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Il existe à Madagascar un poivre sauvage d'une qualité extraordinaire : le voatsiperifery. Cette liane grimpante pousse dans les forêts malgaches et fructifie à la cime des arbres. Pour le récolter, les cueilleurs sont souvent obligés de couper les lianes, voire de couper l'arbre tuteur sur lequel elles poussent. Si les récoltes restent occasionnelles, ce type de pratiques n'engendre pas de destruction durable de l'habitat du tsiperifery. Sauf que depuis les années 2010, la demande pour ce poivre exceptionnel n'a cessé d'augmenter. Les risques de surexploitation, et donc de disparition du poivre sauvage, sont donc élevés.Une solution : la domestication. La recherche malgache et française, ainsi que plusieurs entreprises privées, ont lancé des travaux pour comprendre les ressorts écologiques de la liane. L'objectif à terme : mettre en place des méthodes de cultures intéressantes pour les communautés locales, créer des emplois et structurer une filière économique viable, tout en protégeant la biodiversité.Avec :Jérôme Queste, chercheur au CiradVirginie Kockelmann, responsable de la partie recherche et développement à Floribis, une société agroalimentaire basée à MadagascarNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est l'été ! On vous propose de réécouter un de nos épisodes préférés en attenant rentrée : Buena Vista Social Club (1997), diffusé pour la première fois le 15/06/2023.A la fin des années 90s, le monde entier découvre le Buena Vista Social Club et se passionne tout à coup pour la musique cubaine. Il faut dire que le célèbre film documentaire de Wim Wenders y est pour quelque chose.Si leur musique s'est répandue dans le monde entier, c'est d'abord grâce à un gros fan de musiques, Nick Gold, et au bluesman Ry Cooder, qui décide un jour de réaliser un rêve : réunir d'authentiques musiciens cubains, des légendes oubliées pour produire un putain d'album ! Ce disque, paru en 1997, pourrait bien être l'album le plus important de la musique cubaine de la fin du 20e siècle, et à coup sûr celui qui a permis à ses membres de devenir mondialement reconnus. Dans cet épisode Olivia vous raconte la story de Cumpay Segundo, Eliades Ochoa, Ruben González et Ibrahim Ferrer ; Grégoire nous emmène dans les studios mythiques de la EGREM, et Fanny revient sur les documentaires de Wim Wenders et Lucy Walker. Crédits Générique : Dr Alban "Sing Hallelujah"Titres écoutés dans l'émission : “Chan Chan”, “De Camino A La Vereda”, “El Cuarto De Tula”, “Pueblo Nuevo”, “Dos Gardenias”, “¿Y Tú Qué Has Hecho?”, “Veinte Años”, “El Carretero”, “Candela”, “Amor De Loca Juventud”, “Orgullecida”, “Murmullo”, “Buena Vista Social Club”, “La Bayamesa”. Gorillaz "Latin Simone (Que Pasa Contigo)"Ali Farka Toure, Ry Cooder “Bonde”, Arsenio Rodriguez “Dundunbanza”. Extraits : “Buena Vista Social Club” de Wim Wenders (1999) et “Buena Vista Social Club : Adios” de Lucy Walker (2017) Chaque mois dans Radio K7 on rembobine nos cassettes et vous raconte l'histoire d'un album qui a marqué les années 90s. Une émission animée par Emmanuel Minelle, Fanny Giniès, Olivia Godat et Gregoire Sauvage. Enregistrée chez Greg Cook. Générique réalisé par Greg Cook. Identité graphique signée Floating Studio. LAISSEZ UN MESSAGE APRÈS LE BIP !Vous pouvez nous appeler au 01 89 16 75 31, pour suggérer un album, donner votre avis ou chanter en karaoké avec nous ! Promis, on diffusera les messages au prochain épisode !Et restez connectés : — Instagram : @radio_k7— Bluesky : @radiok7podcast.bsky.social— Facebook : @Radiok7podcastCe service respecte le droit d'auteur. Tous les droits des auteurs des œuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site, sont réservés. Sauf autorisation expresse, toute utilisation des œuvres autres que l'écoute et/ou la visualisation dans le cadre du cercle de famille sont interdites. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
