Podcasts about reste

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Latest podcast episodes about reste

Les Nuits de France Culture
Les grandes vacances en Corse : "Ce qui se passe en été reste en été"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 56:47


durée : 00:56:47 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - Par une belle nuit d'août en 2011, enfants et d'adolescents racontent leurs vacances, chaque été, dans le même village corse : les retrouvailles avec les amis, le bal, les cabanes, les châteaux de sable et les premières amours. - réalisation : Virginie Mourthé

Le 13/14
Du thé dans les Pyrénées 1/5 : La plantation

Le 13/14

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 4:11


durée : 00:04:11 - Une semaine dans leurs vies - A Argelès-Gazost, Lucas Ben Moura s'est lancé en 2020 dans la production de thé. Le climat des Pyrénées, chaud et humide, est propice. Reste à sélectionner les bons plants, avec des graines venues de Chine. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

TechTopia
Techtopia 375: Hvorfor bliver folk kæreste med eller går i terapi hos ChatGPT?

TechTopia

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 28:37


For nogen lyder det absurd, men for mange er det faktisk almindeligt at have en AI-kæreste. Eller at fortsætte samtalen med en afdød, der er blevet digitaliseret som en avatar. Eller at bruge fx ChatGPT som fortrolig samtalepartner eller terapeut.Techtopia starter efterårssæsonen med en lille serie af podcasts om, hvordan sprogmodeller måske forandrer vores verden og det at være menneske mere, end vi tror.Er det ensom? Er det følgevirkninger af coronanedlukningen? Er det angst for andre menneskers reaktion? Hvorfor bliver vi fortrolige med en sprogmodel i vores mest intime samtaler?Techtopia har mødt etikchefen fra den fransk/amerikanske AI platform Hugging Face. Hun hedder Giada Pistilli og beskæftiger sig med de store sprogmodellers indflydelse på os mennesker. Lige nu skriver hun på en bog om “conversational AI” - kunstig intelligens som samtalepartner.Link:Hugging Face https://huggingface.co

Jause Podcast
Du silence de Fritz Alphonse JEAN, au doute de Laurent ST-CYR

Jause Podcast

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 3:57


En Haïti, la transition politique ressemble à une vieille pièce de théâtre : les décors s'effritent, les dialogues se répètent et les acteurs changent seulement de costume. Hier encore, c'était Fritz Alphonse Jean qui occupait le rôle-titre, promettant sécurité et réformes, distribuant à l'avance les cartons d'invitation pour une renaissance nationale. Aujourd'hui, rideau baissé sur un mandat vide, il quitte la scène en silence, laissant derrière lui le parfum tiède des occasions manquées.Entre alors Laurent Saint-Cyr, figure bien connue du secteur privé, censé incarner l'alternative. Mais dans ce pays où la politique et les affaires se tiennent par la main pour mieux tourner le dos au peuple, on sait que l'alternative est souvent juste la copie carbone du même échec. Reste à voir si le nouveau premier rôle saura changer la pièce… ou simplement improviser sur le vieux script du désastre.

Journal en français facile
Israël veut prendre le contrôle de la ville de Gaza / France: l'acétamipride reste interdit / Vietnam: record de chaleur à Hanoï...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 8 août 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BuPt.A

Le sept neuf
Agnès Levallois : "Cette offensive terrestre sur ce qui reste de la bande de Gaza est une catastrophe absolue"

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 24:43


durée : 00:24:43 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Céline Asselot - Ce matin, analyse des déclarations de Benyamin Nétanyahou sur l'avenir de Gaza avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), et Frédéric Encel, docteur en géopolitique. - invités : Agnès Levallois, Frédéric Encel - Agnès Levallois : Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris, Frédéric Encel : Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Agnès Levallois : "Cette offensive terrestre sur ce qui reste de la bande de Gaza est une catastrophe absolue"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 24:43


durée : 00:24:43 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Céline Asselot - Ce matin, analyse des déclarations de Benyamin Nétanyahou sur l'avenir de Gaza avec Agnès Levallois, vice-présidente de l'Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (iReMMO), et Frédéric Encel, docteur en géopolitique. - invités : Agnès Levallois, Frédéric Encel - Agnès Levallois : Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris, Frédéric Encel : Docteur en géopolitique, maître de conférences à Sciences Po Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les histoires de 28 Minutes
[DÉBAT] 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 23:04


L'émission 28 minutes du 06/08/2025 80 ans après Hiroshima, que reste-t-il des ambitions d'abandon des armes nucléaires ?Ce mercredi 6 août marque les 80 ans du bombardement atomique d'Hiroshima par les Américains, lors duquel 140 000 victimes ont été tuées par une seule bombe. Le Japon y organise une cérémonie, qui devrait réunir 120 pays, avec l'espoir de dénucléariser les arsenaux. Mais cette volonté se heurte à un monde de plus en plus instable, où le recours à l'arme atomique est brandi avec de plus en plus d'hubris. Les récentes tensions géopolitiques – bombardement de l'Iran par Israël et les États-Unis, conflit entre l'Inde et le Pakistan, ou l'annonce par Donald Trump du positionnement de deux sous-marins nucléaires autour de la Russie – ravivent le spectre d'une guerre nucléaire. Face à la montée en puissance des arsenaux nucléaires chinois ou nord-coréen, les traités internationaux encadrant l'arme nucléaire semblent relever d'une autre époque. Le retour en force de la menace nucléaire est-il inéluctable ? On en débat avec Héloïse Fayet, chercheuse au centre sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri), Jean-Marie Collin, directeur France de l'ICAN, organisation Internationale visant à Abolir les Armes Nucléaires, et Guillaume Auda, grand reporter et spécialiste des questions internationales.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 06 août 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio

Choses à Savoir TECH
Les ondes wifi permettent de nous pister physiquement ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:09


Et si votre réseau Wi-Fi servait à autre chose qu'à regarder des vidéos ou envoyer des mails ? La technologie sans fil pourrait bien devenir un outil de détection et de surveillance redoutable… C'est en tout cas ce que révèle une étude surprenante menée par des chercheurs de l'université La Sapienza, à Rome.Leur invention s'appelle WhoFI. Son principe ? Identifier une personne grâce à la manière dont son corps interagit avec les ondes Wi-Fi. Chaque individu produirait, sans le savoir, une sorte d'empreinte électromagnétique unique. Une fois cette signature enregistrée, le système serait ensuite capable de la reconnaître en temps réel, sans capteur, sans caméra, sans puce : juste en observant les rebonds du signal Wi-Fi dans l'environnement.Une technologie qui va bien au-delà des expérimentations passées. Car si des tentatives similaires ont déjà été menées, les résultats étaient encore trop imprécis. En 2020, un système du même genre n'affichait qu'un taux de reconnaissance de 75%. Avec WhoFI, on monte à 95,5%. Une précision qui pourrait tout changer.Imaginez un lieu public où il devient possible de localiser et suivre une personne, même dans le noir, derrière un mur, sans aucune caméra. Pour les chercheurs, on tient là un outil de surveillance d'une efficacité redoutable. Et même si, pour l'instant, le système reste cantonné au laboratoire, il y a fort à parier que les services de renseignement y jettent déjà un œil très intéressé. Reste une question centrale : jusqu'où sommes-nous prêts à aller au nom de la sécurité ? Car si le Wi-Fi peut vous reconnaître… il pourrait bien, un jour, ne plus jamais vous lâcher. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

RTL Midi
INCENDIE DANS L'AUDE - "Il ne reste plus rien", déplore Fabienne dont la maison a été détruite par les flammes

RTL Midi

Play Episode Listen Later Aug 6, 2025 2:11


L'incendie en cours dans l'Aude a déjà parcouru 13.000 kilomètres. Coustouge est l'une des communes touchée par les flammes. RTL a recueilli le témoignage d'une de ses habitantes, Fabienne. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Choses à Savoir TECH
Apple veut finalement créer son propre ChatGPT ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 2:04


