POPULARITY
durée : 00:02:34 - Football - L'Amiens SC retrouve le sourire en Coupe de France Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'est une « sortie » à vélo qui aura duré trois ans. À bord de son Gravel – un vélo mi-route mi-VTT, Meryem Belkihel 30 ans, a réussi le pari un peu fou de faire un tour d'Afrique, seule. 34 000 km parcourus, 33 pays traversés, la jeune Marocaine a finalement achevé son aventure début novembre 2025, à Madagascar. Elle voulait « découvrir l'Afrique », comprendre les pressions exercées sur l'écologie, rencontrer ses voisines et voisins de continent, montrer à qui la croisait sur son passage qu'on peut vivre ses rêves, en étant une femme, seule. Meryem Belkihel raconte son périple militant. De notre correspondante à Antananarivo, Sourire vissé au visage, Meryem Belkihel savoure ses premières journées depuis trois ans sans pédaler. À ses poignets, plusieurs dizaines de bracelets, souvenirs peu encombrants qui lui ont été offerts au fil de ses rencontres.« Celui-là, je l'ai eu en Éthiopie. Celui-ci, c'est, ici, Madagascar. Ça, c'est la Tanzanie, lui, le Kenya, l'Ouganda, l'Afrique du Sud, le Burundi, le Zimbabwe, celui-là l'Eswatini et ça, c'est Mozambique. » Son périple à vélo, elle l'a documenté. Caméra embarquée, drone, elle a filmé ses traversées solitaires et ses découvertes, parfois choquantes. « Le changement climatique, je voulais voir ça de près. L'impact sur notre continent, sur l'Afrique. Et partager aussi parce qu'on voit ça beaucoup, mais parfois, on se dit " Mais non ! Ce n'est pas réel ! », on trouve des excuses. « Là par exemple, c'est une vidéo que j'ai prise à l'est du Cameroun. Ces tronçonneuses que vous entendez, ce sont celles de gens qui travaillent pour une grande société qui coupe les arbres de plus que 100 ans pour les envoyer à l'étranger, en Europe et en Chine. Et là ça m'a choqué parce que pour couper un arbre, il faut en abattre 20 autres. Et ça, c'est tous les jours dans cette forêt du Cameroun. Même chose pour la République centrafricaine. » La jeune femme, informaticienne à Casablanca, avoue avoir semé la gêne dans son entourage : « Les gens ne me comprenaient pas. Ce que j'ai fait, ce n'est pas dans notre culture. On me trouvait bizarre. Mon désir de partir seule, ça a choqué ma famille, mes amis. On me demandait de rester, d'acheter une maison, une voiture, me marier, avoir des enfants. Non ! Moi, je voulais donner de l'espoir aux femmes et aussi donner l'exemple d'une femme marocaine, africaine ! » Un mental renforcé par les épreuves Meryem nous montre sur son téléphone un échange animé, qu'elle a filmé durant son périple : « Là, c'est une vidéo que j'ai tournée quand je suis arrivée au Ghana. J'étais en train de parler avec un vendeur dans un magasin de vélo, pour essayer de réparer mon dérailleur et là, il y a quelqu'un qui était juste à côté. Il a commencé à dire : " Non non non, ce que tu racontes n'est pas vrai, arrête de mentir ! Ce n'est pas possible de venir du Maroc et parcourir plus que 6 000 km à vélo ! " Bah, je lui ai dit, « Je suis Marocaine. Si toi, tu n'es pas fort, moi, je le suis et je peux le faire ! » Les galères, raconte-t-elle, elle en a vécu. Partout. Crevaisons. Casse. Pépins de santé. Chaque épreuve a contribué à renforcer un peu plus son mental d'acier : « J'ai eu quatre fois le palu, j'ai eu la typhoïde, j'ai eu beaucoup d'infections dentaires. Mon visage a été gonflé comme si j'avais pris du botox » rit-elle. « J'étais au milieu de la jungle, au Cameroun. Il y avait un centre de soin, sans eau ni électricité. C'était fou. Mais je n'ai jamais eu l'idée de dire "j'arrête, je n'en peux plus". J'ai appris durant ce voyage que si quelque chose arrive, "it is what it is". Ça m'a appris à rester toujours positive, à apprendre que chaque problème a une solution et que tout est possible. » Marquée, elle le restera. Par l'hospitalité des Guinéens, par la solidarité et la bienveillance des Malgaches, la beauté des paysages de Namibie, du Nigeria, de l'Angola. De retour au Maroc, elle a déjà prévu la suite : écrire un livre, monter le documentaire de son aventure avec les centaines d'heures de rush, et qui sait, reprendre un jour son vélo pour se rendre au point le plus au nord de la planète.
durée : 01:00:04 - « Le sourire de Graciane », avec Graciane Finzi - par : Thomas Vergracht - Thomas Vergracht reçoit une compositrice qui figure parmi les noms connus de tous, dans le paysage français de la musique d'aujourd'hui. Longtemps enseignante au Conservatoire de Paris, on lui doit un nombre impressionnant d'œuvres. A 80 ans, elle nous revient avec une nouvelle création. - réalisé par : Lionel Quantin Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans ce podcast, Oranger le smartphone parle de l'euro numérique. Il dévoile les dangers pour les individus, la liberté, l'économie... Et les raisons d'être optimistes !*Montage et habillage sonore du podcast : léo Swarts, leoswarts@outlook.frsite : https://www.humour-au-travail.fr/Pour acquérir la BD : L'Intelligence Artificielle s'amuse : https://www.humour-au-travail.fr/livres-christophe-tricart-ecrivain/Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le râteau qui m'a appris à mieux (me) vendreCe jour-là, j'ai pris un vent magistral… J'ai 15 ans. Mon ego en a pris un coup, mais j'ai compris l'une des règles les plus puissantes de la vente.Je vous la raconte en moins de cinq minutes, dans ce nouvel épisode de LA VOIX DE LA VENTE.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:26 - Fictions / Théâtre et Cie - Dire quelques mots. Tenir une main. Sourire à un visage pour essayer d'en chasser la terreur. Rester jusqu'au bout, même si cela ne sert plus à rien. Ces gestes-là, ce sont les nôtres. C'est cela que nous avons fait. C'est ce que nous avons à opposer à leur vitesse, à leur brutalité.
