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Le Journal en français facile du vendredi 4 juillet 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/Boc4.A
Si vous pensiez, ne serait-ce qu'une seule seconde, passer cet épisode, vous feriez une ÉNORME erreur. Vraiment. Cet épisode, c'est un vol en rafale. Une plongée dans l'armée de l'air avec tout ce que cela peut nous apporter à nous, en tant qu'humain, que salarié ou que dirigeant d'entreprise. Donc ne passez pas votre chemin, vous passeriez à côté d'une trop belle expérience et de beaucoup trop d'apprentissages de qualité. C'est une immense claque que Virginie nous offre. De ses débuts à sa retraite et sa reconversion, de ses moments de gloire à ses moments de doute, la pilote nous raconte tout, nous immerge dans l'armée de l'air et nous fait une petite place dans son rafale. Elle nous explique comment la pré-ado de 12 ans est tombée amoureuse de l'aéronautique. Comment à partir de ce moment là elle a mit toutes les chances de son côté, quittant sa famille pour intégrer un collège puis un lycée militaire. Comment elle a monté les échelons petit à petit, à force de volonté. Enchaîné les rendez-vous médicaux, les épreuves, les débriefs et les vols. “J'ai passé des soirées dans ma chambre avec un manche à balais à répéter ce que j'allais devoir faire le lendemain.”De l'importance de la tradition militaire à celle, sacro-sainte du débriefing que nous devrions tous mettre en place dans nos entreprises, du syndrome de stress post-traumatique à la gestion du stress tout court. Elle nous partage tout et nous livre tous ses conseils et bonnes pratiques. . “J'ai toujours peur de ne pas être à la hauteur.”Parmi les choses qu'elle nous partage, Virginie revient sur ses moments de doute et c'est peut-être ça aussi la force de son parcours et de cet épisode. Loin d'avoir peur d'en parler, elle nous apprend comment passer outre, comment cesser de s'autocensurer et nous donne envie de poursuivre nos rêves à notre tour. “Il y a suffisamment de freins qui nous tombent dessus sans avoir besoin de s'en mettre soi-même.”TIMELINE : 00:00:00 : Quitter le nid familial à 12 ans pour se donner les moyens de ses ambitions00:22:00 : Réussir seule et en équipe00:40:00 : Comment se dépasser sur la durée ?00:47:00 : La culture du débriefing01:20:00 : Rester lucide et agile dans les situations les plus intenses01:34:00 : Former de bons leaders01:38:00 : La nécessité de communiquer (tout le temps)01:57:00 : Viser la perfection pour atteindre l'excellence02:26:00 : La capacité d'adaptation. Maîtriser parfaitement les process et savoir s'en extraire02:46:00 : "Ose rêver"Nous avons parlé : de très belles associations : Petits Princes qui réalise le rêve d'enfants malades et L'envol, le campus de la banque postale qui accompagne des jeunes issus de milieux difficiles dans leur parcour scolaire.de Caroline Aigle, la première femme pilote de chasse qui a dû faire ses preuves devant toutes les caméras ce qui a dû demander un courage encore plus grand.de deux séries documentaires sportives (toutes deux sur Netflix) : The Last Dance, sur l'incroyable parcours de Jordan et Formula 1 qui suit des pilotes de formule 1 et leur préparation. l'un des pilotes français les plus connus de la Première Guerre mondiale Georges Guynemer Le Petit Prince et d'Antoine Saint-Exupéry Les sorcières de la nuit - l'extraordinaire histoire des aviatrices soviétiques pendant la Seconde Guerre mondiale, des héroïnes oubliées de l'Histoire. #150 Thierry Gillier - Zadig & Voltaire - Créer une marque incontournable#COVID-19 – 8 Amiral François Dupont – Comment “réussir son confinement” avec un commandant de sous-marinVous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si certaines étoiles dans l'univers ne ressemblaient en rien à celles que nous connaissons ? Dans cette vidéo, on plonge dans l'un des concepts les plus fascinants de la physique théorique : les étoiles bosoniques. Contrairement aux étoiles classiques faites de matière ordinaire, ces objets seraient composés uniquement de bosons, ces particules capables de se condenser dans un même état quantique. On explore leur origine, leur structure, et surtout les conditions nécessaires pour qu'elles puissent exister réellement dans l'univers.Loin d'être de simples curiosités théoriques, les étoiles bosoniques pourraient jouer un rôle crucial dans la compréhension de la matière noire. En passant par les champs scalaires, les condensats de Bose-Einstein, et les équilibres gravitationnels exotiques, cette vidéo vous emmène à la frontière de la relativité générale et de la mécanique quantique. Peut-on vraiment créer un objet céleste à partir d'ondes quantiques ? Et comment distinguer une étoile bosonique d'un trou noir ?À travers des analogies accessibles, des métaphores visuelles et les dernières avancées en simulations numériques, cette vidéo tente de répondre à une question vertigineuse : et si l'univers était peuplé d'astres invisibles, silencieux, mais fondamentaux pour comprendre sa structure ? Entre science établie et spéculations sérieuses, bienvenue dans le monde déroutant des étoiles bosoniques.
Pour vous inscrire à l'événement : https://www.danslateteduncoureur.fr/chiropraxie-annettek-emission-dltdc Running : un sport écolo, vraiment ?On court pour se sentir bien, pour la santé, pour la planète… mais est-ce que courir est vraiment aussi vert qu'on le croit ? Dans cet épisode DLTDC Investigation, Cléo et Émilie décortiquent l'impact environnemental du running : bilan carbone des courses, voyages en avion, équipement jetable, pollution invisible… Loin des clichés, elles donnent la parole à ceux qui s'engagent pour une pratique plus responsable.Un épisode nécessaire pour tous les coureurs qui veulent lier passion et conscience écologique.
Comment concilier la vie de couple, la parentalité… et la passion dévorante pour la course à pied ?Ils partagent la même passion, les mêmes pistes, les mêmes courses… et aujourd'hui, la même aventure familiale. Dans cet épisode, je reçois Alice Michel et Nicolas Dalmasso, un couple à la ville comme à la course.Lui est contrôleur aérien et président du club Zoom Volt Runner. Elle est prof, diététicienne spécialisée en sport, et coureuse de haut niveau. Ensemble, ils construisent un quotidien autour de leur sport… sans jamais perdre le plaisir de courir.Comment se sont-ils rencontrés grâce au running ? Comment gèrent-ils leurs entraînements, parfois ensemble, parfois en solo ? À quoi ressemble l'équilibre entre progression, performance et vie personnelle quand on partage tout… y compris les plans d'entraînement ?Et maintenant qu'ils sont parents d'un jeune enfant, quels ajustements ont-ils dû faire ? Est-ce possible de continuer à performer tout en accueillant cette nouvelle vie ?Un échange en toute simplicité où l'on parle de couple, de sport, de maternité, de passion partagée et de transmission. Loin des clichés, Alice et Nicolas nous livrent leur manière d'avancer ensemble, de jongler avec le temps, les priorités, les envies… et toujours avec beaucoup de bienveillance.Instagram ALICE : https://www.instagram.com/alice_mchlInstagram NICO : https://www.instagram.com/nicodalmaInstagram ZOOM VOLT RUNNERS :https://www.instagram.com/zoom.volt.runners---Le podcast 100 % consacré au running et à la communauté de la course à pied !Chaque semaine j'aborde cet univers qui est ma passion : l'entraînement, les séances, les aspects techniques mais aussi ses à-côtés : la nutrition, le matériel, le lifestyle, les chaussures.
