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Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l'histoire de France : la séparation de l'Église et de l'État. Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd'hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m'a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l'Église s'est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s'opposant ouvertement à la République, jusqu'à provoquer un tournant historique. J'ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d'Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n'est pas née d'un affrontement brutal, mais d'une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l'espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd'hui.5 citations marquantes« Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau« Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l'occasion. »« La loi de 1905, c'est la liberté pour tous, sans domination d'aucun. »« L'Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »« Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »10 questions posées dans l'interviewComment l'Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d'avec l'État ?Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l'État en France ?Quelle était la place de l'Église dans la République avant 1905 ?Quelles conséquences a eu le soutien de l'Église à la monarchie ?Quel rôle l'Église a-t-elle joué dans l'affaire Dreyfus ?Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?Timestamps clés (optimisé YouTube)00:00 – Introduction de l'épisode par Grégory Pouy00:28 – Le mélange religion/État sous l'Ancien Régime et Napoléon02:18 – L'implication politique de l'Église jusqu'à l'affaire Dreyfus03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand04:06 – L'incident diplomatique déclencheur avec le pape05:19 – Réaction de l'Église de France et opposition du Vatican06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée07:53 – L'hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques08:48 – Offensives contre l'école publique et ripostes légales Suggestion d'épisode à écouter : #207 Comprendre la tension autour de la laïcité avec Patrick Weil (https://audmns.com/oavleuD)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:11:05 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, se développe l'idée que l'homosexualité serait une maladie. Parallèlement on assiste à l'émergence d'une identité homosexuelle. - invités : Florence TAMAGNE - Florence Tamagne : Maîtresse de conférences à l'Université de Lille 3 - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:51:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Entre les XVIe et XIXe siècles, artistes de grand nom, soldats et touristes anonymes ont creusé dessins et inscriptions au-dessous d'œuvres majeures à Rome. Acte de dégradation ou symbole d'adoration ? Comment interpréter ces graffitis ? - réalisation : Clément Nouguier - invités : Charlotte Guichard Historienne de l'art, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l'École normale supérieure
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous ont emmenés à Copenhague, où la ville a mis en place des feux intelligents qui passent au vert pour les cyclistes ! Le winner du jour - Dans le Var, un homme circule au guidon d'une fausse moto de police... et se fait arrêter par les vraies forces de l'ordre. - Aux États-Unis, un passionné sauve un homard extrêmement rare de la casserole. Le flashback du jour - Octobre 1977 : David Bowie sort l'album "Heroes", l'un des chefs-d'œuvre de sa période berlinoise. Et la même année, les Sex Pistols bousculent le monde musical avec "Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols". Les savoirs inutiles - Au XVIIIe siècle, les claviers de piano étaient inversés : les touches blanches étaient noires, et les noires, blanches. Le changement viendra au XIXe siècle, probablement pour des raisons de coût ou de lisibilité. La chanson du jour - Cat Stevens "Wild World" Les 3 choses à savoir sur No Doubt Qu'est-ce qu'on regarde ? - Sur Twitch ce week-end : le GP Explorer 3 organisé par Squeezie. - Au cinéma : sortie du film "Un simple accident", Palme d'or du dernier Festival de Cannes. - Et sur Prime Video : retour de l'intégrale de la saga James Bond. Le jeu surprise (Ni oui ni non) - Rachel de Toulouse gagne un séjour de deux nuits pour deux personnes à l'Eden Hotel & Spa à Cannes avec Weekendesk. Les coffres à jouets RTL2 - Lisa, 14 ans, de Domérat (vers Montluçon), gagne un iPad. La banque RTL2 - Sabrina de Poitiers remporte 500 €. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Laurent Marsick vous recommande un classique de la littérature américaine : voici sous la plume de Thibaut Vermot et les dessins de Frederic Pillot "Le dernier des Mohicans", histoire écrite au XIXe siècle par James Fenimore Cooper qui nous entraine en Amérique en 1757... Ecoutez Laissez-vous tenter avec Laurent Marsick du 30 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avez-vous déjà pensé à la richesse cachée derrière la couleur rouge qui embellit tant de produits que nous utilisons au quotidien ? Dans cet épisode captivant d'ArtEcoVert, nous avons le plaisir d'accueillir Pauline Leroux, ingénieure agronome passionnée par la couleur végétale et les plantes tinctoriales, qui nous entraîne dans un voyage fascinant à travers l'univers du carmin. Ce pigment emblématique, dérivé de la cochenille, ne se contente pas d'apporter une teinte vibrante, il est également chargé d'histoire et de significations économiques. Pauline nous révèle comment cet insecte, vivant sur le figuier de Barbarie, secrète l'acide carminique, transformé en un rouge profond et stable qui a traversé les âges. En retraçant l'histoire du carmin, elle nous plonge dans la période de la conquête espagnole au Mexique, où les Aztèques l'utilisaient déjà pour ses propriétés colorantes. Mais saviez-vous que le carmin a également joué un rôle crucial dans le commerce colonial, devenant un produit de valeur inestimable ? Au fil de la conversation, Pauline aborde les défis contemporains auxquels le carmin fait face, notamment l'impact des colorants synthétiques qui ont bouleversé le marché à la fin du XIXe siècle. Comment ce pigment traditionnel s'inscrit-il dans notre monde moderne, notamment dans l'alimentation, la cosmétique, et même l'art ? Les questions éthiques se posent également : le carmin est-il compatible avec les valeurs véganes ? Quels sont les risques allergiques associés à son utilisation ? Avec un ton bienveillant et engagé, cet épisode d'ArtEcoVert met en lumière non seulement la richesse historique du carmin, mais aussi son rôle actuel dans notre société. Que vous soyez passionné par la couleur végétale, curieux des plantes tinctoriales, ou simplement désireux d'en apprendre davantage sur l'impact de nos choix de consommation, cet épisode est fait pour vous. N'oubliez pas de consulter les liens utiles que nous avons préparés pour approfondir votre connaissance du carmin et de son histoire fascinante. Rejoignez-nous pour une belle écoute avec Pauline, et laissez-vous inspirer par la voix de la couleur végétale et des plantes tinctoriales ! ArtEcoVert informe et inspire celles et ceux qui veulent repenser la couleur autrement, et les accompagne dans leur transition vers une couleur plus durable — avec des témoignages concrets le jeudi
durée : 00:03:00 - Capture d'écrans - par : Dorothée Barba - TF1 propose les deux premiers épisodes de sa nouvelle série historique, "Montmartre". Un polar dans l'ambiance des cabarets de la fin du XIXe siècle situés au cœur du très pittoresque quartier parisien. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
On le connait pour son célèbre théorème mais un peu moins pour ses convictions culinaires. Pythagore est considéré comme le premier théoricien du végétarisme. À tel point que, jusqu'au début du XIXe siècle, les végétariens étaient appelés, en Occident, les Pythagoréens. Le penseur grec proscrivait la consommation de viande parce qu'il affirmait que les âmes des hommes pouvaient être réincarnées dans des corps d'animaux. Pythagore est-il pour autant le créateur de cette pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale ? Le sociologue Eric Birlouez et le journaliste Ronan Coquelin Lion reviennent sur l'histoire du végétarisme dans ce nouvel épisode de Cuisinons l'histoire.
