POPULARITY
Categories
La COP 30 (Conférence sur les changements climatiques), grand rendez-vous pour tenter de s'entendre au niveau mondial dans la lutte contre le changement climatique, s'est ouverte à Belém au Brésil, aux portes de la forêt amazonienne. 10 ans après les Accords de Paris qui avaient fait naître l'espoir d'un effort collectif de toutes les nations du monde pour réduire les gaz à effet de serre et tenter d'inverser la tendance du réchauffement de la planète, le constat est amer. «La vérité est que nous n'avons pas réussi à maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C», a reconnu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces efforts conjoints doivent s'exercer au niveau politique, mais en l'absence des plus grands pollueurs comme les États-Unis qui sont sortis de l'Accord de Paris et qui déploient un climato-scepticisme à travers le globe, la dynamique de l'effort n'est pas au rendez-vous. Du côté des représentants des religions dans le monde, certains tentent de s'impliquer. Qu'est-ce que les religions ont à dire sur ces questions ? Comment ces questions sont-elles relayées auprès de leurs fidèles ? Comment certaines des déclarations ont pu avoir un impact, par exemple l'encyclique du pape François, Laudato Si en 2015, qui prône la «sauvegarde de la maison commune» ? Plusieurs représentants de différentes religions et des chercheurs s'expriment dans cette émission, sur les messages et les relais auprès des communautés à travers le monde. Invités : - Dominique Serra-Coataena, théologienne, maître de conférences en Théologie morale et éthique aux Facultés Loyola à Paris, responsable du domaine éthique, social et environnemental, présidente de l'Association des théologiennes et théologiens pour l'étude de la morale (ATEM), domaine de recherche sur la doctrine sociale de l'Église, thèse sur le Bien Commun. Autrice de : Le défi actuel du Bien commun dans la doctrine sociale de l'Église. Études à partir de Gaston Fessard s.j, éditions Lit-Verlag, coll. «Études de théologie et d'éthique», vol.10, Zurich, 2016. COATANEA Dominique, THOMASSET Alain, (dir.), Le défi écologique : vers de nouveaux chemins, RETM, HS 2018, 2018. - Martin Kopp, théologien protestant, chercheur associé à l'Université de Strasbourg, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, très engagé sur les questions d'environnement, au sein de l'ONG GreenFaith, auteur de «Vers une écologie intégrale, théologie pour des vies épanouies» (Éd. Labor et Fides, 2023). Entretiens : - Yeshaya Dalsace, rabbin du Mouvement Massorti, a fait sa thèse rabbinique sur judaïsme et écologie - Omero Marongiu-Perria, sociologue et théologien musulman - Aurelio Borges, l'un des représentants des quelque 600 communautés quilombolas de l'État du Para (par Jeanne Richard). Analyse et reportage au Village Laudato Si à Castelgandolfo (Italie) / Éric Sénanque. Éléments : Message du pape Léon XIV lors de la conférence internationale «Raising hope for climate justice» à Castelgandolfo en octobre 2025. Message de Bartholomée 1er, Patriarche Œcuménique de Constantinople, lors de l'Assemblée Générale de la Conférence des Évêques de France à Lourdes, le 4 novembre 2025.
durée : 00:12:27 - Journal de 18h - Plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers ont défilé samedi dans les rues de la capitale pour protester contre le durcissement des conditions de régularisation et leur invisibilisation.
durée : 00:12:27 - Journal de 18h - Plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers ont défilé samedi dans les rues de la capitale pour protester contre le durcissement des conditions de régularisation et leur invisibilisation.
Ce week-end, 240 Secondes Enquête vous explique comment aider un proche à acheter un logement. Dons, prêts, achat en commun… Plusieurs dispositifs permettent de soutenir ses enfants financièrement, tout en optimisant la fiscalité. Capital fait le point. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Alicia Ambroise a 5 ans lorsque ses parents se séparent. Son père se remet en couple avec une femme qui a déjà une fille, Laura. Alicia et Laura nouent une relation forte. Mais quand elle a 13 ans, alors qu'elle est sans nouvelles de son père, elle apprend qu'il est en prison, accusé d'avoir violé Laura. Plusieurs années plus tard, alors qu'elle a coupé les ponts avec son père, elle apprend l'existence de l'« obligation alimentaire », une disposition du Code civil datant de 1804 et qui prévoit que devenus adultes, les enfants ont l'obligation de s'occuper financièrement de leurs parents âgés, s'ils sont dans le besoin. Elle décide alors de fonder un collectif qu'elle baptise « les liens en sang », et de se battre pour que les victimes de parents violents ou défaillants puissent se libérer de cette obligation. Alicia Ambroise témoigne aujourd'hui dans Code source au micro d'Anaïs Godard.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Anaïs Godard - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : M6.Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:10 - Journal de 18h - Plusieurs dizaines de manifestants ont tenté une nouvelle fois de bloquer l'entrée de la grande conférence de l'ONU sur le climat vendredi matin à Belem au Brésil.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : 13-Novembre, Jean Dujardin se recueille incognito parmi la foule En surpoids, pas de Visa... la nouvelle idée de Donald Trump
durée : 00:20:10 - Journal de 18h - Plusieurs dizaines de manifestants ont tenté une nouvelle fois de bloquer l'entrée de la grande conférence de l'ONU sur le climat vendredi matin à Belem au Brésil.
En Russie, la chanteuse Naoko, 18 ans, est devenue, peut-être malgré elle, un symbole. La musicienne de rue, de son vrai nom Diana Loguinova, a été, une nouvelle fois, condamnée, le 11 novembre 2025, à une peine de 13 jours de prison, comme son guitariste Alexandre Orlov. Les jeunes musiciens venaient de purger deux peines similaires. Leurs performances publiques, où ils interprètent des chansons de musiciens russes opposés au pouvoir, leur valent des ennuis judiciaires en cascade. Étudiante au conservatoire en classe de piano, Diana Loguinova aime aussi se produire dans la rue, où elle chante, derrière son piano électrique, aux côtés d'un guitariste, Alexandre Orlov, son fiancé, et d'un percussionniste. Avec son visage aux traits poupins, ses cheveux décolorés et ses grandes lunettes aux montures translucides, Naoko et son groupe Stoptime a commencé à chanter à Saint-Pétersbourg en août dernier. La vidéo du concert sur la perspective Nevsky a activement circulé sur les réseaux sociaux et le groupe nouvellement créé a vite gagné en notoriété, attirant des dizaines de spectateurs à chacune de ses performances. Interpelés le 15 octobre, les trois musiciens ont été condamnés à 13 jours de détention pour « trouble à l'ordre public », puis, pour « discrédit » de l'armée russe. À l'issue de cette peine, le batteur du groupe, Vladislav Leontiev, âgé de 18 ans, a été libéré, mais Diana et Alexandre ont été condamnés une troisième fois pour avoir organisé un « rassemblement de masse » sans y être autorisés. Amnesty international estime dans un communiqué que des jeunes gens sont punis « pour leurs performances, qui ont apporté une bouffée d'air frais dans un pays étouffé par la répression et l'autocensure ». Cette pratique des condamnations à des peines d'emprisonnement dites « administratives » pour des motifs souvent futiles ou contestables, comme celui d'avoir gêné la circulation des piétons, a été surnommée « le carrousel », par les défenseurs des droits humains. Son but : effrayer les militants. « Nous constatons que cette pratique est utilisée de plus en plus activement dans les affaires politiques », note Oleg Kozlovsky, chercheur pour la Russie dans les domaines de la liberté d'expression, de rassemblement et des crimes contre les activistes pour Amnesty International. « Contrairement aux affaires pénales, ces cas ne nécessitent qu'un minimum de travail et de préparation. Les tribunaux n'examinent pratiquement aucune preuve. À l'expiration de leur peine, les personnes sont immédiatement arrêtées pour un autre motif. Dans la pratique, elles peuvent donc passer plusieurs mois en détention administrative », explique Oleg Kozlovsky. Cette méthode des petites peines qui s'accumulent permet aux autorités de garder la personne sous pression et de se donner la possibilité de rassembler un dossier pour ouvrir une affaire pénale. « Le comportement des autorités indique que la décision concernant Diana et les musiciens de rue en général n'a pas été prise au Kremlin », estime le critique musical Artemi Troïtsky. « D'une part, les autorités veulent les punir sévèrement et intimider la population. D'autre part, elles craignent que cela ne provoque une réaction forte, de nouveaux actes de solidarité ». De jeunes gens ordinaires Naoko et son groupe ont reçu une vague de soutien à travers de pays : des musiciens leur ont emboité le pas, certains ont été arrêtés et condamnés, comme eux, à des peines de prison. Des affiches avec le visage de la chanteuse ont fleuri dans l'espace public et les vidéos et photos se multiplient sur les réseaux sociaux. « Cette histoire réfute le mythe que les autorités russes s'efforcent de promouvoir, à savoir que l'ensemble de la société russe approuve la guerre ou, du moins, n'y est pas opposée et que tous ceux qui s'y opposent sont une poignée d'agents étrangers rémunérés, qui ont tous quitté le pays. On voit ici des jeunes gens ordinaires qui sortent dans la rue et qui attirent des foules de plus en plus importantes », affirme Oleg Kozlovsky. Si les autorités russes s'en prennent aux musiciens de rue qui portent des messages pacifistes ou critiques du pouvoir, c'est aussi parce qu'ils portent un caractère d'imprévisibilité, estime Artemi Troïtsky, ancien guitariste du groupe rock expérimental Zvuki Mu, qui a participé, dans les années 1980, à l'organisation des petits concerts improvisés entre musiciens en marge des circuits officiels dans des appartements, surnommés « kvartirniki ». « La musique de rue n'a rien à voir avec les concerts dans des appartements, où un cercle très étroit de personnes se réunit et où tout le monde se connaît plus ou moins », note le journaliste musical, désigné par la justice russe « agent de l'étranger ». « Ce type d'événement n'intéresse par le pouvoir. Ce qui les inquiète en revanche, ce sont ces musiciens de rue qui attirent un grand nombre de personnes, aux profils très variés. Tout cela est imprévisible et cela fait peur aux forces de sécurité ». Dans un entretien à un média local, Diana Loguinova a expliqué que l'art était la seule façon de pouvoir exprimer sa pensée, confiant qu'elle avait peur de chanter des chansons interdites, mais que c'était un « devoir ». À travers ses concerts de rue, la jeune musicienne dit apporter de la chaleur et de l'espoir. « Si ce type d'îlots de liberté prend de l'ampleur, cela peut être dangereux pour le régime. Et c'est pour cela qu'il coupe à la source toute tentative d'expression civique », note Olga Prokopieva, directrice de l'association Russie-Liberté, soulignant que la rapide notoriété de Naoko « montre que les jeunes ont envie d'écouter de la musique qu'ils aiment, avec des paroles qui ont une résonance, des paroles de chanteurs qui ont dû s'exiler parce qu'ils étaient réprimés par le régime, parce qu'ils portaient un message à travers leur musique ». Reprises de chansons d'"agents de l'étranger" Parmi les morceaux les plus discutés, repris par le groupe Stoptime : « Coopérative Lac des cygnes », du rappeur Noize MC, déclaré « agent de l'étranger », qui vit en exil. Cette chanson a été interdite en mai 2025, en Russie, pour avoir « suscité une attitude négative envers les représentants du pouvoir russe, le président russe et ses partisans », mais la décision du tribunal n'interdisait pas l'interprétation de la chanson elle-même. Ses paroles appellent, entre les lignes, au renversement du régime. Le ballet de Tchaïkovski était diffusé lors de la mort de dirigeants soviétiques ou encore le 19 août 1991, jour de l'effondrement de l'URSS. Par ailleurs, la coopérative « Ozero », qui signifie lac en russe, est une société créée dans les années 1990 par Vladimir Poutine pour construire quelques luxueuses datchas au bord d'un lac de Carélie avec des amis, Vladimir Iakounine, Iouri Kovaltchouk, Nikolaï Chamalov, Guennadi Timtchenko, devenus depuis, les représentants de l'élite économique du pays. La coopérative « Ozéro » symbolise la corruption dans les hautes sphères du pouvoir. Dans une interview, Diana Loginova a déclaré que le groupe interprétait rarement cette chanson et ne l'enregistrait pas. Mais la vidéo où l'on voit Naoko devant une foule de jeunes chantant et dansant sur les paroles de Noize MC est devenue virale. Plusieurs personnalités, parmi lesquelles un élu local, un rappeur pro-pouvoir ou encore la journaliste Marina Akhmedova, membre du Conseil des droits de l'homme auprès du président, ont écrit des dénonciations. Autre chanson qui heurte les défenseurs du Kremlin, « Tu es soldat », de Monetotchka, artiste en exil, elle aussi désignée « agent de l'étranger ». « Tu es soldat/Et quelle que soit la guerre dans laquelle tu te bats/Pardonne-moi, je serai de l'autre côté », dit le refrain. Invitée du forum organisé par l'association Russie-Libertés, à Paris, en octobre, l'artiste pop a repris cette chanson. « La salle était pleine, les gens pleuraient tellement ces paroles sont fortes », se remémore Olga Prokopieva, « ces morceaux étant interdits en Russie, quand des chanteurs de rue les reprennent, on voit que ça résonne dans l'esprit des jeunes et c'est encourageant ». Le groupe fait de nombreuses reprises, y compris d'artistes en odeur de sainteté au Kremlin, mais ce sont précisément les morceaux d'artistes « agents de l'étranger » qui ont recueilli des dizaines de milliers de likes. Présente à toutes les audiences, pour soutenir sa fille, la mère de Diana Loguinova n'a fait que de courtes déclarations à la sortie du tribunal. Dans une interview à l'agence de presse progouvernementale Regnum, elle a déclaré qu'elle chantait ces chansons « pour faire le buzz », insistant sur le fait qu'elle se produisait souvent lors d'événements consacrés au Jour de la Victoire, interprétant des compositions patriotiques. La mère de Diana a également indiqué que sa famille comptait des combattants des forces armées russes qui participent à « l'opération militaire spéciale », terme officiel pour désigner la guerre en Ukraine. Naoko avait-elle conscience des risques encourus et de la charge qu'elle porte en chantant des chansons aux paroles chargées de sens ? « Je pense qu'elle est devenue un symbole, peut-être malgré elle, mais en grande partie grâce aux efforts des autorités russes. Certes, des vidéos sont devenues virales, mais si elles n'avaient pas réagi de manière aussi disproportionnée à la menace qu'elles ont perçue, les choses n'auraient pas pris une telle ampleur », affirme le chercheur Oleg Kozlovsky. La jeune chanteuse, aujourd'hui derrière les barreaux, l'a dit : elle avait juste envie de se produire en public et chanter des chansons qu'elle aime et qui lui parlent. « Elle chante des chansons qui ont un sens ou qui le touchent tout simplement, comme elles nous touchent tous. Et le naturel et la vérité viennent toujours au-dessus du mensonge et de la propagande », note Olga Prokopieva, appelant à la mobilisation pour venir en aide à ces musiciens. « Si nous, les Russes en exil, mais aussi les pays démocratiques européens, ne protégeons pas ces îlots de liberté, le régime finira par les étouffer ».
