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« Ma vie est un roman qui m'intéresse beaucoup », écrit Berlioz dans ses savoureux Mémoires. La parution du « Paris de Berlioz » de Christian Wasselin (collection « Le Paris des artistes » aux Editions Alexandrines) nous invite à attacher nos pas à ceux du compositeur en cheminant dans le Paris du XIXe siècle. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du marché central créé par Louis VI le Gros en 1137 en périphérie de la cité aux étals des Halles de Baltard au XIXe siècle, ce lieu a toujours été le poumon nourricier de la capitale, le "ventre de Paris", pour Émile Zola. Dans les années 60, l'activité des grossistes est déplacée à Rungis, signant inévitablement la destruction du marché traditionnel. Aujourd'hui, les Halles sont devenues un pôle urbain vibrant. Plongez dans ses entrailles, d'hier à aujourd'hui. Crédits : Lorànt Deutsch, Ayrton Morice Kerneven. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, nous abordons un sujet aux confins de la liberté de croyance et de la manipulation mentale : le phénomène sectaire en France. Du spiritisme du XIXe siècle aux nouvelles formes d'emprises numériques, en passant par des drames comme le suicide collectif de l'Ordre du Temple Solaire, la question des sectes touche à fois à la sécurité publique, à la protection des mineurs, à la santé et à l'équilibre avec les libertés fondamentales. Je reçois aujourd'hui Antoine Neufman.
durée : 00:04:18 - La faute aux jeux vidéo - par : Olivier Bénis - Ce matin, un jeu qui vous propose de mener l'enquête au fin fond de l'Irlande du XIXe siècle. Fantômes (réels et dans les placards), rituels (factices ou bien trop efficaces), et secrets bien gardés : les amateurs d'investigations fantastiques seront ravis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'invitée : Margot Giacinti, chercheuse en sciences politiques, postdoctorante au CRESPPALe livre : Le commun des mortelles. Faire face au féminicide, Lyon, Divergences, 2025.La discussion :· L'origine du travail et la forme du livre (1:00)· Définir le féminicide (8:00)· Les premières dénonciations du féminicide dans les années 1880, par Hubertine Auclert notamment (13:00)· 18 :45· Le « Tribunal international des crimes contre les femmes » de 1976 (20:00)· Les premières structures militantes (numéro d'appel…) contre le féminicide (26:30) et le livre de Russell et Gifford en 1992· Un concept qui s'enracine davantage en Amérique latine dans les années 1990 et 2000 (30:00)· Des études de cas rétrospectives, dans la région lyonnaise à la fin du XIXe siècle, pour cerner les traits distinctifs du féminicide (34:30)· Quelle « agentivité » des victimes ? (45:00) Références et conseil de lecture· Diana E. H. Russell et Jill Radford, Femicide: The Politics of Woman Killing, Twayne Publishers, 1992.· Ne nous libérez pas, on s'en charge· Solenne Jouanneau, Les femmes et les enfants d'abord ? Enquête sur l'ordonnance de protection, Paris, CNRS Editions, 2024.· Ivan Jablonka, « Dark romance et culture du féminicide »Un podcast créé, animé et produit par André Loez et distribué par Binge Audio. Contact pub : project@binge.audioHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réécoutez FG Chic invite Café Mulot by DJ' PYL du dimanche 30 novembre 2025 FG CHIC avec DJ' PYL se posent pour une pause Brunch, Déjeuner ou Goûter pour une instant de douceurs de gustatives pour vivre un moment suspendu entre le sucré ou le salé. Au cœur de Paris, dans un endroit magique d'une ancienne cour d'école qui a été transformée en paisible terrasse. DJ' PYL sera au platine avec un son Funk, Disco, Soul & Groove avec une sélection de remix rare. L'espace Café MULOT, Place des Vosges s'étend le long du jardin, transition lumineuse, colorée et végétalisée, entre la sortie du musée, la cour et l'entrée. Dans la cour intérieure, la fontaine y chante jour et nuit pour apporter sa douceur et son énergie. Un écrin romantique, chic et serein comme un hommage à celui qui deviendra le chantre du mouvement littéraire romantique français au XIXe siècle, Victor Hugo.
"La plus vieille démocratie du monde", cʹest ainsi que lʹon présente parfois le système politique suisse mis en place au XIXe siècle. Une organisation – enviée ailleurs en Europe et dans le monde – qui privilégie lʹélection, lʹinitiative et le référendum à toute autre forme dʹexpression citoyenne. Mais est-ce si sûr? La démocratie peut-elle être circonscrite au seul régime électoral? Et quʹentend-on réellement par démocratie? Sʹil est aujourdʹhui de bon ton de sʹen réclamer, notamment chez les élites, le chemin reste long pour parvenir à la promesse dʹun véritable "pouvoir populaire" à laquelle renvoie lʹétymologie de la notion, "demos" et "kratos", signifiant "peuple" et "pouvoir" en grec ! Production: Raphaële Bouchet Réalisation: David Golan les invité.es sont: Odile Ammann, Professeure associée au Centre de droit public de l'Université de Lausanne, & Pierre Eichenberger, Maître d'enseignement et de recherche en histoire internationale
Invitée : Inès Anrich. Au XIXème siècle, les entrées en religion des femmes sont en plein essor. Dans la littérature, les vocations forcées sont un thème populaire. Pourtant, les parents sʹopposent aussi à lʹentrée au couvent des jeunes-filles. Quels sont leurs arguments ? Comment une jeune femme du XIXème siècle peut-elle décider de son avenir ? Lʹhistorienne Inès Anrich en parle au micro de Jessica Da Silva. Photo: Lʹhistorienne Inès Anrich. Bibliographie: Filles en conflits: consentement et vocations religieuses, France-Espagne au XIXe siècle, Inès Anrich, CNRS éditions, 2025, 331p.
