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Imaginez un monde il y a plus de 4 000 ans. Les premières grandes sociétés humaines sont en plein essor. En Mésopotamie, dans la plaine entre le Tigre et l'Euphrate, les cultures irriguent les champs. En Égypte, les villages s'organisent le long du Nil. En Iran, en Anatolie, dans la vallée de l'Indus, des peuples sédentaires développent l'agriculture, bâtissent des maisons, inventent des rituels.Et puis soudain, le climat bascule.Autour de l'an 2200 avant notre ère, la pluie cesse de tomber, les rivières se tarissent, les sols s'assèchent. Les arbres meurent, les récoltes s'effondrent. En quelques décennies à peine, ce qui ressemblait à un progrès irrésistible se transforme en crise globale. Cet événement climatique, longtemps ignoré, est aujourd'hui reconnu comme l'un des premiers grands cataclysmes écologiques de l'histoire humaine.Un dérèglement planétaireLes scientifiques qui étudient les cendres des volcans, les couches de sédiments au fond des lacs ou les bulles d'air prisonnières dans les glaces de l'Arctique ont mis en évidence une période de refroidissement rapide, accompagnée d'une aridification brutale. Ce phénomène ne s'est pas limité à une région : du Moyen-Orient à l'Asie centrale, de l'Afrique du Nord jusqu'à la Chine, les signes sont concordants.Pour les sociétés humaines de l'époque, encore jeunes, encore fragiles, cela représente un choc terrible. Leur survie dépend d'une chose : l'eau. Sans elle, pas de moisson, pas de bétail, pas de pain.Un monde qui s'effondre en silenceCe que l'on observe ensuite, c'est une série d'abandons, de migrations, de transformations radicales. En Mésopotamie, la civilisation d'Obeïd décline brusquement. Dans la vallée de l'Indus, les villages se vident. En Égypte, les populations nomades du désert fuient vers les rives du Nil, où naîtra, quelques siècles plus tard, la civilisation pharaonique.Il n'y a pas de bataille décisive, pas d'ennemi venu du nord. Le responsable, c'est le ciel. C'est l'air devenu sec, les saisons devenues imprévisibles. C'est le climat, ce maître invisible mais implacable, qui dicte la chute comme il avait permis l'essor. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air du 24 mai 2025 : Taxis, agriculteurs... le retour des colères sociales ?Il « ne fera pas machine arrière ». Face à la grève des taxis, le gouvernement n'entend pas revenir sur le projet de nouvelle tarification de l'Assurance-maladie sur les transports de malades. Son objectif : freiner la progression des dépenses liées au transport sanitaire. Celles-ci ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, soit une hausse de 45% depuis 2019. Le chiffre d'affaires des chauffeurs de taxis risquerait selon eux de baisser de 40%.Mais après le blocage hier des prises en charge dans deux gares parisiennes, une réunion aura lieu cet après-midi au ministère des Transports, en présence de François Bayrou. Si aucun accord n'est trouvé aujourd'hui, l'intersyndicale menace de perturber Roland Garros. Le sujet de la concurrence des VTC alimente aussi leur colère.Les agriculteurs se mobilisent également. Ceux-ci veulent mettre la pression sur les députés, à la veille de l'examen de la proposition de loi Duplomb visant à lever certaines de leurs contraintes (le stockage de l'eau ou l'accès à des pesticides). Plusieurs permanences d'élus de gauche opposés à ce texte ont été dégradées, tandis que l'autoroute A16, près de Beauvais, a été bloquée hier.Enfin, dans les petites communes, les maires sont de plus en plus nombreux à démissionner. Ceux-ci se sentent pris à la gorge par des contraintes budgétaires difficiles à suivre et à justifier auprès de la population locale. Entre désillusion et découragement, leur mécontentement est accentué par la surcharge bureaucratique et l'excès de normes. Cela fait craindre une pénurie de candidats pour les municipales de 2026.Alors, le gouvernement va-t-il éteindre la colère des chauffeurs de taxi ? La loi Duplomb sur l'agriculture va-t-elle être adoptée ? Comment apaiser le malaise des maires de petites villes ?LES EXPERTS :François ECALLE - Ancien rapporteur général de la Cour des Comptes, président de Fipeco, auteur de « Mécomptes publics »OLIVIER BABEAU - Essayiste, président de l'Institut SapiensGAËLLE MACKE - Directrice déléguée de la rédaction à ChallengesSANDRA HOIBIAN - Directrice générale du CRÉDOCPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu'il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s'endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu'il devait aller à la base sacrée, et s'y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d'un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Avec nous : John Scheid, de l'Institut de France. « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » ; éd. du Cerf. Sujets traités : Rome, romains, religion, temple, Dieu, Gaius, Antonin, magie, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Amélie de Montchalin doit-elle démissio-nez ? Haute-Vienne, une mégaferme de 2 000 bovins validée Les médecines douces s'infiltrent dans les déserts médicaux
durée : 00:02:05 - Le vrai ou faux - Plusieurs internautes et personnalités politiques affirment que des milliers de bébés risquent de mourir en 48 heures à Gaza. Mais cela résulte d'une confusion entre plusieurs chiffres, par un représentant de l'ONU, bien que la situation réelle soit tout de même extrêmement critique.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Finale de Ligue des champions, pas de fan zone à Paris ! École primaire, la Cour des comptes sonne l'alerte !
durée : 00:02:15 - Le vrai ou faux - Plusieurs élus insoumis, journalistes et syndicats dénoncent des propos du ministre de la Justice, accusé d'avoir traité un journaliste guyanais "d'idiot" lors de son déplacement du 18 mai. Son entourage dément.
C dans l'air du 21 mai 2025 : Le retour du bagne ?Dans les colonnes du Journal du dimanche, le ministre de la Justice a évoqué samedi sa volonté de créer un quartier de haute sécurité au sein de la future prison de Saint-Laurent-du-Maroni en Guyane afin de "mettre hors d'état de nuire les profils les plus dangereux du narcotrafic". Sur les 495 places prévues dans cette future prison, 60 seront réservées à des pontes du narcotrafic, a indiqué le garde des Sceaux, et "quinze places" seront "dédiées aux islamistes/ radicalisés" condamnés pour terrorisme djihadiste, un profil de détenu inexistant en Guyane. De quoi laisser entendre que certains pourraient être transférés depuis l'Hexagone. Plusieurs élus locaux et la collectivité territoriale de Guyane ont alors dénoncé un projet évoquant un "retour du bagne" à Saint-Laurent-du-Maroni, deuxième ville de département amazonien et ex-colonie pénitentiaire. Face à la levée de boucliers qui a suivi ses premières déclarations, Gérald Darmanin a précisé lundi que ce quartier de haute sécurité, le troisième de ce type annoncé en France pour accueillir les prisonniers les plus dangereux, n'aurait pas vocation à accueillir des détenus venus de l'Hexagone.Un début de polémique qui survient alors que le secteur pénitentiaire est secoué par de nombreux débats et inquiétudes, sur fond de surpopulation carcérale. 82 921 détenus sont actuellement recensés dans les prisons françaises pour 62 358 places, soit une densité carcérale qui dépasse les 150 %. À ce sujet, la semaine dernière, Emmanuel Macron s'est dit ouvert à la location de places de prison à l'étranger. Dans son dernier rapport d'activité annuel, publié ce 21 mai, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL) dénonce un "délaissement coupable" à tous les niveaux et étrille certaines décisions du garde des Sceaux. "Je parle d'un État qui abandonne à la fois, ses détenus et ses fonctionnaires" affirme Dominique Simonnot qui s'indigne du niveau de surpopulation carcérale et d'un manque de surveillants.Selon la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté, il manque 7 000 gardiens de prison. Mais le secteur pénitentiaire peine à recruter de nouveaux agents alors que ceux en poste s'inquiètent d'une dégradation de leur sécurité au sein des établissements mais aussi à l'extérieur, après la série d'attaques menée depuis mi-avril contre des prisons, des agents de l'administration pénitentiaire, leurs domiciles et leurs véhicules.Parallèlement un conseil de Défense a lieu ce mercredi 21 mai, avec au menu, un rapport des renseignements évaluant la lutte contre le "séparatisme islamiste". L'Elysée envisage de nouvelles mesures pour lutter contre "l'entrisme islamiste".Alors quelle est la situation dans les prisons françaises ? Quel est le projet envisagé par le ministre de la Justice en Guyane ? Que contient le rapport des renseignements, au cœur du conseil de défense ?LES EXPERTS :- Christophe BARBIER - Éditorialiste politique, conseiller de la rédaction - Franc-Tireur - Alain BAUER - Professeur de criminologie – CNAM- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs - Evelyne SIRE-MARIN - Magistrate honoraire, vice-présidente de la Ligue des Droits de l'Homme
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Un ministère "du temps libéré", pour ou contre ? ; Urine, l'engrais de demain ? ; Présidentielle 2027, Retailleau talonne Philippe !
