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La Moldavie a choisi de maintenir un cap européen. Lors des élections législatives du 28 septembre, le parti au pouvoir, le PAS, qui milite pour une adhésion à l'Union européenne, a remporté la majorité des sièges au Parlement. Le scrutin et la campagne électorale ont été tendus, marqués par des ingérences russes sans précédent. La Moldavie, petit pays de 2,4 millions d'habitants, considéré comme le plus pauvre d'Europe attise les convoitises de Moscou. Coincé entre la Roumanie et l'Ukraine, elle occupe une place stratégique. Ancienne République soviétique, c'est une zone tampon entre l'Ouest et l'Est, un levier pour la Russie, dans sa confrontation avec l'Union européenne. «La Moldavie en proie à la guerre d'influence russe», un Grand reportage de Murielle Paradon.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le nouveau directeur général de l'Unesco, la crise politique en France et ses conséquences économiques. Négociations sur Gaza : vers la libération du très populaire Marwan Barghouti ? Un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour libérer les otages israéliens en échange de 2 000 détenus palestiniens. Lors des négociations, le mouvement palestinien a réclamé avec insistance la libération de Marwan Barghouti, emprisonné depuis plus de vingt ans en Israël. Que représente cet homme pour le Hamas ? Benyamin Netanyahu est-il prêt à céder sur sa libération alors qu'il est considéré comme un « terroriste » ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Unesco : un Égyptien élu à la tête de l'organisation En recueillant 55 voix contre 2, l'Égyptien Khaled El-Enany a été élu nouveau directeur général de l'organisation des Nations unies face au candidat congolais Firmin Edouard Matoko. Comment expliquer un tel plébiscite ? Quels seront ses dossiers prioritaires ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. France : vers un Premier ministre de gauche ? Depuis la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, les socialistes, écologistes et communistes réclament la nomination d'un Premier ministre de gauche. À quoi pourrait ressembler cette cohabitation ? Cette option est-elle envisageable pour le président Emmanuel Macron ? Avec Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos France. France : les conséquences économiques de la crise politique L'instabilité chronique de la vie politique française depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 jusqu'à la démission surprise de Sébastien Lecornu a-t-elle des conséquences sur l'économie du pays ? Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès.
Des montagnes de déchets, l'air ambiant ultra-toxique, un fleuve empoisonné… New Delhi, la capitale indienne, fait face à une situation environnementale apocalyptique. Ses 30 millions d'habitants perdraient plus de 10 ans d'espérance de vie à cause de cette pollution. Les politiques publiques ont, pour l'instant, échoué à enrayer cette catastrophe écologique et sanitaire. Lors des élections municipales de mars 2025, le parti du Premier ministre Narendra Modi, le BJP, a été élu avec la promesse d'agir enfin. Mais ses solutions ou ces semblants de solutions peinent pour l'instant à convaincre les experts. «À New Delhi, les nationalistes hindous s'improvisent écologistes», un Grand Reportage de Côme Bastin.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des
C dans l'air du 3 octobre 2025 - Poutine contre la « militarisation de l'Europe »« J'observe la militarisation de l'Europe et promets une réponse aux menaces ». Cette déclaration hier de Vladimir Poutine intervient au moment où les pays européens multiplient les investissements militaires. Les Vingt-Sept cherchent à se protéger après les intrusions de drones attribuées à la Russie. Hier encore, un survol de drones dans le ciel allemand a conduit à la suspension de l'aéroport de Munich durant la nuit.Le ton pris hier par Poutine se voulait belliqueux. Le président russe accuse l'Europe de mener « une escalade permanente » du conflit russo-ukrainien. Il s'en est notamment pris à la France après l'interception d'un pétrolier russe au large de Saint-Nazaire, « c'est de la piraterie », a-t-il déclaré. Le ton était plus clément à l'égard des États-Unis, même s'il a estimé que l'envoi de missiles longue portée américains Tomahawk à Kiev serait une « nouvelle escalade » entre Moscou et Washington.Pendant ce temps, côté américain, Donald Trump continue de se rêver en faiseur de paix, et d'obtenir le Prix Nobel. C dans l'air a rencontré John Bolton, son ancien conseiller, à présent son son opposant. Il critique la politique étrangère de Trump, et estime que celui-ci se fait mener en bateau par Poutine. Il pointe aussi la dérive dictotariale du milliardaire. Trump, lui, a fait comprendre jeudi dernier qu'il fallait embrasser son idéologie ou prendre la porte. Lors d'un rassemblement réunissant les haut gradés de l'armée américaine, le locataire de la Maison balnche a souligné que les Etats-Unis sont sujets à « une invasion de l'intérieur » qu'il s'agit de stopper. Dans son viseur : les immigrés sans papiers, la presse ou encore ses opposants. De son côté, Pete Hegseth, le chef du Pentagone, a assuré que le choix des militaires déployés pour combattre répondrait désormais "au plus haut standard masculin".Alors, faut-il prendre au sérieux les menaces de Poutine ? Quelle est l'analyse de John Bolton sur la politique de Trump ? Qui sont ces « ennemis de l'intérieur » pointés du doigt par le président américain ?LES EXPERTS :- Anthony Bellanger - Éditorialiste à Franceinfo TV, spécialiste des questions internationales- Marie Jégo - Journaliste au Monde, ancienne correspondante en Russie- Nicole Bacharan - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Michel Goya - Colonel, expert en stratégie militaire
Lors de son second séjour à Paris, en 1657, l'ancienne reine de Suède Christine décide de se faire justice elle-même de ce qu'elle estime être une trahison : elle fait assassiner le coupable sous ses yeux, dans une maison royale ! Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lors de son second séjour à Paris, en 1657, l'ancienne reine de Suède Christine décide de se faire justice elle-même de ce qu'elle estime être une trahison : elle fait assassiner le coupable sous ses yeux, dans une maison royale !Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bienvenue dans Les Fabuleux Destins, le podcast qui vous fait découvrir des histoires vraies et étonnantes. Cette semaine, partez à la rencontre de quatre récits de survie hors du commun : l'histoire de Mauro Prosperi, trekkeur pris au piège dans le désert lors d'une course de l'impossible ; Juliane Koepcke, jeune fille échouée au cœur de l'Amazonie après un crash d'avion ; Ernest Shackleton, capitaine d'une des expéditions les plus périlleuses de l'Antarctique ; ou encore Aliy Zirkle, qui devra puiser dans ses dernières forces pour affronter l'une des courses de traîneaux les plus dangereuses au monde. Mouro Prosperi, le trekkeur prisonnier du désert Lors du Marathon des Sables en 1994, Mauro Prosperi, coureur italien chevronné, est surpris par une tempête et se perd au cœur du Sahara. Livré à lui-même sans eau ni nourriture, il survit en buvant son urine et en mangeant des chauves-souris trouvées dans une maison abandonnée. Ses tentatives pour être secouru échouent, et, désespéré, il tente même de mettre fin à ses jours. Mais son instinct reptilien le pousse à continuer… Pour découvrir d'autres récits passionnants, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Le disque de Phaistos, un mystérieux message jamais déchiffré [INEDIT] Le signal “Wow!”, un étrange message venue de l'espace [INEDIT] Le manuscrit de Voynich, le livre le plus mystérieux de l'histoire [INEDIT] Tamam Shud, l'un des meurtres les plus mystérieux de l'histoire Un podcast Bababam Originals Ecriture : Clément Prévaux Production : Bababam Voix : Florian Bayoux Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Un malaise vagal, aussi appelé syncope vagale ou syncope réflexe, est une perte de connaissance brève et généralement bénigne, provoquée par une réaction excessive du système nerveux parasympathique via le nerf vague. C'est le type d'évanouissement le plus