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Nous sommes le 10 octobre 1844, à Vienne. Dans le Wiener Zeitung, un quotidien créé 140 ans plus tôt, on peut lire : « Invitation à une soirée dansante qui aura lieu le mardi 15 octobre, même en temps d'intempérie, au Casino Dommayer, à Hietzing. Johann Strauss, le jeune, aura l'honneur de diriger, pour la première fois, son orchestre et exécutera plusieurs œuvres d'ouverture et airs d'opéra et quelques-unes de ses propres compositions. Johann Strauss fils s'en remet à la clémence et à la faveur du très honorable public. » Le casino Dommayer, en ce milieu du XIXe siècle, est une salle de tout premier plan, très fréquentée par la bonne société viennoise. Strauss y présentera sa valse opus 1, Sinngedichte (Épigramme), en clôture de programme. C'est un hommage flamboyant à ses maîtres et inspirateurs, notamment son père. Le concert est un triomphe pour le jeune homme qui, dix jours plus tard, fêtera ses vingt ans. Il symbolise aussi l'irréparable séparation artistique du père et du fils. Revenons, aujourd'hui, sur une destinée peu commune : celle d'une dynastie musicale : les Strauss… Avec nous : Hélène de Lauzun, spécialiste de l'histoire de l'Autriche. « Johann Strauss, l'empereur de la valse » Editions Tallandier. Sujets traités: :Johann Strauss , dynastie, musicale, Vienne, Valse Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Écoutez l'histoire consacrée à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes de 1917, racontée par l'historienne Virginie Girod dans un récit inédit en deux parties. Lev Davidovitch Bronstein, alias Léon Trotski, fréquente des cercles révolutionnaires dès son adolescence, à la fin du XIXe siècle. La Russie est alors un pays gouverné par le tsar Nicolas II, où les pénuries se mêlent à la misère. Sauf pour l'élite, établie à Saint-Pétersbourg. Léon Trotski, inspiré par l'œuvre de Karl Marx, rêve d'un monde communiste. À 23 ans, alors que le jeune homme parcourt l'Europe, il fait la rencontre de Lénine, à Londres. Les deux hommes se rapprochent. Quelques années plus tard, la Première Guerre mondiale éclate et en 1917, les Russes se révoltent face au tsar. Portés par Lénine, les bolcheviques s'imposent au pouvoir. Trotski, de son côté, sillonne le pays pour enrôler la population dans le mouvement révolutionnaire, quitte à user de la force. Entre Staline et lui, une concurrence s'installe pour succéder à Lénine. Et pour arriver à ses fins, Staline n'hésite pas à tendre un piège à Trotski.Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Pekka Halonen” Un hymne à la Finlandeau Petit Palais, Parisdu 4 novembre 2025 au 22 février 2026Entretien avecAnne-Charlotte Cathelineau,conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais, et co-commissaire scientifique de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 novembre 2025, durée 13'12,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/06/3665_pekka-halonen_petit-palais/Communiqué de presseCommissariat généralAnnick Lemoine, conservatrice générale, directrice du Petit PalaisCommissariat scientifiqueAnna-Maria von Bonsdorff, directrice du Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki)Anne-Charlotte Cathelineau, conservatrice en chef du patrimoine au Petit Palais.Le Petit Palais présente la première rétrospective française dédiée à Pekka Halonen (1865-1933), figure majeure de l'âge d'or finlandais. Conçue en partenariat avec le Musée d'art de l'Ateneum – Galerie nationale de Finlande (Helsinki), l'exposition réunit plus de 130 oeuvres issues des grandes collections publiques et privées du pays. Elle retrace l'ensemble de la carrière de l'artiste, de la fin des années 1880 au début des années 1930, en soulignant son apport à la modernité par sa synthèse entre les différentes tendances picturales de la fin du XIXe siècle. Organisée selon un parcours chronothématique, l'exposition montre à la fois l'engagement politique de l'artiste en faveur de l'indépendance de son pays et invite le visiteur à voyager au coeur de la Finlande sauvage au gré des paysages et des saisons, un témoignage sensible qui résonne avec les enjeux contemporains écologiques.Le parcours, structuré en six sections, retrace l'évolution de l'artiste et met en lumière ses maîtres, son cercle de sociabilité et son mode de vie, autant d'éléments qui ont profondément marqué son oeuvre tout au long de sa carrière.Après une formation à l'École des beaux-arts d'Helsinki, Pekka Halonen part à Paris, où il devient l'élève de Paul Gauguin. Il effectue plusieurs séjours entre la France et la Finlande jusqu'en 1894, perfectionnant sans cesse sa pratique. À Paris, son style est influencé par les courants artistiques alors en vogue : le japonisme, le pleinairisme et le synthétisme. Installé à Montmartre, il fréquente d'autres artistes finlandais de sa génération, tels que Akseli Gallen-Kallela, Magnus Enckell ou Eero Järnefelt, avec lesquels il partage réflexions et expérimentations.Son oeuvre s'inscrit dans le sillage du romantisme national et du carélianisme, un mouvement artistique et intellectuel exaltant les paysages et les traditions locales dans un contexte de tensions croissantes avec la tutelle russe. Ses tableaux y deviennent les symboles d'un mode de vie finlandais idéalisé et ses paysages se chargent peu à peu d'une dimension identitaire.En 1900, il est invité à participer à l'Exposition universelle par Albert Edelfelt, auquel le Petit Palais a consacré une exposition en 2022. Pour la première fois, la Finlande y est représentée par son propre pavillon, affirmant ainsi son existence en tant que nation autonome. Cette participation revêt une importance considérable pour le peuple finlandais dans un climat de forte tension avec la Russie.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'info du matin - En Slovaquie, on peut désormais se faire flasher pour excès de vitesse sur le trottoir. Le winner du jour - Une winneuse s'installe à Uzès sur les conseils de ChatGPT, sans connaître la ville auparavant. - Un policier témoigne en visioconférence pendant un procès et apparaît sans pantalon. Le flashback du jour - Août 1999 : sortie de la comédie romantique *Coup de foudre à Notting Hill* et succès du titre numéro 1 du moment, "Blue (Da Ba Dee)" d'Eiffel 65. Les savoirs inutiles - Grégory Ascher et Justine Salmon ont expliqué pourquoi on appelle la boîte à gants ainsi : au XIXe siècle, les gentlemen en carrosse y rangeaient leurs gants avant de prendre la route, d'où son nom resté depuis. La chanson du jour - Tears For Fears "Sowing the Seeds of Love" 3 choses à savoir sur Anna Wintour Qu'est-ce qu'on teste ? - Le musée des Arts et Métiers à Paris propose l'exposition *Flops*, consacrée aux grandes innovations qui n'ont pas marché, de la tech aux transports en passant par les télécoms. Le jeu surprise - Houda de La Seyne-sur-Mer (vers Toulon) gagne un séjour pour 4 personnes à Risoul 1850. La Banque RTL2 - Stéphane d'Izel-lès-Équerchin (vers Arras) gagne un iPhone 17. - Elisa de Bulhon (vers Clermont-Ferrand) repart avec un calendrier de l'Avent Maybelline.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réécoutez FG Chic invite Café Mulot by DJ' PYL du dimanche 2 novembre 2025 FG CHIC avec DJ' PYL se posent pour une pause Brunch, Déjeuner ou Goûter pour une instant de douceurs de gustatives pour vivre un moment suspendu entre le sucré ou le salé. Au cœur de Paris, dans un endroit magique d'une ancienne cour d'école qui a été transformée en paisible terrasse. DJ' PYL sera au platine avec un son Funk, Disco, Soul & Groove avec une sélection de remix rare. L'espace Café MULOT, Place des Vosges s'étend le long du jardin, transition lumineuse, colorée et végétalisée, entre la sortie du musée, la cour et l'entrée. Dans la cour intérieure, la fontaine y chante jour et nuit pour apporter sa douceur et son énergie. Un écrin romantique, chic et serein comme un hommage à celui qui deviendra le chantre du mouvement littéraire romantique français au XIXe siècle, Victor Hugo.
