 et à Yopougon BAE, avec un objectif de plus de 1 000 nouveaux logements. Une commission nationale d'attribution a déjà été mise en place et les souscriptions doivent démarrer dans les prochains mois, promet le ministère du Logement.
Invités : - Olivier Rondinaud, directeur de Rondinaud - Nicolas Saint-Lô, cofondateur de Xfeet Orthotics - Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups chez LCL Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Olivier Rondinaud, directeur de Rondinaud - Nicolas Saint-Lô, cofondateur de Xfeet Orthotics - Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups chez LCL Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Olivier Rondinaud, directeur de Rondinaud - Nicolas Saint-Lô, cofondateur de Xfeet Orthotics - Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups chez LCL Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le sénateur du centre-droit a été élu président de la Bolivie, marquant la fin de près de vingt ans de gouvernance de gauche. Fils de l'ancien président Jaime Paz Zamora, il a fait ses armes comme député, maire de Tarija puis sénateur. Sa victoire est le fruit d'une recomposition du paysage politique bolivien, avec notre correspondant Nils Sabin qui nous explique les raisons de cette victoire et nous en dit plus sur les défis qui attendent le président élu. Le principal défi du nouveau président sera économique, selon notre correspondant. La Bolivie traverse une grave récession, conséquence de l'épuisement des réserves de gaz naturel qui avaient soutenu la croissance dans les années Morales. Face aux pénuries de carburant, à l'inflation et au manque de devises, Rodrigo Paz prévoit une réduction des dépenses publiques de 1,5 milliard de dollars et l'utilisation de 3,5 milliards de prêts déjà approuvés, tout en affirmant qu'il n'aura pas recours au FMI. Sa capacité à restaurer la stabilité économique sera déterminante pour éviter une crise sociale. Les réaction de la presse à la victoire de Rodrigo Paz Pour La Razón, Rodrigo Paz doit sa victoire à son image modérée, combinée à une solide expérience institutionnelle et à un enracinement régional affirmé — un profil qui a séduit un électorat lassé des clivages partisans. Le quotidien souligne également la dimension dynastique de cette élection : Rodrigo Paz devient le quatrième chef d'État bolivien à suivre les traces de son père, illustrant la persistance des familles politiques dans l'histoire du pays. Durant la campagne, il a souvent été vu aux côtés de son père, mais entend désormais prouver sa propre légitimité en incarnant une génération de dirigeants plus technocratiques, centrés sur la gouvernance et la réconciliation nationale. Comme le résume La Razón : «Le nom s'hérite, mais la présidence se mérite.» Pour El Diario, le futur président devra affronter une situation économique précaire, marquée par un manque criant de devises et des besoins multiples — un cercle vicieux qui risque d'accroître encore la dépendance financière extérieure. Le quotidien dénonce l'incompétence économique des élites politiques et plaide pour une mobilisation des ressources internes : permettre aux paysans de nourrir à nouveau les villes, relancer la production agricole et industrielle, exploiter de manière encadrée les richesses minières — notamment l'or — et créer de l'emploi productif. Une politique «réellement nationale et démocratique» pourrait, selon El Diario, libérer la Bolivie de la pauvreté. Mais sans une rupture véritable avec la logique clientéliste, le pays risque, avertit le journal, de vivre une nouvelle tragédie. Les gangs en Haïti obtiennent la tête d'un responsable de police En Haïti, le chef de la police nationale pour le département de l'Artibonite, Jacques Ader, a été révoqué, sous la pression du groupe armé du quartier populaire de Raboteau, aux Gonaïves. Depuis, les gangs semblent reprendre confiance. Dans le Bas-Artibonite, les attaques contre la population civile se multiplient, et les postes de péage érigés par les gangs sont