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En Centrafrique, le premier tour de la présidentielle, celui des législatives, ainsi que les élections municipales et régionales, auront bien lieu le 28 décembre 2025. Mais, pour l'opposant Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président du parti Urca, les conditions ne sont pas réunies - aujourd'hui - pour que ce quadruple scrutin se tienne dans de bonnes conditions. Il revient sur ces questions au micro de Liza Fabbian. RFI : Le gouvernement centrafricain promet des élections à bonne date, c'est-à-dire le 28 décembre, selon le calendrier qui a récemment été adopté. Ces dernières seront « organisées de manière convenable ». Êtes-vous aussi confiant que les autorités de votre pays ? Anicet-Georges Dologuélé : Nous sommes en train de parler d'une autorité nationale des élections (ANE) qui a des problèmes qui sont dénoncés par tout le monde. On est à quatre mois et demi de ces élections-là. L'ANE n'a pas un kopeck pour les organiser. Elle est incapable d'organiser le fichier électoral. La révision de la liste traîne depuis près d'un an. Et c'est cette ANE-là qui ne pouvait pas organiser les deux élections présidentielles et législatives qui sont organisées depuis 1993. On va y rajouter à la fois les municipales et les régionales. Cela fait quatre élections en même temps. Pour une institution qui a des problèmes d'organisation, c'est beaucoup trop. Lors de son discours pour la fête de l'indépendance, le 12 août, le président Touadéra a dit continuer à tendre une main fraternelle et patriotique à l'opposition démocratique. Ce sont ses mots. Allez-vous la saisir, cette main tendue ? En fait, il a inversé les choses. C'est nous qui demandons le dialogue depuis deux ans. Nous avons demandé par écrit. Nous avons demandé en utilisant l'entregent de la Minusca et il ne nous répond pas directement. Mais il annonce dans les discours qu'il est prêt au dialogue. Et dans le même discours, il nous présente toujours comme des ennemis de la paix et de la démocratie. Nous nous sommes rendu compte de ce déficit de confiance qui est énorme. C'est pour cela que nous avons proposé, par écrit, qu'il puisse accepter qu'on sollicite un chef d'État de l'Afrique centrale qui puisse nous accueillir. Comme ça, ça met tout le monde à l'aise pour que l'on puisse dialoguer sans arrière-pensée. À lire aussiCentrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre Mais demander à un médiateur extérieur et donc un dialogue direct avec le président, est-ce que ce n'est pas un peu irréaliste ? Cela fait deux ans que nous demandons le dialogue. Je pense que pour prendre la décision de dialoguer avec son opposition, cela lui prend cinq secondes. Et nous, nous n'avons pas les capacités de convoquer un dialogue. Mais selon vous, sans ce dialogue, est-il impossible pour les opposants de prendre part aux élections ? L'ANE ne fonctionne pas. C'est l'ANE qui organise les élections. Comment pouvons-nous aller à des élections en sachant que cela va mal se passer ? Ce n'est pas nous qui le disons. Ce sont des experts internationaux. Aujourd'hui dans la Constitution, ils nomment, lui et son président de l'Assemblée nationale, six membres sur onze du Conseil constitutionnel. C'est trop. Nous voulons la réforme de ces deux institutions. Et dans la Constitution, il y a un certain nombre d'articles qui vont entraîner de graves problèmes. Nous voulons discuter de ces articles-là. Dans l'option d'un boycott des élections, est-ce qu'il n'y a pas un risque d'acter le troisième mandat que vous dénoncez ? Est-ce que le président Touadéra a les moyens de financer les élections en Centrafrique ? Depuis 1993, notre pays n'a jamais pu financer lui-même ses élections. Je suis député, membre de la commission finances. Il y a zéro centime dans le budget pour financer les élections à venir. Nous avons besoin du financement de l'Union européenne et de la France. Nous avons aussi besoin de l'apport de la Minusca. Les élections sont une compétition. Dès lors qu'il n'y a pas de compétiteurs, pourquoi sortir l'argent du contribuable des pays de l'Union européenne pour aller faire de Touadéra un empereur ? Je pense qu'il n'aura pas les financements nécessaires pour faire ce qu'il croit vouloir faire. Alors est-ce que vous demandez aux bailleurs de suspendre leur financement s'il n'y a pas de dialogue avec l'opposition ? Je pense que sans même que nous le demandions, ils ont des représentants à Bangui. Ils se rendent compte qu'il y a des problèmes graves. La Minusca apporte beaucoup, mais quand il y a eu le référendum, elle ne s'est pas sentie concernée parce qu'elle voyait que c'était une violation de la démocratie. Donc, elle n'a pas participé au référendum. Nous pensons que pour les élections, même si c'est dans son mandat, les conditions ne sont pas réunies. Et pour l'intérêt du peuple centrafricain, elle ne participera pas aux opérations. Selon les termes de la Constitution de 2023, les binationaux ne peuvent pas se présenter à la présidentielle. Est-ce que vous envisagez d'abandonner votre nationalité française ? C'est-à-dire que l'on se concentre trop sur cette question de binationalité. Mais la Constitution a des éléments beaucoup plus graves que ça. Par exemple, la Constitution dit que ceux qui ne sont pas centrafricains d'origine, donc de père et de mère centrafricains, ne peuvent pas se présenter. Un binational peut renoncer à une nationalité. Mais comment faire pour ceux dont le père ou la mère sont d'un autre pays ? Pourquoi amener ces problèmes artificiels là où cela se passait bien depuis 65 ans ? Je pense que le dialogue, c'est pour voir tous ces articles qui posent problèmes Voilà pourquoi nous réclamons ce dialogue. À lire aussiCentrafrique: le dialogue politique et la participation de l'opposition aux élections du 28 décembre en suspens
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frÉmission originellement diffusée le 23 février 2025.LE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au milieu du IIIe siècle avant notre ère, un consul romain va, par son dévouement, faire basculer la Première Guerre punique ; son nom : Regulus. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Précédés de mois de tensions, les cinq jours de conflits armés entre la Thaïlande et le Cambodge fin juillet 2025 ont déplacé des centaines de milliers de personnes dans les provinces frontalières où se sont concentrés les affrontements. Selon les autorités cambodgiennes, au moins 700 000 travailleurs émigrés en Thaïlande seraient revenus au Cambodge depuis le début de la crise. Alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas malgré le cessez-le-feu, les perspectives d'emplois semblent très incertaines pour ces travailleurs peu qualifiés, précaires et revenus à la hâte. De notre correspondante à Phnom Penh, Sur un chantier de la capitale Phnom Penh, Lors et Sanan s'estiment chanceux d'avoir pu retrouver un emploi. Fin juillet, ce couple d'ouvriers du bâtiment travaillait encore à Bangkok. Quand le conflit armé éclate entre la Thaïlande et le Cambodge, ils se sentent menacés. « D'autres travailleurs migrants nous ont prévenu qu'une bande d'une dizaine de Thaïlandais avaient cherché à les intimider. Et puis, ils sont venus nous trouver et ont demandé : " Eh toi ! Tu viens d'où ? "J'ai eu peur de me faire frapper si je leur disais que j'étais Cambodgien. Alors, j'ai répondu que je venais d'une province thaïlandaise et ça s'est arrêté là. » Au même moment, le couple est prévenu que leur famille restée au Cambodge doit évacuer le village en raison des affrontements : « Nous avions déjà peur ici. Et ma mère nous appelait tous les jours avec les enfants. Nous avons redouté que ce gang (thaïlandais) nous retrouve et nous cherche plus d'histoires. Alors, nous avons demandé notre salaire et nous sommes rentrés fin juillet. » Comme Lors et Sanan, au moins 700 000 travailleurs émigrés sont rentrés au Cambodge en raison du conflit. Jusqu'à présent, ils étaient près de 1,2 million Cambodgiens à travailler en Thaïlande, dont seulement une moitié en situation régulière. À lire aussiThaïlande-Cambodge: aux origines d'un vieux conflit frontalier « Choisir entre leur sécurité et leurs revenus » « On n'a jamais vu ça. Regardez ! » Khun Tharo est responsable de programme à Central, une ONG cambodgienne de défense des droits des travailleurs. Sur son ordinateur défilent les vidéos envoyées par leurs équipes déployées sur un poste frontalier : « Regardez ce qu'ils transportent : des matelas, des couvertures, leurs bébés sur leurs épaules, etc. On comprend qu'ils ne vont pas revenir avant un long moment. » La panique a poussé ces travailleurs à quitter leur emploi, quitte à se priver de tous revenus une fois au Cambodge : « Ils ont dû choisir entre leur sécurité et leurs revenus, explique Khun Tharo. S'ils n'avaient pas été confrontés à cette situation, ils seraient restés en Thaïlande où ils avaient un salaire régulier. Quand ils reviennent ici, ils ne savent pas s'ils pourront retrouver un travail ou combien de temps cela prendra. Ils s'inquiètent de savoir comment ils pourront subvenir aux besoins de leur famille ou rembourser leur emprunt. Le problème, c'est que je doute qu'il y ait assez d'emplois disponibles pour la masse de travailleurs qui sont revenus. » Malgré un cessez-le-feu le 29 juillet, ils sont encore nombreux à dire ne pas vouloir retourner en Thaïlande. Mais, même si les autorités cambodgiennes se mobilisent, le marché du travail risque de ne pas pouvoir absorber ces quelque 700 000 travailleurs supplémentaires issus de milieux précaires. Or, côté thaïlandais, les secteurs de la construction, du service, de la pêche, de l'agriculture ou encore de l'industrie alimentaire, des secteurs qui employaient cette main d'œuvre cambodgienne peu qualifiée, se confrontent à l'urgence de la remplacer. À lire aussiThaïlande-Cambodge: après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
L'Agricultural Development Marketing Association (ADMA) a organisé une récolte de pommes de terre à Glen Park cette semaine. Lors de cette rencontre, plusieurs planteurs ont pris la parole pour évoquer, entre autres, les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment les effets du changement climatique et l'augmentation du coût des pesticides. Malgré ces obstacles, ils insistent sur l'importance de la transformation et de la conservation des produits agricoles afin de garantir la sécurité alimentaire du pays.
