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L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont évoqué les idées les plus farfelues pour sauver la planète. Parmi elles : le caca des manchots qui rejette de l'ammoniac, un gaz favorisant la formation de nuages au-dessus de la péninsule Antarctique, capable de limiter localement le réchauffement climatique. Le winner du jour - Coincé sous l'accoudoir d'un train pendant une heure, en cherchant un écouteur tombé. - Alexandra, qui avait remporté les 50 000 euros sur RTL2 il y a quelques jours, est venue récupérer son chèque en direct aux côtés de Grégory Ascher et Justine Salmon. Le flashback d'octobre 1993 - Sortie du neuvième album d'Alain Souchon "C'est déjà ça", avec "Foule sentimentale". - Lancement de la série "Classe mannequin" sur M6 avec Vanessa Demouy, Cachou, Christine Lemler, Séverine Ferrer, Laurent Lafitte et Thomas Jouannet. Les savoirs inutiles - Les chimpanzés utilisent des plantes pour soigner leurs plaies, et des feuilles pour s'essuyer après être allés aux toilettes... ou après avoir fait autre chose. 3 choses à savoir sur l'Everest Qu'est-ce qu'on regarde ? - La saison 3 de "And Just Like That", la suite de "Sex and the City", arrive ce vendredi sur Max. Carrie, Charlotte et Miranda sont de retour. Le jeu surprise Yoann de Saint-Loup près de Villefranche-sur-Saône gagne un bon d'achat de 2000 € chez Belambra. Les coffres à jouets RTL2 Juliette, 11 ans, de Pontonx-sur-l'Adour près de Dax, gagne un iPad. La banque RTL2 Kevin de Venansault près de La Roche-sur-Yon gagne 1000 euros. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:53 - Choses vues - par : Christophe André - Maîtres de papier ou de chair, de mémoire ou d'instinct… Christophe André explore avec tendresse et humour ces figures qui nous élèvent, nous inspirent, et parfois, nous habitent.
C dans l'air du 27 mai 2025 : Dette : "tous les Français" vont payer.Le Premier ministre a annoncé, ce mardi matin, un vaste plan de redressement des finances publiques qui portera sur trois ou quatre ans. Détaillé par le gouvernement au mois de juillet ce plan pluriannuel "de retour à l'équilibre des finances publiques va demander un effort à tous les Français. Le plus juste possible, mais un effort suffisant pour que la France sorte de cette situation qu'on a laissé grandir" a déclaré François Bayrou. Confronté d'ores et déjà à la colère des taxis, le chef du gouvernement a confirmé que la réforme de la rémunération du transport des malades s'appliquera bien début octobre et générera même "davantage d'économies que prévu" grâce à la concertation qui va s'ouvrir. Le Premier ministre a également indiqué qu'il souhaitait que les partenaires sociaux s'emparent de la question de la TVA sociale, abrogée par François Hollande en 2012. Ce dispositif consiste à compenser les réductions de cotisations qui repose sur le travail par une augmentation de la TVA pour compenser les pertes de recettes de la Sécurité sociale."Je souhaite que tous ceux qui ont la responsabilité du monde du travail, du monde de l'entreprise et du monde des salariés, acceptent de poser ensemble cette question", a affirmé le chef du Modem. François Bayrou ajoutant que "le travail en France n'est pas récompensé comme il devrait l'être" et se disant "prêt à revoir la totalité de la question du financement du modèle social français". Emmanuel Macron avait exprimé le 13 mai dernier son souhait d'"aller chercher de l'argent en dehors du seul travail", notamment par le biais de la "consommation", pour financer notre modèle social alors que les défaillances d'entreprises continuent d'augmenter en 2025 et les comptes publics sont dans le rouge.Hier, à quelques heures de présenter un rapport sur la Sécurité sociale, le premier président de la Cour des Comptes Pierre Moscovici a appelé la France à "reprendre le contrôle" de ses finances, dénonçant des dérapages et des années noires en 2023 et 2024. Face à une trajectoire des comptes de la Sécurité sociale "hors de contrôle", les sages de la rue Cambon explorent dans leur dernier rapport plusieurs préconisations. Parmi celles-ci, se trouvent des mesures de rééquilibrage des charges patronales, le cumul emploi-retraite ou encore la lutte contre la fraude à l'étranger.Alors quelle est la situation des finances publiques ? Comment redresser les comptes ? Qu'est-ce que la TVA sociale ? La fiscalité sur le travail est-elle trop lourde ? Le capital doit-il être plus taxé ? Quelles sont les pistes d'économie ? Qui va payer ?LES EXPERTS :- FRANÇOIS ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco- THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business et auteur de Le Vacataire- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service politique - Le Nouvel Obs
Ce lundi 26 mai 2025 marque le jour de mobilisation le plus important de cette grève des taxis, qui sévit depuis une semaine déjà à travers la France. Parmi les manières de se faire entendre : de nombreuses "opérations escargots". Mais à quoi cela correspond-il exactement et depuis quand existent ces opérations ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes en 1917, quelque part sur le front français. Dans une infirmerie de campagne, des blessés affluent sans relâche. Parmi les équipes médicales, des femmes, infirmières de guerre, font tout leur possible pour soigner, panser, rassurer. Et dans leurs mains, un nouveau matériau révolutionnaire : une sorte de coton amélioré, dérivé du bois, qu'on appelle cellulose de coton, ou Cellucotton.Cette matière est une petite merveille : cinq fois plus absorbante que le coton, beaucoup moins chère, légère, facile à stocker. Parfaite pour les pansements. Mais rapidement, ces femmes vont détourner son usage à des fins bien plus personnelles.Car elles aussi, sur le front, ont leurs règles. Et ici, pas de pharmacie, pas de linge de rechange, pas de confort. Alors, en toute discrétion, elles commencent à utiliser ces compresses militaires comme protections menstruelles. Une idée simple, mais géniale. Une invention née du chaos.À la fin de la guerre, l'information remonte aux États-Unis. La société Kimberly-Clark, qui fournissait justement cette fameuse cellulose pour les armées alliées, se dit : "Et si on en faisait un produit pour les femmes ?" En 1920, elle lance une nouveauté mondiale : une serviette hygiénique jetable, vendue sous le nom de Kotex — contraction de "cotton textile".Mais à l'époque, le sujet est encore tabou. Les femmes qui osent acheter ce produit doivent le demander discrètement à la vendeuse, parfois par écrit. Aucune publicité directe, aucun slogan — juste un paquet neutre, glissé à la hâte dans un sac.Et pourtant, cette invention silencieuse va changer la vie de millions de femmes. Elle libère du linge à laver, du bricolage honteux, des systèmes de ceintures inconfortables. Elle marque le début de la démocratisation des protections hygiéniques modernes.Bien sûr, les femmes n'ont pas attendu 1914 pour gérer leurs règles. Mais ce que la guerre a déclenché, c'est le passage de l'ingéniosité artisanale à une solution industrielle. Une solution née dans la douleur, au cœur des tranchées, portée par des femmes qui, même en temps de guerre, ont su penser à leur dignité.Parfois, les grandes inventions ne naissent pas dans les laboratoires, mais dans l'urgence du quotidien. Et si l'histoire des serviettes hygiéniques commence vraiment quelque part… c'est sans doute là, dans une tente de campagne, entre deux pansements et un geste de survie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Symbole de rébellion, de résistance et d'attachement aux libertés locales, le bonnet rouge est devenu un signe emblématique en Bretagne. Mais cette coiffe de feutre n'a pas toujours été associée aux radars routiers ou aux taxes écologiques, comme lors du mouvement des Bonnets rouges en 2013. Pour comprendre son origine, il faut remonter au XVIIe siècle, et plus précisément à l'année 1675.À cette époque, la Bretagne est plongée dans un climat social explosif. Le royaume de Louis XIV est en guerre contre la Hollande, et pour financer ce conflit, la monarchie multiplie les impôts. Parmi ces nouvelles taxes, certaines frappent de plein fouet la Bretagne, pourtant dotée d'un statut particulier : la province bénéficiait de privilèges fiscaux garantis par le traité d'union de 1532, qui avait scellé son rattachement à la France.Mais en 1675, ces engagements sont bafoués. Le roi impose sans concertation plusieurs nouveaux impôts : une taxe sur le papier timbré, indispensable pour les actes juridiques, une autre sur le tabac, et même une taxe sur la vaisselle d'étain. C'est la goutte de trop. De nombreuses villes se soulèvent : Rennes, Nantes, Quimper, Carhaix... et surtout les campagnes du Léon et de Cornouaille.C'est là que le bonnet rouge entre en scène. Les paysans insurgés, armés de fourches, de bâtons et de haches, se rassemblent sous une même couleur : celle de leur bonnet. Le rouge est alors courant chez les gens modestes, en particulier chez les marins et les paysans. Il devient un signe de ralliement autant qu'un symbole de colère. Ces hommes rejettent l'injustice fiscale mais aussi l'autoritarisme royal et la remise en cause des droits bretons.La révolte, qu'on appellera plus tard la Révolte du papier timbré, est sévèrement réprimée par la monarchie. Des villages sont incendiés, les meneurs exécutés ou envoyés aux galères, et les privilèges bretons sont encore plus réduits par la suite. Mais dans la mémoire populaire, l'image du bonnet rouge demeure.Au fil des siècles, il est ressorti à chaque époque où les Bretons se sentent trahis, méprisés ou menacés dans leurs identités ou leurs droits. C'est ainsi qu'il a refait surface en 2013 lors du mouvement contre l'écotaxe, porté par des entrepreneurs, des agriculteurs et des citoyens bretons. Le bonnet rouge, vieux de plus de trois siècles, restait ce qu'il a toujours été : un symbole de révolte enraciné dans l'histoire et le sol breton. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:08:41 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Dans son dernier rapport, la Cour des Comptes fait un bilan sévère de l'école primaire française, qu'elle estime en "situation d'échec". Parmi les facteurs de dysfonctionnement, la Cour évoque la semaine de 4 jours, réputée peu adapté aux besoins et au rythme des enfants. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Stéphanie Mazza Professeure de neuropsychologie à l'INSPE de l'université de Lyon 1
