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Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:22


Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »

Choses à Savoir ÉCONOMIE
Pourquoi Thomas Fabius fait-il parler de lui ?

Choses à Savoir ÉCONOMIE

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 2:11


Thomas Fabius, fils de l'ancien président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius, fait de nouveau parler de lui en avril 2025 à la faveur d'une opération immobilière retentissante. Il est en effet au cœur de l'acquisition de l'« îlot Chirac », un ensemble prestigieux situé dans le très chic 7ᵉ arrondissement de Paris. Estimé à 165 millions d'euros, cet îlot, composé de quatre immeubles datant de 1911 avec vue sur la Tour Eiffel, représente l'une des plus grandes transactions immobilières parisiennes récentes. Cette opération a été menée avec le soutien d'investisseurs suisses et luxembourgeois, ainsi que du groupe Pierre Rénovation Tradition (PRT).Cette nouvelle orientation vers l'immobilier de prestige constitue un véritable tournant dans la trajectoire de Thomas Fabius, souvent qualifiée de sulfureuse. Longtemps connu non pas pour ses réussites professionnelles, mais pour ses démêlés avec la justice, il a souvent fait la une des médias pour ses activités controversées. En 2012, il avait notamment fait l'objet d'un mandat d'arrêt aux États-Unis, émis par l'État du Nevada, pour une série de chèques sans provision émis dans plusieurs casinos de Las Vegas. Le montant total de ces dettes s'élevait alors à 3,5 millions de dollars. L'affaire avait éclaboussé son nom sur la scène internationale, soulignant des pratiques jugées irresponsables et relevant d'un train de vie excessif.D'autres affaires en France ont également mis en cause son train de vie et ses investissements immobiliers jugés disproportionnés par rapport à ses revenus déclarés. En 2013, une enquête avait été ouverte concernant l'achat d'un appartement à Paris pour plus de 7 millions d'euros, alimentant des soupçons de blanchiment.Dans ce contexte, l'acquisition de l'îlot Chirac peut être perçue comme une tentative de réhabilitation. Travaillant sur ce projet depuis trois ans, Thomas Fabius semble vouloir redorer son image et s'imposer comme un acteur sérieux dans le secteur de l'immobilier haut de gamme. Là où les tables de jeux laissaient place à la démesure, il semble désormais miser sur la rigueur financière et les projets structurés.Toutefois, si ce repositionnement marque un nouveau chapitre, il reste sous surveillance. Le passé de Thomas Fabius continue de nourrir la méfiance dans certains cercles économiques et politiques. Reste à voir si cette reconversion marquera un réel renouveau ou une nouvelle zone d'ombre. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

FM4 Ombudsmann

Sendungshinweis: FM4 Morning Show, 21.4.2025, 6 Uhr

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:22


Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »

Affaire suivante
Agathe : le mystère reste entier 10 jours après - 20/04

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 19:45


Ronald Guintrange, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Ronald Guintrange avec à ses côtés Johanna Rozenblum, psychologue-clinicienne, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

HYPE
LE BILAN DES JEUX, USA vs RESTE DU MONDE, LA FORMATION FRANÇAISE !

HYPE

Play Episode Listen Later Apr 20, 2025 45:51


Hype fait son retour pour cette nouvelle saison, avec un nouveau format, Podcast vidéo. Plus chill, plus tranchée, on se retrouvez-nous sur nos plateformes pour évoquer l'actualité hype de tous les baskets ! Au menu de ce premier épisode : Retour sur les J.O de l'équipe de France de Basket ! L'émergence du basketball africain à travers l'exemple du Soudan du Sud. USA vs reste du monde, quelle marge ? La formation à la française, fait elle de la France , le 2e pays de basket au monde ? Be a part of HYPE !Retrouvez l'émission complète sur YouTube : https://youtu.be/4YsXNIRO7g4Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

BFM Story
Story 2 : Disparition d'Agathe, le mystère reste entier – 18/04

BFM Story

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 15:21


Regardez BFM Story Week-end tous les week-ends sur BFMTV

Si j'osais France Bleu Béarn
Si j'osais : reconnaitre un miracle... et le reste

Si j'osais France Bleu Béarn

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 1:58


durée : 00:01:58 - Reconnaitre un miracle et le reste - Réécoutez le si j'osais de ce vendredi où il est question de Lourdes, d'Antonietta la 72ème miraculée des sanctuaires et de la reconnaissance de l'Eglise

Musique matin
Animals de Pink Floyd : la ferme se rebelle !

Musique matin

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 4:18


durée : 00:04:18 - "Animals" de Pink Floyd : la ferme se rebelle ! - par : Max Dozolme - Après avoir écrit de nombreux ouvrages sur les Pink Floyd dont il est le grand spécialiste français, le guitariste et enseignant Philipe Gonin nous raconte aux éditions le Mot et le Reste, l'histoire d'Animals, l'un des disques les plus étonnants des Pink Floyd.

Revue de presse Afrique
À la Une: la bataille de l'or au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:27


« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse
Canadiens-Capitals: «L'un contre l'autre, je prends Demidov avant Ovechkin» - Antoine Roussel

Sortie de zone | Balado hockey du 98.5 - La Presse

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 59:58


Les Canadiens de Montréal se sont qualifiés pour les séries éliminatoires à leur 82e et dernier match de la saison. Le coup de coeur de la saison 2024-2025? Reste-il encore de l'essence dans le réservoir des joueurs de Martin St-Louis? Et comment réagira le jeune Ivan Demidov face à Alexander Ovechkin? Antoine Roussel y va d'une déclaration choc... Ce sont quelques-uns des sujets de ce nouvel épisode de Sortie de zone avec l'animateur Jérémie Rainville et Antoine Roussel du 98.5, ainsi que Richard Labbé et Alexandre Pratt, de La Presse. Le sommaire Bloc 1 00:00 - Enfin! Les Canadiens se qualifient pour les séries éliminatoires au 82e match de la saison 15:00 - Résilience: de la 31e à place au classement général à une qualification en séries. Martin St-Louis y croyait 17:39 - Le Tricolore va amorcer son duel contre les Capitals, lundi. Les joueurs ont-ils encore du jus dans le citron? Bloc 2 24:00 - Les Canadiens contre les Capitals. Votre analyse? 37:33 - Les Maple Leafs de Toronto contre les Sénateurs d'Ottawa. Un «bain de sang» à prévoir? 43:00 - On survole les duels dans l'Association de l'ouest de la LNH. Qui va franchir le premier tour? Bloc 3 52:20 - Vos coups de cœur et déceptions en cette fin de saison dans la LNHVoir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

Choisis de Jésus - Pensée du Jour
Pensée du Jour – 17 avril 2025 – J'ai besoin de Me reposer en toi

Choisis de Jésus - Pensée du Jour

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 0:49


Mon tout-petit, Ma toute-petite, J'ai besoin de toi, J'ai besoin de Me reposer en toi, d'y faire ma véritable demeure. Reste en Ma Présence pour bien accueillir les flots d'Amour que Je déverse en toi et, en même temps, chez tous les tiens. Laisse-toi aimer. Je t'aime. Parce que l'Amour nous aime, nous devenons l'amour!  