durée : 01:58:32 - Opéra symphonique III : le ballet - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
“Gabrielle Hébert” Amour fou à la Villa Médicisau Musée d'Orsay, Parisdu 28 octobre 2025 au 15 février 2026Entretien avecMarie Robert,conservatrice en chef – photographie et cinéma – Musée d'Orsay, et commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 3 novembre 2025, durée 24'23,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3664_gabrielle-hebert_musee-d-orsay/Communiqué de presseCommissariat à Paris et à La Tronche :Marie Robert, conservatrice en chef, photographie et cinéma, au musée d'OrsayConçue en partenariat avec le musée Hébert de La Tronche (Isère) où elle sera reçue au printemps 2026, l'exposition sera aussi présentée à l'Académie de France à Rome – Villa Médicis au printemps 2027 où Marie Robert, commissaire de l'exposition, a été accueillie dans le cadre d'une résidence croisée Villa Médicis / musée d'Orsay, pour une recherche d'un an en histoire de la photographie.L'exposition « Qui a peur des femmes photographes ? (1839-1945) » présentée en 2015 aux musées d'Orsay et de l'Orangerie a fait date pour la reconnaissance des femmes artistes en France. Parmi les nombreuses photographes révélées figurait Gabrielle Hébert, née Gabriele von Uckermann (1853, Dresde, Allemagne – 1934, La Tronche, France).Peintre amateure et épouse de l'artiste Ernest Hébert, deux fois directeur de l'Académie de France à Rome, Gabrielle Hébert démarre la photographie de manière intensive et exaltée à la Villa Médicis en 1888. À l'instar des artistes et écrivains comme Henri Rivière, Maurice Denis ou Émile Zola qui s'emparent à la fin du XIXe siècle d'un boitier photographique pour enregistrer le quotidien familial, Gabrielle développe une pratique privée et sentimentale du medium favorisée par la révolution technique et esthétique de l'instantané. Elle cessera brutalement vingt ans plus tard à La Tronche (près de Grenoble), à la mort de l'homme qu'elle idolâtrait, son aîné de près de quarante ans, et dont elle a en grande partie assuré la postérité en favorisant la création de deux musées monographiques, l'un à La Tronche (1934) et l'autre à Paris (1978).À la Villa Médicis, Première Dame d'une institution culturelle prestigieuse, Gabrielle organise les réceptions et reçoit le gotha en visite. Mais elle échappe vite aux assignations : lors de l'été 1888, elle acquiert un appareil photographique, prend des leçons auprès d'un professionnel romain, et installe, en compagnie du peintre pensionnaire Alexis Axilette, une chambre noire pour développer ses négatifs sur verre, tirer et retoucher ses épreuves. C'est le début d'une imposante production de près de deux mille clichés. « Je photo », « Je photographie» : pas un jour sans consigner dans son agenda qu'elle réalise des prises de vue.Si elle partage son goût du portrait mondain et du tableau vivant avec les frères Luigi et Giuseppe Primoli, neveux de la Princesse Mathilde Bonaparte et pionniers de la photographie instantanée en Italie, Gabrielle explore tous les genres de la photographie : nu, reproduction d'oeuvres d'art, paysage, nature morte, « récréations photographiques ». Offrant le point de vue d'une personne installée à demeure qui regarde, éblouie, le palais, le jardin et ses occupants à toutes les saisons (artistes et modèles, visiteurs étrangers en goguette, employés italiens au travail, fleurs et bêtes), sa production révèle un pan méconnu du quotidien dans ce phalanstère artistique. Car sa chronique en images est le premier proto- reportage sur la Villa Médicis, à la fois chef-d'oeuvre architectural dominant la Ville éternelle, lieu de vie des lauréats du Grand Prix de Rome et laboratoire d'une nouvelle relation entre la France et l'Italie tout juste « unifiée ». [...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu différent de d'habitude. Nous n'allons pas répondre à une question mais nous intéresser à un phénomène vieux comme l'humanité : les signaux ! Car oui, à bien y réfléchir les Hommes répondent depuis toujours à des alertes ! Autrefois elles étaient collectives et sacrées. Aujourd'hui plus individuelles et personnalisées. Et justement, c'est ce qui est intéressant. L'évolution de ces signaux racontent notre propre évolution, celle de nos sociétés ; et ce, de la communauté médiévale aux notifications digitales.Commençons par les origines : la cloche, la voix du village.Au Moyen Âge, elle est avant tout un instrument religieux, bien entendu. Mais pas que. C'est aussi et surtout un outil de cohésion sociale.En France, on estime qu'au XVe siècle, plus de 40 000 clochers rythmaient la vie des campagnes. Leur son résonnait à des kilomètres à la ronde, marquant les heures de prière, mais aussi les fêtes, les incendies ou les dangers imminents.Et ces sons n'étaient pas choisis au hasard : chaque tonalité transmettait un message précis.La cloche appartenait souvent à l'Église, mais aussi aux seigneurs locaux : c'était donc un symbole d'autorité. Dans un monde sans horloge, sans journaux et sans électricité, elle représentait le premier système de communication de masse.Le signal sonore unissait le village ; il façonnait un temps commun et imposait un rythme collectif.Ensuite, avec la Révolution industrielle, tout va changer. Le signal devient mécanique et change de nature.Le XIXe siècle fait naître la sirène d'usine, le sifflet du contremaître, le télégraphe et le code Morse. Inventé en 1837, ce dernier permet de transmettre des messages à distance sous forme de points et de traits : le signal devient donc langage.Les usines, elles, adoptent des systèmes sonores pour encadrer le travail : entrée, pause, fin de journée. C'est l'ère de la discipline mécanique.On le voit, le signal ne symbolise plus le sacré, mais la productivité et la sécurité.Et puis, apparaissent les premières sirènes municipales à la fin du XIXe siècle, pour alerter en cas d'incendie ou d'accident. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays met en place un réseau national d'alerte : aujourd'hui encore, plus de 4 500 sirènes sont testées chaque premier mercredi du mois.Le signal s'est alors industrialisé, standardisé, codifié. Il n'unit plus une communauté spirituelle : il coordonne une société moderne.Puis, une nouvelle fois tout va changer. A la fin du XXe siècle, le signal devient numérique et personnel. Le téléphone, d'abord fixe, puis mobile, introduit une alerte privée : la sonnerie ne s'adresse plus à tous, mais à une seule personne.Avec le SMS, puis les notifications, l'information se dématérialise et se multiplie. Aujourd'hui, plus de 85 % des Français possèdent un smartphone : chacun reçoit donc ses propres alertes en temps réel.Mais contrairement aux signaux mécaniques, ces notifications ne cherchent plus à contraindre, mais à accompagner.Elles servent à prévenir un rendez-vous, signaler un colis, alerter d'un retard ou d'un changement. Elles sont devenues des outils pratiques, conçus pour simplifier la vie quotidienne.Le signal numérique n'interrompt plus : il informe intelligemment.Ainsi, du clocher médiéval à l'écran tactile, le signal a suivi l'évolution des sociétés : de la prière au travail, et du travail à la mobilité.Aujourd'hui, grâce à la technologie, il se met au service de chacun, non pour interrompre, mais pour accompagner. Et s'il a changé de forme, sa fonction reste la même depuis mille ans : nous relier à ce qui compte... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 7 novembre 1917, à Munich. C'est à l'invitation d'une association d'étudiants de l'Université que Max Weber, l'un des fondateurs de la sociologie, prononce une conférence intitulée « Le métier et la vocation de savant ». Cette conférence est publiée deux ans plus tard et donne lieu à de vives réactions, négatives pour la plupart. Dans « Wissenschaft als Beruf », Weber dresse, notamment, un tableau sans concession de la situation professionnelle du scientifique moderne qui, selon lui, est appelé à une spécialisation de plus en plus forte et à participer à ce qu'il nomme le « désenchantement du monde ». L'économiste et sociologue se demande si la science a un sens. Non, répond-il, car elle est incapable de répondre à la question essentielle : « comment vivre ? ». Pour Weber encore, le scientifique doit travailler en sachant que ses éventuelles découvertes seront vouées, tôt ou tard, à être dépassées et il se doit de cultiver une vertu fondamentale : la « probité intellectuelle ». Alors, quel est le cheminement de Max Weber, penseur majeur au tournant des XIXe et XXe siècles ? Pourquoi a-t-il tant déplu, lui qu'un certain nombre de politiques, aujourd'hui, invoquent pour sa conception de l'État contemporain qu'il faut voir « comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé, revendique, avec succès, pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. » Invité : Vincent Genin, docteur en histoire, chercheur à la KUL et à l'Ecole pratique des Hautes études de Paris. Sujets traités : Max Weber, fondateurs, sociologie, science, économiste Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:38 - Opéra symphonique III - le ballet (4/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:38 - Opéra symphonique III - le ballet (3/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, découvrez Crimes Paranormaux, une collaboration Minuit exclusive !En 1897, les vallées tranquilles du comté de Greenbrier, en Virginie-Occidentale, vont être le théâtre d'un fait-divers troublant. Une jeune femme est retrouvée morte dans sa ferme. La tragédie plonge famille comme voisinage dans la mélancolie, et le doute va s'immiscer dans l'affaire de manière inattendue… Une nuit, la mère de la défunte se réveille brusquement. Au pied de son lit, le fantôme de sa fille la regarde, et lui confie l'impossible vérité : son nouvel époux l'a assassiné...Notre histoire prend place dans les dernières années du XIXe siècle, au coeur des montagnes et vallons de Virginie-Occidentale. Les étasuniens attendent avec impatience la fin de ce siècle troublé. Nous sommes à peine plus de trente-cinq ans après la guerre de Sécession, l'abolition de l'esclavage et les débuts tâtonnant d'une stabilité fédérale. La région a été particulièrement chamboulée par le contexte politique des décennies précédentes, et cela s'en ressent toujours dans la rudesse du quotidien. Auparavant rattachée à la Virginie, la Virginie-Occidentale a pris son indépendance pendant la guerre, en 1863. C'est donc un État jeune, assez instable, et très isolé.
