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Le généticien et biochimiste américain James Watson vient de mourir à l'âge de 97 ans. Il avait reçu en 1962 le prix Nobel, « pour une découverte qui a donné le coup d'envoi de la révolution génétique », raconte le quotidien français Le Monde. Il était le découvreur de la « structure en double hélice de la molécule d'ADN, porteuse de notre patrimoine héréditaire ». « Avec lui, disparaît un des derniers géants de la science du XXème siècle ». Seulement voilà, poursuit le Monde, « Cet héritage est entaché par des postures racistes, sexistes et eugénistes ». « Le docteur Watson », précise le Washington Post, « a défendu sans relâche la théorie discréditée du déterminisme génétique et l'idée que les Noirs étaient intellectuellement inférieurs ». Allant même jusqu'à dire « que s'il avait un jour espéré que tous les êtres humains soient égaux, ceux qui travaillent avec des employés noirs constatent que ce n'est pas le cas ». Voilà pourquoi La Croix parle, elle aussi, d'un « pionnier de l'ADN à la réputation ternie ». Le journal catholique précise que James Watson avait également « soulevé l'indignation en estimant qu'une femme devrait avoir le droit d'avorter si des tests pouvaient déterminer que son enfant à naître serait homosexuel et qu'elle ne le souhaitait pas ». Autant de déclarations qui ont jeté l'opprobre sur James Watson, « le contraignant, à l'âge de 80 ans à démissionner du laboratoire où il travaillait depuis 40 ans ». Ni guerre, ni paix Quelle est vraiment la situation aujourd'hui en Syrie ? Question posée par le quotidien allemand Die Welt, qui répond lui-même : « Ce n'est pas la guerre, mais ce n'est pas la paix non plus », alors que le chancelier Merz a récemment déclaré « qu'il n'y avait absolument plus de raison de demander l'asile en Allemagne ». « Par conséquent » conclut die Welt, « les expulsions vers la Syrie peuvent recommencer ». Or, l'envoyé spécial du quotidien allemand s'est rendu à Qamishli, dans le nord de la Syrie, où il a rencontré une famille de huit personnes vivant dans une « bâtisse délabrée ». La famille Hamdan « appartient à la minorité alaouite, tout comme l'ancien dictateur Bachar el-Assad ». « Trois mois après sa chute, la population alaouite a été victime de massacres », rappelle Die Welt. Le père de famille raconte : « ils ont pillé notre maison, volé nos voitures, enlevé et assassiné des voisins ». Aujourd'hui, poursuit le journal, « un retour est encore hors de question. De nouvelles atrocités font quotidiennement la Une des journaux ». « J'ai entendu dire que l'Allemagne veut renvoyer les réfugiés syriens », s'étonne Bilal, le fils, qui s'exclame : « Chers compatriotes, ne revenez pas en Syrie, ce n'est pas un pays sûr ». Épais brouillard La défense de l'environnement et la COP de Belém au Brésil, font la Une du journal El Païs. Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a déclaré à Belém : « le changement climatique a fait plus de 20 000 victimes en Espagne, en cinq ans ». « Il a notamment évoqué les pluies torrentielles dévastatrices qui ont fait 229 morts à Valence, en Espagne, et les vagues de chaleur incessantes », poursuit El Païs. Mais Pedro Sanchez se veut optimiste et fait une promesse « à ceux qui croient en la science, vous pouvez compter sur l'Espagne ». Pendant ce temps, loin du Brésil, l'Inde tente de s'organiser face aux incessantes vagues de pollution. L'Hindustan Times publie aujourd'hui « le palmarès des dix villes indiennes présentant la plus mauvaise qualité de l'air ». « Un épais brouillard persiste sur plusieurs régions du nord de l'Inde, notamment la capitale New Delhi », explique le journal. « Les experts en santé continuent d'exhorter les habitants, et notamment les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes respiratoires, à limiter leur exposition au soleil » susceptible d'aggraver les conséquences pour leur santé. Une simple mise en garde face à un phénomène immaîtrisable.
durée : 00:31:44 - Les Nuits de France Culture - par : Mathilde Wagman - En 1981, un jeune homme noir est déclaré coupable du meurtre de 28 enfants à Atlanta, alors que les preuves contre lui sont minces. James Baldwin écrit un livre sur cette affaire ; il y questionne la place des Noirs dans le pays. En 1985, il était l'invité d'Éliane Contini pour parler de ce livre. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : James Baldwin Écrivain
Virginie Girod vous fait découvrir une pionnière de la lutte pour l'émancipation féminine : Olympe de Gouges !Femmes de lettres, Olympe de Gouges a mis sa plume au service de ses convictions. En 1791, elle publie sa fameuse Déclaration des droits de la Femme et de la Citoyenne.Ce n'est d'ailleurs pas son seul combat : Olympe de Gouges lutte pour l'égalité de manière générale. Opposée à l'esclavage et la traite négrière, elle réfléchit aussi à la place des personnes âgées et des indigents dans notre société, ce qui là encore, est révolutionnaire.Elle n'aura cependant pas réussi à faire triompher ses idées de son vivant. Olympe de Gouges est guillotinée sous la Terreur pour sa proximité avec les Girondins. Longtemps, la pionnière des féministes françaises est restée dans l'ombre de l'Histoire, victime de critiques acerbes. Aujourd'hui, son buste trône à l'Assemblée nationale.En compagnie de Cécile Berly, historienne spécialiste du XVIIIème siècle et auteure du livre "Guillotinées" (éditions Passés Composés), Virginie Girod revient sur les nombreux combats qu'a menés cette héroïne de la Révolution française longtemps tombée dans l'oubli. (rediffusion)Au Cœur de l'Histoire est un podcast Europe 1.- Présentation : Virginie Girod - Production : Caroline Garnier et Nathan Laporte - Réalisation : Nicolas Gaspard- Composition de la musique originale : Julien Tharaud et Sébastien Guidis- Rédaction et Diffusion : Nathan Laporte et Clara Ménard- Visuel : Sidonie ManginHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Heute spicht Clemens über die Serie Cœurs noirs (Dark Hearts). Eine französische Spezialeinheit verfolgt Terroristen im Nahen Osten. Eine erfrischend europäische Note. Es gibt endlich einmal Nebenstorys ohne Auflösung. PS: Anscheinend wird derzeit eine 3. Staffel gedreht.
Deux fusions de trous noirs, mesurée à un mois d'intervalle fin 2024 par la collaboration LIGO-Virgo-KAGRA, permet aux chercheurs de mieux comprendre la nature et l'évolution des collisions les plus violentes de l'univers. Les données recueillies lors de ces fusions valident également avec une précision sans précédent les lois fondamentales de la physique prédites par Albert Einstein et font progresser la recherche de nouvelles particules élémentaires encore inconnues, susceptibles d'extraire de l'énergie des trous noirs. L'étude est parue dans The Astrophysical Journal Letters. Source GW241011 and GW241110: Exploring Binary Formation and Fundamental Physics with Asymmetric, High-spin Black Hole CoalescencesLVK CollaborationThe Astrophysical Journal Letters, Volume 993, Number 1 (28 october 2025)https://doi.org/10.3847/2041-8213/ae0d54 Illustration Vue d'artiste d'une fusion de trous noirs asymétriques (Carl Knox, OzGrav, Swinburne University of Technology)
Aujourd'hui, Charles Consigny, avocat, Chirinne Ardakani, avocate spécialisée dans la défense des droits humains, et Emmanuel de Villiers, chef d'entreprise, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Aujourd'hui dans l'émission, on repiège la même victime qu'hier dans le Coup de 16h20, on match Julibou et Justin Trudeau en visite avec nous pour nous parler de son nouveau mariage.
