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Mersi est une agence d'architecture pluridisciplinaire, couvrant l'architecture, le design intérieur, l'édition de mobilier et le pilotage de projet. Leurs fondateurs Meryl et Simon confrontent leurs idées, leurs visions et leurs expertises pour concevoir et réaliser ensemble et avec leur équipe, des intérieurs uniques, sur-mesure et clés-en-main.Dans ce numéro de Com d'Archi ils racontent avec une énergie singulière, leurs parcours respectifs, la fondation de l'agence et leur forte progression. Ingénierie son : Ali ZogheibImage teaser © ____Si le podcast COM D'ARCHI vous plaît n'hésitez pas :. à vous abonner pour ne pas rater les prochains épisodes,. à nous laisser des étoiles et un commentaire, :-),. à nous suivre sur Instagram @comdarchipodcast pour retrouver de belles images, toujours choisies avec soin, de manière à enrichir votre regard sur le sujet.Bonne semaine à tous ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Nous sommes au cœur de la Rome antique. Esculape est le dieu de la médecine. Lorsqu'il en ressent le besoin, le patient se rend au temple et se soumet à une cure qui consiste à boire une eau réputée susciter des rêves. Il s'endort. Esculape lui apparaît alors et lui fait ses recommandations. Plusieurs témoignages nous assurent de la guérison du malade. Ainsi celui-ci : « En ces jours, le dieu révéla à Gaius, un homme aveugle, qu'il devait aller à la base sacrée, et s'y prosterner. Ensuite, il devait retourner de droite vers la gauche, placer ses cinq doigts sur la base, lever sa main et la placer sur les yeux. Et il put, à nouveau, voir clairement, alors que le peuple, qui se trouvait à côté, se réjouissait que des événements glorieux se produisent à nouveau sous notre Empereur Antonin. A Lucius, qui souffrait de pleurésie et avait perdu tout espoir chez les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller et prendre des cendres du triple autel et les mélanger avec du vin et les placer sur son flanc. Et il fut sauvé (…) A Julianos, qui crachait du sang, et avait été abandonné par tous les hommes, le dieu révéla qu'il devait aller prendre sur le triple autel des fruits d'un cône de pin, et les manger pendant trois jours avec du miel. Et il fut sauvé, revint et offrit publiquement ses remerciements en face du peuple. » Comment les Romains pratiquent-ils leur religion au quotidien ? De quelle manière vénèrent-ils leurs dieux ? Quelle place pour la magie ? Comment accompagnent-ils leurs morts ? Avec nous : John Scheid, de l'Institut de France. « Les Romains et leurs religions – La piété au quotidien » ; éd. du Cerf. Sujets traités : Rome, romains, religion, temple, Dieu, Gaius, Antonin, magie, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Il y a une sorte de naissance différée quand on est un bébé hospitalisé… il faut une force de conviction très forte du monde pour les convaincre que ça va valoir le coup de vivre."Qu'est-ce que les nouveau-nés en néonatologie ont à nous dire ? Que deviennent ces premiers jours arrachés à la normalité, quand la vie commence dans l'univers brut et suspendu de la néonatologie ?Dans cet épisode, mon invitée Clémentine Goldszal nous plonge dans la vie des bébés hospitalisés, souvent oubliés de nos récits culturels.Clémentine est journaliste et critique littéraire, autrice du livre "Premiers cris". Elle s'est immergée pendant six mois dans le service de néonatologie de l'hôpital Necker à Paris. À travers son regard et sa plume, elle questionne l'invisibilisation systématique des nouveau-nés dans la société et les médias, et explique les enjeux éthiques, psychiques, mais aussi organisationnels du soin néonatal en France.Nous abordons :1️⃣ Le quotidien en réanimation néonatale2️⃣ L'enjeu de la douleur chez le bébé : comment est-elle reconnue et soulagée ?3️⃣ La place des parents auprès des tout-petits à l'hôpital et l'importance accordée au lien4️⃣ Les dilemmes éthiques, la charge émotionnelle des soignants et les conséquences d'une institution sous pression5️⃣ Ce que deviennent ces « adultes de demain » qui ont connu l'extrême prématurité ou l'hospitalisation à la naissanceAu programme :(00:00) Genèse du projet(02:01) Devenir mère et questionner le "récit impossible" de la naissance(05:38) Le silence autour de la mortalité néonatale en France(07:03) Pourquoi les nouveaux-nés sont-ils invisibles dans la culture ?(10:00) Comprendre la communication non verbale des bébés(11:48) Un quotidien hors-normes en néonatologie(14:11) Le choc psychique pour les familles et le vécu des parents(17:09) La question de la douleur chez le nouveau-né(20:18) Place des parents auprès de leur bébé à l'hôpital et retour à la maison(27:20) Système hospitalier sous tension et souffrance des soignantsRessources de l'épisode :Livre : "Premiers cris", Clémentine Goldszal, Éditions du SeuilInstagram @clementine.goldszalLivre "4.1", A.Cortez et S.Leurquin, Éditions Buchet-ChastelUn épisode essentiel pour mieux comprendre ce que vivent les tout-petits dans la plus grande des vulnérabilités, ouvrir les yeux sur l'invisibilisation de leur expérience et questionner, à travers eux, notre rapport collectif à l'accompagnement du tout début de la vie.
Au Mexique, où plus de 120 000 personnes sont aujourd'hui portées disparues, la découverte d'un camp d'extermination tenu par un cartel a remis le sujet des disparitions forcées au centre des débats. Les familles accusent l'État mexicain d'inaction et sortent chercher elles-mêmes les restes de leurs proches disparus. De notre correspondante à Mexico, Machette et pioche en main, une trentaine de bénévoles s'alignent à l'entrée de l'Ajusco, une forêt de pins au sud de Mexico City. « On va commencer cette journée de recherche en invoquant la divinité chercheuse, qui marche à nos côtés. Que la lumière de ceux que nous cherchons illumine le chemin jusqu'à ce que nous les trouvions et nous les ramenions à la maison. »Parmi eux, Esteban Gallardo est vêtu d'un tee-shirt sur lequel est floquée une photo de sa sœur Pamela, disparue à l'âge de 23 ans. « Aujourd'hui, on fait une nouvelle journée de recherche afin de comprendre ce qu'il s'est passé, trouver un indice. Elle a disparu il y a sept ans justement ici dans l'Ajusco et nous n'avions pas encore eu l'opportunité de chercher dans cette zone précise de l'Ajusco. »À ses côtés, sa cousine donne les dernières directives aux bénévoles : « On va chercher des ossements. Si vous trouvez des vêtements, des bouteilles d'alcool vides... concentrez-vous sur cet endroit, car c'est probablement là où ils sont restés un moment et où ils ont pu tuer. »Les recherches vont durer quatre jours. La famille de Pamela accompagnée de bénévoles, de pompiers et d'anthropologues vont passer cette partie de la forêt au peigne fin. Cette fois, des membres du parquet spécialisé contre les disparitions forcées se sont joints à eux, mais Esteban Gallardo comme les autres familles de disparus ne leur font plus confiance : « Au-delà de me sentir abandonné et invisible, je me sens frustré. Ça me frustre de savoir que le parquet aurait pu déjà retrouver ma sœur et d'autres personnes avec toutes les informations et tous les éléments que les familles elles-mêmes trouvent et leur donne. »À quelques mètres de là, l'un des bénévoles met la main sur un os. L'anthropologue s'approche : « C'est animal. On le voit à l'épaisseur, c'est un os animal. »Plus de 120 000 personnes portées disparuesFausse alerte, les recherches continuent, il ne faut oublier aucun recoin du secteur désigné aujourd'hui, car demain, ce sera une autre zone de cette forêt de 1 000 hectares qui sera fouillée. Une quête sans fin qu'Esteban continue au prix de nombreux sacrifices : « Même si on a un travail, des activités, une vie… quand ces sessions de recherche s'organisent, on arrête tout pour venir. Avoir le moindre indice sur elle, savoir dans quelles conditions elle se trouve, ça nous permettrait d'avancer vers un possible deuil. Mais ne pas savoir ce qui lui est arrivé conditionne toutes nos actions, que ce soit dans la vie personnelle, familiale ou sociale. »Une situation ambiguë que vivent les familles des plus de 120 000 personnes portées disparues au Mexique à ce jour. Après la découverte d'un camp d'extermination dans l'ouest du pays, Claudia Sheinbaum a annoncé plusieurs mesures pour lutter contre les disparitions forcées, toutes jugées déjà existantes ou inutiles par les familles.À lire aussiMexique: découverte d'une fosse clandestine dans un ranch, l'enquête passe sous contrôle fédéral
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En Côte d'Ivoire, c'est la polémique qui enfle : la présidente du Sénat, Kandia Camara, a annoncé la signature d'une convention qui permet aux fonctionnaires de cinq institutions d'avoir accès pour eux et leurs familles à des tarifs préférentiels avec la compagnie aérienne Corsair pour leurs voyages privés et professionnels, ainsi qu'avec le luxueux Hôpital américain de Paris. "Un partenariat honteux", a dénoncé de manière unanime l'opposition.