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Pas d'activités ludiques en prison, Darmanin désavoué Resto, un supplément si vous restez trop longtemps !
Avec la répétition de certains gestes, les heures de pratique musicale et les concerts, les professionnels de la musique souffrent de toute une gamme de blessures ou de maladies spécifiques. A l'occasion de deux évènements concernant la santé des artistes, CQFD décrypte avec des musicien.es, des physiothérapeutes et psychologues la meilleure manière de retrouver le plaisir de jouer sans se faire mal. Plusieurs invité.es pour cette émission spéciale: - Anthony Fournier, chef d'orchestre - Elise Bailly Basin, violoncelliste et professeure de musique - Matthieu Belmont, Physiothérapeute, formateur à médecine des Arts - Manon Grégis, physiothérapeute du sport et des musiciens au centre Kenzen - Lucie Perrin, physiothérapeute, spécialiste du périnée, centre Kenzen - Roberta Antonini Philippe, psychologue, spécialisée dans l'accompagnement des sportifs et des artistes
C'est un feuilleton judiciaire digne des romans d'Agatha Christie. En septembre 1999, le Docteur Yves Godard, médecin installé à Caen disparaît en pleine mer avec ses deux plus jeunes enfants de 6 et 4 ans après avoir probablement tué sa femme. Qu'est-il advenu d'Yves Godard ? A-t-il assassiné toute sa famille ? Plus de 20 ans après cette tragédie, difficile de le savoir. Toute une famille disparaît La disparition du docteur Godard est une affaire à s'arracher les cheveux pour tous les magistrats et enquêteurs qui ont eu en charge ce dossier. Plusieurs fois, les enquêteurs ont pensé s'approcher de la vérité sans jamais la découvrir. Pendant plus d'une décennie, les eaux de la Manche, des corbeaux et des petits poucets vont égrener des indices et envoyer les gendarmes un peu partout sur le globe. Des moyens financiers et humains colossaux vont être engagés par la justice pour résoudre cette énigme. Découvrez la dernière saison : L'affaire Murdaugh, ou l'héritier du crime Un podcast Bababam Originals Ecriture et voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Première diffusion : 27 mai 2021 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Guyane, Darmanin veut une narcoprison en pleine jungle ; Teddy Riner ne ferme pas la porte à un avenir politique ; Eurovision, une malédiction française ?
En Guinée, des dizaines de sociétés ont perdu leur permis d'exploitation et de recherche, des sociétés guinéennes pour une grande majorité d'entre elles. Victimes du grand ménage de la junte dans le cadastre minier. Elles travaillent dans la bauxite, les diamants, l'or ou dans les latérites. Ces entreprises, bien souvent, ne développaient pas vraiment les concessions qui leur avaient été attribuées. Elles ne respectaient pas leurs engagements. C'est « une opération classique », pour Amadou Bah, directeur de l'ONG Action Mines Guinée. « Cela vise à assainir le cadastre minier et à libérer des places pour permettre aux investisseurs sérieux qui veulent mettre de l'argent avec de l'engagement d'exploiter les différentes ressources de notre pays. »Permis miniers octroyés sans garantieAucune explication officielle n'a été donnée par les autorités, mais la volonté de reprendre en main le secteur minier a été maintes fois répétée par le général Mamadi Doumbouya. Ces retraits interrogent tout de même sur les conditions d'octroi des permis. Ces entreprises avaient-elles les capacités techniques et financières, se demande Oumar Barry Totiya de l'Observatoire des mines et métaux en Guinée ? : « Plusieurs permis ont été octroyés à des entreprises minières qui, après plusieurs années, continuent à détenir ces permis sans mener des activités concrètes sur le terrain. Donc, ce qui amène à des interrogations sur le respect de toutes les procédures légales et réglementaires liées au processus d'octroi des permis miniers en République de Guinée. »À écouter aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?Conflits d'intérêts avec le pouvoir ?C'est la Commission nationale des mines qui décide de l'octroi ou non d'un permis minier. Certains en Guinée pointent des failles dans les conditions d'attribution. Si on regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que de nombreux promoteurs proches du régime d'Alpha Condé, président avant le coup d'État de 2021, ont été radiés. C'est le cas par exemple de Kebo Energy présente dans la bauxite du côté de Bofa. La crainte, c'est que les entreprises qui remporteront les appels d'offres pour ces permis désormais libres soient des proches du CNRD, aujourd'hui au pouvoir. « Il faut qu'on sache à qui on donne les titres. Quelles sont les personnes physiques qui sont derrière les entreprises ?, insiste Amadou Bah. C'est pour éviter que des personnes proches des différents régimes ne puissent en fait souscrire pour l'obtention des titres miniers. Cette exigence est un garde-fou que les États doivent utiliser pour pouvoir éviter des connivences, pour pouvoir éviter des conflits d'intérêts. »Une reprise en main du secteur qui peut aussi être vue comme un énième coup de pression sur certaines sociétés étrangères. Accusées par la junte de ne pas respecter leurs engagements sur la transformation locale du minerai. À lire aussiLa Guinée retire les permis de recherches de plusieurs dizaines de sociétés minières
Nous sommes le 24 mars 1976, en Argentine. Il est 3h10 lorsque les programmes de télévision et de radio s'interrompent. On peut entendre alors un speaker informer la population : « … qu'à compter de ce jour, le pays se trouve sous le commandement opérationnel de la junte militaire ». Trois ans après la fin d'une autre dictature, celle de la de la Révolution, la junte prend le pouvoir dans un contexte de grande tension entre péronistes de gauche et de droite. « Processus de réorganisation nationale », c'est le nom que se donne officiellement le régime qui va ravager le pays. Jusqu'à sa chute en 1983, on estime que 30.000 personnes vont disparaître et que 15.000 autres seront fusillées. On dénombrera 9 000 prisonniers politiques et 1,5 million d'exilés. Plusieurs centaines de bébés seront enlevés aux parents disparus. « Régime d'exception », « Etat de siège », « Etat d'urgence » : comment une société en arrive-t-elle à engendrer sa propre destruction ? De quelle manière la terreur atomise-t-elle le tissu social et culturel ? Comment évaluer le degré d'acceptation de la violence ? Quels sont les moyens ultimes qui permettent de résister au totalitaire ? En quoi la dictature argentine a-t-elle été un laboratoire ? Invitée : Alice Verstraeten, anthropologue et fondatrice des éditions des collemboles. « Face à l'abîme » éd. des collemboles. Sujets traités : Argentine, dictature, terreur, Resistance , junte, militaire, Révolution, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Le bracelet électronique de Nicolas Sarkozy retiré Louane représente la France à l'Eurovision Reims en finale de la Coupe de France de football
