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durée : 00:38:52 - Questions du soir : le débat - par : Antoine Dhulster, Louise Cognard - À l'occasion des fêtes de Noël, Emmanuel Macron se rend aux Émirats arabes unis pour visiter les troupes françaises déployées au Moyen-Orient, un déplacement qui dépasse le simple geste symbolique. La parole française peut-elle encore peser dans la région ? - réalisation : Margot Page - invités : Myriam Benraad Politologue, spécialiste du Moyen-Orient, professeure associée en relations internationales.; Bertrand Besancenot Ancien ambassadeur de France au Qatar et en Arabie saoudite
durée : 00:38:52 - Questions du soir : le débat - par : Antoine Dhulster, Louise Cognard - À l'occasion des fêtes de Noël, Emmanuel Macron se rend aux Émirats arabes unis pour visiter les troupes françaises déployées au Moyen-Orient, un déplacement qui dépasse le simple geste symbolique. La parole française peut-elle encore peser dans la région ? - réalisation : Margot Page - invités : Myriam Benraad Politologue, spécialiste du Moyen-Orient, professeure associée en relations internationales.; Bertrand Besancenot Ancien ambassadeur de France au Qatar et en Arabie saoudite
Pour les Occidentaux, il est Domingo Francisco Jorge Badia, fils de fonctionnaire espagnol, mais dans le monde arabe, on le connaît sous le nom d'Ali Bey el Abbassi, fils du prince Othman-Bey el Abbassi. Pendant quatre ans, il a parcouru l'Orient, s'est rendu à La Mecque comme un véritable musulman, s'est nourri de ses traditions pour ensuite tout compiler dans un livre sobrement intitulé "Voyages d'Ali Bey : au Maroc, à Chypre, en Égypte, en Arabie, en Syrie et en Turquie", entre les années 1803 et 1807. Ce n'est pas un simple carnet de voyage, car derrière ces mots contemplatifs pourrait bien se cacher tout le processus d'une mission secrète confiée par la Cour espagnole. Voyager pour espionner, telle pourrait être la motivation de Domingo Francisco Badia.Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.
Pour les Occidentaux, il est Domingo Francisco Jorge Badia, fils de fonctionnaire espagnol, mais dans le monde arabe, on le connaît sous le nom d'Ali Bey el Abbassi, fils du prince Othman-Bey el Abbassi. Pendant quatre ans, il a parcouru l'Orient, s'est rendu à La Mecque comme un véritable musulman, s'est nourri de ses traditions pour ensuite tout compiler dans un livre sobrement intitulé "Voyages d'Ali Bey : au Maroc, à Chypre, en Égypte, en Arabie, en Syrie et en Turquie", entre les années 1803 et 1807. Ce n'est pas un simple carnet de voyage, car derrière ces mots contemplatifs pourrait bien se cacher tout le processus d'une mission secrète confiée par la Cour espagnole. Voyager pour espionner, telle pourrait être la motivation de Domingo Francisco Badia.Lorsqu'il débarque à la Mecque, il prend conscience d'évoluer dans un monde à part. La ville, située dans l'actuelle Arabie Saoudite, est perdue dans un désert aride, privée d'eau, ne vivant que grâce à la foi et au commerce des pèlerins. Un lieu clos possédant ses propres règles.Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.
Le pilote moto jurassien Benjamin Melot était l'invité de Room Service ce vendredi 19 décembre de 9h à 10h. Le pilote moto jurassien, Benjamin Melot s'apprête à prendre le départ de son 15ème Dakar, le 3 janvier prochain, au départ de Yanbu en Arabie saoudite. Ancien mécanicien devenu pilote, il part aux côtés de son ami Romain Bouzigon, au départ de son premier Dakar en tant que pilote. Benjamin a grandi à L'Étoile puis à Courlans avant de beaucoup voyager pour le travail entre Andorre, Dubaï et les États-Unis. Il évoque son parcours, sa préparation et son expérience avant le départ. Le 48ème Rallye Dakar aura lieu du 3 au 17 janvier en Arabie saoudite pour la 7ème année. Ce Dakar 2026 comptera 13 étapes en plus du prologue. Les pilotes et équipages devront parcourir 8000 km en deux semaines dont 4000 km de secteurs chronométrés. 325 véhicules ont été enregistrés ! Nous pourrons suivre l'aventure de Benjamin sur sa chaîne YouTube: https://www.youtube.com/@benjimelot
Pour les Occidentaux, il est Domingo Francisco Jorge Badia, fils de fonctionnaire espagnol, mais dans le monde arabe, on le connaît sous le nom d'Ali Bey el Abbassi, fils du prince Othman-Bey el Abbassi. Pendant quatre ans, il a parcouru l'Orient, s'est rendu à La Mecque comme un véritable musulman, s'est nourri de ses traditions pour ensuite tout compiler dans un livre sobrement intitulé "Voyages d'Ali Bey : au Maroc, à Chypre, en Égypte, en Arabie, en Syrie et en Turquie", entre les années 1803 et 1807. Ce n'est pas un simple carnet de voyage, car derrière ces mots contemplatifs pourrait bien se cacher tout le processus d'une mission secrète confiée par la Cour espagnole. Voyager pour espionner, telle pourrait être la motivation de Domingo Francisco Badia.Domingo Francisco Badia, né à Barcelone en 1767, tient de son père sa fascination pour cette culture. Celui-ci, par sa fonction de contrôleur des armées et de trésorier dans le district de Vera, l'entraîne très tôt vers un monde où se croisent marchands du Maghreb, renégats espagnols revenus d'Afrique du Nord et voyageurs aux récits teintés d'exotisme. Leurs récits inspirent le jeune garçon qui, rapidement, montre un intérêt certain pour la géographie de ces pays et les langues orientales.Secrets d'agents • Histoires Vraies est une production Minuit.
