Country in the Middle East
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Laura Passoni, jeune Belge d'origine italienne, se convertit à l'islam. En 2014, elle rejoint Daesh en Syrie avec son nouveau mari et son fils. Mais, sur place, rien ne va se passer comme prévu.
durée : 00:57:51 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon - Hélène Lam Trong a reçu le Prix Albert Londres pour son documentaire sur l'incarcération en Syrie d'enfants de djihadistes / Alors que s'ouvre la COP28 à Dubaï, regards sur la puissance diplomatique des Émirats arabes unis au Moyen-Orient. - invités : Agnès Levallois Vice-présidente de l'iReMMO (Institut de Recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient), chargée de cours à Science-Po Paris; Stéphane Lacroix Professeur à Sciences Po et chercheur au CERI; Hélène Lam Trong Réalisatrice
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, nous allons vous raconter l'épopée incroyable d'un Empereur qui a marqué l'Histoire, Napoléon Bonaparte. Conquérant respecté et craint du monde entier, il est l'une des figures les plus controversées de l'Histoire de France. Dans cet épisode, nous allons vous raconter ses périodes de conquêtes en Egypte et en Syrie, avant qu'il ne se retrouve piégé et esseulé loin de la France. Le vol et la chute de l'Aigle C'est impossible. Cet homme ne peut se trouver là, cet homme n'est plus : il n'est pas mort mais c'est tout comme. Il a été défait puis exilé, il a perdu son titre, sa femme, ses hommes. Comment peut-il mener ici ses cavaliers sur la route qui remonte à Paris ? Il y a des cris de joie qui se propagent au loin et qui se passent d'étables en fermes et de sentiers en paysans. C'est impossible… et c'est pourtant partout la même clameur. Ces voix que l'on entend de plus en plus distinctement disent toutes… « Longue vie, longue vie ! Que vive l'Empereur ! » Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'île de pâque et le mystère de ses statues Moaï Percy Fawcett, l'explorateur qui a donné sa vie pour retrouver la mystérieuse cité perdue de Z Aron Ralston, l'alpiniste qui s'est amputé d'un bras pour survivre Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 02:30:34 - Les Matins - par : Guillaume Erner - Dans le cadre du festival "Un Week End à l'Est" dont France Culture est partenaire, nous partons à Tbilissi, en Géorgie, capitale d'un pays divisé entre tentative de rapprochement avec l'Union Européenne et son emprise de la Russie. - invités : Emmanuel Carrère Ecrivain, scénariste, cinéaste; Nana Ekvtimishvili Réalisatrice et écrivaine géorgienne, marraine du festival et autrice de “Le Verger de poires” (Editions Noir sur Blanc, 2023)
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, nous allons vous raconter l'épopée incroyable d'un Empereur qui a marqué l'Histoire, Napoléon Bonaparte. Conquérant respecté et craint du monde entier, il est l'une des figures les plus controversées de l'histoire de France. Dans cet épisode, nous allons vous raconter ses périodes de conquêtes en Egypte et en Syrie, avant qu'il ne se retrouve piégé et esseulé loin de la France. Le couronnement de l'Empereur Ce jour-là, on dit que les psaumes auraient pu soulever les pierres, ouvrir les voûtes et s'envoler jusqu'à l'entrée du paradis. Dehors, des milliers de fidèles attendent aux portes : il y a trop de monde pour que chacun pénètre dans la Cathédrale Notre Dame de Paris. À l'intérieur, les cœurs battent à l'unisson dans l'écho des prières : la messe est dite par Pie VII en personne. Le Pape, arrivé de Rome quelques jours auparavant dans une immense ferveur, se tient maintenant debout, devant l'autel, les mains jointes et les yeux fermés : la solennité de ce qu'il s'apprête à faire exige à présent que le silence de Notre Dame soit absolu… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'île de pâque et le mystère de ses statues Moaï Percy Fawcett, l'explorateur qui a donné sa vie pour retrouver la mystérieuse cité perdue de Z Aron Ralston, l'alpiniste qui s'est amputé d'un bras pour survivre Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
durée : 00:11:51 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, des milices pro-iraniennes multiplient les attaques contre plusieurs bases américaines en Syrie et en Irak. Elles reprochent à Washington son soutien à Israël. - invités : Héloïse Fayet Chercheuse au Centre des études de sécurité de l'Institut français des relations internationales (Ifri) et coordinatrice du programme de recherche sur la dissuasion nucléaire et la prolifération.
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, nous allons vous raconter l'épopée incroyable d'un Empereur qui a marqué l'Histoire, Napoléon Bonaparte. Conquérant respecté et craint du monde entier, il est l'une des figures les plus controversées de l'histoire de France. Dans cet épisode, nous allons vous raconter ses périodes de conquêtes en Egypte et en Syrie, avant qu'il ne se retrouve piégé et esseulé loin de la France. A la conquête du monde Lorsque les soldats français foulent les plages égyptiennes en juin 1798, quatre semaines après le glorieux départ de Toulon, leurs fantasmes se heurtent immédiatement à la réalité du terrain. Leurs uniformes conçus pour le climat européen, fait de laine et de coton, sont totalement inadaptés pour supporter le soleil suffocant du pays. Il n'y a pas un seul nuage à l'horizon pendant les heures qu'ils passent à décharger les navires. Napoléon le sait parfaitement : le climat est son principal ennemi pour les mois qui viennent. Un ennemi redoutable qu'il ne pourra battre qu'avec une seule arme… Le temps. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'île de pâque et le mystère de ses statues Moaï Percy Fawcett, l'explorateur qui a donné sa vie pour retrouver la mystérieuse cité perdue de Z Aron Ralston, l'alpiniste qui s'est amputé d'un bras pour survivre Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Bienvenue dans les Fabuleux Destins. Cette semaine, nous allons vous raconter l'épopée incroyable d'un Empereur qui a marqué l'Histoire, Napoléon Bonaparte. Conquérant respecté et craint du monde entier, il est l'une des figures les plus controversées de l'histoire de France. Dans cet épisode, nous allons vous raconter ses périodes de conquêtes en Egypte et en Syrie, avant qu'il ne se retrouve piégé et esseulé loin de la France. La genèse d'un génie militaire L'homme contemple encore un désert de neige mais ce n'est plus une cour d'école qui s'étend devant lui : c'est un champ de bataille rougi par le sang de 25 000 soldats, tous morts. Ceux qui n'ont pas perdu la vie sont défigurés, quand d'autres doivent se faire amputer d'une jambe ou d'un bras… Nous sommes en Russie, en 1812, et cette armée qui jadis comptait 600 000 soldats vient d'être décimée en l'espace de cinq mois. Prostré face à ce paysage désolé, l'homme sent qu'il n'y a plus d'issue : il va perdre le pouvoir qu'il a mis sa vie à conquérir. Pour la première fois depuis trois décennies, la force de lutter n'habite plus son regard. Il le sait : sa déchéance est proche. Cet homme, qui fut un jour l'empereur victorieux d'une d'école enneigée avant de devenir celui d'un continent, cet homme s'appelle… Napoléon Bonaparte. Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : L'île de pâque et le mystère de ses statues Moaï Percy Fawcett, l'explorateur qui a donné sa vie pour retrouver la mystérieuse cité perdue de Z Aron Ralston, l'alpiniste qui s'est amputé d'un bras pour survivre Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam (montage Gilles Bawulak) Voix : Andréa Brusque Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Conflit interminable au Proche-Orient, guerre en Syrie ou en Ukraine, crises migratoires ou dérèglement climatique… Pourquoi les Nations Unies ne trouvent-elles pas de solutions? A quoi servent-elles? Chloé Maurel, docteure en histoire et spécialiste du sujet, partage désarroi et optimisme dans le Point J. Caroline Stevan Réalisation: Yannis Bordas Nous écrire ou nous proposer des questions: pointj@rts.ch ou +41 79 134 34 70
durée : 00:38:00 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Mandat d'arrêt international contre le président Bachar El Assad, compétence universelle, montée en puissance de la Cour pénale internationale, la justice internationale peut-elle devenir un levier significatif dans les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre ? - invités : Catherine Marchi-Uhel Magistrate française, chef du « Mécanisme international, impartial et indépendant » pour la Syrie mis en place par l'ONU.; Clémence Bectarte Avocate, coordinatrice du groupe d'action judiciaire de la FIDH et co-présidente de la coalition française pour la CPI; Reed Brody Procureur américain, spécialisé dans les crimes de guerre, membre de la Commission internationale de juristes
durée : 00:38:00 - Le Temps du débat - par : Emmanuel Laurentin - Mandat d'arrêt international contre le président Bachar El Assad, compétence universelle, montée en puissance de la Cour pénale internationale, la justice internationale peut-elle devenir un levier significatif dans les crimes contre l'humanité et les crimes de guerre ? - invités : Catherine Marchi-Uhel Magistrate française, chef du « Mécanisme international, impartial et indépendant » pour la Syrie mis en place par l'ONU.; Clémence Bectarte Avocate, coordinatrice du groupe d'action judiciaire de la FIDH et co-présidente de la coalition française pour la CPI; Reed Brody Procureur américain, spécialisé dans les crimes de guerre, membre de la Commission internationale de juristes
En un mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas, quatre propositions de résolution ont été soumises au Conseil de sécurité des Nations unies. Toutes ont échoué. L'ONU n'a pas permis le règlement du conflit en Syrie ni empêché le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine. Et les grandes opérations de maintien de la paix sont confrontées à d'importantes difficultés. Les Nations unies faillissent-elles à leur mission aujourd'hui ? Faut-il en revoir le modèle ? Comment y parvenir ? Pour en débattre : - Serge Sur, juriste, professeur émérite de Droit public à l'Université Panthéon-Assas, rédacteur en chef de la revue Questions Internationales, membre de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France - Jenny Raflik, professeure d'Histoire des Relations internationales contemporaines à Nantes Université - Alexandra Novosseloff, docteur en Sciences politiques, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université de Paris-Panthéon-Assas. A dirigé l'ouvrage collectif Le Conseil de sécurité des Nations unies. Entre impuissance et toute puissance, aux éditions du CNRS (2016).
