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C dans l'air du 16 mai 2025 : Trump : business, diplomatie... et des succès ?Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président des États-Unis ne cache rien de sa méthode. "La meilleure chose que vous puissiez faire est de négocier en position de force. L'effet de levier est votre plus grande force. En d'autres termes, vous devez convaincre l'autre partie qu'il est dans son intérêt de conclure l'affaire", écrit le président des États-Unis dans son livre consacré à la négociation, "The Art of the Deal".Une stratégie du businessman dont Donald Trump se sert également sur la scène internationale, en matière diplomatique dans le dossier de la guerre en Ukraine ou au Moyen-Orient. Le président américain, qui achève ce vendredi une tournée fastueuse du Golf, a profité de ce premier déplacement d'envergure depuis son élection pour conclure toute une série d'accords commerciaux, assumant sans complexe de "faire de la vente". Après avoir récolté 600 milliards de dollars en Arabie saoudite et un contrat de 200 milliards de dollars pour Boeing au Qatar, il s'est vu promettre jeudi à Abou Dhabi 1.400 milliards de dollars d'investissements sur dix ans. Au cours de cette tournée, le président des Etats-Unis a aussi fait de la géopolitique avec notamment une rencontre avec le président syrien, assortie d'une levée des sanctions.Pour Donald Trump, tout est une question de business et de rapport de force. C'est ainsi qu'il a annoncé au début de son mandat la réactivation de surtaxes douanières importantes avant d'ouvrir des négociations et de rétropédaler. La Chine était particulièrement dans le viseur de cette guerre commerciale. Les taxes douanières des États-Unis contre les produits chinois étaient montées à 145 %. A l'issue de deux jours de discussions à Genève le week-end dernier, ces droits de douanes seront finalement réduits à 30 %, tandis que le taux imposé par la Chine aux produits américains, qui était passé à 125 %, tombera à 10 %. Un exemple révélateur de la négociation du businessman qui multiplie les mesures protectionnistes pour inverser le mouvement de délocalisation et faire revenir les emplois.Au cours de cette bataille commerciale, celui qui a pour doctrine "America First" a également renouvelé les appels aux entreprises étrangères pour qu'elles délocalisent leur production sur le sol américain, en échange d'une fiscalité plus avantageuse et d'un accès sécurisé au marché intérieur. Ce message, déjà martelé lors de son premier mandat, semble avoir été entendu par plusieurs grands groupes qui ont récemment annoncé de nouveaux investissements aux États-Unis : le constructeur automobile sud-coréen Hyundai prévoit d'investir 21 milliards de dollars sur les quatre années à venir, le géant pharmaceutique français Sanofi 20 milliards de dollars d'ici 2030, l'armateur français CMA-CGM 20 milliards de dollars en quatre ans.En France, le patron de Bercy a déploré l'investissement colossal des groupes français outre-Atlantique. "L'ampleur des investissements aux États-Unis, c'est sûr que c'est un mauvais signal à un moment où nous considérons et nous sommes convaincus que (...) l'Europe et la France, c'est l'endroit où il faut investir", a expliqué le ministre de l'Économie. Le président de la République qui avait appelé les entreprises françaises à suspendre leurs investissements aux États-Unis a fait son retour cette semaine sur la scène intérieure. Sur TF1, il a promis de "sauver" les sites ArcelorMittal mais sans nationaliser. La solution viendra avant tout de la faculté de "recréer les conditions d'une concurrence loyale". "Et pour cela nous allons durcir le déclenchement des clauses de sauvegarde entre l'Europe et les pays extra-européens", a expliqué le chef de l'État jeudi lors d'un point devant la presse régionale.Alors la méthode de négociation de Donald Trump est-elle efficace ? Est-il en train de perdre sa guerre commerciale face à la Chine ? En quoi consiste sa diplomatie du business ? Et que se passe-t-il chez ArcelorMittal ? LES EXPERTS :- Philippe DESSERTINE - Directeur de l'Institut de Haute Finance- Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine,auteure de L'art de Trumper - Béatrice MATHIEU - Grand reporter - L'Express - Philippe MABILLE - Directeur éditorial - La Tribune et La Tribune Dimanche
C dans l'air l'invité du 14 mai 2025 avec Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, qui rentre de Homs, en Syrie, où il a réalisé un reportage auprès de la population pour l'hebdomadaire Le 1.Hier, Donald Trump a annoncé la levée des sanctions américaines contre la Syrie, libérée du dictateur Bachar al-Assad, provoquant des scènes de liesse dans le pays. Un geste fort, suivi par la rencontre ce matin entre le président américain et le nouveau président syrien Ahmad al-Chara à Ryad, en Arabie saoudite. Notre invité, Christophe Boltanski, journaliste et écrivain, nous décrira la situation dans ce pays en pleine reconstruction. En mars dernier, environ 1.700 personnes, majoritairement alaouites avaient été tuées dans des massacres. Le nouveau président syrien, en visite à Paris la semaine dernière, s'est engagé à protéger "tous les Syriens sans exception".
