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Ce jeudi 13 novembre, Mehdi Kessaci, 20 ans, a été tué par balle devant une pharmacie des quartiers Nord de Marseille. D'après le ministre de l'Intérieur il s'agit d'un crime d'intimidation, pour chercher à faire taire son frère Amine Kessaci. Amine Kessaci est un militant écologiste marseillais, âgé de 22 ans, devenu lanceur d'alerte sur les ravages du narcotrafic dans le pays; après un règlement de compte, en 2020, dans lequel son grand frère a été tué. Plusieurs marches blanches sont organisées ce samedi 22 novembre en hommage à Medhi Kessaci. Quel est le poids du trafic de drogue aujourd'hui en France ? Quelle est la réponse des autorités ? Et où en est l'enquête sur cet assassinat qui a ému le pays ? On fait le point dans Code source avec Jean-Michel Décugis, journaliste au service police justice du Parisien, et Damien Delseny, qui dirige ce service. Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Anaïs Godard et Thibault Lambert - Réalisation et mixage : Pierre Chaffanjon - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : INA, France Inter, France Télévisions et La Provence. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs centaines de Lituaniens défilent en ce moment sur l'avenue principale de la capitale Vilnius. Le mouvement de protestation a été initié par le monde de la culture contre la présence d'un parti radical et populiste écarté de justesse du ministère de la Culture. Le mouvement s'est élargi et les manifestants craignent désormais que la Lituanie prenne un virage illibéral. Notre correspondante à Vilnius Marielle Vitureau est allée à la rencontre des Lituaniens se préparant pour la manifestation. Derrière son petit étal, pour soutenir le mouvement, Joris vend des fanions et des T-shirts avec le symbole de la manifestation. Dans un triangle rouge qui fait penser à un panneau de la route, le mot culture tombe à l'eau. « On ment beaucoup en ce moment en politique et ça affecte la culture, le président avait dit qu'il ne nommerait pas un ministre de la Culture issu du parti Aube sur le Niémen et il n'a pas tenu parole ». À lire aussiLituanie: Vilnius, capitale verte européenne pour l'année 2025 Depuis, le ministre a démissionné, mais le parti politique est toujours dans la coalition. C'est cette formation et son chef Remigijus Zemaitaitis qui inquiète le plus Akvile. Devant le musée où elle travaille, le même triangle rouge d'avertissement grand format accueille les visiteurs : « En plus d'être populiste, le chef de ce parti est ouvertement antisémite, pro russe, ça fait partie de leurs plans de s'immiscer dans le domaine de la culture en faisant passer des petits message soi-disant anodins, par exemple en enlevant les drapeaux de l'Ukraine dans les institutions de l'État ». Cette même personnalité politique a aussi remis en question les dépenses pour la défense, les sanctions contre la Russie et a fait de la presse son bouc émissaire. Armée de ciseaux et de peinture, Asta prépare sa pancarte : « Je vais illustrer l'expression lituanienne. Si on laisse entrer les cochons dans l'église, ils monteront sur l'autel. Nous sommes dans cette situation, si on les laisse entrer, ils vont tout saccager. Depuis le retour à l'indépendance, la Lituanie n'a pas connu de plus grand dangers ». À lire aussiLituanie: accord de coalition malgré des inquiétudes sur un mouvement populiste Depuis l'arrivée de cette coalition au pouvoir il y a un an, les mouvements de protestation sont fréquents. Marius Eidukonis est journaliste culturel pour la radio publique : « Depuis 2022, le danger à nos portes rend la situation plus sensible et nerveuse, et quant à tout cela s'ajoute l'apparition de formations politiques douteuses, l'inquiétude grandit, il faut se défendre contre les menaces extérieures et intérieures ». Juta est graphiste, elle a organisé l'atelier pancartes dans un lieu culturel de Vilnius. La défense, ce n'est pas uniquement les soldats. Pour elle, la culture aussi est une arme : « Le secteur culturel est un vecteur pour discuter des sujets d'actualité et échanger des idées. En ce qui concerne l'aide à l'Ukraine, le secteur culturel a été déterminant pour être le porte-parole de ce qui se passait dans le pays ». Beaucoup craignent que la Lituanie ne prenne le virage illibéral de la Hongrie ou de la Slovaquie. Le monde de la culture a été rejoint aussi par les docteurs et les agriculteurs. Tous veulent continuer de monter la garde.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Kit de survie, le gouvernement dévoile ce qu'il doit contenir Braun-Pivet demande de ne plus poster l'hémicycle vide Le carton du nouvel album d'Aya Nakamura
Certaines personnes semblent avoir un talent inné pour être systématiquement en retard. Cela peut irriter leurs proches et être assez problématique dans le milieu professionnel. Mais pour diverses raisons, ce retard chronique peut être difficile à éviter. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette faculté à ne pas savoir gérer son temps comme la personnalité, le perfectionnisme, l'égoïsme ou même les conséquences de certains troubles. Il est impossible pour ces personnes d'anticiper et de calculer le temps que vont leur prendre les tâches du quotidien. Mais il ne faut pas considérer le retard comme une fatalité, des astuces pour travailler sur sa ponctualité existent. À quoi est dû le retard chronique ? Est-ce surmontable ? Comment réussir à arriver à l'heure ? Écoutez la suite dans cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Première diffusion : septembre 2024. À écouter aussi : Qu'est-ce que le syndrome de Cotard, ce trouble très rare ? Pourquoi le trouble de l'attention fait-il polémique ? Qu'est-ce que le trouble anxieux généralisé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Au Nigeria, deux opérations portées par l'armée et par l'État de Borno ont facilité la réintégration dans la société de dizaines de milliers de repentis de Boko Haram et de l'ISWAP. Pour relancer l'économie de son État essentiellement agricole, le gouverneur Babagana Zulum a organisé le retour de déplacés internes dans leur communauté d'origine. Officiellement, il n'y a plus de camps de déplacés à Maiduguri, pourtant des milliers de familles vivent dans des conditions de vie difficile dans des camps informels de la capitale de l'État de Borno. De notre correspondant de retour de Maiguduri, Souriante devant ses enfants, Yakura dissimule des blessures psychologiques profondes. Kirenowa, sa ville d'origine près du Lac Tchad, est dans une zone sous contrôle de l'ISWAP Et aujourd'hui encore, Yakura reste marquée par le son des armes automatiques lorsque Kirenowa fut attaquée en mai 2014. « Nous avons commencé à entendre des coups de feu. On a cru à une mauvaise blague. Puis la situation a dégénéré. Les gens se sont mis à courir. Quant à nous, nous sommes coincés sur place pendant 10 jours. La plupart du temps, les membres de Boko Haram revenaient dans la communauté. Le soir ou le matin. » Kingibe vit avec sa famille pas très loin de l'emplacement de Yakura Handicapé par une blessure non soignée depuis 7 ans, Kingibe a des difficultés à se déplacer. Il passe ses journées assis sur un tapis à égrener un chapelet musulman. Et avec la recrudescence des kidnappings dans la périphérie de Maiduguri, cet homme d'âge mûr ne sort quasiment plus du camp. « Si les membres de Boko Haram enlèvent une personne, ils exigent une rançon de 5 à 10 millions de nairas. J'ai à peine 500 nairas par mois. Dans ces conditions, comment payer une telle somme ? Comment aller cultiver la terre pour nous nourrir alors que la brousse n'est pas sûre et qu'à seulement 2 km de distance d'ici, ils peuvent nous capturer ? » « Une personne pauvre ne peut pas survivre sans cultiver » Durant plus de 10 ans, Kingibe a difficilement accepté de dépendre des distributions de vivres. Depuis deux ans, ces distributions ont cessé suite au décret local fermant les camps à l'intérieur de Maiduguri. Or pour Kingibe, c'est un cauchemar sans fin de voir ses enfants pleurer de faim. Car cet agriculteur ne peut plus accéder à son champ dans son village près de Marte, à plus de 130 km de Maiduguri : « De nombreuses personnes qui sont retournées à Marte ont été attaquées par les membres de Boko Haram. Puis ces familles ont été déplacées à Dikwa. Avant de revenir nouveau Maiduguri sur instruction du gouverneur Babagana Zulum avec un soutien alimentaire pas trop long. Plus tard, certaines familles sont retournées à Marte, mais d'autres vivent toujours ici. Sans pouvoir cultiver, une personne pauvre ne peut pas survivre. » Pour nourrir sa famille, Kingibe envisage de vendre la tente humanitaire qui leur sert de logement. Plusieurs de ses voisins l'ont déjà fait, laissant vide ainsi de nombreux espaces dans ce camp informel. À lire aussiNigeria: comment j'ai basculé dans Boko Haram [1/5] À lire aussiNigeria: la réintégration d'ex-membres de l'Iswap dans la société, sans passer par la case prison [2/5] À lire aussiNigeria: face à la réintégration des repentis Boko Haram, l'impossible pardon pour les victimes [3/5] À lire aussiNigeria: les sessions de déradicalisation d'ex-membres de Boko Haram [4/5]
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles. Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.
