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Avant les Etats-Unis, il y avait Treize colonies britanniques implantées en Amérique du Nord depuis le XVIème siècle. Et avant de devenir ces Etats-Unis qui prennent tant de place dans l'histoire et l'actualité planétaire, elles ont fait une révolution et une guerre pour arracher leur indépendance. Cinq épisodes pour comprendre comment s'est construit cette démocratie qui veut tant faire modèle pour le reste du monde. Parmi les Treize colonies britanniques d'Amérique du Nord, la Nouvelle Angleterre est particulièrement remuante au XVIIIème siècle. A Boston, sa capitale, les tentatives de la métropole pour rendre son empire colonial nord-américain plus lucratif ne passent pas. Avec Agnès Delahaye, professeure d'histoire et de civilisation américaines, autrice de Aventuriers, pèlerins, puritains: Les mythes fondateurs de l'Amérique (Editions Passés composés). Bertrand Van Ruymbeke, professeur de civilisation et d'histoire des Etats-Unis à l'Université de Paris 8, spécialiste des Treize Colonies et de la Révolution américaine. Auteur de L'Amérique avant les États-Unis: Une histoire de l'Amérique anglaise, 1497-1776 (Editions Flammarion) et Histoire des États-Unis - De 1492 à nos jours (Editions Tallandier).
Au Ve siècle avant notre ère, la Grèce antique n'était pas un pays unifié, mais une mosaïque de cités-États — les polis — jalouses de leur indépendance. Parmi elles, deux dominaient par leur puissance et leur prestige : Athènes, cité maritime et démocratique, et Sparte, cité militaire et oligarchique. Leur affrontement, connu sous le nom de guerre du Péloponnèse, allait bouleverser le monde grec.Après les guerres médiques contre les Perses (490–479 av. J.-C.), Athènes émergea comme la grande puissance navale du monde grec. Elle mit sur pied la Ligue de Délos, une alliance censée protéger les cités grecques contre un retour des Perses. En réalité, Athènes transforma peu à peu cette ligue en empire maritime, imposant son autorité, exigeant des tributs et plaçant des garnisons dans les cités alliées. Cette expansion, vécue comme une domination, inquiéta profondément Sparte et ses alliés du Péloponnèse.Sparte, société austère et militarisée, dirigeait de son côté la Ligue du Péloponnèse, une coalition de cités conservatrices. Là où Athènes incarnait le mouvement, la culture, la démocratie et la mer, Sparte représentait la stabilité, la discipline, la tradition et la terre. Deux visions du monde s'opposaient : celle d'une cité commerçante ouverte sur l'extérieur, et celle d'un État guerrier refermé sur lui-même. La tension idéologique devint politique, puis militaire.Les premières frictions éclatèrent dès le milieu du Ve siècle. Des incidents en Béotie, en Mégaride et à Corinthe mirent le feu aux poudres. En 431 av. J.-C., la guerre fut officiellement déclarée : Sparte contre Athènes, dans un conflit total qui allait durer près de trente ans. Les Spartiates dominaient sur terre, les Athéniens régnaient sur mer. Mais la guerre ne se joua pas seulement sur le champ de bataille : Athènes fut frappée par une terrible peste qui décima sa population, dont son stratège Périclès.En 404 av. J.-C., affaiblie par la guerre, la famine et les divisions internes, Athènes capitula. Sparte imposa un régime oligarchique, mettant fin à la démocratie athénienne pendant un temps.Mais cette victoire fut illusoire : la Grèce sortit épuisée, divisée, incapable de résister à la montée en puissance d'un nouvel acteur — la Macédoine. Ainsi, l'affrontement entre Athènes et Sparte ne fut pas seulement une guerre entre deux cités, mais le début du déclin du monde grec classique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Après les trophées de la mi-saison, on se penche désormais sur les déceptions de la mi-saison.Parmi eux, il y a Saquon Barkley. Joueur offensif la saison dernière, le running back n'arrive pas - pour l'instant - à être un facteur déterminant pour son équipe. Comment son équipe peut renverser le cours de sa saison ?Il n'est cependant pas le seul à être une déception. Quels sont ces autres joueurs ? Et pourquoi sont-ils cités dans cette catégorie ?Nithinya Simuong et Kevin Renaudet au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le cinquième pays le plus vaste de la planète abrite plus de 10% des espèces vivantes sur Terre. Du capybara à l'hévéa, petit tour d'horizon des plantes et des animaux les plus emblématiques du Brésil. Il s'appelle le Curupira, et c'est la mascotte officielle de la COP30, le sommet mondial sur le climat qui s'ouvre officiellement ce lundi 10 novembre à Belém, aux portes de l'Amazonie. Mais le Curupira n'est ni une plante, ni un animal ; c'est un personnage légendaire et folklorique, aux cheveux roux, qui hante la forêt amazonienne et la protège, en chassant les braconniers et les bûcherons. Le Brésil abrite 10% de toutes les espèces vivantes sur Terre, grâce à son climat tropical et l'immensité de ses forêts où on pourrait croiser le jaguar, le plus gros félin du continent. Il n'a aucun prédateur, à part l'Homme, évidemment. En 15 ans, la population des jaguars a chuté de 80%, en particulier à cause de la déforestation. Gros rongeur et araignée géante Tant qu'il y aura des arbres, il y aura des paresseux, qui passent une grande partie de leur temps à dormir et le reste à manger. Il leur faut avaler beaucoup de feuilles, parce que celles-ci ne sont pas très caloriques. Elles ne sont pas très faciles à digérer non plus ; les paresseux ont parfois besoin de plusieurs semaines pour y parvenir. Chez ces animaux, même le système digestif est paresseux. Parmi les animaux mignons du Brésil, il y a aussi le capybara, devenu star des réseaux sociaux. C'est le plus gros rongeur au monde. C'est aussi au Brésil qu'on trouve la plus grande araignée : la mygale goliath, 30 centimètres d'envergure. Elle est aussi grosse qu'un gros rat, a des griffes à ses huit pattes, et on l'entend même marcher ! Record de plantes Le Brésil abrite aussi plus de 50 000 espèces de plantes. Aucun pays n'en a autant. Et le tiers est endémique et ne pousse qu'au Brésil. C'est le cas d'un arbre, le pernambouc, emblème national, en voie d'extinction, surexploité depuis la colonisation parce qu'on en tire de la teinture rouge. On en fait aussi des archets pour jouer du violon. Depuis des années, des musiciens pétitionnent pour que le pernambouc échappe à l'interdiction totale de son commerce. L'hévéa, lui, produit du latex, un liquide blanc, toxique, pour dissuader les herbivores et tuer les pathogènes. L'hévéa, endémique en Amazonie, a ensuite été planté partout en Afrique et en Asie, dans les colonies françaises ou britanniques, pour en tirer du caoutchouc et fabriquer des pneus. Sur toutes routes de la planète, il y a donc un peu d'hévéa, mais ce n'est pas très naturel. La question de la semaine
Jean Geoffroy — Entre geste, son et lumière À l'occasion des Nuits Sonores 2025, RadioVino a rencontré Jean Geoffroy au Lab. Percussionniste et interprète majeur du répertoire contemporain, il explore sans relâche les liens entre corps, son et technologie. Soliste reconnu, Jean Geoffroy s'attache à repousser les frontières de la percussion en intégrant interfaces interactives et dispositifs électroniques à ses performances. Parmi ses projets les plus marquants, le Light Wall System, une interface lumineuse qui transforme les mouvements du corps en sons, illustre parfaitement son approche où le geste devient musique. Créateur et pédagogue, il conçoit la transmission comme une extension naturelle de l'interprétation : « J'ai toujours pensé l'enseignement et ma carrière d'interprète comme totalement complémentaires. » Figure essentielle de la scène française, Jean Geoffroy incarne une génération d'artistes pour qui l'innovation technologique, la création et la pédagogie s'entrelacent pour inventer de nouveaux espaces d'écoute et de partage.
2026 sera une grosse année pour l'équipe de Suisse de hockey sur glace avec les JO de Milan-Cortina en février et les Mondiaux en Suisse en mai. Le sélectionneur Patrick Fischer a peu de rendez-vous à disposition pour préparer son équipe. Parmi ceux-ci la Karjala Cup du 6 au 9 novembre 2026. Christophe Cerf et Geoffrey Vauclair sont en Finlande.