durée : 00:58:22 - LSD, la série documentaire - par : Johanna Bedeau, Emilie Chaudet - Quels mots, quelles pensées, quelles images, quels visages traversent les personnes qui voient la mort approcher ? Leurs mots intimes, auto-enregistrés à tout moment de la journée ou de la nuit, ceux de leurs proches aussi, nous racontent le journal d'une vie qui s'achève. - réalisation : Cécile Laffon - invités : Sophie Daull Comédienne, écrivaine
Serpents, araignées, scorpions, frelons… Leurs piqûres et morsures peuvent provoquer des envenimations avec des conséquences plus ou moins graves selon la dangerosité du venin, la prise en charge et la santé de la personne touchée. En 2024, l'OMS estimait que près de 5 millions de personnes dans le monde étaient mordues par des serpents chaque année, provoquant entre 94 000 et 125 000 décès. Quels sont les traitements existants contre les envenimations ? Quels réflexes avoir en cas de morsure ou de piqûre ? Comment rendre les anti-venins plus accessibles ? Pr Jean-Philippe Chippaux, directeur de recherche émérite à l'IRD. Docteur en médecine et en santé publique. Membre titulaire de l'Académie des sciences d'outre-mer et membre correspondant de l'Académie nationale de médecine Dr Pierre Amta, médecin généraliste au Centre médical d'arrondissement de Logone-Birni, dans le district de santé de Kousseri, au Cameroun, co-auteur de plusieurs articles sur une étude clinique menée par l'Institut Pasteur sur les morsures du serpent. ► En fin d'émission, nous parlons des enjeux de santé mentale liés à l'albinisme, à l'occasion de l'atelier régional organisé le 13 mai 2025 à Abidjan par la Fondation Pierre Fabre. Interview de Lala Aïcha Diakite, présidente de l'association des personnes vivant avec l'albinisme du Mali (SIAM). Programmation musicale :► Agatchu – Maradona► Shallipopi – Laho.
Serpents, araignées, scorpions, frelons… Leurs piqûres et morsures peuvent provoquer des envenimations avec des conséquences plus ou moins graves selon la dangerosité du venin, la prise en charge et la santé de la personne touchée. En 2024, l'OMS estimait que près de 5 millions de personnes dans le monde étaient mordues par des serpents chaque année, provoquant entre 94 000 et 125 000 décès. Quels sont les traitements existants contre les envenimations ? Quels réflexes avoir en cas de morsure ou de piqûre ? Comment rendre les anti-venins plus accessibles ? Pr Jean-Philippe Chippaux, directeur de recherche émérite à l'IRD. Docteur en médecine et en santé publique. Membre titulaire de l'Académie des sciences d'outre-mer et membre correspondant de l'Académie nationale de médecine Dr Pierre Amta, médecin généraliste au Centre médical d'arrondissement de Logone-Birni, dans le district de santé de Kousseri, au Cameroun, co-auteur de plusieurs articles sur une étude clinique menée par l'Institut Pasteur sur les morsures du serpent. ► En fin d'émission, nous parlons des enjeux de santé mentale liés à l'albinisme, à l'occasion de l'atelier régional organisé le 13 mai 2025 à Abidjan par la Fondation Pierre Fabre. Interview de Lala Aïcha Diakite, présidente de l'association des personnes vivant avec l'albinisme du Mali (SIAM). Programmation musicale :► Agatchu – Maradona► Shallipopi – Laho.
Aujourd'hui, Joëlle Dago-Serry, Emmanuel de Villiers et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Début du festival de Cannes aujourd'hui dans un climat un peu morose : la fréquentation des cinémas est en baisse depuis le début de l'année. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 13 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Début du festival de Cannes aujourd'hui dans un climat un peu morose : la fréquentation des cinémas est en baisse depuis le début de l'année. Ecoutez L'angle éco de Martial You du 13 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:12 - Le grand format - En Ukraine, l'armée tente de prendre soin du moral des soldats. L'unité des Forces Culturelles, composée de militaires qui sont aussi artistes, assure régulièrement des spectacles à l'arrière du front. Une démarche culturelle mais aussi thérapeutique. Reportage dans l'oblast de Soumy.
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'émission sur TF1 ce mardi soir dans laquelle le président de la République, Emmanuel Macron, répondra aux questions des Français. Pour Loïc, auditeur de l'émission, les sujets qui seront abordés ne correspondent pas aux besoins de la population. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les papillons fascinent par leurs ailes colorées et ornées de motifs parfois complexes, mais ces dessins ne sont pas là pour faire joli : ils remplissent plusieurs fonctions essentielles à leur survie. L'évolution a façonné ces motifs pour répondre à des besoins variés, allant de la protection contre les prédateurs à la régulation thermique, en passant par la séduction.L'une des principales fonctions des motifs sur les ailes des papillons est la dissuasion des prédateurs. Certains arborent des couleurs vives et contrastées, comme le rouge, le jaune ou le noir, qui signalent un danger : un goût amer ou une toxicité. C'est le cas du célèbre papillon Monarque, qui se nourrit de plantes toxiques à l'état de chenille, ce qui rend sa chair désagréable pour les oiseaux. Cette stratégie s'appelle l'aposématisme : le papillon "annonce" sa dangerosité par son apparence. D'autres espèces, non toxiques, imitent ces motifs pour profiter de la même protection : on parle alors de mimétisme batésien.Une autre stratégie visuelle repose sur les ocelles, ces motifs circulaires qui ressemblent à des yeux. On les retrouve par exemple chez le papillon Paon du jour. Lorsqu'il se sent menacé, il ouvre brusquement ses ailes pour exposer ces "faux yeux", ce qui peut effrayer un oiseau ou détourner son attaque vers une zone non vitale de l'aile.Certains motifs permettent aussi aux papillons de se camoufler. C'est le cas du Papillon-feuille, dont les ailes imitent parfaitement l'apparence d'une feuille morte. Ce camouflage lui permet de se fondre dans son environnement et d'échapper à la détection. Cette forme de mimétisme, dite cryptique, est une arme efficace dans la lutte pour la survie.Les motifs jouent également un rôle important dans la reproduction. Chez certaines espèces, les mâles et les femelles présentent des motifs distincts, permettant de reconnaître un partenaire sexuel. Les couleurs vibrantes ou les motifs spécifiques peuvent signaler la bonne santé d'un individu, influençant ainsi le choix du partenaire.Enfin, les pigments et les écailles qui composent les motifs peuvent aussi avoir une fonction thermorégulatrice. Des ailes plus sombres absorbent mieux la chaleur, ce qui est utile dans les environnements frais. Inversement, des motifs clairs reflètent la lumière, évitant la surchauffe.En somme, les motifs sur les ailes des papillons sont le résultat d'une longue coévolution avec leur environnement. Derrière leur beauté fragile se cache une sophistication biologique étonnante, où chaque tâche ou ligne peut faire la différence entre la vie et la mort. Souvent admirés pour leur esthétique, ces dessins sont avant tout des armes discrètes de la nature. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans cet épisode, il ne sera pas question de couche lavables et de petits gestes pour réduire les déchets à la maison. Les familles que Charlotte Meyer a rencontrées pour son enquête publiée dans le livre « Les enfants de l'apocalypse » aux éditions Tana, vivent dans des cabanes en bois ou des yourtes en paille, en Corrèze ou dans la forêt de Brocéliande, en autosuffisance, se soignent avec les plantes, et consacrent une majeure partie de leur temps à l'instruction de leurs enfants, par l'expérience, la découverte et la connaissance de la nature. Plutôt que de leur transmettre l'éco anxiété qui nous mine, c'est une démarche d'éco-optimisme qu'ils engagent en engageant toute leur famille à faire autrement voire à désobéir…Charlotte Meyer a rencontré ces mères et ces pères qui refusent la société de consommation, et pour qui faire des enfants est le meilleur moyen d'élever une génération capable de sauver la planète. Dans cet essai, on découvre ces familles discrètes dans leur rébellion, pour qui désobéir, c'est résister et avancer.Mères, un podcast produit par Les Louves. Partagez avec nous votre commentaire avec 5 étoiles sur votre appli podcast : votre avis aide le podcast à remonter dans le classement, à vivre et à s'enrichir de nouveaux épisodes.Pour proposer un sujet ou un témoignage, écrivez à Marine sur contact@leslouves.com.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui nous sommes le dimanche 11 mai, de la quatrième semaine du temps pascal. En cette journée mondiale des vocations, nous prions tout particulièrement pour les jeunes adultes, afin qu'ils découvrent la joie d'être appelés à suivre le Christ par leur vie.Seigneur, en ce premier jour de la semaine, ouvre mon cœur à ta présence, et donne-moi la grâce de demeurer avec toi, à l'écoute... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : J'ai vu des fleuves d'eau vive de M. Wittal interprété par Communauté de l'Emmanuel - De la mort à la vie © Éditions de l'Émmanuel ; Folk Psaume 23 de Anael Pin interprété par Anael Pin - Improvisations © Anael Pin.
