Podcasts about banque

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Les Experts
Les Experts : Dette, la Banque de France appelle à un effort - 16/06

Les Experts

Play Episode Listen Later Jun 16, 2025 27:47


Ce lundi 16 juin, la prévision de croissance de l'Hexagone et les propos de la Banque de France sur la dette ont été abordés par François Ecalle, fondateur de FipEco.fr, Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision à l'OFCE, et Erwann Tison, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg, dans l'émission Les Experts, présentée par Nicolas Doze sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Finscale
#295 - Nicolas Perard (FEI / EIF) - L'Union fait la Tech'

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 14, 2025 36:48


Dans cet épisode, nous découvrons avec Nicolas Perard le rôle que joue aujourd'hui le Fonds Européen d'Investissement dans un marché marqué par la raréfaction des IPOs et des acquisitions corporate plus sélectives. À travers une lecture fine de la chaîne de valeur, notamment dans la Tech' et l'énergie, le FEI renforce sa présence sur le segment du Private Equity, perçu comme un levier essentiel pour accompagner la croissance et la transformation des entreprises européennes. L'épisode explore aussi les dynamiques entre Venture Capital et Private Equity dans cette phase de transition : cloisonnements historiques, complémentarités émergentes, dialogues encore timides. Avec un portefeuille de 64 fonds construits sur deux décennies, Nicolas nous partage les enseignements et signaux faibles qui orientent aujourd'hui les nouvelles stratégies d'allocation.Nous plongeons également dans les coulisses du FEI : la structuration des équipes, les expertises sectorielles et le mode de fonctionnement. Chaque année, 500 millions d'euros sont alloués à une quinzaine de fonds. Quels sont les critères de sélection ? Qu'est-ce qui fait "tilt" dans une stratégie ? L'épisode met aussi en lumière des fonds atypiques, notamment ceux qui s'insèrent dans la chaîne de valeur énergétique et questionne l'usage limité du levier dans les stratégies soutenues.Ce choix s'explique autant par les mandats que par une volonté affirmée de privilégier la croissance réelle. Enfin, nous abordons la place des fonds émergents et leur potentiel structurant dans les grandes transitions. L'objectif de cette équipe, au-delà des chiffres ? Mettre le capital au service d'une transformation profonde, patiente et alignée avec les enjeux systémiques européens.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

8.30 franceinfo:
Croissance économique, taxe Zucman, dette... Le 8h30 de François Villeroy de Galhau

8.30 franceinfo:

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 24:59


durée : 00:24:59 - 8h30 franceinfo - Le gouverneur de la Banque de France est l'invité du 8.30 franceinfo du jeudi 12 juin 2025

C à vous
L'intégrale de C à Vous - 12/06/25 

C à vous

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 52:33


Nos invités du jeudi 12 juin 2025 : Finances publiques: François Villeroy De Galhau, gouverneur de la Banque de France. Journée nationale de la sensibilisation au TDAH: L'avis du Dr Michel Cymès.Avec également comme chaque soir L'édito de Patrick Cohen, la story de Mohamed Bouhafsi et le 5 sur 5 de Lorrain Sénéchal.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

BNP Paribas Wealth Management
Notre stratégie d'investissement pour le mois de juin 2024

BNP Paribas Wealth Management

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 6:58


Dans ce podcast, Edmund Shing, Global Chief Investment Officer, dévoile sa stratégie d'investissement pour juin 2025.Hosted by Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Actualités Rhénanes sur le Net FB Elsass
Proxidon : la plateforme antigaspi et solidaire de la Banque Alimentaire en Alsace

Actualités Rhénanes sur le Net FB Elsass

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 2:16


durée : 00:02:16 - Proxidon - La Banque Alimentaire alsacienne fête ses 40 ans, triste anniversaire pour cette association qui lutte contre la précarité et le gaspillage alimentaire. Ils ont développé une nouvelle plateforme, Proxidon, qui augmente leur efficacité et la rapidité des échanges.

C à vous
Finances publiques: où trouver 40 milliards?

C à vous

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 16:17


La banque de France a rendu publique ses toutes dernières projections macro-économiques dans lesquelles pour la deuxième fois en trois mois, elle révise à la baisse les prévisions de croissance du pays. Déficit du budget : un effort de tous « à commencer par les plus favorisés »? pas sûr puisqu'au même moment le sénat, qui penche à droite, vient de rejeter une proposition de taxation des ultrariches alors que l'assemblée, qui penchait à gauche sur ce sujet, l'avait adopté. Quelles solutions préconise la Banque de France, on pose la question à notre invité, François Villeroy De Galhau, gouverneur de la Banque de France.Tous les soirs du lundi au vendredi à 18h55 sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent celles et ceux qui font l'actualité du jour.

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher
Fillette voilée: «Clairement, l'islamo-gauchisme a infiltré le département de communication de cette banque»

On n'est pas obligé d'être d'accord - Sophie Durocher

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 11:53


Une fillette voilée sur l’affiche du Club de lecture d’été à la Bibliothèque de Québec Entrevue avec Romain Gagnon, ingénieur, essayiste et auteur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Finscale
[EXTRAIT] Nicolas Perard (FEI / EIF) - L'Union fait la Tech'

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 3:55


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Nicolas Perard, Head of Digital & Growth Fund Investment au Fonds Européen d'Investissement.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Les p't**s bateaux
Comment les billets de banque sont-ils conçus et fabriqués ?

Les p't**s bateaux

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 4:08


durée : 00:04:08 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Jil, sept ans, se demande comment les billets de banque sont-ils conçus et fabriqués ? Le spécialiste des monnaies, Bruno Collin, lui répond - invités : Bruno COLLIN - Bruno Collin : Historien, spécialiste des monnaies - réalisé par : Stéphanie TEXIER

Invité Afrique
Arrêt de l'USAID: «Certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 9:28


