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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte de la nationalité malgache du président déchu, la condamnation de TotalEnergies pour « greenwashing » et la reprise des frappes israéliennes sur Gaza pendant quelques heures. Sabotage du gazoduc Nord Stream : quelle est la position de l'Ukraine? La Cour d'appel de Bologne a validé l'extradition d'un Ukrainien soupçonné de complicité dans l'explosion du gazoduc Nord Stream. Kiev soutient-il ou conteste-t-il la version selon laquelle un citoyen ukrainien pourrait être impliqué dans ce sabotage ? Cette affaire risque-t-elle de créer des tensions entre l'Ukraine et ses partenaires européens, notamment l'Allemagne ou l'Italie ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Madagascar : Andry Rajoelina pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache? À Madagascar, le nouveau Premier ministre a décrété la perte de la nationalité du président déchu, Andry Rajoelina. Quelles sont les conséquences politiques de cette décision ? L'ancien président pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache ? Avec Christiane Rafidinarivo, politologue, chercheuse associée au Cevipof-Sciences Po. Environnement : TotalEnergies condamnée pour «greenwashing» L'entreprise TotalEnergies a été condamnée par la justice française pour «greenwashing». Que lui reproche-t-on exactement ? Ce verdict pourrait-il obliger TotalEnergies à modifier sa politique environnementale ? Avec Florent Guignard, journaliste au service environnement-climat de RFI. Gaza : un cessez-le-feu plus que fragile Malgré le cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis plusieurs jours, les bombardements israéliens ont repris pendant quelques heures, dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre 2025, qui ont fait plus de 100 morts. Comment expliquer la reprise de ces frappes ? Cette situation compromet-elle le plan de paix de Trump ? Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
Histoires du soir : podcast pour enfants / les plus belles histoires pour enfants
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C'est le titre affiché à la Une de la Nouvelle Tribune, qui précise que la Cour constitutionnelle avait été saisie « par le député Abdel Kamel Ouassagari et plusieurs autres élus du parti Les Démocrates, contre l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou, ayant annulé le parrainage de Michel Sodjinou. ». Les Démocrates, principal parti d'opposition, se voit ainsi privé, dans l'état actuel des choses, de participation à l'élection présidentielle, qui aura lieu l'année prochaine. « La Cour constitutionnelle, précise le journal béninois la Nation, a considéré que le litige en cause, ne relevait pas de la Constitution, mais du droit commun. » Ce qui, nous explique la Nouvelle Tribune, constitue « un précédent : désormais, tous les différends internes liés aux parrainages ne relèvent pas nécessairement du contentieux électoral ». C'est jeudi, également, « que la Céna, la commission électorale, a publié la liste provisoire des candidats », relate de son côté Banouto. « Sur les cinq duos de candidats ayant déposé leur dossier de candidature, explique le site d'information béninois, seuls deux duos sont provisoirement validés. » Soit celui de la majorité présidentielle et celui du parti d'opposition FCBE. L'attente au Cameroun Le Cameroun attend toujours les résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, qui devraient être connus lundi prochain. Et la tension est palpable sur le terrain. Le Journal du Cameroun explique ainsi que les habitants de la population de l'Adamaoua, « ont pris le relais des manifestations qui secouent les deux autres régions septentrionales du pays depuis quelques jours ». « À moto comme à pied, précise le Journal du Cameroun, des groupes de personnes se déplacent en scandant le nom d'Issa Tchiroma Bakari », soit le candidat de l'opposition qui s'était déclaré vainqueur, prenant tout le monde de court. « Certains parents ont retenu les enfants à la maison, tandis que d'autres ont encouragé les leurs à aller à l'école, relate encore le Journal du Cameroun. Les responsables d'établissements scolaires n'avaient pas suspendu les cours, en raison du fait que rien ne présageait des tensions ». Issa Tchiroma serait lui-même inquiet, selon Actu Cameroun : « Je reçois des informations qu'un assaut musclé se prépare contre moi, a-t-il déclaré. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? », a-t-il demandé sur les réseaux sociaux. Disparition inquiétante Enfin, Afrik.com s'interroge sur un probable nouveau naufrage en Méditerranée. « La disparition en mer de 44 migrants partis de Dakhla : l'inquiétude grandit face au silence des autorités, annonce Afrik.com. Quarante-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, sont portées disparues depuis près d'un mois, ils avaient quitté la côte sud du Maroc, dans l'espoir de rejoindre les îles Canaries », ajoute le site d'information panafricain. « Les familles, désespérées, interpellent les autorités marocaines et espagnoles. Elles appellent à lancer une opération de recherche urgente ». Dans la pirogue, se trouvaient 27 marocains, dont trois femmes et deux enfants. Il y avait également « 17 ressortissants d'Afrique subsaharienne ». Plusieurs associations de défense des migrants sollicitent « l'intervention du Conseil National des Droits de l'homme, du Croissant Rouge marocain et de la Croix-Rouge internationale. » Et Afrik.com d'ajouter : « Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), la route des Canaries est un couloir mortel vers l'Europe », plus de 2 000 personnes ont disparu sur cette route depuis 2020.
