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durée : 00:24:11 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - A l'heure où certains voient l'arrivée de l'IA comme une marche inéluctable vers le progrès, Juan Sebastian Carbonell se demande ce que fait réellement l'IA au travail. Quel est le rôle du progrès technologique dans la stratégie des employeurs ? Est-il au service des travailleurs ou du capital ? - invités : Juan Sebastian Carbonell Sociologue du travail et des relations professionnelles, post-doctorant à l'université de Liège au laboratoire PragmApolis
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar. Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ? Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ? Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).
Dans son enfance, la grand-mère artiste de Vincent Barué, le stimule à peindre de belles demeures et des châteaux dans sa région du Limousin. Ensuite, avant même d'intégrer l'Ecole d'Architecture, Vincent gagne son premier concours en 2000, à l'âge de 17 ans, avec un projet de stade pour les jeux olympiques de Paris 2008. Aujourd'hui avec ses associés, Julien Barbier et Nicolas Boutté, ils prouvent que l'imaginaire bâtisseur pensé il y a des siècles, ainsi que tout projet d'architecture non construit, ont un potentiel incroyable dans le monde virtuel. Fin janvier 2024, ils lancent, via leur société NADK.io, un jeu sur Léonard de Vinci. Quel a été le chemin parcouru par Vincent pour passer de la réalité du projet construit à l'imaginaire bâtisseur dans le monde virtuel ? Quel peut être le véritable rôle de l'architecte dans cet univers artificiel ?Dans ce numéro de Com d'Archi, Vincent Barué témoigne sur son parcours pionnier et particulièrement agile en tant qu'architecte dans l'univers du numérique et parle d'avenir.Un numéro qui intéressera un public large, des férus de jeux vidéo à l'architecte fraîchement diplômé, jusqu'à tout esprit de tout âge en questionnement sur l'avenir, en passant par l'architecte qui aimerait donner suite à son catalogue de concours perdus (80% des projets d'architecture sont non construits) . Un numéro passionnant à découvrir absolument qui montre très précisément comment s'articulent aujourd'hui l'architecture et le monde virtuel !Image teaser DR © NADKIngénierie son : Julien Rebours____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Malgré une performance honorable en termes de fantasy, Caleb Williams a commis lors de la première semaine des erreurs qui laissent penser qu'il ne sera pas une option viable à l'avenir.Quel autre joueur inquiète après le premier match ? Quels sont ceux qui s'annoncent comme des stars fantasy cette saison ?Antoine Ajavon et Alexandre Lauque répondent à ces questions et donnent leurs joueurs à titulariser ou à laisser au repos pour cette Semaine 2 en NFL.Bonne écoute !P.S : Antoine est tellement anti-Quentin Johnston qu'il pensait que les Chargers affrontaient les Broncos cette semaine. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Légende de la musique en Afrique et bien au-delà, Cheikh Lô fête ce week-end ses 50 ans de carrière et ne compte pas s'arrêter en si bon chemin, puisque son nouveau disque Maame sera publié le 26 septembre. Mais avant cette sortie, le chanteur, batteur et guitariste sénégalais a accepté de revenir sur des anecdotes de sa vie artistique. RFI : Vous célébrez 50 ans de carrière, 50 ans d'exploration musicale. Vous êtes un éternel optimiste. Quel est votre secret pour garder cette fraîcheur ? Cheikh Lô : Je vais fêter mes 70 ans ! Mais actuellement, j'ai 26 ans. Je me suis rendu compte que la musique nourrit l'âme. Ça te tient. Tu ne vieillis pas. C'est un environnement. Je ne sais pas comment l'expliquer. Va par exemple aux îles des Caraïbes ou Cuba, tu trouveras des vieux chanteurs qui jouent jusqu'à présent, parce que leur musique est positive, immortelle. Vous êtes né à Bobo-Dioulasso, au Burkina Faso, de parents sénégalais en 1955. Comment est-ce que la musique vous a attrapé ? Au moment où je suis né, ce n'était pas le Burkina Faso, c'était la Haute-Volta. Je suis né là-bas. J'ai grandi là-bas. J'avais la chance, car à l'époque mon grand frère avait un tourne-disque. Il avait pratiquement toutes les musiques d'Afrique de l'Ouest avec les bagages et les ressources du Congo. Et en même temps, il y avait la radio à la maison. Donc, on écoutait beaucoup de Volta Jazz, l'orchestre de renommée à Bobo-Dioulasso qui était le plus grand orchestre de l'époque. Vous y avez commencé votre carrière en tant que batteur... À l'âge de 20 ans, j'avais des amis dans le même quartier qui avaient des guitares. On passait des heures là-bas. Un jour, à ma grande surprise, le bassiste même du Volta Jazz est venu. Il grattait vraiment bien. Il a commencé à jouer et j'ai commencé à chanter. Dans la foulée, vous allez passer une audition et intégrer le groupe... Pour une soirée. Mais avant que la salle soit pleine, j'avais un peu le stress. Mes pieds tremblaient un peu. J'avais chanté un morceau de Laba Sosseh qui s'appelle « Seyni ». Après avoir fini de chanter, le chef d'orchestre et saxophoniste Mustapha Maïga me dit : « Petit, tu es intégré dans le groupe à partir d'aujourd'hui. » Vous aimez tellement cette chanson que vous l'avez enregistrée des années plus tard. Votre carrière est immense. Vous avez joué dans des clubs, dans des hôtels. Vous avez été batteur dans des studios d'enregistrement en France. Mais arrêtons-nous sur un moment important, la sortie de l'album Né La Thiass. Ce n'est qu'après, en 1995, que j'ai réalisé l'album Né La Thiass en collaboration avec Youssou N'Dour. Né La Thiass, c'est la destinée. Youssou N'Dour