durée : 00:16:16 - Fictions / Théâtre et Cie - Dans les jours qui viendront, nous irons aux terrasses des cafés. Pour dire à ceux qui nous ont tués qu'ils n'ont pas gagné, qu'ils ne gagneront jamais. Que nous vivons encore. Cheveux détachés. Sourire aux lèvres. Verre de vin brandi au ciel pour célébrer la vie et les amis.
Un sourire sincère a le pouvoir de transformer une journée. Il transmet chaleur, espoir et connexion, créant des liens invisibles entre les cœurs. Sourire est un acte universel. Traduction:A genuine smile has the power to transform a day. It conveys warmth, hope, and connection, creating invisible bonds between hearts. Smiling is a universal act. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Un sourire sincère a le pouvoir de transformer une journée. Il transmet chaleur, espoir et connexion, créant des liens invisibles entre les cœurs. Sourire est un acte universel. Traduction:A genuine smile has the power to transform a day. It conveys warmth, hope, and connection, creating invisible bonds between hearts. Smiling is a universal act. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En 2010, Stijn Coninx révèle les tourments et la quête de liberté de Sœur Sourire dans un portrait poignant d'une icône des années 60 dans son film avec Cécile de France
durée : 00:05:23 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Tanguy et Victoria Beckham ont les mêmes valeurs : la noirceur, la thune... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:40 - Normandie Sports - Reléguées en Nationale 2 cette saison, les handballeuses de Colombelles ont remporté leur cinquième match en autant de rencontres ce week-end face à Plouagat (40-27). Le club retrouve le sourire et les victoires et espère remonter rapidement. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:02:14 - Le sourire et les Kanndi Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce matin, on évoque avec vous le dernier inconnu qui vous a fait sourire. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans la saison 5 "La voix en héritage"! Rejoins moi sur Sweet Elles : https://go.sweetpapipodcast.com/sweetelles Et si la joie, même discrète, devenait un soin à part entière ? Dans cet épisode, je t'emmène dans ces petits moments de lumière qui subsistent même quand la fin approche : un rire partagé, une odeur familière, une glace dégustée ensemble.
C'est bon à tous points de vue, c'est scientifiquement prouvé ...
Tous les matins, 7h35 sur Chérie FM, c'est le Blind Test du Réveil Chérie ! Celui de l'équipe qui marque le plus de points gagne !
Chaque automne, la planète scientifique est en effervescence : c'est la saison des Prix Nobel ! Physique, chimie, médecine, littérature, paix et économie… six distinctions qui honorent celles et ceux dont les idées ont changé le monde. Mais derrière ces prix mondialement connus se cache une histoire inattendue, née d'un drame.Alfred Nobel, ingénieur et chimiste suédois, voit son frère mourir dans une explosion de nitroglycérine. Bouleversé, il se lance dans une quête : rendre cette substance instable plus sûre. C'est ainsi qu'il invente la dynamite, une avancée qui permet de creuser des tunnels, construire des routes et faire progresser la science. Mais son invention, utilisée aussi pour la guerre, lui vaut un surnom terrible : « le marchand de mort ».Décidé à laisser une image plus positive de lui, Nobel rédige un testament surprenant : il veut que sa fortune serve à récompenser ceux qui auront contribué au progrès de l'humanité. En 1901, les premiers Prix Nobel sont remis.Mais un siècle plus tard, la science se voit offrir un miroir décalé : les Ig Nobel. Créés en 1991 à l'université d'Harvard, ces prix parodiques récompensent des recherches à la fois loufoques et rigoureuses. Leur devise ? « Faire rire, puis réfléchir ».Parmi les études primées, certaines sont dignes d'un scénario de film : en 2018, des chercheurs ont prouvé que les montagnes russes pouvaient aider à expulser des calculs rénaux ! En utilisant de faux reins en silicone dans les attractions d'un parc Disney, ils ont découvert que le fameux train de la mine était le plus efficace.D'autres lauréats ont fait léviter une grenouille grâce à un champ magnétique, démontré que les bébés tètent plus quand leur mère mange de l'ail, ou encore observé que les couche-tard sont plus narcissiques que les lève-tôt. En 2025, des chercheurs ont été salués pour avoir montrer que les rayures de zèbres font fuir les mouches. Pour le prouver, ils ont fait le test sur des vaches. D'autres ont prouvé que le vol des chauves-souris était alteré par l''alcool (tout comme l'écholocation). Alcool qui, consommé à faible dose, pourrait aussi améliorer notre accent dans une langue étrangère (d'autres chercheurs l'ont montré). Si ces recherches font sourire, elles rappellent surtout que la science commence souvent par une idée étrange. Et certains de ces chercheurs farfelus ont fini par décrocher un vrai Nobel ! C'est le cas d'Andre Geim, qui, après avoir fait léviter une grenouille, a reçu le Nobel de physique pour ses travaux sur le graphène.Longtemps considérés comme moqueurs, les Ig-Nobel sont aujourd'hui devenus un symbole d'audace et de créativité. Ils célèbrent la curiosité sous toutes ses formes et rappellent qu'une idée, même insolite, peut faire avancer la connaissance. Entre sérieux et dérision, les (Ig-)Nobel nous prouvent que la science, parfois, a aussi le droit de nous faire rire.