Podcasts about maroc

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maroc

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La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Le monde qui bouge - L'Interview : Sahara occidental, un contentieux de 50 ans - 11/11

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 5:41


Ce mardi 11 novembre, Djilali Benchabane, consultant en stratégie et géopolitique, était l'invité d'Annalisa Cappellini dans Le monde qui bouge - L'Interview, de l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier. Ils sont revenus sur le Maroc et la question du Sahara occidental. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 9 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 48:30


En première partie, le changement climatique. Dix ans après la COP de Paris et ses fondamentaux pour changer les choses, c'est à Belèm au Brésil que s'ouvre demain la grande conférence climat. Au coeur des préoccupations, notamment, la forêt. Et la plus vaste, l'Amazonie. Un des 4 reportages que nous lui consacrons porte sur l'archéologie. En cherchant bien, on voit dans cet imbroglio impénétrable de plantes géantes et humides qu'il était pénétré et cultivé il y a des millénaires. Les communautés indigènes avaient des pratiques durables. Leurs terres sont les mieux conservées. ... Le second reportage de notre émission nous emmène au Maroc, pays de culture et d'exportation illégale massive vers l'Europe de cannabis. Par go-fast sur les routes, par camionnettes entières, par bateau, le Maroc approvisionne le Nord. Mais au Maroc, tout en gardant la plante, une alternative est née pour tirer du cannabis des produits normaux, légaux. Amazonie 2/4: une forêt jardinée depuis des millénaires Deuxième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil : nous partons à la rencontre des archéologues brésiliens. Par leur travail, ils nous montrent que l'Amazonie n'est pas une forêt vierge, que les populations autochtones auraient gardée sous cloche. Elle est, au contraire, cultivée depuis des milliers d'années.  Quelles sont ces pratiques durables des communautés indigènes ? Pourquoi leurs terres sont les mieux conservées de cette immensité verte ?  Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.   Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Jacques Allix.

Invité Afrique
Festival Zamane au Maroc: «On travaille sur la transmission du patrimoine»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 7:40


Notre invité Afrique du jour nous emmène dans le sud du Maroc, aux portes du Sahara. Acteur culturel important, Halim Sbaï est le fondateur et le directeur du festival Zamane. Cet évènement, qui se tiendra du 14 au 16 novembre à M'Hamid El Ghizlane, met en valeur les traditions ancestrales, les cultures du désert et tisse des ponts avec les pays voisins, notamment le Mali en invitant des musiciens importants. Pour cette édition, c'est Vieux Farka Touré, le fils de feu Ali Farka Touré. Halim Sbaï est l'invité Afrique de Guillaume Thibault. À lire aussiMaroc: le festival Zamane a l'ambition de faire revivre les traditions

ComicsDiscovery
Une discussion passionnée avec Aniss El Hamouri – ComicsDiscovery S10E09 : Ils brûlent

ComicsDiscovery

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 111:03


Cette semaine dans ComicsDiscovery, nous avons eu la chance de recevoir Aniss El Hamouri, l'auteur du bouleversant Ils brûlent, publié chez 6 Pieds Sous Terre.Au fil d'une discussion passionnée, nous sommes revenus sur son parcours, ses débuts dans le fanzinat et sa manière unique d'aborder la bande dessinée. Ils Brulent d'Aniss El HamouriLe premier tome avait été un énorme coup de cœur collectif pour l'équipe.On lui avait même consacré un mini podcast sur Instagram pour partager notre enthousiasme à chaud.C'était en juin 2023, avec Diane, Judas et moi (James). On y parlait de tout ce qui nous avait frappé dans cette lecture.

Les enjeux internationaux
L'affaire Ben Barka, au cœur des secrets israélo-marocains

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 12:08


durée : 00:12:08 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Voilà soixante ans que l'opposant marocain au roi Hassan II, Mehdi Ben Barka, a été enlevé en plein Paris puis assassiné au terme d'une opération impliquant le Maroc, la France, mais aussi Israël... - réalisation : Félicie Faugère - invités : Ronen Bergman journaliste au New York Times

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
Quel statut juridique pour le Sahara occidental?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 39:29


​​​Au cours du debat Arbre à palabres, Eric Topona et ses invités reviennent sur la célébration par les Marocains, le 6 novembre 2025, du 50ème anniversaire de la Marche verte. Il sera aussi question de la portée de l'approbation par le Conseil de sécurité des Nations unies, le 31 octobre, d'une résolution reconnaissant le plan d'autonomie de Rabat pour résoudre le conflit du Sahara occidental.

Un jour dans le monde
Sahara occidental : pourquoi le Maroc a l'avantage, cinquante ans après la Marche verte

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 3:34


durée : 00:03:34 - Le monde à l'endroit - C'est un conflit parmi les plus anciens au monde qui oppose deux frères ennemis, le Maroc et l'Algérie. Un conflit en train de tourner au bénéfice du premier, avec la bénédiction des Etats-Unis. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Reportage Afrique
«On n'avait peur de rien»: 50 ans après la Marche verte au Sahara occidental, des témoins racontent

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 2:24


Il y a 50 ans, le 6 novembre 1975, des milliers de Marocains entrent sur le territoire du Sahara occidental. Des civils traversent alors la frontière à l'appel du roi Hassan II : c'est la Marche verte. Le chef d'État revendique ce territoire encore sous domination espagnole, estimant qu'il fait historiquement partie du Maroc et qu'il lui a été injustement spolié lors de la colonisation. Cette démonstration de force patriotique et populaire aboutit à la signature des accords de Madrid en 1975 et au retrait des Espagnols. Matthias Raynal a rencontré d'anciens marcheurs. De notre correspondant à Casablanca C'est un reportage radio, mais Ali, 72 ans, tient à répondre à l'interview, entouré de ses reliques. « Ça, c'est le Coran d'époque, c'est avec lui qu'on a récupéré le Sahara. C'était ça notre seule arme, avec ça, le drapeau du Maroc », expose le marcheur de l'époque. Les participants étaient des civils, la marche pacifique. Ali exhibe fièrement son wissam, la médaille qu'il a reçue pour cette marche. Il l'a accrochée au col de sa tunique sahraouie. Le 16 octobre 1975, le roi Hassan II s'adresse à la nation. Il appelle les Marocains à marcher vers le Sahara occidental. Il souhaite que 350 000 personnes s'y rendent pour montrer au monde que son pays n'abandonnera pas ses revendications sur ce territoire. « Au moment du discours, j'étais à la maison, avec ma famille. Il y avait un tel enthousiasme que quand je l'ai entendu, je me suis levé et je leur ai dit : ''je vais partir, notre roi nous demande de récupérer notre terre''. On est parti pour combattre la colonisation, pour poursuivre l'indépendance de notre pays », raconte Ali. Le 6 novembre 1975, l'ordre est donné de traverser la frontière. « On a mis des matelas sur les barbelés pour les mettre à terre. Le drapeau espagnol a été enlevé, on a hissé le drapeau marocain », continue-t-il.  Saadia avait seulement 16 ans. Elle se souvient de l'atmosphère qui régnait entre les participants. « On s'est retrouvées entre femmes de tout le Maroc. On était toutes contentes. On n'avait peur de rien. C'était comme si on faisait le pèlerinage ! », explique-t-elle. Elle traversait son pays et rencontrait des Sahraouis pour la première fois. « À Tarfaya, les femmes Sahraouies venaient nous voir, elles venaient passer la journée avec nous dans les tentes, elles étaient contentes qu'on soit là. On s'est liées d'amitié, on passait notre temps ensemble à rigoler, à discuter », poursuit-Saadia.  À son retour à Casablanca, elle prit conscience de ce qui venait de se passer. Saadia, Ali et les autres furent accueillis en héros. Tout le monde les attendait. Et partout, se répétaient les mêmes scènes de liesse. À lire aussiSahara occidental : 50 ans après la Marche verte, l'ONU fait évoluer sa position au profit du Maroc

L'Echo du monde
Comment le Maroc a écarté l'Algérie sur la question du Sahara

L'Echo du monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 4:33


Il aura fallu au Maroc cinquante ans de travail diplomatique avant de voir le conseil de sécurité de l'ONU lui apporter son soutien au sujet du Sahara occidental. Un tournant décisif qui a fait de grands perdants : les Sahraouis du front Polisario et leur fidèle soutien, l'Algérie. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

20 minutes pour comprendre
Le Tour du monde de l'actualité - octobre 2025

20 minutes pour comprendre

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:56


Dans ce nouveau tour du monde de l'actualité, l'équipe de Global Initiativ' revient pour vous sur les grands moments de l'actualité internationale du mois de septembre 2025.Dans cet épisode, Juliette vous explique la nouvelle feuille de route "Défense" de la Commission européenne.Rémi traite quant à lui du plan "Trump"' sur Gaza.Marianne revient quant à elle sur le mouvement de la génération Z au Maroc.Alexandre parle, lui, des conséquences du "shutdown" aux USA.Enfin, Théophile conclut cet épisode en analysant les enjeux des accords de défense signés entre l'Australie et la Papouasie Nouvelle-Guinée.Pour plus d'informations sur l'actualité internationale, vous pouvez suivre Global Initiativ' sur ses réseaux : www.instagram.com/global.initiativ/, www.facebook.com/global.init et https://www.linkedin.com/company/global-init.  Vous souhaitez nous rejoindre sur Facebook ? C'est ici : https://www.facebook.com/20MPC/. Suivez le podcast ! Il est désormais sur X/Twitter : @20MPC_podcast & LinkedIn !   Générique : Léopold Corbion (15 Years of Reflection)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Franck Ferrand raconte...
Mohammed V, sultan et roi : qui était le père de l'indépendance du Maroc ?

Franck Ferrand raconte...

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 21:19


De l'exil à la gloire, Mohammed V a incarné le passage d'un royaume sous tutelle à une nation souveraine. Père de l'indépendance marocaine, il a fait de la monarchie l'âme d'un pays en renaissance. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:21


(00:00:44) Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer (00:07:08) Lafarge en Syrie: le pari trop risqué d'une entreprise en zone de conflit (00:12:59) Que change la grande victoire diplomatique du Maroc au Sahara occidental?