durée : 00:28:34 - Opéra symphonique III - le ballet (2/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Halloween approche ! Cette année, l'équipe du podcast vous propose de découvrir ou de redécouvrir trois contes plein de magie et de suspens pour fêter Halloween. Bonne écoute à toutes et à tous. A la fin du XIXe siècle, dans la société anglaise victorienne, du nom de la reine Victoria, règne le plus grand sérieux. Il n'y a guère que le soir, à la lumière des bougies, que les anglais se laissent aller à un peu de fantaisie – ils dévorent des romans gothiques, dans lesquels des apparitions surnaturelles viennent troubler leur flegme légendaire ! Dans cette Angleterre un peu austère, un jeune poète et dramaturge irlandais réclame de la beauté, de la liberté ! Oscar Wilde choque tout Londres avec ses tenues flamboyantes et son esprit qui ne l'est pas moins. Il faut dire qu'il n'hésite devant rien : il se moque même des fantômes ! Écoutons donc ce qu'il dit de celui de Canterville… "Conte-moi l'aventure" est un podcast produit par Chérie FM À l'écriture : Marion Lemoine À l'interprétation : Léa des Garets À l'enregistrement, la réalisation et au mix : Cédric Le Doré À la rédaction en chef : Maud VenturaHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Guénaëlle de Carbonnières” Dans le creux des imagesau MAD, musée des Arts Décoratifs, Parisdu 29 octobre 2025 au 1er février 2026Entretien avecSébastien Quéquet,attaché de conservation en charge des collections de photographies et commissaire de l'exposition,et Guénaëlle de Carbonnières,artiste – à partir de 12'22 – par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 28 octobre 2025, durée 28'22,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/11/05/3662_guenaelle-de-carbonnieres_musee-des-arts-decoratifs/Communiqué de presseCommissaire : Sébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections de photographiesLe musée des Arts décoratifs présente l'exposition-dossier « Guénaëlle de Carbonnières. Dans le creux des images » du 29 octobre 2025 au 1er février 2026 dans le cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies, à l'occasion de Paris Photo. Ce focus met à l'honneur pour la première fois le travail conçu par l'artiste photographe à partir des collections photographiques du musée. Inspirée par ce fonds, Guénaëlle de Carbonnières a réalisé, à l'occasion d'une résidence au musée, plus de 30 travaux inédits, illustrant sa sensibilité pour la mémoire patrimoniale et architecturale. Le commissariat de l'exposition est assuré par Sébastien Quéquet, attaché de conservation en charge des collections de photographies.L'exposition présente, dans un premier temps, l'enquête que mène Guénaëlle de Carbonnières à partir de l'objet-livre du photographe Franck de Villecholle (1816-1906) conservé au musée des Arts décoratifs. Les pages de cette oeuvre unique regorgent de tirages qui documentent les destructions en Île-de- France lors de la guerre franco-allemande de 1870-1871. Les différentes traces laissées par le temps sur ces images – déchirures, effets de colle, traces, accidents et recouvrements – sont le terreau d'une réflexion plus large sur le thème de la disparition architecturale et patrimoniale.Ces anciens tirages sont la toile de fond de l'oeuvre de Carbonnières. À l'instar d'une sculptrice, la photographe utilise ce médium comme une matière qu'elle creuse, détaille, plie, mobilisant ainsi la conscience du visiteur. Les tirages sont « maltraités » allégoriquement et tendent à rendre compte des paysages dévastés par les conflits au XIXe siècle et du début du XXe siècle, s'inspirant ainsi des travaux de Félix Bonfils sur le Liban, de Charles Lallemand et Ludovico Hart en Libye, d'Hugues Krafft sur l'Arménie ou de Joseph de Baye sur l'Ukraine, conservés dans le fonds photographique du musée des Arts décoratifs.Une réflexion sur le médium photographiqueL'exposition est également le lieu d'une réflexion plus large sur la matière photographique et sa fragilité. Le travail de Guénaëlle de Carbonnières pose la question sensible du temps qui passe et de l'altération du verre et du papier, en redonnant vie à des clichés et des archives enfouis. Pour réaliser ces photographies, l'artiste expérimente l'art de la verrerie en encapsulant les images ou en fusionnant plusieurs plaques de négatifs donnant naissance à de nouvelles oeuvres. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : INA, BFM, Public Sénat Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:33 - Opéra symphonique III - le ballet (1/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le thème : faux, falsifications, faussaires autour du Moyen âge L'invité : Nicolas Sarzeaud, post-doctorant à l'université de Louvain La discussion :· Actualité du faux médiéval (1:00)· La création de faux au XIXe siècle (5:30)· Pastiches et exercices de style (Palémon Glorieux represent) (15:30)· L'affaire du faux de Robert d'Artois (17:15)· L'Église et le faux (23:10)· Quelles intentions derrière les faux médiévaux ? (27:00)· Retour sur la donation de Constantin (30:30)· Faux objets et fausses reliques (36:15) Les références mentionnées dans l'émission :· Nicolas Sarzeaud, Les suaires du Christ en Occident. Du Moyen Âge à nos jours, préface de J.-C. Schmitt, Paris, Cerf, 2024.· Nicolas Sarzeaud, « Fighting false relics… », 2025· Paul Bertrand, Forger le faux Les usages de l'écrit au Moyen Âge, Seuil, « L'Univers historique », 2025.· Béatrice Fraenkel, La Signature. Genèse d'un signe, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des histoires », 1992· Langlois et Seignobos, Introduction aux études historiques· Exposition Faux et faussaires aux AN· Exposition Le Moyen Âge du XIXe siècle. Créations et faux dans les arts précieux au Musée de Cluny· Thierry Lenain, Art Forgery: The History of a Modern Obsession. Londres, Reaktion Books, 2011.· Collectif, SNML. Anatomie d'une contrefaçon, Zones sensibles, 2020.· Luciano Canfora, La Fabuleuse Histoire du faux papyrus d'Artémidore, Anarcharsis, coll. "Essais", 2014.Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 octobre 2025.Avec cette semaine :- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- David Djaïz, entrepreneur et essayiste.- Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.- Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE VOL DU LOUVRE ET LA PROTECTION DU PATRIMOINEAu musée du Louvre, dimanche dernier, une série de bijoux datant du XIXe siècle ont été dérobés en quelques minutes par plusieurs malfaiteurs dans la galerie d'Apollon. Huit pièces manquent à l'appel. Le butin a été estimé à 88 millions d'euros par la conservatrice du musée, a annoncé mardi la procureure de Paris. La couronne de l'impératrice Eugénie, d'abord volée, a été retrouvée près du site, vraisemblablement égarée par les voleurs dans leur fuite. Très fréquenté, le musée a accueilli 8,7 millions de visiteurs en 2024. Il s'étend sur 73.000 mètres carrés et contient environ 35.000 œuvres issues de collections du monde entier. Le dernier vol recensé au Louvre a eu lieu en 1998 : une toile de Camille Corot, volée en pleine journée et jamais retrouvée.Lors de son audition mercredi au Sénat, la présidente du musée Laurence des Cars a indiqué qu'aucune caméra ne couvrait le balcon de la galerie d'Apollon, où sont passés les braqueurs, mais a réfuté tout « retard » dans la mise en œuvre du plan de sécurisation, contestant les observations de la Cour des comptes. Elle a confirmé avoir présenté sa démission, « refusée » par la ministre de la culture, et a notamment souhaité solliciter le ministère de l'intérieur pour étudier la possibilité d'installer un commissariat de police au sein du musée.Alors que le Louvre a rouvert ses portes mercredi matin, The Economist rappelle, étude scientifique à l'appui, que le vol d'œuvres dans les grands musées est presque une routine : on en recense 40 dans le monde depuis 1990 (majoritairement en Europe)… plus d'un par an. Dans quasiment un cas sur cinq, la valeur des objets dérobés dépasse les 100 millions d'euros avec un record à 450 millions d'euros pour le Van Gogh Museum d'Amsterdam en 1991. Moins d'une fois sur deux les œuvres volées ont finalement été récupérées.La portée symbolique de ce cambriolage n'est pas sans rappeler, pour Le Figaro, celui de l'incendie de Notre-Dame de Paris, en 2019, ou du vol de La Joconde en 1911. L'incendie de Notre-Dame avait mis en lumière la vulnérabilité d'autres édifices religieux. Un plan « sécurité » avait été lancé en 2020 pour les 87 cathédrales dépendant de l'État qui ont renforcé depuis leurs dispositifs de sécurité par des formations aux secours, des caméras thermiques, des porte coupe-feu… Selon la Direction nationale du renseignement territorial, 401 faits antichrétiens ont été recensés entre janvier et juin 2025, soit + 13 % par rapport à la même période en 2024. Une hausse significative qui intervient après deux ans de baisse. Mais pour l'Observatoire du patrimoine religieux, association indépendante qui effectue une veille en temps réel, ces chiffres sont « sous-estimés, parce qu'il n'y a pas toujours des plaintes ». Selon son vice-président, il y aurait aujourd'hui « trois à cinq fois plus de vandalisme touchant les édifices catholiques qu'il y a dix ans ».LE MOUVEMENT NO KINGSDe Washington à San Francisco, en passant par New York, Tampa ou Los Angeles, samedi 18 octobre dans 2.700 villes, près de sept millions d'Américains ont manifesté pacifiquement, contre Donald Trump et son usage autoritaire du pouvoir. Un mouvement lancé par un collectif de 300 associations regroupées derrière le slogan « No Kings » « pas de rois ». Ce collectif d'associations de défense des libertés civiles, dont certaines sont proches du Parti démocrate annonce la couleur sur la page d'accueil du site Internet qui coordonne les manifestations : « Pas de trônes, pas de couronnes, pas de rois : le pouvoir appartient au peuple. » Le mouvement qui dit vouloir s'opposer aux « abus de pouvoir », déplore « l'envoi d'agents militarisés » dans des villes démocrates et les « cadeaux aux milliardaires ». Il entend « défendre la démocratie » face à « la dictature ». Dans les cortèges, les manifestants qui revendiquent la défense des valeurs américaines, ont concentré leurs critiques sur les attaques contre la liberté de la presse, le droit de vote des minorités ou la séparation des pouvoirs. Le déploiement de la garde nationale dans plusieurs villes américaines, ainsi que les rafles opérées par la nouvelle police anti-immigration nourrissent l'indignation. Cette deuxième contestation d'ampleur, a été trois fois plus suivie qu'un événement similaire à la mi-juin.Né de la société civile, ce mouvement a reçu le soutien public de plusieurs personnalités politiques. Il a notamment été relayé par l'ancienne candidate démocrate Kamala Harris. Dans les cortèges, on a pu voir le leader de l'aile gauche démocrate Bernie Sanders, ou le sénateur de New York Chuck Schumer. Le mouvement a été également soutenu par des artistes comme Robert De Niro. Cette nouvelle journée de mobilisation survient par ailleurs en pleine paralysie budgétaire de l'État fédéral et alors que Donald Trump a déployé des militaires dans plusieurs fiefs démocrates pour, selon lui, lutter contre l'immigration illégale et la criminalité. La droite a fustigé un mouvement de « haine de l'Amérique », tandis que plusieurs membres de l'administration Trump ont accusé les manifestants d'être des « extrémistes ». Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a ainsi jugé que le mouvement était animé par « des partisans du Hamas et des antifas ». Un qualificatif qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites, le président Donald Trump ayant récemment signé un décret qui classe le mouvement « antifa » comme étant une « organisation terroriste ». À ses yeux, ce mouvement serait une « entreprise militarisée et anarchiste qui appelle explicitement au renversement du gouvernement des États-Unis ». En réponse à ces manifestations, Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux, depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, une vidéo réalisée grâce à l'intelligence artificielle. On y voit le président américain aux commandes d'un avion, la tête coiffée d'une couronne, en train de bombarder les cortèges de manifestants avec des excréments.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La ville de Johannesburg est aussi appelée « la ville de l'or », parce qu'elle a été fondée à la fin du XIXe siècle quand de l'or y est découvert. Rapidement, la ville se développe autour de cette précieuse ressource. Plus de cent ans plus tard, la plupart des mines ont fermé, mais il reste des milliers de puits encore ouverts, et surtout des matières toxiques qui continuent de toucher les communautés voisines, et aujourd'hui, les habitants sont de plus en plus malades. De notre correspondant à Johannesburg, L'image est frappante : dans une impasse de Soweto, une immense dune de sable dépasse derrière le toit de modestes maisons en pierre. Quand il y a du vent, la poussière se soulève. Et toutes ces substances toxiques arrivent chez nous. Nous sommes dans le quartier de Snake Park, dans une maison familiale à deux étages où plusieurs générations vivent ensemble. Novulawu Sitshaluza, bob sur la tête pour se protéger du soleil, a grandi ici : « Au départ, on pensait que cette montagne était naturelle, mais nous avons découvert plus tard que c'était en fait une création humaine, issue de la ruée vers l'or. » Des générations marquées par la maladie À la fin du XIXe siècle, la ville de Johannesburg se construit sur l'or. Et pendant l'apartheid, le pouvoir blanc déporte les populations noires dans d'immenses townships, souvent à proximité de mines, et donc de déchets toxiques. « Vous savez, nos ancêtres sont partis travailler dans les mines. Ils ne sont jamais revenus avec de l'or ou de l'argent. Ils sont revenus avec des maladies. Et encore aujourd'hui, nous, leurs arrière-petits-enfants, on tombe malade à notre tour. C'est l'éternelle souffrance des Noirs en Afrique du Sud. ». Thokozile Mntambo est activiste, figure de la lutte des communautés locales face aux géants du secteur minier : « Comme vous pouvez le voir, il n'y a aucune clôture pour sécuriser les lieux… Vous pouvez vous garer ici, on va s'approcher un peu ». Donc là, on va monter sur une petite butte, pour vraiment avoir une vue sur toute la mine. On monte sur du sable très clair, presque blanc. Ce sont tous les résidus ; à l'époque où on cherchait encore de l'or. « Ils continuent de trouver de nouvelles technologies pour extraire les restes d'or. Alors, nous, on meurt encore à cause de cet or ! », ajoute Thokozile Mntambo. Recenser les victimes Et Thokozile Mntambo ne veut plus voir sa communauté mourir. En 2023, avec la Bench-Marks Foundation, elle démarre un porte-à-porte pour recenser tous les cas de maladies. Résultat : la moitié des répondants déclarent avoir des problèmes respiratoires : « On est venu me voir pour me dire que je devais arrêter de parler aux médias, car cela perturbe les investissements. Mais j'ai commencé ce combat, je ne vais pas m'arrêter là ! » Parce que de nombreuses vies sont en jeu. À cause de ces longues années d'expositions à l'uranium ou à l'arsenic, de plus en plus d'enfants naissent malades. Nous retournons chez Novulawu, qui vit juste en face de la mine : « Ma fille était handicapée, elle est malheureusement décédée en 2022, à 12 ans… Je ne peux pas être certaine que ce soit à cause de ces résidus toxiques, mais cette dune a peut-être joué un rôle, oui. » Selon les activistes de Snake Park, ce combat, c'est un combat entre le profit des grandes entreprises et la santé des communautés locales appauvries ; plus de cent ans après la ruée vers l'or.
INAUGURATION DU CANAL ERIELe canal Érié est situé dans l'État de New York. Reliant le fleuve Hudson au lac Érié, il établit une voie fluviale entre l'océan Atlantique et les Grands Lacs canadiens. Inauguré le 26/10/1825, il fête cette année son bicentenaire. L'occasion de revenir sur cette prouesse d'ingénierie et sur le rôle économique central qu'il a joué au XIXe siècle-------------N'hésitez pas à aller visiter notre site racontemoinewyork.com Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La nature est ingénieuse, grâce à des milliards d'années d'évolution. Et les humains s'inspirent de plantes et d'animaux pour concevoir ou améliorer des produits. (Rediffusion du 21 janvier 2024) Vous les avez peut-être remarquées, en vous promenant dans la nature, en marchant dans les herbes hautes, ces petites boules piquantes qui s'accrochent à vos chaussettes, aux lacets de vos chaussures, ou même à vos jambes poilues... Ce sont des fruits, et c'est comme ça que certaines plantes font voyager leurs graines pour aller coloniser d'autres territoires : en s'agrippant aux poils des animaux. Ces petits fruits piquants, un ingénieur suisse les avait remarqués sur son chien, au début des années 1940. Il s'agissait des fruits d'une plante, la bardane, et c'est en les examinant au microscope, en découvrant que chaque épine se terminait par un crochet, qu'il avait inventé le velcro, les scratchs, ces fermetures éclair sans fermeture éclair. C'est le biomimétisme, quand la nature ingénieuse, grâce à des milliards d'années d'évolution, inspire les humains... En étudiant le vol des oiseaux, leurs ailes, Léonard de Vinci avait, dès le XVe siècle, posé les bases de l'aéronautique. Plus tard, fin XIXe, un ingénieur français, Clément Ader, faisait voler le premier avion, qui ressemblait à une chauve-souris. Le train à grande vitesse du Japon, le Shinkansen, est célèbre pour son nez, la locomotive de tête, qui s'étire comme le bec long et fin d'un oiseau, le martin-pêcheur, capable de fendre l'eau sans bruit, sans éclaboussure. Ce fut la solution trouvée face aux changements de pression à l'entrée des tunnels qui provoquaient des nuisances sonores. Le train au bec d'oiseau y a aussi gagné en vitesse et en économie d'énergie. 20 % d'énergie produite en plus aussi pour des éoliennes, grâce à leurs pâles dentelées, semblables aux nageoires des baleines à bosse, si agiles malgré leur poids. Requin, lotus et termitière Les nageurs, qui ont des palmes comme les canards, vont aussi plus vite grâce à une combinaison qui copie la peau des requins, lisse en apparence, mais munie de millions d'écailles microscopiques. Le requin mako peut ainsi dépasser les 50 kilomètres-heure. Il y a aussi l'effet lotus : les feuilles de la plante aquatique ressemblent à la peau des requins : des micro-aspérités empêchent l'eau de pénétrer ; le lotus est hydrophobe, et les gouttes qui roulent à sa surface ont une fonction autonettoyante, pour que la photosynthèse soit parfaite. Au fil de l'évolution, les êtres vivants s'adaptent à leur milieu ; la nature est un laboratoire de recherche permanent. On fabrique des vêtements chauds inspirés de la fourrure des ours polaires. La climatisation d'un immeuble d'Harare au Zimbabwe a été conçue en prenant modèle sur des termitières. Une colle superglue est composée d'une molécule présente dans la bave d'escargot. Les aiguilles, en médecine, prennent la forme de la trompe des moustiques, qui piquent sans qu'on s'en aperçoive.
