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durée : 00:59:22 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Alors que le cours de l'or a bondi de près de 40% depuis janvier, des banques centrales aux mines artisanales, l'activité s'intensifie. Entre stratégies des États, tensions économiques et commerce illégal, que signifie cette flambée du métal jaune ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Natacha Valla Doyenne de l'École du management et de l'innovation de Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne.; Marc Ummel Chercheur, Responsable secteur des matières premières, ONG Swissaid; Sébastien Jean Professeur d'économie au Conservatoire National des Arts et Métiers et directeur associé de l'initiative Géoéconomie-géofinance de l'Ifri (Institut français des relations internationales); Yulia Titova Professeure de finance et co-directrice du master de finance à l'IESEG School of Management
Dans cet épisode, je reçois Mark Kepeneghian, fondateur de Lise (anciennement Kriptown), pour revenir sur huit années d'un parcours hors norme : la création d'une nouvelle bourse européenne pensée pour les PME, bâtie sur la technologie DLT et un cahier réglementaire entièrement inédit.Nous avons parlé :De la genèse de Kriptown en 2017, née de l'intuition que la technologie Ethereum allait transformer durablement les infrastructures de marché.De l'obtention du statut PSAN en 2020–2021, qui a permis de lancer les premières opérations en actifs numériques pour financer startups et PME.De la vision inchangée depuis le départ : construire une véritable bourse nouvelle génération, malgré l'absence de cadre réglementaire à l'époque.De l'arrivée du régime européen “DLT Pilot Regime” et de l'agrément DLT TSS, qui permet à Lise de réunir en interne bourse et dépositaire central de titres, avec un règlement-livraison instantané sans intermédiaires.De leur positionnement unique sur la liquidité : un marché secondaire intégré, permettant aux investisseurs d'acheter-revendre rapidement et aux émetteurs de trouver un financement plus efficace.De la création d'analyses indépendantes semestrielles neutres pour les PME grâce à un partenariat avec Valutico, afin de résoudre le manque d'information et de stimuler la liquidité.De la volonté de rediriger l'épargne vers l'économie réelle, en facilitant l'accès des PME au marché et en simplifiant le parcours d'IPO jusqu'à 12 millions d'euros.Un échange, qui montre comment Lise entend transformer le post-marché, simplifier la chaîne d'intermédiation et redonner aux PME un accès transparent, rapide et efficace au financement coté.En fin d'épisode, la recommandation de Marc :Tous les épisodes Finscale mais en particulier celui avec Delphine d'Amarziti d'Euronext, le précédent épisode sur Kriptown, et l'épisode consacré à Spiko Glossaire des acronymes pour faciliter la compréhension de l'épisode:PSAN – Prestataire de Services sur Actifs Numériques : Statut réglementaire français (AMF) permettant à une entreprise d'offrir des services liés aux crypto-actifs, comme l'achat/vente, la conservation ou l'échange. DLT – Distributed Ledger Technology : Technologie de registre distribué (dont la blockchain fait partie). Elle permet de stocker et transférer des données ou des titres de manière transparente, sécurisée et sans intermédiaire central. DLT TSS – DLT Trading and Settlement System : Agrément européen du DLT Pilot Regime. Il autorise un acteur à combiner dans une seule plateforme les fonctions de marché réglementé (bourse) et de dépositaire central (règlement-livraison), avec exécution quasi instantanée.Liens utiles :Marc Kepeneghian: https://www.linkedin.com/in/kepeneghian/ Lise : https://lise.comValutico: https://valutico.com/***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
on se demande ce qu'on fout encore là ! Alors que tout le monde devrait déjà être en train de tester la température du vin chaud, le marché, lui, a décidé de jouer les prolongations dans un délire collectif assez fascinant. Dans ce dernier Swiss Bliss de l'année, on décortique le sommet de l'art du "bricolage" financier :
Voilà 100 jours que Sidi Ould Tah a pris la tête de la Banque africaine de développement (BAD). Et, le banquier mauritanien affiche déjà une action positive pour ses trois premiers mois : la levée mardi 16 décembre de 11 milliards de dollars pour le Fonds africain de développement. Une hausse de 23 % par rapport à la précédente session des donateurs. Et, ce, malgré la baisse drastique des enveloppes d'aide au développement cette année. Le président de la BAD explique ses ambitions pour l'Afrique dans un environnement financier en recomposition. Il répond à Sidy Yansané RFI : M. le président Sidi Ould Tah, vous êtes à Londres pour la réunion des donateurs du Fonds africain de développement, le FAD, qui est, pour le dire simplement, une cagnotte réservée au financement de projets dans les pays africains les plus pauvres. Et cette semaine, le FAD a recueilli 11 milliards de dollars. Un montant que vous qualifiez d'historique. Sidi Ould Tah : Absolument ! Nous sommes pour l'élan de solidarité historique que nous venons de connaître, qui devrait nous permettre, au cours des trois prochaines années, de mieux répondre aux attentes des populations africaines, en particulier les 37 pays les plus fragiles et les moins dotés de l'Afrique. Du coup, cette année, qui sont les principaux contributeurs ? Malgré le contexte international que nous connaissons tous et qui se caractérise par des pressions fiscales importantes et aussi des pressions sur les ressources, les partenaires du FAD et les pays africains ont décidé ensemble d'augmenter leur enveloppe dans cette 17ᵉ reconstitution du Fonds. C'est un message très fort de solidarité avec l'Afrique et pour l'Afrique. Et aussi un message très fort des Africains pour la prise en charge de leur propre développement. Justement, vous vous félicitez de l'engagement de l'Afrique dans son propre fonds. 23 pays du continent qui ont contribué à près de 183 millions de dollars. Une véritable transformation, vous dites. Mais finalement, 183 millions sur un total de 11 milliards, cette transformation que vous vantez est-elle bien réelle ? Ce qu'il faut regarder au-delà des chiffres, c'est le geste lui-même. Je crois que c'est la dynamique qui commence et ça montre quand même un engagement très fort de la part des pays africains. Si on rapporte ce montant au PIB des pays africains contributeurs, on se rend compte quand même que l'effort est considérable. Mais ce qu'il faut aussi regarder, c'est la volonté commune des deux parties d'aller au-delà de l'aide publique au développement pour aller vers l'investissement, vers le partenariat économique, tout en prenant compte de l'intérêt de nos pays donateurs. Parlons de ces partenaires. Avant de prendre les rênes de la BAD, vous teniez pendant dix ans ceux de la BADEA, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, notamment financée par les pays du Golfe que vous connaissez bien. C'est cette « nouvelle génération de collaborateurs à grande échelle », comme vous le dites, que vous comptez développer ? Il ne s'agit pas d'individualiser des partenaires contre d'autres. Ce qu'il faut voir, c'est l'ensemble des partenaires de l'Afrique. Le continent a toujours reçu un appui constant de la part de ses partenaires historiques, et cet appui continue et se renforce. L'arrivée d'autres partenaires ne fait que renforcer ce partenariat, et ne diminue en rien le partenariat existant. Nous avons consacrée tout une journée au secteur privé avec un certain nombre d'acteurs financiers. Nous sommes à Londres qui est une place financière internationale. Dans ce cadre, le FAD pourrait jouer un