Rodrigues s'engage dans une transformation majeure avec la construction d'un nouvel aéroport, projet phare financé à hauteur de 200 millions de dollars américains (environ 9 milliards de roupies) par la Banque mondiale et l'Union européenne. Ce développement constitue l'investissement le plus important jamais réalisé sur l'île. Une première réunion de coordination avec les différentes parties prenantes et partenaires est programmée pour le 22 août prochain, marquant ainsi le coup d'envoi officiel de cette initiative. Lors d'un live sur sa page Facebook, le chef commissaire adjoint, Johnson Roussety, a rappelé l'importance de cet accord, qui vise non seulement à améliorer l'accès aérien à Rodrigues, mais aussi à renforcer la résilience climatique et la productivité de l'île. « Ce projet représente un véritable tournant pour Rodrigues », a-t-il souligné. Airports of Mauritius Co. Ltd (AML) a déjà lancé un appel d'offres pour les travaux. La nouvelle piste d'atterrissage devrait être opérationnelle d'ici la fin de l'année, affirme Johnson Roussety. Les travaux de construction doivent débuter très prochainement, concrétisant ainsi les négociations entamées sous l'Alliance Liberation, qui, une fois au pouvoir, avait initié les discussions avec la Banque mondiale pour ce projet d'envergure, souligne le chef commissaire adjoint.
À l’approche de ses 10 ans de mariage, Dominic partage son plan pour raviver la flamme, tandis qu’Ingrid dévoile une technique surprenante pour pimenter la vie intime, suscitant rires et curiosité. L’équipe débat aussi de la mode étonnante des ados qui portent sous leur maillot de bain un boxer ou slip, entre confort et hygiène. Ingrid se confie sur ses doutes personnels, soutenue par Dominic et Maïka. On plonge dans une balade nostalgique dans les friperies avec Dominic et son fils, avant de célébrer la victoire impressionnante de Victoria Mboko. Maïka dénonce enfin des gestes sexistes dans le sport féminin.Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
Parce que… c'est l'épisode 0x616! Shameless plug 12 au 17 octobre 2025 - Objective by the sea v8 10 au 12 novembre 2025 - IAQ - Le Rendez-vous IA Québec 17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week 25 et 26 février 2026 - SéQCure 2065 Description Introduction et contexte Joey D., superviseur d'une équipe de détection au Centre canadien pour la cybersécurité du gouvernement fédéral, présente les défis majeurs auxquels fait face son organisation dans la gestion de la cybersécurité à l'échelle nationale. Lors de sa présentation à NorthSec, il a abordé un problème critique : la pollution causée par le bruit dans les systèmes de détection. Le défi du volume de données Le centre canadien traite un volume impressionnant de données : plus de 200 000 événements par seconde provenant de 167 clients (et plus), couvrant l'ensemble du territoire canadien. Cette télémétrie massive est corrélée avec un grand volume d'indicateurs de compromission provenant de diverses sources et partenariats internationaux. Si cette richesse d'informations constitue un atout considérable, elle génère également un défi majeur : le bruit. La combinaison de ces deux éléments - volume important de télémétrie et grand nombre d'indicateurs - crée une pollution informationnelle qui peut submerger les analystes. Les faux positifs et les mauvaises détections prolifèrent, risquant de masquer de véritables menaces ou de mobiliser inutilement les ressources d'analyse. L'approche de filtrage intelligent Pour résoudre ce problème, Joey et son équipe ont développé une approche basée sur l'identification et la caractérisation de ce qui est “non malicieux”. Plutôt que de simplement bloquer automatiquement les alertes, ils créent des filtres informatifs qui aident les analystes dans leur processus de triage. Cette méthode permet d'éviter les faux négatifs, où un véritable compromis pourrait être filtré par erreur. L'équipe préfère maintenir un niveau de prudence élevé. Comme l'explique Joey : “À un moment donné, nous, on n'aime pas prendre ce risque-là de manquer un vrai événement de compromission.” Les filtres automatisés sont donc principalement informatifs, bien que certains, lorsque l'équipe a une confiance élevée, puissent déclencher des actions automatisées. Le cas des administrateurs créatifs Un exemple particulièrement intéressant concerne les administrateurs système. Ces professionnels, dotés de privilèges élevés sur les réseaux, font parfois preuve d'une créativité remarquable dans l'accomplissement de leur travail. Ils peuvent utiliser des outils ou des techniques habituellement associés à des acteurs malveillants, mais dans un contexte parfaitement légitime. Cette créativité administrative pose un défi constant : comment distinguer une technique légitime d'une utilisation malveillante ? L'équipe de Joey a développé plusieurs approches pour gérer ce problème, allant de filtres très spécifiques (par exemple, tel script exécuté par tel utilisateur à telle heure) à des filtres plus génériques basés sur la compréhension des technologies. L'étude du système Delivery Optimization Joey a mené une étude approfondie du système Delivery Optimization de Microsoft, un service de partage de fichiers présent par défaut sur tous les appareils Windows depuis Windows 10. Ce système permet d'accélérer les mises à jour en utilisant un mécanisme de peer-to-peer au sein du réseau local, réduisant ainsi la bande passante utilisée vers les serveurs Microsoft. Le problème survient lorsque ce système est configuré pour partager avec des machines sur Internet plutôt que seulement sur le réseau local. Dans un contexte de télétravail, cela peut créer des connexions vers des adresses IP dans différents pays, générant des alertes suspectes pour les analystes qui voient des transferts de données importants vers des destinations potentiellement douteuses. Cette recherche illustre parfaitement l'importance de comprendre le fonctionnement normal des systèmes pour mieux détecter les anomalies. Comme le souligne Joey, peu de chercheurs en sécurité s'intéressent à ces mécanismes non malveillants, créant un angle mort dans la détection. La corrélation multi-sources Une des forces du système développé par l'équipe réside dans sa capacité à corréler différents types de télémétrie. En combinant les données réseau (NetFlow, captures de paquets) avec les données d'endpoints (EDR), ils peuvent obtenir un contexte beaucoup plus riche pour leurs analyses. Par exemple, dans le cas des “fake captchas” - ces pages web malveillantes qui demandent aux utilisateurs d'exécuter des commandes via Windows+R et Ctrl+V - la corrélation permet de faire la distinction entre une simple visite du domaine malveillant (comportement normal) et l'exécution effective de la chaîne de processus malveillante (comportement à investiguer). L'architecture de détection à plusieurs niveaux Le système développé par l'équipe fonctionne selon une architecture sophistiquée à plusieurs niveaux. Au niveau le plus bas, on trouve les “hits” - des événements détectés qui ne nécessitent pas nécessairement l'intervention humaine. Par exemple, l'exécution de la commande “ping” génère un hit, mais celui-ci n'est traité que par des algorithmes. Ces hits peuvent être “promus” en alertes lorsque des algorithmes détectent des patterns suspects - par exemple, une séquence ping-ping-ping suivie de “whoami”. À l'inverse, certaines détections génèrent directement des alertes en raison de leur gravité (comme PowerShell téléchargeant du contenu depuis Internet après l'ouverture d'un document Word). Le système inclut également des algorithmes de “démotion” qui peuvent reclasser une alerte en hit lorsqu'il s'avère qu'elle correspond à un comportement légitime d'un administrateur système connu. L'intégration des indicateurs de compromission L'intégration des feeds de threat intelligence (comme MISP) représente un défi particulier. Ces indicateurs, souvent rudimentaires, nécessitent un travail important de contextualisation. Plusieurs équipes au Centre Canadien pour la cybersécurité ajoutent systématiquement du contexte lors de l'ingestion : si un fournisseur ne livre que des adresses IP mais que tous ses indicateurs concernent des botnets, cette information contextuelle est ajoutée automatiquement. Cette approche permet aux analystes de disposer du contexte nécessaire dès le moment du triage, améliorant significativement l'efficacité du processus d'analyse. Les défis de la contextualisation La contextualisation des indicateurs présente plusieurs difficultés. Les concepts