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Depuis une semaine, plusieurs organisations du Plateau central bloquent la centrale hydroélectrique de Péligre, la principale source d'électricité d'Haïti, pour protester contre l'inaction de l'État face à l'insécurité croissante dans la région. Nous en parlons avec Gotson Pierre, directeur de l'agence Alterpresse. Les villes de Saut d'Eau et de Mirebalais sont particulièrement touchées par les gangs armés. Les manifestants réclament des services publics essentiels, la sécurité, et un traitement équitable en matière de distribution d'électricité, selon le directeur de l'agence Alterpresse. Ce mouvement se présente comme une « prise en main citoyenne face à l'effondrement des institutions publiques » et le sentiment général que l'État a largement abandonné la population. Cette mobilisation plonge la capitale Port-au-Prince dans un black-out depuis le 13 mai 2025. Alterpresse souligne que ce mouvement intervient dans un contexte sécuritaire alarmant. Gotson Pierre revient aussi sur la fête du drapeau, le 18 mai dernier, qui s'est déroulé dans un climat tendu. Face à l'inaction du gouvernement, le discours du coordonnateur du Conseil présidentiel de transition (Cpt), Fritz Alphonse Jean, qui a appelé les Haïtiens à l'unité et à la résilience, a été vivement critiqué, selon le directeur d'Alterpresse.Omerta sur l'acuité mentale de Joe Biden ? – les révélations explosives du livre enquête « Original Sin » Ce mardi, sort aux États-Unis le livre évènement « Original Sin », « Péché originel ». Il raconte comment l'entourage de l'ancien président démocrate l'a isolé des mauvaises nouvelles et a dissimulé la dégradation flagrante de son état physique et cognitif. Selon les auteurs, Alex Thompson, d'Axios, et Jake Tapper, de CNN, la Maison Blanche de Joe Biden « a trompé le peuple américain ». L'obstination de Joe Biden et de ses proches a directement conduit à la défaite démocrate face à Donald Trump, malgré la campagne éclair de Kamala Harris, soulignent les deux journalistes. Nous en parlons avec le spécialiste des États-Unis, Romuald Sciora, chercheur associé à l'IRIS. À lire aussiSanté mentale de Biden: «Plus qu'un mensonge d'État, un crime contre la démocratie américaine»« Trump se fait mener en bateau par Poutine » La presse nord-américaine commente abondamment la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, et se montre très critique de l'attitude du président américain, Achim Lippold.« Donald Trump n'est pas connu pour sa patience ni pour sa clémence envers ceux qui défient sa volonté », écrit le Washington Post. Ces derniers jours, il s'en est pris tour à tour à la procureure générale de New York, à Bruce Springsteen, à Beyoncé et à l'ancien directeur du FBI James B. Comey — tous visiblement coupables, à ses yeux, de l'avoir contrarié d'une manière ou d'une autre. Mais, poursuit le journal, « lorsqu'il s'agit du dictateur russe Vladimir Poutine — qui continue de saboter les efforts de Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine —, le président américain fait preuve d'une patience, d'une bienveillance et d'une compréhension sans fin. En coulisses, Donald Trump se plaint que mettre fin à une guerre est plus difficile qu'il ne le pensait. « Sans blague », commente le Washington Post et suggère au chef de la Maison Blanche de traiter Vladimir Poutine comme il traite tous ceux qui lui tiennent tête. Mais pour l'instant, conclut le Washington Post, c'est Vladimir Poutine qui mène Donald Trump en bateau, et le président américain ne semble pas s'en rendre compte.Trump pourrait se désengager de la guerre en Ukraine car de son point de vue, c'est une affaire purement européenne. Selon cette idée, que l'aide américaine serait donc un geste charitable, plutôt qu'un impératif stratégique. Or, The New York Times avertit que cette vision est dangereusement simpliste. Selon le quotidien, Vladimir Poutine ne se limite pas à l'Ukraine : il cherche à remettre en cause l'ordre européen d'après-Guerre froide et à restaurer l'influence globale de la Russie au détriment des États-Unis. Un accord de paix mal négocié risquerait de fragiliser l'Europe — un partenaire économique majeur de l'Amérique — et d'aggraver les défis géopolitiques auxquels Washington est déjà confronté. Le journal conclut que l'administration Trump devra tôt ou tard affronter le Kremlin, Mais plus elle attend, plus cela coûtera cher aux États-Unis.La Cour Suprême autorise l'administration Trump à révoquer le statut de protection temporaire pour les migrants vénézuéliens. Le gouvernement pourra donc expulser quelque 350.000 Vénézuéliens, alors que cette affaire est jugée devant les tribunaux. Mais chez les Vénézuéliens de Miami, c'est la panique. Une Vénézuélienne citée par le Miami Herald dénonce une « décision cruelle » qui laisse des milliers de personnes dans un vide juridique. Ils pourraient perdre leur statut et leur autorisation de travail. Selon cette habitante d'Orlando, la Cour Suprême « fait fi de la dignité humaine et des valeurs fondamentales américaines, comme celle de protéger ceux qui ne peuvent pas rentrer chez eux en sécurité ». Et Cecilia González Herrera, c'est son nom, de poursuivre : « Nous sommes des gens honnêtes — étudiants, enseignants, soignants, survivants — qui contribuent grandement à ce pays. Nous méritons mieux que de vivre dans la peur d'être renvoyés vers un pays dangereux. ». Le journal El Nacional souligne qu'en Floride, où résident environ la moitié des plus de 600.000 Vénézuéliens présents sur le territoire américain, beaucoup avaient voté pour Donald Trump, pensant qu'il soutiendrait leur combat contre le président Nicolas Maduro. La suppression du TPS est d'autant plus dure pour cette communauté car ce statut de résidence temporaire est maintenu pour d'autres nationalités, comme les Salvadoriens. Journal de la 1ère Dernière ligne droite pour la campagne sucrière.
