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Invité Afrique
Centrafrique: l'opposant Henri-Marie Dondra envisage de «reconcilier le pays et lutter contre la pauvreté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 11:14


Les Centrafricains sont appelés aux urnes le 28 décembre prochain pour élire leur futur président. Six candidats sont dans les starting-blocks pour croiser le fer avec le chef de l'État sortant, Faustin-Archange Touadera qui, lui, brique un troisième mandat. Parmi eux : l'opposant et ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, questions sécuritaires, situation socio-économique, priorités de son programme... Henri-Marie Dondra s'exprime au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans son interview à RFI le 24 novembre dernier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra a mis en avant son bilan sécuritaire, notamment la signature de plusieurs accords avec de nombreux groupes rebelles et la pacification de tout le territoire centrafricain. Est-ce qu'il n'a pas raison ? Henri-Marie Dondra : Il faut être franc aussi, reconnaître qu'effectivement, il y a aujourd'hui une sécurité qui progressivement s'installe. Elle n'est pas totale, mais elle est aujourd'hui en train de s'installer. Mais à quel prix ? C'est-à-dire ? Ben, écoutez, nous notons des exactions qui sont commises çà et là. Je pense qu'il va falloir davantage que le pouvoir prenne ses responsabilités pour pouvoir justement réprimer toutes les bavures qui sont parfois commises, autant par nos forces de défense et de sécurité que par les forces alliées qui accompagnent nos soldats. Si vous êtes élu, monsieur le Premier ministre, quelles seront vos deux priorités ? Alors, d'abord, réconcilier les Centrafricains par le grand pardon. Donc, j'envisage tout d'abord de convoquer un grand débat national avec toutes les forces vives de la nation pour débattre des questions qui divisent nos compatriotes, notamment les questions liées à la Constitution, à la citoyenneté, au mandat présidentiel. Et je ferai revenir tous nos compatriotes qui sont aujourd'hui en exil. Et d'un... De deux, vous savez que près de 70 % de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, et nous nous attaquerons à la résolution de ces problèmes-là à travers des politiques sectorielles, grâce à un plan d'urgence qui va s'articuler autour de l'agriculture, autour de l'éducation, la santé et les infrastructures de base. Nous allons nous attaquer au secteur de l'eau, au secteur de l'énergie, à l'autosuffisance alimentaire par une agriculture qui sera davantage mécanisée. Henri-Marie Dondra, vous avez été le ministre des Finances du président Touadéra pendant tout son premier mandat. Vous avez même été son Premier ministre au début de son deuxième mandat. Du coup, est-ce que le président sortant ne peut pas vous dire aujourd'hui : « Mais cher monsieur Dondra, mon bilan est aussi le vôtre ! » ? J'assume. J'ai travaillé avec le président Touadéra pendant six ans et tout n'a pas été parfait. Mais au plan économique, nous avons atteint certains objectifs parce que, durant les cinq premières années où j'étais encore au ministère des Finances, nous avons pu stabiliser l'économie avec une croissance qui était d'environ 4,5 %, un chiffre record d'ailleurs enregistré depuis les indépendances. Mais aujourd'hui, quand on observe les chiffres qui sont affichés en termes de croissance, nous oscillons autour de 1,4 ou 1,5. Or depuis quatre ans, je ne suis plus avec lui. Donc, vous assumez les six premières années, mais vous dénoncez les quatre dernières années ? Mais ces quatre dernières années, nous avons assisté à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution et nous avons tous remarqué qu'effectivement, durant ces quatre dernières années, le pouvoir a cherché par tous les moyens à faire passer un troisième mandat. Et nous notons aussi que, bon, les priorités de nos compatriotes ont été reléguées au second plan. Depuis le départ des militaires français, les militaires russes occupent une très grande place dans le dispositif sécuritaire de votre pays. Si vous êtes élu, est-ce que vous leur demanderez de rester ou de partir ? Bon, il y a des conventions qui ont été signées. Si effectivement, dans le cadre des commissions mixtes, nous pouvons arriver à auditer justement les conventions signées, et bien, on aura l'occasion soit de les ajuster à défaut de les revoir. Donc, voilà ma position. Je ne veux pas faire de mon pays un théâtre de conflits géopolitiques en tout cas. Et si les audits ne signalent aucune infraction, vous êtes d'accord pour que les militaires russes restent dans votre pays ? Non, mais je ne demande pas à ce que telle force reste dans mon pays forcément. Nous sommes un pays souverain. À l'occasion, justement des échanges que nous aurons dans le cadre des commissions mixtes, comme je le disais, nous aurons à ajuster les choses et nous aurons à aviser. L'objectif du président sortant, c'est un coup K.O., la victoire au premier tour, comme la dernière fois en 2020. Alors vu son bilan qui n'est pas que négatif comme vous le dites vous-même, est-ce qu'il n'a pas de bonnes chances de réussir son coup ? Ben, vous savez, la politique n'est pas un ring et le peuple n'est pas un arbitre de boxe. Quand on parle d'un coup K.O., on oublie la souffrance des Centrafricains, la déchirure qu'il y a dans le pays. Et je pense qu'il faut parfois être aussi sérieux. Le dire pour moi de cette façon, c'est avoir aussi un peu de mépris pour cette population qui vit dans la misère totale aujourd'hui. Maintenant, s'il y a un coup K.O. avec les adversaires qu'il a aujourd'hui en face, ça sera forcément une fraude qui aura été bien planifiée. Donc moi, je ne pense pas à ce passage du président au premier tour. À lire aussiCentrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi la santé mentale des salariés inquiète-t-elle ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 2:10


Une récente étude, menée par le cabinet Empreinte Humaine en collaboration avec Ipsos BVA, met en lumière une dégradation continue et significative de la santé mentale au travail en France. Les chiffres sont éloquents : près de la moitié des salariés français (47%) se déclare en détresse psychologique, un taux qui a augmenté de deux points depuis mars 2025. Cette détresse englobe des symptômes d'épuisement ou de dépression qui peuvent déboucher sur des problèmes de santé plus sérieux, tels que des maladies psychosomatiques ou des troubles anxieux.Le niveau d'alerte est particulièrement élevé : l'enquête, réalisée auprès de 2 000 salariés, révèle que 14% d'entre eux sont en "détresse psychologique élevée". Ce constat est d'autant plus alarmant que le gouvernement a désigné la santé mentale comme Grande cause nationale en 2025.Un Lien Direct avec le Monde du TravailL'origine de ce mal-être est majoritairement attribuée à la sphère professionnelle. Sept salariés sur dix estiment que leur détresse est, au moins partiellement, liée à leur travail. Les indicateurs de risque s'accumulent : 32% des travailleurs sont désormais en risque de burnout, un point de plus qu'au printemps précédent, et 20% avouent "craquer" sous la pression du travail.Cette crise de la santé mentale s'accompagne d'une profonde perte de sens : seul un salarié sur deux perçoit que son travail lui permet d'accomplir des choses qui en valent la peine. Christophe Nguyen, psychologue du travail et président associé d'Empreinte Humaine, souligne que cette détérioration est un phénomène post-Covid. La reprise économique, exigeante, s'est opérée sur une population dont la santé mentale avait déjà été fragilisée par les confinements.Des Populations Plus Fragiles et des Conséquences PhysiquesL'étude révèle des disparités notables. Certaines catégories professionnelles sont plus touchées :Les employés (53%) sont plus en difficulté que les cadres (42%).Les femmes (54%) affichent un taux de détresse bien supérieur à celui des hommes (40%).Les salariés du secteur public (52%) sont plus concernés que ceux du privé (45%).Outre l'impact psychologique, la détresse se traduit par des répercussions directes sur la santé physique des employés, aggravant potentiellement l'absentéisme que le gouvernement tente de réduire. Parmi les salariés en détresse, on observe :58% souffrent de tensions et douleurs musculosquelettiques liées au travail.66% déplorent des problèmes de sommeil dus au stress.38% rapportent des maux de tête fréquents.Christophe Nguyen insiste sur le fait que, si la santé mentale est de plus en plus prise au sérieux par les entreprises, les actions concrètes et structurées pour préserver les employés tardent à être mises en œuvre. Une meilleure prise en charge par les employeurs est essentielle pour endiguer ce phénomène et ses conséquences délétères sur la santé individuelle et la productivité collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Aujourd'hui l'économie
États-Unis: comment la politique antidrogue de Donald Trump transforme le marché de la défense

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:13


En redéployant navires, avions et drones vers les Caraïbes, l'Amérique centrale et la frontière sud, l'administration Trump affirme vouloir intensifier la lutte contre les cartels. Mais derrière cet objectif sécuritaire, une autre réalité s'impose : la stratégie antidrogue ouvre un marché colossal pour l'industrie américaine de défense, les start-up technologiques et les spécialistes de l'intelligence artificielle. Les États-Unis ont récemment renforcé leurs opérations contre les organisations criminelles transnationales. Si l'objectif affiché est de frapper plus fort les cartels, cette stratégie possède aussi une dimension économique considérable. Le Wall Street Journal rappelle que Washington a débloqué 165 milliards de dollars supplémentaires pour la sécurité intérieure sur dix ans, six milliards pour les technologies de surveillance de la frontière, quatre milliards pour moderniser la flotte des garde-côtes ou encore un milliard pour les opérations antidrogues du Pentagone. De telles sommes irriguent une nouvelle génération d'acteurs : start-up d'armement, entreprises spécialisées en intelligence artificielle, mais aussi groupes historiques de la défense. Cet afflux financier arrive au moment idéal pour un secteur qui sort de vingt ans de conflits au Moyen-Orient. Après les retraits d'Irak et d'Afghanistan, les contrats militaires se faisaient plus rares. La lutte antidrogue offre ainsi un nouveau terrain de jeu à ces industriels. Drones, IA et systèmes autonomes : les outils au cœur de la nouvelle stratégie Parmi les technologies qui bénéficient le plus de ce recentrage, les drones et les systèmes autonomes occupent une place centrale. Le drone V-BAT de Shield AI, désormais embarqué sur plusieurs patrouilleurs américains, est crédité de plus d'un milliard de dollars de saisies de stupéfiants depuis le début de l'année grâce à sa capacité à suivre des embarcations sur des milliers de kilomètres carrés. À cela s'ajoutent des plateformes d'intelligence artificielle capables de cartographier les réseaux criminels, de recouper des données maritimes et téléphoniques ou encore d'exploiter le dark web et les réseaux sociaux pour identifier des cargos suspects. Autant de technologies initialement conçues pour des théâtres de haute intensité et qui trouvent dans cette lutte un environnement opérationnel plus stable, plus prévisible, et surtout idéal pour faire leurs preuves. À lire aussiÉtats-Unis: Trump déploie 4000 Marines dans les Caraïbes pour lutter contre les cartels de drogue Conséquence directe : chaque saisie spectaculaire réalisée grâce à un drone ou un logiciel d'IA devient une vitrine commerciale. Une démonstration en conditions réelles qui permet aux industriels de justifier la signature de nouveaux contrats publics. Les budgets augmentent, les opérations se multiplient et les performances s'améliorent — un cercle vertueux pour toute l'industrie. Une guerre technologique qui transforme l'économie de la défense Cette dynamique crée une nouvelle convergence entre intérêts politiques, impératifs sécuritaires et ambitions industrielles. La Maison Blanche affiche sa fermeté face aux cartels. Les entreprises, elles, proposent des solutions automatisées capables de compenser le manque d'effectifs humains et de surveiller d'immenses zones maritimes. L'intensification des patrouilles et des frappes offre en outre un avantage majeur : la possibilité de tester, ajuster et perfectionner les systèmes autonomes directement sur le terrain. Chaque opération nourrit ainsi une chaîne économique plus large, dans laquelle la lutte antidrogue devient un moteur d'innovation. En réalité, la guerre contre les cartels que mène Donald Trump est aussi — et peut-être surtout — une guerre technologique. Une guerre qui redistribue les cartes de l'industrie américaine de défense au profit d'acteurs privés très innovants comme on a pu l'observer dans d'autres secteurs stratégiques, notamment le spatial, avec des entreprises telles que SpaceX ou Boeing. À lire aussiÀ la Une: le Venezuela dans le viseur de Donald Trump

Julien Cazarre
Le mot de la fin de Julien l'autre, de retour parmi nous... – 01/12

Julien Cazarre

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 1:24


Nouveaux pilotes, un brin déjantés, à bord de la Libre Antenne sur RMC ! Jean-Christophe Drouet et Julien Cazarre prennent le relais. Après les grands matchs, quand la lumière reste allumée pour les vrais passionnés, place à la Libre Antenne : un espace à part, entre passion, humour et dérision, débats enflammés, franc-parler et second degré. Un rendez-vous nocturne à la Cazarre, où l'on parle foot bien sûr, mais aussi mauvaise foi, vannes, imitations et grands moments de radio imprévisibles !