Au Mexique, où plus de 120 000 personnes sont aujourd'hui portées disparues, la découverte d'un camp d'extermination tenu par un cartel a remis le sujet des disparitions forcées au centre des débats. Les familles accusent l'État mexicain d'inaction et sortent chercher elles-mêmes les restes de leurs proches disparus. De notre correspondante à Mexico, Machette et pioche en main, une trentaine de bénévoles s'alignent à l'entrée de l'Ajusco, une forêt de pins au sud de Mexico City. « On va commencer cette journée de recherche en invoquant la divinité chercheuse, qui marche à nos côtés. Que la lumière de ceux que nous cherchons illumine le chemin jusqu'à ce que nous les trouvions et nous les ramenions à la maison. »Parmi eux, Esteban Gallardo est vêtu d'un tee-shirt sur lequel est floquée une photo de sa sœur Pamela, disparue à l'âge de 23 ans. « Aujourd'hui, on fait une nouvelle journée de recherche afin de comprendre ce qu'il s'est passé, trouver un indice. Elle a disparu il y a sept ans justement ici dans l'Ajusco et nous n'avions pas encore eu l'opportunité de chercher dans cette zone précise de l'Ajusco. »À ses côtés, sa cousine donne les dernières directives aux bénévoles : « On va chercher des ossements. Si vous trouvez des vêtements, des bouteilles d'alcool vides... concentrez-vous sur cet endroit, car c'est probablement là où ils sont restés un moment et où ils ont pu tuer. »Les recherches vont durer quatre jours. La famille de Pamela accompagnée de bénévoles, de pompiers et d'anthropologues vont passer cette partie de la forêt au peigne fin. Cette fois, des membres du parquet spécialisé contre les disparitions forcées se sont joints à eux, mais Esteban Gallardo comme les autres familles de disparus ne leur font plus confiance : « Au-delà de me sentir abandonné et invisible, je me sens frustré. Ça me frustre de savoir que le parquet aurait pu déjà retrouver ma sœur et d'autres personnes avec toutes les informations et tous les éléments que les familles elles-mêmes trouvent et leur donne. »À quelques mètres de là, l'un des bénévoles met la main sur un os. L'anthropologue s'approche : « C'est animal. On le voit à l'épaisseur, c'est un os animal. »Plus de 120 000 personnes portées disparuesFausse alerte, les recherches continuent, il ne faut oublier aucun recoin du secteur désigné aujourd'hui, car demain, ce sera une autre zone de cette forêt de 1 000 hectares qui sera fouillée. Une quête sans fin qu'Esteban continue au prix de nombreux sacrifices : « Même si on a un travail, des activités, une vie… quand ces sessions de recherche s'organisent, on arrête tout pour venir. Avoir le moindre indice sur elle, savoir dans quelles conditions elle se trouve, ça nous permettrait d'avancer vers un possible deuil. Mais ne pas savoir ce qui lui est arrivé conditionne toutes nos actions, que ce soit dans la vie personnelle, familiale ou sociale. »Une situation ambiguë que vivent les familles des plus de 120 000 personnes portées disparues au Mexique à ce jour. Après la découverte d'un camp d'extermination dans l'ouest du pays, Claudia Sheinbaum a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les disparitions forcées, toutes jugées déjà existantes ou inutiles par les familles.À lire aussiMexique: découverte d'une fosse clandestine dans un ranch, l'enquête passe sous contrôle fédéral
La photo est en couverture des journaux en Afrique du Sud : on y voit le président américain Donald Trump et son homologue sud-africain, Cyril Ramaphosa, assis sur les fauteuils jaunes du Bureau ovale de la Maison-Blanche, devant les journalistes et les caméras. Et à voir leurs mouvements de mains, la discussion est animée…Le quotidien sud-africain Cape Times relate la scène : « Ramaphosa est arrivé en disant qu'il voulait discuter du commerce et des minerais rares. La réunion a débuté de manière cordiale. Trump et lui ont commencé à discuter golf. D'ailleurs, deux champions de golf sud-africains Ernie Els et Retief Goosen étaient présents dans la délégation de Ramaphosa. Mais la réunion a rapidement tourné au vinaigre, pointe Cape Times. Trump a montré une vidéo et des documents, comme prétendues preuves de ses affirmations infondées selon lesquelles les Sud-Africains blancs seraient persécutés et leurs terres confisquées ».Des allégations déjà formulées par le président américain ces derniers mois et démenties par l'Afrique du Sud. Cyril Ramaphosa s'est défendu, a démenti une nouvelle fois…Mais, constate le Mail & Guardian, autre média sud-africain, « les discussions commerciales ont été reléguées au second plan ».Et Cape Times de parler de véritable « embuscade tendue par Trump, comme celle dont avait été victime le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en février dernier ».Trop timoré ?The Star, autre quotidien sud-africain s'en prend à… Cyril Ramaphosa. « L'occasion ratée de Ramaphosa de repositionner l'Afrique du Sud comme centre d'affaires stratégique de l'Afrique », titre le journal. The Star qui dénonce « l'inertie diplomatique » du président sud-africain : « Ramaphosa a manqué une occasion en or : celle de rétablir les faits avec fermeté et audace. Il ne s'agissait pas seulement de dire la vérité sur les statistiques de la criminalité rurale ou la réforme agraire. Il s'agissait de dire au monde ce qu'est l'Afrique du Sud aujourd'hui – et, plus important encore, ce qu'elle aspire à être. L'Afrique du Sud ne s'effondre pas sous les violences raciales, s'exclame The Star. Elle abrite en réalité plus de 600 entreprises américaines prospères dans divers secteurs, de la finance à l'énergie, en passant par l'industrie manufacturière et les technologies de l'information. Elle abrite les marchés financiers les plus performants du continent africain et un système judiciaire qui, bien qu'imparfait, demeure indépendant et respecté. Pourtant, rien de tout cela n'a été exprimé sous les projecteurs du monde entier ».Il est vrai que Cyril Ramaphosa s'est défendu mollement, pointe Le Monde Afrique à Paris : « il a tenté de désamorcer la charge explosive de Trump de façon indirecte, par le sourire, par l'évocation de Nelson Mandela et de la diversité de la coalition au pouvoir. Il a évoqué la Constitution, protégeant les droits de tout propriétaire terrien. Il n'a pas nié l'ampleur de la criminalité qui ravage l'Afrique du Sud. Mais il n'a pas pris une position de principe nette, pour nier tout génocide des Afrikaners et appeler ce mensonge par son nom. Par moments, il se frottait les paumes des mains, ne sachant plus quoi faire pour défendre l'honneur national sans aggraver la situation ».Des faits travestis…Le Monde Afrique répond également aux allégations de Donald Trump qui a été jusqu'à parler, donc, de génocide : « les meurtres dans les fermes isolées sont une réalité en Afrique du Sud, reconnait le journal. Mais ils ne représentent qu'une fraction des homicides perpétrés dans le pays, l'un des plus violents au monde. Plus de 27 000 personnes ont ainsi été tuées entre mars 2023 et mars 2024. Par comparaison, en moyenne, au cours de la décennie écoulée, une cinquantaine de meurtres ont lieu chaque année dans des fermes. Parmi les victimes, des agriculteurs blancs, mais pas exclusivement. De nombreux travailleurs agricoles ou des vigiles noirs comptent également parmi les victimes ».Commentaire du Monde Afrique : « toutefois, la réalité, dans ses nuances, a peu de chances de pénétrer le monde MAGA ».Springbok vs pitbull…Enfin, L'Observateur Paalga au Burkina caricature les deux présidents avec cette formule : « le springbok et le pitbull de la Maison-Blanche ».L'Observateur qui n'est guère surpris : « les sujets qui fâchent étaient si nombreux qu'on se demande comment le président sud-africain aurait pu s'y prendre pour déminer ce terrain quand on connaît la brutalité avec laquelle Donald Trump imprime ses relations avec les autres pays. Mais comme avec le locataire de la Maison-Blanche, tout finit toujours autour du transactionnel, Ramaphosa n'aura pas d'autres choix que de lui offrir des facilités dans l'exploitation des minerais rares (diamant, manganèse, platine…) dont le pays de Mandela regorge ».
« Je crois que ce qu'on ne regarde pas, on le soigne mal. »La France est parmi les pires pays d'Europe en terrme de mortalité néonatale, avec une mortalité infantile en hausse depuis 2011. En France, un enfant sur 250 meurt avant son premier anniversaire*. Pourquoi nos premiers jours de vie sont-ils si mal considérés ?Et si l'une des raisons reposait dans la pénurie des soignants, qui manquent cruellement de reconnaissance et de considération en France ?Dans cet extrait, Clémentine Goldszal, journaliste et autrice de "Premier cri" (Éditions du Seuil), partage son immersion au sein du service de néonatologie de l'hôpital Necker. Elle revient sur la réalité préoccupante du quotidien des soignants en néonatologie, en évoquant la tension permanente causée par la pénurie de personnel, la surcharge de travail et le manque criant de moyens dans les hôpitaux publics français.Clémentine met en lumière la double peine que vivent ces professionnels essentiels : non seulement ils sont maltraités par l'institution, mais aussi ignorés par le monde extérieur, alors même qu'ils exercent un métier difficile, crucial pour les nouveau-nés et leurs familles. Elle dénonce le manque de reconnaissance accordée à leur engagement et partage des situations concrètes où les soignants, poussés à bout, se retrouvent parfois contraints de quitter leur vocation.À travers son témoignage, c'est la question du soin, du collectif et de la dignité au sein de notre système hospitalier qui est posée.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 22/05/2025.*Source : INSEE
Quand Alice emménage dans sa nouvelle colocation, dans sa tête le film L'Auberge Espagnole tourne en boucle. Dans son nouveau palace du 11eme arrondissement de Paris, elle peut dessiner sur les murs, organiser de grandes fêtes et partager des moments de vie avec ses nouveaux colocataires qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. Parmi eux, il y a Nico, un fêtard aguerri qui l'enveloppe de douceur avec ses bons petits plats. Mais un jour, une amie qui reste dormir à l'appartement à un doute : elle a l'impression que Nico l'a filmée à son insu. Comment continuer à vivre avec quelqu'un qui joue un double jeu ? Cet épisode a été fait en partenariat avec la revue XXI, vous pouvez y retrouver l'histoire d'Alice en ligne ou dans la revue XXI n. 55.Cet épisode de Passages a été tourné et monté par Bruno Lus, Louise Hemmerlé est à la production. Si vous aussi vous voulez nous raconter votre histoire dans Passages, écrivez-nous en remplissant ce formulaire. Vous souhaitez soutenir la création et la diffusion des projets de Louie Media ? Vous pouvez le faire via le Club Louie. Chaque participation est précieuse. Nous vous proposons un soutien sans engagement, annulable à tout moment, soit en une seule fois, soit de manière régulière. Au nom de toute l'équipe de Louie : MERCI !Pour avoir des news de Louie, des recos podcasts et culturelles, abonnez-vous à notre newsletter en cliquant ici. Et suivez Louie Media sur Instagram, Facebook, Twitter. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
We love having Curtis Stone in the studio and while Wippa was trying to drag out a compliment on his weight-loss, we talked about his new line of products with Duraprès, weighs in on the Parmi vs. Parma debate and talks us through confronting a protester at his restaurant.See omnystudio.com/listener for privacy information.