rôle important dans l'atténuation du risque perçu dès qu'il s'agit du continent africain, de quoi rassurer les investisseurs et permettre le développement des projets transformateurs dans les différents pays africains. Revenons sur la Banque arabe pour le développement économique en Afrique, qui s'engage à donner jusqu'à 800 millions de dollars pour le développement en Afrique. Engagement similaire de l'OPEP à hauteur de 2 milliards de dollars. Ce sont les sommes annoncées par la BAD que vous présidez. N'y a-t-il pas là une alternative aux contributeurs habituels ? Vous savez, les besoins de l'Afrique sont immenses. Annuellement, on estime ces besoins de financement et de développement à 400 milliards de dollars. Donc, toutes les contributions sont les bienvenues. Toutes les participations sont nécessaires, que ce soit à travers la mobilisation du secteur privé, qui doit aussi jouer un rôle important dans la mise en œuvre des projets d'infrastructures, la transformation des matières premières, le secteur de l'énergie, des transports, les ports, les aéroports, les chemins de fer, mais aussi dans le domaine digital. En novembre, vous étiez présent au G20 organisé en Afrique du Sud et boycottée par Washington. Comment comptez-vous composer avec la nouvelle politique américaine des deals pour paraphraser le président Donald Trump, notamment sur les matières premières ? Les Etats-Unis ont toujours soutenu la BAD et continuent à la soutenir. Et nous travaillons en étroite collaboration avec nos actionnaires dans l'intérêt du continent africain. Le rôle de la Banque est un rôle de financement du développement et de mobilisation des ressources pour le continent africain, et nous continuerons à le faire, y compris avec le secteur privé américain comme la DFC, comme US Bank. C'est les projets qui vont contribuer à l'amélioration du bien-être des populations africaines. À lire aussiBanque africaine de développement: le nouveau président invite à «changer de paradigme» face aux défis du continent
En Centrafrique, un simple bac est devenu, au fil des décennies, bien plus qu'un moyen de traverser la rivière Lobaye. Depuis 1965, la liaison entre Mongoumba, en Centrafrique, et Betou, en RDC, relie chaque jour deux villes frontalières… et deux peuples. Camions de marchandises, véhicules, motos, passagers : tous empruntent cette traversée qui fait circuler produits, services et espoirs entre les deux pays. Malgré son ancienneté et des moyens modestes, ce bac reste un symbole vivant pour la région. Une activité tenue par les jeunes de la localité qui en ont fait à la fois une source de revenus et un véritable vecteur du désenclavement. De notre correspondant de retour de Mongoumba, À l'aube, lorsque la brume flotte encore au-dessus de la Lobaye, les premiers voyageurs apparaissent sur la rive, silhouettes tranquilles dans la lumière naissante. Ici, pour la traverser, on emprunte le bac : une plateforme en bois et en métal, portée par la force du courant, guidée par des conducteurs comme Sylvestre : « Ce bac c'est toute ma vie. Un métier simple et essentiel. Je transporte des véhicules, des camions et des cargaisons entières. Certains traversent pour aller faire du commerce, d'autres rejoignent leur famille, il y a également ceux qui partent au travail. » Le vacarme du moteur se mêle aux conversations. Femmes, hommes et enfants montent les uns après les autres. Chacun avec sa raison de traverser la rivière, mais le passage est le même pour tous. Bernice est une agricultrice. « Ce bac est comme un vieil ami pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Mon champ se trouve de l'autre côté, et le bac est le seul moyen pour m'y rendre. Je monte toujours à bord avec mes paniers. Durant la récolte, c'est grâce à ce bac que j'achemine tous mes produits vers les grandes villes et les marchés. » Cohésion entre les habitants Lorsque le bac s'éloigne de la rive, un silence particulier s'installe. Tout le monde regarde l'eau. L'ombre des arbres se reflète sur la surface fluide. La dépendance à ce bac préoccupe Léopold Kossolo, le chef du village de Bac-Lobé-Yapo. « Ce bac est pratiquement le seul dans la région. S'il tombe en panne, toutes les villes alentour se retrouveront isolées les unes des autres. Ce bac renforce la cohésion entre les habitants, il nous rapproche. Bien sûr, il existe des pirogues, mais leurs capacités sont limitées. Il serait plus simple d'installer deux bacs ici et pourquoi pas de construire un pont sur la rivière. » Soudain, l'autre bord apparaît. Les premiers enfants accourent, et l'agitation reprend. Les passagers débarquent, chacun reprenant sa route, laissant derrière eux la courte traversée qui, pourtant, rythme le quotidien de toute une région. « Le bac a plus de 40 ans. Tout le monde sait que la rivière Lobaye est très profonde. Pour éviter tout drame ou naufrage, il est nécessaire de procéder à sa réhabilitation complète et, si possible, d'installer des équipements de sauvetage en cas d'accident. Chaque jour, des centaines de personnes font des allers-retours à cet endroit », explique Léopold Kossolo. La construction d'un pont sur la rivière Lobaye est en cours. Elle s'inscrit dans le cadre du projet du corridor 13, un programme de construction routière reliant la République du Congo, la RCA et le Tchad, financé par la Banque africaine de développement (BAD). À lire aussiRépublique centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril
durée : 00:23:48 - L'invité de 8h20 - par : Ali Baddou, Marion L'hour - "C'est résilient mais ce n'est pas suffisant", estime le gouverneur de la Banque de France à propos de la croissance française, dont la prévision a été relevée à 0,9% pour 2025 et 1% pour les années à venir. - invités : François VILLEROY DE GALHAU - François Villeroy de Galhau : Gouverneur de la Banque de France Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce Morningbull Live du vendredi 19 décembre 2025, on déshabille les chiffres : pourquoi le dernier CPI américain est un pur "bug administratif" dû au shutdown fédéral, comment la Banque du Japon tente de serrer le garrot tout en tenant la perfusion, et pourquoi le marché est entré dans une phase de "foi religieuse" où absolument plus rien ne lui fait peur. Le Père Noël a un boulevard devant lui, mais attention à la marche : quand on marche au bord de la falaise dans le noir, mieux vaut savoir voler. 0:00 Intro 1:51 Le bout du tunnel de l'année 2:50 Les 4 sorcières 3:33 L'inflation a disparu 4:17 Les 43 jours 5:15 Ne pas confondre 5:35 La soupe alphabétique 6:37 Big In Japan 7:28 Le point neutre 8:01 La réaction du marché 8:26 Même pas peur 8:55 Le grand écart 9:33 Un peu de recul Après avoir travaillé dans plusieurs banques de la place genevoise, passé quelques temps à Wall Street et géré des fonds spéculatifs, Thomas Veillet est aujourd'hui et depuis plus de 15 ans, chroniqueur et rédacteur financier. En 2017, il co-fonde investir.ch, un des sites financiers les plus visités en Suisse romande. Avec son charisme et son franc-parler, Thomas vulgarise la finance, dans notre émission quotidienne Morningbull, pour la rendre utile et accessible à tous #Morningbull #Swissquote #Bourse #Investissement #Inflation #Trading #Trump #Japon #BCE #TikTok #Oracle #PèreNoël #Finance #Economy #ThomasVeillet