Ecorama
S.Gigou (Trigano) : "Nous pouvons maintenir une rentabilité importante dans un contexte difficile"

Ecorama

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 15:11


Stéphane Gigou, président du directoire de Trigano, était l'invité de l'émission Ecorama du 2 décembre 2025, présentée par David Jacquot sur Boursorama.com. Parmi les sujets abordés : la publication des résultats financiers, l'évolution des ventes de camping-cars et caravanes, les effets de déstockage qui marquent 2025 comme une année de transition, la solidité de la génération de trésorerie ainsi que les perspectives de reprise de l'activité à partir de 2026. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.

Grand Plateau
Quelle place occupe Chris Froome dans l'Histoire du cyclisme mondial ?

Grand Plateau

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 59:05


Pendant que certains goutent sereinement à leurs dernières heures de vacances avant la reprise, pour d'autres cette intersaison a un entre d'autres formations ou encore des contrats qui arrivent à terme. Cette année 2025 va laisser sur le carreau bon nombre de coureurs. Parmi eux un grand nom du peloton. Si rien n'est encore officiel il apparait chaque jour un peu plus probable que Chris Froome ait vécu sa dernière professionnelle après 19 ans d'une carrière étonnante qui l'aura vu passer de coureur africain anonyme à star du peloton avant de connaitre le drame et une chute terrible qui lui aura ôté bon nombre de ses qualités de super champion. Et aujourd'hui dans Grand Plateau on va revenir sur le cas Froome, évoquer quelques grands moments de sa carrière et se demander quelle image il laissera dans l'histoire du cyclisme. Celle de ce garçon timide, premier africain vainqueur du Tour ou celle d'un champion à la réputation sulfureuse souvent soupçonné mais jamais pris par la patrouille de l'antidopage.  Avec Christophe Cessiux, Maria Azé, Yohan Bredow, Pierre Koetschet et Jérôme Coppel. Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Kevin Paugam

Love Story
Marilyn Monroe et John Fitzgerald Kennedy (1/4) : un soir d'avril à New York City

Love Story

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 15:55


C'est une histoire digne de Roméo et Juliette. L'actrice Marilyn Monroe et le président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy, deux icônes américaines, auraient eu une liaison dans les années 1960. Mais cette relation a-t-elle jamais existé ? Tout diffère, selon les dires, les films, les documentaires… Entre le mythe idéalisé et la réalité, il faut trancher. Mais le peut-on vraiment ? Dans cette nouvelle saison de A la folie, pas du tout, découvrez l'histoire d'une idylle au destin tragique qui a défrayé les médias et enflammé les paparazzis. Un soir d'avril à New York City 11 avril 1957. Au très prestigieux hôtel Waldorf Astoria, à New York City. Le gala de charité annuel franco-américain April in Paris Ball est organisé pour « des personnes de la très, très haute », d'après l'un des convives. La soirée bat son plein. Politiques et stars d'Hollywood se mélangent autour de délicieux mets, font tinter leurs coupes en cristal dans un brouhaha festif. Parmi eux, l'actrice montante Marilyn Monroe et le sénateur John Fitzgerald Kennedy. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette
City Break à Lyon à l'occasion de la Fête des Lumières / La soupe à l'oignon

Toute l'info du week-end - Bernard Poirette

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 4:26


Notre escapade urbaine du dimanche nous emmène à LyonL'édition de la Fête des Lumières commence vendredi prochain… plus précisément, elle se tiendra du 5 au 8 décembre. Les Lyonnais installeront une nouvelle fois des lumignons à leurs fenêtres et dans toute la ville pour célébrer la Vierge Marie, qui aurait sauvé Lyon de la Peste noire en 1643. Cette tradition, née au XVIIᵉ siècle, perdure et a inspiré il y a une trentaine d'années la Fête des Lumières : des créations artistiques et lumineuses investissent désormais les monuments et les places de la ville.Parmi les lieux phares, la place des Terreaux, qui proposera un spectacle à la fois gourmand et historique. Un Miam Miam mapping mettra à l'honneur cinq mères lyonnaises et leurs plats emblématiques. Les mères lyonnaises — comme la célèbre Mère Brazier — sont à l'origine de la gastronomie locale et des fameux bouchons. Au programme du vidéo mapping : la cervelle de canut, les têtons de Vénus, mais aussi des plats plus rares comme les matelotes d'anguilles, la poularde demi-deuil (noire et blanche) ou la langouste Belle Aurore. Petite info : des visites guidées permettent de découvrir les créations entre 18 h et 22 h.Vous avez des bons plans à nous conseiller pour ce week-end de fête ?Une adresse incontournable : la chocolaterie Voisin, célèbre pour ses pralines et ses papillotes. Ces dernières sont nées grâce à l'apprenti du chef Papillot, qui glissait des mots doux dans les confiseries destinées à la fille du chef. Une initiative qui lui valut d'abord les reproches de Papillot avant que celui-ci ne saisisse le potentiel de l'idée.Autre suggestion : un festival insolite dans l'ancienne gare Perrache — splendide, soit dit en passant. Les habitants du quartier ont été invités à déposer un objet, de la paire de skis au simple vase. Les artistes se sont approprié ces objets pour créer des œuvres aussi politiques que poétiques : le Festival Airt de Famille.Un hôtel à nous recommander ?Office du tourisme de Lyon https://www.visiterlyon.com/Fête des Lumières 5/8 décembre 2025 : https://www.fetedeslumieres.lyon.fr/fr/page/horaires-et-dates-fete-des-lumieres-2025 Chocolaterie Voisin : https://www.chocolats-voisin.fr/Hébergements : Quartier Perrache : Hôtel de Verdun 1882 https://www.hoteldeverdun1882.com/ La cour des Loges : https://courdesloges.com/fr/Restaurant : Le café terroir : https://www.cafeterroir.fr/La soupe à l'oignonPlat emblématique des bistrots parisiens ou des fins de soirées festives / ses origines sont bien plus modestes.Née au Moyen Âge dans les foyers paysans, la soupe à l'oignon servait à nourrir et réchauffer les populations rurales avec des ingrédients simples et économiques. On la préparait avec des oignons cuits dans l'eau et du pain rassi. Au fil des siècles, elle s'est sophistiquée : au XVIIᵉ siècle, on y ajoute bouillon et beurre, et au XVIIIᵉ siècle, les restaurants parisiens popularisent la version gratinée, devenue aujourd'hui incontournable.Ingrédients (4 personnes)· 6 gros oignons jaunes· 40 g de beurre· 1 c. à soupe de farine· 1 litre de bouillon (bœuf ou légumes)· Sel, poivre· 8 tranches de pain rassi· 100 g de gruyère râpéCouper les oignons en fines lamelles / Les faire revenir les dans le beurre et l'huile 25 min, jusqu'à ce qu'ils soient dorés / Ajouter la farine et mélanger 1 min / Verser le bouillon, saler, poivrer et laisser cuire 20 min / Griller le pain. / Servir la soupe dans des bols, poser le pain dessus, parsemer de gruyère et passer 5 min sous le gril jusqu'à ce que le fromage fonde. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 29 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 48:30


Franck Alexandre nous entraine avec l'armée française en manœuvre en Roumanie, sur la frontière est de cette Europe où l'Ukraine est sous la menace de Moscou. Un exercice grandeur nature de l'Otan avec la France aux commandes, il vient de se refermer, il a duré un mois. En seconde partie d'émission, la France avec les familles monoparentales, le papa ou la maman, dans la grande majorité des cas, élève son enfant ou ses enfants seule, et les difficultés s'accumulent. Un reportage de Lou Ecalle.  Dacian Fall: grandes manœuvres de l'Otan dans les Carpates Face aux menaces russes, l'Otan s'organise. Notamment sur le front Est européen. En Roumanie, un exercice d'ampleur et très réaliste, Dacian Fall, s'est déroulé sur un mois et s'est achevé à la mi-novembre 2025. L'occasion pour l'Alliance Atlantique de montrer les muscles en durcissant sa posture stratégique. Et  pour la France de franchir une étape majeure en termes de déploiement de troupes : l'armée française démontrant ainsi sa capacite de changer d'échelle : basculer rapidement avec ses alliés d'un bataillon à une brigade (environ 5 000 hommes). Un Grand reportage de Franck Alexandre qui s'entretient avec Jacques Allix. Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville. Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. Un Grand reportage de Lou Ecalle qui s'entretient avec Jacques Allix.

C dans l'air
Pierre GASTINEAU - La France nid d'espion

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 12:18


C dans l'air l'invité du 27 novembre 2025 avec Pierre GASTINEAU, journaliste, grand reporter pour le média d'investigation sur le renseignement « Intelligence Online ». Il publie, avec Antoine Izambard, Les Espions du président, aux éditions Albin Michel.Dans Les Espions du président, les auteurs décrivent l'intérêt particulier d'Emmanuel Macron pour les services secrets. Un président qui a accordé beaucoup de moyens aux renseignements, et s'est personnellement impliqué dans des opérations clandestines. Des opérations d'ampleur, dans un contexte de guerre sur le sol européen, en Ukraine, mais aussi d'une succession de revers pour la France, affaiblie en Afrique. Des « guerres de l'ombre », qui ont lieu aussi en France, à base de désinformation, tentatives d'assassinats, prédation économique.Pierre Gastineau nous livrera les révélations de son livre, très fourni en documents confidentiels et témoignages inédits, sur les services secrets français, sous la présidence Macron. Il reviendra aussi sur la mise en examen de quatre personnes pour "intelligence avec une puissance étrangère", pour des soupçons d'espionnage et d'ingérence au profit de la Russie. Parmi elles, la fondatrice franco-russe de l'association SOS Donbass.

Reportage International
En Syrie, les dernières brodeuses tentent de relancer leur activité ancestrale dévastée par la guerre

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 2:44


Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « ​​​​​​​On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure.  À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale

Les Nuits de France Culture
"La Divine Comédie" ou la quête mystique de Dante 9/10 : Dante et Béatrice parmi les anges du Paradis

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 24:38


durée : 00:24:38 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Dans le huitième ciel du Paradis, celui des étoiles fixes, Dante guidé par Béatrice, est soumis à un triple interrogatoire comme une sorte d'épreuve ultime. Dans ce neuvième numéro de l'adaptation radiophonique de "La Divine Comédie" diffusée en 1965, les deux voyageurs s'acheminent vers l'Empyrée. - réalisation : Rafik Zénine, Vincent Abouchar, Emily Vallat

Dans la playlist de France Inter
Dis-moi, Aya Nakamura

Dans la playlist de France Inter

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 5:57


durée : 00:05:57 - Dans la playlist de France Inter - Dans son cinquième album, la chanteuse hyper-star multiplie les cadences et les langues. Parmi les duos remarquables, celui de la reine du dancehall Jamaïcain Shenseea. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage International
Cisjordanie: les enfants surreprésentés parmi les victimes de l'armée d'occupation

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:41


En Cisjordanie occupée, les enfants sont sur-représentés parmi les victimes de l'occupation militaire israélienne. Cinquante mineurs palestiniens ont été tués depuis le début de l'année 2025, la plupart par l'armée. Plus de 2 000 enfants et adolescents ont été arrêtés depuis les attaques du 7-Octobre, pour des séjours plus ou moins prolongés dans les prisons israéliennes, où ils subiraient des sévices dénoncés par les principales ONG de défense des droits humains. RFI est allé à la rencontre de Bassam : il a 17 ans et a été libéré dimanche 23 novembre, après six mois de détention dans la prison israélienne d'Ofer. De notre correspondant à Ramallah, Sous le regard de sa mère, Bassam soulève son t-shirt sous lequel les marques, sur son corps amaigri, racontent la prison israélienne. « J'ai encore les traces des coups, les marques des menottes. Pendant trois mois, je ne pouvais pas sentir mes mains. C'est le résultat de la maladie qu'on attrape en prison, la gale », témoigne-t-il. Le jeune homme de 17 ans a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur une jeep de l'armée, puis condamné après des aveux contraints : « Ils m'ont interrogé pendant trois jours pour m'arracher des aveux. Ils menaçaient ma mère. Toute cette pression, surtout quand il parlait de ma mère, cela m'a détruit. J'ai eu peur pour elle, alors j'ai fini par avouer. Pour qu'ils ne lui fassent rien. » Prison ou pas, Bassam est un adolescent. Comme de nombreux jeunes de son âge, il vit et rêve football. « J'ai fourré un bout de drap dans une chaussette et j'ai serré autour avec un bout de tissu. Je l'ai cousue et j'ai commencé à jouer avec, comme un petit ballon. Un truc pour m'entraîner et jouer au foot dans la cellule », détaille-t-il. Des rêves qui n'ont pas leur place dans les cellules de la prison. « Le gardien m'a dit : "Toi, tu n'es pas au Camp Nou, tu n'es pas au Bernabeu", et il a commencé à me frapper en répétant : "Ici, ce n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas dans un stade." Moi, je me disais : avec tout ce que j'invente juste pour réussir à vivre un peu, ils me frappent quand même », se souvient-il. Pour avoir, lui aussi, jeté des pierres sur une jeep de l'armée israélienne, le frère de Bassam a été tué d'une balle dans la tête, en 2018. Il avait 16 ans. Son sourire juvénile est encadré sur les murs du salon. Sami, 15 ans, fan de football... abattu par un sniper À Kufr Aqab, près de Ramallah, un autre rêveur de ballon rond a été fauché par un tir de sniper, vendredi 21 novembre. Il s'appelait Sami et il avait 15 ans. « Il jouait sur sa trottinette électrique avec ses amis et son cousin, ils faisaient le tour du quartier, ils étaient contents. Ils ont entendu qu'il y avait une incursion de l'armée, alors comme n'importe quel jeune, par curiosité, ils sont allés voir. Le sniper a tiré et la balle l'a frappé dans le dos », raconte sa mère avec douleur. Celle-ci nous ouvre la chambre du garçon. Sur son lit, soigneusement pliée, sa tenue complète de l'équipe palestinienne de football. « Ils l'ont aussi arraché à ses frères et sœurs. Chaque matin, en se réveillant, ils respirent son odeur sur ses vêtements restés à la maison, et cela leur rappelle sa présence. C'est la seule chose qui nous aide à supporter son absence », confie-t-elle. Comme tous les vendredis, Sami aurait dû se rendre à l'entrainement. « Comme n'importe quelle mère palestinienne, je vivais dans la crainte : est-ce que mon fils va rentrer à la maison ou non ? Chaque fois qu'il quittait la maison, je le confiais à Dieu », se lamente-t-elle. Secouée de sanglots, la mère serre contre son cœur, les chaussures imbibées de sang que son fils portait, ce jour-là. À lire aussiL'armée israélienne lance une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie

Hospitality Insiders
Orient Express se prépare à prendre la mer, avec Florent Kuhry | Épisode 156

Hospitality Insiders

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 77:29


Découvrez ma formation aux fondamentaux de l'accueil, un parcours d'excellence, accessible à toutes & tous !1️⃣ Présentation de l'invité :Et si l'hôtellerie du futur ne se construisait plus sur terre… mais sur l'eau ?Depuis des années, une autre forme d'hospitalité émerge : celle des palaces flottants, où l'art de recevoir rencontre l'art de naviguer.Derrière ces expériences d'exception, il y a des hommes et des femmes capables d'appliquer les codes du luxe dans les conditions les plus exigeantes : le mouvement, les éléments, la mer tout simplement.Parmi eux, Florent Kuhry, Vice-Président Yacht Hospitality pour Orient Express Sailing Yachts, le futur voilier hybride le plus grand du monde.Passé par l'école hôtelière à Strasbourg, voilà des années que Florent a pris la mer.Aujourd'hui, il abandonne son mat pour prendre la parole à mon antenne.Accrochez-vous pour découvrir l'histoire de la marque mythique, de 1883 aux palaces flottants d'aujourd'hui, et plongez dans les coulisses de l'Orient Express Corinthian :Un luxe sans compromis : Avec seulement 54 suites (75 m² en moyenne), une gastronomie signée Yannick Alléno (17 étoiles) et l'expertise en boisson de MOF comme Xavier Tuiza, découvrez comment ces "marins hôteliers" appliquent les codes du Palace en pleine mer.Innovation et écologie : Comprenez pourquoi le Corinthian, le plus gros objet flottant capable d'avancer par la force du vent, vise à émettre le moins de CO2 possible grâce au slow travel et à la propulsion vélique.L'expérience unique : Plus qu'une croisière, c'est un mode de voyage où l'on se déplace sans défaire ses valises, offrant une proximité rare avec l'équipage, comparable à un resort isolé.Florent nous invite à franchir le cap et à naviguer vers une expérience hors du commun, à bord du luxe du futur !2️⃣ Notes et références :▶️ Toutes les notes et références de l'épisode sont à retrouver ici.3️⃣ Le sponsor de l'épisode : HotelPartnerHotelPartner Revenue ManagementPrendre un rendez-vous avec MarjolaineDites que vous venez d'Hospitality Insiders et Marjolaine se déplace gratuitement dans votre établissement pour effectuer un diagnostic !4️⃣ Chapitrage : 00:00:00 - Introduction00:02:00 - Le marché de l'hôtellerie flottante et l'émergence d'une tendance00:12:00 - La genèse de l'Orient-Express et sa transition de rail à mer00:25:00 - L'Orient Express Corinthian : un palace flottant aux dimensions colossales00:44:00 - Les enjeux de la navigation et de l'écologie maritime00:52:00 - Le parcours de Florent Kuhry et la philosophie du marin hôtelier01:09:00 - Questions signaturesSi cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Dans l'est de la RDC, les bénévoles du «Club RFI de Goma» au chevet des victimes du conflit

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:26


Dans l'est de la République du Congo, déchiré par les conflits armés depuis une décennie, des organisations humanitaires locales et internationales sont à pied d'œuvre pour soutenir les milliers des personnes qui souffrent suite à la guerre. Parmi ces organisations, le Club RFI intervient dans les communautés au travers des aides, en soutenant la population meurtrière. Durant deux ans, plus de 100 000 femmes et enfants ont été pris en charge dans l'accompagnement psychosocial. Aujourd'hui, ces bénévoles nous racontent leurs engagements pour la communauté au risque de leurs vies.  Dans le quartier Himbi, au cœur de Goma, sous un silence accompagné du chant des oiseaux, Nathalie Muchinya et Alphanie Thembo racontent leur engagement en faveur des habitants de l'est du pays. En dépit des incertitudes, ces deux membres du Club RFI de Goma sont décidées à aller à la rescousse des communautés. « Depuis la guerre du M23, j'organise deux séances de groupe de paroles, de résilience émotionnelle et de décharge émotionnelle avec les jeunes. Travailler pour le bien des autres personnes sans attendre quelque chose en retour », explique Alphanie Thembo. « Ce qui m'anime aujourd'hui est de travailler en tant que bénévole au sein du club RFI Goma. C'est cet esprit d'abord d'humanité. L'humanitaire, c'est vraiment important pour moi et ce service qu'on rend à la communauté. Quelqu'un vient et témoigne de ce que vous lui avez fait ressentir, ce que vous lui avez encore donné, de nouveau cet espoir de vivre », abonde Nathalie Muchinya. Nathanaël Bora, chargé de programme au sein de l'organisation, estime que servir les communautés qui souffrent devrait animer l'humanité aujourd'hui : « Nous ne sommes pas affectés de la même manière. Bien sûr que, nous aussi, vivons dans cette communauté. Il y a des difficultés que nous connaissons. Par exemple, à cause de ce conflit, il y a des femmes qui sont violées. Alors qu'est-ce que nous, au Club RFI, nous faisons ? Nous cherchons à mettre ensemble le psychologue bénévole pour l'accompagnement psychologique de ces femmes violées, de ces victimes de violences sexuelles. Je suis vraiment motivé à continuer à aider ma communauté. Parce que ma communauté a besoin des œuvres caritatives, des œuvres de bénévolat pour surmonter toutes les difficultés que nous connaissons. » Des besoins énormes Depuis la prise des villes de Goma et Bukavu, les besoins sont devenus énormes. Maître Zacharie Bashwira, coordonnateur du Club RFI, plaide pour plus du financement, au regard de la crise actuelle qui s'accentue et dont les femmes et les jeunes, dit-il, sont les premières victimes. « Notre objectif, c'est d'arriver à encadrer ces jeunes. Les clubs RFI, par exemple, viennent de donner une chance à une trentaine de jeunes orphelins de guerre qui vivent dans les orphelinats à Goma et à Nyiragongo. Nous les avons formés à des métiers professionnels. Aujourd'hui, ils sont sur le marché de l'emploi. On ne va pas s'arrêter là. On va continuer ces cycles pour essayer de passer d'une jeunesse à risque à une jeunesse opportune », détaille-t-il. Aujourd'hui, le Club RFI à Goma compte 39 volontaires permanents et une centaine des bénévoles occasionnels, qui œuvrent tous au service de la communauté.

Afrique Économie
Océan: l'Afrique de l'Ouest structure et développe son «économie bleue» durable

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:32


Avec une bande côtière de 30 000 kilomètres, l'économie de l'Afrique de l'Ouest est éminemment dépendante de l'océan. Les secteurs liés correspondent à 55% du PIB de la région. « L'économie bleue » représente donc une réelle opportunité. Cependant, les activités humaines, la surpêche, la pollution, le changement climatique mettent en péril cette ressource précieuse. Environ 12 milliards de dollars d'investissements seraient nécessaires pour financer une « économie bleue » durable, un secteur en cours de structuration. Avec notre envoyée spéciale à Mindelo, Avec un potentiel estimé à 405 milliards de dollars pour la région d'ici à 2030, il semblait évident pour le Cap-Vert, petit État insulaire, de se tourner vers les opportunités qu'offre l'économie bleue. Praia a donc été parmi les premières à se lancer dans les « blue bonds », ces émissions obligataires lancés par la Banque mondiale pour financer la protection des océans. « On l'a lancé depuis deux ans. Maintenant, avec les "blue bonds", les banques financent des activités dans le domaine de l'économie bleue, au niveau du tourisme, de la pêche, de la transformation et de l'aquaculture. Avant, les gens disaient que l'économie bleue était un secteur de risque élevé. Mais ils commencent à voir que cela ne représente pas un risque si élevé. C'est possible, c'est virtuose. Elle peut donner beaucoup de revenus à l'économie et aux familles », explique le ministre de la Mer, Jorge Santos. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) s'implique déjà dans ce secteur, comme l'explique son « monsieur climat », Ibrahim Traoré. Pour le dernier plan quinquennal – qui se termine cette année –, la banque s'est donnée comme objectif de verdir 25% de ses financements. Parmi eux, certains sont en réalité des projets « bleus », comme les investissements réalisés au niveau des ports, de la « green économie » ou le financement de digues. La stratégie de la banque est donc d'aujourd'hui de « faire en sorte que la différence entre l'économie verte et l'économie bleue soit distincte et que les critères d'investissement et les critères en lien avec la question du changement climatique soient bien définis et bien déterminés ». Faciliter l'accès aux financements localement L'agence française de coopération technique, Expertise France, souhaite contribuer à ces chantiers et travailler notamment à la construction d'une architecture financière adaptée. Avec le nouveau programme européen Océan durable de l'Afrique de l'Ouest (WASOP), Laure Kuhn Bruma, sa coordinatrice, souhaite poursuivre le travail mené avec la Banque d'investissement et de développement de la Cédéao (BIDC). Celle-ci a obtenu son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat et développé une ligne de crédit pour l'agriculture durable. « On est en train de voir avec la BIDC s'il est possible de ‘'blue-iser'' en quelque sorte cette ligne de financement. Cela pourrait avoir du sens afin – avec notre assistance technique – d'identifier et de développer un produit financier qui soit adapté à l'économie bleue durable », détaille Laure Kuhn Bruma. Objectif : permettre des retombées de financements locaux plus importants : « La BIDC  va chercher des fonds auprès d'un organisme multilatéral qui va permettre de développer des lignes de financement dans les banques nationales, commerciales et institutions de microfinance. On a un accès au financement qui est amélioré. » Début novembre, au Cap-Vert, les banques de développement ouest-africaines ont également rejoint la Coalition océan du réseau Finance en commun (FiCS) avec l'ambition de mobiliser près de 12 milliards de dollars pour une économie bleue durable dans la région.  À lire aussiLa «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?

Grand reportage
Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 19:30


En France, le taux de pauvreté a atteint son plus haut niveau depuis quasiment trente ans. Parmi les populations les plus touchées, se trouvent les familles monoparentales. Il y en a de plus en plus, une famille sur 4. À leur tête, le parent est dans l'immense majorité des cas une maman. Elles élèvent un ou plusieurs enfants, travaillent ou survivent grâce aux aides, habitent en banlieue, en campagne ou en ville.   Ces mamans solos, qui se sentent souvent livrées à elles-mêmes, luttent désormais pour plus de droits, plus d'assistance et davantage de dignité… Les aides étant insuffisantes à échelle nationale, des communes prennent le problème à bras-le-corps pour aider ces mères aux multiples besoins. «Mamans séparées : élever ses enfants malgré tout», un Grand reportage de Lou Ecalle.