renforcés. La semaine dernière, la commune de Lestère était, une fois de plus en moins d'un mois, sous l'assaut du gang «Koko rat san ras». Les bandits ont incendié et pillé les plantations et les réserves de riz des habitants. Dans tout le département, une partie de la population dénonce la faiblesse de l'État. Dossier signé Ronel Paul. À écouter aussiHaïti : la violence des gangs augmente dans l'Artibonite Les États-Unis ont-ils vraiment attaqué des «narcoterroristes» en mer des Caraïbes ? Le doute s'installe sur les affirmations de la Maison Blanche, qui a justifié ses frappes contre des bateaux en mer des Caraïbes en affirmant qu'ils transportaient du fentanyl à destination des États-Unis. Selon une vingtaine d'experts consultés par le Washington Post, ainsi que des responsables américains, internationaux et des habitants de la région, ces accusations ne tiennent pas. La route maritime visée sert surtout au trafic de marijuana et de cocaïne vers l'Europe et l'Afrique de l'Ouest. Le fentanyl consommé aux États-Unis provient essentiellement du Mexique, rappellent les experts. Ces frappes n'auraient donc aucun effet sur la crise des surdoses américaines. Pour plusieurs observateurs, la véritable motivation de Washington serait politique : rapprocher les forces américaines du Venezuela et accentuer la pression sur le président Nicolás Maduro, que Trump accuse de diriger un réseau criminel international. Le Washington Post note que le gouvernement américain n'a fourni aucune preuve pour étayer ses accusations, tandis que des familles de victimes des frappes affirment que les hommes tués n'étaient pas des «narcoterroristes», mais des pêcheurs impliqués dans la contrebande à petite échelle. Selon plusieurs sources citées par CNN, ces attaques viseraient avant tout à préparer le terrain à une éventuelle intervention militaire au Venezuela. Pour l'heure, Donald Trump n'a pris aucune décision, mais entend maintenir une pression constante sur Nicolás Maduro pour le pousser à quitter le pouvoir. À lire aussiÉtats-Unis: départ de l'amiral chargé de superviser les frappes dans les Caraïbes Journal de la 1ère Le commerce des Antilles Guyane avec leurs proches voisins pourrait doubler, voire tripler, selon une étude la Banque de France.
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocDans cet épisode, je reçois Yves Choueifaty, fondateur de Tobam, pionnier mondial du Smart Beta et inventeur du ratio de diversification, désormais enseigné au CFA.Yves raconte comment, après avoir quitté le Crédit Lyonnais, il s'est lancé dans une quête mathématique : mesurer la diversification - ce concept central mais jamais formalisé dans la gestion d'actifs.De cette découverte est née l'approche "anti-benchmark", qui cherche non pas à copier les indices, mais à maximiser la diversification réelle.Il explique pourquoi le benchmark est lui-même un portefeuille de paris et comment la concentration extrême des marchés (notamment autour des "Magnificent Seven") fausse aujourd'hui la formation des prix.Yves partage aussi une vision critique de la gestion institutionnelle, qu'il juge "en voie de barbelisation" : d'un côté, la passivité croissante des fonds ; de l'autre, les hedge funds devenus les principaux artisans du price discovery.Résultat : la formation des prix se dégrade, et avec elle, l'efficacité même du capitalisme.Enfin, il aborde sa lecture du Bitcoin et de la finance décentralisée (DeFi) :Un échange parfois provocant, qui relie mathématiques, philosophie et confiance économique, et redonne sens à la mission première de la gestion d'actifs : diversifier, éclairer, et servir la formation des prix.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups chez LCL, Akpéli Nordor, cofondateur et CEO d'Epigene Labs, et Flore Lestrade, CEO de Veeton, étaient les invités de Frédéric Simottel dans Tech & Co, la quotidienne, ce jeudi 16 octobre. Ils se sont penchés sur des startups issues de la banque des startups LCL sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.