Dans Histoire d'une vie, Marc Menant recevait Michel Poniatowski (1922-2002), ancien Résistant durant la Seconde Guerre mondiale, devenu homme politique dès 1949. Il a notamment été Ministre de l'Intérieur.Il a par ailleurs écrit différents ouvrages sur la politique française et sur l'Histoire. Dans cet entretien, Michel Poniatowski raconte la figure de Talleyrand, que l'on a souvent tendance à considérer uniquement sous un prisme négatif. Pourtant, cette personnalité historique a toujours été bien ancrée dans son époque : il s'agit du seul homme d'Etat qui ait eu une vraie vision d'avenir et qui ait compris le passage du XVIIIe au XIXe siècle.Né avec un pied bot mais une ambition immense, Talleyrand a rapidement été orienté vers une carrière religieuse. Ordonné prêtre, il visait malgré tout les plus grandes fonctions politiques. Cet homme, qui a connu l'Ancien Régime, la Révolution française, le Directoire, l'Empire et la Restauration, a marqué l'Histoire par son sens diplomatique exceptionnel.Histoire d'une vie est un podcast issu des archives d'Europe 1.- Présentation : Marc Menant - Production : Clara Leger- Réalisation : Julien Tharaud - Diffusion : Clara MénardHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 5 mai 1821, Napoléon Bonaparte (1769-1821) meurt après six années d'exil à Sainte-Hélène, territoire hostile perdu dans l'Atlantique sud. L'Empereur déchu avait 51 ans. Depuis plusieurs mois, sa santé se dégradait : douleurs à l'abdomen, fièvres, nausées et vomissements liés à un ulcère qu'il avait contracté. Mais depuis le XIXe siècle, les conditions de sa mort ont suscité des débats, y compris chez les historiens…Dans le second épisode d'un entretien consacré aux derniers mois de Napoléon Bonaparte, Virginie Girod interroge le médecin légiste et archéo-anthropologue Philippe Charlier, qui livre ses conclusions quant aux causes de sa mort prématurée.Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod- Production : Armelle Thiberge et Morgane Vianey- Réalisation : Clément Ibrahim- Composition du générique : Julien Tharaud- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Anna Kingsford (1846-1888), occultiste, médecin, mystique et militante des droits des femmes, incarne l'alliance entre ésotérisme, féminisme et engagement social. Figure méconnue du XIXe siècle, elle a œuvré pour les droits des femmes, la protection animale et la réhabilitation du féminin sacré dans les traditions occultes. Fondatrice de l'Hermetic Society, elle a marqué les courants ésotériques de son temps, et peut-être même la Golden Dawn. Qui était-elle réellement ? Quelle vision du mysticisme et du rôle de la femme dans l'initiation portait-elle ? Découvrez l'histoire fascinante d'une figure oubliée !⛎ Soutenir l'émission sur Tipeee : https://www.tipeee.com/arcana-mysteres-du-monde
Épisode 1398 : De l'objet liturgique du XIXe siècle à l'outil marketing ultime de 2025, le calendrier de l'avent a opéré une mutation spectaculaire. Ce n'est plus une simple boîte de chocolats pour faire patienter les enfants, mais un pilier stratégique de la fin d'année pour les secteurs de la beauté, du luxe et de l'agroalimentaire.Voici une analyse détaillée des raisons de ce succès et des tendances phares de l'édition 2025.Les Chiffres Clés d'un Marché en ExplosionLe marché des calendriers de l'Avent physiques a connu une croissance spectaculaire ces dernières années. En France, 35 millions de calendriers se sont vendus en 2022, avec une progression de 50% rien qu'entre 2021 et 2022. Les recherches web sur le sujet ont été multipliées par trois à quatre fois entre 2018 et 2023, 54% des Français envisagent d'acheter un calendrier en 2025. Le phénomène dépasse largement le simple cadre festif pour devenir un enjeu marketing majeur pour les marquesla valeur du marché mondial des calendriers de l'Avent à environ 1,3–1,34 milliard de dollars en 2023‑2024, avec une projection autour de 1,8 à 2,5 milliards de dollars à horizon 2030‑2033.4 ressorts psychologiques qui expliquent le succès des calendriers de l'aventLa micro-récompense (Dopamine quotidienne) Le besoin de ré-enchantement et de rituel L'effet "Lipstick" (Luxe accessible)La validation sociale (L'effet "Unboxing") Calendriers de l'avent : Ce que les marques y gagnentPour les marques, le calendrier de l'avent est sans doute l'un des outils les plus rentables de la décennie pour quatre raisons stratégiques :L'échantillonnage payant (Paid Sampling) Une visibilité publicitaire de 25 jours Augmentation du panier moyen (Cash Flow) Des Origines Allemandes à la Tradition MondialeLes racines du calendrier de l'Avent plongent dans l'Allemagne du XIXe siècle, où les familles protestantes marquaient les jours précédant la Nativité par divers rituels. Les enfants traçaient des traits de craie sur les portes ou les murs, effaçant chaque jour une marque jusqu'au 25 décembre. D'autres familles offraient quotidiennement des images pieuses représentant des scènes bibliques, parfois accompagnées d'un petit pain d'épice.L'Importance Stratégique pour les MarquesUn calendrier de l'avent c'est un peu comme Noël avant Noël.On crée un produit qui a une durée de vie marketing très courte.Même si ce qui se trouve dedans n'est pas périssable.C'est l'une des opérations marketing les plus juteuses et les plus importantes de l'année.Chez Palais des Thés, le calendrier de l'avent est un vrai bel objet, chaque année réinventé chaque année.La communication social média de la marque a débuté le 9 octobre avec une très belle vidéo de lancement qui dévoile un très bel objet au design chaleureux dans une mise en scène très Noël.Le contenu nous propulse à Noël , 3 mois avant le jour J !. . . Le Super Daily est le podcast quotidien sur les réseaux sociaux. Il est fabriqué avec une pluie d'amour par les équipes de Supernatifs. Nous sommes une agence social media basée à Lyon : https://supernatifs.com. Ensemble, nous aidons les entreprises à créer des relations durables et rentables avec leurs audiences. Ensemble, nous inventons, produisons et diffusons des contenus qui engagent vos collaborateurs, vos prospects et vos consommateurs. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Rencontre avec Pauline Chanu, à l'occasion de la parution de son livre, Sortir de la maison hantée, Comment l'hystérie continue d'enfermer les femmes, aux éditions La Découverte.L'hystérie n'est-elle qu'une fiction du passé ? On l'associe généralement à un diagnostic obsolète, né de l'esprit d'hommes de la fin du XIXe siècle et resté figé dans les mémoires par les photographies de femmes en train de faire l'arc de cercle, pieds et mains au sol, les yeux révulsés. Supprimée des classifications psychiatriques, l'hystérie est supposée avoir aussi disparu du vocabulaire juridique. Le terme peut même nous faire sourire tant son caractère misogyne relève aujourd'hui de l'évidence.Et pourtant, l'hystérie continue de nous hanter. Elle est toujours présente dans les cabinets des médecins, les couloirs des hôpitaux psychiatriques, au sein des cours de justice, des commissariats de police, dans nos familles et nos imaginaires. Si ce signifiant flottant se terre parfois sous d'autres noms, il s'agit toujours de faire des femmes des folles pour cacher les violences dont elles sont réellement victimes. Car l'hystérie ne tombe pas du ciel : pour qu'il y ait »hystérisation« , il faut d'abord des »hystériseurs«.À partir de rencontres avec des femmes psychiatrisées, d'affaires contemporaines, d'entretiens avec des historien.nes, des avocat.es, des médecins, d'archives d'hôpitaux, de témoignages laissés par des autrices internées, Pauline Chanu exhume la voix des femmes enfouies sous les diagnostics et nous invite à laisser parler les fantômes. Celles-ci nous montrent la porte de sortie de la maison hantée.Crédit photo : Romy AlizéeSaison #6 : Univers graphique : Mirion Malle | Habillage sonore : Pierre-Antoine Naline, accompagné de la chorale Dònas d'Òlt d'après le chant La Rota composé par Nadèta Carita | À la conversation et à la réalisation : Soazic Courbet. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Europa" (1991) de Lars von Trier, avec Jean-Marc Barr, Barbara Sukowa, Udo Kier, (disponible en DVD, BluRay et sur certaines plateformes). Américain d'origine allemande, Leopold Kessler part pour l'Allemagne en octobre 1945. Il veut contribuer à la reconstruction du Vieux Continent et va découvrir ses propres contradictions dans une Allemagne déchirée et détruite. Lʹun des nombreux films tournés par Udo Kier avec Lars von Trier. Mon hommage à lʹacteur décédé à lʹâge de 81 ans ce lundi. "Mary Anning, chasseuse de fossiles" film dʹanimation de Marcel Barelli (autre sortie du jour). Dans lʹAngleterre du XIXe siècle, Mary est une jeune fille passionnée par les fossiles, quʹelle cherche avec son père sur la plage, pour ensuite les vendre aux touristes. La mort soudaine du père jette la famille dans le désarroi : sans une source financière, ils vont bientôt devoir quitter leur maison et pire encore, pour Mary, sa bien-aimée plage aux fossiles. Le réalisateur de film dʹanimation suisse Marcel Barelli signe ce biopic présenté au Festival Cinéma Jeune Public à Lausanne et à Pully, du 26 au 20 novembre.