Lire ou écouter : quelle méthode permet d'apprendre le mieux ? C'est une question ancienne, mais la science y apporte aujourd'hui des réponses précises. Plusieurs études en psychologie cognitive et neurosciences ont comparé les performances d'apprentissage selon que l'on lise un texte ou qu'on l'écoute sous forme audio.Une méta-analyse publiée en 2022, regroupant 46 études et près de 5 000 participants, montre que la différence moyenne entre lecture et écoute est faible. En termes de compréhension générale, les deux méthodes donnent des résultats similaires. Autrement dit, écouter un livre audio ou lire le même texte permet de retenir globalement la même quantité d'informations. Cependant, les chercheurs notent un léger avantage pour la lecture quand il s'agit de comprendre des détails complexes ou d'établir des liens logiques entre plusieurs idées. Lire permet en effet de contrôler son rythme, de revenir en arrière, de relire une phrase difficile : c'est un apprentissage plus actif.Les neurosciences confirment cette proximité : les zones cérébrales activées pendant la lecture et l'écoute d'un texte se recouvrent largement. Les deux sollicitent le cortex temporal et frontal, responsables du traitement du langage et de la compréhension. En revanche, la lecture implique aussi les régions visuelles, tandis que l'écoute sollicite davantage les aires auditives et émotionnelles. Autrement dit, le cerveau mobilise des chemins différents pour arriver au même but : comprendre.Mais l'efficacité dépend du contexte. Pour apprendre un contenu dense, technique ou nécessitant une mémorisation précise, la lecture reste légèrement supérieure : elle favorise la concentration et la consolidation en mémoire à long terme. En revanche, pour des contenus narratifs, motivationnels ou destinés à une écoute en mouvement (marche, transport, sport), l'audio est plus pratique et presque aussi performant.Une autre variable essentielle est l'attention. L'écoute est plus vulnérable aux distractions : un bruit extérieur, une notification ou un regard ailleurs suffit à rompre le fil. Lire, en revanche, impose un effort cognitif qui renforce la concentration — à condition d'être dans un environnement calme.Enfin, certaines études montrent qu'une combinaison des deux, lire et écouter simultanément, peut légèrement améliorer la rétention, notamment pour les apprenants visuels et auditifs.En résumé : lire et écouter activent des mécanismes très proches. La lecture garde un petit avantage pour la profondeur et la précision, tandis que l'écoute favorise la flexibilité et l'émotion. Le meilleur choix dépend donc moins du support que de l'objectif : apprendre en profondeur ou apprendre partout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Mercosur, Macron tente de rassurer les agriculteurs Attaque sexiste, le coup de gueule de Yaël Braun-Pivet Cinémathèque de Paris, invasion de punaises de lit
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Victimes de terrorisme VS victimes de pollution, le tollé !" "Info RMC : bagages abandonnés, la RATP s'assouplit !"
Plusieurs spectateurs de la Cinémathèque de Paris racontent avoir été piqués par des punaises de lit, vendredi 7 novembre, durant une projection du film "Alien, le huitième passage". L'un d'eux témoigne.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Projet d'attentat : l'ex-compagne d'Abdeslam mise en examen Retraités étrangers : bientôt la fin de la Sécu gratuite ? Les jeunes ne savent plus parler à cause des réseaux sociaux
Alors que la COP30 a démarré lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones. Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran. Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il. Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel
Geneviève a survécu à plusieurs AVC, et trouve du réconfort en aidant les autres par le biais de démarches administratives. Geneviève partage son quotidien avec son chat Titou, qui lui apporte compagnie et joie. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Amélie Poulain, un film "raciste" selon Yann Tiersen Clash entre Orelsan et Mbappé La mobilité quotidienne des Français a baissé de 10%.
C'est un couple mythique de la pop culture : le duo Ross et Rachel de la série Friends. Ils ont flirté, se sont aimés, déchirés, jalousés… Mais que cache cette relation pour le moins tumultueuse ? Quelle vision de l'amour le couple Ross et Rachel nous donne-t-il à voir ? Découvrez la face cachée de cette histoire d'amour emblématique de la pop culture. Rencontre à Central Perk Au café de Central Perk, dans le quartier de Greenwich Village, à New York. Cinq amis sont des habitués du lieu. Plusieurs fois par semaine, Ross, Monica, Chandler, Joey et Phoebe s'affalent les uns contre les autres sur le canapé rouge et le fauteuil vert en velours, une tasse de chocolat chaud en main. Sauf que ce jour-là, ce n'est pas la grande forme autour de la table basse : Ross, le frère de Monica, est déprimé. Il vient de se faire quitter par sa femme. Carole est partie avec une autre. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Plusieurs médecins se sont rassemblés au Centre Bell pour contester la loi 2 | STM : alors que la grève se poursuit, le Bureau d’Enquête découvre que les employés bénéficient de primes très alléchantes… | Première neige: l’occasion parfaite pour parler de conduite hivernale | Un nouveau spectacle pour Michel Barrette | Culture de l’annulation: ressentez-vous un malaise? Dans cet épisode intégral du 10 novembre, en entrevue : Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d'enquête de Québecor. Dre Natacha Leblanc-Gagnon, médecin de famille en Montérégie. Dr Marc-André Amyot, président de la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec. Carl Nadeau, pilote automobile et expert en conduite chez Michelin. Michel Barrette, humoriste, conteur et comédien. Marie-France Bazzo, productrice. Une production QUB Novembre 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
durée : 00:06:29 - L'invité de la rédaction de "ici Lorraine" - Le gouvernement envisage de moins rembourser les cures thermales. Un choix budgétaire qui inquiète ici dans les Vosges. Franck Perry, maire de Vittel et vice-président en charge du tourisme au Conseil départemental, est l'invité d'Ici Lorraine, ce lundi matin. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Aujourd'hui je reçois Marie qui vient nous parler de ses 10 ans passés dans le monde du Travail du sexe. Elle nous parle des relations abusives avec les proxénètes, sa santé mentale et physique, des clients et même d'un événement où elle a été séquestrée pendant plusieurs jours dans le sous-sol d'une maison inconnue. Merci à Marie pour sa confiance et son témoignage poignant.Attention, cette vidéo peut contenir des images ou des propos qui sont déconseillés aux plus jeunes. Chanson Intro : Danse of questionable tuning - Kevin MacLeod Vidéo Intro par https://www.instagram.com/frenchyartist/ ♥Suis-moi sur les réseaux sociaux: INSTAGRAM: https://www.instagram.com/victoria.charlton/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/victoriacharltonofficiel TIKTOK : https://www.tiktok.com/@victoriacharltonn EMAIL : victoriacharltonpro@gmail.com ♥Podcast Over n Out : APPLE PODCAST : https://podcasts.apple.com/us/podcast/over-n-out/id1545187858?uo=4 SPOTIFY : https://open.spotify.com/show/6OgK35AojAk4emWYfq5sk8 ♥Podcast Post-Mortem : SPOTIFY : https://open.spotify.com/show/1m0Yx1jAOos8ewx5o2OgJA QUB RADIO : https://www.qub.ca/radio/balado/post-mortem-avec-victoria-charlton-saison-1-roxanne-luce Logiciel de montage : Final Cut Pro Monteur : Sebastian Messinger Camera : Canon G7X Tout commentaire incitant à la haine ou au manque de respect sera supprimé. Je veux que mon espace commentaire soit positif et amical ☺ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Lecornu refuse une "passation de pouvoir" avec Bardella Le régime alimentaire de Nicolas Sarkozy en prison ! Pénurie d'uniformes : les forces de l'ordre à nu !
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : -Des fillettes voilées à l'Assemblée nationale font polémique -Sarkozy croule sous les colis et les lettres de soutien ! -Une plateforme pour centraliser toutes les aides de l'État !
« Plusieurs dizaines de morts et plusieurs centaines de personnes arrêtées ». C'est le premier bilan de la crise post-électorale au Cameroun, que révèle ce matin, sur RFI, le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Depuis l'annonce officielle de la réélection de Paul Biya, l'opposant Issa Tchiroma dénonce « une mascarade » et appelle la population à résister. Y a-t-il un mandat d'arrêt contre Issa Tchiroma ? L'heure est-elle à la fermeté ou à l'apaisement ? En ligne de Yaoundé, le ministre René-Emmanuel Sadi, qui est aussi porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour beaucoup d'observateurs, et notamment pour l'archevêque de Douala, Monseigneur Kleda, les résultats officiels ne sont pas crédibles parce qu'il s'est passé quinze longues journées entre le jour du vote et le jour de la proclamation des résultats, et parce qu'en quinze jours, toutes les manipulations sont possibles… René-Emmanuel Sadi : Évidemment, l'opinion de Monseigneur Kleda lui est propre, mais je pense qu'il n'ignore pas que nous avons un code électoral qui a une procédure tout à fait connue, et l'élection présidentielle a connu toutes les étapes au niveau de son dépouillement. Et s'agissant du délai de quinze jours, il est non seulement conforme à la loi électorale, mais il tient compte aussi de nos réalités du moment. Il faut encore plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour disposer de tous les procès-verbaux. Ceux-ci devant être acheminés à partir des localités parfois très éloignées des centres urbains. Oui, mais pendant les quinze jours, on ne sait rien au niveau des instances officielles, on n'a aucun chiffre, aucun rapport d'étape, rien du tout. Vous savez que justement, le problème, c'est que ce sont ces tendances, que l'on proclame parfois à travers les réseaux sociaux, qui créent des polémiques inutiles. Et ceci est de nature à porter atteinte à l'ordre public. Mais si les instances officielles et si Elecam publiaient des rapports d'étape, faisaient le point bureau de vote par bureau de vote, département par département, région par région, est-ce qu'il n'y aurait pas plus de transparence et moins de suspicion ? C'est une hypothèse que vous avancez. Pour l'instant, l'instance chargée de ces élections, qui est Elecam en premier, je crois, essaie de faire du mieux possible. Maintenant, si cette hypothèse que vous avancez est favorablement appréciée avec le temps, il est possible que, au cours des échéances prochaines, on procède de cette manière pour, comme vous le dites, plus de transparence de cette façon. La semaine dernière, votre collègue le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a fustigé « l'irresponsabilité d'Issa Tchiroma » et a déclaré que celui-ci devrait répondre devant les juridictions compétentes. Est-ce qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le candidat de l'opposition ? Je crois qu'à ma connaissance, Monsieur Tchiroma n'aurait pas encore fait de façon officielle l'objet d'un mandat d'arrêt. Ce sont un certain nombre de choses qui relèvent de nos juridictions. Il est vrai que les appels à l'insurrection, les appels aux atteintes à l'ordre public, les incitations à la révolte, face à une situation comme celle-ci, sont passibles de sanctions par la loi. Et il n'est pas à exclure que Monsieur Tchiroma fasse l'objet d'une interpellation. Il n'est pas à l'exclure. Et pour vous, l'heure est plutôt à la fermeté ou à l'apaisement avec Issa Tchiroma ? Ecoutez, tout est possible. Nous pensons que nous avons tous intérêt à faire en sorte que notre pays connaisse la paix et la stabilité. Et donc le porte-parole que je suis ne prêche que l'apaisement. La semaine dernière, la proclamation des résultats officiels a été suivie de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et aujourd'hui, deux sources de l'ONU citées par l'agence Reuters donnent le chiffre de 48 morts. Est-ce que vous confirmez ? Il y a eu certes des pertes en vies humaines et cela ne peut que nous attrister. Les forces chargées du maintien de l'ordre ne pouvaient rester inactives face au déchaînement des manifestants, en dépit de l'extrême retenue dont ces forces ont su faire preuve. Et les chiffres qui sont avancés par ces instances, comme l'ONU, ne sont pas vérifiés, ne sont pas recoupés. Toujours selon ces deux sources de l'ONU citées par Reuters, près de la moitié de ces 48 morts seraient survenues à Douala, et parmi ces morts, il y aurait trois gendarmes. Oui. Parmi les personnes qui ont perdu leur vie, comme vous le savez, il y a eu des jeunes Camerounais. Mais il y a également des membres des forces de défense et de sécurité. Combien de victimes d'après vos informations ? Combien de morts ? On a parlé de plusieurs dizaines. Comme les enquêtes sont en cours, nous saurons dans les prochains jours le bilan de tous ces morts. Donc, vous nous dites plusieurs dizaines de morts ? Plusieurs dizaines de morts, selon les indications qui ont été données par le gouverneur de la région du Littoral, il y a quelque temps. Il y a les morts et puis il y a les prisonniers. D'après le collectif des avocats camerounais qui s'en occupe, il y aurait actuellement 2 000 personnes qui auraient été mises en prison à la suite de la proclamation des résultats officiels. Est-ce que vous confirmez ce chiffre ? Nous sommes effectivement à plusieurs centaines de personnes arrêtées. Vous ne dites pas 2 000, mais plusieurs centaines, c'est ça ? En tout cas, plusieurs centaines. Plusieurs centaines.