C'est le titre affiché à la Une de la Nouvelle Tribune, qui précise que la Cour constitutionnelle avait été saisie « par le député Abdel Kamel Ouassagari et plusieurs autres élus du parti Les Démocrates, contre l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou, ayant annulé le parrainage de Michel Sodjinou. ». Les Démocrates, principal parti d'opposition, se voit ainsi privé, dans l'état actuel des choses, de participation à l'élection présidentielle, qui aura lieu l'année prochaine. « La Cour constitutionnelle, précise le journal béninois la Nation, a considéré que le litige en cause, ne relevait pas de la Constitution, mais du droit commun. » Ce qui, nous explique la Nouvelle Tribune, constitue « un précédent : désormais, tous les différends internes liés aux parrainages ne relèvent pas nécessairement du contentieux électoral ». C'est jeudi, également, « que la Céna, la commission électorale, a publié la liste provisoire des candidats », relate de son côté Banouto. « Sur les cinq duos de candidats ayant déposé leur dossier de candidature, explique le site d'information béninois, seuls deux duos sont provisoirement validés. » Soit celui de la majorité présidentielle et celui du parti d'opposition FCBE. L'attente au Cameroun Le Cameroun attend toujours les résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, qui devraient être connus lundi prochain. Et la tension est palpable sur le terrain. Le Journal du Cameroun explique ainsi que les habitants de la population de l'Adamaoua, « ont pris le relais des manifestations qui secouent les deux autres régions septentrionales du pays depuis quelques jours ». « À moto comme à pied, précise le Journal du Cameroun, des groupes de personnes se déplacent en scandant le nom d'Issa Tchiroma Bakari », soit le candidat de l'opposition qui s'était déclaré vainqueur, prenant tout le monde de court. « Certains parents ont retenu les enfants à la maison, tandis que d'autres ont encouragé les leurs à aller à l'école, relate encore le Journal du Cameroun. Les responsables d'établissements scolaires n'avaient pas suspendu les cours, en raison du fait que rien ne présageait des tensions ». Issa Tchiroma serait lui-même inquiet, selon Actu Cameroun : « Je reçois des informations qu'un assaut musclé se prépare contre moi, a-t-il déclaré. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? », a-t-il demandé sur les réseaux sociaux. Disparition inquiétante Enfin, Afrik.com s'interroge sur un probable nouveau naufrage en Méditerranée. « La disparition en mer de 44 migrants partis de Dakhla : l'inquiétude grandit face au silence des autorités, annonce Afrik.com. Quarante-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, sont portées disparues depuis près d'un mois, ils avaient quitté la côte sud du Maroc, dans l'espoir de rejoindre les îles Canaries », ajoute le site d'information panafricain. « Les familles, désespérées, interpellent les autorités marocaines et espagnoles. Elles appellent à lancer une opération de recherche urgente ». Dans la pirogue, se trouvaient 27 marocains, dont trois femmes et deux enfants. Il y avait également « 17 ressortissants d'Afrique subsaharienne ». Plusieurs associations de défense des migrants sollicitent « l'intervention du Conseil National des Droits de l'homme, du Croissant Rouge marocain et de la Croix-Rouge internationale. » Et Afrik.com d'ajouter : « Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), la route des Canaries est un couloir mortel vers l'Europe », plus de 2 000 personnes ont disparu sur cette route depuis 2020.
La Cour internationale de Justice a déclaré qu'Israël devait satisfaire les besoins fondamentaux de la population civile de Gaza. Le panel de 11 juges a ajouté qu'Israël devait soutenir les efforts de secours fournis par les Nations Unies dans la bande de Gaza et par les organismes des Nations Unies, dont l'UNRWA.
Israël empêche toujours les journalistes étrangers d'entrer à Gaza. L'Association de la presse étrangère à Jérusalem (FPA) a exprimé ce jeudi 23 octobre sa déception après que la Cour suprême israélienne a reporté sa décision d'un mois supplémentaire, assurant que la situation sur place a changé. Depuis deux ans, les journalistes n'ont pu y entrer que sous escorte et donc sous contrôle de l'armée israélienne. La guerre a causé la mort de plus de 210 journalistes palestiniens dans le territoire dévasté. Entretien avec la journaliste à Orient XXI, Sylvain Cypel, ancien directeur de la rédaction de Courrier international et rédacteur en chef au Monde. Auteur de « L'État d'Israël contre les Juifs », La Découverte. C'est toujours non. Les journalistes étrangers ne peuvent pas entrer à Gaza, ne peuvent pas aller voir ce qui se passe et ne peuvent pas raconter au reste du monde. Ça fait plus de deux ans que ça dure, et Israël continuera de bloquer l'accès au territoire palestinien au moins pour un mois. La Cour suprême a reporté sa décision et nous en parlons avec Sylvain Cypel journaliste à Orient XXI, ancien directeur de la rédaction de Courrier international, ancien rédacteur en chef au Monde. Vous avez aussi écrit le livre l'État d'Israël contre les Juifs, publié aux éditions La Découverte. Rfi : Bonjour Sylvain Cypel. La Cour suprême a reconnu tout à l'heure en Israël que la situation avait changé. Est-ce que ça laisse entrevoir une ouverture selon vous ou pas du tout ? Sylvain Cypel : Comment dire, un tout petit peut-être ? Voilà, un tout petit peut-être… C'est-à -dire qu'il faut voir, il faut voir le background. Il faut voir dans quelles conditions ça se passe. Ça veut dire que ça fait deux ans que ça dure. Ce n'est pas la première fois qu'il y a un dépôt de plainte devant la Cour suprême. Il y en a eu sept. Il y a eu sept reports. À chaque fois, la Cour suprême s'est délestée de son devoir et, à chaque fois, l'État a expliqué des conditions de guerre, la sécurité... qu'il est impossible de laisser les journalistes entrer. Par ailleurs, il faut savoir qu'il y a des journalistes qui rentrent très peu. Ils sont quasi systématiquement Israéliens. Ils sont choisis par l'armée. Donc, la presse, les médias deviennent un instrument d'une propagande. Si vous voulez un instrument d'un récit où on ne voit rien, on ne vous dit pas, on voit juste ce qu'on autorise de voir. Et quelques personnes qui se disent journalistes et qui sont des affidés, sont prêts à répercuter ce que l'armée leur demande de faire. Vous nous disiez qu'à plusieurs reprises la justice s'était soustraite en quelque sorte à son rôle. Est-ce qu'elle pourrait contraindre le gouvernement israélien à autoriser l'accès des journalistes étrangers à Gaza ? Oui. Mais bien entendu, si elle donne raison à l'Association de la presse étrangère, qui est représentée par un avocat israélien qui est très connu, qui s'appelle Gilad Shaer qui a été en son temps un conseiller d'un Premier ministre qui s'appelait Barak. Et donc il suffit que la Cour suprême décrète, la requête est validée. Et là, en l'occurrence, ce qu'elle a dit, c'était qu'elle accordait un mois supplémentaire aux autorités israéliennes pour qu'elles préparent un