Country in the Middle East
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Dans lʹatelier de journal créatif quʹelle anime au Centre Sainte-Ursule (FR), Véronique Lang propose de (re)lire la Bible en mode créatif. Pour vivre les textes et mieux les incarner, neuf participantes partagent ce jour-là une lecture qui met en scène le prophète Elie à Sarepta. Puis elles sʹéquipent de crayons, feutres, pastels, colle et ciseaux. Une plongée en soi et dans les textes par le dessin, lʹécriture et le collage. Reportage de Samuel Socquet. Photo : Atelier de journal créatif au Centre Sainte-Ursule à Fribourg (Samuel Socquet, RTSreligion)
Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère. Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré». La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes.
Au Mali, le JNIM a repris cette semaine les attaques contre les convois de carburant, mettant fin à une accalmie de courte durée. La junte au pouvoir à Bamako peine à desserrer l'étau. Dans toute la région, l'on assiste depuis plusieurs années à une explosion des attaques jihadistes, venant contredire le récit officiel des pays de l'AES et de la Russie, toujours plus offensifs sur le plan informationnel. Un an s'est écoulé depuis la chute de Bachar el-Assad en Syrie, qui a permis de dissiper le mythe de l'assistance russe au régime et de dévoiler l'ampleur des exactions contre les populations. Mais qu'en est-il au Sahel ? On en parle avec Jonathan Guiffard, membre de Géode, le projet de géopolitique de la data sphère. Jonathan Guiffard est expert associé à l'Institut Montaigne, chargé des Affaires internationales, stratégiques et de défense, et membre de GEODE, projet de recherche en géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox. Il signe une série d'articles intitulée Afrique: les rivalités stratégiques qui met en lumière les stratégies des différents acteurs internationaux en Afrique centrale et Afrique de l'ouest, évoque «l'expansion d'un système russe en échec», montrant le paradoxe d'un dispositif qui ne délivre pas les résultats annoncés, mais «gagne du terrain à la faveur de la corruption, de la course aux ressources et d'un ordre mondial déséquilibré». La chronique des dessous de l'infox, par Grégory Genevrier: RDC: cette vidéo d'Ibrahim Traoré critiquant Paul Kagame est un hypertrucage. Les vidéos générées par l'intelligence artificielle sont de plus en plus présentes sur les réseaux sociaux. Elles s'immiscent dans les conflits, comme celui qui se déroule dans l'est de la République démocratique du Congo, où le groupe armé du M23 soutenu par le Rwanda se livre à une nouvelle offensive, quelques jours après la signature à Washington d'un «Accord de paix» entre la RDC et le Rwanda. Les vidéos mensongères générées par l'IA sont de plus en plus difficiles à repérer, sauf lorsque certains comptes s'en font une spécialité et recyclent les mêmes images dans des situations différentes.
Ce soir, c'est Juliette à l'animation ! En première partie, Félix interviewe Joseph Daher pour faire le point sur la situation en Syrie, un an après la chute de Bachar al-Assad Le Flash Info sera assuré par Fabien Julie nous parlera du #saleconne Dans le Zoom, Camille reçoit Dafné Kritharas , chanteuse franco-grecque pour la sortie de son album. Gauthier nous apprendra comment prononcer son prénom. Animation : Juliette// Interview : Félix// Zoom : Camille// Flash info : Fabien// Chronique actu : Julie// Chronique libre : Gauthier// Réalisation : Joey //Coordination : Aude & Jeanne
Torture et crimes de guerre : pendant vingt-quatre ans, Bachar al-Assad fut un dictateur sanguinaire. Plus de 100 000 personnes sont mortes dans les prisons syriennes.A la chute du régime le 8 décembre 2024, des milliers de documents retrouvés dans les administrations témoignaient des exactions commises par l'ancien régime.Depuis un an, le nouvel Etat syrien se reconstruit avec à sa tête Ahmed al-Charaa. Ce 8 décembre, Libération reçoit Luc Mathieu, journaliste spécialiste du Moyen-Orient. Comment la Syrie s'inscrit dans le concert des Nations, que reste-t-il de la violence d'Assad ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Un an après la chute du régime du Bachar el-Assad en Syrie, quelles conséquences pour tous les Syriens qui avaient fui le régime ? Se posent-ils la question du retour ? Selon les chiffres des Nations unies, 1,2 million de réfugiés ont déjà choisi de rentrer, tandis que près de deux millions qui étaient des déplacés internes ont pu retrouver leur région d'origine. Pression allemande pour le retour En Allemagne où l'on trouve la plus grande communauté de réfugiés syriens d'Europe occidentale, près d'un million, le gouvernement de Friedrich Merz a pris une position très en rupture avec l'histoire récente. Sous la pression du parti d'extrême droite AFD, Berlin veut désormais inciter, voire même forcer les retours. La communauté installée depuis dix ans, avec parfois des enfants nés sur le sol allemand, a accueilli ces propos avec scepticisme et incompréhension. Reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. La Turquie toujours pays d'accueil Et qu'en est-il en Turquie ? Le pays voisin de la Syrie, qui a accueilli de loin le plus grand nombre de réfugiés. Certes, les sentiments anti-migrants ont émergé dans la société, mais le gouvernement Erdogan ne renie pas son statut de pays d'accueil. Sa principale préoccupation reste la stabilité de l'autre côté de la frontière. D'autant que les réfugiés syriens sont aussi devenus essentiels à la bonne marche de l'économie. Depuis Ankara, les explications d'Anne Andlauer. En Pologne, l'éducation à la santé ne passera pas par l'école... Une nouvelle matière destinée à donner des connaissances de base aux élèves sur des thèmes aussi vastes que, le bien manger, l'activité physique, mais aussi la santé mentale, et l'éducation sexuelle fait désormais l'objet d'un boycott de la part des parents. 70% des familles ont désinscrit leur enfant de cette matière optionnelle. En cause, une campagne de l'Église qui a aussi été relayée par les politiques. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat. La chronique musique de Vincent Théval L 'Islandaise Ólöf Arnalds Heimurinn núna.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Lorène Lavocat de Reporterre : Quel bilan environnemental de la guerre civile en Syrie, un an après la chute d'Assad ? - Raphaël Moran du service hispanophone de RFI : La province de Mendoza en Argentine donne son feu vert à un énorme projet de mine de cuivre très controversé - Simon Rozé du service environnement de RFI : Certains pays, dont les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran, se sont opposés à l'adoption du «résumé à l'intention des décideurs» lors du Global environnemental outlook du Pnue en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique - Jeanne Richard du service environnement de RFi : Le détricotage des ambitions UE qui est acté ces jours-ci. La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec la chercheuse en droit de l'environnement Margot Perdereau pour le film « Un pêcheur conscient » réalisé à Brest. Chronique des Clubs RFI de Sébastien Bonijol : Aujourd'hui, nous vous emmenons à Ouidah, au Bénin, là où la joie, la bonne humeur et la fête ont envahi la ville pour célébrer l'anniversaire des 30 ans des Clubs RFI ! Et 30 ans, ce n'est pas rien. C'est 30 ans d'engagement, 30 ans d'action citoyenne, 30 ans de solidarité. C'est 30 ans de valeurs partagées avec notre radio ! ⇒ L'émission Le Club RFI. Musiques diffusées dans l'émission Santigold &The Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win Disiz & Théodora - Melodrama.
Un an après la chute du régime du Bachar el-Assad en Syrie, quelles conséquences pour tous les Syriens qui avaient fui le régime ? Se posent-ils la question du retour ? Selon les chiffres des Nations unies, 1,2 million de réfugiés ont déjà choisi de rentrer, tandis que près de deux millions qui étaient des déplacés internes ont pu retrouver leur région d'origine. Pression allemande pour le retour En Allemagne où l'on trouve la plus grande communauté de réfugiés syriens d'Europe occidentale, près d'un million, le gouvernement de Friedrich Merz a pris une position très en rupture avec l'histoire récente. Sous la pression du parti d'extrême droite AFD, Berlin veut désormais inciter, voire même forcer les retours. La communauté installée depuis dix ans, avec parfois des enfants nés sur le sol allemand, a accueilli ces propos avec scepticisme et incompréhension. Reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. La Turquie toujours pays d'accueil Et qu'en est-il en Turquie ? Le pays voisin de la Syrie, qui a accueilli de loin le plus grand nombre de réfugiés. Certes, les sentiments anti-migrants ont émergé dans la société, mais le gouvernement Erdogan ne renie pas son statut de pays d'accueil. Sa principale préoccupation reste la stabilité de l'autre côté de la frontière. D'autant que les réfugiés syriens sont aussi devenus essentiels à la bonne marche de l'économie. Depuis Ankara, les explications d'Anne Andlauer. En Pologne, l'éducation à la santé ne passera pas par l'école... Une nouvelle matière destinée à donner des connaissances de base aux élèves sur des thèmes aussi vastes que, le bien manger, l'activité physique, mais aussi la santé mentale, et l'éducation sexuelle fait désormais l'objet d'un boycott de la part des parents. 70% des familles ont désinscrit leur enfant de cette matière optionnelle. En cause, une campagne de l'Église qui a aussi été relayée par les politiques. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat. La chronique musique de Vincent Théval L 'Islandaise Ólöf Arnalds Heimurinn núna.