Ce 17 décembre marque le 15e anniversaire de la « révolution du jasmin » en Tunisie. En 2010, dans la ville de Sidi Bouzid, le jeune vendeur ambulant Mohamed Bouazizi s'immole par le feu devant le gouvernorat, après la saisie de ses marchandises par la police. Un geste de désespoir, qui illustre la détresse socio-économique dans le pays et la répression généralisée du régime de Ben Ali, qui sera renversé par une révolte populaire inédite un mois plus tard. L'événement inspire les populations du Maghreb et d'une partie du Moyen-Orient, et donne naissance à un vaste mouvement de contestation : le « Printemps arabe ». Quinze ans après, la Tunisie est désormais dirigée d'une main de fer par Kaïs Saïed. Quel bilan tirer de cette révolte populaire ? Notre grand invité Afrique est l'ancien dirigeant tunisien Moncef Marzouki, premier président élu démocratiquement après la chute du clan Ben Ali, et actuellement en exil. Il répond aux questions de Sidy Yansané. RFI : Quinze ans après l'immolation par le feu du jeune vendeur Mohamed Bouazizi, quel est l'héritage de la « révolution du jasmin » que son sacrifice a provoqué ? Moncef Marzouki : Quand on voit la situation actuelle, on se dit que la révolution a complètement échoué parce qu'on est revenu au point de départ, c'est-à-dire à l'ère Ben Ali. Nous avons un président, Kaïs Saïed, qui s'est fait élire à 90% après avoir éliminé tous ses concurrents. Le retour de la peur, le retour des prisonniers politiques, tous les chefs de partis politiques sont soit en exil, soit en prison, etc. Donc on est revenu vraiment à la case départ. Sauf que quelque chose de profond a été instauré ou instillé dans l'esprit du peuple tunisien : le goût de la liberté. À un moment donné, ils ont vu que la liberté de critiquer le président n'était pas dangereuse. Donc quelque chose est resté dans l'esprit des gens et je pense que ça va repartir. Maintenant, ceux qui disent que le printemps arabe c'est la fin ne comprennent rien à rien. Parce qu'en fait, le printemps arabe, il vient juste de commencer. Sidi Bouzid, à l'époque déjà, faisait partie de ces villes, de ces régions tunisiennes qui disent subir la marginalisation et l'abandon de l'État, « la hogra ». Quinze ans plus tard, est-ce que vous pensez qu'un acte aussi désespéré que celui de Mohamed Bouazizi puisse se reproduire en Tunisie ? En fait, ça a continué. La Tunisie est devenue malheureusement un pays où cette horreur absolue se répète tout le temps. Vous parlez de cette région déshéritée, mais toutes les régions de Tunisie sont restées déshéritées. Donc, au contraire, la Tunisie est en train de s'appauvrir chaque jour de plus en plus. Les classes moyennes sont en train de s'appauvrir. Le pouvoir actuel se retrouve exactement dans la même situation où se trouvait Ben Ali, à savoir qu'il a contre lui les classes les plus aisées parce qu'il leur a retiré toutes les libertés fondamentales sans apporter quoi que ce soit à la population et contre la pauvreté. Donc toute cette énergie contenue aussi bien chez le petit peuple, comme on dit, que chez la bourgeoisie, tout cela va exploser. Voilà encore une fois pourquoi le volcan va de nouveau exploser. Un volcan, dites-vous, d'abord provoqué par le sacrifice de ce jeune vendeur, qui dénonçait non seulement l'extrême précarité socio-économique de la jeunesse tunisienne, mais aussi l'asphyxie des libertés à tous les niveaux. Sur ces deux points, quelle évolution notez-vous entre la présidence de Ben Ali et celle de Kaïs Saïed, contre qui vous concentrez les critiques ? Les trois années où j'étais à la tête de l'État, nous avons vraiment mis en place un État de droit. La justice était indépendante, les libertés étaient respectées, il n'y avait personne dans les prisons pour des motifs politiques. Nous avons même commencé à lutter contre la corruption. Sauf que comme il y avait ce que j'appellerais un « veto régional » sur la démocratie en Tunisie et que nous manquions d'appui dans les démocraties occidentales, malheureusement, la révolution a échoué. Elle a échoué à cause des erreurs que nous avons commises, nous Tunisiens. Mais aussi, encore une fois, à cause de ce veto régional, essentiellement algérien. Le voisin algérien était une dictature corrompue et violente. Il était hors de question pour elle d'accepter un État, une démocratie tunisienne qui aurait pu donner le mauvais exemple si je puis dire. Et les généraux algériens avaient raison de se méfier de la révolution tunisienne, parce que le Hirak en 2019, c'était tout simplement la queue de la comète, c'était la continuation de ces révolutions. Tout le système politique arabe, aussi bien en Égypte que dans les Émirats arabes unis, en Arabie saoudite qu'en Algérie… Tout ce système-là se sentait menacé par cette vague de révolutions. Ils ont mis le paquet pour faire avorter ces révolutions. Ils l'ont fait avorter par la guerre civile en Syrie, par le coup d'État militaire en Égypte, par la guerre civile en Libye, par l'utilisation de l'argent sale, de l'information, de la désinformation et du terrorisme en Tunisie. Donc, il y a eu encore une fois un veto régional contre les révolutions démocratiques arabes. Le président Kaïs Saïed a su s'attirer les faveurs de l'Union européenne, notamment sur le volet migratoire. L'Europe est quand même un grand partenaire de la Tunisie. Comment voyez-vous l'évolution de la Tunisie sur les droits humains, la démocratie dans ce monde qui est en pleine redéfinition ? L'attitude des Européens, je ne peux pas dire que ça leur fait grand honneur. Ils appuient des dictatures, notamment le gouvernement italien, ils sont prêts à aider Kaïs Saïed à se maintenir au pouvoir. Ce sont des politiques de courte vue. On n'a pas arrêté de répéter à nos amis européens : « Vous pariez sur des régimes autoritaires, uniquement pour vous en servir comme gardes-frontières ». Mais ce n'est pas ça la solution. La solution, c'est qu'il y ait du développement social et économique. C'est comme ça qu'on règle le problème de fond. C'est pour ça que je dis et je répète, la démocratisation du monde arabe, c'est une affaire à l'intérieur du monde arabe et qu'il ne faut pas du tout compter sur les pays européens pour nous aider à cela. À part quelques déclarations hypocrites, je pense qu'il n'y a rien à espérer.
Dans ce podcast, le Belge de 20 ans, Alexander Blockx, nous partage ses ambitions à la veille de son premier tour aux NextGen ATP Finals, une compétition prestigieuse qui réunit, en Arabie saoudite, les 8 meilleurs joueurs de la saison âgé de moins de 20 ans. Bonne écoute. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trump attaque à nouveau les dirigeants européens. La guerre entre la Thaïlande et le Cambodge semble reprendre de plus belle. Échec d’une tentative de coup d’État au Bénin. L’Arabie saoudite et le Qatar signent une entente pour construire un TGV. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'offensive des forces pro-Émirats arabes unis, une coalition sécessionniste, au sud du Yémen, a permis de prendre le contrôle d'une grande partie du territoire, notamment de zones pétrolières en quelques jours, au détriment des forces pro-Arabie saoudite. Des avancées qui ouvrent probablement le début des grandes manœuvres pour définir un Yémen entièrement redessiné, sous l'influence des puissants parrains des groupes rebelles ou du gouvernement. Le point avec Franck Mermier, anthropologue et directeur de recherches émérite au CNRS, auteur de Yémen. Écrire la guerre (éditions Classiques Garnier).
