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syrie

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Un jour dans le monde
La Syrie attend le retour de sa diva en exil Assala Nasri

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 5:11


durée : 00:05:11 - La BO du monde - Il y a quinze ans, elle défiait Bachar al-Assad en chantant pour les rebelles. La grande chanteuse syrienne, qui a quitté son pays depuis la guerre civile, envisage de revenir se produire à Damas. Un rêve pour ses fans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

Religions du monde
Dans quel Liban éprouvé arrive le pape Léon XIV ?

Religions du monde

Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 48:30


Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.

Reportage International
En Syrie, les dernières brodeuses tentent de relancer leur activité ancestrale dévastée par la guerre

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 2:44


Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « ​​​​​​​On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure.  À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale

Journal d'Haïti et des Amériques
Le Honduras, pays le plus pauvre d'Amérique centrale, va désigner son nouveau président

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 30:00


Plus de 7 millions de Honduriens votent ce dimanche (30 novembre 2025), à la fois pour l'élection présidentielle, les législatives et les municipales. La campagne s'est déroulée dans un climat tendu, les différents camps politiques accusant l'autre de préparer une fraude. Les électeurs, eux, attendent du changement pour améliorer la sécurité et lutter contre la pauvreté qui touche 73% de la population. Notre correspondante au Honduras, Marie Griffon, a rencontré des Honduriens qui malgré des diplômes, ne trouvent pas de travail.   Nouvelles menaces des États-Unis contre le Venezuela Les tensions entre le Venezuela et les États-Unis ne s'apaisent pas. Donald Trump menace de lancer des opérations terrestres contre les trafiquants de drogue vénézuéliens. «Nous allons le faire très bientôt», a-t-il déclaré hier (27 novembre) lors d'une allocution télévisée aux forces armées, à l'occasion de Thanksgiving. Juste avant, Nicolas Maduro avait défié les États-Unis. Lors d'un discours adressé aux militaires, retransmise à la télévision d'État, le président vénézuélien a dénoncé «17 semaines de guerre psychologique» orchestrée par Washington, mais qui ne font pas vaciller son pays. L'administration Trump cache de moins en moins son ambition de voir Nicolas Maduro quitter le pouvoir. Le Washington Post le verrait bien se réfugier en Turquie, le cas échéant. Le président vénézuélien y a de nombreux contacts et surtout d'importantes richesses, notamment de l'or, affirme le quotidien. La Turquie y a également intérêt. Elle deviendrait ainsi «un acteur essentiel de la politique étrangère de Trump», analyse Lisel Hintz, spécialiste de la Turquie et professeure à l'Université Johns Hopkins, interrogée par le Washington Post. Après être intervenu dans les dossiers de Gaza, de l'Ukraine et de la Syrie, «le Venezuela pourrait être «le quatrième conflit qu'Erdogan contribue à résoudre avec Trump»», estime Soner Cagaptay, politologue turco-américain, également dans les colonnes du journal. Enfin, Nicolas Maduro et Recep Tayyip Erdogan s'entendent très bien. Une source anonyme au sein de l'administration Trump qui confirme que c'est une piste sur laquelle les autorités travaillent. S'il acceptait de s'exiler en Turquie, Nicolas Maduro ne serait vraisemblablement pas extradé vers les États-Unis où il est mis en examen pour trafic de drogue, corruption et narcoterrorisme, assure encore cet informateur. Se réfugier en Turquie serait un choix positif pour tout le monde, écrit encore le journal. Donald Trump ne perdrait pas la face ; Nicolas Maduro serait en sécurité. Nicolas Maduro protégé par son armée Il n'y a qu'au Venezuela, protégé par l'armée, que Nicolas Maduro est en sécurité, écrit le Wall Street Journal. L'armée restera fidèle au président jusqu'au bout, estiment plusieurs experts interrogés par le Wall Street Journal, car ils sont irrémédiablement liés. Nicolas Maduro ne veut pas céder le pouvoir. Accusé de violations des droits humains, d'enrichissement illicite et de trafic de drogue, il sait que la justice internationale pourrait le rattraper. Et du côté de l'armée, les généraux mouillés dans des trafics de drogue et des affaires de corruption, ont peur de se retrouver en prison si l'opposition arrive au pouvoir. «La cohésion du régime provient de la nécessité pour eux de continuer leurs activités criminelles et de sauver leur peau, un peu comme dans une mafia de lâches», juge un ancien diplomate américain qui a été en poste au Venezuela.   Un mégaport pour le Chili Après Chancay au Pérou, le Chili ambitionne, à son tour, de se doter d'un mégaport en agrandissant celui de la ville de San Antonio. Le pays veut ainsi conserver son rôle de porte d'entrée sur le continent, tout en anticipant une augmentation du commerce international dans les décennies à venir. Pour l'instant, sept entreprises, dont deux chinoises, ont répondu à l'appel d'offres. Depuis plusieurs années, Pékin accroît sa présence en Amérique Latine pour devenir la première puissance commerciale mondiale. Mais à San Antonio, l'extension du port préoccupe la population et les défenseurs de l'environnement. Le reportage de Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Guadeloupe, 255 nouvelles plaintes pour «mise en danger d'autrui» vont être déposées ce vendredi (28 novembre 2025), au Palais de Justice de Pointe-à-Pitre…

Reportage international
En Syrie, les dernières brodeuses tentent de relancer leur activité ancestrale dévastée par la guerre

Reportage international

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 2:44


Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « ​​​​​​​On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure.  À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale

Vertigo - La 1ere
En débat livres: BD "En quête de liberté: comment je me suis sortie de l'enfer de Daesh"

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:54


BD "En quête de liberté: comment je me suis sortie de l'enfer de Daesh", de Gaële Joly et Sana (scénario), Tugce Audoire (dessin), Vuibert. "Le destin tragique et plein d'espoir de Sana, 15 ans, emmenée de force par sa mère dans la Syrie de Daesh. Son récit est celui dʹune résistance et dʹun courage inouïs. Lʹhistoire dʹune enfant devenue femme dans lʹenfer de Daesh, qui a conservé au péril de sa vie son indépendance de penser, et qui a choisi de se battre pour sa liberté…" Par Isabelle Falconnier et Sarah Clément.

C ce soir
Défense nationale : L'affaire de tous ?