L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des États-Unis.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 15/05/2025 Plongée au cœur de la prostitution des mineuresJennifer Pailhé est mère d'une victime de prostitution des mineurs. En 2019, elle crée l'association “Nos Ados Oubliés”, qui accompagne et aide les victimes de prostitution et leurs familles. Le journaliste Claude Ardid enquête depuis 2018 sur ce sujet. En février, il publie avec sa consœur Nadège Hubert "À cœurs perdus - Enquête sur la prostitution des mineurs", un livre qui décrypte l'ampleur de ce fléau en France. Claude Ardid et Jennifer Pailhé se rejoignent sur l'abaissement inquiétant de la moyenne d'âge des victimes mineures des proxénètes, qui se décale vers "14-15 ans, et certaines sont âgées d'à peine 11 ou 12 ans". Tous deux pointent les manquements de l'Aide sociale à l'enfance, faisant office de "centres de recrutement" pour les réseaux de prostitution, l'impact du numérique et le manque de volonté politique pour endiguer le phénomène. L'État estime que 60 % des Françaises en situation de prostitution sont mineures, Claude Ardid estime qu'elles sont 20 000 en France.Donald Trump dans les pays du Golfe : une tournée diplomatique très intéressée ?Mardi 13 mai, Donald Trump, accompagné des patrons de la tech américaine, a entamé la première tournée diplomatique de son mandat. Comme en 2017, il a choisi le Moyen-Orient, en enchaînant les visites d'abord en Arabie saoudite, puis au Qatar et aux Émirats Arabes Unis. L'un des principaux enjeux de cette tournée est d'engranger des investissements aux États-Unis, avec notamment un contrat de vente d'armes de 142 milliards de dollars noué avec Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien. Mais pour Donald Trump, qui se rêve en faiseur de paix, impossible d'ignorer les dossiers diplomatiques. Mardi, il a annoncé la levée des sanctions américaines imposées à la Syrie après une rencontre avec Ahmed al-Charaa, le président syrien par intérim, lui demandant en échange de “rejoindre les accords d'Abraham”, donc de normaliser ses relations avec Israël. Parallèlement, lundi 12 mai, il a négocié directement avec le Hamas la libération d'un otage israélo-américain, Edan Alexander. Il a également annoncé vouloir "prendre" Gaza pour en faire une "zone de liberté", mettant ainsi Israël dans une position délicate alors que l'État hébreu est décrié à l'international pour son intensification de la guerre à Gaza. Le Moyen-Orient est-il le terrain de jeu idéal de Donald Trump pour passer ses deals ? Son voyage est-il embarrassant pour le gouvernement israélien ? On en débat avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'IRIS, spécialiste de la péninsule arabique ; Maya Khadra, enseignante et journaliste, spécialiste du Moyen-Orient et Amy Greene, politologue, spécialiste de la politique des Etats-Unis.Enfin, Xavier Mauduit reviendra sur le Code noir, un texte de loi qui régissait l'esclavage en France et qui n'est toujours pas formellement aboli ! Marie Bonnisseau nous emmène en Corrèze, où des millions de moustiques sont relâchés pour lutter contre… les moustiques. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 15 mai 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Au lendemain de la spectaculaire annonce de la levée des sanctions américaines contre la Syrie, Donald Trump a rencontré ce mercredi le président syrien par intérim Ahmed al-Charaa, lors de son séjour en Arabie saoudite. Il lui a demandé notamment de normaliser ses relations avec Israël. Le décryptage d'Anthony Samrani, rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour. Anthony Samrani est l'auteur de Vu du Liban, la fin d'un pays, la fin d'un monde ? (éditions Gallimard)
Mais sur quelle base, au juste ? Un chiffre d'inflation un peu meilleur, un moratoire de 90 jours sur des tarifs absurdes, et une tournée de Trump au Moyen-Orient version vendeur d'aspirateurs de luxe… Suffit-il vraiment de ça pour qu'on oublie les risques ? Dans cet épisode, on parle : – Du retour du Bull Market – De la volatilité qui disparaît à une vitesse record – De Trump, Powell, l'inflation, et du grand jeu de poker économique – De Nvidia qui frôle les 3'200 milliards – D'un marché qui pardonne tout… jusqu'au jour où Abonne-toi si tu veux des analyses sans langue de bois, sans costume trois pièces, mais avec du fond, du rythme et un peu de mauvaise foi (mesurée). Et toi, tu y crois à cette euphorie ? Ou t'as aussi un petit frisson dans le dos quand tout le monde est trop optimiste
L’accueil fastueux de Donald Trump en Arabie saoudite n’était pas qu’un exercice de diplomatie spectaculaire.Avec Or Yissachar, nous avons analysé les enjeux profonds du contrat d’armement de 142 milliards de dollars et les signaux envoyés à l’Iran et à l’Occident.En toile de fond : une campagne américaine contre les Houthis en voie de clôture, mais dont les répercussions sécuritaires pour Israël restent entières.
De Trump qui rencontre Mohamed Ben Salman en Arabie saoudite pour signer des contrats de 600 milliards $, à Netanyahou qui annonce une offensive totale sur Gaza, le monde semble au bord de l’embrasement. Pendant ce temps, Zelensky tente de forcer une rencontre avec Poutine en Turquie, et Modi souffle sur les braises du nationalisme en attaquant verbalement le Pakistan. Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne Youtube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
C'est du moins l'expression utilisée par Le Temps à Genève. « Les trois États du Golfe qui accueilleront Donald Trump pour sa première tournée présidentielle, à partir d'aujourd'hui, vont faire office de Rois mages. Arabie saoudite, Qatar et Émirats arabes unis attendent le président américain les bras chargés de cadeaux. 600 milliards de dollars pour l'Arabie saoudite, pratiquement autant pour le Qatar, et plus du double promis par les Émirats arabes unis : en guise de signe de bénédiction de son deuxième mandat, le président Trump entend revenir aux États-Unis auréolé des largesses provenant des fonds souverains de ces pays, parmi les plus riches de la planète comparativement au nombre d'habitants ».« Un deal est un deal »« Faire des affaires, pas la guerre, relève Le Monde à Paris. L'ambition de Donald Trump peut se résumer ainsi, à l'heure de sa première tournée à l'étranger depuis son investiture, en janvier ».« Trump cherche avant tout des deals », insiste Le Soir à Bruxelles. « Quitte à confondre voyage diplomatique et business trip dans le Golfe. Sachant qu'il n'obtiendra probablement rien à court terme, ni de la Russie, ni d'Israël sur une paix, ni de l'Arabie saoudite, ni de l'Iran sur les dossiers de la normalisation avec Israël et du nucléaire, Trump pourrait détourner l'attention avec des contrats affichant un nombre de zéros à n'en plus finir. Car dans la vision du monde transactionnelle du président américain, peu importe s'il s'agit de paix ou de pétrodollars : un deal est un deal ».Le Figaro à Paris précise : « des investissements massifs aux États-Unis, des contrats d'armement ou aéronautiques, ou des accords sur l'intelligence artificielle, les cryptomonnaies ou les métaux rares pourraient être proclamés, permettant à Trump d'afficher des succès commerciaux. La Maison-Blanche dit espérer obtenir mille milliards de dollars de contrats et d'investissements ».Israël en berne…« Un pays suivra d'un mauvais œil cette visite, relève pour sa part La Croix : Israël. Contrairement à 2017, l'État hébreu n'est pas sur la feuille de voyage de Trump (…). Galvanisé initialement par ses annonces sur la “Riviera“ et le “déplacement“ des Gazaouis, Benyamin Netanyahu redoute désormais les déclarations de son imprévisible partenaire. Ce dernier pourrait-il soutenir le plan arabe pour Gaza, porté par l'Égypte, la Jordanie et la France ? Ou bien lâcher le Premier ministre israélien et imposer un règlement politique pour l'enclave ? Les supputations vont bon train dans les médias arabes et israéliens. Mais la séquence contrarie déjà l'État hébreu, remarque encore La Croix : non seulement Donald Trump va être pressé par ses alliés du Golfe de conclure un accord avec l'Iran sur le nucléaire, mais il devrait aussi rencontrer lors de sa tournée trois des ennemis jurés d'Israël : le président palestinien Mahmoud Abbas, le Syrien Ahmed Al Charaa et le Libanais Joseph Aoun ».Un cadeau somptueux…Mais le sujet qui accapare l'attention de la presse américaine c'est l'avion d'une valeur de 400 millions de dollars que le Qatar a l'intention de mettre à disposition de Donald Trump…« Ce don potentiel soulève de grandes inquiétudes, pointe le Washington Post, non seulement en matière de sécurité, mais aussi de corruption et d'abus de confiance. On a là un président qui, au cours de la première année de son mandat de quatre ans, accepte un cadeau historique et extraordinairement coûteux de la part d'un gouvernement étranger qui a de nombreux intérêts dans les actions de son administration ».Qui plus est, poursuit le Washington Post, « cet avion pourrait apparemment être affecté ultérieurement à l'usage personnel de Donald Trump, bien que ce dernier ait déclaré hier qu'il ne l'utiliserait pas. Certains experts affirment que cela violerait clairement la clause “émoluments“ de la Constitution ».Des contrats juteux pour la famille Trump…Dans le même temps, le New York Times soulève un autre lièvre… Des contrats mirifiques pour la famille Trump… « Les deux fils aînés du président se sont en effet lancés récemment dans une série de contrats juteux en capitalisant sur le nom et le pouvoir de leur père, chacun essayant apparemment de surpasser l'autre. On parle là de milliards de dollars », s'exclame le New York Times qui précise : « un hôtel de luxe à Dubaï. Une deuxième tour résidentielle haut de gamme à Djeddah, en Arabie saoudite. Deux entreprises de cryptomonnaies basées aux États-Unis. Un nouveau parcours de golf et un complexe de villas au Qatar. Et un nouveau club privé à Washington. Dans bien des cas, pointe le journal, ces nouvelles transactions promues la semaine dernière bénéficieront non seulement à Eric et Donald Jr., mais aussi au président Trump lui-même ».
