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Country in the Middle East

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syrie

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C dans l'air
Menace terroriste : l'ex de Salah Abdeslam incarcérée... - L'intégrale -

C dans l'air

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 64:08


C dans l'air du 11 novembre 2025 : Menace terroriste : l'ex de Salah Abdeslam incarcérée...À deux jours des commémorations des dix ans des attentats du 13 novembre 2015, l'ex-compagne du terroriste islamiste Salah Abdeslam, Maëva B., est de retour dans la chronique judiciaire. Elle a été doublement mise en examen et incarcérée.Le parquet national antiterroriste a en effet ouvert deux instructions distinctes. La première porte sur une clé USB contenant de la propagande djihadiste. Cette clé aurait été illégalement remise via un parloir à Salah Abdeslam, unique survivant du commando du 13 novembre 2015 et incarcéré à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.La seconde enquête porte sur un projet d'attentat. Dans ce dossier, trois protagonistes dont Maëva B. ont été mis en examen et incarcérés lundi en début de soirée pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.Cette actualité judiciaire rappelle que la menace terroriste plane encore sur la France. L'état de cette menace a d'ailleurs évolué de manière inquiétante ces trois dernières années. On observe en effet un spectaculaire rajeunissement des auteurs de projets d'attentat. Le processus de radicalisation est toujours plus rapide et touche des individus toujours plus jeunes, parfois même mineurs. L'année dernière, 20 % des mis en examen pour terrorisme avaient ainsi moins de 18 ans. Ce rajeunissement, constaté depuis 2023, est observé dans les mêmes proportions dans plusieurs pays européens. Cette année, pas moins de 17 mineurs sont déjà mis en examen pour des faits de terrorisme, contre seulement deux ou trois par an il y a encore cinq ans.Cette génération nouvelle, endogène, n'a jamais quitté le territoire français et n'est pas directement en contact avec des organisations terroristes internationales. Elle se nourrit d'une propagande numérique qui transforme parfois un sentiment de mal-être en pulsion de violence. Dans ce phénomène, le rôle des réseaux sociaux, notamment TikTok, Snapchat ou encore Telegram, est pointé du doigt. Ces plateformes agissent en effet comme des accélérateurs. Leurs algorithmes ont tendance à renforcer la visibilité des contenus problématiques ultraviolents et jihadistes.Les Etats-Unis invitent à la Maison-Blanche un ancien djihadiste. Ahmad al-Chareh, l'ancien dirigeant de la branche syrienne du groupe djihadiste Al-Qaïda a ainsi été reçu lundi par Donald Trump. Si cet ancien terroriste a aujourd'hui les bonnes grâces de Washington, c'est qu'il est devenu cette année le président syrien et que son pays s'apprête à rejoindre la coalition internationale contre le groupe État islamique. Un évènement sans précédent aux enjeux stratégiques pour le Moyen-Orient. C dans l'air retrace le parcours d'Ahmad al-Chareh, dont la tête fut un temps mise à prix par les Américains mais que le renversement du pouvoir en Syrie a rendu fréquentable.Que préparait l'ancienne compagne du djihadiste Salah Abdeslam ?Comment endiguer la recrudescence de la menace terroriste en France ?Pourquoi Donald Trump fait confiance au président syrien malgré son passé djihadiste ?Nos experts : - Gilles KEPEL - Professeur émérite des universités et spécialiste du Moyen-Orient - Auteur de "Antiterrorisme, la traque des jihadistes"- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - « Le Nouvel Obs »- Soren SEELOW - Journaliste spécialiste des questions de terrorisme - « Le Monde »- Audrey GOUTARD - Grand reporter - France Télévisions - Spécialiste des faits de société

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : Au Mali, le GSIM ne cache plus ses ambitions politiques

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 58:37


durée : 00:58:37 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Au Mali, l'insurrection islamiste dirigée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, affilié à Al-Qaïda, met la junte militaire malienne, ainsi que son allié russe, en difficulté. Le GSIM poursuit ses offensives et espère prendre le pouvoir comme l'a fait Ahmed al-Chaara en Syrie. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Seidik Abba Président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES), un think tank basé à Paris ; Bakary Sambe Président-fondateur du Timbuktu Institute, basé à Dakar, et enseignant-chercheur au Centre d'étude des religions (CER) de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal); Vincent Foucher Politiste, chargé de recherche CNRS au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM) de Sciences Po Bordeaux 

Grand reportage
En Syrie, sur les traces de l'État islamique

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


Dix ans après les attentats de Paris et Saint-Denis, les milliers de combattants étrangers partis rejoindre l'organisation État Islamique sont toujours présents sur le territoire syrien. La plupart sont retenus dans les camps et prisons du nord-est du pays. Leur sort est une question épineuse pour le gouvernement de transition, qui doit aussi composer avec la présence de cellules dormantes de l'organisation à travers le pays. Notre correspondante à Damas a parcouru la Syrie à la rencontre de ces jihadistes étrangers et des nostalgiques de l'organisation pour essayer de comprendre ce qui demeure du califat.   « En Syrie, sur les traces de l'État islamique », un Grand reportage de Manon Chapelain.

La chronique de Benaouda Abdeddaïm
Annalisa Cappellini : Fin de l'isolement diplomatique pour la Syrie - 11/11

La chronique de Benaouda Abdeddaïm

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 3:22


Ce mardi 11 novembre, la visite du président syrien Ahmed Al Chara à la Maison Blanche, une rencontre historique qui signifie la fin d'une longue période de mise au ban de la société internationale, a été abordée par Annalisa Cappellini dans sa chronique, dans l'émission Good Morning Business, présentée par Laure Closier, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Cultures monde
Les djihadistes à l'assaut des États : Dans la Syrie nouvelle : l'État islamique à l'affût

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 58:29


durée : 00:58:29 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Depuis la chute de Bachar Al-Assad le 8 décembre 2024, l'État islamique espère profiter de l'instabilité pour reprendre pied dans le pays et contester le nouvel ordre politique et sécuritaire qu'Ahmed Al-Charaa tente d'instaurer. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Wassim Nasr Journaliste à France 24, spécialiste des mouvements djihadistes; Arthur Quesnay Docteur en science politique affilié à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne; Iris Lambert Journaliste en Irak et Syrie (Libération, La Croix, Le Soir) et doctorante au CERI (Sciences Po/CNRS)

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza: que sait-on de la future force internationale ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée des sanctions onusiennes contre le président syrien, l'arrestation d'un cadre du PPA-CI et un accord entre les démocrates et républicains pour mettre fin au shutdown. Gaza : que sait-on de la future force internationale ?    Les États-Unis ont présenté un projet de résolution destiné à être débattu au Conseil de sécurité de l'ONU pour envoyer une force internationale dans la bande de Gaza. Donald Trump a annoncé qu'elle serait « déployée très bientôt ». Quel serait le rôle de cette force ? Comment les Palestiniens pourraient-ils réagir à la présence de militaires étrangers dans l'enclave ?   Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem.   Syrie : pourquoi l'ONU a-t-elle levé les sanctions contre le président al-Charaa ?    Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la levée des sanctions visant le président syrien par intérim. Ahmed al-Charaa ne figure plus sur la liste des personnes soutenant le terrorisme. Comment expliquer cette décision alors que le tombeur de Bachar el-Assad est un ancien jihadiste qui s'était rallié à al-Qaïda ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen et chargé de cours à l'Université de Genève.   Côte d'Ivoire : un proche de Laurent Gbagbo dans le viseur de la justice    Vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Damana Adia Pickass, a été arrêté et placé en détention préventive. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce un « acharnement judiciaire » et y voit une tentative de museler l'opposition. Que lui reproche la justice ivoirienne ? Que risque-t-il alors qu'il est déjà condamné à dix ans de prison dans une autre affaire ?   Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan.   États-Unis : vers la fin du shutdown ?    C'est le shutdown le plus long de l'histoire des États-Unis. Après 40 jours de paralysie budgétaire avec d'importantes conséquences sociales et économiques, les sénateurs démocrates et républicains sont enfin parvenus à un accord. Pourquoi le blocage a-t-il été si long ? Quelles ont été les conséquences de cette situation ?  Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Géopolitique, le débat
L'Irak cherche sa voie, entre Téhéran et Washington