Quartier d'affaires - le podcast dédié au monde de l'entreprise
Eric Klein a récemment fêté ses 40 années de services et à l'entendre on dirait qu'il vient tout juste de rentrer dans les effectifs, tant il est passionné par son aventure au sein du laboratoire Besins internationale.Basé à Montrouge dans le département Hauts-de-Seine mais aussi à Monaco, en Belgique et en Espagne, Les laboratoires Besins sont spécialisés dans la production et la commercialisation de thérapies innovantes pour la gynécologie et l'andrologie. Tout au long de leur histoire, ils ont été pionniers dans le développement de médicaments en thérapie hormonale. Parmi ces découvertes, on retient notamment l'estradiol par voie transdermique, la progestérone naturelle micronisée ou encore la testostérone par voie transdermique.Les thérapeutiques proposées par les laboratoires Besins couvrent des domaines variés allant de la ménopause à l'infertilité en passant par le microbiote vaginal, l'endométriose et le déficit en testostérone, ce qui fait des Laboratoires Besins le spécialiste reconnu de la sphère uro-génitale."On a encore cette culture familiale qui nous laisse une certaine autonomie. On a cette possibilité de proposer des choses et de faire avancer grâce à des propositions."Eric KleinRetrouvez l'interview d'Eric au micro de Geoffroy Regouby pour ce nouvel épisode de Quartier d'affaires.Vous appréciez ce podcast ? Soutenez-nous en vous abonnant et en mettant 5 étoiles ⭐Un podcast produit par Suniwan et enregistré « localement :-)» au studio Modiolus de MontrougeProducteur exécutif : Julien FerruEnregistrement et Montage : Lucas FrébourgGénérique et Sound Design : Lucas FrébourgHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Camille Kolber, 69 ans, riche retraité luxembourgeois, tué à coups de hache. Dans la chambre: un crucifix laissé à l'envers. On va se demander si Satan ne serait pas mêlé à l'affaire. A moins qu'il faille plutôt chercher dans la vie sentimentale agitée, et pour certains scandaleuse, de la victime. Un de ses amants aurait très bien pu s'en prendre à lui. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le samedi 5 août 1905, dans les rues de la ville basse de Boulogne-sur-Mer, aujourd'hui en région Hauts-de-France. Si on lève la tête, on peut apercevoir, déployés au-dessus du Grand Café et ailleurs dans les rues, suspendus aux fenêtres, des étendards d'un vert vif, uni, à l'exception d'un carré blanc, dans l'angle supérieur gauche, qu'orne une étoile verte flanquée d'un « E » majuscule. Le soir, c'est un hymne inédit qui est entonné dans la grande salle du théâtre Monsigny. L'effervescence qui règne dans la petite cité du Pas-de-Calais est assez inhabituelle : la foule est dense et euphorique, on porte, à la boutonnière, une étoile verte, on se passe de main en main des photographies sur lesquelles figure un petit homme impavide, au crâne dégarni et aux lunettes cerclées de métal. Aux portes des boutiques, on peut lire la traditionnelle inscription « English spoken », mais aussi l'énigmatique « Oni parolas esperanton ». Et comble de l'étonnement, si vous tendez l'oreille, vous pouvez entendre, à une terrasse, à un carrefour, les bribes d'une langue étrange qui s'apparente vaguement à de l'espagnol, ou peut-être bien, à un italien mâtiné d'accents slaves. C'est que l'après-midi même a commencé le premier rassemblement international des locuteurs de l'Esperanto, une langue artificielle à vocation universelle. Plus de six cents espérantistes, venus de vingt pays différents, se sont donné rendez-vous. Parmi le créateur, le petit homme chauve : Ludwik-Lejzer Zamenhof, un médecin polonais, pour la première fois, en déplacement en Europe occidentale. En ces temps de progrès extraordinaire des communications, des transports et des échanges internationaux, va-t-on, enfin, accéder à une langue qui leur donnera toute leur portée et ainsi réconciliera les humains par une compréhension mutuelle ? Même si l'on aune petite idée de la réponse, refaire le voyage en vaut la peine. Revenons à la fabrication d'une utopie : l'esperanto… Avec nous : Thomas Creusot, conservateur des Bibliothèques à la Bibliothèque nationale de France. « Espéranto et espérantismes en France – L'utopie en pratique » ; Perrin. Sujets traités : L'Esperanto, paix, universelle, Boulogne-sur-Mer, Ludwik-Lejzer Zamenhof, médecin, polonais, Europe, utopie Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Plusieurs dizaines de morts et plusieurs centaines de personnes arrêtées ». C'est le premier bilan de la crise post-électorale au Cameroun, que révèle ce matin, sur RFI, le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Depuis l'annonce officielle de la réélection de Paul Biya, l'opposant Issa Tchiroma dénonce « une mascarade » et appelle la population à résister. Y a-t-il un mandat d'arrêt contre Issa Tchiroma ? L'heure est-elle à la fermeté ou à l'apaisement ? En ligne de Yaoundé, le ministre René-Emmanuel Sadi, qui est aussi porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour beaucoup d'observateurs, et notamment pour l'archevêque de Douala, Monseigneur Kleda, les résultats officiels ne sont pas crédibles parce qu'il s'est passé quinze longues journées entre le jour du vote et le jour de la proclamation des résultats, et parce qu'en quinze jours, toutes les manipulations sont possibles… René-Emmanuel Sadi : Évidemment, l'opinion de Monseigneur Kleda lui est propre, mais je pense qu'il n'ignore pas que nous avons un code électoral qui a une procédure tout à fait connue, et l'élection présidentielle a connu toutes les étapes au niveau de son dépouillement. Et s'agissant du délai de quinze jours, il est non seulement conforme à la loi électorale, mais il tient compte aussi de nos réalités du moment. Il faut encore plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour disposer de tous les procès-verbaux. Ceux-ci devant être acheminés à partir des localités parfois très éloignées des centres urbains. Oui, mais pendant les quinze jours, on ne sait rien au niveau des instances officielles, on n'a aucun chiffre, aucun rapport d'étape, rien du tout. Vous savez que justement, le problème, c'est que ce sont ces tendances, que l'on proclame parfois à travers les réseaux sociaux, qui créent des polémiques inutiles. Et ceci est de nature à porter atteinte à l'ordre public. Mais si les instances officielles et si Elecam publiaient des rapports d'étape, faisaient le point bureau de vote par bureau de vote, département par département, région par région, est-ce qu'il n'y aurait pas plus de transparence et moins de suspicion ? C'est une hypothèse que vous avancez. Pour l'instant, l'instance chargée de ces élections, qui est Elecam en premier, je crois, essaie de faire du mieux possible. Maintenant, si cette hypothèse que vous avancez est favorablement appréciée avec le temps, il est possible que, au cours des échéances prochaines, on procède de cette manière pour, comme vous le dites, plus de transparence de cette façon. La semaine dernière, votre collègue le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a fustigé « l'irresponsabilité d'Issa Tchiroma » et a déclaré que celui-ci devrait répondre devant les juridictions compétentes. Est-ce qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le candidat de l'opposition ? Je crois qu'à ma connaissance, Monsieur Tchiroma n'aurait pas encore fait de façon officielle l'objet d'un mandat d'arrêt. Ce sont un certain nombre de choses qui relèvent de nos juridictions. Il est vrai que les appels à l'insurrection, les appels aux atteintes à l'ordre public, les incitations à la révolte, face à une situation comme celle-ci, sont passibles de sanctions par la loi. Et il n'est pas à exclure que Monsieur Tchiroma fasse l'objet d'une interpellation. Il n'est pas à l'exclure. Et pour vous, l'heure est plutôt à la fermeté ou à l'apaisement avec Issa Tchiroma ? Ecoutez, tout est possible. Nous pensons que nous avons tous intérêt à faire en sorte que notre pays connaisse la paix et la stabilité. Et donc le porte-parole que je suis ne prêche que l'apaisement. La semaine dernière, la proclamation des résultats officiels a été suivie de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et aujourd'hui, deux sources de l'ONU citées par l'agence Reuters donnent le chiffre de 48 morts. Est-ce que vous confirmez ? Il y a eu certes des pertes en vies humaines et cela ne peut que nous attrister. Les forces chargées du maintien de l'ordre ne pouvaient rester inactives face au déchaînement des manifestants, en dépit de l'extrême retenue dont ces forces ont su faire preuve. Et les chiffres qui sont avancés par ces instances, comme l'ONU, ne sont pas vérifiés, ne sont pas recoupés. Toujours selon ces deux sources de l'ONU citées par Reuters, près de la moitié de ces 48 morts seraient survenues à Douala, et parmi ces morts, il y aurait trois gendarmes. Oui. Parmi les personnes qui ont perdu leur vie, comme vous le savez, il y a eu des jeunes Camerounais. Mais il y a également des membres des forces de défense et de sécurité. Combien de victimes d'après vos informations ? Combien de morts ? On a parlé de plusieurs dizaines. Comme les enquêtes sont en cours, nous saurons dans les prochains jours le bilan de tous ces morts. Donc, vous nous dites plusieurs dizaines de morts ? Plusieurs dizaines de morts, selon les indications qui ont été données par le gouverneur de la région du Littoral, il y a quelque temps. Il y a les morts et puis il y a les prisonniers. D'après le collectif des avocats camerounais qui s'en occupe, il y aurait actuellement 2 000 personnes qui auraient été mises en prison à la suite de la proclamation des résultats officiels. Est-ce que vous confirmez ce chiffre ? Nous sommes effectivement à plusieurs centaines de personnes arrêtées. Vous ne dites pas 2 000, mais plusieurs centaines, c'est ça ? En tout cas, plusieurs centaines. Plusieurs centaines.
En 2001, dans le village de Dahong, niché au cœur de la province chinoise du Hubei, le Nouvel An lunaire battait son plein. Tandis que les feux d'artifice illuminaient le ciel, une autre série de détonations, plus sourdes, plus inquiétantes, a soudain résonné dans la montagne voisine… Les villageois ont aussitôt compris que des pilleurs de tombes tentaient de passer à l'action, et ils alertèrent immédiatement la police. L'emplacement de la tombe était connu de longue date, mais pas ce qu'elle renfermait… En pénétrant le mausolée, après l'arrestation des pillards, les archéologues envoyés par les autorités découvrirent alors un véritable trésor, datant de la dynastie Ming. Des milliers d'objets fabuleux en or, jade et pierres précieuses… Parmi lesquelles, des émeraudes venues de l'autre bout du monde. La Voix des Bijoux est un podcast de L'École des Arts Joailliers, avec le soutien de Van Cleef & Arpels. Avec la participation de Bei He, historienne de l'art et professeur à l'École des Arts Joailliers. Écrit par Martin Quenehenne et Aram Kebabdjian, interprété par Pierre-François Garel et produit par Bababam. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
S'il fallait résumer Luc Monnet en un mot, ce serait l'humilité du sachant.Ses doigts d'or et son parcours exceptionnel parlent pour lui : Meilleur Ouvrier de France en horlogerie, il incarne l'excellence et la précision. Mais Luc est avant tout un homme conscient de ses limites, animé par une soif constante d'apprendre et de se dépasser.Dans cet épisode, Luc nous raconte son histoire : comment le fils d'un couple agriculteur-restaurateur a tracé sa route pour devenir une référence dans le monde horloger. Il revient sur les rencontres qui ont marqué sa carrière, sur ses expériences professionnelles, mais aussi sur ses aventures à travers le monde.Parmi elles, une anecdote marquante : un voyage à vélo jusqu'en Chine, qui l'a mené à une invitation inattendue… à un mariage en Iran.De Christophe Claret à son propre atelier en Lozère, découvrez le parcours d'un artisan hors norme, entre passion, rigueur et humanité.Si tu veux nous poser une question ou simplement discuter, ça se passe ici, sur ▶️ Instagram ◀️Si tu veux partager le podcast à un ami, tu peux utiliser ce lien : MERCI DU PARTAGEHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque année l’animatrice américaine Oprah Winfrey présente dans son segment Oprah’s Favorite Things ses produits préférés pour donner des idées de cadeaux de Noël aux millions d’Américains qui regardent son émission. Cette année, un produit québécois y sera exposé. Entrevue avec Geneviève Grégoire, copropriétaire de Caracol. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Laurent Guillot, directeur général d'emeis, leader européen de la prise en charge globale de la dépendance, coté sur le SBF120, était l'invité de l'émission Ecorama du 6 novembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com. Parmi les sujets abordés : le redressement financier d'emeis, la cession de résidences pour alléger la dette, la transformation du modèle immobilier, les efforts pour améliorer la qualité de vie au travail des soignants, ainsi que les enjeux liés au vieillissement démographique et aux réformes fiscales votées à l'Assemblée nationale. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Comment annoncer l'Évangile en France aujourd'hui ? Vaste question qui va animer les discussions de plusieurs dizaines de milliers de chrétiens 30 000 chrétiens réunis du 7 au 9 novembre à Paris. Trois jours pour réfléchir, prier et partager autour de l'enjeu de la mission en France. Parmi les temps forts : la messe célébrée dans la salle mythique de l'Accor Arena de Bercy samedi 9 novembre, messe présidée par le Cardinal Dieudonné Nzapalainga. À l'occasion du Congrès Mission à Paris, l'archevêque de Bangui, partage sa vision de la mission en France. Artisan du dialogue interreligieux, il invite à la rencontre avec l'autre et la construction d'un monde plus fraternel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 4 novembre 2025 avec Ségolène Royal, ancienne candidate à l'élection présidentielle, ancienne ministre et députée. Elle vient de faire paraître Qui va garder les enfants ? aux éditions Fayard.Ségolène Royal est une haute fonctionnaire et femme politique française. Elle a été candidate à l'élection présidentielle de 2007, remportée par Nicolas Sarkozy, et la première femme à accéder au second tour de cette élection. Ancienne ministre, elle publie « Qui va garder les enfants ?» aux éditions Fayard, un ouvrage qui revient sur son expérience politique en tant que femme, dans lequel elle prône un exercice du pouvoir « maternel ».Engagée depuis plusieurs décennies dans le débat public, Ségolène Royal pose son livre comme « un diagnostic et des solutions ». Parmi ces solutions, elle suggère qu' « il est peut-être temps d'avoir une mère de la Nation !» Alors que son parti, le PS, tente de trouver un compromis sur le budget et que les tensions se font sentir entre les gauches, Ségolène Royal viendra analyser la situation politique française. Et nous parlera de sa participation à des primaires de la gauche en vue de 2027, elle qui, vingt ans après, ne semble pas avoir renoncé aux présidentielles.Scandale des poupées sexuelles Shein, jeunesse à l'abandon… Ségolène Royal apportera son éclairage sur la situation en France.
