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Karina vous dévoile les décisions de justice les plus improbables.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet extrait, Wandrille Marchais, architecte fondateur de l'Atelier Senzu et co-commissaire de l'exposition "L'école idéale", nous invite à repenser l'école au service des enjeux pédagogiques et climatiques.Il aborde notamment les espaces souvent négligés dans l'école : les couloirs et les circulations intérieures. Loin d'être de simples passages fonctionnels, ces lieux peuvent devenir des espaces pédagogiques à part entière, propices à la créativité, à la rencontre et au bien-être des élèves.On explore également la réhabilitation de lieux existants en école, comme la transformation audacieuse d'un parking en école à São Paulo. Cet exemple concret illustre le potentiel de valorisation et d'adaptation de bâtiments obsolètes, offrant des solutions inspirantes à la fois économiques et durables pour répondre aux enjeux actuels de l'éducation et du climat.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 18/12/2025.
durée : 00:01:55 - Le vrai ou faux - Le député RN de l'Ain Jérôme Buisson accuse un fast-food de Vaulx-en-Velin de "séparatisme" parce qu'il a créé une salle "100% girls" et une salle de prière. Alors que le gérant s'en défend, le Vrai ou Faux fait le point sur ce que dit la loi. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
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Vous est-il déjà arrivé de prendre une décision sans raison apparente, mais de sentir au fond de vous que c'était la bonne ? C'est exactement cette petite voix intérieure que nous allons explorer aujourd'hui.Qu'est-ce que l'intuition ?Loin d'être un don magique, l'intuition est une forme d'intelligence rapide, fondée sur nos expériences, nos ressentis et nos perceptions subtiles. On peut la comparer à une boussole intérieure, qui vous guide même quand le GPS — votre logique — n'a pas encore calculé l'itinéraire. Elle ne remplace pas la raison, elle la complète.Pourquoi l'intuition est précieuse dans le jeu infini de la vie ? Dans un jeu fini, avec des règles claires, la logique suffit souvent. Mais dans la vie — incertaine, complexe, imprévisible — l'intuition devient un allié indispensable. Elle permet de décider vite quand il manque des informations, de sentir opportunités et dangers avant qu'ils ne soient visibles, et de rester aligné avec soi-même.Imaginez un·e entrepreneur·se ou un·e artiste qui a suivi son intuition pour un choix risqué… et qui a ouvert une nouvelle voie grâce à ce courage silencieux.Comment écouter et développer son intuition ? Faire de la place au silence : marches, respiration, moments sans distraction.Écouter le corps : souvent, l'intuition passe par des sensations physiques — ventre serré, légèreté, chaleur…Noter ses ressentis : écrire ses intuitions avant d'avoir les faits permet de constater leur justesse avec le temps.Tester par petites décisions : commencer par des choix simples pour renforcer la confiance en cette voix intérieure.
Dans cet épisode, Soledad Franco reçoit Jeade Pasquier pour une conversation posée et profondément humaine.Loin des raccourcis, des polémiques et des jugements rapides, cet échange offre à Jeade un espace rare : celui de pouvoir raconter son parcours avec nuance, responsabilité et lucidité.Elle revient sur ce qu'elle a traversé, sur les périodes de flou, les incompréhensions, les silences imposés ou choisis, et sur la difficulté de se construire quand l'histoire publique finit parfois par écraser la personne. Elle parle du poids du regard des autres, de la violence des récits simplifiés, et de la nécessité de reprendre la parole pour remettre du contexte là où tout va trop vite.Jeade évoque aussi l'après : comment on se reconstruit, comment on avance quand on a été exposée, comment on apprend à faire la part des choses entre ce qui nous définit réellement et ce que l'on projette sur nous. Elle parle de maturité, de responsabilité, de recul, et du chemin intérieur que cela demande.Cet épisode ne cherche ni à convaincre ni à provoquer. Il propose autre chose : du temps, de la nuance, et une parole incarnée. Une discussion sur la complexité des parcours, sur la manière dont on survit à l'exposition, et sur le courage qu'il faut parfois pour simplement continuer à avancer.Un échange nécessaire, calme et profond, qui interroge notre rapport aux récits publics, à la vérité, et à la façon dont chacun tente, à sa manière, de reprendre le contrôle de sa propre histoire.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pierre-Edouard Deldique reçoit cette semaine, l'historien de la philosophie et philosophe Michel Onfray. L'auteur de plus de cent cinquante livres traduits dans une trentaine de langues publie «Déambulation dans les ruines», le premier volume d'une vaste «Histoire philosophique de l'Occident». Cet essai original, corrosif, érudit nous propose une traversée des grandes oppositions qui ont façonné la pensée occidentale, de Platon à Démocrite, des stoïciens aux hédonistes, en invitant le lecteur à réfléchir sur l'héritage intellectuel et ses ruines encore présentes. Loin des polémiques associées, à tort ou à raison, à cet intellectuel médiatique, Michel Onfray nous parle avec générosité et passion de ce combat des idées. L'originalité du livre repose sur la double lecture qu'il propose, par thèmes et par auteurs, afin de mettre en évidence les grandes oppositions de la pensée occidentale. Par exemple, Platon et l'idéalisme contre Démocrite et le matérialisme ; la vertu stoïcienne contre l'hédonisme d'Aristippe, la vie philosophique socratique contre la rhétorique sophistique… Le fondateur de l'Université populaire de Caen (pour laquelle était destiné le texte de ce livre), insiste sur le fait que l'Occident ne s'est pas construit sur une pensée homogène, mais sur des oppositions radicales. Loin d'un récit abstrait, l'auteur relie ces débats à des choix de vie, des pratiques et des styles d'existence, montrant que la philosophie est toujours une manière de vivre. Ascèse ou jouissance ? Mariage ou libertinage ? Plaisir ou vertu ? Fidèle à son écriture accessible et foisonnante, Michel Onfray propose une leçon de philosophie qui se veut à la fois pédagogique et stimulante. En parlant de «ruines», Onfray suggère que notre époque vit sur les débris d'une civilisation en crise, mais qu'elle peut encore y trouver des ressources pour penser et agir. Il était donc normal que le philosophe – non le commentateur de l'actualité, le polémiste - vienne nous parler de cette guerre des idées qui a donné naissance à l'Occident. Notez que Michel Onfray a lancé deux médias indépendants : michelonfray.com et la revue Front populaire. Programmation musicale : Labelle - Oublie-Voie-Espace-Dimension - Soul Introspection François Poitou - Intuition.