peuvent être contradictoires entre différentes sources, la temporalité joue un rôle crucial (un indicateur valide il y a deux semaines peut ne plus l'être aujourd'hui), et la géolocalisation peut être trompeuse, notamment lorsque des acteurs malveillants utilisent des routeurs compromis pour masquer leur origine réelle. L'équipe doit constamment évaluer son appétit au risque pour déterminer quels indicateurs méritent une investigation et lesquels peuvent être filtrés sans risque. Les bénéfices pour les citoyens Au-delà de la protection des infrastructures gouvernementales, le travail de l'équipe de Joey bénéficie directement aux citoyens canadiens. Grâce à un partenariat avec CIRA (l'organisme responsable du domaine .ca), les indicateurs de compromission identifiés par le centre sont intégrés au service Canadian Shield. Ce service DNS gratuit permet à tout citoyen de bénéficier de cette protection en configurant simplement son routeur domestique. Conclusion et enseignements Le travail présenté par Joey D. illustre l'importance d'investir dans la qualité des données en amont du processus de détection Plutôt que de déployer des solutions “out-of-the-box” et de s'en contenter, son équipe démontre qu'un investissement significatif dans la compréhension, la contextualisation et le filtrage intelligent des données peut transformer radicalement l'efficacité d'un SOC. L'approche développée au Centre canadien pour la cybersécurité offre un modèle inspirant pour d'autres organisations confrontées aux mêmes défis de volume et de bruit. En se concentrant sur la caractérisation du comportement normal et en développant des systèmes de corrélation sophistiqués, il devient possible de gérer efficacement des volumes de données considérables tout en maintenant un niveau de détection élevé. Cette présentation souligne également l'importance de la collaboration et du partage d'informations dans le domaine de la cybersécurité, démontrant comment le travail d'une équipe gouvernementale peut bénéficier à l'ensemble de la communauté, des grandes organisations aux citoyens individuels. Notes Le Bouclier canadien Collaborateurs Joey D. Crédits Montage par Intrasecure inc Locaux réels par Northsec
Dans les ruelles pluvieuses de Los Angeles, chaque écho de pas se mêle au vrombissement des spinners. Lors de l'enregistrement, un climatiseur rugissait comme un moteur de navette, étouffant l'ambiance. Après des heures de travail minutieux en montage, il a été effacé : le son est désormais pur, prêt à vous plonger dans l'atmosphère sombre et électrique de Blade Runner.Suite à la mort suspecte de George Creel, cadre supérieur chez Walace Corporation, le capitaine Anderson, du Los Angeles Police Department, dépêche un groupe d'enquêteurs pour tenter d'élucider ce mystère. Leur mission : passer au crible Iris, l'assistante personnelle du gestionnaire, qui s'avère être une répliquante.Allons donc rejoindre nos blades runners, soit:le détective Chuck Chicago, joué par Jean-Philippe Décarie-Mathieu;le fixer Vincent 'V' Morel, joué par Jonathan Papin;le gros bras Marcus Creed, joué par Martin Durette;l'analyste Richard 'Rich' Richards, joué par Ian Richards.Votre game runner est Benoît Gagnon.Bonne partie!
Alors que la plus grande foule de l’année était rassemblée au Stade Percival-Molson pour le rendez-vous Alouettes-Roughriders, Montréal s’est véritablement fait piler. Aucun touché, limités à deux placements, les moineaux n’ont jamais été dedans. Déclassés dans toutes les sphères du jeu. Il faut dire que les hommes de Jason Maas n’affrontaient pas des deux de pique, Saskatchewan étant la meilleure équipe de la LCF. Bruno Heppell, spécialiste football au Réseau Cogeco, souligne qu’il serait capable d’excuser la défaite, mais n'excuse pas la façon. Heppell estime que les Alouettes se sont fait surprendre et que la prise de conscience sera importante et primordiale! Qu’ont en commun Porter Martone, Cole Reschny, Roger McQueen? Ils ont tous les trois décidé d’amener leurs talents chez nos voisins du nord, en NCAA, et donc de quitter la LCH. Nicola Riopel, ancien gardien de hockey, membre fondateur et président de l'agence de joueurs Propulsion, explique que cela enlève beaucoup de pression pour les agents de prendre une décision (trop ?) rapidement. Chez Propulsion, 24 des joueurs que Riopel gère jouent présentement en Europe. Riopel souligne que depuis quelques années, il trouve que le chemin pour aller en Europe est plus difficile que jamais, en raison du rajeunissement des ligues. À seulement 18 ans, Summer McIntosh est en train de réécrire les livres d'histoires. Ses performances impressionnantes et sa confiance inébranlable font d'elle une athlète hors norme. Lors des derniers mondiaux à Singapour, elle a remporté cinq médailles, dont quatre d’or. Elle est passée à un cheveu d’égaliser le record de cinq médailles d’or à un mondial, réalisé par Michael Phelps en 2007 à Melbourne. Simon Drouin, journaliste à La Presse, souligne son incroyable moteur, mais explique que McIntosh, étant super jeune, a encore énormément d’objectifs à atteindre. De plus, Drouin vient glisser un mot sur les excellentes courses d’Audrey Leduc lors des derniers championnats canadien d’athlétisme. Il souligne son bon état d’esprit lors de l’épreuve du 100m, elle qui est restée détendue tout au long de la course. Avec les récents succès des Blue Jays, l’engouement entourant la seule équipe de baseball canadienne dans la MLB est plus présent que jamais. Et donc, les Amateurs de Sports se devaient d’organiser une table ronde, spéciale Blue Jays! Nos deux invités : Jeremy Filosa et son compatriote, Gavino de Falco, les deux co-animent «Le podcast des Blue Jays». Au menu : Vlad Guerrero, la situation des joueurs blessés, rotation des partants et plus encore! Deux italiens passionnés, ça fait toujours un méchant bon show!Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée
C'est un virage majeur que Google semble enfin vouloir assumer pour enfin concurrencer Apple sur un point très particulier.Je parle de la fusion entre ChromeOS, le système d'exploitation pour ordinateur de Google, et d'Android, celui utilisé pour mobile.Ce projet est évoqué depuis longtemps. Mais il vient d'être confirmé, presque par accident, par un cadre de Google.Une déclaration bien anodine qui change toutD'abord, et c'est le premier point, c'est donc une déclaration bien anodine qui change tout. Lors d'une interview, Sameer Samat, président de l'écosystème Android chez Google, a lâché cette petite phrase, et je cite, « Nous allons combiner ChromeOS et Android en une seule plateforme. »Une annonce lancée presque en passant… avant d'être légèrement tempérée sur les réseaux sociaux.Sameer Samat a ensuite précisé qu'il ne s'agit pas d'un nouveau produit, mais d'une continuité. En clair, ChromeOS repose désormais de plus en plus sur les fondations d'Android, notamment au niveau du noyau et de sa pile logicielle.Pourquoi cette convergence ?Pour Google, il s'agit très concrètement de rattraper Apple. La marque à la pomme a réussi à créer un écosystème fluide entre iOS et macOS, grâce auquel chaque appareil se comprend naturellement.Et cette dynamique est déjà à l'œuvre. Android 16, la nouvelle version de l'OS pour smartphone de Google, introduit un mode bureau, le support des écrans externes et une meilleure gestion du multitâche, autant de fonctions que l'on retrouvait déjà sur ChromeOS.En réunissant les deux univers, Google veut créer une expérience cohérente, moderne et surtout donc compétitive face aux iPads et aux MacBooks.Qu'est-ce que cette fusion change pour vous ?Pour les utilisateurs professionnels, cette fusion promet plus de confort. Par exemple les applications Android seront optimisées pour les grands écrans, avec une meilleure intégration matérielle et logicielle, et don moins de fragmentation.Pour les développeurs, c'est la promesse d'un socle unifié, simplifiant le développement d'applications multiplateformes.Mais attention : Google n'a encore rien dit sur le calendrier, ni sur la compatibilité avec les Chromebooks actuels. Une chose est sûre cependant. La machine est en marche, et les premiers vrais produits issus de cette fusion pourraient arriver dès 2026.Le ZD Tech est sur toutes les plateformes de podcast ! Abonnez-vous !Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des missionnaires catholiques numériques ont vécu, les 28 et 29 juillet, le premier jubilé dans l'histoire de l'Église leur étant consacré. Parmi le millier de participants, venus des quatre coins du monde, à l'invitation du pape Léon XIV, des prêtres italiens cartonnent sur les réseaux sociaux. Au point de rassembler plus d'un million de followers, comme don Cosimo Schena. Rencontre avec certaines de ces stars de l'évangélisation en ligne, à l'ombre de la coupole de Saint-Pierre. De notre correspondante à Rome, Revitaliser l'Église et la rendre plus inclusive, cela peut passer par la musique électro, comme celle du curé DJ portugais, Guilherme Peixoto. Lors de la dernière soirée du jubilé des missionnaires digitaux, le célèbre influenceur quinquagénaire, en col romain, a enflammé la foule sur la piazza del Risorgimento, avec un concert dont vous écoutez un extrait. L'évangélisation sur la toile passe aussi par le corps, utilisé comme le temple du Saint-Esprit. Don Giuseppe Fusari, 60 ans, originaire de Brescia, expert en histoire de l'art, est surnommé « le prêtre culturiste ». Et c'est peu dire. Il suffit de voir une photo de lui torse nu, avec ses muscles ultra-bombés. « Je me considère comme un missionnaire digital qui applique la méthode des influenceurs. Aujourd'hui, nous vivons dans une société où la manière dont une personne se montre compte beaucoup pour les plus jeunes qui vivent dans un monde d'images ». « Ho fatto un podcast, "Don cast", il podcast il più santo di tutti ! ». (« J'ai réalisé un podcast Don Cast. Le podcast le plus sacré de tous ! ») Là, vous entendez un autre prêtre, Alberto Ravagnani, 31 ans, du diocèse de Milan, qui présente un de ses podcasts sur un ton illustrant toute sa fougue sur Instagram, YouTube et TikTok. « J'ai toujours été attiré par la scène. Pour moi, la mimique faciale et gestuelle sont essentielles pour communiquer sur les médias sociaux. Je pense que l'Église doit briser les clichés. Sinon, elle risque de sombrer dans ses propres clichés stéréotypes ». Et voici Don Cosimo Schena, 46 ans portés avec l'élégance d'un top-model. En Italie, ce prête de Brindisi est une véritable star sur les réseaux sociaux. « Je réalise des vidéos sur la psychologie spirituelle, car je suis aussi psychothérapeute. Mon élégance m'aide. Je reçois jusqu'à mille messages par jour. La maladie de notre siècle est vraiment la solitude. Si nous étions plus enclins à nous écouter les uns les autres, le monde serait différent. » À l'instar d'autres étudiants catholiques, Anna et Guy voient d'un bon œil cette petite révolution : « C'est un moyen super ! Il y a plein de jeunes qui découvrent la foi grâce aux plateformes comme Instagram ou TikTok. Ça peut toucher tout le monde, tout âge. » « Moi, je trouve que c'est très beau d'évangéliser sur les réseaux sociaux parce que c'est aller chercher les personnes là où elles sont ». Quant au pape Léon XIV qui définit les prêtres influenceurs comme « des agents de communion, capables de rompre la logique de l'individualisme », ils les invitent à « se centrer sur le Christ ».
Cette saison, l'animateur a fêté ses 10 ans aux commandes de l'émission. Pour l'occasion, il a rassemblé tous ses sociétaires au Dôme de Paris ! Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:39 - Journal de 12h30 - Lors de la clôture d'une conférence à l' Onu pour la paix au Proche- Orient, 17 pays dont l'Arabie Saoudite, le Qatar et l'Egypte appellent le Hamas à remettre ses armes à l'Autorité Palestinienne.
Invités : - Mathieu cherche une solution pour soulager ses acouphènes - Après s'être défendu lors d'une agression, Cédric a été condamné - La femme de Stéphane a simulé une agression pour qu'il soit emprisonné Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Championnats du monde de natation en grand bassin se déroulent à Singapour du 27 juillet au 3 août. Lors de cette édition, Léon Marchand, le quadruple champion olympique, remet en jeu ses titres obtenus en 2022 et 2023 sur le 200 m 4 nages et le 400 m 4 nages. Alors comment le champion olympique se prépare-t-il ? Léon Marchand a décidé de faire une croix sur les 200 m brasse et 200 m papillon afin de se concentrer sur le 400 m 4 nages et le 200 m 4 nages Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Vincent Derosier du 30 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Championnats du monde de natation en grand bassin se déroulent à Singapour du 27 juillet au 3 août. Lors de cette édition, Léon Marchand, le quadruple champion olympique, remet en jeu ses titres obtenus en 2022 et 2023 sur le 200 m 4 nages et le 400 m 4 nages. Alors comment le champion olympique se prépare-t-il ? Léon Marchand a décidé de faire une croix sur les 200 m brasse et 200 m papillon afin de se concentrer sur le 400 m 4 nages et le 200 m 4 nages Ecoutez L'invité de RTL Matin avec Vincent Derosier du 30 juillet 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:15:39 - Journal de 12h30 - Lors de la clôture d'une conférence à l' Onu pour la paix au Proche- Orient, 17 pays dont l'Arabie Saoudite, le Qatar et l'Egypte appellent le Hamas à remettre ses armes à l'Autorité Palestinienne.
Les taux d'intérêt vont-ils baisser aux États-Unis ? Le comité de politique monétaire de la réserve fédérale américaine (la banque centrale du pays), se réunit mardi et mercredi à Washington pour actualiser (ou pas) ses taux directeurs. N'en déplaise au président Donald Trump, les économistes ne s'attendent pas à ce que ces taux baissent. Généralement, la Réserve fédérale laisse entendre en amont si elle prévoit de modifier ses taux. Elle n'a pas donné d'indices en ce sens lors de la dernière réunion de son comité de politique monétaire en juin. Les investisseurs ne s'attendent donc pas à une baisse des taux directeurs ce mercredi. Ces derniers sont d'actuellement entre 4,25 et 4,5%, environ deux fois plus que dans l'Union européenne par exemple. Inflation L'une des principales missions de la Réserve fédérale, en plus de la maîtrise du chômage, est de garder des prix stables. Or la politique protectionniste de Donald Trump et ses hausses de droits de douane tirent les prix vers le haut : l'inflation aux États-Unis reste ces derniers mois au-dessus de la barre des 2% fixée par la Fed. Diminuer les taux maintenant pourrait encourager la hausse des prix. C'est pourquoi la Fed s'est refusée à le faire pour l'instant, au grand regret du président américain Donald Trump. Le milliardaire, de retour à la Maison Blanche depuis janvier, estime que des taux directeurs plus faibles permettraient aux États-Unis de payer moins d'intérêts sur le remboursement de leur colossale dette publique. Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump se plaignait déjà des taux directeurs de la Réserve fédérale, mais ces derniers mois, il a intensifié ses critiques, jusqu'à se rendre en personne au siège de la Fed jeudi 24 juillet, pour faire pression sur le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. « J'adorerais qu'il baisse les taux d'intérêt », lui a-t-il dit devant la presse, en lui assénant une grande tape dans le dos. Incertitudes des droits de douane Donald Trump a même menacé de le limoger, après l'avoir lui-même nommé à ce poste (en 2017). Ces menaces répétées ne plaisent pas beaucoup aux marchés financiers, qui voient dans l'indépendance de la Fed une garantie de stabilité de l'économie. Mais la procédure pour évincer Jerome Powell serait longue et difficile, et risquerait de fragiliser la confiance dans l'économie américaine, alors Donald Trump a renoncé. « Ce n'est pas nécessaire » de l'évincer, estimait-il jeudi 24 juillet aux côtés de l'intéressé. « Car je pense qu'il va prendre la bonne décision. Peut-être un peu tard, mais il va prendre la bonne décision », a déclaré le président des États-Unis. La « bonne décision », selon lui, serait de ramener à seulement 1,5% seulement les taux directeurs dès maintenant. Une telle baisse a peu de chances d'intervenir dans l'immédiat. Les décisions de la Réserve fédérale dépendront en partie des droits de douane décidés par Donald Trump. Un accord de principe a été conclu dimanche entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, visant à taxer à hauteur de 15% les produits européens entrant sur le marché états-unien. Les négociations se poursuivent par ailleurs avec la Chine ce mercredi, pour prolonger l'accord trouvé précédemment. Elles patinent avec des dizaines d'autres pays, pour qui l'ultimatum a été fixé à vendredi 1er août, avec la menace de surtaxes allant jusqu'à 50%. Si la Maison Blanche mettait cette menace à exécution, cela risquerait, là-encore, d'alimenter l'inflation et ne plaiderait donc pas en faveur d'une baisse des taux. À moins d'un retournement du marché de l'emploi aux États-Unis, qui ne s'est pas produit pour l'instant.