Avec Mission Ananie
En France, on a des fromages, des vins… et des ronds-points. Beaucoup de ronds-points. Un pour entrer dans la ville, un pour en sortir, un autre juste pour dire qu'il y a un rond-point. Et au milieu, des trucs improbables : une vache géante, un avion de chasse, une sculpture en tôle représentant… personne ne sait vraiment quoi.On en compte plus de 50 000. Oui, oui. La France est championne du monde du rond-point, avec environ un tous les 21 kilomètres. Mais d'où ça sort, ce truc ? Qui s'est dit un jour : “Tiens, on va faire tourner les voitures en rond, ça va les calmer” ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Tous les jours, du lundi au jeudi, la France bouge retrace une belle histoire entrepreneuriale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Invité : Michel Chambon Qui sont les chrétiens de Chine ? Comment vivent-ils leur foi ? Pourquoi leur nombre a-t-il augmenté ces dernières décennies ? Le théologien et anthropologue Michel Chambon, expert du christianisme en Asie et chercheur à lʹUniversité nationale de Singapour, analyse leur évolution entre renaissance religieuse, contrôle du régime communiste et relations sino-vaticanes. Il est au micro de Carole Pirker. Réf. Bibliographique : "Les chrétiens dans la Chine de Xi Jinping", éditions du Cerf : 2025. Photo : Michel Chambon, théologien et anthropologue, expert du christianisme en Asie et chercheur à lʹUniversité nationale de Singapour. (DR)
Un chrétien devrait-il craindre l'IA ? C'est la question que souhaite poser Florent. Pour y répondre, il a invité son ami Quentin, qui, en plus d'être un frère en Christ, travaille dans le domaine professionnel de l'intelligence artificielle: deux conditions idéales pour apporter des éléments de réflexion sur l'emploi de l'IA par un chrétien.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le fils de Joe Dassin offrira un concert au Théâtre Maisonneuve demain. Encore des problèmes pour le REM. Carney rencontrera Trump aujourd’hui. Québec avance dans le dossier Maisonneuve-Rosemont. Un fraudeur à la tête du virage numérique. En route vers le conclave. Bilan du CH. Tour de table entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En l'espace de deux semaines, les services frontaliers canadiens ont enregistré plus de 2 000 demandes d'asile. Ils fuient les États-Unis, hantés par la peur d'être renvoyés dans leur pays d'origine : pour devancer l'administration Trump, qui menace de révoquer leur statut de résident temporaire sur le sol américain, de plus en plus d'Haïtiens prennent la route du Canada. Car même si la décision des autorités américaines a été suspendue par la justice, la crainte d'un retour forcé suffit à les pousser à franchir la frontière. Reportage de notre correspondante, Nafi Alibert.L'œil de Frantz Duval, rédacteur en chef du NouvellisteLe patron du plus ancien quotidien de Port-au-Prince revient cette semaine sur les violences qui ont coûté la vie à cinq membres d'un groupe d'autodéfense dans le quartier de Pacot. Les gangs ont aussi accentué la pression depuis quelques semaines sur la commune de Mirebalais, et le niveau de violence est tel que l'hôpital universitaire ferme ses portes jusqu'à nouvel ordre. Fermeture déplorée par le Premier ministre haïtien, ainsi que celle de l'Hôtel Marriott, forcé de fermer ses portes lui aussi à cause de l'insécurité.Tous les articles du Nouvelliste disponibles à cette adresse : lenouvelliste.com Les coulisses glaçantes de la production de café au BrésilLe Brésil produit près de 40% du café mondial, mais dans quelles conditions ? C'est ce qu'El Pais et le Guardian nous racontent, et c'est effrayant. Selon les données de l'Inspection du travail brésilienne, entre 1996 et 2003, 3 700 personnes ont été victimes de « pratiques assimilables à de l'esclavage » dans les plantations de café : journées de travail de douze heures sans repos hebdomadaire, ouvriers forcés d'acheter leurs propres outils pour travailler, logements insalubres, mauvais traitements...Si ces pratiques ressortent aujourd'hui, c'est que des employés brésiliens de la filière café ont assigné Starbucks en justice aux États-Unis cette semaine. La chaîne américaine est désignée complice par les parties civiles de ces traitements dégradants, car elle s'est fournie pendant des années auprès de ces fermes. Les victimes estiment que l'entreprise a fermé les yeux alors que des alertes ont régulièrement été émises, y compris par les services sociaux au Brésil. Elles demandent un procès et des dommages et intérêts pour travail forcé, traite d'êtres humains, enrichissement sans cause et négligence. L'ONG International Rights Advocates qui soutient la procédure, lâche cette charge au vitriol : « Starbucks fait payer 6 dollars la tasse de café, alors qu'il a été récolté de force, y compris par des enfants. Tout cela dépasse la qualification d'acte criminel. C'est moralement répugnant ». Pourquoi le pape François n'a-t-il jamais remis les pieds sur sa terre natale argentine ? François, Jorge Mario Bergoglio de son vrai nom, archevêque de Buenos Aires lorsqu'il est devenu pape, n'y est jamais retourné durant ses douze années de papauté. Il a bien visité quatre des pays qui entourent l'Argentine (Brésil, Chili, Paraguay, Bolivie) mais n'est jamais revenu à la maison. Ses admirateurs cités par la BBC y voient un dévouement total à l'Église dans son ensemble, un signe qui n'était pas seulement attaché à son peuple et à son pays. Ça ne l'empêchait pas pour autant de rester connecté à l'actualité locale : dans ses échanges avec ses proches restés au pays, François suivait le foot argentin de très près, le tango aussi, et se montrait très attaché à sa culture. Alors pourquoi pas ? « J'aimerais aller en Argentine, disait-il encore l'an dernier. Mais il y a encore des choses à régler ». Manière papale de dire qu'une visite dans son pays d'origine aurait été un peu trop politique, vu l'extrême polarisation qui régit la sphère publique. Le pape François s'était d'ailleurs écharpé publiquement avec Javier Milei, qui l'avait vilipendé pour sa défense des plus pauvres. Mais au-delà de la majorité actuelle, François ne voulait pas, selon ses biographes, que tel ou tel président argentin se vante d'avoir fait revenir le pape chez lui. Compréhensible, mais regrettable pour bien des fidèles rencontrés en Argentine par le New York Times. « S'il était revenu, sourit l'entre eux, le pape a lui tout seul aurait fait l'effet d'une Coupe du monde de football ». L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreLes croisières ont le vent en poupe en Martinique.
Le Journal en français facile du mercredi 23 avril 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Bbnx.A
durée : 02:29:54 - Les Matins - par : Jean Leymarie, Isabelle de Gaulmyn - [] - réalisation : Félicie Faugère - invités : Freddy Bouchet Physicien, directeur de recherche au CNRS et professeur attaché à l'ENS Paris; Michel Chambon théologien et anthropologue, chercheur à l'Université nationale de Singapour; Benjamin Stora Historien français
Avec Rodolphe Istre et Benjamin Blanchard, directeur général de SOS Chrétiens d'Orient
Cibles de propos haineux et mensongers de Donald Trump durant la campagne électorale, les Haïtiens de la ville de Springfield craignent, depuis l'arrivée au pouvoir du président américain, d'être expulsés. Le président des États-Unis a déclaré vouloir annuler plusieurs statuts de protection des réfugiés, notamment le statut de protection temporaire dont plus de 500 000 Haïtiens peuvent bénéficier. Donald Trump veut y mettre un terme dès la fin du mois et la justice a bloqué la mesure temporairement. Une incertitude insupportable pour les Haïtiens de Springfield que notre reporter Edward Maille a rencontrés. « Nous sommes tous inquiets. On nous a annoncé qu'on pouvait être arrêtés à tout moment, même au travail », témoigne l'un d'entre eux au micro de notre correspondant aux États-Unis. En Haïti, crise humanitaire concernant les migrants expulsés de la République Dominicaine et les déplacés internesLe sort de ceux qui sont installés en République dominicaine est de plus en plus difficile et les expulsions de plus en plus nombreuses. Le Groupe d'appui aux rapatriés et réfugiés (GARR) a recensé plus de 45 000 retours vers Haïti pour le seul mois de mars, dont près de 9 600 refoulements, écrit le Nouvelliste.Beaucoup de ressortissants haïtiens établis en République dominicaine, même souffrants, ne se rendent plus à l'hôpital pour éviter d'être rapatriés. Car les hôpitaux dominicains exigent désormais un document d'identité et une preuve de résidence pour accéder aux soins. Les femmes haïtiennes enceintes sont particulièrement ciblées, explique le Listin Diario, journal dominicain.Le Nouvelliste alerte aussi sur le sort des déplacés internes, au nombre de 51 000 en deux semaines seulement, entre mi-mars et fin mars, dans les villes de mirebalais et de Saut d'Eau après les violentes attaques armées du groupe Viv