Country in Northwestern Africa
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Le Journal en français facile du lundi 15 décembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CGrU.A
Le coup d'envoi de la 35ème édition de la Coupe d'Afrique des nations de football sera donné dimanche prochain (21 décembre) au Maroc. Elle durera jusqu'au 18 janvier. Quels sont les grands favoris ? L'Afrique est-elle enfin reconnue à sa juste place dans le football mondial ? Joseph-Antoine Bell a été un grand international camerounais. Aujourd'hui, il est consultant pour RFI, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en ligne depuis Yaoundé. RFI : Joseph-Antoine Bell, le Maroc accueille cette compétition. Son équipe est la première nation africaine au classement Fifa (12ᵉ). Est-ce que du coup ce pays n'est pas le super favori ? Joseph-Antoine Bell : Oui ça arrive très rarement. C'est-à-dire qu'un pays qui est au sommet garde la forme et soit organisateur. Et là, le Maroc, ils ont une chance inouïe, ils sont en forme et ils organisent. Ils ont la chance de jouer chez eux. Souvent, jouer à la maison comporte aussi le revers de la médaille : c'est qu'on a la pression. Mais la pression, on la gère mieux quand on est au sommet de ses capacités. Donc là, le Maroc va jouer à la maison, cette fois en étant au sommet de sa forme, donc en étant capable de gérer la pression seulement. Et derrière le Maroc, qui voyez-vous comme équipes très très bien placées ? Je pense que le Sénégal ne devrait pas être mal placé. L'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire… Et à un degré moindre l'Égypte et la Tunisie. Alors il y a cette CAN qui démarre dans quelques jours et puis il y a la Coupe du monde qui démarre dans six mois et où vont compétir au minimum neuf équipes nationales africaines, ce qui est quasiment le double des éditions précédentes. Est-ce qu'on peut dire que, aujourd'hui, le football africain est de plus en plus présent dans le football mondial ? Oui, le football africain est de plus en plus présent. Il faut se rappeler qu'à l'époque où il y avait seize participants, dans un premier temps, l'Afrique n'en avait aucun. Puis après, l'Afrique a eu un sur seize, ça fait très très peu. Et on a commencé à gagner un peu de positions, notamment grâce à la performance du Cameroun et de l'Égypte en 1990, en quart de finale [Les Camerounais avaient été éliminés aux portes des demi-finales par les Anglais, NDLR]. Et maintenant, le Maroc est allé en demi-finale [du Mondial 2022, NDLR] et on devrait continuer pour bousculer toujours la hiérarchie et se rapprocher du top, le top qui est un jour de gagner la Coupe du monde. Il y a cette nouvelle marque de respect du football mondial à l'égard de l'Afrique. Mais en même temps, les clubs européens qui comptent dans leurs rangs des internationaux africains ne seront forcés de les libérer qu'à partir de ce 15 décembre pour la CAN, alors que la règle habituelle, c'est que les joueurs sont libérés au moins deux semaines avant un grand tournoi international… Oui, mais l'Afrique a un problème particulier, c'est-à-dire, quel est le poids de l'Afrique ? Et là, en l'occurrence, quel est le poids de la Confédération africaine de football (CAF) vis-à-vis de la Fédération internationale (Fifa) ? Parce que l'Afrique est obligée de déplacer sa compétition pour plaire à la Fifa. L'Afrique est obligée d'accepter que les joueurs soient libérés tard pour plaire à la Fifa qui elle-même a subi la pression des clubs sans pouvoir y résister. Donc, les sacrifices sont toujours faits par les Africains et ça ressemble à d'autres domaines où on en demande toujours plus aux plus faibles. Donc, il faut se montrer un petit peu plus costaud. Donc c'est à la CAF de se battre. Ce n'est pas logique que ce qu'on accorde aux autres, on ne puisse pas l'accorder à l'Afrique. Mais pour ça, il faut gagner le respect des autres en tant qu'organisation. Il faudrait commencer en Afrique par décider quand a lieu la CAN, qu'elle ne soit pas un coup en été, un coup en hiver et puis un coup on ne sait pas trop quand. Non, il va falloir que la CAF travaille sérieusement pour avoir une position claire. Et vous n'êtes plus que le continent qui fournit la matière première. Au Cameroun, votre cher pays, le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, ne s'oppose pas au limogeage du sélectionneur belge Marc Brys par le président de la Fédération, Samuel Eto'o. Est-ce que c'est le signe d'un cessez-le-feu entre les deux hommes ? Chez nous, on dit : « Quand vous êtes au marigot et qu'un fou passe par là et vous prend vos vêtements pendant que vous êtes dans l'eau, ne lui courez pas après. » Donc, le ministre s'est dit : « Eh bien, on va laisser la fédération aller et faire comme elle veut », et comme ça il y a une trêve. Mais, je ne crois pas qu'elle soit favorable au football camerounais, parce que on va vite s'apercevoir de la limite des choix qui ont été faits. Il faudrait savoir qu'en Afrique, neuf fois sur dix, vous n'aurez pas de fédération sans l'État. Quand une fédération dit « non, laissez-nous, on va y aller tout seul », vous pouvez être sûr qu'elle va être en difficulté dès la première activité. Et donc, c'est dommage, mais je sais que les joueurs et tout le groupe ne passeront pas un moment tranquille. Parce que le retrait de l'État veut dire forcément le retrait de beaucoup de moyens, le retrait du soutien qui sera limité. À lire aussiTOUT SUR LA CAN 2025
Dans cette édition :Une attaque terroriste a fait 15 morts et 42 blessés sur une plage en Australie, avec un Français parmi les victimes.Les agriculteurs se mobilisent contre l'abattage systématique des troupeaux touchés par la dermatose, bloquant des axes routiers.Les salariés du Louvre ont voté une grève reconductible pour dénoncer des conditions de travail dégradées, entraînant la fermeture du musée.Un incendie criminel a touché un collège-lycée à Dijon, lié selon le préfet à des représailles de narcotrafiquants.37 personnes sont décédées au Maroc suite à des crues soudaines.Des pronostics hippiques sont donnés pour les courses de l'après-midi à Cagnes-sur-Mer.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre, quels mots pour parler des migrations ? Pourquoi le langage lié aux migrations est-il important ? Comment retrouver un lexique correct ? Invités : - Constance Rivière, directrice générale du Palais de la Porte Dorée qui abrite le Musée national de l'histoire de l'immigration, qui a ouvert en 2007 et qui a pour mission de reconnaître les apports de l'immigration dans l'histoire de France et de faire évoluer les regards sur l'immigration selon sa directrice. Raconter comment l'immigration est structurante dans l'histoire de France. C'est le musée de notre histoire commune alors qu'elle est parfois déniée. Selon l'historien Gérard Noiriel, pionnier de l'histoire de l'immigration, le mot «immigré» s'impose dans le vocabulaire français au début du XIXè siècle. C'est devenu, selon elle, un mot fourre-tout qui regroupe tout et n'importe quoi, un mot chargé de connotations négatives par le discours politique et médiatique. C'est presque devenu le mot-valise de toutes nos peurs. Nous essayons de lui redonner ses lettres de noblesses" - Hicham Jamid, docteur en sociologie des Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers Université, chercheur post-doctorant au Laboratoire d'études des processus sociaux (LAPS) de l'Université de Neuchâtel (Suisse). Ses recherches portent sur les mobilités pour études, la migration des hautement qualifiés, ainsi que les processus de libéralisation et d'internationalisation de l'enseignement supérieur en Afrique, avec un intérêt particulier pour le Sénégal et le Maroc. Les mots ne sont pas du tout neutres et sont nourris par les imaginaires qui véhiculent les médias, les discours politiques ou scientifiques. Selon le chercheur, on a tendance à qualifier de «migrants» les personnes qui viennent du «Sud global» et d'«expatriés» ceux qui viennent de pays industrialisés. Ici en France, un «Afghan sera un immigré, un Américain, un expatrié». Il en est de même pour les mobilités étudiantes. «Il y a un distinguo entre les mots «étudiant international» si on parle d'un étudiant américain et «étudiant étranger» si on parle d'un étudiant sénégalais, brésilien ou marocain. À lire : Les 100 mots des migrations, cahier du Palais de la Porte Dorée, coordonné par Marie Poinsot, sous la supervision de François Héran. À lire de Hicham Jamid : «Les mains dans le cambouis… les mots de la migration», dans la revue Afrique(s) en Mouvement. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville en République du Congo où Sylvie -Dyclopomos, directrice artistique, nous présente la vingt-deuxième édition de son Festival Mantsina sur Scène qui aura lieu du 16 au 20 décembre 2025. Cette année, le thème : Hommage aux vétérans des planches avec des spectacles, des lectures, des rencontres, des ateliers, ainsi qu'une exposition autour de Sonny Labou Tansi. Programmation musicale : L'artiste Alba avec le titre «Les autres mots».