Nous sommes en 1803. Voici un jeune chirurgien qui essaye de comprendre et de soigner les soldats atteints de … nostalgie. il a même consacré une thèse à ce sujet. On peut en trouver un exemplaire édité par l'imprimerie De Valade, rue Coquillière, à Paris. L'intitulé est précis « Essai sur la nostalgie, appelée vulgairement maladie du pays. Présenté et soutenu, à l'Ecole de Médecine, par Denis Guerbois, ex-chirurgien de première classe de l'armée d'Italie, Officier de santé de l'hospice de Liancourt, département de L'Oise. » En épigraphe, le jeune homme a noté ces simples mots : « Ils laissaient, en partant, une mère chérie ». Il a aussi inclus, à son travail, une préface autobiographique dans laquelle il écrit : « La première fois que je quittais ma mère : ses yeux baignés de larmes, sa main qui s'attachait à la mienne, ses regards qui me rappelaient sans cesse, imprimèrent dans mon cœur, un souvenir que je conservais partout. » Nous sommes donc au début du XIXe siècle, et l'on peut souffrir de nostalgie, et l'on peut même en mourir à l'instar de celles et ceux touché.e.s par le typhus ou la petite vérole. La nostalgie frappe surtout les soldats, les travailleurs migrants, les colons, les expatriés. A cette époque, le monde s'élargit, les guerres font rage, l'expansion coloniale est en marche. La nostalgie tue, parfois plus que la violence des combats. Comment en est -on arrivé à pathologiser la nostalgie ? Quand et pourquoi a-t-on cessé de le faire ? De quelle manière est-on passé du regret, du manque d'un espace familier à la recherche d'un temps perdu ? Ce n'est pas simple, mais allons-y quand même … Invité : Thomas Dodman, maître de conférences à l'université de Columbia Sujets traités : nostalgie, maladie, Denis Guerbois, soldats, travailleurs, migrants, colons, expatriés, temps Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est officiel, le Tour de France fera son retour en Alsace. Le samedi 18 juillet 2026, la 14ème étape de la Grande Boucle mènera les coureurs de Mulhouse au Markstein, dans le Haut-Rhin. Une étape courte mais de 155 kilomètres, au coeur du massif vosgien, avec plus de 3000 mètres de dénivelé positif. Au programme : le Grand Ballon, le Ballon d'Alsace et une nouveauté, le col du Page, sans oublier la montée du Haag, qualifié de “pépite” par le directeur du Tour. Désamorçage d'une bombe de la Seconde Guerre mondiale. Une bombe américaine a été retrouvée lors d'un chantier à Rastatt, en Allemagne, près de la frontière française. Près de 3000 Allemands vont devoir quitter temporairement leur domicile ce dimanche. C'est sur le chantier de la future piscine municipale qu'a été découverte la bombe, vraisemblablement larguée pendant la libération de l'Europe entre 1944 et 1945. D'après la ville, un périmètre de 500 mètres autour de l'engin explosif a été défini et toutes les personnes qui y vivent doivent évacuer avant 8h30 ce dimanche. L'espace aérien et la circulation sur la voie ferrée à proximité seront fermés à compter de 10h. Aucun train ne roulera entre Karlsruhe et Baden-Baden à partir de 11h. En Alsace, les professionnels de la santé scolaire tirent la sonnette d'alarme. Selon le syndicat Unsa Education, leurs conditions de travail se dégradent malgré les promesses du ministère de l'Education nationale. Dans l'Académie de Strasbourg, on ne compte que 9 médecins scolaires dans le Bas-Rhin et autant dans le Haut-Rhin. Résultat : les visites médicales, obligatoires en maternelle, ne peuvent plus être assurées correctement. Même constat du côté des psychologues scolaires, 1 pour 1600 élèves. Cette année, 14 établissements sont sans aucun professionnel de santé scolaire. Le syndicat réclame d'urgence un plan de recrutement. La commune de Châtenois possède maintenant sa Maison du tourisme et du patrimoine. Inauguré au début du mois, l'établissement, qui se situe dans une bâtisse du XIXe siècle, accueille le public aux horaires d'ouverture de l'Office du tourisme. Une partie musée y est d'ailleurs à découvrir. Les précisions de Luc Adoneth, maire de Châtenois. Une salle à destination des associations a aussi été mise en place à l'étage. Pour découvrir ce bâtiment, une journée portes ouvertes sera proposée le dimanche 23 novembre. En attendant, retrouvez notre reportage vidéo sur nos réseaux sociaux et la plateforme YouTube.Agression à Haguenau. Juste avant les vacances scolaires, un jeune homme de 25 ans a été arrêté pour une agression physique commise sur le proviseur du lycée Heinrich-Nessel. Alors qu'il effectuait un stage au sein de l'établissement, il avait réclamé une rémunération et la discussion avait dégénérée. Placé en garde à vue, il était retourné le lendemain au lycée et a alors agressé le proviseur, qui n'a pas été blessé. Il a été emmené au centre de rétention administrative de Metz, placé sous contrôle judiciaire et devra se présenter devant le tribunal correctionnel en avril 2026.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez les coulisses de La Légende des Stryges avec le scénariste Eric Corbeyran et le dessinateur Nicolas Bègue. L'album est disponible aux éditions Delcourt https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-la-legende-des-stryges/album-la-legende-des-stryges-t01 les auteurs sont au festival Quai des Bulles pour dédicacer. Après sept ans d'absence, l'univers des Stryges reprend vie dans un somptueux diptyque prenant pour cadre la fin du XIXe siècle où l'on découvre l'origine des dieux de l'Égypte ancienne mais aussi celle de Sandor G. Weltman... Égypte, 1869. Alors qu'une guerre se prépare entre la France et la coalition des États allemands dirigée par la Prusse, l'archéologue français Alexandre Sardin met au jour un ensemble de sarcophages. À l'intérieur, sept corps à la physionomie hors du commun baignent dans un étrange liquide noir, futur enjeu d'une lutte sans merci entre l'archéologue et l'occultiste prussien Sandor G. Weltman...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:48 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - De l'Antiquité au XIXe siècle, de l'Égypte à l'Arabie Saoudite en passant par le Mali, le nouveau roman de David Diop, "Où s'adosse le ciel" est un grand voyage spatial et temporel, sur les traces d'une histoire dont seuls se souviennent encore les conteurs d'Afrique. - réalisation : Laurence Malonda - invités : David Diop Écrivain, maître de conférences en littérature à l'Université de Pau
L'histoire retient souvent le nom de James Marshall comme celui du premier découvreur d'or en Californie, en janvier 1848. Pourtant, un Français venu du Beaujolais, Claude Chana, a lui aussi joué un rôle décisif dans cette épopée. Ce tonnelier émigré, presque inconnu en France, fut l'un des tout premiers à trouver de l'or dans le lit des rivières californiennes, lançant malgré lui une des plus grandes aventures du XIXe siècle.Du Beaujolais à l'AmériqueClaude Chana naît en 1811 à Saint-Amand-en-Puisaye, dans une modeste famille de vignerons. Artisan tonnelier, il rêve d'horizons plus larges. Comme beaucoup d'Européens à l'époque, il quitte la France pour tenter sa chance en Amérique. Il débarque d'abord à La Nouvelle-Orléans, avant de gagner la côte Ouest, encore territoire mexicain, où il s'installe dans la vallée de Sacramento. En 1846, il rejoint la petite colonie de Sutter's Fort, fondée par l'immigrant suisse John Sutter.La découverte de 1848Quelques mois après la découverte officielle d'or par Marshall à Coloma, Chana décide, au printemps 1848, d'explorer les environs de l'actuelle Auburn, dans la Sierra Nevada. En lavant du gravier dans le ruisseau Bear River, il aperçoit des paillettes scintillantes : de l'or pur. Il en ramasse plusieurs onces et en montre la preuve à Sutter. Très vite, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre.Sa découverte déclenche une véritable ruée vers l'or locale, attirant des centaines de chercheurs. L'endroit sera baptisé Auburn, aujourd'hui une ville de Californie qui revendique Claude Chana comme son fondateur.Un destin modeste, une mémoire durableContrairement à d'autres, Chana ne fera pas fortune. Homme discret, il préfère s'établir dans la région, devenir éleveur et vigneron, et contribuer à bâtir la jeune communauté californienne. Il meurt en 1882, presque oublié des siens.Pourtant, aux États-Unis, son nom figure toujours parmi les pionniers de la ruée vers l'or. Une statue monumentale lui rend hommage à Auburn : elle représente le Français, pan d'or à la main, scrutant la rivière.Un pionnier méconnuClaude Chana incarne l'esprit d'aventure et de curiosité de ces migrants anonymes qui ont façonné le monde moderne. En 1848, il ne cherchait pas la gloire — seulement un avenir. Il trouva l'or, mais légua surtout un symbole d'audace et de persévérance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La zwanze, fondé sur l'absurde et l'ironie, est bien loin des plaisanteries triviales auxquelles on l'associe parfois. Dès le XIXe siècle, des artistes et clubs bruxellois ont multiplié les farces et happenings critiques, mêlant satire sociale et esprit dada avant l'heure. On explore aujourd'hui cette tradition méconnue, entre moquerie tendre et surréalisme engagé avec Eliane Van den Ende, autrice de « La Zwanze – L'humour comme identité belge » paru aux éditions Artha. Sujets aborbés : Histoire, zwanze, Belgique, Bruxelles, art, peinture, exposition, humour, critique, culture, Louis Ghémar Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:17:24 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Cette réinvention théâtrale du chef-d'œuvre de Gustave Flaubert redonne vie à Emma Bovary. Sur une piste de cirque où se mêlent vidéo, théâtre et musique pop et kitsch, Christophe Honoré tente de bousculer notre regard sur ce grand roman du XIXe siècle - réalisation : Laurence Malonda - invités : Marie Sorbier Productrice du "Point Culture" sur France Culture, et rédactrice en chef de I/O; Vincent Bouquet Journaliste et responsable d'édition du site Sceneweb