Die CHRIS WORLD Show
10.03.2025 - Krank, Langeweile und Hacker

Die CHRIS WORLD Show

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 3:23


Ich werde mal wieder krank, wir haben mal den Zug geschafft und dem Chef von Freitag geht es wieder gut. Den ganzen Tag wieder Reste abarbeiten, es gab eine wichtige Abteilungsversammlung und ich war mal wieder beim Zahnarzt.

Revue de presse Afrique
À la Une: la bataille de l'or au Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 17, 2025 4:27


« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».

Das Kalenderblatt
17.04.1897: UFO-Zwischenfall in Texas

Das Kalenderblatt

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 4:01


1897, Aurora - ein verschlafenes kleines Örtchen in Texas. Dann stürzt ein UFO ab und zerstört die Windmühle. Spätere Recherchen ergeben allerdings: Damals gab es gar keine Windmühle in Aurora. Also auch kein UFO? Später allerding fand man in einer Episode von UFO Hunter die Reste einer Windmühle im Ort. Autor: Birgit Magiera

HYPE
BASKETBALL : USA ENCORE AU TOP ? QUELLE MARGE POUR LE RESTE DU MONDE ?

HYPE

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 9:02


Avec François Nyam et Paul Rouget : Le reste du monde à t'il rattrapé les USA ? Quelles marges de progression pour les pays émergents du basketball ?Bonne écoute Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH VERTE
Google annonce du lourd pour l'informatique quantique ?

Choses à Savoir TECH VERTE

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 2:09


L'intelligence artificielle capte toutes les attentions, mais dans l'ombre, une autre révolution technologique se prépare. L'informatique quantique, encore méconnue du grand public, pourrait bien être le véritable tremplin du progrès pour les décennies à venir. Et ce n'est pas Google qui dira le contraire. En ce 14 avril, Journée mondiale de l'informatique quantique, la firme de Mountain View a partagé sa vision du futur : dans 10 à 15 ans, nos ordinateurs pourraient résoudre des problèmes aujourd'hui insolubles, propulsant l'humanité vers une nouvelle ère technologique. Trois domaines majeurs sont concernés par cette promesse.D'abord, l'énergie. Grâce à la puissance de calcul phénoménale des ordinateurs quantiques, la maîtrise de la fusion nucléaire pourrait devenir réalité. Une énergie quasi illimitée, produisant plus qu'elle ne consomme. Pour Google, les algorithmes quantiques permettront de simuler plus efficacement les réactions de fusion soutenues, jusque-là hors de portée des machines classiques. Deuxième promesse : les batteries. Le quantique pourrait aider les ingénieurs à concevoir de nouveaux matériaux, optimisant autonomie et performance, un enjeu crucial dans notre transition énergétique.Enfin, la santé. En collaboration avec le laboratoire Boehringer Ingelheim, Google a déjà montré des résultats prometteurs : les simulations quantiques des cytochromes P450, enzymes clés dans la transformation des médicaments par le corps, s'avèrent plus précises. À terme, cela pourrait accélérer le développement de traitements plus efficaces. Amazon, Microsoft, Google : les géants américains sont dans la course. Reste à savoir si l'Europe saura se positionner dans cette révolution silencieuse… mais potentiellement plus bouleversante que celle de l'intelligence artificielle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Decode Business - FrenchWeb
L'IA enrichira une minorité. Et ruinera tout le reste.

Decode Business - FrenchWeb

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 4:25


Chaque jour dans Hard Reset, Richard Menneveux analyse les signaux faibles, les ruptures technologiques et les stratégies qui redéfinissent nos modèles.Become a supporter of this podcast: https://www.spreaker.com/podcast/frenchweb-business--3299227/support.

On est tous debout... toute la journée en Estrie
Cauchemar : Cette Sherbrookoise reste prise dans son bain

On est tous debout... toute la journée en Estrie

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 53:30


Aujourd'hui dans la gang ➜ Qu'est-ce que vous mangez même si c'est périmé? Félixonneries : Félix-Antoine Tremblay nous jase de blessures niaiseuses! Comment s’affirmer comme parent avec les gens qui ne sont pas d’accord? Mélanie Bilodeau, psychoéducatrice, nous donne des trucs!

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet
Comment l'IA va faire exploser la consommation des centres de données

ZD Tech : tout comprendre en moins de 3 minutes avec ZDNet

Play Episode Listen Later Apr 15, 2025 2:49


Aujourd'hui, on parle d'un sujet aussi crucial que technique.Il s'agit de l'explosion de la consommation électrique des centres de données dopée par l'intelligence artificielle.Le premier rapport de l'Agence internationale de l'énergie sur l'IA, publié le 10 avril, tire la sonnette d'alarme.La demande électrique est en train d'exploserPremier point, la demande électrique est en train d'exploser.En 2024, les datacenters représentaient environ 1,5 % de la consommation mondiale d'électricité.Mais d'ici 2030, ce chiffre pourrait grimper à près de 3 %. Oui c'est le double, mais surtout il s'agit de l'équivalent de la consommation actuelle du Japon.L'essor fulgurant de l'IA générativeEt la raison de cette croissance incroyable, c'est l'essor fulgurant de l'IA générative, qui demande des capacités de calcul gigantesques.Résultat, la consommation d'électricité des datacenters pourrait passer d'un peu plus de 400 à près de 950 térawattheures en six ans. C'est tout à fait colossal.Les États-Unis, l'Europe et la Chine représentent déjà 85 % de cette consommation, et la croissance se concentrera surtout aux États-Unis.Un défi énergétique mais également écologiqueBien sûr, il s'agit d'un défi énergétique mais également écologique.Jugez plutôt, un seul centre de données de 100 mégawatts consomme autant qu'une agglomération de 100 000 foyers. Et demain, les plus grands centres de données atteindront une consommation vingt fois supérieure.Cela pose aussi un vrai problème de capacité du réseau électrique.Et côté émissions, la facture grimpe aussi. On passerait de 180 à 300 millions de tonnes de CO2 produites d'ici à 2035.Attention aux "effets rebond"Reste que cette explosion de l'IA pourrait aussi être porteuse d'opportunités.Si l'intelligence artificielle risque de faire bondir la demande d'énergie, elle pourrait aussi améliorer l'efficacité des réseaux. Et également réduire d'autres émissions. Comment ? Grâce à l'optimisation des systèmes.Mais l'AIE reste prudente. L'IA n'est pas une baguette magique dit l'organisation. Sans politiques publiques ambitieuses, les gains pourraient être annulés par les fameux "effets rebond", comme une surconsommation liée à la baisse des coûts.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Lenglet-Co
LES SECRETS DE LA CONSO - Pâques : le grand débarquement des agneaux en provenance directe de Nouvelle-Zélande