fréquent, notamment chez les jeunes adultes, même s'il peut survenir à tout âge.Comment ça fonctionne ?Le nerf vague régule le cœur et la pression artérielle. Lors d'un malaise vagal, il s'active trop fortement. Cela provoque un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) et une dilatation des vaisseaux sanguins, entraînant une baisse de la pression artérielle. Résultat : le cerveau reçoit moins de sang et donc moins d'oxygène, ce qui provoque une perte de connaissance temporaire.Les signes annonciateursUn malaise vagal est souvent précédé de symptômes : sensation soudaine de chaleur, sueurs froides, pâleur, bourdonnements d'oreilles, vision trouble ou voile noir, nausées, jambes qui flanchent, vertiges. Ces signaux permettent parfois à la personne de s'asseoir ou de s'allonger avant de s'évanouir, réduisant le risque de chute.Les déclencheurs fréquentsDe nombreux facteurs peuvent le provoquer : une émotion forte (peur, douleur, stress), une station debout prolongée surtout en chaleur, la fatigue, la déshydratation, le manque de sommeil, ou encore certaines situations comme une prise de sang, la vue du sang, ou le fait de se lever trop vite.Est-ce dangereux ?La plupart du temps, un malaise vagal est bénin et sans conséquence. La récupération est spontanée et rapide, surtout quand la personne est allongée, car le flux sanguin vers le cerveau se rétablit. Le principal danger est la chute au moment de la perte de connaissance. En revanche, si les malaises sont fréquents, surviennent sans cause claire, ou s'accompagnent de convulsions, il faut consulter afin d'écarter des causes plus graves, notamment cardiaques.Que faire en cas de malaise vagal ?Il faut allonger la personne sur le dos, surélever ses jambes pour aider le retour sanguin, desserrer les vêtements trop serrés et aérer l'espace. En général, la conscience revient en moins d'une minute.En résumé, le malaise vagal est un évanouissement impressionnant mais le plus souvent bénin, lié à une réaction excessive du nerf vague. Il est déclenché par la chaleur, le stress, la fatigue ou la douleur, et rappelle l'importance d'écouter les signaux d'alerte de son corps. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'ascension du parti d'extrême droite AFD, en Allemagne, n'a plus besoin d'être confirmée. Après être arrivée en deuxième position aux dernières législative en février 2025 avec près de 21% des voix, la formation a opéré une belle percée mi-septembre. Lors des municipales dans un des länder les plus peuplés de l'ouest du pays, elle a comptabilisé 15% de bulletins de vote. Mais d'autres démons viennent bouleverser le pays. À Spremberg, une petite ville de l'Est, proche de la frontière polonaise, des croix gammées ont fait leur apparition sur le mobilier urbain, des élèves font le salut nazi. À tel point que la maire tire la sonnette d'alarme et demande des solutions à long terme. C'est le reportage de notre correspondante Delphine Nerbollier. L'inquiétant succès des cagnottes de santé en Pologne Est-ce le symptôme d'un système de santé qui va mal, et qui est en tout cas sous-financé par rapport à la moyenne européenne. En tout cas, les cagnottes de santé sont très populaires en Pologne. Les campagnes sur internet pour trouver des financements pour des soins privés, souvent pour des maladies rares se multiplient. Mais ces campagnes, dont on a d'ailleurs beaucoup parlé lors de la dernière présidentielle, manquent de contrôle et parfois de pertinence scientifique. C'est le reportage de notre correspondant Adrien Sarlat. La Suède sur ordonnance... C'est l'idée pas si saugrenue de l'industrie touristique du royaume, qui se base sur des études très scientifiques issues de l'Organisation mondiale de la santé. Le royaume scandinave, et ses atouts tant géographiques que culturels, est bon pour le corps et pour le moral... Les prescriptions natures font désormais partie des outils disponibles pour les médecins, même si elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. À Stockholm, les explications de notre correspondante Ottilia Ferey. La chronique musique de Vincent Théval Boko Yout, un jeune musicien suédois et ses compositions afro grunge.
Lors de leur conférence conjointe, que révèlent vraiment les gestes et le langage corporel de Donald Trump et Benjamin Netanyahu ?Le politologue Stéphane Wahnich analyse la rhétorique, l’équilibre entre loyauté et priorités sécuritaires, et l’impact de ce discours sur le débat public.Feuille de route crédible ou simple opération de communication ?See omnystudio.com/listener for privacy information.
Inquiétude à l'usine Stellantis de Mulhouse. Le groupe a annoncé hier que la production de son site alsacien sera mise à l'arrêt pendant une semaine, du 27 octobre au 02 novembre prochain. Une décision prise pour, je cite, “adapter le rythme à un marché européen difficile”. Environ 2 000 employés sur les 4 000 du site sont concernés par cette mesure. Ailleurs en Europe, d'autres sites Stellantis seront aussi temporairement fermés dans les prochaines semaines, comme à Poissy près de Paris, Eisenach en Allemagne, Saragosse et Madrid en Espagne, Pomigliano en Italie et Tychy en Pologne.Le ton durcit face aux rave-party. Dans un arrêté préfectoral publié hier, le préfet du Bas-Rhin a décidé d'interdire tout rassemblement festif non déclaré sur une période d'un an : dès aujourd'hui et jusqu'au 30 septembre 2026. De quoi faire face aux risques de troubles à l'ordre public. Le transport tout matériel de sonorisation ou d'amplification susceptible d'être utilisé pour ce type de manifestations est aussi interdit dans tout le département, sur la même période.A moins de 6 mois des élections municipales, prévues les 15 et 22 mars prochain, la campagne électorale colmarienne prend forme avec déjà six candidats officiellement déclarés. Parmi eux, Cécile Neyest la première à avoir annoncé sa candidature avec le collectif “Colmar Citoyenne Verte et Solidaire”. Ce dernier revendique une approche démocratique participative, construisant directement son programme avec les habitants. Parmi les membres actifs du collectif figurent notamment Dominique Bourguignon, Bruno Deltour ou encore Flavien Ancely-Frey. Retrouvez l'entretien complet sur notre site, azur-fm.com. Deux hommes interpellés ce week-end en Île-de-France, après des cambriolages chez des joueurs du Racing Club de Strasbourg. Âgés de 28 ans, ils sont soupçonnés d'être entrés dans les demeures d'au moins 3 footballeurs alsaciens pendant des matchs. Le dernier cambriolage date de vendredi dernier, au domicile d'Emmanuel Emegha, qui évoluait alors face à l'Olympique de Marseille au stade de la Meinau. Une partie du butin, estimé à 200 000 euros, a été retrouvée lors des perquisitions. Connus des services de police, les deux jeunes hommes seraient aussi impliqués dans les cambriolages des logements d'Andrey Santos et Kévin Gameiro, qui s'étaient déroulés il y a déjà plusieurs mois. Faits divers toujours, avec un homme placé sous OQTF après une course-poursuite à Orschwiller. Les faits se sont déroulés samedi, aux alentours de 16h30. Lors d'un contrôle de routine, les forces de l'ordre ont repéré un automobiliste avec des plaques d'immatriculation illégales. Refusant de s'arrêter, une course-poursuite s'est engagée. Après avoir perdu le contrôle de son véhicule dans un rond-point entre Saint-Hippolyte et Ribeauvillé, cet homme d'origine étrangère a pris la fuite à pied, avant de se faire rattraper. Ce dernier, qui ne possédait pas de papiers français, a écopé d'une obligation de quitter le territoire français.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lors de l'événement ALL IN, j'ai rencontré Anne Nguyen, directrice responsable de l'IA au Conseil de l'innovation du Québec. Elle est au cœur des initiatives qui visent à soutenir l'adoption de l'intelligence artificielle dans toutes les régions, des grandes villes jusqu'aux communautés locales et autochtones. Dans cet entretien, elle partage sa vision d'une IA responsable comme moteur de compétitivité, explique la création de la Brigade IA pour épauler les entreprises et les organisations, et revient sur la collaboration annoncée avec l'Union des municipalités du Québec. Une discussion qui illustre comment l'innovation et l'IA façonnent déjà l'avenir du Québec.