En visite officielle en Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar, Donald Trump affiche sa volonté de resserrer les liens économiques entre Washington et les monarchies du Golfe. Mais cette tournée soulève de nombreuses interrogations sur les intérêts privés de son entourage et les possibles conflits d'intérêts qui en découlent.
durée : 00:59:07 - Affaires étrangères - par : Christine Ockrent - A l'aune de la visite annoncée de Donald Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, sa première tournée officielle dans la péninsule arabique, quelle priorité du président étasunien ? S'agit-il d'une tournée diplomatique ou financière ? - réalisation : Luc-Jean Reynaud, Camille Mati - invités : Héloïse Fayet Chercheuse à l'Ifri (Institut français des relations internationales), spécialiste de la dissuasion nucléaire; Justin Vaïsse Historien, fondateur et directeur général du Forum de Paris sur la Paix, ancien directeur du Centre d'Analyse, de Prévision et de Stratégie du Quai d'Orsay; Hasni Abidi Directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) et chargé de cours à l'Université de Genève; Alain Dieckhoff Directeur de recherche au Centre de recherches Internationales de Sciences Po ; Karim Émile Bitar Professeur de relations internationales à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth et à Sciences Po Paris, chercheur associé à l'IRIS
Aujourd'hui dans GRAND PRIX, retour sur le GP d'Arabie saoudite à Djeddah, remporté par Oscar Piastri !
Le poids (très) lourd congolais remonte sur les rings ce samedi ! Martin Bakole défie le Nigérian Efe Ajagba à Riyadh, en Arabie saoudite. Un duel 100 % africain pour se relever, quelques mois après une défaite face au Néo-Zélandais Joseph Parker, dans un combat préparé à la toute dernière minute ! En attendant de savoir si Martin Bakole va reprendre sa route en avant vers une éventuelle ceinture mondiale, Mondial sports revient sur le parcours de la star congolaise !À lire aussiBoxe : le Congolais Martin Bakole relève un des plus grands défis de sa carrière au pied levé
L'émission 28 minutes du 10/04/2025 Giuliano da Empoli dépeint la violence décomplexée des nouveaux despotesGiuliano da Empoli est écrivain et analyste politique. Il publie "L'heure des prédateurs" (éditions Gallimard), un nouvel ouvrage dans lequel il décortique les arcanes du pouvoir. L'incipit annonce la teneur : "Les responsables politiques des démocraties occidentales se sont comportés, face aux conquistadors de la tech, exactement comme les Aztèques du 16e siècle." L'auteur italo-suisse présage que "l'heure des prédateurs a sonné", soit l'heure de gloire des Nayib Bukele au Salvador ou autres Mohammed Ben Salmane en Arabie saoudite. Après "Le Mage du Kremlin" et "Les Ingénieurs du chaos", ce nouvel ouvrage donne des clés de lecture sur notre monde contemporain, entre machiavélisme politique, barons de la tech et intelligence artificielle. Guerre des droits de douane : l'Europe doit-elle prendre le parti de la Chine ?Alors que Donald Trump a finalement reculé sur les droits de douane réciproques en décidant de taxer tous les pays uniformément à 10 % pendant au moins 90 jours, la Chine fait figure d'exception. La semaine dernière, elle avait réagi face à la décision américaine d'augmenter les taxes sur ses produits à 54 %, en taxant les exportations américaines à 34 %. La guerre commerciale ne fait qu'escalader depuis. Les produits chinois exportés aux États-Unis sont désormais taxés à 125 % contre 84 % pour les produits américains en Chine. Face à une administration Trump instable, la Chine de Xi Jinping courtise l'Europe et se place comme un gage de stabilité. Le mardi 8 avril, la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre chinois, Li Qiang, se sont entretenus au téléphone. Ursula von der Leyen “a souligné la responsabilité qu'ont l'Europe et la Chine de soutenir un système commercial réformé solide, libre, juste et fondé sur l'égalité des conditions de concurrence”. Pourtant, la Chine est déjà le premier importateur de biens en Europe, et l'UE accuse une balance commerciale déficitaire avec elle depuis des années. Jusqu'où peut aller la bataille tarifaire entre la Chine et les États-Unis ? L'Europe peut-elle se fier à la Chine, au risque d'accentuer cette dépendance commerciale ? Enfin, Xavier Mauduit nous emmène à Dublin pour raconter l'histoire d'un symbole de la ville : Molly Malone, véritable héroïne populaire. Marie Bonnisseau emboîte le pas à Élisabeth Borne et sonde l'orientation professionnelle des élèves de maternelle : de quoi ouvrir de nouvelles filières !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 10 avril 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
C dans l'air du 27 mars 2025 - Face à Poutine, l'Europe durcit le tonUn nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l'Ukraine" s'est tenu à Paris, ce jeudi, à l'initiative du président Emmanuel Macron, pour finaliser des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d'un éventuel accord de paix avec la Russie. C'est la troisième fois qu'un tel sommet est organisé réunissant une trentaine de pays de l'UE et/ ou de l'Otan formant une "coalition des volontaires". Cette fois, il intervient après que les Américains ont annoncé avoir négocié en Arabie saoudite, une trêve entre Ukrainiens et Russes dans la mer Noire, aux contours encore bien flous.L'Europe en se retrouvant ainsi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, entend montrer qu'il faudra compter avec elle, au moment où les États-Unis regardent ailleurs et semblent tout céder à Moscou. En préambule de ce rendez-vous très attendu, Emmanuel Macron s'est entretenu mercredi soir avec son homologue ukrainien à l'Elysée. Le président de la République a annoncé à cette occasion l'octroi d'une aide militaire supplémentaire de 2 milliards d'euros "en soutien immédiat à l'Ukraine". Ce soutien portera principalement sur de l'équipement militaire. Le président de la République a aussi affirmé qu'il était "beaucoup trop tôt" pour évoquer une levée des sanctions imposées à Moscou après l'invasion de l'Ukraine, expliquant que cela dépendrait "du choix de la Russie à se conformer au droit international". "Cela n'a aucun sens de mettre fin aux sanctions tant que la paix n'est pas réellement rétablie et nous en sommes malheureusement encore loin", a déclaré ce jeudi le chancelier allemand Olaf Scholz à l'issue du sommet. "Bien au contraire, ce dont nous avons discuté est de savoir comment nous pouvons accroître les sanctions", a quant à lui déclaré le Premier ministre britannique Keir Starmer."Nous avons acté de manière unanime que le temps n'était pas à la levée des sanctions, quelles qu'elles soient", a résumé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse. D'autre part pour maintenir la paix lorsqu'elle sera signée, il faudra "une armée ukrainienne forte et bien équipée". Il faudra aussi "des forces de réassurance" avec plusieurs pays qui se déploieront en Ukraine. "Les chefs d'État-major britannique et français vont se rendre dans le pays et les échanges avec les militaires ukrainiens vont définir" les détails de l'opération. Il y aura "plusieurs pays européens engagés" en cas de