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Invité : Michel Chambon Qui sont les chrétiens de Chine ? Comment vivent-ils leur foi ? Pourquoi leur nombre a-t-il augmenté ces dernières décennies ? Le théologien et anthropologue Michel Chambon, expert du christianisme en Asie et chercheur à lʹUniversité nationale de Singapour, analyse leur évolution entre renaissance religieuse, contrôle du régime communiste et relations sino-vaticanes. Il est au micro de Carole Pirker. Réf. Bibliographique : "Les chrétiens dans la Chine de Xi Jinping", éditions du Cerf : 2025. Photo : Michel Chambon, théologien et anthropologue, expert du christianisme en Asie et chercheur à lʹUniversité nationale de Singapour. (DR)
Commentaire de L'Évangile du jour Matthieu 10, 1-7 En ce temps-là, Jésus appela ses douze disciples et leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. Voici les noms des douze Apôtres : le premier, Simon, nommé Pierre ; André son frère ; Jacques, fils de Zébédée, et Jean son frère ; Philippe et Barthélemy ; Thomas et Matthieu le publicain ; Jacques, fils d'Alphée, et Thaddée ; Simon le Zélote et Judas l'Iscariote, celui-là même qui le livra. Ces douze, Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes : « Ne prenez pas le chemin qui mène vers les nations païennes et n'entrez dans aucune ville des Samaritains. Allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. Sur votre route, proclamez que le royaume des Cieux est tout proche. » L'Amour Vaincra ! Fr. Paul Adrien d'Hardemare (op) Et l'aventure continue ! retrouvez : les vidéos sur
UN COUP DE MAIN AUX HAÏTIENS YON KOUTMEN POU AYISYEN
In deze aflevering van Kalm met Klassiek neemt Ab je mee naar de hoofse liefde van de zestiende eeuw. 'Belle qui tiens ma vie', "Schone die mijn leven vasthoudt", zo heet het lied waar je naar gaat luisteren. Een eeuwenoude liefdesdans is het, onder het genot waarvan jij mag terugdenken aan de verliefdheden in jouw eigen leven. Componist Toinot Arbeau en ensemble Hesperion XX vervoeren ons naar liefdes van toen en nu. Wil je meer Kalm met Klassiek? Ga naar npoklassiek.nl/kalmmetklassiek (https://www.npoklassiek.nl/thema/kalm-met-klassiek). Alle muziek uit de podcast vind je terug in de bijbehorende speellijst (https://open.spotify.com/playlist/6YgSfm1Sux7CroiJvzeUdx?si=be36463468d84e37).
UN COUP DE MAIN AUX HAÏTIENS YON KOUTMEN POU AYISYEN
RFI reçoit Eloïse Layan de Forbidden Stories et Wethzer Piercin d'Ayibopost qui signent une longue enquête très documentée sur l'assassinat de deux journalistes haïtiens. Néhémie Joseph est mort le 10 octobre 2019, à Mirebalais, alors qu'il travaillait sur la contrebande à la frontière entre Haïti et la République dominicaine. Gary Tess, lui, dénonçait sur les ondes les mauvaises pratiques des hommes politiques haïtiens. Néhémie Joseph était un journaliste engagé, «un battant», raconte Eloïse Layan. Il se savait menacé. Il l'avait d'ailleurs écrit sur les réseaux sociaux une dizaine de jours avant sa mort, se disant la cible d'un complot ourdi, entre autres, par l'ancien sénateur Rony Célestin. «Il a trouvé la mort par des sbires du pouvoir en place», dénonce sa famille. Néhémie Joseph travaillait sur des sujets sensibles, notamment sur la situation de chauffeurs routiers rackettés par les gangs et obligés de transporter des armes. Un trafic dans lequel Rony Célestin était vraisemblablement impliqué. Forbidden Stories a décidé de poursuivre ses investigations. Eloïse Layan s'est rendue en Haïti et a marché dans les pas du journaliste haïtien à la frontière, à Belladère. Elle a recueilli de nombreux témoignages anonymes. Certains mettent en cause les agents de douane qui ne vérifient pas correctement les chargements, raconte la journaliste. Le nom de Rony Célestin revient également régulièrement. «Même les rapports d'experts des Nations disent que c'est un contrebandier qui a des liens avec les groupes criminels», précise Eloïse Layan. «C'est l'homme le plus puissant du département du Plateau central. Mais son influence s'étend jusqu'à Port-au-Prince.» Gary Tess, 39 ans, animait une émission sur une radio des Cayes dans laquelle il épinglait la classe politique haïtienne. Il a été tué le 18 octobre 2022. Le principal suspect est l'ancien procureur Ronald Richemond. Le journaliste l'accusait de voler des terres. Lui nie les accusations. Mais «il est mis en cause par de nombreuses personnes, dont certains de ses anciens collaborateurs», raconte Wethzer Piercin. «Même si Ronald Richemond est inculpé, le dossier traîne. Il y a une véritable omerta car les gens ont peur de parler. On ne sait pas si la justice va pouvoir mener son enquête jusqu'au bout», complète Eloïse Layan. Le travail d'Eloïse Fayan et Wethzer Pierin est à lire sur les sites de Forbidden Stories, du Monde et d'Ayibopost. Donald Trump a-t-il vraiment gagné en faisant voter sa loi budgétaire ? Aux États-Unis, la presse revient sur la loi budgétaire que Donald Trump a réussi à faire voter par le Congrès hier (3 juillet 2025) et se demandent s'il s'agit vraiment d'une victoire. Le Washington Post se fait l'écho des inquiétudes de certains républicains. Le sénateur de Caroline du nord, Thom Tillis, a mis en garde Donald Trump, le week-end dernier. «Vous faites une bêtise», lui a-t-il dit au téléphone, raconte le journal. Selon ce sénateur, les coupes dans Medicaid prévues par la loi Budgétaire, vont coûter cher au parti : elles vont lui faire perdre la majorité à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en 2026. Donald Trump a renié l'une de ses promesses de campagne, écrit le Washington Post, qui était de ne pas toucher au système de santé. Pour Josh Hawley, sénateur du Missouri, cité par le New York Times : «Nous ne pouvons pas être le parti des travailleurs si on supprime aux travailleurs leur sécurité sociale». Un argument que balaie du revers de la main le camp Trump. Pour le président et ses alliés, c'est une bonne chose que cette loi ait été votée bien avant les élections de mi-mandat. Les effets économiques seront visibles avant le scrutin, se réjouissent-ils, raconte Politico. En avril 2025, six mois avant les élections, quand ils rempliront leurs déclarations d'impôts, les Américains verront l'impact de la suppression des taxes sur les pourboires et sur la sécurité sociale. Quant à Medicaid, le camp Trump a prévu la parade : ils comptent «vendre les coupes dans le programme d'assurance maladie pour les Américains à faibles revenus comme une lutte contre le gaspillage, les fraudes et les abus», écrit encore le site d'information en ligne. Les États-Unis et la Colombie au bord de la rupture diplomatique En Colombie, la presse revient sur la détérioration des relations entre Bogota et Washington. Hier, les deux pays ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs. Cela fait plusieurs mois que la crise couvait. El Espectador dresse la liste de tous les points de crispation qui ont jalonné cette escalade. Il y a tout d'abord eu le refus de Bogota d'accepter le retour de Colombiens entrés illégalement aux États-Unis, puis la question des droits de douane, les remontrances de Washington qui trouve que Gustavo Petro n'en fait pas assez en matière de lutte contre le trafic de drogue et, en réponse, le refus de la Colombie d'extrader vers les États-Unis des responsables de groupes armés. Et puis, il y a eu «la goutte d'eau qui a fait déborder le vase», termine El Espectador : Gustavo «Petro a accusé de membres du Congrès américain d'avoir participé à la préparation d'un coup d'État afin de le renverser». Cette dispute intervient au pire moment, explique El Espectador. La ministre des Affaires étrangères colombienne a démissionné hier. Or, «le président et son entourage ne savent pas mener à bien des négociations sensibles. Ils sont trop dogmatiques», estime Lawrence Gumbiner, ancien diplomate américain. Et dans 15 jours, se termine la pause sur les tarifs douaniers décrétée par Donald Trump. Dans les colonnes de la Semana, l'ancien ministre de la Défense et ancien ambassadeur à Washington, Juan Carlos Pinzón demande au gouvernement colombien de «faire preuve de bon sens et de faire passer les intérêts nationaux avant ses intérêts partisans, politiques et électoraux». Le journal de la 1ère En Guyane, le principal d'un collège s'est donné la mort.
