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Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Une très grave attaque" du ministère de l'Intérieur ; Une vidéo de faux coup d'État provoque la colère de Macron ; Christophe Gleizes otage en Algérie, où sont les footeux ?
Ce 17 décembre marque le 15e anniversaire de la « révolution du jasmin » en Tunisie. En 2010, dans la ville de Sidi Bouzid, le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s'immole par le feu devant le gouvernorat, après la saisie de ses marchandises par la police. Un geste de désespoir, qui illustre la détresse socio-économique dans le pays et la répression généralisée du régime de Ben Ali, qui sera renversé par une révolte populaire inédite un mois plus tard. L'événement inspire les populations du Maghreb et d'une partie du Moyen-Orient, et donne naissance à un vaste mouvement de contestation : le « Printemps arabe ». Quinze ans après, la Tunisie est désormais dirigée d'une main de fer par Kaïs Saïed. Quel bilan tirer de cette révolte populaire ? Notre grand invité Afrique est l'ancien dirigeant tunisien Moncef Marzouki, premier président élu démocratiquement après la chute du clan Ben Ali, et actuellement en exil. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Quinze ans après l'immolation par le feu du jeune vendeur Mohamed Bouazizi, quel est l'héritage de la « révolution du jasmin » que son sacrifice a provoqué ? Moncef Marzouki : Quand on voit la situation actuelle, on se dit que la révolution a complètement échoué parce qu'on est revenu au point de départ, c'est-à-dire à l'ère Ben Ali. Nous avons un président, Kaïs Saïed, qui s'est fait élire à 90% après avoir éliminé tous ses concurrents. Le retour de la peur, le retour des prisonniers politiques, tous les chefs de partis politiques sont soit en exil, soit en prison, etc. Donc on est revenu vraiment à la case départ. Sauf que quelque chose de profond a été instauré ou instillé dans l'esprit du peuple tunisien : le goût de la liberté. À un moment donné, ils ont vu que la liberté de critiquer le président n'était pas dangereuse. Donc quelque chose est resté dans l'esprit des gens et je pense que ça va repartir. Maintenant, ceux qui disent que le printemps arabe c'est la fin ne comprennent rien à rien. Parce qu'en fait, le printemps arabe, il vient juste de commencer. Sidi Bouzid, à l'époque déjà, faisait partie de ces villes, de ces régions tunisiennes qui disent subir la marginalisation et l'abandon de l'État, « la hogra ». Quinze ans plus tard, est-ce que vous pensez qu'un acte aussi désespéré que celui de Mohamed Bouazizi puisse se reproduire en Tunisie ? En fait, ça a continué. La Tunisie est devenue malheureusement un pays où cette horreur absolue se répète tout le temps. Vous parlez de cette région déshéritée, mais toutes les régions de Tunisie sont restées déshéritées. Donc, au contraire, la Tunisie est en train de s'appauvrir chaque jour de plus en plus. Les classes moyennes sont en train de s'appauvrir. Le pouvoir actuel se retrouve exactement dans la même situation où se trouvait Ben Ali, à savoir qu'il a contre lui les classes les plus aisées parce qu'il leur a retiré toutes les libertés fondamentales sans apporter quoi que ce soit à la population et contre la pauvreté. Donc toute cette énergie contenue aussi bien chez le petit peuple, comme on dit, que chez la bourgeoisie, tout cela va exploser. Voilà encore une fois pourquoi le volcan va de nouveau exploser. Un volcan, dites-vous, d'abord provoqué par le sacrifice de ce jeune vendeur, qui dénonçait non seulement l'extrême précarité socio-économique de la jeunesse tunisienne, mais aussi l'asphyxie des libertés à tous les niveaux. Sur ces deux points, quelle évolution notez-vous entre la présidence de Ben Ali et celle de Kaïs Saïed, contre qui vous concentrez les critiques ? Les trois années où j'étais à la tête de l'État, nous avons vraiment mis en place un État de droit. La justice était indépendante, les libertés étaient respectées, il n'y avait personne dans les prisons pour des motifs politiques. Nous avons même commencé à lutter contre la corruption. Sauf que comme il y avait ce que j'appellerais un « veto régional » sur la démocratie en Tunisie et que nous manquions d'appui dans les démocraties occidentales, malheureusement, la révolution a échoué. Elle a échoué à cause des erreurs que nous avons commises, nous Tunisiens. Mais aussi, encore une fois, à cause de ce veto régional, essentiellement algérien. Le voisin algérien était une dictature corrompue et violente. Il était hors de question pour elle d'accepter un État, une démocratie tunisienne qui aurait pu donner le mauvais exemple si je puis dire. Et les généraux algériens avaient raison de se méfier de la révolution tunisienne, parce que le Hirak en 2019, c'était tout simplement la queue de la comète, c'était la continuation de ces révolutions. Tout le système politique arabe, aussi bien en Égypte que dans les Émirats arabes unis, en Arabie saoudite qu'en Algérie… Tout ce système-là se sentait menacé par cette vague de révolutions. Ils ont mis le paquet pour faire avorter ces révolutions. Ils l'ont fait avorter par la guerre civile en Syrie, par le coup d'État militaire en Égypte, par la guerre civile en Libye, par l'utilisation de l'argent sale, de l'information, de la désinformation et du terrorisme en Tunisie. Donc, il y a eu encore une fois un veto régional contre les révolutions démocratiques arabes. Le président Kaïs Saïed a su s'attirer les faveurs de l'Union européenne, notamment sur le volet migratoire. L'Europe est quand même un grand partenaire de la Tunisie. Comment voyez-vous l'évolution de la Tunisie sur les droits humains, la démocratie dans ce monde qui est en pleine redéfinition ? L'attitude des Européens, je ne peux pas dire que ça leur fait grand honneur. Ils appuient des dictatures, notamment le gouvernement italien, ils sont prêts à aider Kaïs Saïed à se maintenir au pouvoir. Ce sont des politiques de courte vue. On n'a pas arrêté de répéter à nos amis européens : « Vous pariez sur des régimes autoritaires, uniquement pour vous en servir comme gardes-frontières ». Mais ce n'est pas ça la solution. La solution, c'est qu'il y ait du développement social et économique. C'est comme ça qu'on règle le problème de fond. C'est pour ça que je dis et je répète, la démocratisation du monde arabe, c'est une affaire à l'intérieur du monde arabe et qu'il ne faut pas du tout compter sur les pays européens pour nous aider à cela. À part quelques déclarations hypocrites, je pense qu'il n'y a rien à espérer.
