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Send us a textPeaches and Aaron are back swinging at the nonsense. From Special Warfare's assessment model to Air Force Academy cadets racking up predatory loans, this episode rips into leadership fails, lazy commanders who hand out paperwork like candy, and the lost art of spot corrections. We go from stories of LOCs, LORs, and mustache games with Rangers, to watching Army football drop a quarter million dollars just to get smoked by Tarleton State. Oh, and Peaches gets dragged through camp in just a towel because Rangers can't handle beards. Add in college football meltdowns, fantasy league punishments, and some blistering hot takes on what “leadership” actually means—you've got a mix of cringe, comedy, and brutal honesty that only Ones Ready delivers.⏱️ Timestamps: 00:00 – Intro & Special Warfare assessment truth bombs 01:15 – Operator Training Summit Nashville & gear talk 03:10 – Booties in the pool: stop training slick 04:45 – AOCs gone wild with paperwork 07:00 – Progressive discipline vs lazy leadership 10:20 – Why real mentorship beats LOR inflation 12:50 – Spot corrections, life problems, and actually helping airmen 17:30 – Setting boundaries and predictable leadership 23:10 – Smoke sessions, “don't tell dad,” and better discipline tools 25:30 – Peaches' LOC story that turned his career around 29:30 – Pushing boundaries vs working the system 33:00 – Rangers, beards, and the towel walk of shame 36:00 – Mustache game rules and how to win (or lose) 40:00 – Always rebuttal your paperwork (and call ADC, not your buddy) 41:30 – The insane $416K Academy disenrollment bill 47:00 – The infamous Manitou Incline & OTS candidate pain fest 54:00 – Army football pays $250K to lose to Tarleton State 56:10 – Air Force uniforms: actually fire this year 01:02:00 – Bama gets stomped, SEC fan tears taste delicious 01:03:50 – Peaches unveils the Fantasy Loser Belt 01:04:55 – Wrap up & call-to-actions
C dans l'air l'invitée du 11 septembre 2025 avec Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", disponible sur France.tv.Le leader du mouvement de jeunesse trumpiste, Charlie Kirk, a été tué hier par un tir lors d'une intervention dans une université dans l'Utah. Le fondateur de "Turning Point USA" était un artisan de la victoire électorale de Donald Trump. « Le Grand, et même le Légendaire Charlie Kirk est mort », a annoncé Donald Trump sur Truth Social. « Personne ne comprenait mieux et ne recevait autant l'affection des jeunes des Etats-Unis d'Amérique que Charlie. Il était aimé et admiré par tous, particulièrement moi », a-t-il ajouté en guise d'épitaphe. L'entrepreneur de 31 ans s'est fait tirer dessus alors qu'il s'exprimait dans un débat en plein air, à Orem, dans l'université de Utah Valley. Le président doit en partie sa réélection au travail de terrain de Turning Point USA, et notamment aux grands événements « AmericaFest » organisés à travers le pays. Après le décès, le président a ordonné que le drapeau national soit mis en berne. Plusieurs voix à gauche ont condamné la violence, de l'ex-président Joe Biden à la députée Nancy Pelos. Lors d'une conférence de presse, le gouverneur de l'Utah Spencer Cox a dénoncé «un assassinat politique». Laurence Haïm, journaliste spécialiste des Etats-Unis, réalisatrice du documentaire "Trump, Dieu et les siens", est notre invitée. Elle nous donnera son analyse de la portée de cet assassinat, qui replonge l'Amérique dans la violence politique.
Au Cameroun, c'est dans un mois, le 12 octobre, que les douze candidats s'affronteront dans les urnes pour briguer la présidence de la République. Onze candidats de l'opposition vont donc défier le président sortant Paul Biya, mais il n'y aura qu'un seul tour. Du coup, le candidat Akere Muna propose à ses partenaires de l'opposition de créer un collectif pour trouver un candidat consensuel. Et il s'adresse plus particulièrement à Maurice Kamto, l'opposant dont la candidature a été rejetée. Pourquoi ce choix ? En ligne de Yaoundé, maître Muna répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Il y a trois semaines, vous avez défrayé la chronique en demandant au Conseil constitutionnel de déclarer Paul Biya inéligible à cause de sa supposée dépendance physique et cognitive. Mais vous avez été débouté. Est-ce que vous n'êtes pas déçu par cet échec ? Akere Muna : Non, pas du tout parce que tous ceux qui pensent qu'à 92 ans et après 42 ans d'exercice, on est, n'est-ce pas, aussi frais que quelqu'un de 49 ans, mais tant pis, je pense qu'on a pu démontrer au monde entier la situation qui prévaut au Cameroun. Tout le monde l'a vu, le président, dans ses sorties. Nous avons fourni des vidéos qui montrent le président à Washington. Il ne sait pas où il est, il ne sait pas ce qu'il doit faire. On doit tout lui dire. Et puis on l'a montré complètement embrouillé devant Mo Ibrahim. Et puis on l'a montré, il y a beaucoup d'incidents. Sa femme qui lui demande de lever la main pour saluer, on lui rappelle ce qu'il faut faire. On a même montré un rapport fait par des experts américains sur ce que l'on doit attendre d'un monsieur de 92 ans. C'est un rapport de douze pages quand même. On est devant le destin de 30 millions de Camerounais. Le Cameroun est dans un gouffre financier et moral, difficile à digérer. Vous êtes originaire du nord-ouest du Cameroun. Vous avez été bâtonnier des avocats du Cameroun. Vous êtes l'une des grandes figures de l'ONG Transparency International. Si vous êtes élu, quelles seront vos deux priorités ? La lutte contre la corruption et la crise du nord-ouest et du sud-ouest. Parlant de la lutte contre la corruption, je vous dis que moi président de la République, dans les cinq jours, je ferai sortir des caisses de Glencore [une société minière, NLDR] 800 milliards. Je ferai payer par Glencore à l'État du Cameroun 800 milliards de francs CFA. C'est le résultant de ventes de pétrole à un prix décoté, le résultant de trafics de toutes sortes, de la corruption reconnue par Glencore lui-même. Et dites-vous bien, personne n'est poursuivi. Donc ça, ce serait votre première priorité ? Oui, la première. La seconde, c'est la crise du nord-ouest et du sud-ouest car je connais les racines de ce problème. Moi, originaire du nord-ouest, je connais le problème. Vous êtes onze candidats face à Paul Biya. Mais il n'y a qu'un seul tour. À un mois du scrutin, est-ce que vous croyez encore à la possibilité d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je crois que les onze candidats savent qu'il faut donner l'espoir aux Camerounais. Et sur cette base-là, je pense qu'il y a toujours une solution. Moi, j'y travaille et je pense qu'un candidat consensuel, ça peut être deux ou trois ou quatre, mais je pense qu'au final, il faudra attendre que la campagne officielle commence, donc le 27 septembre, pour voir ce qu'il va se passer. Je pense que l'on peut être optimiste du fait que l'on va trouver des candidats qui pourront… Parce qu'en fait, ces élections, c'est un référendum sur pour Biya ou contre Biya. C'est aussi simple que ça. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: le parti au pouvoir présente «l'armée» de Paul Biya pour la campagne En 2018, le principal challenger de Paul Biya était Maurice Kamto, mais aujourd'hui, il est déclaré inéligible. Quel rôle peut-il jouer dans la recherche d'un candidat consensuel de l'opposition ? Je pense qu'il peut être vraiment la personne qui demande à tous les candidats : « Mettons-nous ensemble et sortons un candidat qui va mener le lot », pour la simple raison que lui, il sera quelqu'un de désintéressé puisqu'il n'est pas candidat. Donc ce rôle-là, il peut le jouer. Il peut proposer une réunion à vous tous, les onze candidats, pour que vous vous mettiez d'accord, c'est ça qu'il pourrait faire ? Oui mais voilà, comme je dis souvent, le problème de ce côté du monde, c'est ce qu'il y a beaucoup de chefs, mais pas assez d'Indiens. Donc peut-être que lors d'une séance comme ça, il faudrait quand même faire un gouvernement, je n'en sais rien, mais je pense qu'il a… Lors d'une séance comme ça, il faudrait quoi dites-vous ? Il faudrait peut-être penser à déjà faire un « shadow government ». Un gouvernement fantôme… Oui. À écouter aussiCameroun: «Après l'échec des hommes, il faut que les femmes prennent le pouvoir» Pour un candidat consensuel de l'opposition, est-ce que vous seriez prêt à renoncer à votre candidature et à vous rallier à un autre candidat ? Mais cette question trouve sa réponse en 2018. Je l'ai déjà fait. Pour Maurice Kamto… Ça c'est vrai, je l'ai déjà fait. Avec une seule différence que maintenant, je fais dans le cadre d'un collectif. On est tous ensemble, voilà la direction qu'on va prendre. Et dans ce cadre-là, je pense que c'est plus facile de le faire. Et pour quel candidat vous pourriez vous désister ? Mais je vous dis que ça sortirait d'un collectif, donc je ne peux pas maintenant commencer à dire tel ou tel autre. Mais pour l'instant, ce collectif, on ne le voit pas… Peut-être qu'on ne le voit pas. Mais le fait que vous n'entendez pas la radio ne veut pas dire qu'elle n'émet pas. Il y a des signes annonciateurs d'un tel collectif ou pas ? Moi j'en vois. Et le secret pour l'efficacité de cette stratégie, c'est la discrétion. Vous conviendrez avec moi. Donc pour l'instant, vous ne pouvez pas en parler sur l'antenne ? Voilà. À lire aussiCameroun: l'opposition partagée sur la désignation d'un candidat consensuel à la présidentielle
Le respect de la Torah serait-il la solution à tous nos problèmes ? Pourquoi ? Lors du don de la Torah, avons-nous vraiment accepté celle-ci de plein gré ? De nos jours, sommes-nous capables de supporter une trop grande sévérité ? Serait-ce efficace pour obtenir les résultats escomptés ? Et par le passé aussi, était-ce vraiment un bon moyen d'éduquer ? Pourquoi ?