Pierre-Edouard Deldique reçoit cette semaine, l'historien de la philosophie et philosophe Michel Onfray. L'auteur de plus de cent cinquante livres traduits dans une trentaine de langues publie «Déambulation dans les ruines», le premier volume d'une vaste «Histoire philosophique de l'Occident». Cet essai original, corrosif, érudit nous propose une traversée des grandes oppositions qui ont façonné la pensée occidentale, de Platon à Démocrite, des stoïciens aux hédonistes, en invitant le lecteur à réfléchir sur l'héritage intellectuel et ses ruines encore présentes. Loin des polémiques associées, à tort ou à raison, à cet intellectuel médiatique, Michel Onfray nous parle avec générosité et passion de ce combat des idées. L'originalité du livre repose sur la double lecture qu'il propose, par thèmes et par auteurs, afin de mettre en évidence les grandes oppositions de la pensée occidentale. Par exemple, Platon et l'idéalisme contre Démocrite et le matérialisme ; la vertu stoïcienne contre l'hédonisme d'Aristippe, la vie philosophique socratique contre la rhétorique sophistique… Le fondateur de l'Université populaire de Caen (pour laquelle était destiné le texte de ce livre), insiste sur le fait que l'Occident ne s'est pas construit sur une pensée homogène, mais sur des oppositions radicales. Loin d'un récit abstrait, l'auteur relie ces débats à des choix de vie, des pratiques et des styles d'existence, montrant que la philosophie est toujours une manière de vivre. Ascèse ou jouissance ? Mariage ou libertinage ? Plaisir ou vertu ? Fidèle à son écriture accessible et foisonnante, Michel Onfray propose une leçon de philosophie qui se veut à la fois pédagogique et stimulante. En parlant de «ruines», Onfray suggère que notre époque vit sur les débris d'une civilisation en crise, mais qu'elle peut encore y trouver des ressources pour penser et agir. Il était donc normal que le philosophe – non le commentateur de l'actualité, le polémiste - vienne nous parler de cette guerre des idées qui a donné naissance à l'Occident. Notez que Michel Onfray a lancé deux médias indépendants : michelonfray.com et la revue Front populaire. Programmation musicale : Labelle - Oublie-Voie-Espace-Dimension - Soul Introspection François Poitou - Intuition.
Sur le buzzer c'est le dernier débat des GG du Sport ! Pile à temps pour s'écharper une dernière fois lors de l'émission…
Invités :Alexandre Jardin, président de l'association "Les Gueux"Christian Convers, secrétaire Général de la coordination RuraleCharles Luylier, journaliste Europe 1 en direct sur place depuis Les Bordes sur Arize dans l'AriègeGilles Campan, agriculteur bovin et ovin à Aleu dans l'AriègeChroniqueurs : Eric Revel et Sébastien LignierHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce 904eme épisode de NFT Morning, nous explorons avec nos invités, Diane Drubay et Arthemort (Brian Beccafico) deux facettes complémentaires de l'art digital contemporain, entre démarche curatoriale engagée et effervescence du marché international.Diane Drubay et l'exposition After Light, the Bloom à LondresLa première partie est consacrée à Diane Drubay, curatrice et fondatrice de BlueShift, à l'occasion de l'exposition After Light the Bloom présentée à la Bleur Gallery à Londres en partenariat avec la plateforme Danae.io.À travers une sélection de quatre artistes digitaux, Diane défend une vision sensible et apaisée de l'art numérique, en rupture avec les esthétiques hyper spectaculaires et dystopiques. L'exposition invite à ralentir, à contempler et à repenser notre relation au vivant, à la technologie et aux espaces de transition, dans un lieu chargé de sens, une galerie restée fermée pendant plusieurs années avant d'être réactivée.Arthemort, retour de Miami Art BaselDans la seconde partie, Brian Beccafico, alias Arthemort, partage son retour de Miami Art Basel, marquée par un tournant majeur pour l'art digital. La section Zero10 a replacé le numérique au cœur de la foire, avec une forte présence de galeries britanniques et des stands pensés comme de véritables performances artistiques. Loin d'un simple retour spéculatif, cette édition révèle surtout une reconnaissance institutionnelle accrue, portée par les artistes eux-mêmes et une volonté de repenser les codes traditionnels des foires d'art.Phrase clé de l'épisodeQuand les artistes reprennent le contrôle du récit, l'art digital cesse d'être un gadget pour devenir un médium. (Arthemort)Pour aller plus loin* Compte Twitter de Diane Drubay* Compte Twitter d'Arthemort* Site web officiel de la Bleur Gallery London* Site web officiel de Danaë* Site web officiel de la plateforme Blueshift* Site web officiel de Art Basel Miami Beach* Zero10 la Section digitale lancée pour Art Basel Miami This is a public episode. If you would like to discuss this with other subscribers or get access to bonus episodes, visit www.nftmorning.com
Dans cette nouvelle interview, Véra Nikolski, essayiste et docteure en sciences politiques, revient sur son livre Féminicène (éditions Fayard), où elle propose une lecture radicalement nouvelle de l'histoire de l'émancipation des femmes.Loin d'expliquer les avancées féministes uniquement par les idées ou les luttes, elle montre comment le monde matériel : énergie, technologies, infrastructures, santé, production industrielle, a rendu possible l'égalité entre les femmes et les hommes. Selon elle, l'entrée dans l'Anthropocène, ère née de la révolution industrielle, a bouleversé les conditions de vie de toute l'humanité, et particulièrement celles des femmes : baisse de la mortalité infantile, maîtrise de la fécondité, accès au travail salarié, autonomie financière.Mais ces acquis pourraient être fragilisés. Crise énergétique, antibiorésistance, ruptures d'approvisionnement, dégradation climatique : Véra Nikolski explique comment ces bouleversements pourraient remettre en cause les droits des femmes, « vides de sens si le monde matériel ne permet plus de les exercer ».Elle invite à dépasser le « féminisme de la réclamation » pour encourager un féminisme du faire : investir les domaines scientifiques, techniques et productifs afin de protéger l'égalité de demain.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Juliette Briens, journaliste à L'Incorrect. Et Frédéric Hermel, journaliste RMC. - Accompagnée de Charles Magnien et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Dans le grand marasme de la gourmandise parfumée certaines maisons s'évertuent à produire de belles choses, c'est le cas de Eau de Couture avec son parfum Belle Suzette. Loin de la sucraille dégoulinante qu'on nous sert à chaque fois, la parfumeuse Katell Plisson nous livre du "parfum", et rien que ça ça en fait une exception en 2025...Consulter l'article complet : Belle Suzette Eau de CoutureRetrouvez nous sur notre canal Telegram ou notre chaîne Whatsapp, on y poste des inédits, des avis fumants, en toute indépendance. Le site est là pour vous servir, comme toujours : LaParfumerie-Podcast.com , ainsi que notre cher groupe Discord !