En 1977, Brigitte Bardot s'était rendue sur la banquise au Canada et avait tourné dans une vidéo pour défendre les bébés phoques contre la chasse pour leur fourrure. Elle les câline devant la caméra et demande comment on peut tuer des êtres aussi mignons qui se laissent prendre dans les bras. Plusieurs études scientifiques montrent qu'on a tendance à vouloir protéger les animaux qu'on trouve mignons. Mais cela peut aussi avoir un effet pervers : c'est l'effet Bambi ou le syndrome de Bambi. Qu'est-ce que c'est exactement ? Donc c'est plutôt positif l'effet Bambi ? Ça veut dire quoi anthropomorphique ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Antonella Francini. Première diffusion : septembre 2023 À écouter aussi : Agressivité mignonne : pourquoi a-t-on envie de mordre tout ce qui est mignon ? Pourquoi dit-on que les animaux de compagnie ont un effet “anti-stress” ? Faut-il intégrer la souffrance animale dans le prix de la viande ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cet épisode, Arnaud et Guillaume discutent des dernières évolutions dans le monde de la programmation, notamment les nouveautés de Java 25, JUnit 6, et Jackson 3. Ils abordent également les récents développements en IA, les problèmes rencontrés dans le cloud, et l'état actuel de React et du web. Dans cette conversation, les intervenants abordent divers sujets liés à la technologie, notamment les spécifications de Wasteme, l'utilisation des UUID dans les bases de données, l'approche RAG en intelligence artificielle, les outils MCP, et la création d'images avec Nano Banana. Ils discutent également des complexités du format YAML, des récents dramas dans la communauté Ruby, de l'importance d'une bonne documentation, des politiques de retour au bureau, et des avancées de Cloud Code. Enfin, ils évoquent l'initiative de cafés IA pour démystifier l'intelligence artificielle. Enregistré le 24 octobre 2025 Téléchargement de l'épisode LesCastCodeurs-Episode-331.mp3 ou en vidéo sur YouTube. News Langages GraalVM se détache du release train de Java https://blogs.oracle.com/java/post/detaching-graalvm-from-the-java-ecosystem-train Un article de Loic Mathieu sur Java 25 et ses nouvelles fonctionalités https://www.loicmathieu.fr/wordpress/informatique/java-25-whats-new/ Sortie de Groovy 5.0 ! https://groovy-lang.org/releasenotes/groovy-5.0.html Groovy 5: Évolution des versions précédentes, nouvelles fonctionnalités et simplification du code. Compatibilité JDK étendue: Full support JDK 11-25, fonctionnalités JDK 17-25 disponibles sur les JDK plus anciens. Extension majeure des méthodes: Plus de 350 méthodes améliorées, opérations sur tableaux jusqu'à 10x plus rapides, itérateurs paresseux. Améliorations des transformations AST: Nouveau @OperatorRename, génération automatique de @NamedParam pour @MapConstructor et copyWith. REPL (groovysh) modernisé: Basé sur JLine 3, support multi-plateforme, coloration syntaxique, historique et complétion. Meilleure interopérabilité Java: Pattern Matching pour instanceof, support JEP-512 (fichiers source compacts et méthodes main d'instance). Standards web modernes: Support Jakarta EE (par défaut) et Javax EE (héritage) pour la création de contenu web. Vérification de type améliorée: Contrôle des chaînes de format plus robuste que Java. Additions au langage: Génération d'itérateurs infinis, variables d'index dans les boucles, opérateur d'implication logique ==>. Améliorations diverses: Import automatique de java.time.**, var avec multi-assignation, groupes de capture nommés pour regex (=~), méthodes utilitaires de graphiques à barres ASCII. Changements impactants: Plusieurs modifications peuvent nécessiter une adaptation du code existant (visibilité, gestion des imports, comportement de certaines méthodes). **Exigences JDK*: Construction avec JDK17+, exécution avec JDK11+. Librairies Intégration de LangChain4j dans ADK pour Java, permettant aux développeurs d'utiliser n'importe quel LLM avec leurs agents ADK https://developers.googleblog.com/en/adk-for-java-opening-up-to-third-party-language-models-via-langchain4j-integration/ ADK pour Java 0.2.0 : Nouvelle version du kit de développement d'agents de Google. Intégration LangChain4j : Ouvre ADK à des modèles de langage tiers. Plus de choix de LLM : En plus de Gemini et Claude, accès aux modèles d'OpenAI, Anthropic, Mistral, etc. Modèles locaux supportés : Utilisation possible de modèles via Ollama ou Docker Model Runner. Améliorations des outils : Création d'outils à partir d'instances d'objets, meilleur support asynchrone et contrôle des boucles d'exécution. Logique et mémoire avancées : Ajout de callbacks en chaîne et de nouvelles options pour la gestion de la mémoire et le RAG (Retrieval-Augmented Generation). Build simplifié : Introduction d'un POM parent et du Maven Wrapper pour un processus de construction cohérent. JUnit 6 est sorti https://docs.junit.org/6.0.0/release-notes/ :sparkles: Java 17 and Kotlin 2.2 baseline :sunrise_over_mountains: JSpecify nullability annotations :airplane_departure: Integrated JFR support :suspension_railway: Kotlin suspend function support :octagonal_sign: Support for cancelling test execution :broom: Removal of deprecated APIs JGraphlet, une librairie Java sans dépendances pour créer des graphes de tâches à exécuter https://shaaf.dev/post/2025-08-25-think-in-graphs-not-just-chains-jgraphlet-for-taskpipelines/ JGraphlet: Bibliothèque Java légère (zéro-dépendance) pour construire des pipelines de tâches. Principes clés: Simplicité, basée sur un modèle d'exécution de graphe. Tâches: Chaque tâche a une entrée/sortie, peut être asynchrone (Task) ou synchrone (SyncTask). Pipeline: Un TaskPipeline construit et exécute le graphe, gère les I/O. Modèle Graph-First: Le flux de travail est un Graphe Orienté Acyclique (DAG). Définition des tâches comme des nœuds, des connexions comme des arêtes. Support naturel des motifs fan-out et fan-in. API simple: addTask("id", task), connect("fromId", "toId"). Fan-in: Une tâche recevant plusieurs entrées reçoit une Map (clés = IDs des tâches parentes). Exécution: pipeline.run(input) retourne un CompletableFuture (peut être bloquant via .join() ou asynchrone). Cycle de vie: TaskPipeline est AutoCloseable, garantissant la libération des ressources (try-with-resources). Contexte: PipelineContext pour partager des données/métadonnées thread-safe entre les tâches au sein d'une exécution. Mise en cache: Option de mise en cache pour les tâches afin d'éviter les re-calculs. Au tour de Microsoft de lancer son (Microsoft) Agent Framework, qui semble être une fusion / réécriture de AutoGen et de Semnatic Kernel https://x.com/pyautogen/status/1974148055701028930 Plus de détails dans le blog post : https://devblogs.microsoft.com/foundry/introducing-microsoft-agent-framework-the-open-source-engine-for-agentic-ai-apps/ SDK & runtime open-source pour systèmes multi-agents sophistiqués. Unifie Semantic Kernel et AutoGen. Piliers : Standards ouverts (MCP, A2A, OpenAPI) et interopérabilité. Passerelle recherche-production (patterns AutoGen pour l'entreprise). Extensible, modulaire, open-source, connecteurs intégrés. Prêt pour la production (observabilité, sécurité, durabilité, "human in the loop"). Relation SK/AutoGen : S'appuie sur eux, ne les remplace pas, simplifie la migration. Intégrations futures : Alignement avec Microsoft 365 Agents SDK et Azure AI Foundry Agent Service. Sortie de Jackson 3.0 (bientôt les Jackson Five !!!) https://cowtowncoder.medium.com/jackson-3-0-0-ga-released-1f669cda529a Jackson 3.0.0 a été publié le 3 octobre 2025. Objectif : base propre pour le développement à long terme, suppression de la dette technique, architecture simplifiée, amélioration de l'ergonomie. Principaux changements : Baseline Java 17 requise (vs Java 8 pour 2.x). Group ID Maven et package Java renommés en tools.jackson pour la coexistence avec Jackson 2.x. (Exception: jackson-annotations ne change pas). Suppression de toutes les fonctionnalités @Deprecated de Jackson 2.x et renommage de plusieurs entités/méthodes clés. Modification des paramètres de configuration par défaut (ex: FAIL_ON_UNKNOWN_PROPERTIES désactivé). ObjectMapper et TokenStreamFactory sont désormais immutables, la configuration se fait via des builders. Passage à des exceptions de base non vérifiées (JacksonException) pour plus de commodité. Intégration des "modules Java 8" (pour les noms de paramètres, Optional, java.time) directement dans l'ObjectMapper par défaut. Amélioration du modèle d'arbre JsonNode (plus de configurabilité, meilleure gestion des erreurs). Testcontainers Java 2.0 est sorti https://github.com/testcontainers/testcontainers-java/releases/tag/2.0.0 Removed JUnit 4 support -> ups Grails 7.0 est sortie, avec son arrivée à la fondation Apache https://grails.apache.org/blog/2025-10-18-introducing-grails-7.html Sortie d'Apache Grails 7.0.0 annoncée le 18 octobre 2025. Grails est devenu un projet de premier niveau (TLP) de l'Apache Software Foundation (ASF), graduant d'incubation. Mise à jour des dépendances vers Groovy 4.0.28, Spring Boot 3.5.6, Jakarta EE. Tout pour bien démarrer et développer des agents IA avec ADK pour Java https://glaforge.dev/talks/2025/10/22/building-ai-agents-with-adk-for-java/ Guillaume a partagé plein de resources sur le développement d'agents IA avec ADK pour Java Un article avec tous les pointeurs Un slide deck et l'enregistrement vidéo de la présentation faite lors de Devoxx Belgique Un codelab avec des instructions pour démarrer et créer ses premiers agents Plein d'autres samples pour s'inspirer et voir les possibilités offertes par le framework Et aussi un template de projet sur GitHub, avec un build Maven et un premier agent d'exemple Cloud Internet cassé, du moins la partie hébergée par AWS #hugops https://www.theregister.com/2025/10/20/aws_outage_amazon_brain_drain_corey_quinn/ Panne majeure d'AWS (région US-EAST-1) : problème DNS affectant DynamoDB, service fondamental, causant des défaillances en cascade de nombreux services internet. Réponse lente : 75 minutes pour identifier la cause profonde; la page de statut affichait initialement "tout va bien". Cause sous-jacente principale : "fuite des cerveaux" (départ d'ingénieurs AWS seniors). Perte de connaissances institutionnelles : des décennies d'expertise critique sur les systèmes AWS et les modes de défaillance historiques parties avec ces départs. Prédictions confirmées : un ancien d'AWS avait anticipé une augmentation des pannes majeures en 2024. Preuves de la perte de talents : Plus de 27 000 licenciements chez Amazon (2022-2025). Taux élevé de "départs regrettés" (69-81%). Mécontentement lié à la politique de "Return to Office" et au manque de reconnaissance de l'expertise. Conséquences : les nouvelles équipes, plus réduites, manquent de l'expérience nécessaire pour prévenir les pannes ou réduire les temps de récupération. Perspective : Le marché pourrait pardonner cette fois, mais le problème persistera, rendant les futurs incidents plus probables. Web React a gagné "par défaut" https://www.lorenstew.art/blog/react-won-by-default/ React domine par défaut, non par mérite technique, étouffant ainsi l'innovation front-end. Choix par réflexe ("tout le monde connaît React"), freinant l'évaluation d'alternatives potentiellement supérieures. Fondations techniques de React (V-DOM, complexité des Hooks, Server Components) vues comme des contraintes actuelles. Des frameworks innovants (Svelte pour la compilation, Solid pour la réactivité fine, Qwik pour la "resumability") offrent des modèles plus performants mais sont sous-adoptés. La monoculture de React génère une dette technique (runtime, réconciliation) et centre les compétences sur le framework plutôt que sur les fondamentaux web. L'API React est complexe, augmentant la charge cognitive et les risques de bugs, contrairement aux alternatives plus simples. L'effet de réseau crée une "prison": offres d'emploi spécifiques, inertie institutionnelle, leaders choisissant l'option "sûre". Nécessité de choisir les frameworks selon les contraintes du projet et le mérite technique, non par inertie. Les arguments courants (maturité de l'écosystème, recrutement, bibliothèques, stabilité) sont remis en question; une dépendance excessive peut devenir un fardeau. La monoculture ralentit l'évolution du web et détourne les talents, nuisant à la diversité essentielle pour un écosystème sain et innovant. Promouvoir la diversité des frameworks pour un écosystème plus résilient et innovant. WebAssembly 3 est sortie https://webassembly.org/news/2025-09-17-wasm-3.0/ Data et Intelligence Artificielle UUIDv4 ou UUIDv7 pour vos clés primaires ? Ça dépend… surtout pour les bases de données super distribuées ! https://medium.com/google-cloud/understanding-uuidv7-and-its-impact-on-cloud-spanner-b8d1a776b9f7 UUIDv4 : identifiants entièrement aléatoires. Cause des problèmes de performance dans les bases de données relationnelles (ex: PostgreSQL, MySQL, SQL Server) utilisant des index B-Tree. Inserts aléatoires réduisent l'efficacité du cache, entraînent des divisions de pages et la fragmentation. UUIDv7 : nouveau standard conçu pour résoudre ces problèmes. Intègre un horodatage (48 bits) en préfixe de l'identifiant, le rendant ordonné temporellement et "k-sortable". Améliore la performance dans les bases B-Tree en favorisant les inserts séquentiels, la localité du cache et réduisant la fragmentation. Problème de UUIDv7 pour certaines bases de données distribuées et scalables horizontalement comme Spanner : La nature séquentielle d'UUIDv7 (via l'horodatage) crée des "hotspots d'écriture" (points chauds) dans Spanner. Spanner distribue les données en "splits" (partitions) basées sur les plages de clés. Les clés séquentielles concentrent les écritures sur un seul "split". Ceci empêche Spanner de distribuer la charge et de scaler les écritures, créant un goulot d'étranglement ("anti-pattern"). Quand ce n'est PAS un problème pour Spanner : Si