C ce soir

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 67:15


À la veille du grand retour du service militaire, qui devrait être annoncé demain par Emmanuel MACRON… Un service volontaire mais qui raconte bien le changement d'époque que nous traversons où la guerre redevient une réalité concrète… Nous allons en débattre avec nos invités : faut-il oui ou non remettre l'armée au cœur de la Nation comme le pense Emmanuel MACRON ? On en débat ce mercredi 26 novembre avec nos invités : - Bénédicte CHÉRON Historienne, maître de conférences à l'Institut Catholique de Paris, autrice de Le Soldat méconnu - les soldats et leurs armées, état des lieux aux éditions Armand Colin (septembre 2018), autrice de Mobiliser. Rétablir le service militaire le grand malentendu, à paraître en janvier aux éditions du Rocher - Romain HUËT Maître de conférences à l'Université Rennes 2, ethnographe des violences, auteur de La guerre en tête. Sur le front de la Syrie à l'Ukraine (Presses Universitaires de France, 24 janvier 2024) - Jean-Marie BOCKEL Ancien secrétaire d'État à la Défense, ancien sénateur du Haut-Rhin - Marc PÉRÉ Maire de L'Union, conseiller départemental de Haute-Garonne- Michel GOYA Ancien colonel des troupes de marine, historien, essayiste, auteur du livre Théorie du combattant (paru le 23 octobre 2025, Editions Perrin)

Met het Oog op Morgen
Wie is Francesca Albanese, waarom bezoekt de paus Turkije en gevluchte verdachte in eerwraakzaak

Met het Oog op Morgen

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 52:05


Met vandaag: Hoe wil het kabinet drones boven Nederland bestrijden? | Morgen begint de rechtzaak tegen de broers en de vader van de 18-jarige Ryan Al Anjjar, die het slachtoffer lijkt in een eerwraakzaak. De vader, die de moord tegenover de Telegraaf heeft toegegeven, is niet in de rechtzaal aanwezig. Hij vluchtte eerder naar Syrie. Verslaggever Zainab Hammoud van Nieuwsuur probeerde de vader van de vermoorde vrouw op te sporen in Syrie |  De Italiaanse advocate Francesca Albanese is sinds 2022 de speciale VN-rapporteur voor Palestina. Ze sprak als eerste diplomate over een genocide in Gaza en krijgt sindsdien een storm van kritiek en haat over zich heen. Morgen verschijnt van haar hand een boek: Wanneer de wereld slaapt |  Paus Leo bezoekt morgen Turkije. Het is het eerste buitenlandse bezoek sinds hij in mei tot opvolger van paus Franciscus werd gekozen. Wat is het doel van het bezoek aan het land met een piepkleine Christelijke minderheid? | Presentatie: Rob Trip.

Kan en Français
Syrie, Gaza, Mer Rouge : la crise explose sur trois fronts

Kan en Français

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 10:56


Soirée sous haute tension.En Syrie, les tirs en l’air pour disperser des manifestants montrent que l’après-Assad est loin d’être stabilisé.À Gaza, le Hamas remet à la Croix-Rouge le corps d’un otage, ravivant une pression psychologique intense.En mer Rouge, Maersk se dit prête à reprendre ses routes malgré la menace permanente des Houthis.Analyse avec Or Yissachar.See omnystudio.com/listener for privacy information.

Les pieds sur terre
Episode 2/2 : Le terro

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 33:46


durée : 00:33:46 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - Après avoir rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie, Samy est l'un des premiers revenants français. Il est arrêté à sa sortie d'avion, et passera plus de sept ans derrière les barreaux pour association de malfaiteurs terroristes. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech

Lignes de défense
Le Rafale de Dassault Aviation en passe de devenir l'avion de la liberté du ciel ukrainien

Lignes de défense

Play Episode Listen Later Nov 23, 2025 3:08


Volodymyr Zelensky a signé lundi 17 novembre, avec Emmanuel Macron à Paris une « déclaration d'intention » qu'il a qualifié d'« historique » en vue de l'achat futur de systèmes de défense aérienne et de cent avions de combat français Rafale. Si Kiev a sélectionné cet appareil, c'est qu'il a subi l'épreuve du feu avec succès mais aussi qu'il est un véritable couteau suisse du ciel.  Les pilotes disent du Rafale qu'il est « Combat proven », comprenez.: l'avion a connu l'engagement opérationnel. L'avion a connu l'épreuve du feu que ce soit en Afghanistan, en Libye ou en Syrie. Le Rafale est un chasseur omni-rôle, au cours d'un même vol, précise Jean Marc Tanguy, du journal spécialisé Air et Cosmos, l'appareil est taillé pour mener différents types de missions. « Il est capable de faire à la fois des missions air-air, c'est-à-dire de combattre d'autres aéronefs. Russes, en l'occurrence, si on se place dans le contexte ukrainien, il peut aussi abattre des drones de toutes sortes et de tailles. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui au dessus du territoire ukrainien, il y a aussi des missiles qui sont beaucoup plus complexes, des missiles de croisière par exemple, et bien les missiles du Rafale peuvent abattre ces missiles de croisière qui sont envoyés par les bombardiers russes. Mais il peut également faire des missions de reconnaissance. Il ne faut pas oublier aussi que le Rafale peut larguer des missiles de croisière Scalp G, qui sont très efficaces ». À lire aussiCent Rafale pour Kiev: Paris se positionne comme un fournisseur à long terme de l'Ukraine L'Ukraine veut des Rafale et des Gripen Outre le Rafale, l'Ukraine a récemment signé une lettre d'intention pour acquérir auprès de la Suède une centaine de Gripen, un mono-réacteur léger complémentaire du chasseur français. Et si ces deux contrats voient le jour, Kiev disposera alors d'une redoutable force aérienne: « En ayant deux fournisseurs différents de chasseurs. l'Ukraine se garantit en quelque sorte une forme de réactivité. Mais surtout, si jamais elle avait un problème structurel sur un de ces deux chasseurs par exemple, le Gripen a déjà connu des petits soucis, ils auront toujours une deuxième source. En ayant un petit chasseur très polyvalent et en ayant un chasseur bien plus complet, beaucoup plus polyvalent, beaucoup plus éprouvé au combat, l'Ukraine aura deux sources complémentaires ». Un défi industriel Mais pour Dassault Aviation, fournir à Kiev jusqu'à 100 Rafale sera un véritable défi industriel. Dassault ne fabrique que 25 appareils par an et doit d'abord honorer les contrats grecs, émiriens, indiens et ceux de l'Armée de l'Air française. Pour accélérer les cadences, la production sous licence du Rafale par un partenaire n'est donc pas à exclure, pointe Jean-Marc Tanguy. « Il va falloir prioriser un certain nombre de choses. Il va falloir mobiliser la supply chain, il y a en gros 400 partenaires majeurs qui sont un petit peu disséminés sur le territoire national. Donc il y a d'énormes défis logistiques pour faire converger toutes les pièces vers le site d'assemblage unique du Rafale. Le site de production, c'est Mérignac, c'est une usine historique de Dassault. Par contre, l'outil industriel français tel qu'il est aujourd'hui configuré, risque d'être asphyxié. Donc Dassault peut décider d'augmenter ses propres capacités en France, mais il peut également décider de travailler avec des partenaires qui ont une capacité à le faire. Et c'est vrai qu'en Inde, car c'est une nation industrielle, pourrait produire assez rapidement du Rafale ». Si le contrat se concrétise, Dassault pourrait s'enorgueillir de protéger le ciel ukrainien. Le Rafale deviendrait l'avion de la liberté. De très bon augure pour l'industrie tricolore. Car ce contrat majeur serait en mesure de consolider sa position, notamment dans le très délicat projet d'avions du futur européen. À lire aussiLe chasseur «Rafale», cœur battant de Dassault aviation

