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durée : 00:58:48 - Les Grandes Traversées - Maquereau, toxico, braqueur… Avant de prendre le X, Malcolm a pris le temps de glisser dans les bas-fonds, au rythme de ceux qui, parmi les Noirs, prenaient la lumière : les jazzmen. Ça se passe dans ce qui était considéré comme la plus grande ville noire du monde : Harlem.
Aujourd'hui, Emmanuel de Villiers, Étienne Liebig et Zohra Bitan débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Dans un article qui vient d'être publié dans les Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, deux astrophysiciens japonais montrent, grâce à des simulations, que des étoiles supermassives de plus de 10 000 masses solaires peuvent se former dans des nuages de gaz déjà enrichis en métaux. Ces étoiles supermassives deviennent ensuite autant de graines de trous noirs supermassifs au bout d'un million d'année. Si trop de métaux sont présents, une fragmentation du gaz apparaît et donne lieu à la naissance d'amas globulaires... Source Formation of supermassive stars and dense star clusters in metal-poor clouds exposed to strong FUV radiationSunmyon Chon , Kazuyuki OmukaiMonthly Notices of the Royal Astronomical Society, Volume 539 (3 May 2025)https://doi.org/10.1093/mnras/staf598 Illustrations Simulations de l'accrétion d'étoiles supermassives en fonction de leur métallicité (Chon & Omukai) Evolution de la masse des étoiles en fonction du temps et de la métallicité (Chon & Omukai) Kazuyuki Omukai et Sunmyon Chon
Les trous noirs, les entités ou les régions les plus fascinantes de l'univers... Théorisés depuis 100 ans, on apprend toujours plus de choses sur les trous noirs !
Bienvenue sur Kaiser Foot, votre podcast ou baladodiffusion et maintenant magazine vidéo portant sur la Bundesliga et le football allemand en français.Au menu de cette sixième saison, un format magazine, qui sera diffusée aux 3-4 semaines, où vos animateurs et analystes Mathieu Lemée et David Lortholary exploreront en profondeur quelques thèmes qui auront marqué l'actualité du football allemand.Nous sommes d'ailleurs à la recherche d'un commanditaire (sponsor) pour l'émission. Si vous avez des recommandations, suggestions ou des idées à nous soumettre, vous êtes les bienvenus à nous en faire part.Pour cette sixième émission de la saison, nous avons au menu pour vous :-Les objectifs de la Mannschaft et de Nagelsmann pendant cette trêve étaient de continuer sur sa lancée de leur retour en force à l'Euro 2024. L'élimination de l'Italie en quarts-de-finale de la Ligue des Nations vient valider cette continuité. Mais y a-t-il d'autres objectifs au sein de la Mannschaft, à part un titre avant la Coupe du Monde? Est-ce que de trouver un vrai avant-centre depuis Miroslav Klöse en fait partie?-À peine confirmé au RB Leipzig il y a plu d'un mois, Xavi Simons serait déjà sur le départ cet été, selon certains médias. Que s'est-il passé pour que les choses changent aussi rapidement?-Pourquoi le jeune gardien Jonas Urbig pourrait devenir le favori à la succession de Manuel Neuer comme gardien titulaire au Bayern Munich, plutôt qu'Alexander Nubel? -Rien ne va plus pour Dortmund. Kovac est à peine arrivé comme entraîneur qu'il n'est pas content de certains joueurs. Brandt et Gittens ont été suspendus pour s'être battus pendant un entrainement. Le directeur sportif Sebastien Kehl serait sur le départ à la fin de la saison, tout comme au moins 13 joueurs qui quitteraient le club pendant l'entre-saison. Y a-t-il encore quelque chose à sauver chez les Jaunes et Noirs pour espérer obtenir une place européenne?-À l'instar du surprenant Borussia Mochengladbach, le VFL Wolfsburg étonne cette saison en étant actuellement dans la première moitié du classement en Bundesliga avec un différentiel positif. Il n'y a pourtant pas eu de grands changements dans l'effectif, néanmoins, c'est comme si le club s'était retrouvé une identité qui lui manquait l'an dernier. Quelle est la recette de l'entraîneur autrichien Ralph Hasenhüttl pour que Wolfsburg ait pu opérer un virage à 180 degrés, alors que les pronostics ne leur avaient pas prédit autant de succès?Gutes Zuhören. Bonne Écoute.
Au début du XIXe siècle, avant que l'Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l'immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine. En Argentine, les centaines de milliers d'esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l'histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu'ici, dans un pays qui affirme qu'il n'a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s'il n'y a vraiment pas eu de Noirs dans l'histoire du pays, ou s'il y a eu un effort pour "blanchir" cette histoire », explique Karl Almeida, l'un des guides de l'Afrotour de Buenos Aires.USA : les trois policiers accusés de la mort du jeune Afro-Américain Tyre Nichols, acquittés par un jury du TennesseeIl y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu'il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n'ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l'année.La République Dominicaine continue d'expulser massivement les Haïtiens« Il y a une chasse à l'homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d'Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l'occasion de sensibiliser au sort d'Haïti – au cœur d'une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d'une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.Pérou : les journalistes sous le choc après l'assassinat d'un présentateur radio en AmazonieRaul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d'Amazonie péruvienne. La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d'habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d'arriver à la radio quand deux tueurs à gages l'ont arrêté avant de l'exécuter de trois balles dans la tête. C'est un choc pour l'ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l'assassinat d'un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu'on tue ses journalistes est un pays où il n'y a plus de liberté d'expression. À la différence d'autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l'une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l'accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd'hui au conseil des ministres de déclarer l'état d'urgence à Iquitos, face à cette vague de violence. Au Québec, le tutoiement des enseignants en questionDans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l'Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D'ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l'article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n'est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l'incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (...) qui contiendrait les notions d'empathie, de solidarité, d'inclusion et d'écoute. » Et l'éditorialiste de rappeler que « l'irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l'exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. » À la Une du journal d'Outre-mer, présenté par Benoit Ferrand de la 1èreEn Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.
À Port-au-Prince, l'enrôlement des enfants dans les gangs inquiète. Selon plusieurs rapports d'organisations locales et internationales, entre 40 et 50 % des membres des groupes armés sont des mineurs vulnérables. Une triste réalité qui pourtant prend de l'ampleur face à la passivité des autorités en place. C'est un reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. À Port-au-Prince, et dans plusieurs quartiers populaires, les enfants sont de plus en plus nombreux à rejoindre les rangs des gangs armés. Une situation inquiétante que dénonce Shelve Bély, coordinateur du bureau national de défense des droits des enfants et des femmes. « Les gangs armés, dans leur volonté de grossir leurs rangs, recrutent des enfants en bas âge. Ils leur font croire que le gang représente leur avenir, alors que ce n'est pas vrai. Ce sont des enfants qui devraient être à l'école. Les bandits leur font croire que, lorsqu'ils ont une arme en main, ils sont des chefs. Pourtant, ils ne font que détruire leur avenir en les poussant à tuer des innocents. »Les enfants considèrent les chefs de gang comme des modèlesSelon Lucmane Sainril, président de l'Initiative citoyenne pour la défense des droits des enfants, dans certains ghettos, les chefs de gangs sont devenus les principaux modèles pour les enfants. « Ces enfants des ghettos ne voient rien d'autre que les armes. Chaque jour, ils côtoient les gangs, qu'ils considèrent parfois comme leurs propres parents. Ils n'ont pas d'autres modèles que ces chefs de gangs qui manipulent des millions chaque jour et circulent à bord de voitures luxueuses. Déjà fortement influencés, il est très difficile pour ces enfants de penser à l'école, alors même qu'on dit souvent que l'école, c'est l'avenir. » Si certains enfants et adolescents sont attirés par les gangs, d'autres y sont pourtant contraints. Dans certains cas, des parents épuisés et démunis n'ont ni les moyens ni l'autorité nécessaires pour empêcher leurs enfants d'y entrer.Selon les chiffres de l'Unicef ou d'ONG comme Save the Children, le nombre d'enfants qui sont membres de gangs en Haïti avoisine les 50 %. Comment protéger les mineurs du recrutement dans les gangs alors que ceux-ci contrôlent 85 % de la capitale ? Comment libérer et réintégrer les enfants enrôlés alors que 700 000 personnes sont déplacées à cause de l'insécurité ? Autant de questions qui restent toujours sans réponse de la part du gouvernement haïtien, selon notre correspondant Peterson Luxama.La Chine renforce sa présence économique en Amazonie avec ses « nouvelles routes de la soie »Depuis plusieurs années, la Chine étend ses « nouvelles routes de la soie » jusqu'en Amérique du Sud, avec en vitrine le port de Chancay au Pérou, inauguré en 2023. Mais c'est en Amazonie brésilienne que se joue un projet d'une toute autre envergure : Pékin cofinance un vaste réseau de routes terrestres et fluviales pour acheminer plus rapidement soja, minerais et métaux rares vers le Pacifique. Pour l'économiste Rubia Wagner, de l'Université fédérale de Rio de Janeiro, « la stratégie d'approvisionnement de la Chine ne sera complète que si les Chinois contrôlent aussi la logistique ».Cinq grands axes sont en projet, dont la « route Amazone », censée relier Manaus à plusieurs ports du littoral pacifique. Le projet Arco Norte, lui, vise à connecter les fermes du nord du Brésil – qui produisent près de 70 % du soja du pays – à ce réseau. Routes bitumées, chemins de fer, ports fluviaux : les travaux nécessitent une déforestation massive. « Il n'y a pas d'études sur les impacts pour les communautés autochtones ni d'évaluations environnementales claires », alerte Rubia Wagner, qui s'inquiète aussi de la prolifération des activités illégales le long de ces nouvelles voies.Malgré les alertes, le gouvernement de Lula soutient pleinement ce projet, qu'il considère comme un levier de développement. Selon Rubia Wagner, « Lula est surtout préoccupé par la croissance économique. Ces plans de routes datent de la dictature. La Chine ne fait que s'y insérer, car tout était déjà prêt. » Pékin a investi plus de 66 milliards de dollars au Brésil en dix ans, en grande partie dans l'énergie, l'extraction et les infrastructures. Pour l'Amazonie, le coût environnemental de ce partenariat est encore difficile à mesurer — mais il pourrait être irréversible, estime la spécialiste.