Un président en fuite qui crie au coup d'État, un colonel propulsé chef de l'État à la tête d'un Conseil de défense nationale de transition (le CNDT), la Constitution suspendue, ainsi que plusieurs institutions clés. Seule l'Assemblée nationale a été maintenue. « Ce changement brutal suscite autant d'inquiétudes que d'espoirs, constate Midi Madagascar. Une nouvelle page de l'histoire politique de Madagascar s'ouvre. L'avenir dira si elle mènera enfin à la stabilité tant attendue. » En effet, pour l'instant, on est en plein « embrouillamini », pour reprendre le terme utilisé par Aujourd'hui au Burkina Faso. Et « pas évident que la solution réside dans un pouvoir kaki », pointe le quotidien burkinabé qui sait de quoi il parle. La GenZ dépossédée de son combat ? On en est donc au stade des questions. Madagascar Tribune s'interroge : « Comme d'habitude, cette nouvelle transition ne va-t-elle pas servir de gigantesque machine à laver pour procéder au blanchiment de casseroles et de parcours peu reluisants ? Quels sont les points communs avec les coups d'État militaires du Sahel ? Faut-il mettre sur le compte du hasard que quelques drapeaux russes soient apparus lors des manifestations de mercredi dernier ? « Il semble que la GenZ ait juste servi de marchepied, soupire Madagascar Tribune, et se soit fait déposséder de son combat. Pas nécessairement au niveau de la distribution de chaises, car elle n'en a jamais fait un objectif, mais plutôt dans les valeurs pour lesquelles elle a combattu. Il n'est pas évident, poursuit Madagascar Tribune, que la nouvelle nomenklatura (…) ait le profil parfait pour répondre aux aspirations des jeunes à la démocratie, à la bonne gouvernance, au respect de l'État de Droit et à la lutte contre la corruption. Certes, il faut les voir à l'œuvre avant de les juger. Mais sans vouloir citer de noms, beaucoup de ceux qui s'activent actuellement sur les podiums ou en coulisses (…) sont entièrement solidaires du parcours calamiteux de notre pays (…). » Petits arrangements ? L'Express, autre quotidien malgache, déplore en effet l'attitude de certains parlementaires : « Les politiciens sont en train de saborder la transition, affirme le journal, alors qu'il n'y a que le Capsat et la GenZ qui peuvent revendiquer la victoire. Des députés se sont “arrangés“ avec les militaires pour mettre en place un nouveau bureau permanent, des vice-présidents et exiger des avantages faramineux pour voter le budget à la prochaine session. Autrement dit, on reprend les mêmes et on recommence, s'exclame L'Express. Des mesures de précaution auraient dû être prises par le pouvoir de transition. (…) Alors qu'aucune structure politique n'est en place, qu'on ignore qui fait quoi, il y a des individus qui se croient influents et se permettent des prérogatives accordées nulle part. Si le CNDT n'arrive pas à neutraliser ces personnages, sa tâche sera ardue. » Deux ans de transition et après ? La situation politique à Madagascar est donc compliquée, voire confuse. Jeune Afrique s'interroge : « Combien de temps la transition va-t-elle durer ? Quand l'ordre constitutionnel sera-t-il rétabli ? Quelle sera la date des élections qui permettront aux Malgaches de voter pour leur président ? Devant le palais d'État, le colonel Randrianirina a annoncé une transition de “deux ans maximum“ sans que, pour l'heure, rien ne soit inscrit dans le marbre. Selon nos informations, une charte de la transition est en cours de rédaction et devrait être rendue publique dans les prochains jours, poursuit le site panafricain. Elle devrait contenir la durée de la transition avant de prochaines élections, la composition exacte du CNDT et la répartition des portefeuilles ministériels du futur gouvernement. » Quid des financements internationaux ? Et puis, autre point essentiel, souligne Jeune Afrique : « le nouveau pouvoir va également devoir convaincre les institutions internationales, de la Banque mondiale au FMI, de ne pas suspendre les financements indispensables au bon fonctionnement du pays. (…) C'est là une des principales urgences pour le colonel Randrianirina et ses hommes. Une suspension des financements serait une catastrophe pour l'État et pour les populations dont la survie en dépend largement, pointe le site panafricain. Selon plusieurs observateurs de la scène politique et entrepreneurs malgaches, si cette manne se tarissait brutalement, ce serait la porte ouverte aux mafias, qui pourraient proposer de soulager financièrement l'État en échange d'avantages exorbitants. C'est ce qui s'était passé en 2009 pour Rajoelina. »
Ce jeudi 16 octobre, Antoine Larigaudrie a reçu David Benamou, directeur des investissements chez Axiom Alternative Investment, dans son émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