C'est une véritable catastrophe qui s'est abattue sur la Turquie et la Syrie le 6 février 2023. Un tremblement de terre de magnitude 7,8 a ébranlé le Moyen-Orient et a atteint, à date du 10 février, la barre des 22 000 morts. L'OMS a d'ailleurs prévenu la communauté internationale que 23 millions de personnes pourraient être touchées par cette catastrophe naturelle. Le Président turque, Recep Tayyip Erdogan, est vivement critiqué pour le manque de préparation face à un tel évènement. Selon un article publié en 2011 par l'agence d'analyse scientifique SciDev.net : “Le Moyen-Orient est un modèle de vulnérabilité aux séismes.” Y aura-t-il plus de catastrophes naturelles à l'avenir dans le monde ? Mais comment anticiper les catastrophes naturelles ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. À écouter aussi : Qu'est-ce que le "micro-cheating" ? Qu'est-ce que le vulturing, ce comportement toxique post-rupture ? Qu'est-ce que l'érosion du littoral ? Date de première diffusion : 11 février 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En un mois et demi de guerre entre Israël et le Hamas, quatre propositions de résolution ont été soumises au Conseil de sécurité des Nations unies. Toutes ont échoué. L'ONU n'a pas permis le règlement du conflit en Syrie ni empêché le déclenchement de l'invasion russe en Ukraine. Et les grandes opérations de maintien de la paix sont confrontées à d'importantes difficultés. Les Nations unies faillissent-elles à leur mission aujourd'hui ? Faut-il en revoir le modèle ? Comment y parvenir ? Pour en débattre : - Serge Sur, juriste, professeur émérite de Droit public à l'Université Panthéon-Assas, rédacteur en chef de la revue Questions Internationales, membre de l'Académie des sciences morales et politiques de l'Institut de France - Jenny Raflik, professeure d'Histoire des Relations internationales contemporaines à Nantes Université - Alexandra Novosseloff, docteur en Sciences politiques, chercheuse associée au Centre Thucydide de l'Université de Paris-Panthéon-Assas. A dirigé l'ouvrage collectif Le Conseil de sécurité des Nations unies. Entre impuissance et toute puissance, aux éditions du CNRS (2016).
« Les troupes israéliennes parcourent l'hôpital al-Shifa de Gaza à la recherche de preuves de l'existence du Hamas », titre le Washington Post, qui précise aussitôt que « l'armée israélienne a publié des photographies et des vidéos de petites caches d'armes qui, selon elle, appartenaient au Hamas ». Mais ajoute le quotidien américain, « Israël n'a pas encore produit de résultats corroborant ses affirmations selon lesquelles al-Shifa siège au sommet d'un quartier général du Hamas et joue un rôle central dans les opérations dans le nord de Gaza. »De son côté, le New York Times publie une vidéo de Gazaouis qui continuent à fuir vers le sud. On les voit (enfants, adultes) marcher, au milieu de bâtiments en ruines... quasiment tous sans bagage à l'exception de quelques sacs plastiques, et ils marchent donc « en brandissant leurs cartes d'identité, devant les soldats israéliens ». Le journal précise par ailleurs que Gaza est quasiment coupée du monde. « Les deux grands réseaux mobiles palestiniens, Jawwal et Paltel ont déclaré que tous les services de télécommunications » dans la bande de Gaza étaient hors service « car toutes les sources d'énergie qui alimentent le réseau sont épuisées ». Visite du président turc Recep Tayip Erdogan à Berlin....C'est une visite « sensible » estime Die Welt, car « Erdogan sympathise avec le Hamas, dans le conflit au Moyen Orient »... Il a déclaré que les terroristes étaient des combattants de la liberté - Il a aussi accusé Israël de « fascisme » et a affirmé que l'État juif remettait en question sa propre légitimité ». Le quotidien allemand estime que pour le chancelier Scholz, « le plus grand défi est de ne pas laisser Erdogan s'en tirer avec de telles déclarations.» Mais die Welt souligne aussi que l'Allemagne a besoin de la Turquie sur différents points. Sur la question des migrations tout d'abord, la Turquie « est le principal pays de transit pour les migrants irréguliers du Moyen-Orient vers l'UE. » Mais aussi en matière d'armement : « la Turquie, pays de l'OTAN, est l'un des plus gros acheteurs d'armes allemandes ; en 2018 et 2019, elle aurait même occupé la première place ». Ce qui ne va pas sans polémique, car, précise le quotidien allemand, « la Turquie aurait utilisé des armes allemandes dans des opérations contre les milices kurdes dans le nord de la Syrie »...2ème tour de l'élection présidentielle en Argentine.On pourrait croire que ce 2ème tour, dimanche, fait déjà la Une de l'actualité. Mais pour la Nacion, c'est le football qui fait les gros titres. Car l'Argentine vient de perdre son premier match depuis sa victoire en Coupe du monde, en décembre dernier, défaite encaissée face à l'Uruguay. En dessous de ce gros titre, il est tout de même question de l'élection présidentielle... La Nacion a suivi l'un des derniers meetings de Javier Milei, le candidat ultra-libéral. « Dans les bureaux de vote, dit-il, il y aura deux bulletins de vote ». « L'un avec les mêmes visages d'il y a 30 ans et l'autre avec la liberté. La peur paralyse les gens, ne la laissons pas gagner. » « Oui, nous pouvons », a chanté la foule à plusieurs reprises, tout comme « Massa a peur ». Sergio Massa, actuel ministre de l'Économie, étant bien sûr le rival de Javier Milei.Le Times et le couple présidentiel françaisLeur photo est en Une du journal. Brigitte et Emmanuel Macron, tout sourires, tous deux habillés en bleu, ils se tiennent la main, sous ce titre : « J'ai attendu dix ans pour l'épouser », une déclaration de Brigitte Macron... à Paris-Match, dont le Times s'inspire pour revenir en détail sur ce qui semble l'intéresser le plus : la différence d'âge du couple présidentiel. Pour le reste « le couple mène une vie familiale tranquille »... assure le Times, qui n'en dira pas plus.
La justice française a émis ce mardi 14 novembre un mandat d'arrêt international contre le président syrien Bachar al-Assad. Il est accusé de crime contre l'humanité pour les attaques à l'arme chimiques survenues en 2013.Plusieurs ONG, dont le Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (SCM), Open Society Justice Initiative (OSJI) et Syrian Archive, se sont portées partie civile. Entretien avec Clémence Bectarte, avocate spécialiste en droit international et coordinatrice la FIDH.
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis sont en première ligne dans le conflit au Proche Orient, comme l'a montré leur attaque dimanche de groupes pro-iraniens en Syrie. Ils sont présents en protection d'Israël, et en dissuasion vis-à-vis de l'Iran, leur rival dans la région.
durée : 00:03:13 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Les États-Unis sont en première ligne dans le conflit au Proche Orient, comme l'a montré leur attaque dimanche de groupes pro-iraniens en Syrie. Ils sont présents en protection d'Israël, et en dissuasion vis-à-vis de l'Iran, leur rival dans la région.