À lire aussiLa Chine développe aussi ses «nouvelles routes de la soie» dans l'Amazonie brésilienneCinq opposants vénézuéliens exfiltrés vers les États-UnisIls étaient réfugiés à l'ambassade d'Argentine à Caracas. Ils sont désormais en sécurité aux États-Unis. C'est le secrétaire d'État Marco Rubio qui a annoncé la nouvelle, saluant ce qu'il appelle « une opération réussie » et qualifiant les exfiltrés de « héros de la démocratie ». Mais les circonstances de leur départ restent floues. Le Miami Herald s'interroge sur la possibilité d'un accord tacite avec le régime Maduro ? Côté chaviste, la chaîne Telesur affirme qu'un sauf-conduit a bien été négocié avec les autorités. Pour le site indépendant Tal Cual, cela pourrait être de la propagande. Il évoque une toute autre version : selon ses sources, le départ des opposants aurait été préparé en toute discrétion, en plusieurs étapes, grâce à des complicités à l'intérieur de l'administration. L'annonce officielle n'aurait été faite que lorsque tout le monde était déjà sain et sauf aux États-Unis. Selon Tal Cual, le gouvernement de Nicolás Maduro aurait été pris de court par cette exfiltration.L'administration Trump veut effacer certains récits liés à l'histoire raciale des États-Unis. C'est à lire dans le New York Times. Le gouvernement s'en prend notamment aux musées consacrés à l'histoire des Noirs. Un exemple symbolique : la Whitney Plantation, en Louisiane. Elle a vu une subvention fédérale lui être retirée, avant d'être rétablie. Un décret signé en mars par Donald Trump demande de « purger » les institutions culturelles des « idéologies inappropriées ». Une formule qui inquiète la communauté afro-américaine. Certains y voient un langage orwellien. Le Musée national de l'histoire et de la culture afro-américaines, lui, dément toute pression politique, même si des rumeurs circulent. Et dans le projet de budget 2026, plusieurs aides financières essentielles aux musées sont appelées à disparaître. Face à cela, des historiens, des conservateurs rappellent que l'histoire noire est une part fondamentale du récit américain. Mais certains intellectuels afro-américains soutiennent la démarche de Donald Trump : selon eux, revenir sans cesse sur les blessures du passé ne fait qu'alimenter les divisions.Journal de la 1ère2024, une année « à oublier » pour l'économie martiniquaise.
durée : 00:06:45 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernières minutes de l'émission, la Une des sciences avec Hervé Poirier, co-rédacteur en chef du magazine Epsiloon qui parle du comportement étrange de galaxies, qui donne du crédit l'idée selon laquelle nous vivons dans un trou noir, ainsi que vos messages laissés sur le répondeur. - réalisé par : Jérôme BOULET
Les discriminations envers les personnes racisées dans le domaine médical existent en France. Délais d'attente plus longs, sous-estimation de la douleur chez certains patients, stéréotypes culturels plaqués sur les symptômes. Pas facile lorsqu'on est racisé d'être toujours entendu. Plusieurs affaires, dont certaines très médiatisées, ont mis au grand jour ces différences de traitement. Dans un univers médical qui prône l'égalité d'accès aux soins entre tous les patients, la question des discriminations reste un sujet très sensible. « Quand j'étais en salle d'accouchement, la sage-femme est venue me trouver et elle m'a dit : "Madame, surtout ne vous inquiétez pas si vous entendez hurler dans les salles d'à côté parce que, ce sont des personnes d'origines étrangères et que dans leur culture, en fait, elles ont besoin de s'exprimer. Mais ce n'est pas qu'elles ont mal". » Sonia Bisch, à la tête de Stop Vog, milite contre les violences obstétricales et gynécologiques. L'exemple qu'elle nous donne n'est pas un cas isolé des discriminations.Élodie, originaire de l'île Maurice, en a subi dès son plus jeune âge : « J'ai déjà eu des remarques comme ça de médecin quand j'étais enfant, on ne s'adressait même pas à moi pour me demander où est-ce que j'avais mal. Parce qu'ils considéraient que je ne parlais pas français, parce que j'étais foncée. » Élodie laisse échapper un rire nerveux. Elle garde un souvenir douloureux de ses trois grossesses. Elle n'a oublié aucun détail : « "Oh, mais vous n'êtes pas arrivée à terme", me dit la sage ferme alors que j'ai vraiment mal. Mon ventre se contracte et ce n'est pas normal. On me dit revenir le lendemain matin, puis le surlendemain, alors que je n'arrivais plus à marcher. Ce n'est qu'au bout de la troisième fois que l'on prend en considération ma demande… J'avais des contractions à tout va, en fait, et mon travail avait déjà commencé depuis au moins un jour. » Ce calvaire, Élodie va encore le vivre pour ses deux autres grossessesLes professionnels racisés ne sont pas épargnésCes a-priori racistes, le professeur Xavier Bobia, cheffe des urgences du CHU de Montpellier, les connaît bien. Avec son équipe, il a réalisé une étude sur les différences de prise en charge liées au sexe et à l'origine ethnique des patients, en s'appuyant sur l'intelligence artificielle. Les images des patients étaient construites à partir d'un logiciel : « Les soignants qui ont des images d'hommes évaluent la gravité du cas clinique plus grave que ceux qui ont des images de femmes. Et les soignants qui ont des images de personnes d'apparence noire évaluent la gravité moins importante que les autres apparences blanches, asiatiques et maghrébins. »Les professionnels de santé racisés ne sont pas épargnés par ces préjugés. « On est en l'an 2000. Je suis accueillie dans un stage où on me dit : "Ah ben, on ne t'a pas dit, mais nous, on n'aime pas les Noirs", se souvient Amina Yamgnane, gynécologue-obstétricienne et ancienne cheffe de service à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine. C'est quelque chose que vous ne pouvez pas faire semblant d'oublier ce qui a été ma stratégie, ça a été l'excellence. Et en effet, j'acquiers des compétences. Les professionnels me font confiance. J'ai créé une clinique, j'ai été cheffe de service ici à l'hôpital américain pendant six ans et je suis le seul médecin afro-descendants de tout l'établissement en France. »On le voit bien, parler des discriminations ethno-raciales dans le secteur médical reste encore un sujet tabou.À écouter aussiLutte contre les préjugés raciaux en médecine
Retour sur le texte de Sophie Durocher: Rire “entre Noirs” Entrevue avec Murielle Chatelier, présidente de l’Association des Québécois unis contre le racialisme. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Vi plukker opp der vi slapp i forrige uke: Dere spør om vin, vi svarer.Ukens omtalte vinerArmand de Brignac Gold brutLouis Roederer Cristal 2015Saint Clair Vicar's Choice Sauvignon Blanc Bubbles 2020Hexamer Sauvignon Blanc Trocken 2023Ferrari Trento BrutGusbourne Blanc de Blancs 2019André Clouet Dream Vintage 2014Champagne Henriot RoséRose Brut 2015Pauillac de Latour 2019Gonet-Médeville Blanc de Noirs 1er Cru Brut Tarlant Rosé Zero Brut Nature Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
En Tunisie, après le démantèlement de camps de migrants à Sfax, à l'est du pays, début avril, par les autorités, de nombreux Subsahariens ont fui dans les champs d'oliviers avoisinants où ils se sont réinstallés. Passant de campement en campement, beaucoup disent avoir tout perdu, mais ne pas vouloir partir tant qu'ils n'ont pas tenté une traversée vers l'Europe. Les autorités misent sur les démantèlements pour les dissuader de rester et pour éviter les problèmes avec la population locale, mais cette stratégie semble trouver ses limites. Dans le campement du kilomètre 22, dans l'est de la Tunisie, à El Hamra, plusieurs centaines de migrants sont installés dans des tentes de fortune. Quelques-unes sont un peu plus solides avec des structures en bois ou des bâches. Mais Nadine, 32 ans, Camerounaise, doit dormir à la belle étoile à même le sol. Début avril, elle a dû fuir le campement dans lequel elle vivait, démantelé par les autorités.« Parce que là où j'étais d'abord, le camp a été détruit. Je n'ai pas d'abri. Je dors sous les zitouns, ce n'est pas facile pour nous. J'ai vu qu'il y avait des Noirs comme ici et je suis venue, je sais qu'ils ne peuvent pas me jeter. Je me suis déjà déplacée comme ça plus de quatre fois. Plus de quatre fois. On vient, on casse, on nous renvoie, on nous jette, on nous tabasse. Ce n'est pas facile, dernièrement, je suis tombée, j'ai vraiment eu mal », confie-t-elle.Pendant que certains jouent au foot, d'autres construisent leurs tentes, quelques-uns prient dans un espace qui sert de mosquée. Un petit terrain à ciel ouvert dont les bases ont été délimitées avec des bouteilles plastiques remplies de sable. Doukouré Souleymane a 23 ans et vient de Côte d'Ivoire. Il prépare un thé avec ses amis en écoutant le chanteur français Maître Gims. Il a fui le campement du kilomètre 24, détruit par les autorités.« Un matin, on était là, ils sont venus, ils ont donné des avertissements. Ils ont dit que nous devons quitter les lieux, mais on ne savait pas où aller, donc on a demandé, ils disent que si on ne part pas dans les soixante-douze heures, ils vont venir. Après, ils sont venus, ils ont commencé à nous chasser et à brûler nos trucs. Nous étions dehors pendant trois jours. Après, nous sommes venus nous réfugier ici. Comme cela ne va pas, nos familles essayent de nous envoyer de quoi construire un abri », explique-t-il.Souleymane dort avec quinze autres personnes sous une structure faite de bric et de broc. Mais toutes ces épreuves, ne le font pas renoncer pour autant. « Moi, je suis venu pour l'Italie. Personne n'a payé mon transport pour arriver ici et ma famille a souffert pour que j'arrive ici. Donc, ce n'est pas ça qui va faire que je vais retourner, non », clame-t-il. Plus loin dans les oliveraies, d'autres campements sont visibles à l'œil nu. Selon les estimations du gouvernement tunisien, ils seraient près de 20 000 migrants en situation irrégulière à vivre de la sorte.À lire aussiTunisie: les autorités procèdent à une vaste opération de démantèlement de camps de migrants
Dans le Paris de l'après-guerre, artistes et intellectuels venus d'Afrique, des Caraïbes et des Amériques se sont retrouvés dans la ville lumière, afin d'explorer l'identité noire. C'est l'époque du "Paris noir", du nom d'une exposition éponyme, qui se tient actuellement au Centre Pompidou, à Paris. Elle retrace la présence de 150 artistes africains, afro-américains et caribéens dans la ville-lumière durant la seconde moitié du XXᵉ siècle. Dans cette émission, nous vous emmenons sur les traces du "Paris noir" et à la rencontre d'artistes contemporains, dignes héritiers de cette époque.