Choses à Savoir SANTE
Quels sont les meilleurs antidépresseurs naturels ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:08


La dépression légère à modérée ne nécessite pas toujours un traitement médicamenteux. De nombreuses études montrent que certains remèdes naturels, bien choisis, peuvent agir efficacement sur l'humeur, l'énergie et la motivation. Sans remplacer un suivi médical, ces solutions offrent une alternative douce et scientifiquement validée.Le plus célèbre d'entre eux est sans doute le millepertuis (Hypericum perforatum). Cette plante agit sur la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline — trois neurotransmetteurs essentiels à la régulation de l'humeur. Plusieurs méta-analyses ont montré que, pour les dépressions légères à modérées, le millepertuis est aussi efficace que certains antidépresseurs chimiques, tout en provoquant moins d'effets secondaires. Mais prudence : il interagit avec de nombreux médicaments (pilule contraceptive, anticoagulants, etc.) et doit être pris sous supervision médicale.Autre allié puissant : l'exercice physique régulier. Selon une étude publiée dans JAMA Psychiatry, 30 minutes d'activité physique cinq fois par semaine réduisent les symptômes dépressifs presque autant qu'un traitement médicamenteux. Le sport stimule la sécrétion d'endorphines, de dopamine et de BDNF, une protéine qui favorise la régénération des neurones. En clair, bouger modifie la chimie du cerveau de manière durable et positive.L'alimentation joue également un rôle clé. Les régimes riches en oméga-3 (présents dans le saumon, les sardines ou les graines de lin) sont associés à un risque plus faible de dépression. Ces acides gras participent au bon fonctionnement des membranes neuronales. De même, une carence en vitamine D, fréquente en hiver, est liée à une baisse de moral. Un apport suffisant — via le soleil, les œufs ou les suppléments — peut aider à rétablir l'équilibre.Parmi les autres pistes validées par la science : la méditation de pleine conscience, qui réduit les rechutes dépressives de près de 40 % selon une étude de l'Université d'Oxford, et la luminothérapie, particulièrement efficace contre la dépression saisonnière. S'exposer chaque matin à une lumière blanche intense pendant 30 minutes régule la mélatonine et stabilise l'humeur.Enfin, le sommeil reste un pilier souvent négligé : se coucher à heures régulières et éviter les écrans le soir améliore la production naturelle de sérotonine.En somme, les antidépresseurs naturels les plus efficaces — sport, lumière, plantes, alimentation, méditation — agissent tous sur un même levier : restaurer l'équilibre biologique du cerveau, sans effets secondaires lourds. Une preuve que la nature et nos habitudes peuvent, parfois, rivaliser avec la chimie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

De vive(s) voix
Le Salon du livre et de la presse jeunesse ouvre ses portes à Montreuil

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 29:00


400 maisons d'édition venues du monde entier, des milliers d'autrices et d'auteurs, et un thème, l'Art de l'autre, qui célèbre l'empathie et la curiosité : le Salon du Livre et de la Presse jeunesse est ouvert aux petits et aux grands à partir de ce mercredi 26 novembre 2025.  Les dernières études montrent un recul marqué de la lecture chez les jeunes qui lisent moins souvent et moins longtemps – seulement 19 minutes par jour en moyenne – et peinent davantage à se concentrer. Pour autant, l'offre jeunesse n'a jamais été aussi abondante (elle représente actuellement 13% des ventes de livres en France) et propose de nombreuses pistes pour reconnecter les jeunes au plaisir de lire. Les BD, mangas et comics dominent largement leurs lectures, tandis que les romans, bien que toujours présents, reculent légèrement.  Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, depuis sa première édition en 1984, reste le rendez-vous incontournable (et gratuit) des jeunes lecteurs. Parmi les propositions exposées cette année, Le Dinosaulyre de Guillaume Métayer, «un livre pour les enfants de 7 à 117 ans» ; et Pirates en Enfer, de Lucas Scholtes, l'histoire d'une bande de pirates coincée dans les neuf cercles de l'Enfer qui tente de trouver une porte de sortie. Deux auteurs qui fabriquent l'imaginaire des adultes de demain.  Invités : Guillaume Métayer, poète et chercheur en Lettres et en Philosophie. Spécialiste de Nietzsche et d'Anatole France, il est agrégé de Lettres classiques, germaniste et traducteur littéraire de l'allemand et du hongrois. Son livre, Le Dinosaulyre (suivi de l'Etymosaure), illustré par Djohr, propose un voyage dans le temps à dos de dinosaure pour aller jusqu'à la préhistoire de la langue française et en décortiquer les étymologies   Lucas Scholtes, illustrateur et auteur de romans graphiques. Pirates en Enfer est une BD inspirée de son mémoire d'étude, et revisite le lore dantesque des Enfers, mais aussi celui de la piraterie. Le jeune dessinateur signe le scénario, les dialogues et le dessin de l'ouvrage. La BD a reçu le soutien du Centre national du livre.  ► La 41è édition du Salon du Livre et de la Presse jeunesse se tient du 26 novembre au 1ᵉʳ décembre 2025 à Paris Montreuil Expo en Seine-Saint-Denis.  Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, qui décrypte le langage texto à l'occasion du 33è anniversaire de l'apparition du SMS.  Programmation musicale : Requin Chagrin - Parachute. 

De vive(s) voix
Le Salon du livre et de la presse jeunesse ouvre ses portes à Montreuil

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 29:00


400 maisons d'édition venues du monde entier, des milliers d'autrices et d'auteurs, et un thème, l'Art de l'autre, qui célèbre l'empathie et la curiosité : le Salon du Livre et de la Presse jeunesse est ouvert aux petits et aux grands à partir de ce mercredi 26 novembre 2025.  Les dernières études montrent un recul marqué de la lecture chez les jeunes qui lisent moins souvent et moins longtemps – seulement 19 minutes par jour en moyenne – et peinent davantage à se concentrer. Pour autant, l'offre jeunesse n'a jamais été aussi abondante (elle représente actuellement 13% des ventes de livres en France) et propose de nombreuses pistes pour reconnecter les jeunes au plaisir de lire. Les BD, mangas et comics dominent largement leurs lectures, tandis que les romans, bien que toujours présents, reculent légèrement.  Le Salon du Livre et de la Presse Jeunesse, depuis sa première édition en 1984, reste le rendez-vous incontournable (et gratuit) des jeunes lecteurs. Parmi les propositions exposées cette année, Le Dinosaulyre de Guillaume Métayer, «un livre pour les enfants de 7 à 117 ans» ; et Pirates en Enfer, de Lucas Scholtes, l'histoire d'une bande de pirates coincée dans les neuf cercles de l'Enfer qui tente de trouver une porte de sortie. Deux auteurs qui fabriquent l'imaginaire des adultes de demain.  Invités : Guillaume Métayer, poète et chercheur en Lettres et en Philosophie. Spécialiste de Nietzsche et d'Anatole France, il est agrégé de Lettres classiques, germaniste et traducteur littéraire de l'allemand et du hongrois. Son livre, Le Dinosaulyre (suivi de l'Etymosaure), illustré par Djohr, propose un voyage dans le temps à dos de dinosaure pour aller jusqu'à la préhistoire de la langue française et en décortiquer les étymologies   Lucas Scholtes, illustrateur et auteur de romans graphiques. Pirates en Enfer est une BD inspirée de son mémoire d'étude, et revisite le lore dantesque des Enfers, mais aussi celui de la piraterie. Le jeune dessinateur signe le scénario, les dialogues et le dessin de l'ouvrage. La BD a reçu le soutien du Centre national du livre.  ► La 41è édition du Salon du Livre et de la Presse jeunesse se tient du 26 novembre au 1ᵉʳ décembre 2025 à Paris Montreuil Expo en Seine-Saint-Denis.  Et la chronique la Puce à l'oreille de Lucie Bouteloup, qui décrypte le langage texto à l'occasion du 33è anniversaire de l'apparition du SMS.  Programmation musicale : Requin Chagrin - Parachute. 

Outils du Manager - Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le management sans jamais oser le demander !

Pour recevoir les mails privés, clique ici : https://www.formactions.outilsdumanager.com/inscription-emails-prives-adf72f1d***Découvre ce que nous avons créé pour t'aider à aller plus loin :Des formactions pratiques et concrètes pour manager efficacement, quel que soit ton rôle ou ton secteur.Une communauté unique en ligne, le CIEL, où dirigeants et cadres dirigeants, s'entraident pour réussir ensemble.L'offre exclusive du moment pour t'aider à passer à l'action dès aujourd'hui.Clique ici pour explorer le catalogue ODM : https://www.formactions.outilsdumanager.com/cataloguecomplet***Bonjour, c'est Adélie d'Outils du Manager. Aujourd'hui, tu vas entendre un épisode un peu particulier. Au quotidien, je suis en contact avec vous, les managers. Je vous écoute, je vous accompagne, et je suis témoin de vos histoires… toutes différentes, mais marquées par des similitudes frappantes : les mêmes difficultés, les mêmes déclics, les mêmes outils qui changent tout, quel que soit votre métier, votre secteur ou votre parcours. Et pourtant, dans la réalité, vous avez rarement le temps — ou l'occasion — de partager entre vous ce que vous vivez vraiment dans votre management. C'est souvent en tête-à-tête avec moi, ou avec un membre de l'équipe, que vous nous confiez vos avancées, vos doutes, vos réussites…Alors que l'échange entre pairs est l'un des leviers les plus puissants pour progresser. C'est pour ça qu'avec l'équipe, on a eu envie de faire cet épisode : Ouvrir un espace où les managers peuvent partager ce qui les a aidés, inspirés ou transformés. C'est l'occasion de donner la parole à ceux qui, chaque jour, œuvrent pour un management plus humain et plus efficace dans leurs équipes. Cet épisode a été enregistré de façon un peu impromptue, au cours d'une rencontre avec quelques membres de la communauté Outils du Manager. Rien n'a été préparé, on leur a juste posé une question très simple ou plutôt deux : “Pourquoi est-ce que tu fais confiance à Outils du Manager ? "et "Parmi toutes les formactions ODM que tu as suivies, laquelle a le plus changé ton quotidien de manager ?” Ce que tu vas entendre, ce sont leurs mots bruts, authentiques, parfois très précis, parfois plus personnels : des dirigeants, des managers de proximité, des responsables d'équipes, des managers de managers, dans l'industrie, la santé, l'associatif, la tech, le commerce, le public… Tous différents, et pourtant tous reliés par la même démarche : progresser dans leur management. Ils vont te dire pourquoi ils ont cherché une méthode, pourquoi ils nous font confiance, et surtout quelles formactions ont réellement transformé leur quotidien de manager. Et… petite confidence :

Reportage Afrique
Au Tchad, les réfugiés soudanais racontent leur arrivée au camp de Tiné [3/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 2:22


Depuis avril 2023, se déroule au Soudan l'un des conflits les plus meurtriers, à l'origine de « la plus grande crise humanitaire au monde » selon l'ONU. Selon des témoins ayant fui El-Fasher, la capitale du du Darfour-Nord est le lieu de massacres, violences à caractère ethnique, viols et agressions sexuelles depuis qu'elle est tombée entre les mains des paramilitaires FSR du général Mohamed Hamdan Dogolo « Hemedti », le 26 octobre dernier. Plusieurs organisations humanitaires font état de crime de guerre, de crimes contre l'humanité, les Nations unies parlent d'une « spirale d'atrocité ». Après un siège de 18 mois, après la faim, la soif, la violence et la peur, certains Soudanais ont réussi à quitter El-Fasher pour se réfugier au Tchad voisin. Le Tchad et le Soudan sont séparés par un wadi, un oued sec, depuis la fin de la saison des pluies. De part et d'autre de cette frontière se trouvent deux villes : Tina, au Soudan, et Tiné, au Tchad. C'est là que les réfugiés soudanais traversent à pied, en charrette ou à l'arrière de camionnettes. De notre envoyée spéciale à Tiné, La frontière est gardée par des militaires tchadiens, mais aucune entrave n'a lieu au passage des réfugiés qui traversent tous librement. « Voilà les nouvelles familles qui viennent d'arriver. Elles sont orientées pour faire le circuit : d'abord l'enregistrement des réfugiés avec la Commission nationale d'accueil de réinsertion des réfugiés et des rapatriées du Tchad (Cenar), après avoir obtenu les informations de la personne. Puis un screening médical se fait avec Médecins sans frontière (MSF) avant leur transfert vers le site de transit », explique Georges, membre de l'équipe du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).  Le visage fatigué, en partie dissimulé derrière son foulard bariolé, Souad Ibrahim Abdou s'installe à quelques mètres de la frontière, sous la cabane de MSF. Elle attend désormais d'être enregistrée. « On a laissé les enfants à Tawila. On remercie le seigneur d'être arrivé ici en bonne santé. Dieu merci, tout va bien. On nous a conseillé de venir ici, on nous a dit que la ville était bien. Le seul problème ici, c'est la nourriture. Aussi, il n'y a pas de travail », raconte-t-elle. Une fois le premier enregistrement effectué, les réfugiés doivent se rendre par leurs propres moyens au site de transit à la sortie de la ville. Parmi les infrastructures sur place, des pompes à eau, mais peu de latrines. Et les températures chutent fortement le matin et le soir. La jeune Daralnayim,19 ans et enceinte de sept mois, a fait le voyage seule depuis El-Fasher. Elle raconte sa vie dans le site de transit : « Il n'a pas de nourriture, pas de couvertures, pas de lit. Je n'ai pas eu d'autre choix que de rester avec des femmes ici. On a fait les démarches d'enregistrement ensemble. » Les profils de ces derniers arrivants sont majoritairement des femmes et des enfants. Mais il y a beaucoup plus d'hommes comparé au début du conflit en 2023. « Il y a de plus en plus de vieillards blessés, de gens inaptes et beaucoup d'enfants non accompagnés. Ils avaient encore l'espoir en 2023 qu'ils peuvent défendre leur terre, résister. Maintenant, c'est le désespoir total », détaille Jean-Paul Habamungu, responsable du HCR à Iriba.  À lire aussiLa route de l'exil vers le Tchad: les réfugiés soudanais d'El-Fasher racontent leur cauchemar[2/3]

Le téléphone sonne
L'école doit-elle changer de rythme ?

