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Le nouveau maire de New-York, le démocrate anti-Trump Zohran Mamdani, n'est pas seulement de nationalité américaine. Il est aussi de nationalité ougandaise, car c'est à Kampala qu'il est né, il y a 34 ans. Et sa solidarité avec le peuple palestinien tient beaucoup à l'engagement de ses parents à la fois contre l'apartheid et pour la Palestine. Quel rôle ont joué son père et sa mère, Mahmood Mamdani et Mira Naïr, dans ses choix politiques d'aujourd'hui ? Abdoulaye Bathily est l'envoyé spécial du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye pour les affaires internationales. Il est ami avec la famille Mamdani depuis quarante ans. En ligne de Dakar, il témoigne au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un vieil ami de Mahmood Mamdani, le père de Zohran Mamdani, qui vient d'être élu à New York. Vous l'avez rencontré où, Mahmood Mamdani ? Abdoulaye Bathily : J'ai rencontré Mahmood Mamdani à Dar es Salam en 1979. Il était professeur au département de sciences politiques de l'Université de Dar es Salam, et il était à l'époque, comme beaucoup d'intellectuels ougandais, réfugié à Dar es Salam pour fuir la dictature de Idi Amin Dada qui, avec son slogan xénophobe, avait chassé tous les Asiatiques de l'Ouganda. Mais il avait aussi chassé tous les intellectuels, tous les opposants, militaires comme civils. Donc toute l'élite ougandaise s'est retrouvée à Dar es Salam. Il y avait également Yoweri Museveni, qui était étudiant là-bas, qui va par la suite former le Mouvement national de résistance contre la dictature de Idi Amin et qui va recruter des jeunes réfugiés rwandais comme Paul Kagame. Alors nous nous retrouvions souvent dans des espaces publics après les cours, après les conférences, pour discuter de l'avenir du continent, de la lutte contre l'apartheid, de la lutte contre le colonialisme. Et vous étiez tous des freedom fighters, contre l'apartheid ? Contre l'apartheid qui était soutenu à l'époque, il faut le rappeler, par Israël. Et on verra comment, en fait, le jeune Zohran, par la suite, suivra les traces de son père dans cette lutte pour le soutien à Gaza, le soutien à la Palestine. Alors, après la chute de Idi Amin Dada en 1979, Mahmood Mamdani peut rentrer en Ouganda. Et quand Mahmood Mamdani et Mira Naïr se marient et quand nait leur enfant, Zohran en 1991, la petite famille est toujours en Ouganda. Et le deuxième prénom que choisissent les parents pour leur enfant, c'est le prénom Kwame. Est-ce que c'est tout un symbole ? Mahmood Mamdani est un militant de la lutte pour l'indépendance de l'Afrique, ce qu'on appelle aujourd'hui un panafricaniste. Et pendant qu'il enseignait en Ouganda, il était régulièrement au Sénégal parce qu'il était membre actif du Conseil pour le développement de la recherche économique et sociale en Afrique, le Codesria. Il venait souvent à Dakar et d'ailleurs, en 2007, il est venu ici avec sa famille, avec le petit Zohran. Je me rappelle, ils sont venus ici à la maison. Et Zohran lui-même, il a vécu dans cette ambiance militante. Comme son prénom l'indique, puisque Kwame, c'est Kwame Nkrumah. Mais aussi Zohran a fait sa thèse sur Frantz Fanon et sur Jean-Jacques Rousseau. Donc vraiment, c'est le fils de son père. Quand Zohran nait à Kampala en 1991, sa maman, Mira Naïr, est déjà une personnalité très connue puisqu'elle a sorti « Salaam Bombay ! », un film à succès qui sera primé partout. Est-ce que Mira Naïr est aussi une femme aux convictions politiques ? Oui, elle a des convictions politiques affirmées. Je l'ai rencontrée plusieurs fois à Kampala, mais également à New York et ils sont venus ici à Dakar. Ils ont visité l'île de Gorée avec leur fils Zohran, et ils sont vraiment engagés à la fois pour les causes de l'Afrique, pour les causes de l'Asie, pour les causes de la Palestine et du monde progressiste en général. En 2018, Zohran Mamdani a été naturalisé citoyen américain et pour autant, il n'a pas abandonné sa nationalité ougandaise. Comment interprétez-vous cela ? Mahmood Mamdani, son père, est profondément attaché à l'Ouganda et à l'Afrique. Donc, cet attachement à l'Afrique, ce n'est pas quelque chose d'artificiel chez eux. Et puis leur foi musulmane également, c'est une donnée importante. C'est un couple de militants qui a donné naissance à un militant engagé pour les causes justes. Et aujourd'hui, est-ce que Mahmood Mamdani continue d'entretenir des relations avec des hommes politiques africains en dehors de vous-même ? Oui, Mahmood continue de parcourir le continent. Il est en contact avec tous nos amis d'il y a 50 ans. Donc c'est un internationaliste, Mahmood Mamdani. Et Zohran est né dans cette ambiance-là. Et est-ce que Mahmood Mamdani est toujours en contact avec Yoweri Museveni ? Oui je pense qu'ils sont en contact, mais peut-être leur chemin, en tout cas du point de vue des idées, ont divergé. Parce que malheureusement, nous avons vu que notre ancien camarade et ami Museveni aujourd'hui est au pouvoir depuis 1986, et ce n'est pas de notre goût.
Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l'arrestation d'étudiants issus de l'immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l'Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l'université d'Édimbourg pour rencontrer ces expatriés. Entre les bâtiments de verre et de briques des départements de l'université d'Édimbourg, des étudiants de toutes origines, mais quelques accents américains se dégagent du brouhaha. Gabby est arrivée cette année : « Je suis en master de politiques publiques comparées. Mon mari a été reçu à l'université en premier, je voulais reprendre un master et c'était le plus simple pour avoir un visa et le rejoindre. Mais maintenant que je suis là, on le vit un peu comme une manière de fuir ce qui se passe chez nous : le définancement de la recherche universitaire, les arrestations d'étudiants ayant manifesté, nous sommes inquiets. » Près d'un étudiant sur dix ici vient des États-Unis. Une tendance loin d'être nouvelle : élu au comité des étudiants et originaire du New Jersey, John Rappa a franchi l'Atlantique en 2019 : « J'aurais pu trouver une université abordable aux États-Unis, mais une institution aussi réputée qu'Édimbourg aurait été hors de mes moyens. Frais de visa et frais de scolarité inclus, dans une monnaie plus forte que le dollar, étudier ici coûte la même chose qu'une université publique dans mon État, alors pourquoi se priver ? » « La qualité de vie est bien meilleure ici » En plus du coût, jusqu'à trois fois moins, à prestige équivalent, il y a l'incertitude liée au climat politique : « La qualité de vie est bien meilleure ici, à commencer par la Sécurité sociale pour tous. Si j'ai des enfants, je veux qu'ils puissent avoir une éducation accessible, et ce n'est pas la direction que prennent les États-Unis. Mes amis qui sont restés voient les budgets de leurs cursus coupés. Mon frère est doctorant en pharmacologie, mais l'administration Trump a arrêté de subventionner sa recherche, donc il ne peut pas être diplômé. L'avenir s'annonce mal. » Les cursus les plus plébiscités ici relèvent des sciences sociales. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais les universités s'attendent à une nouvelle hausse pour cette année, la première depuis la réélection de Trump. À Édimbourg, les étudiants ont même ressuscité l'association nord-américaine, Freddie Pusch, (Écossais pure souche) est le trésorier : « La société d'amitié nord-américaine n'avait plus existé depuis la pandémie, on l'a ressuscitée. Ces étudiants sont particulièrement bruyants, dit-il en plaisantant. Non, ils amènent un enthousiasme que nous, les locaux, n'avons pas : ils nous rappellent que nous vivons dans une super ville. » Depuis le Brexit, les universités britanniques misent beaucoup sur l'accueil des étudiants extra-européens Américains ou Asiatiques, qui paient les frais de scolarité les plus élevés. À lire aussiÉtats-Unis: l'université de Harvard et l'administration Trump règlent leurs comptes devant la justice
Elles font partie des cibles préférées de Donald Trump depuis son retour à la Maison Blanche : les universités. Entre retrait des financements de certains diplômes, la diabolisation de certains établissements réputés et l'arrestation d'étudiants issus de l'immigration au sein même des campus. Faire ses études aux États-Unis ne fait plus rêver, et cela fait le bonheur des universités écossaises. Si l'Écosse a toujours été une destination populaire pour les étudiants américains, dans certaines institutions, ils représentent un étudiant sur cinq. Reportage à l'université d'Édimbourg pour rencontrer ces expatriés. Entre les bâtiments de verre et de briques des départements de l'université d'Édimbourg, des étudiants de toutes origines, mais quelques accents américains se dégagent du brouhaha. Gabby est arrivée cette année : « Je suis en master de politiques publiques comparées. Mon mari a été reçu à l'université en premier, je voulais reprendre un master et c'était le plus simple pour avoir un visa et le rejoindre. Mais maintenant que je suis là, on le vit un peu comme une manière de fuir ce qui se passe chez nous : le définancement de la recherche universitaire, les arrestations d'étudiants ayant manifesté, nous sommes inquiets. » Près d'un étudiant sur dix ici vient des États-Unis. Une tendance loin d'être nouvelle : élu au comité des étudiants et originaire du New Jersey, John Rappa a franchi l'Atlantique en 2019 : « J'aurais pu trouver une université abordable aux États-Unis, mais une institution aussi réputée qu'Édimbourg aurait été hors de mes moyens. Frais de visa et frais de scolarité inclus, dans une monnaie plus forte que le dollar, étudier ici coûte la même chose qu'une université publique dans mon État, alors pourquoi se priver ? » « La qualité de vie est bien meilleure ici » En plus du coût, jusqu'à trois fois moins, à prestige équivalent, il y a l'incertitude liée au climat politique : « La qualité de vie est bien meilleure ici, à commencer par la Sécurité sociale pour tous. Si j'ai des enfants, je veux qu'ils puissent avoir une éducation accessible, et ce n'est pas la direction que prennent les États-Unis. Mes amis qui sont restés voient les budgets de leurs cursus coupés. Mon frère est doctorant en pharmacologie, mais l'administration Trump a arrêté de subventionner sa recherche, donc il ne peut pas être diplômé. L'avenir s'annonce mal. » Les cursus les plus plébiscités ici relèvent des sciences sociales. Les chiffres ne sont pas encore disponibles, mais les universités s'attendent à une nouvelle hausse pour cette année, la première depuis la réélection de Trump. À Édimbourg, les étudiants ont même ressuscité l'association nord-américaine, Freddie Pusch, (Écossais pure souche) est le trésorier : « La société d'amitié nord-américaine n'avait plus existé depuis la pandémie, on l'a ressuscitée. Ces étudiants sont particulièrement bruyants, dit-il en plaisantant. Non, ils amènent un enthousiasme que nous, les locaux, n'avons pas : ils nous rappellent que nous vivons dans une super ville. » Depuis le Brexit, les universités britanniques misent beaucoup sur l'accueil des étudiants extra-européens Américains ou Asiatiques, qui paient les frais de scolarité les plus élevés. À lire aussiÉtats-Unis: l'université de Harvard et l'administration Trump règlent leurs comptes devant la justice