Comment combler le vide laissé par les Américains dans l'aide humanitaire et l'aide au développement ? Après la quasi suppression de l'USAID par Donald Trump, la question est vitale pour beaucoup de pays africains. Certains se tournent vers de grands mécènes, comme Bill Gates. D'autres, vers les États arabes du Golfe, comme les Émirats. « Il y a plusieurs moyens de limiter la casse », répond Thomas Melonio, qui a été conseiller Afrique sous la présidence de François Hollande et qui est aujourd'hui le chef économiste de l'Agence française de développement (AFD).  RFI : Les coupes budgétaires décidées par Donald Trump dans l'aide humanitaire, ça représente combien de milliards de dollars par an, en réalité ? Thomas Melonio : Alors USAID, l'institution qui gérait ce programme aux États-Unis, avait un budget de 42 milliards de dollars par an, donc un budget vraiment très important. Il gérait à la fois de l'aide humanitaire, alimentaire par exemple, mais aussi de l'aide au développement, du financement de l'activité économique. Donc, c'est un budget très important qui est supprimé pour ces deux grands types d'activités. Et ces coupes budgétaires, au total, ça va représenter quelle proportion de l'aide humanitaire mondiale ? Alors, les États-Unis, dans l'aide au développement, c'était autour d'un tiers, à peu près, mais les États-Unis étaient plus importants pour l'aide humanitaire, donc notamment l'aide alimentaire, les réfugiés, on peut penser au Soudan, le Kenya accueille beaucoup de réfugiés. Donc, ce qui est en jeu, c'est entre un tiers et presque la moitié de l'aide humanitaire s'il y avait une suppression totale. Et, concrètement, Thomas Melonio, est-ce que ça veut dire que la mortalité infantile va repartir à la hausse en Afrique ? Alors, c'est ce qu'on peut craindre. On entend beaucoup de critiques sur l'aide au développement, il ne faut pas les négliger, mais si on regarde sur les 20 ou 30 dernières années, sur des domaines bien précis, par exemple la lutte contre le Sida, le nombre de morts qui était monté à quasiment deux millions par an au pic de l'épidémie était tombé quasiment à 500 000. Donc, il y a une division presque par trois des morts du Sida. S'il y a un retrait américain très fort, on peut craindre que les chiffres remontent. Donc, s'il y a un retrait très important, ce qui est malheureusement en train de se produire, on peut craindre qu'en effet, il y ait une hausse, alors, sauf à ce qu'il y ait des solutions alternatives, mais aujourd'hui, ce n'est pas tout à fait évident à considérer. Dans l'urgence, la Fondation Bill Gates annonce qu'elle va hisser son aide à 10 milliards de dollars par an, mais est-ce que cet effort va compenser l'effondrement de l'aide publique américaine ? Alors, c'est vrai que c'est un effort très important qui a été annoncé par Bill Gates. Il était récemment d'ailleurs à l'Union africaine. La Fondation Gates, c'est un très gros acteur du développement, il dépensait entre 6 et 7 milliards par an, et comme vous l'avez rappelé, ils vont monter à 9 ou 10 milliards, donc une hausse quand même de l'ordre de 3 milliards de dollars. Bon, c'est très généreux, il faut le saluer, mais on parle d'une hausse de 3 milliards d'un côté et d'une baisse plutôt de 30 à 35 de l'autre. Donc, vous voyez que la compensation ne pourra évidemment pas être complète. Néanmoins, c'est déjà une chose qui est positive. Je crois que l'essentiel, ce sera quand même que les pays – africains, asiatiques, latino-américains, eux-mêmes – augmentent leur propre mobilisation et sauvent ce qui est essentiel de leur propre point de vue. Il va y avoir un moment, je pense, de vérité pour beaucoup de pays. Mais est-ce que cet effort de gouvernance va être possible dans les États qui sont gangrénés par la corruption ? C'est là qu'il y aura un moment de vérité. Je pense que les populations africaines aussi ont leur mot à dire. S'il y a des conséquences sociales en matière de santé, je pense que c'est une logique légitime qu'il y ait des débats dans chaque pays, à vrai dire, qui bénéficiaient de l'aide américaine pour se dire : qu'est-ce que nous, peuple de tel pays, on veut financer par nous-mêmes. Ça, ça peut être par les gouvernements qui prélèvent des impôts pour permettre de limiter la casse, puisque c'est en effet dans cette situation qu'on se trouve. Alors, du côté de l'aide au développement, il y a aussi des coupes budgétaires importantes cette année, et pas seulement de la part des États-Unis. La Grande-Bretagne réduit son aide de 40 %, la France de 37 %. « Dans la solidarité internationale, il ne faut pas descendre trop bas », vient de déclarer Rémy Rioux, le directeur général de votre Agence française de développement. Est-ce que c'est une forme d'avertissement au Premier ministre François Bayrou au moment où il est en train de préparer le budget 2026 ? Je ne dirais pas que c'est un avertissement, mais, ce qui est une réalité, c'est qu'il y a certaines causes internationales où on ne peut pas utiliser les prêts, donc, pour des activités vraiment de solidarité, on peut penser à la protection des droits des femmes, on parlait tout à l'heure de la lutte contre le Sida ou de la lutte contre la mortalité infantile, là, c'est vraiment les dons qui vont être nécessaires pour pouvoir agir. Donc, on a besoin, si on veut rester une diplomatie qui est féministe, qui s'engage pour l'éducation, donc on a besoin d'un soutien et d'un engagement de l'État aussi, c'est vrai. Bon, après, on s'ajuste au budget tel qu'il est, c'est l'avis d'un opérateur, mais on ne peut pas tout financer par prêt. C'est vrai qu'on a besoin de dons pour les causes les plus sociales et les pays les plus pauvres. Alors, l'une des raisons de l'élection, il y a bientôt deux semaines, du Mauritanien Sidi Ould Tah à la tête de la BAD, la Banque africaine de développement, c'est que jusqu'à, tout récemment, il a présidé la Banque arabe de développement en Afrique, la Badea, ce qui veut dire que beaucoup d'Africains espèrent que désormais, les riches États du Golfe vont pouvoir combler le vide laissé par les Américains. Est-ce que c'est jouable ? Le nouveau président de la BAD, comme vous le dites à l'instant, oui, je pense qu'une partie de son mandat consistera à aller chercher des soutiens pour la Banque africaine de développement. D'abord sur le continent, en Afrique elle-même, mais aussi des soutiens internationaux. On a vu à la dernière COP aux Émirats que certains pays du Golfe sont prêts à jouer un rôle international plus grand. Donc, on peut espérer que demain l'Arabie saoudite, le Qatar, les Émirats fassent preuve de plus de générosité ? Mais, en fait, c'est ce qu'on observe tendanciellement, il y a un rôle plutôt croissant des pays du Golfe que vous avez cités, qui mettent plus d'argent maintenant, à la fois dans les institutions internationales et dans leurs propres acteurs. Donc, l'élection à la tête de la Banque africaine de développement est un petit marqueur d'ailleurs de cette tendance.

Le retour de Mario Dumont
PL 69: «Dans ma tête d'économiste, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas» - Francis Gosselin

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 8:24


Le projet de loi 69 adopté sous bâillon. Doit-on faire « évoluer » le mandat de la Banque du Canada? Discussion économique avec Francis Gosselin, économiste. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Finscale
#294 - Thierry Vandewalle (Wind) - 600 cafés pour financer l'innovation climat

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 46:46


Je reçois enfin Thierry Vandewalle, Managing Partner de Wind, entrepreneur récidiviste, investisseur aligné.Dans cet échange dense, Thierry revient sur 25 ans de parcours partagé avec Xavier Gury - de leur première boîte tech jusqu'à la création de Wind, un fonds qui parie sur la deeptech climatique pour changer la donne.On parle de branding, de levée de fonds hors des sentiers battus (150 entrepreneurs, 600 cafés…), d'incarnation, de souveraineté, d'énergie, de matériaux, d'océan, et de ce que ça veut dire faire du venture quand on vient du terrain.Thierry nous partage ce qu'il a retenu de Publicis (faire avant tout), d'Atelier Cologne (vendre avant de théoriser) et de ses aventures multiples : l'importance de l'alignement, de la vision concrète, et du courage de faire dans un monde en mutation.Un épisode pour celles et ceux qui veulent réconcilier sens, exigence et création de valeur.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Hardisk Stories
Le plus gros braquage de banque de l'histoire chinoise

Hardisk Stories

Play Episode Listen Later Jun 7, 2025 23:46


Deux employés ordinaires, des millions disparus, un plan aussi génial que stupide... c'est l'histoire du plus gros braquage de banque en Chine.Pour profiter de mon offre Holy : https://fr.weareholy.com/hardisk/podcastCollaboration commerciale Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
BAD: l'élection d'un Mauritanien est le fruit du «travail du président Ghazouani à l'UA», explique son chef de la diplomatie

