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La Seconde Guerre mondiale a été un terrain d'expérimentations militaires parfois absurdes. Parmi les projets les plus saugrenus figure sans doute le Project X-Ray, ou « bombe à chauves-souris ».L'idée naît en 1942, aux États-Unis, dans l'esprit du dentiste et inventeur amateur Lytle S. Adams. De retour d'un voyage au Nouveau-Mexique, il est frappé par la quantité de chauves-souris vivant dans les grottes de la région. Ces créatures, minuscules mais nombreuses, capables de voler dans l'obscurité et de se faufiler dans les moindres recoins, lui inspirent un plan aussi audacieux qu'inattendu : les transformer en armes.Le principe est simple — du moins en théorie. On attacherait à chaque chauve-souris une petite charge incendiaire au napalm, placée dans une capsule légère. Les animaux seraient largués par milliers au-dessus des villes japonaises, connues pour leurs maisons de bois et de papier. Les chauves-souris, à l'aube, iraient naturellement se réfugier sous les toits et dans les charpentes. Puis, les détonateurs à retardement déclencheraient des centaines d'incendies simultanés, rendant les quartiers entiers incontrôlables pour les pompiers.Le projet fut présenté à l'armée et, contre toute attente, accepté. Des tests furent menés en 1943 sur une base militaire du Nouveau-Mexique. Et c'est là que la situation prit une tournure comique : plusieurs chauves-souris s'échappèrent accidentellement, déclenchant un incendie… dans les installations mêmes de la base américaine ! Les hangars et même une voiture furent réduits en cendres.Malgré ce fiasco, les chercheurs poursuivirent les essais. Les résultats démontraient que l'idée, bien qu'inhabituelle, pouvait fonctionner. Un rapport militaire estimait même que le Project X-Ray aurait pu détruire une grande partie de Tokyo « plus efficacement que mille bombardiers ». Pourtant, le projet fut abandonné en 1944. La raison ? Il avançait trop lentement, et entre-temps une autre arme « révolutionnaire » accaparait toute l'attention et les budgets : la bombe atomique.Avec le recul, Project X-Ray reste un symbole de l'imagination parfois débridée qui règne en temps de guerre. Mélange de science, d'ingéniosité et de folie, il illustre jusqu'où les stratèges étaient prêts à aller pour obtenir un avantage décisif.En résumé, le Project X-Ray, avec ses chauves-souris incendiaires, incarne l'un des projets les plus insolites et extravagants de la Seconde Guerre mondiale : une idée techniquement plausible, mais stratégiquement abandonnée au profit d'armes plus radicales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À deux mois de l'élection présidentielle, le Chili est toujours dans l'incertitude vis-à-vis du droit de vote des étrangers. Dans la loi, au bout de 5 ans de résidence légale dans le pays, ils peuvent voter à toutes les élections. Ils sont même inscrits automatiquement sur les listes électorales. Un cas unique au monde avec une législation très permissive, en partie issue de la dictature. Mais aujourd'hui, certains partis aimeraient revoir les règles pour ces personnes qui représentent quasiment 6% de l'électorat. Ils sont près de 900 000 étrangers à pouvoir voter pour la prochaine élection présidentielle au Chili. Une population «pas très diversifiée» pour Axel Callis, sociologue et directeur de l'institut de sondages TúInfluyes. «Elle se concentre surtout autour des communautés vénézuéliennes, colombiennes et péruviennes», précise-t-il. Une population au cœur du débat politique au Chili. C'est le dossier de notre correspondante à Santiago, Naila Derroisné. En Haïti, une rentrée sous tension La rentrée a été repoussée au 1ᵉʳ octobre en Haïti. Une décision qui ne plait pas aux associations regroupant les écoles. Dans Gazette Haïti, elles rappellent «qu'accueillir les enfants au plus vite permet de les protéger des rues et de l'emprise des gangs.» Le mécontentement est d'autant plus grand que, comme l'indique Alterpresse, le gouvernement menace de sanctions les institutions qui ne respecteraient pas cette date de rentrée. L'agence de presse en ligne reprend un communiqué de L'Association professionnelle des écoles privées d'Haïti, l'Apep, qui elle exprime de vives inquiétudes suite aux menaces du ministère de l'Éducation nationale. L'Apep rappelle que le système scolaire haïtien traverse l'une des crises les plus graves de son histoire et que cette mesure qui repousse la rentrée scolaire est «déconnectée de la réalité, des besoins des enfants, et ne fait qu'aggraver la souffrance des familles». Une souffrance déjà accentuée par la situation sécuritaire dramatique et la crise humanitaire. Tom Fletcher, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des Affaires humanitaires, coordonnateur des secours au Bureau de la coordination des Affaires humanitaires, vient de passer quelques jours en Haïti. Il y a rencontré des déplacés. Au micro de Peterson Luxama, notre correspondant à Port-au-Prince, Tom Fletcher interpelle la communauté internationale et lui demande aussi d'avoir un regard plus attentif sur Haïti. L'ombre de Jeffrey Epstein plane toujours sur Donald Trump L'affaire Epstein n'en finit pas d'alimenter les débats et les pages des journaux aux États-Unis. Depuis plusieurs semaines, ses liens avec Donald Trump font débat. Il y a quelques jours, le New York Times a publié plusieurs documents, dont une carte d'anniversaire «salace», adressée à Jeffrey Epstein et signée par le président américain. «Ce n'est pas ma signature. Et ce n'est pas ma façon de parler. Et tous ceux qui me suivent depuis longtemps savent que ce n'est pas mon langage. C'est absurde !», a-t-il déclaré hier (9 septembre 2025) à Washington devant des journalistes. Mais la presse conteste la version de Donald Trump. Pour le bimensuel d'opinion The New Republic, «cette signature dans la lettre d'anniversaire d'Epstein ressemble vraiment à celle de Trump». Le New York Times et le Washington Post se sont lancés dans de véritables analyses graphologiques. Ils comparent la signature sur la carte à celles au bas de plusieurs de ses lettres envoyées durant la même période. Conclusion du quotidien new-yorkais : «Cette signature ressemble étrangement à celles qu'utilisait le président dans ses correspondances personnelles.» Le New York Times qui prend aussi du recul sur l'affaire, et qui rappelle que le mythe Epstein, selon lequel «de nombreux hommes puissants auraient été ses clients et que ses activités auraient été liées au Mossad israélien, a été largement fabriqué par des paranoïaques et des personnes en quête d'attention». Le quotidien déplore qu'aujourd'hui, ce pseudo-mythe soit amplifié par les détracteurs de la présidence. D'abord par les libéraux, les démocrates, qui seraient à la recherche de toute arme à leur disposition pour lutter contre l'administration, mais aussi «par les détracteurs d'extrême droite de la politique étrangère du président qui veulent semer la discorde entre les États-Unis et Israël». Des Argentins expulsés des États-Unis Le premier avion transportant des Argentins expulsés par le gouvernement de Donald Trump doit arriver ce mercredi (10 septembre 2025) en Argentine. Un vol affrété par le gouvernement américain qui fera escale en Colombie et au Brésil avant d'arriver à Buenos Aires. À son bord, un groupe d'Argentins accusés d'infractions graves à la loi fédérale des États-Unis. Une opération en Une de Clarin aujourd'hui. Selon le quotidien, le gouvernement de Javier Milei et son ambassadeur aux États-Unis cherchent à passer cette opération sous silence, ils ne s'y opposeront pas, ne protesteront pas, contrairement à d'autres pays d'Amérique du Sud. L'objectif, c'est d'éviter de donner l'impression que Donald Trump porte un coup à son allié libertaire. Le journal de gauche Página 12 souligne que la médiatisation de ce vol retour est un revers supplémentaire pour le président Milei. Le quotidien pour qui la volonté de ne pas divulguer le vol serait liée au fait que la présidence ne souhaite pas protester contre le traitement réservé aux citoyens argentins. D'autres gouvernements, comme le Mexique et le Brésil, avaient protesté contre la brutalité infligée aux citoyens de leurs pays lors de ces vols retours. Raviver la mémoire de la dictature au Chili Le 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État au Chili, un putsch qui avait renversé le président Salvador Allende. Dans le pays, une campagne sur les réseaux sociaux cherche à réécrire l'histoire de la dictature, assurant que sous le gouvernement autoritaire, le Chili aurait connu une période faste sur les plans économiques, sociaux et politiques. Et dans ce contexte, le média d'investigation chilien Ciper publie les portraits de ceux qu'il considère comme les dix agents qui ont commis les crimes les plus terribles de la dictature. Parmi eux, Miguel Krassnoff Martchenko, surnommé le Russe. Il a participé à l'assaut sur le palais présidentiel, le 11 septembre 1973, et rejoint le renseignement chilien dans la brigade dédiée aux exécutions, aux disparitions et aux tortures de civils. Ciper rappelle le passage à tabac d'une opposante à la dictature, Mónica Pacheco, enceinte de 3 mois, que Martchenko a brûlée à l'eau bouillante et à l'huile. Ciper évoque aussi le cas d'Ingrid Olderöck, officier de police qui avait dressé un berger allemand pour violer les personnes détenues dans un centre de torture de la capitale. Une dizaine d'exemples sordides, mais d'utilité publique selon le média Ciper, pour empêcher la réécriture de l'histoire sous un prisme déformant. La 1ère Celui que l'on appelle parfois « le premier tueur en série de la Caraïbe » sera transféré ce mercredi des Pays-Bas vers la Guadeloupe.
La chronique du jour n'a pas été bloquée ce matin. Parmi les autres choses qui ne seront pas bloquées, je peux citer la hausse d'Oracle, la sortie de l'iPhone 17 Air, la nomination d'un nouveau Premier ministre et les discussions entre les Etats-Unis et l'Inde. En revanche, ont été bloqués les drones russes en Pologne, les embauches chez Novo Nordisk et la destitution de Lisa Cook.