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, CANAL+ et la Ligue de Football Professionnel ont obtenu le blocage d'environ 200 sites pirates par les services VPN, plusieurs chaînes de la TNT changeront leur numérotation suite à une décision de l'Arcom, Thierry Samitier condamné à dix mois de prison avec sursis et France 2 diffusera ce samedi la finale de l'Eurovision en direct dès 21H. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Du lundi au vendredi, Julien Pichené fait le point sur l'actualité des médias. Aujourd'hui, CANAL+ et la Ligue de Football Professionnel ont obtenu le blocage d'environ 200 sites pirates par les services VPN, plusieurs chaînes de la TNT changeront leur numérotation suite à une décision de l'Arcom, Thierry Samitier condamné à dix mois de prison avec sursis et France 2 diffusera ce samedi la finale de l'Eurovision en direct dès 21H. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 15 mai 2025 : Bétharram : 5h30 sur le grill... Bayrou s'expliqueUne audition longue et sous tension. Pendant plus de cinq heures, François Bayrou, accusé depuis plusieurs semaines d'avoir fermé les yeux sur les violences commises pendant des décennies à Notre-Dame de Bétharram, alors qu'il était à des positions de pouvoir dans la région, s'est expliqué hier devant la commission d'enquête sur les violences dans les établissements scolaires de l'Assemblée nationale. Interrogé par les rapporteurs Paul Vannier (la France insoumise, LFI) et Violette Spillebout (Renaissance), l'élu béarnais n'a cessé d'écarter toute responsabilité politique, a réfuté avoir menti et être intervenu auprès de la justice et a dénoncé une cabale politique. Une séquence tendue de questions - réponses qui s'est prolongée tard dans la soirée et a souvent viré à l'affrontement.À la sortie, si François Bayrou s'est montré satisfait évoquant pour lui un "moment libérateur", la présidente de la commission a peu apprécié la tonalité du Premier ministre. "Nous avons mené nos travaux aussi sereinement que d'habitude, avec la même méthodologie que l'on utilise depuis plus de deux mois et nous avons auditionné plus de cent personnes", a expliqué la députée socialiste de Seine-Saint-Denis, Fatiha Keloua Hachi. "Je l'ai trouvé confus, parfois même agressif et grossier à notre égard (…) Nous devons relire les procès-verbaux" et "revisionner" les cinq heures trente d'audition", a fait valoir la présidente de la commission, avant de promettre de prendre "les mesures qu'il faudra (…) en temps voulu".Le chef du gouvernement s'en est régulièrement pris au corapporteur LFI, Paul Vannier, l'accusant de "malhonnêteté", de "manipulation" et de faire de cette commission un procès politique. Mais pour l'insoumise Sarah Legrain, il faut inverser les accusations. "François Bayrou a décidé d'en faire une guerre politique, là où tout le monde l'attendait sur la question de ses responsabilités politiques." "Il met en cause la commission. Il met en cause un des rapporteurs. Il accable l'enseignante qui a servi de lanceur d'alerte, prétend que deux militaires haut gradés de la gendarmerie sont des menteurs. Il se victimise et il refuse de voir la réalité. Pour moi, c'est assez accablant, c'est un véritable naufrage", a réagi la socialiste Colette Capdevielle.Plusieurs députés, du centre à l'extrême droite, se sont en revanche indignés de la manière dont François Bayrou a été interrogé sur sa connaissance des faits, évoquant une "indécence totale", un "procès stalinien" ou encore une "exploitation assez indigne". Sur Radio J, le chef des députés Modem, Marc Fesneau, très proche de François Bayrou, s'en est pris à M. Vannier, jugeant "cette façon de traiter les gens assez dégueulasse". "C'est du stalinisme", a-t-il estimé, évoquant "un procès à charge". "Il faut qu'on arrête avec les commissions d'enquête" à l'Assemblée nationale "parce qu'on en fait des objets politiques permanents", où "il ne s'agit pas de combattre, il s'agit d'accuser l'autre".Les travaux de la commission d'enquête sur le contrôle par l'Etat des violences à l'école ont débuté en mars dernier avec l'écoute des victimes, puis l'audition des administrations de l'Etat, des institutions religieuses, de chercheurs. Elles vont se poursuivre avec l'audition des responsables politiques, ministres actuels et passés. Ses conclusions seront rendues à la fin du mois de juin.Que retenir des cinq heures d'audition de François Bayrou ? Quel est le rôle d'une commission d'enquête parlementaire ? Comment fonctionne-t-elle ? Enfin l'affaire Pelicot aurait-elle pu être évitée ? Dans son nouveau livre, "Fétiche45 : les autres vies" de Dominique Pelicot, le grand reporter au magazine Marianne Laurent Valdiguié évoque de nombreux dysfonctionnement. Il en a parlé à nos journalistes.LES EXPERTS :- Carl MEEUS - Rédacteur en chef - Le Figaro Magazine- Marion SOLLETTY - Grand reporter - Politico- Mathieu DELAHOUSSE - Grand reporter - Le Nouvel Obs- Jean GARRIGUES - Historien, président de la commission internationale d'histoire des assembléesPRÉSENTATION : Caroline Roux - Axel de Tarlé - REDIFFUSION : du lundi au vendredi vers 23h40PRODUCTION DES PODCASTS: Jean-Christophe ThiéfineRÉALISATION : Nicolas Ferraro, Bruno Piney, Franck Broqua, Alexandre Langeard, Corentin Son, Benoît LemoinePRODUCTION : France Télévisions / Maximal ProductionsRetrouvez C DANS L'AIR sur internet & les réseaux :INTERNET : francetv.frFACEBOOK : https://www.facebook.com/Cdanslairf5TWITTER : https://twitter.com/cdanslairINSTAGRAM : https://www.instagram.com/cdanslair/
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Paris, 3 sites de baignade ouverts cet été... vous plongez ? Troisième mandat à France Télé, Delphine Ernotte s'accroche ! Landerneau, pas d'alcool pour les Schtroumpfs !