Invité Afrique
Khadija Mohsen-Finan: au Sahara occidental «il faut un schéma de décentralisation pour que l'autonomie s'instaure»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 8:46


On l'a appris mardi soir, le Maroc décrète que le 31 octobre sera une nouvelle fête nationale. En effet, vendredi 31 octobre dernier, à New York, le Conseil de sécurité de l'ONU a voté une résolution qui prend position pour le plan d'autonomie du Sahara occidental présenté par le Maroc. Pourquoi l'Algérie n'a-t-elle pas pris part au vote ? Quelles sont les options politiques et militaires qui restent pour le Front Polisario ? La politologue Khadija Mohsen-Finan, spécialiste du Maghreb et membre du comité de rédaction de la revue Orient XXI, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Khadija Mohsen-Finan, qu'est-ce qui change avec le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité ? En réalité, ça change beaucoup de choses, parce que c'est ce qu'attendaient les Marocains, c'est-à-dire la reconnaissance par la communauté internationale de ce que Hassan II appelait leur titre de propriété sur le Sahara. Et au moment où plusieurs États, comme les États-Unis, comme la France, comme la Grande-Bretagne, s'apprêtent à investir dans ce territoire, il fallait absolument dépasser, si vous voulez, le fait qu'on était dans un schéma colonial, puisque ce territoire était à décoloniser. Donc, il fallait sortir de ce schéma de colonisateurs et colonisés. Et c'est ce qui a été fait par le vote de vendredi dernier au Conseil de sécurité des Nations unies. Alors, on savait à l'avance que les Américains, les Anglais et les Français allaient voter pour ce plan d'autonomie proposé par le Maroc, mais on ne savait pas ce qu'allaient faire les Russes et les Chinois. Et c'est peut-être ça la nouveauté, non ? Alors les Russes et les Chinois, disons que le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita s'est rendu à Moscou et les Marocains ont eu l'assurance que les Russes pouvaient tout à fait ne pas leur tenir rigueur de la situation. Et très probablement, la dernière mouture du texte de la résolution a été faite pour que les Russes et les Chinois puissent justement s'abstenir et ne pas voter contre, en y ajoutant le terme de « autodétermination ». Ça, c'est très précieux pour les Russes, c'est très précieux pour les Chinois. Mais j'ajouterai que, depuis quelques années, les Russes entretiennent de très bonnes relations avec le Maroc. On n'est plus du tout dans le schéma de la guerre froide. Et c'est donc la première fois que Moscou et Pékin ne disent pas non à un texte qui « estime qu'une véritable autonomie sous souveraineté marocaine pourrait représenter la solution la plus réalisable » au Sahara occidental ? Absolument. Alors maintenant, on peut s'attendre justement à ce que Russes et Chinois soient attentifs au type d'autonomie qui va être mise en place par le Maroc dans cette région. À lire aussiSahara occidental: le Conseil de sécurité de l'ONU apporte son soutien au plan marocain Pourquoi l'Algérie, qui est membre cette année du Conseil de sécurité, a refusé de prendre part au vote de vendredi ? Alors ça reste quand même très surprenant. Très probablement parce que l'Algérie veut revenir sur la scène régionale et internationale, qu'elle compte beaucoup sur un partenariat économique et stratégique avec Washington, avec les États-Unis et que finalement, elle a peut-être accepté d'être dans ce que certains pourraient appeler la realpolitik. Mais c'est malgré tout une manière de tourner le dos au Front Polisario, à l'autodétermination qu'elle a portée quand même depuis 50 ans. Peut-on parler d'un début de lâchage du Polisario par l'Algérie ? Très probablement parce que, si vous voulez, s'il y a une sortie honorable par ce texte de résolution, personne ne sait ce que vont devenir aujourd'hui les Sahraouis de Tindouf, ce que va devenir la cause sahraouie. Personne n'en parle et je ne pense pas du tout qu'ils vont continuer à être parrainés à être protégés par Alger. Et c'est bien leur inquiétude d'ailleurs. Et dans les dernières déclarations du Front Polisario, on peut entrevoir malgré tout un désespoir. Le ministre des Affaires étrangères du Front Polisario affirme que son mouvement n'acceptera le plan marocain que si la population sahraouie le valide par référendum. Oui, c'est ce qu'il avait dit. Mais si vous voulez, on ne peut pas donner de traduction réelle à ses propos, puisque le Front Polisario seul ne peut pas affronter le Maroc. Et de toutes les manières, il devait attendre l'autorisation d'Alger pour agir sur le plan militaire. Aujourd'hui, vous dites que la balle est dans le camp du Maroc qui doit préciser, qui doit détailler son plan d'autonomie, c'est ça qu'il doit faire ? Peut-être des concessions politiques aussi ? C'est ce que lui impose l'application d'une autonomie réelle. Aujourd'hui, l'autonomie réelle, si on voulait l'appliquer au Maroc, le schéma politique marocain ne le permettrait pas. Il faut qu'il y ait un schéma de décentralisation et de démocratisation de ce pays pour que l'autonomie puisse s'instaurer. Mais ce sont beaucoup de questions. On ne sait pas ce qui va se passer au niveau national marocain et au niveau régional, pour qu'il y ait véritablement une autonomie et que les Sahraouis puissent trouver leur place. À lire aussiLes Marocains fêtent dans les rues la résolution de l'ONU sur le Sahara occidental

Chronique des Matières Premières
Les exportations d'oranges égyptiennes bousculées par les bons prix du jus

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 1:51


La prochaine saison d'exportation des oranges égyptiennes se prépare, elle débutera d'ici à quelques semaines, mais elle inquiète déjà certains acteurs de la filière. L'Égypte est le premier exportateur mondial d'oranges fraîches, mais fait face à des défis de plus en plus nombreux. Parmi les défis qui se posent depuis longtemps et qui restent d'actualité, il y a la production d'oranges de meilleure qualité. La majorité des fruits égyptiens sont encore trop petits et ont tendance à reverdir en fin de saison quand la chaleur devient trop forte dans les vergers. Le climat est une des limitations pour la production égyptienne. D'autres défis sont plus récents, comme la reconquête du marché asiatique, qui a périclité suite à la baisse du trafic maritime sur le canal de Suez, ou encore le développement de l'industrie du jus dans le pays. Le marché mondial a offert des prix très rémunérateurs ces deux dernières années, qui ont grimpé à partir de fin 2022  jusqu'à 7 000 dollars la tonne à l'automne 2024. Les entrepreneurs égyptiens ont saisi l'opportunité et doublé les capacités de transformation du pays, pour atteindre 600 000 tonnes en 2024/2025. De nouvelles usines devraient encore ouvrir en 2026. Il y a désormais une véritable compétition interne, entre le secteur du frais et celui du jus qui est à la recherche de volumes à traiter et qui continue à payer un prix intéressant même s'il a été divisé par deux par rapport à son pic. Cette compétition va obliger le pays, historiquement numéro 1 mondial de l'orange fraîche, à réguler son marché. « L'Égypte est aujourd'hui à la croisée des chemins » résume Éric Imbert chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Concurrence sud-africaine très limitée L'Afrique du Sud qui a vu ses exportations aux États-Unis baisser en raison des droits de douane, pourrait-elle faire de l'ombre à l'Égypte ? C'est ce qu'estiment des exportateurs égyptiens. Mais les ventes sud-africaines vers les États-Unis ont simplement baissé, et surtout, elles ne représentent en moyenne que 50 000 tonnes, un volume relativement marginal. L'autre élément essentiel, c'est que la production d'Égypte arrive entre janvier et mai, alors que les oranges sud-africaines sont disponibles, en Europe, entre juillet et octobre. « L'Afrique du Sud n'a pas gêné et ne devrait pas gêner la commercialisation future des oranges d'Égypte » estime l'expert du Cirad. Si les Égyptiens ont moins exporté cette année vers l'Europe - 425 000 tonnes contre 573 000 tonnes en 2023/2024 - c'est avant tout qu'ils ont moins produit par rapport à l'année d'avant, qui était une année exceptionnelle, que leurs fruits manquent toujours de compétitivité et que l'attractivité du jus reste toujours très forte.  Une année record pour l'Afrique du Sud Si les Égyptiens ont peur de voir le marché se rétrécir, c'est qu'il y a eu, dans les faits, beaucoup d'oranges sud-africaines sur le marché. L'Afrique du Sud a fait en 2025 ses meilleurs chiffres. Le pays a exporté, entre juin et octobre, 95 millions de colis de 15 kilos d'oranges fraîches, un record rendu possible grâce à la production des nouveaux vergers qui ont vu le jour ces dernières années sur 5 000 ha. Une partie de ces volumes sont arrivés en Europe : l'Afrique du Sud a profité de la moindre production espagnole pour prendre des parts de marché, sans pour autant prendre la place de l'Égypte. La saison qui va démarrer offre même des opportunités. La récolte espagnole s'annonce toute petite, et ne pourra pas être comblée par le Maroc, « le marché européen s'annonce donc très ouvert pour l'Égypte » selon Éric Imbert. À lire aussiCrise en mer Rouge: l'orange égyptienne privée de ses débouchés asiatiques

Grand reportage
Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 19:30


Le Maroc est réputé à travers le monde entier pour la qualité de sa résine de cannabis. C'est le plus gros producteur de la planète. Problème, jusque-là, seuls les narcotrafiquants en profitaient réellement, exploitant un terroir unique dans le nord du pays. À flanc de montagnes, dans le Rif, les champs de marijuana s'étendent à perte de vue. Il y a quelques années, l'idée a germé dans l'esprit des autorités : extirper cette économie de l'illicite et de l'informel, pour en faire une culture légale. Agriculteurs, coopératives de transformation, exportateurs, une nouvelle filière se déploie. «Au royaume du cannabis, la révolution du chanvre légal», un Grand reportage de Matthias Raynal. 

Afrique Économie
Maroc: la plateforme espagnole de livraison Glovo dans la tourmente et en passe de perdre son monopole

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 2:16


Implantée en 2018 dans le royaume chérifien, la plateforme numérique espagnole de livraison Glovo domine le marché marocain. Mais son hégémonie est aujourd'hui remise en cause. Un temps dans le viseur du Conseil de la concurrence, Glovo doit faire face à l'émergence de nouveaux acteurs et gérer en interne les mouvements sociaux à répétition de ses livreurs. Le 1ᵉʳ septembre dernier, devant le siège social de Glovo Maroc à Casablanca, la capitale économique du Maroc, des coursiers en grève organisent un sit-in. Ils dénoncent leurs conditions de travail. « Le travail a tellement empiré ces derniers temps, déplore Mohammed, qui fait partie des livreurs désormais affiliés à l'Union marocaine du travail (UMT). On a touché le fond. En dix heures, tu peux faire 22 livraisons et tu n'auras même pas gagné 20 euros ! Nous avons des revendications justes, nous voulons revenir à l'ancienne tarification. » « On a touché le fond », selon un coursier Rachid, un étudiant, travaille de temps en temps pour la plateforme. « J'ai eu un accident, pas très grave, mais un accident quand même, raconte-t-il. Au téléphone, l'une des choses que le support m'a demandées, c'est si la commande était intacte pour envoyer un autre livreur. En fin de compte, le plus important pour eux, c'est la commande. Toi, le coursier, tu peux arrêter, ils trouveront toujours quelqu'un pour te remplacer. » Considérés comme auto-entrepreneurs, ils doivent tout payer : moto, cotisations sociales et impôts. En cas d'accident, Glovo n'est pas responsable… Fin des clauses d'exclusivité Mais l'entreprise accumule les déboires ces derniers mois. Elle a été accusée d'abus de position dominante par le Conseil de la concurrence et a fini par conclure cet été un protocole transactionnel. Glovo Maroc s'est ainsi engagé à changer certaines de ses pratiques, notamment à mettre fin aux clauses d'exclusivité. « N'importe quel snack ou café ou restaurant pourra travailler avec Glovo ou bien avec d'autres opérateurs, résume l'économiste Mohamed Jadri. Deuxième élément, la commission est aujourd'hui plafonnée à 30%, alors que dans le passé, elle pouvait monter parfois jusqu'à 45 % ». Concurrents marocains Glovo devra aussi renforcer les droits des coursiers. « Après le contentieux entre le Conseil de la concurrence et la société Glovo, on vient d'ouvrir une nouvelle page qui va donner un nouveau souffle pour permettre à d'autres investisseurs d'investir dans le marché de la livraison », conclut le chercheur. Certains voudraient tirer profit de cette mauvaise passe de Glovo. De nouveaux acteurs partent actuellement à la conquête du marché. Les marocains Kooul et Kaalix, et même le géant américain Uber Eats, pourraient se lancer bientôt au Maroc. Glovo n'a pas donné suite à nos demandes d'interview. À lire aussiUn an après la «loi Riders» en Espagne, le salariat ne fait pas forcément rêver les livreurs