Lors de ses deux déplacements au Racing puis au Stade Français, l'UBB s'est non seulement inclinée mais n'a aussi rien montré. Privés de nombreux cadres, les Bordelais semblent en panne au niveau de l'engagement. Faut-il s'inquiéter de ce début de saison ? Cette rentrée est-elle ratée ou simplement poussive ? Débat dans «Crunch» cette semaine. Un podcast présenté par Léa Leostic avec Adrien Corée, Aurélien Bouisset et Maxime Raulin. Réalisation : Marie-Amélie Motte.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question paraît simple, mais elle touche à des mécanismes scientifiques fascinants, mêlant biomécanique, énergie et évolution.Contrairement à la plupart des mammifères terrestres, les kangourous se déplacent presque exclusivement en sautant. Ce mode locomoteur, appelé saltation, peut sembler énergivore, mais en réalité il s'avère extrêmement efficace. Une étude pionnière menée par le chercheur australien Terence J. Dawson dans les années 1970 a montré que le saut permet aux kangourous d'économiser de l'énergie à vitesse élevée.Le secret réside dans leurs tendons d'Achille surdimensionnés, qui fonctionnent comme des ressorts. Lors d'un saut, l'animal emmagasine de l'énergie élastique dans ses tendons. Cette énergie est ensuite restituée lors de l'impulsion suivante, réduisant considérablement l'effort musculaire. Selon une étude publiée dans Nature en 1977 par Dawson et R. Taylor, à partir d'environ 10 km/h, le coût énergétique du saut reste pratiquement constant, alors qu'il augmente chez la plupart des animaux qui courent. Autrement dit, un kangourou qui double sa vitesse ne consomme pas plus d'énergie. C'est une adaptation exceptionnelle.Ce mécanisme est encore renforcé par un second avantage : la respiration couplée au saut. Une étude de R. Carrier (1987) a montré que le mouvement de l'abdomen et du diaphragme pendant le bond facilite l'inspiration et l'expiration. Ainsi, plus le kangourou saute vite, plus il ventile efficacement ses poumons, sans effort supplémentaire.Mais pourquoi cette évolution ? Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. D'abord, l'environnement australien a joué un rôle clé. Les kangourous vivent dans des zones arides où la nourriture est rare et dispersée. Le saut leur permet de parcourir de longues distances à faible coût énergétique. C'est donc un avantage évolutif majeur pour survivre dans un milieu contraignant.De plus, la posture verticale adoptée lors du saut réduit la surface corporelle exposée au soleil, ce qui aide à limiter la surchauffe dans des environnements très chauds.Enfin, le saut offre aussi un avantage défensif. À vitesse maximale, un grand kangourou peut atteindre près de 60 km/h et franchir des bonds de 9 mètres. Cette mobilité impressionnante leur permet d'échapper rapidement aux prédateurs.En résumé, les kangourous sautent non pas par hasard, mais parce que cette stratégie combine trois atouts majeurs : une locomotion économe en énergie, une respiration optimisée et une adaptation aux vastes espaces australiens. Les recherches biomécaniques menées depuis un demi-siècle montrent que le saut est bien plus qu'un simple moyen de déplacement : c'est une réussite évolutive unique dans le règne animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Au Nord-Mali, l'accalmie sur le terrain militaire est trompeuse, affirment les rebelles touaregs du FLA, le Front de Libération de l'Azawad. « C'est le calme avant la tempête », précise le porte-parole du FLA, Mohamed Elmaouloud Ramadane. Depuis la sanglante bataille de Tine Zaouatène, il y a 14 mois, qui a coûté la vie à plus de 80 paramilitaires russes de Wagner, les rebelles du FLA et l'armée malienne affûtent leurs armes. Comment les rebelles se procurent-ils des drones ? Quels sont leurs vrais liens avec les jihadistes du JNIM ? De passage à Paris, le porte-parole du FLA répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Mohamed Elmaouloud Ramadane, bonjour Mohamed Elmaouloud Ramadane, depuis plusieurs semaines, aucun combat n'est signalé dans la région de Kidal et de Tinzawaten, les fiefs du FLN au Nord du Mali. Est-ce qu'on peut parler d'une accalmie ? Mohamed Elmaouloud Ramadane : Non, moi je ne pense pas que c'est une accalmie. Je peux dire que c'est ce qu'on appelle le calme avant l'arrivée de la tempête. Donc les FLA (Forces de libération de l'Azawad) sont bien présentes sur le terrain, de leur côté, l'ennemi aussi, il est là-bas. Ils sont soit à Kidal ou bien à Tessalit. Ils sont dans les camps laissés par la Minusma ou bien la force Barkhane. Et surveillés en général par les drones. Ils n'arrivent pas à quitter en dehors de ces camps comme auparavant. Ils avaient l'habitude de quitter, d'aller un peu dans les hameaux, d'aller sur les puits, de massacrer et de piller les populations. Maintenant, ce n'est plus le cas. Donc par rapport aux opérations ou bien aux combats, c'est une question de temps. C'est le terrain qui commande. En juillet 2024, il y a eu cette bataille de Tinzawaten, tout près de la frontière algérienne, où vous vous êtes affrontés durement aux forces armées maliennes et aux paramilitaires russes de Wagner. Vous dites que vous avez gagné, mais est-ce que vous n'avez pas perdu aussi beaucoup de combattants ? Bon, on ne peut pas faire la guerre et faire des combats sans perdre des combattants. L'essentiel, c'est de gagner la bataille. Nous avons gagné parce que nous avons détruit toute cette unité de mercenaires russes de Wagner. Aucun combattant n'a pu s'échapper, aucune voiture n'a pu s'échapper. Donc c'était une lourde défaite pour ces mercenaires. D'ailleurs, je crois que c'est une première sur le continent africain. Donc c'est vrai, nous avons perdu des hommes. D'ailleurs, on a même fait un monument à Tinzawaten avec les noms de tous les martyrs. C'est une vingtaine de nos martyrs avec une quinzaine de blessés. Et du côté des Maliens et des paramilitaires russes, quel est le bilan des pertes ? Vous savez, nous avons recensé à peu près 85 à 87 cadavres des mercenaires de Wagner avec quelques militaires maliens. Mais la majorité, c'étaient les mercenaires de Wagner. Nous avons aussi des prisonniers russes et des FAMA prisonniers. Combien de prisonniers russes avez-vous aujourd'hui ? Deux. Deux prisonniers ? Deux prisonniers russes. Lors de cette bataille de Tinzawaten de l'année dernière, vos ennemis ont utilisé des drones, mais vous aussi vous avez utilisé des drones. Quels sont les pays amis qui vous ont livré ces engins ? Nous n'avons aucun pays ami qui nous a vraiment livré ou bien dont nous avons bénéficié de son aide matérielle. Les drones sont sur le marché noir. On peut les acheter. Donc, ce sont des choses qu'on achète et qu'on sophistique et qu'on modifie, une fois arrivées chez nous. Depuis plus d'un an, le torchon brûle entre Alger et Bamako. Est-ce que naturellement l'Algérie s'est rapprochée de vous et vous a peut-être aidé à vous livrer en matériel ? L'Algérie, sa position par rapport à la question de l'Azawad a toujours été claire et par rapport au Mali en général. Donc il n'y a aucun rapprochement entre nous et les autorités algériennes, que ce soit politique, que ce soit autre chose, aucun rapprochement. En tout cas, Bamako est persuadé que l'Algérie vous sert de base arrière. Vous savez, Bamako accuse tout le monde. Accuse la France, accuse l'Ukraine, accuse l'Algérie. Qui n'est pas accusé ? Accuse la Côte d'Ivoire, accuse le Sénégal, la Mauritanie. Personne n'échappe à son accusation. Donc, c'est la théorie du complot qui les a toujours prolongés dans cette crise, qu'ils sont en train de vivre. Au Nord Mali, Il n'y a pas que le FLA, il y a aussi les jihadistes du Jnim. Vous avez combattu ensemble l'an dernier à Tinzawaten contre les forces armées maliennes et Wagner. Est-ce à dire que vous êtes désormais des alliés sur le terrain militaire ? Le Jnim n'est pas que dans l'Azawad. Il est un peu partout dans le Mali et dans tous les pays du Sahel. Il occupe une grande partie du territoire du Mali. Aujourd'hui, il est autour de Bamako et de Kayes. Donc, c'est