Baleine sous Gravillon - Nomen (l'origine des noms du Vivant)
Les corvidés en général font partie des animaux les plus intelligents. Souvent considérés comme des oiseaux nuisibles, ils sont l'objet de campagnes d'élimination (par tirs, piégeage), qui sont souvent idiotes, hypocrites et injustifiées. Les tenants de leur chasse justifient la destruction des corbeaux par une nécessité. Ils évoquent soit la destruction du gibier ou des récoltes, soit la transmission de maladies, soit la compétition avec d'autres espèces. Or les corbeaux ont en réalité surtout un rôle de charognard et ils limitent de ce fait la transmission de nombreuses maladies. Les sociétés humaines ont par contre souvent déstabilisé l'environnement des corbeaux en pratiquant la monoculture, l'élevage intensif, et les décharges à ciel ouvert. Loin de l'image du charognard qui prévaut habituellement, les corbeaux avaient une place à part dans les mythologies scandinaves, notamment chez les Vikings. Le dieu Odin était presque toujours accompagné de deux corbeaux sur ses épaules, qui étaient ses messagers et ses conseillers. Ces oiseaux portaient les noms de “Hugin” et de “Munin”, qui signifie respectivement “pensée, reflet” et “esprit, mémoire” en vieux norrois. Ils lui rapportaient des informations sur les autres royaumes. Ils étaient ses yeux et ses oreilles.___
En Haïti, un an après son déploiement, la Mission multinationale d'appui à la sécurité est loin de faire l'unanimité. À Port-au-Prince, de nombreux citoyens expriment leur frustration face à une force qu'ils jugent inefficace, déconnectée des réalités du terrain et incapable d'assurer la sécurité espérée. Pour eux, les résultats concrets peinent à se faire sentir. Johnny, un habitant de Pétion-Ville que notre correspondant Peterson Luxama a interrogé, souligne que les gangs ont même étendu leur influence et conquis de nouveaux territoires au cours des derniers mois. «La situation ne fait que s'aggraver», renchérit Timothé qui pointe du doigt la communauté internationale qui a échoué à ramener le calme dans le pays. D'autres Haïtiens, plus nuancés, estiment en revanche que la mission n'a pas eu les moyens nécessaires pour réussir, entre manque de financement, logistique insuffisante et absence de stratégie claire. Steeve Pierre Luc, étudiant en droit, estime que les policiers kényans ne sont pas à blâmer : «Je salue leur courage car ce sont les seuls à avoir accepté de prendre la tête de cette mission.» Ils font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont à leur disposition, résume le jeune homme. Certaines structures internationales, comme le Bureau intégré des Nations unies, parlent de progrès, aussi modestes soient-ils, et refusent de qualifier cette mission d'échec. Les Haïtiens pourront bénéficier du TPS jusqu'en février Un juge américain a statué en faveur des Haïtiens bénéficiant du TPS, ce statut de protection temporaire, nous apprend le Miami Herald. Un juge new-yorkais a estimé que «l'administration Trump avait eu tort de raccourcir la durée du TPS de 6 mois». Pour les Haïtiens, il restera donc en vigueur jusqu'en février 2026, comme prévu initialement, ce qui «laisse à plus d'un demi-million de ressortissants haïtiens (...) plus de temps pour se protéger contre la perte de leur permis de travail et de leur protection contre l'expulsion des États-Unis», écrit le quotidien. Des personnes qui, comme le raconte Me Frandley Denis Julien, avocat spécialisé en immigration dans les colonnes du Nouvelliste, possèdent des maisons, ont «des enfants dont certains sont nés aux États-Unis, ont grandi dans ce pays et ne peuvent pas retourner en Haïti parce qu'ils n'y ont aucun attachement, ne le connaissent pas.» Il ne s'agit toutefois que d'un sursis temporaire puisque, comme le précise le Miami Herald, l'administration Trump peut faire appel de cette décision. Et puis de toute façon, le TPS ne devrait pas survivre au-delà de février 2026 car, comme le fait remarquer Me Frandley Denis Julien, toujours dans le Nouvelliste, «l'administration Trump veut expulser le plus de personnes possible». Seule solution selon lui, et encore sans garantie : mettre en avant «les impacts économiques négatifs pour les États-Unis» du départ de tous ces Haïtiens. Il appelle donc à «mobiliser les chambres de commerce». Le «projet Esther» aux États-Unis Aux États-Unis, la guerre à Gaza a provoqué, depuis son début, en octobre 2023, un mouvement de protestation notamment sur les campus universitaires, avec des manifestations pro-palestiniennes. Donald Trump a d'ailleurs engagé un bras de fer avec certaines universités, comme Harvard. L'administration fédérale l'a encore accusée, ces derniers jours, de violer les droits des étudiants juifs et menace l'établissement de mettre fin aux subventions qu'il reçoit. Tout cela fait partie d'une politique inspirée par une feuille de route : le «Projet Esther», élaboré par la très conservatrice Heritage Foundation, «l'un des groupes de réflexion les plus influents du pays» et qui a des liens avec l'équipe de Donald Trump, explique Quentin Peuron, doctorant à l'Université Lumière Lyon 2 dont la thèse porte sur «le remodelage du Parti républicain sous l'effet de l'infrastructure trumpiste». «La Heritage Fundation considère que tout mouvement pro-palestinien est en réalité une façade pour un réseau de soutien au Hamas», décrypte le chercheur. Face à la répression qui s'abat sur certains campus, des universitaires et des étudiants crient à la censure, et s'attirent les foudres du gouvernement. Plusieurs étudiants étrangers qui avaient participé à des manifestations pro-palestiniennes, ont ainsi vu leur visa annulé. La justice est intervenue plusieurs fois pour défendre la liberté d'expression, chère aux Américains. D'après Quentin Peuron, peu importe pour Donald Trump qui «ne cherchait pas vraiment à obtenir des résultats concrets, mais plutôt à instaurer un climat de peur». La Cour suprême du Costa Rica demande au Parlement la levée de l'immunité du président C'est du jamais vu dans le pays, écrit La Teja qui souligne que la nouvelle fait la Une de plusieurs médias internationaux. Et il n'y a pas de quoi s'en réjouir, se désole le journal. Rodrigo Chaves est accusé de corruption. Comme l'explique La Republica, il aurait obligé une entreprise qui avait obtenu un contrat avec la présidence, à reverser 32.000 dollars à l'un de ses amis. C'est désormais à l'Assemblée législative de se prononcer. Certains députés interrogés par le journal La Nacion ont d'ores et déjà fait savoir qu'ils espéraient que Rodrigo Chaves démissionnerait avant. Et ce serait assez bien joué de sa part, analyse La Teja. Rodrigo Chaves a déjà dit qu'il envisageait de renoncer à son poste pour se lancer dans la campagne des législatives de 2026. Lui qui ne peut pas se présenter à la prochaine présidentielle, comptait à la place se faire élire député. S'il démissionnait, il redeviendrait un citoyen comme les autres, explique La Teja, et ce serait donc à la justice ordinaire de le juger. Ce qui prendrait des années. Et s'il est élu député en février 2026, il récupèrera son immunité. Il serait ainsi tranquille pendant au moins quatre ans, poursuit le journal, alors que s'il reste président, son procès aura lieu dans quelques moins tout au plus. Le journal de la 1ère Les deux leaders du mouvement Trop Violans en Guyane, sont menacés d'interdiction de manifester.