Lors de la période qui entoure la naissance, comment faire la part des choses sur les conseils donnés par l'entourage et sur des pratiques traditionnelles ? Comment bien se préparer à l'arrivée d'un bébé tout au long de la grossesse ? Dr Abdoulaye Diop, gynécologue obstétricien à la clinique Bellevue à Dakar au Sénégal. Auteur de l'ouvrage « Si l'on parlait de gynécologie et d'obstétrique » aux éditions Lakalita Retrouvez l'émission en entier ici : Questions de femmes : grossesse, accouchement, allaitement… bonnes et mauvaises pratiques
C dans l'air du 26 juillet 2025 : "Brigitte Macron est née homme" : le couple porte plainte "Je peux vous dire que l'on passe d'une dinguerie absolue à ce que je considère être une affaire d'État", a affirmé Éric Dupond-Moretti. L'ancien garde des Sceaux et proche du couple Macron a décidé de s'exprimer ce samedi au micro de RTL à la suite de la plainte déposée aux États-Unis par le couple Macron contre l'influenceuse américaine Candace Owens, qui avait relayé la fausse information selon laquelle la première dame française serait, "en réalité, née homme"."Tout ça aurait dû tomber dans le caniveau, c'était la seule place pour cette rumeur. Mais il s'avère que cette rumeur a été organisée, diffusée, propagée par des membres de l'extrême droite dédiabolisée", a déclaré l'ancien ministre de la Justice. Avant de poursuivre : "Tout ça pour déstabiliser ou tenter de déstabiliser le président de la République. Ce n'est pas qu'une histoire de fada, c'est aussi une histoire politique". L'ancien garde des Sceaux a ensuite pointé des liens entre des membres de l'extrême droite française et Candace Owens.Depuis janvier, cette créatrice de contenus d'extrême droite s'acharne à relayer et exploiter une rumeur mensongère selon laquelle Brigitte Macron serait "née homme", dans des vidéos cumulant plusieurs millions de vues. Une fake news qui nourrit la sphère complotiste américaine, jusqu'à être partagée récemment sur X par un général trois étoiles proche de Donald Trump, Michael Flynn, et qui resurgit régulièrement en France depuis 2017 sur les réseaux sociaux.Une autre affaire a enflammé les réseaux sociaux ces derniers jours : celle de la "Coldplay Cam". Lors d'un concert du groupe Coldplay, une caméra braquée sur le public a accidentellement mis au jour une histoire d'infidélité. Visiblement surpris dans une situation compromettante, le duo, dont les deux protagonistes sont respectivement mariés de leur côté, est rapidement devenu viral sur les réseaux sociaux. Depuis, la vidéo cumule des millions de vues et des parodies se multiplient sur les réseaux.Si les images du couple tentant de se cacher de la caméra peuvent prêter à sourire, la vague de harcèlement qu'il essuie sur les réseaux a de quoi interroger. Car les deux amants, ainsi que leurs proches, ont été très rapidement identifiés en quelques minutes grâce à des outils que l'on trouve sur Internet et qui utilisent l'intelligence artificielle. Et pour ces deux amants devenus célèbres, les conséquences ont été dramatiques. Travaillant tous deux dans la même entreprise, l'un comme PDG, l'autre comme DRH, ils ont dû démissionner.Alors qui est Candace Owens ? Pourquoi l'ancien ministre de la Justice parle-t-il d'affaire d'État ? Plus largement sommes-nous entrés dans une ère où l'intimité et la vérité sont constamment menacées par la technologie et la viralité ? La capacité de l'IA à identifier rapidement des visages à partir d'une simple vidéo menace-t-elle définitivement le droit à l'anonymat en ligne ? Comment protéger sa vie privée et son e-réputation à l'ère d'Internet et de l'Intelligence artificielle ? Droit à l'image, droit sur les données personnelles, droit à l'oubli… Que dit la loi ? LES EXPERTS : - Alexandre LAZARÈGUE - Avocat spécialisé en droit du numérique - Véronique REILLE-SOULT - Spécialiste de l'opinion et des réseaux sociaux, présidente du cabinet Backbone Consulting- Johanna ROZENBLUM - Psychologue clinicienne - Alexandra PICHARD - Journaliste à l'Informé
(Quatrième et dernier épisode) En 2023, seize ans après la mystérieuse disparition de Cécile Vallin, un coup de théâtre se produit. Lors de son procès, Monique Olivier, l'ex-femme du tueur en série Michel Fourniret évoque un meurtre commis par son époux sur une jeune femme aux cheveux clairs à la fin de l'année scolaire 1997, date de la disparition de Cécile.Cette affaire exceptionnelle est racontée en quatre épisodes dans Crime story par la journaliste Clawdia Prolongeau et le chef du service police-justice du Parisien, Damien Delseny.Écoutez Crime story sur toutes les plates-formes audio : Apple Podcast (iPhone, iPad), Google Podcast (Android), Amazon Music, Podcast Addict ou Castbox, Deezer, Spotify.Crédits. Direction de la rédaction : Pierre Chausse - Rédacteur en chef : Jules Lavie - Ecriture et voix : Clawdia Prolongeau et Damien Delseny - Voix de Monique Olivier : Mauricette Gourdon - Production : Thibault Lambert, Clara Grouzis, Clémentine Spiller, et Pénélope Gualchierotti - Réalisation et mixage : Julien Montcouquiol - Musiques : Audio Network - Identité graphique : Eric Azara - Archives : INA.Documentation. Cet épisode de Crime story a été préparé en puisant dans les archives du Parisien, avec l'aide de nos documentalistes et avec l'émission Non élucidé « L'affaire Cécile Vallin ». Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
À bord de l'Air Force One, Donald Trump, le président américain, se rend pour une visite privée, principalement pour jouer au golf dans ses complexes écossais. Cependant, des rencontres politiques sont prévues, notamment avec Keir Starmer, chef du gouvernement britannique et avec le premier ministre écossais, John Sweeney, concernant les droits de douane sur le whisky. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Monseigneur O'Flaherty a sauvé de nombreux réfugiés : juifs, résistants ou combattants étrangers. Son imagination n'avait d'égale que son ardeur au service de la liberté. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12 a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.
Après la pluie vient le beau temps… On le sait, le réchauffement climatique ne va faire que renforcer les épisodes de canicule qui seront de plus en plus difficiles à supporter. Les chiffres de la Banque mondiale prévoient déjà 260 millions de déplacés climatiques en 2030, que ce soit à cause de l'accroissement des catastrophes naturelles, ou encore de l'augmentation générale des températures. Lors d'une vague de chaleur ou d'une canicule, notre corps cherche à s'adapter aux hautes températures. Ainsi, il se met à transpirer et la respiration s'accélère. Selon Amélie.fr, les vaisseaux sanguins situés à la surface de la peau augmentent de diamètre pour refroidir le sang. Cela permet d'éviter les problèmes de santé liés à la chaleur, comme les crampes, les malaises, ou encore une fatigue inhabituelle. L'organisme doit donc être bien hydraté pour lui permettre de produire de la sueur par exemple. Comment notre corps réagit-il à la chaleur ? Est-ce qu'il est possible de mourir d'un coup de chaud ? À partir de quelle température peut-on mourir à cause de la chaleur ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. Date de première diffusion : 26/06/2024 À écouter aussi : Acétamipride : pourquoi ce pesticide est-il controversé ? Que faut-il manger quand il fait chaud ? Quels sont les effets du stress sur notre santé ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Lors de l'entrée des Bné Israël en terre d'Israël, les tribus de Réouven et Gad ont voulu rester de l'autre côté du Jourdain. En quoi ce choix est-il étonnant ? A-t-il était fait simplement pour des intérêts matériels ?