Le téléphone sonne

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 36:22


durée : 00:36:22 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Ce dimanche, la Convention citoyenne a publié un rapport fruit de six mois de discussion sur les temps de l'enfant à l'école. Parmi les propositions, une semaine de 5 jours “pleins”, la réduction des zones de vacances... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Choses à Savoir SANTE
Pourquoi l'expression “patient zéro” est-elle le fruit d'une erreur ?

Choses à Savoir SANTE

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 2:19


L'expression « patient zéro », aujourd'hui entrée dans le langage courant pour désigner la première personne infectée lors d'une épidémie, est en réalité née d'une simple… erreur de lecture. Une confusion typographique qui, par un étrange hasard, a fini par s'imposer dans le vocabulaire médical, médiatique et populaire du monde entier.L'histoire remonte à 1984, au tout début de l'épidémie de sida. À cette époque, les chercheurs du Centers for Disease Control and Prevention (CDC), aux États-Unis, tentaient de comprendre comment le virus — encore mal connu — se transmettait. Dans le cadre d'une vaste enquête épidémiologique, ils analysèrent les cas de plusieurs dizaines d'hommes homosexuels contaminés à travers le pays. Parmi eux figurait Gaëtan Dugas, un steward canadien d'Air Canada, qui voyageait beaucoup et avait eu de nombreux partenaires sexuels.Pour suivre la propagation du virus, les épidémiologistes avaient attribué à chaque patient un code : LA1, LA2, etc., pour ceux de Los Angeles. Dugas, lui, vivait à l'extérieur de la Californie : on le désigna donc comme “Patient O”, pour Out of California. Cette lettre “O” signifiait simplement qu'il n'était pas originaire de cet État. Mais lors de la rédaction du rapport, la majuscule “O” fut confondue avec un zéro : “Patient 0”.Cette petite erreur allait avoir des conséquences énormes. Les journalistes, découvrant ce mystérieux « patient zéro », y virent aussitôt le point de départ du sida, “l'homme qui avait apporté la maladie en Amérique”. Le terme frappa les esprits, car il offrait une image claire et dramatique : celle d'un individu unique à l'origine d'une catastrophe mondiale. Dugas fut injustement stigmatisé, présenté comme un “super-contaminateur”, alors qu'on sait aujourd'hui qu'il n'a ni déclenché ni propagé seul l'épidémie — le VIH circulait déjà aux États-Unis avant ses premiers voyages.Depuis, l'expression « patient zéro » s'est généralisée pour désigner le premier cas connu d'une infection, qu'il s'agisse d'Ebola, du SRAS ou du Covid-19. Pourtant, le vrai sens original de cette formule n'avait rien à voir avec le “premier infecté” : il s'agissait simplement d'un code géographique mal lu.Ainsi, ce terme devenu universel est né d'une erreur de transcription, amplifiée par la soif médiatique d'un récit simple et symbolique. Une erreur devenue mythe, qui rappelle combien une petite confusion peut parfois influencer durablement la mémoire collective. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] COP30 au Brésil : faut-il voir le vert à moitié plein ou le vert à moitié vide ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 23:25


L'émission 28 minutes du 24/11/2025 COP30 au Brésil : faut-il voir le vert à moitié plein ou le vert à moitié vide ?Après quinze jours de négociations, la COP30 au Brésil s'est achevée dans une ambiance en demi-teinte samedi 22 novembre. Parmi les points positifs, la délégation des 194 pays a acté le triplement des financements afin d'aider les plus pauvres à s'adapter au changement climatique, et ce d'ici à 2035. Malgré l'absence des États-Unis, le président brésilien Lula a aussi tenu à saluer la victoire du multilatéralisme. Mais les participants ont échoué à bâtir un plan concret pour sortir des énergies fossiles. Lors de la COP28 à Dubaï en 2023, plus de 190 pays s'étaient engagés à “opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques”. Au Brésil, 80 pays ont poussé la présidence à inclure dans l'accord final une feuille de route planifiant la sortie progressive de ces énergies. Pour autant, le texte final ne les mentionne pas directement. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 novembre Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
David Grémillet / COP30 au Brésil : un accord a minima ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 46:03


L'émission 28 minutes du 24/11/2025 Plongez dans le monde secret et fascinant des tortues marinesModèles de résilience, les tortues marines font face aux catastrophes environnementales depuis près de 240 millions d'années. Elles ont survécu à l'extinction des dinosaures il y a 66 millions d'années et, aujourd'hui, malgré le changement climatique, ces petits reptiles parviennent à maintenir leur population. Mais un danger les guette : les captures accidentelles par des engins de pêche, notamment en Méditerranée. C'est ce que raconte l'océanographe et biologiste David Grémillet dans son ouvrage "Les discrètes : rêves de tortues marines", publié aux Actes Sud. Il est notre invité du soir. COP30 au Brésil : faut-il voir le vert à moitié plein ou le vert à moitié vide ?Après quinze jours de négociations, la COP30 au Brésil s'est achevée dans une ambiance en demi-teinte samedi 22 novembre. Parmi les points positifs, la délégation des 194 pays a acté le triplement des financements afin d'aider les plus pauvres à s'adapter au changement climatique, et ce d'ici à 2035. Malgré l'absence des États-Unis, le président brésilien Lula a aussi tenu à saluer la victoire du multilatéralisme. Mais les participants ont échoué à bâtir un plan concret pour sortir des énergies fossiles. Lors de la COP28 à Dubaï en 2023, plus de 190 pays s'étaient engagés à “opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques”. Au Brésil, 80 pays ont poussé la présidence à inclure dans l'accord final une feuille de route planifiant la sortie progressive de ces énergies. Pour autant, le texte final ne les mentionne pas directement. On en débat avec Marine Braud, experte des enjeux environnementaux, Ferréol Delmas, directeur général du think tank “Écologie responsable” et Yamina Saheb, ingénieure et docteure en énergétique, experte du GIEC.Enfin, Xavier Mauduit revient sur une histoire des rythmes scolaires de l'enfant alors que la Convention citoyenne sur les temps de l'enfant a livré hier ses 20 propositions. Marie Bonnisseau nous racontera l'histoire d'Aonishiki, le premier Ukrainien à remporter un tournoi de sumo professionnel au Japon. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 24 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Reportage Afrique
«Il fallait rester à l'abri, sous terre»: des Soudanais d'El-Fasher réfugiés au Tchad témoignent [1/4]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 2:40


Au Soudan, se déroule depuis avril 2023 l'un des conflits les plus meurtriers. À l'origine de « la plus grande crise humanitaire au monde », selon l'ONU. Massacres, violences à caractère ethnique, viols et agressions sexuelles. C'est l'horreur décrite par ceux qui ont réussi à fuir El-Fasher, la capitale du Darfour-Nord, tombée aux mains des paramilitaires FSR du général Mohamed Hamdan Dogolo, dit Hemedti. Certains Soudanais ont réussi à quitter El-Fasher pour se réfugier au Tchad voisin. Témoignage de certains d'entre eux à Tiné, au nord du pays et le long de la frontière soudanaise. De notre envoyée spéciale de retour de Tiné, Dans le centre de transit de Tiné, Kaltouma est assise par terre, entourée de ses enfants. Le regard abattu, fixant le vide, cette mère de 32 ans a quitté El-Fasher, il y a moins d'un mois, elle y a vécu l'enfer. Kaltouma Ibrahim Abakar : « Nous étions encore à El-Fasher avant la chute. Il y a eu quatre ou cinq jours d'affrontements avec des bombardements. Le jour de la chute, il était impossible de sortir des trous qu'on a creusés sous-terre. On ne pouvait pas risquer d'aller chercher à manger ou à boire pour les enfants. Il fallait rester à l'abri, sous-terre. » Après la chute d'El-Fasher, Kaltouma et ses enfants réussissent à fuir. « Ils ont creusé toute la ville. Certains ne pouvaient pas sortir des tranchées. Ils sont restés bloqués à l'intérieur. Mais on devait passer par ces trous creusés. On n'avait pas le choix. Ceux qui avaient la force d'en sortir partaient et ceux qui n'y arrivaient pas mourraient dedans. Les enfants, les femmes sans force, les vieillards, tous sont restés bloqués là-bas. »  À lire aussi«Soit tu passes, soit tu meurs»: au Tchad, des réfugiés soudanais racontent leur fuite d'El-Fasher Hawa Adam Abdallah s'avance d'un pas décidé. Elle veut parler, raconter ce que traverse son pays : « À la sortie d'El-Fasher, il y avait des tranchées creusées. En sortant de là, il y avait des paramilitaires. Ils ont tué certains d'entre nous. Parmi eux, mon frère, et ils ont enlevé mon père. Et j'ai un autre frère perdu, plus aucune nouvelle. Et puis sur la route, quand on a dépassé El-Fasher, ils nous sont tombés dessus. Ils nous ont chassés, frappés. Ils nous ont enlevé tout ce qu'on avait. Et si on n'a aucun bien, ils nous font enlever nos vêtements. On est arrivé ici sans rien. » Les deux femmes sont arrivées il y a quelques jours. Elles attendent d'être relocalisées au camp de Touloum, à deux heures de route de la frontière. « Beaucoup sont morts sur la route » Abdelmajad Ahmad Mouhammad descend du camion qui l'a transporté à Touloum. Avec ces quatre jeunes garçons, il espère retrouver sa femme et sa fille parties plus tôt : « Morts, tortures, déplacements forcés, exécutions, destructions, incendies, que des choses horribles ». C'est ainsi qu'Abdelmadjid décrit sa ville natale El-Fasher. Pourtant, ce père de 34 ans n'a quitté la capitale du Darfour du Nord qu'après sa chute le 26 octobre dernier. « Certains ont réussi à sortir, d'autres non. Beaucoup sont morts sur la route aussi à cause de la soif, de la faim, de la torture, mais d'autres, on ne sait même pas quelles directions ils ont empruntées. Leurs propres familles ne savent pas où ils sont. Ils ne savent même pas s'ils sont morts ou vivants. » Plusieurs organisations humanitaires font état de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité. Les Nations unies parlent d'« une spirale d'atrocités » Impossible de communiquer avec ceux qui sont encore à El-Fasher. 170 000 à 250 000 personnes étaient encore bloquées dans la ville au moment de sa chute.

Si loin si proche
Skopje, parmi les fantômes de l'histoire

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 48:30


Dix ans après la transformation spectaculaire qu'a connue la capitale de la Macédoine du Nord avec le projet «Skopje 2014», retour dans la ville parmi une statuaire fantomatique et un projet nationaliste qui hante encore le pays… Au cœur des Balkans, la Macédoine du Nord est un petit pays au nom longtemps disputé et au territoire convoité depuis des siècles. Située entre la Grèce, l'Albanie, la Serbie, le Kosovo et la Bulgarie, cette jeune nation issue de l'éclatement de l'ex-Yougoslavie de Tito est encore largement méconnue ; mais sa capitale Skopje a fait, un temps, il y a 10 ans, la Une de la presse internationale.  « Disney des Balkans, capitale du kitsch, Disney nationaliste… » :  les qualificatifs, parfois railleurs, souvent critiques, ne manquaient pas pour désigner le nouveau visage que la ville a offert au monde et aux Skopjiotes, à travers le projet «Skopje 2014». Cette opération ruineuse de rénovation urbanistique du centre-ville était alors portée par la droite nationaliste au pouvoir. Son ambition : redessiner l'identité macédonienne à coups de statues antiques géantes avec, au centre, la figure d'Alexandre Le Grand, de galion amarré le long des rives du Vardar qui traverse la ville ou de monuments néo-classiques ou néo-baroques, aux accents propagandistes. En 2014, une blague courait d'ailleurs les rues de Skopje : «Attention, si tu restes plus de 5 minutes au même endroit sans bouger, tu vas te transformer en statue ». Ce n'est certes pas nouveau que l'urbanisme est une arme pour le pouvoir et les nations boursouflées ; mais à Skopje, dix ans après ce vaste programme, que reste-t-il aujourd'hui de cette vision mégalomaniaque ? Comment les habitants ont-ils appris à vivre parmi ces façades pompeuses et ces places devenues musées d'elles-mêmes ? Comment certains artistes opposés au projet, cherchent-ils, aujourd'hui comme hier, à le déjouer et dire autrement le pays métissé, traversé d'influences qu'ils habitent ? Un reportage de Sibylle d'Orgeval à Skopje.   En savoir plus :   - Sur l'actualité des Balkans et notamment celle de la Macédoine du Nord, allez voir la Revue de presse des Balkans de RFI, préparé par les équipes du «Courrier des Balkans», l'indispensable portail francophone des Balkans - Sur les expressions artistiques et l'humour autour du projet Skopje 2014, un article de 2016 d'Aleksandar Takovski. En anglais - Sur le rapport de Transparency International Macedonia sur le projet Skopje 2014. Publié en 2018. En anglais - Sur l'institut français de Skopje - Sur les deux reportages que nous avions consacrés en 2015 à la Macédoine aujourd'hui dite du Nord.