Les musiques nées de l'esclavage (domaine français) est le nouveau livre du journaliste Bertrand Dicale. Entretien. Bertrand Dicale est né à Paris d'un père guadeloupéen et d'une mère auvergnate. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et du Centre de formation des journalistes. Depuis janvier 2017, il est directeur général du média numérique d'information News Tank Culture, consacré à l'économie et aux politiques de la culture. Auteur de plusieurs ouvrages, il vient de publier «Musiques Nées de l'Esclavage (domaine français)», aux éditions de la Philharmonie. Quelle trace la longue période coloniale a-t-elle laissée dans les cultures populaires des terres possédées ou exploitées par la France et ses colons ? Ces sociétés nées de l'esclavage ont engendré un nombre étonnant de genres musicaux : biguine, séga, zouk, quadrille, gwoka, bèlè, mazurka... L'Afrique jetée dans le creuset de la créolisation est partielle, composite, ruinée ; l'Europe que les colons apportent avec eux est incomplète, bancale et surtout confrontée à d'autres cultures, au contact des Africains, des Amérindiens et des Asiatiques dans un contexte radialement neuf. De ce qu'Edouard Glissant appelle la Relation émerge une créolité d'autant plus passionnante à explorer qu'elle annonce le Tout-Monde dans lequel nous vivons. Playlist de Bertrand Dicale : - Négoce et Signature La Pastourelle (4ème figure du quadrille, Guadeloupe) - Ti-Coca An Tan Mango (Haïti) - Stellio et Léona Gabriel Calalou (Martinique/Guyane) - Joséphine Baker Madiana (USA/Île-de-France) - Germain «Chabin» Calixte Zombi baré mwen (Guadeloupe) - Kassav Zouk La Sé Sèl Médikaman Nou Ni (Guadeloupe/Martinique) - Danyel Waro Batarsité (Île de La Réunion) - Theodora Congolese BBL (Congauloise). - Éditions de la Philharmonie - X - Bertrand Dicale Par ailleurs, Bertrand Dicale propose un podcast sur Martinique La 1ère depuis le 15/09/2025.
Les musiques nées de l'esclavage (domaine français) est le nouveau livre du journaliste Bertrand Dicale. Entretien. Bertrand Dicale est né à Paris d'un père guadeloupéen et d'une mère auvergnate. Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et du Centre de formation des journalistes. Depuis janvier 2017, il est directeur général du média numérique d'information News Tank Culture, consacré à l'économie et aux politiques de la culture. Auteur de plusieurs ouvrages, il vient de publier «Musiques Nées de l'Esclavage (domaine français)», aux éditions de la Philharmonie. Quelle trace la longue période coloniale a-t-elle laissée dans les cultures populaires des terres possédées ou exploitées par la France et ses colons ? Ces sociétés nées de l'esclavage ont engendré un nombre étonnant de genres musicaux : biguine, séga, zouk, quadrille, gwoka, bèlè, mazurka... L'Afrique jetée dans le creuset de la créolisation est partielle, composite, ruinée ; l'Europe que les colons apportent avec eux est incomplète, bancale et surtout confrontée à d'autres cultures, au contact des Africains, des Amérindiens et des Asiatiques dans un contexte radialement neuf. De ce qu'Edouard Glissant appelle la Relation émerge une créolité d'autant plus passionnante à explorer qu'elle annonce le Tout-Monde dans lequel nous vivons. Playlist de Bertrand Dicale : - Négoce et Signature La Pastourelle (4ème figure du quadrille, Guadeloupe) - Ti-Coca An Tan Mango (Haïti) - Stellio et Léona Gabriel Calalou (Martinique/Guyane) - Joséphine Baker Madiana (USA/Île-de-France) - Germain «Chabin» Calixte Zombi baré mwen (Guadeloupe) - Kassav Zouk La Sé Sèl Médikaman Nou Ni (Guadeloupe/Martinique) - Danyel Waro Batarsité (Île de La Réunion) - Theodora Congolese BBL (Congauloise). - Éditions de la Philharmonie - X - Bertrand Dicale Par ailleurs, Bertrand Dicale propose un podcast sur Martinique La 1ère depuis le 15/09/2025.
“Polaraki” Mille polaroids d'Araki Nobuyoshiau Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 1er octobre 2025 au 12 janvier 2026Entretien avecCécile Dazord,conservatrice, chargée de mission pour l'art contemporain, musée Guimet, etÉdouard de Saint-Ours, conservateur des collections photographiques, musée Guimet, commissaires de l'exposition, par Anne-Frédérique Fer, à Paris, 30 septembre 2025, durée 24'50,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/10/09/3648_araki-nobuyoshi_musee-national-des-arts-asiatiques-guimet/Communiqué de presse Commissariat scientifique :Cécile Dazord, conservatrice, chargée de mission pour l'art contemporain, musée GuimetÉdouard de Saint-Ours, conservateur des collections photographiques, musée GuimetPhotographe japonais prolifique, obsessionnel et volontiers provocateur, Araki Nobuyoshi est, depuis les années 1960, un protagoniste incontournable de l'histoire de la photographie japonaise et internationale. Issue d'une donation exceptionnelle reçue par le musée Guimet, l'exposition POLARAKI dévoile un aspect essentiel de son oeuvre : l'exploration des possibilités infinies offertes par le Polaroid, source d'expérimentation centrale dans le travail de l'artiste.L'usage de la photographie à développement instantané constitue un geste quotidien pour l'artiste japonais Araki Nobuyoshi. Né à Tokyo en 1940, il suit des études de photographie avant de travailler pour une firme publicitaire à partir 1963. Devenu indépendant en 1972, il rencontre un succès considérable au Japon puis sur la scène internationale pour son regard nouveau sur l'intime. Il est aujourd'hui plus connu pour ses vues monumentales de fleurs et, dans une démarche qui a fait polémique, ses mises en scène du corps féminin à la frontière entre érotisme et pornographie.En contrepoint de ces compositions soigneusement élaborées, il adopte dans les années 1990 le Polaroid qui lui permet de saisir son environnement familier à chaque instant. Cette technique alimente dès lors un journal visuel chaotique et poétique autour duquel s'articule l'ensemble de son oeuvre, hanté jusqu'à l'obsession par l'amour, le sexe, la vie et la mort.En 2025, Stéphane André a fait don au musée Guimet de sa collection de polaroids d'Araki, constituée