Apple avait fait sensation en juin dernier en dévoilant Apple Intelligence, sa grande offensive dans l'intelligence artificielle. Une annonce forte, mais avec un grand absent : aucun chatbot maison. La firme de Cupertino semblait vouloir laisser cette tâche à ChatGPT, discrètement intégré à Siri pour répondre aux requêtes générales. À l'époque, Apple jugeait l'intérêt du public limité pour ce genre d'outil, et certains de ses propres ingénieurs en IA se montraient sceptiques.Mais les lignes ont bougé. Face au succès grandissant de ChatGPT, Claude ou encore Gemini, Apple semble revoir sa copie. Selon les révélations du journaliste spécialisé Mark Gurman, un projet d'envergure serait en cours dans les coulisses. Son nom : Answers, Knowledge and Information, ou AKI. L'objectif ? Développer un chatbot capable d'explorer le web et de fournir des réponses précises, à la manière de ses concurrents. Le chantier est mené par Robby Walker, un vétéran de Siri, et pourrait aboutir à une nouvelle application autonome, mais aussi à des intégrations profondes dans Siri, Spotlight et Safari. Apple recrute d'ailleurs activement des spécialistes en recherche algorithmique. Et un possible rachat stratégique dans le secteur de l'IA ne serait pas à exclure dans les mois à venir.Ce virage n'est pas seulement technologique, il est aussi stratégique. Apple reste très dépendante de Google, qui lui verse chaque année près de 20 milliards de dollars pour rester le moteur de recherche par défaut. Mais si la justice américaine impose une renégociation de cet accord, c'est toute une part de croissance qui pourrait vaciller. En clair, développer son propre moteur IA, c'est pour Apple une question de souveraineté. Cela permettrait non seulement de maîtriser sa chaîne de recherche, mais aussi de renforcer ses engagements en matière de confidentialité. Dans un marché de la recherche bousculé par l'IA générative, attendre n'est plus une option. Reste à savoir si la pomme parviendra à rattraper son léger retard… et à imposer sa propre voix intelligente. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: tous contaminés par le plastique

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 5, 2025 3:48


« Vous êtes contaminés », s'exclame le New York Times. Le plastique est partout et même en nous… « Lorsque les scientifiques testent la neige de l'Antarctique ou les glaces du l'Everest, les plastiques sont là. En 2019, lorsqu'un explorateur a atteint les plus grandes profondeurs de l'océan, dans la fosse des Mariannes, il a constaté que les plastiques l'avaient battu là aussi, à des kilomètres au-delà de la portée de la lumière naturelle. Le plastique est désormais présent dans la chair des poissons, où il interfère avec la reproduction ; dans les tiges des plantes, où il interfère avec la photosynthèse ; et dans bien d'autres choses que nous plaçons dans nos assiettes. Il y a peut-être du plastique dans votre salive, pointe encore le New York Times, et presque certainement dans votre sang. On a trouvé du plastique dans les cœurs et les reins de l'homme et dans d'autres organes, mais aussi dans le lait maternel. Et comme du plastique a été trouvé aussi dans le fluide folliculaire ovarien et dans le tissu testiculaire, ainsi que dans la majorité des échantillons de sperme humain, il est déjà présent non seulement chez les enfants à naître, mais aussi chez ceux qui n'ont pas encore été conçus ». Fantastique, mais… C'est dire, soupire Le Soir à Bruxelles, si « la pression est maximale sur les délégués de près de 180 pays réunis à partir de ce mardi à Genève pour tenter de conclure un traité international pour ralentir la pollution plastique qui étouffe notre planète et… nos organismes ». C'est vrai, poursuit le quotidien belge, « le plastique, c'est fantastique : il a été le support d'un nombre incalculable de progrès, en médecine, en ingénierie, en électronique… À l'image du pétrole et du gaz, dont il est un dérivé, il a rendu et rend encore notre vie plus confortable, plus facile. Mais ce progrès a un prix. Un prix terrible, s'exclame Le Soir. Selon un rapport publié hier par la revue médicale britannique The Lancet, trois des substances les plus utilisées – le bisphénol A, les polybromodiphényléthers et les phtalates – auraient des conséquences sur la santé qui se chiffreraient à… 1 500 milliards de dollars par an ! » « C'est pourquoi, insiste le quotidien suisse Le Temps, les États réunis à Genève jusqu'au 14 août doivent réussir à s'accorder sur un traité, afin de ralentir ce fléau qui rend malades la planète et les humains ». La réunion de la dernière chance ? Reste que les discussions s'annoncent difficiles, prévient pour sa part Le Monde à Paris. « Organisée dans un contexte géopolitique tendu, cette réunion de Genève apparaît comme la réunion de la dernière chance pour parvenir à un accord entre deux blocs dont les positions n'ont jamais paru aussi éloignées : d'un côté une centaine de pays, dont ceux de l'Union européenne, poussent pour un traité ambitieux qui s'attaque au problème à la source en fermant le robinet d'une production de plastiques aujourd'hui hors de contrôle ; de l'autre, pointe Le Monde, un petit groupe de pays producteurs de pétrole et de gaz emmenés par l'Arabie saoudite, l'Iran et la Russie et soutenus par la Chine et les États-Unis s'y oppose fermement et veut cantonner le périmètre du traité à la question de la gestion des déchets et du recyclage ». Quelques conseils… Enfin, en attendant, Le Figaro donne des « conseils pour limiter son exposition quotidienne aux microplastiques : bien que nous n'ayons pas encore assez de distance et de résultats concrets pour attester des effets nocifs, ou non, de la présence impromptue de ces plastiques, beaucoup de chercheurs appellent au principe de précaution », pointe le journal. Alors, « un des premiers gestes simples à adopter est d'arrêter de boire de l'eau contenue dans des bouteilles en plastique car leur emballage tout comme leur bouchon peuvent libérer des particules dans l'eau (…) ; il faut éviter de faire chauffer au micro-ondes des aliments dans des contenants en plastique ;il faut  surveiller sa consommation de poisson et de fruits de mer -  exemple : un plat de moules peut ainsi contenir jusqu'à 90 particules de plastique ; ou encore pour les vêtements, il faut  choisir des matériaux naturels et éviter les produits synthétiques ».

Revue de presse internationale
À la Une: le long supplice des otages israéliens à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 3:46


« L'onde de choc », s'exclame Libération à Paris, après cette « vidéo glaçante montrant deux otages, toujours détenus par le Hamas depuis l'attaque terroriste du 7 octobre 2023 ». Rom Braslavski et Evyatar David, deux jeunes hommes enlevés au festival Nova : ils ont la peau sur les os et « leurs proches redoutent qu'une course contre-la-montre ne soit désormais engagée pour leur survie ». « Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, précise le journal, 49 otages israéliens sont encore retenus à Gaza par le Hamas, mais 27 d'entre eux ont été déclarés morts par l'armée israélienne. C'est la première fois que des images montrant ces deux jeunes hommes ont été ainsi divulguées par le Hamas et le Jihad islamique, son allié, jeudi et samedi, après près de 22 mois de captivité. » Des images terribles donc, qui « ont ravivé le débat sur la nécessité d'un accord de cessez-le-feu pour libérer les otages ». Reste que « les négociations sont dans une impasse, soupire Libération. Entamées au Qatar depuis des mois, et aujourd'hui bloquées, elles sont affaiblies par un millefeuille d'intervenants aux intérêts et aux positions parfois divergentes. Elles achoppent en raison des exigences du Hamas qui entend conditionner des discussions à une réelle et massive distribution de l'aide humanitaire aux populations gazaouies. Elles sont également compliquées par le rejet par Israël d'une initiative diplomatique portée par la France et l'Arabie Saoudite, et défendue par le Royaume-Uni, le Canada, le Portugal, visant à la reconnaissance d'un État palestinien. » À lire aussiVidéos d'otages israéliens à Gaza: Netanyahu demande l'aide du CICR, le Hamas pose ses conditions   « Échec retentissant… » Pourtant, s'insurge Haaretz à Tel Aviv, le Premier ministre Benyamin « Netanyahu avait accepté en janvier dernier de signer un accord de fin de guerre prévoyant la libération de tous les otages restants. Si certains détails restaient à négocier, les divergences étaient clairement surmontables. Mais Netanyahu, pour des raisons politiques, a choisi de faire capoter l'accord, de relancer la guerre et de nous amener là où nous en sommes aujourd'hui : nos otages sont affamés et torturés, nos soldats meurent, et le monde entier se retourne contre nous en raison de la catastrophe humanitaire à Gaza, s'agace encore le quotidien de gauche israélien. Ces vidéos ne nous apprennent rien de plus que ce que nous savions déjà sur le Hamas – une organisation terroriste cruelle, malfaisante et inhumaine. En revanche, s'exclame Haaretz, elles nous montrent, avec une clarté douloureuse, que la stratégie de Netanyahu au cours des cinq derniers mois – rompre les termes du précédent cessez-le-feu, bloquer l'aide humanitaire à Gaza et tenter d'imposer un nouveau mécanisme douteux de distribution de l'aide, sous le contrôle de prestataires américains – est un échec retentissant. Au lieu d'assurer la libération des otages, elle a exacerbé leurs souffrances et celles de leurs familles. » Partialité ? Pour sa part, le Jerusalem Post, quotidien israélien proche du pouvoir cette fois, accuse la presse internationale de gauche de partialité : le Jerusalem Post s'en prend notamment au New York Times. « Il n'y avait pas de photo de David ou de Braslavski en première page de ce journal, dénonce-t-il. Non, il y avait une photo de l'aide parachutée à Gaza par la Jordanie, suivant ainsi la ligne narrative que le New York Times et de nombreux Occidentaux ont construite et qui se concentre uniquement sur la souffrance des Palestiniens. (…) Le militantisme en faveur des droits de l'homme peut être une chose merveilleuse, écrit encore le quotidien israélien. Mais lorsqu'il est sélectif, il ne vaut pas le mégaphone dans lequel les slogans sont criés. » À lire aussiLe Hamas publie une vidéo d'un otage israélien retenu à Gaza Pression Justement, le New York Times, par la voix de l'un de ses éditorialistes, accentue la pression sur le gouvernement israélien : « il est allé trop loin, écrit-il. Il a provoqué une crise humanitaire qui est à la fois une atrocité morale et une menace à long terme pour Israël lui-même. Les pertes civiles étaient inévitables lorsqu'Israël a répondu au Hamas, mais la souffrance des civils palestiniens dépasse de loin les limites de la nécessité militaire. La population de Gaza, déjà endeuillée par la perte de milliers d'enfants, est désormais confrontée à la famine - et ce sont les enfants qui, une fois de plus, porteront le poids de la douleur, affirme encore le New York Times. Les amis d'Israël doivent parler d'une seule voix : mettre fin à la famine à Gaza, abandonner toute idée d'annexion, protéger la population civile. Pour vaincre le Hamas, il n'est pas nécessaire d'affamer un seul enfant. » À lire aussiGaza: pour les réfugiés du camp d'Al-Mawasi, l'impossible accès à l'aide alimentaire