Parmi les sorties de ce mercredi 10 septembre, Stéphane Boudsocq a retenu "Une place pour Pierrot", film d'Hélène Médigue avec Marie Gillain et Grégory Gadebois, Vincent Elbaz, Patrick Mille ou encore Atmen Kelif. Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Stéphane Boudsocq du 10 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Afrique du Sud n'a toujours pas obtenu d'accord avec Washington, et ses exportateurs subissent les 30% de droits de douane américains. Pour limiter l'impact, le gouvernement mise sur la diversification des marchés et propose d'assouplir les règles de concurrence afin de permettre aux entreprises de collaborer à l'export. Les 30 % de droits de douane américains poussent l'Afrique du Sud à diversifier ses exportations. Le département du commerce a mis en place un bureau d'assistance pour aider les entreprises à regarder vers de nouveaux marchés, en Asie ou au Moyen-Orient, explique Willem Van Der Spuy, directeur général des exportations. « Il y a un dicton qui dit : "Ne laissez jamais une bonne crise se perdre". Le gouvernement sud-africain travaille déjà depuis un certain temps à la diversification. Notre préoccupation aujourd'hui, c'est de l'accélérer. Cela veut dire se pencher sur des solutions qui, jusque-là, étaient en arrière-plan. Prendre des décisions que nous aurions peut-être dû prendre plus tôt… » À la conquête de nouveaux marchés Parmi ces décisions, le département du Commerce propose une exemption sur les exportations – un amendement qui permettrait aux entreprises sud-africaines de collaborer sans enfreindre les lois sur la concurrence. « Nous avons des règles très strictes en matière de coopération entre entreprises, détaille Willem Van Der Spuy. Nous avons donc décidé que, pour aider réellement les entreprises à pénétrer les marchés internationaux – en particulier si elles doivent pénétrer de nouveaux marchés, il serait plus facile de les laisser collaborer. Pour partager les informations, réfléchir à des infrastructures communes pour les exportations, expédier certains produits ensemble. Cela nous permettra d'être plus compétitifs. De réaliser des économies d'échelle aussi, parce qu'il pourrait y avoir une commande importante qui ne pourrait être honorée par une seule entreprise, mais plutôt par deux ou trois. » À lire aussiDroits de douane américains : les pays et les producteurs d'Afrique craignent les conséquences Pour comprendre l'impact de cette exemption, direction la fédération des entreprises de la sidérurgie. Un secteur qui emploie des centaines de milliers de personnes, moteur de l'économie sud-africaine, particulièrement touché par ces nouvelles taxes. « Sur les 1 300 entreprises que l'on représente, la moitié a répondu à notre enquête. Voici le résultat : 50 % de ces entreprises sont affectées par les droits de douanes, directement ou indirectement », explique Tafadzwa Chibanguza est le président de la fédération SEIFSA. Alléger les règles pour renforcer la compétitivité Ce projet d'exemption est une bonne initiative, selon elle, même si « ça aurait déjà dû être la norme – notre façon de faire du commerce. Le problème de l'Afrique du Sud, c'est que nous sommes toujours guidés par des événements, on réagit à des urgences. Et on voit que notre droit de la concurrence a tendance à trop privilégier la législation, plutôt que de s'intéresser vraiment à notre compétitivité. Je sais que la frontière est très floue. Parce que pour créer de la concurrence dans l'économie, oui, il faut sûrement empêcher les monopoles, avec des lois. Mais l'accent devrait être mis sur notre compétitivité réelle plus que sur une législation stricte. Donc oui, il faut laisser les concurrents collaborer ! » Mais le processus législatif risque d'être long. En attendant, le gouvernement travaille à un paquet d'aides économiques pour les petites entreprises. Et espère toujours conclure un accord avec Washington.
La Biennale Son met en lumière la place grandissante du son dans lʹart contemporain. Parmi la multitude dʹœuvres à voir et à entendre, Layla Shlonsky en a choisi trois: "Locations Series" de Alessandro Bosetti, "Invisible Landscape" du Soudwalk Collective ainsi que "Les Insomniaques" de Philippe Quesne. Ces installations, ainsi que toute la Biennale est présentée jusquʹau 30 novembre dans divers lieux valaisans ; Sion, Martigny, Val de Bagnes, Ayent, Hérémence, Sierre et Lens. Reportage de Layla Shlonsky au cœur de la Biennale, dans "La Centrale" en compagnie de Chloé Siganos responsable du spectacle vivant du Centre Pompidou, et Philippe Quesne metteur en scène et plasticien.
Vous aimeriez soutenir une association mais vous ne savez pas toujours laquelle choisir ? La plateforme belge Better propose une solution innovante et simple : un don récurrent, personnalisé selon vos valeurs. Après inscription, vous créez votre profil et sélectionnez les causes qui vous tiennent à cœur : climat, santé, éducation, inclusion, précarité… Ensuite, vous fixez le montant que vous pouvez donner chaque mois (à partir de 5 €, la moyenne étant de 15 €).Chaque mois, vous recevez une vidéo présentant une association correspondant à vos affinités. Si elle vous séduit, vous validez votre soutien pour le mois ; sinon, vous pouvez « swiper » pour découvrir une autre proposition. D'où le surnom de « Tinder de la philanthropie ». Résultat : jusqu'à 12 associations soutenues par an, parmi un réseau qui compte déjà 35 partenaires et qui s'élargit chaque année.Ce système profite aussi aux associations, qui consacrent en moyenne 40 % de leur temps à la recherche de fonds. Better leur libère un espace précieux pour se concentrer sur leur mission. Et pour les donateurs, même un petit montant a de l'impact : 10 000 personnes qui donnent 5 € par mois, c'est 50 000 € générés !Parmi les associations déjà partenaires : Kick Cancer, qui lutte contre le cancer des enfants ; BeCode, qui forme au numérique les publics précarisés ; ou NoJavel, qui redistribue des invendus alimentaires. Une nouvelle façon de donner, plus moderne, plus simple et plus collective, à découvrir sur better-app.org.Vous aimez ce contenu ? Alors n'hésitez pas à vous abonner, à lui donner des étoiles et à partager ce podcast autour de vous. Ça nous aide à nous faire connaitre et à essaimer les idées constructives qui rendent le monde plus joli !Une chronique signée Leslie Rijmenams à retrouver (aussi) sur Nostalgie et www.nostalgie.be
Avec un binôme porté par l'expérience et le renouveau, le collectif « Réinventer Sélestat », rassemblant les forces de gauche et citoyennes, sera représenté par Caroline Reys et Marcel-Pierre Compte lors de ces prochaines élections municipales. Conseillère municipale, communautaire et régionale, la femme de 62 ans apportera ses connaissances développées depuis 18 ans au sein du conseil municipal sélestadien, tandis que le quarantenaire mettra à profit son savoir en matière de bénévolat associatif. Ensemble, le binôme souhaite « réparer, préparer, apaiser ; des verbes d'action ». Pour cela, le collectif compte notamment renforcer les liens avec la population et repenser l'espace public. Parmi les membres de ce collectif figurent notamment les élus du groupe d'opposition « Sélestat, terre humaniste », Bertrand Gaudin et Sylvia Humbrecht. D'autres noms sont déjà connus. « Je retrouverai avec plaisir des gens qui ont siégés avec moi, notamment Bénédicte Vogel et Marc Ruhlmann », confie Caroline Reys.Le lien vers l'article complet : https://www.azur-fm.com/news/municipales-2026-a-selestat-le-paysage-electoral-se-dessine-2537 Les interviews sont également à retrouver sur les plateformes Spotify, Deezer, Apple Podcasts, Podcast Addict ou encore Amazon Music.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Derrière les oeuvres d'un Été au Havre se cachent des artistes, mais aussi, des médiateurs et médiatrices culturelles. Cet été, ces hommes et femmes vous ont accueilli, renseigné et aidé à mieux comprendre l'art dans la ville. Parmi eux, beaucoup travaillent pour Seine Action, une entreprise solidaire à utilité sociale. Son rôle : "accompagner des demandeurs d'emplois de longue durée (...) à retrouver un emploi ou une formation professionnelle en leur offrant un emploi et en parallèle en les [accompagnant] personnellement sur leur projet", rappelle Marie Soudais, directrice de l'association. Des profils très divers sont acceptés pour des durées allant de 4 mois à 2 ans. Ouest Track a tendu son micro à Maxime, Maryse, Grégoire et David qui nous confient ce que leur a apporté cette expérience. Image : Compte Facebook Seine Action
Après la chute de François Bayrou, Emmanuel Macron s'apprête à nommer un nouveau Premier ministre. Parmi les dossiers brûlants qui l'attendent figure la taxation des plus fortunés : comment augmenter leur contribution sans provoquer un exode fiscal ? La “taxe Zucman” proposée par le PS, centrée sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros, promet 15 milliards de recettes… mais inquiète par ses effets potentiels. Risques et alternatives pour faire contribuer davantage les ultra-riches avec Marc Vignaud, journaliste à L'Opinion. Ecorama du 9 septembre 2025, présenté par David Jacquot sur Boursorama.com Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Hello, j'espère que tu vas bien, que tu as passé un bel été, et que la rentrée se déroule en douceur. Ça faisait un petit moment que tu n'avais pas entendu ma voix ou lu mes mots : le dernier épisode datait du début du mois d'août. J'ai pris le temps de réfléchir, de poser mes intentions pour ce podcast et pour tout ce que j'ai envie de partager avec toi. J'en suis arrivée à la conclusion que, pour l'instant, un rythme d'un épisode par mois est ce qui me convient le mieux.Je préfère miser sur la régularité et l'engagement plutôt que de me disperser. Bien sûr, si une actualité brûlante surgit ou si un sujet me touche particulièrement, je pourrai toujours faire un épisode bonus. Mais en ce moment, avec la fin d'année qui s'annonce bien chargée, je préfère rester réaliste et tenir la cadence.Et aujourd'hui, j'ai envie de te raconter ce qui a bougé ces dernières semaines, ce qui a traversé ma tête et mon cœur, ce qui m'a révoltée aussi… Parce qu'on va parler de visibilité, de place en librairie, de commentaires parfois violents, mais aussi de mon parcours d'autrice, depuis mes premiers mots d'enfant jusqu'à la signature de mon roman Comète en maison d'édition.Le déclic : chercher des livres qui ressemblent à ComèteTout a commencé par une scène toute simple, presque banale : en juin, j'étais à Paris et j'ai eu envie d'aller fouiller en librairie. Pas pour acheter au hasard, mais pour répondre à une question très précise : où sont rangés les romans contemporains écrits par des personnes noires françaises, avec des personnages noirs ? Pas francophones venus d'ailleurs, pas des traductions, mais bien des voix d'ici, en France.Je suis allée dans trois FNAC et trois grandes librairies. Et j'ai fait chou blanc. Personne n'a pu m'orienter. Je ne trouvais pas ce que je cherchais. Bien sûr, je sais que ces livres existent, mais leur invisibilité m'a sauté au visage. Et immédiatement, une question m'a frappée : le jour où Comète sortira en librairie, où sera-t-il rangé ?Parce que soyons honnêtes : si un roman est rangé par la tranche dans un rayon anonyme, il est invisible. S'il n'est pas mis en avant avec d'autres livres similaires, comment le lecteur ou la lectrice lambda pourra-t-il tomber dessus ? Et si, au contraire, il est tout seul, isolé, est-ce qu'il ne deviendra pas “trop” ? Trop ostentatoire, trop intrigant ?Je me suis perdue dans ces questions, pas toujours rationnelles peut-être, mais profondément liées à une réalité : je n'ai pas trouvé de romans qui ressemblent au mien.Oui, il y a des exceptions, comme Léonora Miano. Mais si on ajoute le critère du Young Adult, alors là… c'est encore plus vide. Et si en plus on cherche un roman contemporain qui ne parle pas uniquement de racisme ou d'esclavage mais aussi d'identité, de trauma, d'amitié, d'amour… on touche au désert.L'invisibilisation : un sujet qu'on ne peut pas taireAu départ, je me suis dit : “ok, c'est ta réflexion perso, pas besoin d'en parler.” Je me suis convaincue que le sujet était déjà “vu, connu, revu”. Mais c'était sans compter sur une vidéo d'une influenceuse littéraire, moisreadingbooks, qui a dénoncé l'absence de personnages noirs sur les couvertures des romances à la FNAC.Sa vidéo, les commentaires, les débats… tout ça m'a rappelé que non, ce n'est pas un sujet