Alan Jacopin est passé du BMX à l'ultra distance à vélo, un grand écart incroyable pour ce jeune sportif de 22 ans. Autre point particulier, il a choisi de se lancer dans ces longues chevauchées sur un vélo en bois, conçu et fabriqué par les ateliers Gonnel, dont il est devenu un ambassadeur. J'ai souhaité échanger avec lui pour savoir ce qui l'a attiré dans l'Ultra distance et aussi pour connaitre les raisons qui ont motivé son choix d'un vélo en bois. Je vous avais présenté les Ateliers Gonnel en 2024, dans un article qui soulignait la fabrication "marine" de ce vélo. En effet, Gonnel a choisi une fabrication composite où le bois, le carbone et le lin sont associés pour apporter au vélo leurs qualités complémentaires. Benjamin Boissier, l'initiateur du projet Gonnel, me disait alors “L'idée de départ était de récupérer le savoir-faire que l'on maitrise depuis longtemps dans le nautisme, pour l'apporter au domaine du vélo“. Alan n'est pas un vieux Loup de mer, mais un jeune cycliste qui a longtemps pratiqué le BMX en compétition à un très bon niveau, à l'époque où il vivait à La Rochelle. Tiens, tiens... n'y aurait-il pas un lien de localité qui aurait rapproché le jeune cycliste des ateliers installés également dans cette ville de marins ? Sur Bike Café, nous nous étions déjà intéressés en 2023 aux vélos en bois en publiant un article qui faisait l'état des lieux en matière de bois dans le vélo en France et en Europe. Cette fois, je vous propose d'écouter le témoignage enthousiaste d'Alan sur son vélo en bois avec lequel il est entré dans le Top 10 des participants à la difficile Race Across Spain en avril dernier.https://lesateliers-gonnel.com/Instagram : https://www.instagram.com/ateliersgonnel/Instagram Alan Jacopin : https://www.instagram.com/alan.jacopin/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:29:01 - Les Nuits de France Culture - par : Mathias Le Gargasson - L'émission "Jésus devant l'histoire, une secte parmi les autres", de François Refoule avec l'exégète Henri Cazelles et la bibliste Françoise Smyth-Florentin s'intéresse aux débuts de la chrétienté et aux rapports entre les sectes chrétiennes, pharisiennes et sadducéennes. - réalisation : Thomas Jost
Le Concile de Nicée fête ses 1 700 ans. Ce premier concile œcuménique, rassemblant les évêques chrétiens, s'est tenu en l'an 325 à Nicée, aujourd'hui Iznik en Turquie, pour fixer l'unité de l'Église. C'est là qu'a été établi pour la première fois le Credo, la profession de foi chrétienne, qu'a été posé le dogme de la consubstantialité du Fils au Père et la date de Pâques commune. Un concile avec une dimension œcuménique centrale, dont le 1 700ème anniversaire est célébré pour marquer l'unité des chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans… - malgré les divergences qui subsistent. Invités : - Michel Stavrou, doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, où il enseigne la dogmatique et l'histoire de l'Église byzantine, auteur de plusieurs ouvrages et récemment de l'article « Recevoir le concile de Nicée : quelques acquis toujours actuels » (Contacts, Revue française de l'Orthodoxie, avril-juin 2025) - Michel Fédou, théologien catholique jésuite et enseignant aux Facultés Loyola à Paris, auteur de nombreux ouvrages et récemment de l'article : « Le concile de Nicée et ses enjeux actuels » (Nouvelle revue théologique, avril 2025) - Claire Reggio, historienne, enseignante à l'Université d'Aix-Marseille et à Domundi Universitas, autrice de plusieurs ouvrages dont « Nicée, 1700 ans d'histoire » (Éd. Cerf, 2025) - Correspondance RFI à Rome au Vatican d'Eric Sénanque.
Le Concile de Nicée fête ses 1 700 ans. Ce premier concile œcuménique, rassemblant les évêques chrétiens, s'est tenu en l'an 325 à Nicée, aujourd'hui Iznik en Turquie, pour fixer l'unité de l'Église. C'est là qu'a été établi pour la première fois le Credo, la profession de foi chrétienne, qu'a été posé le dogme de la consubstantialité du Fils au Père et la date de Pâques commune. Un concile avec une dimension œcuménique centrale, dont le 1 700ème anniversaire est célébré pour marquer l'unité des chrétiens – catholiques, orthodoxes, protestants, anglicans… - malgré les divergences qui subsistent. Invités : - Michel Stavrou, doyen de l'Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge à Paris, où il enseigne la dogmatique et l'histoire de l'Église byzantine, auteur de plusieurs ouvrages et récemment de l'article « Recevoir le concile de Nicée : quelques acquis toujours actuels » (Contacts, Revue française de l'Orthodoxie, avril-juin 2025) - Michel Fédou, théologien catholique jésuite et enseignant aux Facultés Loyola à Paris, auteur de nombreux ouvrages et récemment de l'article : « Le concile de Nicée et ses enjeux actuels » (Nouvelle revue théologique, avril 2025) - Claire Reggio, historienne, enseignante à l'Université d'Aix-Marseille et à Domundi Universitas, autrice de plusieurs ouvrages dont « Nicée, 1700 ans d'histoire » (Éd. Cerf, 2025) - Correspondance RFI à Rome au Vatican d'Eric Sénanque.
Avec Rodolphe Istre, Benjamin Blanchard (directeur général de SOS Chrétiens d'Orient) et Blandine (volontaire)
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Avec Mission Ananie
Religions du Monde reçoit en studio Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l'Archevêque de Paris pour l'Ordinariat des catholiques orientaux en France, qui a dirigé l'Œuvre d'Orient depuis 2010, une organisation engagée depuis 170 ans auprès des chrétiens d'Orient dans 23 pays : au Moyen-Orient, dans la Corne de l'Afrique, en Europe Orientale et en Inde. Mgr Pascal Gollnisch quitte son mandat le 1er septembre 2025, son successeur sera Mgr Hugues de Woillemont, jusqu'à présent secrétaire général de la Conférence des Évêques de France. C'est l'occasion de faire le point avec Mgr Pascal Gollnisch sur la situation des chrétiens d'Orient – les chrétiens des origines - dont il a porté la voix pendant 15 ans en France et sur son engagement. Il nous parle des guerres et des crises passées et en cours, en Irak, en Syrie, au Liban, à Gaza, en Ukraine, en Arménie ou en Éthiopie. « Nous ne soutenons pas un confessionnalisme qui serait replié sur lui-même » insiste-t-il, lui qui a travaillé à bâtir des ponts et au vivre-ensemble apaisé malgré les fortes tensions régionales.