Plusieurs centaines de Lituaniens défilent en ce moment sur l'avenue principale de la capitale Vilnius. Le mouvement de protestation a été initié par le monde de la culture contre la présence d'un parti radical et populiste écarté de justesse du ministère de la Culture. Le mouvement s'est élargi et les manifestants craignent désormais que la Lituanie prenne un virage illibéral. Notre correspondante à Vilnius Marielle Vitureau est allée à la rencontre des Lituaniens se préparant pour la manifestation. Derrière son petit étal, pour soutenir le mouvement, Joris vend des fanions et des T-shirts avec le symbole de la manifestation. Dans un triangle rouge qui fait penser à un panneau de la route, le mot culture tombe à l'eau. « On ment beaucoup en ce moment en politique et ça affecte la culture, le président avait dit qu'il ne nommerait pas un ministre de la Culture issu du parti Aube sur le Niémen et il n'a pas tenu parole ». À lire aussiLituanie: Vilnius, capitale verte européenne pour l'année 2025 Depuis, le ministre a démissionné, mais le parti politique est toujours dans la coalition. C'est cette formation et son chef Remigijus Zemaitaitis qui inquiète le plus Akvile. Devant le musée où elle travaille, le même triangle rouge d'avertissement grand format accueille les visiteurs : « En plus d'être populiste, le chef de ce parti est ouvertement antisémite, pro russe, ça fait partie de leurs plans de s'immiscer dans le domaine de la culture en faisant passer des petits message soi-disant anodins, par exemple en enlevant les drapeaux de l'Ukraine dans les institutions de l'État ». Cette même personnalité politique a aussi remis en question les dépenses pour la défense, les sanctions contre la Russie et a fait de la presse son bouc émissaire. Armée de ciseaux et de peinture, Asta prépare sa pancarte : « Je vais illustrer l'expression lituanienne. Si on laisse entrer les cochons dans l'église, ils monteront sur l'autel. Nous sommes dans cette situation, si on les laisse entrer, ils vont tout saccager. Depuis le retour à l'indépendance, la Lituanie n'a pas connu de plus grand dangers ». À lire aussiLituanie: accord de coalition malgré des inquiétudes sur un mouvement populiste Depuis l'arrivée de cette coalition au pouvoir il y a un an, les mouvements de protestation sont fréquents. Marius Eidukonis est journaliste culturel pour la radio publique : « Depuis 2022, le danger à nos portes rend la situation plus sensible et nerveuse, et quant à tout cela s'ajoute l'apparition de formations politiques douteuses, l'inquiétude grandit, il faut se défendre contre les menaces extérieures et intérieures ». Juta est graphiste, elle a organisé l'atelier pancartes dans un lieu culturel de Vilnius. La défense, ce n'est pas uniquement les soldats. Pour elle, la culture aussi est une arme : « Le secteur culturel est un vecteur pour discuter des sujets d'actualité et échanger des idées. En ce qui concerne l'aide à l'Ukraine, le secteur culturel a été déterminant pour être le porte-parole de ce qui se passait dans le pays ». Beaucoup craignent que la Lituanie ne prenne le virage illibéral de la Hongrie ou de la Slovaquie. Le monde de la culture a été rejoint aussi par les docteurs et les agriculteurs. Tous veulent continuer de monter la garde.
Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles. Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.
Des refuges animaliers et des animaleries lancent une pétition afin de faire abolir la TVQ sur la nourriture pour animaux de compagnie afin de diminuer les coûts que l’opération de leur commerce implique. On parle à une propriétaire en faveur de cette pétition. Entrevue avec Claudie Daniel, propriétaire de deux refuges en Estrie. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Faut-il demander aux bébés l'autorisation pour les changer ? Regardez-vous un autre écran en mêm temps que la TV ? Le Beaujolais nouveau 2025 est arrivé !
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSSTREAMER AWARDS : Kultur, Pour voter : The Streamer AwardsPANNE INTERNET : France info, LibérationVAIANA : Le Huffpost, La bande-annonceZELDA : Première, La bande-annonceMET GALA 2026 : Vogue, Vanity FairCINÉMAS : RFI, Estimations du CNCÉcriture : Julie BaheuxIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Louvre, bientôt la fermeture définitive ? Réindustrialisation, le mirage français !