Les investisseurs ont été rassurés par les publications du jourLes deux grands rendez-vous économiques de la journée ont boosté les marchés hier.D'abord après avoir annoncé pour la 4ème fois un statu quo sur sa politique monétaire, la Banque centrale européenne a rassuré avec la revue à la hausse de ses prévisions de croissance du PIB.La publication des chiffres de l'inflation aux Etats-Unis a également été une bonne nouvelle pour les investisseurs. Les prix à la consommation sont tombés à 2,7% sur un an en novembre, bien en-dessous des 3,1% attendus par le consensus et des 3% de septembre. Du coté des valeurs, une entreprise de la Tech était sous les projecteursMicron Tehnology a publié des résultats supérieurs aux attentes ainsi que des perspectives bien meilleures que prévu grâce à l'accélération des projets dans l'Intelligence Artificielle. Sur ces nouvelles le titre grimpait de près de 12% à la clôture européenne.L'indice parisien a ainsi clôturé la séance en gain de 0.80% sur la journée, Tendance plus marquée pour le Nasdaq qui progressait de près de 2% à la clôture des marchés européens.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« L'UE à pleine impuissance ? », titre le quotidien français Libération. « L'Union européenne a-t-elle encore un avenir ou va-t-elle disparaître de l'histoire, incapable de résister aux prédateurs que sont les États-Unis, la Russie et la Chine ? », questionne le journal, alors que les Vingt-Sept jouent jeudi 18 décembre une partie décisive sur l'Ukraine et le Mercosur. « On peut être inquiet car, sous les coups de boutoir de Donald Trump, l'Union européenne, loin de faire bloc, se divise comme jamais », souligne Libération. Concernant l'Ukraine, le journal espagnol El Pais, résume la situation en un titre : « La capacité d'action de l'UE dépend de la proposition de mobiliser les avoirs russes pour éviter la faillite de Kiev. » Au centre de l'attention : Euroclear, institution belge de compensation et de conservation de titres. Elle détient plusieurs milliards d'euros de fonds russes, gelés depuis 2022 en raison des sanctions imposées au Kremlin suite à l'invasion de l'Ukraine. « L'UE débat actuellement de la possibilité de débloquer plus de 92 milliards d'euros de ces fonds pour un "prêt à la reconstruction" afin d'aider l'Ukraine à se redresser », rappelle El Pais. Une décision encouragée par la Commission européenne et des pays comme l'Allemagne, mais décriée par la Belgique. Dans le journal belge Le Soir, on revient sur ces réticences de Bruxelles : « Elles ne sont pas exprimées » par crainte de la pression ni de mesures de rétorsion, a affirmé mercredi le ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot. « Nous essayons simplement d'éviter l'effondrement de notre propre économie en cas de décision sans garanties appropriées », a-t-il ajouté. Le Soir souligne cette prise de parole, alors que les voix officielles belges sur le sujet sont rarissimes ces dernières semaines. Une chercheuse à l'Institut royal Elcano analyse le nœud du problème dans El País : « Du point de vue belge, le problème [c'est que] Euroclear, en tant qu'entité domiciliée sur le territoire belge, a l'obligation contractuelle de restituer les actifs à leur propriétaire légal, qui demeure la Banque centrale de Russie. Si l'UE emprunte ces soldes et les verse à l'Ukraine, la Belgique deviendrait la juridiction où une obligation de remboursement se matérialiserait en cas de levée des sanctions, l'exposant davantage à d'éventuelles représailles russes de nature cybernnétique, énergétique ou autre. » Et, alors que l'autre volet sensible du jour pour le sommet européen, c'est le Mercosur, le président frnaçais Emmanuel Macron, soutenu par l'Italie ou la Pologne, bloque la signature de cet accord. Emmanuel « Macron n'est absolument pas en état d'approuver le Mercosur », peut-on lire dans Libération. « Or demander des concessions à la Belgique sans en faire aucune, voilà qui serait de mauvaise méthode européenne. Seule l'Allemagne est cohérente : pour le prêt à l'Ukraine et pour le Mercosur. Mais, sans la France, elle ne peut rien. La vassalisation de l'Europe par un condominium américano-russe est en vue. » Un discours de bilan par Donald Trump Donald Trump fait aussi la Une, après un discours aux allures de bilan depuis la Maison Blanche. « À l'aide de graphiques et de chiffres, parfois trompeurs, Donald Trump a tenté de démontrer que l'économie s'améliore ou, du moins, que ses difficultés ne sont pas de son fait », commente un journaliste du New York Times. Il faut dire que le président américain est sur la défensive ces derniers temps concernant la question du coût de la vie, un sujet que les démocrates du Congrès espèrent exploiter lors des élections de mi-mandat. « La cote de popularité du président a atteint son niveau le plus bas fin novembre. Même certains de ses partisans estiment qu'il n'a pas fait assez pour améliorer leur quotidien », souligne pour sa part le Washington Post. « L'inflation, qui avait fortement augmenté sous Biden, est restée obstinément élevée tout au long de la première année de mandat de Trump, tandis que les chiffres de l'embauche ont été faibles », analyse le journal américain. Le président américain a par ailleurs augmenté ses déplacements intérieurs dernièrement, de quoi refléter « en partie une volonté de renouer avec sa base de fidèles partisans, dont certains estiment que Trump a perdu de vue la raison pour laquelle ils l'ont élu ».
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens avec Mark Kepeneghian, Fondateur & CEO de LISE***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Dans cet épisode, on lève le voile sur les pratiques opaques des banques traditionnelles… Celles qui impactent vos placements, vos frais, et vos performances financières.Derrière les sourires, les plaquettes marketing et les conseils "personnalisés", se cachent parfois :des frais de gestion exorbitants,des produits d'épargne peu performants,et une absence totale de stratégie patrimoniale sur mesure.On vous dévoile :1️⃣ Pourquoi les intérêts de votre banquier ne sont pas alignés avec les vôtresObjectifs de vente, rétrocommissions, manque de transparence… vous allez comprendre comment les conseillers bancaires sont réellement rémunérés.2️⃣ Les frais invisibles qui ruinent vos rendementsFrais d'entrée, frais de gestion, arbitrages, enveloppes mal choisies… tout cela grignote lentement mais sûrement votre performance nette.3️⃣ Les solutions alternatives pour reprendre le contrôleOn vous parle de gestion libre, de robo-advisors, d'architecture ouverte, et de l'importance de construire une stratégie patrimoniale indépendante.L'objectif : vous redonner le pouvoir sur votre argent, vous permettre de comprendre ce que vous signez… et surtout de mieux investir à long terme.Nous sommes Jérémy Doyen et Guillaume Bonnet, cofondateurs du cabinet Bonnet & Doyen Conseil, et dans L'Art de la Gestion Patrimoniale, on vous partage chaque semaine des stratégies concrètes pour optimiser votre patrimoine, réduire vos frais et investir avec lucidité.Découvrez nos services transparents sur https://www.bonnetdoyenconseil.comEt abonnez-vous au podcast pour ne plus jamais vous faire balader par votre banquier !
People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Dans cet épisode qui est une rétrospective de l'année 2025, nous revenons sur les thématiques clés qui ont marqué les épisodes précédents du People First Podcast.Les discussions se sont concentrées sur des priorités majeures du Groupe de la Banque mondiale : à savoir, l'accélération du taux d'électrification en Afrique subsaharienne, la création d'emplois de qualité face à une démographie dynamique, et la modernisation et la rentabilité du secteur agricole. Le podcast People First est disponible en ligne, sur Spotify et sur Apple Podcasts. Pour ne rien manquer, abonnez‑vous et n'oubliez pas de noter et de commenter cet épisode.Séquences00:00 Introduction00:40 Mission 300 : le courant passe02:58 Le regard des jeunes sur l'emploi04:50 Les femmes, moteurs de l'économie locale08:56 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.