Chez NVIDIA, l'intelligence artificielle n'est plus seulement un outil, c'est un cap stratégique. Le géant des cartes graphiques, mené par Jensen Huang, affiche désormais un objectif ambitieux : parvenir à un rendu 100 % IA dans les jeux vidéo.Depuis plusieurs années déjà, le deep learning s'est invité dans nos parties. Les joueurs connaissent bien le DLSS, ce Deep Learning Super Sampling qui permet d'améliorer la fluidité et la qualité d'image grâce à l'IA. Dans sa troisième version, il introduisait la « frame generation », intercalant une image générée par IA entre deux images calculées classiquement par le GPU. Avec le DLSS 4, NVIDIA va encore plus loin : ce sont désormais jusqu'à trois images créées par l'intelligence artificielle qui peuvent s'insérer entre deux images « réelles ». Une technologie regroupée sous le terme de Neural Rendering, ou rendu neuronal.Et ce n'est qu'un début. Lors de la conférence Hot Chips 2025, organisée fin août à l'université de Stanford, NVIDIA a confirmé que son horizon est clair : un futur où chaque image d'un jeu serait intégralement produite par l'intelligence artificielle. Pour atteindre ce but, l'entreprise mise sur sa nouvelle architecture Blackwell et sur la puissance colossale de cartes comme la GeForce RTX 5090. Dotée de 32 Go de mémoire vidéo GDDR7 et d'une bande passante record de 1 792 Go/s, cette carte a été pensée pour supporter la gourmandise du rendu neuronal. Autre élément clé : l'utilisation du format FP4, qui réduit l'empreinte en mémoire et accélère les calculs, un pas indispensable vers cette révolution.Mais au-delà des performances, NVIDIA met aussi en avant un argument énergétique. Le rendu neuronal, en optimisant les calculs, pourrait réduire la consommation électrique des GPU, un atout majeur pour les ordinateurs portables. Alors, quand verra-t-on des jeux 100 % IA ? Pas tout de suite, reconnaît NVIDIA. Mais l'objectif est clairement affiché : le futur du jeu vidéo passera par l'intelligence artificielle, et la firme de Jensen Huang entend bien rester en tête de cette course. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En 2024, 82% des responsables anti-fraude craignent une augmentation de la fraude dans les années à venir, selon une étude menée par Finovox en partenariat avec l'institut de sondage Selvitys. Et cette crainte est légitime, puisque de l'autre côté, selon la même étude, 10,8 % des Français assument avoir déjà fraudé via un faux document ! Mais alors, comment lutter durablement contre la fraude ? Quels sont les moyens d'action des entreprises aujourd'hui ? Comment peut-on agir durablement, et à tous les niveaux, dans un monde qui se numérise ?Pour répondre à ces questions, Marc De Beaucorps, CEO de Finovox, reçoit chaque mois des invités, responsables, experts, formateurs, dans la lutte contre la fraude. Pour débuter cette nouvelle saison, Finovox a eu l'honneur de recevoir Pekko Thai -Directeur des Opérations chez MetLife France. Lors de cet épisode, Pekko est revenu sur son parcours, entre direction des risques et direction des opérations, deux fonctions complémentaires dans la lutte contre la fraude. Il a partagé sa vision des menaces les plus préoccupantes pour le secteur de l'assurance, tant en France qu'aux États-Unis, et a expliqué comment MetLife adapte ses dispositifs face aux spécificités culturelles et réglementaires de chaque marché. De la fraude interne, aux arnaques organisées, en passant par l'apport des nouvelles technologies comme l'intelligence artificielle et la blockchain, Pekko Thai a détaillé les leviers mobilisés pour renforcer la détection tout en préservant l'expérience client. Enfin, il a également insisté sur les défis à venir pour le secteur. ⭐ Evidemment, si cet épisode vous plaît, n'hésitez pas à le partager sans modération !
Si vous regardez de près certaines représentations de la Révolution française, vous verrez souvent un bonnet rouge, tombant vers l'avant, porté par Marianne ou par les sans-culottes. Ce couvre-chef n'est pas un simple accessoire vestimentaire : c'est le célèbre bonnet phrygien, devenu un symbole universel de liberté. Mais d'où vient-il exactement ?L'histoire du bonnet phrygien commence bien avant 1789. Son nom provient de la Phrygie, une région d'Asie Mineure, dans l'actuelle Turquie. Dans l'Antiquité, les habitants de cette région portaient un bonnet de feutre à la pointe rabattue, reconnaissable sur de nombreuses fresques et sculptures. Très vite, ce couvre-chef a été associé, dans l'imaginaire gréco-romain, aux peuples orientaux. Les dieux et héros venus de l'Est, comme Attis, étaient souvent représentés coiffés de ce bonnet.Mais le vrai basculement symbolique se fait à Rome. Dans la République romaine, un bonnet de forme proche, appelé pileus, était remis aux esclaves affranchis. Recevoir ce bonnet signifiait accéder à la liberté. Le pileus, puis le bonnet phrygien par extension, s'ancrent donc très tôt dans l'idée d'émancipation.Ce souvenir antique ressurgit au XVIIIe siècle. Les penseurs des Lumières et les révolutionnaires français, très friands de références classiques, se réapproprient ce symbole. Lors de la Révolution française, le bonnet phrygien devient l'emblème de la liberté conquise contre la tyrannie. Les sans-culottes l'arborent fièrement, et Marianne, allégorie de la République, est presque toujours représentée coiffée de ce bonnet rouge.Pourquoi rouge ? La couleur est héritée de la Révolution : elle renvoie au sang versé, au courage, mais aussi à la fraternité entre citoyens. Ce bonnet rouge devient rapidement un signe de ralliement politique, au point d'être porté dans les cortèges, peint sur les murs et brandi sur les piques.Au XIXe siècle, le symbole s'universalise. On retrouve le bonnet phrygien sur les armoiries de nombreux pays d'Amérique latine nouvellement indépendants, de l'Argentine à Cuba. Partout, il représente la liberté, la rupture avec l'oppression et la naissance d'une nation.Aujourd'hui encore, il reste omniprésent : sur le sceau de la République française, dans les mairies, ou sur certaines pièces de monnaie. Le bonnet phrygien rappelle qu'un simple objet peut traverser les siècles et les civilisations pour incarner une idée intemporelle : celle de la liberté conquise. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Podcast Méditer l'Évangile, le Psaume ou la Lecture du jour en audio ¦ Prie en chemin
Aujourd'hui, nous sommes le mardi 9 septembre et nous fêtons saint Pierre Claver, prêtre jésuite et le bienheureux Jacques-Désiré Laval, prêtre spiritain. Pierre Claver et Jacques-Désiré Laval sont « apôtres des esclaves » : Claver missionnaire en Nouvelle-Grenade au XVIème siècle, Laval à Maurice au XIXème siècle. Lors de la béatification du second, en 1979, Jean-Paul II écrivait ceci : « Que son exemple encourage tous ceux qui s'efforcent de bâtir un monde fraternel, exempt de préjugés raciaux ! ».Je renouvelle cette demande aujourd'hui: « Que son exemple encourage tous ceux qui s'efforcent de bâtir un monde fraternel, exempt de préjugés... Chaque jour, retrouvez 12 minutes une méditation guidée pour prier avec un texte de la messe ! A retrouver sur l'application et le site www.prieenchemin.org. Musiques : Cantus Super Kyrie Deus Sempiterna de Bill McJohn interprété par Healing Muses - Dolce Musica - A contemplative journey © Creative Commons by-nc-sa license from Magnatunes ; Saint Esprit kan to la (cantique créole mauricien) de Venessia Ferret interprété par Venessia Ferret - Pas d'album © Creative Commons Youtube Audio Library.
Imaginez une grande table au XVIᵉ siècle. Des mets somptueux, des coupes de vin, des convives élégants… mais pas de fourchette. Oui, vous m'avez bien entendu. On mange avec les doigts, parfois avec un couteau, mais cet ustensile si familier aujourd'hui est encore absent des tables françaises.Alors, comment la fourchette a-t-elle fait son entrée dans notre pays ? Et surtout, quel roi, un peu excentrique, a osé imposer cet objet qui allait transformer nos repas ?Une invention venue de loinLa fourchette n'est pas née en France. Elle apparaît dès le XIᵉ siècle dans l'Empire byzantin. À Constantinople, les aristocrates l'utilisent pour éviter de se salir les doigts en goûtant des plats délicats. L'Italie, toujours proche des échanges méditerranéens, adopte plus tôt cet ustensile, qui se glisse dans les cours princières de Venise et de Florence.Mais en France ? Rien. L'idée choque. Manger sans toucher la nourriture ? Inconcevable ! La fourchette est jugée inutile, artificielle, voire ridicule.L'arrivée à la cour de FranceC'est finalement au XVIᵉ siècle que la France découvre la fourchette. Et l'homme qui la fait entrer dans les usages de la cour, c'est… Henri III.Roi élégant, raffiné, souvent critiqué pour ses manières jugées trop efféminées par ses contemporains, Henri III est séduit par la mode italienne. Lors d'un séjour à Venise, il découvre cet étrange ustensile à deux dents. Fasciné, il décide de l'adopter et de l'imposer à sa table en France.Un roi moqué, mais en avance sur son tempsLe choix ne passe pas inaperçu. Les chroniqueurs rapportent que certains courtisans se moquent ouvertement de lui. Pour beaucoup, la fourchette est le signe d'un raffinement excessif, presque d'une faiblesse. Pourquoi se compliquer la vie avec un objet de métal alors que les doigts suffisent depuis toujours ?Mais Henri III persiste. Par goût du raffinement, mais aussi par souci d'hygiène : ne pas plonger ses mains dans la nourriture est, après tout, plus propre. Peu à peu, certains nobles imitent le roi, par snobisme autant que par curiosité.Une lente conquêteLa diffusion reste cependant très lente. Il faudra encore plus d'un siècle avant que la fourchette ne s'impose vraiment en France, sous Louis XIV, dans une cour où l'art de la table devient un véritable spectacle.Mais Henri III restera celui qui a osé franchir le pas, introduisant en France un petit objet qui allait changer notre rapport à la nourriture.ConclusionAlors, la prochaine fois que vous tiendrez une fourchette, pensez à ce roi mal-aimé, au style un peu extravagant, qui a su imposer, contre vents et moqueries, l'un des symboles les plus universels de la table moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Gérard Carreyrou, journaliste - Gauthier Le Bret, journaliste. - Christophe Bordet, journaliste. - Caroline Ithurbide, journaliste. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:02:03 - 100% Sainté, la chronique Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Javier Milei a promis « d'accélérer » le cap de ses réformes ultralibérales après une défaite électorale à Buenos Aires qui regroupe plus d'un tiers de l'électorat argentin. L'exécutif a été secoué en août par un scandale de présumés pots-de-vin qui implique la sœur et bras droit du président. À l'approche des élections de mi-mandat prévues en octobre, cette affaire ternit l'image d'un président élu comme outsider contre « la caste corrompue » qu'il prétendait combattre. L'analyse des conséquences politiques pour le président avec Maricel Rodriguez Blanco, maîtresse de conférences en sociologie à l'institut catholique de Paris et membre du réseau de politistes sur l'Amérique latine.