Nous sommes au début des années 1870, à Londres. C'est chez l'éditeur John Murray que paraît un ouvrage intitulé : « The Descent of Man, and Selection in Relation to Sex », « La descendance de l'homme », dans sa première traduction française. C'est un ouvrage signé Charles Darwin. Le naturaliste et paléontologue britannique s'interroge sur les transformations des relations entre les hommes et les femmes. Selon lui la sélection sexuelle aurait joué un rôle essentiel dans le long développement de l'humanité et permit aux hommes d‘imposer leur domination sur les femmes. Mais, s'inspirant des travaux de certains de ses contemporains comme John Lubbock pour qui les modes de vies les plus anciens, préhistoriques, sont conservés dans les sociétés dites primitives de son époque, Darwin souligne que les choix féminins ont dominé durant ces périodes. Il écrit : « (…) Chez les Abipones, une peuplade indienne de l'Amérique du Sud, l'homme qui choisit une femme en débat le prix avec les parents ; mais il arrive souvent que la jeune fille annule les transactions intervenues entre son père et son futur, et repousse obstinément le mariage. Elle se sauve, se cache, et échappe ainsi à son prétendant. Dans les îles Fidji, l'homme qui veut se marier s'empare de la femme qu'il a choisie, soit de force réellement, soit en simulant la violence ; mais, arrivée au domicile de son ravisseur, la femme, si elle ne consent pas au mariage, se sauve et va se réfugier chez quelqu'un qui puisse la protéger ; si, au contraire, elle est satisfaite, l'affaire est désormais réglée. » Darwin conclut de ces exemples que, chez les « sauvages », comme on dit au XIXe siècle, les femmes ne sont pas dans une position aussi soumise qu'on le suppose souvent. Il n'empêche, la domination masculine, avec les injustices qui en découlent, existe bel et bien et persiste aujourd'hui. Peut-on identifier les causes de cette hégémonie ? Des premiers humains aux nouveaux masculinistes, remontons aux origines de la domination masculine. Avec nous : Claudine Cohen, historienne et philosophe des sciences. « Aux origines de la domination masculine » ; Passés/Composés. Sujets traités : origines, domination, masculine, Abipones, Charles Darwin, naturaliste, paléontologue, femmes , violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:05 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - L'autrice du XIXe siècle la plus contemporaine impose dans ses romans une liberté de ton qui déjoue les codes de son époque. Alors que l'on fête cette année les 250 ans de sa naissance, force est de constater, qu'aujourd'hui son œuvre inspire autant la pop culture que la recherche universitaire. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Marie-Laure Massei-Chamayou Maître de conférences en anglais à l'université Panthéon-Sorbonne
Dans les Contes des Mille et une nuits, Shéhérazade, sauve sa vie en racontant des histoires venues de Perse, d'Inde, et de tout l'Orient. Et lorsqu'au XIXe siècle Antoine Galland traduisit les contes en français il y rajouta d'autres histoires encore, rapportées de ses voyages. C'est le cas d'une des plus connues, une histoire qui nous vient d'un sultanat de Chine : l'histoire d'Aladdin et la lampe merveilleuse. Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans les Contes des Mille et une nuits, Shéhérazade, sauve sa vie en racontant des histoires venues de Perse, d'Inde, et de tout l'Orient. Et lorsqu'au XIXe siècle Antoine Galland traduisit les contes en français il y rajouta d'autres histoires encore, rapportées de ses voyages. C'est le cas d'une des plus connues, une histoire qui nous vient d'un sultanat de Chine : l'histoire d'Aladdin et la lampe merveilleuse. Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:28 - Le Book Club - par : Marie Richeux - Dans son nouveau roman, notre invité Pierre Jourde entremêle les mondes circassiens et psychiatriques de la fin du XIXe siècle. Il dresse une fresque dans laquelle s'imbriquent les multiples histoires d'une fratrie de clowns acrobates, que l'on suit de foires en cirques et autres "freak shows". - réalisation : Vivien Demeyère - invités : Pierre Jourde Écrivain, critique et enseignant
Le 4 juin 1913, en plein Derby d'Epsom, une femme surgit sur la piste et se jette sous les sabots du cheval du roi George V. Elle s'appelle Emily Davison, militante suffragette, et son geste marque un tournant dans le combat pour le droit de vote des femmes anglaises. Ce combat s'est d'abord mené pacifiquement, dès la fin du XIXe siècle, sous l'impulsion de Millicent Fawcett et des Suffragistes. Mais face à l'immobilisme du pouvoir, Emmeline Pankhurst fonde en 1903 un mouvement plus radical : les Suffragettes. Sabotages, affrontements avec la police, grèves de la faim… la lutte devient physique et politique. En 1910, la répression atteint son apogée lors du Black Friday, marqué par des violences sexuelles massives. Trois ans plus tard, Davison se sacrifie pour marquer les esprits. En 1928, les femmes britanniques obtiennent enfin le droit de vote. Mais leur combat, fait de divisions, de courage et de sang, résonne encore aujourd'hui. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans la steppe boisée ukrainienne. Président de la Commission impériale d'archéologie de Russie, le comte Alekseï Bobrinski a pour mission de diriger des fouilles sur différents sites, dont des monuments funéraires. Voilà que son équipe met au jour des sépultures de femmes. Des femmes qui ne sont pas seulement parées de bijoux, mais aussi accompagnées d'un armement complet : des lances et des carquois remplis de flèches. Jusque-là, les archéologues, les historiens associaient les armes aux hommes. Le comte Bobrinski sera l'un des premiers à « oser » identifier ces tombes comme étant celles où reposent des amazones. Cette reconnaissance marque un tournant dans l'étude des rapports entre le mythe grec des Amazones et les preuves matérielles de l'existence, bien réelle, de femmes armées au sein de sociétés nomades. Qui étaient ces femmes ? Les armes retrouvées à leurs côtés sont-elles le signe d'une nécessité liée au mode de vie nomade ? Sont-elles le symbole d'une obligation rituelle ou d'un marqueur de statut social ? Peut-on prétendre que les amazones « historiques » vivant dans ces cultures de la steppe étaient plus libres, plus émancipées, plus égales aux hommes que les femmes évoluant dans les sociétés sédentaires du monde méditerranéen ? Avec nous : Iaroslav LEBEDYNSKY, enseigne l'histoire de l'Ukraine à l'Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. « LES AMAZONES : Mythe et réalité des femmes armées chez les anciens nomades de la steppe » ; Errance & Picard/Actes Sud. sujets traités : amazones ,femmes, armées, nomades, Steppe, Alekseï Bobrinski, mythes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une des choses les plus naturelle du monde, suer. Pourtant, toutes les sueurs ne se valent pas. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira 00:00:00 - Introduction 00:01:11 - La sueur dans l'histoire 00:01:31 - Pour faire une histoire courte... 