Dans cette édition :Une attaque terroriste a fait 15 morts et 42 blessés sur une plage en Australie, avec un Français parmi les victimes.Les agriculteurs se mobilisent contre l'abattage systématique des troupeaux touchés par la dermatose, bloquant des axes routiers.Les salariés du Louvre ont voté une grève reconductible pour dénoncer des conditions de travail dégradées, entraînant la fermeture du musée.Un incendie criminel a touché un collège-lycée à Dijon, lié selon le préfet à des représailles de narcotrafiquants.37 personnes sont décédées au Maroc suite à des crues soudaines.Des pronostics hippiques sont donnés pour les courses de l'après-midi à Cagnes-sur-Mer.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Maroc se prépare à accueillir la CAN. Le pays est bien décidé à remporter à nouveau le trophée ! Dans l'histoire du football africain, c'est comme une anomalie : le royaume fait partie des grandes nations du continent, et pourtant, il n'a remporté la compétition qu'une seule fois en 1976, en Éthiopie. S'il y a bien des personnes qui savent comment faire pour gagner, ce sont les anciens internationaux marocains de cette époque. Rencontre avec Abdelâali Zahraoui et Abdallah Tazi, deux joueurs de la sélection 1976. De notre correspondant de retour de Fès, En 1976, la compétition oppose alors huit sélections. Parmi elles, il y a le Zaïre, le Nigéria, la Guinée, l'Égypte, des cadors du continent. Le Maroc ne fait pas partie des favoris. Abdelâali Zahraoui était milieu de terrain de la sélection marocaine : « Tout le monde a joué avec leur force, avec leur volonté, avec tout ! » L'Éthiopie accueille la CAN cinq mois tout juste après un coup d'État militaire. Abdallah Tazi est également ex-milieu de terrain marocain. « Il y avait deux chars devant l'hôtel. Quand on sortait, on était suivis par des policiers », se remémore-t-il. Cette CAN se joue sous la forme d'une poule finale. Le dernier match, le 14 mars 1976, oppose le Maroc à la Guinée. Une équipe légendaire avec des grands noms comme Petit Sory, Papa Camara… Les Lions de l'Atlas ont besoin d'un match nul pour finir en tête du classement, les Guinéens doivent absolument l'emporter. « Les Guinéens, dès le début du match, ils ont été supérieurs à nous. Ils avaient une très belle équipe, c'était le Brésil d'Afrique, certainement la meilleure du continent », retrace Abdallah Tazi. À lire aussiCAN 2025 : Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] C'est le Syli national qui ouvre le score à la 33ᵉ minute, et pendant près d'une heure, il est champion d'Afrique. Mais à la 86ᵉ minute, venu de la défense marocaine, Ahmed Magrouh, alias « Baba », envoie un boulet de canon pleine lucarne. « Un but exceptionnel, mais Baba, il monte seulement dans le corner. Si tu lui demandes de tirer 50 fois, il ne marquera jamais. Ils avaient de la réussite », commente Abdelâali Zahraoui. Il ressort les photos de cette époque. Sur l'un des clichés en noir et blanc, on le voit poser amoureusement ses yeux sur une petite coupe de métal brillant, c'est la CAN 76. « On nous demande à chaque fois de parler de notre parcours, s'amuse Abdallah Tazi. Il n'y en a que pour la CAN 76. L'équipe actuelle va remporter la CAN et on sera enfin tranquilles, les journalistes n'auront plus à nous appeler ! » Pour Abdelâali Zahraoui, également, c'est une certitude : « Au Maroc, on va gagner la Coupe d'Afrique. Cette année ! » À lire aussiCAN: ces héros peu connus qui ont illuminé la Coupe d'Afrique
Dans cet épisode de La voix est livre, Nicolas Carreau reçoit Laurent Nunez pour évoquer son ouvrage « Tout ira bien », un récit intime sur les superstitions et croyances magiques qui ont marqué son univers familial. À travers anecdotes et humour, l'auteur explore l'origine de ces pratiques, héritées d'une histoire marquée par l'exil du Maroc vers la France et la peur de l'avenir. Ces croyances, loin d'être ridiculisées, sont présentées comme un patrimoine affectif et culturel, essentiel à la construction de son identité.À retenir :Les superstitions comme refuge face à la précarité et l'incertitude.Un portrait tendre et drôle d'une « tribu » familiale régie par des codes magiques.Une réflexion sur la pensée magique et son rôle dans l'identité personnelle.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À quelques jours du début de la Coupe d'Afrique des nations, qui se tiendra du 21 décembre au 18 janvier au Maroc, les supporters et supportrices des diasporas africaines s'apprêtent à participer à cette grande messe du football africain. Nous sommes allés à la rencontre de deux supporters qui préparent leur départ pour cet événement. Pour ces deux fans qui ne vivent qu'à travers le football, la CAN est bien plus qu'un événement sportif, c'est un moment unique dans leur vie. À lire aussiCAN 2025: les transformations de Tanger à l'approche de la Coupe d'Afrique
Pour la Coupe d'Afrique des Nations 2025 au Maroc, Bilane et Cheickné avec leurs invités vous proposent tous les samedis à 18h durant 6 émissions, des analyses et des commentaires sur les match, les joueurs, les meilleurs moments, l'arbitrage ...Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ». Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »
Au-delà du sport, la CAN 2025 de football est un rendez-vous économique crucial pour le pays hôte, le Maroc, et pour l'ensemble de l'Afrique. C'est le cas aussi des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 au Sénégal. Le sport business africain est en plein essor : selon le cabinet de conseil PWC, le marché pourrait plus que doubler d'ici 2028 et devenir l'un des plus dynamiques au monde. Visionner l'émission en vidéo ici Pour analyser ces enjeux : Will Mbiakop, président de l'African Sports and Creative Institute, organisateur du Game Time Investment Summit, un forum d'affaires rassemblant décideurs, investisseurs, sportifs de haut niveau et entreprises du secteur. Mike Coffi, investisseur et directeur général d'Africa Capital Market Corporation et fondateur Detect Pro Fund Désiré Koussawo, président de SAGES Africa (e-sport), 1. Le sport business en Afrique : un marché en expansion La croissance du sport business africain repose sur : la professionnalisation des acteurs, la montée des investissements privés, l'intérêt des grandes organisations sportives mondiales, l'impact des grands événements organisés sur le continent. 2. Qui gagne de l'argent lors d'une CAN ? Les bénéficiaires directs : La CAF, qui perçoit droits TV, sponsoring, billetterie. Les fédérations, qui reçoivent une partie des revenus redistribués. Le pays hôte, grâce à : l'hôtellerie, le tourisme, les transports, les services, la construction et rénovation d'infrastructures. La performance de l'équipe nationale augmente aussi l'impact économique, comme en Côte d'Ivoire en 2024. 3. Infrastructures, risques et stratégie à long terme Les ambitions marocaines : préparation pour la CAN 2025, anticipation de la Coupe du monde 2030, investissements massifs comparables à ceux de l'Afrique du Sud. Les risques évoqués : les “éléphants blancs”, infrastructures inutilisées après l'événement, un modèle économique parfois trop dépendant des finances publiques. 4. Comment financer le sport en Afrique ? Le sport africain ne peut plus reposer uniquement sur l'État ou le mécénat. Priorité : attirer les investisseurs privés. Conditions nécessaires : incitations fiscales, cadre juridique solide (propriété intellectuelle, droits, contrats), régulation transparente, soutien aux start-up (sports tech, événementiel, data, tourisme sportif). 5. Détection des talents : un investissement possible Intervenant : Mike Coffi, fondateur de Detect Pro Fund, un fonds d'investissement dédié à la détection et la formation de jeunes footballeurs. Son modèle : Démarrage au Sénégal avec le Paris Saint-Germain, Nouveau centre en Côte d'Ivoire en partenariat avec l'AC Milan, à Dimbokro (près de Yamoussoukro). Objectifs : Former 100 jeunes en 5 ans, Catégories U15 et U17, Formation sportive + éducation scolaire, Standard technique inspiré des meilleurs clubs européens. Modèle économique : Valorisation des joueurs transférés en Europe, Partenariats, Sponsoring, Effets sociaux (emploi local, formation, scolarité). 6. Diversification du sport business en Afrique Le football reste central, mais d'autres disciplines connaissent une montée en puissance : Basketball, avec la Basketball Africa League, Sports de combat, comme la lutte sénégalaise ou le MMA, Padel en expansion dans plusieurs métropoles africaines, Investissements du Golfe 7. L'e-sport : un secteur en forte croissance Intervenant : Désiré Koussawo, Président de SAGES Africa. Pourquoi l'Afrique est prometteuse ? population jeune, pénétration rapide du mobile, attractivité des compétitions, hybridation musique/jeux/sport. Les obstacles : mauvaise connectivité, matériel coûteux, manque de studios africains, faible financement de l'industrie. Lien avec les grands événements : Les compétitions (CAN, Coupe du monde, Ligue des Champions) boostent les jeux vidéo comme FIFA. 8. Médias, streaming et droits TV le mobile et l'audiovisuel sont devenus des moteurs du sport, la data et le streaming deviennent des sources de revenus majeures, l'acquisition de Multichoice par Canal+ pourrait transformer le marché africain des droits sportifs.