le taux d'écriture total est inférieur à environ 3 500 écritures/seconde pour un seul "split". Le hotspot est "bénin" à cette échelle et n'entraîne pas de dégradation de performance. Solutions pour Spanner : Principe clé : S'assurer que la première partie de la clé primaire est NON séquentielle pour distribuer les écritures. UUIDv7 peut être utilisé, mais pas comme préfixe. Nouvelle conception ("greenfield") : ▪︎ Utiliser une clé primaire non-séquentielle (ex: UUIDv4 simple). Pour les requêtes basées sur le temps, créer un index secondaire sur la colonne d'horodatage, mais le SHARDER (ex: shardId) pour éviter les hotspots sur l'index lui-même. Migration (garder UUIDv7) : ▪︎ Ajouter un préfixe de sharding : Introduire une colonne `shard` calculée (ex: `MOD(ABS(FARM_FINGERPRINT(order_id_v7)), N)`) et l'utiliser comme PREMIER élément d'une clé primaire composite (`PRIMARY KEY (shard, order_id_v7)`). Réordonner les colonnes (si clé primaire composite existante) : Si la clé primaire est déjà composite (ex: (order_id_v7, tenant_id)), réordonner en (tenant_id, order_id_v7). Cela aide si tenant_id a une cardinalité élevée et distribue bien. (Un tenant_id très actif pourrait toujours nécessiter un préfixe de sharding supplémentaire). RAG en prod, comment améliorer la pertinence des résultats https://blog.abdellatif.io/production-rag-processing-5m-documents Démarrage rapide avec Langchain + Llamaindex: prototype fonctionnel, mais résultats de production jugés "subpar" par les utilisateurs. Ce qui a amélioré la performance (par ROI): Génération de requêtes: LLM crée des requêtes sémantiques et mots-clés multiples basées sur le fil de discussion pour une meilleure couverture. Reranking: La technique la plus efficace, modifie grandement le classement des fragments (chunks). Stratégie de découpage (Chunking): Nécessite beaucoup d'efforts, compréhension des données, création de fragments logiques sans coupures. Métadonnées à l'LLM: L'injection de métadonnées (titre, auteur) améliore le contexte et les réponses. Routage de requêtes: Détecte et traite les questions non-RAG (ex: résumer, qui a écrit) via API/LLM distinct. Outillage Créer un serveur MCP (mode HTTP Streamable) avec Micronaut et quelques éléments de comparaison avec Quarkus https://glaforge.dev/posts/2025/09/16/creating-a-streamable-http-mcp-server-with-micronaut/ Micronaut propose désormais un support officiel pour le protocole MCP. Exemple : un serveur MCP pour les phases lunaires (similaire à une version Quarkus pour la comparaison). Définition des outils MCP via les annotations @Tool et @ToolArg. Point fort : Micronaut gère automatiquement la validation des entrées (ex: @NotBlank, @Pattern), éliminant la gestion manuelle des erreurs. Génération automatique de schémas JSON détaillés pour les structures d'entrée/sortie grâce à @JsonSchema. Nécessite une configuration pour exposer les schémas JSON générés comme ressources statiques. Dépendances clés : micronaut-mcp-server-java-sdk et les modules json-schema. Testé avec l'inspecteur MCP et intégration avec l'outil Gemini CLI. Micronaut offre une gestion élégante des entrées/sorties structurées grâce à son support JSON Schema riche. Un agent IA créatif : comment utiliser le modèle Nano Banana pour générer et éditer des images (en Java, avec ADK) https://glaforge.dev/posts/2025/09/22/creative-ai-agents-with-adk-and-nano-banana/ Modèles de langage (LLM) deviennent multimodaux : traitent diverses entrées (texte, images, vidéo, audio). Nano Banana (gemini-2.5-flash-image-preview) : modèle Gemini, génère et édite des images, pas seulement du texte. ADK (Agent Development Kit pour Java) : pour configurer des agents IA créatifs utilisant ce type de modèle. Application : Base pour des workflows créatifs complexes (ex: agent de marketing, enchaînement d'agents pour génération d'assets). Un vieil article (6 mois) qui illustre les problèmes du format de fichier YAML https://ruudvanasseldonk.com/2023/01/11/the-yaml-document-from-hell YAML est extrêmement complexe malgré son objectif de convivialité humaine. Spécification volumineuse et versionnée (YAML 1.1, 1.2 diffèrent significativement). Comportements imprévisibles et "pièges" (footguns) courants : Nombres sexagésimaux (ex: 22:22 parsé comme 1342 en YAML 1.1). Tags (!.git) pouvant mener à des erreurs ou à l'exécution de code arbitraire. "Problème de la Norvège" : no interprété comme false en YAML 1.1. Clés non-chaînes de caractères (on peut devenir une clé booléenne True). Nombres accidentels si non-guillemets (ex: 10.23 comme flottant). La coloration syntaxique n'est pas fiable pour détecter ces subtilités. Le templating de documents YAML est une mauvaise idée, source d'erreurs et complexe à gérer. Alternatives suggérées : TOML : Similaire à YAML mais plus sûr (chaînes toujours entre guillemets), permet les commentaires. JSON avec commentaires (utilisé par VS Code), mais moins répandu. Utiliser un sous-ensemble simple de YAML (difficile à faire respecter). Générer du JSON à partir de langages de programmation plus puissants : ▪︎ Nix : Excellent pour l'abstraction et la réutilisation de configuration. Python : Facilite la création de JSON avec commentaires et logique. Gros binz dans la communauté Ruby, avec l'influence de grosses boîtes, et des pratiques un peu douteuses https://joel.drapper.me/p/rubygems-takeover/ Méthodologies Les qualités d'une bonne documentation https://leerob.com/docs Rapidité Chargement très rapide des pages (préférer statique). Optimisation des images, polices et scripts. Recherche ultra-rapide (chargement et affichage des résultats). Lisibilité Concise, éviter le jargon technique. Optimisée pour le survol (gras, italique, listes, titres, images). Expérience utilisateur simple au départ, complexité progressive. Multiples exemples de code (copier/coller). Utilité Documenter les solutions de contournement (workarounds). Faciliter le feedback des lecteurs. Vérification automatisée des liens morts. Matériel d'apprentissage avec un curriculum structuré. Guides de migration pour les changements majeurs. Compatible IA Trafic majoritairement via les crawlers IA. Préférer cURL aux "clics", les prompts aux tutoriels. Barre latérale "Demander à l'IA" référençant la documentation. Prêt pour les agents Faciliter le copier/coller de contenu en Markdown pour les chatbots. Possibilité de visualiser les pages en Markdown (ex: via l'URL). Fichier llms.txt comme répertoire de fichiers Markdown. Finition soignée Zones de clic généreuses (boutons, barres latérales). Barres latérales conservant leur position de défilement et état déplié. Bons états actifs/survol. Images OG dynamiques. Titres/sections lienables avec ancres stables. Références et liens croisés entre guides, API, exemples. Balises méta/canoniques pour un affichage propre dans les moteurs de recherche. Localisée Pas de /en par défaut dans l'URL. Routage côté serveur pour la langue. Localisation des chaînes statiques et du contenu. Responsive Excellents menus mobiles / support Safari iOS. Info-bulles sur desktop, popovers sur mobile. Accessible Lien "ignorer la navigation" vers le contenu principal. Toutes les images avec des balises alt. Respect des paramètres système de mouvement réduit. Universelle Livrer la documentation "en tant que code" (JSDoc, package). Livrer via des plateformes comme Context7, ou dans node_modules. Fichiers de règles (ex: AGENTS.md) avec le produit. Évaluations et modèles spécifiques recommandés pour le produit. Loi, société et organisation Microsoft va imposer une politique de Return To Office https://www.businessinsider.com/microsoft-execs-explain-rto-mandate-in-internal-meeting-2025-9 Microsoft impose 3 jours de présence au bureau par semaine à partir de février 2026, débutant par la région de Seattle Le CEO Satya Nadella explique que le télétravail a affaibli les liens sociaux nécessaires à l'innovation Les dirigeants citent des données internes montrant que les employés présents au bureau "prospèrent" davantage L'équipe IA de Microsoft doit être présente 4 jours par semaine, règles plus strictes pour cette division stratégique Les employés peuvent demander des exceptions jusqu'au 19 septembre 2025 pour trajets complexes ou absence d'équipe locale Amy Coleman (RH) affirme que la collaboration en personne améliore l'énergie et les résultats, surtout à l'ère de l'IA La politique s'appliquera progressivement aux 228 000 employés dans le monde après les États-Unis Les réactions sont mitigées, certains employés critiquent la perte d'autonomie et les bureaux inadéquats Microsoft rattrape ses concurrents tech qui ont déjà imposé des retours au bureau plus stricts Cette décision intervient après 15 000 licenciements en 2025, créant des tensions avec les employés Comment Claude Code est né ? (l'histoire de sa création) https://newsletter.pragmaticengineer.com/p/how-claude-code-is-built Claude Code : outil de développement "AI-first" créé par Boris Cherny, Sid Bidasaria et Cat Wu. Performance impressionnante : 500M$ de revenus annuels, utilisation multipliée par 10 en 3 mois. Adoption interne massive : Plus de 80% des ingénieurs d'Anthropic l'utilisent quotidiennement, y compris les data scientists. Augmentation de productivité : 67% d'augmentation des Pull Requests (PR) par ingénieur malgré le doublement de l'équipe. Origine : Commande CLI simple évoluant vers un outil accédant au système de fichiers, exploitant le "product overhang" du modèle Claude. Raison du lancement public : Apprendre sur la sécurité et les capacités des modèles d'IA. Pile technologique "on distribution" : TypeScript, React (avec Ink), Yoga, Bun. Choisie car le modèle Claude est déjà très performant avec ces technologies. "Claude Code écrit 90% de son propre code" : Le modèle prend en charge la majeure partie du développement. Architecture légère : Simple "shell" autour du modèle Claude, minimisant la logique métier et le code (suppression constante de code superflu). Exécution locale : Privilégiée pour sa simplicité, sans virtualisation. Sécurité : Système de permissions granulaire demandant confirmation avant chaque action potentiellement dangereuse (ex: suppression de fichiers). Développement rapide : Jusqu'à 100 releases internes/jour, 1 release externe/jour. 5 Pull Requests/ingénieur/jour. Prototypage ultra-rapide (ex: 20+ prototypes d'une fonctionnalité en quelques heures) grâce aux agents IA. Innovation UI/UX : Redéfinit l'expérience du terminal grâce à l'interaction LLM, avec des fonctionnalités comme les sous-agents, les styles de sortie configurables, et un mode "Learning". Le 1er Café IA publique a Paris https://www.linkedin.com/pulse/my-first-caf%25C3%25A9-ia-paris-room-full-curiosity-an[…]o-goncalves-r9ble/?trackingId=%2FPHKdAimR4ah6Ep0Qbg94w%3D%3D Conférences La liste des conférences provenant de Developers Conferences Agenda/List par Aurélie Vache et contributeurs : 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Bordeaux 2025 - Bordeaux (France) 30-31 octobre 2025 : Agile Tour Nantais 2025 - Nantes (France) 30 octobre 2025-2 novembre 2025 : PyConFR 2025 - Lyon (France) 4-7 novembre 2025 : NewCrafts 2025 - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Tech Show Paris - Paris (France) 5-6 novembre 2025 : Red Hat Summit: Connect Paris 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : dotAI 2025 - Paris (France) 6 novembre 2025 : Agile Tour Aix-Marseille 2025 - Gardanne (France) 7 novembre 2025 : BDX I/O - Bordeaux (France) 12-14 novembre 2025 : Devoxx Morocco - Marrakech (Morocco) 13 novembre 2025 : DevFest Toulouse - Toulouse (France) 15-16 novembre 2025 : Capitole du Libre - Toulouse (France) 19 novembre 2025 : SREday Paris 2025 Q4 - Paris (France) 19-21 novembre 2025 : Agile Grenoble - Grenoble (France) 20 novembre 2025 : OVHcloud Summit - Paris (France) 21 novembre 2025 : DevFest Paris 2025 - Paris (France) 24 novembre 2025 : Forward Data & AI Conference - Paris (France) 27 novembre 2025 : DevFest Strasbourg 2025 - Strasbourg (France) 28 novembre 2025 : DevFest Lyon - Lyon (France) 1-2 décembre 2025 : Tech Rocks Summit 2025 - Paris (France) 4-5 décembre 2025 : Agile Tour Rennes - Rennes (France) 5 décembre 2025 : DevFest Dijon 2025 - Dijon (France) 9-11 décembre 2025 : APIdays Paris - Paris (France) 9-11 décembre 2025 : Green IO Paris - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Devops REX - Paris (France) 10-11 décembre 2025 : Open Source Experience - Paris (France) 11 décembre 2025 : Normandie.ai 2025 - Rouen (France) 14-17 janvier 2026 : SnowCamp 2026 - Grenoble (France) 29-31 janvier 2026 : Epitech Summit 2026 - Paris - Paris (France) 2-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Moulins - Moulins (France) 2-6 février 2026 : Web Days Convention - Aix-en-Provence (France) 3 février 2026 : Cloud Native Days France 2026 - Paris (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lille - Lille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Mulhouse - Mulhouse (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nancy - Nancy (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nantes - Nantes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Marseille - Marseille (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Rennes - Rennes (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Montpellier - Montpellier (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Strasbourg - Strasbourg (France) 3-4 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Toulouse - Toulouse (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Bordeaux - Bordeaux (France) 4-5 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Lyon - Lyon (France) 4-6 février 2026 : Epitech Summit 2026 - Nice - Nice (France) 12-13 février 2026 : Touraine Tech #26 - Tours (France) 26-27 mars 2026 : SymfonyLive Paris 2026 - Paris (France) 31 mars 2026 : ParisTestConf - Paris (France) 16-17 avril 2026 : MiXiT 2026 - Lyon (France) 22-24 avril 2026 : Devoxx France 2026 - Paris (France) 23-25 avril 2026 : Devoxx Greece - Athens (Greece) 6-7 mai 2026 : Devoxx UK 2026 - London (UK) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lille - Lille (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Paris - Paris (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Bordeaux - Bordeaux (France) 22 mai 2026 : AFUP Day 2026 Lyon - Lyon (France) 17 juin 2026 : Devoxx Poland - Krakow (Poland) 4 septembre 2026 : JUG Summer Camp 2026 - La Rochelle (France) 17-18 septembre 2026 : API Platform Conference 2026 - Lille (France) 5-9 octobre 2026 : Devoxx Belgium - Antwerp (Belgium) Nous contacter Pour réagir à cet épisode, venez discuter sur le groupe Google https://groups.google.com/group/lescastcodeurs Contactez-nous via X/twitter https://twitter.com/lescastcodeurs ou Bluesky https://bsky.app/profile/lescastcodeurs.com Faire un crowdcast ou une crowdquestion Soutenez Les Cast Codeurs sur Patreon https://www.patreon.com/LesCastCodeurs Tous les épisodes et toutes les infos sur https://lescastcodeurs.com/
