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durée : 00:58:38 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann - Au début du XIXe siècle, avant les révolutions de 1848 et l'élan d'un socialisme scientifique apporté par Marx et Engels, des figures françaises et britanniques tentèrent de former une société nouvelle. Qui sont les socialistes utopiques ? Quels étaient leurs projets ? - invités : Anne Kupiec professeure de sociologie à l'Université Paris Diderot (Paris 7). Elle a été bibliothécaire à la bibliothèque Cujas et à la Bibliothèque publique d'information (la BPI) à Paris. ; Pierre Musso philosophe, professeur en sciences de l'information et de la communication à l'Université Rennes II
L'esclavage remonte à une période très reculée. Il y avait de nombreux esclaves à Carthage aussi bien que dans la Grèce ou la Rome antiques. La servitude se transmettait souvent de façon héréditaire. Mais on devenait aussi esclave après avoir été acheté ou fait prisonnier à la guerre. Durant plus de 13 siècles, la traite négrière a entraîné, jusqu'au XIXe siècle parfois, la déportation, dans des conditions effroyables, de millions d'esclaves noirs vers d'autres continents. Dans l'ensemble, l'esclavage est aboli progressivement, dans la plupart des pays, entre les XVIIIe et XXe siècles. Mais pourquoi dit-on un "esclave" ? D'où vient ce mot ? Il est tiré du latin médiéval "sclavus", lui-même formé à partir du mot "slavus". Comme on peut le penser, il désigne les Slaves, un groupe de peuples originaires d'Europe orientale. Très divers, ils se divisent en nombreuses nations, comme les Russes, les Croates, les Bosniaques ou encore les Polonais. Mais pourquoi les membres de ce peuple ont-ils été assimilés, à partir du haut Moyen-Âge, à des "esclaves" ? Ce qui explique sans doute cette assimilation, c'est le grand nombre de Slaves parmi les esclaves qui passaient par les grands marchés de l'époque, comme Venise. Au point que le Slave a fini par devenir synonyme d'esclave. Il n'est d'ailleurs pas rare qu'un nom de peuple finisse par prendre un sens péjoratif. C'est le cas, par exemple, du peuple germanique des Vandales, qui s'empara de Carthage au Ve siècle de notre ère. Il est à noter que, pour désigner un individu privé de liberté, le mot "esclave" supplante peu à peu, au cours du Moyen-Âge, le terme "servus", dont on a tiré le "serf", et aussi le mot "servitude". Le terme de "serf" a peu à peu désigné une personne qui était certes attachée à la terre d'un seigneur, en vertu d'un contrat, mais qui n'était pas, à la différence de l'"esclave" proprement dit, considéré comme une chose ou un bien meuble. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:57:12 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Johanna Bedeau - Le mineur est-il un héros ou un martyr ? Depuis le XIXe siècle, le métier de mineur fascine et suscite de nombreuses images, tour à tour misérabilistes ou héroïsantes.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « La saga du câble Transatlantique », qui dure 49 minutes. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il vous suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo La deuxième moitié du XIXe marque un bouleversement dans les télécommunications. Les campagnes de poses successives de 1857 à 1868 affirment les débuts de la télégraphie intercontinentale. Ces exploits témoignent des découvertes à la fois scientifiques, en ingénierie et maritimes. Tout cela rendu possible grâce à des paris financiers hors normes, d'investisseurs à qui rien ne garantissait un heureux dénouement. Et tout ne fut pas simple, comme nous allons le voir…
Cette semaine, en nouvelle diffusion dans Histoire Vivante, Laurent Huguenin-Elie vous invite à découvrir l'histoire du jazz de ses origines à nos jours, et celle de son développement dans notre pays. Son origine remonte à la fin du XIXe siècle au sein de la communauté noire des Etats-Unis. Le jazz voit le jour à partir de plusieurs formes qui vont s'entremêler comme les work songs, les chants d'esclaves, le blues, le negro spirituals et le ragtime. L'histoire contemporaine des Etats-Unis ne serait pas ce qu'elle est sans le jazz, un courant musical qui a tant contribué à l'intégration de la communauté noire américaine grâce à sa reconnaissance sur les plans artistique et socio-politique. Pour en parler, rencontre avec Boris Vejdovsky, maître d'enseignement de culture et de littérature américaine à l'Université de Lausanne. Photo: des esclaves afro-américains aux champs en Caroline du Sud (1862). Le jazz est né aux Etat-Unis à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il réinterprète et inclut des éléments de musiques américaine et européenne mêlés à des chants populaires africains et d'esclaves influencés par la culture ouest-africaine.
Vous allez écouter les 15 premières minutes de l'émission « Les origines du Tourisme / #2 Voyage en Italie », qui dure 1heure et 3 minutes. Pour écouter la suite et plus de 300 émissions complètes d'une heure environ il vous suffit de vous abonner au prix d'un café par mois soit 2€, en suivant ce lien : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Entre le milieu du XVIIIe et le début du XIXe siècles, les raisons qui poussent les voyageurs à aller en Italie sont diverses et variées. Ceux qui nous ont laissé une trace écrite laissent supposer qu'elles étaient surtout d'ordre intellectuel. Ils nous fournissent des informations sur ce qu'ils attendaient du voyage et sur le pays visité. Il ne s'agit plus uniquement d'érudits, de savants ou de diplomates. Même les individus de condition modeste se lancent dans l'aventure. Malgré la diversification des destinations des voyageurs à partir des années 1770, l'Italie continue d'occuper une place importante dans le processus d'éducation promu par le Grand Tour. La péninsule demeure, jusqu'à la période révolutionnaire, et même au-delà, le centre de la chrétienté, la patrie des arts et le lieu idéal des souvenirs de l'Antiquité romaine. L'intérêt pour les paysages pittoresques s'ajoute à celui engendré par les vestiges antiques et les villes ensevelies par le Vésuve. Le regard sur l'Antiquité se renouvelle. Tout au long du siècle, le voyage en Europe conserve son caractère éducatif des jeunes appartenant aux hautes classes. Les traités, les guides pratiques et les discours académiques prennent la forme d'un argumentaire sur l'utilité des voyages, en s'enrichissant de certaines leçons oubliées de l'humanisme et fait la somme des arts de voyager du XVIe et du XVIIe siècle. Au même moment sont publiés abondamment des guides synthétiques, d'utilisation commode. Ces derniers sont destinés à un nouveau public, qui souhaite passer moins de temps que les gens du Grand Tour à déambuler et à découvrir, désirant engranger un maximum de curiosités les plus remarquables de chaque nation européenne en un temps limité. Se laisse alors entrevoir les prémices du tourisme moderne. Dans ce deuxième épisode, nous verrons ce qu'est devenu ce grand Tour au XVIIIè siècle, comment étaient les guides, qui partaient et comment, et enfin, à quoi ressemblait cette Italie à l'époque !
