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Depuis le 27 septembre, le Maroc assiste à la naissance d'un mouvement de contestation porté par sa jeunesse sous le nom « GenZ 212 ». Un mouvement horizontal, démocratique, porté par des étudiantes et étudiants principalement issus des classes moyennes qui s'indignent contre les inégalités, la corruption et réclament « une réforme du système éducatif et des services de santé publique ».Fin septembre, l'annonce du décès de huit femmes enceintes dans un hôpital public d'Agadir a mis le feu aux poudres. Les premières manifestations ont eu lieu à l'appel d'organisateurs anonymes réunis sur la plateforme Discord. Elles réunissent des jeunes désabusés, qui ne parviennent plus à s'imaginer un avenir dans un pays où le taux de chômage des 15-24 ans frôle les 40 %. Récit, dans cet épisode de Code Source, avec Vincent Mongaillard, journaliste au Parisien et envoyé spécial à Rabat.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Thibault Lambert, Pénélope Gualchierotti, Clara Grouzis, Anaïs Godard et Clémentine Spiler - Réalisation et mixage : Etenne Contestabile - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : TV5Monde. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Depuis plus d'une semaine, le mouvement social Gen Z enflamme le Maroc. À Casablanca, la construction d'un stade à 500 millions d'euros pour la Coupe du monde 2030 suscite de vives réactions. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 02:30:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
(00:00:35) Pourquoi l'Occident tourne le dos à ce qui a fait son succès ? Invitée: Nicole Gnesotto (00:13:43) La GenZ mène la révolte même au Maroc
« Nous voulons des hôpitaux, pas seulement des stades de foot », scandent les milliers de jeunes manifestants au Maroc. « On veut vivre, pas survivre », clament ceux de Madagascar. Depuis dix jours, les autorités de ces deux pays sont prises de court par l'ampleur du mouvement Génération Z, qui s'inspire des révolutions survenues au Bangladesh et au Népal. Quels sont les ressorts de ce mouvement de jeunes sans affiliation politique ? Pourquoi les autorités ont-elles tant de mal, jusqu'à présent, à reprendre le contrôle de la situation ? Le politologue béninois Mathias Hounkpè est l'un des responsables de l'EISA, l'Institut électoral pour la démocratie durable en Afrique. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. À lire aussiÀ la Une: qui se cache derrière la colère de la Gen Z? À lire aussiÀ Madagascar, une Gen Z face aux inégalités et aux manques de perspectives
durée : 00:12:27 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Les manifestations se poursuivent au Maroc. Partie d'Agadir, après la mort de plusieurs femmes enceinte dans un hôpital, la colère s'est rapidement étendue à tout le pays. Ce mouvement marque-t-il le retour d'un souffle contestataire hérité du “Mouvement du 20 février” et des printemps arabes ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Nadia Hachimi Alaoui Professeure en science politique à l'Université Internationale de Rabat
durée : 00:05:20 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - La jeunesse s'embrase, de l'Indonésie au Pérou, en passant par le Népal et le Maroc : des manifestants de la génération Z brandissent le drapeau du manga japonais "One Piece" pour dénoncer les inégalités, la corruption, et exiger de meilleurs services publics. La pop culture sert de ralliement. - invités : David Peyron Maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'université d'Aix-Marseille.
Stupéfaction en Tunisie après la condamnation à la peine de mort d'un internaute qui avait critiqué le président Kaïs Saïed sur Facebook. Même si la peine de mort n'est plus appliquée depuis 1991, la sévérité du jugement pose question. Son avocat a annoncé faire appel.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - De l'Asie à l'Afrique, du Népal au Maroc, la génération Z, les 13-28 ans, se révolte avec les mêmes codes générationnels issus de leur culture numérique commune. La fracture générationnelle se transforme en fracture politique, mais avec quels lendemains ? Les dirigeants politiques s'inquiètent. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:05:21 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Après le Maroc, l'Algérie pourrait voir la jeunesse descendre dans la rue à l'appel du collectif "GenZ 213", nommé sur le modèle du collectif de jeunes Marocains "GenZ 212". Ils exigent de meilleurs services publics, moins d'inégalités et de corruption. Colère déjà entendue au Népal ou à Madagascar.
Les manifestations qui se poursuivent à Tananarive. Le pays secoué par un vaste mouvement de contestation, le plus important depuis des années, mené par des jeunes de la génération Z. Également dans l'actualité : au Maroc, le collectif GenZ 212 appelle à la démission du gouvernement après plusieurs jours de mobilisation. Enfin, notre invité est un danseur, chanteur, animateur, dont l'identité musicale est un savoureux mélange de rythmes afro-caribéens et urbains : Jessy Matador.
Ce vendredi 3 octobre, les dénonciations des injustices sociales par le mouvement GenZ 212 au Maroc ont été abordées par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - De l'Asie à l'Afrique, du Népal au Maroc, la génération Z, les 13-28 ans, se révolte avec les mêmes codes générationnels issus de leur culture numérique commune. La fracture générationnelle se transforme en fracture politique, mais avec quels lendemains ? Les dirigeants politiques s'inquiètent. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce « mouvement aussi viral qu'insaisissable », résume Jeune Afrique, en rappelant que la « vague » de contestations a atteint, ces derniers jours, Madagascar puis le Maroc... et menace peut-être l'Algérie, où « un compte Gen Z 213 vient d'être créé, et a lancé un appel à manifester ce vendredi ». Au Maroc, le collectif Gen Z 212 réclame désormais la démission du gouvernement. Avec ses « revendications sociales et économiques », le mouvement est né, rappelle le journal algérien El Watan, « sur Discord, une plateforme de messagerie privilégiée par les gamers ». « Personne ne sait vraiment qui sont ces jeunes, indique un sociologue interrogé par El Watan. Ce qui est sûr, c'est que ce mouvement est né de manière spontanée sur les réseaux sociaux, porté par des personnes qui n'étaient pas forcément militantes ». Cela interroge, d'ailleurs, Le Matin, le quotidien marocain qui se demande pourquoi ces jeunes choisissent « de porter leurs revendications directement dans la rue et sur les réseaux sociaux, plutôt que de s'appuyer sur la société civile, censée être un relais naturel de leurs préoccupations ». Le président du Centre marocain pour la citoyenneté apporte une première réponse : « La Génération Z évolue dans un univers façonné par l'instantanéité et de nouveaux codes d'expression. La majorité des associations, restées ancrées dans des démarches classiques, n'ont pas su adapter leurs méthodes d'intervention à cette réalité. Résultat, un fossé s'est creusé ». Un ras-le-bol au-delà du Maroc et de Madagascar « Des rues de Katmandou (au Népal), aux avenues de Lima (au Pérou), un même souffle de colère semble traverser les jeunesses des pays du Sud », observe Jeune Afrique. « Les situations locales diffèrent, les mots d'ordre ne sont pas identiques » mais « il est impossible de parler d'une simple coïncidence », estime le magazine, qui fait donc la liste des points communs de ce mouvement. L'âge et les réseaux sociaux, certes, mais aussi l'utilisation de « symboles puisés dans la pop culture », comme le drapeau pirate du manga One Piece qui « flotte en tête de cortège » ou bien le salut à trois doigts de la saga Hunger Games qui s'était imposé, en Thaïlande et en Birmanie, comme geste de ralliement et de résistance. Autre point commun relevé par Jeune Afrique : « l'absence de leaders ou de structures politiques visibles ». « Une horizontalité revendiquée au nom de la volonté de tourner la page des "anciens modèles", qui rend ces mouvements difficiles à cerner par les autorités, qui peinent à les comprendre et à les canaliser. La répression s'en fait souvent plus brutale encore ». Le magazine note, d'ailleurs, que « si les manifestations sont au départ le plus souvent pacifistes, elles prennent un tour de plus en plus violent à mesure que la répression s'abat et que les mouvements se radicalisent ». Un constat, cependant, conclut Jeune Afrique : « en quelques mois, la Gen Z a fait tomber plusieurs gouvernements. Qui sera le prochain ? » Voir au-delà des manifestations « Partout en Afrique et au-delà, les soulèvements de jeunes forcent les dirigeants à reculer », confirme le Daily Nation, à Nairobi. Mais « au-delà des manifestations, la génération Z doit se préparer à diriger », prévient le journal kényan. « L'histoire nous rappelle que si renverser le pouvoir peut se faire en quelques jours, construire quelque chose de meilleur exige des années de préparation et de patience ». La révolution égyptienne « a cédé la place au régime militaire, rappelle le Daily Nation, et les militants de Hong Kong ont été contraints à l'exil ou à la prison ». Ces mouvements doivent donc « évoluer s'ils veulent façonner ce qui adviendra après ». « Madagascar illustre, selon le quotidien, la fragilité de la situation actuelle. Le gouvernement a été dissous, mais le président est toujours là. Si les manifestants ne parviennent pas à maintenir la pression en s'organisant et en proposant des alternatives politiques, le risque est de voir le statu quo resurgir. À moins que l'énergie actuelle ne se consolide en institutions civiques et politiques durables, les victoires risquent d'être symboliques plutôt que structurelles ».