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 12:00


C'est au troisième tour, avec 76% des voix, que le candidat mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement, le 29 mai dernier à Abidjan. Le score paraît très confortable, mais jusqu'au deuxième tour, rien n'était joué, car le Zambien Samuel Maimbo gardait toutes ses chances. Quelles sont les vraies causes de la victoire de la Mauritanie et quel rôle a joué secrètement le président Ghazouani ? En ligne de Nouakchott, son ministre des Affaires étrangères Mohamed Salem Ould Merzoug dévoile les coulisses du vote, au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Le docteur Sidi Ould Tah est le dernier candidat à s'être déclaré et pourtant il a gagné. Comment vous expliquez ce paradoxe ?Mohamed Salem Ould Merzoug : C'est un long processus. La campagne et puis le travail diplomatique sérieux ont commencé bien avant la déclaration formelle de sa candidature étant entendu que le travail qui a été fait l'année dernière par le président de la République pendant son mandat en tant que président en exercice de l'Union africaine a été un peu le terreau fertile sur lequel nous avons construit toute notre stratégie.Toute l'année dernière, c'est le président de la Mauritanie, Mohamed Ould Ghazouani, qui était à la tête de l'Union africaine...Tout à fait.On dit que, dès le début de cette année, le président ivoirien Alassane Ouattara vous avait dit qu'il serait derrière la candidature du docteur Ould Tah. Est-ce que c'est à ce moment-là que vous vous êtes dit : « On peut y aller, on peut annoncer sa candidature » ?La décision a en effet été prise par le président en concertation avec beaucoup de chefs d'États africains et en particulier avec son excellence le président Alassane Dramane Ouattara qui est un ami personnel et qui a été un soutien important pour notre candidat.Dès le début de cette année ?Dès le début de cette année, oui.Quand le docteur Ould Tah s'est lancé dans cette campagne, il n'était pas le favori. Tout le monde pensait au Zambien Samuel Munzele Maimbo, qui avait été vice-président de la Banque mondiale. Comment avez-vous relevé ce défi ?Pour vous parler franchement, dès le départ, nous n'avons jamais douté qu'il serait élu parce que nous avons, je pense, recherché le consensus et essayé de convaincre mais surtout d'être persévérant. Tout ce travail a été fait avec beaucoup d'humilité.Vous n'avez jamais douté parce que vous aviez déjà fait un travail souterrain et que vous aviez fait vos calculs. Vous saviez que vous aviez déjà un certain nombre de pays avec vous ?Tout à fait. Sous l'autorité directe du président de la République, on a donc essayé de ratisser large tout au long de l'année 2024.Et le plus gros contributeur africain, à savoir le Nigeria, il était pour qui ?Il a voté pour le candidat mauritanien.Dès le premier tour ?Dès le premier tour. Ça, ça a été décidé depuis très longtemps. Depuis février 2025, bien avant d'ailleurs.D'accord, mais le Nigeria a été très discret sur le candidat qu'il avait choisi. Il ne l'a pas dit jusqu'à la dernière minute...La discrétion est parfois le bon choix. Je peux vous assurer qu'excepté l'un des plus gros contributeurs qui avait un candidat, tous les autres ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah.Oui, l'Afrique du Sud, évidemment, a voté pour sa candidate...Bien entendu.Mais vous dites que, outre le Nigeria, l'Égypte, l'Algérie et le Maroc…Tout ce que je peux vous dire, c'est que tous les plus gros contributeurs africains ont voté pour le candidat Sidi Ould Tah. Sidi n'a pas seulement été élu, mais il a été plébiscité.Il y avait donc les gros contributeurs qui ont voté pour votre candidat. Et puis il y a des petits contributeurs. On pense notamment aux trois États du Sahel, Mali, Burkina, Niger. Est-ce qu'ils étaient de votre côté ou pas ?Ils ont voté pour le candidat mauritanien. Il suffit de prendre une calculette, voilà.Par quel tour de force avez-vous réussi à être soutenu à la fois par les pays de l'AES, Mali, Burkina, Niger et par la France ?Il n'y a pas de contradiction. De toute façon, ce sont des actionnaires, donc chacun décide en fonction de ses intérêts.À quel moment avez-vous reçu le soutien de la France ?Durant le processus que je viens d'évoquer et qui a été un long processus. Mais qui a été un processus constructif et efficace. Il y a eu des discussions et des échanges avec l'ensemble de ces pays qui ont voté pour le candidat de notre pays.Mais est-ce que la France a voté pour votre candidat dès le premier tour ?Je pense qu'ils doivent avoir voté dès le premier tour. À ma connaissance, ils ont voté dès le premier tour pour le candidat Sidi Ould Tah.Il y a les États-Unis de Donald Trump. Ils ont voté pour qui ?Je ne le sais pas. Mais nous respectons leur choix.Ils n'ont pas voté pour vous au premier tour ?Pas à ma connaissance mais je ne peux pas répondre à leur place.On dit que c'est grâce essentiellement aux voix des Africains que le docteur Sidi Ould Tah a été élu. Parce que, chez les non régionaux, les votes étaient plus hésitants. Beaucoup préféraient le Zambien Samuel Maimbo, vous confirmez ?Je ne peux ni confirmer ni infirmer mais je sais que dans ces 76%, il y a eu une alchimie entre les pays africains et les non africains pour voter pour le docteur Sidi Ould Tah et nous en sommes absolument ravis. À lire aussiBAD: de quelle couleur est donc le développement ?À lire aussiLe Mauritanien Sidi Ould Tah élu président de la Banque africaine de développement

Aujourd'hui l'économie
La «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:26


À la veille de la Conférence des Nations unies sur l'Océan qui s'ouvre à Nice, les projecteurs sont braqués sur l'économie bleue. Cette « blue economy », en pleine croissance, promet un avenir prospère pour les littoraux, tout en soulevant des questions cruciales sur sa durabilité. L'économie bleue regroupe l'ensemble des activités liées à la mer et aux océans, qu'elles soient traditionnelles – comme la pêche, le transport maritime ou le tourisme côtier – ou innovantes, comme les énergies marines renouvelables, les biotechnologies ou encore les câbles sous-marins. D'après la Banque mondiale, il s'agit de l'utilisation durable des ressources océaniques pour stimuler la croissance économique, améliorer les conditions de vie et préserver les écosystèmes marins.Rien qu'en Europe, cette économie représentait près de 236 milliards d'euros de valeur ajoutée brute en 2023, générant 5 millions d'emplois directs. Des secteurs comme l'éolien offshore explosent avec une croissance de +42 % en un an.Attrait des investisseurs mondiauxAvec un potentiel colossal, les fonds se mobilisent. Entre 2018 et 2023, 13 milliards d'euros ont été investis dans l'économie bleue en Europe. De nouveaux réseaux d'accompagnement, des fonds spécialisés et des institutions comme en France la Banque publique d'investissement ou la Caisse des Dépôts soutiennent activement le développement de cette filière stratégique.Des projets concrets émergent, à l'image des voiliers cargos, qui allient innovation technologique et faible impact environnemental. Mais pour atteindre les objectifs de l'ONU liés aux océans d'ici à 2030, il faudrait mobiliser 750 milliards d'euros supplémentaires.Entre promesses et dérives : les limites d'un modèle à construireSi l'économie bleue se veut durable, certaines pratiques soulèvent des critiques. Des ONG dénoncent un phénomène de « blue washing », où des projets peu vertueux se parent d'un vernis écologique. Exemple marquant : au Sénégal, 90 % de la pêche locale a été décimée suite à l'attribution de licences à des flottes étrangères. En Inde, le projet Sagarmala, visant à construire un port tous les 20 kilomètres, menace gravement les communautés de pêcheurs et les écosystèmes côtiers.La privatisation des littoraux ou l'exclusion des populations locales interrogent sur la gouvernance de cette nouvelle ruée vers la mer. Car « la mer nourrit ceux qui la respectent. »

L’invité de l’économie
La BCE baisse son taux à 2% : « ces prévisions sont faites sans prendre en compte la guerre tarifaire » selon François Monnier

L’invité de l’économie

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 7:31


François Monnier, directeur de la rédaction d'Investir, se prononce sur les conséquences quant à la baisse du taux par la Banque centrale européenne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Voix de la Finance
Olivier Vigna (Paris Europlace) : Comment il fait de Paris la capitale financière de l'Europe

Voix de la Finance

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 91:43


Quand on parle de places financières, on pense souvent à Londres, Francfort ou New York. Pourtant, une autre ville s'impose désormais comme le cœur de l'Europe financière : Paris. Et derrière cette ascension, une organisation joue un rôle clé : Paris Europlace. À sa tête, Olivier Vigna est l'homme qui orchestre la montée en puissance de la capitale française comme le centre financier européen incontournable. Avec une carrière impressionnante passée entre la Banque de France, l'AMF, l'Agence France Trésor et HSBC, Olivier possède une vision unique des enjeux stratégiques du secteur financier européen. Aujourd'hui Deputy CEO chez Paris Europlace, il travaille quotidiennement à renforcer l'attractivité de Paris auprès des plus grands investisseurs mondiaux, tout en accompagnant les acteurs financiers vers une croissance durable et innovante. Dans cette interview Voix de la Finance, Olivier Vigna partage ses analyses éclairantes sur les défis actuels du marché, les atouts distinctifs de la place parisienne, mais aussi les coulisses des grands enjeux économiques et politiques qui façonnent notre avenir financier. Préparez-vous à découvrir comment Paris est devenue la référence financière européenne, et comment Olivier Vigna compte maintenir cette dynamique exceptionnelle.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les podcasts de l'ISP
Les familles monoparentales

Les podcasts de l'ISP

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 19:43


La famille est une institution tant sociale que juridique. Mais que regroupe réellement cette notion ? En l'absence de définition légale, René Savatier l'imaginait comme une entité à part entière, une presque personne. De manière large, elle peut se définir comme un groupe de personnes unies par des rapports de parenté ou d'alliance. Ainsi présentée, la famille est une notion plurimillénaire qui a profondément évolué au cours des siècles. Longtemps exclusivement fondée sur le mariage et l'autorité du mari, elle est désormais protéiforme, plus indéfinie que jamais, de sorte que l'on doit lui adjoindre un qualificatif pour arriver à l'identifier : elle est dire alors biologique, adoptive, monoparentale, homoparentale, recomposée, etc. L'une d'elles nous intéresse plus particulièrement dans le présent podcast : elles sont de plus en plus nombreuses, "elles", ce sont les familles monoparentales, qui représentent un quart des familles en France et dont on trouve à la tête, dans une très large majorité, plus de 80%, une femme. Ces familles semblent pourtant souvent confrontées à des inégalités persistantes et à un cadre législatif qui ne reconnaît pas leur spécificité. Comment faire face aux difficultés économiques, à l'isolement et aux inégalités ? Comment la société doit-elle prendre en compte ce choix aussi, de faire famille avec un seul parent ? Pour répondre à ces questions, nous avons le plaisir d'accueillir deux acteurs engagés sur ce sujet : Angélique Gasmi, présidente exécutive du fonds de dotation Femmes & Avenir, et Frédéric Visnovsky, que nous avons déjà eu le plaisir de recevoir dans nos podcasts dans le cadre de ses fonctions à la Banque de France et qui est aussi un acteur engagé comme membre du comité de direction de fonds.