Noen påsketradisjoner er bedre enn andre. Dette er blant våre favoritter: Dere spør, vi svarer om vin.Ukens omtalte vinerArmand de Brignac Gold brutLouis Roederer Cristal 2015Saint Clair Vicar's Choice Sauvignon Blanc Bubbles 2020Hexamer Sauvignon Blanc Trocken 2023Ferrari Trento BrutGusbourne Blanc de Blancs 2019André Clouet Dream Vintage 2014Champagne Henriot RoséRose Brut 2015Pauillac de Latour 2019Gonet-Médeville Blanc de Noirs 1er Cru Brut Tarlant Rosé Zero Brut Nature Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
Hello wine friends. In this Champagne episode we go behind the bubbles with a rare insider's look at the still base wines of Champagne—vin clairs. From tasting sessions at iconic houses like Perrier-Jouët and Maison Mumm to exploring the nuances of vineyard pruning and regenerative viticulture, this episode uncorks the raw beauty and complexity of Champagne before it sparkles. Expect wine history, expert insight, and travel tips for planning your own fizz-filled adventure. If you want to skip ahead: 1.00: Travelling to Champagne from London 1.30: Pronouncing Reims, and the differences between Reims and Épernay 2.30: The four official pruning methods of Champagne 5.45: The history of Champagne 8.50: Tasting Vins Clairs Wines - what are they? 11.45: Maison Perrier-Jouët 14.00: The most interesting Vins Clairs comparing vines planted with cover crops 15.30: Comparing the same Vins Clairs base wine aged in stainless steel and foudre 16.00: Eating at Maison Belle Epoque 17.00: Maison Mumm 19.30: Comparing Chardonnay Vins Clairs to the Pinot Noirs 20.15: Mumm Cordon Rouge Brut NV 21.15: Mumm RSRV Blanc de Noirs 2014 22.09: The Loisium Hotel in Mutigny Any thoughts or questions, do email me: janina@eatsleepwinerepeat.co.uk Or contact me on Instagram @eatsleep_winerepeat If you fancy watching some videos on my youtube channel: Eat Sleep Wine Repeat Or come say hi at www.eatsleepwinerepeat.co.uk Until next time, Cheers to you! ---------------------------------------------- ---------------------------------------------- THE EAT SLEEP WINE REPEAT PODCAST HAS BEEN FEATURED IN DECANTER MAGAZINE, RADIO TIMES AND FEED SPOT AS THE 6TH BEST UK WINE MAKING PODCAST.
Les trous noirs fascinent, intriguent et défient notre compréhension de l'univers, depuis plus d'une centaine d'année... On va explorer l'origine des trous noirs, leur formation, leur évolution, et les différents types de trous noirs : trous noirs stellaires, supermassifs, voire primordiaux; mais aussi et surtout : Comment est-ce qu'ils se forment ? Grâce au télescope James Webb, des petits points rouges à plus de 13 milliards d'années-lumière pourraient bien révéler la naissance de jeunes trous noirs supermassifs ! Est-ce que les trous noirs primordiaux pourraient expliquer l'existence des plus gros monstres de gravité de l'univers ? Peut-on observer directement un trou noir ? Quelle est la différence entre un trou noir de Kerr et un trou noir de Schwarzschild ? Et surtout… comment un objet aussi extrême peut-il exister ?
TOUR DE TABLE entre Isabelle Perron, Alexandre Dubé et Mario Dumont Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Hello tout le monde! Dans cet épisode, on plonge dans les grandes questions cosmiques avec une astrophysicienne passionnée et brillante. Mars est-elle habitable ? Les extraterrestres existent-ils vraiment ? Qu'est-ce qu'un trou noir ? Est-ce que notre passage sur la lune était FAKE ?On parle aussi de la mort du Soleil, des exoplanètes prometteuses, de la Lune de Jupiter… et même d'Elon Musk!On vous souhaite une TRÈS bonne écoute! Bisou des Colocs ❤️Le site du télescope JAMES-WEB:https://webbtelescope.org/homeAnimateurs:https://www.instagram.com/remzzz_____https://www.instagram.com/alxbonduLe podcast: Linktree: https://linktr.ee/lescolocspodcast?fbclid=PAZXh0bgNhZW0CMTEAAaYxiILHjVm-dU2JsHp-BoYQ53mXUcED6z5AVXR0ou0jn2Ky5yLOBNyjB9U_aem_dbjDVe9xZdxfH3SDQTaVcgInstagram: https://www.instagram.com/lescolocs.podcast/Tiktok : https://www.tiktok.com/@lescolocs.podcastSpotify: https://open.spotify.com/show/6Ql0b2SY3BZbvMHtAPjwGz?si=f67ec455d6ad4978
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durée : 00:12:51 - L'invité de 7h50 du week-end - L'astrophysicien, romancier et poète publient ce mois-ci deux livres fascinants : "Voyager dans un trou noir avec Interstellar", basé sur le film de Christopher Nolan, et "Corps céleste insolite, les dernières découvertes astronomiques".
Comment les trous noirs meurent-ils ? (le rayonnement de Hawking)Les trous noirs, les régions les plus mystérieuses de l'univers, émettraient, selon Stephen Hawking, un rayonnement thermique... conduisant tout droit à leur mort ! Mais comment disparaissent-ils ? Par quels processus ?
durée : 00:16:36 - Les Midis de Culture - par : Marie Labory - Les critiques discutent de "Paris Noir : Circulations artistiques et luttes anticoloniales, 1950 - 2000 au Centre Pompidou à Paris, une exposition ambitieuse qui retrace le parcours et les combats des artistes noirs en France dans la seconde moitié du XXᵉ siècle. - réalisation : Laurence Malonda - invités : Stéphane Corréard Editorialiste au Journal des Arts; Corinne Rondeau Maître de conférences en esthétique et sciences de l'art à l'Université de Nîmes et critique d'art
Nous sommes en 1976. Dans « Pseudo », son troisième roman publié sous le pseudonyme d'Émile Ajar, Romain Gary écrit : « Je me sens le produit d'une consanguinité intolérable et fraternelle, charriée par mon sang d'un massacre à l'autre, mourant sous la torture, torturé et tortionnaire, terroriste et terrorisé, écrabouillé et écrabouilleur, je me scinde en deux, schizo, à la fois exterminé et exterminateur (…) et je suis alors saisi de tendances humanitaires morbides, « messianiques et réformatrices » aigües, avec psychiatres et camisoles chimiques, en proie à la conviction parano que tous les hommes sont mes frères et toutes les femmes me sœurs, ce qui me fait souvent débander. » Six ans plus tôt, dans « Chien Blanc », on pouvait lire : « La fraternité, ce n'est pas fait pour les chiens. Tous ceux qui ont tué, comme moi, pendant des années, savent que la fraternité, c'est dans les unités de combat qu'elle s'épanouit. Il n'y avait pas de Gaulois, d'Algériens, de Juifs, de Noirs ou de Grecs dans les commandos de la Légion étrangère … il n'y avait que des frères tueurs et tués. » Deux ans auparavant encore, en 1968, dans « Nous ne comprenons rien à l'Amérique », Gary note : « C'est parce que chacun de nous est inimitable à partir d'une donnée humaine commune que chacun a besoin de tous, tous de chacun. Voilà la véritable nature de la fraternité ; c'est le besoin des autres. » Qu'est-ce la fraternité ? La Révolution française en a-t-elle réellement assurer la promotion ? En quoi les revendications ouvrières de la moitié du 19e sonnent-elles, paradoxalement, comme une rupture ? Le vingtième siècle, celui de deux guerres mondiales, a-t-il été fatal pour la fraternité ? Avec nous : Alexandre de Vitry, maître de conférences en littérature française à la faculté des Lettres de Sorbonne Université. « Le droit de choisir ses frères ? – Une histoire de la fraternité » aux éditions Gallimard. Sujets traités : raternité, Romain Gary, Émile Ajar, torture, massacre, Révolution française, Gaulois, Légion étrangère Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Elle a été de tous les combats de son temps et même très en avance sur son temps. Elle s'est battue pour les droits des femmes contre l'esclavage et la traite des Noirs contre la pauvreté et les inégalités contre la peine de mort. Olympe de Gouges, pionnière du XVIIIè siècle, en 1791, elle écrit la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne comme une réponse à la déclaration des droits de l'homme. Alors que la Révolution bouscule l'ordre établi que les privilèges de la noblesse sont abolis, sa voix pourtant ne sera pas entendue. Elle sera même réduite au silence, arrêtée et condamnée à mort. Olympe de Gouges reprend vie sur scène sous les traits de Firmine Richard, dans une mise en scène de Franck Salin.Firmine Richard et Franck Salin sont les invités de Sur le pont des arts. Olympe est à voir au Studio Hébertot à Paris jusqu'au 6 avril 2025. Au programme de l'émission :► Café Polar Catherine Fruchon-Toussaint a rencontré Jérémie Claes pour «Commandant Solane» (Héloïse d'Ormesson), nom du personnage principal de l'auteur belge, un policier à la retraite qui enquête sur le massacre de 42 migrants retrouvés assassinés sur une plage dans le sud de la France. ► Playlist du jour- Ebony – Unforgettable- Camille Yembe - Plastique.