Le 13/14
Benoit Chervalier, regarder l'Afrique au delà des crises et des guerres

Le 13/14

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 59:04


durée : 00:59:04 - Le 13/14 - par : Bruno Duvic - De la Tanzanie au Soudan en passant par le Cameroun et le Maroc, les crises africaines dominent l'actualité ces dernières semaines mais nous allons essayer dans les prochaines minutes de dresser un tableau plus complexe d'un contient qu'on présente encore trop souvent comme uniforme Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Amine Belmzoukia (Maroc) et Mazoughou Goepogui (Guinée)

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 3:50


Dans le palmarès cette semaine, deux innovateurs qui ont participé à la semaine l'Afrique des solutions qui s'est tenue à Paris du 24 au 25 octobre. Un événement dédié aux innovateurs qui conçoivent des solutions pour relever les défis économiques, écologiques et sociaux du continent. D'origine marocaine, Amine Belmzoukia est l'une des figures de la technologie mondiale. Président de la Fédération internationale de l'intelligence artificielle, bâtisseur de solutions concrètes, il défend une intelligence artificielle, éthique, inclusive et accessible au service d'un développement durable, notamment dans les pays du sud. Diplômé en science et physique de l'Université Gamal Abdel Nasser de Conakry Mazoughou Goepogui de son côté, est avant tout, un passionné d'informatique. Pour aider les élèves à réviser leurs leçons, l'enseignant chercheur a conçu Magoe Éducation. Une application qui fonctionne hors connexion internet.

La marche du monde
«Deberlinization», comment sortir de l'impasse coloniale ? (Épisode 2)

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 48:29


Épisode 2 : Refaire l'histoire. Une conférence historique pour sortir de l'impasse coloniale soutenue par le griot de la jeunesse africaine Tiken Jah Fakoly, où intellectuels et artistes se sont retrouvés pour revisiter la Conférence berlinoise de 1885… quand ils ont partagé le monde. Mais comment refaire l'histoire ? Berlin 1885. Le chancelier allemand Otto von Bismarck convoque une conférence à Berlin afin d'organiser le partage du continent africain entre les puissances industrielles et militaires émergentes. Cette réunion, à laquelle participèrent quatorze pays européens, les États-Unis et l'Empire ottoman, visait principalement à préserver leurs intérêts extractivistes et commerciaux. Ce processus a conduit à une profonde fragmentation des structures politiques endogènes du continent africain, marquant durablement son histoire politique, économique et sociale. Pour les Africains, ce processus inaugura une ère de résistance et de lutte pour l'autodétermination. Berlin 2001. Mansour Ciss Kanakassy, ​​plasticien berlinois d'origine africaine, imagine le Laboratoire de Deberlinization. L'artiste développe des outils symboliques afin de tracer un chemin vers l'émancipation. Ce kit d'urgence comprend un Global Pass pour faciliter la liberté de circulation le monde, ainsi que l'AFRO, une monnaie imaginaire panafricaniste, libérée des contraintes du CFA (indexation sur les garanties de change et de la tutelle des banques centrales exogènes). À la croisée de la création artistique et de la critique sociale, le laboratoire de Deberlinization invite à la réflexion sur la possibilité (individuelle ou collective) d'une refonte du lien civil au sein et en dehors de l'État postcolonial. Berlin 2025. À l'initiative du Professeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikung, directeur de HKW, la Conférence Deberlinization s'inscrit dans la continuité de l'utopie performative imaginée par Mansour Ciss Kanakassy pour considérer les conditions possibles d'un récit alternatif sur l'ordre du monde et son avenir, une poétique transformatrice de la relation entre l'action créatrice et les formes de résistance, l'histoire, la mémoire, la prospective – bref, un champ d'expérience et un horizon d'attente. Dans ce second épisode, vous écoutez les voix de Bonaventure Soh Bejeng Ndikung (directeur et directeur artistique de Haus der Kulturen der Welt), Tiken Jah Fakoly, (chanteur et activiste) soutien de la manifestation, Célestin Monga, (professeur d'économie à Harvard), Simon Njami, (écrivain et commissaire d'exposition) et Yousra Abourabi, (professeure de sciences politiques à l'Université de Rabat). Pour écouter l'épisode 1 c'est ici. Un grand merci à toute l'équipe de HKW à Berlin et particulièrement à son directeur Bonaventure Soh Bejeng Ndikun pour nous avoir accordé ce grand entretien :     Valérie Nivelon : En introduction de cet évènement DEBERLINIZATION, vous avez demandé une minute de silence à la mémoire de Lawrence, un jeune Noir tué par des policiers au printemps 2025. Quel lien établissez-vous entre la mort de ce jeune homme et la conférence de Berlin de 1885 ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La mort de Lawrence est en fait un assassinat. Il a été tué par un policier et ce n'était pas par hasard, en fait, on lui a tiré dessus par derrière. Et la police a essayé de mentir en accusant Lawrence d'avoir attaqué un policier, ce qui s'est avéré faux. Il s'agit en fait de la longue histoire du racisme et de la déshumanisation, dont la Conférence de Berlin est un moment essentiel. Cette rencontre qui a eu lieu ici à Berlin en 1884-85 pour partager le continent africain sans les Africains, sans tenir aucunement compte de leur intérêt, sans aucun respect pour les cultures africaines et encore moins les êtres humains réduits au même niveau de statut que les machines pour travailler dans les plantations afin de créer des ressources pour l'Europe. C'est un acte de déshumanisation qui a été institutionnalisé dans cette conférence et qui a perduré dans les institutions, pas seulement en Europe, mais aussi en Afrique et un peu partout dans le monde. Donc la mort de Lawrence a un lien direct avec cette conférence.   Valérie Nivelon : Votre intérêt pour l'impact de la conférence de Berlin sur la déshumanisation des Africains ici en Allemagne, en Europe, mais aussi sur la brutalisation des sociétés africaines remonte-t-il à la création de Savvy Contemporary dont vous fêtez les 15 ans de création ?  Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Oui, c'est une très bonne question d'autant que Savvy a été fondé en 2009 pour une raison très simple, celle de notre invisibilité dans les institutions culturelles allemandes alors que la relation entre le continent africain et l'Europe est très forte. C'était très, très rare de voir les artistes, les penseurs des autres continents ici représentés à Berlin. Donc on a voulu tout simplement créer un espace où on peut présenter les philosophies plurielles du monde, les pensées du monde, les littératures, les poésies du monde. Et donc on a créé un espace qui n'est pas limité à une géographie, mais ouvert à tout le monde depuis Berlin, dont on ne peut pas négliger l'histoire. Des histoires multiples qui coexistent depuis bien avant la colonisation puisque le Royaume de Prusse a déjà des implantations coloniales au XVIIè siècle. Et donc en 2014, pour les 130 ans de la conférence de Berlin, on a invité le curateur camerounais Simon Njami pour imaginer une exposition sur cette histoire et il a fait une proposition qui était géniale «Nous sommes tous les Berlinois». C'était une belle provocation, mais c'était surtout dire : «Si le président américain J.F Kennedy pouvait dire «Je suis un Berlinois» en étant à Berlin pendant quelques heures en 1963 en pleine guerre froide, alors nous autres qui venions d'une Afrique violemment transformée par le Conférence de Berlin, sommes également des Berlinois !» Et on a fait cette exposition et une grande conférence où il y avait des sujets sur les projets, sur la restitution, sur les droits humains etc. Et il était clair que, en 2024-25, il fallait continuer à refaire l'Histoire ! Et ce n'est pas que l'histoire des Africains, c'est l'histoire du monde.   Valérie Nivelon : Lorsque vous créez l'espace, Savvy pour inscrire une géographie africaine ici à Berlin. Est-ce que vous vous sentez en communion avec Présence africaine, telle que Alioune Diop l'a conçu, c'est-à-dire pour inscrire un espace géographique africain à Paris à la sortie de la Deuxième Guerre mondiale ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung  Tout à fait. Ça procède du même état d'esprit. Alioune Diop a fondé la revue Présence africaine en 1947 à Paris, mais très vite des publications ont vu le jour sur le continent. Je pense à la revue Abbia, qui a été fondée au Cameroun en 1962, l'une des toutes premières revues de la culture postcoloniale fondée par le professeur Bernard Fonlon, Marcien Towa et Eldridge Mohammadou. Je pense également à Souffles, lancé en 1966 au Maroc, par des jeunes poètes et artistes peintres, mais aussi la Revue Noire, qui est plus récente mais qui était tellement importante pour pouvoir imaginer un lieu de fédération de nos savoirs. C'est dans cette généalogie intellectuelle que nous avons démarré Savvy, pas seulement avec un lieu, des expositions, mais aussi avec une publication Savvy journal. Donc ça, c'est un peu la généalogie intellectuelle de Savvy, sachant que nos références sont beaucoup plus nombreuses.   Valérie Nivelon : Ce que je trouve très intéressant, c'est l'affirmation d'une présence africaine par les Africains eux-mêmes. Et vous avez d'ailleurs tenu à rendre hommage à l'un des tout premiers Africains universitaires diplômés ici à Berlin. Est-ce que vous pouvez nous dire pourquoi vous tenez à ce que l'on se souvienne de lui ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Et bien, nous sommes dans mon bureau ici à Berlin, à la Maison des Cultures du Monde et en face de nous, une peinture d'un jeune Camerounais qui s'appelle Adjani Okpu-Egbe. Et sur cette peinture, on peut lire le nom Anton Wilhelm Amo, personnage tellement important dans notre histoire. Il a été kidnappé au début du XVIIIè siècle, dans son village situé dans l'actuel Ghana, et offert comme cadeau au duc de Brunswick-Lunebourg. Et il a été prénommé Anton comme le duc. Pouvez-vous imaginer qu'un être humain puisse être offert comme un cadeau ? Il a néanmoins reçu une éducation sérieuse et il a étudié au Collège de philosophie à l'Université de Halle. Anton Wilhem Amo est donc un ancien esclave devenu le premier Africain à avoir obtenu un doctorat dans une Université européenne ! Je considère qu'il fait partie de l'histoire de l'Allemagne et de l'Histoire de la philosophie en Allemagne alors qu'il a été effacé de l'histoire de la philosophie de l'Europe pour les raisons que nous connaissons tous. Mais c'est notre devoir de rendre visible son travail. Donc, en 2020, j'ai fait une exposition qui s'appelait The Faculty of Sensing, pour rendre hommage à l'une de ses thèses, et pour moi, c'était important. Pas seulement de faire connaitre sa biographie, mais aussi sa pensée. Et on a invité une vingtaine d'artistes de partout, du monde, et 90% n'avaient jamais entendu parler d'Anton Wilhem Amo.. ce n'est plus le cas !   Valérie Nivelon : Savvy Contemporary a été une expérience intellectuelle et artistique prémonitoire et quinze ans après sa création, vous dirigez La maison des cultures du monde et vous êtes également le premier Africain à diriger une institution culturelle européenne de cette envergure. 140 ans après le Conférence de Berlin, vous avez choisi de créer l'événement DEBERLINIZATION. Pourquoi avez-vous sollicité la présence de Mansour Ciss Kanakassy, à l'origine de ce concept ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : Je connais le travail de Mansour Ciss Kanakassy depuis longtemps et Mansour, qui est Sénégalais, a proposé un laboratoire de DEBERLINIZATION et sur l'affiche qu'il a créée pour l'annoncer, on peut voir la porte de Brandenburg à Berlin et la carte de l'Afrique. Et dans les différentes manifestations dans lesquelles il se produit, il propose ses billets AFRO, monnaie commune africaine qu'il a inventée en réponse au CFA. Son projet artistique est à la fois très provocateur et très concret, d'avant-garde. Comme James Baldwin le disait. «Quel est le rôle de l'artiste, c'est de poser des questions à des réponses qui sont déjà là». Et la question la plus importante du XXè siècle et XXIè siècle, c'est une question d'économie en fait et des moyens d'échange. Donc la monnaie. Mais comme vous le savez, la plupart des pays en Afrique francophone utilisent cette monnaie coloniale qui s'appelle le CFA. Pourtant, depuis l'indépendance, les grands politiciens panafricanistes comme Nkrumah, comme Olympio, comme Sankara ont toujours dit que l'Afrique ne peut sortir de la domination coloniale sans créer sa propre monnaie. Et ces nationalistes ont été soit renversés, soit assassinés. Donc on en est là. Les politiciens parlent, mais les artistes font. Mais la monnaie est aussi un vecteur de savoir, une archive. Donc si vous regardez les billets AFRO de Mansour, vous voyez l'image de Cheikh Anta Diop. Vous voyez l'image de Kwame Nkrumah. Vous voyez l'image de Sankara, de Bathily, d'Aminata Traoré, de celles et ceux qui ont œuvré pour le monde africain.   Valérie Nivelon : Est-ce que vous pouvez nous parler de votre conception de la culture ici à la Maison des cultures du monde, vous incarnez une présence africaine ici à Berlin, vous avez une responsabilité en tant que directeur d'une institution culturelle, que revendiquez-vous dans votre façon de penser cette DEBERLINIZATION ? Bonaventure Soh Bejeng Ndikung : La DEBERLINIZATION ne peut avoir un sens uniquement si c'est une expression pluridisciplinaire. Bien sûr, on a invité un économiste comme Célestin Monga, mais également des personnalités du monde de la culture.. Ça a toujours été important dans ma pratique de faire savoir que l'Université n'a pas le monopole de la fabrique des savoirs. Des artistes comme Tiken Jah Fakoly ou Didier Awadi sont des grands intellectuels aussi. Et ils arrivent à dire des choses que beaucoup d'autres personnes ne peuvent pas dire. J'ajoute qu'il a toujours été important pour moi de travailler dans l'univers de la poésie car les poètes nous donnent des clés de lecture pour pénétrer l'opacité du monde. Mais on invite aussi les scientifiques, les philosophes… je cherche à orchestrer un discours choral, polyphonique et pluridisciplinaire !!! C'est ma conception de la culture. Ce que nous avons souhaité avec Franck Hermann Ekra et Ibou Coulibaly Diallo (co-commissaires de DEBERLINIZATION ), c'est penser les archives du futur, je veux dire créer de nouvelles archives. Le projet DEBERLINIZATION a l'ambition d'impulser le remembrement de l'Afrique qui a été démembrée à Berlin en 1885, découpée, déchiquetée. Le Professeur Mamadou Diouf a parlé de la berlinization comme d'un déracinement profond. Donc ce qu'on a essayé de faire, c'est d'amener cette complexité ici à HKW, un lieu où on peut réfléchir. En ce qui me concerne, je veux passer le reste de ma vie à réfléchir à ce que veut dire être humain. Bon anniversaire à Savvy contemporary.   Découvrir La maison des cultures du monde et le programme Deberlinization.   À paraître : - Deberlinization – Refabulating the World, A Theory of Praxis - Deberlinization - Les presses du réel (livre). À lire : Le pari acoustique de Tiken Jah Fakoly. À écouter : Le concert acoustique de Tiken Jah Fakoly enregistré par RFI Labo salle Pleyel à Paris.