durée : 00:59:30 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Tout au long du XIXe siècle, les eaux courantes ne sont pas gérées par l'État et font l'objet d'un long vide juridique. Comment les ingénieurs, les médecins, les magistrats et les propriétaires privés ont-ils pris le relais et assuré la gestion et la distribution de l'eau aux XIXe et XXe siècles ? - invités : Nicolas Marty Historien, professeur d'histoire contemporaine à l'Université de Perpignan; Alice Ingold Historienne, maîtresse de conférences à l'EHESS, spécialiste d'histoire environnementale contemporaine
Les relations qu'entretiennent la Suisse et l'Iran sont pour le moins particulières. Historiquement, elles ont été tissées surtout à partir du XIXe siècle pour des raisons commerciales. Au XXe siècle, après y avoir suivi une partie de ses études, le Shah venait régulièrement en Suisse. Enfin, depuis la révolution iranienne, la Suisse joue les intermédiaires entre l'Iran et les Etats-Unis. Laurent Huguenin-Elie reçoit Antoine Fleury, professeur honoraire d'histoire des relations internationales à l'Université de Genève, qui a dirigé la Commission de la publication des Documents diplomatiques suisses et a mené plusieurs recherches. Photo: le Shah Mohamed Reza Pahlevi avec sa femme Farah Diba sur un remonte-pente en février 1975 à Saint-Moritz (GR). Le 9 mars 2023 lors de la session de printemps des Chambres, le Conseil national a demandé que la Suisse reprenne à son compte toutes les sanctions de l'UE contre le régime iranien. Le Conseil fédéral s'est opposé à cette motion. (© KEYSTONE/PHOTOPRESS-ARCHIV/Str)
durée : 00:57:17 - LSD, la série documentaire - par : Perrine Kervran, Pauline Chanu - La psychiatrie et la psychanalyse se débattent pour faire oublier leur passé de prise en charge des “hystériques” au XIXe et au XXe s. Comment peuvent-elles soigner aujourd'hui les patient.e.s qui présentent les mêmes symptômes “sans lésion organique”
L'Orient est victime d'une double vision erronée : celle du mythe oriental entretenue par le XIXe siècle français mais aussi, à l'extrême opposé, celle post-coloniale défendue par Edward Saïd dans son livre Orientalism (1978). Dans les faits, l'histoire des relations de l'Orient et de la France est bien plus complexe. Comment tout d'abord définir l'Orient Français géographiquement ? Est-il ainsi différent de l'Orient britannique ? À l'époque moderne, quelles sont les conceptions politiques orientales du Ministre des Affaires étrangères ? En quoi Vergennes, un de ses meilleurs représentants, se distingue à ce sujet ? Que représente ensuite le moment révolutionnaire pour l'Orient ? La campagne d'Égypte est-elle un retour au réel pour la France ? De l'époque moderne à la Troisième République, l'historien Jean-François Figeac nous dit au fond si la France a vraiment été l'amie du monde oriental. L'invité : Agrégé d'histoire, Jean-François Figeac a consacré sa thèse à la question d'Orient dans l'opinion publique française (1789-1861) sous la direction de J'. O. Boudon. Il est membre du Centre de Recherche du XIXe siècle de Paris Panthéon-Sorbonne. La France et l'Orient (Passés / Composés, 288 pages, 22€) est son premier livre. À lire aussi : _"Ali Bey, l'espion qui explora La Mecque" : bit.ly/3mIeF6Z _"Lawrence d'Arabie, l'agent secret du désert" : bit.ly/3YGOniY
Dans "Les 10 commandements", le film à grand spectacle que Cecil B. De Mille consacre, en 1956, à l'épisode biblique de l'Exode des Hébreux hors d'Égypte, Moïse s'oppose à un pharaon qui n'est autre que Ramsès II. Si l'on en croit la Bible, les Hébreux auraient été accueillis en Égypte, avant d'être réduits en esclavage par le pharaon. Puis, sous la conduite de Moïse, ils auraient quitté le pays, pour se diriger vers Canaan, la Terre Promise. C'est au cours de cet Exode que les soldats du pharaon, qui poursuivaient les Hébreux, auraient vu la mer Rouge se refermer sur eux et les engloutir. Mais le prophète qui conduit son peuple hors d'Égypte a-t-il vraiment eu affaire à Ramsès II ? Rien n'est moins sûr. En effet, rien, dans ce fameux épisode biblique, n'est vraiment attesté comme un fait historique. À commencer par l'existence même de Moïse. Si le prophète est évoqué dans le Bible et le Coran, aucun document, notamment dans les sources égyptiennes, ne prouve qu'il ait vraiment vécu. Par ailleurs, la date de l'Exode, si tant est qu'il se soit produit, est très difficile à fixer. La Bible ne donne pas une date précise, se contentant d'indiquer que Salomon aurait bâti le Temple de Jérusalem 480 ans après la sortie des Hébreux d'Égypte. Selon une certaine tradition, l'Exode aurait eu lieu en 1446 avant J.-C. Parmi les historiens qui admettent l'historicité de l'Exode, les uns pensent qu'il aurait eu lieu durant la XXVIe dynastie, soit de 664 à 525 avant notre ère. Pour les autres, il aurait pu se dérouler sous les XIXe et XXe dynasties, de 1295 à 1069 avant J.-C. Dans ce cas, Ramsès II, qui règne de 1279 à 1213 avant notre ère, aurait pu provoquer l'Exode. Mais rien, dans les documents que nous possédons, ne fait état d'un tel mouvement de population à cette époque. Au surplus, la Bible ne donne aucun nom à ce souverain, se contentant de l'appeler "Pharaon" ou "le roi d'Égypte". Le débat reste donc ouvert. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
ART INTERVIEW lundi et jeudi à 14h. Le podcast qui dessine la scène picturale française. Julie Gabrielle Chaizemartin ou Stéphane Dubreuil rencontre un artiste ou un acteur du monde culturel. Stéphane Dubreil reçoit Marie-Christine Natta dont le livre montre que le dandysme est pour Gainsbourg bien davantage qu'un bel ornement : comme chez Barbey d'Aurevilly, Baudelaire et Oscar Wilde, il fonde sa personnalité, son esthétique et sa morale. Et le jazz, seul genre musical qui avait grâce à ses yeux, faisait partie de cette recherche de sophistication. Une gestuelle délicate, une intonation ironique, un mouvement de tête hautain, des Repetto blanches portées pieds nus, autant de détails qui valent à Serge Gainsbourg le titre mérité de dandy, dont on l'honore depuis le début de sa carrière jusqu'à la récente commémoration des trente ans de sa disparition. Il faut néanmoins aller au-delà du paraître de Gainsbourg, pour en révéler toute la profondeur. Par son orgueil, son obsessionnel souci du self-control, son goût pour l'artifice et la sophistication, son culte du beau et de l'originalité, le chanteur a toute sa place dans la famille sans chaleur des dandys du XIXe siècle, ceux qu'il préfère. En peuplant sa maison d'objets superflus, en achetant une Rolls qu'il laisse au garage, en perdant chaque matin deux ou trois heures à ne rien faire, Gainsbourg se laisse toucher par l'inutile qu'il appelle "la grâce des dieux"A lire : Serge Gainsbourg, Making of d'un dandy, Editions Passés Composés, 384 pages, 23 eurosTitres diffusés de Serge Gainsbourg :BaudelaireRock NervalLes femmes, c'est du chinois
Au Portugal, le 25 avril 1974, la révolution des Œillets balaie en une journée le salazarisme, du nom du dictateur Salazar, qui aura développé l'un des plus longs régimes autoritaires qu'a connu l'Europe au XXe siècle. Pour obtenir quelques clés de compréhension, il faut remonter le temps et parcourir le XIXe siècle, essentiel pour mieux appréhender le Portugal d'aujourd'hui. Laurent Huguenin-Elie a rencontré Yves Léonard, historien, spécialiste du Portugal contemporain, auteur de "Salazarisme et fascisme", "Histoire du Portugal contemporain" (Chandeigne) et "Histoire de la nation portugaise" (Tallandier). Illustration: lithographie de l'artiste Cândido da Silva représentant les événements révolutionnaires de la nuit du 3 octobre 1910 qui ont conduit à la proclamation de la République portugaise. Deux jours plus tard, le 5 octobre 1910, le jeune roi Manuel II s'exile en Angleterre. Après plusieurs années d'instabilité politique marquées par des luttes de travailleurs, des tumultes, des homicides politiques et des crises financières, l'armée prend le pouvoir en 1926.
