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A colunista Luanna Bernardes fala sobre a história da Torre Eiffel.
durée : 00:05:17 - Déjà debout - par : Mathilde MUNOS - Nicolas d’Estienne d’Orves, écrivain à Paris est notre invité déjà debout
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Un coin caché où gratter la terre, faire pousser. C’est ce que Jeanne Laffitte a trouvé au Roucas-Blanc (7e), tout rocailleux qu’il est. Des plantes qui pendouillent dans les traverses, le récit de ce « livre ambulant » débouche toutefois fatalement sur le cours d’Estienne d’Orves. Dans sa maison d’édition et sa librairie Les Arcenaulx partagée avec sa sœur Simone, l’ancienne élue des municipalités Defferre et Vigouroux y passe ses journées entre tâches administratives et cartons d’expédition de ses rééditions de livres anciens. À l’écouter on en sent presque l’atmosphère, tout comme celle des orages qu’elle voit venir depuis la mer, de son rocher. Réalisé par Pascal Messaoudi Produit par Marsactu Diffusé par la Podcast Factory
3 Petits Points avec NEO Nouvel épisode de #3petitspointspodcast ! Alix et Julie reçoivent Nicolas d’Estienne d’Orves pour son roman « La Gloire des Maudits ». Un roman feuilleton passionnant qui nous plonge dans le monde de l’après guerre. Une société parisienne marquée par le secret : qui a fait quoi pendant la Guerre ? Un roman dans lequel l’ambiguité est le maître mot.@nicolasdestiennedorves @editionsalbinmichel @3petitspointspodcast @mamouz @alix_laine #lagloiredesmaudits #nicolasdestiennedorves #lire #roman #bookstagram #instalivres #podcastlitteraire
Existe-t-il un art numérique ? Qu’est-ce que l’art numérique ? Dans quelles mesures existe-t-il ? Il surprend, tant il côtoie l’immatériel, et il semble par la même rétif à toute définition. Pourtant, imprévisible, il s’incarne parfois dans des objets tout aussi concrets, physiques que des vases ou des fleurs produites par des imprimantes 3D. L’éloignement, tantôt du réel, tantôt de la matière, que produit le médium numérique, n’exclut-il pas cette pratique du champ artistique ? Au contraire, l’art numérique vient-il grandir l’horizon de l’art tel que nous le connaissons aujourd’hui ? Avec Gilles Alvarez, fondateur de la biennale d’art numérique Némo, Félicie d’Estienne d’Orves, artiste numérique, Marina Wainer, directeur artistique des soirées *di*/zaïn, un événement consacré à la création numérique organisé par *designers interactifs*et Nils Aziosmanoff, directeur du Cube, centre de création numérique. Débat modéré par Arnaud Laporte, animateur sur France Culture. En partenariat avec les Presses universitaires de France, la Rmn-Grand Palais vous propose d’assister le lundi à des débats animés par Arnaud Laporte : des confrontations stimulantes d’opinions et d’analyses, en écho avec l’actualité culturelle du lieu ou portant sur des sujets de société.
Nous sommes maintenant dans le cimetière de la commune où André Malraux a reposé de 1976 à 1996, année de son transfert au Panthéon. Plusieurs autres personnalités y reposent toujours, notamment des membres de la famille de Vilmorin, le Duc et la Duchesse de Cambacérès et deux héros de la Résistance : Honoré d'Estienne d'Orves et son neveu David Régnier. Leurs tombes se trouvent dans la partie basse du cimetière, au bord de l’allée qui longe le mur Sud. L'emplacement où repose la famille Lévêque de Vilmorin est, quant à lui, signalé par une stèle de la fin du XIXe siècle. Les noms de cinq membres de la famille, inscrits dans la pierre, sont séparés les uns des autres par des spécimens végétaux faisant référence à l'œuvre scientifique botanique de cette illustre famille.
Le château Régnier dont le corps principal fut sans doute construit à la fin du XVIIe siècle, évoque par sa rigueur le style Mansart. Il est agrémenté de deux avant-corps saillants couverts de toits en pavillon et a été entouré au XVIIIe siècle d'un jardin régulier. Des adjonctions, de part et d'autre, et la construction d'une aile à l'Est ont été faites en 1892. Ce château est un bon exemple de l'évolution des bâtiments anciens reconstruits en partie et modifiés au XIXe siècle. Il a appartenu, successivement, à Lafitte et au sucrier Say. Des religieuses y installèrent ensuite un pensionnat jusqu'en 1905. Date à laquelle, la propriété fut rachetée par le comte Joseph Charles d'Estienne d'Orves, directeur de la maison des graines Vilmorin et époux de Caroline Julie Lévêque de Vilmorin. Leur fils Honoré d'Estienne d'Orves et leur petit-neveu David Régnier, tous deux héros de la Résistance, y vécurent. Leur neveu, Antoine de Saint-Exupéry, y fit de nombreux séjours. Ce château, découpé en appartements privés, ne se visite pas.
Nous sommes maintenant au n°2 de la rue d’Estienne d’Orves, devant le château Vilmorin qui date du XVIIe siècle. Mais il est difficile de déterminer ce qui subsiste de cette époque. La tradition affirme que Louis XIV le fit construire pour en faire un rendez-vous de chasse. La façade avec son faux avant-corps surmonté d'un fronton évoque le style néo-classique de la Restauration. Quant au bâtiment à droite, il est sans doute une adjonction postérieure. Les Vilmorin en devinrent propriétaires en 1815 et y résident toujours. En 1969, André Malraux vint habiter le château, célèbre pour le « salon bleu » où Louise de Vilmorin, romancière, se plaisait à recevoir ses nombreux amis. André Malraux y résida jusqu'à sa mort en 1976. Sur les piliers du portail, nous apercevons deux lions en pierre qui appartiennent aux armoiries des Vilmorin. Louise Lévesque, dite Louise de Vilmorin (1902-1969) - Femme de lettres française, fiancée à Antoine de Saint-Exupéry, amie d'André Malraux. Grand prix littéraire de Monaco (1955), pour plusieurs elle trônait en reine du Paris littéraire mondain, incarnation même de la frivolité hissée au rang de l'art de vivre. Ses poèmes son empreints d'une fantaisie impulsive et féérique (Fiancailles pour rire, Le Sable du Sablier, l'Alphabet des aveux). Romancière, plusieurs de ses oeuvres seront adaptées par le cinéma. Vers 1956, le dimanche soir, à son château de Verrières-le-Buisson, Louise de Vilmorin réunissait souvent ses amis autour d'un fameux pot au feu. Ce «salon bleu» contemporain attirait des gens de lettres, des gens de spectacles et des saltimbanques : l'acteur Alain Cuny, Pierre Bergé, les cinéastes René Clair et Max Ophuls, l'auteur Anaïs Nin, le cinéaste François Truffaut, Jean Cocteau, Nadine et Roger Nimier, Louis Malle, la journaliste Françoise Giroud, le chanteur Paul Meurisse, le peintre Bernard Buffet, les danseurs Roland Petit et Zizi Jammaire, Olga Gainsbourg, Brigitte Bardot, Gunther Sachs, le producteur Georges Lourau et sa femme, Léo Ferré et sa femme Madeleine. Celle-ci s'ennuyait dans ce salon et trouvait que «les fleurs avaient des épines snobinardes». Léo Ferré, lui sera impressionné par «cette femme extraordinaire et sensible».