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
C dans l'air du 14 novembre 2023 - La chute de Gaza, les menaces de l'Iran En Israël, le ministre de la Défense a annoncé que le Hamas a perdu le contrôle de Gaza et que ses combattants fuient vers le Sud. Une information impossible à vérifier alors que des combats intenses se poursuivent et se concentrent depuis ce week-end autour des établissements hospitaliers, notamment de l'hôpital al-Chifa encerclé par l'armée israélienne. Environ 10 000 Palestiniens, blessés comme déplacés, y sont actuellement réfugiés selon l'ONU. La Maison Blanche a appelé Tsahal à "protéger" l'établissement. L'armée israélienne affirme, de son côté, que le Hamas se sert de l'hôpital al-Chifa pour installer des infrastructures dans les sous-sols, sans pour autant apporter de preuves sérieuses. Un autre hôpital est également au cœur de l'actualité après que le porte-parole de l'armée israélienne a dévoilé des images de l'hôpital Al-Rantissi qui auraient été tournées dans ses sous-sols. Elles montreraient des caches d'armes du Hamas et également une salle qui aurait pu abriter des otages selon Tsahal. Des otages enlevés le 7 octobre dernier qui sont au cœur d'intenses négociations sous l'égide du Qatar. Le Hamas a accusé ce lundi Israël de "tergiverser" dans les discussions, évoquant la possible libération d'une centaine d'otages en échange d'une trêve humanitaire de cinq jours c'est-à-dire un cessez-le-feu et le passage de l'aide humanitaire. Le Premier ministre israélien a confirmé des négociations en cours. Mais "je pense que moins j'en parle, plus j'augmenterai les chances que ça se matérialise" a affirmé Benjamin Netanyahou dans une interview donnée à NBC News. Le Premier ministre Benjamin a, par ailleurs, lancé hier un avertissement au Hezbollah face à l'escalade des tensions dans le nord, affirmant que le groupe terroriste libanais "jouait avec le feu". Dimanche, le ministre israélien de la Défense avait également prévenu : "ce que nous faisons à Gaza, nous pouvons aussi le faire à Beyrouth si le Hezbollah franchit une ligne rouge". Ces derniers jours, la tension ne cesse de monter, au point que dimanche le nombre d'alertes dans le nord d'Israël proche du Liban a été pour la première fois depuis le début de la guerre, le 7 octobre, supérieur à ceux enregistrés dans le sud près de la bande de Gaza. Le Hezbollah tire des roquettes, des missiles antichars, des drones suicides. Plusieurs dizaines de milliers d'habitants de localités israéliennes proches de la frontière ont été évacués par précaution. Du côté libanais, des civils ont commencé à quitter les zones jugées dangereuses en se réfugiant vers le nord, tandis que l'armée israélienne larguait des tracts pour accélérer cet exode et frappe beaucoup plus en profondeur au Liban. Faut-il craindre un embrasement régional ? Les tensions régionales entre l'État hébreu et ses ennemis continuent de croître. Ainsi, un certain nombre d'attaques ont visé les troupes américaines dans une grande partie du Moyen-Orient et les rebelles houthistes du Yémen ont déclaré la guerre à Tel-Aviv. Mais les yeux sont essentiellement rivés vers la frontière nord d'Israël où l'ambigüité demeure sur les intentions de la milice libanaise, alliée du Hamas et surtout de l'Iran. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, a appelé ce samedi à Ryad, en Arabie saoudite, les pays musulmans à qualifier l'armée israélienne d'"organisation terroriste" et a appelé les pays musulmans de se préparer à "armer les Palestiniens" si "les crimes de guerre" d'Israël se poursuivaient. Parallèlement l'agence Reuters avait confirmé mercredi 8 novembre que de puissants missiles antinavires russes acquis par le Hezbollah lui garantissaient les moyens de mettre à exécution la menace voilée formulée la semaine dernière par son chef, Sayyed Hassan Nasrallah, contre les navires de guerre américains, notamment les porte-avions dépêchés dans la région. Washington a, de son côté, affirmé que son déploiement naval en Méditerranée visait à entraver la propagation du conflit. Les États-Unis ont par ailleurs indiqué avoir lancé des frappes en Syrie contre deux sites liés à l'Iran, en représailles à des attaques contre du personnel américain dans la région. C'est la troisième fois en moins de trois semaines que l'armée américaine prend pour cible des sites en Syrie qu'elle dit liés à Téhéran, qui soutient divers groupes armés accusés par Washington d'être à l'origine d'une recrudescence des attaques contre ses forces au Proche-Orient. Alors quelle est la situation à Gaza ? Un accord pour la libération des otages est-il proche ? Le conflit risque-t-il de s'étendre au Liban ? Quelle est la stratégie de l'Iran et de ses proxys ? Enfin où en est le programme nucléaire iranien ? LES EXPERTS : - GÉNÉRAL JEAN-PAUL PALOMÉROS - Ancien chef d'état-major, ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN - VINCENT HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste spécialiste des enjeux internationaux - ARMELLE CHARRIER - Éditorialiste en politique internationale - France 24 - DAVID RIGOULET-ROZE - Politologue - Chercheur associé à l'IRIS, rédacteur en chef de la revue Orients stratégiques DIFFUSION : du lundi au samedi à 17h45 FORMAT : 65 minutes PRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40 PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe Thiéfine RÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît Lemoine PRODUCTION : France Télévisions / Maximal Productions Retrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux : INTERNET : francetv.fr FACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5 TWITTER : https://twitter.com/cdanslair INSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
La guerre entre Israël et le Hamas replace la Méditerranée orientale au cœur de l'actualité mondiale. Laquelle actualité ne s'était jamais vraiment éloignée de la région : guerre d'Ukraine et conséquences au Levant, tensions entre la Turquie et la Grèce autour de l'île de Chypre, guerre en Syrie, désengagement progressif des États-Unis. La décision de Washington de faire stationner des bâtiments et d'envoyer un sous-marin nucléaire, en Méditerranée orientale dans la foulée de l'attaque du Hamas, la riposte d'Israël, et la forte tension à la frontière israélo-libanaise marque un retour certain des États-Unis dans la région.Mais la réponse d'Israël à Gaza et le soutien de Washington et d'un certain nombre de pays occidentaux à Tel Aviv accroissent la colère et éloignent de plus en plus de pays du Proche-Orient, de l'Occident. Regard sur des recompositions géopolitiques en pleine accélération. Invités Dorothée Schmid, chercheuse à l'IFRI. Responsable du programme Turquie contemporaine et Moyen-Orient L'amiral Pascal Ausseur, directeur général de la FMES, Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques Igor Delanoe, directeur adjoint de l'Observatoire franco-russe de Moscou. Émission enregistrée à Toulon, dans le cadre des Rencontres Stratégiques de la Méditerranée organisées par la FMES, Fondation Méditerranéenne d'Études Stratégiques.
Dans cette seconde émission, nous démarrons avec la campagne la plus célèbre d'Hannibal, débutée en 218 avant J.-C. lorsqu'il traverse les Alpes avec son armée pour envahir l'Italie. Ce passage épique, marqué par des défis logistiques et climatiques, fut un exploit militaire audacieux. Hannibal infligea de lourdes défaites à l'armée romaine lors de batailles mémorables, notamment à Trébie, au lac Trasimène, et à Cannes (Italie). Pendant près de 15 ans, Hannibal maintient une guerre d'usure contre Rome en Italie, mais ne put jamais conquérir la ville elle-même. En 203 avant J.-C., après des années de lutte, il est rappelé à Carthage pour défendre la ville contre les Romains dirigés par Scipion l'Africain. La bataille de Zama en 202 avant J.-C. scelle la défaite de Carthage, marquant la fin de la Deuxième Guerre punique. Hannibal va connaître l'exil, servir brièvement comme conseiller militaire pour différents royaumes, notamment en Syrie, tout en se heurtant à Rome à plusieurs reprises. Il est finalement contraint de se suicider en 183 avant J.-C. pour échapper à la capture. Hannibal Barca reste une figure emblématique de l'histoire militaire pour son génie tactique, son audace et sa ténacité. Son passage des Alpes est un exploit légendaire qui témoigne de sa détermination à défier Rome. Bien que sa campagne en Italie n'ait pas abouti à la victoire finale, son héritage perdure dans les annales de l'histoire antique.
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En mai 2022, Erdogan promettait le retour “volontaire” chez eux d'un million de Syriens. Les 3,6 millions de réfugiés fuyant la guerre depuis 2011, sont devenus la cible d'agressions et de reconduite en Syrie par la police turque. - invités : Solène Bahar Poyraz Doctorante en études politiques à l'EHESS; Nouran Gad Doctorante en sciences politiques au laboratoire "Mesopolhis", le centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d'histoire de Aix-Marseille Université/CNRS/Sciences Po Aix; Joseph Daher Professeur affilié à l'Institut européen de Florence, projet Wartime and Post conflict in Syria.