durée : 00:58:23 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Dans la première moitié du XIXe siècle, l'œuvre du chansonnier rencontra une célébrité sans égale. Sophie-Anne Leterrier revient sur la vie et l'œuvre de Pierre-Jean de Béranger, avant l'occultation quasi complète de sa mémoire après sa mort. - invités : Sophie-Anne Leterrier professeure d'histoire des arts à l'Université d'Artois
INTERVIEW - Principaux éléments de la "Force noire", les tirailleurs sénégalais appartenaient aux troupes de l'Empire colonial français à partir du milieu du XIXe siècle. Le réalisateur Mathieu Vadepied, avec Omar Sy comme acteur principal, a mis en lumière leur histoire dans un film intitulé "Tirailleurs". Venus d'Afrique et principalement du Sénégal, nombreux sont les tirailleurs tombés au combat sur les champs de bataille français lors de la Première et la Seconde Guerre mondiale. Mais quel a été le rôle précis des tirailleurs sénégalais ? Les tirailleurs ont-ils servi de "chair à canon" ? Comment la perception de l'image de ces hommes noirs vus comme primitifs va-t-elle être déconstruite durant le XXème siècle ? Pour apporter des éléments de réponse, Virginie Girod reçoit l'historien Anthony Guyon, auteur de "Des tirailleurs sénégalais, de l'indigène au soldat de 1857 à nos jours" (Editions Perrin). Dans cette interview, Anthony Guyon explique notamment comment les tirailleurs sénégalais se sont peu à peu affranchis des stéréotypes d'infériorité. "L'image du ‘sauvage noir' est très malléable durant la Première Guerre mondiale et permet de diffuser des mythes anthropophagiques", rappelle-t-il. "Au Cœur de l'Histoire" est un podcast Europe 1 Studio.Sujets abordés : Tirailleurs sénégalais - soldats - Afrique - Première Guerre mondiale - Seconde Guerre mondiale - Empire colonial français - esclavage - corps militaire
Dans l'Europe bouleversée du début du XIXe siècle, épouser Eugène de Beauharnais, beau-fils de Napoléon, devait conduire Auguste-Amélie de Bavière à bien des déboires. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.
Manger et donner son avis : pas sûr que ces deux compétences soient particulièrement mises en avant dans les fiches ONISEP que la conseillère d'orientation nous montrait au lycée… Et pourtant : le métier de critique gastronomique existe en France depuis le début du XIXe siècle. Dans quel salon feutré cette activité est-elle née ? Comment l'art de juger les plats des autres est-il devenu une profession ? Et sur quels critères choisit-on de critiquer la nourriture, au juste ? Quel est le sens des classements étoilés ? À quoi rime ces grandes messes récompensant chaque année les prétendus meilleurs restaurants au monde ? Peut-on décemment hiérarchiser la cuisine sans tomber dans des biais occidentalo-centrés ? La critique culinaire, au fond, ce serait pas un truc de riches ?Dans cette série, mettons les pieds dans le plat et allons disséquer le travail des plumes tantôt enjoleuses, tantôt acerbes, qui semblent faire la pluie et le beau temps sur la réputation des restaurants. Partons à la rencontre de ce métier mystérieux et parfois… ironiquement, critiqué, un jour pour ses courbettes injustifiées, le lendemain pour son injuste sévérité. Alors, de quoi la critique gastronomique est-elle le nom ? Pour ce premier épisode, Émilie Laystary tend le micro au critique culinaire Thibaut Danancher (Le Point), la journaliste gastronomique Estérelle Payani (Télérama) et la chercheuse en sociologie de l'alimentation et maîtresse de conférences à Sciences po Grenoble, Sidonie Naulin.Bouffons est un podcast de Nouvelles Écoutes Écrit et animé par Émilie Laystary avec l'aide de Diane LesieurMontage et mixage par Laurie Galigani Produit par Julien NeuvilleDirectrice Générale Adjointe : Nora HissemDirectrice Des productions : Marion GourdonDirectrice artistique : Aurore MahieuChargée de production : Diane LesieurVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
Comme l'opéra ou les autres genres musicaux, la musique militaire a ses classiques. 3tiens, voilà du boudin" en fait partie. C'est en effet l'une des plus célèbres chansons de marche, celle de la Légion étrangère. Elle a été composée par Wilhem, un des restaurateurs du chant choral, dans la première moitié du XIXe siècle, et par A.Dussenty, un chef de musique de la Légion. Comme son nom l'indique, sa fonction de cette chanson de marche est de rythmer le pas des légionnaires. Or, on le sait, il est plus lent que celui des autres soldats. Dans les régiments français, en effet, la cadence est de 120 pas par minute. De leur côté, les légionnaires ne font, en moyenne, que 88 pas par minute. Et c'est le tempo de "tiens voilà du boudin" qui leur permet de tenir ce rythme plus lent. C'est d'ailleurs parce qu'ils marchent moins vite que leurs camarades que les légionnaires défilent les derniers lors des défilés. Mais d'où viennent les curieuses paroles qui débutent le chant, "tiens, voilà du boudin" ? Les légionnaires expriment-ils ainsi leurs préférences culinaires ? En fait, ce "boudin" ne fait pas référence à la spécialité charcutière bien connue. Il désigne, en réalité, le paquetage du légionnaire. Celui-ci comprend notamment une toile de tente, que le militaire doit rouler d'une certaine manière et fixer sur son sac. Et sa forme évoque assez bien celle d'un boudin. Mais la suite des paroles peut sembler tout aussi curieuse. On y apprend donc qu'il y aura bien du boudin pour "les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains" , mais que "pour les Belges y en a plus". Qu'avaient donc fait les Belges pour mériter un tel ostracisme ? Les légionnaires belges avaient dû obtempérer aux ordres de leur Roi, Léopold II qui, voulant respecter la neutralité de la Belgique, leur avait ordonné de quitter la Légion au moment de la déclaration de guerre franco-prussienne, en 1870. Ils avaient donc dû, sous les yeux de leurs camarades un peu moqueurs, abandonner leur paquetage, et leur "boudin", avant de partir. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:05:30 - La cucina allegra d'Alessandra Pierini - par : Alessandra Pierini - Alessandra Pierini vous présente un personnage italien assez curieux, qui a beaucoup écrit sur la cuisine santé à la fin du XIXe siècle. Un médecin gourmand qui a tracé les bases d'une longue et saine existence, en mangeant, des polpette (les boulettes en italien) !