Dormir est essentiel à notre santé, mais un excès de sommeil peut paradoxalement entraîner une sensation de fatigue accrue. Plusieurs mécanismes physiologiques et psychologiques expliquent ce phénomène.1. Désynchronisation du rythme circadienNotre corps suit un rythme circadien d'environ 24 heures, régulé par une horloge biologique située dans l'hypothalamus. Dormir au-delà de nos besoins peut perturber ce rythme, entraînant une désynchronisation entre notre horloge interne et l'environnement extérieur. Cette perturbation peut provoquer une sensation de somnolence et de fatigue pendant la journée .2. Qualité du sommeil altéréeUn sommeil excessif peut réduire la proportion de sommeil profond et de sommeil paradoxal, phases cruciales pour la récupération physique et mentale. Ainsi, malgré une durée de sommeil prolongée, la qualité du repos peut être compromise, entraînant une sensation de fatigue au réveil .3. Risques pour la santé associésDes études ont montré que dormir régulièrement plus de 9 heures par nuit est associé à un risque accru de problèmes de santé tels que l'obésité, le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et la dépression . Ces conditions peuvent elles-mêmes contribuer à une sensation de fatigue persistante.4. Symptôme de troubles sous-jacentsL'hypersomnie, caractérisée par une somnolence excessive, peut être un symptôme de troubles tels que la dépression, l'apnée du sommeil ou d'autres affections médicales. Dans ces cas, le besoin accru de sommeil est une manifestation d'un problème de santé sous-jacent . ConclusionBien que le sommeil soit vital, un excès peut entraîner une sensation de fatigue et signaler des problèmes de santé sous-jacents. Il est recommandé aux adultes de viser entre 7 et 9 heures de sommeil par nuit et de consulter un professionnel de santé en cas de fatigue persistante malgré un sommeil suffisant. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Pour écouter l'épisode en entier tapez "[Hors-Série Red Bull] - Yoann Le Nevé - Hellfest Festival - Créer le Disneyland du métal sans vendre son âme au diable" sur votre plateforme d'écoute.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le 6 mai dernier, Alain Hocquemiller, père prieur de la communauté du village d'enfants de Riaumont, a été condamné à deux ans de prison avec sursis pour consultation d'images pédopornographiques. Cette communauté catholique de Liévin, dans le Pas-de-Calais, a accueilli des enfants pendant des décennies, comme centre d'accueil pour enfants placés, pensionnat, collège, ou lieu de camps scouts. Plusieurs anciens pensionnaires dénoncent des violences et même des agressions sexuelles, notamment recensées par la journaliste Ixchel Delaporte dans son livre-enquête « Les enfants martyrs de Riaumont » publié en 2022. Des procédures judiciaires sont en cours. Dans le contexte de l'affaire de Bétharram, la commission d'enquête parlementaire sur les violences à l'école, s'est aussi saisie du dossier.Christel Brigaudeau, journaliste au service police-justice du Parisien, revient sur cette affaire dans Code Source.Écoutez Code source sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Reporter : Barbara Gouy - Production : Clémentine Spiler, Clara Grouzis, Orianne Gendreau et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : François Clos, Audio Network - Archives : FranceTV, Arte. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Oui, le sudoku peut contribuer à ralentir le déclin cognitif, mais ses effets doivent être nuancés. Plusieurs études scientifiques ont exploré l'impact des jeux cérébraux, dont le sudoku, sur la santé cognitive, notamment chez les personnes âgées.Une étude publiée en 2019 dans The International Journal of Geriatric Psychiatry a examiné l'effet des jeux de réflexion comme les mots croisés et le sudoku sur les capacités cognitives de plus de 19 000 participants âgés de 50 à 93 ans. Les résultats ont montré que ceux qui pratiquaient régulièrement ce type de jeux obtenaient de meilleurs scores dans des tests de mémoire, de raisonnement et d'attention. Plus spécifiquement, les performances cognitives de certains participants étaient équivalentes à celles de personnes 8 à 10 ans plus jeunes. Cela suggère une association positive entre la fréquence de ces activités et la préservation des fonctions mentales.Cependant, corrélation ne signifie pas nécessairement causalité. Une revue de la littérature menée par Simons et al. en 2016 (Psychological Science in the Public Interest) a mis en garde contre l'idée que les jeux cognitifs, dont le sudoku, puissent à eux seuls prévenir ou inverser le déclin cognitif. Selon cette analyse, si certaines études montrent des améliorations dans des tâches spécifiques après un entraînement cérébral, ces bénéfices ne se généralisent pas toujours à d'autres aspects de la vie quotidienne ou à la cognition globale.Cela dit, d'autres recherches appuient l'idée que maintenir une activité intellectuelle régulière — que ce soit via le sudoku, la lecture ou l'apprentissage d'une nouvelle compétence — est bénéfique pour le cerveau. L'étude ACTIVE (Advanced Cognitive Training for Independent and Vital Elderly), lancée aux États-Unis en 2002, a suivi plus de 2 800 personnes âgées. Elle a montré que des séances régulières d'entraînement cognitif pouvaient améliorer les capacités mentales et en ralentir le déclin pendant plusieurs années.Le sudoku, en particulier, mobilise plusieurs fonctions cognitives importantes : la mémoire de travail, la logique, l'attention et la vitesse de traitement. En le pratiquant régulièrement, on stimule ces fonctions, ce qui pourrait contribuer à maintenir la plasticité cérébrale. Mais pour que l'effet soit réel, l'activité doit être suffisamment complexe et renouvelée, afin de continuer à « challenger » le cerveau.En résumé, le sudoku ne constitue pas une solution miracle, mais s'intègre efficacement dans un mode de vie intellectuellement actif, qui, selon les données scientifiques, joue un rôle non négligeable dans la lutte contre le déclin cognitif lié à l'âge. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 13 mai 2025 avec Paul Vannier, député la France insoumise, co-rapporteur de la Commission d'enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, créée dans le cadre de l'affaire d'agressions sexuelles et de violences dans l'établissement Notre-Dame-de-Bétharram.Demain, le Premier ministre François Bayrou sera entendu par cette commission d'enquête. Il est accusé d'avoir été au courant des violences, ce qu'il dément. Depuis trois mois, il est mis sous pression politique par cette affaire, qui porte sur des accusations de viols, violences physiques ou sexuelles, commis essentiellement au début des années 1980 qui visent des religieux et des laïcs.François Bayrou, ministre de l'Éducation nationale de 1993 à 1997, assure dans la presse en mars n'avoir "jamais entendu parler" de risques sexuels. Plusieurs de ses enfants ont été scolarisés dans l'établissement et son épouse y a enseigné le catéchisme. Le 11 février dernier, il avait affirmé devant l'Assemblée nationale n'avoir "jamais été informé de quoi que ce soit, de violences ou de violences a fortiori sexuelles. Jamais".Le 16 février, sur TF1, le gendarme chargé de l'enquête sur le père Carricart, ex-directeur de l'institution accusé de viol en 1998, évoque une "intervention" de Bayrou, alors qu'il était député et président du Conseil général des Pyrénées-Atlantiques. Puis le juge qui enquêtait relate que François Bayrou avait "fait la démarche de venir" le voir. Ce dernier dément dans un premier temps, avant d'évoquer ultérieurement une rencontre fortuite avec le magistrat, qui est son voisin, tout en affirmant n'être "jamais" intervenu dans cette affaire "ni de près ni de loin". Depuis, la fille de François Bayrou, Hélène Perlant, elle-même, victime de violences, a témoigné dans un livre. Sur France Inter, elle a assuré que son père "ne pouvait pas comprendre" le "système pervers" de l'établissement catholique.