Aussi étrange que cela puisse paraître, oui, Jean-Paul Sartre a bien connu une obsession pour les crustacés, et plus précisément pour les homards. Mais il ne s'agit pas là d'un goût culinaire ou d'une fascination philosophique : cette obsession trouve son origine dans une expérience hallucinogène, vécue par le philosophe dans les années 1930.À cette époque, Sartre s'intéresse de près aux états modifiés de conscience. Dans un cadre semi-expérimental, il accepte de consommer de la mescaline, un puissant psychotrope extrait de cactus comme le peyotl, utilisé traditionnellement par certaines tribus amérindiennes. La substance est connue pour provoquer des hallucinations visuelles et des distorsions sensorielles intenses.Peu de temps après cette expérience, Sartre est victime d'hallucinations récurrentes. Il voit apparaître, autour de lui, des homards qui le suivent dans la rue, l'attendent dans les couloirs, surgissent dans son champ de vision. Il en parlera comme de "crabes", ou de "grosses bêtes aux pinces", qui deviennent une présence quasi constante, parfois intrusive, parfois presque familière.Loin de disparaître avec le temps, ces visions persistent plusieurs semaines après la prise de mescaline. Sartre, alors âgé d'environ 30 ans, s'en amuse parfois, mais en garde une certaine inquiétude. Il confiera plus tard à Simone de Beauvoir, puis à des journalistes, que ces créatures semblaient l'accompagner dans ses déplacements — une sorte de délire visuel lucide, dont il avait conscience, mais qu'il ne pouvait totalement maîtriser.Dans une interview donnée à John Gerassi dans les années 1970, Sartre expliquera avec humour :"J'ai vu des homards pendant longtemps. Ils m'accompagnaient partout. Je savais bien qu'ils n'étaient pas réels… mais ils étaient là."Cette anecdote étrange n'a rien d'un délire permanent ou pathologique. Elle montre plutôt la curiosité de Sartre pour les frontières de la perception, la nature de la conscience, et la subjectivité. Des thèmes qu'il explorera d'ailleurs dans La Nausée ou L'Imaginaire, où le trouble de la réalité occupe une place centrale.Aujourd'hui, cet épisode est devenu presque légendaire. Il illustre le côté expérimental et audacieux de Sartre, qui n'hésita pas à mettre son esprit à l'épreuve pour mieux comprendre ce qu'il appelait "l'existence pure".Alors oui, Sartre fut bien escorté par des crustacés… du moins dans sa tête.--------------------Vous cherchez des récits inspirants de course à pied ? Avec Course Epique découvrez les plus belles histoires de coureurs, amateurs comme élites, qui vous encouragent à débuter, continuer ou exceller. Ecouter Course Epique sur :Apple Podcasts : https://podcasts.apple.com/fr/podcast/course-epique/id1510967100Spotify : https://courseepique.fr/wp-content/uploads/2021/02/Spotify.pngDeezer : https://www.deezer.com/fr/show/1174282ou encore : https://shows.acast.com/course-epiqueYouTube : https://www.youtube.com/@CourseEpique Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Bienvenue sur la Radio Circulab (ex Activer l'Economie Circulaire) C'est un anniversaire qui a "complètement dépassé" nos attentes ! Nous vous invitions à découvrir les coulisses de la célébration des 10 ans de la Circulab Community, un événement qui a rassemblé plus de 200 personnes et marqué une étape clé pour l'économie circulaire.Nous sommes revenus sur une décennie d'évolution :Un succès inattendu : Initialement, la communauté n'avait pas d'objectifs quantitatifs ambitieux. C'est la demande spontanée des participants aux premières démos publiques de 2015 qui a incité à sa création. Les créateurs ont été "complètement dépassés" par son internationalisation rapide et le nombre de personnes qui ont rejoint le réseau, parfois sans même qu'ils sachent comment ils avaient pris connaissance de leur travail.Un modèle hybride et unique : Loin des statuts classiques, la Circulab Community a développé un modèle "plus coopératif possible" inspiré de la franchise, mais reformulé à sa sauce. Ce statut particulier a même intrigué les premiers membres qui ne comprenaient pas son fonctionnement au début.Les clés de la réussite : Découvrez comment l'approche open source et l'exigence de qualité dans la formation et le déploiement de la méthode ont permis à la communauté de gagner en notoriété et de créer de nouveaux outils comme le Value Chain ou le Business Residence Game.Des projets collectifs emblématiques : La force de cette communauté réside dans sa capacité à mener des projets d'envergure pour des clients prestigieux, tels que la Ville de Paris, Coral Guardian ou l'Olympique de Marseille, des initiatives qui n'auraient jamais pu être réalisées en solo.Un retour aux sources symbolique : L'événement des 10 ans s'est déroulé au Social Bar, permettant de "boucler la boucle" avec les débuts de Circulab, où les premières démos de la méthode avaient eu lieu dans l'ancien local voisin.Vous comprendrez comment la Circulab Community est passée d'une entité centrée sur les outils à un véritable réseau de "catalyseurs de l'économie circulaire", avec une représentativité renforcée sur tout le territoire français. Notre ambition pour l'avenir : "étendre la communauté et partager ses expertises un peu au-delà".Pour aller plus loin : Baladez-vous sur notre site internet (tout neuf) ; Téléchargez nos outils sur la Circulab Academy ; Inscrivez-vous à notre newsletter ; Envoyez-nous vos retours ou suggestions sur Linkedin : Justine Laurent et Brieuc Saffré. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sommes-nous devenus trop paresseux pour cuisiner ? Partout autour du monde, la gastronomie, le patrimoine culinaire font la fierté des pays, chacun revendiquant la meilleure cuisine. Pourtant, il semble que nous passions de moins en moins de temps derrière les fourneaux. L'arrivée de l'électroménager, l'essor des supermarchés et plus récemment des services de livraison à domicile peuvent faire le travail à notre place. Il ne reste plus qu'à mettre les pieds sous la table. Loin de déprécier ce gain de temps fort appréciable, ces nouvelles habitudes réduisent aussi le plaisir culinaire au seul fait de manger. Comme s'il suffisait d'additionner les ingrédients pour faire un plat. La cuisine est, en effet, tout un ensemble d'opérations, du choix des aliments, la façon dont on les travaille, les mélange ensemble, dans quel ordre, jusqu'au résultat final. C'est aussi l'expression de nos goûts, des choses qu'on a apprises et qu'on nous a transmises. Entre besoin de simplicité et de rapidité, comment garder le goût de cuisiner ? Comment ne pas réduire nos assiettes à leur contenu ? Avec : • Maria Nicolau, cheffe cuisinière catalane, autrice de Cuisine ou barbarie (Arpa, 2025) • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions,2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Aissatou Mbaye, autrice du blog culinaire Aistou cuisine, créatrice du restaurant Keliba Café à Dakar au Sénégal. Son dernier livre Ma cuisine d'Afrique - saveurs, récits et recettes faciles à partager est sorti en avril 2025 (Éditions Marie Claire) • Suzanne Badiane, cheffe, consultante, formatrice en art culinaire, basée entre Bruxelles et Dakar. Autrice de Surprises et saveurs : Les secrets de chef Suzanne (auto publié, 2021). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle de Grâce, une joueuse de SIMS, qui a réussi l'exploit de recréer une société congolaise dans l'univers de ce jeu vidéo, où l'Afrique est quasi inexistante. Programmation musicale : ► Entaya - Kore feat. Zahouania ► Cosaan - Daara J Family.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Sommes-nous devenus trop paresseux pour cuisiner ? Partout autour du monde, la gastronomie, le patrimoine culinaire font la fierté des pays, chacun revendiquant la meilleure cuisine. Pourtant, il semble que nous passions de moins en moins de temps derrière les fourneaux. L'arrivée de l'électroménager, l'essor des supermarchés et plus récemment des services de livraison à domicile peuvent faire le travail à notre place. Il ne reste plus qu'à mettre les pieds sous la table. Loin de déprécier ce gain de temps fort appréciable, ces nouvelles habitudes réduisent aussi le plaisir culinaire au seul fait de manger. Comme s'il suffisait d'additionner les ingrédients pour faire un plat. La cuisine est, en effet, tout un ensemble d'opérations, du choix des aliments, la façon dont on les travaille, les mélange ensemble, dans quel ordre, jusqu'au résultat final. C'est aussi l'expression de nos goûts, des choses qu'on a apprises et qu'on nous a transmises. Entre besoin de simplicité et de rapidité, comment garder le goût de cuisiner ? Comment ne pas réduire nos assiettes à leur contenu ? Avec : • Maria Nicolau, cheffe cuisinière catalane, autrice de Cuisine ou barbarie (Arpa, 2025) • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions,2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Aissatou Mbaye, autrice du blog culinaire Aistou cuisine, créatrice du restaurant Keliba Café à Dakar au Sénégal. Son dernier livre Ma cuisine d'Afrique - saveurs, récits et recettes faciles à partager est sorti en avril 2025 (Éditions Marie Claire) • Suzanne Badiane, cheffe, consultante, formatrice en art culinaire, basée entre Bruxelles et Dakar. Autrice de Surprises et saveurs : Les secrets de chef Suzanne (auto publié, 2021). En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle de Grâce, une joueuse de SIMS, qui a réussi l'exploit de recréer une société congolaise dans l'univers de ce jeu vidéo, où l'Afrique est quasi inexistante. Programmation musicale : ► Entaya - Kore feat. Zahouania ► Cosaan - Daara J Family.