Ce lundi 20 février, c'était «President's Day» aux États-Unis, un jour férié institué au XIXe siècle pour célébrer l'anniversaire de naissance de George Washington. Cette journée permet aux Américains de célébrer tous leurs présidents, des plus célèbres à ceux que l'histoire a oubliés ou pire, mal jugés. Et alors qu'on commence à se rendre compte que Biden a peut-être été sous-estimé (comme avec sa visite surprise en Ukraine ce même jour), un autre président, lui aussi mal jugé par l'histoire, apparaît dans l'actualité: Jimmy Carter, qui a aujourd'hui 98 ans. La presse américaine a annoncé que le président démocrate, au pouvoir de 1977 à 1981, était entré en soins palliatifs. L'occasion de revenir sur une présidence qui a été considérée comme désastreuse, peut-être injustement. Quelle a été la carrière de Jimmy Carter? Quelles sont les grandes étapes de sa présidence? Tous les mercredis, New Deal décortique l'actualité politique américaine. New Deal est un podcast de Laurence Nardon produit et réalisé par Slate Podcasts en partenariat avec la newsletter «Time to Sign Off» (TTSO) et l'Institut français des relations internationales (IFRI). Direction et production éditoriale: Christophe Carron Prise de son, montage et réalisation: Aurélie Rodrigues Présentation: Romain Dessal Musique: «Cutting It Close», DJ Freedem Suivez-nous sur Instagram et Facebook.
durée : 00:03:41 - Le Pourquoi du comment : histoire - par : Gérard Noiriel - Depuis les débuts de l'humanité jusqu'à la fin du XIXe siècle, la parole fut diffusée "en direct" par des interlocuteurs qui étaient présents dans un même lieu : qu'apporte l'invention de la radio à partir des années 1920 ?
Le Viêt Nam, ce sont des années de guerres et des millions de morts. Ce fut d'abord la guerre d'Indochine pour chasser les colons français, puis celle entraînant les Etats-Unis, qui envoyèrent près de trois millions de militaires sur le terrain pour tenter de dresser un rempart contre le communisme. Enfin, il y eut le conflit, moins connu, qui impliqua le Viêt Nam, le Cambodge et la Chine. Au micro de Laurent Huguenin-Elie, Benoît de Tréglodé, historien, directeur de recherche à l'IRSEM, l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire en France. Il a dirigé "Histoire du Viêt Nam de la colonisation à nos jours", paru aux Editions de la Sorbonne. Dimanche 26 février à 20h55 sur RTS Deux vous pourrez voir "Vietnam, une guerre civile", un documentaire de Bernard Georges (France, 2022). Disponible dès maintenant en cliquant ci-contre. Photo: lors de la guerre d'Indochine, un suspect débusqué dans la jungle est interrogé par une patrouille de la Légion étrangère (1954 env.). La France fait ses premières conquêtes dans la péninsule indochinoise sous le Second Empire (milieu du XIXe siècle). En 1887 est fondée l'Indochine française regroupant la Cochinchine, l'Annam et le Tonkin, qui ensemble formeront le Viêt Nam. Les rebelles du Viêt Minh (Ligue pour l'indépendance du Viêt Nam) proclament l'indépendance le 2 septembre 1945 à Hanoï et la guerre débute en décembre 1946.
Pour s'abonner, rien de plus simple, le lien est juste là : https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Entre le milieu du XVIIIe et le début du XIXe siècles, les raisons qui poussent les voyageurs à aller en Italie sont diverses et variées. Ceux qui nous ont laissé une trace écrite laissent supposer qu'elles étaient surtout d'ordre intellectuel. Ils nous fournissent des informations sur ce qu'ils attendaient du voyage et sur le pays visité. Il ne s'agit plus uniquement d'érudits, de savants ou de diplomates. Même les individus de condition modeste se lancent dans l'aventure. Malgré la diversification des destinations des voyageurs à partir des années 1770, l'Italie continue d'occuper une place importante dans le processus d'éducation promu par le Grand Tour. La péninsule demeure, jusqu'à la période révolutionnaire, et même au-delà, le centre de la chrétienté, la patrie des arts et le lieu idéal des souvenirs de l'Antiquité romaine. L'intérêt pour les paysages pittoresques s'ajoute à celui engendré par les vestiges antiques et les villes ensevelies par le Vésuve. Le regard sur l'Antiquité se renouvelle. Tout au long du siècle, le voyage en Europe conserve son caractère éducatif des jeunes appartenant aux hautes classes. Les traités, les guides pratiques et les discours académiques prennent la forme d'un argumentaire sur l'utilité des voyages, en s'enrichissant de certaines leçons oubliées de l'humanisme et fait la somme des arts de voyager du XVIe et du XVIIe siècle. Au même moment sont publiés abondamment des guides synthétiques, d'utilisation commode. Ces derniers sont destinés à un nouveau public, qui souhaite passer moins de temps que les gens du Grand Tour à déambuler et à découvrir, désirant engranger un maximum de curiosités les plus remarquables de chaque nation européenne en un temps limité. Se laisse alors entrevoir les prémices du tourisme moderne. Dans ce deuxième épisode, nous verrons ce qu'est devenu ce grand Tour au XVIIIè siècle, comment étaient les guides, qui partaient et comment, et enfin, à quoi ressemblait cette Italie à l'époque !