paix. Ce que fait l'Europe "s'appelle la sortie de l'état de minorité géopolitique", a assuré Emmanuel Macron."L'Europe peut se défendre. Nous devons le prouver", a affirmé le président ukrainien ce jeudi. Le veille Volodymyr Zelensky avait accordé une interview à quatre médias européens et diffusée sur France 2, au cours de laquelle il s'en est aussi pris au comportement de Vladimir Poutine qui "veut rester au pouvoir jusqu'à sa mort" et "avoir une influence telle qu'avait l'URSS sur les anciennes républiques soviétiques". Il a également évoqué l'affaiblissement des États-Unis de Donald Trump face à la Russie et a reproché à l'émissaire américain pour l'Ukraine, Steve Witkoff, de "citer assez souvent le narratif du Kremlin".Alors que faut retenir du sommet à Paris ? Quel est ce "narratif russe" qui, selon Volodymyr Zelensky, influence l'Amérique ? Comment l'industrie européenne de la défense va-t-elle monter en cadence ? Reportage ce soir dans l'usine KNDS de Bourges où sont assemblés les canons Caesar.Les experts :- Dominique MOÏSI - Géopolitologue - conseiller spécial de l'Institut Montaigne- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationaleUniversité Catholique de Lille - Marie JÉGO - Journaliste au Monde, ancienne correspondante à Moscou- Nicolas BACHARAN ( en duplex de New York) - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Responsables russes et américains se rencontrent en ce moment à Riyad, en Arabie saoudite, pour des négociations, qualifiées de "difficiles" par le Kremlin. Elles visent à instaurer une trêve partielle en Ukraine. Les discussions portent sur un cessez-le-feu temporaire et partiel, sur les infrastructures énergétiques et sur les navires en Mer Noire. Les Ukrainiens sont prêts à un cessez-le-feu global alors que Vladimir Poutine exige d'abord des concessions.
durée : 00:19:30 - Journal de 12h30 - Les pourparlers entre émissaires russes et américains sur le sort de l'Ukraine ont débuté ce matin en Arabie saoudite.
durée : 00:19:30 - Journal de 12h30 - Les pourparlers entre émissaires russes et américains sur le sort de l'Ukraine ont débuté ce matin en Arabie saoudite.
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - Les délégations ukrainiennes et américaines se rencontrent ce dimanche soir en Arabie saoudite, pour le début de pourparlers sur une trêve dans la région.
durée : 00:10:13 - Journal de 18h - Les délégations ukrainiennes et américaines se rencontrent ce dimanche soir en Arabie saoudite, pour le début de pourparlers sur une trêve dans la région.
C dans l'air du 19 mars 2025 - La méthode de Trump à l'épreuve de... PoutineÀ l'issue de plus de deux heures d'entretien avec Donald Trump, Vladimir Poutine ne s'est finalement dit prêt qu'à une trêve partielle sur les installations énergétiques, dont les contours demeurent flous, et a accepté la poursuite des négociations. Russes et Américains doivent se retrouver dimanche en Arabie saoudite. Très optimiste, le locataire de la maison Blanche a indiqué sur son réseau Truth Social s'être entendu avec son homologue russe sur le fait d'arriver rapidement à un "cessez-le-feu total et, au bout du compte, à la FIN de cette guerre vraiment horrible". Mais si des promesses sur les infrastructures énergétiques ont été formulées par Moscou, le maître du Kremlin a également posé ses conditions pour la suite, notamment la fin de l'aide occidentale à l'Ukraine, renseignements compris. Ensemble à Berlin, Emmanuel Macron et le chancelier allemand sortant Olaf Scholz ont immédiatement affirmé qu'ils continueraient à aider Kiev. Le président de la République a également exigé que le cessez-le-feu soit "vérifiable" sur le terrain et que l'Ukraine soit invitée à la table des négociations. De son côté, le président ukrainien a estimé que les conditions posées par son homologue russe visent à "affaiblir" l'Ukraine et montrent qu'il n'est pas prêt "à mettre fin" à la guerre. Volodymyr Zelensky doit s'entretenir ce mercredi après-midi avec Donald Trump. Alors que se sont dit Vladimir Poutine et Donald Trump lors de leur appel ? Jusqu'où le président américain est-il prêt à céder pour obtenir un succès diplomatique ? Donald Trump veut à tout prix et rapidement un accord de cessez-le-feu en Ukraine pour redorer son bilan, au moment où aux Etats-Unis sa politique suscite des doutes et inquiétudes notamment sur le "front" économique. Consommateurs, investisseurs et marchés financiers baignent dans l'incertitude depuis son retour à la Maison Blanche avec le lancement d'une guerre commerciale et monétaire qui ravive le spectre d'une récession. La banque JPMorgan, qui estimait cette probabilité à 30 % début janvier, l'a désormais portée à 40 %. Donald Trump lui-même a reconnu il y a quelques jours qu'il n'excluait pas ce risque. Mais à défaut d'une récession, beaucoup d'économistes s'attendent à un ralentissement de la croissance et à une accélération de l'inflation. Thème qui était au coeur de la campagne de Donald Trump. Critiqué sur sa politique économique, le président des Etats-Unis vient également d'être rappeler à l'ordre par le président de la Cour suprême américaine, après que ce dernier a appelé à "destituer" un juge ayant ordonné la suspension d'opérations d'expulsion massives de migrants. "Depuis plus de deux siècles, il est établi que la destitution n'est pas une réponse appropriée à un désaccord concernant une décision judiciaire", a déclaré John Roberts dans un communiqué. L'attaque de Donald Trump visait un juge fédéral de Washington qui avait ordonné samedi la suspension pendant 14 jours de toute expulsion de migrants, et en particulier exigé d'interrompre une opération particulièrement spectaculaire vers le Salvador, concernant quelque 200 membres suspectés d'appartenir à un gang vénézuélien.Pendant ce temps, face à la menace russe et au désengagement américain, les Européens pressent le pas pour tenter d'assurer eux-mêmes leur défense. En Allemagne ces dernières heures les députés ont dit oui à une petite révolution, le "bazooka" budgétaire du futur chancelier allemand. Il s'agit d'un plan d'investissements géants de Friedrich Merz pour moderniser le pays mais aussi augmenter considérablement les dépenses militaires allemandes. Et ce mercredi à Bruxelles, c'est le Livre blanc sur l'avenir de la défense européenne qui est présenté par la Commission. On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Ursula von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d'euros pour mettre l'Europe de la défense en ordre de marche. Un montant ambitieux, mais dont la mise en œuvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l'UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. Pour les y aider, la Commission européenne veut notamment permettre aux États membres de consacrer jusqu'à 1,5 % de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d'enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics. L'idée étant d'acheter "davantage européen", au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l'Union européenne.Les experts :- Bruno TERTRAIS - Directeur adjoint de la FRS, conseiller géopolitique à l'Institut Montaigne, auteur de "La guerre des mondes" aux éditions Alpha- Anthony BELLANGER - Éditorialiste à France Info TV, spécialiste des questions internationales- Lucie ROBEQUAIN - Directrice des rédactions de La Tribune et la Tribune dimanche, ancienne correspondante aux Etats-Unis- Philippe DESSERTINE - Professeur à l'Université IAE Paris panthéon sorbonne, directeur de l'Institut de Haute Finance, auteur de "Le grand basculement", publié chez Robert Laffont