C'est l'une des conséquences de la guerre de Gaza. En Irak et en Syrie, les bases américaines, parfois installlées juste à côté de zones civiles, chargées de lutter contre le groupe État islamique, sont la cible de factions armées pro-iraniennes. Ces factions tirent des roquettes et des drones sur les Américains en représailles à leur soutien à Israël. À lire aussiAttaques de drones contre la base américaine d'Erbil dans le nord de l'Irak
La guerre entre le Hamas et Israël entre ce mardi 7 novembre dans son deuxième mois. Le monde entier redoute les répercussions négatives sur l'économie. Elles sont déjà sensibles chez les voisins immédiats : l'Égypte, le Liban et la Jordanie. Trois pays déjà fragilisés par de grosses difficultés internes avant même le début des hostilités. Le tourisme, un moteur, voire une bouée de sauvetage pour l'économie de la région, avait fortement rebondi après la crise du Covid mais la guerre aux frontières de ces trois pays est en train d'effacer cette embellie. L'insécurité éloigne les voyageurs, plusieurs compagnies ont déjà suspendu leurs vols. La fréquentation des sites les plus visités a fortement chuté en Égypte et en Jordanie. Au Liban, cette industrie s'est complètement effondrée.Autre source d'inquiétude: l'approvisionnement extérieurLe Caire a souffert de la suspension des livraisons du gaz israélien extrait au large de Gaza. Elles ont repris mais à un débit trois fois moindre. Le gazoduc égyptien qui alimente la Jordanie est à la merci d'une coupure ou d'un sabotage. Le Liban déjà exsangue, totalement dépendant de l'extérieur pour ses besoins en nourriture, en médicament, ou en pétrole, est le plus exposé en cas d'extension du conflit. Si l'accès à la mer venait à être coupé, 90 % de ses importations vitales seraient compromises. En 2006, lors de la guerre menée par Israël contre le Hezbollah, les marchandises ont transité par la Syrie, pour contourner l'embargo maritime.Le Liban est surtout aujourd'hui épuisé par quatre ans de crise économiqueQuelque 80 % de la population est tombée dans la grande pauvreté, l'inflation dépasse les 200 % et la livre libanaise est au fond de l'abîme. Ceux qui ont encore un peu d'argent achètent tout ce qu'ils trouvent encore dans les magasins. Car la famine menace. Il n'y a plus que trois mois de denrées en réserve, indique le gouvernement. Faute de stockage suffisant, depuis l'incendie qui a ravagé le grand silo du port de Beyrouth en 2020. L'élargissement de la guerre porterait un coup fatal au pays du Cèdre. Il ne résisterait pas non plus à l'afflux de nouveaux réfugiés alors qu'il a par le passé accueilli des centaines de milliers de Palestiniens puis de Syriens. La Jordanie abrite encore plus de 600 000 Syriens, elle en paie encore le prix, l'aide internationale n'a couvert que la moitié des dépenses.À lire aussiGuerre Israël-Hamas: «Une catastrophe économique pour le Liban»Le Liban, comme l'Égypte et la Jordanie ont des besoins urgents de financementQue le FMI est prêt à couvrir. Des milliards de dollars ont été promis à Beyrouth et au Caire mais sous condition de réformes structurelles qui ne se sont pas encore matérialisées. Pour des raisons politiques : le vide du pouvoir au Liban et un président Sissi en campagne pour sa réélection en Egypte, qui vit sa pire crise économique depuis cinquante ans et se trouve aux abois pour rembourser les futures échéances de sa dette. Le risque pour Beyrouth, c'est l'anéantissement. Pour Le Caire comme pour Amman, c'est l'instabilité. L'accumulation des problèmes économiques pourrait dégénérer en mécontentement social dans ces pays jeunes où la rue est prompte à s'enflammer.
durée : 00:58:20 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - 2,2 millions de Palestiniens vivent en Jordanie,170 000 au Liban. Trois quarts de siècle après la "catastrophe", si une partie des réfugiés a pu quitter les camps pour vivre au sein des sociétés locales, il demeure de nombreuses barrières à l'intégration. - invités : Kamel Doraï chercheur au CNRS à Migrinter, ancien directeur du département des études contemporaines de l'Ifpo (Institut français du Proche-Orient) à Beyrouth et ancien chercheur à l'Ifpo en Jordanie et en Syrie; Valentina Napolitano sociologue, chargée de recherche à l'IRD et rattachée au LPED à l'Université d'Aix-Marseille; Jalal Al Husseini Chercheur politologue associé à l'Institut français du Proche-Orient
Mardi (31 octobre 2023), les rebelles houthis du Yémen ont pour la première fois revendiqué des attaques contre le sud d'Israël en réponse à l'offensive menée à Gaza. À la frontière nord de l'État hébreu, les échanges de tirs sont quotidiens avec le Hezbollah libanais, l'un des mouvements armés les plus puissants de la région. Les troupes américaines ont-elles été attaquées à quatorze reprises en Irak et neuf fois en Syrie ces deux dernières semaines. Point commun à tous ces fronts : ils sont entretenus par les supplétifs de Téhéran. La République islamique a applaudi l'attaque terroriste du Hamas, menée le 7 octobre 2023, tout en assurant qu'elle n'était pas impliquée. Depuis, elle attise le feu par milices interposées mais propose en même temps d'organiser une conférence pour mettre fin à la guerre à Gaza. Téhéran joue un jeu trouble, dangereux. Quelles en sont les règles ? C'est ce que l'on va tenter de savoir aujourd'hui dans Décryptage.Avec notre invité : Thierry Coville, chercheur à l'Iris spécialiste de l'Iran et auteur de « Iran, une puissance en mouvement », éditions Eyrolles.
L'émission 28 Minutes du 31/10/2023 « Quand j'ai annoncé que je ne croyais plus en Dieu, j'ai été chassé de chez moi. » Omar Youssef Souleimane est né dans une famille salafiste, en Syrie, au nord de Damas. Il passe une partie de son enfance en Arabie saoudite — « des années terribles », où à l'âge des super-héros, celui de ses camarades s'appelle Oussama Ben Laden — puis découvre à l'adolescence l'ordinateur, Internet, et des poètes comme Paul Eluard. Journaliste et écrivain en Syrie, désormais athée convaincu, il finit par obtenir l'asile en France en 2012, sa « nouvelle mère », et publie aujourd'hui « Être Français ». Omar Youssef Souleimane est notre Grand témoin. Anna Kowalska, correspondante de l'émission « Dzień Dobry » pour la télévision polonaise TVN, et Jon Henley, correspondant Europe pour le quotidien britannique « The Guardian », le rejoindront sur le plateau pour revenir sur deux faits d'actualité : Israël contre Gaza : le conflit peut-il s'internationaliser ? Alors que les bombardements s'intensifient et que Tsahal a débuté son offensive terrestre, vendredi 27 octobre, la tension monte en dehors de la bande de Gaza. Si les accrochages se multiplient au nord d'Israël entre l'armée de l'État hébreu et le Hezbollah, au Daghestan, république fédérée de Russie à la population majoritairement musulmane, des hommes ont envahi dimanche 29 octobre l'aéroport de la capitale à la recherche des passagers en provenance d'Israël. Au Yémen, les rebelles affirment aussi avoir lancé des drones en direction d'Israël. Comment éviter que cela dégénère ? Le français, une affaire d'État ? Inaugurée par Emmanuel Macron lundi 30 octobre, la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts s'ouvre au public. Grand projet culturel, un « rêve fou » pour le président, cet espace devient le premier lieu dédié à la langue française au monde et aura l'ambition d'honorer des « figures essentielles ». Mais aussi de prendre le contre-pied du Rassemblement national… Il « recèle d'aventures de bave et de crapauds, de probité élastique, de généreuses suspicions générales, et de grisbi gros et gras » : Thibaud Nolte revient sur une tradition née en 1903, celle du « Prix littéraire » ! Notre Une internationale est celle du journal britannique « The Guardian », qui titre : « Le retrait de Mike Pence de la course à la Maison-Blanche est un moyen de réduire la concurrence, selon ses rivaux. » À près d'un an des prochaines élections présidentielles américaines, Mike Pence — ex vice-président de la primaire républicaine de Joe Biden — se retire de la course, laissant place à un match retour Trump vs Biden. Dans sa « Télé des autres », Anna N'Diaye revient sur le phénomène de la « Golden Bachelor », la téléréalité pour seniors qui casse les scores aux États-Unis. Retrouvez enfin nos deux chroniqueuses, Marie Bonnisseau et Marjorie Adelson ! 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 31 octobre 2023 - Présentation : Élisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
In this episode, high school English teacher Monte Syrie shares his experience and perspective on assessing student learning without traditional grading. Syrie discusses how he started "Project 180," where he gave every student an A at the beginning of the school year. He found that removing grades allowed him to focus on authentic learning and feedback. Students were motivated to learn for growth rather than a grade. Syrie also opens up about feeling disillusioned with the education system. He explains how he continues to iterate on his teaching practice to create meaningful learning experiences, even when it means going against the status quo. Syrie believes relationships, relevance, and growth matter most. He challenges traditional notions of assessment and compliance. Overall, Syrie provides an insightful look into his journey to "teach better" every day.
