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L'écrivain et professeur de littérature Alain Beaulieu réfléchit à l'idée d'un corpus littéraire évolutif au diapason de la société, une idée qui plait à l'autrice et enseignante Virginie Blanchette-Doucet et à l'écrivaine Lise Tremblay. Les trois s'entendent sur l'idée de donner au corps enseignant la possibilité de choisir des livres qui suscitent chez les jeunes un engouement pour la lecture.
«L'écriture est un espace de liberté tellement merveilleux.» Confinée à Saint-Fulgence au Saguenay, Lise Tremblay combat l'isolement en s'évadant grâce à la littérature. L'écrivaine, qui planche sur un nouveau recueil sur l'amour, parle également de son mandat comme jury au Prix de la nouvelle Radio-Canada et insiste sur l'efficacité de cette forme d'écriture.
Daniel Weinstock définit le mot « essentiel »; Lise Tremblay explique comment va la création littéraire en temps de confinement; Charles Dantzig suggère de lire Stendhal et Jarry; Aurélie Lanctôt suggère la lecture de deux livres sur l'assurance maladie; Nantali Indongo et Pascale Renaud-Hébert ont vu la série Feel Good; le club de lecture commente trois livres.
Lise Tremblay, à qui l'on doit L'hiver de pluie et plus récemment L'habitude des bêtes, cite Marguerite Duras à sa première réponse de notre questionnaire « Le monde vu par »; Dans son essai Le temps d'une photo, Sébastien Raymond tient une réflexion sur le besoin continuel qu'ont certaines personnes à se mettre en scène sur les réseaux sociaux dans une recherche constante de mentions J'aime.
Ett samtal mellan Elin Svahn, översättare av fransk- och engelskspråkig skönlitteratur och doktorand på Tolk- och översättarinstitutet, och Maria Morberg, redaktör på Moderna Museet. Samtalet hölls under Stockholm Literature på Moderna Museet i Stockholm den 28 oktober 2017. Samtalet handlar om Elin Svahns arbete med att översätta den franskkanadensiska författaren Lise Tremblays böcker ”Hägern” (Rámus 2015) och ”Huset på Saint Pauls väg” (Rámus 2017), en personlig bok om en döende mor och en döende far som kanske är en roman, en berättelse, ett kvitto eller en autofiktion.
Mission encre noire Tome 21 Chapitre 267 Nous repartons au Salon du livre de Montréal cette semaine. Ceci n'est pas un paradis de May Telmissany paru en 2017 est l'objet de mon premier arrêt au kiosque des éditions Mémoire d'encrier. Je vous propose une escale mouvementée et riche entre Le caire, Montréal, Paris, Ottawa et Saint-Armand...ambitieux, me direz-vous ?Exactement ! À l'image de l'auteure May Telmissany dont je vous invite à découvrir la générosité, l'humour et l'audace. Un livre qui se situe au carrefour de la nouvelle, du récit de voyage et de la chronique d'humeur. Extrait:«Je corrige au stylo rouge et utilise les mêmes commentaires:« Évitez de généraliser et placez le propos dans son contexte historique». En général, le discours sur la «femme arabe» nous mène vers des généralisations dangereuses qui nient la spécificité des cultures locales, les différences de milieu social, les niveaux de connaissances, la roue de l'histoire et les influences géographiques à l'intérieur d'une même nation. Une panoplie de précieuses différences qui font que le statut de la femme en Arabie saoudite diffère de celui de la femme en Syrie ou en Égypte. La culture des femmes des milieux riches et éduqués est différente de celle des femmes dans les montagnes de l'Atlas au Maroc est différent de celui de leurs semblables en Algérie, au Yémen ou au Liban.» * Vous pouvez retrouver la chronique complète de Ceci n'est pas un paradis dans le podcast #261 de Mission encre noire en date du 03 octobre 2017. Furies de Chloé LaDuchesse paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. Furies est un recueil de poésie plein de rage et de lucidité. Faîtes fi de vos idées préconçues sur la liberté d'être une femme, ici, que ce soient sous les formes métaphoriques de l'hydre, de la chienne ou de la sirène, la parole s'est affranchi. Furies est un texte riche, qui cherche à cerner la mince frontière entre l'histoire et le mythe. Je vous invite à rencontrer son auteure, Chloé LaDuchesse. Extrait:«Dans mon intimité/ils ont essayé leurs lances, leurs épées/leurs veuves ont jalousé mes dons/elles qui ne souhaitaient/qu'une parole foudroyante» Prochaine halte au kiosque des éditions Boréal, L'habitudes des bêtes de Lise Tremblay paru en 2017, me donne l'envie de rencontrer son auteure. J'ai dévoré très vite son dernier roman qui fleure bon le Saguenay. Alors que les loups reviennent rôder autour d'un village, créant l'émoi parmi les habitants, eux qui s'activaient déjà pour la chasse, c'est l'équilibre social traditionnel qui est mis à l'épreuve. Lise Tremblay nous parle de son amour pour la nature, de la peur du loup, et de son dernier roman. Extrait:«C'est lui qui m'a parlé du loup en premier. Il a commencé par me dire qu'il était surpris. Il vivait ici depuis toujours. Tout le monde sait qu'il y a une ou deux meutes dans la montagne, On le savait bien avant qu'on amène des touristes qui viennent pour les entendre hurler. Les touristes, c'est la bête noire de Rémi. C'est de l'ordre de l'instinct. Rémi n'aime pas les étrangers. Les étrangers de Montréal, de Québec. de la ville d'à côté. Il ne fait pas de différence, Noirs, Asiatiques, Blancs, s'ils ne sont pas nés au village, ils sont étrangers. Je fais partie des étrangers. Il ne manque jamais une occasion de me le dire. Et sa phrase commence toujours de la même manière:«Vu que t'es pas de par iciite...».»