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaître et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Monument du cinéma pour Le Monde, La Croix évoque sa voix rauque, ses yeux noirs et son tempérament de feu, et Le Figaro s'incline devant une star qui ne se prenait pas pour une diva Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:23 - Catherine Joffray presidente association étoil'clown basé a Chaniers - Devenir clown pour les enfants malades : une vocation. Retour sur 14 ans d'activité de l'association Étoil'clown. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:38 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Elle était belle. Elle était solaire, et surtout son sourire crève l'écran. Elle s'appellerait Fatma Hassona. Cette jeune photographe gazaoui est le centre du film “Put your soul on your hand and Walk “ de Sepideh farsi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:38:38 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - Elle était belle. Elle était solaire, et surtout son sourire crève l'écran. Elle s'appellerait Fatma Hassona. Cette jeune photographe gazaoui est le centre du film “Put your soul on your hand and Walk “ de Sepideh farsi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cet épisode nous allons nous intéresser à tous ces apports dans la vie professionnelle, difficilement mesurables et pourtant si précieux.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En marge du Sommet de l'organisation de coopération de Shanghai (SCO), les dirigeants russe, indien et chinois se sont affichés tout sourire, en pensant à l'« absent » : Donald Trump. La bataille de l'ordre mondial du 21e siècle en une photo. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:10 - Géopolitique - par : Pierre Haski - En marge du Sommet de l'organisation de coopération de Shanghai (SCO), les dirigeants russe, indien et chinois se sont affichés tout sourire, en pensant à l'« absent » : Donald Trump. La bataille de l'ordre mondial du XXI° siècle en une photo. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce dimanche 03 août, les jeunes agriculteurs de la vallée de Munster vous donnent rendez-vous pour leur opération sourire. Au programme de la journée, dès 10h, marché paysan, animation musicale, buvette et restauration, sans oublier la mini-ferme avec des balades à poney.Basile Gottar, membre des JA de la Vallée de Munster apporte des précisions.Infos pratiques :Dimanche 03 août 2025, de 10h à 18hStosswihr, Place du MarchéEntrée libreLes interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Même nos mitsvot ont besoin d'un sourire by Rav David Touitou
Collées l'une à l'autre, traversées par une rivière, l'Oubangui, et séparées par une frontière, Zongo la congolaise est située en face de la capitale centrafricaine Bangui. Ces deux villes sont naturellement liées par l'histoire, la culture mais aussi très dépendantes économiquement l'une de l'autre. Bangui dépend de Zongo en produits agricoles et Zongo dépend de Bangui en produits manufacturés. Tous les jours, les commerçants des deux villes font des traversées en pirogue pour s'approvisionner dans une ambiance de fraternité. Et pour renforcer ce lien, un accord de jumelage a été signé entre les deux villes en 2021. De notre correspondant à Bangui,Un arc-en-ciel apparaît dans le ciel alors que la pluie se pointe à l'horizon. Quelques débrouillards qui occupent la berge, se précipitent pour décharger une pirogue en bois de couleur rouge qui vient d'accoster. Debout à l'extrémité de la pirogue, Gérard, un piroguier de 34 ans, donne quelques coups de pagaies pour stabiliser le canoë : « On fait la course tous les jours. Avec mon équipe, nous effectuons une dizaine de tours entre les deux villes. Là, je ramène des commerçants d'ici qui étaient de l'autre côté pour acheter des fruits et légumes. »Sur la berge, une dizaine de pirogues et baleinières sont accrochées à des chaînes. Devant chaque embarcation, piroguiers et passagers discutent. Les chargeurs font monter des casiers de boissons, des cartons de beurre, sucre, lait, huile ou encore des savons. Sourire aux lèvres, Adeline, propriétaire d'un magasin à Bangui, est sur le point d'aller vendre ses marchandises à Zongo : « Les produits que nous exportons manquent à Zongo. C'est notre devoir à nous les commerçants d'aller ravitailler cette ville jumelle. Les véhicules et les motos ne peuvent pas y aller donc nous utilisons la pirogue. »« Ce sont des sœurs siamoises »Aux heures de pointes, une embarcation débarque de Zongo. Debout sur le sable, les commerçantes discutent le prix avec les livreurs congolais. « Sur le plan d'huile de palme, c'est Zongo qui ravitaille l'usine du savon en Centrafrique, pointeRichard Apkiwé, président de la fédération des entreprises du Congo. Par jour, nous exportons plus de mille fûts d'huile de palme à Bangui. Chaque jour, nous envoyons des avocats, des cocos, des mangues, des arachides et des légumes à Bangui. »Dans son bureau, le maire de Zongo Arthur Nguma nous présente le contenu d'un accord de jumelage signé en 2021 entre les deux villes : « La capitale Bangui et la ville de Zongo, ce sont des sœurs siamoises que la rivière Oubangui a séparées. Cet accord consiste donc à favoriser la fraternité. Bientôt, nous allons construire un pont sur la rivière Oubangui, installer deux bacs pour la navette et construire un quai moderne. La construction de ces édifices permettra une large ouverture. Ce jumelage favorise l'intégration de nos deux peuples. »Les villes de Bangui et Zongo ont été respectivement créées en 1889 et 1971. Malgré cet accord de jumelage, certains habitants des deux villes subissent de temps en temps des tracasseries administratives et des raquettes policières de part et d'autre. Nombreux sont ceux qui demandent aujourd'hui le suivi et l'application des textes sur le terrain.À lire aussiÀ Zongo, on prend la pirogue pour aller à l'école [1/3]À lire aussiRCA/RDC: Bangui et Zongo, la culture en partage pour ces villes jumelles [2/3]