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 48:29


Ce sera le 6è scrutin depuis la chute de Saddam Hussein en 2003 : les Irakiens s'apprêtent à voter, ce mardi 11 novembre 2025, aux élections législatives pour désigner, parmi plus de 7 000 candidats, les 329 députés du Conseil des représentants. L'issue du scrutin ouvrira la voie à des négociations pour désigner le Premier ministre, poste actuellement occupé, depuis 2022, par Mohammed Chia al-Soudani, candidat à un nouveau mandat. Ces élections interviennent peu de temps après le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, l'affaiblissement du Hezbollah au Liban, la chute de Bachar el-Assad en Syrie. Autant d'événements qui font de Bagdad un carrefour stratégique au Moyen-Orient. Le voisin iranien l'a bien compris et espère conserver son influence en Irak, tout comme les États-Unis, justement soucieux de limiter le rayonnement de Téhéran. Et entre ces deux alliés opposés, beaucoup d'Irakiens souhaiteraient, eux, que leur pays trace sa propre route… Reste à savoir si la classe politique partage réellement cette volonté.    Invités - Myriam Benraad, politologue, spécialiste du Moyen-Orient. Auteure de ce livre : L'Irak par-delà toutes les guerres (Le Cavalier bleu) - Pierre-Jean Luizard, directeur de recherche émérite au CNRS, historien des islams au Moyen-Orient. Auteur de cet ouvrage : Les racines du chaos. Cinq États arabes en faillite (Tallandier) - Adel Bakawan, directeur de l'European Institute for Studies on the Middle East and North Africa (EISMENA). Auteur de ce livre : La décomposition du Moyen-Orient. Trois ruptures qui ont fait basculer l'histoire (Tallandier).

Revue de presse internationale
À la Une: la disparition de James Watson, un prix Nobel controversé

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 4:06


Le généticien et biochimiste américain James Watson vient de mourir à l'âge de 97 ans. Il avait reçu en 1962 le prix Nobel, « pour une découverte qui a donné le coup d'envoi de la révolution génétique », raconte le quotidien français Le Monde. Il était le découvreur de la « structure en double hélice de la molécule d'ADN, porteuse de notre patrimoine héréditaire ». « Avec lui, disparaît un des derniers géants de la science du XXème siècle ». Seulement voilà, poursuit le Monde, « Cet héritage est entaché par des postures racistes, sexistes et eugénistes ». « Le docteur Watson », précise le Washington Post, « a défendu sans relâche la théorie discréditée du déterminisme génétique et l'idée que les Noirs étaient intellectuellement inférieurs ». Allant même jusqu'à dire « que s'il avait un jour espéré que tous les êtres humains soient égaux, ceux qui travaillent avec des employés noirs constatent que ce n'est pas le cas ». Voilà pourquoi La Croix parle, elle aussi, d'un « pionnier de l'ADN à la réputation ternie ». Le journal catholique précise que James Watson avait également « soulevé l'indignation en estimant qu'une femme devrait avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient déterminer que son enfant à naître serait homosexuel et qu'elle ne le souhaitait pas ». Autant de déclarations qui ont jeté l'opprobre sur James Watson, « le contraignant, à l'âge de 80 ans à démissionner du laboratoire où il travaillait depuis 40 ans ». Ni guerre, ni paix Quelle est vraiment la situation aujourd'hui en Syrie ? Question posée par le quotidien allemand Die Welt, qui répond lui-même : « Ce n'est pas la guerre, mais ce n'est pas la paix non plus », alors que le chancelier Merz a récemment déclaré « qu'il n'y avait absolument plus de raison de demander l'asile en Allemagne ». « Par conséquent » conclut die Welt, « les expulsions vers la Syrie peuvent recommencer ». Or, l'envoyé spécial du quotidien allemand s'est rendu à Qamishli, dans le nord de la Syrie, où il a rencontré une famille de huit personnes vivant dans une « bâtisse délabrée ». La famille Hamdan « appartient à la minorité alaouite, tout comme l'ancien dictateur Bachar el-Assad ». « Trois mois après sa chute, la population alaouite a été victime de massacres », rappelle Die Welt. Le père de famille raconte : « ils ont pillé notre maison, volé nos voitures, enlevé et assassiné des voisins ». Aujourd'hui, poursuit le journal, « un retour est encore hors de question. De nouvelles atrocités font quotidiennement la Une des journaux ». « J'ai entendu dire que l'Allemagne veut renvoyer les réfugiés syriens », s'étonne Bilal, le fils, qui s'exclame : « Chers compatriotes, ne revenez pas en Syrie, ce n'est pas un pays sûr ».  Épais brouillard La défense de l'environnement et la COP de Belém au Brésil, font la Une du journal El Païs. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré à Belém : « le changement climatique a fait plus de 20 000 victimes en Espagne, en cinq ans ». « Il a notamment évoqué les pluies torrentielles dévastatrices qui ont fait 229 morts à Valence, en Espagne, et les vagues de chaleur incessantes », poursuit El Païs. Mais Pedro Sanchez se veut optimiste et fait une promesse « à ceux qui croient en la science, vous pouvez compter sur l'Espagne ». Pendant ce temps, loin du Brésil, l'Inde tente de s'organiser face aux incessantes vagues de pollution. L'Hindustan Times publie aujourd'hui « le palmarès des dix villes indiennes présentant la plus mauvaise qualité de l'air ». « Un épais brouillard persiste sur plusieurs régions du nord de l'Inde, notamment la capitale New Delhi », explique le journal. « Les experts en santé continuent d'exhorter les habitants, et notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes respiratoires, à limiter leur exposition au soleil » susceptible d'aggraver les conséquences pour leur santé. Une simple mise en garde face à un phénomène immaîtrisable.

Cultures monde
En Syrie, faire émerger la parole après l'horreur carcérale

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 23:36


durée : 00:23:36 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - À l'image de la prison de Saydnaya, symbole de la terreur du régime baasiste, la chute de Bachar el-Assad a révélé au grand jour un système carcéral concentrationnaire inhumain en Syrie. Dans son dernier ouvrage, Arthur Sarradin a recueilli la parole d'anciens détenus. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France

Cultures monde
Retour de Syrie // Table-ronde - La chute d'El-Fasher : un tournant dans la guerre au Soudan ?