Invité : - Nelson Montfort, journaliste et animateur Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 23/07/2025 100 ONG alertent sur la "famine de masse qui se propage" dans la bande de Gaza, soumise depuis le 2 mars à un blocus humanitaire par Israël. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. "Aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim", alerte la Société des journalistes de l'AFP. Lors des distributions alimentaires organisées par la Gaza Humanitarian Foundation, un organisme israélo-américain opaque avec lequel les organisations humanitaires refusent de collaborer, plus de 1000 civils ont été tués par des soldats israéliens selon l'ONU. Dans l'enclave palestinienne, bombardée quotidiennement depuis 21 mois, 59 106 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils et au moins 17 000 enfants selon l'Unicef. Comment arrêter la catastrophe en cours dans la bande de Gaza ? On en débat avec Emmanuel Duparcq, président de la Société de Journalistes de l'AFP,; Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence pour Médecins sans frontières pour la Palestine et Anne-Sophie Sebban-Bécache, vice-Présidente Europe de l'American Jewish Committee (AJC).28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/07/2025 Au programme de l'émission 28 minutes :En avril 1945, 2000 pianos arrivaient à Paris. Volés aux familles juives par les Nazis, ils attendaient de retrouver leurs propriétaires. Dès 1940, les Nazis ont systématiquement pillé les possessions des juifs à travers l'Europe, sous l'impulsion de l'idéologue Alfred Rosenberg. Caroline Piketty, historienne et spécialiste de spoliation des biens juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, raconte cette histoire dans "Harmonies Volées" (éditions Archipel). Pour Piketty, les dossiers des archives nationales sur ces pianos spoliés sont une véritable "mine d'or", mais qui a été délaissée des historiens. Lui incombe alors la tâche de s'emparer de l'histoire de ces pianos et de leurs propriétaires. 100 ONG alertent sur la "famine de masse qui se propage" dans la bande de Gaza, soumise depuis le 2 mars à un blocus humanitaire par Israël. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, une personne sur trois ne mange pas depuis plusieurs jours. "Aucun de nous n'a le souvenir d'avoir vu un collaborateur mourir de faim", alerte la Société des journalistes de l'AFP. Lors des distributions alimentaires organisées par la Gaza Humanitarian Foundation, un organisme israélo-américain opaque avec lequel les organisations humanitaires refusent de collaborer, plus de 1000 civils ont été tués par des soldats israéliens selon l'ONU. Dans l'enclave palestinienne, bombardée quotidiennement depuis 21 mois, 59 106 personnes ont été tuées, dont une majorité de civils et au moins 17 000 enfants selon l'Unicef. Comment arrêter la catastrophe en cours dans la bande de Gaza ? On en débat avec Emmanuel Duparcq, président de la Société de Journalistes de l'AFP,; Amande Bazerolle, responsable des opérations d'urgence pour Médecins sans frontières pour la Palestine et Anne-Sophie Sebban-Bécache, vice-Présidente Europe de l'American Jewish Committee (AJC).Puis, Victor Dekyvère se pose une question farfelue : faut-il manger du savon pour maigrir ? Enfin, Théophile Cossa nous explique comment fonctionnent les candidatures pour les Jeux olympiques. Marjorie Adelson nous emmène dans l'Orne, où un mystérieux chevalier en armure tourmente le village de Coulonces. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 juillet 2025 Présentation Jean-Mathieu Pernin Production KM, ARTE Radio
Danovick vient tout just d'être finisher sur le 135KM du Québec Méga Trail. Quand je l'ai vu à St-Tite-Des-Caps, il était au bord de l'abandon. Il nous racconte comment il s'est rendu jusqu'au bout.Magasinez dès maintenant chez Altitude Sports et profitez d'un rabais jusqu'à 20% sur votre première commande avec le code promo : UPIKA. Cliquez ici pour commander
«Lors du Jugement, la reine de Saba se dressera en même temps que cette génération » (Mt 12, 38-42)Médiation par Soeur Catherine de CosterChant Final : "Requiem ~ Agnus Dei" de Gabriel FauréRetrouvez tous nos contenus, articles et épisodes sur rcf.frSi vous avez apprécié cet épisode, participer à sa production en soutenant RCF.Vous pouvez également laisser un commentaire ou une note afin de nous aider à le faire rayonner sur la plateforme.Retrouvez d'autres contenus de vie spirituelle ci-dessous :Prière du matin : https://audmns.com/DwJysxvHalte spirituelle : https://audmns.com/pMJdJHhB. A. -BA du christianisme : https://audmns.com/oiwPyKoLe Saint du Jour : https://audmns.com/yFRfglMEnfin une Bonne Nouvelle : https://audmns.com/afqCkPVConnaître le judaïsme : https://audmns.com/VTjtdyaEnfin, n'hésitez pas à vous abonner pour ne manquer aucun nouvel épisode.À bientôt à l'écoute de RCF sur les ondes ou sur rcf.fr !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les Grandes Gueules ne savent rien de ce qui les attend... Et pourtant ils vont devoir débattre sur une actu qu'ils vont découvrir en direct !
Ecoutez Le journal RTL du 19 juillet 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
REDIFF - En voyage d'affaires ou pour le tourisme, un séjour à l'étranger peut rapidement être gâché si vous explosez votre forfait. Les frais d'itinérance peuvent rapidement s'accumuler si vous ne faites pas attention et vous coûter une mauvaise surprise à votre retour. Heureusement, il est possible d'éliminer cette préoccupation avec un peu de prévoyances et de bonnes pratiques. Retrouvez chaque semaine (l'inimitable) "Règle d'or" en podcast... et désormais son pendant Numérique consacré aux problèmes du quotidien en ligne. Comment naviguer en toute sécurité sur Internet Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:30:21 - L'affaire Frédéric Ramette, un été meurtrier - En plein été 2003, alors que la canicule étouffait Saint-Martin-de-Ré, Audrey Texier, 16 ans, aidait ses parents au marché. Lors de son retour, le drame se déclenche : son corps mutilé est retrouvé sur un chemin de terre. Violée et assassinée, l'enquête démarre dans une atmosphère de panique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reddition du PKK et la démission d'une ministre à Cuba. RDC : le ministre des Sports mise gros sur trois clubs européens Après l'AS Monaco et l'AC Milan, le ministre des Sports congolais a signé un nouveau partenariat de 43 millions d'euros avec le FC Barcelone. Pourquoi investir des sommes aussi importantes dans des clubs européens alors que le championnat national est à l'abandon ? Dans quelle mesure ces contrats peuvent réellement répondre aux attentes des populations locales ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Turquie : le PKK dépose officiellement les armes Lors d'une cérémonie officielle filmée, les membres du PKK ont symboliquement brûlé leurs armes. Qu'est-ce qui a mené à cette reddition du PKK ? Comment le gouvernement turc envisage-t-il l'intégration des membres du PKK dans la vie politique ? Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux. Cuba : une ministre démissionne après avoir nié l'existence de mendiants sur l'île À Cuba, la ministre du Travail, Marta Elena Feito, a démissionné après avoir affirmé qu'il n'y avait pas de mendiants sur l'île. Qu'est-ce que ces propos disent de la façon dont le gouvernement cubain perçoit la pauvreté dans le pays ? Cette affaire peut-elle fragiliser le gouvernement alors que le pays subit une grave crise économique ? Avec Blandine Destremau, sociologue, directrice de recherches au CNRS, membre du laboratoire IRIS-EHESS. Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, retour sur la circulaire interdisant l'exclusion des jeunes filles enceintes de l'école en RDC.