00:02:57 - Grèce antique 00:05:03 - Rome antique 00:05:46 - Moyen Âge 00:08:00 - Renaissance 00:08:16 - 17e et 18e siècles 00:10:14 - 19e siècle 00:13:57 - 20e siècle 00:16:13 - La sueur dans la période de l'après-guerre 00:17:57 - Sur les réseaux sociaux 00:18:07 - Conclusion Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: E.T. Renbourn, « The History of Sweat and the Sweat Rash From Earliest Times of the End of the 18th Century », Journal of the History of Medicine and Allied Sciences, Volume XIV, Issue 4, April 1959, Pages 202–227, https://doi.org/10.1093/jhmas/XIV.4.202 E.T. Renbourn, « The history of sweat and prickly heat, 19th-20th Century », The Journal of Investigative Dermatology, Vol. 30, no 5, may 1958. Alain Corbin, Le Miasme et la jonquille : l'odorat et l'imaginaire social, XVIIIe – XIXe siècles, Paris, Flammarion, 1982. Sarah Everts, The Joy Of Sweat: The Strange Science of Perspiration. W. W. Norton, 2021. Sarah Everts, « How Advertisers Convinced Americans They Smelled Bad ». Smithsonian Magazine. 2 août 2012. https://www.smithsonianmag.com/history/how-advertisers-convinced-americans-they-smelled-bad-12552404/ Bill Hayes, Sweat: A History of Exercise, Bloomsbury, 2022. Georges Vigarello, Le Propre et le sale, l'hygiène du corps depuis le Moyen Age, Seuil, 2013 Robert Muchembled, La civilisation des odeurs, Paris, Belles Lettres, 2017 Jean-Alexandre Perras et Érika Wicky, « La sémiologie des odeurs au XIXe siècle : du savoir médical à la norme sociale », Éditions françaises, Volume 49, numéro 3, 2014 Gérard Seignan, « L'hygiène sociale au XIXe siècle : une physiologie morale », Revue d'histoire du 19è siècle, 40 / 2010, 113-130 https://doi.org/10.4000/rh19.3996 Jacalyn Duffin, « Sweating blood: history and review », CMAJ 2017 October 23;189:E1315-7. doi: 10.1503/cmaj.170756 Jean-Claude Le Joliff, « Petite histoire du déodorant », La Cosmétothèque, 2 décembre 2022. https://cosmetotheque.com/2022/12/02/petite-histoire-du-deodorant/ « A brief history of body odor », The Week. 27 mars 2016. https://theweek.com/articles/614722/brief-history-body-odor Gilles Raveneau, « Suer. Traitements matériels et symboliques de la transpiration », Ethnologie française, 2011/1 (Vol. 41), p. 49-57. DOI : 10.3917/ethn.111.0049. URL : https://www.cairn.info/revue-ethnologie-francaise-2011-1-page-49.htm Gilles Vandal, « Les épidémies de suette anglaise de 1485-1551 », La Tribune, 24 juin 2020. https://www.latribune.ca/2020/06/24/les-epidemies-de-suette-anglaise-de-1485-1551-1d0e1aad01a0fb46f76cfcdabe7696b2/ Stefene Russel, « A brief history of sweating in America », Historiola !, 17 juillet 2023. https://historiola.substack.com/p/a-brief-history-of-sweating-in-america Hunter Oatman-Stanford, « Our Pungent History: Sweat, Perfume, and the Scent of Death », CW Collectors Weekly, 8 mars 2016. https://www.collectorsweekly.com/articles/our-pungent-history/ La grande histoire de la sudation, Radio Panik, 2 juillet 2019. https://www.radiopanik.org/emissions/pbg/la-grande-histoire-de-la-sudation/ 'Sweat: A History of Exercise' with author Bill Hayes | The Drum https://www.youtube.com/watch?v=aqeehQ-vME0 « The History of Commercial Deodorants ». s. d. ThoughtCo. https://www.thoughtco.com/history-of-commercial-deodorants-1991570 Maurizio Meloni, « Porous Bodies: Environmental Biopower and the Politics of Life in Ancient Rome », Theory, Culture & Society, Vol. 38, Issue 3, 2020. https://journals.sagepub.com/doi/10.1177/0263276420923727 « Perspiration », Wikipédia https://en.wikipedia.org/wiki/Perspiration « Sweating sickness », Wikipédia https://en.wikipedia.org/wiki/Sweating_sickness Senneville, Gabriel. 2018. « Un peu d'histoire: Une histoire sociale des odeurs ». Zone Campus (blog). 23 mars 2018. https://zonecampus.ca/un-peu-dhistoire-une-histoire-sociale-des- odeurs/. « The History of Commercial Deodorants ». ThoughtCo. 25 mars 2019. https://www.thoughtco.com/history-of-commercial-deodorants-1991570 Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #sueur #culture #santé #sports #sweat #perspiration #deodorant
La mousse au chocolat, ce dessert léger et aérien, est aujourd'hui une évidence dans la gastronomie française. Pourtant, son histoire est moins simple qu'il n'y paraît, et un nom étonnant revient souvent lorsqu'on cherche son véritable inventeur : celui du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.Dès le XVIIIe siècle, on trouve déjà des recettes de mousses au chocolat. Mais elles n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons : il s'agissait plutôt de préparations épaisses, proches d'une crème dessert, à base de lait, de beurre ou de crème. À cette époque, le chocolat, encore perçu comme un produit de luxe, se dégustait surtout chaud ou en pâtisserie riche. L'idée de l'alléger grâce aux œufs battus en neige n'était pas encore répandue.Tout change au XIXe siècle. Dans les cuisines aristocratiques et bourgeoises, on commence à utiliser les blancs d'œufs pour donner du volume à des mousses de fruits, de légumes, et même de poisson. Cette technique culinaire inspire un amateur aussi passionné de cuisine que de peinture : Henri de Toulouse-Lautrec.Connu pour ses affiches du Moulin Rouge et ses portraits de danseuses parisiennes, Lautrec (1864-1901) était aussi un gastronome avide d'expérimentations. Il aimait cuisiner pour ses amis artistes et modèles, parfois tard dans la nuit, et voyait la cuisine comme un art à part entière. Son ami Maurice Joyant publiera après sa mort un recueil de ses recettes, L'Art de la Cuisine, où figure une préparation baptisée « mousse au chocolat simple ».Son idée fut brillante : transposer la technique des mousses salées dans l'univers du dessert. En incorporant des blancs d'œufs battus en neige au chocolat fondu, il obtint une texture aérienne et légère, sans perdre l'intensité du cacao. Cette innovation donna naissance à la mousse au chocolat telle que nous la connaissons.Pourquoi l'attribue-t-on à Toulouse-Lautrec plus qu'à d'autres ? Parce que sa recette est la première qui correspond clairement à notre version moderne. Et surtout parce que sa position dans le milieu artistique et mondain de la Belle Époque lui permit de populariser rapidement ce dessert, qui se diffusa bien au-delà de ses cercles.Bien sûr, il n'était pas le seul à travailler le chocolat de cette façon. Mais il fut le passeur décisif, celui qui transforma une expérimentation culinaire en un classique de la gastronomie française.Ainsi, derrière la légèreté d'une mousse au chocolat se cache un héritage inattendu : celui d'un peintre qui, entre deux toiles, a su donner au monde l'un des desserts les plus aimés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début du XIXe siècle, la capitale française devient le pôle d'attraction d'exilés de toute sorte et des artistes créateurs qui peuvent y développer les idéaux du mouvement romantique ; Chopin est de ceux-là.