Parmi ceux qui, dans l'Histoire, se seront trouvés au bon endroit, au bon moment, Jean-Baptiste Decoster peut faire figure d'exemple. En toute simplicité, il aura servi de guide à Napoléon le jour de Waterloo ! Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Philippe Pacque a été surnommé "l'Epervier d'Amiens", fondant sur ses proies quand il a poignardé au printemps 1983 trois jeunes femmes dans la ville picarde, sans les tuer, puis assassinant une adolescente prise en auto-stop. Condamné une première fois à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, il a de nouveau été condamné à la peine maximale en 2014 pour avoir tenté d'assassiner l'éducatrice en charge de sa réinsertion, en 2012 à Caen, au cours d'une libération conditionnelle. Mais en 2021, il récidive...Nous sommes à la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré. Un bâtiment monumental posé sur l'île de Ré, réservé aux profils les plus dangereux. Longtemps surnommée « l'Alcatraz française », la maison centrale enferme des criminels lourdement condamnés, pour de très longues peines, parfois à vie. Ici, pas de promenade en bord de mer. Pas d'évasion possible. La sécurité est maximale. Le contrôle, constant, sur le papier. À l'intérieur, les détenus sont répartis en deux secteurs : la Caserne, pour les profils imprévisibles, jeunes ou violents, et la Citadelle, plus calme, réservée aux prisonniers âgés, usés par le temps. Parmi eux : PhilippePacque.
L'Eldorado… Un mot qui évoque un lieu fabuleux, une terre de richesses infinies, un paradis perdu. Aujourd'hui encore, on l'utilise pour désigner un endroit rêvé, plein de promesses, souvent lié à la richesse, au bonheur ou à l'espoir d'une vie meilleure. Mais d'où vient ce mythe ? Pourquoi ce mot est-il si chargé d'or et de mystère ?Aux origines : un roi couvert d'orLe mythe de l'Eldorado prend racine au XVIe siècle, lors des grandes explorations espagnoles en Amérique du Sud. Les conquistadors, avides de conquêtes et de richesses, entendent parler d'un roi fabuleux qui, selon les récits indigènes, se couvrait de poussière d'or avant de se baigner dans un lac sacré. Ce roi était surnommé "El Dorado", littéralement "l'homme doré" en espagnol.Ce rituel aurait eu lieu en Colombie, près du lac Guatavita, et appartenait à une tradition des Muiscas, un peuple indigène local. À chaque cérémonie, le roi doré offrait de l'or et des pierres précieuses aux dieux en les jetant dans le lac. De quoi enflammer l'imaginaire des Européens.De l'homme doré à la cité d'orTrès vite, le personnage devient un lieu : Eldorado ne désigne plus un homme, mais une cité fabuleuse, puis un royaume entier où l'or serait aussi abondant que la poussière.Les Espagnols, puis les Anglais, les Allemands et les Portugais, envoient expéditions sur expéditions à la recherche de cet Eldorado, quelque part entre l'Amazonie, les Andes, le Venezuela ou même le Brésil. Des centaines d'hommes périssent dans la jungle, dévorés par la fièvre, les serpents, ou simplement l'épuisement… sans jamais trouver cette fameuse terre d'or.Parmi les plus célèbres chercheurs d'Eldorado, on compte Francisco de Orellana, le premier Européen à descendre le fleuve Amazone, ou Sir Walter Raleigh, qui échouera à deux reprises dans sa quête, mais publiera malgré tout un récit enflammé sur la richesse du royaume de Guyane.Un mythe qui dépasse l'orAu fil du temps, Eldorado devient un symbole : celui d'un espoir démesuré, d'une quête sans fin, parfois tragique. On le retrouve dans la littérature (Voltaire en parle dans Candide), dans les récits d'explorateurs, et aujourd'hui dans les discours politiques ou économiques — on parle par exemple d'Eldorado pétrolier, Eldorado numérique, ou Eldorado écologique.En résumé, Eldorado est moins un lieu réel qu'un mirage. Il raconte notre désir d'ailleurs, de richesse, de bonheur facile… et aussi notre tendance à projeter nos rêves sur des terres inconnues. Un mythe doré, au sens propre comme au figuré. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La fistule obstétricale est une lésion provoquée par un accouchement prolongé et aggravée par l'excision ou lorsque la maman est très jeune. Un fléau qui concerne 500 000 femmes dans le monde, dont 250 000 se trouvent en Afrique subsaharienne. Direction la région de Kolda, en Casamance, dans le sud du Sénégal, où une ONG fait de la prévention et accompagne jusqu'à la guérison les femmes qui en souffrent. De notre envoyé spécial à Kolda,À peine arrivées dans le village de Sare Kanta, les équipes de l'ONG Tostan distribuent des brochures sur la fistule obstétricale aux habitantes. Parmi elles, Hothia Mballo, qui connaît déjà le sujet. Pendant près de cinq ans, après un accouchement difficile, cette femme de 41 ans a souffert des conséquences physiques et sociales de la fistule : « Je vivais isolée des membres de ma famille, j'avais honte de ne pas pouvoir retenir mes urines et de sentir mauvais. Mais mon mari ne m'a jamais haïe à cause de la maladie et contrairement à d'autres femmes, il m'a toujours soutenue. Aujourd'hui, je peux dire que le tabou est brisé, parce que tout le monde m'a vue guérir. »Une évolution dans le comportement au sein des communautés qu'a observées Penda Damso, une agente de mobilisation sociale qui intervient dans toute la région : « Au départ, il y a de la honte. Voilà, les femmes, des fois, quand la sensibilisation se termine, vous allez dans d'autres villages, c'est après qu'on vous interpelle pour vous dire que dans le village que vous avez quitté, il y a une femme porteuse de fistule. »À écouter aussiFistules obstétricales : les prévenir grâce aux consultations prénatalesFinté Boiro est le coordinateur de Tostan dans la zone sud du Sénégal. Lui aussi souligne l'importance de la prévention et l'accompagnement dans les soins : « Les capacités des femmes ont été renforcées, c'est pourquoi on a eu aussi à prendre en charge ces femmes victimes de la fistule obstétricale à travers le traitement, la réparation de ces femmes-là. »Une réparation qui prend du temps et sur laquelle le Dr Emmanuel Kazubwenge est spécialisé depuis plus de dix ans. Le chef du service de chirurgie de l'hôpital régional de Kolda évoque sa prise en charge : « Elle est complexée, elle est multidisciplinée, elle est sociale, elle est médicale, elle est économique. On nous les amène, on les consulte. S'il faut opérer, on les opère. C'est une chirurgie délicate et une chirurgie, peut-être pas urgente, mais une chirurgie parfois avec des échecs, ce n'est pas étonnant d'avoir une femme multi opérée. »Le médecin se réjouit tout de même de voir de moins en moins de femmes venir consulter pour une fistule obstétricale. Grâce, selon lui, à la multiplication des structures sanitaires de proximité qui offrent aux femmes un suivi tout au long de la grossesse et après l'accouchement.