Au Maroc, Fès est considérée comme la capitale spirituelle du royaume. Mais son aura dépasse largement les frontières marocaines et s'étend jusqu'en Afrique subsaharienne. Fès est le centre spirituel de la confrérie Tijaniyya, dont les adeptes se trouvent principalement à l'ouest et au centre de notre continent. La CAN sera l'occasion de réactiver ces liens puissants. Fès, le hasard fait bien les choses, sera justement le lieu de résidence, durant la compétition, de l'équipe du Nigeria. À lire aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] À lire aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6] À lire aussiCAN 2025: Marrakech, un refuge pour les artistes de tout le pays et d'ailleurs [3/6] À lire aussiCAN 2025: les transformations de Tanger à l'approche de la Coupe d'Afrique [4/6] À lire aussiCAN 2025: Agadir, mémoire vive de la lutte amazighe au Maroc [5/6]
A l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations, Paris United passe en mode CAN. A l'approche de la Coupe d'Afrique des Nations, Paris United passe en mode CAN. Plongez au cœur des enjeux du football africain avec Saïd El Abadi, journaliste star de Canal+ et auteur de l'incontournable livre "L'Histoire du Football Africain". Dans cet entretien exclusif mené par Jean-Baptiste Guégan pour Paris United, notre spécialiste nous livre une analyse passionnante sur la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). De la CAN 2025 organisée au Maroc à son rôle géopolitique majeur, découvrez pourquoi ce tournoi est un miroir des ambitions, des défis et de l'identité du continent africain. Pourquoi la CAN est-elle un outil de soft power si puissant ? Comment le Maroc prépare-t-il cette édition, véritable répétition avant la Coupe du Monde 2030 ? Quels sont les défis qui attendent le football africain pour confirmer sa montée en puissance sur la scène mondiale ? Saïd El Abadi, avec son expertise unique, revient sur les moments historiques où la CAN a été un instrument politique, de l'indépendance des nations à la lutte contre l'apartheid avec Nelson Mandela, en passant par les stratégies de Mobutu. Une discussion riche qui mêle sport, histoire et géopolitique pour comprendre l'âme du football africain. ➡️ Procurez-vous le livre de Saïd El Abadi "L'Histoire du Football Africain" aux éditions Faces Cachées ! N'oubliez pas de liker la vidéo, de vous abonner à Paris United pour ne rien manquer de nos contenus exclusifs et de nous dire en commentaire quel est votre meilleur souvenir de la CAN ! #CAN #Football #Afrique #Maroc #CAN2025 #Hakimi #PSG #FootballAfricain #Géopolitique #HistoireDuFoot #SaïdElAbadi #ParisUnited #SportEtPolitique --- CHAPITRES __ 00:00 -
Au-delà du sport, la CAN 2025 de football est un rendez-vous économique crucial pour le pays hôte, le Maroc, et pour l'ensemble de l'Afrique. C'est le cas aussi des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026 au Sénégal. Le sport business africain est en plein essor : selon le cabinet de conseil PWC, le marché pourrait plus que doubler d'ici 2028 et devenir l'un des plus dynamiques au monde. Visionner l'émission en vidéo ici Pour analyser ces enjeux : Will Mbiakop, président de l'African Sports and Creative Institute, organisateur du Game Time Investment Summit, un forum d'affaires rassemblant décideurs, investisseurs, sportifs de haut niveau et entreprises du secteur. Mike Coffi, investisseur et directeur général d'Africa Capital Market Corporation et fondateur Detect Pro Fund Désiré Koussawo, président de SAGES Africa (e-sport), 1. Le sport business en Afrique : un marché en expansion La croissance du sport business africain repose sur : la professionnalisation des acteurs, la montée des investissements privés, l'intérêt des grandes organisations sportives mondiales, l'impact des grands événements organisés sur le continent. 2. Qui gagne de l'argent lors d'une CAN ? Les bénéficiaires directs : La CAF, qui perçoit droits TV, sponsoring, billetterie. Les fédérations, qui reçoivent une partie des revenus redistribués. Le pays hôte, grâce à : l'hôtellerie, le tourisme, les transports, les services, la construction et rénovation d'infrastructures. La performance de l'équipe nationale augmente aussi l'impact économique, comme en Côte d'Ivoire en 2024. 3. Infrastructures, risques et stratégie à long terme Les ambitions marocaines : préparation pour la CAN 2025, anticipation de la Coupe du monde 2030, investissements massifs comparables à ceux de l'Afrique du Sud. Les risques évoqués : les “éléphants blancs”, infrastructures inutilisées après l'événement, un modèle économique parfois trop dépendant des finances publiques. 4. Comment financer le sport en Afrique ? Le sport africain ne peut plus reposer uniquement sur l'État ou le mécénat. Priorité : attirer les investisseurs privés. Conditions nécessaires : incitations fiscales, cadre juridique solide (propriété intellectuelle, droits, contrats), régulation transparente, soutien aux start-up (sports tech, événementiel, data, tourisme sportif). 5. Détection des talents : un investissement possible Intervenant : Mike Coffi, fondateur de Detect Pro Fund, un fonds d'investissement dédié à la détection et la formation de jeunes footballeurs. Son modèle : Démarrage au Sénégal avec le Paris Saint-Germain, Nouveau centre en Côte d'Ivoire en partenariat avec l'AC Milan, à Dimbokro (près de Yamoussoukro). Objectifs : Former 100 jeunes en 5 ans, Catégories U15 et U17, Formation sportive + éducation scolaire, Standard technique inspiré des meilleurs clubs européens. Modèle économique : Valorisation des joueurs transférés en Europe, Partenariats, Sponsoring, Effets sociaux (emploi local, formation, scolarité). 6. Diversification du sport business en Afrique Le football reste central, mais d'autres disciplines connaissent une montée en puissance : Basketball, avec la Basketball Africa League, Sports de combat, comme la lutte sénégalaise ou le MMA, Padel en expansion dans plusieurs métropoles africaines, Investissements du Golfe 7. L'e-sport : un secteur en forte croissance Intervenant : Désiré Koussawo, Président de SAGES Africa. Pourquoi l'Afrique est prometteuse ? population jeune, pénétration rapide du mobile, attractivité des compétitions, hybridation musique/jeux/sport. Les obstacles : mauvaise connectivité, matériel coûteux, manque de studios africains, faible financement de l'industrie. Lien avec les grands événements : Les compétitions (CAN, Coupe du monde, Ligue des Champions) boostent les jeux vidéo comme FIFA. 8. Médias, streaming et droits TV le mobile et l'audiovisuel sont devenus des moteurs du sport, la data et le streaming deviennent des sources de revenus majeures, l'acquisition de Multichoice par Canal+ pourrait transformer le marché africain des droits sportifs.