Finscale
[EXTRAIT] Thierry Vandewalle (Wind) - 600 cafés pour financer l'innovation climat

Finscale

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 3:36


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Thierry Vandewalle, Managing Partner de Wind***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Intégrale Placements
L'édito crypto : Trésorerie en crypto, les entreprises qui se mettent à faire leurs comptabilités en Bitcoin - 04/06

Intégrale Placements

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 4:14


Luxe, impact, matières premières, environnement, crypto ... Chaque jour, une nouvelle thématique d'investissement !

radio-immo.fr, l'information immobilière
Aurélien DELEU, ARKÉA BANQUE ENTREPRISES & INSTITUTIONNELS - Salon de l'AMIF 2025

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 18:28


SITE INTERNET : https://site.arkea-banque-ei.com/

Podcasts sur RadioTerritoria
Aurélien DELEU, ARKÉA BANQUE ENTREPRISES & INSTITUTIONNELS - Salon de l'AMIF 2025

Podcasts sur RadioTerritoria

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 18:28


SITE INTERNET : https://site.arkea-banque-ei.com/

La France bouge - Elisabeth Assayag
Qonto : Une licorne française

La France bouge - Elisabeth Assayag

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 47:46


Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Finscale
#291 - Paul de Leusse (Sienna IM) - Armer l'avenir : pourquoi la défense a (re)trouvé sa place dans les portefeuilles ?

Finscale

Play Episode Listen Later May 31, 2025 32:53


Je reçois aujourd'hui Paul de Leusse, CEO de Sienna IM, pour un échange sans filtre sur un sujet que peu osent aborder dans la sphère financière : l'investissement dans la défense.Avec Paul, nous parlons stratégie industrielle, souveraineté européenne, structuration d'un fonds de dette… et réalités géopolitiques qui forcent l'Europe à se repenser.Pourquoi Sienna a-t-elle lancé un fonds dédié à la BITD (base industrielle et technologique de défense) ? Quel est le rôle des 12 000 PME européennes sous-traitantes du secteur ? Pourquoi la dette privée est-elle un levier clé pour leur permettre de se transformer ? Et comment faire évoluer les lignes ESG sans renier ses valeurs ?On revient aussi sur le parcours peu conventionnel de Paul - entre banque, tech et gestion d'actifs - et sur ce qu'il cherche aujourd'hui à incarner pour la finance européenne.Un épisode dense, incarné et résolument tourné vers l'avenir.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Revue de presse Afrique
À la Une: une personnalité mauritanienne à la tête de la Banque africaine de développement

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 30, 2025 4:09


Après 10 ans sous la houlette du Nigérian Akinwumi Adesina, la Banque africaine de développement sera, pour les cinq années à venir, dirigée par Sidi Ould Tah. « Trois heures seulement ont suffi » s'étonne Sahara Médias, à l'élire. Réaction partagée parLe Monde Afrique, surpris que « le dernier candidat à être sorti du bois » ait « finalement coiffé tous ses adversaires au poteau, » et ce en trois tours seulement. Il faut dire que le parcours de Sidi Ould Tah lui a taillé un costume sur-mesure : « docteur en économie formé entre Nouakchott et la France, » rappelle Le Point Afrique, « passé (…) par la Banque mauritanienne pour le développement et le commerce, ». Il a surtout dirigé la Banque arabe pour le développement économique en Afrique pendant dix ans. Et sous sa direction, pointe Le Faso, l'institution a « financé des ports, des aéroports, participé à la construction de plus de 200 routes, (…) tout en générant une baisse des coûts de transport. » Coup de pouce des dirigeants mauritaniensSahara Médias raconte que pendant le vote, le président Mohamed Ould Ghazouani « passait plusieurs appels, » qui, croit savoir le titre, « ont joué un rôle décisif pour changer la donne. » Parmi ces contacts cruciaux, le Nigeria, qui a « changé de position de manière soudaine et décisive. » Et le résultat est là : plus de 76% des voix, contre un peu plus de 58% à l'époque pour Akinwumi Adesina. Mais attention, prévient Wakat Séra : il faut voir dans ce score élevé non pas un blanc-seing mais une « interpellation à la tâche. » La présidence de tous les défis Sur ce point, les journaux sont unanimes. D'abord, Sidi Ould Tah va devoir faire avec l'héritage de son prédécesseur. Akinwumi Adesina a, souligne Le Pays, « réalisé la plus importante augmentation de capital » de l'histoire de la BAD : ce dernier a plus que triplé en 10 ans.Plutôt donc que de s'affranchir de ce passé, le nouveau patron de la banque compte, analyse Le Monde, « s'inscrire dans la continuité des grandes priorités définies par son prédécesseur, » les ‘High Five' : électrification, accès à la nourriture, industrialisation, intégration et amélioration de la qualité de vie. Autant de points sur lesquels « les défis restent immenses », juge le quotidien.Environnement économique difficile Par rapport à 2010, la part que les pays africains consacrent à leur dette a connu « une hausse de 167% ». Et puis il y a les États-Unis et leur « désengagement progressif des mécanismes d'aide au développement », soit des centaines de millions de dollars en moins.Heureusement, se souvient Le Point Afrique, Sidi Ould Tah dispose de « relations de marque avec certains pays du Golfe » qui « pourraient l'aider à attirer de nouveaux capitaux. » Il a en tout cas quelques mois pour y penser : sa prise de fonctions est prévue le 1er septembre. Voilà qui devrait lui laisser le temps, conclut Wakat Séra, de « souffler un coup, en attendant de donner un nouveau souffle à la BAD ! » Une boisson inquiète en Côte d'IvoireElle s'appelle la Vody. Et ne vous laissez pas avoir par sa cannette au format aussi petit que ses couleurs sont éclatantes : 250ml de cette boisson contiennent « de la caféine, de la taurine, beaucoup de sucre, et 18 à 22% de vodka. » Voilà pour la recette, décortiquée par Le Monde Afrique. Et ça marche : « depuis son arrivée à Abidjan, au milieu des années 2010, retrace le quotidien, la Vody est devenue la boisson fétiche des rappeurs ivoiriens » qui la popularisent auprès des jeunes.C'est vrai, « le gouvernement ivoirien a tenté en 2023 de mettre un frein au phénomène » en interdisant l'importation de boissons énergisantes alcoolisées. Conclusion, les fabricants ont changé la recette de leurs canettes sur le marché local, « en retirant les composantes énergisantes. » Mais le taux d'alcool, lui, est le même. Or, raconte un adolescent, « le but premier a toujours été de se saouler, ». Et ce à moindre coût : une canette coûte entre 500 et 700 francs CFA, soit entre 0.75 et 1 euro. À ce prix-là, balaie l'étudiant, « si on veut l'effet énergisant, on peut se faire son cocktail soi-même. » La Vody a donc encore de beaux jours devant elle.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La BAD, un acteur du développement de l'Afrique

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later May 30, 2025 43:56


L'ancien ministre mauritanien de l'Economie, Sidi Ould Tah, a été élu le jeudi 29 mai président de la Banque africaine de développement (BAD). Il va succéder fin août au Nigérian Akinwumi Adesina à la tête de cette institution qui doit faire face au désengagement financier des Etats-Unis. Sous l'Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités reviennent sur les objectifs de cette institution.

