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Originaire de l'Uruguay , Lula Carballo est arrivée à Montréal à l'âge de 14 ans. Elle a habité l'arrondissement de LaSalle et la bibliothèque L'Octogone était son principal refuge. Dans cet épisode du balado, elle revient sur le sentiment de sécurité à la bibliothèque, l'apprentissage du français et l'écriture de ses romans. Crédits Animation : Sarrah Osama Production : Bibliothèques de Montréal Enregistrement, réalisation et musique : Virage sonore Une production des Bibliothèques de Montréal. Réalisé grâce à un soutien financier obtenu dans le cadre de l'Entente sur le développement culturel de Montréal conclue entre la Ville et le gouvernement du Québec.
Aujourd'hui dans les trouvailles du midi, Frédéricke nous parle du roman : Maquina de l'auteure Lula CarballoSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Dans cet épisode intitulé « La représentation des femmes latino-américaines dans trois romans québécois : Les créatures du hasard de Lula Carballo, Là où je me terre de Caroline Dawson et La banalité d'un tir de Mali Navia », Karine Rosso, tout en s'interrogeant sur les critères qui définiraient qui est ou devient femme latina, analyse les représentations littéraires des femmes latino-américaine de ces trois romans québécois écrits par des autrices qui se revendiquent comme telles. Cet épisode a été enregistré dans le cadre du séminaires du CRIST qui a eu lieu le vendredi 31 mars 2023. Karine Rosso est écrivaine, réalisatrice, libraire et professeure à l'UQAM.
Mission encre noire Tome 35 Chapitre 385. Les pénitences par Alex Viens paru en 2022 aux éditions Le cheval d'août. Lorsque Denis verrouille la deuxième serrure et met la clé dans sa poche, Jules regrette son choix. Elle s'est présenté à contre cœur devant l'appartement de son père après un silence de dix ans. Ce qu'elle tient dans la main, un objet lourd de conséquence et de tourment, pourrait bien réveiller le monstre. Elle doit le lui remettre. Ce qui devait être une visite rapide dérape dans un crescendo de violence bien connu. Résignée, elle doit affronter ce qui l'attend dans cette pièce mal ventilée. Denis et Jules se rejoue la scène d'un pitoyable théâtre mille fois répétée. Ceci en est l'apothéose finale. Jules ressuscite ses années noires. La séparation de ses parents, l'horreur qui s'immisce dans le petit quatre et demie de l'est de Rosemont, les deux sœurs souvent enfermées pendant des heures, les punitions et la fuite. Le ton monocorde de l'auteurice reste sec alors que son personnage se confronte à l'autorité imbécile d'un père aux abois. Portées par la voix de Robert Smith des The cure, le récit prend des allures de thriller virant au cauchemar. Pour un premier roman, on devient vite accroc à l'écriture vigoureuse d'Alex Viens, qui revisite sans complaisance sa propre histoire et règle quelques comptes au passage. Alex Viens est invité à Mission encre noire. Extrait:« Jules s'est rassise sur le divan, l'air sage. La porte pourrait s'ouvrir d'une seconde à l'autre. Elle est prête. Quand Denis sortira, il ira s'asseoir sur le sofa avec sa fille, lui dira que la crise a assez duré, qu'ils ne gagnent rien à rester coincés ensemble dans cette prison de mélamine. Jules espère que Denis devine à travers la porte la soudaine docilité de sa fille, et qu'il lui ouvre son coeur et ses bras pour l'inviter à se réconcilier, malgré tout, comme le font les gens équilibrés qui désirent se parler à Noël autour des crevettes cocktail. Pour rétablir le calme, il incombera à Jules de demander pardon en assumant seule toute l'agressivité de cette soirée, comme on le lui a appris. Elle endossera le rôle de petite fille sage et Denis constatera qu'elle a appris sa leçon, qu'il a