plan d'accès à Gaza. Vous nous l'avez dit, elle l'a déjà fait à plusieurs reprises. Vous y croyez, là, pour cette fois-ci, dans le contexte un peu différent auquel on assiste avec le cessez-le-feu ? Alors, je vous dis, il y a un contexte un peu différent, vous avez raison. C'est-à-dire que ce n'est pas la paix, mais il y a une forme... On ne peut même pas dire que c'est un cessez-le-feu, parce qu'en réalité, tous les jours, il y a des Palestiniens qui sont assassinés. Donc, ce n'est pas vraiment une paix, mais ça n'est plus ce que c'était avant l'accord qui a été signé entre le Hamas et le gouvernement israélien. Et malgré ça, il n'y a toujours pas de journalistes étrangers qui rentrent. On entend assez peu de réactions internationales pourtant. Pourquoi, selon vous ? Pourquoi est-ce qu'on n'en parle pas sur le plan international ? Oui. D'abord, on en parle un peu. Il y a eu des papiers dans la presse américaine, il y a eu des papiers dans la presse française. Il y a eu des papiers, mais je veux dire des réactions de dirigeants, par exemple. Mais parce qu'il n'y a pas non plus de réactions de dirigeants sur la réalité de ce qui s'est passé à Gaza. C'est ça qu'il faut dire. Si vous voulez, il y a des gens qui ont commencé à bouger…. Les Européens ont commencé gentiment à dire que ça ne va pas, qu'on menace peut-être. Enfin,à ce jour, il y a 150 000 blessés, bientôt 70 000 morts et tous ceux qu'on découvrira le jour où on pourra les découvrir, si on les découvre sous les décombres. L'armée israélienne a tué à ce jour, les chiffres officiels, c'est 200 tués, dont 75% de Gazaouis et 25% de non-Gazaouis [parmi les journalistes, NDLR]. En général, ce sont des gens d'Al Jazeera, parce qu'ils étaient les seuls à être restés. Oui, c'est ça. Les derniers chiffres de Reporters sans frontières disent même plus de 210 journalistes tués. Les médias internationaux : 220. Même les médias internationaux ont beaucoup travaillé là depuis deux ans, avec des journalistes qui se trouvaient à Gaza. Mais donc beaucoup ont été tués, beaucoup sont partis. Comment est-ce qu'aujourd'hui, on peut encore couvrir ce conflit ? Ben, on ne le peut pas. On le peut en ayant des correspondants. Moi, je suis à Orient XXI. Il y a quelqu'un qui, toutes les semaines, nous fait un papier que nous publions sur ce qui se passe à Gaza. C'est extrêmement intéressant. Rami Abou Jamous, je cite son nom parce qu'on l'a entendu à plusieurs reprises sur cette antenne et il faut le lire, en effet. Mais bien entendu. Et donc je vous dis, il a commencé chez nous et aujourd'hui c'est devenu, je dirais, entre guillemets, «une petite vedette». Et donc, si on dispose de gens à l'intérieur, on peut obtenir des choses. Les journalistes israéliens de Haaretz qui travaillent sur ce qui se passe... moi, je connais très bien, par exemple, Amira Hass, qui est une journaliste de Haaretz. Elle a un carnet d'adresses très important à Gaza et donc elle peut faire. Mais elle fait de l'information sur Gaza uniquement par téléphone. Elle ne peut pas y aller, c'est impossible. Or, ça, c'est tout à fait différent de faire un papier lorsqu'on vous parle d'un endroit et lorsque vous êtes sur le terrain, mais tous les journalistes connaissent ça par cœur. Et donc, évidemment, ça nuit considérablement. À la qualité de l'information et à la véracité de l'information. À lire aussiIsraël: la Cour suprême reporte l'examen d'un recours de la presse étrangère pour un accès à Gaza À lire aussiIsraël: le Parlement ouvre la voie à une annexion de la Cisjordanie
La Cour internationale de Justice a déclaré qu'Israël devait satisfaire les besoins fondamentaux de la population civile de Gaza. Le panel de 11 juges a ajouté qu'Israël devait soutenir les efforts de secours fournis par les Nations Unies dans la bande de Gaza et par les organismes des Nations Unies, dont l'UNRWA.
Quel budget faut-il pour la France ? Faut-il organiser un référendum sur les retraites comme le suggère Emmanuel Macron ? En pleine tempête politique, une voix qui sort de la mêlée : le premier président de la Cour des Comptes, Pierre Moscovici, est l'invité de RTL Matin. Ecoutez L'invité RTL de 7h40 avec Thomas Sotto du 22 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le cambriolage du musée du Louvre dimanche matin, et le vol de huit pièces de joaillerie, la France est sidérée... Mais ce n'est pas une surprise pour tout le monde. La Cour des comptes s'apprêtait à publier un rapport alarmant sur la sécurité du musée Oui, dans les prochaines semaines. Mais tout de suite après ce rocambolesque fric frac, certaines observations ont fuité. Les alertes sont relatées par exemple par le Figaro. Ca donne l'impression que la sécurité du Louvre ressemblait à celle du Radeau de la méduse de Géricault (salle 700). Qu'on puisse s'y rendre comme dans un libre service avec un monte-charge de déménagement et une disqueuse semble finalement peu étonnant. Qu'est-ce qu'on apprend dans ce pré-rapport ? Vous savez, la Cour des comptes fait ce qu'elle sait le mieux faire. Compter. Elle a par exemple compté les caméras de surveillance dans le Louvre. Sur 73 000 mètres carrés d'exposition, il y avait, en 2024, 432 caméras. C'est à dire autant que dans un grand centre commercial. 40% seulement des salles du musée sont équipée d'au moins une caméra. Dans l'aile Richelieu, les trois quarts des espaces n'en ont aucune. Le Louvre, c'est le cyclope Poylphème assis sur son rocher, sculpture visible salle 104. Il ne voit que d'un oeil Et le musée n'y remédie pas ? Visiblement, au compte-gouttes. Le Louvre implante des caméras quand il refait des salles, c'est à dire lentement. En cinq ans, 138 nouvelles caméras seulement ont été installées dans le musée. La Cour des comptes est sévère : elle évoque un manque de volonté de la direction du musée, les dépenses ne suivent pas les besoins, visiblement connus de tous, et notamment du personnel. Il dénonçait en juin dernier le sous-investissement chronique dans la sécurité - pour le matériel et le personnel. Et puis le délabrement global. Ca va au-delà de la simple affaire des caméras. La cour des comptes pointe aussi un mal dont on a désormais pris l'habitude : l'inefficacité. Les études pour les systèmes de sécurité et de sûreté sont incroyablement longues, parfois plusieurs années. Et c'est aussi vrai pour la sécurité incendie, le désenfumage et les infrastructures techniques. Tout se délite et rien n'avance. C'est la nef des fous de Jérôme Bosch, un des trésors du musée Le Louvre manque de moyens ? Non. Le Louvre, c'est 317 millions de recettes, en billetterie, mécénat et subventions l'an dernier. Les recettes augmentent, avec le nombre de visiteur, qui va dépasser les 10 millions cette année. Cela a même permis au musée de réaliser 19 millions de bénéfices en 2024. Donc, non, le Louvre ne crie pas misère. Il y a quelques mois, la direction du Louvre s'est engagée avec l'État à rattraper le temps perdu, et à tout remettre à niveau d'ici à 10 ans. Mais c'est long, 10 ans ! En attendant, le Louvre est comme une Vénus de Milo ou une victoire de Samothrace, impuissant, dépourvu de bras pour assurer sa sécurité. Et personne ne semble prêt à endosser la responsabilité du désastre. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après le cambriolage du musée du Louvre dimanche matin, et le vol de huit pièces de joaillerie, la France est sidérée... Mais ce n'est pas une surprise pour tout le monde. La Cour des comptes s'apprêtait à publier un rapport alarmant sur la sécurité du musée Oui, dans les prochaines semaines. Mais tout de suite après ce rocambolesque fric frac, certaines observations ont fuité. Les alertes sont relatées par exemple par le Figaro. Ca donne l'impression que la sécurité du Louvre ressemblait à celle du Radeau de la méduse de Géricault (salle 700). Qu'on puisse s'y rendre comme dans un libre service avec un monte-charge de déménagement et une disqueuse semble finalement peu étonnant. Qu'est-ce qu'on apprend dans ce pré-rapport ? Vous savez, la Cour des comptes fait ce qu'elle sait le mieux faire. Compter. Elle a par exemple compté les caméras de surveillance dans le Louvre. Sur 73 000 mètres carrés d'exposition, il y avait, en 2024, 432 caméras. C'est à dire autant que dans un grand centre commercial. 40% seulement des salles du musée sont équipée d'au moins une caméra. Dans l'aile Richelieu, les trois quarts des espaces n'en ont aucune. Le Louvre, c'est le cyclope Poylphème assis sur son rocher, sculpture visible salle 104. Il ne voit que d'un oeil Et le musée n'y remédie pas ? Visiblement, au compte-gouttes. Le Louvre implante des caméras quand il refait des salles, c'est à dire lentement. En cinq ans, 138 nouvelles caméras seulement ont été installées dans le musée. La Cour des comptes est sévère : elle évoque un manque de volonté de la direction du musée, les dépenses ne suivent pas les besoins, visiblement connus de tous, et notamment du personnel. Il dénonçait en juin dernier le sous-investissement chronique dans la sécurité - pour le matériel et le personnel. Et puis le délabrement global. Ca va au-delà de la simple affaire des caméras. La cour des comptes pointe aussi un mal dont on a désormais pris l'habitude : l'inefficacité. Les études pour les systèmes de sécurité et de sûreté sont incroyablement longues, parfois plusieurs années. Et c'est aussi vrai pour la sécurité incendie, le désenfumage et les infrastructures techniques. Tout se délite et rien n'avance. C'est la nef des fous de Jérôme Bosch, un des trésors du musée Le Louvre manque de moyens ? Non. Le Louvre, c'est 317 millions de recettes, en billetterie, mécénat et subventions l'an dernier. Les recettes augmentent, avec le nombre de visiteur, qui va dépasser les 10 millions cette année. Cela a même permis au musée de réaliser 19 millions de bénéfices en 2024. Donc, non, le Louvre ne crie pas misère. Il y a quelques mois, la direction du Louvre s'est engagée avec l'État à rattraper le temps perdu, et à tout remettre à niveau d'ici à 10 ans. Mais c'est long, 10 ans ! En attendant, le Louvre est comme une Vénus de Milo ou une victoire de Samothrace, impuissant, dépourvu de bras pour assurer sa sécurité. Et personne ne semble prêt à endosser la responsabilité du désastre. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque jour, retrouvez les journaux de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Cour administrative d'appel de Toulouse (31) a tranché. La mise à mort de taureaux est définitivement interdite dans les arènes de Pérols (34). Le podcast de 30millionsdamis.fr revient sur une décision historique.
Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1. - Présentation : Virginie Girod - Production : Armelle Thiberge - Réalisation : Nicolas Gaspard - Diffusion : Estelle Lafont et Clara Ménard - Composition du générique : Julien Tharaud - Visuel : Sidonie Mangin Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est la fin d'une longue incertitude juridique né avec la pandémie. Depuis 2020, de nombreuses entreprises se demandaient si les salariés travaillant depuis leur domicile pouvaient toujours bénéficier des tickets-restaurant. La Cour de cassation vient d'y mettre un terme : oui, le télétravail n'enlève en rien ce droit.Une égalité clairement affirméeLa haute juridiction s'appuie sur un principe inscrit noir sur blanc dans le Code du travail : « le télétravailleur a les mêmes droits que le salarié qui exécute son travail dans les locaux de l'entreprise ». Autrement dit, travailler depuis son salon ne modifie pas le statut du salarié ni les avantages liés à ses conditions de travail.L'affaire à l'origine de cette décision concernait un employé à qui son employeur avait supprimé ses tickets-restaurant au motif qu'il travaillait à distance. Refusant cette inégalité de traitement, il a saisi la justice.Une jurisprudence pour clore le débatJusqu'ici, les tribunaux français se contredisaient. En 2021, le tribunal judiciaire de Paris avait estimé que les télétravailleurs devaient recevoir leurs tickets-restaurant, tandis que celui de Nanterre avait jugé l'inverse. Cette divergence entretenait un flou que les entreprises interprétaient chacune à leur manière.La Cour de cassation a donc tranché : le télétravail ne peut pas justifier la suppression de cet avantage. Dans le cas jugé, le salarié concerné sera indemnisé à hauteur de 1 700,88 euros, correspondant aux titres-restaurant non perçus entre mars 2020 et mars 2022. Cette décision crée désormais une jurisprudence claire et opposable à toutes les entreprises.Un principe d'équité entre salariésLa haute cour rappelle ainsi que le lieu d'exécution du travail ne doit pas créer de disparité entre les employés. Si un salarié sur site a droit à des tickets-restaurant parce qu'il ne peut pas rentrer chez lui pour déjeuner, son collègue en télétravail bénéficie du même droit, dès lors qu'il remplit les mêmes critères d'attribution prévus par l'entreprise.Les limites du dispositifAttention toutefois : certains cas suspendent ce droit, notamment en cas d'arrêt maladie ou de chômage partiel, périodes durant lesquelles le contrat de travail est momentanément interrompu.Mais pour tous les autres, cette décision fait jurisprudence : qu'ils soient au bureau, en coworking ou chez eux, les salariés en télétravail doivent désormais être traités à égalité lorsqu'il s'agit de tickets-restaurant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Week 7 : Franklin prend la porte à Penn State, Indiana dans la cour des grands ! by The Trick Play - College Football/NCAA
durée : 00:07:15 - Les bouchées à la reine - Nouvelle semaine autour des fourneaux avec l'équipe culinaire d'Ici Lorraine. Entre humour, histoire et gourmandise, Philippe Laruelle nous replonge dans la légende de la bouchée à la reine, ce plat délicat né d'une histoire entre le roi de France et la fille de Stanislas. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:01 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - La gestion des déficits de la Sécurité sociale ne suit pas le même chemin que les déficits de l'État. Or, les déficits s'accumulant, cette gestion devient de plus en plus risquée. La Cour des comptes alerte sur un risque de défaut à l'horizon 2027.