Tapis rouge dans le Point, cette semaine. Nicolas Sarkozy, souriant, est en Une, avec ce sous-titre : « Nicolas Sarkozy, le grand entretien ». Une longue interview, d'une dizaine de pages, dans laquelle celui qui vient de passer vingt jours en prison, et qui raconte ce séjour dans le Journal d'un prisonnier, est interrogé sur l'âge de la retraite, le pouvoir judiciaire, ou encore le christianisme. C'est Franz-Olivier Giesbert, l'éditorialiste du Point, qui mène l'interview avec enthousiasme et commence par cette question inattendue : « Aujourd'hui, dans votre situation, la solution la plus logique pour vous ne serait-elle pas de vous présenter à l'élection présidentielle afin de laver dans le suffrage universel l'affront de votre détention ? ». Nicolas Sarkozy répond que « techniquement, c'est impossible ». Il est en effet inéligible. Après cette interview, le Point revient d'ailleurs en détail sur « les batailles judiciaires » de l'ex-président. « Son procès en appel dans l'affaire libyenne s'ouvrira en mars », rappelle l'hebdomadaire, qui constate : « La promotion de son livre pourra le divertir, mais le répit sera de courte durée. Nicolas Sarkozy n'en a pas fini avec les juges, qui auront le dernier mot ». À lire aussiFrance: avec son livre, Nicolas Sarkozy «s'inscrit dans sa stratégie de défense médiatique» « J'ai prié » Le Canard enchaîné a lui aussi lu le Journal d'un prisonnier, et en livre un compte-rendu beaucoup plus caustique. « Merci, saint Nicolas ! », titre l'hebdomadaire satirique. « Nicolas Sarkozy, ironise le Canard, est sur le chemin de la sainteté. C'est ce qu'on comprend en lisant son Journal d'un prisonnier, qui raconte sa rédemption et la nouvelle vie qu'il compte mener désormais, loin des équipées chez Kadhafi, loin de ses liens sulfureux avec le Qatar, loin de l'affairisme pratiqué frénétiquement depuis son départ du pouvoir ». Le Canard enchaîné ne semble donc pas convaincu par les propos de Nicolas Sarkozy, qui dans son livre raconte notamment son rapport à la foi, quand il était en prison : « J'ai prié, assure l'ancien président, je priais pour avoir la force de porter la Croix de cette injustice ». Déclaration dont l'hebdomadaire satirique s'amuse en ces termes : « Dieu est partout à la prison de la Santé et il n'oublie pas la brebis égarée ». À lire aussiFrance: l'ex-président Nicolas Sarkozy raconte sa détention dans «Le journal d'un prisonnier» Ancien ministre En France, la fast-fashion est sur le banc des accusés. Et, cette fast-fashion se résume en un mot : Shein. C'est à la Une du Nouvel Obs cette semaine. L'hebdomadaire nous parle d'une « affaire d'État » et nous promet des « révélations sur un lobbying secret ». Car avant de faire office d'ennemi public numéro 1, en France en tout cas, « la plateforme qui reçoit un million de commandes par jour » a courtisé députés et ministres. Le Nouvel Obs s'en offusque : « Les dirigeants de l'enseigne de fast-fashion ont décroché de discrets rendez-vous à Matignon, pour faciliter leurs affaires en France. Plus dérangeant encore : des représentants bien introduits dans les cercles du pouvoir – l'ex-ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner en tête – ont été grassement rémunérés pour défendre les intérêts du dragon de la mode instantanée ». « Que vient faire un proche du chef de l'État dans ce dossier alors que le Parlement est en train de légiférer ? », interroge le Nouvel Obs. En effet, en mars 2024, les députés sont appelés à se prononcer « sur une proposition de loi, déposée par le groupe Horizons, visant à réguler l'ultra fast-fashion ». BHV et taxe Shein Toutefois, le lobbying en faveur de Shein se heurte à la réalité. Avec tout d'abord, la désastreuse installation de la plateforme chinoise au très chic BHV à Paris, installation qui a fait fuir les marques de luxe, mais aussi les clients. Et, ce n'est pas tout : « La riposte s'organise enfin », s'exclame le Nouvel Obs : « L'État demande devant le tribunal judiciaire de Paris, la suspension du site pendant trois mois, pour avoir commercialisé des poupées à caractère sexuel d'apparence enfantine. Et, dans le cadre du chaotique débat budgétaire, les députés ont adopté une "taxe Shein" de deux euros ciblant les petits colis d'origine extra-européenne ». La partie n'est pas terminée pour autant. Shein s'active dans les coulisses à Bruxelles, « un ancien commissaire européen est à la manœuvre, l'allemand Günther Oettinger », explique le Nouvel Obs, qui reste méfiant et qui soupçonne Ursula von der Leyen de manquer de cran sur la question de la fast-fashion. La présidente de la Commission européenne serait « tétanisée à l'idée de provoquer une guerre commerciale avec la Chine ». À lire aussiFrance: «C'est le naufrage de l'année pour Shein et le BHV» Plaider l'humanité Enfin, l'Express s'inquiète pour Christophe Gleizes. Le journaliste sportif français, récemment condamné, en appel, à 7 ans de prison en Algérie, ne semble pas avoir bénéficié de l'éclaircie entre Paris et Alger, entrevue à l'occasion de la libération de l'écrivain franco-algérien, Boualem Sansal, le 12 novembre. « Alger a manifestement opté pour le cynisme », accuse l'Express, qui poursuit : « en se délestant de ses deux prisonniers politiques, le régime algérien se serait privé d'un levier utile dans ses négociations, notamment migratoires et mémorielles, avec la France ». « Tout espoir n'est pas perdu », assure toutefois l'Express : « La possibilité d'une grâce demeure entre les mains du président Abdelmadjid Tebboune. Il faudra plaider l'humanité ; Christophe Gleizes aimerait revoir sa grand-mère Georgette. Elle a bientôt 102 ans.» À lire aussiCondamnation de Christophe Gleizes: «Nous sommes sous le choc de ce verdict», disent ses parents
A l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations, Paris United passe en mode CAN. A l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations, Paris United passe en mode CAN. Plongez au cœur des enjeux du football africain avec Saïd El Abadi, journaliste star de Canal+ et auteur de l'incontournable livre "L'Histoire du Football Africain". Dans cet entretien exclusif mené par Jean-Baptiste Guégan pour Paris United, notre spécialiste nous livre une analyse passionnante sur la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). De la CAN 2025 organisée au Maroc à son rôle géopolitique majeur, découvrez pourquoi ce tournoi est un miroir des ambitions, des défis et de l'identité du continent africain. Pourquoi la CAN est-elle un outil de soft power si puissant ? Comment le Maroc prépare-t-il cette édition, véritable répétition avant la Coupe du Monde 2030 ? Quels sont les défis qui attendent le football africain pour confirmer sa montée en puissance sur la scène mondiale ? Saïd El Abadi, avec son expertise unique, revient sur les moments historiques où la CAN a été un instrument politique, de l'indépendance des nations à la lutte contre l'apartheid avec Nelson Mandela, en passant par les stratégies de Mobutu. Une discussion riche qui mêle sport, histoire et géopolitique pour comprendre l'âme du football africain. ➡️ Procurez-vous le livre de Saïd El Abadi "L'Histoire du Football Africain" aux éditions Faces Cachées ! N'oubliez pas de liker la vidéo, de vous abonner à Paris United pour ne rien manquer de nos contenus exclusifs et de nous dire en commentaire quel est votre meilleur souvenir de la CAN ! #CAN #Football #Afrique #Maroc #CAN2025 #Hakimi #PSG #FootballAfricain #Géopolitique #HistoireDuFoot #SaïdElAbadi #ParisUnited #SportEtPolitique --- CHAPITRES __ 00:00 -