clos. L'invisibilisation est toujours là, bien vivace. Et mon expérience dans les rayons parisiens le confirmait.Alors j'ai décidé d'en parler moi aussi. J'ai posté des vidéos, partagé mes réflexions. Et évidemment, les commentaires haineux n'ont pas tardé. J'étais préparée à la critique, mais je ne m'attendais pas à une telle déferlante. Certaines personnes laissent tomber la haine comme on jette un déchet : sans lire, sans chercher à comprendre qui est en face.Parmi ces messages, il y en a un qui m'a particulièrement marquée – au point de m'avoir fait rire tant il était violent. Quelqu'un a écrit que si ces livres n'existaient pas, c'était parce que “les personnes noires ne savent pas écrire”. Oui, tu as bien lu. Je l'ai vu sur TikTok, sur Instagram, sous plusieurs formes, mais toujours avec la même idée.Bien sûr, je sais que ces gens ne représentent pas tout le monde. Mais quand les messages se multiplient, quand ce n'est jamais la même personne et que pourtant les propos se ressemblent, alors oui, ça reflète une manière de penser encore présente en France. Et ça, il faut le dénoncer.Ma réponse : documenter, inspirer, rassemblerPlutôt que de me taire, j'ai décidé de documenter ma vie d'autrice. De montrer les coulisses, les difficultés, les petites victoires aussi. Parce que si je partage, peut-être que d'autres personnes noires oseront le faire aussi. Peut-être qu'on pourra s'allier, se donner des conseils, trouver des moyens d'améliorer notre visibilité en librairie.Parce que soyons clairs : le seul vrai critère devrait être la qualité d'un roman. Pas la couleur de peau de son autrice. Pas le fait que les personnages soient noirs ou pas. Si une histoire est originale, bien écrite, en accord avec la ligne éditoriale d'une maison, pourquoi devrait-elle avoir moins de chances ?Quand on me dit “s'il n'y a pas ces romans, c'est qu'il n'y a pas de demande”… je ne peux pas m'empêcher de repenser à l'industrie cosmétique. Pendant longtemps, les grandes marques proposaient un seul fond de teint “pour toutes les peaux noires”. Elles ignoraient une énorme partie du marché. Puis Rihanna est arrivée avec Fenty Beauty et a prouvé qu'en réalité, la demande était là. Qu'il suffisait d'écouter.Je me demande souvent si un jour, une maison d'édition indépendante aura le courage de créer ses propres canaux de diffusion, ses propres codes, pour répondre à cette demande ignorée. Peut-être que oui. Peut-être que non. Mais ce qui est sûr, c'est qu'avec le contexte actuel en France – où l'extrême droite rachète des groupes éditoriaux – il est urgent qu'on agisse.Du vlog au podcast : trouver le bon formatC'est pour ça que j'ai commencé à poster des vlogs courts sur Instagram. Parce que je sais que beaucoup de gens n'ont pas le temps pour du contenu long. Ils ne lisent même pas les descriptions. Alors j'essaie d'être concise. Mais je sais aussi qu'il y a des personnes comme toi, qui aiment plonger dans du contenu plus long, prendre le temps. C'est pour ça qu'existent ce podcast et cette newsletter : pour raconter autrement.Et pour ce premier “cycle” de vlogs, j'ai demandé à mes abonnés s'ils voulaient que je commence par mon parcours d'autrice ou par mes outils. C'est mon parcours qui a gagné. Alors voilà, je t'emmène avec moi dans ce récit.Les débuts : une machine à écrire et des mots sombresMon histoire avec l'écriture a commencé très tôt. À 6 ans, on m'a offert une petite machine à écrire, sous forme de jouet. J'y tapais des mots, des débuts de phrases, des embryons d'histoires. Mais c'est vraiment à 11 ans que tout s'est déclenché : j'écrivais des nouvelles sombres, parfois macabres. J'avais un côté dark assumé, comme beaucoup d'ados. Et en parallèle, je tenais un journal intime… mais en poésie.Pourquoi la poésie ? Parce qu'au lycée, j'ai découvert Les Fleurs du Mal. Et ce recueil m'a happée. Il m'a donné envie de traduire mes pensées en vers, de transformer mes émotions en images.À 15 ans, j'ai même commencé une saga de science-fiction. J'ai atteint 70 pages avant d'abandonner. Quand je repense à Comète aujourd'hui, je souris : à l'époque, je croyais qu'écrire 70 pages, c'était énorme.La blessure : “tu ne seras pas écrivaine”Et puis il y a eu un moment décisif. J'étais au lycée Louis-le-Grand, l'un des meilleurs de France. J'ai osé montrer mes poèmes à ma prof de français. Sa réponse a été un coup de massue : “ce n'est pas de la poésie, et de toute façon tu ne seras jamais écrivaine, pas en tant que femme noire en France.”Ces mots m'ont blessée profondément. J'ai rangé mes cahiers. Et la vie a pris le dessus. On m'a répété qu'il fallait être autonome, indépendante, surtout en tant que femme noire dans un pays raciste. Alors j'ai suivi le chemin “sûr” : prépa, école de commerce, une carrière dans le marketing digital.Pendant dix ans, j'ai enchaîné désillusions, burn-outs, fatigue. Mais je me disais : “au pire, tu écriras à la retraite.”La renaissance : Instagram et l'auto-éditionPuis il y a eu le confinement. Une pause forcée. Un moment de respiration. Et là, je me suis dit : “et si c'était le moment de revenir à ton rêve d'enfant ?”J'ai ouvert un compte Instagram en mai 2020. J'ai posté des textes. Les retours ont été encourageants. Et en décembre, six mois plus tard, j'ai auto-publié mon premier recueil : au-delà de nos maux. Il s'est vendu à près de 2000 exemplaires, dont 500 rien que la première année.En 2021, j'ai commencé à animer des ateliers d'écriture. En 2023, j'ai publié un deuxième recueil, tant que j'aimerai. Et surtout, j'ai pris une décision : me lancer dans l'écriture d'un roman.L'étape décisive : la formation LICARES et ComètePour ne pas me lancer dans le vide, j'ai suivi la formation LICARES (avec le code promo MAHUNA, tu bénéficies d'une réduction, détails en bas). Elle m'a appris la structure, la rigueur, les attentes du monde éditorial. J'ai compris que l'édition n'était pas seulement une affaire de passion, mais aussi une entreprise avec ses contraintes.Grâce à cette formation, j'ai pu développer Comète. L'idée est née en mars 2024, nourrie par plusieurs projets avortés. J'ai écrit, réécrit, bêta-testé. En janvier 2025, le manuscrit était terminé. En avril, j'ai rencontré mon éditrice. En juin, j'ai signé le contrat.Tout est allé vite. Trop vite presque. Mais j'ai eu cette chance incroyable : c'est l'éditrice qui est venue me chercher.Et maintenant ?Aujourd'hui, j'attends ses retours pour entamer les corrections éditoriales. En parallèle, j'ai déjà terminé le tome 2, qui est en réalité un préquel. Je travaille aussi avec mon agente littéraire pour trouver la bonne maison.Quand je regarde mon parcours, je me sens encore “bébé autrice”. Mon premier livre auto-édité est sorti en 2020 : ça ne fait “que” quatre ans. Mais en même temps, j'ai l'impression d'avoir parcouru un monde.Et surtout, je sais pourquoi j'écris. J'écris pour raconter mes histoires, mais aussi pour réduire l'invisibilisation. Pour qu'un jour, une jeune fille noire de 11 ans puisse entrer dans une librairie et trouver un roman où elle se reconnaît.Je sais que je ne suis pas la première à porter cette lutte. Mais je crois à la force du nombre, à la puissance des voix qui s'élèvent. Tant qu'on continue d'en parler, il n'y a pas de raison pour que rien ne change.Alors je continuerai, sur Instagram, dans ce podcast, dans cette newsletter. Je continuerai à écrire mes colères, mes espoirs, mes histoires. Parce qu'au fond, tout est lié : la littérature, la visibilité, l'émotion, le soin.Merci d'avoir pris le temps de me lire. Merci d'être là. Et prends soin de toi, de tes émotions, de ta créativité. On en aura besoin pour la suite.La Formation LICARESAvec le code MAHUNA (lien affilié), bénéficie de 80€ de réductionDates : Du 6 octobre au 14 décembre 2025Inscriptions ouvertes : Du 8 septembre au 28 septembreSi tu ne sais pas par où commencer pour écrire un roman, si tu veux envoyer un roman de qualité professionnel et le faire correctement, je te recommande cette formation. Elle a été fondamentale dans ma réussite. Je te prépare un prochain épisode avec tous les détails. This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit mahunapoesie.substack.com
Écoutez l'essentiel des Amateurs de sports du 8 septembre 2025: En plus des réactions de ses anciens coéquipiers Serge Savard et Yvan Cournoyer; l’animateur Mario Langlois livre un message poignant au micro des Amateurs de Sports, lui qui vient de perdre son héros d’enfance. Le décès de Ken Dryden a ramené bien des gens à leurs souvenirs d'antan. C’est le cas de Tony Marinaro qui se souvient de ses - jeunes - années 1970 et de sa première rencontre avec Guy Lafleur et Ken Dryden. Parmi ses grands moments du passé, il aborde la fermeture du Forum et la conquête de la coupe Stanley en 1986. Autrement, on analyse la situation de Kirby Dach, de ses blessures récurrentes et son positionnement au centre. Tony se demande aussi : Dach pourrait-il évoluer sur un trio avec Laine et Demidov? Qui de mieux qu'un gardien pour mesurer l'héritage d'un gardien? C'est ce que fait José Théodore à l'endroit de Ken Dryden. Le gardien québécois, qui a lu le livre The Game, jette un éclairage particulier sur la carrière de Ken Dryden. «C'était un vrai gentleman. À chaque fois que je l'ai côtoyé, tu étais captivé par ses points de vue. On parlait de hockey, mais il amène un point de vue. Il donnait confiance à ses joueurs avec sa fameuse position sur son bâton», dit-il. Le Québécois Mathieu Darche, ancien assistant DG à Julien BriseBois avec le Lightning de Tampa Bay, a été nommé directeur général des Islanders de New York en mai dernier, succédant ainsi à Lou Lamoriello. Il explique notamment le rôle du DG dans le repêchage: la qualité la plus importante à ce poste. Darche revient aussi sur la sélection du 1er choix Matthew Schaefer: «Le jeune homme est impressionnant. J'ai rarement vu un jeune de 18 ans aussi mature». Enfin, le patron des Islanders explique l'échange qui a envoyé le défenseur Noah Dobson à Montréal.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
durée : 00:58:26 - LSD, la série documentaire - par : Tony Hayère - Chaque seconde, notre corps est traversé par des centaines de particules, chargées ou neutres. Elles viennent de l'univers. Parmi elle, le neutrino de ultra haute énergie, est une espèce rare : moins de 0,01 particule par km2 par siècle... - réalisation : Gilles Mardirossian
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une idée qui semble tirée d'un roman d'anticipation, et pourtant : vos relevés bancaires pourraient bientôt devenir un outil de dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que révèle une étonnante étude publiée dans la revue JAMA Network Open. Selon les chercheurs, les tout premiers signes de déclin cognitif pourraient être visibles dans vos habitudes de dépenses… jusqu'à 10 ans avant qu'un diagnostic formel ne soit posé.Mais comment est-ce possible ?L'équipe de chercheurs s'est appuyée sur les données anonymisées de plus de 80 000 comptes bancaires de personnes âgées aux États-Unis, dont certaines avaient par la suite reçu un diagnostic de démence ou de maladie d'Alzheimer. En croisant ces données avec les dossiers médicaux, ils ont identifié des modifications subtiles mais constantes dans les comportements financiers des futurs patients, bien avant l'apparition des symptômes cliniques.Parmi ces signaux faibles : Une baisse de 9,6 points dans les dépenses liées aux voyages, cinq ans avant la mise sous procuration.Moins de dépenses en loisirs comme le jardinage.Moins de connexions aux comptes bancaires en ligne.Davantage de réinitialisations de code PIN, de cartes perdues ou de plaintes pour fraude.En parallèle, une augmentation des dépenses domestiques (factures, alimentation…) trahit un repli progressif de la personne sur son environnement immédiat.Ces signes ne sont pas forcément spectaculaires, mais c'est justement leur régularité sur plusieurs années qui attire l'attention.Ce qui rend cette découverte si prometteuse, c'est qu'elle s'appuie sur des données déjà disponibles. Contrairement aux tests médicaux lourds ou coûteux, comme l'imagerie cérébrale ou les analyses biologiques, le suivi des habitudes financières pourrait offrir un outil de détection précoce non invasif, discret et potentiellement automatisable.Bien sûr, les chercheurs insistent : il ne s'agit pas de poser un diagnostic à partir d'un simple relevé bancaire. Mais combiné à d'autres indicateurs — comme des tests de mémoire, des antécédents familiaux ou des changements de comportement — cet outil pourrait alerter bien plus tôt les médecins, les proches… et les patients eux-mêmes.Dans un monde où la population vieillit rapidement et où chaque année gagnée dans la détection de la maladie peut faire une énorme différence sur la qualité de vie, cette approche ouvre des perspectives inédites. Elle interroge aussi : sommes-nous prêts à ce que notre santé mentale soit surveillée… à travers notre carte bleue ?Une chose est sûre : cette découverte pourrait marquer une nouvelle ère dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. Et si, un jour, votre banque devenait votre premier allié en santé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:33:24 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Comment définir le formalisme russe ? En quoi ce courant, constitué de linguistes et de théoriciens de la littérature, révolutionna le domaine de la critique littéraire ? En 1966 dans l'émission "Tribune des critiques", Tzvetan Todorov nous présente sa "Théorie de la littérature" sur ce mouvement. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar - invités : Luc Estang Écrivain, journaliste, poète; Hubert Juin Poète, romancier, éditeur et critique littéraire; Tzvetan Todorov Critique, historien et philosophe