4 femmes tuées par leur conjoint ou ex-conjoint en seulement 24 heures jeudi dernier… En France en 2025, non seulement les féminicides ne diminuent pas mais ils continuent d'augmenter… Alors pourquoi ? Pourquoi malgré les procès médiatiques, malgré les grandes causes nationales et les moyens annoncés, la France n'arrive-t-elle pas à mieux protéger les femmes de ces violences commises par les hommes ? On en débat ce mardi 25 novembre avec nos invités : - Karine DUSFOUR Autrice et réalisatrice de films documentaires, co-réalisatrice du documentaire «De rockstar à tueur : le cas Bertrand Cantat» (Netflix, 2025), réalisatrice de « Je vais te tuer » (disponible sur Arte, 2025), co-fondatrice du collectif NousRéalisatricesDocs - Christelle TARAUD Historienne, enseignante dans les programmes parisiens de Columbia University et de New York University et membre associé du Centre d'histoire du XIXe siècle des Universités Paris I et Paris IV, directrice de l'ouvrage interdisciplinaire « Féminicides, une histoire mondiale » aux éditions La Découverte (08.09.22) - Aurore BERGÉ Ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations - David PÉLICOT Membre de l'association ONU Femmes France, fils de Gisèle Pélicot - Anne BOUILLON Avocate pénaliste, spécialisée dans le droit des femmes et les violences conjugales, autrice de «Les Femmes ne meurent pas par hasard » aux éditions Steinkis (31.10.24), et “Affaires de femmes, une vie à plaider pour elles” aux éditions L'Iconoclaste (03.10.24)
Dans l'Europe bouleversée du début du XIXe siècle, épouser Eugène de Beauharnais, beau-fils de Napoléon, devait conduire Auguste-Amélie de Bavière à bien des déboires. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Différents sondages montrent que les Français tiennent majoritairement à leurs symboles, et qu'ils les aiment, peut-être tout simplement parce qu'ils sont massivement attachés à la France. Le drapeau et la devise sont vus quotidiennement grâce à leur présence dans l'espace public ; de même que la Marseillaise, ils donnent du sens aux cérémonies de la citoyenneté française. Nées dans les temps troublés de la Révolution, les « trois fleurs de la nation », ne coexistèrent alors que de manière limitée. Jamais officialisée, la triade ne vécut que quelques années ; la Fraternité en fut toujours la parente pauvre. « Air chéri des Français », sans avoir jamais été considérée officiellement comme l'hymne national, la Marseillaise trouva rapidement face à elle des hymnes concurrents. De la chute de l'Empire à la victoire de la République, les XIXe et XXe siècles ont ainsi vu les trois symboles apparaître et disparaître au gré des révolutions, des coups d'État, des insurrections. C'est cette histoire fascinante que raconte avec brio Jacqueline Lalouette.Jacqueline Lalouette est notre invitée en studio, pour les Interviews HistoireHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le Moyen Âge, les feux follets intriguent et effraient. Ces lueurs vacillantes, observées la nuit dans les marais, les cimetières ou les champs humides, ont longtemps été entourées de légendes. Les paysans d'autrefois pensaient qu'il s'agissait d'âmes perdues, de fantômes ou de démons cherchant à égarer les voyageurs. Dans la tradition européenne, on les appelait aussi « feux de Saint-Elme », « feux du diable » ou « esprits des marais ». Les récits médiévaux décrivent des petites flammes bleues dansant au ras du sol, capables de disparaître dès qu'on s'en approche. Mais la science moderne a fini par lever le mystère.Les feux follets ne sont pas surnaturels : ils sont le fruit d'une réaction chimique bien connue. Ces phénomènes apparaissent dans les zones riches en matière organique en décomposition — comme les marécages ou les cimetières — où se dégagent naturellement des gaz. Lorsque des végétaux ou des animaux morts se décomposent dans un environnement pauvre en oxygène, des bactéries anaérobies produisent du méthane (CH₄), du phosphure d'hydrogène (PH₃) et du diphosphane (P₂H₄).Or, ces deux derniers gaz — les phosphures — sont hautement instables et s'enflamment spontanément au contact de l'air. En brûlant, ils allument le méthane présent autour d'eux, créant ces petites flammes bleutées ou verdâtres que l'on perçoit la nuit. La lumière semble flotter, se déplacer ou s'éteindre brusquement, car la combustion est irrégulière et brève. C'est donc un phénomène chimico-atmosphérique, issu d'une combustion lente et localisée de gaz produits par la décomposition biologique.Dans certains cas, des phénomènes lumineux similaires ont été confondus avec des effets électriques naturels, comme les feux de Saint-Elme — des décharges de plasma apparaissant sur les mats de navires ou les clochers lors d'orages. Mais le feu follet typique, celui des marais, relève bien de la chimie du phosphore et du méthane.Les scientifiques ont tenté de reproduire ces flammes en laboratoire dès le XIXe siècle, notamment avec des expériences de combustion de phosphine. Les résultats ont confirmé l'hypothèse : les gaz issus de la putréfaction pouvaient effectivement s'enflammer spontanément et produire la même couleur bleue fantomatique.Aujourd'hui, les feux follets ne sont plus un mystère. Ce sont des flammes naturelles, nées du mélange entre la chimie du vivant et les conditions particulières des sols humides. Ce qui, finalement, rend le phénomène encore plus fascinant : derrière ce spectacle jadis attribué aux esprits se cache simplement l'expression lumineuse de la chimie de la vie et de la mort. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plongez avec Aurélien et Marc au cœur de la révolution électrique avec une histoire à la fois méconnue et fascinante, celle de Charles Proteus Steinmetz, ce petit homme à la silhouette fragile qui a électrisé l'Amérique de la fin du XIXe siècle et dont le génie a donné naissance au monde moderne.Vous souhaitez comprendre pourquoi, chaque fois que la lumière s'allume chez vous, un peu de l'esprit de Steinmetz brille ? Laissez-vous porter par cet épisode, faites connaissance avec celui qui a écrit les grandes lois de l'électricité et permis à des nations entières de s'éclairer.