Ansanm. Le nombre de déplacés ne cesse d'augmenter et « les sites actuellement occupés par les déplacés n'offrent aucun cadre de vie décent à ces occupants », entre « insalubrité » et « promiscuité », note le Nouvelliste. Canada : à l'approche des élections, la question des relations avec les États-UnisCe sont les derniers jours de campagne électorale. L'actuel Premier ministre, également candidat, Mark Carney est donné favori, notamment parce qu'il est jugé le plus à même de tenir tête à Donald Trump dans le bras de fer commercial sur la question délicate des droits de douane entre les deux pays. Notre envoyée spéciale Marine de La Moissonnière, à Windsor, la capitale de l'automobile au Canada juste en face de Detroit, a rencontré un travailleur transfrontalier.Comme souvent lors des élections canadiennes, le Québec concentre l'attention des candidats. La province francophone « s'annonce comme un champ de bataille clé » pouvant avoir « une influence significative » sur le scrutin, écrit Le Globe and Mail. Le candidat et actuel Premier ministre Mark Carney, du parti Libéral, a donc passé sa journée hier au Québec où il a incité les électeurs à ne pas voter pour le parti indépendantiste québécois.Pour Mark Carney, « le Québec a besoin de représentants au gouvernement pour influencer les décisions importantes ». Les sociaux démocrates, indépendantistes, du Bloc Québécois seraient donc un mauvais choix, face aux discussions économiques et sur la souveraineté canadienne à venir avec Donald Trump, explique le Globe and Mail.Et le Bloc Québécois est en difficulté dans sa province même si Le Journal de Montréal note un sursaut du Bloc Québécois, « après avoir peiné à s'adapter dans une campagne conditionnée par la tempête Trump et une montée sans précédent de patriotisme à travers le pays ». Reportage : au Mexique, un programme pour aider les agriculteurs Au Mexique, gros plan sur un programme social et environnemental destiné aux agriculteurs les plus pauvres : l'État leur fournit une aide financière en échange de laquelle ils s'engagent à replanter des arbres. La présidente du Mexique envisage de l'étendre maintenant ailleurs dans le monde. Écoutez le reportage de notre correspondante Marine Lebègue à Mexico. Aux États-Unis, des feux de forêts ravagent des forêts du sud du New JerseyLe New York Times publie des vidéos, prises du ciel... on y voit les flammes oranges, de plusieurs mètres de haut, dévorer une vaste pinède sous une épaisse fumée grise. Le feu a débuté dans une « zone anormalement sèche » cette année, précise le journal new yorkais.Le bilan s'élève à plus de 3 400 hectares en feux et 3 000 habitants évacués hier même si certains habitants peuvent déjà rentrer chez eux. Aucune victime n'est à déplorer, d'après le média local NJ.com. Mardi soir (22 avril 2025), le feu était contenu à 10%.
UN COUP DE MAIN AUX HAÏTIENS YON KOUTMEN POU AYISYEN
Dimanche 20 avril, les chrétiens fêtent Pâques qui célèbre la résurrection du Christ, juste après la Semaine Sainte. Cette année 2025, la date de Pâques est commune à tous les chrétiens. Cette coïncidence des calendriers julien (orthodoxes) et grégorien (catholiques, protestants, anglicans…) se produit environ tous les cinq ans. Depuis plusieurs années, les Eglises notamment catholiques et orthodoxes tentent de se rapprocher, par des rencontres œcuméniques (de toutes les confessions chrétiennes). Le pape François et le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Iᵉʳ, se sont rencontrés à plusieurs reprises. François a même annoncé en janvier 2025 que l'Église catholique était « disposée à accepter la date de Pâques que tous voudront faire, la date de l'unité », en cette année de jubilé (année sainte tous les 50 ans dans l'Église catholique) et de l'anniversaire des 1700 ans du Concile de Nicée (qui avait approuvé le Credo, la profession de la foi chrétienne, commune à tous).► Reportages et décryptages auprès de catholiques et d'orthodoxes sur cette fête de Pâques qui constitue le cœur de la foi chrétienne.
Dimanche 20 avril, les chrétiens fêtent Pâques qui célèbre la résurrection du Christ, juste après la Semaine Sainte. Cette année 2025, la date de Pâques est commune à tous les chrétiens. Cette coïncidence des calendriers julien (orthodoxes) et grégorien (catholiques, protestants, anglicans…) se produit environ tous les cinq ans. Depuis plusieurs années, les Eglises notamment catholiques et orthodoxes tentent de se rapprocher, par des rencontres œcuméniques (de toutes les confessions chrétiennes). Le pape François et le patriarche orthodoxe de Constantinople, Bartholomée Iᵉʳ, se sont rencontrés à plusieurs reprises. François a même annoncé en janvier 2025 que l'Église catholique était « disposée à accepter la date de Pâques que tous voudront faire, la date de l'unité », en cette année de jubilé (année sainte tous les 50 ans dans l'Église catholique) et de l'anniversaire des 1700 ans du Concile de Nicée (qui avait approuvé le Credo, la profession de la foi chrétienne, commune à tous).► Reportages et décryptages auprès de catholiques et d'orthodoxes sur cette fête de Pâques qui constitue le cœur de la foi chrétienne.
Dimanche 20 avril, les festivités de Pâques battent leur plein en Éthiopie. Mais celles-ci ont en fait commencé il y a quelques jours déjà. La veille du Vendredi Saint en effet, tous les chrétiens orthodoxes préparent le Gulban, un plat traditionnel qui ne se mange que pendant les fêtes pascales. Période durant laquelle la prière a aussi une très grande place. RFI a suivi les préparatifs dans la cuisine de Daba, à Addis-Abeba. De notre correspondante à Addis-Abeba, Marlène PanaraDans sa cuisine, Daba, grand foulard blanc sur la tête, mélange à la main les grains de blés et les pois qui ont séché au soleil depuis plusieurs jours. D'un geste, elle les plonge dans l'eau bouillante. Le Gulban est en préparation. « On met juste de l'eau, du blé et des pois. On ne rajoute aucune épice. Ma grand-mère et mon arrière-grand-mère le préparaient déjà comme ça. On le mange ensuite l'après-midi, quand c'est froid », explique-t-elle.Comme des millions d'Éthiopiens, tous les ans, à la veille du Vendredi Saint, cette vieille dame de 75 ans prépare cette spécialité des fêtes de Pâques. C'est un plat volontairement simple, symbole du dénuement de Jésus-Christ. « Je me lève tôt pour cuisiner, cette recette me prend une heure. Cela fait partie de nos traditions », raconte-t-elle.Le jeûne végétarien qui précède Pâques, et la prière font aussi partie des coutumes de cette fête, l'une des plus importantes de l'année pour les chrétiens orthodoxes d'Éthiopie. Daba, elle, prie chaque matin. « On se prosterne au moins 200 ou 300 fois. Je prie pour moi d'abord, pour mes enfants ensuite, puis pour toute ma famille. Et enfin pour tous les Éthiopiens. Pour ceux qui sont pauvres, pour ceux qui sont malades, qu'ils puissent retrouver la santé. Je prie pour qu'ils vivent en paix », espère-t-elle.Malgré la fin de la guerre au Tigré en novembre 2022, la région connaît un regain de tension. La lutte politique qui oppose deux factions du parti de ce territoire du Nord, le TPLF, fait craindre la reprise d'un conflit. Des violences frappent aussi la région Amhara, au nord d'Addis-Abeba. Dans ce contexte, les fêtes de Pâques offrent un répit bienvenu. « Toutes les personnes qui vivent en Éthiopie veulent vivre en paix. Nous devons être bons, et de bons amis. On essaye d'appliquer les 10 commandements, mais parfois, c'est difficile, car nous ne sommes que des êtres humains », estime-t-elle.En Éthiopie, environ 40 % de la population, soit 46 millions de personnes, est orthodoxe. L'islam est la seconde religion du pays, et regroupe 33 % des habitants. À lire aussiÉthiopie: l'entrée au gouvernement de Getachew Reda risque d'accentuer les divisions dans le Tigré À lire aussiÉthiopie: au Tigré, une Pâque orthodoxe entre fête, tristesse et deuil
En ce temps de Pâques, cœur de la foi chrétienne, trois voix s'unissent pour témoigner de l'espérance inouïe que donne la résurrection du Christ. Dans cet épisode de "L'Église d'aujourd'hui", le diacre catholique Marc Leroy (paroisse Saint-Christophe de Javel, Paris), le pasteur baptiste Erwan Cloarec, président de la CNEF — Conseil National des Évangéliques de France — et le père Bruno Tardif, prêtre de l'Église catholique-orthodoxe de France (ECOF), échangent autour de cette lumière qui traverse la nuit. Face aux guerres, aux solitudes, aux blessures du monde, Pâques proclame que la mort n'a pas le dernier mot. Le Christ ressuscité ouvre un chemin de vie, de paix et de relèvement pour chaque homme et chaque femme. Un dialogue œcuménique vibrant d'espérance pour notre temps. L'Église d'aujourd'hui est une émission qui invite à découvrir les mille visages des chrétiens de nos jours. Elle est présentée par son auteur, Matteo Ghisalberti, et proposée par le diocèse de Monaco. L'émission est diffusée sur RMC le samedi à minuit, après l'After Foot (20h-minuit).