Les sondages Numéris pour l’automne 2025 viennent d’être publiés… et on y trouve de bonnes nouvelles pour QUB radio! Entrevue avec Benoît Simard, directeur général et directeur de la programmation du 99,5 Montréal. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Sondages: le 99,5 est LA station que vous écoutez le plus longtemps | Entente entre la FMOQ et le gouvernement | Pablo Rodriguez doit-il quitter? Certains commencent à le penser… | Le ministre de la Culture veut imposer du contenu québécois sur nos télévisions intelligentes | Un Québécois en finale de Ink Master Dans cet épisode intégral du 10 décembre, en entrevue : Sarah-Maude Lefebvre, journaliste pour le Journal de Montréal. Ian Lafrenière, ministre de la Sécurité publique. Alexandre Tremblay-Michaud, militant libéral et ex-président de l’association libérale d’Outremont. Mathieu Lacombe, ministre de la Culture et des Communications. Benoît Simard, directeur général et directeur de la programmation du 99,5 Montréal. Luka Lajoie, tatoueur finaliste à l’émission Ink Master. Une production QUB Décembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une femme survivante de trauma est bloquée et seule chez elle pendant une tempête de neige.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
EXCLU PODCAST - Le débrief : L'enquête qui a crié "C'est ma bite" avance grâce au truculent Yann Lavoix, on est pas loin du coupable
Au programme de l'émission du 10 décembre : avec Joachim Latarjet et Alexandra Fleischer, artistes (rediffusion) Pour commencer l'émission, un petit point d'information sur le FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique) destiné au fonctionnement des radios associatives, que l'État veut réduire drastiquement en 2026. Au programme : un petit bouquet qui mêle rediffusions et chroniques inédites, mais toutes d'actualité. SPECTACLE - interview de Alexandra Fleischer et Joachim Latarjet (rediffusion) - c'est à 13 min✅ La compagnie Oh ! Oui... présente son spectacle Bricolo au Théâtre Paris Villette (Paris, 19) pendant toutes les vacances de Noël.Inventer des choses qui n'existent pas, voilà le fil conducteur réjouissant de ce spectacle musical, théâtral et cinématographique, créé en 2024 pour les jeunes enfants dès 3 ans.Alexandra Fleischer et Joachim Latarjet invitent les très jeunes enfants à découvrir des extraits de films du réalisateur américain Charles Bowers, pionnier du cinéma d'animation. Des films burlesques, complètement loufoques, qui mêlent animation et prises de vue réelles, des films muets en noir et blanc, bien sûr, avec pour héros Bricolo, un bricoleur aux inventions farfelues. Loin d'être un simple ciné-concert, Bricolo est avant tout un spectacle où les deux artistes, Joachim musicien et Alexandra comédienne et chanteuse, habillés en noir et blanc, jouent, dialoguent, questionnent, racontent, interpellent les enfants, avec beaucoup de grâce, de poésie, de sourire, et de légèreté, dans des séquences brèves propres à retenir l'attention des enfants.Chansons en allemand, musiques sur divers instruments, mais surtout le trombone, dialogues et jeux de scène savoureux accompagnent et rythment la projection de trois courts film de Charlie Bowers.
Erwan et Thomas se retrouvent dans la #LibreAntenneNBA pour parler de la forme actuelle des Boston #Celtics : après un début chaotique, Boston enchaîne les victoires avec une série de 5 victoires ! Comment s'annonce la suite de la saison pour les coéquipiers de Jaylen #Brown ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans ce troisième épisode, Marco accueille Jean-Baptiste Pellissier pour une exploration passionnante du diagnostic en ostéopathie. Loin de l'idée réductrice selon laquelle diagnostiquer consisterait uniquement à repérer des « dysfonctions », Jean-Baptiste défend une vision plus large : le diagnostic est une expertise fonctionnelle centrée sur le patient, son vécu et son contexte.L'épisode revient sur la différence essentielle entre quantité et qualité dans l'examen clinique, sur l'importance de contextualiser le toucher, et sur ce geste fondamental : corréler une sensation à une histoire, celle du patient.On y parle aussi du rôle du cadre conceptuel, des dérives possibles lorsqu'on absolutise la main ou, au contraire, lorsqu'on l'abandonne par peur de mal faire. Jean-Baptiste défend une voie nuancée, où l'on peut continuer à utiliser la main comme outil d'information, à condition de l'intégrer à un raisonnement clinique clair, partagé et transparent.Enfin, l'épisode se penche sur l'enseignement de l'ostéopathie à Fribourg, où diagnostic, décision partagée, technique et raisonnement clinique se construisent ensemble. Un échange stimulant qui interroge la manière dont la profession peut évoluer sans renier ses fondamentaux.Musique : Epic Rock | Alex Grohl | Envato ElementsExtraits sonores : 1964 : La tirade du nez de Cyrano par Jean Piat | Archive INA (chaîne Youtube INA)Soutenez-nous sur Tipeee !
Thierry Dana "Mon drôle de fils autiste" (Buchet Chastel)Au départ, c'est un père désarçonné. Pourquoi son petit garçon préfère-t-il l'emballage en carton d'un cadeau plutôt que le cadeau lui-même ? Pourquoi est-il concentré sur un Bic quatre couleurs et indifférent au projet d'une après-midi à l'accrobranche ? Comment expliquer que ses grands yeux vairons ne cherchent aucun contact ? La réponse tombera sous forme de diagnostic : autisme.Thierry Dana doit accepter l'inexplicable. Il s'adapte à Raphaël, dont il raconte la croissance, l'entrée dans l'âge adulte, les tracas, les cocasseries, les embûches administratives, sans jamais se départir d'une immense tendresse pour cet enfant hors norme, qui adore parler mais ne sait pas formuler ce qu'il ressent, et qui se damnerait pour un bon déjeuner…Loin du conte de fées mais si près du cœur, ce récit sensible dessine un lien indéfectible entre père et fils. Ce n'est pas seulement que l'amour se fiche de la différence : il s'en nourrit.Drôle et fondant.Musique : Aznavour « Les comédiens »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Décembre ouvre une parenthèse où la lumière se glisse partout, dans les intérieurs, les rues, tout comme dans nos envies de faire place au beau. Pour accompagner cette