Stéphane Bern nous entraîne 220 ans en arrière pour revivre le sacre du plus grand empereur français : Napoléon 1er qui, proclamé Empereur par le Sénat en 1804, a voulu renforcer son pouvoir en se faisant sacrer par le pape Pie VII en la cathédrale de Notre Dame de Paris…Quelle était la popularité de Napoléon Bonaparte à l'aube du XIXe siècle ? Comment les contemporains ont-ils accueilli son sacre ? Se voyait-il en héritier des empereurs romains ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit David Chanteranne, historien, administrateur de l'Institut Napoléon, rédacteur en chef du magazine Napoléon 1er et de la Revue du Souvenir Napoléonien et auteur de "Le Sacre de Napoléon" (Tallandier) et "Napoléon, sa vie, ses batailles, son empire" coécrit avec Emmanuelle Papot (Editions de l'Imprévu). (rediffusion)Au Coeur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Stéphane Bern- Réalisation : Guillaume Vasseau- Rédaction en chef : Benjamin Delsol- Auteure du récit : Albane Le Conte- Journaliste : Armelle ThibergeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Réécoutez FG Chic invite Café Mulot by DJ' PYL du dimanche 23 novembre 2025 FG CHIC avec DJ' PYL se posent pour une pause Brunch, Déjeuner ou Goûter pour une instant de douceurs de gustatives pour vivre un moment suspendu entre le sucré ou le salé. Au cœur de Paris, dans un endroit magique d'une ancienne cour d'école qui a été transformée en paisible terrasse. DJ' PYL sera au platine avec un son Funk, Disco, Soul & Groove avec une sélection de remix rare. L'espace Café MULOT, Place des Vosges s'étend le long du jardin, transition lumineuse, colorée et végétalisée, entre la sortie du musée, la cour et l'entrée. Dans la cour intérieure, la fontaine y chante jour et nuit pour apporter sa douceur et son énergie. Un écrin romantique, chic et serein comme un hommage à celui qui deviendra le chantre du mouvement littéraire romantique français au XIXe siècle, Victor Hugo.
Dans ce nouvel épisode d'Au coeur de l'Histoire, Jean des Cars vous propose de revenir sur le travail fondamental des chercheurs "pasteuriens" du XIXe siècle. La vie de l'un d'entre eux, en particulier, mérite d'être racontée. Il s'agit d'Alexandre Yersin, un franco-suisse, à la fois médecin et explorateur. Ses aventures en Asie l'ont conduit à isoler le bacille d'une maladie qui terrifie l'humanité depuis l'Antiquité : la peste. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteur et présentation : Jean des Cars- Production, diffusion et édition : Timothée Magot- Réalisation : Jean-François Bussière- Visuel : Sidonie ManginRessources bibliographiques : - Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet, Alexandre Yersin, un pasteurien en Indochine, avant-propos d'Anne-Marie Moulin (Fayard 1985, rééditions Belin 1993, et Belin/Humensis 2017).Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le langage, les mots. Souvent, en politique, comme ailleurs, les mots peuvent être des armes. Des armes qui peuvent servir à légitimer, à approuver des personnes ou des actions, ou au contraire à délégitimer, à diffamer, insulter, ou à montrer une désapprobation. Et encore, aussi à désigner parfois des amis, ou des ennemis. Selon qui les utilisent, les mots peuvent avoir pour objectif de clarifier, d'apporter une meilleure compréhension du monde et de qu'il s'y passe. Et parfois, au contraire, inconsciemment ou non, stratégiquement ou non, ils peuvent obscurcir, rendre confus, déstabiliser la discussion et finalement cette compréhension du monde. Où l'on parle : antisémitisme, sionisme et antisionisme, du point de vue de leur usage, sens et connotation depuis la fin du XIXe siècle. A propos de Antisémitisme de Mark Mazower chez La Découverte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode passionnant, enregistré en live vidéo (disponible sur mon compte Instagram @fuzi_podcast), le documentariste Marc-Aurèle Vecchione revient sur son premier livre consacré aux tags des catacombes (KTAGS disponible ici).Il retrace également l'histoire des catacombes, raconte ses premières descentes en 1986, partage des anecdotes incroyables et dévoile des éléments historiques méconnus qui nous emmènent des voyous du XIXe siècle aux bunkers nazis, en passant par les processions nocturnes destinées à vider les cimetières parisiens.Si tu apprécies notre travail, soutiens-nous par une contribution.Bonne écoute!
L'histoire de l'industrie dans le monde est semée de grandes réussites... et d'échecs parfois retentissants. L'exposition "Flops ?!" au Musée des arts et métiers à Paris met en lumière quelques ratages de l'innovation ou du marketing dans le monde. Du jeu de société Trump aux lasagnes Colgate, de la Renault 14 comparée à une poire au navire de guerre suédois Vasa coulé dès sa mise à l'eau, ces ratés nous enseignent autant, sinon plus, que les succès éclatants. NOS INVITÉS
L'histoire de l'industrie dans le monde est semée de grandes réussites... et d'échecs parfois retentissants. L'exposition "Flops ?!" au Musée des arts et métiers à Paris met en lumière quelques ratages de l'innovation ou du marketing dans le monde. Du jeu de société Trump aux lasagnes Colgate, de la Renault 14 comparée à une poire au navire de guerre suédois Vasa coulé dès sa mise à l'eau, ces ratés nous enseignent autant, sinon plus, que les succès éclatants. NOS INVITÉS
