Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau vous donnent désormais rendez-vous le dimanche soir. En compagnie d'invités et de chroniqueurs réguliers, ils explorent l'endroit et surtout l'envers d'un sujet de société. Le premier est anthropologue, le deuxième, sociologue. Le premier n'a pas peur de dire qu…
Jean-Philippe Pleau rend hommage, par le biais des archives, à son ami Serge Bouchard, décédé plus tôt cette semaine. Il présente des extraits des diverses émissions animées par Serge pendant sa carrière et signe un éditorial intitulé «J'aimerais te passer un coup de téléphone».
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au rôle des archives, de la sociologie et de l'anthropologie, ainsi qu'au rôle des journalistes; l'essayiste Stéphane Girard discute de son livre Moi et ma fascination de moi : figures du narcissisme dans la culture pop; et Serge Bouchard livre son texte, qui s'intitule «Créateur de monde», sur les petits rôles qu'on joue dans la vie ordinaire.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la notion de rôle social qui fut jadis très importante en sociologie et en anthropologie pour comprendre et expliquer les relations sociales; la comédienne Pascale Montpetit parle des rôles qu'on joue au quotidien sans le savoir, mais aussi de quelques grands rôles de sa carrière; et Serge livre sont texte, qui s'intitule «L'effet Shakespeare» sur divers rôles qu'il a joué pendant son adolescence.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à ce qui permet d'avoir le moins de regrets possible dans la vie; l'essayiste et psychologue Nicolas Lévesque, auteur du livre Phora, parle du regret comme étant la matière première pour travailler avec ses clients; Jean-Philippe Pleau livre son texte, qui s'intitule «La société des sociologues disparus» et qui aborde son regret d'avoir quitté la sociologie en 2004.
Serge et Jean-Philippe font la distinction entre le regret, le remords et le repentir, et ils réfléchissent également à la question du regret comme un monologue et des excuses comme un début de dialogue; Elsa Pépin fait une chronique sur les œuvres au sein desquelles le regret est une source d'inspiration majeure; et Serge Bouchard livre son texte, qui s'intitule «La balle bleue-blanc-rouge».
Serge et Jean-Philippe discutent de l'importance de révéler la reproduction sociale des inégalités, notamment par le biais du système d'éducation; l'humoriste François Bellefeuille parle de sa quête environnementale dans le balado 3.7 planètes et Jean-Philippe Pleau livre le texte intitulé En quête de rien.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la quête du sens de la vie en évoquant la pensée du biologiste Henri Laborit et du sociologue Hartmut Rosa; Vanessa Bell présente trois suggestions de lecture en lien avec le thème de la quête; Jérémie McEwen fait la distinction entre une quête et une conquête; Serge Bouchard livre le texte intitulé Ça sent la coupe.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent aux marqueurs de la vieillesse qui ont changé avec l'augmentation de l'espérance de vie; la professeure à l'Université d'Ottawa spécialiste des questions d'âgisme Martine Lagacé discute de l'âgisme et de l'infantilisation discursive; et Serge Bouchard livre, dans le segment «En circuit fermé», un texte intitulé Le point de vue de Sénèque.
Serge et Jean-Philippe se demandent si la vieillesse est davantage un sentiment qu'une réalité; l'artiste multidisciplinaire François Grisé commente son travail d'immersion dans une résidence privée pour aînés (RPA) pour sa pièce de théâtre documentaire Tout inclus; et Serge Bouchard livre en circuit fermé un texte intimiste intitulé Le journal de mon père.
Serge et Jean-Philippe se demandent quelle est la place du dialogue dans les médias contemporains par rapport à celle de la polémique; le chroniqueur Jérémie McEwen imagine le baseball comme une métaphore du dialogue entre les générations; et Serge Bouchard livre en circuit fermé un texte intitulé Le silence de la chouette. Ou le monde n'est pas parlable.