150 millions de francs-or, c'est le prix colossal que les Haïtiens ont accepté, sous la menace militaire, de payer à la France, au roi Charles X, pour la reconnaissance de leur indépendance. C'était le 17 avril 1825, soit un peu plus de 21 ans après la victoire des esclaves contre l'armée napoléonienne. Pour rembourser cette somme, destinée à dédommager les anciens colons, les Haïtiens ont contracté des prêts, là aussi auprès des banques françaises. C'est donc ce qu'on appelle la « double » dette d'Haïti. Certains parlent même désormais de « rançon ». 200 ans plus tard, jour pour jour, cette question hante encore de nombreux esprits : et si Haïti n'avait jamais eu à payer cette dette, dès le début de son indépendance ? Le pays serait-il aujourd'hui dans une situation différente ? Le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama, est allé à la rencontre d'Haïtiens qui ressentent, pour beaucoup, un profond sentiment d'injustice, car Haïti, toute jeune république, a dû donner à la France de l'argent qu'elle n'avait pas. Sans cette dette, le pays serait aujourd'hui dans une bien meilleure situation, affirment ces Haïtiens qui espèrent que la France va réparer. Un « engrenage pour Haïti »Pour prolonger la discussion, RFI reçoit Pierre-Yves Bocquet, directeur adjoint de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage qui confirme que cette dette « porte un coup d'arrêt au développement économique d'Haïti » et a mis le pays « sur une mauvaise voie ». Pierre-Yves Bocquet parle d'« engrenage » même si cet endettement n'explique pas à lui seul la situation actuelle du pays.Faire avancer l'histoireAu sujet du travail historique voulu par Emmanuel Macron (et annoncé par l'Élysée, plus tard ce jeudi 17 avril 2025), Pierre-Yves Bocquet juge que « cela ouvre une porte vers quelque chose de neuf ».Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, en ligne d'Haïti comme chaque jeudi, espérait, lui, « une surprise ». « Pour la première fois, la déclaration va être faite depuis Paris », explique le journaliste qui rappelle que François Hollande avait évoqué la dette haïtienne à Port-au-Prince. Frantz Duval attendait donc qu'Emmanuel Macron fasse plus que son prédécesseur afin « faire avancer cette histoire douloureuse entre nos deux pays ».Le Journal de la 1èreC'est officiel : en Guadeloupe, l'usine de Gardel ne fabriquera pas de « sucre bio » cette année.
Comment les chrétiens du monde entier préparent-ils la fête de Pâques ? En particulier là où la situation politique ou militaire est troublée ? Cap sur la Turquie, qui est toujours marqué par des manifestations, trois semaines après l'incarcération du maire d'Istanbul, principal opposant au président Erdogan. C'est dans ce contexte que les chrétiens d'Orient s'apprêtent à vivre la Semaine Sainte. Parmi eux, les fidèles de l'Église chaldéenne, héritiers d'une tradition séculaire enracinée en Mésopotamie, ils incarnent une foi discrète et fervente ; souvent confrontés à l'exil. Pour en parler Mgr Sabri Anar, archevêque chaldéen de Turquie est au micro de Pierre-Hugues Dubois. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Semaine Sainte : « Nous entrons dans un temps fort, et les chrétiens sont invités à se rapprocher davantage de Jésus, » rappelle le père Jean-Max Coowar
Ces derniers mois, de nombreux chantiers de reconstruction à Mossoul se sont achevés et les portes de ces bâtiments emblématiques de la ville se préparent à rouvrir. Parmi eux, plusieurs églises restaurées avec l'aide d'ONG internationales. Mais la reconstruction de ces bâtiments historiques, détruit par l'organisation de l'État islamique (EI) ou lors de l'offensive pour libérer la ville, ne suffit pas à redonner vie à ce patrimoine chrétien. On estime que 90 % de la population chrétienne mossouliote n'est pas rentrée après la fin de la guerre. De notre correspondant à Bagdad,Dans la vieille ville de Mossoul, le quartier chrétien historique n'en a plus que le nom. Mahmoud est propriétaire d'une échoppe dans cette ville d'Irak. Lui est sunnite, mais il regrette la vie du quartier d'avant l'arrivée de l'organisation de l'État islamique (EI). « Leurs maisons étaient dans ce quartier-là. Avant, il y avait beaucoup de chrétiens, mais maintenant, ils sont très peu nombreux. Avant Daesh, la situation était très bonne ici. Les musulmans avec les chrétiens, c'était une seule maison pour tous », se souvient-il.Seule une trentaine de familles chrétiennes serait rentrée depuis la chute du groupe EI : elles étaient plus de 1 200 avant 2014. Pourtant, depuis six ans, le patrimoine chrétien détruit se relève progressivement avec l'aide d'organisations internationales. Le père Najeeb Musa Mikhail, archevêque de Mossoul, y voit un espoir de faire revivre la communauté chrétienne. « C'est important de préparer un lieu avant que les gens viennent, ce sont des symboles qui encouragent les gens à rentrer et qui leur donne confiance », explique-t-il en français.Mais le père Najeeb est très conscient que la reconstruction de ces lieux de culte ne suffit pas : « Quand ils commencent à rentrer, ils n'ont plus d'emplois, leur place a été occupée par d'autres. Aujourd'hui, c'est le travail du gouvernement d'avoir la possibilité de vivre et aussi la reconstruction de leurs maisons. 80 % des maisons des chrétiens sont par terre. Ils préfèrent rester à Erbil, à Dohouk ou dans le nord. En fait, c'est une question de confiance, beaucoup de familles disent tous les 10-20 ans, on recommence de nouveau à zéro », regrette-t-il.Une partie de cette communauté a trouvé refuge à 80 km de Mossoul, à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Sue s'y est installée dans le quartier chrétien d'Ainkawa. Elle a fui, en 2013, un climat de violence qui ne cessait de se dégrader, selon elle, à la suite du renversement de Saddam Hussein. « À partir de 2003, beaucoup de pressions ont été exercées contre les chrétiens, on était menacés, et la violence a augmenté sous plein d'aspect. Il y avait des kidnappings, des meurtres et des menaces », se remémore-t-elle.Pendant 10 ans, elle a porté le hijab à l'extérieur pour éviter d'attirer l'attention. Avant de tout abandonner, juste avant l'entrée des jihadistes du groupe EI dans Mossoul. Une décennie plus tard, elle ne veut toujours pas rentrer. « Il y a de la peur, il y a un manque de confiance, il y a la situation économique. Ici, c'est sécurisé, les autres nous rassurent. Mais peut-être que cette mentalité ne va durer qu'un temps, mais qu'à la fin rien n'aura changé », se demande-t-elle. Elle craint que les violences reprennent un jour, mais ajoute en souriant qu'une paix durable n'est pas complètement impossible. À lire aussiMoyen-Orient: les communautés chrétiennes entre persécutions, exil et instrumentalisation