En ces temps où la semaine de 4 jours est de plus en plus débattue au sein des entreprises, la question à 1 000 000 d'euros que pose les opposants à celle-ci est la suivante : comment produire autant en travaillant 20% de moins ? Dit comme cela, l'équation semble complexe, et pourtant la mission est loin d'être impossible. Franchement, quand vous faîtes le bilan de l'une de vos journées, en moyenne, combien de temps êtes -vous véritablement productif ou productive. Bien entendu, là, je ne parle pas des ouvriers à la chaîne dont le travail est chronométré, mais de tous les autres. Selon une étude d'Invitation Digital Ltd, le temps quotidien véritablement productif pour une personne travaillant dans un bureau est de 2.53 mn ! Soit un peu moins de 15 heures par semaine ! Si nous poussions le raisonnement à son maximum, nous pourrions presque faire une semaine de 2 jours… et être aussi productif. Bien entendu, ce raisonnement ne tient pas car nous avons besoin de pauses, de temps sociaux dans l'entreprise. Mais cela montre qu'une semaine de 4 jours tout en étant aussi productif est loin, très loin d'être une utopie. Une semaine de 4 jours, c'est 30 heures travaillées, le double du temps véritablement production. Plusieurs structures suédoises ont déjà testé la semaine de 30 h réparties sur 4 jours, avec une rémunération équivalente à ce que les salariés touchaient lorsqu'ils travaillaient 40 h. C'est notamment le cas à Göteborg, une ville du sud de la Suède, où un concessionnaire Toyota a décidé de passer à la semaine de 30 heures. Résultat ? Les profits de Toyota ont augmenté de 25 % depuis 2002, alors même que les salaires y sont plus élevés que la moyenne dans le secteur. Autre exemple ? Depuis juin 2022, 70 entreprises britanniques et leurs 3300 salariés testent la semaine de 4 jours (30 ou 32 heures) sans diminution de salaire. Les premiers retours sont largement positifs, d'après un sondage de l'association 4 Day Week Global, à l'initiative de cette expérimentation à grande échelle : 88 % des personnes interrogées affirment ainsi que cette semaine de 4 jours fonctionne « bien » à ce stade, 46 % que la productivité globale de leur entreprise s'est « maintenue à peu près au même niveau », tandis que 34 % déclarent qu'elle s'est « légèrement améliorée » et 15 % qu'elle s'est « considérablement améliorée ». Pour passer à la semaine de 4 jours, il ne s'agit donc pas de supprimer tous les temps non-productif, mais d'en réduire le nombre. En faisant quoi ? C'est ce que j'explique dans cet épisode.Et pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : www.gchatelain.comSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À mesure que les COP s'enchaînent sans que les émissions mondiales ne décroissent réellement, un glissement préoccupant s'opère : faute de réduire nos consommations d'énergies fossiles, certains États misent toujours plus sur les technologies de géo-ingénierie. La COP 30, qui se tient actuellement à Belém au Brésil, n'y échappe pas. Parmi ces pistes controversées, une revient en boucle : le SRM, pour Solar Radiation Modification, littéralement la modification du rayonnement solaire.L'idée paraît simple : renvoyer une petite partie des rayons solaires vers l'espace afin de refroidir artificiellement la planète. Aujourd'hui, la Terre réfléchit environ 30 % de la lumière qu'elle reçoit. En augmentant ce pourcentage, la température globale baisserait mécaniquement. Plusieurs techniques sont envisagées : éclaircir les nuages marins en y pulvérisant de fines gouttelettes d'eau salée, ou injecter des aérosols dans la stratosphère pour former une sorte de voile réfléchissant. Une géo-ingénierie solaire qui, sur le papier, semble moins risquée que d'autres formes d'intervention climatique. Sauf que. Un rapport de la Royal Society, publié ce mois-ci, vient doucher ces espoirs. Et les conclusions sont sévères. D'abord, les aérosols utilisés pour réfléchir la lumière ont une durée de vie très courte dans l'atmosphère. Pour maintenir leur effet, il faudrait un réapprovisionnement permanent, pendant des décennies. Et si, pour une raison politique ou économique, l'opération s'arrêtait ? Le climat reviendrait à son état initial en une à deux décennies, avec un rattrapage brutal des températures. Autre inquiétude : les effets seraient très variables selon les régions. La Royal Society avertit que le SRM pourrait aggraver certains dérèglements, notamment les régimes de précipitations, sans que l'on sache aujourd'hui quelles zones seraient touchées. Et surtout, cette technique ne règle aucune cause du réchauffement : l'acidification des océans, elle, continuerait.Faut-il tout abandonner pour autant ? Pas totalement. Le rapport reconnaît que le SRM pourrait, ponctuellement, atténuer certaines extrêmes météorologiques, limiter les vagues de chaleur ou réduire les risques d'incendies. Mais la conclusion est sans ambiguïté : la modification du rayonnement solaire ne peut être qu'un complément, jamais une solution centrale. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jacques Witkowski, préfet du Bas-Rhin, sur le départ. Ce dernier devrait être nommé aujourd'hui pour prendre la tête de la préfecture des Bouches-du-Rhône et de la région Paca. L'annonce officielle devrait être faite à l'issue du Conseil des ministres, ce matin. Jacques Witkowski, qui endosserait aussi le rôle de préfet de police de Marseille, aurait été choisi pour sa carrure et son CV, dans l'objectif de lutter contre le narcotrafic. Pas de grand changement pour le dispositif de sécurité du marché de Noël de Strasbourg. Les grandes lignes du plan mis en place l'année dernière seront reprises pour cette nouvelle édition, qui va débuter le mercredi 26 novembre. Pour limiter les flux, l'accès à la cathédrale sera modifié. Son entrée sera située place du château. Plusieurs rues piétonnes auront un sens unique et des mesures exceptionnelles seront mises en place en cas de trop grande affluence. Plus de 1 000 policiers, gendarmes et CRS seront aussi mobilisés chaque jour. Des contrôles aléatoires des piétons et des cyclistes seront encore effectués sur les ponts d'accès. Des sacs à pain pour lutter contre les violences. A l'occasion de la journée du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, les services de l'Etat dans le Haut-Rhin lancent une action de prévention. Dès demain, 50 000 sacs à pain seront distribués dans une centaine de boulangeries du département, avec des informations pratiques consacrées à la lutte contre les violences intrafamiliales. Une action de prévention qui vise notamment à faire connaître le numéro national, 39 19. Faits divers. Deux jeunes ont été interpellés en ce début de semaine au lycée André-Siegfried de Haguenau. La police est intervenue après une alerte de l'établissement, qui déplorait des menaces de mort filmées et envoyées à un élève de 15 ans. Originaire de Souffelweyersheim, l'auteur de ces propos n'est pas scolarisé dans ce lycée, contrairement à son complice qui a filmé et partagé les faits. Lors de son interpellation, ce dernier était aussi en possession d'un couteau. Deux magasins Leclerc ont été victimes de cambriolage dans le Haut-Rhin. Ce week-end, c'est l'enseigne de Wintzenheim qui a été touchée, l'alarme s'était déclenché vers 3h40 mais les cambrioleurs avaient réussi à fuir avant l'arrivée des forces de l'ordre. Deux jours plus tard, dans la nuit de lundi, les salariés du Leclerc de Cernay ont découvert les traces d'un cambriolage principalement dans l'espace culturel. Ils ont notamment constaté des vols de téléphones et d'éléments multimédias. Un préjudice qui pourrait atteindre plusieurs dizaines de milliers d'euros.Et attention sur la route, la liaison entre Saint-Pierre et Eichhoffen sera prochainement fermée. Cette dernière sera inaccessible jeudi et vendredi, à partir de la fin de journée et pour une bonne partie de la nuit. Une décision prise pour les besoins du tournage de la série Vice-Versa, qui sera diffusée sur France 2. Des scènes seront tournées au château d'Ittenwiller, mais aussi sur la route départementale D98. Une déviation sera mise en place. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : -Taxes à gogo : Lecornu veut rassurer les patrons -Municipales 2026 : sécurité, priorité des Français -Conso en hausse : les antibiotiques, toujours automatiques !