Il y a 1 an, il était renversé en Syrie, après avoir causé la mort de plus de 500 000 de ses compatriotes. Depuis, le dictateur a trouvé refuge dans le quartier d'affaires de Moscou. Christian Makarian nous explique les raisons de cette protection russe. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Lorène Lavocat de Reporterre : Quel bilan environnemental de la guerre civile en Syrie, un an après la chute d'Assad ? - Raphaël Moran du service hispanophone de RFI : La province de Mendoza en Argentine donne son feu vert à un énorme projet de mine de cuivre très controversé - Simon Rozé du service environnement de RFI : Certains pays, dont les États-Unis, l'Arabie saoudite et l'Iran, se sont opposés à l'adoption du «résumé à l'intention des décideurs» lors du Global environnemental outlook du Pnue en raison de mentions sur la sortie des énergies fossiles ou sur la production de plastique - Jeanne Richard du service environnement de RFi : Le détricotage des ambitions UE qui est acté ces jours-ci. La Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec la chercheuse en droit de l'environnement Margot Perdereau pour le film « Un pêcheur conscient » réalisé à Brest. Chronique des Clubs RFI de Sébastien Bonijol : Aujourd'hui, nous vous emmenons à Ouidah, au Bénin, là où la joie, la bonne humeur et la fête ont envahi la ville pour célébrer l'anniversaire des 30 ans des Clubs RFI ! Et 30 ans, ce n'est pas rien. C'est 30 ans d'engagement, 30 ans d'action citoyenne, 30 ans de solidarité. C'est 30 ans de valeurs partagées avec notre radio ! ⇒ L'émission Le Club RFI. Musiques diffusées dans l'émission Santigold &The Beastie Boys - Don't Play No Game That I Can't Win Disiz & Théodora - Melodrama.
L'histoire de Jacques Cœur ressemble à une épopée marchande. Né à Bourges autour de 1400 dans une famille modeste de pelletiers, rien ne prédestinait cet enfant du Berry à devenir l'un des hommes les plus puissants de France. Et pourtant, en quelques décennies, il bâtit une fortune colossale, au point d'être surnommé le “grand argentier” du royaume.Très tôt, Jacques Cœur comprend que le salut économique ne se joue pas dans les campagnes françaises ravagées par la guerre de Cent Ans, mais sur les routes du grand commerce international. Il s'initie d'abord aux affaires familiales, mais son ambition dépasse vite le marché local. Vers 1430, il se lance dans le négoce méditerranéen, le secteur le plus lucratif du XVe siècle. Là où la France reste prudente, lui décide d'oser : il veut commercer directement avec l'Orient, sans intermédiaires italiens.Il met en place une stratégie visionnaire. D'abord, il crée sa propre flotte et établit une série de comptoirs commerciaux tout autour de la Méditerranée – en Italie, en Sicile, à Rhodes, en Syrie, jusqu'en Égypte. Ensuite, il diversifie les échanges : il exporte des draps français, importe des épices, des soieries, des pierres précieuses, du cuivre, des parfums et des tapis d'Orient. Il invente presque un commerce triangulaire avant l'heure, réinvestissant immédiatement ses gains dans de nouvelles cargaisons pour faire tourner son capital sans arrêt.Ce réseau gigantesque fait de Jacques Cœur l'homme incontournable de la finance française. Sa richesse, sa discipline, son sens du risque attirent l'attention du roi Charles VII. Le monarque, en pleine reconquête du royaume face aux Anglais, a besoin d'argent. Jacques Cœur devient son banquier, son conseiller et son fournisseur. Il finance les armées, avance des sommes colossales à la Couronne et participe même à la réforme monétaire. En échange, le roi lui accorde privilèges, monopoles et titres. Le marchand devient officier royal, anobli en 1448.Mais son ascension fulgurante suscite jalousies et accusations. En 1451, il tombe en disgrâce : on l'accuse – à tort – d'avoir empoisonné la favorite du roi, Agnès Sorel. S'y ajoutent des procès pour dettes ou malversations, souvent instrumentalisés par ses rivaux. Il est dépouillé, emprisonné, mais parvient à s'évader. Fidèle à lui-même, il reprend la mer et meurt en 1456 lors d'une expédition en Orient.Malgré sa chute, Jacques Cœur demeure l'une des figures les plus fascinantes de l'histoire économique française : l'homme qui, en partant de rien, a bâti un empire commercial mondial au XVe siècle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un accord européen pour interdire l'importation de gaz russe et le bilan en Syrie un an après la chute de Bachar al-Assad. Bénin : qui se cache derrière la tentative de putsch ? Alors que des militaires avaient annoncé un coup d'État sur la chaîne de télévision nationale béninoise, les autorités ont finalement rassuré en affirmant que cette tentative de putsch avait été déjouée. Que sait-on de ces militaires ? Comment expliquer cet événement quelques mois seulement avant la présidentielle ? Bénin : quel rôle de la Cédéao après la tentative de putsch ? Après la tentative de putsch au Bénin, la Cédéao a annoncé le déploiement de troupes de la Force en attente. Comment expliquer ce déploiement aussi rapidement ? Avec Joël Atayi-Guèdegbé, expert en gouvernance, acteur de la société civile béninoise. Union européenne : les 27 ont-ils les moyens de se priver de gaz russe ? L'Union européenne a conclu un accord visant à interdire l'importation de gaz russe à partir de l'automne 2027. L'UE a-t-elle les moyens de se priver du gaz russe ? Quelles conséquences cette décision aura-t-elle sur l'économie russe ? Avec Julien Clémençot, chef du service économie de RFI. Syrie : quel bilan un an après la chute de Bachar al-Assad ? Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie essaye encore de se stabiliser sous la présidence d'Ahmed al-Charaa. Que devient l'ancien président syrien un an après sa chute ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.
Il y a un an, Bachar al-Assad a été renversé après 14 ans de guerre civile en Syrie. L'ancien dictateur a refait sa vie en Russie, dans un quartier luxueux de Moscou. Écoutez RTL autour du monde du 08 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:55 - Le Reportage de la rédaction - Un an après la chute de Bachar Al-Assad, le 8 décembre 2024, plus d'un million de Syriens sont rentrés au pays, surtout depuis la Turquie et le Liban. Entre espoir et difficultés, ils font face à l'immense défi de reconstruire une nation meurtrie.
durée : 00:51:00 - Les informés de franceinfo - Les informés débattent de l'actualité autour de Victor Matet. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Een jaar geleden viel het regime van de Syrische president Bashar al-Assad. Sindsdien wordt langzaamaan de omvang van de gruwelijkheden bekend die in Syrië hebben plaatsgevonden. Verslaggever Melvyn Ingleby bezocht de wijk Tadamon in Damascus, waar daders en slachtoffers met elkaar verder moeten. Maar waar het verleden nog steeds het heden overschaduwt.Gast: Melvyn InglebyPresentatie: Bram EndedijkRedactie: Esmee DirksMontage: Gal Tsadok-HaiEindredactie: Tessa Colen, Nina van HattumProductie: Rhea StroinkCoördinatie: Belle BraakhekkeHeb je vragen, suggesties of ideeën over onze journalistiek? Mail dan naar onze redactie via podcast@nrc.nl.Zie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 01:22:28 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Bachar al-Assad a fui la Syrie il y a un an jour pour jour. Et en ce jour d'anniversaire, Un jour dans le monde est parti à la rencontre des Syriens pour deux heures d'émission spéciale mêlant reportages et discussions avec nos invités sur place. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Ce lundi 8 décembre, la stratégie du gouvernement Syrien pour reconstruire leur pays, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
durée : 01:22:28 - Le 18/20 · Un jour dans le monde - par : Fabienne Sintes - Bachar al-Assad a fui la Syrie il y a un an jour pour jour. Et en ce jour d'anniversaire, Un jour dans le monde est parti à la rencontre des Syriens pour deux heures d'émission spéciale mêlant reportages et discussions avec nos invités sur place. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:11:41 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Il y a un an, les troupes d'al-Charaa entraient dans Damas et Bachar al-Assad quittait le palais présidentiel pour Moscou, où il vit aujourd'hui en exil. Aujourd'hui, alors qu'al-Charaa demeure à la tête de son gouvernement provisoire, quel bilan tirer de la Syrie post-Assad ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Anthony Samrani Co-rédacteur en chef de l'Orient le jour
Il y a un an tout juste, en Syrie, les rebelles islamistes et leur coalition prenaient le pouvoir à Damas, mettant fin à un demi-siècle de dictature du clan Assad. Ahmed El Charaa s'installait à Damas, en promettant de garder toutes les communautés qui composent la Syrie. Un an plus tard, l'ancien rebelle a obtenu de véritables victoires diplomatiques. Cependant, les divisions persistent en Syrie et les affrontements armés sont réguliers, notamment dans le nord-est. C'est là que se trouvent les Kurdes syriens. Ils ont eu un rôle déterminant en luttant contre l'organisation de l'État islamique en 2019. Ils ont gagné des territoires. Mais l'autonomie dont ils rêvent n'est pas venue avec la signature de l'accord de mars 2025. Les Kurdes craignent d'être absorbés sans droits dans un État centralisé. Et ils n'ont pas pu voter aux élections d'octobre. Avec : - Iris Lambert, doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS), elle fait une thèse sur le PKK, journaliste indépendante en Irak et envoyée spéciale en Syrie, de retour de Syrie.