eu raison de l'enfermer pour qu'elle reconnaisse enfin être à l'origine de l'alcoolisme rampant de Charlie et convienne que le corps de sa soeur broyé par la voiture n'était pas seulement un accident causé par un amour héréditaire de la bouteille, mais bien une conséquence directe de sa lâcheté. Jules répète mentalement son discours afin de le réciter de manière convaincante lorsque Denis lui demandera de s'excuser, comme il l'a toujours fait après avoir laissé ses filles réfléchir quelques heures dans leur chambre.» Moebius 173. «Je cultive je jardin de la furie» un numéro dirigé par Lula Carballo et Olivia Tapiero. Si cultiver, c'est remuer la terre, notre terre intime, notre passé, nos mythes, en gardant à l'esprit l'inévitable finitude des choses, cultiver, c'est également en récolter les fruits. Ce numéro dont la citation phare est tirée d'un vers d'Alejandra Pizarnik publié dans son recueil de poésie Poesia completa paru chez Lumen en 20211, évoque la fureur, ce sentiment de colère sans mesure, de délire, de frénésie qui s'emparent des plumes des auteur.i.c.e.s ici présent.e.s: Marie Audran, Amélie Bélanger, Aglaé Boivin, Nicole Brossard, Geneviève Dufour, Audrey-Ann Gascon, Alegria Gobeil, Marc-Olivier Hamelin, Rosy L. Daneault, Benjamin Lachance, Ayavi Lake, Rachel Larivière, Nathalie Vanderlinden. Nicholas Dawson nous donne accès à une visite inédite de l'atelier et à l'art de Manuel Mathieu, l'artiste en résidence. Marie-Célie Agnant est l'écrivaine en résidence, Luba Markovskaia s'empare de la rubrique Création. Blaise Ndala, celle de la lettre à un.e écrivain.e vivant.e. Les co-pilotes de ce nouveau numéro de la revue Moebius, Lula Carballo et Olivia Tapiero sont à Mission encre noire. Extrait:« Mais regardez-la la fille avec sa langue morte sur son plateau. Regardez bien, car il y a quelque chose qui existe entre le texte de la fille qui a écrit le livre et cette histoire: ça s'appelle le carnaval. C'est comme le fracas: l'éditeur aime le carnaval, mais seulement dans les livres. Dans le livre merveilleux, il y a un gros carnaval au coeur d'une propriété au terme duquel tous les exploités prennent la fuite, parce qu'ils ont endormi la vigilance des patrons en leur faisant boire du whisky, et que ceux-ci se sont écroulés dans leur ivresse. Alors regardez bien la fille avec sa langue qui convulse sur son plateau. Si vous regardez de plus près, la fille n'est pas toute seule. Il y a plusieurs filles qui viennent de l'horizon et du soleil. Elles apportent des langues mortes et violettes sur des plateaux en argent qui font briller le désert. Elles sont nombreuses. Et ce ne sont pas que des filles. Comprenez: là, ce qui nous intéresse, c'est pas le fracas imprimé, c'est le fracas en off, le fracas en coulisse, le magma encore sourd, encore enterré, la convulsion. Ce qui nous intéresse, c'est le vrai fracas qui effrite vraiment la réalité contrôlée sur Instagram et vendue aux magazines, aux journaux et aux libraires. Regardez bien, car c'est imminent: il est maintenant question de transformer la sidération que provoque la vue de la langue arrachée sur le plateau, en action.» Marie Audran, Regardez-la la fille Moebius 173.
Dany Laferrière renoue avec ses crayons de couleur dans son nouvel ouvrage, Sur la route avec Bashô. Dans ce quatrième roman dessiné, celui qui jadis affirmait être un auteur japonais va à la rencontre du père des haïkus, le grand voyageur et moine nippon Bashô; À la suite de quelques échanges épistolaires, Lula Carballo a eu la chance de rencontrer Sophie Calle, son idole, à Paris, le temps d'un café. Fascinée, presque obsédée par cette icône de l'art contemporain français, l'autrice de Créatures du hasard fait d'elle son personnage principal dans son prochain roman.