C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
Dans une étude récente, les chercheurs Timothy Waring et Zachary Wood proposent une hypothèse audacieuse : l'évolution humaine entrerait dans une nouvelle phase, où ce n'est plus tant la génétique que la culture qui devient le principal moteur de notre adaptation. Le cœur de la théorieSelon Waring et Wood, nous assisterions à un basculement majeur : la transmission culturelle, qu'il s'agisse de techniques, d'institutions, de connaissances, prend désormais le pas sur la transmission génétique comme facteur fondamental de survie et de reproduction. Autrement dit : les gènes restent bien sûr importants… mais ce sont de plus en plus les systèmes culturels — l'éducation, la médecine, la technologie, les lois — qui déterminent si une personne ou un groupe peut prospérer. Pourquoi ce changement ?Plusieurs observations viennent étayer cette théorie :Dans le passé, l'évolution se faisait par de très longs processus génétiques : mutations, sélection, générations après générations.Aujourd'hui, on constate que les humains corrigent leurs handicaps via des technologies, vivent dans des environnements façonnés culturellement, et se transmettent des compétences et institutions à grande vitesse. Exemple : les lunettes corrigent la vue, la chirurgie permet de survivre à des affections mortelles, ce qui signifie que la sélection naturelle « pure » est moins décisive. Les systèmes culturels sont plus rapides : une innovation utile (par exemple, un protocole sanitaire, un procédé technologique) peut s'imposer en quelques années, là où une adaptation génétique prendra des millénaires. Waring et Wood estiment que cette rapidité donne à la culture un avantage adaptatif décisif. Quelles implications ?Les auteurs suggèrent que l'humanité pourrait évoluer vers quelque chose de plus groupal : les individus ne sont plus simplement des porteurs de gènes, mais font partie de systèmes culturels coopératifs, à même d'agir comme des super-organismes. En pratique, cela signifie que l'avenir évolutif de notre espèce dépendra peut-être davantage de la résilience et de l'innovation de nos sociétés culturelles que de notre bagage génétique. Il s'agit aussi d'un appel à penser l'évolution sous un angle nouveau : non plus seulement biologique, mais socioculturel, où l'environnement, les institutions, les technologies sont des facteurs d'adaptation à part entière.À noter toutefoisWaring et Wood ne prétendent pas que les gènes soient devenus inutiles ; leur théorie ne supprime pas la génétique mais la place dans un cadre plus large. De plus, ils insistent sur le fait que l'évolution culturelle n'est pas forcément « positive » ou morale : elle produire aussi des structures inégalitaires, des risques nouveaux et des trajectoires imprévues. En résumé, voilà une théorie qui change notre regard sur « ce que signifie être humain » : loin d'être figés dans nos gènes, nous serions en train de devenir des êtres davantage façonnés par les réseaux culturels, les institutions et la technologie. Si elle se confirme, cette vision pourrait bien redéfinir le futur de notre espèce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Zohran Mamdani élu à la mairie de New York Tollé après le floutage d'un collier hébreu par France TV
durée : 00:02:43 - 100% PSG - Le billet - Le PSG s'est incliné pour la première fois de la saison en Ligue des champions. Une défaite 2-1 face au Bayern Munich, malgré une supériorité numérique pendant 45 minutes. Luis Enrique a été mis en difficulté par le plan tactique de l'entraineur du Bayern, et a commis plusieurs erreurs. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Rugby, remplacer "l'homme du match" par "joueur du match" ? New-York, Zohran Mamdani... le candidat polémique
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Le cimentier est jugé à partir du mardi 4 novembre, à Paris, pour avoir financé en connaissance de cause des groupes terroristes en Syrie, entre 2012 et 2014. Plusieurs anciens dirigeants, dont le PDG Bruno Lafont, sont également sur le banc des prévenus de ce procès de la cupidité d'entreprise. Un article de Fabrice Arfi, publié le 3 novembre 2025, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Toulouse : un permis pour louer votre bien immobilier ! Macron se paye une tournée internationale en Amérique latine Un acheteur s'offre un repas avec François Hollande... à 27 00 euros.
Mario a un lien particulier avec le public. Plusieurs suivent sa carrière depuis le tout début. Tout au long de l'épisode, j'ai senti cette communion. Mario était à l'aise comme s'il parlait à ses amis.Il s'est ouvert entre autres; sur le deuil de ses parents, sur sa relation avec son amoureuse et sur plusieurs constats qu'il a faits au fil des années.Rencontre avec un homme qui revient à l'essentiel comme un retour aux sources!00:00:00 Introduction00:18:29 Cartes vertes00:37:11 Cartes jaunes00:58:36 Cartes rouges01:15:18 Carte bleues (Public)01:26:09 Cartes Éros01:35:23 Carte Opto-RéseauL'épisode est également disponible sur Patreon, Youtube, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec les versions jeux de société. Disponibles dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/?s=marie-claude+barretteVisitez mon site web : https://www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d'avance. Avec le code CLUB15, obtenez 15% de rabais sur l'abonnement annuel.━━━━━━━━━━━Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le https://www.karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code OUVRETONJEU15.Grâce à Éros et compagnie et notre niveau rose, obtenez 15% avec le code ROSE15 au https://www.erosetcompagnie.com/?code=rose15Merci à Opto-Réseau, partenaire d'Ouvre ton jeu. Visitez le https://www.opto-reseau.com pour prendre rendez-vous dans l'une de leurs 86 cliniques indépendantes.Spa Eastman est un lieu de ressourcement et d'expertise unique au Québec, est situé dans les Cantons-de-l'Est. Cette destination bien-être en nature tout-inclus vous guide, grâce à ses experts, de l'intention à l'action. Pour en savoir plus: spa-eastman.com
Donald Trump a fait de la lutte contre la drogue et l'immigration, deux piliers de sa politique étrangère. Les États-Unis ont ordonné le déploiement dans les Caraïbes du porte-avions USS Gerald Ford en appui de leurs opérations de lutte contre le narcotrafic en Amérique latine. Il mettra plusieurs semaines avant d'arriver. Et on a entendu le président américain annoncer avoir autorisé la CIA à mener des opérations clandestines au Venezuela, sans préciser bien sûr lesquelles. Plusieurs élus démocrates au Congrès et quelques républicains ont questionné la légalité de la destruction systématique d'embarcations suspectes comme c'est le cas depuis plusieurs mois, au lieu de les arraisonner selon ce qui se fait généralement dans les opérations anti-drogue. La démonstration de force à laquelle on est en train d'assister est inédite alors que les États-Unis ont une histoire longue avec l'Amérique latine. Huit navires de guerre et plus de 10.000 soldats sont d'ores et déjà mobilisés dans la mer des Caraïbes. À l'évidence, Donald Trump est en train de revenir sur la logique de sphère d'influence et veut remettre de l'ordre -son ordre- en Amérique latine pour contrer l'influence de la Chine et de la Russie. Il le fait de manière ouverte alors que la puissance américaine repose aussi sur la culture du secret et des opérations clandestines. Invité : Raphaël Ramos, chercheur associé à l'Université de Montpellier Paul-Valéry, spécialiste de l'histoire du renseignement et la politique de sécurité nationale des États-Unis. Membre de la rédaction de la publication spécialisée «Intelligence online». «La puissance et l'ombre. 250 ans de guerres secrètes de l'Amérique», aux éditions du Cerf.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Halloween, le déguisement de cambrioleur du Louvre cartonne Visite à Sarkozy, Darmanin visé par une plainte d'avocats Les enfants du ministre de l'Éducation dans le privé.
Se chauffer n'est plus un simple confort. Selon le dernier baromètre du Médiateur national de l'énergie, 36 % des foyers français ont éprouvé des difficultés à régler leurs factures de gaz ou d'électricité au cours des douze derniers mois — un niveau jamais atteint. Ces difficultés concernaient 28 % des ménages l'an dernier et seulement 18 % en 2020.Autre révélateur : près de trois quarts des ménages (74 %) se sont volontairement restreints sur le chauffage pour des raisons financières — un signal fort de précarité énergétique.Pourquoi en est-on arrivé là ? Plusieurs raisons se combinent. D'abord, les prix de l'énergie ont grimpé : qu'il s'agisse du gaz, de l'électricité ou du fioul, les coûts de production, de transport, de distribution et les taxes se sont renchéris. Cela pèse directement sur les factures des foyers. Ensuite, certains ménages sont dans des logements mal isolés ou anciens, où il faut davantage d'énergie pour atteindre une température acceptable. Dans ce contexte, le fait de couper ou baisser le chauffage devient une solution douloureuse mais souvent la seule.Le mécanisme aide/social a aussi montré ses limites : la distribution du Chèque énergie, pourtant destinée aux foyers modestes, a été retardée (par exemple vers novembre au lieu du printemps) ce qui a aggravé la situation pour 61 % des bénéficiaires, selon le médiateur. Parmi eux, 35 % ont connu des difficultés de paiement, et 10 % ont même subi une coupure ou une réduction de leur fourniture.Au-delà des chiffres, le constat est dur : avoir un logement chauffé à une température convenable est désormais une question non seulement de confort mais de survie sociale et sanitaire. Le médiateur le rappelle : l'électricité « constitue un produit de première nécessité ». Les coupures d'énergie pour impayés sont « d'une grande violence » pour les foyers vulnérables. Il propose donc d'interdire ces coupures et d'instaurer un droit à une alimentation minimale en électricité.En somme, dans une France où l'énergie devient plus chère, où l'isolation laisse souvent à désirer, où les aides tardent à arriver, se chauffer correctement s'apparente de plus en plus à un privilège. Le luxe ici ne réside pas dans un chauffage au-dessus du standard, mais dans la simple capacité de maintenir une température décente, sans faire subir à son budget une tension extrême. Et dans ce contexte, la question devient : comment garantir à tous l'accès à cette « nécessité », sans que cela devienne un luxe réservé à ceux qui peuvent encore payer sans compter ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Amazon, le géant du commerce en ligne a annoncé la suppression de 14 000 postes liée « en grande partie au développement de l'IA » selon l'entreprise. Une annonce qui ravive les craintes dans certaines professions particulièrement exposées, car l'essor de l'intelligence artificielle pourrait avoir de lourdes conséquences sur l'emploi dans le monde. Amazon présente ces 14 000 licenciements comme la première étape d'une vague qui pourrait concerner 30 000 personnes au sein du groupe qui emploie 1,5 million de salariés à travers le monde. Mais le géant du commerce en ligne n'est pas la seule entreprise à avoir annoncé des départs en raison de l'IA. Et si le phénomène reste progressif pour le moment, les effets de l'essor de l'IA se font en effet déjà lourdement sentir en particulier aux États-Unis. Au sein du cabinet de conseil Accenture, 12 000 postes ont été supprimés au cours des trois derniers mois, des employés « qui ne pourront pas apprendre les compétences nécessaires pour utiliser l'IA » selon la direction du groupe, qui a prévenu les autres salariés : ceux qui ne s'adapteront pas à cette nouvelle technologie pourraient subir le même sort. Microsoft, de son côté, a licencié 15 000 employés cette année, et de nombreux observateurs font le lien entre cette cure d'amaigrissement et le déploiement de l'intelligence artificielle. Chez Amazon, les emplois touchés sont pour la plupart dans les bureaux (les « cols blancs ») et non pas dans les entrepôts. Parmi les métiers les plus exposés ce sont logiquement ceux qui reposent sur le traitement de données et les tâches numériques qui peuvent être facilement automatisées, cela concerne donc en particulier l'analyse de données, la comptabilité, tout ce qui est de l'ordre des supports informatiques, mais aussi des services clients, des achats... Le patron de la chaîne américaine de supermarchés Walmart, le plus gros employeur des États-Unis a estimé qu'il ne connaissait pas un seul métier, un seul secteur, qui ne sera pas affecté par l'arrivée de l'IA. À lire aussiComment l'IA a déjà commencé à remodeler le marché du travail « Job apocalypse »? Qu'en est-il vraiment du nombre d'employés menacés ? Plusieurs études vont du scénario le plus optimiste au scénario catastrophe, certaines prédictions parlent même de « job apocalypse ». Mais si l'on s'en tient au rapport de l'Organisation internationale du travail (OIT) datant de 2023, il semblerait qu'environ 2,3% des emplois dans le monde, et jusqu'à 5% dans les pays riches, pourraient, en théorie, être entièrement automatisée par l'intelligence artificielle. L'OIT précise qu'il s'agit d'un potentiel, pas d'une prévision. En revanche, près de 60% des métiers dans le monde sont partiellement exposés à l'automatisation par l'IA, c'est donc plutôt à une évolution de la plupart des métiers qu'il faut s'attendre, et le tsunami de licenciements prévu par certains se traduira plutôt par une adaptation de secteurs entiers. Certains comparent l'arrivée de l'IA sur le marché du travail à celui d'internet, alors l'inconnu est la suivante : quelle sera la rapidité du développement de ce nouveau bouleversement technologique, plusieurs décennies, plusieurs mois ou plusieurs années ? Pour ce qui est de l'IA, tout va déjà très vite et notre capacité à intégrer cette nouvelle donne est la clé pour les employeurs, la formation jouera bien sûr un rôle essentiel. Nécessité de rentabiliser les investissements dans l'IA Au final, il est intéressant de poser la question de savoir de ces annonces de licenciements, sont elles réellement toutes motivées par l'arrivée de l'IA ? Mais l'intelligence artificielle joue certainement un rôle. Si ce n'est en raison de l'automatisation de certaines tâches, c'est a minima en raison d'une nécessité d'amortir les investissements colossaux dans les infrastructures de l'IA. Amazon a ainsi annoncé, dans la foulée de cette vague de licenciements, un investissement de cinq milliards de dollars en Corée du Sud, notamment pour y construire des centres de données IA à horizon 2031. À lire aussiAmazon annonce la suppression de 14 000 postes à travers le monde