de près d'un millier de tirages acquis depuis 2000. Donnant à voir pour la première fois l'installation conçue par le collectionneur dans son appartement parisien, l'exposition POLARAKI rend hommage tant à l'importance du Polaroid chez l'artiste qu'à son appropriation par un particulier sous une forme apparentée au cabinet de curiosités.Le Polaroid comme journal visuelLe travail d'Araki nourri par son histoire personnelle, comme en témoignent trois séries consacrées à sa vie avec Aoki Yoko entre 1971 et 1992, de leur voyage de noces au décès de cette dernière. Figure centrale du courant shi-shashin (photographie du je), Araki s'empare dans les années 1990 de la photographie à développement instantané. Le procédé, inventé par Edwin Land et commercialisé à partir de 1948 par la marque Polaroid, lui permet de capturer sans relâche son quotidien en produisant une quantité considérable de ces tirages carrés. Le médium offre également de nouvelles opportunités plastiques à Araki, qui intervient sur les images à coups de ciseaux, de feutre ou de pinceau ; découpe, raboute et expose bord à bord ses tirages sous forme de grilles aux dimensions parfois monumentales. Les polaroids d'Araki se succèdent en un flux continu qui brouille les limites entre les sphères intime et publique, anticipant ainsi certains usages contemporains des images photographiques.[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:42 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - L'Arabie Saoudite organisera en 2029 les Jeux asiatiques d'hiver (hiver comme la saison), deuxième plus grande compétition multisport au monde après les JO. Mais skier dans le désert, c'est un projet aussi paradoxal que réel. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:42:12 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Moustiques, frelons asiatiques, punaises de lit, ils nous pourrissent la vie... Particulièrement aujourd'hui alors que le réchauffement climatique accentue leur prolifération. Entre enjeux écologiques, sanitaires et sociaux, comment s'en débarrasser ? Une coexistence est-elle possible ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:58:06 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - Les 23 et 24 juin 1942, un symposium à Tokyo a réuni des penseurs japonais visant à dépasser la modernité, perçue comme une influence occidentale. Maruyama, intellectuel dissident, critiqua cette vision, soulignant la complexité de la modernisation japonaise. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Jacques Joly Spécialiste du Japon; Frédéric Girard Directeur d'études émérite à l'École Française d'Extrême-Orient (EFEO), spécialiste du bouddhisme et des religions au Japon
durée : 00:02:48 - Vraiment nature, ici Vaucluse - par : Nathalie Mazet Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:58:33 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - Quels sont les grands courants de pensée qui ont émergé dans l'histoire de la Chine ? Quels sont les liens entre le confucianisme, le néoconfucianisme, et le taoïsme ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Stéphane Feuillas Maître de conférence à l'Université Paris Diderot, spécialiste de la Chine; Olivier Boutonnet Sinologue, docteur en histoire des religions et anthropologie religieuse à l'EPHE
durée : 00:57:47 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - Le bouddhisme, originaire d'Inde, s'est diffusé au Tibet au 7ᵉ siècle. Le bouddhisme tibétain, à trois étages, suscite des interrogations sur ses textes et ses objectifs… - réalisation : Nicolas Berger - invités : Philippe Cornu Ethnologue et tibétologue français; Isabelle Kalinowski Germaniste, directeur de recherche au CNRS
durée : 00:58:34 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - L'Inde, berceau de nombreuses écoles de pensée, mêle relation au divin et réflexion sur le savoir. L'hindouisme et la question du "brahmanisme" seront explorés, ainsi que le bouddhisme, pour éviter les simplifications abusives. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Isabelle Ratié Professeure de langue et de littératures sanskrites, Sorbonne Nouvelle, et membre Senior de l'Institut Universitaire de France depuis 2021; Vincent Eltschinger Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, section des sciences religieuses et directeur du Groupe de recherches en études indiennes
C dans l'air l'invité du 24 juillet 2025 - Gérald Kierzec, médecin urgentiste et directeur médical de DoctissimoHier à Fismes dans la Marne, un homme de 67 ans est mort après avoir été piqué par des frelons asiatiques. Il avait accidentellement roulé sur un nid en tondant sa pelouse. Selon la mairie, les cas de piqûres se multiplient dans cette commune … et ce n'est pas la seule. En seulement 20 ans, cette espèce invasive venue de Chine a colonisé tout le territoire : il y en aurait aujourd'hui 500 000 nids en France.Alors comment se protéger du frelon asiatique ? Que faire en cas de piqûres ? Quels sont les bons réflexes à adopter et quand doit on s'inquiéter ? Nous ferons le point avec notre invité.Gérald Kierzek est médecin urgentiste et directeur médical de Doctissimo. Il reviendra aussi sur les autres dangers de l'été : les moustiques tigres, potentiellement porteur de dengue ou de chikungunya dont l'évolution des cas sont scrutés à la loupe par les pouvoirs publics ou encore les méduses dont la piqûre pourraient gâcher votre baignade faute de savoir y réagir.
Aujourd'hui, Didier Giraud, Barbara Lefebvre et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Vous ne savez pas dans quoi investir en Bourse ? Des gérants vous donnent des idées de valeurs, secteurs, matières premières ...
Sébastien Kuperfis, président de la Maison Junot, observe un net rebond du marché parisien du luxe depuis début 2025 : +50 % d'activité en ventes et locations. La baisse des prix post-Covid (-10 % depuis 2022) a permis une reprise des transactions, notamment sur le segment des résidences principales. Les primo-accédants haut de gamme sont de retour, tout comme les acheteurs étrangers, avec une montée en puissance des Asiatiques dans l'ultraluxe. Une reprise encourageante, mais encore dépendante du contexte politique et fiscal.
