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L'histoire commence bien avant la publication du chef-d'œuvre d'Albert Camus. Nous sommes en 1939, à Alger, dans la chaleur écrasante d'un après-midi d'été. Un fait divers banal, presque insignifiant, attire l'attention du jeune journaliste qu'est alors Camus : un ouvrier européen tue un Arabe sur une plage. Un coup de feu, une querelle autour d'un couteau, du soleil, du silence. L'affaire passe brièvement dans les journaux. Pourtant, elle marquera profondément l'écrivain.Car ce meurtre, Camus ne le retient pas pour sa violence, mais pour son absurdité. Ce crime sans haine, sans motif clair, devient pour lui le symbole d'une condition humaine dénuée de sens. Il en fera le cœur de L'Étranger, publié en 1942, au cœur de l'Occupation. Son personnage principal, Meursault, tue “un Arabe” sur une plage d'Alger, sans raison véritable. “C'était à cause du soleil”, dit-il au procès. Cette phrase glaciale, déroutante, fascine depuis plus de 80 ans.Mais ce que l'on sait moins, c'est que ce meurtre fictif s'inspire d'un événement réel. Des chercheurs ont retrouvé la trace d'un procès en 1939 à Alger, celui de Pierre Cordier, un métropolitain accusé d'avoir tué un jeune Algérien sur la plage de Bouisseville. Camus, alors reporter au journal Alger Républicain, avait couvert des affaires semblables : il observait comment la justice coloniale traitait différemment les Européens et les Arabes. L'injustice systémique, l'indifférence du tribunal, la distance morale — tout cela deviendra la matière de L'Étranger.Le roman n'est donc pas un simple drame existentiel : c'est aussi une critique voilée du système colonial. Meursault est jugé moins pour son crime que pour ne pas avoir pleuré à l'enterrement de sa mère. Comme dans les tribunaux de l'époque, la vérité importe moins que les apparences. Le meurtre devient secondaire, presque accessoire, au profit d'un procès moral.Des décennies plus tard, des historiens et écrivains algériens, comme Kamel Daoud dans Meursault, contre-enquête, donneront un nom et une voix à “l'Arabe” resté anonyme. Ce roman-réponse rétablit la part manquante de l'histoire : celle de la victime effacée.Ainsi, derrière le chef-d'œuvre de Camus se cache un fait divers oublié, un reflet de la colonie, du soleil et de l'absurde. Et si L'Étranger continue de troubler, c'est parce qu'il parle d'un crime où le vrai coupable n'est peut-être pas celui qu'on croit. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ». Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.
À l'image de l'accord de 1968 concernant le régime d'immigration des Algériens, sur lequel le RN vient de remporter un vote à l'Assemblée, il est des sujets qui hantent les Français et devant lesquels le macronosocialisme se bouche le nez et se couvre les yeux.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Kaouther est écrivaine et scénariste. Elle vient de publier son 6ᵉ livre aux éditions Stock, La Joie ennemie.Elle vit aujourd'hui à Paris, après avoir longtemps vécu en Algérie.Dans cet épisode, elle nous parle de son arrivée en France à l'âge de 4 ans, puis de son retour en Algérie à 8 ans, lors de la décennie noire. Kaouther nous parle de son amour pour les livres, depuis sa découverte de la bibliothèque municipale à Grenoble à l'âge de 6 ans.Ici, on parle de son histoire, de son enfance, de l'Algérie, de sa participation à ce concours de jeunes écrivains qui a scellé son destin à l'âge de 20 ans.On parle aussi beaucoup de son travail d'écrivaine.Musique : Stolen Heart - Henry and the WaiterRetrouvez l'épisode complet Dimanche soir.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ». Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.
Je vous raconte mes aventures en Algérie et mes dernières lectures !Les articles :"I knew in my head we were dying: the last voyage of the Scandies Rose" (The Guardian)"It's dead around here (Texas Highway)Pour envoyer une histoire ou un vocal, allez sur le site du Love GangAbonnez-vous à la newsletter du Love Gang : tous les mois, un podcast de récap culturel (livres, films, articles...) et un texte sur l'amour ! C'est 5 euros et un super moyen de me soutenir.La musique est de Timothy Infinite, remixée par Nahaa. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Hoy quiero invitarte a escuchar el episodio 455 del podcast: "Una decisión, un sueño, un libro, un cumpleaños inolvidable." Este episodio es la grabación completa de la presentación de mi nuevo libro: "Este anhelo no es mío. La belleza en decidir no ser mamá." Si estuviste conmigo ese día, este audio es una forma de revivir la magia. Si no pudiste estar, lo grabé pensando en ti, para que puedas sentirte parte de este momento tan íntimo y transformador. Durante el último año, estuve ponderando una pregunta profunda: ¿Quiero ser mamá? Esa pregunta me llevó a un viaje de introspección, donde un sueño se manifestó, un libro nació, y todo se alineó para que su presentación ocurriera el día de mi cumpleaños número 42. Este libro no es una respuesta definitiva, sino una invitación a explorar la idea de que las mujeres venimos al mundo a ser mamás. El colectivo lo anhela; pero muchas, individualmente, no lo sienten así. Decidir no serlo puede ser difícil: nos da miedo arrepentirnos, perdernos de un gran regalo de vida. Por eso, en estas páginas, busco que cada mujer recorra el camino auténtico de su corazón, para que pueda honrar sus anhelos y decidir desde su verdad. Este episodio es para ti si: Estás contemplando una decisión importante. Quieres conectar con la energía de cumplir un sueño. Algún día te gustaría escribir un libro. Te mueve la belleza de elegir desde la plenitud. Gracias por caminar conmigo. Adquiere mi último libro: "Este anhelo no es mío.": https://www.estheriturralde.com/libros ¿Te interesa certificarte como Life Coach? Regístrate a la página para descargar el brochure con todos los detalles de la certificación: https://www.sherpacertification.com ¿Quieres unirte a Relevante Espiritual? Es mi grupo de estudio mensual online donde encontrarás cursos y contenido para cada área de tu vida: https://www.estheriturralde.com/relevanteespiritual ¿Ya sigues a Mi Medicina podcast en Instagram? https://www.instagram.com/mimedicina_podcast/
Cette semaine, au Podcast Pas Ordinaire, je reçois les fondateurs de Yuno Matcha, Nour & Youssef, un couple à l’histoire hors du commun. Ils nous racontent leur parcours, depuis la guerre en Algérie jusqu’à leur ascension comme entrepreneurs au Québec.On parle de résilience, de valeurs familiales, de chocs culturels, mais aussi du moment déclencheur qui les a poussés à tout quitter pour bâtir leur entreprise autour du Matcha. Ils partagent également les dessous de leur passage remarqué à Dans l’œil du dragon et leur vision du travail en couple.Un témoignage rare, sincère, et rempli de leçons pour quiconque rêve de bâtir quelque chose de grand… en partant de rien.________________________Merci à nos commanditaires de l'Épisode :
(Premier épisode) 27 janvier 1983, à Paris, sur l'avenue Montaigne où les boutiques de luxe s'étalent sur 600 mètres. À 17h30, un braquage éclate dans la bijouterie Cartier. La directrice et ses deux vendeuses sont menottées puis un client, passant par là, est attaché avec ses lacets. En quinze minutes, les deux voleurs ressortent avec un magot d'une valeur de 3,5 millions d'euros. C'est le premier braquage d'une longue série pour Bruno Sulak, un homme né en 1955 en Algérie et originaire de Marseille. Enfant, il voulait être magicien. Adulte, il est devenu un braqueur insaisissable, connu pour ses hold-up à visage découvert et ses évasions spectaculaires. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit par Anaïs Godard en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de France Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Express, La Dépêche du Midi, Le Point, Le JDD ainsi que le livre « Sulak » de Philippe Jaenada, édité aux éditions du Points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
(Deuxième et dernier épisode) 27 janvier 1983, à Paris, sur l'avenue Montaigne où les boutiques de luxe s'étalent sur 600 mètres. À 17h30, un braquage éclate dans la bijouterie Cartier. La directrice et ses deux vendeuses sont menottées puis un client, passant par là, est attaché avec ses lacets. En quinze minutes, les deux voleurs ressortent avec un magot d'une valeur de 3,5 millions d'euros.C'est le premier braquage d'une longue série pour Bruno Sulak, un homme né en 1955 en Algérie et originaire de Marseille. Enfant, il voulait être magicien. Adulte, il est devenu un braqueur insaisissable, connu pour ses hold-up à visage découvert et ses évasions spectaculaires. Dans Crime story, la journaliste Clawdia Prolongeau raconte cette affaire avec Damien Delseny, chef du service police-justice du Parisien.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Production : Thibault Lambert, Anaïs Godard, Clara Grouzis, Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Archives : INA.Documentation.Cet épisode de Crime story a été écrit par Anaïs Godard en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes. Nous avons aussi exploité des ressources provenant de France Soir, Le Figaro, Libération, Le Monde, Vanity Fair, L'Express, La Dépêche du Midi, Le Point, Le JDD ainsi que le livre « Sulak » de Philippe Jaenada, édité aux éditions du Points. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue dans le 130ème épisode de "Chez Kevin Razy". Deux fois par semaine, on se retrouve ici pour parler de ce qui se passe dans la vie comme dans un groupe WhatsApp. On ne s'interdit aucun sujet.Pour soutenir notre podcast :https://fr.tipeee.com/ckr-podcast/Rejoins notre canal Telegram :https://t.me/CKRnews▬▬▬▬▬▬ DANS CET EPISODE ▬▬▬▬▬▬▬Cette semaine, on revient sur :
Mes chers camarades, bien le bonjour !S'il y a bien un conflit qui marque encore au fer rouge l'actualité, c'est bien celui de la guerre d'Algérie, une guerre de décolonisation dont les ressorts sont parfois flous et complexes pour la plupart d'entre nous. Et pour cause, on peine encore à en parler car d'un côté ou de l'autre, on a vu nos familles en souffrir. Alors oui, la Première Guerre d'Algérie s'arrête avec la chute d'Abd el-Kader en 1858. Oui, la Seconde Guerre d'Algérie, celle de l'indépendance, débute officiellement en 1954. Mais entre les deux, il n'y a pas du tout eu un siècle de calme et de paix ! Il y a eu plein d'incidents, sans compter la grande révolte des Kabyles de 1871, puis les combats de 1939 - 1945, puis des massacres en 1945, puis des mouvements indépendantistes, en 1946 et en 1947… Mais du coup, quand est-ce que la décolonisation a vraiment commencé pour de bon ? Combien de temps a-t-il fallu pour que l'Algérie soit vraiment décolonisée ? Qui s'est battu pour ou contre l'indépendance ? Et quels ont été les effets du conflit ?Bonne écoute !➤ Cet épisode propose une vision d'ensemble des enjeux de la décolonisation à travers la guerre d'Algérie. L'objectif est de montrer la violence du conflit dans toute sa complexité, sans manichéisme, ni glorification. Il ne s'agit pas de trancher, mais de restituer une réalité dure, telle qu'elle a été vécue des deux côtés. On s'attend possiblement à des retours nous reprochant de ne pas avoir assez insisté sur les violences commises par la France, ou au contraire, de trop mettre en avant le FLN. Ces points méritent en effet d'être approfondis, peut-être dans d'autres épisodes. Ici, il s'agissait avant tout de rendre compte de la brutalité du conflit dans son ensemble. À noter : un autre épisode, réalisé avec l'INA, traite spécifiquement de la propagande française pendant la guerre, ce qui vient compléter celui-ci : https://youtu.be/PBU3Sqautzg
Les Têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5MONDE, comme chaque dimanche sur RFI, avec Nicolas Brousse. Sur la première marche du podium cette semaine, un ingénieur en génie civil originaire du Cameroun. Après des études en Algérie, Brice Mba a rejoint HEC, avec un échange académique à la Singapore Management University. En 2023, il a cofondé Reasy, une plateforme intégrée de financement et de facilitation de commerce afin de rendre le commerce international rapide et facile pour les petits et les moyens importateurs africains. La seconde tête d'affiche est originaire de la République démocratique du Congo. Diplômé en ingénierie minière de l'université Copperstone de Zambie, Christian Mwamb Rubemb a conçu Makala Vert, une solution durable visant à produire une énergie propre à base de déchets biodégradables, une alternative au charbon de bois.