BERNARDA es el nombre que el artista catalán Bernat Cuyàs ha elegido para su proyecto en solitario. Tras militar en la banda Holy Bouncer inició su trayectoria como solista en 2021, y en 2023 publicó su primer álbum bajo ese alias, ‘Mi amor por ti’. En 2025 presenta su segundo disco, ‘Algú vol un flam?’ donde sus canciones brillan por la crudeza en la producción y la visceralidad y la honestidad en las letras.Escuchar audio
durée : 01:29:12 - 100% PSG le Mag (Ep. 50) - Spéciale Christophe Gleizes : "Le retweet de soutien du PSG… c'est bien maigre" - Chaque semaine, Pia Clemens vous propose une plongée dans le passé, le présent ou le futur du PSG. Ce vendredi, l'épisode est entièrement consacré au journaliste Christophe Gleizes, condamné à sept ans de prison en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les moyens militaires européens face à la Russie, le redécoupage électoral au Texas et la question des avoirs russes gelés. Mali : une coalition clandestine peut-elle ébranler la junte ? Exilé depuis 2023 en Algérie, l'imam Mahmoud Dicko a pris la tête d'une plateforme d'opposition clandestine. Décrite comme non violente, la Coalition des forces pour la République (CFR) est destinée à contester la junte malienne. Quelle est sa feuille de route ? L'imam Dicko est-il encore en capacité de mobiliser ? Comment peut-il piloter à distance ce nouveau mouvement ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Défense : en cas de guerre, l'Europe a-t-elle les moyens de se défendre face à la Russie ? Dans un rapport publié par l'Institut français des relations internationales, les experts dressent un panorama des moyens militaires européens et russes. Il en ressort qu'en cas de confrontation, l'Europe bénéficie d'une nette supériorité dans les airs et sur les mers. Sur quels éléments s'appuie cette étude ? Si les pays européens ont vraiment un avantage militaire, pourquoi donc insistent-ils pour se réarmer ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI. États-Unis : le redécoupage électoral permettra-t-il à Trump de remporter les élections de l'année prochaine ? La Cour suprême des États-Unis a autorisé le Texas à reconfigurer la carte électorale. Cette manœuvre devrait permettre aux Républicains de reprendre cinq sièges aux Démocrates à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Cette décision peut-elle influencer les résultats à l'échelle du pays ? D'autres États vont-ils, à leur tour, envisager un découpage électoral partisan ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès. Guerre en Ukraine : pourquoi la France hésite à utiliser les avoirs russes gelés ? On savait la Belgique opposée mais, selon une enquête du journal économique britannique Financial Times, la France est également réticente à utiliser les 18 milliards d'euros actifs russes gelés dans ses banques commerciales pour aider l'Ukraine. Comment expliquer cette hésitation ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Aquesta setmana Pere Becque analitza la cobertura mediàtica francesa sobre l'empresonament de periodistes i escriptors a Algèria, denunciant l'ús de la justícia com a eina repressiva contra la llibertat d'expressió. Becque connecta aquests fets amb paral·lelismes històrics, recordant com Espanya, sota un govern democràtic, va empresonar polítics i periodistes catalans per defensar el referèndum com a eina democràtica de redefinicions territorials, considerant la unitat espanyola com a immutable i sagrada.
En este episodio de Código Tumoral, la Dra. Julieta Gómez, oncóloga médica de México, conversa con el Dr. Heber Tomás Reyes García, médico oncólogo formado en el Centro Médico Nacional 20 de Noviembre del ISSSTE, con amplia experiencia en investigación clínica, salud pública y programas humanitarios enfocados en poblaciones migrantes y LGBTI+. La dinámica del episodio se centra en las minorías en oncología, explorando las brechas de acceso, calidad de atención y representación en investigación, con el objetivo de visibilizar estas disparidades y reflexionar sobre cómo factores sociales, culturales, históricos e institucionales influyen en los desenlaces oncológicos de estas poblaciones.Durante la charla, se abordaron diversos aspectos relacionados con la definición de minorías en oncología, subrayando que no se refiere únicamente a la menor cantidad de individuos, sino a poblaciones con menor acceso a salud y peores desenlaces clínicos. Se discutieron las barreras que enfrentan estas poblaciones, incluyendo la falta de sensibilidad cultural en profesionales de la salud, la ignorancia del contexto histórico y las limitaciones legales e institucionales. Además, se resaltó la importancia de la educación en competencias culturales, la inclusión de minorías en ensayos clínicos y la necesidad de investigación específica para mejorar políticas públicas y prácticas clínicas. El Dr. Reyes enfatizó la relevancia de la visibilización, la conexión entre profesionales y la generación de redes de apoyo, destacando oportunidades de investigación y estrategias para abordar estas brechas multifacéticas.Preguntas realizadas durante la grabación:¿Cómo definimos a las minorías en oncología y por qué es importante visibilizarlas?¿Cuál es la importancia de recolectar datos sobre orientación sexual, identidad de género o estatus migratorio en registros oncológicos?¿Qué tan frecuentes son las poblaciones consideradas minorías en México y qué implicaciones tiene esto para la atención oncológica?¿Cuáles son las barreras que enfrentan estas minorías para un diagnóstico y tratamiento oncológico oportuno?¿Cómo está la educación en recursos humanos de salud respecto a la sensibilidad cultural hacia minorías?¿Qué propuestas existen para mejorar la formación de oncólogos en competencias culturales y atención inclusiva?¿Qué cambios se están viendo en investigación epidemiológica y ensayos clínicos respecto a la inclusión de minorías en oncología?¿Cuáles son las oportunidades futuras para la investigación y mejora de políticas públicas dirigidas a minorías en oncología?¿Algún material de lectura o recursos recomendados para oncólogos interesados en profundizar en el tema? Fecha de grabación: 13 de noviembre de 2025.Referencia:Este contenido se basa en la interpretación crítica de la evidencia científica disponible, así como en la experiencia clínica del o los ponentes como profesionales de la salud en instituciones de referencia.Para profundizar en los conceptos discutidos, se recomienda al profesional de la salud consultar literatura científica vigente, guías clínicas internacionales y la normatividad aplicable en su país.
