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Parmi les monuments parisiens méconnus, s'élève discrètement, au milieu des immeubles du XVIIIe arrondissement, une chapelle édifiée au début du XIXe siècle, sous la Restauration. La Chapelle expiatoire, gérée par le Centre des monuments nationaux, est d'abord un monument commémoratif dédié au souvenir de Louis XVI et Marie-Antoinette, couple royal guillotiné durant la Révolution française. Mais on verra lors de notre visite, que ces lieux symbolisent des mémoires plurielles, renfermant le souvenir des monarques, mais aussi des révolutionnaires… Pour cette visite guidée, Virginie Girod est accueillie par Aymeric Peniguet de Stoutz, l'administrateur de la Chapelle expiatoire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous pensiez, ne serait-ce qu'une seule seconde, passer cet épisode, vous feriez une ÉNORME erreur. Vraiment. Cet épisode, c'est un vol en rafale. Une plongée dans l'armée de l'air avec tout ce que cela peut nous apporter à nous, en tant qu'humain, que salarié ou que dirigeant d'entreprise. Donc ne passez pas votre chemin, vous passeriez à côté d'une trop belle expérience et de beaucoup trop d'apprentissages de qualité. C'est une immense claque que Virginie nous offre. De ses débuts à sa retraite et sa reconversion, de ses moments de gloire à ses moments de doute, la pilote nous raconte tout, nous immerge dans l'armée de l'air et nous fait une petite place dans son rafale. Elle nous explique comment la pré-ado de 12 ans est tombée amoureuse de l'aéronautique. Comment à partir de ce moment là elle a mit toutes les chances de son côté, quittant sa famille pour intégrer un collège puis un lycée militaire. Comment elle a monté les échelons petit à petit, à force de volonté. Enchaîné les rendez-vous médicaux, les épreuves, les débriefs et les vols. “J'ai passé des soirées dans ma chambre avec un manche à balais à répéter ce que j'allais devoir faire le lendemain.”De l'importance de la tradition militaire à celle, sacro-sainte du débriefing que nous devrions tous mettre en place dans nos entreprises, du syndrome de stress post-traumatique à la gestion du stress tout court. Elle nous partage tout et nous livre tous ses conseils et bonnes pratiques. . “J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur.”Parmi les choses qu'elle nous partage, Virginie revient sur ses moments de doute et c'est peut-être ça aussi la force de son parcours et de cet épisode. Loin d'avoir peur d'en parler, elle nous apprend comment passer outre, comment cesser de s'autocensurer et nous donne envie de poursuivre nos rêves à notre tour. “Il y a suffisamment de freins qui nous tombent dessus sans avoir besoin de s'en mettre soi-même.”TIMELINE : 00:00:00 : Quitter le nid familial à 12 ans pour se donner les moyens de ses ambitions00:22:00 : Réussir seule et en équipe00:40:00 : Comment se dépasser sur la durée ?00:47:00 : La culture du débriefing01:20:00 : Rester lucide et agile dans les situations les plus intenses01:34:00 : Former de bons leaders01:38:00 : La nécessité de communiquer (tout le temps)01:57:00 : Viser la perfection pour atteindre l'excellence02:26:00 : La capacité d'adaptation. Maîtriser parfaitement les process et savoir s'en extraire02:46:00 : "Ose rêver"Nous avons parlé : de très belles associations : Petits Princes qui réalise le rêve d'enfants malades et L'envol, le campus de la banque postale qui accompagne des jeunes issus de milieux difficiles dans leur parcour scolaire.de Caroline Aigle, la première femme pilote de chasse qui a dû faire ses preuves devant toutes les caméras ce qui a dû demander un courage encore plus grand.de deux séries documentaires sportives (toutes deux sur Netflix) : The Last Dance, sur l'incroyable parcours de Jordan et Formula 1 qui suit des pilotes de formule 1 et leur préparation. l'un des pilotes français les plus connus de la Première Guerre mondiale Georges Guynemer Le Petit Prince et d'Antoine Saint-Exupéry Les sorcières de la nuit - l'extraordinaire histoire des aviatrices soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, des héroïnes oubliées de l'Histoire. #150 Thierry Gillier - Zadig & Voltaire - Créer une marque incontournable#COVID-19 – 8 Amiral François Dupont – Comment “réussir son confinement” avec un commandant de sous-marinVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 juillet 2025 - Trump lâche l'Ukraine, Poutine avance ses pions - Alors que Donald Trump reste, depuis des semaines, ambivalent sur l'avenir de l'aide militaire à l'Ukraine, la Maison-Blanche a annoncé mardi avoir suspendu la livraison de certaines armes à Kiev. Une décision motivée, selon plusieurs médias américains, par les inquiétudes du Pentagone concernant le niveau des stocks de munitions de l'armée américaine.Parmi les équipements concernés figurent les systèmes de défense aérienne Patriot, l'artillerie de précision et les missiles Hellfire. Cette décision intervient alors que la Russie intensifie ses frappes. Rien que le week-end dernier, plus de 530 drones et missiles se sont abattus sur le territoire ukrainien. La défense antiaérienne en a intercepté la moitié. Les autres ont visé plusieurs villes, dont Kiev.L'Ukraine a déclaré mercredi ne pas avoir reçu de notification officielle de la part des États-Unis. "Nous sommes en train de clarifier la situation", a précisé Dmytro Lytvyne, conseiller de Volodymyr Zelensky. Il a assuré que les discussions avec Washington se poursuivent "à tous les niveaux".Le Kremlin, lui, a salué cette annonce. "Moins il y a d'armes livrées à l'Ukraine, plus proche est la fin de l'opération militaire spéciale", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de Vladimir Poutine.Sur un autre front, Donald Trump a affirmé mardi sur son réseau social que l'État d'Israël a accepté un cessez-le-feu de 60 jours dans la bande de Gaza. Il espère "travailler avec toutes les parties pour mettre fin à la guerre" et met la pression sur le Hamas pour qu'il accepte cet accord, déclarant : "La situation ne s'améliorera pas — ELLE NE FERA QU'EMPIRER". Cette déclaration intervient alors que le ministre israélien des Affaires stratégiques, Ron Dermer, était en visite à Washington, en amont de la venue du Premier ministre Benyamin Netanyahou prévue lundi. Trump a aussi mentionné une rencontre bilatérale imminente avec l'Iran, sans en dévoiler les détails. Pendant ce temps, les interrogations persistent sur l'impact réel des récentes frappes américaines contre les installations nucléaires iraniennes.Selon le Washington Post, des échanges interceptés entre responsables iraniens laisseraient entendre que les dommages sont limités. De son côté, Donald Trump affirme que le programme nucléaire iranien a été "complètement anéanti". Les responsables américains se veulent plus prudents : l'évaluation complète des dégâts prendra du temps. D'autant plus que Téhéran a suspendu toute coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui n'a désormais plus accès aux sites nucléaires du pays. Selon l'agence onusienne, l'Iran pourrait relancer son programme d'enrichissement d'uranium d'ici à "quelques mois".En parallèle, Donald Trump s'est livré à une nouvelle attaque verbale contre Elon Musk, n'excluant pas d'expulser du pays le patron de Tesla, naturalisé américain en 2002, et le renvoyer vers son pays d'origine : l'Afrique du Sud. Il a aussi évoqué la possibilité que la Commission pour l'efficacité gouvernementale (DOGE) – créée par et pour Elon Musk afin de réduire les dépenses fédérales – puisse se retourner contre son ex-directeur et remettre en question les fonds publics investis dans ses entreprises, notamment dans le domaine spatial.LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Nicole BACHARAN - historienne, spécialiste des Etats-Unis et également éditorialiste chez Ouest France- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique pour Le Figaro- Général Jean-Paul PALOMÉROS - ancien chef d'état-major et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN
Parmi tous les sens du mot louange nous trouvons celui de narration, récit. Autrement dit, louer Dieu c'est simplement raconter, dire à haute voix les grandes choses qu'il a faites. La louange est belle parce qu'elle magnifie la bonté de Dieu. Elle nous fortifie nous-mêmes ainsi que tous ceux qui l'entendent et nous permet d'affronter des situations plus désagréables. Louer Dieu peut-être simplement partager un repas avec un ami et raconter avec reconnaissance les choses merveilleuses que Dieu a faites. En fait, la Bible dit que Dieu aime ces conversations, qu'il les écoute et les inscrit dans son livre du souvenir (voir Malachie 3:16). Il ne garde pas la trace de nos murmures, de nos récriminations et de nos plaintes, mais il retient les paroles que nous prononçons lorsque la louange est sur nos lèvres. Parlez aujourd'hui à quelqu'un de ce que Dieu a fait pour vous ! Père, merci parce que ma relation avec toi ne suit pas une liste compliquée de rituels religieux. Je peux te louer simplement en parlant aux autres de ta bonté. Merci pour tes bénédictions dans ma vie– je veux te louer tout au long de cette journée. Êtes-vous prêt à aller plus loin ?