atmosphère, allora reçoit une véritable exploratrice de beauté. Elle traque le beau dans les œuvres d'art qui n'ont aucun secret pour elle, dans sa vie d'historienne de l'art. Le beau, elle le retranscrit aussi sous sa plume d'écrivaine.Si son nom sonne italien, il n'en a que la musique. C'est la passion maternelle pour le bel paese qui a fait d'elle une amoureuse de l'Italie depuis toujours. Rien d'étonnant à retrouver la péninsule au cœur de chacun de ses récits.Son dernier roman, « Douce menace », nous entraîne à Rome, sur les pas du Caravage. Le précédent, « Le Grand Art », nous ouvrait les portes de Florence et de la Renaissance italienne. Dans son premier récit d'inspiration autobiographique, déjà, elle nous guidait dans la capitale toscane, au cœur du célèbre Musée des Offices.Lire Léa Simone Allegria, c'est donc franchir une frontière celle de l'Italie, bien sûr, mais aussi entrer dans les coulisses de l'art, de ses mystères, de ses éclats... Des inspirations que l'on aime tant dans ce podcast. Allora… prêts pour le voyage ? Soyez prévenus, nos zigomatiques ont beaucoup travaillé durant cet épisode. Ça rit, ça rit, ça rit… Joyeuses fêtes à tous et bell'ascolto !· L'univers de Léa Simone Allegria :En librairies, retrouvez son dernier roman « Douce Menace » (Ed Albin Michel), mais aussi « Le Grand Art » (2020 . Ed J'ai lu), « Loin du corps » (2017 . Ed Seuil) & sur Instagram @leasimoneallegria !· Les inspirations italiennes de Léa Simone Allegria :Le cavalier de Simone Martini sur la fresque « Guidoriccio da Fogliano all'assedio di Montemassi » du Palazzo Pubblico de Sienne.L'Accademia del Giglio à Florence pour apprendre l'italien, tout en peignant !Le peintre Masaccio (1401–1428), l'un des plus grands peintres de la Renaissance italienne et sa fresque au cœur de la Chapelle Brancacci de l'Église Santa Maria del Carmine à Florence.La Galerie Borghèse à Rome et sa salle des Caravage où découvrir le 1er tableau du peintre, le « Jeune Bacchus Malade ».L'Église Saint-Louis-des-Français et sa Chapelle Contarelli où observer les trois toiles qui évoquent de la vie de l'apôtre Saint Matthieu.Le biopic « L'Ombra di Caravaggio » (2022) de Michele Placido avec Riccardo Scamarcio, Louis Garrel, et Isabelle Huppert.Le roman « Artemisia » d'Alexandra Lapierre, dédié à la peintre Artemisia Gentileschi (1593-1653).Dans sa playlist de variété italienne : tout Lucio Battisti et une chanson en particulier : « Amarsi un po » !Conçu, réalisé et présenté par Claire PlantinetMontage Générique : François PraudMusique : Happy Clapping Cinematic Score / PaBlikMM / Envato ElementsCréation visuelle : Thomas JouffritPortrait cover © Pascal ItoPodcast hébergé par Ausha.· Archives épisodes :© Extraits Italian with Bri, Artesplorando sur Masaccio et Caravaggio, « Elfe » Dario Lessing, « Meraviglie d'Italia » Epic Explorations TV, « Amarsi un po » Lucio Battisti.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quelque part, à différents endroits du monde, des communautés traditionnelles accordent à la femme une place à part, centrale. Voyage inspirant sur la terre des «matriarches». Depuis plus de quinze ans, la photographe française Nadia Ferroukhi sillonne la planète, avec son appareil, de la Chine à l'Estonie, de l'Inde à la Mauritanie, du Kenya à la Colombie, à la rencontre de sociétés où le pouvoir se conjugue aussi au féminin. Des sociétés traditionnelles -mais résolument modernes-, où les femmes transmettent le nom, possèdent la terre ou la maison, divorcent librement ou attendent avec impatience d'avoir une fille perçue comme une bénédiction… Ces femmes Khasi en Inde, Moso en Chine, Maures en Mauritanie, Minangkabau en Indonésie ou Wayuù en Colombie offrent alors de puissantes images et opposent de vivifiants modèles au patriarcat. Pour Nadia Ferroukhi, tout commence au Kenya, quand en 2008 la photoreporter découvre le village de Tumai (soit «espoir de vie» en Samburu) exclusivement peuplé de femmes. Là-bas, les hommes sont interdits et seuls les enfants, les jeunes hommes jusqu'à l'âge de 16 ans y sont autorisés. Loin de la violence des hommes, ces femmes Samburu, souvent victimes de mariages forcés, de viols ou de maltraitances, se réparent et imaginent une communauté basée sur le partage et la démocratie participative 100% féminine. Adoptée par ces femmes de Tumai qui la surnomment «Namoniak», Nadia Ferroukhi va y retourner régulièrement, monter une association pour leur venir en aide et réaliser un magnifique travail documentaire qui dit la force et la résilience de ces femmes, enfin libres. Après quoi, sous le regard bienveillant de la célèbre anthropologue française Françoise Héritier, elle décide de partir à la rencontre de sociétés matrilinéaires, où c'est la lignée féminine qui transmet le nom ou la propriété par exemple. Dans ce long voyage aux pays des femmes, Nadia Ferroukhi n'a pas trouvé de «matriarcat» qui dominerait ou opprimerait les hommes, comme le patriarcat le fait sur les femmes. Le pouvoir est juste souvent mieux réparti, plus équilibré et partagé avec les hommes. Avec ses images en couleur et ses multiples rencontres à travers le monde, la photographe élargit son champ de vision mais aussi le nôtre. Et après un premier livre sorti en 2021 «Les matriarches», elle vient de publier en France un second opus «Les nouvelles matriarches» aux Éditions Albin Michel. Deux beaux livres de photo, nourris de légendes très documentées, qui décentrent le regard et donnent de l'élan et de l'espérance. Car, comme l'écrit en préface l'intellectuelle française Laure Adler, «ces sociétés de femme existent. Le savoir d'abord puis les découvrir […] constitue en soi une forme d'espoir, une leçon de courage, un moyen de résistance contre toute forme d'oppression». À lire et voir : - «Les nouvelles matriarches», de Nadia Ferroukhi. Éditions Albin Michel. 2025 - «Les matriarches», de Nadia Ferroukhi. Éditions Albin Michel. 2021 - L'association «Douniatou» montée par Nadia Ferroukhi pour venir en aide aux femmes Samburu - Nadia Ferroukhi est exposée à l'espace Co 42 à partir du 12 mars jusqu'au 16 mai 2026. 42 bd Victor Hugo, 92110 Clichy. Puis du 4 au 13 juin 2026 à l'Ephémère Galerie de Comptoir des Voyages, 12 rue St Victor, 75005 Paris.