Quand j'avais six ans, j'avais une peur bleue du noir. Mais plus précisément, j'avais peur de ce qui pouvait se trouver sous mon lit.Je courais depuis la porte pour sauter directement sur le matelas, histoire que rien ne puisse attraper mes chevilles. Tu sais, des trucs d'enfants. Sauf que, une nuit, je n'ai pas sauté assez loin.Quelque chose m'a attrapé.Des doigts — froids et doux — se sont refermés autour de ma cheville, juste assez longtemps pour m'arrêter en plein saut. J'ai hurlé. Mes parents ont accouru. Mais bien sûr, il n'y avait rien. Juste un sol poussiéreux… et quelques chaussettes perdues.Source : https://www.reddit.com/r/shortscarystories/comments/1me1kmg/the_man_under_my_bed_helped/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C'est une nouvelle illustration de la violence qui grangrène Haïti. À Kenscoff, 9 personnes ont été enlevées ce week-end, à l'orphelinat Sainte-Hélène. L'établissement, créé en 1988, accueille environ 270 enfants, dont une cinquantaine vivant avec un handicap. Parmi les victimes : une ressortissante irlandaise, responsable de la section réservée aux enfants à mobilité réduite, une infirmière et un enfant de 3 ans. Cette attaque sans précédent choque profondément la population. Aucune revendication, ni demande de rançon n'ont été formulées pour l'instant. Le maire de la commune, Jean Massillon, lance un appel urgent aux autorités pour prendre des mesures concrètes et arrêter cette spirale de violence qui s'installe dans sa commune depuis le début de l'année 2025. C'est ce qu'il a confié au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. En Haïti, les malades du cancer ont beaucoup de mal à se soigner. Le Miami Herald raconte l'histoire de Jean Fritz Dieu, habitant de l'Ile à vache, dans le baie des Cayes, qui est mort ce week-end après s'être battu contre le cancer pendant quatre ans. Pendant un temps, il a pris un bateau puis le bus pour se faire soigner à Port-au-Prince. Il a ensuite fait la route en moto. Il lui fallait alors jongler avec «les péages des gangs, les fusillades et les barrages policiers», détaille le journal. Puis quand les gangs ont coupé la dernière route allant jusqu'à la capitale haïtienne, l'homme de 42 ans a pris un bateau. Et quand la chimiothérapie n'a plus fait d'effet et que Jean Fritz Dieu a eu besoin de radiothérapie, l'homme est allé se faire soigner en République dominicaine, grâce à une ONG. «Alors que la radiothérapie reste une part important dans le traitement du cancer, il n'y a plus aucune machine en Haïti (...) depuis plus de 20 ans», explique le quotidien américain. En mars 2025, raconte encore le journal, «les gangs ont attaqué Mirebalais, entraînant l'évacuation de l'hôpital» de la ville, «l'établissement de santé le plus moderne d'Haïti». 40% des hôpitaux et cliniques de Port-au-Prince ne fonctionnent plus. Aux manques de moyens, s'ajoute donc la distance à parcourir pour se faire soigner. Et puis le coût bien sûr car, bien souvent, il faut aller dans des établissements privés ou se rendre à l'étranger. Mais même si on a l'argent pour se rendre à Cuba ou en République dominicaine comme le faisaient auparavant les Haïtiens, est «quasiment impossible» aujourd'hui, explique le Miami Herald car il n'y a pas de vols directs vers Cuba et les frontières avec la République dominicaine sont fermées. La seule solution, ce sont donc les visas humanitaires, raconte un médecin interrogé par le journal. Mais là encore, c'est très compliqué. Bonne nouvelle dans ce panorama si triste, une première : avant-hier (2 août 2025), un service d'oncologie a ouvert dans une clinique privée aux Cayes. Démonstration de force des pro-Bolsonaro Au Brésil, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro ont défilé dans plusieurs grandes villes, ce dimanche 3 août 2025. Un soutien de plus pour l'ancien président brésilien, également défendu par son homologue américain. Washington envisage d'imposer 50% de taxes douanières sur certains produits du Brésil et Donald Trump justifie cette décision en accusant le juge de la Cour suprême, Alexandre de Moraes, de mener