L'armée israélienne a commencé son opération terrestre et elle vise en particulier le réseau souterrain du Hamas, une vraie ville sous la ville, un labyrinthe de tunnels quasi impénétrables. Ce sont des réseaux complémentaires qui sont utilisés et qui sont intégrés dans une stratégie des groupes terroristes depuis longtemps. Ils cherchent de plus en plus à les exploiter pour faire avancer leurs objectifs stratégiques. Un réseau qui aveugle les efforts d'Israël à glaner des informations. Entretien avec Daphné Richemond-Barak, spécialiste des conflits en milieu urbain, professeure à l'Institut international du contre-terrorisme à l'université Reichman à Tel-Aviv. RFI : Vous êtes l'auteure de La guerre souterraine, vous avez pu vous rendre dans certains tunnels construits par le Hamas ?Daphné Richemond-Barak : J'étais dans les tunnels qui sont à la frontière entre Gaza et Israël, du côté israélien, ceux qui sont passés sous la frontière. Et j'ai été aussi dans les tunnels qui ont été creusés par le Hezbollah. Donc encore une fois à la frontière sur le territoire israélien. Les tunnels du Hamas, ça fait 20 ans que le Hamas y travaille, donc ce n'est pas non plus une très grande surprise pour Israël et ça ne devrait pas non plus être une surprise pour le monde entier, car c'est un travail de longue haleine que le Hamas a mené pour construire un réseau souterrain extrêmement complexe, extrêmement sophistiqué, qui rend en fait le Hamas quasiment impénétrable.Par ailleurs, ils permettent au Hamas d'opérer loin des yeux technologiques de l'État d'Israël et de l'armée israélienne qui est pourtant une des armées les plus performantes du monde. Le but principal de ces tunnels, c'est justement de réduire cet avantage stratégique qu'a Israël par rapport à un groupe terroriste comme le Hamas et de complètement neutraliser tout son avantage, tout ce qui peut y avoir d'asymétrique entre un État avec une armée performante et de l'autre côté un groupe terroriste. À quoi ressemblent ces tunnels ? Vous rentrez dans un tunnel du Hamas, il fait tout noir. Vous ne voyez rien, ça paraît infini. Vous ne savez pas s'il y a des artères qui partent à droite ou à gauche, s'il y a des échelles, s'il y a des escaliers, mais il y en a certainement. Vous ne les voyez pas. Il peut y avoir aussi des gens dans ces tunnels, mais vous ne les voyez pas non plus. Immédiatement, quand vous rentrez dans le tunnel, vous perdez tout sens de direction, vous n'avez plus la moindre idée de ce qu'il se passe. Est-ce que vous partez en direction de Gaza ? Est-ce que vous partez en direction de l'Égypte ? Vous perdez complètement vos points de repère. Vous perdez tout sens d'orientation, vous êtes désorienté. C'est claustrophobie. Cela fait extrêmement peur et c'est un peu comme un cauchemar : une fois qu'on rentre, on ne sait pas trop comment on va sortir. Vous évoquez la différence entre les différents tunnels. Y a-t-il une typologie de tunnels qui ont été construits et développés par le Hamas ? Très souvent, on fait une distinction entre des tunnels utilisés pour des raisons offensives et des raisons défensives. Je refuse cette « typologie ». Pourquoi ? Parce que pour moi, un tunnel est un tunnel. C'est-à-dire que du point de vue stratégique, un tunnel peut être utilisé pour toute une série de raisons. Il peut être utilisé pour commettre une attaque, pour faire une embuscade, pour kidnapper des civils ou des soldats, pour orchestrer du trafic. En revanche, tous les tunnels ne sont pas pareils et la façon de les combattre, la façon de les détecter, la façon de les éliminer n'est pas forcément la même non plus. Les tunnels dans Gaza, le réseau souterrain créé par le Hamas, fait aujourd'hui l'objet de l'offensive israélienne. Il y a les tunnels à la frontière entre Gaza et Israël dont on a beaucoup parlé, dont celui d'Ein Hashlosha en 2013, mais il y en a aussi qui ont été découverts pendant l'Opération bordure protectrice, par exemple en 2014. Il y a ceux qui sont sur le territoire sud-libanais, on les appelle les réserves naturelles. Ils sont là depuis très longtemps, donc encore une fois ce n'est pas quelque chose de nouveau dans cette région du Moyen-Orient, mais chaque réseau a ses spécificités. Enfin, il y a ceux qui sont construits par le Hamas aussi et qui vont en Égypte, ceux-là, ils sont entre la bande de Gaza et l'Égypte et ils ont été utilisés principalement pour faire passer des armes. L'Égypte a tenté de les éliminer, mais sans grand succès. Et aujourd'hui, la probabilité est que ces tunnels entre Gaza et l'Égypte, donc un autre type de tunnels, aient été utilisés pour approvisionner le Hamas en armes avant l'attaque du 7 octobre. Quelle est l'ampleur de ce réseau ? L'ampleur est immense. La bande de Gaza, c'est un territoire assez restreint. Mais ces tunnels ne sont pas construits de façon linéaire, ils sont en zigzag. Ils sont sur plusieurs niveaux. D'ailleurs, les otages qui ont été dans ces tunnels disent qu'ils ont marché des kilomètres, c'est parce qu'il y a des kilomètres de tunnels et ces tunnels ne datent pas d'hier, c'est-à-dire si vous comparez avec ce qui s'est passé avec Daech en Syrie et en Irak, ils étaient dans les tunnels, mais des tunnels utilisés pendant peut-être quelques semaines, quelques mois. Ce qui se passe à Gaza, c'est d'un tout autre niveau. C'est beaucoup plus sophistiqué, c'est moderne. Eh oui, ça ressemble en effet à ce qu'on montre sur ces films que l'armée israélienne a publiés.À lire aussiFace à la pression militaire israélienne, le Hamas dispose d'avantages stratégiques à GazaQuelle est leur envergure ? Comment sont-ils constitués ? Il y a des artères, il y a des chambres, il y a des salles, il y a des portes, de l'électricité, il y a des endroits où le Hamas vit - sous terre. C'est une vraie base militaire. C'est une base militaire sous une population civile, ce qui est en soi en soit déjà un crime de guerre, mais surtout ça met en danger la population de Gaza. Cette base militaire sous leurs pieds, ça les expose à des explosions, des effondrements. Ça les expose à des attaques militaires de la part de l'armée israélienne, ce sont les premières victimes de cette guerre souterraine. La plupart des passages souterrains ne sont pas très larges.Mais il faut savoir que s'il y a une influence de l'Iran, peut-être que ça a un petit peu changé. Impossible d'en être certain aujourd'hui, mais on pourrait voir des choses du type Corée du Nord ou Iran, c'est-à-dire des passages plus larges, où l'on pourrait passer avec une moto, éventuellement avec un camion. Ce n'est pas confirmé, mais c'est possible. Il est possible qu'il y ait des endroits où l'on fabrique des armes, où on les stocke. Un effort militaire digne d'un État. Comment se fait-il qu'Israël en sache si peu sur les activités du Hamas ? C'est justement à cause des tunnels, Israël est aveuglé par ces tunnels qui lui empêchent de savoir ce que prévoit le Hamas, on l'a bien vu. Une des raisons pour lesquelles Israël n'a pas vu ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est parce que ça a été planifié sous la terre et que là, il est très difficile d'avoir des réseaux de communication. L'information est très limitée.Si Israël ne sait pas vraiment ce qu'elle va détruire et quelle est la méthode à appliquer, comment détruire tout ce réseau ? Il s'agit sur le plan opérationnel d'une mission extrêmement compliquée. Pourquoi ? Parce qu'il y a un triple défi. Avant tout, on est dans un terrain urbain où il y a de la population. Même si on a demandé l'évacuation, il en reste certainement, c'est un terrain urbain avec des maisons, avec des mosquées, etc. Ensuite, la guerre souterraine est en elle-même extrêmement compliquée, on peut le voir parce que les États ont toujours déployé leurs armes les plus performantes contre des tunnels, que ce soit au Vietnam ou que ce soit pendant la Première Guerre mondiale ou même pendant la Seconde Guerre mondiale.Enfin, il faut ajouter un défi supplémentaire, les otages, qui eux sont dans les tunnels. Il y a des priorités à prendre en compte, entre la vie des otages, la vie des civils innocents qui sont dans la bande de Gaza, le risque auquel les militaires se sont soumis dans ces tunnels qui ont été préparés par le Hamas. Il s'agit de trouver un équilibre entre ces différentes priorités qui sont en fait complètement exclusives l'une de l'autre et d'essayer de percer militairement ce défi. Ce triple défi, c'est ça qu'Israël doit réussir à faire, et c'est quasiment insurmontable du point de vue militaire. À lire aussiLa stratégie de l'armée israélienne «est de détruire définitivement le Hamas»Tout cela pourrait déterminer l'issue de la guerre ? On parle ici de voisins qui sont à quelques mètres de la frontière. On parle du fait que ces « voisins » opèrent en coordination, pas toujours sur la même longueur d'onde, mais en coordination avec ce qui se passe en Cisjordanie, au Liban et en Iran. Donc, c'est un effort qui est régional et je pense pour Israël, c'est une guerre existentielle. À ce stade, il n'est pas question de perdre la guerre, il n'est pas question d'un cessez-le-feu non plus parce que c'est une question de droit à la légitime défense. C'est embarrassant, c'est lent. Il y aura des pertes, il y aura des pertes de civils et des pertes de soldats. C'est et c'est laborieux et c'est tragique. Ces tunnels à Gaza, aux frontières, au Liban, en Égypte... Peuvent-ils être éradiqués ? Pour pouvoir les éradiquer complètement, il faut tous les connaître. Il faut tous les détecter. Il faut savoir où ils vont, d'où ils partent exactement… C'est un travail énorme. Mais il y a des stratégies qui peuvent être mises en place, par exemple du contrôle constant de la frontière pour voir s'il y a des camions qui transportent de la terre, pour voir s'il y a des hangars qui sont créés pour pouvoir justement cacher un peu cette activité de construction de tunnels. Les tunnels sont de plus en plus profonds. Le Hamas bénéficie de tout ce savoir-faire qui a été obtenu en Syrie, en Irak. Il faut savoir qu'il peut y avoir une influence de l'Iran aussi. On n'est pas forcément au bout de nos surprises et même si Israël a amélioré ses capacités dans ce domaine, il faut savoir que de l'autre côté, le Hamas a aussi appris et investi. C'est la réalité d'une course entre les deux parties.