Face à l'isolement croissant de nos sociétés, de nombreux chrétiens se tournent vers les groupes de partage pour vivre leur foi autrement. Ces petits cercles de prière et d'échange, souvent informels, favorisent des liens profonds et un engagement renouvelé. Faut-il y voir un simple besoin de proximité ou les signes d'un véritable renouveau communautaire au sein des Églises ? Avec : - Marie Levier, membre du quatuor responsable de Fondacio, autrice du livre Les groupes de partage S'exprimer - Exister - Ressusciter, éditions des béatitudes - Hélène Bonicel, animatrice de communautés CVX - Communauté de vie chrétienne, ancienne laïque en mission ecclésiale pour le diocèse de LyonDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Religions du Monde reçoit en studio Mgr Pascal Gollnisch, vicaire général de l'Archevêque de Paris pour l'Ordinariat des catholiques orientaux en France, qui a dirigé l'Œuvre d'Orient depuis 2010, une organisation engagée depuis 170 ans auprès des chrétiens d'Orient dans 23 pays : au Moyen-Orient, dans la Corne de l'Afrique, en Europe Orientale et en Inde. Mgr Pascal Gollnisch quitte son mandat le 1er septembre 2025, son successeur sera Mgr Hugues de Woillemont, jusqu'à présent secrétaire général de la Conférence des Évêques de France. C'est l'occasion de faire le point avec Mgr Pascal Gollnisch sur la situation des chrétiens d'Orient – les chrétiens des origines - dont il a porté la voix pendant 15 ans en France et sur son engagement. Il nous parle des guerres et des crises passées et en cours, en Irak, en Syrie, au Liban, à Gaza, en Ukraine, en Arménie ou en Éthiopie. « Nous ne soutenons pas un confessionnalisme qui serait replié sur lui-même » insiste-t-il, lui qui a travaillé à bâtir des ponts et au vivre-ensemble apaisé malgré les fortes tensions régionales.
Antoine LiltiCollège de FranceHistoire des Lumières, XVIIIe-XXIe siècleAnnée 2024-2025Séance 4 : Indemnités et indemnisésColloque - Haïti, 1825 : de l'indépendance à la dette - Alexia M. Yates : Indemnitaires et obligataires : les mécanismes et la signification des emprunts haïtiens au XIXe siècleAlexia M. YatesEuropean University Institute
C'est une légende vivante au Québec, une star, une diva, une bête de scène, une pionnière, la Lady Gaga ou la Madonna de son époque/ Une artiste qui ose, qui s'assume et qui donnait dès le titre de son premier album sorti en 1972 : Tiens toi bien j'arrive. Un album dont le titre phare "J'ai rencontré l'homme de ma vie" a été un succès immédiat et populaire en France. Diane Dufresne a bouleversé le statut et l'image de la femme dans la chanson. La toute première rockeuse francophone qui invite aujourd'hui le public à venir à sa rencontre en toute intimité. Une causerie où l'artiste revient sur ses plus de 50 ans de carrière, son cheminement, les thèmes qui lui sont chers avec des intermèdes chantés accompagnées au piano par Olivier Gaudin. La chanteuse Diane Dufresne présente donc son concert “Causerie” du 24 au 29 juin au théâtre de L'Atelier à Paris.Tous les soirs, du lundi au vendredi à 20h sur France 5, Anne-Elisabeth Lemoine et toute son équipe accueillent les personnalités et artistes qui font l'actualité.
Quelles sont les rapports entre judaïsme et christianisme ? D'où vient la "métaphore de l'olivier" ? Comment saint Paul développe-t-il cette image pour évoquer la relation entre Juifs et Chrétiens ? Réponse avec Dalida, Wallen, Notre-Dame de Paris, une sculpture géniale de Joshua Koffman et un propos lumineux de Walter Kasper !Bonne écoute !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
1er numéro de juin, ça sent la fin de saison et pourtant encore tant de choses à découvrir ! Par exemple (et commençons pas consommer local !) le nouvel album de PRYZME. Enfin ! La formation rennaise avait enthousiasmé les oreilles de votre animateur en sortant son 1er album "Four Inches" en 2021. Peut-être certain.e.s d'entre vous se souviennent de leurs passages , et bien ce nouvel opus à peine sorti et intitulé "Tru Stories...And Other Lies" valait le coup d'être patient, il est tellement bien dans ma platine qu'il refuse d'en sortir ! Franchement recommandé les amis ! Autre nouvelle sortie, également 2ème forfait, pour un groupe anglais nommé THE BOOK OF REVELATIONS. "Tiens donc ?" me dis-je en tombant sure cette galette, comme Genesis, ils ont pris un titre biblique...Et à l'écoute, j'ai tout de suite compris : on entre dans l'univers de leurs aînés époque Peter Gabriel. Exercice réussi, sans parodie, juste un je ne sais quoi qui nous replonge dans cet univers mais avec un son et un style propre à ce jeune groupe, jeune par la formation mais avec des membres qui ont du background, c'est du sérieux et c'est très bon ! Du neuf avec du vieux (entendre par la sagesse et respect bien sur) pour l'un des groupe fondamentaux de la scène progressive italienne : BANCO DEL MUTUO SOCCORSO. Le groupe vient d'achever sa trilogie consacrée à l'Existence humaine, tout un programme. Le propos de ce 3ème volet "Storie Invisibili" : ces anonymes (invisibles) dont les noms n'entreront pas dans les livres d'Histoire mais qui pourtant, chacun à leur (notre) façon, la façonnons... Et puis dernière nouveauté, une bombe lâchée en toute fin d'émission : THE FOUNDATION. Les Pays-Bas regorgent de formations progressives, il faut parfois séparer le bon grain de l'ivraie et là nous avons du très bon grain ! Faites moi confiance, leur 2ème album est à tomber ! Projet du claviériste Ron Lammers, celui-ci a su s'entourer de talentueux musiciens, mêlant les sons modernes de ses claviers et traditionnelles guitares aux violons et autres instruments plus baroques. L'album s'appelle "Relations", vous m'en direz des nouvelles ! Outre ces dernières livraisons, retour sur un double album qui célèbre déjà son 1er anniversaire : "Dome" par le multi-instrumentiste et producteur breton EMMANUEL QUENNEVILLE. Un son idéal pour vous échapper de cette morosité ambiante, casque sur la tête pour profiter d'un son binaural. A déguster sans modération ! Et puis dans ce numéro, un extrait du dernier album en date de KARNAKATA ("Requiem For A Dream") sorti il y a déjà deux ans et à la veille de leur passage dans ce nouveau festival du rock progressif à Paris : PROG ROCK FEST, cela se passera à la rentrée les 26 et 27 septembre au CASINO DE PARIS, qu'on se le dise ! On lui doit le nom de cette émission : MIKE OLDFIELD vient de célébrer ses 72 printemps, probablement dans sa douce résidence de Nassau où il profite d'un repos bien mérité même si les fans espèrent toujours le voir un jour sortir de sa retraite pour un nouvel album...En attendant, extrait de son "Discovery" sorti en 1984. Album au personnel restreint : le batteur Simon Phillips, la fidèle Maggie Reilly et Barry Palmer (ex Triumvirat). D' ailleurs depuis les célébrations du 50ème anniversaire de Tubular Bells, un excellent cover band "OPUS ONE" (nom de travail du 1er album de Mike avant de lui trouver son célèbre titre iconique) organise régulièrement des concerts, dont Maggie, Barry mais aussi Anita Hergerland (ex chanteuse et compagne du Maestro) participent de temps à autre en guests ! Vous l'aurez remarqué, peu de "vintage", mais des places de choix : FLEETWOOD MAC d'abord. Je rappelle tout de suite pour les puristes qu'Amarok est une émission aux couleurs du rock progressif mais pas toujours orthodoxe en la matière, les frontières seraient bien trop sujettes à discussions ! Le titre de ce soir étant l'ultime contribution de Peter Green à son groupe, un baroude d'honneur magnifique, que je trouve encore audacieux aujourd'hui pour une formation alors de pur blues, alors imaginez dans le contexte de l'époque ! Dans un autre genre, un artiste aussi difficile à classer que talentueux, le regretté DAVID BOWIE pour un extrait bien connu de "Hunky Dory". D'ailleurs ce titre placé ici en tout début de programme sera à entendre sur la scène du "ROCK'N VIE" ce 14 juin au pied du château d'Apremont en Vendée. En effet le groupe DOVE EATS HAWK s'y produira pour un double show. Le cover band nantais excelle dans le rock essentiellement des 70's, souvent aux sonorités progressives mais pas que (Bowie, Genesis, Supertramp, The Doors, Deep Purple et j'en passe ! ). Et le 2ème effet kiss cool de cette soirée sera un spectacle entièrement dédié à Pink Floyd ! Ils sont très forts, faites moi confiance je les suis depuis déjà un moment ! L'intégralité de "The Wall" au même endroit il y a deux ans c'était quelque chose ! Thierry Joigny Page Facebook de l'émission : AMAROK44
Des Québécois en finale de la NBA: la récupération du succès des Québécois issus de l’immigration ? Discussion avec Rémi Villemure, chroniqueur. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:05:14 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - A partir de trois personnes Tanguy n'est pas à l'aise, donc il n'a pas passé son samedi soir dans la rue. Sa phobie sociale le sauve !