Cultures monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 58:31


durée : 00:58:31 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Comme chaque vendredi, une émission d'actualité en deux parties : retour de terrain avec Arthur Sarradin qui rentre de Syrie, puis table-ronde sur le Soudan où la prise d'El Fasher, la capitale du Darfour, par les paramilitaires, marque une étape dans la guerre qui dure depuis 2023. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France; Tristan Coloma réalisateur de films, collaborateur pour le Monde diplomatique et chercheur indépendant notamment pour l'IFRI; Clément Deshayes anthropologue, chercheur à l'institut de recherche pour le développement (IRD), laboratoire Prodig

Les colères du monde
Journal 07/11/2025

Les colères du monde

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025


Le Conseil de sécurité des Nations unies a adopté une résolution levant les sanctions contre le président syrien Ahmed al-Sharaa et le ministre de l'Intérieur Anas Khattab. Quatorze membres ont voté pour et un seul, la Chine, s'est abstenu. Le texte, présenté par les États-Unis, marque une évolution majeure dans la politique internationale envers la Syrie.

Kan en Français
Vers une normalisation Israël–Syrie ? Les États-Unis s'en mêlent !

Kan en Français

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 8:24


Alors que Washington déploie ses troupes en Syrie, un objectif caché semble émerger : favoriser une rapprochement sécuritaire entre Jérusalem et Damas.Dans le même temps, Tsahal frappe fort au sud-Liban contre le Hezbollah.Où va la région ? Que se trame réellement ?

L’Heure du Monde
Financement du terrorisme : le cimentier Lafarge face à la justice [REDIFF]

L’Heure du Monde

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 17:18


Le procès du groupe Lafarge et de huit anciens responsables, soupçonnés d'avoir payé des groupes jihadistes, dont le groupe Etat islamique, en Syrie jusqu'en 2014 dans le but d'y maintenir l'activité d'une cimenterie, s'est ouvert mardi 4 novembre 2025, à Paris. La société et les anciens cadres doivent comparaître devant le tribunal correctionnel jusqu'au 16 décembre pour financement d'entreprises terroristes, et pour certains aussi pour non-respect de sanctions financières internationales.Comment l'entreprise en est-elle arrivée à collaborer avec Daech ? Sous quelle forme a-t-elle financé l'organisation terroriste ? Ce procès peut-il aboutir à une condamnation ? Pour bien comprendre cette affaire tentaculaire, nous vous proposons de réécouter ce dialogue enregistré avec le journaliste du Monde Christophe Ayad, en novembre 2022. À l'époque, Lafarge venait de plaider coupable aux Etats-Unis et de payer 778 millions de dollars pour éviter un procès, dans le volet judiciaire américain. Dans cet épisode, Christophe Ayad, spécialiste du terrorisme, nous explique de quelle manière Lafarge a aidé différents groupes terroristes en Syrie pour y maintenir son activité.Un épisode de Madjid Bennaceur. Réalisation : Quentin Tenaud. Musique du générique : Amandine Robillard. Présentation et rédaction en chef : Jean-Guillaume Santi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Décryptage
L'enfer dans les prisons d'Assad

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 19:30


Pendant plus de 50 ans, le clan Assad a fait de la Syrie un État carcéral. On pouvait se retrouver en prison pour un mot de trop, pour un homonyme, pour une jolie voiture ou une avance déclinée. Certaines de ces prisons étaient de véritables abattoirs humains où la torture était pratiquée sur les hommes, les femmes et même les enfants. Le 8 décembre 2024, le jour de la chute et de la fuite de Bachar el-Assad, Arthur Sarradin s'est rendu sur place. Avec notre invité :  Arthur Sarradin, journaliste, auteur de «Le Nom des ombres. Sortir de l'enfer concentrationnaire syrien», éditions du Seuil.  

Dutrizac de 6 à 9
«Ça devient complètement insolent! En termes de fortune, Elon Musk serait le 50e plus grand pays au monde», dit Loïc Tassé

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 7:23


C'est aujourd'hui que les actionnaires de Tesla décident s'ils vont payer Elon Musk 871 milliards de dollars Mamdani Les États-Unis installent une base militaire en Syrie près de Damas Les aéroports américains commencent à fermer Nancy Pelosi, 85 ans, ne se représentera pas aux prochaines élections Discussion internationale avec Loïc Tassé, spécialiste en politique internationale. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Tout un monde - La 1ere
Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:21


(00:00:44) Les Démocrates américains ont retrouvé des raisons d'espérer (00:07:08) Lafarge en Syrie: le pari trop risqué d'une entreprise en zone de conflit (00:12:59) Que change la grande victoire diplomatique du Maroc au Sahara occidental?

Les matins
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Les matins

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Le journal de 8H00
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Le journal de 8H00

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Les journaux de France Culture
Le procès du cimentier Lafarge pour financement du terrorisme s'ouvre à Paris

Les journaux de France Culture

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 15:18


durée : 00:15:18 - Journal de 8 h - Le cimentier Lafarge, accusé d'avoir payé des groupes jihadistes pour maintenir un site en activité en Syrie, est jugé pour financement du terrorisme. Le procès s'ouvre ce mardi à Paris.

Les interviews d'Inter
Procès de Lafarge pour financement du terrorisme : l'association Sherpa, partie civile, salue une audience "historique"

Les interviews d'Inter

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 6:42


durée : 00:06:42 - L'invité de 6h20 - par : Mathilde MUNOS - Anna Kiefer de l'association Sherpa, dont l'objet est de protéger et de défendre les populations victimes de crimes économiques, salue le caractère "historique" de l'ouverture du procès Lafarge, accusé d'avoir financé des groupes djihadistes pour maintenir son activité en Syrie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Les lectures de Mediapart

Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le cimentier est jugé à partir du mardi 4 novembre, à Paris, pour avoir financé en connaissance de cause des groupes terroristes en Syrie, entre 2012 et 2014. Plusieurs anciens dirigeants, dont le PDG Bruno Lafont, sont également sur le banc des prévenus de ce procès de la cupidité d'entreprise. Un article de Fabrice Arfi, publié le 3 novembre 2025, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les histoires de 28 Minutes
Le cimentier Lafarge en procès / Le commerce en ligne hors de contrôle ?

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 45:36


L'émission 28 minutes du 04/11/2025 Financement du terrorisme islamiste en Syrie : le procès Lafarge, un procès historique ?Mardi 4 novembre, devant le tribunal correctionnel de Paris, s'est ouvert le procès du cimentier Lafarge, après huit ans et demi d'enquête. Le groupe français est accusé d'avoir versé plusieurs millions d'euros à des groupes djihadistes, dont l'État islamique, entre 2013 et 2014, afin de maintenir l'activité d'une de ses cimenteries à Jalabiya, au nord de la Syrie. Neuf prévenus se trouvent sur le banc des accusés, dont des anciens cadres du groupe, des intermédiaires syriens, ainsi que la société Lafarge elle-même. Ils sont poursuivis pour “financement du terrorisme” et pour certains, “non-respect de sanctions financières internationales”. Pour comprendre cette affaire, nous recevons Marie-Christine Tabet et Christophe Dubois, auteurs de l'enquête “La part du diable. Le pacte secret entre Lafarge et Daech”, publié aux éditions Stock en 2025. Poupées sexuelles sur Shein : les plateformes de e-commerce sont-elles hors de contrôle ?À quelques jours de l'ouverture de son espace au BHV, à Paris, l'entreprise de e-commerce chinoise Shein a été signalée à la justice par la DGCCRF pour la vente de “poupées sexuelles d'apparence enfantine” sur le site du groupe. L'entreprise assure avoir depuis retiré tous les produits en question de sa plateforme. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, l'a menacée d'interdiction en France en cas de récidive. Ce n'est pas la première fois qu'un géant chinois du e-commerce est dans le collimateur des autorités françaises ou européennes. En juillet dernier, la Commission européenne accusait le site de commerce en ligne Temu de violer sa législation sur les services numériques (DSA) notamment à cause de l'absence de contrôle sur les produits proposés. Fin avril, le gouvernement présentait un plan d'action pour réguler et sécuriser le commerce en ligne, avec le projet de tripler les contrôles douaniers et de mettre en place un prélèvement forfaitaire sur chaque colis importé.Enfin, Xavier Mauduit s'intéresse à la remise du prix Goncourt aujourd'hui et nous parle des prix littéraires. Marie Bonnisseau nous emmène au Japon où un retraité  a utilisé une cabine téléphonique pour faire le deuil de son cousin. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 04 novembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