C dans l'air du 6 décembre 2025 - Lecornu : trois jours pour éviter le crashLa fin du calvaire budgétaire pour le gouvernement ? Les députés ont adopté hier en deuxième lecture la partie consacrée aux recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, par 166 voix pour et 140 voix contre. Ce vote ouvre la voie à une adoption du texte d'ici à la fin de l'année. Si ce premier vote est un soulagement pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, il n'est pas synonyme de la fin de l'épreuve. Mardi, l'Assemblée devra en effet se prononcer sur l'ensemble du PLFSS. Et l'issue est tout sauf certaine. L'incertitude est d'autant plus grande qu'Edouard Philippe, leader du groupe Horizons, jusqu'alors allié du gouvernement, n'a pas appelé à voter pour la partie recettes. Le gouvernement est parvenu à enregistrer une première victoire, mais qu'en sera-t-il mardi ?D'autant qu'hier, plusieurs mesures d'économies présentées ont été rejetées, en particulier le doublement des franchises médicales. Si beaucoup de Français sont rassurés, ce sont des économies en moins, ce qui était pourtant l'objectif initial de Sébastien Lecornu. La suspension de la réforme des retraites a également été voté. Une victoire pour le PS, et un compromis très difficile à digérer pour les macronistes, qui en avaient fait un totem.Alors qu'à l'Assemblée les luttes d'influence se poursuivent, dans les enquêtes d'opinion, Jordan Bardella écrase la concurrence. Le président du RN caracole en tête de tous les sondages, ce qui n'est pas sans créer de troubles au sein même de son parti. La situation agace Marine Le Pen. La cheffe de file du mouvement est plongée dans l'incertitude à cause du jugement en appel de sa condamnation pour détournement de fonds publics. Si son inéligibilité était confirmée, la route vers l'élection présidentielle lui serait barrée. En attendant le verdict, Jordan Bardella prend la lumière et le parti commence à se faire à l'idée qu'il sera son représentant dans la course à l'Elysée.Lors d'une séance de dédicace samedi dernier à Moissac, il a été ciblé par un homme qui lui a éclaté un œuf sur la tête. Le président du RN, bien que porté dans les sondages, suscite encore du rejet d'une partie de la population.Loin des tractations politiques, les habitants des territoires ruraux sont plus que jamais confrontés à la désertification médicale. L'accès aux soins est devenu un chemin de croix tant les établissements de santé ont disparu du paysage. Pour préserver une offre de soins, des associations amènent la santé jusqu'au domicile des habitants. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à leur rencontre. Les Français, qui n'arrivent plus à se soigner, sont très inquiets pour l'avenir de notre système de santé.Le gouvernement peut-il faire adopter le PLFSS sans passer par le 49.3 ?Jordan Bardella peut-il prendre définitivement le leadership du RN à Marine Le Pen ?Les Français doivent-il s'inquiéter pour leur santé après le vote du PLFSS ?Nos experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
C dans l'air du 6 décembre 2025 - Lecornu : trois jours pour éviter le crashLa fin du calvaire budgétaire pour le gouvernement ? Les députés ont adopté hier en deuxième lecture la partie consacrée aux recettes du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, par 166 voix pour et 140 voix contre. Ce vote ouvre la voie à une adoption du texte d'ici à la fin de l'année. Si ce premier vote est un soulagement pour le Premier ministre Sébastien Lecornu, il n'est pas synonyme de la fin de l'épreuve. Mardi, l'Assemblée devra en effet se prononcer sur l'ensemble du PLFSS. Et l'issue est tout sauf certaine. L'incertitude est d'autant plus grande qu'Edouard Philippe, leader du groupe Horizons, jusqu'alors allié du gouvernement, n'a pas appelé à voter pour la partie recettes. Le gouvernement est parvenu à enregistrer une première victoire, mais qu'en sera-t-il mardi ?D'autant qu'hier, plusieurs mesures d'économies présentées ont été rejetées, en particulier le doublement des franchises médicales. Si beaucoup de Français sont rassurés, ce sont des économies en moins, ce qui était pourtant l'objectif initial de Sébastien Lecornu. La suspension de la réforme des retraites a également été voté. Une victoire pour le PS, et un compromis très difficile à digérer pour les macronistes, qui en avaient fait un totem.Alors qu'à l'Assemblée les luttes d'influence se poursuivent, dans les enquêtes d'opinion, Jordan Bardella écrase la concurrence. Le président du RN caracole en tête de tous les sondages, ce qui n'est pas sans créer de troubles au sein même de son parti. La situation agace Marine Le Pen. La cheffe de file du mouvement est plongée dans l'incertitude à cause du jugement en appel de sa condamnation pour détournement de fonds publics. Si son inéligibilité était confirmée, la route vers l'élection présidentielle lui serait barrée. En attendant le verdict, Jordan Bardella prend la lumière et le parti commence à se faire à l'idée qu'il sera son représentant dans la course à l'Elysée.Lors d'une séance de dédicace samedi dernier à Moissac, il a été ciblé par un homme qui lui a éclaté un œuf sur la tête. Le président du RN, bien que porté dans les sondages, suscite encore du rejet d'une partie de la population.Loin des tractations politiques, les habitants des territoires ruraux sont plus que jamais confrontés à la désertification médicale. L'accès aux soins est devenu un chemin de croix tant les établissements de santé ont disparu du paysage. Pour préserver une offre de soins, des associations amènent la santé jusqu'au domicile des habitants. Une équipe de C dans l'air s'est rendue à leur rencontre. Les Français, qui n'arrivent plus à se soigner, sont très inquiets pour l'avenir de notre système de santé.Le gouvernement peut-il faire adopter le PLFSS sans passer par le 49.3 ?Jordan Bardella peut-il prendre définitivement le leadership du RN à Marine Le Pen ?Les Français doivent-il s'inquiéter pour leur santé après le vote du PLFSS ?Nos experts :- JÉRÔME JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- NATHALIE SAINT-CRICQ - Éditorialiste politique - France Télévisions- GAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- CARL MEEUS - Rédacteur en chef - « Le Figaro Magazine »
Invités :Alexandre Devecchio, rédacteur en chef du service débats du FigaroGeorges Fenech, ancien magistrat Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Cette Fois… On Est Allés Trop Loin ⚽️PODCAST FOOTBALL AU COEUR DU PARIS SAINT GERMAIN Sur YouTube, vous nous connaissez carrés, focus, analyse. Mais sur Twitch ? C'est la version sans filtre de Paris Central. Les avis impopulaires sortent, les débats s'enflamment, et les abonnés prennent la parole en direct avec nous. Au programme :
Est-ce que je suis allé trop loin ?Dans cette dunya qui étouffe la foi, je me suis parfois perdu sans même le remarquer.Mais chaque regret est déjà un rappel,Chaque larme est une porte vers le retour,Chaque pas vers Allah est déjà une preuve de Son amour.Revenir à Allah, c'est retrouver la paix et guérir de l'intérieur.Ya Allah, guide nos cœurs vers Toi, encore et encore
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Chirinne Ardakani, avocate, et Emmanuel de Villiers, entrepreneur, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Votre enfant se réveille la nuit et vous êtes à bout ?
Yvan Kereun est le créateur d'Animaux mode d'emploi. Il totalise près de 450 K abonnés sur sa chaîne YouTube et 200 sur Instagram. Ce voyageur aventurier zoologiste, en marge de son métier de YouTuber, incarne son propre rôle dans la série à succès Les mystères de l'amour !Au-delà de ses excentricités, "Vanvan" est l'un des meilleurs naturalistes que je connaisse, érudit, curieux, honnête, bosseur, humble et audacieux. La télé ne s'y est pas trompé, puisqu'il commence à incarner son rôle de passeur dans des documentaires aux 4 coins de la planète… Qui est Yvan, au fond ? D'où vient-il et jusqu'où ira-t-il ?___
Chef du Taillevent, à Paris depuis 2021, Giuliano Sperandio est aujourd'hui un profil singulier de la haute cuisine française.Longtemps dans l'ombre de Christophe Pelé, il assoit désormais son univers avec une vivacité et une liberté remarquables — une main fine, précise, inspirée, une agilité qui fait vibrer les murs d'une institution historique.Dans ce premier chapitre consacré à Giuliano Sperandio, on remonte à l'origine de tout.Loin du prestige du Taillevent, loin de la vivacité créative qu'on lui connaît aujourd'hui, il y a un enfant de Ligurie — un petit village de 75 âmes, beaucoup de silence, une tristesse très tôt installée, mais aussi une immense bienveillance. Giuliano raconte sans détour cette enfance marquée par l'absence, la dépression, la nourriture comme refuge et cette première image fondatrice : un petit garçon enfermé dans les toilettes de l'école, qui face à une araignée, écrit sur un bout de papier comme une échapattoire qu'il veut être glacier.On découvre aussi la table de ses grands-parents, seul lieu joyeux, généreux, où les pâtes, les viandes, les desserts rythmaient les week-ends.On parle des difficultés de l'adolescence, de son entrée à l'école hôtelière, du premier stage dans un hôtel réputé “dur”, des carottes qu'on doit éplucher comme on ferait une introspection, de la violence de certains gestes en cuisine, et de la manière dont le jeune Giuliano tente de se construire malgré tout.Cette première partie est un récit puissant, brut, d'une grande sensibilité.Et pour comprendre l'homme et le chef qu'il est devenu, il faut commencer là : dans un village de Ligurie, avec un enfant triste et lumineux à la fois, avec cette force singulière qu'il a de transformer les éprevues et les cicatrices en énergie.Pour découvrir la cuisine de Giuliano Sperandio, c'est par ici !