Les personnes appliquant la "loi de Lynch" sont généralement accusées d'avoir recours à une justice expéditive, qui ne respecte pas les droits de l'accusé. De son côté, le terme "lynchage" désigne une exécution sommaire, dépourvue de la moindre garantie judiciaire. Ces expressions sont dérivées du nom de Charles Lynch. Ce notable américain, né en 1736 et mort en 1796, fut juge de paix et colonel de la milice de l'État de Virginie. Dans le cadre de la guerre d'Indépendance, il lutte avec énergie contre les partisans de l'Angleterre. Il est chargé par le gouverneur de Virginie d'arrêter puis de juger, en première instance, toute personne suspecté de loyalisme à l'égard de la Couronne britannique. Mais, au lieu d'envoyer les condamnés à Richmond, capitale de la Virginie, comme il aurait dû le faire, il décide de faire exécuter les peines sur place. Cette pratique illégale de la justice lui sera d'abord reprochée, puis le futur Congrès des États-Unis finira par admettre que les décisions de Lynch étaient motivées par l'urgence de la situation. Durant la conquête de l'Ouest, à la fin du XIXe siècle, des foules en colère auront souvent l'occasion de "lyncher" des individus qu'elles estiment coupables. Dans des territoires encore largement dépourvus d'encadrement judiciaire et policier, ces exécutions sommaires étaient difficiles à prévenir. Les malheureux appréhendés par la foule étaient le plus souvent pendus, sans autre forme de procès. C'était le sort qui attendait aussi de nombreux Noirs américains. En effet, ils furent les victimes de nombreux lynchages, notamment aux lendemains de la guerre de Sécession. Dans ces États du Sud esclavagistes, il en fallait peu, un simple regard adressé à une femme blanche, pour qu'un Noir fût pendu par une foule en furie ou par une organisation terroriste comme le Ku Klux Klan. Votées entre 1964 et 1968, plusieurs lois fondamentales donnent tous leurs droits civiques aux Noirs américains et prohibent toute mesure de caractère ségrégationniste. Elles finissent par entrer dans les mœurs et limitent les cas de lynchages, même si un Afro-Américain, Michael Donald, est encore battu à mort en 1981. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Bienvenue dans ce nouvel entretien historique en compagnie de Nicolas Delestre, spécialiste de l'histoire de l'embaumement et des techniques de préservation de la dépouille humaine. On va aujourd'hui évoquer l'histoire de l'embaumement… en Europe ! Car si l'une des premières choses nous venant en tête quand on évoque ce sujet sont les momies égyptiennes, les techniques d'embaumement “à l'européenne” existent aussi. De l'embaumement des rois jusqu'aux avancées du XIXe siècle, je vous propose de revenir sur cette histoire passionnante. Bonne écoute sur Nota Bene ! Become a member at https://plus.acast.com/s/notabenemovies. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La Chine traverse au XIXe siècle une forte agitation sociale et est attaquée de toutes parts, chaque puissance coloniale voulant s'emparer d'une part du gâteau. Au cours des années 1930, les communistes se regroupent autour de Mao Zedong sans que les Occidentaux ne mesurent l'ampleur du mouvement. Pierre Singaravelou est professeur d'Histoire à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et au King's College de Londres, spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation. Il a coécrit le documentaire "La Chine, rêves et cauchemars" diffusé dimanche 12 février sur RTS Deux et répond aux questions de Frédéric Pfyffer. Photo: au défilé du 1er mai 1973, à Zurich, des manifestants brandissent le portrait de Mao Zedong. (© Keystone/STR)
Pendant plus de deux mille ans, la Chine - l'Empire du Milieu - s'est imaginée au centre du monde, sans égale et sans rivale. Une hégémonie mise à mal au XIXe siècle par l'appétit des puissances coloniales. Attaquée de toutes parts, la Chine sait qu'elle doit se réinventer et choisir entre démocratie libérale, fascisme confucéen et communisme. Tel est le thème du documentaire "La Chine, rêves et cauchemars" qui sera diffusé ce dimanche soir sur RTS Deux (disponible en ligne dès maintenant en cliquant ci-contre). Pierre Singaravelou est professeur d'Histoire à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne et au King's College de Londres, spécialiste des empires coloniaux et de la mondialisation. Il a co-écrit le documentaire "La Chine, rêve et cauchemars" et répond aux questions de Frédéric Pfyffer. Illustration: le Nemesis, navire de guerre de la Compagnie britannique des Indes orientales (à droite au second plan) détruisant les jonques de guerre chinoises dans la baie d'Anson, le 7 janvier 1841 durant la première guerre de l'opium. Ce conflit militaire était motivé par des raisons commerciales et a opposé le Royaume-Uni et l'empire Qing, en Chine, de 1839 à 1842. Les hostilités avaient éclaté en raison de la volonté des autorités chinoises de mettre un terme au trafic d'opium orchestré par les Britanniques. (© Edward Duncan/wikipedia)
durée : 00:59:09 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Pourquoi les socialistes du XIXe siècle ont-ils revendiqué un droit à la paresse, dans le sillage de l'essayiste Paul Lafarge ? - invités : Marion Fontaine historienne, professeure au Centre d'histoire de Sciences Po; Thierry Suchère économiste, maître de conférence à L'université du Havre et membre de L'Équipe D'Économie Le Havre – Normandie (EDEHN)
Paris, premier arrondissement. On laisse le Louvre dans notre dos, on prend les quais sur la gauche et on est arrivés. Julien Dossena nous reçoit, à l'approche du défilé Paco Rabanne du 1er mars 2023, chez lui dans un appartement haussmannien, un espace « intime, composé à [s]on goût ».Le styliste âgé de 40 ans évoque son enfance au Pouldu dans le Finistère entre une mère professeure d'équitation discrète et un père propriétaire d'une boîte de nuit, son intérêt précoce pour le dessin puis les vêtements, l'aventure des free parties, l'influence de l'esthétique des magazines britanniques The Face et iD ou des livres de Guillaume Dustan qui ont libéré son homosexualité, sa vision prosaïque de son travail au service des femmes, son amour du design post-moderne et sa fascination profonde pour Barry Lyndon de Stanley Kubrick. Julien Dossena revient aussi sur sa découverte des grands auteurs du XIXe siècle, qui l'ont mis sur le chemin de la mode. « Je me souviens que la lecture de Zola à l'âge de 12 ans a été pour moi une épiphanie. Germinal, L'Assommoir, Nana. Tout ça a eu beaucoup d'impact chez moi. La littérature m'a appris que le vêtement pouvait être une sensation, un personnage. Ça a été la découverte des matières, de la délicatesse d'une dentelle. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Guillaume GiraultMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans notre mémoire nationale, la figure de Philippe le Bel reste attachée à une dérive autoritaire de la monarchie capétienne. Longtemps critiqué, il fut pourtant réhabilité par les études historiques tout au long du XIXe siècle. En effet, ce roi a fait la France à plus d'un titre. Son règne s'inscrit dans un contexte de maturation institutionnelle ainsi qu'un mouvement intellectuel juridique et philosophique de grande ampleur. Qui était donc Philippe le Bel ? Quelle fut la singularité du roi par rapport à ses prédécesseurs, Saint Louis et Philippe Auguste ? Comment comprendre les motivations de sa politique à l'égard des templiers ou du pape Boniface VIII ? Quel contenu la royauté donna au droit royal et quelle place pris la religion dans l'exercice du pouvoir ? L'invité : Jacques Krynen est un historien du droit, spécialiste de l'époque médiévale et moderne. Auteur de nombreux ouvrages dont la codirection du Dictionnaire historique des juristes français, XIIe-XXe siècle paru aux PUF (2012). Professeur émérite de l'université de Toulouse Capitole, il a publié récemment : Philippe le Bel, la puissance et la grandeur (Gallimard, 160 pages, 17 €). À lire aussi : -"La Sainte-Chapelle : et la lumière fut" : https://bit.ly/3YanFzs -"Aliénor d'Aquitaine, une souveraine de tête" : https://bit.ly/3kXMC2o -"Machiavel sonne le glas du Moyen Âge politique" : https://bit.ly/3Y7dr2F