La course à la souveraineté des données dans le monde est officiellement déclarée.Parmi les acteurs qui ont pris les rênes du Cloud mondial, une (trop) grande majorité est américaine. Amazon, Google et Microsoft en tête.En Europe, un seul acteur semble capable de les concurrencer et d'assurer notre souveraineté : OVH Cloud.À sa tête, un homme discret mais immensément brillant, qui n'accorde que très rarement sa parole aux médias. Un échange unique dans GDIY.Octave Klaba a grandi au cœur de la Pologne communiste des années 70. Soupçonnée et espionnée par le régime, sa famille finit par fuir le pays pour revenir s'installer en France.Après un lycée et un parcours en école d'ingénieur, Octave sens très vite qu'il ne correspond pas au fonctionnement des entreprises classiques. Il ne reste que 3 semaines chez Alcatel avant de poser sa démission.Il lance alors OVH à 19 ans sous format associatif et se prend d'une véritable obsession pour résoudre les problèmes de ses clients.Aujourd'hui, OVH est leader incontesté du Cloud en Europe : 3000 collaborateurs, 40 datacenters, et près d'un milliard de chiffres d'affaires en 2024.Octave n'a qu'une mission : prouver que la dépendance vis-à-vis des Big Techs américaines n'est pas insoluble et qu'un autre modèle plus libre, plus souverain est possible.Dans cet échange exceptionnel, il livre les dessous de cette guerre pour la souveraineté technologique dans laquelle il est l'un des seuls à défendre les intérêts européens et à se hisser à la hauteur des géants Américains.TIMELINE:00:00:00 : grandir au cœur de la Pologne communiste00:17:53 : le clan Klaba, premier atout d'OVH00:25:21 : “c'est quand on est face à un mur avec un pistolet sur la tempe qu'on a les meilleures idées”00:32:10 : abandonner tous les projets qui ne peuvent pas faire 1 million par mois sous 3 ans00:41:07 : s'imposer comme une référence, du simple stockage de données au quantique00:55:35 : du lancement de l'entreprise jusqu'au premier salaire 18 mois plus tard01:07:13 : concurrencer Microsoft, Amazon et Google en créant une confiance ultra-profonde avec les clients01:19:14 : l'incendie ravageur mais aussi révélateur du datacenter de Strasbourg01:28:23 : les services secrets, grands gagnants de la guerre des datas01:38:02 : “le vrai enjeu maintenant c'est plus la souveraineté des données, c'est la souveraineté technologique”01:47:07 : la domination purement commerciale des géants Américains01:56:56 : le marché colossal sur lequel OVH est assis02:08:17 : pourquoi les entreprises doivent utiliser l'IA pour autre chose que faire des économies02:15:04 : le rôle d'OVH dans la course à l'IA02:22:16 : comment s'affranchir des mastodontes US et trouver des alternatives européennes02:31:57 : construire des éoliennes pour avoir sa propre énergie02:40:12 : pourquoi dépenser plusieurs millions pour un ordinateur quantiqueLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #475 - VO - Shane Parrish - Farnam Street - Clear Thinking: The Decision-Making Expert#401 - David Baverez - Essayiste, économiste - Sommes-nous entrés en économie de guerre ?#450 - Karim Beguir - InstaDeep - L'IA Générale ? C'est pour 2025Nous avons parlé de :Stage gateQu'est-ce qu'un serveur NASVidéo : Immersion dans le datacenter OVH de RoubaixIaaS, PaaS, SaaS : Quelles différences ?Acquisition de OpenIO par OVHJensen Huang - CEO NvidiaL'ancienne usine de métal en fusion devenue un datacenter OVHIncendie du datacenter OVH de StrasbourgLe principe de redondance des donnéesMark Zuckerberg chez Joe RoganLe dollar, l'arme qui tient les entreprises à distance de l'Iran - Les EchosLa sanction américaine pour la BNP dans l'affaire sur l'IranCours action OVH CloudOrso MédiaLe principe de “watercooling”QwantAcquisition de Qwant par OVHBraveFrance QuantiqueLes recommandations de lecture :Start with Why - Simon SinekPenser avec clarté - Shane ParrishClear Thinking - Shane ParrishVous pouvez contacter Octave sur Linkedin et sur X.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Véronique Raboud, archiviste à la RTS, ravive les couleurs des traditions hélvétiques. Parmi les archives : un reportage de 1960 en Gruyère, à la découverte du métier de dentelière.
C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
L'événement majeur d'art contemporain Lille 3000, déploie cette année sa septième édition autour du thème « Fiesta ». Plus de trente expositions à découvrir dans du nord de la France. L'événement propose un large éventail de rendez-vous, artistiques et ludiques, dans un contexte marqué par la sinistrose mondiale. Parmi les temps forts de Lille 3000, The distorted party au musée de l'Hospice Comtesse, ancienne institution religieuse dédiée aux soins et à l'accueil des plus démunis. Ce lieu chargé d'histoire porte en lui une ambivalence qui se reflète dans les thématiques de cette édition 2025 : célébration et réflexion, chaos et beauté, distorsion et clarté. Cette exposition repense la fête à l'aune des grands défis contemporains : changement climatique, inégalités sociales, instabilité politique, conflits et guerres à travers le monde. Ces zones d'ombre soulignent la fragilité de l'existence humaine, contrastant avec les moments d'enthousiasme, parfois porteurs de malaises sous-jacents. The distorted party dépeint ainsi l'image d'une fête souterraine, à la fois euphorique et troublante. Au-delà de son rôle de sanctuaire historique, l'Hospice Comtesse se transforme en une toile où se croisent et se réinventent les sens de la fête. L'architecture paisible du bâtiment s'oppose à la scénographie contemporaine et à l'énergie intense, parfois dérangeante, des œuvres présentées. L'artiste Willehad Eilers investit la cour historique de l'Hospice Comtesse avec une installation immersive. Son œuvre in situ plonge le visiteur dans un univers vibrant et surréaliste, où le désordre contemporain dialogue avec l'architecture. Connu pour son style brut et expressif, Eilers offre une critique ludique de la condition humaine. Son installation s'inspire de l'épidémie dansante de 1518, événement historique de manie collective qui pousse des populations à danser jusqu'à l'épuisement et crée un commentaire viscéral sur une société consumée par ses désirs et inconsciente des conséquences imminentes. Par l'absurde et le grotesque, son travail révèle les distorsions des comportements sociaux modernes avec une ironie anthropologique. Lille 3000 The distorted party au musée de l'Hospice Comtesse jusqu'au 9 novembre 2025
Bienvenue dans cette épopée se situant dans l'univers de STAR TREK. Il s'agit de sessions d'une campagne jeu de rôle transformé (autant que possible) en série audio. Située temporellement quelque part pendant la saison 2 de la série Star Trek : Deep Space 9, cette histoire conçue par Marutan se déclinera en 12 podcasts.Résumé de l'épisode précédent : Notre équipage est arrivé sur Ferenginar et est infiltré dans un casino présent dans la tour du commerce. En effet, c'est le point d'entrée le moins sécurisé permettant d'entrer dans les zones névralgiques de la tour du commerce pour subtiliser un décrypteur qui servira à décoder les informations des cardassiens responsables de l'explosion de Deep Space Seven.Parmi les joueuses et joueur, vous pourrez retrouver Yasmine dans le rôle de la vulcaine Nirel, Marie-Paule dans le rôle de la bétazoid Ume, Ceel dans le rôle de Breele et Guigui dans son propre rôle.Musique : OST de Star Trek Deep Space 9 (Dennis McCarthy, Jay Chattaway, David Bell, Paul Baillargeoon & Gregory Smith)1-03 The Storyteller / Take it Off ! Q1-08 The Circle / Orbosity1-11 Crossover / O'Brien Joins in2-01 Main Title (Seasons 4-7)2-02 The Search, Part 1 / Recap3-02 Mysterious Visitor3-03 Progress / Yamok Sauce3-06 The House of Quark / Quark's big3-12 Sacrifice of Angels / Klingon flHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'événement majeur d'art contemporain Lille 3000, déploie cette année sa septième édition autour du thème « Fiesta ». Plus de trente expositions à découvrir dans du nord de la France. L'événement propose un large éventail de rendez-vous, artistiques et ludiques, dans un contexte marqué par la sinistrose mondiale. Parmi les temps forts de Lille 3000, The distorted party au musée de l'Hospice Comtesse, ancienne institution religieuse dédiée aux soins et à l'accueil des plus démunis. Ce lieu chargé d'histoire porte en lui une ambivalence qui se reflète dans les thématiques de cette édition 2025 : célébration et réflexion, chaos et beauté, distorsion et clarté. Cette exposition repense la fête à l'aune des grands défis contemporains : changement climatique, inégalités sociales, instabilité politique, conflits et guerres à travers le monde. Ces zones d'ombre soulignent la fragilité de l'existence humaine, contrastant avec les moments d'enthousiasme, parfois porteurs de malaises sous-jacents. The distorted party dépeint ainsi l'image d'une fête souterraine, à la fois euphorique et troublante. Au-delà de son rôle de sanctuaire historique, l'Hospice Comtesse se transforme en une toile où se croisent et se réinventent les sens de la fête. L'architecture paisible du bâtiment s'oppose à la scénographie contemporaine et à l'énergie intense, parfois dérangeante, des œuvres présentées. L'artiste Willehad Eilers investit la cour historique de l'Hospice Comtesse avec une installation immersive. Son œuvre in situ plonge le visiteur dans un univers vibrant et surréaliste, où le désordre contemporain dialogue avec l'architecture. Connu pour son style brut et expressif, Eilers offre une critique ludique de la condition humaine. Son installation s'inspire de l'épidémie dansante de 1518, événement historique de manie collective qui pousse des populations à danser jusqu'à l'épuisement et crée un commentaire viscéral sur une société consumée par ses désirs et inconsciente des conséquences imminentes. Par l'absurde et le grotesque, son travail révèle les distorsions des comportements sociaux modernes avec une ironie anthropologique. Lille 3000 The distorted party au musée de l'Hospice Comtesse jusqu'au 9 novembre 2025