Une équipe de chercheurs vient de trouver une preuve de la présence d'une grande population de trous noirs stellaires qui se trouveraient tout autour de Sgr A* et qui ont pour effet de détruire les grosses étoiles de son voisinage le plus proche en quelques millions d'années. Cela explique pourquoi on ne voit pas de telles étoiles dans cette zone. Ils publient leur étude dans Astronomy & Astrophysics. Source The star grinder in the Galactic centre Uncovering the highly compact central stellar-mass black hole clusterJ. Haas1 et al.Astronomy&strophysics Volume 695 (21 March 2025)https://doi.org/10.1051/0004-6361/202453324 Illustrations Image du centre galactique et localisation de l'étoile S2 par rapport à Sgr A* (ESO) Jaroslav Haas
durée : 00:18:52 - Le monde d'Elodie - par : Elodie SUIGO - Tous les jours, une personnalité s'invite dans le monde d'Élodie Suigo. Mardi 25 mars 2025 : l'artiste Serge Rezvani. Il publie la réédition de son roman, "La traversée des Monts noirs", aux éditions Philippe Rey.
Référence au terme « soul food », la cuisine du Sud des USA, chez les Noirs bien sûr. On rappelle que c’est le Black History Month même s’il touche à sa fin (février). Au menu, pour commencer, Bodycount et Eazy E, Klymaxx, Lyn Collins par la suite. On embraye avec les Bar Kays au festival Wattstax, Public […] L'article Maggot Brain – Nourriture de l’âme est apparu en premier sur Radio Campus Tours - 99.5 FM.
En écho à la Journée internationale des droits des femmes, L'atelier des médias reçoit la journaliste Mathilde Saliou, spécialisée dans les enjeux sociétaux du numérique. Avec l'accélération du développement des intelligences artificielles génératives, elle livre son analyse sur la place des femmes et des minorités dans la génération de contenus par les IA. En mars 2023, Mathilde Saliou était venue présenter son livre Technoféminisme dans L'atelier des médias. Elle expliquait comment le numérique aggrave les inégalités. Cétait il y a deux ans : le grand public n'avait alors pour ainsi dire jamais entendu parler d'intelligences artificielles génératives ; les bots conversationnels boostés à l'IA comme ChatGPT n'avaient pas encore déferlé sur le monde.De retour à notre micro en 2025, Mathilde Saliou explique : « L'intelligence artificielle a été mise dans les mains de tout le monde pour des usages assez spécifiques de production de textes, d'images, etc. Et très vite, on s'est rendu compte que ces productions de contenus reproduisaient toutes sortes de biais qu'on connaissait qui existaient ailleurs dans la société, mais de manière très forte et pas forcément très conscientisée par les constructeurs puisque au moment où ils ont lancé des ChatGPT et Stable Diffusion, ils n'ont pas tellement mis de garde-fous pour éviter ça. »Ses premiers constats furent sans appel : « Assez vite, si on demandait par exemple à des modèles de génération d'images de fabriquer des images de PDG d'entreprise, ça allait être que des hommes, que des Blancs. Si on demandait de produire des images de personnel de ménage, ça n'allait être que femmes, que des Noirs. Et en fait ces clichés qui existent dans le monde occidental étaient produits en masse [...] Et donc assez vite, toutes les personnes spécialisées dans ces thématiques ont souligné le problème et demandé des améliorations. Cela a ensuite provoqué toutes sortes de débats parce que certains considèrent que demander une représentation plus proche de la réalité du monde, ça peut être une forme de censure pour des technologies de ce type. »Quelques liens : - L'extractivisme technologique, nouvelle force néocoloniale ? (Synthmedia.fr)- la newsletter Technoculture de Mathilde Saliou- Algorithmique, le podcast de Next
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À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoires des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec, à la rencontre de l'auteur et artiste afro-québécois Webster, un homme en quête d'histoire(s) et de vérité... Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXè siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans le premier épisode de cette série, on est parti dans les rues de Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, afro-canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noir.e.s au Québec, longtemps reléguée, comme oubliée des mémoires. Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Pour ce second épisode, on vous propose de creuser le sillon que l'on a suivi en voyage à Montréal dans le premier épisode, avec l'un de ces chercheurs d'histoire, en la personne de Webster, activiste et artiste afroquébécois, qui a initié, dès 2016, des visites guidées dans sa ville Québec, sur les traces de l'histoire noire là-bas. Depuis, il a multiplié les projets, le dernier en date étant la traduction en français qu'il a lui-même mené du livre phare du philosophe américain Charles W. Mills « Le contrat racial ».Webster, de son vrai nom Aly NDiaye, est né d'un père sénégalais et d'une mère québécoise ; et aujourd'hui, il est devenu une voix qui compte, qu'il faut savoir écouter…Et c'est ce que l'on va faire aujourd'hui.Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.À vivre, à voir :- Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais.- En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise.- Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - «L'esclavage et les Noirs à Montréal : 1760-1840» de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise - «Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography» de Dorothy W. Williams. En anglais- «Le contrat racial» de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier- «La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal» de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme - «North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955» de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Éditions University of North Carolina Press. En anglais- «Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion- «Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal», de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- «L'esclavage au Canada». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec». Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada» par Radio Canada Internationale.
« Mon pied, ton pied », « L'œil de ma rivale », « Alphabet », « Fleurs de mariage », autant de dénominations qui correspondent à des motifs de wax, tissu emblématique du continent africain. Le wax est un coton imprimé sur les deux faces grâce à l'usage de la cire qui se dit justement « wax » en anglais ! Mais connaissez-vous l'histoire longue de ce tissu inspiré par le batik indonésien de l'île de Java dont les motifs et les couleurs ont traversé les frontières et les siècles ? Émerveillés par sa finesse et sa qualité, les marchands néerlandais qui découvrent le batik à la fin du XIXè siècle veulent industrialiser son processus de fabrication pour inonder le marché indonésien… sans succès. Ce seront dans les cours royales du Royaumes de Bénin, l'actuel Nigeria ou du Dahomey, l'actuel Bénin, que les élites africaines se montreront sensibles à ces nouveaux tissus venus d'Indonésie. Africanisés par les marchands européens, puis commercialisés et popularisés par les revendeuses africaines, le wax va devenir un tissu très prisé par les femmes et les hommes du continent au tournant des indépendances. Incarné par l'épopée économique et politique des nana benz (nana signifie maman en langue fongbé), le succès du wax hollandais en Afrique va exploser dans les années 60. Marqueur colonial pour les uns, marqueur de l'identité africaine pour les autres, l'histoire de ce tissu fabriqué par les Blancs et porté par les Noirs est paradoxale !Avec Manuel Martin, Historien des arts africains et anthropologue, Soloba Diakité, historienne de l'art, Dalé Hélène Labitey, docteure en droit et Soalinane Thérèse Tchintchan, historienne.À voir si vous êtes de passage à Paris : l'exposition Wax.Playlist du jour :- Ozane avec David Tayorault : Ton pied mon pied 2022- Beyoncé et ses invités : Brown skin Girl 2019. Pour aller plus loin :La marche du monde sur RFI : Portrait de Lomé des nana benz aux yéyés. À lire :- «Wax Stories, histoires de pagnes», publié par la Fondation Zinsou- «Wax paradoxe», de Justine Sow.
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Bloc d'actualités. Vive le sport : a propos des sports électroniques, dits e-sports. Trous noirs de la Slovaquie: les stations de pompage intermédiaire sur l'Île de Seigle.