«Quédate aquí —dijo la mujer aparentando afecto—. Aquí vas a estar bien. Verás correr a los perritos y te vas a entretener.» Luego puso una bolsa con pañales a su lado y una nota escrita que decía: «Me llamo John King; padezco la enfermedad de Alzheimer», y desapareció, abandonando al anciano en una pista de carreras de perros. La que abandonó al anciano era Sue Gifford, mujer de cuarenta y un años de edad. El anciano abandonado era su propio padre, de ochenta y dos años, víctima de Alzheimer. Para librarse de la carga que significa esa enfermedad, la hija lo llevó a una pista de carreras de perros y lo abandonó en su silla de ruedas. El juez la condenó a seis años de prisión. Este caso, que apareció en uno de los periódicos de Estados Unidos, conmovió a toda la comunidad. Se sabe que la enfermedad de Alzheimer es dolorosa. Deja a la persona totalmente inhabilitada. Ya no puede valerse por sí misma. Es un caso patético del ser humano que ha perdido lo mejor que tiene: la chispa de la inteligencia. Esa es la condición de la víctima de Alzheimer. Es una muerte en vida. No obstante, hay una ley universal que descansa sobre el ser humano: «Honra a tu padre y a tu madre, para que disfrutes de una larga vida en la tierra que te da el Señor tu Dios» (Éxodo 20:12). Es el quinto mandamiento del decálogo de Moisés. Abandonar a los padres ancianos por cualquier causa que sea, y especialmente si es sólo por quitarnos de encima el estorbo que ellos nos resultan, es el colmo de la ingratitud y el desprecio. En muchos lugares hay establecimientos excelentes que se especializan en prestar la atención debida a los ancianos. Y muchos hijos, con sabiduría y cariño, internan allí a sus progenitores inhabilitados. Pero no los abandonan. Los visitan. Y los hijos se toman el tiempo de estar con ellos, mostrando preocupación y ternura. Sin embargo, cuando los hijos no tienen la facilidad de internar a sus padres en lugares como esos, tienen que ponerse en juego otros recursos. En tales casos hace falta un amor muy especial y un cariño único. El mandamiento de honrar a nuestros padres viene de Dios. También vienen de Dios, para quien los desee, la inspiración, la paciencia y la determinación de proceder conforme a los eternos y justos mandamientos divinos. Honremos a nuestro padre y a nuestra madre. Algún día seremos nosotros los que recibamos esa honra. Hermano PabloUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net
La confirmation en appel en Algérie de la condamnation à 7 ans de prison ferme du journaliste français Christophe Gleizes / Classement des villes touristiques les plus sales du monde : Paris dans le top 5 / Réveillon du 31 décembre. Concert des Champs-Élysées annulé pour des raisons de sécurité
Entretien mené par Raphaëlle Leyris Juin 1940, Paris tombe aux mains des Allemands. Gaston Cassar décide de rester à son poste d'attaché naval et de renvoyer sa femme Lucienne et leurs enfants, François et Suzanne, en Algérie pour les mettre à l'abri. Mais pour cette famille pied-noir, survivre à la guerre ne signifie pas d'en être épargnée. Ballotés par les événements de l'Histoire, sans jamais vraiment s'ancrer nulle part après leur départ de l'Afrique du Nord, les Cassar seront toujours séparés par un océan. Tandis que Suzanne, célibataire endurcie, vit auprès de ses parents, François cherche à reproduire le mythe de l'amour idéal de la génération précédente, en épousant la Canadienne Barbara, qui vient d'un tout autre monde que lui. C'est à leur fille Chloe qu'il reviendra de raconter cette quête familiale du bonheur – souvent contrariée par la politique, la foi ou le désir – et d'un endroit où se sentir chez soi. Couvrant sept décennies d'Histoire sur quatre continents, Claire Messud nous offre les plaisirs de lecture d'une saga familiale et parvient en même temps à nous plonger dans l'intimité de chacun de ses inoubliables personnages. À lire – Claire Messud, L'étrange tumulte de nos vies, trad. de l'anglais (Canada) par France Camus-Pichon, Bourgois, 2025.
durée : 00:03:18 - 100% PSG - Le billet - L'actualité foot a été marquée ce jeudi par le soutien du PSG à l'appel pour la libération de Christophe Gleizes. Le football français se mobilise d'une seule et même voix, celle qui pousse pour la libération du journaliste en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce qui fait la Une de l'actualité avec la condamnation de Christophe Gleizes à une peine de 7 ans de prison pour «apologie du terrorisme» en Algérie. Ce journaliste français avait été arrêté l'année dernière (2024). Avec - Catarina Falcao de la rédaction lusophone - Ana Maria Ospina pour la rédaction en espagnol - Vassilé Damian de la rédaction roumaine.
Le monde du football serait un soutien précieux pour ce journaliste de 36 ans passionné de ballon rond, aujourd'hui incarcéré en Algérie. Quant au ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, il doit, sur place, mettre sur la table les sujets brûlants qu'Alger se plaît à écarter.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air l'invitée du 3 décembre 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud.Aujourd'hui, le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis fin juin en Algérie après une condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme", a demandé la "clémence" de la Cour d'appel de Tizi Ouzou où il est jugé mercredi. Appelé à la barre, il a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience. "Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille", a-t-il dit avec émotion. Cet après-midi, 10 ans de prison ont été requis en appel à son encontre, ce qui serait une peine supérieure à sa première condamnation.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage en Algérie et qu'il aurait dû être au courant que certains de ses contacts étaient reliés à une organisation classée comme terroriste en Algérie.Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud, est notre invitée. Celle qui connait bien l'Algérie, où elle a réalisé de nombreux reportages, analysera avec nous la situation du journaliste Christophe Gleizes, dans le contexte des relations entre la France et l'Algérie. Son sort pourrait bien influer sur une nouvelle phase dans les relations entre les deux pays, alors que la grâce accordée à l'écrivain Boualem Sansal laissait envisager un dégel, et qu'une visite en Algérie du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez serait envisagée.
C dans l'air l'invitée du 3 décembre 2025 avec Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud.Aujourd'hui, le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné depuis fin juin en Algérie après une condamnation à sept ans de prison pour "apologie du terrorisme", a demandé la "clémence" de la Cour d'appel de Tizi Ouzou où il est jugé mercredi. Appelé à la barre, il a demandé "pardon", reconnaissant avoir fait "beaucoup d'erreurs journalistiques malgré (ses) bonnes intentions", selon un journaliste de l'AFP présent dans la salle d'audience. "Je réclame votre clémence pour pouvoir retrouver ma famille", a-t-il dit avec émotion. Cet après-midi, 10 ans de prison ont été requis en appel à son encontre, ce qui serait une peine supérieure à sa première condamnation.Collaborateur des magazines français So Foot et Society, Christophe Gleizes, 36 ans, a notamment dit qu'il aurait dû demander un visa de journaliste au lieu d'un visa touristique pour venir en reportage en Algérie et qu'il aurait dû être au courant que certains de ses contacts étaient reliés à une organisation classée comme terroriste en Algérie.Patricia Allémonière, grand reporter, auteure de "Au Coeur du chaos", publié aux éditions Artaud, est notre invitée. Celle qui connait bien l'Algérie, où elle a réalisé de nombreux reportages, analysera avec nous la situation du journaliste Christophe Gleizes, dans le contexte des relations entre la France et l'Algérie. Son sort pourrait bien influer sur une nouvelle phase dans les relations entre les deux pays, alors que la grâce accordée à l'écrivain Boualem Sansal laissait envisager un dégel, et qu'une visite en Algérie du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez serait envisagée.
Journaliste sportif passionné par le football africain, Christophe Gleizes a été condamné en juillet 2025 à sept ans de prison en Algérie pour avoir simplement exercé son métier. Officiellement condamné pour « apologie du terrorisme », il paye en réalité le prix d'un reportage et des tensions diplomatiques entre Paris et Alger. Son histoire, tragique et absurde, dit l'urgence de défendre la liberté de la presse.Pour signer la pétition pour la libération de Christophe Gleizes, rendez-vous ici.Binge Audio fête ses 10 ans au Mazette ! Prenez vos places sur Shotgun ou Dice Programme B est un podcast de Binge Audio présenté par Thomas Rozec. Réalisation : Jude Rigaud. Production et édition : Charlotte Baix. Générique : François Clos et Thibault Lefranc. Identité sonore Binge Audio : Jean-Benoît Dunckel (musique) et Bonnie El Bokeili (voix). Identité graphique : Sébastien Brothier et Thomas Steffen (Upian). Direction des programmes : Joël Ronez.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».
durée : 00:09:36 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - Le frère du journaliste Christophe Gleizes est notre invité, alors que ce dernier vient d'être condamné à nouveau en appel à sept ans de prison en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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Chaque jour, entre 9h et 10h, retrouvez Pascal Praud dans L'Heure des Pros en direct sur CNews et Europe 1. Ce jeudi, il revient sur la confirmation de la condamnation de Christophe Gleizes en Algérie. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce jeudi, il revient sur la confirmation de la condamnation de Christophe Gleizes en Algérie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La cour d'appel de Tizi-Ouzou en Algérie a confirmé mercredi la condamnation à sept ans de prison de Christophe Gleizes, emprisonné depuis juin pour "apologie du terrorisme". Le journaliste français s'est vu reprocher des contacts avec des personnes liées au mouvement séparatiste Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, classé terroriste en Algérie depuis mai 2021. Reporters sans Frontières condamne vivement cette "décision aberrante".
durée : 00:12:25 - Algérie : la condamnation du journaliste français Christophe Gleizes confirmée en appel Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - Le procès en appel de Christophe Gleizes en Algérie prend une mauvaise tournure ce soir. Le parquet de Tizi Ouzou réclame dix ans de prison à l'encontre du journaliste français poursuivi pour apologie du terrorisme pour avoir rencontré un dirigeant kabyle.