Appels sur l'actualité
[2] Développement de l'Afrique : la BAD vous répond

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 29, 2025 20:00


La Banque africaine de développement mobilise des dizaines de milliards de dollars dans les infrastructures, l'agriculture, l'industrialisation de l'Afrique, mais pour quels changements dans votre vie quotidienne ? Quels avancées et retards constatez-vous dans votre pays en matière de développement ? À quelques heures de l'élection du nouveau président de la BAD, Juan Gomez et ses invités répondent à vos questions sur l'action et le fonctionnement de l'institution financière.  Émission enregistrée à Abidjan.Invités : Hassatou Diop N'Sele, vice-présidente finance et Chief Financial Officer (CFO) – Groupe de la Banque africaine de développement Alain Ebobissé, PDG d'Africa 50, plateforme africaine d'investissement dans les infrastructures

Appels sur l'actualité
[1] Développement de l'Afrique : la BAD vous répond

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later May 29, 2025 19:30


La Banque africaine de développement mobilise des dizaines de milliards de dollars dans les infrastructures, l'agriculture, l'industrialisation de l'Afrique, mais pour quels changements dans votre vie quotidienne ? Quels avancées et retards constatez-vous dans votre pays en matière de développement ? À quelques heures de l'élection du nouveau président de la BAD, Juan Gomez et ses invités répondent à vos questions sur l'action et le fonctionnement de l'institution financière.  Émission enregistrée à Abidjan.Invités: Hassatou Diop N'Sele, vice-présidente finance et Chief Financial Officer (CFO) – Groupe de la Banque africaine de développement. Alain Ebobissé, PDG d'Africa 50, plateforme africaine d'investissement dans les infrastructures.

Revue de presse Afrique
À la Une : les 20 pays les plus performants d'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 4:10


C'est un classement établi par Jeune Afrique. Un classement qui « met en lumière les pays qui ont pris une longueur d'avance sur le continent dans trois domaines clés : la gouvernance, l'innovation et l'influence. »Pas de surprise, c'est l'Afrique du Sud qui est en tête. « De fait, explique Jeune Afrique, l'Afrique du Sud jouit d'une aura singulière. Sa diplomatie n'a pas d'équivalent sur le continent et son appartenance aux Brics, ainsi qu'au G20 – institution qu'elle préside cette année –, lui confère une place de leader. (…) La nation Arc-en-ciel reste, de loin, la première puissance industrielle d'Afrique, parfois dans des secteurs à forte valeur ajoutée comme l'automobile ou la chimie. Son économie est aussi portée par la richesse de son sous-sol (or, platine, charbon, etc.). Elle possède des infrastructures de classe mondiale, ce qui en fait une destination privilégiée par les investisseurs. (…) Le seul domaine dans lequel l'Afrique du Sud fait un peu moins bien qu'une dizaine d'autres pays du continent est la gouvernance. »Égypte et Maroc sur le podiumLa suite du classement des 20 pays les plus performants du continent, toujours selon Jeune Afrique : « l'Égypte et le Maroc viennent compléter le podium. (…) Les deux États d'Afrique du Nord se tiennent dans un mouchoir de poche. La croissance de l'économie égyptienne est portée par le secteur du bâtiment, tandis que le canal de Suez reste une source de revenus et d'influence non négligeable. »Quant au Maroc, « il est devenu un hub commercial, logistique et financier, notamment avec le port de Tanger Med, l'un des plus grands d'Afrique et de la Méditerranée. (…) La suite du classement, de la 4e à la 9e place, est d'abord occupée par le Botswana et le Kenya, puis, un peu plus loin, avec des résultats très serrés, par Maurice, l'Éthiopie, la Tanzanie et le Nigeria. Enfin, un trio francophone occupe les places suivantes : 10ᵉ, la Côte d'Ivoire ; 12ᵉ, la Tunisie ; 13e, le Sénégal. »La Côte d'Ivoire : laboratoire de la nouvelle doctrine économique américaine…La Côte d'Ivoire est donc le pays francophone d'Afrique de l'Ouest le mieux placé dans ce classement. Et ça n'est sans doute pas un hasard si les États-Unis ont annoncé récemment des investissements records dans ce pays. Le Monde Afrique précise : « des investissements essentiellement dans l'industrie pétrolière et minière, pour un total de presque 7 milliards de dollars. Les plus importants portent sur la construction d'une nouvelle raffinerie et l'exploitation de deux blocs pétroliers off-shore. Des projets dans la droite ligne du “drill, baby, drill“ (“creuse, bébé, creuse“) prôné par Donald Trump et qui contentent la Côte d'Ivoire. Abidjan souhaite (en effet) diversifier son économie, qui repose historiquement sur l'agriculture, en développant ses industries extractives et minières. »En fait, résume Le Monde Afrique, « en Côte d'Ivoire, les États-Unis de Trump mettent en œuvre leur nouvelle doctrine : “le commerce, pas l'aide“. » Avec un « discours de promotion économique débarrassé de toute pression diplomatique et qui est accueilli chaleureusement par les autorités ivoiriennes. “La nouvelle politique américaine en Côte d'Ivoire, qui ne s'occupe plus de défendre les droits des LGBT, qui ne pose plus de questions de politique intérieure, et qui a coupé les aides au financement des élections, trouve un certain écho auprès des dirigeants“, analyse un diplomate en poste à Abidjan. Et, estime Le Monde Afrique, pourrait même séduire une partie de la jeunesse dans une Afrique francophone où la souveraineté est brandie comme le nouvel étendard. »Un nouveau patron pour la Banque africaine de développementEnfin économie toujours avec cette question posée par Le Point Afrique : « qui pour succéder au nigérian Akinwumi Adesina ? » Le patron de la BAD, la Banque africaine de développement, arrive au terme de son second mandat. On connaitra demain le nom de son successeur. « Cinq candidats s'affrontent pour diriger la plus puissante banque de développement en Afrique, dans un contexte marqué par le désengagement financier de certains partenaires occidentaux […]. »Résultat, relève Le Point Afrique, « tous les candidats s'accordent sur un objectif : mobiliser davantage de capitaux en provenance du privé. Mais le prétendant consacré devra certainement orienter son regard plus à l'est. Début mai, l'administration Trump annonçait retirer sa contribution de 555 millions de dollars au Fonds africain de développement de la BAD. Ce coup dur porté au guichet concessionnel de l'institution ne fait que confirmer la quête de nouveaux financements que devra entreprendre la nouvelle présidence. »

Chronique Economique
Fisc, données, algorithmes : vos comptes bancaires sous surveillance ?

Chronique Economique

Play Episode Listen Later May 28, 2025 3:55


Sous couvert de traquer la fraude, l'État belge est en train d'installer une mécanique redoutable : un système de présomptions généralisé, automatisé et silencieux. Le projet du gouvernement Bart De Wever consiste à transformer le registre des comptes bancaires de la Banque nationale — le point de contact central — en machine à soupçons. En temps normal, on ne peut y accéder que si le fisc a déjà un soupçon de fraude. Mais aujourd'hui, on veut y envoyer des dataminers du fisc pour chercher des profils suspects. Le projet du gouvernement Bart De Wever consiste à transformer le registre des comptes bancaires de la Banque nationale — le point de contact central — en machine à soupçons. En temps normal, ce registre n'est accessible que si le fisc dispose déjà d'un soupçon de fraude. Mais désormais, l'intention est d'y injecter les données du fisc afin d'y détecter des profils suspects. On retourne donc la logique : ce ne sont plus les indices qui mènent à la base de données, c'est la base de données qui fabrique les indices. L'Autorité de protection des données a beau protester, son avis n'étant que consultatif, le gouvernement peut choisir de l'ignorer. Ce serait un précédent dangereux, car ce serait la fin d'un principe fondamental : ce n'est plus l'administration qui doit prouver la fraude, c'est le citoyen qui devra prouver sa probité après avoir été pointé du doigt par un logiciel. Aujourd'hui, ce sont les machines et les algorithmes qui flairent le risque à partir de données dites anonymes, qui ne le restent que jusqu'au moment où le fisc décide de les recouper. Le gouvernement nous dit que c'est pour lutter contre la fraude fiscale. Tout le monde est d'accord avec la finalité, mais à quel prix ? Si demain chaque citoyen devient une donnée à profiler, si chaque mouvement de compte peut vous placer sous algorithme, alors ce n'est plus un État fiscal, c'est un État paranoïaque, un État qui ne croit plus en ses citoyens mais qui les traque, guidé par des algorithmes. Mots-clés : loi, inquiétude, PCC, point de contact central, danger, fouille, recherche, raccourci, lutte, blanchiment d'argent, contrôler, banquier, notaire, comptable, agent immobilier, profession libérale, surveillance, dénonciation, secret, délateur, délation, humain, présomption d'innocence, suspect, cible, formalité, dérive, scandale --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Finscale
[EXTRAIT] #291 - Paul de Leusse (Sienna IM) - Armer l'avenir : pourquoi la défense a (re)trouvé sa place dans les portefeuilles ?