À l'occasion du Black History Month ou mois de l'histoire des Noir.e.s, on repart dans la métropole cosmopolite et vibrante du Québec ; là où des hommes et des femmes se sont mis en marche pour révéler et partager l'histoire noire de la ville et de la province. Quand on parle d'histoire noire et d'esclavage, le récit national canadien a longtemps fait la part belle au réseau abolitionniste du chemin de fer clandestin et à tous ces esclaves américains en fuite qui, au XIXe siècle, ont trouvé refuge au Canada. On les appelait les « freedom seekers », ceux qui cherchent la liberté. Dans ce premier épisode, on vous propose d'aller à Montréal, à la rencontre de leurs dignes héritiers, « history seekers » cette fois : des hommes et des femmes, Afro-Canadiens pour la plupart, chercheurs d'histoire qui ont décidé de remettre à sa juste place l'histoire des Noirs au Québec.Le passé esclavagiste a longtemps occupé une place particulière dans l'historiographie québécoise, entre omissions et arrangements avec un passé complexe et une vérité inconfortable. Mais les faits, comme nos chercheurs d'histoire, sont têtus. Et désormais, dans les rues du vieux Montréal ou de la Petite Bourgogne, fief historique de la communauté noire surnommé la « Harlem du Nord », on croise des visiteurs emmenés par un guide, tous en quête d'histoire noire. Dans la ville, des institutions culturelles s'interrogent aussi sur leurs pratiques ; cherchant à décoloniser leurs approches et à faire plus de place aux communautés historiquement marginalisées, en tête les Autochtones et les Noirs. Révéler la présence noire dans une ville où plus de la moitié des Afro-Québécois a décidé de vivre, c'est une façon de faire le lien entre passé et présent de la ville, d'interroger le sort réservé, hier comme aujourd'hui, aux communautés noires, de faire la lumière sur les angles morts d'un récit national qui a longtemps occulté son passé d'esclavage et de ségrégation comme ses continuités. C'est enfin l'occasion de croiser des figures de la résistance noire particulièrement inspirantes. Un reportage en deux épisodes de Céline Develay-Mazurelle et Laure Allary, initialement diffusé en février 2024.Avec :- Rito Joseph, guide conférencier à l'initiative des visites « Black Montreal Experience »- Aly Ndiaye alias Webster, auteur, rappeur, conférencier et activiste afro-québécois - Dorothy Williams, historienne de référence sur la présence noire à Montréal, en particulier dans le quartier dit de la Petite Bourgogne - Les équipes en visite du Musée McCord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Franck Mackey, historien spécialiste de l'esclavage des Noirs à Montréal. À vivre, à voir : - Découvrir la programmation éclectique du Mois de l'histoire des Noir.e.s sur le site de Tourisme Montréal- Suivre une visite guidée sur les traces de la présence et l'histoire noire à Montréal : Black Montreal Experience- Aller au Musée Mc Cord Stewart, musée d'histoire sociale de Montréal- Faire un tour à Québec et suivre les visites Qc History X mises en place par l'artiste et conférencier Webster- Découvrir l'ABC's of Canadian Black History imaginé par l'historienne Dorothy Williams. En anglais et en français. - En savoir plus sur la table ronde du Mois de l'histoire des Noir.e.s. Édition 2024- Découvrir le projet en ligne « Je suis Montréal », qui met en avant les communautés invisibilisées dans la société montréalaise. - Quelques statistiques publiques sur les communautés noires au Canada. À lire : - « L'esclavage et les noirs à Montréal : 1760-1840 » de Franck Mackey. 2013. Éditions Hurtubise. - « Black in Montreal 1628-1986: An Urban Demography » de Dorothy W. Williams. En anglais.- « Le contrat racial » de Charles W Mills. Traduction française par Webster. 2022. Éditions Mémoire d'encrier.- « La pendaison d'Angelique. L'histoire de l'esclavage au Canada et de l'incendie de Montréal » de Afua Cooper. 2007. Éditions De l'Homme. - « North of the Color Line. Migration and Black resistance in Canada. 1870-1955 » de Sarah-Jane Mathieu. 2010. Editions University of North Carolina Press. En anglais- « Le grain de Sable. Olivier le Jeune premier esclave au Canada » de Webster et illustré par ValMo!. 2019. Éditions Septentrion.- « Fear of a Black Nation Race, Sex, and Security in Sixties Montreal, de David Austin. 2e Édition. 2023. Éditions AK Press. En anglais- « L'esclavage au Canada ». Une synthèse en PDF accessible et pédagogique écrite par Webster - Un entretien avec Marcel Trudel, pionnier de l'histoire de l'esclavage au Québec. Un article de Cap aux Diamants, la revue d'histoire du Québec. 2004- Toutes les ressources sur l'histoire noire dans l'Encyclopédie Canadienne. À écouter :- Résistance : le balado sur les traces de Shadrach Minkins, par Webster. Produit par Radio Canada et disponible sur rfi.fr- Les 3 épisodes de notre voyage sur le chemin de fer clandestin au Canada, en Ontario. Une série Si loin si proche- La série audio « Portraits de Noirs au Canada » par Radio Canada Internationale.
Dans cette nouvelle chronique de « L'œil de MouMou », le journaliste indépendant Mourad Guichard a mis en préambule deux faits jugés gravissime. L'un concerne l'idée totalement lunaire de traiter la faisabilité du projet de Donald Trump qui souhaite transformer Gaza en une riviera (France Info) ; l'autre, la mort violente de la petite Louise et la manière dont les charognards de la revue d'extrême droite Frontières.Son premier « Top » est allé à Daniel Schneidermann qui a fait, pour Arrêt sur Images, une remarquable interview de son confère Guillaume Erner (France Culture). Puis un « Top paradoxal » décerné à l'inénarrable Géraldine Woessner dont les informations bidonnées agissent telle une boussole indiquant le Nord. Dans cette même sous-rubrique, il reprend le passage du député RN Jacobelli qui a osé, sur Europe 1, taxer France Inter de chaîne officielle de La France Insoumise. Le premier « Flop » a été décoché au Figaro pour un sujet proprement raciste et un brin faux-perche. Après Zemmour et un parallèle douteux sur le plateau de Praud, Mourad Guichard a démontré que Gauthier Le Bret raconte des âneries avec un aplomb remarquable.La partie « Au microscope » a laissé la parole au journaliste et producteur Claudy Siar qui est revenu sur son passage mouvementé sur la plateau des Grandes gueules de la chaîne communautariste I24News, une sorte de cirque médiatique où l'on entend régulièrement des outrances.▶ Soutenez Le Média :
L'abolition de l'esclavage en France, proclamée en 1848, est le résultat d'un long combat mené par plusieurs figures majeures, dont Cyrille Bissette et Victor Schoelcher. Bien qu'ils aient partagé le même objectif—l'émancipation des esclaves—ces deux hommes ont incarné des approches radicalement différentes, qui les ont opposés jusqu'à la fin de leur vie. Cyrille Bissette : un abolitionniste issu des colonies Né en 1795 en Martinique, Cyrille Bissette est un métis libre qui s'engage très tôt dans la lutte contre l'esclavage et pour l'égalité des droits entre Noirs et Blancs. Son combat commence en 1823 lorsqu'il publie un pamphlet dénonçant les injustices coloniales. Arrêté et condamné au bannissement, il est exilé en France. Malgré ces persécutions, il continue son combat en fondant des journaux et en militant pour une abolition progressive, avec une transition permettant aux affranchis d'accéder progressivement aux droits civiques et économiques. Il défend aussi l'idée que l'abolition doit être portée par les hommes des colonies eux-mêmes, et non imposée par la métropole. Victor Schoelcher : l'abolitionnisme radical depuis la métropole Victor Schoelcher, lui, est né en 1804 en France, dans une famille bourgeoise. Lors de ses voyages aux Antilles, il est profondément choqué par les conditions de vie des esclaves et devient un abolitionniste convaincu. À la différence de Bissette, il milite pour une abolition immédiate et sans conditions, qu'il considère comme un impératif moral et républicain. Grâce à son influence politique, il joue un rôle clé dans l'adoption du décret du 27 avril 1848 qui met fin à l'esclavage dans les colonies françaises. Mais cette abolition est décidée sans consultation des leaders locaux comme Bissette, ce qui crée des tensions. Deux visions irréconciliables Leur opposition repose sur plusieurs points fondamentaux : 1. La méthode d'abolition : Bissette prône une abolition progressive, tandis que Schoelcher défend une rupture immédiate. 2. Le rôle des élites locales : Bissette veut que les hommes des colonies soient acteurs de leur propre libération, alors que Schoelcher impose l'abolition depuis Paris. 