De Montpellier à Orléans, jusqu'aux villages de la Sarthe, les entrées de ville affichent depuis quelques jours un décor inhabituel. Plus de 800 panneaux routiers ont été recouverts de stickers représentant des flammes, une action simultanée dans au moins 24 départements. Le timing n'a rien d'un hasard : ces collages se multiplient alors que la COP30, à Belém, vient de fermer ses portes.Derrière cette campagne visuelle, on retrouve le mouvement ANV-COP21 (Action Non Violente). Sur son site, l'organisation explique vouloir dénoncer « le sabotage des négociations des COP successives par les pays riches et l'industrie fossile », jugés directement responsables de l'aggravation du dérèglement climatique. Les militants et habitants ont ainsi « symboliquement enflammé leurs villes », en apposant ces stickers accompagnés d'un message sans ambiguïté : « Stop Sabotage Climat ».Partie de l'Isère et de la Loire-Atlantique, la mobilisation s'est rapidement propagée. La semaine dernière, ANV comptabilisait 152 communes déjà ciblées, et près d'une centaine d'autres ont été annoncées. Florian Eberhard, porte-parole du mouvement, rappelle que « nous sommes toutes et tous touchés » : mégafeux dans l'Hérault, submersions dans le Pas-de-Calais, crues dans l'Isère… Autant de phénomènes qui nourrissent leur colère. Le mouvement dit aussi vouloir soutenir le Sommet des Peuples et les manifestations organisées cette semaine à Belém, y voyant une manière de contrer le « musellement des voix dissidentes ».Pendant que les panneaux s'enflamment symboliquement sur les routes françaises, les négociateurs, eux, piétinent au Brésil. La COP30 s'est achevé la semaine dernières, sans que les délégations ne soient parvenues à un accord sur la sortie des énergies fossiles. L'Union européenne a poussé pour un texte ambitieux, actant une réduction massive du charbon, du pétrole et du gaz. En face, un front du refus rassemblant Chine, Russie, Inde et Arabie saoudite a été rejoint par plusieurs pays émergents. Ces derniers soulignent qu'ils n'ont ni les moyens financiers d'une transition rapide, ni la capacité d'adaptation aux impacts climatiques actuels, et réclament un soutien accru des pays riches. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C’est un virage stratégique potentiellement historique : les États-Unis remettent sur la table la vente de F-35 à l’Arabie saoudite. Un deal longtemps impensable, qui pourrait bouleverser l’équilibre militaire régional, redéfinir les rapports Israël–USA, et accélérer le rapprochement stratégique avec Riyad. Quels risques ? Quels bénéfices ?Quelles lignes rouges pour Jérusalem ?
À 40 ans, bientôt 41 (le 5 février), il continue à empiler les buts et l'argent. Désormais milliardaire selon Bloomberg, Cristiano Ronaldo reste compétitif avec la sélection portugaise (5 buts en autant de matches en 2025) alors que l'essentiel des observateurs l'imaginaient s'éteindre doucement sportivement lors de sa signature en Arabie saoudite en 2022, dans le club de Al-Nassr. Sauf blessure, il disputera la Coupe du monde en 2026. Pour la gagner ? Écoutez Nicolas Georgereau, Florian Gazan et Julien Hababou.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:40 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Les artistes de stand-up américains sont en train de se disputer. Le sujet de discorde : un plateau d'humour en Arabie Saoudite. Tanguy vous explique, he's gonna tell you... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:09:38 - Le Point culture - par : Marie Sorbier - Créée en 2023, la Villa Hegra possède à présent son propre bâtiment au cœur d'Al-Ula en Arabie Saoudite. Le site ouvrira ses portes le 2 octobre 2025 et s'inscrit dans le réseau des résidences à l'étranger dédiées aux artistes français. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Fériel Fodil Directrice de la Villa Hegra (Arabie Saoudite)
À la Une de la presse lundi 29 septembre : l'intensification de la guerre en Ukraine (où plus de 500 drones et des dizaines de missiles russes se sont abattus hier sur le pays) ; la poursuite de la mobilisation sociale et environnementale en France ; un drôle de festival en Arabie saoudite ; le clip de campagne (involontairement) drôle du président Paul Biya et les deux champions du week-end.
Bienvenue dans 3h avec Cody et Hidan votre podcast hebdomadaire qui vous parle de l'actualité de la semaine catch, chaque samedi le duo vous propose une analyse des shows WWE de la semaine, des news et bien plus, le podcast est également à retrouver en podcast sur toutes les plateformes de podcast, on compte sur vous pour le partage le like. Vous pouvez soutenir le podcast en rejoignant la RebutFamily et devenir un membre soutien de la chaine en cliquant sur le bouton rejoindre. Ma nouvelle chaine Youtube : https://www.youtube.com/@MoiMoshetMéchant 00:00:00 - INTRO 00:25:02 - LES COMMENTAIRES DE LA SEMAINE 01:19:41 - LES NEWS DE LA SEMAINE 01:37:14 - AAA x WWE World Collides 2 01:47:36 - Smackdown 01:54:55 - RAW 02:12:23 - NXT 02:23:36 - Preview WRESTLEPALOOZA 02:34:14 - Preview ALL OUT 02:41:46 - OUTRO Me suivre : https://twitter.com/CodyMcWildOff https://www.instagram.com/cody.mcwild/ https://twitter.com/ChezCodyMcWild Suivre Hidan : https://x.com/MonsieurHidan https://www.twitch.tv/monsieurhidan https://www.instagram.com/hidanstagram/ #ChezCody #PodcastCatch #CatchFrancais #WrestlingPodcast #WWE #AEW #AAA #NXT #WWESmackdown #WWERaw #wrestlepalooza #AllOut2025 #WorldCollides2 #ActuCatch #PreviewCatch Soutenez-nous sur PayPal !