L'émission 28 Minutes du 28/10/2023 Le samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec un regard international, en compagnie de nos clubistes : Aysegul Sert — journaliste turco-américaine, Stefan de Vries — correspondant aux Pays-Bas pour « Les Échos », Raul Magni Berton — politologue, enseignant à l'Université Catholique de Lille et le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Moyen-Orient : Erdoğan peut-il jouer les médiateurs ? Guerre en Syrie et en Ukraine, conflit dans le Haut-Karabakh et désormais, attaques entre Israël et le Hamas : Recep Tayyip Erdoğan se place-t-il toujours comme un médiateur inévitable ? Après avoir réuni en juillet Mahmoud Abbas, président de la Palestine, et le chef du bureau politique du Hamas, puis avoir rencontré Benyamin Nétanyahou le 19 septembre en marge d'une Assemblée générale de l'ONU, le président turc brouille aujourd'hui les pistes au sujet du conflit israélo-palestinien. S'il insistait, quelques jours après les premières attaques du Hamas, sur « la priorité pour la paix et la stabilité de la région », il qualifie désormais le mouvement islamiste palestinien de « groupe de libérateurs » pour Gaza. Israël – Hamas : la guerre des images. 43 minutes insoutenables : lundi 23 octobre, l'armée israélienne Tsahal a convoqué la presse internationale pour une projection diffusant des images du massacre du Hamas, le 7 octobre, captées notamment par les caméras de vidéo-surveillance des kibboutz. Le mouvement islamiste palestinien met quant à lui en scène la libération de leurs otages, et fait croire à de fausses attaques commises par Israël, comme celle de l'hôpital Al-Ahli Arab de Gaza. Guerre de fausses informations, guerre d'images : les médias sont-ils assez armés pour y faire face ? Valérie Brochard nous donne des nouvelles de nos très chers voisins européens : ce week-end, direction la Hongrie, où le président conservateur Viktor Orbán s'apprête à accueillir des centaines de milliers d'exilés pour pallier la pénurie de main d'œuvre, due à l'exode de la population vers l'Europe de l'Ouest. Cette loi sur les « travailleurs invités » entrera en vigueur le 1er novembre et permettra aux extra-Européens d'obtenir un permis de travail de deux ans. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la chaîne suédoise TV4 qui commence à diffuser une série sur le drame de l'Estonia, en 1994. Véritable traumatisme national en Suède, le naufrage de ce ferry est aussi l'une des pires catastrophes maritimes en Europe. Les huit épisodes de ce divertissement télévisuel à gros budget suscitent donc autant d'intérêt que de suspicion dans le pays. Ce week-end, Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Katrín Jakobsdóttir, Première ministre d'Islande depuis 2017, et personnalité politique la plus influente dans son pays. Écolo, antimilitariste, féministe, queer friendly... Elle a fait de la cause des femmes une priorité. Les éditeurs comme les fans l'attendaient avec impatience : le livre-confession de Britney Spears est enfin sorti ! « The Woman in me » raconte le destin profondément romanesque de la chanteuse américaine, de ses premiers tubes à sa vie privée mouvementée, jusqu'à la tutelle de son père. Mais au-delà de ces anecdotes inédites, Alix Van Pée nous raconte les coulisses tragiques de la célébrité, « machine à broyer des temps modernes ». Tout a commencé un lundi, sous un ciel bleu : Tahar Ben Jelloun, qui faisait alors sa rentrée en sixième à Tanger, était convié par son professeur à planter un arbre. Bien des années plus tard, c'est avec la même tendresse que l'écrivain et poète se souvient de son arbre, baptisé Sahbi (« mon copain »). Un ami « silencieux, fidèle et protecteur » qui a inspiré son nouveau livre, ponctué de poèmes et d'illustrations : « Les arbres racontés aux enfants ». L'arbre de vie au milieu du désert du Bahreïn, l'arganier millénaire au Maroc… Il raconte les arbres qui l'ont passionné et souhaite transmettre aux jeunes générations les leçons de vie qu'il a puisées de ces êtres majestueux, résistants au temps mais si fragiles face à l'homme. Enfin, ne manquez pas la une hexagonale de la semaine et la question très intéressante de David Castello-Lopes. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 28 octobre 2023 - Présentation : Renaud Dély - Production : KM, ARTE Radio
durée : 00:02:18 - Le monde est à nous - En raison du soutien appuyé de Washington à l'État hébreu depuis sa guerre contre le Hamas, les forces américaines stationnées dans la région sont prises pour cibles. Le Pentagone a recensé 13 attaques en Irak et en Syrie depuis le 17 octobre, et redoute une escalade "incontrôlable".