Ocora, Couleurs du monde
Que reste-t-il de Giovanna Marini ?

Ocora, Couleurs du monde

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 63:31


durée : 01:03:31 - Documentaire : Giovanna Marini (Italie) - par : Aliette de Laleu - Immense voix des musiques populaires italiennes, la musicienne Giovanna Marini est morte le 8 mai 2024. Un peu partout où elle est passée, sa présence reste intacte tant elle a bouleversé par son charisme et sa générosité. Ce documentaire nous plonge dans cet héritage encore très présent à Rome. - réalisé par : Max James Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Salvatore Gentile
Prophétesse Carine Pavan-Gentile - Reste calme ! Dieu a déjà tout prévu

Salvatore Gentile

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 151:20


Sport-Première - La 1ere
Football: Raoul Savoy reste en Afrique

Sport-Première - La 1ere

Play Episode Listen Later Aug 2, 2025 5:55


L'entraineur Raoul Savoy après plusieurs années à la tête de l'équipe nationale de Centre-Afrique vient d'être nommé entraîneur de l'équipe nationale du Tchad. Entreptien avec Bernardin Allemann.

Krimikiste - Bücher im Visier
2411: Frida Skybäck – Eisenblume

Krimikiste - Bücher im Visier

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 4:25


Ein schwedischer Volltreffer: Unheimlicher Handlungsort, heftiger Background hinter der Geschichte und zwei Protagonisten, die sind wie Tag und Nacht!Der zweite Fall für Fredrika Storm und Henry Calment führt die beiden in eine verlassene Psychiatrie, in der durch Zufall eine Wand einstürzt – hinter der sich die Reste einer Leiche verbergen. Alle müssen an die beiden … „2411: Frida Skybäck – Eisenblume“ weiterlesen

Savoir Manger avec Jean-Michel Cohen
GRAS DU VENTRE : pourquoi il reste et comment le FAIRE PARTIR

Savoir Manger avec Jean-Michel Cohen

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 9:19


Gras du ventre : vous faites attention à ce que vous mangez, vous bougez… et pourtant ce petit ventre reste ? Dans cette vidéo, je vous explique pourquoi le gras du ventre est si difficile à perdre, même quand on fait tout "comme il faut". Métabolisme, hormones, activité physique, erreurs courantes : on fait le point ensemble. Et surtout, je vous donne des conseils concrets et efficaces pour enfin le faire partir durablement, parce qu'avoir un gros ventre, ou même un petit bourrelet affectueux, cela peut parfois nous déranger n'est-ce pas ? :)

La libre antenne
La libre antenne - Alain reste marqué par une enfance difficile

La libre antenne

Play Episode Listen Later Jul 31, 2025 63:34


Auditeurs :  - À 60 ans, Marie peine à retrouver un emploi - Alain reste marqué par une enfance difficile - Annick vit avec des problèmes de santé Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: regain de tension entre Ouagadougou et Abidjan après la mort de l'influenceur Alino Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 4:07


Consternation et colère des autorités à Ouaga après la mort en Côte d'Ivoire de l'activiste burkinabè Alain Traoré, alias Alino Faso. L'influenceur, âgé de 44 ans, était détenu à Abidjan pour intelligence avec des agents d'un État étranger. Il a été retrouvé pendu jeudi dernier. Les autorités ivoiriennes n'ont annoncé sa mort qu'avant-hier dimanche. Fraternité Matin à Abidjan rapporte la version officielle : « Alino Faso a été découvert dans sa chambre à 7 h 30 du matin. Le rapport médical a conclu à un suicide par pendaison. Le détenu se serait pendu à l'aide de son drap de lit, après avoir tenté en vain de s'ouvrir les veines du poignet. Des enquêtes sont en cours pour déterminer les motifs et les circonstances de ce suicide ». « Alino Faso, rappelle Le Monde Afrique, avait été interpellé le 10 janvier dernier à Abidjan. Il était suspecté d'avoir des liens étroits avec les BIR-C, les Bataillons d'intervention rapide de la communication, un groupe de cyberactivistes burkinabés très influents sur les réseaux sociaux. Les BIR-C relaient la propagande de la junte burkinabé et menacent ou invectivent régulièrement toute voix critique sur la conduite des affaires au Burkina ». « Figure controversée, précise Afrik.com, Alino Faso avait été arrêté en Côte d'Ivoire après avoir été dénationalisé par les autorités ivoiriennes pour des propos jugés séditieux et des activités militantes jugées déstabilisatrices. Il s'était longtemps présenté comme un opposant en exil, critique à la fois du pouvoir ivoirien et burkinabè ». Défiance et suspicion… Les autorités burkinabé ont donc donné de la voix… Les ministres des Affaires étrangères et de la Communication, pointe le site Lefaso.net, « rejettent la thèse du suicide avancée par les autorités judiciaires ivoiriennes et parlent de déni de justice. Le gouvernement burkinabè dit rester engagé dans le suivi de ce dossier jusqu'à la manifestation totale de la vérité et salue la mémoire d'un homme de bonne volonté qui a vécu utile pour son prochain et qui a trouvé dans l'altruisme toute sa raison de vivre ». « Le Burkina exige la vérité et le rapatriement du corps et déclare que sa mort ne restera pas impunie », s'exclame pour sa part Sidwaya, autre site burkinabè. Commentaire de Ledjely en Guinée : « c'est un décès qui ne contribuera pas à apaiser les relations déjà tendues entre les autorités ivoiriennes et burkinabè. La mort, dans des circonstances pour le moins troubles, d'Alino Faso embarrasse logiquement la Côte d'Ivoire. D'autant que du côté de la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la disparition de cet influenceur, considéré comme un relais de la propagande pro-Ouagadougou, est perçue comme une énième preuve des manœuvres souvent imputées au pouvoir d'Alassane Ouattara. Les discours se durcissent, les menaces fusent. La condamnation est énergique. L'exigence de vérité sur les causes et les circonstances du décès est tout aussi vigoureuse ». Côté ivoirien, poursuit le site guinéen, « main sur le cœur, on affirme qu'Alino Faso s'est suicidé dans sa cellule, se pendant à l'aide de son drap de lit. Mais cette version est tout simplement inaudible à Ouagadougou, où la défiance et les suspicions envers Abidjan sont installées depuis l'arrivée au pouvoir d'Ibrahim Traoré, en septembre 2022 ». Stratégie de diversion ? Reste, tempère Ledjely, que « cette exigence de vérité ne saurait justifier l'instrumentalisation politique à laquelle se livrent le capitaine Ibrahim Traoré et son entourage. La mort d'Alino Faso est certes dramatique et condamnable. Mais elle ne saurait en aucun cas exonérer les autorités burkinabè de leurs propres responsabilités, à commencer par celle de restaurer la sécurité sur l'ensemble du territoire, mais aussi de garantir le respect des droits humains et des libertés fondamentales. Elle ne doit servir ni de prétexte à la surenchère, ni de fuite en avant, dans une stratégie de diversion bien rodée ». Enfin, on revient à Afrik.com qui relève que « si la Côte d'Ivoire n'a pas encore officiellement réagi (après les protestations des autorités burkinabè), les prochains jours s'annoncent cruciaux. La gestion du dossier pourrait influer durablement sur les relations entre Abidjan et Ouagadougou, déjà affectées par les débats récurrents sur les questions migratoires, sécuritaires et politiques ».