Dans cet échange exclusif et sans tabou, Cédric Rostein retrouve Émilie Delaunay, aussi connue sous son nom de scène Liza Del Sierra, pour déconstruire les idées reçues sur l'industrie pornographique.Loin des clichés, elle offre un regard de l'intérieur sur son ancien métier et aborde des sujets de société brûlants :La réalité du métier : La différence fondamentale entre la pornographie professionnelle et les sites de "tubes" gratuits.Politique et hypocrisie : Son analyse critique du rapport du HCE et de la loi sur la double identification pour l'accès aux sites adultes.Protection de l'enfance : Pourquoi l'interdiction aux mineurs est essentielle, mais pourquoi la méthode actuelle est un échec en matière de santé publique.Transmission : Comment elle a expliqué son passé d'actrice de films pour adultes à ses filles et à ses nièces adolescentes.Un bonus essentiel pour comprendre les enjeux de l'éducation à la sexualité et de la protection des mineurs à l'ère du numérique.
La forêt comme thérapie. En Corée du Sud, depuis 2016, l'Office national des forêts invite les Coréens à venir se relaxer et éliminer le stress dans des centres de thérapie publics. Au programme, marche et méditation à l'ombre des arbres. Une manière de se reconnecter avec la nature et de lutter contre la dépression et le mal-être dont souffre une grande partie de la population. De notre correspondant de retour de Jinan Un petit village au milieu des pins et des chênes de la forêt coréenne. Sur le plateau de Jinan a ouvert en 2024 le dernier des 22 complexes de forêts de bien-être en Corée du Sud. Nous rejoignons son directeur Kim Chang-hyun sur l'un des sentiers forestiers du centre. « Ici, nous sommes dans la vallée de Baegundong. On l'appelle également la forêt aux trois couleurs. En parcourant les sentiers forestiers, on peut simplement marcher, y compris pieds nus, explorer, faire de la méditation ou du yoga avec nos professeurs. Plein d'activités qui permettent de renforcer le système immunitaire et de stimuler l'esprit. » Loin de la ville, on vient se ressourcer, se détendre et méditer. Au-delà du calme, la forêt offre une expérience sensorielle qui serait bénéfique pour la santé mentale des participants : « Il y a un mot coréen, l'« im-sang » qui se rapporte à la nature : les odeurs, le paysage naturel, les sons de la vallée, de l'eau et des oiseaux. Toutes ces stimulations mêlées aux activités dont je vous parlais viennent créer une thérapie forestière. Cela fonctionne aussi bien pour les personnes avec un simple coup de mou ou celles souffrant de syndrome post-traumatique par exemple. » À lire aussiPourquoi la nature fait-elle du bien à la santé des humains? « Respirer les odeurs de la forêt et de la terre » De retour au village, les participants rejoignent leur séance de médiation avec des bols tibétains. Cet homme est venu avec sa femme et son fils pour échapper à la ville et son stress : « En ville, il y a beaucoup de monde, c'est bruyant et on vit à un rythme très rapide. Ici, on peut tout relâcher et se ressourcer. Cela m'a permis de me concentrer uniquement sur moi-même. Ce que je préfère, c'est sentir le vent frôler mes oreilles, respirer les odeurs de la forêt et de la terre. Mon fils adore les insectes, donc il court après les criquets. C'est bien que les enfants aussi puissent accéder à la nature. » Politique de santé publique, ces centres de thérapie restent abordables, comptez moins de 50 € par personne pour un week-end complet. Kang Daejin, un autre participant venu pour deux jours, s'estime satisfait de l'offre : « J'ai connu le centre grâce à des proches. Par rapport aux hôtels ordinaires, c'est plutôt abordable et puis le cadre est assez exceptionnel. Je crois qu'il est important d'avoir, dès le plus jeune âge, et jusqu'à un âge avancé, toutes sortes d'expériences de ce type dans la nature. » Depuis le lancement de ces programmes en 2016, déjà près d'un million de Sud-Coréens sont allés méditer à l'ombre des pins.
durée : 00:03:57 - Les punchlines de la philo - par : Thibaut de Saint-Maurice - Thibaut de Saint-Maurice revient sur l'expression célèbre « l'homme est un loup pour l'homme ». Loin d'être un slogan pessimiste, cette idée, chez Thomas Hobbes, est un avertissement sur les conséquences de l'absence d'un pouvoir politique et de lois. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Face à la maladie mentale chronique (dépression, bipolarité, schizophrénie...) la psychiatrie permet souvent un apaisement partiel des symptômes, mais rarement une vraie rémission. Des recherches récentes aux États-Unis montrent une piste révolutionnaire : la diète cétogène.Le livre de Georgia Ede : https://thierrysouccar.com/products/nourrir-son-cerveau-soigner-son-mentalMon site : https://www.fabricemidal.comFacebook Fabrice Midal : https://www.facebook.com/FabriceMidalFacebook du podcast Dialogues : https://www.facebook.com/dialogues.fmInstagram Fabrice Midal : https://www.instagram.com/fabricemidalInstagram du podcast Dialogues : https://www.instagram.com/fabricemidal_dialogues/Tiktok : https://www.tiktok.com/@fabricemidalMes trois chaînes YouTube :Mes vidéos : https://www.youtube.com/@fabricemidal1Les Dialogues : https://www.youtube.com/@dialoguesfmLes méditations guidées : https://www.youtube.com/@mediteravecfabricemidalMes podcasts :Le podcast de Fabrice Midal (toutes mes vidéos en version audio) :
durée : 00:03:42 - Le Pourquoi du comment : philo - par : Frédéric Worms - Faire preuve de repentir va au-delà du remords : reconnaître la faute et s'engager à la réparer. Loin d'être une faiblesse ou une repentance caricaturale, il est une force morale et politique, une condition pour construire ensemble un avenir juste. - réalisation : Luc-Jean Reynaud
durée : 00:04:04 - Le Billet politique - par : Jean Leymarie - Le gouvernement veut limiter la durée des arrêts de travail. Le Sénat s'y oppose. Ces arrêts coûtent de plus en plus cher. Loin des caricatures, les causes sont profondes, et complexes.