En 1996 à Paris et Neuilly-sur-Seine, le « tueur aux mains nues » a agressé six femmes dont une petite fille de onze ans. Parmi elles, deux sont tuées à coups de poings.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1996 à Paris et Neuilly-sur-Seine, le « tueur aux mains nues » a agressé six femmes dont une petite fille de onze ans. Parmi elles, deux sont tuées à coups de poings.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1996 à Paris et Neuilly-sur-Seine, le « tueur aux mains nues » a agressé six femmes dont une petite fille de onze ans. Parmi elles, deux sont tuées à coups de poings.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 26 juin 2025 - Orages, canicule: un été à risque?Arbres arrachés, routes inondées, toitures abimées ou envolées, pylônes tordus par la violence des rafales… Le réveil est brutal ce jeudi matin dans de nombreuses communes du pays, balayées dans la nuit par des orages d'une rare intensité.Le bilan est lourd : deux morts — un adolescent de 12 ans, tué par la chute d'un arbre à Picquebos, près de Montauban, et un homme de 59 ans, conducteur de quad, en Mayenne —, dix-sept blessés, 100 000 foyers privés d'électricité. Les dégâts matériels sont innombrables.Pourtant, l'événement avait été anticipé. Météo-France avait placé une cinquantaine de départements en vigilance orange, mercredi, pour orages ou canicule. Mais l'alerte n'a pas suffi à prévenir les drames. Et une fois les vents tombés, une autre tempête s'annonce : celle des démarches, des déclarations de sinistres, des indemnisations, et pour certains, de la répétition infernale des catastrophes.Inondations, sécheresses, canicules, gels tardifs… Les épisodes climatiques extrêmes se succèdent à un rythme alarmant. La France, qui se réchauffe plus vite que la moyenne mondiale — +1,7 °C depuis 1900 en métropole —, n'est plus un simple témoin du changement climatique, mais en subit déjà de plein fouet les conséquences.Face à cette réalité, plusieurs ONG (Greenpeace, Notre Affaire à Tous, Oxfam) et onze citoyens sinistrés ont décidé de passer à l'action. Ils ont annoncé un recours devant le Conseil d'État pour contraindre l'État à renforcer son Plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC-3), jugé largement insuffisant.Pas question de demander de l'argent : ils exigent des actes. Des mesures concrètes, ambitieuses, à la hauteur des enjeux, alors que les reculs environnementaux se multiplient depuis le début de l'année, en France comme ailleurs.Les plaignants dénoncent un État qui manque à ses obligations. Parmi eux : des agriculteurs aux champs noyés, des familles dont les maisons se fissurent, des habitants privés d'eau, des personnes vulnérables écrasées par les vagues de chaleur.Le gouvernement, lui, assure avoir anticipé les évolutions à venir, avec un PNACC-3 qui vise à préparer infrastructures, transports et agriculture à un monde plus chaud de 4 °C d'ici 2100. Mais pour les requérants, ce plan est trop tardif, trop timide, trop éloigné de l'urgence.LES EXPERTS :- François GEMENNE - Professeur à HEC, président du conseil scientifique - Fondation pour la nature et l'homme- Nicolas BERROD - Journaliste au service Futurs, santé-médecine et climat Le Parisien - Aujourd'hui en France- Olivier MOUSTACAKIS - Directeur général d'Assurland.com- CHLOÉ NABÉDIAN - Journaliste spécialiste des questions climatiques PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40.PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
L'un des plus dangereux criminels d'Équateur, le narcotrafiquant «Fito», recherché dans son pays et également réclamé par les États-Unis, a été arrêté mercredi après un an et demi de cavale, a annoncé le président Daniel Noboa, en guerre ouverte contre les groupes mafieux. 17 mois après son évasion qui avait lancé un cycle de violence en Équateur, l'ennemi public numéro 1 en Équateur a été capturé mercredi par les forces de l'ordre. José Adolfo Macías alias «Fito» est tombé dans la ville de Manta, dans la province de Manabi où a été créé le Groupe Armé Organisé des «Choneros» qu'il dirigeait depuis la clandestinité. Ce groupe, l'un des deux plus importants et dangereux du pays travaillait avec le cartel mexicain de Sinaloa et avait fait de l'Équateur le premier exportateur mondial de cocaïne. Plus de détails avec notre correspondant en Équateur Eric Samson. Hasard du calendrier, cette arrestation survient au moment où les Nations unies publient leur rapport sur le trafic et la consommation de drogue. Le constat est clair : partout dans le monde, on consomme plus qu'avant. L'une des autres crises majeures est celle des opioïdes aux États-Unis. Ces médicaments anti-douleur, dont le surpuissant Fentanyl 50 fois plus puissant que l'héroïne. En 2013, les overdoses ont tué près de 3 000 personnes, 74 000 en 2022. Aujourd'hui, la tendance s'inverse de nouveau. Notre correspondant Edward Maille a tenté de comprendre pourquoi. Vous pouvez également retrouver son Grand reportage à partir de 22h05 ce jeudi 26 juin 2025. Les États-Unis accusent trois banques mexicaines de blanchiment d'argent La lutte contre le Fentanyl, Donald Trump en a fait l'une de ses priorités. Il accuse les autorités mexicaines de ne pas en faire assez. Dans ce contexte, l'administration américaine a mis en place hier des sanctions sur trois banques mexicaines accusées de blanchiment d'argent. C'est un coup sans précédent porté au système financier mexicain, affirme el Pais. Selon le Réseau de lutte contre la criminalité financière du Trésor américain, les banques CIBanco, Intercam et Vector Casa de Bolsa blanchissent de l'argent pour plusieurs cartels mexicains. Elles «contribuent ainsi à l'empoisonnement d'innombrables Américains en transférant de l'argent pour le compte des cartels», a affirmé le secrétaire au Trésor Scott Bessent. Selon l'administration américaine, elle permettrait notamment l'approvisionnement des cartels en Chine pour la production du Fentanyl. Les trois banques ont nié les accusations et demandé des preuves. Les sanctions actuelles les interdisent d'opérer au sein du système financier américain, ce qui limite grandement leur accès aux marchés financiers internationaux et s'accompagnent d'un gel de leurs avoirs aux États-Unis. Derrière les technicités économiques, l'éditorialiste d'El Universal Mario Maldonado, voit en effet une décision stratégique à l'égard des autorités mexicaines. « En plus d'exposer l'incapacité ou la complicité des fonctionnaires mexicains chargés de surveiller les ressources d'origine illicite, le Département du trésor américain pointe l'implication d'anciens fonctionnaires et conseillers du gouvernement dans des opérations criminelles », écrit-il. Parmi les trois établissements financiers, Vector est détenu par Alfonso Romo, très proche de l'ancien président Andres Manuel Lopez Obrador. Il était chef de son cabinet au début de son mandat et principal interlocuteur de l'exécutif auprès du monde des affaires, note El Universal. CIBanco de son côté est l'un des principaux opérateurs de change pour les agences gouvernementales mexicaines et Intercam est également en lien direct avec d'autres institutions financières proches du parti au pouvoir. Parallèlement, la procureure générale des États-Unis a annoncé devant le Sénat placer le Mexique sur la liste noire de pays adversaires étrangers. Bref, les relations entre les États-Unis et le Mexique se détériorent, conclut el Universal. Pérou : la stérilisation forcée Pérou sous la présidence d'Alberto Fujimori Nous partons également au Pérou. Le pays tente de se confronter aux moments sombres de son histoire notamment la stérilisation forcée des femmes issues des minorités les plus pauvres. Elles ont été nombreuses à subir ces pratiques pendant la présidence d'Alberto Fujimori dans les années 90. La Cour interaméricaine des droits de l'homme étudie plusieurs cas en ce moment, et les victimes espèrent que l'État sera condamné. Martin Chabal est allé à leur rencontre. À lire aussiLe Pérou jugé pour sa politique de stérilisations forcées dans les années 90 Haïti : Le Nouvelliste « La centrale hydroélectrique de Péligre est-elle victime des divisions politiques ? » Comme tous les jeudis, nous échangeons avec notre confrère Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. La une du site s'intéresse à la nouvelle fermeture forcée de la centrale hydraulique de Péligre. C'est la deuxième en un mois. Cela pourrait être lié aux dissensions internes au sein de l'exécutif, des divergences entre le président du Conseil présidentiel de transition et le ministre de la Défense, concernant un certain nombre de contrats. À écouter aussiHaïti: quand les coupures de courant nourrissent le sentiment d'abandon et l'insécurité