Ces dernières années, beaucoup de procédures ont été engagées contre des entreprises étrangères en Afrique et leurs pratiques de corruption. Des cas emblématiques ont été jugés, comme celui de Glencore. Il est cependant difficile de voir l'argent restitué. Un mouvement de réflexion est engagé sur le continent, auquel contribue particulièrement le collectif Restitution pour l'Afrique emmené par Jean-Jacques Lumumba, qui a déposé une plainte au mois de mars. Cette plainte déposée auprès Parquet national financier de Paris a fait du bruit car elle est inédite : elle concerne plusieurs membres de Bolloré pour « recel » et « blanchiment ». « Souvent, quand on dénonce la corruption, on s'attaque aux corrompus, mais on fait très peu allusion aux corrupteurs. Et l'objectif que nous menons, c'est de pouvoir s'attaquer aux corrupteurs et de pouvoir s'attaquer aux fruits et aux bénéfices de la corruption », détaille Jean-Jacques Lumumba, qui est à la tête du collectif. Et de poursuivre son analyse : « Ces produits de la corruption produisent des bénéfices et des flux financiers qui arrivent dans des pays. Il faudrait que ces pays-là, cette captation de ressources, soient aussi considérés comme des biens mal acquis. C'est ça tout le concept de biens mal acquis inversés. » Un système de corruption favorisé par le cadre bilatéral – entre les multinationales et les États – des négociations et du traitement des contentieux. L'ONU appelle pour contrer cela à la mise en place d'une convention fiscale. « Si on a un cadre global, on peut avoir une mesure de la redevabilité qui soit beaucoup plus utile. À l'intérieur de cadres bilatéraux de négociations, il y a un problème de transparence. Il y a une asymétrie d'information, il y a une asymétrie de capacité. Et si ces asymétries-là sont localisées à un niveau bilatéral, il est très difficile de les changer. Par contre, si on les situe dans un cadre global, par exemple le cadre des Nations Unies malgré la faiblesse actuelle de l'ONU, on peut ouvrir ces boîtes d'asymétrie pour qu'il y ait plus d'informations disséminées et qu'il y ait plus de transparence », précise le Dr Ibrahim Assane Mayaki, ancien Premier ministre du Niger, coprésident du groupe de haut niveau qui travaille sur ces questions à l'ONU. Repenser l'utilisation des fonds saisis Quand les entreprises sont appelées à payer, il est là encore difficile d'y voir clair. Le cas de Glencore au Cameroun est emblématique. L'entreprise est accusée d'avoir payé des pots de vin pour assurer son approvisionnement en pétrole. La société écope d'une amende de plus d'un milliard de dollars aux États-Unis. « Les pays victimes n'ont pas un radis en compensation. Largent est parti aux États-Unis et en Angleterre », dénonce Akere Muna, un avocat spécialiste de la lutte contre la corruption et le fondateur de Transparency International Cameroun. « Dans le cas de ces sociétés corrupteurs, il faudrait absolument que les fonds soient restitués de façon très transparente à ces pays-là. Parce que le danger – comme dans le cas d'Obyang en France – c'est quand on condamne de renvoyer [l'argent] dans un pays et que ce sont les mêmes [personnes] qui sont en place, ça pose un problème », souligne-t-il. Chaque année, le continent perdrait ainsi 25% de son PIB à cause de la corruption. Un « fléau » qui freine les investissements et accroît les inégalités, dénonce la Banque africaine de développement. À lire aussiTchad: l'Agence de lutte contre la corruption dénonce une situation « alarmante »
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une plainte contre la Banque de France concernant le génocide rwandais, les enchères sur Warner Bros et la concession de territoires ukrainiens. Gaza : un gel de l'armement du Hamas contre une trêve durable ? À Gaza, une nouvelle proposition du Hamas bouleverse les équilibres diplomatiques : le mouvement islamiste se dit prêt à geler son armement et à accepter une trêve de longue durée, à condition qu'Israël retire totalement ses troupes de l'enclave. Que pense Israël d'une telle idée ? Quel est le niveau d'armement du mouvement palestinien ? La première phase du plan de paix de Donald Trump pour Gaza touche à sa fin. Quelle est la suite ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Génocide des Tutsis : que reproche-t-on à la Banque de France ? Près de trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) a déposé plainte pour « complicité de crimes contre l'humanité » à l'encontre de la Banque de France. Qu'est-il reproché à la Banque centrale française ? Pourquoi le CPCR a-t-il déposé cette plainte maintenant ? Avec François Ballarin, chef adjoint du service France de RFI. Warner Bros : au cœur d'une guerre d'enchères, qui aura le dernier mot ? Paramount Skydance relance la bataille pour le contrôle de Warner Bros. Discovery avec une offre pharaonique de plus de 108 milliards de dollars, défiant directement l'accord conclu avec Netflix. Pourquoi Warner Bros veut-il vendre ses actifs ? Comment expliquer des sommes aussi élevées pour racheter cette société de production ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique « Aujourd'hui l'économie ». Guerre en Ukraine : Zelensky prêt à céder des territoires ukrainiens ? Alors que les négociations de paix s'intensifient, Kiev fait face à de fortes pressions internationales pour envisager des concessions territoriales dans le Donbass, une alternative de plus en plus envisagée par le président ukrainien. Comment expliquer cette hypothèse alors que Volodymyr Zelensky a toujours été catégorique sur la concession des territoires ? Pourquoi le Donbass est-il autant au cœur des négociations ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
durée : 00:05:48 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Jérôme Robert, directeur de la banque alimentaire de Rouen et sa région est l'invité Déjà debout du jour. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:48 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Jérôme Robert, directeur de la banque alimentaire de Rouen et sa région est l'invité Déjà debout du jour. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invités :Guillaume Bénard, CEO de Fitz GroupAlexandra Fregonese, présidente et Fondatrice des laboratoires Innovi. Créatrice de SüvyFabrice Marsella, directeur de la Banque des start-ups chez LCLLoria (@lovely.veggie), créatrice de contenus "Food" Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'agenda sera très largement européen cette semaine, avec un sommet à Bruxelles qui réunira les 27 chefs d'État et de gouvernement. Au menu du sommet, il y aura l'Ukraine et l'utilisation des avoirs russes gelés. Mais aussi les camouflets que l'administration Trump a adressés à l'Union européenne ces derniers jours. Il sera également question de la fin des voitures thermiques, reportée au-delà de 2035. Et il y aura aussi une réunion monétaire de la Banque centrale européenne ce jeudi Pour en parler, l'invité du Brief ce matin est Nicolas Véron, économiste français, cofondateur du think tank européen Bruegel à Bruxelles, et également chercheur au Peterson Institute for International Economics à Washington. Le Brief, le podcast matinal de L'Echo Ce que vous devez savoir avant de démarrer la journée, on vous le sert au creux de l’oreille, chaque matin, en 7 infos, dès 7h. Le Brief, un podcast éclairant, avec l’essentiel de l’info business, entreprendre, investir et politique. Signé L’Echo. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute favorite Apple Podcast | Spotify | Podcast Addict l Castbox | Deezer | Google Podcasts See omnystudio.com/listener for privacy information.