StadtRadio Göttingen - Beiträge
Erich II. kehrt nach Freudenthal zurück – Schlosserwachen in Uslar

StadtRadio Göttingen - Beiträge

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 3:19


Wussten Sie, dass in Uslar mal ein riesiges Schloss stand, das nach weniger als 60 Jahren schon wieder komplett zerstört war? Von dem Schloss sind heute nur noch wenige Reste übrig. Umso mehr ein Grund, an das bedeutende Bauwerk zu erinnern. Das ist die Idee hinter dem „Schlosserwachen“, der zweiten Veranstaltung des Uslarer Kultursommers. Annika Quentin war vor Ort.

Les Nuits de France Culture
Le Tour de la France 1989 de Vincent Lavenu, dossard 157 21/25 : 18e étape à Villard-de-Lans "Ma place est à peu près déterminée pour le reste du Tour"

Les Nuits de France Culture

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 16:46


durée : 00:16:46 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda, Mathias Le Gargasson, Antoine Dhulster - Lors de la 18e étape du Tour de France de 1989, entre Le Bourg-d'Oisans et Villard-de-Lans, côte 2000, après avoir repris la veille le maillot jaune à Greg LeMond, Laurent Fignon franchit le premier la ligne d'arrivée et accentue son avance sur l'Américain au classement général. - réalisation : Massimo Bellini, Vincent Abouchar

Podcast Torah-Box.com
Même au Beth-Din, on reste frères

Podcast Torah-Box.com

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 14:16


En pleine nuit, un homme se retrouve coincé en haut d'une côte, dans sa voiture qu'il n'arrive plus à faire redémarrer. À un moment, une voix familière lui propose de l'aide. C'est un autre homme qui, voyant combien il a froid, lui propose un verre de thé chaud. Il fait tout son possible pour aider le conducteur, sans y parvenir. Il se propose néanmoins de rester avec lui. Mais, à un moment, le conducteur constate que l'homme qui l'a tellement aidé est aussi celui qui lui a fait un procès...

Revue de presse Afrique
À la Une: un procès pour l'histoire en RDC, celui de l'ex-président et actuel opposant Joseph Kabila

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:01


RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza

Grand angle
Après des violences urbaines à Limoges, le calme est revenu mais il reste encore beaucoup de questions

Grand angle

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 2:05


durée : 00:02:05 - Le grand format - Dans la nuit du 18 au 19 juillet, des groupes d'individus armés et les forces de l'ordre se sont affrontés. Une montée de la violence qui s'explique notamment par un désengagement de l'État selon le maire de la ville. Il assure ne plus pouvoir faire de prévention, faute de moyens. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Pascal Praud et vous
Camping : «Il nous reste quelques places pour août», déclare Maxime Boulanger, directeur du Camping Bel Air Village La Baie

Pascal Praud et vous

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 5:09


Invité : - Maxime Boulanger, directeur du Camping Bel Air Village La Baie à L'Aiguillon-la-Presqu'île Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Monumental - La 1ere
La découverte de la tombe de Thoutmosis II

Monumental - La 1ere

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 55:14


Cʹest à la fin de lʹannée 2022 que lʹentrée de la sépulture a été localisée et les experts pensaient alors quʹelle menait à la tombe dʹune épouse royale. Mais en pénétrant enfin dans le tombeau, tout a changé, à la vue dʹun fragment de plafond étoilé jaune sur fond bleu, un élément réservé exclusivement aux chambres des pharaons. Que dire de cette découverte ? Qui était Thoutmosis II ? Reste-t-il encore des tombeaux oubliés ? Pour répondre à ces questions, Johanne Dussez reçoit lʹégyptologue Florence Quentin, autrice de nombreux ouvrages dont " LʹEgypte ancienne - Vérités et légendes " éditions Perrin.

reste perrin tombe l'egypte florence quentin johanne dussez
Aujourd'hui l'économie
Pétrole: Chevron rachète Hess, un méga deal qui change la donne mondiale

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:59


Le groupe pétrolier américain Chevron a finalisé l'acquisition de la compagnie Hess pour près de 60 milliards de dollars. Un rachat qui dépasse largement le cadre financier. Il redéfinit les équilibres énergétiques, renforce la position des États-Unis et propulse le Guyana, en Amérique du Sud, au rang de futur géant pétrolier, grâce à ses gisements offshores. C'est l'un des plus gros rachats du secteur énergétique de ces dix dernières années. Chevron, numéro deux du pétrole américain, a racheté la société Hess pour environ 60 milliards de dollars. Derrière cette opération titanesque, il ne s'agit pas simplement d'une fusion parmi d'autres, mais bien d'une manœuvre stratégique vitale pour Chevron, dont les réserves déclinaient dangereusement. En rachetant Hess, bien plus petite, Chevron met la main sur un tiers du gisement offshore géant de Stabroek, au large du Guyana. Un champ pétrolier qualifié de nouvel eldorado, avec plus de 11 milliards de barils enfouis sous les eaux. À titre de comparaison, cela représente l'équivalent de la consommation annuelle de pétrole de la France pendant vingt ans. La production actuelle est déjà de 650 000 barils par jour, et devrait atteindre 1,2 million d'ici à 2027, soit 1 % de l'offre mondiale. À lire aussiLe Guyana, nouvel eldorado du pétrole Le Guyana, nouvel acteur-clé du pétrole mondial Grâce à ce gisement, Chevron retrouve une visibilité de production au-delà de 2030. Mais l'impact dépasse le cadre de l'entreprise. Pour les États-Unis, l'accès à un pétrole proche, hors des quotas de l'OPEP+, représente un atout stratégique majeur. Pour le Guyana, petit pays coincé entre le Venezuela et l'Atlantique, l'enjeu est colossal : il devient l'un des nouveaux poids lourds du pétrole mondial. Si l'on rapporte les réserves à sa population, elles sont comparables à celles de l'Arabie saoudite. Le pays est désormais au cœur d'un dispositif énergétique mondial, qui pourrait transformer durablement son économie, à condition de bien gérer cette manne. Pétrole contre climat : un équilibre fragile Mais ce rachat massif n'est pas sans controverse. Alors que les appels à la transition écologique s'intensifient face à l'urgence climatique, Chevron investit dans le fossile pour extraire davantage de pétrole. Un signal jugé contradictoire par certains observateurs. Les majors pétrolières, elles, avancent un argument : le pétrole extrait au Guyana serait moins polluant grâce aux techniques modernes et permettrait de financer des investissements dans le renouvelable. Reste que dans cette course au pétrole du futur, entre logiques industrielles, géopolitiques et contraintes climatiques, c'est un nouvel équilibre énergétique mondial qui se redessine sous nos yeux. À lire aussiInvestir dans le renouvelable ou pas, le dilemme des compagnies pétrolières

Choses à Savoir TECH
Amazon devient opérateur satellite en France ?