durée : 00:55:00 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - La fabrique de l'histoire - "Algérie, naissance d'une nation, 2ème partie : Le traumatisme de la décennie noire", avec les sociologues et historiens Laetitia Bucaille et Tristan Leperlier, (1ère diffusion : 02/04/2019). Près de trente ans après le début de l'horreur dans laquelle le terrorisme islamiste plongea l'Algérie durant une décennie, comment raconter et comprendre ce qu'ont traversé ce pays et son peuple dans les années 90 ? Quels mots Peut et Doit écrire l'historien sur ces pages les plus noires de l'histoire algérienne, entre lesquelles reposent 150.000 ou 200.000 victimes ? * Au début du mois d'avril 2019, alors qu'en Algérie, face aux manifestations monstres qui se multipliaient dans tout le pays depuis des mois, le pouvoir se voyait contraint de sacrifier l'ombre qu'était devenue à sa tête le président Abdelaziz Bouteflika, La fabrique de l'histoire consacrait **une série de quatre émissions à l'histoire de l'Algérie depuis le XIXe siècle. ** Dans le deuxième volet de cette série, Emmanuel Laurentin et son équipe revenaient sur la "décennie noire" des années 90, en tentant de comprendre ce qu'étaient, dans l'Algérie de 2019, les enjeux politiques sous-jacents aux divergences des différents récits et analyses de cette guerre civile. Avec Laetitia Bucaille (sociologue, professeur à l'INALCO) et Tristan Leperlier (chercheur associé au Centre européen de sociologie et de science politique : EHESS/CNRS). Par Emmanuel Laurentin et Séverine Liatard Réalisation : Séverine Cassar La fabrique de l'histoire - Algérie, naissance d'une nation, 2ème partie : Le traumatisme de la décennie noire (1ère diffusion : 02/04/2019)
durée : 00:59:11 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Dans quelle mesure le parcours de Julien Sorel témoigne-t-il des possibilités d'ascension sociale offerte par la Révolution française et la fin de l'Ancien Régime ? - invités : Yves Ansel professeur de Littérature française (XIXe et XXe siècles) à l'Université de Nantes; Claude-sabelle Brelot Professeure émérite en histoire contemporaine à l'Université Lyon II - Lumière.
INTERVIEW - A l'occasion du Festival d'Angoulême qui célèbre chaque année le 9e art, Virginie Girod reçoit Sébastien Bordenave, spécialiste de la bande dessinée à Europe 1, pour retracer l'histoire de la BD, des illustrés à la création de la BD moderne avec des héros comme Tintin entre la fin du XIXe siècle et la Première Guerre mondiale. Le chroniqueur radio s'appuie sur l'ouvrage "La bande dessinée à la belle époque de 1880 à 1914" de Thierry Groensteen (Editions Les Nouvelles impressions) pour raconter les débuts de la BD, avec les premières "histoires en images" que l'on trouvait dans les journaux, puis comment Hergé a inventé le personnage mythique de Tintin, ou encore la représentation des femmes dans les dessins des BD du début du XXe siècle. "Quand on lit des BD de la Belle époque, on a l'impression d'être sur une autre planète. On peut tomber sur des dessins d'un racisme, d'un machisme, d'un antisémitisme hallucinants...", décrypte Sébastien Bordenave.Sujets abordés : histoire de la bande dessinée - histoire du livre - caricatures dessin - BD satyriques - littérature belle époque - Hergé - Tintin
durée : 00:58:45 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Alors que les questions d'organisation urbaine remontent à l'Antiquité, l'urbanisme naît formellement au XIXe siècle. Quels sont les grands jalons de cette histoire ? Comment les urbanistes et les architectes ont-ils remis en question le modèle de la rue ? - invités : Cédric Feriel Maître de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Rennes II; Éric Alonzo Architecte, professeur à l'École d'architecture de la ville et des territoires Paris-Est; Valérie Hannin Directrice de la rédaction du magazine L'Histoire
Paris, neuvième arrondissement. On passe devant une suite de magasins vintage, on continue un tout petit peu sur la droite. On y est. Aurélie Saada nous reçoit quelques mois après la sortie de son album solo Bomboloni chez elle, un espace chargé qui sent la fleur d'oranger et qui lui ressemble : « Moi, je dis souvent : “Beaucoup, c'est bien, trop, c'est mieux”. »La chanteuse et cinéaste âgée de 44 ans évoque son enfance passée à Paris auprès de parents arrivés de Tunisie dans les années 1950 et 1960, son plaisir du bruit, du monde, de la cuisine, ses premières expériences de chant à 10 ans dans le bar de son oncle, son long cheminement pour trouver sa voie, son goût des vieilles choses, l'aventure Brigitte, les violences qu'elle a su transformer, son admiration pour Françoise Fabian, son amour de l'art de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle, de l'abondance, de ce qui brille et son rapport à l'honnêteté.Aurélie Saada revient aussi sur le mauvais goût qu'elle aime. « Celui qui est totalement à l'intérieur de nous. C'est là où se promène notre sang, notre vérité. Ce mauvais goût intime, c'est là où il y a le désir, l'érotisme, le moteur profond. C'est là qu'il y a quelque chose qui nous dépasse et qui est vrai. Ce qui nous bouscule chez les uns et chez les autres, c'est la faille. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Né en 1849 dans l'Empire ottoman, Basil Zaharoff est un aventurier aux activités louches qui, dès son plus jeune âge, procure des clients aux prostituées de Constantinople. Il fait aussi de la contrebande et s'intègre à un gang de faux pompiers, chargés d'éteindre les incendies qu'ils ont eux-mêmes allumés. Mais ce qui fera surtout sa fortune, ce sont les ventes d'armes, dans lesquelles il se lance à la fin des années 1870. Grâce à ses relations et à son entregent, il y réussit très bien. Sans états d'âme, Zaharoff fournit des armes aux belligérants qui s'affrontent dans les conflits qui, à la fin du XIXe siècle et au début du siècle suivant, ensanglantent les Balkans, l'Afrique du Sud et, un peu plus tard, l'Europe entière. Ce trafic d'armes fait la fortune de Basil Zaharoff. Il lui vaut aussi son surnom de "marchand de mort". Immensément riche, il fréquente les élites et investit son argent dans le pétrole ou les bateaux. Mais il devient aussi, en 1923, le principal actionnaire de la Société des Bains de Mer (SBM) de Monaco, qui gère le casino et des hôtels de luxe de la principauté. Cette entreprise, très prospère, consent de nombreux prêts au prince Louis II, souvent impécunieux. Mais Zaharoff voit encore plus grand. Il n'imagine rien de moins que d'offrir la principauté elle-même à sa maîtresse, épousée en 1924, la duchesse Maria de Villa-Franca de los Caballeros. Le projet n'est pas si insensé qu'il peut paraître au premier abord. En effet, le prince Louis II, arrivé au pouvoir en 1889, éprouve beaucoup moins d'intérêt pour les affaires du "Rocher", comme on appelle aussi Monaco, que pour l'armée, dont il est issu. En outre, la duchesse est apparentée à la famille royale d'Espagne. Elle ferait une princesse de Monaco très convenable. Mais Louis II refuse le marché et, en 1926, la duchesse de Villa-Franca succombe à la tuberculose. Dès lors, Basil Zaharoff, dont le monde s'écroule, n'est plus que l'ombre de lui-même. Renonçant à toutes ses activités,, il se retire et meurt à Monaco en 1936. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ecoutez l'histoire de Marie Bonaparte, princesse pionnière de la psychanalyse et de la sexologie aux XIXe et XXe siècles. Marie Bonaparte est l'arrière-petite-nièce de Napoléon Bonaparte. Héritière de la fortune de sa mère, mais mal aimée de sa famille pendant son enfance, puis mariée à prince de Grèce qui est en réalité homosexuel, elle est l'illustration parfaite de la "petite fille riche malheureuse". Pour donner du sens à sa vie et satisfaire son insatiable curiosité, Marie Bonaparte se lance dans les années 1920 dans une étude sur la sexualité des femmes qui va révolutionner la connaissance de l'époque. Comment en est-elle arrivée à se pencher sur le sujet du plaisir féminin ? Dans ce nouvel épisode du podcast "Au cœur de l'Histoire", l'historienne Virginie Girod raconte la jeunesse de Marie Bonaparte. Ce récit est une production Europe 1 Studio. Retrouvez Virginie Girod dans Madame Figaro en kiosques le 11 novembre avec un récit inédit. https://madame.lefigaro.fr/ Biographie : Marie Bonaparte, Sigmund Freud, correspondance intégrale, Flammarion, 2022. "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Adèle Humbert - Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Diffusion et rédaction : Eloise Bertil - Visuel : Sidonie Mangin
Entre 1850 et 1861, les populations du Rhône, de l'Ain et de l'Isère tremblent sous la menace d'un mystérieux tueur qui rôde dans les campagnes.Sa cible préférée : les jeunes femmes pauvres auxquelles il propose de trouver des places de servantes.Pendant plus de cinq ans, celui que l'on surnommera le « tueur des bonnes » ou encore « le monstre de l'Ain » va mentir, dévaliser ces pauvres filles et en assassiner plusieurs. C'est le début de l'effrayante affaire Dumollard, l'une des plus grandes affaires judiciaires du XIXe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:42 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Loin d'être des bluettes, les romans de Jane Austen révèlent les rapports de domination qui sous-tendent la petite noblesse anglaise. Comment la romancière est-elle parvenue, en 6 romans, à produire une critique aussi fine des règles qui régissent les rapports entre les classes et entre les sexes ? - invités : Marie-Laure Massei-Chamayou maître de conférences en anglais à l'université Panthéon-Sorbonne; Fabrice Bensimon Professeur d'histoire et de civilisation britanniques à l'université Paris-Sorbonne, membre du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris 1- Paris 4)
Paris, sixième arrondissement, on passe devant l'hôtel de la Louisiane, on continue encore une centaine de mètres, sur la droite on y est. Alexandre Desplat nous reçoit dans un studio d'enregistrement, à l'occasion des sorties en salle du film Tirailleurs et de Pinocchio sur Netflix, dont il a signé les musiques. Un lieu aux « espaces restreints mais très chaleureux, avec beaucoup de boiseries », dans lequel « il a passé des nuits et des nuits ».Le compositeur de musiques de film âgé de 61 ans évoque son enfance passée à Paris auprès d'un père rabelaisien collectionneur de disques de jazz et une mère d'origine grecque qui lit beaucoup et enseigne le yoga à écouter Duke Ellington, Louis Armstrong, Billie Holiday, du fado ou de la musique indienne, ses rituels autour du thé japonais, sa passion pour la flûte traversière, sa découverte des ballets russes, de Stravinsky, Ravel, Prokofiev, son goût de l'étranger et du cinéma italien, son admiration pour John Williams, sa détestation pour le XIXe siècle bourgeois, ses longues années d'apprentissage en collaborant à l'émission télé « Nulle part ailleurs », sa rencontre décisive avec Jacques Audiard et le rôle central du metteur en scène...Il revient aussi longuement sur ses méthodes pour composer ses bandes originales : « Je travaille avec le film tourné. Je vais chercher ma musique dans le tréfonds de la psychologie des personnages, ce sont eux qui vont m'emmener. Je passe des heures avec les comédiens dans mon studio à les regarder sur écran. Je vis avec Cate Blanchett, Brad Pitt, Romain Duris. J'ai besoin de lutter avec l'image. »Depuis quatre saisons, la productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d'une personnalité. Qu'ils ou elles soient créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d'enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d'un corpus de goûts, d'un ensemble de valeurs.Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène BenlachtarRéalisation : Emmanuel BauxMusique : Gotan Project Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:58:35 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit - Les aliments emblématiques d'un territoire ne sont pas une invention récente. À la fin du Moyen Âge, les perdrix de Nevers ou les pruneaux de Tours sont déjà connus. Au XVIIe siècle, ces produits labellisés d'après une ville ou une région se multiplient et acquièrent leur réputation gastronomique. - invités : Philippe Meyzie Historien, spécialiste de l'histoire des cultures alimentaires régionales en France du XVIIe au XIXe siècle; Fabrice Poncet Historien, enseignant-chercheur à l'Université de Caen
Tout simplement parce que ces raclettes-là n'avaient rien à voir avec le plat préféré des Français, cette spécialité fromagère qui fait le bonheur du palet et un peu moins celui du pèse-personne, car le mot "raclette" inventé en Suisse au début du XXe siècle pour désigner ce qu'on appelait jusqu'ici le fromage rôti désigne aussi autre chose qui n'a carrément rien à voir. Et le désignait même avant que l'on en fasse le nom du plat hivernal. Car à la fin du XIXe siècle en France, une raclette, c'était en argot, le nom qu'on donnait aux policiers. C'était une allusion à la raclette des ramoneurs, l'outil avec lequel ils enlevaient la suie des conduits de cheminées. Et on les surnommait ainsi car ces agents de sûreté raclaient les malfaiteurs qui étaient un peu la suie de la société pour les faire tomber. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.