Les journaux de France Culture
Des milliers de Marocains dans les rues pour célébrer le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 15:33


durée : 00:15:33 - Journal de 12h30 - Au Maroc, des milliers de personnes ont célébré le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Le territoire était au centre d'un conflit vieux d'un demi-siècle. - invités : Chantal Birman Sage-femme, militante des droits des femmes

Le journal de 12h30
Des milliers de Marocains dans les rues pour célébrer le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental

Le journal de 12h30

Play Episode Listen Later Nov 1, 2025 15:33


durée : 00:15:33 - Journal de 12h30 - Au Maroc, des milliers de personnes ont célébré le vote du Conseil de sécurité de l'ONU sur le plan d'autonomie du Maroc pour le Sahara occidental. Le territoire était au centre d'un conflit vieux d'un demi-siècle. - invités : Chantal Birman Sage-femme, militante des droits des femmes

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : nouvelle attaque du Jnim près de la capitale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'aide internationale à Madagascar et les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan. Mali : nouvelle attaque du Jnim près de la capitale  Un convoi de transport et de gasoil pas loin de Bamako a été attaqué par le Jnim. Comment les jihadistes ont-ils pu mener une attaque d'une telle ampleur à seulement quelques kilomètres de la capitale, pourtant censée être une zone sécurisée ? Quelle est la stratégie réelle du Jnim ?   Avec Seidik Abba, journaliste, écrivain, président du Centre international d'études et de réflexion sur le Sahel (CIRES). Auteur de « Mali/Sahel: notre Afghanistan à nous ? » (Impact éditions).      Madagascar : l'aide internationale en danger ?  Après la prise du pouvoir par les militaires à Madagascar, l'aide internationale pourrait être coupée. Jusqu'à quel point le pays est dépendant des financements internationaux ?   Avec Claire Fages, journaliste au service économie de RFI.      Pakistan/Afghanistan : des pourparlers sans issue  Les pourparlers pour une trêve entre le Pakistan et l'Afghanistan ont échoué. Comment expliquer l'échec de ces négociations ? Ces tensions pourraient-elles mener à une « guerre ouverte » entre les deux pays ?  Avec Gilles Boquérat, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.     Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les difficultés des internautes à obtenir des billets pour les matchs de la CAN 2025 au Maroc.

Maghrib in Past & Present | Podcasts
La loi est là mais qu'en est-il de mon droit ? Devenir du mouvement des Soulaliyates

Maghrib in Past & Present | Podcasts

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 28:16


Episode 218: La loi est là mais qu'en est-il de mon droit ? Devenir du mouvement des Soulaliyates Cet épisode explore l'évolution du Mouvement des Soulaliyates à la lumière des récentes réformes introduites par la loi 62-17, relative à la tutelle administrative sur les communautés Soulaliyates et à la gestion de leurs biens, promulguée en 2019 au Maroc. Elle met en évidence les contraintes auxquelles les femmes sont confrontées pour négocier l'accès à une part de la terre collective, ainsi que les stratégies qu'elles élaborent pour y faire face. L'analyse de ces enjeux à travers le prisme de la sociologie juridique, qui articule droit et du fait, révèle un écart entre la loi promulguée et son application concrète sur le terrain. L'analyse de ces enjeux à travers le prisme de la sociologie juridique, qui articule droit et réalité sociale, met en évidence un écart entre la promulguée et son application concrète sur le terrain. Par ailleurs, loin de mettre fin à l'action collective des femmes, la promulgation de la loi a entraîné une restructuration du Mouvement afin de s'adapter aux nouvelles contraintes rencontrées par les Soulaliyates. Hind Ftouhi est enseignante chercheuse à l'Institut National d'Aménagement et d'Urbanisme de Rabat (INAU-Rabat). Elle est docteure en sociologie rurale et ingénieure agronome. Ses recherches portent sur les rôles et la contribution des jeunes ruraux aux dynamiques agraires et territoriales. Elle s'intéresse également à l'accès et à la gestion des ressources naturelles dans une perspective de genre. Ce podcast a été enregistré le 15 septembre 2024 dans le cadre du programme « Le Maghreb vu des périphéries : Propriété, contestation, et ressources naturelles en Afrique du Nord » soutenu par le CAORC et Carnegie Corporation of New York et réalisé par le Centre d'Études Maghrébines en Algérie (CEMA) et le Centre d'Études Maghrébines à Tunis (CEMAT). Pour consulter les diaporamas associés à ce podcast, veuillez visiter notre site web www.themaghribpodcast.com Montage : Hayet Yebbous Bensaid, Bibliothécaire / Chargée de la diffusion des activités scientifiques (CEMA).   

Radio foot internationale
Le Barça veut recentrer Lamine Yamal sur le football

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 48:28


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au programme de l'émission ce mercredi : - La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. ; - Lamine Yamal sous surveillance. ; - Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. Les dirigeants ont prolongé le contrat du coach Vincent Kompany jusqu'en 2029. Le Belge a permis au Rekordmeister de retrouver sa suprématie. Depuis le passage de Pep Guardiola, (2013-2016), aucun technicien ne s'est installé dans la durée. - Un grand espoir pour les Roten. Le milieu Lennart Karl, passé par le centre de formation. - Leipzig et Stuttgart sur le podium. Lors de la 8è journée, les Saxons ont écrasé Augsbourg, ne devancent Stuttgart que d'un point au classement Les « Schwaben » vainqueurs de Mayence. Dortmund et Leverkusen talonnent le VfB. Lamine Yamal sous surveillance. Les sorties médiatiques du joyau de la Masia ont fait parler. On attendait le champion, mais on ne l'a pas vu lors du Clásico. Sa condition physique inquiète, le Barça veut d'abord régler ses pépins physiques, mais aussi cadrer sa communication pour le recentrer sur le terrain, et l'éloigner du tumulte médiatique. Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. Comme à l'Euro, elles ont été barrées par les Allemandes hier à Caen. Une Mannschaft plus réaliste ? Des Bleues pas assez efficaces, pas assez physiques, qui passent encore à côté... - CAN féminine, 12 nations qualifiées pour le Maroc, mais pas les Ivoiriennes, sorties par le Sénégal, ni les Camerounaises, éliminées par l'Algérie, et qui loupent encore le rendez-vous continental. Pour débattre avec Olivier Pron : Naïm Moniolle, David Lortholary et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Le Barça veut recentrer Lamine Yamal sur le football