Le Patient Anglais, The English Patient, dʹAnthony Minghella sorti en 1996 est un film passionnant, passionnel, qui a touché le cœur de million de spectatrices et de spectateurs et récolté une floppée dʹOscars. Tiré dʹun roman, lʹHomme flambé de Michael Ondaatje, Le Patient anglais raconte une histoire dʹamour fou sur fond de Seconde Guerre mondiale Une histoire entre les sables du Sahara, les rues grouillantes du Caire, et les collines verdoyantes de la Toscane. Un conte fait dʹintrigues et dʹaventures où des personnages se croisent autour dʹun homme, énigmatique, un grand brûlé qui, étonnamment, va bouleverser le cours de leur vie. Amoureux du roman, Anthony Minghella en tire un film épique qui porte en lui le souffle de Casablanca et de Lawrence dʹArabie. Un film à grande échelle avec un casting exceptionnel : Ralph Fiennes dans le rôle du patient anglais Kristin Scott Thomas, Juliette Binoche, Willem Dafoe, Colin Firth et Naveen Andrews. Et ça plaît. Lyrique, épique, romantique, le film détonne dans le paysage cinématographique des années 90. Il est plébiscité par la critique et par le public. Il reçoit de nombreux Oscars en 1997 dont celui du meilleur film, du meilleur réalisateur, du meilleur son, de la meilleure musique, de la meilleure actrice de second rôle pour Juliette Binoche et le césar du Meilleur film étranger. Le Patient anglais, ce sont des êtres détruits qui tente le tout pour le tout dans ce monastère toscan en 1945 pour se reconstruire, enfin, et raconteur leur vérité. Il ne nous reste plus mettre nos oreilles dans leurs pas et à suivre leur destinée. REFERENCES Le making of https://www.youtube.com/watch?v=cshbPTP9FeA masterclass avec Anthony Minghella https://www.youtube.com/watch?v=dZbuxAYt2Z0 Antony Minghella reading The English patient fort the first Time https://www.youtube.com/watch?v=bzsAa0I-tmc The English Patient: Author Michael Ondaatje and Director Anthony Minghella interview (1996) https://www.youtube.com/watch?v=ScjsILH9Ud4
C dans l'air du 9 août 2025 - Gaza : qui peut arrêter Netanyahu ?Emission présentée par Salhia BrakhliaEn Israël, c'est la stupeur qui domine après l'annonce cette semaine par Benyamin Netanhayu de son intention de "prendre le contrôle" de la bande de Gaza. Ce plan, examiné par le cabinet de sécurité jeudi, vise notamment le quart de territoire qui n'est pas encore sous contrôle israélien, et notamment Gaza ville où vivent 1 million de Palestiniens. Le gouvernement se donne jusqu'à la date symbolique du 7 octobre pour accomplir son objectif. Depuis deux jours, les questions se multiplient : où iront les centaines de milliers de Gazaouis évacués ? Par qui seront-ils gérés ? Et qui administrera l'enclave une fois l'armée israélienne partie ? Pour de nombreux observateurs, le plan de Netanyahu relève davantage de l'idéologie que de la stratégie militaire, en témoigne cette lettre signée par 600 anciens responsables de la sécurité israéliens et adressée à Donald Trump pour lui demander de faire pression sur Israël et de mettre fin à la guerre à Gaza.En Europe, les lignes bougent aussi. Deuxième fournisseur d'armes d'Israël après les Etats-Unis, l'Allemagne a annoncé la suspension de toute exportation d'armes susceptibles d'être utilisées dans le conflit "jusqu'à nouvel ordre". Le ministre des affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, a condamné le plan israélien, estimant que cela "ne ferait qu'aggraver une situation déjà catastrophique". Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU doit aussi se tenir aujourd'hui.Aux États-Unis, celui qui avait pris l'habitude de soutenir bruyamment les décisions de Benyamin Netanyahu est resté étrangement silencieux cette semaine. Soutien tacite ? Toujours est-il qu'après des mois des mois à accorder son blanc sein au Premier ministre israélien, Donald Trump semble un peu plus embarrassé par son allié. Fin juillet, lors d'un voyage en Écosse, il a publiquement démenti Netanyahu qui avait insinué qu'il n'y avait pas de famine à Gaza : "D'après ce que l'on voit à la télévision, (…) ces enfants ont l'air très affamés", avait dit Trump, "ce n'est pas un trucage". Selon la chaîne américaine ABC, Donald Trump se serait même emporté au téléphone quand son allié lui aurait expliqué que ces images étaient manipulées par le Hamas.Côté arabe, le sujet palestinien continue d'embarrasser les monarchies du Golf ou encore l'Égypte, tous soutenus militairement par les États-Unis et certains commerçant encore avec Israël. Le 7 août, l'Égypte a signé un accord d'une valeur de 30 milliards d'euros avec l'État hébreu pour la livraison de gaz naturel israélien. Signe du malaise, en Égypte et en Jordanie, pays frontaliers de la bande de Gaza, les manifestations propalestiniennes, ne sont plus autorisées. Fin juillet, plusieurs pays arabes dont Arabie saoudite, le Qatar et l'Égypte ont publiquement appelé le Hamas à se désarmer, pour confier l'administration de Gaza à l'autorité palestinienne. Le Hamas a répondu en les accusant de lâcher le peuple palestinien.À quoi peut ressembler la mise en œuvre du plan de Netanyahu pour Gaza ? Où vont aller les centaines de milliers de Gazaouis évacués de l'enclave ? Pourquoi les relations entre Donald Trump et Benjamin Netanyahu se sont récemment dégradées ? Et comment expliquer la position des pays arabes avec le peuple palestinien ?LES EXPERTS :- George MALBRUNOT - Grand reporter, spécialiste du Moyen-Orient - Le Figaro- Frédérique SCHILLO - Historienne, spécialiste d'Israël- Laurence DEFRANOUX - Journaliste service international - Libération- Guillaume AUDA - Auteur, grand reporter, ancien correspondant à Jérusalem
Dans cet épisode 86, Caroline, serial expat ayant vécu au Liban, au Maroc, en Indonésie et à Singapour, nous partage son installation récente en Arabie saoudite avec sa famille. D'origine espagnole et ayant grandi à Montpellier, elle raconte son parcours multiculturel, la naissance de ses enfants au Liban et au Maroc, et son arrivée à Riyad. Malgré les réticences de son entourage liées à la condition des femmes, Caroline découvre une Arabie saoudite en pleine transformation : ouverture au tourisme, richesse culturelle, festivals, influence américaine et diversité des communautés. Elle revient sur l'importance du respect des codes vestimentaires, son apprentissage de l'arabe, et ses projets professionnels en tant qu'infirmière, enseignante ou dans le tourisme. Entre climat désertique et régions plus tempérées, Caroline déconstruit les idées reçues et recommande avec enthousiasme ce pays qui surprend par son dynamisme. Un épisode inspirant pour mieux comprendre la réalité de la vie en Arabie saoudite aujourd'hui.Pour écouter le précédent épisode sur l'ouverture d'esprit en expatriation avec Caroline : https://smartlink.ausha.co/fill-expats/ouverture-d-esprit-expatriation
Les socialistes ont voté ce mardi pour désigner leur nouveau Premier secrétaire. Tombé au premier tour, Boris Vallaud va jouer l'arbitre du duel Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol qui seront ensuite départagés le 5 juin. Ruth Elkrief estime que cette compétition était passée inaperçue. Elle souligne la baisse des adhésions au Parti Socialiste. Et elle rappelle que si plus de 120 000 électeurs sont allés aux urnes pour la présidence des Républicains, il n'y en avait eu que 23 000 pour élire le premier secrétaire du PS. Pour Ruth Elkrief, il s'agissait d'une forme de théâtre désertée par les spectateurs citoyens et les acteurs eux-mêmes adhérents. Les travaux de l'autoroute A69 reliant Castres à Toulouse vont reprendre après la décision de la cour administrative d'appel ce mercredi 28 mai. Le chantier avait été contesté par des collectifs écologistes et stoppé depuis la fin du mois de février. Le tribunal administratif de Toulouse avait annulé l'autorisation préfectorale de construction au motif que "celle-ci ne répondait pas à une raison impérative d'intérêt public majeur". Pascal Perri se demande alors qui est légitime pour dire ce qui est du ressort de l'intérêt général, les juges administratifs, les élus, les défenseurs de l'environnement ? Il estime que dans tous les cas, l'Etat s'en sortira mal dans cette affaire qui est loin d'être finie. En Arabie saoudite, depuis l'arrivée au pouvoir du prince héritier Mohammed ben Salmane en 2017, on a l'impression qu'il y a deux mondes parallèles. Abnousse Shalmani trouve que deux Arabie saoudite cohabitent, mais selon elle, l'un est beaucoup plus tenace que l'autre. Elle parle, d'un côté, des "prisons" secrètes de réhabilitation des femmes désobéissantes et les conditions difficiles dans lesquelles elles sont traitées, et de l'autre, de la vitrine bien aménagée du sol au plafond par MBS depuis 2018, concernant notamment les droits des femmes. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Trump s'affiche au Moyen-Orient entouré des magnats de la tech dans une tournée aux allures de démonstration de puissance commerciale. Microsoft multiplie les licenciements malgré ses profits. Le monde des cryptos est secoué par une vague de criminalité, tandis que l'indignation de Jeff Bezos suite à l'assassinat de Jamal Khashoggi semble consommée. Interactions avec les […]
C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
C dans l'air l'invité du 14 mai 2025 avec Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, qui rentre de Homs, en Syrie, où il a réalisé un reportage auprès de la population pour l'hebdomadaire Le 1.Hier, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, libérée du dictateur Bachar al-Assad, provoquant des scènes de liesse dans le pays. Un geste fort, suivi par la rencontre ce matin entre le président américain et le nouveau président syrien Ahmad al-Chara à Ryad, en Arabie saoudite. Notre invité, Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, nous décrira la situation dans ce pays en pleine reconstruction. En mars dernier, environ 1.700 personnes, majoritairement alaouites avaient été tuées dans des massacres. Le nouveau président syrien, en visite à Paris la semaine dernière, s'est engagé à protéger "tous les Syriens sans exception".