Les pieds sur terre
Episode 1/2 : Le terro

Les pieds sur terre

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 30:07


durée : 00:30:07 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - En 2014, Samy a 18 ans lorsqu'il rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie. L'apprenti-djihadiste est rentré en France l'année suivante. Il est l'un des premiers revenants, arrêté à sa sortie d'avion, il a passé plus de sept ans derrière les barreaux. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech

Reportage International
Syrie: le désespoir des femmes jihadistes qui ont quitté Al-Hol, «C'est pire que dans le camp»

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:59


Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025.   De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici.  Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant :  « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique

Reportage International
Allemagne: retour sur le procès de Nuremberg, à l'origine de la justice internationale il y a 80 ans

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 2:49


Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer.   Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès.  Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison.  À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger.  « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 16 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 48:30


Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005. En Syrie, sur les traces de l'État islamique Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.  

Entrez dans l'Histoire
L'émir Abd el-Kader, le meilleur ennemi de la France

Entrez dans l'Histoire

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 19:47


REDIFF - Figure incontournable de la résistance algérienne face à la conquête française, l'émir Abd el-Kader ne fut pas seulement un chef de guerre. Stratège redoutable, il fédéra les tribus et opposa une résistance acharnée avant de se rendre en 1847. Exilé en France, il gagna le respect de Napoléon III, qui le libéra en 1852. Réfugié en Syrie, il s'illustra en 1860 en protégeant les chrétiens de Damas, prouvant que son combat était avant tout guidé par l'honneur et la foi. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Calvès Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS 2] - Une mère face à l'islamisme

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 23:39


Saliha Ben Ali a 4 enfants, mais c'est avec Sabri qu'elle vit la relation la plus fusionnelle. Mais à l'âge de 18 ans, Sabri se radicalise et part faire le djihad en Syrie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
«Le Sahel est l'épicentre de l'expansion jihadiste en Afrique», explique le chercheur Luis Martinez