Au cœur de l'histoire
Franco, l'Espagne et Dieu [2/2]

Au cœur de l'histoire

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 14:14


En 1936, l'Espagne est profondément divisée par la victoire aux élections du Front Populaire. Le gouvernement de gauche est visé par un coup d'Etat de généraux conservateurs. Parmi eux se trouve Franco. Après avoir pris la tête des troupes basées au Maroc, il a besoin d'avions pour faire passer ses hommes en Espagne. Hitler et Mussolini se chargent de les lui fournir. Ce sont les débuts de la guerre civile. Les troupes de Franco, désormais leader des généraux rebelles, multiplient les exactions.En nouveau chef suprême, Franco commence à diffuser son image et à mettre en place le culte de sa personnalité. La victoire sur les Républicains est pourtant loin d'être acquise. La guerre civile s'achève en 1939. L'Espagne est franquiste, mais l'Europe bascule la même année dans la Seconde Guerre mondiale. Franco reste à l'écart, trop attaché à son rêve de restaurer la grandeur de l'Espagne. Au retour à la paix, Franco est certes toujours là, mais, muré dans le passé, le pays sombre dans la pauvreté.Dans la suite de ce récit, Virginie Girod vous raconte comment il s'est emparé du pouvoir et l'a conservé par la force. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie Mangin- Patrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine ReclusBibliographie :- Bartolomé Bennassar, Franco, Perrin coll. Tempus, 2002. Ressources en ligne :- https://www.eldiario.es/comunitat-valenciana/informacion-alemana-masones-franco-espanoles-gestapo_1_1271932.html - https://historia.nationalgeographic.com.es/a/entrevista-franco-y-hitler-estacion-hendaya_17306 - https://www.retronews.fr/conflits-et-relations-internationales/interview/2023/05/30/guerre-civile-espagnole-interview-franco - https://www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1994_num_30_3_2722Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Isabelle Lasserre - Plan de paix de Trump: le coup de pression sur Zelensky

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 11:55


C dans l'air l'invité du 20 novembre 2025 avec Isabelle Lasserre, correspondante diplomatique au Figaro. L'administration Trump aurait préparé un plan de paix en 28 points, et indiqué à Volodymyr Zelensky que cet accord "va dans l'intérêt de l'Ukraine". Ce plan révélé par le média américain Axios demanderait à l'Ukraine et son président Volodymyr Zelensky de céder plusieurs territoires à la Russie, en échange d'une "garantie de sécurité américaine" pour Kiev et l'Europe.Parmi ces territoires : le Donbass, désormais largement contrôlé par les troupes russes. Une information confirmée par un haut responsable proche du dossier à l'AFP. La proposition inclut la "reconnaissance de (l'annexion de) la Crimée et d'autres régions prises par la Russie" et "la réduction de l'armée à 400.000 personnes", a-t-il indiqué. Selon un responsable américain, la Maison-Blanche estime qu'il "est dans l'intérêt de l'Ukraine de conclure un accord dès maintenant". Un plan de paix...Et la France qui se prépare en cas de guerre. C'est le sens des propos tenus hier par le chef d'Etat-major des Armées Fabien Mandon, devant les maires de France réunis en congrès. Selon lui, le pays doit se préparer à perdre des soldats dans de futures guerres. "On a tout le savoir, toute la force économique et démographique pour dissuader le régime de Moscou. Ce qu'il nous manque, et c'est là où vous avez un rôle majeur, c'est la force d'âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l'on est", a-t-il dit lors d'un discours. "Si notre pays flanche parce qu'il n'est pas prêt à accepter de perdre ses enfants, de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense, alors on est en risque. Il faut en parler dans vos communes", a-t-il encore ajouté à destination des édiles.Isabelle Lasserre analysera avec nous le contenu du plan de paix pour l'Ukraine. Elle reviendra également avec nous sur la signature d'un accord entre la France et l'Ukraine lundi, comprenant l'achat de 100 Rafale. Elle évoquera aussi sur les propos du chef d'Etat-major des Armées hier, devant les maires de France.

Reportage International
Syrie: le désespoir des femmes jihadistes qui ont quitté Al-Hol, «C'est pire que dans le camp»

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:59


Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025.   De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici.  Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant :  « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique

Invité Afrique
COP30: «Le plus important c'est d'avoir une feuille de route pour une transition équitable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:46


À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples

Journal d'Haïti et des Amériques
COP30 sur le climat à Belém : les négociations ralenties par un incendie et des désaccords

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 30:00


À la 30è conférence des Nations unies sur le changement climatique, organisée en ce moment à Belém au Brésil, ce vendredi 21 novembre 2025 est officiellement le dernier jour de négociations. Mais en raison de désaccords et d'un incendie, qui s'est déclaré jeudi (20 novembre 2025) dans l'enceinte de la COP, les négociations pourraient se poursuivre jusqu'à samedi (22 novembre). Une légère odeur de brûlé flotte encore dans les couloirs des immenses tentes temporaires de la COP30, explique notre envoyée spéciale à Belém, Lucile Gimberg. Hier après-midi, (20 novembre) malgré les six heures de fermeture, certains pays et blocs de pays puissants ont continué à discuter, de manière extra-officielle, toute la nuit. Il est probable que la COP s'étende jusqu'à demain samedi (22 novembre). «La COP se terminera au moment opportun pour les négociations. L'objectif n'est pas seulement de respecter le calendrier, mais d'atteindre les résultats escomptés en matière de changement climatique», a assuré Marina Silva, la ministre brésilienne de l'Environnement. La présidence de la COP a publié, à l'aube, une série de nouveaux textes dont le principal, le dénommé «mutirao» (un terme autochtone au Brésil pour dire qu'une communauté se rassemble pour réaliser une tâche commune). Dans ce texte, la présidence appelle les pays développés à redoubler d'efforts pour fournir 120 milliards de dollars aux pays en développement pour les aider à résister aux catastrophes climatiques. Mais rien d'obligatoire, alors que c'est une demande forte des pays africains notamment. De plus, elle exhorte les pays qui n'ont pas publié de nouveaux plans climat à le faire rapidement. Une formulation trop timide, estiment certains, alors que le manque d'ambition dans les politiques pour freiner le réchauffement mondial se fait sentir un peu partout sur la planète, explique Lucile Gimberg. L'Union européenne, dont la France, est donc mécontente. D'autant que le document ne mentionne plus une éventuelle «feuille de route» qui expliquerait comment les pays peuvent mettre en œuvre l'objectif, adopté à Dubaï, il y a deux ans, de sortie des énergies fossiles. Des pays - notamment pétroliers - s'y opposent.   En Amazonie brésilienne, de l'açaí sans pesticides Non loin de Belém, où se tiennent les négociations de la COP30, on cultive dans l'État du Pará un fruit appelé l'açaí. Ce «superfruit antioxydant», en vogue en Europe ou encore aux États-Unis, est récolté au sommet de palmiers en Amazonie. Il est cueilli par des familles de peuples traditionnels qui habitent au bord des fleuves, dans des zones marécageuses. Une agriculture sans pesticides, qui permet de protéger la forêt tout en générant des revenus pour ces familles. Certaines travaillent ainsi en agroforesterie, comme dans la communauté de Mupi, à une demi-journée de voyage de Belém. «À l'époque, ces terres n'étaient pas entretenues. C'était du simple açaí natif. Et quand on a vu qu'il pouvait y avoir un marché de l'açaí, on a changé d'attitude et on en récolte les fruits aujourd'hui. On peut dire que l'açaí, c'est la spécialité de la maison. Ça représente la plus grande partie de nos revenus», explique Leonilson de Reis Castro, président de l'association des producteurs d'açaí de Mupi, au micro de notre correspondante Sarah Cozzolino. Au sein de la coopérative, les producteurs d'açaí ont reçu plusieurs formations pour encourager la biodiversité et la fertilité des sols, à contre-courant de la monoculture d'açaí observée dans certaines communautés. «Les entreprises jouent un rôle important. Car notre marché exige de l'açai bio, [d'autant plus que] les regards du monde entier sont tournés vers l'Amazonie, témoigne Solène Guillot, agronome chez Nossa, une entreprise française qui exporte l'açaí des producteurs de Mupi. Donc si on veut pouvoir vendre un produit qui vient d'Amazonie en Europe, il faut montrer patte blanche. [Montrer que c'est] vertueux pour le territoire, pour l'environnement, et pour les populations. »   Le ministère de la Justice «enterré» en Bolivie Le nouveau président bolivien de centre-droit Rodrigo Paz a annoncé ce jeudi 20 novembre la suppression du ministère de la Justice. «Nous allons l'enterrer pour de bon. C'en est fini du ministère de la persécution, c'en est fini du ministère de l'injustice, [...] c'en est fini du ministère qui était un moyen pour les politiques de faire du chantage. Aucun homme politique n'interférera plus jamais dans le système judiciaire», a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. Parmi les proches de Rodrigo Paz, au centre-droit mais aussi à droite, la suppression du ministère de la Justice est saluée, souligne le site d'information Vision 360. Le gouverneur de la province de Santa Cruz, par exemple, estime que l'ancien président Evo Morales et son parti (le MAS, le Mouvement vers le socialisme) s'en servaient pour mener une persécution politique contre l'opposition de l'époque. Mais chez les élus qui font aujourd'hui partie de l'opposition, c'est perçu comme un «mauvais signal», un signe «d'instabilité» envoyé aux Boliviens, estime un candidat déçu à la vice-présidence. Pour sa part, La Razon rapporte les craintes que cela suscite pour la protection des droits humains dans le pays. Cet épisode reflète déjà des tensions et des divisions au plus haut niveau de l'État : les désaccords entre Rodrigo Paz et son vice-président sont apparus au grand jour, explique le journal El Alteño. Le vice-président avait d'abord obtenu que soit nommé un de ses proches au ministère de la Justice. Avant que soit révélé, il y a quelques jours, que ce dernier avait un casier judiciaire, une condamnation au pénal pour des faits de corruption, lit-on dans El Deber. Ce qui a finalement poussé Rodrigo Paz à tenir sa promesse de campagne et (face à la polémique) à supprimer le ministère de la Justice... Malgré les protestations, sur les réseaux, de son propre vice-président, explique encore le journal.   Dans le journal de «La 1ère»  Caraïbes... Deux ans de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité ont été requis à Paris contre le président de la Collectivité de Martinique Serge Letchimy, rapporte Benoît Ferrand.

CRIMES • Histoires Vraies

[SPONSORISÉ] Dans l'Angleterre du XVIIᵉ siècle, déchirée par les guerres civiles et les complots politiques, le pouvoir en place doit s'appuyer sur des individus capables d'agir dans l'ombre. Et qui mieux que des femmes, à une époque où l'on ne leur accordait guère d'importance, pour endosser ce rôle ? C'est dans un contexte de conflit entre parlementaires et royalistes qu'émerge notre héroïne du jour : Susan Hyde. Son destin tragique incarne tristement le sort réservé aux Anglaises engagées dans la tourmente politique, aussi haute soit leur place sur l'échelle sociale.Si l'on connaît de nombreux détails sur la fin de la vie de Susan Hyde, on en sait peu sur ses débuts. Il y a tout de fois un détail qui n'est pas anodin : sa lignée familiale. Ses parents sont Henry Hyde, un homme politique influent de l'Angleterre du XVIIᵉ siècle, et Mary Langford, issue d'une famille aisée et cultivée. Parmi ses sept frères et soeurs, l'un va jouer une grande importance dans sa vie : Edward Hyde.Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.

Où est le beau ?
#244- Et si NOUS ÉTIONS le paysage ? retour sur la biennale "Nous sommes le paysage" [Belles Visites]

Où est le beau ?