Et si la crédibilité RH passait par la maîtrise du business ?Dans cet épisode, j'accueille Laïla Aderdour, HRBP chez CGI Business Consulting, qui nous révèle pourquoi la compréhension du business est LA compétence essentielle pour tout professionnel des Ressources Humaines. Son parcours atypique, de Sciences Po au recrutement en cabinet de conseil, lui a offert une perspective unique sur la manière de bâtir une carrière RH influente.Laïla nous explique comment son expérience initiale dans le recrutement, notamment pour des volumes importants et des fonctions support, a été un véritable tremplin pour appréhender les enjeux business des opérationnels. Loin d'être une simple fonction support, le recrutement est pour elle une porte d'entrée stratégique pour identifier les bons talents, répondre aux besoins métiers et contribuer directement à la croissance de l'entreprise. Elle démontre avec conviction que le recrutement ne peut être décorrélé du business pour être efficace et asseoir la légitimité du RH.L'épisode plonge au cœur de la question : comment transformer la perception des RH souvent vues comme un "centre de coût" pour en faire un véritable partenaire stratégique? Laïla partage ses stratégies pour asseoir sa légitimité et devenir une experte incontournable. Elle souligne l'importance vitale de "parler le langage des opérationnels" pour aligner les convictions RH avec la réalité du business. Découvrez également les leviers pour briser les stéréotypes et gagner en visibilité, notamment grâce à la "puissance de l'informel" et l'utilisation d'exemples concrets et percutants liés au business. Enfin, elle partage un conseil précieux pour tout RH souhaitant un positionnement stratégique : l'art de savoir dire "non" pour défendre ses convictions et sa "boussole interne", un acte fondamental pour construire un leadership et une légitimité durables.Ne manquez pas cet épisode riche en retours d'expérience et en conseils pratiques pour élever votre rôle de professionnel des ressources humaines et devenir un partenaire business indispensable !---L'épisode te plaira si tu aimes :Le Barbu qui parle RH, On n'a jamais fait comme ça, Sur un air de RH, La voix Des RH, Les RH de la Vraie Vie, Le Club RH, 13ème mois, Story RH, Tech RH , Lundi au Soleil, Happy Work , Learning by doing, Megabar, Tam Tam, Dimensions RH, The Talent Podcast, Pulse, Capital Humain, Connecting Leaders, Bande de flippés, Bougeons les lignes, The Staffing Academy, Besoin de rien Envie d'IA, Skill me up, AI my Job, Entendu au bureau, Prolongation(s) by Hellowork, Prends ta place, The human Factor, Marketing square, générations Do It Yourself, GDIY, people placeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jean-Baptiste Barbry, dit JB, vétérinaire 100% ophtalmo (Lyon, 2012) au
Aujourd'hui, Karen et Caroline ont reçu l'autrice-compositrice-interprète montréalaise Meggie Lennon, qui a fait paraître le 20 juin un nouvel album, Desire Days, sur l'étiquette Mothland. Elles ont notamment discuté de la création de ces chansons, de floraison tardive et de moments relevant de la connexion astrale qu'a vécus Meggie grâce à ce nouvel opus, son deuxième en carrière. Les coanimatrices ont également parlé de livres, d'une émission et de films sur leur radar musicoculturel : la nouvelle collection Microsillon aux Éditions du Boréal, vouée aux albums québécois; Le grand solstice, le rendez-vous annuel télévisé célébrant le solstice d'été et la Journée nationale des peuples autochtones; ainsi que les longs métrages biographiques Pauline Julien : femme pays et Deliver Me From Nowhere, sur Bruce Springsteen. Chansons diffusées : Vicious Cycle de Meggie Lennon – Album : Desire Days Darkness d'Apacalda – Album There's a Shadow in My Room and It Isn't Mine Feu de batteries de Misc (avec Zouz) – Album : Beat bouquet Loin de moi de Barrdo – Album : Amer faste
Quand l'enfant d'accueil arrive, c'est toute la famille qui est chamboulée. Loin du rêve d'une parentalité heureuse, le travail des familles d'accueil s'avère parfois un casse-tête. Comment gérer le passé traumatique des enfants qui prennent leur place dans la famille? Dans le canton de Vaud, les familles reçoivent une formation à la Haute école de travail social (HETS). Mais elles sont nombreuses à rêver d'un suivi plus rapproché, comme le propose le canton de Berne via l'Association prima-familia. Reportages : Raphaële Bouchet Réalisation : David Golan Production : Laurence Difélix
Deux amies partent en escapade à la montagne pour tenter de couper avec le stress et les tensions du quotidien. Loin de tout, dans un chalet isolé, l'occasion semble parfaite pour se retrouver, rire… et respirer à nouveau. Mais plus la nuit avance, plus les silences deviennent lourds… et ce qui paraissait un simple séjour paisible prend un tournant inattendu. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
La campagne de Sous-sol et dragons propose des aventures improvisées en format actual play jdr. Dans un univers narratif utilisant le système donjons et dragons, les acteurs et actrices plongent dans un monde original créé de toutes pièces par leur MJ. Sous-sol et dragons est un balado québécois produit en français et destiné à un public averti. RÉSUMÉ: Les Affranchis d'Alcar réalisent de plus en plus l'importance de leurs choix. ENCOURAGEZ-NOUS SUR PATREON: https://www.patreon.com/soussoletdragons
durée : 00:58:40 - Concordance des temps - par : Jean-Noël Jeanneney - Jean Lebrun revient sur l'histoire de ce petit territoire français au seuil de l'Amérique du Nord, forgé par la nature et par l'Histoire. - réalisation : Vincent Abouchar - invités : Jean Lebrun Producteur
Dans cet épisode intime et captivant du Son du Désir, Andrea, performeuse et artiste érotique, partage sans filtre ses confessions sur le corps, le désir et la scène. Loin des clichés du strip-tease ou du burlesque classique, Andrea incarne une nouvelle forme d'art érotique immersif, puissamment poétique et intensément incarné.✨ Découvrez comment cette "fille de joie contemporaine" transforme le nu intégral en acte artistique et féministe, recréant l'univers des courtisanes d'antan, des muses mythologiques et des spectacles immersifs à la fois intimes et magistraux.
Food FAQ - Learn How to Cook: Cooking, Kitchen Tips, and Lots of Love
Broke but still want to eat like a baller? We've got the answer: mustard glazed pork loin!