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:49


« L'Afrique est-elle le prochain califat ? », demandait il y a deux ans l'universitaire français Luis Martinez, dans un ouvrage au titre provocateur, paru aux éditions Tallandier. Aujourd'hui, la question se pose au Mali, où les jihadistes du Jnim essayent d'imposer le blocus de Bamako et où les États-Unis et la France conseillent à leurs ressortissants de quitter le pays au plus vite. Mais y a-t-il vraiment une menace sécuritaire de la part des jihadistes sur la ville de Bamako ? Luis Martinez, qui est directeur de recherches au Centre de recherches internationales (CERI), répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Deux ans après la sortie de votre livre, continuez-vous de penser que l'Afrique peut devenir le prochain califat ? Luis Martinez : Je pense qu'en Afrique, et en particulier dans le Sahel, il y a des conditions pour voir émerger des territoires qui seraient gouvernés par des jihadistes, qui chercheraient à mettre en œuvre ce qu'ils cherchent depuis quelques années, à savoir un califat. Quand vous dites que le jihadisme est en expansion, pensez-vous en priorité à l'Afrique de l'Ouest ou à l'Afrique de l'Est ? Disons que le vivier, le cœur ou l'épicentre, c'est clairement le Sahel. Tout simplement parce que les conditions de ces dix dernières années nous montrent qu'il y a eu une constellation qui a favorisé leur expansion. Je ne reviens pas sur les déterminants intérieurs et régionaux, mais les conditions ont été vraiment propices à leur développement. Et leur projet ne s'arrête pas là. Il est clair qu'on voit bien qu'il y a des tentatives vers l'Afrique de l'Ouest, sur le Bénin, le Togo, le Nigeria, bien évidemment, et depuis longtemps dans certaines régions. Mais le Sahel reste quand même l'épicentre en raison d'un certain nombre de conditions qui sont quand même très favorables. Certains observateurs disent qu'après ses échecs en Irak et en Syrie, le groupe État islamique essaie de faire de l'Afrique de l'Est une base de repli, notamment en Somalie ? En Somalie, c'est clair qu'il y a dans l'État semi-autonome du Puntland ou d'autres régions, là aussi, des conditions qui pourraient amener à une installation. Mais en même temps, on est en Somalie, c'est un environnement qui, peut-être, n'est pas celui du Sahel, avec un engagement des États-Unis qui, sans doute, limite ou limiterait, dans la durée, la possibilité de vraiment s'y installer. Pour revenir à l'Afrique de l'Ouest, quel est, à votre avis, le pays le plus exposé à l'instauration d'un éventuel califat jihadiste ? Clairement, c'est le Mali qui apparaît dans l'agenda jihadiste comme celui qui pourrait le plus facilement, dans les semaines, les mois, voire les années à venir, constituer un terrain nouveau d'instauration d'un califat. Alors pourquoi ? Tout simplement parce qu'il y a quand même un isolement de Bamako, à la fois vis-à-vis de la France et vis-à-vis du voisin algérien. Mais également, ses partenaires et alliés, que ce soit le Burkina ou le Niger, ont eux-mêmes de graves difficultés sur place pour pouvoir lui venir en aide. Quant à la Russie, je pense que les quelque 2 000 ou 3 000 mercenaires de l'Africa Corps ne peuvent strictement rien faire face à une insurrection jihadiste. On l'a vu avec la France avec ses 6 000 hommes, ce ne sont pas les 2 000 ou 3 000 hommes de la Russie qui vont modifier la donne. Je pense que l'approche militaire, de toute manière, est vouée à l'échec. Parce qu'il faudrait vraiment passer par les armes et faire des massacres dans toutes les régions du Mali pour restaurer l'ordre et la sécurité, ce que quasiment aucun État occidental n'assumerait de faire. Et évidemment, la Russie a d'autres soucis en Europe et en Ukraine pour pouvoir considérer que le Mali est stratégique dans sa politique. Aujourd'hui, l'armée malienne est quand même assez isolée pour pouvoir bénéficier d'une capacité, non seulement de résistance, mais de reconquête de son territoire. Cela me semble, comme beaucoup d'observateurs, voué à l'échec. Quand vous voyez que les États-Unis et les grands pays européens appellent leurs ressortissants à quitter Bamako, y voyez-vous le signe d'une prise possible de cette capitale africaine, notamment par le Jnim d'Iyad Ag Ghaly ? Je ne sais pas dans les détails. Aujourd'hui, Bamako peut tomber ou pas. Ce qui est sûr, c'est que depuis quelques années, le Jnim a construit une vraie stratégie pour, entre guillemets, isoler Bamako sur le plan territorial, isoler le pouvoir politique sur le plan sociétal, dont l'influence est limitée. Et maintenant, sans doute, chercher à l'isoler économiquement, financièrement. Toutes ces conditions vont-elles faire que les militaires à Bamako vont considérer qu'il n'y a plus d'échappatoire ? Ou bien vont-ils estimer qu'ils peuvent s'en accommoder ? Un peu comme à Kaboul où, pendant des années, on s'est accommodé de ne pas pouvoir sortir au-delà de 30 km de Kaboul, parce qu'il y avait les talibans à côté. Voilà, cela va dépendre. Le Jnim n'a aucune capacité, aujourd'hui, de conquête, au sens militaire du terme, d'entrer dans Bamako. Le Jnim a toujours recherché ce qu'on pourrait appeler des partenaires politiques, militaires et religieux pour lui ouvrir les portes de Bamako. C'est-à-dire faire en sorte que, de l'intérieur, on se débarrasse de la junte et on négocie des alliances avec le Jnim dans ce qu'on pourrait appeler une co-gouvernance de la capitale et de l'État malien. À une époque passée, pas très lointaine, il y avait l'imam Mahmoud Dicko qui aurait pu remplir ce rôle. Lui-même avait fondé le Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l'imam Dicko (CMAS), ce qui est donc une sorte de coordination de mouvements civils et religieux qui avait encouragé un dialogue jusqu'en 2019 et 2020. À partir de 2022, les militaires au pouvoir à Bamako l'ont quasiment pourchassé. Il est exilé en Algérie en ce moment. Mais c'est ce type de personnage que les groupes jihadistes recherchent. C'est-à-dire des figures religieuses, politiques, voire demain militaires, qui puissent être des passerelles pour ouvrir les portes de Bamako. Parce que les djihadistes du Sahel sont pour beaucoup des Arabes et des Touaregs qui seraient minoritaires dans la ville de Bamako ? Il y a à la fois cette dimension ethnique, communautaire qui jouerait, mais en même temps, il y a l'expérience passée, c'est-à-dire la conquête militaire d'une ville, voire sa prise complète du pouvoir. Le Jnim a bien regardé ce qui s'est passé avec le groupe État islamique du côté de Syrte, en Libye. Cela a généré immédiatement une coalition internationale pour déloger le groupe État islamique de la ville de Syrte en 2014 et 2015. Donc il y a cette idée que le Jnim ne veut pas apparaître comme un projet politique radical qui s'imposerait à la société, mais comme une alternative politique et religieuse que la société serait prête à accompagner. Cela fait quelques années que le Jnim, entre guillemets, gouverne un certain nombre de régions, et Bamako serait un peu la vitrine. Entrer par la force à Bamako pourrait susciter des réactions tout à fait contraires à son projet. Il y a dix ans, les attentats de Paris et de Saint-Denis ont été prémédités et préparés au Moyen-Orient, et donc pas en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que les jihadistes qui opèrent en Afrique et au Sahel ne représentent pas une menace terroriste pour l'Europe ? Il me semble que le contexte du Moyen-Orient, qui était quand même un contexte d'ingérence de forces étrangères extrêmement importantes – la guerre d'Irak, la guerre contre Al-Qaïda, et toute une série de variables – avait construit une vraie haine de l'Occident et des pays alliés à l'Occident. Il me semble que l'on n'a pas cette configuration aujourd'hui dans le Sahel. À la rigueur, je dirais presque que c'est une chance pour la France aujourd'hui de ne pas être associée à cette avancée spectaculaire des jihadistes et de ne pas chercher à les combattre militairement sur place. Tout simplement parce qu'ainsi cela ne va pas générer un certain nombre de griefs, de colère contre la France. Il y a déjà le passé colonial. Il y a déjà le passé post-colonial de la Françafrique. Je pense qu'aujourd'hui, la France est, entre guillemets, mieux lotie en étant loin de ce type de transformation de la société du Sahel plutôt qu'en y étant présente. Cela ne veut pas dire demain que cette région ne pourrait pas, bien évidemment, devenir une base pour certains groupes qui, entre guillemets, échapperaient à la gouvernance du Jnim et chercheraient à exploiter les failles d'une gouvernance califale pour frapper l'Occident. Cela, en toute sincérité, je n'en sais rien aujourd'hui.   À lire aussiMali: record d'enlèvements d'étrangers par les jihadistes

IISMM
Les artisanats du luxe des villes de Syrie / C. Juvin & E. Vigouroux

IISMM

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 78:30


Les artisanats du luxe des villes de Syrie (XIIIe-XVIe siècle) - Épisode #2 Conférence publique du 6 novembre 2025 Carine Juvin (Département des Arts de l'Islam, Musée du Louvre) et Élodie Vigouroux (Université Lumière Lyon 2, CIHAM) Modération : Sophie Bilardello (CNRS, IISMM) Captation : BULAC

Les matins
Vivre avec, vivre après les attentats du 13 novembre 2015

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 15:28


durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - Ils et elles continuent de vivre avec, dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis. Des commémorations sont prévues ce jeudi. Un ancien otage du Bataclan témoigne dans cette édition. Que reste-t-il du groupe État islamique ? Reportage à suivre en Syrie.

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : L'État islamique au Khorasan, un projet global

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 58:22


durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après l'effondrement de Daech en Irak et en Syrie, le groupe terroriste s'est replié dans les zones tribales entre le Pakistan et l'Afghanistan sous le nom d'État islamique au Khorasan (EI-K). Certes réduite, sa capacité de nuisance reste importante dans la région, mais aussi à l'international. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Didier Chaudet spécialiste de la géopolitique des mondes turco-persan et himalayen, chercheur associé à l'IFEAC; Lukas Aubin directeur de recherche à l'IRIS, spécialiste de la géopolitique de la Russie

Le journal de 8H00
Vivre avec, vivre après les attentats du 13 novembre 2015

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 15:28


durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - Ils et elles continuent de vivre avec, dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis. Des commémorations sont prévues ce jeudi. Un ancien otage du Bataclan témoigne dans cette édition. Que reste-t-il du groupe État islamique ? Reportage à suivre en Syrie.