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si ce mot est aujourd'hui universel pour désigner le lieu où on boit un verre, son origine mérite qu'on s'y attarde, car elle nous fait voyager de l'Angleterre médiévale jusqu'aux cafés français du XIXe siècle.Le mot « bar » vient directement de l'anglais. En ancien français, on ne parlait pas de « bar », mais de « taverne », de « cabaret » ou encore d'« estaminet ». Le terme anglais, lui, apparaît au Moyen Âge. À l'origine, il désigne tout simplement une barre de bois : une « bar ». Cette barre servait de séparation, une sorte de comptoir primitif derrière lequel le tavernier stockait ses bouteilles et servait ses clients. Autrement dit, le « bar » désignait d'abord la barrière elle-même, puis, par extension, l'espace de service, et enfin l'établissement entier.Ce glissement de sens est très courant dans l'histoire des mots. Un objet concret devient une image, puis un concept plus large. On retrouve d'ailleurs cette idée ailleurs : dans les tribunaux anglais, par exemple, la « bar » désignait la barrière séparant les juges et avocats du public. Et encore aujourd'hui, on appelle les avocats « members of the bar ».Le mot fait son entrée en français au XIXe siècle, sous l'influence des modes venues d'Angleterre et d'Amérique. Dans un Paris avide de modernité, les cafés commencent à se transformer en lieux plus cosmopolites et l'anglais devient « chic ». C'est dans ce contexte que « bar » s'impose pour désigner ces comptoirs modernes, souvent installés dans les grands hôtels et inspirés du modèle anglo-saxon.Il est intéressant de noter que cette adoption lexicale correspond aussi à une transformation sociale. Le bar se distingue de la simple taverne populaire : il se veut un espace plus raffiné, parfois réservé à une clientèle aisée. Petit à petit, le mot se banalise, se détache de son aura mondaine et finit par désigner tout type d'établissement où l'on boit, du bistrot de quartier au cocktail lounge.Ainsi, le mot « bar » porte encore dans ses syllabes la trace de son origine matérielle : une simple barre de bois. Derrière un terme si banal aujourd'hui, on retrouve donc l'histoire d'une frontière, d'une séparation entre celui qui sert et celui qui consomme — frontière devenue, au fil des siècles, un symbole de convivialité universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:39 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au fil d'un opulent ouvrage qui brasse l'évocation de la France du second XIXe siècle, son monde littéraire et artistique et l'histoire d'un corps et d'une âme sur le grill, Agnès Michaux offre à Huysmans un étonnant monument biographique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Agnes Michaux Écrivain, traductrice, chroniqueuse
durée : 00:58:39 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au fil d'un opulent ouvrage qui brasse l'évocation de la France du second XIXe siècle, son monde littéraire et artistique et l'histoire d'un corps et d'une âme sur le grill, Agnès Michaux offre à Huysmans un étonnant monument biographique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Agnes Michaux Écrivain, traductrice, chroniqueuse
durée : 01:29:07 - Relax ! du jeudi 11 septembre 2025 - par : Lionel Esparza - Petit voyage dans le monde du caprice, un genre musical très en vogue du XVIIe au XIXe siècle, reconnaissable par sa forme libre, sa rapidité et bien souvent sa virtuosité redoutable, à l'instar de ceux de Frescobaldi ou Paganini. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:03 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - La Bohème, phénomène de marginalité du poète, apparaît, au XIXe siècle, comme une façon spécifique à l'artiste de poser le problème de sa situation dans la société. Mais alors, mythe ou réalité effective ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Martine Lavaud Professeure de littérature française à l'université d'Artois, spécialiste du romantisme, de Théophile Gautier, des rapports entre sciences et Littérature au XIXe siècle; Jean-Didier Wagneur Écrivain, critique littéraire
Et si l'un des plus grands romans d'aventures sous-marines devait en partie son existence… à George Sand ? Derrière Vingt Mille Lieues sous les mers, un souffle littéraire inattendu a inspiré Jules Verne.George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, est l'une des plus grandes romancières françaises du XIXᵉ siècle. Figure majeure du romantisme, elle est célèbre pour des œuvres comme La Mare au Diable ou Consuelo. Féministe avant l'heure, elle a choisi un pseudonyme masculin pour s'imposer dans un monde littéraire dominé par les hommes. Très respectée par ses contemporains, elle fut une voix influente, aussi bien dans la littérature que dans la société. Un échange épistolaire décisifLe 25 juillet 1865, George Sand écrit une lettre à Jules Verne. Elle vient de lire ses premiers récits d'aventures scientifiques et s'enthousiasme pour son talent. Mais surtout, elle l'encourage à explorer un terrain encore inexploré dans la fiction : les profondeurs marines. Sa phrase est restée célèbre : « J'espère que vous nous conduirez bientôt dans les profondeurs de la mer et que vous ferez voyager vos personnages dans ces appareils de plongeurs que votre science et votre imagination peuvent se permettre de créer. »À travers ces mots, Sand ouvre une porte. Elle invite Verne à inventer un monde sous-marin, alors qu'il travaillait surtout sur des voyages aériens et souterrains. L'idée tombe sur un esprit fertile : passionné d'océans, de géographie et de techniques navales, Verne va s'en emparer.Un contexte littéraire et scientifiqueL'époque est marquée par l'essor des grandes explorations et par la curiosité scientifique. On expérimente les premiers scaphandres, on s'interroge sur la vie dans les abysses. Verne, lecteur assidu des publications scientifiques, cherchait une nouvelle voie romanesque. Sand, en l'invitant à « descendre sous les mers », lui souffle la thématique qu'il attendait.De l'idée au chef-d'œuvreQuatre ans plus tard, en 1869, paraît Vingt Mille Lieues sous les mers. Le roman raconte l'odyssée du capitaine Nemo à bord du Nautilus, un sous-marin visionnaire. On y retrouve exactement ce que Sand lui avait suggéré : des plongées au long cours, des explorations abyssales, des rencontres avec la faune marine. Bien sûr, Verne enrichit le tout de ses propres obsessions : la liberté, la science au service de l'aventure, mais aussi la critique politique cachée derrière Nemo.Une influence méconnueSouvent, on attribue la genèse du roman uniquement à l'éditeur Hetzel, qui orientait Verne vers un public familial et scientifique. Mais les historiens rappellent aujourd'hui que la lettre de Sand fut un déclic. Sans elle, peut-être que Verne aurait tardé, ou choisi un autre terrain.ConclusionGeorge Sand n'a pas écrit Vingt Mille Lieues sous les mers. Mais elle en a soufflé l'étincelle. Derrière Nemo et son Nautilus se cache, discrètement, la plume d'une autre géante du XIXe siècle, qui a su voir avant tout le monde qu'un voyage au fond des océans pouvait devenir un chef-d'œuvre universel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le supplément du dimanche, Grand reportage week-end nous emmène sur le continent américain, au Sud, en Colombie et aux États-Unis. Tout d'abord, la paix en Colombie, difficile de la pérenniser depuis les accords de 2016 avec la guérilla des FARC. Alors que la violence s'est amplifiée ces dernières années, en parallèle, une reconversion des guérilleros existe... En seconde partie d'émission, nous serons dans la région de New York. À un an de la Coupe du monde de football, les Américains vibrent-ils un peu, beaucoup – pas encore passionnément visiblement – pour le ballon rond ? La mode pour la paix en Colombie La violence s'est amplifiée ces dernières années en Colombie. En cause notamment : la création de plusieurs groupes de dissidents de la rébellion des FARC. Les efforts pour consolider la paix signée en 2016 peuvent être multiples. Ainsi, un groupe d'anciens guérilleros s'est lancé dans le secteur de la mode. Ils créent des vêtements aux côtés de victimes du conflit armé et de citoyens volontaires. Malgré la peur, les menaces de mort, la stigmatisation et le manque de financement. Un Grand reportage de Najet Benrabaa qui s'entretient avec Jacques Allix. L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. Un Grand reportage de Thomas de Saint Leger qui s'entretient avec Jacques Allix.