C'est une première à la Cour pénale internationale. Vingt ans après le mandat d'arrêt émis contre lui en 2005, une première audience de confirmation des charges est prévue par contumace du 9 au 11 septembre dans l'affaire concernant le chef présumé de la LRA, l'Armée de résistance du Seigneur, Joseph Kony. Traqué depuis 20 ans entre l'Ouganda, la RDC, la Centrafrique et le Soudan, Joseph Kony est suspecté de 36 charges de crimes de guerre et crimes contre l'humanité au cours du conflit sanglant mené par la LRA dans le nord de l'Ouganda de la fin des années 1980 au milieu des années 2000. À Gulu, principale ville du nord, les survivants du conflit attendent le début de cette première procédure. De notre correspondante à Kampala, Dans les bureaux du réseau des Victimes et enfants de la guerre à Gulu, tous les membres se préparent à suivre à la radio l'audience de la Cour pénale internationale (CPI). Parmi eux, Ochaya Bosco Ojok, resté pendant sept ans en captivité au sein de l'Armée de résistance du Seigneur, la LRA. « Après m'avoir enlevé, ils ont aussi enlevé mon frère qu'ils ont tué devant mes yeux, et c'est pour ça que je suis toujours autant en colère. Il faut qu'ils continuent la procédure, et qu'on obtienne des réparations pour toutes les années perdues en captivité », espère-t-il. En cercle, dans le jardin de l'association, les avis des survivants sont partagés. Est-il pertinent de poursuivre une procédure sans le principal intéressé ? Aucun doute pour Brenda Angom, enlevée par la LRA à l'âge de sept ans : « La procédure contre Joseph Kony est très importante, encore plus que celle contre Dominic Ongwen, car il est le chef et que Dominic Ongwen avait, lui aussi, été enlevé. C'est enfin une audience contre la bonne personne, celle responsable des atrocités en Ouganda, et même pour mon propre enlèvement, je lui en veux encore. » Deux décennies après la fin du conflit qui a ravagé le nord du pays, seuls deux commandants de la LRA ont été jugés et condamnés : Dominic Ongwen à la CPI en 2021 et Thomas Kwoyelo en Ouganda en 2024. Mais après 20 ans de traque, Stella Lanam, survivante, doute de voir un jour Joseph Kony derrière des barreaux. « Est-ce que c'est raisonnable de commencer une procédure en l'absence de Joseph Kony ? S'il ne revient pas, qu'est-ce que va faire la CPI ? On va suivre l'audience, mais ce qu'on veut en tant que victimes, c'est que les responsables rendent des comptes et que justice soit faite », estime-t-elle. Une justice que l'audience de confirmation des charges par contumace doit accélérer, espère Nobert Dacan, directeur de l'ONG Foundation for Justice and Development Initiative (FJDI), basée à Gulu : « Prenons ce qu'on peut pour l'instant. Cela fait des années qu'on cherche à arrêter Kony, mais sans succès. Est-ce que ça veut dire qu'on doit attendre ? Des victimes meurent de vieillesse tous les jours. S'il y a l'opportunité d'une procédure de ce genre, c'est déjà ça. » Une première procédure que l'activiste salue. Mais avant d'éventuelles réparations aux victimes ou condamnation, Joseph Kony, doit d'abord être arrêté et remis à la CPI. À lire aussiOuganda: des victimes d'un ex-seigneur de guerre mitigées suite aux indemnisations promises par la CPI
Parmi les nombreux changements qui ont bouleversé nos vies depuis la révolution industrielle, il en est un dont on prend rarement la mesure : la chaise. Autrefois réservée à une élite, nous y passons aujourd'hui tout notre temps, et cela a de nombreuses conséquences malheureuses. Alexandre Dana a réalisé une formidable enquête sur les effets déplorables de cette sédentarité sur notre santé physique et mentale, et surtout, sur les moyens de s'en sortir. Et vous allez voir, c'est beaucoup plus surprenant que vous le pensez... Le lien de précommande du livre d'Alexandre : https://preco.editions-eyrolles.com/la-chaise-tue Mon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal : https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues : https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal : https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues : https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidal Reso, mon école de méditation :https://www.reso.cohttps://www.facebook.com/reso.meditationhttps://www.instagram.com/reso_meditation Mots clé : Comment échapper à la sédentarité et remettre son corps en marche ? La réponse se trouve dans le livre La Chaise tue Obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires, mais également anxiété et créativité en berne… La sédentarité tue sans bruit. Nous sommes faits pour être en mouvement. Et, bonne nouvelle, le remède est gratuit, plaisant, et accessible à tout âge ! Il n'est pas nécessaire de courir un marathon ou de s'inscrire en salle de sport, du moment qu'on modifie son environnement et ses habitudes. En s'appuyant sur les travaux de scientifiques, d'éducateurs, de sociologues et d'architectes, Alexandre Dana et Victor Fersing proposent des solutions concrètes pour remettre du mouvement simple dans nos vies : au travail, dans nos loisirs, avec nos proches ou encore dans nos villesHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
François Bayrou a laissé entendre vendredi sur RTL que son gouvernement ne passerait pas en force en publiant avant lundi, jour de sa probable chute, les décrets augmentant les franchises médicales. En cette période politique incertaine, les ministères font le forcing pour passer des décrets "en urgence". Parmi ceux signés cette semaine : les décrets encadrant les procédures de divorce ou ceux encadrant les travaux à domicile. Mais comment ça marche, un décret ? Qui le signe ? Dans quelles circonstances ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Afghanistan a été frappé par le pire séisme de son histoire récente. Selon le dernier bilan des autorités talibanes, plus de 2.200 personnes ont été tuées, près de 4.000 blessées et environ 7.000 maisons se sont effondrées.Eboulements et glissements de terrain compliquent toujours l'accès aux zones les plus reculées. Ce séisme de magnitude 6, survenu le 31 août, a été suivi de plusieurs répliques, dans l'Est du pays. Au-delà de la difficulté d'accès dans cette région montagneuse, l'aide humanitaire est aussi entravée par le contexte politique. Les talibans, au pouvoir depuis août 2021, ont instauré un régime autoritaire et plongé le pays dans la terreur. Parmi les victimes du séisme, les femmes et les filles figurent parmi les plus touchées selon l'ONU. Les sauveteurs hommes n'ont pas le droit de les toucher, même pour les soigner.Pour comprendre comment le régime taliban met la vie des femmes en péril, nous vous proposons d'écouter un épisode de "L'Heure du Monde" enregistré en mars 2025 avec Jacques Follorou, grand reporter au "Monde". Il s'est rendu en Afghanistan pour rendre compte du quotidien des femmes, et son récit permet d'éclairer la situation tragique qui attend les femmes après ce séisme dévastateur.“Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes”, un épisode de Garance Muñoz. Réalisation Amandine Robillard.Un épisode diffusé pour la première fois le 28 mars 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
François Bayrou a laissé entendre vendredi sur RTL que son gouvernement ne passerait pas en force en publiant avant lundi, jour de sa probable chute, les décrets augmentant les franchises médicales. En cette période politique incertaine, les ministères font le forcing pour passer des décrets "en urgence". Parmi ceux signés cette semaine : les décrets encadrant les procédures de divorce ou ceux encadrant les travaux à domicile. Mais comment ça marche, un décret ? Qui le signe ? Dans quelles circonstances ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
François Bayrou a laissé entendre vendredi sur RTL que son gouvernement ne passerait pas en force en publiant avant lundi, jour de sa probable chute, les décrets augmentant les franchises médicales. En cette période politique incertaine, les ministères font le forcing pour passer des décrets "en urgence". Parmi ceux signés cette semaine : les décrets encadrant les procédures de divorce ou ceux encadrant les travaux à domicile. Mais comment ça marche, un décret ? Qui le signe ? Dans quelles circonstances ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Oui, c'est vrai — et c'est même l'un des services les plus étonnants et méconnus du monde des bibliothèques. Depuis la fin des années 1960, la New York Public Library (NYPL) propose un service qui relève presque de la magie : une équipe de bibliothécaires est chargée de répondre à toutes les questions que le public leur pose, que ce soit par téléphone, courrier, ou aujourd'hui par e-mail.Le service s'appelle Ask NYPL, et il est toujours en activité. Il suffit d'appeler le 917-ASK-NYPL (soit le 917-275-6975) pour parler à un bibliothécaire en chair et en os, formé à la recherche documentaire. Vous pouvez leur demander des précisions historiques, des références scientifiques, des définitions rares… ou même des choses beaucoup plus inattendues.Car ce qui rend ce service vraiment fascinant, ce sont les questions farfelues — et bien réelles — que les bibliothécaires ont reçues au fil des décennies. Certaines ont été soigneusement archivées dans de petites boîtes en carton, et la bibliothèque a même partagé quelques-unes des plus mémorables.Anecdote amusante : un jour, un appel angoissé est arrivé. La personne, très sérieuse, demande :« Quelle est la quantité exacte de bois qu'une marmotte peut jeter si une marmotte pouvait jeter du bois ? »Les bibliothécaires, sans se démonter, ont fait des recherches… et ont répondu ! Basés sur la taille, la force moyenne et le comportement de la marmotte, ils ont estimé qu'elle pourrait déplacer environ 317 kg de bois si elle le voulait vraiment. Preuve qu'aucune question n'est trop absurde pour eux.Anecdote amusante : un jour, quelqu'un a appelé pour demander, très sérieusement :« Est-ce que le cerveau d'un homme peut sortir de son crâne pendant une éternuement violent ? »Non, même un éternuement très fort n'a jamais fait sauter un cerveau hors du crâne.Parmi les autres demandes insolites :– « Un chien peut-il attraper la rougeole ? »– « Pourquoi les 18 trous au golf ? Pourquoi pas 10 ou 20 ? »– Ou encore : « Où trouver une version de la Bible qui ne mentionne pas Dieu ? »Mais ce service n'est pas qu'anecdotique. Il incarne l'engagement de la bibliothèque publique à rendre le savoir accessible à tous, gratuitement, sans jugement, et avec rigueur.Alors, si un jour Internet ne vous donne pas de réponse… vous savez qui appeler. Pas Google. Pas Siri. Une vraie bibliothèque. Avec de vrais humains. Et peut-être même une réponse à une question que vous n'avez pas encore osé poser. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
François Bayrou a beau être sur le départ, ça ne l'empêche pas de continuer à se faire remarquer. Parmi les dernières casseroles qu'il traîne, la rénovation de son bureau de la mairie de Pau, annoncée à 40 000 euros. Pas top quand le gars est en même temps en train de te dire qu'il faut faire des économies sur l'argent public. Mais c'est pas grave, Martin à trouvé une combine : dans l'appel trop con d'aujourd'hui, il recrute de faux donateurs pour financer le bureau de Bayrou.