Les journaux de France Culture
Vivre avec, vivre après les attentats du 13 novembre 2015

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 15:28


durée : 00:15:28 - Journal de 8 h - Ils et elles continuent de vivre avec, dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis. Des commémorations sont prévues ce jeudi. Un ancien otage du Bataclan témoigne dans cette édition. Que reste-t-il du groupe État islamique ? Reportage à suivre en Syrie.

Accents d'Europe
L'Europe face au défi jihadiste

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery.     Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller.     Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait.     La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.

Accents d'Europe
L'Europe face au défi jihadiste

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Accents d'Europe se penche sur les conséquences des attentats qui ont fait, il y a tout juste dix ans, 132 morts et 350 blessés. Les pires attentats commis sur le sol français, revendiqués par Daech. Nous parlerons du retour des jihadistes en Europe, au plus fort de l'État islamique en Irak et en Syrie, on comptait 5 à 6 000 combattants européens. On se penchera aussi sur les nouvelles législations sécuritaires en France. Et sur la collaboration entre la justice et la police française et belge. Car c'est bien de Bruxelles que les attentats ont été organisés, et la capitale belge a servi de base arrière... Il a donc fallu mettre en place une intense collaboration de part et d'autre de la frontière, comme nous l'explique l'un de nos correspondants Jean-Jacques Hery.     Le retour des jihadistes dans les Balkans Et selon le spécialiste du jihadisme, Hugo Micheron, une centaine de milliers de prisonniers sont toujours détenus dans des camps dans le nord de la Syrie. Des hommes, des femmes et des enfants parfois nés en Europe qui demandent à revenir. C'est dans les Balkans occidentaux qu'ils sont le plus nombreux à obtenir un droit au retour. Ce qui n'est pas sans poser des questions sur la montée du salafisme. État des lieux avec notre correspondant dans la région, Louis Seiller.     Un réseau de mariage pour permettre l'évasion des femmes jihadistes Et c'est souvent via la Turquie que les combattants européens ont rejoint la Syrie et le groupe terroriste. Parmi eux, des femmes, parfois des enfants... Mais à mesure que le pseudo-califat de Daech perdait du terrain, puis après sa chute en 2019, des dizaines de milliers de ces femmes et enfants ont été placés dans des camps, celui d'Al Hol et Roj au nord-est de la Syrie. La journaliste turque Hale Gönültas, souvent menacée de mort par l'organisation, a enquêté sur les réseaux d'évasion des prisonnières jihadistes. Certaines arrivent à s'échapper grâce au mariage à distance. Notre correspondante Anne Andlauer lui a demandé comment ça fonctionnait.     La revue de presse européenne et sonore de Franceline Beretti Comment les médias européens reviennent sur ces attentats.

Reportage International
Syrie: Baghouz, dernier réduit de l'organisation État islamique, peine à se relever

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 3:00


Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les legs de l'État islamique demeurent en Syrie. L'organisation y avait installé, dès 2014, la capitale de son califat autoproclamé. Baghouz, aux confins avec l'Irak, tout au sud, en avait été son dernier réduit. Le village est tombé en mars 2019 après plus de deux mois d'assauts et de siège de la coalition internationale et de leurs alliés, les Forces démocratiques syriennes, signant la fin de l'organisation terroriste. Depuis, la ville peine à se relever. La majorité des infrastructures sont détruites. Nombre des habitants sont encore déplacés dans les camps du Nord-Est. Et la menace des cellules dormantes de l'État islamique plane sur la région. Reportage de notre correspondante en Syrie. De notre correspondante en Syrie,  C'est sur les hauteurs d'une colline, à la frontière avec l'Irak, que les jihadistes de l'organisation État islamique ont été enterrés. Tout autour, un paysage aride, lunaire. Et à perte de vue, des centaines de monticules de terre. Baghouz, c'est le dernier bastion de l'État islamique. La ville est tombée le 23 mars 2019, après plus de deux mois de siège et de bombardement de la coalition internationale. « Lorsque nous sommes revenus pour la première fois à Baghouz, nous avons tout simplement trouvé des cadavres », explique Farhan Al Dawod. Il a réussi à en être évacué avant l'assaut final. Mais lorsqu'il est revenu quelques mois plus tard, il est devenu, malgré lui, fossoyeur du village.  « Nous trouvions des cadavres dans les maisons, sur les terres agricoles, dans les fosses communes, sans savoir vraiment s'il s'agissait de civils ou de membres de l'État islamique. Il y avait des personnes décapitées, leurs têtes gisaient encore à leurs pieds. Il y avait des corps brûlés, d'autres recouverts de poussière. Nous en avons enterré plus de 5 000 », raconte-t-il. Baghouz a vu débarquer les jihadistes de l'organisation État islamique fin 2014, avec la promesse de combattre le clan Assad. « Au tout début, ils nous promettaient de vivre confortablement, de conduire des voitures, ils nous disaient que nous allions devenir des hommes d'affaires. Puis au bout d'un certain temps, ils ont commencé à réprimer le peuple, à décapiter quiconque s'opposait à eux, que ce soit un rebelle de l'armée syrienne libre, ou bien un simple habitant qui refusait de coopérer », explique Dib Kalel Daoud, membre du comité local de la ville. La coalition internationale, épaulée par les Kurdes des Forces démocratiques syriennes, mène l'assaut depuis le nord, repousse un à un les combattants de l'organisation terroriste vers le sud. Tous se retrouvent bientôt coincés à Baghouz. « Vous, en tant que coalition internationale, vous êtes venus pour libérer la région. Mais vous l'avez détruite à la place. Vous avez tout détruit, sous prétexte de la présence de l'État islamique. Entre 1 400 et 1 700 maisons ont été totalement rasées », affirme Mana Rajab Safr, cheikh de la ville. À lire aussiL'étau se resserre autour du groupe Etat Islamique dans l'est de la Syrie Depuis, les habitants qui ont survécu sont de retour, ils reconstruisent coûte que coûte leur maison. Comme cet homme qui vient de dépenser 10 000 dollars. « Je n'imaginais pas que je reviendrais à Baghouz. Mais pour être sincère, j'aurais préféré rester déplacé et ne pas voir ces scènes d'horreur à mon retour. Regardez, tous ces cheveux gris que ça m'a fait pousser ! », s'exclame-t-il. La plupart des habitants ont été déplacés dans le camp d'Al-Hol, plus au nord. Avec l'ensemble des familles de jihadistes de l'État islamique. Cette femme est institutrice. Elle s'occupe de l'éducation des enfants au retour du camp. « C'est très dur pour eux, précise-t-elle. Il y avait bien des écoles dans le camp d'Al Hol, notamment financées par l'Unicef. Mais nous, habitants de Baghouz, refusions que nos enfants aillent étudier à côté de ceux de l'État islamique. »  Alors que la menace des cellules dormantes de l'organisation terroriste demeure, les habitants craignent ici d'être à nouveau pris en étau dans des combats qui ne sont pas les leurs. Dans la région, les opérations de la coalition internationale sont fréquentes. La nuit, il n'est pas rare d'entendre le vrombissement de leurs hélicoptères. À lire aussiEn Syrie, sur les traces de l'État islamique