C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. C'est un phénomène discret mais fascinant : sur certaines îles du Pacifique, notamment en Nouvelle-Calédonie, les pins colonnaires (Araucaria columnaris) semblent tous pencher… dans la même direction. Et cette direction n'est pas aléatoire : ils s'inclinent vers l'équateur, qu'ils soient situés dans l'hémisphère Nord ou Sud. Un mystère botanique qui intrigue les scientifiques depuis plusieurs décennies.Ces arbres élancés, qui peuvent atteindre 60 mètres de haut, poussent naturellement droits dans la plupart des conditions. Pourtant, des mesures précises effectuées par une équipe de chercheurs australiens en 2017 (publiées dans Ecology) ont révélé un schéma troublant : plus les pins colonnaires sont éloignés de l'équateur, plus leur inclinaison vers celui-ci est marquée, jusqu'à 8 à 10 degrés. En d'autres termes, un pin situé dans l'hémisphère sud penchera vers le nord, et inversement.Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été explorées. La première évoque le champ magnétique terrestre, qui pourrait influencer la croissance de ces arbres, un peu comme il guide certains animaux migrateurs. Mais aucune preuve solide ne vient confirmer ce lien. D'autres chercheurs ont pensé à une réponse phototropique, c'est-à-dire à une croissance orientée vers la lumière. Comme la trajectoire apparente du Soleil diffère selon la latitude, les arbres pourraient orienter lentement leur tronc vers la zone où l'exposition solaire est la plus régulière : celle de l'équateur. Cette hypothèse semble la plus plausible, mais elle ne suffit pas à tout expliquer, car d'autres espèces voisines ne présentent pas le même comportement.Une troisième piste concerne la rotation terrestre. Selon certains modèles, la force de Coriolis pourrait influencer la distribution des hormones de croissance (les auxines) dans les tissus végétaux, entraînant une croissance asymétrique du tronc. Ce serait une sorte d'effet “invisible” de la dynamique terrestre sur la biologie des plantes.Les chercheurs de l'université James Cook, en Australie, ont confirmé que cette inclinaison est constante et reproductible, mais son origine exacte reste mystérieuse. Aucun facteur climatique local (vents dominants, sol, humidité) ne permet de l'expliquer complètement.Ainsi, ces pins colonnaires qui s'inclinent avec élégance rappellent que la nature cache encore des énigmes : même dans un monde où les satellites scrutent chaque forêt, un simple arbre peut défier notre compréhension. Et, quelque part dans le Pacifique, des forêts entières continuent de saluer silencieusement le Soleil — toujours en direction de l'équateur. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La capitale écossaise et ses décors médiévaux ont inspiré J.K. Rowling pour la saga Harry Potter. Destination de vacances prisée par les fans, Édimbourg regorge de marches guidées et de magasins dédiés à l'univers du sorcier à lunettes. Mais depuis quelques années, l'autrice désormais milliardaire a mis sa fortune au service de l'idéologie transphobe, au point de contraindre la justice à revenir sur les droits des femmes transgenres. Le secteur du tourisme se voit forcé de s'adapter, entre demande commerciale et respect des minorités. De notre correspondante à Londres, Le château millénaire d'Édimbourg se découpe sur le ciel gris d'Écosse, à quelques centaines de mètres du cimetière de Greyfriars. Connu pour sa statue du chien Bobby, l'endroit accueille chaque année un demi-million de touristes vêtus de capes noires et d'écharpes en laine aux couleurs des maisons de l'école (fictive) de sorcellerie de Poudlard. Les pierres tombales portent des noms familiers pour les fans de la saga littéraire Harry Potter : Thomas Riddell, Scrymgeour, Moodie, McGonagall... Plusieurs fois par semaine, Christine dirige des marches guidées à travers le cimetière. « La popularité de ces tours m'étonne toujours, après toutes ces années, s'émerveille la jeune femme, vêtue d'un uniforme de velours noir et vert émeraude. Édimbourg ressemble tellement à Poudlard, c'est merveilleux pour se plonger dans l'univers de Harry Potter ! » Parmi les participants, beaucoup ont grandi avec les livres. Le montant des marches Potter Trails est libre. Et depuis quelques années, l'entreprise reverse une partie de ses profits à des ONG qui défendent les droits des personnes transgenres. « C'est une manière d'afficher clairement que nos marches accueillent tout le monde, sans distinction de genre », explique Christine. Ce qui pourrait sembler évident relève pourtant du nécessaire. Depuis quelques années, la créatrice de l'univers Harry Potter, J.K. Rowling, s'est distinguée sur les réseaux sociaux par ses positions conservatrices transphobes. Plus inquiétant, elle, à qui la marque Harry Potter rapporte chaque année plus de 50 millions de dollars, a financé le recours en justice d'une association écossaise contre des réformes. En avril dernier, elle a obtenu que la justice considère les femmes transgenres comme des hommes. Depuis, les fans s'interrogent : faut-il continuer à consommer du contenu, et donc verser de l'argent à une autrice dont l'idéologie est loin de faire consensus ? « La moralité des livres est complexe, et bien entendu loin d'être idéale, admet la guide. Mais de nombreux lecteurs, y compris ceux qui ont grandi avec Harry Potter, ont trouvé du réconfort dans le message de la série : le fait de se sentir différent et d'enfin trouver un endroit où on se sent bien, et la résistance contre la haine. C'est ce qui nous motive. » L'une des rues principales de la vieille ville d'Édimbourg, Victoria Street, possède un café qui a abrité les premières séances d'écriture de J.K. Rowling et lui aurait servi d'inspiration pour la rue commerçante des fournitures magiques, le Chemin de Traverse. Devant la boutique officielle, les fans font la queue pour acheter une baguette magique, une peluche, une écharpe. Après une demi-heure d'attente, Estelle sort du magasin, les mains vides : « J'aime relire les livres, revisionner les films... Mais je ne cautionne pas les propos de l'autrice et je ne veux plus lui verser d'argent. » Alors, la jeune Normande, vêtue d'un pull de la maison Serdaigle, s'adapte : « J'achète d'occasion, et je me suis mise au tricot pour fabriquer mon pull ! » Du côté des militants LGBTQ+, certains membres de la communauté appellent plutôt au boycott de tout ce qui touche à l'univers magique du sorcier à la cicatrice en éclair. Les associations, elles, préfèrent ne pas évoquer les positions de l'autrice pour ne pas participer à sa visibilité. Dans cette démarche, Fraser Horn a décidé de totalement repenser son offre de marches guidées dans Édimbourg. Ce jeune papa s'est lancé comme guide indépendant au début de l'année, et propose à l'époque des tours Harry Potter et des marches LGBTQ, sur les lieux importants dans l'histoire des minorités sexuelles. « Mais en avril [quand la Cour suprême a indiqué ne plus reconnaître le genre auto-déclaré], les positions de J.K. Rowling sont devenues indéfendables, et j'ai compris que ces deux marches n'avaient plus leur place sur le même flyer », explique-t-il. À l'approche du mois des Fiertés – le mois de juin, consacré à la visibilité de la communauté LGBTQ+ –, le guide décide de remplacer ses tours Harry Potter par de nouveaux horaires pour ses marches LGBTQ+, ce qui suscite un fort intérêt médiatique. « Certains ont pensé que c'était un coup de communication de ma part, mais j'ai tout de même lâché un tiers de mon activité, pour respecter mes valeurs », précise-t-il. Depuis, Fraser propose de manière permanente plus de marches LGBTQ+, où il en profite pour donner plus de visibilité aux personnalités homosexuelles et transgenres de l'histoire édimbourgeoise, celles-là même que J.K. Rowling cherche à effacer. « J'emmène mes groupes dans la cour du collège de médecine, pour leur montrer la plaque commémorative du Dr. James Barry : un homme transgenre, né dans une famille pauvre, qui est devenu l'un des meilleurs chirurgiens de la Royal Navy », raconte-t-il. La transidentité du docteur n'a été révélée qu'à sa mort, à l'indifférence de ceux qui l'avaient connu. Du côté du secteur touristique et à l'échelle de toute l'Écosse, les syndicats notent une légère baisse du tourisme liée à Harry Potter, au profit d'autres séries comme Outlander, mais se préparent à une recrudescence des séjours sur les lieux de tournage des films, avec la sortie d'une nouvelle série inspirée des livres sur HBO en 2027. À lire aussiLa Cour suprême britannique statue que la définition légale d'une femme repose sur le sexe biologique
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Lucie Castets à Bercy La dispute entre Christian Estrosi et Eric Dupond-Moretti Le budget cadeaux de Noël en forte baisse
En Europe, le secteur de l'énergie solaire est en crise. Le marché s'essouffle et les premières faillites pointent parmi les PME, fabricants de panneaux comme installateurs. Les entreprises sont confrontées à des marges en baisse, à une baisse de la demande et à des conditions de plus en plus difficiles qui n'incitent pas aux investissements. Est-ce la fin de l'âge d'or de l'industrie photovoltaïque en Europe ? On observe, actuellement, un paradoxe. Alors que le photovoltaïque reste considéré comme une technologie centrale pour la transition énergétique, la situation économique de l'industrie solaire s'est considérablement dégradée depuis 2024. Les raisons sont multiples et souvent semblables d'un pays membre à l'autre dans l'UE. Des faillites des PME photovoltaïques se multiplient dans l'Hexagone En France, en début d'année, l'État a divisé par trois les tarifs de rachat du surplus d'électricité pour les particuliers et a rogné sur les aides publiques. L'objectif du gouvernement de l'époque était de recentrer les aides sur les installations les plus efficaces et éviter la surchauffe. Mais le résultat est que les financeurs se retirent et plusieurs PME photovoltaïques ont été mises en liquidation cet été. Et depuis, c'est le flou artistique. Plusieurs projets de loi sont en suspens, alors que les gouvernements défilent et que le débat sur le budget 2026 fait du sur place. La filière navigue à vue. Les projets de giga-usines photovoltaïques ont du mal à boucler leurs levées de fonds. La guerre des prix fait rage en Allemagne Des difficultés observées aussi en Allemagne. Alors qu'une guerre des prix autodestructrice fait rage entre les fabricants, les revendeurs et les installateurs outre-Rhin. Tandis qu'en Pologne, c'est le système kafkaïen de tarifs de rachat qui décourage des clients potentiels et fait baisser le marché photovoltaïque pour la troisième année consécutive. Les experts martèlent : l'énergie solaire n'est pas uniquement un moyen de baisser sa facture d'électricité, elle constitue également un argument majeur pour la sécurité énergétique du pays. Le marché solaire européen ralentit… mais le potentiel est toujours là Et pourtant, produire de l'électricité solaire est devenu une évidence en Europe. Au mois de juin, le solaire est devenu pour la première fois la principale source d'électricité dans l'Union européenne. Il a fourni 22% de l'électricité, devant le nucléaire et l'éolien. Un record ! Le marché européen du photovoltaïque a représenté plus de 54 milliards d'euros en 2024 et devrait croître à 7,1 % entre 2025 et 2034. De nombreux pays offrent des incitations aux installations solaires résidentielles et commerciales, y compris des rabais, des subventions ou des crédits d'impôt. Le potentiel de croissance est toujours là. Mais la machine se grippe. Selon les professionnels, il faut d'urgence des mesures communautaires pour redynamiser le secteur en facilitant par exemple l'autoconsommation - faire en sorte qu'une entreprise puisse consommer une partie de l'électricité qu'elle produit, et en développant les technologies de stockage. À lire aussiLe solaire a été la première source d'électricité en Europe entre les mois de mai et juin 2025