Un mouvement de contestation, lancé sur les réseaux sociaux par la génération Z, commence à faire beaucoup de bruit au Maroc. La jeunesse réclame une réforme du système éducatif et du service de santé mais ils subissent une violente répression de la part des services de police. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 29 octobre 1965, Mehdi Ben Barka, 45 ans, est enlevé devant la brasserie Lipp à Paris. L'opposant politique au roi Hassan II subissait de nombreuses menaces, poussant sa famille à l'exil au Caire. Son corps n'a jamais été retrouvé. Soixante ans de mystère sur sa mort laissent en suspens de nombreuses hypothèses. Qui a planifié cet enlèvement ? Qui menaçait le militant avant sa disparition ? Comment s'est déroulé le premier procès en 1966 ? Quelles sont les zones d'ombre persistantes qui empêchent d'élucider l'affaire ? La voix du crime de cet épisode sur l'enlèvement de Mehdi Ben Barka, c'est son fils, Bachir Ben Barka. Il était âgé de 15 ans au moment de la disparition de son père. C'est lui qui poursuit le combat "pour la vérité et la mémoire" initié par sa mère défunte. Il retrace une disparition politique au micro de Marie Zafimehy. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Episode 215: La médiation culturelle, un métier de liens et de transmission : Rencontre avec Yassir Yarji L'épisode d'aujourd'hui nous emmène au Maroc, à la rencontre de Yassir Yarji, médiateur culturel originaire de Marrakech, passionné par l'art et la culture comme fondement de la transmission éducative. Sahar El Echi, cinéaste, s'entretient avec Yassir à propos de son parcours qui l'a mené à la médiation culturelle et son travail au musée. La conversation tourne autour des diverses activités et expositions que mène le musée avec des artistes locaux, des enfants, et la communauté, ainsi que des initiatives dans la région autour de Marrakech après le tremblement de terre de 2023. Né en 1995, Yassir a suivi un parcours atypique, enraciné dans un Maroc multiculturel. Ayant grandi dans la ville ocre, Marrakech, il y a découvert une vie riche en couleurs, un lien particulier avec les matériaux et un patrimoine architectural unique. Après avoir interrompu ses études scientifiques, il rejoint en 2018 le MACAAL (Museum of African Contemporary Art Al Maaden). Sur le terrain, Yassir affine ses compétences en accompagnant de nombreux artistes contemporains dans la production de leurs œuvres pour les expositions du MACAAL, tout en renforçant les liens entre les œuvres d'art et le public à travers des pratiques de médiation culturelle innovantes, allant du digital à des ateliers pratiques. En 2022, Yassir fonde Médiaction Culturelle, une structure dédiée à la médiation culturelle au Maroc, et a travaillé avec le festival Art Explora à Tanger en 2024. Cet épisode a été enregistré via Zoom le 28 août 2024 dans le cadre du programme CAORC/Andrew W. Mellon Fellowship in Modern Art History (2024) au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT) Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, doctorant à l'Université de Crète/Institute for Mediterranean Studies, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis.
« Le constat établi par la banque centrale du Maroc, Bank Al-Maghrib, est implacable, s'exclame le site marocain Medias24. L'année dernière, malgré une croissance de 3,8% tirée par les secteurs non-agricoles, notre marché du travail reste incapable d'absorber la jeunesse. Le chômage atteint 13,3%. Depuis 2019, un million d'emplois agricoles ont disparu, non compensés par les autres secteurs. Chaque année, 275 000 jeunes arrivent en âge de travailler mais ne trouvent pas leur place. La Banque centrale nous met face à une évidence, pointe encore Medias24 : le Maroc ne peut plus différer la bataille pour l'emploi des jeunes. (…) La décennie 2025-2035 doit être celle de l'emploi, ou elle sera celle du décrochage ». Fossé grandissant Le chômage : c'est l'une des raisons de la colère des jeunes marocains, rassemblés sous la bannière du collectif GenZ-212, qui ont poursuivi leur mouvement hier dans plusieurs villes du pays. Mais il n'y a pas que ça… Il y a surtout le fossé grandissant entre les projets étatiques et les aspirations de la jeunesse. L'hebdomadaire Tel Quel résume le problème, sur le ton de l'humour, avec cet exemple, pour le moins parlant : « nos jeunes ont du mal à comprendre, les bougres, qu'on se mette à construire une salle de hockey sur glace à Rabat sans leur expliquer pourquoi. Attention, on ne parle pas de les consulter, juste de leur expliquer la démarche qui consiste à se mettre, soudain, à investir dans un sport dont personne ne connaît les règles ici. Avec cette initiative, nous naviguons entre la blague, la provocation et le ridicule, soupire Tel Quel. Et ne venez pas imaginer une vocation olympique à Rabat, s'il vous plaît, puisque le hockey fait partie des JO d'hiver ». Tel Quel précise : en fait, « les jeunes se plaignent de la privatisation de leur pays. Ils constatent qu'un gouvernement privé privatise la santé, l'éducation, et malgré les dizaines de plans de redressement, les projets de réforme, malgré les commissions et les feuilles de route, rien ne semble indiquer une remontada dans ces secteurs sinistrés ». L'urgence d'un assainissement L'Opinion, autre journal marocain, élargit encore le débat : « les revendications autour de la Santé et de l'Éducation, objets des sit-in récents, ne sont que la partie émergée de l'iceberg, dont la masse invisible cache de véritables fractures dans l'emploi, la transparence et surtout l'équité et la moralisation de la vie publique qui sont aujourd'hui comme depuis longtemps, le point nodal des revendications des diverses vagues de protestations qu'a connu le Royaume depuis son indépendance. (…) Cette moralisation, poursuit L'Opinion, devrait se traduire par un assainissement urgent de la sphère politique mais également économique, doublée d'une reddition des comptes sans complaisance, et d'une gestion enfin efficiente des secteurs sociaux, tout en s'attaquant à la corruption, la gabegie, le clientélisme et le réseautage sauvage et décomplexé qui sévit à toutes les strates de la vie publique ». De plus en plus d'ampleur… Hier, le mouvement s'est encore durci… Au 5e jour des manifestations, deux personnes sont mortes, dans la soirée, alors qu'elles tentaient « de prendre d'assaut », avec d'autres un poste de gendarmerie. Près de 200 personnes ont été arrêtées. « Pour l'instant, constate Afrik.com, la réponse des autorités marocaines s'est principalement traduite par une approche sécuritaire : interdictions de rassemblements, arrestations, encadrement policier massif. Mais cette stratégie semble inefficace face à une génération qui ne craint plus la répression et qui s'organise hors des circuits classiques. Des voix s'élèvent, constate le site panafricain, au sein des partis, dans le monde sportif, et aussi au Parlement, pour réclamer des mesures concrètes : renforcement du personnel hospitalier, rénovation des infrastructures scolaires, transparence budgétaire, calendrier d'embauches. (…) Ce mouvement, porté par des jeunes ultra-connectés, exige une nouvelle forme de gouvernance : participative, basée sur les preuves, centrée sur la dignité et l'accès équitable aux services publics. (…) Le malaise social dépasse les cercles militants. Il reste à savoir si l'exécutif marocain saura en saisir la portée. Mais une chose est certaine, conclut Afrik.com : GenZ-212 a changé la donne. Et les prochains week-ends pourraient en être la confirmation ».