C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ». Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »
Au programme de Radio foot aujourd'hui (16h10 / 21h10 T.U) : - La Ligue des Champions. Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. ; Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. ; J-10 avant la CAN. Ligue des Champions Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. - Real Madrid 1 - 2 Manchester CityRetour sur le choc de la semaine et la nouvelle défaite des Merengue, privés de Kylian Mbappé. - Athletic Bilbao 0 - 0 Paris SGDominateurs, les champions d'Europe en titre ont buté sur la défense basque. Ils restent bien installés dans le top 8. - Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. Qui finira dans le top 8 et accédera aux huitièmes de finale ? Qui passera par les barrages ? Nous nous projetons sur les deux dernières journées de la phase de ligue. J-10 avant la CAN ! Début de la série du service des sports de RFI consacrée aux joueurs de Ligue 1 qui s'apprêtent à participer à la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc. Aujourd'hui, entretien de Baptiste Leduc avec Lionel Mpasi, le gardien des Léopards de RDC. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Salim Baungally et Yoro Mangara. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Au programme de Radio foot aujourd'hui (16h10 / 21h10 T.U) : - La Ligue des Champions. Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. ; Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. ; J-10 avant la CAN. Ligue des Champions Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. - Real Madrid 1 - 2 Manchester CityRetour sur le choc de la semaine et la nouvelle défaite des Merengue, privés de Kylian Mbappé. - Athletic Bilbao 0 - 0 Paris SGDominateurs, les champions d'Europe en titre ont buté sur la défense basque. Ils restent bien installés dans le top 8. - Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. Qui finira dans le top 8 et accédera aux huitièmes de finale ? Qui passera par les barrages ? Nous nous projetons sur les deux dernières journées de la phase de ligue. J-10 avant la CAN ! Début de la série du service des sports de RFI consacrée aux joueurs de Ligue 1 qui s'apprêtent à participer à la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc. Aujourd'hui, entretien de Baptiste Leduc avec Lionel Mpasi, le gardien des Léopards de RDC. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Salim Baungally et Yoro Mangara. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Au Maroc, 24 ans après la reconnaissance officielle de l'amazighité comme composante fondamentale de l'identité du pays, les militants de la cause saluent les nombreuses avancées, obtenues au prix d'une longue lutte. De la création de l'Institut royal de la culture amazighe en 2001 à la loi d'officialisation de la langue amazighe, constitutionnelle depuis 2011, et adoptée en 2019. Ils demandent désormais que l'enseignement de la langue tamazight soit généralisé, comme prévu par la loi, à toutes les écoles d'enseignement primaire. À Agadir, où le grand musée du Patrimoine Amazighe va bientôt voir le jour. De notre envoyé spécial de retour d'Agadir, Un bâtiment de 3 000 m², actuellement en construction en face de l'hôtel de ville, arbore sur sa façade des lettres en tifinagh, l'alphabet amazigh. Aujourd'hui, certaines pièces — tapis en laine ou bijoux en argent — sont exposées dans le petit musée d'Art d'Agadir. Hanane Bakka y est médiatrice culturelle. Elle observe un bracelet en argent du XIXᵉ siècle : « Le travail de l'artisan est très particulier, avec le ciselage, les cabochons de verre et les pièces de monnaie. » Mais la présence amazighe ne se limite pas au musée. « On est en centre-ville, devant le café Tefernout, qui signifie petit four en amazigh, et devant l'hôtel Afoud, qui signifie petite montagne. Ces appellations reflètent cette identité amazighe, mais également l'attachement de la population à sa culture et à sa langue. » Tijani Elhamzaoui, membre de longue date du Réseau amazigh pour la citoyenneté, a connu les longues années de lutte pour la défense de cette identité : « Moi, je n'avais pas l'occasion d'étudier la langue amazighe à l'école, cependant j'ai appris le tifinagh à l'époque dans l'association : c'était un travail militant… Mais, pour les enfants d'aujourd'hui, il y a le privilège de pouvoir lire les panneaux écrits en tifinagh. » « Se réconcilier avec l'amazighité du Maroc » Dans la région, plus de 70% des habitants déclarent maîtriser le tachelhit, l'une des variantes de la langue amazighe, devenue langue officielle de l'État en 2011 : « Pour nous, il s'agit d'abord de se réconcilier avec soi-même, avec l'amazighité du Maroc. C'est ça, notre objectif. Ce n'est pas seulement d'opérationnaliser la langue, mais d'en faire un levier de développement, un facteur de satisfaction psychique et personnelle pour chaque Marocain. En ce sens, il y a toujours une bataille à mener », ajoute Tijani Elhamzaoui. Priorité donc à l'enseignement de la langue : la loi impose trois heures par semaine de tamazight pour tous les élèves du primaire. Mais toutes les écoles ne disposent pas de professeurs. Hamid enseigne le tamazight dans une école d'Agadir : il ne peut prendre en charge qu'un tiers des élèves. « Dans l'école Bin Anzarane, je suis le seul professeur pour 1 000 élèves. Je ne peux enseigner que dans huit classes, cela ne couvre pas la totalité des élèves. Il y a un manque au niveau de la volonté politique : les choses ne sont pas prises au sérieux. » Malgré l'embauche de 1 000 nouveaux professeurs de tamazight pour la rentrée 2026, il faudra attendre au moins 2030 pour que tous les élèves marocains puissent accéder à cet enseignement, a déjà prévenu le Premier ministre Aziz Akhannouch. À lire aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] À lire aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6] À lire aussiCAN 2025: Marrakech, un refuge pour les artistes de tout le pays et d'ailleurs [3/6] À lire aussiCAN 2025: les transformations de Tanger à l'approche de la Coupe d'Afrique [4/6]
A la Une de la presse, ce jeudi 11 décembre 2025, la situation humanitaire catastrophique à Gaza, frappée depuis hier par la tempête Byron, et les et violences sans précédent commises par Israël en Cisjordanie. L'entrée du caftan marocain et de la cuisine italienne au patrimoine immatériel de l'humanité. Une consécration, mais aussi une occasion unique d'asticoter le voisin.
Avec ses 2 500 ans d'histoire, Tanger, située au nord du Maroc, n'a cessé d'évoluer au fil des siècles. Hôte de la CAN 2025, la ville a connu, au cours des quinze dernières années, des transformations urbanistiques majeures : déplacement de la gare ferroviaire et du port de commerce, rénovation de la médina, etc. Ces bouleversements ont créé une bataille entre les anciens et les modernes chez les Tangérois, entre les partisans du changement et les nostalgiques d'une ville plus authentique. Reportage dans une ville entre deux mers et plus particulièrement dans la médina de Tanger. De notre correspondant à Tanger, « Cette kissaria a au moins trois siècles. » Depuis 300 ans, des commerçants comme Hassan vendent des habits traditionnels, caftans ou gandouras, dans cette kissaria, une petite cour intérieure de la médina : « C'est très ancien, c'est dans le style marocain. » Longtemps dégradé, le lieu est désormais refait à neuf : les zelliges (faicences) sur les murs ont été restaurés, et le sol est marbré. Des chanteurs apprécient de venir y tourner des clips. Au total, le Conseil régional affirme avoir consacré près de 14 millions d'euros à la réhabilitation de l'ensemble de la médina. « C'était catastrophique. Maintenant regarde comme c'est bien ! Moi, je vois que la municipalité fait pas mal d'efforts, et ça marche de mieux en mieux. » Youssef, qui a toujours habité dans la vieille ville, salue l'effort, tout comme l'artiste tangérois Noam Chaoudri : « Ils ont refait toutes les façades, tous les bâtiments, toutes les ferronneries. Ils ont ajouté des fleurs, ils ont très bien pavé. C'est une merveille de s'y promener. Mon coin préféré dans tout Tanger, c'est clair que c'est la médina ». Ces dix dernières années, c'est toute la ville qui a changé de visage. Du haut de ses 22 ans, Abdelrahman, joaillier, a été témoin de cette métamorphose, notamment avec la construction d'un nouveau port de commerce. « Avant, au niveau du port, on n'avait que Tanger Ville, on n'avait pas Tanger Med. Les camions passaient par là, on avait la station de train qui traversait en plein milieu de la corniche, la gare routière, la porte de l'ancien port… C'est très différent, oui. » Au milieu de ses bijoux en or, le jeune homme est presque nostalgique d'un temps révolu : « Moi, je préfère l'ancien. Le nouveau, c'est mieux pour toute la ville, mais moi, je préfère l'ancien ». Explosion du tourisme « Mieux pour la ville », et pour l'accueil des touristes notamment, émerveillés par une cité au charme unique et aux lumières qui ont inspiré plusieurs générations d'artistes. En un peu plus de dix ans, le nombre de nuitées a doublé. On estime à 850 000 le nombre de touristes à Tanger en 2024. Cette vague de visiteurs a bouleversé certains équilibres : « On ne se connaît plus, en fait, entre Tangérois. L'ancienne Médina, c'étaient uniquement des Tangérois qui vivaient ici. Tous ceux qui avaient leur propriété dans la Médina ont vendu leur bien en 2015. S'ils s'étaient sentis bien, ils ne seraient pas partis. » Le site de location de logements de courte durée Airbnb propose 7 810 logements dans la ville, notamment dans la médina et la kasbah. Mounia a grandi dans ce quartier historique fortifié, qui jouxte la médina : « Le tourisme, ça gâche un tas de trucs, et on n'a plus accès à certains endroits, car c'est bondé de touristes. Il y a les Airbnb qui arrivent, un peu comme en Espagne, et donc, il y a une pénurie de logements. » Depuis 2018, le port Tanger Ville peut également accueillir jusqu'à trois bateaux de croisière simultanément, ce qui peut représenter jusqu'à 10 000 visiteurs en transit. À écouter aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] À écouter aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6] À écouter aussiCAN 2025: Marrakech, un refuge pour les artistes de tout le pays et d'ailleurs [3/6]
Site internet : https://www.rics.org/
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Les groupes de la Coupe du monde sont connus. Le décor est planté pour les équipes africaines. Tirage clément ou mission compliquée ? Auditeurs et supporters africains, qu'en pensez-vous ? Êtes-vous confiants ou inquiets ? On attend vos réactions au standard. Appelez-nous, exprimez-vous et décortiquons ensemble les poules de la prochaine Coupe du monde : +33 9 693 693 70. Réagissez dans les commentaires ou sur WhatsApp : +33 6 89 28 53 64.