Mission encre noire Tome 21 Chapitre 267 Nous repartons au Salon du livre de Montréal cette semaine. Ceci n'est pas un paradis de May Telmissany paru en 2017 est l'objet de mon premier arrêt au kiosque des éditions Mémoire d'encrier. Je vous propose une escale mouvementée et riche entre Le caire, Montréal, Paris, Ottawa et Saint-Armand...ambitieux, me direz-vous ?Exactement ! À l'image de l'auteure May Telmissany dont je vous invite à découvrir la générosité, l'humour et l'audace. Un livre qui se situe au carrefour de la nouvelle, du récit de voyage et de la chronique d'humeur. Extrait:«Je corrige au stylo rouge et utilise les mêmes commentaires:« Évitez de généraliser et placez le propos dans son contexte historique». En général, le discours sur la «femme arabe» nous mène vers des généralisations dangereuses qui nient la spécificité des cultures locales, les différences de milieu social, les niveaux de connaissances, la roue de l'histoire et les influences géographiques à l'intérieur d'une même nation. Une panoplie de précieuses différences qui font que le statut de la femme en Arabie saoudite diffère de celui de la femme en Syrie ou en Égypte. La culture des femmes des milieux riches et éduqués est différente de celle des femmes dans les montagnes de l'Atlas au Maroc est différent de celui de leurs semblables en Algérie, au Yémen ou au Liban.» * Vous pouvez retrouver la chronique complète de Ceci n'est pas un paradis dans le podcast #261 de Mission encre noire en date du 03 octobre 2017. Furies de Chloé LaDuchesse paru en 2017 aux éditions Mémoire d'encrier. Furies est un recueil de poésie plein de rage et de lucidité. Faîtes fi de vos idées préconçues sur la liberté d'être une femme, ici, que ce soient sous les formes métaphoriques de l'hydre, de la chienne ou de la sirène, la parole s'est affranchi. Furies est un texte riche, qui cherche à cerner la mince frontière entre l'histoire et le mythe. Je vous invite à rencontrer son auteure, Chloé LaDuchesse. Extrait:«Dans mon intimité/ils ont essayé leurs lances, leurs épées/leurs veuves ont jalousé mes dons/elles qui ne souhaitaient/qu'une parole foudroyante» Prochaine halte au kiosque des éditions Boréal, L'habitudes des bêtes de Lise Tremblay paru en 2017, me donne l'envie de rencontrer son auteure. J'ai dévoré très vite son dernier roman qui fleure bon le Saguenay. Alors que les loups reviennent rôder autour d'un village, créant l'émoi parmi les habitants, eux qui s'activaient déjà pour la chasse, c'est l'équilibre social traditionnel qui est mis à l'épreuve. Lise Tremblay nous parle de son amour pour la nature, de la peur du loup, et de son dernier roman. Extrait:«C'est lui qui m'a parlé du loup en premier. Il a commencé par me dire qu'il était surpris. Il vivait ici depuis toujours. Tout le monde sait qu'il y a une ou deux meutes dans la montagne, On le savait bien avant qu'on amène des touristes qui viennent pour les entendre hurler. Les touristes, c'est la bête noire de Rémi. C'est de l'ordre de l'instinct. Rémi n'aime pas les étrangers. Les étrangers de Montréal, de Québec. de la ville d'à côté. Il ne fait pas de différence, Noirs, Asiatiques, Blancs, s'ils ne sont pas nés au village, ils sont étrangers. Je fais partie des étrangers. Il ne manque jamais une occasion de me le dire. Et sa phrase commence toujours de la même manière:«Vu que t'es pas de par iciite...».»
Hur kan rum och rumslighet påverka vår läsning av och förståelse för olika texter? Går en roman att kliva in i och kan man i så fall gå vilse där inne? Andrea har bjudit in litteraturvetaren Filip Nyström för att diskutera temat med hjälp av tre olika romaner: en ny, en gammal och en jäkligt konstig en. Huset på Saint Pauls väg av Lise Tremblay, Väggen av Marlene Haushofer och Den svarta solen av Lotta Lotass.