La question info
Pourquoi le cimentier français Lafarge est jugé pour financement du terrorisme?

La question info

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 3:00


C'est une première historique en France. Depuis le mardi 4 novembre, une grande entreprise est jugée pour financement du terrorisme. Le cimentier Lafarge est soupçonné d'avoir financé l'Etat Islamique en Syrie. Les faits remonteraient à 2013. Qu'est-il reproché à Lafarge? On pose la question à Paul Conge, journaliste au service police-justice de BFMTV.

Dans la presse
Le procès historique des "sombres compromis de Lafarge avec les djihadistes en Syrie"

Dans la presse

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 5:21


À la Une de la presse ce mardi 4 novembre, l'ouverture du procès historique contre Lafarge, accusé d'avoir financé l'organisation État Islamique en Syrie pour faire tourner sa cimenterie. 

Les enjeux internationaux
Parler après l'enfer : l'écho des prisons d'Assad dans la Syrie d'aujourd'hui

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 12:19


durée : 00:12:19 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En Syrie, le régime des Assad a bâti une véritable économie de la terreur, autour d'un réseau de prisons où l'on effaçait les noms où la rumeur valait condamnation. Alors que le pays tente d'émerger du silence, comment renouer avec une parole collective après tant d'années de peur ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Arthur Sarradin correspondant pour Radio France

Vandaag
Luisterverhaal op zondag: Na twaalf jaar verhuisde Ahmad al Hosain terug naar Syrië

Vandaag

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 23:07


Na de val van Assad wilde schrijver en hoogleraar Ahmad al Hosain terug naar Syrië, ook al bleef zijn gezin in Nederland. Deze zomer zag zijn dochter (18) hoe het voor hem is weer daar te zijn.Gast: Lize GeurtsStem & montage: Jan Paul de BondtRedactie: Rogier van 't HekCoördinatie: Belle BraakhekkeHeb je vragen, suggesties of ideeën over onze journalistiek? Mail dan naar onze redactie via podcast@nrc.nlZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Revue de presse française
À la Une: «De la Tyrannie en Amérique»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:52


« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016  analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.

Le magazine de la rédaction
Syrie : sur la trace des passeurs d'antiquités

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 58:28


durée : 00:58:28 - Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Des décennies de dictature, puis la guerre, puis Daech, ont mis à sac le patrimoine archéologique syrien. Mais depuis la chute d'Assad, les pillages continuent : trafics, fouilles clandestines et marchés parallèles menacent encore les derniers témoins d'une civilisation millénaire. - réalisation : Alison Vicrobeck - invités : Sunna Altnoder Chef de l'Unité "Patrimoine mobilier et Musées" à l'Unesco

Reportage International
Syrie: le camp de jihadistes de Harem, un «mini-califat avec son propre émir, Omar Omsen»

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 4:59


Idleb, dans le nord du pays, théâtre la semaine dernière de violents affrontements entre l'armée syrienne et des combattants jihadistes étrangers, français notamment, retranchés à l'intérieur d'un camp, celui de Harem. Tensions qui illustrent le défi sécuritaire auquel sont confrontées les nouvelles autorités de Damas. Celui qui le dirige, une figure bien connue du jihadisme, Omar Omsen. Notre correspondante dans la région s'est rendue dans ce camp et l'a rencontré. On a commencé par prendre contact par Telegram avec Omar Omsen, le jour de l'assaut des forces gouvernementales syriennes, il nous a donné son feu vert. Donc, on a pris la route, direction Harem, au nord-ouest de la Syrie, où se trouve donc ce camp de jihadistes français. Et donc, vous tombez au bout d'une petite route sur les hauteurs d'une colline, sur ce camp adossé au mur qui sépare la Syrie de la Turquie. C'est un camp complètement enclavé où vivent depuis 2017 environ 70 Français – hommes, femmes et enfants –, le tout en quasi-autarcie, selon leurs propres lois, les lois de la charia, qu'ils appliquent de la manière la plus fondamentale. C'est une sorte de mini-califat, avec son propre émir, Omar Omsen donc, qui exerce une influence assez importante sur ses membres. Personne n'est autorisé à sortir. Les occupants peuvent aller faire quelques courses, mais ça se limite à ça. À l'intérieur, quand on rentre, c'est assez surprenant, ça ressemble plus à un petit village, voire un centre de vacances avec une mosquée, une école, de grands arbres et un terrain de football pour les enfants.  C'est donc ici autour de ce camp que des affrontements ont éclaté la semaine dernière entre jihadistes et forces gouvernementales. Que leur reprochent-elles ?  Les affrontements ont été assez violents avec l'intervention même de combattants ouzbeks qui sont venus prêter main forte aux jihadistes français. Les destructions sur place sont significatives. Dès qu'on arrive, on voit les lance-roquettes qui ont perforé le mur d'enceinte. Il y a partout des impacts de balles, au sol, des mines antichars disposées à l'entrée. On a rencontré cette Française qui nous a dit avoir très peur : « Vers 22h00, on était chez nous, on a commencé à entendre des tirs. Et les tirs sont devenus de plus en plus forts. On savait que c'étaient des armes lourdes et après, moi, j'ai trois filles, on s'est mises au sol tout simplement pour se protéger. » Donc, lors de cet assaut, c'est bien Omar Omsen lui-même qui était visé. Une source au sein du ministère de l'Intérieur nous a affirmé qu'ils étaient venus pour l'arrêter, lui, suite notamment à de nombreux crimes. Plus récemment, une mère a déposé plainte pour maltraitance et violence envers sa fille de 11 ans, évoquant également un mariage forcé. À lire aussiSyrie : le gouvernement conclut un accord avec les derniers jihadistes français retranchés dans un camp Que faut-il retenir de ce personnage, Omar Omsen, une figure du jihadisme considéré comme l'un des, si ce n'est « le » principal recruteur de combattants français en Syrie ? On parle d'environ 100 à 200 départs depuis 2012. Une enquête de nos confrères de Libération a d'ailleurs montré récemment que six Français ont été arrêtés par le Parquet national antiterroriste depuis décembre 2024 et la chute du régime de Bachar el-Assad. Pour retracer rapidement le parcours d'Omar Omsen, c'est un Franco-Sénégalais né à Nice. Il est parti en Syrie en 2013 pour combattre le régime de Bachar el-Assad. Il a fait rapidement allégeance au Front al-Nosra, donc la branche syrienne d'al-Qaïda, ce qui lui a valu d'être mis sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice française. Les États-Unis l'ont également qualifié de terroriste international en 2016.  Vous l'avez donc rencontré, il vous a parlé, longuement, et manifestement assez librement. Nous avons fait le choix, ici, à RFI, de ne pas diffuser les propos d'un homme recherché pour terrorisme et qui n'hésite pas à utiliser les médias comme un levier de communication. Ce n'est pas la première fois à vrai dire qu'Omar Omsen donne des interviews. Il a l'habitude de recevoir des journalistes, mais c'est vrai que d'ordinaire, il refuse d'être enregistré. Cette fois-ci, nous avons pu garder notre micro ouvert tout le long de l'interview. Alors, on peut penser qu'il avait envie de se servir de cette interview pour rectifier un moment de tension avec les autorités. Il a assuré plusieurs fois pendant notre entretien qu'il répondait désormais aux ordres du gouvernement syrien, alors que jusqu'ici, il tenait plutôt un discours contestataire. On peut aussi imaginer d'une manière assez égotique qu'il aime se donner de l'importance et qu'il avait envie de faire passer un message à la France.  La France, c'est toujours « la » cible privilégiée d'Omar Omsen.  Il affirme cette fois-ci que ce sont les autorités françaises qui ont fait pression sur le gouvernement syrien pour l'arrêter. Ce qui est évidemment une simple accusation, rien ne permet pour le moment de le confirmer. Il affirme que son groupe dérange, car il prétend faire venir des Français encore aujourd'hui en Syrie. Cela, il nous l'explique, il dit que des Français le contactent sur Telegram, il leur explique, il leur donne des indications pour les faire venir jusqu'à son camp. Et malgré l'accord de cessez-le-feu qui a été signé, il refuse toujours d'en sortir. Cela fait plus de trois ans. Il craint d'être extradé vers la France, de prendre 22 ans de prison ferme. C'est pour cela qu'il assure qu'il ne se rendra jamais.  À lire aussiSyrie : plus de 200 Français liés à l'EI toujours dans l'attente d'une solution

