L'histoire de Lyon vu et expliqué par les conférenciers reçus aux Archives municipales de Lyon
par Louis Faivre d'Arcier et Philippe Paillard Conférence proposée par la Société d'Histoire de Lyon
Conférence par Marine Pineaud pour l'association Rails et Histoire
C'est en octobre 1916 que Marius Berliet lance la construction des usines de Vénissieux. Enserré dans l'emprise urbaine du quartier de Monplaisir, son premier site industriel, racheté à ses concurrents Audibert et Lavirotte en 1902, ne lui permettait pas de développer la fabrication en grande série, comme le faisait déjà Henry Ford, depuis 1910 en banlieue de Détroit, dans ses ateliers de Highland Park. Sur une partie des 223 hectares répartis sur les communes de Vénissieux et Saint-Priest les premiers édifices s'élèvent ; tout d'abord pour l'assemblage et la production des camions CBA, commandés par l'armée. Utilisant les techniques de constructions alors en vigueur dans la région lyonnaise, béton et mâchefer, sont alors érigés les premiers ateliers de fabrication de voitures, camions et autocars. Se dessine dans la période 1916-1939 les contours d'une usine de grande ampleur destinée à la production en série, dont les mutations seront constantes jusqu'à nos jours, où le site est encore en activité. Conférence proposée par la Société Académique d'Architecture de Lyon
Adrien de Gasparin est nommé préfet du Rhône en décembre 1831 à la suite de la première révolte des Canuts. En 1835, il quitte la ville pour prendre des fonctions ministérielles. Les papiers qu'il laisse derrière lui connaissent un destin romanesque avant de parvenir aux Archives municipales de Lyon au début du 20e siècle. Ces documents donnent le point de vue d'un haut fonctionnaire sur sa ville d'adoption et permettent de suivre ses relations avec les ministres successifs : Casimir Périer, Camille de Montalivet, Adolphe Thiers. Au cours de cette conférence, Louis Faivre d'Arcier tentera de répondre à cette question : les événements ont-ils fait évoluer le point de vue du préfet ? Conférence proposée dans le cadre du festival "Novembre des Canuts"
Conférence proposée par la Société d'Histoire de Lyon
Conférence proposée par la Société d'Histoire de Lyon
Conférence proposée dans le cadre de l'exposition "La rue de la REpublique : vitrine de Lyon" Du 14 octobre au 26 février 2021 aux Archives municipales de Lyon
Conférence proposée par la Société d'Histoire de Lyon
La fin des guerres de religion marque un tournant important dans l'histoire de Lyon, avec sa reprise en main par l'autorité royale entre 1593 et 1597. Henri Hours, archiviste de la ville de Lyon de 1959 à 1988, a fait ses premières armes d'historien sur ce sujet.Tel est en effet le sujet de sa thèse de l'école des chartes soutenue en 1951.Toujours resté inédit, le travail d'Henri Hours méritait une publication. Il reste en effet d'une précision inégalée, servie par une belle plume, et ouvre la voie à d'autres manières, plus contemporaines, de faire de l'histoire. Les Archives municipales de Lyon sont heureuses d'accueillir Pierre-Jean Souriac, maître de conférences en histoire moderne à Lyon 3 et membre du LARHRA, ainsi que Gérard Bruyère, historien de l'art et membre de la société d'histoire de Lyon, pour évoquer l'œuvre d'Henri Hours et présenter cette thèse enfin sortie de l'ombre. Programme : - Louis Faivre d'Arcier : accueil et présentation d'Henri Hours archiviste. - Gérard Bruyère :Henri Hours, les sociétés savantes lyonnaises et l'histoire de la ville. - Pierre-Jean Souriac : Le retour de Lyon à l'obéissance : une thèse de 1951. - Temps d'échange.
Grande figure lyonnaise de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, Alexandre Lacassagne est l'un des artisans de la modernisation de la médecine légale française. De la malle de Millery dans les années 1880 à l'affaire Vidal en 1902 en passant par les tueurs en série Vacher et Richetto, il apporte à la police l'appui décisif de la science. Ce grand collectionneur, possédant dans son laboratoire des squelettes d'apaches guillotinés, conduit également une réflexion originale sur les causes du crime, fondant de fait ce qui restera dans l'histoire comme « l'école lyonnaise de criminologie ». Il est effectivement intéressant de s'interroger sur le legs de Lacassagne, encore visible par exemple dans la police scientifique d'aujourd'hui. Le professeur de médecine légale Michel Durigon, ancien membre de l'Institut médico-légal de Paris, viendra alimenter la réflexion en s'appuyant sur son propre parcours et l'expérience qu'il en a tirée.
Avec l'appui des frères Lumière, entre 1895 et 1918, les médecins Etienne Destot, Léon Bouchacourt et Fabien Arcelin se côtoyèrent à la toute nouvelle Faculté de Médecine de Lyon et développèrent les premières techniques de radiologie, quelle concerne les os ou les organes internes. Leur effort, leur sens pratique, leur rigueur méthodologique fit que leurs travaux de recherche doivent être considérés dans leur ensemble comme la première étape majeure de la radiologie
Du fait de sa tradition médicale, de sa position géographique, de son infrastructure hospitalière, Lyon a joué un rôle considérable dans l'accueil des blessés pendant la guerre. Plus de 200.000 y ont été traités dans les hôpitaux civils, notamment les HCL, les hôpitaux militaires, mais aussi dans des hôpitaux temporaires crées de toutes pièces: hôpitaux complémentaires, hôpitaux auxiliaires, hôpitaux bénévoles. La situation est décrite avant la guerre, au début de la guerre, au coeur de celle-ci et après la guerre. Il faut insister sur le fait que Lyon a été le siège de pôles d'excellence avec de grands noms de la médecine.
Du premier projet de reconstruction en 1860 à l'inauguration du nouveau pont de la Guillotière en 1958, il s'écoule près d'une centaine d'années de péripéties diverses … et de débats politiques ! Au carrefour de la ville, ce pont dont les fondations remontaient au Moyen-âge est aussi un objet de conflits entre plusieurs conceptions de ce que doit être un pont urbain : un patrimoine à valoriser ou une infrastructure à adapter à la circulation ? Au-delà d'un affrontements entre ingénieurs et "amoureux des vieilles pierres", les débats révèlent des enjeux politiques plus complexes …