Au Maroc, plus de 400 personnes ont été interpellées et près de 300 autres blessées, après des violences qui ont émaillé mardi soir des manifestations dans plusieurs villes réclamant des réformes des secteurs publics de la santé et de l'éducation, a indiqué mercredi le ministère de l'Intérieur.
durée : 00:02:04 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Nicolas Demorand souhaite dans cette émission parler d'un sujet sur lequel il est à ses yeux interdit de plaisanter : le couscous ! Un plat entré au patrimoine culturel immatériel de l'UNESCO en 2020 sur proposition conjointe de l'Algérie, de la Mauritanie, du Maroc et de la Tunisie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'histoire de la clémentine ressemble à un conte fruité, né au croisement de la science, du hasard et de la passion botanique. Elle commence en 1902, dans un orphelinat agricole tenu par les Frères de l'Annonciation, près d'Oran, en Algérie alors française. Le responsable des lieux, le frère Clément Rodier, moine d'origine alsacienne, s'intéresse depuis longtemps à l'agriculture et à l'amélioration des cultures fruitières. Curieux, il multiplie les expérimentations dans le verger de l'orphelinat.Un jour, en observant des plants d'agrumes, il découvre un arbre étrange. Celui-ci, issu vraisemblablement d'un croisement naturel entre un mandarinier et un oranger doux, porte des fruits petits, ronds, à la peau fine et à la chair sucrée. Contrairement aux mandarines classiques, ils sont presque sans pépins. Le frère Clément comprend vite qu'il tient là une découverte précieuse, facile à cultiver et surtout très appréciée des enfants de l'orphelinat. On baptise ce nouveau fruit « clémentine », en hommage à son découvreur.L'innovation tombe à point nommé. À l'époque, la mandarine, bien que populaire, est jugée trop acide et pleine de graines, ce qui limite sa consommation. La clémentine, elle, se pèle facilement, ne laisse pas de jus collant sur les doigts et plaît aux plus jeunes comme aux adultes. Sa douceur et sa praticité la rendent rapidement irrésistible.Dès les années 1920, la culture de la clémentine se répand dans toute l'Algérie, puis en Corse, au Maroc et en Espagne. Après la Seconde Guerre mondiale, elle conquiert la France métropolitaine, devenant un fruit d'hiver emblématique. Dans les années 1960, la Corse en fait même une spécialité locale, donnant naissance à l'appellation « clémentine de Corse », très recherchée pour sa qualité.Aujourd'hui, la clémentine est produite sur tous les continents, des vergers méditerranéens aux plantations de Californie et d'Afrique du Sud. Mais son origine reste profondément franco-algérienne, née de l'observation attentive d'un moine qui voulait nourrir au mieux les enfants d'un orphelinat.Ce qui frappe dans cette histoire, c'est la rencontre entre le hasard biologique et la curiosité humaine. Sans le regard passionné du frère Clément, ce croisement naturel aurait pu passer inaperçu. Sa découverte illustre la manière dont l'agriculture, parfois, se réinvente grâce à des figures modestes, éloignées des laboratoires mais proches de la terre.La clémentine n'est donc pas seulement un fruit d'hiver que l'on déguste à Noël. Elle est le symbole discret d'une invention née dans un coin de verger algérien, devenue en un siècle un véritable patrimoine mondial. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À la Une de la presse, ce mardi 30 septembre, les réactions au plan de Donald Trump "pour mettre fin", selon ses termes, à la guerre à Gaza ; les mouvements de protestation de la jeunesse au Maroc et à Madagascar ; une rencontre entre Emmanuel Macron et des chefs français à l'Élysée et une vengeance culinaire.
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La jeunesse donne de la voix sur le continent : la génération Z, qui regroupe ceux qui sont nés entre 1997 et 2012, est majoritaire dans nombre de pays d'Afrique et elle veut se faire entendre, exprimer ses revendications et participer au débat politique. C'est le cas à Madagascar… Après une première journée de mobilisation jeudi dernier, constate Le Monde Afrique, « des centaines de jeunes sont à nouveau descendus samedi dans les rues de la capitale, Antananarivo, à l'appel du collectif Gen Z Madagascar pour réclamer l'accès à l'eau, à l'électricité et le respect de la liberté d'expression. (…) Le cortège a rapidement été stoppé par les forces de police et de gendarmerie, lourdement armées. Des grenades lacrymogènes ont été tirées et plusieurs blessés seraient à déplorer. » Et la semaine qui débute sera « déterminante », s'exclame L'Express de Madagascar. Avec de nouveaux appels à manifester de la part de Gen Z. En effet, malgré les appels au calme et l'intervention du président Andry Rajoelina qui a dit avoir entendu les revendications des jeunes, « la Génération Z a publié hier un communiqué ignorant ostensiblement ces annonces, constate le quotidien malgache. Le mouvement est train de franchir un nouveau cap : de sociales, les revendications prennent une tournure politique. La Génération Z réclame la démission du gouvernement et celle du préfet d'Antananarivo. (…) Le mouvement risque ainsi de s'amplifier, conclut L'Express. (…) Tout laisse donc présager une semaine à haut risque. » La stratégie de la passivité ? « Le courage et la fierté des manifestants avant-hier ont été salués par tout le monde, pointe pour sa part Midi Madagascar. Le message qu'ils ont délivré a été entendu bien au-delà des frontières de la Grande île, mais les événements malheureux qui ont eu lieu par la suite ont quelque peu occulté sa portée, déplore le journal. L'arrivée d'individus malintentionnés et les dégradations matérielles qu'ils ont accomplies ont scandalisé la population. Ils n'avaient absolument rien à voir avec le mouvement de revendication légitime des manifestants. » Et « face à la passivité apparente des forces de l'ordre », relève Midi Madagascar, on peut se demander « s'il ne s'agit pas d'une stratégie délibérée pour occulter totalement le message véhiculé par les manifestants sincères. » « Des dérapages incontrôlés ou téléguidés ? », s'interroge en écho Madagascar Tribune. « On sait depuis la deuxième République de Ratsiraka que l'utilisation de casseurs et de voyous pour discréditer les mouvements de protestation est une pratique des dirigeants malgaches. » Arrogance ? En tout cas, s'agace Madagascar Tribune, « en se comportant avec arrogance depuis des décennies, les dirigeants actuels portent une grande responsabilité dans la colère de la population, en accumulant fraudes électorales, gaspillant les deniers publics dans des projets inutiles, affichant une totale impunité dans la corruption, et n'hésitant jamais à des mensonges cousus de fil blanc et vite rattrapés par la réalité. (…) C'est dans ce contexte, poursuit le journal, qu'à l'inspiration de l'exemple népalais, la Gen Z malgache est apparue. Elle se caractérise par une maitrise des réseaux sociaux pour l'efficacité de la communication et de la mobilisation, et par une absence de véritables leaders pour personnaliser le mouvement et le politiser. Cela lui donne une crédibilité et une légitimité que la classe politique n'a pas. » Au Maroc aussi Et il n'y a pas qu'à Madagascar que la jeunesse donne de la voix… « Au Maroc, la Génération Z descend dans la rue, constate Afrik.com : santé, école, dignité et débat sur les priorités budgétaires. » Ces derniers jours, pointe le site panafricain, « des collectifs de jeunes Marocains qui se sont coordonnés en ligne ont tenté d'organiser des marches dans plusieurs villes pour dénoncer la dégradation des services publics — surtout la santé et l'école. Entre interdictions, dispersions et interpellations, cette séquence met à nu le fossé entre une génération connectée, exigeant dignité et emploi, et des autorités focalisées sur la stabilité. Elle ouvre un bras de fer durable autour des priorités budgétaires et d'un nouveau contrat social. » Et « une réponse essentiellement sécuritaire ne changera pas les revendications, prévient Afrik.com. La fenêtre d'apaisement passe par des gestes tangibles et vérifiables sur la santé et l'éducation, plutôt que par la seule communication gouvernementale. (…) Les prochains week-ends diront si la “Génération Z“ transforme l'essai de la rue en agenda de réformes mesurables. »