était amoureux de ce morceau. Tout de suite, j'ai fait une tournée pour la promotion de cet album avec le groupe Né La Thiass, parce que je n'avais pas encore fondé mon propre groupe. Avec le Super Étoile de Youssou N'Dour, on a fait les répétitions à Dakar et puis une tournée européenne un mois plus tard. Quand les nouvelles générations viennent vous voir, que leur répondez-vous ? Qu'il ne faut jamais rien lâcher dans la vie ? Si ce sont des jeunes qui viennent, je leur dis : « Allez faire une formation ». Dans tout métier, pour savoir où tu poses les pieds. Tout est possible. Impossible n'est pas français, mais tout est possible aujourd'hui. Il faut y croire pour y arriver. Dernière question : dans un monde en tension, à quoi sert la musique ? À quoi sert votre musique ? La musique rapproche et même les montagnes. C'est un médicament. Cela adoucit les mœurs. La musique, elle est sacrée pour moi. On pourrait même dire que c'est une religion aussi. Il n'y a pas de mensonge en musique. À l'au-delà, nul ne peut mentir. Tu ne peux pas tricher avec la musique parce qu'il y a des conventions. C'est divin. Cheikh Lô Maame (World Circuit Limited) 2025 Facebook / Instagram / YouTube
EXCLU PODCAST
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
Ceci est un moment très réécouté d'un épisode passé, en l'occurrence le 135. Eve Berger, docteure en sciences de l'éducation, ex-thérapeute et aujourd'hui coach de dirigeants, explore avec sensibilité et profondeur ce que signifie "honorer le vivant". Auteure d'un livre sur l'intelligence du corps, elle nous partage son parcours riche, passant du soin à l'accompagnement, avec un fil rouge : remettre le corps au cœur de nos vies.Dans cet épisode, nous parlons du lien brisé entre notre esprit et notre corps, d'un rapport au vivant que notre société occidentale a peu à peu oblitéré. J'ai questionné Eve sur les signes avant-coureurs du burn-out, ces alertes silencieuses que notre corps envoie parfois pendant des années — mais que nous n'entendons plus.Nous avons parlé de lenteur, de perception intérieure, de la manière dont certaines cultures — souvent plus proches de la nature — entretiennent une connexion fine avec leur intériorité corporelle. Eve évoque aussi son chemin personnel, de la psychomotricité à la fasciathérapie, et comment ces approches l'ont conduite à développer une manière d'accompagner fondée sur quatre piliers : le toucher, le mouvement, la méditation et le verbe.Ce que j'ai trouvé fascinant, c'est sa manière de tisser les dimensions du corps, de l'esprit, du collectif et du vivant, sans jamais opposer ces mondes, mais en cherchant à les relier. Car comme elle le dit si bien, faire vivre le vivant en nous, entre nous et autour de nous, c'est peut-être là le vrai projet.Citations marquantes« Le corps n'est pas un objet à optimiser, c'est un vivant à écouter. »« L'intériorité corporelle est notre premier organe de perception de la nature. »« Ce que je cherche, c'est faire vivre le vivant, en moi et autour de moi. »« Toucher, c'est écouter le vivant chez l'autre. »« La vraie question n'est pas comment reconnecter au corps, mais comment ne plus en être coupé. »10 questions structurées poséesComment fait-on pour réécouter son corps ?Que signifie pour toi la lenteur du corps ?Pourquoi ne perçoit-on pas les signes avant-coureurs du burn-out ?En quoi notre société occidentale nous coupe-t-elle du corps ?Comment éduquer à l'intériorité corporelle ?Quel rôle joue le toucher dans cette reconnexion ?Quelle place le mouvement occupe-t-il dans ton approche ?Comment éviter que l'intériorité devienne elle-même un objet de performance ?Peux-tu nous parler de ton parcours de thérapeute à coach ?Quels sont les piliers de ton approche pour faire vivre le vivant ?Timestamps clés (format YouTube)00:00 – Introduction : Comment écouter son corps ?00:48 – Le lien entre intériorité corporelle et nature01:57 – Une société qui oublie le corps03:35 – Le toucher comme langage fondamental05:51 – Le parcours d'Eve : soin, recherche, coaching07:55 – Les fascias et le mouvement interne08:47 – Relier corps et esprit : un défi moderne09:43 – Se toucher soi-même : vers une auto-reconnaissance10:34 – Libérer le corps de la performance12:46 – Honorer le vivant dans toutes nos actionsHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
On laisse enfoncé le bouton «Record» après l'enregistrement, on en fait une bande-annonce...Pour commenter cette bande-annonce, donner votre avis ou simplement discuter avec notre communauté, connectez-vous au serveur Discord de Silence on joue!Soutenez Silence on joue en vous abonnant à Libération avec notre offre spéciale à 6€ par mois : https://offre.liberation.fr/soj/Retrouvez Silence on Joue sur Twitch : https://www.twitch.tv/liberationfrSilence on joue ! C'est l'émission hebdo de jeux vidéo de Libération. Avec Erwan Cario et ses chroniqueur·euse·s Patrick Hellio et Corentin Benoit-Gonin.CRÉDITSSilence on joue ! est un podcast de Libération animé par Erwan Cario. Cette bande annonce a été enregistrée le 11 septembre 2025 sur Discord. Réalisation : Erwan Cario. Générique : Marc Quatrociocchi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce jeudi, sur Europe 1, Agnès Verdier-Molinié s'intéresse au véritable coût des grèves pour l'économie française. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
All'indomani dell'attentato di Gerusalemme, il governo Netanyahu ha bombardato Doha, dove era in corso un summit dell'organizzazione islamista. Colpita anche, secondo gli attivisti, un'imbarcazione della Global Sumud Flotilla in Tunisia. La preoccupazione degli analisti: "Quel che abbiamo visto a Gaza potrebbe ripetersi in Cisgiordania".