Sébastien Kuperfis, président de la Maison Junot, observe un net rebond du marché parisien du luxe depuis début 2025 : +50 % d'activité en ventes et locations. La baisse des prix post-Covid (-10 % depuis 2022) a permis une reprise des transactions, notamment sur le segment des résidences principales. Les primo-accédants haut de gamme sont de retour, tout comme les acheteurs étrangers, avec une montée en puissance des Asiatiques dans l'ultraluxe. Une reprise encourageante, mais encore dépendante du contexte politique et fiscal.
durée : 00:02:09 - Le "like", ici Lorraine - Un parc majeur de Thionville reste fermé pour une durée de 24 heures à cause de frelons asiatiques.
durée : 00:02:14 - Beauté et bien-être, ici RCFM - On le sait, on ne traite pas sa peau de la même manière d'un continent à l'autre.
Chaque jour, votre coaching financier : on vous coache pour vous aider à devenir meilleur investisseur.
durée : 00:25:12 - Cuisiner avec la sauce huitre - La sauce huître, ingrédient clé de la cuisine asiatique, révèle ses secrets avec Maggie Anderson, chef au Pays Basque. De sa fabrication artisanale à ses nombreuses utilisations en marinade, sautés ou légumes, découvrez comment cette sauce puissante mais subtile enrichit vos plats quotidiens.
“Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin”au Musée national des arts asiatiques – Guimet, Parisdu 30 avril au 8 septembre 2025Entretien avec Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-Est, et co-commissaire de l'exposition,par Anne-Frédérique Fer, à Paris, le 13 mai 2025, durée 33'27,© FranceFineArt.https://francefineart.com/2025/05/22/3623_bronzes-d-angkor/Communiqué de presseCommissariat :Pierre Baptiste, directeur de la conservation et des collections du musée Guimet, conservateur général de la section Asie du Sud-EstDavid Bourgarit, ingénieur de recherche, Centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF)Brice Vincent, maître de conférences à l'Ecole française d'Extrême-Orient (EFEO)Thierry Zéphir, ingénieur de recherche en charge des collections Monde himalayen du musée Guimet Mondialement célébré pour ses monuments de pierre, l'art khmer a aussi produit une importante statuaire de bronze dont la connaissance a fait l'objet d'avancées spectaculaires à la faveur de recherches récentes. C'est à cet alliage précieux – le bronze – que le musée Guimet consacre, du 30 avril au 8 septembre 2025, l'exposition « Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin ».Clou de cette exposition : la statue du Vishnou couché du Mebon occidental (un sanctuaire du 11e siècle à l'ouest d'Angkor) retrouvée en 1936, qui mesurait à l'origine plus de cinq mètres de longueur. Ce trésor national du Cambodge sera exposé pour la première fois avec ses fragments longtemps séparés, après avoir bénéficié en 2024 d'une campagne d'analyses scientifiques et de restauration en France, avec le mécénat d'ALIPH. Il sera accompagné de plus de 200 oeuvres, incluant 126 prêts exceptionnels du musée national du Cambodge, dont la présence permet de dresser un parcours chronologique de l'art du bronze au Cambodge, de la protohistoire à nos jours, à travers un voyage conduisant le visiteur dans les sites majeurs du patrimoine khmer.Angkor, capitale de l'Empire khmer qui domina une partie de l'Asie du Sud-Est continentale pendant plus de cinq siècles, a conservé de sa gloire passée des vestiges monumentaux d'une ampleur et d'une beauté incomparables. Mais si l'architecture des temples de l'Empire khmer (9e – 14e/15e siècles) et les statues de pierre qui y étaient abritées ont maintes fois été célébrées, qui se souvient que ces sanctuaires bouddhiques et brahmaniques conservaient jadis toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux : or, argent, bronze doré ?[...] Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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Après leur série à succès Stern, les frères Maffre dévoilent leur nouvelle création : Jian, aux édiitons du Lombard. Entre croyances païennes locales pyrénéennes et un empire romain en déliquescence où les hérésies chrétiennes prospèrent, cette nouvelle série audacieuse dessinée par Ludovica Ceregatti joue avec les codes de différents genres littéraires pour une proposition novatrice où souffle le vent de l'aventure.Frédéric Maffre nous en conte la genèse.Une production ActuaBD.com - Interview : Kelian Nguyen -Montage : Merwan Bouchouari — Photo : Kelian Nguyen - Musique : We March Together — Courtesy of Patrick Patrikios — Youtube Audio Library
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Trump aux funérailles du pape, tensions commerciales Chine–États-Unis, résistance des universités américaines contre ses politiques, menace sur l’exception culturelle européenne, et expulsions massives d’Afghans au Pakistan. Une revue des grands enjeux mondiaux où les États-Unis polarisent toujours plus. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub.Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