3. La gestion de l'après-esclavage : Bissette craint que la liberté accordée sans préparation ne laisse les anciens esclaves dans une précarité totale, tandis que Schoelcher mise sur des réformes à venir. Un conflit jusqu'à la mort Cette rivalité s'intensifie après 1848. Bissette, malgré son engagement de longue date, est marginalisé par Schoelcher et ses partisans, qui monopolisent le discours abolitionniste officiel. En réaction, Bissette critique ouvertement la politique post-abolition, notamment l'absence de mesures concrètes pour intégrer les affranchis dans la société. Jusqu'à la fin de leur vie, les deux hommes ne se réconcilieront jamais, malgré leur engagement pour une même cause. Leur opposition illustre un débat fondamental qui traverse encore aujourd'hui les luttes pour la justice sociale : faut-il privilégier une approche radicale et immédiate ou une transition progressive pour garantir un changement durable ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Maurice marque en ce moment un double événement lié à l'esclavage. Samedi 1er février, jour férié, le pays a commémoré le 190ᵉ anniversaire de l'abolition de la traite négrière. Lundi 3 février s'ouvre la conférence de l'Unesco sur « La route des personnes mises en esclavage », un projet lancé il y a 30 ans. L'occasion aussi de redécouvrir Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, premier savant métis des Mascareignes. Membre de la première société savante de Maurice, il est nommé en 1786 membre correspondant de l'Académie royale des sciences de Paris. Ingénieur, géographe et esprit éclectique, il a laissé son empreinte à Madagascar, aux Seychelles, à La Réunion et à Maurice. De notre correspondant à Port-Louis,Le génial savant métis Jean-Baptiste Lislet Geoffroy a participé aux grands travaux de génie civil et militaires à Port-Louis entre la fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle, au temps du système esclavagiste colonial. S'il est un lieu où son empreinte est encore visible, c'est la Galerie du Génie – anciennement Hôtel du Génie – qu'il dirigeait. Longtemps oublié, ce premier savant de sang mêlé des Mascareignes renaît aujourd'hui à travers Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy, album de bande dessinée bilingue français-anglais de 50 pages signé Didier Sooben.« Ce livre démontre comment, à une époque de notre histoire, il y a eu l'esclavage, le Code Noir qui interdisait le mélange entre Blancs et Noirs, et dans cette même époque, il y a eu un petit jeune, le premier métis qui est devenu le premier savant de la zone indianocéanique », raconte l'auteur réunionnais, qui souhaite redonner vie à cette figure historique majeure, native à La Réunion et qui a servi à Maurice.Né en 1755 à La Réunion (alors Ile Bourbon), en pleine période esclavagiste, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est le fils d'un blanc, ingénieur de la Compagnie des Indes, et de l'esclave Niama, une princesse de la tribu Galam, sur la côte de Guinée. Le destin de Jean-Baptiste Lislet Geoffroy est intimement lié à Maurice, La Réunion, les Seychelles et Madagascar.Devenu ingénieur-géographe, il a fait ses premières armes aux côtés du chevalier de Tromelin et a réalisé les premières cartes précises des Mascareignes. L'une d'elles, d'une précision scientifique remarquable, est exposée au Blue Penny Museum à Port-Louis. Un travail qui fascine encore aujourd'hui Emmanuel Richon, son conservateur : « C'est quand même à lui que l'on doit les premières cartes de Madagascar et des Seychelles, et puis les premières cartes par exemple avec La Réunion et Maurice, voire La Réunion, Maurice et Rodrigues. C'est lui qui a fait les premières cartes terrestres et maritimes de toute cette région, les premières cartes qui soient d'un caractère scientifique », détaille-t-il.Son expertise impressionne à tel point le milieu scientifique qu'il est nommé membre correspondant de l'Académie royale des Sciences en France, le 23 août 1786. En 1810, lors de la conquête britannique de Maurice (alors Isle de France), Lislet Geoffroy est commandant en chef du génie, à la tête des ingénieurs militaires en charge des infrastructures et des constructions. Ses qualités sont aussi reconnues par l'administration britannique qui succède, à la période française, dans l'île. « C'est lui qui a remis les clés, qui a fait le travail de passation, entre l'administration française et l'administration anglaise. C'est un travail de diplomate, il était quand un peu diplomate, pour servir de lien entre les deux. D'ailleurs, il a fait les deux premières cartes anglaises, ça s'appelle encore Île-de-France dessus », explique-t-il.Une question intrigue les historiens : comment Lislet Geoffroy s'est-il fait connaître dans la région ? Selon Pierre Baissac, le président de la Société royale des Arts et des Sciences de l'île Maurice, tout commence à La Réunion, où le naturaliste français Philibert Commerson le découvre lors de son voyage dans les Mascareignes. « C'était le premier contact avec Lislet Geoffroy. Commerson en revenant à Maurice en a parlé. Il l'a donc fait venir. Lislet Geoffroy s'est implanté à Maurice comme ingénieur, il avait ses bureaux de la marine, ici, à Port-Louis », indique-t-il.Jean-Baptiste Lislet Geoffroy meurt à Port-Louis le 8 février 1836, à l'âge de 81 ans. À l'annonce de son décès, l'Institut de France lui rend hommage. Le savant François Arago, scientifique et ministre de la Marine et des Colonies au sein du gouvernement provisoire de la Seconde République française, saluait à l'Académie des Sciences un homme de « brillante intelligence, chercheur de valeur et érudit ».Grand Noir, Jean-Baptiste Lislet Geoffroy de Didier Sooben est publié par ARS Terres Créoles/Leko à la Réunion.
Le film Yambo Ouologuem, la blessure, du journaliste Kalidou Sy, est sélectionné dans deux catégories de la 29e édition du Fespaco, le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, au Burkina Faso (du 22 février au 1er mars prochain). Ce documentaire d'une heure et quart, tourné en France, au Mali, aux États-Unis et au Canada, revient sur la vie du Malien Yambo Ouologuem, premier auteur africain à recevoir le prestigieux prix littéraire Renaudot en 1968. Trois ans plus tard, il est accusé d'avoir plagié de grands auteurs occidentaux, une affaire jamais résolue car il n'y a jamais eu de procès. Mais la polémique entraîne la chute de Yambo Ouologuem, qui passe alors en quelques mois de star de la littérature francophone à l'anonymat le plus complet. Kalidou Sy s'est rendu sur ses traces l'an dernier, dans le centre du Mali. Il est l'invité de Kaourou Magassa. RFI : Vous êtes d'origine sénégalaise, vous avez été correspondant au Sahel pour la chaine d'information France 24 basé au Burkina Faso. Qu'est-ce qui vous a amené, vous, jeune journaliste à vous intéresser à l'auteur malien Yambo Ouologuel né en 1940 et décédé en 2017 ?Kalidou Sy : Tout est parti de l'écriture d'un ouvrage collectif sur la Françafrique intitulé « La Françafrique, l'Empire qui ne veut pas mourir », aux éditions du Seuil. C'était en 2020. C'est un ouvrage collectif et moi j'étais chargé, avec ma consœur Fanny Pigeaud, du chapitre intellectuel et africain contre la Françafrique et dans mes recherches, j'ai découvert des auteurs africains que je connaissais déjà comme Amadou Hampaté Ba, Ahmadou Kourouma, Med Hondo, Ousmane Sembène et il y avait un nom, Yambo Ouologuem, dont je n'avais jamais entendu parler. J'ai fait des recherches, j'ai vu un destin incroyable, une histoire incroyable et je me suis dit à la fin de l'écriture de ce chapitre que je ne pouvais pas en rester là et qu'il fallait absolument en faire un documentaire, car j'avais remarqué que de nombreuses personnes ne connaissaient pas Yambo Ouologuem et son œuvre.Yambo Ouologuem est le premier africain à recevoir le Prix Renaudot en 1968. Auteur du Devoir de violence, il reçoit les éloges du Tout-Paris littéraire. Pourtant son livre est très mal reçu en Afrique. Pouvez-vous nous en expliquer les raisons ?Il faut se replacer dans le contexte. On revient en 1960 où il y a une vingtaine de pays africains qui se libèrent d'une domination et de la colonisation européenne. Et à cette époque, la tendance était plutôt de magnifier et valoriser l'Afrique et Yambo Ouologuem arrive avec le Devoir de violence, qui est un véritable brûlot à l'époque, parce que dans son livre, il dit que bien avant la colonisation européenne en Afrique, il existait de l'esclavage interafricain des guerres interafricaines, de l'esclavage arabo-africain et à cette époque ça a été très mal perçu en 1968. Il faut savoir aussi que des écrivains par exemple, le président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui était aussi un poète ont violemment critiqué Yambo Ouologuem. Léopold Sédar Senghor parlait selon l'un des témoignages de votre film de trahison : les mots sont très durs à l'encontre de l'écrivain malien….Oui, les mots sont très durs. Il a qualifié le livre d'affligeant et il a accusé Yambo Ouologuem de nier ses ancêtres. Il faut savoir qu'il y a eu une passe d'armes entre Yambo Ouologuem et Senghor, une passe d'armes qui ne dit pas ses mots. Je peux vous citer un épisode où Yambo Ouologuem lors d'une interview à la télévision française a eu cette phrase où il disait, « la négraille a profité du colonialisme pour s'abreuver de culture blanche et pour mieux s'élever parmi les Noirs ». Quand il parle de « négraille », il parle surtout de négritude. Je pense que Senghor l'a pris pour lui-même et c'est pour ça qu'il a une virulence dans ses propos envers Yambo Ouologuem. Il faut savoir aussi qu'à l'époque, il n'y a pas beaucoup d'auteurs africains qui ont salué l'œuvre de Yambo Ouologuem.L'année 1972 est un point de bascule pour Yambo Ouologuem. Il est accusé de plagiat, il est vilipendé, conspué sans que sa défense ne soit entendue. Il retourne au Mali dans la ville de Sévaré. Vous y êtes allé l'an dernier en quête des témoignages de sa famille. Racontez-nous ce que vous avez découvert sur lui ? Et comment a-t-il vécu ?Tout d'abord, j'ai décidé d'aller à Sévaré parce que dans mes recherches, il n'y avait pas beaucoup de traces de Yambo Ouologuem du Mali. On connaissait beaucoup le Yambo Ouologuem français, l'écrivain provocateur, mais lorsqu'il est rentré au Mali, on a perdu sa trace. Il y avait Christopher Wise, un universitaire américain, qui est parti le voir en 1997, qui a écrit un livre À la recherche de Yambo Ouologuem, mais on n'avait pas trop trace de Yambo Ouologuem au Mali. Donc je suis parti à Sévaré. Alors ce que j'ai découvert, c'est qu'en 1974, il fait un premier retour au Mali et les gens l'ont décrit comme une personne malade. Il était enflé d'après leurs dires et même certains disaient empoisonnés, mais ça reste à prouver. En 