POPULARITY
Categories
La fortune héritée représente aujourd'hui 60 % du patrimoine national français, un quasi-doublement depuis le début des années 1970, lorsque cette part n'était que de 35 %. Une explosion qui a transformé la France en une société d'héritiers, c'est-à-dire où la fortune est essentiellement acquise grâce à l'héritage, et qui rappelle celle du XIXe siècle, ultra-inégalitaire.D'ici à 2040, 9 000 milliards d'euros de patrimoine détenus par les Français les plus âgés, issus de la génération du baby-boom, seront transmis à leurs enfants, selon une note de la Fondation Jean Jaurès, publiée en novembre 2024. Une « grande transmission », qui représentera « le plus grand transfert de richesse de l'histoire ».Cette concentration de la richesse, à travers l'héritage, bloque l'ascenseur social et alimente le ressentiment des classes moyennes qui ne peuvent plus espérer améliorer leur situation financière.Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Béatrice Madeline, journaliste au service Economie du Monde, décrypte comment la France est redevenue une société d'héritiers.Un épisode de Garance Muñoz. Musiques et réalisation : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi.Podcast initialement publié le 25 mai 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Pourquoi dit-on si souvent qu'il y a « trop de fonctionnaires » ? Et d'où vient cette idée persistante ? Dans cet épisode, Émilien Ruiz revient sur son travail de recherche autour de cette question, qu'il a explorée dans son livre. Une plongée rigoureuse dans deux siècles d'histoire administrative française, loin des idées reçues.Historien de la fonction publique, Émilien Ruiz enseigne à Sciences Po Paris. Il travaille depuis plus de vingt ans sur l'évolution du nombre de fonctionnaires en France, ses représentations et ses usages politiques. Son livre "Trop de fonctionnaires ? Histoire d'une obsession française (XIXe - XXIe siècle)" est tiré de ses recherches de thèse.(crédit photo : Anouk Desury / Light Motiv)https://www.fonctionpubliquemonamour.fr/0223Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Envie de parler de soleil, de repos et de vacances… à la française ? ☀️Dans ce nouvel épisode de la série Expression en action, je te fais découvrir une expression imagée, populaire et estivale : se dorer la pilule !Tu apprendras ce qu'elle signifie, comment l'utiliser naturellement, et pourquoi elle te sera utile pour parler comme un natif cet été
Dans cette capsule spéciale du podcast Le Bijou comme un Bisou, je vous propose mes Crush joailliers de la 7ᵉ édition de Révélations, la biennale internationale des métiers d'art et de la création, organisée par Ateliers d'Art de France. Sous les verrières du Grand Palais tout juste réouvert, j'ai tendu mon micro à des créateurs joailliers extraordinaires, qui vous raconteront les bijoux créés spécialement à cette occasion, leur savoir-faire exceptionnel, leurs techniques artisanales, leurs matières précieuses, et l'inspiration qui les anime. Dans cet épisode découvrez Ulysse Allanic, un jeune joaillier créateur passionné par l'innovation, la mécanique et l'esthétique végétale. Il présente sa dernière œuvre : le collier Mérésis, un surprenant bijou d'art néo-cinétique entièrement articulé en argent massif, conçu comme une véritable sculpture portée.Ce qui distingue cette pièce, c'est son mécanisme d'automate intégré, inspiré des techniques horlogères et des automates du XIXe siècle. Un ressort spiral en acier trempé, alimente un mouvement qui active huit éléments du décor végétal. Ces composants se déploient lentement, créant un effet visuel de croissance et de respiration organique sur le corps de la personne qui le porte. Le collier met en scène un décor végétal d'inspiration tropicale, composé de six espèces emblématiques : l'arbre du voyageur, le bananier papillon, l'orchidée, la passiflore, la monstera deliciosa et la fougère. Chaque élément a été soigneusement façonné pour restituer la beauté vivante de la nature.L'argent est travaillé et texturé sertit tranches de malachite taillées et polies. Les pistils de la passiflore sont représentés par des fragments de lapis lazuli, tandis que ses vrilles en titane anodisé, d'un mauve lumineux, témoignent d'une maîtrise poussée des matériaux contemporains.Le fermoir du collier, parfaitement dissimulé dans le décor, s'ouvre par une simple pression sur une feuille précise de monstera. Ce détail illustre l'attention particulière portée à l'équilibre entre fonction, design et poésie mécanique.Ulysse Allanic a été sélectionné par le Rotary Club de Paris pour exposer sur leur stand, aux côtés de trois autres artisans d'art. Ce soutien lui permet de faire découvrir son univers créatif dans un lieu prestigieux, et de valoriser le savoir-faire artisanal français.Le collier Mérésis marque le début d'une collection en cours de développement, fondée sur les mêmes principes : une esthétique végétale et une mécanique vivante. Je suis Anne Desmarest de Jotemps, et je donne une voix aux bijoux. Cette capsule spéciale comprend 9 épisodes autour de mes Crush joailliers à Révélations. Si cet épisode vous a plu, partagez-le sur vos réseaux sociaux et faites-le découvrir à celles et ceux qui aiment les bijoux, l'artisanat et la création joaillière.Et plein de bisous comme un bijou. Le Bijou comme un bisou est le podcast des histoires et de l'actualité de la joaillerie par Anne Desmarest de Jotemps, fondatrice de Il était une fois le bijouHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Attachons nos pas à ceux d'un des plus grands promeneurs du XIXe siècle : Denecourt, le défricheur de la forêt de Fontainebleau – et d'une certaine manière l'adversaire des peintres de Barbizon…Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:35 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - En compagnie d'André Rauch, Jean-Noël Jeanneney revient sur les premières "vacances", nées au XIXe siècle, et observe comment s'est installé au sein de la société française ce mode de circulation venu de l'aristocratie. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : André Rauch Professeur émérite à l'université Marc Bloch de Strasbourg
durée : 00:58:47 - Ils ont changé le monde - par : Alfred de Montesquiou - Qui était Victoria ? Cette femme qui a régné sur le plus grand empire de tous les temps : un ensemble maritime et terrestre atteignant 35 millions de kilomètres carrés et 450 millions de sujets, répartis sur cinq continents à son apogée ? - réalisation : Rafik Zénine - invités : Philippe Chassaigne Historien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Bordeaux-Montaigne et spécialiste de la Grande-Bretagne; Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4); Béatrice Laurent Professeure de Civilisation britannique à l'Université Bordeaux Montaigne