À la fin du XIXᵉ siècle, les États-Unis ont connu une situation monétaire paradoxale : un pays riche… mais à court de petite monnaie. La guerre de Sécession (1861-1865) avait provoqué une pénurie de métaux précieux. Les Américains, inquiets, thésaurisaient leurs pièces d'or et d'argent. Résultat : plus de monnaie pour rendre la monnaie. Pour y remédier, le gouvernement eut une idée étonnante : imprimer des billets fractionnaires, des coupures de papier valant moins d'un dollar.Ces billets, officiellement appelés Fractional Currency, furent émis entre 1862 et 1876 par le Trésor américain. Ils remplaçaient temporairement les pièces métalliques devenues rares. Leur valeur allait de 3 à 50 cents, avec des coupures intermédiaires de 5, 10, 15 et 25 cents. Ils mesuraient à peine quelques centimètres — certains à peine plus grands qu'un timbre postal — et étaient imprimés sur un papier renforcé pour limiter la contrefaçon.L'idée venait du secrétaire au Trésor Salmon P. Chase, qui proposa ces billets pour faciliter le commerce quotidien. Sans eux, acheter un journal, un repas ou un billet de tramway devenait presque impossible. Les premières séries, surnommées Postage Currency, portaient même l'image de timbres-poste, pour rappeler leur petite valeur et encourager la confiance du public.Au fil des années, cinq séries différentes furent imprimées, avec des portraits de figures historiques américaines comme George Washington, Spencer Clark ou William Meredith. Mais leur petite taille et leur fragilité en firent aussi un cauchemar pour les utilisateurs : ils se froissaient, se déchiraient et se perdaient facilement.Lorsque la production de pièces reprit dans les années 1870, les billets fractionnaires furent retirés de la circulation. Mais juridiquement, ils n'ont jamais été démonétisés. Autrement dit, ils ont encore cours légal aujourd'hui — même si leur valeur réelle dépasse largement leur valeur faciale. Un billet de 25 cents peut valoir plusieurs centaines de dollars chez les collectionneurs.Ces billets racontent une page étonnante de l'histoire économique américaine : un moment où le pays dut remplacer le métal par du papier, et où chaque centime comptait. Symbole d'un pragmatisme typiquement américain, ils témoignent aussi de la confiance que les citoyens étaient prêts à accorder à une promesse imprimée : celle du Trésor des États-Unis. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Alors que s'ouvrent à Washington les réunions annuelles du FMI et de la Banque mondiale, le Sénégal espère renouer avec l'institution internationale. Après l'éclatement de « l'affaire de la dette cachée », le président Bassirou Diomaye Faye tente de restaurer la confiance financière tout en affirmant sa souveraineté économique. La capitale américaine accueille depuis mardi 14 octobre les réunions annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Un rendez-vous crucial pour le Sénégal, en pleine tourmente budgétaire. Le pays se trouve à un tournant de sa trajectoire économique : transparence, dette publique et crédibilité de l'exécutif sénégalais mené par Bassirou Diomaye Faye sont au cœur des discussions. Voilà plusieurs mois que le président et son gouvernement négocient avec le FMI pour tenter de sortir d'une impasse financière. La dette publique atteint aujourd'hui 119 % du PIB, le chômage les 20 %, et la pauvreté touche plus d'un tiers de la population. À lire aussiSénégal: un an après son arrivée au pouvoir, quel bilan économique pour Bassirou Diomaye Faye? L'affaire de la « dette cachée » a brisé la confiance La rupture avec le FMI s'est produite à la suite d'une révélation choc. Au lendemain de son arrivée au pouvoir, Bassirou Diomaye Faye a rendu publics les comptes de l'État. Des audits ont alors mis au jour près de 7 milliards de dollars de dette non déclarée durant l'ancienne présidence : l'affaire « de la dette cachée ». Conséquence directe, le FMI a gelé ses décaissements et suspendu son programme d'aide de près de deux milliards de dollars, plongeant le pays dans une crise de confiance vis-à-vis des investisseurs. Depuis, les autorités sénégalaises veulent démontrer leur bonne foi : création d'une base de données centralisée sur la dette, renforcement des organes de contrôle et volonté affichée de transparence. Convaincre le FMI sans perdre sa souveraineté L'objectif de la délégation sénégalaise à Washington est désormais clair : convaincre le FMI d'ouvrir un nouvel accord de financement. Sans ce feu vert, les investisseurs internationaux resteront prudents, et le pays devra continuer à se financer sur les marchés régionaux. Déjà, le Sénégal a levé près de 3 000 milliards de francs CFA sur le marché ouest-africain, dont 450 milliards récemment via un appel public à l'épargne. Le gouvernement joue donc la carte d'un financement mixte, entre aide internationale et ressources internes, en misant sur les futures recettes pétrolières pour ramener le déficit à 3 % du PIB d'ici à 2027. Un pari salué pour l'heure par la directrice du FMI. Si les négociations aboutissaient, Dakar pourrait revendiquer un double succès : rétablir la confiance internationale tout en préservant sa dignité économique. À défaut, le Sénégal resterait dépendant des marchés régionaux. Tout l'enjeu pour Bassirou Diomaye Faye consiste désormais à obtenir le soutien du FMI sans donner l'impression d'une mise sous tutelle économique.