durée : 00:04:55 - Le Reportage de la rédaction - Un an après la chute de Bachar al-Assad, le 8 décembre 2024, plus d'un million de Syriens sont rentrés au pays, surtout depuis la Turquie et le Liban. Entre espoir et difficultés, ils font face à l'immense défi de reconstruire une nation meurtrie.
Il y a un an chutait la dynastie Assad en Syrie, après une offensive éclaire des combattants du groupe Hayat Tahrir al Cham (HTC). Nous nous souvenons de l'émotion et l'immense espoir des Syriens à l'époque, après plus de 50 ans de dictature. Mais où en est cette nouvelle Syrie aujourd'hui, un an après ? Parlons-en avec Arthur Sarradin, journaliste, Anthony Samrani, co-rédacteur en chef de L'Orient-Le Jour et Dana Alboz, correspondante de France 24 à Damas.
À la Une de la presse, ce lundi 8 décembre, le premier anniversaire de la chute du dictateur syrien Bachar al-Assad. Des inquiétudes sur le sort de l'audiovisuel public en Lituanie. Des fuites au Louvre et un vol dans un musée de Sao Paulo, au Brésil. Et le concours de Super mamie 2026 en France.
En Syrie, un an après la chute de la dictature de Bachar el-Assad, près de trois millions de familles déplacées par la guerre ont fait le choix de rentrer dans leur ville d'origine. À leur retour, nombre d'entre elles font face à des logements occupés et à des terres expropriées, le plus souvent par des familles alaouites, minorité accusée d'être liée au clan Assad. À Moadamiyeh, dans la Ghouta occidentale, ces expropriations participent à la montée des tensions communautaires. De notre envoyée spéciale à Damas, De l'autre côté d'un barbelé, deux hommes regardent les étendues de terres qui appartenaient autrefois à leurs grands-parents. Des terres expropriées il y a 40 ans par l'ancien régime Assad, avant d'accueillir la macabre prison de l'aéroport militaire de Mezzeh. « Ma plus grande blessure, c'est que mon frère et mon fils, qui étaient propriétaires de ces terres, y ont été emmenés, torturés, écrasés, puis tués. Tués sur leurs propres terres ! », raconte le premier. « Voler la terre d'un être humain, c'est comme voler son âme », renchérit le second. À (re)lire aussiBachar el-Assad amende une loi qui menaçait d'exproprier des millions de Syriens 83% des habitants expropriés de leurs terres À Moadamiyeh, ville historiquement révolutionnaire de Syrie, les expropriations auraient concerné, selon ses habitants, 83% des terres. À l'époque, elles visaient à loger des familles d'officiers du régime et à construire des infrastructures militaires. « Le régime a fait ça partout, tout autour de Damas. Pour que, si jamais une révolution éclate – comme ce fut le cas –, ils puissent nous assiéger », poursuit l'un de nos interlocuteurs. Au total, ces deux hommes affirment avoir été privés de 22 000 m², pour une valeur estimée, disent-ils, à près de 15 millions de dollars, soit plus de 12 millions d'euros. Une partie de ces terres est aujourd'hui recouverte par les maisons de tôle du quartier alaouite de Somoriyeh : « Le quartier commence au niveau de cette gare jusqu'à la route qui mène à Beyrouth, là-bas. Ce sont tous des partisans de l'ancien régime. À l'époque, ils arrêtaient les habitants de Moadamiyeh et de Daraya pour les ramener ici, les torturer, voire les tuer. » Tout autour du quartier, une clôture a été érigée il y a une dizaine de jours par les autorités. Officiellement, elle vise à séparer les familles alaouites des logements destinés aux nouveaux officiers. Une version à laquelle les habitants ne croient pas. « C'est une manière de nous compliquer la vie, pour qu'on quitte nos maisons par nous-mêmes », avance un habitant alaouite. À écouter aussiSyrie : après la chute de Bachar el-Assad, la difficile unification du pays « À l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! » La plupart redoutent d'être délogés, voire de subir des représailles. « Cet été, des hommes sont venus en nous disant que ces terres appartenaient aux familles de Moadamiyeh. Ils criaient et essayaient de nous dégager. Ils avaient des armes et ils sont entrés dans nos maisons », raconte un second habitant. Ahmad – prénom d'emprunt –, âgé de 25 ans, affirme avoir été interpellé par la Sécurité générale : « Ils m'ont frappé avec des bâtons dans le dos et à la tête. » Sa mère, assise à ses côtés, se balance nerveusement sur sa chaise : « J'ai peur qu'ils me sortent de chez moi. Je n'ai pas d'autre maison. » À ses côtés, un vieil homme sort alors un document, se disant propriétaire de son logement depuis 40 ans. En réalité, sur la feuille, une décision non officielle d'un comité lié à l'ancien régime. « Je les ai achetées à un homme dans la rue qui disait vendre des terrains. Je ne comprends pas : à l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! », assure-t-il. Pour tenter d'apaiser les tensions, le gouverneur de Damas a assuré que personne ne serait expulsé tant qu'une solution de relogement n'aura pas été trouvée. À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
Le 8 décembre 2024, il y a un an, Bachar al-Assad le dictateur syrien quittait Damas pour Moscou, après la prise de la capitale syrienne par les rebelles de Hayat Tahrir al Cham. Surnommé le «boucher de Damas», Bachar al-Assad dirigeait le pays depuis juillet 2000, succédant à son père Hafez al-Assad, dictateur non moins sanguinaire à la tête du pays depuis 1971. Un chapitre de plus d'un demi-siècle d'horreur, de massacres et d'oppressions se refermait pour le peuple syrien. Non sans séquelles. À la surprise générale, l'opération des rebelles se déroula en un éclair. Il ne leur fallut pas plus de dix jours pour faire tomber le régime que l'on pensait inébranlable, après 12 années de guerre, plus de deux millions de morts, environ 500.000 disparus et 12 millions de Syriens déplacés à cause de la violence liée au conflit, soit la moitié de la population. Regard sur la Syrie du président Ahmad al-Charaa. Difficultés économiques et sociales, séparation des communautés, insécurité, les défis sont nombreux. Luttes internes, ingérences régionales, pression d'Israël. La Syrie reste un espace stratégique central pour les grandes puissances : sa position géographique, ses accès aux routes régionales, son rôle dans l'équilibre du Levant et les multiples présences militaires en font un territoire où intérêts géopolitiques et enjeux de sécurité internationale s'entrecroisent. Quelles perspectives démocratiques en Syrie, pays au centre des rivalités régionales ? Invités : Fabrice Balanche, maître de conférences à l'Université Lyon 2, spécialiste du Moyen-Orient. «Les leçons de la crise syrienne», éd. Odile Jacob, ouvrage récompensé par le prix du livre Géopolitique. Hakim Khaldi du Département des Opérations de Médecins sans Frontières à Paris. Spécialiste du Moyen-Orient à MSF où il a effectué de nombreuses missions. «Carnets de bord. Dans la Syrie post-Assad», éd. L'Harmattan.