La jeunesse donne de la voix sur le continent : la génération Z, qui regroupe ceux qui sont nés entre 1997 et 2012, est majoritaire dans nombre de pays d'Afrique et elle veut se faire entendre, exprimer ses revendications et participer au débat politique. C'est le cas à Madagascar… Après une première journée de mobilisation jeudi dernier, constate Le Monde Afrique, « des centaines de jeunes sont à nouveau descendus samedi dans les rues de la capitale, Antananarivo, à l'appel du collectif Gen Z Madagascar pour réclamer l'accès à l'eau, à l'électricité et le respect de la liberté d'expression. (…) Le cortège a rapidement été stoppé par les forces de police et de gendarmerie, lourdement armées. Des grenades lacrymogènes ont été tirées et plusieurs blessés seraient à déplorer. » Et la semaine qui débute sera « déterminante », s'exclame L'Express de Madagascar. Avec de nouveaux appels à manifester de la part de Gen Z. En effet, malgré les appels au calme et l'intervention du président Andry Rajoelina qui a dit avoir entendu les revendications des jeunes, « la Génération Z a publié hier un communiqué ignorant ostensiblement ces annonces, constate le quotidien malgache. Le mouvement est train de franchir un nouveau cap : de sociales, les revendications prennent une tournure politique. La Génération Z réclame la démission du gouvernement et celle du préfet d'Antananarivo. (…) Le mouvement risque ainsi de s'amplifier, conclut L'Express. (…) Tout laisse donc présager une semaine à haut risque. » La stratégie de la passivité ? « Le courage et la fierté des manifestants avant-hier ont été salués par tout le monde, pointe pour sa part Midi Madagascar. Le message qu'ils ont délivré a été entendu bien au-delà des frontières de la Grande île, mais les événements malheureux qui ont eu lieu par la suite ont quelque peu occulté sa portée, déplore le journal. L'arrivée d'individus malintentionnés et les dégradations matérielles qu'ils ont accomplies ont scandalisé la population. Ils n'avaient absolument rien à voir avec le mouvement de revendication légitime des manifestants. » Et « face à la passivité apparente des forces de l'ordre », relève Midi Madagascar, on peut se demander « s'il ne s'agit pas d'une stratégie délibérée pour occulter totalement le message véhiculé par les manifestants sincères. » « Des dérapages incontrôlés ou téléguidés ? », s'interroge en écho Madagascar Tribune. « On sait depuis la deuxième République de Ratsiraka que l'utilisation de casseurs et de voyous pour discréditer les mouvements de protestation est une pratique des dirigeants malgaches. » Arrogance ? En tout cas, s'agace Madagascar Tribune, « en se comportant avec arrogance depuis des décennies, les dirigeants actuels portent une grande responsabilité dans la colère de la population, en accumulant fraudes électorales, gaspillant les deniers publics dans des projets inutiles, affichant une totale impunité dans la corruption, et n'hésitant jamais à des mensonges cousus de fil blanc et vite rattrapés par la réalité. (…) C'est dans ce contexte, poursuit le journal, qu'à l'inspiration de l'exemple népalais, la Gen Z malgache est apparue. Elle se caractérise par une maitrise des réseaux sociaux pour l'efficacité de la communication et de la mobilisation, et par une absence de véritables leaders pour personnaliser le mouvement et le politiser. Cela lui donne une crédibilité et une légitimité que la classe politique n'a pas. » Au Maroc aussi Et il n'y a pas qu'à Madagascar que la jeunesse donne de la voix… « Au Maroc, la Génération Z descend dans la rue, constate Afrik.com : santé, école, dignité et débat sur les priorités budgétaires. » Ces derniers jours, pointe le site panafricain, « des collectifs de jeunes Marocains qui se sont coordonnés en ligne ont tenté d'organiser des marches dans plusieurs villes pour dénoncer la dégradation des services publics — surtout la santé et l'école. Entre interdictions, dispersions et interpellations, cette séquence met à nu le fossé entre une génération connectée, exigeant dignité et emploi, et des autorités focalisées sur la stabilité. Elle ouvre un bras de fer durable autour des priorités budgétaires et d'un nouveau contrat social. » Et « une réponse essentiellement sécuritaire ne changera pas les revendications, prévient Afrik.com. La fenêtre d'apaisement passe par des gestes tangibles et vérifiables sur la santé et l'éducation, plutôt que par la seule communication gouvernementale. (…) Les prochains week-ends diront si la “Génération Z“ transforme l'essai de la rue en agenda de réformes mesurables. »
Comment le formateur doit s adapter à ses joueurs et à leurs environnements Un tour du monde au 4 coins du globe Du Liban Au Maroc Du Québec aux USA De la Guadeloupe et de la Nouvelle Caledonie à la Guyane avec Matthieu DELCROIX Resp adj du CERFA à la Guadeloupe ( entraîneur en Nouvelle Calédonie,USA ..) Stéphane D'URBANO Directeur du SES Ligue de Guyane de Football (Ex Éducateur Au LIBAN, USA..)Anthony RIMASSON adjoint du sélectionneur de DJIBOUTI , (ex éducateur au centre de formation de Brest et Rennes et au Quebec dans le club de soccer de Longueuil, puis dirigeant du pôle espoir féminin de Bretagne et travaillé au Maroc pour la fédération )Liste des contacts Matthieu DELCROIXhttps://www.linkedin.com/in/matthieu-delcroix-3b133511?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_appStephane D'URBANOhttps://www.linkedin.com/in/st%C3%A9phane-d-urbano-823094118?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_appAnthony RIMASSONhttps://www.linkedin.com/in/anthony-rimasson-67726490?utm_source=share&utm_campaign=share_via&utm_content=profile&utm_medium=ios_app
Lundi 15 septembre, le groupe Alphabet qui détient Google, a dépassé les 3 000 milliards de valorisations en Bourse. Une performance mondiale due notamment à ses succès dans le transport autonome. Voitures, taxis sans chauffeurs circulent déjà dans les grandes villes du monde. Mais si le marché prospère en Asie et en Amérique du Nord, l'Europe reste à la marge. Pourtant, des idées arrivent pour s'adapter aux Européens. Deux gros points sur le globe : les USA et l'Asie, notamment la Chine, championne du marché avec son géant technologique, Baidu. Ce groupe a fait des villes du centre de la Chine les laboratoires du véhicule autonome. Des camions sans chauffeurs opèrent également dans tous les grands ports : Shanghaï, Shenzhen… Aux États-Unis, Google avec sa marque de taxis Waymo sans pédales ni chauffeurs réalise le plus de trajets, environ 250 000 par semaine, majoritairement en Californie. Les concurrents arrivent ! L'entreprise Tesla du milliardaire Elon Musk promet, dès la fin de l'année, d'agrandir sa flotte de robotaxis, tout comme le transporteur Uber. L'Europe mise sur le transport collectif autonome Et l'Europe alors ? Pour le chercheur Félix Carreyre, membre du Vedecom, institut spécialisé, les conducteurs européens n'auront jamais la culture du véhicule privé autonome. L'avenir de l'autonomie est au collectif, des villes moyennes comme la Rochelle testent des navettes de moins de vingt passagers : En Europe, nous n'avons pas le même rapport aux voitures autonomes qu'aux États-Unis ou en Asie. Si les Européens ne sont pas encore passés à l'autonomie des voitures personnelles, ils sont plus ouverts à des transports en commun autonomes. C'est déjà le cas dans certaines villes qui testent des navettes sur des trajets bien précis à 8 ou 12 places. En Europe, le véhicule autonome a sa place pour des lignes dans les petites villes, voire dans les villages. Partout où les bus ne seraient pas rentables, par manque d'usagers pas assez nombreux pour des trajets réguliers et quotidiens. À lire aussiRobotaxis: une réalité aux États-Unis et en Chine, bientôt en Europe? Qu'ils soient individuels ou collectifs, ces véhicules utilisent de l'autonomie embarquée (capteurs, caméras…) donc énormément de données énergivores. Pour que cette grande quantité d'énergie aide à lutter contre le réchauffement de l'atmosphère, il faut miser sur le renouvelable (énergie solaire, éolienne…) Le Maroc, porte-drapeau de l'Afrique En Afrique, l'énergie solaire et ses promesses de batteries écologiques peuvent faire espérer un avenir pour des véhicules autonomes collectifs qui feraient chuter les niveaux de pollution. Il s'agirait de navettes ou de bus pour des trajets collectifs. Le Kenya, l'Afrique du Sud ont commencé les projets. Mais sur le continent, c'est surtout le Maroc qui y croit. Le royaume annonce son ambition d'être le pays pionnier du transport autonome en Afrique. À lire aussiPionnier du TGV en Afrique, le Maroc veut participer à l'extension de la grande vitesse sur le continent
Découvrez le parcours de Stéphanie qui a quitté la France pour s'installer à Rabat (Harhoura). Logement, vie de famille, entrepreneuriat… son témoignage après 10 ans au Maroc. Pour contacter Stéphanie :
Sur les 150 millions de Chinois à voyager cette année, 140 000 auront visité le Maroc, selon les statistiques du royaume chérifien. C'est quasiment la fréquentation d'avant le Covid. Depuis dix ans, les autorités de Rabat facilitent l'entrée des touristes chinois sur le territoire marocain et elles envisagent de nouvelles dessertes aériennes. Mais les retombées pour les opérateurs locaux du tourisme ne sont pas toujours au rendez-vous. De notre correspondant de retour de Chefchaouen, Une petite médina, nichée dans les montagnes du nord du Maroc. Ici, tout est peint en bleu azur. Bienvenue à Chefchaouen, le décor qui plaît tant aux touristes chinois. Cette petite ville a particulièrement la cote auprès de ces nouveaux touristes qui ont vraiment commencé à venir dans le royaume à partir de 2016, lorsque Rabat les a exemptés de visa. « Le tourisme chinois a été un moment donné une aubaine, je pense pour Chefchaouen, parce qu'il y a eu des arrivées en masse de clients chinois qui consommaient localement aussi bien dans les hôtels, les restaurants ou les cafés », explique Jaber Lahbabi, un opérateur touristique local. Un tourisme peu rentable Les flux ont rapidement augmenté à la veille de la crise du Covid. en 2019, 180 000 Chinois ont visité le royaume. Mais Chefchaouen a commencé à changer. Des restaurants chinois ont fait leur apparition par exemple. « Très vite, ils ont commencé à utiliser leurs réseaux, c'est-à-dire leurs réseaux de transports, leurs réseaux d'agences, leurs réseaux de guides », témoigne Jaber Lahbabi. « Ils ont des besoins bien spécifiques, certes, mais si le touriste vient à Chefchaouen, c'est pour connaître Chefchaouen, pour goûter aux produits du terroir. Si le restaurateur est chinois, si l'hôtelier est chinois, que nous apporte ce tourisme ? », se questionne l'opérateur marocain. Plus de navettes entre Shanghai et Casablanca Cette année marque le retour des touristes chinois dans le royaume. Ils devraient être 140 000 à visiter le pays, d'après l'Office national marocain du tourisme. Pour en attirer davantage, il faut plus de dessertes. À partir d'octobre, un avion reliera directement Shanghai et Casablanca, trois fois par semaine. Shin est venu d'Espagne, où il est étudiant : « Ce voyage, c'est pour célébrer l'obtention de mon diplôme. Chefchaouen est une jolie petite ville. Ici, les maisons sont bleues, j'adore le bleu, j'aime beaucoup cet endroit. » Ce Chinois de 22 ans a choisi de dormir dans une maison d'hôtes marocaine, mais vient de manger dans un restaurant chinois. « C'est vraiment surprenant pour moi, je n'imaginais pas trouver ça ici. Les Chinois, on est vraiment partout ! Le goût, c'est vraiment le même qu'en Chine », s'étonne ce touriste. L'Égypte fait figure de principal concurrent du Maroc sur ce segment. Pour améliorer sa compétitivité, le royaume vise le label « China Ready », un sésame officiel qui certifie les destinations répondant aux exigences et besoins spécifiques de cette clientèle. À lire aussiLa Tunisie et le Maroc connaissent une année touristique 2025 en demi-teinte