Le 22 novembre 2023, le biopic de Ridley Scott sobrement intitulé “Napoléon” avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre sort au cinéma. Si le film du réalisateur de Gladiator est un événement, ce n'est pas pourtant pas la première fois que l'empereur a les honneurs d'une œuvre de la pop culture. Loin de là même puisqu'après avoir imprégné la littérature romantique du XIXe siècle, il a ensuite conquis le cinéma au XXe siècle, et marqué durablement l'Histoire de France et notre société. Napoléon captive car il est complexe. Certains le voient comme un réformateur qui a modernisé la France et codifié le droit, tandis que d'autres le considèrent comme un dictateur militaire impérialiste. Mais alors, quelle est son histoire ? Et qui a-t-il inspiré ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Béatrice Jumel. À écouter aussi : Qu'est-ce que les Années Folles ? Pourquoi la Tour de Pise est-elle penchée ? Pourquoi la photo la plus likée d'Instagram est-elle celle d'un œuf ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Première diffusion le 21/11/2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
REDIFF - Une affaire secoue la France et même l'Europe à la fin du XIXe siècle : l'affaire Dreyfus. Émile Zola met tout son talent au service de la justice avec son célèbre manifeste, « J'accuse... ! », une lettre ouverte adressée au régime en place. Suivez les traces de cet écrivain naturaliste, observateur aigu de son époque, qui a su en dépeindre toutes les strates, des plus démunis aux plus puissants. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe Tout l'été, retrouvez l'inimitable Lorànt Deutsch pour vous révéler les secrets des personnages historiques les plus captivants !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:27 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Le Moyen Âge éthiopien s'étend du IVe au XVIe siècle. Dans ce temps long, la ville d'Aksoum occupe une place importante. Comment faire l'histoire de cette cité par laquelle le christianisme est arrivé en Éthiopie ? Comment fonctionne le monachisme éthiopien, et quels sont ses liens avec l'Égypte ? - réalisation : Thomas Beau, Sam Baquiast - invités : Martina Ambu Docteure en histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheuse post-doc dans le cadre du Fonds National de la Recherche Scientifique à l'Université Libre de Bruxelles; Anaïs Wion Historienne, chargée de recherche CNRS à l'Institut des Mondes Africains, spécialiste de l'Éthiopie chrétienne du XVe au XIXe siècles
REDIFF - Nous sommes au XIXe siècle, au cœur de l'Afrique. Depuis quatre ans, plus aucune nouvelle du docteur Livingstone, parti à la recherche des mythiques sources du Nil. Le jeune reporter Henry Stanley, envoyé par son journal, se lance sur ses traces. Après des mois d'une traversée harassante des terres les plus hostiles, il finit par le retrouver. Revivez cette quête haletante et leur rencontre devenue légendaire. Crédits : Lorànt Deutsch, Emma Locatelli Tout l'été, retrouvez l'inimitable Lorànt Deutsch pour vous révéler les secrets des personnages historiques les plus captivants !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Orient Express est bien plus qu'un simple train. C'est une icône de l'histoire des transports, un symbole de luxe et d'aventure, et une fenêtre sur les transformations économiques, sociales et culturelles de l'Europe à la fin du 19e siècle et au début du X20e. Adhérez à cette chaîne pour obtenir des avantages : https://www.youtube.com/channel/UCN4TCCaX-gqBNkrUqXdgGRA/join Script: Dominic Lagacé de @LesHistovores Pour soutenir la chaîne, au choix: 1. Cliquez sur le bouton « Adhérer » sous la vidéo. 2. Patreon: https://www.patreon.com/hndl Musique issue du site : epidemicsound.com Images provenant de https://www.storyblocks.com Abonnez-vous à la chaine: https://www.youtube.com/c/LHistoirenousledira Les vidéos sont utilisées à des fins éducatives selon l'article 107 du Copyright Act de 1976 sur le Fair-Use. Sources et pour aller plus loin: Guillaume Picon, Orient-Express : De l'histoire à la légende, Paris, Éditions Albin Michel, 2017, 262 p. Joanne Vajda, « Les Pereire et Nagelmackers, promoteurs du transport ferroviaire et du réseau hôtelier parisien, 1855-1900 », Revue d'histoire des chemins de fer, no 38, 2008, p. 27-44. Orient-Express — Wikipédia L'Orient-Express, la traversée de l'Histoire à toute vapeur Orient-Express et Cie : histoire et patrimonialisation d'une marque ferroviaire (19e-21e siècles) L'histoire mythique de l'Orient-Express | ICI Explora L'Orientalisme au XIXème siècle Orientalisme — Wikipédia L'Empire ottoman et l'Europe au XIXe siècle | Cairn.info L'Empire ottoman au XIXe siècle | Cairn.info L'histoire du train | Orient Express, trains et hôtels de luxe L'Orientalisme, une mode, un style | BnF Essentiels Entre ottomanité, colonialisme et orientalisme: les racines ambiguës de la modernité urbaine dans les villes du Maghreb (1830-1960) (PDF) L'Orientalisme, les orientalistes et l'Empire ottoman de la fin du XVIIIe siècle à la fin du XXe siècle. Actes du colloque international (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 12-13 février 2010). S. Basch, P. Chuvin, M. Espagne, N. Seni éd. Archives d'Abbadia - Notice thématique : L'Orientalisme dans l'art et l'architecture du XIXe siècle Autres références disponibles sur demande. #histoire #documentaire #train #orientexpress #oriental #wagon
durée : 00:57:08 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Johanna Bedeau - Le mineur est-il un héros ou un martyr ? Depuis le XIXe siècle, le métier de mineur fascine et suscite de nombreuses images, tour à tour misérabilistes ou héroïsantes. - réalisation : Marie-Laure Ciboulet