1976 Yambo Ouologuem tente de revenir en France pour, « faire la paix » avec son éditeur le Seuil afin de repartir sur un nouveau pied, mais le Seuil n'a pas voulu, donc il est rentré définitivement au Mali. Et au Mali, Yambo Ouologuem s'est retiré et a vécu reclus, il passait ses journées, d'après les témoignages de ses proches, à la mosquée, il est devenu très croyant. Il jeûnait de nombreux jours dans l'année et sa relation avec ses enfants, c'était une relation aimante, mais il ne voulait pas que ses enfants découvrent son passé français. Son fils, Ambibé, m'a témoigné que, par exemple, Yambo Ouologuem leur interdisait d'aller à l'école française, il préférait qu'il aille dans une école arabophone. Donc Il passait son temps à la mosquée, il changeait souvent de mosquée, il n'avait pas beaucoup d'amis. Il voulait vivre seul et très certainement que la blessure était tellement forte qu'il voulait oublier ce qui s'était passé en Europe et en France. Justement, ce retour au Mali était pour Yambo Ouologuem une blessure, vous l'avez rappelé, et c'est d'ailleurs le titre de votre documentaire. Pensez-vous qu'il aurait été autant honni s'il n'avait pas été africain ?Jean-Pierre Cordier, qui était son camarade au lycée Chaptal à Paris, il a vécu ça comme du racisme. Il dit qu'il y a beaucoup d'auteurs qui ont été accusés de plagiat qui ont eu un procès et qui ont pu réécrire. Jean-Pierre Orban, qui a fait une longue recherche sur le cas Yambo Ouologuem, lui aussi dit dans le documentaire que très certainement, il y avait du racisme. À l'époque lorsque Yambo Ouologuem a été accusé de plagiat, beaucoup de journalistes français remettaient en cause tout d'un coup le fait qu'un Africain ait pu écrire une telle œuvre, d'une telle qualité. Les mêmes qui l'avaient encensé lorsqu'il a eu le prix Renaudot l'ont lâché. Donc très certainement qu'il y a eu une part de racisme…Par ses soutiens et ses admirateurs Yambo Ouologuem est considéré comme un génie littéraire. L'auteur Mohamed Mbougar Sarr lui a consacré en 2021 un roman victorieux du prix Goncourt. Vous réalisez, vous, un documentaire sur sa vie. Selon vous, assiste-t-on à une forme de réhabilitation posthume de l'auteur malien ?La réhabilitation n'a pas commencé avec mon documentaire. En 2002, l'éditeur Pierre Astier a décidé de rééditer Le devoir de violence aux éditions Serpent à Plumes avec l'accord de sa famille en France. Ensuite, en 2015, Jean-Pierre Orban et Sami Tchak ont décidé de rééditer Les mille et une bibles du sexe, l'un des livres de Yambo Ouologuem. C'est un livre qui ne parle pas du tout d'Afrique, c'est un livre érotique à la limite de la pornographie qui se moque de la sexualité de la bourgeoisie parisienne et de province. C'est ça tout le génie de Yambo Ouologuem. Il peut écrire un livre sur un empire africain, et aussi un livre sur la sexualité blanche ; un livre à la manière d'un Sade ! Et puis arrive Mohamed Mbougar Sarr en 2021 avec son roman La plus secrète mémoire des hommes qui obtient, clin d'œil du destin, le prix Goncourt. Donc c'est vrai qu'il y a une certaine réhabilitation du Yambo Ouologuem mais malheureusement, à chaque fois qu'il y a un engouement, c'est retombé. Avec mon documentaire, j'espère que cet engouement va rester pour Yambo Ouologuem et j'espère que Yambo Ouloguem restera dans le débat parce qu'il mérite d'être dans le débat et qu'il s'installe sur la table des plus grands auteurs africains.
Au Brésil, le candomblé est l'une des religions afro-brésiliennes vivantes dans le pays, en particulier, à Salvador de Bahia où elle s'est développée pendant la colonisation portugaise et qui est devenue un instrument d'émancipation des Noirs. Les orixás (ou orishas), les dieux originaires d'Afrique en particulier les Yorubas du Nigeria et du Bénin, incarnent les forces de la nature et des esprits des ancêtres et dans un syncrétisme particulier, les saints catholiques ont été intégrés et associés eux-mêmes à des divinités.Les adeptes du candomblé ont régulièrement subi des persécutions, encore aujourd'hui, dans un pays où les églises évangéliques se sont largement développées. Et ces religions afro-brésiliennes ont aussi retraversé l'Atlantique, pour circuler sur le continent européen où elles trouvent un succès étonnant.Invités en studio :- Sara Clamor, docteur en Anthropologie sociale et ethnologie de l'EHESS, l'École des Hautes Pratiques en Sciences Sociales, auteure de « Les orixás dansent en Europe » (Éd. Karthala, 2024)- Stéphane Herbert, photographe, arpente depuis plus de 30 ans le Brésil et notamment Salvador de Bahia et les communautés spirituelles du candomblé, auteur de « Rituels du Brésil », un ouvrage de photos pour illustrer la capoeira, le candomblé et le carnaval (Éd. Hémisphères).Reportage dans un terreiro (maison du candomblé) près de Rio de Janeiro, de notre correspondante au Brésil, Sarah Cozzolino.
Manifestation avant-hier lundi à Conakry des forces vives de Guinée, condamnation hier à 2 ans de prison de l'opposant Aliou Bah : la situation socio-politique se crispe en Guinée.« Reconnu coupable d'offense au chef de l'Etat, Aliou Bah a donc été condamné à deux ans ferme hier par le tribunal de première instance de Kaloum, pointe le site AfricaGuinée. Mais la bataille est loin d'être terminée, s'exclame-t-il. Car les avocats du président du parti Mouvement Démocratique Libéral rejettent cette décision. Maître Pépé Antoine Lamah et ses confrères annoncent une procédure d'appel pour casser la sentence. “Au terme de ce procès de la honte, le tribunal de ce siège vient de nous jeter à la figure cette triste décision, dénoncent-ils. C'est une journée triste pour la liberté d'expression, c'est un coup dur pour la démocratie guinéenne, c'est une véritable régression dans le processus d'édification de l'État de droit. »Avant-hier, donc, rapporte le site AConakry Live, « une partie du grand Conakry, notamment l'axe Le Prince, a vibré au rythme de la manifestation des Forces vives de Guinée », avec comme mot d'ordre : le départ de la junte et la mise en place d'une transition civile.« En dépit du caractère pacifique de la manifestation, les agents des Forces de Défense et de Sécurité ont trouvé le moyen de faire usage de leurs armes à feu, déplorent les organisateurs, tuant ainsi un jeune du nom de Mamadou Bailo Sidibé et blessant plusieurs autres par balles.Il y a eu aussi de nombreuses arrestations ciblées de responsables de l'UFDG et de centaines de jeunes gens, dont la plupart sont des mineurs. »Engagements non tenus…« Guinée : Mamadi Doumbouya face à une contestation grandissante », constate le site Sahel Tribune à Bamako. Depuis deux jours, précise-t-il, « la Guinée est plongée dans une spirale de contestations massives à l'appel des Forces vives de Guinée, cette coalition d'opposition regroupant partis politiques et organisations de la société civile. Il est reproché au général Doumbouya de ne pas respecter les engagements pris auprès de la CEDEAO pour une transition démocratique. La promesse initiale de restituer le pouvoir aux civils d'ici le 31 décembre dernier s'est heurtée à l'absence de calendrier électoral clair. Cette situation exacerbe les frustrations d'une population en quête de stabilité politique et économique, mais qui se retrouve confrontée à un régime perçu comme autoritaire. »Commentaire du site malien : « la crise guinéenne prouve que le pouvoir ne peut se maintenir indéfiniment sans ancrage populaire. L'avenir de la Guinée dépendra de la capacité de ses dirigeants à répondre aux aspirations d'un peuple fatigué des promesses non tenues, mais déterminé à façonner son destin. »Jean-Marie Le Pen : un « racisme décomplexé »A la Une également : la mort de Jean-Marie Le Pen vue d'Afrique…Avec des commentaires cinglants…« Le raciste s'en est allé », titre ainsi Le Pays au Burkina Faso. « Le Pen n'avait jamais caché son aversion pour les Noirs qu'il accusait d'être à l'origine de tous les malheurs de la France. (…) L'une de ses trouvailles pour réduire la démographie galopante en Afrique avait été d'encourager la propagation de l'épidémie d'Ebola : “Monseigneur Ebola peut régler ça en trois mois“, avait-il lancé, provoquant un tollé général. »« Le “Menhir breton“ du FN n'aimait pas les Africains ! », renchérit le quotidien Aujourd'hui.« Jean-Marie Le Pen, soixante ans d'un racisme décomplexé », insiste Jeune Afrique qui dresse un « florilège nauséabond » des propos racistes, antisémites ou homophobes du fondateur du Front national.« Autant d'outrances dont Jean-Marie Le Pen usait et abusait, pointe le site panafricain, pour exister médiatiquement, tout en donnant à voir le réel fondement idéologique du FN. Et qui ont ouvert la voie à une libération du discours raciste en France. »En tout cas, relève le site Afrik.com, « l'héritage de Jean-Marie Le Pen, aussi contesté et controversé soit-il, continue de marquer la France et l'Europe. Les tensions liées à l'immigration et à l'identité nationale continueront de nourrir les débats politiques. Et les idées qu'il a portées résonnent dans une large part du débat public, jusqu'en Afrique, où le nationalisme et le rejet de l'immigration prennent parfois des formes similaires. »