À 26 ans, un jeune sur dix vit encore chez leurs parents, selon une étude réalisée par l'Insee et publiée le 4 septembre. Les raisons sont multiples et notamment financières. Parmi ces jeunes, 26% n'ont pas d'emploi et ne font pas d'études, précise l'Institut national de la statistique, qui a analysé la situation de 35.000 élèves entrés en 6e en 2007.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et comme chaque vendredi, RFI en français donne la parole à nos rédactions en langues étrangères pour revenir sur plusieurs thématiques d'actualité. Premier sujet, la démonstration de force, cette grande parade militaire organisée en Chine, à Pékin. C'était mercredi 3 septembre, pour commémorer les 80 ans de la fin de la Seconde Guerre mondiale et la capitulation japonaise. C'était aussi l'occasion pour Xi Jinping, le dirigeant chinois, d'impressionner 26 autres chefs d'État qui étaient invités. Parmi eux, le leader nord-coréen Kim Jong-un, mais aussi Vladimir Poutine. Avec : Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien Rodolphe de Oliveira de la rédaction en portugais Abdoulaye Issa de la rédaction de RFI en Hausa Accident mortel du funiculaire de la Gloria à Lisbonne Le traumatisme des Portugais ne s'estompe pas deux jours après le drame du funiculaire de Lisbonne. L'engin avait alors déraillé rue de la Gloria, dans le centre touristique de la capitale, faisant 16 morts et 25 blessés. Les enquêteurs poursuivent toujours leur travail pour tenter de comprendre comment cet accident a pu se produire. Rodolphe de Oliveira de la rédaction de RFI en portugais nous raconte cette « tragédie » comme l'a qualifiée le maire de Lisbonne. Sud-Est du Nigeria : Amnesty International alerte sur une zone de non-droit Le sud-est du Nigeria transformé en véritable zone de non-droit. Dans un rapport présenté à Lagos, Amnesty International décrit une situation alarmante, marquée par les violences. Abdoulaye Issa de la rédaction Hausa, que contient cette étude ? Ukraine : les 18-22 ans autorisés de nouveau à sortir du territoire L'Ukraine autorise les hommes de 18 à 22 ans à quitter le pays, et ce, en pleine loi martiale. Le gouvernement a pris la décision le 26 août dernier. Cela suscite autant d'espoir que de critiques et ça pose aussi des questions sur l'avenir démographique et économique du pays. Pour en parler, Kseniya Zhornokley de la rédaction de RFI en ukrainien.
durée : 01:28:12 - Relax ! du vendredi 05 septembre 2025 - par : Lionel Esparza - À Toulouse, la 46e édition du Festival Piano aux Jacobins se déploie jusqu'au 30 septembre. Parmi les artistes invités, deux grands fidèles, Richard Goode et Elisabeth Leonskaja — qui y fête ses 80 ans —, on retrouve aussi Nelson Goerner, David Kadouch, Vanessa Wagner et Célia Oneto-Bensaid. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 4 septembre 2025 - Faut-il plus taxer les riches ?En cette rentrée, la question revient en force dans le débat politique. Et cette fois, c'est le Parti socialiste qui remet le sujet sur la table en proposant d'inclure la taxe Zucman au budget 2026, sur lequel le gouvernement promet de faire des compromis, alors qu'il se trouve sur la sellette à l'approche d'un vote de confiance prévu le 8 septembre.Mais de quoi parle-t-on ? Qu'est-ce que la taxe Zucman, au cœur du contre-budget du PS ? Adoptée à l'Assemblée nationale en février dernier (par 116 voix contre 39), puis rejetée au Sénat en juin, cette mesure, inspirée des travaux de l'économiste Gabriel Zucman (qui lui a donné son nom), propose un impôt plancher sur la fortune (IPF) équivalent à 2 % du patrimoine net des ultra-riches dépassant 100 millions d'euros — soit 0,01 % des contribuables, environ 1 800 foyers français. Avec à la clé : entre 15 et 25 milliards de recettes supplémentaires.Soutenue par la gauche, contestée par la droite et l'extrême droite, la mise en œuvre de cette taxe soulève de nombreux débats depuis des semaines.Cet été, sept prix Nobel d'économie ont apporté leur soutien à la mesure : Daron Acemoglu (2024), George Akerlof (2001), Abhijit Banerjee (2019), Esther Duflo (2019), Simon Johnson (2024), Paul Krugman (2008) et Joseph Stiglitz (2001), réunis dans une tribune du Monde parue en juillet. D'autres, en revanche, comme le président du Medef, Patrick Martin, évoquent la menace de l'exil fiscal.Parallèlement, alors qu'une vague historique de transmissions se profile, les propositions de réforme de l'impôt sur les successions se multiplient. Dans un entretien accordé aux Échos, la présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (Renaissance), évoque la nécessité de ne pas « exclure d'emblée toute hausse d'impôts » et de « se pencher sur la taxation des "super-héritages" ». L'élue des Yvelines explique : « 0,1 % des héritiers reçoivent des montants supérieurs à 13 millions d'euros et ne paient en moyenne que 10 % de droits de succession. »Aujourd'hui, près de la moitié des ménages français ne touche pas d'héritage. Parmi ceux qui en bénéficient, 87 % ne paient aucun droit de succession (chaque parent peut donner jusqu'à 100 000 euros par enfant sans qu'il y ait de droits de donation à payer). Au-dessus, le taux moyen d'imposition effectif sur les successions en France est d'environ 5 %.Autre sujet dans le débat : le train de vie des élus. En réponse à de nombreux messages de Français, le Premier ministre a promis de passer au crible et de supprimer d'éventuels avantages indus dont bénéficieraient les responsables politiques. Il a confié une mission à l'ex-député socialiste René Dosière pour les identifier.LES EXPERTS :- EMMANUEL DUTEIL - Directeur de la rédaction - L'Usine Nouvelle - THOMAS PORCHER - Économiste, professeur à la Paris School of Business, auteur de Le vacataire - RAPHAËLLE BACQUÉ - Grand reporter - Le Monde , auteure de Successions - CAROLINE MICHEL-AGUIRRE - Grand reporter au service France – Nouvel Obs
Il y a des quartiers qui, par leur apport politique, économique ou culturel, marquent l'histoire de pays entier. Au nord-est de Casablanca, le quartier de Hay Mohammadi, avec ses bidonvilles et ses usines, a servi de pépinière à plusieurs générations d'artistes. Parmi eux, Nass el Ghiwane, le groupe mythique des années 1960. Avec ses textes engagés et sa musique issue de différents répertoires traditionnels, il déferle sur le Maroc des « années de plomb ». Alors que la répression s'abat sur les opposants, Hay Mohammadi va produire ses plus grands artistes. De notre correspondant à Casablanca, À lire aussiMaroc: «Chikha», l'histoire d'un art et d'une résistance
(Episode diffusé pour la première fois le 2 juillet 2025)Après le climat et la fin de vie, place aux "temps de l'enfant" : une nouvelle convention citoyenne s'est ouverte le 20 juin.Les citoyens tirés au sort sont chargés de réfléchir au quotidien, scolaire et extrascolaire, des plus jeunes. Parmi les sujets qui devraient être abordés, le sommeil, pilier trop souvent négligé selon les chercheurs spécialistes de la question.Tout comme on apprend à bien se nourrir ou à faire de l'exercice, certains d'entre eux prônent une “éducation au sommeil”, dès la maternelle. Invitée : Stéphanie Mazza, enseignante-chercheuse, professeure des universités en neuropsychologie à l'Université Lyon 1, membre du Conseil scientifique de l'Éducation nationale et vice-présidente de l'Institut national du Sommeil et de la vigilance. et co-autrice de www.memetonpyj.frRéalisation Emmanuelle BaillonSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 septembre 2025 - Xi Jinping, Poutine, Modi : ils font trembler l'Occident Ce sont des images qui en disent long sur l'évolution du monde. Vladimir Poutine, Xi Jinping et Narendra Modi se tenant par la main, tout sourire. Le sommet de Tianjin, près de Pékin, organisé par le président chinois, vient de s'achever, avec sur la photo officielle 26 chefs d'État ou de gouvernement. Parmi eux, les dirigeants russe, biélorusse, indien, iranien, turc, et une vingtaine de leaders eurasiatiques représentant presque la moitié de la population mondiale. Des dirigeants qui ne sont pas d'accord sur tout, mais qui entendent se tenir à distance de l'Occident, et en premier lieu de l'Amérique de Donald Trump.Un front du refus mis en scène avec un objectif : montrer, à l'heure des droits de douane américains et des tensions géostratégiques, qu'un autre modèle international est possible, avec la Chine en son centre.Un peu plus de deux semaines après avoir été reçu en grande pompe par Donald Trump en Alaska, Vladimir Poutine est présent en Chine. Il aura des discussions avec son hôte et grand allié chinois ce mardi à Pékin, après avoir parlé du conflit en Ukraine lundi à Tianjin avec son homologue turc, et du dossier nucléaire avec son homologue iranien. Une rencontre était également à l'agenda ce jour-là avec le Premier ministre indien. Car Narendra Modi, qui est loin d'être le meilleur ami du président chinois, était aussi présent. Il s'agissait en effet de la première visite en Chine du nationaliste hindou depuis 2018.Les deux dirigeants étaient en froid depuis l'affrontement, en 2020, de leurs soldats sur les hauteurs du Ladakh, une région himalayenne contestée, qui avait fait 20 morts du côté indien et un nombre indéterminé du côté chinois. Mais les tarifs douaniers de 50 % récemment imposés aux marchandises indiennes par le président américain ont semble-t-il convaincu le Premier ministre indien de faire baisser la tension avec Xi Jinping.Un dirigeant chinois qui a d'ailleurs débuté son discours inaugural par une charge à peine voilée contre les États-Unis, évoquant la nécessité de s'opposer à la "mentalité de guerre froide et de confrontation de blocs, ainsi qu'aux actes d'intimidation". Au-delà du discours politique, le défilé militaire qui aura lieu mercredi sur la place Tian'anmen, en présence du leader nord-coréen, s'annonce comme une nouvelle démonstration de force. La Chine, dont la flotte dépasse aujourd'hui en nombre celle des États-Unis, entend apparaître comme un rival crédible.Alors, pourquoi cette rencontre entre les dirigeants russe, chinois et indien est-elle si importante ? La politique de Donald Trump est-elle en train de renforcer la Chine ?LES EXPERTS :- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, spécialiste des questions de stratégie et de géopolitique- Pierre HASKI - Chroniqueur international - France Inter et Le Nouvel Obs - Valérie NIQUET - Spécialiste de l'Asie - Fondation pour la Recherche Stratégique, auteure de L'Indo-Pacifique, nouveau centre du monde - Agatha KRATZ - Economiste, Spécialiste des relations Chine-Union Européenne et Chine- États Unis- Alain BAUER (en duplex des États-Unis) -Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pole Sécurité Défense Renseignement
Il y a cinquante ans, la chute de Phnom Penh, capitale du Cambodge aux mains des Khmers rouges, marquait le début d'un génocide qui a fait jusqu'à deux millions de morts. Parmi les 600 000 Cambodgiens qui ont fui l'horreur, plusieurs dizaines de milliers d'entre eux ont trouvé refuge en France. Que reste-t-il aujourd'hui de leur mémoire et de celle de leurs enfants ?