durée : 00:08:46 - Le Masque et la Plume - Le dernier film d'Olivier Laxe transporte le spectateur dans une rave clandestine au Maroc. Alors qu'une guerre menace, un père et son fils fuient à travers le désert à la recherche d'un être cher. Une expérience sensorielle et narrative saisissante qui a "presque" fait l'unanimité au Masque. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. (Rediffusion) Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
Reportage sur la 28ème édition du Festival de Fès des Musiques Sacrées du monde par Jeanne Lacaille. (Rediffusion) Première ville islamique du Maroc, cœur battant du soufisme, Fès abrite aussi Al Quaraouiyine, la plus ancienne université du monde musulman... on raconte que le grand mystique Ibn Arabi aurait eu ses premières illuminations à Fès ! Difficile en tous cas de résister à l'aura vibratoire de cette ville classée à l'Unesco, une cité de savoir, de foi, d'art et d'histoire au carrefour des cultures comme des spiritualités qui accueillait mi-mai la 28è édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde, placée sous le signe des «Renaissances». Des jardins de Jnan Sbil à la zaouia de Cheikh Sidi Ahmed Tijani au cœur de la médina, en passant par le Forum et les fortifications monumentales de Bab Al Makina, Jeanne Lacaille a traversé pour nous cette nouvelle édition du Festival de Musiques Sacrées du Monde. Au programme : la poésie soufie de l'océan indien et le deba de Mayotte avec les chanteuses de la Madarassati Toyaria, un pèlerinage et du dikr soufi du Maroc avec les chanteurs de la confrérie Tijaniyya, la résurrection du violon sokou des bergers peuls du Mali avec Adama Sidibé et Clément Janinet, de la transe psychédélique avec les Master Musicians of Jajouka et pour finir, une cérémonie qui convoque les esprits du jazz et du vodou haïtien avec le saxophoniste Jowee Omicil. Site Festival Fès. Reportage : Jeanne Lacaille Réalisation : Donatien Cahu.
À trois mois de l'ouverture de la CAN et à cinq ans de la Coupe du monde co-organisée par le Maroc, le vieux débat sur les incivilités ressurgit dans le royaume. Selon un sondage publié en mai, seuls 3% des Marocains estiment que le niveau de civisme dans l'espace public est élevé. L'enquête a entraîné dans son sillage la publication d'une avalanche d'articles qui disent tous la même chose : si le pays va briller grâce à ses infrastructures flambant neuves durant ces grands évènements sportifs, son image risque de souffrir du chaos qui règne encore dans ses rues. De notre correspondant à Casablanca, Un vieil immeuble des années 1930. La cour immense est traversée chaque jour par des centaines de personnes. Il n'y a pas un papier qui traîne par terre. Mohammed est le gardien de l'immeuble : « Les gens jettent leurs mégots, les épluchures de fruits, les emballages. Eux, ils jettent et moi, je ramasse. Je ne peux pas faire autrement. Moi, je suis gardien. À l'origine, mon travail, c'est juste de surveiller la porte. » Mais Mohammed se retrouve à faire le ménage : « Je souffre, je suis fatigué. Ce n'est pas normal, c'est la honte, franchement. » Le manque de propreté, c'est ce que dénoncent justement la majorité des sondés dans l'étude du Centre marocain pour la citoyenneté (CMC). Un millier de personnes interrogées sur toute l'étendue du royaume. Ils sont 70% à alerter sur le harcèlement des femmes et 60% à s'alarmer des infractions au Code de la route. « On vit dans l'anarchie. Il n'y a pas de respect. S'il y en avait, tout ça n'existerait pas. » Nawal habite à quelques mètres, avec ses deux enfants, dans un appartement situé juste au-dessus d'un bar. « La nuit, il y a des bagarres, les gens urinent dans la rue. Ça klaxonne tout le temps. Qu'est-ce que tu peux attendre de la nouvelle génération qui grandit dans cet environnement ? » L'incivisme, un fléau quotidien Des centaines d'articles ont été écrits dans la presse marocaine depuis la publication du sondage du Centre marocain pour la citoyenneté. Nawal, elle, se sent abandonnée par les autorités. Avec d'autres résidents, elle a organisé plusieurs « sit-in » pour réclamer la fin des nuisances, mais ça n'a rien donné pour l'instant : « On a fait des réclamations, on a été à la wilaya, on a même pris un avocat, mais on n'a eu aucun résultat. On ne sait pas si c'est un problème d'éducation ou si les gens s'en fichent tout simplement. Ils sont totalement inconscients. Sur la voie publique, ils ne respectent rien. » Les causes de l'incivisme font l'objet de toutes les hypothèses dans les médias marocains et les mesures qui permettraient d'améliorer la situation aussi. Si rien n'est fait, estiment-ils, c'est le « soft power » du Maroc qui risque d'être entravé.
C'est un article de Mali Actu qui parle de la déchéance de nationalité, comme « d'une arme politique en pleine transition militaire ». Le journal en ligne en veut pour preuve, le cas de « trois activistes tchadiens installés en France qui viennent d'être déchus de leur nationalité, accusés d'intelligence avec des puissances étrangères ». Pour Mali Actu, il s'agit là d'une « pratique étatique de plus en plus utilisée comme un outil politique dans plusieurs états du Sahel ». « Depuis l'arrivée au pouvoir de transitions militaires, des décisions similaires ont été prises contre des opposants et des personnalités publiques. Des voix indépendantes sont ainsi neutralisées », poursuit Mali Actu qui prend pour exemple le cas du Niger. Depuis le coup d'État de 2023, « plusieurs proches de l'ancien président Mohamed Bazoum ont été provisoirement déchus de leur nationalité. Pour les défenseurs des droits humains, remarque le journal, la mesure est surtout symbolique et vise à intimider les opposants ». Mais les conséquences sont lourdes pour les personnes qui se voient imposer cette déchéance, explique encore Mali Actu : « dans certains cas, la mesure peut rendre une personne apatride et la priver d'une protection internationale ». Disparitions et réquisitions La presse africaine revient également ce matin sur la libération, au Burkina Faso, de deux journalistes disparus depuis plus d'un an. Les disparitions forcées, c'est une autre des méthodes utilisées pour faire taire les voix discordantes. Mais pour Adama Bayala et Alain Traoré, alias Alain Alain, une page se tourne : « ils respirent l'air de la liberté recouvrée au Burkina », annonce Aujourd8.net qui se réjouit sans réserve. « Avec ces libérations, nous dit-il, la liste des hommes de médias libérés après quelque temps passé loin de leurs familles s'allonge et on ne peut que se féliciter que nos confrères retrouvent la possibilité d'aller et venir. » Afrik.com de son côté, note que la disparition d'Adama Bayala et Alain Traoré avaient eu lieu « dans un contexte marqué par les réquisitions arbitraires de la junte dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré. Officiellement, les autorités justifient des réquisitions par le décret de mobilisation générale contre les groupes armés djihadistes. Mais de plus en plus de Burkinabè y voient un instrument pour faire taire les voix critiques ». Il reste encore un journaliste « vraisemblablement réquisitionné », rappelle Jeune Afrique, il s'agit d'Atiana Serge Oulon, « enlevé à son domicile le 24 juin 2024 ». Problème politique Le Maroc est dans le viseur d'Afrik.com, et plus précisément son roi Mohamed VI. Dans un article au vitriol d'Afrik.com intitulé « Mohamed VI et les voitures de l'État : une monarchie en roue libre », le journaliste Malik Hamid s'exclame ainsi : « Au Maroc, la pauvreté gronde, les inégalités se creusent et la jeunesse désespère. Mais pendant ce temps, les moteurs vrombissent sous les ors d'un régime qui semble davantage préoccupé par le confort de ses élites que par les conditions de vie de ses citoyens ». C'est la ministre de l'Économie et des finances, Nadia Fettah, qui selon Afrik.com, « a révélé les dépenses faramineuses consacrées au parc automobile de l'État. (…) plus de trois milliards de dirhams par an, sont affectés à l'entretien, au carburant et au renouvellement des voitures de fonction de l'administration publique marocaine ». « Alors même que le pays se débat avec une inflation galopante, un chômage endémique et une crise sociale profonde, poursuit Afrik.com, l'État consacre des milliards à l'entretien d'un luxe bureaucratique. » Et ce n'est pas tout : « Le cœur du scandale, ajoute le site d'information, c'est que ces voitures ne servent pas seulement à des missions officielles, mais bien souvent à des trajets personnels, à des déplacements de confort, voire à des abus flagrants d'autorité ».