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 29, 2025 48:28


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U. au programme de l'émission ce mercredi : - La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. ; - Lamine Yamal sous surveillance. ; - Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. La Bundesliga. 24 points sur 24, 30 buts inscrits pour 4 encaissés, début de saison parfait pour le Bayern. Les dirigeants ont prolongé le contrat du coach Vincent Kompany jusqu'en 2029. Le Belge a permis au Rekordmeister de retrouver sa suprématie. Depuis le passage de Pep Guardiola, (2013-2016), aucun technicien ne s'est installé dans la durée. - Un grand espoir pour les Roten. Le milieu Lennart Karl, passé par le centre de formation. - Leipzig et Stuttgart sur le podium. Lors de la 8è journée, les Saxons ont écrasé Augsbourg, ne devancent Stuttgart que d'un point au classement Les « Schwaben » vainqueurs de Mayence. Dortmund et Leverkusen talonnent le VfB. Lamine Yamal sous surveillance. Les sorties médiatiques du joyau de la Masia ont fait parler. On attendait le champion, mais on ne l'a pas vu lors du Clásico. Sa condition physique inquiète, le Barça veut d'abord régler ses pépins physiques, mais aussi cadrer sa communication pour le recentrer sur le terrain, et l'éloigner du tumulte médiatique. Foot féminin, pas de nouvelle finale de Ligue des nations pour les Françaises. Comme à l'Euro, elles ont été barrées par les Allemandes hier à Caen. Une Mannschaft plus réaliste ? Des Bleues pas assez efficaces, pas assez physiques, qui passent encore à côté... - CAN féminine, 12 nations qualifiées pour le Maroc, mais pas les Ivoiriennes, sorties par le Sénégal, ni les Camerounaises, éliminées par l'Algérie, et qui loupent encore le rendez-vous continental. Pour débattre avec Olivier Pron : Naïm Moniolle, David Lortholary et Nicolas Vilas. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Afrique Économie
Maroc: avec l'investissement de Safran, une nouvelle étape franchie dans l'aéronautique

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Oct 28, 2025 2:17


Le Maroc poursuit sa stratégie industrielle dans le secteur de l'aéronautique. L'entreprise Safran vient d'annoncer un nouvel accord d'investissement de 350 millions d'euros. L'entreprise, déjà présente depuis une vingtaine d'années sur le territoire marocain, va y ouvrir une nouvelle chaîne d'assemblage pour ces moteurs d'avion très demandés. Un choix stratégique pour l'entreprise, une nouvelle étape pour l'écosystème marocain. « C'est un investissement majeur et stratégique. Le Maroc entre aujourd'hui dans le club très fermé de l'assemblage de moteurs d'avions commerciaux », met en avant Ryad Mezzour, le ministre marocain de l'Industrie. Ce nouvel investissement vient logiquement compléter l'offre du complexe Midparc, « un complexe qui est dédié à l'aéronautique où il y a déjà une soixantaine d'opérateurs qui sont déjà installés, et notamment Airbus. C'est tout un écosystème qui a été mis en place », ajoute Ryad Mezzour. Le ministre détaille les facteurs qui ont décidé Safran à choisir le Maroc pour son nouvel investissement parmi d'autres : « La stabilité politique et économique dont jouit le pays, la disponibilité grâce à la vision royale d'un large réservoir de talents, et la disponibilité, d'énergies renouvelables, compétitives pour nos investisseurs. » Il s'agit pour Safran de produire le moteur qui équipe notamment les Boeing 737. L'un des plus vendus dans l'histoire de l'aéronautique. Onze mille six cents sont actuellement en commande. « C'est vraiment un pays où nous avons investi depuis de nombreuses années, explique Stéphane Cueille, le président de Safran Aircraft Engines. Nous avons une taille critique, nous connaissons les compétences, l'écosystème et nous savons que nous aurons le niveau de garantie de réussir dans ce pays. La proximité géographique est aussi importante. On veut aussi être suffisamment proche de nos clients principaux pour que les coûts de transport soient raisonnables. » « On cherche une robustesse de notre schéma » La création d'une nouvelle ligne de production au Maroc pour ce moteur qui jusqu'ici n'était produit qu'en France. « On investit en France et on continue à investir dans les usines que nous avons, qui sont des usines historiques, avec des milliers d'employés qui font de la production », veut rassurer le président de Safran Aircraft Engines. Il explique le choix de l'implantation hors de l'Hexagone : « On cherche une robustesse de notre schéma en étant dans un autre pays, mais à proximité. Le critère économique est là, mais ce n'est pas le critère déterminant. Le facteur déterminant, c'est que nous avons au Maroc un site en construction de maintenance de moteurs et nous allons pouvoir mettre en commun entre ce site et la ligne d'assemblage, un banc d'essai pour tester les moteurs avant de les livrer, qui est un équipement extrêmement coûteux. Si on avait dû faire une nouvelle ligne en France, il aurait fallu investir un banc en France qui n'aurait pas été rentabilisé par une seule ligne de production. » À la clé, la création de 2 000 emplois directs et indirects pour le Maroc dans un contexte de revendications sociales importantes. Le FMI notait qu'en 2024 « le chômage est resté élevé, à environ 13% ».

Cultures monde
Inégalités : une colère universelle : Maroc : "des hôpitaux, pas des stades"

Cultures monde

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 58:00


durée : 00:58:00 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Qu'ils habitent les grandes métropoles bien intégrées ou les villes moyennes plus marginalisées du pays, les Marocains qui ont rejoint le mouvement de la GenZ212 depuis le mois de septembre dénoncent tous un Maroc à deux vitesses et réclament plus d'égalité dans l'accès aux services publics. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Nadia Hachimi Alaoui Professeure en science politique à l'Université Internationale de Rabat; Walid Cherqaoui doctorant en sciences politiques à l'Institut d'Histoire du Temps présent (CNRS/Paris 8), vice-président de l'association Relais prison société; Lina Benchekor doctorante en sciences politiques à l'université Aix-Marseille

Presa internaţională
Ciudata campioană a Suediei și parcursul perfect al tinerilor marocani la CM U20

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 5:29


Fotbalul a oferit săptămâna trecută aceste două povești frumoase. În prima aflăm că un sat pescăresc cu mai puțin de 1500 de locuitori dă noua campioană a Suediei, iar în cea de a doua că tinerii din Maroc au făcut minuni la Mondialul sub 20 de ani și au devenit campionii lumii la categoria lor de vârstă. Cele două povești spuse de Tudor Furdui arată încă o dată că în fotbal nimic nu este imposibil:   În Suedia s-a întâmplat ceva nemaivăzut: Micul club din Mjaellby, un cătun din sudul Suediei cu 1485 de locuitori, a câștigat, pentru prima oară în istoria sa  campionatul național de fotbal denumit Allsvenskan.   Fondat în 1939, Mjaellby, al cărui motto este ''Să faci imposibilul posibil'', a ajuns abia la sfârșitul anilor 70 pe prima scenă a fotbalului suedez, unde a jucat în total doar 13 sezoane. Dar 13 pare să fie un număr cu noroc, pentru că în ciuda tuturor șanselor, Mjallby a reușit să se încoroneze campioană cu 3 etape înainte de finalul sezonului în fața unor forțe precum Malmö, Goteborg, Norrkoping, AIK sau Djurgarden, care au împreună nu mai puțin de 79 de titluri! Mai mult, titlul matematic a venit chiar pe terenul lui Goteborg, a doua cea mai titrată echipă suedeză, cu 18 trofee și care era obligată să câștige pentru a-și menține șansele la podium, dar pe care a învins-o cu două goluri marcate încă din prima repriză - pentru că istoria aștepta să fie scrisă.  Cu un lot evaluat puțin sub 17 milioane de euro, Mjallby ar fi pe locul 9 dintr-un total de 16 echipe din punct de vedere al valorii financiare. Mjallby nu are vedete în echipă și nici măcar un antrenor care să fi făcut minuni în trecut pe undeva, pentru că Anders Torstensson se apropie de 60 de ani, nu a jucat fotbal profesionist niciodată și singurele echipe pe care le-a mai antrenat sunt Asarums și Karlskrona în ligile inferioare, plus Mjallby în alte două mandate care nu au durat mai mult de un an. În rest,  în timpul în care nu se ocupa de fotbal lucra în cadrul armatei și era director la o școală. Din 2023 s-a întors însă la Mjallby pentru a treia oară ca principal, iar restul este istorie. Cine ar fi crezut? Nimeni în Suedia, precis toată lumea aștepta căderea, dar colapsul nu a mai venit și povestea s-a încheiat cu un titlu și cu performanța de a fi cea mai mică așezare care dă o campioană în fotbalul european. Mai puțin de 1500 de locuitori! Ok, și atunci cum se umple stadionul de aproximativ 7000 de locuri? Pentru că satul Hallevik aparține de municipalitatea Solvesberg, care are în jur de 18.000 de locuitori și care face parte din regiunea Blekinge, care are la rândul ei aproape 160.000 de locuitori și care nu a dat și probabil nici nu va da vreodată o campioană, pentru că nu are vreun club de fotbal în primele două ligi, în afară de Mjallby.   Chiar înainte de sfârșitul meciului de la Goeteborg, împotriva dublei câștigătoare a Cupa UEFA (în 1982 și 1987), fanii lui Mjaellby - cel puțin o mie dintre ei și-au însoțit favoriții și au încercat să invadeze terenul, iar jocul a fost suspendat temporar. Noroc că partida a fost reluată, iar astfel echipa care în 2018 era în liga a 3-a, azi este campioană și va juca pentru prima dată în cupele europene, direct în Champions League. Myaellby este mândria regiunii, dar mai ales a satului.  Maroc U 20, campioana lumii O altă poveste frumoasă este cea a selecționatei U20 a Marocului, o țară care și-a construit o nouă generație după cea care a scris istorie la ultimul Campionat Mondial disputat în Qatar. Atunci, Maroc a devenit prima țară africană care a ajuns în semifinalele competiției. Acum, tinerii marocani au avut un parcurs de vis la Mondialul U20, unde au devenit campionii lumii la categoria lor de vârstă. Aflați într-o grupă imposibilă cu Spania, Brazilia și Mexic, au învins în primele două meciuri favoritele grupei cu 2-0 și 2-1 și și-au asigurat deja calificarea înaintea meciului cu Mexic pe care l-au cedat la limită. Din acest moment, imposibilul a devenit posibil, exact ca în povestea micuței echipe Mjaellby, devenită campioana Suediei. Maroc U20 a eliminat pe rând Coreea de Sud în optimi și Statele Unite în sferturi pe care le-au învins cu 2-1 și 3-1 și apoi Franța în semifinale de care au trecut la loteria penalty-urilor, iar în marea finală au produs marea surpriză învingând cu 2-0 Argentina, care era marea favorită prezentă în a opta finală din istorie.   Sud-americanii obținuseră victorii pe linie și și-au ironizat de-a lungul turneului toți adversarii. Au făcut-o prin cântece îndreptate către Mexic și Columbia, făcând referire directă la aspecte ale culturii lor. În plus, înainte de ultimul act, au sărbătorit înainte de termen. La final, învingători, jucătorii africani au format un culoar pentru a felicita echipa argentiniană și a-și arăta respectul. Marocanii au arătat lumii întregi nu numai că au fost mai buni pe teren dar și că umilința a triumfat asupra aroganței. Ce poveste cu victorii pe linie... A fost 2-0 cu ambele goluri marcate încă din prima repriză de Yassir Zabiri, un tânăr de 20 de ani legitimat la Famalicao și cotat la aproximativ 600.000 de euro. Zabiri s-a numărat printre cei patru golgeteri ai turneului alături de americanul Benjamin Cremanschi, columbianul Neiser Villarreal și francezul Lucas Michal, fiecare cu câte 5. Totodată, Zabiri a fost desemnat Balonul de Argint al Mondialului, în timp ce colegul său, Othamane Maamma, care i-a pasat decisiv la a doua reușită din marea finală și care a încheiat turneul cu un gol și patru assist-uri, a fost desemnat Balon de Aur. Maamma tocmai a fost cumpărat de Watford de la Montpellier pentru 1,3 milioane de euro și i se întrevede un viitor frumos.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 26 octobre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