Præludium: Gøtu kirkju Ungdómskór syngur Sálmar 541: Nú hvítna tindar fjøllum á 488: Algóði Guð mín faðir er 326: Tú gavst mær, o, Harri, her livilig kor 691: Tú, sum gavst ljós milliónum Postludium: Gøtu kirkju Ungdómskór syngur Kirkjutænarar Klokkari: Tonny Kruse Urguleikari: Hans Olivur Joensen Deknur: Tove Kruse Samuelsen Kór: Gøtu kirkju Ungdómskór, Símun Hammer stjórnar. Prestur: Jonhard Jógvansson Áki Jóhansson Stenberg er sjónvarpsframleiðari og ljóðtøkningur er Rúni Eysturlíð
L'est de la République Démocratique du Congo est au cœur d'un conflit qui fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les forces congolaises, de l'autre, le M23 soutenu par le Rwanda voisin. De nombreux morts, des blessés et des populations appauvries, prises en étau dans une zone riche en matières premières, source de convoitises et de trafics. Alors que des négociations de paix sont en cours sous l'égide des États-Unis et du Qatar. Décryptage des enjeux économiques et géopolitiques d'un conflit qui paralyse toute une région.
L'est de la République Démocratique du Congo est au cœur d'un conflit qui fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les forces congolaises, de l'autre, le M23 soutenu par le Rwanda voisin. De nombreux morts, des blessés et des populations appauvries, prises en étau dans une zone riche en matières premières, source de convoitises et de trafics. Alors que des négociations de paix sont en cours sous l'égide des États-Unis et du Qatar. Décryptage des enjeux économiques et géopolitiques d'un conflit qui paralyse toute une région.
Episode 217: L'évolution de la poésie andalouse du Muashshah au Zajal : deux genres de poésie chantés dans la « Nouba » Préservée et développée en Algérie après l'expulsion des Maures d'Espagne au 15ème siècle, la musique andalouse est un héritage culturel originaire d'Al-Andalus qui a prospéré dans plusieurs régions du Maghreb jouant un rôle très important en tant que référence culturelle en Algérie par son profond enracinement dans l'histoire et dans l'identité du pays. Cette forme musicale s'est répandue au fil du temps au Maghreb, où elle a évolué et s'est adaptée aux cultures locales. Elle est composée de formes poétiques tels le Muwashshah ou le Zadjal. L'évolution de cette poésie a épousé de près le contexte des développements historiques et des bouleversements auxquels la société andalouse a fait face. Huit siècles sur le sol andalou, le muwashshah et le Zadjal s'épanouissent admirablement, de la conquête Omeyyade au 8ème siècle (de 711à 1031) jusqu'au règne de la dynastie arabe des Nasrides de Grenade du 13ème au 15ème siècle (de 1238 à 1492). Sans omettre le fait que bien avant la chute de Grenade, de nombreux musiciens musulmans s'étaient repliés en Afrique du Nord où cette tradition musicale arabo-andalouse s'est développée jusqu'à nos jours, particulièrement dans les villes ayant accueilli les réfugiés andalous. Dans ce podcast, Lamia Fardeheb Bendimred, Attachée de recherche au Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et qui mène des travaux sur les évolutions linguistiques dans la poésie populaire (Melhoun, Zajal Andalous, ...), se penche sur quelques exemples de poèmes issus de ces différentes périodes pour mettre en lumière les principales étapes de l'évolution de la poésie andalouse, en insistant sur les transformations, parfois profondes, qu'a connues la langue du Zadjal. Ce dernier se distingue en effet par une structure poétique particulière, caractérisée par l'emploi de l'arabe parlé et l'usage de schémas de rimes ainsi que de vers courts. Cet épisode s'inscrit dans le cadre de la journée d'étude intitulée « Chants et musiques d'Algérie : un fait social », organisée conjointement par Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) le 15 décembre 2024. Pr. Karim Ouaras, Université d'Oran 2 / CEMA a modéré le débat. * Podcast en relation: Episode 214: Introduction à la journée d'études « Chants et musiques d'Algérie : un fait social » Nous remercions infiniment Mohammed Boukhoudmi d'avoir interprété un morceau musical de « Elli Mektoub Mektoub » pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Raad Salam Namán es doctor en Filología Árabe e Islámica por la Universidad Complutense de Madrid y doctor en Ciencias de las Religiones por la Universidad Pontificia de Salamanca. Nacido en Nínive (Irak), donde se licenció en Estudios Árabes e Islámicos antes de huir por persecución religiosa, sobrevivió a guerras, secuestros y torturas por defender su fe cristiana frente al fanatismo islámico. Exiliado en España, es hoy un reconocido investigador, profesor y estudioso del Islam, cuya vida y conocimiento profundo de la cultura árabe le convierten en una de las voces más lúcidas y valientes frente al radicalismo religioso.
Les pays africains qualifiés pour le Mondial 2026 sont désormais connus : Maroc, Algérie, Tunisie, Égypte, Sénégal, Côte d'Ivoire, Ghana, Afrique du Sud et Cap-Vert. « AFC » revient sur les dernières journées des qualifications et se projette sur des barrages brûlants qui offriront, peut-être, un 10e billet au continent africain. Chaque mois, Afrique Football Club revient sur l'actualité du football africain. Ce podcast est disponible sur toutes les plateformes et sur le site L'Équipe. Présenté par Marie-Amélie Motte, avec Nabil Djellit et Hervé Penot. Enregistrement : Léa Leostic. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. Les voyages à la rencontre des “frères” Mohammed Merah, enfant violent et livré à lui-même, grandit dans un climat familial explosif avant de sombrer dans la délinquance. Après plusieurs séjours en prison, il se radicalise, fasciné par son frère Abdelkader et par le djihad. Entre 2010 et 2011, il voyage en Algérie, en Syrie et jusqu'en Afghanistan, espérant rejoindre les talibans. Surveillé par les services français, il parvient pourtant à disparaître des radars. Quelques mois plus tard, son nom marquera l'une des plus sombres affaires terroristes de France. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4) [INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Els protestants van ser un dels col·lectius perseguits pel franquisme que van haver d'emprendre el dur camí cap a l'exili l'any 1939. Tot i que no se sap exactament quants protestants van fer la retirada, sí que es tenen constància de diversos grups provinents de diferents punts dels Països Catalans que van venir cap a Catalunya Nord o cap a Algèria, segons el que tenien més a prop. Josep Lluís Carod-Rovira farà una conferència sobre l'exili dels protestants a la quarta edició de les Jornades d'Història i Debat Nacional. Serà el 18 d'octubre a les 18 h.