L'émission 28 minutes du 26/06/2025 Jeanne Cherhal chante les femmes et leurs combats, tout en délicatesseJeanne Cherhal est autrice, compositrice et interprète française et chante depuis plus de 20 ans. Elle sort cette année "Jeanne", son 7e album pour lequel elle a collaboré avec Benjamin Biolay. À l'image de sa carrière, la question de la liberté des femmes, du sexisme ou encore des tabous y occupent une place centrale. Son morceau "Le cri des loups" évoque les agresseurs sexuels que Jeanne Cherhal a rencontré au cours de sa vie. Dans "Sous les toits", elle dépeint les violences conjugales dans l'intimité du foyer. L'écologie ou la santé mentale trouvent aussi leur place dans ce nouvel album engagé, fruit de son époque. Déficit de l'Assurance maladie : faut-il tailler dans les dépenses de santé ?Dans un rapport publié le 24 juin, l'Assurance maladie alerte sur l'accroissement de son déficit dans les prochaines années : il pourrait s'élever à 41 milliards d'euros à l'horizon 2030, contre 16 milliards d'euros cette année. Cette hausse est multifactorielle mais plusieurs causes s'imposent notamment le vieillissement de la population, qui devrait induire une hausse des maladies chroniques, mais aussi l'augmentation du nombre d'arrêts de travail délivrés par les médecins. Dans son rapport, l'Assurance maladie formule 60 propositions pour anticiper cette hausse du déficit. Parmi elles : médicaliser les Ehpad pour éviter les allers-retours aux urgences, dérembourser certains médicaments jugés peu efficaces ou encore interdire les dépassements d'honoraires sur les actes de dépistages organisés. Faut-il réduire les dépenses de santé pour amoindrir le déficit de l'Assurance maladie ? Alors que la Convention internationale sur le recyclage des navires entre en vigueur aujourd'hui, Xavier Mauduit en profite pour nous raconter l'histoire de "L'Implacable", un navire mis à l'eau en 1800 et coulé en 1949. Marie Bonnisseau nous emmène en Chine, qui redore son image sur Internet à grands renforts d'influenceurs recrutés par le Parti communiste chinois.On en débat avec le docteur François Sarkozy, médecin et consultant, Laurence Cohen, ancienne sénatrice PCF du Val-de-Marne et Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale de l'Assurance maladie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 26/06/2025 Déficit de l'Assurance maladie : faut-il tailler dans les dépenses de santé ?Dans un rapport publié le 24 juin, l'Assurance maladie alerte sur l'accroissement de son déficit dans les prochaines années : il pourrait s'élever à 41 milliards d'euros à l'horizon 2030, contre 16 milliards d'euros cette année. Cette hausse est multifactorielle mais plusieurs causes s'imposent notamment le vieillissement de la population, qui devrait induire une hausse des maladies chroniques, mais aussi l'augmentation du nombre d'arrêts de travail délivrés par les médecins. Dans son rapport, l'Assurance maladie formule 60 propositions pour anticiper cette hausse du déficit. Parmi elles : médicaliser les Ehpad pour éviter les allers-retours aux urgences, dérembourser certains médicaments jugés peu efficaces ou encore interdire les dépassements d'honoraires sur les actes de dépistages organisés. Faut-il réduire les dépenses de santé pour amoindrir le déficit de l'Assurance maladie ? On en débat avec le docteur François Sarkozy, médecin et consultant, Laurence Cohen, ancienne sénatrice PCF du Val-de-Marne et Marguerite Cazeneuve, directrice déléguée de la Caisse nationale de l'Assurance maladie.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 juin 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Ce mercredi, Marjorie Hache ayant pris quelques jours de repos laisse sa place à Alexis pour deux heures de Pop-Rock Station riche en découvertes et en classiques. Le programme s'ouvre sur les nouveautés avec The Hives, Sports Team, Beth Ditto en solo, et Tahiti 80, de retour avec un dixième album. Le choix de Francis Zegut s'arrête sur "Beat The Drum" de Death Machine. L'album de la semaine reste "Idols" de Yungblud, dont on savoure ce soir "Lovesick Lullaby". Genesis offre le live du jour avec "Land of Confusion" capté en 2007. La reprise de la soirée est assurée par Stevie Nicks avec "Rooms On Fire", tandis que le long format nous transporte dans l'univers sombre et élégant d'A Perfect Circle avec "The Package", extrait de "Thirteenth Step". Parmi les autres temps forts, des classiques de Radiohead, The Stranglers, Dire Straits, New Order, The Ramones, Deep Purple ou encore Iggy Pop avec The Stooges. Une soirée variée, entre énergie brute et poésie mélodique. The Hives - Paint A Picture Aerosmith - Walk This Way (Album Version) Red Hot Chili Peppers - Fight Like A Brave Janis Joplin - Move Over Sports Team - Sensible Stevie Ray Vaughan - Pride And Joy Tahiti 80 - Heartbeat Yungblud - Lovesick Lullaby Otis Redding - My Girl Beth Ditto - Fire Death Machine - Beat The Drum Dire Straits - Six Blade Knife Ty Segall - Buildings Fiona Apple - Heart Of Gold Radiohead - Jigsaw Falling Into Place Two Door Cinema Club - Bad Decision Julien Baker & Torres - Bottom Of A Bottle Ramones - Blitzkrieg Bop New Order - 60 Miles An Hour Genesis - Land Of Confusion (Live Over Europe 2007) The Stooges - I Wanna Be Your Dog Suicidal Tendencies - Institutionalized Roberta Lips - En Plein Coeur Mano Negra - King Of Bongo Norman Greenbaum - Spirit In The Sky Stevie Nicks - Rooms On Fire Aldous Harding - The Barrel A Perfect Circle - The Package Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 7 mai 1946, à Dampremy, l'un des sièges d'extraction de la « Société Anonyme des Charbonnages Réunis du Mambourg ». Un terrible coup de grisou a frappé ce que l'on appelle « le Puits du Sacré-Français ». Le « Journal de Charleroi » rapporte : « Mardi soir, vers 21h30, un dégagement intense de gaz délétères et inflammables s'est produit dans la taille Cayette, à l'étage 860 mètres (…). Seize ouvrier ont été surpris par la catastrophe et sont morts asphyxiés et brûlés (…). Parmi les victimes, on compte trois Belges, six travailleurs étrangers (deux Italiens, deux Polonais, un Tchèque et un sujet français originaire du Maroc). En plus de ces neuf victimes civiles, il faut compter sept prisonniers allemands, du camp de Lodelinsart. » Qui sont ces prisonniers allemands ? Après la Libération, des milliers d'entre eux sont restés sur notre territoire et ont participé, au même titre que les mineurs belges, et italiens par la suite, à la « Bataille du charbon ». Cette vaste opération lancée, dès la fin de la Deuxième Guerre mondiale, par le gouvernement d'Union nationale. Privés de liberté au moment même où s'achevait le conflit, 60 000 de ces hommes ont été, en effet, cédés à la Belgique par le Commandement allié, en juillet 1945, au titre de « dommage de guerre ». Mis à la disposition de l'industrie charbonnière, afin de retrouver le plus rapidement possible la production d'avant-guerre pour relancer l'économie et relever le pays de ses ruines, la majorité a été directement affectée aux travaux d'extraction, tandis qu'une minorité fut occupée à la production des bois nécessaires au soutènement des galeries et des chantiers. Ils étaient répartis entre 38 camps de travail dont 32 étaient situés dans les bassins houillers, à proximité des sites de production, et 6 dans les Ardennes, à la lisière des forêts. Grâce à cet apport en main-d'œuvre, la production totale de charbon a pratiquement doublé, entre janvier ‘45 et janvier '46, avant de décroître. Comment ces prisonniers de guerre allemands ont-ils été traités ? En quoi peut-on dire qu'ils ont constitué ainsi l'avant-garde d'une armée de la paix au service d'une économie de marché ? Avec les Lumières de : Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier, et Pierre Muller, directeur adjoint des collections au « War Heritage Institute ». Exposition : « Le charbon de la reconstruction » au Bois du Cazier. Sujets traités : Allemands, prisonniers, charbon, Libération, Deuxième Guerre mondiale, industrie Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Épisode 1338 : 11,3 millions d'utilisateurs en France, soit 4,4 % de la base mondiale de TwitchTwitch c'est une plateforme qui se consomme comme du divertissement en direct. Sur l'ensemble de l'année 2025, on estime que le volume total d'heures de streaming regardées sur Twitch en France dépasserait les 950 millions d'heuresLa liberté de la TV pirate en direct séduit. En juillet 2025, on compte 215k streamers francophones.Evidemment beaucoup de tout petits streamers au milieu.Beaucoup d'appelés et très peu d'élus.Parmi les success stories les youtubeurs.Hier mono plateforme, Twitch est devenu un passage quasi-incontournable pour eux.Pourquoi ? On vous explique tout dans cet épisode.Retrouvez toutes les notes de l'épisode sur www.lesuperdaily.com ! . . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le sommet de l'Otan s'ouvre ce mardi dans un contexte particulièrement sensible. Guerre en Ukraine, incertitudes sur l'engagement des États-Unis, et réarmement massif en Europe. Ce réarmement transforme en profondeur l'industrie militaire du continent, entre financements européens, alliances internationales et enjeux de souveraineté. Les États membres de l'Union européenne accélèrent leur réarmement, et cela implique des financements massifs. Pour les accompagner, deux programmes se démarquent. Le plus important, ReArm Europe, prévoit jusqu'à 800 milliards d'euros de dépenses nationales supplémentaires dans la défense d'ici 2030. À côté, l'EDIP (Programme européen pour l'industrie de défense) mobilise 1,5 milliard d'euros sur la période 2025-2027. L'objectif : renforcer la compétitivité de la base industrielle et technologique de défense européenne. La conséquence est bien là, le marché européen de la défense est en pleine expansion. À lire aussiL'Europe se réarme, le secteur de la défense se frotte les mains Alliances entre industriels européens et étrangers Depuis l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, les budgets militaires européens ont fortement augmenté. L'industrie de l'armement y voit une opportunité de croissance. Tandis que les États cherchent des fonds pour se réarmer, les industriels européens multiplient les partenariats avec leurs homologues non-européens. Parmi les exemples récents, l'alliance entre l'Allemand Rheinmetall et l'Américain Anduril Industries, ou encore entre l'Italien Leonardo et le Turc Baykar. Ces alliances permettent aux entreprises européennes d'élargir leur offre, d'accéder à des technologies extérieures, de partager les coûts de développement et d'accélérer la mise sur le marché. Pour les acteurs non-européens, c'est une manière de pénétrer le marché européen et de contourner certaines restrictions liées à la préférence européenne, alors que l'UE importe encore entre 60 et 80 % de son matériel militaire. Des inquiétudes sur la souveraineté industrielle Mais ces rapprochements ne sont pas sans susciter des craintes. En particulier sur la question de l'autonomie stratégique européenne et des risques de dépendance technologique. Certains industriels, notamment en France, s'inquiètent de l'arrivée de concurrents extérieurs sur le marché européen et du risque que des fonds européens financent des productions sous licence étrangère. Alors que Paris freine, Berlin avance. L'Allemagne, avec son champion Rheinmetall, incarne cette nouvelle dynamique industrielle. Sans attendre ses partenaires, elle trace sa voie pour répondre à ses propres objectifs. Une tendance qui s'inscrit dans la relance plus large de l'industrie militaire sur le continent.