Serge et Jean-Philippe se demandent si le dialogue est encore possible à l’ère de l’instantanéité et si un dialogue est réellement envisageable entre science et religion; la députée de Sherbrooke de Québec solidaire à l’Assemblée nationale, Christine Labrie, revient sur l’importance qu’elle place dans le dialogue en politique; et Jean-Philippe Pleau présente en circuit fermé un texte intitulé La tête lumineuse.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à l'architecture émotionnelle de Peter Zumthor; ils discutent avec Fanny Britt de l'identité des personnages de ses romans, identité construite autour de la manière qu'ils ont d'habiter leur maison; et en circuit fermé avec Jean-Philippe Pleau : La maison de mon grand oncle Lucien.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la maison onirique de Gaston Bachelard; Marie-Michèle Giguère discute de l'importance de prendre soin de la maisonnée en temps troubles; et en circuit fermé avec Serge Bouchard : La maison modèle.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au fait que la maison est un produit culturel construit dans la nature et que, trop souvent, on oublie l'importance des liens entre les deux; la journaliste Nathalie Collard discute de son récent texte «Faire le deuil de sa maison», publié dans La Presse; et Serge Bouchard est en circuit fermé avec un texte écrit il y a 35ans:«La maison. Un récit de son amour pour une maison de colon qu'il a jadis possédé».
Serge et Jean-Philippe discutent des pièges de l'empathie et du livre Against Empathy, du psychologue canadien-anglais Paul Bloom; le journaliste Frédérick Lavoie parle de la bonne dose d'empathie à utiliser lorsqu'on écrit sur une culture étrangère; et Jean-Philippe Pleau conclut avec éditorial «Soi-même comme un autre».
Serge et Jean Philippe se demandent s'Il est possible de ne pas ressentir de l'empathie, entrevue avec la réalisatrice Kim O'Bomsawin et son documentaire «Je m'appelle humain» et Serge Bouchard conclut avec l'éditorial «Anima».
Serge et Jean-Philippe discutent de l'apparition récente du mot «empathie» dans la langue française; la réalisatrice Marie-Michèle Giguère fait une chronique sur le potentiel empathique de la littérature; et Serge Bouchard conclut avec l'éditorial «Dans la peau de l'eau».
Serge et Jean-Philippe se demandent à quel endroit loge la vérité, si elle transcendante ou immanente, et s'il y a une troisième voie pour penser l'origine des vérités; le chroniqueur Jérémie McEwen discute des liens entre vérité et amitié, à partir de la pensée d'Aristote; et Serge conclut l'émission avec son éditorial.
Réflexion de Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau sur l'importance de dire toujours la vérité; entrevue avec Étienne Klein sur son essai intitulé Le goût du vrai et «La vérité de l'ours ébouriffé», l'éditorial de Serge Bouchard.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent ensemble à la pratique, en philosophie et en physique, qui consiste à essayer de penser le «rien» ou le «vide»; entrevue avec Mathieu Bélisle sur son livre intitulé Empire invisible: essai sur la métamorphose de l'Amérique; et Serge Bouchard parle de l'usage des mots «à ne pas dire».
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau réfléchissent au caractère à la fois positif et négatif de la notion d'impasse; entrevue avec Alain Deneault sur son essai intitulé "Bande de colons. Une mauvaise conscience de classe" au sujet de l'impasse identitaire canadienne; et l'éditorial de Serge Bouchard intitulé "L'original est un grand romantique".
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau discutent des racines innues de Serge; les coanimateurs se penchent sur le documentaire Les Rose; l’autrice Elsa Pépin parle des auteurs et autrices qui écrivent dans une autre langue que leur langue maternelle; et Serge Bouchard propose un hommage à la mémoire de Joyce Echaquan.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau réfléchissent à l'importance de bien connaître les racines de notre pensée; il est également question du tourisme des racines; entrevue avec Mélanie Michaud au sujet de son autofiction intitulée Burgundy, traitant de son enfance dans la Petite-Bourgogne, à Montréal; et Serge Bouchard propose, en circuit fermé, une histoire sur un marchand de navet.