durée : 00:04:12 - Une semaine dans leurs vies
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:54 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Près de 160 ans après ses travaux fondateurs, une nouvelle étude identifie les trois derniers gènes manquants parmi ceux observés par le père de la génétique, Gregor Mendel. Elle apporte aussi des éclairages sur d'autres caractères agronomiques intéressants.
Dans la France défaite de 1940, le clergé accueille le maréchal Pétain en sauveur. Mais quand les grandes rafles commencent à l'été 1942, des pasteurs protestants et des prélats catholiques s'insurgent contre les déportations. Leurs mots viennent briser le silence des institutions et alimenter la flamme de la Résistance, tandis que des écoles et des couvents ouvrent leurs portes aux réfugiés juifs.
En juillet 2012, un jeune homme de 24 ans, Jordan Lenisa, tue à coup de pistolet son père et ses deux frères dans le chalet familial dans le petit bourg de Bozel en Savoie. Il avoue tout de suite ses crimes. Mais alors, pourquoi ce fils de bonne famille s'est-il emparé d'une arme de poing pour s'en prendre aux siens ? Quelle est la part sombre de ce jeune homme ? Dans le dernier épisode de cette saison, Caroline Nogueras recevra le magistrat à la retraite Jacques Dallest. Il était l'avocat général au procès du jeune homme en 2015. Jordan, une personnalité ambigüe Dans la soirée du 27 juillet 2012, Benjamin Lenisa meurt à l'hôpital. Placé en garde à vue, Jordan est maintenant soupçonné d'avoir tué son père et ses deux frères. Quelques heures après l'interpellation du jeune homme, le procureur ordonne un examen en urgence avec un psychiatre. Pour la justice et pour les enquêteurs, c'est le début d'un long parcours. Ils vont essayer d'entrer dans la tête de Jordan pour comprendre ce qui s'est joué dans le chalet de Bozel. Leurs premières constatations sont désarmantes. Découvrez la dernière saison : L'affaire Murdaugh, ou l'héritier du crime Un podcast Bababam Originals Ecriture : Capucine Lebot Voix : Caroline Nogueras En partenariat avec upday. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Jérôme Marty et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les produits protéinés ont envahi les rayons de nos supermarchés : des yaourts, des barres énergétiques, des boissons... contenant autant de protéines qu'un steak. Ce marché explose. Mais est-ce utile et bon pour la santé ? A qui ces produits sont destinés ? Quels sont leurs bénéfices réels ? Le point. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 05 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
De Dragon Ball Super à One Piece en passant par Zero Day avec Robert De Niro ou The Killer de David Fincher, les deux invités de Voix Ouf ont traduit et adapté de nombreuses oeuvres marquantes ! Leurs noms ? Sabine De Andria et Anthony Panetto, deux auteurs et adaptateurs qui travaillent dans l'ombre pour traduire films, séries et documentaires, afin de les rendre accessibles aux spectateurs français. Au micro de Voix Ouf, le duo nous livre tous les secrets de ce métier souvent oublié, mais précieux et indispensable.Crédits :Journalistes : Vincent Formica, Thomas Imbert, Manon MaroufiEnregistrement : Lauréana AmsallemMontage : Amélie Segura-Delelée Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Dans un pays encore conservateur sur les questions de genre, la guerre force la société à faire bouger les lignes. Lutte contre les discriminations sur l'orientation sexuelle :En Ukraine, ils et elles se battent au même titre que leurs camarades hétérosexuels: les soldats et soldates LGBT n'ont pourtant pas encore les mêmes droits. Si les mentalités changent et évoluent vers davantage de tolérance et d'inclusion, il reste du chemin à parcourir et la guerre force le pays à l'introspection et à faire bouger les lignes : puisqu'ils risquent eux aussi leur vie pour défendre le pays les membres de la communauté militaire LGBT réclament l'égalité, et font passer leur message notamment en témoignant publiquement pour sensibiliser la société ukrainienne. Reportage, Emmanuelle Chaze.L'intolérance envers les personnes LGBT existe partout en Europe mais à des degrés divers. En Irlande, la loi garantit de nombreux droits, pourtant, et dans un contexte de crise aigüe du logement, des annonces de location ou colocation à Dublin affichent noir sur blanc qu'elles ne sont pas ouvertes à des locataires homosexuels ou transsexuels. Les explications de Clémence Pénard. En Italie, une boulangère militante défraie la chronique Dans le centre de l'Italie, une boulangère de la ville d'Ascoli Piceno est devenue malgré elle le symbole de tensions politiques bien réelles dans le pays. Elle été identifiée et contrôlée par la police à deux reprises pour avoir affiché sur la devanture de son commerce une banderole contre le fascisme à l'occasion du 25 avril, fête nationale anniversaire de la libération de l'Italie en 1945. Son histoire a fait le tour de la botte. Une manifestation était organisée ce week-end pour la soutenir et dénoncer un climat d'intimidation à l'encontre des militants anti-fascistes. Le récit de Cécile Debarge. « When we see us » à Bozar BruxellesAu Palais des Beaux-Arts de Belgique, une exposition explore les autoreprésentations noires à travers 150 tableaux et peintures figuratives. Des œuvres réalisées par 120 artistes africains ou issus de la diaspora (des Caraïbes, du Brésil, ou des États-Unis…). À l'origine du projet, Koyo Kouoh, directrice et commissaire en chef du Zeitz MOCAA au Cap, permet au visiteur de découvrir la peinture figurative panafricaine des années 1920 à nos jours. En couleurs, en joie et en musique : visite guidée avec Jean-Jacques Héry.