Pour la MASTERCLASS "FinTech les fondamentaux", c'est ici : http://bit.ly/3KFu9ocIl s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens avec Yves Choueifaty, le fondateur et Chairman de Tobam.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Alors que le Sénégal cherche à affirmer sa position comme porte d'entrée stratégique de l'Afrique de l'Ouest, le deuxième forum Invest in Sénégal a réuni des centaines de décideurs économiques et politiques du monde entier. Inauguré par le président Bassirou Faye, élu en mars 2024, cet événement marque une nouvelle étape dans l'ambition sénégalaise d'attirer des investissements tout en préservant sa souveraineté économique et en revisitant certains contrats. Nos invités ➤ Abdourahmane Sarr, ministre de l'Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal. Découvrez l'entretien intégral en vidéo ici ➤ Alassane Diop , directeur Général de DP World pour l'Afrique de l'Ouest DP World : géant des infrastructures portuaires basé aux Émirats arabes unis, présent au Sénégal depuis 2008. Il investit 1,2 milliard de dollars dans le port en eaux profondes de Ndayane, le plus important investissement privé du pays depuis les indépendances. ➤ Mohamed Aït Hassou, directeur Général de CME Africa (filiale de Vinci Concessions) pour le Sénégal Spécialisé dans les énergies renouvelables, CME Africa développe des projets éoliens et solaires au Sénégal et au Maroc depuis 2019. ➤ Olivier Buyoya, directeur Régional de l'IFC (Société Financière Internationale) pour l'Afrique de l'Ouest L'IFC, branche privée de la Banque mondiale, finance le développement du secteur privé avec une centaine de collaborateurs à Dakar. ➤ Djiby Ndiaye, directeur développement et stratégie de Geomat ingéniérie Geomat ingéniérie est un bureau d'études sénégalais spécialisé en géotechnique, topographie et ingénierie des sols, fournissant des services techniques pour des projets de construction et d'infrastructures avec une expertise locale. Les atouts du Sénégal Stabilité politique et démocratique : dans une région en turbulences, une transition politique par la voie des élections. Position géographique stratégique : porte d'entrée naturelle vers l'Afrique de l'Ouest et les pays enclavés du Sahel (Mali, Burkina Faso). Cadre juridique : un nouveau code des investissements destiné à rassurer les investisseurs incluant une clause de stabilité juridique. Intégration régionale : membre de l'UEMOA (8 pays partageant une monnaie commune) et de la CEDEAO (15 pays), facilitant les échanges commerciaux. La Vision 2050 Le gouvernement sénégalais a lancé une plan à long terme pour transformer le pays en hub régional en s'appuyant sur des partenariats public-privé. Révision des Contrats Le ministre de l'Économie Abdourahmane Sarr précise l'approche gouvernementale : il ne s'agit pas de "renégociation" mais d'un audit de conformité. Les contrats respectant les lois sont maintenus, ceux qui ne les respectent pas doivent être mis en conformité. Les Secteurs Prioritaires 1. Infrastructures Le port de Dakar est crucial pour l'économie sénégalaise et celle des pays voisins enclavés. Le nouveau port de Ndayane, en construction, doit renforcer cette position stratégique. 2. Énergies Renouvelables L'électricité étant très chère au Sénégal, les investissements en énergies renouvelables se veulent plus rentables. CME Africa développe des projets éoliens intégrés avec composantes solaires et batteries. 3. Transport et logistique La réhabilitation du chemin de fer Dakar-Bamako est prioritaire. Le transport ferroviaire doit réduire drastiquement les coûts et améliorer la compétitivité des économies de l'hinterland. 4. Contenu local et transferts de Compétences Les grands projets intègrent des PME locales et des programmes de formation. Des entreprises sénégalaises comme Geomat Ingénierie participent désormais à de grands projets structurants. L'Interconnexion régionale Réseau électrique Le Sénégal fait partie du West African Power Pool, un réseau électrique commun reliant 14 des 15 pays de la CEDEAO. Cette interconnexion doit permettre d'exporter l'électricité produite au Sénégal vers des pays moins stables. Corridor Commercial Le Sénégal sert de corridor pour les pays enclavés. 65% des conteneurs maliens passent par Dakar, faisant du port une question de sécurité nationale pour ces pays. Partenariats Public-Privé Les investisseurs soulignent l'importance de partenariats équilibrés et transparents. L'IFC accompagne le gouvernement pour créer un cadre sécurisant attirant des "investisseurs de qualité" engagés sur le long terme. Critères de réussite Transparence totale : travail à "cahier ouvert" Engagement sur 25-30 ans (durée moyenne des concessions) Transfert de compétences et formation du personnel local Respect du cadre juridique et des normes environnementales Impact mesurable sur le développement durable Les défis à surmonter Malgré les atouts, plusieurs défis persistent : Contexte budgétaire contraint nécessitant l'optimisation des ressources Nécessité de renforcer le secteur privé local Coût élevé de l'énergie pénalisant la compétitivité Infrastructures à moderniser (routes, chemins de fer) Formation de la main-d'œuvre pour répondre aux besoins des investisseurs Cette émission présentée par Bruno Faure a été réalisée par l'équipe technique de RFI Dakar : Ibrahima Ba, Malang Sonko, Mbaye Niang, Alassane Bireba ainsi que Guillaume Munier.