L'Émirat finance depuis quatorze ans le Paris Saint-Germain, mais pourquoi Emmanuel Macron n'a pas remercié seulement le président du club ? Pourquoi insister pour remercier le pays et son émir ? Les phrases prononcées depuis le palais de l'Élysée ont fait mal à Ruth Elkrief, comme Française. La France, ce grand pays, Paris sa capitale, doit remercier le Qatar pour sa victoire. Monsieur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle polonaise. C'est le candidat de la droite populiste, antieuropéen, pro-Trump, ancien hooligan et ancien boxeur. François trouve cela intrigant, parce que c'est la victoire de ce qu'on appelle “les populistes en Europe” dans le pays qui est la star de la croissance. Il va y avoir un axe Varsovie-Washington encore plus serré. Mike Huckabee, l'ambassadeur des États-Unis en Israël et qui est aussi un pasteur baptiste de l'Arkansas, suggère à la France de : “Détacher un morceau de la Côte d'Azur et créer un État Palestinien”. Cette phrase, il n'avait pas besoin de la dire, selon Abnousse Shalmani. Pour aboutir à une véritable paix à Gaza, il faut éviter de balancer de telles énormités. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec Henri Peter, auteur de "La Rose blanche - Des résistants chrétiens contre le nazisme" (éditions Via Romana)
Avec Rodolphe Istre et François-Xavier Gicquel, directeur des opérations de SOS Chrétiens d'Orient
Depuis une semaine, plusieurs organisations du Plateau central bloquent la centrale hydroélectrique de Péligre, la principale source d'électricité d'Haïti, pour protester contre l'inaction de l'État face à l'insécurité croissante dans la région. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les villes de Saut d'Eau et de Mirebalais sont particulièrement touchées par les gangs armés. Les manifestants réclament des services publics essentiels, la sécurité, et un traitement équitable en matière de distribution d'électricité, selon le directeur de l'agence Alterpresse. Ce mouvement se présente comme une « prise en main citoyenne face à l'effondrement des institutions publiques » et le sentiment général que l'État a largement abandonné la population. Cette mobilisation plonge la capitale Port-au-Prince dans un black-out depuis le 13 mai 2025. Alterpresse souligne que ce mouvement intervient dans un contexte sécuritaire alarmant. Gotson Pierre revient aussi sur la fête du drapeau, le 18 mai dernier, qui s'est déroulé dans un climat tendu. Face à l'inaction du gouvernement, le discours du coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (Cpt), Fritz Alphonse Jean, qui a appelé les Haïtiens à l'unité et à la résilience, a été vivement critiqué, selon le directeur d'Alterpresse.Omerta sur l'acuité mentale de Joe Biden ? – les révélations explosives du livre enquête « Original Sin » Ce mardi, sort aux États-Unis le livre évènement « Original Sin », « Péché originel ». Il raconte comment l'entourage de l'ancien président démocrate l'a isolé des mauvaises nouvelles et a dissimulé la dégradation flagrante de son état physique et cognitif. Selon les auteurs, Alex Thompson, d'Axios, et Jake Tapper, de CNN, la Maison Blanche de Joe Biden « a trompé le peuple américain ». L'obstination de Joe Biden et de ses proches a directement conduit à la défaite démocrate face à Donald Trump, malgré la campagne éclair de Kamala Harris, soulignent les deux journalistes. Nous en parlons avec le spécialiste des États-Unis, Romuald Sciora, chercheur associé à l'IRIS. À lire aussiSanté mentale de Biden: «Plus qu'un mensonge d'État, un crime contre la démocratie américaine»« Trump se fait mener en bateau par Poutine » La presse nord-américaine commente abondamment la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, et se montre très critique de l'attitude du président américain, Achim Lippold.« Donald Trump n'est pas connu pour sa patience ni pour sa clémence envers ceux qui défient sa volonté », écrit le Washington Post. Ces derniers jours, il s'en est pris tour à tour à la procureure générale de New York, à Bruce Springsteen, à Beyoncé et à l'ancien directeur du FBI James B. Comey — tous visiblement coupables, à ses yeux, de l'avoir contrarié d'une manière ou d'une autre. Mais, poursuit le journal, « lorsqu'il s'agit du dictateur russe Vladimir Poutine — qui continue de saboter les efforts de Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine —, le président américain fait preuve d'une patience, d'une bienveillance et d'une compréhension sans fin. En coulisses, Donald Trump se plaint que mettre fin à une guerre est plus difficile qu'il ne le pensait. « Sans blague », commente le Washington Post et suggère au chef de la Maison Blanche de traiter Vladimir Poutine comme il traite tous ceux qui lui tiennent tête. Mais pour l'instant, conclut le Washington Post, c'est Vladimir Poutine qui mène Donald Trump en bateau, et le président américain ne semble pas s'en rendre compte.Trump pourrait se désengager de la guerre en Ukraine car de son point de vue, c'est une affaire purement européenne. Selon cette idée, que l'aide américaine serait donc un geste charitable, plutôt qu'un impératif stratégique. Or, The New York Times avertit que cette vision est dangereusement simpliste. Selon le quotidien, Vladimir Poutine ne se limite pas à l'Ukraine : il cherche à remettre en cause l'ordre européen d'après-Guerre froide et à restaurer l'influence globale de la Russie au détriment des États-Unis. Un accord de paix mal négocié risquerait de fragiliser l'Europe — un partenaire économique majeur de l'Amérique — et d'aggraver les défis géopolitiques auxquels Washington est déjà confronté. Le journal conclut que l'administration Trump devra tôt ou tard affronter le Kremlin, Mais plus elle attend, plus cela coûtera cher aux États-Unis.La Cour Suprême autorise l'administration Trump à révoquer le statut de protection temporaire pour les migrants vénézuéliens. Le gouvernement pourra donc expulser quelque 350.000 Vénézuéliens, alors que cette affaire est jugée devant les tribunaux. Mais chez les Vénézuéliens de Miami, c'est la panique. Une Vénézuélienne citée par le Miami Herald dénonce une « décision cruelle » qui laisse des milliers de personnes dans un vide juridique. Ils pourraient perdre leur statut et leur autorisation de travail. Selon cette habitante d'Orlando, la Cour Suprême « fait fi de la dignité humaine et des valeurs fondamentales américaines, comme celle de protéger ceux qui ne peuvent pas rentrer chez eux en sécurité ». Et Cecilia González Herrera, c'est son nom, de poursuivre : « Nous sommes des gens honnêtes — étudiants, enseignants, soignants, survivants — qui contribuent grandement à ce pays. Nous méritons mieux que de vivre dans la peur d'être renvoyés vers un pays dangereux. ». Le journal El Nacional souligne qu'en Floride, où résident environ la moitié des plus de 600.000 Vénézuéliens présents sur le territoire américain, beaucoup avaient voté pour Donald Trump, pensant qu'il soutiendrait leur combat contre le président Nicolas Maduro. La suppression du TPS est d'autant plus dure pour cette communauté car ce statut de résidence temporaire est maintenu pour d'autres nationalités, comme les Salvadoriens. Journal de la 1ère Dernière ligne droite pour la campagne sucrière.