durée : 00:58:38 - Les Grandes Traversées - Winston Churchill occupe une place centrale dans l'imaginaire britannique. Symbole de résistance pour certains, figure controversée pour d'autres, son image évolue au rythme des débats mémoriels et des mutations de la société britannique contemporaine. Des décennies après la Seconde Guerre mondiale, l'ancien Premier ministre britannique demeure une figure à la fois complexe et fascinante. Son portrait se dessine en nuances : chef de guerre visionnaire, homme ancré dans le XIXe siècle, mythe vivant, voire personnage de roman. Un hommage national devenu universel L'émission s'ouvre sur la solennité de la mémoire française : Winston Churchill y est salué comme un artisan majeur de la libération de la France et de l'Europe. À travers une anecdote touchante, "un télégramme signé Churchill reçu dans un village français en 1949". Le récit montre combien son nom résonne avec un prestige presque sacré. Ce souvenir personnel devient le symbole d'un hommage collectif qui traverse les générations. Un fait troublant est évoqué : certains jeunes doutent de l'existence réelle de ce dernier. Ce décalage générationnel souligne le glissement de l'homme vers la légende. Il devient une figure héroïque, incarnation de la résistance, de l'unité alliée et du soutien à Charles De Gaulle. Cette aura quasi mythologique brouille la frontière entre l'histoire et la fiction, transformant Churchill en icône culturelle presque détachée du réel. "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante" Winston Churchill, héros incontestable de 1940, est aussi un homme de paradoxes. Visionnaire durant la guerre, il reste profondément marqué par le colonialisme et une nostalgie de l'Empire britannique. Pourtant, il initie des réformes sociales majeures : journée de huit heures, salaire minimum et allocations chômage. Conservateur aux idées tranchées, il est aussi un modernisateur pragmatique. Son portrait historique est tout sauf lisse : c'est celui d'un homme tiraillé entre le XIXe et le XXe siècle. Le philosophe Jean-Claude Monod le souligne : "Churchill est à la fois un mythe national et une figure profondément clivante". Au fil des interventions, se dessine un Churchill plus humain, parfois fantasque. Son élégance étudiée, ses fameux cigares — fumés jusqu'à sept par jour — et son perroquet au langage fleuri sont autant d'éléments qui participent à la construction d'un personnage haut en couleur. Ces détails révèlent un homme profondément attaché aux rituels et à une certaine forme d'aristocratie britannique. Cette dimension intime le rend paradoxalement plus proche, plus accessible. Churchill, vu depuis la France : une mémoire active Si Churchill reste une icône nationale au Royaume-Uni, il semble susciter un intérêt tout particulier en France. À Londres, la bibliothèque de l'Institut français accorde une place plus grande à De Gaulle, mais les Français, eux, continuent de s'interroger avec admiration sur Churchill. Contrairement au général français statufié, Churchill demeure un personnage “vivant” : imparfait, vibrant, incarnant une certaine idée de l'Angleterre.
durée : 00:04:28 - Le Reportage de la rédaction - Dans le cadre de l'opération '100 œuvres qui racontent le climat', le musée des Beaux-Arts de Tours accueille un Sisley pour mettre en lumière la disparition de paysages depuis la fin du XIXe siècle. Conséquence du changement climatique, la neige et les hivers rigoureux sont devenus rarissimes.
durée : 00:58:58 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine, Bruno Baradat - Clément Colson est un des plus grands économistes français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Connu pour avoir proposé une nouvelle méthode de tarification des transports qui perdure encore aujourd'hui, il s'est aussi démarqué par son pragmatisme économique, parfois paradoxal. - réalisation : Françoise Le Floch - invités : François Etner Professeur émérite de sciences économiques à l'Université Paris IX-Dauphine; Joachim De Paoli Enseignant chercheur à l'IAE de Lyon III
durée : 00:04:28 - Le Reportage de la rédaction - Dans le cadre de l'opération '100 œuvres qui racontent le climat', le musée des Beaux-Arts de Tours accueille un Sisley pour mettre en lumière la disparition de paysages depuis la fin du XIXe siècle. Conséquence du changement climatique, la neige et les hivers rigoureux sont devenus rarissimes.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Ce n'est pas rare d'entendre que la Franc-maçonnerie va de paire avec la République, et pourtant, il y a une grande part d'idées reçues là-dedans ! Idées reçues qui ne sont d'ailleurs pas neuves du tout, puisqu'elles se sont forgées peu après la Révolution française. Pourtant, on le sait maintenant, cette idée est largement fausse, et cette association n'est d'ailleurs pas toujours allée de soi. Aujourd'hui, on va le montrer en s'intéressant plus particulièrement aux relations de cette organisation avec un autre régime politique, le Premier Empire, au début du XIXe siècle. Si vous vous attendez à des théories du complot sur des satanistes, des reptiliens, ou des judéo-bolchéviks, vous allez être déçus. Mais si vous voulez en savoir plus sur cette mystérieuse organisation qu'est la Franc-maçonnerie et sur une page importante de son histoire, alors vous êtes au bon endroit !Bonne écoute !
On dit de la Suisse qu'elle est le pays du chocolat. Une réputation internationale due à quelques grandes découvertes helvétiques datant du XIXe siècle, qui ont permis de transformer le cacao en masse fondante et crémeuse. Depuis, notre chocolat s'exporte dans le monde entier. Mais malgré le mythe et les images d'Épinal, la Suisse n'est plus leader des ventes. Côté fabrication, très peu de chocolatières et chocolatiers suisses travaillent directement à partir des fèves de cacao. La chaîne de production est contrôlée par une poignée de multinationales qui importent massivement la matière première depuis la Côte d'Ivoire et le Ghana et la transforment en chocolat de couverture, prêt à être moulé en pralinés ou en tablettes. Des fèves dont le prix explose sur le marché mondial, ce qui ne profite pas aux producteurs de cacao ivoiriens soumis à des conditions de production et de traçabilité de plus en plus strictes. Production : Raphaële Bouchet Réalisation : Matthieu Ramsauer Les invités: Samy Manga Auteur de « Chocolaté», paru chez Ecosociété. & Régis Huguenin - Dumittan Docteur en histoire et conservateur du Musée international d'horlogerie (MIH) De 2007 à 2012, il a mené une recherche financée par le Fonds national suisse sur l'image de l'entreprise Suchard à travers sa production iconographique