C'est à un duel au grand jour que se livrent France Télévision et Radio France et les médias du milliardaire Vincent Bolloré, la chaîne CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche, qui s'accusent mutuellement de partialité. Ce matin, la Tribune Dimanche braque ses projecteurs sur l'audiovisuel public. « En pleine zone de turbulences, nous dit-on, les PDG de France Télévision et Radio France seront auditionnées à partir de mercredi par une commission d'enquête parlementaire, voulue par le groupe UDR, allié du Rassemblement National ». Cette commission est chargée de « faire toute la lumière sur d'éventuels dysfonctionnements au sein du service public ». La Tribune Dimanche publie un sondage dont elle conclut « qu'il révèle un attachement réel – transversal de gauche comme de droite – aux chaînes et stations publiques ». Mais, souligne le journal, « cet attachement n'efface pas les enjeux : un budget de près de 4 milliards d'euros, avec un déficit croissant pointé par la Cour des comptes, et des attentes fortes en matière de pluralisme, d'efficacité et de rigueur dans l'information ». Interrogé, le directeur de l'information de France Télévision Alexandre Kara, assure « qu'aucun programme n'est utilisé à des fins partisanes ». Précisions apportées après la diffusion d'une enquête de France 2, sur CNews. Enquête qui a fait couler beaucoup d'encre… « On traite tous les sujets, affirme Alexandre Kara, mais l'écho n'est pas le même ». Immigration et insécurité Le Nouvel Obs se penche lui sur le cas de CNews et de Pascal Praud, son présentateur vedette. « Pascal Praud, profession propagandiste », titre l'hebdomadaire qui détaille : « Omniprésent sur CNews, Europe 1 et le Journal du Dimanche, l'ancien journaliste sportif polarise le débat sur l'immigration et l'insécurité, jusqu'à devenir un porte-parole de l'extrême droite. Comment en est-il arrivé là ? Par conviction ou pour plaire à son patron Vincent Bolloré ? » interroge le Nouvel Obs, qui en veut pour preuve « l'accueil de VIP », réservé au président du Rassemblement National Jordan Bardella, à l'occasion de la sortie de son livre « Ce que veulent les Français ». « Vingt-six minutes, sur CNews, durant lesquelles Jordan Bardella n'est presque jamais interrompu, tandis que la couverture de son livre occupe la moitié de l'écran ». « Une interview promotionnelle en bonne et due forme », accuse le Nouvel Obs, qui ajoute : « L'accueil réservé à Bardella sert la stratégie arrêtée au sommet du groupe par Bolloré lui-même. À dix-huit mois de la présidentielle, le propriétaire de CNews, Europe 1, Le JDD ou encore du groupe Hachette s'affaire à réaliser l'union des droites, en réalité la fusion entre la droite et l'extrême droite. Seule capable à ses yeux de réagir, pendant qu'il est encore temps, au péril civilisationnel que feraient courir à la France, l'immigration, l'islam et la gauche ». Hommage douloureux M, le supplément du Monde, a assisté aux funérailles de l'un des derniers otages du Hamas. « Be'eri a fini d'enterrer ses morts », nous dit M. « Situé à 5 kilomètres de Gaza, le village a payé le plus lourd tribut humain des attaques du 7 octobre 2023, avec 102 victimes. Le 30 novembre, les funérailles de Dror Or, ont réuni plusieurs milliers de personnes ». « Dror Or, poursuit le magazine, faisait partie des trois derniers otages défunts, encore retenus dans la bande de Gaza ». Cet homme de 48 ans avait été tué le 7 octobre 2023, et son corps avait « été emmené dans l'enclave palestinienne ». M a interrogé Sharon Shmuel, amie d'enfance du défunt. Elle explique : « Dror est le dernier de sa communauté à revenir sur sa terre, quelque chose se clôture enfin aujourd'hui ». Sont venus ce jour-là, « des proches, des familles de victimes du massacre, d'anciens otages libérés (…) des bénévoles d'associations, des anonymes, qui affluent et forment peu à peu un cercle de silence autour de la tombe de l'otage défunt », raconte M. « Sa mère et ses trois enfants désormais orphelins, son frère et ses plus proches amis clament "l'incompréhension et la douleur de la perte"(…) le drame des uns réveille celui des autres, et ravive la conscience qu'une tragédie collective s'est produite ici, il y a deux ans et deux mois ». Une drogue bon marché Le Nouvel Obs s'intéresse aux ravages du captagon, en Syrie. « Le trafic de cette drogue de la famille des amphétamines déployé par l'ancien régime de Damas a plongé de nombreux syriens dans la dépendance », explique l'hebdomadaire, qui a visité « à Afrin, près de la frontière turque, un centre de réhabilitation, appelé le Hope Center ». Là-bas, Le Nouvel Obs a rencontré Ali. Le jeune homme de 21 ans, consomme du captagon, et explique sa situation : « J'ai détruit ma vie et fait souffrir mes proches. Je dois 7 000 dollars à ma famille. Les dealers venaient chez moi réclamer leur dû : soit je payais, soit ils me tuaient ». Ali est loin d'être le seul, qui aujourd'hui encore consomme cette drogue « bon marché ». Le Nouvel Obs cite « les anciens soldats, les étudiants, les combattants de tous bords (...) qui faute d'échappatoire, prennent des pilules pour refouler leur trauma ».
En Syrie, un an après la chute de la dictature de Bachar el-Assad, près de trois millions de familles déplacées par la guerre ont fait le choix de rentrer dans leur ville d'origine. À leur retour, nombre d'entre elles font face à des logements occupés et à des terres expropriées, le plus souvent par des familles alaouites, minorité accusée d'être liée au clan Assad. À Moadamiyeh, dans la Ghouta occidentale, ces expropriations participent à la montée des tensions communautaires. De notre envoyée spéciale à Damas, De l'autre côté d'un barbelé, deux hommes regardent les étendues de terres qui appartenaient autrefois à leurs grands-parents. Des terres expropriées il y a 40 ans par l'ancien régime Assad, avant d'accueillir la macabre prison de l'aéroport militaire de Mezzeh. « Ma plus grande blessure, c'est que mon frère et mon fils, qui étaient propriétaires de ces terres, y ont été emmenés, torturés, écrasés, puis tués. Tués sur leurs propres terres ! », raconte le premier. « Voler la terre d'un être humain, c'est comme voler son âme », renchérit le second. À (re)lire aussiBachar el-Assad amende une loi qui menaçait d'exproprier des millions de Syriens 83% des habitants expropriés de leurs terres À Moadamiyeh, ville historiquement révolutionnaire de Syrie, les expropriations auraient concerné, selon ses habitants, 83% des terres. À l'époque, elles visaient à loger des familles d'officiers du régime et à construire des infrastructures militaires. « Le régime a fait ça partout, tout autour de Damas. Pour que, si jamais une révolution éclate – comme ce fut le cas –, ils puissent nous assiéger », poursuit l'un de nos interlocuteurs. Au total, ces deux hommes affirment avoir été privés de 22 000 m², pour une valeur estimée, disent-ils, à près de 15 millions de dollars, soit plus de 12 millions d'euros. Une partie de ces terres est aujourd'hui recouverte par les maisons de tôle du quartier alaouite de Somoriyeh : « Le quartier commence au niveau de cette gare jusqu'à la route qui mène à Beyrouth, là-bas. Ce sont tous des partisans de l'ancien régime. À l'époque, ils arrêtaient les habitants de Moadamiyeh et de Daraya pour les ramener ici, les torturer, voire les tuer. » Tout autour du quartier, une clôture a été érigée il y a une dizaine de jours par les autorités. Officiellement, elle vise à séparer les familles alaouites des logements destinés aux nouveaux officiers. Une version à laquelle les habitants ne croient pas. « C'est une manière de nous compliquer la vie, pour qu'on quitte nos maisons par nous-mêmes », avance un habitant alaouite. À écouter aussiSyrie : après la chute de Bachar el-Assad, la difficile unification du pays « À l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! » La plupart redoutent d'être délogés, voire de subir des représailles. « Cet été, des hommes sont venus en nous disant que ces terres appartenaient aux familles de Moadamiyeh. Ils criaient et essayaient de nous dégager. Ils avaient des armes et ils sont entrés dans nos maisons », raconte un second habitant. Ahmad – prénom d'emprunt –, âgé de 25 ans, affirme avoir été interpellé par la Sécurité générale : « Ils m'ont frappé avec des bâtons dans le dos et à la tête. » Sa mère, assise à ses côtés, se balance nerveusement sur sa chaise : « J'ai peur qu'ils me sortent de chez moi. Je n'ai pas d'autre maison. » À ses côtés, un vieil homme sort alors un document, se disant propriétaire de son logement depuis 40 ans. En réalité, sur la feuille, une décision non officielle d'un comité lié à l'ancien régime. « Je les ai achetées à un homme dans la rue qui disait vendre des terrains. Je ne comprends pas : à l'époque du régime, personne ne nous réclamait ces terres ! », assure-t-il. Pour tenter d'apaiser les tensions, le gouverneur de Damas a assuré que personne ne serait expulsé tant qu'une solution de relogement n'aura pas été trouvée. À lire aussiSyrie: dans la ville frontalière d'Al-Hamidiyeh, des maisons détruites par les bulldozers israéliens
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Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie n'a pas replongé dans la guerre civile, et entretient l'espoir encore fragile d'une paix durable.Plus d'un million de réfugiés syriens ont pu rentrer chez eux, même s'il en reste 4,5 millions. Le président par intérim Ahmad al-Chareh, un ancien jihadiste, a pour l'instant réussi à s'entendre à la fois avec l'Union Européenne, Donald Trump, la Turquie et l'Arabie saoudite. Il a même été reçu à Moscou, grand soutien d'Assad.Mais l'espoir des experts est mâtiné de beaucoup de prudence : des dizaines de milliers de victimes de décennies de répression sanglante restent introuvables, l'économie est exsangue, et des massacres ont visé les minorités alaouite et druze. Enfin, Israël mène des frappes et des incursions dans le Sud. La Semaine sur le fil fait le point avec Acil Tabbara, directrice de nos bureaux au Liban et en Syrie; Rime Allaf, écrivaine syrienne et Ziad Majed, spécialiste du Proche-Orient.Pour aller plus loin :It Started in Damascus, par Rime AllafLe Proche-Orient, miroir du monde, par Ziad Majed et ses livres sur la SyrieRéalisation : Maxime Mamet, Emmanuelle Baillon, Michaëla Cancela-KiefferEnregistrements sur le terrain : AFPTVLa Semaine sur le fil est le podcast hebdomadaire de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous laisser une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Tous deux ont subi l'effroi de la séquestration, de la torture, de la mort inéluctable. Tous les deux en Syrie, entre 2011 et 2013, mais pas aux mêmes mains : le dessinateur Najah Albukaï était prisonnier des geôles de Bachar el-Assad, le journaliste américain Theo Padnos était l'otage du Front al-Nosra (al-Qaïda) – fondé par Abou Mohammed al-Joulani, rebaptisé depuis Ahmed al-Charaa et désormais aux commandes du pays. Dans ce livre, le journaliste Denis Lafay réunit ces deux hommes. Ils racontent ce qu'ils ont vécu, leur processus de reconstruction, et considèrent leur avenir et celui du pays. Rencontre. La Syrie au cœur. Du cachot à la liberté. Najah Albukaï et Theo Padnos, dialogue avec Denis Lafay. 192 pages. Publié aux éditions de l'Aube.