Si Pogacar et Evenepoel n'ont pas failli à leur réputation de crack des cracks du cyclisme mondial en terminant à nouveau aux deux premières places du championnat d'Europe, comme la semaine dernière au Rwanda, la vraie surprise est venue de Paul Seixas. Du haut de ses 19 printemps, le prodige annoncé du cyclisme français a frappé un grand coup en allant chercher la médaille de bronze au nez et au dérailleur des autres cadors, les Ayuso, Scaroni et autres Almeida et Vingegaard. Coup d'essai, coup de maitre pour la pépite française devenue le plus jeune médaillé de l'histoire de ce championnat d'Europe. L'occasion pour nous aujourd'hui dans Grand Plateau de nous intéresser à nouveau au petit Paul, enfin petit en âge mais pas en centimètres ni en talent qui après avoir enflammé toute l'Ardèche ce dimanche rêve plus grand et plus haut dans les années à venir. Alors avons-nous affaire là à l'élu du cyclisme français, au successeur tant espéré et depuis si longtemps de Bernard Hinault ?Christophe Cessieux, Maria Azé, Kevin Morand, Pierre Koetschet et Jérôme Pineau en débattent ! Production : Roxanne LacuskaRéalisation : Vincent Cauchois
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les samedis et dimanches, dans Europe 1 Matin week-end, Jean-Christophe Buisson, rédacteur en chef du service débats du Figaro, livre son édito.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:14:40 - Une histoire truculente - par : Ariel Wizman - Abou'l Qâsim Al-Tamimi était probablement l'un des êtres les plus obscènes que cette terre ait porté, truculent à l'extrême ! Voici l'histoire d'un insulteur public, d'un insulteur royal du 11e siècle dont la vraie nature était celle d'un poète. - réalisation : Cassandre Puel
durée : 00:14:40 - Une histoire truculente - par : Ariel Wizman - Abou'l Qâsim Al-Tamimi était probablement l'un des êtres les plus obscènes que cette terre ait porté, truculent à l'extrême ! Voici l'histoire d'un insulteur public, d'un insulteur royal du 11e siècle dont la vraie nature était celle d'un poète. - réalisation : Cassandre Puel
durée : 00:24:36 - 8h30 franceinfo - Pierre Moscovici, premier président de la Cour des Comptes , était l'invité du "8h30 franceinfo", vendredi 26 septembre 2025 Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Delphine Ernotte s'est exprimée ce matin pour la première fois depuis ce fameux rapport de la cour des comptes, la cour d'assises d'Albi interdit de filmer le procès de Cédric Jubillar après un reportage de l'émission "Quotidien", près d'un enfant sur deux utilise les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans, la date du premier numéro de Rendez-vous en terre inconnue avec Laury Thilleman et il y a 40 ans jour pour jour, Coluche lançait le premier appel des Restos du cœur sur l'antenne d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, Delphine Ernotte s'est exprimée ce matin pour la première fois depuis ce fameux rapport de la cour des comptes, la cour d'assises d'Albi interdit de filmer le procès de Cédric Jubillar après un reportage de l'émission "Quotidien", près d'un enfant sur deux utilise les réseaux sociaux avant l'âge de 13 ans, la date du premier numéro de Rendez-vous en terre inconnue avec Laury Thilleman et il y a 40 ans jour pour jour, Coluche lançait le premier appel des Restos du cœur sur l'antenne d'Europe 1. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les trois pays de l'Alliance des États du Sahel (AES) – Burkina Faso, Mali et Niger – ont annoncé lundi leur retrait immédiat du traité de la Cour pénale internationale (CPI). Une décision radicale, justifiée par la dénonciation d'une « justice sélective » et d'un « instrument de répression néocoloniale. » « Ce retrait s'inscrit dans la stratégie souverainiste des trois pays sahéliens et leur rupture assumée avec les institutions occidentales, relève Afrik.com. Ces derniers mois, le Burkina, le Mali et le Niger se sont rapprochés de partenaires alternatifs, en particulier la Russie, dont le président Vladimir Poutine fait lui-même l'objet d'un mandat d'arrêt de la CPI, depuis le début du conflit en Ukraine. » Qui plus est, souligne encore Afrik.com, « l'annonce de ce retrait a lieu à un moment où les armées de l'AES sont accusées, par des ONG internationales, de graves violations des droits humains dans leur lutte contre les groupes terroristes affiliés à Al-Qaïda et à l'État islamique. » Dans l'ombre de Moscou L'influence de la Russie est manifeste, pointe Le Monde Afrique : « l'initiative des trois pays sahéliens a trouvé un écho sous la plume d'Oleg Nesterenko, décrit par Reporters sans frontières comme un “entrepreneur de l'influence russe à l'international“. Peu après l'annonce du retrait des trois pays de la CPI, il saluait la décision sur un site malien en ligne. “L'ère des puissances occidentales, autrefois campées en suzeraines vis-à-vis d'États africains réduits au statut de vassaux, est révolue et ne doit en aucun cas se reproduire“, écrivait-il. » « Fin avril, rappelle Le Monde Afrique, le vice-président du conseil de sécurité de Russie Dmitri Medvedev, envisageait la création d'un “organe juridique alternatif à la CPI“, qui serait établi par exemple dans le cadre des BRICS, disait-il, après avoir critiqué le mandat d'arrêt pour crimes de guerre émis en mars 2023 par la CPI contre Vladimir Poutine et cinq autres responsables russes de la guerre en Ukraine. » Une Cour pénale sahélienne des droits de l'Homme ? En attendant, poursuit Le Monde Afrique, « les trois États (de l'AES) ont annoncé la création d'une Cour pénale sahélienne des droits de l'homme pour y juger les crimes de masse, le terrorisme et le crime organisé, et la construction d'une prison de haute sécurité ». « Une Cour pénale sahélienne ! Pourquoi pas ? », s'exclame le quotidien Aujourd'hui au Burkina Faso. « L'idée fait son bonhomme de chemin. Elle pourrait d'ailleurs s'inspirer des Cours africaines de Dakar qui ont jugé Hissène Habré ou de la version des Gacaca du Rwanda ; en tout cas une justice endogène qui tiendrait compte des us et coutumes et des réalités sahéliennes. Loin des salles froides et aseptisées de la CPI, pourrait se substituer une justice rendue d'abord par les Africains sur le sol africain », martèle Aujourd'hui. En effet, pointe encore le quotidien burkinabé, « la CPI n'a jamais pu se défaire de cette image qui lui colle à la peau : celle d'une justice internationale pour juger les Africains. Jamais un Occidental n'a été devant les juges de La Haye à fortiori dans les 9 m² d'une cellule de Scheveningen. Ça fait