Le magazine de la rédaction
Le patrimoine culturel syrien en péril

Le magazine de la rédaction

Play Episode Listen Later Oct 27, 2025 5:12


durée : 00:05:12 - Le Grand Reportage - par : Aurélie Kieffer - Avant 2011, la Syrie attirait des millions de touristes grâce à son riche patrimoine et à ses sites archéologiques classés à l'Unesco. Depuis la guerre, nombre d'entre eux ont été détruits, bombardés ou pillés, devenant les cibles du trafic d'antiquités. - réalisation : Alison Vicrobeck

Reportage International
Autriche: à Vienne, des dîners pour lutter contre la polarisation

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 25, 2025 2:39


En Autriche, une initiative qui entend favoriser le vivre ensemble. Alors que nos sociétés semblent de plus en plus polarisées, l'association « L'Autriche des tables rondes et carrées » organise des dîners dans l'espace public pour faire se rencontrer des gens d'horizons sociaux, culturels et politiques différents.  De notre correspondante à Vienne, C'est dans une jolie rue piétonne du VIIe arrondissement que le dîner, organisé par l'association « L'Autriche des tables rondes et carrées », se tient ce soir, mais les lieux varient selon les partenariats noués par l'ONG. Le concept est simple : chaque invité doit amener une personne très différente de lui, qu'il s'agisse d'âge, de confession, d'opinion politique, de classe sociale ou d'orientation sexuelle. Parmi la vingtaine de convives, Edith, 45 ans, venue avec une enseignante allemande plus âgée qu'elle, est ravie de cette expérience qui la sort du quotidien : « Il y a trente ans, quand on allait au café, on y rencontrait toute sorte de personnes, des gens différents. Aujourd'hui, je vais au café quand j'ai rendez-vous avec quelqu'un. Il n'y a plus autant d'espaces publics où l'on peut aller pour simplement passer du temps et engager des conversations. Et depuis le coronavirus, je trouve que les gens ne sortent plus. » Dépasser les clivages politiques et identitaire Sur la table, les plats et les verres se vident, pendant que des musiciens indiens chantent et dansent. Et peu à peu, des conversations se nouent. Daniel a osé faire le premier pas. Ce jeune enseignant de 24 ans habite la rue et a décidé au dernier moment, intrigué, de se joindre à la tablée. Geste qu'il ne regrette pas, car ce genre d'échange est rare, selon lui, dans une Autriche où le débat politique polarise : « Un de mes élèves m'a demandé : "d'où est-ce que je viens, moi, monsieur ? Ma mère vient de Palestine, mon père de Syrie et je vis à Vienne depuis l'âge de deux ans." Je lui ai alors répondu : "Pour moi, tu es Viennois, comme moi", car Vienne n'est pas une mais multiple. Mais c'est quelque chose qu'on oublie très facilement. Je remarque aussi dans la salle des professeurs à quel point les opinions sont polarisées. On a besoin de discuter en mettant l'accent sur des choses positives et ne pas toujours parler de politique. On y vient tôt ou tard. Mais quand on comprend d'abord les gens et leur histoire, on ne peut pas être trop en colère. »  Des moments de partage La participation à ces dîners est gratuite. Depuis le lancement de l'initiative, il y a six mois, 39 dîners rassemblant près de 2 000 personnes ont eu lieu, et chaque fois, selon l'organisatrice Katharina Jeschke, l'ambiance est à l'écoute et au partage, loin du ton conflictuel souvent observé sur les réseaux sociaux : « La dernière fois, il y avait une institutrice à notre table. Elle était venue avec son mari et nous avons tous pensé : "Bon, ce n'est pas vraiment quelqu'un de si différent". Mais elle nous a répondu qu'il travaillait dans la police et qu'elle voulait qu'un policier découvre ce projet. Il y avait aussi avec nous un sauveteur originaire de Jordanie et deux personnes seules vivant dans des logements sociaux. C'est exactement ça notre but : créer des zones de rencontres où je peux sortir de ma réalité, car sinon je crois que le monde entier fonctionne comme chez moi. » L'association compte organiser davantage de dîners à l'avenir, y compris dans les autres régions autrichiennes.

