Émission mensuelle sur la bande dessinée à Bruxelles sur Radio Campus, 92.1 FM, et en podcast ici-même.
La lutte contre la dépression est devenu un sport mondial depuis que nous assistons aux attaques systémiques contre l'état de droit. Si l'impuissance des individus isolés est une évidence à laquelle nous sommes confrontés, le réarmement intellectuel et culturel reste un des moyens par lequel nous pouvons construire des positions communes. C'est pourquoi à Radio Grandpapier, nous continuons à défendre ensemble la bande dessinée en en lisant, et en parlant de la manière la plus vivante que nous le pouvons.
Cette émission signe le retour de Benoit en studio, accompagné de Maïa. Le printemps porte donc ses promesses de renouveau !
Alors que la polémique faisait rage sur la légitimité de la direction du festival, nous recevions 4 auteurices dans les locaux du Vaisseau Moebius.
Alors que la polémique faisait rage sur la légitimité de la direction du festival, nous recevions 4 auteurices dans les locaux du Vaisseau Moebius.
Dernière émission de l'année, où l'on revient sur les livres qui restent, ceux qu'on offrira sous le sapin ou chérira en 2025.
Le froid s'est abattu soudain sur Bruxelles. Un temps propice aux activités d'intérieur, parmi lesquelles la lecture de bande dessinée peut occuper une belle place. Alors profitons-en, voici l'émission de novembre.
L'automne fait tomber sur nous ses feuilles rousses et sa pluie pluie battante. Une saison propice à la lecture au coin du feu, certes, mais on ne peut oublier que notre confort manque à d'autre. Penser est déjà lutter un peu, alors ne cessons jamis de parler de bande dessinée autour d'un micro : voici notre proposition pour ce moi d'octobre.
La saison 2024 redémarre en trombe. L'actualité politique est dominée par des chocs successifs depuis quelques années maintenant, et cette fois c'est le Liban qui est sous les bombes israéliennes. On a une pensée pour les libanais qui vivent dans un pays en crise permanente, et tout particulièrement ceux d'entre eux qui n'ont pas pris le chemin de la diaspora, et qui doivent vivre encore des heures sombres. Nous n'oublions pas évidemment les victimes civiles en Palestine, Ukraine, Guinée et tous ces endroits qu'on oublie à l'instant. Nous sommes cinq en studio, une équipe complète autour du micro et un invité de haut vol, Morvandiau, qui vient nous parler du livre issu de sa thèse sur deux générations d'auteurices et éditeurices indépendants : Contrebandes. Signalons que la rentrée 2024 est marquée par l'apparition de nouveaux médias parlant de bande dessinée : penser et parler la bande dessinée devient de plus en plus facile, et nous nous en réjouissons.
Les élections qui viennent de se tenir sont un coup de bâton qui en annonce d'autres. Alors que des avancées sociétales se confrontent à un backlash réactionnaire, le recul social risque bien de s'accélérer sous la pression d'une politique de droite dure sur l'extrême centre en train de s'essouffler. Il ne faut pas trop se raconter d'histoires, mais paradoxalement, nous chercherons une fois de plus du courage et des outils pour penser ce monde dans les récits, ceux de la bande dessinée. Marie Spénale nous rejoindra en studio, et apportera sa pierre, peut-être même un pavé en plus de sa plage.
Le mois d'avril se termine et c'est très bien, car si on devait le résumer en un mot, ce serait celui d'enlisement. Comme pris dans une boue grasse, le printemps n'arrive pas à décoller, le froid et l'humidité nous rendent hagards. Mais, un peu plus loin de la Belgique et de nos petits corps frêles, c'est aussi l'enlisement du conflit ukrainien, de la guerre d'Israël contre la Palestine, et on sait qu'une guerre qui s'enlise ce sont des morts, des destructions et des populations abîmées, le tout dans un apathie de plus en plus grande. C'est pour se donner chaud, tout de même, que nous retrouvons dans le studio de Radio Campus à 5, une équipe complète avec JF à la console, plus une invitée. Haut les coeurs, voici Radio Grandpapier.
Cette année encore, Jean-François a installé pour nous son studio de campagne à Angoulême. Confortablement installés dans les bureaux de la direction du Vaisseau Moebius par l'entremise de la Maison des auteurs, nous avons pu enchainer quatre interviews impossible à réaliser à Bruxelles.
L'hiver est à nos portes, avec son plafond sombre et son humidité glaçante. Une période propice à la grogne, mais aussi à la joie : nous recevons en studio une nouvelle chroniqueuse, Maïa, et nous aurons un invité, Zéphir.
Nous recevons en ce mois d'octobre les éditions Mardi Soir, une bande qui s'est constituée à l'erg, une école bruxelloise, sous la houlette de pas moins que François Dejonge et Joanna Lohro. Ça fait quoi de sortir de l'école ? est une des questions que nous leur poserons.