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
C dans l'air du 27 mars 2025 - Face à Poutine, l'Europe durcit le tonUn nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l'Ukraine" s'est tenu à Paris, ce jeudi, à l'initiative du président Emmanuel Macron, pour finaliser des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie. C'est la troisième fois qu'un tel sommet est organisé réunissant une trentaine de pays de l'UE et/ ou de l'Otan formant une "coalition des volontaires". Cette fois, il intervient après que les Américains ont annoncé avoir négocié en Arabie saoudite, une trêve entre Ukrainiens et Russes dans la mer Noire, aux contours encore bien flous.L'Europe en se retrouvant ainsi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, entend montrer qu'il faudra compter avec elle, au moment où les États-Unis regardent ailleurs et semblent tout céder à Moscou. En préambule de ce rendez-vous très attendu, Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi soir avec son homologue ukrainien à l'Elysée. Le président de la République a annoncé à cette occasion l'octroi d'une aide militaire supplémentaire de 2 milliards d'euros "en soutien immédiat à l'Ukraine". Ce soutien portera principalement sur de l'équipement militaire. Le président de la République a aussi affirmé qu'il était "beaucoup trop tôt" pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine, expliquant que cela dépendrait "du choix de la Russie à se conformer au droit international". "Cela n'a aucun sens de mettre fin aux sanctions tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin", a déclaré ce jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz à l'issue du sommet. "Bien au contraire, ce dont nous avons discuté est de savoir comment nous pouvons accroître les sanctions", a quant à lui déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer."Nous avons acté de manière unanime que le temps n'était pas à la levée des sanctions, quelles qu'elles soient", a résumé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse. D'autre part pour maintenir la paix lorsqu'elle sera signée, il faudra "une armée ukrainienne forte et bien équipée". Il faudra aussi "des forces de réassurance" avec plusieurs pays qui se déploieront en Ukraine. "Les chefs d'État-major britannique et français vont se rendre dans le pays et les échanges avec les militaires ukrainiens vont définir" les détails de l'opération. Il y aura "plusieurs pays européens engagés" en cas de paix. Ce que fait l'Europe "s'appelle la sortie de l'état de minorité géopolitique", a assuré Emmanuel Macron."L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver", a affirmé le président ukrainien ce jeudi. Le veille Volodymyr Zelensky avait accordé une interview à quatre médias européens et diffusée sur France 2, au cours de laquelle il s'en est aussi pris au comportement de Vladimir Poutine qui "veut rester au pouvoir jusqu'à sa mort" et "avoir une influence telle qu'avait l'URSS sur les anciennes républiques soviétiques". Il a également évoqué l'affaiblissement des États-Unis de Donald Trump face à la Russie et a reproché à l'émissaire américain pour l'Ukraine, Steve Witkoff, de "citer assez souvent le narratif du Kremlin".Alors que faut retenir du sommet à Paris ? Quel est ce "narratif russe" qui, selon Volodymyr Zelensky, influence l'Amérique ? Comment l'industrie européenne de la défense va-t-elle monter en cadence ? Reportage ce soir dans l'usine KNDS de Bourges où sont assemblés les canons Caesar.Les experts :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille - Marie JÉGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou- Nicolas BACHARAN ( en duplex de New York) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Responsables russes et américains se rencontrent en ce moment à Riyad, en Arabie saoudite, pour des négociations, qualifiées de "difficiles" par le Kremlin. Elles visent à instaurer une trêve partielle en Ukraine. Les discussions portent sur un cessez-le-feu temporaire et partiel, sur les infrastructures énergétiques et sur les navires en Mer Noire. Les Ukrainiens sont prêts à un cessez-le-feu global alors que Vladimir Poutine exige d'abord des concessions.
durée : 00:19:30 - Journal de 12h30 - Les pourparlers entre émissaires russes et américains sur le sort de l'Ukraine ont débuté ce matin en Arabie saoudite.
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - Les délégations ukrainiennes et américaines se rencontrent ce dimanche soir en Arabie saoudite, pour le début de pourparlers sur une trêve dans la région.
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - Les délégations ukrainiennes et américaines se rencontrent ce dimanche soir en Arabie saoudite, pour le début de pourparlers sur une trêve dans la région.
C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur des Anglais accusés d'espionnage par la Russie et une proposition américaine d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Sénégal-Maroc : Macky Sall pourrait-il être extradé ? Au Sénégal, le Parlement a adopté à l'unanimité une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention avec le Maroc sur le transfert réciproque de détenus entre les deux pays. Aujourd'hui, plus de 300 ressortissants sénégalais sont incarcérés au Maroc. Quelles sont les raisons de leur détention ? Que prévoit la convention sur les conditions de leur extradition ? Suite à cet accord, l'ancien président Macky Sall pourrait-il être extradé sans avoir été condamné au Maroc ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Russie : deux diplomates britanniques accusés d'espionnage Les services secrets russes accusent deux Britanniques d'avoir «effectué un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité» du pays. Sur quels indices s'appuie la Russie pour affirmer qu'ils étaient des espions ? Comment réagit Londres ? Pourquoi les accusations d'espionnage sont-elles récurrentes entre les deux pays ?Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. Guerre en Ukraine : vers un cessez-le-feu de 30 jours ? Réunis à Jeddah en Arabie saoudite, les représentants des États-Unis et de l'Ukraine sont parvenus à un accord de cessez-le-feu immédiat. Que prévoit cet accord ? Pourquoi Volodymyr Zelensky accepte-t-il une trêve temporaire alors qu'il visait une paix durable ? Vladimir Poutine acceptera-t-il le plan américano-ukrainien ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
durée : 00:02:59 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - L'Arabie saoudite oeuvre pour la paix. C'est le nouveau Woodstock. Le prince ben Salmane est médiateur dans les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis. Hier, il recevait hier Zelensky...
durée : 00:02:59 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - L'Arabie saoudite oeuvre pour la paix. C'est le nouveau Woodstock. Le prince ben Salmane est médiateur dans les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis. Hier, il recevait hier Zelensky...