Un trou noir isolé, massif, découvert dans un coin presque vide de l'univers primitif : voilà la découverte surprenante faite par le télescope James Webb. L'objet, nommé Abell 2744-QSO1, est apparu seulement 700 millions d'années après le Big Bang, à une époque où les premières galaxies commençaient à peine à se former. Ce qui intrigue les scientifiques, c'est qu'il semble avoir émergé sans environnement structuré, sans étoiles autour, dans une région dépourvue de métaux. En clair, ce trou noir ne correspond à aucun scénario classique de formation.Pour comprendre comment un tel monstre a pu apparaître aussi tôt, les chercheurs explorent des pistes alternatives. L'hypothèse de l'effondrement direct d'un immense nuage de gaz est évoquée, mais elle nécessite des conditions extrêmement rares. Alors une autre idée refait surface : celle des trous noirs primordiaux. Ces objets hypothétiques seraient nés juste après le Big Bang, non pas à partir d'étoiles, mais directement depuis les fluctuations de densité dans un univers jeune, chaud et instable. Si cette hypothèse se confirme, cela bouleverserait notre compréhension de la naissance des structures cosmiques.Ce cas soulève une question vertigineuse : les trous noirs sont-ils uniquement des fins d'étoiles… ou ont-ils été là dès le départ, jouant un rôle central dans l'évolution de l'univers ? La découverte d'Abell 2744-QSO1 remet en cause les modèles établis et ouvre la porte à de nouvelles théories sur la formation des premières galaxies, voire sur la nature de la matière noire. À travers ce trou noir presque “nu”, on entrevoit peut-être les traces d'un passé cosmique encore largement inconnu.
La ville de Johannesburg est aussi appelée « la ville de l'or », parce qu'elle a été fondée à la fin du XIXe siècle quand de l'or y est découvert. Rapidement, la ville se développe autour de cette précieuse ressource. Plus de cent ans plus tard, la plupart des mines ont fermé, mais il reste des milliers de puits encore ouverts, et surtout des matières toxiques qui continuent de toucher les communautés voisines, et aujourd'hui, les habitants sont de plus en plus malades. De notre correspondant à Johannesburg, L'image est frappante : dans une impasse de Soweto, une immense dune de sable dépasse derrière le toit de modestes maisons en pierre. Quand il y a du vent, la poussière se soulève. Et toutes ces substances toxiques arrivent chez nous. Nous sommes dans le quartier de Snake Park, dans une maison familiale à deux étages où plusieurs générations vivent ensemble. Novulawu Sitshaluza, bob sur la tête pour se protéger du soleil, a grandi ici : « Au départ, on pensait que cette montagne était naturelle, mais nous avons découvert plus tard que c'était en fait une création humaine, issue de la ruée vers l'or. » Des générations marquées par la maladie À la fin du XIXe siècle, la ville de Johannesburg se construit sur l'or. Et pendant l'apartheid, le pouvoir blanc déporte les populations noires dans d'immenses townships, souvent à proximité de mines, et donc de déchets toxiques. « Vous savez, nos ancêtres sont partis travailler dans les mines. Ils ne sont jamais revenus avec de l'or ou de l'argent. Ils sont revenus avec des maladies. Et encore aujourd'hui, nous, leurs arrière-petits-enfants, on tombe malade à notre tour. C'est l'éternelle souffrance des Noirs en Afrique du Sud. ». Thokozile Mntambo est activiste, figure de la lutte des communautés locales face aux géants du secteur minier : « Comme vous pouvez le voir, il n'y a aucune clôture pour sécuriser les lieux… Vous pouvez vous garer ici, on va s'approcher un peu ». Donc là, on va monter sur une petite butte, pour vraiment avoir une vue sur toute la mine. On monte sur du sable très clair, presque blanc. Ce sont tous les résidus ; à l'époque où on cherchait encore de l'or. « Ils continuent de trouver de nouvelles technologies pour extraire les restes d'or. Alors, nous, on meurt encore à cause de cet or ! », ajoute Thokozile Mntambo. Recenser les victimes Et Thokozile Mntambo ne veut plus voir sa communauté mourir. En 2023, avec la Bench-Marks Foundation, elle démarre un porte-à-porte pour recenser tous les cas de maladies. Résultat : la moitié des répondants déclarent avoir des problèmes respiratoires : « On est venu me voir pour me dire que je devais arrêter de parler aux médias, car cela perturbe les investissements. Mais j'ai commencé ce combat, je ne vais pas m'arrêter là ! » Parce que de nombreuses vies sont en jeu. À cause de ces longues années d'expositions à l'uranium ou à l'arsenic, de plus en plus d'enfants naissent malades. Nous retournons chez Novulawu, qui vit juste en face de la mine : « Ma fille était handicapée, elle est malheureusement décédée en 2022, à 12 ans… Je ne peux pas être certaine que ce soit à cause de ces résidus toxiques, mais cette dune a peut-être joué un rôle, oui. » Selon les activistes de Snake Park, ce combat, c'est un combat entre le profit des grandes entreprises et la santé des communautés locales appauvries ; plus de cent ans après la ruée vers l'or.