On est sans nouvelles de deux journalistes haïtiens depuis le 31 mars dernier, depuis l'attaque des gangs à Mirebalais. Selon l'Association des journalistes haïtiens, il s'agit de Jean-Christophe Collègue, ancien correspondant de Voice of America, dont la maison a été incendiée, et d'Israël Roger Claudy, enlevé par des criminels qui l'auraient pris pour des membres de la BSAP, cette unité des forces de l'ordre. Une dizaine d'autres journalistes ont dû prendre la fuite pour échapper à la violence des gangs. L'Association des journalistes haïtiens lance un appel pour exiger justice et demander aux autorités de mieux protéger les journalistes.Haïti : des drones pour lutter contre les gangsFace à cette violence toujours plus grande, la police utilise depuis quelques semaines des drones contre les groupes criminels. Ils permettent d'atteindre les zones contrôlées par les gangs. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l'unanimité. Ses partisans saluent un moyen pour les policiers de pouvoir enfin faire peur, voire de reprendre le contrôle de certains pans de Port-au-Prince et de ses environs. En revanche, d'autres voix critiquent l'efficacité limitée des drones et le risque de victimes collatérales. Reportage de notre correspondant en Haïti, Peterson Luxama.La République dominicaine veut « se protéger » de la crise haïtienneLa situation en Haïti inquiète son voisin, la République dominicaine, qui se barricade encore un peu plus. Hier, le président dominicain a annoncé des mesures pour, dit-il, protéger son pays. Luis Abinader « durcit le ton », écrit Le Nouvelliste qui liste les 15 mesures dévoilées hier et destinées à « contrer la migration irrégulière haïtienne ». Parmi elles, « l'envoi de 1 500 soldats supplémentaires à la frontière, en addition aux 9 500 déjà en poste, ainsi que la construction de 13 kilomètres de clôture supplémentaires aux 54 kilomètres de mur déjà construits », souligne le quotidien haïtien. Des mesures « drastiques », estime le journal dominicain El Nacional. Des mesures « fortes » pour El Caribe.Un demi-million d'Haïtiens vivent en République dominicaine, pays de 10,5 millions d'habitants.À lire aussiLa République dominicaine durcit encore le ton face à l'immigration illégale en provenance d'HaïtiAux États-Unis, les démocrates veulent riposterFace aux turbulences provoquées par Donald Trump, les démocrates sont assez silencieux jusqu'à présent. Mais voilà qu'ils décident de réagir, nous apprend le Washington Post, en créant une « cellule de guerre ». Les démocrates ont entendu leurs électeurs, rassemblés notamment hier dans les rues de plusieurs villes américaines. Des électeurs qui leur demandent de faire quelque chose. Et dans un premier temps, le parti veut « contrer les fausses informations de l'administration » Trump, explique le Washington Post. Pour cela, il va s'appuyer sur « un vaste réseau de micro-influenceurs qui peuvent avoir un public plus restreint, mais plus dévoué sur les réseaux sociaux ». Ce sont des « tactiques d'opposition créatives », se félicitent les responsables démocrates qui espèrent redorer leur blason alors que le parti est au plus bas dans les sondages, explique le Washingon Post. Pour beaucoup d'électeurs, les démocrates sont « faibles ».Des démocrates « faibles » et « vieux »Les jeunes démocrates estiment que « le parti est dominé par une vielle génération de dirigeants qui ont perdu le contact avec les luttes quotidiennes des Américains », peut-on lire dans un autre article du Washington Post. Des dirigeants qui ne sont pas assez combatifs, estime ainsi Saikat Chakrabarti qui a travaillé pour Alexandria Ocasio-Cortez. Des dirigeants qui « attendent simplement qu'arrive le retour de bâton pour Donald Trump et que la balance repenche en leur faveur ». « C'est comme si, depuis toujours, les démocrates et les républicains jouaient aux échecs. Sauf que là, les républicains ont mis le feu à la maison et les démocrates restent assis et réfléchissent à leur prochain coup », explique la sénatrice du Michigan, Mallory McMorrow, 38 ans, dans les colonnes du journal.Ce débat sur l'âge n'est pas nouveau et touche aussi les républicains. Nikki Haley, candidate aux primaires face à Donald Trump, avait qualifié le Congrès américain, de « maison de retraite la mieux lotie des États-Unis », rappelle le Washington Post. Fin 2023, 79% des Américains étaient pour l'instauration d'un âge maximum pour siéger à Washington. Mais pour certains démocrates, c'est devenu une urgence vitale de rajeunir le parti. Comme l'explique le Washington Post, ils ont l'impression que rien ne bouge alors que leur colère contre Donald Trump ne fait que grandir. C'est pour ça que beaucoup de démocrates trentenaires sont en train de se mettre en ordre de bataille en vue des élections de 2026.Au Chili, les machis soignent le corps et l'espritAu Chili, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire. Celle des Mapuches dépasse désormais la communauté et les Chiliens font plus souvent appel aux machis, ces guérisseurs et leaders spirituels. Ils connaissent les plantes locales, les utilisent pour soigner le corps et l'esprit à travers des rituels sacrés et des cérémonies. Reportage de notre correspondante, Naïla Derroisné.