Dernière partie du portrait de Yoni Saada, un chef solaire auteur d'une cuisine à l'empreinte affirmée. Sourire franc et son tempérament déterminé, Yoni traduit depuis toujours la Méditerranée dans une cuisine simple, vibrante et lumineuse.De ses débuts par hasard en cuisine aux grandes maisons étoilées, en passant par sa révélation dans Top Chef, il trace un itinéraire sincère, empreint de ses vibrations qu'il a nourries de soleil. Dans cet épisode, on parle de cette lignes entre terre et mer, de ce fil littoral de cultures mêlées et de saveurs partagées, portées par un chef qui fait rayonner un véritable trait d'union en méditerranée.Lumière éclatante sur rocher blanc, vous êtes face à la mer et vous écoutez l'histoire de Yoni Saada.Pour retrouver les restaurants de Yoni Saada, c'est par là !Production : NOLAJournaliste : David OrdonoRéalisation : David Ordono et Samuel LumbrosoDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dernière partie du portrait de Yoni Saada, un chef solaire auteur d'une cuisine affirmée. Sourire franc et son tempérament déterminé, Yoni traduit depuis toujours la Méditerranée dans une cuisine simple, vibrante et lumineuse.De ses débuts par hasard en cuisine aux grandes maisons étoilées, en passant par sa révélation dans Top Chef, il trace un itinéraire sincère, empreint de ses vibrations qu'il a nourries de soleil. Dans cet épisode, on parle de cette lignes entre terre et mer, de ce fil littoral de cultures mêlées et de saveurs partagées, portées par un chef qui fait rayonner un véritable trait d'union en méditerranée.Lumière éclatante sur rocher blanc, vous êtes face à la mer et vous écoutez l'histoire de Yoni Saada.Pour retrouver les restaurants de Yoni Saada, c'est par là !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans CHEFS, je reçois Yoni Saada, un chef solaire porteur d'une cuisine affirmée. Sourire franc et son tempérament déterminé, Yoni traduit depuis toujours la Méditerranée dans une cuisine simple, vibrante et lumineuse.De ses débuts par hasard en cuisine aux grandes maisons étoilées, en passant par sa révélation dans Top Chef, il trace un itinéraire sincère, empreint de ses vibrations qu'il a nourries de soleil. Dans cet épisode, on parle de cette lignes entre terre et mer, de ce fil littoral de cultures mêlées et de saveurs partagées, portées par un chef qui fait rayonner un véritable trait d'union en méditerranée.Lumière éclatante sur rocher blanc, vous êtes face à la mer et vous écoutez l'histoire de Yoni Saada.Pour retrouver les restaurants de Yoni Saada, c'est par là !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui dans CHEFS, je reçois Yoni Saada, un chef solaire porteur d'une cuisine affirmée. Sourire franc et son tempérament déterminé, Yoni traduit depuis toujours la Méditerranée dans une cuisine simple, vibrante et lumineuse.De ses débuts par hasard en cuisine aux grandes maisons étoilées, en passant par sa révélation dans Top Chef, il trace un itinéraire sincère, empreint de ses vibrations qu'il a nourries de soleil. Dans cet épisode, on parle de cette lignes entre terre et mer, de ce fil littoral de cultures mêlées et de saveurs partagées, portées par un chef qui fait rayonner un véritable trait d'union en méditerranée.Lumière éclatante sur rocher blanc, vous êtes face à la mer et vous écoutez l'histoire de Yoni Saada.Pour retrouver les restaurants de Yoni Saada, c'est par là !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque samedi et dimanche, Lénaïg Monier reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour une interview sans concession. Aujourd'hui, Monseigneur Patrick Chauvet, curé de La Madeleine à Paris et ancien archiprêtre de Notre-Dame de Paris pour évoquer notamment les obsèques du pape François. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Franchement, quand vous parlez à quelqu'un, préférez vous quelqu'un de souriant ou bien quelqu'un qui fait la tronche ? Eh oui… la réponse est évidente, je sais, et pourtant, nous n'appliquons pas forcément cela à nous meme 1️⃣ Pourquoi devriez vous sourire : plus vous sourirez, plus on vous sourit2️⃣ Ca vous fait du bien à vous-même3️⃣ Sourire allège la pire des situationSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Playlist du 9 mars 2025 L'article Crossover – L'Institut du Sourire est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