Le XIIème siècle est une période faste du Moyen-Age, Abélard est alors professeur de dialectique à Paris, mais aussi un grand séducteur. Il entend parler d'Héloïse, la nièce du chanoine Fulbert. Elle vit chez son oncle, tout près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle reçoit une éducation très complète. Fulbert souhaite que sa nièce devienne abbesse et mène une grande carrière dans les ordres. Les historiens qui se sont penchés plus récemment sur leur relation, sans se laisser influencer par la vision romantique du XIXe siècle de ce couple, y voient plutôt une histoire de désir. Désir de plaire et d'être célèbre pour le professeur Abélard, désir de liberté et de plaisir charnel pour l'abbesse Héloïse. Virginie Girod vous raconte l'idylle d'Héloïse et d'Abélard au XIIème siècle. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1990, le Japon a opéré une modification presque imperceptible mais symboliquement majeure de son drapeau national : le célèbre disque rouge, représentant le soleil, a été décalé d'environ 1 % vers la droite et légèrement redimensionné. Ce changement minuscule, à peine visible à l'œil nu, marque pourtant une étape importante dans la normalisation et la codification de l'un des symboles les plus puissants du pays.Pendant des décennies, le drapeau japonais — le Hinomaru, littéralement « le cercle du soleil » — n'avait aucune définition officielle précise. Depuis la fin du XIXe siècle, chaque institution, chaque imprimerie, chaque école l'interprétait légèrement différemment : certaines versions affichaient un rouge orangé, d'autres un rouge profond ; parfois le disque était parfaitement centré, parfois un peu excentré pour des raisons esthétiques ou d'équilibre visuel. En somme, il n'existait aucune norme graphique nationale.C'est ce flou que le gouvernement japonais décida de corriger à la fin du XXe siècle. En 1990, à l'approche du couronnement de l'empereur Akihito et d'une nouvelle ère symbolique pour le pays, le ministère de l'Éducation annonça une standardisation du drapeau. Le rouge du disque fut défini avec précision (couleur officielle : sun red), son diamètre fixé à trois cinquièmes de la hauteur du drapeau, et surtout, le cercle fut déplacé d'1 % vers la droite.Pourquoi ce léger décalage ?La raison est avant tout optique. Lorsqu'un drapeau flotte au vent, le tissu se plie et se déforme : un disque parfaitement centré semble visuellement décalé vers la gauche. Pour compenser cet effet, les designers officiels décidèrent de placer le soleil très légèrement à droite, afin qu'il paraisse parfaitement centré lorsqu'il est hissé. Autrement dit, c'est une correction d'illusion visuelle, pas un geste politique.Mais cette retouche minime a aussi une portée symbolique. Dans une culture où l'harmonie visuelle est essentielle, ce soin extrême pour un simple millimètre illustre la recherche d'équilibre et de perfection chère au Japon. Le Hinomaru, symbole du soleil levant, devait apparaître dans toute sa pureté — stable, équilibré, intemporel.Depuis, le drapeau officiellement codifié reste identique. Ce décalage d'un pour cent rappelle que, pour le Japon, l'harmonie parfaite se joue parfois à un détail près — et qu'un symbole millénaire mérite la précision d'un coup de pinceau invisible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le « piège de Thucydide » est une théorie historique et géopolitique qui décrit un mécanisme récurrent : lorsqu'une puissance montante menace de supplanter une puissance dominante, la confrontation armée devient presque inévitable. Cette idée trouve son origine dans les écrits de Thucydide, historien grec du Ve siècle avant notre ère, auteur de La Guerre du Péloponnèse. Dans son œuvre, il analyse le conflit entre Athènes et Sparte, deux cités rivales dont la rivalité finit par plonger la Grèce antique dans une guerre longue et dévastatrice.Thucydide y écrit cette phrase devenue célèbre :« Ce fut la montée en puissance d'Athènes et la crainte que cela inspira à Sparte qui rendit la guerre inévitable. »Cette observation simple mais profonde a traversé les siècles. Elle met en lumière une dynamique psychologique autant que stratégique : la peur. Lorsqu'un État établi sent son hégémonie menacée, il a tendance à réagir par la méfiance, la coercition, voire la guerre préventive. De son côté, la puissance montante se sent injustement entravée et réagit à son tour par la défiance et la provocation. Le cycle de la peur et de la réaction mutuelle s'enclenche, jusqu'à l'affrontement.Dans l'histoire moderne, ce piège de Thucydide semble s'être reproduit à plusieurs reprises. Au début du XXe siècle, la montée de l'Allemagne impériale face au Royaume-Uni est souvent citée comme un exemple typique : la crainte britannique de perdre sa suprématie maritime contribua à l'engrenage qui mena à la Première Guerre mondiale. Plus récemment, cette grille de lecture a été remise au goût du jour par le politologue américain Graham Allison pour analyser les relations entre les États-Unis et la Chine. Washington, puissance dominante depuis 1945, voit en Pékin une menace économique, technologique et militaire croissante. Pékin, de son côté, estime légitime de revendiquer une place de premier plan. La tension entre ces deux géants incarne parfaitement le dilemme décrit par Thucydide il y a 2 400 ans.Mais le piège n'est pas fatal. Dans plusieurs cas — comme la transition entre la domination britannique et américaine au XIXe siècle — la rivalité ne déboucha pas sur la guerre. Cela montre qu'il est possible d'échapper au piège de Thucydide par la diplomatie, la coopération et la maîtrise des peurs réciproques.Ainsi, ce concept rappelle que les guerres ne naissent pas seulement des ambitions, mais aussi des émotions collectives : la peur de décliner, la volonté de s'affirmer. Et comprendre ce mécanisme, c'est peut-être la meilleure façon d'éviter qu'il se répète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le « piège de Thucydide » est une théorie historique et géopolitique qui décrit un mécanisme récurrent : lorsqu'une puissance montante menace de supplanter une puissance dominante, la confrontation armée devient presque inévitable. Cette idée trouve son origine dans les écrits de Thucydide, historien grec du Ve siècle avant notre ère, auteur de La Guerre du Péloponnèse. Dans son œuvre, il analyse le conflit entre Athènes et Sparte, deux cités rivales dont la rivalité finit par plonger la Grèce antique dans une guerre longue et dévastatrice.Thucydide y écrit cette phrase devenue célèbre :« Ce fut la montée en puissance d'Athènes et la crainte que cela inspira à Sparte qui rendit la guerre inévitable. »Cette observation simple mais profonde a traversé les siècles. Elle met en lumière une dynamique psychologique autant que stratégique : la peur. Lorsqu'un État établi sent son hégémonie menacée, il a tendance à réagir par la méfiance, la coercition, voire la guerre préventive. De son côté, la puissance montante se sent injustement entravée et réagit à son tour par la défiance et la provocation. Le cycle de la peur et de la réaction mutuelle s'enclenche, jusqu'à l'affrontement.Dans l'histoire moderne, ce piège de Thucydide semble s'être reproduit à plusieurs reprises. Au début du XXe siècle, la montée de l'Allemagne impériale face au Royaume-Uni est souvent citée comme un exemple typique : la crainte britannique de perdre sa suprématie maritime contribua à l'engrenage qui mena à la Première Guerre mondiale. Plus récemment, cette grille de lecture a été remise au goût du jour par le politologue américain Graham Allison pour analyser les relations entre les États-Unis et la Chine. Washington, puissance dominante depuis 1945, voit en Pékin une menace économique, technologique et militaire croissante. Pékin, de son côté, estime légitime de revendiquer une place de premier plan. La tension entre ces deux géants incarne parfaitement le dilemme décrit par Thucydide il y a 2 400 ans.Mais le piège n'est pas fatal. Dans plusieurs cas — comme la transition entre la domination britannique et américaine au XIXe siècle — la rivalité ne déboucha pas sur la guerre. Cela montre qu'il est possible d'échapper au piège de Thucydide par la diplomatie, la coopération et la maîtrise des peurs réciproques.Ainsi, ce concept rappelle que les guerres ne naissent pas seulement des ambitions, mais aussi des émotions collectives : la peur de décliner, la volonté de s'affirmer. Et comprendre ce mécanisme, c'est peut-être la meilleure façon d'éviter qu'il se répète. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plongez dans l'univers du tatouage traditionnel français avec Marlou de Galles, qui, grâce à sa passion et à ses recherches dans les archives ( notamment celles du XIXe siècle ) redonne vie aux motifs oubliés, des tatouages de criminels aux traditions disparues.Comme toujours :vous pouvez nous soutenir via la boutique ou Patreon,et venir échanger avec nous sur le forum.