Le réchauffement climatique a des effets profonds sur la ville côtière de Freetown, en Sierra Leone. L'urbanisation galopante et anarchique et la déforestation massive ont fragilisé les sols et rendu la capitale particulièrement vulnérable face à l'érosion côtière. Les quartiers les plus pauvres sont les plus exposés par les inondations et les chaleurs extrêmes. Pour faire face à ces phénomènes extrêmes, le conseil municipal de la capitale a lancé l'initiative « Freetown the Treetown », qui vise à planter cinq millions d'arbres à travers la ville d'ici 2030. De notre envoyée spéciale à Freetown, Un petit pont en béton enjambe une rivière encombrée de détritus, au milieu du bidonville de Kroo Bay. De chaque côté de la route, les habitations sont serrées entre les flancs d'une colline et l'océan. Helen se tient devant sa maison, dont l'entrée est surélevée : « Vous voyez, quand la pluie arrive, elle nous déborde… Ce pont est complètement bloqué par les déchets et l'eau ne s'écoule plus, c'est ça qui crée des inondations ! » Une partie du quartier de Kroo Bay est construite sur des remblais de terre déposés directement sur la couche de déchets plastiques charriés par l'océan. « Nous sommes très affectés par le changement climatique... Vous voyez bien que les structures sont mal construites ici », poursuit Helen. « Quand il n'y avait pas encore toutes ces constructions sur les collines, on ne voyait jamais d'inondations ici, raconte Abbas Kamara, l'un des chefs communautaires de Kroo Bay. Mais à cause de la déforestation et de la production de charbon, il y a des inondations. La population a augmenté, il y a beaucoup d'ordures... C'est difficile de faire face à tout ça. Dès qu'il pleut beaucoup et que c'est la marée haute, nous sommes complètement inondés. Mais depuis 2020, le conseil municipal a lancé un projet pour restaurer la mangrove le long des côtes et replanter des arbres pour empêcher l'érosion. » À lire aussiReforestation : oui, mais pas n'importe comment Planter cinq millions d'arbres d'ici 2030 Abbas Kamara travaille aussi comme « tracker » pour le conseil municipal de Freetown dans le cadre de la campagne « Freetown the Treetown », en français « Freetown, la ville des arbres », un programme de reforestation urbaine qui vise à faire pousser cinq millions d'arbres d'ici 2030, soit 5 000 hectares de forêt urbaine et de mangroves. Amos Vandy Saaty est le coordinateur de cet ambitieux programme : « Vous téléchargez une application sur votre téléphone. Automatiquement, on vous alloue un périmètre avec des arbres à surveiller. Vous êtes envoyés sur le terrain, vous ouvrez l'application, vous prenez une photo de l'arbre. Vous sauvez cette information dans votre téléphone et vous nous la transmettez. Puis, c'est enregistré dans une base de données vérifiée. » Les trackers, comme les travailleurs journaliers, sont rémunérés : « Nous employons justement les gens qui coupaient les arbres pour fabriquer du charbon. Parmi les 1,2 millions d'arbres que nous avons planté, il y 275 000 pieds de mangroves. Il y a des manguiers, des pommiers... Et puisn sur le site du glissement de terrain mortel survenu en 2017 à Freetown, nous avons replanté une forêt de 100 000 arbres », poursuit Amos Vandy Saaty. « Freetown the Treetown » prépare maintenant une entrée sur le marché international des crédits carbones. L'enregistrement de chaque arbre dans une base de données numériques devrait faciliter la monétisation de ce vaste projet participatif, qui a reçu de nombreux prix internationaux. À lire aussiSierra Leone : huit ans après les coulées de boue meurtrières à Freetown, « les gens construisent sans penser au danger »
durée : 00:37:07 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Depuis la réforme Blanquer du baccalauréat, à chaque rentrée ses changements. Parmi les nouveautés cette année, les notes à coefficient 0 et les plans locaux d'évaluations, afin de réduire le stress des élèves, d'harmoniser les notations entre classes d'un même lycée et de redonner du poids au bac. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce 1er septembre, Marjorie Hache lance la rentrée dans Pop-Rock Station avec un savant mélange de pépites punk, garage et psyché. L'album de la semaine est celui des Hives, "The Hives Forever Forever The Hives", dont on découvre ce soir le titre "Legalize Living", avant une interview du groupe attendue jeudi. Parmi les autres nouveautés, Shame dévoile "Quite Life", extrait de leur disque "Cutthroat", tandis que Blood Orange livre le bouleversant "The Field", né d'un deuil personnel. CMAT, artiste irlandaise très appréciée, manque de peu la place d'album de la semaine. La reprise du jour est signée Paramore avec leur version de "Burning Down The House" des Talking Heads. Côté références, Pop-Rock Station nous replonge dans Blondie, Rancid, Led Zeppelin, Arcade Fire ou encore Air, sans oublier la touche Zegut avec Bones Owens. Une émission riche, entre énergie brute et introspection. Wolf Alice - The Sofa The Kingsmen - Louie Louie Blondie - X Offender Foo Fighters - Best Of You Royal Blood - Figure It Out New Order - Blue Monday Justice - Helix The Hives - Legalize Living Alice Cooper - School's Out The Asteroids Galaxy Tour - Around The Bend The Kinks - Sunny Afternoon Shame - Quiet Life Paramore - Burning Down The House Arcade Fire - No Cars Go Guns N' Roses - My Michelle Bones Owens - Old Time Low The B-52'S - Planet Claire Eugene Mcguinness - Shotgun CMAT - Euro-Country Lou Reed - Perfect Day Suicidal Tendencies - How Will I Laugh Tomorrow Blood Orange - The Field Vampire Weekend - A-Punk Rancid - Time Bomb Air - Radio #1 Eels - Novocaine For The Soul Led Zeppelin - Stairway To HeavenHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si vos données personnelles avaient déjà été piratées… sans que vous le sachiez ? En 2024, plus de 5 600 bases de données ont été piratées en France. Un record selon la Cnil. Parmi elles, des entreprises comme Auchan, Free, SFR, Cultura, ou encore France Travail, avec 43 millions de Français concernés. Dans cet épisode, on vous explique pourquoi ce n'est pas juste un problème de spam dans votre boîte mail. Ces fuites peuvent mener à du phishing, à de l'usurpation d'identité… voire à des crédits ouverts à votre nom. Comment savoir si vous avez été piraté ? Comment vous protéger, même si vos données ont déjà fuité ? Et surtout, quels sont les réflexes à adopter pour éviter le pire ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Pierre Collas. A écouter ensuite : Que deviennent les données numériques après un décès ? Refuser les cookies protège-t-il vraiment nos données personnelles ? Arnaque : comment reconnaître un site miroir ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans la région du Tchologo, dans le nord de la Côte d'Ivoire, les habitants de Kong tentent de valoriser leur patrimoine historique et religieux. Au cœur de la ville, figure la mosquée de style soudanais, classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Mais aussi plusieurs vestiges du passé colonial. De notre envoyée spéciale à Kong, La case de Binger se trouve au cœur du centre-ville de Kong. C'est une maison faite de briques en argile, partiellement détruite et envahie d'herbes-hautes. Selon les habitants, l'explorateur français Louis-Gustave Binger aurait séjourné à Kong à deux reprises à partir du 20 février 1888. Les habitants l'auraient logé dans une case. Ce site a été conservé, car ce passage rappelle la position stratégique de Kong au XIXème siècle. « Kong était un carrefour commercial très important par où transitait presque tout : de l'or, du poisson sec, de la kola, explique Lucien Bogbé-Prévost, un guide touristique. Kong avait atteint une certaine prospérité, de sorte qu'elle était convoitée par plusieurs puissances occidentales. Et pendant son séjour, Gustave Binger a eu à signer plusieurs pactes avec la population locale. Parmi lesquels, on peut citer un pacte commercial. Il y avait également le pacte de la reconnaissance de l'islam en tant que religion. » Au cœur du quartier Sirakoro, une stèle blanche, entourée d'arbustes. Il s'agit de la tombe de Moskowitz, un explorateur venu ici en 1894 pour alerter le colon français de la présence des Britanniques dans la région. Cette sépulture est entretenue par une habitante. C'est une marque de reconnaissance, selon Lucien Bogbé-Prévost : « Il était considéré comme un sauveur. Donc s'il décède à Kong, c'est normal qu'on l'enterre à Kong. C'est une manière de lui rendre hommage. » Signe de ces migrations et de l'islamisation du nord ivoirien, la grande mosquée, de style soudanais, de Kong : c'est une mosquée en terre, avec des charpentes en saillie. Construite au XVIIème siècle, cette mosquée a été détruite à trois reprises, notamment lors d'une offensive lancée par Samory Touré en 1897. Depuis, l'édifice a été reconstruit par les habitants. Bafétigué Konaté est le président du comité de gestion de la grande mosquée. Tous les trois ans, les habitants procèdent au crépissage de cet édifice : « Il faut prendre une argile rouge. Il y a par ailleurs, un arbre en brousse, appelé foulougou. On coupe. On remplit trois ou quatre barriques. On mouille. Et on laisse reposer quelques jours. Ça devient ensuite comme du caoutchouc. On utilise cette matière à l'intérieur et à l'extérieur de la mosquée. » La grande mosquée est classée au patrimoine de l'Unesco. Mais les visites sont encore timides. La faute, à l'insécurité : en 2020 et en 2021, deux attaques meurtrières affectent Kafolo, non loin de Kong. Depuis, l'armée ivoirienne sécurise les départements du Nord ivoirien. Et des cadres locaux s'organisent pour relancer les activités culturelles. Parmi eux, Bamoussa Ouattara, 1er adjoint au maire et initiateur d'un festival célébrant la renaissance de Kong : « La Côte d'Ivoire a vécu une période de crise, une dizaine d'années et tout cela a impacté le tourisme. Mais ceci étant, la crise est derrière nous. Il n'y a aucun problème de sécurité à Kafolo. Les populations ont renoué avec leur train-train quotidien. Il y a même de grands travaux qui s'y déroulent. Donc, je pense que tout cela ne peut être possible que s'il y a la sécurité. » Cet acteur politique local espère notamment développer le tourisme religieux. À lire aussiCôte d'Ivoire: la réussite de la relance du parc de la Comoé [1/2]