Des réquisitions supérieures à la peine prononcée en première instance. Le parquet de Tizi-Ouzou, en Algérie, a requis ce mercredi en appel dix ans de prison à l'encontre du journaliste français Christophe Gleizes, condamné en première instance à sept ans de réclusion pour "apologie du terrorisme", selon un journaliste de l'AFP sur place. Jérôme Rothen voulait réagir à cette triste information.
C'est aujourd'hui mercredi que le journaliste français sera jugé par la Cour d'appel de Tizi Ouzou en Algérie, plus de six mois après sa condamnation à sept ans de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications de propagande portant atteinte à l'intérêt national ». Cette « audience en appel, explique le Matin d'Algérie, doit permettre de déterminer clairement la frontière entre un travail journalistique et une accusation pénale particulièrement lourde. C'est autour de cette ligne que s'articule la stratégie de la défense menée par Me Daoud et Me Bakouri. Les deux avocats entendent démontrer qu'il s'agit d'une simple irrégularité administrative et non d'un acte criminel. Ils reconnaissent que Christophe Gleizes est entré en Algérie muni d'un visa touristique alors que sa mission professionnelle nécessitait une accréditation délivrée par les autorités compétentes. Me Bakouri a d'ailleurs expliqué dans la presse algérienne que cette démarche constituait une violation des procédures administratives, mais ne pouvait en aucun cas être assimilée à une infraction liée au terrorisme. » « Interviewer une source ne peut constituer un délit » « Sur le fond du dossier judiciaire, les avis sont tranchés, relève Jeune Afrique. Pour la justice algérienne, Christophe Gleizes a été en contact avec un dirigeant du club de foot de la Jeunesse sportive de Kabylie, qui se trouve être responsable du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organisation classée terroriste, en 2021, par les autorités. Fin juin, le collaborateur des magazines So Foot et Society était donc condamné, en première instance, à sept ans de prison ferme, notamment pour “apologie du terrorisme“. À l'inverse, pointe encore Jeune Afrique, pour les signataires français de la tribune publiée la semaine dernière pour sa libération, “interviewer une source ne peut constituer un délit“ et qualifier de terrorisme ce recueil d'informations – “y compris auprès de personnes ou d'organisations controversées“ – revient à “nier la nature même du métier et à menacer la liberté d'informer, garantie par les conventions internationales“. » Quel scénario ? Alors ce mercredi, devant la Cour de Tizi Ouzou, « plusieurs scénarios sont sur la table, précise le Monde Afrique. Le tribunal pourrait réduire la peine de Christophe Gleizes à six mois ferme, couvrant à quelques jours près la durée de détention déjà effectuée par le reporter et lui permettant d'envisager une libération rapide. En cas de confirmation de la peine (ou de réduction de celle-ci à moins de sept ans) et de condamnation définitive, Christophe Gleizes pourrait bénéficier d'une mesure de grâce à disposition du président Abdelmadjid Tebboune. Une issue plus favorable encore serait celle d'un acquittement. » En tout cas, poursuit le Monde Afrique, « la plaidoirie de la défense devrait s'articuler autour de deux axes, celui de l'erreur administrative commise par le reporter, entré sur le sol algérien avec un visa touristique et celui de l'accès aux sources “indispensable pour mener son travail d'investigation, mais qu'il ne faut pas confondre avec l'adhésion à une quelconque cause défendue par certaines de ces sources“, précise Me Daoud. Une définition, commente le journal, qui conviendrait sans doute à Christophe Gleizes, lecteur, auteur, commentateur, mais journaliste avant tout. » Guinée : un an sans nouvelles d'Habib Marouane Camara Enfin, toujours dans ce chapitre de la liberté de la presse, à noter ce triste anniversaire. Cela fait un an jour pour jour ce mercredi qu'on est sans nouvelles du journaliste guinéen Habib Marouane Camara. Le responsable du site d'information le Révélateur 224 avait été arrêté par des gendarmes le 3 décembre 2024 dans la banlieue de Conakry. Les autorités guinéennes ont toujours nié avoir une quelconque responsabilité dans cette disparition. Aujourd'hui, son épouse, Camara Mariama Lamarana Diallo, ainsi que plusieurs de ses confrères seront face à la presse, note le site Guinée Live. Objectif, pointe le média guinéen : « attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur ce phénomène qui s'est emparé de la Guinée : le kidnapping de citoyens à leur domicile, sans procès. » En effet, soupire Guinée Live, « ils sont nombreux, les Guinéens (civils et militaires) dont les familles n'ont aucune nouvelle. Sans fournir ici une liste exhaustive, citons les opposants Foniké Mengué et Mamadou Billo Bah ou encore l'ancien secrétaire général du ministère des Mines, Saadou Nimaga. »
durée : 00:20:02 - Journal de 18h - Le procès en appel de Christophe Gleizes en Algérie prend une mauvaise tournure ce soir. Le parquet de Tizi Ouzou réclame dix ans de prison à l'encontre du journaliste français poursuivi pour apologie du terrorisme pour avoir rencontré un dirigeant kabyle.
Hoy traemos un episodio especial en el que no hablaremos de noticias. Hablamos de cómo la vida de un ingeniero informático puede ser extraordinariamente compleja, especialmente porque conoce la realidad sobre la que se asientan nuestros cimientos tecnológicos. ¿Qué servicios elegir? ¿Por qué? A muchos nos ocurre que cuando ninguna empresa nos ofrece un servicio que se ajuste a nuestras necesidades pensamos "¿y si lo hago yo?" Es precisamente esta creencia de que podremos hacerlo mejor (según nuestro criterio), la soberbia de creer poder hacer cosas nunca antes hechas, lo que nos lleva a en ocasiones gastar demasiado y perder tiempo y energía en proyectos que en la mayoría de ocasiones no ven la luz del día. Hablamos pues de la ética en la tecnología, de las posibilidades de "hacer lo correcto" y de experiencias reales que nos han llevado a realizar cambios en nuestra manera de consumir en los últimos meses, incluyendo una aventura con un NAS que ha tenido Iban esta semana. ¡Atentos al reto! Contadnos si tenéis algo montado en casa. ¿Algún servidor? ¿Algún proyecto informático o homelab? ¡Esperamos que os guste! Música del episodio Introducción: Safe and Warm in Hunter's Arms - Roller Genoa Cierre: Inspiring Course Of Life - Alex Che Puedes encontrarnos en Mastodon y apoyarnos escuchando nuestro podcast en Podimo o haciéndote fan en iVoox. Si quieres un mes gratis en iVoox Premium, haz click aquí.