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
durée : 00:02:17 - Le vrai ou faux - Shein est dans le viseur des politiques après la découverte sur son site de poupées sexuelles à caractère pédopornographique. Plusieurs élus et associations réclament son bannissement du marché français. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Défaites et blessures, la dernière semaine n'a pas été de tout repos chez les Canadiens de Montréal. Est-ce le début d'une chute vertigineuse au classement? C'est la question que se posent Nicolas Ducharme, Guillaume Lepage et Jean-François Chaumont cette semaine à la Tasse de café. Les trois journalistes de LNH.com discutent de la séquence de défaites du Tricolore et des potentielles solutions pour éviter l'effet boule de neige. L'équipe vous parle aussi de la situation chez les Maple Leafs de Toronto, qui connaissent un début de saison difficile et qui ne semblent pas remis du départ de Mitch Marner pour Vegas. Finalement, avec l'émergence de Macklin Celebrini, Connor Bedard et Leo Carlsson, est-on en train d'assister à la naissance d'une nouvelle génération dorée dans la LNH? C'est très possible, estiment nos chroniqueurs. Bonne écoute! 4:30 – Plusieurs tuiles tombent sur la tête du CH 11:25 – Des moments pénibles pour Arber Xhekaj 20:15 – Le trio Slafkovsky-Suzuki-Caufield démantelé 27:30 – Le CH doit-il dévier du plan? 40:15 – Un très mauvais début de saison pour les Maple Leafs 53:00 – Assiste-t-on à la montée d'une nouvelle génération de vedettes?
Depuis qu'Anglo American, sa maison mère, a décidé de se séparer de la société diamantaire et de la mettre en vente au mois de juin dernier, la course pour sa reprise est lancée. Plusieurs repreneurs se sont manifestés, parmi lesquels figurent au moins deux États africains. Ce n'est pas une surprise, le Botswana, dont les exportations reposent à 80 % sur le diamant, est candidat au rachat de De Beers. Gaborone détient déjà 15 % du groupe, mais souhaite aujourd'hui prendre une participation majoritaire. Le président botswanais l'a réaffirmé il y a encore quelques jours. L'Angola est également sur les rangs et a fait comprendre que son ambition était parfaitement alignée avec la proposition du Botswana, après avoir initialement laisser entendre vouloir aussi une part majoritaire. Les tensions sont aplanies, mais à voir jusqu'à quand. La Namibie serait potentiellement un troisième pays intéressé, mais l'information donnée par la presse namibienne a été démentie en début de semaine par le gouvernement qui assure qu'aucune proposition n'a été approuvée par le conseil des ministres. Ce qui ne veut pas dire que le projet n'existe pas. Il n'est peut-être tout simplement pas assez avancé pour être rendu public. De potentiels repreneurs indiens et qatariens D'autres investisseurs se sont aussi lancés dans la course. Parmi eux, d'anciens cadres de De Beers mais également, selon l'agence Reuters, plusieurs entreprises diamantaires indiennes (KGK Group et Kapu Gems) et des fonds d'investissement qatariens. On cite également un milliardaire qui possède des mines en Zambie et en Afrique du Sud. À ce stade, Anglo American n'a communiqué sur aucune proposition. Si offre il y a eu, cela s'est fait dans la plus grande discrétion, confie un fin connaisseur du secteur. À quel prix acheter De Beers ? L'avenir des propositions de reprise est aussi lié à la valeur de De Beers. La capacité financière des futurs acquéreurs est en effet un paramètre de base, mais le montant à débourser est l'autre donnée qui va avec. Au niveau comptable, Anglo American valorise De Beers à 4,9 milliards de dollars, après avoir dû diminuer la valeur de l'entreprise de 3,5 milliards de dollars dans son bilan. De Beers a encore affiché une perte de 189 millions de dollars au premier semestre 2025 en raison de la mauvaise santé du secteur diamantaire. L'entreprise a réduit sa production et baissé ses prix pour écouler ses stocks. « De Beers perd entre 1,5 et 2 millions de dollars par jour », résume un industriel. Une donnée qui devrait tirer le montant des offres vers le bas. Le PDG d'Anglo American espérait, en février, avoir pratiquement achevé la vente de De Beers d'ici fin 2025. Rien ne permet aujourd'hui de dire que ces délais pourront être tenus.
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : L'infidélité, meilleur anti-dépresseur ? 9ème rencontre entre Macron et Zelensky, les meilleurs amis.
Le concentré de tomate chinois est toujours le plus exporté de la planète, mais les indicateurs commerciaux ne sont plus aussi bons qu'avant : les ventes chinoises progressent de plus en plus lentement. Le tassement des exportations chinoises est principalement dû à la volonté de plusieurs pays de se démarquer et de moins consommer de concentré de tomates chinois, pour des raisons liées à sa qualité, mais aussi pour des questions plus idéologiques : les trois-quarts de la production viennent de la province du Xinjiang, à l'ouest de la Chine, région souvent pointée du doigt pour sa répression des populations ouïghoures. « Plus personne ne veut de ce concentré-là », résume un observateur de la filière. Au troisième trimestre, les exportations ont baissé de 13% par rapport au deuxième trimestre, et de 9% par rapport à l'année dernière, selon Tomato News, le site d'information de l'Association internationale méditerranéenne de la tomate transformée (AMITOM) et du Conseil mondial de la tomate d'industrie (CMITI). Chute des ventes en Europe de l'Ouest La situation est très contrastée avec des importations en hausse en Amérique centrale, en Extrême-Orient, dans les pays de l'Est de l'Europe tels que la Croatie, la République tchèque et la Pologne, et en parallèle, des régions du monde qui ont mis un coup de frein à leurs importations chinoises. C'est en Europe de l'Ouest que la baisse est la plus notable selon Tomato News, avec une chute de 67% entre le troisième trimestre 2025 et celui de 2024, soit 26 000 tonnes en moins. La tendance à la baisse est portée par l'Italie, mais aussi le Portugal, l'Irlande, la Suède et les Pays-Bas. Les pays d'Europe de l'Ouest n'ont pas moins consommé, mais ils essaient de se fournir plus en Europe, et peuvent aussi acheter davantage aux États-Unis grâce aux bons rendements obtenus en Californie cette année, explique un de nos interlocuteurs. Baisse en Afrique de l'Ouest Les exportations de concentré chinois ont baissé dans plusieurs pays d'Afrique également. Si on compare le troisième trimestre 2025 à celui de 2024, on constate une baisse des achats de près de 9 000 tonnes. Plusieurs pays ont réduit leurs importations : le Nigeria, le Ghana, la RDC et le Niger. Une baisse atténuée, mais pas totalement, par les importations du Togo, du Bénin et de la Sierra Leone, selon Tomato News. Les exportateurs chinois dominent cependant toujours le continent africain. « Très peu d'autres pays parviennent aujourd'hui à exporter vers l'Afrique, un marché qui continue de croître », a rappelé Martin Stilwell, le président de Tomato News, lors des journées de la Tomate (ANUGA) qui se sont tenues le mois dernier à Cologne en Allemagne. Chute des prix du concentré chinois La Chine exporte moins en Europe et a vu ses recettes liées aux exportations mondiales de concentré chuter de 30% sur un an, pour atteindre le niveau bas d'avant Covid-19. Cette chute est liée à la surproduction chinoise d'il y a un an qui avait été suscitée par l'envolée des prix du concentré. La Chine a grosso modo produit cinq millions de tonnes de trop, explique un expert de la filière. Un volume impossible à absorber sur un marché globalement stable où la consommation de tomates d'industrie est plus ou moins de 38 à 40 millions de tonnes chaque année. Les stocks chinois ont grossi et les usines chinoises qui s'étaient lancées ou relancées dans la transformation l'année dernière ont dû réduire, voire geler, leur activité en 2025 en attendant de liquider leurs réserves de concentré. Des réserves vendues à des prix cassés : environ 600 dollars la tonne, soit presque la moitié des prix pratiqués par les exportateurs chinois un an plus tôt. Les prix aux États-Unis ont suivi la même tendance, tout en restant plus élevés. En Italie, l'autre acteur qui compte sur le marché, ils se sont maintenus grâce à un positionnement sur le secteur premium, qui permet aux transformateurs de mieux valoriser leurs produits. À lire aussiConcentré de tomates: boom historique des exportations, hausse des stocks et baisse des prix
On dérape un brin en jasant de ce qu’on a envie de faire au Jour de l’An, on joue une partie de boulette qui passe à l’histoire et on partage des trucs aux parents pour passer à travers la saison des rhumes.