Cécilia est assistante maternelle. A l'été 2023, elle s'occupe d'une petite fille pendant 2 mois mais elle n'est pas payée par les parents. Malgré une décision des prud'hommes en sa faveur rendue en avril 2024, Cécilia ne parvient pas à obtenir les 3 731 € que les parents de la petite lui doivent. Philippine Oréfice, journaliste enquêtrice sur le dossier, revient sur les détails de l'histoire... Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'année 2025 marque le centenaire de la disparition de Marie Jaëll, grande figure de la musique française romantique. De cette pianiste virtuose, proche de Liszt, compositrice et pédagogue on connait déjà plusieurs œuvres pour le piano, dont deux concertos entrés au répertoire de certains pianistes. C'est sa musique de chambre que nous invitent aujourd'hui à découvrir des musiciennes engagées avec passion dans la remise à l'honneur du répertoire féminin oublié, grâce au label La boîte à pépites. Parmi elles : Manon Galy, Héloïse Luzzati et Célia Oneto Bensaid qui nous éclaireront ce soir sur l'art de cette compositrice à travers notamment son fascinant quatuor avec piano. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La prochaine saison d'exportation des oranges égyptiennes se prépare, elle débutera d'ici à quelques semaines, mais elle inquiète déjà certains acteurs de la filière. L'Égypte est le premier exportateur mondial d'oranges fraîches, mais fait face à des défis de plus en plus nombreux. Parmi les défis qui se posent depuis longtemps et qui restent d'actualité, il y a la production d'oranges de meilleure qualité. La majorité des fruits égyptiens sont encore trop petits et ont tendance à reverdir en fin de saison quand la chaleur devient trop forte dans les vergers. Le climat est une des limitations pour la production égyptienne. D'autres défis sont plus récents, comme la reconquête du marché asiatique, qui a périclité suite à la baisse du trafic maritime sur le canal de Suez, ou encore le développement de l'industrie du jus dans le pays. Le marché mondial a offert des prix très rémunérateurs ces deux dernières années, qui ont grimpé à partir de fin 2022 jusqu'à 7 000 dollars la tonne à l'automne 2024. Les entrepreneurs égyptiens ont saisi l'opportunité et doublé les capacités de transformation du pays, pour atteindre 600 000 tonnes en 2024/2025. De nouvelles usines devraient encore ouvrir en 2026. Il y a désormais une véritable compétition interne, entre le secteur du frais et celui du jus qui est à la recherche de volumes à traiter et qui continue à payer un prix intéressant même s'il a été divisé par deux par rapport à son pic. Cette compétition va obliger le pays, historiquement numéro 1 mondial de l'orange fraîche, à réguler son marché. « L'Égypte est aujourd'hui à la croisée des chemins » résume Éric Imbert chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Concurrence sud-africaine très limitée L'Afrique du Sud qui a vu ses exportations aux États-Unis baisser en raison des droits de douane, pourrait-elle faire de l'ombre à l'Égypte ? C'est ce qu'estiment des exportateurs égyptiens. Mais les ventes sud-africaines vers les États-Unis ont simplement baissé, et surtout, elles ne représentent en moyenne que 50 000 tonnes, un volume relativement marginal. L'autre élément essentiel, c'est que la production d'Égypte arrive entre janvier et mai, alors que les oranges sud-africaines sont disponibles, en Europe, entre juillet et octobre. « L'Afrique du Sud n'a pas gêné et ne devrait pas gêner la commercialisation future des oranges d'Égypte » estime l'expert du Cirad. Si les Égyptiens ont moins exporté cette année vers l'Europe - 425 000 tonnes contre 573 000 tonnes en 2023/2024 - c'est avant tout qu'ils ont moins produit par rapport à l'année d'avant, qui était une année exceptionnelle, que leurs fruits manquent toujours de compétitivité et que l'attractivité du jus reste toujours très forte. Une année record pour l'Afrique du Sud Si les Égyptiens ont peur de voir le marché se rétrécir, c'est qu'il y a eu, dans les faits, beaucoup d'oranges sud-africaines sur le marché. L'Afrique du Sud a fait en 2025 ses meilleurs chiffres. Le pays a exporté, entre juin et octobre, 95 millions de colis de 15 kilos d'oranges fraîches, un record rendu possible grâce à la production des nouveaux vergers qui ont vu le jour ces dernières années sur 5 000 ha. Une partie de ces volumes sont arrivés en Europe : l'Afrique du Sud a profité de la moindre production espagnole pour prendre des parts de marché, sans pour autant prendre la place de l'Égypte. La saison qui va démarrer offre même des opportunités. La récolte espagnole s'annonce toute petite, et ne pourra pas être comblée par le Maroc, « le marché européen s'annonce donc très ouvert pour l'Égypte » selon Éric Imbert. À lire aussiCrise en mer Rouge: l'orange égyptienne privée de ses débouchés asiatiques
On a appris que les constables spéciaux dans le métro de Montréal ont déjà fait près de 59 000 interventions en 2025. Un chiffre en hausse d’années en années. Parmi celles-ci, on retrouve des interventions liées à de la violence, comme l’histoire d’Hugo, cet homme autiste qui s’est fait battre il y a deux semaines. Que fait la STM pour prévenir la violence et pour aider ses agents à agir si c’était vous la victime ? Entrevue avec Jocelyn Latulippe, directeur Sûreté et sécurité incendie à la Société de transport de Montréal. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Il y a des histoires qui commencent dans la douceur, avec un parfum d'enfance et de chocolat chaud… et qui, peu à peu, se couvrent d'ombre. Celle que raconte Thomas Lavachery, dans Un démon parmi nous, appartient à cette espèce-là : les récits qui vous rappellent que le mal ne vient pas toujours du dehors. Parfois, il s'invite dans la famille.
C dans l'air du 4 novembre 2025 : Aides sociales, santé : la fin de la "générosité" ?Une nouvelle étape du marathon budgétaire s'ouvre ce mardi à l'Assemblée : après avoir mis sur pause les débats sur la partie « recettes » du projet de loi de finances, les députés s'attaquent à l'examen du budget de la Sécurité sociale, et des coupes sévères sont avancées. Franchises médicales, durée des arrêts de travail, cotisation sur les tickets-restaurant… Le gouvernement a prévu des économies massives pour réduire le déficit de la Sécu à 17,5 milliards d'euros en 2026, contre 23 cette année.Les discussions s'annoncent inflammables, et le texte sera sans aucun doute remanié. Le Premier ministre, Sébastien Lecornu, a lui-même déclaré vendredi être prêt à renoncer au gel des pensions de retraite et des minima sociaux, l'une des mesures les plus contestées. Une nouvelle concession, après avoir fait inscrire la suspension de la réforme des retraites dans le texte, l'une des conditions du Parti socialiste pour ne pas censurer. « En réalité, c'est sur le PLFSS que le sort du gouvernement se joue dans les jours qui viennent », a déclaré à l'AFP le socialiste Jérôme Guedj."Si on n'a pas le courage de s'attaquer à bras-le-corps à son équilibre, ça va déraper. On va arriver à un moment où on ne sera plus capable de payer les retraites, de payer les remboursements", a estimé, de son côté, le ministre du Travail ce matin sur France Inter. "Il faut faire attention, je ne suis pas sûr que notre pays ait les moyens de poursuivre ces politiques de générosité maximale", a également averti Jean-Pierre Farandou.Parmi les sujets en discussion, la question des affections de longue durée (ALD) risque notamment de donner ces prochains jours matière à de vifs échanges. Celles-ci concernent des maladies dont la gravité ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé (cancers, accidents vasculaires cérébraux invalidants, diabète de type 1 ou 2, certaines affections psychiatriques, etc.). « L'augmentation inédite des maladies chroniques invite à une réforme profonde du dispositif des affections de longue durée (ALD) : 26 % de la population pourrait relever de ce dispositif en 2035, soit 18 millions de personnes représentant les trois quarts de la dépense d'Assurance maladie, contre 14 millions de bénéficiaires en 2022 », écrit le gouvernement dans le dossier accompagnant la présentation du PLFSS 2026. Nos journalistes ont rencontré des Français atteints d'affections de longue durée (ALD).Ils sont aussi allés à Chalon-sur-Saône, où le ministre de l'Industrie, Sébastien Martin, a piloté pendant dix ans la réindustrialisation du site Kodak, fermé en 2008.LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - Challenges - Marc VIGNAUD - Journaliste en charge du suivi des politiques économiques – L'Opinion
Nous sommes en 1468, à Mende, entre Clermont-Ferrand et Montpellier. Jehan Julien, notaire, vient de perdre son fils Jacques. Dans la marge du livre de raison, une sorte de journal de bord, qu'il tient depuis huit ans, à l'endroit où il avait mentionné la naissance du défunt, il ajoute : « Il mourut à l'âge de quatre ans, j'éprouve une grande douleur en le rapportant, celui qui était le plus beau et le plus doux. » Dans les grandes villes italiennes, ces journaux s'appellent les « ricordanze », les souvenirs, souvent rédigés en un temps où la peste sévit cruellement. Ainsi ceux du Florentin Filippo di Bernardo Manetti qui, lors de l'épidémie de 1449-1450, en l'espace d'un mois et demi, perd sa femme, sept de ses filles et son fils unique, âgé de 14 ans et demi. Il note : « Je ne crois pas qu'il en naisse beaucoup de pareils à lui, aucun qui soit plus obéissant, plus respectueux, plus pur ni plus prudent et qui soit plus apprécié de tous ceux qui le voient. » Ce père italien admire surtout la manière dont son fils, en bon chrétien, s'est préparé à la mort : « Arrivé à sa fin, ce fut chose admirable que de le voir, dans cet âge encore vert et frais (…), conscient qu'il allait mourir. Par trois fois il se confessa dans sa maladie avec une grande diligence, puis reçut le corps de Notre Seigneur Jésus-Christ avec tant de contrition et de révérence que les spectateurs en furent emplis de dévotion ; enfin, ayant demandé l'huile très sainte et continuant de psalmodier avec les religieux qui l'entouraient, il rendit patiemment son âme à Dieu. » Longtemps les stéréotypes sur un prétendu sombre Moyen Âge ont eu la vie dure. Parmi ceux-ci, la place des enfants. On les imagine peu aimés, exploités, comptant pour quantité négligeable, des êtres en réduction ne sachant pas faire grand-chose. Mais les recherches, ces dernières années, font remonter l'histoire d'une société médiévale ayant connu, au contraire, un « fort sentiment de l'enfance ». Les témoignages révèlent des parents, un entourage plus ou moins large, manifestant, en effet, une profonde affection à l'égard des plus petits et soucieux de développer une éducation réfléchie. Comment cet attachement, cet amour s'exprime-t-il ? L'éducation est-elle la même pour les garçons et les filles ? Quelle place dans la fratrie et dans la communauté l'enfant occupe-t-il ? Quels sont les ombres au tableau ? Avec nous : Didier Lett, de l'Institut universitaire de France. « Enfants au Moyen Âge, XIIe-XVe siècle »éditions Tallandier. sujets traités : parents, Moyen-Age, enfants, médiévale , société, attachement, chrétien Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les New-Yorkais sont appelés à élire ce mardi 4 novembre leur nouveau maire. Face à l'ancien gouverneur Andrew Cuomo, le jeune Zohran Mamdani, 34 ans, candidat sorti victorieux de la primaire démocrate, fait figure de favori. Quasiment inconnu, il y a encore quelques mois, Zohran Mamdani se revendique socialiste et s'est rendu populaire grâce à une campagne très active sur les réseaux sociaux, mais aussi grâce à son programme politique, entièrement consacré à la lutte contre la vie chère. Loubna Anaki a suivi sa campagne et rencontré ses électeurs à New York. Ce mardi 4 novembre 2025, des élections ont aussi lieu dans deux États pour renouveler les gouverneurs (en Virginie et dans le New Jersey), ainsi