Choses à Savoir TECH

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 2:13


C'est désormais acté : Amazon peut déployer sa constellation de satellites Kuiper en France. L'ARCEP, le régulateur des télécoms, a validé l'autorisation d'usage des fréquences pendant dix ans. Une décision stratégique, qui ouvre la voie à une nouvelle offre de connectivité par satellite pour le grand public – en concurrence directe avec Starlink d'Elon Musk.Mais cette avancée n'a pas fait l'unanimité. Eutelsat et Viasat, acteurs déjà bien implantés dans le secteur spatial européen, ont vivement protesté. Ils redoutent des interférences avec leurs propres satellites, notamment géostationnaires. Viasat affirme même que certaines limites d'émissions seraient dépassées à Lyon. Quant à Eutelsat, il reproche à Amazon de ne pas avoir pris contact pour protéger ses stations au sol. Il faut dire que le projet Kuiper est ambitieux. Plus de 3 000 satellites en orbite basse, et un investissement total de 10,3 milliards d'euros. Un quart de cette somme, soit environ 2,6 milliards, devrait bénéficier directement au secteur spatial européen, notamment via les 18 lancements confiés à Arianespace. Un argument de poids pour ceux qui voient dans ce projet un levier industriel autant qu'une réponse aux zones blanches.L'ARCEP, elle, assume son choix : accorder l'autorisation sous conditions strictes. Si des brouillages sont constatés, Amazon devra cesser immédiatement l'utilisation des fréquences concernées. Une décision “sans garantie de non-brouillage”, mais encadrée par des obligations fortes. En clair, le régulateur préfère miser sur l'innovation et la surveillance plutôt que sur le principe de précaution. Une manière aussi de stimuler la concurrence dans un secteur encore largement dominé par Starlink. Du côté des collectivités, l'AVICCA se dit favorable à cette diversité technologique, tout en rappelant que la fibre optique doit rester la norme. Elle alerte aussi sur les questions de souveraineté et de cybersécurité, alors que des opérateurs non-européens gagnent du terrain. Pour les usagers, une chose est sûre : une alternative à Starlink arrive. Reste à voir si le ciel français pourra accueillir tous ces satellites sans interférences... ni turbulences. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Les matins
Que reste-t-il de Frantz Fanon ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 13:18


durée : 00:13:18 - La Question du jour - par : Astrid de Villaines - Frantz Fanon aurait eu 100 ans. Né en Martinique en 1925, il fut psychiatre, militant, écrivain et penseur de la décolonisation. Engagé dans les Forces françaises libres en 1943, il se forme à la psychiatrie institutionnelle et à la lutte anticoloniale en Algérie. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Amzat Boukari-Yabara Docteur du Centre d'études africaines de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste du panafricanisme

Les matins
Que reste-t-il de Frantz Fanon ? / Violences dans la région druze de Soueida / Mathieu Deldicques

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 99:59


durée : 01:39:59 - Les Matins d'été - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Dorothée Schmid Responsable du programme Turquie/Moyen-Orient de l'IFRI; Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Mathieu Deldicque Docteur en histoire de l'art, Conservateur du patrimoine au musée Condé; Amzat Boukari-Yabara Docteur du Centre d'études africaines de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), spécialiste du panafricanisme

Les interviews d'Europe 1
Ukraine : Frédéric Encel se dit «assez optimiste» pour les pourparlers mais reste «extrêmement prudent pour leur aboutissement»

Les interviews d'Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 20, 2025 5:20


Invités : - Frédéric Encel, docteur en géopolitique, enseignant à Sciences Po Paris  Référence " La Guerre mondiale n'aura pas lieu: Les raisons géopolitiques d'espérer »  26 mars 2025 – Odile Jacob Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les matins
100 ans de "Mein Kampf" : que reste-t-il des mots d'Hitler?

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 38:58


durée : 00:38:58 - France Culture va plus loin (l'Invité(e) des Matins d'été) - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - Il y a 100 ans, Adolf Hitler achevait l'écriture de "Mein Kampf", un texte qui reflète son esprit de conquête, son antisémitisme et son projet de restauration de la "nation allemande". Pourquoi analyser sa langue aujourd'hui ? Comment certains procédés linguistiques irriguent les discours actuels ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Mannoni Traducteur, essayiste, directeur de l'École de Traduction Littéraire; Hélène Miard-Delacroix Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université; Nicolas Lebourg Historien français

Les matins
Recul de l'âge du premier enfant / 100 ans de Mein Kampf : que reste-t-il de la langue d'Hitler ? / Vincent Delerm

Les matins

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 120:03


durée : 02:00:03 - Les Matins d'été - par : Astrid de Villaines, Stéphanie Villeneuve, Sarah Masson - . - réalisation : Félicie Faugère - invités : Olivier Mannoni Traducteur, essayiste, directeur de l'École de Traduction Littéraire; Hélène Miard-Delacroix Professeure d'histoire et de civilisation de l'Allemagne contemporaine à Sorbonne Université; Nicolas Lebourg Historien français; Vincent Delerm Auteur, compositeur, interprète; Julien Damon Sociologue, enseignant à Sciences-Po, HEC et l'École nationale supérieure de sécurité sociale

The French Instinct
A venir : cartes postales sonores

The French Instinct

Play Episode Listen Later Jul 18, 2025 2:34


Reste à l'écoute pour ne pas rater ces petites bulles estivales.  Et pour plonger dans le français à ton rythme, sans pression, juste pour le plaisir, inscris-toi à ma bulle estivale hebdomadaire. Chaque week-end, je t'écris pour partager avec toi une petite touche de français en lien avec un épisode estival du podcast et mettre ainsi du français sous ton parasol. C'est gratuit et c'est plein de bonnes ondes : https://thefrenchinstinct.fr 

Grand reportage
Mémoire de la Shoah: les jeunes se sentent-ils capables de la transmettre?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 16, 2025 19:30