Plusieurs changements à prévoir avec l’arrivée de renforts en provenance de Laval pour les Canadiens, ce soir, à Columbus. Marc Del Gaizo et Joshua Roy sont arrivés dimanche soir. Jared Davidson, quant à lui, était du voyage après son premier match à vie avec l’équipe, samedi. Il semble y avoir un point d’interrogation (Jayden Struble) à la ligne bleue pour le match de ce soir. C’est la raison du rappel préventif de Del Gaizo. L’avantage numérique est en panne sèche, il ne faudrait pas se surprendre de voir des changements sur les deux unités. Il y a également une rumeur persistante au sujet de l’utilisation de Juraj Slafkovsky. Il n’a pas été très visible face aux Bruins lors du dernier match. Cependant, depuis le début de la saison, c’est plutôt en avantage numérique que le numéro 20 se signale. C’est 67% de sa production qui provient des unités spéciales. Avec ses maigres 3 points à 5 contre 5 et son dernier but il y a presque un mois, il est clair qu’une certaine impatience s’installe autour de lui. À voir si l’entraîneur fera des changements. Mais chose certaine, Martin St-Louis est en attente de plus à 5 contr 5! Jakub Dobes sera devant le filet. Écoutez Martin McGuire et Dany Dubé à ce sujet...Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
La COP 30 (Conférence sur les changements climatiques), grand rendez-vous pour tenter de s'entendre au niveau mondial dans la lutte contre le changement climatique, s'est ouverte à Belém au Brésil, aux portes de la forêt amazonienne. 10 ans après les Accords de Paris qui avaient fait naître l'espoir d'un effort collectif de toutes les nations du monde pour réduire les gaz à effet de serre et tenter d'inverser la tendance du réchauffement de la planète, le constat est amer. «La vérité est que nous n'avons pas réussi à maintenir le réchauffement à moins de 1,5°C», a reconnu le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Ces efforts conjoints doivent s'exercer au niveau politique, mais en l'absence des plus grands pollueurs comme les États-Unis qui sont sortis de l'Accord de Paris et qui déploient un climato-scepticisme à travers le globe, la dynamique de l'effort n'est pas au rendez-vous. Du côté des représentants des religions dans le monde, certains tentent de s'impliquer. Qu'est-ce que les religions ont à dire sur ces questions ? Comment ces questions sont-elles relayées auprès de leurs fidèles ? Comment certaines des déclarations ont pu avoir un impact, par exemple l'encyclique du pape François, Laudato Si en 2015, qui prône la «sauvegarde de la maison commune» ? Plusieurs représentants de différentes religions et des chercheurs s'expriment dans cette émission, sur les messages et les relais auprès des communautés à travers le monde. Invités : - Dominique Serra-Coataena, théologienne, maître de conférences en Théologie morale et éthique aux Facultés Loyola à Paris, responsable du domaine éthique, social et environnemental, présidente de l'Association des théologiennes et théologiens pour l'étude de la morale (ATEM), domaine de recherche sur la doctrine sociale de l'Église, thèse sur le Bien Commun. Autrice de : Le défi actuel du Bien commun dans la doctrine sociale de l'Église. Études à partir de Gaston Fessard s.j, éditions Lit-Verlag, coll. «Études de théologie et d'éthique», vol.10, Zurich, 2016. COATANEA Dominique, THOMASSET Alain, (dir.), Le défi écologique : vers de nouveaux chemins, RETM, HS 2018, 2018. - Martin Kopp, théologien protestant, chercheur associé à l'Université de Strasbourg, membre du Conseil de la Fédération protestante de France, très engagé sur les questions d'environnement, au sein de l'ONG GreenFaith, auteur de «Vers une écologie intégrale, théologie pour des vies épanouies» (Éd. Labor et Fides, 2023). Entretiens : - Yeshaya Dalsace, rabbin du Mouvement Massorti, a fait sa thèse rabbinique sur judaïsme et écologie - Omero Marongiu-Perria, sociologue et théologien musulman - Aurelio Borges, l'un des représentants des quelque 600 communautés quilombolas de l'État du Para (par Jeanne Richard). Analyse et reportage au Village Laudato Si à Castelgandolfo (Italie) / Éric Sénanque. Éléments : Message du pape Léon XIV lors de la conférence internationale «Raising hope for climate justice» à Castelgandolfo en octobre 2025. Message de Bartholomée 1er, Patriarche Œcuménique de Constantinople, lors de l'Assemblée Générale de la Conférence des Évêques de France à Lourdes, le 4 novembre 2025.
durée : 00:12:27 - Journal de 18h - Plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers ont défilé samedi dans les rues de la capitale pour protester contre le durcissement des conditions de régularisation et leur invisibilisation.
durée : 00:12:27 - Journal de 18h - Plusieurs centaines de travailleurs sans-papiers ont défilé samedi dans les rues de la capitale pour protester contre le durcissement des conditions de régularisation et leur invisibilisation.
Alicia Ambroise a 5 ans lorsque ses parents se séparent. Son père se remet en couple avec une femme qui a déjà une fille, Laura. Alicia et Laura nouent une relation forte. Mais quand elle a 13 ans, alors qu'elle est sans nouvelles de son père, elle apprend qu'il est en prison, accusé d'avoir violé Laura. Plusieurs années plus tard, alors qu'elle a coupé les ponts avec son père, elle apprend l'existence de l'« obligation alimentaire », une disposition du Code civil datant de 1804 et qui prévoit que devenus adultes, les enfants ont l'obligation de s'occuper financièrement de leurs parents âgés, s'ils sont dans le besoin. Elle décide alors de fonder un collectif qu'elle baptise « les liens en sang », et de se battre pour que les victimes de parents violents ou défaillants puissent se libérer de cette obligation. Alicia Ambroise témoigne aujourd'hui dans Code source au micro d'Anaïs Godard.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Anaïs Godard - Production : Thibault Lambert et Clara Garnier-Amouroux - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : M6.Annonce politique : Le sponsor est Instagram, qui fait partie de Meta Platforms Ireland Ltd. Cette annonce est en lien avec les réflexions des États membres de l'UE en faveur d'une majorité numérique commune pour accéder aux services en ligne.Consulter toutes les informations relatives à la transparence sur https://eur-lex.europa.eu/eli/reg/2024/900/oj/eng Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:20:10 - Journal de 18h - Plusieurs dizaines de manifestants ont tenté une nouvelle fois de bloquer l'entrée de la grande conférence de l'ONU sur le climat vendredi matin à Belem au Brésil.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : 13-Novembre, Jean Dujardin se recueille incognito parmi la foule En surpoids, pas de Visa... la nouvelle idée de Donald Trump
durée : 00:20:10 - Journal de 18h - Plusieurs dizaines de manifestants ont tenté une nouvelle fois de bloquer l'entrée de la grande conférence de l'ONU sur le climat vendredi matin à Belem au Brésil.