Il y a un an, le 8 décembre 2024, les Syriens apprenaient avec stupeur la chute de Bachar Al-Assad et de son régime. C'était la fin de 14 ans de guerre et d'une dictature longue d'un demi-siècle. Wilson Fache s'était rendu sur place juste après la fuite du despote, le voilà de retour en Syrie un an plus tard d'où il nous a écrit cette lettre. A Daraya, il a assisté à un concert inoubliable. Merci pour votre écoute Dans quel Monde on vit, c'est également en direct tous les samedi de 10h à 11h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes de Dans quel Monde on vit sur notre plateforme Auvio.be : https://auvio.rtbf.be/emission/8524 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous deux ont subi l'effroi de la séquestration, de la torture, de la mort inéluctable. Tous les deux en Syrie, entre 2011 et 2013, mais pas aux mêmes mains : le dessinateur Najah Albukaï était prisonnier des geôles de Bachar el-Assad, le journaliste américain Theo Padnos était l'otage du Front al-Nosra (al-Qaïda) – fondé par Abou Mohammed al-Joulani, rebaptisé depuis Ahmed al-Charaa et désormais aux commandes du pays. Dans ce livre, le journaliste Denis Lafay réunit ces deux hommes. Ils racontent ce qu'ils ont vécu, leur processus de reconstruction, et considèrent leur avenir et celui du pays. Rencontre. La Syrie au cœur. Du cachot à la liberté. Najah Albukaï et Theo Padnos, dialogue avec Denis Lafay. 192 pages. Publié aux éditions de l'Aube.
durée : 00:05:34 - Le Journal de l'éco - par : Anne-Laure Chouin - Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie s'apprête à célébrer le Jour de la Libération, le 8 décembre. L'occasion de dresser un premier bilan économique sous Ahmed al Chareh, qui affirme avoir attiré 28 milliards de dollars d'investissements en dix mois malgré d'immenses besoins.
durée : 00:22:07 - L'invité de 8h20 - par : Ali Baddou, Marion L'hour - Delphine Minoui, grand reporter au Figaro ; Jean-Pierre Perrin, écrivain, journaliste spécialiste du Moyen Orient et Arthur Sarradin, journaliste, correspondant de Radio France et Libération au Proche-Orient analysent la situation en Syrie, un an après la chute du régime Assad. - invités : Delphine MINOUI, Jean Pierre PERRIN, Arthur Sarradin - Delphine Minoui : Journaliste et romancière franco-iranienne, Jean-Pierre Perrin : Journaliste et écrivain, Arthur Sarradin : correspondant pour Radio France Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le tribunal de Paris est revenu, mercredi 3 décembre, sur le lien indirect qui peut être fait entre les sommes considérables versées en Syrie, entre 2012 et 2014, par le groupe Lafarge à l'État islamique, et les attentats de novembre 2015 commis en France par le même État islamique. Un article de Fabrice Arfi, publié le 4 décembre 2025 sur Mediapart, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'Autriche célèbre, cette année, les 30 ans de son adhésion à l'Union européenne. La République alpine de 9 millions d'habitants a, en effet, adhéré à l'UE en 1995 et trois décennies plus tard, un constat s'impose : l'Autriche profite largement de son adhésion sur le plan économique. De notre correspondante à Vienne, Gabriel Felbermayr, directeur de l'Institut de recherche économique Wifo, voit trois avantages essentiels de cette adhésion pour l'Autriche : « Il y a d'abord, évidemment, le marché intérieur [européen]. Si l'Autriche ne dépendait que de son propre marché, les entreprises ne pourraient pas se spécialiser autant. Cela est beaucoup plus vrai pour les petits pays comme l'Autriche que pour les grands comme la France. Il y a aussi l'espace Schengen et enfin, la politique monétaire européenne. Elle est très importante pour un pays comme l'Autriche, qui s'était auparavant aligné sur le mark allemand, mais qui n'avait pas son mot à dire. » Gabriel Felbermayr a mené une étude pour Wifo dans laquelle il quantifie ces avantages et donc ce que le pays perdrait s'il y avait un « Öxit », le terme qui désigne une sortie de l'Autriche de l'UE. Et les résultats sont sans appel : « On arrive, selon nos calculs, à un effet positif de l'adhésion de l'Autriche à l'UE qui se situe entre 7 et 8% du PIB. C'est beaucoup. Et comme l'Autriche est un pays riche, 7% représentent environ 4 000 euros par habitant. En Autriche, on critique souvent le fait que ces 4 000 euros ne sont pas gratuits, qu'il faut payer une contribution. Mais cette contribution est relativement faible. L'Autriche verse environ trois milliards d'euros à l'UE et en récupère deux milliards, soit une contribution nette d'un milliard. Nous avons 9 millions d'habitants, ce qui signifie que la contribution nette par habitant est d'environ 110 euros. On paie donc 110 euros et on en récupère 4 000, ce qui est un assez bon investissement ! » Une forte insatisfaction Pourtant, année après année, les enquêtes Eurobaromètre, études d'opinion réalisées à l'échelle de l'Union européenne, montrent l'insatisfaction des Autrichiens vis-à-vis de l'Europe. Dans la plus récente, publiée en septembre 2025, seuls 60% d'entre eux se disent convaincus que leur pays bénéficie de son adhésion à l'UE contre une moyenne de 73% dans l'ensemble de l'Union européenne. Et seuls 38% des Autrichiens ont une opinion positive de l'UE. L'Autriche est ainsi l'un des pays les plus insatisfaits des 27. Un thème cristallise ce mécontentement et est, selon cette étude, la priorité pour les Autrichiens : l'immigration. On le constate à Nickelsdorf, village de moins de 2 000 habitants, situé à la frontière avec la Hongrie, dans la région autrichienne du Burgenland. En 2015, lors de ce qu'on a appelé « la crise des réfugiés », ce village a été l'un des principaux points de passage. En quelques semaines, 300 000 réfugiés, principalement originaires de Syrie, d'Afghanistan et d'Irak, sont arrivés dans ce village, depuis la Hongrie - jusqu'à 20 000 par jour au plus fort de la vague. Des tentes ont été installées, des moyens de transport déployés, car ces réfugiés voulaient gagner l'ouest de l'Europe, notamment l'Allemagne. Le maire social-démocrate de la commune depuis près de 30 ans, Gerhard Zapfl, reconnaît qu'ils se sont sentis seuls à l'époque pour faire face à cette situation d'urgence, déplorant le manque de stratégie coordonnée des 27 États européens : « En 2015, l'Union européenne n'avait pas de réponse à ce problème et, jusqu'à présent, je constate qu'elle n'en a toujours pas. » Cette crise a, selon lui, laissé des traces durables à Nickelsdorf, mais aussi dans toute l'Autriche. « La conséquence de cette vague de réfugiés est que le scepticisme à l'égard des étrangers n'a cessé d'augmenter. Et cette situation peut être instrumentalisée. C'est le cas en Autriche avec le parti d'extrême droite FPÖ, qui ramène tous les sujets qui touchent le pays à l'immigration », affirme-t-il, ajoutant que ce scepticisme concerne aussi l'Union européenne. « L'UE échoue totalement sur cette question et cela déçoit un très grand