Cette question quasi philosophique sous-tend chaque départ et oriente aussi chaque retour. Interroger les motifs du voyage dit beaucoup de nos désirs et représentations de l'ailleurs, de l'autre comme de nous-même. Il éclaire notre époque et nos héritages. Introspection historique… Dans L'usage du monde, l'écrivain voyageur suisse du XXe siècle Nicolas Bouvier écrivait que « le voyage se passe de motifs ». « Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt, c'est le voyage qui vous fait ou vous défait » ajoute-t-il. Au-delà de cette si belle formule depuis devenue célèbre, cette citation porte en elle un romantisme certain du voyage et des lettres en voyage, tout droit venu du XIXe siècle. Cet héritage, pour le meilleur et le pire, l'historien français Sylvain Venayre a décidé de l'interroger dans son dernier livre Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXe siècle, car ce siècle a laissé des traces dans les imaginaires européens et notre rapport au voyage, ses modalités comme son récit, encore aujourd'hui… Ce spécialiste de l'histoire culturelle du voyage et des représentations plonge alors dans les récits des grandes plumes nomades de ce siècle (Verne, Chateaubriand, Flaubert, Gautier, Baudelaire…) et vient détailler les fondements d'une certaine culture du voyage qu'il soit pèlerinage, savant, d'étude ou d'agrément. Des fondements posés donc au XIXe siècle, siècle de progrès et de mouvements, de révolutions industrielles, de trains et de bateaux à vapeur, d'exploration coloniale, de récits de voyage à la première personne et de romans d'aventures. Ce faisant, il nous invite à regarder ce siècle en face pour mieux en tirer les leçons et qui sait réinventer le voyage, mieux le libérer… Avec Sylvain Venayre, historien français, spécialiste de l'histoire culturelle du voyage et des représentations. À lire Pourquoi voyager ? 17 leçons du XIXe siècle de Sylvain Venayre. Éditions CNRS. 2025 L'Épicerie du monde. La mondialisation par les produits alimentaires du XVIIIe siècle à nos jours sous la direction de Pierre Singaravélou et Sylvain Venayre. Éditions Fayard, 2022. Écrire le voyage de Sylvain Venayre. Éditions Citadelles & Mazenod, 2014 Panorama du voyage : 1780-1920 : mots, figures, pratiques de Sylvain Venayre. Éditions Les belles lettres, 2012
This week, we hear from researcher and activist Dr. Sadia Agsous-Bienstein, recorded at a teach-in hosted at the Institute of Postcolonial Studies in Naarm/Melbourne.Sadia speaks on the erased histories of Arab–Jewish solidarities and their meaning in the current moment of genocide in Gaza, perpetrated by Israel and its Zionist footsoldiers — including descendants of Jewish communities of North Africa and the Middle East.From anti-fascist resistance in colonial Algeria, to Arab solidarities against European antisemitism, to shared struggles against colonial rule in the Maghreb and Mashreq, Sadia traces how Western colonial divide-and-rule and Zionist settler-colonialism fractured and erased attempts at common life and joint struggle between Jews, Arab-Muslims, and Palestinians.In the second half of the show, Tasnim Sammak joins Sadia in conversation to reflect on what these histories mean in the current moment of genocide in Gaza — and how remembering solidarities is itself an act of resistance.Sadia mentions the following authors in her talk:Avi Shlaim, Three Worlds: Memoirs of an Arab-Jew. London: Oneworld Publications, 2019.Ella Shohat, On the Arab-Jew, Palestine, and Other Displacements. London: Pluto Press, 2017.Rashid Hussein, Selected Poems. Edited by Adina Hoffman, translated by Sasson Somekh. Jerusalem: Ibis Editions, 2002.Sadia Agsous, Le dialogue culturel entre Palestiniens et Israéliens dans les années 1950 : Rashed Hussein et Sasson Somekh, histoire d'un rendez-vous manqué, dossier spécial, L'histoire culturelle des relations entre Juifs et Arabes en Palestine/Israël de la fin du XIXe siècle au début du XXIe siècle, Revue d'histoire culturelle XVIIIe-XXIe siècles, 2021.Mahmoud Darwish, interview cited in Elia J. Ayoub, The Jewish and Arab Questions and European Fascism, eliaayoub.com, 22 May 2021. Please note the guest lecture was co-organised by Tasnim Sammak and this week's presenter, Scheherazade Bloul.
Deux-cent-vingt-huitième numéro de Chemins d'histoire, premier numéro de la septième saison, émission animée par Luc Daireaux Émission diffusée le dimanche 7 septembre 2025 Thème : Chine, race et savoirs sur les corps au XIXe siècle Invité : Clément Fabre, maître de conférences à l'université Paris-Est-Créteil, auteur de A l'ombre de la race, Chine, XIXe siècle. Une autre histoire des savoirs sur les corps, CNRS éd., 2025.
durée : 00:58:55 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au fil de "La Marchande d'oublies", un imposant récit choral, noir et gothique, le romancier Pierre Jourde mêle évocation de la France profonde à la fin du XIXe, cirque macabre et abîmes psychiques. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Pierre Jourde Écrivain, critique et enseignant
durée : 00:58:55 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au fil de "La Marchande d'oublies", un imposant récit choral, noir et gothique, le romancier Pierre Jourde mêle évocation de la France profonde à la fin du XIXe, cirque macabre et abîmes psychiques. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Pierre Jourde Écrivain, critique et enseignant
L'effet Veblen est un phénomène économique et sociologique qui décrit un comportement paradoxal : plus un produit est cher, plus certaines personnes ont envie de l'acheter. Contrairement à la logique classique selon laquelle une hausse des prix diminue la demande, l'effet Veblen montre qu'un prix élevé peut, au contraire, attirer les consommateurs… précisément parce qu'il est élevé.Ce concept porte le nom de Thorstein Veblen, un économiste et sociologue américain du XIXe siècle, qui a introduit la notion de consommation ostentatoire. Dans son ouvrage La Théorie de la classe de loisir (1899), Veblen observe que certaines personnes achètent des biens non pour leur utilité, mais pour montrer leur statut social. Dépenser beaucoup devient alors une stratégie de distinction.Prenons un exemple : une montre vendue 20 euros donne l'heure aussi bien qu'une montre à 10 000 euros. Pourtant, la seconde séduit certains consommateurs justement parce qu'elle coûte 10 000 euros. Elle signale au monde extérieur : « Je peux me le permettre », « J'appartiens à un certain milieu ». Le produit devient un symbole, pas seulement un objet.Mais l'effet Veblen ne touche pas uniquement les très riches. Il peut aussi influencer des personnes prêtes à se mettre en difficulté financière pour acquérir des produits de luxe ou des marques prestigieuses. Pourquoi ? Parce que dans un monde de plus en plus saturé de signes, le prix devient un raccourci pour juger de la valeur. On croit, parfois inconsciemment, que « cher = mieux », ou « cher = rare = désirable ».Le marketing joue à fond sur ce ressort psychologique. Les marques de luxe ne cherchent pas à être accessibles, au contraire : elles cultivent la rareté, l'exclusivité, et l'élitisme. Certaines montent artificiellement les prix, limitent la production, voire refusent de vendre à certains clients pour entretenir l'illusion d'un club fermé. Résultat : plus c'est difficile d'accès, plus c'est convoité.Ce mécanisme n'est pas toujours irrationnel. Dans certains contextes, dépenser beaucoup peut rapporter : une voiture haut de gamme peut ouvrir des opportunités professionnelles, des vêtements de luxe peuvent favoriser l'influence ou l'image. Mais l'effet Veblen devient problématique quand il pousse à acheter pour acheter, sans besoin réel, ni satisfaction durable — juste pour impressionner ou appartenir.En résumé, l'effet Veblen explique pourquoi des gens achètent des choses très chères non pour leur qualité, mais pour ce qu'elles représentent socialement. Et dans une société où l'image compte parfois plus que le fond, cet effet peut nous faire acheter… n'importe quoi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Sur tous les continents, les sélections nationales de football disputent en ce moment leurs matchs de qualification pour la Coupe du monde. En ce 4 septembre, les équipes africaines sont sur les terrains. La Coupe du monde, ce sera l'été prochain dans trois pays : le Mexique, le Canada et surtout les États-Unis, avec 11 des 16 villes retenues. Plus de 30 ans après l'expérience mitigée de 1994, le soccer, l'appellation américaine, repart donc à l'assaut d'une Amérique où le football, le sport le plus populaire de la planète, est encore étranger à toute une partie de la population. Et pourtant, dès la fin du XIXe siècle, le ballon rond débarque en banlieue de New York dans les valises des migrants britanniques. Il roule, il roule… depuis 150 ans, mais il reste encore du terrain à parcourir. « L'Amérique, un nouveau monde pour le ballon rond ? », un grand reportage de Thomas de Saint Leger, réalisé par Pauline Leduc.