Dans un pays encore conservateur sur les questions de genre, la guerre force la société à faire bouger les lignes. Lutte contre les discriminations sur l'orientation sexuelle :En Ukraine, ils et elles se battent au même titre que leurs camarades hétérosexuels: les soldats et soldates LGBT n'ont pourtant pas encore les mêmes droits. Si les mentalités changent et évoluent vers davantage de tolérance et d'inclusion, il reste du chemin à parcourir et la guerre force le pays à l'introspection et à faire bouger les lignes : puisqu'ils risquent eux aussi leur vie pour défendre le pays les membres de la communauté militaire LGBT réclament l'égalité, et font passer leur message notamment en témoignant publiquement pour sensibiliser la société ukrainienne. Reportage, Emmanuelle Chaze.L'intolérance envers les personnes LGBT existe partout en Europe mais à des degrés divers. En Irlande, la loi garantit de nombreux droits, pourtant, et dans un contexte de crise aigüe du logement, des annonces de location ou colocation à Dublin affichent noir sur blanc qu'elles ne sont pas ouvertes à des locataires homosexuels ou transsexuels. Les explications de Clémence Pénard. En Italie, une boulangère militante défraie la chronique Dans le centre de l'Italie, une boulangère de la ville d'Ascoli Piceno est devenue malgré elle le symbole de tensions politiques bien réelles dans le pays. Elle été identifiée et contrôlée par la police à deux reprises pour avoir affiché sur la devanture de son commerce une banderole contre le fascisme à l'occasion du 25 avril, fête nationale anniversaire de la libération de l'Italie en 1945. Son histoire a fait le tour de la botte. Une manifestation était organisée ce week-end pour la soutenir et dénoncer un climat d'intimidation à l'encontre des militants anti-fascistes. Le récit de Cécile Debarge. « When we see us » à Bozar BruxellesAu Palais des Beaux-Arts de Belgique, une exposition explore les autoreprésentations noires à travers 150 tableaux et peintures figuratives. Des œuvres réalisées par 120 artistes africains ou issus de la diaspora (des Caraïbes, du Brésil, ou des États-Unis…). À l'origine du projet, Koyo Kouoh, directrice et commissaire en chef du Zeitz MOCAA au Cap, permet au visiteur de découvrir la peinture figurative panafricaine des années 1920 à nos jours. En couleurs, en joie et en musique : visite guidée avec Jean-Jacques Héry.
C'est tout d'abord la Presse en Tunisie, qui nous rappelle « qu'en 1904, des travailleurs tunisiens, maltais, italiens et français réunis, descendirent dans la rue et marchèrent sur Tunis, revendiquant, pour la première fois, leur droit syndical. Leurs revendications étaient d'ordre professionnel et matériel, mais concernaient aussi l'accès à la santé et les heures de travail », explique la Presse. Des slogans qui restent d'actualité, « aux quatre coins du globe », nous dit le journal tunisien, « ceux qui voudraient gagner leur pain à la sueur de leur front, n'ont jamais eu gain de cause ». « Leurs efforts, durement consentis, ne sont pas justement récompensés », ajoute la Presse, qui évoque notamment « le fléau du chômage endémique, dans lequel s'enlisent de nombreux postulants, avec ou sans diplôme ». RegretsAu Burkina Faso, on a également célébré hier le 1er mai. « L'Unité d'Action Syndicale remet sa plateforme revendicative au ministre en charge de la Fonction publique », titre LeFaso.net qui met en avant les regrets exprimés par l'Unité d'action syndicale… elle s'est vue refuser le droit d'organiser une marche, pour la remise de sa plateforme, en raison « du contexte sécuritaire ». L'UAS n'en réitère pas moins ses principales revendications qui portent notamment sur « la libération des personnes arrêtées, l'augmentation des pensions de retraite [...] ou encore la révision de la nouvelle grille salariale des travailleurs des sociétés d'état ». PatriotismeEn République Démocratique du Congo, une fête du Travail célébrée sur fond de guerre dans l'est du pays. « Pour la journée internationale du travail », nous dit Actualité.cd, « la célébration met en avant les FARDC (les forces armées congolaises) pour leur rôle dans la situation sécuritaire dans l'Est [...] une façon de rendre hommage à ceux qui combattent notamment les rebelles de l'AFC/M23, et ceux qui sont déjà tombés sur le champ de bataille pour la cause nationale. » Actualité.cd, qui cite les propos du ministère de l'emploi, selon lequel ce premier mai « donne une occasion de sensibiliser, de mobiliser et d'aiguiser le patriotisme de la masse laborieuse sur l'impérieuse nécessité de défendre notre patrimoine commun, contre les velléités des ennemis de tout bord ». Liberté de la presseAu Sénégal, c'est sur fond de protestation des médias que s'est déroulée la fête du Travail. « Lors de la remise des cahiers de doléances, au Palais de la République, Moustapha Cissé, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a vivement interpellé le chef de l'État Bassirou Diomaye Faye » indique Sénégo, qui rappelle que « 381 organes de presse ont reçu l'ordre du gouvernement de cesser toute diffusion ou parution. « Nous vous demandons solennellement de sursoir à cette décision qui plonge toute une corporation dans le désarroi », a déclaré Moustapha Cissé, qui ajoute : « la création d'emploi commence par la préservation de l'existant » ». Selon DakarActu, le secrétaire général du Syndicat des professionnels de l'information et de la communication, a également déclaré : « une presse libre ne peut exister si elle est soumise à des pressions économiques ou politiques ». LicenciementsToujours au Sénégal, le Quotidien a décidé de son côté de donner la parole « à des personnes licenciées dans le secteur public-parapublic », tel Boubacar, dont le contrat a été rompu le 31 décembre dernier. « J'ai tout perdu », dit-il. « Selon le Rassemblement des Travailleurs du Sénégal », « plus de trente mille personnes sont concernées « par les licenciements décidés par les nouvelles autorités, dans les structures publiques et parapubliques ». Babacar, lui, se désespère. « Si j'ai la possibilité de partir », dit-il, « je quitterai le pays, peu importe la manière. Diomaye-Sonko m'a tout retiré : mon emploi et ma dignité ».
durée : 00:57:31 - Les Nuits de France Culture - par : Chloé Leprince - "Anna de Noailles, poétesse extraordinaire" une pièce radiophonique diffusée pour la première fois le 3 mai 1954 sur la Chaîne Nationale dans l'émission "Leurs figures". - réalisation : Virginie Mourthé
Légume star du printemps, l'asperge fait son grand retour sur les étals. Blanche, verte, ou violette, elle a de nombreux atouts nutritionnels, avec quelques bémols cependant. Le point sur ses bienfaits. Ecoutez Ça va Beaucoup Mieux avec Aline Perraudin du 30 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
Aujourd'hui, Fatima Aït-Bounoua, Antoine Diers et Didier Giraud débattent de l'actualité autour d'Olivier Truchot.
A 10h, ce mardi 29 avril 2025, les GG : Barbara Lefebvre, professeure d'histoire-géographie, Flora Ghebali, entrepreneure dans la transition écologique, et Dr Jérôme Marty, médecin généraliste, débattent de : Les détenus doivent-ils payer leurs frais d'incarcération ?
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Flora Ghebali et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti sont deux immigrés italiens dans l'Amérique des années 20. Deux militants anarchistes qui se retrouvent au mauvais endroit au mauvais moment dans un pays en proie à une « peur rouge » dévastatrice. Leurs noms restent associés à l'une des plus grandes controverses judiciaires du XXe siècle. Découvrez la vie de ces deux hommes... jugés coupables d'exister. Crédits : Lorànt Deutsch, Bruno Deltombe. Ecoutez Entrez dans l'Histoire avec Lorànt Deutsch du 28 avril 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
EXCLU PODCAST – Aujourd'hui, autour d'Olivier Truchot : Éléonore Lemaire, Charles Consigny, Jean-Loup Bonnamy et Jérôme Jean.