un acteur qui est sur le terrain que nous ne pouvons pas nier. Nous sommes, c'est vrai, sur le terrain où il y a la présence des hommes du Jnim sur le territoire aussi, mais il n'y a aucune coordination entre nous. Vous connaissez l'adage « Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ». Du coup, puisque vous avez les mêmes ennemis, est-ce que vous n'êtes pas devenus amis ? Oui, « les ennemis de mes ennemis sont mes amis », c'est vrai. Donc, on peut avoir un ennemi commun que nous combattons tous. Mais nous n'avons pas les mêmes objectifs. Le Jnim est présent un peu partout. Il a des revendications différentes des nôtres. Nous, nous sommes limités sur le territoire de l'Azawad. Nous n'avons pas d'autres combats en dehors de cela, nos revendications sont politiques. C'est seulement pour la population de l'Azawad. On ne veut pas aller au-delà de ça. Est-ce qu'il n'y a pas au moins, entre vos deux mouvements, un pacte de non-agression ? Exactement. Il y a un pacte de non-agression. Ça, je vous le confirme parce que, après les combats qui ont eu lieu sur la frontière avec la Mauritanie, entre les FLA et le Jnim en avril 2024, suite à cela, il y a eu des initiatives menées par des chefs des tribus, des communautés, parce que c'est leurs fils qui sont dans le Jnim et qui sont dans les FLA. Donc, pour éviter des confrontations, ils ont mis un mécanisme pour un accord de non-agression et pour éviter les accidents et les accrochages. À lire aussiNord du Mali: les rebelles du CSP veulent «un statut politique et juridique» pour l'Azawad À lire aussiRebelles du FLA et jihadistes du Jnim envisagent de mener des opérations conjointes dans le nord du Mali
Jamais deux sans trois ! Après être revenu sur la série Grandville il y a deux ans, puis être revenu aborder la conclusion de l'oeuvre avec son cinquième tome l'an dernier, Bryan Talbot nous a fait une nouvelle fois le plaisir de nous accorder de son temps pour une troisième interview ! Mais cette fois-ci, si on reste dans l'univers de Grandville, on abordera sa (superbe) préquelle qui vient de sortir aux éditions Délirium, Les Carnets de Stamford Hawksmoor.Bryan Talbot, le second retour dans le podcast !Le dessinateur britannique le plus francophile qui soit était de nouveau de passage en France en ce mois de septembre pour la sortie des Carnets de Stamforw Hawksmoor, accompagné d'une exposition dans la ville du Mans. Lors de son passage sur la capitale, nous avons pu le retrouver dans un petit hôtel pour avoir une nouvelle conversation autour de son nouvel album, et la façon dont il prolonge à la fois son amour des histoires de polar/détective tout en parlant du monde réel au travers de ses protagonistes. Nous nous permettons aussi de revenir sur un autre album très important sorti plus tôt dans l'année et dont nous vous avons vanté les qualités en back issues, L'Histoire d'un Vilain Rat. Tout ça est à retrouver à l'audio mais aussi à l'écrit et en français via Comicsblog.fr !Commandez Les Carnets de Stamford Hawksmoor à ce lien !Commandez L'Histoire d'un Vilain Rat à ce lien !Et si cette émission vous plaît, alors il faut le faire savoir. Ces interviews long format sont précieux et représentent beaucoup de travail, qu'il faut mettre en avant pour que nos contenus de fond soit plus visibles - et alimentent les discussions sur la bande dessinée dans notre paysage médiatique. Faites tourner le podcast, commentez partout et mettez des bonnes notes sur les plateformes, et discutez avec nous sur le Discord. Vous pouvez aussi nous soutenir sur Tipeee. Merci de votre écoute et à bientôt pour le(s) prochain(s) podcast(s) !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans toutes les situations exceptionnelles, de type coupure électrique de grande ampleur, ou conflit géopolitique, les paiements électroniques peuvent devenir inutilisables. Que reste-t-il alors ? Le bon vieux billet. Contrairement aux cartes et aux applications, l'argent liquide ne dépend d'aucune infrastructure numérique. C'est ce qui en fait, selon la Banque centrale européenne, une véritable roue de secours.Les exemples historiques ne manquent pas. Lors de la pandémie de Covid-19, de la crise de la dette grecque ou encore des blackouts qui ont frappé l'Espagne, le cash a joué un rôle de bouée de sauvetage. Il permet d'acheter immédiatement ce dont on a besoin, sans attendre qu'un système reparte en ligne. Et il rassure : en période de stress, les gens préfèrent avoir des billets tangibles entre les mains plutôt que de simples chiffres sur un écran.Au-delà du confort psychologique, il existe aussi un enjeu collectif. Les spécialistes parlent de « redondance essentielle » : si chaque ménage garde une petite réserve, cela forme un maillage invisible qui soutient l'économie en cas de choc. C'est un filet de sécurité distribué dans toute la société. Le cash joue aussi un rôle démocratique. Il limite la dépendance aux acteurs privés – banques, applications, opérateurs – et garantit une certaine liberté dans nos transactions, y compris la confidentialité, chose que les paiements numériques n'offrent pas toujours.Mais combien faut-il conserver ? Les autorités n'encouragent pas à remplir son matelas de billets. Dans plusieurs pays européens, comme les Pays-Bas, l'Autriche ou la Finlande, on recommande entre 70 et 100 euros par personne, l'équivalent de quoi tenir environ 72 heures en cas d'urgence. Suffisamment pour faire quelques courses ou acheter de l'essence, mais pas de quoi déclencher la panique des voleurs. La Finlande va même plus loin en réfléchissant à des distributeurs automatiques spécialement conçus pour fonctionner lors de pannes massives.La BCE insiste sur un autre point : l'offre doit suivre la demande. Lors des crises, la ruée vers le cash peut être brutale. Mieux vaut donc prévoir en amont des stocks suffisants et des circuits de distribution robustes pour que personne ne se retrouve sans solution.En somme, garder un peu d'argent liquide chez soi, ce n'est pas un réflexe dépassé, c'est une forme d'assurance moderne. Une façon simple de se préparer à l'imprévu – au même titre qu'avoir des bougies ou de l'eau en réserve. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:02:50 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - C'est une avancée comme il y en a peu en ce moment. Lors de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, près de 70 États se sont engagés à protéger la haute mer, cet espace maritime qui ne dépend pas des juridictions nationales. Un "far west" presque sans foi ni loi. Avec des conséquences concrètes ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'émission 28 minutes du 26/09/2025 Ce vendredi, Renaud Dély décrypte l'actualité en compagnie de nos clubistes : Isabelle Saporta, essayiste et éditorialiste, Nesrine Slaoui, écrivaine et journaliste, et Philippe Manière, essayiste et Président-confondateur de Vae Solis Communications, ainsi que le dessinateur de presse Pascal Gros. Faut-il priver de droits civiques les grandes fortunes qui fuiraient la France ? Les mesures budgétaires du nouveau Premier ministre Sébastien Lecornu, dont le gouvernement n'est pour l'heure pas encore formé, sont très attendues, notamment sur la question de la taxation des ultra-riches. Cette problématique est au cœur du débat fiscal depuis la proposition de l'économiste Gabriel Zucman de mettre en place un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d'euros. Derrière la taxe Zucman, se cache un autre débat : que faire face aux menaces de départ du territoire national des grandes fortunes françaises ? Le député de la Somme, François Ruffin, a évoqué cette semaine sur RMC la possibilité d'une “privation des droits civiques" de ceux qui quitteraient la France. L'économiste Thomas Piketty est, lui aussi, allé dans le sens de mesures coercitives, dans une interview pour l'agence de presse “Bloomberg” : “Si vous ne payez pas, vous vous mettez dans la même situation que toute personne qui décide de ne pas payer ses impôts. Vos avoirs peuvent être gelés, vous pouvez être arrêté