C'était il y a tout juste 80 ans. Le 27 janvier 1945, le camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, situé en Pologne, était libéré par l'armée russe. La Shoah fera 6 millions de morts, dont un million dans ce camp, épicentre de la solution finale : l'extermination programmée, à l'échelle industrielle, des Juifs d'Europe par l'Allemagne Nazie. (Rediffusion) 80 ans après, le camp est devenu un musée et un mémorial visité chaque année par de nombreux étudiants, qui ont un rapport parfois distant avec l'histoire de la Shoah. Reportage avec de jeunes lycéens français originaires de Toulouse.   De notre envoyé spécial à Auschwitz,  C'est un marathon express en Pologne. Un aller-retour dans la journée et une visite de quelques heures pour se plonger dans un pan entier de l'histoire, concrétiser des mots, des récits et des images, étudiés en classe. Ces lycéens étudient au lycée Pierre-Paul Riquet de Saint-Orens-de-Gameville, dans l'agglomération de Toulouse. Parmi eux, Malack, 17 ans. La lycéenne doit bien l'admettre, elle ne connaissait pas l'histoire de la Shoah. « C'est grâce au professeur que j'en ai entendu parler. On m'a parlé des Juifs, de leur extermination, mais ce n'était jamais détaillé, ce n'était pas approfondi comme aujourd'hui », déroule-t-elle. La trentaine d'élèves s'est levée très tôt et a embarqué dans un avion depuis Toulouse, jusqu'à Cracovie, la seconde ville de Pologne, située à 70 kilomètres d'Auschwitz-Birkenau. Avant d'entamer la visite, l'ambiance est plutôt détendue, ponctuée de quelques batailles de boules de neige à la descente du car. Plusieurs élèves, dont Yann, avouent regarder avec un certain éloignement l'histoire de la Shoah. « C'est dans les livres d'histoire, plante le jeune homme. On en entend parler, on voit quelques photos, mais venir ici c'est une vraie opportunité de découvrir l'histoire de l'Europe et de la Seconde Guerre mondiale. » Le mot « guerre » lui évoque davantage celle en Ukraine, à 200 kilomètres à vol d'oiseau. Loann dresse une analyse similaire : « La guerre au Moyen-Orient, la guerre en Ukraine : Je me sens beaucoup plus proche de ces guerres aujourd'hui car on a des images, des vidéos, des reportages, sur ces guerres, et elles sont plus médiatisées qu'avant. Auparavant, on n'avait pas du tout conscience de ce qui se passait dans ces camps. » Bâtiments en ruines En ce mois de janvier 2025, 20 centimètres de neige recouvrent ce qu'il reste de Birkenau, le deuxième des trois camps d'Auschwitz, où débute la visite. Une grande partie des constructions en pierre sont détruites et Loann apparaît quelque peu déboussolé : « Le fait que les bâtiments soient en ruines, on a du mal à imaginer leur fonctionnement. Mais venir ici, ça permet de mettre en forme tout ce que l'on voit en cours. On comprend vraiment l'importance de ce camp dans la Seconde Guerre mondiale », insiste le lycéen. Une première visite permet de matérialiser les faits au-delà des mots de la guide qui accompagne les élèves : la visite d'un baraquement. En silence, les élèves arpentent la construction où s'entassaient et dormaient sur des planches en bois, les prisonniers du camp. « C'est à la fois triste et extrême, c'est angoissant, il y a une atmosphère pesante », commentent Anaïs et Mélanie. Malack, qui n'avait que très peu entendu parler de la Shoah, se plonge peu à peu dans le récit. « Je peux imaginer ces gens-là en train de vivre ces atrocités. J'arrive un peu à ressentir ce qu'ils ont dû ressentir à l'époque. » Le système concentrationnaire de Birkenau se concrétise aussi sous les yeux de Nina, 17 ans. « Déshumanisation », « humiliation » : peu à peu, la jeune lycéenne met des mots sur l'horreur et rapproche l'événement de sa propre histoire : « C'est vrai que ça me paraît un peu loin parce que ça date d'une époque où je n'étais pas née. D'un autre côté, c'est un combat qui me touche aussi car tout ce qui est racisme, antisémitisme, ce sont des choses que je peux encore vivre aujourd'hui. Je suis encore confrontée aux racistes. Et même si cette histoire est loin, ce sont des combats qui sont toujours actuels. » Des noms et des visages, la Shoah à hauteur d'hommes et de femmes La Shoah se raconte aussi à hauteur d'hommes et de femmes. C'est le parti pris d'Auschwitz I, aujourd'hui musée et mémorial, que s'apprêtent à visiter les élèves. Et c'est aussi le choix réalisé par Mary Albagnac, l'enseignante d'histoire. Toute l'année, ces lycéens étudient les récits de déportés originaires de Toulouse et de ses environs et vont tenter de retrouver leurs traces dans les archives du musée. « En passant par la petite histoire, ça leur permet de mieux comprendre, on pense, la grande histoire, et aussi de connaître davantage le patrimoine et l'histoire locale, explique Mary Albagnac. On se rend compte qu'ils habitent pas très loin du camp d'internement sur lequel on a travaillé, mais qu'ils ne savaient pas du tout qu'il existait et qu'il s'était passé de tels événements sur leur territoire qu'ils pratiquent tous les jours. Ce projet permet de s'identifier plus facilement à ces personnes, à ces enfants, à leur destin, leur parcours, qui nous amènent à Auschwitz. » Des prénoms, des noms, des dates de naissance : plus de quatre millions de victimes connues de la Shoah sont répertoriées dans le livre des noms, dans lequel se plongent désormais les élèves. Romane part en quête du nom d'un déporté originaire des environs de Toulouse, un certain «Rosenwasser». La lycéenne interpelle sa professeure, « Je crois que je l'ai trouvé ». La professeure coupe court : « Il serait mort le 15 août 1942. Et bien non, ça ne marche pas, puisqu'il est censé être déporté le 26 août 1942. » Un peu plus loin, Loann et Roman se sont quelque peu écartés de la consigne initiale. « On cherche une personne que l'on a en commun et que l'on connaît, développe Loann. On essaye de voir s'il y a peut-être un de ses descendants qui est ici et s'il y a son nom de famille dans le livre. » Mais la quête se révèle fastidieuse, constate Roman. « Je cherche un nom de famille précis et je trouve quand même dix personnes qui ont ce nom de famille. C'est impressionnant, ça montre vraiment la diversité des personnes qui ont été touchées par le génocide. »     Effets personnels Aux images d'archives se superposent désormais, plus seulement des noms, mais des visages et de nombreux effets personnels. La Shoah s'incarne à travers des lunettes, des cheveux, des milliers de paires de chaussures, rassemblées derrière une immense plaque de verre. « Là, on est sans voix, on est bouche bée face à cet amas d'objets, de prothèses. On se rend compte réellement du massacre que ça a été et du nombre de personnes qui ont été tuées. Je suis choqué de l'espace que ça prend et du nombre d'objets et de chaussures qu'il y a », explique Loann. À Auschwitz, ce sont un million de personnes qui ont été amenées en train, afin d'y être triées, gazées et incinérées. Pour les élèves qui le souhaitent, la visite s'achève par un passage devant un four crématoire. « Tout le monde rentre ? », interroge par précaution Mary Albagnac, l'enseignante. Tous les élèves pénètrent et découvrent le summum de l'horreur. « Cela fait peur, réagit immédiatement Yann. Parce que les bâtiments sont en assez bon état et en entrant dedans on s'imagine ce qu'il s'est passé auparavant. » Transmettre la mémoire Face aux preuves parfois crues et brutales de la Shoah, aucun élève ne reste insensible. Reste à savoir ce qu'ils feront de l'exigence de mémoire et de l'importance de la transmettre. Une mission plus difficile à mener aujourd'hui qu'il y a quelques années, à en croire l'enseignante d'histoire, Mary Albagnac : « Les derniers témoins disparaissent ou sont de plus en plus fragiles, donc on a du mal à les faire venir sur les événements. Et l'autre souci que j'identifie, c'est que la jeune génération a accès à tout, dans l'instantané, à tout moment et a parfois du mal à faire le tri. Avec ce projet, on veut les faire travailler sur les sources historiques, leur montrer comment on fait de l'histoire, comment avoir un regard critique. Et la professeure de poursuivre : «On sait que ça ne marchera pas avec tous, mais on se donne les moyens d'y arriver avec ce type de projet. » La mémoire de la Shoah demeure encore une mémoire incarnée, grâce au récit qu'en font encore les rescapés. Mais la force de ce récit est condamnée à s'amenuiser avec la disparition des derniers survivants, estime Alexandre Doulut, guide accompagnateur du mémorial de la Shoah : « Pour avoir vu dans les yeux des jeunes leurs réactions face à quelqu'un qui a été la victime d'Auschwitz, qui raconte quel a été son quotidien, je peux vous assurer que nous, si on passe derrière en tant qu'historien avec nos connaissances brutes, ça a une portée cent fois plus minime, c'est évident. » Cela signifie-t-il pour autant que l'on puisse un jour complètement oublier cette histoire ? « Oui, personne ne peut dire quel sera l'état de la mémoire, dans dix ans, dans vingt ans, c'est très versatile la mémoire, reprend Alexandre Doulut. Mais moi je suis plutôt optimiste. » Transmettre, un poids ou un défi ? Nina, 17 ans, doit bien le reconnaître, avant cette année, « elle n'aurait vraiment pas pensé parler de la Shoah. Cela me touchait, mais je n'étais pas sensibilisée au fait de devoir retranscrire. » À la question de savoir si la lycéenne se sent capable ou non de transmettre cette mémoire, elle hésite d'abord, puis se lance : « Moi, je ne m'en sens pas vraiment capable. Je raconterai à mon entourage proche, car eux, ils me connaîtront personnellement et c'est dans l'intimité que l'on raconte ces choses, puisque ce sont des traumatismes. » Nina ne se sent pas d'en parler car elle a peur, « peur de mal raconter, d'oublier des détails, d'offenser les petits enfants des familles ». Mais l'idée que l'on puisse totalement oublier cette histoire « l'effraie ». À ses côtés, Juliette lui oppose d'autres arguments. « C'est à nous de porter cela. Ce n'est pas un poids, c'est quelque chose que l'on va devoir faire et c'est à nous d'assumer ce rôle. Il ne faut pas se priver d'en parler, ça ne doit pas être tabou, on ne doit pas ne pas en parler parce que ça a été très grave. Il faut justement en parler. Ce n'est pas un défi qui doit faire peur. » Ginette Kolinka, passeuse de mémoire Quelques jours plus tard, au mémorial de la Shoah à Paris, des rires se font entendre dans l'auditorium. Sur scène, Ginette Kolinka houspille la modératrice de la conférence : « Posez-moi une question, mais une vraie ! Sinon je mélange tout, le départ et le retour ! » La mémoire fait parfois défaut, mais à presque 100 ans, Ginette Kolinka n'a rien perdu de sa répartie et de la force de son récit. « Hitler voulait nous humilier et il a su trouver tout ce qu'il y avait pour le faire », rappelle-t-elle. Infatigable passeuse de mémoire, c'est encore à la jeune génération qui l'écoute dans l'auditorium qu'elle s'adresse ce soir-là, avant d'entamer un dialogue plus direct entre deux dédicaces et de répondre à quelques questions de journalistes : « Aux jeunes, je le dis et le redis : qu'ils parlent au plus grand nombre de personnes possibles en leur spécifiant que ce n'est pas une fiction. Ce qui a été écrit, ça a été vécu, on en est les survivants », insiste la rescapée. Puis, Ginette Kolinka s'adresse à une jeune fille qui lui présente son ouvrage à dédicacer : « Toi, tu es une petite fille et j'espère que quand ça sera le moment de parler de ça dans ta classe, tu diras "moi j'ai vu quelqu'un qui l'a vécu, j'ai vu deux dames, tu peux dire âgées, ça ne fait rien, et qui l'ont vécu ! " »Reste une dernière interrogation : a-t-elle confiance dans la jeune génération pour porter cette mémoire ? La réponse fuse : « Qu'est-ce que ça veut dire confiance ou pas confiance ? Je ne suis pas obsédée par ce qu'il va se passer après. Moi, je vis le présent. Quand je vais dans les écoles, je m'aperçois qu'il y a beaucoup d'enfants qui m'écoutent, des plus jeunes et des moins jeunes. On vit le présent. Ils ont écouté. Cette petite fille a écouté. Peut-être que demain elle va le raconter à sa maîtresse. Et bien moi, ça, ça me suffit. »  