Les gardiens de prison du Nord, pour l'instant épargnés par les attaques contre les prisons, n'en demeurent pas moins inquiets. Les syndicats parlent d'un climat anxiogène, voire d'un climat de peur, à tel point que certains surveillants envisagent de s'armer, de passer un permis de port d'arme ou de chasse. Ils restent sur leur garde lors de leur service.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Quand on prépare son sac de voyage, on hésite toujours : que faut-il absolument emmener ?
durée : 00:04:13 - Une semaine dans leurs vies - Cédric Hurel et sa femme Barbara gèrent une écurie avec une quinzaine de chevaux. Une entreprise confrontée à la crise économique et pour laquelle le couple doit faire beaucoup de sacrifices.
À Bordeaux, quatre hommes viennent d'être mis en examen, soupçonnés d'avoir commis des viols avec actes de torture et de barbarie. Au total, cinq victimes ont été recensées, ce sont toutes des anciennes compagnes du principal suspect, Christophe B. Et c'est notamment grâce à des dizaines de vidéos de ces actes sexuels non consentis, retrouvées chez ce dernier sur un disque dur, que les auteurs ont pu être identifiés.Joël Le Scouarnec et ses "carnets", Dominique Pelicot et ses vidéos, et maintenant Christophe B. et ses enregistrements... Pour quelles raisons certains auteurs d'abus sexuels gardent des preuves de leurs passages à l'acte? Qu'est-ce que cela révèle de leur psychologie?Dans cet épisode d'Affaire suivante, Elisa Trannin et Elisa Fernandez reçoivent Gaëlle Saint-Jalmes, psychologue clinicienne et sexologue, co-autrice de l'ouvrage "Ces hommes parmi nous. Soigner les auteurs de violences sexuelles".
Selon l'OMS, le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde et était responsable de 9,6 millions de morts, en 2018. Aujourd'hui dans Priorité-Santé, un oncologue répond aux questions des auditeurs. Quels sont les cancers les plus fréquents chez la femme et chez l'homme ? Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ? Où en est la recherche ? Dr Tambo Bathily, oncologue médical à Gustave Roussy à Villejuif en région parisienne, membre de l'association Onco Mali Pr Eric Solary, praticien hématologue et professeur d'Hématologie à la Faculté de médecine de l'Université Paris-Saclay. Administrateur et président du Conseil scientifique de la Fondation ARC Fondation pour la recherche contre le cancer (2012-2022). Ancien directeur de la Recherche à l'Institut Gustave-Roussy. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur le sommeil comme déterminant de la santé mentale. Le Dr Isabelle Poirot, psychiatre, spécialiste des troubles du sommeil au CHU de Lille répond aux questions de Caroline Paré.(Rediffusion)
Selon l'OMS, le cancer est la deuxième cause de décès dans le monde et était responsable de 9,6 millions de morts, en 2018. Aujourd'hui dans Priorité Santé, un oncologue répond aux questions des auditeurs. Quels sont les cancers les plus fréquents chez la femme et chez l'homme ? Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ? Où en est la recherche ? Dr Tambo Bathily, oncologue médical à Gustave Roussy à Villejuif en région parisienne, membre de l'association Onco Mali Pr Eric Solary, praticien hématologue et professeur d'Hématologie à la Faculté de médecine de l'Université Paris-Saclay. Administrateur et président du Conseil scientifique de la Fondation ARC Fondation pour la recherche contre le cancer (2012-2022). Ancien directeur de la Recherche à l'Institut Gustave-Roussy. ► En fin d'émission, nous faisons un point sur le sommeil comme déterminant de la santé mentale. Le Dr Isabelle Poirot, psychiatre, spécialiste des troubles du sommeil au CHU de Lille répond aux questions de Caroline Paré.(Rediffusion)
Vous vous demandez comment devenir plus intelligent, éviter les pièges cognitifs et prendre de meilleures décisions ? Dans cet épisode best‑of, j'ai rassemblé pour vous les meilleurs extraits de mes conversations avec des experts mondiaux de la neuroscience et de la prise de décisions :Albert Moukheiber – Découvrez ce qu'est l'illusion du savoir et les 4 réflexes simples pour aiguiser votre pensée critique.Olivier Sibony – Apprenez sa méthode REF pour structurer vos décisions et savoir quand (et comment) faire confiance à votre intuition.Hélène Lee Bouygues – Pourquoi et comment développer le raisonnement critique dès l'enfance, à l'école comme à la maison.Fabien Olicard – Sa méthode inédite pour apprendre plus vite, sans stress, et mieux retenir l'essentiel.En à peine 1h, vous allez apprendre à :Reconnaître vos biais cognitifs et vos faux-savoirsChallenger vos certitudes et renforcer votre pensée critiqueInstaller des routines pour une prise de décision claire et alignéeApprendre plus efficacement, à tout âge
Nicolas Suppo, Malik Boutvillain. Deux hommes qui ne se connaissaient pas. Mais qui avaient le même âge, la trentaine, le même gabarit physique et habitaient la même ville d'Echirolles, près de Grenoble. A deux ans d'intervalle, 2010-2012, ils ont disparu dans des conditions quasi identiques. Abandonnant derrière eux leur passé. Leurs amis. Leurs proches. Des familles qu'ils aimaient profondément et qu'ils n'auraient jamais laissées sans nouvelle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 19 avril 2025 : Face à Trump et la Chine : nos entreprises en dangerL'escalade entre les Etats-Unis et la Chine sur l'épineux contentieux des droits de douane peut-elle cesser ? Depuis le 2 avril et l'annonce par Donald Trump de la nouvelle politique commerciale américaine, les deux géants se livrent un bras de fer sans merci et les tarifications ont explosé. Les droits de douane imposés par Washington aux produits chinois atteignent ainsi aujourd'hui 145%, quand 125% sont imposés par Pékin aux produits américains. Un léger infléchissement semble néanmoins se produire ces derniers jours. Jeudi, Donald Trump a en effet annoncé qu'il ne fallait pas exagérer. Car, selon lui, si les droits de douane sont trop élevés, les gens n'achèteront tout simplement plus. Il pourrait donc finalement être prêt à les baisser dans le cadre d'un accord avec son rival. Donald Trump se dit par ailleurs confiant sur la signature d'un accord avec les pays de l'Union européenne.C'est que la stratégie mise en place depuis plusieurs semaines par le locataire de la Maison Blanche ne fonctionne pas. L'économie américaine et les marchés financiers réagissent mal aux annonces de ces dernières semaines. Jerome Powell, le président de la Banque centrale américaine, la Fed, prévoit ainsi une inflation accrue et un ralentissement économique. De nombreux spécialistes vont même jusqu'à annoncer une récession. En quelques jours, Donald Trump a vu sa crédibilité être largement remise en question.Les répercussions de cette guerre commerciale concernent l'Union européenne dans son ensemble et la France en particulier. Ce que redoutent désormais nombre d'acteurs économiques, c'est que la Chine et l'Asie submergent le Vieux continent sous un flot gigantesque de marchandises à bas coût. Car le continent asiatique, déjà en situation de surproduction, aurait un besoin d'autant plus vital d'écouler sa production en cas de fermeture du marché américain. Pour les entreprises positionnées sur le même segment que leurs homologues chinoises, le risque est grand. Une équipe de C dans l'air a rencontré un producteur de tancarville, mais aussi la société Le Slip français, qui fabrique des vêtements en France. Ces deux entreprises ont jusqu'alors réussi à concurrencer les produits chinois. Leurs dirigeants nous livrent leur sentiment sur la situation actuelle.Aux Etats-Unis, le département de l'efficacité gouvernementale (Department of Government Efficiency, DOGE) d'Elon Muk est loin d'être arrivé à ses objectifs. Il devait réaliser 2 000 milliards de dollars de coupes budgétaires. Mais sur l'ensemble des économies annoncées, seulement 15% ont effectivement été mises en place. Si des chiffres bien plus avantageux ont été annoncés, ils sont, d'après une enquête du New York Times, injustifiés ou tout simplement faux. Elon Musk, le fantasque milliardaire à la tête de cette opération commando qui a en partie fait long feu, va sans doute sortir du dispositif. Ces propres entreprises privées sont en effet en situation délicate depuis plusieurs semaines.Donald Trump a-t-il vraiment une stratégie solide dans la guerre commerciale qu'il compte mener ?En France, quelle stratégie adopter pour les entreprises directement en concurrence avec la production asiatique ?Le passage d'Elon Musk au gouvernement est-il un échec ?LES EXPERTS :- Nicolas BARRÉ - Directeur de la rédaction - « Politico »- Gaëlle MACKE - Directrice déléguée de la rédaction - « Challenges »- Amy GREENE - Experte associée à l'institut Montaigne - Auteure de « L'Amérique face à ses fractures »- Frédéric CHARILLON - Professeur de relations internationales – Université Paris Cité et Essec - Auteur de « Géopolitique de l'intimidation »