C dans l'air du 12 mars 2025 - Trêve en Ukraine : que va faire Poutine ? Après une journée de pourparlers en Arabie saoudite avec les Etats-Unis, l'Ukraine a accepté de conclure un accord "dès que possible" sur les minerais ukrainiens et de proposer un cessez-le-feu de trente jours à Moscou. En échange Washington a décidé de reprendre immédiatement son aide militaire et de renseignement à Kiev. Les Américains vont soumettre ce projet de trêve à la Russie. La balle est désormais dans le camp de Moscou… Que va faire Vladimir Poutine ? Alors que le représentant américain Steve Witkoff est attendu ce jeudi à Moscou, le Kremlin a indiqué ce matin après de longues heures de silence attendre d'être informé par Washington des détails de cette proposition et a assuré qu'un "appel téléphonique au plus haut" niveau entre Donald Trump et Vladimir Poutine devrait avoir lieu dans un "délai assez court". Mais d'ici là, les Russes sont bien décidés à poursuivre leur offensive sur le terrain, notamment dans l'oblast russe de Koursk.Le président américain, de son côté, avait dit mardi qu'il "allait parler à Vladimir Poutine", sans doute cette semaine. Quelle sera la teneur de ce nouvel échange entre les deux dirigeants ? Comment comprendre le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet de l'Ukraine ? Pourquoi Donald Trump est-il considéré par certains sous influence russe ? Le documentariste Antoine Vitkine auteur de "Opération Trump, les espions russes à la conquête de l'Amérique" disponible sur France TV reviendra ce soir dans #cdanslair sur les liens entre Donald Trump et les intérêts russes depuis les années 1980.Un président des Etats-Unis qui a également relancé la guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur ce matin d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium d'où qu'elles viennent. En réponse, la commission européenne a annoncé ce mercredi qu'elle appliquerait des droits de douane "forts mais proportionnés" sur une série de produits américains à partir du 1er avril. Quels seront les produits concernés ? Pour le moment, la Commission n'a pas encore fourni de liste. Elle a néanmoins indiqué que les contre-mesures de l'UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars prochain.Les experts :- Alain PIROT - journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Paul GOGO - journaliste, ancien correspondant à Moscou, auteur "Opération spéciale. 10 ans de guerre entre Russie et Ukraine vus et vécus depuis le Donbass" aux éditions du Rocher- Tara VARMA - chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à Washington- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie, auteur Macron-Poutine : Les liaisons dangereuses, publié aux éditions de l'Observatoire.
durée : 00:27:50 - Trêve en Ukraine : que va faire la Russie ? Après la proposition américaine d'un cessez-le-feu de trente jours, accepté par l'Ukraine mardi en Arabie saoudite, proposition assortie d'une reprise de l'aide militaire américaine à Kiev, le Kremlin dit désorm
durée : 00:03:24 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Après la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours émise par Ukrainiens et Américains lors de discussions en Arabie saoudite, tous les regards se tournent vers Moscou. Le Kremlin voit d'un mauvais œil le compromis de Djeddah.
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Deux délégations, ukrainienne et américaine, ont rendez-vous en Arabie saoudite ce mardi. Le point dans cette édition avec notre correspondant à Washington.
Volodymyr Zelensky est arrivé en Arabie saoudite, avant l'ouverture de discussions entre Ukrainiens et Américains. Kiev proposera une trêve « dans les airs » et « en mer » lors des pourparlers. De son côté, Marco Rubio, le secrétaire d'Etat américain, a déclaré avoir bon espoir de « résoudre » la question de la suspension de l'aide américaine à l'Ukraine.
durée : 00:23:51 - Discussions Ukraine/Etats-Unis en Arabie Saoudite : "un pas important vers la paix" ? - L'Ukraine a apporté son soutien mardi à une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, en échange de quoi Washington a annoncé la levée "immédiate" de la suspension de l'aide à Kiev, lors d'une réunion en Arabie saoudite.
durée : 00:54:58 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mardi autour d'Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Deux délégations, ukrainienne et américaine, ont rendez-vous en Arabie saoudite ce mardi. Le point dans cette édition avec notre correspondant à Washington.
(00:00:33) La Finlande prépare la guerre pendant qu'on tente la paix en Arabie saoudite (00:05:11) Ecrire l'histoire | Ep. 4: Giles Milton, l'homme qui écrit l'histoire comme un roman (00:16:31) En Hongrie, la bataille des riverains contre les géants des batteries
durée : 00:50:25 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce lundi 10 mars autour d'Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
Au programme du FC Stream Team ce vendredi, Maxime Dupuis et Cyril Morin reviennent sur les chances du PSG face à Liverpool en quarts de finale de la Ligue des champions. Les Parisiens sortent de deux prestations très prolifiques face à Brest en Ligue des champions et au Stade Briochin en Coupe de France mais sont-ils vraiment au niveau de l'actuel premier du Championnat d'Angleterre ? Nos journalistes en débattent.Dans la deuxième partie de ce podcast, il sera question de l'avenir de Luis Campos au PSG dont le contrat arrive à échéance en juin. Depuis son arrivée dans le club de la capitale en 2022, le Portugais a peu à peu imprimé sa marque et il est désormais courtisé en Angleterre et en Arabie saoudite. Malgré quelques erreurs de casting, notamment lors de la première année, sa complémentarité avec Luis Enrique permet de pousser un cran plus loin le projet parisien. Enfin, nos journalistes reviennent sur la polémique de la semaine et le coup de sang de Pablo Longoria sur l'arbitrage après Auxerre - OM. Le président olympien a écopé de 15 matches de suspension. Pour nos journalistes, cette sanction infligée au président marseillais ne change rien à l'affaire et aux soucis rencontrés par les arbitres tous les week-ends, en Ligue 1.Bonne écoute et n'oubliez pas de profiter du quiz en fin d'émission.Présentation : Cyril Morin et Maxime DupuisGraphisme et animation du quiz : Quentin Guichard (extraits en vidéo)Réalisation : Anne Thirion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la médiation de l'Arabie saoudite entre les Américains et les Russes, l'affaire Bétharram en France et l'hypothèse d'un contingent européen en Ukraine. UA : le président Ruto a-t-il saboté la candidature de Raïla Odinga ? Au Kenya, plusieurs observateurs accusent le président William Ruto d'être responsable de la défaite de l'opposant Raïla Odinga à l'élection de la présidence de la Commission de l'Union africaine. Comment expliquer de telles accusations ? Cette défaite peut-elle avoir des conséquences politiques pour le président ?Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : pourquoi l'Arabie saoudite joue-t-elle les intermédiaires ? Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont rencontrés mardi en Arabie saoudite afin d'entamer des pourparlers sur le conflit en Ukraine. Pourquoi cette rencontre s'est-elle tenue à Riyad ? Quels sont les intérêts de Mohammed ben Salmane dans cette médiation ?Avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques. France : que reproche-t-on à François Bayrou dans l'affaire Bétharram ? Le Premier ministre français est mis en cause après les révélations de violences physiques et sexuelles sur mineurs commises dans l'établissement scolaire de Notre-Dame de Bétharram. Pourquoi François Bayrou est-il accusé d'avoir fermé les yeux sur ces violences ? Cette affaire peut-elle provoquer son départ de Matignon ?Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Guerre en Ukraine : vers le déploiement d'un contingent européen ? Lors d'une réunion informelle d'urgence organisée à Paris, les chefs d'État européens ont évoqué l'hypothèse d'envoyer des troupes en Ukraine. Comment un tel projet pourrait-il s'organiser ? Quel serait le rôle des soldats européens ?Avec Gesine Weber, experte en sécurité et défense européennes au German Marhsall Fund of United States (GMF).