À l'Antichambre, Andrée-Anne Barbeau est en compagnie de Stéphane Leroux, Denis Gauthier et Gilbert Delorme pour parler de la défaite des Canadiens en prolongation face aux Rangers. Le CH a perdu une avance de trois buts.
durée : 00:14:55 - Le Débat d'On n'arrête pas l'éco - L'euro pourrait bientôt avoir son double numérique, émis directement par la Banque centrale européenne qui défend ce projet depuis des mois. Depuis la fin octobre, un feu vert opérationnel précipite les intentions. Mais à quoi servirait une telle innovation ? Et comment fonctionnerait-elle ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, je reçois Nicolas Macquin, président et cofondateur d'Archinvest, pour une plongée passionnante dans l'envers du décor du private equity et de l'émergence d'un nouveau modèle d'accès aux marchés privés pour les investisseurs privés.Nous avons parlé :De son parcours de 25 ans, des débuts du private equity artisanal en Europe à la montée en puissance de stratégies plus sophistiquées.De l'évolution majeure du private equity en deux décennies: d'un métier d'artisans et de relations à une industrie mondialisée, professionnalisée et digitalisée. De la genèse d'Archinvest, société de gestion née du constat qu'il était essentiel de faciliter l'accès au private equity pour les investisseurs privés.De son expérience unique avec la diaspora française – un réseau mondial d'entrepreneurs expatriés extrêmement résilients et créatifs, souvent derrière des succès colossaux aux États-Unis ou en Asie.De la construction d'un portefeuille non coté : diversification, choix des stratégies, liquidité, risques, allocation long terme et arbitrages entre LBO, dette privée, secondaire et co-investissement.De l'importance de la confiance, de la pédagogie et de l'accompagnement pour les conseillers en gestion de patrimoine et family offices encore hésitants face à cette classe d'actifs.De la question de la liquidité : fonds fermés, évolution vers le semi-liquide, limites structurelles du modèle et état réel du marché secondaire.Un échange riche en retours d'expérience qui éclaire la transformation profonde du private equity, son ouverture au retail et la manière dont un nouvel acteur comme Archinvest cherche à démocratiser l'accès à des gérants d'excellence tout en restant fidèle à l'ADN d'investisseurs.En fin d'épisode, la recommandation de Nicolas :“Les Cavaliers” de Joseph KesselLiens utiles: Nicolas Macquin: https://www.linkedin.com/in/nicolas-macquin/ Archinvest: https://www.archinvest.am/ ***************************AvertissementArchinvest est une société de gestion agréée par l'AMF sous le numéro GP-202221. L'investissement dans les fonds Archinvest est réservé exclusivement aux investisseurs avertis tels que définis dans la documentation juridique des fonds Archinvest.Un investissement dans un fonds peut comporter des risques significatifs, notamment de perte totale ou partielle de capital, du fait, entre autres, de la nature des investissements que le fonds envisage de réaliser. Il ne peut donc y avoir aucune assurance que le taux de rendement attendu du fonds puisse être atteint ou même que le fonds puisse, à son terme, restituer aux porteurs de parts le montant du capital qu'ils ont versé. Les performances passées ne sont notamment pas un indicateur fiable de performances futures. Les investisseurs doivent donc posséder les capacités et les moyens financiers d'accepter les risques et l'absence de liquidité qui sont les caractéristiques des investissements décrits dans cette présentation.Toutes les informations présentées sont des opinions et interprétations propres à Archinvest. Les critères d'investissement et les règles de fonctionnement des fonds présentés par Archinvest sont disponibles sur demande dans la documentation juridique qui prévaut sur les termes de la présente vidéo.Cette vidéo est un support commercial.***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
C dans l'air l'invité du 11 décembre 2025 avec Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, auteur de "La Dette sociale de la France", aux éditions Odile Jacob.La dette..."Tout le monde en connaît l'existence (...) Il s'agit d'un crédit à la consommation, et non d'un investissement dans le futur de la France ou dans sa défense contre des ennemis. Elle paie les factures mensuelles de millions de nos concitoyens", écrit Nicolas Duforucq. Dans "La Dette sociale de la France", le directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI), décrit notre société vieillissante, et les défis qu'elle doit relever pour surmonter ses peurs. Il revient aussi sur 50 ans de hausse de la dette. Alors que nous fêtons les 80 ans de la Sécurité sociale, il relate comment le pays en est arrivé là, et quelles mesures il faudrait prendre, selon lui, pour sauver notre système social, et protéger les générations futures. Nicolas Dufourcq reviendra également avec nous sur l'adoption mardi du budget de la Sécu. Un ouf de soulagement pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, mais quelles conséquences pour les milieux économiques ? Et sur la dette ?
C dans l'air l'invité du 11 décembre 2025 avec Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, auteur de "La Dette sociale de la France", aux éditions Odile Jacob.La dette..."Tout le monde en connaît l'existence (...) Il s'agit d'un crédit à la consommation, et non d'un investissement dans le futur de la France ou dans sa défense contre des ennemis. Elle paie les factures mensuelles de millions de nos concitoyens", écrit Nicolas Duforucq. Dans "La Dette sociale de la France", le directeur général de la Banque publique d'investissement (BPI), décrit notre société vieillissante, et les défis qu'elle doit relever pour surmonter ses peurs. Il revient aussi sur 50 ans de hausse de la dette. Alors que nous fêtons les 80 ans de la Sécurité sociale, il relate comment le pays en est arrivé là, et quelles mesures il faudrait prendre, selon lui, pour sauver notre système social, et protéger les générations futures. Nicolas Dufourcq reviendra également avec nous sur l'adoption mardi du budget de la Sécu. Un ouf de soulagement pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, mais quelles conséquences pour les milieux économiques ? Et sur la dette ?
Coup de tonnerre : la Banque d’Israël prévient que la nouvelle loi d’enrôlement… ne changera presque rien.Recrutement dérisoire, incitations faibles, coût colossal pour les réservistes : un texte qui risque d’échouer avant même d’entrer en vigueur. Loi utile ou énorme occasion manquée ?Elise Brezis décrypte ce revers qui embarrasse le gouvernement. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Jeudi 11 décembre, François Sorel a reçu Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups by LCL, Stéphane Hersen, CEO et fondateur de Skyted, et Guillaume Charly, CEO de Inside Quest. Ils se sont penchés sur la préparation des startups françaises pour le CES de Las Vegas qui se tiendra du 6 au 9 janvier 2026, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
Jeudi 11 décembre, François Sorel a reçu Michel Lévy Provençal, prospectiviste, fondateur de TEDxParis et de l'agence Brightness, Clément David, président de Theodo Cloud, Claudia Cohen, journaliste chez Bloomberg, Léa Benaim, journaliste BFM Business, Xavier Roussin-Bouchard, directeur Recherche et Innovation du Groupe Rossignol, Kesso Diallo, journaliste Tech&Co, Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups by LCL, Stéphane Hersen, CEO et fondateur de Skyted, et Guillaume Charly, CEO de Inside Quest, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:12:30 - Journal de 7 h - Le collectif des parties civiles pour le Rwanda soupçonne plus particulièrement la Banque de France d'avoir soutenu des génocidaires, comme l'explique une enquête de la cellule investigation de Radio France et Libération.
durée : 00:12:30 - Journal de 7 h - Le collectif des parties civiles pour le Rwanda soupçonne plus particulièrement la Banque de France d'avoir soutenu des génocidaires, comme l'explique une enquête de la cellule investigation de Radio France et Libération.