tout de même bizarre ! », clame-t-il erronément. Désamorcer toute enquête gênante ? Reste, tempère Le Monde Afrique, que « la CPI n'enquête ni au Niger, ni au Burkina Faso, mais seulement au Mali. C'est Bamako qui l'avait saisi en juillet 2012, lors de l'occupation de Tombouctou et du nord du pays par les groupes jihadistes. Depuis, deux ex-cadres de la police du groupe Ansar Eddine ont été jugés et condamnés pour des crimes commis après la prise de Tombouctou en 2012. Et un mandat d'arrêt a été émis en 2017 contre Iyad Ag Ghali, l'émir du GSIM, l'un des plus puissants groupes jihadistes sahéliens. » « Mais les soupçons ne concernent pas seulement les groupes jihadistes, relève pour sa part Le Point Afrique : ONG et experts de l'ONU accusent aussi les forces armées burkinabè et maliennes d'exécutions sommaires de civils. Et pour WakatSéra, à Ouagadougou, cette rupture avec La Haye apparaît ainsi comme une façon de “désamorcer toute enquête gênante“ visant les armées locales. Human Rights Watch a, en effet, documenté plusieurs massacres imputés à ces forces, que la CPI aurait pu être amenée à examiner. »
Nicolas Sarkozy a été condamné jeudi à cinq ans d'emprisonnement par le tribunal qui a ordonné sa prochaine incarcération pour association de malfaiteurs dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, devenant ainsi le premier ex-président à aller en prison. "Il n'y pas de sort particulier qui est fait à M. Sarkozy, au contraire on lui applique la loi comme à tout citoyen", souligne Catherine Vandier, présidente de la chambre à la Cour d'appel de Rennes, secrétaire nationale de l'Union syndicale des magistrats. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Royaume-Uni : mobilisation historique de l'extrême droite dans les rues de Londres Robert Redford, icône du cinéma et artiste engagé La Cour des comptes, très critique à l'égard de la gratuité du transport public Sébastien Lecornu met fin aux « avantages à vie » des anciens membres du gouvernement Brigitte Macron fournira des « preuves scientifiques » à la justice américaine pour démontrer qu'elle est bien née femme
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump s'en prend violemment à l'ONU et à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France, qu'il juge être une "grave erreur".Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, affirmant que c'est la seule voie possible pour la paix, et appelle Donald Trump à agir pour éviter l'embrasement à Gaza.La Cour des comptes pointe du doigt les finances préoccupantes de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier et des dépenses excessives.Au procès de Cédric Jubilard, l'administratrice des enfants du couple témoigne de leur conviction que leur père est responsable de la disparition de leur mère.Disparition de l'actrice Claudia Cardinale, figure emblématique du cinéma italien des années 60.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des Comptes a publié un rapport de 166 pages pointant les dépenses excessives de France Télévisions, avec notamment 3,8 millions d'euros de notes de taxi pour les invités, des voitures de fonction et des cartes de carburant à 120 euros par jour, ainsi qu'un salaire brut annuel moyen supérieur de près de 5000 euros à la moyenne du secteur.Le rapport fait état d'un déficit de 81 millions d'euros et réclame des réformes structurelles sans délai.La commission d'enquête sur la neutralité de l'audiovisuel public annonce qu'elle se penchera également sur la gestion des finances de France Télévisions.Emmanuel Macron rencontre le président iranien à l'ONU et appelle Donald Trump à faire pression sur le gouvernement israélien concernant la guerre à Gaza.Donald Trump tient un discours virulent à l'ONU, dénonçant l'immigration et le changement climatique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :France Télévisions fait face à un déficit chronique en raison de sa masse salariale élevée et de dépenses excessives, comme des frais de taxi et des cartes de carburant généreuses, malgré des dotations publiques de 3 milliards d'euros par an.La Cour des comptes a épinglé France Télévisions et appelle à des réformes structurelles majeures pour redresser les comptes.35% des immigrés vivent en logement social en France, avec de fortes disparités selon les pays d'origine, ce qui soulève des critiques sur la priorité d'accès aux logements sociaux.Raphaël Enthoven est jugé pour avoir qualifié la France insoumise de "parti passionnément antisémite" sur les réseaux sociaux.L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale, star du film "Il était une fois dans l'Ouest", est décédée à l'âge de 87 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les jours dans la matinale d'Europe 1, Olivier de Lagarde scrute et analyse la presse du jour. Aujourd'hui, la Cour des comptes qui livre un rapport choc sur les finances de France Télévisions, le retour possible de l'ISF et la colère de Paul Watson contre les militants hostiles de la Fête de l'Huma. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des comptes pointe du doigt les finances dans le rouge de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards, et une masse salariale hors de contrôle.Des Français interrogés à Lyon critiquent vivement la gestion de France Télévisions, jugeant que c'est une "gabegie totale" et qu'il faut un contrôle plus étroit de l'utilisation de l'argent public.Le Premier ministre s'apprête à recevoir les représentants des organisations syndicales dans un contexte de crise politique et budgétaire.Donald Trump affirme que l'Ukraine peut reconquérir tout son territoire avec le soutien de l'Union Européenne, une déclaration saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, tout en appelant à la responsabilité des forces politiques face à l'antisémitisme.Un couple a été condamné à de la prison ferme pour avoir agressé violemment un père de famille et sa fille sur un quai de gare, en raison de la tenue jugée "inconvenante" de la jeune fille.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme : La Cour des Comptes épingle France Télévisions / Dans l'enfer de l'affaire Jubillar / Discours de Donald Trump à l'ONU / La fabrique de l'argent sale