La sélection de livres de notre première émission de la saison 2023-2024 est en accord avec l'époque. Fascisme ordinaire, détresse individuelle et l'émancipation possible s'y côtoient. Notre invité, Thierry Van Hasselt déploie exactement tous ces éléments dans son dernier livre, La Véritable histoire de Saint-Nicolas, et nous parlerons ensemble de ce médium toujours pertinent, puissant et réjouissant dans ces moments troubles : la bande dessinée.
Dernière émission dans la fébrilité de l'été qui a commencé par des vagues de chaleur. Trois en studio, et une jeune invitée : Adèle Maury, qui vient de terminer son master à St-Luc avec une bande dessinée déjà publiée. Ce n'est pas si courant.
Une émission in extremis le dernier jour de mai, avec une interview enregistrée d'un auteur prolifique et récompensé : Marcello Quintanilha.
L'hiver tarde à partir, l'été fait déjà peur, profitons de ces quelques moments de printemps pour parler de bandes dessinées. Des livres et une interview, le sommaire de cette émission Grandpapier est aussi balisé que réjouissant.
Après nos interviews angoumoisines du mois dernier, retour dans le studio de Radio Campus pour une émission classique : chroniques et invité. Adlynn Fischer est notre invité et viens nous parler de son premier livre édité chez La ville Brule : L'été du Vertige.
Lors du festival d'Angoulême, nous avons pu nous installer à la Maison des Auteurs pour y réaliser quatre interviews express d'auteurs présents.
Le froid s'est étendu sur nos contrées, l'énergie n'a jamais été aussi palpable, rare et précieuse dans notre quotidien : celle dépensée par des armées en lutte, celle consommée dans nos objets techniques, celle dont on dispose pour lutter contre l'adversité. Mais il nous en reste, et on va en consommer une partie pour vous parler de bande dessinée.
Un événement unique dans l'histoire de l'humanité : d'un côté, les acteurs du marché spéculent sur le prix du gaz et de l'électricité. De l'autre, le réchauffement climatique fait chuter la demande en offrant le mois d'octobre le plus chaud depuis des millénaires. Un choc des titans. Au milieu, il y a nous, qui flippons grave. On a heureusement avec nous quelques livres qui nous aideront à penser le monde, et un invité qui n'a pas peur d'invoquer la magie : Aniss El Hamouri sera aujourd'hui en studio.
La rentrée est chargée et de nombreux livres intéressants ont été produit tout près de chez nous. Les prochaines émissions seront riches d'invités, nous nous en réjouissons. Ce tte fin septembre, nous recevrons Benoit Henkens, pour la sortie de son livre Calmes chez une toute petite maison d'édition bruxelloise, Facteur humain.
Fin de l'année oblige, l'équipe est sur les rotules, mais dans un dernier ressort d'énergie, nous recevons l'énergique Camille Van Hoof qui en plus de son travail d'autrice se lance dans l'édition.
Un temps variable sur la ville, oscillant entre ciel bleu pétant et pluie torrentielles : ce sont fameuses giboulées de mai, signe concret du changement climatique. Mais nous allons vers l'été, et la bande dessinée nous apporte son lot de récits puissants et beaux. Un signe parmi d'autres d'une époque troublée, que nous allons évoquer avec vous en onde et en studio depuis Bruxelles. Bienvenue sur Radio Grandpapier.
On dirait le printemps et la Belgique, protégée par son atonie politique, nous laisse spectateurs de la fureur du monde à l'international, comme les petites gens de Le sud, le tube de Nino Ferrer. Mais il reste des choses à dire, à penser et à faire et nous recevrons en studio Emilie Gleason, qui vient d'élire résidence à Bruxelles, pour parler de tout ce qu'elle fait de bien pour ce medium que nous aimons et ailleurs.
Après un Angoulême décalé en mars, où les retrouvailles entre la ville, le milieu de la bd et le public a été chaleureux, on débriefe et chronique à l'arraché quelques livres qui sentent encore l'encre et la poudre cuite. Delphine Panique, en résidence en Belgique, nous rejoindra pour parler de Un beau voyage et la réimpression de Orlando chez Misma.
Le froid est piquant, mais dans les studios de radio Campus il y aura un homme à l'accent rocailleux du sud : Abdel de Bruxelles, qui vient de publier Tanger sous la pluie avec Fabien Grolleau chez Dargaud. Nous parlerons avec lui de son parcours déjà long dans le milieu de la BD.
Pas d'Angoulême avant mars. Plutôt que de regarder l'avenir avec appréhension, nous vivrons l'instant présent - comme les livres de développement personnel nous y enjoignent - en parlant bande dessinée.
A quelques jours de noël, et alors que 2021 s'achève, pauvre en festivals et en rencontres physiques, nous serons en studio avec quelques livres encore et comme invité, un des initiateurs de cette émission radio : Nicolas Verstappen, de passage par la Belgique.
Pas d'invité cette fois, malgré le déferlement des sorties. Nous sommes 3 autour des micros, occasion de se pencher sur plusieurs livres, de parler d'Angoulême qui approche, de son palmarès et de ses expositions...
L'automne est bien entamée et on murmure les deux mots "quatrième vague", mais nous sommes en studio pour parler de bande dessinée une fois de plus.