qu'en Californie, pour un référendum qui propose un redécoupage électoral particulièrement favorable aux démocrates. COP30 au Brésil, comment relancer la coopération internationale ? J-2 avant le grand sommet des chefs d'État et de gouvernement à Belém au Brésil. À quelques jours de la COP30, la grande conférence onusienne sur le changement climatique, le président Lula da Silva y accueillera ses homologues pour tenter de relancer la coopération internationale. Car l'ambition climatique mondiale est actuellement mise à mal, notamment par les États-Unis de Donald Trump, explique notre journaliste environnement Stefanie Schüler. En Haïti, la «question électorale» encore «en suspens» Plus de la moitié du pays est en état d'urgence après le passage de Melissa. Le bilan provisoire dans le pays est toujours de 30 morts, 20 disparus et au moins 15 000 sinistrés. Malgré la catastrophe, le Premier ministre réaffirme sa volonté d'accompagner le processus électoral. Alix Didier Fils-Aimé, à la tête du conseil présidentiel de transition depuis presque un an dit vouloir «remettre, dans les plus brefs délais, le pays entre les mains d'autorités démocratiquement choisies», rapporte l'agence Alterpresse. Les dernières élections remontent à 2016. Le mandat du conseil de transition doit s'achever le 7 février 2026. Mais «la question électorale demeure en suspens», poursuit Alterpresse. Car aucune date de scrutin n'a été avancée pour l'instant. Malgré la violence des gangs, qui contrôlent près de 90% de la capitale Port-au-Prince, «l'année 2026 sera une année électorale», assure le conseiller présidentiel Emmanuel Vertilaire, cité par Le Nouvelliste. Les élections auront lieu dans une «ambiance de sécurité», selon lui. Mais pour Rezo Nodwes, il ne peut y avoir d'élections libres tant que les gangs contrôlent les rues. Le journal s'adresse ainsi au conseil électoral provisoire, et lui lance l'avertissement suivant : «aucune élection n'est valide si la liberté du vote est compromise», écrit le média haïtien. Au Chili, la fin d'une prison dorée pour criminels de la dictature Au Chili, la campagne pour l'élection présidentielle est très polarisée, avant le premier tour prévu le 16 novembre. Les deux favoris pour l'instant sont une communiste - la candidate de la gauche Jeannette Jara - et le candidat d'extrême droite José Antonio Kast. C'est le moment qu'a choisi le président sortant de gauche Gabriel Boric pour annoncer qu'à partir de ce lundi 3 novembre 2025, «au Chili, il n'y a plus de [...] prison spéciale pour les criminels de la dictature qui a dévasté notre pays pendant 17 ans. Cette prison devient définitivement une prison de droit commun.» La prison de Punta Peuco, construite en banlieue de Santiago après la fin de la dictature dans les années 90, comptait un espace barbecue, ou encore des terrains de tennis, «bien loin des conditions réservées aux prisonniers de droit commun», rappelle l'édition chilienne du Monde Diplomatique. La prison de Punta Peuco a été une «concession accordée au pouvoir militaire dont l'ombre planait encore sur [une] démocratie naissante» et «incarnait l'impunité», écrit la chercheuse Rossana Carrasco. Parmi les détenus, un ancien membre des services de renseignements chiliens, Miguel Krasnoff condamné à près de 1 000 années de prison pour des crimes commis sous la dictature. Le candidat d'extrême droite José Antonio Kast lui a rendu visite, il y a quelques années, et n'exclut pas de le gracier s'il est élu. Il a critiqué hier (3 novembre 2025) le changement de statut de la prison au motif que la décision arrive en toute fin de mandat, rapporte El Dinamo.
Parmi les plus mystérieux trésors archéologiques découverts au XXᵉ siècle figure un objet singulier : le Rouleau de cuivre. Il fait partie des célèbres manuscrits de la mer Morte, retrouvés entre 1947 et 1956 dans les grottes de Qumrân, au bord de la mer Morte, en Israël. Mais contrairement aux centaines d'autres rouleaux faits de cuir ou de parchemin, celui-ci a été gravé… dans du cuivre pur. Et son contenu n'a rien de religieux : c'est une carte au trésor.Découvert en 1952 dans la grotte n°3, ce rouleau se présentait sous la forme de deux cylindres verdâtres, corrodés par les siècles. Trop fragiles pour être déroulés, ils furent découpés en bandes à l'aide d'une scie fine à l'université de Manchester. Ce n'est qu'alors que les archéologues purent lire les inscriptions gravées en hébreu ancien sur le métal. À la différence des autres manuscrits de Qumrân, composés de textes bibliques, le Rouleau de cuivre énumérait… des lieux et des quantités d'or et d'argent.Le texte, long d'environ 60 colonnes, répertorie 64 caches de trésors : lingots, pièces, vases sacrés, objets précieux, pour un total estimé à plusieurs tonnes de métaux précieux. Certaines cachettes seraient dissimulées sous des marches de temples, d'autres dans des grottes ou des citernes, aux alentours de Jérusalem et du désert de Judée. Si ces chiffres étaient authentiques, le trésor aurait une valeur inestimable.Mais à qui appartenait-il ? Les hypothèses se multiplient depuis plus de soixante-dix ans. Pour certains chercheurs, il s'agirait des richesses du Temple de Jérusalem, dissimulées juste avant sa destruction par les Romains en l'an 70. Pour d'autres, le texte aurait été rédigé par la communauté des Esséniens de Qumrân, qui aurait voulu protéger ses biens religieux. D'autres encore pensent à un document symbolique ou à une liste fictive, destinée à nourrir un enseignement spirituel.Aucune des caches décrites n'a jamais été retrouvée. Les indications géographiques sont trop vagues, les paysages ont changé, et il est possible que le trésor ait été pillé ou détruit depuis des siècles. Pourtant, le mystère demeure. Le Rouleau de cuivre, avec son allure de plan codé, fascine archéologues et aventuriers. C'est un texte unique au monde, entre mythe et archéologie, qui témoigne d'une époque troublée où les fidèles tentaient de sauver ce qu'ils avaient de plus précieux — leurs richesses, mais aussi leur foi. Et peut-être, quelque part sous les sables de Judée, dorment encore les trésors qu'il évoque. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils jouent depuis assez longtemps en NFL. Pourtant, nous ne parlons pas assez d'eux. Ces joueurs sont-ils faits pour devenir les futurs visages de la NFL ?Parmi eux, il y a Jordan Love. Le quarterback est maintenant en NFL depuis 5 saisons. Leader d'une équipe des Packers qui font partie des favoris pour aller au Super Bowl, peut-il être l'incarnation de la ligue et succéder à Aaron Rodgers en tant que visage de la franchise et de la ligue.En plus de lui, Nithinya Simuong et Kevin Renaudet vous donnent leur avis sur 5 autres joueurs.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Lamar Jackson et les Ravens sont sans pitié face aux Dolphins 28 à 6.Auteur de 4 touchdowns lancés pour son retour, Lamar Jackson est sobre et efficace. L'attaque affiche un meilleur visage, ainsi que la défense, qui a réduit les espoirs de Tua Tagovailoa et des Dolphins à néant. Avec cette victoire, les Ravens se relancent dans la course aux playoffs et pour la tête de la division AFC Nord.Les Dolphins retombent dans la crise. Moins de 24 heures après le match, les Dolphins prennent de grandes décisions concernant l'avenir de la franchise. Mike McDaniel conservé, peut-il renverser le cours de la saison de la franchise ? Tua Tagovailoa est-il encore la solution au poste de quarterback ?Nithinya Simuong et Kevin Renaudet au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le 3 novembre, Marjorie Hache ouvre une nouvelle semaine de RTL2 Pop-Rock Station avec une programmation riche en énergie. L'émission débute avec les Rolling Stones et "Hot Stuff", avant de dérouler un set mêlant Franz Ferdinand, Arcade Fire, Green Day et Sepultura. Les nouveautés sont nombreuses : Wet Leg, en pleine tournée triomphale, Mélody's Echo Chamber avec "Daisy", et Florence + The Machine, dont le nouvel album "Everybody Scream" est l'album de la semaine. Parmi les temps forts de la soirée la reprise qui revisite "Le dernier jour du disco" de Juliette Armanet dans une version punk rageuse signée MSS FRNCE. La seconde heure file entre The Velvet Underground, Supergrass, Elvis Costello, Hole et Metallica, avec un détour par la scène psyché de Mélody Prochet et le retour de Be Your Own Pet. Bref un RTL2 Pop-Rock Station à la fois brûlante, curieuse et fidèle à son credo : explorer toutes les nuances du rock. The Rolling Stones - Hot Stuff Wet Leg - Mangetout Jerry Lee Lewis - Great Balls Of Fire Franz Ferdinand - Love Illumination Interpol - The Heinrich Maneuver Guns N' Roses - Welcome To The Jungle Bruce Springsteen - Atlantic City Florence + The Machine - Witch Dance The Monkees - I'm A Believer Smash Mouth - Walkin' On The Sun War - Why Can't We Be Friends Raye - Where Is My Husband! MSS FRNCE - Le Dernier Jour Du Disco Arcade Fire - No Cars Go Gorillaz - Dare Steven Wilson Jr. - Hunger Strike The Velvet Underground - Heroin Green Day - Oh Yeah Be Your Own Pet - What A Bitch Queen - Fat Bottomed Girl Sepultura - Roots Bloody Roots Melody's Echo Chamber - Daisy (Feat. El Michels Affair) The Beach Boys - I Get Around Supergrass - Rebel In You Elvis Costello - This Year's Girl Babylon Zoo - Spaceman Metallica - ...And Justice For AllHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un rassemblement d'une ampleur sans précédent a rendu hommage samedi aux 16 victimes de la catastrophe de la gare de Novi Sad, survenue il y a un an. La mobilisation contre la corruption continue, et la détermination des manifestants à obtenir la convocation d'élections anticipées reste intacte. Mobilisation en Serbie Dimanche (2 novembre 2025), la mère d'une des victimes de l'effondrement du toit en béton de la gare de Novi Sad a entamé une grève de la faim pour que justice soit rendue, alors que plus de 100.000 personnes s'étaient rassemblées dans le calme samedi pour rendre hommage aux 16 personnes mortes dans la catastrophe, il y a un an. C'est le plus imposant rassemblement jamais organisé sur place depuis lors et cette mobilisation massive montre à quel point la détermination de l'opposition au régime d'Aleksandar Vucic reste intacte. À la pointe du mouvement, les étudiants sont déterminés à obtenir la chute du président serbe et de son parti, le SNS, considéré comme responsable d'une corruption qui ronge la société. À Novi Sad, le reportage de Louis Seiller. En Italie, les juges dans le viseur du pouvoir Le Parlement italien a approuvé en fin de semaine dernière la réforme du système judiciaire, projet phare du gouvernement Meloni, et des conservateurs depuis de très nombreuses années. C'était la quatrième fois que le Sénat examinait le texte, qui doit encore être soumis à référendum dans quelques mois avant adoption définitive. Les explications de Cécile Debarge. En Turquie, des fonctionnaires toujours à la peine avec la justice Après le putsch manqué de l'été 2016, le pouvoir avait limogé plus de 125.000 personnes au sein de la Fonction publique. Parmi elles, de nombreux opposants, accusés de soutenir les putschistes ou le terrorisme. Du jour au lendemain, ces fonctionnaires se sont retrouvés, sans revenus, sans droits sociaux et même sans passeport. Neuf ans plus tard, certains sont toujours dans l'impasse et même les plus mobilisés d'entre eux ont du mal à garder espoir. Reportage à Ankara, Anne Andlauer. Michel Hazanavicius : l'Ukraine au plus près Depuis la publication de ses Carnets d'Ukraine (Allary éd.), récit d'une semaine passée sur le front avec les combattants, le réalisateur Michel Hazanavicius poursuit sans relâche son engagement en faveur des Ukrainiens en guerre, Il est notamment ambassadeur en France du fonds de soutien gouvernemental United 24, auquel il reverse les bénéfice de son livre. Le réalisateur de The Artist, et de La plus précieuse des marchandises était récemment au festival War on screen où Olivier Favier l'a rencontré.