Finscale

Play Episode Listen Later May 28, 2025 4:27


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Paul de Leusse, CEO de Sienna IM.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
« Pourquoi l'Afrique est un marché prioritaire » - Mathieu Friedberg, dir. général CEVA Logistics

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later May 24, 2025 62:12


Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et  Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale

Invité Afrique
Bajabulile Swazi Tshabalala: «Nous devons repenser le financement du développement en Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 24, 2025 4:29


L'Invité Afrique est la Sud-Africaine Bajabulile Swazi Tshabalala. Ancienne vice-présidente de la Banque africaine de développement en charge des finances, elle fait partie des cinq candidats à la présidence de la BAD qui seront départagés le 29 mai, pour succéder au Nigérian Akinwumi Adesina. Elle répond aux questions de Claire Fages. RFI : Vous avez passé une grande partie de votre carrière dans le secteur privé. Est-ce un avantage par rapport aux autres candidats à la présidence de la Banque africaine de développement?Bajabulile Swazi Tshabalala : J'ai passé une bonne partie de ma carrière dans le secteur privé – même si j'ai également travaillé dans des entreprises publiques en Afrique du Sud, dans une société de logistique et que j'ai passé six ans à la Banque africaine de développement. Et je pense qu'aujourd'hui c'est un avantage parce que nous devons repenser le financement du développement en Afrique et nous assurer que nous pouvons faire appel au secteur privé. Je pense que cela me donne un avantage.En tant qu'ancienne vice-présidente chargée des finances de la BAD, votre action sera-t-elle en phase avec les deux mandats d'Akinwumi Adesina ?J'ai participé à la rédaction de la dernière stratégie de la banque. Et ma vision s'appuie vraiment sur cette stratégie décennale. J'ai donc toujours affirmé que l'Afrique n'avait pas besoin de nouveaux plans mais de concrétiser ces plans. Et c'est vraiment sur cela que se concentre ma vision, que j'appelle Lift Africa.À la fin de son premier mandat, M. Adesina a été critiqué pour sa gouvernance. La banque doit-elle encore progresser sur ce point ?Toutes les organisations doivent examiner leur gouvernance pour voir où elles peuvent l'améliorer. C'est particulièrement important pour attirer le secteur privé et s'assurer qu'il soit un partenaire à long terme de la BAD pour financer le développement de l'Afrique.Dans votre programme, vous insistez sur le manque d'infrastructures du continent. Est-ce actuellement la plus grande faiblesse des économies africaines ?Les emplois ne sont pas créés par les banques de développement mais par le secteur privé. Ce dernier a besoin d'une électricité fiable. Pour accéder aux marchés, il a besoin de routes, de voies ferrées, de ports et de connexions numériques. Ce sont les défis de l'Afrique et c'est pourquoi les infrastructures sont le fondement d'une accélération de son développement.Avez-vous des projets prioritaires à l'esprit ?Oui. Je pense évidemment que l'accès à l'électricité est extrêmement important. Je ferai en sorte d'accélérer les choses. Il y a aussi de grands projets sur la table dont il faut finaliser le financement. Par exemple, le corridor minéralier de Lobito, reliant la Zambie, la RDC et l'Angola ; le corridor de Nacala en Afrique australe. Il y a aussi la route Lagos-Abidjan, qui est un projet important.L'un des défis de la BAD est sa capacité à prêter plus d'argent. Vous avez contribué à augmenter son capital en émettant de la dette assimilée à du capital. Cette opération peut-elle être répétée ou existe-t-il d'autres solutions ?Là encore, c'est un exemple de la contribution du secteur privé aux banques de développement. J'ai introduit cet instrument à la BAD pour nous permettre de lever des capitaux à long terme, ce qui est indispensable au développement. Il s'agissait de lever des capitaux à long terme auprès d'investisseurs institutionnels du monde entier, plutôt que de solliciter comme d'habitude nos actionnaires. Donc oui, je pense que nous pouvons émettre plus de capital hybride. Il existe également d'autres instruments que nous pouvons déployer, y compris utiliser le capital de la banque pour dé-risquer les investissements du secteur privé.La décision des États-Unis de ne pas contribuer au Fonds africain de développement dédié aux États les plus fragiles est-elle une source d'inquiétude pour la BAD ?Oui bien sûr, parce que ce type de subventions reste crucial. La Banque africaine de développement continuera donc à plaider en faveur de ces financements, tout en travaillant par exemple avec les fondations philanthropiques : Bill Gates a annoncé qu'il déploierait 200 milliards de dollars au cours des 20 prochaines années pour aider les Etats fragiles du continent. Nous devons aussi examiner les autres régions en mesure de contribuer davantage pour pallier ce manque, et aider en particulier les pays fragiles.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Pourquoi l'Afrique est un marché prioritaire - Mathieu Friedberg, dir. général CEVA Logistics

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later May 24, 2025 62:12


Dans un contexte mondial secoué par les crises sanitaires, les tensions géopolitiques et les mutations économiques, la logistique s'impose plus que jamais comme un maillon stratégique du commerce international et du développement des territoires. À l'occasion de l'Africa CEO Forum 2025, rendez-vous des décideurs privés africains et internationaux, Mathieu Friedberg, directeur général de Ceva Logistics et membre du comité exécutif de CMA CGM est notre Grand Invité de l'Économie avec Bruno Faure (RFI) et  Aurélie M'Bida, cheffe du pôle économie de Jeune Afrique. Peu connu du grand public, Ceva Logistics pèse pourtant lourd : présent dans 170 pays, employant plus de 110 000 collaborateurs et récemment renforcé par l'acquisition de Bolloré Logistics. À travers cet entretien exclusif, Mathieu Friedberg revient sur son parcours, de ses débuts chez CMA CGM à la direction de CEVA Logistics, et décrypte les grands enjeux de son secteur : infrastructures insuffisantes, défis sécuritaires, adaptation aux contraintes fiscales et réglementaires africaines, mais aussi digitalisation, automatisation et décarbonation du fret mondial.Alors que l'Afrique représente un marché de croissance prioritaire, ce spécialiste des chaînes d'approvisionnement explique comment son groupe accompagne la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et développe des solutions sur-mesure pour connecter les économies africaines entre elles et au reste du monde.En fin d'émission, nous donnons la parole à deux candidats à la présidence de la Banque africaine de développement qui organise fin mai ses Assemblées générales à Abidjan.- la Sud-africaine Bajabulile Swazi Tshabalala, ancienne première vice-présidente de la BAD- le Zambien Samuel Munzele Maimbo, ancien vice-président du budget et de la planification stratégique à la Banque mondiale

Finscale
#290 - Jean-Paul Mazoyer (GIE CB) - CB vs Visa/Mastercard : l'autre guerre des rails

Finscale

Play Episode Listen Later May 24, 2025 35:14


Dans cet épisode de Finscale, je reçois Jean-Paul Mazoyer, Président du GIE Cartes Bancaires (CB), pour une plongée prospective dans l'univers des paiements en France et en Europe.Jean-Paul revient sur l'histoire et les spécificités du GIE CB, une infrastructure nationale de paiement qui incarne depuis 40 ans un modèle de souveraineté monétaire et d'interbancarité "à la française". Il décrypte le rôle du GIE, son fonctionnement et son positionnement face aux géants internationaux comme Visa ou Mastercard.L'échange se poursuit autour de l'avenir européen des paiements, de l'initiative EPI, en passant par les enjeux de coopération et d'indépendance dans un écosystème en pleine recomposition.Enfin, l'épisode explore les transformations d'usage (P2P, mobile, instantanéité), les interactions avec les fintechs et Big Techs, et les chantiers prioritaires de CB pour continuer à jouer un rôle central dans l'écosystème des paiements de demain.Un épisode pour mieux comprendre ce qui se joue dans nos portefeuilles, nos infrastructures et notre souveraineté.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Ça peut vous arriver
L'INTÉGRALE - L'arbre du voisin s'effondre sur sa propriété !