Hey salam alaykouuuuuum ! Cet été je reprends le podcast inchaAllah
I've done the testing to get perfect timing! Learn how to brine pork loin like an expert, so that you always have tender and moist pork. Recipe: A Perfectly Brined Pork Loin Roast.Here are the links to some of the items I talked about in this episode: #adMeasuring CupMeasuring SpoonsTurkey BrineChicken Breast BrineInstant Read ThermometerProbe ThermometerHow to Cook Pork Loin PerfectlyBacon Wrapped Pork LoinBBQ Pulled Pork LoinPork Loin CarnitasHere's the Recipe Of The Day page with all of our recipe links.If you want to make sure that you always find out what today's recipe is, do one or all of the following:Subscribe to the PodcastJoin the ROTD Facebook GroupBlog and Newsletter: CookTheStory.comWebsite: TheCookful.comCourses: Free Mini Cooking CoursesGuide: Free Rotation Ready Meal Planning GuideHave a great day! -Christine xo
durée : 00:18:45 - Lectures du soir - "C'était une nuit calme, la mer n'arrivait pas à avancer d'un pouce sur le rivage. Quand elle est ainsi, on ne dirait pas de la mer mais du ciel. Au-dessus du cercle de nos têtes, des étoiles pleuvaient à mitraille, sans un souffle d'air dans les pins. "
durée : 00:03:53 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Pourquoi l'explication du poème pose-t-elle un défi au philosophe ? Loin d'être de simples jeux de mots, les poèmes allient émotion, forme et pensée. Et si les comprendre exigeait d'abord de les écouter ? - réalisation : Louise André
Dans cet épisode je reçois Grégory Sion, CEO de Pierre & Vacances, pour une plongée au cœur d'un secteur en pleine transformation : le tourisme résidentiel.Loin d'être figée, l'offre touristique doit aujourd'hui s'adapter à des mutations profondes : nouvelles attentes des vacanciers, montée en puissance des enjeux environnementaux, pression sur le pouvoir d'achat, mais aussi exigences accrues en matière d'expérience client et de personnalisation. Pierre & Vacances, avec ses marques fortes et sa dimension multi-locale, illustre parfaitement cette transition.Grégory Sion revient sur son parcours – du conseil à la direction de structures digitales en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni – avant de nous livrer les coulisses de la transformation menée depuis son arrivée à la tête de Pierre & Vacances en 2020. Il détaille les efforts entrepris pour repositionner la marque, réinventer l'expérience client et accélérer la transition écologique du groupe.
Dans le chaos de Gaza, il y a des histoires humaines fortes qui passent complètement sous silence. C'est l'une de ces histoires que nous souhaitons vous raconter aujourd'hui. Celle d'une famille gazaouie sauvée - sans le savoir - par des Américains de confession juive. Un scénario digne d'un film rendu possible par la magie des réseaux sociaux et par la bonté discrète, mais puissante, d'une jeune trentenaire nommée Hannah. Une histoire qui nous emmène à Gaza, au Caire et à Brooklyn. De notre correspondante à Ramallah, Dans le tourbillon du Caire, une amie me présente Marwan. Un Palestinien d'une trentaine d'années. Le jeune homme a l'air un peu ailleurs. À 300 km de là, certains de ses amis vivent sous les bombes. Il tente de les aider comme il peut : « J'ai posté un message sur mon compte Instagram. J'ai expliqué que j'essayais de fournir des tentes à des gens à Gaza et que ceux qui voulaient participer pouvaient me contacter. C'est comme cela que tout a commencé. Je ne me souviens pas avec précision du montant que l'on a réussi à lever, mais je crois que c'était entre 80 et 90 000 dollars en tout. » La magie des réseaux sociaux opère. Parmi ceux qui répondent à son appel, il y a Hanna, trentenaire de Brooklyn. C'est elle qui va contribuer à lever le gros de la somme : « Je descends d'Ukrainiens juifs qui ont subi des pogroms en Ukraine au début du XXᵉ siècle. Ils ont dû fuir leur village, certains ont été assassinés. Je sais que si nous sommes vivants, nous, c'est parce que des personnes ont été bons avec mes ancêtres. Comme j'ai bénéficié de cette gentillesse, j'estime que c'est à mon tour d'agir de la sorte avec les autres. » Hanna a été élevée dans une famille juive pratiquante. En hébreu, « Tikkun Olam » signifie « Réparer le monde ». Un précepte du judaïsme qu'elle tente d'appliquer à son échelle. Grâce aux fonds levés par Hanna auprès de la communauté juive de Boston, neuf Gazaouis ont pu quitter l'enclave. À l'époque, chaque passage se monnaie aux alentours de 5 000 euros par tête. À payer cash à une agence de voyage égyptienne. Nous décidons de joindre l'un des Gazaouis exfiltrés. Sofiane est ingénieur en informatique. Il est établi à Boston désormais : « On a décidé de quitter Gaza quand le cessez-le-feu a pris fin et que les Israéliens ont menacé d'entrer à Rafah. On s'est donc dit que la seule solution était finalement de quitter Gaza, d'autant que ma femme était enceinte. » « C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là » Le 7 février 2024, jour de son départ de Gaza, restera gravé dans sa mémoire à jamais. Quelques heures seulement avant le passage de la frontière, son épouse donne naissance à sa deuxième petite fille. « J'ai appelé ma fille Ann. » - « Et quand tu l'as prénommée ainsi, tu ne savais rien de Hanna, tu ne connaissais pas son prénom », lui demande notre correspondante. - « Non, et d'ailleurs, j'en ris là… Wow… C'est fou que j'aie choisi ce prénom-là. Je viens d'apprendre son prénom grâce à toi », répond Sofiane, très ému. - « C'est beau ! Ann et Hanna. J'espère que vous vous rencontrerez un jour… » - « Ann et Hanna... Oui, j'espère, répond Sofiane. Je veux lui présenter Ann. La petite Ann ! Ce bébé miraculé né à 3 heures du matin et qui à 7 heures était à la frontière pour quitter Gaza. » Hanna souhaitait rester discrète. Car elle estime que la vraie générosité n'attend rien en retour. Sofiane a demandé son contact. Loin du fracas des bombes, Ann et Hanna vont enfin pouvoir faire connaissance.
L'intelligence artificielle va-t-elle combler ou creuser le fossé de la fracture numérique? Quel rôle réserver au travail social, toujours plus confronté à une population larguée par le renouvellement incessant des outils numériques? À Morges, le chercheur Emrah Kavun exploite le numérique pour compenser son handicap: la cécité. Il s'entretient avec Charles-Édouard Bardyn, cofondateur de l'association AI Swiss. Reportages de François Jeannet Réalisation: John Haslebacher Production: Raphaële Bouchet
durée : 00:15:30 - 8h30 franceinfo - Bernard Guetta était l'invité du "8h30 franceinfo" le 15 juin 2025, 48 heures après l'offensive lancée par l'État hébreu contre l'Iran.