Lors de la préparation de l'interview de Dominic Miller, j'ai (re)plongé avec délice dans la douceur du son de la guitare à cordes Nylon vu que c'est un instrument qu'il joue beaucoup. Il m'est donc venu naturellement l'envie d'en tâter avec ce format Crossover qui est un hybride de guitare Classique (avec cordes Nylon donc) L'article Alhambra CS-3 CW E8, une Crossover de Classe est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
Lors de sa première émission avec l'ancien footballeur, Zize Du Panier a vu la vie en rose ! Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un chasse-mouches en queue de lion devenu l'un des symboles les plus marquants du pouvoir de Kamuzu Banda. Médecin formé en Occident, le père de l'indépendance du Malawi cultivait pourtant l'image d'un chef profondément enraciné dans les traditions locales. Un nationaliste culturel assumé, qui n'apparaissait jamais sans cet accessoire singulier - à la fois outil cérémoniel, signe d'autorité et instrument de mise en scène politique. Il le brandissait partout. Lors des cérémonies officielles, des rassemblements politiques, ou même à sa descente d'avion… Le fouet à queue de lion ne quittait jamais Hastings Kamuzu Banda. À l'image de son costume trois-pièces à l'anglaise ou de son chapeau homburg, porté à la manière d'un Winston Churchill, cet accessoire faisait partie intégrante de sa silhouette présidentielle. Le chercheur Chikondi Chidzanja de l'université de Stellenbosch s'en souvient : « Lorsqu'il se rendait au palais, il était dans une voiture décapotable et agitait son fouet à queue de lion. Pour nous, enfants des écoles, c'était un moment d'excitation. On répétait : “Aujourd'hui, on va voir Kamuzu Banda !” » Mais ce n'était pas un geste improvisé, souligne l'historien John Lwanda : « La main droite partait vers la gauche, puis vers le haut, puis vers la droite… Ce n'était pas un geste lancé au hasard, comme tu ferais lors d'un match de foot ». Le fouet servait aussi à projeter l'image d'un libérateur, explique Chrispin Mphande, enseignant à l'université de Mzuzu : « On l'appelait le Lion du Malawi. Certains allaient jusqu'à le voir comme un Messie, surtout après sa nomination à vie dans les années 1970. Le fouet symbolisait ce pouvoir : celui de l'homme qui a vaincu le colon et libéré le pays ». À lire aussiOù en est le Malawi 60 ans après son indépendance? Un symbole de pouvoir, mais aussi d'identité. Formé aux États-Unis et au Royaume-Uni, Kamuzu Banda voulait paraître comme un dirigeant enraciné dans les traditions africaines. Chikondi Chidzanja : « Kamuzu, il avait étudié en Occident, mais pour ne pas être perçu comme un étranger, il devait aussi incarner l'Africain. Alors le fouet est devenu le symbole de cet ancrage culturel ». Dès 1962, l'objet apparaît dans ses mains. Il lui aurait été offert par un autre père de l'indépendance, le Kényan Jomo Kenyatta. Mais sous le régime à parti unique de Kamuzu Banda, nul n'était autorisé à le porter, sauf lui. John Lwanda : « On ne pouvait pas se promener avec un fouet en disant qu'on était guérisseur. On se faisait arrêter ». Aujourd'hui encore, l'objet fascine. Il en aurait existé plusieurs : en poils de buffle, de lion ou de cheval... Mais la dernière version est bien connue, affirme l'historien John Lwanda : « Le dernier fouet était une vraie queue de lion, avec un manche en ivoire ». Cette version a été confiée à l'université de médecine qu'il a fondée, la Kamuzu University of Health Sciences. Elle est encore utilisée lors des remises de diplômes. Un enseignant la passe au-dessus des têtes des jeunes médecins, comme pour balayer l'ignorance, et consacrer leur entrée dans le savoir. Une manière de prolonger, dans le rituel universitaire, la portée symbolique d'un objet devenu emblème du pouvoir.
Un malaise s'installe-t-il entre le président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko ? Lors d'une réunion du Pastef, le Premier ministre Ousmane Sonko a publiquement exprimé son profond désaccord avec le président Bassirou Diomaye Faye. Le Premier ministre a critiqué la tolérance du président Bassirou Diomaye Faye face à certains comportements. Il estime que le pays souffre d'un « problème d'autorité ». Nous attendons vos réactions !
REDIFF - À l'occasion de la commémoration de la prise de la Bastille ce 14 juillet 2025, voici l'histoire d'un personnage qui change un peu des Robespierre, Danton et autres révolutionnaires évoqués d'habitude lors de notre fête nationale ! Dans "Ah Ouais ?", Florian Gazan répond en une minute chrono à toutes les questions essentielles, existentielles, parfois complètement absurdes, qui vous traversent la tête.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le saviez-vous ? En 1968, Miriam Makeba, la chanteuse africaine la plus célèbre au monde fait le choix de quitter les États-Unis pour s'installer à Conakry avec son révolutionnaire de mari Stokely Carmichael, le leader du mouvement Black Power. Le couple panafricain va servir la révolution socialiste de Sékou Touré ! Cette histoire aussi fascinante que méconnue est documentée par Elara Bertho, chargée de recherche au CNRS au sein du Laboratoire Les Afriques dans le monde (LAM). Historienne de la littérature, elle revisite les années 70 marquées par une extrême violence envers les noirs, que ce soit aux États-Unis ou en Afrique du Sud, mais depuis Conakry, capitale de la Guinée indépendante dirigée par Ahmed Sékou Touré depuis 1958 et son célèbre « Non » à la communauté française proposée par le Général de Gaulle. Une indépendance immédiate, en rupture avec la France, et un choix politique clair : celui du socialisme. Anticolonialiste, panafricaniste, Sékou Touré soutient les luttes de libération et accueille combattants clandestins et réfugiés politiques. Pour Stokely Carmichael, théoricien du Black Power et de la colonialité, des millions de Noirs sont justement devenus des réfugiés politiques à l'époque. « Dans le monde entier, il y a des centaines de milliers, je dirais même des millions de réfugiés politiques noirs, et nous devenons des réfugiés politiques dans le monde. Et nous n'avons absolument rien à voir avec les luttes politiques qui se déroulent, les luttes politiques des Blancs. Mais ce sont des luttes politiques blanches pour le contrôle des Noirs, et nous sommes pris au milieu. Chaque fois qu'il y a un coup d'État dans un pays africain, qui est provoqué par les forces impérialistes occidentales blanches, des milliers de Noirs doivent alors fuir. Prenons l'exemple du Congo. Au Congo, il y avait (Moïse) Tshombe, Mobutu et Lumumba. Lorsque les forces impérialistes blanches ont tué Lumumba, des dizaines de milliers de Noirs vivant au Congo ont dû fuir le pays à la recherche d'un refuge politique dans les pays environnants, affirme-t-il au micro de Hayward Henry aux USA en 1968 (Archive Afro-Marxist). Et des milliers de personnes ont dû fuir lorsque Nkrumah a été renversé, ce sont les forces blanches qui contrôlent les richesses. Ma femme (Miriam Makeba) est une réfugiée politique de son propre pays, née et élevée en Afrique du Sud. Certains envahisseurs blancs viennent expulser les Noirs de leur propre terre et leur disent qu'ils ne peuvent pas y retourner. Nous avons des milliers de réfugiés politiques d'Afrique du Sud, du Mozambique, d'Angola, de Guinée-Bissau, toute l'Afrique est inondée de réfugiés politiques noirs, et maintenant les États-Unis complotent pour déplacer ce phénomène dans les Caraïbes. Et enfin, bien sûr, vers les États-Unis.» Lors de ses différentes visites à Conakry, Miriam Makeba, infatigable militante contre l'apartheid en Afrique du Sud, s'est vue plusieurs fois proposer l'accueil de la Guinée. C'est ainsi qu'en 1968, après leur mariage le 29 Avril à New-York, Miriam Makeba et Stokely Carmichael s'envolent pour Conakry et s'engagent au service de la révolution culturelle lancée par Sékou Touré… un récit aux sons de nos archives sonores et musicales ! À lire : Un couple panafricain par Elara Bertho, aux éditions ROT-BO-KRIK. À voir : Le diaporama des photos du livre. Programmation musicale : - Miriam Makeba / Kilimanjaro Live 1971 Guinée - Harry Belafonte / Give Us Our Land (Mabayeke) - Miriam Makeba / Pata Pata (Strut Records) - Miriam Makeba / Sékou Famaké (SYLLART RECORDS) - Miriam Makeba / Kadeya Deya (SYLLART RECORDS).
Lors de la préparation de l'interview de Dominic Miller, j'ai (re)plongé avec délice dans la douceur du son de la guitare à cordes Nylon vu que c'est un instrument qu'il joue beaucoup. Il m'est donc venu naturellement l'envie d'en tâter avec ce format Crossover qui est un hybride de guitare Classique (avec cordes Nylon donc) L'article Esteve Crossover CD, la Douceur du Nylon est apparu en premier sur La Chaîne Guitare.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations au Texas, Donald Trump et le prix Nobel de la paix et une attaque aérienne record de la Russie en Ukraine. France : Emmanuel Macron osera-t-il une seconde dissolution de l'Assemblée nationale ? Un an après avoir convoqué des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Avec un Parlement sans aucune majorité, le chef de l'État envisage-t-il une nouvelle dissolution ou pourrait-il envisager une élection présidentielle anticipée ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service Politique de RFI. États-Unis : le Texas submergé par des inondations historiques Dévasté par des pluies d'une rare intensité, le Texas fait face à l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. Avec plus de 100 morts, ces inondations soulèvent des questions sur l'efficacité des services météorologiques américains. Comment la première puissance mondiale ne parvient-elle pas à anticiper de telles catastrophes ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat sur RFI. Prix Nobel de la paix : la candidature de Donald Trump est-elle crédible ? Lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé qu'il avait écrit au comité Nobel pour soumettre la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. Donald Trump peut-il réellement décrocher le Nobel de la paix ? Avec Augustin Habran, maître de conférence en histoire des États-Unis à l'Université d'Orléans. Guerre en Ukraine : la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones Dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 juillet 2025, la Russie a lancé sa plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit en février 2022. Selon Kiev, 728 drones et 13 missiles ont visé le territoire ukrainien. Quelles conséquences cette nouvelle escalade peut-elle avoir sur le conflit malgré les tentatives de médiation de paix ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.