Première ville touristique du pays avec plus de quatre millions de visiteurs en 2024, Marrakech est aussi un haut lieu de la création artistique au Maroc. À côté de festivals internationaux de renom comme le Festival international du film ou la foire 1-54, grand rendez-vous de l'art contemporain, le tissu culturel de la ville se développe dans de nouveaux lieux plus confidentiels où se rencontrent des artistes de tout le pays et d'ailleurs. De notre envoyé spécial de retour de Marrakech, C'est un café niché dans une petite rue calme du quartier de Guéliz. Ici, pas de télé ni de décor austère, mais des lampes de bureau et des tables en bois. Au mur, des affiches de peintres ou graphistes marocains. Le barista Nerman a ouvert Kartell Kollektiv, il y a un peu plus de deux ans ; il est le premier surpris que son café soit devenu l'un des repères les plus prisés de la scène culturelle marrakchie : « Ce n'était pas le projet à l'origine, mais je crois que ce qui plaît, c'est le style du lieu et les événements culturels que nous organisons, les projections. C'est un espace de liberté et un coffee shop en même temps, et je crois que c'est exactement ce dont les jeunes ont besoin. » Bagues amazighes à tous les doigts, vêtu d'un grand ensemble noir en lin, Tarzan, à peine 20 ans, mannequin, photographe et peintre, savoure un café latte en terrasse : « Beaucoup de jeunes créateurs maintenant essayent de venir ici pour se connecter, pour rencontrer des gens, pour se faire un nom dans la scène, pour être respectés dans leur domaine. Voilà, c'est ça Marrakech. » À lire aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6] Yazid Bezaz est réalisateur et directeur artistique pour de grandes marques internationales de vêtements. Il est né et a grandi à Londres, mais c'est à Marrakech qu'il a posé ses valises : « Automatiquement, je suis tombé amoureux de cette ville, de l'esprit qu'elle a. Elle est tellement charmante, très libre. Je me suis juste senti chez moi ici, et j'ai trouvé que c'est une ville pour les jeunes, où c'est beaucoup plus facile de se trouver : tu as le temps de te développer. » « Ça tue le charme d'une ville » Un sentiment partagé par Joanna Woodford, directrice artistique et DJ écossaise, qui vit et travaille à Marrakech depuis un an : « Ça a été la meilleure décision de ma vie ! D'un point de vue artistique, personnel, vivre ici m'a vraiment poussée à être créative J'ai été inspirée par tout ce qui m'entoure : les gens, la façon de vivre. » À quelques pas de Kartell Kollektiv, dans ce bouillonnant quartier de Guéliz, de nombreuses galeries émergent. L'Blassa expose des artistes de tout le monde arabe. Son curateur, Abdellah Aboulhamid, entouré d'œuvres d'art, est reconnu pour avoir donné de la visibilité à de jeunes artistes de la région : « La culture marrakchie, en elle-même, est très différente des autres villes. Là d'où je viens, c'est beaucoup, beaucoup plus calme. Ici, vous trouvez que la collectivité est présente dans l'espace public : ça fait que les gens s'expriment et que les nouvelles idées sortent. » Le principal risque pour la ville, pointent tous ces amoureux de Marrakech : le tourisme de masse, la bulle immobilière et les logiques commerciales. Yazid Bezaz : « Ça tue le charme d'une ville. Et le charme de Marrakech, c'était toujours cet équilibre entre des trucs locaux et des trucs qui sont faits pour les touristes, ce mélange organique. Mais si tu enlèves ça, tu commences à diminuer petit à petit l'esprit d'une ville. » Selon les estimations, en 2025, Marrakech devrait de nouveau battre son record de visiteurs accueillis en une seule année. À lire aussiCAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6]
Dans l'imaginaire collectif, Casablanca est la ville du football marocain. Avec ses deux grands clubs, le Wydad et le Raja, c'est elle qui concentre le plus de supporters, mais cela fait bien longtemps que la capitale économique ne fait plus la pluie et le beau temps dans le royaume. De quoi alimenter la nostalgie de certains Casablancais. Lino Bacco est une légende du journalisme sportif au Maroc, l'une des mémoires du foot marocain. Il vient de publier un livre Et alors !, où il raconte cette époque aujourd'hui révolue. De notre correspondant à Casablanca, Un superbe hôtel-particulier et un hall chargé d'histoire, toute une collection de vieilles radios dont une fonctionne encore... On y entend le direct de Radio Mars, la radio dédiée au sport que Lino Bacco, 79 ans, a co-fondée en 2009 : « Nous sommes dans les locaux de Radio Mars. J'ai un peu plus d'un demi-siècle, je dirais, de journalisme sportif. J'ai commencé exactement en 1967. Je débarque dans la rédaction du petit Marocain. » Casablanca, l'ancien siège de la Fédération À l'époque, tout se passe à Casablanca. « Je suis d'origine sicilienne. Mon père est né à Casablanca. Ma mère est née à Rabat. Je suis né à Casablanca. Le football marocain s'est décidé entre le siège de la Fédération qui était à Casablanca, rue Dumont d'Urville, entre un café, le Marignan, et puis le stade Philippe où, juste en face, il y avait le journal. Tous les après-midi, le secrétaire général qui était Ahmed Antifi venait, ainsi que Daniel Pilard, qui était le patron des sports. On se retrouvait donc au café. Et au café, on parlait de quoi ? On parlait de foot. On parlait de la fédération. On parlait des problèmes, et c'est là qu'ils prenaient les grandes décisions justement pour le football marocain », raconte Lino Bacco. « La preuve, c'est qu'il y a quatre clubs rabatis en première division » Jusqu'à aujourd'hui, Casablanca est la ville du foot au Maroc. Dans son stade emblématique Mohammed-V, résonnent chaque week-end les chants des supporters du Wydad ou du Raja. Alors, lorsque les stades de la CAN 2025 ont été annoncés, des supporters casablancais se sont sentis soudain nostalgiques. « Il y a des gens qui sont déçus, qui disent ''Oui mais pourquoi, pourquoi Rabat a quatre stades et nous un seul ?''... C'est ça, C'est tout. Le centre de gravité s'est déplacé, qu'on le veuille ou non. Et puis, la preuve, c'est qu'il y a quatre clubs rabatis en première division. Il y a l'AS FAR, il y a le FUS, il y a Yacoub El Mansour et il y a Touarga. Donc, c'est tout : 4 à 2, ce n'est pas difficile (rires). » Mais Casablanca pourrait retrouver son rang d'ici à 2030. En ce moment, on construit aux portes de la ville le plus grand stade du monde, 115 000 places, où doit se jouer des matchs de la Coupe du monde 2030. À lire aussiCAN 2025: Rabat, ville majeure du tournoi et nouveau centre névralgique du football marocain [1/6]
Parmi les six villes hôtes de la CAN 2025 au Maroc du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, Rabat est celle qui accueillera le plus de matchs. Avec ses quatre stades, tous construits pour l'occasion, la capitale marocaine déploie une infrastructure sportive sans équivalent, pour une ville de 500 000 habitants. C'est là désormais que bat le cœur du football marocain. De notre correspondant à Rabat, Stade olympique, stade Moulay Abdellah, stade Al Medina, stade Moulay Hassan… Additionnées, ces quatre stades représentent plus de 130 000 places. Et au mois de novembre, la clameur des supporters a résonné pour la première fois dans ces arènes ultra-modernes. Les infrastructures à Rabat ont été pensées pour le foot Lors des barrages Afrique de la Coupe du monde 2026, Rabat a pu les tester en conditions réelles. Omar Khyari est le conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa. Une fédération dont le siège flambant neuf se trouve évidemment à Rabat. « Rabat reste quand même la capitale du royaume du Maroc, et on ne peut que se satisfaire de la voir être améliorée. Moi, je pense que le plus important, c'est que le Maroc développe ses infrastructures sportives dans toutes ses régions, afin qu'un maximum puisse en profiter. Et, aujourd'hui, c'est le cas. La chance du Maroc, c'est d'avoir une vision à long terme », développe Omar Khyari. Il ne dira pas que Rabat est devenue, en vingt ans, le centre névralgique du foot marocain. Ce serait passer sous silence les investissements dont ont bénéficié d'autres villes, et peut-être aussi risquer d'alimenter une concurrence entre régions. Qu'à cela ne tienne, les infrastructures sorties de terre ces dernières années parlent à sa place. À Rabat, elles ont été pensées pour le foot. Rabat, la ville adaptée pour les grandes compétitions « Ce qui est extraordinaire à Rabat, c'est que toute l'infrastructure est complémentaire. Par exemple, l'aéroport de Sal est à cinq minutes du complexe » Mohammed VI de football, dont Hassan Kharbouch est le directeur. À bord d'une voiturette de golf, nous visitons ses 35 hectares. Inauguré en 2019 près de Rabat, avec ses onze terrains d'entraînement, il sert de lieu de rassemblement pour toutes les équipes nationales marocaines. C'est ici que les coéquipiers d'Achraf Hakimi seront hébergés durant la CAN. Le complexe a nécessité un investissement de près de 60 millions d'euros. « Les anciens joueurs, particulièrement quand ils passent, disent toujours que dans cette génération, maintenant, ils ont une chance et qu'ils ont tous les moyens pour percer. Ça fait de Rabat un outil pour toutes les exigences d'organisation d'un méga événement, d'une compétition », complète Hassan Kharbouch. L'été dernier, c'est la Fifa qui a inauguré à Rabat son bureau principal en Afrique. Devenue capitale d'une puissance émergente du football mondial, la ville réunit aujourd'hui les centres de décision, mais aussi les infrastructures qui contribuent au rayonnement du Royaume. À lire aussiCAN: quand David croque Goliath ou dix exploits de petits-poucets à la Coupe d'Afrique des nations