Le regard international - Vincent Hervouët

Chaque matin, Vincent Hervouet nous livre son regard sur l'actualité internationale. Ce mercredi, il revient sur la réception d'Ahmad al-Charaa à la Maison-Blanche, une première pour un chef d'État syrien et une consécration pour l'ancien jihadiste. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

C dans l'air
Menace terroriste : l'ex de Salah Abdeslam incarcérée... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 64:08


C dans l'air du 11 novembre 2025 : Menace terroriste : l'ex de Salah Abdeslam incarcérée...À deux jours des commémorations des dix ans des attentats du 13 novembre 2015, l'ex-compagne du terroriste islamiste Salah Abdeslam, Maëva B., est de retour dans la chronique judiciaire. Elle a été doublement mise en examen et incarcérée.Le parquet national antiterroriste a en effet ouvert deux instructions distinctes. La première porte sur une clé USB contenant de la propagande djihadiste. Cette clé aurait été illégalement remise via un parloir à Salah Abdeslam, unique survivant du commando du 13 novembre 2015 et incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.La seconde enquête porte sur un projet d'attentat. Dans ce dossier, trois protagonistes dont Maëva B. ont été mis en examen et incarcérés lundi en début de soirée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Cette actualité judiciaire rappelle que la menace terroriste plane encore sur la France. L'état de cette menace a d'ailleurs évolué de manière inquiétante ces trois dernières années. On observe en effet un spectaculaire rajeunissement des auteurs de projets d'attentat. Le processus de radicalisation est toujours plus rapide et touche des individus toujours plus jeunes, parfois même mineurs. L'année dernière, 20 % des mis en examen pour terrorisme avaient ainsi moins de 18 ans. Ce rajeunissement, constaté depuis 2023, est observé dans les mêmes proportions dans plusieurs pays européens. Cette année, pas moins de 17 mineurs sont déjà mis en examen pour des faits de terrorisme, contre seulement deux ou trois par an il y a encore cinq ans.Cette génération nouvelle, endogène, n'a jamais quitté le territoire français et n'est pas directement en contact avec des organisations terroristes internationales. Elle se nourrit d'une propagande numérique qui transforme parfois un sentiment de mal-être en pulsion de violence. Dans ce phénomène, le rôle des réseaux sociaux, notamment TikTok, Snapchat ou encore Telegram, est pointé du doigt. Ces plateformes agissent en effet comme des accélérateurs. Leurs algorithmes ont tendance à renforcer la visibilité des contenus problématiques ultraviolents et jihadistes.Les Etats-Unis invitent à la Maison-Blanche un ancien djihadiste. Ahmad al-Chareh, l'ancien dirigeant de la branche syrienne du groupe djihadiste Al-Qaïda a ainsi été reçu lundi par Donald Trump. Si cet ancien terroriste a aujourd'hui les bonnes grâces de Washington, c'est qu'il est devenu cette année le président syrien et que son pays s'apprête à rejoindre la coalition internationale contre le groupe État islamique. Un évènement sans précédent aux enjeux stratégiques pour le Moyen-Orient. C dans l'air retrace le parcours d'Ahmad al-Chareh, dont la tête fut un temps mise à prix par les Américains mais que le renversement du pouvoir en Syrie a rendu fréquentable.Que préparait l'ancienne compagne du djihadiste Salah Abdeslam ?Comment endiguer la recrudescence de la menace terroriste en France ?Pourquoi Donald Trump fait confiance au président syrien malgré son passé djihadiste ?Nos experts : - Gilles KEPEL - Professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient - Auteur de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - « Le Nouvel Obs »- Soren SEELOW - Journaliste spécialiste des questions de terrorisme - « Le Monde »- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : Au Mali, le GSIM ne cache plus ses ambitions politiques

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 58:37


durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Au Mali, l'insurrection islamiste dirigée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, met la junte militaire malienne, ainsi que son allié russe, en difficulté. Le GSIM poursuit ses offensives et espère prendre le pouvoir comme l'a fait Ahmed al-Chaara en Syrie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Seidik Abba Président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), un think tank basé à Paris ; Bakary Sambe Président-fondateur du Timbuktu Institute, basé à Dakar, et enseignant-chercheur au Centre d'étude des religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal); Vincent Foucher Politiste, chargé de recherche CNRS au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux 

Grand reportage
En Syrie, sur les traces de l'État islamique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat.   « En Syrie, sur les traces de l'État islamique », un Grand reportage de Manon Chapelain.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Fin de l'isolement diplomatique pour la Syrie - 11/11

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 3:22


Ce mardi 11 novembre, la visite du président syrien Ahmed Al Chara à la Maison Blanche, une rencontre historique qui signifie la fin d'une longue période de mise au ban de la société internationale, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Accents d'Europe
L'Ukraine frappée au coeur de ses installations énergétiques

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l'approche de l'hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d'électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C'est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s'en sortent. La Chronique de The Conversation  On retrouve Gregory Rayko, responsable des pages internationales du média en ligne qui publie les meilleurs articles universitaires sur l'actualité. Deux articles ont retenu son attention, le goulag numérique en Russie et l'échec des campagnes dissuasives en Afrique, à destination des candidats à l'émigration.  Les Syriens en Europe face à la pression du retour  Et la nouvelle donne politique en Syrie, va-t-elle bouleverser la situation des quatre millions et demi de Syriens qui sont réfugiés à l'étranger ? Un million 600 000 d'entre eux ont déjà choisi de retourner au pays, pour la plupart en provenance de la Turquie voisine qui a assumé la plus grande part de l'accueil des réfugiés pendant la guerre. L'Europe, elle, arrive loin derrière, à l'exception de l'Allemagne qui a ouvert ses portes à environ 800 000 Syriens. Seuls quelques milliers d'entre eux ont choisi le retour, mais aujourd'hui, la plupart des pays européens pressent les Syriens de rentrer chez eux. Juliette Gheerbrant. En Autriche, la mode des «automatenshop» Le commerce en ligne, et les grands centres commerciaux en périphérie, ont littéralement vidé certains centres-villes. Mais en Autriche, on voit désormais fleurir de nouveaux commerces, les «automatenshop». Des échoppes de distributeurs automatiques qui suscitent la controverse même si elles ont trouvé une clientèle. À Vienne, Céline Béal.  