Dans un monde de plus en plus globalisé, de nombreux enfants grandissent en étant exposés à plusieurs cultures et plusieurs langues, que ce soit par leurs origines familiales, leurs environnements scolaires ou leurs vies sociales. Cette pluralité culturelle peut être une source d'enrichissement personnel, mais peut aussi poser des défis en termes d'identité, d'intégration et de développement affectif. Comment les parents et les éducateurs peuvent-ils soutenir ces enfants dans leur parcours identitaire ? Quels sont les bénéfices ou difficultés à long terme d'élever ses enfants dans un environnement multiculturel ? Avec :► Nadège Guillard, psychologue et autrice de Le meilleur pour mon enfant, faire grandir avec ses origines et les neurosciences (First Éditions)►Sherazade Filali, psychologue clinicienne spécialisée en interculturalité, TerraPsy – psychologues sans frontières, Le Havre, France. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation aux Philippines où des vagues de chaleur obligent à fermer des écoles par Némo Lecoq Jammes, correspondante de RFI à Manille.Cet archipel d'Asie du Sud-Est est l'un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique. À cause de l'augmentation de la température globale et des catastrophes climatiques, la population doit s'adapter et vivre autrement. Notamment les enfants et les adolescents. Depuis quelques années, l'école est très impactée dans le pays. À cause de typhons à répétition et de fortes vagues de chaleur, les établissements sont détruits, et les cours sont suspendus régulièrement. C'est un phénomène très préoccupant alors que le secteur de l'éducation est déjà en difficulté dans le pays. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin.Programmation musicale :► Adieu Paris – Komasi ► Iyawoo - Zo Flame.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Procès d'un coq jugé trop... bruyant ! Rave-party illégale dans le Lot : 150 000 euros de dégâts ! Êtes-vous amis avec vos collègues de travail ?
Dans un monde de plus en plus globalisé, de nombreux enfants grandissent en étant exposés à plusieurs cultures et plusieurs langues, que ce soit par leurs origines familiales, leurs environnements scolaires ou leurs vies sociales. Cette pluralité culturelle peut être une source d'enrichissement personnel, mais peut aussi poser des défis en termes d'identité, d'intégration et de développement affectif. Comment les parents et les éducateurs peuvent-ils soutenir ces enfants dans leur parcours identitaire ? Quels sont les bénéfices ou difficultés à long terme d'élever ses enfants dans un environnement multiculturel ? Avec :► Nadège Guillard, psychologue et autrice de Le meilleur pour mon enfant, faire grandir avec ses origines et les neurosciences (First Éditions)►Sherazade Filali, psychologue clinicienne spécialisée en interculturalité, TerraPsy – psychologues sans frontières, Le Havre, France. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation aux Philippines où des vagues de chaleur obligent à fermer des écoles par Némo Lecoq Jammes, correspondante de RFI à Manille.Cet archipel d'Asie du Sud-Est est l'un des pays les plus touchés par le réchauffement climatique. À cause de l'augmentation de la température globale et des catastrophes climatiques, la population doit s'adapter et vivre autrement. Notamment les enfants et les adolescents. Depuis quelques années, l'école est très impactée dans le pays. À cause de typhons à répétition et de fortes vagues de chaleur, les établissements sont détruits, et les cours sont suspendus régulièrement. C'est un phénomène très préoccupant alors que le secteur de l'éducation est déjà en difficulté dans le pays. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Kevin.Programmation musicale :► Adieu Paris – Komasi ► Iyawoo - Zo Flame.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Rodéos sauvages, la "faute de Tom Cruise" selon cet élu Macron et la coke, l'Élysée contraint de démentir ! Kim Kardashian face à ses "papys braqueurs"
Plusieurs amis se retrouvent pour faire de la pêche... Une histoire drôle racontée par Eric Thomas. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La forteresse de Mimoyecques, située dans le Pas-de-Calais, fut construite par l'Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale dans le but de mener une attaque massive contre Londres. Ce site souterrain, dissimulé dans une colline près de la Manche, devait abriter une arme aussi redoutable que révolutionnaire : le canon V3. Contrairement aux V1 (missiles volants) et V2 (premiers missiles balistiques), le V3 était un supercanon conçu pour frapper la capitale britannique à très longue distance, sans possibilité de riposte.L'objectif stratégique de la forteresse était clair : infliger à Londres des bombardements constants, à raison de plusieurs centaines d'obus par jour, dans l'espoir de briser le moral de la population et de forcer le Royaume-Uni à capituler. Pour cela, les ingénieurs allemands développèrent un système complexe de canons à chambres multiples. Le principe consistait à utiliser une série de charges explosives réparties le long du tube du canon, qui s'enclenchaient en séquence pour accélérer progressivement un projectile de 140 kg. La portée estimée atteignait 165 kilomètres — suffisante pour toucher le cœur de Londres depuis Mimoyecques.Le site fut choisi pour sa proximité avec la côte anglaise et pour ses caractéristiques géologiques favorables : le sous-sol crayeux permettait le creusement de galeries profondes, à l'abri des bombardements. Plusieurs galeries inclinées furent creusées pour accueillir les tubes du V3, avec un réseau logistique impressionnant de bunkers, de casemates et de voies ferrées souterraines.Mais le projet prit du retard en raison de difficultés techniques. Les premiers tests révélèrent des problèmes de stabilité et de précision. Surtout, les Alliés furent rapidement alertés du danger que représentait Mimoyecques grâce à des photos aériennes et des informations fournies par la Résistance française. La Royal Air Force lança plusieurs bombardements en 1944, dont l'un particulièrement efficace le 6 juillet, utilisant les bombes "Tallboy", capables de pénétrer profondément dans le sol. Une frappe frappa directement un puits de lancement et tua de nombreux ouvriers allemands, compromettant gravement le projet.L'invasion de la Normandie, en juin 1944, scella définitivement le sort de Mimoyecques. Avant même d'être opérationnel, le site fut abandonné. Le V3 ne tirera jamais sur Londres.En résumé, la forteresse de Mimoyecques a menacé Londres car elle représentait une base de lancement pour une arme conçue spécifiquement pour bombarder la ville de manière continue. Elle incarne une des tentatives les plus ambitieuses de la guerre psychologique et technologique menée par le régime nazi. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