Une rentrée soft, avec Benoit, Antoine, Romane et Stéphane autour de la table. On espère une présence continue pour cette 11e année de présence sur les ondes de la radio. Un auteur en studio, un vieux routard du fanzine bruxellois : Jean Bourguignon.
Dernière émission d'une année aussi tétanisée que mouvementée. On termine en beauté avec un invité et une nouvelle chroniqueuse : Romane Armand.
Une lutte sans pitié oppose la population en lutte pour le déconfinement avec une météo morose. Nous serons peu en studio mais nous aurons de quoi parler avec Cyril Elophe, auteur, illustrateur, dessinateur mais aussi organisateur de Cultures Maisons et membre de Abdil, l'association des auteurs de BD et d'illustration.
Mars, dehors le confinement n'en finit plus et plus personne ne se projette dans l'avenir, mais nous serons bien présents autour de la table pour parler bande dessinée, conflits et histoire avec notamment Valfret qui nous rejoins en studio.
Le soleil revient, temps a été froid puis chaud, ça commence à bouillonner dans les parcs et devant les lieux politiques. L'été sera certainement chaud, mais on espère un printemps plein de sève. Les bandes dessinées dont on parlera le sont en tous les cas.
Toujours aucune éclaircie sanitaire à l'horizon. Nous reprenons lentement, en studio cette fois, avec un nouveau volet de l'interview de l'historien Benoit Crucifix en seconde partie.
2020, qui s'achève dans une semaine, a été une année de merde, disons-le franchement, politiquement. La politique n'est pas qu'un décor, ce sont des décisions qui nous affectent, qui affectent en fait surtout les pauvres, d'habitude. Sauf que depuis quelques années, la politique affecte des strates toujours plus grandes de la population des pays riches,qui passent sous la ligne de flottaison : les gilets jaunes avait montré les signes de noyade du bas de la middle class, cette fois c'est toute la middle class qui va trinquer avec la crise sanitaire en cours et la crise économique qui est sur la piste de décollage.
Le covid rôde et frappe, mais nous sommes encore debouts. Après un report pour cause de divers problèmes, l'émission de novembre se fera sans invité, mais tout de même une interview de Benoit Crucifix.
Une rentrée particulière, après un arrêt de 6 mois. C'est le temps qu'il a fallu pour que le monde se fige, puis hébété, tente de trouver une autre façon de fonctionner avec des maladresses, du chaos et un cortège de craintes et de colères justifiées par des pouvoirs publics remplaçant toute action par de la communication. Il est temps cependant, de nous retrouver pour parler bande dessinée.
L'équipe est revenue d'Angoulême. Joanna parlera peut-être un peu de Chifoumi auquel elle a participé avec pas moins que Aisha Franz, Charles Burns et Matthias Lehmann. On a aussi ramené quelques zines qu'on vous présentera, ainsi que quelques nouveautés comme d'habitude. En deuxième partie d'émission, on reçoit Nicolas Wouters, comme scénariste mais aussi comme doctorant et organisateur de festival...
Un début d'année, chargée en revendications politiques pour les auteurs. Toutes les études le montrent : le secteur de l'édition de bande dessinées se porte bien, mais les auteurs sont pauvres, et même s'appauvrissent. Le festival d'Angoulême, placé sous le signe de "l'année de la BD" et de grèves nationales multisectorielles, risque d'être le bon endroit pour discuter création et politique.
Une petite équipe s'est rassemblée pour la dernière émission de l'année, évoquer une fois encore quelques nouveautés, parler fanzine et balancer nos coups de coeur 2019.
Alors que le froid se glisse sous les portes et s'invite jusque dans nos couettes, nous invitant à la lecture sous couette, voici Radio Grandpapier.
Le mois de septembre arrive à sa fin, et la rentrée est marquée par un temps clément et une inquiétude mondiale sur ce climat qui pourrait bien faire de nos vies dérégulées un enfer. La bande dessinée, heureusement pour nous, fait partie de la solution.
Dernière émission de la saison 2018-2019, durant laquelle nous recevons Sébastien Lumineau qui a produit sous le nom de Imius de nombreux récits dans divers collectifs. Nous parlerons avec lui des taupes de l'espace, du Journal de Judith et Marinette, de Où, son nouveau livre, et de la création par épisode, qu'il affectionne particulièrement.
L'avant-dernière émission sera l'occasion de recevoir Emilie Plateau, et de parler antispécisme, féminisme, maladie, racisme, et de football.
Alors que l'été arrive en avance, respectueux des prévisions à long terme, l'équipe se réunit autour de récits autobiographique mais aussi de fictions farouches et insaisissables.
Une émission en petit comité, avec juste Thalie, Stéphane mais aussi Wauter Mannaert, qui vient nous parler de son dernier livre, Yasmina et les mangeurs de patates chez Dargaud. L'occasion de parler du passage de l'indé à une plus grosse maison d'édition, de dédicace à la patate et d'avenir pour les enfants.
Nous recevons Adeline Rosenstein, l'auteure, avec Alex Baladi, des trois tomes de Décris Ravage publié par Atrabile.