Nous sommes au tout début des années 1650, à l'université de Louvain. C'est au cours de logique que l'on rencontre Cornelius van Wijckersloot, un étudiant originaire d'Utrecht. Il prend note de ce que lui dictent ses professeurs Arnoldus Mennekens et Nicolas Du Bois. Comme le font ses camarades, Cornelius complète son manuscrit par de nombreux dessins. Ainsi, représente-t-il une scène de carnaval où l'on peut voir un élève déguisé en fou, coiffé d'un étrange chapeau. Un fou qui danse en tenant un gobelet dans sa main droite. A ses côtés, figure un joueur de tambour. Quel rapport avec le cours de logique ? Nous allons bien voir, car, bien plus que de simples agréments, les illustrations qui accompagnent les notes de cours sont de véritables mines d'informations en tous genres. Ces notes de cours sont elles-mêmes bien plus que des outils d'apprentissage, elles ont une visée pédagogique et témoignent d'un environnement social, politique et religieux. Elles aident à comprendre et à retenir la matière, mais aussi à lutter contre l'ennui. Elles sont l'expression d'un caractère, d'une forme d'humour, d'une appartenance à une communauté. Retournons donc à l'école, mettons-nous dans la peau d'un étudiant au travail, prenons note et soyons créatifs. Avec nous : Gwendoline de Mûelenaere (UCLouvain), chargée de recherche FNRS. Coordinatrice de l'ouvrage « « Embellir le savoir – Les notes de cours des étudiants hier et aujourd'hui « ; PUL (Presses Universitaires de Louvain). Commissaire de l'exposition au Musée L. Sujets traités : Etudiant, note, cours, Cornelius van Wijckersloot, Arnoldus Mennekens, Nicolas Du Bois Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, on parle des achats qu'on a pu regretter instantanément.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis le 7 octobre 2023, Israël mène une offensive sans précédent sur la bande de Gaza. Au 30 juillet 2025 selon Statista, on compte plus de 60 000 Palestiniens morts sous les bombardements de l'armée israélienne, dont plus de 18 000 enfants. La Convention de l'ONU sur le génocide de 1948 retient cinq actes. Il suffit qu'un seul d'entre eux soit commis pour qualifier un génocide. Mais ils doivent avoir été commis “dans l'intention de détruire totalement ou partiellement un groupe national, ethnique, racial ou religieux.” Que dit le droit international sur le crime de génocide ? Quels actes qualifient un génocide ? Peut-on vraiment affirmer qu'il y a un génocide à Gaza ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Que changerait la reconnaissance de la Palestine ? Quel est le premier génocide du XXe siècle ? Mines, armes chimiques… : quelles sont les armes interdites en guerre ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ep. 163 : En Route pour les Quarts – Coupe du Monde Féminine 2025Les Bleues assurent la 1e place de poule et s'offrent un 1/4 accessible !La 3e journée de poule n'a pas apporté de grandes surprises, l'Australie prend aisément la 8e place en 1/4 qui était (à peine) acquise malgré sa défaite contre l'Angleterre.Du côté des Bleues, une déferlante enragée a pilonné la défense sud-af pour un score sans appel, permettant d'officialiser un 1/4 contre l'Irlande, très lourdement défaite par les Black Ferns.Les Red Roses ont laissé quelques pétales dans leur opposition avec les Australiennes. Des sorties prématurées pour préserver des joueuses. L'arrière Kildunne est déjà annoncée forfait pour le 1/4. Quel impact sur le groupe pour la suite de la compétition ?On met aussi en lumière les « petites » nations du rugby féminin qui ont pu jouer un dernier match pour l'honneur : une victoire pour une 3e place de poule. Les Fidji en mode commando se sont brillamment défaites des Galloises sur un score haletant de suspense.Le Pack toujours à fond derrière les Bleues et cette Coupe du monde déjà historique.Bonne écoute !Voici l'autre podcast de TK --> L'Année Sobre, un an sans alcool ! https://podcast.ausha.co/un-peu-plus-leger/playlist/l-annee-sobre-saison-3-de-un-peu-plus-leger-podcastHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouveauté pour la rentrée : Le carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" est disponible pour seulement 17 € au lieu de 39 € jusqu'au 19 septembre !Retrouvez cet épisode dès demain sur votre plateforme d'écoute favorite !Abonnez-vous pour éviter de passer à côté du prochain épisode.Si cet épisode vous a passionné, rejoignez-moi sur :L'Hebdo d'Hospitality Insiders, pour ne rien raterL'Académie Hospitality Insiders, pour vous former aux fondamentaux de l'accueilLe E-Carnet "Devenir un Artisan Hôtelier" pour celles et ceux qui souhaitent faire de l'accueil un véritable artLinkedin, pour poursuivre la discussionInstagram, pour découvrir les coulissesLa bibliothèque des invités du podcastMerci de votre fidélité et à bientôt !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Investi con Scalable, 3,5% di interessi sulla liquidità (*) (#adv). Ha fatto scalpore che Vanguard abbia suggerito un'allocazione di base con solo 30% di azioni. Quel che c'è dietro sono però una serie di idee più raffinate e istruttive su come prendere decisioni finanziarie. E conoscere se stessi può realmente essere fonte di maggior rendimento futuro. Vanguard, Time-Varying Asset Allocation J. Cochrane, New Facts in Finance J. Cochrane, Portfolio Advice for a Multifactor World =============================================== Investi con Fineco, 60 trade gratis nei primi sei mesi Prova gratis la newsletter di DataTrek per 15 giorni. Naviga in totale sicurezza con NordVPN Migliaia di libri audioriassunti su 4Books. I link sono sponsorizzati e l'Autore potrebbe percepire una commissione. (*) fino al 31/12/2025, offerta valida per i nuovi clienti. Si applicano termini e condizioni. =============================================== ATTENZIONE: I contenuti di questo canale hanno esclusivamente finalità di informare e intrattenere. Le informazioni fornite sul canale hanno valore indicativo e non sono complete circa le caratteristiche dei prodotti menzionati. Chiunque ne faccia uso per fini diversi da quelli puramente informativi cui sono destinati, se ne assume la piena responsabilità. Tutti i riferimenti a singoli strumenti finanziari non devono essere intesi come attività di consulenza in materia di investimenti, né come invito all'acquisto dei prodotti o servizi menzionati. Investire comporta il rischio di perdere il proprio capitale. Investi solo se sei consapevole dei rischi che stai correndo. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alain Damasio, est un immense auteur de science-fiction et à ses coté Benjamin Allegrini, naturaliste, chercheur et auteur du livre L'ADN fantôme.Une technologie nouvelle et qui pourrait bouleverser notre rapport au vivant.Dans cet épisode, j'ai eu la chance de réunir ces deux voix pour une discussion à la croisée des chemins entre science, poésie, philosophie et politique. Nous avons parlé de cette obsession contemporaine de tout voir, tout comprendre, tout contrôler. De l'illusion de la maîtrise, face à un vivant toujours fuyant, mystérieux, grouillant.J'ai questionné Benjamin sur sa passion pour les animaux invisibles, comme les chauves-souris, sur la genèse de son livre, et sur les limites éthiques et philosophiques de l'ADN environnemental. Alain, fidèle à sa puissance d'imaginaire, a partagé ses doutes, ses fascinations, et cette inquiétude légitime : que devient notre lien au vivant quand il est médié par des machines ?Dans cet épisode, on parle de pollinisateurs invisibles, de microbiote, de poissons géants introuvables, d'espèces oubliées de la Seine, et de la différence entre le réel et la réalité.J'ai voulu avec cet échange, dense et vibrant, proposer une autre manière d'habiter le monde, plus humble, plus curieuse, et peut-être un peu plus émerveillée.5 citations marquantes"Le vivant devient un être lu, pas un être rencontré." – Alain Damasio"L'ADN environnemental, c'est une révolution épistémologique." – Benjamin Allegrini"On est poreux au vivant, à chaque respiration, des millions de bactéries entrent et sortent de nous." – Alain Damasio"Ce que l'œil humain perçoit n'est que la surface de l'iceberg." – Benjamin Allegrini"La science-fiction sert à offrir du possible au réel." – Alain Damasio10 questions structurées posées dans l'épisodeQu'est-ce que l'ADN environnemental et comment fonctionne-t-il ?Pourquoi avoir écrit L'ADN fantôme comme premier livre ?Quel est ton rapport personnel au vivant, Benjamin ?Pourquoi avoir intégré une nouvelle de fiction au milieu du livre ?Comment l'ADN environnemental transforme-t-il notre perception du monde ?Quel est ton rapport, Alain, à la coupure entre humains et nature ?Est-ce que la technologie peut réconcilier ou accentuer cette coupure ?En quoi les chauves-souris et le monde inaudible t'ont-ils inspiré ?Est-ce qu'il existe des utopies écologiques crédibles aujourd'hui ?Quel est le rôle d'un auteur de science-fiction dans une société en crise ? Timestamps clés optimisés pour YouTube00:00 — Introduction de l'épisode et présentation des invités02:30 — Qu'est-ce que l'ADN environnemental ?06:00 — Le rôle de la fiction dans la vulgarisation scientifique10:45 — Surveiller ou comprendre : les dangers de la techno15:00 — Chauves-souris, inaudible et monde invisible20:00 — Réel vs réalité : comment perçoivent les animaux ?26:00 — Microbiote, acariens et illusions de pureté30:45 — Espèces invisibles de la Seine et interactions insoupçonnées36:00 — Les ours Isabelle et la découverte par les excréments44:00 — Le rôle de la science-fiction aujourd'hui51:00 — Vers des utopies écologiques : prototopies et récits Suggestion d'autres épisodes à écouter : [HORS SÉRIE] Comment les animaux percoivent-ils le monde? avec Ed Yong (https://audmns.com/KstISYk) #174 Dépasser l'idéologie végétarienne pour mieux comprendre notre alimentation avec Hugo Clément (https://audmns.com/NETMFVi) #158 Que souhaitons-nous léguer aux générations futures avec Yann Arthus Bertrand (https://audmns.com/HHplZPq)Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans le nouvel épisode du podcast Révolution Bilingue, nous avons le plaisir d'accueillir Elaine Uzan Leary, dont l'histoire nous plonge dans le riche héritage des Franco-Américains.Ayant grandi dans les années 1950 à Auburn, dans le Maine, Elaine est issue d'une famille profondément enracinée dans ses origines québécoises. Son enfance a été marquée par une éducation bilingue paroissiale, où le français et l'anglais coexistaient pour préserver la langue et la culture au sein d'une Amérique anglophone.Cet épisode explore la vie des Franco-Américains, une communauté dont l'identité forte s'est construite autour de la langue, de la culture et de l'Église catholique. Les traditions familiales et les valeurs francophones y tenaient une place centrale, contribuant à maintenir un lien vibrant entre générations et à perpétuer un mode de vie unique.Quel rôle joue la langue dans la construction d'une identité ? Comment les traditions culturelles façonnent-elles les trajectoires individuelles et collectives ? À travers le récit d'Elaine, cet épisode invite à réfléchir à la manière dont les communautés francophones aux États-Unis continuent de préserver et de réinventer leur patrimoine.
durée : 00:06:09 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Avec 66 milliards d'euros estimés en 2025, le coût de la charge de la dette a doublé en cinq ans. Ce sera "75 milliards en 2026, 107 milliards en 2029", a répété François Bayrou hier. Précision importante, ce n'est pas l'instabilité politique qui explique l'essentiel de cette augmentation.
J'ai imaginé cette histoire grâce à la liste d'ingrédients d'Anaïs (tu peux proposer la tienne en cliquant ici).Barbe Bleu vient d'hériter du plus beau cadeau qu'on puisse faire à un pirate débutant : la carte au trésor de son légendaire grand-père, le Capitaine Turquoise. Cette carte indique l'emplacement du seul trésor que son aïeul n'avait jamais réussi à trouver ! Mais voilà le problème : cette carte a un sale caractère ! Elle grogne, souffle et refuse catégoriquement de révéler l'emplacement de son trésor. Qu'est-ce qui peut bien rendre une carte au trésor aussi grognonne ? Quel mystère cache-t-elle ? Et comment notre jeune pirate va-t-il réussir à percer son secret ?Un seul moyen de le savoir, écouter l'histoire !
"Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches" Méditation de l'évangile (Lc 6, 20-26) par la Pasteur Magali GirardChant Final : "Béatitude" de Hélène GoussebayleRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participez à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Halte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fatigue, irritabilité, crises de nerfs… Et si ce n'était pas vous le problème… mais votre travail ? On y passe en moyenne 100 000 heures dans une vie (soit 12 ans non-stop) et pour beaucoup, c'est loin d'être notre endroit préféré. Ce n'est pas juste une impression : d'après une étude d'Empreinte Humaine relayée par TF1 Info début 2025, 45 % des salariés français seraient en détresse psychologique. Près d'un sur deux… ça fait beaucoup. Est-ce partout pareil ? Comment fait-on pour être moins stressé au travail ? Quels sont les métiers les plus stressants ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. A écouter aussi : Pourquoi certains travaillent-ils mieux dans le désordre ? Comment reconnaître la souffrance au travail ? Quel est le meilleur mois pour trouver du travail ? Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
France - Grèce 2005 ? France - Argentine 2019 ? France - Nouvelle-Zélande 2010 ? Quel match ou quelle élimination des Bleus vous a fait le plus mal ?