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 2:52


Dans les traditions de Pâques, il y a donc les chocolats cachés dans le jardin et l'agneau sur la table. Une tradition qui perd quand même en importance pour l'agneau puisque c'est clairement un plat de séniors. Plus de la moitié de ceux qui mettront de l'agneau au menu ont 65 ans et plus. Reste un point qui, lui, ne change pas : c'est le grand débarquement des agneaux en provenance directe de Nouvelle-Zélande. Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 14 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: raz-de-marée électoral au Gabon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 4:33


« Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur de la présidentielle avec 90,35 % des suffrages », constate le quotidien L'Union à Libreville.Un score « soviétique », commente le journal avec toutefois un bémol : « la participation finale de 70,4 % est loin de l'engouement attendu. (…) Un chiffre qui tranche avec les prévisions optimistes avancées la veille du scrutin. Le ministère de l'Intérieur attribue cette différence aux difficultés rencontrées par certains citoyens, notamment à l'étranger, pour exercer leur droit de vote. Des explications qui peinent à convaincre l'opposition, qui dénonce des irrégularités et un scrutin joué d'avance. Malgré ces critiques, la victoire d'Oligui Nguema ne souffre aucune contestation, affirme L'Union. Avec 575.222 voix en sa faveur, il écrase littéralement la compétition. Son principal adversaire, Alain Claude Bile by Nze, n'obtient que 3,02% des suffrages exprimés. Les autres candidats, relégués à des scores inférieurs à 1%, font office de figurants. »Reste que « Brice Clotaire Oligui Nguema entame donc son mandat avec un soutien populaire mitigé, estime L'Union. Il lui faudra regagner la confiance d'une partie des Gabonais et répondre aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La route vers la stabilité et la prospérité s'annonce longue et semée d'embûches. »Un immense défi…« C'est un raz-de-marée électoral pour Brice Clotaire Oligui Nguema », renchérit Gabonactu, qui apporte également quelques réserves : « derrière ce triomphe électoral se cachent d'immenses défis, pointe le site gabonais. Le Gabon est dans une situation économique préoccupante. La dette publique dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau alarmant pour un pays dont l'économie repose majoritairement sur les exportations de pétrole et de minerais. Or, la volatilité des prix sur les marchés internationaux pourrait sérieusement compromettre les recettes publiques dans les années à venir. Le chômage reste endémique, notamment chez les jeunes. Les infrastructures de base — routes, hôpitaux, écoles — sont largement insuffisantes ou en délabrement. (…) Si les urnes ont donné leur verdict, les attentes de la population sont immenses, relève encore Gabonactu. La promesse d'un renouveau démocratique et économique devra rapidement se traduire en actions concrètes. Oligui Nguema qui a battu campagne sous le slogan de “Bâtisseur“ est désormais attendu au pied du mur. Transparence, justice sociale, lutte contre la corruption et relance de l'économie figurent parmi les priorités attendues. Brice Oligui Nguema a désormais les cartes en main. Reste à savoir s'il saura transformer ce plébiscite électoral en réussite politique et économique. »Gabon Review, autre site d'information gabonais pousse la critique avec cette question : « cette élection marque-t-elle un tournant démocratique ou bien n'est-elle qu'un habillage destiné à légitimer une reconduction maquillée ? Derrière la promesse de refondation, les pratiques, les réseaux et les logiques de pouvoir semblent toujours à l'œuvre. Le 12 avril 2025 devait signer la renaissance démocratique du Gabon. Mais pour beaucoup d'observateurs, le pays a peut-être simplement changé de façade, sans véritablement changer de cap. »Toujours des liens forts avec la France ?« Le positionnement sur la scène internationale de Brice Oligui Nguema est aussi très attendu. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. « Son coup d'État (en 2023) a marqué une différence avec ceux des pays de l'Alliance des États du Sahel – Burkina Faso, Mali, Niger – dans la mesure où il n'a pas marqué de rupture avec l'ancienne classe politique, ni avec la France dans le but d'opérer un rapprochement avec Moscou. “Ses rapports avec les pays de l'AES sont bons, confirme une source (anonyme citée par Le Monde Afrique). Il a signé un important contrat avec une société burkinabé pour la construction de routes. Parallèlement, il s'est déjà rendu à quatre reprises en France, pays avec lequel il entend rester proche. Même s'il voue un culte au général de Gaulle, il attend de sa relation avec Paris qu'elle soit plus équilibrée“. »D'ailleurs, pointe Jeune Afrique, « Emmanuel Macron a appelé hier Brice Clotaire Oligui Nguema pour le féliciter. Les deux hommes avaient déjà échangé la veille, lorsque les premières tendances annonçaient déjà le président de la transition vainqueur du scrutin. Brice Clotaire Oligui Nguema en avait profité pour convier son homologue français à sa future investiture. Les deux dirigeants échangent régulièrement par téléphone. »Et Jeune Afrique de remarquer encore que « si les relations d'Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe avec certains chefs d'État du continent, le président français souhaite conserver avec le Gabon un lien fort. »

Les 80'' de Nicolas Demorand
"Tsundoku", ces livres qu'il nous reste à lire

Les 80'' de Nicolas Demorand

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 1:28


durée : 00:01:28 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - À quoi reconnaît-on un monument de la littérature ? Peut-être au nombre de gens qui ont chez eux au moins l'un de ses livres... Sans l'avoir jamais lu.

Europe 1 - L'interview d'actualité
Les trains de la colère : «Pour financer le TGV, on a supprimé ou donné moins d'argent au reste», affirme François Delétraz

Europe 1 - L'interview d'actualité

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 7:13


François Delétraz, président de la Fédération nationale des associations d'usagers des transports (FNAUT), répond aux questions de Dimitri Pavlenko.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: raz-de-marée électoral au Gabon