Hello :)Je ne sais pas si vous êtes abonnés à ma newsletter (hop), sinon voici le lien, c'est bimensuel et c'est gratuit : https://hop.kessel.media/Plutôt que de vous faire un long discours, je voulais vous la proposer ici en vous la lisant.Le sujet de la semaine dernière était celui de la joie rebelle qui me semble essentielle et que je traite ici.Dans cette newsletter vous trouverez aussi les prochains invités de Vlan et Ping mais aussi 3 liens vers des articles que j'ai trouvé passionnant et que je vous résume.Voici le texte :Quand je dis que je regarde demain avec beaucoup de joie, j'obtiens souvent des regards incrédules. Comment peut-on être joyeux face au changement climatique qui s'accélère, à la "mort" de la DEI (diversité, équité, inclusion) aux États-Unis, à l'emprise grandissante de l'extrême droite en Europe, au triomphe de l'anti-intellectualisme ?Le grand basculement : nous sommes dans l'entre-deux mondesDepuis les années 1980, le sociologue Michel Maffesoli nous alerte : nous vivons une transformation aussi profonde que le passage du Moyen Âge à la Renaissance. La modernité née avec les lumières - et tout son système de valeurs et de croyances - est en train de mourir."Une étoile morte éclaire pendant longtemps encore avant de disparaître intégralement", m'a-t-il expliqué quand je l'interrogeais sur la lenteur de cette transformation.Pour filer la métaphore de l'étoile, je crois que ce que nous vivons actuellement ressemble à l'explosion finale de cette étoile mourante – Une explosion, un dernier éclat spectaculaire avant l'extinction.Les Trump, Musk, Zuckerberg et leurs semblables en sont les ultimes ambassadeurs, brandissant désespérément les valeurs d'un monde déjà révolu :L'individualisme triomphantLe succès mesuré à l'accumulation (argent, notoriété, biens)La toute-puissance de la rationalité et de l'analyse (ce besoin de tout découper en morceaux pour tout expliquer)La croyance aveugle dans le progrès linéaire (notamment le techno-solutionnisme)La sacralisation des grandes institutions comme garantes de l'ordre socialNous vivons tous plus ou moins dans ce monde dans lequel nous sommes nés et qui régit encore, de manière tacite, nos modes de fonctionnement.Les contours du monde qui vientMaffesoli appelle timidement cette nouvelle ère la "post-modernité" car elle n'a pas encore vraiment de nom (elle sera défini par les historiens dans quelques centaines d'années).Ce qui est évident c'est qu'on la sent très fort et qu'elle se dessine autour de 6 grandes mutations :1. Le retour au tribalisme : l'émergence de petites communautés affectives et identitaires2. La réhabilitation de la sensibilité et de l'émotion : la raison n'est plus l'unique boussole3. La valorisation du présent : la fin de la dictature du projet et de la projection perpétuelle4. Le triomphe du nomadisme : la fluidité remplace la stabilité, y compris dans nos identités5. La réinvention du sacré : de nouveaux rituels contemporains émergent6. La vision holistique : afin de prendre en considération la complexité du monde et de sortir de l'analyse pureJe suis certain que vous pouvez ressentir ce monde qui vient doucement.Par essence, ce moment, cette croisée des chemins entre 2 moments, nous amène a beaucoup de contradictions internes d'ailleurs.Parfois je suis surpris de voir des personnes qui sont encore à 200% dans ce monde déjà mort mais je ne juge pas, j'y étais encore il y a quelques années et je sais que c'est un chemin à faire.D'ailleurs, je suis encore partiellement là moi aussi bien entendu.C'est passionnant à observer par ailleurs.L'âge des turbulencesÉvidemment, la modernité ne s'éteint pas sans combattre.Elle montre même son visage le plus terrible, avec une violence inédite. On parle souvent du "retour de la force brute" en évoquant le masculinisme agressif des Zuckerberg, Bezos, Musk ou Trump.Je regarde à nouveau actuellement "The Handmaid's Tale" (la servante écarlate), 8 ans après et les parallèles avec notre présent sont troublants : rejet des personnes LGBTQ+, chute de la natalité (on en parle bientôt sur Vlan ! et qui sera je pense accélérée par les microplastiques dans nos organismes), montée des fondamentalismes.Non, nous n'en arriverons probablement pas dans la dystopie de la série, mais ces échos sont édifiants et on voit ici et là des choses qui résonnent – en particulier, j'ai vu des fondamentalistes forcer des femmes à donner leurs enfants.Je pense que cette période va durer un petit moment, sans doute 10 ou 15 ans mais vous allez voir pourquoi je vous parle de joie !De l'optimisme forcené à l'optimisme lucideLes discussions avec des experts en géopolitique comme Luis Amado (ancien ministre des Affaires Étrangères portugais) que j'ai eu la chance de recevoir chez moi ou Pierre Haski, qui sera bientôt sur Vlan !, m'ont fait évoluer d'un optimisme parfois naïf vers ce que j'appelle un "optimisme-réaliste", certains parlent d'optimalisme.Je ne vais pas vous raconter n'importe quoi pour vous faire plaisir, la période qui s'ouvre est complexe.Il ne s'agit pas de rejoindre Harari qui évoque une potentielle 3ème guerre mondiale, mais d'accepter que certains combats aillent, probablement mais temporairement, dans le sens inverse de l'histoire.Féminisme, démocratie, égalité, racisme, respect des droits de l'Homme…Pour ceux qui en ont envie et qui se sentent déjà dans cette «postmodernité », ce temps doit nous servir à dépasser nos différences, à nous serrer les coudes autour de ce qui nous rassemble.Arrêter de critiquer ceux qui ne sont pas parfaits, arrêter de parler des risques mais construire un programme qui donne envie comme le propose Arthur Auboeuf : se concentrer sur le bonheur et réaliser que cette utopie est aussi écologique.Bien