Stéphane Bern raconte, à l'occasion de l'anniversaire de sa disparition, un destin hors-norme, celui du règne le plus long de la couronne d'Angleterre. Ou la véritable histoire de sa Majesté, la reine Elizabeth II. Quel est le secret d'un règne si long ? Comment Elizabeth a-t-elle réussi à rester populaire jusqu'à la fin de sa vie ? Quel était son secret pour traverser ce siècle et ses multiples bouleversements ?Pour en parler, Stéphane Bern reçoit Anne Fulda, journaliste, auteure du portrait d'Elizabeth II dans l'ouvrage collectif qu'elle a dirigé “Femmes d'Etat - De Cléopâtre à Angela Merkel. L'art du pouvoir” (Pocket) et Julie Robert, journaliste-documentariste, auteure de “24 heures de la vie d'Elizabeth II” (PUF). (rediffusion)- Présentation : Stéphane Bern- Réalisation : Guillaume Vasseau- Rédaction en chef : Benjamin Delsol- Auteur du récit : Tony Liégois- Journaliste : Aude CordonnierHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[MÉTAMORPHOSE PODCAST] Anne Ghesquière reçoit Alaedine Benani, chercheur en intelligence artificielle, interne en médecine vasculaire et engagé chez la start-up Zoī, pionnière en prédiction santé. Comment vivre plus longtemps… mais surtout en meilleure santé ? Quel rôle peuvent jouer la technologie et l'IA dans cette transformation de la santé ? Alaedine Benani défend une vision profondément humaine et préventive de la médecine et replace l'écoute du corps et la conscience au centre du soin. Il explore ici le rôle du cerveau dans la longévité, l'importance de la santé vasculaire, l'impact de nos modes de vie et la manière dont prévention et médecine curative peuvent dialoguer pour transformer durablement notre rapport à la santé. Épisode #621Quelques citations du podcast avec Alaedine Benani :"Il vaut mieux savoir tôt que subir tard.""La prévention ne marche que quand c'est personnalisé, inclus dans la vie.""Toute la technologie qui aide le médecin à faire mieux son métier, ça va marcher."Thèmes abordés lors du podcast avec Alaedine Benani :00:00Introduction02:00Présentation invité06:44La médecine vasculaire08:23Le monde de la recherche11:18Qu'est-ce que "vivre mieux" au quotidien ?15:59Sommes-nous égaux en terme de longévité ?18:45L'enjeu de la santé des femmes20:49L'impact de notre mode de vie25:59Réduire l'ingestion de micro-plastiques29:42Éviter les métaux lourds34:40Se protéger de la pollution environnementale37:29Les perturbateurs endocriniens39:48La vigilance à avoir vis-à-vis de l'alimentation42:37Pollution lumineuse et sommeil49:00Le problème des déserts médicaux53:35La tech au service de la prévention59:17Les dangers des diagnostics par Chatgpt01:00:32Quel dépistage et à quel âge ?01:06:10La limite des conseils généraux01:08:43Une connaissance croissante du système hormonal01:10:39Les enjeux de la médecine de demainAvant-propos et précautions à l'écoute du podcast Découvrez Objectif Métamorphose, notre programme en 12 étapes pour partir à la rencontre de soi-même.Recevez chaque semaine l'inspirante newsletter Métamorphose par Anne GhesquièreSuivez nos RS : Insta, Facebook & TikTokAbonnez-vous sur Apple Podcast / Spotify / Deezer / CastBox / YoutubeSoutenez Métamorphose en rejoignant la Tribu MétamorphosePhoto DR Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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durée : 00:05:41 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - 12 milliards d'euros, c'est ce qu'aurait coûté la censure du gouvernement Barnier, ont affirmé plusieurs ministres du gouvernement Bayrou. Alors que la censure menace à nouveau, retour sur ce chiffre, son calcul, et ses limites.
En Guinée, quatre ans après le coup d'État, que reste-t-il de l'espoir suscité par la chute d'Alpha Condé ? Quels sont les réussites et les échecs de la gestion du pays par les militaires ? Quels défis faudra-t-il relever avant l'organisation des élections présidentielle et législatives ? Vos témoignages nous intéressent.
Le deuxième Sommet africain sur le climat s'ouvre lundi 8 septembre à Addis-Abeba, où 45 chefs d'État et 25 000 délégués sont attendus pour cet évènement porté par les Nations Unies, l'Union africaine et l'Éthiopie. Celle-ci vient d'ailleurs de présenter sa candidature pour organiser le COP en 2027. L'un des objectifs du sommet de deux jours est de présenter les solutions concrètes en faveur du climat pour le continent africain, d'unifier aussi la voix des États en vue de la COP qui se tiendra en novembre au Brésil. La sénégalaise Aïssatou Diouf Notre invitée est une militante et une référence en Afrique pour les questions environnementales et responsable des politiques internationales et du plaidoyer au sein de l'ONG ENDA Énergie. Elle répond à Guillaume Thibault. RFI : Aïssatou Diouf, pourquoi ce 2ᵉ sommet africain est capital ? L'enjeu pour le continent, c'est à la fois de prendre le train en marche, mais surtout de parler d'une seule voix ? La Semaine africaine du climat est une plateforme stratégique pour l'Afrique, car elle permet aux pays, à la société civile et même au secteur privé de parler d'une seule voix, de défendre nos priorités face aux négociations mondiales. C'est donc le moment de démontrer que le climat peut être un levier de développement et d'emploi pour le continent. Donc, ce sommet va aligner les efforts des pays africains et surtout catalyser des actions concrètes, notamment sur les enjeux que j'ai cités précédemment. Quel message vous tirez du premier sommet qui s'est tenu il y a deux ans au Kenya, à Nairobi ? Les financements promis lors de ce sommet tardent à arriver et surtout, la mise en œuvre sur le terrain est encore très insuffisante. C'est pourquoi, à mon avis, cette édition doit aller beaucoup plus loin pour que les populations africaines voient réellement les bénéfices et les intérêts de ces sommets. Vous attendez beaucoup des discussions sur les questions de transition énergétique. Pour quelle raison est-ce essentiel ? Vous savez, la transition énergétique est un enjeu vital. Nous avons encore plus de 600 millions de personnes sans accès à l'électricité. Donc le défi, il est double. Premièrement, c'est répondre à cette urgence sociale tout en réduisant notre dépendance aux énergies fossiles. Mais également, on sait tous que l'Afrique doit l'aborder aussi comme une opportunité de développement en misant sur ses immenses ressources en solaire, en éolien, en hydraulique. Rappeler également que cette transition doit être juste. Le mot juste a tout son intérêt. Ça doit guider ce processus, cette transition-là. Donc, elle ne peut pas reposer uniquement sur nos budgets nationaux qui sont déjà très contraints. Donc, cela appelle à une solidarité internationale entre les pays du Nord et les pays du Sud. L'argent reste le nerf de la guerre. Dans un récent rapport, les Nations unies indiquent