Cet épisode est tiré de ma newsletter, pour vous abonner c'est ici!!!Comme je vous. le dis je vous remercie mille fois pour me suivre dans cette aventure de Vlan!J'adore mon célibat actuel, cette liberté exquise de décider de mon emploi du temps sans compromis.Et pourtant, je suis un incorrigible romantique !Ce paradoxe délicieux me constitue et colore ma vie de nuances fascinantes.Cette dualité n'est sans doute pas étrangère à mon histoire familiale.J'ai grandi avec des parents qui se sont rencontrés jeunes, ont eu des enfants à 24 et 26 ans et sont restés ensemble jusqu'à la fin malgré les tumultes de la vie – chose de plus en plus rare, j'ai l'impression.Ils ont incarné devant moi la possibilité d'un amour durable, même si le chemin n'était pas toujours facile.N'est-ce pas incroyable que nous puissions simultanément chérir notre indépendance et rêver de construire à deux ?L'amour reste cette aventure extraordinaire qui transcende les époques.Au 18ème siècle, Benjamin Franklin déclarait qu'un "homme sans femme n'est rien d'autre qu'un demi-homme" (on était moins subtil à l'époque...d'autant moins quand on sait que les femmes célibataires étaient, elles, brûlées vivent pour sorcellerie), et aujourd'hui encore, malgré toutes nos avancées, le couple demeure cette quête collective qui nous anime presque tous.Qu'y a-t-il de si captivant dans cette danse à deux ? Pourquoi continuons-nous à nous lancer dans cette entreprise hasardeuse, malgré les cicatrices et les déceptions ?Peut-être parce que l'amour, dans ses plus beaux moments, nous offre cette alchimie rare entre sécurité et aventure, entre connaissance profonde et éternelle découverte.J'ai connu des histoires d'amour intenses - dont une qui m'a conduit à imprimer un livre de 400 pages de nos échanges et à déménager à New York !Ces expériences m'ont transformé, enrichi, parfois blessé, mais jamais je n'ai regretté de m'être lancé et de vivre pleinement les choses (c'est ce que me disais ma psy).Chaque relation a ajouté une couche de compréhension à ma carte du monde émotionnel.À travers cette newsletter, je vous invite à explorer avec moi les mystères et les joies de l'amour moderne, ses défis et ses trésors cachés.Je partagerai mes découvertes (j'ai beaucoup cherché), mes erreurs (nombreuses !) et les pépites de sagesse glanées en chemin.Car si j'ai renoncé au mythe paralysant de l'âme sœur, je n'ai certainement pas abandonné la quête d'un amour authentique et vibrant.Comme l'écriture elle-même, l'amour nous enseigne ce que nous ne savions pas connaître sur nous-mêmes. Embarquons ensemble dans cette exploration joyeuse !Mon parcours amoureux : des cicatrices comme boussoleMa première histoire d'amour a duré sept ans. Je l'ai rencontrée dès les premières semaines d'école de commerce, nous nous sommes fiancés, le mariage était planifié. Vingt ans plus tard, nous sommes toujours proches, mais cette relation était fondamentalement dysfonctionnelle — principalement à cause de moi, je dois l'admettre.J'avais endossé la cape du sauveur pour surmonter ma timidité. Mon besoin d'appartenance était si intense et elle incarnait tout ce que je n'étais pas.C'était profondément injuste pour elle mais j'y reviendrais.J'ignorais alors mes propres besoins, mes névroses, mon style d'attachement.Elle est devenue malveillante malgré elle, et cette histoire était condamnée dès le départ.Ma deuxième relation significative m'a conduit chez un psychologue, perdu que j'étais. Sans doute l'une des décisions les plus sages de ma vie. C'est aussi à cette période que j'ai commencé à consulter des voyantes, cherchant désespérément des réponses que je ne trouvais pas en moi.Puis est venue LA relation passionnelle de ma vie.Une relation tellement intense qu'elle est difficile à expliquer.Pour vous donner une idée: j'ai compilé les trois premiers mois de nos échanges dans un livre de 400 pages imprimé en deux exemplaires (un pour elle et l'autre pour moi), et j'ai déménagé à New York pour elle.Cette femme réputée pour son légendaire self-control ne maîtrisait plus rien non plus.Certains parleraient d'âme sœur ou de flamme jumelle — j'ai cherché toutes les explications possibles. Après quatre ans d'une intensité intacte, elle est partie sans un mot d'explication.Huit ans ont passé, et il m'en a fallu 6 pour m'en remettre. Je le dis ici car dans cette société ou tout va de plus en plus vite parfois on n'accepte plus chez les autres mais aussi chez soi même que certains processus prennent du temps.Quoiqu'il en soit cette rupture m'a transformé.Comme me l'a fait remarquer un ami, peu d'hommes parlent ouvertement de leurs blessures amoureuses. Je n'avais pas le choix — cette histoire m'a bouleversé dans ma chair.Je crois que c'est important d'en parler et c'est la raison pour laquelle j'ai accepté l'invitation d'Anne du podcast Métamorphose à l'époque.C'est essentiel de montrer la vulnérabilité sans faux semblant et que les hommes ne sont évidemment pas insensibles aux ruptures. J'espère que cela aura permis à d'autres hommes de se connecter avec eux même.Et puis, je suis heureux d'avoir fait un kinsugi de cette rupture en co-créant un kit de secours pour cœur brisés.Durant ces six années de deuil, j'ai sabordé des relations avec des femmes extraordinaires, les comparant inévitablement à elle. J'ai finalement réussi à briser ce lien toxique grâce à un travail acharné avec psychologues, énergéticiens, voyantes, astrologues, constellations familiales, et même l'ayahuasca. J'ai tout essayé pour m'en libérer.J'ai su que j'étais guéri quand je suis retombé amoureux. Même si cette nouvelle histoire fut brève pour d'autres raisons, elle a confirmé ma guérison. Aujourd'hui, je reste ouvert à construire quelque chose avec quelqu'un, mais ce n'est pas simple.Les raisons de cette difficulté sont précisément l'objet de cette newsletter et je vous livre ce qui selon moi cloche en 5 grands points !Raison #1 : Nous sommes des idéalistes irréalistes par essenceNous avons grandi bercés par des mythes grecs(ne les sous-estimons pas, ils sont centraux), des histoires comme celle de Roméo et Juliette, des contes pour enfants ou encore des films hollywoodiens qui nous ont fait croire que l'impossible devenait possible par amour.Mais ces récits se concentrent presque exclusivement sur la quête amoureuse, rarement sur ce qui vient après."Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants." Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Comment ont-ils géré leurs névroses respectives ? Leurs univers distincts ? Leurs problèmes de communication ? Leurs baisses de désir ? Leurs potentielles tentations extraconjugales ?Dis rapidement, notre idéal romantique est incompatible avec la réalité d'une connexion humaine.Ces expressions comme "ma moitié" sous-entendent que nous serions incomplets avant de rencontrer l'autre. "The one" ou "l'âme sœur" suggèrent qu'une seule personne au monde peut nous convenir.Vous l'aurez compris, j'ai personnellement expérimenté ce mythe de l'âme sœur — et en ai payé le prix fort.Cet idéal présuppose que notre partenaire devrait tout comprendre de nous sans communication verbale, alors même que nous peinons à nous comprendre nous-mêmes (personnellement, je me découvre encore chaque jour).Cela est évidemment accentué par un individualisme (pour ne pas dire égoïsme) sous stéroïdes.L'autre vit dans un univers parallèle, avec un système proche mais fondamentalement différent du nôtre.De manière anecdotique, lors d'un de mes événements sur l'IA, une personne a partagé qu'elle se sentait plus "vue" et "entendue" par ChatGPT que par son médecin ou ses amis.Notre société d'hyper-optimisation nous a fait perdre la capacité à prendre le temps — ou à l'accorder à l'autre.La conséquence est ce manque d'écoute mutuel et donc des incompréhensions en pagaille.Et si vous ajoutez à cela des différences culturelles, comme je l'ai vécu, cela complique encore davantage la situation.Esther Perel m'a fait réaliser que nos attentes sont démesurées : nous demandons à une seule personne de nous apporter ce qu'autrefois tout un village nous fournissait — sécurité, identité, amitié, sexualité, complicité émotionnelle et intellectuelle, goûts communs...Je ne vous fais pas la leçon, je suis le premier à tomber dans ce piège, tout en sachant parfaitement son absurdité.Le couple exige des compromis et un travail constant de construction à deux.Par ailleurs, nous entrons dans une relation avec une vision identitaire, un rêve de qui nous voulons devenir — souvent flou ou fantasmé.Quand on s'engage, ce n'est pas seulement l'autre qu'on cherche, mais une version future de soi-même. Ici aussi je plaide totalement coupable et ma 1ère longue relation s'inscrivait à 200% dans cette dynamique.Mais comme le souligne Esther, ce processus est inconfortable car l'autre ne change pas à notre rythme et ne comprend pas nécessairement le rôle implicite que nous lui avons assigné (m'apaiser, m'ouvrir, m'élever, m'intégrer…).Le changement personnel étant douloureux, nous finissons par reprocher à l'autre ce qui nous fascinait initialement. Ainsi, un partenaire choisi pour sa légèreté devient "irresponsable", une personne stable devient "ennuyeuse"…Le fantasme identitaire se heurte inévitablement à la réalité relationnelle.Et bien sur, les applications de rencontre aggravent le problème en alimentant l'illusion d'une offre infinie, comme si l'amour n'était qu'à un swipe de distance.Pour y avoir passé du temps, je vous rappelle (particulièrement si vous êtes en couple) que c'est aussi illusoire que ces couples Instagram où tout semble parfait.Raison #2 : Les papillons dans le ventre sont souvent un dangereux leurreNous avons tous éprouvé ces fameux papillons dans le ventre, cette sensation vertigineuse que nous pourchassons comme le nectar ultime de l'amour.C'est le moment où nous nous sentons le plus vivants d'ailleurs souvent considéré comme l'indicateur suprême de l'amour véritable.Franchement, quoi de plus délicieux que cette vibration viscérale ?J'adore personnellement cette sensation, mais les avertissements d'Alain de Botton m'ont ouvert les yeux : ce frisson que nous ressentons est très souvent une réaction à quelque chose de familier, parfois simplement l'activation d'un vieux schéma ou d'une blessure non cicatrisée.Voilà pourquoi nous sommes parfois attirés par des personnes qui ne nous conviennent pas du tout.En réalité, nous sommes attirés par ceux qui vont nous faire souffrir d'une manière qui nous est familière.Une relation calme, douce et respectueuse peut nous sembler étrange, "sans passion", voire profondément ennuyeuse, parce qu'elle menace notre scénario intérieur bien rodé.De Botton nous met en garde : ne confondez pas compatibilité avec familiarité traumatique. C'est extrêmement frustrant, car j'aime cette sensation d'intensité.D'ailleurs, même en sachant que c'est un indicateur défectueux, j'adore ces papillons et ce deuil n'est pas facile à faire (long way to go greg…ahahahhah).Alors à quoi se fier si les papillons sont trompeurs ?J'ai découvert que j'appliquais inconsciemment les conseils d'Alain de Botton quand je me sentais particulièrement à l'aise avec quelqu'un.L'une de ses questions préférées: "C'est quoi le weirdo en toi?" Parce qu'en vérité, sans masques ni artifices, nous sommes tous un peu étranges.Je sais que je suis vraiment amoureux quand j'ose révéler mes aspects les plus singuliers sans crainte du jugement, je laisse entrevoir ce qui se passe derrière le masque.Un autre signal essentiel selon lui — et auquel je suis attentif sans vraiment y réfléchir : observer si l'autre personne est capable de reconnaître ses propres biais et imperfections et si elle sait s'excuser quand ils se manifestent.Il faut également s'interroger honnêtement : sommes-nous nous-mêmes capables de cette introspection ? Je ne parle pas de sautes d'humeur passagères, mais de nos véritables zones d'ombre.On peut mesurer l'évolution d'une personne à sa capacité à reconnaître qu'elle est loin de l'idéal.Ce n'est pas quelque chose qu'on peut demander directement ; il faut l'observer à travers l'expérience partagée.L'objectif n'est évidemment pas l'auto-flagellation, mais une lucidité bienveillante sur nos mécanismes.Enfin, il est crucial de déterminer si la personne comprend que l'amour est une compétence plus qu'une émotion. Ressentir, bien sûr, mais surtout comprendre qu'un couple exige un travail commun, des compromis, des discussions et des efforts constants.Une amie a pris la décision d'aller voir un thérapeute de couple dès qu'elle a senti que sa relation devenait sérieuse.Non pas parce qu'ils rencontraient des problèmes, mais pour s'assurer que leur communication resterait toujours fluide.J'ai trouvé cette initiative particulièrement mature et judicieuse.D'ailleurs, je serais curieux de connaître votre opinion à ce sujet que certains pourraient qualifier de « tue l'amour ».Raison #3 : La catégorisation devient notre prison mentaleLorsque j'ai réalisé mon épisode sur les "pervers narcissiques", ma première observation fut celle-ci : quand tout le monde devient pervers narcissique, plus personne ne l'est véritablement.Et cette banalisation est irrespectueuse envers les véritables victimes.Cette réflexion s'applique à toute cette culture de surface et ces catégorisations simplistes que nous accumulons : styles d'attachement, langages de l'amour... sans oublier le mot fourre-tout "toxique", tellement galvaudé qu'il a perdu toute substance.Certes, se positionner sur un spectre a son utilité, mais comme son nom l'indique, c'est un "spectre" — il est rare d'incarner une seule catégorie pure.Personnellement, je trouve difficile d'identifier MON langage de l'amour principal, car tous me parlent profondément.Il en va de même pour la sexualité. Dans ce domaine, j'ai l'impression que nos corps communiquent directement.Certaines connexions sont extraordinaires, d'autres catastrophiques, sans que ce soit nécessairement la faute de quiconque. C'est ainsi, et ce n'est pas grave.Je l'avoue sans souci, j'ai été un « mauvais coup » pour certaines personnes mais j'espère un meilleur pour d'autres.J'ai souvent remarqué que cette alchimie se ressent dès le premier baiser. Cela dit, la sexualité reste un territoire d'exploration infini où nous devons d'abord accepter notre ignorance fondamentale.C'est particulièrement vrai pour les hommes car, d'après mon expérience, les femmes réagissent très différemment aux mêmes stimuli.Je n'ai pas d'expérience avec les hommes, mais j'imagine que c'est un peu plus mécanique — quoique vous pourriez me contredire.Au-delà de l'attraction initiale et des premières années, l'enjeu devient de faire durer le désir. J'ai adoré recevoir Anne et Jean-François Descombe sur ce sujet.Ils encouragent à dépasser l'idée reçue selon laquelle le sexe doit toujours naître spontanément du désir dans un couple établi.En réalité, aussi peu romantique que cela puisse paraître, il est souvent préférable de planifier des rendez-vous intimes, de créer délibérément des