sûr, comme vous, je suis choqué à chaque fois que le monde bascule un peu plus dans l'horreur des excès de la modernité mais nous n'allons pas pouvoir y échapper donc utilisons notre énergie pour construire demain.Je vous l'ai dit : optimisme mais réaliste.La joie comme acte de résistanceC'est ici qu'intervient la joie dont je parle (enfin oui je sais ça aura pris un moment à venir).Comme l'expliquait Camus dans "L'Homme révolté" (1951), la révolte, même ancrée dans la souffrance, procure une forme de joie existentielle. Le bonheur n'est pas le but du combat mais réside dans l'acte même de résister.Le "Programme du Conseil National de la Résistance" pendant la seconde guerre mondiale n'était pas appelé par hasard "Les jours heureux".Il illustrait cette idée que le combat collectif - même dans les heures les plus sombres - porte en lui une forme de bonheur partagé.C'est intéressant de lire des auteurs de cette période.René Char est l'exemple parfait de cette joie dans la résistance et la création d'un nouvel espoir.Se battre, c'est refuser l'absurde, c'est affirmer la liberté contre l'oppression et c'est d'ailleurs de cette période qu'est tirée cette citation de René Char que nous utilisons tous : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront. ».Le combat même s'il est dur est une source de fierté et de joie car il redonne du sens à l'existence.Agir sur le monde c'est déjà une source de bonheur d'ailleurs (Charles Pepin – la confiance en soi)Un de mes auteurs favoris, le psychologue Viktor Frankl, enfermé dans les camps nous explique peu ou prou la même chose dans son ouvrage « Man search for meaning » et il va même plus loin puisque toute sa théorie se fait autour du « sens ».Lui explique qu'il a survécu aux camps car le sens ultime était son amour pour sa femme, son désir de finir un travail psychologique et surtout son engagement à témoigner de ce qu'il voyait.Il observe que dans les camps de concentration, ceux qui avaient un but, une mission à accomplir après la guerre, ou même une simple raison de survivre résistaient mieux psychologiquement.Ainsi, lutter n'est pas seulement une action extérieure mais aussi une transformation intérieure.Il observe que même dans l'horreur, certains détenus trouvaient du sens en aidant les autres, en récitant de la poésie, en trouvant des petites victoires sur la déshumanisation.Finalement Frankl insistait sur le fait que, même dans des conditions extrêmes, l'humain garde une liberté fondamentale : celle de choisir son attitude face à l'adversité.Comme Gramsci, il nous dit que l'optimisme de la volonté permet de surmonter le pessimisme de la réalité.La joie est déjà làCette période de contraintes nous permet paradoxalement de redécouvrir l'essentiel. Comme l'écrivait Nietzsche : "Ce qui ne me tue pas me rend plus fort."La difficulté forge non seulement notre résilience mais aussi notre capacité à apprécier les petites victoires, les moments de solidarité, la beauté des choses simples.Ma joie n'est donc pas celle d'un optimiste qui nie la réalité.C'est la joie lucide de celui qui voit dans la tempête actuelle non pas la fin du monde, mais la fin d'un monde.Et dans cette transformation douloureuse mais nécessaire, je trouve une raison profonde d'espérer car je sais que l'histoire nous donnera raison.Le réconfort comme acte de résistanceIl se trouve que je viens de partager sur Vlan ! une conversation incroyable avec Marie Robert. Elle développe dans son livre une idée qui résonne profondément avec notre époque : le réconfort n'est pas un repli douillet mais une nécessité vitale, presque un acte politique."On a tous et toutes un chagrin à raconter", dit-elle.Cette vérité universelle prend une résonance particulière dans notre monde hypernumérisé où les algorithmes nous abreuvent de catastrophes en continu, nous laissant paralysés devant nos écrans, incapables d'agir.Le réconfort dont parle Marie Robert n'est pas celui du plaid et du thé chaud (quoique en février on aime l'idée...). C'est avant tout une invitation à "retrouver le courage d'agir".Dans un monde qui nous pousse à l'individualisme et à la paralysie, se réconforter devient un acte de résistance.Comment ? En réapprenant à lever la tête.Littéralement. Sortir le nez de nos écrans pour croiser le regard des autres, pour redécouvrir l'émerveillement.Ce n'est pas un hasard si ce monde anxiogène nous pousse à baisser les yeux - regarder l'autre, c'est déjà commencer à retisser du lien.Il y a une forme d'audace, aujourd'hui, à oser la disponibilité.À ne pas optimiser chaque seconde de notre temps, à accepter ce que Trevor Noah appelle le "liming" : simplement être là, avec d'autres, sans autre but que d'être présent. Cela fait aussi écho à l'otium dont j'ai tant parlé ici.Cette disponibilité est le terreau du réconfort.Elle nous permet de renouer avec ce qui nous nourrit vraiment : l'amitié vraie (celle où l'on peut déposer son chagrin sans attendre de solution), le rire partagé (qui devient de plus en plus rare à mesure qu'on vieillit), l'émerveillement devant la beauté (même celle d'un simple trombone, comme le raconte une petite fille à Marie).Alors oui, je maintiens ma joie face à ce monde qui change.Mais j'y ajoute cette dimension essentielle du réconfort comme acte politique. Dans une société qui nous pousse à la performance et à l'urgence permanente, oser prendre le temps de se réconforter - et de réconforter les autres - devient un acte révolutionnaire.Ce n'est pas un hasard si les pouvoirs autoritaires commencent toujours par isoler les individus.À l'inverse, tisser des liens de réconfort, c'est déjà commencer à résister.C'est peut-être même la première étape pour retrouver ce courage d'agir dont nous avons tant besoin. Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SERIE] Coeur Brisé (https://audmns.com/jJlExgH) [HORS SERIE] Ecologie et mode de vie: comment réagir sans tout sacrifier? (https://audmns.com/iDvwTfO) [HORS-SERIE] 80h de conversation en 2024 résumées en 15 leçons de vie (https://audmns.com/YmITnWV)