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 14, 2025 4:33


« Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur de la présidentielle avec 90,35 % des suffrages », constate le quotidien L'Union à Libreville.Un score « soviétique », commente le journal avec toutefois un bémol : « la participation finale de 70,4 % est loin de l'engouement attendu. (…) Un chiffre qui tranche avec les prévisions optimistes avancées la veille du scrutin. Le ministère de l'Intérieur attribue cette différence aux difficultés rencontrées par certains citoyens, notamment à l'étranger, pour exercer leur droit de vote. Des explications qui peinent à convaincre l'opposition, qui dénonce des irrégularités et un scrutin joué d'avance. Malgré ces critiques, la victoire d'Oligui Nguema ne souffre aucune contestation, affirme L'Union. Avec 575.222 voix en sa faveur, il écrase littéralement la compétition. Son principal adversaire, Alain Claude Bile by Nze, n'obtient que 3,02% des suffrages exprimés. Les autres candidats, relégués à des scores inférieurs à 1%, font office de figurants. »Reste que « Brice Clotaire Oligui Nguema entame donc son mandat avec un soutien populaire mitigé, estime L'Union. Il lui faudra regagner la confiance d'une partie des Gabonais et répondre aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La route vers la stabilité et la prospérité s'annonce longue et semée d'embûches. »Un immense défi…« C'est un raz-de-marée électoral pour Brice Clotaire Oligui Nguema », renchérit Gabonactu, qui apporte également quelques réserves : « derrière ce triomphe électoral se cachent d'immenses défis, pointe le site gabonais. Le Gabon est dans une situation économique préoccupante. La dette publique dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau alarmant pour un pays dont l'économie repose majoritairement sur les exportations de pétrole et de minerais. Or, la volatilité des prix sur les marchés internationaux pourrait sérieusement compromettre les recettes publiques dans les années à venir. Le chômage reste endémique, notamment chez les jeunes. Les infrastructures de base — routes, hôpitaux, écoles — sont largement insuffisantes ou en délabrement. (…) Si les urnes ont donné leur verdict, les attentes de la population sont immenses, relève encore Gabonactu. La promesse d'un renouveau démocratique et économique devra rapidement se traduire en actions concrètes. Oligui Nguema qui a battu campagne sous le slogan de “Bâtisseur“ est désormais attendu au pied du mur. Transparence, justice sociale, lutte contre la corruption et relance de l'économie figurent parmi les priorités attendues. Brice Oligui Nguema a désormais les cartes en main. Reste à savoir s'il saura transformer ce plébiscite électoral en réussite politique et économique. »Gabon Review, autre site d'information gabonais pousse la critique avec cette question : « cette élection marque-t-elle un tournant démocratique ou bien n'est-elle qu'un habillage destiné à légitimer une reconduction maquillée ? Derrière la promesse de refondation, les pratiques, les réseaux et les logiques de pouvoir semblent toujours à l'œuvre. Le 12 avril 2025 devait signer la renaissance démocratique du Gabon. Mais pour beaucoup d'observateurs, le pays a peut-être simplement changé de façade, sans véritablement changer de cap. »Toujours des liens forts avec la France ?« Le positionnement sur la scène internationale de Brice Oligui Nguema est aussi très attendu. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. « Son coup d'État (en 2023) a marqué une différence avec ceux des pays de l'Alliance des États du Sahel – Burkina Faso, Mali, Niger – dans la mesure où il n'a pas marqué de rupture avec l'ancienne classe politique, ni avec la France dans le but d'opérer un rapprochement avec Moscou. “Ses rapports avec les pays de l'AES sont bons, confirme une source (anonyme citée par Le Monde Afrique). Il a signé un important contrat avec une société burkinabé pour la construction de routes. Parallèlement, il s'est déjà rendu à quatre reprises en France, pays avec lequel il entend rester proche. Même s'il voue un culte au général de Gaulle, il attend de sa relation avec Paris qu'elle soit plus équilibrée“. »D'ailleurs, pointe Jeune Afrique, « Emmanuel Macron a appelé hier Brice Clotaire Oligui Nguema pour le féliciter. Les deux hommes avaient déjà échangé la veille, lorsque les premières tendances annonçaient déjà le président de la transition vainqueur du scrutin. Brice Clotaire Oligui Nguema en avait profité pour convier son homologue français à sa future investiture. Les deux dirigeants échangent régulièrement par téléphone. »Et Jeune Afrique de remarquer encore que « si les relations d'Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe avec certains chefs d'État du continent, le président français souhaite conserver avec le Gabon un lien fort. »

Affaire suivante
Agathe : la joggeuse de 28 ans reste introuvable - 13/04

Affaire suivante

Play Episode Listen Later Apr 13, 2025 21:50


Dominique Rizet, en compagnie de Pauline Revenaz, revient sur de grandes affaires policières et judiciaires faisant l'actualité. Chaque week-end, l'émission pilotée par Pauline Revenaz avec à ses côtés Dominique Rizet, consultant police/justice BFMTV, traite d'un événement majeur de la semaine, ainsi que d'autres affaires qui sont revenues sur le devant de la scène. BFMTV, 1ère chaine d'information en continu de France, vous propose toute l'info en temps réel avec 18h d'antenne live par jour et des directs partout à travers le monde où l'actualité le nécessite. BFMTV, c'est aussi les débats et les grands reportages d'actualité. Retrouvez BFMTV sur le canal 15 de la TNT et sur BFMTV.com.

Du grain à moudre
Que reste-t-il de nos préjugés sur la jeunesse rurale ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 38:45


durée : 00:38:45 - Questions du soir : le débat - par : Mattéo Caranta, Stéphanie Villeneuve - Films, enquêtes et récits dessinent une jeunesse rurale bien plus vivante, diverse et déterminée que les clichés persistants ne le laissent croire. Loin des images figées, les jeunes des campagnes expriment une réalité sociale riche, mais encore mal reconnue. - réalisation : François Richer - invités : Salomé Berlioux Entrepreneure social et essayiste, fondatrice et Directrice générale de l'association Rura (ex "Chemins d'avenirs"); Antoine Chevrollier Réalisateur et scénariste; Cédric Calandraud Photographe documentaire, enseignant à l'université Paris Cité en sociologie visuelle.

France Culture physique
Que reste-t-il de nos préjugés sur la jeunesse rurale ?

France Culture physique

Play Episode Listen Later Apr 11, 2025 38:45


durée : 00:38:45 - Questions du soir : le débat - par : Mattéo Caranta, Stéphanie Villeneuve - Films, enquêtes et récits dessinent une jeunesse rurale bien plus vivante, diverse et déterminée que les clichés persistants ne le laissent croire. Loin des images figées, les jeunes des campagnes expriment une réalité sociale riche, mais encore mal reconnue. - réalisation : François Richer - invités : Salomé Berlioux Entrepreneure social et essayiste, fondatrice et Directrice générale de l'association Rura (ex "Chemins d'avenirs"); Antoine Chevrollier Réalisateur et scénariste; Cédric Calandraud Photographe documentaire, enseignant à l'université Paris Cité en sociologie visuelle.

Débat du jour
Israël : que reste-t-il de la démocratie ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 29:30


Une audience particulièrement houleuse s'est tenue ce mardi 8 avril 2025 devant la Cour suprême israélienne, symbole des tensions politiques dans le pays. Les recours contre le limogeage du chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar, étaient examinés. Cette décision est dénoncée par ses détracteurs comme une dérive autocratique du pouvoir. Tout comme le vote à l'unanimité, fin mars, d'une motion de défiance inédite contre la procureure générale Gali Baharav-Miara. Dans le contexte de l'offensive à Gaza et de la colonisation en Cisjordanie, Israël constitue-t-il encore une démocratie ? Qu'est-ce qui pourrait stopper le Premier ministre Benyamin Netanyahu ?Pour en débattre Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des hautes études en sciences sociales), autrice du livre Sociologie de Jérusalem (Éditions de La Découverte, 2020) Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor Éric Danon, ambassadeur de France en Israël de 2019 à 2023À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu mis en cause pour «conflit d'intérêts» pour le renvoi du chef du Shin Bet

Débat du jour
Israël : que reste-t-il de la démocratie ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 29:30