Merci à André Ramos, le fondateur de Casadora, et son gendre Corentin Aglaor, d'être venus nous voir chez LEGEND. André est entrepreneur et promoteur immobilier. Pour Legend, il nous a raconté son parcours, de son enfance au Maroc à l'invention des résidences senior, jusqu'à la création de Casadora !Avec Casadora, on peut acheter un riad au Maroc à plusieurs pour se partager les frais et en bénéficier quelques semaines par an.Merci aussi à Kim Richard d'être venue nous raconter les secrets des clients mystères, qui viennent visiter les hôtels pour tester les services.Le site internet de Casadora ➡️https://link.influxcrew.com/casadoraXLegendRetrouvez toutes les informations sur nos invités juste ici ⬇️Le compte Instagram de Casadora resort club ➡️ https://www.instagram.com/casadoraresortclub/ Le site internet pour devenir client mystère ➡️ https://www.makemeglow.fr/Collaboration commerciale Pour prendre vos billets pour le LEGEND TOUR c'est par ici ➡️ https://www.legend-tour.fr/ Retrouvez la boutique LEGEND ➡️: https://shop.legend-group.fr/Retrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️ https://youtu.be/ex6rZUB_DPg Retrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWV Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
ماشي رجولة – الموسم 5 الحلقة 3 | الفضاء العام مع بشرى صالح ? À qui appartient l'espace public فين تقدر توصل حرية النسا فَلشارع؟كيفاش كتأثر حضور الرجال على تحركات النسا، على تعبيرهم، وعلى إحساسهم فَالفضاء العام؟وشنو الدور ديال الفن، والثقافة، والستايل باش نرجعو الشارع ديال الجميع؟فهاد الحلقة من ماشي رجولة، كانستاضفو بشرى صالح:مبدعة ثقافية، وستايليست، ومؤسسة مبادرة “État d'Urgence – Instants Poétiques”.خدمات فمشاريع كتجمع بين الفن، المواطنة، والمساحات المشتركة باش تعيد للناس صوتهم فالشوارع والميادين.غنهضرو على:احتلال الفضاء العام بالفن والإبداعالمضايقات والحدود لي كتواجههم النسا فالشوارعكيفاش التربية على المواطنة كتغيير علاقتنا بالمدينةالموضة كأداة للتحرر والتعايشالفرق بين الرباط، مراكش، مَحاميد غزلان… واش الشارع واحد؟ أحلام على مدينة فالمستقبل مرحّبة بالجميع
A quelques jours de la CAN 2025 au Maroc, nous recevons Chérif Ghemmour, journaliste à So Foot et grand connaisseur du football africain. Un entretien exclusif sur l'identité et l'histoire du football africain par l'un des amoureux du jeu et du continent. Avec cette Coupe d'Afrique des Nations qui sera la plus dense de l'histoire et une organisation au Maroc qui promet d'être unique, il nous fallait entendre l'un des meilleurs amateurs de ce football qui nous raconte une autre histoire de l'Afrique et du sport. On y parle musique, indépendance et folie populaire mais aussi politique. Parce que c'est unique, c'est sur Paris United.
The latest episode of the Building Black Biz podcast features Helen Little in conversation with Hala Maroc, owner of Build A Dream NYC, a wellness based coworking space for creatives and entrepreneurs in Staten Island!In Partnership with @DriveToyota
La 23e Coupe du monde masculine de football, qui se déroulera du 11 juin au 19 juillet 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada, va devenir encore plus concrète pour l'équipe de France : le tirage au sort de la phase de poules a lieu vendredi 5 décembre à 18h heure française, au Kennedy Center de Washington. Pour la première fois, 48 nations seront en lice, réparties en 12 groupes de 4. Têtes de série, les Bleus figurent dans le chapeau 1, avec les trois pays hôte, l'Espagne, l'Argentine, l'Angleterre, le Brésil, le Portugal, les Pays-Bas, la Belgique et l'Allemagne. Attention dans le chapeau 2 à la Croatie, au Maroc, à la Colombie ou à la Suisse, dans le chapeau 3 à la Norvège ou à l'Algérie. L'Italie, si elle franchit les barrages, sera dans le chapeau 4. Présentation de ce tirage XXL avec Nicolas Georgereau et Cédric Chasseur autour de Philippe Sanfourche.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - CAN 2025 : joueurs mis à disposition plus tard, sélectionneurs vent debout ! ; - Premier League : des Cityzens poussifs face à Fulham. ; - Ligue des nations féminine, l'Espagne toujours au sommet. CAN 2025 : joueurs mis à disposition plus tard, sélectionneurs vent debout ! La FIFA a repoussé d'une semaine la libération des footballeurs africains qui doivent rejoindre leurs sélections. Ça n'est pas du goût des entraineurs qui avaient prévu des stages de préparation avant le Maroc. L'instance mondiale a-t-elle cédé à la demande de l'ECA (association européenne des clubs) ? Une 6è journée de C1 est prévue la semaine prochaine, avant la reprise le 20 janvier. Première League : des Cityzens poussifs face à Fulham. City peut compter sur la régularité d'Erling Haaland (déjà à 100 buts) et sur un Phil Foden retrouvé ! Mais comme face à Leeds, les Skyblues ont des soucis défensifs (score final 5-4). Vont-ils revenir sur Arsenal ? - Slot doit convaincre ! Le coach néerlandais a remis les Reds à l'endroit face à West Ham et doit continuer d'engranger les points. Prochaine étape : Sunderland. Les Blacks Cats avec les Frenchies de Régis Le Bris, une bonne surprise qui fait vibre le championnat ? Ligue des nations féminine, l'Espagne toujours au sommet. Même privées d'Aitana Bonmati blessée, la Roja avait bien résisté à l'Allemagne à l'aller, a fait plier la Mannschaft 3-0 à Madrid. Championnes du monde, vice-championnes d'Europe, les joueuses de Sonia Bermudez confirment leur suprématie. Irrésistibles ? - Les Bleues sur le podium. La compétition se termine sur une note positive, même si les Françaises avaient fait le plus dur avant d'être rejointes puis emmenées en prolongation à Stockholm par les Suédoises, 3ès mondiales. Coaching gagnant et petite consolation après un Euro décevant ? Avec Annie Gasnier : Nabil Djellit, Nicolas Vilas et Salim Baungally - Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot internationale ce mercredi à 16h10-21h10 T.U. : - CAN 2025 : joueurs mis à disposition plus tard, sélectionneurs vent debout ! ; - Premier League : des Cityzens poussifs face à Fulham. ; - Ligue des nations féminine, l'Espagne toujours au sommet. CAN 2025 : joueurs mis à disposition plus tard, sélectionneurs vent debout ! La FIFA a repoussé d'une semaine la libération des footballeurs africains qui doivent rejoindre leurs sélections. Ça n'est pas du goût des entraineurs qui avaient prévu des stages de préparation avant le Maroc. L'instance mondiale a-t-elle cédé à la demande de l'ECA (association européenne des clubs) ? Une 6è journée de C1 est prévue la semaine prochaine, avant la reprise le 20 janvier. Première League : des Cityzens poussifs face à Fulham. City peut compter sur la régularité d'Erling Haaland (déjà à 100 buts) et sur un Phil Foden retrouvé ! Mais comme face à Leeds, les Skyblues ont des soucis défensifs (score final 5-4). Vont-ils revenir sur Arsenal ? - Slot doit convaincre ! Le coach néerlandais a remis les Reds à l'endroit face à West Ham et doit continuer d'engranger les points. Prochaine étape : Sunderland. Les Blacks Cats avec les Frenchies de Régis Le Bris, une bonne surprise qui fait vibre le championnat ? Ligue des nations féminine, l'Espagne toujours au sommet. Même privées d'Aitana Bonmati blessée, la Roja avait bien résisté à l'Allemagne à l'aller, a fait plier la Mannschaft 3-0 à Madrid. Championnes du monde, vice-championnes d'Europe, les joueuses de Sonia Bermudez confirment leur suprématie. Irrésistibles ? - Les Bleues sur le podium. La compétition se termine sur une note positive, même si les Françaises avaient fait le plus dur avant d'être rejointes puis emmenées en prolongation à Stockholm par les Suédoises, 3ès mondiales. Coaching gagnant et petite consolation après un Euro décevant ? Avec Annie Gasnier : Nabil Djellit, Nicolas Vilas et Salim Baungally - Technique/réalisation : Guillaume Buffet - Pierre Guérin.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