Avec Mission Ananie
En France, on a des fromages, des vins… et des ronds-points. Beaucoup de ronds-points. Un pour entrer dans la ville, un pour en sortir, un autre juste pour dire qu'il y a un rond-point. Et au milieu, des trucs improbables : une vache géante, un avion de chasse, une sculpture en tôle représentant… personne ne sait vraiment quoi.On en compte plus de 50 000. Oui, oui. La France est championne du monde du rond-point, avec environ un tous les 21 kilomètres. Mais d'où ça sort, ce truc ? Qui s'est dit un jour : “Tiens, on va faire tourner les voitures en rond, ça va les calmer” ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un chrétien devrait-il craindre l'IA ? C'est la question que souhaite poser Florent. Pour y répondre, il a invité son ami Quentin, qui, en plus d'être un frère en Christ, travaille dans le domaine professionnel de l'intelligence artificielle: deux conditions idéales pour apporter des éléments de réflexion sur l'emploi de l'IA par un chrétien.
En l'espace de deux semaines, les services frontaliers canadiens ont enregistré plus de 2 000 demandes d'asile. Ils fuient les États-Unis, hantés par la peur d'être renvoyés dans leur pays d'origine : pour devancer l'administration Trump, qui menace de révoquer leur statut de résident temporaire sur le sol américain, de plus en plus d'Haïtiens prennent la route du Canada. Car même si la décision des autorités américaines a été suspendue par la justice, la crainte d'un retour forcé suffit à les pousser à franchir la frontière. Reportage de notre correspondante, Nafi Alibert.L'œil de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient cette semaine sur les violences qui ont coûté la vie à cinq membres d'un groupe d'autodéfense dans le quartier de Pacot. Les gangs ont aussi accentué la pression depuis quelques semaines sur la commune de Mirebalais, et le niveau de violence est tel que l'hôpital universitaire ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre. Fermeture déplorée par le Premier ministre haïtien, ainsi que celle de l'Hôtel Marriott, forcé de fermer ses portes lui aussi à cause de l'insécurité.Tous les articles du Nouvelliste disponibles à cette adresse : lenouvelliste.com Les coulisses glaçantes de la production de café au BrésilLe Brésil produit près de 40% du café mondial, mais dans quelles conditions ? C'est ce qu'El Pais et le Guardian nous racontent, et c'est effrayant. Selon les données de l'Inspection du travail brésilienne, entre 1996 et 2003, 3 700 personnes ont été victimes de « pratiques assimilables à de l'esclavage » dans les plantations de café : journées de travail de douze heures sans repos hebdomadaire, ouvriers forcés d'acheter leurs propres outils pour travailler, logements insalubres, mauvais traitements...Si ces pratiques ressortent aujourd'hui, c'est que des employés brésiliens de la filière café ont assigné Starbucks en justice aux États-Unis cette semaine. La chaîne américaine est désignée complice par les parties civiles de ces traitements dégradants, car elle s'est fournie pendant des années auprès de ces fermes. Les victimes estiment que l'entreprise a fermé les yeux alors que des alertes ont régulièrement été émises, y compris par les services sociaux au Brésil. Elles demandent un procès et des dommages et intérêts pour travail forcé, traite d'êtres humains, enrichissement sans cause et négligence. L'ONG International Rights Advocates qui soutient la procédure, lâche cette charge au vitriol : « Starbucks fait payer 6 dollars la tasse de café, alors qu'il a été récolté de force, y compris par des enfants. Tout cela dépasse la qualification d'acte criminel. C'est moralement répugnant ». Pourquoi le pape François n'a-t-il jamais remis les pieds sur sa terre natale argentine ? François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, archevêque de Buenos Aires lorsqu'il est devenu pape, n'y est jamais retourné durant ses douze années de papauté. Il a bien visité quatre des pays qui entourent l'Argentine (Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie) mais n'est jamais revenu à la maison. Ses admirateurs cités par la BBC y voient un dévouement total à l'Église dans son ensemble, un signe qui n'était pas seulement attaché à son peuple et à son pays. Ça ne l'empêchait pas pour autant de rester connecté à l'actualité locale : dans ses échanges avec ses proches restés au pays, François suivait le foot argentin de très près, le tango aussi, et se montrait très attaché à sa culture. Alors pourquoi pas ? « J'aimerais aller en Argentine, disait-il encore l'an dernier. Mais il y a encore des choses à régler ». Manière papale de dire qu'une visite dans son pays d'origine aurait été un peu trop politique, vu l'extrême polarisation qui régit la sphère publique. Le pape François s'était d'ailleurs écharpé publiquement avec Javier Milei, qui l'avait vilipendé pour sa défense des plus pauvres. Mais au-delà de la majorité actuelle, François ne voulait pas, selon ses biographes, que tel ou tel président argentin se vante d'avoir fait revenir le pape chez lui. Compréhensible, mais regrettable pour bien des fidèles rencontrés en Argentine par le New York Times. « S'il était revenu, sourit l'entre eux, le pape a lui tout seul aurait fait l'effet d'une Coupe du monde de football ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLes croisières ont le vent en poupe en Martinique.
Le Journal en français facile du mercredi 23 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bbnx.A
durée : 02:29:54 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - [] - réalisation : Félicie Faugère - invités : Freddy Bouchet Physicien, directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l'ENS Paris; Michel Chambon théologien et anthropologue, chercheur à l'Université nationale de Singapour; Benjamin Stora Historien français
Avec Rodolphe Istre et Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d'Orient
Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.