Cette semaine je suis ravie de partager ma conversation avec Rima Hassan Mobarak, présidente et fondatrice de l'Observatoire des Camps de Réfugiés. Rima est également rapporteuse à la Cour Nationale du Droit d'Asile, enseignante à l´Ecole Supérieure de Journalisme de Paris. Dans cet épisode Rima retrace ses origines, notamment sa naissance et son enfance dans un camp de réfugiés près d'Alep en Syrie. Elle relate son arrivée en France et les contraintes auxquelles elle et surtout ses frères plus âgés ont dû faire face pour parvenir à se sentir les bienvenus dans ce nouveau pays. Rima revient sur les raisons qui l'ont incité à créer l'Observatoire et la mission qui l'habite. Nous avons également parlé d'identité, ou plutôt de non-identité ou d'identité pulvérisé par l'exil forcé, de la condition des Palestiniens nés après 1948 mais aussi de sa tentative d'y retourner. Le parcours et l'histoire de Rima m'ont profondément touché. Si vous souhaitez soutenir son combat, je vous invite à faire un don à l'Observatoire des Camps de Réfugiés dont les détails sont dans les notes. Sans plus attendre je laisse place à la HeyA du jour - Rima Hassan Mobarak. ----------------------------------------------------- Pour suivre Rima et l'Observatoire des Camps de Réfugiés Instagram: @rimamobarak et @obsrefugies Soutenir l'Observatoire, dons et partenariats - Observatoire des camps de réfugiés (o-cr.org) Pour suivre Heya Instagram: @heya_podcast
C dans l'air du 24 octobre 2023 - Otage libérée: à 85 ans..."j'ai traversée l'enfer" Deux femmes israéliennes, kidnappées le 7 octobre dernier avec leurs maris au sein d'un kibboutz, ont été libérées lundi soir par le Hamas. Le groupe palestinien dit avoir relâché les deux octogénaires “pour des raisons humanitaires pressantes” grâce à une médiation du Qatar et de l'Égypte. L'une d'entre elles a raconté avoir vécu pendant dix-huit jours dans pièces dans les tunnels sous Gaza. Au moins 220 personnes sont encore retenues par le Hamas. Parmi elles, neufs Français. Emmanuel Macron a rencontré ce matin à Tel-Aviv leurs familles ainsi que celles des victimes françaises. Trente Français ont été assassinés lors de l'attaque du 7 octobre. C'est "une page noire de notre propre histoire", a déploré ce matin le chef de l'État aux côtés du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Le président de la République - qui a assuré la population israélienne de "la solidarité" de la France – a ensuite proposé que la coalition internationale déployée en Irak et en Syrie pour lutter contre l'État islamique "puisse lutter aussi contre le Hamas". "Je propose à nos partenaires internationaux" que "nous puissions bâtir une coalition régionale et internationale pour lutter contre les groupes terroristes qui nous menacent tous", a-t-il expliqué. Le chef de l'Etat a également appelé "à une relance décisive du processus politique avec les Palestiniens". "Le Hamas doit être combattu mais la cause palestinienne doit être entendue avec raison", a plaidé Emmanuel Macron avant de rencontrer dans l'après-midi à Ramallah le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas, puis se rendre dans la soirée en Jordanie. Alors quels sont les enjeux du déplacement d'Emmanuel Macron au Proche-Orient ? Comment relancer le processus de paix entre Israël et la Palestine ? Que signifie "bâtir une coalition internationale" contre le Hamas ? Comment cette proposition est-elle reçue dans la région ? Quel est le traitement médiatique du déplacement d'Emmanuel Macron et plus largement de la guerre entre Israël et le Hamas dans le monde arabe ? Enfin à l'heure où l'information est un champ de bataille dans cette guerre entre Israël et le Hamas, comment parvenir à informer sur la situation à Gaza ? Depuis le 7 octobre, Israël bombarde sans discontinuer Gaza, dont l'entrée est impossible pour les journalistes étrangers. Le travail des correspondants est la seule source d'information indépendante disponible pour les rédactions du monde entier. Mais il est devenu extrêmement dangereux. En deux semaines de combats, vingt-trois sont morts, selon un décompte tenu par le Committee to Protect Journalists, une ONG américaine. La plupart sont palestiniens. Le dernier, le journaliste Roshdi Sarraj, 31 ans, qui était par ailleurs "fixeur" pour plusieurs médias français dont Radio France ou Mediapart, a été tué dimanche par une frappe israélienne. LES EXPERTS : - Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux - Alexandra SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - Alain BAUER- Professeur au CNAM, responsable du pôle sécurité, défense et renseignement - Hasni ABIDI - Politologue - Directeur du CERMAM, Centre d'Études et de Recherche sur le Monde Arabe et Méditerranéen
En Allemagne, des associations veulent lutter contre la montée de l'extrême droite, du racisme et de l'islamophobie, reflets de l'obsession actuelle sur la question migratoire. L'Allemagne compte plus de 5 millions et demi de musulmans, un chiffre en augmentation sensible depuis 2015 et l'importante arrivée de réfugiés syriens et irakiens.Sur le terrain, les associations constatent que le racisme à l'encontre des musulmans ou des personnes perçues comme étant musulmanes devient de plus en plus visible et audible. À Berlin, deux associations organisent des visites sur les lieux où des incidents racistes ont été relevés. Le but : éveiller les consciences. À Berlin, le reportage de Delphine Nerbollier.Guerre au Proche-Orient : la cacophonie européenneL'UE va débattre de la mise en place d'un cessez-le feu humanitaire pour la bande de Gaza, assiégée par Israël.Depuis le début de la guerre Israël-Hamas, le 7 octobre 2023, les 27 se sont surtout illustrés par leurs divergences. Le sujet est inflammable pour plusieurs capitales européennes, notamment Paris.À l'heure où l'Europe veut s'afficher comme puissance, comment expliquer que l'UE ne parvienne pas à peser dans ce dossier ?Entretien avec l'ambassadeur de France, Pierre Vimont, signé Frédérique Lebel.L'oeil européen de Franceline Beretti : guerre au Proche-Orient et divergences européennes.Irlande, le combat des couples homosexuels pour être reconnus comme parentsL'Irlande a reconnu le mariage gay, en 2015, mais les couples homosexuels font face à d'autres difficultés liées à leur orientation sexuelle : certains ne parviennent pas à être reconnus comme parents. Aujourd'hui, ils placent beaucoup d'espoir dans un projet de loi sur la procréation assistée en cours d'examen au Parlement. Un reportage de Clémence Pénard.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les murs de la prison de Burj, près de Raqqa en Syrie, se souviennent de ceux qui y sont passés, inscrivant leurs pensées, leurs rêves ou leurs prières sur les parois. Un cauchemar dont témoignent d'anciens prisonniers, et les images du photographe Muaz al-Nasser recueillies par Mediapart. Un article de Hussam Hammoud publié le 22 octobre 2023, lu par Jérémy Zylberberg.
Alors que la France a procédé ce mardi (4 juillet 2023) à une 4ème opération de rapatriement en un an, RFI donne la parole aux professionnels qui prennent en charge les enfants de retour de Syrie en Seine-Saint-Denis. Ce département d'Ile-de-France, point d'entrée des rapatriés via l'aéroport de Roissy, a longtemps été le seul à s'occuper de ces mineurs. Depuis fin 2016, 99 enfants ont ainsi été suivis par les acteurs de la protection de l'enfance du 93, qui ont développé un protocole d'accompagnement qui fait aujourd'hui école dans d'autres départements. En quoi consiste-t-il ? Avec plus de 5 ans de recul, que peuvent dire ces professionnels de l'évolution des enfants ?« Quelle prise en charge pour les enfants de retour de Syrie ? », un Grand reportage de Laura Martel. (Rediffusion)
durée : 00:14:59 - Journal de 12h30 - Mouvement de troupes, intensification des frappes, renforcement des moyens militaires, Israël se prépare aux prochaines étapes du conflit avec l'invasion terrestre de la bande de Gaza. Des frappes israéliennes cette nuit ont mis hors service les deux principaux aéroports de Syrie, à Damas et Alep. - invités : Jean Varlet Géographe
Au Liban, à la veille de la rentrée scolaire prévue début octobre, de nombreuses écoles publiques restent fermées à cause du manque de budget du ministère de l'Éducation et de la crise économique. Cela impacte les écoliers libanais bien sûr, mais aussi les réfugiés syriens, encore plus vulnérables. De notre correspondante de retour de Ksara,La Vallée fertile de la Bekaa accueille plusieurs centaines de milliers de réfugiés syriens. Ils vivent dans des camps informels, faits de taules et de bois. Dans le village de Ksara, au milieu des baraquements, l'Association Beyond dispense des cours de mathématiques et de lecture rudimentaire pour les enfants syriens qui n'ont pas accès aux écoles publiques.Dans la salle de classe colorée, la petite Zahra Jassem, 11 ans : « J'aime le centre, j'y vois mes amis. Ici, j'ai appris à compter, j'ai appris les lettres de l'alphabet. Mais les cours sont difficiles. » Zahra a du mal à suivre car cela fait 4 ans qu'elle est déscolarisée : « Je dois souvent aller travailler. Je cueille du raisin. Je travaille de 6h du matin jusqu'à 16-17h. Je suis payée à la journée. Il y a des jours, je gagne 2,5 dollars et d'autres où je gagne 2 dollars. »Zahra n'a connu les bancs de l'école que deux ans. Elle était alors scolarisée dans un établissement public de la région grâce au système de double horaire, le matin les cours pour les Libanais et l'après-midi pour les Syriens. Mais à cause de la fermeture des écoles durant la pandémie de coronavirus et de l'effondrement du système scolaire dû à la crise, Zahra ne peut plus étudier, au grand dam de sa mère Nouria Jassem : « Vous voyez notre situation économique, on ne s'en sort pas. On a besoin que tous les membres de la famille aient un emploi pour manger. J'ai une fille et deux garçons qui travaillent. Ils sont tous ouvriers. Zahra vient à l'association, au moins elle apprend quelque chose ici. Mais souvent, elle doit aussi aller travailler avec ses frères et sœurs à cause de notre situation », regrette sa mère.« C'est une génération détruite »Véritable bouée de sauvetage, les écoles informelles comme Beyond sont les derniers îlots de sécurité pour les jeunes réfugiés. Grâce à des financements norvégiens, Maria Assi, la directrice, y accueille tous les jours près de 300 enfants dont la plupart travaillent à côté comme Zahra. « Il y a des enfants qui font des tâches faciles et d'autres des travaux très lourds, comme la mécanique, certains travaillent dans la rue, dans l'agriculture ou sont livreurs. Il y a des situations dangereuses où par exemple certains se retrouvent dans les mains de réseaux de groupes armés ou de trafiquants de drogue, explique la directrice de Beyond. Ces enfants sont victimes de la situation. C'est une génération détruite. »D'après les Nations unies, seuls 3% des réfugiés syriens au Liban réussissent à obtenir l'équivalent du baccalauréat, précieux sésame pour des études universitaires.À lire aussiLe Liban redoute un nouvel afflux de réfugiés syriens fuyant la crise économique
durée : 00:06:27 - Les Cartes en mouvement - par : Delphine Papin - Le réduit d'Idlib, en Syrie, est une sorte de mini-califat. C'est là que se concentrent encore quelque 220 ressortissants français qui ont fait le choix de se replier ici avec les autres djihadistes refoulés du conflit syrien et irakien.