- Serge et Jean-Philippe réfléchissent à l'espace vital, une notion qui s'est transformée depuis le début de la pandémie, ainsi qu'à l'espace public qui devient de plus en plus privé - Chronique de Marie-Michèle Giguère : l'espace idéal pour créer - En circuit fermé avec Serge Bouchard : Les tambours de Behchoko
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à l'espace en évoquant les notions de non-lieu, d'hyper-lieu et de troisième lieu; Nicolas Lévesque parle de son livre « Phora : sur ma pratique de psy »; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent aux masques en évoquant notamment ceux qui figent l'identité; Vanessa Bell fait la lecture d'extraits des textes École pour filles, Je suis l'ennemie et Une sorte de lumière spéciale; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial intitulé Poker Face.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la fonction des masques sanitaires en temps de pandémie ainsi qu'à la fonction des masques symboliques des peuples dits « primitifs »; Catherine Voyer-Léger, pour sa chronique, parle des masques au théâtre et chez les superhéros; et Serge Bouchard conclut avec son éditorial.
- Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la distance en évoquant la pensée de Fernand Dumont - Chronique de Vanessa Bell : la distance que l'on créer avec soi, en vacances - En circuit fermé avec Serge Bouchard : Le plus long voyage commence par une longue pause
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la décroissance en évoquant la pensée de Serge Latouche; l'auteur Martin Gibert explique comment les robots et l'intelligence artificielle pourraient être nos alliés dans le projet de la décroissance; et Serge conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe remontent aux origines des notions de croissance et de décroissance; Alix Ruhlmann nous parle de son mémoire de maîtrise intitulé La décroissance: une alternative pour le Québec?; et Jérémie McEwen jette un regard philosophique sur la décroissance par le biais de la pensée d'Albert Camus.
- Serge et Jean-Philippe réfléchissent au courage en évoquant la pensée de Michel Serres pour qui le courage était une force du coeur et du corps - Chronique de Marie-Michèle Giguère : le courage nécessaire aux écrivains pour l'écriture d'une oeuvre introspective - Réflexion sur le courage politique à partir de l'essai "La fin du courage", de la philosophe Cynthia Fleury - En circuit fermé avec Serge Bouchard : La santé est un état précaire qui ne laisse présager rien de bon
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au courage en évoquant la pensée de leur philosophe préféré, Vladimir Jankélévitch; Jérémie McEwen analyse la conception du courage chez Platon, dans son texte Lachès; et Serge conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la peur des technocrates et à la lenteur de la machine techno-bureaucratique pendant la crise de la COVID-19; le journaliste Frédérick Lavoie témoigne de sa perception de la peur en tant que globe-trotter; Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la peur des vaccins; et Serge conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à deux grandes peurs de l'humanité, soit la peur de la mort et celle de l'inconnu; Boucar Diouf évoque la difficulté de déprogrammer la peur de la COVID-19 à la veille de la réouverture des écoles primaires; Serge et Jean-Philippe discutent de la peur d'avoir peur; et Serge conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à l'isolement en évoquant l'idée que le confinement actuel nous fait prendre conscience, plus que jamais, que l'on vit dans une société; Catherine Voyer-Léger présente trois cas de figure de l'isolement dans la fiction; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent aux enjeux éthiques en lien avec l'isolement et la crise de la COVID-19; Adèle Van Reeth nous parle de son texte "Intranquillité", paru chez Gallimard, sur les thème de l'isolement et de la vie ordinaire; et Jérémie McEwen aborde l'isolement des personnes âgées ainsi que l'isolement de la pensé libertarienne en temps de crise.