Patrick Weil, historien et chercheur au CNRS, revient dans cet extrait sur un épisode clé de l'histoire de France : la séparation de l'Église et de l'État. Dans un contexte politique et géopolitique tendu aujourd'hui, où la place du religieux dans le débat public est plus que jamais questionnée, il m'a semblé essentiel de remettre en lumière ce moment charnière.Le terme de laicité est très utilisé mais pour servir des propos qui sont en décalage avec le sujet initial.Dans cet épisode, nous parlons de la manière dont l'Église s'est mêlée des affaires politiques françaises à la fin du XIXe siècle, en soutenant des causes monarchistes ou en s'opposant ouvertement à la République, jusqu'à provoquer un tournant historique. J'ai questionné Patrick Weil sur le rôle décisif d'Aristide Briand et de Clémenceau, sur la crise des inventaires, mais aussi sur la stratégie politique mise en place pour préserver la paix civile tout en affirmant fermement la laïcité.Cet échange met en lumière une leçon essentielle : la loi de 1905 n'est pas née d'un affrontement brutal, mais d'une volonté de compromis éclairé, pour garantir la liberté de culte tout en protégeant l'espace public des pressions religieuses. Une réflexion toujours aussi brûlante aujourd'hui.5 citations marquantes« Aucun chandelier ne vaut une vie humaine. » – Clémenceau« Le pape voulait faire des martyrs, il ne fallait pas lui en donner l'occasion. »« La loi de 1905, c'est la liberté pour tous, sans domination d'aucun. »« L'Église appelait depuis ses chaires à voter contre les républicains. »« Comment le pape peut-il ordonner au président de la République où voyager ? »10 questions posées dans l'interviewComment l'Église a-t-elle réagi à la volonté de séparation d'avec l'État ?Pourquoi a-t-on voulu séparer la religion de l'État en France ?Quelle était la place de l'Église dans la République avant 1905 ?Quelles conséquences a eu le soutien de l'Église à la monarchie ?Quel rôle l'Église a-t-elle joué dans l'affaire Dreyfus ?Comment a été élaborée la loi de séparation de 1905 ?Quelle a été la réaction du Vatican à cette loi ?Pourquoi y a-t-il eu des violences lors des inventaires ?Quelle stratégie Aristide Briand et Clémenceau ont-ils choisie ?En quoi cette crise nous éclaire-t-elle sur notre rapport actuel à la laïcité ?Timestamps clés (optimisé YouTube)00:00 – Introduction de l'épisode par Grégory Pouy00:28 – Le mélange religion/État sous l'Ancien Régime et Napoléon02:18 – L'implication politique de l'Église jusqu'à l'affaire Dreyfus03:15 – Les prémices de la loi de 1905 avec Aristide Briand04:06 – L'incident diplomatique déclencheur avec le pape05:19 – Réaction de l'Église de France et opposition du Vatican06:14 – Briand et Clémenceau : une mise en œuvre politique risquée07:53 – L'hésitation face à la déchéance de nationalité des évêques08:48 – Offensives contre l'école publique et ripostes légales Suggestion d'épisode à écouter : #207 Comprendre la tension autour de la laïcité avec Patrick Weil (https://audmns.com/oavleuD)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les romans de Jules Verne, écrits à la fin du XIXe siècle, sont empreints des progrès techniques de l'époque. Jules Verne en est convaincu, l'homme qui sait peut tout. Même s'il se retrouve sur une île déserte ! Écoute donc les aventures de l'ingénieur, le grand savant Cyrus Smith, et de ses compagnons. Conte-moi l'aventure est un podcast original Chérie FM. Ecriture : Marion Lemoine Interprétation : Léa des Garets Enregistrement : Cédric le Doré Réalisation : Cédric le Doré et Adrien le Blond Edition : Anaïs Koopman Production : Anne-Cécile Kirry Direction des contenus : Sarah ConanHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:28:46 - Relax ! du mardi 07 octobre 2025 - par : Lionel Esparza - Très en vogue dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXe, nombre de compositeurs de cette époque ont écrit dans cette forme libre empreinte de mélodies folkloriques : de Franz Liszt à Claude Debussy, d'Emmanuel Chabrier à Ernő Dohnányi... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:05 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - À la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, se développe l'idée que l'homosexualité serait une maladie. Parallèlement on assiste à l'émergence d'une identité homosexuelle. - invités : Florence TAMAGNE - Florence Tamagne : Maîtresse de conférences à l'Université de Lille 3 - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:51:47 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Entre les XVIe et XIXe siècles, artistes de grand nom, soldats et touristes anonymes ont creusé dessins et inscriptions au-dessous d'œuvres majeures à Rome. Acte de dégradation ou symbole d'adoration ? Comment interpréter ces graffitis ? - réalisation : Clément Nouguier - invités : Charlotte Guichard Historienne de l'art, directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l'École normale supérieure
Laurent Marsick vous recommande un classique de la littérature américaine : voici sous la plume de Thibaut Vermot et les dessins de Frederic Pillot "Le dernier des Mohicans", histoire écrite au XIXe siècle par James Fenimore Cooper qui nous entraine en Amérique en 1757... Ecoutez Laissez-vous tenter avec Laurent Marsick du 01 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'info du matin - Grégory Ascher et Justine Salmon vous ont emmenés à Copenhague, où la ville a mis en place des feux intelligents qui passent au vert pour les cyclistes ! Le winner du jour - Dans le Var, un homme circule au guidon d'une fausse moto de police... et se fait arrêter par les vraies forces de l'ordre. - Aux États-Unis, un passionné sauve un homard extrêmement rare de la casserole. Le flashback du jour - Octobre 1977 : David Bowie sort l'album "Heroes", l'un des chefs-d'œuvre de sa période berlinoise. Et la même année, les Sex Pistols bousculent le monde musical avec "Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols". Les savoirs inutiles - Au XVIIIe siècle, les claviers de piano étaient inversés : les touches blanches étaient noires, et les noires, blanches. Le changement viendra au XIXe siècle, probablement pour des raisons de coût ou de lisibilité. La chanson du jour - Cat Stevens "Wild World" Les 3 choses à savoir sur No Doubt Qu'est-ce qu'on regarde ? - Sur Twitch ce week-end : le GP Explorer 3 organisé par Squeezie. - Au cinéma : sortie du film "Un simple accident", Palme d'or du dernier Festival de Cannes. - Et sur Prime Video : retour de l'intégrale de la saga James Bond. Le jeu surprise (Ni oui ni non) - Rachel de Toulouse gagne un séjour de deux nuits pour deux personnes à l'Eden Hotel & Spa à Cannes avec Weekendesk. Les coffres à jouets RTL2 - Lisa, 14 ans, de Domérat (vers Montluçon), gagne un iPad. La banque RTL2 - Sabrina de Poitiers remporte 500 €. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes au début des années 1870, à Londres. C'est chez l'éditeur John Murray que paraît un ouvrage intitulé : « The Descent of Man, and Selection in Relation to Sex », « La descendance de l'homme », dans sa première traduction française. C'est un ouvrage signé Charles Darwin. Le naturaliste et paléontologue britannique s'interroge sur les transformations des relations entre les hommes et les femmes. Selon lui la sélection sexuelle aurait joué un rôle essentiel dans le long développement de l'humanité et permit aux hommes d‘imposer leur domination sur les femmes. Mais, s'inspirant des travaux de certains de ses contemporains comme John Lubbock pour qui les modes de vies les plus anciens, préhistoriques, sont conservés dans les sociétés dites primitives de son époque, Darwin souligne que les choix féminins ont dominé durant ces périodes. Il écrit : « (…) Chez les Abipones, une peuplade indienne de l'Amérique du Sud, l'homme qui choisit une femme en débat le prix avec les parents ; mais il arrive souvent que la jeune fille annule les transactions intervenues entre son père et son futur, et repousse obstinément le mariage. Elle se sauve, se cache, et échappe ainsi à son prétendant. Dans les îles Fidji, l'homme qui veut se marier s'empare de la femme qu'il a choisie, soit de force réellement, soit en simulant la violence ; mais, arrivée au domicile de son ravisseur, la femme, si elle ne consent pas au mariage, se sauve et va se réfugier chez quelqu'un qui puisse la protéger ; si, au contraire, elle est satisfaite, l'affaire est désormais réglée. » Darwin conclut de ces exemples que, chez les « sauvages », comme on dit au XIXe siècle, les femmes ne sont pas dans une position aussi soumise qu'on le suppose souvent. Il n'empêche, la domination masculine, avec les injustices qui en découlent, existe bel et bien et persiste aujourd'hui. Peut-on identifier les causes de cette hégémonie ? Des premiers humains aux nouveaux masculinistes, remontons aux origines de la domination masculine. Avec nous : Claudine Cohen, historienne et philosophe des sciences. « Aux origines de la domination masculine » ; Passés/Composés. Sujets traités : origines, domination, masculine, Abipones, Charles Darwin, naturaliste, paléontologue, femmes , violence Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:10:05 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - L'autrice du XIXe siècle la plus contemporaine impose dans ses romans une liberté de ton qui déjoue les codes de son époque. Alors que l'on fête cette année les 250 ans de sa naissance, force est de constater, qu'aujourd'hui son œuvre inspire autant la pop culture que la recherche universitaire. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Marie-Laure Massei-Chamayou Maître de conférences en anglais à l'université Panthéon-Sorbonne
Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans la steppe boisée ukrainienne. Président de la Commission impériale d'archéologie de Russie, le comte Alekseï Bobrinski a pour mission de diriger des fouilles sur différents sites, dont des monuments funéraires. Voilà que son équipe met au jour des sépultures de femmes. Des femmes qui ne sont pas seulement parées de bijoux, mais aussi accompagnées d'un armement complet : des lances et des carquois remplis de flèches. Jusque-là, les archéologues, les historiens associaient les armes aux hommes. Le comte Bobrinski sera l'un des premiers à « oser » identifier ces tombes comme étant celles où reposent des amazones. Cette reconnaissance marque un tournant dans l'étude des rapports entre le mythe grec des Amazones et les preuves matérielles de l'existence, bien réelle, de femmes armées au sein de sociétés nomades. Qui étaient ces femmes ? Les armes retrouvées à leurs côtés sont-elles le signe d'une nécessité liée au mode de vie nomade ? Sont-elles le symbole d'une obligation rituelle ou d'un marqueur de statut social ? Peut-on prétendre que les amazones « historiques » vivant dans ces cultures de la steppe étaient plus libres, plus émancipées, plus égales aux hommes que les femmes évoluant dans les sociétés sédentaires du monde méditerranéen ? Avec nous : Iaroslav LEBEDYNSKY, enseigne l'histoire de l'Ukraine à l'Institut national des langues et civilisations orientales de Paris. « LES AMAZONES : Mythe et réalité des femmes armées chez les anciens nomades de la steppe » ; Errance & Picard/Actes Sud. sujets traités : amazones ,femmes, armées, nomades, Steppe, Alekseï Bobrinski, mythes Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La mousse au chocolat, ce dessert léger et aérien, est aujourd'hui une évidence dans la gastronomie française. Pourtant, son histoire est moins simple qu'il n'y paraît, et un nom étonnant revient souvent lorsqu'on cherche son véritable inventeur : celui du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.Dès le XVIIIe siècle, on trouve déjà des recettes de mousses au chocolat. Mais elles n'ont rien à voir avec celles que nous connaissons : il s'agissait plutôt de préparations épaisses, proches d'une crème dessert, à base de lait, de beurre ou de crème. À cette époque, le chocolat, encore perçu comme un produit de luxe, se dégustait surtout chaud ou en pâtisserie riche. L'idée de l'alléger grâce aux œufs battus en neige n'était pas encore répandue.Tout change au XIXe siècle. Dans les cuisines aristocratiques et bourgeoises, on commence à utiliser les blancs d'œufs pour donner du volume à des mousses de fruits, de légumes, et même de poisson. Cette technique culinaire inspire un amateur aussi passionné de cuisine que de peinture : Henri de Toulouse-Lautrec.Connu pour ses affiches du Moulin Rouge et ses portraits de danseuses parisiennes, Lautrec (1864-1901) était aussi un gastronome avide d'expérimentations. Il aimait cuisiner pour ses amis artistes et modèles, parfois tard dans la nuit, et voyait la cuisine comme un art à part entière. Son ami Maurice Joyant publiera après sa mort un recueil de ses recettes, L'Art de la Cuisine, où figure une préparation baptisée « mousse au chocolat simple ».Son idée fut brillante : transposer la technique des mousses salées dans l'univers du dessert. En incorporant des blancs d'œufs battus en neige au chocolat fondu, il obtint une texture aérienne et légère, sans perdre l'intensité du cacao. Cette innovation donna naissance à la mousse au chocolat telle que nous la connaissons.Pourquoi l'attribue-t-on à Toulouse-Lautrec plus qu'à d'autres ? Parce que sa recette est la première qui correspond clairement à notre version moderne. Et surtout parce que sa position dans le milieu artistique et mondain de la Belle Époque lui permit de populariser rapidement ce dessert, qui se diffusa bien au-delà de ses cercles.Bien sûr, il n'était pas le seul à travailler le chocolat de cette façon. Mais il fut le passeur décisif, celui qui transforma une expérimentation culinaire en un classique de la gastronomie française.Ainsi, derrière la légèreté d'une mousse au chocolat se cache un héritage inattendu : celui d'un peintre qui, entre deux toiles, a su donner au monde l'un des desserts les plus aimés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au début du XIXe siècle, la capitale française devient le pôle d'attraction d'exilés de toute sorte et des artistes créateurs qui peuvent y développer les idéaux du mouvement romantique ; Chopin est de ceux-là.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si ce mot est aujourd'hui universel pour désigner le lieu où on boit un verre, son origine mérite qu'on s'y attarde, car elle nous fait voyager de l'Angleterre médiévale jusqu'aux cafés français du XIXe siècle.Le mot « bar » vient directement de l'anglais. En ancien français, on ne parlait pas de « bar », mais de « taverne », de « cabaret » ou encore d'« estaminet ». Le terme anglais, lui, apparaît au Moyen Âge. À l'origine, il désigne tout simplement une barre de bois : une « bar ». Cette barre servait de séparation, une sorte de comptoir primitif derrière lequel le tavernier stockait ses bouteilles et servait ses clients. Autrement dit, le « bar » désignait d'abord la barrière elle-même, puis, par extension, l'espace de service, et enfin l'établissement entier.Ce glissement de sens est très courant dans l'histoire des mots. Un objet concret devient une image, puis un concept plus large. On retrouve d'ailleurs cette idée ailleurs : dans les tribunaux anglais, par exemple, la « bar » désignait la barrière séparant les juges et avocats du public. Et encore aujourd'hui, on appelle les avocats « members of the bar ».Le mot fait son entrée en français au XIXe siècle, sous l'influence des modes venues d'Angleterre et d'Amérique. Dans un Paris avide de modernité, les cafés commencent à se transformer en lieux plus cosmopolites et l'anglais devient « chic ». C'est dans ce contexte que « bar » s'impose pour désigner ces comptoirs modernes, souvent installés dans les grands hôtels et inspirés du modèle anglo-saxon.Il est intéressant de noter que cette adoption lexicale correspond aussi à une transformation sociale. Le bar se distingue de la simple taverne populaire : il se veut un espace plus raffiné, parfois réservé à une clientèle aisée. Petit à petit, le mot se banalise, se détache de son aura mondaine et finit par désigner tout type d'établissement où l'on boit, du bistrot de quartier au cocktail lounge.Ainsi, le mot « bar » porte encore dans ses syllabes la trace de son origine matérielle : une simple barre de bois. Derrière un terme si banal aujourd'hui, on retrouve donc l'histoire d'une frontière, d'une séparation entre celui qui sert et celui qui consomme — frontière devenue, au fil des siècles, un symbole de convivialité universelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:39 - Mauvais genres - par : François Angelier - Au fil d'un opulent ouvrage qui brasse l'évocation de la France du second XIXe siècle, son monde littéraire et artistique et l'histoire d'un corps et d'une âme sur le grill, Agnès Michaux offre à Huysmans un étonnant monument biographique. - réalisation : Laurent Paulré - invités : Agnes Michaux Écrivain, traductrice, chroniqueuse
durée : 00:58:03 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Nassim El Kabli - La Bohème, phénomène de marginalité du poète, apparaît, au XIXe siècle, comme une façon spécifique à l'artiste de poser le problème de sa situation dans la société. Mais alors, mythe ou réalité effective ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Martine Lavaud Professeure de littérature française à l'université d'Artois, spécialiste du romantisme, de Théophile Gautier, des rapports entre sciences et Littérature au XIXe siècle; Jean-Didier Wagneur Écrivain, critique littéraire