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later May 22, 2025 92:19


En novembre 2023, après le passage de la tempête Ciaran, l'arbre de 30 mètres du voisin de Marie-Louise s'effondre sur sa propriété. Les deux assureurs impliqués refusent successivement de prendre en charge. Malgré de nombreuses démarches et l'avis favorable de la Banque de France d'engager la responsabilité civile de son voisin, la situation reste bloquée, et l'arbre n'a toujours pas été retiré... Aujourd'hui, les travaux d'élagage de l'arbre et la réparation de la clôture s'élèvent à 5.000 € ! Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver avec Julien Courbet du 22 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: dix ans de travaux forcés pour Matata Ponyo Mapon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 21, 2025 4:24


Ça n'est pas tous les jours en RDC qu'un homme politique d'un tel rang est condamné à une telle peine… Ce verdict fait la Une de la presse congolaise.« L'ancien Premier ministre Matata Ponyo est condamné à 10 ans de travaux forcés, relève Actualité CD, ses co-prévenus – un ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo et le patron Sud-africain de la société Africom - à 5 ans de travaux forcés. Les trois hommes étaient poursuivis depuis 2021 ans dans l'affaire de la débâcle du parc agro-industriel Bukanga Lonzo. Les condamnés ont été reconnus coupables d'avoir détourné plus de 285 millions de dollars liés à ce projet initié sous le régime du président Joseph Kabila. »Matata Ponyo n'était pas présent à l'audience. La Cour constitutionnelle a ordonné son arrestation immédiate et la confiscation de ses biens au prorata des sommes détournées.Irrégularités en pagaille…« C'est l'épilogue spectaculaire d'un feuilleton politico-judiciaire qui dure depuis près de quatre ans », s'exclame Afrik.com.Afrik.com qui revient longuement sur les origines de ce scandale politico-financier. « Lancé entre 2013 et 2016, Bukanga Lonzo devait symboliser la renaissance agricole de la RDC. Ce projet d'envergure nationale visait à transformer un vaste espace en centre agro-industriel moderne, créateur d'emplois, fournisseur de denrées alimentaires locales, et levier contre la pauvreté rurale. Mais les espoirs ont rapidement laissé place aux soupçons, relève Afrik.com. Dès novembre 2020, un rapport accablant de l'Inspection générale des finances, l'IGF, avait mis en lumière de graves irrégularités : choix arbitraire de partenaires, absence de mécanismes de contrôle, surfacturation, détournements massifs et abandon du chantier. L'IGF en a alors attribué la responsabilité principale à Matata Ponyo, alors Premier ministre. »Et s'en est ensuivi une longue bataille judiciaire… « Pour Matata Ponyo, le dossier est avant tout politique, pointe encore le site panafricain. Dans une vidéo publiée en mars dernier, il dénonçait une instrumentalisation du pouvoir judiciaire pour l'écarter de la scène politique. »Une justice sélective ?En tout cas, poursuit Afrik.com, « au-delà du cas Matata, ce dossier cristallise les limites de la gouvernance en RDC. Il illustre la difficulté chronique du pays à concrétiser des projets de développement malgré des ressources importantes, à cause de la corruption, du clientélisme et de l'absence de redevabilité. La condamnation d'un ancien Premier ministre pourrait être perçue comme un signal fort de la part du pouvoir en matière de lutte contre l'impunité. Mais pour beaucoup, relève encore le site, elle soulève surtout la question de la sélectivité de la justice. Pourquoi certains dignitaires de l'ancien régime ou même du régime actuel échappent-ils à toute poursuite ? Pourquoi cette affaire ressurgit-elle à des moments clés de la vie politique congolaise ? »Le site congolais L'Interview CD renchérit : « ce verdict suscite de vives réactions dans un contexte politique déjà tendu en RDC. Matata Ponyo, figure de l'opposition et ancien candidat à la présidentielle de 2023, où il s'était désisté en faveur de Moïse Katumbi, reste une personnalité influente. Ses partisans voient dans ce verdict une tentative du pouvoir en place, sous la présidence de Félix Tshisekedi, d'éliminer un adversaire potentiel en vue des prochaines échéances électorales. »Qui plus est, poursuit L'Interview CD, « cette condamnation pourrait exacerber les tensions entre le pouvoir et l'opposition, dans un pays où la justice est souvent accusée d'être instrumentalisée. »Et le site congolais de conclure : « alors que la RDC fait face à des défis sécuritaires et économiques persistants, cette condamnation risque de raviver les débats sur la transparence et la lutte contre la corruption. Pour l'heure, Matata Ponyo et ses avocats envisagent de faire appel ou de saisir des instances internationales, tandis que ses soutiens appellent à une mobilisation pour dénoncer ce qu'ils qualifient de “justice sélective“. »Au Sénégal aussi…Enfin, un autre ancien ministre sous les feux de la Justice… Cette fois au Sénégal. « Ismaïla Madior Fall, ministre de la Justice sous Macky Sall, a été inculpé, relate Walf Quotidien, puis assigné, hier, en résidence surveillée par les juges de la commission d'instruction de la Haute cour de justice pour “corruption et détournement de deniers publics“ présumés. »Ironie du sort, pointe Walf Quotidien : Ismaïla Madior Fall porte désormais à la cheville le bracelet électronique qu'il avait lui-même instauré quand il était garde des Sceaux…

Finscale
[EXTRAIT] #290 - Jean-Paul Mazoyer (GIE CB) - CB vs Visa/Mastercard : l'autre guerre des rails

Finscale

Play Episode Listen Later May 21, 2025 5:15


Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche avec Jean-Paul Mazoyer, Président du GIE Cartes Bancaires (CB).***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Le regard des jeunes sur l'emploi et les opportunités en Afrique de l'Ouest et du Centre | People First Podcast

People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group

Play Episode Listen Later May 20, 2025 12:01 Transcription Available


Dans cette édition spéciale de People First Podcast, nous plongeons au cœur des défis et des opportunités qui façonnent le marché de l'emploi en Afrique de l'Ouest et du Centre. Nous avons recueilli les témoignages de jeunes de la région, qui partagent leurs visions et aspirations pour un emploi de qualité. Nous explorerons ce que signifie un emploi de qualité pour eux, leurs attentes et leurs propositions pour dynamiser le marché de l'emploi. Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 02:23 Aspirations des jeunes et réalités du marché de l'emploi04:15 Investir dans le capital humain pour libérer le potentiel de la jeunesse04:53 Quelques projets visant à former les jeunes et à dynamiser les secteurs à fort potentiel 06:46 Soutenir le secteur privé, tout en valorisant l'engagement et l'authenticité09:58 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.