Un rassemblement d'une ampleur sans précédent a rendu hommage samedi aux 16 victimes de la catastrophe de la gare de Novi Sad, survenue il y a un an. La mobilisation contre la corruption continue, et la détermination des manifestants à obtenir la convocation d'élections anticipées reste intacte. Mobilisation en Serbie Dimanche (2 novembre 2025), la mère d'une des victimes de l'effondrement du toit en béton de la gare de Novi Sad a entamé une grève de la faim pour que justice soit rendue, alors que plus de 100.000 personnes s'étaient rassemblées dans le calme samedi pour rendre hommage aux 16 personnes mortes dans la catastrophe, il y a un an. C'est le plus imposant rassemblement jamais organisé sur place depuis lors et cette mobilisation massive montre à quel point la détermination de l'opposition au régime d'Aleksandar Vucic reste intacte. À la pointe du mouvement, les étudiants sont déterminés à obtenir la chute du président serbe et de son parti, le SNS, considéré comme responsable d'une corruption qui ronge la société. À Novi Sad, le reportage de Louis Seiller. En Italie, les juges dans le viseur du pouvoir Le Parlement italien a approuvé en fin de semaine dernière la réforme du système judiciaire, projet phare du gouvernement Meloni, et des conservateurs depuis de très nombreuses années. C'était la quatrième fois que le Sénat examinait le texte, qui doit encore être soumis à référendum dans quelques mois avant adoption définitive. Les explications de Cécile Debarge. En Turquie, des fonctionnaires toujours à la peine avec la justice Après le putsch manqué de l'été 2016, le pouvoir avait limogé plus de 125.000 personnes au sein de la Fonction publique. Parmi elles, de nombreux opposants, accusés de soutenir les putschistes ou le terrorisme. Du jour au lendemain, ces fonctionnaires se sont retrouvés, sans revenus, sans droits sociaux et même sans passeport. Neuf ans plus tard, certains sont toujours dans l'impasse et même les plus mobilisés d'entre eux ont du mal à garder espoir. Reportage à Ankara, Anne Andlauer. Michel Hazanavicius : l'Ukraine au plus près Depuis la publication de ses Carnets d'Ukraine (Allary éd.), récit d'une semaine passée sur le front avec les combattants, le réalisateur Michel Hazanavicius poursuit sans relâche son engagement en faveur des Ukrainiens en guerre, Il est notamment ambassadeur en France du fonds de soutien gouvernemental United 24, auquel il reverse les bénéfice de son livre. Le réalisateur de The Artist, et de La plus précieuse des marchandises était récemment au festival War on screen où Olivier Favier l'a rencontré.
durée : 00:21:11 - L'affaire Norbert Garceau : le meurtrier récidiviste qui a inspiré "L'assassin assassiné" à Julien Clerc - En mars 1980, Norbert Garceau, un assassin récidiviste est jugé à Toulouse. Il risque la guillotine. Parmi le public, il y a le chanteur Julien Clerc. À la barre, Robert Badinter, fervent opposant à la peine de mort. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cette réalité surprend aujourd'hui, car on imagine le médecin comme une figure respectée, savante, au service du bien commun. Mais à Rome, la médecine n'avait pas ce prestige. C'était un métier utile, certes, mais considéré comme manuel, presque servile. Les citoyens romains libres, surtout les plus aisés, voyaient mal l'idée d'un homme libre penché sur un malade ou manipulant le corps d'autrui. Ce rôle était donc souvent confié à des esclaves instruits, souvent d'origine grecque.Les Grecs étaient alors réputés pour leurs connaissances dans les sciences et la philosophie, et beaucoup avaient été réduits en esclavage après les conquêtes romaines. Parmi eux, certains maîtrisaient les textes d'Hippocrate, de Galien ou d'Aristote. Rome, pragmatique, récupéra ce savoir à sa manière. Un riche patricien pouvait ainsi posséder un esclave formé à la médecine, chargé de soigner la maisonnée, les enfants, les domestiques et parfois même les voisins. Cet esclave, s'il s'avérait compétent, gagnait en considération et pouvait être affranchi, devenant un « médecin affranchi ». Mais son origine servile restait souvent un stigmate social.Dans les grandes familles, on formait même des esclaves spécialement pour ce rôle. On les instruisait dans des écoles de médecine grecques, ou on les plaçait en apprentissage auprès d'un médecin expérimenté. Ces hommes (et parfois ces femmes) devenaient les « medici » du domaine, au même titre qu'un cuisinier ou qu'un scribe. Ils soignaient les blessures, préparaient des onguents, réalisaient des saignées et suivaient les accouchements. Leur valeur économique était telle qu'un médecin esclave pouvait coûter très cher sur le marché.Il faut aussi se rappeler que la médecine romaine était très pragmatique : plus proche de la pratique que de la théorie. Le prestige allait plutôt aux philosophes, aux juristes, aux orateurs. Le médecin, lui, touchait les corps — et cela le plaçait dans une catégorie inférieure. Il n'exerçait son art que par tolérance sociale, pas par reconnaissance.Pourtant, certains d'entre eux réussirent à s'élever. Le plus célèbre, Galien, né libre mais influencé par cette tradition gréco-romaine, fit carrière auprès des empereurs. D'autres, affranchis ou anciens esclaves, devinrent riches et respectés, preuve que la compétence pouvait parfois transcender le statut.Ainsi, dans la Rome antique, le savoir médical circulait grâce à des esclaves savants. Ce paradoxe dit beaucoup de cette société : c'est au cœur même de la servitude que Rome a puisé une partie de son savoir scientifique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cours vidéo de 47 minutes donné par Rav Raphaël SADIN.
Cette semaine, Au Coeur de l'Histoire se met à l'heure d'Halloween ! Pour cette semaine spéciale frissons, préparez-vous à avoir la chair de poule...Virginie Girod vous raconte les origines d'un monstre incontournable de la pop culture dans un récit inédit d'Au cœur de l'Histoire !Loin de l'image du revenant assoiffé de sang forgée et véhiculée par le cinéma hollywoodien, la figure du zombi puise ses origines dans la culture vaudou haïtienne. A partir du XVe siècle, alors que le commerce triangulaire se met en place, des millions d'Africains sont capturés et réduits en esclavage sur les territoires nouvellement conquis en Amérique et dans les Caraïbes. Le mélange des cultures locales et importées aboutit, sur l'île qui deviendra Haïti, à la construction d'un syncrétisme religieux : le vaudou, comprenant ses propres rites, croyances et divinités, à l'image d'Erzuli ou du Baron Samedi. Parmi les pratiquants, il existe des sorciers, les bokors, capables de ramener des êtres d'entre les morts en effectuant des rites de zombification... Mais qui sont ces zombis ? Ont-ils jamais perdu la vie ? (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation et écriture : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition du générique : Julien Tharaud- Visuel : Sidonie Mangin Bibliographie :- Philippe Charlier, Zombis, enquête sur les morts-vivants, Tallandier, coll. "Texto", 2023- Philippe Charlier (dir.), Zombis. La mort n'est pas une fin ?, Gallimard/musée du Quai Branly-Jacques Chirac, 2024- Zora Neale Hurston, Tell My Horse: Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Amistad, 2008Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est en Haïti que les vents, les pluies ou encore les inondations provoquées par le passage de l'ouragan Melissa ont été les plus meurtriers. Selon un bilan de la protection civile haïtienne, au moins 30 personnes sont mortes et 20 sont toujours portées disparues. À Petit Goâve, ville la plus endeuillée par le passage de l'ouragan, Gauda Estiverne a vu trois de ses quatre enfants disparaître dans les flots de la rivière Ladigue sortie de son lit. Yannick Jean Pierre, elle, a eu plus de chance. «J'ai failli mourir. L'eau a failli m'emporter. Regardez, ma maison est détruite. Je ne sais pas où je vais dormir», témoigne-t-elle. L'écrivaine haïtienne Yanick Lahens remporte le prix du roman de l'Académie française «Que le nom de Melissa soit banni», écrit Frantz Duval dans le journal Le Nouvelliste, et «que celui de Yanick rayonne». L'écrivaine, qui vit en Haïti, a été récompensée pour son roman Les passagères de la nuit. «Depuis plus d'un siècle, l'Académie française récompense des auteurs haïtiens pour la qualité de leurs œuvres», rappelle Frantz Duval. «Quelle joie, quelle fierté !», renchérit Gazette Haïti. Car dans un «pays en crise», et «malgré les blessures», ce prix rappelle «qu'Haïti demeure une terre de création et de génie, capable d'offrir au monde des voix puissantes, des écritures de lumière.» Plongée dans un musée sous-marin en Colombie Au large de l'Isla Fuerte, sur la côte caraïbe, des initiatives tentent de donner un second souffle aux coraux, garants de la vie marine mais qui sont gravement menacés aujourd'hui par le dérèglement climatique et par le tourisme de masse. Parmi elles, le Muszif, un musée entièrement immergé dans des eaux cristallines, où l'art devient refuge pour la vie marine et qu'a visité la correspondance de RFI en Colombie, Camille Bouju. Dans le journal d'Outre-mer La 1ère Les Antilles françaises et leurs forces armées viennent au secours de la Jamaïque, meurtrie par l'ouragan Melissa.