En République centrafricaine, les inquiétudes sur l'état de santé du chef de l'État se sont dissipées. Faustin-Archange Touadéra se porte bien et sera candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain. C'est ce qu'affirme l'un de ses proches sur RFI. Évariste Ngamana est à la fois le premier vice-président de l'Assemblée nationale et le porte-parole du parti au pouvoir MCU, Mouvement Cœurs Unis. En ligne de Bangui, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier et s'exprime d'abord sur la catastrophe qui a provoqué la mort de 20 personnes dans la capitale centrafricaine, le 25 juin dernier. RFI : Le 25 juin, c'était le jour des examens au lycée Barthélemy Boganda de Bangui. Il y a eu une bousculade mortelle qui a tué 20 personnes, dont 19 lycéens. À l'origine de cette tragédie, il y a eu l'explosion d'un transformateur électrique. Que répondez-vous à l'opposition qui dénonce votre irresponsabilité, à vous les autorités centrafricaines, et qui vous accuse d'avoir « failli à votre devoir de garantir la sécurité des élèves » ? Évariste Ngamana : C'est faux et archi-faux, ce que dénonce l'opposition. Il s'agit ici d'une récupération politique. Nous regrettons tous ce qui s'est passé au niveau du lycée Barthélemy Boganda, mais cet accident malheureux est dû à une explosion du transformateur qui se situe dans l'enceinte même de ce lycée. Et au moment où les élèves composaient, le personnel de l'Enerca, la société nationale d'électricité, est passé faire des travaux d'entretien et c'est par la suite qu'il y a eu cette explosion. Donc une enquête est en cours. Le directeur général de l'Enerca, il est mis aux arrêts et il est entendu, ses collaborateurs sont entendus et si leur responsabilité est établie, à ce moment-là, ils vont être placés sous mandat de dépôt. Mais le cas échéant, ils vont être purement et simplement relâchés. Donc, nous laissons la justice faire son travail et, à l'issue, nous saurons qui a fait quoi. Pour la première fois depuis 1986, c'est-à-dire depuis presque 40 ans, l'État centrafricain veut organiser cette année des élections locales. La date est fixée au 31 août, mais l'expert des Nations unies Yao Agbetse dit que cette date est compromise par « de sérieux obstacles opérationnels » ... Vous savez que nous avons des calendriers qui ont été établis par l'Autorité nationale des élections et, effectivement, l'ANE a connu quelques problèmes liés à des questions techniques. Le gouvernement, ainsi que l'Autorité nationale des élections, sont à pied d'œuvre. Une alternative est en train d'être trouvée et, pour ce qui me concerne, je pense qu'il y aura un léger décalage par rapport à cette date, lié à ces problèmes techniques qui sont en train d'être réglés. Dès lors que la liste définitive va être publiée, à ce moment-là, nous saurons à quelle date ces élections locales vont être organisées. La liste définitive des électeurs ? Effectivement. Alors, vous dites que ces élections locales vont sans doute être décalées. Est-ce à dire qu'elles auront lieu après l'élection présidentielle et les élections législatives prévues le mois de décembre prochain ? Oui, pourquoi pas. Nous avons attendu depuis plus de 40 ans. Je pense qu'il n'y a pas feu en la demeure. L'essentiel, c'est que ces élections soient organisées. Lors de cette élection présidentielle, est-ce que le président Touadéra sera bien candidat à un nouveau mandat ? Le parti MCU a prévu d'organiser son congrès du 25 au 26 juillet et c'est au cours de ce congrès-là que le Mouvement Cœurs Unis va investir son candidat. Et pour moi, il ne fait aucun doute que cela soit le président Touadéra. Alors, il y a tout de même eu des inquiétudes au sujet de la santé du chef de l'État, puisque le 21 juin, il est parti en Belgique pour se faire soigner. Qu'est-ce qui s'est passé ? Pour moi, le chef de l'État reste un humain susceptible d'être malade, d'avoir eu quelques maux de tête, ce n'est pas un extraterrestre. Mais cette rumeur vient du fait de la manipulation de l'opposition qui n'espère que la mort du président. Mais c'est Dieu qui détient la vie de tout le monde. Donc, puisque l'opposition est en perte de vitesse, donc cette rumeur, cette manipulation est du fait de l'opposition. Mais le président se porte bien, vous l'avez vu, il a participé au sommet de l'Alliance Gavi [à Bruxelles le 25 juin]. Il est revenu au pays. Il était au chevet des accidentés du lycée Boganda. Le week-end, il a reçu les parents des élèves qui sont décédés. Il est en train de mener à bien sa mission. Il se porte bien et, au moment venu, il sera candidat. Il y a quand même eu une certaine inquiétude, je crois, le 21 juin. Nos confrères d'Africa Intelligence précisent qu'il a été évacué en urgence vers la Belgique à bord d'un jet médicalisé Bombardier Challenger… Ce que Africa Intelligence dit n'engage que Africa Intelligence, mais je vous dis que le président a profité de son séjour à Bruxelles pour faire quelques bilans de santé. Et la preuve, c'est que, quelques jours après, vous l'avez vu, il était présent à ce sommet de l'Alliance Gavi. Il est rentré au pays, il se porte bien. Voilà. N'a-t-il pas eu un malaise soudain lors d'une réunion ministérielle à Bangui, comme le disent nos confrères d'Africa Intelligence ? Je dis que ceux qui parlent là, ils n'ont jamais eu quelque chose dans leur vie, ne serait-ce qu'un mal de tête. Donc pour moi, ce sont des détails inutiles. Aujourd'hui, il y a un élément factuel qui est là. Le président de la République se porte très bien, il est en train de travailler comme d'habitude et le reste n'est que des supputations pures et simples.
C dans l'air l'invitée du 8 juillet 2025 : Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions.Le 8 juillet 2023, il y a tout juste deux ans, disparaissait Emile, deux ans, dans un hameau des Alpes-de-Haute-Provence. "Rien ne nous aura été épargné" depuis la disparition tragique d'Emile, ont déploré mardi ses parents, dénonçant le rôle des "médias" et des "réseaux" dans une rare prise de parole."Cela fait deux ans que la disparition d'Emile a déchiré nos vies, que le sol s'est dérobé sous nos pieds et que nous avons été noyés dans l'angoisse", écrivent Marie et Colomban Soleil, dans un communiqué transmis aujourd'hui par leur avocat. "Nous avons vu étalés et décryptés nos visages, notre passé, nos parcours, nos opinions politiques réelles ou fantasmées, notre foi catholique, nos habitudes, nos qualités, nos défauts, ceux de nos chères familles, de nos amis", déplorent-ils. Emile était arrivé la veille de sa disparition pour les vacances chez ses grands-parents maternels, dans leur résidence secondaire du Haut-Vernet, un hameau perché à 1.200 m d'altitude dans les Alpes-de-Haute-Provence. Pendant neuf mois, et malgré plusieurs jours de battues et ratissages, l'enquête sur sa disparition ne donne rien de concret, jusqu'à la découverte fortuite, le 30 mars 2024 par une promeneuse, du crâne et de dents de l'enfant, à environ 1,7 km du hameau. Lors de sa dernière conférence de presse le 27 mars dernier, le procureur avait révélé qu'Emile avait été victime d'un "traumatisme facial violent", évoquant "la probable intervention d'un tiers". Il avait également précisé que la piste familiale n'était "pas refermée".Noémie Schulz, grand reporter au service police-justice de France Télévisions, fera avec nous le point sur l'enquête sur la mort d'Emile, et reviendra sur le déroulé des investigations.
durée : 00:15:02 - Journal de 8 h - Un appel téléphonique sans grands résultats. Donald Trump reconnaît n'avoir fait aucun progrès pour mettre fin à la guerre en Ukraine, lors de sa conversation hier soir avec Vladimir Poutine.