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est un mouvement underground qui se démocratise depuis une dizaine d'années sur la scène musicale : les algoraves. Contraction des mots algorithme et rave, les algoraves sont des évènements dans lesquels les musiciens pratiquent le live coding, une pratique d'improvisation où les langages de programmation deviennent des instruments de création en temps réel. Les platines et les instruments sont remplacés par des ordinateurs sur lesquels les lignes de codes s'enchaînent pour créer ou modifier un son. Des lignes de codes défilent sur un écran géant, soutenues par des images, elles aussi codées. Une rythmique électronique résonne, elle est composée par un musicien peu commun, un live coder. L'artiste Azertype pianote sur les touches de son clavier d'ordinateur. « Pour moi, le live coding, c'est créer de la musique ou des images en écrivant des lignes de code pour modifier en temps réel. C'est plus de l'ordre de la jam ou d'une improvisation. Et l'algorithme, on va dire, c'est plus un mouvement, une manière dont se passent les soirées », estime-t-il. Car le live coding c'est d'abord une question de transparence envers le public. « Quand on fait du live coding, on aime bien montrer son écran pour que les personnes puissent suivre, regarder ce qu'on est en train de faire, faire le lien entre ce qu'on voit et ce qu'on entend », explique-t-il. Azertype s'amuse à unifier homme et machine, il a créé un exosquelette, un dispositif métallique adoptant la forme de ses épaules avec un ordinateur sur lui et les bras remplis d'autres gadgets : « Cela me permet de me déplacer dans le public, de voir les gens et de sortir du côté où on est sur scène, derrière son ordinateur, au-dessus de tout le monde. Moi, je préfère être au milieu avec les gens. » Lors de ces algoraves, on ne code pas que du son, mais aussi des images. « Je crée des petites boucles animées en temps réel en les programmant pendant des performances. Ce que je fais souvent, c'est que je prépare une petite animation, mais qui va évoluer. C'est-à-dire qu'il n'y a pas plusieurs scénettes, il y en a une majeure avec tous les effets, et je vais en rajouter au fur et à mesure, la rendre plus complexe. L'image qui est projetée, elle est 100 % programmée, c'est un algorithme qui la génère. Et donc du coup, quand on manipule l'algorithme, on n'est plus absolument tous les aspects de l'image » détaille l'artiste Flopine, vidéo-jockey et live-codeuse visuelle. La pratique est née au Royaume-Uni et se diffuse peu à peu en France. À Lyon, chaque année, un évènement réunit la communauté. Remy Georges est membre du Cookie Collective, un rassemblement d'artistes digitaux, qui organise cet évènement. « Chaque année, j'essaye d'organiser une algorave assez massive, sous la forme d'un marathon dans lequel on essaye de faire 12h de musique non-stop avec des lives allant de 20 à 40 minutes selon les années. Tout s'enchaîne toute la nuit, avoir des gens qui, toute la soirée, vont faire de la musique uniquement sur des outils qu'ils ont bidouillés pour l'événement. C'est super impressionnant et agréable. Il y a quelque chose de très performatif et de très vivant, moins opaque que d'autres événements », raconte-t-il. Performance musicale et esthétique, démonstration de virtuosité informatique, le live coding et sa déclinaison festive l'algorave se complètent et continuent de conquérir de nouveaux adeptes. À lire aussiKutu, des transes électro entre la France et l'Éthiopie avec l'album «Marda»
Chaque jour, retrouvez le journal de 19h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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C'est un mouvement underground qui se démocratise depuis une dizaine d'années sur la scène musicale : les algoraves. Contraction des mots algorithme et rave, les algoraves sont des évènements dans lesquels les musiciens pratiquent le live coding, une pratique d'improvisation où les langages de programmation deviennent des instruments de création en temps réel. Les platines et les instruments sont remplacés par des ordinateurs sur lesquels les lignes de codes s'enchaînent pour créer ou modifier un son. Des lignes de codes défilent sur un écran géant, soutenues par des images, elles aussi codées. Une rythmique électronique résonne, elle est composée par un musicien peu commun, un live coder. L'artiste Azertype pianote sur les touches de son clavier d'ordinateur. « Pour moi, le live coding, c'est créer de la musique ou des images en écrivant des lignes de code pour modifier en temps réel. C'est plus de l'ordre de la jam ou d'une improvisation. Et l'algorithme, on va dire, c'est plus un mouvement, une manière dont se passent les soirées », estime-t-il. Car le live coding c'est d'abord une question de transparence envers le public. « Quand on fait du live coding, on aime bien montrer son écran pour que les personnes puissent suivre, regarder ce qu'on est en train de faire, faire le lien entre ce qu'on voit et ce qu'on entend », explique-t-il. Azertype s'amuse à unifier homme et machine, il a créé un exosquelette, un dispositif métallique adoptant la forme de ses épaules avec un ordinateur sur lui et les bras remplis d'autres gadgets : « Cela me permet de me déplacer dans le public, de voir les gens et de sortir du côté où on est sur scène, derrière son ordinateur, au-dessus de tout le monde. Moi, je préfère être au milieu avec les gens. » Lors de ces algoraves, on ne code pas que du son, mais aussi des images. « Je crée des petites boucles animées en temps réel en les programmant pendant des performances. Ce que je fais souvent, c'est que je prépare une petite animation, mais qui va évoluer. C'est-à-dire qu'il n'y a pas plusieurs scénettes, il y en a une majeure avec tous les effets, et je vais en rajouter au fur et à mesure, la rendre plus complexe. L'image qui est projetée, elle est 100 % programmée, c'est un algorithme qui la génère. Et donc du coup, quand on manipule l'algorithme, on n'est plus absolument tous les aspects de l'image » détaille l'artiste Flopine, vidéo-jockey et live-codeuse visuelle. La pratique est née au Royaume-Uni et se diffuse peu à peu en France. À Lyon, chaque année, un évènement réunit la communauté. Remy Georges est membre du Cookie Collective, un rassemblement d'artistes digitaux, qui organise cet évènement. « Chaque année, j'essaye d'organiser une algorave assez massive, sous la forme d'un marathon dans lequel on essaye de faire 12h de musique non-stop avec des lives allant de 20 à 40 minutes selon les années. Tout s'enchaîne toute la nuit, avoir des gens qui, toute la soirée, vont faire de la musique uniquement sur des outils qu'ils ont bidouillés pour l'événement. C'est super impressionnant et agréable. Il y a quelque chose de très performatif et de très vivant, moins opaque que d'autres événements », raconte-t-il. Performance musicale et esthétique, démonstration de virtuosité informatique, le live coding et sa déclinaison festive l'algorave se complètent et continuent de conquérir de nouveaux adeptes. À lire aussiKutu, des transes électro entre la France et l'Éthiopie avec l'album «Marda»
Interview réalisée au studio de la radio de l'UTL par Eliane Pérus.Valérie LHUILLIER, Directrice de Tarbes en scènes, aborde le bilan positif de la saison 2024/2025, l'utilisation des différentes structures de Tarbes en scènes qui comprend : le Théâtre des Nouveautés, le Pari et le Petit Théâtre Maurice Sarrazin, les partenariats avec le Parvis, La Gespe.Un dimanche par mois, des compagnies de théâtre amateur jouent au Petit Théâtre Maurice Sarrazin.La nouvelle saison sera présentée au public cette année au Pari le vendredi 12 septembre 2025 à 19h . La soirée sera clôturée avec un concert des Meuf'In.Lors des Journées du Patrimoine, des visites seront organisées le 20 septembre de 14h à 17h au Pari et le 21 septembre de 14h à 17h au Théâtre des Nouveautés.Toute la programmation (Th . Nouveautés et Pari) est à retrouver sur le site www.theatre-tarbes.frExtraits musicaux en lien avec la programmation que vous entendrez durant le podcast :1/ "L'alpiniste" des Meuf'In (soirée présentation)2/ Extrait du spectacle “404 Inside” au Pari3/ Le lac des cygnes de Tchaïkovski ( au Théâtre des Nouveautés)Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“On ne veut pas de ça chez nous”; “Je ne suis pas contre les trans et les non-binaires, mais s'ils pouvaient être plus discrets”; “De toute manière il ne faut pas se laisser avoir par le lobby-LGBT !”...Ces petites phrases, vous les avez peut-être déjà entendu dans des médias, lors de repas de famille, ou bien à un after work avec des collègues…Pourtant, elles ne sont pas si “petites” que ça, car elles sont lourdes de sens; du manque de reconnaissance des identités de genre queer - non-binarité, transidentité, gender fluidité pour n'en citer que quelques-unes - et de la violence existant encore et toujours à l'encontre des personnes queers.Lors du festival queer et féministe Fracas, nous avons eu l'occasion dans échanger avec comme point de départ la situation du militant·e antifasciste et non-binaire allemand·e Maja détenu en Hongrie lors de l'enregistrement de ce podcast (12/07/25). Une situation pas si anodine que cela.Invité·e·s:Comité pour la libération de GinoCollectif Insurrection TransHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.