une «chasse aux sorcières» contre Jair Bolsonaro, en plein procès pour tentative de coup d'État. Reportage de Sarah Cozzolino, à Rio de Janeiro. Aux États-Unis, le coup de poker d'élus texans pour empêcher la réforme de la carte électorale Un nouveau palier est franchi dans cet «âpre conflit partisan», estime le New York Times qui parle de «manœuvre de la dernière chance». Des élus démocrates de la Chambre des représentants du Texas ont fait leurs valises hier afin qu'aujourd'hui, le quorum ne soit pas atteint et que le projet qui pourrait offrir 5 sièges de plus aux républicains lors des élections de mi-mandat en 2026, ne soit pas voté, explique le journal. C'est la 3è fois que les démocrates texans recourent à la politique de la chaise vide en 22 ans, depuis que les Républicains sont majoritaires, rappelle le Washington Post, mais cela n'a jamais marché. Les lois qu'ils dénonçaient ont toujours fini par être votées. En tout cas, plusieurs gouverneurs démocrates menacent de modifier, eux aussi, la carte électorale de leur État en leur faveur, rapporte le Washington Post. C'est un virage au sein de ce parti qui, jusqu'à présent, a toujours défendu un découpage des circonscriptions non partisan. Reza Zavvar, Iranien menacé d'être renvoyé des États-Unis Cet homme de 52 ans, arrivé aux États-Unis à 12 ans, qui a une «green card», pourrait être extradé vers la Roumanie ou l'Australie, 2 pays qu'il ne connaît pas, raconte le Washington Post. Quand il avait une vingtaine d'années, il a été arrêté deux fois en possession de cannabis. La justice avait finalement renoncé à le renvoyer en Iran, estimant le pays pas assez sûr. Mais ce refus d'exécuter l'ordonnance d'expulsion, l'administration Trump la transforme aujourd'hui en outil pour renvoyer Reza Zavvar, cette fois vers un pays tiers. Et ce n'est pas le seul Iranien dans le viseur des autorités américaines qui ciblent même des personnes au casier vierge, indique le Washington Post. Des cas rendus publics depuis que les États-Unis ont bombardé les installations nucléaires iraniennes, en juin 2025, souligne le journal. «L'érablanchiment» énerve au Canada C'est l'arbre symbole du Canada : l'érable, «maple» en anglais. Et c'est d'ailleurs ce qui inspire le nom d'un drôle de phénomène : le «Maple Washing» (ou «érablanchiment»), une pratique bien canadienne, mais pas forcément très honnête. Il s'agit d'une méthode de marketing pas très honnête qui consiste à faire passer des produis importés pour des produits canadiens en leur collant une feuille d'érable ou un drapeau blanc et rouge, le tout afin d'augmenter les prix, explique Nafi Alibert, correspondante de RFI à Montréal. Sauf que c'était sans compter sur le sens de l'observation des consommateurs canadiens qui regardent davantage les étiquettes et qui sont sensibles à l'origine des produits, surtout dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis. Des plaintes ont été déposées auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Le journal de la 1ère Le fléau des algues sargasses est en hausse en Guadeloupe.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la Centrafrique, à la découverte du Ngbaba, un sport traditionnel très pratiqué dans le pays. Le Ngbaba en langue locale Sango est un mélange de golf, du tennis ou encore de baseball. Il se joue avec deux équipes qui s'affrontent sur un terrain plat en frappant un palet en caoutchouc avec des bâtons pour marquer le but. Aujourd'hui, il n'existe pas de fédération de Ngbaba en Centrafrique et ce jeu se pratique de manière artisanale avec des joueurs capables de transformer des objets recyclés ou des matériaux du quotidien pour pratiquer ce sport traditionnel. Reportage de Rolf Steve Domia-leu. Après avoir recyclé des objets dans les quartiers, un groupe de joueurs de Ngbaba se rassemblent à l'ombre d'un teck sur le terrain de l'université de Bangui. Avec application, chacun fabrique ses propres équipements à base d'objets collectés : babouches, bâtons, caoutchoucs et même de la farine de