En première partie, les anciennes colonies portugaises célèbrent un demi-siècle d'indépendance. 5 pays sont concernés : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et Sao Tomé-et-Principe... En deuxième partie, nous serons dans la région d'Agadir au Maroc, dans ce qu'on appelle parfois le grenier de l'Europe. Dans des champs immenses ou des serres gigantesques, y poussent fruits et légumes. Une particularité : ils sont récoltés en très grande partie par des migrants subsahariens. Portugal : les déracinés des indépendances africaines  5 pays africains : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique et São Tomé et Principe, commémorent cette année les 50 ans de leur indépendance. Les guerres coloniales se sont arrêtées avec la chute du régime autoritaire de Salazar en 74, et la révolution démocratique du 25 avril. Les guerres civiles et les soubresauts politiques des anciennes colonies poussent toujours hommes et femmes vers l'ancien pays colonisateur. Certains sont arrivés dans les années 70, d'autres bien plus tard, et d'autres encore sont nés au Portugal. Ils y vivent entre indépendance, intégration, nostalgie et conviction. Un Grand reportage de Marie-Line Darcy qui s'entretient avec Jacques Allix. Le quotidien des migrants subsahariens au Maroc Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji qui s'entretient avec Jacques Allix.

Revue de presse Afrique
À la Une: la Cour constitutionnelle du Bénin se déclare incompétente au sujet de l'opposition

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:51


C'est le titre affiché à la Une de la Nouvelle Tribune, qui précise que la Cour constitutionnelle avait été saisie « par le député Abdel Kamel Ouassagari et plusieurs autres élus du parti Les Démocrates, contre l'ordonnance du tribunal de première instance de Cotonou, ayant annulé le parrainage de Michel Sodjinou. ». Les Démocrates, principal parti d'opposition, se voit ainsi privé, dans l'état actuel des choses, de participation à l'élection présidentielle, qui aura lieu l'année prochaine. « La Cour constitutionnelle, précise le journal béninois la Nation, a considéré que le litige en cause, ne relevait pas de la Constitution, mais du droit commun. » Ce qui, nous explique la Nouvelle Tribune, constitue « un précédent : désormais, tous les différends internes liés aux parrainages ne relèvent pas nécessairement du contentieux électoral ». C'est jeudi, également, « que la Céna, la commission électorale, a publié la liste provisoire des candidats », relate de son côté Banouto. « Sur les cinq duos de candidats ayant déposé leur dossier de candidature, explique le site d'information béninois, seuls deux duos sont provisoirement validés. » Soit celui de la majorité présidentielle et celui du parti d'opposition FCBE. L'attente au Cameroun Le Cameroun attend toujours les résultats de l'élection présidentielle du 12 octobre, qui devraient être connus lundi prochain. Et la tension est palpable sur le terrain. Le Journal du Cameroun explique ainsi que les habitants de la population de l'Adamaoua, « ont pris le relais des manifestations qui secouent les deux autres régions septentrionales du pays depuis quelques jours ». « À moto comme à pied, précise le Journal du Cameroun, des groupes de personnes se déplacent en scandant le nom d'Issa Tchiroma Bakari », soit le candidat de l'opposition qui s'était déclaré vainqueur, prenant tout le monde de court. « Certains parents ont retenu les enfants à la maison, tandis que d'autres ont encouragé les leurs à aller à l'école, relate encore le Journal du Cameroun. Les responsables d'établissements scolaires n'avaient pas suspendu les cours, en raison du fait que rien ne présageait des tensions ». Issa Tchiroma serait lui-même inquiet, selon Actu Cameroun : « Je reçois des informations qu'un assaut musclé se prépare contre moi, a-t-il déclaré. Tout ça pour Tchiroma ? Allez-vous lancer un assaut contre tout le peuple camerounais ? », a-t-il demandé sur les réseaux sociaux. Disparition inquiétante Enfin, Afrik.com s'interroge sur un probable nouveau naufrage en Méditerranée. « La disparition en mer de 44 migrants partis de Dakhla : l'inquiétude grandit face au silence des autorités, annonce Afrik.com. Quarante-quatre personnes, dont des femmes et des enfants, sont portées disparues depuis près d'un mois, ils avaient quitté la côte sud du Maroc, dans l'espoir de rejoindre les îles Canaries », ajoute le site d'information panafricain. « Les familles, désespérées, interpellent les autorités marocaines et espagnoles. Elles appellent à lancer une opération de recherche urgente ». Dans la pirogue, se trouvaient 27 marocains, dont trois femmes et deux enfants. Il y avait également « 17 ressortissants d'Afrique subsaharienne ».   Plusieurs associations de défense des migrants sollicitent « l'intervention du Conseil National des Droits de l'homme, du Croissant Rouge marocain et de la Croix-Rouge internationale. » Et Afrik.com d'ajouter : «  Selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OMI), la route des Canaries est un couloir mortel vers l'Europe », plus de 2 000 personnes ont disparu sur cette route depuis 2020.

Le Cours de l'histoire
Le Maroc et ses sultans, histoires de pouvoir : Mohammed V, le sultan devenu roi du Maroc

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 58:13


durée : 00:58:13 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Sidi Mohammed ben Youssef naît en 1909. Il devient sultan en 1927, sous le protectorat français, puis roi du Maroc en 1957, après l'indépendance du pays et jusqu'à sa mort en 1961. Comment le Maroc passe-t-il du modèle du sultanat à celui de la royauté ? Quel rôle joue Mohammed V ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Benjamin Badier Docteur en histoire, spécialiste du Maghreb contemporain

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ghana : un jeune footballeur sénégalais tué par de «faux recruteurs»

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les divisions autour de la réforme des retraites en France, l'état d'urgence décrété au Pérou et un accord stratégique entre les États-Unis et l'Australie pour contrer la Chine. Ghana : un jeune footballeur sénégalais tué par de « faux recruteurs»   Parti au Ghana avec la promesse d'un contrat au Maroc, Cheikh Touré, un footballeur sénégalais de 20 ans, est tombé dans un piège tendu par de «faux recruteurs». Victime d'un réseau d'escroquerie, le jeune gardien de but a été assassiné. Que sait-on des circonstances de sa mort ? Comment les autorités sénégalaises et ghanéennes mènent-elles l'enquête sur cette affaire ?   Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.     France : lorsque le président de la République contredit son Premier ministre   Alors que Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites lors de son discours de politique générale, Emmanuel Macron a affirmé que le texte ne sera pas suspendu mais reporté. Quelle est la différence entre la «suspension» proposée par le Premier ministre et le «décalage» évoqué par le président ? Les propos d'Emmanuel Macron ne risquent-ils pas de fragiliser le gouvernement ?    Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.       Pérou : plus de 6 000 personnes tuées depuis janvier  Face à la montée inquiétante des violences dans les rues de Lima, Jose Peri, le nouveau président péruvien a décrété l'état d'urgence dans la capitale. Comment expliquer une telle crise dans le pays ? Pourquoi l'insécurité est-elle chronique ? Avec Évelyne Mesclier, géographe, directrice de recherches à l'IRD (Institut de Recherche pour le Développement), spécialiste de l'Amérique latine Andine.       Terres rares : Washington et Canberra signent un accord pour contrer la Chine    Pour contourner la Chine qui détient un quasi-monopole sur la transformation des terres rares, Donald Trump et le Premier ministre australien ont signé un accord stratégique pour les raffiner les minerais directement en Australie. Pourquoi la Chine pose-t-elle problème aux deux pays ? Que sait-on exactement sur cet accord d'exploitation ?  Avec Patrice Christmann, consultant et chercheur indépendant, ancien collaborateur du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). 

Les matins
De Madagascar au Maroc, le pouvoir tente de répondre aux aspirations de la Gen-Z

Les matins

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 5:32


durée : 00:05:32 - La Revue de presse internationale - par : Camille Marigaux - Après plusieurs semaines de manifestations et un coup d'état militaire à Madagascar, un nouveau premier ministre a été nommé, suscitant espoirs et méfiance. Au Maroc, le roi Mohammed VI annonce des réformes sociales et politiques d'ampleur face aux contestation contre la classe politique.

Le Cours de l'histoire
Le Maroc et ses sultans, histoires de pouvoir : De l'Anti-Atlas au Rif, quand des sultans résistent à la colonisation

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 58:42


durée : 00:58:42 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - À partir de 1912, de nombreuses tribus locales se révoltent contre les protectorats français et espagnols au Maroc. De l'éphémère émirat de Moulay Ahmed el Hiba à la République du Rif d'Abdelkrim, la résistance s'organise sur le territoire marocain pour contester la domination étrangère. - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Rachid Agrour Docteur en histoire contemporaine, spécialiste de l'histoire du Maghreb colonial et du domaine berbère

Grand reportage
Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc

Grand reportage

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 19:30


Au Maroc, la région d'Agadir dans le sud-ouest du pays, concentre une part importante des travailleurs migrants irréguliers. Ils seraient plus de 10 000, selon les ONG, parmi ces subsahariens entre 90 000 et 300 000, qui y font escale. Beaucoup d'autres poursuivent leur migration vers l'Europe. Ils se sont installés dans ce que certains surnomment le « potager de l'Europe » : 20 000 hectares de serres où fruits et légumes poussent toute l'année. (Rediffusion)   Sans papiers, ils sont mal payés, travaillent dur et s'intègrent très difficilement. Même si des associations sont présentes. Récolter pour survivre : le quotidien des migrants subsahariens au Maroc, un Grand reportage de François Hume-Ferkatadji.

I am an Equestrian - Le Podcast
#137 | Ouvrir la voie avec Abdelkebir Ouaddar

I am an Equestrian - Le Podcast

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 41:36


⏪️ Après plus de 6 années à faire vivre ce podcast, nous avons enfin pris le temps de nous asseoir avec Abdelkebir Ouaddar. Et croyez-nous, ce n'est pas pourtant pas par manque d'envie, d'intérêt ou d'idée que nous avons laissé passer autant de temps avant de solliciter Kebir pour enregistrer un épisode avec nous. Mais comme souvent dans la vie, l'opportunité se présente lorsqu'il le faut, lorsque cela fait sens, lorsque c'est le bon moment. ☑️Au début du mois d'octobre et pour la première fois, nous étions invitées à nous rendre au Maroc. Nous avions choisi l'étape de El Jadida parce qu'elle accueille, en marge de la compétition, le salon du cheval et que cela nous offrait une immersion complète dans le monde des sports équestres marocains. Alors, comme une évidence, nous avons envoyé un message à Kebir pour lui demander s'il aurait le temps de s'asseoir un moment avec nous et de nous raconter son histoire. 