Débatteurs du soir :-Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia-Jean-Michel Salvator, chroniqueur politique et communiquantHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les mainteneurs, l'héroïsme invisible au cœur du monde et du beauNous célébrons l'innovation, les lancements, le « nouveau », mais que se passe-t-il après ?Qui veille sur le monde que nous avons déjà bâti ? Sur les choses que nous avons déjà fabriquées ?Dans cette voice note exclusive débrief, je reviens sur l'épisode fondateur avec le sociologue Jérôme Denis avec lequel nous avons exploré la face cachée de notre civilisation : la maintenance.Loin d'être une simple réparation, Jérôme explique la maintenance est un geste attentionnel, un art de lire les fragilités pour prendre soin de ce qui existe.Pour les abonnés du Social Club qui cherchent à challenger leur manière de voir le monde et à avoir des billes pour débattre durant les dîners, j'ai voulu dans cet épisode, creuser le paradoxe suivant : notre société vante l'immuable mais produit l'éphémère avec des matières qui elles, sont éternellement polluantes.Notre système rend invisibles ceux qui préservent, tout en créant des pollutions éternelles que l'on ne voit plus et qui ont des effets dramatiques sur notre santé et celle de toutes les autres écosystèmes vivants.Un recap des points que j'aborde dans cette voice note :➤ voir le monde comme un mainteneur. Les filtres qui seraient très utiles d'intégrer dans nos vies dès maintenant.➤ ces "héros de l'ombre" qui garantissent notre quotidien et dont l'expertise est une clé de voûte de notre harmonie collective, qui sont-ils ? Pour moi, il existe des tas de moyens, dans nos quotidiens de les revaloriser. Pas besoin d'attendre des autorisations !➤ comment sortir de l'impasse de notre quête de matériaux indestructibles et éternellement polluant ?Cet épisode est une invitation à changer de regard et à envisager sérieusement des pistes aujourd'hui sous cotées.Surement qu'après cet épisode, tu ne verras plus jamais un objet, un bâtiment ou un panneau de métro de la même manière.Une voice note qui parlera à toutes celles et ceux qui conçoivent et collectionnent le beau !
La secte terroriste connue sous le nom Boko Haram a lancé une insurrection armée en 2009 pour établir un État islamique, tuant des dizaines de milliers de personnes et déplaçant plus de deux millions dans le nord-est du Nigeria. Pour résoudre cette crise sécuritaire et humanitaire qui frappe également les pays voisins, Abuja a lancé plusieurs programmes de réconciliation et de réintégration pour favoriser les défections dans les rangs de Boko Haram et de l'Iswap. Une perspective qui indigne certaines victimes, qui se sentent abandonnées par l'État. De notre correspondant au Nigeria, La colère ne quitte plus Aisha. En 2011, son fils est pris dans une énorme rafle de l'armée nigériane, car il était suspecté, comme des milliers d'hommes, d'être un Boko Haram. Aujourd'hui, Aisha ne sait pas si son enfant est encore vivant. Et malgré les intimidations, cette septuagénaire au visage fin et tatoué, hurle à l'injustice à la face des autorités politiques et militaires qu'elle croise dans Maiduguri. « Le gouvernement fédéral ne nous reconnaît pas comme citoyens nigérians. Pourquoi il accepte les repentis ? Et en plus, il les réintègre dans la communauté ? Pourquoi l'armée ne libère-t-elle pas nos enfants pour qu'on puisse connaître la vérité ? Le gouvernement incarcère nos enfants sans jugement et accepte les repentis de Boko Haram. Ce n'est pas cela la justice pour moi », dénonce Aisha. Abba Ashigar réajuste sa prothèse orthopédique remplaçant sa jambe gauche : cet étudiant a survécu à un attentat suicide. Le 16 janvier 2017, il entre avec son père et son jeune frère dans une des mosquées du campus de l'Université de Maiduguri. À peine l'imam démarre la prière de l'aube, un kamikaze déclenche son engin explosif. « Même si vous voulez pardonner, vous ne saurez pas vraiment ce que vous pouvez pardonner. Voulez-vous dire que je dois pardonner à ceux qui ont commis un attentat suicide dans la mosquée ? Ou à ceux qui ont organisé cet attentat ? Ou à ceux qui les ont financés ? Qui dois-je pardonner ? », interroge Abba. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] Le jeune frère d'Abba, ainsi que trois autres personnes, ont succombé à leurs blessures. Abba est encore marqué psychologiquement par ce drame même s'il se dit fort. Comme Aisha, Abba est choqué par le retour sans procès des repentis Boko Haram : « Comment vous, le Gouverneur de l'État de Borno, vous les gens du gouvernement fédéral, vous osez simplement ramener ces gens ? Ceux qui ont massacré votre mère sous vos yeux. Ceux qui ont massacré votre père, vos voisins. Ou ceux qui ont commis des attentats-suicides contre vous. Les ramener simplement dans la ville, puis dire : "Ce sont des repentis". Pourquoi se repentiraient-ils devant nous ? » Loin de se laisser abattre, Abba se concentre sur son master en statistiques. Et chaque jour, il retourne prier dans la même mosquée du campus, pour le repos de l'âme de son petit frère. À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5]
Avant d'être l'un des plus grands écrivains du siècle des Lumières, Voltaire connut la prison. Et pas n'importe laquelle : la Bastille, symbole du pouvoir absolu du roi. Ce séjour marqua profondément sa vie et sa pensée.Né François-Marie Arouet en 1694, Voltaire se fit remarquer très tôt pour son intelligence, sa verve et surtout… sa langue acérée. Dans le Paris du Régent Philippe d'Orléans, l'esprit satirique du jeune homme fit merveille dans les salons. Mais il dépassa vite les limites de la tolérance politique. En 1717, à seulement vingt-trois ans, il écrivit des vers moqueurs sur le Régent et sur sa famille, accusant notamment le duc d'entretenir une relation incestueuse avec sa fille. Ces rumeurs, pourtant courantes à l'époque, devinrent explosives quand elles furent signées de la main d'un poète connu.Le pouvoir royal ne plaisantait pas avec la satire. Voltaire fut arrêté et enfermé à la Bastille le 16 mai 1717, sans procès — une détention dite “par lettre de cachet”, c'est-à-dire sur simple ordre du roi. Il y resta près de onze mois, jusqu'en avril 1718.Loin de le briser, cet enfermement forgea le caractère de l'écrivain. Il mit ce temps à profit pour écrire sa première grande pièce de théâtre, Œdipe, qui fut jouée avec succès peu après sa libération. C'est aussi à cette époque qu'il adopta le nom de plume “Voltaire”, contraction probable de “Arouet le jeune” (Arouet l. j. → Voltaire). Ce pseudonyme marquait une renaissance : celle d'un écrivain décidé à combattre le pouvoir par les mots.Mais ce ne fut pas sa seule incarcération. Quelques années plus tard, en 1726, après une violente querelle avec le chevalier de Rohan, un aristocrate qu'il avait publiquement ridiculisé, Voltaire fut de nouveau envoyé à la Bastille. Cette fois, il ne resta que quelques jours, mais l'humiliation fut telle qu'il décida de quitter la France pour l'Angleterre. Là-bas, il découvrit la liberté d'expression, la tolérance religieuse et le parlementarisme — tout ce qui manquait à la monarchie