"Nos parents ont choisi d'être discrets. Nous, on commence à raconter nos histoires."Quand on grandit sans jamais voir son histoire sur les écrans, comment fait-on pour se sentir légitime ? Pour Stéphane Ly-Cuong, réalisateur et scénariste, la réponse a été claire : raconter lui-même les récits qui manquent.Après deux courts métrages sur l'immigration vietnamienne ("Feuilles de Printemps” et “Allée des Jasmins"), il signe un premier long métrage : "Dans la cuisine des Nguyen", une comédie musicale lumineuse sur la quête de soi, l'émancipation et la transmission culturelle.Dans cet épisode, on parle :Du choix d'un parcours artistique quand on est asiatiqueComment raconter nos propres histoires peut changer les représentations des asiatiques en FrancePourquoi les Asiatiques restent majoritairement invisibles dans le cinéma françaisLe racisme ordinaire à l'égard des asiatiques et les stéréotypes à déconstruireL'importance de la cuisine comme vecteur de transmission de nos héritages culturels asiatiquesL'Asiattitude de Stéphane Ly-CuongUn échange intime sur le besoin de représentation, le regard de la société et la manière dont le cinéma peut être un espace de reconnaissance, de transmission et d'affirmation de nos identités asiatiques en France.Bonne écoute !Mélanie***Références citées dans l'épisode :Extraits audio de Dans la cuisine des Nguyen - Production : Respiro Production.Distribution : Jour 2 Fête.Films cités :Dans la cuisine des NguyenCabaret Jaune citronFeuilles de Printemps Allée des JasminsCrazy Rich AsiansSuivre Asiattitudes :✨ Abonnez-vous au podcast sur votre application d'écoute ✨ Partagez les épisodes qui vous ont interrogé, qui ont résonné en vous✨ Suivez Asiattitudes sur les réseaux : Instagram, Linkedin✨ Abonnez-vous à la newsletter AsiattitudesCrédits :Ecriture, animation, réalisation : Mélanie Hong.Générique : Hongli Wang.Graphisme : Mélanie Hong.Email : asiattitudes (at) gmail.comHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:50 - Avec sciences - par : Alexandre Morales - Une nouvelle étude parue dans la revue Science of The Total Environment s'est intéressée au contenu digestif des frelons asiatiques pour estimer l'ampleur de l'impact de ce prédateur sur la biodiversité. Y ont été décelées de près de 1500 espèces d'insectes différentes ! - invités : Philippe Grandcolas Directeur de recherche au CNRS, directeur du laboratoire Institut de systématique, évolution, biodiversité au Muséum d'Histoire naturelle
On commence avec cette collision en Mer du Nord au large de l'Angleterre entre un pétrolier et un porte conteneurs… d'après les premiers éléments une erreur de négligence aurait provoqué l'accident
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durée : 00:58:08 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Les 23 et 24 juin 1942, un symposium à Tokyo a réuni des penseurs japonais visant à dépasser la modernité, perçue comme une influence occidentale. Maruyama, intellectuel dissident, critiqua cette vision, soulignant la complexité de la modernisation japonaise. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Jacques Joly Spécialiste du Japon; Frédéric Girard Directeur d'études émérite à l'École Française d'Extrême-Orient (EFEO), spécialiste du bouddhisme et des religions au Japon
durée : 00:58:35 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Quels sont les grands courants de pensée qui ont émergé dans l'histoire de la Chine ? Quels sont les liens entre le confucianisme, le néoconfucianisme, et le taoïsme ? - réalisation : Nicolas Berger - invités : Stéphane Feuillas Maître de conférence à l'Université Paris Diderot, spécialiste de la Chine; Olivier Boutonnet Sinologue, docteur en histoire des religions et anthropologie religieuse à l'EPHE
durée : 00:57:49 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon - Le bouddhisme, originaire d'Inde, s'est diffusé au Tibet au 7e siècle. Le bouddhisme tibétain, à trois étages, suscite des interrogations sur ses textes et ses objectifs… - réalisation : Nicolas Berger - invités : Philippe Cornu Professeur à l'Université catholique de Louvain et à l'INALCO, spécialiste du bouddhisme et de l'histoire des religions, et traducteur; Isabelle Kalinowski Germaniste, directeur de recherche au CNRS
durée : 00:58:36 - Avec philosophie - par : Géraldine Muhlmann, Antoine Ravon, Nassim El Kabli - L'Inde, berceau de nombreuses écoles de pensée, mêle relation au divin et réflexion sur le savoir. L'hindouisme et la question du "brahmanisme" seront explorés, ainsi que le bouddhisme, pour éviter les simplifications abusives. - réalisation : Nicolas Berger - invités : Isabelle Ratié Professeure de langue et de littératures sanskrites, Sorbonne Nouvelle, et membre Senior de l'Institut Universitaire de France depuis 2021; Vincent Eltschinger Directeur d'études à l'Ecole pratique des hautes études, section des sciences religieuses et directeur du Groupe de recherches en études indiennes
Cent vingt-sept prisonniers ont été remis en liberté à Cuba, dont le dissident José Daniel Ferrer, dans le cadre de l'accord négocié avec l'église catholique après le retrait de l'île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. L'opposant historique âgé de 54 ans a été libéré jeudi matin (16 janvier 2025) de la prison de Mar Verde, à Santiago de Cuba. Dans une interview à RFI, José Daniel Ferrer dit son soulagement mais estime que sa libération n'en est pas vraiment une. « Je suis en liberté conditionnelle et je ne l'accepte pas pour une raison très simple : je n'ai commis aucun des délits qu'ils ont inventés. »L'opposant cubain a été emprisonné le 11 juillet 2021, date à laquelle il avait tenté de se joindre aux manifestations antigouvernementales qui secouaient le pays, les plus importantes depuis l'avènement de la révolution castriste en 1959.Un mois plus tard, un tribunal avait révoqué sa liberté conditionnelle et l'avait renvoyé derrière les barreaux pour terminer de purger une peine de quatre ans et demi de prison à laquelle il avait été condamné en 2020, accusé d'avoir frappé un homme, ce qu'il nie.