Ils n'en peuvent plus des violences des gangs. Des milliers d'habitants de Port-au-Prince se sont rassemblés mercredi (3 avril 2025) pour interpeller les autorités. Reportage de notre correspondant Peterson Luxama. La manifestation contre les violences des gangs a été évoquée également avec le rédacteur en chef du Nouvelliste, Frantz Duval. Il tire la sonnette d'alarme et souligne que tout le monde est touché par l'insécurité, une situation qui vire souvent en tragédie individuelle. Les habitants font face à une politique de « terre brûlée » menée par les gangs.Les attaques récentes dans la ville de Mirebalais montrent aussi que les violences ne se limitent pas à la capitale. Nous avons pu joindre l'un des responsables de l'ONG Zanmi Lasante, qui gère l'hôpital de Mirebalais. Selon Ralph Blondel Charles, directeur de l'alerte et de la réponse aux crises, l'hôpital a été épargné par les gangs, mais les patients et les soignants ont quitté la ville en panique. Tarifs douaniers : le Canada, le Mexique et le Brésil face aux décisions de Donald TrumpLes tarifs douaniers et leurs conséquences sont largement commentés dans la presse du continent, à commencer par le Globe and Mail au Canada. Le journal ironise sur la position de Donald Trump :« Pendant une heure, écrit le Globe and Mail, alors que Donald Trump vantait les mérites des droits de douane imposés au reste du monde, les responsables canadiens et les chefs d'entreprise tentaient de comprendre : le Canada allait-il être frappé de lourdes taxes, de taxes moindres, ou bénéficier d'un répit ? Ce méchant, qui menace de nous frapper à la tête depuis si longtemps en brandissant sa batte et en détaillant avec enthousiasme l'ampleur des coups qu'il nous porterait, nous a finalement épargnés des tarifs «réciproques» infligés à d'autres. »Le journal reconnaît cependant que le Canada ne sortira pas indemne de cette guerre commerciale. Soulagement aussi au MexiqueLe quotidien Milenio met en garde contre un excès de panique face aux mesures protectionnistes de Donald Trump. Selon lui, l'impact économique immédiat sera limité, car la production ne s'ajuste pas du jour au lendemain. Il estime même que, puisque les taxes affectent davantage d'autres régions du monde, le Mexique pourrait en tirer un avantage relatif.D'après Milenio, la riposte mondiale aux décisions de Trump pourrait bénéficier au Mexique. La hausse des prix pour les consommateurs américains et les tensions sur les marchés financiers pourraient inciter la Maison Blanche à modérer sa position. Le journal suggère donc au gouvernement mexicain d'adopter une attitude non conflictuelle afin de pouvoir profiter d'un éventuel assouplissement des restrictions. Le Brésil échappe au pire… et prépare la riposteAu Brésil, malgré l'impact attendu sur certains secteurs industriels et les exportations, les experts interrogés par la Folha de S.Paulo estiment que la taxe de 10% sur les produits brésiliens importés aux États-Unis représente un moindre mal. Cette mesure montre que le Brésil n'est pas perçu comme une menace significative pour l'économie américaine.Selon le journal, cette situation pourrait même favoriser certains secteurs brésiliens, notamment les industries manufacturières de base comme le textile, qui pourraient se faire une place sur le marché américain.Toutefois, d'autres industries, comme l'aéronautique et la sidérurgie, seront touchées. C'est pourquoi, hier, le Parlement brésilien a adopté à l'unanimité une loi permettant au gouvernement de répliquer aux barrières commerciales frappant ses exportations. Colombie : comment mieux protéger les orphelins de féminicides ?Un projet de loi a été adopté hier (2 avril 2025) par le Parlement colombien pour prendre en charge les orphelins de féminicides. Une avancée qualifiée d'« historique » par le site d'information Infobae.Ce texte reconnaît que le féminicide est un phénomène systémique qui plonge de nombreux enfants dans un état d'abandon affectif, social et économique. Pour la première fois, un protocole de prise en charge et de protection est instauré à travers des politiques publiques, explique El Espectador.Une députée conservatrice à l'origine du projet se félicite du vote :« Avec cette loi, nous cherchons à garantir un avenir digne à ceux qui ont été rendus vulnérables par le féminicide de leur mère. C'est une dette envers les femmes que l'État n'a pas su protéger, et envers leurs enfants, qui ne peuvent être condamnés à l'abandon et à l'indifférence », a-t-elle déclaré dans le journal Semana.Le quotidien El País souligne qu'il n'existe pas de chiffres précis sur ces orphelins, mais qu'au moins 23 000 enfants ont perdu leur mère à cause d'un féminicide au cours de la dernière décennie. Journal de la 1èreLe président américain Donald Trump n'impose pas les mêmes droits de douane à l'Outre-mer qu'au reste de l'Union européenne.
durée : 00:03:55 - Est-ce qu'on peut raconter des blagues en latin ? - par : Camille Crosnier - "Est-ce qu'on peut raconter des blagues en latin ?", se demande Manon. Etienne Kern connaît bien l'écriture, il est agrégé de lettre classique et professeur de lettres en classes préparatoires au lycée, il lui répond. (nb : l'exemple cité ne convient peut-être pas à toutes les oreilles). On connaît toutes et tous des blagues en français, parfois, on tente en anglais, mais est-il possible de faire des blagues en latin ? Le professeur de lettre trouve la question de Manon merveilleuse, "parce qu'elle part du principe qu'on doit pouvoir s'amuser avec le latin, ce n'est pas seulement une vieille chose morte et qu'on peut en faire quelque chose de vivant et de joyeux". Est-ce qu'on peut rire avec le latin ? La réponse est oui. Mozart faisait des blagues en latin, malines et vulgaires Un bon exemple en est un canon que Mozart avait composé et écrit, les paroles sont "difficile lectu mihi mars, et jonicu jonicu", ce qui ne veut finalement pas dire grand-chose en latin. Mais quand on regarde de plus prêt le début de la phrase, il se rapproche de l'allemand "leck du mich im Arsch", qui voudrait dire quelque chose comme, attention gros mots, "lèche-moi les fesses". Puis ensuite, ça devient encore plus vulgaire avec ce "jonicu" qui à force d'être répété devient le "cujoni" italien (ça marche mieux à l'oral). Tout cela, Mozart l'a fait délibérément, il en a d'ailleurs fait d'autres. Le compositeur était certainement destiné à un chanteur dont le compositeur voulait se moquer et qui ne se serait peut-être pas rendu compte de ce qu'il chantait, la bonne blague. Tiens, d'ailleurs, d'où vient le mot "blague" pour signifier quelque chose de drôle ? Réponse dans cet épisode des Ptits Bateaux, avec Etienne Kern. - invités : Etienne Kern - Etienne Kern : Professeur en classes préparatoires - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Le ramadan s'achève pour les musulmans avec l'Aïd el-Fitr, selon le calendrier hégirien lunaire. Le ramadan est l'un des cinq piliers de l'islam, et commence à l'heure de la nouvelle lune (à Paris, le début avait été fixé au samedi 1er mars). Un jeûne depuis l'aube jusqu'au coucher du soleil, sans manger ni boire, sans fumer, sans rapports charnels. Mais aussi et surtout pour se mettre en retrait, méditer, travailler sur soi et se tourner davantage vers Dieu et vers les plus nécessiteux.Certains, au cours de ce mois sacré pour les musulmans, ont tenu à partager des repas de coupure du jeûne, au coucher du soleil, avec des représentants d'autres religions ou de simples citoyens, malgré le contexte international de guerre, notamment à Gaza.Ramadan, entre recueillement et partage… Reportage en banlieue parisienne.Reportage à Ris-Orangis, avec l'imam de la mosquée Mouloud El Ouassia et des fidèles de la mosquée, le rabbin de la synagogue Michel Serfaty qui avait organisé un iftar, avec le « couscous du rabbin ».Reportage à Stains : repas citoyen / iftar sur le thème de la paix, en présence de représentants des cultes musulman, catholique, juif, protestant... et de nombreux citoyens de la ville.Entretien avec Kahina Bahloul, l'une des rares femmes imames en France, sur la portée et la signification du ramadan dans le contexte de tension internationale.En images
Avec Jean Vallier, directeur de communication de SOS Chrétiens d'Orient, et Pierre-Augustin Guillermet chef de mission adjoint en Syrie.