que 2 000 milliards de dollars ont été investis juste l'année dernière, en 2024, dans les énergies propres, mais que le continent africain n'a quasiment rien touché. Pourquoi l'Afrique reste à la marge. Donc, ce qu'il faut aujourd'hui, c'est à l'échelle internationale, réfléchir sur les mécanismes qui sont adaptés aux réalités du continent, amener aujourd'hui les banques de développement à avoir des mécanismes appropriés pour financer cette transition énergétique, le développement des énergies renouvelables et qu'enfin les pays développés respectent leurs engagements financiers. À lire aussiSommet africain sur le climat: le continent se veut source d'innovation et de solution Est-ce que vous imaginez parfois un système de sanctions pour tous ces pays qui promettent des financements, mais qui au final ne les versent jamais ? Maintenant, on sait comment le système onusien est organisé et structuré. Il est très difficile aujourd'hui de sanctionner ces États-là. Par contre, aujourd'hui, on sait que les citoyens constituent une force incontournable qui demande de la redevabilité à leurs Etats. Je pense qu'on peut s'appuyer sur ces citoyens là pour demander aux Etats de rendre compte, mais surtout aux Etats, de respecter leurs engagements. Est-ce qu'aujourd'hui, on pourrait imaginer ou c'est une utopie ? Les Etats Unis d'Afrique du climat ? Pourquoi est-ce que les Etats ont tant de difficultés à s'accorder, à avoir un vrai impact sur des discussions ou sur des négociations, notamment lors des COP ? Je pense qu'on va tendre vers cela. On n'a pas le choix. Si aujourd'hui l'Afrique veut impacter au niveau des discussions à l'échelle internationale, on doit parler d'une seule et même voix. On doit avoir des positions coordonnées portées par nos leaders politiques. Pourquoi est-il difficile d'avoir ce travail de coordination ? On n'a pas tous le même niveau de développement. Ce sont des aspects également géopolitiques où chaque Etat essaie de se positionner. Un pays, par exemple, qui découvre le pétrole et le gaz, va vouloir forcément l'exploiter, alors que les impacts du réchauffement climatique sont là. Il faudrait qu'à l'échelle de l'Union africaine, que nous arrivions à avoir des politiques au niveau continental très coordonnées, qui puissent impacter durablement nos communautés, mais également qu'au niveau international, dans les débats et dans les discussions, que nous puissions peser. Est-ce que la COP 30 qui va se tenir au mois de novembre au Brésil, Je pense qu'il y a beaucoup de pays africains qui sont sortis très déçus de la COP de l'année dernière à Bakou. Cette COP qui se tient en terre brésilienne, plus précisément en terre amazonienne, c'est une symbolique fort pour les pays en développement, notamment la question des forêts, la question de la taxe carbone et j'espère que les conclusions qui seront issues de la Semaine africaine du climat vont être portées par nos décideurs politiques pour pouvoir impacter les conclusions de la COP de Belem. À lire aussi Aïssatou Diouf, militante tout terrain de la cause climatique
Après avoir parlé de la prise en charge multiple de Malohan autour des freins restrictifs buccaux dans les précédents épisodes, un petit point route s'impose.C'est loin d'être la première fois qu'on parle des freins restrictifs buccaux dans ce podcast, que ce soit au fil des témoignages ou dans les épisodes experts, ce thème a souvent été abordé. Et pour cause, ils sont une origine de troubles de la succion et sont donc parfois incriminés dans vos problématiques d'allaitement.Aujourd'hui, je reçois donc le docteur Bourgeois, il est chirurgien-dentiste et prend en charge les patients, petits et grands, présentant cette problématique.Avec lui on va revenir sur la façon dont on peut de façon pluridisciplinaire suspecter une ankyloglossie. Puis voir quelle est la conduite à tenir quand on en repère une, vers qui se tourner et quelles sont les étapes à suivre selon les recommandations actuelles.Ensuite on va revenir sur les différents types de chirurgies et se poser les questions suivantes :- Quel risque prend-on vraiment à faire sectionner le frein de langue de son enfant ?- Est-ce bien une « petit opération » comme on la décrit souvent ?- Quels sont les effet secondaires / indésirables auxquels je m'expose ?- Quel risque je prends si je ne souhaite pas le faire ?On parlera aussi des chirurgies faites à la maternité dans les premiers jours de vie et ce qu'il faut savoir à ce sujet.Bref, on va reparler en long en large et en travers de cette chirurgie pour qu'elle n'ait plus trop de secret pour vous, et que vous puissiez avec les soignants qui vous accompagnent peser ensemble les bénéfices et les risques de cette prise ne charge : meilleure façon de prendre une décision éclairée et adaptée pour votre bébé.Belle écoute, Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce lundi 8 septembre, le bilan de François Bayrou et les répercussions des allègements de charges au niveau des entreprises ont été abordés par Denis Payre, président de Nature & People First, Guillaume Poitrinal, fondateur de WO2, et Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE, dans l'émission Les Experts, présentée par Raphaël Legendre sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Ecoutez RTL Matin avec Thomas Sotto du 08 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 19 septembre 2024, une enquête de France info révèle que 43% d'eau du robinet testées par la cellule investigation de Radio France et le réseau France Bleu, contiennent des PFAS, appelés aussi polluants éternels. Ils se basent sur 89 prélèvements réalisés partout en France. Les substances per- et polyfluoroalkylées, ou PFAS, sont connues pour leurs propriétés anti-adhésives, résistantes à l'eau et aux fortes chaleurs. Elles sont utilisées dans différents secteurs industriels, notamment le textile, les cosmétiques ou encore les emballages alimentaires. C'est d'ailleurs pour cela que l'humain se retrouve en contact avec. Comment affectent-ils l'environnement ? Où les trouve-on en Europe ? Quel est l'impact des "polluants éternels" sur la santé ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso Date de première diffusion : 25 février 2023 À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que la rentrée littéraire foisonne de trésors parfois méconnus, certains livres semblent indétrônables. C'est le cas de la série "La femme de ménage", de Freida McFadden. Qu'est-ce qui rend ces ouvrages si addictifs ? Léa Hesslein, présidente des libraires chez Livre suisse, donne son avis dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation : Frédéric Zahnd