嘉宾 | 丘濂,《三联生活周刊》主笔嘉宾 | 黑麦,《三联生活周刊》主任记者嘉宾 | 吴丽玮,《三联生活周刊》主任记者主播 | 高一丁,《Talk三联》编辑随着消费习惯和场景的改变,人们对于葡萄酒的偏好也开始发生变化:搭配精致的餐食、抿一口便对产地和年份如数家珍,可能会让很多人觉得有些负担;而如果只想轻轻松松喝上一杯,享受微醺的快乐,国产葡萄酒或许正在成为一种新的选择。新一代的国内精品酒庄是近20年发展起来的,相较于海外已经非常成熟的产区,需要付出更高的成本,来打造属于自己的品牌,但也留给酿酒师更大的空间,去发掘与本土环境所契合的品种、种植方式与酿造工艺,以及更适合国人的风味。本期节目,我们跟随几位记者的讲述,去到宁夏、山东和云南的葡萄酒产区,看看新一代的酒庄庄主与酿酒师在这里进行的尝试,寻找中国葡萄酒的独特风土。【时间轴】01:23 为什么要关注国产葡萄酒?06:48 “风土”对于葡萄酒来说有多重要?15:06 日常吃的葡萄,可以用来酿酒吗?20:10 新一代独立酿酒师在尝试什么?30:59 “没有酸味的酒,就像没有气的可乐”43:36 “生物动力法”是一种玄学吗?49:02 国产葡萄酒的价格梯度比想象中还要大51:50 为什么酒庄都要修成古堡?56:35 在酿酒师的职业生涯中,尝试的机会非常珍贵61:17 那些值得一试的酒,与好玩的酒庄【节目中提到的名词】1.单宁(Tannin)· 定义:葡萄酒里带来“涩感”的物质,主要来自葡萄皮、葡萄籽、葡萄梗,或陈年用的橡木桶。· 核心特点:不是“味道”,是“触感”——像喝浓茶、嚼生柿子的收敛感;能给葡萄酒搭起“骨架”,让口感更立体,还能帮助葡萄酒陈年。2.赤霞珠(Cabernet Sauvignon)· 定义:全球最主流的红葡萄品种之一,也是国产红葡萄酒的“主力品种”。· 核心特点:天生“骨架感强”——高单宁、高酸度,喝起来常带黑醋栗、黑樱桃、青椒(年轻)或烟草、雪松(陈年)的味道;抗病性好,适合干燥、光照足的产区。3.霞多丽(Chardonnay)· 定义:全球最受欢迎的白葡萄品种,有“白葡萄皇后”之称,国产白葡萄酒的热门选择。· 核心特点:风格极灵活——冷凉产区(如山东海岸)偏清爽,带柠檬、青苹果味;温暖产区(如宁夏)偏饱满,带菠萝、黄油、坚果味(若经过橡木桶发酵)。4.干红(Dry Red Wine)· 定义:“干”指葡萄酒发酵时,葡萄里的糖分几乎全转化成酒精,残糖量极低(≤4g/L),喝起来基本不甜的红葡萄酒。· 核心特点:最常见的红葡萄酒类型,突出葡萄的果香、单宁和酸度,口感不腻,适合搭配红肉(牛排、羊肉)。5.干白(Dry White Wine)· 定义:和干红对应,残糖量极低(≤4g/L)、不甜的白葡萄酒,通常用白葡萄品种酿造(如霞多丽、雷司令),或红葡萄品种去皮发酵。· 核心特点:酸度明亮,口感清爽,常带柑橘、热带水果或矿物味,冰镇后更好喝,适合搭配海鲜、沙拉或作为餐前酒。6.黑中白(Blanc de Noirs)· 定义:法语直译“黑色中的白色”,指用红葡萄品种(通常是黑皮诺、灰皮诺)去皮后,只用果肉发酵酿出的白葡萄酒。· 核心特点:比普通干白多一点“圆润感”,常带红莓(草莓、覆盆子)的淡淡果香,酸度柔和,口感不寡淡。7.橘酒(Orange Wine)· 定义:又称“琥珀酒”,是自然酒的常见类型,用白葡萄品种带皮发酵(类似红葡萄酒的酿造方式),因葡萄皮色素溶出,酒色呈橘色或琥珀色。· 核心特点:口感有“单宁感”(区别于普通干白的无单宁),带氧化风味(如坚果、陈皮)和浓郁的果香,酸度鲜明,风格独特,有人觉得像“有复杂度的黄酒”。8.起泡酒(Sparkling Wine)· 定义:含有二氧化碳、开瓶会冒气泡的葡萄酒,按酿造方式可分“传统法”(如香槟)、“罐式法”(如普罗赛克)等。· 核心特点:口感清爽带气泡感,有干型(不甜)、半干型(微甜)、甜型,适合庆祝场景或搭配甜点、油炸食品。9.生物动力法(Biodynamic Agriculture)· 定义:比“有机种植”更极致的农业体系,认为葡萄园是一个“完整生态系统”,遵循自然周期(如月亮、星座运行)种植,不使用化学农药、化肥,甚至会用天然材料(如牛角、草药)制作“肥料”。· 核心特点:强调“人与自然的连接”,酿出的酒常被认为“更能体现产区特色(风土)”,但产量低、成本高,价格偏贵。编辑/一丁剪辑/译丹————“Talk三联”是《三联生活周刊》出品的一档软硬皆有的泛文化类音频栏目,用声音记录报道背后的故事,提供丰富的新知与思辨的可能。在以下渠道均可收听我们的节目:三联中读APP |小宇宙|喜马拉雅|苹果播客|网易云音乐【我们还有这些播客】苗师傅·天真与经验|中场时间|我有一个朋友·董晨宇|多一种生活|岁时茶山记|你好,陌生人 HelloStranger|孩子,你的情绪我们在乎| “三联·大案追踪”有声剧如果你喜欢我们的节目,欢迎点赞支持,或者把我们的节目推荐给更多的朋友~【关注我们】App:三联中读微信公众号:三联中读微博:@三联中读小红书:三联中读官网:https://www.lifeweek.com.cn/【商务合作】zhongdu@lifeweek.com.cn
In todays episode we honor World Champagne Day, which is today, with a Champagne and Shelley's birthday, which is tomorrow, with her all-time favorite Merlot, from Duckhorn! #HappyFriday! #ItsWineTime! #Cheersing #SighOfRelease #Birthdaying Wines this episode: NV Waris Hubert Armorial Cousin de Barbonne Blanc de Noirs ($45 at Pilgrim's Market)
✈️ Le peuple québécois a une réputation à l'étranger… et ce n'est pas juste pour son accent.
Dans ce nouvel épisode, Mahé présente le portrait de Antonin.Antonin est célibataire et il a des airs de Roman Frayssinet.Il aime : porter des vêtements noirs, les arts et la science, les longues conversations, les soirées en appart, les voyages en train, les surprises, passer beaucoup de temps à comprendre les choses, choisir les bons mots, ses épaules. Et plein d'autres choses.Sa musique préférée : Atlas - BicepSi son profil vous plaît, envoyez-lui un petit mot, un audio, une photo ou une vidéo via notre plateforme dédiée dont le lien se trouve sur notre compte instagram @onsevoix ou directement par mail onsevoix.podcast@gmail.com.-À propos
L'UNICEF tire la sonnette d'alarme sur une crise humanitaire qui ne cesse de s'aggraver, avec des milliers d'enfants déplacés, privés d'école et exposés aux violences des gangs. Retour sur une situation dramatique qui appelle une mobilisation urgente. En Haïti, les jours se suivent et se ressemblent : la mainmise des gangs s'accentue Ce mardi (14 octobre 2025), Médecins sans frontières annonce la fermeture définitive de l'un de ses centres d'urgence. Ce centre, situé en plein cœur de Port-au-Prince, était à l'arrêt depuis plusieurs mois, après une attaque contre un convoi de l'organisation humanitaire. Mais cette fois, le couperet tombe : il ne rouvrira pas. Malgré cela, MSF assure qu'elle poursuit ses actions sur le terrain, auprès des populations les plus vulnérables, et parmi elles : les enfants. Beaucoup ont fui avec leur famille, trouvant refuge dans des abris de fortune, totalement inadaptés à la vie quotidienne. Certains sont privés d'école, d'autres directement ciblés par les violences. Geeta Narayan représente Unicef en Haïti et elle se désole de voir la situation s'aggraver encore. Surtout, les déplacements de population accentuent les autres crises : ainsi, plus de 33% des sites ne disposent pas d'infrastructures de protection de base, ce qui expose les enfants et les femmes à un risque accru de violence, d'exploitation et d'abus. Les écoles servent souvent de refuges, ce qui perturbe l'éducation de près d'un demi-million d'élèves. Plus de 3,3 millions d'enfants ont besoin d'une aide humanitaire ; tandis que plus d'un million d'entre eux se trouvent dans une situation d'insécurité alimentaire critique. Selon les projections, environ 288 544 enfants de moins de cinq ans souffriront de malnutrition aiguë cette année. Les gangs armés contrôlent plus de 85% du territoire de Port-au-Prince et des routes principales, privant les familles d'accès à la nourriture, aux soins de santé et aux services de protection, tandis que les acteurs humanitaires s'exposent à de graves dangers pour venir en aide aux plus démunis. «Les enfants d'Haïti ne peuvent pas attendre. Comme tous les enfants, ils méritent de vivre en sécurité, en bonne santé et en paix. Il nous revient d'agir dès maintenant pour ces enfants.» Donald Trump recevait hier Javier Milei à la Maison Blanche La rencontre était faite pour sceller la bonne entente entre Washington et Buenos Aires, et le soutien financier américain à l'économie. Toute la presse en parle, mais cette rencontre est surtout critiquée dans les journaux argentins. Pour la Nacion, quotidien plutôt conservateur en Argentine, Donald