nombre de personnes. » Intéresser les jeunes à l'UE Le FPÖ est actuellement dans l'opposition, mais il est le premier parti dans les sondages, crédité d'environ 35% des intentions de vote. Kevin dit se reconnaître dans ce parti. Ce jeune homme vit à Sattledt en Haute-Autriche, commune de moins de 3 000 habitants « où tout le monde se connaît » et où il a ouvert un café, il y a deux ans. « L'idée d'une union entre les pays européens, du point de vue d'une communauté économique, d'un projet de paix, est quelque chose de très positif », reconnaît-il. Mais s'il se dit aujourd'hui très critique de l'Union européenne, c'est avant tout, insiste-t-il, en raison de la politique migratoire de l'UE : « Nous ne parviendrons pas à maîtriser la situation si nous n'avons pas de protection aux frontières. [...] C'est typique de l'UE : nous discutons et négocions éternellement au lieu de prendre rapidement des mesures. » C'est pour comprendre cette insatisfaction des Autrichiens vis-à-vis de l'UE et la combattre que Rüya Buga parcourt l'Autriche depuis deux ans. Cette jeune bénévole de l'association ÖGfE anime des ateliers sur l'Union européenne dans les écoles, partout dans le pays. « J'entends souvent la réponse suivante de la part des élèves : "Ça ne m'intéresse pas." Mais alors, je leur réponds : "Tu es jeune, n'est-ce pas ? Tu aimerais peut-être déménager un jour, avoir un bon travail, pouvoir t'offrir certaines choses ? Tout ça, ce sont des sujets politiques qui influencent ta vie. Alors, cela doit t'intéresser d'une manière ou d'une autre." » Le but des ateliers qu'elle anime est de mieux faire connaître le travail de l'UE et ses effets concrets dans notre vie de tous les jours. Faire naître « une prise de conscience » car, conclut-elle, « nous vivons tous dans l'Union européenne et devons contribuer à la façonner. Parce que nous sommes la masse et ici, il s'agit de notre avenir. »
durée : 00:05:11 - La BO du monde - Il y a quinze ans, elle défiait Bachar al-Assad en chantant pour les rebelles. La grande chanteuse syrienne, qui a quitté son pays depuis la guerre civile, envisage de revenir se produire à Damas. Un rêve pour ses fans. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le pape Léon XIV arrive au Liban dans un pays où les habitants sont fatigués par la guerre, par les frappes israéliennes incessantes au sud ou en banlieue sud de Beyrouth. Des habitants fatigués par les crises économiques et politiques successives, qui se sentent abandonnés voire oubliés du monde, avec un État absent. En toile de fond : la guerre à Gaza et un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah sans cesse violé depuis un an, et des tensions confessionnelles en Syrie voisine. Le pape dit vouloir écouter la population durement éprouvée par de multiples crises et la guerre au Sud, comme un miroir de la région et entend livrer un message d'espérance et d'unité. Avant lui, le pape Jean-Paul II avait marqué les Libanais lors de sa visite en 1997, à l'issue du Synode spécial pour le Liban lorsqu'il avait prononcé cette fameuse phrase : «plus qu'un pays, le Liban est un message», soulignant que les Libanais de toutes confessions religieuses vivaient dans un même espace. Un message fort quelques années après la fin de la guerre civile qui avait déchiré le pays de 1975 à 1990, avec un accord de parité chrétiens-musulmans au sein du gouvernement et du Parlement. Un système confessionnel qui n'a pourtant pas apporté la stabilité recherchée. Benoit XVI s'y était rendu en 2012 pour son dernier voyage pontifical et avait mis l'accent sur son importance spirituelle. La devise de ce voyage : «Heureux les artisans de paix», c'est le message du pape Léon XIV dirigé à l'ensemble de la région, assorti d'une croix en forme d'ancre sur un cèdre, appelant les chrétiens à rester sur leur terre. Car, dans ce pays de quelque 6 millions d'habitants, aux 18 confessions religieuses, les chrétiens ne représentent plus qu'environ 30% de la population, alors qu'ils constituaient plus de 50% dans les années 1990 à la fin de la guerre civile. Parmi les lieux de visite attendus, il se rendra sur la tombe de Saint Charbel Maklouf à Annaya, une première pour un pape, puis au sanctuaire de Harissa (Notre-Dame du Liban), il rencontrera des jeunes au siège du patriarcat maronite de Bkerké, puis des représentants de toutes les confessions religieuses sur la place des Martyrs à Beyrouth, et ira se recueillir sur les lieux de l'explosion du port de Beyrouth survenu, il y a cinq ans, qui avait fait plus de 200 morts et des milliers de blessés, alors que l'enquête sur les causes de l'explosion n'est toujours pas terminée. Le pape clôturera ce voyage par une grande messe sur le front de mer à Beyrouth, «pour tous les Libanais, de toutes confessions», insiste-t-on. Nous vous proposons dans cette émission un parcours vers des lieux que le pape Léon XIV visitera et d'autres où il ne se rendra pas, à la rencontre de Libanais de toutes confessions, du nord de Beyrouth au sud du pays.
Depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, un groupe de femmes tentent de faire survivre l'art traditionnel de la broderie en Syrie. Durant la guerre, la plupart d'entre elles ont été forcées à l'exil ont ont été tuées dans les bombardements. De 1 000, elles sont passées à 80. Ces rescapées essaient de relancer leur business, pour récupérer des fonds et reconstruire leurs villages, ainsi que pour former les nouvelles générations, et que jamais ne se perde cette tradition. Une dizaine de femmes se sont réunies dans une petite salle, un sac plastique à la main. À l'intérieur, des bouts de tissus colorés et des broderies qu'elles ont ces derniers mois fabriqués. Objectif : les vendre dans une galerie à Damas, explique Jamilé, pour faire revivre cet art en perdition. « Sur cette broderie, j'ai dessiné la montagne, l'herbe, et ici le linge suspendu. Au loin, il y a les maisons détruites par la guerre », détaille-t-elle. Comme les autres femmes ici présentes, Wattah, 61 ans, brode les contours de son village. Des dessins qui ont, depuis la guerre, perdus de leurs éclats. « Avant la guerre, nous étions plus sereines. Tout était beau à voir. Les terres verdoyantes, la tempête, les oiseaux... Désormais, notre humeur est plus morose. Même les couleurs que nous utilisons pour broder sont plus déprimantes », soupire-t-elle. Plus moroses, déprimantes, dit-elle, depuis qu'elles ont dû fuir leurs villages. Parmi elles, Um Loaï. Avant la guerre en Syrie, elle supervisait le travail de 200 femmes depuis sa maison, en périphérie d'Alep. Elle rêve aujourd'hui de s'y réinstaller afin de relancer son activité, mais sur place. « Quand je viens ici, c'est dur. Je ressens beaucoup de peine parce que... Regardez. C'est vrai, ce ne sont plus que des ruines, mais ça reste ma maison. Ma propre maison, que j'avais décoré avec l'argent des broderies », montre-t-elle en sanglotant. Partout, des impacts de balles, des