Dans ce mini-épisode, PH et Dom reviennent sur le voyage que Dom a fait au Maroc avec ses parents. Il raconte le déroulement du séjour : le trek dans l'Atlas, l'ascension du Toubkal, les différentes étapes du circuit organisé et les moments plus libres à la fin du voyage. L'épisode aborde aussi la gestion du décalage horaire, la fatigue accumulée avant le départ, la dynamique avec le guide, ainsi que les découvertes culturelles, les hébergements visités et les impressions générales du pays. Au programme : • Marche en montagne et ascension du Toubkal • Hébergements : refuge, riads et camps dans le désert • Organisation du voyage et logistique sur place • Rencontre avec un guide local et dynamique du groupe • Découverte de Marrakech, du désert et d'Essaouira • Réflexions sur les façons de voyager
C'est une « sortie » à vélo qui aura duré trois ans. À bord de son Gravel – un vélo mi-route mi-VTT, Meryem Belkihel 30 ans, a réussi le pari un peu fou de faire un tour d'Afrique, seule. 34 000 km parcourus, 33 pays traversés, la jeune Marocaine a finalement achevé son aventure début novembre 2025, à Madagascar. Elle voulait « découvrir l'Afrique », comprendre les pressions exercées sur l'écologie, rencontrer ses voisines et voisins de continent, montrer à qui la croisait sur son passage qu'on peut vivre ses rêves, en étant une femme, seule. Meryem Belkihel raconte son périple militant. De notre correspondante à Antananarivo, Sourire vissé au visage, Meryem Belkihel savoure ses premières journées depuis trois ans sans pédaler. À ses poignets, plusieurs dizaines de bracelets, souvenirs peu encombrants qui lui ont été offerts au fil de ses rencontres.« Celui-là, je l'ai eu en Éthiopie. Celui-ci, c'est, ici, Madagascar. Ça, c'est la Tanzanie, lui, le Kenya, l'Ouganda, l'Afrique du Sud, le Burundi, le Zimbabwe, celui-là l'Eswatini et ça, c'est Mozambique. » Son périple à vélo, elle l'a documenté. Caméra embarquée, drone, elle a filmé ses traversées solitaires et ses découvertes, parfois choquantes. « Le changement climatique, je voulais voir ça de près. L'impact sur notre continent, sur l'Afrique. Et partager aussi parce qu'on voit ça beaucoup, mais parfois, on se dit " Mais non ! Ce n'est pas réel ! », on trouve des excuses. « Là par exemple, c'est une vidéo que j'ai prise à l'est du Cameroun. Ces tronçonneuses que vous entendez, ce sont celles de gens qui travaillent pour une grande société qui coupe les arbres de plus que 100 ans pour les envoyer à l'étranger, en Europe et en Chine. Et là ça m'a choqué parce que pour couper un arbre, il faut en abattre 20 autres. Et ça, c'est tous les jours dans cette forêt du Cameroun. Même chose pour la République centrafricaine. » La jeune femme, informaticienne à Casablanca, avoue avoir semé la gêne dans son entourage : « Les gens ne me comprenaient pas. Ce que j'ai fait, ce n'est pas dans notre culture. On me trouvait bizarre. Mon désir de partir seule, ça a choqué ma famille, mes amis. On me demandait de rester, d'acheter une maison, une voiture, me marier, avoir des enfants. Non ! Moi, je voulais donner de l'espoir aux femmes et aussi donner l'exemple d'une femme marocaine, africaine ! » Un mental renforcé par les épreuves Meryem nous montre sur son téléphone un échange animé, qu'elle a filmé durant son périple : « Là, c'est une vidéo que j'ai tournée quand je suis arrivée au Ghana. J'étais en train de parler avec un vendeur dans un magasin de vélo, pour essayer de réparer mon dérailleur et là, il y a quelqu'un qui était juste à côté. Il a commencé à dire : " Non non non, ce que tu racontes n'est pas vrai, arrête de mentir ! Ce n'est pas possible de venir du Maroc et parcourir plus que 6 000 km à vélo ! " Bah, je lui ai dit, « Je suis Marocaine. Si toi, tu n'es pas fort, moi, je le suis et je peux le faire ! » Les galères, raconte-t-elle, elle en a vécu. Partout. Crevaisons. Casse. Pépins de santé. Chaque épreuve a contribué à renforcer un peu plus son mental d'acier : « J'ai eu quatre fois le palu, j'ai eu la typhoïde, j'ai eu beaucoup d'infections dentaires. Mon visage a été gonflé comme si j'avais pris du botox » rit-elle. « J'étais au milieu de la jungle, au Cameroun. Il y avait un centre de soin, sans eau ni électricité. C'était fou. Mais je n'ai jamais eu l'idée de dire "j'arrête, je n'en peux plus". J'ai appris durant ce voyage que si quelque chose arrive, "it is what it is". Ça m'a appris à rester toujours positive, à apprendre que chaque problème a une solution et que tout est possible. » Marquée, elle le restera. Par l'hospitalité des Guinéens, par la solidarité et la bienveillance des Malgaches, la beauté des paysages de Namibie, du Nigeria, de l'Angola. De retour au Maroc, elle a déjà prévu la suite : écrire un livre, monter le documentaire de son aventure avec les centaines d'heures de rush, et qui sait, reprendre un jour son vélo pour se rendre au point le plus au nord de la planète.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le projet de la Commission européenne facilitant l'exportation par le Maroc des produits du Sahara occidental, territoire occupé selon l'ONU, a franchi une nouvelle étape mercredi. À rebours du reste de la gauche, La France insoumise n'a pas pris part au vote, suscitant critiques et incompréhensions. Un article d'Ilyes Ramdani publié vendredi 27 novembre 2025, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, je reçois Zeineb, la fondatrice de La Source des femmes, pour vous faire vivre un voyage puissant au cœur de notre puissance originelle et de nos besoins primaires de femmes du Monde.Zeineb est née à Fès au Maroc et a grandi à Rabat, bercée par l'océan Atlantique, avant de rejoindre Paris où elle vit jusqu'alors. Zeineb vient dans cet épisode se déposer en toute authenticité et avec justesse dans chacun de ses mots. Son partage est une ode à l'amour, à la douceur, à la sororité et à l'éveil.Zeineb revient sur ses premiers arrêts de grossesse. Ces "âmes qui l'ont élevée" comme elle le dit avec tant d'humilité. Puis, elle revient sur sa propre naissance de maman à travers son souhait inné d'enfanter de manière physiologique. Un souhait de cœur qu'elle dévoile ne pas être forcément celui de son entourage qu'il soit familial ou amical. Aussi, en ce sens, elle va bousculer les protocoles lorsqu'on lui propose un déclenchement. Elle vient vous conter avec force comment elle va devoir convaincre d'autres femmes, (professionnelles ou non) de son choix viscéral, naturel et profondément humain, de donner naissance sans péridurale, dans un espace approprié à la naissance physiologique. Un récit de naissance incroyablement puissant qui se termine dans un bain de sororité incroyablement pur entre Zeineb, sa fille et l'équipe soignante de la maternité où elle a accouchée.Derrière ce passage puissant, Zeineb revient sur la traversée qu'elle a connue, que certains nommeront "burn-out" mais qu'elle nomme "saut quantique". Là, s'ouvre un voyage spirituel au cœur de sa matrice, de son essence profonde au contact de sa lignée de femmes, de ses racines.De ces transformations, Zeineb nous dessine ainsi l'origine de La Source des Femmes, un lieu ressource, un espace simple qu'elle a créé avec le cœur et ce besoin d'offrir à chaque femme un endroit où se déposer afin de déposer le/son voile. Un lieu authentique, chaleureux né des traditions qu'elle connait depuis son enfance, au Maroc, où les femmes venaient se relier, chanter, pleurer, danser, parler, tisser...Cet échange est à l'image de ce lieu que Zeineb a créé : Une invitation à revenir à la Source, notre source, en faisant résonner ce besoin profond de liens entre femmes, une sororité pure et authentique.
Randy Bachman of The Guess Who and Bachman-Turner-Overdrive speaks about his love for The Shadows -and- Stuart Duffy helps us review the “Maroc 7” single and Jigsaw LP both from 1967.
Aujourd'hui, je reçois Saad Lahjouji Idrissi, un invité exceptionnel qui a fait le déplacement depuis le Maroc pour nous raconter son parcours aussi inspirant qu'atypique.On a parlé de Comediablanca, l'évènement qu'il a co-créé avec son épouse et qui cartonne au Maroc… au point d'être importé en France pour la première fois !C'est rare, c'est audacieux, et c'est surtout une troupe d'humoristes talentueux et hilarants, chacun avec une énergie incroyable. RDV le 22 décembre à l'OlympiaOui, oui, l'Olympia !Et il reste encore quelques places… foncez avant que ce soit complet
Pour beaucoup d'hommes, au Maroc comme ailleurs, la fragilité reste un interdit. Un tabou transmis, renforcé, intériorisé. Une injonction au silence qui finit par blesser tout le monde : les femmes, les jeunes, et les hommes eux-mêmes.Dans ce premier épisode de la saison 5 de Machi Rojola, nous interrogeons la fragilité masculine comme point de départ pour un changement profond de nos rapports sociaux, culturels et émotionnels.