Cette semaine, avec ma co-host invitée Teeya, on reçoit Kayos ! On revient sur la vidéo de Jud qui a fuité et il partage son ressenti. On parle aussi des attentes parfois irréalistes dans les relations, des réalités complexes quand on a des frères ou sœurs nés d'infidélités, et d'une anecdote plutôt insolite où quelqu'un a littéralement chanté pour le minou. Une discussion pleine de rires et de réflexions ! Cet épisode est présenté par Eros et compagnie. Obtenez 15% de rabais sur votre prochain achat en utilisant le code promo "DAEDS" ou en utilisant le lien suivant: https://www.erosetcompagnie.com/?code=deads Rejoignez notre Patreon: https://www.patreon.com/damouretdesexe Vous avez des courriers du coeur, des commentaires et des suggestions? Envoyez nous un courriel au damouretdesexepodcast@gmail.com Suivez nous sur Instagram: https://www.instagram.com/damouretdesexeSuivez nous sur Twitter: https://www.twitter.com/DAEDS_podcastSuivez nous sur Tik Tok: https://www.tiktok.com/@damouretdesexe
Quel passionné de parcs à thèmes ne s'est jamais dit "Tiens ça doit être sympa de bosser dans un parc". Mais ces métiers sont-ils aussi magiques qu'on l'imagine? Avant de devenir l'illustre youtuber parconautique qu'on ne présente plus, notre invité Doubick a été "Cast Member" à Disneyland Paris. Il nous raconte son expérience, ses souvenirs, ainsi que les bons et moins bons aspects de ses années passées à faire fonctionner vos attractions préférées. En fin d'épisode il nous donne aussi un précieux conseil pour réussir votre entretien d'embauche si un jour vous postulez!Ne manquez pas le précédent épisode de notre série "Travailler dans les parcs d'attractions" : - Travailler à Disney World en Floride - Pierre nous dit tout!On a hâte de lire vos commentaires sur cet épisode! Interagissez avec nous sur:InstagramBlueskyThreadsFacebookTwitter Merci pour votre écoute!
Chrétiens venus de l'islam 2025-03-14 Témoignage de Danya by Radio Maria France
Aujourd'hui, Antoine Diers, Éléonore Lemaire et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Tous les jours de la semaine, invités et chroniqueurs sont autour du micro de Pierre de Vilno pour débattre des actualités du jour
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Tous les vendredis, samedis et dimanches soirs, Europe 1 reçoit deux invités pour des débats d'actualités. Avis tranchés et arguments incisifs sont au programme.
Pourquoi certaines femmes réussissent en affaires… et pourquoi d'autres abandonnent avant même d'avoir vu leur potentiel réel ? La réponse est simple : les leaders ne laissent pas les conditions extérieures dicter leur chemin. Dans cet épisode, je te parle de : Pourquoi la validation extérieure te freine dans ton business. Comment réagir quand les résultats ne sont pas immédiats. L'état d'esprit des entrepreneurs qui jouent dans le 1 %. Ce que tu dois faire pour rester alignée avec ta vision jusqu'au bout. Si tu veux bâtir un business solide, alignée et durable, cet épisode est pour toi. Bon écoute ! POINTS FORTS 00:00 L'importance de tenir sa vision 02:58 Se reconnecter à soi-même et à sa fréquence 06:13 La gratitude comme outil de transformation 12:02 Avancer malgré l'adversité
Ville, travail, amis : Léticia a tout quitté à 53 ans pour se reconstruire après une histoire toxique. C'est à Lille, près de sa fille, qu'elle retente sa chance en amour sur les applis. Mais l'adrénaline cède peu à peu la place à la lassitude. C'est décidé, à moins de faire une rencontre, c'est la dernière fois qu'elle se connecte. Tiens, qui est cet homme atypique aux magnifiques cheveux mi-longs gris et blancs ? Crush est le podcast qui explore la magie des premiers jours des histoires d'amour, la rencontre amoureuse, pour t'aider à comprendre et vivre mieux tes émotions et relations amoureuses. Il y a mille et une façons d'aimer, et je compte bien toutes les montrer.
C'est mardi gras ! Qui dit Mardi Gras dit Carnaval ! Tiens si je dis Carnaval, a quelle chanson tu penses ?
Avec Jean Vallier, directeur de la communication de SOS Chrétiens d'Orient, et Grégoire, chef de mission en Irak
Haïti vit « l'horreur enveloppé d'ordinaire », écrit le Nouvelliste. À Gressier, Fort national, Carrefour feuilles, Tabarre, et Delmas. Les 5 quartiers-communes de la région métropolitaine de Port-au-Prince, les gangs « tirent, brûlent, pillent, tuent depuis près d'un mois, ces derniers jours encore plus », témoigne notre confrère Frantz Duval, dans son éditorial, il ajoute : « tout est trop, tout est surréaliste, tout est au-dessus des mots. » ⇒ Le Nouvelliste : Des bandits tuent et brûlent à Delmas comme à Tabarre⇒ Le Nouvelliste : Des cris, du sang des larmes et beaucoup d'indifférence.L'emprise des gangs s'étend et la terreur avec elle : les criminels ont forcé des habitants de Delmas 30 à abandonner leur maison et la coalition de gangs « VIV Ansanm » a commis un nouveau massacre meurtrier à Tabarre. Notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama nous fait part de la situation dramatique pour des centaines de familles contraintes d'abandonner leur maison, laissant derrière elles des années de souvenirs réduits en cendres. Il a rencontré une mère en larmes qui découvre le cadavre de son fils, qui crie sa douleur et implore le ciel.Un reportage à retrouver en intégralité ici.Malgré cette situation catastrophique en Haïti à laquelle s'ajoute une crise humanitaire et économique, Le président américain veut expulser les immigrés haïtiens des États-Unis. Donald Trump a promis de mener la plus grande opération d'expulsions de l'histoire, il a aussi décidé de restreindre le TPS, le statut de protection temporaire accordé à des milliers d'Haïtiens. Celui-ci devait durer jusqu'en 2026, mais s'arrêtera finalement en août 2025. Notre correspondante à New York, Loubna Anaki s'est rendue à Little Haïti où elle a recueilli des témoignages d'Haïtiens qui vivent dans la peur de l'expulsion et n'osent pas emmener leurs enfants à l'école, aller au travail, faire des courses ou sortir la nuit. La majorité d'entre eux sont en situation régulière, beaucoup d'entre eux vivent et travaillent légalement aux États-Unis grâce au TPS, ce programme de protection temporaire dont l'avenir est incertain.Son reportage est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Nicaragua : « Un contrôle total de la population à travers des violations généralisées des droits de l'homme »Un groupe d'experts mandatés par les Nations unies publie ce mercredi (26 février 2025) un rapport accablant sur la dictature de facto désormais en place au Nicaragua, qui montre l'ampleur de la répression mise en place dans le pays.Reed Brody est un avocat américain, spécialisé dans la défense des victimes des régimes dictatoriaux et il est membre de cette équipe d'experts. Interrogé par Paula Estanol de la rédaction en espagnol de RFI, il explique « comment le régime de Daniel Ortega et de son épouse, la co-présidente Rosario Murillo a systématiquement démantelé les derniers freins à son pouvoir et consolidé un contrôle total à travers des violations généralisées des droits de l'homme. » « C'est une démonstration de comment l'État et le front sandiniste ont fusionné en un seul appareil de répression » poursuit-il, « et au cœur de ce système, il y a un vaste réseau de renseignement qui surveille la population et sélectionne les cibles à réprimer au Nicaragua et au-delà de ses frontières. »L'entretien est à retrouver en intégralité dans la version audio de ce podcast. Chili : une panne massive de courant paralyse le paysLa vie reprend au Chili après une panne de courant majeure qui a paralysé le pays ce mardi (25 février 2025). L'état d'urgence couvre-feu qui avait été décrété suite à cette panne massive a été levé.Ce « black-out » qui a paralysé le pays serait lié à un problème de distribution. La quasi-totalité du Chili a été affecté, de la région d'Arica au Nord, jusqu'à l'île de Chiloé dans le Sud, en passant par la capitale Santiago.Des millions d'habitants ont été privés de courant mais aussi d'internet. Selon les médias chiliens, des personnes ont été piégées dans des ascenseurs et des manèges avant d'être secourues.À Santiago, notre correspondante Naïla Derroisné témoigne d'une situation chaotique dans les rues alors que les feux de signalisation étaient complètement éteints et que le métro a cessé de fonctionner.Un reportage à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. Les déchets plastiques contaminent l'archipel des GalapagosIls se font appeler les «Gardiens des Galapagos». Leur objectif est de diminuer d'au moins 30% le nombre de déchets plastiques qui s'échoue sur l'archipel des îles Galapagos, qui est classé au patrimoine naturel de l'Humanité. Elles ont beau être isolées à plus de 1 000 kilomètres de l'Équateur continental, ces terres ne sont pas protégées de la contamination par le plastique.En Équateur, la compagnie Ichtyon a installé 4 systèmes de captation de plastiques sur les rivières et les fleuves du pays. Notre correspondant en Équateur Éric Samson en a visité un, sur la rivière San Pedro près de Quito.Son reportage est à retrouver dans son intégralité dans la version audio de ce podcast. L'actualité des Outre-merBenoît Ferrand de la 1ère nous parle des métropolitains qui affluent en Guadeloupe car ils souhaitent changer de vie, ce qui n'est pas forcément très bien vécu par la population locale.