française.Ces expériences d'enfermement et d'exil nourrirent toute son œuvre future. Voltaire en ressortit convaincu que le pouvoir arbitraire, la censure et la religion d'État étouffaient la raison. Son passage à la Bastille transforma un jeune poète insolent en l'un des plus grands défenseurs de la liberté de pensée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Une étude récente dirigée par le physicien L. L. Sala, du Max Planck Institute for Extraterrestrial Physics, bouleverse notre compréhension du voisinage galactique. Publiée dans la revue Astronomy & Astrophysics, elle révèle que notre Système solaire n'est pas isolé dans le vide, mais relié à d'autres zones de la galaxie par des canaux de plasma chaud à faible densité. Ces structures, observées grâce au télescope à rayons X eROSITA, formeraient de véritables “ponts” interstellaires entre différentes régions du milieu galactique.Depuis des décennies, les astronomes savent que le Soleil se trouve au cœur d'une vaste cavité appelée la “bulle locale chaude”, un espace creux rempli de gaz très chaud, à des millions de degrés Kelvin, né de l'explosion de plusieurs supernovas. Ce que l'équipe de Sala a mis en évidence, c'est que cette bulle n'est pas hermétique : elle présente des ouvertures, des corridors de plasma extrêmement ténu, qui semblent s'étirer bien au-delà de notre environnement immédiat, en direction de zones stellaires voisines.Ces découvertes ont été rendues possibles par la cartographie en rayons X du ciel entier réalisée par eROSITA. Les chercheurs ont remarqué des variations de densité et de température trahissant la présence de ces “tunnels” interstellaires. Ils ne sont pas des couloirs de voyage, évidemment, mais des filaments invisibles, presque vides de matière, où le plasma surchauffé relie différentes bulles chaudes du milieu interstellaire. Autrement dit, notre région de la Voie lactée serait maillée par un réseau de cavités et de canaux qui communiquent entre eux.L'enjeu scientifique est immense. Ces structures influencent la propagation des rayons cosmiques, des champs magnétiques et des vents stellaires. Elles pourraient aussi expliquer pourquoi certaines zones du ciel émettent davantage de rayons X ou présentent des fluctuations inattendues dans leurs spectres lumineux. De plus, elles remettent en cause l'idée selon laquelle le milieu interstellaire serait homogène : il apparaît désormais comme un espace dynamique, sculpté par les explosions stellaires du passé.Cette découverte est un rappel fascinant : même dans notre “arrière-cour cosmique”, il reste d'immenses zones inexplorées. Loin d'être isolé, notre Système solaire fait partie d'un tissu complexe de matière et d'énergie, tissé par les forces des étoiles depuis des millions d'années. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:10:24 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Après la guerre méconnue des Balkans et la bataille de Caporetto dans les Alpes, aujourd'hui encore plus méconnue : ce que fut la Première Guerre mondiale en Afrique. - invités : Michaël Bourlet - Michaël Bourlet : Agrégé et docteur en histoire - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:45 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Malgré l'échec de la bataille des Dardanelles, les alliées n'abandonnent pas l'idée de créer un contre-feu en Orient à l'automne 1915, dans le but de soulager la Russie et de venir en aide à la Serbie qui vient d'être envahie par les armées austro-allemandes et bulgares. - invités : Michaël Bourlet - Michaël Bourlet : Agrégé et docteur en histoire - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'esclavage dans le monde musulman fut une institution complexe, durable et multiforme, qui s'étendit sur plus de treize siècles, de l'époque des califes arabes jusqu'au XIXᵉ siècle, et parfois au-delà. Loin de se limiter à une période ou à une région, il constitua un pilier économique, social et culturel dans de vastes zones du monde islamique — de l'Espagne musulmane à l'Inde moghole, en passant par le Maghreb, l'Arabie et l'Afrique de l'Est.Dès les débuts de l'islam, au VIIᵉ siècle, l'esclavage fut intégré à la structure sociale des empires musulmans, bien que le Coran ait cherché à en limiter les excès. Le texte sacré n'abolit pas la pratique, mais encouragea le rachat et l'affranchissement des esclaves comme acte vertueux. En pratique, les conquêtes arabes entraînèrent la capture et la mise en servitude de populations non musulmanes : Africains, Slaves, Turcs, Persans ou Européens furent incorporés dans des circuits commerciaux très organisés.Les routes de l'esclavage musulman s'étendaient sur trois continents : à l'ouest, la route transsaharienne reliait l'Afrique noire au Maghreb ; au nord, des marchands acheminaient des captifs européens à travers la Méditerranée ; à l'est, la route de Zanzibar exportait des esclaves vers l'Arabie, l'Inde et la Perse. Ces hommes, femmes et enfants étaient employés dans des fonctions variées : domestiques, soldats, concubines, artisans, ou travailleurs agricoles dans les plantations de sucre et de dattes.L'une des spécificités du monde musulman fut la mobilité sociale relative offerte à certains esclaves. Des hommes affranchis pouvaient devenir vizirs, officiers ou savants, comme les célèbres mamelouks, anciens esclaves turcs devenus souverains d'Égypte. Mais cette ascension restait exceptionnelle : la majorité vivait dans des conditions de servitude extrême, souvent coupée de ses origines.L'esclavage dans le monde islamique ne prit réellement fin qu'au XIXᵉ siècle, sous la pression combinée de l'Europe coloniale et des réformateurs musulmans. Le sultan ottoman l'abolit officiellement en 1847, l'Arabie saoudite en 1962 seulement.Longtemps occulté, cet esclavage — qui concerna selon les historiens plus de 17 millions de personnes — rappelle que la traite humaine ne fut pas l'apanage de l'Occident. Elle fut un phénomène mondial, enraciné dans des logiques économiques et sociales profondes.La mémoire de cet esclavage, longtemps silencieuse, refait aujourd'hui surface, obligeant à repenser l'histoire globale des servitudes — au-delà des frontières, des continents et des religions. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:11:18 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - Au début de l'année 1915, le front de l'Ouest s'enlise dans une guerre de tranchées qui semble bloquée et sans issue. Pour tenter de reprendre une guerre de mouvement sur de nouveaux champs de bataille, les alliés franco-britanniques décident d'intervenir en Orient. - invités : Michaël Bourlet - Michaël Bourlet : Agrégé et docteur en histoire - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:10:54 - Le Fil de l'histoire - par : Stéphanie Duncan - C'est la Russie, alliée de la Serbie, de la France et du Royaume-Uni qui, la première, entre dans la guerre. Une guerre qui va l'opposer à trois empires : l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, et bientôt l'empire ottoman. - invités : Michaël Bourlet - Michaël Bourlet : Agrégé et docteur en histoire - réalisé par : Claire DESTACAMP Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.