Lire ou écouter : quelle méthode permet d'apprendre le mieux ? C'est une question ancienne, mais la science y apporte aujourd'hui des réponses précises. Plusieurs études en psychologie cognitive et neurosciences ont comparé les performances d'apprentissage selon que l'on lise un texte ou qu'on l'écoute sous forme audio.Une méta-analyse publiée en 2022, regroupant 46 études et près de 5 000 participants, montre que la différence moyenne entre lecture et écoute est faible. En termes de compréhension générale, les deux méthodes donnent des résultats similaires. Autrement dit, écouter un livre audio ou lire le même texte permet de retenir globalement la même quantité d'informations. Cependant, les chercheurs notent un léger avantage pour la lecture quand il s'agit de comprendre des détails complexes ou d'établir des liens logiques entre plusieurs idées. Lire permet en effet de contrôler son rythme, de revenir en arrière, de relire une phrase difficile : c'est un apprentissage plus actif.Les neurosciences confirment cette proximité : les zones cérébrales activées pendant la lecture et l'écoute d'un texte se recouvrent largement. Les deux sollicitent le cortex temporal et frontal, responsables du traitement du langage et de la compréhension. En revanche, la lecture implique aussi les régions visuelles, tandis que l'écoute sollicite davantage les aires auditives et émotionnelles. Autrement dit, le cerveau mobilise des chemins différents pour arriver au même but : comprendre.Mais l'efficacité dépend du contexte. Pour apprendre un contenu dense, technique ou nécessitant une mémorisation précise, la lecture reste légèrement supérieure : elle favorise la concentration et la consolidation en mémoire à long terme. En revanche, pour des contenus narratifs, motivationnels ou destinés à une écoute en mouvement (marche, transport, sport), l'audio est plus pratique et presque aussi performant.Une autre variable essentielle est l'attention. L'écoute est plus vulnérable aux distractions : un bruit extérieur, une notification ou un regard ailleurs suffit à rompre le fil. Lire, en revanche, impose un effort cognitif qui renforce la concentration — à condition d'être dans un environnement calme.Enfin, certaines études montrent qu'une combinaison des deux, lire et écouter simultanément, peut légèrement améliorer la rétention, notamment pour les apprenants visuels et auditifs.En résumé : lire et écouter activent des mécanismes très proches. La lecture garde un petit avantage pour la profondeur et la précision, tandis que l'écoute favorise la flexibilité et l'émotion. Le meilleur choix dépend donc moins du support que de l'objectif : apprendre en profondeur ou apprendre partout. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Mercosur, Macron tente de rassurer les agriculteurs Attaque sexiste, le coup de gueule de Yaël Braun-Pivet Cinémathèque de Paris, invasion de punaises de lit
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : "Victimes de terrorisme VS victimes de pollution, le tollé !" "Info RMC : bagages abandonnés, la RATP s'assouplit !"
Plusieurs spectateurs de la Cinémathèque de Paris racontent avoir été piqués par des punaises de lit, vendredi 7 novembre, durant une projection du film "Alien, le huitième passage". L'un d'eux témoigne.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Projet d'attentat : l'ex-compagne d'Abdeslam mise en examen Retraités étrangers : bientôt la fin de la Sécu gratuite ? Les jeunes ne savent plus parler à cause des réseaux sociaux
Alors que la COP30 a démarré lundi 10 novembre, cap sur le sud-ouest de la République centrafricaine. Niché dans l'immense bassin du Congo, le parc de Dzanga-Sangha incarne l'espoir et la réussite d'une conservation harmonieuse entre la nature et l'humanité. Véritable sanctuaire de biodiversité, cette réserve abrite des espèces emblématiques et menacées : éléphants de forêt, gorilles, léopards, girafes, lions et beaucoup d'autres. Grâce à un modèle de gestion partagée entre le gouvernement centrafricain, l'ONG WWF et les populations locales, le parc prouve qu'il est possible d'allier conservation, développement durable et valorisation des savoirs autochtones. Une vingtaine d'éléphants de forêt s'avancent lentement vers la saline de Zangaba, vaste espace dégagé où la terre, gorgée de minéraux, attire chaque jour des centaines d'animaux. À quelques mètres, un jeune mâle joue avec sa trompe dans l'eau. Puis, les femelles forment un cercle protecteur autour des éléphanteaux, tout en arrachant de longues herbes humides qu'elles mâchent lentement. Yoann Galleran, le directeur de l'aire protégée de Dzanga Sangha, nous sert de guide. « Tous les jours, une centaine d'éléphants se rassemblent régulièrement dans cette saline. Les éléphants de forêt, le pangolin et les gorilles sont les espèces emblématiques de notre parc. Le bassin du Congo regorge d'espèces de poissons, d'insectes, de champignons, de végétaux, de produits forestiers non ligneux. La gestion de ces ressources est très importante et elle doit être directement opérée par les communautés locales elles-mêmes. La gestion de la chasse durable, de la cueillette durable sont des questions clés pour le futur des aires protégées de Dzanga Sangha », nous apprend Yoann Galleran. Le parc de Dzanga-Sangha, en Centrafrique, n'est pas seulement un refuge pour les animaux. C'est aussi le berceau d'un peuple autochtone : les Ba'Aka, gardiens de la forêt. Leur connaissance intime des plantes et des pistes invisibles fait d'eux les véritables maîtres des lieux. Firmin est l'un d'eux. « Depuis toujours, nous vivons en lien étroit avec la terre, l'eau et les forêts. Pour nous, la nature n'est pas une ressource à exploiter, mais une partie de notre famille. Quand la Terre souffre, nous souffrons aussi. Les anciens nous enseignent que chaque décision doit être prise en pensant aux sept prochaines générations », explique-t-il. Grâce à son modèle de conservation participative, où la protection de la faune et la flore rime avec le développement des communautés locales, Dzanga Sangha est en phase d'atteindre tous ses objectifs, selon Firmin : « La gestion se déroule de façon participative, avec une implication totale de notre part en tant qu'autochtones. Il existe une véritable prise de conscience collective quant aux méthodes de gestion durable des ressources naturelles. Des formations régulières nous sont dispensées sur l'importance de la préservation des ressources. Nous avons mis en place une zone de chasse communautaire que nous respectons scrupuleusement. » Plusieurs projets sont également conçus pour garantir une conservation durable, selon Yoann Galleran : « L'important, c'est de continuer à faire de Dzanga Sangha une destination d'écotourisme qui va bénéficier aux communautés locales. C'est également de promouvoir les nouvelles techniques d'agriculture responsable. C'est de maintenir un équilibre entre conservation et développement sans que l'un prenne le dessus sur l'autre, tout en s'assurant que les communautés locales puissent continuer de bénéficier d'opportunités économiques qui sont liées directement à la préservation de l'environnement. » Cependant, les responsables du parc ont identifié plusieurs menaces potentielles pour la faune et la flore, telles que l'exploitation illégale des ressources forestières, le trafic d'armes et surtout le braconnage visant les éléphants, les gorilles et les pangolins. Ces risques doivent être pris au sérieux, disent-ils, pour assurer la protection du bassin du Congo. À lire aussiCentrafrique: comment les pygmées Ba'Akas préservent et valorisent leur mode de vie traditionnel
Geneviève a survécu à plusieurs AVC, et trouve du réconfort en aidant les autres par le biais de démarches administratives. Geneviève partage son quotidien avec son chat Titou, qui lui apporte compagnie et joie. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Amélie Poulain, un film "raciste" selon Yann Tiersen Clash entre Orelsan et Mbappé La mobilité quotidienne des Français a baissé de 10%.