(00:00:31) "Israël et l'Iran sont en guerre" mais ça n'ira pas plus loin: interview de Frédéric Encel (00:08:08) Un jumeau numérique des océans pour mieux les protéger (00:13:01) Note vocale d'Ukraine: Maurine Mercier a pu assister aux échanges de prisonniers
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Musk admet être "allé trop loin" dans son clash avec Trump Les frais du dispositif d'extraction de Mohamed Amra Le mariage n'a plus la cote
Une grande caravane baptisée Soumoud, pour « résilience » a quitté Tunis en début de semaine avec pour objectif de rallier la capitale égyptienne ce matin, puis al-Arish, à une cinquantaine de kilomètres de Rafah, le poste frontière à la frontière entre l'Égypte et la bande de Gaza. Ces milliers de personnes, venus de plusieurs pays d'Afrique du Nord, « ne veulent plus se contenter de simples manifestations de rue pour exprimer leur soutien à la Palestine. Ils vont désormais au-delà », assure Le Pays. « Quand on connaît le calvaire que vivent les Gazaouis depuis quelque temps, on ne peut que saluer ce geste de solidarité qui vaut son pesant d'or. » Le journal burkinabè se demande en revanche si le « Convoi maghrébin de la résilience arrivera à bon port. Ne sera-t-il pas bloqué par Israël ? On croise donc les doigts ». Le ministre de la Défense israélien, Israël Katz a d'ores et déjà ordonné à l'armée d'empêcher l'entrée à Gaza de ce qu'il a qualifié de « manifestants djihadistes ». Après l'épisode du Madleen, ce bateau humanitaire transportant des militants pro-palestiniens occidentaux et intercepté par Israël, La Presse, en Tunisie, fait part de son pessimisme, alors que « les sociétés civiles, partout, affichent leur volonté de faire passer l'aide aux Gazaouis. Ni la Flottille de la liberté ni les convois humanitaires terrestres, ni aucune marche ne peuvent lever le siège de Gaza », se désole un de ses éditorialistes. À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne Prudence de mise coté égyptien « Pour défier le blocus israélien », Al-Ahram en Égypte rapporte que les délégations internationales devront d'abord obtenir une autorisation préalable des autorités égyptiennes « afin d'assurer leur sécurité, compte tenu de la sensibilité du terrain. » Le président égyptien « Al-Sissi cèdera-t-il ? », se demande de son côté Algérie 360 pour qui « la tension monte » autour de cette caravane, notamment après l'arrestation hier de trois avocats algériens à l'aéroport du Caire. « Ces arrestations semblent liées à leur implication dans la caravane », ce qui « fait craindre une répression plus large. » Le média algérien craint aussi que ces arrestations n'enveniment « davantage les relations diplomatiques. Elle met également en lumière les restrictions imposées aux mouvements de solidarité pro-palestiniens, même lorsqu'ils sont pacifiques et humanitaires. » Burundi : le parti au pouvoir vainqueur haut la main des législatives D'après les résultats publiés par la Céni, mercredi, le CNDD-FDD a en effet raflé la totalité des 100 sièges mis en jeu lors du scrutin du 5 juin. Dans certaines localités, les résultats « frôlent, voire dépassent des scores brejnéviens », s'exclame Iwacu. « Rien pour l'opposition », signale Afrik.com en Une de son site. L'opposition qui a qualifié de « grande mascarade » le résultat de ces scrutins, « est aujourd'hui laminé, cingle Iwacu. Cela n'augure donc rien de bon ». Pour Afrik.com, c'est « une nouvelle étape de la marche autoritaire dans un pays où le pluralisme politique est en net recul. » Le CNL, principal parti d'opposition, avait été formellement exclu, nous remémore le site. « Votes multiples », « bulletins pré-remplis », « emprisonnements arbitraires » d'observateurs, la formation a relevé de nombreuses irrégularités. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Une autopsie qui met le feu aux poudres au Kenya « Un traumatisme à la tête, des marques de strangulation, des bleus sur les épaules, les mains, les jambes, du sang suintant du nez et de la bouche. » Voilà le descriptif sordide livré par Le Monde Afrique après la mort d'Albert Ojwang. Ce blogueur « connu pour son franc-parler », comme le décrit The Star au Kenya, avait été retrouvé sans vie dans sa cellule dans l'ouest du pays quelques heures après son arrestation, les forces de l'ordre lui reprochant d'avoir terni le nom du numéro 2 de la police kényane. Celle-ci avait assuré que le professeur d'histoire et d'éducation religieuse s'était suicidé en détention. « Loin d'avoir convaincu l'opinion publique dans un pays régulièrement secoué par la question des violences policières », comme le rappelle Jeune Afrique, et version démentie donc par les légistes. The Star croit même savoir que l'activiste a d'abord été torturé dans une forêt avant d'être emmené inconscient au commissariat. Le Daily Nation kényan nous apprend qu'une veillée aux chandelles organisée dans tout le pays demain par un syndicat national d'enseignants, « pour réclamer la justice non seulement pour lui, mais pour toutes les vies innocentes perdues à cause d'actions policières illégales ». À lire aussiKenya: la police dans la tourmente après la mort en détention d'Albert Ojwang
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Animée par la volonté de transmettre l'appel du large, Marta Guemes a fondé Ocean Peak, une association qui organise des séjours d'initiation à la navigation et à l'escalade pour des jeunes en difficulté. En 2019, un premier équipage quittait La Rochelle pour deux semaines entre les eaux profondes de l'Atlantique et les falaises escarpées bretonnes. Loin de leur quotidien, ce voyage est devenu une parenthèse pour se reconstruire, reprendre souffle et s'ouvrir à de nouveaux horizons. Abonnez-vous à notre newsletter pour ne louper aucun épisodeRetrouvez Les Baladeurs sur :Les OthersSpotifyApple PodcastsDeezerYouTubeAushaEn RSSCet épisode a été réalisé par Thomas Firh, accompagné par Inès Cochard. Le récit a été présenté par Clémence Hacquart. La musique est composée par Nicolas de Ferran. Chloé Wibaux s'est assurée du montage, et Antoine Martin du studio Krispy Record du mixage.La saison 8 des Baladeurs est soutenue par Columbia.—Plus d'infos sur l'épisode :Après une traversée de l'Atlantique en solitaire, une autre aspiration s'est fait entendre pour Marta Guemes : transmettre cet appel du large. Une conversation avec un éducateur spécialisé lui inspire une idée : emmener des jeunes en difficulté à la découverte de la navigation et de l'escalade. Il fallait tout imaginer, construire le projet pas à pas. Et quelques mois plus tard, l'association Ocean Peak est née. Au mois de juin 2019, un premier équipage se prépare à prendre le large depuis le port de La Rochelle. Quatre jeunes, accompagnés de quatre adultes, embarquent pour une expédition de deux semaines qui débute par 48h de navigation, cap sur la presqu'île de Crozon. Entre le bleu profond de l'Atlantique et les falaises escarpées des côtes bretonnes, le voyage promet bien plus qu'un simple dépaysement. Il devient une parenthèse pour reconstruire, une pause pour reprendre souffle, un point de départ vers de nouveaux horizons.À propos de Marta Guemes :Formée à la voile aux Glénans, Marta Guemes traverse l'Atlantique en solitaire lors de la Mini Transat 2017 — une expérience fondatrice qui la pousse à se consacrer pleinement à la mer. En 2023, elle embarque pour Via Sedna, une expédition 100 % féminine mêlant voile et alpinisme jusqu'aux fjords du Groenland. Portée par l'envie de transmettre l'appel du large, elle s'engage depuis 2019 dans Ocean Peak, une association qui propose à des jeunes en difficulté des séjours de rupture en mer et en montagne, pour vivre une aventure exigeante, retrouver confiance en eux et imaginer un nouveau départ. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Stéphane Ricoul explore comment l'intelligence artificielle peut offrir des leviers concrets au secteur manufacturier, en pleine turbulence depuis 2020. Face aux défis de planification, de qualité, de logistique ou de maintenance, l'IA permet d'anticiper, de stabiliser et de mieux répartir les charges. Loin des promesses spectaculaires, il s'agit d'initiatives ciblées, accessibles, qui redonnent du contrôle dans un environnement instable.
Chaque jour, Jean-Luc Lemoine vous offre une session de rattrapage de tout ce qu'il ne fallait pas manquer dans les médias.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Madame Meuf défriche les levels d'engueulades : dispute, conflit, règlement de comptes. Jusqu'où ne pas aller trop loin ? Ou pas... Un podcast Bababam Originals Ecrit par Hélène Vézier Retrouvez tous les épisodes de Madame Meuf ici. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Des accords Sykes-Picot en 1916 aux accords d'Oslo en 1993, en passant par la déclaration Balfour en 1917 et par le partage de la Palestine par les Nations Unies en 1947, les grands Etats d'Europe occidentales et les Etats Unis, anciens alliés vainqueurs des deux guerres mondiales, sont directement impliqués dans l'apparition du conflit au Proche Orient. Loin de n'être qu'un conflit régional, la guerre entre Israéliens et Palestiniens intéresse et embrase une bonne part de la planète. Jean-Claude Lescure, Professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et spécialiste du Proche-Orient est au micro d'Anaïs Kien.