Fin du XIXe siècle dans la région de Lyon. Le juge Fourquet pense avoir arrêté le Jack l'éventreur Français qui égorge, éventre et viole de jeunes bergers…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fin du XIXe siècle dans la région de Lyon. Le juge Fourquet pense avoir arrêté le Jack l'éventreur Français qui égorge, éventre et viole de jeunes bergers…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fin du XIXe siècle dans la région de Lyon. Le juge Fourquet pense avoir arrêté le Jack l'éventreur Français qui égorge, éventre et viole de jeunes bergers…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un tout jeune écrivain qui nous raconte ses aventures – ou plutôt ses mésaventures – dans l'archipel des Marquises, au milieu du XIXe siècle. Son nom : Herman Melville Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cet été, retrouvez le meilleur d'Au cœur de l'Histoire, avec Virginie Girod ! Il est considéré comme le premier des rois de France. Au Ve siècle de notre ère, alors que l'Empire romain d'Occident finit de s'effondrer, Clovis Ier s'impose par ses conquêtes et devient roi de tous les Francs. Au fil des siècles, des épisodes plus ou moins documentés de son existence comme son baptême, l'épisode du vase de Soissons ou la bataille de Tolbiac, deviennent des récits fondateurs de l'Histoire de France. Dans un double récit inédit, Virginie Girod vous raconte la réalité historique d'un personnage dont la légende fut composée au XIXe siècle afin d'exacerber le sentiment national.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Entre les dunes blondes et la forêt d'Hardelot, se dressent les vestiges d'un château pas tout à fait comme les autres…Forteresse médiévale du XIIIe siècle, manoir victorien incrusté dans ses ruines, théâtre élisabéthain primé pour son audace écologique : Hardelot, c'est un palimpseste architectural où les siècles dialoguent.Philippe Hurepel y trace une enceinte octogonale innovante, les Anglais du XIXe y plaquent un gothique revival, et le XXIe siècle y greffe un théâtre en bois et bambou, subtilement fondu dans le paysage.Du fracas des sièges à la précision des rénovations contemporaines, ce lieu raconte l'histoire du bâti autant que celle des peuples.Dans cet épisode, on explore Hardelot comme un laboratoire d'architecture vivante, entre mémoire, usages et réinvention.Bienvenue à Hardelot.Episode écrit par EstherImage teaser DR © clemMTravelSon : Com d'Archi podcast____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pourretrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichirvotre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Il est devenu le symbole des violences perpétrées, au XIXe siècle, par l'armée des Etats-Unis contre les Amérindiens ; mais qui était l'intrépide général Custer ? Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:51:50 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Depuis l'Antiquité romaine, pharaons, reines et rois égyptiens sont source de fascination, tant en Occident qu'en Égypte même. Le goût mamelouk du Caire médiéval séduit également les collectionneurs et architectes du XIXe siècle. Comment expliquer la longévité de l'égyptomanie ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Mercedes Volait Chercheuse à l'INHA, l'Institut national d'histoire de l'art; Frédéric Mougenot Conservateur des antiquités et céramiques au Palais des Beaux-Arts de Lille
Parmi les monuments parisiens méconnus, s'élève discrètement, au milieu des immeubles du XVIIIe arrondissement, une chapelle édifiée au début du XIXe siècle, sous la Restauration. La Chapelle expiatoire, gérée par le Centre des monuments nationaux, est d'abord un monument commémoratif dédié au souvenir de Louis XVI et Marie-Antoinette, couple royal guillotiné durant la Révolution française. Mais on verra lors de notre visite, que ces lieux symbolisent des mémoires plurielles, renfermant le souvenir des monarques, mais aussi des révolutionnaires… Pour cette visite guidée, Virginie Girod est accueillie par Aymeric Peniguet de Stoutz, l'administrateur de la Chapelle expiatoire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Site emblématique de la mémoire africaine et première destination touristique du Sénégal, Gorée attire chaque jour des centaines de visiteurs. Mais derrière ses façades colorées, l'île classée au patrimoine mondial de l'Unesco fait face à une dégradation alarmante de ses bâtiments historiques. Entre humidité, matériaux inadaptés et manque de financements, entretenir et restaurer ces édifices s'avère un véritable défi. De notre correspondante à Dakar, Chaque jour, les chaloupes venues de Dakar déversent leur flot de visiteurs sur l'île de Gorée. Ils viennent admirer ses ruelles paisibles, vestiges de l'époque coloniale. Certaines maisons datent du XVIIIe ou du XIXe siècle. Mais derrière la carte postale, de nombreux bâtiments tombent en ruine. C'est le cas de l'immense palais du gouverneur. « Les murs en pierre sont montés à la chaux. Mais quand on les répare avec du ciment, ça ne tient pas… Avec l'humidité, ça se dégrade. Et il n'y a pas d'entretien », regrette Xavier Ricou, architecte et conseiller municipal à Gorée. Beaucoup de bâtiments appartiennent à l'État qui manque de moyens pour assurer la restauration de son patrimoine. Une solution serait donc de nouer des partenariats avec des investisseurs privés. Certains aimeraient transformer le palais du gouverneur en hôtel de luxe, mais les discussions sont bloquées. « Les investisseurs demandent qu'on leur cède aussi l'ancien hôpital voisin. Mais ce bâtiment est occupé par des squatteurs qu'on ne peut pas expulser », affirme l'architecte. Xavier Ricou réclame un véritable plan de sauvegarde pour l'île de Gorée – qui figurait sur la toute première liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1978 – à l'image de ceux exigés aujourd'hui pour les nouveaux sites inscrits. En attendant, il restaure patiemment sa maison familiale, qui date de 1880. À lire aussiSénégal : près de Dakar, les habitués de Ngor savourent son entrée au club des plus belles baies du monde Mais pour les habitants, rénover coûte cher. Oumar Sy, goréen depuis trois générations, restaure justement une maison. « Rien que la charpente, c'est 20 000 euros. Il faut faire venir les matériaux, et tout le reste... », relève-t-il. Annie Jouga, architecte et ancienne élue de Gorée, demande des mesures d'accompagnement de l'État pour restaurer et construire sur l'île : « Il faudrait privilégier la pierre de basalte pour les Goréens, parce que c'est obligatoire. Accompagner aussi bien au niveau du coût d'extraction qu'au niveau du coût de transport... Inciter les gens à rénover pour qu'ils aient par exemple moins d'impôts à payer. » Des projets d'appui voient malgré tout le jour : la Banque mondiale finance actuellement des remblais de pierre pour renforcer le littoral et freiner l'érosion. À lire aussiNouveaux noms de rues au Sénégal : l'histoire africaine a été « occultée par cette toponymie venue d'ailleurs »