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les critiques, nombreuses, n'ont rien changé à la conviction du premier ministre : à ses yeux, son plan d'économies est d'une ampleur historique. Reste à trouver une majorité, ce qui n'est pas une mince affaire au regard de la casse sociale annoncée. Les grandes manœuvres commencent. Un article d'Ilyes Ramdani, publié le 16 juillet 2025 sur Mediapart. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le sept neuf
Manuel Valls : "Le plus difficile reste sans doute à faire" en Nouvelle-Calédonie

Le sept neuf

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - Tour de France : Journée de relâche pour les cyclistes avant les Pyrénées, Tadej Pogačar reste favori à mi-parcours

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 1:26


Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Retour sur le Tour de France 2025 et cette journée de repos des cyclistes. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les interviews d'Inter
Manuel Valls : "Le plus difficile reste sans doute à faire" en Nouvelle-Calédonie

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 22:23


durée : 00:22:23 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Simon Le Baron - Manuel Valls, ministre des Outre-mer, était l'invité de France Inter ce mardi, après l'accord trouvé samedi sur la Nouvelle-Calédonie, signé par les indépendantistes et les non-indépendantistes. - invités : Manuel VALLS - Manuel Valls : Ministre des Outre-Mer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Le Book Club
Que reste-t-il de la révolte des filles oubliées ?

Le Book Club

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 18:03


Elles ont été placées, surveillées, réduites au silence. Et pourtant, elles ont crié, griffonné sur les murs, brisé les règles. Au micro de Charlotte Pudlowski, Agnès Geoffray remonte le fil de son exposition aux rencontres de la photographie d'Arles. Son objectif met à l'honneur la désobéissance et la rébellion, il capture l'image de ces jeunes filles qui soulèvent leurs jupes, sautent de murs et défient du regard les normes auxquelles elles sont soumises.En mêlant savamment ses mots avec ses propres tirages et des photos d'archives, elle saisit la volonté de subversion de ces adolescentes placées en écoles de préservation, des lieux pensés pour invisibiliser leurs corps et entraver leur liberté. Entre incarnation et travail de recherche historique, elle raconte la révolte de celles réduites au silence, de celles « enfermées pour ce qu'elles sont ». L'exposition “Elles tempêtent”, dont Vanessa Desclaux, critique d'art, écrivaine, est la commissaire, est à voir jusqu'au 21 septembre 2025 aux rencontres de la Photographie d'Arles. Cet épisode a été tourné et monté par Charlotte Pudlowski, Gautam Shukla était à la réalisation et au mix. La musique originale est de Michaël Liot. Julie Deltheil-Tourrenc est en charge de la production.Merci à notre partenaire Les Rencontres d'Arles, avec qui nous avons réalisé cette série Louie s'invite à Arles. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Parlons-Nous
Famille : Malgré les tensions avec son fils, Faïza reste très optimiste

Parlons-Nous

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 28:25


Faïza partage son expérience avec son fils aîné, qui a toujours été difficile et jaloux de ses frères et sœurs. Elle raconte les défis qu'elle a rencontrés en tant que mère célibataire et les tensions familiales qui ont émergé au fil des années. Malgré les conflits, elle maintient le lien avec ses petits-enfants et reste optimiste. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

CaptureMag
STEROIDS - LE PODCAST : SUPERMAN

CaptureMag

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 52:12


Étant donné que SALE TEMPS POUR UN FILM ferme ses portes pour l'été, Vincent Guignebert et Stéphane Moïssakis ont rapatrié le SUPERMAN dans l'émission STEROIDS. Certes, dans le rôle-titre, David Corenswet a des gros bras et il les utilise pour mettre des patates de forain, mais c'est vrai que le film de James Gunn ne se catégorise pas tout à fait comme un film d'action. Reste à savoir une chose : est-ce que Vincent et Stéphane ont aimé son SUPERMAN ? Vous le saurez en écoutant l'émission !Retrouvez toutes nos émissions sur http://www.capturemag.frPour nous soutenir, il y a deux adresses :PATREON : https://www.patreon.com/capturemagTIPEEE : https://www.tipeee.com/capture-magLISEZ CAPTURE MAG !Toutes nos revues sont disponibles dans les librairies, les magasins de produits culturels et sites marchands.Akileos : https://bit.ly/AkilsCMCapture Mag est sur LETTERBOXD : https://letterboxd.com/CaptureMag/En MP3 sur Acast : https://bit.ly/3v6ee7sSur SPOTIFY : https://spoti.fi/3PJYnF3Sur DEEZER : https://bit.ly/2wtDauUSur APPLE podcasts : https://apple.co/2UW3AyO#superman #dcuniverse #supergirl Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
Cédric Logelin : «Il faut que le 14 juillet reste un événement festif. Et donc, au ministère de la Justice, nous sommes prêts à anticiper l'événement»

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 10:40


Invités :  - Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice - Fabrice Balanche, maître de conférences à l'université Lyon2 Chroniqueurs :  - Véronique Jacquier, journaliste à Cnews - Hadrien Mathoux, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne - Georges Fenech, ancien juge d'instruction et auteur de l'ouvrage Hermine (aux éditions Guy Trédaniel) - Gabrielle Cluzel, éditorialiste, rédactrice en chef du site Boulevard Voltaire Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

L'info en intégrale - Europe 1
EXTRAIT - La vigilance reste de mise 48 heures après les violents incendies au nord de Marseille

L'info en intégrale - Europe 1

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 1:39


Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Du grain à moudre
(Ré)apprendre à (se) parler 3/5 : De l'échange au brouhaha : que reste-t-il du discours politique ?