C dans l'air l'invitée du 28 octobre 2025 avec Laetitia Cherel, journaliste à la cellule investigation de Radio France, auteure d'une enquête sur la fausse information "Brigitte Macron femme transgenre". Jugés pour cyberharcèlement à l'encontre de Brigitte Macron, plusieurs prévenus ont affirmé lundi devant le tribunal correctionnel de Paris avoir voulu faire "de l'humour" ou "informer" en relayant une infox mondiale sur sa prétendue transidentité et pédophilie. Absente du procès, l'épouse du chef de l'Etat a indiqué aux enquêteurs que la rumeur avait eu "un très fort retentissement" sur son entourage et sur elle-même, rapportant que ses petits-enfants entendaient dire que "leur grand-mère est un homme". Sa fille, Tiphaine Auzière, a témoigné aujourd'hui en ce sens, à la demande de l'avocat de sa mère. Cette riposte judiciaire en France, de la part de Brigitte Macron, doublée d'une plainte aux États-Unis, intervient après quatre ans de polémiques et de rumeurs qui n'ont cessé d'enfler, largement relayées par les réseaux complotistes et d'extrême droite. Médium, courtier, professeur de sport, ou encore informaticien ont défilé à la barre, devant une salle comble.Née dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, la rumeur transphobe est devenue virale aux États-Unis où le couple présidentiel a engagé cet été des poursuites contre Candace Owens, podcasteuse d'extrême droite, auteure d'une série de vidéos intitulée "Becoming Brigitte" ("Devenir Brigitte"). Plusieurs personnes jugées à Paris ont relayé les publications virales de l'Américaine, se réjouissant de voir "l'affaire Brigitte" s'internationaliser.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Félicitation Didier Giraud Brigitte Macron/Fake news, prison avec sursis requis Un sanglier de 80 kg défonce la porte d'un supermarché
« La souveraineté culturelle et intellectuelle à laquelle nous aspirons passe aussi par la reconquête de notre parole propre », a expliqué le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye lors du premier grand rendez-vous organisé entre l'État et les acteurs du livre, à Dakar, le 16 octobre. Des initiatives émergent pour donner toute sa place à la lecture en wolof, en pulaar, en sérère et dans les autres langues nationales. À l'embarcadère direction Gorée, une bibliothèque éphémère intrigue. Plusieurs installations du même genre ont été aperçues pendant quelques jours à Dakar, le temps pour l'État de rapprocher les livres de la population. Khalil, un habitué de la liaison maritime, feuillette des ouvrages en wolof. « Si tu me donnes un livre en wolof, je prends beaucoup de temps pour le lire. C'est parce qu'à l'école, on nous apprend en français ! », explique-t-il. Pas de quoi le décourager pour autant. « À partir d'aujourd'hui, je commence à étudier le wolof, je le jure. Je ne suis pas français, je suis wolof ! Il faut juste s'entraîner un peu », s'amuse-t-il. Le wolof résonne partout au quotidien : à la radio, dans la rue, et dans les foyers. Pourtant peu de Sénégalais le lisent. Ndèye Codou Fall, directrice de EJO, l'une des rares maisons d'édition en langues nationales, se bat pour inverser la tendance : « Il n'y a pas de magie, en ce qui concerne les langues nationales, nous les maîtrisons à l'oral, mais pour pouvoir les lire, il faut les apprendre, il faut alphabétiser les gens dans les langues nationales. Entendons-nous bien, je suis pour le plurilinguisme, mais je suis pour nous réapproprier ce qui nous appartient d'abord, et ensuite aller à la rencontre de l'autre. » Pour Ndèye Codou Fall, le Sénégal a besoin d'un retour à ses langues propres pour avancer. « Le rapport en général que les Sénégalais ont avec le français, c'est un rapport douloureux qui rappelle la honte que le colonisateur a voulu instituer aux Sénégalais en les obligeant à rendre les langues nationales muettes. Je pense que c'est ce rapport que l'on veut effacer aujourd'hui », explique-t-elle. À lire aussiLa Wolof Académie, nouvelle tendance pour l'apprentissage des langues via des applications Encourager les jeunes à lire dans leurs langues, mais aussi à prendre la plume, c'est une des missions que se donne Adramé Diakhaté, président de l'Union des écrivains sénégalais en langues nationales. Lui-même auteur de romans publiés en wolof, il parle d'un processus de création plus intime. « Quand on écrit en wolof, effectivement, le personnage que vous mettez en scène devient un complice et il fait corps avec nous. Nous vivons sa vie comme s'il pouvait interagir avec notre propre existence. Je ne ressens pas la même chose quand j'écris en français. La différence est là : [en wolof], je me parle à moi-même et je vis ce que je suis en train d'écrire », raconte-t-il. Rappelant qu'ils travaillent « pour la nation », les éditeurs spécialisés en langues sénégalaises réclament plus de moyens issus du Fonds d'aide à l'édition. Un fonds géré par le ministère de la Culture pour soutenir la production littéraire. L'État leur a promis un soutien sans en préciser la forme à ce stade. À lire aussiFrancophonie en Afrique: au Sénégal, le wolof monte en puissance face au français [4/5]
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Brigitte Macron : les cyberharceleurs se défendent Le vaccin contre la grippe doit-il devenir obligatoire Un appel aux dons pour sauver Fort Boyard.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Faut-il un Javier Milei en France ? Le prénom est-il un critère de discrimination ? Brigitte Macron : 10 personnes jugées pour cyberharcèlement.
Vous adorez les carnets, mais vous ne savez pas comment les utiliser sans vous disperser ?Dans cet épisode, je vous ouvre les coulisses de mon propre système de carnets – celui qui m'aide à clarifier mes pensées, me connecter à moi-même et garder le cap au quotidien.Je réponds à toutes vos questions :Combien de carnets j'utilise et à quoi ils serventComment je fais pour ne pas me perdre entre tousPourquoi j'écris presque tous les jours, mais sans contrainteEst-ce que je relis mes anciens carnets et pourquoiEt surtout : comment créer un système qui VOUS correspondVous verrez : il ne s'agit pas d'un système parfait, mais d'un système vivant, qui soutient vos besoins réels, pas vos idéaux de perfection.Ce que vous allez en retirer : une approche simple et libératrice pour (re)trouver le plaisir d'écrire, vous recentrer, et transformer vos carnets en alliés de votre clarté intérieure.Carnets mentionnés dans cet épisode :Le carnet Rhodia “Goalbook”Le carnet Leuchtturm (le mien est une édition limitée Change ma vie couleur cuivre)L'agenda Moleskine Smart PRO PlannerLe 6-Minute DiaryLe stylo Staedtler Triplus Fineliner 0.3mm (en boîte de 10 !)À chaque fois que j'évoque mes carnets sur les réseaux sociaux ou sur la liste de diffusion de Change ma vie, je reçois plein de questions. Combien j'ai de carnets ? Comment est-ce que je vais m'en servir ? Est-ce que je les relis ? Est-ce que j'ai peur que quelqu'un les lise ? Dans cet épisode, je me propose de répondre à toutes vos questions, de vous expliquer comment fonctionnent mes carnets et comment vous pouvez vous en inspirer pour créer le vôtre.Si vous découvrez cet épisode, je suis Clotilde Dusoulier, je suis coach de vie, autrice et entrepreneuse. J'ai écrit le livre Ma méthode Change ma vie qui vient juste de sortir au format poche, et je suis la fondatrice de Change ma vie.Change ma vie, c'est la référence du coaching de vie en France avec plus de 4 000 personnes accompagnées. Sur ce podcast Change ma vie, je vous propose chaque semaine des outils précis et concrets de développement personnel et de coaching pour que vous puissiez changer votre vie de l'intérieur. Abonnez-vous pour ne manquer aucun épisode.Tout au long de cet épisode, je vais répondre à des questions qui m'ont été posées sur mon système de carnets. Si vous écoutez la version audio seule de cet épisode, je vous précise qu'en allant voir sur YouTube la version vidéo, vous pourrez voir les carnets que je vais pouvoir vous montrer et pas seulement vous en parler.Plusieurs carnets en parallèle : organisation par fonctionLa première question à laquelle je vais répondre, c'est : « As-tu plusieurs carnets en même temps, par thème ou par fonction, et lesquels ? » Je vous propose un petit tour d'horizon des carnets que j'utilise de façon quotidienne.Le carnet des flots de penséeLe premier que je vais vous présenter, c'est le carnet de mes flots de pensée. Qu'est-ce que j'appelle des flots de pensée ? C'est le fait, pour ma part, tous les matins, d'écrire la date et d'écrire mes pensées, mes préoccupations, et d'aller creuser un petit peu pour comprendre ce qui m'occupe, pourquoi, ce qui se cache là-dessous.Je fais des flots de pensée que j'appelle des flots de pensée dirigés, c'est-à-dire que ce n'est pas seulement retranscrire sur papier tout ce qui me passe par la tête, comme on peut le faire avec d'autres méthodes. Moi, ce que je fais pour aller plus droit au but et vraiment utiliser au mieux le temps que j'ai devant moi, c'est de partir de questions qui vont me permettre d'aller creuser ce qui est le point de préoccupation principal pour moi à ce moment-là, et qui va me faire avancer le plus possible pendant cette session de flots de pensée.Comment est-ce que je fais ça ? J'applique la méthode du coaching de Change ma vie, qui permet justement de savoir quels sont les sujets sur lesquels on a besoin d'avancer, ce qui nous limite, ce qui nous bloque, pour aller creuser exactement ça. Ce que je fais aussi, c'est qu'au fil de mes journées, en fonction de mes conversations, de mes lectures, de choses que j'entends ou que j'écoute, je note sur une note de mon téléphone des questions ou des points d'exploration sur lesquels je me dis qu'il y a quelque chose à creuser là-dessus.Quand je démarre mes flots de pensée, soit j'utilise la méthode du coaching de Change ma vie, soit j'emprunte une des questions que j'ai pu noter sur cette note-là.Le journal de 5 minutesLe deuxième format que je vais vous présenter, c'est celui qui s'appelle le Five Minute Journal, ce qui veut dire en français le journal de 5 minutes. C'est un format que j'achète qui est tout fait et qui permet, de façon quotidienne, d'avoir une partie qu'on peut remplir le matin et une partie qu'on peut remplir le soir. Il permet de se poser une typologie de questions identique tous les jours.Le matin, ce sont mes gratitudes, mes intentions pour la journée, et le soir, c'est : qu'ai-je fait de bien, qu'ai-je appris et quels sont les beaux moments que j'ai vécus. J'aime bien ce format, ça fait quelque temps que j'achète celui-là. Il existe en rose et en bleu, j'alterne le rose et le bleu.Le carnet professionnelC'est mon carnet professionnel sur lequel je note mes notes prises en réunion avec mon équipe, en rendez-vous avec des personnes extérieures à mon équipe. Quand je me pose pour réfléchir à un sujet, à la stratégie, à mon offre, à ma visibilité, c'est là-dessus aussi que je prends mes notes.Il se trouve que c'est un carnet qui est littéralement Change ma vie, puisque ce sont des carnets que j'ai fait fabriquer avec écrit « Change ma vie » dessus, avec une couverture cuir rose que je trouve très jolie. J'ai mis un sticker dessus, mais il y a écrit « Change ma vie » en creux sur la couverture. Je vous précise que c'est au format A5 avec des petits points pour remplacer des lignes. C'est important d'avoir un carnet qui vous plaît, je pense que c'est la base, pour qu'il y ait un côté régal émotionnel et esthétique qui soit fort.C'est un agenda qui me plaît beaucoup par le format, parce qu'il y a des doubles pages qui reprennent les rendez-vous, mais d'une semaine à l'autre, il y a une double page qui permet la prise de notes. Moi, j'interviens sur une variété de projets, avec une variété de casquettes et de responsabilités, et plutôt que d'avoir une to-do list en vrac où tout est au même niveau, j'ai une to-do list qui est priorisée.Si je vous montre une semaine passée, on voit que j'ai des nuages de tâches, et au fur et à mesure, je coche, je barre. À la fin de la semaine, ce que je n'ai pas fait — parce qu'évidemment j'ai toujours plus de choses sur ma to-do list que j'ai eu le temps pour les faire — je le reporte à la semaine d'après, et j'ai une petite flèche pour montrer que je l'ai bien récupéré.J'ai une catégorie qui s'appelle « plus tard », qui me permet de reporter des sujets qui ne sont pas urgents. Moi, je suis mon propre patron, il est possible que je m'occupe de choses personnelles sur ma journée professionnelle, voire de choses professionnelles sur mon temps personnel d'ailleurs. C'est une vue d'ensemble de ce que j'ai à faire sur cette semaine. Ce dont je ne m'occupe pas, je note, pour ne pas l'oublier, et j'aimerais bien y revenir après, notamment sur des objectifs, sur des films que j'ai envie de voir, ce genre de choses. C'est un peu un carnet à tout faire, mais c'est essentiellement un agenda et une to-do list.Voilà un petit peu ce fameux système de carnets. On va revenir un petit peu plus dans le détail avec les autres questions que vous m'avez posées.Faut-il un carnet pour chaque besoin ?Une première question que je voudrais aborder, c'est : est-ce que vous avez besoin d'un carnet ? Si oui, quelle forme est-ce que ça pourrait prendre ? L'idée, c'est d'éviter qu'un carnet devienne ce qu'on a dans un tiroir, dans un fond de placard, et qu'il soit réponse à un besoin clairement identifié, soit à un besoin qui existe tout court.Il est possible qu'on ait créé un carnet — par exemple, je parlais d'un carnet pour les films qu'on a envie de voir ou les livres qu'on a envie de lire — et l'auteur·rice conseillait de faire ce projet, d'avoir cette routine-là. Aujourd'hui ça ne colle pas, et on peut toujours... c'est pas très grave d'avoir un carnet qui dort.L'archivage chronologique des carnetsMon système est vraiment uniquement chronologique. Ce que je fais quand j'ai terminé un carnet, c'est que sur les carnets d'agenda, à l'arrière du carnet, il y a des autocollants qui sont sur la tranche pour indiquer quelle était la période que ça a couvert. Là, en l'occurrence, celui que je vous ai sorti, c'est mai 