Le journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, a exhorté à la "clémence" la Cour d'appel de Tizi Ouzou, ce mercredi 3 décembre, juste avant que le parquet ne réclame un alourdissement à dix ans de sa première condamnation pour "apologie du terrorisme". Collaborateur des magazines français So Foot et Society, il s'était rendu en Algérie en mai 2024 pour un article sur le club de football le plus titré du pays, la Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK). Dans cet épisode du Choix info RTL, nous vous racontons l'histoire de ce journaliste, au cœur de tensions diplomatiques entre Paris et Alger.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Par Kaouther Adimi & Leili Anvar Entretien mené par Sofiane Hadjadj « Ne pas prétendre “ parler pour ”, ou pis, “ parler sur ”, à peine parler près de, et si possible tout contre » confie Assia Djebar au seuil de son recueil de nouvelles Femmes d'Alger dans leur appartement. Dix ans après la disparition de l'écrivaine algérienne, cet art poétique de la sororité se dévoilera au cours d'une causerie intimiste entre Kaouther Adimi, voix majeure de la nouvelle génération d'auteur-e-s algérien-ne-s, et Leili Anvar, traductrice et spécialiste reconnue de poésie et mystique persanes. Toutes deux révéleront leur lecture personnelle d'une œuvre majeure du paysage littéraire franco-algérien et mondial. Elles livreront à Sofiane Hadjadj, auteur et éditeur des œuvres d'Assia Djebar en Algérie, leur réflexion sur cette œuvre complexe et féconde qui nourrit leur imaginaire et inspire la création contemporaine. À lire – Assia Djebar, La Beauté de Joseph, éd. Barzakh, 2025 – Kaouther Adimi, La joie ennemie, Stock, collection « Ma nuit au musée », 2025.
(Antevíspera del Día Internacional de las Personas con Discapacidad) Sucedió en París el 18 de octubre de 2018. Mientras esperaba para subir al autobús, nadie quería moverse. Eso de por sí no habría sido gran cosa si se hubiera tratado de una persona cualquiera. Pero la persona a quien le sucedió, François Le Berre, era un hombre diagnosticado con esclerosis múltiple primaria progresiva que se movilizaba en silla de ruedas en compañía de su hermano. «Como nadie se movió —contó después Le Berre mismo en la cuenta de Twitter Accessible POUR TOUS (en español, Accesible PARA TODOS)—, el conductor se levantó y gritó: “¡Hasta aquí llegamos! ¡Bájense todos!” Los pasajeros se bajaron, algunos refunfuñando. Luego el conductor anunció que el próximo autobús pasaría en cinco minutos, y se bajó él mismo. Esperó un rato —siguió narrando Le Berre—, y una vez que todos se dispersaron, se me acercó y me dijo: “Ahora sí pueden subir. Los demás tendrán que esperar a que pase el siguiente autobús. Algún día todos pudieran llegar a necesitar una silla de ruedas.”» Cuando se le preguntó si había vuelto a tener contacto con el conductor, Le Berre respondió: «No, no lo conozco. Él nos dijo que no tenía ningún familiar con discapacidad, que sólo hacía falta ser un poco civilizado.»1 Lo ocurrido se difundió en las redes sociales y, como era de esperarse, hubo claras manifestaciones de apoyo al conductor además de relatos afines de gestos nobles en líneas de autobuses. Uno de éstos, por ejemplo, fue el caso de una pasajera en la ciudad de Niza, Francia. Embarazada de ocho meses, se subió al transporte público, pero nadie le cedió su asiento. El chofer, al darse cuenta, frenó y no volvió a poner el autobús en marcha hasta que alguien se levantó para que la mujer pudiera sentarse.2 ¡Qué buenos ejemplos de personas nobles comúnmente criticadas a causa de su profesión! Nos recuerdan el refrán que dice: «No hagas juicio a montón, sino tras buena información.» Pues con frecuencia, como dice otro refrán, «el león no es como lo pintan». Por eso nos advirtió Jesucristo en el Sermón del Monte: «No se conviertan en jueces de los demás, y así Dios no los juzgará a ustedes. Si son muy duros para juzgar a otras personas, Dios será igualmente duro con ustedes. Él los tratará como ustedes traten a los demás.... Así que en todo traten ustedes a los demás tal y como quieren que ellos los traten a ustedes.»3 Con esa última sentencia, conocida como la regla de oro, Cristo nos dio la clave para resolver prácticamente todo problema humano. Es que Él sabía que si la llevamos a la práctica podemos evitar que se den situaciones intolerables como las que afrontaron el hombre con discapacidad y la mujer embarazada. Determinemos que vamos a tratar a los demás con respeto y consideración, dispensando así no sólo el mismo trato que queremos recibir de parte del prójimo, sino también el que queremos recibir de parte de Dios mismo, quien nos creó a todos iguales. Carlos ReyUn Mensaje a la Concienciawww.conciencia.net 1 Pierre Lentz, «Un chauffeur vide son bus pour permettre a un handicapé d’y accéder», Le Huffpost, 24 octubre 2018 En línea 11 junio 2019. 2 «París: un chofer bajó a todos los pasajeros del colectivo por no ayudar a una persona discapacitada», La Nación, 26 octubre 2018 En línea 11 junio 2019. 3 Mt 7:1-2 (TLA),12 (NVI)
durée : 00:09:14 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'avocat du journaliste Christophe Gleizes, détenu en Algérie où il a été condamné à sept ans de prison, est notre invité à 7h50. Son procès en appel a lieu ce mercredi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La DZ Mafia, un réseau de narcotrafiquants marseillais, étend son influence en Belgique, en Suisse et en Italie, semant la terreur et la violence dans ces pays.Le débat sur l'interdiction du port du voile islamique chez les mineurs divise le gouvernement, entre la volonté de protection des jeunes filles et les craintes de stigmatisation de la communauté musulmane.De nombreuses fraudes sont constatées dans le versement des pensions de retraite à des bénéficiaires vivant à l'étranger, notamment en Algérie, poussant l'assurance-retraite à renforcer ses contrôles.Le film d'animation "Zootopie" de Disney connaît un immense succès mondial, illustrant la longévité et la popularité de l'icône Mickey Mouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:09:14 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - L'avocat du journaliste Christophe Gleizes, détenu en Algérie où il a été condamné à sept ans de prison, est notre invité à 7h50. Son procès en appel a lieu ce mercredi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'un des pans les plus méconnus de l'histoire est sans nul doute celui des Pères Blancs et des Mères Blanches en Algérie.Quel était l'objectif réel de la France en 1830.Comment les Kabyles ont été dressé en concurrent direct des arabe.Réponse dans ce documentaire inchaAllah.