Amazon, le géant du commerce en ligne a annoncé la suppression de 14 000 postes liée « en grande partie au développement de l'IA » selon l'entreprise. Une annonce qui ravive les craintes dans certaines professions particulièrement exposées, car l'essor de l'intelligence artificielle pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'emploi dans le monde. Amazon présente ces 14 000 licenciements comme la première étape d'une vague qui pourrait concerner 30 000 personnes au sein du groupe qui emploie 1,5 million de salariés à travers le monde. Mais le géant du commerce en ligne n'est pas la seule entreprise à avoir annoncé des départs en raison de l'IA. Et si le phénomène reste progressif pour le moment, les effets de l'essor de l'IA se font en effet déjà lourdement sentir en particulier aux États-Unis. Au sein du cabinet de conseil Accenture, 12 000 postes ont été supprimés au cours des trois derniers mois, des employés « qui ne pourront pas apprendre les compétences nécessaires pour utiliser l'IA » selon la direction du groupe, qui a prévenu les autres salariés : ceux qui ne s'adapteront pas à cette nouvelle technologie pourraient subir le même sort. Microsoft, de son côté, a licencié 15 000 employés cette année, et de nombreux observateurs font le lien entre cette cure d'amaigrissement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Chez Amazon, les emplois touchés sont pour la plupart dans les bureaux (les « cols blancs ») et non pas dans les entrepôts. Parmi les métiers les plus exposés ce sont logiquement ceux qui reposent sur le traitement de données et les tâches numériques qui peuvent être facilement automatisées, cela concerne donc en particulier l'analyse de données, la comptabilité, tout ce qui est de l'ordre des supports informatiques, mais aussi des services clients, des achats... Le patron de la chaîne américaine de supermarchés Walmart, le plus gros employeur des États-Unis a estimé qu'il ne connaissait pas un seul métier, un seul secteur, qui ne sera pas affecté par l'arrivée de l'IA. À lire aussiComment l'IA a déjà commencé à remodeler le marché du travail « Job apocalypse »? Qu'en est-il vraiment du nombre d'employés menacés ? Plusieurs études vont du scénario le plus optimiste au scénario catastrophe, certaines prédictions parlent même de « job apocalypse ». Mais si l'on s'en tient au rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) datant de 2023, il semblerait qu'environ 2,3% des emplois dans le monde, et jusqu'à 5% dans les pays riches, pourraient, en théorie, être entièrement automatisée par l'intelligence artificielle. L'OIT précise qu'il s'agit d'un potentiel, pas d'une prévision. En revanche, près de 60% des métiers dans le monde sont partiellement exposés à l'automatisation par l'IA, c'est donc plutôt à une évolution de la plupart des métiers qu'il faut s'attendre, et le tsunami de licenciements prévu par certains se traduira plutôt par une adaptation de secteurs entiers. Certains comparent l'arrivée de l'IA sur le marché du travail à celui d'internet, alors l'inconnu est la suivante : quelle sera la rapidité du développement de ce nouveau bouleversement technologique, plusieurs décennies, plusieurs mois ou plusieurs années ? Pour ce qui est de l'IA, tout va déjà très vite et notre capacité à intégrer cette nouvelle donne est la clé pour les employeurs, la formation jouera bien sûr un rôle essentiel. Nécessité de rentabiliser les investissements dans l'IA Au final, il est intéressant de poser la question de savoir de ces annonces de licenciements, sont elles réellement toutes motivées par l'arrivée de l'IA ? Mais l'intelligence artificielle joue certainement un rôle. Si ce n'est en raison de l'automatisation de certaines tâches, c'est a minima en raison d'une nécessité d'amortir les investissements colossaux dans les infrastructures de l'IA. Amazon a ainsi annoncé, dans la foulée de cette vague de licenciements, un investissement de cinq milliards de dollars en Corée du Sud, notamment pour y construire des centres de données IA à horizon 2031. À lire aussiAmazon annonce la suppression de 14 000 postes à travers le monde
Se chauffer n'est plus un simple confort. Selon le dernier baromètre du Médiateur national de l'énergie, 36 % des foyers français ont éprouvé des difficultés à régler leurs factures de gaz ou d'électricité au cours des douze derniers mois — un niveau jamais atteint. Ces difficultés concernaient 28 % des ménages l'an dernier et seulement 18 % en 2020.Autre révélateur : près de trois quarts des ménages (74 %) se sont volontairement restreints sur le chauffage pour des raisons financières — un signal fort de précarité énergétique.Pourquoi en est-on arrivé là ? Plusieurs raisons se combinent. D'abord, les prix de l'énergie ont grimpé : qu'il s'agisse du gaz, de l'électricité ou du fioul, les coûts de production, de transport, de distribution et les taxes se sont renchéris. Cela pèse directement sur les factures des foyers. Ensuite, certains ménages sont dans des logements mal isolés ou anciens, où il faut davantage d'énergie pour atteindre une température acceptable. Dans ce contexte, le fait de couper ou baisser le chauffage devient une solution douloureuse mais souvent la seule.Le mécanisme aide/social a aussi montré ses limites : la distribution du Chèque énergie, pourtant destinée aux foyers modestes, a été retardée (par exemple vers novembre au lieu du printemps) ce qui a aggravé la situation pour 61 % des bénéficiaires, selon le médiateur. Parmi eux, 35 % ont connu des difficultés de paiement, et 10 % ont même subi une coupure ou une réduction de leur fourniture.Au-delà des chiffres, le constat est dur : avoir un logement chauffé à une température convenable est désormais une question non seulement de confort mais de survie sociale et sanitaire. Le médiateur le rappelle : l'électricité « constitue un produit de première nécessité ». Les coupures d'énergie pour impayés sont « d'une grande violence » pour les foyers vulnérables. Il propose donc d'interdire ces coupures et d'instaurer un droit à une alimentation minimale en électricité.En somme, dans une France où l'énergie devient plus chère, où l'isolation laisse souvent à désirer, où les aides tardent à arriver, se chauffer correctement s'apparente de plus en plus à un privilège. Le luxe ici ne réside pas dans un chauffage au-dessus du standard, mais dans la simple capacité de maintenir une température décente, sans faire subir à son budget une tension extrême. Et dans ce contexte, la question devient : comment garantir à tous l'accès à cette « nécessité », sans que cela devienne un luxe réservé à ceux qui peuvent encore payer sans compter ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Emmanuelle Hutin a publié un premier récit remarqué, La Grenade (Stock, 2021). En parallèle de l'écriture, elle est directrice artistique indépendante et enseigne le yoga au profit d'associations caritatives. Son nouveau livre Les francs-tireuses est une fiction qui s'inspire de l'histoire vraie de deux femmes artistes qui ont résisté pendant la guerre avec des actions inédites dans l'Histoire. (Rediffusion) «Imagine-t-on pareille témérité ?», écrira Claude Cahun après la guerre. Comment croire qu'un couple de femmes artistes, bourgeoises, cinquantenaires, d'origine juive et à la santé fragile, s'élève seul contre les Allemands pendant les quatre années d'occupation de l'île de Jersey ? Claude Cahun est l'une des figures les plus singulières de l'avant-garde artistique parisienne. Avec Suzanne Malherbe, sa compagne de toujours, elle adhère et participe activement au mouvement surréaliste et révolutionnaire antifasciste. Mais c'est sur l'île de Jersey, où elles s'installent en 1938, que va se déployer leur activité militante. Convaincues que la liberté et l'amour fraternel sont des valeurs universelles, Claude et Suzanne mènent une contre-propagande poétique ; une résistance de papiers, de bouteilles vides et de milliers de tracts signés «Le soldat sans nom» pour créer l'impression d'une fronde au sein même des rangs allemands. Elles sont les francs-tireuses, usant de leurs armes spirituelles pour inciter les soldats à cesser de se battre. Les faits leur ont donné raison : Jersey a été libérée pacifiquement. Les Francs-tireuses s'appuie sur des textes dans lesquels Claude Cahun et Suzanne Malherbe ont raconté leurs années de guerre. Fidèle à leurs actions et à leurs tempéraments, Emmanuelle Hutin s'inspire librement de ces écrits pour rendre hommage au courage de ces résistantes invisibilisées par l'Histoire. (Présentation des éditions Anne Carrière). Illustration musicale : Gnossienne (1) d'Erik Satie. Pour aller plus loin, à découvrir également : À travers les destins croisés de cinq résistantes, Philippe Collin retrace le rôle crucial longtemps oublié des femmes dans la lutte intérieure et extérieure face au nazisme entre 1940 et 1944. Souvent réduites à une poignée de clichés romantiques, les femmes dans l'histoire de la Résistance française sont longtemps restées invisibles. Or, dans un pays vaincu, humilié et privé en partie de sa population masculine, emmenée en Allemagne en captivité dès l'été 1940, les femmes furent les premières à réagir et à initier un esprit d'insoumission. Parmi elles, deux figures illustres : Lucie Aubrac et Geneviève de Gaulle. Ainsi que trois femmes demeurées dans l'ombre : Mila Racine, Simonne Mathieu et Renée Davelly. Destins emblématiques ou méconnus, les trajectoires de ces cinq résistantes vont s'entremêler et se répondre : un récit choral et global qui redonne toute leur place aux femmes aux côtés des hommes. Cet ouvrage est l'adaptation illustrée d'archives inédites ou rares du podcast à succès sur France Inter suivi par plus de 2,5 millions d'auditeurs et plébiscitée par la critique. (Présentation des éditions Albin Michel).