murs éventrés... Les traces des années de combat entre le régime et l'armée syrienne libre, et des années d'occupation du groupe État islamique (EI). « Quand je suis arrivée ici pour la toute première fois, j'ai pleuré à chaudes larmes. Les portes avaient été volées, toute la maison avait été pillée », se remémore-t-elle. Sur la terrasse de la maison dans laquelle elle est réfugiée, Um Loaï compte les billets de ses dernières ventes. Aujourd'hui, coûte que coûte, elle et les dernières brodeuses essaient de remonter leur business. « On veut reconstruire nos villages. On a déjà installé un système de dessalement de l'eau financé par nos économies et par des dons. On a planté des oliviers sur nos terres et creusé un puits. J'essaie de rassembler à nouveau les filles pour broder. Mais c'est très difficile », confie-t-elle. À la tête de cette petite entreprise, il y a une Allemande, Heike Weber, tombée d'amour pour la broderie syrienne dans les années 1980. Depuis Damas, elle supervise le travail des dernières brodeuses et collectionne les pièces pour les vendre une à une. « Maintenant, elles sont assises entre quatre murs, sans lumière. La plupart de leurs maisons sont très sombres. L'inspiration de leur environnement, c'est très important pour créer. Si elles ne peuvent pas retourner dans leur village, je pense que tout cela va mourir », redoute-t-elle. Demain, Heike Weber recevra de nouvelles femmes pour leur apprendre la broderie. Pour que tout cela ne meure pas et que la tradition perdure. À lire aussiReconstruction de la Syrie: une opération à 216 milliards de dollars, selon la Banque mondiale
Plus de 7 millions de Honduriens votent ce dimanche (30 novembre 2025), à la fois pour l'élection présidentielle, les législatives et les municipales. La campagne s'est déroulée dans un climat tendu, les différents camps politiques accusant l'autre de préparer une fraude. Les électeurs, eux, attendent du changement pour améliorer la sécurité et lutter contre la pauvreté qui touche 73% de la population. Notre correspondante au Honduras, Marie Griffon, a rencontré des Honduriens qui malgré des diplômes, ne trouvent pas de travail. Nouvelles menaces des États-Unis contre le Venezuela Les tensions entre le Venezuela et les États-Unis ne s'apaisent pas. Donald Trump menace de lancer des opérations terrestres contre les trafiquants de drogue vénézuéliens. «Nous allons le faire très bientôt», a-t-il déclaré hier (27 novembre) lors d'une allocution télévisée aux forces armées, à l'occasion de Thanksgiving. Juste avant, Nicolas Maduro avait défié les États-Unis. Lors d'un discours adressé aux militaires, retransmise à la télévision d'État, le président vénézuélien a dénoncé «17 semaines de guerre psychologique» orchestrée par Washington, mais qui ne font pas vaciller son pays. L'administration Trump cache de moins en moins son ambition de voir Nicolas Maduro quitter le pouvoir. Le Washington Post le verrait bien se réfugier en Turquie, le cas échéant. Le président vénézuélien y a de nombreux contacts et surtout d'importantes richesses, notamment de l'or, affirme le quotidien. La Turquie y a également intérêt. Elle deviendrait ainsi «un acteur essentiel de la politique étrangère de Trump», analyse Lisel Hintz, spécialiste de la Turquie et professeure à l'Université Johns Hopkins, interrogée par le Washington Post. Après être intervenu dans les dossiers de Gaza, de l'Ukraine et de la Syrie, «le Venezuela pourrait être «le quatrième conflit qu'Erdogan contribue à résoudre avec Trump»», estime Soner Cagaptay, politologue turco-américain, également dans les colonnes du journal. Enfin, Nicolas Maduro et Recep Tayyip Erdogan s'entendent très bien. Une source anonyme au sein de l'administration Trump qui confirme que c'est une piste sur laquelle les autorités travaillent. S'il acceptait de s'exiler en Turquie, Nicolas Maduro ne serait vraisemblablement pas extradé vers les États-Unis où il est mis en examen pour trafic de drogue, corruption et narcoterrorisme, assure encore cet informateur. Se réfugier en Turquie serait un choix positif pour tout le monde, écrit encore le journal. Donald Trump ne perdrait pas la face ; Nicolas Maduro serait en sécurité. Nicolas Maduro protégé par son armée Il n'y a qu'au Venezuela, protégé par l'armée, que Nicolas Maduro est en sécurité, écrit le Wall Street Journal. L'armée restera fidèle au président jusqu'au bout, estiment plusieurs experts interrogés par le Wall Street Journal, car ils sont irrémédiablement liés. Nicolas Maduro ne veut pas céder le pouvoir. Accusé de violations des droits humains, d'enrichissement illicite et de trafic de drogue, il sait que la justice internationale pourrait le rattraper. Et du côté de l'armée, les généraux mouillés dans des trafics de drogue et des affaires de corruption, ont peur de se retrouver en prison si l'opposition arrive au pouvoir. «La cohésion du régime provient de la nécessité pour eux de continuer leurs activités criminelles et de sauver leur peau, un peu comme dans une mafia de lâches», juge un ancien diplomate américain qui a été en poste au Venezuela. Un mégaport pour le Chili Après Chancay au Pérou, le Chili ambitionne, à son tour, de se doter d'un mégaport en agrandissant celui de la ville de San Antonio. Le pays veut ainsi conserver son rôle de porte d'entrée sur le continent, tout en anticipant une augmentation du commerce international dans les décennies à venir. Pour l'instant, sept entreprises, dont deux chinoises, ont répondu à l'appel d'offres. Depuis plusieurs années, Pékin accroît sa présence en Amérique Latine pour devenir la première puissance commerciale mondiale. Mais à San Antonio, l'extension du port préoccupe la population et les défenseurs de l'environnement. Le reportage de Naïla Derroisné. Le journal de la 1ère En Guadeloupe, 255 nouvelles plaintes pour «mise en danger d'autrui» vont être déposées ce vendredi (28 novembre 2025), au Palais de Justice de Pointe-à-Pitre…
Met vandaag: Hoe wil het kabinet drones boven Nederland bestrijden? | Morgen begint de rechtzaak tegen de broers en de vader van de 18-jarige Ryan Al Anjjar, die het slachtoffer lijkt in een eerwraakzaak. De vader, die de moord tegenover de Telegraaf heeft toegegeven, is niet in de rechtzaal aanwezig. Hij vluchtte eerder naar Syrie. Verslaggever Zainab Hammoud van Nieuwsuur probeerde de vader van de vermoorde vrouw op te sporen in Syrie | De Italiaanse advocate Francesca Albanese is sinds 2022 de speciale VN-rapporteur voor Palestina. Ze sprak als eerste diplomate over een genocide in Gaza en krijgt sindsdien een storm van kritiek en haat over zich heen. Morgen verschijnt van haar hand een boek: Wanneer de wereld slaapt | Paus Leo bezoekt morgen Turkije. Het is het eerste buitenlandse bezoek sinds hij in mei tot opvolger van paus Franciscus werd gekozen. Wat is het doel van het bezoek aan het land met een piepkleine Christelijke minderheid? | Presentatie: Rob Trip.