Le 13 juillet 1793, l'un des visages les plus radicaux de la Révolution française est assassiné... dans sa baignoire. Jean-Paul Marat, journaliste et homme politique, est poignardé par une jeune femme de 25 ans, Charlotte Corday.Mais pourquoi cet assassinat spectaculaire ? Revenons sur le contexte.À cette date, la Révolution est entrée dans une phase violente. Depuis la chute de la monarchie en août 1792, le pouvoir est disputé entre deux camps révolutionnaires :les Girondins, modérés, attachés à une république plus libérale,les Montagnards, radicaux, proches des sans-culottes, prônant la Terreur contre les "ennemis de la Révolution".Marat, médecin devenu journaliste, est l'une des voix les plus virulentes des Montagnards. Dans son journal L'Ami du peuple, il dénonce sans relâche les Girondins, les accusant de trahison. Il réclame des têtes, appelle aux purges, et soutient les émeutiers parisiens.En juin 1793, la lutte atteint son paroxysme : les Montagnards, soutenus par les sans-culottes, font arrêter plusieurs députés girondins. Les Girondins sont désormais traqués.Parmi leurs partisans figure Charlotte Corday, jeune femme venue de Caen. Issue d'une famille normande modeste, nourrie des idéaux de la Révolution, elle est révoltée par la dérive sanglante qu'a prise le mouvement. Pour elle, Marat, par ses appels incessants à la violence, est l'homme qui précipite la France dans le chaos.Convaincue qu'éliminer Marat pourrait "sauver la République" et stopper les massacres, elle décide d'agir seule. Le 13 juillet, elle se rend au domicile parisien de Marat, rue des Cordeliers.Affaibli par une maladie de peau (probablement une dermatite), Marat travaille la plupart du temps dans sa baignoire en bois, un linge trempé sur le corps. Charlotte, se présentant comme une informatrice venue dénoncer des complots girondins en Normandie, parvient à être reçue.Pendant qu'il prend note, elle sort un couteau caché et lui plante dans la poitrine. Marat meurt en quelques minutes.Loin de stopper la Terreur, son assassinat produit l'effet inverse : Marat devient un martyr révolutionnaire, célébré par les sans-culottes.Charlotte Corday est arrêtée sur place, jugée et guillotinée quatre jours plus tard. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 mai 2025.Avec cette semaine :Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions, directrice d'études à l'École des hautes études en sciences sociales.Isabelle de Gaulmyn, journaliste vaticaniste.Marc-Olivier Padis, directeur des études de la fondation Terra Nova.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.SITUATION DE L'ÉGLISE CATHOLIQUEDans votre ouvrage Vers l'implosion. Entretiens sur le présent et l'avenir du catholicisme, Danièle Hervieu-Léger, vous proposez une réflexion lucide et profonde sur la situation critique du catholicisme contemporain, notamment en Europe et en France. À travers votre dialogue avec Jean-Louis Schlegel, vous éclairez les dynamiques de fond qui ont conduit l'Église catholique à ce que certains qualifient de moment d'effondrement ou de bascule historique.Pour vous, plusieurs séismes récents, et en particulier la publication du rapport de la CIASE en 2021, fonctionnent comme des révélateurs de fragilités systémiques enfouies de longue date. Loin d'être un accident isolé, cette crise est le symptôme d'une Église fragilisée par des décennies de blocages institutionnels, d'échecs dans la mise en œuvre du concile Vatican II, et d'une incapacité persistante à se réformer face aux évolutions de la société.Votre analyse repose sur un constat fort : nous assistons à une "exculturation" progressive du catholicisme, c'est-à-dire à son retrait du tissu culturel commun. Plusieurs facteurs sociologiques — urbanisation, révolution familiale, transformations des représentations du corps et de la nature — ont peu à peu dissous la transmission religieuse automatique, marquant la fin du catholicisme comme matrice culturelle.Dans ce contexte, vous soulignez que le catholicisme européen entre dans une phase de minorisation, où il ne pourra plus s'appuyer sur une position dominante dans la société. Pourtant, vous rappelez que l'effondrement du modèle traditionnel ne signifie pas la disparition pure et simple de la foi chrétienne : de nouvelles figures de croyance, des formes communautaires inédites, et un rapport personnel plus libre à la foi émergent.Face aux crises successives, et notamment aux révélations des abus sexuels dans l'Église, vous insistez sur la nécessité urgente d'une transformation structurelle : réforme de la gouvernance, sortie du cléricalisme, reconfiguration du lien entre le centre romain et les périphéries locales, modernisation du langage et des modes de présence au monde.Aujourd'hui, une question centrale se pose : l'Église catholique peut-elle survivre en inventant des formes de vie et de foi adaptées à une société postchrétienne, ou sombrera-t-elle dans une logique de repli et de nostalgie ? Peut-elle assumer son nouveau statut minoritaire de façon féconde, en devenant un lieu d'hospitalité, d'invention spirituelle et d'authenticité, plutôt qu'une forteresse défensive ?Enfin, à travers cette réflexion, vous ouvrez une interrogation plus large : que signifie, pour l'Europe elle-même, la perte de l'héritage chrétien comme socle culturel vivant ? Peut-on imaginer une forme de fidélité au message évangélique en dehors du cadre institutionnel traditionnel ? Et quels chemins pourraient permettre à l'Église de demeurer un acteur spirituel pertinent dans le monde de demain ? Mais d'abord : pourquoi l'affaire des abus sexuels est-elle bien plus qu'une série de scandales isolés dans l'Église ?Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:12:51 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Cette semaine paraît un rapport du Conseil norvégien pour les réfugiés, une ONG internationale qui recense, depuis 2016, les crises de déplacement les plus négligées par la communauté internationale et les plus méconnues. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Christelle Huré Responsable plaidoyer pour l'Afrique centrale et de l'Ouest pour le Conseil Norvégien pour les Réfugiés
Au Gabon, dans la perspective de One Forest Vision, un sommet sur les forêts tropicales qui se tiendra en France l'année prochaine, des chercheurs sillonnent les forêts du bassin du Congo pour collecter les espèces de plantes et de fleurs encore mal connues ou non encore étudiées. Ces espèces sont photographiées, nommées et stockées dans une application appelée PlantNet. Il y a quelques jours, une vingtaine d'étudiants gabonais ont bénéficié d'une formation théorique suivie d'une expédition dans la forêt que notre correspondant a accompagnée. De notre correspondant à LibrevilleArboretum de Sibang, une forêt située dans le nord de Libreville. Le botaniste Daniel Barthélémy et ses étudiants sont lancés à la recherche d'espèces à documenter après des cours théoriques dans une salle climatisée. Brusquement, le chercheur français basé à Montpellier s'arrête devant une plante. « Alors là, c'est intéressant parce que c'est une euphorbiacée qu'on a vu ce matin avec tous les gens de la formation. On ne sait pas exactement quelle espèce c'est, mais on a une idée du genre parce que l'on a fini par trouver les fleurs, on a trouvé les fruits. Donc, ça, ça nous indique à quel genre peut appartenir cette espèce. »Daniel Barthélémy parcourt les forêts du bassin du Congo depuis 2023 après sa participation à Libreville au One Forest Summit, un sommet sur les forêts tropicales dont les très nombreuses espèces sont encore très mal connues par rapport aux forêts européennes. « Beaucoup, beaucoup d'espèces et finalement peu de monde en comparaison qui les étudie. Et donc on connaît les espèces, bien sûr, mais la quantité d'espèces qui doit être documentée, prise en photo, etc. est considérable. »Une application participativeÀ chaque étape, les chercheurs prennent des photos qui vont enrichir l'application Pl@ntnet créée pour documenter les espèces végétales des forêts tropicales. Dady Ngueba Ikapi, doctorant à l'Université des sciences et techniques de Masuku, fait partie de l'expédition. « On est en train d'enrichir la base de données pour nous permettre de collecter plus d'images et pour pouvoir actualiser au fur et à mesure dans le temps. Lorsque la plante est bien filmée sur le terrain, elle nous permet tout de suite de pouvoir l'identifier à partir de l'application Pl@ntnet. »Pl@ntnet rêve de devenir l'encyclopédie des plantes des forêts tropicales. Il est fondé sur le principe du partage et de la gratuité, explique le docteur Murielle Simo-Droissart de l'IRD Montpellier. « La licence de partage des photos de la planète, c'est une licence libre. Ça veut dire que toutes les photos que vous partagez, vous les partagez librement. Mais chaque fois que les gens utiliseront les photos que vous avez faites, on saura qu'elles sont de vous parce qu'il y aura toujours votre nom en dessous des photos. »Loin d'un simple stockage, les photos fournies par les chercheurs doivent participer grâce à l'intelligence artificielle à mieux protéger les forêts, étudier leur capacité de stockage du carbone, mais aussi à quantifier les crédits carbones.À lire aussiLe parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon
durée : 00:03:32 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Devant le nombre de victimes, la famine et le chaos provoqués par l'offensive israélienne à Gaza, de plus en plus de voix de la société civile s'élèvent pour dénoncer des "crimes de guerre", voire un "génocide". Israël continue toutefois d'être un partenaire pour de nombreux gouvernements.
durée : 00:04:34 - Ma vie de parent - Loin du cliché de "la grande conversation" unique, Julien Bisson prône un dialogue continu, dès le plus jeune âge, entre questions, écoute, et vérité sur désir, plaisir et respect.