Après l explosion meurtrière d un hôpital de Gaza avant-hier, la colère grandit contre Israël et plus généralement contre les Occidentaux. Les manifestations se sont multipliées hier dans la région, en Tunisie, au Liban, en Syrie. En Cisjordanie, plusieurs centaines de personnes ont afflué dans le centre ville de Ramallah, siège de l'autorité palestinienne. Ke reportage sur place de notre envoyé spécial Nicolas Burnens.
La plupart des experts sont d'accord pour dire que l'attaque du Hamas contre Israël a également été motivée pour torpiller l'extension des accords d'Abraham. Ces accords de paix négociés avec des pays comme le Maroc, mais également les Émirats arabes unis et Bahreïn. Ces accords historiques de paix devaient normalement s'élargir à l'Arabie saoudite. Et si l'attaque du Hamas n'avait pas eu lieu, cela aurait signifié qu'Israël aurait été en paix avec toutes les monarchies du Golfe et d'ailleurs. Ce rapprochement effectué dans le cadre de ces accords n'a pu se faire que parce que ces pays ont un ennemi commun avec Israël, à savoir l'Iran. l'Iran a donc un intérêt objectif à faire capoter ce rapprochement, puisque la répression d'Israël l'empêchera automatiquement. Le Hamas et l'Iran ont donc fait le calcul de prendre leurs distances avec une paix qui engage les régimes, mais pas nécessairement les peuples. Comme l'écrit Dominique Moïsi, l'un de nos grands géopoliticiens francophones : si le marché du pétrole reste aussi calme, c'est parce que nous ne sommes pas en 1963. À l'époque, l'embargo sur l'or noir avait fait l'unanimité des pays exportateurs de pétrole du Moyen-Orient. Et aujourd'hui, ce n'est pas du tout le cas. La plupart des régimes qui entourent Israël, sauf la Syrie, détestent le Hamas. Mais la pression médiatique et les images véhiculées par ces médias empêcheront donc à court et moyen terme cette normalisation entre les pétromonarchies du Golfe et Israël. Et c'est là où j'en viens à l'Arabie saoudite. Son prince héritier, Mohammed Ben Salmane, gouverne d'une main de fer son royaume tant que son père le laisse faire. Et l'obsession du jeune prince héritier, c'est de diversifier son économie au plus vite… Mots–Clés : prévisions, Agence internationale de l'énergie, planète, énergie fossile, pays exportateurs, pétrole, Vision 2030, milliards, dollars, pays, dépendance, prince, héritier, diversification, Emirats Arabes Unis, prix, or, footballeurs, monde, investisseurs, pub, jeunesse, femmes, voiture, voyager, mari, frère, restaurant, concert, mixte, stars américaines, stars libanaises, destination touristique, lieux culturels, mer Rouge, préislamique, judaïque, tribus juives, ville industrielle, port flottant, monde, projets, géographie, local, normalisation, Etat d'Israël, conflit, répercussions, média, politique, palais, royaume. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30 sur Classic 21, la radio Rock'n'Pop.
Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur des accusation de torture contre la régime syrien, sur des groupes de défense actifs dans l'est de la République démocratique du Congo et sur la nouvelle prix Nobel d'économie. Bénin : un convoi humanitaire bloqué à la frontière du Niger Un convoi d'aide du Programme alimentaire mondial est bloqué à la frontière entre le Niger et le Bénin depuis un mois et demi. Pourquoi le Niger refuse le passage du convoi ? Quelles sont les solutions pour que l'aide arrive à destination ? Avec Jean-Luc Aplogan, correspondant de RFI à Cotonou. Syrie : la justice internationale se penche sur les exactions du régime Pour la première fois, la Cour internationale de justice se penche sur les accusations de torture portées contre l'État syrien. Pourquoi a-t-il fallu attendre plus de dix ans pour lancer cette procédure judiciaire ? La Syrie boycotte son procès. Quelles peuvent être les conséquences sur le procès ? Avec Stéphanie Maupas, correspondante de RFI à La Haye.RDC : des milices d'autodéfense mettent en échec le M23 Au Nord Kivu, les milices d'autodéfense congolaises Wazalendo ont réussi à reprendre plusieurs villages au M23. Sont-elles en mesure d'affaiblir la rébellion ? Ces groupes d'autodéfense sont-ils soutenus par le gouvernement congolais ? Avec Reagan Miviri, chercheur spécialiste des questions de sécurité à Ebuteli, l'institut congolais de recherche sur la politique et la gouvernance.Nobel d'économie : une spécialiste des inégalités femmes-hommes récompensée Le prix Nobel d'économie a été remis à la chercheuse américaine Claudia Goldin pour ses travaux sur la place des femmes dans le monde du travail. Pourquoi a-t-elle été récompensée ? Comment travaille-t-elle ? Quels ont été les grands résultats de ses recherches ? Avec Dominique Meurs, professeure à l'Université Paris 10, économiste spécialiste des questions de genre sur le marché du travail.
Le 6 octobre 1973, une coalition arabe menée par l'Égypte et la Syrie a attaqué Israël. Prise de court, l'armée israélienne, réputée invincible, s'est retrouvée en déroute. Le chercheur spécialiste du Moyen-Orient Rachad Antonius explique en quoi la guerre du Kippour a marqué un tournant en Israël, et comment ce traumatisme est ravivé 50 ans plus tard par les récentes attaques du Hamas.
durée : 00:58:14 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - De Damas à Kaboul, comment les ONG traitent-elles avec des régimes infréquentables pour accomplir leur devoir d'assistance sans légitimer des pouvoirs aggravant la situation humanitaire du pays ? - invités : Françoise Bouchet-Saulnier Directrice juridique de Médecins sans frontières; Olivier Guillard Chercheur-associé à l'Institut d'études de géopolitique appliquée, directeur de l'information chez Crisis24 et chargé de cours à l'EDHEC
In conversation with Professor Hicham Safieddine, we get to grips with Lebanon's banking system. He walks us through the history of central banks, who Lebanon's Barons of Banking were, and how Lebanon's banking sector got to where it is today. We reflect on Beirut's economy and banking system from the 1800s to the present day, taking into account the Ottoman Imperial Bank, Banque de Syrie et du Liban, Banque du Liban and the Intra-affair. Finally, we discuss the current state of affairs and if change is on the horizon. Hicham Safieddine is an Associate Professor and Canada Research Chair in the History of the Modern Middle East at the University of British Columbia. His research mostly focuses on the 19th and 20th century financial, economic and intellectual history of the MENA region. Safieddine is currently examining the emergence and transformation of global and national monetary regimes and financial systems under capitalist expansion, debt, war, colonial conquest, national liberation and revolution. Outside of his academic work, Hicham is the co-founder of e-zines Al-Akhbar English and The Legal Agenda's English Edition. About “Banking on the State: The Financial Foundations of Lebanon”: Banking on the State reveals how the financial foundations of Lebanon were shaped by the history of the standardization of economic practices and financial regimes within the decolonizing world. The system of central banking that emerged was the product of a complex interaction of war, economic policies, international financial regimes, post-colonial state-building, global currents of technocratic knowledge, and private business interests. It served rather than challenged the interests of an oligarchy of local bankers. As Hicham Safieddine shows, the set of arrangements that governed the central bank thus was dictated by dynamics of political power and financial profit more than market forces, national interest or economic sovereignty. ****** ABOUT THE SERIES ****** afikra Conversations is our flagship program featuring long-form interviews with experts from academia, art, and media who are helping document and/or shape the histories and cultures of the Arab world through their work. Our hope is that by having the guest share their expertise and story, the community still walks away with new found curiosity - and maybe some good recommendations about new nerdy rabbit holes to dive into head first. Following the interview there is a moderated town-hall style Q&A with questions coming from the live virtual audience on Zoom. Join the live audience: https://www.afikra.com/rsvp Watch all afikra Conversations: https://www.youtube.com/playlist?list... ****** ABOUT AFIKRA ****** afikra | عفكرة is a movement to convert passive interest in the Arab world to active intellectual curiosity. We aim to collectively reframe the dominant narrative of the region by exploring the histories and cultures of the region- past, present, and future - through conversations driven by curiosity.