durée : 00:58:53 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Arlie Russell Hochschild est une sociologue américaine née le 15 janvier 1940. Connue pour être l'une des fondatrices de la sociologie des émotions, elle s'est notamment distinguée en montrant que, dans une société dominée par le secteur tertiaire, nos émotions acquièrent une valeur marchande. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : Cécile Thomé Chargée de recherche en sociologie au CNRS; Gwénaëlle Mainsant Sociologue, chercheuse au CNRS (IRISSO)
En Centrafrique, après les multiples crises militaro-politiques de ces dernières années, de nombreuses personnes ont perdu leur source de revenu. Dans ce contexte, où il est difficile pour les victimes de joindre les deux bouts. L'École professionnelle d'hôtellerie (EPH) de Liton, à 22 km au nord de Bangui, offre une seconde chance. Créé en 2020, cet établissement répond aujourd'hui à la demande croissante de professionnels qualifiés et permet de lutter contre le chômage des jeunes. De notre correspondant à Bangui,Aux environs de 8h du matin, la fraîcheur domine l'atmosphère du village de Liton. Située à quelques mètres de la route principale, l'École professionnelle d'hôtellerie accueille cette année une cinquantaine d'étudiants. La formation est couplée avec des séries de stages pratiques adaptés à la réalité du terrain.Les cours se déroulent en petits groupes. Dans une salle transformée en chambre bien aménagée, Stéphanie Sabé et son équipe ont pour mission de nettoyer la pièce et remettre le lit en dix minutes : « Une fois arrivé dans la chambre, si le client est présent, tu lui demandes gentiment de sortir pour quelques minutes, le temps pour toi de balayer et nettoyer la chambre avant de dresser le lit, explique l'étudiante. On arrange toujours le lit après nettoyage de la chambre pour ne pas salir le lit avec la poussière. Il y a plusieurs choses avec lesquelles on peut dresser un lit. Premièrement, nous utilisons des draps et de petites astuces adaptées pour que le lit soit confortable et bien lisse ».À lire aussiCentrafrique: une école sous paillote pour que les enfants de Ngougoua reprennent le chemin de l'école« Bonsoir monsieur, bienvenue dans notre hôtel »Dans un bâtiment en face, une autre équipe apprend les techniques d'un accueil chaleureux. Cédric Tioko, étudiant, affiche un enthousiasme contagieux en plein exercice de réception d'un client : « Tu souris, tout en étant simple dans ton accueil et surtout, il est déconseillé de lui serrer la main. Ensuite, tu lui demandes : monsieur, que voulez-vous s'il vous plaît ? Il donne son goût et tu exécutes. Si c'est la nourriture, il précise d'abord ce qu'il souhaite manger et tu le sers ».Sourire aux lèvres, Saint Cyr Tonny se dit fier d'apprendre ce métier. Ce jeune homme d'une vingtaine d'années qui s'intéresse à la restauration concocte aujourd'hui un poulet braisé. « Les aliments qui composent l'entrée, on a la tomate, salade, carottes, haricots verts et les choux. Parmi les aliments qui composent l'assaisonnement du poulet, nous avons les poivres, sel et moutarde. Après cette formation, je vais ouvrir soit mon propre restaurant, soit un hôtel ».Une formation pour reconstruire sa vieEn quatre ans d'existence, cette école a mis sur le marché de l'emploi plusieurs centaines de personnes qualifiées qui exercent dans des hôtels à Bangui et à l'étranger. Aurélien Nicaise Pamala est le directeur de cette école : « C'est depuis 2020 que l'école a vu le jour. On forme en une année, c'est-à-dire, six mois de formation théorique, trois mois de formation pratique et puis on envoie les étudiants dans les hôtels de la place pour trois mois de formation académique encore. Après cette formation, nous décernons des diplômes certifiés par le gouvernement ».Cette école est aujourd'hui indispensable pour répondre aux défis de l'emploi des jeunes et la réinsertion des victimes.À écouter aussiCentrafrique: à Bossongo, le manioc fait la bonne fortune des producteurs [2/3]
Un sourire sincère a le pouvoir de transformer une journée. Il transmet chaleur, espoir et connexion, créant des liens invisibles entre les cœurs. Sourire est un acte universel. Traduction: A genuine smile has the power to transform a day. It conveys warmth, hope, and connection, creating invisible bonds between hearts. Smiling is a universal act. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Découvrez l'incroyable histoire derrière le sourire énigmatique du chat de Cheshire, révélée par la célèbre vétérinaire Hélène Gateau ! Cette semaine, retrouvez les meilleurs moments de l'émission "Ça va faire des histoires" diffusée l'été 2024 sur RTL. Jean-Michel Zecca avait réuni les meilleurs experts de RTL pour un grand concours d'anecdotes.