C'est une nouvelle étape dans la transition syrienne : une conférence de dialogue national a été lancée lundi 24 février à Damas et doit se prolonger ce mardi avec six ateliers de discussions. L'un d'entre eux portera sur les libertés individuelles et les droits humains. Les nouvelles autorités syriennes affirment vouloir mener un processus inclusif, qui intègrera l'ensemble des communautés du pays. De nos envoyés spéciaux à Alep, avec Ahmad al-KhalafUn premier test de la volonté d'inclusivité du nouveau pouvoir en Syrie devrait être la formation dans les prochains jours d'un gouvernement censé représenter « autant que possible le peuple syrien ». Les nouvelles autorités s'efforcent de rassurer les minorités — kurdes, druzes, alaouites, chrétiennes… — qui ont exprimé des inquiétudes de voir arriver au pouvoir des islamistes. Alors que la transition se met en place, les chrétiens alternent aujourd'hui entre signaux rassurants et inquiétude persistante.À Alep, une vieille maison traditionnelle, portant le nom de l'ex-impératrice autrichienne Sissi, accueillait avant la guerre l'un des restaurants les plus huppés de la ville. Le gratin de la société syrienne et des visiteurs étrangers aisés venaient s'y restaurer. Ses beaux jours ont duré jusqu'en 2012. « Lorsque la guerre a commencé, la ligne de front se trouvait juste à côté, se souvient George Najarian, propriétaire des lieux. Il y a eu beaucoup de destructions. Nous avons dû fermer le restaurant et mettre le mobilier à l'abri. »Aujourd'hui, George Najarian, membre de la communauté arménienne d'Alep, travaille à la réouverture de son restaurant. Retrouver le faste d'antan est certainement encore lointain, mais il espère pouvoir reprendre une partie de son activité dans les prochains jours. « Maintenant, tout va bien. Et on espère que ça s'améliorera encore, confie le restaurateur. Le restaurant est grand, mais on ne va d'abord rouvrir que le café. Et si les affaires marchent bien, nous rouvrirons le reste. » À lire aussi Syrie : à Homs, la communauté chrétienne veut croire en un avenir en paix«C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait»Une foi en l'avenir que ne partagent pas tous les chrétiens d'Alep. « Il y a des tensions. Des nouvelles tensions même, dénonce Reem Chahoud. Parce que nous n'avons pas de gouvernement. C'est le chaos. Honnêtement, si on pouvait partir, on partirait. »Et aux inquiétudes économiques et sécuritaires partagées par l'ensemble des communautés, s'ajoutent pour les chrétiens d'autres visant leurs droits. « Maintenant, ce qui nous fait peur, c'est qu'on nous impose le voile, qu'on nous empêche d'être libres, poursuit Reem Chahoud. Ou par exemple, qu'on interdise à une fille et à un garçon de marcher ensemble. Ça aussi, c'est arrivé. Alors, ça fait peur. » À lire aussi Quelle place pour les femmes dans la Syrie post-Assad ?« [Les autorités] nous ont dit de ne pas avoir peur »Des remarques, des pressions, dont la fréquence est difficile à quantifier, mais dont tous les chrétiens ont entendu parler depuis la chute du régime de Bachar el-Assad. Il s'agit toutefois d'actions de citoyens. Les nouvelles autorités, elles, se veulent rassurantes, souligne Joseph Tobji, l'archevêque maronite d'Alep : « Sincèrement, on a vu une gentillesse envers les chrétiens. [Les autorités] nous ont dit que nous sommes une composante essentielle de la patrie, donc de ne pas avoir peur. Mais il y a beaucoup de cas individuels. »La pression sociale augmente d'autant plus que l'autorité centrale est encore en phase de construction. Et lors de sa rencontre avec le nouveau dirigeant syrien Ahmed al-Charaa le 31 décembre, Mgr Joseph Tobji a plaidé pour une accélération de la transition. « Le temps n'est pas de notre côté », analyse celui qui craint une augmentation de l'émigration chrétienne. Et la menace pourrait être existentielle pour une communauté qui a déjà vu partir 80 % de ses membres durant la guerre.À lire aussiSyrie: la prison de Saidnaya, symbole de décennies de terreur méthodique et systématique
Chrétiens venus de l'islam 2025-02-14 Témoignage d'Augustin by Radio Maria France
Avec le Père Frédéric Flota Thème: Comment l'Esprit Saint soutient les premiers chrétiens dans la persécution ?
Avec Peggy Martin et l'Abbé Martial Merlin
Our CTC LIVE series is back for the Australian Open, rounding up all the action from Dan's first-hand experience in Melbourne!In this episode, Dan breaks down the action over the last couple of days from Melbourne. Talking about Medvedev and Tiens late night 5 set brawl of a match, Michael Venus and Nikola Mektic's exit of the slam, Gaby Dabrowski and Erin Routliffe fighting back to advance to round 3 and so much more that has happened!This is the place to go to get a quick summary of the events at the Australian Open from a coach's perspective.Also in this episode, Dan is joined by a special guest. The former coach to Pat Cash who won Wimbledon in 1987 and our very own Dan Kiernans former coach, we have the legendary Ian Barclay joining this episode to give his insight and perspective at the 2025 Australian Open.Each episode is LIVE on YouTube by searching 'Control the Controllables Podcast' and following our Instagram and Twitter (X) for the latest times of going LIVE on YouTube!These are shorter episodes aiming to provide a round-up of the Australian Open action in Melbourne with Dan Kiernan, coach of doubles pairs Gaby Dabrowski and Erin Routliffe and Michael Venus and Nikola Mektić!Make sure to check out the Australian Open PREVIEW FULL EPISODE out on all podcast platforms!Chapters00:00 Welcome and update on Venus, Mektic, Dabrowksi and Routliffe02:46 Young Guns and Tournament Insights reflecting on the last couple days 06:02 The Legend Ian Barclay Joins the Conversation12:01 Davis Cup Culture and Future Stars15:45 Advice for Young Players and Grand Slam Preparation and predicationsYouTube: Control the Controllables PodcastInstagram: ctc.podcastTwitter (X): ctc_podcastTikTok: Control the Controllables Podcast Thank you everyone for listening!