UN COUP DE MAIN AUX HAÏTIENS YON KOUTMEN POU AYISYEN
Dimanche 20 avril, les festivités de Pâques battent leur plein en Éthiopie. Mais celles-ci ont en fait commencé il y a quelques jours déjà. La veille du Vendredi Saint en effet, tous les chrétiens orthodoxes préparent le Gulban, un plat traditionnel qui ne se mange que pendant les fêtes pascales. Période durant laquelle la prière a aussi une très grande place. RFI a suivi les préparatifs dans la cuisine de Daba, à Addis-Abeba. De notre correspondante à Addis-Abeba, Marlène PanaraDans sa cuisine, Daba, grand foulard blanc sur la tête, mélange à la main les grains de blés et les pois qui ont séché au soleil depuis plusieurs jours. D'un geste, elle les plonge dans l'eau bouillante. Le Gulban est en préparation. « On met juste de l'eau, du blé et des pois. On ne rajoute aucune épice. Ma grand-mère et mon arrière-grand-mère le préparaient déjà comme ça. On le mange ensuite l'après-midi, quand c'est froid », explique-t-elle.Comme des millions d'Éthiopiens, tous les ans, à la veille du Vendredi Saint, cette vieille dame de 75 ans prépare cette spécialité des fêtes de Pâques. C'est un plat volontairement simple, symbole du dénuement de Jésus-Christ. « Je me lève tôt pour cuisiner, cette recette me prend une heure. Cela fait partie de nos traditions », raconte-t-elle.Le jeûne végétarien qui précède Pâques, et la prière font aussi partie des coutumes de cette fête, l'une des plus importantes de l'année pour les chrétiens orthodoxes d'Éthiopie. Daba, elle, prie chaque matin. « On se prosterne au moins 200 ou 300 fois. Je prie pour moi d'abord, pour mes enfants ensuite, puis pour toute ma famille. Et enfin pour tous les Éthiopiens. Pour ceux qui sont pauvres, pour ceux qui sont malades, qu'ils puissent retrouver la santé. Je prie pour qu'ils vivent en paix », espère-t-elle.Malgré la fin de la guerre au Tigré en novembre 2022, la région connaît un regain de tension. La lutte politique qui oppose deux factions du parti de ce territoire du Nord, le TPLF, fait craindre la reprise d'un conflit. Des violences frappent aussi la région Amhara, au nord d'Addis-Abeba. Dans ce contexte, les fêtes de Pâques offrent un répit bienvenu. « Toutes les personnes qui vivent en Éthiopie veulent vivre en paix. Nous devons être bons, et de bons amis. On essaye d'appliquer les 10 commandements, mais parfois, c'est difficile, car nous ne sommes que des êtres humains », estime-t-elle.En Éthiopie, environ 40 % de la population, soit 46 millions de personnes, est orthodoxe. L'islam est la seconde religion du pays, et regroupe 33 % des habitants. À lire aussiÉthiopie: l'entrée au gouvernement de Getachew Reda risque d'accentuer les divisions dans le Tigré À lire aussiÉthiopie: au Tigré, une Pâque orthodoxe entre fête, tristesse et deuil
150 millions de francs-or, c'est le prix colossal que les Haïtiens ont accepté, sous la menace militaire, de payer à la France, au roi Charles X, pour la reconnaissance de leur indépendance. C'était le 17 avril 1825, soit un peu plus de 21 ans après la victoire des esclaves contre l'armée napoléonienne. Pour rembourser cette somme, destinée à dédommager les anciens colons, les Haïtiens ont contracté des prêts, là aussi auprès des banques françaises. C'est donc ce qu'on appelle la « double » dette d'Haïti. Certains parlent même désormais de « rançon ». 200 ans plus tard, jour pour jour, cette question hante encore de nombreux esprits : et si Haïti n'avait jamais eu à payer cette dette, dès le début de son indépendance ? Le pays serait-il aujourd'hui dans une situation différente ? Le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama, est allé à la rencontre d'Haïtiens qui ressentent, pour beaucoup, un profond sentiment d'injustice, car Haïti, toute jeune république, a dû donner à la France de l'argent qu'elle n'avait pas. Sans cette dette, le pays serait aujourd'hui dans une bien meilleure situation, affirment ces Haïtiens qui espèrent que la France va réparer. Un « engrenage pour Haïti »Pour prolonger la discussion, RFI reçoit Pierre-Yves Bocquet, directeur adjoint de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage qui confirme que cette dette « porte un coup d'arrêt au développement économique d'Haïti » et a mis le pays « sur une mauvaise voie ». Pierre-Yves Bocquet parle d'« engrenage » même si cet endettement n'explique pas à lui seul la situation actuelle du pays.Faire avancer l'histoireAu sujet du travail historique voulu par Emmanuel Macron (et annoncé par l'Élysée, plus tard ce jeudi 17 avril 2025), Pierre-Yves Bocquet juge que « cela ouvre une porte vers quelque chose de neuf ».Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne d'Haïti comme chaque jeudi, espérait, lui, « une surprise ». « Pour la première fois, la déclaration va être faite depuis Paris », explique le journaliste qui rappelle que François Hollande avait évoqué la dette haïtienne à Port-au-Prince. Frantz Duval attendait donc qu'Emmanuel Macron fasse plus que son prédécesseur afin « faire avancer cette histoire douloureuse entre nos deux pays ».Le Journal de la 1èreC'est officiel : en Guadeloupe, l'usine de Gardel ne fabriquera pas de « sucre bio » cette année.
Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondant à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation
On est sans nouvelles de deux journalistes haïtiens depuis le 31 mars dernier, depuis l'attaque des gangs à Mirebalais. Selon l'Association des journalistes haïtiens, il s'agit de Jean-Christophe Collègue, ancien correspondant de Voice of America, dont la maison a été incendiée, et d'Israël Roger Claudy, enlevé par des criminels qui l'auraient pris pour des membres de la BSAP, cette unité des forces de l'ordre. Une dizaine d'autres journalistes ont dû prendre la fuite pour échapper à la violence des gangs. L'Association des journalistes haïtiens lance un appel pour exiger justice et demander aux autorités de mieux protéger les journalistes.Haïti : des drones pour lutter contre les gangsFace à cette violence toujours plus grande, la police utilise depuis quelques semaines des drones contre les groupes criminels. Ils permettent d'atteindre les zones contrôlées par les gangs. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l'unanimité. Ses partisans saluent un moyen pour les policiers de pouvoir enfin faire peur, voire de reprendre le contrôle de certains pans de Port-au-Prince et de ses environs. En revanche, d'autres voix critiquent l'efficacité limitée des drones et le risque de victimes collatérales. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama.La République dominicaine veut « se protéger » de la crise haïtienneLa situation en Haïti inquiète son voisin, la République dominicaine, qui se barricade encore un peu plus. Hier, le président dominicain a annoncé des mesures pour, dit-il, protéger son pays. Luis Abinader « durcit le ton », écrit Le Nouvelliste qui liste les 15 mesures dévoilées hier et destinées à « contrer la migration irrégulière haïtienne ». Parmi elles, « l'envoi de 1 500 soldats supplémentaires à la frontière, en addition aux 9 500 déjà en poste, ainsi que la construction de 13 kilomètres de clôture supplémentaires aux 54 kilomètres de mur déjà construits », souligne le quotidien haïtien. Des mesures « drastiques », estime le journal dominicain El Nacional. Des mesures « fortes » pour El Caribe.Un demi-million d'Haïtiens vivent en République dominicaine, pays de 10,5 millions d'habitants.À lire aussiLa République dominicaine durcit encore le ton face à l'immigration illégale en provenance d'HaïtiAux États-Unis, les démocrates veulent riposterFace aux turbulences provoquées par Donald Trump, les démocrates sont assez silencieux jusqu'à présent. Mais voilà qu'ils décident de réagir, nous apprend le Washington Post, en créant une « cellule de guerre ». Les démocrates ont entendu leurs électeurs, rassemblés notamment hier dans les rues de plusieurs villes américaines. Des électeurs qui leur demandent de faire quelque chose. Et dans un premier temps, le parti veut « contrer les fausses informations de l'administration » Trump, explique le Washington Post. Pour cela, il va s'appuyer sur « un vaste réseau de micro-influenceurs qui peuvent avoir un public plus restreint, mais plus dévoué sur les réseaux sociaux ». Ce sont des « tactiques d'opposition créatives », se félicitent les responsables démocrates qui espèrent redorer leur blason alors que le parti est au plus bas dans les sondages, explique le Washingon Post. Pour beaucoup d'électeurs, les démocrates sont « faibles ».Des démocrates « faibles » et « vieux »Les jeunes démocrates estiment que « le parti est dominé par une vielle génération de dirigeants qui ont perdu le contact avec les luttes quotidiennes des Américains », peut-on lire dans un autre article du Washington Post. Des dirigeants qui ne sont pas assez combatifs, estime ainsi Saikat Chakrabarti qui a travaillé pour Alexandria Ocasio-Cortez. Des dirigeants qui « attendent simplement qu'arrive le retour de bâton pour Donald Trump et que la balance repenche en leur faveur ». « C'est comme si, depuis toujours, les démocrates et les républicains jouaient aux échecs. Sauf que là, les républicains ont mis le feu à la maison et les démocrates restent assis et réfléchissent à leur prochain coup », explique la sénatrice du Michigan, Mallory McMorrow, 38 ans, dans les colonnes du journal.Ce débat sur l'âge n'est pas nouveau et touche aussi les républicains. Nikki Haley, candidate aux primaires face à Donald Trump, avait qualifié le Congrès américain, de « maison de retraite la mieux lotie des États-Unis », rappelle le Washington Post. Fin 2023, 79% des Américains étaient pour l'instauration d'un âge maximum pour siéger à Washington. Mais pour certains démocrates, c'est devenu une urgence vitale de rajeunir le parti. Comme l'explique le Washington Post, ils ont l'impression que rien ne bouge alors que leur colère contre Donald Trump ne fait que grandir. C'est pour ça que beaucoup de démocrates trentenaires sont en train de se mettre en ordre de bataille en vue des élections de 2026.Au Chili, les machis soignent le corps et l'espritAu Chili, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire. Celle des Mapuches dépasse désormais la communauté et les Chiliens font plus souvent appel aux machis, ces guérisseurs et leaders spirituels. Ils connaissent les plantes locales, les utilisent pour soigner le corps et l'esprit à travers des rituels sacrés et des cérémonies. Reportage de notre correspondante, Naïla Derroisné.