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Redécouvrez cet épisode de "Maintenanat vous savez". Que ce soit pour les députés, les sénateurs, les ministres, et même le président, leur salaire est rendu public, c'est-à-dire que n'importe qui peut en connaître le montant. En fait, depuis le Décret du 23 août 2012, le salaire des ministres est fixé sur le celui des fonctionnaires, il se base sur le point d'indice, qui calcule leur montant brut. Celui-ci a d'ailleurs connu une hausse de 1,5 % à partir du 1ᵉʳ juillet 2023. Quel est le salaire d'un ministre ? Y a-t-il d'autres avantages que son salaire ? Lorsqu'un ministre quitte son poste, perd-il directement tous ses avantages ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : 18 Janvier 2024 À écouter aussi : Qu'est-ce que la French Touch ? Comment éloigner les guêpes ? Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Selon l'INSEE, 20% des couples se séparent après 5 ans de relation et 1 mariage sur 2 se solde par un divorce. Depuis les années 80, les histoires longues ont tendance à diminuer. Une tendance de fond qui renforce la curiosité des chercheurs. Car les études se multiplient pour comprendre le secret des couples qui durent. Aucune histoire n'est parfaite et tous les couples doivent surmonter leurs difficultés. Comme l'explique le professeur de psychologie à l'université de Washington, John Gottman : « Choisir un partenaire, c'est choisir un ensemble de problèmes. Il n'y a pas de partenaire avec qui nous n'allons pas nous disputer, nous énerver et dont nous n'allons pas nous plaindre. La question est de savoir comment régler ces problèmes. » Est-ce que ces études nous donnent des réponses ? Quel est le deuxième secret d'un couple qui dure ? A contrario, les chercheurs ont-ils trouvé ce qui pouvait causer la rupture ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : 11 février 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la French Touch ? Comment éloigner les guêpes ? Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Zürich will Französisch aus der Primarschule verbannen. In der Romandie ist die Empörung gross. Warum unterstützen auch Lehrpersonen diesen Schritt? Liegt's am Unterricht, dass Französisch nicht ankommt? Und, wie weiter mit HarmoS? Kritische Fragen an LCH-Präsidentin, Dagmar Rösler. Ergänzend zum Tagesgespräch finden Sie jeden Samstag in unserem Kanal die aktuelle Samstagsrundschau. Der Entscheid des Zürcher Kantonsrats, den Französisch-Unterricht auf die Oberstufe zu verschieben, sorgt in der Westschweiz für Unmut. Der Zusammenhalt des Landes werde damit aufs Spiel gesetzt, meinte beispielsweise der Walliser Bildungsdirektor Christophe Darbellay im SRF Tagesgespräch. Tatsächlich haben nehmen Zürich auch andere Kantone Frühfranzösisch bereits wieder abgeschafft oder planen, dies zu tun. Dabei sagen Bildungsforscherinnen und -forscher, dass der Erwerb von Fremdsprachen, je früher, desto besser gelingt. Und, in der Romandie wird umgekehrt der Deutschunterricht in der Primarschule nicht in Frage gestellt. Der Dachverband Lehrerinnen und Lehrer Schweiz, LCH, hat sich bisher für zwei Fremdsprachen in der Primarschule eingesetzt. Verschiedene kantonale Verbände weichen nun ab. Wie umgehen damit? Gäbe es andere Lösungen als die Abschaffung des Französischen in der Primarschule? Und, welchen Wert hätte die interkantonale Vereinbarung über die Harmonisierung der obligatorischen Schule, kurz HarmoS noch, ohne Zürich? Der Streit um den Sprachenunterricht ist nur eines der Themen, die derzeit Lehrerinnen und Lehrer beschäftigen – der integrative Schulunterricht ein anderes. Lange galt die Integration möglichst aller Kinder in die Regelklasse als wichtiges Ziel der Schweizer Bildungspolitik. Bürgerliche Parteien, insbesondere auch die FDP, stellen den integrativen Schulunterricht in letzter Zeit jedoch grundsätzlich in Frage. Sind die Lehrpersonen tatsächlich überfordert von ihren Schülerinnen und Schülern? Ist die Forderung nach mehr Personal und kleineren Klassen nicht illusorisch? Und, wie wollen sich die Lehrerinnen und Lehrer Gehör verschaffen bei der Politik? Dagmar Rösler, die Präsidentin des Dachverbands Lehrerinnen und Lehrer Schweiz, LCH, nimmt Stellung in der Samstagsrundschau bei Klaus Ammann.
Au XVIIIème siècle, pour les bourgeois et les aristocrates de l'Ancien Régime, il est inconvenant de se marier par amour : le mariage est avant tout un contrat entre deux familles qui rapprochent fortune et titres, et il faut bien souvent forcer le destin en organisant ce qui est communément appelé un mariage arrangé. Une pratique donc bien désuète me direz-vous. Pourtant, cette pratique a été récemment d'actualité pour quelques stars qui ont ainsi alimenté les pages people des médias. Le plus célèbre mariage arrangé d'Hollywood est sûrement celui de Tom Cruise, divorcé depuis quelques années de Nicole Kidman, avec Katie Holmes en 2006. Quel mariage arrangé d'acteurs est le plus célèbre ? Un mariage arrangé, est-ce pour cacher quelque chose au public ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Culture". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Béatrice Jumel. Première diffusion : 24 juillet 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la French Touch ? Comment éloigner les guêpes ? Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez - Culture". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
À la mi-parcours de cet EuroBasket, Fred Weis tire un premier bilan des premiers pas de Frédéric Fauthoux à la tête de l'équipe de France.Jacques Monclar, Rémi Reverchon, Mary Patrux, Xavier Vaution, Fred Weis et Chris Singleton décryptent l'actualité de la NBA dans le Podcast NBA Extra, présenté par Nicolas Sarnak et Baptiste Denis.En complément de l'émission lancée en 2012, beIN SPORTS a créé, avec ce podcast, un nouveau format pour revenir en profondeur sur la ligue nord-américaine de basketball. Chaque semaine, les membres de l'émission débattent autour de trois thèmes majeurs, qui font l'actualité de la NBA.Un podcast à retrouver aussi sur Youtube : https://tinyurl.com/y4sabkns Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