Aujourd'hui l'économie
Guerre commerciale: la Chine souffre mais garde le cap

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later May 20, 2025 3:07


En pleine incertitude liée à la guerre commerciale sino-américaine, Pékin tente de soutenir son économie par des mesures de relance monétaire. La Banque centrale chinoise a une nouvelle fois abaissé deux de ses taux d'intérêt, alors que l'activité industrielle affiche une croissance contrastée. Décryptage. La Chine donne un coup de pouce à son économie. Ce mardi, la Banque centrale a de nouveau abaissé deux de ses taux d'intérêt clés. Une décision qui intervient dans un contexte économique tendu, marqué par les tensions commerciales persistantes avec les États-Unis. Pourtant, malgré cette conjoncture incertaine, l'économie chinoise montre une certaine résilience. En avril, la production industrielle a progressé de 6,1 % par rapport à l'année précédente. Un chiffre encourageant, mais qui masque un ralentissement: la croissance industrielle est moins vigoureuse que les mois précédents. Ce sont principalement les secteurs de haute technologie – robots industriels, véhicules électriques et équipements d'impression 3D – qui soutiennent cette dynamique.À lire aussiNégociations commerciales: la Chine et les États-Unis font état de «progrès» avant un communiqué communCommerce extérieur en repli, malgré une trêve fragileCette vigueur industrielle contraste cependant avec la mauvaise performance du commerce extérieur. Le mois dernier, les exportations vers les États-Unis ont chuté de 21 %. Une baisse qui a poussé les industriels chinois à se réorienter vers l'Asie du Sud-Est, pour contourner les droits de douane imposés par l'administration Trump. Mais récemment, un changement de cap s'est opéré : les deux pays ont convenu d'une trêve commerciale de 90 jours. Les droits de douane ont été réduits, bien qu'ils restent élevés : 40 % pour les produits chinois entrant aux États-Unis, et environ 25 % pour les exportations américaines vers la Chine. Une accalmie temporaire donc, qui a poussé les importateurs américains à stocker massivement des biens chinois, soutenant artificiellement la production au moins jusqu'en juin.Une consommation intérieure en berneMalgré ces signaux, des faiblesses structurelles persistent. Le principal point noir: la consommation des ménages chinois reste faible, alors qu'elle constitue un moteur essentiel de la croissance. Pour 2025, les autorités visent une croissance de 5 %, un objectif ambitieux dans un contexte incertain. C'est dans cette optique que la Banque centrale a décidé d'abaisser ses taux directeurs, espérant stimuler la demande intérieure. Ces mesures de relance pourraient soutenir l'économie à court terme. Mais la dynamique reste conditionnée à la résolution durable de la guerre commerciale entre Pékin et Washington.À lire aussiLes dernières mesures chinoises vont-elles suffire à relancer l'économie?

La France bouge - Elisabeth Assayag
Deep Tech et BPI France (banque publique d'investissement) : Des startups qui révolutionnent la santé, la chimie et l'agriculture

La France bouge - Elisabeth Assayag

Play Episode Listen Later May 20, 2025 46:30


Dans “La France bouge”, Elisabeth Assayag fait le tour de France des initiatives positives et novatrices. Travail, éducation, santé… Ils œuvrent aux quatre coins du pays pour faire bouger les lignes et casser les codes : qui sont ces citoyens, ces entreprises, ces collectivités qui s'engagent et inventent le monde de demain ? Des portraits et des témoignages inspirants.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Finscale
#289 - Bobby Demri (Roch Ventures) - TravelTech : l'eldorado que personne ne voit venir

Finscale

Play Episode Listen Later May 17, 2025 33:52


Le secteur de la Travel Tech vit une transformation majeure en 2025. Fin de l'hégémonie des grandes plateformes, émergence de nouveaux acteurs de niche, montée en puissance de l'intelligence artificielle, retour du voyage expérientiel : tout indique un changement de paradigme.Dans cet épisode, Bobby Demri, le Managing Partner de Roch Ventures partage sa vision sur les signaux faibles et les ruptures structurelles qui redessinent l'industrie. Il explore aussi les tensions entre croissance du secteur et impératifs climatiques, en posant la question centrale : peut-on concilier innovation technologique et sobriété choisie ?Cet entrepreneur dans l'âme revient également sur les difficultés à lever un fonds dans un contexte d'incertitude, et sur les attentes très spécifiques des investisseurs en 2025. Enfin, il dresse le portrait de l'entrepreneur Travel Tech de demain : résilient, aligné, et capable de construire une alternative européenne crédible face aux géants américains ou asiatiques.Un épisode lucide et inspirant, pour celles et ceux qui veulent comprendre et transformer l'avenir du voyage.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.

Criminels
[REDIFFUSION] Faussaires - Bojarski, le Cézanne de la fausse monnaie (1/2)

Criminels

Play Episode Listen Later May 15, 2025 27:14


La police l'a surnommé le “Cézanne de la fausse monnaie”. Pendant 10 ans, grâce à sa très grande prudence et sa discrétion, Ceslaw Bojarski à réussi à imprimer et écouler en France une énorme quantité de faux billets, sans éveiller le moindre soupçon. Le faux-monnayeur était si talentueux qu'il a même réussi à tromper la Banque de France...Cet épisode de Faussaires est co-produit par Initial Studio et Label Image, adapté du documentaire audiovisuel « Le Cézanne de la fausse monnaie », produit par Label Image, écrit par Jean-Baptiste Antoine et Gildas Alexandre et réalisé par Olivier Hennegrave.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial Studio Production éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg Montage : Camille Legras et Victor Benhamou Illustration : Initial Studio Avec la voix d'Elsa Hamnane Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Criminels
[REDIFFUSION] Faussaires - Bojarski, le Cézanne de la fausse monnaie (2/2)

Criminels

Play Episode Listen Later May 15, 2025 24:25


La police l'a surnommé le “Cézanne de la fausse monnaie”. Pendant 10 ans, grâce à sa très grande prudence et sa discrétion, Ceslaw Bojarski à réussi à imprimer et écouler en France une énorme quantité de faux billets, sans éveiller le moindre soupçon. Le faux-monnayeur était si talentueux qu'il a même réussi à tromper la Banque de France...Cet épisode de Faussaires est co-produit par Initial Studio et Label Image, adapté du documentaire audiovisuel « Le Cézanne de la fausse monnaie », produit par Label Image, écrit par Jean-Baptiste Antoine et Gildas Alexandre et réalisé par Olivier Hennegrave.Bonne écoute ! Pour découvrir nos autres podcasts, suivez Initial Studio sur Instagram et Facebook. Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial Studio Production éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy Lebourg Montage : Camille Legras et Victor Benhamou Illustration : Initial Studio Avec la voix d'Elsa Hamnane Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi le taux d'intérêt du Livret A va-t-il baisser le 1er août 2025 ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later May 15, 2025 2:09


Après des années d'inflation galopante, les prix se stabilisent enfin. Une bonne nouvelle pour les consommateurs... mais une mauvaise pour les épargnants. Car à partir du 1er août 2025, le taux du Livret A devrait encore baisser significativement, passant probablement de 2,4 % à 1,7 %, selon les projections publiées par Capital.Deux facteurs-clés : inflation et taux interbancairesLe taux du Livret A est calculé deux fois par an, en janvier et en juillet (pour application en février et août), à partir d'une formule reposant sur deux éléments :1. L'inflation moyenne sur les six derniers mois, hors tabac.2. Le taux interbancaire à court terme, qui reflète le niveau des taux de la Banque centrale européenne (BCE).Chacun de ces deux critères compte pour moitié dans la formule officielle.Or, sur le premier semestre 2025, l'inflation moyenne est en chute libre, tombant sous la barre des 1 %. En parallèle, la BCE a déjà procédé à trois baisses consécutives de ses taux directeurs (en février, mars et avril), entraînant dans leur sillage les taux interbancaires à la baisse. Une quatrième baisse est attendue le 6 juin.Ces deux mouvements conjoints indiquent que la formule mathématique donnera un taux autour de 1,7 % au 1er août. Une rémunération divisée par deux en six moisEn février, le Livret A avait déjà vu son taux passer de 3 % à 2,4 %, après 18 mois de gel. Avec une nouvelle baisse de 0,7 point attendue, la rémunération de ce produit d'épargne préféré des Français aura été quasiment divisée par deux en six mois seulement.Ce recul est d'autant plus marquant que le Livret A reste le placement de précaution par excellence, largement utilisé par les ménages modestes pour sécuriser leur épargne.Une intervention politique possible ?Seule lueur d'espoir pour les épargnants : le gouvernement ou le gouverneur de la Banque de France peut, à titre exceptionnel, s'écarter de la formule si les circonstances le justifient. Ce fut le cas récemment pour le Livret d'épargne populaire (LEP), maintenu à 3,5 % en février malgré la baisse des taux théoriques.Rien n'indique pour l'instant que ce levier sera activé pour le Livret A. Si ce n'est pas le cas, les 56 millions de détenteurs de ce produit devront s'habituer à une rémunération bien plus modeste dès cet été. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Ousmane Diagana: «Les tensions géopolitiques freinent l'assistance financière aux pays qui en ont le plus besoin»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 13, 2025 15:05


En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.

Les Grandes Gueules
La fraude du jour - David, directeur en banque : "La fraude sociale est largement sous-estimée. J'ai eu des gens qui font leur déclaration d'impôts à des endroits différents pour toucher les prestations sociales comme mère isolée&quo

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later May 6, 2025 0:39


Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.