C'est une guérilla dont on parle peu. Dans la longue pointe sud de la Thaïlande, à la frontière de la Malaisie, loin des caméras, les provinces thaïlandaises de Yala, Pattani et Narathiwat sont en proie à un conflit entre l'État central de Bangkok et un groupe armé séparatiste musulman. Bilan : plus de 7 700 morts depuis 2004. Le massacre, cette année-là, de manifestants musulmans d'origine malaise, toujours impuni, a laissé des traces. Elle continue de hanter toute la région. En témoigne la résurgence des violences meurtrières depuis le début de cette année. De notre correspondant à Bangkok,Des dizaines d'hommes, torse nu, mains ligotées, sont jetés un à un par des militaires dans une benne d'un camion. Entassés les uns sur les autres, ils reçoivent des volées de coups à mesure que l'arrière du véhicule se remplit. Puis le silence. Le moteur démarre. Durant le trajet qui semble interminable, on entend gémir, suffoquer. Avant que les cris s'estompent peu à peu. À nouveau, le silence. En cette soirée tiède, un court métrage diffusé en plein air aux abords du Patani Artspace, un centre culturel à Pattani, dans l'extrême sud de la Thaïlande, retrace la tragédie survenue il y a 20 ans, jour pour jour, à Tak Bai. Le 25 octobre 2004, devant le commissariat de cette ville paisible, une manifestation virait au drame. Et devenait le symbole le plus brutal des violations des droits de l'homme perpétrées dans le « Sud profond » de la Thaïlande, où vivent une majorité de musulmans d'ethnie malaise (minorité musulmane au sein d'une nation thaïlandaise de 71 millions d'habitants à plus de 90% bouddhiste). Ce jour-là, pour disperser la foule, l'armée intervient : 7 manifestants musulmans malais tombent sous les balles. Et 1 300 autres sont interpellés. Ligotés. Puis jetés à l'arrière de fourgons militaires, empilés comme des bûches. Pendant le trajet qui les mène à une base militaire, 78 d'entre eux meurent asphyxiés. Deux décennies plus tard, devant le film, les visages sont fermés. Certains trahissent quelques larmes qui coulent pendant le générique, où des archives défilent sur fond d'une chanson évoquant le massacre de Tak Bai. « La douleur est encore vive aujourd'hui », confie Maliki Doloh, debout grâce à deux béquilles et vêtu du Baju Melayu, costume traditionnel. L'homme, qui avait 27 ans à l'époque, a cru voir la mort. Ce survivant repense encore à ses semblables, écrasés par le poids des corps, et dont la respiration s'est tue, lentement. « C'était le Ramadan », se souvient-il, indiquant avoir rompu le jeûne en léchant la sueur qui dégoulinait sur son visage, avant de s'évanouir. À son réveil, les médecins lui ont dit qu'il fallait l'amputer. Le massacre de Tak Bai a soufflé sur les braises d'une insurrection séparatiste née des années plus tôt et plongé la région dans un conflit entre l'État central et le BRN (Barisan Revolusi Nasional), le principal groupe armé actif. Véhicules piégés, fusillades, assassinats ciblés : depuis le tournant de 2004, ce conflit peu médiatisé a fait plus de 7 700 morts et près de 15 000 blessés, principalement des civils, recense l'ONG Deep South Watch. La mort d'une fillette tuée par balle et celle d'un jeune moine, il y a peu, rappelle que les habitants des trois provinces de Yala, Pattani et Narathiwat, tout au sud du royaume, vivent dans la violence permanente. À Yala, une femme au foulard pastel dont la silhouette présage l'arrivée prochaine d'un second bébé décrit ses angoisses de jeune mère. « J'en ai marre ! Parfois, je perds espoir, témoigne Azura Cheaauma, 35 ans. J'ai peur que quelque chose arrive à mes enfants. J'aimerais qu'ils grandissent dans un environnement sûr, où ils pourront jouer, étudier, sans avoir à entendre résonner le bruit des armes ». Les trois provinces à la pointe sud de la Thaïlande sont ainsi soumises à une loi martiale et à l'état d'urgence, prolongé maintes fois depuis 2004, lorsque 75 000 soldats, policiers et paramilitaires ont investi la région pour endiguer les violences. Les forces de sécurité sont tombées au nombre de 50 000, indique BenarNews, mais leur omniprésence continue d'être une source de tension. Les points de contrôle militaires quadrillent les villes, bordent les routes. Ici, un véhicule blindé, là une tour de guet. Sur la ligne de train qui relie Yala à Sungai Kolok, dernier arrêt avant la Malaisie, des soldats, mitraillettes sous le bras, sont stationnés à chaque village doté d'une gare. Souvent, ils montent à bord pour fouiller, interroger. Ici, « les violations des droits de l'homme sont nombreuses », affirme la militante Anchana Heemina. Visage connu de tous, elle a fondé en 2010 Duay Jay, une ONG locale qui, depuis sa création, a recensé 168 cas de torture et 444 exécutions extrajudiciaires. L'an passé, l'un de ses bénévoles a été abattu dans d'étranges circonstances : « Voilà les risques auxquels sont confrontés les défenseurs des droits humains dans le sud ». Loin des caméras, ce conflit insurrectionnel s'enracine dans le passé. Régie des siècles durant par des Rajahs musulmans, la région fut jadis le prestigieux sultanat de Patani. Avant d'être attachée de force en 1902 au royaume de Siam, ancien nom de la Thaïlande. Mais « la véritable rupture entre l'État central et les Malais du Sud intervint toutefois plus tard, sous la férule des gouvernements ultranationalistes de Phibun Songkhram [premier ministre et dictateur militaire de la Thaïlande de 1938 à 1944, puis de 1948 à 1957, ndlr] », écrivait le spécialiste du royaume et ancien correspondant de RFI Arnaud Dubus dans l'ouvrage Thaïlande : histoire, société, culture (2011). « Avides d'imposer à l'ensemble du pays une même identité thaïe, ajoutait-il, les agents du gouvernement central interdirent aux Malais — dont la plupart ne parlaient pas thaï — d'employer leur langue dans leurs démarches administratives, les forcèrent à quitter le sarong pour la nouvelle ‘tenue nationale' et obligèrent les enfants musulmans à se prosterner devant des statues de Bouddha ». Pour Don Pathan, expert sécuritaire à The Asia Foundation, il s'agit d'un conflit « ethno-nationaliste », qui « découle de l'échec de la politique d'assimilation visant à transformer les Malais en quelque chose qu'ils ne sont pas ». Lancé en 2013 et supervisé par la Malaisie voisine, le processus de paix entre le gouvernement thaïlandais et le BRN patine. Coups d'État, destitutions, dissolutions de partis et successions de gouvernements : l'instabilité politique de la Thaïlande, liée à la prédominance de l'armée, n'aide pas. Parmi les militants du Sud, nombreux sont conscients que le combat pour la paix ne se mène pas seul : « On doit participer, plus largement, à la démocratisation de la Thaïlande ! Le pays a besoin de changements structurels », soutient Arfan Wattana, qui reçoit dans le café qu'il tient à Sungai Kolok. Avec The Patani, l'organisation pacifique qui milite pour l'auto-détermination de la région dont il fait partie, ce père de famille souhaite retenir la jeunesse tentée de rallier le groupe armé séparatiste : « L'un des défis majeurs sur lequel on travaille, ce sont les jeunes qui soutiennent l'indépendance via des modes d'action violents. On leur dit que ce chemin n'est possible qu'à travers la non-violence. »« C'est notre responsabilité de dialoguer avec les groupes armés, les gens en colère contre les injustices qu'ils subissent et de leur dire que la violence ne nous fera pas gagner », abonde Artef Sokho, président de The Patani. ONG et pacificateurs s'efforcent de discuter avec toutes les parties prenantes du conflit. « Mais c'est loin d'être facile », concède ce militant, que le spécialiste Don Pathan qualifie de « Mandela du Sud de la Thaïlande ». En cette année 2025, la résurgence d'attentats, embuscades et tueries n'augure en effet rien de bon. Les perspectives de paix semblent encore s'éloigner.
durée : 00:05:14 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - A partir de trois personnes Tanguy n'est pas à l'aise, donc il n'a pas passé son samedi soir dans la rue. Sa phobie sociale le sauve !