C'est une histoire fascinante, presque irréelle, que l'on raconte encore à Madagascar. La reine Ranavalona Ière, qui a régné sur le royaume malgache au XIXe siècle, aurait rêvé de ses propres funérailles… juste quelques heures avant de mourir.Mais d'abord, qui était Ranavalona ? Elle a dirigé Madagascar pendant plus de 30 ans, entre 1828 et 1861. À une époque où les puissances européennes tentaient de coloniser l'île, elle a fait le choix de fermer le pays aux influences étrangères, notamment aux missionnaires chrétiens. Elle est connue pour avoir défendu l'indépendance de Madagascar avec une autorité redoutable. Certains la voient comme une patriote visionnaire, d'autres comme une souveraine cruelle. En tout cas, elle ne laisse personne indifférent.Maintenant, revenons à cette nuit de 1861, peu avant sa mort. La reine, très affaiblie par la maladie, aurait raconté à ses proches avoir fait un rêve troublant. Elle y voyait un cortège funèbre, des chants traditionnels, des tambours de deuil… et surtout, son propre corps dans un cercueil royal. Elle aurait dit que les ancêtres l'appelaient.Le plus étrange, c'est que quelques heures plus tard, au matin, Ranavalona mourait. Et ses funérailles, qui ont eu lieu peu après, ressemblaient exactement à ce qu'elle avait décrit dans son rêve.Alors, rêve prémonitoire ou simple coïncidence ? Il faut savoir qu'à Madagascar, comme dans beaucoup de cultures africaines, les rêves ont une valeur très importante. Ils sont souvent considérés comme des messages venus des ancêtres, surtout quand il s'agit d'un roi ou d'une reine. Donc pour les gens de l'époque, ce rêve n'était pas anodin : c'était un signe que le moment était venu pour la souveraine de rejoindre le monde des morts.Mais les historiens, eux, sont plus prudents. Il est possible que ce récit ait été inventé ou exagéré après sa mort, pour renforcer le mythe autour de la reine. Cela arrive souvent avec les grandes figures historiques : on leur prête des visions, des signes surnaturels, pour marquer leur importance.Quoi qu'il en soit, cette histoire a traversé les générations. Et aujourd'hui encore, elle participe à la légende de Ranavalona Ière, reine puissante, mystérieuse… et peut-être, prophète de sa propre fin. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis la fin du XIXe siècle, Saint-Tropez a inspiré les artistes. Mais tout sʹaccélère lorsque Roger Vadim y tourne son film " Et Dieu créa la femme " avec Brigitte Bardot. Depuis, les touristes sont nombreux à vouloir voir ce village du sud de la France. Quelle est lʹhistoire de Saint-Tropez ? Pour le savoir, Johanne Dussez sʹentretient avec Laurent Pavlidis docteur en Histoire, chercheur et conservateur du musée de lʹHistoire maritime de la citadelle de Saint-Tropez Sujets traités : Saint-Tropez, Roger Vadim, Brigitte Bardot, artistes, France Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Virginie Girod s'engouffre dans d'épaisses forêts et part à la rencontre de Victor de l'Aveyron, un enfant sauvage ayant marqué les habitants de la région à l'orée du XIXe siècle. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aurélie, professeure de français, nous fait découvrir une poète romantique méconnue qui était pourtant "dans l'air du temps" de son époque. Nous explorons comment Marceline Desbordes-Valmore a créé à travers ses recueils et ses épigraphes une communauté littéraire féminine au XIXe siècle. www.onethinginafrenchday.com #FrenchLiterature #FrenchPoetry #RomanticPoetry #LearnFrenchThroughLiterature #FrenchCulture #AdvancedFrench
On la croise sur les trottoirs, dans les parcs, au supermarché, dans les transports en commun (malheureusement), bref, partout. Les poussettes sont partout.Mais qui a eu l'idée géniale de mettre un enfant sur roulettes, pour éviter de le porter à bout de bras comme un sac de courses ? On pourrait penser qu'il s'agit d'une femme, vu l'intérêt historique porté par la gente masculine sur leur progéniture, mais c'est bien un homme. Plus précisément un... architecte paysagiste britannique du XIXe siècle. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, alors que s'ouvre la semaine des défilés à Paris, le destin de l'inventeur de la haute couture : Charles Frederick Worth, un anglais devenu, au milieu du XIXe siècle, le couturier attitré de toute l'aristocratie européenne… Qui était vraiment Charles Frederick Worth ? En quoi est-il l'inventeur de la haute couture ? Quel héritage a-t-il laissé dans le milieu de la mode ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Sophie Grossiord, directrice par intérim du Palais Galliera Musée de la mode de Paris et Annick Lemoine, directrice et conservatrice générale du Petit Palais, toutes les deux commissaires de l'exposition "Worth. Inventer la haute couture" à découvrir au Petit Palais à Paris, jusqu'au 7 septembre 2025. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Charlotte Chaulin. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Bern raconte, alors que s'ouvre la semaine des défilés à Paris, le destin de l'inventeur de la haute couture : Charles Frederick Worth, un anglais devenu, au milieu du XIXe siècle, le couturier attitré de toute l'aristocratie européenne… Qui était vraiment Charles Frederick Worth ? En quoi est-il l'inventeur de la haute couture ? Quel héritage a-t-il laissé dans le milieu de la mode ? Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Sophie Grossiord, directrice par intérim du Palais Galliera Musée de la mode de Paris et Annick Lemoine, directrice et conservatrice générale du Petit Palais, toutes les deux commissaires de l'exposition "Worth. Inventer la haute couture" à découvrir au Petit Palais à Paris, jusqu'au 7 septembre 2025. Au Coeur de l'Histoire est réalisée par Loïc Vimard. Rédaction en chef : Benjamin Delsol. Auteure du récit : Charlotte Chaulin. Journaliste : Clara Leger.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aurélie, professeure de littérature, nous a présenté sur les ondes de One Thing In a French Day un poème de Marceline Desbordes-Valmore, une poète romantique du XIXe siècle, intitulé L'éphémère. Dans l'épisode d'aujourd'hui, vous allez découvrir une analyse de ce poème, comme Aurélie pourrait la présenter à ses élèves de lycée. www.onethinginafrenchday.com French poetry, learn French with literature, French language learning, French literature analysis, advanced French, French culture, immersive French