«Ils m'ont dit que j'allais sortir de prison quoi qu'il arrive, et que si je ne me conformais pas aux termes de ma libération, que si je ne m'appliquais pas à mener une vie qui rentre dans les normes de la légalité socialiste, ils allaient de nouveau m'enfermer » confie-t-il, « je dois obéir une série de règles, comme me rendre tous les mois dans un tribunal pour déposer ma signature - ce que je ne ferai jamais, ou me présenter au tribunal pour qu'ils me confient tout travail qu'ils jugent approprié. Je refuse de travailler pour l'Etat pour une raison simple : mon temps, mon espace, je veux uniquement les consacrer à la lutte non-violente pour la démocratisation de mon pays. »Le régime cubain s'est engagé à relâcher 553 prisonniers. À Los Angeles, le retour difficile des habitants dans leurs quartiers dévastés par les flammes À Los Angeles, les incendies commencent peu à peu à être maîtrisés. Mais pour les sinistrés, la reprise d'une vie normale est un véritable défi. Notre envoyé spécial à Los Angeles a rencontré les habitants du quartier d'Altadena, qui a perdu un tiers de ses habitations, ravagées par le Eaton Fire. Le quartier est situé sur les hauteurs de la ville. Contrairement à Pacific Palisades, Altadena est un quartier modeste, avec une forte population d'immigrants, pour la plupart locataires. « Quand les incendies ont débuté dans les montagnes, je n'aurai jamais pensé qu'ils descendraient aussi vite », témoigne Selma, une habitante d'Altadena, « Nous avons tout perdu, mon quartier ressemble à un endroit où une bombe aurait explosé. C'est une tragédie ! Des gens sont morts et on ne sait même pas encore combien. Mon appartement c'était mon premier chez moi depuis 10 ans après mon divorce… et mon assurance habitation a annulé mon contrat, il y a un an et demi.». Comme beaucoup d'habitants, Selma a trouvé refuge dans des centres d'hébergement provisoire. Le sien est tenu par la Croix Rouge et accueille actuellement plus de 400 personnes. « Altadena, c'est une communauté très vulnérable », explique Diana Ramirez, la chargée de communication du centre d'accueil, « Il y a des Latinos, des Afro-Américains, des Asiatiques, des personnes âgées... beaucoup ont besoin de soins médicaux. Ici tout le monde est le bienvenu, quels que soient sa nationalité ou son statut, légal ou non. Car toutes les personnes qui sont ici, n'ont aucun autre endroit où aller. » Venezuela : la question migratoire au cœur de la relation avec Donald TrumpL'invité de ce vendredi est Thomas Posado, maître de conférences en Civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen Normandie. Il répond à RFI sur la situation au Venezuela après l'investiture contestée du président Nicolas Maduro et à quelques jours de l'investiture de Donald Trump aux États-Unis. RFI : Pensez-vous que l'administration Trump puisse appuyer Edmundo Gonzalez Urrutia, le candidat de l'opposition qui revendique la victoire à l'élection présidentielle vénézuélienne, de la même manière qu'elle l'avait fait avec Juan Guaido qui s'était auto-proclamé « président intérimaire » après la réélection contestée de Nicolas Maduro en 2018 ? Thomas Posado : Le cas du président Guaido a été un échec reconnu par l'ensemble des chancelleries occidentales, y compris par l'opposition vénézuélienne elle-même. Ce qu'on pressent, d'après les premières déclarations de Donald Trump, c'est la mise en avant de la question migratoire pour menacer de sanctions et pour faire un chantage concernant la déportation massive de migrants vénézuéliens présents sur le sol étatsunien. Il y aurait en échange le maintien de l'allègement des sanctions qu'a établi Joe Biden mais on reste pour l'instant sur des suppositions. Il faut dire que les Vénézuéliens sont devenus la première nationalité aux frontières des États-Unis et sachant le poids de de la question migratoire dans l'agenda de Donald Trump, il est possible qu'il s'en serve pour faire un chantage comme il va le faire à l'égard du Mexique et de l'Amérique centrale.RFI : La crise qui touche le Venezuela à cause notamment des sanctions américaines, a poussé ces dernières années près de 8 000 000 de personnes à fuir. C'est 1/4 de la population vénézuélienne et nombre d'entre eux sont installés aux États Unis. Aujourd'hui, Caracas refuse d'accueillir les migrants qui sont expulsés par l'administration américaine. Est-ce que cette position des autorités pourrait changer ? Thomas Posado : Les premières déclarations de Donald Trump laissent présager un chantage autour des migrants mais rien n'est sûr. Cela pourrait laisser entendre un règlement Trump/Maduro aux dépens des migrants vénézuéliens. Mais est-ce que Nicolas Maduro acceptera cela ? Au prix d'un bras de fer ? Au prix de négociations sans doute assez tendues ? La question est posée. C'est aussi possible que Donald Trump veuille maintenir la politique très offensive qu'il avait pendant son premier mandat et qu'il maintienne des sanctions quelle que soit l'issue des négociations sur la question migratoire.RFI : Donald Trump semble poussé par un certain nombre de chefs d'entreprise dont le mot d'ordre avait été repris, il y a quelques semaines, par le Wall Street Journal : « Plus de pétrole, moins de migrants » ?Thomas Posado : C'est en effet plutôt la tendance qui semble advenir. Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des négociations ont été mises en œuvre par l'administration Biden avec le gouvernement de Nicolas Maduro. Et désormais, le Venezuela exporte entre 200 000 et 300 000 barils de pétrole chaque jour aux États-Unis. Est-ce que ce commerce va se poursuivre ? C'est tout l'enjeu mais les États-Unis ne sont pas dépendants du pétrole vénézuélien même si cela a permis de peser à la baisse sur le prix du baril dont on sait qu'il a des conséquences sur l'économie américaine.RFI : Le président Nicolas Maduro a parlé de nouveau départ avec Donald Trump, est-ce que des contacts ont déjà été pris entre les deux présidences ? Thomas Posado : Je pense qu'il y a un effet un peu performatif dans les paroles de Nicolas Maduro. Dès l'élection de Donald Trump, il a essayé de le saluer et il essaie de d'amadouer Donald Trump, comme le font beaucoup de chefs d'État, avec un succès relativement limité à l'heure actuelle. Tout ce qu'on