Maintenant, vous savez
Pourquoi One Piece est-il devenu un symbole pour la Gen Z qui se mobilise ?

Maintenant, vous savez

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 4:51


En 2025, des mouvements de contestation menés par la jeunesse émergent aux quatre coins du globe  : Indonésie, Maroc, Madagascar, Pérou, et même en France. Partout, un même symbole s'impose : le drapeau de Luffy, héros du manga culte One Piece. Née en Asie du Sud-Est, cette vague est portée par la “Gen Z”, génération née entre la fin des années 1990 et le début des années 2010. Au travers de leurs manifestations, motivées entre autres par le rejet de la corruption, l'exigence de justice sociale, ou encore la dénonciation de l'élitisme, le drapeau de Luffy devient pour eux un emblème de liberté et de rébellion. Comment ce drapeau est-il devenu un symbole mondial ? Pourquoi One Piece ? Que revendique réellement la Gen Z ?  Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant, vous savez". Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Magalie Bertet. À écouter ensuite : Qu'est-ce que la Génération Z ? Quelle incroyable histoire se cache derrière la création de One Piece ? #Bloquonstout : quels sont les grands mouvements qui ont totalement bloqué la France ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Le Cours de l'histoire
Le Maroc et ses sultans, histoires de pouvoir : Qui gouverne ? Être sultan au temps des protectorats au Maroc

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 58:22


durée : 00:58:22 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - En 1912, le Maroc est scindé en deux protectorats, l'un français, l'autre espagnol, tandis que Tanger est une zone internationale depuis la fin du 19ᵉ siècle. Qu'en est-il de la souveraineté marocaine dans les négociations jusqu'à l'indépendance de 1956 ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Antoine Perrier Docteur en histoire spécialiste de l'histoire moderne et contemporaine du Maghreb, chargé de recherche au CNRS et enseignant à Sciences Po

SBS French - SBS en français
Le journal des sports du 21/10/2025 : Le Maroc sur le toit du monde des U20

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 8:24


L'actualité sportive de ces derniers jours, avec la victoire du Maroc dans la coupe du monde des moins de vingt ans.

Beau Voyage
#67 - Laureen @happycheriskids : éduquer par le voyage et la magie de l'île Maurice

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 40:45


Cette semaine, je reçois Laureen, fondatrice de @happycheriskids. Enseignante, maman de trois enfants et passionnée de découvertes, elle a fait du voyage un véritable outil éducatif. Pour elle, chaque destination est l'occasion d'ouvrir un peu plus les horizons de ses enfants, de nourrir leur curiosité et de leur donner confiance en eux.Laureen nous partage sa vision du voyage en famille : pourquoi c'est bien plus qu'une parenthèse dépaysante, comment les enfants grandissent à travers les rencontres et les découvertes, et de quelle manière le voyage peut transformer le quotidien une fois de retour à la maison. Elle revient aussi sur ses expériences marquantes : le choc culturel au Maroc, l'émerveillement en Thaïlande, la richesse historique de Londres, mais aussi et surtout son amour pour l'Ile Maurice.Elle nous livre ses adresses coup de cœur pour vivre l'île autrement, entre plages fréquentées par les locaux et expériences hors des sentiers battus.On parle aussi organisation, équilibre entre rythme d'adulte et rythme d'enfant, astuces pratiques pour voyager sereinement, mais surtout de cette conviction profonde : le voyage n'est pas réservé aux grands aventuriers ou aux tours du monde. Même un court séjour peut être une aventure formatrice, tant qu'on y met de l'ouverture et de l'envie.Cet épisode a été réalisé grâce au soutien du groupe Attitude Hotels.Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Sahel: «Le Maroc s'est imposé comme étant le pays prêt à faire la médiation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 11:12


Le 2 décembre prochain, le Maroc organisera une grande conférence anti-terroriste, avec notamment les trois pays de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. C'est ce qu'annonce le site Africa Intelligence et ce que confirme ce matin Abdelmalek Alaoui, qui préside l'Institut marocain d'intelligence stratégique, basé à Rabat. Il y a deux ans, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Et depuis 2023, le Maroc fait médiation entre les trois pays de l'AES et plusieurs pays européens, dont la France. Pourquoi cette stratégie ? En ligne de Rabat, Abdelmalek Alaoui répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a deux ans, en novembre 2023, le Maroc a lancé le projet de relier les pays sahéliens enclavés à la côte atlantique. Deux ans après, est-ce que ce projet avance ? Abdelmalek Alaoui : Le projet avance et il est structuré autour du port qui va être dans la région. Et il procède du triptyque sécurité, développement et intégration régionale. Il y a évidemment quelques retards sur toutes les dimensions route, parce qu'il y a des dimensions sécuritaires qui sont extrêmement importantes, mais c'est un projet qui est concret et qui est en train d'avancer. Alors, vous parlez des problèmes sécuritaires, concrètement, pour aller de Bamako, par exemple, au port de Dakhla ou au port de Laâyoune, il faut passer par la Mauritanie. Est-ce que ce pays est d'accord pour laisser transiter des camions ? Alors, au cours des deux dernières années, il y a eu beaucoup de discussions avec la Mauritanie sur les points de passage, sur la sécurisation de ces points de passage. Il y a eu des goulots d'étranglement, mais la situation à date est beaucoup plus fluide. Et puis Nouakchott et Rabat, au vu des derniers développements géopolitiques dans la région, sont alignés pour faire avancer ce projet. Et puis pour aller de Bamako aux ports de l'océan Atlantique comme Dakhla et Laâyoune, il faut aussi passer par le territoire disputé du Sahara occidental. Est-ce que les camions qui vont circuler dans cette zone ne vont pas être exposés à d'éventuelles représailles de la part du Front Polisario ? Alors la question de la sécurisation des routes lorsque l'on passe par le « no man's land » qui est cette zone sous contrôle de l'ONU, c'est une question qui est au cœur de la nouvelle approche sécuritaire du Maroc. Et le Maroc, au cours des dernières années, a montré qu'il était en capacité de pouvoir sécuriser ces routes. Lorsqu'il y a eu la résurgence d'actions violentes de la part du Front Polisario, à chaque fois, elles ont subi la condamnation des instances multilatérales et notamment des Nations unies. Mais le Maroc est confiant sur sa capacité à pouvoir projeter à la fois sécurité et fluidité dans toutes les zones qui permettent l'accès au port de Dakhla. Et concrètement, d'ici combien de temps pensez-vous que cette route pourra s'ouvrir entre Dakhla et Bamako par exemple ? Les dernières estimations, les plus sérieuses chiffrées d'économistes qui datent de l'an dernier, font état d'un investissement qui n'est pas loin du milliard de dollars afin de pouvoir sécuriser ces routes. Et il y a évidemment des retards qui sont inhérents, comme je vous l'ai dit, à la situation sécuritaire. L'horizon qui paraît le plus vraisemblable serait autour de 2027-2028, pour avoir une ceinture qui fonctionne à peu près. Alors, en décembre dernier, quatre agents de la DGSE française qui étaient détenus au Burkina Faso ont été libérés grâce à une médiation marocaine. Depuis le 14 août dernier, un agent de l'ambassade de France à Bamako, Yann Vezilier, est en prison. Est-ce que le Maroc peut trouver une solution à ce problème au Mali ? Je ne peux ici que vous rappeler la doctrine marocaine qui est celle d'agir d'abord et de parler ensuite. Le Maroc s'est imposé comme étant le pays qui était prêt à faire la médiation avec les différents pays de l'AES, là où les contacts sont rompus avec la France, mais également avec d'autres pays européens. Ça a été le choix du Maroc de garder ce fil du dialogue toujours vivant. Donc, on ne peut que supposer que le Maroc jouera son rôle s'il est sollicité. Et vous dites en effet que le Maroc est un médiateur très discret. Est-ce qu'il fait médiation aussi entre le pouvoir militaire aujourd'hui à Bamako et les groupes armés du nord du Mali ? Alors, sur la question du renseignement, le Maroc est organisé en deux pôles, un pour le renseignement intérieur qui est la DGST et le BCIJ, qui est le FBI marocain, et un avec la Direction générale des études et documentation qui, elle, organise la projection extérieure du Maroc, un peu à l'image de la DGSE. Cette DGED a, au cours de ces dernières années, été extrêmement présente à chaque fois qu'il y avait des discussions qui pouvaient être enclenchées entre des groupes extrémistes et les autorités. Mais moi, je ne suis pas dans le secret de ces institutions. On suppose qu'elle travaille encore une fois dans la discrétion. Il y a aussi des prisonniers maliens et des prisonniers russes aux mains des rebelles touaregs du FLA, Le Front de libération de l'Azawad. Que fait le Maroc de ce point de vue ? Comme vous le savez, cette zone où il y a les rebelles touaregs est une zone où il y a beaucoup d'influences. Il y a aussi une influence algérienne. Quant au Maroc, je ne peux pas vous dire avec précision ce qu'il fait sur place. Mais est-ce que le Maroc peut faciliter la libération des deux prisonniers russes aux mains du Front de Libération de l'Azawad ? Alors ce que je peux constater, c'est que le Maroc veut travailler avec tous les membres permanents du Conseil de sécurité. C'est le cas avec la Russie, puisqu'il vient d'y avoir à Moscou une rencontre bilatérale entre le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et son homologue russe Sergueï Lavrov, qui portait sur la coopération globale entre le Maroc et la Russie, et elle avait évidemment comme point la future résolution sur le Sahara occidental qui est attendue à la fin du mois. Je ne saurais vous dire s'ils se sont entretenus de la situation dans le Sahel ou au Mali.