RFI vous parle de deux villes collées l'une à l'autre, traversées par une rivière (l'Oubangui) et séparées par une frontière. Ces villes sont Zongo, la Congolaise, située en face de la capitale centrafricaine, Bangui. Cette situation crée beaucoup de mouvement à travers le fleuve, notamment pour les scolaires… Créée en 1971, Zongo possède quelques établissements scolaires et universitaires, mais ne dispose pas de toutes les facultés et filières. De nombreux élèves et étudiants traversent donc chaque jour en pirogue pour étudier à Bangui. C'est un parcours du combattant, avec d'interminables allers-retours durant les neuf mois de l'année scolaire. Le soleil se lève sur un fond doré au bord de la rivière Oubangui. Les premières pirogues convergent déjà vers le quai. Une dizaine de personnes se bousculent pour monter dans l'une des embarcations. Sac au dos, Zacharie Bodiko, un étudiant congolais, traverse pour aller étudier dans une université à Bangui.« Nous nous réveillons tous les jours à 5 h pour nous organiser. Mais la frontière s'ouvre officiellement à 7 h 30. Parfois, nous leur demandons une autorisation spéciale pour traverser à 6 h ou 6 h 30 afin d'arriver à l'heure aux cours. En termes de transport, nous payons 5 000 francs CFA chaque jour pour un aller-retour ».À lire aussiCentrafrique: un programme pour offrir une seconde chance scolaire aux jeunes de Berberati [1/3]Traverser pour apprendre, malgré les obstaclesL'un des deux piroguiers met le moteur en marche et le canoë avance à son rythme… La rivière Oubangui, tel un immense tapis scintillant, s'étend devant eux. Cette étudiante navigue chaque jour sur les eaux froides de l'Oubangui pour rejoindre sa classe : « Je m'appelle Milka Soubaye Kamoya, Congolaise. Avec la pirogue à moteur, la traversée dure 5 à 7 minutes. C'est un exercice difficile. Il y a des jours où l'on manque d'argent pour aller en cours, et d'autres où ça va ».Le mauvais temps entraîne régulièrement le naufrage des pirogues dans cette zone. Cet instant de frayeur, Milka le vit depuis trois ans. « S'il pleut, c'est difficile de traverser. Parfois, il arrive qu'il pleuve alors que nous sommes censés avoir cours le matin. Nous sommes bloqués, car les pirogues ne peuvent pas traverser. Nous sommes alors obligés d'être absents. Et parfois, après les cours du soir, s'il pleut, il n'y a pas moyen de rentrer ».On rit, on murmure, mais la peur est bien présenteMalgré les risques, Zacharie est déterminé à terminer ses études. « On nous signale régulièrement des noyades dans la rivière, mais nous sommes obligés de braver la peur. Nous ne nous contentons pas de tous ces risques. Nous nous engageons à 100 % chaque jour. On est déterminés. S'il faut finir le master dans ces conditions, on le fera ».Une fois à la berge, les élèves se précipitent pour descendre, puis chacun utilise un autre moyen de transport pour rejoindre son école. Plusieurs étudiants ayant suivi ce parcours étudient ou travaillent aujourd'hui dans des organismes à Bangui ou en RDC.À lire aussiAfrique: les 16 pays les plus avancés sur l'accès à l'éducation
Ninho est l'invité exceptionnel de Légendes urbaines. Juliette Fievet reçoit l'artiste francophone le plus streamé et certifié de tous les temps, tous styles musicaux confondus. Il comptabilise 282 certifications dont 110 singles d'or, 20 singles de diamant en solo et 46 en collaboration, ainsi qu'une Victoire de la musique. Ninho présente son album NI. Au cours de ce grand entretien, il revient sur son parcours hors du commun, ses projets actuels et ses visions futures.Plusieurs vidéos surprises ponctuent l'émission, notamment celles de Samuel Eto'o, Koffi Olomidé ou encore du chef Xavier Pincemin, tandis qu'Aimeric Mbonyo-Kiefer (alias « Krow ») propose son billet d'humeur.(Rediffusion 15 juillet 2023)
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Piétons percutés après PDG-Arsenal, le chauffeur s'est rendu Potins, ragots... essentiels aux réseaux sociaux
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Visite polémique du président syrien, Macron répond ! 2027, un "conclave" pour désigner le candidat de gauche ?
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Inde VS Pakistan : la guerre est déclarée ! Trafic de stupéfiants : Stéphane Plaza libéré de sa garde à vue 150 euros d'amende pour port de plante : la RATP rembourse !
durée : 00:02:13 - Le vrai ou faux - Le ministre de la Justice Gérald Darmanin estime que la reconnaissance faciale permettrait d'améliorer la sécurité en France, ainsi que de fluidifier les transports en commun. Mais la Défenseure des droits alerte sur les risques d'erreurs et le respect de la vie privée.
Il y a 80 ans, le 8 mai 1945, le jour même où la France fêtait la victoire sur les nazis, des manifestations indépendantistes éclataient en Algérie. Elles furent massivement et violemment réprimées par l'armée française. Plusieurs massacres ont eu lieu à Sétif, Guelma et Kherrata, faisant des dizaines de milliers de morts. À l'occasion de la commémoration de cette répression sanglante, un collectif de chercheurs et d'historiens a lancé un appel à la reconnaissance de ces crimes. Selon les historiens de ce collectif, la France reste très en retard par rapport à la reconnaissance officielle des massacres commis en Algérie, comparativement aux autres puissances coloniales. La Grande-Bretagne a reconnu ses crimes au Kenya au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne l'a fait pour la Namibie, tout comme la Belgique, la Hollande, les États-Unis sous différentes formes, ainsi que le Canada. Il y a eu certes des reconnaissances partielles, avancent les historiens, comme pour l'assassinat des indépendantistes Ali Boumendjel, Larbi Ben M'hidi ou Maurice Audin, mais il n'y pas eu de reconnaissance « pleine, entière et circonstanciée » des crimes commis pendant cette période en Algérie.Pour l'historien Nils Andersson, le peuple français n'est pas prêt : « Je crois qu'aujourd'hui, la situation plus difficile qu'elle ne l'était en 1962 au moment de l'indépendance, affirme l'expert. L'indépendance de l'Algérie reste un traumatisme dans l'opinion publique française. On constate qu'il y a des ressentiments anti-algérien en France, pays colonisateur. Je pense que le rôle des responsables politiques est non pas de faire de la politique politicienne en exacerbant les sentiments identitaires et religieux, mais d'avoir le courage de reconnaître le fait colonial. Et cela, ce n'est nullement un acte de contrition ou de repentance, c'est simplement un acte moral de vérité. Mais il faut que les politiques aient le courage de le réaliser. » « Une discrimination mémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale »Selon les universitaires, la bataille pour la reconnaissance des massacres en Algérie demeure cependant nécessaire, pour des relations paisibles franco-algériennes, mais surtout pour une réconciliation des mémoires. « Assurément, une reconnaissance par les plus hautes autorités de l'État des massacres commis le 8 mai 1945 contribuerait à améliorer les relations diplomatiques entre la France et l'Algérie, estime l'historien de la colonisation Olivier La Cour Grandmaison. Mais il y a un autre volet : il y a en France un nombre très important d'héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale qui sont français, mais qui ont des origines particulières, qui ont une histoire familiale parfois particulière, en raison des conséquences de ces massacres. Ils sont depuis maintenant très longtemps confrontés à ce refus d'une reconnaissance pleine et entière. Cette histoire demeure très peu enseignée dans les collèges, les lycées et les universités. Encore une fois, c'est perçu comme une discrimination mémorielle et commémorielle pour les héritiers de l'immigration coloniale et postcoloniale. »Cet autre 8 mai et la répression massive des indépendantistes ont longtemps été occultés en France. Les massacres ont profondément marqué le peuple algérien et ont, selon les historiens, amorcé la guerre d'indépendance en Algérie.À lire aussiFrance: le Premier ministre élargit l'indemnisation des harkis à 6000 personnes supplémentaires
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Macron à la TV le 13 mai... pour annoncer un référendum ? Islamisme, la visite à Macron qui va faire du bruit... 100 millions d'euros pour les chercheurs américains.
Plusieurs débats au cœur de l'actualité, les Grandes gueules ont le choix, en débattre ou non : Cryptomonnaie, un enlèvement spectaculaire en plein Paris Gérard Depardieu de retour sur les plateaux de tournage Les Français ne repassent plus, la flemme ?