François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, répond aux questions de Romain Desarbres au sujet du vote du budget et de la suspension de la réforme de la retraite. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invité :François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de FranceHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens avec Nicolas Macquin, Président & Co-fondateur d'Archinvest***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
durée : 00:04:02 - L'Éco en VO - En Italie, des parlementaires proches de Giorgia Meloni souhaitent placer les réserves d'or italiennes sous le contrôle de l'Etat pour financer des projets. Mais la proposition fait polémique et convainc pas la Banque centrale européenne. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode, je reçois Pierre-Antoine Vacheron, directeur général de Worldline, pour une discussion passionnante au cœur des paiements européens, de la transformation d'un acteur historique et des défis d'un secteur en pleine recomposition. Un échange ultra lucide et transparent, qui dévoile les coulisses d'une entreprise bousculée par de fortes turbulences dans un environnement mondial mouvant, mais résolument déterminée à se réinventer.Nous avons parlé :De son parcours de 20 ans dans les paiements, de ses années chez BPCE et de son rôle dans l'intégration et la montée en puissance de fintechs.De son arrivée chez Worldline dans un moment de turbulence, et de ses 100 premiers jours passés à redonner confiance, prendre des décisions importantes et structurantes pour remettre l'entreprise en mouvement.Des grands axes du plan de transformation « North Star » : convergence de plus de 60 plateformes, centralisation des opérations, simplification du modèle et recentrage sur les paiements européens.Des défis humains : renouvellement de l'équipe dirigeante, nouvelles valeurs de leadership, redynamisation des collaborateurs après plusieurs années de pression et de restructurations.De la concurrence face à Stripe, Adyen ou Checkout.com, et de ce qui différencie Worldline : présence multilocale, modèle flexible pour les commerçants et ancrage souverain en Europe.De l'avenir des paiements en Europe : montée des wallets bancaires comme Wero, accélération du commerce agentique, rôle futur des stablecoins.De la manière dont une transformation de cette ampleur peut réellement réussir : appropriation par les équipes, discipline d'exécution, dialogue avec les clients et transparence envers les investisseurs.Un échange dense, sincère et profondément instructif, qui montre la transformation de Worldline de l'intérieur, mais surtout l'ambition de bâtir un acteur européen solide, souverain et capable d'innover dans un paysage en mutation rapide.En fin d'épisode, la recommandation de Pierre-Antoine :“The Dark Pattern” par Guido Palazzo – un ouvrage qui explore les mécanismes internes qui mènent les entreprises à s'éloigner de leurs valeurs.Liens utiles: Pierre-Antoine Vacheron: https://www.linkedin.com/in/pierreantoinevacheron/ Worldine: https://worldline.com/ Wero: https://wero-wallet.eu/***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Vendredi 5 décembre, l'augmentation du taux de la Banque centrale du Japon, une boîte au cœur du système des stablecoins, le constat du patronat en Allemagne, et l'apparition du franc en 1360, ont été abordés par Jean-Marc Daniel, éditorialiste BFM Business, Valentine Ainouz, responsable de la stratégie taux chez Amundi Institute, Pascal Seivy, directrice commerciale Banque Privée France du Groupe Lombard Odier, et Alain Pitous, senior chez Ai for Alpha, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
En Inde, le Kerala affirme depuis peu en avoir fini avec l'extrême pauvreté. C'est une première parmi les États d'Inde, un pays qui reste encore souvent associé aux scènes de misère. Le Kerala est un État communiste, avec de fortes politiques publiques dans la santé ou l'éducation. Sur place, certains jugent cependant que l'annonce de la fin de la pauvreté est précipitée. De notre correspondant à Kerala, La maison de Rajan et Jayanthi, au carrelage impeccable, a été inaugurée il y a moins d'une semaine. Le couple, qui habite la région montagneuse et tropicale de Wayanad, en Inde, revient de loin. « J'étais conducteur d'auto rickshaw. Mais durant le Covid-19, j'ai eu un grave accident. Je suis resté en chaise roulante. Ma femme et mes deux enfants ont été soudainement privés de revenus. Nous survivions dans une cabane, sans espoir. Heureusement, le gouvernement est venu nous aider », raconte Rajan. Grâce au programme d'éradication de la pauvreté, Rajan et Jayanthi achètent une mini-échoppe, puis reçoivent un apport pour construire leur maison. Aujourd'hui, le couple relève la tête, comme d'autres, explique un élu local. « Dans le district, nous avons identifié 118 familles comme extrêmement pauvres. Avec notre aide, 22 ont pu construire une maison, six ont eu des terres à cultiver, 43 ont bénéficié d'aide alimentaire, 14 ont pu trouver un boulot, etc. » Sarojini, une femme isolée, en a aussi bénéficié. « J'ai 60 ans et je travaillais dans l'agriculture, en gagnant un peu plus d'un euro par jour. Désormais employée dans des toilettes publiques, je gagne plus de trois euros. Ça a vraiment changé ma vie. » « Plus personne ne fait face à une pauvreté extrême » Le plan contre la pauvreté du Kerala, encore aujourd'hui dirigé par le Parti Communiste, remonte à 1997. En ce mois de novembre, le dirigeant de cet État du Sud affirme qu'il a atteint cet objectif fondamental. « Il y a 50 ans, les chercheurs nous classaient parmi les États les plus défavorisés de l'Inde. Aujourd'hui, plus personne ne fait face à une pauvreté extrême au Kerala », souligne Pinarayi Vijayan. Mais comment définir la pauvreté extrême ? Si la Banque mondiale se base sur le salaire quotidien, le Kerala mélange critères économiques, sanitaires et alimentaires. L'économiste P. R. Kannan déplore un manque de transparence : « Le Kerala avance, c'est indéniable. Mais avant d'affirmer que la pauvreté a disparu, le gouvernement doit publier ses données, sa méthodologie et les experts qui ont encadré ces statistiques. » Les aides du gouvernement échappent aux personnes isolées Nusrath, une élue de l'opposition à Wayanad, nous a emmenés rencontrer des habitants ignorés, selon elle, par les programmes du gouvernement. « Il y a des gens qui, parce qu'ils sont trop isolés, échappent encore aux aides gouvernementales. Si nous, dans l'opposition, validons que la pauvreté a disparu, les budgets vont disparaître alors qu'ils en ont encore grand besoin ! » Pour l'instant, le gouvernement du Kerala n'a pas clairement répondu aux experts et opposants qui jugent qu'il crie victoire trop rapidement.
Ce jeudi 4 décembre, dans sa chronique, Annalisa Cappellini est revenue sur l'amendement au budget 2026 déposé par des sénateurs italiens concernant la gestion des réserves d'or "au nom du peuple italien". Cette chronique est à voir ou écouter du lundi au vendredi dans Good Morning Business, présentée par Erwan Morice sur BFM Business.