Trump est intervenu dans la politique intérieure argentine «sans demander la permission», notamment en exhortant Javier Milei à remporter les prochaines élections législatives dans dix jours. «Trump, un président comme on en a jamais vu», titre le journal qui rappelle dans le même temps ce contexte : le président argentin est le seul dirigeant latino-américain issu d'un pays d'envergure «à être idéologiquement proche du locataire de la Maison Blanche». Pour l'auteur, cette rencontre était un spectacle extravaguant : «le président argentin s'est montré à la fois théoricien de l'économie, homme politique en campagne électorale et chanteur désaccordé», comme si Milei ne semblait pas percevoir la réalité qui l'entoure. En d'autres termes, la crise économique et financière. Pagina 12, un quotidien plus à gauche, poursuit cette idée et décrit Milei «désireux de plaire avant de lever le pouce». Signe du désintérêt américain, estime le quotidien, lors de la conférence de presse «le discours de l'Argentin n'a même pas été traduit en anglais» et l'annonce publique concernant l'Argentine s'est limitée aux résultats des élections. «La promesse d'aide s'est surtout transformée en menace, et la contribution américaine à la stabilité financière est devenue une extorsion pure et simple», résume un éditorialiste économique dans le même journal. Aux États-Unis, des milliers de messages privés échangés par des responsables du parti républicain : des plaisanteries choquantes sur les chambres à gaz, l'esclavage ou encore le viol Des échanges pendant 7 mois révélés en exclusivité par le site Politico après la fuite d'un fichier Telegram de 2 900 pages entre des jeunes dirigeants républicains de New York, du Kansas, de l'Arizona et du Vermont. Les propos sont choquants : «Ils qualifiaient les Noirs de singes et envisageaient de mettre leurs adversaires politiques dans des chambres à gaz», écrivent les journalistes. Depuis le début de l'enquête, apprend-on dans un autre article de Politico, un membre du groupe de discussion a perdu son travail, un autre a vu son offre d'emploi annulée. Mais c'est surtout, rapporte le site d'information, «un aperçu sans filtre de la façon dont une nouvelle génération de militants républicains s'exprime lorsqu'elle pense que personne ne l'écoute». Au fond, analysent les journalistes, «c'est aussi l'assouplissement des normes politiques sous l'ère Trump qui a rendu ce genre de discours moins tabou chez ceux qui s'identifient comme les futurs dirigeants du parti républicain». Au Pérou, la Génération Z dans la rue face au pouvoir politique Ce sont les personnes nées entre 1995 et 2010, une génération souvent décrite comme plus engagée socialement et prête à basculer les pouvoirs en place. Au Pérou, ces jeunes - qui représentent un électeur sur 4 - appellent à une grève nationale et à une mobilisation ce jour avec plusieurs organisations de la société civile. Le site de la radio péruvienne, RPP, revient sur leurs réclamations : «si à l'origine, ils réclamaient l'abrogation de la loi de modernisation du système de retraite, les groupes de la Génération Z réaffirment leur appel à des élections, ils veulent le départ de José Jeri - le nouveau président - et demandent l'arrivée au pouvoir d'un député qui ne fait pas partie des factions qui soutenaient la présidence précédente». Le quotidien La Repubblica rapporte de son côté les mots acerbes du nouveau Premier ministre quant à la mobilisation sociale : «une tentative subversive visant à mettre fin à la démocratie». Ce n'est pas tout : il qualifie la Génération Z au Pérou de «bande héritière du MRTA», un groupe armé maoïste responsable d'actions violentes dans les années 80-90. En Amérique centrale, des pluies torrentielles sur plusieurs pays et des bilans qui s'alourdissent Au Mexique, au moins 64 personnes ont perdu la vie. 65 autres sont toujours portées disparues. Des quartiers entiers sont menacés d'effondrement, et l'aide humanitaire peine à parvenir, certaines zones étant pratiquement isolées. Sur le terrain, des soldats creusent à la pelle pour tenter de rouvrir des routes. Les intempéries ont également frappé le Salvador, le Guatemala, et surtout le Honduras, placé en alerte rouge depuis dimanche (12 octobre 2025). Par mesure de sécurité, écoles et universités ont fermé leurs portes. Et aujourd'hui, plus de 12 000 personnes se retrouvent sans abri, après la destruction de leur logement. Les bidonvilles, déjà fragiles, comptent parmi les zones les plus durement touchées. «C'est un désastre total. On ramasse ce qu'on peut pour voir si on peut ensuite reconstruire dans un autre endroit Ici plus rien n'est possible, parce que le sol va continuer à s'effondrer et on ne sait pas jusqu'où», témoigne Adolfo, debout dans sa maison détruite, tentant de récupérer un ventilateur cassé et une paire de pantoufles. Après la catastrophe, il faut désormais trouver un nouveau logement : un défi pour ces familles pauvres. «Le loyer est cher ici, ça coûte 130 euros, c'est beaucoup et il faut beaucoup travailler pour pouvoir payer ça», poursuit-il. Brésil : alerte au méthanol dans l'alcool fort, plusieurs décès signalés Depuis quelques jours, les autorités brésiliennes recommandent de ne plus consommer d'alcools forts, suite à une série de cas d'intoxication au méthanol. Ce produit chimique industriel, hautement toxique même à faible dose, a été retrouvé dans plusieurs boissons alcoolisées, mélangé à d'autres types d'alcools. Il pourrait s'agir de falsifications ou de productions illégales. Le bilan est déjà lourd : au moins cinq personnes sont décédées, et des dizaines d'autres ont été hospitalisées après avoir consommé ces produits contaminés. L'affaire suscite une vive inquiétude dans le pays, alors que les enquêtes se poursuivent pour identifier les circuits de distribution et retirer les lots suspects du marché.