Une audience particulièrement houleuse s'est tenue ce mardi 8 avril 2025 devant la Cour suprême israélienne, symbole des tensions politiques dans le pays. Les recours contre le limogeage du chef de l'Agence de la sécurité intérieure (Shin Bet), Ronen Bar, étaient examinés. Cette décision est dénoncée par ses détracteurs comme une dérive autocratique du pouvoir. Tout comme le vote à l'unanimité, fin mars, d'une motion de défiance inédite contre la procureure générale Gali Baharav-Miara. Dans le contexte de l'offensive à Gaza et de la colonisation en Cisjordanie, Israël constitue-t-il encore une démocratie ? Qu'est-ce qui pourrait stopper le Premier ministre Benyamin Netanyahu ?Pour en débattre Sylvaine Bulle, sociologue, chercheuse à l'École des hautes études en sciences sociales), autrice du livre Sociologie de Jérusalem (Éditions de La Découverte, 2020) Rina Bassist, correspondante de la radio israélienne à Paris et rédactrice au journal Al-Monitor Éric Danon, ambassadeur de France en Israël de 2019 à 2023À lire aussiIsraël: Benyamin Netanyahu mis en cause pour «conflit d'intérêts» pour le renvoi du chef du Shin Bet

Géopolitique
L'aggravation de la guerre à Gaza dans l'indifférence du reste du monde

Géopolitique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La version israélienne de la mort de 15 humanitaire palestiniens est contredite par une vidéo. Mais ça ne changera rien à cette guerre qui ne respecte aucune règle. Dans ce contexte, Emmanuel Macron est en Égypte, mais cette rare initiative diplomatique aura du mal à peser dans l'immédiat.

InterNational
L'aggravation de la guerre à Gaza dans l'indifférence du reste du monde

InterNational

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 3:09


durée : 00:03:09 - Géopolitique - par : Pierre Haski - La version israélienne de la mort de 15 humanitaires palestiniens est contredite par une vidéo. Mais ça ne changera rien à cette guerre qui ne respecte aucune règle. Dans ce contexte, Emmanuel Macron est en Égypte, mais cette rare initiative diplomatique aura du mal à peser dans l'immédiat.

Aujourd'hui l'économie
Le reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 3:30


Donald Trump entend taxer tout produit importé sur le sol américain. Et si le président américain assume ce choix pour protéger l'économie des États-Unis, l'effet indirect, c'est que le reste du monde se prépare à une inondation de produits chinois bon marché. Décryptage. Pour se rendre compte des conséquences des mesures de Donald Trump, un chiffre : 440 milliards de dollars. C'est la valeur des produits chinois importés par les États-Unis l'année dernière. C'est beaucoup. Une illustration vaut mieux que de longues explications, puisque d'après le Centre du commerce international, une paire de chaussures sur trois portées par les Américains a été produite en Chine. La grande question est donc celle-ci : que va-t-il advenir de ces 440 milliards de dollars de marchandises ? À lire aussiLa Chine, grande gagnante des mesures de Donald Trump?Car il va inévitablement y avoir un « effet domino ». Toute cette production va devoir trouver des débouchés et être détournée de sa destination principale, à savoir les États-Unis. Certes, une partie devrait selon toute vraisemblance continuer d'arriver sur le sol américain, car les produits chinois sont très bien intégrés dans les chaînes de valeurs du pays. Mais une majorité devrait en effet trouver preneur ailleurs, car avec les droits de douane appliqués par Washington, certaines marchandises vont coûter beaucoup plus cher et risquent d'être moins compétitives que la production locale. L'UE en ligne de mire Mais difficile à dire comment les autres économies peuvent absorber un tel volume. Il y a pourtant quelques pistes, puisque ces dernières années, Pékin a diversifié ses partenaires commerciaux pour éviter d'être trop dépendante des États-Unis. Par exemple, en redirigeant une partie de sa production vers l'Amérique latine et l'Afrique où la demande est très élevée et où les tarifs douaniers sont bas. Mais l'une des régions du monde qui pourrait se retrouver en première ligne, c'est l'Union européenne, car les États européens sont les clients « idéaux » pour toute la marchandise asiatique et a fortiori chinoise, qu'il s'agisse de pièces ou de produits assemblés. Bruxelles l'a d'ailleurs parfaitement intégré. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, estime que les Vingt-Sept ne peuvent pas « absorber la surcapacité mondiale ». Comprenez le volume asiatique. À lire aussiDans la tête de Donald Trump, que veut-il gagner avec sa guerre commerciale?Comment répondre ? Le problème de l'UE est donc double : limiter l'impact des mesures tarifaires américaines et contrer l'offre excédentaire en provenance d'Asie. Car la Chine, grâce aux subventions publiques, a la capacité d'exporter de très grandes quantités, à très bas prix. Résultat, les biens trouveront preneurs facilement, ce qui mettra en difficulté bon nombre de producteurs européens qui, eux, ne pourront pas s'aligner sur les prix de cette concurrence. C'est déjà le cas et ça pourrait empirer. Alors, heureusement des règles existent et Bruxelles compte les utiliser. L'une d'elles via l'Organisation mondiale du commerce, appelée « clause de sauvegarde » peut être activée lorsqu'un pays – ou un groupe de pays dans le cas de l'UE – peut démontrer une augmentation significative des importations dans certains secteurs. L'UE, comme beaucoup d'États du monde, a d'ailleurs dès le premier mandat de Donald Trump pris des mesures pour protéger son économie, craignant un choc commercial. C'est précisément à nouveau ce qui menace l'Europe. Dorénavant, l'enjeu pour l'Europe comme pour les autres économies, c'est la capacité de réaction. Vont-elles répondre au risque d'augmentation de l'offre chinoise par des mesures protectionnistes comme les États-Unis ? Ou discuter, négocier, pour trouver un terrain d'entente entre victimes des mesures américaines ? À lire aussiDroits de douane: vent de panique sur les marchés mondiaux face à l'inflexibilité de Trump

Afrique Économie
L'ambition du Bénin, premier producteur africain de coton, dans l'industrie du textile