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
Cela peut surprendre, mais l'air que vous respirez dans une salle d'escalade pourrait être aussi pollué – voire plus – que celui d'une route très fréquentée. C'est la conclusion alarmante d'une étude menée par des chercheurs suisses de l'EPFL et autrichiens de l'Université de Vienne, qui se sont penchés sur un élément inattendu : les semelles des chaussures d'escalade.Ces chaussures, conçues pour offrir une adhérence maximale, sont fabriquées à partir de caoutchoucs très techniques, similaires à ceux utilisés dans les pneus automobiles. Cette similarité n'est pas anodine : comme les pneus, ces semelles contiennent des additifs chimiques leur conférant durabilité et résistance. Problème : lorsque les grimpeurs évoluent sur les murs, les semelles s'usent, libérant des microparticules dans l'air confiné des salles.L'analyse de l'air intérieur dans plusieurs salles d'escalade a révélé des niveaux de pollution parmi les plus élevés jamais enregistrés dans des environnements clos. Selon Thilo Hofmann, vice-directeur du CeMESS à l'Université de Vienne, ces concentrations sont comparables à celles observées sur les axes routiers très fréquentés des grandes villes.Parmi les substances identifiées, on retrouve notamment le 6PPD (N-(1,3-diméthylbutyl)-N'-phényl-p-phénylènediamine), un stabilisateur de caoutchouc utilisé pour retarder l'usure. Ce composé, déjà impliqué dans la mortalité massive de saumons dans certaines rivières nord-américaines, devient un toxique environnemental reconnu lorsqu'il est libéré sous forme de particules fines.Dans une salle d'escalade, l'accumulation de ces microdébris en suspension, couplée à un renouvellement d'air parfois insuffisant, crée un cocktail potentiellement nocif. Bien que ces résultats soient préoccupants, les chercheurs ne recommandent pas d'abandonner l'escalade pour autant. Au contraire, ils appellent à une meilleure aération des locaux, à fréquenter les salles aux heures creuses, et surtout à sensibiliser les fabricants afin qu'ils remplacent les composés chimiques dangereux par des alternatives plus sûres.Cette étude met en lumière un paradoxe : une activité perçue comme saine et proche de la nature peut, en intérieur, exposer à des niveaux de pollution inattendus. C'est un appel à la vigilance, non à la peur, pour que sport et santé restent compatibles – jusque dans les moindres recoins des salles d'escalade. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Léon XIV est un pape originaire des États-Unis, mais il est aussi péruvien. Dans son diocèse de Chiclayo, dans le nord du Pérou, tout le monde a célébré l'élection de Robert Francis Prevost, très apprécié dans la région, comme a pu le constater RFI sur place. Tout le monde connaissait le Père Robert à Chiclayo. Celle qui était connue comme « la ville de l'amitié » est maintenant rebaptisée « la ville du pape Léon XIV ». Impossible de passer à côté de cette information, son visage a été affiché partout. À Chiclayo, chacun a son souvenir avec celui qui est désormais pape. « Je l'ai rencontré juste ici. Il donnait la bénédiction après la messe. Nous nous approchions tous de lui pour recevoir sa bénédiction. Chiclayo est une ville très catholique », se souvient Nino Onofre. Rocio, elle, est venue avec des photos devant cette grande cathédrale construite d'après les plans et les dessins de Gustave Eiffel. « Regarde, là, tu as ma maman, et là, c'est le pape. Sur celle-là, il y a ses petits-enfants, ça, c'est mon fils. À côté du pape ! », s'exclame-t-elle. En 10 ans, Robert Francis Prevost aura marqué les esprits ici. Tous se souviennent d'un homme proche de ses fidèles et humble. Pour Nino Onofre, Chiclayo a profondément marqué le pape, et en a fait l'homme qu'il est aujourd'hui. « Ici, on dit que le peuple de Chiclayo a trois caractéristiques. Déjà, il est très aimable, généreux et joyeux. Comme le pape. La deuxième chose, c'est notre cuisine : ancestrale et délicieuse. Et enfin notre culture », explique-t-il.Les Péruviens sont très fiers de leur gastronomie et tous les Chiclayanos ont une anecdote culinaire avec le pape. Si certains ont partagé leur pain avec lui dans son restaurant préféré à côté de la cathédrale. Nino se souvient de son petit péché mignon. « Le pape allait souvent manger un gâteau à la poire à la plage. Maintenant, ils l'appellent le gâteau du pape. Tu vas là-bas, tu commandes ça, et tu as le gâteau à la poire préféré du pape », s'amuse-t-il. Devant la cathédrale de Chiclayo a été placardé des affiches sur Léon XIV, notamment avec son profil. Il est écrit qu'il est connu pour sa nature affable, modérée et pastorale. Il combine le pragmatisme américain avec la sensibilité latino-américaine forgée au Pérou. Outre l'anglais, l'espagnol, le français et le portugais, le pape Léon XIV est aussi un locuteur du quechua, ce qui est important aux yeux des péruviens.Cette élection est vécue par certain comme une lueur d'espoir dans une situation politique nationale très compliquée. La courbe de popularité de la présidente Dina Boluarte frôle les 0 % dans tout le Pérou. Antonio, venu célébrer Léon XIV dans une messe en plein air en l'honneur du souverain pontife, espère que ça pourra faire changer les choses. « Il connaît notre réalité. Il a déjà critiqué l'ex-président Fujimori, il a soutenu les manifestations contre le gouvernement. Donc, pour nous, c'est une bonne nouvelle », espère-t-il. Parmi la foule réunie sur la place principale de Chiclayo, quelques fidèles se permettent de croire en une visite du pape dans son diocèse d'origine. Et un voyage pontifical, avant l'élection présidentielle prévue l'an prochain, pourrait influencer les sondages.À lire aussiPérou: Chiclayo, la ville du pape Léon XIV, se met aux couleurs du souverain pontife
Parmi tous les penseurs de l'Antiquité, Hégésias de Cyrène est sans doute celui dont la vision du monde est la plus sombre. Philosophe grec du IVe siècle avant notre ère, disciple de l'école cyrénaïque fondée par Aristippe, il part pourtant d'une idée simple : comme ses prédécesseurs, il pense que le but de la vie humaine est de rechercher le plaisir. Mais là où les autres voient dans le plaisir une source de bonheur, Hégésias, lui, constate l'échec total de cette quête. Et c'est là que tout bascule.Selon lui, le bonheur est une illusion. La vie est pleine de souffrances, d'injustices, de maladies, de frustrations. Les plaisirs existent, certes, mais ils sont rares, fragiles et souvent accompagnés de douleur. Et surtout, ils ne durent jamais. Le bonheur complet et durable ? Impossible. Même le plus sage des hommes ne peut y prétendre.Dans ce contexte, Hégésias en vient à une conclusion radicale : puisque vivre ne garantit ni bonheur ni sérénité, la mort n'est pas une chose à craindre. Elle peut même être préférable à la vie. À ses yeux, continuer à vivre n'a de sens que si la vie apporte un bien réel. Si ce n'est pas le cas, alors le suicide peut être une issue légitime, presque rationnelle.Hégésias aurait exposé ses idées dans un livre aujourd'hui perdu, intitulé L'Apokarterôn, qu'on pourrait traduire par Celui qui renonce. Il y décrivait, avec un réalisme glaçant, les misères de l'existence humaine. Selon Cicéron, ses lectures publiques de ce texte à Alexandrie auraient eu un effet tragique : plusieurs auditeurs, bouleversés, se seraient donné la mort. Le contenu du livre était si désespérant que les autorités de l'époque finirent par interdire à Hégésias de continuer à enseigner en public.Ce que propose Hégésias, ce n'est pas une apologie systématique du suicide, mais une remise en question du "devoir de vivre". Si la vie ne nous apporte rien de bon, alors pourquoi s'y accrocher ? En cela, il se distingue de presque toutes les autres écoles de pensée grecques, qu'elles soient stoïciennes, épicuriennes ou platoniciennes, qui tentent toujours de donner du sens à l'existence, même dans la souffrance.Aujourd'hui encore, sa pensée dérange. Elle questionne frontalement la valeur que nous accordons à la vie. Et même si elle peut sembler insupportablement sombre, elle force aussi à réfléchir : vivre à tout prix est-il toujours un choix évident ? Chez Hégésias, le doute est permis — et c'est peut-être cela, le plus déstabilisant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Parmi les sagesses du Hajj - Imam Assane SARR by XamSaDine
Épisode 1315 : Si vous avez dévoré “Le Jeu de la dame” et que vous avez toujours eu envie de comprendre le mystère des échecs, cet épisode est fait pour vous !Les échecs sur les réseaux en quelques chiffresLe Sun estime que 605 millions de personnes dans le monde jouent aux échecMark zuck à mis des billes dans l'application take take take qui permet aux joueurs de tous niveaux de jouer des partiesEn Avril le Times racontait que Les ventes de plateaux d'échecs dans la chaîne de magasins Selfridges au Royaume Uni ont augmenté de 260 % en un anLes sites d'échec sont les nouveaux sites de poker en ligneLes plateformes comme Chess.com et Lichess ont rendu les échecs accessibles à tous, partout dans le monde, à toute heure. De 2010 à 2022, Chess.com, la plateforme dominante dans le monde, a annoncé être passée de un à cent millions d'utilisateurs. Et, de 200 millions de parties jouées par mois en 2020, elle est passée à plus de 600 millions par mois en 2024—Cette accessibilité immédiate a permis à de nouveaux publics de découvrir et pratiquer le jeu.Le renouveau des échecs est aussi lié à l'influence de la pop cultureLe Jeu de la Dame (The Queen's Gambit, Netflix, 2020)Cette mini-série phénomène a été un déclencheur mondial : elle raconte l'ascension d'une jeune prodige des échecs dans l'Amérique des années 1950-60. Son immense succès a entraîné une hausse spectaculaire des ventes d'échiquiers et du nombre d'inscriptions sur les plateformes de jeu en ligneRematch (Arte, 2024)Cette série dramatique retrace le célèbre affrontement entre Garry Kasparov et l'ordinateur Deep Blue, abordant à la fois la stratégie du jeu d'échec et les enjeux humains et technologiques du duel. —Et la vague échec frappe aussi les créateurs de contenuInoxtag vient de sortir une vidéo dans laquelle 10 steamers s'affrontent aux échecs. On y retrouve des stars comme Kameto, Etoile, Maxime Biaggi… La vidéo vient d'être posté et dépasse déjà le million de vues.Le monde des échecs a aussi ses propres stars. Parmi elles, les soeur Botez.Alexandra et Andrea, vingt-six et vingt ans. 2 américaines qui casse Twitch et Youtube avec leur vidéo de parties d'échec. Plus d'1 million d'abonnés sur Twitch et quasi 2 million sur YouTube.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La bibliothèque nationale de Guinée connaît une nouvelle vie après des années de difficultés. Située à proximité du lycée de Donka, à Conakry, elle reste cependant méconnue, malgré l'intérêt des fonds qu'elle héberge. Elle dispose notamment d'une riche documentation concernant la période coloniale et la Première République de Sékou Touré. Visite guidée de la BNG, la plus ancienne institution de recherche et de documentation De notre correspondant à Conakry, Les escaliers de la bibliothèque montés, Syra Cissé, responsable de la documentation, ouvre la porte d'une grande pièce : « Nous sommes dans la deuxième salle de lecture, située au deuxième étage de la bibliothèque. Ici sont disposés les anciens journaux de l'indépendance. »Parmi les journaux rangés sur les étagères, ceux de la Première République : Horoya, le grand quotidien national du parti-État. Mais aussi des titres moins connus comme la Gine Ginè, qui signifie « femme guinéenne », « Giné » voulant dire « femme » en langue soussou : « La Gine Ginè, c'est le journal féminin de l'époque, qui paraissait quotidienne, qui parlait des femmes, des premières dames, des femmes de Guinée et d'ailleurs. »Parmi les archives de presse figurent également des titres plus anciens, datant des années 1950, comme Le Réveil, le journal du Rassemblement démocratique africain, le RDA, le grand parti de la décolonisation. Daouda Tamsir Niane, le directeur de la BNG, feuillète un numéro contenant un article de Sékou Touré, alors chef de la branche guinéenne du RDA.C'est l'ancienneté de la bibliothèque qui fait la qualité de ses fonds, explique le directeur : « La bibliothèque nationale est la plus ancienne institution de recherche et de documentation en République de Guinée. Elle existe depuis 1944, elle a été créée sous la colonisation. C'était l'antenne de l'Ifan, l'Institut français d'Afrique noire, devenu Institut fondamental d'Afrique Noire, basé à l'université de Dakar. »Numériser les documents de la BNGAprès une série de réformes, elle est devenue l'actuelle BNGDaouda Tamsir Niane veut en valoriser les fonds anciens : « À notre avis, aujourd'hui, les bibliothèques évoluent vers les médiathèques. De plus en plus de dématérialisation et de numérisation se font. Notre grand projet aujourd'hui, c'est de numériser les documents de la bibliothèque nationale. »Parmi les documents à numériser, l'important fonds de mémoires de fin d'études. Ils portent sur des sujets aussi divers que l'exploitation minière ou la grammaire de la langue maninka. Syra Cissé tire un volume d'une étagère : « Vous avez là un mémoire de fin d'études de la faculté des sciences sociales, qui a pour thème : "Amilcar Cabral, théoricien et praticien de lutte de libération nationale". » Ce mémoire a été soutenu en 1978, cinq ans après l'assassinat en plein Conakry du héros de l'indépendance de la Guinée-Bissau.Un autre grand combat mené par le directeur est de faire respecter le dépôt légal par les maisons d'édition guinéennes pour valoriser, aussi, le patrimoine contemporain.À lire aussiConakry, capitale mondiale du livre: quel avenir pour le numérique en Guinée?