à l'aéroport. C'est la vie des gens normaux.”5 ans ferme pour Nicolas Sarkozy : État de droit protecteur ou oppresseur ? Jeudi 25 septembre, l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné à 5 ans de prison ferme pour “association de malfaiteurs” dans le procès sur le financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Cette condamnation est assortie d'un mandat de dépôt à effet différé avec exécution provisoire, impliquant son incarcération prochaine. Nicolas Sarkozy sera donc convoqué le 13 octobre devant le Parquet national financier pour connaître les modalités de son incarcération. À la sortie du tribunal, l'ancien chef de l'État a fustigé cette décision, qu'il qualifie d'“une gravité extrême pour l'État de droit”. “S'ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison. Mais la tête haute. Je suis innocent”, a-t-il ajouté. Ce serait la première fois dans l'histoire de la Cinquième République qu'un président est emprisonné. Nous recevons l'historien et écrivain Bruno Fuligni qui publie “Voyage en France australe”, aux éditions Allary. Bruno Fuligni embarque le lecteur à la découverte de ces terres lointaines dont la simple évocation fait rêver : les îles Crozet, Kerguelen, Amsterdam, Saint-Paul, ou encore leurs cousines tropicales les îles Éparses. Ce voyage s'opère aussi dans le temps car Bruno Fuligni est le premier à avoir pu consulter les archives historiques de ces territoires. “La plus grande arnaque jamais menée contre le monde.” Voici les mots choisis par Donald Trump pour qualifier le changement climatique, à la tribune des Nations unies. Lors d'un discours prononcé mercredi soir par visioconférence, Xi Jinping, le président chinois a pris le contre-pied du président américain en affirmant, lui, que la Chine réduirait ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 7 à 10 % d'ici 2035. C'est le duel de la semaine de Frédéric Says. C'est l'histoire d'une panne d'escalator devenue un incident diplomatique. Avant de prononcer son discours à l'Assemblée générale de l'ONU, l'escalier mécanique emprunté par Donald Trump et son épouse Melania Trump s'est arrêté, déclenchant la colère du président américain. La Maison Blanche a dénoncé un sabotage. C'est le point com de Marjorie Adelson.Enfin, ne manquez pas la Une de l'hebdomadaire italien “L'Espresso” sur Vladimir Poutine, les photos de la semaine soigneusement sélectionnées par nos invités, ainsi que Le Monde des choses, la nouvelle chronique de David Castello-Lopes !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 26 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
Vous voilà attablé face à cette bande de connaisseurs autoproclamés qui dissertent sur les tanins avec l'assurance d'un sommelier étoilé... Entre celui qui hume son verre comme s'il reniflait le bouquet de la mariée et celle qui parle de minéralité cristalline et d'autolyse avec des trémolos dans la voix, vous vous sentez perdre tous vos moyens. Pas de panique : voici le guide de survie pour naviguer en terrain hostile sans passer pour un débutant.Dans ce nouvel épisode de Parlons Vin, la journaliste Alicia Dorey vous parle de bluff assumé, de vocabulaire d'emprunt et de cette soirée où vous avez failli confondre un Sancerre avec un Muscadet devant témoin.Et n'oubliez pas : parlons peu mais Parlons Vin !Vous pouvez écouter cet épisode sur Figaro Radio, le site du Figaro et sur toutes les plateformes d'écoutes.Chronique et rédaction : Alicia DoreyMontage : Antoine Lion-RantyPrise de son : Louis ChabainProduction exécutive : Aude Sérès, rédactrice en chef, pôle audio Le FigaroCoordination de production : Salomé Boulet, pôle audio Le FigaroCommunication : Réseaux sociaux Le FigaroVisuel & habillage : Studio design Le FigaroHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Fille de est le nouvel album / Spectacle de Claire Diterzi. Pour cette nouvelle création, c'est Anny Karénine, fille adultérine de Anne Karénine qui est à l'honneur. Mais qui est donc Anny Karénine ? Elle n'est pas uniquement la fille adultérine d'Anna Karénine: c'est aussi le titre du nouvel album et spectacle à venir de l'artiste Claire Diterzi. Pour rappel, Anna Karénine est un roman de l'auteur russe Léon Tolstoï paru en 1877 en feuilleton dans Le Messager russe qui raconte les amours contrariés entre Anna Karénine, femme de la haute société russe, mariée à Alexis Karénine, fidèle et mère d'un jeune garçon. Lors d'un voyage, elle croise la route du comte Vronski, un officier brillant, mais frivole. Elle tombe amoureuse. Elle tombera enceinte et accouchera d'une fille qu'elle appellera Anny. Mais prise de culpabilité d'avoir abandonné mari et enfant, elle finira par se suicider en se jetant sous un train. «J'ai trouvé le livre un peu ennuyeux, mais pourtant j'ai aimé ce portrait de femme malheureuse» C'est lors d'un voyage sur le Transsibérien en 2019 que l'artiste Claire Diterzi découvre ce classique de la littérature russe qui l'inspire pour ce nouvel album et spectacle «Fille de...» Son spectacle musical commence donc par la fin du livre : elle imagine la vie d'Anny et analyse la relation mère/fille. On découvre Anny, devenue jeune femme avec ses désirs d'émancipation. Lorsque j'écris des chansons, j'ai l'impression de faire des maths. Une chanson, c'est comme une équation : on passe son temps à rentrer des carrés dans des ronds. Invitée : Claire Diterzi, autrice, compositrice et metteuse en scène, née en 1970, son parcours musical débute avec le collectif punk-rock Forguette Mi-Not. Elle débute ensuite une carrière solo. Depuis 2014, elle gère sa propre structure, Je Garde le Chien : label, édition et compagnie théâtrale musicale. Fille de est sorti le 19 septembre 2025. Son spectacle Anny Karénine sera joué au Théâtre du Rond-Point du 26 au 29 novembre 2025. Programmation musicale : Les titres diffusés sont tous extraits de Fille de Fille de, Pom pom girl, La mèche qui dépasse, I lego you.
Fille de est le nouvel album / Spectacle de Claire Diterzi. Pour cette nouvelle création, c'est Anny Karénine, fille adultérine de Anne Karénine qui est à l'honneur. Mais qui est donc Anny Karénine ? Elle n'est pas uniquement la fille adultérine d'Anna Karénine: c'est aussi le titre du nouvel album et spectacle à venir de l'artiste Claire Diterzi. Pour rappel, Anna Karénine est un roman de l'auteur russe Léon Tolstoï paru en 1877 en feuilleton dans Le Messager russe qui raconte les amours contrariés entre Anna Karénine, femme de la haute société russe, mariée à Alexis Karénine, fidèle et mère d'un jeune garçon. Lors d'un voyage, elle croise la route du comte Vronski, un officier brillant, mais frivole. Elle tombe amoureuse. Elle tombera enceinte et accouchera d'une fille qu'elle appellera Anny. Mais prise de culpabilité d'avoir abandonné mari et enfant, elle finira par se suicider en se jetant sous un train. «J'ai trouvé le livre un peu ennuyeux, mais pourtant j'ai aimé ce portrait de femme malheureuse» C'est lors d'un voyage sur le Transsibérien en 2019 que l'artiste Claire Diterzi découvre ce classique de la littérature russe qui l'inspire pour ce nouvel album et spectacle «Fille de...» Son spectacle musical commence donc par la fin du livre : elle imagine la vie d'Anny et analyse la relation mère/fille. On découvre Anny, devenue jeune femme avec ses désirs d'émancipation. Lorsque j'écris des chansons, j'ai l'impression de faire des maths. Une chanson, c'est comme une équation : on passe son temps à rentrer des carrés dans des ronds. Invitée : Claire Diterzi, autrice, compositrice et metteuse en scène, née en 1970, son parcours musical débute avec le collectif punk-rock Forguette Mi-Not. Elle débute ensuite une carrière solo. Depuis 2014, elle gère sa propre structure, Je Garde le Chien : label, édition et compagnie théâtrale musicale. Fille de est sorti le 19 septembre 2025. Son spectacle Anny Karénine sera joué au Théâtre du Rond-Point du 26 au 29 novembre 2025. Programmation musicale : Les titres diffusés sont tous extraits de Fille de Fille de, Pom pom girl, La mèche qui dépasse, I lego you.