Episode 213: Entretien avec l'agro-vétérinaire Mohamed Sedrati Le projet « Archives d'histoire orale de la production intellectuelle maghrébine » vise à documenter les trajectoires de vie, les formations intellectuelles et les luttes politiques de plusieurs générations de femmes et d'hommes nord-africains qui ont contribué à la création de la culture écrite et parlée dans cette partie du monde. Les entretiens sont réalisés avec des économistes, planificateurs, nutritionnistes, architectes, sociologues ruraux et d'autres chercheurs algériens, marocains et tunisiens. Il s'agit de la toute première initiative au Maghreb visant à créer des archives écrites, orales et filmées du travail intellectuel de générations qui se sont battues pour construire leurs sociétés. Elle innove en rassemblant ces voix et en les portant à la connaissance d'un large public afin de mieux faire connaître les premiers aux seconds et de démocratiser l'accès au savoir dans notre région. Dans ce podcast, enregistré au Maroc en février 2022, Habib Ayeb, professeur émérite de géographie à l'Université de Paris 8, s'entretient avec l'Agro-vétérinaire Mohamed Sedrati, Ancien Directeur de l'Institut agronomique et vétérinaire Hassan II à Rabat (1984-2001). Équipe : Habib Ayeb, Géographe Max Ajl, Sociologue Ernest Riva Image : Leila Saadna Post-production : Benoît Kalka Découvrez la vidéo et l'interview en pdf Nous remercions notre ami Ignacio Villalón, étudiant en master à l'EHESS, pour sa prestation à la guitare pour l'introduction et la conclusion de ce podcast. Montage : Lena Krause, Boursière Résidente au Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT).
La plongée sportive en piscine (PSP), c'est la plongée qui met du rythme au bassin ! Dans cet épisode, Lucie reçoit deux ambassadrices de la discipline : Virginie Roux et Morgane Le Roux, membres de l'équipe de France. Elles racontent leur parcours, l'esprit de la PSP et ce qui fait son succès grandissant au sein de la FFESSM et de la CMAS.On retrace d'abord les racines de la PSP, entre héritage ludique des entraînements en club (vidage de masque, échanges d'embout, mini-tunnels) et structuration progressive en sport à part entière, avec un règlement harmonisé pour rivaliser entre nations. En France, de plus en plus de clubs l'intègrent en loisir comme en compétition.Virginie et Morgane nous guident ensuite dans les épreuves phares et leurs règles : le 100 m combiné, le 50 m émersion, le 50 m octopus, le 200 m trial et le relais 4×50 m torpédo.Côté technique, nos invitées détaillent les différents aspects réglementaires des différentes épreuves, le rôle du poumon-ballast ou le choix du matériel et des palmes — à adapter à la morphologie et à l'épreuve.Pour l'entraînement, évolution au cours de la saison : travail technique en début d'année puis exercices plus "explosifs" à l'approche des compétitions.Au-delà de la performance, l'épisode respire la convivialité : mixité assumée (épreuves en binôme mixte et relais paritaires), large brassage générationnel (de 12 à 74 ans) et forte présence féminine (près de la moitié des participantes). L'ambiance se prolonge autour des bassins… jusqu'à la fameuse rencontre gastronomique et culturelle des régions entre deux jours de compétition aux championnats de France.Au niveau international, derrière l'impressionnante école de l'Est (notamment la Russie), l'équipe tricolore se bat pour le podium face à l'Estonie, la Lituanie ou le Maroc et d'autres nations émergentes — preuve d'un niveau qui grimpe et tire la discipline vers le haut.Vous voulez tester la PSP ? Passez par votre club, vos instances locales FFESSM ou explorez les pages des clubs par activité.
Le Grand reportage week-end de ce dimanche est consacré à l'Afrique. En première partie, des anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. Cinq pays sont concernés, l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe. La chute du régime autoritaire de Salazar en 1974 et la Révolution des Oeillets ont signé la fin de la colonisation portugaise et l'avènement des indépendances jusqu'à l'année suivante. Au Portugal, la diaspora des anciens colonisés reste importante (entre 180 000 et 230 000 personnes), il y a toujours de nouveaux arrivants qui se mêlent à ceux arrivés dans les années 70 et plus tard... En seconde partie, direction la région d'Agadir, au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité, ils sont récoltés en très grand partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines 5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.
Bordée par une demi-douzaine de communes, la baie espagnole d'Algésiras, qui fait face à la colonie britannique de Gibraltar, est devenue l'un des lieux privilégiés des narcotrafiquants pour acheminer en Europe le haschisch produit au Maroc. Dans la partie la plus étroite du détroit, le littoral du royaume ne se trouve qu'à 14 kilomètres de là... De notre envoyé spécial dans la région d'Algésiras, Nous sommes sur la plage de Palmones, une jolie bourgade d'où l'on peut embrasser toute la baie d'Algésiras et le rocher de Gibraltar. À côté de nous, Lisardo Capote, le chef du service de vigilance douanière de la région. Il est l'un des meilleurs connaisseurs des circuits par lesquels le haschich arrive sur le littoral espagnol. On est sur la plage principale et Lisardo demande d'imaginer la scène, ici même. Elle se déroule au petit matin. Un speed boat vient d'accoster. Le dispositif est en place pour décharger des centaines de kilos de drogue. « Il y a comme un cordon de sécurité assuré par des adolescents munis d'un téléphone portable en cas de problème. Ensuite, il y a un groupe de gens qu'on appelle les "collas" qui déchargent l'embarcation et mettent sa cargaison dans des véhicules. En général, ce sont des voitures tout terrain qui permettent de transporter de grandes quantités de marchandises vers un lieu protégé », raconte Lisardo Capote. Ce genre de scène est presque courante, ici. L'opération est si bien organisée qu'une fois de plus, elle se déroule au nez et à la barbe des douaniers, de la police nationale et de la Garde Civile. D'autant plus que depuis 2010, les narcotrafiquants disposent de hors-bord semi-rigides dotés d'au moins trois moteurs de 300 chevaux chacun qui leur permettent de monter jusqu'à 120 km/heure, une vitesse bien plus rapide que celle des embarcations des policiers. Comme le confirme Luis Baltar, membre d'un syndicat de douaniers : « Nos moyens sont totalement insuffisants. Il faut une bien plus grande capacité pour pouvoir agir, plus de moyens humains et matériels. » À lire aussiEspagne: démantèlement d'un trafic de haschich par hélicoptères en provenance du Maroc Pour les policiers, affronter des narcotrafiquants aussi bien organisés, aussi puissants, c'est aussi, forcément, s'exposer au danger. Il s'agit de l'équivalent d'une course de Formule 1 en haute mer, selon un expert. En février 2024, deux gardes civiles audacieux avaient péri, écrasés par le speed boat de trafiquants. Un autre a été grièvement blessé en mars dernier. Mais le narcotrafic, ce n'est pas non plus qu'une question d'affrontements : la drogue n'est pas qu'une substance de passage, qui file vers le reste du pays et de l'Europe. Elle laisse aussi des traces, elle a des conséquences. Francisco Mena est le président de Coordinadora Alternativas, un collectif qui lutte contre les ravages du haschisch. « Le pire ravage que provoque la drogue, c'est la détérioration sociale qu'elle crée dans certains quartiers. Pas en raison de la consommation de la drogue, mais du mode de vie. Le trafic de drogue s'alimente du chômage, de la pauvreté, de l'exclusion sociale, et de l'absence d'opportunité. Elle capte donc avec facilité des jeunes qui, avec leur faible formation, sont exclus du marché du travail », confie-t-il. Récemment, dans le quartier de la Atunara, deux patrouilles de gardes ont été caillassés par 250 jeunes. « Sortez de là ! », criaient ces jeunes qui vivent presque essentiellement du haschich. Preuve que le fléau est très enraciné. À lire aussiEspagne: des trafiquants de drogue utilisaient des drones sous-marins dans le détroit de Gibraltar