Des premières cathédrales à la série à succès Wednesday, le Louvre-Lens explore jusqu'au 26 janvier 2026 plus de mille ans d'histoire et d'esthétiques. L'exposition s'intitule « Gothiques », tant ce mouvement, né au XIIe siècle en France, revêt différents atours. « Cette exposition gothique au Louvre-Lens a la particularité de proposer un voyage à travers 1000 ans d'histoire », précise la directrice du musée, Annabelle Ténèze. Elle nous propose de traverser ce que peut-être la vie gothique, aussi bien au Moyen Âge, jusqu'à la contre-culture goth. Pour résumer, de Notre-Dame de Paris à Gotham City, la ville de Batman. Ce voyage dans le temps et l'espace commence en 1 140 par l'architecture et la sculpture. Parmi les quelque 250 œuvres, dessins, peintures, vitraux ou même musique, on trouve beaucoup de sculptures médiévales extrêmement raffinées. Le conseiller scientifique de l'exposition, Florent Meunier, conservateur en chef du patrimoine au musée du Louvre, nous présente une pièce d'exception.« C'est le moulage du Tentateur de la cathédrale de Bâle, donc un canton Suisse actuel. Derrière le moulage, il y a des animaux venimeux, des serpents, des crapauds. Alors de face, par contre, c'est un homme qui essaie de séduire. Il a enlevé un gant, c'est extrêmement intéressant », raconte-t-il. Le gothique révolutionne l'architecture des églises, et pourtant, le terme « gothique » est, à l'origine, péjoratif. C'est même une insulte lâchée par les artistes de la Renaissance. « Les contemporains du gothique ne lui donnent pas un nom et au XVIe siècle, Raphaël, Castiglione, Vasari, mais aussi Rabelais pour la France, se mettent à appeler l'art du Moyen Âge "gothique", c'est-à-dire aussi barbare que l'art des Goths et des Vandales, qui avaient détruit Rome au Ve siècle », explique Annabelle Ténèze. Le retour en grâce du gothique Au XIXe siècle, avec la rénovation de Notre-Dame ou la mode des romans gothiques anglais, le style revient en grâce et impose une nouvelle esthétique, qui se diffuse jusqu'à nos jours. Le Louvre-Lens expose des œuvres contemporaines, comme une sorte de cathédrale bulldozer de métal conçue par le Belge Wim Delvoye, ou un tryptique, réalisé par la jeune artiste, Agathe Pitié. « Une œuvre qui s'appelle "Le sac de Rome par les Goths". Au lieu que ce soit les Goths, le peuple contre les Romains, ce sont les gothiques de la contre-culture. On retrouve dans mon travail des éléments d'architecture gothique, des stars de la contre-culture, mais aussi une référence au Moyen Âge gothique avec un trait rappelant l'enluminure médiévale », précise Agathe Pitié. Et à l'heure actuelle, entre le succès du concert de Mylène Farmer, Nevermore, et celui de la série Wednesday de Tim Burton sur Netflix, le gothique a encore de beaux jours devant lui. À lire aussiNotre-Dame de Paris: histoire d'une cathédrale hors norme
En RDC, c'est la ruée vers l'or vert : les projets de crédits carbone, censés compenser les émissions des grandes entreprises polluantes à travers la planète, se multiplient au point de recouvrir la plus grande part de l'immense forêt du pays. Mais le bénéfice environnemental est douteux et l'impact social souvent négatif, selon la Fondation Rainforest UK. Pas moins de 71 projets de crédits carbone ont été recensés sur 103 millions d'hectares, soit déjà plus des deux tiers de la superficie forestière de la RDC. Une véritable ruée d'aventuriers vers l'or vert, selon Rainforest Alliance UK. « C'est un Far-West, observe Vittoria Moretti, co-auteur du rapport. Il y a vraiment beaucoup d'initiatives qui sont, pour la majorité des cas, portées par des entreprises assez douteuses, qui n'ont pas forcément d'expertise dans la conservation, comme par exemple les entrepreneurs français derrière Socodev. » Derrière Socodev, dans la province de la Tshopo : un producteur de clips musicaux et un ex-footballeur. Droits des communautés bafoués Certains projets dépassent allègrement la limite légale de 500 000 hectares. Et le consentement libre et informé préalable des communautés locales est souvent bafoué, constate le rapport. « En Équateur, il y a eu le cas de cette compagnie indienne KMS, illustre Vittoria Moretti. Les témoignages parlent de représentants venus la nuit qui ont fait signer des contrats en anglais, qui bien sûr n'était pas compréhensible pour les communautés et qui les engageaient pour 100 ans. Dans d'autres cas, comme dans la Tshopo, il y a aussi eu des cas de violation des droits de l'homme, parce que quand les communautés ont refusé le projet Grin Biodev, il y a eu beaucoup de rétorsions des forces de sécurité ». Déforestation record Quinze projets ont été validés au niveau national, trois ont obtenu la certification Verra qui leur permet de vendre des crédits carbone forestiers aux entreprises polluantes étrangères. Mais ces crédits, censés vendre la déforestation évitée en RDC ont désormais mauvaise réputation. « Aujourd'hui, un acheteur qui pourrait se prévaloir d'avoir acheté des crédits du fameux projet WWC dans la province du Maï-Ndombe, il serait très facile de lui sortir immédiatement les statistiques de Global Forest Watch, explique Alain Karsenty, économiste du CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), et de lui montrer que la déforestation dans cette province n'a jamais été aussi élevée et qu'elle augmente depuis 2019 de manière régulière. Ça poserait un problème de crédibilité pour ces acheteurs. » Défiance des acheteurs Parmi ces acheteurs, Nestlé et EasyJet ont jeté l'éponge et le prix des crédits carbone s'est effondré (à 7 dollars la tonne). Le rapport de Rainforest Alliance UK demande aux autorités congolaises un moratoire sur ce système de compensation carbone. Il appelle les partenaires étrangers et le secteur privé à réduire leurs propres émissions de CO2 et à canaliser leur financement vers les communautés locales, en échange de service forestiers.
La capitale écossaise et ses décors médiévaux ont inspiré J.K. Rowling pour la saga Harry Potter. Destination de vacances prisée par les fans, Édimbourg regorge de marches guidées et de magasins dédiés à l'univers du sorcier à lunettes. Mais depuis quelques années, l'autrice désormais milliardaire a mis sa fortune au service de l'idéologie transphobe, au point de contraindre la justice à revenir sur les droits des femmes transgenres. Le secteur du tourisme se voit forcé de s'adapter, entre demande commerciale et respect des minorités. De notre correspondante à Londres, Le château millénaire d'Édimbourg se découpe sur le ciel gris d'Écosse, à quelques centaines de mètres du cimetière de Greyfriars. Connu pour sa statue du chien Bobby, l'endroit accueille chaque année un demi-million de touristes vêtus de capes noires et d'écharpes en laine aux couleurs des maisons de l'école (fictive) de sorcellerie de Poudlard. Les pierres tombales portent des noms familiers pour les fans de la saga littéraire Harry Potter : Thomas Riddell, Scrymgeour, Moodie, McGonagall... Plusieurs fois par semaine, Christine dirige des marches guidées à travers le cimetière. « La popularité de ces tours m'étonne toujours, après toutes ces années, s'émerveille la jeune femme, vêtue d'un uniforme de velours noir et vert émeraude. Édimbourg ressemble tellement à Poudlard, c'est merveilleux pour se plonger dans l'univers de Harry Potter ! » Parmi les participants, beaucoup ont grandi avec les livres. Le montant des marches Potter Trails est libre. Et depuis quelques années, l'entreprise reverse une partie de ses profits à des ONG qui défendent les droits des personnes transgenres. « C'est une manière d'afficher clairement que nos marches accueillent tout le monde, sans distinction de genre », explique Christine. Ce qui pourrait sembler évident relève pourtant du nécessaire. Depuis quelques années, la créatrice de l'univers Harry Potter, J.K. Rowling, s'est distinguée sur les réseaux sociaux par ses positions conservatrices transphobes. Plus inquiétant, elle, à qui la marque Harry Potter rapporte chaque année plus de 50 millions de dollars, a financé le recours en justice d'une association écossaise contre des réformes. En avril dernier, elle a obtenu que la justice considère les femmes transgenres comme des hommes. Depuis, les fans s'interrogent : faut-il continuer à consommer du contenu, et donc verser de l'argent à une autrice dont l'idéologie est loin de faire consensus ? « La moralité des livres est complexe, et bien entendu loin d'être idéale, admet la guide. Mais de nombreux lecteurs, y compris ceux qui ont grandi avec Harry Potter, ont trouvé du réconfort dans le message de la série : le fait de se sentir différent et d'enfin trouver un endroit où on se sent bien, et la résistance contre la haine. C'est ce qui nous motive. » L'une des rues principales de la vieille ville d'Édimbourg, Victoria Street, possède un café qui a abrité les premières séances d'écriture de J.K. Rowling et lui aurait servi d'inspiration pour la rue commerçante des fournitures magiques, le Chemin de Traverse. Devant la boutique officielle, les fans font la queue pour acheter une baguette magique, une peluche, une écharpe. Après une demi-heure d'attente, Estelle sort du magasin, les mains vides : « J'aime relire les livres, revisionner les films... Mais je ne cautionne pas les propos de l'autrice et je ne veux plus lui verser d'argent. » Alors, la jeune Normande, vêtue d'un pull de la maison Serdaigle, s'adapte : « J'achète d'occasion, et je me suis mise au tricot pour fabriquer mon pull ! » Du côté des militants LGBTQ+, certains membres de la communauté appellent plutôt au boycott de tout ce qui touche à l'univers magique du sorcier à la cicatrice en éclair. Les associations, elles, préfèrent ne pas évoquer les positions de l'autrice pour ne pas participer à sa visibilité. Dans cette démarche, Fraser Horn a décidé de totalement repenser son offre de marches guidées dans Édimbourg. Ce jeune papa s'est lancé comme guide indépendant au début de l'année, et propose à l'époque des tours Harry Potter et des marches LGBTQ, sur les lieux importants dans l'histoire des minorités sexuelles. « Mais en avril [quand la Cour suprême a indiqué ne plus reconnaître le genre auto-déclaré], les positions de J.K. Rowling sont devenues indéfendables, et j'ai compris que ces deux marches n'avaient plus leur place sur le même flyer », explique-t-il. À l'approche du mois des Fiertés – le mois de juin, consacré à la visibilité de la communauté LGBTQ+ –, le guide décide de remplacer ses tours Harry Potter par de nouveaux horaires pour ses marches LGBTQ+, ce qui suscite un fort intérêt médiatique. « Certains ont pensé que c'était un coup de communication de ma part, mais j'ai tout de même lâché un tiers de mon activité, pour respecter mes valeurs », précise-t-il. Depuis, Fraser propose de manière permanente plus de marches LGBTQ+, où il en profite pour donner plus de visibilité aux personnalités homosexuelles et transgenres de l'histoire édimbourgeoise, celles-là même que J.K. Rowling cherche à effacer. « J'emmène mes groupes dans la cour du collège de médecine, pour leur montrer la plaque commémorative du Dr. James Barry : un homme transgenre, né dans une famille pauvre, qui est devenu l'un des meilleurs chirurgiens de la Royal Navy », raconte-t-il. La transidentité du docteur n'a été révélée qu'à sa mort, à l'indifférence de ceux qui l'avaient connu. Du côté du secteur touristique et à l'échelle de toute l'Écosse, les syndicats notent une légère baisse du tourisme liée à Harry Potter, au profit d'autres séries comme Outlander, mais se préparent à une recrudescence des séjours sur les lieux de tournage des films, avec la sortie d'une nouvelle série inspirée des livres sur HBO en 2027. À lire aussiLa Cour suprême britannique statue que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique
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En janvier 1925, l'Alaska fut le théâtre d'une épopée héroïque restée dans l'Histoire sous le nom de “course au sérum de Nome” (Serum Run to Nome). Tout commença dans le petit port de Nome, au bord de la mer de Béring, lorsqu'une épidémie de diphtérie frappa la population. Le médecin local, Curtis Welch, vit les premiers enfants mourir en quelques jours. Sans vaccin, c'était une condamnation certaine. Il savait qu'un antidote existait : un sérum antitoxique conservé à plus de 1600 kilomètres, à Anchorage. Mais en plein hiver, les tempêtes de neige rendaient les routes, la mer et le ciel impraticables.Le seul moyen d'acheminer le remède ? Par traîneaux à chiens. L'Alaska décida d'organiser une course contre la mort : une relais de mushers, ces conducteurs de traîneaux, traverserait les plaines glacées pour livrer le sérum à Nome. En tout, 20 équipes de chiens se relayèrent sur plus de 1 000 kilomètres, dans des conditions extrêmes : -50 °C, vents polaires, blizzards aveuglants.Le départ fut donné le 27 janvier 1925 à Nenana. Chaque équipe parcourait une trentaine de kilomètres avant de transmettre le précieux colis au relais suivant. Parmi ces héros, deux noms restèrent célèbres : Leonhard Seppala, le plus expérimenté, et son chef de meute Togo, qui franchirent près de 400 km à travers la tempête ; puis Gunnar Kaasen, guidé par le chien Balto, qui mena la dernière étape jusqu'à Nome, arrivant le 2 février au matin. Dans ses bras, le petit cylindre d'aluminium contenant le sérum gelé sauva des centaines de vies.Leur exploit, largement relayé par la presse, fit le tour du monde. Balto devint une icône nationale aux États-Unis : une statue à son effigie fut érigée à Central Park, à New York, “en l'honneur de l'endurance, de la fidélité et de l'intelligence des chiens de traîneau.”Cette aventure marqua un tournant : elle inspira la création de la course annuelle de traîneaux Iditarod, entre Anchorage et Nome, en mémoire de ces mushers. Mais elle symbolise surtout la force du courage collectif face à la nature impitoyable. Dans la nuit polaire de l'hiver 1925, l'humanité et les chiens de l'Arctique coururent côte à côte pour arracher un village à la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invité: Youb Djebri. Dans le monde, plus de 75 millions de personnes utilisent régulièrement lʹapplication de rencontre Tinder. Parmi elles, de nombreux jeunes, hommes et femmes. Comment lʹapplication est-elle utilisée par ces jeunes adultes? Des facteurs comme le genre, lʹorigine ethnique ou la classe sociale influencent-ils les rencontres et la manière de se présenter, d'interagir? Tribu reçoit Youb Djebri, qui a fait son travail de master en communication et culture numérique à lʹUniversité de Genève sur les usages de Tinder chez de jeunes en Suisse romande.
Cet épisode est une rediffusion - j'aime vous proposer, pendant les vacances scolaires, les contenus que vous avez le plus plébiscités au cours des derniers mois !Les bonnes manières : réflexe automatique ou clé de la relation humaine ?Comment transmet-on réellement le sens des bonnes manières aux enfants, pour qu'elles deviennent des outils vivants au service de la relation et du respect ?Dans cet épisode Sylvie d'Esclaibes, fondatrice d'écoles Montessori et spécialiste de l'éducation, nous dévoile ce que sont les « bonnes manières » : ni dressage stérile, ni injonction magique, mais plutôt un ensemble de savoir-être à transmettre aux enfants pour mieux vivre ensemble. Elle explique comment ces règles sociales sont à la fois des outils d'intégration, de sécurité et de confiance en soi pour les enfants. Vous apprendrez pourquoi adapter la politesse à l'âge, au contexte et à la culture est fondamental, et comment la pédagogie Montessori rend ces apprentissages concrets grâce à des leçons de « grâce et courtoisie ».3 points clés à retenir :
Nithinya Simuong et Kevin Renaudet reviennent sur la dernière Free Agency, avec son lot de réussites et d'échecs.Parmi les échecs, il y a notamment Justin Fields. Arrivé pour remplacer Aaron Rodgers, le quarterback déchante totalement, au point d'être critiqué par son propriétaire. A-t-il encore un avenir en NFL ? Mais il n'est pas le seul parmi les flops de la Free Agency.À l'inverse, Daniel Jones réussit son pari dans l'Indianapolis, et va probablement relancer sa carrière en NFL. Le quarterback est-il le successeur attendu d'Andrew Luck ? Aux côtés du quarterback, d'autres joueurs trouvent chaussure à leur pied.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce 27 octobre, Marjorie Hache lance la semaine avec un Pop-Rock Station énergique et contrasté. L'émission s'ouvre sur la nouveauté "Asking for a Friend" des Foo Fighters, avant un hommage à Lou Reed, disparu il y a douze ans, avec "Satellite of Love", produit par David Bowie. S'enchaînent AC/DC, Suede, The Talking Heads et le classique "La Sentinelle" de Luke. L'album de la semaine est "We Were Just Here" des Irlandais Just Mustard, formation shoegaze signée chez Partisan Records, que l'on retrouve avec son morceau-titre. Parmi les nouveautés, Marjorie Hache diffuse aussi Die Spitz et leur rock texan "Riding With My Girls", puis le retour de Courtney Barnett avec "Stay in Your Lane". La reprise du soir revisite "Ferry Cross the Mersey" de Gerry and the Pacemakers par Frankie Goes to Hollywood. L'émission rend hommage à Dave Ball de Soft Cell, récemment disparu, avant de se conclure sur King Gizzard & The Lizard Wizard avec "Iron Lung". Foo Fighters - Asking For A Friend Weezer - Hash Pipe Lou Reed - Satellite Of Love Suede - Animal Nitrate Luke - La Sentinelle The Doors - People Are Strange Kate Nash - Foundations Just Mustard - We Were Just Here Talking Heads - Burning Down The House Cage The Elephant - Shake Me Down AC/DC - Shoot To Thrill Die Spitz - Riding With My Girls Frankie Goes To Hollywood - Ferry Cross The Mersey Radiohead - Jigsaw Falling Into Place Oasis - Cigarettes & Alcohol Two Lanes - Calling Stealers Wheel - Stuck In The Middle With You Rage Against The Machine - Renegades Of Funk Courtney Barnett - Stay In Your Lane Dead Kennedys - Holiday In Cambodia Queens Of The Stone Age - Little Sister Ladytron - I See Red Placebo - Infra-Red Architects - Seeing Red Faux Real - Walking Away From My Demons (Wet Leg Remix) Soft Cell - Tainted Love King Gizzard And The Lizzard Wizzard - Iron LungHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Autriche, une initiative qui entend favoriser le vivre ensemble. Alors que nos sociétés semblent de plus en plus polarisées, l'association « L'Autriche des tables rondes et carrées » organise des dîners dans l'espace public pour faire se rencontrer des gens d'horizons sociaux, culturels et politiques différents. De notre correspondante à Vienne, C'est dans une jolie rue piétonne du VIIe arrondissement que le dîner, organisé par l'association « L'Autriche des tables rondes et carrées », se tient ce soir, mais les lieux varient selon les partenariats noués par l'ONG. Le concept est simple : chaque invité doit amener une personne très différente de lui, qu'il s'agisse d'âge, de confession, d'opinion politique, de classe sociale ou d'orientation sexuelle. Parmi la vingtaine de convives, Edith, 45 ans, venue avec une enseignante allemande plus âgée qu'elle, est ravie de cette expérience qui la sort du quotidien : « Il y a trente ans, quand on allait au café, on y rencontrait toute sorte de personnes, des gens différents. Aujourd'hui, je vais au café quand j'ai rendez-vous avec quelqu'un. Il n'y a plus autant d'espaces publics où l'on peut aller pour simplement passer du temps et engager des conversations. Et depuis le coronavirus, je trouve que les gens ne sortent plus. » Dépasser les clivages politiques et identitaire Sur la table, les plats et les verres se vident, pendant que des musiciens indiens chantent et dansent. Et peu à peu, des conversations se nouent. Daniel a osé faire le premier pas. Ce jeune enseignant de 24 ans habite la rue et a décidé au dernier moment, intrigué, de se joindre à la tablée. Geste qu'il ne regrette pas, car ce genre d'échange est rare, selon lui, dans une Autriche où le débat politique polarise : « Un de mes élèves m'a demandé : "d'où est-ce que je viens, moi, monsieur ? Ma mère vient de Palestine, mon père de Syrie et je vis à Vienne depuis l'âge de deux ans." Je lui ai alors répondu : "Pour moi, tu es Viennois, comme moi", car Vienne n'est pas une mais multiple. Mais c'est quelque chose qu'on oublie très facilement. Je remarque aussi dans la salle des professeurs à quel point les opinions sont polarisées. On a besoin de discuter en mettant l'accent sur des choses positives et ne pas toujours parler de politique. On y vient tôt ou tard. Mais quand on comprend d'abord les gens et leur histoire, on ne peut pas être trop en colère. » Des moments de partage La participation à ces dîners est gratuite. Depuis le lancement de l'initiative, il y a six mois, 39 dîners rassemblant près de 2 000 personnes ont eu lieu, et chaque fois, selon l'organisatrice Katharina Jeschke, l'ambiance est à l'écoute et au partage, loin du ton conflictuel souvent observé sur les réseaux sociaux : « La dernière fois, il y avait une institutrice à notre table. Elle était venue avec son mari et nous avons tous pensé : "Bon, ce n'est pas vraiment quelqu'un de si différent". Mais elle nous a répondu qu'il travaillait dans la police et qu'elle voulait qu'un policier découvre ce projet. Il y avait aussi avec nous un sauveteur originaire de Jordanie et deux personnes seules vivant dans des logements sociaux. C'est exactement ça notre but : créer des zones de rencontres où je peux sortir de ma réalité, car sinon je crois que le monde entier fonctionne comme chez moi. » L'association compte organiser davantage de dîners à l'avenir, y compris dans les autres régions autrichiennes.
Près de 9 millions d'électeurs sont appelés aux urnes samedi au premier tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire. Ils doivent choisir entre 5 candidats. Parmi les enjeux : réconcilier un pays divisé, résoudre le chômage endémique des jeunes malgré une croissance économique solide mais inégalement répartie.