C'est une sculpture minuscule, mais d'une puissance évocatrice immense. La Dame de Brassempouy, surnommée aussi la "Dame à la Capuche", est l'un des plus anciens portraits connus de l'histoire de l'humanité. Sculptée il y a environ 25 000 ans, dans de l'ivoire de mammouth, cette figurine fascine archéologues, historiens de l'art et grand public depuis sa découverte à la fin du XIXe siècle.Elle a été mise au jour en 1894, dans la grotte de Brassempouy, dans les Landes (sud-ouest de la France), par Édouard Piette. À l'époque, cette région est un haut lieu de la recherche paléolithique. Ce qui frappe d'emblée les chercheurs, c'est le raffinement de cette statuette de 3,65 cm de haut, représentant un visage humain féminin, chose extrêmement rare pour l'époque.En effet, contrairement aux célèbres Vénus préhistoriques comme celles de Willendorf ou de Lespugue, qui exagèrent les formes du corps féminin sans traits faciaux précis, **la Dame de Brassempouy est la seule statuette paléolithique connue à représenter un visage humain individualisé. Elle possède un front, un nez finement dessiné, un menton marqué, et surtout : des yeux absents, qui ajoutent une aura de mystère à cette œuvre unique.Mais ce qui intrigue encore plus, c'est ce qui recouvre sa tête : un quadrillage finement incisé. Est-ce une capuche, une coiffe, une tresse, ou une perruque ? Ce détail vestimentaire ou symbolique n'a toujours pas de réponse claire, mais il témoigne d'une maîtrise artistique et technique remarquable pour une œuvre datant du Gravettien, une culture préhistorique du Paléolithique supérieur.L'ivoire de mammouth utilisé pour la sculpter, très dur, exigeait des outils en pierre extrêmement aiguisés et un travail patient. Cela prouve que ces artistes du Paléolithique ne se contentaient pas de chasser pour survivre, mais consacraient aussi du temps à l'expression artistique, au symbolisme, voire à une forme de spiritualité.Que représentait cette femme ? Une déesse ? Un ancêtre ? Une figure idéalisée ? Aucune certitude, mais la finesse du travail laisse penser qu'elle avait une valeur particulière, peut-être religieuse ou identitaire.Aujourd'hui conservée au musée d'Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, la Dame de Brassempouy reste l'une des plus grandes énigmes de l'art préhistorique. On la surnomme la "Joconde de la préhistoire", non seulement pour sa grâce et son mystère, mais parce qu'elle est l'un des tout premiers témoignages de notre capacité à représenter… l'humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Notre survie dépendrait de notre capacité à produire continuellement du savoir. Pourtant, notre système éducatif entrave l'imagination scientifique. Les programmes scolaires sont surchargés et dictés par une logique d'évaluation. L'enseignement supérieur, de plus en plus orienté vers l'insertion professionnelle rapide, limite la pensée autonome. Les chercheurs manquent de temps pour créer véritablement, freinés par une gestion technocratique. Ce système produit des individus malheureux et désengagés. La curiosité, moteur essentiel de la connaissance, est étouffée dès l'enfance. La baisse de la créativité devient invisible, car ce qui n'est pas inventé ne manque à personne. Comment repenser l'éducation pour préserver notre capacité d'innovation, vitale à notre survie et redonner aux élèves et étudiants le goût d'apprendre ? Peut-on concilier rentabilité et créativité dans les institutions éducatives ? Avec Bernard Lahire, sociologue, directeur de recherche au CNRS, membre du Centre Max Weber de l'École normale supérieure de Lyon, membre senior honoraire de l'Institut universitaire de France et auteur de Savoir ou périr (Éditions du Seuil) et Enfances de classes. De l'inégalité parmi les enfants (Éditions du Seuil, 2019). • En ouverture d'émission, L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie En Italie, la rentrée des classes se prépare doucement. Les écoliers ont encore une à deux semaines de vacances selon les régions. Les ministres du gouvernement d'extrême-droite de Giorgia Meloni ont, eux, profité de l'été pour donner le ton de cette rentrée scolaire. Le credo est le suivant : l'autorité doit faire son grand retour à l'école. • Le Monde des enfants par Charlie Dupiot Des enfants nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Paris, dans l'une des classes de CM2 de l'école Manin, dans le XIXe arrondissement. Aujourd'hui, on parle d'ennui avec Maya, Marlou, Shannon, Zoumana, Dylan et Demba. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur de Yannick à Ndjamena au Tchad, dont la sœur présente une addiction aux jeux vidéo. Programmation musicale : ► Zéro – AZ. TH. ► Summer Meadows – Ala.Ni
Au début du XIXe siècle en Ardèche, une auberge ordinaire accueille colporteurs, moines égarés et marchands exténués. Mais ceux qui s'y arrêtent ne reprennent pas toujours la route. La rumeur enfle autour de disparitions mystérieuses, l'imaginaire s'emballe et l'affaire finit par résonner dans tout le pays. Un procès retentissant sera organisé. Bienvenue à l'Auberge rouge, la halte routière la plus sanglante de l'Histoire ! Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Notre survie dépendrait de notre capacité à produire continuellement du savoir. Pourtant, notre système éducatif entrave l'imagination scientifique. Les programmes scolaires sont surchargés et dictés par une logique d'évaluation. L'enseignement supérieur, de plus en plus orienté vers l'insertion professionnelle rapide, limite la pensée autonome. Les chercheurs manquent de temps pour créer véritablement, freinés par une gestion technocratique. Ce système produit des individus malheureux et désengagés. La curiosité, moteur essentiel de la connaissance, est étouffée dès l'enfance. La baisse de la créativité devient invisible, car ce qui n'est pas inventé ne manque à personne. Comment repenser l'éducation pour préserver notre capacité d'innovation, vitale à notre survie et redonner aux élèves et étudiants le goût d'apprendre ? Peut-on concilier rentabilité et créativité dans les institutions éducatives ? Avec Bernard Lahire, sociologue, directeur de recherche au CNRS, membre du Centre Max Weber de l'École normale supérieure de Lyon, membre senior honoraire de l'Institut universitaire de France et auteur de Savoir ou périr (Éditions du Seuil) et Enfances de classes. De l'inégalité parmi les enfants (Éditions du Seuil, 2019). • En ouverture d'émission, L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie En Italie, la rentrée des classes se prépare doucement. Les écoliers ont encore une à deux semaines de vacances selon les régions. Les ministres du gouvernement d'extrême-droite de Giorgia Meloni ont, eux, profité de l'été pour donner le ton de cette rentrée scolaire. Le credo est le suivant : l'autorité doit faire son grand retour à l'école. • Le Monde des enfants par Charlie Dupiot Des enfants nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Paris, dans l'une des classes de CM2 de l'école Manin, dans le XIXe arrondissement. Aujourd'hui, on parle d'ennui avec Maya, Marlou, Shannon, Zoumana, Dylan et Demba. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur de Yannick à Ndjamena au Tchad, dont la sœur présente une addiction aux jeux vidéo. Programmation musicale : ► Zéro – AZ. TH. ► Summer Meadows – Ala.Ni