Quand vous glissez des emojis dans vos messages ou dans vos publications sur les réseaux sociaux, vous en dites souvent bien plus que ce que vous croyez. C'est ce que révèle une étude récente menée par des chercheurs de l'Oklahoma State University, publiée dans la revue Current Psychology. Selon leurs résultats, ces petits symboles apparemment inoffensifs peuvent être révélateurs de traits de personnalité… parfois inquiétants.Une étude chiffrée et rigoureuseL'étude a été menée auprès de 285 étudiants universitaires : 145 femmes, 135 hommes et 5 personnes non-binaires. Chaque participant a été invité à indiquer la fréquence à laquelle il utilisait 40 emojis courants (20 positifs et 20 négatifs) dans différents contextes : messages personnels, publications publiques, ou réactions à d'autres contenus. En parallèle, ils ont rempli des questionnaires standardisés évaluant leurs traits de personnalité, notamment les Big Five (extraversion, névrosisme, etc.) et la Triade noire (narcissisme, machiavélisme, psychopathie).Ce que les emojis disent de vousLes chercheurs ont identifié des liens statistiquement significatifs entre l'usage des emojis et certains traits de personnalité :Chez les femmes, une utilisation fréquente des emojis est corrélée au narcissisme. Cela pourrait indiquer un désir accru de soigner leur image numérique et de susciter une réponse émotionnelle positive chez leurs interlocuteurs.Chez les hommes, une utilisation abondante d'emojis est associée à des scores élevés en machiavélisme (tendance à manipuler autrui à des fins personnelles) et en névrosisme (instabilité émotionnelle, anxiété, irritabilité).Plus surprenant encore, les hommes utilisent certains emojis bien plus fréquemment que les femmes :
Ce podcast été réalisé indépendamment de la rédaction de L'Express."Je suis la preuve vivante que l'on peut s'en sortir sans diplôme !"Au micro de Philippine Dolbeau dans 20/20, Marie Taquet, fondatrice d'IconoClass.Aujourd'hui, nous allons parler d'une école qui casse les codes traditionnels de l'enseignement supérieur : IconoClass. Une école qui se positionne comme une alternative aux longues années d'études académiques, en offrant une formation intensive en business development accessible à tous. Loin des diplômes classiques, IconoClass mise sur l'apprentissage pratique et le retour au terrain pour garantir un emploi à ses étudiants. Marie, ancienne étudiante en école de commerce, a vécu de près les limites de l'enseignement traditionnel et a décidé de fonder l'école qu'elle aurait aimé suivre.
Management trop hiérarchique, overdose de process, méthodes gadgets... Ces dernières années, le monde du travail en France semble faire face à un environnement désenchanté. A l'occasion du colloque de L'Express consacré aux bonnes méthodes de management, La Loupe se demande comment changer les pratiques pour redonner du sens au travail. Dans ce deuxième épisode, Adrien Ledoux, Président directeur de la plateforme de recrutement Job Teaser, démonte les clichés qui collent à la peau des jeunes arrivants sur le marché du travail. Retrouvez tous les détails de l'épisode ici et inscrivez-vous à notre newsletter. L'équipe : Présentation et écriture : Charlotte BarisMontage et réalisation : Jules KrotCrédits : LCIMusique et habillage : Emmanuel Herschon / Studio Torrent Logo : Jérémy CambourPour nous écrire : laloupe@lexpress.fr Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Si la guerre à Gaza a montré combien le vernis de la civilisation était fin, certains tentent de montrer que l'inverse est aussi vrai. Le cycle de la haine peut être renversé, et c'est ce que donne à entendre le podcast israélien Disillusioned qui donne la parole à d'anciens colons ou soldats sortis de la spirale de la violence. Parfois, il suffit d'une seule rencontre pour que tout bascule. Amira Souilem a rencontré Yahav Erez, la fondatrice de ce podcast à Tel Aviv. Après avoir été une fervente partisane de la politique israélienne, elle œuvre désormais pour une ONG de défense des droits de l'homme et espère que ses compatriotes seront plus nombreux à ouvrir les yeux sur ce que vivent les Palestiniens. De notre correspondante à Tel Aviv,Ils se surnomment « les désillusionnés ». Ce sont les désabusés du rêve israélien. « Je m'appelle Yahav. Je suis née et j'ai été élevée en tant qu'Israélienne et sioniste. Depuis quelques années, je me pose des questions sur le récit que l'on m'a fait de cette terre et de ceux qui la peuplent. »Au micro de Yahav Erez, 34 ans, d'anciens soldats et d'anciens colons s'expriment. « Je ne voyais pas les Palestiniens comme des individus. Même les bébés. Certains Israéliens comme moi étaient extrêmes et pouvaient même se réjouir du meurtre d'un bébé », confie l'un. « On pensait que les Palestiniens voulaient nous tuer parce qu'ils sont antisémites et qu'il fallait donc bâtir un mur de fer pour se protéger », lâche un autre.Le point commun entre tous les invités : un rejet désormais catégorique de la violence. Loin de la clinquante promenade de Tel Aviv, Yahav Erez, fondatrice du podcast Disillusioned, donne rendez-vous dans un quartier habité par la classe moyenne israélienne.« J'ai découvert l'occupation à 30 ans »« Je me suis rendue compte de ce que signifiait l'occupation à 30 ans, quand j'ai commencé à aller en Cisjordanie pour la première fois et à voir la situation de mes propres yeux. Non pas en tant que soldat ou colon, comme c'est le cas pour la plupart des Israéliens, mais en tant qu'invitée chez des Palestiniens. Comprendre à quoi ressemble leur vie depuis leur point de vue est vraiment très choquant. Tout ce système qui vise à oppresser les Palestiniens est fait en notre nom, pour nous protéger soi-disant, et cela m'a rendue furieuse », explique-t-elle.Yahav Erez va jusqu'à parler d'endoctrinement de la société israélienne. Une emprise mentale renforcée, selon elle, par le service militaire : « Un officier militaire qui combattait à Gaza m'a écrit par exemple pour me dire qu'il avait écouté tous les podcasts et qu'il était confus désormais, qu'il ne savait plus quoi faire. On a commencé à correspondre, et quelques mois après – je ne veux pas dire que je suis la seule impliquée dans cette décision –, il a décidé de ne plus servir. Je fais ce podcast pour que ces gens-là ne se sentent pas seuls, mais ça va même plus loin que cela. Je le fais pour qu'ils n'aient pas l'impression d'être fous, parce que les Israéliens qui s'érigent contre le génocide à Gaza, leur entourage va leur dire qu'ils sont fous de penser cela. Peut-être que ce podcast sera écouté par des jeunes de 17 ans sur le point de rejoindre l'armée et qu'il les empêchera de commettre des crimes. »L'interview s'arrête là. Yahav Erez doit partir. Ce soir-là, elle se rend à une manifestation pour les enfants de Gaza.À lire aussiIsraël: les manifestants augmentent la pression sur Benyamin Netanyahu pour la fin de la guerre
durée : 00:03:38 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Qu'est-ce que l'intimité ? Faut-il tout dévoiler pour être proche ? Loin de la transparence totale, l'intimité suppose de reconnaître en l'autre un rapport secret à lui-même. Elle se construit dans le respect, l'écoute et la délicatesse des signes. - réalisation : Rafik Zénine