peut pressentir aujourd'hui, c'est que les personnes nominées dans l'administration Trump sont des personnes extrêmement hostiles au gouvernement de Nicolas Maduro et ils sont plutôt partisans de la ligne dure. Mais on sait que le fonctionnement de Donald Trump est assez imprévisible et qu'il peut prendre le contre-pied de toutes les personnes qu'il a nommées dans son administration pour décider lui-même d'une politique plus conciliante. C'est possible. Et d'autant plus qu'il n'a pas besoin de l'électorat anti-Maduro de Floride pour une possible réélection puisqu'il ne peut plus être réélu.RFI : Est-ce que cela peut s'inscrire dans une politique internationale plus large, avec notamment comme objectif de ne pas laisser le champ libre à la Chine et à la Russie, qui sont des soutiens de Nicolas Maduro ? Est-ce que les dernières années d'absence américaine ont profité à Moscou et à Pékin ? Thomas Posado : Jusqu'en 2018, avant les sanctions américaines les plus dures à l'encontre du Venezuela. Les États-Unis étaient le premier fournisseur, le premier client du Venezuela. Ces sanctions ont brutalement offert le Venezuela à la Chine et à la Russie. La Chine est désormais le premier client du pétrole vénézuélien. Si Donald Trump considère que sa priorité est l'affrontement avec la Russie et la Chine, il pourrait reconsidérer sa position. Donald Trump ne pourra sans doute pas maintenir des pressions aussi maximales à l'égard d'autant de pays qu'il a pu menacer avant son investiture. Mexique : la menace des taxes douanières Le Mexique se prépare également au retour de Donald Trump. Les relations entre les deux pays sont telles que leurs dirigeants n'ont pas vraiment d'autre choix que de s'entendre et de collaborer sur certains dossiers. Cela n'a pas empêché le président élu américain de menacer le Mexique comme le Canada de droits de douanes considérables : 25%, du jamais vu.Si 25% de frais de douanes étaient instaurés, cela aurait un impact énorme sur les industries automobiles et électroniques au Mexique, sans parler des fruits et des produits alimentaires, rapporte Gwendolina Duval, correspondante à Mexico de RFI.Mais Marcelo Ebrard, le ministre mexicain de l'Économie, se veut rassurant et met en avant l'interdépendance de chacun, premier partenaire commercial de l'autre : « On va avoir besoin l'un de l'autre et nous allons travailler ensemble. On a déjà vécu des situations avec des frais de douanes, des révisions de l'accord de libre-échange… On est liés comme dans un mariage. » Le départ d'un géant du cinéma David Lynch, réalisateur de la série «Twin Peaks», mais aussi de films aussi célèbres qu'étranges et nébuleux comme «Mulholland Drive», «Blue Velvet», «Elephant Man» ou «Dune». Il avait remporté la Palme d'or à Cannes en 1990 pour le film «Sailor et Lula».« Il était si visionnaire, si audacieux », écrit le magazine Variety « Qu'il était devenu difficile d'imaginer le monde sans lui. »Le journal vante « l'avant-gardisme de son cerveau que David Lynch avait laissé s'épanouir dans une esthétique ayant retourné les tripes d'Hollywood. »« À l'inverse de ses films », ajoute le Los Angeles Times,« Le charme désarmant de David Lynch est une œuvre d'art à part entière. »
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Avec : Thomas Veillet, chroniqueur, rédacteur, auteur, YouTubeur et écrivain chez Investir.ch. - Vous ne savez pas dans quoi investir en Bourse ? Des gérants vous donnent des idées de valeurs, secteurs, matières premières...
Marc Mortelmans, l'auteur de BSG et de Mécaniques du Vivant est aussi l'auteur de deux livres, dont le dernier,
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Avec : Jean-Marie Mercadal, directeur général de Syncicap Asset Management, groupe Ofi Invest. Chaque jour, votre coaching financier : on vous coache pour vous aider à devenir meilleur investisseur.
Nous sommes il y a, environ, 50 000 ans. Néandertal, qui vit depuis des centaines de milliers d'années sur la partie ouest de l'Eurasie, rencontre Sapiens (c'est-à-dire nous) arrivé d'Afrique. L'histoire est connue. Mais, ce que l'on sait moins, c'est qu'à cette époque, il rentre aussi en contact avec un autre humain : Dénisova ainsi nommé de par l'endroit, une grotte de l'Est de la Russie, où l'on retrouva un petit morceau de l'une de ses phalanges. Dénisova, une espèce définie, pour la première fois, par ses gènes et non pas par ses fossiles. Un membre oriental de la famille qui aurait peuplé un immense territoire allant de la Sibérie aux Philippines. Les recherches ont démontré que, comme Néandertal est l'un des ancêtres des Européens actuels, Dénisova est l'un des ancêtres des Asiatiques d'aujourd'hui et que, par conséquent, il est aussi en nous. Que sait-on de Dénisova ? A quoi ressemble-t-il ? Et surtout, de quelle manière nous sommes-nous métissés ? Avec nous : Silvana Condemi, paléoanthropologue directrice de recherche au CNRS. « L'énigme Dénisova » (avec le journaliste François Savatier) ; A.Michel. Sujets traités : Néandertal, Dénisova, Sapiens, ancêtres, gènes, fossiles, métissés Crédit image: Credit: Chuang Zhao Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
durée : 00:57:41 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En dépit de ses positions anti-immigration, la Hongrie de Victor Orban recrute à tour de bras des travailleurs étrangers, majoritairement asiatiques, pour développer sa filière des batteries électriques. Comment sont-ils recrutés et quelles sont leurs conditions de vie une fois arrivés en Hongrie ? - invités : Jean-Baptiste Chastand Correspondant régional pour Le Monde en Europe centrale; Joël Le Pavous Journaliste indépendant basé à Budapest; Dominika Pszczolkowska Chercheuse en sciences politiques et spécialiste des migrations à l'université de Varsovie