manioc pour délimiter le terrain. Bernardine Terrach est à pied d'œuvre : « On n'a pas besoin de déployer beaucoup d'efforts pour avoir les équipements. Il suffit seulement de couper les branches d'arbres. On utilise un couteau ou une machette pour découper les branches. On peut même ramasser les bâtons par terre lorsqu'ils traînent. Il n'y a pas de bâtons spécifiques pour pouvoir jouer le Ngbaba avec. Il suffit de choisir les branches d'arbres qui sont solides. Nous fabriquons le palet à base des tapettes qu'on peut recycler, découper en rondelles. » Aujourd'hui, le Ngbaba est un sport traditionnel uniquement pratiqué en Centrafrique. Sonek Langaté est organisateur de tournois. Grâce à ses recherches auprès d'historiens et de sociologues, il a compris l'essence du jeu : « Ce jeu était à l'époque un rite d'initiation avec des valeurs de l'inclusivité et de solidarité. Lorsqu'on lance le palet, on ne sait pas qui viendra jouer. Il suffit d'avoir ton bâton, tu rentres et tu joues avec tout le monde. À l'époque, ces rites consistaient à mettre les gens ensemble, pour pouvoir développer une forme de solidarité mécanique dans notre société. » Avoir une fédération de Ngbaba Le Ngbaba est un jeu très physique qui nécessite aussi de la concentration et de l'intelligence. Debout à côté du terrain, David Louisant, l'un des joueurs, se prépare à faire son entrée : « C'est un jeu qui se pratique sur un terrain, un peu comme le football. Sauf qu'on ne le joue pas sur des gazons. Il faut un terrain en terre battue. On divise le terrain en deux, séparé par une ligne blanche. Et chaque équipe doit défendre son côté. Lorsqu'on lance le Ngbaba, ou le palet, tu dois tout faire pour que ça ne tombe pas dans ton camp. Tu dois faire de ton mieux pour le ramener dans le Camp adverse. Si ça tombe de ton côté, ça veut dire qu'on t'a marqué d'un point. » À chaque mouvement, course et frappe, la poussière envahit les lieux. À défaut d'une fédération, chaque arrondissement de Bangui dispose d'une association qui organise des rencontres inter-quartiers. Pour Sonek Langaté, il est temps de professionnaliser ce jeu : « On espère que nous aurons la fédération de Ngbaba cette année. Le vœu pieux que nous avons, c'est de faire en sorte que le Ngbaba soit considéré comme une discipline sportive à part entière pour essayer de pérenniser notre culture et traditions. C'est très important en termes de survie de notre culture. » Selon les historiens, le Ngbaba existait déjà à l'époque de l'Oubangui Chari, avant l'indépendance en 1960. Peut-il s'exporter à l'international ? Aujourd'hui, c'est le rêve de tous les joueurs.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la Centrafrique, à la découverte du Ngbaba, un sport traditionnel très pratiqué dans le pays. Le Ngbaba en langue locale Sango est un mélange de golf, du tennis ou encore de baseball. Il se joue avec deux équipes qui s'affrontent sur un terrain plat en frappant un palet en caoutchouc avec des bâtons pour marquer le but. Aujourd'hui, il n'existe pas de fédération de Ngbaba en Centrafrique et ce jeu se pratique de manière artisanale avec des joueurs capables de transformer des objets recyclés ou des matériaux du quotidien pour pratiquer ce sport traditionnel. Reportage de Rolf Steve Domia-leu. Après avoir recyclé des objets dans les quartiers, un groupe de joueurs de Ngbaba se rassemblent à l'ombre d'un teck sur le terrain de l'université de Bangui. Avec application, chacun fabrique ses propres équipements à base d'objets collectés : babouches, bâtons, caoutchoucs et même de la farine de manioc pour délimiter le terrain. Bernardine Terrach est à pied d'œuvre : « On n'a pas besoin de déployer beaucoup d'efforts pour avoir les équipements. Il suffit seulement de couper les branches d'arbres. On utilise un couteau ou une machette pour découper les branches. On peut même ramasser les bâtons par terre lorsqu'ils traînent. Il n'y a pas de bâtons spécifiques pour pouvoir jouer le Ngbaba avec. Il suffit de choisir les branches d'arbres