Plusieurs syndicats dont la CGT-Cheminots et Sud Rail appellent à la grève à la SNCF. Si l'inquiétude monte avant le pont du 8 mai, le PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, a souhaité rassurer les Français : "Nous sommes loin d'une semaine noire". Qu'en sera-t-il réellement ? Le secrétaire fédéral Sud Rail Fabien Villedieu est l'invité de RTL Midi. Ecoutez L'invité de RTL Midi avec Eric Brunet et Céline Landreau du 05 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le corps d'Agathe Hilairet, une femme de 28 ans portée disparue le 10 avril autour de Vivonne (Vienne), où elle était partie courir, a été retrouvé dimanche dans un sous-bois, a annoncé lundi 5 mai le parquet de Poitiers. "L'autopsie réalisée ce jour n'a pas permis de déterminer, à ce stade, les causes du décès. Plusieurs analyses complémentaires sont en cours afin de poursuivre les investigations", a déclaré le procureur Cyril Lacombe dans un communiqué. Écoutez l'analyse de François Daoust, ancien directeur de l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale. Ecoutez L'invité de Yves Calvi du 05 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sonia est troublée par le retour inattendu d'un ancien flirt dans sa vie après plusieurs décennies, ce qui la pousse à revisiter ses insécurités personnelles et ses choix de vie passés. Elle se questionne sur la nature de cette relation et sur la manière de l'aborder à nouveau, tout en cherchant à préserver son équilibre personnel. Cette saison, Joseph Agostini accueille les auditeurs le dimanche soir de 23h à 1h sur RTL au 09 69 39 10 11.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce vendredi 2 mai 2025, l'OM célébrera ses 125 ans ! A cette occasion, un match légendaire aura lieu au Vélodrome de Marseille. Drogba, Papin, Ribéry, Cissé... Plusieurs superstars symboliques du club seront même présentes ! Mais au fait, qui a créé l'OM il y a 125 ans ? Cette saison dans "RTL Matin", Florian Gazan répond aux questions pas si bêtes qui nous passent par la tête. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pour bénéficier de 4 mois offerts sur votre abonnement de 2 ans à NordVPN, veuillez cliquer sur ce lien:nordvpn.com/savoir---------------Pendant des siècles, le monde entier a célébré William Shakespeare comme le plus grand dramaturge de tous les temps. Ses pièces ont traversé les âges, explorant l'âme humaine avec une finesse et une profondeur inégalées. Pourtant, un doute étrange plane encore autour de sa figure : et s'il n'avait jamais existé ?1. Le doute naît d'un silenceTout commence au XIXe siècle, dans une époque où la critique littéraire devient plus méthodique, presque scientifique. Des chercheurs se penchent sur la vie de Shakespeare… et découvrent un vide troublant. On connaît très peu de choses sur l'homme de Stratford-upon-Avon. Pas de lettres conservées, aucun manuscrit de pièce de sa main, pas de preuve directe qu'il ait jamais voyagé hors d'Angleterre, ni fréquenté une université. En revanche, les œuvres sont remplies de références érudites au droit, à la politique, à la géographie italienne ou à la cour d'Angleterre, que l'on imagine difficilement accessibles à un simple fils de gantier, formé dans une école de province.C'est ainsi qu'un courant de pensée émerge : celui des anti-stratfordiens, convaincus que William Shakespeare n'aurait été qu'un prête-nom, une sorte de figure publique derrière laquelle se cacherait un véritable génie littéraire. Parmi les suspects avancés, on trouve Francis Bacon, philosophe et juriste, Christopher Marlowe, dramaturge rival, ou même la comtesse de Pembroke, femme de lettres éduquée et influente. L'idée séduit jusqu'à des figures prestigieuses comme Mark Twain, Sigmund Freud ou Henry James, qui voient mal comment un homme si discret, sans archives, aurait pu écrire Hamlet, Le Roi Lear ou Othello.Mais ce doute, aussi séduisant soit-il, résiste mal aux preuves historiques.2. Les preuves de son existenceCar William Shakespeare, loin d'être un fantôme, a laissé de nombreuses traces dans les archives. Des actes de propriété, des contrats, des témoignages contemporains — notamment celui du poète Ben Jonson, qui le connaissait personnellement — confirment qu'un certain William Shakespeare était acteur, auteur et homme d'affaires à Londres. Plusieurs pièces publiées de son vivant portent son nom. Il possédait même un théâtre, le Globe, où ses œuvres étaient jouées avec succès.3. Le testament : une preuve irréfutableMais la preuve la plus tangible, la plus intime aussi, reste son testament, rédigé peu avant sa mort en 1616. Ce document de trois pages, soigneusement conservé aux Archives nationales de Londres, porte sa signature à trois reprises. On y découvre un homme soucieux de ses proches, léguant ses biens, mentionnant son épouse Anne Hathaway, ses filles, et ses collègues de théâtre. L'existence même de ce testament contredit l'idée d'un mythe vide : il y avait bien un homme derrière le nom.Fait notable : ce testament vient d'être reproduit en 100 exemplaires fac-similés, une première, permettant au public et aux chercheurs d'approcher ce texte fondateur de plus près.En conclusionLa controverse sur l'identité de Shakespeare dit beaucoup sur notre fascination pour le mystère et le génie. Mais les faits, eux, sont têtus. Grâce à des documents officiels, à des témoignages directs — et surtout à ce testament signé de sa main, récemment remis en lumière —, il ne fait plus de doute que William Shakespeare a bel et bien existé. Et que le plus grand auteur anglais était aussi un homme bien réel. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils avançaient, torse nu, couverts de peaux de bêtes, les yeux injectés de sang.On les disait fous. Ou bénis des dieux.On les appelait… les Berserkers.Dans l'imaginaire viking, peu de figures sont aussi saisissantes.Ces guerriers redoutables, presque légendaires, combattaient comme possédés, emportés par une rage surnaturelle.Le mot "berserkr", en vieux norrois, peut se traduire par "celui qui porte une peau d'ours", ou "celui qui combat sans armure".Dans les deux cas, une chose est sûre : ces hommes ne ressemblaient à aucun autre.Sur le champ de bataille, ils étaient placés en première ligne.Ils hurlaient, frappaient, mordaient parfois même leurs adversaires.On disait qu'ils pouvaient briser un bouclier à mains nues, qu'ils ne ressentaient ni la douleur ni la peur.À ce moment-là, ce n'étaient plus des hommes… mais des bêtes déchaînées, incarnations vivantes de la rage d'Odin.Certains portaient des peaux d'ours, d'autres de loup.On les associait d'ailleurs à une autre caste tout aussi fascinante : les Ulfhednar, littéralement "ceux vêtus de peau de loup".Ils formaient ensemble une élite guerrière, aux frontières de la religion, du chamanisme et de la guerre.Mais cette fureur, d'où venait-elle ?Plusieurs hypothèses existent. Certains chercheurs avancent l'usage de champignons hallucinogènes, comme l'amanite tue-mouches.D'autres évoquent des rites de transe, des chants, des respirations extrêmes, capables d'induire une véritable possession psychologique.Certains parlent même de maladies neurologiques, comme l'épilepsie du lobe temporal.Mais peut-être était-ce tout simplement… une forme d'hypnose de guerre, destinée à abolir toute peur.Une manière de devenir une arme vivante.Si les sagas nordiques ont glorifié les Berserkers, le reste de la société viking… les craignait.Ils étaient admirés pour leur bravoure, mais redoutés pour leur violence incontrôlable.Certains, même après la bataille, ne redescendaient pas : ils frappaient leurs compagnons, tuaient sans conscience.Résultat ?Au XIe siècle, en Norvège, leur comportement fut déclaré illégal.Le roi les bannit. Parce qu'on ne pouvait pas laisser courir dans le pays des hommes qui oubliaient qu'ils étaient des hommes.Aujourd'hui, les Berserkers appartiennent à la légende.Mais ils nous rappellent quelque chose de profond, et peut-être d'inconfortable :Qu'au fond de chaque guerrier… sommeille parfois un fauve. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C dans l'air l'invité du 29 avril 2025 avec Erwan Benezet, journaliste au service Economie du Parisien – auteur de Nucléaire : une catastrophe française, paru aux éditions Fayard.Après des heures de chaos, la situation s'améliore : ce mardi à 00h30, plus de 60 % de l'électricité était de nouveau disponible en Espagne continentale. Si la péninsule ibérique commence à sortir de l'ombre, l'origine de cette gigantesque panne, survenue lundi dans le pays et au Portugal (également brièvement dans le sud-ouest de la France), qui a paralysé transports, communications et infrastructures, reste un mystère.Malgré les efforts pour rétablir la situation, l'origine exacte de la panne reste à déterminer. Plusieurs hypothèses à l'étude : cyberattaque, choc thermique …. Notre invité le journaliste Erwan Bénezet reviendra sur cette panne inédite, par son ampleur et sa durée.
