Toute l'actualité des chrétiens dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Un rendez-vous, un évenement, une action, présentée par l'un des journalistes de la région.
Anna Rodier est la fondatrice de cette congrégation. Retour sur son parcours et son héritage à l'occasion du centenaire des Petites servantes du coeur de Jésus. Née en 1873 à Ambert, dans le Puy-de-Dôme, Anna Rodier sait dès son plus jeune âge qu'elle donnera sa vie à Dieu. Elle ouvre les portes de sa maison pour accueillir les enfants. Un groupe de jeunes femmes la rejoint, et Hippolyte de La Celle, nommé évêque de Nancy en 1920, emmène avec lui cette communauté. "Faire connaître et aimer le coeur de Jésus" Donner aux enfants un accès à l'éducation et la santé : voilà quels étaient les buts de cette congrégation, avec pour visée "faire connaître et aimer le coeur de Jésus". Le centenaire de la congrégation a été fêté à Moulins. En 1917, Anna Rodier avait débuté des activités féminines dans cette ville, avec des cours du soir dès 1922, puis la création d'une école d'orientation professionnelle et ménagère. Ce n'est qu'en 1968 que cette école deviendra Ecole Technique Privée, puis 1980 pour prendre le nom de Lycée Privé Anna Rodier. Aujourd'hui, la congrégation des Petites servantes du coeur de Jésus ne compte plus qu'une trentaine de soeurs, dont deux à Moulins. La maison-mère demeure Nancy.
Une pause spirituelle pour les mamans ! C'est l'idée de quatre mères de familles d'Annecy. Proposer une journée par trimestre aux mères au foyer et aux mamans qui travaillent. Au menu : partage, réflexion, sieste, prière et silence ! "Les mères d'aujourd'hui sont souvent fatiguées. Et pourtant, elles restent la pierre angulaire du foyer. L'idée c'est de leur permettre de se reposer physiquement, intellectuellement et dans le coeur du Christ" explique Nathalie Doher, l'une des femmes à l'initiative de cette proposition. Chaque maman sait ce dont elle a besoin : tout est proposé, rien n'est obligé Les journées se déroulent à la basilique d'Annecy. Pour l'occasion, les religieuses de l'Ordre de la Visitation ouvrent leur monastère. Des prêtres accueillent aussi les mamans. Au programme de ces jeudis, de 9h à 16h : des célébrations, la possibilité de se confesser, des topos sur Saint-François de Sales, des temps d’accompagnement spirituel, des temps libres en silence pour lire, méditer, prier, ou même aller faire une sieste dans une des chambres du monastère ! Toutes les propositions sont à la carte. Rien d’obligatoire. Les organisatrices partent du principe que les mamans savent ce dont elles ont besoin et envie. Bien sûr, le repas est servi : un temps convivial sans rien à préparer ! Une initiative qui marche Les organisatrices ont lancé l’idée au mois de mai 2017. L’évêque d’Annecy, Mgr Yves Boivineau, a dit « banco ». Elles ont fait un test au mois de juin qui a bien marché. Et au mois d’octobre 2017, pour la première "Pause Maman" dont elles ont fait une vraie publicité : déjà soixante participantes ! Des mamans de tous âges et de tout le département. Des femmes au foyer, mais aussi des mamans qui travaillent et qui avaient posé une journée de congé.
Le diocèse de Valence a pour projet d'ouvrir largement les portes de l'ancien monastère aux personnes en quête de calme, mais aussi aux chercheurs de sens et aux catholiques qui se sont éloignés de l'Eglise. Yacintha et Joseph de Graauw, le couple de laïcs à qui a été confiée la gestion du lieu en transformation, veulent faciliter son accès avec un "seuil bas", en écho au seuil des églises le dimanche peut-être trop "haut" pour certains.
Les protestants vivent un grand moment en cet automne 2017. Ils commémorent les 500 ans de la Réforme. La Réforme qui a été déclenchée par les 95 thèses que Martin Luther aurait placardées sur les portes de l'église de la Toussaint de Wittemberg, en Allemagne. Des documents condamnant les pratiques du clergé de l’Église catholique. Un peu partout, des commémorations sont organisées. Et c'est notamment le cas dans le nord de l'Ardèche.
Annecy a accueilli, mardi 17 octobre 2017, l’Assemblée Générale de l’association d’entraide pour la presse paroissiale. C’est une association qui regroupe les acteurs des journaux paroissiaux de tout l’Est de la France. Des rédacteurs d'Auvergne Rhône-Alpes et même au-delà se sont retrouvés en Haute-Savoie pour échanger et partager. Le web et les paroisses Objectif : comment créer une dynamique entre le journal et le site web de la paroisse ? Faut-il faire de la vidéo ? Quelle présence sur les réseaux sociaux pour les paroisses. Des questions que tous les médias se posent ou se sont posées avec la révolution du web.