Il s'agit de l'extrait de l'épisode diffusé ce dimanche où je m'entretiens avec Pierre-Antoine Vacheron, CEO de Worldline***************************Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
durée : 00:04:24 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Delphine Michele, agente à la banque d'investissement européenne au Luxembourg. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:04:24 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Delphine Michele, agente à la banque d'investissement européenne au Luxembourg. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est le cas de l'année ! Louis a caché son identité pendant 10 longues minutes, face à Pascal Normand, l'envoyé spécial de CPVA, martelant qu'il s'appelait Mathieu. L'énigmatique Fantômas ferait pâle figure à côté de lui... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Marie Adeline Peix, directrice exécutive de BPIFRANCEJulidé Ninek, CEO et fondatrice de MoneykiizFabrice Marsella, directeur de la Banque des start-ups chez LCLHicham Ousseni, cofondateur de KuntoHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Marie Adeline Peix, directrice exécutive de BPIFRANCEJulidé Ninek, CEO et fondatrice de MoneykiizFabrice Marsella, directeur de la Banque des start-ups chez LCLHicham Ousseni, cofondateur de KuntoHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités :Marie Adeline Peix, directrice exécutive de BPIFRANCEJulidé Ninek, CEO et fondatrice de MoneykiizFabrice Marsella, directeur de la Banque des start-ups chez LCLHicham Ousseni, cofondateur de KuntoHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 28 novembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.REDRESSEMENT ITALIEN, DÉCLIN FRANÇAIS : UN PARALLÈLE EN TROMPE-L'ŒILAlors que la France s'enfonce dans la dette, l'Italie redresse ses dépenses publiques. Le 2 octobre, le gouvernement d' « union des droites » de Giorgia Meloni a approuvé les dernières prévisions financières pour fin 2025 : le déficit serait ramené autour de 3% du PIB, ouvrant la porte à une sortie de la procédure pour déficit excessif engagée par la Commission européenne. L'Italie est devenue la quatrième puissance exportatrice mondiale se classant derrière l'Allemagne, elle devance désormais la Corée du Sud. En 2014, elle était classée au septième rang.Ces résultats ne doivent pas occulter une dette italienne restée à des niveaux très préoccupants (140% du PIB). De plus, le redressement financier de l'Italie est facilité par les effets du plan de relance européen décidé durant la crise sanitaire de 2020-2022, particulièrement généreux pour Rome (avec 194 milliards d'euros perçus, le pays est le premier bénéficiaire du dispositif). Une dette souveraine qui n'a pas empêché le 19 septembre l'agence de notation Fitch d'en relever la note à BBB+, quelques jours après avoir abaissé celle de la France à A+, donnant l'impression que les courbes, entre les deux pays, étaient destinées à se croiser, le redressement italien ne faisant que mettre en lumière, par contraste, l'affaiblissement des positions de la France.L'économie italienne conserve de grandes fragilités structurelles, notamment une productivité atone, une croissance en berne et une crise démographique qui ne cesse de s'aggraver, notamment par le départ à l'étranger des Italiens diplômés. Le pays connait une productivité du travail faible, estimée par l'OCDE à 65,60 € par heure en 2024, soit beaucoup moins que la France (90,86€). Deuxième puissance manufacturière d'Europe, l'Italie arrive seulement quatorzième dans le classement des pays membres les plus innovants en 2025, selon la Commission, tandis que le climat social se détériore. Le recul du chômage de 7,8% en 2022 à 6% en 2024 cache une augmentation du nombre de travailleurs pauvres et un temps partiel contraint qui frappe d'abord les femmes. Dans ces circonstances, le nombre de familles en situation de pauvreté absolue se maintient au-dessus de 8 millions, quand le taux de population à risque de pauvreté est de 23,1% en 2024. De plus, une étude d'octobre 2024 menée par plusieurs universités analysant les données de la Banque centrale européenne a mis en évidence le caractère profondément inégalitaire du système fiscal italien. Les principaux avantages fiscaux y seraient ainsi concentrés entre les mains des 7% des plus riches, dont le taux moyen d'imposition se révèle inférieur à celui des classes moyennes moins favorisées.En dépit de ces faiblesses, 39% des Italiens, selon le baromètre publié en février 2025 par le Centre de recherches politiques de Sciences Po, déclarent faire confiance à la politique, contre 26% des Français. L'Italie, il est vrai, connait depuis trois ans, contrairement à la France, une stabilité gouvernementale inédite.LE PLAN DE PAIX DE TRUMP POUR L'UKRAINELe 18 novembre, un plan de paix en Ukraine, détaillé en 28 points a sidéré les Ukrainiens et les Européens, tant cette esquisse inacceptable à leurs yeux était alignée sur les positions russes. Il stipule notamment que la Crimée (annexée par la Russie en 2014) ainsi que Louhansk et Donetsk seront « reconnues comme russes de facto, y compris par les Etats-Unis ». Il évoque aussi la création d'une « zone tampon démilitarisée » et neutre dans la partie de l'oblast de Donetsk contrôlée par l'Ukraine, qui serait « internationalement reconnue comme territoire appartenant à la Fédération de Russie », mais où les forces russes n'entreraient pas. Il y est énoncé encore que l'Ukraine devrait renoncer à son projet d'adhérer à l'OTAN et réduire à 600.000 soldats ses forces armées. Il ouvre la voie à une amnistie générale, y compris pour les crimes de guerre dont est accusé le dirigeant russe, Vladimir Poutine, ainsi qu'à une levée progressive des sanctions occidentales, voire à un retour de la Russie dans le G8.Les négociations entreprises dimanche à Genève, entre les conseillers à la sécurité nationale américains, ukrainiens et européens, ont permis de remodeler le plan Trump et de le nettoyer de ses aspects les plus problématiques. Sur les 28 points initiaux, il n'en restait plus que 19 lundi. Certains paragraphes ont été tout simplement rayés, comme la suggestion de réintégrer la Russie dans le G8, ou d'offrir la possibilité pour les Etats-Unis d'utiliser les actifs russes gelés, majoritairement détenus dans des pays européens, afin de financer l'effort de reconstruction. Les mentions concernant directement les intérêts européens, comme les sanctions, la perspective que l'Ukraine adhère à l'Union européenne ou qu'elle n'intègre jamais l'OTAN ont été remises à plus tard. Ce nouveau plan en 19 points n'est pas définitif. Divers ajustements et précisions doivent encore être négociées dans les coulisses, avant d'être soumis à la Russie. Mais la copie paraît désormais acceptable à la fois aux Ukrainiens, aux Américains et aux Européens. Il n'est plus question pour Kyiv de renoncer aux territoires conquis par la Russie, ni d'établir une zone tampon sur son sol mais de proposer un armistice sur la ligne de front actuelle qui serait gelée. Il n'est plus envisagé de réduire par deux la taille de l'armée ukrainienne. « Beaucoup de choses justes ont été prises en compte » à Genève, a observé Volodymyr Zelensky, lundi, indiquant qu'il négociera lui-même avec Donald Trump les points les plus sensibles laissés de côté, lors d'une rencontre dont la date est incertaine. En écho, Vladimir Poutine a déclaré jeudi que « les combats cesseront » quand l'armée ukrainienne « quittera les territoires qu'elle occupe » (= les régions revendiquées par Moscou) et qu'il ne peut pas y avoir d'accord de paix car le gouvernement ukrainien n'est pas légitime.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, je reçois Alexandre Velluti, CEO et fondateur d'Invyo, pour explorer la révolution data qui transforme aujourd'hui le private equity et le venture capital. Un échange passionnant qui montre comment l'usage intelligent de la donnée et de l'IA redéfinit en profondeur le métier d'investisseur.Nous avons parlé :De son parcours atypique, de la banque privée chez Crédit Suisse à la création d'un blog de vulgarisation financière qui donnera naissance à Invyo.Du passage d'Excel, de process manuels à des plateformes modernes qui centralisent, enrichissent et automatisent la donnée des fonds : un basculement clé où data et IA démultiplient la vitesse et la précision.De la professionnalisation massive du non-coté ces dix dernières années et de l'émergence d'une véritable culture “data” dans les fonds européens.De la manière dont Invyo exploite et enrichit la “data” interne et externe des fonds pour améliorer sourcing, monitoring, détection des risques et workflows.De l'intégration progressive de l'intelligence artificielle pour automatiser la collecte, structuration, contextualisation et diffusion des informations critiques pour apporter une plus-value au métier.De la transformation du rôle des investisseurs : moins d'opérations manuelles ou de reporting, plus de temps pour l'accompagnement stratégique des participations.Des défis de gouvernance de la donnée, d'adoption interne et de montée en compétence, avec l'importance du sponsor en interne et d'une approche modulaire, essentiels pour tirer pleinement parti des technologies. De la vision à long terme : un private equity augmenté par l'IA, où la prise de décision s'appuie sur des modèles prédictifs et des analyses automatiques de performance future.Un échange limpide, dynamique et stimulant, qui révèle comment la combinaison data + IA s'impose comme un levier stratégique majeur pour construire un private equity plus intelligent, plus réactif et plus efficace.En fin d'épisode, les recommandations d'Alexandre :Podcast “Génération Do It Yourself” – épisode avec Olivier Dellenbach: en audio https://www.gdiy.fr/podcast/olivier-dellenbach/ en vidéo https://www.youtube.com/watch?v=--hNbMZ0rq8 “Je n'ai pas les mots” de Laurent Seyer Liens utiles: Alexandre Velluti: https://www.linkedin.com/in/alexandre-velluti-83656a58/ Invyo : https://invyo.io/ChapsVision: https://www.chapsvision.com/ ***************************Cet épisode est produit et animé par Solenne Niedercorn, fondatrice de Finscale.Finscale, c'est bien plus qu'un podcast. C'est un écosystème qui connecte les acteurs clés du secteur financier à travers du Networking, du coaching et des partenariats.