Quel est le coût de la crise politique ? Faut-il s'inquiéter de l'impact de l'instabilité de ces dernières semaines sur notre économie ? François Villeroy de Galhau, le Gouverneur de la Banque de France, est l'invité de RTL Matin pour dévoiler les conclusions de l'enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 10 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Longtemps présentée comme la « start-up nation », Israël traverse aujourd'hui une période de turbulences économiques. Guerre à Gaza, tensions régionales et désengagement de partenaires historiques plongent l'économie israélienne dans l'incertitude. Croissance en recul, fuite des cerveaux et isolement diplomatique redessinent les contours d'un modèle longtemps considéré comme exemplaire. Pendant des années, Israël s'est imposé comme un acteur majeur de l'innovation technologique. L'État hébreu abrite de grandes entreprises du secteur, exporte massivement des logiciels, des dispositifs médicaux et des technologies de cybersécurité. Mais depuis le début de la guerre contre le Hamas et la montée des tensions avec l'Iran, le pays est entré dans une nouvelle ère. Et les chiffres parlent d'eux-mêmes. Au dernier trimestre, le PIB israélien s'est fortement contracté. La consommation des ménages recule, les investissements privés décrochent et l'appareil productif tourne au ralenti. Les perspectives ne sont guère encourageantes. La croissance prévue pour 2025 ne dépasserait pas 1%, après seulement 0,9% l'an passé. Un contraste saisissant avec 2022, où l'économie israélienne progressait encore de 6,5%. L'inflation s'établit autour de 3% et le déficit budgétaire explose. Pour soutenir le shekel, la Banque centrale a dû injecter plus de 30 milliards de dollars sur les marchés des changes. Sur le plan humain, près de 170 000 personnes ont quitté le pays depuis 2023, souvent des jeunes diplômés, représentant une main-d'œuvre hautement qualifiée. Cette fuite des cerveaux accentue un sentiment d'instabilité économique et financière. À lire aussiIsraël: comment le pays en guerre bat des records sur les marchés financiers Fuite des investisseurs et isolement diplomatique La fragilité économique s'accompagne d'une perte de confiance des partenaires étrangers. L'investissement direct étranger chute, les financements internationaux se figent et plusieurs grands contrats sont remis en cause. L'Union européenne, premier partenaire commercial d'Israël, envisage de réduire certaines collaborations, un signal préoccupant pour une économie dont une part importante dépend des échanges avec les 27. Le fonds souverain norvégien s'est, lui, retiré cet été de plusieurs entreprises israéliennes de défense. Du côté des États-Unis, certains géants technologiques comme Microsoft révisent leurs engagements en Israël sous la pression de l'opinion publique. Et même des pays alliés de longue date, comme la Colombie, cherchent à se passer d'équipements israéliens. Bogota vient en effet de présenter son premier fusil d'assaut produit localement, après la fin de ses commandes à Tel-Aviv. Ces désengagements successifs créent un effet domino : la perte de ces soutiens, de ces capitaux et de ces marchés affaiblit la croissance israélienne et menace sa position sur la scène internationale. Un impact direct sur le quotidien des Israéliens Au-delà des chiffres, cet isolement se ressent dans la vie quotidienne. Le coût de la vie reste élevé, et la fiscalité risque de s'alourdir pour financer les dépenses militaires et combler le déficit budgétaire. Sur le moyen et le long terme, la perte d'attractivité et de talents pourrait entraîner des fermetures d'entreprises et une montée du chômage. Pour Israël, l'enjeu est désormais clair : retrouver la confiance de ses partenaires et enrayer cette spirale d'isolement avant qu'elle ne fragilise durablement son modèle économique. L'État hébreu conserve d'indéniables atouts – un savoir-faire technologique reconnu et une économie diversifiée –, mais son avenir dépend plus que jamais des choix politiques et diplomatiques de ses dirigeants.