Roger Penrose est l'un des plus grands physiciens et mathématiciens de notre époque. Ses travaux sur les trous noirs, la relativité générale et la nature de l'espace-temps ont marqué l'histoire de la physique.Dans cette vidéo, nous explorerons ses contributions majeures, notamment les théorèmes de singularité développés avec Stephen Hawking, sa vision originale de la conscience et ses idées sur un univers cyclique.Nous verrons comment ses théories, parfois controversées, ont inspiré de nouvelles pistes en cosmologie et continuent d'alimenter les débats sur la nature ultime de la réalité.Le formulaire pour les professeurs : https://forms.gle/MsV4pamwuNbfmdBCA
durée : 00:02:16 - Le nom de famille Guivarc'h et les mois noirs Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, coach de vie, Mourad Boudjellal, éditeur de BD, et Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Affronter la scène à 81 ans pour incarner la fougueuse Joséphine Baker : c'est le pari audacieux relevé par la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny. Dans un solo saisissant, la star de la danse afro-contemporaine s'empare des planches du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, exactement un siècle après que Joséphine Baker y a fait sensation avec sa Revue Nègre. Elle fait ensuite le lien avec Le Sacre du printemps de Stravinsky dans la version de Pina Bausch revisité par des danseurs de quatorze pays africains, tous formés à son École des Sables au Sénégal. Loin des clichés du music-hall, des grimaces et des ceintures de bananes, Germaine Acogny incarne une Joséphine Baker d'une dignité rare, poétique, mais tout aussi puissante. « Aux obsèques de Joséphine Baker, quelqu'un a dit : "Elle est morte, mais elle est immortelle". Donc, j'ai voulu donner vie justement à cette combattante, cette femme qui a lutté contre le racisme, qui a adopté des enfants du monde entier, les a élevés et d'une grande générosité. Même actuellement, des gens très riches ne vont jamais adopter douze enfants ! » Seule en scène, Germaine Acogny retrace en moins de 30 minutes la vie de cette star, mère, espionne et militante afro-américaine. Par touches subtiles, elle évoque un déhanché de charleston, mime le geste de tirer à l'arc et enfile un costume d'Amazone. « Je suis née au Bénin, j'ai grandi au Sénégal. Donc, les Amazones de mon pays, ce sont des guerrières. C'est à travers cette danse des Amazones que je montre la résistante, la combattante, celle qui a libéré les Noirs, les Mexicains, les Indiens et qui a libéré la France aussi ». Animée par l'esprit de Joséphine Baker, qu'elle a rencontrée à l'âge de 29 ans, Germaine Acogny poursuit aujourd'hui son combat pour les droits civiques : « Jusqu'à présent, ce racisme existe. Et dans les matchs de foot, il y a beaucoup d'Africains dans les équipes internationales qui jouent bien et on leur jette des peaux de bananes. Comme à des singes ! Eh ben, la banane, je l'ai jetée aussi. » Pour Germaine Acogny, icône de la danse africaine des temps modernes, amener le « Sacre du Printemps », ce rite païen aux rythmes saccadés, en Afrique était une évidence. À travers son école des Sables, cette chorégraphie sublime et tribale prend racine dans la terre.« Rien que ce nom, ça appelle beaucoup les ancêtres. Je me sens vraiment à la source, être en contact avec la terre, avec la communauté », réagit Aziz Zondi, danseur burkinabé. « C'est à la fois contemporain, à la fois doux – avec la douceur de la femme, l'énergie, la force des hommes », ajoute Manuela Hermine, danseuse ivoirienne. « Nous, on le redécouvre à chaque fois qu'on vient pour ce travail-là », renchérit Aziz Zondi. Déjà salué dans 17 pays, ce Sacre du Printemps plus universel que jamais n'a que rarement été applaudi devant un public aussi divers qu'à Paris. À lire aussiPour Germaine Acogny, «le corps des danseurs sera notre archive» des danses traditionnelles
Alix, ingénieure des eaux, s'engage au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo, au sein de Médecins sans frontières. Elle part alors installer des pompes afin d'améliorer l'accès à l'eau. Mais entre le rêve de faire le bien et la réalité du terrain, Alix est bousculée par les enjeux éthiques et politiques d'une région hantée par des conflits et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Dans cette plongée hyperréaliste au cœur d'une mission en Afrique Centrale, Solenn Honorine nous entraîne tout au long de «La route de Wakale». Solenn Honorine était l'invitée de Nathalie Amar sur RFI. Son ouvrage «La route de Wakale» est publié aux éditions de l'Archipel. ► Reportage Carmen Lunsmann nous fait découvrir un collectif qui s'est donné pour mission d'honorer le highlife du Ghana sous toutes ses formes. Ils sont 8 musiciens originaires d'Accra. Ce collectif Santrofi a été fondé en 2018, après des années de tournées. Ces ambassadeurs du highlife se sont réunis pour graver leur deuxième album, Making Moves. ► Chronique le chic, le choc et l'échec Jessica Taieb nous présente la série évènement sacrée meilleure série africaine au festival Écrans Noirs 2023, «Le chic, le choc et l'échec». Cette série raconte l'histoire de deux lycéennes et d'un directeur des ressources humaines peu scrupuleux qui abuse des jeunes femmes vulnérables. Leurs destins vont malheureusement se croiser dans des thématiques profondément ancrées dans la réalité. C'est l'un des plus grands succès gabonais à l'écran. ► Playlist du jour Gradur x Ninho x Josman x Youssoupha x Kalash Criminel x Damso – Free Congo Lilla Iké – He Loves Us Both.
Alix, ingénieure des eaux, s'engage au Nord-Kivu dans l'est de la République Démocratique du Congo, au sein de Médecins sans frontières. Elle part alors installer des pompes afin d'améliorer l'accès à l'eau. Mais entre le rêve de faire le bien et la réalité du terrain, Alix est bousculée par les enjeux éthiques et politiques d'une région hantée par des conflits et par ses idées préconçues sur le travail humanitaire. Dans cette plongée hyperréaliste au cœur d'une mission en Afrique Centrale, Solenn Honorine nous entraîne tout au long de «La route de Wakale». Solenn Honorine était l'invitée de Nathalie Amar sur RFI. Son ouvrage «La route de Wakale» est publié aux éditions de l'Archipel. ► Reportage Carmen Lunsmann nous fait découvrir un collectif qui s'est donné pour mission d'honorer le highlife du Ghana sous toutes ses formes. Ils sont 8 musiciens originaires d'Accra. Ce collectif Santrofi a été fondé en 2018, après des années de tournées. Ces ambassadeurs du highlife se sont réunis pour graver leur deuxième album, Making Moves. ► Chronique le chic, le choc et l'échec Jessica Taieb nous présente la série évènement sacrée meilleure série africaine au festival Écrans Noirs 2023, «Le chic, le choc et l'échec». Cette série raconte l'histoire de deux lycéennes et d'un directeur des ressources humaines peu scrupuleux qui abuse des jeunes femmes vulnérables. Leurs destins vont malheureusement se croiser dans des thématiques profondément ancrées dans la réalité. C'est l'un des plus grands succès gabonais à l'écran. ► Playlist du jour Gradur x Ninho x Josman x Youssoupha x Kalash Criminel x Damso – Free Congo Lilla Iké – He Loves Us Both.