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, la Cour des comptes publie un rapport alarmant sur le déficit de France Télévisions, la deuxième édition des Télé-Loisirs Awards, l'animateur du late show Jimmy Kimmel s'en est pris à Donald Trump, Dorothée vient d'ajouter des nouvelles dates de concerts et le décès de Claudia Cardinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des Comptes a publié un rapport de 166 pages pointant les dépenses excessives de France Télévisions, avec notamment 3,8 millions d'euros de notes de taxi pour les invités, des voitures de fonction et des cartes de carburant à 120 euros par jour, ainsi qu'un salaire brut annuel moyen supérieur de près de 5000 euros à la moyenne du secteur.Le rapport fait état d'un déficit de 81 millions d'euros et réclame des réformes structurelles sans délai.La commission d'enquête sur la neutralité de l'audiovisuel public annonce qu'elle se penchera également sur la gestion des finances de France Télévisions.Emmanuel Macron rencontre le président iranien à l'ONU et appelle Donald Trump à faire pression sur le gouvernement israélien concernant la guerre à Gaza.Donald Trump tient un discours virulent à l'ONU, dénonçant l'immigration et le changement climatique.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :Le président américain Donald Trump s'en prend violemment à l'ONU et à la reconnaissance de l'État de Palestine par la France, qu'il juge être une "grave erreur".Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, affirmant que c'est la seule voie possible pour la paix, et appelle Donald Trump à agir pour éviter l'embrasement à Gaza.La Cour des comptes pointe du doigt les finances préoccupantes de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier et des dépenses excessives.Au procès de Cédric Jubilard, l'administratrice des enfants du couple témoigne de leur conviction que leur père est responsable de la disparition de leur mère.Disparition de l'actrice Claudia Cardinale, figure emblématique du cinéma italien des années 60.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :France Télévisions fait face à un déficit chronique en raison de sa masse salariale élevée et de dépenses excessives, comme des frais de taxi et des cartes de carburant généreuses, malgré des dotations publiques de 3 milliards d'euros par an.La Cour des comptes a épinglé France Télévisions et appelle à des réformes structurelles majeures pour redresser les comptes.35% des immigrés vivent en logement social en France, avec de fortes disparités selon les pays d'origine, ce qui soulève des critiques sur la priorité d'accès aux logements sociaux.Raphaël Enthoven est jugé pour avoir qualifié la France insoumise de "parti passionnément antisémite" sur les réseaux sociaux.L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale, star du film "Il était une fois dans l'Ouest", est décédée à l'âge de 87 ans.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La Cour des comptes pointe du doigt les finances dans le rouge de France Télévisions, avec un déficit net cumulé de 81 millions d'euros l'an dernier pour un chiffre d'affaires de plus de 3 milliards, et une masse salariale hors de contrôle.Des Français interrogés à Lyon critiquent vivement la gestion de France Télévisions, jugeant que c'est une "gabegie totale" et qu'il faut un contrôle plus étroit de l'utilisation de l'argent public.Le Premier ministre s'apprête à recevoir les représentants des organisations syndicales dans un contexte de crise politique et budgétaire.Donald Trump affirme que l'Ukraine peut reconquérir tout son territoire avec le soutien de l'Union Européenne, une déclaration saluée par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.Emmanuel Macron défend sa décision de reconnaître l'État de Palestine, tout en appelant à la responsabilité des forces politiques face à l'antisémitisme.Un couple a été condamné à de la prison ferme pour avoir agressé violemment un père de famille et sa fille sur un quai de gare, en raison de la tenue jugée "inconvenante" de la jeune fille.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Gabrielle Cluzel - Erik Tegner Invités : - Florian Anselme, journaliste au JDD - Michel Drucker Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À chaque rentrée scolaire la Cour de Récré se retrouve lors de l'Assemblée Générale.
À chaque rentrée scolaire la Cour de Récré se retrouve lors de l'Assemblée Générale.
« Faire égalité, ce n'est pas que les filles jouent au foot, c'est que chacun trouve son espace de liberté et de relation avec l'autre. »Comment l'aménagement des cours de récréation peut-il agir concrètement contre les stéréotypes de genre et prévenir les violences, tout en favorisant l'épanouissement de tous les enfants ?Dans cet épisode, je reçois Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre, spécialiste reconnue en France et à l'international de l'aménagement égalitaire des espaces scolaires.Son action majeure : questionner et réinventer la cour de récréation pour inclure tous les enfants, lutter contre l'exclusion silencieuse des filles et transformer ces lieux quotidiens en véritables leviers d'égalité.Elle est l'autrice de l'ouvrage « Faire jeu égal. Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants », qui détaille sa méthodologie innovante.Au fil de l'épisode, découvrez :✨ Pourquoi 10% des élèves, principalement des garçons, occupent 80% de la cour de récréation, et les conséquences sur la confiance des filles.✨ Comment Édith et son équipe co-construisent, avec les enfants et le personnel éducatif, des solutions concrètes pour des espaces plus inclusifs.✨ Les effets immédiats et durables de ces transformations sur le climat scolaire, la gestion des conflits et l'épanouissement des enfants.Au programme de cet épisode :(00:34) Parcours d'Edith Maruéjouls et genèse de son engagement(03:12) Comprendre ce qu'est le « système de genre » à l'école(04:20) Les dynamiques d'exclusion dans les cours de récréation(06:14) Analyse des espaces : chiffres-clés et réalités invisibles(09:42) Méthodologie participative : donner la parole aux enfants(12:31) Absence de mixité, terreau des violences : comment sensibiliser dès l'enfance ?(16:28) La méthode Maruéjouls en pratique(19:44) Repenser l'espace, le calme, les jeux collectifs et la place de chacun(24:45) Les impacts positifs : mobilité, apaisement, amitiés, estime de soi et lutte contre les stéréotypes(29:24) La démarche à l'échelle de l'école et dans la parentalitéRessources de l'épisode :Livre : « Faire jeu égal. Penser les espaces à l'école pour inclure tous les enfants », d'Edith Maruéjouls, éditions Double PonctuationSuivre Édith Maruéjouls sur LinkedInUn épisode pour montrer qu'il est possible, à partir de l'aménagement d'une cour de récréation, d'engager dès l'enfance la construction d'une société plus juste, joyeuse et égalitaire, où chaque individu trouve sa place.