[SPONSORISÉ] Dans ce huitième épisode de la saison 3 de PAROLES DE FEMMES, Tatiana Brillant se raconte au micro de Clémence de Bernis. C'est à la suite d'une prise d'otages que la vie de Tatiana Brillant va basculer. Elle qui se destinait au barreau, ressent soudain l'envie d'intégrer le RAID, l'unité d'élite de la police nationale. Elle se retrouvera ainsi en première ligne lors des crises les plus extrêmes : prises d'otages, enlèvements… Et jusqu'aux tragédies terroristes comme lors de la tuerie du Bataclan. Dans cet épisode de PAROLES DE FEMMES, on pénètre dans les coulisses très fermées du RAID. On appréhende un métier singulier où la parole fait face aux armes. Avec un mental hors du commun, Tatiana Brillant fascine par son parcours unique. Elle est dotée d'une extraordinaire capacité à comprendre l'humain jusque dans les moments les plus critiques. Femme de sang-froid et de courage, Tatiana Brillant prouve que l'on peut sauver des vies avec des mots !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Depuis plus de dix ans, ce chauffeur-livreur originaire de Nancy est en prison pour quatorze viols et tentatives de viols. Lors de ses tournées, il surprenait des femmes isolées, des joggeuses, des promeneuses, des étudiantes ou des mères de familles. Sans aucune préférence pour leur couleur de cheveux ou leur âge. Les victimes ont entre 17 et 62 ans. Arrêté et condamné, l'individu n'en demeure pas moins au centre de l'attention des enquêteurs. Le pôle des cold-cases s'intéresse de près à son parcours criminel.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
[SPONSORISÉ] Dans ce huitième épisode de la saison 3 de PAROLES DE FEMMES, Tatiana Brillant se raconte au micro de Clémence de Bernis. C'est à la suite d'une prise d'otages que la vie de Tatiana Brillant va basculer. Elle qui se destinait au barreau, ressent soudain l'envie d'intégrer le RAID, l'unité d'élite de la police nationale. Elle se retrouvera ainsi en première ligne lors des crises les plus extrêmes : prises d'otages, enlèvements… Et jusqu'aux tragédies terroristes comme lors de la tuerie du Bataclan. Dans cet épisode de PAROLES DE FEMMES, on pénètre dans les coulisses très fermées du RAID. On appréhende un métier singulier où la parole fait face aux armes. Avec un mental hors du commun, Tatiana Brillant fascine par son parcours unique. Elle est dotée d'une extraordinaire capacité à comprendre l'humain jusque dans les moments les plus critiques. Femme de sang-froid et de courage, Tatiana Brillant prouve que l'on peut sauver des vies avec des mots !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:02:20 - Debout la Terre - par : Camille Crosnier - En 2023, le gouvernement annonçait un grand plan "sécurité à la chasse", pour calmer les esprits face aux demandes de dimanche sans chasse. Mais presque trois ans plus tard, le résultat n'est pas convaincant. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Lors de son discours où il reconnaîtra l'État de Palestine, Emmanuel Macron devrait évoquer la question des otages israéliens et du cessez-le-feu. Le Président abordera aussi la question de l'avenir de l'autorité palestinienne. Pas question pour le chef de l'État de laisser entendre qu'il accorde un blanc-seing à l'autorité palestinienne. Une chose est certaine : ce discours sera particulièrement scruté.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A l'occasion de la Memorun 2025, course organisée par France Alzheimer, RMC Running reçoit une légende à son micro : la triple championne olympique Marie-José Pérec. Son engagement auprès de France Alzheimer, l'impact du sport sur la santé, et son avis sur Jimmy Gressier et l'Equipe de France aux mondiaux d'athlétisme... Marie-Jo se livre à Matteo Rolet ! En direct de la ligne d'arrivée de la Memorun dans le bois de Vincennes, RMC Running reçoit son lot de champions, et fait le tour de la question en matière de course à pied. Avec la boxeuse Sarah Ourahmoune et les marathoniens Salomé Brun et Clément Leduc notamment !
C dans l'air l'invitée du 19 septembre 2025 avec Valentine Arama, journaliste et auteure de "Delphine Jubillar, une disparition"Cédric Jubillar sera jugé à partir de lundi devant la Cour d'assises du Tarn pour le meurtre de sa femme Delphine. Le comportement de ce peintre-plaquiste de 38 ans déroute enquêteurs et proches. C'est lui qui avait alerté les gendarmes de la disparition de son épouse à l'aube du 16 décembre 2020 et il a toujours clamé son innocence.L'enquête montre que cet homme à l'enfance chaotique, marié avec Delphine depuis 2013, vivait mal la volonté de divorce de la mère de ses deux enfants, infirmière. C'est une affaire sans cadavre, ni témoin, ni scène de crime, mais le dossier réuni par l'accusation permet renvoyer Cédric Jubillar devant la cour d'assises du Tarn. Lors de conversations avec sa mère, ou devant deux autres proches, il avait menacé de tuer Delphine, avant sa disparition. Mais face aux enquêteurs, il se défend en disant que tous ces propos ont été tenus sur le ton de la plaisanterie. Il aurait aussi confié avoir tué Delphine ou donné des éléments sur l'emplacement du corps à un codétenu de la maison d'arrêt de Seysses (Haute-Garonne), où il est incarcéré depuis juin 2021, ou à deux ex-petites amies ayant noué des relations avec lui en détention. Mais là encore, l'accusé a nié en bloc.Valentine Arama, journaliste spécialiste police-justice à France Télévisions, publie une version augmentée de son livre "Delphine Jubillar, une disparition", aux éditions Litos. Elle nous éclairera sur les enjeux du procès Jubillar, qui s'ouvre lundi devant les Assisses du Tarn, à Albi. Sans corps, ni aveux, que peut-on attendre de ce procès, alors que Cédric Jubillar, derrière les barreaux depuis juin 2021, a toujours nié les faits ?
durée : 00:02:41 - Ma vie au boulot - par : Sandrine Foulon - Suzanne est en train de passer des entretiens d'embauche. Un recruteur lui a demandé des contacts de ses anciens employeurs mais aussi ses feuilles de paie. Mais est-ce légal ? Sandrine Foulon lui répond. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Merci à PlaudAI de sponsoriser cette vidéo ! Cliquez ici pour précommander votre Plaud Note Pro ou bénéficier de 10% de réduction sur les autres produits :https://link.influxcrew.com/Plaud-LEGEND10Retrouvez la boutique LEGEND ➡️: https://shop.legend-group.fr/Un grand merci à Anthony Bourbon, d'être venu chez LEGEND ! Fondateur de Blast, le club d'investissement lancé en 2022, il permet à ses membres d'investir à ses côtés dans les start-ups de demain.Lors de son intervention, il nous a partagé son quotidien d'entrepreneur, son point de vue sur la situation financière de la France, ainsi qu'une grande nouveauté pour le Blast Club cette année : investir dans les startups du Y Combinator, le plus grand incubateur au monde !Vous pouvez rejoindre Blast grâce à ce lien : https://link.influxcrew.com/blast-legend Si vous voulez échanger via le canal Discord c'est ici : https://link.influxcrew.com/blast-discordAnthony est présent sur Instagram https://www.instagram.com/anthonybourbon1/?igsh=MnpmZzM1Y3oyN2FhRetrouvez Anthony sur LinkedIn : https://fr.linkedin.com/in/anthony-bourbonRetrouvez l'interview complète sur YouTube ➡️Investir comporte des risques et ceci n'est pas un conseil en investissement. Vous devez vous former pour investir par vous même et faire travailler votre argent.Pour toutes demandes de partenariats : legend@influxcrew.comRetrouvez-nous sur tous les réseaux LEGEND !Facebook : https://www.facebook.com/legendmediafrInstagram : https://www.instagram.com/legendmedia/TikTok : https://www.tiktok.com/@legendTwitter : https://twitter.com/legendmediafrSnapchat : https://t.snapchat.com/CgEvsbWVx Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la déforestation de l'Amazonie, les exercices militaire conjoints de la Russie et la Biélorussie et sur la possibilité de la création d'une OTAN arabe. En fin d'émission, la chronique de Jessica Taïeb, l'oeil sur les réseaux. Amazonie : la déforestation proche d'un point de non-retour ? 50 millions d'hectares, c'est ce qu'a perdu la forêt amazonienne, soit un l'équivalent de la superficie du Cameroun. Il y a donc urgence à enrayer cette déforestation. Le président brésilien disait faire de l'Amazonie son combat électoral. Ses actions pour protéger le poumon de la planète sont-elles à la hauteur de ses promesses ? Quels engagements peut-on attendre de la COP30 de Belém au Brésil ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. Russie / Biélorussie : des exercices militaires sous l'œil américain Comme tous les quatre ans, la Russie et la Biélorussie ont mené des exercices militaires communs, appelés Zapad. Dans un contexte de guerre en Ukraine et de tensions avec l'Occident et l'OTAN, comment expliquer la présence d'officiers américains ? Avec Anissa El Jabri, envoyée spéciale permanente de RFI à Moscou. La création d'une « OTAN arabe » est-elle possible ? Lors du sommet arabo-islamique, organisé d'urgence au Qatar suite aux frappes israéliennes, l'Égypte a proposé la création d'une « Otan arabe », composée des 22 États membres de la Ligue arabe. Une idée déjà évoquée, il y a dix ans, dans le contexte de guerre civile au Yémen. Quelles sont les chances que cette initiative se concrétise cette fois-ci ? Si cette alliance voyait le jour, aurait-elle réellement la capacité de contrebalancer la puissance militaire israélienne ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Invités : - Naima M'faddel, essayiste, chargée de mission politique de la ville. - Olivier Benkemoun, journaliste politique. - Jacques Serais, journaliste politique. - François Cocq, analyste politique. - Véronique Jacquier, journaliste. - Axel Ronde, porte-parole CFTC POLICE. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les boulangers présentent effectivement une fréquence plus élevée d'asthme que la population générale. On parle même d'« asthme du boulanger », une forme d'asthme professionnel identifiée depuis plusieurs décennies.1. La farine, un ennemi invisibleLa principale cause est l'inhalation de poussières de farine. Lors du pétrissage, du tamisage ou de la cuisson, de fines particules de farine se diffusent dans l'air de la boulangerie. En pénétrant dans les voies respiratoires, elles déclenchent une réaction allergique chez certains travailleurs.Selon l'INSERM, environ 15 à 20 % des boulangers développent des symptômes respiratoires liés à l'exposition à la farine au cours de leur carrière.L'asthme du boulanger représente près de 20 à 25 % des cas d'asthme professionnel déclarés en France.2. Une allergie progressiveLe mécanisme est le même que pour d'autres allergies : l'organisme identifie les protéines contenues dans la farine (blé, seigle, parfois enzymes ajoutées comme l'alpha-amylase) comme des « intrus ». Cela provoque une inflammation des bronches, qui rétrécissent et entraînent toux, essoufflement, sifflements et crises d'asthme.Ce processus peut mettre plusieurs années à se développer. Beaucoup de boulangers débutants ne ressentent rien, puis voient apparaître des symptômes au fil du temps.3. Des facteurs aggravantsLa levure et les additifs : certaines levures et enzymes utilisées pour améliorer la panification sont aussi allergènes.Les horaires de travail : lever tôt, manque de sommeil et atmosphère chaude et sèche fragilisent les voies respiratoires.La génétique : une prédisposition familiale aux allergies augmente le risque.4. ConséquencesL'asthme du boulanger peut être invalidant et, dans certains cas, oblige à changer de métier. C'est pourquoi il figure dans la liste officielle des maladies professionnelles indemnisées en France.5. PréventionHeureusement, des mesures existent :Installer des systèmes d'aspiration pour réduire la poussière.Préférer le versage lent des farines, éviter le tamisage brutal.Porter un masque filtrant adapté.Surveiller régulièrement la fonction respiratoire des boulangers à risque.En résumé : si les boulangers souffrent souvent d'asthme, c'est parce que leur quotidien les expose à des poussières de farine et d'enzymes hautement allergènes. Ce n'est pas une fatalité, mais un vrai problème de santé publique et professionnelle qui nécessite prévention et protection. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À l'automne 2004, le procès d'Émile Louis s'ouvre devant la cour d'assises de l'Yonne. Le sexagénaire est accusé d'avoir tué sept jeunes filles, disparues plus de vingt ans auparavant dans la région. Lors de son arrestation, quatre ans plus tôt, il a avoué les faits avant de se rétracter. Au fil des débats, l'accusé nie encore. Déjà condamné, il connaît les rouages de la justice. Comment faire parler le tueur en série ? La voix du crime de ce second épisode sur l'affaire Émile Louis, c'est toujours le magistrat à la retraite Jean-Pierre Getti. C'est lui qui a présidé la cour d'assises qui a condamné Émile Louis à la prison à perpétuité en 2004. Il raconte le procès du "boucher de l'Yonne" au micro de Marie Zafimehy.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1990 à Nancy, Raymond Jactel, 82 ans meurt d'une crise cardiaque. Peu après, un appel anonyme attire l'attention des policiers. Raymond Jactel avait vendu sa maison en viager et aurait converti toutes ses économies, 700.000 francs en bons du trésor… mais où sont-ils passés ? Lors de l'autopsie de son cadavre, on les traces de deux médicaments pour les cardiaques qu'aucun médecin ne lui a jamais prescrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1990 à Nancy, Raymond Jactel, 82 ans meurt d'une crise cardiaque. Peu après, un appel anonyme attire l'attention des policiers. Raymond Jactel avait vendu sa maison en viager et aurait converti toutes ses économies, 700.000 francs en bons du trésor… mais où sont-ils passés ? Lors de l'autopsie de son cadavre, on les traces de deux médicaments pour les cardiaques qu'aucun médecin ne lui a jamais prescrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Oral Arguments for the Court of Appeals for the Eighth Circuit
Choreo, LLC v. Kevin Lors
C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »
C dans l'air du 16 septembre 2025 - Assassinat de Charlie Kirk: Trump lance la "chasse aux sorcières"L'Amérique est toujours sous le choc de l'assassinat de Charlie Kirk et vit désormais dans une ambiance de chasse aux sorcières.Depuis le meurtre de l'influenceur d'extrême droite, les partisans du « Make America Great Again » (MAGA) ont décidé de recenser toutes les personnes qui se réjouissent, ou refusent tout simplement d'être attristées, par la mort de l'un de leurs idoles.Des dizaines d'entre elles ont même été licenciées : pompiers, employés de compagnies aériennes, enseignants… Plusieurs exemples ont fait la Une ces derniers jours, dont celui d'une professeure qui avait posté un message : « La haine appelle la haine. Zéro compassion. » Cela lui a valu une vague de harcèlement sur Internet, puis son licenciement pour atteinte à la réputation de l'université.La journaliste Matthew Dowd a, elle aussi, été virée de la chaîne MSNBC. Son tort ? « Lors d'un échange avec la présentatrice Katy Tur, Matthew Dowd a fait remarquer que Charlie Kirk avait encouragé les discours de haine, ajoutant que les pensées haineuses conduisent à des mots haineux, qui conduisent ensuite à des actions haineuses », relate le New York Times.Un licenciement dont s'est réjoui Donald Trump en personne. Le président des États-Unis a d'ailleurs lui-même encouragé cette chasse aux sorcières : « On cherche des noms. On n'aime pas ça. Personne ne se réjouit de la mort des gens. Ce sont des gens malades, dérangés », a-t-il déclaré.Mais cela va encore plus loin. Hier, le vice-président des États-Unis s'est symboliquement installé au micro de Charlie Kirk, à la Maison-Blanche, pour réaliser une émission à la mémoire de son ami assassiné. Animé d'une colère à peine contenue, multipliant les citations de la Bible, J. D. Vance a annoncé une répression sans précédent contre les « gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.Le vice-président a notamment désigné nommément pour cibles l'Open Society Foundations, fondée par le milliardaire George Soros, et la Ford Foundation. Elles sont accusées d'avoir financé le magazine mensuel de gauche The Nation, où J. D. Vance a lu un article présentant, selon lui, une vision déformée de Charlie Kirk, en raciste. La revue n'a bénéficié d'aucun fonds de cette origine, a déclaré Bhaskar Sunkara, son président. Cela n'a pas empêché J. D. Vance de reprocher aux deux fondations de « mettre le feu à la maison construite par la famille américaine depuis deux cent cinquante ans ».Parallèlement, Donald Trump continue d'envoyer la Garde nationale dans les villes dirigées par des démocrates, au nom de la lutte contre la criminalité. Après son déploiement dans la capitale Washington, mais aussi à Los Angeles et à Memphis, le président des États-Unis a déclaré que Chicago et Saint-Louis pourraient être les prochaines villes concernées, malgré les critiques des démocrates qui l'accusent de dérive autoritaire et de militariser les questions de sécurité publique.Alors, que se passe-t-il outre-Atlantique ? Pourquoi l'assassinat de Charlie Kirk fracture-t-il l'Amérique ? Quelles étaient les idées promues par cette star de la mouvance MAGA ? Les Etats-Unis sont-ils à point de bascule ? Jusqu'où ira la chasse aux sorcières lancée par l'administration Trump ? Enfin, pourquoi des portraits de Charlie Kirk étaient-ils au cœur de la manifestation anti-migrants de Londres ce week-end ?LES EXPERTS :- Gallagher FENWICK - Grand reporter, spécialiste des questions internationales, ancien correspondant à Washington- Christine OCKRENT - Journaliste, spécialiste des affaires étrangères – France Culture- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste - Ouest France - Vincent JOLLY - Grand reporter – Le Figaro Magazine - Claire MEYNIAL – Duplex de Washington, correspondante aux États-Unis - Le Point, autrice de « La guerre des Amériques »
Chaque matin, l'équipe vous parle du con du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Conseils Marketing - Des conseils concrets pour prospecter et fidéliser !