durée : 00:51:56 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Sophie-Catherine Gallet, Maïwenn Guiziou - Moyen d'expression non-verbal, le sourire révèle et communique des émotions. Pourtant, sa représentation picturale n'est pas une évidence. Du sourire divin de l'art chrétien aux chefs-d'œuvre de la Renaissance, quelle est l'évolution du sourire en peinture ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Sébastien Allard Conservateur général du Patrimoine, Directeur du département des Peintures du musée du Louvre
Samory Touré, l'Intraitable Chef ! : c'est le titre de la pièce de théâtre jouée vendredi 27 décembre au Palais de la Culture d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. C'est une réinterprétation du classique Les Sofas de l'intellectuel ivoirien Bernard Zadi Zaourou, également ancien ministre de la Culture sous Henri Konan Bédié, publiée en 1975. Les étudiants de l'Insaac (Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle) forment la troupe de ce spectacle produit par l'ONG Y-voir et Sourire, engagée dans l'insertion des jeunes à risque. La pièce présente le chef mandingue Samory Touré, l'un des résistants à la colonisation française de l'Afrique de l'Ouest à la fin du XIXᵉ siècle. Une salle plongée dans le noir. Sur scène, un projecteur éclaire une douzaine d'acteurs, en pleine répétition. « Samory Touré vit depuis Sandougou, sa capitale », clame sur scène un acteur.La pièce retrace les grandes heures de Samory Touré et de son empire à cheval sur le Mali, la Guinée et la Côte d'Ivoire. Il résistera pendant 17 ans aux colons. « Oui, Samory Touré se fait rapidement remarquer pour ses capacités dans le maniement des armes », orchestre l'actrice.Les comédiens sont nés un siècle après la mort du chef mandingue. Axelle ne connaissait pas son histoire il y a quelques semaines : « J'acquiers des connaissances que je n'avais pas. Cette pièce écrite par Monsieur Bernard Zadi Zaourou me permet de connaître l'histoire qui s'est passée au temps de Samory Touré. »À lire aussiStéphanie François (Haïti): «Fifi, les tambours et les étoiles»D'une tragédie à un messageAu centre de la tragédie, une opposition. D'un côté, le chef de guerre soutenu jusqu'au bout par son peuple. De l'autre, son fils, le prince partisan de la paix avec les Français. Un thème d'actualité pour le docteur Charles Boguifo, qui produit le spectacle avec l'ONG Y-voir et Sourire :« On voit dans Samory Touré un personnage historique qui a fait preuve de résistance à une époque, de dignité, de souveraineté. C'est ce message qu'on veut montrer. De pouvoir se prendre en charge, qui est une notion importante, qu'il faut faire comprendre à cette jeunesse aussi par la même occasion. »Une pièce critique sur Samory TouréÉrigé en héros en Guinée, l'image de Samory Touré était négative en Côte d'Ivoire il y a 50 ans, selon la chercheure Elara Bertho : « C'est un personnage qui est considéré comme extrêmement cruel puisqu'il a ravagé le nord de la Côte d'Ivoire avec la tactique de la terre brûlée. »Pour cette spécialiste de littérature comparée, la pièce de Bernard Zadi Zaourou se veut même critique : « Il y a relativement peu d'empathie. Le père est montré comme assez cruel. Donc, on voit qu'il y a une présentation dans les années 70 en Côte d'Ivoire qui est beaucoup plus nuancée qu'actuellement où, aujourd'hui, Samory Touré est davantage montré comme un résistant à la colonisation, voire un personnage panafricain. »Pour ce spectacle, Samory Touré, l'Intraitable Chef !, une seule représentation est prévue.À lire aussiJocelyn Danga Motty (République démocratique du Congo): «Ne t'étonne pas si ma lettre sent le sel»
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.
Il ne faut pas sourire aux gorilles, car pour eux, montrer les dents n'est pas un signe d'amitié ou de plaisir comme chez les humains, mais plutôt un geste de menace ou de défi. Dans le monde des gorilles, fixer quelqu'un du regard et montrer les dents sont des comportements agressifs qui peuvent déclencher des réactions tres violentes. C'est ce qui s'est tragiquement passé en 2007 avec le gorille Bokito au zoo de Rotterdam, aux Pays-Bas. Bokito était un gorille mâle de 11 ans qui avait été élevé en captivité. Et en mai, il a réussi à s'échapper de son enclos en escaladant un fossé d'eau et en franchissant une barrière de protection. Il s'est dirigé directement vers une femme. Mais pas m'importe laquelle. Il l'avait déjà remarquée parmi les visiteurs réguliers du zoo. En fait cette femme avait l'habitude de passer de longues périodes à le regarder et à lui sourire, pensant probablement qu'elle établissait un lien amical avec lui. Mais pour Bokito, ses actions étaient interprétées comme une menace continue. Lors de l'attaque, Bokito a attrapé la femme et l'a gravement blessée en lui infligeant des morsures et des coups, causant des fractures et des blessures multiples. L'incident a duré plusieurs minutes avant que le personnel du zoo n'intervienne. Cette attaque a mis en lumière les dangers de mal interpréter le comportement des animaux sauvages et de ne pas respecter leurs signaux d'avertissement. Cet incident a conduit à des discussions sur la sécurité dans les zoos et l'importance de l'éducation des visiteurs sur le comportement animal. Il rappelle que les gorilles, bien qu'ils puissent sembler calmes et familiers dans un environnement de zoo, restent des animaux sauvages avec des instincts puissants. En fin de compte, cette histoire nous enseigne l'importance de respecter les limites et le langage corporel des animaux pour éviter de transformer une interaction en situation dangereuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les blagues et reparties douteuses fusent lorsque les Grosses Têtes écoutent le tube "Dominique" de Sœur Sourire. Tout l'été, retrouvez en podcast les meilleurs moments des "Grosses Têtes" depuis l'arrivée de Laurent Ruquier il y a presque 10 ans.