Rediffusion - Les trous noirs sont parmi les objets les plus intrigants de l'univers. On le sait, leur champ gravitationnel est tel que rien ne peut s'en échapper, pas même la lumière. D'où leur nom. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode diffusé pour la première fois le 8 novembre, la spécialiste de la politique américaine Amy Greene revient sur les raisons de l'élection confortable de Donald Trump pour un second mandat.Dans son libre, L'Amérique face à ses fractures, cette professeure à Sciences Po évoque la souffrance de cette Amérique qui sombre dans l'obésité ou les opioïdes, s'endette pour sa santé et ne sait plus où est passé l'ascenseur social. C'est ce pays en perte de repères qui avait jeté son dévolu sur Donald Trump en 2016 et qui a choisi de le remettre au pouvoir huit ans plus tard. Ces Américains, des citoyens blancs de petite classe moyenne, ont été rejoints par des Noirs et des Hispaniques, même si les remarques racistes n'ont pas manqué dans les meetings du républicain. On a donc retrouvé Amy Greene pour parler de cette Amérique là et du second mandat à venir de Donald Trump. Avec une autre question aussi en tête : jusqu'où le milliardaire à la rhétorique d'extrême droite pourra-t-il aller ? Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferA écouter également avec Amy Greene: "Pourquoi tant de violence politique aux Etats-Unis ? "Première diffusion le 8 novembre.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vinene i afsnittet er skænket af Vinpusheren https://vinpusheren.dk/ Smagekasse med de tre champagner https://vinpusheren.dk/products/vin-for-begyndere-smagekasse-grower-champagne …………………. I afsnittet smager vi tre champagner fra mikro-grower-bønder fra yderområderne Valle d'Ardre, Valle de la Marne og Cote des Bar. Klimaet bliver varmere og i Champagne begynder de at kunne mærke de stigende temperaturer og øgede nedbørsmængder, som giver mere voluminøse vine end tidligere. Heldigvis kommer der nye, unge og dygtige vinmagere til området og det betyder, at det nu også er værd at søge til yderområderne i Champagne, når man vil have kvalitet i sine champagner. Her er der nemlig masser af guld gemt på stokkene og i flaskerne. Hvilke druer er tilladte i Champagne og hvilke druer har været tilladt før i tiden? Hvordan er udtrykket på meunier, pinot noir og chardonnay? Vi snakker desuden om hvilken nytårsmad man kan spise til de tre champagner og vi tager en snak om champagne til julemaden. Kort over Champagne https://media.winefolly.com/12x16-France-Champagne-wine-map2.jpg Vi smager på 1) Domaine Lagille, L'Inattendue, Brut, Champagnehttps://vinpusheren.dk/products/domaine-lagille-linattendue-champagne 2) Audrey Brocard, Cæur de Village, Extra Brut, Champagnehttps://vinpusheren.dk/products/audrey-brocard-coeur-de-village-2019-champagne 3) Colette Bonnet Blanc de Noirs, Millesime, 2018 Extra Brut, Champagnehttps://vinpusheren.dk/products/colette-bonnet-blanc-de-noirs-2018 ..................... Køb vores nye bog "Bobler for begyndere og øvede" i en signeret udgave her: http://vinforbegyndere.com/ Støt Vin for begyndere podcast her https://vinforbegyndere.10er.app/ Besøg os på Facebook og Instagram, hvor man kan se billeder af vinene og få tips til vin og mad sammensætning. https://www.facebook.com/vinforbegyndere https://www.instagram.com/vinforbegyndere Web: https://www.radioteket.dk/ Kontakt: radioteket@radioteket.dk Musik: Jonas Landin Lyt vores bog som lydbog her: Køb den her https://www.saxo.com/dk/vin-for-begyndere-og-oevede_lydbog_9788773397374
En 2017, la presse américaine révélait ce qui deviendra «l'affaire Weinstein» du nom du producteur de cinéma américain, Harvey Weinstein, accusé d'agressions sexuelles. Un scandale au retentissement mondial et derrière ce nom, des dizaines de victimes et de plaignantes. Des femmes qui ont pris la parole pour dénoncer ce qui leur était arrivé, encourageant ainsi d'autres à dénoncer et porter plainte à leur tour. Au total, plus de 80 femmes ont accusé le producteur de harcèlement, d'agression sexuelle ou viol. Au-delà de cette affaire ultra-médiatisée, quels liens se créent entre les victimes d'un même agresseur ? Quel soutien et solidarité entre victimes dans le parcours judiciaire ? Partager un même traumatisme peut-il apporter une forme de réparation pour les femmes ? Émission à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes.Avec :• Alizée Vincent, journaliste, autrice de Soeurs de plainte – une enquête intime sur les liens entre covictimes (Stock, 2024).Le portrait de Maître Charlotte Tchakounté, avocate camerounaise, réalisé par Charlie Dupiot.Charlotte Tchakounté est avocate au Barreau du Cameroun depuis 28 ans. Elle a défendu près de 500 femmes victimes de violences conjugales devant les tribunaux, et elle a donné des conseils juridiques à plus de 4 000 d'entre elles. Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée à Douala, où elle travaille. Elle raconte comment ces cas de violences ont commencé à se présenter à elle, dès ses débuts d'avocate. En fin d'émission, la chronique d'Estelle Ndjandjo sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, Estelle nous parle des «black voyageurs», ces touristes noirs. Ils sont Africains, Français, Brésiliens, Belges ou encore Noirs américains. Et ils redorent l'image du continent africain en postant des photos de leurs vacances sur les réseaux sociaux. Programmation musicale :► You not worthy of my love - Aunty Raizor► Mapessa - Le Juiice.
La drapétomanie est un terme qui, aujourd'hui, suscite l'indignation et symbolise l'un des exemples les plus sombres de l'utilisation de la médecine à des fins de justification de l'oppression. Il s'agit d'une « maladie » fictive inventée au XIXe siècle par le médecin américain Samuel A. Cartwright. En 1851, dans un article intitulé *Reports on the Diseases and Physical Peculiarities of the Negro Race*, Cartwright définit la drapétomanie comme une pathologie mentale spécifique aux esclaves noirs qui auraient une tendance à fuir leurs maîtres. Selon lui, cette « maladie » provoquait chez les personnes asservies un désir de liberté, les poussant à l'évasion. Cartwright avançait que ce besoin de liberté était une sorte d'anomalie psychologique. Son raisonnement se basait sur des préjugés racistes très ancrés, affirmant que les Noirs esclaves n'avaient ni la capacité ni la volonté de vivre libres sans encadrement. Il recommandait même des traitements pour « guérir » cette « maladie », notamment des châtiments corporels et des conditions de vie dégradantes, pour décourager toute tentative de fuite. Ces pratiques barbares étaient censées « prévenir » cette pseudo-pathologie. Le terme de drapétomanie illustre aujourd'hui un exemple flagrant de la pseudo-science employée pour justifier l'esclavage et la déshumanisation des personnes noires. En inventant une « maladie » pour condamner le désir naturel de liberté, Cartwright et d'autres médecins de l'époque participaient à un système de domination en utilisant la médecine comme arme idéologique. Ils cherchaient ainsi à légitimer la soumission en pathologisant le refus de l'oppression. Aujourd'hui, la drapétomanie est utilisée comme exemple historique pour montrer comment la science peut être détournée pour servir des idéologies oppressives. Elle rappelle que les savoirs scientifiques et médicaux doivent être constamment questionnés, surtout lorsqu'ils sont utilisés pour imposer une vision du monde raciste ou discriminatoire. En somme, la drapétomanie est bien plus qu'un terme ancien et oublié. Elle représente un des nombreux abus commis au nom de la science, un outil de contrôle au service de l'esclavage, et un symbole des dérives possibles lorsque la médecine se laisse corrompre par des idées déshumanisantes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Chaque semaine, nous recevons des experts qui vulgarisent avec nous des concepts, des histoires...Pour cet épisode, nous recevons CHRISTOPHE GALFARD, physicien et auteur. Il va nous expliquer les trous noirs parce que c'est un mec cool. la BD de CHRISTOPHE GALFARD : https://www.librairiesindependantes.com/product/9782749959160/son instagram : https://www.instagram.com/christophegalfard/ ses livres : https://christophegalfard.com/fr/livres-et-publications/---VULGAIREUn podcast de Marine Baousson et Marie Missetproduit par Marine Baousson / Studio BruneRéalisé par Antoine OlierGénérique : Romain BaoussonGraphisme et illustrations : Juliette PoneyCapsules Vidéo : Emma Estevezprogrammation : Louise TempéreauEnregistré au studio ACAST que nous remercions Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:14:59 - Journal de 8 h - Il n'aura fallu que quelques heures après l'élection de Donald Trump pour que les relents racistes de la société américaine remontent à la surface. Dès l'annonce des résultats, plusieurs dizaines de personnes noires ont reçu des SMS d'une teneur esclavagiste.
Welcome to It's A Wonderful Podcast! IT'S NOIRVEMBER 2024 and Morgan and Jeannine have five episodes for the month, covering the vast array of Film Noir, in the way only they can! We love Noir more than anything else on this show! One of Morgan's very favourite Noirs this week as double crossing, doomed romance, and reluctant robbery are on the ticket in Robert Siodmak's gut-punching CRISS CROSS (1949) starring Burt Lancaster, Yvonne DeCarlo & Dan Duryea! Our YouTube Channel for Monday Madness on video, Morgan Hasn't Seen TV, Retro Trailer Reactions & More https://www.youtube.com/channel/UCvACMX8jX1qQ5ClrGW53vow The It's A Wonderful Podcast Theme by David B. Music. Donate: https://www.buymeacoffee.com/ItsAWonderful1 Join our Patreon: https://www.patreon.com/ItsAWonderful1 IT'S A WONDERFUL PODCAST STORE: https://its-a-wonderful-podcast.creator-spring.com/ Sub to the feed and download now on Anchor, Apple Podcasts, Spotify, Stitcher, Google Podcasts, Castbox, Amazon Music & more and be sure to rate, review and SHARE AROUND!! Keep up with us on (X) Twitter: Podcast: https://twitter.com/ItsAWonderful1 Morgan: https://twitter.com/Th3PurpleDon Jeannine: https://twitter.com/JeannineDaBean_ Keep being wonderful!! --- Support this podcast: https://podcasters.spotify.com/pod/show/itsawonderfulpodcast/support