Entre Pink Casbah et Everyday Superheroes, piano méditatif et arabo andalou «arrangé» rock & soul. Nos premiers invités sont les 3 chevaliers du trio Armel Dupas pour la sortie de Everyday Superheroes. Avec Everyday Superheroes, le Armel Dupas Trio signe un album vibrant, cinématographique, où chaque morceau célèbre à sa manière les figures ordinaires de la vie quotidienne. À travers dix titres d'une grande cohérence poétique, le trio nous plonge dans un univers acoustique lumineux, enraciné dans la tradition du jazz tout en s'ouvrant aux couleurs du monde d'aujourd'hui. On y entend l'écho des grandes années Blue Note — des grooves inspirés de la soul jazz des années 60, des clins d'œil rythmiques aux musiques latines (Chocolate Cake), une narration presque filmique (The West Coasters, Vert Lagune), mais aussi la douceur d'un piano méditatif (Peace On Earth, Les mystères de l'âme) et l'énergie bondissante d'un trio en pleine osmose (The Playful Listener). À ces compositions s'ajoutent deux reprises emblématiques : Invitation, traité comme un boléro élégant, et Encuentros de John McLaughlin, totalement réinventé dans une dynamique presque orchestrale. Entre éclats, tendresse et clarté mélodique, Everyday Superheroes est un hommage vibrant à celles et ceux qui avancent dans la vie avec grâce, courage ou discrétion. Un album à la fois généreux, accessible, et plein d'âme. Armel Dupas se définit comme un musicien-entrepreneur. Son attrait pour la diversité artistique le conduit à multiplier pendant plus de 10 ans les expériences de tournées, de concerts et de musiques pour le cinéma et le théâtre (Henri Texier, Arnaud Desplechin, Sandra Nkaké, Catherine Ringer). Son oeuvre en tant que leader débute avec deux albums remarqués : Inner Island, album du groupe WaterBabies, vainqueur en 2013 du Tremplin Rezzo Focal Jazz à Vienne, auquel succède Upriver en 2015, sorti sous la bannière prestigieuse du label Jazz Village. En 2017-2018, le Armel Dupas Trio parcourt les scènes jazz françaises et européennes grâce au soutien du projet Jazz Migration qui entoure la sortie de l'album A Night Walk. En 2019, Armel découvre le plaisir de la scène en solo hors des circuits traditionnels, bâtissant une tournée de 100 concerts chez l'habitant baptisée Home Piano Live, laquelle épouse à merveille la sortie de son album Broderies (7 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming). Se produisant davantage à l'étranger qu'en France, Armel prépare un départ pour Moscou avorté par la crise de la COVID. C'est l'occasion d'un retour aux sources sur ses terres nantaises, où Armel redécouvre la vie au calme, entouré de nature et de vieux complices. Home Piano Live devient une émission en direct sur YouTube où l'on joue du jazz pour les amis d'ici et d'ailleurs. En quête permanente de rencontres avec son public, Armel crée en 2021 Le Piano Sacré et Le Coaching Musical, nouvelles passerelles entre musique et bien être. Allongé.e.s sur son piano, les participant.e.s au Piano Sacré vivent la musique d'une manière inédite, entre son vibratoire et portrait musical. 2022 voit la création d'un nouveau Armel Dupas Trio avec Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Acoustique et ancré dans un jazz easy listening, le trio produit deux albums qui remportent instantanément un large succès sur Spotify, propulsant la formation nantaise au rang des artistes de jazz les plus streamés internationalement. Titres interprétés au grand studio - Chocolate Cake Live RFI - Les mystères de l'âme, extrait CD - Everyday superheroes Live RFI Line Up : Armel Dupas (piano), Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Everyday Superheroes (Jazz Family 2025). Site Armel Dupas YouTube Home Piano Live Puis la #SessionLive reçoit Samira Brahmia pour Pink Casbah. Depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique «du monde», elle se fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Mais avec son passage à l'émission «The Voice» où elle défendait crânement «Haramtou Bik Nouassi», chanson d'amour du creuset arabo-andalou, Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d'encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l'ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité. C'est que celle qui en pince pour le swing d'Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d'Edith Piaf, la saudade de Cesaria Evora, a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, la classe qui rappellent celles dont on dit qu'elles guérissent l'âme. Samira Brahmia, femme-monde, voix des deux rives. Née en France mais élevée en Algérie, Samira Brahmia a grandi au carrefour des cultures, bercée autant par le blues et le rock que son père lui faisait écouter que par les mélodies arabo-andalouses qui irriguaient son quotidien. Dans l'Algérie des années 1990, alors que le pays traverse une décennie marquée par la violence, elle rêve déjà de musique et de liberté. Elle fait ses premiers pas comme choriste au sein d'un groupe de rock, puis se lance sur scène avec cette force tranquille et cette voix singulière, suave et brûlante, qu'on n'oublie pas. Son univers, qu'elle nomme le Pink Casbah, abolit les cases et les frontières. Héritière autant de Joni Mitchell que de Cheikha Rimitti, de Piaf que de Cesaria Evora, elle chante en arabe, en français et en anglais, dans un aller-retour constant entre Orient et Occident, entre héritage et invention. Titres interprétés au grand studio - Sankara (hommage à Thomas Sankara) Live RFI - Len Arka3, extrait album - Dzeoudji ou Quilini (Marie-toi et lâche-moi) (hommage à Cheikha Remitti) Live RFI. Line Up : Samira Brahmia (chant), Khliff Miziallaoua (guitare), Karim Ziad (batterie), Youcef Boukella (basse) et Meddhy Ziouche (piano). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Pink Casbah (auto-prod 2025). Site Samira Brahmia YouTube.
Entre Pink Casbah et Everyday Superheroes, piano méditatif et arabo andalou «arrangé» rock & soul. Nos premiers invités sont les 3 chevaliers du trio Armel Dupas pour la sortie de Everyday Superheroes. Avec Everyday Superheroes, le Armel Dupas Trio signe un album vibrant, cinématographique, où chaque morceau célèbre à sa manière les figures ordinaires de la vie quotidienne. À travers dix titres d'une grande cohérence poétique, le trio nous plonge dans un univers acoustique lumineux, enraciné dans la tradition du jazz tout en s'ouvrant aux couleurs du monde d'aujourd'hui. On y entend l'écho des grandes années Blue Note — des grooves inspirés de la soul jazz des années 60, des clins d'œil rythmiques aux musiques latines (Chocolate Cake), une narration presque filmique (The West Coasters, Vert Lagune), mais aussi la douceur d'un piano méditatif (Peace On Earth, Les mystères de l'âme) et l'énergie bondissante d'un trio en pleine osmose (The Playful Listener). À ces compositions s'ajoutent deux reprises emblématiques : Invitation, traité comme un boléro élégant, et Encuentros de John McLaughlin, totalement réinventé dans une dynamique presque orchestrale. Entre éclats, tendresse et clarté mélodique, Everyday Superheroes est un hommage vibrant à celles et ceux qui avancent dans la vie avec grâce, courage ou discrétion. Un album à la fois généreux, accessible, et plein d'âme. Armel Dupas se définit comme un musicien-entrepreneur. Son attrait pour la diversité artistique le conduit à multiplier pendant plus de 10 ans les expériences de tournées, de concerts et de musiques pour le cinéma et le théâtre (Henri Texier, Arnaud Desplechin, Sandra Nkaké, Catherine Ringer). Son oeuvre en tant que leader débute avec deux albums remarqués : Inner Island, album du groupe WaterBabies, vainqueur en 2013 du Tremplin Rezzo Focal Jazz à Vienne, auquel succède Upriver en 2015, sorti sous la bannière prestigieuse du label Jazz Village. En 2017-2018, le Armel Dupas Trio parcourt les scènes jazz françaises et européennes grâce au soutien du projet Jazz Migration qui entoure la sortie de l'album A Night Walk. En 2019, Armel découvre le plaisir de la scène en solo hors des circuits traditionnels, bâtissant une tournée de 100 concerts chez l'habitant baptisée Home Piano Live, laquelle épouse à merveille la sortie de son album Broderies (7 millions d'écoutes sur les plateformes de streaming). Se produisant davantage à l'étranger qu'en France, Armel prépare un départ pour Moscou avorté par la crise de la COVID. C'est l'occasion d'un retour aux sources sur ses terres nantaises, où Armel redécouvre la vie au calme, entouré de nature et de vieux complices. Home Piano Live devient une émission en direct sur YouTube où l'on joue du jazz pour les amis d'ici et d'ailleurs. En quête permanente de rencontres avec son public, Armel crée en 2021 Le Piano Sacré et Le Coaching Musical, nouvelles passerelles entre musique et bien être. Allongé.e.s sur son piano, les participant.e.s au Piano Sacré vivent la musique d'une manière inédite, entre son vibratoire et portrait musical. 2022 voit la création d'un nouveau Armel Dupas Trio avec Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Acoustique et ancré dans un jazz easy listening, le trio produit deux albums qui remportent instantanément un large succès sur Spotify, propulsant la formation nantaise au rang des artistes de jazz les plus streamés internationalement. Titres interprétés au grand studio - Chocolate Cake Live RFI - Les mystères de l'âme, extrait CD - Everyday superheroes Live RFI Line Up : Armel Dupas (piano), Jules Billé (contrebasse) et Christophe Piot (batterie). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Everyday Superheroes (Jazz Family 2025). Site Armel Dupas YouTube Home Piano Live Puis la #SessionLive reçoit Samira Brahmia pour Pink Casbah. Depuis plus de 10 ans, dans le milieu de la musique «du monde», elle se fait repérer pour sa voix et sa personnalité à la force tranquille. Mais avec son passage à l'émission «The Voice» où elle défendait crânement «Haramtou Bik Nouassi», chanson d'amour du creuset arabo-andalou, Samira Brahmia a plus que galvanisé un auditoire des deux côtés de la Méditerranée. Un signe d'encouragement pour une chanteuse qui revendique son identité plurielle et a l'ambition de bousculer les codes esthétiques pour faire voyager son art hors des territoires assignés. Toute son histoire la porte vers cette multiculturalité. C'est que celle qui en pince pour le swing d'Ella Fitzgerald, le groove de Cheikha Rimitti, la fougue d'Edith Piaf, la saudade de Cesaria Evora, a comme ses illustres ainées une voix dont le grain, la dynamique, la texture, la classe qui rappellent celles dont on dit qu'elles guérissent l'âme. Samira Brahmia, femme-monde, voix des deux rives. Née en France mais élevée en Algérie, Samira Brahmia a grandi au carrefour des cultures, bercée autant par le blues et le rock que son père lui faisait écouter que par les mélodies arabo-andalouses qui irriguaient son quotidien. Dans l'Algérie des années 1990, alors que le pays traverse une décennie marquée par la violence, elle rêve déjà de musique et de liberté. Elle fait ses premiers pas comme choriste au sein d'un groupe de rock, puis se lance sur scène avec cette force tranquille et cette voix singulière, suave et brûlante, qu'on n'oublie pas. Son univers, qu'elle nomme le Pink Casbah, abolit les cases et les frontières. Héritière autant de Joni Mitchell que de Cheikha Rimitti, de Piaf que de Cesaria Evora, elle chante en arabe, en français et en anglais, dans un aller-retour constant entre Orient et Occident, entre héritage et invention. Titres interprétés au grand studio - Sankara (hommage à Thomas Sankara) Live RFI - Len Arka3, extrait album - Dzeoudji ou Quilini (Marie-toi et lâche-moi) (hommage à Cheikha Remitti) Live RFI. Line Up : Samira Brahmia (chant), Khliff Miziallaoua (guitare), Karim Ziad (batterie), Youcef Boukella (basse) et Meddhy Ziouche (piano). Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Pink Casbah (auto-prod 2025). Site Samira Brahmia YouTube.