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 24:51


Dans cette série [Belles visites] je vous emmène dans les coulisses des 3 jours de la biennale Nous sommes le paysage ! Je marque d'une pierre blanche les rares événements qui comptent vraiment et celui-ci a été sensass. Voici un épisode pour découvrir ce que j'y ai vécu.L'Ordre des Architectes de Nouvelle-Aquitaine a confié le commissariat et la direction artistique de la 2ème édition des Rencontres d'Architecture en Mouvement qui ont eu lieu à Oloron-Sainte-Marie, du 9 au 11 octobre dernier, au Collectif Encore, cofondé par l'architecte Anna Chavepeyre que j'avais reçu a mon micro dans l'épisode #170.⏰ Il est temps d'apprendre à lire les promesses, là où nous ne percevions jusqu'ici que des menaces.Et si l'architecture n'était pas seulement une affaire de bâtiments, mais une conversation intime avec le vivant ? C'est ce que nous propose de découvrir le dernier épisode du podcast Belles Visites, consacré aux Rencontres d'Architecture en Mouvement qui se sont tenues en octobre dernier à Oloron-Sainte-Marie. « Nous sommes le paysage » était le thème de cette seconde biennale. Un événement, orchestré par le Collectif Encore (Anna et Julien Chavepayre) pour l'Ordre des architectes de Nouvelle-Aquitaine, a rassemblé des architectes mais pas que !! On y a retrouvé beaucoup d'étudiants, des enfants, des passionnés du territoire, des artisans, des réalisateurs, des artistes, des philosophes et des cuisiniers ...pour repenser notre rapport au monde.

Choses à Savoir HISTOIRE
Pourquoi Romulus Augustule incarne-t-il la fin de l'Empire romain ?

Choses à Savoir HISTOIRE

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:35


Quand on parle de la chute de l'Empire romain, on imagine souvent un effondrement brutal, des barbares envahissant Rome et un empire s'écroulant en une nuit. En réalité, la fin de Rome fut un lent déclin, et son dernier empereur, Romulus Augustule, n'en fut que le symbole, plus que l'acteur.Romulus Augustule – diminutif d'« Auguste » – monta sur le trône en 475 après J.-C., à tout juste 15 ans. Il n'était pas choisi pour sa bravoure ou sa sagesse, mais pour sa commodité. Son père, Oreste, un ancien officier de l'armée romaine, avait renversé l'empereur légitime Julius Nepos et placé son propre fils sur le trône d'Occident. En vérité, Romulus n'était qu'une marionnette politique, un adolescent sans autorité réelle, manipulé par son père dans une cour rongée par les luttes de pouvoir.À cette époque, l'Empire romain d'Occident n'était plus que l'ombre de lui-même. Rome avait perdu son prestige, Ravenne était devenue la capitale, et les véritables maîtres du territoire étaient désormais les chefs barbares installés en Italie. Parmi eux se trouvait Odoacre, un chef germain au service de l'armée romaine. En 476, les troupes, majoritairement composées de mercenaires barbares, se révoltèrent contre Oreste, réclamant des terres en Italie. Devant son refus, elles se rangèrent derrière Odoacre. Oreste fut capturé et exécuté, et Odoacre marcha sur Ravenne.Plutôt que de faire exécuter le jeune empereur, Odoacre décida de l'épargner. Il le déposa du trône, lui fit remettre les insignes impériaux à l'empereur d'Orient, Zénon, et lui accorda une pension confortable. Ce geste, presque anodin, marqua pourtant un tournant majeur : c'est la fin officielle de l'Empire romain d'Occident, traditionnellement datée de 476 après J.-C.Romulus Augustule disparut ensuite de l'histoire. On ignore ce qu'il devint – certains affirment qu'il vécut paisiblement en Campanie, d'autres qu'il mourut jeune. Mais son nom lui-même, Romulus (le fondateur de Rome) et Augustule (le petit Auguste), semble avoir été une ironie du destin : le premier et le dernier empereur de Rome réunis dans un même nom.Son règne marqua la fin d'un monde vieux de plus d'un millénaire. Après lui, Rome ne fut plus jamais un empire dirigé depuis l'Italie, mais une mémoire, un héritage que les rois et les papes tenteront sans cesse de ressusciter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
COP30: les communautés de descendants d'esclaves au cœur de la protection de l'environnement

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:32


Alors que l'ONU estime désormais qu'il sera impossible de maintenir le réchauffement climatique en dessous de +2°C, soit à un niveau vivable, le rôle des peuples autochtones dans la protection de l'environnement est particulièrement mis en avant à la COP30, qui a lieu près de la forêt amazonienne. Parmi ces groupes figurent les descendants des esclaves échappés qui avaient formé des communautés rurales appelées « quilombos », vivant en phase avec la nature. Discriminés, ils luttent pour la reconnaissance de leurs droits. La colonisation de l'Amazonie, encouragée par l'État brésilien dans les années 1970, s'est faite dans le désordre au détriment des populations locales et de l'environnement. Aujourd'hui, difficile de faire le tri entre titre foncier légal et faux document. Et comme les procédures de régularisation étaient longues et complexes, le gouvernement local a mis en place, il y a 15 ans, un système d'enregistrement numérique plus efficace, explique Bruno Kono, président de l'Institut des Terres du Pará. « À ce jour, nous avons régularisé environ 1,8 million d'hectares de terre. Cela permet aux propriétaires d'affirmer leurs droits, mais aussi de respecter leurs obligations, comme préserver la forêt qui se trouve sur leur propriété. Cela permet donc d'empêcher la déforestation, explique-t-il. Et il y a un système de contrôle par satellite qui peut déboucher sur des amendes. » L'Amazonie menacée par le crime organisé Ce système de régularisation des terres, soutenu par l'Agence française de développement (AFD), intéresse désormais d'autres gouvernements locaux. Mais il faut le renforcer, plaide Dominique Hautbergue, directeur de l'AFD au Brésil. Car la forêt ne fait plus seulement face qu'à la menace de l'agro-industrie. « Le crime organisé s'empare des richesses de l'Amazonie, avec l'exploitation du bois illégale, avec l'orpaillage illégale, avec les trafics de drogues, le trafic d'êtres humains, et ça, c'est une vraie nouveauté en Amazonie. Maintenant, c'est aussi géré par des groupes organisés de grande ampleur et qui sont affiliés au crime organisé », raconte-t-il.  Cet accaparement des terres, la forêt en souffre, tout comme les indigènes et les afro-descendants qui y vivent. C'est le cas d'Aurelio Borges, membre d'une communauté quilombola. « Ils envahissent le territoire des quilombolas et installent des clôtures de fils barbelés. C'est une manière de nous en empêcher l'accès et d'expulser les communautés. C'est une pratique courante, ça arrive constamment ! Parfois, c'est des clôtures, parfois, c'est en ouvrant une route qui coupe nos territoires sans autorisation. Une fois, un quilombola a été tué par balles, il cueillait des baies dans une zone que la communauté utilise pour subvenir à ses besoins, mais un gros propriétaire agricole a affirmé que ça lui appartenait. Il a fait appel à des capangas, des milices armées, chargées de protéger le territoire des exploitants. Ces pistoleros provoquent des conflits et finissent par détruire nos plantations. Des fois, quand les pirogues sont déjà chargées de baies, ils les retournent et tout est jeté dans la rivière. C'est un impact constant », explique-t-il. Et malgré les progrès, pour ces populations, l'accès à un titre foncier reste difficile. Sur l'ensemble des terres régularisées ces dernières années, seulement 4 % sont allées aux quilombolas dans l'État du Pará. À lire aussiUtiliser les savoirs ancestraux pour protéger l'Amazonie

Priorité santé
Comment arrêter de fumer : conseils pratiques

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


À l'occasion du Mois sans Tabac, les auditeurs de l'émission posent leurs questions à des spécialistes. Selon l'OMS, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Parmi ces 8 millions de victimes, 1,3 million sont des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée du tabac. Cancers du poumon, de la sphère ORL ou de la vessie, BPCO, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire… Le tabac est responsable de nombreuses maladies. Quels sont les effets du tabac sur la santé du fumeur et de son entourage ? Comment arrêter de fumer ? Comment aider un proche qui souhaite arrêter ?   Dr Nicolas Bonnet, pharmacien spécialisé en Santé publique et Addictologie. Directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions RESPADD. Responsable de la consultation jeunes consommateurs du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital Pitié Salpêtrière, à Paris  Dr Abraham Mifundu Bilongo, neuropsychiatre et maître des stages au Centre Neuropsychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP/Unikin). ►En fin d'émission, nous parlons du médicament DREPAF, un traitement de la drépanocytose désormais produit et disponible au Sénégal le rendant ainsi accessible à la population. Un reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  ► Pour aller plus loin : Le site officiel du Mois sans tabac. Programmation musicale :  ► Laye – My last cigarette ► Apotchou national – Trop pressé.

Priorité santé
Comment arrêter de fumer : conseils pratiques

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


À l'occasion du Mois sans Tabac, les auditeurs de l'émission posent leurs questions à des spécialistes. Selon l'OMS, le tabac fait plus de 8 millions de morts chaque année. Parmi ces 8 millions de victimes, 1,3 million sont des non-fumeurs involontairement exposés à la fumée du tabac. Cancers du poumon, de la sphère ORL ou de la vessie, BPCO, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire… Le tabac est responsable de nombreuses maladies. Quels sont les effets du tabac sur la santé du fumeur et de son entourage ? Comment arrêter de fumer ? Comment aider un proche qui souhaite arrêter ?   Dr Nicolas Bonnet, pharmacien spécialisé en Santé publique et Addictologie. Directeur du Réseau des établissements de santé pour la prévention des addictions RESPADD. Responsable de la consultation jeunes consommateurs du service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'Hôpital Pitié Salpêtrière, à Paris  Dr Abraham Mifundu Bilongo, neuropsychiatre et maître des stages au Centre Neuropsychopathologique de l'Université de Kinshasa (CNPP/Unikin). ►En fin d'émission, nous parlons du médicament DREPAF, un traitement de la drépanocytose désormais produit et disponible au Sénégal le rendant ainsi accessible à la population. Un reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  ► Pour aller plus loin : Le site officiel du Mois sans tabac. Programmation musicale :  ► Laye – My last cigarette ► Apotchou national – Trop pressé.

Les Grandes Gueules
L'aberration du jour - Antoine Diers : "21% des jeunes musulmans pensent qu'il faut intégrer la charia de manière intégrale dans notre pays. Parmi les plus radicaux, ça représenterait un vivier d'islamistes de 142 000 personnes&qu

Les Grandes Gueules

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 1:25


Aujourd'hui, Laura Warton Martinez, sophrologue, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", et Antoine Diers, consultant auprès des entreprises, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.

C dans l'air
Scandale Epstein: ses révélations qui font trembler Trump - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 63:27


C dans l'air du 18 novembre 2025 - Affaire Epstein : le scandale qui rattrape Donald TrumpUn revirement spectaculaire. Après plusieurs mois d'un combat acharné contre la divulgation du dossier lié au pédocriminel Jeffrey Epstein, décédé en prison en 2019, le président américain a fait volte-face dimanche. Il a exhorté ses pairs républicains du Congrès à voter en faveur de la publication des documents judiciaires liés à l'enquête.La raison de ce virage à 180 degrés ? Les courriels de l'homme d'affaires déchu rendus publics la semaine dernière par des élus démocrates à la Chambre des représentants. Ces derniers suggérant des liens étroits entre Donald Trump et Jeffrey Epstein. Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et a "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles, affirment des mails signés par Jeffrey Epstein.Le scandale Epstein a semé la division dans son camp. Une figure emblématique de son mouvement MAGA (Make America Great Again), Marjorie Taylor Greene, avait reproché au président de manquer de transparence dans ce scandale politico-judiciaire.Donald Trump a contre-attaqué en réclamant une enquête fédérale sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalité démocrates. Parmi les 20.000 documents rendus publics, plusieurs personnalités sont mentionnées, dont le prince Andrew, déchu de ses titres royaux en octobre dernier. Un certain nombre de mails accablants impliquerait le frère du roi Charles III dans cette affaire retentissante. Empêtré dans cette affaire Epstein, Donald Trump doit faire face au mécontentement de ses citoyens, alors que l'inflation s'accélère dans le pays (à +3% en septembre contre +2,3% en avril, selon l'indice CPI). Sous pression, le président américain a annulé des droits de douane qu'il avait lui-même imposés sur certains produits du quotidien. Son propre camp le poussait à réagir après un cinglant revers aux derniers scrutins locaux et à un an des élections de mi-mandat. Nous sommes allés à la rencontre de ses électeurs déçus de sa politique, en Floride.Nos experts : - Laurence HAïM - Journaliste spécialiste des États-Unis- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Virginie VILAR - Grand Reporter pour Complément d'Enquête sur France Télévision- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales

Aujourd'hui l'économie
Les marques de luxe chinoises font vaciller les maisons européennes.