Denise Rudberg och Katarina Wennstam är här och pratar karaktär, Daniel Boyacioglu har skrivit en dikt enkom för Lundströms och vi ringer upp Lise Tremblay i Quebec. Hur föds en karaktär? Vilka byggstenar krävs, egentligen? Den här veckan kommer författarna Denise Rudberg och Katarina Wennstam till Lundströms första skrivarskola! Vi tar två experter till hjälp och drar helt enkelt igång: Hur bygger man egentligen en bra karaktär? Så ringer vi upp den fransk-kanadensiska författaren Lise Tremblay, här med boken "Huset på Saint Pauls väg", om en mor och en dotter. Och så kommer poeten Daniel Boyacioglu hit, med en nyskriven dit, unikt till Lundströms. Vad gör ni när språket inte längre räcker till för att beskriva allt? Kanske har vi snart ett svar. All musik som varit med i Lundströms hittar du på vår egen spotify-lista. Klicka HÄR för att komma till den.
Quand Marie-Louise Arsenault rencontre Lise Tremblay, on comprend pourquoi Pierre Foglia aime ses livres.
Mission Encre Noire Tome 15 Chapitre 199 J'avais hâte de mettre la main sur Chemin St Paul de Lise Tremblay paru en 2015 aux Éditions du Boréal. La faute à une excellente chronique de Pierre Foglia citant Céline pour évoquer l'écriture de l'auteure. Loin d'être une biographie, la narratrice, dans ce roman, esquisse le portrait de ses parents mourant, au cours d'une double cérémonie d'adieux. Extrait: «La psychiatre se retourne vers ma mère et lui demande ce qu'elle pense de ce que je viens de dire. La réponse de ma mère est fabuleuse, à la grandeur de son intelligence. Pour un peu, je l'aurais félicitée. Elle dit:« Ma fille, elle est bien trop instruite pour moi, il y a longtemps que je ne comprends pas lorsqu'elle parle.» Je souris à la psychiatre, elle me rend le sourire. J'aide ma mère à se lever.» Manhattan blues, paru en 2015 aux éditions Mémoire d'encrier est plus qu'un roman de Jean-Claude Charles. Sur une histoire amoureuse assez banale en apparence, l'auteur compose un beat sublime autour de promenades à New York City. Je vous garanti un voyage des plus mémorable. Extrait:«plus fort que moi. Plus fort que tout, je suis grave, je suis dans un territoire imaginaire où je fuis la fourmilière anonyme de cette ville sans charité, sans pitié, sans oreille, sans regard, je suis dans une zone d'absolue mutité, d'absolu malaise, qu'elle tente de lever comme elle peut, loquace, ou sans doute ne se rend-elle compte de rien, elle mange de la viande rouge, elle boit du vin blanc et elle parle, trop, trop fort, je pense naurellement tu es trop seule aussi, on a fait l'amour, très bien, ça ne pouvait être mieux, on est toujours aussi seuls tous les deux, c'est pas juste.»
Mission Encre Noire Tome 15 Chapitre 199 J'avais hâte de mettre la main sur Chemin St Paul de Lise Tremblay paru en 2015 aux Éditions du Boréal. La faute à une excellente chronique de Pierre Foglia citant Céline pour évoquer l'écriture de l'auteure. Loin d'être une biographie, la narratrice, dans ce roman, esquisse le portrait de ses parents mourant, au cours d'une double cérémonie d'adieux. Extrait: «La psychiatre se retourne vers ma mère et lui demande ce qu'elle pense de ce que je viens de dire. La réponse de ma mère est fabuleuse, à la grandeur de son intelligence. Pour un peu, je l'aurais félicitée. Elle dit:« Ma fille, elle est bien trop instruite pour moi, il y a longtemps que je ne comprends pas lorsqu'elle parle.» Je souris à la psychiatre, elle me rend le sourire. J'aide ma mère à se lever.» Manhattan blues, paru en 2015 aux éditions Mémoire d'encrier est plus qu'un roman de Jean-Claude Charles. Sur une histoire amoureuse assez banale en apparence, l'auteur compose un beat sublime autour de promenades à New York City. Je vous garanti un voyage des plus mémorable. Extrait:«plus fort que moi. Plus fort que tout, je suis grave, je suis dans un territoire imaginaire où je fuis la fourmilière anonyme de cette ville sans charité, sans pitié, sans oreille, sans regard, je suis dans une zone d'absolue mutité, d'absolu malaise, qu'elle tente de lever comme elle peut, loquace, ou sans doute ne se rend-elle compte de rien, elle mange de la viande rouge, elle boit du vin blanc et elle parle, trop, trop fort, je pense naurellement tu es trop seule aussi, on a fait l'amour, très bien, ça ne pouvait être mieux, on est toujours aussi seuls tous les deux, c'est pas juste.»