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure. À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale
L'instabilité politique a coûté 0,3 point de PIB à l'économie française en 2025. La croissance nationale, qui devait atteindre 1 %, s'élèvera plutôt à 0,7 %, selon les prévisions de la Banque de France.En effet, depuis la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron, le 9 juin 2024, au soir des élections européennes, et les législatives qui ont accouché d'un Hémicycle sans majorité, il est devenu presque impossible de faire passer le moindre texte de loi, à commencer par le budget de l'Etat, qui doit être voté chaque année.Or la composition de ce budget a de multiples conséquences : de nouveaux impôts potentiels pour les ménages ou les entreprises, ou des coupes dans les dépenses, qui finissent par rejaillir sur toute l'économie. De ce fait, la prudence est de mise chez tous les acteurs et cela ralentit l'activité.Par quels mécanismes exactement ? Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Eric Albert, journaliste au service Economie du « Monde », explique comment l'imprévisibilité politique pèse sur l'économie réelle.Un épisode de Cyrielle Bedu. Réalisation : Amandine Robillard. Présentation et supervision éditoriale : Jean-Guillaume Santi. Rédaction en chef : Adèle Ponticelli.Cet épisode a été publié le 26 novembre 2025. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'Europe vieillit à un rythme tel que, sans action rapide, le niveau de vie pourrait reculer dans les prochaines décennies. Depuis plusieurs décennies, l'Europe vieillit. La pyramide des âges, autrefois en forme de triangle – beaucoup de jeunes à la base, peu de personnes âgées au sommet – ressemble aujourd'hui davantage à une amphore, voire à un tonneau. La population active, celle des 15-64 ans, se réduit tandis que la proportion de seniors augmente rapidement. Selon la BERD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, si rien ne change, le vieillissement retirera environ 0,36 point de croissance par an d'ici à 2050 dans une large partie de l'Europe. Sur le temps long, l'impact est considérable : c'est un risque clair de baisse du niveau de vie. Dans une économie, ce sont les actifs qui produisent l'essentiel de la richesse et qui financent les retraites ainsi qu'une partie importante des dépenses publiques. Quand leur nombre diminue relativement au reste de la population, la richesse produite par habitant finit par stagner, voire reculer. À lire aussiLa démographie ou l'enjeu économique de ces dix prochaines années Pourquoi le vieillissement pèse sur le niveau de vie Trois raisons principales expliquent ce ralentissement. D'abord, la plus évidente : moins de travailleurs, c'est moins de production. La croissance est mécaniquement freinée. Ensuite, les entreprises investissent en fonction de la demande future. Si la population active stagne ou diminue, les entreprises sont moins incitées à construire de nouvelles usines et à acheter de nouveaux équipements. Résultat : la productivité est plus faible. Enfin, lorsque les jeunes générations se réduisent, c'est l'innovation elle-même qui s'essouffle : moins de chercheurs, moins d'entrepreneurs et moins d'inventeurs, avec, à terme, moins de croissance. L'Europe n'est pas le seul continent concerné, mais elle est l'un des plus exposés. La Chine, le Japon ou encore la Corée du Sud connaissent des dynamiques similaires. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la fenêtre démographique se refermera d'ici à une dizaine d'années : ces pays vieilliront à leur tour. À l'inverse, l'Afrique subsaharienne, très jeune, pourrait profiter d'un volant de croissance, à condition de créer suffisamment d'emplois productifs. Quelles solutions pour atténuer les effets du vieillissement ? Plusieurs leviers existent, même s'ils ne suffiront pas chacun isolément. La première solution, souvent impopulaire, consiste à travailler plus longtemps. Reculer l'âge de la retraite permet d'augmenter le nombre d'actifs. Un autre levier majeur est d'améliorer la participation des femmes au marché du travail. Dans certains pays, elles restent sous-représentées. Réduire cet écart pourrait compenser une grande partie de la baisse démographique. La BERD évoque aussi l'immigration. Un sujet sensible, mais potentiellement efficace, est d'accueillir davantage de main-d'œuvre en âge de travailler. Cela permettrait de contrebalancer la diminution des actifs. Enfin, investir dans l'innovation demeure essentiel. L'Histoire montre que la technologie peut compenser une partie du manque de main-d'œuvre. Mais l'Europe reste en retard sur la Chine ou les États-Unis. Pour autant, prévient la BERD, aucune de ces solutions ne suffira seule. Le défi est immense et concerne un nombre croissant de pays. L'enjeu sera de combiner ces leviers pour limiter au maximum l'impact du vieillissement sur le niveau de vie des prochaines décennies.
People First Podcast I Western and Central Africa I World Bank Group
Dans ce nouvel épisode de People First Podcast, nous explorons comment l'accès à l'électricité façonne l'emploi en Afrique de l'Ouest et du Centre.Nous donnons la parole à des bénéficiaires au Tchad, au Cameroun, en Guinée et en Côte d'Ivoire pour comprendre concrètement comment l'énergie transforme les activités économiques et les perspectives d'emploi.Professionnels de la santé, enseignants, chefs d'entreprise et créateurs de contenu, ils partagent leurs expériences. Leurs récits montrent qu'au-delà du confort, l'électricité soutient la productivité, stimule l'économie, permet de créer et de préserver des emplois, et améliore durablement les services essentiels pour les communautés.Ecoutez People First Podcast maintenant. Laissez un commentaire ici. Votre avis nous intéresse !Séquences00:00 Introduction 01:52 Témoignages de bénéficiaires 04:22 Connecter 300 millions de personnes à l'électricité pour soutenir la création d'emplois07:32 Entretien avec Yaro, comédien et créateur de contenus Malien 08:18 ConclusionÀ propos du People First Podcast:People First Podcast vient apporter un éclairage humain et concret sur les thématiques de développement spécifiques aux habitants d'Afrique de l'Ouest et du centre, et sur la contribution de la Banque mondiale. People First Podcast, pour un développement durable et inclusif !À propos du Groupe de la Banque mondiale:Le Groupe de la Banque mondiale est l'une des plus importantes sources de financement et de connaissances au monde pour les pays à faible revenu. Ses cinq institutions partagent l'engagement de réduire la pauvreté, d'accroître la prospérité partagée et de promouvoir le développement durable.
Jeudi 20 novembre, Frédéric Simottel a reçu Michel Levy Provençal, prospectiviste, fondateur de TEDxParis et de l'agence Brightness, Jérôme Marin, fondateur de cafetech.com, Bruno Guglielminetti, journaliste et animateur de "Mon Carnet de l'actualité numérique", Léa Benaim, journaliste BFM Business, Daniel Nef, CEO et cofondateur de Rift, Fabrice Marsella, directeur de la Banque des Startups by LCL, Romain Serres, CEO de Tilt Energy, Antoine Pêtre, porte-parole Europe de One Flash, et Raphaël Raffray, journaliste Tech&Co, dans l'émission Tech & Co, la quotidienne sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au jeudi et réécoutez la en podcast.