L'émission 28 minutes du 18/03/2025 Trump part en croisade contre les sciences : l'Europe peut-elle être une terre d'asile ?L'administration Trump a lancé un programme de réduction drastique des dépenses fédérales. Parmi les coupes budgétaires, le NIH (National Institutes of Health), principale institution finançant la recherche médicale aux États-Unis et dans le monde (avec un budget de près de 47 milliards de dollars en 2024), voit ses subventions baisser de 5,5 milliards de dollars par an, entraînant la suppression de postes et de certains projets. Ces coupes budgétaires pourraient avoir des répercussions mondiales car, aujourd'hui, 23 % des études scientifiques sur le changement climatique émanent d'au moins un scientifique installé aux États-Unis. La France et l'Union européenne se mobilisent pour attirer les chercheurs ne pouvant plus travailler aux États-Unis : l'Université Aix-Marseille a lancé “Safe Place for Science”, un programme d'accueil pour les chercheurs américains impactés par les mesures de l'administration Trump. L'université prévoit un budget de 10 à 15 millions d'euros sur trois ans pour les accueillir, mais des syndicats universitaires critiquent l'affectation rapide de ces fonds face aux manques de moyens qu'ils connaissent depuis des années. Pour parler des conséquences des coupes budgétaires que subit la recherche scientifique américaine, la biologiste franco-américaine et membre de l'Académie des Sciences, en charge du comité de défense des scientifiques, Anne Ephrussi, est notre invitée.Guerre en Ukraine : Poutine en position de force à l'aube d'une négociation ?Un appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine a lieu ce mardi 18 mars. Comme l'avait annoncé la veille le président américain sur son réseau Truth Social, les deux chefs d'États doivent discuter des modalités d'un potentiel cessez-le-feu. "De nombreux éléments d'un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore" à négocier, a-t-il ajouté. Au terme de négociations en Arabie saoudite, les États-Unis avaient émis, mardi 11 mars, à la Russie une proposition d'arrêt des hostilités acceptée en amont par Kiev. À l'aube de cette nouvelle négociation, le président russe s'est montré inflexible sur ses revendications : la non-adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, l'annexion des territoires occupés par les troupes russes, l'absence de troupes européennes sur le sol ukrainien en cas de cessez-le-feu, ainsi que le démantèlement du pouvoir en place en Ukraine. Sur le front, la Russie est en position de force alors que l'armée ukrainienne se retirent peu à peu de la région russe de Koursk, dont elles avaient pris le contrôle sept mois auparavant. Enfin, Xavier Mauduit revient sur l'histoire des œufs dans notre alimentation dont les Français raffolent, puisque un Français en consomme en moyenne 224 par an. Une consommation record dont les producteurs peinent à suivre le rythme. Marie Bonnisseau revient sur une étude selon laquelle nous avons tendance à penser que les héros de films partagent nos convictions politiques.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 18/03/2025 Guerre en Ukraine : Poutine en position de force à l'aube d'une négociation ?Un appel téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine a lieu ce mardi 18 mars. Comme l'avait annoncé la veille le président américain sur son réseau Truth Social, les deux chefs d'États doivent discuter des modalités d'un potentiel cessez-le-feu. "De nombreux éléments d'un accord final ont été convenus, mais beaucoup restent encore" à négocier, a-t-il ajouté. Au terme de négociations en Arabie saoudite, les États-Unis avaient émis, mardi 11 mars, à la Russie une proposition d'arrêt des hostilités acceptée en amont par Kiev. À l'aube de cette nouvelle négociation, le président russe s'est montré inflexible sur ses revendications : la non-adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, l'annexion des territoires occupés par les troupes russes, l'absence de troupes européennes sur le sol ukrainien en cas de cessez-le-feu, ainsi que le démantèlement du pouvoir en place en Ukraine. Sur le front, la Russie est en position de force alors que l'armée ukrainienne se retire peu à peu de la région russe de Koursk, dont elles avaient pris le contrôle sept mois auparavant. On en débat avec Claude Blanchemaison, ancien ambassadeur de France en Russie ; Guillaume Ancel, ancien officier et chroniqueur de guerre et Patricia Allémonière, grand reporter, spécialiste des questions internationales. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 mars 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur des Anglais accusés d'espionnage par la Russie et une proposition américaine d'un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie. Sénégal-Maroc : Macky Sall pourrait-il être extradé ? Au Sénégal, le Parlement a adopté à l'unanimité une loi autorisant le président de la République à ratifier une convention avec le Maroc sur le transfert réciproque de détenus entre les deux pays. Aujourd'hui, plus de 300 ressortissants sénégalais sont incarcérés au Maroc. Quelles sont les raisons de leur détention ? Que prévoit la convention sur les conditions de leur extradition ? Suite à cet accord, l'ancien président Macky Sall pourrait-il être extradé sans avoir été condamné au Maroc ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Russie : deux diplomates britanniques accusés d'espionnage Les services secrets russes accusent deux Britanniques d'avoir «effectué un travail de subversion et de renseignement qui menace la sécurité» du pays. Sur quels indices s'appuie la Russie pour affirmer qu'ils étaient des espions ? Comment réagit Londres ? Pourquoi les accusations d'espionnage sont-elles récurrentes entre les deux pays ?Avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres. Guerre en Ukraine : vers un cessez-le-feu de 30 jours ? Réunis à Jeddah en Arabie saoudite, les représentants des États-Unis et de l'Ukraine sont parvenus à un accord de cessez-le-feu immédiat. Que prévoit cet accord ? Pourquoi Volodymyr Zelensky accepte-t-il une trêve temporaire alors qu'il visait une paix durable ? Vladimir Poutine acceptera-t-il le plan américano-ukrainien ?Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
durée : 00:02:59 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - L'Arabie saoudite oeuvre pour la paix. C'est le nouveau Woodstock. Le prince ben Salmane est médiateur dans les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis. Hier, il recevait hier Zelensky...
durée : 00:02:59 - Charline explose les faits - par : Charline Vanhoenacker - L'Arabie saoudite oeuvre pour la paix. C'est le nouveau Woodstock. Le prince ben Salmane est médiateur dans les négociations entre l'Ukraine et les Etats-Unis. Hier, il recevait hier Zelensky...