RadioPirate LIVE édition du 25 novembre 2025 avec Jeff Fillion 0min00 - Max Truman de danslescoulisses.com et le spectaculaire Less rejoignent Jeff et Gerry dans Le Vestiaire pour parler de la saison du Canadien qui traverse une période un peu creuse. 22min23 - Jeff et Gerry reçoivent Martin Tremblay, photojournaliste depuis 2002 à La Presse, correspondant dans des zones de guerre. Il nous raconte ses séjours en Ukraine au Congo et en Syrie entre autres. Pour décrire ses différentes expériences, il écrit des livres destinés aux jeunes pour les les sensibiliser sur les différents conflits à travers le monde. Livre ici : https://www.lesmalins.ca/fr/livre/jeunesse/4837-elliot-black-en-zone-de-guerre-tome-1-ukraine.html 57min16 - Gerry ouvre sa Boîte aux nouvelles et nous raconte toute sorte d'histoires reliées à une panoplie de sujets, Jeff et MisterWhite commentent.Substack du Gerry ici https://gerrypizza.substack.com/ 1h24min30 - Un grand tour de l'actualité récente avec Jeff, Gerry et MisterWhite. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:33:46 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - Après avoir rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie, Samy est l'un des premiers revenants français. Il est arrêté à sa sortie d'avion, et passera plus de sept ans derrière les barreaux pour association de malfaiteurs terroristes. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech
durée : 00:30:07 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Marine Vlahovic - En 2014, Samy a 18 ans lorsqu'il rejoint son frère enrôlé dans les rangs de Daech en Syrie. L'apprenti-djihadiste est rentré en France l'année suivante. Il est l'un des premiers revenants, arrêté à sa sortie d'avion, il a passé plus de sept ans derrière les barreaux. Un récit de Marine Vlahovic - réalisation : Somaya Dabbech
Comment réintégrer, dans une Syrie toujours minée par les conflits, les familles soupçonnées d'accointances avec Daech, et recluses dans le camp d'Al-Hol depuis la défaite l'organisation terroriste, en 2019 ? Malgré les efforts des autorités kurdes pour vider le camp d'ici à la fin de l'année, il reste surpeuplé. Plus de 30 000 personnes, dont une majorité de Syriens, y vivent toujours. Si la transition politique en cours devait faciliter leur retour, seuls trois convois de Syriens ont quitté le camp depuis janvier. Parmi elles, plusieurs femmes qui ont pu bénéficier d'un des convois et quitté le camp en avril 2025. De notre envoyé spécial à Deir Ezzor, Dans une région désertique et marginalisée, toujours marquée par l'influence de Daech, Khadija, la vingtaine, écarte le drap qui lui sert de porte. À l'intérieur, le sol est humide, trois matelas, quelques ustensiles de cuisine accrochés au mur. Elle s'excuse presque d'accueillir ainsi : « Ce n'est pas une maison, c'est une étable pour les animaux. Regarde, l'hiver, il pleut ici. Mais nous n'avons pas le choix, il faut rester là. Pourtant, c'est pire que dans le camp. » Deux garçons se tiennent aux manches élimées de son niqab. Pour les protéger, elle s'était inscrite, pleine d'espoir, sur les listes de sortie du camp d'Al Hol, prison à ciel ouvert rongée par les épidémies et la faim. Veuve d'un combattant pakistanais de Daech, tué dans une frappe de la coalition, et rejetée par sa famille, Khadija n'est plus la bienvenue à Deir Ezzor : « Personne ne nous accepte ici, lorsque l'on marche dans la rue, les gens nous pointent du doigt, ils nous appellent les kidnappeurs de Daech. Nous sommes perçues comme des terroristes qui ont massacré et détruit, mais ça fait longtemps maintenant, il faudrait pouvoir tourner la page. » Difficile d'oublier dans la région de Deir Ezzor, largement détruite par la guerre et toujours marquée par des attaques régulières de cellules de l'État islamique. Une situation désespérée, qui alimente les regrets. Dans un soupir Khadija confesse qu'au moins, dans le camp, elle était parmi les siens : « Nous souhaiterions retourner dans le camp, là-bas, nous avions une tente et personne pour nous en chasser ou nous demander un loyer, nous recevions de l'eau, du pain, des aides, ici, je dois mendier pour un sac de pain, il n'y a pas de travail. On nous a dit que les ONG nous aideraient, mais elles ne font rien. » À lire aussiSyrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale » À quelques dizaines de kilomètres de là, dans le village de Maardin, un carrefour poussiéreux au bord de l'Euphrate, un centre social tente de soutenir ces femmes. Nous y rencontrons Nour, elle aussi revenue d'Al-Hol avec ses cinq enfants : « Un jour, peut-être que nous pourrons vivre une vie normale. Vous savez, mon fils ne savait même pas ce qu'était un arbre avant de quitter le camp. Alors pour le moment, le plus important, c'est de fournir une éducation à nos enfants. Ensuite, il faut trouver un travail, parce que nous sommes veuves, et nous ne pouvons pas subvenir aux besoins des petits, qui ont trop souffert. » Pour l'heure, si les enfants sont désormais scolarisés, les résultats du centre en matière d'insertion restent mitigés. Malgré les formations pour apprendre à ouvrir un petit commerce, aucune des quinze femmes présentes ce matin n'a encore réussi à lancer son activité. Coordinateur du projet, Mohammed reste confiant : « Le centre aide déjà beaucoup à la réintégration, cela prend simplement du temps. Au début, il peut être un peu difficile pour la communauté de s'habituer de nouveau à ces familles. Mais finalement, elles sont d'ici, ce ne sont pas des étrangers. La période de Daech a été difficile pour tout le monde, mais les mentalités changent. » Si les mentalités changent, ces femmes que nous avons rencontrées ne comprennent pas toujours l'opprobre à laquelle elles sont désormais confrontées. À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique
Il y a 80 ans, le 20 novembre 1945, s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, un procès historique contre des responsables du IIIe Reich nazi qui a capitulé en mai de la même année. Les quatre alliés vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale n'ont pas opté pour une justice expéditive, mais ont créé un tribunal militaire international chargé de juger les criminels nazis dans le respect de l'État de droit. Des concepts inédits, comme les crimes contre l'humanité, sont posés. Ils fondent les bases du droit pénal international contemporain. Ils sont 21 haut dignitaires du régime nazi sur le banc des accusés dans la salle 600 du tribunal de Nuremberg, ce 20 novembre 1945 : Hermann Göring, le numéro deux de Hitler, Rudolf Hess, la main droite du Führer, Rosenberg, l'idéologue du régime ou encore l'architecte de Hitler, Albert Speer. Les accusés plaident tous non coupables, se retranchent derrière des ordres reçus et des situations particulières et affirment ne pas avoir connu les horreurs commises par le régime nazi. Leurs avocats savent que la culpabilité de leurs clients ne fait pas de doute en raison des preuves irréfutables. Un film sur l'horreur des camps d'extermination, des images encore peu connues à l'époque, marquent le procès. Si les accusés ont dénoncé la justice des vainqueurs, trois d'entre eux sont acquittés lorsque les verdicts sont prononcés le 1er octobre 1946. Douze sont condamnés à mort et exécutés par pendaison deux semaines plus tard. Les autres purgent des peines de prison. À lire aussiNuremberg, 20 novembre 1945: procès de 24 dignitaires et de 7 institutions nazis Douze autres procès auront lieu dans les années suivantes dans cette même salle. Mais la guerre froide et la reconstruction de l'Allemagne font passer ce passé à l'arrière-plan. Depuis quinze ans, un mémorial informe le public dans le bâtiment et attire 160 000 visiteurs par an, les trois quarts viennent de l'étranger. « Tout a changé. On est conscient aujourd'hui de l'importance de ce procès pour le travail historique sur les crimes du IIIe Reich. Je suis toujours surprise par l'intérêt et les connaissances de nos visiteurs », déclare Nina Lutz, la directrice du mémorial. Comme le montre l'exemple de ces jeunes Allemands : « On voit d'un côté que le procès était équitable, mais aussi que des criminels ont été acquittés. Espérons que cela sera différent à l'avenir, on pense à l'Ukraine, par exemple », analyse un jeune homme. « Je n'avais pas conscience de l'importance du procès pour le droit pénal international », admet un autre. « Ça montre qu'on peut faire quelque chose contre ces crimes, mais le monde doit travailler ensemble », ajoute un troisième. Le procès de Nuremberg n'est pas qu'un chapitre historique essentiel après la chute du IIIe Reich. Il marque une césure du droit international toujours d'actualité, comme l'explique Gurgen Petrossian de l'académie des principes de Nuremberg : « Les principes de Nuremberg ont une importance centrale pour le droit pénal international. Ces règles ont été reprises dans le droit national des États. Nous le voyons dans des procès aujourd'hui où ces mêmes principes sont appliqués. » Le procès qui a commencé hier à Coblence, contre cinq hommes accusés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité sous le régime Assad, en Syrie, illustre cette actualité de Nuremberg. À lire aussi75 ans après: Nuremberg ou la naissance du droit pénal international
Hier, nous revenions avec Laura Martel sur les attentats de Paris et Saint-Denis. Le 13 novembre 2015, des terroristes franco-belges dirigés de Syrie attaquent à la kalachnikov et par commandos-suicide bardés d'explosifs les alentours du Stade de France, les terrasses des bars du centre de Paris et la salle de concert du Bataclan. Aujourd'hui, Manon Chapelain nous emmène en Syrie sur les pistes empruntées par l'organisation État islamique. En 2è partie, les attentats de Londres en juillet 2005. En Syrie, sur les traces de l'État islamique Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat. Un Grand reportage de Manon Chapelain qui s'entretient avec Jacques Allix. Royaume-Uni, le 7 juillet 2005: 20 ans plus tard, des blessures toujours à vif Il y a dix ans, le 13 novembre 2015, Paris et Saint-Denis étaient frappés par une série d'attentats coordonnés, revendiquée par l'État islamique. Bilan :130 morts. Mais ce n'est pas le premier attentat en France. Et ailleurs en Europe, le terrorisme frappe régulièrement depuis longtemps, en particulier au Royaume-Uni. Londres, la capitale, a subi des dizaines d'attentats à travers les siècles : conspiration des poudres en 1605, IRA irlandaise, vague d'attaques au couteau à partir de 2015. Mais la véritable déflagration pour la société britannique, dix ans avant le Bataclan et Saint-Denis, ce sont les attentats du 7 juillet 2005. Au cœur de Londres, quatre bombes explosent en même temps dans les transports. 52 innocents périssent ainsi dans les bus et métro de la capitale. Un Grand reportage d'Emeline Vin qui s'entretient avec Jacques Allix.
Saliha Ben Ali a 4 enfants, mais c'est avec Sabri qu'elle vit la relation la plus fusionnelle. Mais à l'âge de 18 ans, Sabri se radicalise et part faire le djihad en Syrie. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.