L'Ordre de la Visitation a été fondé en 1610 par Saint François de Sales et Sainte Jeanne de Chantal. Quatre femmes ont démarré l'aventure. Elles sont aujourd'hui 2000 sœurs, dans 150 monastères, sur quatre continents. On les trouve par exemple à Annecy, Thonon, à Voiron en Isère et à Moulins dans l’Allier. Leur quotidien : prière, étude spirituelle, offices, travail. Des journées vécues en silence, sauf pendant les temps de récréation. "Beaucoup de personnes viennent nous voir pour apprendre à prier" Depuis quelques années, certains monastères accueillent des retraitantes. Certaines religieuses témoignent pour des groupes de jeunes. Bref, ces religieuses sont bien plus connectées au monde qu’on ne le croit. Un monde qu’elles voient changer. "Il nous faut trouver comment actualiser notre mission" explique Mère Marie-Thérèse, supérieure de la Visitation d'Annecy. "Les Hommes se posent des questions profondes. Beaucoup de personnes viennent aussi nous voir pour apprendre à prier" raconte Sœur Maria Silvia, religieuse argentine. Reste à savoir comment rejoindre au mieux leurs contemporains. Avec en ligne de mire : l'esprit de Saint-François de Sales, à partager. Un Saint au message encore très actuel. Avec sa célèbre devise : "Tout par Amour, rien par force". Très concrètement, les Visitandines doivent aussi acter des orientations. Sur le sens de la clôture aujourd'hui, sur la question des vocations, ou encore sur la fermeture et la fondation de monastères. L'Assemblée Générale de l'Ordre de la Visitation Les monastères de l'Ordre sont autonomes, mais unis. Annecy, lieu de fondation de l'Ordre, est "la source" : c'est la Mère Supérieure de la Visitation d'Annecy qui convoque l'Assemblée Générale. 53 Visitandines du monde entier y participent, dont : - 17 déléguées - 17 présidentes de fédérations - 19 religieuses qui préparent les liturgies, assurent les traductions, etc. Tous les monastères ont préparé ces dix jours d'Assemblée, en répondant à un questionnaire. Thème de cette réunion : "Buvons à la même source, ensemble sur un chemin d'Espérance"
Chaque année, le pèlerinage est fixé au week-end qui suit le 19 septembre, date anniversaire de l’apparition de la Vierge Marie dans la montagne iséroise. En 2017, ce sera donc les 23 et 24 septembre. Un millier de fidèles sont attendus.
Pour remercier la Vierge d'avoir épargné la ville de la peste, en 1643, les échevins ont fait le vœu de monter entendre la messe à Fourvière chaque 8 septembre. Des siècles plus tard, la tradition tant religieuse qu'historique est maintenue. Le maire, le président de région ou encore celui du département, mais aussi des élus de tous bords - voire quelques candidats à des élections - sont au premier rang de la basilique pour entendre le cardinal Barbarin. Cette année, le ministre de l'Intérieur (et des Cultes), ancien maire de Lyon, devrait également être à Lyon ce jour là. Un écu et un cierge Au cours de la cérémonie, le maire de Lyon remet au cardinal, non pas un écu d'or mais une médaille de la ville. C'est une paroisse du diocèse qui offre à tour de rôle un cierge de 7 livres. Enfin, le cardinal sort sur le balcon de la basilique pour bénir la ville au son du canon. [LIRE] La tradition du Voeu des Echevins à Lyon
Deux événements marquent la rentrée pour l'Eglise de Haute-Savoie: le traditionnel pèlerinage de rentrée à La Roche-Sur-Foron, et la Semaine salésienne. Pélerinage à La Roche-sur-Foron Chaque année, l’Evêque d’Annecy invite les catholiques à une journée de retrouvailles et de prière au sanctuaire de la Bénite Fontaine. Cette année ce sera le dimanche 3 septembre 2017. Plus d’un millier de personnes sont attendues, avec pour thème cette année : « un cœur qui écoute ». La Semaine salésienne Elle existe depuis la fin du XIXe siècle à Annecy ! C’est une semaine pour découvrir, prier et réfléchir avec Saint-François de Sales et Ste Jeanne de Chantal. La semaine se déroule tous les ans à la fin du mois d’août. Les catholiques de Haute-Savoie et tous les amoureux de Saint-François de Sales peuvent passer une journée de pèlerinage à Annecy. Au programme : messes, temps de prière ou d’adoration, conférences, données par des spécialistes de Saint-François. Saint François de Sales Il est né le 21 août 1567 près de Thorens-Glières, à 20 minutes d’Annecy. Il a refusé un poste de sénateur parce qu’il avait choisi la vie religieuse. Et il est finalement devenu évêque de Genève, en résidence à Annecy. Parmi ses succès : une mission pour convaincre les protestants du Chablais de revenir au catholicisme. A cette occasion, St-François de Sales a eu l’idée d’écrire des billets sur des feuillets qu’il glissait sous les portes… il est aujourd’hui Saint-Patron des journalistes. Il a fondé avec Ste Jeanne de Chantal l’Ordre de la Visitation : des religieuses contemplatives aujourd’hui présentes partout dans le monde. Son livre phare s’intitule « Introduction à la vie Dévote ».