durée : 00:20:19 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Jeudi 15 mai 2025 : Shelly Masi, primatologue et maître de conférences. Elle publie "Queen Kong, la loi de la jungle au féminin", aux éditions Albin Michel.
C dans l'air du 14 mai 2025 : Bayrou a-t-il menti ? Macron a-t-il séduit ?C'est une audition très attendue, potentiellement un tournant dans l'affaire Bétharram et pour François Bayrou. Le Premier ministre, accusé d'avoir proféré des mensonges, va s'expliquer à partir de 17 heures devant une commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur ce qu'il savait et son éventuel rôle auprès de la justice dans l'affaire des violences physiques et sexuelles au collège lycée Notre-Dame de Bétharram. A-t-il menti ? A-t-il tenté d'influencer la justice ? Ce sera l'heure de vérité après des semaines de contradiction sur ce scandale pour le Premier ministre.Une affaire politique et personnelle pour François Bayrou, ancien ministre de l'Éducation entre 1993 et 1997, et ancien député, qui a scolarisé plusieurs de ses enfants dans cet établissement catholique des Pyrénées-Atlantiques dont il a été président du Conseil général, et qui est situé près de Pau, la ville dont il est resté maire. L'institution Notre-Dame de Bétharram où sa fille dit avoir été tabassée, où sa femme a enseigné le catéchisme et où 200 anciens élèves ont porté plainte ces derniers mois pour des sévices physiques et sexuels entre la fin des années 1950 et 2010. Parmi eux, Jean-Marie Delbos, qui accuse le prêtre Henri Lamasse de l'avoir violé en 1956. Le Béarnais, aujourd'hui âgé de 79 ans, avait dénoncé dès 1961 son agresseur, placé en garde en vue en février. Il nous a livré son témoignage sur cet immense scandale sur lequel une enquête est menée depuis un an par le parquet de Pau.Si l'enjeu aujourd'hui de la commission porte sur "les modalités du contrôle par l'Etat et de la prévention des violences dans les établissements scolaires", les dénégations de François Bayrou quant à sa connaissance de l'affaire devraient être au centre de l'audition. Un exercice périlleux pour le Premier ministre, qui a plongé ces dernières semaines dans les sondages en raison notamment de ce scandale qui lui colle à la peau depuis trois mois. C'est une affaire "bouleversante, qui m'a fait beaucoup de mal", a confié le principal intéressé à l'AFP. Le Premier ministre a reçu hier soir le soutien du président de la République, invité sur TF1. "Je sais qui il est. C'est un homme que je connais depuis de nombreuses années. J'ai confiance en lui" pour répondre "à toutes les questions" qui lui seront posées a affirmé Emmanuel Macron. Pendant près de trois heures, le chef de l'État a répondu à de nombreuses interrogations, portant sur l'actualité internationale et nationale. Une prestation - destinée à faire son retour sur la scène intérieure mais aussi à défendre son bilan - qui est vivement critiquée ce mercredi dans la classe politique. L'opposition le jugeant "impuissant" et "à bout de souffle".Alors quels sont les enjeux de l'audition de François Bayrou par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale ? À quoi faut-il s'attendre ? Que retenez-vous de l'intervention télévisée d'Emmanuel Macron ? LES EXPERTS : - Jérôme JAFFRÉ - Politologue, chercheur associé au CEVIPOF- Vanessa SCHNEIDER - Grand reporter - Le Monde - Astrid DE VILLAINES - Productrice, présentatrice de "Sens politique" - France Culture- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP, auteur de La France d'après - Michaël HAJDENBERG (en duplex) - Co-responsable du pôle enquêtes – Mediapart
Emmanuel Macron est l'invité d'une grande émission à la télévision ce soir. Parmi les annonces attendues, il y a la possible tenue d'un référendum. Immigration, budget, réforme territoriale, fin de vie, temps d'écran des enfants... les spéculations vont bon train sur les sujets. Les consultations de la population sont souvent évoquées, mais la France n'en a pas connu depuis vingt ans. Quels sont les dangers du référendum ? Pourquoi les politiques agitent-ils si souvent une telle perspective ? Pour en débattre :- Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil- Guillaume Tusseau, constitutionnaliste, professeur de Droit public au sein de l'École de droit de Sciences Po- Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
Emmanuel Macron est l'invité d'une grande émission à la télévision ce soir. Parmi les annonces attendues, il y a la possible tenue d'un référendum. Immigration, budget, réforme territoriale, fin de vie, temps d'écran des enfants... les spéculations vont bon train sur les sujets. Les consultations de la population sont souvent évoquées, mais la France n'en a pas connu depuis vingt ans. Quels sont les dangers du référendum ? Pourquoi les politiques agitent-ils si souvent une telle perspective ? Pour en débattre :- Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil- Guillaume Tusseau, constitutionnaliste, professeur de Droit public au sein de l'École de droit de Sciences Po- Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
durée : 00:03:32 - 100% PSG - Le billet - Parmi les joueurs les plus utilisés en Ligue 1 dernièrement : Senny Mayulu. Le Titi, pas encore 19 ans, continue de trouver son importance dans l'effectif de Luis Enrique. Il a même marqué d'une frappe magnifique samedi dernier face à Montpellier.
Dans cette saison de Home(icides), Caroline Nogueras vous emmène en Italie. Une jeune étudiante britannique est retrouvée morte chez elle. Sa colocataire américaine est la principale suspecte. Une jeune femme, jolie, intelligente et un peu délurée. Elle s'appelle Amanda Knox. Elle a une tête d'ange, mais peut-on être une meurtrière sans avoir le physique de l'emploi ? Cette saga judiciaire est digne d'un film de cinéma... Sexe, drogue et meurtre Automne 2007. Ce soir, ça se bouscule au Chic. Comme d'habitude, le club est plein de jeunes venus faire la fête. C'est typique de la ville de Pérouse, pleine d'étudiants Erasmus et Italiens qui s'encanaillent toute l'année scolaire ici. Derrière le bar, il y a Patrick. Patrick Lumumba. C'est le patron. Alors qu'il sert des verres, Patrick voit entrer un groupe d'une vingtaine de filles. Parmi elles, il y a Amanda. Amanda Knox. Découvrez la dernière saison : L'affaire Jordan Lenisa, parricide en Savoie Un podcast Bababam Originals Ecriture : Tiphaine Pioger Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Agenda très chargé pour le début de pontificat de Léon XIV : le nouveau Pape enchaine de nombreux rendez-vous avant la messe solennelle d'intronisation, dimanche prochain. Parmi les premières audiences du souverain pontife, celle accordée à la presse lundi 12 mai. Thomas Despré, envoyé spécial de RTL au Vatican, fais partie des journalistes qui étaient reçus par le Pape lors de cette conférence de presse pas comme les autres.... Ecoutez RTL inside avec Thomas Despré du 12 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anne Ghesquière reçoit Isabelle Nazare-Aga, thérapeute comportementaliste et cognitiviste, experte depuis 30 ans des personnalités manipulatrices. Comment faire alors pour repérer un manipulateur ? Quels sont les traits de caractère et les attitudes qui peuvent nous alerter ? Comment communiquer avec eux ? Isabelle Nazare-Aga nous aide à reconnaître ces manipulateurs si habiles à culpabiliser ou à flatter pour parvenir à leurs fins et se poser en victimes. Elle nous donne des solutions pratiques pour les confronter ou les éviter. Pour parvenir à se libérer de leur emprise. Edifiant et salutaire. Son livre, Les manipulateurs sont parmi nous, est publié aux Éditions de l'Homme [REDIFFUSION – BEST OF – MÉTAMORPHOSE]Le podcast #257 a été diffusé, la première fois, le 10 janvier 2022Quelques citations du podcast avec Isabelle Nazare-Aga :"Les manipulateurs ont un masque dès le départ pour attraper leur proie""Les manipulateurs vont faire en sorte de déboulonner l'aura du chef de groupe, de l'orateur""Les manipulateurs sont des profils qui ne veulent recevoir de leçon de quiconque"Thèmes abordés lors du podcast avec Isabelle Nazare-Aga : 00:00 Introduction02:14 Quelles nouveautés sur ces questions depuis 20 ans ?03:30 Pourquoi s'intéresser aux manipulateurs ?05:45 Distinction manipuler / être manipulateur08:52 Les cibles des manipulateurs12:27 La rôle des victimes dans les relations toxiques15:42 L'impact des blessures de l'enfance16:52 Les différents masques du manipulateur22:04 Le manipulateur est-il conscient ?24:16 Comment détecter un manipulateur ?28:18 Les enfants manipulateurs32:57 Que faire face à un manipulateur ?36:51 Pourcentage dans la population38:51 Les pervers de caractère41:49 Quel recours juridique ?44:22 Comment alerter l'enfant ?47:00 Quelle attitude adopter face à un manipulateur ?52:43 Manipulateur et rapport à l'argent54:05 Les dérives sectairesAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreFaites le TEST gratuit de La Roue Métamorphose avec 9 piliers de votre vie !Suivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox/ YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Soudan, les derniers bombardements dans l'est du pays poussent de nouvelles vagues de civils vers le Tchad. 4 millions de soudanais ont fui leur pays depuis le début de la guerre selon les derniers chiffres de l'ONU. Parmi eux près de 800 000 soudanais ont trouvé refuge au Tchad. Une charge pour un pays aux faibles moyens et dont le système humanitaire supporte une crise sans précédent.