À l'occasion du début de la COP30 à Belém au Brésil, nous revenons sur le cas d'Haïti. Patrick Saint-Pré, de l'ONG Haïti Climat, explique les multiples vulnérabilités de son pays face au dérèglement climatique. Une interview par Peterson Luxama. « Je n'attends pas qu'on fasse de la charité à Haïti, mais plutôt l'équité », affirme Patrick Saint-Pré, de l'ONG Haïti Climat. Pour lui, les pays développés doivent enfin passer des promesses à l'action, en ce qui concerne le soutien financier obligatoire aux pays les plus vulnérables. Il plaide pour un triplement du financement de l'adaptation, un véritable transfert de technologies et un renforcement des capacités des États comme Haïti, « sans se contenter de simples gestes de bonne volonté ». Belém, insiste-t-il, doit prouver que la solidarité climatique n'est pas un slogan. Selon Patrick Saint-Pré, Haïti est aujourd'hui le troisième pays le plus vulnérable au monde face au changement climatique, et subit une accumulation de chocs : ouragans, inondations, glissements de terrain, sécheresses. Des catastrophes amplifiées par une fragilité structurelle : institutions faibles, pauvreté, infrastructures délabrées. À cette vulnérabilité, s'ajoute l'emprise croissante des gangs, qui freine toute capacité de réponse. L'insécurité détourne les ressources publiques vers un « budget de guerre », au détriment de l'adaptation climatique. Les zones agricoles, comme la vallée de l'Artibonite, sont paralysées, la gouvernance s'affaiblit et les catastrophes naturelles deviennent encore plus dévastatrices faute de secours possibles. Les déplacements internes de populations, fuyant la violence, aggravent encore la dégradation environnementale : habitats informels, déforestation, urbanisation anarchique. Un cercle vicieux où insécurité et dérèglement climatique se nourrissent mutuellement. Coca-Cola provoque des pénuries d'eau au Mexique Autre exemple des conséquences du dérèglement climatique, ce sont des pénuries d'eau. Il y en a notamment dans la région du Chiapas au Mexique, mais le réchauffement climatique n'est pas le seul responsable. La pénurie est aggravée par la présence d'une usine Coca-Cola qui pompe toute l'eau de la ville de San Cristobal. C'est un reportage de notre correspondante Marine Lebègue. USA : les arrestations d'élèves immigrés dans les écoles suscitent de l'indignation C'est à lire dans le Boston Globe. Plusieurs arrestations d'élèves immigrés dans le Massachusetts ont suscité une vive inquiétude. Deux lycéens ont été interpellés après une bagarre à l'école et aussitôt placés en détention par l'agence fédérale de l'immigration ICE, tout comme le père de l'un d'eux. Les associations dénoncent la facilité avec laquelle l'ICE accède aux données biométriques des mineurs, transmises automatiquement via la base de données du FBI dès qu'un élève est arrêté. Elles réclament une loi d'État pour protéger les jeunes sans-papiers et éviter que leurs empreintes digitales ne soient partagées. Ces arrestations provoquent un climat de peur, ce qui a des effets dévastateurs sur le climat scolaire, entraînant stress, décrochage et perte de confiance envers les institutions locales. Les autorités municipales affirment ne pas collaborer avec l'ICE, mais reconnaissent qu'elles ne peuvent pas interférer avec ses opérations. L'Argentine est devenue une terre d'asile pour les Russes qui fuient la répression anti-LGBT du président Poutine C'est un reportage à lire dans Folha de Sao Paulo. Le journal décrit le contraste saisissant entre la liberté affichée lors de la dernière Gay Pride de Buenos Aires et la peur permanente vécue en Russie. Pour des jeunes comme Marat Murzakhanov ou Anton Floretskii, participer à un défilé arc-en-ciel dans les rues de la capitale argentine relève presque du rêve. Depuis le début de la guerre en Ukraine, plus de 120 000 Russes ont immigré en Argentine, parmi eux une minorité de personnes LGBTQIA+ cherchant à vivre sans persécution. Et même si le président Javier Milei est un farouche opposant à ce qu'il appelle l'idéologie du genre, et que la politique d'austérité pèsent sur les programmes destinés aux personnes LGBTQIA+, les réfugiés russes disent redécouvrir une normalité perdue : aller chez le coiffeur, aimer librement, marcher main dans la main. « Le seul regret, confie une exilée, c'est d'avoir dû traverser la planète pour obtenir des droits élémentaires que notre pays nous refuse. » Journal de la 1ère En Guyane, le trafic de bois illégal inquiète les autorités.
C'est un couple mythique de la pop culture : le duo Ross et Rachel de la série Friends. Ils ont flirté, se sont aimés, déchirés, jalousés… Mais que cache cette relation pour le moins tumultueuse ? Quelle vision de l'amour le couple Ross et Rachel nous donne-t-il à voir ? Découvrez la face cachée de cette histoire d'amour emblématique de la pop culture. Rencontre à Central Perk Au café de Central Perk, dans le quartier de Greenwich Village, à New York. Cinq amis sont des habitués du lieu. Plusieurs fois par semaine, Ross, Monica, Chandler, Joey et Phoebe s'affalent les uns contre les autres sur le canapé rouge et le fauteuil vert en velours, une tasse de chocolat chaud en main. Sauf que ce jour-là, ce n'est pas la grande forme autour de la table basse : Ross, le frère de Monica, est déprimé. Il vient de se faire quitter par sa femme. Carole est partie avec une autre. Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui je reçois Marie qui vient nous parler de ses 10 ans passés dans le monde du Travail du sexe. Elle nous parle des relations abusives avec les proxénètes, sa santé mentale et physique, des clients et même d'un événement où elle a été séquestrée pendant plusieurs jours dans le sous-sol d'une maison inconnue. Merci à Marie pour sa confiance et son témoignage poignant.Attention, cette vidéo peut contenir des images ou des propos qui sont déconseillés aux plus jeunes. Chanson Intro : Danse of questionable tuning - Kevin MacLeod Vidéo Intro par https://www.instagram.com/frenchyartist/ ♥Suis-moi sur les réseaux sociaux: INSTAGRAM: https://www.instagram.com/victoria.charlton/ FACEBOOK : https://www.facebook.com/victoriacharltonofficiel TIKTOK : https://www.tiktok.com/@victoriacharltonn EMAIL : victoriacharltonpro@gmail.com ♥Podcast Over n Out : APPLE PODCAST : https://podcasts.apple.com/us/podcast/over-n-out/id1545187858?uo=4 SPOTIFY : https://open.spotify.com/show/6OgK35AojAk4emWYfq5sk8 ♥Podcast Post-Mortem : SPOTIFY : https://open.spotify.com/show/1m0Yx1jAOos8ewx5o2OgJA QUB RADIO : https://www.qub.ca/radio/balado/post-mortem-avec-victoria-charlton-saison-1-roxanne-luce Logiciel de montage : Final Cut Pro Monteur : Sebastian Messinger Camera : Canon G7X Tout commentaire incitant à la haine ou au manque de respect sera supprimé. Je veux que mon espace commentaire soit positif et amical ☺ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Lecornu refuse une "passation de pouvoir" avec Bardella Le régime alimentaire de Nicolas Sarkozy en prison ! Pénurie d'uniformes : les forces de l'ordre à nu !