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau répondent aux questions des auditeurs et des auditrices sur le thème de la crise; Marie-Michèle Giguère raconte des histoires particulières et intimes de crise qui finissent par toucher un très grand nombre de personnes; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau ouvrent les portes de leur émission en répondant aux questions des auditeurs et des auditrices en lien avec la crise de la Covid-19; Jérémie McEwen analyse la crise de la COVID-19 selon la pensée de Hannah Arendt; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent sur une citation de Nicolas Boileau, sur l'aliénation par le langage et sur le jargon; Catherine Voyer-Léger partage sa réflexion sur les métaphores pour penser le monde et le coronavirus; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au langage en se demandant comment nommer l'indicible; Anne-Marie Olivier parle de sa pièce « Maurice », texte au cœur duquel se trouve une réflexion sur le langage pour ceux qui ont perdu en partie l'usage de la parole; Elsa Pépin explore le pouvoir d'action du langage dans la littérature; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au présent en se demandant pourquoi nous avons l'habitude de penser notre rapport au présent de manière individuelle plutôt que collective; Matthieu Dugal témoigne de son nouveau rapport au présent, après une déconnexion de cinq semaines des réseaux sociaux; Jérémie McEwen s'intéresse à l'indicatif présent dans l'oeuvre de Dany Laferrière; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au présent ainsi qu'aux notions d'instant et de durée en évoquant la pensée du philosophe Henri Bergson; François-Étienne Paré discute de sa passion pour l'impro, théâtre du présent; Marie-Claude Élie-Morin réfléchit sur la mise en marché contemporaine du moment présent; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
En direct du Salon du livre de l'Outaouais, Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la critique sociale en évoquant la pensée du sociologue Geoffroy de Lagasnerie et son essai Penser dans un monde mauvais; Catherine Voyer-Léger nous parle de la réédition de son livre Métier critique; Vanessa Bell suggère trois recueils au propos critique et engagé; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la critique sociale en évoquant la pensée de Didier Éribon et son livre « Principes d'une pensée critique »; Marjolaine Beauchamp nous fait découvrir sa plume abrasive et critique dans sa pièce « M.I.L.F. »; Jérémie McEwen explore la théorie critique et l'École de Francfort; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent au duel compris comme un dialogue et à la polarisation du discours dans l'espace public; le metteur en scène Olivier Choinière présente sa pièce Zoé, un duel entre un prof de philo et son étudiante; Marie-Michèle Giguère nous parle des duels contemporains entre auteurs/autrices et leurs critiques; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe discutent du dernier duel à l'épée à avoir opposé deux hommes politiques en France, en 1967; Annick Charlebois parle du documentaire Les derniers vilains sur les lutteurs Maurice et Paul Vachon; Jérémie McEwen aborde la philosophie derrière les duels de rap; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la joie en évoquant la pensée de Nietzsche, son concept de volonté de puissance et sa notion de surhomme; Raphaëlle Prince, professeure de philosophie au cégep, explique la conception de la joie chez Spinoza et les liens avec la philosophie bouddhiste; Catherine Voyer-Léger aborde les liens entre la joie et l'enfance; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge et Jean-Philippe réfléchissent à la joie en évoquant la pensée du philosophe Henri Bergson; Micheline Lanctôt explique pourquoi Baruch Spinoza est son philosophe préféré et comment elle a intégré sa pensée dans son plus récent film intitulé Une manière de vivre; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau réfléchissent à l'absence en évoquant la notion de classe moyenne, une catégorie « vide » qui englobe tout le monde ou presque et qui a conduit les pauvres à l'absence ; entrevue avec la cinéaste et sociologue Kim O'Bomsawin sur l'absence des premiers peuples dans l'histoire du Québec et du Canada ; chronique avec Jérémie McEwen sur la connexion constante qui tuerait l’absence; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau réfléchissent à l'absence en se demandant s'il s'agit d'une notion exclusivement péjorative; entrevue avec Marie-Claude Belzile sur son livre Penser le sein féministe qui traite du choix d'une absence de seins après une mastectomie; chronique d'Elsa Pépin sur l’apprivoisement de l’absence; et Serge Bouchard conclut l'émission avec son éditorial.
Serge Bouchard et Jean-Philippe Pleau poursuivent leur réflexion sur la honte; entrevue avec l’autrice Alexie Morin sur son livre Ouvrir son cœur; entrevue avec Jérémie McEwen, professeur de philosophie au Collège Montmorency, avec qui il sera question des liens entre les notions d’identité nationale, de honte et de fierté; et dernier éditorial de 2019 de Serge Bouchard.