durée : 02:58:33 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - En 1994, "Le Bon plaisir" consacré à André S. Labarthe propose des dialogues entre le cinéaste et Sophie Calle, Claude Régy, Chantal Akerman, Patricia Mazuy, Jacques Henric, Gérard Titus-Carmel parmi d'autres. L'émission diffuse également des témoignages de Janine Bazin et Patricia Finaly. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : André S. Labarthe Critique de cinéma, documentariste et producteur français; Sophie Calle Artiste plasticienne française; Chantal Akerman Réalisatrice; Patricia Mazuy Réalisatrice; Janine Bazin Productrice française de cinéma et de télévision (1923-2003); Jacques Henric Critique, essayiste, romancier; Gérard Titus-Carmel Peintre et poète; Claude Régy Metteur en scène (1923-2019); François Truffaut Réalisateur de cinéma et comédien français
durée : 00:04:46 - Le Reportage de la rédaction - Dans une ville de 3 500 habitants en Saône-et-Loire, une classe de 3e a découvert qu'une douzaine de familles juives ont été cachées durant la guerre par les habitants de Chauffailles. Parmi ceux qui les ont aidés, une seule a été reconnue "Juste parmi les nations". Les collégiens enquêtent.
Depuis près d'un siècle, la physique quantique est entourée de mystères aussi fascinants que déroutants. Parmi ses icônes les plus célèbres figure le chat de Schrödinger, une expérience de pensée imaginée par le physicien autrichien Erwin Schrödinger en 1935 pour illustrer la notion de superposition quantique. Dans ce paradoxe, un chat enfermé dans une boîte est à la fois vivant et mort tant qu'on n'ouvre pas la boîte pour l'observer. Bien que purement théorique à l'origine, cette idée incarne l'un des aspects les plus énigmatiques de la mécanique quantique : la coexistence simultanée d'états contradictoires.Jusqu'à présent, recréer une telle superposition dans des conditions expérimentales réelles nécessitait un environnement extrêmement froid, proche du zéro absolu (-273,15 °C). À ces températures, les particules sont moins sujettes à l'agitation thermique, ce qui permet de préserver la cohérence quantique, fragile par nature. Or, une équipe de physiciens de l'université d'Innsbruck, en Autriche, vient tout juste de remettre en cause cette contrainte fondamentale.Une superposition quantique à température élevéeLes chercheurs ont réussi à produire une superposition quantique – l'équivalent d'un chat de Schrödinger – dans un environnement bien plus chaud que ce que l'on croyait possible. Concrètement, ils ont utilisé des ions piégés dans un champ électromagnétique et les ont fait interagir de façon contrôlée dans une situation où la température n'était pas parfaitement cryogénique.Grâce à des techniques de refroidissement localisé et de correction des erreurs, les scientifiques ont réussi à maintenir la superposition malgré la présence significative d'agitation thermique, ce qui était jusque-là considéré comme quasiment incompatible avec l'état quantique pur. Cette démonstration montre qu'il est possible de faire de la physique quantique "chaude", une perspective qui bouleverse des décennies de pratiques expérimentales.Des implications majeures pour les technologies quantiquesCette avancée ouvre des perspectives inédites pour le développement de technologies quantiques plus robustes et plus accessibles. Jusqu'à présent, les ordinateurs quantiques nécessitaient des installations coûteuses pour maintenir leurs composants à très basse température. Si l'on parvient à maîtriser la cohérence quantique dans des environnements plus "chauds", cela pourrait réduire drastiquement les coûts de fabrication et de maintenance, rendant ces technologies bien plus accessibles.De plus, cette découverte pourrait avoir un impact sur des domaines comme la cryptographie quantique, les capteurs de précision et les réseaux de communication quantique.En somme, le chat de Schrödinger sort peut-être enfin de sa boîte – et il n'a plus besoin d'avoir froid pour exister. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une déclaration signée du photographe camerounais Samuel Fosso dans les colonnes du Point. Alors que 133 cardinaux venus de 70 pays vont s'enfermer aujourd'hui, dans la Chapelle Sixtine, à Rome pour désigner un nouveau Pape. « Il est plus facile d'imaginer un Africain dans l'espace ou pratiquant la téléportation qu'un pape noir » affirmaient certains en 2017, dans les rues de Bamako rapporte le magazine. Pourtant, c'est possible. La preuve, l'Afrique est aujourd'hui « le moteur le plus dynamique du catholicisme mondial » avec 20% des catholiques de la planète et plusieurs cardinaux africains sont considérés comme des « papabili ».Parmi les noms qui circulent le plus selon le Point, Dieudonné Nzapalainga, cardinal de Bangui qui se définit comme « un casque bleu du Christ ». Il y a aussi Fridolin Ambongo Besungu, cardinal de Kinshasa qui estime « que la voix d'un pape noir porterait davantage que celle de la plupart des chefs d'État africains qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels ». Enfin, il y a le Cardinal Robert Sarah, originaire de Guinée, figure respectée des milieux conservateurs et fervent défenseur d'une église fidèle à sa tradition.Et c'est ce dernier que le Général Mamadi Doumbouya soutientLe Djély relaie le message du Président guinéen qui salue « le parcours spirituel et l'humilité remarquable » du Cardinal Sarah qui est aussi, selon le journal catholique français La Croix « le favori des conservateurs français, qui s'est imposé comme l'une des critiques les plus virulentes du pape François, porte-voix de la composante la plus classique – voire traditionnelle – des catholiques ».Dans la presse africaine aujourd'hui aussi : un appelLancé dans le Mail and Guardian. L'hebdomadaire sud-africain appelle à « mener le combat pour une cour internationale anti-corruption » qu'il considère comme « une maladie pour notre société et notre corps politique ».Cette idée, émise par la Cour Internationale de Justice permettrait de traiter la corruption comme un crime international « au même titre que les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ». Pour appuyer son propos, le Mail and Guardian nous dévoile des chiffres qui donnent le tournis : ces 50 dernières années, l'Afrique a perdu 1000 milliards de dollars dans des transactions illicites, c'est presque autant que l'ensemble de l'aide étrangère perçue pendant la même période !Avant de conclure : « l'Afrique peut, soit rester les bras croisés sans se soucier des priorités africaines, soit saisir cette occasion pour exiger une cour qui serve véritablement ses intérêts ». On termine cette revue de presse avec une belle histoire…Et c'est TSA qui nous la raconte.Celle d'Aissa Benaidjer, originaire de Bejaia, en Algérie, arrivé en France en 2010. Il n'a jamais renoncé à son rêve : devenir chef cuisinier. « Je suis venu en France pour la cuisine de Bernard L'Oiseau et Paul Bocuse » dit-il. Resté trois mois sans travail, neuf ans sans papiers, « je traînais dans les brasseries parisiennes » raconte le cuisinier, avant d'intégrer le prestigieux Royal Monceau, un palace à 400 mètres de l'Arc de Triomphe, c'est là qu'il fait la rencontre de Bruno Guéret et de Pierre Gagnaire, chef aux 2 étoiles Michelin qui le prendront sous leur aile.Mais Aissa Benaidjer ne s'arrête pas là : en plus de côtoyer les plus grands cuisiniers français, il devient l'un des leurs. « J'ai fait les Césars en 2023 où j'ai eu la chance de cuisiner pour Brad Pitt » mais aussi pour un « ex-Président de la République française en 2019 » qui lui a dit « bravo mon fils » raconte l'algérien, encore ému.Il y a 3 mois, Aissa a ouvert son propre restaurant, dans le 15ème arrondissent de Paris dans lequel il propose des plats gastronomiques mais une formule à moins de 25 euros : « les gens qui ne peuvent pas manger dans les Palaces, ils peuvent manger chez nous avec amour ».