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
« La France se “gondwanatise“-t-elle ? » s'interroge Le Pays au Burkina Faso. Référence bien sûr au célèbre Gondwana, ce pays africain imaginaire et désormais célèbre, créé par l'humoriste Mamane, et dirigé par le non moins fameux président-fondateur… « Ce qui semblait être propre à l'Afrique aux yeux des Occidentaux est en train de se dérouler sur leur propre sol, s'exclame le quotidien ouagalais. Preuve, s'il en est, que la mal gouvernance est loin d'être l'apanage du continent noir. (…) La France ne devrait plus se prévaloir du droit de maître à penser ou s'ériger en donneuse de leçons aux Africains. Ce d'autant qu'Emmanuel Macron donne là, la preuve de son incapacité à mettre fin à une crise qui ébranle les fondements de l'État français. » Isolement politique « 14 h et 26 minutes de règne fantôme : Lecornu, le Premier ministre éclair qui s'effondre plus vite qu'un château de cartes », ironise Le Journal du Niger. « Derrière l'aspect burlesque de cette séquence, c'est aussi la fragilité du système institutionnel français qui se trouve brutalement exposée. (…) Cette République française, marquée par un exécutif fort, mais incapable de composer avec un corps législatif fragmenté, donne le sentiment d'atteindre ses limites, relève encore Le Journal du Niger. Macron, le “réformateur“ autoproclamé récolte les fruits de son isolement politique : une Assemblée hostile, une droite revancharde et une opposition radicalisée. Le mandat de 14 heures et 26 minutes de M. Lecornu n'est pas une simple anecdote ; il est le symptôme manifeste d'un système qui se fissure. » « Pauvre France ! » « Le gouvernement Lecornu n'aura tenu que 14 heures : séisme politique en France », constate également El Moudjahid à Alger. « Un sombre et loquace record, pointe le quotidien algérien proche du pouvoir, très emblématique du tragi-comique de la situation politique. La France replonge tête la première dans la crise, au bout de plusieurs semaines d'agitation sociale et de rendez-vous ratés avec le consensus autour de la politique budgétaire, au moment où l'urgence ne cesse de s'aggraver pour les finances publiques. » Et El Moudjahid de viser le président français : « Emmanuel Macron, qui semble, depuis des mois, déserter la politique nationale française, pour un volontarisme d'équilibre à l'international, a consommé trois gouvernements en un peu plus d'une année, et sans doute ses dernières cartouches. » « Pauvre France ! », renchérit le site Algérie Patriotique. « La classe politique française est aujourd'hui l'incarnation même de l'échec et de la déchéance. (…) Le peuple français, fatigué, désabusé, se retrouve prisonnier de ce système verrouillé, otage d'une caste arrogante. La colère gronde, la défiance s'installe, et c'est toute la démocratie qui est menacée. » L'Élysée : un « bunker assiégé » Sahel Tribune à Bamako, proche du pouvoir militaire, insiste : « France – Un pouvoir à bout de souffle : Matignon en crise, l'Élysée en sursis. » Là encore, Emmanuel Macron en prend pour son grade… « À force de mépriser les corps intermédiaires, d'ignorer les alertes et de gouverner en solitaire, le président s'est piégé lui-même, affirme Sahel Tribune. La démission express de Sébastien Lecornu, dernier fusible d'un système à l'agonie, signe l'échec d'un pouvoir centré sur une verticalité autoritaire et creuse. L'Élysée, jadis centre de gravité politique, n'est plus qu'un bunker assiégé. L'arrogance présidentielle, érigée en méthode de gouvernement, n'a engendré que paralysie, défiance et chaos. Le régime vacille, et Macron se retrouve seul face aux ruines de son propre règne. » Jusqu'à quand ? WakatSéra au Burkina pointe du doigt également le président français : « si ce énième coup de tonnerre dans le ciel politique français pourrait être celui de trop, il faut reconnaître que la foudre n'a pas encore atteint sa véritable cible qui n'est autre qu'Emmanuel Macron. Ce dernier, dont le mandat arrive à terme en 2027, est contraint, sous le feu des critiques, des menaces de motion de destitution, et appels à démission de la rue, d'utiliser et d'abuser des nomination et démission des Premiers ministres pour prolonger son séjour à l'Elysée, jusqu'à la fin de son second quinquennat. » Et WakatSéra de s'interroger : « a-t-il encore des fusibles à faire sauter, selon son bon vouloir ? Jusqu'à quand Emmanuel Macron résistera-t-il aux tirs nourris venus de toutes parts et déclenchés par l'opposition, qu'elle soit de Gauche, des Insoumis et de l'Extrême droite ? »
Le WFC classe les plus grosses clims du football ! Quel est le moment ou le but qui a le plus congelé un stade ou un club ? Algérie vs Cameroun, Man City vs Tottenham, le but de Wiltord en finale de l'Euro 2000, le WFC s'amuse à se rappeler des bons ou des mauvais souvenirs.
Dhafer Youssef, Flèche Love, Labess, Aziz Konkrite et Habib Dechraoui à la 20è édition d'Arabesques. L'esprit du festival Arabesques : un hymne à la diversité culturelle à Montpellier. Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Une programmation musicale et pluridisciplinaire : de la musique, mais aussi du théâtre, des contes aux projections cinématographiques, de la danse à la calligraphie, des délices gastronomiques, le festival offre une immersion inégalée dans la riche culture du monde arabe. Cet éventail artistique couvre à la fois la tradition et la création contemporaine, encourageant l'appréciation et la compréhension profonde de cette culture. Des valeurs de convivialité et de cohésion sociale : au-delà de son rôle artistique, Arabesques incarne un engagement profond en faveur des valeurs de convivialité, de respect mutuel et de vivre ensemble. Chaque année, il réunit un public de toutes origines et de tous âges dans un esprit de dialogue et d'ouverture. Le festival transcende les stéréotypes, offrant une vision authentique et nuancée des cultures arabes. Le public varié reflète la richesse des cultures méditerranéennes, favorisant ainsi l'harmonie et l'enrichissement mutuel. Un rayonnement international entre l'Europe et le monde arabe : Arabesques est bien plus qu'un festival local. Il se positionne comme un pont entre l'Europe et le monde arabe, mettant en lumière les convergences culturelles et établissant une relation harmonieuse. Avec plus de 20 000 spectateurs qui se rassemblent chaque année pendant 15 jours, le festival investit divers lieux publics et culturels de la Métropole de Montpellier, dont le domaine d'O, l'Opéra comédie, la Halle Tropisme et des espaces publics. Il s'efforce de stimuler la curiosité de tous, favorisant ainsi le vivre-ensemble et l'accessibilité culturelle. Arabesques devient une scène internationale pour la nouvelle génération d'artistes arabes grâce à ses partenariats étroits avec des artistes, des festivals, des salles de spectacles et des institutions en Europe et du bassin méditerranéen qui fait de lui l'événement culturel dédié au Monde arabe le plus important d'Europe. Nos invités : Nous avons rencontré le oudiste tunisien Dhafer Youssef. Le maître du oud, vocaliste au talent rare, est revenu à Arabesques pour présenter en exclusivité son tout nouvel album (il jouera 3 titres en fin de concert), attendu à la fin de l'automne. C'est un rendez-vous avec l'un des artistes les plus singuliers de la scène musicale contemporaine. Dhafer Youssef (oud, voix) ; Mario Rom (trompette), Daniel Garcia (piano, claviers) ; Swaeli Mbappe : guitare basse et Tao Ehrlich (batterie). Flèche Love. L'artiste suisse-algérienne propose une expérience intime, presque chamanique, où la voix devient souffle, cri, incantation, caresse. Portée par la puissance de l'émotion brute et la délicatesse du geste, elle convoque un ailleurs sensible, un territoire intérieur à explorer les yeux fermés. Dans Archipels intérieurs, elle (Amina Cadelli) est accompagnée de Jaafar Aggiouri à la guitare, clarinette, clarinette basse et au chant, et d'Olivier Koundono au violoncelle. Labess › Dima Libre - nouvel album. C'est un cri du cœur, un souffle insoumis, l'élan vital qui irrigue chaque note du cinquième album de Labess. Dima Libre est une traversée en eaux profondes, portée par la voix rugueuse, vibrante et sincère de Nedjim Bouizzoul. Une voix qui dit les fêlures, les colères brûlantes, les espoirs têtus, les poésies mouvantes et les étincelles volées à la nuit. Nedjim est un voyageur, Algérie, Québec et Bretagne récemment. Aziz Konkrite est un DJ franco-marocain, collectionneur de disques, beatmaker et producteur d'événements depuis 35 ans. Pour lui, tout a commencé avec la musique : funk, soul, hip-hop, boogie, et musique du monde de Montpellier à Nottingham, Paris à Casablanca, Lille, Praha, Gandou, Brighton… - Site du festival Arabesques - Dhafer Youssef - Flèche Love - Labess - Aziz Konkrite.