Des Britanniques sixties au rivage d'Essaouira, en passant par un Brésil très seventies. Une playlist. Une fusion. Des musiciens. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen présente ses 5 titres obsessionnels. La cuvée de septembre est la suivante : - Trio Ternura, A Gira, tiré du 45 tours Trio Ternura, compacto 1973 (Universal Music, 2025) - Alvaro Lancellotti, Abre Caminho, tiré de l'album Arruda, Alfazema e Guiné (Amor in Sound, 2025) - Nick Drake, Strange Face (Rough Mix With Guide Vocal, 11th September 1968), tiré de la compilation « The Making of Five Leaves Left » (Island Records, 2025) - Amaarae, S.M.O., tiré de l'album Black Star (Golden Angel, 2025) - Saint Levant, Wain Maady Wain, tiré de l'album Love Letters (Deluxe) (Salxco, 2025). Puis retour sur la fusion du Maâlem Houssam Gania avec Marcus Gilmore au Maroc. Le batteur américain Marcus Gilmore et le Maâlem marocain Houssam Gania ont partagé la scène au festival Gnaoua et Musiques du Monde en juin 2025 à Essaouira, Maroc. Nous les avons rencontrés dans une salle de répétition souirie ouverte sur l'océan Atlantique. Avec le son des vagues... Et des mouettes ! Marcus Gilmore : le pouls du jazz moderne Marcus Gilmore est un batteur qui apporte une nouvelle voix au jazz, mêlant énergie, précision et profondeur émotionnelle dans chaque battement. Élevé dans une famille musicale, il a grandi entouré de rythmes, et aujourd'hui, il est l'un des noms les plus intéressants de la scène internationale. Au fil des années, il a joué avec des légendes comme Chick Corea, Vijay Iyer et Esperanza Spalding, tout en sculptant son propre chemin en tant que leader de groupe. Ses projets Actions Speak montre sa passion à pousser le jazz dans de nouveaux territoires, mélangeant groove, mélodie et liberté. En 2025, Marcus est attendu de sortir un nouvel album qui promet de plonger plus profondément dans son monde créatif, un pont entre les générations et les genres. De nature curieuse, il continue d'explorer des collaborations qui le stimulent et inspirent, vivre de sa musique, une force respiratoire sur scène et en studio. Houssam Gania : l'héritier Fils du légendaire Maâlem Mahmoud Gania et héritier d'une tradition gnaouie ancestrale remontant à Ba Massoud, Houssam Gania porte en lui l'âme de la tagnaouite. Né à Marrakech, il grandit au sein d'une famille profondément enracinée dans cette musique, aux côtés de son oncle Mokhtar Gania et de son frère aîné Hamza. Très jeune, il se distingue par sa maîtrise des traditions gnaoui, tout en restant ouvert aux rythmes du monde. Son talent, allié à une rigueur et un travail acharné, lui permet de se forger une identité musicale forte. En 2012, il accompagne son père pour un concert en Belgique, amorçant ainsi son parcours sur la scène internationale. Deux ans plus tard, en 2014, il fonde son propre groupe à Essaouira, et se produit au Maroc, en Angleterre et aux Pays-Bas. En 2016, il marque les esprits lors du concert hommage à son père et à Doudou N'diaye Rose au Festival Gnaoua d'Essaouira. La même année, il monte sur la scène de Mawazine pour une fusion avec Omar Sosa et Mehdi Nassouli, affirmant sa capacité à transcender les genres musicaux.
Des Britanniques sixties au rivage d'Essaouira, en passant par un Brésil très seventies. Une playlist. Une fusion. Des musiciens. Tous les mois, le critique musical Sophian Fanen présente ses 5 titres obsessionnels. La cuvée de septembre est la suivante : - Trio Ternura, A Gira, tiré du 45 tours Trio Ternura, compacto 1973 (Universal Music, 2025) - Alvaro Lancellotti, Abre Caminho, tiré de l'album Arruda, Alfazema e Guiné (Amor in Sound, 2025) - Nick Drake, Strange Face (Rough Mix With Guide Vocal, 11th September 1968), tiré de la compilation « The Making of Five Leaves Left » (Island Records, 2025) - Amaarae, S.M.O., tiré de l'album Black Star (Golden Angel, 2025) - Saint Levant, Wain Maady Wain, tiré de l'album Love Letters (Deluxe) (Salxco, 2025). Puis retour sur la fusion du Maâlem Houssam Gania avec Marcus Gilmore au Maroc. Le batteur américain Marcus Gilmore et le Maâlem marocain Houssam Gania ont partagé la scène au festival Gnaoua et Musiques du Monde en juin 2025 à Essaouira, Maroc. Nous les avons rencontrés dans une salle de répétition souirie ouverte sur l'océan Atlantique. Avec le son des vagues... Et des mouettes ! Marcus Gilmore : le pouls du jazz moderne Marcus Gilmore est un batteur qui apporte une nouvelle voix au jazz, mêlant énergie, précision et profondeur émotionnelle dans chaque battement. Élevé dans une famille musicale, il a grandi entouré de rythmes, et aujourd'hui, il est l'un des noms les plus intéressants de la scène internationale. Au fil des années, il a joué avec des légendes comme Chick Corea, Vijay Iyer et Esperanza Spalding, tout en sculptant son propre chemin en tant que leader de groupe. Ses projets Actions Speak montre sa passion à pousser le jazz dans de nouveaux territoires, mélangeant groove, mélodie et liberté. En 2025, Marcus est attendu de sortir un nouvel album qui promet de plonger plus profondément dans son monde créatif, un pont entre les générations et les genres. De nature curieuse, il continue d'explorer des collaborations qui le stimulent et inspirent, vivre de sa musique, une force respiratoire sur scène et en studio. Houssam Gania : l'héritier Fils du légendaire Maâlem Mahmoud Gania et héritier d'une tradition gnaouie ancestrale remontant à Ba Massoud, Houssam Gania porte en lui l'âme de la tagnaouite. Né à Marrakech, il grandit au sein d'une famille profondément enracinée dans cette musique, aux côtés de son oncle Mokhtar Gania et de son frère aîné Hamza. Très jeune, il se distingue par sa maîtrise des traditions gnaoui, tout en restant ouvert aux rythmes du monde. Son talent, allié à une rigueur et un travail acharné, lui permet de se forger une identité musicale forte. En 2012, il accompagne son père pour un concert en Belgique, amorçant ainsi son parcours sur la scène internationale. Deux ans plus tard, en 2014, il fonde son propre groupe à Essaouira, et se produit au Maroc, en Angleterre et aux Pays-Bas. En 2016, il marque les esprits lors du concert hommage à son père et à Doudou N'diaye Rose au Festival Gnaoua d'Essaouira. La même année, il monte sur la scène de Mawazine pour une fusion avec Omar Sosa et Mehdi Nassouli, affirmant sa capacité à transcender les genres musicaux.
Rachid Benzine est enseignant et chercheur associé au Fonds Ricœur. Il est l'auteur de nombreux textes plébiscités par le public et la critique, dont «Lettres à Nour», «Ainsi parlait ma mère», «Des mille et une façons d'être juif ou musulman», dialogue avec Delphine Horvilleur, «Voyage au pays de l'enfance» et «Les Silences des pères», grand prix du roman Métis. Son nouveau roman «L'homme qui lisait des livres» se déroule à Gaza. Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets – ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple. Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. «N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois», murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre, aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie – non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions. (Présentation des éditions Julliard) ILLUSTRATION MUSICALE : Our beloved ones, de RIM BANNA.
Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
C'est à la Une d'APAnews : « La deuxième réunion du Comité conjoint de suivi du traité de paix dans l'est de la RDC, signée le 27 juin dernier, s'est tenue mercredi à Washington ». Y participaient : la RDC, le Rwanda, les États-Unis, le Qatar, le Togo et l'Union africaine. Autant de participants qui ont reconnu « des lenteurs dans la mise en œuvre de certains volets de l'accord ». « Les discussions », poursuit l'Agence de Presse Africaine, « ont porté sur la violence récente dans l'est de la RDC et sur les mesures concrètes à prendre, pour assurer le respect des dispositions de l'accord ». Afrik.com, de son côté, cite le Département d'état américain, qui parle de « retards significatifs », alors que « des violences continuent d'ensanglanter l'est congolais, où les rebelles de l'AFC/M23 continuent de régner en maître dans les deux Kivu », précise le site d'information. « À ce stade », conclut Afrik.com, « l'Accord de Washington semble illustrer plus une dynamique diplomatique qu'une transformation concrète de la crise sécuritaire. Reste à savoir si la volonté politique des signataires pourra se traduire en actes tangibles dans les prochains mois, condition indispensable pour espérer une paix durable dans l'est congolais ». Matériel de fabrication russe Autre pays en proie à la violence : le Mali, où l'armée reçoit du nouveau matériel. « Le Mali se modernise » titre Bamada.net. « L'armée malienne reçoit du matériel militaire de pointe ». « Blindés, chars et camions ont été aperçus, provenant du port de Conakry. Ces matériels, de fabrication russe sont destinés à renforcer les capacités opérationnelles des FAMA (les forces armées maliennes) et à lutter efficacement contre toute menace pesant sur la paix et la stabilité du Mali », ajoute Bamada.net. Pas de chiffres sur ces livraisons d'armes, effectuées, précise l'Agence de Presse Africaine, « dans un contexte de multiplication des attaques jihadistes, notamment par engins explosifs improvisés, causant de lourdes pertes parmi les militaires et les civils ». Premier octobre Le Mali où, par ailleurs la rentrée scolaire se prépare. Rentrée fixée au premier octobre, « malgré les défis », remarque le Journal du Mali, qui s'inquiète : « Entre les pluies encore présentes, les milliers d'écoles fermées, et la suspension des subventions aux établissements catholiques, l'année scolaire s'annonce fragile ». D'autant que, rappelle le Journal du Mali, « la saison des pluies n'est pas encore terminée. Si les précipitations s'intensifient, la question d'un report (comme l'année dernière) pourrait à nouveau se poser, même si aucune décision officielle n'a encore été envisagée dans ce sens ». Pour le Journal du Mali, la situation de l'éducation reste préoccupante, « plus de 2 000 écoles sont fermées, fermetures liées à l'insécurité, aux catastrophes naturelles et aux faiblesses structurelles du système éducatif ». Gratitude Enfin, la tragédie du funiculaire de Lisbonne : un Marocain figure parmi les rescapés. Un Marocain qui a aidé une Française à s'extirper des débris du funiculaire, juste après la catastrophe. Afrik.com nous raconte la fin de la course folle du funiculaire, « la vitesse qui augmente, les freins qui ne répondent plus, le wagon qui sort de ses rails et fonce droit vers la façade d'un immeuble ». « Le Marocain », poursuit le site d'information, « légèrement blessé au bras a été projeté contre une barre métallique. Autour de lui, des corps, des sanglots, des appels à l'aide », et donc cette Française, « qui pendant quelques instants a perdu connaissance et qui est coincée sous un siège renversé, il va la dégager, aidé par un autre passager ». Le Marocain et la Française, précise Afrik.com, « ont accepté de témoigner anonymement dans un média local. Tous deux expriment une même gratitude : être en vie. »
Au programme de Radio foot internationale, ce lundi : le sacre du Maroc au CHAN 2025, Liverpool prend la tête du championnat anglais et l'Olympique Lyonnais s'impose sur le fil contre Marseille en Ligue 1 ! CHAN 2025, le sacre du Maroc à Nairobi (3-2) aux dépens des Malgaches Mais les Barea n'ont pas rendu la tâche facile aux Lions de l'Atlas. La Grande Île a néanmoins fêté ses médaillés d'argent. Une défaite aux allures de victoire ? Troisième sacre et record de titres pour les Rouge et Vert d'Oussama Lamlioui, qui termine meilleur buteur de cette édition. Le Sénégal remporte sa séance de tirs au but ! Et s'adjuge la médaille de bronze à Kampala, où les Lions affrontaient les Soudanais vendredi. Le onze de Souleymane Diallo a fait preuve de patience pour revenir au score. Une consolation pour une équipe qui remporte le prix du fair-play du tournoi ? À lire aussiCHAN 2025 : le Maroc s'impose face à Madagascar (3-2) et remporte son troisième titre Premier League : Szoboszlai délivre Anfield ! Le coup de patte du milieu hongrois face à Arsenal permet aux Reds de remporter un match verrouillé par les deux équipes et de compter trois points d'avance sur les Gunners au classement. Fin du feuilleton Isak ! L'avant-centre arrive sur les bords de la Mersey pour une somme record ! Newcastle s'offre le buteur allemand Nick Woltemade. Chelsea, West Ham, Sunderland et Manchester United vainqueurs. Les Red Devils s'imposent dans les arrêts de jeu face à Burnley ! La mauvaise passe des Cityzens, battus à Brighton ! Et pourtant, le serial buteur Haaland avait ouvert la marque. Rodri, lui, était titulaire pour la première fois depuis un an. Mais les Seagulls ont eu le dernier mot, après le vétéran Milner, Gruda, autre remplaçant, a scellé la victoire. Déjà deux revers en trois matches pour les Skyblues. À lire aussiFootball : Liverpool arrache la victoire contre Arsenal dans un choc terne (1-0) Ligue 1 : l'OL remporte le duel des olympiques dans son stade Les Phocéens ont pourtant bien résisté à 10 contre 11 avant le CSC fatidique du capitaine Balerdi. Les Gones de Paulo Fonseca sur une bonne dynamique, malgré les départs, dont celui de Mikautadze. Le Géorgien est venu saluer le public avant de partir pour Villarreal. Marseille tâtonne toujours, des renforts attendus alors que le mercato se termine ce soir ? 9 sur 9 pour l'OL comme pour le PSG. Trois buts des Parisiens en un quart d'heure à Toulouse, match prolifique conclu 6-3, avec un Joao Neves majuscule auteur d'un triplé. À lire aussiLigue 1 : l'Olympique Lyonnais, en supériorité numérique, s'impose sur le fil contre Marseille Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Éric Rabesandratana et Salim Baungally Technique/réalisation : Laurent Salerno – Pierre Guérin
Je reviens sur ma semaine de vacances passée au Maroc, avec Giovanni. Je t'emmène à Rabat, puis à Chefchaouen et à Tanger. Je te livre mes premières impressions, mes observations et mes découvertes. Pour t'abonner à la newsletter, c'est ici : https://frenchwithjeanne.kit.com/infolettre
Au programme de Radio foot internationale, ce lundi : le sacre du Maroc au CHAN 2025, Liverpool prend la tête du championnat anglais et l'Olympique Lyonnais s'impose sur le fil contre Marseille en Ligue 1 ! CHAN 2025, le sacre du Maroc à Nairobi (3-2) aux dépens des Malgaches Mais les Barea n'ont pas rendu la tâche facile aux Lions de l'Atlas. La Grande Île a néanmoins fêté ses médaillés d'argent. Une défaite aux allures de victoire ? Troisième sacre et record de titres pour les Rouge et Vert d'Oussama Lamlioui, qui termine meilleur buteur de cette édition. Le Sénégal remporte sa séance de tirs au but ! Et s'adjuge la médaille de bronze à Kampala, où les Lions affrontaient les Soudanais vendredi. Le onze de Souleymane Diallo a fait preuve de patience pour revenir au score. Une consolation pour une équipe qui remporte le prix du fair-play du tournoi ? À lire aussiCHAN 2025 : le Maroc s'impose face à Madagascar (3-2) et remporte son troisième titre Premier League : Szoboszlai délivre Anfield ! Le coup de patte du milieu hongrois face à Arsenal permet aux Reds de remporter un match verrouillé par les deux équipes et de compter trois points d'avance sur les Gunners au classement. Fin du feuilleton Isak ! L'avant-centre arrive sur les bords de la Mersey pour une somme record ! Newcastle s'offre le buteur allemand Nick Woltemade. Chelsea, West Ham, Sunderland et Manchester United vainqueurs. Les Red Devils s'imposent dans les arrêts de jeu face à Burnley ! La mauvaise passe des Cityzens, battus à Brighton ! Et pourtant, le serial buteur Haaland avait ouvert la marque. Rodri, lui, était titulaire pour la première fois depuis un an. Mais les Seagulls ont eu le dernier mot, après le vétéran Milner, Gruda, autre remplaçant, a scellé la victoire. Déjà deux revers en trois matches pour les Skyblues. À lire aussiFootball : Liverpool arrache la victoire contre Arsenal dans un choc terne (1-0) Ligue 1 : l'OL remporte le duel des olympiques dans son stade Les Phocéens ont pourtant bien résisté à 10 contre 11 avant le CSC fatidique du capitaine Balerdi. Les Gones de Paulo Fonseca sur une bonne dynamique, malgré les départs, dont celui de Mikautadze. Le Géorgien est venu saluer le public avant de partir pour Villarreal. Marseille tâtonne toujours, des renforts attendus alors que le mercato se termine ce soir ? 9 sur 9 pour l'OL comme pour le PSG. Trois buts des Parisiens en un quart d'heure à Toulouse, match prolifique conclu 6-3, avec un Joao Neves majuscule auteur d'un triplé. À lire aussiLigue 1 : l'Olympique Lyonnais, en supériorité numérique, s'impose sur le fil contre Marseille Avec Hugo Moissonnier : Philippe Doucet, Éric Rabesandratana et Salim Baungally Technique/réalisation : Laurent Salerno – Pierre Guérin