Affronter la scène à 81 ans pour incarner la fougueuse Joséphine Baker : c'est le pari audacieux relevé par la chorégraphe franco-sénégalaise Germaine Acogny. Dans un solo saisissant, la star de la danse afro-contemporaine s'empare des planches du Théâtre des Champs-Élysées à Paris, exactement un siècle après que Joséphine Baker y a fait sensation avec sa Revue Nègre. Elle fait ensuite le lien avec Le Sacre du printemps de Stravinsky dans la version de Pina Bausch revisité par des danseurs de quatorze pays africains, tous formés à son École des Sables au Sénégal. Loin des clichés du music-hall, des grimaces et des ceintures de bananes, Germaine Acogny incarne une Joséphine Baker d'une dignité rare, poétique, mais tout aussi puissante. « Aux obsèques de Joséphine Baker, quelqu'un a dit : "Elle est morte, mais elle est immortelle". Donc, j'ai voulu donner vie justement à cette combattante, cette femme qui a lutté contre le racisme, qui a adopté des enfants du monde entier, les a élevés et d'une grande générosité. Même actuellement, des gens très riches ne vont jamais adopter douze enfants ! » Seule en scène, Germaine Acogny retrace en moins de 30 minutes la vie de cette star, mère, espionne et militante afro-américaine. Par touches subtiles, elle évoque un déhanché de charleston, mime le geste de tirer à l'arc et enfile un costume d'Amazone. « Je suis née au Bénin, j'ai grandi au Sénégal. Donc, les Amazones de mon pays, ce sont des guerrières. C'est à travers cette danse des Amazones que je montre la résistante, la combattante, celle qui a libéré les Noirs, les Mexicains, les Indiens et qui a libéré la France aussi ». Animée par l'esprit de Joséphine Baker, qu'elle a rencontrée à l'âge de 29 ans, Germaine Acogny poursuit aujourd'hui son combat pour les droits civiques : « Jusqu'à présent, ce racisme existe. Et dans les matchs de foot, il y a beaucoup d'Africains dans les équipes internationales qui jouent bien et on leur jette des peaux de bananes. Comme à des singes ! Eh ben, la banane, je l'ai jetée aussi. » Pour Germaine Acogny, icône de la danse africaine des temps modernes, amener le « Sacre du Printemps », ce rite païen aux rythmes saccadés, en Afrique était une évidence. À travers son école des Sables, cette chorégraphie sublime et tribale prend racine dans la terre.« Rien que ce nom, ça appelle beaucoup les ancêtres. Je me sens vraiment à la source, être en contact avec la terre, avec la communauté », réagit Aziz Zondi, danseur burkinabé. « C'est à la fois contemporain, à la fois doux – avec la douceur de la femme, l'énergie, la force des hommes », ajoute Manuela Hermine, danseuse ivoirienne. « Nous, on le redécouvre à chaque fois qu'on vient pour ce travail-là », renchérit Aziz Zondi. Déjà salué dans 17 pays, ce Sacre du Printemps plus universel que jamais n'a que rarement été applaudi devant un public aussi divers qu'à Paris. À lire aussiPour Germaine Acogny, «le corps des danseurs sera notre archive» des danses traditionnelles
Selon une étude venant de paraître dans Physical Review Letters, les derniers soubresauts du rayonnement de Hawking d'un trou noir primordial relativement proche de la Terre pourrait être à l'origine du neutrino le plus énergétique jamais détecté à ce jour... Source Ultrahigh-Energy Neutrinos from Primordial Black HolesAlexandra P. Klipfel and David I. KaiserPhys. Rev. Lett. 135, 121003 (18 September 2025)https://doi.org/10.1103/vnm4-7wdc Illustrations Vue d'artistee d'un rayonnement de Hawking proche de la Terre (Toby Gleason-Kaiser) Alexandra Klipfel
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Emmanuel de Villiers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot
En 1971, Stephen Hawking avait publié un théorème intrigant, connu également sous le nom de deuxième loi de la mécanique des trous noirs : la surface totale d'un trou noir ne peut pas diminuer, mais seulement augmenter ou rester stable. Ainsi, si deux trous noirs fusionnent, le trou noir nouvellement formé aura nécessairement une surface plus grande (alors que sa masse sera plus petite que la somme des deux). Ce phénomène est connu sous le nom de théorème des aires de Hawking. Ce théorème vient d'être confirmé par l'analyse du signal gravitationnel provenant d'une fusion de trous noirs détectée en janvier dernier et qui fournit le signal le plus clair jamais observé par LIGO. L'article est publié dans Physical Review Letters. Source GW250114: Testing Hawking's Area Law and the Kerr Nature of Black HolesA. G. Abac et al.Phys. Rev. Lett. 135 (10 September, 2025)https://doi.org/10.1103/kw5g-d732 Illustrations Le signal GW250114 enregistré par les deux détecteurs interférométriques de LIGO (Abac et al.) Formule de l'aire d'un trou noir de Kerr (m est la masse et χ le spin.
Rétro 1985 - on démarre avec les Béruriers Noirs et on termine avec Artists United Against Aparthedi - un message ?tracklist : Berurier Noir – Salut à ToiSheila E & Prince – Love Bizarre (12inch)The Bangles – Manic MondayLloyd Cole & The Commotions – Lost WeekendThe Cure – Close To Me (12" Extended Mix)Depeche Mode – Blasphemous RumoursTenor Saw – Ring The Alarm 1Tonto Irie – Life StoryBrenda & The Big Dudes – Touch SomebodyBig Audio Dynamite – E=Mc2Schoolly D – P.S.K. (What Does It Mean)Propaganda – DuelRyuichi Sakamoto – A Wongga Dance SongClio – Faces (Original Extended Version)Kate Bush – Cloudbusting (Original 12 inch)Suzanne Vega – Marlene On The WallChris Isaak – Dancin'Artists United Against Apartheid – Sun CityHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:47:07 - La 20e heure - par : Eva Bester - Le réalisateur récidive dans l'adaptation de roman, mais cette fois-ci, il s'agit de son propre livre publié en 2022, "Les Tourmentés", qui raconte l'histoire d'une chasse à l'homme. Madame, une femme bourgeoise qui s'ennuie, propose à un ancien légionnaire de lui acheter sa propre vie. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Pour écouter l'émission en entier, sans pub, abonnez-vous ! https://m.audiomeans.fr/s/S-tavkjvmo Au départ, rien ne prédestinait la petite Sarah Breedlove à la vie extraordinaire qui l'attendait. Mais ses ambitions sont grandes. Dès sa plus tendre enfance, ses envies d'épanouissement personnelle et d'ascension sociale sont déjà fortement présentes. Cadette d'une famille d'esclaves, elle parvient alors à force de volonté et d'ingéniosité à monter un véritable empire de la cosmétique, sous le nom de Madam C.J Walker. Pour découvrir en vidéo son histoire, une série est disponible actuellement sur Netflix. Bibliographie : - A'Leila Bundle, On her own ground : the life and times of madam C. J. Walker. 2001 - Penny Coleman, Madam C. J. Walker: Building a business empire. - TIFFANY M. GILL, Civic Beauty: Beauty Culturists and the Politics of African American Female Entrepreneurship, 1900—1965. Enterprise & Society , DECEMBER 2004, Vol. 5, No. 4, pp. 583- 593 - Caroline Rolland-Diamond, « New Negro (1915-1929) », Black America. Une histoire des luttes pour l'égalité et la justice (XIXe-XXIe siècle), La Découverte, 2016, pp. 73-133. - Stephanie Helen Weiss, “RACE WONDER WOMAN”: MADAM C. J. WALKER AND THE UPLIFT OF THE RACE, 1867-1919, University of Houston 2013 Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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durée : 00:04:07 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - C'est la question posée par Fleur 13 ans sur le répondeur des P'tits bateaux, l'émission qui répond aux questions des enfants. C'est la dermatologue @Dermato_Drey sur les réseaux sociaux qui lui donne la réponse. - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
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durée : 00:58:22 - LSD, la série documentaire - par : Marceau Vassy - Qu'est-ce que les pieds-noirs, les Algériens, et leurs descendants, peuvent-ils faire de cette histoire coloniale ? Comment déjouer la fatalité et les traumatismes du passé pour apaiser les mémoires ? Comment transformer le souvenir en quelque chose de fécond pour l'avenir ? - réalisation : Cécile Laffon
durée : 00:58:29 - LSD, la série documentaire - par : Marceau Vassy - Comment les pieds-noirs se sont-ils mobilisés depuis le début des années 1970 pour transmettre leur histoire à travers différentes associations ? Comment est-ce que ce paysage associatif s'articule-t-il aujourd'hui autour de positions politiques et idéologiques très différentes ? - réalisation : Cécile Laffon
durée : 00:58:38 - LSD, la série documentaire - par : Marceau Vassy - Pour comprendre les tensions et l'aspect sensible de la mémoire pied-noir, retour sur l'année 1962 qui mit fin à la guerre d'Algérie, entraînant le départ de près d'un million de Français vers la Métropole. Un exil qui marquera profondément cette communauté et qui résonne encore dans les mémoires. - réalisation : Cécile Laffon