Le café "mocha" – ou "moka" en français – n'est pas seulement une boisson aromatisée au chocolat. C'est avant tout un nom chargé d'histoire, qui puise ses origines dans le commerce maritime et les débuts de la mondialisation du café. Ce nom fait directement référence à la ville portuaire de Mokha, située sur les côtes du Yémen, au bord de la mer Rouge.Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, Mokha fut le principal port d'exportation du café au monde. C'est depuis ce comptoir que les Européens ont découvert le café, et ce bien avant que les premières plantations ne soient créées ailleurs. À cette époque, les grains étaient cultivés exclusivement sur les plateaux du Yémen, notamment autour de la ville de Sana'a. Les grains récoltés étaient ensuite transportés à dos de mulets ou de chameaux jusqu'au port de Mokha, d'où ils prenaient la mer pour rejoindre les grandes villes d'Europe et d'Asie.Le café exporté par Mokha avait une saveur particulièrement réputée : corsée, intense, légèrement cacaotée. Ce profil aromatique unique, dû à l'altitude et au climat des hauts plateaux yéménites, allait marquer les palais européens. Très vite, le nom "mocha" devint synonyme de café de qualité, et par extension, de café tout court dans certaines régions.Au fil des siècles, la ville de Mokha perdit de son importance. À partir du XIXe siècle, de nouvelles plantations virent le jour ailleurs, notamment à Ceylan (l'actuel Sri Lanka), en Indonésie, puis en Amérique latine. Les Hollandais, puis les Britanniques, développèrent ces cultures coloniales qui finirent par supplanter le quasi-monopole yéménite. Le port de Mokha déclina peu à peu, concurrencé par Aden et d'autres hubs maritimes plus modernes.Malgré cela, le nom "mocha" resta dans les mémoires et s'ancrera durablement dans le langage du café. Lorsque, plus tard, les Italiens ou les Américains commenceront à mélanger du café espresso avec du chocolat fondu et du lait, cette boisson prendra naturellement le nom de "mocha" — en hommage à l'arôme chocolaté du café original venu du Yémen.Aujourd'hui, dans les coffee shops, le terme "mocha" désigne surtout une recette gourmande, à base de café, de chocolat et de lait. Mais son nom raconte une histoire bien plus ancienne, celle des premiers grains exportés sur les voiliers arabes, du goût inimitable du café yéménite… et d'un petit port oublié qui a donné son nom à une boisson mondialement célèbre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Thaïlande, anciennement appelée royaume de Siam, est l'un des rares pays d'Asie à n'avoir jamais été colonisé par une puissance européenne. Cette exception historique s'explique par un ensemble de facteurs diplomatiques, géopolitiques et internes qui ont permis au pays de préserver son indépendance durant tout le XIXe siècle.Une position géographique stratégiqueLa Thaïlande se situait entre deux grandes puissances coloniales rivales : les Britanniques à l'ouest (en Birmanie et en Malaisie) et les Français à l'est (au Laos, au Cambodge et au Vietnam). Plutôt que de s'emparer du Siam, ces puissances ont préféré en faire un État tampon pour éviter un affrontement direct. Cette situation géopolitique a offert au royaume une marge de manœuvre précieuse.Une diplomatie habile et moderneLe rôle des rois du Siam a été déterminant. En particulier, le roi Mongkut (Rama IV) et son fils Chulalongkorn (Rama V), qui ont régné de 1851 à 1910, ont mené une politique de modernisation et de diplomatie très habile. Ils ont envoyé des ambassadeurs en Europe, étudié les institutions occidentales, et signé des traités commerciaux avec les puissances coloniales pour entretenir des relations pacifiques.Chulalongkorn, notamment, a réformé l'administration, l'armée, l'éducation et la justice pour montrer que son royaume était « civilisé » et capable de s'administrer lui-même — un argument essentiel à l'époque pour échapper à la domination coloniale, qui se justifiait souvent par la « mission civilisatrice ».Des concessions territoriales stratégiquesPour préserver leur cœur territorial, les rois de Siam ont parfois dû céder des provinces périphériques. En 1893, le royaume abandonne le Laos à la France, et plus tard certaines régions du Cambodge et de la Malaisie. Ces pertes ont été douloureuses, mais elles ont permis de préserver l'indépendance du pays central. La stratégie était claire : perdre un peu pour ne pas tout perdre.L'intelligence culturelle et symboliqueLes souverains thaïlandais ont aussi su jouer sur la valorisation de leur monarchie, en adoptant certains codes occidentaux tout en affirmant leur spécificité. Ils se sont faits photographier en costumes européens, ont appris l'anglais et le français, tout en gardant une forte identité culturelle thaïe.En résuméLa Thaïlande n'a jamais été colonisée grâce à un jeu d'équilibre subtil entre modernisation interne, concessions diplomatiques et rivalités entre puissances étrangères. Les rois du Siam ont su anticiper les menaces, moderniser leur État, et utiliser les tensions entre Britanniques et Français pour préserver l'indépendance nationale, une exception remarquable dans l'histoire de l'Asie du Sud-Est. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aurélie, professeure de français de Lisa, nous fait découvrir la poésie de Marceline Desbordes-Valmore, poète du XIXe siècle, à travers le poème "L'éphémère". Aurélie a découvert cette poète quand elle préparait ses examens pour devenir professeure. Le poème "L'éphémère" parle d'un petit papillon qui vit seulement un jour. Le poème semble léger mais il donne une vraie leçon de vie. Aurélie explique comment elle présente ce texte à ses élèves : elle commence toujours par demander leurs impressions après la première lecture. www.onethinginafrenchday.com #FrenchLiterature #PoetryInFrench #FrenchTeacher #LearnFrenchWithPoetry #FrenchClassroom #19thCenturyPoetry #FrenchCulture #FrenchLanguageLearning #LiteratureStudy #FrenchEducation