L'été touche à sa fin, mais qui dit mois de septembre, dit : rentrée littéraire ! Parmi tous les livres que nous avons reçus cette année nous en avons sélectionné quelques uns dont nous voulions vous parler, entre coups de coeur, déception et bonnes surprises, la rentrée littéraire est riche en émotions ! PS : Un grand merci aux maisons d'édition qui ont nourri notre soif de découverte littéraire grâce à tous les livres que nous avons reçu cette année. Liste des livres de l'épisode : La bonne mère, de Mathilda Di Matteo (Editions L'Iconoclaste) Trois enterrements, de Anders Lustgarten (Editions Actes Sud) Mettre au monde, de Cloé Korman (Editions Flammarion) Nous sommes la voix de celles qui n'en ont plus, de Paola Guzzo et Cécile Rousset (Editions Actes Sud) Et aussi : Le podcast Vivons heureux avant la fin du monde - "Chacun son beauf : à quoi sert le mépris de classe" (Arte radio) La Place, Annie Ernaux L'Odyssée d'Hakim, Fabien Toulmé La série Years and Years, de Russell T. Davies Swept Away, de Beth O'Leary Carrie Soto is back, de Taylor Jenkins Reid Fun Girl, de Elizabeth Pich Watership Down, de James Sturm et Joe Sutphin d'après le roman de Richard Adams L'Assassin Royal, tome 2, de Robin Hobb Ils appellent ça l'amour, de Chloé Delaume Atmosphère, de Taylor Jenkins Reid Quand j'ai froid, de Valentine Choquet
Le parc de la Comoé, au nord de la Côte d'Ivoire s'étend sur près d'un million d'hectares. Cette réserve de la biosphère est une des zones protégées les plus vastes d'Afrique de l'Ouest, où se mêlent savane arborée et des ilots de forêt. Ce parc avait un temps été classé patrimoine en péril, en raison des activités illicites qui ont mis en danger sa faune et sa flore. Par ailleurs, l'insécurité à la frontière avec le Burkina Faso et les attaques à caractère terroriste qui ont affecté Kafolo en 2020 et en 2021, ont entamé l'image de la région, classée zone rouge par les chancelleries occidentales. Mais depuis trois ans, les autorités ont sécurisé le nord du pays. La relance de ce parc illustre cette reprise progressive des activités. En 2023, l'Unesco l'a d'ailleurs sorti de sa liste du patrimoine en péril, estimant que les objectifs de conservation de sa faune avaient été dépassés. De notre envoyée spéciale à Bouna, La voiture de touriste roule au pas sur une piste qui traverse le parc. Très rapidement, une famille de bubales fait son apparition. Jean-Luc est impressionné : « Je n'ai jamais été aussi proche d'animaux sauvages, en liberté comme ça quoi… En plus, elles ne sont même pas apeurées. J'ai l'impression que je peux descendre, aller les toucher. » Au moment des différentes crises politiques qui ont secoué le pays, le parc de la Comoé a perdu une grande partie de ses animaux, à cause notamment du braconnage. En 2012, l'Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), a lancé une reprise en main de ce site. Grâce à plusieurs financements de l'État et de la coopération allemande, l'OIPR a acquis deux ULM et des avions pour assurer une surveillance du parc. « On salue cette présence forte de la coopération allemande, qui dès la survenue de la crise, après la décision du patrimoine mondial, a mis en place un fonds de dotation, pour nous permettre d'avoir les effectifs, d'avoir le matériel, d'avoir les équipements et de tout de suite, faire les activités de surveillance, explique le colonel Roger Kouadio, le directeur du parc de la Comoé. Les gens comprenant que l'autorité de gestion était sur place, les activités illégales ont commencé à régresser. Et cela s'est vérifié avec tous les inventaires aériens qu'on a pu faire et qui ont montré que les activités illégales étaient réduites. » À lire aussiTourisme en Afrique: la Côte d'Ivoire mise sur le tourisme vert [4/5] Résultat : les espèces qui avaient disparu, comme les chimpanzés et les éléphants, ont recolonisé le parc de la Comoé. Grâce à des caméras, les chercheurs ont pu constater leur présence. « En 2013, on n'a même pas pu observer l'éléphant. J'utilise maintenant les caméras trappe. En 2016, on était autour de 60 individus. Et lorsque nous avons fait l'inventaire l'année passée, on était autour de 150 individus, raconte Colonel Amara Ouattara, le chef du service du suivi écologique. Les résultats de 2022 montrent que nous sommes passés de 8 000 individus pour les bibales, à 17 000 individus. Pour les cobes de Buffon, on est passé de 9 000 individus, à près de 10 000 individus. Donc, vous voyez, presque toutes les espèces phares du parc sont passées du simple au double. » Pour réduire les activités illicites, il a fallu surtout impliquer les populations environnantes. Mamadou Koné est animateur rural : « On sensibilise plus sur la pratique de l'orpaillage clandestin, qui favorise la délinquance juvénile et l'utilisation du mercure et du cyanure, qui sont des produits très toxiques pour la santé. » Parmi ses projets phare, le parc de la Comoé compte réintroduire des lions, à partir de 2027, pour attirer des touristes et dynamiser la recherche. À lire aussiEn Côte d'Ivoire, le trafic de grands félins alimenté par la médecine traditionnelle
Dans une semaine, François Bayrou connaîtra son sort. Le premier ministre va se soumettre au vote de confiance de l'Assemblée le 8 septembre et cherche toujours des solutions pour rester en place Parmi celle-ci, on a entendu parler de l'entrée possible de ministre socialiste au gouvernement. Est-ce une bonne idée? C'est la question que nous vous posons aujourd'hui sur le site du Figaro et pour y voir plus clair, nous sommes avec Pierre Lepelletier, journaliste politique, qui suit la gauche pour le Figaro et qui nous explique tout ce qu'il se passe en coulisse.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En regardant son oncle se régaler de sauce harissa, Julien Fréchette tout jeune cherche à comprendre, d'où vient cette appétence pour le feu et le piquant. C'est un autre feu, celui de la guerre, frôlé de bien trop près alors qu'il filmait des documentaires en Irak et au Kurdistan qui l'incitera à repenser à cette scène : son oncle, la harissa et le goût manifeste pour ce piment. (Rediffusion) D'où vient ce goût pour les piments ? De quelles cultures fait-il partie ? D'où vient ce plaisir de la brûlure ? Un documentaire plus tard sur ces « fous de piments », Julien Fréchette mordu, se lance, et fonde « la pimenterie », mariage en français de piment et de brasserie en français. La première sauce sera une Royal Bourbon, entre le Moyen-Orient et les Amériques : des piments habanero chocolat, des dattes, une touche de bourbon, totalement addictive. La pimenterie travaille avec des piments élevés et produits au Québec, crée des mélanges originaux - Cari vert, Rose Flash, Kumquat crush, le temps des cerises ou vertigo – sans consigne ni injonction sur la (bonne) manière de les savourer : champ libre et pur plaisir ! Avec Julien Fréchette, pimenteur en chef, passionné et grand curieux. La pimenterie est à Montréal au Québec, et sur le web. Parmi les documentaires réalisés par Julien Fréchette, il y a Chiliheads : fous de piments forts réalisé en 2021 et présenté au FIPADOC, le festival international du film documentaire en 2021. Ses autres films. Cette rencontre a été enregistrée à Montréal, lors d'un voyage effectué à l'occasion de la sortie d'une nouvelle collection de guide Hachette Tourisme intitulée Food lovers travel avec plusieurs villes à savourer en l'occurrence «Eat Montréal». Découvrez aussi les autres destinations. En images Pour aller plus loin : - François Chartier - Papilles et molécule, de François Chartier, éditions la Presse - Le répertoire des saveurs, de Nikki Segnit, éditions Marabout. Un répertoire des saveurs végétales a été publié au printemps 2024 - Piments de Sophie Dupuis Gaulier, éditions Hachette Cuisine - Piments, des recettes hot hot hot, de Valérie Drouet et Pierre Louis Viel, éditions Mango - Créole et veggie, métissage végétal, de Suzy Palatin, éditions La Plage. Programmation musicale : - Mariana Froes, Gabriela, a colors show - Gabi Hartman, Lever du soleil.