durée : 00:58:41 - LSD, la série documentaire - par : Marceau Vassy - Comment est-ce que les enfants et petits enfants de pieds-noirs s'approprient-ils leur histoire familiale ? Comment faire face, pour la génération de l'après, à cette tension entre Histoire et mémoires ? Pied-noir, est-ce d'ailleurs une identité ? Une culture ? Quelque chose dont on hérite ? - réalisation : Cécile Laffon
« Dans mon Chinatown », c'est une série d'été de RFI qui vous emmène dans les quartiers chinois des grandes villes du monde sur tous les continents. On s'arrête aujourd'hui en Afrique du Sud, pays qui compte la plus importante communauté chinoise du continent. Les premiers migrants sont arrivés dès le XVIIᵉ siècle, envoyés au Cap par les autorités coloniales en tant que prisonniers ou esclaves. Après plusieurs vagues de migration, on estime aujourd'hui que cette communauté compte entre 250 000 et 350 000 personnes. À Johannesburg, deux Chinatown distincts retracent leur histoire. De notre correspondante à Johannesburg, Sur la rue Commissioner, le magasin Sui Hing Hong est une institution. Malgré le déclin et la dégradation du vieux centre-ville, il continue vaillamment à rappeler à tous que se trouvait ici, le premier Chinatown de Johannesburg. C'est la mère de Gloria Pon qui a ouvert cette boutique dans les années 1940. « Elle disait qu'elle voulait établir un endroit où il y aurait tous les produits chinois dont on avait besoin : nos médicaments, notre nourriture, des bols et des baguettes », se souvient sa fille. La communauté chinoise sud-africaine est le fruit de vagues successives de migration. À Johannesburg, des travailleurs sous contrats ont été envoyés dès la création de la ville, suite à la découverte d'or à la fin du XIXᵉ siècle. Mais la majorité de ces mineurs sont ensuite rentrés au pays. Ceux arrivés plus tard, pour faire fortune, de la région de Canton par exemple – comme la famille de Gloria Pon –, ont été interdits de licence minière en raison de leur couleur de peau et se sont tournés vers le commerce. Ils ont alors développé tout un petit écosystème au niveau de cette rue. Le frère de Gloria, Walter, est surnommé le « maire » de Chinatown, en raison de sa passion pour l'histoire de la communauté. « Voici un autre bâtiment très ancien, des années 1900. C'est la propriété du club chinois. En ces temps-là, lorsque les Chinois arrivaient en Afrique du Sud, ils n'avaient pas de famille. Donc ils étaient accueillis ici, jusqu'à ce qu'ils trouvent un travail. Et lorsqu'ils mourraient, qui les enterraient ? Le club », explique-t-il. L'octogénaire se souvient notamment de la vie sous apartheid et des discriminations subies : « Quand on voulait s'asseoir dans un train, il fallait aller dans la zone réservée aux Noirs, une zone qui était sale, détériorée. La zone des Blancs était toute propre, mais on ne pouvait pas y accéder. » À lire aussiAfrique du Sud: l'August House, la grande colocation d'artistes en plein centre de Johannesburg Aujourd'hui, ne reste que quelques restaurants, témoins de cette histoire, ainsi que la boutique de feux d'artifices tenue par un autre frère de la famille Pon. Il faut se rendre à une poignée de kilomètres de là, dans l'ancienne banlieue juive de Cyrildene, pour découvrir le deuxième Chinatown de Johannesburg. Ce sont d'autres flux de migration qui lui ont donné naissance : d'abord des Taïwanais, encouragés à venir dans les années 1980 par le gouvernement de l'apartheid qui entretenait des liens avec Taipei. Puis, il y a eu de nouvelles arrivées du centre de la Chine, lorsque la démocratie sud-africaine s'est rapprochée de Pékin. Evonne Chen, 22 ans, est serveuse dans un petit café situé au pied de l'immense arche colorée qui marque l'entrée du quartier. Dans sa famille, elle est la première génération née sur place : « Je travaille à mi-temps ici, car j'étudie également les ressources humaines. Ce sont mes grands-parents qui sont venus ici, vers 1992-1993. Nous n'avons pas l'intention de rentrer, puisque ici, c'est un très beau pays. Moi, je parle taïwanais et mandarin, car mes grands-parents ne parlent pas anglais. » Nous retrouvons à l'extérieur Ufrieda Ho, qui a beaucoup écrit sur le sujet, et notamment sur sa propre famille. Ces lieux sont finalement, pour elle, à l'image de la communauté : divers et composites. « Ce n'est pas un groupe homogène, il y a beaucoup de nuances et de différents contextes. Je pense que c'est pour ça que ces deux Chinatown sont distincts : cela raconte les différentes formes de migrations et leur interaction avec la politique sud-africaine de l'époque », explique-t-elle. Malgré de forts liens entre Pékin et Pretoria, deux membres des Brics, les conditions économiques ont rendu l'Afrique du Sud moins attractive, ces dernières années, pour les nouveaux migrants chinois.
durée : 01:14:43 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Loin de la revanche et de la haine, des pieds-noirs racontent leur exode, leur départ forcé pour la France et leurs souvenirs de ce pays perdu. Dernier volet d'une série de Maurice Lemoine réalisée en 1987, un quart de siècle après la fin de la guerre d'Algérie. - réalisation : Massimo Bellini
durée : 01:14:03 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - La guerre d'Algérie commence en novembre 1954 avec une vague d'attentats du FLN, puis un soulèvement armé proprement dit. Les Français d'Algérie sont alors loin d'imaginer qu'ils seront bientôt contraints au départ. Ils racontent ces années de guerre qui sont pour eux des années noires. - réalisation : Massimo Bellini
durée : 01:14:33 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Un mot a été créé se rapportant aux pieds-noirs, "la nostalgérie", qui désigne cette mémoire d'une Algérie à jamais perdue. En 1987 le second volet de la série "Paroles de pieds-noirs" était consacré à la vie quotidienne dans l'Algérie française à la veille de la guerre d'indépendance. - réalisation : Massimo Bellini
durée : 01:14:22 - Les Nuits de France Culture - par : Antoine Dhulster - Loin de l'histoire officielle de l'Algérie française, des pieds-noirs se souviennent de leur Algérie. Le premier volet de la série "Paroles de pieds-noirs", intitulé "Une terre nommée Algérie", donne à entendre une mémoire intime, passionnée et forcément subjective. - réalisation : Massimo Bellini
durée : 00:03:12 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Aujourd'hui, Lili, six ans et demi, voudrait savoir si c'est vrai que les points noirs sur les coccinelles définissent leur âge. L'entomologiste François Lasserre lui répond. - invités : François LASSERRE - François Lasserre : Entomologiste et vice-président de l'Office Pour les Insectes et leur Environnement (OPIE). - réalisé par : Stéphanie TEXIER Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
« Mon pied, ton pied », « L'œil de ma rivale », « Alphabet », « Fleurs de mariage », autant de dénominations qui correspondent à des motifs de wax, tissu emblématique du continent africain. Le wax est un coton imprimé sur les deux faces grâce à l'usage de la cire qui se dit justement « wax » en anglais ! Mais connaissez-vous l'histoire longue de ce tissu inspiré par le batik indonésien de l'île de Java dont les motifs et les couleurs ont traversé les frontières et les siècles ? (Rediffusion) Émerveillés par sa finesse et sa qualité, les marchands néerlandais qui découvrent le batik à la fin du XIXè siècle veulent industrialiser son processus de fabrication pour inonder le marché indonésien… sans succès. Ce seront dans les cours royales du Royaumes de Bénin, l'actuel Nigeria ou du Dahomey, l'actuel Bénin, que les élites africaines se montreront sensibles à ces nouveaux tissus venus d'Indonésie. Africanisés par les marchands européens, puis commercialisés et popularisés par les revendeuses africaines, le wax va devenir un tissu très prisé par les femmes et les hommes du continent au tournant des indépendances. Incarné par l'épopée économique et politique des nana benz (nana signifie maman en langue fongbé), le succès du wax hollandais en Afrique va exploser dans les années 60. Marqueur colonial pour les uns, marqueur de l'identité africaine pour les autres, l'histoire de ce tissu fabriqué par les Blancs et porté par les Noirs est paradoxale ! Avec Manuel Martin, Historien des arts africains et anthropologue, Soloba Diakité, historienne de l'art, Dalé Hélène Labitey, docteure en droit et Soalinane Thérèse Tchintchan, historienne. À voir si vous êtes de passage à Paris : l'exposition Wax. Playlist du jour : - Ozane avec David Tayorault : Ton pied mon pied 2022 - Beyoncé et ses invités : Brown skin Girl 2019. Pour aller plus loin : La marche du monde sur RFI : Portrait de Lomé des nana benz aux yéyés. À lire : - «Wax Stories, histoires de pagnes», publié par la Fondation Zinsou - «Wax paradoxe», de Justine Sow.