C dans l'air du 12 mars 2025 - Trêve en Ukraine : que va faire Poutine ? Après une journée de pourparlers en Arabie saoudite avec les Etats-Unis, l'Ukraine a accepté de conclure un accord "dès que possible" sur les minerais ukrainiens et de proposer un cessez-le-feu de trente jours à Moscou. En échange Washington a décidé de reprendre immédiatement son aide militaire et de renseignement à Kiev. Les Américains vont soumettre ce projet de trêve à la Russie. La balle est désormais dans le camp de Moscou… Que va faire Vladimir Poutine ? Alors que le représentant américain Steve Witkoff est attendu ce jeudi à Moscou, le Kremlin a indiqué ce matin après de longues heures de silence attendre d'être informé par Washington des détails de cette proposition et a assuré qu'un "appel téléphonique au plus haut" niveau entre Donald Trump et Vladimir Poutine devrait avoir lieu dans un "délai assez court". Mais d'ici là, les Russes sont bien décidés à poursuivre leur offensive sur le terrain, notamment dans l'oblast russe de Koursk.Le président américain, de son côté, avait dit mardi qu'il "allait parler à Vladimir Poutine", sans doute cette semaine. Quelle sera la teneur de ce nouvel échange entre les deux dirigeants ? Comment comprendre le rapprochement entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet de l'Ukraine ? Pourquoi Donald Trump est-il considéré par certains sous influence russe ? Le documentariste Antoine Vitkine auteur de "Opération Trump, les espions russes à la conquête de l'Amérique" disponible sur France TV reviendra ce soir dans #cdanslair sur les liens entre Donald Trump et les intérêts russes depuis les années 1980.Un président des Etats-Unis qui a également relancé la guerre commerciale, avec l'entrée en vigueur ce matin d'une taxe de 25 % sur les importations d'acier et l'aluminium d'où qu'elles viennent. En réponse, la commission européenne a annoncé ce mercredi qu'elle appliquerait des droits de douane "forts mais proportionnés" sur une série de produits américains à partir du 1er avril. Quels seront les produits concernés ? Pour le moment, la Commission n'a pas encore fourni de liste. Elle a néanmoins indiqué que les contre-mesures de l'UE mises en place en 2018 et 2020 en réponse aux droits de douane américains du premier mandat de Donald Trump seront automatiquement rétablies, leur suspension arrivant à expiration au 31 mars prochain.Les experts :- Alain PIROT - journaliste, documentariste, spécialiste des questions de défense- Paul GOGO - journaliste, ancien correspondant à Moscou, auteur "Opération spéciale. 10 ans de guerre entre Russie et Ukraine vus et vécus depuis le Donbass" aux éditions du Rocher- Tara VARMA - chercheuse spécialiste en relations internationales à la Brookings Institution à Washington- Isabelle LASSERRE - correspondante diplomatique au Figaro, ancienne correspondante en Russie, auteur Macron-Poutine : Les liaisons dangereuses, publié aux éditions de l'Observatoire.
durée : 00:27:50 - Trêve en Ukraine : que va faire la Russie ? Après la proposition américaine d'un cessez-le-feu de trente jours, accepté par l'Ukraine mardi en Arabie saoudite, proposition assortie d'une reprise de l'aide militaire américaine à Kiev, le Kremlin dit désorm
durée : 00:03:24 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Après la proposition d'un cessez-le-feu de 30 jours émise par Ukrainiens et Américains lors de discussions en Arabie saoudite, tous les regards se tournent vers Moscou. Le Kremlin voit d'un mauvais œil le compromis de Djeddah.
Y aura-t-il un cessez-le-feu en Ukraine ? Kiev et Washington veulent y croire au lendemain des négociations en Arabie saoudite, mais pour l'instant Moscou botte en touche... Si le Kremlin a salué les avancées de ses troupes dans la région russe de Koursk, il n'a pas dit grand chose de cette proposition de trêve négociée à Djedda, se contentant d'expliquer qu'il attendait d'en être informé par les États-Unis. coutez l'analyse de Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine.
Neuf heures de discussions en terrain neutre, à Djedda, en Arabie saoudite, ont été nécessaires pour aboutir à cette signature. Les envoyés spéciaux des Etats-Unis et de l'Ukraine ont réussi à s'accorder sur trente jours de cessez-le-feu, la reprise des livraisons d'armes et du partage du renseignement militaire américain, et la promesse de conclure « dès que possible » un accord sur les minerais ukrainiens.Après la spectaculaire altercation entre le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, et son homologue américain, Donald Trump, dans le bureau Ovale de la Maison Blanche, le 28 février, cet accord marque-t-il un retour de Kiev dans le jeu diplomatique ou une résignation à signer, sous la pression des Etats-Unis, une « mauvaise paix » ?Dans cet épisode du podcast « L'Heure du Monde », Thomas d'Istria, correspondant du Monde à Kiev, décrit les tenants et les aboutissants de cet accord, conclu entre les Etats-Unis et l'Ukraine.Un épisode de Garance Muñoz. Réalisation : Quentin Bresson. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Dans cet épisode : extrait d'une déclaration du secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, le 11 mars 2025 ; extraits d'interviews d'Ukrainiens à Kiev réalisés par l'Agence France-Presse, le 12 mars 2025.Cet épisode a été publié le 13 mars 2025.---Pour soutenir "L'Heure du Monde" et notre rédaction, abonnez-vous sur abopodcast.lemonde.fr Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Y aura-t-il un cessez-le-feu en Ukraine ? Kiev et Washington veulent y croire au lendemain des négociations en Arabie saoudite, mais pour l'instant Moscou botte en touche... Si le Kremlin a salué les avancées de ses troupes dans la région russe de Koursk, il n'a pas dit grand chose de cette proposition de trêve négociée à Djedda, se contentant d'expliquer qu'il attendait d'en être informé par les États-Unis. coutez l'analyse de Sylvie Bermann, ancien ambassadeur de France en Russie et en Chine.
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Deux délégations, ukrainienne et américaine, ont rendez-vous en Arabie saoudite ce mardi. Le point dans cette édition avec notre correspondant à Washington.
Volodymyr Zelensky est arrivé en Arabie saoudite, avant l'ouverture de discussions entre Ukrainiens et Américains. Kiev proposera une trêve « dans les airs » et « en mer » lors des pourparlers. De son côté, Marco Rubio, le secrétaire d'Etat américain, a déclaré avoir bon espoir de « résoudre » la question de la suspension de l'aide américaine à l'Ukraine.
durée : 00:54:58 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce mardi autour d'Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
durée : 00:23:51 - Discussions Ukraine/Etats-Unis en Arabie Saoudite : "un pas important vers la paix" ? - L'Ukraine a apporté son soutien mardi à une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, en échange de quoi Washington a annoncé la levée "immédiate" de la suspension de l'aide à Kiev, lors d'une réunion en Arabie saoudite.