moments de connexion et de transcender les conventions en développant une perception corporelle plus subtile.Je n'ai jamais mis cette approche en pratique car ma compréhension de ces dynamiques est arrivée tardivement et mes relations récentes ont été trop brèves pour arriver à cet endroit. Cependant, j'observe que nous sommes souvent complètement déconnectés de nos corps sans même nous en rendre compte, parce qu'ils se protègent naturellement.Il faut réapprendre à ressentir, à ramener la sexualité dans le corps plutôt que dans la tête. C'est un travail considérable (pour moi aussi qui suis tellement cérébral).Raison #4 : Prisonniers de la performance, même dans l'intimitéLa sexualité demeure un enjeu majeur dans les relations, devenant souvent une difficulté dans les couples établis.Je crois que nous sommes conditionnés à la performance dans tous les domaines, alors que l'intimité devrait être précisément l'espace où cette pression n'existe pas.Pourtant, nous sommes obsédés par le plaisir de l'autre, et si nous échouons à l'atteindre, nous remettons tout en question. Cette pression existe pour les hommes, mais je la perçois encore plus forte chez les femmes.Un homme qui n'éjaculerait pas à répétition serait source d'inquiétude majeure pour sa partenaire, et probablement pour lui-même. J'ai conscience que mes propres biais transparaissent ici, mais j'ai l'impression que dans le sens inverse, ce serait moins problématique.Esther Perel dit: "Dis-moi comment tu as été aimé, je te dirai comment tu fais l'amour."Selon elle, notre histoire émotionnelle s'inscrit dans la physicalité de notre sexualité. Personnellement, il y a longtemps, j'entretenais une forme de respect que je qualifierais aujourd'hui de "déplacé" envers mes partenaires — déplacé parce que la sexualité n'implique pas un manque de respect.Typiquement, le problème résidait dans mon rapport à l'autre et à la sexualité en général.Un autre exemple peut être plus parlant pourrait être celui d'une femme qui n'oserait jamais dire à son partenaire qu'elle n'appréciait pas certaines pratiques sexuelles - cela illustre comment des schémas émotionnels anciens (peur du conflit ou de la désapprobation) créent des blocages dans l'intimité physique.Parfois, des couples apparemment harmonieux connaissent aussi des blocages sexuels malgré leur amour et leur entente.Esther Perel a développé toute une méthodologie de questions pour identifier comment nous avons appris à aimer, quelles ont été nos figures protectrices durant l'enfance, et si l'expression de nos émotions et de notre plaisir était considérée comme acceptable.Les réponses à ces questions révèlent comment nos expériences passées façonnent notre "plan érotique" et influencent nos défis émotionnels dans l'intimité.Notre histoire émotionnelle marque profondément notre sexualité, se manifestant à travers nos conditionnements, la reproduction de schémas relationnels, nos peurs de la vulnérabilité et la dynamique même de nos interactions intimes.Heureusement, la sexualité peut également devenir un outil pour accéder à des émotions profondes et résoudre des blocages que nous n'arrivions pas à surmonter autrement.En définitive, je crois que le couple n'existe pas pour "réussir" mais pour nous permettre de "ressentir".Nous devons impérativement nous libérer de cette logique performative et productiviste pour simplement nous sentir vivants.C'est une véritable révolution intérieure qui s'impose.Raison #5 : Nous entrons dans le couple pour évoluer, mais résistons au changementDepuis les Lumières, nous avons élevé l'individualisme au rang de valeur suprême. Comme je l'ai abordé dans une précédente newsletter, nous nous imposons une isolation que nous semblons apprécier, mais qui nous déconnecte de notre humanité fondamentale.La vie de couple exige d'articuler une dynamique entre préservation de son identité propre et connexion authentique avec l'autre.Comme évoqué dans la première raison, nous sommes des idéalistes irréalistes, portés par l'illusion d'un amour parfait qui nous transformerait en une version améliorée de nous-mêmes.Pourtant, lorsque nous nous engageons, cette promesse de métamorphose se heurte à la réalité.Nous ne choisissons pas un partenaire uniquement pour ses qualités ; inconsciemment, nous choisissons aussi une version future de nous-mêmes que nous aspirons à incarner — devenir plus calme, plus fort, plus complet.Esther Perel l'exprime magnifiquement : nous rencontrons l'autre pour retrouver une partie de nous encore inexplorée.Cette promesse d'évolution engendre cependant une tension profonde.Ce qui nous fascinait initialement devient source d'inconfort.Le calme apaisant se transforme en froideur détachée, la liberté joyeuse en irresponsabilité.La vision identitaire que nous avions imaginée entre en contradiction avec la réalité quotidienne du changement.Nous résistons à cette évolution parce qu'elle bouscule notre identité, même celle que nous avions idéalement construite.Le couple devient ainsi un espace paradoxal où nous aspirons à grandir tout en redoutant de perdre notre stabilité.Nous voulons évoluer, mais uniquement à notre rythme, sans que les transformations imposées par l'autre ne remettent en question ce que nous considérons comme notre essence. Ce conflit nous pousse souvent à rejeter ce qui devait nous transformer, à blâmer l'autre pour une inertie que nous percevons comme une trahison de notre idéal initial.Ce tiraillement entre l'envie d'ouvrir un nouveau chapitre et la peur d'abandonner l'image rassurante de notre identité constitue l'une des dynamiques les plus universelles et douloureuses de la vie à deux.C'est pourtant dans cette lutte que réside le potentiel d'une transformation authentique, si nous acceptons enfin le coût du changement intérieur.En conclusion: l'amour comme territoire d'exploration, non de performanceAimer aujourd'hui est difficile, non pas parce que nous serions devenus incapables d'aimer, mais parce que nous attendons de l'amour qu'il résolve tout.Qu'il nous apaise, nous élève, nous stimule, nous révèle.Qu'il nous offre simultanément la sécurité d'un foyer et l'ivresse d'une passion.Qu'il nous soutienne dans les moments difficiles tout en nous laissant respirer quand nous avons besoin d'espace.Ce n'est plus simplement une relation: c'est une architecture existentielle, un miroir identitaire, un incubateur de sens. C'est trop demander.Lorsque la réalité ne correspond pas à cette fiction intérieure, nous résistons.Nous accusons, fuyons ou nous replions.Nous croyons que l'autre nous blesse intentionnellement, alors qu'il réveille en nous des mémoires anciennes, des blessures non cicatrisées, des récits que nous tenons pour vérités absolues. Et nous l'avons vu, les papillons n'y sont pas pour rien…Nous oublions que dans toute relation, il n'existe jamais une vérité unique mais deux narrations distinctes — souvent incompatibles.Nous redoutons également le conflit, que nous confondons avec la fin de l'amour.Je déteste le conflit en bon « gentil », pourtant, un conflit traversé avec conscience est peut-être ce qu'il y a de plus vivant dans une relation.Il ne signale pas l'échec, mais la possibilité d'un lien authentique — non plus idéalisé, mais profondément incarné.Le couple n'a pas vocation à nous rendre heureux comme le ferait un produit fini.Il existe pour nous faire grandir, parfois nous ébranler, souvent nous décaler.Aimer n'est pas maîtriser, ni guérir, ni même comprendre entièrement.C'est oser traverser l'inconfort du lien sans fuir à la première dissonance.C'est abandonner l'idée qu'il existe une méthode parfaite pour aimer, pour embrasser la complexité d'un ch Suggestion d'autres épisodes à écouter : [Solo] Ca veut dire quoi d'être un homme? (https://audmns.com/VrvDGYA) [NEWS] La gentillesse est-elle toujours une vertu? (https://audmns.com/fsjMsBo) [NEWS] Le paradoxe du siècle « social » que l'on fait mine d'ignorer (https://audmns.com/CREUtAc)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.