Dans cet extrait, Édith Maruéjouls, sociologue et géographe du genre, nous plonge dans ses travaux sur l'aménagement égalitaire des espaces scolaires.Elle nous partage un constat saisissant : la cour de récréation, loin d'être un terrain neutre, reflète et amplifie les inégalités de genre dès le plus jeune âge. À travers ses observations, elle révèle que seulement 10% des élèves – majoritairement des garçons – occupent près de 80% de l'espace de la cour, laissant les filles et de nombreux autres enfants en marge.Cette organisation de l'espace met en jeu des mécanismes d'exclusion, notamment lors des jeux collectifs comme le football, et façonne dès l'enfance le sentiment de légitimité et la capacité à prendre sa place. Édith revient sur la manière dont cette répartition inégalitaire nourrit les stéréotypes de genre et participe à la construction de l'estime de soi chez les filles, les poussant souvent à l'auto-exclusion de certaines activités.Un éclairage essentiel sur l'importance de repenser ces espaces pour bâtir une société plus égalitaire dès l'école.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 18/09/2025.
Aujourd'hui, Abel Boyi, éducateur et président de l'association "Tous Uniques Tous Unis", Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, professeur d'histoire-géo, Bruno Poncet, cheminot, et Charles Consigny, avocat, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
C dans l'air du 5 septembre 2025 - Depardieu : renvoi pour viols devant la cour criminelleLES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne - Cécile OLLIVIER - Grand reporter Police-Justice -Elle - Laure HEINICH - Avocat Pénaliste- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions – spécialiste des faits de société
C dans l'air du 5 septembre 2025 - Depardieu : renvoi pour viols devant la cour criminelleGérard Depardieu est une nouvelle fois rattrapé par la justice. Déjà condamné en première instance pour des faits d'agression sexuelle sur deux femmes lors du tournage du film Les Volets verts, l'acteur – qui a fait appel – est renvoyé devant la cour criminelle de Paris pour viols sur Charlotte Arnould. Une incertitude subsiste quant à la tenue du procès : en matière criminelle, les accusés peuvent contester devant la chambre de l'instruction l'ordonnance de mise en accusation réclamant leur renvoi.Un tel revirement est rare, au regard des motivations très détaillées rédigées par les juges d'instruction. L'avocat de Gérard Depardieu, Me Jérémie Assous, a néanmoins annoncé, mardi soir sur BFM-TV, qu'il allait faire appel de ce renvoi. Devant la justice, son client avait reconnu avoir partagé deux moments intimes avec la jeune femme, comédienne et fille d'amis qu'il connaissait depuis l'enfance, à son domicile, mais il avait contesté l'absence de consentement de cette dernière. Il avait à l'époque 69 ans, elle 22 ans.Charlotte Arnould a, de son côté, salué le renvoi sur son compte Instagram : « Sept ans après, sept ans d'horreur et d'enfer […]. L'ordonnance vient rétablir une forme de vérité judiciaire. Je crois que j'ai du mal à réaliser tant c'est énorme. Je suis soulagée », a-t-elle écrit.Mais que sait-on de cette affaire ? Pourquoi la plainte de Charlotte Arnould a-t-elle mis sept ans pour aboutir à ce renvoi ? La jeune femme a porté plainte pour viols et agressions sexuelles contre Gérard Depardieu le 27 août 2018, au sujet de faits survenus les 7 et 13 août 2018 au domicile de l'acteur. À l'issue de l'enquête préliminaire, la procédure avait été classée sans suite par le parquet de Paris, le 4 juin 2019 : « infraction insuffisamment caractérisée ». Le 10 mars 2020, la jeune femme a déposé une nouvelle plainte, cette fois avec constitution de partie civile, entraînant l'ouverture d'une information judiciaire. Une instruction a commencé au moment où débutait l'explosion du mouvement #MeToo en France.Au terme de l'instruction, la juge d'instruction a finalement décidé du renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle pour agressions sexuelles et viols. Et maintenant, que va-t-il se passer ? Gérard Depardieu va-t-il être jugé pour viol ? Qu'est-ce que cette affaire révèle du mouvement #MeToo en France et de ses répercussions ? Le mouvement MeToo (« Moi aussi », en français) a déclenché une libération de la parole des victimes de violences dans le pays. Le nombre de victimes de violences conjugales (coups, violences psychologiques, viols, féminicides) enregistrées en commissariat ou en gendarmerie a par exemple plus que doublé entre 2016 et 2023, passant de 124 086 à 270 711. Des plaintes multipliées par deux, et des prises de parole qui se poursuivent. Récemment, Alexandra Rosenfeld a raconté avoir vécu un calvaire lorsqu'elle était en couple avec Jean Imbert. L'ex-Miss France a longuement détaillé les violences qu'elle dit avoir subies de la part de son ancien compagnon, il y a une dizaine d'années.LES EXPERTS :- Laurent VALDIGUIE - Journaliste d'investigation – Marianne - Cécile OLLIVIER - Grand reporter Police-Justice -Elle - Laure HEINICH - Avocat Pénaliste- Audrey GOUTARD - Grand reporter à France Télévisions – spécialiste des faits de société