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 2:32


À l'heure du protectionnisme économique, de nombreux gouvernements africains privilégient le contenu local : transformer sur place les matières premières d'un bout à l'autre de la chaîne de valeur. C'est le cas du Bénin, premier producteur de coton sur le continent qui a bâti une vaste zone industrielle, la zone industrielle de Glo-Djigbé ()GDIZ. On y fabrique notamment du textile, en partant du coton brut jusqu'au produit fini. Au cœur de la zone économique spéciale de Glo-Djigbé, à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de Cotonou, la capitale du Bénin, les machines à coudre tournent à plein régime. Dans cet atelier moderne et bien éclairé, des centaines de jeunes hommes et de jeunes femmes sont formés aux métiers du textile. « Passionnée de couture », Claudia Phoebe Kiki, qui habite à Glo-Djigbé, explique avoir réussi un test de recrutement pour vérifier la qualité de sa vue, la rapidité de ses mains. Elle travaille sur la ligne avec laquelle sont fabriqués les polos Lacoste, au niveau des épaules. Elle se dit « heureuse » de pratiquer ce travail à la chaîne.Kiabi au Bénin plutôt qu'en Chine ?Une véritable course de relais pour fabriquer chemises, t-shirts ou toutes sortes de vêtements commandés par de grandes marques internationales comme Kiabi, The Childrens Place ou encore Gemo. « Nous recevons les commandes des bailleurs en fonction des documents qu'ils nous présentent, explique Adankpo Debora Christa, chargée de marketing et merchandising. Nous suivons à la lettre ce qu'ils nous demandent : le tissu, les boutons, le fil. Il y a un département dans lequel nous faisons les échantillons qui sont envoyés au bailleur afin qu'il puisse valider ce que nous avons fait avant qu'il passe commande. Ici, chaque couture, chaque étiquette est vérifiée. Est-ce que c'est bien placé ? Est-ce que les fils ne sont pas sautés ? Est-ce que le vêtement est propre ? S'il y a une erreur, il y a des flèches pour montrer l'endroit où il y a le défaut. » À l'entrée de chaque ligne de production, un panneau indique les résultats de performance. « Kiabi, ils avaient l'habitude de commander en Chine et autres, mais maintenant, ils commandent chez nous », raconte fièrement la jeune femme.Firdaous Moussa, 26 ans et originaire de Cotonou, travaille, elle aussi, au département marketing en tant qu'assistante. Titulaire d'une licence en commerce international, elle a été informée par une « connaissance  » du projet de la GDIZ. « Chaque jour, c'est toujours plus impressionnant de venir ici et de voir ce qui se passe. Et le fait de se dire que c'est dans mon pays que ça se passe, cela me pousse à me donner encore plus », témoigne-t-elle.En amont de la confection, on trouve plusieurs ateliers dans ce parc textile qui tisse sa toile d'année en année : teinture, tricotage et filature. Dans un autre bâtiment géré par la société Bénin Textile, le département de spinning chargé de transformer la fibre de coton brut en fils. « À chaque niveau, dès la réception du coton passé par l'égraineur, une équipe prélève des échantillons pour vérifier la couleur, la qualité du coton », explique Valère Houndete, superviseur de production embauché depuis deux ans. Et d'expliquer : « ​​​​​​​À chaque étape, nous vérifions si les attentes sont satisfaites avant de continuer la transformation. »Objectif : exporter en Europe et aux États-UnisProduire du textile 100% made in Bénin, c'est l'objectif du premier producteur continental de coton, mais dont seulement 12% des stocks sont transformés sur place. La GDIZ serait capable de transformer 40 000 tonnes de fibres de coton par an. Yemi Ahouanmenou, directeur général adjoint de Bénin Textile SA, annonce que l'idée est de développer des produits de linge de maison, draps et serviettes, pour couvrir les marchés européens et américains : « Nos concurrents principaux sont au Bangladesh, au Pakistan, en Inde. Le fait de pouvoir traiter la matière première ici au Bénin nous permet de créer de l'emploi. »Le dirigeant affirme que 3 000 jeunes sont déjà formés et qu'à terme, lorsque deux autres unités seront opérationnelles, ce seront plus de 15 000 personnes qui seront employées. Mais en termes de coûts de production, comment lutter à armes égales avec les géants asiatiques ? « En termes de coût, nous sommes à peu près à égalité avec nos concurrents asiatiques dans une marge de 5 à 10%, estime Yemi Ahouanmenou. Mais notre gros avantage est le gain de temps lors du transport maritime jusqu'au marché final. La position géographique du Bénin (10 à 15 jours de délai pour l'Europe) nous offre une position stratégique » pour atteindre les marchés occidentaux, assure-t-il.Reste le nouveau contexte commercial compliqué par les augmentations de droits de douane décidées par Donald Trump. La GDIZ a commencé à exporter des vêtements vers les États-Unis dès 2023 pour la marque The Children Place. Fin 2024, ce sont des articles de la marque U.S. POLO ASSN qui ont commencé à être écoulés dans le monde. La GDIZ, née d'un partenariat public privé entre l'État béninois et la société Ariise IIP – qui développe des zones économiques spéciales dans plusieurs pays africains – cherche plus que jamais à attirer de nouveaux investisseurs.À lire aussiBénin: le tourisme prend son essor à Ouidah

Lenglet-Co
TOUT SAVOIR SUR - Pourquoi le "shérif" Donald Trump dégaine des droits de douanes contre le reste du monde

Lenglet-Co

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 29:35


Donald Trump va-t-il ruiner l'Europe et l'industrie française ? Quelle réponse peut-on apporter et devons-nous avoir peur ? Est-ce qu'on est face à un choc type crack pétrolier des années 70 ? Comment tout cela va se stabiliser ? L'invité de Martial You dans cet épisode de "Tout savoir sur" : - Alexandre Saubot, président de France Industrie. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Parlons-Nous
Santé mentale : après une grosse dépression, Odile va mieux mais reste fragile

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 15:08


REDIFF - Odile a vécu une très grosse dépression qui a débuté en 2022. Après plusieurs hospitalisation, elle va mieux. Elle revient sur son parcours et sur la nécessité de se faire aider face à l'incompréhension de la maladie mentale. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Matin
TOUT SAVOIR SUR - ÉCONOMIE - Pourquoi le "shérif" Donald Trump dégaine des droits de douanes contre le reste du monde

RTL Matin

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 29:35


Donald Trump va-t-il ruiner l'Europe et l'industrie française ? Quelle réponse peut-on apporter et devons-nous avoir peur ? Est-ce qu'on est face à un choc type crack pétrolier des années 70 ? Comment tout cela va se stabiliser ? L'invité de Martial You dans cet épisode de "Tout savoir sur" : - Alexandre Saubot, président de France Industrie. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le journal RTL
TOUT SAVOIR SUR - ÉCONOMIE - Pourquoi le "shérif" Donald Trump dégaine des droits de douanes contre le reste du monde

Le journal RTL

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 29:35


Donald Trump va-t-il ruiner l'Europe et l'industrie française ? Quelle réponse peut-on apporter et devons-nous avoir peur ? Est-ce qu'on est face à un choc type crack pétrolier des années 70 ? Comment tout cela va se stabiliser ? L'invité de Martial You dans cet épisode de "Tout savoir sur" : - Alexandre Saubot, président de France Industrie. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Focus
ÉCONOMIE - Pourquoi le "shérif" Donald Trump dégaine des droits de douanes contre le reste du monde

Focus

Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 29:35


Donald Trump va-t-il ruiner l'Europe et l'industrie française ? Quelle réponse peut-on apporter et devons-nous avoir peur ? Est-ce qu'on est face à un choc type crack pétrolier des années 70 ? Comment tout cela va se stabiliser ? L'invité de Martial You dans cet épisode de "Tout savoir sur" : - Alexandre Saubot, président de France Industrie. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

RTL Soir
TOUT SAVOIR SUR - ÉCONOMIE - Pourquoi le "shérif" Donald Trump dégaine des droits de douanes contre le reste du monde

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Play Episode Listen Later Apr 6, 2025 29:35