Le saviez-vous ? En 1968, Miriam Makeba, la chanteuse africaine la plus célèbre au monde fait le choix de quitter les États-Unis pour s'installer à Conakry avec son révolutionnaire de mari Stokely Carmichael, le leader du mouvement Black Power. Le couple panafricain va servir la révolution socialiste de Sékou Touré ! Cette histoire aussi fascinante que méconnue est documentée par Elara Bertho, chargée de recherche au CNRS au sein du Laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM). Historienne de la littérature, elle revisite les années 70 marquées par une extrême violence envers les noirs, que ce soit aux États-Unis ou en Afrique du Sud, mais depuis Conakry, capitale de la Guinée indépendante dirigée par Ahmed Sékou Touré depuis 1958 et son célèbre « Non » à la communauté française proposée par le Général de Gaulle. Une indépendance immédiate, en rupture avec la France, et un choix politique clair : celui du socialisme. Anticolonialiste, panafricaniste, Sékou Touré soutient les luttes de libération et accueille combattants clandestins et réfugiés politiques. Pour Stokely Carmichael, théoricien du Black Power et de la colonialité, des millions de Noirs sont justement devenus des réfugiés politiques à l'époque. « Dans le monde entier, il y a des centaines de milliers, je dirais même des millions de réfugiés politiques noirs, et nous devenons des réfugiés politiques dans le monde. Et nous n'avons absolument rien à voir avec les luttes politiques qui se déroulent, les luttes politiques des Blancs. Mais ce sont des luttes politiques blanches pour le contrôle des Noirs, et nous sommes pris au milieu. Chaque fois qu'il y a un coup d'État dans un pays africain, qui est provoqué par les forces impérialistes occidentales blanches, des milliers de Noirs doivent alors fuir. Prenons l'exemple du Congo. Au Congo, il y avait (Moïse) Tshombe, Mobutu et Lumumba. Lorsque les forces impérialistes blanches ont tué Lumumba, des dizaines de milliers de Noirs vivant au Congo ont dû fuir le pays à la recherche d'un refuge politique dans les pays environnants, affirme-t-il au micro de Hayward Henry aux USA en 1968 (Archive Afro-Marxist). Et des milliers de personnes ont dû fuir lorsque Nkrumah a été renversé, ce sont les forces blanches qui contrôlent les richesses. Ma femme (Miriam Makeba) est une réfugiée politique de son propre pays, née et élevée en Afrique du Sud. Certains envahisseurs blancs viennent expulser les Noirs de leur propre terre et leur disent qu'ils ne peuvent pas y retourner. Nous avons des milliers de réfugiés politiques d'Afrique du Sud, du Mozambique, d'Angola, de Guinée-Bissau, toute l'Afrique est inondée de réfugiés politiques noirs, et maintenant les États-Unis complotent pour déplacer ce phénomène dans les Caraïbes. Et enfin, bien sûr, vers les États-Unis.» Lors de ses différentes visites à Conakry, Miriam Makeba, infatigable militante contre l'apartheid en Afrique du Sud, s'est vue plusieurs fois proposer l'accueil de la Guinée. C'est ainsi qu'en 1968, après leur mariage le 29 Avril à New-York, Miriam Makeba et Stokely Carmichael s'envolent pour Conakry et s'engagent au service de la révolution culturelle lancée par Sékou Touré… un récit aux sons de nos archives sonores et musicales ! À lire : Un couple panafricain par Elara Bertho, aux éditions ROT-BO-KRIK. À voir : Le diaporama des photos du livre. Programmation musicale : - Miriam Makeba / Kilimanjaro Live 1971 Guinée - Harry Belafonte / Give Us Our Land (Mabayeke) - Miriam Makeba / Pata Pata (Strut Records) - Miriam Makeba / Sékou Famaké (SYLLART RECORDS) - Miriam Makeba / Kadeya Deya (SYLLART RECORDS).
durée : 00:58:48 - Les Grandes Traversées - Maquereau, toxico, braqueur… Avant de prendre le X, Malcolm a pris le temps de glisser dans les bas-fonds, au rythme de ceux qui, parmi les Noirs, prenaient la lumière : les jazzmen. Ça se passe dans ce qui était considéré comme la plus grande ville noire du monde : Harlem. - invités : Pap Ndiaye Homme politique et historien français; Sylvie Laurent Historienne et américaniste, enseignante à Sciences Po ; Gilles Kepel Politologue français
durée : 00:52:16 - Le Cours de l'histoire - par : Xavier Mauduit, Maïwenn Guiziou - Au VIIIe siècle avant notre ère, les rois de Napata, originaires de Nubie, conquièrent l'Égypte et fondent la 25e dynastie pharaonique. Certains de ces illustres pharaons étaient noirs : comment expliquer que notre imaginaire, saturé de références à l'Égypte ancienne, les a (relativement) oubliés ? - réalisation : Alexandre Manzanares - invités : Dominique Valbelle Égyptologue, membre de la Société Française d'Égyptologie, professeure émérite de l'Université Paris IV-Sorbonne; Vincent Rondot Directeur de recherche au CNRS et directeur du département des Antiquités égyptiennes du Musée du Louvre.
Aujourd'hui, Abel Boyi, Barbara Lefebvre et Flora Ghebali débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
durée : 00:02:53 - L'Humeur du matin par Guillaume Erner - par : Guillaume Erner - Des moutons violets, ou rouges, ou bleus — et généralement pas 100 % laine, mais plutôt 20 % laine et 80 % acrylique. - réalisation : Félicie Faugère
durée : 00:58:48 - Les Grandes Traversées - Maquereau, toxico, braqueur… Avant de prendre le X, Malcolm a pris le temps de glisser dans les bas-fonds, au rythme de ceux qui, parmi les Noirs, prenaient la lumière : les jazzmen. Ça se passe dans ce qui était considéré comme la plus grande ville noire du monde : Harlem.