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouveau Premier ministre à Madagascar

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 4:20


« Un Premier ministre issu du secteur privé », pointe L'Express en première page. Herintsalama Rajaonarivelo a donc été nommé hier à la tête du gouvernement par le Président de la Refondation, Michael Randrianirina. « Son nom est connu dans les milieux économiques, précise le quotidien malgache. Il a présidé à plusieurs reprises le Groupement du patronat malgache. Jusqu'à sa nomination, il dirigeait le conseil d'administration de la BNI Madagascar, l'une des principales institutions financières du pays. (…) Sa nomination répond en partie aux revendications du mouvement GenZ, relève encore L'Express, qui réclamait un Premier ministre technocrate et sans appartenance partisane. Herintsalama Rajaonarivelo n'est affilié à aucun parti politique. Le secteur privé accueille également ce choix avec intérêt. Ses représentants espèrent un retour de la confiance entre l'État et les entreprises, ainsi qu'une relance de l'économie. Les difficultés liées à l'eau et à l'électricité sont parmi les dossiers jugés prioritaires, rappelle le quotidien malgache. (…) Le Parlement ouvre aujourd'hui sa deuxième session ordinaire, consacrée à l'examen du projet de loi de finances initiale. Le nouveau Premier ministre est donc confronté à un calendrier serré et à des attentes immédiates ». Objectif : restaurer la confiance « C'est un tournant important dans la vie politique malgache », commente Afrik.com. « En désignant un profil technocrate comme Herintsalama Rajaonarivelo, le régime semble vouloir calmer les tensions et envoyer un signal fort : celui d'une volonté d'ouverture et d'apaisement. Il s'agit également d'une tentative de restaurer la confiance entre les institutions et la jeunesse malgache, particulièrement active et mobilisée sur les enjeux de gouvernance, de transparence et d'efficacité ». Toutefois, tempère Afrik.com, « le climat politique reste tendu, malgré les signaux d'ouverture. Les mouvements citoyens, portés par une jeunesse de plus en plus vigilante et exigeante, continueront de scruter les actions du gouvernement. La transparence, l'éthique et l'efficacité seront les critères majeurs sur lesquels Rajaonarivelo  sera jugé. De nombreux défis l'attendent : redresser l'économie, améliorer les services publics, lutter contre la corruption, réformer l'administration et relancer la confiance des investisseurs, nationaux comme internationaux ». Maroc : les budgets de l'Éducation et de la Santé en hausse Au Maroc, confronté également à une forte pression de la part de la jeunesse, pas de changement au gouvernement mais des mesures budgétaires… « L'Exécutif a mis le paquet dans les secteurs sociaux, relève L'Opinion à Rabat, en mobilisant 140 milliards de dirhams, (soit 13 milliards d'euros) à l'éducation et la Santé, soit un quart de plus qu'en 2025. 27 344 postes budgétaires sont prévus afin de renforcer les ressources humaines dans les deux secteurs, soit 4500 postes supplémentaires. Le budget de la Santé augmente à lui seul de 30% pour atteindre un peu plus de 42 milliards de dirhams (4 milliards d'euros), un niveau historique jamais atteint ».  Rappelons que la génération Z marocaine, le mouvement de la jeunesse contestataire, réclamait plus de moyens justement dans ces domaines de l'éducation et de la santé. Ouverture au monde politique… Par ailleurs, dans le cadre de la réforme électorale, « le gouvernement ouvre la voie aux jeunes candidats indépendants », note Medias24. Le nouveau projet de loi, précise le site marocain, prévoit « une aide directe couvrant 75% des frais de campagne pour encourager les jeunes de moins de 35 ans à se présenter aux prochaines élections, y compris sans l'aval d'un parti politique ». Commentaire de Media24 : « c'est un tournant dans la relation entre la jeunesse et la politique. Depuis des années, les jeunes entendent les appels à s'impliquer sans que ces appels soient suivis d'effets concrets pour les séduire. (…) En autorisant les jeunes à se présenter indépendamment des partis, la réforme leur offre un nouveau canal d'expression. Mais elle pourrait aussi pousser les partis à revoir leur approche : se rapprocher de cette jeunesse, la comprendre, et lui offrir une place réelle au sein de leurs structures.». En attendant, pointe Le Monde Afrique, si le mouvement de contestation s'essouffle dans les rues, « l'expression du mal-être de la jeunesse (marocaine) n'a pas disparu. Il infuse dans les discussions en ligne, tandis que des visages commencent à se détacher dans un mouvement qui revendique ne pas avoir de leader ».

Journal en français facile
Maroc: champion du monde de foot (moins de 20 ans) / Russie: liberté pour Naoko / France: vol de bijoux au Louvre...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 20 octobre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C76F.A

Le Cours de l'histoire
Le Maroc et ses sultans, histoires de pouvoir : Maroc médiéval, des dynasties et des sultans

Le Cours de l'histoire

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 58:26


durée : 00:58:26 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Émir, calife, mahdi, sultan… Comment le pouvoir politique dans l'actuel territoire du Maroc a-t-il évolué au Moyen Âge, de dynastie en dynastie, jusqu'à l'apparition de la figure du sultan, sous les Mérinides, au 13ᵉ siècle ? - réalisation : Thomas Beau, Cassandre Puel - invités : Yassir Benhima Professeur d'histoire du monde arabe et d'islamologie à l'Université Lumière Lyon 2; Jocelyne Dakhlia Historienne, directrice d'études à l'EHESS, spécialiste de la Méditerranée musulmane et du Maghreb; Mehdi Ghouirgate Professeur du monde musulman à l'université Bordeaux-Montaigne et professeur associé à l'Université Mohammed VI de Rabat au Maroc

I am an Equestrian - Le Podcast
TEASER #137 | Ouvrir la voie avec Abdelkebir Ouaddar

I am an Equestrian - Le Podcast

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 4:49


⏪️ Après plus de 6 années à faire vivre ce podcast, nous avons enfin pris le temps de nous asseoir avec Abdelkebir Ouaddar. Et croyez-nous, ce n'est pas pourtant pas par manque d'envie, d'intérêt ou d'idée que nous avons laissé passer autant de temps avant de solliciter Kebir pour enregistrer un épisode avec nous. Mais comme souvent dans la vie, l'opportunité se présente lorsqu'il le faut, lorsque cela fait sens, lorsque c'est le bon moment. ☑️Au début du mois d'octobre et pour la première fois, nous étions invitées à nous rendre au Maroc. Nous avions choisi l'étape de El Jadida parce qu'elle accueille, en marge de la compétition, le salon du cheval et que cela nous offrait une immersion complète dans le monde des sports équestres marocains. Alors, comme une évidence, nous avons envoyé un message à Kebir pour lui demander s'il aurait le temps de s'asseoir un moment avec nous et de nous raconter son histoire. 

Un jour dans le monde
Au Maroc, les rappeurs montent au créneau en soutien au mouvement GenZ 212

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 5:37


durée : 00:05:37 - La BO du monde - Fait marquant du mouvement de contestation de la jeunesse qui agite en ce moment le Maroc : les nombreuses prises de position de la communauté hip hop, très engagée aux côtés des manifestants. Tour d'horizon. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Journal de l'Afrique
Maroc : le collectif Gen Z 212 de nouveau dans la rue, la réponse du gouvernement insuffisante ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 16:52


Le mouvement de la jeunesse marocaine Gen Z 212 s'est de nouveau mobilisé après une pause de 10 jours devant le parlement à Rabat. Cette première manifestation intervient après le discours du roi Mohammed VI du 10 octobre, qui n'a pas mentionné explicitement le mouvement. Que veut vraiment cette nouvelle génération, et le régime marocain peut-il encore l'ignorer ? On en parle avec Mehdi Alioua, sociologue et doyen de Sciences Po Rabat.

Beau Voyage
[Extrait] Laureen : "Pour un enfant, ce qui est chouette c'est d'être sorti de la routine quelque soit l'endroit"

Beau Voyage

Play Episode Listen Later Oct 19, 2025 1:00


Cette semaine, je reçois Laureen, fondatrice de HappyCherisKids. Enseignante, maman de trois enfants et passionnée de découvertes, elle a fait du voyage un véritable outil éducatif. Pour elle, chaque destination est l'occasion d'ouvrir un peu plus les horizons de ses enfants, de nourrir leur curiosité et de leur donner confiance en eux.Laureen nous partage sa vision du voyage en famille : pourquoi c'est bien plus qu'une parenthèse dépaysante, comment les enfants grandissent à travers les rencontres et les découvertes, et de quelle manière le voyage peut transformer le quotidien une fois de retour à la maison. Elle revient aussi sur ses expériences marquantes : le choc culturel au Maroc, l'émerveillement en Thaïlande, la richesse historique de Londres, mais aussi et surtout son amour pour l'Ile Maurice.Elle nous livre ses adresses coup de cœur pour vivre l'île autrement, entre plages fréquentées par les locaux et expériences hors des sentiers battus.On parle aussi organisation, équilibre entre rythme d'adulte et rythme d'enfant, astuces pratiques pour voyager sereinement, mais surtout de cette conviction profonde : le voyage n'est pas réservé aux grands aventuriers ou aux tours du monde. Même un court séjour peut être une aventure formatrice, tant qu'on y met de l'ouverture et de l'envie.Pour retrouver l'épisode en intégralité taper "Laureen : éduquer par le voyage et vivre l'île Maurice autrement" sur votre plateforme de podcasts préférée.Retrouvez-nous sur @beauvoyage !**************************************Production : Sakti ProductionsMusique : Chase The Mississipi, Michael ShynesVous êtes une marque et vous souhaitez collaborer avec Beau Voyage ? Ecrivez-nous : mariegarreau@saktiproductions.com Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 48:30


Au sommaire du Café des Sports ce Vendredi 17 octobre 2025 à 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live : La finale du Mondial U20 Maroc/Argentine dimanche (19/10) au Chili ; Zone Afrique, les barrages de qualification pour la Coupe du Monde 2026 en novembre ; La grosse affiche du week-end Liverpool/Manchester United ; Les Cartons Vidéo. La finale du Mondial U20 se jouera dans la nuit de dimanche à lundi au Chili. Avec comme affiche : Maroc - Argentine. - Est-ce une chance pour le continent africain ?   En zone Afrique, les barrages de qualification pour la Coupe du Monde 2026 auront lieu au Maroc en novembre. - Le Nigeria d'Eric Chelle en épouvantail ?   La grosse affiche du week-end, elle est en Angleterre, elle opposera Liverpool à Manchester United - Les Reds sous pression après 3 défaites de suite. - Le Manchester United de Ruben Amorim sans aucune solution ?   Les Cartons Vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants !     Annie Gasnier à la présentation. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Frank Simon et Frédéric Suteau qui attend vos réactions. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : Saliou Diouf Réalisation vidéo : Souheil Khedir, Steven Helsly Technique/Réalisation : Guillaume Buffet.

Radio foot internationale
Coupe du monde U20 : le Maroc élimine la France et rejoint la finale

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 48:30


Au sommaire de Radio foot internationale, jeudi 16 octobre 2025, à 16h10 TU et 21h10 TU : - Mondial U20-Maroc/France ; - Monaco ; - L1 | PSG–Strasbourg vendredi ; - Zinédine Zidane.   Mondial U20 – Maroc/France Les Bleuets s'arrêtent en demi (1–1, 5 tab à 4) face à un Maroc inventif, qui a utilisé ses trois gardiens ! Le Maroc devient-il la nouvelle nation modèle du foot africain ? Monaco Hütter dehors, Pocognoli arrive de l'Union St Gilles. Et Pogba repousse encore son retour… Le Rocher a-t-il perdu le fil ou prépare-t-il sa renaissance ? L1 | PSG–Strasbourg vendredi Dernier test avant Leverkusen mardi en C1. Luis Enrique doit gérer la fatigue, le retour des blessés. Paris peut-il allier gestion et ambition à trois jours d'un choc européen ? Zinédine Zidane À Trente (Italie), Zizou confirme : « Je reviendrai… et je veux coacher la France. » Zidane, futur patron des Bleus, plus que quelques mois à attendre ? Autour d'Annie Gasnier pour en débattre avec nos consultants du jour : Manu Terradillos, Bruno Constant et Chérif Ghemmour — Edition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Guillaume Buffet.