Denier épisode de cette série consacrée à la Coupe du monde de rugby 1995, un événement historique pour l'Afrique du Sud qui sortait tout juste de l'apartheid ; et la naissance d'une nation arc-en-ciel portée par Nelson Mandela. Trente ans plus tard, le pays est l'un des plus inégalitaires du monde, en plus du chômage de masse et d'une très forte criminalité. Cet été, un dialogue national aura d'ailleurs lieu dans le pays pour ouvrir un nouveau chapitre de la démocratie. Dans ce contexte, que reste-t-il de la mentalité arc-en-ciel de juin 1995 dans le rugby ? Quel est son héritage chez les plus jeunes ? RFI s'est rendu au nord de Johannesburg, dans l'un des plus anciens clubs de rugby de la ville. De notre correspondant à Johannesburg, Un soir chez les Diggers, un club de rugby de la ville de Johannesburg, en Afrique du Sud, nous rencontrons Daniel, salarié du club, il avait 20 ans en 1995. « J'étais au stade, on scandait tous ‘Nelson, Nelson, Nelson'. Et j'ai compris pourquoi, parce que cette poignée de main avec notre capitaine, c'était plus qu'une simple formalité. C'était le symbole de l'union », se remémore-t-il. Une poignée de main qui change le pays et les clubs de rugby. « C'était l'un des plus grands changements pour ce club aussi, car notre club a été fondé avant l'apartheid. Et aujourd'hui, nous sommes un club arc-en-ciel. Comme un grand tableau coloré », explique Ricky, vice-président des Diggers. Parmi les joueurs présents ce soir-là, Dubz, maillot sur le dos et bonnet sur la tête pour affronter le froid, il s'intéresse particulièrement à l'héritage de 1995. « Il y a encore un fossé entre les gens, notamment sur le plan économique. On doit alors trouver un moyen de combler ce fossé et d'une certaine manière le sport parvient à le faire. Moi, par exemple, j'ai débarqué comme ça chez les Diggers. J'ai garé ma voiture là-bas. Les entraîneurs étaient au bord du terrain. Je les ai salués en parlant afrikaans – c'est aussi ça, la diversité que Madiba nous a enseignée. Et maintenant, je fais partie du groupe. Parce qu'ici – et dans le rugby en général – il n'y a aucun profil type. Nous avons toujours eu cette mentalité de 1995 et je l'aurai toujours. J'arrêterai d'y penser seulement quand je serai six pieds sous terre ! Un jour, mon fils me demandera, "papa, c'est qui ce Mandela ?" Je lui répondrai que c'était notre premier président, celui qui nous a tous réunis grâce au sport », raconte-t-il avec enthousiasme. Au bord du terrain, deux jeunes de 19 ans. Dont Josh, qui n'a pas connu la première Coupe du monde sud-africaine, mais celle-ci lui a été maintes fois racontée : « 1995, c'était important pour le sport, mais aussi pour que le monde entier voie que l'Afrique du Sud était en train de changer. Mon grand-père jouait au rugby à l'époque de l'Apartheid, mais il n'a jamais pu jouer à haut niveau, parce que c'était plutôt réservé aux Blancs. En Afrique du Sud, il y avait des barrières solides entre les gens et le rugby a trouvé le moyen de les faire tomber. » Trente ans plus tard, la société sud-africaine est toujours confrontée à de nombreux défis. « Si la société fonctionnait comme notre club de rugby, le monde irait mieux », nous confie Dubz avant d'entrer sur le terrain. À lire aussiMorné du Plessis: «Mandela disait qu'il y a peu de choses capables d'unir les gens comme le sport»
Parmi les échéances électorales les plus attendues sur le continent africain durant cette année 2025, la présidentielle au Cameroun est de toute évidence sur tous les agendas.▶ Le Média lance le plan "Riposte"
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon ont partagé des applications pratiques à la veille des soldes. Parmi elles, Clear Fashion, qui permet de connaître l'histoire et l'impact social des vêtements avant achat. Le winner du jour - Une Écossaise reçoit une réponse 31 ans après avoir envoyé un message dans une bouteille - Aux États-Unis, une femme inscrit son mari de force au marathon de San Diego, lui annonçant seulement la veille, lui qui se vantait depuis des années de pouvoir le faire sans entraînement Le flashback de février 1988 - Le film "La vie est un long fleuve tranquille" d'Étienne Chatiliez - Le single numéro 1 du mois : "Boys (Summertime love)" de la chanteuse italienne Sabrina Salerno Les savoirs inutiles - La lycanthropie est un trouble mental dans lequel une personne est persuadée de se transformer en loup-garou, adoptant des comportements animaux 3 choses à savoir sur Jeff Beck Qu'est-ce qu'on teste ? - Une étiquette conçue au Québec par le groupe MAG pour garder la mayonnaise au frais même en plein soleil, grâce à un isolant spatial : l'aérogel de silice - Un déodorant à plasma atmosphérique de la marque PlaDeo, vendu 130 €, qui élimine directement les bactéries responsables des mauvaises odeurs Le jeu surprise - Gwenaël de La Bouillie près de Saint-Malo gagne un séjour pour 4 personnes au Parc Astérix La banque RTL2 - Noémie d'Amanzé près de Roanne gagne 900 euros - Tiphanie de Saint-Désir près de Lisieux gagne 300 euros Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:06:40 - Le Bach du matin du mardi 24 juin 2025 - Notre Bach du matin est un Bach soprano ! Le compositeur allemand n'a écrit que 4 cantates pour sopranos. Parmi elles, celle ci, pleine de joie. C'est Sabine Devieilhe qui en interprète la fin avec Pygmalion dirigé par Raphaël Pichon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Derrière l'univers aventureux, limpide et rassurant de Tintin, se dissimulerait un non-dit familial aux résonances profondes. C'est la thèse que défend le psychiatre et psychanalyste Serge Tisseron, dans une étude publiée en 1985, et confirmée en 1987 par des recherches biographiques. Selon lui, Hergé aurait inconsciemment peuplé ses albums de symboles et de personnages reflétant un secret enfoui dans sa propre histoire familiale.Le point de départ de cette hypothèse : le père d'Hergé, Alexis Remi, était né de père inconnu. La mère d'Alexis, donc la grand-mère paternelle d'Hergé, n'a jamais révélé l'identité du géniteur. Ce silence, ce tabou, a laissé une empreinte durable dans la mémoire familiale. Hergé lui-même n'en parlait jamais. Mais selon Tisseron, l'œuvre de fiction serait devenue le lieu d'expression détournée de cette énigme généalogique.Parmi les indices les plus troublants : la figure des Dupondt. Ces deux policiers identiques, mais non apparentés, seraient une représentation symbolique du père d'Hergé et de son frère jumeau. Ce détail est réel : le père d'Hergé avait effectivement un frère jumeau, ce qui donne du crédit à l'idée que les Dupondt — clones sans origine claire — seraient une métaphore visuelle de cette gémellité et de ce double mystère.Autre personnage clé de cette grille de lecture : la Castafiore. Selon Tisseron, la diva exubérante et fantasque serait une projection caricaturale de la grand-mère d'Hergé, gardienne du secret. Toujours prête à faire du bruit, à envahir l'espace, mais incapable de nommer ce qui compte vraiment — à savoir, dans cette lecture, l'identité du père caché.Hergé lui-même, dans les dernières années de sa vie, semblait préoccupé par des questions liées à la généalogie, à la filiation, au secret. Certaines planches inachevées du dernier album, Tintin et l'Alph-Art, laissent entrevoir un univers plus sombre, plus introspectif. Un tournant peut-être vers une œuvre plus intime, jamais aboutie.En définitive, cette lecture ne réduit pas Tintin à un règlement de comptes familial. Mais elle révèle que même dans les aventures les plus ludiques, la mémoire inconsciente peut s'exprimer. À travers la quête perpétuelle d'un jeune reporter sans famille, toujours lancé vers des vérités cachées, peut-être Hergé cherchait-il, sans le dire, à percer son propre mystère d'origine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, RFI consacre une série de Reportage Afrique aux 30 ans de la Coupe du monde de rugby de 1995 en Afrique du Sud. Un événement sportif, mais surtout politique, puisque Nelson Mandela s'en est servi comme d'un outil pour prôner la réconciliation dans le pays. Auparavant, le régime d'apartheid tenait à ce que la ségrégation soit aussi appliquée dans le sport, et les joueurs noirs étaient exclus de l'équipe nationale des Springboks, alors symbole de la culture afrikaner et cible de boycott à l'international. Cependant, les communautés noires et métisses ont une histoire avec le rugby qui remonte bien avant 1995. Les chercheurs s'emploient à la documenter. De notre correspondante à Johannesburg, Dans ce labyrinthe de rayonnages, tout au bout d'une allée, se trouve une section consacrée à l'histoire des formes de résistances face à la ségrégation dans le sport. Parmi les trésors rassemblés, Ajit Gandabhai exhume d'anciens documents sur de vieux clubs de rugby qui existaient dans les communautés noires et métisses. « Ici, on a une brochure commémorative du club de rugby des Newtonians, qui a été formé en 1948. Il y a également des compte-rendus de réunions qui se sont tenues », montre-t-il. Ajit Gandabhai et son équipe ont récolté des archives auprès d'anciens joueurs ou directeurs de clubs. Car afin de sauver cette histoire de l'oubli, il a fallu aller au-delà des sources traditionnelles, qui passaient volontairement sous silence les pratiques sportives multiraciales. « La presse officielle ne couvrait pas le sport non ségrégué. Mais cette histoire doit être racontée, et plus uniquement à partir de 1995 », clame-t-il. Arrivé en Afrique du Sud par le port du Cap, avec les colons britanniques, le rugby s'est propagé au sein des communautés noires via les missionnaires et leurs écoles au XIXe siècle. La passion de la balle ovale s'est particulièrement emparée de la province du Cap-Oriental, au sud du pays. Un mot, en langue xhosa, a donné son titre à l'un des ouvrages co-écrits par le chercheur Buntu Siwisa. « Le terme "umbhoxo" signifie la forme hexagone, pour désigner le ballon qui n'est pas rond. Le fait qu'on ait décrit cette forme en xhosa permet une déconstruction décoloniale de qui peut s'approprier le rugby. C'est aussi notre sport », explique le chercheur. Ces clubs de rugby jouaient aussi un rôle dans le mouvement de résistance contre l'apartheid, selon l'enseignant de l'université de Johannesburg : « Déjà à l'époque, c'était beaucoup plus que du sport. C'était un outil de mobilisation politique. Par exemple, les militants frappés d'interdictions, qui ne pouvaient pas être vus dans des rassemblements, se servaient des clubs comme de lieux où ils pouvaient se retrouver, planifier des actions. Et les stades dans lesquels on jouait au rugby pouvaient être utilisés pour d'immenses funérailles politiques. » Quant aux spectateurs noirs et métis qui suivaient les matchs internationaux, ils supportaient bien souvent d'autres équipes ennemies des Springboks, et notamment les Néo-Zélandais, qui avaient un effectif plus mixte. Ce qui fait qu'encore aujourd'hui, on peut trouver nombre de fans des All Blacks dans les stades sud-africains. À lire aussiRugby: en Afrique du Sud, au coeur de la fabrique à Springboks des lycées
C dans l'air l'invité du 20 juin 2025 avec Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements.Le taux d'épargne en France n'a jamais été aussi élevé depuis la fin des années 70. Parmi les épargnants, il y a une partie de la population qui met beaucoup d'argent de côté : les retraités. Le taux d'épargne des revenus en moyenne atteint 18,8%, c'est inédit depuis 45 ans. Si on met de côté la période Covid et qu'on regarde les chiffres plus précisément, on s'aperçoit que le taux d'épargne chez les plus de 70 ans monte à 25%. Les deux tiers de l'argent qui a été mis de côté ces derniers mois est parti gonfler les comptes d'épargne des retraités. Comment l'expliquer ? Le pouvoir d'achat des retraités s'est amélioré deux fois plus vite que celui des salariés. Les retraites étant indexées sur l'inflation, on a dépassé les 6% d'augmentation en 2024. En revanche, les salaires, eux, n'ont progressé que de 3%. Aujourd'hui, l'inflation se stabilise, donc il y a bien un gain de pouvoir d'achat et il est beaucoup plus important pour les retraités.En matière de consommation et de croissance, les conséquences sont importantes, car les retraités consomment moins que les familles qui travaillent. Et ils épargnent par sécurité, en raison de l'incertitude géopolitique, mais aussi pour assurer l'avenir de leurs enfants, en transmettant un héritage. Autre fait d'importance : l'envie de ne pas faire peser trop fort la maison de retraite pour ne pas peser sur leurs enfants. La croissance en France reposant beaucoup sur la consommation, le taux d'épargne explique en partie le fait que l'économie française patine, avec une prévision de croissance de 0,7% en 2025 selon l'Insee.Mireille Weinberg, rédactrice en chef adjointe du magazine Capital, spécialiste des placements, nous expliquera pourquoi les Français, et en particulier les retraités, ont en ce moment une préférence pour les placements sûrs, et s'ils ont raison d'adopter cette attitude.