Pays démocratique et républicain, la France nourrit un paradoxe : dans la mémoire collective des Français, la figure de l'homme providentiel a une place de choix. Parmi ces hommes et femmes surgissant dans des circonstances souvent exceptionnelles, se trouve Charles De Gaulle. Incarnation de la France libre pendant la Seconde Guerre mondiale, instigateur de la Ve République en 1958, le Général de Gaulle a, par deux fois, fait figure de sauveur dans notre pays. Comment s'est construit le mythe gaullien de l'homme providentiel ? Pour répondre à cette question, Virginie Girod reçoit l'historien Jean Garrigues. Fin connaisseur de l'histoire de nos institutions, il est président de la commission internationale d'histoire des assemblées, et auteur, notamment, des livres "A la plage avec Charles de Gaulle, l'homme providentiel dans un transat" (Dunod) et "Les Hommes providentiels: Histoire d'une fascination française" (Payot).Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.Présentation : Virginie GirodProduction : Armelle ThibergeRéalisation : Clément IbrahimDiffusion : Estelle LafontComposition du générique : Julien TharaudVisuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le lancement de Chat GPT en novembre 2022, l'intelligence artificielle a révolutionné le quotidien de beaucoup d'employés. Mais le Fonds Monétaire international met en garde en janvier 2024, 60% de nos métiers seront impactés par l'IA à court terme. Les métiers de l'écriture figureraient parmi les plus à risques. Parmi eux, les rédacteurs web, secrétaires, traducteurs, correcteurs et même les journalistes. Ils ne sont pas les seuls, les enseignants, graphiste et même les chauffeurs seraient menacés par ces avancées. Quels sont les métiers concernés ? Quels problèmes ce remplacement pourrait engendrer ? Sommes-nous impuissants face à ce changement ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter aussi : Qu'est-ce que l'IA générative ? Qu'est-ce que le nouveau secrétariat d'Etat à l'Intelligence Artificielle ? Quels sont les 3 cold cases les plus mystérieux de France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 04/10/2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« La Commission électorale indépendante, la CEI, a annoncé hier avoir reçu 53 dossiers pour l'élection présidentielle du 25 octobre prochain, rapporte le site ivoirien L'Infodrome, confirmant une compétition électorale d'une intensité inédite. (…) Le Conseil constitutionnel rendra publique la liste définitive des candidats au plus tard le 10 septembre, ouvrant la voie à une campagne officielle prévue du 5 au 23 octobre. » Commentaire de L'Infodrome : « dans un contexte de fortes attentes sociales, de jeunesse en quête d'alternance et de polarisation politique accumulée, cette présidentielle s'annonce comme l'une des plus imprévisibles et disputées depuis deux décennies. » Radiations et exclusions… Il faut dire que « ces dernières semaines, le climat politique s'est tendu, relève Jeune Afrique. Plusieurs leaders de l'opposition critiquent la candidature à un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, et dénoncent leur exclusion de la liste électorale. Ils pointent également du doigt l'organisateur du scrutin, la CEI, jugée trop peu impartiale, et demandent la révision de la liste électorale. Cela n'a pas empêché plusieurs ténors de déposer leur dossier pour pouvoir participer à la course. » Parmi eux, Laurent Gbagbo, pourtant radié en raison d'une condamnation de la justice ivoirienne. « Laurent Gbagbo qui a d'ores et déjà face à lui un autre prétendant du PPA-CI, précise Jeune Afrique. En effet, « Ahoua Don Mello, qui se propose comme une alternative en cas de rejet de la candidature de l'ancien président, a aussi déposé son dossier. Ses équipes étaient accompagnées de Charles Blé Goudé – inéligible et qui a affirmé soutenir toutes les candidatures de la gauche. Il était aux côtés de l'ancienne première dame et leader du MGC, Simone Ehivet Gbagbo. Une autre figure de la gauche, Pascal Affi N'Guessan, président du FPI, a déposé sa candidature malgré la fronde interne à laquelle il fait face. L'autre ténor de l'opposition absent de la liste électorale est le président du PDCI, Tidjane Thiam. La justice ivoirienne avait demandé son retrait de la liste, estimant qu'il était toujours français au moment de son inscription. » Sélection restreinte… Alors « si l'annonce d'une cinquantaine de candidatures peut sembler refléter une ouverture démocratique, tous ne franchiront pas le cap du Conseil constitutionnel. » C'est ce que souligne Afrik.com. Les Sages devront « examiner scrupuleusement les dossiers, en vérifiant notamment les critères de moralité, d'éligibilité et les conditions financières imposées. C'est donc une sélection plus restreinte qui sera officiellement validée d'ici au 10 septembre. » En tout cas, poursuit Afrik.com, « le rendez-vous électoral du 25 octobre cristallise les attentions. Outre la question de la participation effective des grandes figures politiques, ce scrutin est observé de près par les acteurs internationaux, compte tenu du rôle central de la Côte d'Ivoire dans la stabilité régionale. Pour les électeurs, il s'agira de choisir entre la continuité avec le président sortant, Alassane Ouattara, et les différentes visions de l'opposition, dans un contexte marqué par les débats sur la gouvernance, la réconciliation nationale et le développement économique. » Mali : l'assainissement, parent pauvre des politiques publiques Tout autre chose avec cette enquête à lire sur le site malien Sahel Tribune… Enquête sur le manque de toilettes publiques au Mali. « Toilettes publiques, un luxe à ciel ouvert », titre le site bamakois. « Dans ce pays où seulement 45 % de la population dispose d'un service d'assainissement de base, plus d'un million de Maliens continuent à déféquer à l'air libre, dénonce Sahel Tribune. La statistique dit tout : l'infrastructure n'existe pas, ou si peu, et quand elle existe, elle se dégrade, faute d'entretien, de financement et de volonté politique. » En effet, déplore encore le site malien, « l'assainissement reste le parent pauvre des politiques publiques (…) Construire un bloc de trois latrines publiques coûte un peu plus d'un million de francs CFA. Une somme importante pour une mairie, certes, mais ridicule au regard du coût social et sanitaire des diarrhées, de la malnutrition et des infections que provoque l'absence de toilettes. » Enfin, Sahel Tribune élargit le débat, avec ce chiffre récemment publié par l'OMS et l'UNICEF : dans le monde, 354 millions de personnes n'ont pas accès à des toilettes… « L'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement d'ici 2030, promesse des Nations unies, s'éloigne inexorablement », soupire le site malien. Et « c'est là le symbole extrême des inégalités mondiales. L'humanité avance, mais laisse derrière elle des centaines de millions d'hommes et de femmes dans la poussière, l'eau souillée et l'humiliation. »
Carl-Edwin Michel revient sur la Gamescom 2025, le plus grand salon du jeu vidéo à Cologne, avec plus de 400 000 visiteurs. Parmi les annonces marquantes : Silent Hill F (25 septembre), Call of Duty Black Ops 7 (14 novembre), Lego Batman (2026) et l'extension World of Warcraft Midnight. Côté séries, Fallout saison 2 arrivera le 17 décembre sur Prime et Splinter Cell en animé sur Netflix. On retient aussi Resident Evil Requiem (février 2026), la surprise Black Myth John Kuei et la console portable Rogue Xbox Ally attendue le 16 octobre.
Pour cette deuxième soirée de la semaine, Marjorie Hache installe une ambiance résolument rock dans Pop-Rock Station. L'émission s'ouvre sur Jimi Hendrix, suivie des riffs de Nirvana, AC/DC ou encore The Smiths. Parmi les nouveautés, l'album de la semaine "Private Music" des Deftones dévoile ce soir le titre "Infinite Source". L'Irlandaise CMAT séduit avec "Euro-Country", tandis que Jehnny Beth revient avec "You Heartbreaker You", un morceau teinté d'influences industrielles. Le choix de Francis Zegut met à l'honneur Ghostwoman et son psych-blues vaporeux. Côté reprises, Car Seat Headrest revisite "Golden Years" de David Bowie. L'émission fait aussi la part belle à Joan Baez, Led Zeppelin, The Last Dinner Party, Bruce Dickinson et Nathalie Bergman, sans oublier le second souffle psychédélique offert par Tame Impala. Jimi Hendrix - Foxy Lady Cmat - Euro-Country (Short Radio Edit) Garbage - There's No Future In Optimism Nada Surf - Always Love Journey - Don't Stop Believin' Nirvana - Where Did You Sleep Last Night (Unplugged In New York Live 1994) Joan Baez - House Of The Rising Sun Deftones - Infinite Source AC/DC - Girls Got Rythm The Strokes - Last Nite James Brown - Get Up I Feel Like Being A Sex Machine Jehnny Beth - No Good For People Car Seat Headrest - Golden Years System Of A Down - Toxicity The Black Keys - Fever Ghostwoman - Alive Led Zeppelin - Dazed And Confused Snow Patrol - Called Out In The Dark The Last Dinner Party - This Is The Killer Ing The Smiths - Bigmouth Strikes Again Eagles Of Death Metal - Stuck In The Metal Natalie Bergman - Lonely Road America - A Horse With No Name Bruce Dickinson - Tears Of The Dragon (2025 Reimagined Version) Babylon Zoo - Spaceman Tame Impala - End Of SummerHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Véritables trésors culinaires du continent africain, les haricots sont bien plus qu'un simple ingrédient. Parmi les haricots rouges, blancs, noirs ou encore flageolets, le niébé occupe une place de choix. Aussi appelé haricot cornille, il est principalement cultivé en Afrique de l'Ouest, et représente une part essentielle de l'alimentation quotidienne de millions de personnes. Ragoût, sauce, salade ou encore beignet, l'univers des possibles est grand avec le haricot. Alors comment les cuisiner pour en tirer le meilleur ? Et quelles nouvelles recettes à inventer ? Avec : Anto Cocagne, le chef Anto, cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris Kafui Agueou-Kossi, cheffe itinérante et cheffe de la Cucina Africa à la maison de la mutualité à Paris Annie Adiogo, ingénieure agro-alimentaire et créatrice de Sunnali, marque de semoules et farines à base de niébé, basée à Douala au Cameroun ► Retrouvez des recettes à base de niébé en vidéo sur la chaîne YouTube Sunnali-Foods. En fin d'émission, la chronique d'Haussman Vwanderday, un autre regard sur l'économie du continent africain. Aujourd'hui, il revient sur le casse-tête de la livraison à domicile. Cette émission est une rediffusion du 11 mars 2025 Programmation musicale : ► My People – Roseaux & Ghetto Boy ► Kifo Cha Mende – Iyanni, Mwanaa et Cédo.
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. La région parisienne compte plusieurs Chinatown, peuplés non seulement de personnes d'origine chinoise, mais aussi venues d'Asie du Sud-Est, du Cambodge, du Laos et du Vietnam. Parmi elles, beaucoup de Chinois ayant d'abord immigré dans ces pays-là, avant de fuir les dictatures communistes. Désormais, la ville la plus asiatique de France se situe en banlieue est-parisienne, à Lognes, où près de la moitié des 15 000 habitants est d'origine asiatique. À lire aussiDans mon Chinatown : Bangkok, une ville pleine d'authenticité et de créativité
[Première diffusion le 4 décembre 2024] Trouver un appartement à louer à Paris est devenu de plus en plus compliqué, notamment pour les populations précaires. Les chiffres du marché locatif sont catastrophiques : entre janvier 2021 et septembre 2024, le nombre de biens à louer a chuté de 55%. Parallèlement, la demande a progressé de 100% entre janvier 2021 et septembre 2023. Les raisons de cette pénurie locative sont multiples… Parmi elles, le nombre de plus en plus important de logements laissés vacants, et des propriétaires qui préfèrent bien souvent louer leur bien via des plateformes de locations saisonnières type Airbnb.Cet épisode de Code Source est raconté par Delphine Denuit et Sébastien Thomas, journalistes à la cellule immobilier du Parisien.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Animation : Clémentine Spiler - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.