Dans cette édition :L'émissaire de Donald Trump rencontre le président russe Vladimir Poutine pour poursuivre les discussions autour du plan de paix américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est reçu à l'Élysée, alors que son bras droit a été contraint de démissionner à la suite d'un scandale de corruption qui secoue son gouvernement.L'avocat du journaliste français Christophe Gleizes, emprisonné en Algérie, espère une issue favorable lors de son procès en appel, ce dernier ayant été condamné en première instance à 7 ans de prison ferme pour des accusations d'apologie du terrorisme.Le débat sur l'interdiction du port du voile aux mineurs dans l'espace public divise le gouvernement français, avec le ministre de l'Intérieur s'y opposant et la ministre chargée de l'égalité homme-femme y étant favorable.Le budget de la sécurité sociale revient à l'Assemblée nationale, avec des divergences entre la version transmise par le Sénat et celle des députés, notamment sur la suspension de la réforme des retraites.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La DZ Mafia, un réseau de narcotrafiquants marseillais, étend son influence en Belgique, en Suisse et en Italie, semant la terreur et la violence dans ces pays.Le débat sur l'interdiction du port du voile islamique chez les mineurs divise le gouvernement, entre la volonté de protection des jeunes filles et les craintes de stigmatisation de la communauté musulmane.De nombreuses fraudes sont constatées dans le versement des pensions de retraite à des bénéficiaires vivant à l'étranger, notamment en Algérie, poussant l'assurance-retraite à renforcer ses contrôles.Le film d'animation "Zootopie" de Disney connaît un immense succès mondial, illustrant la longévité et la popularité de l'icône Mickey Mouse.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:34 - Comme personne - C'est un écrivain qui travaille dans la lenteur, en se trompant, en "bricolant", en digressant. Prix Médicis en 2009, il propose cette année un livre fleuve de 800 pages autour de son enfance avec sa tante en Algérie. Il a mis dix ans à l'écrire. Rencontre avec un conteur, audacieux et érudit. - invités : Alain Ferry Romancier, essayiste
durée : 00:30:05 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, de retour en France après un an de détention en Algérie, accorde sa première interview à France Inter. Il évoque ses conditions de détention et son état d'esprit. - invités : Boualem SANSAL - Boualem Sansal : Écrivain Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 21 novembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.Matthias Fekl, avocat et ancien ministre de l'Intérieur.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Y A-T-IL EN FRANCE UNE GAUCHE DE GOUVERNEMENT ?Le 16 octobre, le choix du Parti socialiste de ne pas censurer Sébastien Lecornu a réinterrogé les alliances au sein du bloc non mélenchoniste. Ce vote a profondément divisé la gauche. Une partie de ce camp, incarnée par les socialistes, a décidé de jouer le jeu du compromis avec l'exécutif, obtenant la promesse d'une suspension de la réforme des retraites et un abandon du 49.3. Une victoire sur les retraites accueillie favorablement par la direction de la CFDT perçue comme un jalon dans le rétablissement de liens, aujourd'hui ténus, avec le mouvement social-réformateur. Pour L'historien Mathieu Fulla, ce choix de la non-censure par le Parti socialiste s'inscrit dans « une mémoire partisane qui associe socialisme et défense de la République ». Les socialistes considèrent qu'il vaut mieux faire des concessions, contre quelques victoires. Une autre partie de la gauche, celle emmenée par La France Insoumise mais composée d'une écrasante majorité des députés écologistes et communistes, n'a pas souhaité épargner le gouvernement et entend voter la censure. Les Insoumis, avec leur héritage de la gauche radicale, estiment que tout compromis est un « piège ».Dimanche dernier, à Pontoise dans le Val-d'Oise, l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve organisait un rassemblement, présenté comme « inédit », des « différentes composantes de la gauche réformiste », avec un casting qui ne manquait pas de présidentiables, à dix-huit mois de l'échéance. Outre le président du mouvement la Convention, fondé en 2022 après sa rupture avec le Parti socialiste, on comptait l'ancien président de la République François Hollande, la présidente PS de la région Occitanie, Carole Delga, et le député européen et coprésident de Place publique, Raphaël Glucksmann. Une étude publiée par l'IFOP pour L'Opinion et Sud Radio, le 30 septembre, sur le premier tour de l'élection présidentielle de 2027 donne pour la première fois, une longueur d'avance à Raphaël Glucksmann par rapport à Jean-Luc Mélenchon et, dans certains scénarios, place l'eurodéputé au second tour du scrutin face à l'extrême droite. Les participants de ce rassemblement de la gauche réformiste partagent un même refus obstiné de l'alliance avec La France Insoumise. Ici, la culture du compromis continue de tenir lieu de boussole, en opposition à ce qu'ils nomment la « gauche de l'outrance ».Quoiqu'invité au rassemblement de Pontoise, le premier secrétaire du PS a privilégié, la veille, une autre rencontre. Celle qui réunissait à Trappes dans les Yvelines la gauche dite « unitaire », qui prépare l'organisation d'une primaire afin de désigner un candidat commun en 2027 : PS, Écologistes, Génération.s, L'Après, parti de Clémentine Autain, et Debout, de François Ruffin, autour de l'ex-première ministrable du Nouveau Front populaire, Lucie Castets. Mais, d'une primaire, tous les participants au raout social-démocrate de dimanche n'en veulent pas. À dix-huit mois de la présidentielle, la gauche avance toujours en ordre dispersé.L'ALGÉRIE ET LA FRANCE : ENTENTE IMPOSSIBLE, RUPTURE IMPROBABLEEntre embellies et tensions, la relation entre la France et l'Algérie oscille sans cesse. Après une série de différends entre les deux pays, le 31 juillet 2024 allait marquer un tournant majeur : à la surprise générale, le président français est sorti de sa traditionnelle neutralité sur le dossier ultrasensible du Sahara occidental en reconnaissant la souveraineté marocaine sur ce territoire disputé par Rabat et les indépendantistes du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce revirement spectaculaire provoqua la colère de l'Algérie, qui rappela son ambassadeur et suspendit la coopération entre les deux pays, notamment en matière de politique migratoire, de sécurité et d'accords économiques. Ce fut le début d'une des crises diplomatiques les plus graves depuis l'indépendance en 1962.Après plus d'un an de cette crise émaillée par l'arrestation à Alger en novembre 2024 de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, gracié le 12 novembre dernier et de retour en France, le nouveau ministre français de l'Intérieur, Laurent Nuñez, multiplie les déclarations exprimant sa volonté de renouer « le dialogue » avec l'Algérie. Il se démarque ainsi de son prédécesseur, Bruno Retailleau et assume d'engager une politique de détente avec l'Algérie pour reprendre la coopération sécuritaire sur les questions de terrorisme et de narcotrafic. Il compte aussi sur Alger pour faciliter les expulsions d'Algériens en situation irrégulière.Le Premier ministre français a regretté le vote par l'Assemblée nationale, le 30 octobre, pour la première fois de la Vème République, d'un texte du Rassemblement national, en faveur de la dénonciation de l'accord franco-algérien de 1968 – qui régit les règles du séjour des Algériens en France. Sébastien Lecornu s'est toutefois dit favorable à une renégociation de l'accord, que deux rapports parlementaires de 2025 ont jugé trop favorable aux Algériens et ne se justifiant plus, soixante-trois ans après l'indépendance. Les immigrés algériens en France représentent la plus importante communauté immigrée dans le pays, avec près de 900.000 personnes.Si l'heure semble à la décrispation, cependant, l'historien Benjamin Stora estime que « la crise entre l'Algérie et la France a été très dure et très profonde. D'un côté comme de l'autre, elle va laisser des traces. » Il pointe les écueils qui demeurent : à commencer par l'incarcération du journaliste français Christophe Gleizes, arrêté en mai 2024 alors qu'il réalisait des reportages sur le football en Kabylie, mais aussi la position de Paris sur le Sahara-Occidental, la question des obligations de quitter le territoire français (OQTF), les questions sécuritaires dans le Sahel et les questions migratoires.