Même si le JRPG n'a plus la place qu'il avait dans les années 80 et 90, il nous reste de cette époque de nombreux jeux plus ou moins cultes, plus ou moins chers à nos coeurs. Parmi eux se trouve Suikoden 2, qui se démarque des clichés du genre en mettant la narration en premier plan ainsi qu'un casting de personnages, les 108 étoiles de la destinée. Contrairement à de nombreux jeux, le héros de Suikoden 2 ne peut pas vaincre le mal seul ou avec son groupe d'amis et doit donc s'entourer afin d'y parvenir. Il est question de guerre, d'amitié, des visions irréconciliables et de nombreux autres sujets tantôt grave, tantôt drôle. Rejouer à Suikoden 2 des années après permet de mettre en lumière ses spécificités, son modernisme même dans sa manière de mettre le gameplay au service de la narration. Pour parler de tout ça nous recevons deux invités, Antoine Herren et Cassim Montilla.Merci à nos patreotes qui financent l'émission sur https://www.patreon.com/findugameRejoignez le club de lecture sur Discord : https://discord.gg/YTGbSkNSi vous réalisez un achat sur Top Achat, vous pouvez entrer le code créateur FINDUGAME pour soutenir l'émission. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:14 - Le vrai ou faux - Des nombreuses internautes affirment que l'OMS vient de classer la pilule contraceptive parmi les produits cancérogènes et alertent leur communauté sur les réseaux sociaux. Mais faut-il vraiment avoir peur de la pilule ?
Un groupuscule néonazi a été mis au jour, le lundi 17 juin, au Portugal, et préparait une attaque contre le Parlement pour renverser le régime. Parmi les personnes arrêtées, un chef de la police de Lisbonne. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le drone est-il en train de remplacer l'hélicoptère, voire l'avion, dans un certain nombre de pays, notamment en Afrique ? Cette année, le drone est l'une des superstars du Salon aéronautique du Bourget, qui vient de s'ouvrir près de Paris. Parmi les visiteurs assidus de ce Salon, il y a l'ancien officier français Peer de Jong, qui a créé Themiis, une société de conseil pour la paix et la sécurité, qui opère principalement en Afrique. Quels sont les atouts du drone en Afrique ? En ligne du Bourget, Peer de Jong répond aux questions de Christophe Boisbouvier. Quelles sont en Afrique les batailles où les drones ont joué un rôle décisif ces dix dernières années ? Je connais deux batailles où les drones ont joué un rôle vraiment décisif. La première, c'est au Mali, puisque les Forces armées maliennes (Fama) avec Wagner utilisent systématiquement depuis en fait deux ans dans toutes leurs opérations des drones pour la reconnaissance. Mais également pour le tir, puisqu'elles ont des Bayraktar de Turquie. Ces Bayraktar sont armés. Donc aujourd'hui, il y a un usage systématique au Mali, en tout cas de drones. La deuxième grande bataille, c'est en Libye. En Libye, en 2020, au moment où le maréchal Haftar déclenche une offensive en direction de Tripoli à partir de Tobrouk, il a été très concrètement arrêté par les forces de Tripoli qui étaient, elles, équipées avec une société militaire privée (SMP) bien connue qui s'appelle Sadat. Elles étaient équipées avec des Bayraktar. Et le Bayraktar a été décisif dans le blocage des forces de Haftar en direction de Tripoli. Donc, on est vraiment au début d'une histoire et aujourd'hui les vendeurs de matériel circulent dans toute l'Afrique et font des propositions. Les acteurs principaux dans ce domaine-là, très concrètement, ce sont les Turcs. Aujourd'hui, les Turcs se servent du drone comme une espèce de produit d'appel pour en fait développer une forme d'influence sur l'ensemble des pays africains. Et moi actuellement, je les rencontre partout et ils le font avec une structure qui s'appelle Sadat. C'est un petit peu le Wagner bis, le Wagner turc. Et c'est cette structure qui fait théoriquement la formation et qui fait la préparation des unités opérationnelles sur le Bayraktar. Un drone armé de type Bayraktar de fabrication turque, ça coûte combien environ ? Alors ce n'est pas très cher, on est largement en dessous des 5 millions d'euros. Et en fait, après, le problème, c'est le missile qu'on met dessus, parce que ce sont les missiles qui coûtent cher principalement. Et comparativement, un hélicoptère, ça coûte combien ? Je ne sais pas, ça dépend des modèles, bien évidemment, mais on est sur des modèles à 20 ou 30 millions. Sachant que l'hélicoptère est un engin relativement fragile. Donc le drone aujourd'hui trouve toute sa place dans les opérations de reconnaissance et éventuellement dans les opérations de combat pour les pays qui sont, je dirais, en tension. Est-ce que le drone n'est pas en train de remplacer l'avion ou l'hélicoptère dans certains pays africains ? Oui, mais l'emploi n'est pas le même parce qu'en fait l'hélicoptère fait de la logistique principalement. Il y a très peu d'hélicoptères armés à part les Mi-24. Je vois un exemple au Mali, il y a les deux. Il y a des hélicoptères armés, il y a des drones. Aujourd'hui, les Maliens préfèrent travailler avec des drones, c'est beaucoup plus simple. On met la mission à l'intérieur du drone et le drone, quoi qu'il en soit, il y va. Donc, on voit que l'emploi du drone est tellement simple, tellement facile et en fait tellement économique. Quelque part, il n'y a pas de comparaison. Encore une fois, l'hélicoptère devient un engin qui devient, je ne dis pas obsolète parce que le mot est un petit peu fort, parce que, dans les missions logistiques, les missions de commandement, on peut utiliser évidemment l'hélicoptère, mais l'hélicoptère perd beaucoup de son intérêt. On s'en sert comme un engin de transport, mais pas comme un engin de combat. À lire aussiLa défense et l'espace, seules éclaircies attendues au salon de l'aéronautique du Bourget En décembre 2023, au Nigeria, un drone a tué 85 civils qui participaient à une fête religieuse. C'était à Toudoum Biri, dans l'État de Kaduna. L'armée nigériane a présenté ses excuses, mais est-ce que le pilotage à distance n'augmente pas le nombre de bavures ? Théoriquement non, parce qu'il y a une qualité d'image qui est reportée à l'arrière, qui est excellente. Après, tout dépend du commandement, parce que l'image arrive derrière, dans une espèce de petit état-major, un petit PC pour faire court, avec un écran ou deux écrans. Donc il y a des vérifications, des contrôles et l'ordre de tir n'est pas donné par le tireur, il est donné par le chef du système. Alors après, tout dépend comment c'est organisé. Peer de Jong, vous êtes au salon du Bourget. Est-ce que les fabricants de drones sont présents, je pense notamment aux industriels turcs et chinois ? Alors, il n'y a globalement pas que ça, mais on va dire que c'est le grand marché qui s'ouvre. Parce qu'il y a des Luxembourgeois, il y a des Belges, il y a des Espagnols, il y a évidemment des Chinois. En fait, l'ensemble de la planète aujourd'hui fabrique des drones. Donc, on est sur un marché en pleine explosion. Donc encore une fois, c'est un marché phénoménal dans lequel les États africains sont partie prenante bien évidemment, puisqu'en fait, ils peuvent acquérir des engins à des prix parfaitement acceptables. D'autant qu'aujourd'hui, on fabrique les drones en grande quantité, donc les prix baissent et donc, évidemment, ils sont accessibles pour tous les budgets militaires africains. Et le premier prix est à combien, si j'ose dire ? Pour 10 000 euros, vous avez un drone parfaitement efficace. Aujourd'hui, l'Union européenne finance des programmes de drones pour la surveillance des frontières ou pour la surveillance des pêches, ou éventuellement pour les questions de surveillance écologique, pour voir les bateaux, les dégazages, etc. Donc, encore une fois, le drone a des missions extrêmement variées. Alors c'est vrai que la mission la plus haute, c'est la mission de combat avec des missiles, mais on voit bien que la plupart des missions des drones sont des missions de reconnaissance ou des missions pour aller observer ce qui se passe. Y a-t-il en Afrique aujourd'hui des États qui cherchent à fabriquer eux-mêmes des drones ? Alors quand les vendeurs de drones viennent dans les pays, les États africains leur disent : « Écoutez, nous, on est prêts à, comment dire, à vous acheter des drones, mais par contre on veut les fabriquer sous licence. » Donc, il y a un marché régional qui va se mettre en place. Moi, je connais deux pays qui aujourd'hui sont plutôt partie prenante et sont plutôt dynamiques dans ce domaine-là, c'est le Maroc et l'Afrique du Sud. À lire aussiFrance: les tensions géopolitiques au Moyen-Orient perturbent le salon de l'aéronautique du Bourget
Parmi les contes, certains des plus merveilleux viennent de Bretagne : c'est que la vie entre terre et mer y est propice à rêver d'être enchanté ! Tu as peut-être déjà écouté dans ce podcast l'histoire de Yann et des korrigans ? Bien d'autres histoires ont été passées de générations en générations. Celle que je vais te raconter est inspirée du récit que fit, au XIXe siècle, une vieille habitante de Saint Cast. Et elle met en scène… une sirène. Écoute donc ! Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant un séjour à l'étranger, la consultation du voyage permet aux futurs vacanciers ou expatriés de prévenir les différentes maladies auxquelles ils s'exposent en changeant de latitude. Parmi les pathologies les plus courantes des voyageurs à destination des pays tropicaux, on retrouve les dermatoses, la diarrhée ou encore le paludisme, selon les données Santé publique France. Nous nous intéresserons également à l'épidémie de dengue en cours aux Antilles. Pour quelles destinations prévoir des vaccins et lesquels ? Quelle trousse de secours prévoir avant de partir ? Sur place, quelle hygiène de vie adopter, pour éviter les infections gastro-intestinales ? Comment se protéger des piqûres de moustiques ? Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages Pr André Cabié, infectiologue et chef du service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Martinique. En fin d'émission, nous parlons de l'association Princesse Margot et de son programme « Les Perles du Cœur » à Gustave Roussy en 2021 qui accompagne les enfants atteints de cancer, grâce à un fil de perles représentant le chemin de l'enfant depuis le premier jour du diagnostic jusqu'à la fin du traitement. Reportage d'Ophélie Lahccen. Programmation musicale : ► Maitre Gazonga – Les jaloux saboteurs ► Manamba Kanté – Mousso.