En 1849, le philosophe français Auguste Comte, fondateur du positivisme, propose une réforme radicale du calendrier. Son idée ? Créer un "calendrier fixe", plus rationnel, plus prévisible, et débarrassé des irrégularités du calendrier grégorien, que nous utilisons encore aujourd'hui. Un projet ambitieux, à la croisée de la science, de la philosophie… et de la symbolique.Le constat de départ est simple : notre calendrier actuel est irrégulier. Les mois n'ont pas tous le même nombre de jours, les semaines ne coïncident jamais parfaitement avec les mois, et chaque année commence un jour différent. Pour un esprit scientifique comme celui de Comte, cette complexité est inutilement chaotique.Son "calendrier fixe", aussi appelé calendrier positiviste, repose sur une idée centrale : faire coïncider le calendrier avec la régularité des semaines. L'année y compte exactement 52 semaines, soit 364 jours. Chaque mois a 28 jours, découpés en 4 semaines complètes. Plus besoin de retenir si avril fait 30 jours ou 31, tout devient parfaitement prévisible et symétrique.Mais une année solaire réelle dure environ 365,24 jours. Comte résout ce problème en ajoutant un "jour sans semaine", placé hors du temps hebdomadaire, pour faire correspondre l'année à sa durée astronomique. Ce jour, fêté comme une sorte de célébration universelle, ne serait rattaché à aucun jour de la semaine. Lors des années bissextiles, un deuxième jour hors semaine est ajouté.Le calendrier fixe d'Auguste Comte ne se limite pas à une réforme technique. Il est aussi philosophique. Chaque jour de l'année est dédié à une grande figure de l'humanité : scientifiques, penseurs, artistes… On y trouve Newton, Galilée, Aristote, Dante, Shakespeare, ou encore Homère. L'idée est de créer une religion de l'humanité, où l'histoire des savoirs remplace les dogmes religieux. Chaque semaine, chaque mois, célèbre les progrès de l'esprit humain.Malgré sa logique séduisante, le projet de Comte ne sera jamais adopté officiellement. Trop radical, trop détaché des habitudes religieuses et sociales. Mais son rêve d'un calendrier universel continue d'inspirer certains penseurs, et d'autres projets similaires ont été proposés au XXe siècle, notamment par l'ONU.En résumé, le calendrier fixe d'Auguste Comte, c'est le rêve d'un temps organisé, rationnel, et porteur de sens, où chaque jour célèbre non pas des saints… mais les grands esprits qui ont fait progresser l'humanité. Un projet à la fois mathématique et profondément humaniste. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ecoutez L'angle éco de François Lenglet du 03 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Alors que le secteur productif est à la peine aux Comores, comment faire en sorte de développer « l'État investisseur » dans l'archipel ? Face à ce problème, acteurs publics, banques et régulateurs s'accordent sur un même constat : sans financements adaptés ni infrastructures de base, le secteur privé restera fragile. Pour tenter de le renforcer, un certain nombres d'initiatives commencent donc à voir le jour. Objectif : créer dans le pays un climat d'affaires plus favorable. Avec notre correspondant à Moroni, Alors que de nombreux entrepreneurs comoriens déplorent la fuite de capitaux hors de l'archipel en raison de l'obtention de marchés publics nationaux par des entreprises étrangères, Saadi Maoulida, qui est membre de l'Autorité de régulation des marchés publics, affirme être à la recherche de solutions : « Nous avons entrepris des échanges avec la chambre de commerce ainsi qu'avec le gouvernement pour intégrer de nouvelles directives qui vont encourager les petites et moyennes entreprises à se regrouper. Objectif : concurrencer les expertises étrangères pour que la gestion des contrats publics soit effective au niveau national ». « Beaucoup d'entrepreneurs n'ont pas connaissance des règlements en matière de passation des marchés publics. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, ils n'arrivent pas à être compétitifs sur le créneau », ajoute-t-il. Lors du dernier dialogue en date entre le secteur public et le secteur privé, « le gouvernement a appelé au respect des règlementations nationales […]. Nous avons lancé des mesures de sensibilisation aux acteurs de la commande publique pour qu'ils s'y conforment. » À lire aussiComores : « Investir aujourd'hui, transformer demain », le salon des entreprises BIK 2025 s'ouvre à Moroni « Là où on rencontre le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux » À ce problème s'ajoute celui de l'insularité des Comores ainsi que toute une série d'autres difficultés comme le manque d'infrastructures de transports dans le pays. « Là où on a le plus d'obstacles, c'est au niveau de l'acheminement de nos matériaux, comme quand on a passé une commande et qu'on nous dit que le bateau arrivera à telle date mais que finalement, il n'arrive pas... », illustre ainsi Moinahadidja Hachim, le responsable de Locakom qui s'apprête à ouvrir une société familiale de location d'outils de bricolage et de jardinage. Face à ces défis, de nouvelles initiatives sont mises en place pour tenter de soutenir les jeunes entrepreneurs. « Actuellement, nous avons par exemple le réseau Komsae dont la mise en place va permettre à ces derniers de se rapprocher de différentes structures en fonction de leurs besoins », explique ainsi Nadjwa Saïd Mohamed Djalim, assistante de direction chez Innov'Lab, le premier incubateur comorien qui est à l'origine de Komsae. « Ces initiatives doivent permettre de promouvoir une culture entrepreneuriale et l'entrepreneuriat collectif » aux Comores, poursuit celle-ci. Objectif : « Faire travailler ensemble ces jeunes entrepreneurs, créer entre eux un esprit d'équipe et de collaboration ». En dépit du tarif des stands jugé trop cher, le dernier Salon des entreprises comoriennes a toutefois permis des rencontres pour tenter de rapprocher les acteurs du secteur public et du secteur privé. À lire aussiComores : la diaspora, un pilier vital de l'économie nationale pendant le ramadan
La Chine organise mercredi 3 septembre une immense parade militaire à Pékin pour commémorer le 80e anniversaire de la défaite du Japon et la fin de la Seconde Guerre mondiale. En dévoilant de nouvelles armes et en s'affichant aux côtés de Vladimir Poutine et Kim Jong-un Pékin entend bien défier les États-Unis de Donald Trump.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tony Parker, Hervé Dubuisson, Nicolas Batum... Quel français a réalisé la plus grande performance sur un match lors d'un Euro ?