Les neurosciences, au-delà de l'effet de mode et de la fausse idée de manipulation qui leur est associée, peuvent jouer un rôle dans la relation et l'expérience client. À l'heure où l'intelligence artificielle domine les conversations marketing, Frédéric Canevet, Product Manager Software B2B chez Eloquant et fondateur de Conseilsmarketing.fr, nous rappelle l'importance de comprendre le facteur humain dans les interactions commerciales, au moment même où la folie de l'automatisation à tout crin s'empare du monde des affaires. Lors du salon All4Customers 2025, notre confrère a animé une conférence remarquée sur l'application des neurosciences dans la relation client. Une approche qui, loin d'être une nouvelle panacée, révèle des vérités fondamentales sur l'art de communiquer efficacement avec ses prospects et clients. Entre science du cerveau et bon sens commercial, les neurosciences offrent des ouvertures aux entreprises qui souhaitent marquer leur relation client de leur empreinte humaine. Voir l'interview chez Visionary Marketing https://visionarymarketing.com/fr/2025/09/03/neurosciences-et-relation-client/
Tous les dimanches à minuit, Daniel Riolo propose une heure de show en direct avec Moundir Zoughari pour les passionnés de poker. Conseils d'un joueur professionnel, actualité, tournois... Votre rendez-vous poker, sur RMC !
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Send us a textPeaches and Aaron are back swinging at the nonsense. From Special Warfare's assessment model to Air Force Academy cadets racking up predatory loans, this episode rips into leadership fails, lazy commanders who hand out paperwork like candy, and the lost art of spot corrections. We go from stories of LOCs, LORs, and mustache games with Rangers, to watching Army football drop a quarter million dollars just to get smoked by Tarleton State. Oh, and Peaches gets dragged through camp in just a towel because Rangers can't handle beards. Add in college football meltdowns, fantasy league punishments, and some blistering hot takes on what “leadership” actually means—you've got a mix of cringe, comedy, and brutal honesty that only Ones Ready delivers.⏱️ Timestamps: 00:00 – Intro & Special Warfare assessment truth bombs 01:15 – Operator Training Summit Nashville & gear talk 03:10 – Booties in the pool: stop training slick 04:45 – AOCs gone wild with paperwork 07:00 – Progressive discipline vs lazy leadership 10:20 – Why real mentorship beats LOR inflation 12:50 – Spot corrections, life problems, and actually helping airmen 17:30 – Setting boundaries and predictable leadership 23:10 – Smoke sessions, “don't tell dad,” and better discipline tools 25:30 – Peaches' LOC story that turned his career around 29:30 – Pushing boundaries vs working the system 33:00 – Rangers, beards, and the towel walk of shame 36:00 – Mustache game rules and how to win (or lose) 40:00 – Always rebuttal your paperwork (and call ADC, not your buddy) 41:30 – The insane $416K Academy disenrollment bill 47:00 – The infamous Manitou Incline & OTS candidate pain fest 54:00 – Army football pays $250K to lose to Tarleton State 56:10 – Air Force uniforms: actually fire this year 01:02:00 – Bama gets stomped, SEC fan tears taste delicious 01:03:50 – Peaches unveils the Fantasy Loser Belt 01:04:55 – Wrap up & call-to-actions
C dans l'air l'invitée du 11 septembre 2025 avec Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le leader du mouvement de jeunesse trumpiste, Charlie Kirk, a été tué hier par un tir lors d'une intervention dans une université dans l'Utah. Le fondateur de "Turning Point USA" était un artisan de la victoire électorale de Donald Trump. « Le Grand, et même le Légendaire Charlie Kirk est mort », a annoncé Donald Trump sur Truth Social. « Personne ne comprenait mieux et ne recevait autant l'affection des jeunes des Etats-Unis d'Amérique que Charlie. Il était aimé et admiré par tous, particulièrement moi », a-t-il ajouté en guise d'épitaphe. L'entrepreneur de 31 ans s'est fait tirer dessus alors qu'il s'exprimait dans un débat en plein air, à Orem, dans l'université de Utah Valley. Le président doit en partie sa réélection au travail de terrain de Turning Point USA, et notamment aux grands événements « AmericaFest » organisés à travers le pays. Après le décès, le président a ordonné que le drapeau national soit mis en berne. Plusieurs voix à gauche ont condamné la violence, de l'ex-président Joe Biden à la députée Nancy Pelos. Lors d'une conférence de presse, le gouverneur de l'Utah Spencer Cox a dénoncé «un assassinat politique». Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", est notre invitée. Elle nous donnera son analyse de la portée de cet assassinat, qui replonge l'Amérique dans la violence politique.
Si vous regardez de près certaines représentations de la Révolution française, vous verrez souvent un bonnet rouge, tombant vers l'avant, porté par Marianne ou par les sans-culottes. Ce couvre-chef n'est pas un simple accessoire vestimentaire : c'est le célèbre bonnet phrygien, devenu un symbole universel de liberté. Mais d'où vient-il exactement ?L'histoire du bonnet phrygien commence bien avant 1789. Son nom provient de la Phrygie, une région d'Asie Mineure, dans l'actuelle Turquie. Dans l'Antiquité, les habitants de cette région portaient un bonnet de feutre à la pointe rabattue, reconnaissable sur de nombreuses fresques et sculptures. Très vite, ce couvre-chef a été associé, dans l'imaginaire gréco-romain, aux peuples orientaux. Les dieux et héros venus de l'Est, comme Attis, étaient souvent représentés coiffés de ce bonnet.Mais le vrai basculement symbolique se fait à Rome. Dans la République romaine, un bonnet de forme proche, appelé pileus, était remis aux esclaves affranchis. Recevoir ce bonnet signifiait accéder à la liberté. Le pileus, puis le bonnet phrygien par extension, s'ancrent donc très tôt dans l'idée d'émancipation.Ce souvenir antique ressurgit au XVIIIe siècle. Les penseurs des Lumières et les révolutionnaires français, très friands de références classiques, se réapproprient ce symbole. Lors de la Révolution française, le bonnet phrygien devient l'emblème de la liberté conquise contre la tyrannie. Les sans-culottes l'arborent fièrement, et Marianne, allégorie de la République, est presque toujours représentée coiffée de ce bonnet rouge.Pourquoi rouge ? La couleur est héritée de la Révolution : elle renvoie au sang versé, au courage, mais aussi à la fraternité entre citoyens. Ce bonnet rouge devient rapidement un signe de ralliement politique, au point d'être porté dans les cortèges, peint sur les murs et brandi sur les piques.Au XIXe siècle, le symbole s'universalise. On retrouve le bonnet phrygien sur les armoiries de nombreux pays d'Amérique latine nouvellement indépendants, de l'Argentine à Cuba. Partout, il représente la liberté, la rupture avec l'oppression et la naissance d'une nation.Aujourd'hui encore, il reste omniprésent : sur le sceau de la République française, dans les mairies, ou sur certaines pièces de monnaie. Le bonnet phrygien rappelle qu'un simple objet peut traverser les siècles et les civilisations pour incarner une idée intemporelle : celle de la liberté conquise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.