Les femmes ont été présentes dès les débuts de l'histoire de l'alpinisme. Pourtant, les femmes alpinistes sont les grandes oubliées de cette conquête des sommets qui bat son plein dès le XIXe siècle. Très peu de sources écrites ont conservé la trace de leurs exploits. Aujourd'hui, Noémie Guignard nous emmène sur les traces de ces pionnières de l'alpinisme avec l'historienne Marie-France Hendrikx. Photo: Lucy Walker lors de son ascension du Cervin. Le 22 juillet 1871, la Britannique de 35 ans inscrit son nom au firmament de l'alpinisme. Elle est la première femme à atteindre le sommet, six ans seulement après son compatriote Edward Whymper.
durée : 00:59:30 - Les Cours du Collège de France - par : Merryl Moneghetti - Quel est le lien entre les prises de guerre, dans l'Afrique coloniale, et les collections des musées européens, qui s'agrandissent à la fin du XIXe siècle ? Qu'est-ce que la culture du butin ? S'interroge l'historienne Bénédicte Savoy.
En février 1984, l'hiver est froid à Paris. Claudine, 17 ans, doit rejoindre son groupe d'amis et son petit ami de l'époque dans un bar du XIXe arrondissement. Mais son chemin s'arrête au bord du canal de l'Ourcq : elle est accostée par trois hommes qui la violent et la forcent à la suivre dans un appartement non loin de là. Claudine parvient à s'échapper dans la nuit et porte plainte. Plus tard, elle refuse que le procès de ses agresseurs se déroule à huis-clos comme il est d'usage pour les victimes mineures. Un choix gardé secret qui marquera l'histoire des Cours d'Assises... et sa vie, qu'elle dédiera au combat contre les violences sexuelles. Claudine Cordani est la voix du crime de cet épisode présenté par Marie Zafimehy. Elle raconte cette nuit d'hiver 1984 et comment, quarante ans après, elle surmonte ce traumatisme.
Saison passionnante à étudier, l'hiver est à la source d'images stéréotypées négatives comme positives. Cette saison crainte et mal aimée est devenue pour beaucoup féérique avec l'invention des sports d'hiver à la fin du XIXe siècle. Le ski, objet de loisirs importé et qu'il a fallu adapter à la topographie alpine, s'est progressivement imposé en Suisse, jusqu'à faire l'objet d'une forme de propagande qui a fait du pays une "nation du ski". Les deux guerres mondiales n'y sont pas étrangères. Aujourd'hui, même en période de crise sanitaire, les sports d'hiver sont considérés comme quasiment intouchables. Laurent Huguenin-Elie s'entretient avec François Walter, professeur d'histoire honoraire à l'Université de Genève, auteur du livre intitulé "Hiver, histoire d'une saison" (Editions Payot). Photo: skieurs dans les Grisons en 1890. Dès 1870, les touristes britanniques fortunés se rendaient à Gstaad ou Saint-Moritz en vacances. Passionnés de sports en tous genres, ils découvrirent très vite les joies de la glisse et contribuèrent à populariser le ski en Suisse. (© Musée national suisse)
Écoutez l'histoire de Ramsès II, le plus grand pharaon d'Égypte, racontée par l'historienne Virginie Girod, dans un récit inédit en deux épisodes. Le règne de Ramsès II a duré 67 ans, ce qui en fait le plus long de l'Histoire après ceux de Louis XIV en France et d'Élisabeth II au Royaume-Uni ! Ramsès II est né en 1304 av. J.-C. Il appartient à la XIXe dynastie du Nouvel Empire, une famille militaire originaire du Delta du Nil. Général victorieux, bâtisseurs de monuments, époux de 200 femmes et père d'une centaine d'enfants, Ramsès va devenir le souverain des superlatifs… Ce récit est une production Europe 1 Studio. "Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. Ecriture et présentation : Virginie Girod - Production : Adèle Humbert - Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud - Réalisation : Clément Ibrahim - Musique originale : Julien Tharaud - Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis - Communication : Kelly Decroix - Diffusion et rédaction : Eloise Bertil - Visuel : Sidonie Mangin Sujets abordés : Ramsès II - pharaon - Egypte - Nil - pyramide -
L'hiver, saison tellement redoutée que les humains ont tenté de l'apprivoiser par des rituels. La saison a toujours été marquée par son cortège de fêtes et de réjouissances. Elle est intimement liée à la rencontre des mondes de la nuit et de la lumière, mais aussi aux traditions païennes et autres cérémonies religieuses. Noël en est un parfait exemple. Une fête qui, au cours de l'Histoire, a été pour un temps synonyme de beuveries, voire de grivoiseries avant que l'Eglise n'y mette de l'ordre. Dès lors, la fête collective est devenue un rassemblement familial autour du sapin, suivant la tendance moralisatrice du XIXe siècle. Au micro de Laurent Huguenin-Elie, François Walter, professeur d'histoire honoraire à l'Université de Genève, auteur de "Hiver, histoire d'une saison" et de (signé avec Alain Cabantous) "Noël une si longue histoire" (Editions Payot). Photo: lever de soleil lors du solstice d'hiver à Stonehenge, sud de l'Angleterre au milieu des années 1980. Pour les habitants de Stonehenge, agriculteurs et éleveurs, les changements de saison étaient essentiels. L'hiver pouvait être une période effrayante, car les jours devenaient à la fois plus courts et plus froids. Les populations devaient attendre avec impatience le retour de la lumière et de la chaleur. Marquer ce cycle annuel pourrait être l'une des raisons motivant la construction, au Néolithique (10'000 av. J.-C. à 2'200 av. J.-C.), de Stonehenge, un monument aligné sur les mouvements du soleil. (© Mark Grant / wikipedia)
durée : 00:58:43 - Entendez-vous l'éco ? - par : Tiphaine de Rocquigny - Comment les grands magasins se sont-ils insérés dans l'écosystème commercial du XIXe siècle, renouvelant les pratiques de consommation vers l'achat devenu loisir et non plus nécessité ? - invités : Anthony Galluzzo Maître de Conférences en Sciences de Gestion à l'université de Saint-Etienne, auteur de “La fabrique du consommateur. Une histoire de la société marchande”, ed. La découverte / collection Zones.; Florence Brachet Champsaur docteur en Histoire à l'EHESS et directrice du service patrimoine et mécénat de la SNCF
REDIFF - Manger de la bûche à Noël est une tradition qui remonte à la fin du XIXe siècle quand des pâtissiers ont l'idée de faire un gâteau roulé qui ressemble à une bûche. Un choix qui n'a rien anodin, car cette tradition de la bûche remonte à l'époque des Celtes. Les Grosses Têtes vous proposent de découvrir ou redécouvrir le nouveau podcast de Florian Gazan. Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête. Un podcast RTL Originals. Découvrez la page Facebook Officielle des "Grosses Têtes" : https://www.facebook.com/lesgrossestetesrtl/ Retrouvez vos "Grosses Têtes" sur Instagram : https://bit.ly/2hSBiAo Découvrez le compte Twitter Officiel des "Grosses Têtes" : https://bit.ly/2PXSkkz Toutes les vidéos des "Grosses Têtes" sont sur YouTube : https://bit.ly/2DdUyGg