Donald Trump va-t-il ruiner l'Europe et l'industrie française ? Quelle réponse peut-on apporter et devons-nous avoir peur ? Est-ce qu'on est face à un choc type crack pétrolier des années 70 ? Comment tout cela va se stabiliser ? L'invité de Martial You dans cet épisode de "Tout savoir sur" : - Alexandre Saubot, président de France Industrie. Du lundi au vendredi, la rédaction de RTL revient sur un fait marquant de l'actualité avec les reporters, les correspondants et les experts de RTL.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Affaires étrangères
Guerre commerciale : Trump contre l'Europe et le reste du monde

Affaires étrangères

Play Episode Listen Later Apr 5, 2025 59:19


durée : 00:59:19 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - Face au démantèlement par l'administration Trump du système qui depuis 80 ans régissait le commerce international, quelle réponse apporter, de Tokyo à Londres ou à Berlin ? Quel impact de cette guerre commerciale sur l'économie étasunienne elle-même et sur la marche du monde ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud - invités : Elvire Fabry Chercheuse senior en Géopolitique du commerce à l'Institut Jacques Delors et Rapporteur du groupe de travail sur les relations UE-Chine; Agatha Kratz Associée chez Rhodium Group (RHG), spécialiste des relations Chine-UE; Eric Chaney Expert associé sur les questions d'économie de l'Institut Montaigne, ancien chef économiste du groupe AXA; Shahin Vallée Chercheur en économie l'institut allemand de politique étrangère, politique au Deutsche Gesellschaft für Auswärtige Politik (DGAP),

Parole du Jour
Le meilleur reste à venir

Parole du Jour

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 1:59


Dieu a toujours le dernier mot

Doze La Polémique
Doze d'économie : Pourquoi Trump défie le reste du monde ? - 04/04

Doze La Polémique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 7:05


Ce vendredi 4 avril, l'ambition de Donald Trump de vouloir défier le reste du monde a été évoquée par Nicolas Doze dans sa chronique Doze d'économie dans l'émission Tout pour investir présentée par Lorraine Goumot sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

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Papa Phd Podcast
Être scientifique en résidence à Los Angeles – Julie Ducharme

Papa Phd Podcast

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 43:03


Bienvenue dans ce nouvel épisode d'Horizon PhD!Dans cette entrevue, je t'apporte Julie Ducharme, une scientifique passionnée qui entame sa deuxième année en tant que scientifique en résidence à la délégation du Québec à Los Angeles. Au cours de l'entrevue, Julie explique en détail son parcours, depuis ses débuts en science jusqu'à son expérience actuelle, en passant par ses études doctorales en chimie à l'Université McGill et son post-doctorat à Caltech. Ensemble, nous explorons le concept de diplomatie scientifique et les opportunités professionnelles que celle-ci offre aux personnes ayant un doctorat.Reste avec nous et découvre comment le programme scientifiques en résidence du FRQ lui a permis d'étendre ses horizons et d'apprendre à tisser des liens entre la communauté scientifique québécoise et la communauté de recherche de Los Angeles. Bonne écoute ! Avec Julie, on a abordé : Porte ouverte sur des opportunités insoupçonnées :  Au début de sa deuxième année dans le programme, Julie Ducharme apprécie le fait que celui-ci lui permet de rester immergée dans le domaine scientifique tout en explorant des pistes inattendues et passionnantes au plan professionnel. C'est une occasion sans pair de sortir du cadre traditionnel de la recherche et de voir où ton diplôme peut te mener, en acquérant des compétences variées qui augmenteront ta flexibilité sur le marché du travail.Le rôle central du relationnel en diplomatie scientifique : Julie insiste sur l'aspect vital du réseautage dans le rôle de scientifique en résidence. Le programme est une chance unique de tisser des liens entre différentes institutions scientifiques et technologiques à l'échelle internationale dans un environnement où les relations se construisent et débouchent sur des collaborations enrichissantes.Renforcement des compétences transversales : Julie mentionne combien elle a développé ses compétences transversales dans son rôle de scientifique en résidence. Entre la gestion de projets, le réseautage et l'organisation d'événements, Julie a enrichi son bagage professionnel de façon significative.Si tu veux en savoir davantage sur les programmes « Scientifiques en résidence » des Fonds de Recherche du Québec, rends-toi sur : PapaPhD.com/HorizonPhDFRQ Bonne écoute et bonne exploration ! Tu aimeras aussi ces épisodes : Hyppolite Dansou – Être scientifique en résidence dans le municipal : PapaPhD.com/horizon-hyppolite-dansou/Horizon PhD – Le consiel scientifique dans un ministère : PapaPhD.com/horizon-phd-darine-ameyedHorizon PhD – Être scientifique en résidence auprès d'un ministère : PapaPhD.com/horizon-phd-alexandra-gelleHorizon PhD – Le conseil scientifique aux villes avec Julie-Maude Normandin : PapaPhD.com/horizon-phd-municipalites

Reportage International
Dans l'enclave russe de Kaliningrad, des Européens décrits comme «ni amis, ni ennemis»