durée : 00:02:27 - C'est mon boulot - La vie professionnelle se termine parfois au tribunal. Dans "C'est mon boulot" au mois d'août, on explore des contentieux entre salariés et employeurs, qui ont marqué le droit du travail ces dernières années. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
En Ouganda, après 40 ans de règne, Yoweri Museveni sera à nouveau candidat à la présidentielle de janvier prochain. À l'âge de 80 ans, il briguera donc un 7° mandat. Ainsi en a décidé mercredi 27 août le parti au pouvoir, NRM, lors d'un congrès à Kampala. Jusqu'où le président ougandais va-t-il durcir la répression contre ses opposants ? Pourquoi vient-il de signer un accord avec Donald Trump pour accueillir les migrants des pays tiers dont les Américains ne veulent plus ? Kristof Titeca est professeur de sciences politiques à l'université d'Anvers, en Belgique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : En janvier prochain, est-ce qu'on va assister à un remake de janvier 2021, c'est-à-dire un duel entre Yoweri Museveni et Bobi Wine ? Kristof Titeca : Oui et non. Oui parce que, encore une fois, c'est une confrontation entre le président Museveni et Bobi Wine. Mais aussi non, parce que beaucoup de choses ont changé sur le terrain. Lors des dernières élections de 2021, il y avait un véritable élan en faveur de Bobi Wine. Il apportait quelque chose de nouveau à la scène électorale. Il était vu comme le représentant d'une large partie de la société ougandaise, les exclus du système. Mais aujourd'hui, ceci n'est plus le cas. Il a perdu son élan. Beaucoup considèrent que Bobi Wine et son parti sont devenus une partie intégrante de l'establishment. Il y a eu des exemples frappants. Par exemple, l'année passée, il y avait eu un scandale de corruption qui a éclaté au Parlement ougandais. La présidente du Parlement avait distribué des fortes sommes d'argent au chef de l'opposition. C'était Mathias Puga, qui était le leader du parti de Bobi Wine au Parlement. Mais aussi à la décharge de Bobi Wine, le gouvernement et le parti au pouvoir ont mené une campagne d'enlèvement qui était particulièrement brutale contre les membres du parti de Bobi Wine. Il y avait environ 1000 membres de son parti qui ont été enlevés. La plupart ont été torturés aussi. Et cette pression a lourdement pesé sur Bobi Wine et son parti. Est-ce que l'opposition a une petite chance de gagner au mois de janvier prochain ou pas ? Non, pas du tout. Tout indique qu'il y a eu une décision qui a été prise d'utiliser plus que jamais la force brutale pour réprimer l'opposition. À lire aussiOuganda: la police hausse le ton en vue de la campagne pour la présidentielle du 12 janvier Alors, il y a Bobi Wine, mais il y a aussi l'autre grand opposant, c'est Kizza Besigye, l'ancien médecin personnel de Yoweri Museveni. Au mois de novembre dernier, il a été enlevé au Kenya, transféré de force en Ouganda et placé en prison. Est-ce qu'il a une chance d'être libéré et de pouvoir se présenter en janvier prochain ? Je ne crois pas. Donc, l'arrestation de Kizza Besigye fait partie de cette stratégie de considérer les élections comme un exercice militaire. Je ne crois pas qu'il y a la moindre perspective de le voir libéré avant les élections, les autorités semblent avoir pris la décision de l'écarter définitivement de la scène politique en le maintenant en prison. Et ce que je peux dire, c'est que l'Ouganda, la Tanzanie et le Kenya semblent avoir formé une coalition pour externaliser, mutualiser la répression de leur opposition, de leurs activistes. Par exemple, récemment en Tanzanie, il y avait des activistes qui sont venus du Kenya et l'Ouganda, c'était Boniface Mwanga du Kenya, Agathe Atuhaire de l'Ouganda. Ils ont été torturés et maltraités en Tanzanie. La semaine dernière, l'Ouganda a signé avec les États-Unis un accord par lequel il accepte d'accueillir les migrants de pays tiers, dont les Américains ne veulent plus. Pourquoi ce cadeau à Donald Trump ? Oui. Depuis une dizaine d'années, ce sont les réfugiés qui sont devenus une ressource géopolitique importante. Et donc le gouvernement et Museveni ont bien compris ceci. Ils ont adopté une politique de la porte ouverte radicale vis-à-vis des réfugiés. Et ceci est bien sûr perçu comme très utile par la communauté internationale. Donc, l'Ouganda a été largement salué comme un pays accueillant vis à vis des réfugiés et comme un modèle de relocalisation des réfugiés dans leur propre région. Et c'est dans cette logique qu'il faut comprendre l'accord avec les États-Unis, ou même des négociations potentielles pour accueillir des personnes venant de Gaza. En faisant ceci, le gouvernement cherche à se rendre utile et même indispensable géopolitiquement, dans un contexte où ce gouvernement a perdu un peu de sa crédibilité, en raison de ses tendances autoritaires. Alors, vous parlez des réfugiés éventuels venus de Gaza. Selon certaines sources, les Américains tenteraient de convaincre l'Ouganda d'accueillir des Palestiniens de Gaza. Est-ce que vous avez des informations qui vont dans ce sens ? Non, je n'ai pas d'information sur ce dossier. La seule chose que je peux dire, ce n'est pas la première fois qu'il y a un deal. Il y a eu un accord sur les réfugiés et sur les migrants entre Israël et l'Ouganda. En 2018, il y avait un accord avec Israël pour accueillir des réfugiés qui étaient en Israël, venant du Soudan et de l'Érythrée.
Gaëtan Roussel était l'invité du Double Expresso RTL2 ce vendredi 29 août. Le chanteur est venu présenter en exclusivité son nouveau single "Je reste là", dévoilé le jour même. Il a interprété ce titre en live dans une ambiance complice, ainsi que "Crois-moi". Un moment chaleureux en direct de la matinale de la station Pop-Rock. Il a également profité pour annoncer en exclusivité son grand retour sur scène en 2026 avec une tournée des Zéniths en partenariat avec RTL2. L'info du matin - Devenez espion des océans : une initiative citoyenne propose de signaler les pollutions marines pour contribuer à leur préservation. Le winner du jour - Une internaute dont l'anniversaire était ignoré a reçu une fête géante grâce à la solidarité des réseaux sociaux. - Lors d'une arrestation tendue, un pet a involontairement désamorcé la situation. Le flashback de juillet 2012 - Carly Rae Jepsen cartonne avec "Call Me Maybe". - La cérémonie d'ouverture des JO de Londres voit Arctic Monkeys reprendre "Come Together" et Paul McCartney chanter "Hey Jude" devant tout le Stade Olympique. Les savoirs inutiles - L'autruche a des yeux plus lourds que son cerveau : 47 grammes pour les yeux, 42 pour le cerveau. La chanson du jour : The Jackson Five "I Want You Back" Le jeu surprise (C'est qui le plus fort ?) - Françoise de Bort-les-Orgues gagne un bon d'achat de 2000 euros BELAMBRA Clubs La banque RTL2 - Mickael de Locon près de Béthune gagne 666 € - Laetitia de Luçon près de La Roche-sur-Yon gagne un Macbook Air Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bien qu'elle soit sur le point d'épouser l'héritier du trône britannique, la pression de ses premières apparitions publiques la met mal à l'aise. Lors de sa première sortie officielle au bras du prince de Galles, elle commet un impair en portant une robe noire, couleur réservée aux deuils dans la famille royale. Ce soir-là, la princesse Grace de Monaco lui donne un conseil qui, avec le temps, se révèlera on ne peut plus prémonitoire. : "Ne vous inquiétez pas, les choses vont beaucoup empirer.”"Secrets d'Histoire" est un podcast d'Initial Studio, adapté de l'émission de télévision éponyme produite par la Société Européenne de Production ©2024 SEP / France Télévisions. Cet épisode a été écrit et réalisé par Bruno Deltombe.Un podcast présenté par Stéphane Bern. Avec la voix d'Isabelle Benhadj.Vous pouvez retrouver Secrets d'Histoire sur France 3 ou en replay sur France.tv, et suivre l'émission sur Instagram et Facebook.Crédits du podcastProduction exécutive du podcast : Initial StudioProduction éditoriale : Sarah Koskievic et Mandy LebourgMontage : Camille Legras Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Lors de son stage de BAFA, Mélanie devient animatrice de colonie de vacances pour un mois. Rapidement, elle se sent irrésistiblement attirée par l'un de ses collègues. Pour oser lui avouer ses sentiments, elle devra surmonter sa timidité et son manque de confiance en elle.Ce mois-ci, j'ai envie de te faire frissonner au rythme d' histoires d'amour qui sentent bon le sable chaud, la peau salé, la crème solaire et les nuits sans fin. Des histoires d'amour au parfum d'été. Alors mets tes écouteurs. Allonge-toi sur la plage, sur un transat… ou dans ton lit, volets entrouverts. Et laisse-toi embarquer. Le temps d'un épisode, c'est l'été qui vient te chercher. Très bel été à toi. Et rendez-vous à la rentrée pour une saison 4 qui s'annonce… inattendue.
En Thaïlande, près d'un mois après l'entrée en vigueur du cessez-le-feu avec le Cambodge, les affrontements se sont calmés dans les zones frontalières. Fin juillet, après deux mois de tension, un très ancien différent frontalier avait été ravivé durant cinq jours, faisant au moins 36 morts et 300 000 déplacés. Malgré la fin des combats armés, les habitants des provinces frontalières de Sisaket et Ubon Ratchathani, à quelques dizaines de kilomètres du Cambodge, sont encore loin d'être rassurés. De notre correspondante de retour de Sisaket et Ubon Ratchathani, Des étagères calcinées, des gels douches à moitié fondus, des bris de verres qui tapissent le sol… Il ne reste presque rien du 7-Eleven de la station service de Ban Phue, frappé le 24 juillet 2025 par des roquettes attribuées au Cambodge. Bilan : huit morts, dont plusieurs enfants, et 19 blessés. Jeab, femme de ménage dans la station, n'entend plus de l'oreille gauche : « L'explosion a été si forte que mon corps est resté engourdi, je n'entendais plus rien. Et maintenant, même quand j'entends le tonnerre, je pars me cacher. » Des passants viennent déposer des fleurs et des amulettes bouddhistes en hommage aux victimes, et les boutiques restent fermées. Jeab, elle, vient de reprendre son travail ici : « J'ai peur que ça recommence. Mais je dois travailler. Sinon, je ne vois pas de quoi je vais vivre. » Sa patronne, Auan, doute du cessez-le-feu. Elle parle des trois soldats thaïlandais blessés au début du mois d'août, d'après l'armée, par des mines cambodgiennes. Elle est inquiète pour l'avenir du magasin : « L'assurance ? On ne sait même pas si elle nous aidera. Ils disent que ça ne rentre peut-être pas dans les cas couverts. Les pertes dépassent déjà quinze millions de bahts [461 000 euros]. Deux millions [61 000 euros] de marchandises sont parties en fumée et près d'un million [30 000 euros] en liquide. » À lire aussiCambodge-Thaïlande : « Il y a une méfiance très grande entre les deux pays » « La peur est toujours là » Dans la province voisine, à quelques kilomètres de la frontière cambodgienne, le marché de Nam Yuen a rouvert, mais trop peu de clients sont là, d'après cette vendeuse de légumes : « Chez les clients, la peur est toujours là… Certains avaient évacués, sont revenus puis repartent car la situation n'est pas stable. » À côté de son étal, des militaires en treillis font leurs courses. La vendeuse n'en avait jamais vu autant patrouiller dans la zone : « La dernière fois, en 2011, le conflit ne s'était pas rapproché autant. Mais cette fois, c'est tout près. » Plus loin, dans le hameau de Bang Na, des adolescents volontaires réparent les toitures et les façades. Quatre maisons ont été détruites et une vingtaine d'autres touchées par des éclats d'artillerie. Paeng et sa famille sont relogés dans des préfabriqués du gouvernement. « Le gouvernement dit qu'il reconstruira en moins de deux mois. C'est déjà bien qu'ils nous aident, ça redonne un peu de courage », salue Paeng. En regardant son terrain, désormais vide, il retient ses larmes : « Je suis triste… J'ai du mal à trouver les mots… Tout est allé si vite… Ici, c'est correct, mais ce n'est pas notre maison. On vit à plusieurs dans une même pièce : mon père malade, couché au lit, et une mère âgée à m'occuper. On vit dans du provisoire, avec des tuyaux raccordés à la va-vite. » Comme beaucoup, Paeng espère que la trêve va durer. Lors de leurs dernières réunions, la Thaïlande et le Cambodge ont dit tout faire pour, mais les relations entre les deux pays restent dégradées. À lire aussiThaïlande-Cambodge : après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
Dimanche, l'Ukraine a fêté le 34e anniversaire de son indépendance. Lors d'une cérémonie à Kiev, en compagnie de Mark Carney, le Premier ministre canadien, Volodymyr Zelensky a affirmé qu'une rencontre avec Vladimir Poutine constituait "la voie la plus efficace" pour mettre fin à la guerre.