Accents d'Europe
L'Ukraine frappée au coeur de ses installations énergétiques

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


En Ukraine, Moscou multiplie les bombardements sur les infrastructures énergétiques. À l'approche de l'hiver, la pression sur les habitants, souvent privés d'électricité, de chauffage ou de transport, est redoutable. Le week-end dernier, plus de 450 drones et 45 missiles ont été lancés. C'est à Kharkiv, dans le nord-est du pays, que notre correspondante Emmanuelle Chaze est allée à la rencontre des habitants pour savoir comment ils s'en sortent. La Chronique de The Conversation  On retrouve Gregory Rayko, responsable des pages internationales du média en ligne qui publie les meilleurs articles universitaires sur l'actualité. Deux articles ont retenu son attention, le goulag numérique en Russie et l'échec des campagnes dissuasives en Afrique, à destination des candidats à l'émigration.  Les Syriens en Europe face à la pression du retour  Et la nouvelle donne politique en Syrie, va-t-elle bouleverser la situation des quatre millions et demi de Syriens qui sont réfugiés à l'étranger ? Un million 600 000 d'entre eux ont déjà choisi de retourner au pays, pour la plupart en provenance de la Turquie voisine qui a assumé la plus grande part de l'accueil des réfugiés pendant la guerre. L'Europe, elle, arrive loin derrière, à l'exception de l'Allemagne qui a ouvert ses portes à environ 800 000 Syriens. Seuls quelques milliers d'entre eux ont choisi le retour, mais aujourd'hui, la plupart des pays européens pressent les Syriens de rentrer chez eux. Juliette Gheerbrant. En Autriche, la mode des «automatenshop» Le commerce en ligne, et les grands centres commerciaux en périphérie, ont littéralement vidé certains centres-villes. Mais en Autriche, on voit désormais fleurir de nouveaux commerces, les «automatenshop». Des échoppes de distributeurs automatiques qui suscitent la controverse même si elles ont trouvé une clientèle. À Vienne, Céline Béal.  

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "Shein, le miroir de notre schizophrénie", "Squats, le scandale des menaces" et "Syrie, un pari très risqué"

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 18:26


Tout au long de la semaine dernière, l'actualité était principalement occupée par les controverses et les débats autour de Shein, le géant chinois de la mode en ligne. En observant la situation, Ruth Elkrief a dit que Shein, c'est le miroir de notre schizophrénie, l'un des révélateurs des deux France. "Il faut nous regarder, nous d'abord, avant d'accuser les autres", a-t-elle évoqué. Étant l'objet d'une véritable chasse à l'homme sur les réseaux sociaux, Guillaume Kasbarian, ancien ministre délégué au Logement, a été menacé de mort parce qu'il a défendu une loi anti-squat. Face à ces menaces, il a décidé de porter plainte. Et Pascal Perri le soutient dans sa position. Il dénonce cette campagne contre Guillaume Kasbarian qui n'a fait que faire respecter le droit de propriété inscrit dans la Constitution. Le nouveau président syrien Ahmed al-Charaa a été reçu à la Maison Blanche par Donald Trump qui compte lever les sanctions contre la Syrie. Abnousse Shalmani estime pourtant que depuis son arrivée au pouvoir, cet ancien djihadiste masque sous son nouveau visage et son nouveau costume malgré tout des pratiques anciennes auxquelles il n'a pas complètement renié. Elle pense qu'Ahmed al-Charaa pourrait encore revenir au djihadisme, que le pays pourrait encore retomber dans une guerre civile. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : Dans la Syrie nouvelle : l'État islamique à l'affût

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 58:29


durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis la chute de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, l'État islamique espère profiter de l'instabilité pour reprendre pied dans le pays et contester le nouvel ordre politique et sécuritaire qu'Ahmed Al-Charaa tente d'instaurer. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Arthur Quesnay Docteur en science politique affilié à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Iris Lambert Journaliste en Irak et Syrie (Libération, La Croix, Le Soir) et doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS)

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza: que sait-on de la future force internationale ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée des sanctions onusiennes contre le président syrien, l'arrestation d'un cadre du PPA-CI et un accord entre les démocrates et républicains pour mettre fin au shutdown. Gaza : que sait-on de la future force internationale ?    Les États-Unis ont présenté un projet de résolution destiné à être débattu au Conseil de sécurité de l'ONU pour envoyer une force internationale dans la bande de Gaza. Donald Trump a annoncé qu'elle serait « déployée très bientôt ». Quel serait le rôle de cette force ? Comment les Palestiniens pourraient-ils réagir à la présence de militaires étrangers dans l'enclave ?   Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem.   Syrie : pourquoi l'ONU a-t-elle levé les sanctions contre le président al-Charaa ?    Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la levée des sanctions visant le président syrien par intérim. Ahmed al-Charaa ne figure plus sur la liste des personnes soutenant le terrorisme. Comment expliquer cette décision alors que le tombeur de Bachar el-Assad est un ancien jihadiste qui s'était rallié à al-Qaïda ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen et chargé de cours à l'Université de Genève.   Côte d'Ivoire : un proche de Laurent Gbagbo dans le viseur de la justice    Vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Damana Adia Pickass, a été arrêté et placé en détention préventive. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce un « acharnement judiciaire » et y voit une tentative de museler l'opposition. Que lui reproche la justice ivoirienne ? Que risque-t-il alors qu'il est déjà condamné à dix ans de prison dans une autre affaire ?   Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.   États-Unis : vers la fin du shutdown ?    C'est le shutdown le plus long de l'histoire des États-Unis. Après 40 jours de paralysie budgétaire avec d'importantes conséquences sociales et économiques, les sénateurs démocrates et républicains sont enfin parvenus à un accord. Pourquoi le blocage a-t-il été si long ? Quelles ont été les conséquences de cette situation ?  Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Le débat
Trump reçoit Al-Charaa à Washington : l'ennemi d'hier, l'allié d'aujourd'hui ?