Reportage International
Au Nord-Est syrien, la sécheresse pourrait provoquer une pénurie de pain

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 24, 2025 3:07


En Syrie, les agriculteurs du nord-est du pays ont été confrontés cet été à un nouvel épisode de sécheresse dramatique, notamment pour les récoltes de blé, une ressource pourtant indispensable à la population dont le pain représente la base de l'alimentation. La situation suscite l'inquiétude quant à la capacité de l'administration autonome du nord-est syrien (AANES) – l'entité politique dominée par les Kurdes en charge de la région – à poursuivre la distribution de pains subventionnés, à la base du contrat social du Rojava.  De notre correspondant de retour de Qamishli, Le long de la route défoncée qui relie Raqqa à Hassaké, longtemps considérée comme le grenier à blé de la Syrie, les propriétés agricoles autrefois florissantes sont difficiles à deviner dans la poussière. La Syrie a été confrontée cet été à la pire sécheresse depuis 36 ans. « La saison est très mauvaise, le climat est trop sec et il fait trop chaud. Et l'hiver dernier, il n'a pas plu, donc il n'y a plus d'eau dans les puits. » D'un ample geste de la main, Oum Raly embrasse son domaine : là le coton, ici les blés… Mais il n'y a pas grand-chose à voir : la surface cultivée s'est réduite à peau de chagrin. Ici, il faut désormais creuser à plus de 300 mètres pour dénicher un peu d'eau : « Avant, nous pompions l'eau grâce à des moteurs, mais le diesel est devenu trop cher. Alors, nous nous sommes endettés pour les remplacer par des panneaux solaires. Ici, chaque famille envoie un fils travailler en Allemagne ou en Turquie et ils renvoient de l'argent tous les ans. D'ici deux ans, peut-être que nous aurons remboursé nos dettes. » À écouter aussiSyrie: la sécheresse et le manque d'eau, un défi de plus pour la population et le nouveau pouvoir D'autres n'ont pas cette possibilité. Plus loin, sur la route, une femme, arrosoir à la main, le dos courbé, humecte péniblement son champ dont le sol est nervuré de larges crevasses : « Nous n'avons fait aucun profit cette saison, il a fallu que nous vendions tous nos moutons pour financer l'agriculture. Mais c'est un échec, nous n'avons rien gagné grâce à la terre. Si nous pouvions, nous partirions, mais pour aller où ? » Le blé, une ressource en chute libre Le Programme alimentaire mondial évalue une baisse de 40% de la production de blé en Syrie, une chute libre surveillée de près par les autorités kurdes. À Qamishli, Noursheen administre l'une des nombreuses boulangeries étatiques du nord-est syrien, véritable usine à pain : « Nous sommes confrontés à une crise du blé et de l'eau. Nous recevons encore de la farine et nous pouvons faire du pain tous les jours. Mais les quantités sont limitées et nous devons puiser dans les stocks des années précédentes, la qualité du pain s'en ressent. » Dans son dos, les galettes fumantes défilent sur un tapis, elles seront vendues à prix réduit à la population. Le pain est largement subventionné par les autorités kurdes en prise avec le pouvoir de Damas, une autre source d'inquiétude pour cet ouvrier : « Avec l'ancien régime, nous pouvions encore échanger du blé contre du pétrole. Mais là, le gouvernement de transition a coupé les routes et isole certaines régions kurdes, ils veulent mettre la pression sur l'administration autonome, et ça affecte la production de pain ! » À écouter aussiSyrie: la région de Deraa frappée par une pénurie d'eau sans précédent Avec ces contraintes politiques et climatiques, le prix du pain a doublé en quelques mois. De 1 500 livres syriennes le sac, il se vend désormais 3 000, soit un peu plus d'un dollar. Pour les habitants des quartiers modestes de Qamishli, comme Hamid, cette hausse des prix est alarmante : « Notre peuple est pauvre ! Il faudrait que l'administration fournisse le carburant et le pain sans chercher à faire de profit pour le soutenir. » Alors que se négocient âprement les conditions de la réunification du pays, les autorités du nord-est syrien sont vigilantes à préserver les bases du contrat social, et à ne pas laisser s'installer un climat de défiance.

Un air d'amérique
Syrie : un camp de djihadistes français encerclé par les forces gouvernementales du pays

Un air d'amérique

Play Episode Listen Later Oct 23, 2025 1:30


Un camp de djihadistes français encerclé depuis le mercredi 22 octobre 2025 par les forces gouvernementales syriennes. Le camp se situe près de la frontière turque et il est encerclé parce que le chef de ces djihadistes refuse de se livrer aux autorités. Il est accusé d'avoir enlevé une fillette. Écoutez RTL autour du monde du 23 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Tout un monde - La 1ere
Comment reconstruire un pays brisé par la guerre comme la Syrie?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 20:49


(00:00:32) Comment reconstruire un pays brisé par la guerre comme la Syrie? (00:08:55) Quand la Syrie remet ses trains sur les rails (00:13:30) Y a-t-il une vie politique après la prison?

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens   Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ?   Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara.    Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad   Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ?    Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou.     RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition   Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ?   Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.

IISMM
Le rayonnement de la Syrie médiévale

IISMM

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 87:54


Le rayonnement de la Syrie médiévale - Épisode 1 Conférence publique du 9 octobre 2025 Mathilde Boudier (Université Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, Orient & Méditerranée) Gregory Vandamme (FNRS, UCLouvain). Modération : Philippe Pétriat, Directeur de l'IISMM (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) Dans cette conférence, Mathilde Boudier dessine le paysage politique, religieux et culturel de la Syrie depuis la fin de l'époque byzantine et le début de la dynastie omeyyade jusqu'à la fin de l'époque abbasside. Elle explique en particulier l'évolution religieuse (diversité de la présence chrétienne, islamisation très progressive) et linguistique (plurilinguisme et arabisation) de la Syrie. Dans le cadre de ces transformations, Damas devient une métropole renommée qui attire savants et intellectuel aux XIIe et XIIIe siècles. Grégroy Vandamme nous présente l'un des plus célèbres d'entre eux, Ibn ʿArabī, qui s'installe à Damas en 1223 après une vie de pérégrinations. À travers lui, il explique le rôle intellectuel du soufisme et les débats qu'il suscite parmi les savants damascènes. Programmation : Sophie Bilardello (CNRS, IISMM)

Livre international
«Le Proche-Orient, miroir du monde», de Ziad Majed

Livre international

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 19:12


Les bouleversements du Proche-Orient, de la Palestine à l'Iran en passant par le Liban, le Yémen ou la Jordanie, ne datent pas d'hier. Mais ils semblent ces dernières années s'accélérer. Ziad Majed retrace dans son nouvel ouvrage un siècle de luttes, d'ingérences et de reconfigurations, et fait découvrir l'histoire contemporaine d'un Proche-Orient plus que jamais miroir du monde. Entretien avec ce politiste franco-libanais et professeur à l'Université américaine de Paris où il dirige le programme des études du Moyen-Orient.  Le Proche-Orient, miroir du monde. Comprendre le basculement en cours, de Ziad Majed ; 360 pages, paru aux éditions La Découverte le 9 octobre 2025.  À lire aussiCe que le 7 octobre 2023 a changé

Les histoires de 28 Minutes
Benyamin Nétanyahou, retraites, sécurité routière… : Le Club international

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 46:15


L'émission 28 minutes du 18/10/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Arancha González, doyenne de l'École des affaires internationales de Sciences Po, Meriem Amellal, journaliste à France 24, spécialiste du Moyen-Orient, Benjamin Luis, correspondant en France pour la télévision suisse RTS et la dessinatrice de presse Dorthe Landschulz. Israël : Benyamin Nétanyahou, l'éternel phénix ?Benyamin Nétanyahou semblait sur la sellette face à une impopularité record et des procès pour corruption. Le "Plan Trump" pour Gaza lui a permis de remonter dans les sondages. Côté judiciaire, l'idée d'une grâce semble se frayer un chemin. Benyamin Nétanyahou, indéboulonnable ? Réforme des retraites suspendue : folie économique ou stabilité ?Pour éviter la censure, le gouvernement Lecornu II a accepté de suspendre la réforme des retraites. Bien qu'elle ait un coût pour les dépenses publiques, la suspension a provoqué une baisse des taux d'intérêts. Suspendre la réforme des retraites, gage de stabilité ou gouffre financier ?Nous recevons Édouard Élias, photoreporter, qui présente son exposition "Syrie, Année 0". Il retrace le parcours d'un pays en pleine renaissance depuis la chute de Bachar al-Assad.Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos chers voisins finlandais, qui célèbrent une année sans mort sur la route à Helsinki, grâce à une politique de sécurité routière dissuasive. Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Laeticia James, procureure générale de l'État de New York qui doit faire face au courroux de Donald Trump après l'avoir poursuivi l'année dernière. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télé britannique, où l'annulation du procès de deux espions britanniques passés sous le giron chinois suscite l'émoi et éclabousse le premier ministre. Natacha Triou médite sur le renouveau de la mode enfantine chez les adultes : peluches accrochées au sac, look d'écolières à l'anglaise et babies au pied … Un repli vers l'enfance, symptôme d'un monde trop anxiogène ?28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 18 octobre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