qui sont solides. Nous fabriquons le palet à base des tapettes qu'on peut recycler, découper en rondelles. » Aujourd'hui, le Ngbaba est un sport traditionnel uniquement pratiqué en Centrafrique. Sonek Langaté est organisateur de tournois. Grâce à ses recherches auprès d'historiens et de sociologues, il a compris l'essence du jeu : « Ce jeu était à l'époque un rite d'initiation avec des valeurs de l'inclusivité et de solidarité. Lorsqu'on lance le palet, on ne sait pas qui viendra jouer. Il suffit d'avoir ton bâton, tu rentres et tu joues avec tout le monde. À l'époque, ces rites consistaient à mettre les gens ensemble, pour pouvoir développer une forme de solidarité mécanique dans notre société. » Avoir une fédération de Ngbaba Le Ngbaba est un jeu très physique qui nécessite aussi de la concentration et de l'intelligence. Debout à côté du terrain, David Louisant, l'un des joueurs, se prépare à faire son entrée : « C'est un jeu qui se pratique sur un terrain, un peu comme le football. Sauf qu'on ne le joue pas sur des gazons. Il faut un terrain en terre battue. On divise le terrain en deux, séparé par une ligne blanche. Et chaque équipe doit défendre son côté. Lorsqu'on lance le Ngbaba, ou le palet, tu dois tout faire pour que ça ne tombe pas dans ton camp. Tu dois faire de ton mieux pour le ramener dans le Camp adverse. Si ça tombe de ton côté, ça veut dire qu'on t'a marqué d'un point. » À chaque mouvement, course et frappe, la poussière envahit les lieux. À défaut d'une fédération, chaque arrondissement de Bangui dispose d'une association qui organise des rencontres inter-quartiers. Pour Sonek Langaté, il est temps de professionnaliser ce jeu : « On espère que nous aurons la fédération de Ngbaba cette année. Le vœu pieux que nous avons, c'est de faire en sorte que le Ngbaba soit considéré comme une discipline sportive à part entière pour essayer de pérenniser notre culture et traditions. C'est très important en termes de survie de notre culture. » Selon les historiens, le Ngbaba existait déjà à l'époque de l'Oubangui Chari, avant l'indépendance en 1960. Peut-il s'exporter à l'international ? Aujourd'hui, c'est le rêve de tous les joueurs.
Vous aimez La Traque, le podcast Bababam Originals ? Vous allez adorer nos autres créations originales ! Aujourd'hui, on vous invite à découvrir A la folie pas du tout, le podcast qui vous plonge dans les histoires d'amour les plus marquantes. Découvrez la face cachée du couple mythique de Tommy Lee et de Pamela Anderson. En 1995, à l'époque où Internet et les téléphones portables en sont à leurs balbutiements, Pamela Anderson, 27 ans et Tommy Lee, 32 ans, passent leur lune de miel au Mexique. Nuit et jour, le jeune couple fou amoureux se filme avec un caméscope pour immortaliser sa passion dévorante. Sauf que cette cassette est volée 1 an plus tard et vendue aux médias. C'est le tout premier scandale de sextape de l'Histoire. Un scandale qui va considérablement fragiliser le couple, même si leur histoire comporte de nombreux red flags dès le départ. Production et diffusion : Bababam Originals Écriture : Claire Loup Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Première diffusion : 30 janvier 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Pourquoi l'ACV n'est pas qu'un outil d'écolos mais une boussole stratégique pour l'industrie Quand on parle d'analyse de cycle de vie (ACV), beaucoup pensent encore à une démarche technique, réglementaire ou à un “nice to have” pour les entreprises qui veulent verdir leur image ou accéder à des marchés. C'est une erreur de perspective. Cet épisode le montre très bien : l'ACV est surtout un formidable outil de pilotage stratégique. Elle permet de mieux comprendre la structure réelle d'un produit, d'identifier ses vulnérabilités, et de prendre de meilleures décisions. Pas seulement pour l'environnement, mais aussi pour la résilience, la rentabilité et la pérennité de l'entreprise. Dans l'industrie, on découvre souvent des choses contre-intuitives : ce n'est pas