Vous avez déjà entendu que les protéines animales sont “meilleures” ?Que les végétaux sont incomplets ?Ou que “sans viande, on manque de protéines” ?Ces phrases, vous les avez vues passer dans des débats télé, dans les médias, dans des pubs, peut-être même dans des conversations de famille. Elles semblent solides, évidentes, presque “scientifiques”.Mais d'où viennent-elles vraiment ?Et surtout… sont-elles vraies ?Dans cet épisode, je vous propose de remonter le fil d'un mythe qui dure depuis plus de 150 ans. Une histoire qui commence avec des chercheurs du XIXe siècle, se poursuit avec des expériences sur des rats… et qui a fini par influencer nos assiettes, nos croyances et les recommandations nutritionnelles pendant des décennies.Ce n'est pas un épisode pour vous convaincre de devenir végétarien.ne.C'est un épisode pour comprendre : comment naissent les idées reçues, pourquoi elles persistent, et ce que dit réellement la science en 2025 sur les protéines animales et végétales.Si vous vous êtes déjà demandé :“Est-ce qu'une protéine végétale est vraiment moins bonne ?”“Est-ce qu'on risque une carence si on mange moins de viande ?”“Pourquoi certains experts affirment l'inverse des autres ?”… vous êtes exactement au bon endroit.Ici, on détricote les croyances sans dogme, sans procès d'intention, et surtout avec de la nuance.Parce que derrière ce débat très émotionnel, il y a une vraie question : qu'est-ce que notre corps fait réellement des protéines que nous mangeons ?À la fin de cet épisode, vous saurez :d'où vient la hiérarchie “viande > végétal”, et pourquoi elle s'est imposéecomment des expériences faites sur des rats ont influencé nos recommandations pendant presque un sièclepourquoi les protéines végétales ont longtemps été jugées “incomplètes”ce qu'on sait aujourd'hui sur la digestibilité, la biodisponibilité et l'assimilationet surtout : comment couvrir vos besoins sans stress, sans dogme et sans calculs compliquésL'objectif n'est pas de choisir un camp.L'objectif, c'est de vous rendre + autonome.De vous permettre d'y voir clair dans un débat qui génère beaucoup de peur… et parfois beaucoup d'intérêts.Demain, on poursuivra cette mini-série avec un sujet essentiel : l'impact environnemental réel de nos choix alimentaires - au-delà du CO2 ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous êtes propriétaire, vous vous êtes acquitté, il y a quelques semaines seulement, de la taxe foncière. Pour 2026, vous risquez de voir son montant augmenter. Selon une information du Parisien, cette augmentation a lieu d'office et va concerner 7,4 millions de logements. L'État va partir du principe qu'un bien comme un vieux corps de ferme ou une maison de la fin du XIXe siècle est aujourd'hui équipé d'une salle de bain et de toilettes, alors que sa base taxable n'avait pas été réévaluée jusqu'à maintenant. C'est un quart des maisons qui sont concernées et 15% des appartements. Cela va représenter une hausse moyenne de 63 euros. Contactée par RTL, la Direction générale des impôts (DGFiP), explique que cette augmentation pourra toujours être contestée, si vous habitez au sein d'une maison qui n'a pas de sanitaire ou pas de chauffage. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous souhaitez écouter les épisodes recommandés, voici les liens:1/ Pourquoi la statue d'un champion grec fut-elle jugée pour meurtre ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-la-statue-dun-champion-grec-fut-elle-jug%C3%A9e/id1408994486?i=1000736941021Spotify:https://open.spotify.com/episode/3GuacQak6LzJVZbugCtu3J?si=ee7d042efbc84c442/ Pourquoi les TV ultra HD se servent-elles strictement à rien ? Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/fr/podcast/pourquoi-les-tv-ultra-haute-d%C3%A9finition-se-servent-elles/id1057845085?i=1000736245174Spotify:https://open.spotify.com/episode/1zxI7BtQrk6BdFc7lvaPqp?si=K4dxEGIKQ_uvdb9Uy8Vpfw3/ Comment un simple shampoing peut-il provoquer un AVC ?Apple Podcast:https://podcasts.apple.com/us/podcast/comment-un-shampoing-peut-il-provoquer-un-avc/id1062748833?i=1000736245201Spotify:https://open.spotify.com/episode/71hlGzr9VD1qvSnADFLfA2?si=7XgEI1sjSK6eN7KF9IHblQ---------------Un pistolet et un revolver sont deux types d'armes de poing, c'est-à-dire des armes à feu conçues pour être tenues et utilisées d'une seule main. À première vue, ils se ressemblent. Pourtant, leur fonctionnement et leur conception diffèrent profondément. Comprendre cette différence, c'est plonger dans l'histoire de l'évolution des armes à feu.Le revolver apparaît au XIXe siècle. Son nom vient du mot anglais to revolve, “tourner”, car son principe repose sur un barillet rotatif. Ce barillet contient plusieurs chambres, chacune accueillant une cartouche. À chaque pression sur la détente, le barillet tourne pour aligner une nouvelle cartouche avec le canon, prête à être tirée.Ce mécanisme ingénieux, popularisé par Samuel Colt dès les années 1830, a fait du revolver une arme fiable, simple et robuste. Son principal avantage : il peut rester chargé longtemps sans risque d'enrayement, ce qui le rend très apprécié pour sa fiabilité. En revanche, sa capacité est limitée, souvent à six coups, et le rechargement est lent, car il faut insérer chaque cartouche une à une.Le pistolet, lui, fonctionne différemment. Il ne possède pas de barillet, mais un chargeur — un boîtier inséré dans la crosse — contenant plusieurs munitions. Lorsqu'un tir est effectué, une partie de l'énergie du coup sert à éjecter la douille vide et à introduire automatiquement la cartouche suivante dans la chambre. Ce système semi-automatique, perfectionné au XXe siècle, permet de tirer plus rapidement et de recharger plus vite. C'est pour cela que les pistolets modernes sont aujourd'hui préférés par les forces de l'ordre et les armées.... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
[SPONSORISÉ] À l'orée d'une petite ville du sud-est de l'Angleterre, deux poteaux de béton encadrent une grille en métal rouillé, ouverte vers nulle part. C'est tout ce qu'il reste aujourd'hui du presbytère de Borley. Une grande demeure de briques rouges s'élevait jadis sur ce terrain vague, désormais réinvesti par la végétation. Construite au milieu du XIXe siècle pour le recteur local, la bâtisse n'a pas tardé à se forger une étrange réputation… Les riverains racontent que l'on peut entendre des pas à la nuit tombée, et qu'une ombre diaphane erre souvent dans les jardins. Le parapsychologue Harry Price, connu pour ses dénonciations très étayées de mystiques frauduleux, fera de ce lieu une véritable marotte. Les deux ouvrages qu'il consacre au manoir lui accolent un surnom loin d'être usurpé : « la maison la plus hantée d'Angleterre ».Paranormal • Histoires Vraies est une production Minuit.