Ils n'en peuvent plus des violences des gangs. Des milliers d'habitants de Port-au-Prince se sont rassemblés mercredi (3 avril 2025) pour interpeller les autorités. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama. La manifestation contre les violences des gangs a été évoquée également avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il tire la sonnette d'alarme et souligne que tout le monde est touché par l'insécurité, une situation qui vire souvent en tragédie individuelle. Les habitants font face à une politique de « terre brûlée » menée par les gangs.Les attaques récentes dans la ville de Mirebalais montrent aussi que les violences ne se limitent pas à la capitale. Nous avons pu joindre l'un des responsables de l'ONG Zanmi Lasante, qui gère l'hôpital de Mirebalais. Selon Ralph Blondel Charles, directeur de l'alerte et de la réponse aux crises, l'hôpital a été épargné par les gangs, mais les patients et les soignants ont quitté la ville en panique. Tarifs douaniers : le Canada, le Mexique et le Brésil face aux décisions de Donald TrumpLes tarifs douaniers et leurs conséquences sont largement commentés dans la presse du continent, à commencer par le Globe and Mail au Canada. Le journal ironise sur la position de Donald Trump :« Pendant une heure, écrit le Globe and Mail, alors que Donald Trump vantait les mérites des droits de douane imposés au reste du monde, les responsables canadiens et les chefs d'entreprise tentaient de comprendre : le Canada allait-il être frappé de lourdes taxes, de taxes moindres, ou bénéficier d'un répit ? Ce méchant, qui menace de nous frapper à la tête depuis si longtemps en brandissant sa batte et en détaillant avec enthousiasme l'ampleur des coups qu'il nous porterait, nous a finalement épargnés des tarifs «réciproques» infligés à d'autres. »Le journal reconnaît cependant que le Canada ne sortira pas indemne de cette guerre commerciale. Soulagement aussi au MexiqueLe quotidien Milenio met en garde contre un excès de panique face aux mesures protectionnistes de Donald Trump. Selon lui, l'impact économique immédiat sera limité, car la production ne s'ajuste pas du jour au lendemain. Il estime même que, puisque les taxes affectent davantage d'autres régions du monde, le Mexique pourrait en tirer un avantage relatif.D'après Milenio, la riposte mondiale aux décisions de Trump pourrait bénéficier au Mexique. La hausse des prix pour les consommateurs américains et les tensions sur les marchés financiers pourraient inciter la Maison Blanche à modérer sa position. Le journal suggère donc au gouvernement mexicain d'adopter une attitude non conflictuelle afin de pouvoir profiter d'un éventuel assouplissement des restrictions. Le Brésil échappe au pire… et prépare la riposteAu Brésil, malgré l'impact attendu sur certains secteurs industriels et les exportations, les experts interrogés par la Folha de S.Paulo estiment que la taxe de 10% sur les produits brésiliens importés aux États-Unis représente un moindre mal. Cette mesure montre que le Brésil n'est pas perçu comme une menace significative pour l'économie américaine.Selon le journal, cette situation pourrait même favoriser certains secteurs brésiliens, notamment les industries manufacturières de base comme le textile, qui pourraient se faire une place sur le marché américain.Toutefois, d'autres industries, comme l'aéronautique et la sidérurgie, seront touchées. C'est pourquoi, hier, le Parlement brésilien a adopté à l'unanimité une loi permettant au gouvernement de répliquer aux barrières commerciales frappant ses exportations. Colombie : comment mieux protéger les orphelins de féminicides ?Un projet de loi a été adopté hier (2 avril 2025) par le Parlement colombien pour prendre en charge les orphelins de féminicides. Une avancée qualifiée d'« historique » par le site d'information Infobae.Ce texte reconnaît que le féminicide est un phénomène systémique qui plonge de nombreux enfants dans un état d'abandon affectif, social et économique. Pour la première fois, un protocole de prise en charge et de protection est instauré à travers des politiques publiques, explique El Espectador.Une députée conservatrice à l'origine du projet se félicite du vote :« Avec cette loi, nous cherchons à garantir un avenir digne à ceux qui ont été rendus vulnérables par le féminicide de leur mère. C'est une dette envers les femmes que l'État n'a pas su protéger, et envers leurs enfants, qui ne peuvent être condamnés à l'abandon et à l'indifférence », a-t-elle déclaré dans le journal Semana.Le quotidien El País souligne qu'il n'existe pas de chiffres précis sur ces orphelins, mais qu'au moins 23 000 enfants ont perdu leur mère à cause d'un féminicide au cours de la dernière décennie. Journal de la 1èreLe président américain Donald Trump n'impose pas les mêmes droits de douane à l'Outre-mer qu'au reste de l'Union européenne.
durée : 00:03:55 - Est-ce qu'on peut raconter des blagues en latin ? - par : Camille Crosnier - "Est-ce qu'on peut raconter des blagues en latin ?", se demande Manon. Etienne Kern connaît bien l'écriture, il est agrégé de lettre classique et professeur de lettres en classes préparatoires au lycée, il lui répond. (nb : l'exemple cité ne convient peut-être pas à toutes les oreilles). On connaît toutes et tous des blagues en français, parfois, on tente en anglais, mais est-il possible de faire des blagues en latin ? Le professeur de lettre trouve la question de Manon merveilleuse, "parce qu'elle part du principe qu'on doit pouvoir s'amuser avec le latin, ce n'est pas seulement une vieille chose morte et qu'on peut en faire quelque chose de vivant et de joyeux". Est-ce qu'on peut rire avec le latin ? La réponse est oui. Mozart faisait des blagues en latin, malines et vulgaires Un bon exemple en est un canon que Mozart avait composé et écrit, les paroles sont "difficile lectu mihi mars, et jonicu jonicu", ce qui ne veut finalement pas dire grand-chose en latin. Mais quand on regarde de plus prêt le début de la phrase, il se rapproche de l'allemand "leck du mich im Arsch", qui voudrait dire quelque chose comme, attention gros mots, "lèche-moi les fesses". Puis ensuite, ça devient encore plus vulgaire avec ce "jonicu" qui à force d'être répété devient le "cujoni" italien (ça marche mieux à l'oral). Tout cela, Mozart l'a fait délibérément, il en a d'ailleurs fait d'autres. Le compositeur était certainement destiné à un chanteur dont le compositeur voulait se moquer et qui ne se serait peut-être pas rendu compte de ce qu'il chantait, la bonne blague. Tiens, d'ailleurs, d'où vient le mot "blague" pour signifier quelque chose de drôle ? Réponse dans cet épisode des Ptits Bateaux, avec Etienne Kern. - invités : Etienne Kern - Etienne Kern : Professeur en classes préparatoires - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Avec Jean Vallier, directeur de communication de SOS Chrétiens d'Orient, et Pierre-Augustin Guillermet chef de mission adjoint en Syrie.
Chrétiens venus de l'islam 2025-03-14 Témoignage de Danya by Radio Maria France
Aujourd'hui, Antoine Diers, Éléonore Lemaire et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.