Les jeunes Européens sont de plus en plus nombreux à souffrir de troubles mentaux. Les statistiques de l'OCDE à l'Unicef le redisent. Le suicide est désormais la deuxième cause de mortalité chez les moins de 25 ans, et près de la moitié des jeunes n'ont pas accès à un soutien psychologique. Fort de ce constat, un pays comme l'Autriche a donc lancé une vaste campagne de prévention. C'est le reportage de Céline Beal. Sauver les rivières sauvages des Balkans Les épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet qui était organisé à l'automne 2024, dans la capitale du Montenegro, Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés. Une série télévisée sur les tabous de la guerre civile irlandaise C'est une petite série télévisée qui a fait du bruit en Irlande. Say nothing, en français « Ne dis rien » revient 25 ans après la fin du conflit sur la guerre civile en Irlande du Nord qui a fait 3 500 morts... 9 épisodes qui racontent la violence de ce qu'on appelle avec pudeur les troubles... mais qui abordent aussi les non-dits, les tabous qui empoisonnent encore la vie politique et la société irlandaises... Clémence Pénard l'a regardée pour nous. La chronique musicale de Vincent Théval Night and Day des Franz Ferdinand. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
Les jeunes Européens sont de plus en plus nombreux à souffrir de troubles mentaux. Les statistiques de l'OCDE à l'Unicef le redisent. Le suicide est désormais la deuxième cause de mortalité chez les moins de 25 ans, et près de la moitié des jeunes n'ont pas accès à un soutien psychologique. Fort de ce constat, un pays comme l'Autriche a donc lancé une vaste campagne de prévention. C'est le reportage de Céline Beal. Sauver les rivières sauvages des Balkans Les épisodes désormais trop fréquents de crues et d'inondations nous l'ont appris, il faut revoir nos aménagements et redonner de l'espace aux cours d'eau qui ont souvent fait l'objet de barrages, de déviations ou de canalisations... Dans les Balkans, on trouve encore les dernières rivières sauvages du continent, mais elles sont menacées par plus de 3 000 projets, notamment de centrales hydroélectriques. Face à l'industrialisation, des mouvements comme « Sauvez le cœur bleu de l'Europe » se mobilisent. Lors d'un sommet qui était organisé à l'automne 2024, dans la capitale du Montenegro, Louis Seiller a pu mesurer l'ampleur des défis auxquels ils sont confrontés. Une série télévisée sur les tabous de la guerre civile irlandaise C'est une petite série télévisée qui a fait du bruit en Irlande. Say nothing, en français « Ne dis rien » revient 25 ans après la fin du conflit sur la guerre civile en Irlande du Nord qui a fait 3 500 morts... 9 épisodes qui racontent la violence de ce qu'on appelle avec pudeur les troubles... mais qui abordent aussi les non-dits, les tabous qui empoisonnent encore la vie politique et la société irlandaises... Clémence Pénard l'a regardée pour nous. La chronique musicale de Vincent Théval Night and Day des Franz Ferdinand. Ceci est une réédition des meilleurs moments d'Accents d'Europe.
C'est la grande semaine ! Alors que l'UTMB s'élance ce vendredi, les courses s'enchainent déjà... Lors de notre enregistrement ce lundi après-midi, Damien qui participe à la MCC (40km) est déjà dans les cols, tandis que Romain se prépare à la TDS qui débute dans quelques heures. L'occasion pour la Team RMC Running de partager ses sentiments, avec un invité de prestige : Vincent Bouillard, le vainqueur de l'UTMB 2024 ! Des conseils, des retours d'expérience et du partage au programme de cet ultime épisode... RMC Running qui vous donne rendez-vous à Chamonix durant tous ce week-end de fête, avec des invités exceptionnels, de l'immersion et du contenu exclusif à venir !
On commence avec les tentatives de paix entre la Russie et l'Ukraine, malgré la rencontre historique entre Donald Trump et Vladimir Poutine en Alaska, le président américain peine à réunir comme il l''a promis le président ukrainien et son homologue russe
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Les invocations de celui qui est atteint par un malheur-...-Pour l'enfant mort lors de la prière sur lui by XamSaDine
Lors d'un live Instagram, Dana White a officialisé Fluffy Hernandez vs Reinier de Ridder....
Invités : -Hanane Bakkioui, secrétaire nationale du syndicat des commissaires de la police nationale -Naïma M'Faddel, essayiste et chargée de mission politique de la ville -Joachim Le Floch-Imad, essayiste et enseignant -Arno Klarsfeld, avocat -Madi Seydi, communicante Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Nouvel épisode de la série les grands boycotts de l'Histoire, où quand des mouvements sociaux et politiques utilisent l'arme économique pour lutter contre l'oppression. De l'Irlande à Israël en passant par l'Inde, du lait en poudre au pétrole et aux bus de Montgomery, le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui continue de faire peur même aux plus puissants. Pour ce quatrième épisode, retour sur le boycott anti-apartheid en Afrique du Sud. En 1994, l'ANC remporte les premières élections démocratiques multiraciales. Nelson Mandela devient le premier président noir du pays. « C'est l'un des moments les plus importants de la vie de notre pays, lance-t-il lors de son discours de victoire. Je me tiens ici devant vous, empli d'une profonde fierté et d'une grande joie : fierté envers les gens ordinaires et humbles de ce pays. Vous avez fait preuve d'une détermination calme et patiente pour reconquérir ce pays qui est le vôtre. Et joie de pouvoir proclamer haut et fort : enfin libres ! » Nelson Mandela salue ainsi des décennies de lutte du peuple sud-africain contre l'apartheid. Une lutte qui a aussi reçu un soutien international de plus en plus important au fil du temps. 1959, la campagne anti-apartheid est lancée à Londres Dès 1959, des exilés sud-africains, soutenus par des syndicats britanniques, des étudiants ou encore des mouvements féministes répondent à l'idée lancée par Albert Luthuli (alors président de l'ANC et futur prix Nobel de la paix) et appellent depuis Londres au boycott des produits d'Afrique du Sud, pour protester contre la ségrégation raciale. Lors d'un discours à l'Université de Stanford, aux États-Unis, des années plus tard, le futur archevêque du Cap, Desmond Tutu (également récompensé du prix Nobel de la paix, en 1984), en résumera la logique. « Pour l'amour de Dieu, ceux qui investissent en Afrique du Sud doivent savoir qu'ils soutiennent et renforcent l'un des systèmes les plus brutaux qu'ait jamais connu le monde. » L'homme d'Église tourne aussi en dérision des arguments avancés par certains dirigeants des pays qui rechignent encore à imposer des sanctions économiques contre Pretoria : « Ils disent "oh, vous savez, les noirs seront les premiers à en souffrir, ils seront les plus durement touchés" », avant de conclure d'une moue entendue, sous les éclats de rire du public, conquis par l'orateur. 1976, le choc de la répression contre les manifestants de Soweto Le boycott anti-apartheid a pris de l'ampleur après la répression de la révolte de Soweto. Le 16 juin 1976, des milliers d'écoliers descendaient dans les rues du township de la banlieue de Johannesburg pour protester contre l'obligation d'apprendre l'afrikaans, sur le point de devenir la langue d'enseignement dans toutes les écoles noires. Une langue perçue comme celle de l'oppresseur. Ce soulèvement, réprimé dans le sang, a été un tournant décisif dans la lutte contre l'apartheid. Et participera aussi à amplifier le boycott anti-apartheid à l'international. À lire aussiAfrique du Sud : 16 juin 1976, la révolte de Soweto Années 1980, le boycott prend de l'ampleur à l'international Dans les années 1980, des dockers australiens et états-uniens refusent de décharger des marchandises venues d'Afrique du Sud. En France, on boycotte les oranges de la marque Outspan, accusée de profiter de l'exploitation des noirs. Plusieurs multinationales finissent par se retirer du pays, comme la banque britannique Barclays, en 1986, et avant elle Kodak, Coca-Cola, IBM ou encore General Motors. À l'intérieur du pays aussi, le boycott est particulièrement suivi. En 1988 et 1989, les Sud-africains noirs cessent par exemple d'acheter dans les magasins de Boksburg, près de Johannesburg, pour protester contre la politique ségrégationniste de la municipalité. Les boutiques sont désertées. L'équipe municipale finit par perdre sa majorité. Le boycott national et international du régime de l'apartheid pèse de plus en plus sur l'économie, et finit par accélérer sa chute. La dernière loi ségrégationniste est abolie en 1991. Nelson Mandela devient président trois ans plus tard. À lire aussiAfrique du Sud : 30 ans plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?