durée : 00:05:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les dépenses vertigineuses des géants de la tech pour développer des centres de données, des puces électroniques, s'accumulent, quitte à s'endetter. Sauf que les profits dans l'IA sont insuffisants. Cette bulle financière pourrait éclater, sur le modèle de celle des chemins de fer au XIXe siècle. - invités : Yamina Tadjeddine économiste et professeure d'économie à l'Université de Lorraine
A la fin du XIXe siècle, dans le petit village de Rennes-le-Château, perché à 40 kilomètres de Carcassonne, un curé devient subitement riche... riche à millions. Nul ne sait d'où vient sa fortune, mais tout le monde en parle et l'énigme va s'épaissir. Trésor des Templiers, magot des Cathares ou simple coup de génie financier ? Plongez dans le mystère de Rennes-le-Château et de son abbé, Béranger Saunière. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De tout temps, un soin tout particulier a été apporté au traitement du cadavre humain. En fonction des croyances, des cultures et des époques, ou par besoins techniques, l'homme a toujours perfectionné des pratiques et méthodes de conservation des corps pour atteindre un idéal répondant à ses exigences. Pourtant lorsque l'on parle d'embaumement notre esprit est conditionné et les premières images qui s'imposent à lui sortent tout droit des collections égyptiennes des musées. Nicolas Delestre dans sa "Petite histoire de l'embaumement en Europe au XIXe siècle" (Ed du Murmure) retrace l'histoire de l'embaumement européen jusqu'au XIXème siècle et nous montre ce que ce siècle a permis comme expérimentations Sujets traités : Embaumement, Europe, croyances, cultures, époques, techniques, cadavres , expérimentations Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nous sommes le 10 octobre 1844, à Vienne. Dans le Wiener Zeitung, un quotidien créé 140 ans plus tôt, on peut lire : « Invitation à une soirée dansante qui aura lieu le mardi 15 octobre, même en temps d'intempérie, au Casino Dommayer, à Hietzing. Johann Strauss, le jeune, aura l'honneur de diriger, pour la première fois, son orchestre et exécutera plusieurs œuvres d'ouverture et airs d'opéra et quelques-unes de ses propres compositions. Johann Strauss fils s'en remet à la clémence et à la faveur du très honorable public. » Le casino Dommayer, en ce milieu du XIXe siècle, est une salle de tout premier plan, très fréquentée par la bonne société viennoise. Strauss y présentera sa valse opus 1, Sinngedichte (Épigramme), en clôture de programme. C'est un hommage flamboyant à ses maîtres et inspirateurs, notamment son père. Le concert est un triomphe pour le jeune homme qui, dix jours plus tard, fêtera ses vingt ans. Il symbolise aussi l'irréparable séparation artistique du père et du fils. Revenons, aujourd'hui, sur une destinée peu commune : celle d'une dynastie musicale : les Strauss… Avec nous : Hélène de Lauzun, spécialiste de l'histoire de l'Autriche. « Johann Strauss, l'empereur de la valse » Editions Tallandier. Sujets traités: :Johann Strauss , dynastie, musicale, Vienne, Valse Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Découvrez l'histoire captivante du Barnum's American Museum, l'une des attractions les plus populaires de New York au XIXe siècle !Fondé en 1841 par le légendaire showman P.T. Barnum au coin de Broadway et d'Ann Street, ce musée révolutionnaire a transformé le divertissement public. Pendant 23 ans, il a accueilli environ 15 000 visiteurs par jour qui venaient admirer ses 850 000 curiosités exceptionnelles.Le musée proposait un mélange unique de divertissement et d'éducation : ménagerie d'animaux exotiques, musée de cire, cabinet de curiosités, aquarium, taxidermie, ainsi que des spectacles théâtraux et des conférences scientifiques. Parmi ses attractions célèbres : la Sirène FeeJee, le Général Tom Thumb (Charles Sherwood Stratton), et des dioramas spectaculaires.C'est dans ces murs que s'est construit l'empire du spectacle de Barnum, posant les fondations de ce qui deviendrait le plus grand cirque du monde. Un témoignage fascinant de l'innovation en matière de divertissement et de commercialisation au cœur de Manhattan.Rendez-nous visite désormais sur notre site internet : https://racontemoinewyork.com/Retrouvez tous les liens des réseaux sociaux et des plateformes du podcast ici : https://linktr.ee/racontemoinewyorkHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nowadays, the Parisian neighborhood of Châtelet is known among young people as a gathering place where they flirt, take part in consumerism at its fullest within a large shopping mall, and engage in street interviews with absurd or provocative questions. This episode explores the patterns that have led to the convergence of youth toward this specific area of Paris, often coming from distant suburbs. Once synonymous with life, identity expression, entertainment, and leisure, this place now faces increasing scrutiny from authorities, who try to limit gatherings through police presence—often stopping young men and women without real justification.Authorities seek peace and a neutralized space, whereas the youth longs for a place to express itself. This policy of neutralization reflects a broader pattern of silent domination imposed by bourgeois categories seeking to preserve their power and social monopoly. These recent attempts at regulation in the heart of Paris can be seen as part of a broader effort to advance gentrification—running counter to the very urban DNA of this area, which was meant to be occupied and shared by all.This episode was prepared with the following academic works: Charpy, M. (2020) ‘Silence intérieur et machineries de la communication au XIXe siècle', Socio-anthropologie, Nouvelle série 41, pp. 23-38. available at : https://journals.openedition.org/socio-anthropologie/6561Hass, C. and Hérard, M. (2008) ‘Les Halles, lieu d'une seule jeunesse. Un monde commun de styles différenciés', Les Annales de la Recherche Urbaine, 105, pp. 46–54. Available at: https://www.persee.fr/doc/aru_0180-930x_2008_num_105_1_2762 All the rights of the cover photo are owned by : PATRICK KOVARIK / AFPThanks for listening to us, take care
Écoutez l'histoire consacrée à Léon Trotski, intellectuel et figure des révolutions russes de 1917, racontée par l'historienne Virginie Girod dans un récit inédit en deux parties. Lev Davidovitch Bronstein, alias Léon Trotski, fréquente des cercles révolutionnaires dès son adolescence, à la fin du XIXe siècle. La Russie est alors un pays gouverné par le tsar Nicolas II, où les pénuries se mêlent à la misère. Sauf pour l'élite, établie à Saint-Pétersbourg. Léon Trotski, inspiré par l'œuvre de Karl Marx, rêve d'un monde communiste. À 23 ans, alors que le jeune homme parcourt l'Europe, il fait la rencontre de Lénine, à Londres. Les deux hommes se rapprochent. Quelques années plus tard, la Première Guerre mondiale éclate et en 1917, les Russes se révoltent face au tsar. Portés par Lénine, les bolcheviques s'imposent au pouvoir. Trotski, de son côté, sillonne le pays pour enrôler la population dans le mouvement révolutionnaire, quitte à user de la force. Entre Staline et lui, une concurrence s'installe pour succéder à Lénine. Et pour arriver à ses fins, Staline n'hésite pas à tendre un piège à Trotski.Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 01:58:32 - Opéra symphonique III : le ballet - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui je vous propose un épisode un peu différent de d'habitude. Nous n'allons pas répondre à une question mais nous intéresser à un phénomène vieux comme l'humanité : les signaux ! Car oui, à bien y réfléchir les Hommes répondent depuis toujours à des alertes ! Autrefois elles étaient collectives et sacrées. Aujourd'hui plus individuelles et personnalisées. Et justement, c'est ce qui est intéressant. L'évolution de ces signaux racontent notre propre évolution, celle de nos sociétés ; et ce, de la communauté médiévale aux notifications digitales.Commençons par les origines : la cloche, la voix du village.Au Moyen Âge, elle est avant tout un instrument religieux, bien entendu. Mais pas que. C'est aussi et surtout un outil de cohésion sociale.En France, on estime qu'au XVe siècle, plus de 40 000 clochers rythmaient la vie des campagnes. Leur son résonnait à des kilomètres à la ronde, marquant les heures de prière, mais aussi les fêtes, les incendies ou les dangers imminents.Et ces sons n'étaient pas choisis au hasard : chaque tonalité transmettait un message précis.La cloche appartenait souvent à l'Église, mais aussi aux seigneurs locaux : c'était donc un symbole d'autorité. Dans un monde sans horloge, sans journaux et sans électricité, elle représentait le premier système de communication de masse.Le signal sonore unissait le village ; il façonnait un temps commun et imposait un rythme collectif.Ensuite, avec la Révolution industrielle, tout va changer. Le signal devient mécanique et change de nature.Le XIXe siècle fait naître la sirène d'usine, le sifflet du contremaître, le télégraphe et le code Morse. Inventé en 1837, ce dernier permet de transmettre des messages à distance sous forme de points et de traits : le signal devient donc langage.Les usines, elles, adoptent des systèmes sonores pour encadrer le travail : entrée, pause, fin de journée. C'est l'ère de la discipline mécanique.On le voit, le signal ne symbolise plus le sacré, mais la productivité et la sécurité.Et puis, apparaissent les premières sirènes municipales à la fin du XIXe siècle, pour alerter en cas d'incendie ou d'accident. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le pays met en place un réseau national d'alerte : aujourd'hui encore, plus de 4 500 sirènes sont testées chaque premier mercredi du mois.Le signal s'est alors industrialisé, standardisé, codifié. Il n'unit plus une communauté spirituelle : il coordonne une société moderne.Puis, une nouvelle fois tout va changer. A la fin du XXe siècle, le signal devient numérique et personnel. Le téléphone, d'abord fixe, puis mobile, introduit une alerte privée : la sonnerie ne s'adresse plus à tous, mais à une seule personne.Avec le SMS, puis les notifications, l'information se dématérialise et se multiplie. Aujourd'hui, plus de 85 % des Français possèdent un smartphone : chacun reçoit donc ses propres alertes en temps réel.Mais contrairement aux signaux mécaniques, ces notifications ne cherchent plus à contraindre, mais à accompagner.Elles servent à prévenir un rendez-vous, signaler un colis, alerter d'un retard ou d'un changement. Elles sont devenues des outils pratiques, conçus pour simplifier la vie quotidienne.Le signal numérique n'interrompt plus : il informe intelligemment.Ainsi, du clocher médiéval à l'écran tactile, le signal a suivi l'évolution des sociétés : de la prière au travail, et du travail à la mobilité.Aujourd'hui, grâce à la technologie, il se met au service de chacun, non pour interrompre, mais pour accompagner. Et s'il a changé de forme, sa fonction reste la même depuis mille ans : nous relier à ce qui compte... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes le 7 novembre 1917, à Munich. C'est à l'invitation d'une association d'étudiants de l'Université que Max Weber, l'un des fondateurs de la sociologie, prononce une conférence intitulée « Le métier et la vocation de savant ». Cette conférence est publiée deux ans plus tard et donne lieu à de vives réactions, négatives pour la plupart. Dans « Wissenschaft als Beruf », Weber dresse, notamment, un tableau sans concession de la situation professionnelle du scientifique moderne qui, selon lui, est appelé à une spécialisation de plus en plus forte et à participer à ce qu'il nomme le « désenchantement du monde ». L'économiste et sociologue se demande si la science a un sens. Non, répond-il, car elle est incapable de répondre à la question essentielle : « comment vivre ? ». Pour Weber encore, le scientifique doit travailler en sachant que ses éventuelles découvertes seront vouées, tôt ou tard, à être dépassées et il se doit de cultiver une vertu fondamentale : la « probité intellectuelle ». Alors, quel est le cheminement de Max Weber, penseur majeur au tournant des XIXe et XXe siècles ? Pourquoi a-t-il tant déplu, lui qu'un certain nombre de politiques, aujourd'hui, invoquent pour sa conception de l'État contemporain qu'il faut voir « comme une communauté humaine qui, dans les limites d'un territoire déterminé, revendique, avec succès, pour son propre compte le monopole de la violence physique légitime. » Invité : Vincent Genin, docteur en histoire, chercheur à la KUL et à l'Ecole pratique des Hautes études de Paris. Sujets traités : Max Weber, fondateurs, sociologie, science, économiste Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:28:38 - Opéra symphonique III - le ballet (4/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:28:38 - Opéra symphonique III - le ballet (3/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette semaine, découvrez Crimes Paranormaux, une collaboration Minuit exclusive !En 1897, les vallées tranquilles du comté de Greenbrier, en Virginie-Occidentale, vont être le théâtre d'un fait-divers troublant. Une jeune femme est retrouvée morte dans sa ferme. La tragédie plonge famille comme voisinage dans la mélancolie, et le doute va s'immiscer dans l'affaire de manière inattendue… Une nuit, la mère de la défunte se réveille brusquement. Au pied de son lit, le fantôme de sa fille la regarde, et lui confie l'impossible vérité : son nouvel époux l'a assassiné...Notre histoire prend place dans les dernières années du XIXe siècle, au coeur des montagnes et vallons de Virginie-Occidentale. Les étasuniens attendent avec impatience la fin de ce siècle troublé. Nous sommes à peine plus de trente-cinq ans après la guerre de Sécession, l'abolition de l'esclavage et les débuts tâtonnant d'une stabilité fédérale. La région a été particulièrement chamboulée par le contexte politique des décennies précédentes, et cela s'en ressent toujours dans la rudesse du quotidien. Auparavant rattachée à la Virginie, la Virginie-Occidentale a pris son indépendance pendant la guerre, en 1863. C'est donc un État jeune, assez instable, et très isolé.
durée : 00:28:34 - Opéra symphonique III - le ballet (2/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : INA, BFM, Public Sénat Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:28:33 - Opéra symphonique III - le ballet (1/4) - par : Christian Merlin - Troisième volet de notre mini-série sur les pages symphoniques où, dans un opéra, les voix se taisent pour laisser place à l'orchestre : après les interludes, place au ballet, essentiel de l'opéra baroque au Grand-opéra à la française du XIXe siècle. - réalisé par : Arthur Rayrole Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 24 octobre 2025.Avec cette semaine :- Nicolas Baverez, essayiste et avocat.- David Djaïz, entrepreneur et essayiste.- Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.- Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LE VOL DU LOUVRE ET LA PROTECTION DU PATRIMOINEAu musée du Louvre, dimanche dernier, une série de bijoux datant du XIXe siècle ont été dérobés en quelques minutes par plusieurs malfaiteurs dans la galerie d'Apollon. Huit pièces manquent à l'appel. Le butin a été estimé à 88 millions d'euros par la conservatrice du musée, a annoncé mardi la procureure de Paris. La couronne de l'impératrice Eugénie, d'abord volée, a été retrouvée près du site, vraisemblablement égarée par les voleurs dans leur fuite. Très fréquenté, le musée a accueilli 8,7 millions de visiteurs en 2024. Il s'étend sur 73.000 mètres carrés et contient environ 35.000 œuvres issues de collections du monde entier. Le dernier vol recensé au Louvre a eu lieu en 1998 : une toile de Camille Corot, volée en pleine journée et jamais retrouvée.Lors de son audition mercredi au Sénat, la présidente du musée Laurence des Cars a indiqué qu'aucune caméra ne couvrait le balcon de la galerie d'Apollon, où sont passés les braqueurs, mais a réfuté tout « retard » dans la mise en œuvre du plan de sécurisation, contestant les observations de la Cour des comptes. Elle a confirmé avoir présenté sa démission, « refusée » par la ministre de la culture, et a notamment souhaité solliciter le ministère de l'intérieur pour étudier la possibilité d'installer un commissariat de police au sein du musée.Alors que le Louvre a rouvert ses portes mercredi matin, The Economist rappelle, étude scientifique à l'appui, que le vol d'œuvres dans les grands musées est presque une routine : on en recense 40 dans le monde depuis 1990 (majoritairement en Europe)… plus d'un par an. Dans quasiment un cas sur cinq, la valeur des objets dérobés dépasse les 100 millions d'euros avec un record à 450 millions d'euros pour le Van Gogh Museum d'Amsterdam en 1991. Moins d'une fois sur deux les œuvres volées ont finalement été récupérées.La portée symbolique de ce cambriolage n'est pas sans rappeler, pour Le Figaro, celui de l'incendie de Notre-Dame de Paris, en 2019, ou du vol de La Joconde en 1911. L'incendie de Notre-Dame avait mis en lumière la vulnérabilité d'autres édifices religieux. Un plan « sécurité » avait été lancé en 2020 pour les 87 cathédrales dépendant de l'État qui ont renforcé depuis leurs dispositifs de sécurité par des formations aux secours, des caméras thermiques, des porte coupe-feu… Selon la Direction nationale du renseignement territorial, 401 faits antichrétiens ont été recensés entre janvier et juin 2025, soit + 13 % par rapport à la même période en 2024. Une hausse significative qui intervient après deux ans de baisse. Mais pour l'Observatoire du patrimoine religieux, association indépendante qui effectue une veille en temps réel, ces chiffres sont « sous-estimés, parce qu'il n'y a pas toujours des plaintes ». Selon son vice-président, il y aurait aujourd'hui « trois à cinq fois plus de vandalisme touchant les édifices catholiques qu'il y a dix ans ».LE MOUVEMENT NO KINGSDe Washington à San Francisco, en passant par New York, Tampa ou Los Angeles, samedi 18 octobre dans 2.700 villes, près de sept millions d'Américains ont manifesté pacifiquement, contre Donald Trump et son usage autoritaire du pouvoir. Un mouvement lancé par un collectif de 300 associations regroupées derrière le slogan « No Kings » « pas de rois ». Ce collectif d'associations de défense des libertés civiles, dont certaines sont proches du Parti démocrate annonce la couleur sur la page d'accueil du site Internet qui coordonne les manifestations : « Pas de trônes, pas de couronnes, pas de rois : le pouvoir appartient au peuple. » Le mouvement qui dit vouloir s'opposer aux « abus de pouvoir », déplore « l'envoi d'agents militarisés » dans des villes démocrates et les « cadeaux aux milliardaires ». Il entend « défendre la démocratie » face à « la dictature ». Dans les cortèges, les manifestants qui revendiquent la défense des valeurs américaines, ont concentré leurs critiques sur les attaques contre la liberté de la presse, le droit de vote des minorités ou la séparation des pouvoirs. Le déploiement de la garde nationale dans plusieurs villes américaines, ainsi que les rafles opérées par la nouvelle police anti-immigration nourrissent l'indignation. Cette deuxième contestation d'ampleur, a été trois fois plus suivie qu'un événement similaire à la mi-juin.Né de la société civile, ce mouvement a reçu le soutien public de plusieurs personnalités politiques. Il a notamment été relayé par l'ancienne candidate démocrate Kamala Harris. Dans les cortèges, on a pu voir le leader de l'aile gauche démocrate Bernie Sanders, ou le sénateur de New York Chuck Schumer. Le mouvement a été également soutenu par des artistes comme Robert De Niro. Cette nouvelle journée de mobilisation survient par ailleurs en pleine paralysie budgétaire de l'État fédéral et alors que Donald Trump a déployé des militaires dans plusieurs fiefs démocrates pour, selon lui, lutter contre l'immigration illégale et la criminalité. La droite a fustigé un mouvement de « haine de l'Amérique », tandis que plusieurs membres de l'administration Trump ont accusé les manifestants d'être des « extrémistes ». Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a ainsi jugé que le mouvement était animé par « des partisans du Hamas et des antifas ». Un qualificatif qui pourrait ouvrir la voie à des poursuites, le président Donald Trump ayant récemment signé un décret qui classe le mouvement « antifa » comme étant une « organisation terroriste ». À ses yeux, ce mouvement serait une « entreprise militarisée et anarchiste qui appelle explicitement au renversement du gouvernement des États-Unis ». En réponse à ces manifestations, Donald Trump a publié sur les réseaux sociaux, depuis sa résidence de Mar-a-Lago en Floride, une vidéo réalisée grâce à l'intelligence artificielle. On y voit le président américain aux commandes d'un avion, la tête coiffée d'une couronne, en train de bombarder les cortèges de manifestants avec des excréments.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire retient souvent le nom de James Marshall comme celui du premier découvreur d'or en Californie, en janvier 1848. Pourtant, un Français venu du Beaujolais, Claude Chana, a lui aussi joué un rôle décisif dans cette épopée. Ce tonnelier émigré, presque inconnu en France, fut l'un des tout premiers à trouver de l'or dans le lit des rivières californiennes, lançant malgré lui une des plus grandes aventures du XIXe siècle.Du Beaujolais à l'AmériqueClaude Chana naît en 1811 à Saint-Amand-en-Puisaye, dans une modeste famille de vignerons. Artisan tonnelier, il rêve d'horizons plus larges. Comme beaucoup d'Européens à l'époque, il quitte la France pour tenter sa chance en Amérique. Il débarque d'abord à La Nouvelle-Orléans, avant de gagner la côte Ouest, encore territoire mexicain, où il s'installe dans la vallée de Sacramento. En 1846, il rejoint la petite colonie de Sutter's Fort, fondée par l'immigrant suisse John Sutter.La découverte de 1848Quelques mois après la découverte officielle d'or par Marshall à Coloma, Chana décide, au printemps 1848, d'explorer les environs de l'actuelle Auburn, dans la Sierra Nevada. En lavant du gravier dans le ruisseau Bear River, il aperçoit des paillettes scintillantes : de l'or pur. Il en ramasse plusieurs onces et en montre la preuve à Sutter. Très vite, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre.Sa découverte déclenche une véritable ruée vers l'or locale, attirant des centaines de chercheurs. L'endroit sera baptisé Auburn, aujourd'hui une ville de Californie qui revendique Claude Chana comme son fondateur.Un destin modeste, une mémoire durableContrairement à d'autres, Chana ne fera pas fortune. Homme discret, il préfère s'établir dans la région, devenir éleveur et vigneron, et contribuer à bâtir la jeune communauté californienne. Il meurt en 1882, presque oublié des siens.Pourtant, aux États-Unis, son nom figure toujours parmi les pionniers de la ruée vers l'or. Une statue monumentale lui rend hommage à Auburn : elle représente le Français, pan d'or à la main, scrutant la rivière.Un pionnier méconnuClaude Chana incarne l'esprit d'aventure et de curiosité de ces migrants anonymes qui ont façonné le monde moderne. En 1848, il ne cherchait pas la gloire — seulement un avenir. Il trouva l'or, mais légua surtout un symbole d'audace et de persévérance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le XIIème siècle est une période faste du Moyen-Age, Abélard est alors professeur de dialectique à Paris, mais aussi un grand séducteur. Il entend parler d'Héloïse, la nièce du chanoine Fulbert. Elle vit chez son oncle, tout près de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle reçoit une éducation très complète. Fulbert souhaite que sa nièce devienne abbesse et mène une grande carrière dans les ordres. Les historiens qui se sont penchés plus récemment sur leur relation, sans se laisser influencer par la vision romantique du XIXe siècle de ce couple, y voient plutôt une histoire de désir. Désir de plaire et d'être célèbre pour le professeur Abélard, désir de liberté et de plaisir charnel pour l'abbesse Héloïse. Virginie Girod vous raconte l'idylle d'Héloïse et d'Abélard au XIIème siècle. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.