Dhafer Youssef, Flèche Love, Labess, Aziz Konkrite et Habib Dechraoui à la 20è édition d'Arabesques. L'esprit du festival Arabesques : un hymne à la diversité culturelle à Montpellier. Créé en 2006 par UNi'SONS, le Festival Arabesques brille comme une perle culturelle majeure qui illumine Montpellier. Cet événement annuel, qui prend place au cœur de la ville en septembre, se dresse comme un véritable phare de la diversité artistique et du vivre ensemble. Une programmation musicale et pluridisciplinaire : de la musique, mais aussi du théâtre, des contes aux projections cinématographiques, de la danse à la calligraphie, des délices gastronomiques, le festival offre une immersion inégalée dans la riche culture du monde arabe. Cet éventail artistique couvre à la fois la tradition et la création contemporaine, encourageant l'appréciation et la compréhension profonde de cette culture. Des valeurs de convivialité et de cohésion sociale : au-delà de son rôle artistique, Arabesques incarne un engagement profond en faveur des valeurs de convivialité, de respect mutuel et de vivre ensemble. Chaque année, il réunit un public de toutes origines et de tous âges dans un esprit de dialogue et d'ouverture. Le festival transcende les stéréotypes, offrant une vision authentique et nuancée des cultures arabes. Le public varié reflète la richesse des cultures méditerranéennes, favorisant ainsi l'harmonie et l'enrichissement mutuel. Un rayonnement international entre l'Europe et le monde arabe : Arabesques est bien plus qu'un festival local. Il se positionne comme un pont entre l'Europe et le monde arabe, mettant en lumière les convergences culturelles et établissant une relation harmonieuse. Avec plus de 20 000 spectateurs qui se rassemblent chaque année pendant 15 jours, le festival investit divers lieux publics et culturels de la Métropole de Montpellier, dont le domaine d'O, l'Opéra comédie, la Halle Tropisme et des espaces publics. Il s'efforce de stimuler la curiosité de tous, favorisant ainsi le vivre-ensemble et l'accessibilité culturelle. Arabesques devient une scène internationale pour la nouvelle génération d'artistes arabes grâce à ses partenariats étroits avec des artistes, des festivals, des salles de spectacles et des institutions en Europe et du bassin méditerranéen qui fait de lui l'événement culturel dédié au Monde arabe le plus important d'Europe. Nos invités : Nous avons rencontré le oudiste tunisien Dhafer Youssef. Le maître du oud, vocaliste au talent rare, est revenu à Arabesques pour présenter en exclusivité son tout nouvel album (il jouera 3 titres en fin de concert), attendu à la fin de l'automne. C'est un rendez-vous avec l'un des artistes les plus singuliers de la scène musicale contemporaine. Dhafer Youssef (oud, voix) ; Mario Rom (trompette), Daniel Garcia (piano, claviers) ; Swaeli Mbappe : guitare basse et Tao Ehrlich (batterie). Flèche Love. L'artiste suisse-algérienne propose une expérience intime, presque chamanique, où la voix devient souffle, cri, incantation, caresse. Portée par la puissance de l'émotion brute et la délicatesse du geste, elle convoque un ailleurs sensible, un territoire intérieur à explorer les yeux fermés. Dans Archipels intérieurs, elle (Amina Cadelli) est accompagnée de Jaafar Aggiouri à la guitare, clarinette, clarinette basse et au chant, et d'Olivier Koundono au violoncelle. Labess › Dima Libre - nouvel album. C'est un cri du cœur, un souffle insoumis, l'élan vital qui irrigue chaque note du cinquième album de Labess. Dima Libre est une traversée en eaux profondes, portée par la voix rugueuse, vibrante et sincère de Nedjim Bouizzoul. Une voix qui dit les fêlures, les colères brûlantes, les espoirs têtus, les poésies mouvantes et les étincelles volées à la nuit. Nedjim est un voyageur, Algérie, Québec et Bretagne récemment. Aziz Konkrite est un DJ franco-marocain, collectionneur de disques, beatmaker et producteur d'événements depuis 35 ans. Pour lui, tout a commencé avec la musique : funk, soul, hip-hop, boogie, et musique du monde de Montpellier à Nottingham, Paris à Casablanca, Lille, Praha, Gandou, Brighton… - Site du festival Arabesques - Dhafer Youssef - Flèche Love - Labess - Aziz Konkrite.
(Día Internacional de las Personas de Edad) «Fue a la vuelta de la esquina de aquella calle, que ni él ni ella habían recorrido nunca con frecuencia en pasados tiempos; menos aún en los últimos años.... Se encontraron de pronto frente a frente, y se vieron y se detuvieron, a la par, de golpe; y se miraron.... Se vieron sonriéndose el uno al otro con una sonrisa que se dilataba y demoraba sin que ellos lo pensaran. »—¡María!... »—¡Joaquín!... »Y se miraron un momento —un siglo— tal como no creyeron nunca verse. Eso ha hecho el tiempo con nosotros. El paño amarillento de sol, de mal dormir, de mal comer, y de los amaneceres sin esperanza, tuyo, María. El rostro como empequeñecido y con tajos en las mejillas, tuyo, Joaquín. Unos tajos que estuvieron siempre ahí como golpes de gubia, pero que ahora lo parecían de veras. Las ropas raídas y las uñas gastadas de animal que escarba para comer, de ella. Los hombros encorvados, las arrugas plisándole, aviejándole, los párpados, en las comisuras, de él.... »Luego vendrían las preguntas, y la imagen presente se iría diluyendo en una creciente lejanía, de días desperdiciados.... »—¿Te casaste? »—No; ¿y tú? »—Tampoco. »Pausa. »—¿Trabajas? »—Sí... Soy sereno en los sótanos de un almacén. Entro a las diez de la noche; a las seis de la mañana dejo mi turno. Recién apagué mi farol. ¿Y tú? »—Trabajo por horas en varias casas. No me falta trabajo, no creas. Y me tratan bien siempre. Casi siempre.... »—¿Dónde vas?... »—Al mercado. Me desvié un poco de mi camino, esta mañana. Me cansé de ir siempre por el mismo. Se me ocurrió cambiar, hoy; Y ya ves. Dios quería juntarnos. »—Sí. Dios seguramente. »—¡Tengo tantas cosas de que hablarte! »—Y yo. Ahora iba a la pensión a desayunar y dormir; pero puedo dejar de ir. Hablar. Hablar contigo. Hablarnos. »—Pero yo no puedo. Voy al mercado. Tengo que volver a la casa pronto —con pánico—. No puedo tardar. Tengo que estar a punto en la cocina.... »—Nos vemos luego, entonces. »—¿Dónde?... »—Donde tú digas. »—La plaza aquella, ¿ves? Seis cuadras de aquí. Llevo a los niños a pasear por la tarde. Entonces sí, tengo tiempo. Tendremos tiempo. »—Estaré allí. »Pero no se movían.... »Fue ella quien tuvo que romper el encanto: »—Hasta luego. »Le sonrió y echó a andar... canasta al brazo, volviéndose a veces. El quedó aún en el sitio, viéndola irse. Hasta que dobló la esquina tras volverse una vez más y dirigirle un saludo que él respondió apenas porque le sonreía, y sonriendo siguió, sin pensar que ella ya no podía ver su sonrisa. »Ahora él también echó a andar. Con los pies aligerados, con todo el cuerpo aligerado: no sabía cómo; pero le costaba menos caminar.... Es verdad lo que decía la vieja. Dios aprieta, pero no ahoga. Algún día nos sonríe la felicidad. »... María.»1 Con este cuento titulado «El nombre de María», la escritora hispano-paraguaya Josefina Plá nos hace vivir la experiencia del afortunado reencuentro de dos seres sencillos que, a pesar de haber sido maltratados por los años, era como si se hubieran conservado el uno para la otra, la una para el otro, toda la vida, sin saberlo. Y Dios sí quería juntarlos. «Sí. Dios seguramente.» Porque el Padre celestial desea dar cosas buenas a sus hijos aún más que los que somos padres deseamos dárselas a los nuestros.2 Carlos ReyUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net 1 Josefina Plá, Cuentos completos, Ed. Miguel Ángel Fernández (Editorial El Lector, 1996), pp. 421-23. 2 Mt 7:11
L'expression “pied-noir” est aujourd'hui associée aux Européens d'Algérie rapatriés en France après l'indépendance de 1962. Mais son origine est plus complexe, nourrie d'interprétations multiples, parfois contradictoires.D'abord, plusieurs hypothèses coexistent sur son apparition. La plus répandue affirme que le terme serait né au XIXᵉ siècle, en référence aux colons français arrivant en Algérie. Ils portaient de lourdes bottes en cuir noir, contrastant avec les babouches des populations locales. Les “pieds noirs” désigneraient donc ceux qui venaient d'outre-Méditerranée et marquaient le sol algérien de leur empreinte.Une autre théorie suggère que l'expression vient du monde maritime. Les marins qui traversaient la Méditerranée, souvent couverts de suie et de charbon à cause des machines à vapeur, étaient appelés “pieds noirs”. Beaucoup s'établirent ensuite en Algérie, renforçant l'association du terme avec les Européens installés sur place.Au début du XXᵉ siècle, “pied-noir” n'avait rien d'un mot valorisant. Il était utilisé de manière péjorative, parfois par les Français de métropole pour désigner ces colons jugés rustres ou différents. En Algérie même, le mot circulait aussi dans un registre ironique ou insultant. Ce n'est qu'après la guerre d'indépendance et l'exode massif des Européens en 1962 que le terme change de statut.En arrivant en France, près d'un million de rapatriés durent affronter la douleur du déracinement et le rejet d'une partie de la population métropolitaine. Le mot “pied-noir”, autrefois charge négative, devint peu à peu un marqueur identitaire. Se revendiquer “pied-noir”, c'était affirmer son histoire particulière, ses racines algériennes et la mémoire d'une communauté prise dans le tumulte de la décolonisation.Aujourd'hui encore, le terme véhicule des émotions contrastées. Pour certains, il symbolise la nostalgie d'une terre perdue, l'Algérie française. Pour d'autres, il reste associé aux tensions coloniales et à la mémoire douloureuse de la guerre. Mais au-delà des débats politiques, “pied-noir” est devenu un mot patrimonial, témoin d'une histoire franco-algérienne profondément imbriquée.Ainsi, l'étymologie du mot reflète à elle seule la complexité du passé colonial : né comme une injure, réapproprié comme un étendard, il raconte la trajectoire de ceux qui, ayant grandi sur l'autre rive de la Méditerranée, durent refaire leur vie en France. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le câble téléphérique C1 arrivera en Île-de-France le 13 décembre 2025 et va servir plusieurs villes du Val-de-Marne. C'est un projet voulu par Valérie Pécresse, présidente de la région. Mais une députée LFI propose de rendre les cabines, qui relieront Créteil à Villeneuve-Saint-Georges, non-mixtes pour protéger les femmes des agressions sexuelles. Pour Élizabeth Martichoux, il s'agit d'une polémique régionale, mais qui est tout à fait édifiante. Elle se demande si la non-mixité s'avère être la solution. L'échéance se rapproche. Le projet de budget 2026 de Sébastien Lecornu serait terminé et va être transmis jeudi au Haut conseil des finances publiques qui dépend de la Cour des comptes. François Lenglet confirme l'ampleur des tâches en rappelant les contraintes, celles de convaincre le PS de ne pas voter contre, de réduire le déficit et de faire un geste sur le pouvoir d'achat. Il évoque également les premiers arbitrages pour concilier rigueur budgétaire et relance économique. Ce mercredi matin, un tweet de l'ambassade de France en Algérie qui félicite les 8 351 étudiants algériens qui ont obtenu des visas pour venir étudier dans l'Hexagone pour la rentrée 2025. Ce chiffre représente une augmentation de 1 000 visas par rapport à l'année 2024. Pour Abnousse Shalmani, le problème réside dans le contexte, c'est-à-dire la crise avec Alger. Elle parle de "visas de la honte". Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'histoire de la clémentine ressemble à un conte fruité, né au croisement de la science, du hasard et de la passion botanique. Elle commence en 1902, dans un orphelinat agricole tenu par les Frères de l'Annonciation, près d'Oran, en Algérie alors française. Le responsable des lieux, le frère Clément Rodier, moine d'origine alsacienne, s'intéresse depuis longtemps à l'agriculture et à l'amélioration des cultures fruitières. Curieux, il multiplie les expérimentations dans le verger de l'orphelinat.Un jour, en observant des plants d'agrumes, il découvre un arbre étrange. Celui-ci, issu vraisemblablement d'un croisement naturel entre un mandarinier et un oranger doux, porte des fruits petits, ronds, à la peau fine et à la chair sucrée. Contrairement aux mandarines classiques, ils sont presque sans pépins. Le frère Clément comprend vite qu'il tient là une découverte précieuse, facile à cultiver et surtout très appréciée des enfants de l'orphelinat. On baptise ce nouveau fruit « clémentine », en hommage à son découvreur.L'innovation tombe à point nommé. À l'époque, la mandarine, bien que populaire, est jugée trop acide et pleine de graines, ce qui limite sa consommation. La clémentine, elle, se pèle facilement, ne laisse pas de jus collant sur les doigts et plaît aux plus jeunes comme aux adultes. Sa douceur et sa praticité la rendent rapidement irrésistible.Dès les années 1920, la culture de la clémentine se répand dans toute l'Algérie, puis en Corse, au Maroc et en Espagne. Après la Seconde Guerre mondiale, elle conquiert la France métropolitaine, devenant un fruit d'hiver emblématique. Dans les années 1960, la Corse en fait même une spécialité locale, donnant naissance à l'appellation « clémentine de Corse », très recherchée pour sa qualité.Aujourd'hui, la clémentine est produite sur tous les continents, des vergers méditerranéens aux plantations de Californie et d'Afrique du Sud. Mais son origine reste profondément franco-algérienne, née de l'observation attentive d'un moine qui voulait nourrir au mieux les enfants d'un orphelinat.Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la rencontre entre le hasard biologique et la curiosité humaine. Sans le regard passionné du frère Clément, ce croisement naturel aurait pu passer inaperçu. Sa découverte illustre la manière dont l'agriculture, parfois, se réinvente grâce à des figures modestes, éloignées des laboratoires mais proches de la terre.La clémentine n'est donc pas seulement un fruit d'hiver que l'on déguste à Noël. Elle est le symbole discret d'une invention née dans un coin de verger algérien, devenue en un siècle un véritable patrimoine mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Le théâtre du Maghreb et du Moyen-Orient sont à l'honneur pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne. Pour cette deuxième émission enregistrée à Limoges, lumière sur le théâtre du Maghreb avec Yacine Benyacoub, metteur en scène, comédien et auteur franco-algérien, né dans le quartier de Bab El Oued à Alger et qui vient de recevoir le prix SACD de la dramaturgie francophone pour sa pièce La décennie noire écrite en 2023, une tragédie, mais non dénuée d'humour qui parle de cette décennie meurtrière qui a frappé son pays d'origine dans les années 90. Yacine Benyacoub a commencé à faire du théâtre en Algérie dès 2001, année de la concorde civile après la fin de la «décennie noire». Il quitte l'Algérie en 2012 pour s'installer en France où il fonde la compagnie Alter Natif. En France, il a été frappé par la méconnaissance du sujet. On vit dans une colère permanente et diffuse, c'est épuisant. Faire ce travail d'écriture me guérit, ça permet de prendre du recul sur ce qu'on a vécu. La décennie noire désigne la guerre civile qui a ensanglanté l'Algérie de 1992 à 2002. Elle a débuté après l'annulation des élections législatives de 1991 remportées par le Front islamique du Salut (FIS). Ce conflit a opposé les forces de sécurité de l'État à divers groupes islamistes armés tels que le GIA entraînant une vague de meurtres, kidnappings, attentats, massacres de civils ou assassinats ciblés. Bien que le bilan soit sujet à débat, on estime que 150.000 à 200.000 personnes ont perdu la vie, que 20.000 personnes auraient disparu et que 1 million de personnes auraient été contraintes de fuir. Le texte La décennie noire aux éditions Quartiers Intranquilles. Le théâtre palestinien est également à l'honneur avec Amer Khalil qui a repris la direction du théâtre national palestinien en 2011 après le suicide de son fondateur François Gaspar dit Abou Salem. Ce théâtre situé à Jérusalem-Est, est régulièrement menacé de fermeture par les autorités israéliennes «La difficulté aujourd'hui n'est pas tant la liberté de faire ce qu'on veut, ou la censure : on se heurte plutôt aux difficultés administratives.» Quelle époque pour être en vie ! À Limoges, Amer Khalil présente Un cœur artificiel. Une pièce de science-fiction créée pour le Théâtre national palestinien et mise en scène par Mohammad Basha, qui se penche sur la question de l'intelligence artificielle et de l'évolution des machines. Mais c'est aussi une pièce qui interroge sur la notion de vengeance sur un ton de vaudeville...sans doute pour exorciser les horreurs de la vie et de la guerre. Le Théâtre national palestinien a été fondé par François Abou Salem (né François Gaspar) un comédien, auteur, metteur français d'origine palestinienne en 1984 à Jérusalem-Est. Né à Provins en France, d'un père poète et traducteur et d'une mère sculptrice, François Abou Salem a grandi à Jérusalem-Est. Après un passage au Théâtre du Soleil à Paris, il commence à travailler en tant que comédien et metteur en scène à Jérusalem-Est. Il a créé la compagnie théâtrale El-Hakawati en 1978 qui deviendra, quelques années plus tard, le Théâtre National palestinien. Il se suicidera en 2011, à Ramallah. À lire : Le Théâtre palestinien et François Abou Salem, de Najla Nakhlé-Cerruti, publié chez Actes Sud. Programmation musicale du jour : Le groupe Manaraf qu'on a pu entendre dans la pièce Kaldûn, spectacle d'ouverture des Zébrures d'automne.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Dans le vaste Empire colonial français, l'Algérie avait une place un peu à part. Et c'est justement ça que je vous propose de découvrir aujourd'hui : quand on dit “Algérie française”, concrètement, de quoi on parle ? Comment était organisée la colonie ? Qui y vivait ? Comment se déroulait la vie quotidienne ? Comment fonctionnait le système colonial sur place, et combien de temps il s'est maintenu ? Beaucoup de questions sur un sujet complexe, que je vais essayer de vous expliquer sans que ça soit trop scolaire. À mon sens, on peut comprendre ce qu'est l'Algérie française à travers trois grands points. D'abord la domination politique du pays : qui dirige, et comment. Ensuite, le façonnement du territoire : les villes, les campagnes, les villes nouvelles. Et enfin, la sociologie : est-ce que tout ça, ce mélange de populations et de croyances, donne naissance à une “culture algérienne” à part ? Un vaste programme, alors c'est parti !Bonne écoute !