L'expression "être médusé" est aujourd'hui utilisée pour désigner un état de stupéfaction intense, un moment où l'on reste bouche bée, figé, incapable de réagir. Mais derrière cette formule familière se cache une origine fascinante, puisée dans la mythologie grecque.Tout commence avec Méduse, une des trois Gorgones, ces créatures monstrueuses aux cheveux faits de serpents et au regard pétrifiant. Contrairement à ses sœurs, Méduse n'était pas immortelle. Selon la version la plus répandue du mythe, elle était à l'origine une belle jeune femme, prêtresse d'Athéna. Mais après avoir été séduite — ou violée, selon les récits — par Poséidon dans le temple même de la déesse, Athéna, furieuse, la punit en la transformant en monstre. Son regard devint si redoutable qu'il changeait en pierre quiconque croisait ses yeux.C'est ce pouvoir terrifiant qui donne naissance à notre expression. Être "médusé", c'est littéralement être figé, paralysé par la stupeur, tout comme les victimes de Méduse étaient pétrifiées sur place. Cette paralysie n'est pas physique aujourd'hui, mais psychologique : surprise, choc, incompréhension, émerveillement… Tous ces états où l'esprit s'arrête un instant sont "médusants".Le mythe va plus loin encore. Méduse est finalement tuée par Persée, grâce à un stratagème ingénieux. Pour éviter de croiser son regard, il utilise un bouclier poli comme un miroir, observe son reflet et la décapite sans la regarder directement. La tête de Méduse devient alors une arme puissante, capable de pétrifier les ennemis même après sa mort. Elle est fixée sur le bouclier d'Athéna, la fameuse égide, devenant un symbole de pouvoir et de protection.C'est à partir du XIXe siècle que l'expression "être médusé" entre vraiment dans la langue française, dans le sens figuré que nous lui connaissons. Elle évoque toujours cette même idée d'un choc si soudain, si intense, qu'il nous laisse figés, sans voix.Ainsi, chaque fois que nous disons être médusés par une nouvelle, un spectacle ou un événement, nous faisons sans le savoir appel à une image vieille de plusieurs millénaires : celle d'une femme maudite, aux cheveux de serpents, dont le regard figeait la vie elle-même.Et c'est peut-être là, dans cette légende aussi troublante que puissante, que réside toute la beauté de la langue : faire survivre les mythes dans nos mots du quotidien. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, traiter quelqu'un de "plouc", c'est l'accuser d'être mal dégrossi, rustre, provincial, voire carrément vulgaire. Mais d'où vient exactement ce mot que l'on utilise si facilement dans la conversation ? Comme souvent avec le langage populaire, l'histoire du mot "plouc" est plus subtile qu'il n'y paraît.Le terme apparaît pour la première fois à la fin du XIXe siècle, et son origine est géographique. À cette époque, de nombreux Bretons viennent chercher du travail à Paris. Or, les Bretons de langue bretonne utilisent couramment le mot "plou", qui signifie "paroisse". Il est d'ailleurs omniprésent dans les toponymes de Bretagne : Plouha, Plougastel, Plouzané, Ploudalmézeau, etc.Ces travailleurs bretons étaient souvent mal vus à Paris. Ils parlaient mal le français, avaient un accent prononcé, et occupaient des emplois peu valorisés. Les Parisiens, moqueurs, se mirent à les surnommer les "Ploucs", en référence à ce "plou" qui leur collait à la peau. Le "c" final aurait été ajouté par déformation ou par analogie avec d'autres mots péjoratifs.Mais le mot ne tarda pas à s'élargir : il ne désignait plus seulement les Bretons, mais plus généralement tous ceux que les Parisiens percevaient comme des "péquenauds" ou des provinciaux un peu arriérés. Le succès du mot dans l'argot parisien a été renforcé par le développement de la presse populaire et des chansons de cabaret au début du XXe siècle.Au fil du temps, "plouc" a perdu son ancrage breton pour devenir un terme générique. On l'utilise aujourd'hui pour désigner quelqu'un de malhabile socialement, de mal habillé, ou simplement jugé de mauvais goût. Ce peut être un provincial aux yeux d'un urbain snob, mais aussi un nouveau riche sans raffinement, ou un voisin perçu comme "beauf".L'histoire de "plouc" est donc celle d'un mot né d'une moquerie sociale et régionale, qui a fini par s'universaliser. Ce qui en fait aussi un témoignage sur les tensions entre Paris et la province, entre élites urbaines et classes populaires rurales.Aujourd'hui, bien sûr, le mot est employé sur un ton souvent humoristique ou affectueux. Mais son origine nous rappelle que le langage véhicule aussi des préjugés… et que certains mots, derrière leur apparente légèreté, ont une histoire bien plus sérieuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Aujourd'hui, traiter quelqu'un de "plouc", c'est l'accuser d'être mal dégrossi, rustre, provincial, voire carrément vulgaire. Mais d'où vient exactement ce mot que l'on utilise si facilement dans la conversation ? Comme souvent avec le langage populaire, l'histoire du mot "plouc" est plus subtile qu'il n'y paraît.Le terme apparaît pour la première fois à la fin du XIXe siècle, et son origine est géographique. À cette époque, de nombreux Bretons viennent chercher du travail à Paris. Or, les Bretons de langue bretonne utilisent couramment le mot "plou", qui signifie "paroisse". Il est d'ailleurs omniprésent dans les toponymes de Bretagne : Plouha, Plougastel, Plouzané, Ploudalmézeau, etc.Ces travailleurs bretons étaient souvent mal vus à Paris. Ils parlaient mal le français, avaient un accent prononcé, et occupaient des emplois peu valorisés. Les Parisiens, moqueurs, se mirent à les surnommer les "Ploucs", en référence à ce "plou" qui leur collait à la peau. Le "c" final aurait été ajouté par déformation ou par analogie avec d'autres mots péjoratifs.Mais le mot ne tarda pas à s'élargir : il ne désignait plus seulement les Bretons, mais plus généralement tous ceux que les Parisiens percevaient comme des "péquenauds" ou des provinciaux un peu arriérés. Le succès du mot dans l'argot parisien a été renforcé par le développement de la presse populaire et des chansons de cabaret au début du XXe siècle.Au fil du temps, "plouc" a perdu son ancrage breton pour devenir un terme générique. On l'utilise aujourd'hui pour désigner quelqu'un de malhabile socialement, de mal habillé, ou simplement jugé de mauvais goût. Ce peut être un provincial aux yeux d'un urbain snob, mais aussi un nouveau riche sans raffinement, ou un voisin perçu comme "beauf".L'histoire de "plouc" est donc celle d'un mot né d'une moquerie sociale et régionale, qui a fini par s'universaliser. Ce qui en fait aussi un témoignage sur les tensions entre Paris et la province, entre élites urbaines et classes populaires rurales.Aujourd'hui, bien sûr, le mot est employé sur un ton souvent humoristique ou affectueux. Mais son origine nous rappelle que le langage véhicule aussi des préjugés… et que certains mots, derrière leur apparente légèreté, ont une histoire bien plus sérieuse. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ces derniers jours, les socialistes ont désigné leur nouveau secrétaire national : Olivier Faure, réélu pour un quatrième mandat. Réuni à Nancy, le PS a tenté de fixer la ligne du parti pour les mois à venir. Un congrès passé quelque peu inaperçu et pourtant très important pour la gauche. Car depuis la fin du XIXe siècle, les congrès des socialistes ont souvent marqué la politique française. Cette semaine, La Loupe revient sur quatre grandes dates, avec l'historien Gilles Candar et Mattias Corrasco, journaliste au service Politique de L'Express. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules Krot et Sébastien SalisCrédits : PS, Le Parisien, Public Sénat, INA Musique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au cœur de l'Édimbourg du début du XIXe siècle, l'université de médecine connaît un essor fulgurant. Les étudiants affluent pour suivre les cours des plus grands anatomistes. Mais il y a un problème : la loi écossaise autorise seulement l'utilisation des cadavres de condamnés à mort pour les dissections. Bien trop peu pour répondre à la demande grandissante des écoles de médecine. C'est dans ce contexte que s'installe un marché noir macabre : le trafic de cadavres.C'est là qu'entrent en scène William Burke et William Hare. Les deux hommes se rencontrent en 1827 à Édimbourg. Hare tient une modeste pension de famille. Un jour, un de ses pensionnaires meurt brutalement, laissant une dette impayée. Plutôt que d'alerter les autorités, Burke et Hare décident de vendre le corps à un certain docteur Robert Knox, éminent professeur d'anatomie. Knox leur offre une belle somme pour ce cadavre tout frais. L'idée fait son chemin : pourquoi attendre les morts naturelles quand on peut... provoquer la mort ?Le duo sombre alors dans une spirale criminelle. Leur méthode est simple et redoutablement efficace : attirer des victimes isolées, souvent des mendiants ou des prostituées, dans la pension, les enivrer, puis les étouffer — une technique baptisée plus tard le "Burking", qui ne laisse pas de traces visibles. Ensuite, les corps sont vendus à Knox, qui ferme volontairement les yeux sur l'origine douteuse de ses précieuses fournitures.En moins d'un an, Burke et Hare assassinent au moins 16 personnes. Mais leur série macabre finit par éveiller les soupçons. En novembre 1828, le corps d'une de leurs victimes, Margaret Docherty, est découvert dissimulé dans la pension. La police intervient.Lors du procès retentissant, Hare passe un accord : il témoigne contre son complice en échange de l'immunité. Burke, lui, est condamné à mort. Il est pendu en janvier 1829 devant une foule immense. Ironie du sort : son propre corps est ensuite... disséqué publiquement par les médecins d'Édimbourg.Quant au docteur Knox, bien qu'il ne soit jamais poursuivi, sa réputation est irrémédiablement ternie. L'affaire provoque un tollé en Écosse et en Grande-Bretagne. En 1832, une nouvelle loi sur l'anatomie est votée : désormais, les hôpitaux peuvent utiliser les corps non réclamés des pauvres, mettant fin au sinistre commerce des "résurrectionnistes".Ainsi se clôt l'histoire glaçante de Burke et Hare — deux hommes ordinaires devenus serial killers par appât du gain, dans une ville fascinée... par la science du corps humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour vous abonner et écouter l'émission en une fois, sans publicité :https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Cette émission - et la suivante d'ailleurs - est dédiée à Boualem Sansal, toujours emprisonné par un état barbare et inculte. Timeline, à son petit niveau, luttera toujours contre la bêtise, l'inculture, la barbarie, et l'injustice.Richard FremderL'Algérie, avant la douleur et la discorde, avant même les frontières et les empires, c'est d'abord une terre. Une terre vivante, traversée, modelée, habitée depuis deux millions d'années.Dans ce premier épisode, l'historien Michel Pierre nous invite à un voyage vertigineux, bien avant les récits antagonistes et les conflits modernes, dans un temps où l'Histoire ne s'écrivait pas encore avec des mots, mais avec des ossements, des silex, des gravures sur roche et des parures d'argile.Nous remontons aux origines : aux chasseurs d'hippopotames d'Aïn Boucherit, aux premiers Homo habilis d'Afrique du Nord, aux galets éclatés dans un geste ancestral de survie. Puis, lentement, les signes se multiplient : des tombes, des parures, des fresques, des gestes rituels, des calices sculptés dans des coquilles d'œuf d'autruche. Le Sahara est alors une savane humide, peuplée de troupeaux, de peintres rupestres et de bergers visionnaires. Le climat change, mais l'homme s'adapte, bâtit, grave, raconte déjà.À travers chaque couche du sol algérien, une mémoire s'imprime – non pas seulement nationale, mais humaine, tellurique, presque minérale. C'est une mémoire mouvante, recomposée au fil des siècles par les vagues migratoires, les bouleversements climatiques, les traditions orales, les rites funéraires et les guerres oubliées.Et lorsque l'Histoire entre dans l'ère de l'écriture, ce sont d'autres récits qui surgissent – ceux que les empires imposent. Les Phéniciens débarquent, Carthage se déploie, Rome impose son urbanisme, ses dieux, ses routes et ses lois. Les royaumes berbères s'organisent, se heurtent, négocient avec les puissances coloniales de l'Antiquité. À mesure que la mémoire devient enjeu, l'interprétation s'installe : qui est là « depuis toujours » ? Les récits deviennent alors des armes, chaque pouvoir voulant inscrire ses racines plus profondément que l'autre.Mais tout ne s'efface pas. Derrière les syncrétismes religieux, les pierres demeurent. Derrière l'islamisation, les cités romaines et les rites anciens laissent leur empreinte. Puis viennent les tribus arabes, les Almohades, les Andalous en exil, les corsaires et les accords diplomatiques de la régence ottomane, souvent réduite à des clichés, mais qui façonne, elle aussi, une forme d'État à la fois autonome, méditerranéen et stratégique.Et lorsque l'on arrive à l'orée du XIXe siècle, à ce moment précis qu'on appelle Entre terre et mer, l'Algérie est un territoire fracturé, fragilisé, mais toujours central dans les ambitions de l'Europe industrielle. Le célèbre coup d'éventail du dey d'Alger n'est pas un simple incident : il est le signe d'un monde ancien qui s'effondre, et d'un autre – colonial – qui se prépare à s'imposer.À travers ce récit foisonnant, cette émission vous propose bien plus qu'un survol historique. C'est une enquête en profondeur sur les origines d'un pays, sur les strates de son identité, sur les mythes et les silences qui entourent son passé. Une plongée vertigineuse dans une Histoire longue, complexe, disputée, mais toujours fascinante.En compagnie de l'historien et ancien diplomate Michel Pierre, grand spécialiste de l'Algérie, nous abordons ce premier épisode, avant la conquête française. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.