La mort soudaine du pape Jean-Paul Ier, le 28 septembre 1978, seulement 33 jours après son élection, a nourri pendant des décennies une véritable avalanche de théories du complot. Mort naturelle ? Coup monté ? Assassinat maquillé ? Voici ce que l'on sait aujourd'hui, entre faits établis et zones d'ombre.Qui était Jean-Paul Ier ?Jean-Paul Ier, né Albino Luciani, est élu pape le 26 août 1978. Surnommé le « pape au sourire », il séduit rapidement par sa modestie, sa simplicité, son refus des fastes et sa volonté de réformer l'Église. Il annonce vouloir remettre de l'ordre dans les finances du Vatican, promouvoir la collégialité dans la gouvernance, et amorcer un net virage social.Mais à peine un mois plus tard, il est retrouvé mort dans son lit, à 65 ans.Une mort qui soulève des questionsOfficiellement, Jean-Paul Ier est mort d'un infarctus du myocarde pendant la nuit, sans avoir appelé à l'aide. Mais plusieurs éléments ont semé le doute :Aucune autopsie n'a été pratiquée, à la demande du Vatican.Le premier communiqué parle d'une découverte du corps par un prêtre, avant que le Vatican ne corrige pour dire que c'était une religieuse.Des documents ou projets de réforme auraient été retrouvés sur son bureau, selon certains témoignages.Ces imprécisions ont suffi à attiser les soupçons.Les principales théories du complotParmi les hypothèses les plus connues, on retrouve celle d'un assassinat commandité par :1. Des membres de la Curie opposés à ses réformes.2. Le Vatican Bank (IOR), dont Jean-Paul Ier voulait auditer les finances.3. Le réseau maçonnique clandestin P2, soupçonné d'avoir infiltré le Vatican.4. Des liens indirects avec la mafia italienne, inquiète de perdre son influence sur les circuits financiers du Saint-Siège.Ces théories ont été popularisées par des livres comme In God's Name (1984) de David Yallop, ou plus récemment, dans certaines œuvres de fiction. Mais elles n'ont jamais été confirmées par une enquête officielle.Que disent les sources les plus fiables ?En 2017, le Vatican a publié un ouvrage fondé sur les archives médicales et les témoignages de l'époque (Pape Luciani – La Chronique d'une mort). Il y est affirmé que Jean-Paul Ier souffrait de problèmes de santé chroniques, notamment d'hypertension. Plusieurs témoins, dont son médecin personnel, avaient noté sa fatigue extrême.Les historiens les plus sérieux penchent donc pour une mort naturelle, aggravée par la pression du pontificat et un état de santé fragile.En résuméAucune preuve sérieuse ne vient étayer l'idée d'un assassinat.Sa mort a été entourée d'un manque de transparence, mais pas nécessairement de conspiration.Le mystère demeure… mais l'hypothèse de la crise cardiaque reste la plus plausible. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Harry Tordjman a bâti sa propre aventure. Il a appris son métier en faisant.À 13 ans, on lui offrait un billet pour le Festival de Cannes. Face à la Haine, il a son déclic : le cinéma peut ébranler une salle entière.Après des études de droit, des postes de juriste pour des sociétés de production et des agents d'acteurs, puis un passage par “Chez Wham” la société d'Alain Chabat, Harry décide d'arrêter de conseiller les œuvres pour commencer à les créer. Avec sa mère et sa sœur, il monte MyBox, protège ses droits et enchaîne les succès modestes… jusqu'à Bref, petit format explosif vendu en pré-achat à Canal+.Carton plein, la machine est lancée.Le nez creux, il protège son œuvre et garde les droits de la série Bref.Avec Kyan et Navo, ses deux compères, ils décident de vivre et d'attendre d'être prêts pour faire la suite.Harry fait son chemin, produit des succès comme Serge le Mytho, À voix haute, Plan cœur, Vermine, Le Voyage d'Adèle, Last Dance, Rosie…Et dix ans plus tard, dans le plus grand secret, il tourne Bref 2 : six épisodes, vendus à Disney+, et devenus un phénomène mondial en deux semaines.Dans cet épisode, Harry, avec une passion assumée pour les histoires, nous raconte la sienne :Comment partir d'un auteur et non d'un “brief” pour créer une œuvre qui traverse le tempsLes stratégies pour négocier et sanctuariser ses droits face aux géants du streamingLes coulisses d'une production tenue ultra-secrète, du pitch initial au lancement surprisePourquoi l'“asset light” s'applique aussi au contenu : garder une structure légère pour rester libreLes clés pour marier vision artistique et exigences financièresUn échange passionnant, bourré d'anecdotes, de négociations serrées et de paris fous, qui vous donnera envie de re(re)voir Bref encore et encore.TIMELINE:00:03:00 : La différence entre œuvre et contenu00:17:27 : Comment rester indépendant et ne pas avoir de contraintes financières dans la prod00:24:48 : La révélation par La Haine puis des études de droit00:33:44 : Ce que personne ne doit ignorer en matière de contrat00:40:13 : Le rôle du producteur : responsabilité entre les artistes et les distributeurs00:54:55 : La naissance de bref. avec Canal+01:02:22 : Combien ça coûte un épisode de bref.01:09:41 : Vendre sa propriété intellectuelle c'est vendre une part de soi01:17:08 : L'internationalisation des œuvres et la chronologie des médias01:32:52 : La créativité pour aller à contre-courant du rythme effréné01:44:08 : Le succès marketing de bref.201:56:52 : L'engagement du réalisateur pour aller jusqu'au bout de l'œuvre02:07:02 : Phénomène de société et la poule aux œufs d'or de Disney02:20:34 : “Au bureau parfois on se met à pleurer”Les anciens épisodes de GDIY mentionnés : #328 - Antoine Vey - Avocat Pénaliste - Je ne veux pas être entrepreneur, je veux être avocat#445 - Alex Berger - Producteur - Le Bureau des Légendes : la série française qui a conquis le monde#400 - Arthur - Pirate de la radio, bouffon de la télé, roi du PAF#422 - Inoxtag - Vidéaste - Casser YouTube et rebattre les cartes de l'audiovisuelNous avons parlé de :Harry Tordjman (Allociné)MY BOXbref.Serge le MythoDaniel Ek (fondateur de Spotify)La HaineChez WamBen se fait des filmsKyan Khojandi (humoriste)ElevenLabsMrBeastVerminesThe Morning ShowFor All MankindAdolescenceJean-Paul Rouve (acteur)Dans la peau de John MalkovichEternal Sunshine of the Spotless MindA voix hauteArnold Schwarzenegger chez Tim FerrissDocu GR20Docu USLes recommandations de lecture : Le Petit PrinceLe Cosmos et le LotusVous pouvez contacter Harry sur Linkedin et Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.