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 3:20


Après des mois de morosité, les consommateurs chinois se tournent à nouveau vers le luxe. Mais si le rebond est net, ce n'est pas encore une reprise complète tant attendue. Pourquoi cela ? Les tensions sur le marché immobilier et la baisse de la confiance des ménages ont pesé sur ces dépenses non essentielles ces dernières années. Et ce notamment chez les consommateurs à revenus moyens. Aujourd'hui, un vent nouveau souffle pour le secteur du luxe en Chine. On est certes encore loin de la période pré-Covid où la Chine était sur le point de devenir le premier marché mondial du luxe. Mais les résultats des grandes marques sont encourageants. Les ventes de Burberry ont progressé de 3% au dernier trimestre. Le géant suisse Richemont, propriétaire notamment de la marque Cartier, a vu ses ventes se stabiliser. LVMH, de son côté, renoue avec une légère croissance, mais croissance tout de même. Mais les grandes marques occidentales font face à un nouveau défi, l'émergence du luxe made in China. Celles-ci, en effet, observent la concurrence accrue de la part des marques chinoises. Les marques haut de gamme à des prix abordables Leurs noms ne vous disent probablement rien, mais leurs ventes explosent. Citons Laopu Gold, un joaillier chinois surnommé « le Hermès de l'or ». Fondé en 2009, par un ancien fonctionnaire, aujourd'hui installé dans de gigantesques centres commerciaux, le groupe a fait il y a un an son entrée en Bourse à Hong Kong et vient d'ouvrir sa première boutique à Singapour. Parmi d'autres marques on retrouve Songmont, un pionnier des sacs innovants présentés comme d'authentiques compagnons de vie. La marque a déjà défilé deux fois à la Fashion Week de Paris. Ou encore le magnat des cosmétiques haut de gamme Mao Geping. Récemment, cette maison a levé 280 millions de dollars. Le marché du luxe chinois pèse pour près de 50 milliards de dollars. C'est 15% du marché mondial du luxe. Ce dernier devrait peser pour 328 milliards de dollars en 2025. Certaines sociétés chinoises font le double du chiffre d'affaires des marques tricentenaires installées Place Vendôme à Paris. Alors qu'elles n'ont pas vingt ans d'âge. Les points forts du made in China Leurs ventes ont explosé grâce aux plateformes. Leurs chiffres d'affaires ont été multipliés par deux, par trois, voire par quatre ces derniers trimestres. Alors que les grands noms du luxe internationaux ont vu leurs ventes chuter de moitié pendant la même période. Ce qui compte pour les consommateurs et les consommatrices chinoises c'est l'esthétique orientale traditionnelle, l'approche responsable, les circuits durables ainsi que l'innovation. Une image haut de gamme à des prix abordables, cela compte aussi. Quelle sera la prochaine étape ? Sans doute l'expansion de ces acteurs à l'international. Mais pour y parvenir, ces entreprises devront assurer leur croissance. Notamment en renforçant leur gouvernance. Et en s'inscrivant dans une vision à long terme qui leur permettra de durer. À lire aussiLVMH, Gucci, Prada: le luxe touché par le ralentissement des achats touristiques

C dans l'air
Budget : une erreur de calcul à 10 milliards ? - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 63:52


C dans l'air du 17 novembre 2025 - Budget : une erreur de calcul à 10 milliards ?Alors que les discussions autour du budget se poursuivent à l'Assemblée, les recettes fiscales de 2025 inquiètent le gouvernement. La raison : la baisse des recettes de la TVA. Selon les prévisions du projet de loi de finances, la taxe sur la valeur ajoutée devrait rapporter 210 milliards d'euros au fisc. Mais les recettes sont inférieures aux prévisions. La différence n'est pas encore connue, mais se chiffre en milliards d'euros. Le trou total pourrait être de « 10 milliards » selon le président de la Commission des finances, Éric Coquerel.Inquiet de la situation, le gouvernement a lancé une mission d'urgence pour comprendre les raisons de cette baisse. Selon Bercy, un problème de fraude pourrait en être la cause, ciblant notamment la sous-déclaration des petits colis importés.Afin de combler le déficit, les députés ont adopté un amendement instaurant un « impôt universel » sur les multinationales. Une mesure qui pourrait rapporter 26 milliards d'euros, mais qui risque d'être retoquée par des directives européennes.En parallèle, s'est ouvert ce lundi le sommet Choose France, consacré aux seules entreprises françaises. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a annoncé 30,4 milliards d'euros d'investissements en 2025. Des annonces qui surviennent sur fond de multiplication des plans sociaux.Depuis les élections européennes de juin 2024, la CGT a recensé 444 plans sociaux en France. Invité sur le plateau de C dans l'air, Emmanuel Duteil, du média L'Usine Nouvelle, rappelait que 108 sites de production avaient fermé ou étaient menacés depuis le début de l'année.Parmi eux, le groupe sidérurgique Novasco, dont l'avenir se joue ce lundi. Le gouvernement vient d'annoncer qu'il allait saisir les tribunaux contre le britannique Greybull, repreneur en 2024 de l'aciérie. « Le repreneur s'était engagé à investir 90 millions d'euros. Un an plus tard, ils n'ont investi que 1,5 million d'euros. Le compte n'y est pas. On sera intraitable, on sera aux côtés des salariés », a assuré le ministre de l'Économie, Roland Lescure, sur TF1.Sur le plan politique, la course aux élections municipales est lancée. Alors que la gauche est partie pour se présenter divisée en 2027, dans certaines communes comme à Agen, elle part unie — du PS à LFI en passant par les Écologistes — pour le scrutin des municipales en mars prochain.Nos experts : - Dominique SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter - Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Elisa BERTHOLOMEY- Cheffe Adjointe du service politique- Politico - Mathieu PLANE - Économiste - OFCE, Observatoire Français des Conjonctures Économiques

L'appel trop con
Nationalité payante

L'appel trop con

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:13


Parmi les nouveautés du budget 2026, une taxe apparaît pour ceux qui doivent renouveler un titre de séjour ou effectuer une demande de nationalité française. Dans l'appel trop con d'aujourd'hui, Martin est bien décidé à faire gagner encore plus d'argent à l''État : avec son système, même les ressortissants français doivent payer pour rester français. Démonstration dans un salon de coiffure.

Aujourd'hui l'économie
Sommet «Choose France»: l'industrie tricolore traverse une période de turbulences

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 2:57


Plus de 150 entreprises françaises sont attendues à la Maison de la Chimie, à Paris, ce lundi 17 novembre, pour le sommet Choose France. Une édition rassemblant - cette fois - uniquement des groupes tricolores ; elle intervient alors que l'industrie française traverse une période difficile. C'est un rendez-vous devenu incontournable depuis 2018. Chaque année, Emmanuel Macron convie au château de Versailles des investisseurs étrangers qui font le choix de la France, l'occasion d'annoncer des projets qui se chiffrent à plusieurs milliards d'euros. Cette fois, seules les entreprises tricolores sont invitées pour cette « édition France » du sommet. À l'Élysée, on veut « célébrer la France qui réussit », montrer « qu'en dehors des débats politico-médiatiques, il y a des entreprises qui continuent d'investir ». Ce sommet s'inscrit d'ailleurs dans une séquence politique : il y a dix jours, le salon du Made in France se tenait à la porte de Versailles, et ce week-end, Emmanuel Macron a inauguré l'exposition du Fabriqué en France. Cette fois, d'après Bercy, l'idée est de « montrer qu'il y a une réalité qui dépasse le contexte budgétaire et l'instabilité internationale ». Une « nouvelle phase de désindustrialisation » Pourtant, pour les entreprises tricolores, la réalité est plutôt sombre. Au premier semestre 2025, il y a eu 44 ouvertures de sites industriels, contre 82 fermetures. Le solde est positif si on inclut dans les chiffres les extensions de sites, mais le constat de la Direction générale des entreprises est clair : il y a un « ralentissement de la réindustrialisation ». Pour Anaïs Voy-Gillis, chercheuse associée à l'université de Poitiers, cela va même plus loin. D'après elle, « on est dans une phase de destruction de valeur industrielle, une nouvelle phase de désindustrialisation ». Parmi les secteurs en crise, on note l'automobile. Avec, par exemple, l'annonce, il y a quelques jours, par l'équipementier allemand Mahle de la fermeture de son site de Moselle. L'agroalimentaire souffre également, à l'image de Danone qui va fermer son usine historique de Blédina, à Villefranche-sur-Saône. Discussions « à bâtons rompus » Alors qu'est-ce qui bloque ? Il y a l'instabilité politique en France, qui « retarde les investissements des entreprises », pour Anaïs Voy-Gillis. La féroce concurrence internationale est également l'un des facteurs qui explique ce ralentissement, venue notamment de Chine, qui inonde le marché européen de ses excédents de production. La semaine dernière, un collectif d'entrepreneurs français publiait, dans le Journal du dimanche, une tribune dénonçant la surtaxation et l'empilement des normes. Pour les entreprises françaises, ce sommet sera donc l'occasion d'évoquer toutes ces difficultés. À Bercy et Matignon, on promet des discussions « à bâtons rompus » avec les industriels. À lire aussiAu salon Made in France, les circuits courts s'opposent à la «fast fashion»

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Budget: dépenses partout, économies nulle part - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 65:35


C dans l'air du 14 novembre 2025 - Budget: dépenses partout, économies nulle partLe budget va-t-il être voté à l'Assemblée nationale ? Déjà très serré, le calendrier des discussions budgétaires a été rendu encore plus complexe par la décision du gouvernement de ne pas faire siéger les députés au cours du week-end. La gauche a immédiatement dénoncé cette décision, certains députés accusant l'exécutif de chercher à empêcher la tenue d'un vote.Sur la partie du budget de l'État consacrée aux recettes, un vote était initialement prévu lundi prochain. Mais « au rythme auquel nous avançons, il est évident que lundi nous ne terminerons pas les 1 900 amendements » restants sur ce premier volet, a déclaré jeudi le ministre des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous. D'autre part, « nous devons également tenir compte de la fatigue qui existe chez les députés, chez les collaborateurs, chez les administrateurs » de l'Assemblée, a-t-il ajouté dans l'hémicycle, précisant avoir été « saisi » par plusieurs groupes sur la question. Les débats ne se poursuivront donc pas « samedi et dimanche », a-t-il annoncé, mais reprendront lundi dès 9 h, au lieu du milieu de journée.Cette décision est jugée « inacceptable » par la cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain, qui a accusé l'exécutif « d'organiser […] le fait que cette assemblée ne puisse pas se prononcer sur le budget ». « Ne prenez pas prétexte de la fatigue des uns et des autres pour nous empêcher de pouvoir voter sur le budget de l'État », a abondé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard.L'ensemble du texte doit être transmis au Sénat le 23 novembre à minuit, selon les délais constitutionnels. S'il semble clair que les députés n'auront pas le temps d'aller au bout, un vote sur la seule partie “recettes” n'est pas non plus assuré.Faute de temps, les députés n'ont déjà pas voté le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Les débats ont été interrompus à l'Assemblée nationale dans la nuit du mercredi 12 au jeudi 13 novembre, et c'est le texte modifié par les amendements des députés qui va être examiné par le Sénat à partir de la semaine prochaine. Et pour le ministre du Travail, le compte n'y est pas. D'un « déficit de 17,5 milliards d'euros » prévu initialement par le gouvernement, les députés sont passés à un déficit « d'environ 24,3 milliards d'euros », a expliqué Jean-Pierre Farandou dans les colonnes du Parisien. À ce stade, « il nous manque beaucoup d'économies que l'on a du mal à faire voter », a-t-il reconnu.Selon les calculs du rapporteur général de la commission des Affaires sociales, Thibault Bazin (LR), les changements apportés par l'Assemblée nationale au projet de budget de la Sécurité sociale pour 2026 creuseraient son déficit de 6,8 milliards d'euros.Parmi ces amendements figure le rejet d'une taxe exceptionnelle sur les contrats des complémentaires santé, le maintien des exonérations de cotisations pour les apprentis, la suspension de la réforme des retraites de 2023, la suppression du gel des pensions…Autant de points qui ont suscité une levée de boucliers ces dernières semaines, notamment chez les retraités qui ont, fait rare, manifesté la semaine dernière dans les rues de France. Nous sommes allés à la rencontre de plusieurs retraités qui ont manifesté le 6 novembre dernier à Granville, dans la Manche.La colère gagne également les agriculteurs qui se disent à nouveau prêts à se mobiliser après les propos d'Emmanuel Macron sur le Mercosur. Ces derniers sont vent debout contre le traité de libre-échange en discussion entre l'Europe et les pays d'Amérique latine, qu'ils jugent néfaste pour eux. Reportage ce soir chez un exploitant agricole à Lens-Lestang.Nos experts : - CÉCILE CORNUDET - Éditorialiste politique - Les Echos - NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business

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Shein : poupées pédopornographiques, armes… Récit d'une polémique XXL

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Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 23:47


Un géant hors de contrôle ? Shein fait partie de ces distributeurs chinois en ligne où on trouve de tout et à bas prix. Son implantation dans le BHV, grand magasin parisien en novembre, a provoqué la colère d'élus, de commerçants et d'associations. Mais la polémique ne s'arrête pas là. La plateforme a récemment été épinglée pour avoir proposé à la vente des produits illicites. Parmi eux, des armes, mais aussi des poupées sexuelles qui prennent l'apparence de jeunes fillettes. Le gouvernement a menacé de suspendre la plateforme. L'attachement des Français à Shein est pourtant tenace. C'est le sixième site web le plus visité devant Vinted ou encore la Fnac. On retrace cette affaire dans Code source avec Estelle Dautry et Vincent Vérier, deux journalistes du service économique du Parisien. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TF1, Sud Ouest, BFMTV.Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.