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Deux délégations, ukrainienne et américaine, ont rendez-vous en Arabie saoudite ce mardi. Le point dans cette édition avec notre correspondant à Washington.
(00:00:33) La Finlande prépare la guerre pendant qu'on tente la paix en Arabie saoudite (00:05:11) Ecrire l'histoire | Ep. 4: Giles Milton, l'homme qui écrit l'histoire comme un roman (00:16:31) En Hongrie, la bataille des riverains contre les géants des batteries
durée : 00:14:46 - Journal de 8 h - Deux délégations, ukrainienne et américaine, ont rendez-vous en Arabie saoudite ce mardi. Le point dans cette édition avec notre correspondant à Washington.
«La balle est dans le camp russe», a expliqué Marco Rubio après la réunion de Jeddah en Arabie saoudite avec des officiels ukrainiens. Le Kremlin dit attendre une «information complète».Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Mardi 11 mars, un accord a été annoncé lors des négociations en Arabie saoudite entre les États-Unis et l'Ukraine. Outre la levée de la suspension de l'aide militaire américaine à Kiev, une proposition de cessez-le-feu sera également avancée.
durée : 00:50:25 - franceinfo: Les informés - Tous les jours, les informés débattent de l'actualité, ce lundi 10 mars autour d'Aurélie Herbemont et Jean-Rémi Baudot.
Volodymyr Zelensky est arrivé en Arabie saoudite pour relancer les discussions avec les Etats-Unis, une semaine après son altercation à la Maison Blanche avec Donald Trump. Le président ukrainien a annoncé une nouvelle aide militaire européenne et pourrait proposer un cessez le feu partiel avec la Russie en espérant faire revenir Donald Trump sur sa décision d'arrêter les livraisons d'armes et le partage du renseignement.
Le 2 mai 2011, après dix ans de traque, Oussama Ben Laden, chef d'Al-Qaïda et responsable des attentats du 11 septembre 2001, est abattu par les Navy Seals lors d'un raid secret au Pakistan. Né en 1957 en Arabie saoudite, il grandit dans une famille influente avant de fonder Al-Qaïda et d'orchestrer plusieurs attaques terroristes majeures. Caché pendant des années, il est finalement localisé grâce à la surveillance de son messager. L'opération Neptune's Spear, préparée dans le plus grand secret, est lancée depuis l'Afghanistan. En 48 minutes, les commandos prennent d'assaut sa résidence fortifiée à Abbottabad et l'abattent d'une balle dans la tête. Son corps est ensuite immergé en mer pour éviter tout culte posthume. Barack Obama annonce officiellement la mort de l'ennemi public numéro un, mettant fin à une décennie de traque et marquant une victoire symbolique dans la lutte contre le terrorisme. Merci pour votre écoute Vous aimez l'Heure H, mais connaissez-vous La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiK , une version pour toute la famille.Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Heure H sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/22750 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : Un jour dans l'Histoire : https://audmns.com/gXJWXoQL'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvVous aimez les histoires racontées par Jean-Louis Lahaye ? Connaissez-vous ces podcast?Sous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppv36 Quai des orfèvres : https://audmns.com/eUxNxyFHistoire Criminelle, les enquêtes de Scotland Yard : https://audmns.com/ZuEwXVOUn Crime, une Histoire https://audmns.com/NIhhXpYN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.
Au programme du FC Stream Team ce vendredi, Maxime Dupuis et Cyril Morin reviennent sur les chances du PSG face à Liverpool en quarts de finale de la Ligue des champions. Les Parisiens sortent de deux prestations très prolifiques face à Brest en Ligue des champions et au Stade Briochin en Coupe de France mais sont-ils vraiment au niveau de l'actuel premier du Championnat d'Angleterre ? Nos journalistes en débattent.Dans la deuxième partie de ce podcast, il sera question de l'avenir de Luis Campos au PSG dont le contrat arrive à échéance en juin. Depuis son arrivée dans le club de la capitale en 2022, le Portugais a peu à peu imprimé sa marque et il est désormais courtisé en Angleterre et en Arabie saoudite. Malgré quelques erreurs de casting, notamment lors de la première année, sa complémentarité avec Luis Enrique permet de pousser un cran plus loin le projet parisien. Enfin, nos journalistes reviennent sur la polémique de la semaine et le coup de sang de Pablo Longoria sur l'arbitrage après Auxerre - OM. Le président olympien a écopé de 15 matches de suspension. Pour nos journalistes, cette sanction infligée au président marseillais ne change rien à l'affaire et aux soucis rencontrés par les arbitres tous les week-ends, en Ligue 1.Bonne écoute et n'oubliez pas de profiter du quiz en fin d'émission.Présentation : Cyril Morin et Maxime DupuisGraphisme et animation du quiz : Quentin Guichard (extraits en vidéo)Réalisation : Anne Thirion Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ce matin du mardi 18 février 2025, les experts et journalistes de RFI répondaient à vos questions sur la médiation de l'Arabie saoudite entre les Américains et les Russes, l'affaire Bétharram en France et l'hypothèse d'un contingent européen en Ukraine. UA : le président Ruto a-t-il saboté la candidature de Raïla Odinga ? Au Kenya, plusieurs observateurs accusent le président William Ruto d'être responsable de la défaite de l'opposant Raïla Odinga à l'élection de la présidence de la Commission de l'Union africaine. Comment expliquer de telles accusations ? Cette défaite peut-elle avoir des conséquences politiques pour le président ?Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : pourquoi l'Arabie saoudite joue-t-elle les intermédiaires ? Le secrétaire d'État américain Marco Rubio et le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov se sont rencontrés mardi en Arabie saoudite afin d'entamer des pourparlers sur le conflit en Ukraine. Pourquoi cette rencontre s'est-elle tenue à Riyad ? Quels sont les intérêts de Mohammed ben Salmane dans cette médiation ?Avec David Rigoulet-Roze, chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques. France : que reproche-t-on à François Bayrou dans l'affaire Bétharram ? Le Premier ministre français est mis en cause après les révélations de violences physiques et sexuelles sur mineurs commises dans l'établissement scolaire de Notre-Dame de Bétharram. Pourquoi François Bayrou est-il accusé d'avoir fermé les yeux sur ces violences ? Cette affaire peut-elle provoquer son départ de Matignon ?Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Guerre en Ukraine : vers le déploiement d'un contingent européen ? Lors d'une réunion informelle d'urgence organisée à Paris, les chefs d'État européens ont évoqué l'hypothèse d'envoyer des troupes en Ukraine. Comment un tel projet pourrait-il s'organiser ? Quel serait le rôle des soldats européens ?Avec Gesine Weber, experte en sécurité et défense européennes au German Marhsall Fund of United States (GMF).