Une nouvelle vague du cinéma soudanais a émergé depuis 2019, portant les fruits de ce qui a été amorcé en 2010 comme un renouveau du mouvement cinématographique au Soudan. Quelques films remarquables ont précédé et accompagné la chute du régime d'Omar el-Béchir. La révolution artistique était déjà en marche. Parler des arbres, le documentaire de Suhaib Gasmelbari a été tourné d'une manière indépendante et sans autorisation préalable du pouvoir en place. Ce pouvoir avait fermé les salles de cinéma pour plaire aux islamistes. Il a exclu toute aide à la production. Pourtant, le jeune cinéma a pointé son nez et a fait sa sortie au grand jour, en même temps que le Hirak, le mouvement de la population dans les rues de Khartoum. En février 2019, le premier film de Suhaib Gasmelbari, Parler des arbres, est récompensé du prix du meilleur documentaire à la Berlinale. Son réalisateur accompagne avec tact quatre cinéastes soudanais de l'ancienne génération, qui essaient de projeter des films à travers le pays malgré l'interdiction imposée par le pouvoir. Et cette génération ne cesse de récolter des prix et annonce ainsi la naissance d'une nouvelle ère du cinéma soudanais. La même année, Tu mourras à 20 ans, d'Amjad Abou Alla, un premier film également, poétique et puissant, est projeté à la Mostra de Venise. Il sera très bien accueilli par les critiques. Depuis, une série de films marquants se fraient une place sur la scène internationale. Goodbye Julia de Mohamed Kordofani est l'exemple le plus parlant. Il a été projeté au Festival de Cannes en 2023 dans la compétition « Un certain regard ». Il a eu le prix de la mise en scène, ainsi que le prix parallèle de la liberté, avant de récolter au total 62 prix. Il raconte la déchirure du Soudan, à travers l'histoire de deux femmes au moment de la séparation du Soudan du Sud : « Le Soudan est un pays qui a toujours été intellectuellement fermé. Il a été toujours présent dans les bulletins d'informations avec des images d'atrocités et de destruction. Depuis notre indépendance, on passe d'une guerre à l'autre… Je pense que l'une des raisons du succès de mon film, est le fait qu'il soit mondialement apprécié, c'est parce que je montre le quotidien et la vie du citoyen. Cela donne au spectateur un accès au côté humain d'un Soudanais et permet de comprendre les dynamiques qui conditionnent ses relations avec les autres ». Les femmes ont fait leur entrée massivement dans le domaine. Elles expérimentent à leur tour cette liberté acquise. Sara Suliman, explore dans son documentaire Corps héroïques (2022), un thème jadis tabou : « Dans Corps héroïques, nous évoquons les corps et les mouvements du corps dans le mouvement féministe soudanais. Il était très important pour moi d'utiliser le mot corps dans le titre. C'est un mot sur lequel il y a beaucoup d'objection. Lors des entretiens pour le film, j'ai senti que les invitées de l'ancienne génération ont été un peu gênées de l'employer. Elles avaient des réserves, avec toujours ce sentiment que le corps implique un seul sens, celui de la sexualité. Il était donc très important de mettre fin à ses réserves et de changer toutes les choses négatives liées à ce mot. Il est très important de libérer les mots avant de libérer le corps ». Le conflit soudanais de 2023, a contraint cependant de nombreux cinéastes à s'exiler. Sara Suleiman vit actuellement à Londres. Mohamed Kordofani est à Bahrein, où il finalise l'écriture de son second film. Quant à Amjad Abou Alla, qui l'a produit, il est au Caire et travaille également sur deux nouveaux films. L'un d'eux se passe à Khartoum et se déroule sur une seule journée. Le nouveau cinéma soudanais est un cinéma d'espoir. L'espoir est son dénominateur commun. Au-delà des films, l'espoir est la devise la plus chère au peuple soudanais. À lire aussiL'émergence d'un cinéma soudanais depuis la Révolution [1/2]
Bienvenue dans ce format replay estival qui vous propose de revivre les épisodes d'Aventure Epique qui vous ont le plus marqué !J'ai le privilège d'y recevoir Morgan Segui, un aventurier hors du commun, pour qu'il nous raconte son incroyable périple de survie dans la jungle du Timor-Leste. Lors d'une exploration sur les terres reculées et sauvages de ce pays d'Asie du Sud-Est, Morgan a été victime d'une chute de 7 mètres qui l'a laissé seul et blessé, en plein cœur de la forêt tropicale. Pendant cinq jours, il a lutté pour sa survie dans cet environnement hostile, faisant preuve d'une résilience et d'un sang-froid impressionnants face à des conditions extrêmes. Dans cet échange fascinant, il nous plonge au cœur de cette expérience hors normes en décrivant comment il a puisé dans ses ressources physiques et mentales pour se frayer un chemin vers la vie, malgré l'isolement, la faim, et les risques permanents de cet environnement sauvage.Morgan revient également sur ce qui l'a poussé à entreprendre cette aventure, partage avec nous ses techniques de survie, ses pensées dans les moments les plus sombres, et la force de la nature qu'il a côtoyée. Un témoignage saisissant sur le courage et la détermination d'un homme face à l'adversité, qui ne manquera pas de vous émouvoir et de vous inspirer.Cet épisode d'Aventure Epique a été réalisé en collaboration avec Škoda.***Aventure Epique c'est le podcast qui vous fait vivre dans chaque épisode une aventure en pleine nature hors du commun.Explorateur illustre, sportif renommé ou encore simple amateur, aventurier du quotidien, Aventure Epique est une plongée en apnée le temps d'une aventure qui va vous tenir en haleine, vous émouvoir et vous inspirer.Les disciplines que vous pourrez retrouver dans Aventure Épique : l'alpinisme, l'exploration, l'escalade, le parapente, le vélo, la natation, la voile, le ski et bien d'autres encore…Aventure Épique c'est un nouvel épisode un jeudi sur 2, et le mardi qui précède un extrait de l'épisode à venir, pour bien démarrer la semaine ensemble. Si vous souhaitez suivre notre actualité au jour le jour, et découvrir les coulisses du podcast, rendez-vous dès maintenant sur notre compte Instagram @aventureepique.podcastAventure Epique, des aventures en plein air, à couper le souffle.Un podcast imaginé et animé par Guillaume Lalu et produit par Sportcast Studios Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la proposition d'un cessez-le-feu à Gaza acceptée par le Hamas et le bilan des discussions sur la guerre en Ukraine en Alaska et à Washington. Géographie : changer la carte pour changer le regard sur l'Afrique L'Union africaine soutient une campagne qui veut modifier la taille de l'Afrique sur les cartes du monde, afin de la rendre proportionnelle à la réalité. Quel peut être l'impact du soutien de l'Union africaine pour la visibilité de cette nouvelle carte ? Quels obstacles techniques ou politiques freinent aujourd'hui la diffusion de cette carte ? Avec Clothilde Hazard, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers un cessez-le-feu ? Le Hamas a accepté une proposition d'un cessez-le-feu de 60 jours en échange de la libération de dix otages vivants et d'un retrait partiel des troupes israéliennes. Quelles sont les chances qu'Israël accepte cette proposition ? Peut-on espérer qu'un cessez-le-feu temporaire puisse actuellement ouvrir la voie à une solution politique plus durable ? Avec Adel Bakawan, chercheur-associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena). Guerre en Ukraine : les discussions ont-elles permis une avancée vers la paix ? Aux États-Unis, Donald Trump a enchaîné avec les discussions sur la paix en Ukraine, d'abord avec Vladimir Poutine en Alaska, puis avec Volodymyr Zelensky et certains dirigeants européens à Washington. Ces discussions marquent-elles une avancée réelle vers la paix, ou ne s'agit-il que d'un affichage diplomatique ? Guerre en Ukraine : vers de nouvelles garanties de sécurité ? Lors des discussions à Washington, Donald Trump et les dirigeants européens ont promis des « garanties de sécurité » pour l'Ukraine. Quelles sont ces « garanties de sécurité » et comment pourraient-elles être mises en œuvre concrètement ? Guerre en Ukraine : une rencontre Poutine-Zelensky est-elle possible ? Le président américain a annoncé préparer les préparatifs d'une première rencontre entre les présidents russe et ukrainien. Une telle rencontre peut-elle réellement aboutir après ces discussions ? La question des territoires occupés sera-t-elle inévitablement posée lors d'un face-à-face Poutine-Zelensky ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
C dans l'air du 19 août 2025 - Poutine / Zelensky : une rencontre à Genève...ou à Moscou?« Une très bonne réunion ». Voilà comment Trump a qualifié sa rencontré, hier, avec Zelensky. Loin du clash de février dernier, cette entrevue à la Maison Blanche semble avoir été constructive. Les garanties de sécurité seront fournies « par les différents pays européens, en coordination avec les États-Unis ». Et la tenue d'un sommet Zelensky – Poutine – Trump serait dans les tuyaux. Le chef du Kremlin, qui s'est entretenu hier au téléphone avec Trump, n'a pas fermé la porte. La présence des Européens a toutefois été demandée par Macron.Mais le flou persiste sur les concessions territoriales réclamées par la Russie. Celles-ci n'a pas été abordées lors des discussions. « Nous laisserons cette question entre moi et Poutine », a déclaré Zelensky. Enfin, au sujet d'un éventuel cessez-le-feu, Macron et Merz se sont opposés à Trump, qui ne juge pas une trêve nécessaire.Comment faire confiance à Poutine ? Le chef du Kremlin continue son rêve nostalgique d'une grande Russie. Lors de sa rencontre avec Trump en Alaska, son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, était habillé d'un sweat-shirt avec l'inscription "URSS". Une séquence célébrée par les propagandistes russes (acteurs des médias ou protagonistes du Kremlin) qui mènent depuis le début du conflit une guerre de l'information.Pendant ce temps, l'horreur continue à Gaza, et la communauté internationale fustige le projet de Netanyahu de prendre le contrôle du territoire. Le premier ministre israélien ne compte plus que sur le soutien de Trump. Des milliers d'Israéliens se sont réunis dans les rues de Tel-Aviv ce dimanche pour demander la fin de la guerre. Le Hamas, lui, vient d'accepter un projet de cessez-le-feu proposé par l'Egypte et le Qatar. Celui-ci prévoit une trêve de soixante jours en échange de la libération d'otages vivants et d'un retrait partiel de l'armée israélienne.Alors, que retenir de la rencontre Trump - Zelensky à la Maison Blanche ? Quelles sont les prochaines cibles de Poutine ? Où en est la situation à Gaza ? LES EXPERTS :Nicolas TENZER - Enseignant à Sciences PoSpécialiste des questions stratégiquesRichard WERLY - Editorialiste international - Blick.chKéthévane GORJESTANI - Chroniqueuse internationale - France 24Ancienne correspondante à WashingtonUlrich BOUNAT - Analyste géopolitiqueChercheur associé à EuroCreative