Avant un séjour à l'étranger, la consultation du voyage permet aux futurs vacanciers ou expatriés de prévenir les différentes maladies auxquelles ils s'exposent en changeant de latitude. Parmi les pathologies les plus courantes des voyageurs à destination des pays tropicaux, on retrouve les dermatoses, la diarrhée ou encore le paludisme, selon les données Santé publique France. Nous nous intéresserons également à l'épidémie de dengue en cours aux Antilles. Pour quelles destinations prévoir des vaccins et lesquels ? Quelle trousse de secours prévoir avant de partir ? Sur place, quelle hygiène de vie adopter, pour éviter les infections gastro-intestinales ? Comment se protéger des piqûres de moustiques ? Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages Pr André Cabié, infectiologue et chef du service des Maladies Infectieuses et Tropicales du CHU de Martinique. En fin d'émission, nous parlons de l'association Princesse Margot et de son programme « Les Perles du Cœur » à Gustave Roussy en 2021 qui accompagne les enfants atteints de cancer, grâce à un fil de perles représentant le chemin de l'enfant depuis le premier jour du diagnostic jusqu'à la fin du traitement. Reportage d'Ophélie Lahccen. Programmation musicale : ► Maitre Gazonga – Les jaloux saboteurs ► Manamba Kanté – Mousso.
durée : 00:03:07 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après trois jours d'escalade sans précédent entre Israël et l'Iran, quelle sera la suite ? Parmi les inconnues, figurent les buts de guerre d'Israël : le seul programme nucléaire, ou un changement de régime à Téhéran. Seule certitude, une fois de plus le droit cède la place à la force.
durée : 00:58:57 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au 18ᵉ siècle, la vulgarisation scientifique n'existe pas. Le monde scientifique cherche surtout à transmettre le savoir à un public mondain. Parmi les savants des Lumières, la mathématicienne et physicienne Émilie du Châtelet fait figure d'exception dans un milieu encore largement fermé aux femmes. - réalisation : Thomas Beau - invités : Anne-Lise Rey Professeure de philosophie des sciences à l'Université Paris Nanterre, spécialiste de l'Âge classique et des Lumières; Maria Susana Seguin Maîtresse de conférences en littérature française à l'Université de Montpellier Paul-Valéry
durée : 00:03:07 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Après trois jours d'escalade sans précédent entre Israël et l'Iran, quelle sera la suite ? Parmi les inconnues, figurent les buts de guerre d'Israël : le seul programme nucléaire, ou un changement de régime à Téhéran. Seule certitude, une fois de plus le droit cède la place à la force.
Face à l'instabilité sur la scène internationale, le salon du Bourget sera résolument tourné vers la défense. Parmi l'ensemble des exposants présents : Dassault. Le géant de la défense présente un drone à taille réelle, associé au Rafale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce 16 juin, Marjorie Hache lance une nouvelle semaine de Pop-Rock Station avec du rock dans tous ses états. Parmi les classiques : AC/DC, Creedence Clearwater Revival, Fleetwood Mac ou The White Stripes. L'émission rend aussi hommage à Patrick Waite de Musical Youth avec "Pass the Dutchie". Côté nouveautés, on découvre Turnstile, Wolf Alice, Ty Segall. L'album de la semaine est "Phantom Island" de King Gizzard and the Lizard Wizard, virée orchestrale inédite pour le groupe australien. La reprise du jour est "Act Nice and Gentle" des Kinks, réinterprétée par The Black Keys. La deuxième heure démarre avec les White Stripes et leur "Blue Orchid", morceau qui marque aussi la rencontre entre Jack White et Karen Elson. David Byrne, toujours inventif, dévoile "Everybody Laughs", extrait d'un album à paraître en septembre. La nouveauté ultra fresh vient des Black Lips avec "Tippy Tongue", un titre garage rock rétro-futuriste. Death In Vegas ajoute une touche néo-psychédélique avec "Scorpio Rising", avant que Sleep Token ne clôture en douceur avec un extrait d'"In Arcadia". Sparks - My Devotion Creedence Clearwater Revival - Fortunate Son Musical Youth - Pass The Dutchie The Interrupters - Bad Guy Turnstile - I Care AC/DC - T.N.T. Nine Inch Nails - Closer King Gizzard & The Lizard Wizard - Deadstick Billy Squier - The Stroke Wolf Alice - Bloom Baby Bloom Fleetwood Mac - Silver Springs Ty Segall - Possession The Black Keys - Act Nice And Gentle The White Stripes - Blue Orchid Feist - 1 2 3 4 David Byrne - Everybody Laughs The Beatles - Revolution The Afghan Whigs - I'm Her Slave Interpol - Narc (Live At Third Man Records) Status Quo - Whatever You Want Eugene Mcguinness - Shotgun Black Lips - Tippy Tongue Bruce Springsteen - Radio Nowhere The Surfaris - Wipe Out Death In Vegas - Hands Around My Throat Yeah Yeah Yeahs - Date With The Night Shame - Cutthroat Sleep Token - Look To Windward Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. - « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.