Marco Rubio et Sergueï Lavrov se sont entretenus en Arabie saoudite. Une rencontre entre les chefs de la diplomatie américaine et russe qui prépare celle de Donald Trump et Vladimir Poutine afin d'évoquer la guerre en Ukraine et la sécurité en Europe. Ce sont les premières discussions sur un éventuel cessez-le-feu en Ukraine. Elles se font sans représentants ukrainiens ou européens.
Ce lundi 17 février, la fébrilité des Européens face aux discussions que les Américains s'apprêtent à entamer avec la Russie en Arabie saoudite a été abordée par Caroline Loyer dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 16 février 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Lucile Schmid, vice-présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.Michaela Wiegel, correspondante à Paris de la Frankfurter Allgemeine Zeitung.LA POLITIQUE INTÉRIEURE DE TRUMPDepuis son investiture, il y a quatre semaines, Donald Trump a lancé par décrets une série de politiques avec pour objectifs en politique intérieure de réduire l'État fédéral, de freiner l'immigration et de mettre fin au « wokisme ». Au nom de la lutte contre la dette fédérale qui s'élève à 36.000 milliards de dollars, le patron de Tesla et du réseau X, Elon Musk et une poignée d'ingénieurs, réunis au sein du nouveau département de l'efficacité gouvernementale (DOGE), crée par décret présidentiel, organisent des coupes claires dans l'État fédéral. Une purge qui a lieu sans audit ni implication du Congrès et provoque la désorganisation de l'administration. L'agence de développement USAid est démantelée et le ministère de l'éduction devrait suivre le même sort. Les syndicats et les organisations de gauche contestent en justice la mise en place d'un plan de départs volontaires – dit « congé administratif », avec salaire assuré jusqu'en octobre – offert à deux millions d'employés du secteur public. Pour l'heure, selon la Maison Blanche, 75.000 fonctionnaires fédéraux ont accepté l'offre de départ volontaire soit 3% du total des effectifs. Elon Musk visait 5 à 10%. Tandis que l'ultimatum donné aux fonctionnaires a été repoussé par un juge fédéral, Elon Musk s'est vu interdire l'accès aux données du Trésor. Mais à ce stade, personne ne peut imaginer à quoi ressemblera l'État fédéral dans six mois.Avec l'immigration, les marqueurs identitaires ont été également au cœur des décrets présidentiels. Une cible prioritaire a été désignée : les programmes DEI (diversité, équité, intégration) ont été fermés, les employés placés en congé administratif, tandis que certains grands groupes privés sabordent leurs propres initiatives. Le dernier marqueur identitaire essentiel est la remise en cause du droit du sol, pour les enfants de migrants illégaux. Il s'agit selon les juristes d'une atteinte évidente au 14ème amendement de la Constitution. Trois juges fédéraux ont déjà suspendu l'application du décret présidentiel.Alors que Joe Biden a laissé un déficit public de 6,3 % du produit intérieur brut, le programme de Donald Trump comporte des mesures très coûteuses qui accentuent les pressions inflationnistes. D'abord les baisses d'impôts, notamment sur les sociétés dont le taux devrait passer de 21% à 15%. Ensuite la multiplication des droits de douane dont Donald Trump rêve qu'ils financent à eux seuls le Trésor. Une politique qualifiée par le Wall Street Journal de « guerre commerciale la plus stupide de l'histoire » qui menace de faire exploser de vastes pans de l'économie, d'éliminer des milliers d'emplois et de mettre en péril la sécurité des États-Unis. Enfin, la perte de la main-d'œuvre bon marché qui fait tourner l'économie des États-Unis contribuera à alimenter l'inflation, le milliardaire ayant promis d'expulser « en masse » des migrants.LA POLITIQUE EXTÉRIEURE DE TRUMPDès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, Donald Trump a signé un décret exécutif visant à retirer les États-Unis de l'Organisation mondiale de la santé, puis de l'accord de Paris sur le climat. Washington a aussi imposé des sanctions contre les magistrats de la Cour pénale internationale, révisé son engagement au sein de l'Unesco et décidé l'arrêt de sa contribution à l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), qui était déjà gelée. Simple pays observateur, les États-Unis n'assisteront plus aux travaux du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme. En moins de trois semaines, Donald Trump a esquissé une feuille de route sidérante : s'emparer du Groenland et du canal de Panama ; faire du Canada le 51ème État américain, et prendre possession de la bande de Gaza pour la transformer en « Côte d'Azur » du Moyen-Orient.Après avoir imposé des droits de douane de 10 % supplémentaires sur les produits chinois, puis de 25 % sur l'aluminium et l'acier, le président américaina franchi une étape supplémentaire jeudi en annonçant la mise en place de « droits de douane réciproques » sur toutes les marchandises importées. En décidant de s'affranchir des règles de l'OMC, Donald Trump déclare une guerre commerciale au reste du monde.Mercredi, pour la première fois depuis février 2022, un président américain en fonction a eu un appel téléphonique direct avec Vladimir Poutine. Trump a annoncé qu'il pourrait rencontrer son homologue russe en Arabie saoudite, à une date inconnue. Sur l'Ukraine, la négociation s'annonce entre Moscou et Washington sans l'Ukraine ni les Européens. Le même jour, à Bruxelles, le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth a énoncé les lignes rouges de l'administration Trump, toutes en défaveur de Kyiv. Poutine obtiendrait tout ce qu'il voulait. Territorialement, les Russes devraient garder les 20% du territoire ukrainien qu'ils ont occupé et auront une continuité territoriale vers la Crimée annexée en 2014. Militairement, l'Ukraine ne rejoindra jamais l'OTAN et n'aura pas d'accès à l'arme nucléaire. Politiquement, des élections devront être organisées, préparant la sortie de Zelensky. En précisant que les troupes européennes seront en charge du maintien de la paix en Ukraine, Hegseth ajoute que cette mission ne sera « pas une mission OTAN » et n'entraînera donc pas sa protection - y compris par les Etats-Unis au titre de article 5 du traité sur la solidarité militaire des membres de l'Organisation.Enfin, vendredi à la conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain, James David Vance, a lancé une virulente diatribe contre les démocraties européennes, accusées d'étouffer la liberté d'expression et la liberté religieuse.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.fr
C dans l'air l'invitée du 13 février : Margaux Benn Grand-reporter au service Étranger du Figaro, et réalisatrice, lauréate du prix Albert Londres 2022.La France entend jouer sa partition dans l'après Bachar al-Assad. Paris accueille, ce jeudi 13 février, une conférence internationale sur la transition politique et les immenses défis sécuritaires et économiques auxquels fait face la Syrie depuis le 8 décembre.Le chef de la diplomatie syrienne doit y participer. Assaad al-Chaibani effectue son premier voyage officiel dans l'Union européenne, après avoir été au Forum économique de Davos en Suisse en janvier.La conférence de Paris, la troisième du genre après des réunions en Jordanie et en Arabie saoudite depuis le renversement d'Assad, illustre l'attention de la communauté internationale, qui surveille le nouveau pouvoir comme le lait sur le feu et veut encourager la transition syrienne.