En Centrafrique, le premier tour de la présidentielle, celui des législatives, ainsi que les élections municipales et régionales, auront bien lieu le 28 décembre 2025. Mais, pour l'opposant Anicet-Georges Dologuélé, ancien Premier ministre et président du parti Urca, les conditions ne sont pas réunies - aujourd'hui - pour que ce quadruple scrutin se tienne dans de bonnes conditions. Il revient sur ces questions au micro de Liza Fabbian. RFI : Le gouvernement centrafricain promet des élections à bonne date, c'est-à-dire le 28 décembre, selon le calendrier qui a récemment été adopté. Ces dernières seront « organisées de manière convenable ». Êtes-vous aussi confiant que les autorités de votre pays ? Anicet-Georges Dologuélé : Nous sommes en train de parler d'une autorité nationale des élections (ANE) qui a des problèmes qui sont dénoncés par tout le monde. On est à quatre mois et demi de ces élections-là. L'ANE n'a pas un kopeck pour les organiser. Elle est incapable d'organiser le fichier électoral. La révision de la liste traîne depuis près d'un an. Et c'est cette ANE-là qui ne pouvait pas organiser les deux élections présidentielles et législatives qui sont organisées depuis 1993. On va y rajouter à la fois les municipales et les régionales. Cela fait quatre élections en même temps. Pour une institution qui a des problèmes d'organisation, c'est beaucoup trop. Lors de son discours pour la fête de l'indépendance, le 12 août, le président Touadéra a dit continuer à tendre une main fraternelle et patriotique à l'opposition démocratique. Ce sont ses mots. Allez-vous la saisir, cette main tendue ? En fait, il a inversé les choses. C'est nous qui demandons le dialogue depuis deux ans. Nous avons demandé par écrit. Nous avons demandé en utilisant l'entregent de la Minusca et il ne nous répond pas directement. Mais il annonce dans les discours qu'il est prêt au dialogue. Et dans le même discours, il nous présente toujours comme des ennemis de la paix et de la démocratie. Nous nous sommes rendu compte de ce déficit de confiance qui est énorme. C'est pour cela que nous avons proposé, par écrit, qu'il puisse accepter qu'on sollicite un chef d'État de l'Afrique centrale qui puisse nous accueillir. Comme ça, ça met tout le monde à l'aise pour que l'on puisse dialoguer sans arrière-pensée. À lire aussiCentrafrique: le calendrier électoral validé pour un quadruple scrutin fin décembre Mais demander à un médiateur extérieur et donc un dialogue direct avec le président, est-ce que ce n'est pas un peu irréaliste ? Cela fait deux ans que nous demandons le dialogue. Je pense que pour prendre la décision de dialoguer avec son opposition, cela lui prend cinq secondes. Et nous, nous n'avons pas les capacités de convoquer un dialogue. Mais selon vous, sans ce dialogue, est-il impossible pour les opposants de prendre part aux élections ? L'ANE ne fonctionne pas. C'est l'ANE qui organise les élections. Comment pouvons-nous aller à des élections en sachant que cela va mal se passer ? Ce n'est pas nous qui le disons. Ce sont des experts internationaux. Aujourd'hui dans la Constitution, ils nomment, lui et son président de l'Assemblée nationale, six membres sur onze du Conseil constitutionnel. C'est trop. Nous voulons la réforme de ces deux institutions. Et dans la Constitution, il y a un certain nombre d'articles qui vont entraîner de graves problèmes. Nous voulons discuter de ces articles-là. Dans l'option d'un boycott des élections, est-ce qu'il n'y a pas un risque d'acter le troisième mandat que vous dénoncez ? Est-ce que le président Touadéra a les moyens de financer les élections en Centrafrique ? Depuis 1993, notre pays n'a jamais pu financer lui-même ses élections. Je suis député, membre de la commission finances. Il y a zéro centime dans le budget pour financer les élections à venir. Nous avons besoin du financement de l'Union européenne et de la France. Nous avons aussi besoin de l'apport de la Minusca. Les élections sont une compétition. Dès lors qu'il n'y a pas de compétiteurs, pourquoi sortir l'argent du contribuable des pays de l'Union européenne pour aller faire de Touadéra un empereur ? Je pense qu'il n'aura pas les financements nécessaires pour faire ce qu'il croit vouloir faire. Alors est-ce que vous demandez aux bailleurs de suspendre leur financement s'il n'y a pas de dialogue avec l'opposition ? Je pense que sans même que nous le demandions, ils ont des représentants à Bangui. Ils se rendent compte qu'il y a des problèmes graves. La Minusca apporte beaucoup, mais quand il y a eu le référendum, elle ne s'est pas sentie concernée parce qu'elle voyait que c'était une violation de la démocratie. Donc, elle n'a pas participé au référendum. Nous pensons que pour les élections, même si c'est dans son mandat, les conditions ne sont pas réunies. Et pour l'intérêt du peuple centrafricain, elle ne participera pas aux opérations. Selon les termes de la Constitution de 2023, les binationaux ne peuvent pas se présenter à la présidentielle. Est-ce que vous envisagez d'abandonner votre nationalité française ? C'est-à-dire que l'on se concentre trop sur cette question de binationalité. Mais la Constitution a des éléments beaucoup plus graves que ça. Par exemple, la Constitution dit que ceux qui ne sont pas centrafricains d'origine, donc de père et de mère centrafricains, ne peuvent pas se présenter. Un binational peut renoncer à une nationalité. Mais comment faire pour ceux dont le père ou la mère sont d'un autre pays ? Pourquoi amener ces problèmes artificiels là où cela se passait bien depuis 65 ans ? Je pense que le dialogue, c'est pour voir tous ces articles qui posent problèmes Voilà pourquoi nous réclamons ce dialogue. À lire aussiCentrafrique: le dialogue politique et la participation de l'opposition aux élections du 28 décembre en suspens
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 23 janvier 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste.Raphaël Doan, essayiste, haut fonctionnaire.Antoine Foucher, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien helvétique en ligne Blick.frÉmission originellement diffusée le 23 février 2025.LE RÉFÉRENDUM, À QUOI ÇA SERT ?Lors de son allocution à l'occasion des vœux de fin d'année, le président de la République a émis l'idée de recourir à un ou des référendums à propos de certains « sujets déterminants ». Il s'inscrit ainsi dans la lignée de ses déclarations précédentes, puisqu'il avait déjà proposé de recourir à cet outil au moment de la crise des Gilets Jaunes. L'annonce d'un potentiel recours au peuple par ce biais a suscité de nombreux commentaires, à gauche comme à droite. Le Rassemblement National défend de longue date la tenue d'un référendum sur les questions migratoires, tandis qu'une partie de la gauche souhaite que ce soit la réforme des retraites qui fasse l'objet d'une consultation. Le président (Insoumis) de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, Éric Coquerel, a quant à lui suggéré que soit organisé un « référendum révocatoire » qui remettrait en jeu le mandat du président de la République.Historiquement, la question du référendum est indissociable de la figure du général de Gaulle, dont la pratique régulière des consultations populaires s'est terminée par sa démission après l'échec de son projet de réforme régionale et du Sénat. Cette défaite, combinée au rejet en 2005 du projet de constitution européenne, ont contribué à raréfier la pratique du référendum dont la perception a également été modifiée : instrument permettant de dénouer les conflits pour les uns, il est présenté par les autres comme l'outil populiste par excellence, puisqu'il a pour fonction de faire appel directement au peuple dont la volonté serait supposément mal comprise par les élites. Ses détracteurs attaquent en outre son manichéisme et la personnalisation du pouvoir qu'il entraîne, un référendum sur une question se trouvant bien souvent assimilé à un plébiscite pour ou contre celui l'ayant proposé.Dans le climat politique français actuel, la question du gouvernement par référendum se pose avec d'autant plus d'acuité qu'Emmanuel Macron ne dispose pas de la majorité absolue à l'Assemblée. Proposer des référendums lui permettrait alors de faire passer des textes sans passer par la représentation nationale. De l'autre côté, une défaite l'exposerait à l'intensification des appels à sa démission, approfondissant un peu plus la crise politique ouverte par la dissolution de juin dernier. Cette proposition est donc loin de faire l'unanimité au sein même de la majorité présidentielle. Dans un entretien publié en 2017 dans la revue Esprit, le philosophe Bernard Manin diagnostiquait le passage d'une démocratie de partis à une démocratie du public, dans laquelle « les différents segments de la population ne se reconnaissent plus durablement dans les partis, mais peuvent se regrouper momentanément pour produire le succès ou l'échec de l'un d'entre eux ». En creux, le référendum apparaît comme un moyen d'outrepasser ces divisions en forçant une adhésion claire. Subsiste cependant le risque d'une alliance des contraires qui ferait échouer les projets présidentiels.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au milieu du IIIe siècle avant notre ère, un consul romain va, par son dévouement, faire basculer la Première Guerre punique ; son nom : Regulus. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.