Parmi les grands thèmes évoqués par Ernest Renan, un des plus grands esprits du XIXe siècle français, celui de la nation, de sa nature et de ses fondements, a marqué durablement la philosophie politique du pays. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la diffusion de la série "Carême", Virginie Girod vous propose de redécouvrir la véritable histoire de l'alliance entre le chef Carême et le diplomate Talleyrand. En 1814, s'ouvre le congrès de Vienne, réunissant les grandes puissances européennes pour réorganiser l'Europe après la chute de Napoléon Ier. Parmi les nombreux plénipotentiaires affluant dans la capitale des Habsbourg, se trouve Charles Maurice de Talleyrand Périgord (1754-1838), représentant de la France. Dans ses valises, il emmène Antonin Carême (1783-1833), le plus grand cuisinier de son temps. Sollicité par de nombreuses têtes couronnés, ce dernier fut surnommé "le roi des chef et le chef des rois".Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le reste de la proposition de loi Garot sur les déserts médicaux est examiné à partir de ce mardi. Zoom également sur le rapport de la Défenseure des droits consacré aux discriminations dans l'accès aux soins. Parmi les victimes, les femmes et les personnes d'origine étrangère.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le reste de la proposition de loi Garot sur les déserts médicaux est examiné à partir de ce mardi. Zoom également sur le rapport de la Défenseure des droits consacré aux discriminations dans l'accès aux soins. Parmi les victimes, les femmes et les personnes d'origine étrangère.
durée : 00:15:05 - Journal de 8 h - Le reste de la proposition de loi Garot sur les déserts médicaux est examiné à partir de ce mardi. Zoom également sur le rapport de la Défenseure des droits consacré aux discriminations dans l'accès aux soins. Parmi les victimes, les femmes et les personnes d'origine étrangère.
Nous sommes le 7 novembre 1945, à Liège, à l'issue des trois semaines de procès de « La Légia », organe de presse collaborateur. Directeurs, journalistes, employés, ouvriers du quotidien ont été inculpés en bloc et traduits devant le Conseil de Guerre. Un reporter du journal « La Meuse » écrit : « C'est fini, le procès de « La Légia » a vécu.(…) Justice est faite. Le compte de chacun a été établi avec la sévérité que réclamaient des trahisons concertées, trahisons d'autant plus graves qu'elles furent commises par le truchement d'une presse vendue à l'ennemi. La mort punira les plus coupables, les travaux forcés et la prison donneront aux autres le temps de méditer sur leurs crimes, de sentir le remord monter en leur cœur. Une fois de plus, il est démontré que le journalisme sous l'occupant constitue le plus grand des attentats contre le moral des populations. Ainsi l'a dit le verdict. Les valets de plume sont jugés par la loi et par l'opinion publique. Le procès de « La légia » a vécu. La presse libre en sort grandie, plus honorée et plus respectée. » Parmi les condamnés figure Pierre Hubermont. Il fut considéré, dans les années 1930, comme « le plus talentueux de nos jeunes romanciers ». Auteur de « Treize hommes dans la mine » un ouvrage que l'on présentait comme un grand moment de la littérature prolétarienne. Engagé très à gauche dans le Parti Ouvrier Belge, il avait dénoncé durement, en 1935, les atrocités du régime nazi. Comment se fait-il que, cinq ans, plus tard, Hubermont dérive vers l'Ordre Nouveau et collabore avec l'ennemi, d'abord comme journaliste puis en animant la Communauté Culturelle Wallonne. Retour sur le parcours d'un homme tristement complexe … Invité : Daniel Charneux, auteur, avec Claude Duray et Léon Fourmanoit, de « Pierre Hubermont, écrivain prolétarien, de l'ascension à la chute » ; éd. M.E.O. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:34:39 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - En Criminalistique, la police utilise toutes sortes de sciences pour mener ses enquêtes dans des affaires judiciaires. Parmi elles, la géologie est très importante. Faire parler la trace minérale peut relier un suspect, une victime ou un objet à une scène de crime ou à un lieu spécifique. - réalisé par : Jérôme BOULET
Pour écouter mon podcast Choses à Savoir Culture Générale:Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/choses-%C3%A0-savoir-culture-g%C3%A9n%C3%A9rale/id1048372492Spotify:https://open.spotify.com/show/3AL8eKPHOUINc6usVSbRo3?si=e794067703c14028----------------------------Parmi les milliers d'exoplanètes détectées ces dernières années, K2-18b se distingue comme l'un des mondes les plus prometteurs dans la quête de vie extraterrestre. Située à environ 120 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Lion, cette planète intrigue par ses caractéristiques physico-chimiques uniques. Classée comme une planète « hycéenne », elle posséderait un océan liquide sous une atmosphère riche en hydrogène, un environnement inédit mais potentiellement habitable.Le 17 avril 2025, l'excitation autour de K2-18b a franchi un nouveau cap. Une équipe de chercheurs de l'université de Cambridge, grâce au télescope spatial James Webb, a annoncé avoir détecté les "indices les plus prometteurs à ce jour" d'une potentielle activité biologique sur cette exoplanète. Deux composés chimiques ont particulièrement attiré l'attention des scientifiques : le sulfure de diméthyle (DMS) et le disulfure de diméthyle (DMDS). Sur Terre, ces molécules sont produites presque exclusivement par le phytoplancton marin, et n'existent pas en grande quantité dans la nature sans activité biologique.Cette détection s'ajoute à d'autres observations précédentes tout aussi fascinantes : de la vapeur d'eau, du méthane et du dioxyde de carbone avaient déjà été repérés dans l'atmosphère de K2-18b en 2019 et 2023. La combinaison de ces gaz, particulièrement dans un environnement tempéré, suggère des réactions chimiques compatibles avec la vie, bien que des origines non-biologiques soient également possibles.Il convient néanmoins de rester prudent. Les résultats actuels ont une signification statistique de 3 sigmas, soit une probabilité de 99,7 % que ces détections ne soient pas dues au hasard. Or, pour qu'une découverte soit considérée comme scientifiquement confirmée, le seuil de confiance usuel est de 5 sigmas (99,99994 %). Les chercheurs estiment qu'entre 16 et 24 heures d'observation supplémentaires seront nécessaires pour atteindre cette rigueur.K2-18b, dont la masse est huit fois supérieure à celle de la Terre, n'est pas une planète rocheuse, mais pourrait abriter des formes de vie adaptées à un environnement riche en gaz et en liquide sous haute pression. C'est une nouvelle frontière dans la recherche de vie, différente des mondes terrestres classiques.En somme, K2-18b représente l'un des candidats les plus sérieux à ce jour pour l'identification de vie extraterrestre. Les indices détectés ne constituent pas encore une preuve, mais ils témoignent des progrès spectaculaires de l'astronomie moderne et ouvrent une ère passionnante dans l'exploration des mondes lointains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:56 - Les Pieds sur terre - par : Élise Andrieu - Depuis notre première rencontre avec Jean Boucault, il y a quatorze ans, celui-ci a continué d'imiter les oiseaux, et en a même fait son métier. Avec son ami d'enfance Johnny Rasse, ils parcourent le monde pour donner des concerts de chants d'oiseaux. Portrait d'un duo étonnant et complice. - réalisation : Emmanuel Geoffroy
Parmi les nombreuses épreuves des Jeux olympiques de la Grèce antique, certaines faisaient appel à la force brute, d'autres à l'endurance, et quelques-unes mêlaient les deux à une discipline militaire rigoureuse. C'est le cas de l'hoplitédromos (ou hoplitodromos), une course singulière et redoutablement éprouvante, réservée aux citoyens entraînés à la guerre : les hoplites, ces fantassins lourdement armés qui formaient l'élite des armées grecques.Introduite aux Jeux olympiques vers 520 av. J.-C., l'hoplitédromos se distingue de la course classique par un détail qui change tout : les coureurs devaient parcourir environ 400 à 480 mètres, soit deux longueurs du stadion, tout en portant une partie de leur armement complet. Cela incluait un casque de bronze, un bouclier rond (le fameux hoplon), et une cuirasse, bien que l'équipement ait varié selon les époques et les cités. Certains portaient aussi une lance ou un javelot. Ce n'était plus une simple démonstration d'athlétisme, mais un exercice de préparation au champ de bataille.Une épreuve au service de la guerreL'hoplitédromos n'était pas qu'un exploit sportif ; il avait une utilité tactique et militaire bien précise. Selon les historiens, la distance de l'épreuve correspondait à peu près à la portée maximale des flèches des archers perses, les grands adversaires de la Grèce au Ve siècle av. J.-C., notamment lors des guerres médiques. L'objectif ? S'entraîner à traverser rapidement une zone exposée au tir ennemi tout en restant en formation, sans lâcher son équipement ni ralentir la progression.Les soldats grecs, rangés en phalanxe, devaient pouvoir maintenir leur cohésion, éviter la panique, et avancer ou battre en retraite rapidement, même sous le poids de leur armure. Courir en tant qu'hoplite n'était donc pas un exploit individuel mais un acte de survie collective. L'hoplitédromos permettait d'évaluer l'aptitude physique et mentale des futurs combattants.L'effort extrême et l'honneurL'épreuve était d'une violence physique extrême. Le casque limitait la vision et la respiration, le bouclier pesait parfois plus de 7 kilos, et la cuirasse emprisonnait le torse. Le sol poussiéreux du stadion n'aidait pas à la stabilité, et les chutes n'étaient pas rares. Pourtant, participer – et surtout gagner – à cette épreuve apportait un immense prestige, car elle prouvait que l'athlète était non seulement fort et rapide, mais aussi digne de défendre sa cité.L'hoplitédromos incarne l'essence de l'idéal grec : le citoyen-soldat, à la fois athlète, guerrier et patriote. Ce n'était pas qu'une course : c'était une répétition pour la guerre, un test de courage et de discipline, une célébration du corps au service de la polis. Et aujourd'hui encore, son souvenir évoque cette époque où le sport était une école du combat. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, en quatre épisodes, nous allons vous raconter l'histoire d'un homme qui fait presque figure de légende. Et pourtant, il a bel et bien existé. Stratège de génie, tyran sanguinaire, conquérant humaniste et visionnaire, ce roi de l'Antiquité a changé la face du monde occidental à jamais. Son nom : Alexandre le Grand. Entre stratégie militaire, batailles épiques et ambitions démesurées, découvrez la troisième partie de son fabuleux destin. Le plus grand empire de l'histoire 30 septembre -331. La plaine de Gaugamèles à côté de l'actuelle ville irakienne de Mossoul, est plongée dans l'obscurité. Mais au loin, des milliers de flammes brillent dans la nuit comme autant de lucioles : les feux de camp de l'ennemi. Charriée par le vent, l'odeur de la braise fumante et des herbes sauvages se répand dans les airs jusqu'aux bivouacs des Grecs. Parmi les fiers guerriers d'Alexandre, personne n'arrive à trouver le sommeil. La peur s'insinue dans l'esprit de chacun. Car à cette heure tardive, des grondements sourds résonnent de l'autre côté de la plaine. Les Perses se tiennent en ordre de bataille. Et vu les bruits qui émanent de leur campement, ils sont venus nombreux… très nombreux… et avec du renfort…! Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Mystères et légendes : le trésor des Templiers [INÉDIT] Mystères et légendes : le Saint Graal et la vie éternelle [INÉDIT] Mystères et légendes : le fabuleux trésor des cités d'or [INÉDIT] Mystères et légendes : l'Atlantide, la cité disparue sous l'océan Un podcast Bababam Originals Ecriture : Elie Olivennes Production : Bababam (montage Célia Brondeau) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien:nordvpn.com/savoir---------------Pendant des siècles, le monde entier a célébré William Shakespeare comme le plus grand dramaturge de tous les temps. Ses pièces ont traversé les âges, explorant l'âme humaine avec une finesse et une profondeur inégalées. Pourtant, un doute étrange plane encore autour de sa figure : et s'il n'avait jamais existé ?1. Le doute naît d'un silenceTout commence au XIXe siècle, dans une époque où la critique littéraire devient plus méthodique, presque scientifique. Des chercheurs se penchent sur la vie de Shakespeare… et découvrent un vide troublant. On connaît très peu de choses sur l'homme de Stratford-upon-Avon. Pas de lettres conservées, aucun manuscrit de pièce de sa main, pas de preuve directe qu'il ait jamais voyagé hors d'Angleterre, ni fréquenté une université. En revanche, les œuvres sont remplies de références érudites au droit, à la politique, à la géographie italienne ou à la cour d'Angleterre, que l'on imagine difficilement accessibles à un simple fils de gantier, formé dans une école de province.C'est ainsi qu'un courant de pensée émerge : celui des anti-stratfordiens, convaincus que William Shakespeare n'aurait été qu'un prête-nom, une sorte de figure publique derrière laquelle se cacherait un véritable génie littéraire. Parmi les suspects avancés, on trouve Francis Bacon, philosophe et juriste, Christopher Marlowe, dramaturge rival, ou même la comtesse de Pembroke, femme de lettres éduquée et influente. L'idée séduit jusqu'à des figures prestigieuses comme Mark Twain, Sigmund Freud ou Henry James, qui voient mal comment un homme si discret, sans archives, aurait pu écrire Hamlet, Le Roi Lear ou Othello.Mais ce doute, aussi séduisant soit-il, résiste mal aux preuves historiques.2. Les preuves de son existenceCar William Shakespeare, loin d'être un fantôme, a laissé de nombreuses traces dans les archives. Des actes de propriété, des contrats, des témoignages contemporains — notamment celui du poète Ben Jonson, qui le connaissait personnellement — confirment qu'un certain William Shakespeare était acteur, auteur et homme d'affaires à Londres. Plusieurs pièces publiées de son vivant portent son nom. Il possédait même un théâtre, le Globe, où ses œuvres étaient jouées avec succès.3. Le testament : une preuve irréfutableMais la preuve la plus tangible, la plus intime aussi, reste son testament, rédigé peu avant sa mort en 1616. Ce document de trois pages, soigneusement conservé aux Archives nationales de Londres, porte sa signature à trois reprises. On y découvre un homme soucieux de ses proches, léguant ses biens, mentionnant son épouse Anne Hathaway, ses filles, et ses collègues de théâtre. L'existence même de ce testament contredit l'idée d'un mythe vide : il y avait bien un homme derrière le nom.Fait notable : ce testament vient d'être reproduit en 100 exemplaires fac-similés, une première, permettant au public et aux chercheurs d'approcher ce texte fondateur de plus près.En conclusionLa controverse sur l'identité de Shakespeare dit beaucoup sur notre fascination pour le mystère et le génie. Mais les faits, eux, sont têtus. Grâce à des documents officiels, à des témoignages directs — et surtout à ce testament signé de sa main, récemment remis en lumière —, il ne fait plus de doute que William Shakespeare a bel et bien existé. Et que le plus grand auteur anglais était aussi un homme bien réel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 30 avril 2025 - 100 jours de Trump... Hold-up sur l'Amérique !"Nous ne faisons que commencer, vous n'avez encore rien vu". Pour fêter ses 100 premiers jours à la Maison-Blanche, Donald Trump a tenu hier dans le Michigan devant ses partisans un discours d'autosatisfaction sur son début de mandat, vantant les "100 jours les plus réussis" de l'histoire américaine. "Nous sauvons le rêve américain. Nous rendons à l'Amérique sa grandeur et nous le faisons vite", a lancé le président américain, devant des pancartes célébrant "100 jours d'excellence". Pourtant, les sondages et la situation économique du pays disent le contraire. À peine 39 % des Américains approuvent désormais la manière dont le milliardaire conduit le pays, soit le chiffre le plus bas obtenu par un président des États-Unis au cap des 100 jours depuis 80 ans. Parmi les promesses de campagne de Donald Trump, il y avait celle de baisser les prix dès le premier jour. Mais, sa politique chaotique sur les frais de douane a eu l'effet inverse. La guerre commerciale lancée par le président américain entraine une inflation grandissante et le pays qui avait la croissance la plus forte des pays occidentaux voit ressurgir la crainte d'une récession. 72 % des Américains dans une enquêtes pour le Washington Post et ABC News estiment que sa politique économique causera une récession à court terme, un avis partagé par 51 % des Républicains."Tout ira bien", a tenté de rassurer mardi soir sur ABC Donald Trump, estimant que les droits de douane massifs visant la Chine étaient une «bonne» chose et que Pékin les avait "mérités". Mais sa politique économique n'est pas le seul point qui mécontente les Américains. Toujours dans cette enquête, 64 % des personnes interrogées jugent qu'il va "trop loin" dans sa tentative d'étendre les pouvoirs présidentiels et 62 % qu'il ne respecte pas l'État de droit. Un assaut mené à coup de décrets présidentiels. Donald Trump en a déjà signé plus de 140, alors qu'aucun texte majeur n'a été voté par le Congrès. Contournant la branche législative, le président essaie de gouverner presque exclusivement par décrets, résumait sur notre plateau hier la juriste Anne Deysine. Y compris sur des questions qui dépassent largement les compétences du chef de l'Etat, comme la fermeture d'agences fédérales ou la suppression du droit du sol, contrevenant à la loi et à la Constitution.En parallèle, Donald Trump a dans son viseur les contre-pouvoirs. Il cherche notamment à éroder l'indépendance de la branche judiciaire, chargée de statuer sur les dizaines de recours entamés contre sa politique. Parmi les cibles du républicain : les avocats mais aussi les juges contre qui il multiplie les menaces. Mi-mars, il avait ainsi appelé à la destitution de James Boasberg, un magistrat qui avait suspendu l'expulsion de migrants vénézuéliens et ces derniers jours le FBI a arrêté une juge en plein tribunal pour "entrave" à l'arrestation d'un migrant. Le président américain poursuit aussi ses attaques contre les journalistes et ce qu'il appelle les "médias fake news" dont le travail ne lui convient pas. Depuis 2016, Donald Trump multiplie les invectives voire les insultes contre les journalistes, mais depuis son élection il s'est engagé dans des procès pour diffamation contre plusieurs chaînes de télévision, notamment CBS. En réclamant à la chaîne pas moins de 20 milliards de dollars pour avoir soi-disant manipulé une interview de Kamala Harris, le Président a obtenu la tête du producteur du magazine d'investigation "60 Minutes", Bill Owens. Devenu la bête noire de Donald Trump, ce dernier a démissionné le 22 avril dernier, au motif que "ces derniers mois, il est apparu clairement que je ne serai plus autorisé à diriger l'émission comme je l'ai toujours fait. A prendre des décisions indépendantes, basées sur ce qui est bon pour 60 Minutes, et pour le public". Tout cela quelques semaines après que le network concurrent, ABC a accepté de verser 15 millions de dollars pour financer "une fondation et un musée" dédiés à Donald Trump.Alors quel est le bilan du début de mandat de Donald Trump ? Les États-Unis sont-ils au bord de la crise constitutionnelle ? Quels contre-pouvoirs face à Donald Trump ? Enfin le président des États-Unis profite-t-il de son poste pour générer des revenus ? Cryptomonnaie, immobilier… est-il en conflit d'intérêt ?LES EXPERTS : - JAMES ANDRÉ, grand reporter - France 24- VINCENT HUGEUX, journaliste indépendant, essayiste, spécialiste les enjeux internationaux - PHILIPPE RELTIEN, journaliste à Radio-France, ancien correspondant aux Etats-Unis - LAURENCE NARDON, chercheure - responsable du programme Amériques de l'IFRI, Institut Français des Relations Internationales
Alain Esquerre, 53 ans, est le lanceur d'alerte de l'affaire Bétharram. Après avoir créé le groupe Facebook « Les anciens du collège et du lycée de Bétharram, victimes de l'institution » en 2023, il devient le porte-parole des victimes de violences de l'établissement scolaire privé catholique Notre-Dame de Bétharram, près de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Vivant à quelques centaines de mètres de l'établissement où il a été scolarisé du CM1 à la 3ème, il a lui-même été abusé. Alain Esquerre a fondé le collectif des victimes de Bétharram et accompagné environ 200 d'entre-elles dans leur dépôt de plainte. Parmi les victimes, il a notamment recueilli le témoignage d'Hélène Perlant, la fille de François Bayrou.Il raconte son rôle dans la révélation de cette affaire, à l'occasion de la sortie de son livre « Le silence de Bétharram », dans cet épisode de Code source au micro de Barbara Gouy.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : LCP. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.