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA POLITIQUE INTÉRIEURE DE TRUMPDepuis son investiture, il y a quatre semaines, Donald Trump a lancé par décrets une série de politiques avec pour objectifs en politique intérieure de réduire l'État fédéral, de freiner l'immigration et de mettre fin au « wokisme ». Au nom de la lutte contre la dette fédérale qui s'élève à 36.000 milliards de dollars, le patron de Tesla et du réseau X, Elon Musk et une poignée d'ingénieurs, réunis au sein du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), crée par décret présidentiel, organisent des coupes claires dans l'État fédéral. Une purge qui a lieu sans audit ni implication du Congrès et provoque la désorganisation de l'administration. L'agence de développement USAid est démantelée et le ministère de l'éduction devrait suivre le même sort. Les syndicats et les organisations de gauche contestent en justice la mise en place d'un plan de départs volontaires – dit « congé administratif », avec salaire assuré jusqu'en octobre – offert à deux millions d'employés du secteur public. Pour l'heure, selon la Maison Blanche, 75.000 fonctionnaires fédéraux ont accepté l'offre de départ volontaire soit 3% du total des effectifs. Elon Musk visait 5 à 10%. Tandis que l'ultimatum donné aux fonctionnaires a été repoussé par un juge fédéral, Elon Musk s'est vu interdire l'accès aux données du Trésor. Mais à ce stade, personne ne peut imaginer à quoi ressemblera l'État fédéral dans six mois.Avec l'immigration, les marqueurs identitaires ont été également au cœur des décrets présidentiels. Une cible prioritaire a été désignée : les programmes DEI (diversité, équité, intégration) ont été fermés, les employés placés en congé administratif, tandis que certains grands groupes privés sabordent leurs propres initiatives. Le dernier marqueur identitaire essentiel est la remise en cause du droit du sol, pour les enfants de migrants illégaux. Il s'agit selon les juristes d'une atteinte évidente au 14ème amendement de la Constitution. Trois juges fédéraux ont déjà suspendu l'application du décret présidentiel.Alors que Joe Biden a laissé un déficit public de 6,3 % du produit intérieur brut, le programme de Donald Trump comporte des mesures très coûteuses qui accentuent les pressions inflationnistes. D'abord les baisses d'impôts, notamment sur les sociétés dont le taux devrait passer de 21% à 15%. Ensuite la multiplication des droits de douane dont Donald Trump rêve qu'ils financent à eux seuls le Trésor. Une politique qualifiée par le Wall Street Journal de « guerre commerciale la plus stupide de l'histoire » qui menace de faire exploser de vastes pans de l'économie, d'éliminer des milliers d'emplois et de mettre en péril la sécurité des États-Unis. Enfin, la perte de la main-d'œuvre bon marché qui fait tourner l'économie des États-Unis contribuera à alimenter l'inflation, le milliardaire ayant promis d'expulser « en masse » des migrants.LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE TRUMPDès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé, puis de l'accord de Paris sur le climat. Washington a aussi imposé des sanctions contre les magistrats de la Cour pénale internationale, révisé son engagement au sein de l'Unesco et décidé l'arrêt de sa contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui était déjà gelée. Simple pays observateur, les États-Unis n'assisteront plus aux travaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. En moins de trois semaines, Donald Trump a esquissé une feuille de route sidérante : s'emparer du Groenland et du canal de Panama ; faire du Canada le 51ème État américain, et prendre possession de la bande de Gaza pour la transformer en « Côte d'Azur » du Moyen-Orient.Après avoir imposé des droits de douane de 10 % supplémentaires sur les produits chinois, puis de 25 % sur l'aluminium et l'acier, le président américaina franchi une étape supplémentaire jeudi en annonçant la mise en place de « droits de douane réciproques » sur toutes les marchandises importées. En décidant de s'affranchir des règles de l'OMC, Donald Trump déclare une guerre commerciale au reste du monde.Mercredi, pour la première fois depuis février 2022, un président américain en fonction a eu un appel téléphonique direct avec Vladimir Poutine. Trump a annoncé qu'il pourrait rencontrer son homologue russe en Arabie saoudite, à une date inconnue. Sur l'Ukraine, la négociation s'annonce entre Moscou et Washington sans l'Ukraine ni les Européens. Le même jour, à Bruxelles, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a énoncé les lignes rouges de l'administration Trump, toutes en défaveur de Kyiv. Poutine obtiendrait tout ce qu'il voulait. Territorialement, les Russes devraient garder les 20% du territoire ukrainien qu'ils ont occupé et auront une continuité territoriale vers la Crimée annexée en 2014. Militairement, l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN et n'aura pas d'accès à l'arme nucléaire. Politiquement, des élections devront être organisées, préparant la sortie de Zelensky. En précisant que les troupes européennes seront en charge du maintien de la paix en Ukraine, Hegseth ajoute que cette mission ne sera « pas une mission OTAN » et n'entraînera donc pas sa protection - y compris par les Etats-Unis au titre de article 5 du traité sur la solidarité militaire des membres de l'Organisation.Enfin, vendredi à la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain, James David Vance, a lancé une virulente diatribe contre les démocraties européennes, accusées d'étouffer la liberté d'expression et la liberté religieuse.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air l'invitée du 13 février : Margaux Benn Grand-reporter au service Étranger du Figaro, et réalisatrice, lauréate du prix Albert Londres 2022.La France entend jouer sa partition dans l'après Bachar al-Assad. Paris accueille, ce jeudi 13 février, une conférence internationale sur la transition politique et les immenses défis sécuritaires et économiques auxquels fait face la Syrie depuis le 8 décembre.Le chef de la diplomatie syrienne doit y participer. Assaad al-Chaibani effectue son premier voyage officiel dans l'Union européenne, après avoir été au Forum économique de Davos en Suisse en janvier.La conférence de Paris, la troisième du genre après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite depuis le renversement d'Assad, illustre l'attention de la communauté internationale, qui surveille le nouveau pouvoir comme le lait sur le feu et veut encourager la transition syrienne.