Quand on évoque la pollution urbaine, on pense aussitôt aux voitures, aux gaz d'échappement et aux embouteillages. Mais bien avant l'arrivée du moteur à explosion, Paris suffoquait déjà… à cause de ses chevaux. Vers 1900, la capitale comptait environ 80 000 chevaux, utilisés pour le transport des marchandises, des personnes, ou les services publics. Et loin de l'image romantique de la calèche dans les rues pavées, cette omniprésence équine posait un véritable problème sanitaire, environnemental et logistique.À cette époque, les chevaux étaient les piliers du système urbain. On les trouvait chez les boulangers, les pompiers, les services postaux, mais aussi dans les fiacres, ancêtres du taxi. Chaque cheval produisait en moyenne 7 à 10 kilos de fumier par jour, soit plus de 600 000 kilos (600 tonnes) de déjections quotidiennes pour l'ensemble de la ville. À cela s'ajoutaient plusieurs litres d'urine par animal, répandus directement sur les pavés.Le résultat ? Des rues glissantes, nauséabondes, saturées de mouches. L'air de Paris était chargé d'ammoniac et de bactéries, favorisant la prolifération de maladies respiratoires et intestinales. Des épidémies de typhoïde et de dysenterie étaient régulièrement attribuées à l'insalubrité des rues. Le fumier séché, soulevé par le vent, devenait poussière fine, inhalée par les Parisiens, bien avant le problème des particules fines automobiles.Cette situation préoccupait sérieusement les autorités. À la fin du XIXe siècle, Paris engageait plus de 1 500 éboueurs uniquement pour le ramassage du fumier, qui était ensuite vendu aux agriculteurs de la région. Mais la croissance de la ville rendait le système ingérable. Des rapports alarmistes circulaient dans toute l'Europe. À New York, en 1894, on estimait que, si la tendance continuait, la ville serait recouverte de trois mètres de crottin d'ici quelques décennies…Ironie de l'histoire : c'est l'automobile, en partie introduite pour résoudre le problème du cheval, qui devint ensuite la nouvelle source majeure de pollution.Le passage à la motorisation fut donc, à ses débuts, perçu comme une solution écologique et sanitaire. Les voitures ne laissaient pas de déjections sur la chaussée, ne dégageaient pas d'odeurs pestilentielles, et réduisaient le risque de maladies liées à l'insalubrité urbaine. Ce n'est que plus tard qu'on en comprit les conséquences environnementales à long terme.Ainsi, bien avant les pots d'échappement, le crottin de cheval fut le premier grand polluant urbain de l'ère moderne. Une page oubliée de l'histoire de la ville, qui rappelle que la transition écologique n'est jamais simple… ni sans paradoxes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:11:41 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Agnès Geoffray a constitué un saisissant corpus photographique sur les "écoles de préservation", institutions publiques destinées au placement de jeunes filles mineures en France, de la fin du XIXe siècle. L'exposition s'impose comme l'un des temps forts de cette édition. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Sally Bonn Maître de conférence en esthétique à l'Université Picardie Jules Verne, auteure, critique d'art et commissaire d'exposition.; Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l'art à l'Université de Nîmes et critique d'art
durée : 00:58:35 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Comme chaque semaine, nous revenons sur l'actualité en nous penchant sur les causes du déficit, avant de consacrer une demi-heure à l'histoire de la pensée économique avec Pierre-Cyrille Hautcoeur, qui publie une "Histoire économique et sociale" de la France de la Préhistoire à nos jours. - invités : Isabelle This Saint-Jean Économiste, professeure à Sorbonne Paris Nord; Mathieu Plane Économiste, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE; Pierre-Cyrille Hautcoeur Directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'histoire monétaire et financière des XIXe et XXe siècles
durée : 00:34:48 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Entre historiens et économistes, les dissensions ne manquent pas. Le dialogue est pourtant possible, et même nécessaire selon Pierre-Cyrille Hautcoeur, qui fait paraitre une "Histoire économique et sociale. La France, de la Préhistoire à nos jours" (éditions Passés Composés, 27 août 2025). - invités : Pierre-Cyrille Hautcoeur Directeur d'études à l'EHESS, spécialiste de l'histoire monétaire et financière des XIXe et XXe siècles
L'invitée : Inès Anrich, MCF à l'université de Lyon IILe livre : Filles en conflit. Consentement et vocations religieuses France-Espagne, XIXe siècle, Paris, Éditions du CNRS, 2025.La discussion :· Pourquoi étudier les vocations religieuses contrariées ? (1:20)· Les sources mobilisées en France et en Espagne (6:00)· Circulations et influences franco-espagnoles au XIXe siècle (13:00)· Un imaginaire anticlérical qu'on retrouve dans les conflits concrets (18:00)· Église et État, deux ordres juridiques contradictoires (26:15)· Pouvoir paternel et choix des filles (31:00)· Des conflits ordinaires autour du rôle domestique des jeunes filles (37:15)· Discours genrés sur l'incapacité féminine à choisir (40:15)· Les couvents, espaces de liberté ? (41:50)· Consentement limité, contrainte incorporée (45:10)Le conseil de lecture : Viviana Zelizer, Pricing the Priceless ChildUn podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:59:25 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir du XIXe siècle, la forêt bretonne de Paimpont est identifiée à la légendaire Brocéliande. Du tombeau de Merlin au Val sans retour, comment la topographie légendaire de Brocéliande s'est-elle établie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Calvez Marcel Professeur de sociologie à l'Université Rennes 2; Martin Aurell Professeur d'histoire médiévale à l'Université de Poitiers, spécialiste des Plantagenêts et de la légende arthurienne; Valérie Hannin Directrice de la rédaction du magazine L'Histoire
durée : 00:13:32 - Le Disque classique du jour du mercredi 27 août 2025 - Avec cet enregistrement, Raphaël Feuillâtre nous plonge dans la mélancolie ensoleillée de l'Espagne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Ancrées dans un élan nationaliste de l'époque, les œuvres choisies célèbrent les sonorités espagnoles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:13:32 - Le Disque classique du jour du mercredi 27 août 2025 - Avec cet enregistrement, Raphaël Feuillâtre nous plonge dans la mélancolie ensoleillée de l'Espagne de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Ancrées dans un élan nationaliste de l'époque, les œuvres choisies célèbrent les sonorités espagnoles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
La vie du pianiste virtuose Camille Saint-Saëns reflète un XIXe siècle fait de guerres et de transition culturelle. Franck Ferrand vous raconte ce compositeur de génie, dont le destin est marqué par des tragédies, mais aussi des zones d'ombres. Frappé par la défaite de 1870, ce nomade fera rayonner la culture française au-delà des frontières. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Dans mon Chinatown », c'est le nom de notre série d'été sur RFI. On vous emmène explorer les quartiers chinois des grandes villes du monde. C'est à Lima, au Pérou, que se trouve la plus grande communauté chinoise du continent sud-américain. Là-bas, impossible de passer à côté de l'influence culturelle, gastronomique et même économique des immigrés chinois, arrivés dès le milieu du XIXe siècle aux pays des Incas. Passez la grande porte rouge traditionnelle, gardée par deux lions en pierre... Et bienvenue au Barrio Chino. À lire aussiDans mon Chinatown: Bangkok, une ville pleine d'authenticité et de créativité