Brahim Kermaoui découvre, à l'âge de 12 ans, qu'il a été adopté. 20 ans plus tard, il apprend que le « vrai » Brahim Kermaoui est mort "tout bébé", et que l'hôpital de Berkane, au Maroc, l'a "donné"… ou peut-être "vendu" à ses parents, pour remplacer le bébé mort.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du Népal au Pérou, de Madagascar au Maroc, le drapeau du manga «One Piece» s'est hissé dans les manifestations d'une jeunesse qui a bousculé plusieurs gouvernements. Au Mexique aussi, des dizaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue en se réclamant de la «Génération Z», le 15 novembre 2025. Mais ce mouvement est-il réellement impulsé par les jeunes ? Et quels courants agglomère-t-il ? «C'est une mobilisation extrêmement hétéroclite», explique Hélène Combes, directrice de recherche au CNRS rattachée au CERI (Sciences Po). Le Mexique est un «pays très contestataire, rappelle-t-elle, où se coalisent des acteurs parfois très différents». D'abord, «une frange très marquée à droite», dans la lignée du milliardaire libertarien proche de l'extrême-droite latino-américaine, Ricardo Salinas Pliego, propriétaire de la chaîne TV Azteca. La droite traditionnelle, «beaucoup plus modérée», est bien présente elle aussi, par exemple avec le parti Acción Nacional (PAN). Les jeunes sont une composante de plus de cette mosaïque, mais leur spontanéité est à nuancer. «Un des influenceurs les plus actifs dans le mouvement, qui a appelé à la manifestation, est en fait un salarié du parti Acción Nacional», souligne Hélène Combes. Enfin, le mouvement est aussi composé «de personnes venues de zones rurales prospères», dans l'État du Michoacán, d'où est partie la mobilisation après l'assassinat du maire d'Uruapan, Carlos Manzo, le 1er novembre. L'ensemble forme ainsi un groupe très divers «qui se coalise contre le gouvernement de Claudia Sheinbaum, qui est par ailleurs toujours extrêmement populaire», conclut la chercheuse. Haïti : sanctionné par les États-Unis, Fritz Alphonse Jean se défend En Haïti, des officiels continuent d'être la cible de sanctions américaines. Après des anciens présidents, Premiers ministres, parlementaires et hommes d'affaires, c'est au tour de Fritz Alphonse Jean d'être frappé de restrictions par Washington pour ses liens supposés avec les gangs, explique le correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Des accusations que Fritz Alphonse Jean, ancien Gouverneur de la Banque Centrale, rejette, a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse ce mardi (25 novembre 2025). Il a reçu le soutien de certains membres de la classe politique, à commencer par Claude Joseph. Cet ancien Premier ministre par intérim (2021) dénonce une ingérence étrangère, rapporte Gazette Haïti. Il parle même de «représailles diplomatiques», qui viseraient à punir Fritz Alphonse Jean d'avoir voulu pousser vers la sortie le Premier ministre de transition, Alix Didier Fils-Aimé. Mais ce scénario n'est pas nouveau, prévenait mardi Frantz Duval dans Le Nouvelliste : «Cela fait plus de vingt ans que les États-Unis [tiennent] par les visas les [...] politiciens haïtiens», écrit-il. Avant de prévenir : «la classe politique, qui, hier, demandait [des] sanctions contre des adversaires peut, [le] lendemain, devenir la cible de ces mêmes sanctions». Jair Bolsonaro incarcéré, symptôme d'une consolidation de la démocratie brésilienne ? Au Brésil, Jair Bolsonaro a commencé officiellement sa peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d'État. La Cour Suprême a confirmé ce mardi qu'il a épuisé tous les recours judiciaires. Alors s'agit-il d'un «nouveau départ pour la démocratie brésilienne ?», se demande Folha de Sao Paulo. L'incarcération de Jair Bolsonaro, ancien président, mais aussi celle de hauts gradés de l'armée est un fait «historique» dans ce «pays de coups d'État impunis», se félicite le journal. Il s'agit même d'un symptôme de «consolidation de la démocratie», renchérit O Globo. La conclusion de Folha est toutefois moins optimiste : «les réformes manquent» encore pour mieux prévenir d'autres tentatives de coup d'État à l'avenir, conclut le journal. À lire aussiBrésil: l'ex-président Jair Bolsonaro commence à purger ses 27 ans de prison ferme pour tentative de putsch Donald Trump et les grâces présidentielles... de dindes C'est une tradition aux États-Unis, le président a gracié ce mardi (25 novembre 2025) deux dindes, qui ne seront donc pas mangées lors de la fête de Thanksgiving, jeudi 27 novembre. Le président-milliardaire en a profité pour faire de l'évènement une tribune politique. «Trump informe une dinde de tout ce qu'il a accompli», titre le Washington Post, qui s'en donne à cœur joie. «Imaginez, [...] vous avez une belle vie en Caroline du Nord, [...] vous mangez du maïs et passez du temps dehors. [...] Puis, on vous emmène à Washington, [...] et un mec aux cheveux dorés se met à parler très fort de «démocrates d'extrême gauche» et de [prison] au Salvador.» Évidemment, la dinde n'y comprend rien, précise le quotidien, qui ne résiste pas à l'envie de rappeler que Donald Trump n'a pas gracié que des volatiles depuis le début de son mandat. Il a aussi accordé une grâce à près de 1 500 personnes impliquées dans l'assaut du Capitole du 6 janvier 2021. Et gracié certains de ses proches, comme l'ancien maire de New York, Rudy Giuliani, ancien avocat de Donald Trump. Dans le journal de La 1ère... Dans l'ouest de la Guyane, le nombre de sites d'orpaillage illégal ne recule pas. C'est le triste constat des responsables du Parc Amazonien, explique Benoît Ferrand.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Tại một trong những thị trấn khai thác than nghèo đói của Maroc, những người thợ mỏ bất hợp pháp vẫn tiếp tục liều mạng sống để kiếm sống. Trước Đại hội Khai khoáng Quốc tế đang diễn ra tại Maroc (24-26 tháng 111), các chuyên gia đang kêu gọi thực hiện các quy định tốt hơn về sức khỏe và an toàn tại quốc gia này.
Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
En 1936, l'Espagne est profondément divisée par la victoire aux élections du Front Populaire. Le gouvernement de gauche est visé par un coup d'Etat de généraux conservateurs. Parmi eux se trouve Franco. Après avoir pris la tête des troupes basées au Maroc, il a besoin d'avions pour faire passer ses hommes en Espagne. Hitler et Mussolini se chargent de les lui fournir. Ce sont les débuts de la guerre civile. Les troupes de Franco, désormais leader des généraux rebelles, multiplient les exactions.En nouveau chef suprême, Franco commence à diffuser son image et à mettre en place le culte de sa personnalité. La victoire sur les Républicains est pourtant loin d'être acquise. La guerre civile s'achève en 1939. L'Espagne est franquiste, mais l'Europe bascule la même année dans la Seconde Guerre mondiale. Franco reste à l'écart, trop attaché à son rêve de restaurer la grandeur de l'Espagne. Au retour à la paix, Franco est certes toujours là, mais, muré dans le passé, le pays sombre dans la pauvreté.Dans la suite de ce récit, Virginie Girod vous raconte comment il s'est emparé du pouvoir et l'a conservé par la force. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Auteure et Présentatrice : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier- Réalisation : Nicolas Gaspard- Direction artistique : Julien Tharaud- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Edition et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie Mangin- Patrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laetitia Casanova et Antoine ReclusBibliographie :- Bartolomé Bennassar, Franco, Perrin coll. Tempus, 2002. Ressources en ligne :- https://www.eldiario.es/comunitat-valenciana/informacion-alemana-masones-franco-espanoles-gestapo_1_1271932.html - https://historia.nationalgeographic.com.es/a/entrevista-franco-y-hitler-estacion-hendaya_17306 - https://www.retronews.fr/conflits-et-relations-internationales/interview/2023/05/30/guerre-civile-espagnole-interview-franco - https://www.persee.fr/doc/casa_0076-230x_1994_num_30_3_2722Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À l'occasion de la huitième reconstitution des ressources du Fonds mondial de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme à Johannesburg, en Afrique du Sud, mais aussi de la semaine internationale du dépistage du VIH et des IST, reportage à Agadir dans la région de Souss-Massa, épicentre de l'épidémie VIH au Maroc. Alors que des inégalités persistantes exposent les femmes au risque de contracter le virus, reportage auprès d'acteurs impliqués dans cette lutte pour comprendre quels sont les obstacles, mais aussi les succès enregistrés contre l'épidémie, dans le Royaume chérifien. Quelles pistes peuvent se révéler efficaces pour lutter contre la discrimination et l'auto-stigmatisation des femmes séropositives ? Comment s'articule la stratégie nationale pour atteindre l'objectif «région sans sida», en particulier dans le contexte de crise du financement mondial, qui affecte la lutte contre le VIH ? Notre reporter Raphaëlle Constant s'est rendue auprès des populations-clés dans les structures de prise en charge pour comprendre comment s'organise l'accès des femmes aux soins, aux outils de prévention et à l'appui psychosocial. ► Un reportage en partenariat avec le Fonds Mondial et Coalition Plus. Programmation musicale : ► Oum – Shine.