Episode 214: Introduction à la journée d'études « Chants et musiques d'Algérie : un fait social » Dans ce podcast, Jonathan Glasser, professeur agrégé d'anthropologie à l'université William & Mary à Williamsburg, en Virginie, introduit la journée d'étude intitulée « Chants et musiques d'Algérie : un fait social », organisée conjointement par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) le 15 décembre 2024, en présentant une bibliographie sur la musique citadine algérienne de langue arabe. Jonathan Glasser est l'auteur de l'ouvrage The Lost Paradise : Andalusi Music in Urban North Africa (University of Chicago Press, 2016), qui a remporté le prix L. Carl Brown Book Prize de l'American Institute for Maghrib Studies et le prix Mahmoud Guettat International Prize in Musicology du Ministère tunisien des Affaires culturelles. Plusieurs de ses travaux ont été publiés dans l'International Journal of Middle East Studies, l'American Ethnologist, l'Anthropological Quarterly, Hespéris-Tamuda et Turath. Glasser a récemment terminé un manuscrit intitulé More Than Friends : Muslim-Jewish Intimacy in Algerian Music (Plus que des amis : l'intimité entre musulmans et juifs dans la musique algérienne). Pr. Karim Ouaras, Université d'Oran 2 / CEMA a modéré le débat. Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
L'émission 28 minutes du 23/09/2025 Le cécifoot comme lumière : la renaissance d'Hakim ArezkiLe 7 septembre 2024, Hakim Arezki marque, de son pied droit, le premier tir au but de l'équipe de France de cécifoot en finale des Jeux Paralympiques, à Paris, au pied de la Tour Eiffel. Ce même pied qui a failli être amputé 23 ans plus tôt. En 2001, le jeune Hakim participe à une manifestation pacifique en Kabylie pour la défense de la langue et de l'identité berbère. Il reçoit deux balles dans le corps : une dans le tendon d'Achille, une autre sous le crâne. La deuxième le rendra aveugle en sectionnant neuf nerfs optiques. Son père, qui vit en région parisienne, le retrouve en Algérie et parvient à l'évacuer en cachette pour le faire hospitaliser en France. Dans sa biographie “Renaître dans la nuit” (XO éditions), il revient sur sa traversée du désert qui dura deux ans, d'hôpital en hôpital, d'opérations en opérations, l'acceptation de son nouveau handicap puis, enfin, sa reconstruction progressive. Reconnaissance de l'État de Palestine : chemin vers la paix ou voie sans issue ? “Le temps est venu de faire la paix”, a déclaré Emmanuel Macron dans l'enceinte des Nations unies le 22 septembre. Un discours d'un peu plus de 20 minutes durant lequel il a reconnu l'État palestinien. Quelques applaudissements ont accompagné cette annonce prononcée devant deux chaises ostensiblement vides : celles des représentants d'Israël et des États-Unis. La veille, le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie et le Portugal ont également reconnu officiellement cet État. Aujourd'hui, ils sont 158 pays sur les 193 membres de l'ONU à l'avoir fait. “Ils reconnaîtront un État palestinien sur le papier et nous construirons ici l'État juif israélien sur le terrain. Le papier sera jeté à la poubelle de l'histoire et l'État d'Israël prospérera et fleurira”, avait déjà prévenu le ministre israélien de la Défense, Israël Katz. La probabilité d'une annexion totale de la Cisjordanie par Israël est toujours d'actualité. Les États-Unis sont le seul pays du Conseil de sécurité de l'ONU a ne pas reconnaître l'État palestinien. Donald Trump s'exprime aujourd'hui aux Nations unies pour s'en prendre aux pays qui ont choisi de reconnaître la Palestine. Il doit, dans le même temps, rencontrer les dirigeants des pays arabes pour évoquer son propre plan, celui d'une Riviera à Gaza. On en débat avec Dominique Eddé, romancière et essayiste libanaise, David Khalfa, co-directeur de l'Observatoire du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès et Arancha González, ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères dans le gouvernement de Pedro Sanchez (2020-2021).Enfin, Xavier Mauduit revient sur les travaux de la nouvelle salle de bal de la Maison Blanche qui viennent de débuter, rappelant l'époque du “Gilded Age”. Marie Bonnisseau nous présente un nouveau produit d'hygiène : le déodorant pour tout le corps, créé par un gynécologue américain qui voyait ses patients s'inquiéter de l'odeur de leurs parties intimes. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Né en Algérie de parents Béarnais, c'est pourtant du côté de la Bigorre que Michel grandit.Il découvre alors le rugby à Tarbes, pour ce qui deviendra l'aventure d'une vie ! Franchissant les échelons un à un, il intègre l'équipe première du Stadoceste Tarbais à tout juste 17 ans, rejoignant ainsi les joueurs qui l'avaient fait rêver lorsqu'ils avaient remporté le Brennus quelques années plus tôt, en 1973.Le Blond, comme il est affectueusement surnommé, devient un rouage essentiel de l'effectif Tarbais, parvenant jusqu'en finale du Championnat de France en 1988, saison au cours de laquelle il sera également sélectionné avec le XV de France.Retraité des terrains en 1993, Michel devient un temps entraineur des Rouge et Blanc ! Si je n'ai cité aucun autre club depuis le début de cette introduction, c'est parce qu'il a toujours eu une fidélité sans faille envers le Stado, puisqu'il n'a joué ou entrainé que dans ce club tout au long de sa magnifique carrière.Ayant évolué avant l'ère du professionnalisme, il a évidemment dû concilier sa carrière de sportif avec son métier, d'abord dans la police, puis au sein du conseil départemental des Hautes Pyrénées.Figure emblématique de la formation en Armagnac-Bigorre, il aura par ailleurs accompagné des centaines de jeunes joueurs, notamment au travers de sélections locales.Vous allez l'entendre, Michel est un sacré personnage et un vrai passionné du territoire qui l'a vu grandir. J'ai passé un magnifique moment en sa compagnie !Bonne écoute !-----------------------------
Le Plancher de Jeannot est un grand morceau de parquet gravé de textes, réalisé au tout début des années 70 par Jean Crampilh-Broucaret, dit Jeannot qui se suicida peu de temps après. Découvert fortuitement dans une ferme familiale au fin fond du Béarn en 1994, le plancher de Jeannot est aujourd'hui exposé au musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris, le plus grand hôpital psychiatrique depuis le milieu du XIXè siècle. «On ne connait pas d'objet équivalent» Le plancher en chêne, de 15m2 était le plancher de la chambre de Jean Crampilh-Broucaret. Il était situé de part et d'autre de son lit. Il est gravé de lettres majuscules faites de points (trous) tous de même diamètre, et composé de deux textes qui reprennent les mêmes termes sur deux parties du plancher qui étaient de chaque côté du lit : 27 lattes d'un côté, 41 de l'autre. Les deux textes se font écho. Pour graver ce plancher, il a utilisé un ciseau à bois et une perceuse. Jean Crampilh-Broucaret est né en 1939 à Moncaup, dans les Pyrénées-Atlantiques dans une famille moderne et aisée. Il a effectué son service militaire en Algérie. Il revient lorsqu'il apprend que son père s'est suicidé. Sa mère décède en 1971, il enterre son corps sous l'escalier familial et commence à graver sur le plancher de sa chambre. Il meurt peu de temps après, en 1972. Que se cache-t-il derrière cette écriture ? Qu'est-ce que dessiner veut dire quand l'écriture déraille ? Que disent ces textes. Recouvert de motifs, figures et écriture, cette création a suscité de nombreux fantasmes et interprétations : elle est souvent considérée comme une œuvre d'art brut... Invités : Anne-Marie Dubois, responsable scientifique du MAHHSA (Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne), commissaire générale de l'exposition et Dominique Vieville, conservateur général honoraire du patrimoine, chargé d'étude auprès du MAHHSA, commissaire et concepteur de l'exposition. L'invention d'une écriture. Le Plancher de Jeannot, au Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis. Jusqu'au 18 janvier 2026. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville où Bénédicte Kodia, assistante communication de l'Institut français de Brazzaville au Congo, nous parlera de la huitième édition du Festival Mboté hip hop qui aura lieu ce mercredi 17 septembre. Cette année, la programmation sera 100% congolaise ! Programmation musicale : Les artistes Nix Ozay et Biz Ice avec le titre Miss tec 4.