De l'achat de son mini 6.50 à l'arrivée de son deuxième Vendée Globe fin janvier 2025, il s'est écoulé... à peine une décennie.Quel parcours que celui de Clarisse Crémer : marqué par des succès sportifs (victoires et podiums sur le circuit Mini, double finisheuse du Vendée Globe) mais aussi des épreuves personnelles et médiatiques qui l'ont profondément transformée. À 35 ans, elle parle avec beaucoup de sincérité de sa vie de navigatrice, de femme et de mère, entre passion de la mer et quête d'équilibre.Ses débuts sont atypiques : issue d'une famille parisienne aisée, passée par HEC, cofondatrice d'une start-up, elle découvre la course au large presque par hasard, dans le sillage de son compagnon Tanguy Le Turquais, avant de s'y engouffrer avec une énergie impressionnante. Mini-Transat, Figaro, puis le Vendée Globe : en dix ans, sa trajectoire fulgurante l'amène au plus haut niveau d'un sport où la légitimité se construit souvent dès l'enfance.Clarisse revient ensuite sur son premier tour du monde en solitaire, bouclé en 2021 à la 12ᵉ place, sous les couleurs de Banque Populaire. Un immense défi, vécu avec des doutes et un sentiment d'imposture, mais aussi comme une révélation intime : la compétition, dit-elle, n'efface jamais sa relation « presque spirituelle » avec la mer. C'est ce mélange de fragilité et de combativité qui la pousse à vouloir repartir, malgré les obstacles.Elle aborde sans détour les épisodes plus sombres, les "affaires" qui la touchent : la rupture avec son ancien sponsor au moment de sa grossesse, les polémiques qui s'ensuivent, puis les accusations de triche un an plus tard, dont elle sera blanchie avec Tanguy Le Turquais. Autant de tempêtes médiatiques qui ont failli la faire renoncer, mais qu'elle décrit comme autant d'occasions d'apprendre à s'affirmer, à dire non et à tracer sa voie.Enfin, elle raconte son second Vendée Globe à bord de L'Occitane, vécu cette fois avec une forme de sérénité. Malgré les avaries et la fatigue, elle savoure le simple fait d'être seule en mer, dans une vie réduite à l'essentiel. À l'arrivée, confie-t-elle, c'est la première fois qu'elle s'est sentie vraiment fière d'elle.Une fierté forgée par l'expérience, les coups encaissés, et le choix assumé de continuer à naviguer, coûte que coûte.Diffusé le 5 septembre 2025Générique : In Closing – Days PastPost-production : Grégoire LevillainHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Le résultat est une phrase simple, presque sèche, mais elle a mis deux siècles à voir le jour : « La peine de mort est abolie en France » Huit mots, prononcés en septembre puis promulgués le 9 octobre 1981. Huit mots qui ferment un chapitre long, violent, tragique, de notre histoire. Une histoire où l'on tranche, où l'on pend, où l'on fusille, au nom de la justice. Une histoire où le bourreau est salarié de l'État. Où l'on meurt dans la cour d'une prison, à l'aube, comme en catimini.Une histoire où chaque exécution déclenche des débats passionnés, entre humanisme et vengeance, droit et peur, morale et opinion publique.Cette histoire, c'est une fresque. Une lutte. Un interminable bras de fer entre deux France : celle qui croit à l'exemplarité du sang versé, et celle qui refuse qu'un État tue pour montrer qu'il ne faut pas tuer.Tout commence en 1764, avec un jeune marquis italien, Cesare Beccaria, qui ose une question inédite : « Quel est ce droit que se donne la société de tuer ses propres membres ? » C'est la naissance de l'abolitionnisme. Mais en France, il faudra attendre plus de deux siècles pour que cette idée devienne loi.Car malgré la Révolution, qui invente la guillotine mais annonce aussi la fin de la peine capitale « à la paix générale » ; malgré Victor Hugo, qui écrit « Prenez garde à la première tête qui tombe. Elle met le peuple en appétit » ; malgré les tentatives d'Aristide Briand ou Jean Jaurès ; malgré l'indignation suscitée par des exécutions ratées, des erreurs judiciaires, des supplices qui glacent le sang – rien n'y fait. La République, si souvent invoquée, recule. Les gouvernements tergiversent. Les majorités parlementaires cèdent. Et toujours, l'opinion publique est appelée à la barre : on la dit hostile à l'abolition. Alors on recule. Encore. Et encore.Il faudra les horreurs de la Seconde Guerre mondiale, la montée des mouvements humanistes, et surtout le courage politique d'un homme, Robert Badinter, pour que la bascule se produise enfin. En 1981, quelques mois après l'élection de François Mitterrand, la France abolit la peine de mort. Elle devient ainsi l'un des derniers pays d'Europe occidentale à le faire. Un paradoxe pour le pays des Lumières.Mais cette victoire est-elle définitive ? Peut-on considérer que le débat est clos, alors que dans le monde, plus de 50 pays continuent à exécuter ? Que même en France, certains rêvent de rétablir la peine capitale ? Et surtout, que nous dit cette longue marche abolitionniste de notre conception de la justice ? Est-elle une vengeance maquillée, une protection sociale, ou une exigence morale ?Ce sont toutes ces questions – et bien d'autres – que nous allons explorer avec mon invité, qui m'a fait le grand honneur de venir en studio, Jean-Yves Le Naour, historien, auteur - entre autre - d'une somme remarquable sur ce combat multiséculaire : celui d'une société contre sa propre tentation de mort légale Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Depuis une quinzaine d'années, le nombre de vasectomies ne cesse d'augmenter, multiplié par 15 en 12 ans. Après des siècles de luttes pour que les femmes et les personnes LGBTI+ puissent disposer de leur corps, la vasectomie émerge comme un signe de prise de conscience : les hommes aussi devraient prendre en charge la contraception. Pourtant, les idées reçues autour de cette pratique persistent et empêchent un profond changement.Qui sont les hommes qui choisissent la vasectomie, et pourquoi tant d'autres s'y refusent encore ? Quel impact cette opération a-t-elle sur leur rapport à la masculinité ? Quels enjeux politiques se cachent derrière la vasectomie et, surtout, sa généralisation permettrait-elle vraiment de tendre vers plus d'égalité ? Dans ce dernier épisode de la série en cinq volets « Tout sur le sperme », Naomi Titti reçoit Élodie Serna, docteure en histoire contemporaine, chercheuse indépendante associée à l'Université de Lille et autrice du livre « Opération Vasectomie. Histoire intime et politique d'une contraception au masculin » (Éd. Libertalia, 2021). Ensemble, elles explorent toutes les facettes de cette pratique qui, au-delà du choix individuel, recouvre aussi des questions de contrôle des naissances par les États.RÉFÉRENCES CITÉES DANS L'ÉMISSION Retrouvez toutes les références citées dans l'épisode à la page : https://www.binge.audio/podcast/les-couilles-sur-la-table/vasectomie-:-nos-couilles,-nos-choix-(5-5)Crédits :Les Couilles sur la table est un podcast créé par Victoire Tuaillon produit par Binge Audio. Cet entretien a été préparé, mené et monté par Naomi Titti, et enregistré le vendredi 27 juin 2025 au studio Virginie Despentes de Binge Audio (Paris, 19e). Prise de son, réalisation et mixage : Paul Bertiaux. Supervision éditoriale et de production : Naomi Titti. Production, édition Marie Foulon. Communication : Lise Niederkorn. Rédacteur en chef : Thomas Rozec. Direction de production : Albane Fily. Responsable administrative et financière : Adrienne Marino. Générique : Théo Boulenger. Identité graphique : Marion Lavedeau (Upian). Composition identité sonore : Jean-Benoît Dunckel. Voix identité sonore : Bonnie El Bokeili. Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.