Deux fois par jour, la marée dévoile les rives de la Tamise, permettant à des dizaines de Londoniens de venir ratisser les plages à la recherche de vestiges archéologiques. Ces trouvailles, fortement régulées par la ville, permettent de reconstruire, collaborativement, l'histoire de la capitale britannique. Les cloches de la cathédrale Saint-Paul de Londres retentissent au loin. Les touristes font la queue devant la Tate Modern, musée situé sur la rive opposée. La marée atteindra son point le plus bas dans une demi-heure. Alors, Carolina se fraie un chemin sur la plage de galets de Cannon Street, dotée de gants en latex et de bottes imperméables. « Ici, c'est un endroit très spécial, s'enthousiasme-t-elle, on peut trouver des restes très anciens, jusqu'à l'époque romaine, mais on n'a pas le droit de creuser. » Ce matin-là, ils sont une poignée armés, comme elle, d'un petit seau en plastique, à ratisser du regard la rive de Tamise. Leur passion : le « mudlarking », un mot intraduisible qui décrit les fouilles archéologiques entreprises par ces Londoniens amateurs sur les bords de leur fleuve. En quelques minutes, Carolina a déjà ramassé quelques trésors : « Voyez, un fragment de céramique bleue ici, sûrement un vase. Ça, c'est un bout d'os, du temps où les bouchers jetaient leurs carcasses dans la Tamise... Et là, un morceau de pipe, mais je ne vais pas le prendre. » Il faut dire que ces longs tubes d'argile, parfois accompagnés d'une chambre à tabac entière, sont trop communs pour représenter un quelconque intérêt pour les mudlarkers expérimentés. Le frisson de la découverte Londonienne d'adoption depuis 20 ans, Carolina s'intéresse particulièrement aux fossiles. Sur son téléphone, elle fait défiler les photos d'oursins fossilisés trouvés près de chez elle, au sud-est de la capitale. À deux pas, une autre chercheuse, Emma, s'émerveille d'un éclat de céramique romaine... Après tout, la « City » de Londres a été construite sur les frontières de Londinium, fondée au premier siècle. Emma s'empresse de prendre une photo pour la partager sur son compte Instagram : « Je viens ici parce qu'on trouve surtout des vestiges de l'époque Tudor. J'adore trouver des pièces qui datent du règne de Henri VIII ou d'Elizabeth Ire... Je frissonne quand je pense que je suis la première personne à la toucher depuis des siècles. » Carolina connaît bien cette excitation : « On trouve de tout, c'est vraiment une manière de reconstruire l'histoire de Londres. » Et justement, parce qu'on trouve de tout et de toutes les époques, il a fallu réguler la pratique. « Il faut un permis pour mudlarker », explique Carolina, pour qui l'attente a duré plusieurs mois. Seuls 4 000 Londoniens sont accrédités en même temps, et la liste d'attente dépasse les 10 000 noms... Les agents de la Port of London Authority (PLA) contrôlent de temps en temps. « Il n'y a pas de formation, mais on doit s'engager à respecter les différentes zones, et à déclarer ce qu'on trouve si l'objet date d'il y a plus de 300 ans », poursuit Carolina. Si la trouvaille présente un intérêt archéologique, elle se retrouve sur le bureau de Stuart Wyatt, officier des trouvailles auprès du Programme d'antiquités mobile (PAS). Le chercheur l'examine, tente de reconstituer l'histoire de l'artéfact puis le restitue au mudlarker ou recommande la transmission aux institutions culturelles... Le processus prend environ cinq mois. Une exposition pour mettre en valeur ces trésors du fleuve... et leur face sombre Cette année, pour la première fois, un musée londonien a prêté ses étagères aux plus belles trouvailles. En quelques mois, plusieurs milliers de curieux ont franchi les portes de Secrets of the Thames, l'exposition du Museum of London Docklands. « Nous avons des objets qui reflètent l'histoire portuaire de Londres, comme ce cadran solaire dont les deux parties ont été trouvées à huit ans d'intervalle, détaille James Stewart, guide intarissable sur l'exposition. Beaucoup de bijoux, quelques couteaux de l'époque Tudor... La vase a permis de conserver le bois et le cuir du manche. » Dans une armoire, un œil de verre des années 1920, frappant de réalisme ; dans une autre, les médailles remportées par le tennisman Peter Fleming à Wimbledon et jetées dans la Tamise par un cambrioleur... Le guide s'arrête devant une vitrine consacrée à l'histoire coloniale de la capitale britannique, et pointe du doigt le visage d'un homme africain sculpté dans une pipe : « Dans l'Empire, on commercialisait du tabac, du sucre, dont la production dépendait de l'esclavage. Des objets comme cette pipe sont typiques des représentations du XVIIIe siècle, déshumanisantes, comme pour justifier l'esclavage. » La pipe, qui reprend les stéréotypes de l'époque, a été trouvée aux côtés de cauris, un coquillage utilisé comme monnaie en Afrique de l'Ouest, ramené en larges quantités par les marchands coloniaux. Les premiers mudlarkers, à l'aube du XIXe siècle, peignaient les rives de la Tamise à la recherche de morceaux de charbon, de cordes, de métaux : « Des choses qu'ils pouvaient revendre pour survivre dans le Londres de l'époque victorienne », bien loin de ces nouveaux mudlarkers en quête d'un frisson de découvertes... Mais la survie de la pratique a permis de compléter le tableau déjà très riche de l'histoire de la capitale, selon James Stewart : « Tellement de gens mudlarkent aujourd'hui. Les objets qu'ils trouvent et l'endroit où ils les trouvent permettent de comprendre à quoi ressemblait la vie de nos ancêtres, plus encore qu'un livre ou qu'un tableau puisqu'il s'agit d'objets du quotidien. » Même s'il ne représente qu'une goutte d'eau (3%) des découvertes archéologiques nationales, le mudlarking fournit chaque année 2 000 trésors potentiels aux institutions culturelles. À lire aussiRoyaume-Uni: la préservation du mur d'Hadrien
REDIFF - On connaît sa basilique abritant les tombes des rois de France, son dynamisme multiculturel, son stade mythique... Depuis la légende du Saint Denis, mythe fondateur de la ville, Saint-Denis a une histoire riche et complexe à travers les âges ! Découvrez son développement industriel au XIXe siècle, son identité communiste au XXe siècle, pour devenir celle que l'on connaît aujourd'hui : vivante, effervescente, diverse. Tout l'été en podcast, Lorànt Deutsch vous raconte l'histoire de grandes villes de France. Retrouvez l'intégralité des épisodes dans le podcast "Entrez dans les Villes".Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, découvrez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Depuis le XVIIe siècle, le château de Versailles est associé à la monarchie française. Mais saviez-vous que depuis la seconde partie du XIXe siècle, la demeure de Louis XIV est également un haut lieu de la République ? En 1875, dans l'aile du Midi, un grand hémicycle est construit en six mois. La salle du Congrès doit accueillir les parlementaires, alors que le gouvernement a quitté Paris. Quatorze présidents de la République y seront élus. 150 ans après les lois constitutionnelles qui entérinent la proclamation de la IIIe République, Virginie Girod vous emmène en visite guidée dans ce lieu incontournable de la vie parlementaire française, en compagnie de Frédéric Lacaille, conservateur en chef, chargé des peintures du XIXe siècle et des Galeries Historiques au château de Versailles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:57:38 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Stéphane Bonnefoi - C'est une révolution que la chirurgie connaît dès le milieu du XIXe siècle, grâce aux "3A" : anesthésie, antisepsie et asepsie. Les chirurgiens se lancent à l'assaut de l'intérieur du corps humain. Tous azimuts. C'est la naissance de la chirurgie moderne... - réalisation : Yvon Croizier