C dans l'air l'invitée du 18 janvier avec Walid Berrissoul, grand reporter, réalisateur du documentaire "MBS, l'Arabie du futur", diffusé demain à 21h05 dans le Monde en face sur France 5Depuis presque dix ans, Mohammed Ben Salmane, surnommé MBS, le prince héritier d'Arabie saoudite, veut transformer son pays, et son image. Le berceau de l'islam, également premier exportateur mondial de pétrole brut, est de facto gouverné par cet homme de 39 ans, qui a une "vision 2030" pour l'Arabie saoudite. Son ambition est immense, celle d'être le leader d'un monde arabe stable, prospère, avec le développement du tourisme, la mise en chantier de projets architecturaux futuristes et la transformation de la société."MBS, l'Arabie du futur", nous emmène dans les coulisses de ce régime. Comment la population vit-elle ces changements ? La condition des femmes, qui ont désormais le droit de conduire, est-elle vraiment en voie d'amélioration ? La modernisation du pays, sa volonté d'ouverture sur l'extérieur, sont-elles des réussites ? Et quelles conséquences de la guerre à Gaza sur le rapprochement avec Israël, annoncé par MBS lui-même le 20 septembre 2023 à une chaîne américaine.Walid Berrissoul, grand reporter, réalisateur du documentaire "MBS, l'Arabie du futur", diffusé demain à 21h05 sur France 5, est notre invité. Il reviendra sur son enquête en Arabie saoudite sur le régime saoudien et la gouvernance de Mohammed Ben Salmane. Il nous donnera les coulisses de ses conditions de tournage. Alors que l'accord de cessez-le-feu avec la Hamas a été accepté très tôt ce matin par Israël, il nous expliquera le rôle que peut et que veut jouer l'Arabie saoudite sur la paix dans la région, et ce que le nouveau président américain Donald Trump attend des relations avec ce pays. Quel rôle également de l'Arabie Saoudite dans la reconstruction de Gaza ?
Vlan c'est aussi un podcast dans lequel on essaie de comprendre comment le monde bouge et cet épisode me semble clef pour mieux le faire et prendre le recul nécessaireThomas Gomart, est l'un des plus grands experts français en géopolitique, il est le directeur de l'IFRI et l'auteur de l'accélération de l'histoire.Un thème évidemment essentiel aujourd'hui tant nous n'arrivons plus à faire de sens avec ce qui se passe.Ensemble, nous explorons les 3 grands conflits en cours ou qui couvent : l'Ukraine, la Palestine, Taiwan et nous parlons également de la Corée du Nord. Nous parlons également de la position de l'Europe dans tout cela, de la montée de l'extrême droite, Thomas nous fait part de ses réflexions sur la nécessité pour l'Europe de se défendre dans un monde multipolaire en mutation rapide, la montée des économies chinoise et indienne, ainsi que l'importance stratégique des détroits mondiaux. Nos échanges couvrent également des sujets allant de la montée de l'extrême droite en Europe, aux défis environnementaux et technologiques, sans oublier la complexité des relations internationales au Moyen-Orient.Nous envisageons également le rôle crucial des moyens privés en période de guerre, illustré par la figure d'Elon Musk. Nous discutons de l'influence économique, technologique et politique de Musk, ainsi que des implications de ses actions sur la géopolitique mondiale.Thomas nous fait part de ses réflexions sur la nécessité pour l'Europe de se défendre dans un monde multipolaire en mutation rapide, la montée des économies chinoise et indienne, ainsi que l'importance stratégique des détroits mondiaux. Nos échanges couvrent également des sujets allant de la montée de l'extrême droite en Europe, aux défis environnementaux et technologiques, sans oublier la complexité des relations internationales au Moyen-Orient.Nous explorons comment la Chine redessine les équilibres globaux, la résurgence des conflits armés en Europe, et la problématique de la course aux armements versus les investissements écologiques. Plongez avec nous dans cette conversation enrichissante alors que nous décryptons l'accélération de l'histoire et ses impacts sur la civilisation moderne.Préparez-vous à un épisode passionnant et éclairant avec des perspectives inédites sur les dynamiques géopolitiques actuelles. Bonne écoute !Les questions que l'on se pose :1. Quelle est l'importance de l'organisation des moyens privés en période de guerre, et comment le cas de Starlink d'Elon Musk illustre-t-il ce rôle?2. Comment la perception de la paix comme acquise peut-elle influencer la capacité d'un continent à se défendre face aux turbulences géopolitiques?3. Pourquoi Thomas Gomart estime-t-il que la mondialisation n'a pas débuté en Europe, et quels sont les arguments en faveur de l'importance des économies chinoise et indienne?4. Comment la dépendance européenne vis-à-vis des États-Unis se manifeste-t-elle dans les décisions géopolitiques actuelles?5. Quelles sont les implications économiques et géopolitiques des détroits de Taïwan, d'Hormuz, de Bab el Mandeb et du Bosphore pour l'économie mondiale?6. Dans quelle mesure les ambitions maritimes de la Chine représentent-elles une menace pour la géopolitique mondiale, notamment en ce qui concerne Taïwan?7. Pourquoi la stratégie et la réflexion à long terme sont-elles cruciales dans l'élaboration des politiques géopolitiques, et comment cela se traduit-il dans le contexte actuel?8. Quelle est la position de Thomas Gomart sur l'efficacité du modèle autocratique chinois comparé à la démocratie, et quelles sont les implications pour l'avenir politique mondial?9. Comment les dynamiques entre l'Iran et l'Arabie Saoudite influencent-elles les enjeux géopolitiques et économiques mondiaux, surtout dans le contexte du conflit israélo-palestinien?10. Quels sont les défis et les opportunités présentés par la montée des classes moyennes consommatrices en Indonésie, et comment cela peut-il transformer l'équilibre économique mondial?Timelaps :00:00 Les sondages montrent montées droite eurosceptique, Europe plus transactionnelle.09:59 Réflexion sur les questions stratégiques actuelles.16:56 Difficulté du métier de stratège à différentes époques.19:24 Rôle logistique en temps de guerre, Elon Musk.27:51 Géopolitique, géoéconomie, territoires, flux, détroits, énergie, puces.34:24 Réémergence de la Chine, rôle du parti communiste.37:38 Démocratie vs autoritarisme : efficacité et adaptation culturelle.43:21 Relations Iran-Arabie Saoudite, puissances moyennes gameplay mondial.49:00 Accords d'Abraham, normalisation Israël-Arabie, question palestinienne.55:01 Nouveaux soutiens à Israël et escalade nucléaire.01:01:07 Ouvrir la porte à l'intelligence stratégique.