ActuElles
En Syrie, le témoignage des femmes victimes du régime Assad

ActuElles

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 12:34


En Syrie, les journalistes de France 24 sont allées à la rencontre de plusieurs femmes victimes de violences sexuelles systémiques sous le régime de Bachar Al-Assad. Asma, Yasmine et Houda se sont confiées sur les viols qu'elles ont subi en prison.

Reporters
Le viol, arme de guerre de Bachar al-Assad

Reporters

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 27:25


À partir de 2011, le peuple syrien conteste le régime de Bachar al-Assad. Des milliers d'hommes, de femmes et d'enfants sont arrêtés arbitrairement à travers le pays. Le viol et les violences sexuelles sont alors utilisés comme armes de guerre, sans distinction d'âge ni de sexe. Dans ce documentaire exceptionnel, Asma, Yasmine et Houda ont accepté de confier leur histoire aux journalistes de France 24 Dana Alboz et Assiya Hamza. Elles se sont rendues en Turquie et en Syrie pour rencontrer ces "survivantes". 

24H Pujadas - Les partis pris
Les Partis Pris : "E. Macron, les leçons d'une semaine folle ”, “En avion, désormais tout se paye ” et “Assad, l'étrange nouvelle vie d'un dictateur ”

24H Pujadas - Les partis pris

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 16:21


Comment se sent Emmanuel Macron après cette semaine agitée ? Ruth Elkrief, affirme que finalement, aujourd'hui, il y a la prise de conscience que c'est un président qui ne peut plus faire la même chose, qui ne peut plus être le même président, qu'un président n'est qu'une majorité, relative ou même absolue. Et pour conclure, elle ne pense pas que la crise soit réglée. La compagnie canadienne WestJet introduit une option payante que Pascal Perri n'a pas pensé lui-même, celle d'une inclinaison du siège passager. Pour lui, ce n'est pas très étonnant, parce que c'est le modèle du low cost qui est poussé à l'extrême. Le président syrien Bachar al-Assad a trouvé refuge à Moscou, selon les médias russes. Pour Dominique Moïsi, le plus important, c'est que Vladimir Poutine a invité son successeur. Il demande le retour de Bachar al-Assad en Syrie afin qu'il soit jugé par le peuple syrien. Il est peu probable que Poutine réponde de manière favorable à la demande du président syrien Ahmed al-Charaa. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Traque
[INÉDIT] Mohammed Merah, le terroriste au scooter : des voyages à la rencontre des “frères” (1/4)

La Traque

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 21:28


Plongez dans la traque de Mohammed Merah, l'homme derrière une série d'attentats qui ont bouleversé la France en 2012. Jeune délinquant radicalisé, il bascule dans une spirale de violence qui va le mener jusqu'à commettre l'irréparable. Assassinat de militaires, attaque d'une école juive, meurtres d'enfants… L'onde de choc est immense. Pendant plusieurs jours, une chasse à l'homme se déploie à Toulouse et Montauban. Entre la peur, la sidération et la détermination des forces de l'ordre, se dessine le portrait d'un individu insaisissable, qui choisit la violence comme ultime langage. Les voyages à la rencontre des “frères” Mohammed Merah, enfant violent et livré à lui-même, grandit dans un climat familial explosif avant de sombrer dans la délinquance. Après plusieurs séjours en prison, il se radicalise, fasciné par son frère Abdelkader et par le djihad. Entre 2010 et 2011, il voyage en Algérie, en Syrie et jusqu'en Afghanistan, espérant rejoindre les talibans. Surveillé par les services français, il parvient pourtant à disparaître des radars. Quelques mois plus tard, son nom marquera l'une des plus sombres affaires terroristes de France. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : ⁠[INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : génération No Future (1/4)⁠⁠ ⁠⁠[INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : un coup de maître (2/4)⁠⁠ ⁠⁠[INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : la fuite en Espagne (3/4)⁠⁠ ⁠⁠[INÉDIT] Gilles Bertin, un punk en cavale : se rendre pour en finir (4/4) Crédits : Production : Bababam  Textes : Lola Berthet Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

Business of Bouffe
Entrez Plat Dessert #5 - Les Cuistots Migrateurs | L'intégration par le goût

Business of Bouffe

Play Episode Listen Later Oct 12, 2025 24:48


C'est le grand retour d'Entrez ! Plat, Dessert !Pour démarrer cette nouvelle saison, notre journaliste Audrey Largouët part à Montreuil, dans les cuisines d'un traiteur pas comme les autres : Les Cuistots Migrateurs, fondé par Louis Jacquot. Ici, les gastronomies du monde se croisent et s'enrichissent, grâce à des chefs réfugiés venus de Syrie, du Népal, du Bangladesh ou du Sénégal. Un épisode qui mêle cuisine, engagement et humanité — et qui prouve qu'en cuisine, l'intégration passe d'abord par le goût.Cette série audio est réalisée en collaboration avec Eureden Foodservice et produite par Lacmé.Journaliste : Audrey Largouët ; Réalisateur : Benjamin Macé ; Productrice : Alice Deroide ; Vidéaste ; Edouard Jacques Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Reportage International
Syrie: les mines menacent le retour des déplacés à Deir Ezzor

Reportage International

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 3:10


Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents.  De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « ​​​​​​​Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « ​​​​​​​On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « ​​​​​​​Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.