Le Plancher de Jeannot est un grand morceau de parquet gravé de textes, réalisé au tout début des années 70 par Jean Crampilh-Broucaret, dit Jeannot qui se suicida peu de temps après. Découvert fortuitement dans une ferme familiale au fin fond du Béarn en 1994, le plancher de Jeannot est aujourd'hui exposé au musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne à Paris, le plus grand hôpital psychiatrique depuis le milieu du XIXè siècle. «On ne connait pas d'objet équivalent» Le plancher en chêne, de 15m2 était le plancher de la chambre de Jean Crampilh-Broucaret. Il était situé de part et d'autre de son lit. Il est gravé de lettres majuscules faites de points (trous) tous de même diamètre, et composé de deux textes qui reprennent les mêmes termes sur deux parties du plancher qui étaient de chaque côté du lit : 27 lattes d'un côté, 41 de l'autre. Les deux textes se font écho. Pour graver ce plancher, il a utilisé un ciseau à bois et une perceuse. Jean Crampilh-Broucaret est né en 1939 à Moncaup, dans les Pyrénées-Atlantiques dans une famille moderne et aisée. Il a effectué son service militaire en Algérie. Il revient lorsqu'il apprend que son père s'est suicidé. Sa mère décède en 1971, il enterre son corps sous l'escalier familial et commence à graver sur le plancher de sa chambre. Il meurt peu de temps après, en 1972. Que se cache-t-il derrière cette écriture ? Qu'est-ce que dessiner veut dire quand l'écriture déraille ? Que disent ces textes. Recouvert de motifs, figures et écriture, cette création a suscité de nombreux fantasmes et interprétations : elle est souvent considérée comme une œuvre d'art brut... Invités : Anne-Marie Dubois, responsable scientifique du MAHHSA (Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne), commissaire générale de l'exposition et Dominique Vieville, conservateur général honoraire du patrimoine, chargé d'étude auprès du MAHHSA, commissaire et concepteur de l'exposition. L'invention d'une écriture. Le Plancher de Jeannot, au Musée d'Art et d'Histoire de l'Hôpital Sainte-Anne, 1 rue Cabanis. Jusqu'au 18 janvier 2026. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville où Bénédicte Kodia, assistante communication de l'Institut français de Brazzaville au Congo, nous parlera de la huitième édition du Festival Mboté hip hop qui aura lieu ce mercredi 17 septembre. Cette année, la programmation sera 100% congolaise ! Programmation musicale : Les artistes Nix Ozay et Biz Ice avec le titre Miss tec 4.
Episode 212: Entretien avec la Sociologue Nouria Benghabrit Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré en février 2023 en Algérie, Habib Ayeb, Professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec la Sociologue Nouria Benghabrit, ancienne Directrice du Centre National de Recherche en Anthropologie Sociale et Culturelle (CRASC) et Ex-Ministre de l'Éducation nationale. Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions Dr. Jonathan Glasser, anthropologue culturel au College of William & Mary, pour son istikhbar in sika à l'alto pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage: Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).
Journaliste sportif passionné par le football africain, Christophe Gleizes a été condamné en juillet 2025 à sept ans de prison en Algérie pour avoir simplement exercé son métier. Officiellement condamné pour « apologie du terrorisme », il paye en réalité le prix d'un reportage et des tensions diplomatiques entre Paris et Alger. Son histoire, tragique et absurde, dit l'urgence de défendre la liberté de la presse.Pour signer la pétition pour la libération de Christophe Gleizes, rendez-vous ici.Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Jude Rigaud. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“Omar m'a tuer”... En 1991, ces dix lettres de sang, écrites avec les doigts, ont fait grand bruit dans les médias… Elles sont le seul indice d'une scène de crime mystérieuse et désigne un homme : Omar Raddad, un jeune jardinier marocain, unique suspect de cette affaire. Pour la justice, il est le meurtrier de Ghislaine Marchal… Depuis plus de 30 ans, l'accusé se bat pour prouver son innocence. Une enquête à charge Mardi 25 juin 1991, Toulon, à 120 kilomètres de Mougins. C'est une ville de bord de mer, réputée pour son joli port et sa douceur de vivre, qui accueille depuis une dizaine d'années de nombreux immigrés méditerranéens. Des hautes barres d'immeubles ont poussé dans la ville pour loger tous les nouveaux arrivants. Des résidences sans réel charme où cohabitent Marocains, Algériens, Tunisiens et Sénégalais. C'est dans l'une d'entre elle que vit Omar Raddad avec sa femme et ses deux jeunes garçons ainsi que sa belle-famille. Un podcast Bababam Originals Ecrit par Capucine Lebot et raconté par Caroline Nogueras Première diffusion : 5 janvier 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:57:22 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Dans cette conférence consacrée à la guerre d'Algérie, l'historien Michel Winock fait remonter les origines des tensions dès la prise d'Alger, en 1830. Il revient sur cette longue période pendant laquelle Algérie et France se trouvent en état de conflit, plus ou moins ouvert, plus ou moins latent. - réalisation : Massimo Bellini - invités : Michel Winock Historien, spécialiste de l'histoire de la République française et des mouvements intellectuels contemporains
La noche del 1 de abril del 2022 recibimos una llamada telefónica durante nuestra transmisión en vivo #086. Enrique nos contó sobre Potrero Viejo, un pequeño pueblo ubicado en Veracruz. Lugar donde suceden cosas realmente aterradoras. Fenómenos que van desde la aparición de la llorona, el paso de la carreta de la muerte, el acecho de chanques, apariciones del Diablo y otras manifestaciones fantasmales.► Lugar de los hechos : Algún lugar cercano a Amatlán, Naranjo, Veracruz► Año: No especificado► Experiencia compartida por : Christian de Jesús Aldama▬▬▬▬▬▬▬▬Te invitamos a seguirnos en todas nuestras redes sociales. Publicamos más contenido aterrador por allá:► YouTube: https://www.youtube.com/FrecuenciaParanormal► Facebook: https://www.youtube.com/FrecuenciaParanormal► TikTok: https://www.tiktok.com/@frecuencia__paranormal► Instagram : https://www.instagram.com/frecuencia.paranormal► Twitter : https://x.com/FrecParanormal▬▬▬▬▬▬▬▬¿Tienes un relato que te gustaría compartir en esta Frecuencia?Envíalo a: frecuencia.paranormal.oficial@gmail.como a nuestro WhatsApp: (+52) 3313328094 Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
«Sólo conocía a los hombres en su momento más deshumanizado.... [en] que no tomaban de ella sino el instante de su sed, como un jarro de agua de la laguna.... »Pero, en un momento imprevisible para todos, la inconcebible regeneración comenzó.... Nadie volvió a traspasar la estera. Pero nadie creyó en su voluntad de purificación. De nada le valió. El pasado impuro y cercano la tenía presa en su jaula como a una cotorra.... Salu’í seguía siendo para todos la [prostituta] de la laguna.... La iban a expulsar del campo.... [Pero] en eso cayó la guerra, y la evacuación de la población civil salvó [del destierro] a la pecadora.... »Al día siguiente entró a trabajar en el hospital.... Y ahora estaba allí... en medio de repentinos fogonazos. »Todo el convoy se ponía en movimiento con un apuro ciego y desordenado.... »[Algún tiempo después], a media mañana, los camiones llegaban a un nuevo cañadón.... »—La entrada [al temido paso] Garganta de Tigre.... »Ahora se escuchaba más cercano el intermitente cañoneo... »—¡Avión enemigo!... »Un júnker..., al descubrir el convoy, [bajó en picada] sobre él con un poderoso rugido ametrallándolo a quemarropa.... Un aguatero y el furgón sanitario forcejeaban para desprenderse de las huellas, pero ya el avión volvía en una pasada rasante escupiendo fuego, y lanzando ahora también una bomba, que cayó sin explotar cerca del sanitario. Sus tripulantes saltaron enloquecidos y huyeron hacia el boscaje. El camillero cayó tumbado por la ráfaga. El camión aguador estaba inmóvil en la cuneta. A través del parabrisas hecho añicos, se veía al conductor caído de bruces sobre el volante, la cabeza empapada por la sangre.... »Aquino tendió de repente su brazo hacia el sanitario. »—¡Miren eso! »Entre las ruedas se veía un bulto oscuro y cilíndrico. Era la bomba que había caído sin estallar. »—¡Puede reventar en cualquier momento!... »En un súbito impulso, Salu’í salió [disparada] hacia el furgón. Su decisión fue tan rápida, que Aquino nada pudo hacer para impedirla. Sólo alcanzó a gritarle: »—¡No vayas! ¡Es peligroso! »Ella siguió corriendo sin hacerle caso y llegó al vehículo.... Rebuscó en el interior... Sacó un botiquín de primeros auxilios, cargó en un brazo medicamentos, paquetes de venda, todo lo que pudo, y regresó a escape hacia el bosque, en momentos en que el avión hacía una nueva pasada ametrallando el abra. La rápida estela de nubecitas de polvo cruzó mordiendo el camino muy cerca de ella.... »Los camioneros estaban asombrados.... »—No acaba uno de conocer a la gente —dijo... Silvestre [más tarde]...— Creí que lo tuyo era un capricho no más.... ¡Estás naciendo de nuevo, Salu’í!1 Así narra el autor paraguayo Augusto Roa Bastos, en su novela Hijo de hombre, uno de los episodios de la Guerra del Chaco con Bolivia, guerra en la que él mismo participó como voluntario a la edad de catorce años. Gracias a Dios, a Él no le tenemos que comprobar que nos hemos regenerado para tener su aprobación. Al contrario, como Dios no envió a su Hijo Jesucristo al mundo para condenarnos sino para salvarnos, nos trata como trató a la mujer sorprendida en adulterio a quien los fariseos querían apedrear. Al pecador arrepentido Dios lo acepta tal como es, lo regenera Él mismo mediante el nuevo nacimiento espiritual y le dice que no vuelva a pecar.2 Carlos ReyUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net 1 Augusto Roa Bastos, Hijo de hombre (New York: Penguin Books, 1996), pp. 228-43. 2 Jn 3:3-17; 8:1-11
durée : 00:58:22 - LSD, la série documentaire - par : Marceau Vassy - Qu'est-ce que les pieds-noirs, les Algériens, et leurs descendants, peuvent-ils faire de cette histoire coloniale ? Comment déjouer la fatalité et les traumatismes du passé pour apaiser les mémoires ? Comment transformer le souvenir en quelque chose de fécond pour l'avenir ? - réalisation : Cécile Laffon