Reportage International

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 2:32


Le territoire de 15 000 mètres carrés frontalier de la Pologne, de la Lituanie et de la Biélorussie et relié à la Russie à travers les 70 kilomètres du corridor de Suwalki, est à la fois une forteresse ultra-militarisée au bord de la mer Baltique et un territoire qui entretenait avant la guerre en Ukraine et les sanctions occidentales des liens étroits avec l'Europe. Reportage dans ce territoire « baromètre » des relations UE-Russie. De notre envoyée spéciale à Kaliningrad,Kaliningrad, fin de journée, un stade dans la ville. Une partie de football dans la lumière claire du printemps malgré le froid, des coureurs sur la piste et deux adolescents de 17 ans qui déboulent, sourire aux lèvres, mais visage sérieux. Pavel et Eugène sont venus s'entraîner pour leurs futurs concours d'écoles supérieures. Membres d'un des clubs militaro-patriotiques de la ville, ils visent des établissements d'études militaires supérieures prestigieux en Russie.Pavel postule à l'École navale de Saint-Pétersbourg, « parce que je considère qu'être militaire dans notre pays est un honneur » dit-il ; Eugène à l'École supérieure d'artillerie de Moscou. Ce dernier se définit comme « un patriote qui veut défendre son pays jusqu'à la dernière goutte de son sang ». Eugène se dit aussi « convaincu que les Iskander sont des armes de haute technologie capables d'accomplir n'importe quelle mission et fier que nos scientifiques puissent réaliser de telles performances avec cette arme ».Les Iskander sont déployés à Kaliningrad depuis 2018. Ces missiles sont capables d'envoyer des charges conventionnelles ou nucléaires à 500 kilomètres et peuvent donc atteindre rapidement plusieurs pays voisins directs de cette enclave. Cette fierté de les héberger sur le territoire de Kaliningrad, également siège de la flotte russe de la mer Baltique, est évidemment partagée par le dirigeant de leur club qui a demandé à être présenté sous le pseudonyme sous lequel il dit être connu sur les réseaux sociaux et dans la région, celui de Maxim Maximosvky, 37 ans, fonctionnaire dans le civil, volontaire bénévole pour ce club.« Les Iskander, c'est bien que tout le monde y pense et les craigne », avance-t-il. « C'est même très bien. C'est notre totem de protection. Bien sûr, nous sommes un os dans la gorge de l'Europe. » Reste que Maxim Maximosvky se présente comme très proche de la ligne de l'État russe en affirmant : « On ne peut pas dire que Kaliningrad est entourée par des pays ennemis. Pour moi, ils sont, comme Vladimir Poutine les a désignés, des pays "inamicaux". Il n'y a pas si longtemps, la population locale voyageait librement et souvent juste pour la journée en Pologne, en Lituanie, en Allemagne, par bus. La région était très tournée vers l'Europe, et ses habitants largement perçus dans le reste de la Russie comme presque Européens, tout en étant des citoyens russes. Mais quand les frontières ont fermé, ils sont devenus indésirables en Europe. Les citoyens de Kaliningrad se sont donc rappelés qui ils étaient et ont réorienté leur vie. »La nouvelle donne post-2022En juin 2022, la tension est montée en flèche entre Kaliningrad et ses voisins.  Appliquant les sanctions européennes contre la Russie, la Lituanie a bloqué le transit par voie ferrée de certaines marchandises vers ce territoire. Moscou a dénoncé un « blocus ». Jusque-là, tous les mois, une centaine de trains de passagers et de marchandises non militaires reliaient Kaliningrad à la Russie continentale, en passant par la Biélorussie, alliée de Moscou, et la Lituanie, membre de l'Union européenne (UE) et de l'Otan depuis 2004. La mise en place de ce transit était l'une des conditions imposées à la Lituanie lors de son adhésion à l'UE.Après une énorme exposition médiatique, les tensions officielles sont retombées. Mais aujourd'hui, Kaliningrad est surtout reliée pour le trafic des biens à la Russie par des ferrys venus de Saint-Pétersbourg, et si personne ne se plaint tout haut de ruptures d'approvisionnement, on soulève des problèmes de transit. Sous couvert d'anonymat, une cadre d'une usine de viandes a ainsi affirmé à RFI que ses camions vers la Russie continentale pouvaient être bloqués des jours entiers pour de longs contrôles douaniers organisés par la Lituanie, handicapant ainsi ses exportations, très dépendantes de dates limites de consommation. En 2023, des médias d'investigation comme Siena ont eux révélé que des engrais biélorusses sous le coup de sanctions européennes continuaient de transiter par le pays balte. Le ministère des Transports avait, dans la foulée, annoncé un renforcement des contrôles à toutes ses frontières.L'inflation, elle, déjà très élevée en Russie, bat des records à Kaliningrad : + de 10 % rien qu'en décembre, selon les chiffres officiels de l'institut national russe Rosstat.Fondateur il y a plusieurs dizaines d'années d'une entreprise de transport par camion, Serguey Gos affirme, lui, avoir réussi à gérer la nouvelle donne économique sans dommages durables. « Avant 2022, nous travaillions avec presque tous les pays européens, Italie, Autriche, Allemagne, France. De notre pays, nous amenions de la tourbe, du bois, beaucoup de matières premières, et nous importions certains composants. » Aujourd'hui, ce chef d'entreprise affirme avoir réorienté en quelques mois ses activités via les pays classés comme amicaux par la Russie : Turquie, Kazakhstan, Chine. Sa flotte de camions reste très européenne, mais pour ses nouveaux semi-remorques, il dit se fournir désormais auprès d'une usine locale.Si Serguey Gos dit avoir parfaitement encaissé économiquement le choc de 2022 émotionnellement, c'est à ses yeux une autre affaire. « La manière dont les choses se sont passées entre nos collègues occidentaux et nous a été très laide. Et malheureusement, on s'en souvient encore. On attendait une commande d'équipement, elle était payée, et tout d'un coup, l'argent nous a simplement été renvoyé et on nous a dit qu'on ne recevrait rien. On devrait toujours se souvenir, avant de claquer la porte, qu'on pourrait devoir la rouvrir un jour. » Un discours qui résonne avec celui du Kremlin. Celui-ci milite pour la levée des sanctions, mais affirme toujours que ce n'est pas par nécessité économique, mais pour des raisons de principe.À Kaliningrad, peu s'attendent à du changement en la matière. Serguey Gos résume l'état d'esprit général par cette formule : « les sanctions n'ont pas été imposées pour ensuite être annulées rapidement ». Les Européens ont eux réaffirmé leur position la semaine dernière : pas de levée de sanctions avant un retrait « inconditionnel » des forces russes d'Ukraine. Les tensions, elles, continuent à s'accumuler. Un représentant réputé de la communauté d'affaires de Kaliningrad a ainsi annulé une interview prévue avec RFI « en raison du dernier discours d'Emmanuel Macron ». Le président français avait, quelques heures, auparavant, dans une allocution télévisée, fustigé « l'agressivité » de Moscou « qui viole nos frontières » et face à laquelle « rester spectateur serait une folie ». Devant 15 millions de téléspectateurs, Emmanuel Macron avait aussi affirmé que la Russie était « devenue une menace pour la France et pour l'Europe », une Russie qu'il accusait de « tester nos limites dans les airs, en mer, dans l'espace et derrière nos écrans. Cette agressivité ne semble pas connaître de frontières ».La Pologne ainsi que les pays baltes sont aujourd'hui engagés dans de coûteux travaux de fortification de leurs frontières avec la Russie. Poussés par l'inquiétude d'un conflit dans quelques années avec Moscou, ces dernières semaines la Lituanie annoncé quitter la Convention d'Oslo interdisant les bombes à sous-munitions, tandis que la Pologne et les trois pays baltes ont eux déclaré vouloir se retirer de celle bannissant les mines antipersonnel.À lire aussiSites énergétiques visés: Kiev et Moscou font état de «violations» et se tournent vers Washington

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
Punchline - Saint-Ouen : l'école part et le trafic de drogue reste ?

Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 10:57


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'école maternelle à Saint-Ouen.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les enjeux internationaux
Gaza : que reste-t-il du Hamas ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 13:11


durée : 00:13:11 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En fin de semaine dernière, des centaines de Gazaouis ont manifesté contre le Hamas : une mobilisation inédite depuis le 7 octobre, survenue deux semaines après la reprise des bombardements israéliens dans l'enclave. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Leïla Seurat Chercheuse associée au centre arabe de recherche et d'études politiques de Paris (CAREP)

L'info en intégrale - Europe 1
Punchline - Saint-Ouen : l'école part et le trafic de drogue reste ?

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Apr 3, 2025 10:57


Aujourd'hui dans "Punchline", Laurence Ferrari et ses invités débattent de l'école maternelle à Saint-Ouen.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Ces chansons qui font l'actu
Que reste-t-il de Depardieu dans les chansons ?

Ces chansons qui font l'actu

Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 5:18


durée : 00:05:18 - Ces chansons qui font l'actu - par : Bertrand DICALE - Faut-il ajouter les chansons enregistrées par l'acteur au dossier de la défense ou de l'accusation ? Et comment les artistes l'évoquent-ils ?