C dans l'air du 5 novembre 2025 : En dépit du tollé et du scandale suscités par la vente de poupées sexuelles à caractère pédopornographique sur son site, le géant de l'e-commerce asiatique Shein a ouvert ce mercredi sa première boutique physique et permanente au BHV, à Paris. Une première mondiale pour la marque de fast-fashion, qui revendique 25 millions de clients en France.Plusieurs dizaines de personnes avaient fait la queue dans la matinée devant l'entrée principale du grand magasin, par « curiosité » ou parce que « c'est moins cher ». « Shein, non merci », pouvaient lire les passants de l'autre côté de la rue, en haut de l'Hôtel de Ville, sous la fenêtre de l'élu écologiste – et candidat à la mairie de Paris – David Belliard.Cette ouverture, « à la veille du salon du Made in France, en ce mois du Made in France, est une provocation », avait affirmé lundi le PDG du groupe Système U sur le plateau de C dans l'air. C'est « une erreur stratégique » et « un danger », a déploré ce mercredi le ministre de la Ville, Vincent Jeanbrun, sur TF1. Son collègue chargé de l'Industrie, Sébastien Martin, a, lui, dénoncé sur Public Sénat chez Shein « une stratégie (…) d'agressivité qui est aussi une politique d'attaque de nos valeurs », tout en pointant du doigt, en creux, le BHV.Face à la tempête, Frédéric Merlin assume son choix : « J'aimerais relever l'hypocrisie générale : on parle d'une marque achetée par 25 millions de Français. » L'homme d'affaires a également avancé un argument choc pour défendre sa stratégie commerciale : « Quand j'ouvre un Primark dans un centre commercial, avec des prix équivalents à ceux de Shein et des produits fabriqués dans les mêmes usines, ce qui fonctionne autour, c'est le premium. »En début d'après-midi, le gouvernement a annoncé « une procédure de suspension » de la plateforme, à la suite du scandale des poupées à caractère pédopornographique. L'exécutif a précisé qu'« un premier point d'étape devra être fait par les ministres dans les 48 prochaines heures ».L'arrivée de la plateforme, fondée en 2012 en Chine et désormais basée à Singapour, cristallise aussi les tensions autour de la régulation du commerce en ligne et de la mode jetable ultra-éphémère. Élus, associations et acteurs du secteur textile français ont fustigé son implantation dans l'Hexagone. En cause : la mauvaise qualité, la dangerosité et parfois même l'illégalité de certains produits vendus sur la plateforme.Des députés ont annoncé le dépôt prochain d'une proposition de résolution transpartisane européenne, actuellement en cours de rédaction, afin de demander à Bruxelles et au gouvernement français de se montrer plus sévères à l'égard de Shein, devenu le symbole de l'impuissance publique face à la déferlante des produits « made in China » en Europe.Aux États-Unis, Donald Trump a signé mardi un texte, diffusé par la Maison-Blanche, qui abaisse de 20 % à 10 % une surtaxe douanière imposée sur de nombreux produits chinois, en représailles à l'action jugée insuffisante de Pékin contre le trafic de fentanyl et d'autres opioïdes vers les États-Unis. Cette baisse était prévue dans un accord récemment scellé à Busan, en Corée du Sud, entre le président américain et son homologue chinois Xi Jinping. Le président des États-Unis, qui avait menacé d'annuler son sommet d'aujourd'hui avec le numéro un chinois – leur première rencontre depuis 2019 – et d'imposer 100 % de droits de douane, a été contraint de reculer, Pékin ayant déployé sa carte maîtresse : le contrôle des terres rares.LES EXPERTS :- NICOLAS BOUZOU - Économiste – Directeur fondateur du cabinet de conseil Asterès et chroniqueur à L'Express - SYLVIE MATELLY - Économiste, directrice de l'Institut Jacques Delors et auteure de Géopolitique de l'économie - VALÉRIE NIQUET - Spécialiste de la Chine - Fondation pour la Recherche Stratégique- LUCIE ROBEQUAIN - Directrice de la rédaction - La Tribune et La Tribune Dimanche
Dans une étude récente, les chercheurs Timothy Waring et Zachary Wood proposent une hypothèse audacieuse : l'évolution humaine entrerait dans une nouvelle phase, où ce n'est plus tant la génétique que la culture qui devient le principal moteur de notre adaptation. Le cœur de la théorieSelon Waring et Wood, nous assisterions à un basculement majeur : la transmission culturelle, qu'il s'agisse de techniques, d'institutions, de connaissances, prend désormais le pas sur la transmission génétique comme facteur fondamental de survie et de reproduction. Autrement dit : les gènes restent bien sûr importants… mais ce sont de plus en plus les systèmes culturels — l'éducation, la médecine, la technologie, les lois — qui déterminent si une personne ou un groupe peut prospérer. Pourquoi ce changement ?Plusieurs observations viennent étayer cette théorie :Dans le passé, l'évolution se faisait par de très longs processus génétiques : mutations, sélection, générations après générations.Aujourd'hui, on constate que les humains corrigent leurs handicaps via des technologies, vivent dans des environnements façonnés culturellement, et se transmettent des compétences et institutions à grande vitesse. Exemple : les lunettes corrigent la vue, la chirurgie permet de survivre à des affections mortelles, ce qui signifie que la sélection naturelle « pure » est moins décisive. Les systèmes culturels sont plus rapides : une innovation utile (par exemple, un protocole sanitaire, un procédé technologique) peut s'imposer en quelques années, là où une adaptation génétique prendra des millénaires. Waring et Wood estiment que cette rapidité donne à la culture un avantage adaptatif décisif. Quelles implications ?Les auteurs suggèrent que l'humanité pourrait évoluer vers quelque chose de plus groupal : les individus ne sont plus simplement des porteurs de gènes, mais font partie de systèmes culturels coopératifs, à même d'agir comme des super-organismes. En pratique, cela signifie que l'avenir évolutif de notre espèce dépendra peut-être davantage de la résilience et de l'innovation de nos sociétés culturelles que de notre bagage génétique. Il s'agit aussi d'un appel à penser l'évolution sous un angle nouveau : non plus seulement biologique, mais socioculturel, où l'environnement, les institutions, les technologies sont des facteurs d'adaptation à part entière.À noter toutefoisWaring et Wood ne prétendent pas que les gènes soient devenus inutiles ; leur théorie ne supprime pas la génétique mais la place dans un cadre plus large. De plus, ils insistent sur le fait que l'évolution culturelle n'est pas forcément « positive » ou morale : elle produire aussi des structures inégalitaires, des risques nouveaux et des trajectoires imprévues. En résumé, voilà une théorie qui change notre regard sur « ce que signifie être humain » : loin d'être figés dans nos gènes, nous serions en train de devenir des êtres davantage façonnés par les réseaux culturels, les institutions et la technologie. Si elle se confirme, cette vision pourrait bien redéfinir le futur de notre espèce. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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