De Dag
#1966 - Angst onder asielzoekers na rellen en protesten

De Dag

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 20:08


Veel asielzoekers voelen zich onveilig sinds de rechtsextremistische rellen in Den Haag, een dreigende bestorming van een azc in Den Bosch en de soms grimmige protesten bij asielzoekerscentra van de afgelopen weken. In deze podcast bezoekt Elisabeth de 46-jarige Yousef uit Syrie, die op een azc in Winterswijk woont, en de 25-jarige Irakees Dawood in Arnhem.  De angst is groot, vertelt Yousef. Bewoners van het azc durven niet meer alleen het centrum van Winterswijk in uit angst voor problemen. Hij is bang om in elkaar geslagen te worden of erger: gedood. Ook Dawood herkent die gevoelens, onder asielzoekers wordt er veel over gesproken. In een enquête van vluchtelingenwerk zei 70% van de respondenten bang of heel bang te zijn.  Het COA zegt in een reactie dat de protesten zich veelal richten op nieuwe azc's. De ervaring van het COA is dat de weerstand sterk afneemt als een azc er langer is en de opvang goed gaat. Als er zorgen over de veiligheid zijn is er beveiliging op COA-locaties, voorlichting voor azc-bewoners en zijn er vertrouwenspersonen. Reageren? Mail dedag@nos.nl Presentatie: Elisabeth Steinz Montage: Marco Geijtenbeek Redactie: Ulrike Nagel en Judith van de Hulsbeek

Invité Afrique
Succession à la tête de l'Unesco: «Je suis candidat de toutes les nations», affirme le Congolais Firmin Édouard Matoko

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 11:07


« Je suis un homme du sérail, mais pas un apparatchik », affirme le Congolais de Brazzaville, Firmin Édouard Matoko, qui est haut fonctionnaire à l'Unesco depuis trente ans et qui brigue lundi prochain la succession de la Française Audrey Azoulay au poste de directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'ducation, la science et la culture. RFI a également sollicité une interview auprès de l'autre candidat, l'ancien ministre égyptien de la Culture, Khaled El-Enany, qui, pour l'instant, n'a pas donné suite à notre requête. De passage à Paris, Firmin Édouard Matoko répond à Christophe Boisbouvier.  RFI : Quelle est la vision de l'Unesco que vous porterez si vous êtes élu ? Firmin Édouard Matoko : Alors, moi je pense que ce qu'il faut apporter comme réponse, c'est très vite des solutions pragmatiques à ce qui est reproché au système des Nations unies, son inefficacité, son extrême bureaucratisation et son extrême politisation. Alors, il n'y a pas assez d'opérations à vos yeux, vous voulez dire que, par exemple, l'opération de réhabilitation de Mossoul au nord de l'Irak par madame Audrey Azoulay, c'est bien, mais ce n'est pas suffisant ? Non, c'est une opération d'ailleurs qui restera, je pense, dans les annales de l'Unesco, comme on en a connu pour Abou Simbel, Tombouctou, tous les sites du patrimoine que nous avons restaurés dans le monde. Non, je pense qu'on peut faire plus, on peut faire mieux. Moi, ce que je propose, c'est une réflexion sur la mission et le mandat de l'Unesco. C'est une agence technique, intellectuelle, ce n'est pas une agence conçue pour faire de la médiation politique. C'est une agence qui doit proposer des solutions techniques à des situations extrêmement complexes du point de vue politique. On l'a vu avec la guerre en Ukraine par exemple, on le voit à Gaza, on le voit dans des conflits qu'aujourd'hui on oublie malheureusement, au Soudan, en Haïti, en Afghanistan. Vous dites que l'Unesco manque de ressources. Or, ce n'est pas de chance, mais cette année, les États-Unis ont annoncé leur retrait. Ils contribuent à 20 %. Est-ce que vous avez quelque chose à répondre à Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? Écoutez, c'est une organisation universelle où toutes les voix ont leur importance. Et c'est une organisation intellectuelle, donc, nous, on admet la contradiction, le débat contradictoire. Je crois que ce qui est important, c'est qu'on arrive à un consensus sur cette thématique majeure. Nous ne sommes pas là pour trancher en faveur d'un courant ou d'un autre, mais nous donnons des espaces d'expression aux États membres, à la société civile sur des sujets majeurs. Donc, cette organisation, c'est un espace de dialogue et de solidarité. Vous êtes un haut fonctionnaire de l'Unesco depuis plus de 30 ans. Que répondez-vous à ceux qui disent que vous êtes un apparatchik ? Ça existe encore ce mot « apparatchik » ? Je ne savais pas ça… Enfin… Disons que justement, du fait que je sois un homme du sérail, je préfère, qui a la connaissance de la maison, qui a été à des instances de direction au cours des quinze dernières années, je sais ce que l'on peut proposer, je sais où se trouvent les changements possibles et je sais ce qui peut se faire immédiatement. Alors votre adversaire, l'Égyptien Khaled El-Enany, il dit que lui, il vient de l'extérieur de cette organisation et qu'il a une expérience de terrain, puisqu'il a été ministre de la Culture de son pays. Est-ce que ce n'est pas une différence entre vous deux ?   Moi, j'ai été ministre des Relations extérieures, l'équivalent, je ne sais pas, de l'Unesco, pendant quinze ans, et de la priorité Afrique. J'ai visité, j'ai parcouru plus de 100 pays en apportant des solutions en temps de paix, en temps de conflit, en Irak, en Jordanie, en Syrie, en Haïti, au Cambodge, aux grands moments des conflits, en Somalie, au Soudan. Donc, je crois que je sais ce que c'est que le multilatéralisme. Nous avons proposé des solutions au Rwanda après le génocide, au Burundi, au Congo. Et donc je pense que c'est réduire mon expérience en parlant d'apparatchik. Vous n'êtes candidat que depuis six mois, alors que votre adversaire, il l'est depuis plus de deux ans et il a recueilli le soutien de nombreux pays dans le monde arabe, en Europe, etc. Est-ce que vous n'allez pas à cette bataille avec un gros handicap ? Non, moi je ne crois pas. Je peux vous dire que moi, je suis candidat depuis 30 ans, depuis le premier jour que je suis rentré à l'Unesco. J'ai eu l'ambition un jour, et je suis modestement un modèle pour beaucoup de collègues, parce qu'on peut effectivement concevoir qu'un ressortissant d'un petit pays du Sud, sans être péjoratif, formé à l'intérieur de l'Unesco, peut accéder aux instances dirigeantes. On n'a pas besoin d'avoir été ministre de son pays pour diriger cette organisation. Et je ne crois pas avoir été en retard. Certains sont trop en avance. Mais je crois en la sagesse, en la lucidité des Etats membres pour choisir le meilleur candidat pour cette organisation. Mais l'Union africaine a déjà donné sa préférence, c'est pour votre adversaire… L'Union africaine a entériné une candidature, mais selon la loi, les Etats membres, ici à l'Unesco, ne sont pas appelés à élire un candidat de l'Union africaine. L'Union africaine ne vote pas, sinon on aurait eu un candidat du Mercosur, un candidat de l'Union européenne. Et je pense que j'ai légitimement le droit de me présenter candidat. Et quand on vous dit que l'Égyptien Khaled El-Enany part favori, qu'est-ce que vous répondez ?   Ça ne me décourage pas, croyez-moi. Moi, je ne suis pas un candidat d'une région, d'un pays. Je suis candidat de toutes les nations, de tous les peuples. Et j'y vais avec la conviction parce que j'ai la passion de cette organisation et cette institution. À lire aussiSuccession à la tête de l'Unesco: «Les deux candidats rassurent par rapport à leurs capacités à diriger»

Europe 1 - Hondelatte Raconte
[BONUS 2] - Laura Passoni, 9 mois au cœur de Daesh

Europe 1 - Hondelatte Raconte

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 18:52


Laura Passoni, jeune Belge d'origine italienne, se convertit à l'islam. En 2014, elle rejoint Daesh en Syrie avec son nouveau mari et son fils. Mais, sur place, rien ne va se passer comme prévu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Mandat historique (Historic warrant)

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Play Episode Listen Later Sep 18, 2025 1:57


Un mandat d'arrêt est émis contre Bachar al-Assad en France pour la mort de journalistes lors de la guerre en Syrie.Traduction : France issues arrest warrant for Bashar al-Assad over journalists' deaths during Syrian war. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.