Du grain à moudre

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 43:33


durée : 00:43:33 - Les Rencontres de Pétrarque - par : Caroline Broué - Entre formules calibrées, prises de parole musclées et invectives en hémicycle, la parole politique se transforme. Son ton, ses codes et ses canaux racontent un débat public de plus en plus tendu et morcelé. - réalisation : Assia Veber - invités : Julien Denormandie Ancien ministre, "chief impact officer" chez SWEEP et conseiller chez RAISE; Raquel Garrido Ancienne députée, cofondatrice de l'Association pour la République écologique et sociale (l'Après); Camille Pascal Écrivain et haut fonctionnaire, ancienne plume de Nicolas Sarkozy et Jean Castex

Aujourd'hui l'économie
Pourquoi le dollar perd de sa valeur et ce que cela change pour l'économie mondiale

Aujourd'hui l'économie

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 3:20


Depuis janvier, le dollar américain a chuté de plus de 10 % face aux principales devises mondiales. En cause, l'instabilité de la politique commerciale de Donald Trump et la pression qu'il exerce sur la Réserve fédérale. Cette dépréciation, inédite depuis plus d'un demi-siècle, pourrait bouleverser l'équilibre monétaire mondial. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, Donald Trump sème le flou sur sa stratégie économique. Les annonces contradictoires se sont succédé jusqu'à l'annonce de surtaxes à venir pour les pays sans accord avec Washington à partir du 1er août. Cette incertitude permanente, couplée à une escalade tarifaire, a fortement inquiété les marchés financiers. À cela s'ajoute une pression croissante du président américain sur la Réserve fédérale (FED). Donald Trump critique ouvertement les décisions de son président, Jerome Powell, ébranlant la confiance dans l'indépendance de l'institution. Or, la FED est traditionnellement perçue comme un pilier de la stabilité économique. Sa remise en cause a poussé certains investisseurs à retirer leurs capitaux, fragilisant encore davantage le dollar. À lire aussiDroits de douane: Trump met la pression en frappant la Corée du Sud et le Japon L'euro en force, les exportateurs européens en difficulté La perte de valeur du dollar profite directement à d'autres devises, notamment à l'euro. Désormais, un euro vaut environ 85 centimes de dollar, signe d'une monnaie européenne renforcée. Mais cette appréciation a un revers. Les exportateurs européens perdent en compétitivité, leurs produits devenant mécaniquement plus chers à l'international face aux biens américains vendus en dollars. En revanche, cette faiblesse du billet vert est une aubaine pour l'économie américaine. Elle permet aux entreprises locales d'exporter à moindre coût, stimulant potentiellement la croissance et l'emploi industriel. Mais les touristes européens peuvent s'en réjouir, voyager aux États-Unis coûte désormais moins cher. Reste que l'euro, malgré ses gains récents, ne dispose pas encore du statut de monnaie de réserve mondiale. Vers une guerre des monnaies et une dédollarisation mondiale ? Au-delà des effets conjoncturels, cette chute du dollar soulève des inquiétudes structurelles. De nombreux économistes redoutent une « guerre des monnaies », qui pourrait fragmenter davantage le système monétaire international et accroître les risques de crise financière mondiale. Parallèlement, un mouvement de dédollarisation est en marche. Les pays émergents, notamment les Brics, multiplient les accords bilatéraux pour contourner la monnaie américaine. Le sommet de ce week-end en a été une nouvelle illustration. Dans ce contexte de turbulences monétaires, une valeur refuge retrouve sa place : l'or. Quand les monnaies vacillent, les métaux précieux restent l'ultime ancrage de confiance. À lire aussiLe sommet des Brics sous tension après les menaces douanières de Donald Trump

Invité Afrique
Cameroun: Paul Biya «est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle, tout le reste n'est que supputation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 11:13


Le chef de l'État camerounais sera-t-il candidat à la présidentielle d'octobre ? « C'est du 50/50 », a déclaré lundi sur RFI le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre René-Emmanuel Sadi. « Il n'y a aucun doute », le président Paul Biya sera candidat en octobre, affirme de son côté, toujours sur RFI, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, Jacques Fame Ndongo. Visiblement, il y a donc une divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir sur l'avenir politique du président camerounais. Jacques Fame Ndongo, qui est aussi ministre d'Etat et ministre de l'Enseignement supérieur, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Nous sommes à trois mois de la présidentielle et, à la différence des autres grands partis politiques, le RDPC au pouvoir n'a toujours pas désigné son candidat. Est-ce qu'aujourd'hui vous pouvez nous en dire plus ? Jacques Fame Ndongo : Le candidat du RDPC est désigné. Article 27, alinéa trois, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l'élection présidentielle. Il est le candidat et je le dis de manière catégorique. Mais formellement, comment le RDPC peut-il prendre une telle décision ? Est-ce lors d'un congrès ? Est-ce lors d'un comité central ? Est-ce lors d'un bureau politique ? On n'a pas besoin d'un congrès. On n'a pas besoin d'autres choses. Nous avons nos statuts. C'est le droit positif. C'est-à-dire, l'article 27 des statuts du parti ne laisse planer aucun doute. Le président national du RDPC est le candidat du RDPC, de ce parti-là donc, à l'élection présidentielle. Donc, il y a zéro chance qu'il y ait un autre candidat du RDPC à la présidentielle d'octobre ? Nos statuts sont clairs. Pour être candidat du RDPC à l'élection présidentielle, il faut être président national de ce parti. Or, je ne sais pas qu'il y ait un autre président national du RDPC. Donc, c'est le président national du parti, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat. C'est dans les statuts du parti. Mais le chef de l'État a fait savoir ces derniers temps qu'il répondrait en temps voulu à l'appel du parti qui lui demande d'être candidat. Il n'a pas encore formellement répondu à cet appel… Je vous dis qu'il est candidat. Mais qu'est-ce qui vous permet de savoir qu'il est candidat alors qu'il ne s'est pas exprimé lui-même ? Parce que, ayant critiqué toutes les sources, je peux vous affirmer de manière péremptoire qu'il est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle. Tout le reste n'est que supputation. C'est-à-dire que vous l'avez vu récemment ? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je vous dis que j'ai procédé à toutes les vérifications possibles et réelles. L'information que je vous livre est puisée à très bonne source. Ce que tout le monde a envie de vous demander, c'est : est-ce que vous avez pu rencontrer ces dernières heures le président Paul Biya et est-ce qu'à l'issue de cette rencontre il vous a donné son accord pour que vous nous disiez ceci aujourd'hui ? Je ne le dirai pas, mais sachez qu'en 52 ans de haute administration, il m'est difficile de me jeter comme ça dans un tonneau des Danaïdes si je n'ai pas la certitude de ce que j'affirme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, comme vous le savez bien. Donc, vous avez puisé à la meilleure source ? J'ai puisé à bonne source, c'est bien vérifié, c'est bien recoupé. Pas de doute là-dessus. Alors, formellement, par quel canal le chef de l'État va-t-il annoncer qu'il répond oui à l'appel des militants de son parti ? Oui, il le fera. Vous savez qu'il est maître du temps présidentiel. Il le fera par le canal qu'il jugera le plus opportun. Alors, ce lundi 7 juillet, sur RFI, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, a affirmé que rien n'était décidé concernant la candidature ou non du président Biya à la présidentielle d'octobre. « C'est du 50/50 », a-t-il précisé… Oui là, c'est l'État. Moi, je parle au nom du parti. Vous êtes bien d'accord que ce sont quand même deux points de vue divergents ? C'est vous qui le dites. Et est-ce que cette divergence, ça ne crée pas une situation de cacophonie au sommet de l'État camerounais ? Il n'y a aucune cacophonie. L'un parle pour le gouvernement de la République et l'autre pour le parti au pouvoir. Il n'y a pas de parti État. Alors par ailleurs, vous êtes ministre de l'Enseignement supérieur, vous êtes donc un collègue de René-Emmanuel Sadi. Est-ce que vos propos ne risquent pas d'être perçus comme une sérieuse entorse au principe de solidarité gouvernementale ? Je parle au nom du parti, pas au nom du gouvernement. Le ministre Sadi, qui est un frère, un ami, parle au nom de l'État, au nom du gouvernement. C'est la première fois tout de même que l'on voit une divergence sérieuse de point de vue entre le parti au pouvoir et le gouvernement sur la question d'une candidature à venir du président Biya, est-ce que cela ne dénote pas un certain essoufflement, une certaine fragilité au sommet de l'État camerounais ? C'est vous qui parlez de divergence. Je ne critique personne. La solidarité gouvernementale existe bel et bien, mais moi, je m'exprime au nom du parti au pouvoir.

Rothen s'enflamme
Rothen contre le reste du monde avec Julien Cazarre – 04/07

Rothen s'enflamme

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 7:01


Julien Cazarre anime un quizz où le monde entier tente de faire perdre Jérôme Rothen.

SBS French - SBS en français
La semaine politique du 01/07/2025 : face aux États-Unis, l'Australie reste ferme sur le budget militaire

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jun 30, 2025 4:18


Le montant des dépenses de défense en Australie ne fait toujours pas l'unanimité. Canberra continue de résister à la pression de Washington qui prône un renforcement de la défense, mais le pays a néanmoins accepté de faire une réévaluation de son budget.