2023 à avril 2024, c'est noté dessus. Comme ça, quand je les archive — moi je les archive dans un placard — je vois sur la tranche quelle est la date.Ensuite, si je me souviens par exemple que c'est quelque chose que j'ai noté il y a 6 mois, on était en avril dernier, si c'était le carnet d'avant, je reprends le carnet d'avant et je retrouve la page qui correspond à ce que j'avais noté. Mes prises de notes, en particulier mes flots de pensée, je les date toujours, je note la date, je note la carte de coaching que j'ai tirée ce jour-là, et ensuite je fais mon flot de pensée. Si je veux revenir à quelque chose que j'ai écrit, je me réfère à la date.C'est pareil pour ma prise de notes professionnelle : à chaque fois, je note quelle est la réunion ou quel est le rendez-vous, et je note la date. De cette façon-là, si je veux revenir aux notes que j'ai prises pendant telle réunion, à tel sujet, je repars en arrière. Certes, il faut se souvenir de quelque chose qu'on a noté, et je pense qu'il compte de moins en moins sur le pouvoir de notre cerveau et le pouvoir de notre mémoire, et c'est pas mal aussi de faire travailler un petit peu son cerveau de ce côté-là.Papier ou numérique ?Je note mes rendez-vous sur mon agenda papier, mais j'ai le mérite d'être partageable avec mon équipe, partageable avec mon mari quand on gère un agenda familial partagé. J'ai pas toujours cet agenda-là dans mon sac à main.Une pratique quotidienne essentielleDe façon quotidienne, y compris en vacances — sauf des vacances pendant lesquelles je vais pouvoir déconnecter complètement —, j'emporte mon carnet. J'emporte pas mon agenda, j'emporte pas mon carnet de notes professionnel, mais j'emporte mon carnet de flots de pensée. Si je ne le fais pas, j'en ressens aussi des inconvénients en termes de brouillard mental, de difficulté à me connecter avec l'émotion, d'impression de confusion. Pour moi, c'est vraiment une hygiène mentale et une hygiène émotionnelle à laquelle je tiens beaucoup.Je sais qu'on veut parfois partir vite, et je m'aperçois aussi que dans ces temps où je saute, où je saute, j'essaye de me reprendre à ce moment-là, parce que je sais que c'est justement dans les moments où j'ai une plus grande charge de travail, un niveau de charge mentale, de stress plus important, que j'ai particulièrement besoin d'avoir ce moment en début de journée pour faire la clarté à l'intérieur de mon esprit, pour me recentrer, me réancrer. Je sais que la journée se passera beaucoup mieux si j'ai eu ce moment de connexion avec moi maintenant.Ma méthode d'écriture quotidienneJe reviens aux questions qui me tournent un peu dans la tête, ce sur quoi je rumine, ou ce qui m'intéresse. Ensuite, je décortique plus ou moins profondément selon le temps et l'envie.La façon dont je procède, c'est que le matin quand je me lève, après mon café et mon petit-déjeuner, je tire une carte de coaching en buvant mon café pour mon flot de pensée, et j'aime avoir au moins 5 à 10 minutes d'écriture autour de mes pensées et d'exploration autour de ce qui m'occupe.Si j'ai un petit peu plus de temps et que j'ai un sujet sur lequel je suis inspirée, je peux écrire plus longtemps. Parfois le flot de pensée, je le fais après avoir déposé mon fils à l'école, et quand je reviens chez moi pour faire ma journée de travail, ça dépend du premier rendez-vous que j'ai dans la journée. Parfois, ce flot d'écriture se transforme en une séance de réflexion stratégique, parce que ça débouche sur un sujet, un projet qu'on veut lancer, sur lequel j'ai envie de rassembler mes pensées et d'avoir une pensée plus stratégique.Il peut y avoir quelque chose qui est du perso qui devient du pro, des interrogations sur un sujet qui en évoquent une autre. C'est quelque chose qui est très vivant et très organique. Je ne fais jamais juste un vidage de cerveau, il y a toujours un côté pilotage et exploration : pourquoi est-ce que je me dis ça, quels sont les effets de ces pensées-là sur mes émotions, sur ma journée, sur ce que je vais faire.Ce décorticage, il est plus ou moins profond selon le temps dont je dispose, et aussi selon mon énergie, parce que ça demande quand même de l'énergie. Il y a des fois où je n'ai juste pas la ressource, et où je suis plus dans l'action que dans la réflexion.Mes débuts avec les carnetsOn m'a posé la question : quand as-tu commencé à utiliser des carnets, est-ce que c'est venu seul ou sur conseil ? Je pense que depuis que je sais écrire, j'ai des carnets et j'écris dans mes carnets. Je me souviens d'un journal intime que j'ai eu, je pense, vers 8 ou 9 ans, je le revois très clairement dans mon esprit, vous savez, ces journaux intimes qu'on vend avec un petit cadenas et une clé minuscule.Ma sœur avait aussi, cadeau identique, exactement le même journal intime, avec exactement la même serrure, exactement la même clé. Ce qui ne sert absolument à rien, parce qu'évidemment, quand on a 8 ans et qu'on ne veut pas que ça soit lu, ce cadenas, c'est pour que ça ne soit pas lu. Pas un carnet, il suffit plutôt de cacher le carnet que de le faire cadenasser.J'ai retrouvé ce carnet il y a quelque temps, et c'est très intéressant de se replonger dans mes préoccupations de quand j'avais 8 ou 9 ans. J'ai toujours eu des journaux intimes que je n'ai pas tenus en continu, mais j'ai toujours utilisé l'écriture comme outil d'introspection, pour décharger mes pensées, parler de comment je me sentais. Je pense que comme j'ai toujours eu un gros degré de sensibilité, j'ai toujours eu ce besoin de m'interroger moi-même sur comment ça allait, et d'exprimer ce que je ne pouvais pas exprimer dans ma famille ou auprès de mes ami·e·s, d'avoir ce relais papier dans mon dialogue avec moi-même.J'ai toujours été dingue de papeterie aussi, j'ai toujours passé des heures dans les papeteries. Je pense que si vous m'écoutez aujourd'hui, c'est sans doute que vous partagez cette passion.Mes outils d'écriture préférésJustement, on parle de papeterie. La question qui m'a été posée, c'est : « Quels stylos utilises-tu pour écrire dedans ? » Moi, je suis monogame d'une façon générale, et en termes de stylos. J'utilise exclusivement ce stylo-là. Je vous le montre — je fais comme les youtubeur·euse·s beauté qui font ça quand elles montrent leur crayon de maquillage, ça marche aussi pour un stylo-feutre.C'est un stylo-feutre avec une pointe très fine, je pense que c'est 0,5 mm, c'est de la marque Staedtler, c'est le Triplus Fineliner. J'utilise ça depuis je sais pas 15 ans, je les achète par boîte de 10, et j'en ai partout : j'en ai dans mon sac, j'en ai dans ma sacoche de travail, j'en ai à côté de mon bureau.Ce sont des marqueurs dont la mine glisse très bien sur un papier de bonne qualité, qui permettent d'écrire assez petit, parce que même les petites lignes sont assez petites. Vous voyez, j'écris quand même sur un flot de pensée, vous voyez, c'est une écriture qui est assez petite. Je les trouve très agréables. Le seul reproche que je leur fais, c'est que c'est une mine qui se frite au fur et à mesure qu'on écrit avec, c'est-à-dire qu'il n'y a plus d'encre au bout d'un moment, et qu'il n'y a plus de mine. Ça me pose un petit peu un problème, parce qu'à chaque fois, quand le stylo est usé, il faut jeter le stylo, qui est un stylo en plastique, donc c'est pas génial pour l'environnement.Idéalement, on pourrait remplacer la mine et garder le stylo, mais à ma connaissance, le fabricant ne le propose pas. Voilà, le seul stylo que j'utilise. Par ailleurs, mon père écrivait avec ce type de stylo, un feutre fin, ou ce type de stylo, j'aime avoir un peu l'impression d'utiliser le même genre de stylo que lui.Pas de pression, pas d'échec possibleUne question qui m'a été posée, que j'ai trouvée très intéressante, c'est : « Comment éviter de rater ses carnets ? » Je n'ai jamais pensé à ça, parce que je ne réfléchis pas à mes carnets en termes de réussite ou d'échec. C'est vraiment un outil qui sert à répondre à un besoin, et à partir du moment où j'écris dedans, c'est réussi. Il n'y a pas moyen de rater.Je pense que cette question doit venir de la tendance, qui était très à la mode il y a quelques années, d'avoir un bullet journal, où l'idée c'était d'avoir des carnets magnifiques, avec des décorations, avec du masking tape, avec des grilles, avec des petits symboles, avec des petits machins. Moi, je n'ai pas le temps du tout de faire ça, je trouve ça très joli, mais je n'ai pas le temps de faire ça. Il n'y a aucune recherche esthétique dans ce que j'écris. Le seul objectif, c'est que je puisse à peu près me relire.Pas de peur de rater, je vous invite tou·te·s à abandonner cette peur-là, tant symboliquement que de façon fonctionnelle.Pourquoi je conserve mes anciens carnetsDans l'idée, je me dis que je pourrais avoir besoin d'une information que j'ai notée il y a 6 mois, 1 an, 2 ans. Franchement, quand je regarde, j'ai des carnets qui datent de... j'ai tous mes carnets depuis, je pense, 10 ans. Zéro chance que je recherche les notes d'une réunion que j'ai eue il y a 10 ans, tout à fait, en réalité, je pourrais m'en débarrasser. Simplement, voilà, j'aime pas trop l'idée qu'ils finissent à la déchetterie quelque part.En revanche, pour les carnets qui me servent pour mes flots de pensée, j'aime beaucoup l'idée de préserver une trace de mon évolution personnelle d'une année à l'autre, et en tout cas d'une décennie à une autre. J'aime beaucoup ça. Par exemple, en 2019 et 2020, c'est intéressant de revoir le moment d'avant, les projections sur l'année, et puis, au début du mois de mars 2020, on sent que tout bascule avec la situation qu'on a eue. Pour une chose personnelle, je trouve ça intéressant de garder ces traces-là. Je me dis aussi, pour plaisanter, que si un jour quelqu'un écrit ma biographie, il aura de quoi faire avec des piles de carnets. Je dis ça pour rire, pas très sérieusement.Quand la tête déborde : 5 minutes valent mieux que rienLa question suivante qui m'a été posée, c'est : « Comment faire quand la tête déborde ? » J'aime beaucoup cette question, parce que ça illustre bien la pensée perfectionniste et la pensée noir-blanc, tout ou rien.Si j'ai la tête qui déborde, j'aurais besoin d'avoir beaucoup de temps pour décharger mon esprit, mais si je n'ai que 5 minutes et que j'ai la tête qui déborde, et que je n'ai que 5 minutes, je joue sans doute, et je vous assure que c'est utile.On ressent l'envie de bouger, de se promener, et on a vraiment envie d'aller faire une balade dans la forêt, dans la nature, mais on n'a que 5 minutes. Avec 5 minutes, on va plutôt faire le tour du pâté de maisons et avoir bougé quand même un petit peu, plutôt que de se dire : « Non, j'ai que 5 minutes, donc ça ne sert à rien, je vais rester assis·e sur ma chaise. »Si cette analogie vous parle, je vous invite vraiment à vous dire : même 5 minutes, même 2 minutes, c'est déjà beaucoup. Même 2 minutes sur un coin de feuille, c'est déjà beaucoup.La peur que quelqu'un lise mes carnetsLa dernière question qu'on m'a posée, c'est : « As-tu peur que quelqu'un lise tes carnets ? » Il y a plusieurs niveaux de réponse. Le premier niveau de réponse, c'est que je n'écris pas très lisiblement. Ça, c'est un premier niveau.Le deuxième niveau, c'est que j'ai avec les personnes de mon entourage un niveau de confiance suffisant pour être à peu près sûre que ça ne leur viendrait pas à l'idée de regarder mes carnets, regarder ce que j'ai écrit. Je pense qu'ils·elles ont bien intégré cette notion qu'en fait, les carnets de quelqu'un, c'est son intimité, c'est son jardin secret, et qu'on ne va pas fouiller dans les carnets de quelqu'un d'autre.Le troisième niveau, c'est que j'écris en anglais. Même s'ils·elles commencent à se débrouiller en anglais, je pense qu'entre la qualité de mon écriture et le vocabulaire que j'utilise pour écrire en anglais et leur niveau d'anglais, je pense qu'on est encore assez tranquille là-dessus.Mais le dernier rempart qui fait que je suis vraiment complètement tranquille à l'idée des carnets, parfois je les laisse traîner et je me sens tout à fait tranquille, c'est que j'assume complètement ce que j'écris. Ce qui me déplaît — parce que bien sûr, ça arrive dans toutes les relations — c'est que je vais jeter sur le papier quand je suis en colère ou frustrée ou irritée sur une situation à ce moment-là concernant telle ou telle personne. Mais ça ne les concerne pas et mon objectif, c'est justement de jeter ces pensées-là sur le papier à ce moment-là pour pouvoir trouver le point de vue sur la situation qui me paraît le plus juste, parler de tel ou tel sujet, sans leur déverser le flot de ces pensées, parce que ça, je m'en suis occupée de mon côté.Dans l'hypothèse très peu probable où mon mari tomberait sur un truc que j'ai écrit parce qu'à un moment j'étais irritée sur quelque chose... Alors déjà, il est au courant, parce qu'en fait, quand je fais ça, c'est pour pouvoir en parler après en étant ancrée et en apportant un point de vue constructif. La seule chose que je dirais, c'est que je ne trouvais pas que c'était ça que je voulais exprimer.Je suis vraiment pour normaliser le fait que, bien sûr, qu'on a tou·te·s des pensées extrêmes, négatives, qui partent de stress ou de défense, voilà, on se sent sur la défensive. C'est ça la nature humaine et l'intérêt d'avoir un carnet, c'est de pouvoir coucher ces pensées sur le papier et d'utiliser ça comme un outil pour aller au-delà de ces pensées.Si quelqu'un lit mes carnets et tombe sur des choses qui ne lui plaisent pas, ça m'est jamais arrivé. Je précise voir, ça m'est jamais arrivé de perdre un carnet. Quelque part, il y a à chaque fois, au début de mon carnet, écrit : « Si vous trouvez ce carnet », il y a mes coordonnées pour qu'on puisse me le rendre. Après, je ne suis pas du tout à l'abri que quelqu'un le lise, effectivement, mais bon, ça fait partie du risque d'avoir des carnets.Il faut avoir le bon profil, le bon état d'esprit dans la bonne utilisation des carnets.(NB : Liens affiliés)Vous pouvez aussi :