Le débat

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 42:18


Al-Charaa rencontre ce lundi, Donald Trump à Washington. Jamais, jusqu'à présent, un président syrien n'avait été reçu à la Maison Blanche. Cette visite constitue un point d'orgue pour le président intérimaire syrien, ancien djihadiste devenu chef d'Etat. Objectif : la lutte contre le terrorisme et plus particulièrement la signature d'un accord pour que la Syrie rejoigne la coalition internationale anti-djihadiste. Mais également la négociation de fonds pour la reconstruction de la Syrie.

Le 5/7
Le 5/7 du lundi 10 novembre 2025 : Fabienne Le Gall / Hala Kodmani

Le 5/7

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 120:08


durée : 02:00:08 - Le 5/7 - 5h45 : Fabienne Le Gall, postière à Savigny-sur-Orge A 6h20 : Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération, spécialiste de la Syrie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les interviews d'Inter
Visite du président syrien, Ahmed al-Charaa, aux États-Unis : "Il espère lever les sanctions américaines"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 6:36


durée : 00:06:36 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Historique ! Le président syrien va rencontrer Donald Trump ce lundi à la Maison-Blanche. Il s'agit de la première visite bilatérale d'un chef d'État syrien aux États-Unis depuis 1946. Hala Kodmani, journaliste franco-syrienne à Libération, spécialiste de la Syrie, est notre invitée. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Géopolitique, le débat
L'Irak cherche sa voie, entre Téhéran et Washington

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 48:29


Ce sera le 6è scrutin depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 : les Irakiens s'apprêtent à voter, ce mardi 11 novembre 2025, aux élections législatives pour désigner, parmi plus de 7 000 candidats, les 329 députés du Conseil des représentants. L'issue du scrutin ouvrira la voie à des négociations pour désigner le Premier ministre, poste actuellement occupé, depuis 2022, par Mohammed Chia al-Soudani, candidat à un nouveau mandat. Ces élections interviennent peu de temps après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, l'affaiblissement du Hezbollah au Liban, la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Autant d'événements qui font de Bagdad un carrefour stratégique au Moyen-Orient. Le voisin iranien l'a bien compris et espère conserver son influence en Irak, tout comme les États-Unis, justement soucieux de limiter le rayonnement de Téhéran. Et entre ces deux alliés opposés, beaucoup d'Irakiens souhaiteraient, eux, que leur pays trace sa propre route… Reste à savoir si la classe politique partage réellement cette volonté.    Invités - Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient. Auteure de ce livre : L'Irak par-delà toutes les guerres (Le Cavalier bleu) - Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche émérite au CNRS, historien des islams au Moyen-Orient. Auteur de cet ouvrage : Les racines du chaos. Cinq États arabes en faillite (Tallandier) - Adel Bakawan, directeur de l'European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA). Auteur de ce livre : La décomposition du Moyen-Orient. Trois ruptures qui ont fait basculer l'histoire (Tallandier).

Cultures monde
En Syrie, faire émerger la parole après l'horreur carcérale

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 23:36


durée : 00:23:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À l'image de la prison de Saydnaya, symbole de la terreur du régime baasiste, la chute de Bachar el-Assad a révélé au grand jour un système carcéral concentrationnaire inhumain en Syrie. Dans son dernier ouvrage, Arthur Sarradin a recueilli la parole d'anciens détenus. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France

Cultures monde
Retour de Syrie // Table-ronde - La chute d'El-Fasher : un tournant dans la guerre au Soudan ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 58:31


durée : 00:58:31 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Arthur Sarradin qui rentre de Syrie, puis table-ronde sur le Soudan où la prise d'El Fasher, la capitale du Darfour, par les paramilitaires, marque une étape dans la guerre qui dure depuis 2023. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France; Tristan Coloma réalisateur de films, collaborateur pour le Monde diplomatique et chercheur indépendant notamment pour l'IFRI; Clément Deshayes anthropologue, chercheur à l'institut de recherche pour le développement (IRD), laboratoire Prodig

L’Heure du Monde
Financement du terrorisme : le cimentier Lafarge face à la justice [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 17:18


Le procès du groupe Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique, en Syrie jusqu'en 2014 dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie, s'est ouvert mardi 4 novembre 2025, à Paris. La société et les anciens cadres doivent comparaître devant le tribunal correctionnel jusqu'au 16 décembre pour financement d'entreprises terroristes, et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.Comment l'entreprise en est-elle arrivée à collaborer avec Daech ? Sous quelle forme a-t-elle financé l'organisation terroriste ? Ce procès peut-il aboutir à une condamnation ? Pour bien comprendre cette affaire tentaculaire, nous vous proposons de réécouter ce dialogue enregistré avec le journaliste du Monde Christophe Ayad, en novembre 2022. À l'époque, Lafarge venait de plaider coupable aux Etats-Unis et de payer 778 millions de dollars pour éviter un procès, dans le volet judiciaire américain. Dans cet épisode, Christophe Ayad, spécialiste du terrorisme, nous explique de quelle manière Lafarge a aidé différents groupes terroristes en Syrie pour y maintenir son activité.Un épisode de Madjid Bennaceur. Réalisation : Quentin Tenaud. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:21


(00:00:44) Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer (00:07:08) Lafarge en Syrie: le pari trop risqué d'une entreprise en zone de conflit (00:12:59) Que change la grande victoire diplomatique du Maroc au Sahara occidental?

Les matins
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Le journal de 8H00
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Les journaux de France Culture
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Les enjeux internationaux
Parler après l'enfer : l'écho des prisons d'Assad dans la Syrie d'aujourd'hui

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 12:19


durée : 00:12:19 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En Syrie, le régime des Assad a bâti une véritable économie de la terreur, autour d'un réseau de prisons où l'on effaçait les noms où la rumeur valait condamnation. Alors que le pays tente d'émerger du silence, comment renouer avec une parole collective après tant d'années de peur ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France

Vandaag
Luisterverhaal op zondag: Na twaalf jaar verhuisde Ahmad al Hosain terug naar Syrië

Vandaag

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 23:07


Na de val van Assad wilde schrijver en hoogleraar Ahmad al Hosain terug naar Syrië, ook al bleef zijn gezin in Nederland. Deze zomer zag zijn dochter (18) hoe het voor hem is weer daar te zijn.Gast: Lize GeurtsStem & montage: Jan Paul de BondtRedactie: Rogier van 't HekCoördinatie: Belle BraakhekkeHeb je vragen, suggesties of ideeën over onze journalistiek? Mail dan naar onze redactie via podcast@nrc.nlZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.