Un collectif de journalistes et de chercheurs a publié fin avril une charte consacrée au traitement des migrations par les médias. Ce texte a été pensé comme un outil pour transformer en profondeur la manière dont les médias abordent les questions migratoires. Eric Nahon, journaliste et formateur, co-auteur de la charte, et Tania Racho, de l'association Désinfox-Migrations, sont venus présenter cette charte dans L'atelier des médias. Pour Éric Nahon, cette Charte de Marseille sur l'information et les migrations, présentée durant les Assises du journalisme de la Méditerranée, vise à « mettre une pause sur le traitement médiatique de la migration et de se demander si on peut faire autrement ». Elle répond à un sujet « extrêmement complexe, émotionnel, polarisant » et parfois instrumentalisé. La Charte de Marseille est née du constat d'un « écart important entre la production émanant de la recherche en matière de migration et la couverture médiatique », explique Tania Racho, chargée de projet pour Désinfox-Migrations. Une notion comme la « submersion migratoire » n'est par exemple pas étayée par les études scientifiques. La charte vient en complément des textes déontologiques existants dans le journalisme, rappelle Éric Nahon, qui voit ce texte comme un « bouclier invisible » pour les rédactions et un outil de réflexion invitant les journalistes à « prendre un peu de recul, penser contre soi-même ». Parmi ses 11 principes, la charte promeut un traitement « transversal » des migrations. Elle exhorte à « rectifier les informations fausses » et à « exposer les mécanismes de la désinformation ». Un principe fondamental est de « veiller à ne stigmatiser aucune population ». Tania Racho insiste sur la nécessité de « ne pas invisibiliser les personnes migrantes » en leur tendant le micro et d'être « vigilant sur les termes employés ». Elle note que le mot « migrant », bien que correct, « véhicule une image qui est aussi stéréotypée ». L'utilisation d'images variées, loin des clichés de bateaux, est également recommandée. La charte souligne l'importance de « mettre en avant les faits, les replacer dans leur contexte ». Elle insiste aussi sur la formation des journalistes sur ces sujets et l'évaluation continue des pratiques médiatiques. À lire aussiUne charte adoptée à Marseille pour repenser le traitement médiatique des migrations
durée : 00:10:26 - La Question du jour - par : Marguerite Catton - Ce samedi, l'Assemblée nationale examinera la version sénatoriale du texte sur la simplification économique. Parmi les mesures annoncées, un amendement vise à instaurer pour les projets d'aménagements dits "d'intérêt général majeur" une dérogation du diagnostic archéologique. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Jean-Paul Demoule Archéologue et préhistorien français
C dans l'air du 13 juin 2025 - Israël frappe l'Iran … et ses sites nucléaires« Il est crucial d'œuvrer à la désescalade ». Mark Rutte, le secrétaire général de l'Otan, n'a pas caché son inquiétude au lendemain des bombardements d'Israël sur des installations nucléaires iraniennes. L'État hébreu, qui soupçonne l'Iran de vouloir se doter de l'arme atomique, a de surcroît tué des figures fortes du régime de Téhéran. Parmi eux : le chef d'état-major iranien, Mohammed Bagheri, puissant chef du corps des Gardiens de la Révolution.L'Iran considère cette attaque comme une « déclaration de guerre ». Sa réplique ne s'est pas fait attendre avec une centaine de drones envoyés sur Israël. À Washington, Trump, lui, appelle l'Iran à signer un accord sur son programme nucléaire, avertissant sinon d'"attaques encore plus brutales" par Israël. Le président américain semble toutefois rester à l'écart au vu de ses négociations avec la République islamique.Celle-ci ne cesse en tout cas de s'affaiblir : Chute de Bachar al-Assad, retour de Donald Trump, Israël, contestations populaires, crise économique… Les mollahs sont sous pression. L'économie inquiète notamment le régime, car si le pays reste à flot grâce à sa production d'hydrocarbures et le soutien de la Russie et de la Chine, les sanctions occidentales entravent son activité économique.Pendant ce temps, en France, l'eurodéputée insoumise a été acclamée par ses partisans, quatre jours après son arrestation en mer par l'armée israélienne. À Gaza, l'horreur continue, les yeux sont donc tournés vers Emmanuel Macron pour la reconnaissance d'un état palestinien.Alors, comment œuvrer à une désescalade entre Israël et l'Iran ? Le régime des mollahs est-il au bord du gouffre ? Emmanuel Macron va-t-il reconnaître un état palestinien ?LES EXPERTS :Agnès LEVALLOIS - Spécialiste du Moyen-Orient et vice-présidente de l'IREMMO (Institut de Recherche et d'Études Méditerranée Moyen-Orient)Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction de LibérationGuillaume LAGANE - Spécialiste des questions de défense, maître de conférences à Sciences PoHéloïse FAYET - Chercheuse au centre des études de sécurité de l'Ifri –Responsable du programme de recherche Dissuasion et prolifération
Nous sommes en 1941. Cette année-là est publié, à Buenos Aires, un recueil intitulé « El jardín de senderos que se bifurcan » (Le jardin aux sentiers qui bifurquent). L'ouvrage est signé Jorge Luis Borges qui, à l'époque, à quarante-deux ans. Parmi les textes proposés par l'auteur plusieurs fois nommé pour le prix Nobel de littérature, on retrouve « La bibliothèque de Babel ». L'Argentin y conçoit un univers où serait rassemblés tous les livres pouvant être produits par combinaison aléatoire des lettres d'un alphabet choisi. Ce fantasme d'une bibliothèque totale, contenant tous les savoirs de l'humanité, n'est pas neuf : on en trouve des sources chez certains philosophes de l'antiquité gréco-romaine, plus tard chez le philosophe allemand Leibniz ou chez les Encyclopédistes du siècle des Lumières. Borges, d'ailleurs, attribue la paternité du concept à l'un des pères de la psychologie expérimentale, Gustav Théodore Fechner. Quelle est, réellement, la valeur ajoutée d'un tel savoir ? La bibliothèque de Babel, parce qu'elle contient tout, n'est-elle pas parfaitement dénué de sens ? Internet, aujourd'hui, par sa volonté totalisante, en est-il l'effrayante réalisation ? Si toutes ces choses nous dépassent, tentons, malgré tout, de ne pas les ignorer … Avec nous : Jean-Louis Migeot, professeur d'acoustique à l'Université Libre de Bruxelles au conservatoire de Musique de Liège. Membre de la Classe Technologie et Société de l'Académie royale de Belgique. Auteur de « Dans la bibliothèque de Babel » ; éd. Académie royale de Belgique. sujets traités : bibliothèque, Babel, web, Jorge Luis Borges , littérature,,Gustav Théodore Fechner., encyclopédie, Antiquité, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce projet a été créé aux Etats Unis en 1992. Dans les années 1990, de nouvelles techniques d'analyse de l'ADN commencent à révolutionner les enquêtes criminelles. Et deux avocats new-yorkais, Barry Scheck et Peter Neufeld réalisent que ces outils pourraient aussi être utilisés a posteriori, pour réexaminer les preuves de vieux dossiers judiciaires.Ils fondent alors le Projet Innocence, avec un objectif simple mais ambitieux : utiliser l'ADN pour innocenter les personnes condamnées à tort.Le besoin est immense. Aux États-Unis, le système judiciaire repose fortement sur les témoignages oculaires, les aveux (parfois extorqués), les identifications douteuses ou des expertises scientifiques dépassées. Or, de nombreuses études ont montré que ces éléments sont loin d'être infaillibles.Grâce aux tests ADN, le Projet Innocence a mis en évidence des erreurs judiciaires massives. Selon ses statistiques, depuis sa création, plus de 375 personnes ont été formellement innocentées grâce à ces analyses. Parmi elles, 21 avaient été condamnées à mort.Chaque dossier raconte une tragédie humaine : des années, parfois des décennies passées derrière les barreaux pour des crimes jamais commis.Mais le Projet Innocence ne se limite pas à ces cas spectaculaires. Il a aussi contribué à réformer le système judiciaire. L'association milite pour des pratiques plus rigoureuses :amélioration des procédures d'identification ;enregistrement vidéo des interrogatoires ;contrôle des expertises scientifiques ;préservation systématique des preuves ADN.Le mouvement a essaimé dans le monde entier. Des "Innocence Projects" existent aujourd'hui au Canada, au Royaume-Uni, en Australie, en Europe… En France, l'initiative a inspiré la création de la Clinique juridique de l'Innocence en 2013.Au-delà des chiffres, le Projet Innocence a changé le regard sur la justice. Il a montré qu'aucun système n'est infaillible. Même dans des démocraties avancées, des innocents peuvent être condamnés. Le recours à des outils scientifiques rigoureux — comme l'ADN — est donc essentiel pour garantir un procès équitable.En résumé : en réexaminant les preuves avec des méthodes modernes, le Projet Innocence a permis de libérer des centaines de personnes injustement condamnées. Mais surtout, il a rappelé une vérité fondamentale : en matière de justice, la recherche de la vérité doit toujours primer. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le gouvernement australien vient de créer un Bureau des affaires multiculturelles au sein du ministère de l'Intérieur. Anne Aly, qui en prend la direction, affirme que la cohésion sociale ne dépend pas uniquement des communautés multiculturelles. Parmi les critiques, des voix se sont élevées car le nouvel office n'est pas indépendant de l'Immigration et de la Citoyenneté.
Le 13 juillet 1793, l'un des visages les plus radicaux de la Révolution française est assassiné... dans sa baignoire. Jean-Paul Marat, journaliste et homme politique, est poignardé par une jeune femme de 25 ans, Charlotte Corday.Mais pourquoi cet assassinat spectaculaire ? Revenons sur le contexte.À cette date, la Révolution est entrée dans une phase violente. Depuis la chute de la monarchie en août 1792, le pouvoir est disputé entre deux camps révolutionnaires :les Girondins, modérés, attachés à une république plus libérale,les Montagnards, radicaux, proches des sans-culottes, prônant la Terreur contre les "ennemis de la Révolution".Marat, médecin devenu journaliste, est l'une des voix les plus virulentes des Montagnards. Dans son journal L'Ami du peuple, il dénonce sans relâche les Girondins, les accusant de trahison. Il réclame des têtes, appelle aux purges, et soutient les émeutiers parisiens.En juin 1793, la lutte atteint son paroxysme : les Montagnards, soutenus par les sans-culottes, font arrêter plusieurs députés girondins. Les Girondins sont désormais traqués.Parmi leurs partisans figure Charlotte Corday, jeune femme venue de Caen. Issue d'une famille normande modeste, nourrie des idéaux de la Révolution, elle est révoltée par la dérive sanglante qu'a prise le mouvement. Pour elle, Marat, par ses appels incessants à la violence, est l'homme qui précipite la France dans le chaos.Convaincue qu'éliminer Marat pourrait "sauver la République" et stopper les massacres, elle décide d'agir seule. Le 13 juillet, elle se rend au domicile parisien de Marat, rue des Cordeliers.Affaibli par une maladie de peau (probablement une dermatite), Marat travaille la plupart du temps dans sa baignoire en bois, un linge trempé sur le corps. Charlotte, se présentant comme une informatrice venue dénoncer des complots girondins en Normandie, parvient à être reçue.Pendant qu'il prend note, elle sort un couteau caché et lui plante dans la poitrine. Marat meurt en quelques minutes.Loin de stopper la Terreur, son assassinat produit l'effet inverse : Marat devient un martyr révolutionnaire, célébré par les sans-culottes.Charlotte Corday est arrêtée sur place, jugée et guillotinée quatre jours plus tard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:50 - Journal de 8 h - Lundi se tiendra à Nice la Conférence des Nations Unies sur l'océan (UNOC 3). Emmanuel Macron se rend aujourd'hui à Monaco pour évoquer l'économie de l'océan, qui permet de transporter 90 % des marchandises mondiales. Parmi les enjeux pour préserver l'océan, figure la décarbonation du fret maritime.