La psychologue Stéphanie Léonard et la spécialiste des pratiques numériques chez les adolescents Nina Duque discutent de l'obsession du corps parfait chez les jeunes sur Instagram; Georges Privet fait une chronique sur les films portant sur des gens qui se perdent dans la vie d'un autre; l'astrophysicienne Nathalie Ouellette nous parle du documentaire Particule fantôme; l'autrice Lula Carballo et Isabelle Patenaude, une maman qui a reçu un diagnostic de cancer pendant une grossesse, s'entretiennent avec Catherine Perrin à propos de Ensemble nous voyageons, un album jeunesse; David Robichaud donne ses impressions sur le devoir de voter à la veille du scrutin fédéral; l'humoriste Cathy Gauthier, qui poursuit le rodage de son quatrième spectacle, donne de ses nouvelles; et Lesley Chesterman présente une salade de chou-fleur rôti au tahini.
Discussion avec Raed Hammoud et Gabriel Allard Gagnon à propos du documentaire Les poussières de Daech; chronique cinéma avec Georges Privet sur trois films portant sur le monde trouble des évangélistes américains; entrevue avec Loubna Mekki Berrada, candidate au doctorat en neuropsychologie à l'Université de Montréal, à propos des effets du sourire sur notre cerveau; entrevue avec Michel Nadeau, expert-conseil à l'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques, au sujet du congédiement de la directrice du Musée des beaux-arts de Montréal, Nathalie Bondil; témoignage de l'autrice Lula Carballo sur le bilinguisme dans les démarches d'emploi; chronique de Jean Bousquet sur l'importance des arbres urbains; et chronique « On répare quoi? » avec Stéphanie Lévesque sur les habiletés manuelles à connaître.
On discute des conseillers à la sensibilité dans le milieu de l'édition avec Lula Carballo et Mélikah Abdelmoumen; Karine Rosso nous explique comment une création du collectif d'artistes du Chili «Las Tesis» est devenu un cri de ralliement mondial contre les violences faites aux femmes; Noémie D. Leclerc présente un texte inspiré de Danseuses-mamelouk, de Josée Yvon.
Les arts numériques au service de la mise en scène:Entrevue; Pourquoi il faut voir le documentaire Soleils noirs par l'autrice Lula Carballo; L'éternel retour des jeux vidéo:Chronique de Jean-Philippe Baril Guérard PS: si vous voulez assister à nos émissions du jeudi, écrivez-nous!
Rencontre avec Guy Pouliot, copropriétaire de la ferme Onésime Pouliot située à Saint-Jean-de-l’île-d’Orléans. Il est accompagné de l’un de ces employés, Felipe Oporto Pena. Venu pour la première fois à la ferme en 2005, il y supervise aujourd’hui les travailleurs agricoles. Regard sur la relation entre les entreprises d’ici et les travailleurs étrangers, qui sont très importants pour les fermes canadiennes. Le conseiller pédagogique en éducation et relations interculturelles Réginald Fleury a mis sur pied un projet-pilote d’ateliers humoristiques pour les nouveaux arrivants de 12 à 18 ans. Lula Carballo est née en Uruguay. À l’âge de 15 ans, elle arrive au Québec avec sa famille sans parler français. Aujourd’hui, elle est interprète espagnol-français mais également autrice. Et, elle fait partie la liste des 10 auteurs à surveiller en 2019 de l’émission Plus on est de fous plus on lit à Radio-Canada.
Le texte de la semaine avec Aurélie Lanctôt et Kéven Breton. Ludmila Proujanskaïa et Xavier Brouillette ont lu Vivre ma vie : Une anarchiste au temps des révolutions d'Emma Goldman. Littérature jeunesse avec Catherine Trudeau et Monique Polak. On appelle Martin Bilodeau; La Berlinale 2019, 69e édition du festival international du film de Berlin. Présentation de nos 10 jeunes auteurs à surveiller en compagnie de 4 d’entre eux; Lula Carballo, Emmanuelle Riendeau, Simon Larose et Baron Marc-André Lévesque. Qui étais-tu Yves Navarre? avec Simon Boulerice et Luc Mercure.
Au lendemain du décès de l’ex-chef du Parti québécois et ex premier ministre du Québec (1994-1996), Lula Carballo pense que ce moment historique devrait inciter les Québécois à réfléchir au Québec dans lequel ils veulent vivre :