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mes chers camarades, bien le bonjour !Il y a des sujets qui sont plus simples que d'autres à aborder quand on fait des vidéos sur YouTube. Les morts insolites des rois, les jobs nuls, les inventions dues au hasard… C'est passionnant mais niveau terrain glissant, ça va, je ne me mouille pas trop ! Aujourd'hui, je vous propose de faire l'inverse : on va parler d'un des sujets les plus difficiles que j'ai eu à aborder sur la chaîne, toutes époques confondues. Tout simplement parce que c'est un sujet sensible au cœur même d'un autre sujet sensible : les Harkis et la guerre d'Algérie. Qui étaient véritablement les Harkis ? Pourquoi se battaient-ils, et quel a été leur sort ? Bonne écoute !➤ Retrouvez nos épisodes sur l'Algérie en podcast et sur YouTube : https://www.youtube.com/playlist?list=PLgLm3t2YjNL3QGojxMN66eKvBe-TYrtLW➤ Cet épisode a été réalisé en collaboration avec la CNIH : https://bit.ly/Harkis_CNIH_NB
durée : 00:30:05 - L'invité de 8h20 : le grand entretien - par : Benjamin Duhamel, Florence Paracuellos - L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, de retour en France après un an de détention en Algérie, accorde sa première interview à France Inter. Il évoque ses conditions de détention et son état d'esprit. - invités : Boualem SANSAL - Boualem Sansal : Écrivain Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C'était hier une journée d'hommage à Mehdi Kessaci, à Marseille. Mehdi, 20 ans, assassiné le 13 novembre dernier, était le frère d'Amine Kessaci, jeune militant écologiste engagé contre le narcotrafic dans les quartiers Nord de la ville. Un assassinat interprété comme un « crime d'avertissement ». Hier, plus de 6 000 personnes se sont rassemblées à Marseille, dont de nombreuses personnalités politiques. Le Parisien-Dimanche a choisi une photo où l'on voit la mère des deux jeunes hommes, portant un foulard blanc, éplorée, soutenue par son fils Amine. Elle s'est adressée aux assassins de Mehdi, abattu par deux hommes à moto : « Assassins », leur a-t-elle dit, « vous m'avez déjà tuée, mais vous ne tuerez jamais mon amour, celui que j'ai pour mes enfants ». Dans la foule, une maman témoigne : « On craint pour notre vie, pour notre famille. Il faut briser le silence, sortir de l'omerta et couper la tête de ces mafias ». La vie dans les quartiers La Tribune Dimanche a, elle aussi, rencontré des Marseillais venus participer à ce rassemblement. C'est le cas de Béatrice, une enseignante d'une quarantaine d'années qui raconte : « Dans les quartiers, il n'y a plus aucun service public, à part l'école. Même les médecins ont fui. Il ne reste plus que la drogue et la mort. C'est comme si on ne voulait pas que les pauvres s'en sortent ». Dans son éditorial, Bruno Jeudy appelle, lui, à faire front contre le narcotrafic : « Plus personne ne doit baisser les yeux » dit-il, « ni les élus, ni les forces de l'ordre, ni les magistrats, ni surtout les citoyens. Luttons contre cette pieuvre qui étouffe la République, brise des vies et fabrique la mort ». Netanyahu sur la corde raide L'Express se penche sur l'avenir de Benyamin Netanyahu. A l'approche de nouvelles élections, l'année prochaine, l'hebdomadaire soupèse les chances du Premier ministre israélien, 76 ans. « Cerné de toutes parts, donné perdant, il devra mener une campagne des législatives à haut risque. » D'autant que, ajoute l'hebdomadaire, « depuis le 7 octobre, Netanyahou a perdu deux de ses principaux atouts : il s'était toujours vendu comme "Monsieur Sécurité", capable de protéger Israël, et il se disait le seul capable de défendre les intérêts israéliens, en particulier vis-à-vis des Etats-Unis. Or, il ne peut plus rien refuser à Trump ». Pour autant, Netanyahu ne part pas perdant, précise l'Express : « Même si les sondages ne le placent pas très haut, toute personne suivant la politique israélienne sait qu'il reste une force majeure et qu'il fera tout ce qui est en son pouvoir pour survivre politiquement. » Retour en France L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal est en France et à la Une du Point. Boualem Sansal, libéré le 12 novembre après avoir passé un an en prison en Algérie. Il a finalement été gracié par le président algérien, à la suite d'une médiation du président allemand. Avant de revenir en France, cette semaine, Boualem Sansal a passé plusieurs jours en Allemagne. En Une, le Point nous promet « ses premières paroles d'homme libre », paroles recueillies par son ami Kamel Daoud, écrivain franco-algérien lui aussi, qui a pu joindre Boualem Sansal, alors qu'il était encore en Allemagne. « Veux-tu que j'écrive une phrase précise ? », lui demande Kamel Daoud. « Bonjour la France, Boualem revient, on va gagner ! » répond Boualem Sansal. L'écrivain raconte également qu'en prison, il n'a pas pu écrire. « J'étais comme coupé du monde » dit-il. Discrétion On n'en saura guère plus. Car depuis qu'il est rentré en Europe, en Allemagne, puis en France, Boualem Sansal n'a fait aucune apparition publique, n'a répondu à aucune question de journaliste. Une discrétion toute diplomatique, qui a sans doute été négociée en même temps que la libération de l'écrivain, et alors que les relations semblent se réchauffer entre la Paris et Alger. Ce qui donne un peu d'espoir pour un autre détenu en Algérie. Le Point rappelle que le journaliste français Christophe Gleizes, accusé notamment « d'apologie du terrorisme », « condamné en juin dernier à 7 ans de prison, sera jugé en appel, le 3 décembre prochain ». Boues industrielles L'eau potable manque dans certaines régions du nord-est de la France. C'est le Nouvel Obs, qui s'est penché sur la question et nous explique « que les habitants de plusieurs communes ont interdiction depuis l'été de consommer l'eau du robinet, en raison de taux de polluants éternels supérieurs à la norme », les fameux PFAS, qui font si peur... En cause, notamment, des boues industrielles, « épandues sur des parcelles agricoles ». Pour les habitants, contraints d'utiliser l'eau en bouteille, l'heure est à l'inquiétude. « Depuis combien de temps boivent-ils une eau contaminée ? Des mois, des années, voire des décennies ? » interroge le Nouvel Obs. Chacun craint pour sa santé. Une habitante, qui a même renoncé à l'eau du robinet pour faire ses lessives, le dit franchement :« Cette eau, je la vois maintenant comme du poison ».
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, qui se trouvait en Allemagne depuis sa libération de prison en Algérie mercredi, a atterri sur le sol français mardi et a aussitôt été reçu par Emmanuel Macron. Le président français s'est "réjoui profondément de la libération" de ce "grand écrivain dont la dignité, la force morale et le courage ont été exemplaires". Macron et Tebboune devraient se rencontrer lors du G20 en Afrique du Sud.
durée : 00:20:23 - Journal de 18h - Boualem Sansal va bien et il est de retour en France. L'écrivain franco-algérien, gracié la semaine dernière en Algérie, a été reçu par Emmanuel Macron qui a salué son "courage exemplaire". Il avait rejoint l'Allemagne après sa libération obtenue par le président allemand Steinmeier.
durée : 00:03:20 - Géopolitique - par : Pierre Haski - C'est le changement politique à Paris, et la médiation allemande, qui ont permis la libération hier soir à Alger de l'écrivain Boualem Sansal et son départ pour Berlin. Une victoire de la diplomatie sur la confrontation. Reste encore à libérer le journaliste Christophe Gleizes, retenu en Algérie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:14 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal, emprisonné depuis un an en Algérie, a été gracié hier. Il est arrivé dans la soirée à Berlin où il doit recevoir des soins médicaux. La presse alerte sur de nombreux autres détenus d'opinion en Algérie "engagée dans une fuite en avant autoritaire".