forcément le matériau qui pèse le plus lourd dans l'impact environnemental, mais plutôt des étapes cachées comme la maintenance, les déplacements logistiques, ou l'utilisation d'énergie dans des pays à mix énergétique carboné. Sans ACV, ces impacts-là restent invisibles. Faire une ACV, c'est aussi mettre à jour les dépendances critiques : à l'eau, à certaines matières premières, à des procédés très énergivores ou à des sous-traitants peu stables. Et dans un contexte de dérèglement climatique, de tensions géopolitiques, de pressions réglementaires croissantes et de raréfaction des ressources, ces dépendances peuvent devenir des risques majeurs pour une entreprise. La bonne nouvelle, c'est qu'en identifiant ces risques en amont, on peut les gérer, les anticiper, et même en tirer des avantages concurrentiels. Choisir dès aujourd'hui de changer un process, un matériau, ou une source d'énergie, c'est gagner du temps sur ceux qui attendront d'y être contraints. L'ACV est donc un outil d'aide à la décision, au même titre qu'une étude de marché ou une analyse de rentabilité. Sauf qu'ici, on regarde plus loin : on pense impact global, coût caché, résilience des chaînes d'approvisionnement, robustesse des processus. Ce n'est pas un exercice cosmétique ou réglementaire. C'est une clé pour continuer à produire dans un monde qui change vite. Ce podcast propose justement une plongée très concrète dans ces sujets. Avec des exemples de terrain, loin de la théorie, et une approche très pragmatique : ni culpabilisante, ni utopique. Juste lucide. À écouter si vous travaillez dans l'industrie, que vous vous posez des questions sur la durabilité de vos produits ou que vous cherchez à aligner performance économique et responsabilité environnementale, sans bullshit. Bonne écoute !
Demain mercredi, un projet de révision constitutionnelle doit être présenté en conseil des ministres. Ce texte vise à octroyer à la Corse "une autonomie dans la République". Sauf, que le Conseil d'état joue les troubles fêtes. Gilles Simeoni, Président du conseil exécutif de Corse, est l'invité de RTL Soir.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Demain mercredi, un projet de révision constitutionnelle doit être présenté en conseil des ministres. Ce texte vise à octroyer à la Corse "une autonomie dans la République". Sauf, que le Conseil d'état joue les troubles fêtes. Gilles Simeoni, Président du conseil exécutif de Corse, est l'invité de RTL Soir.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du MarketingQuel est le bon moment pour se lancer ? En fait, y a-t-il un bon moment pour se lancer ? Vous êtes nombreuses à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle d'un emploi salarié. Et je sais que vous êtes également nombreuses à vous demander s'il est vraiment tenable de se lancer en parallèle d'un emploi salarié. Si vous me connaissez un peu, je suis sûre que vous connaissez déjà ma réponse. Sauf que ce serait trop facile pour moi de vous dire que tout est possible, et que oui bien sûr en vous organisant vous pouvez tout à fait créer une activité en parallèle de votre emploi. Alors, j'ai demandé à quelqu'un de très spécial de venir partager son expérience avec nous. Il s'agit d'une femme qui a une activité très prenante (vous allez voir que je pèse mes mots, c'est le moins qu'on puisse dire) ; elle donc une activité très prenante, et pourtant elle a trouvé le temps et l'énergie de lancer sa propre marque, seule depuis son appartement en Hongrie. Il se trouve que j'ai le grand honneur de bien connaître cette personne puisqu'elle a suivi mon programme de formation Stratégie Indépendante. Cette personne vous l'avez probablement vue à la télé cet été. Il s'agit d'Estelle Nze Minko, championne d'Europe, championne du monde et nouvellement championne Olympique de handball féminin. Malgré son emploi du temps très serré, Estelle a accepté de discuter à mon micro du lancement de son entreprise The V Box, de ce qui l'anime, de son organisation, et du bonheur que lui procure cette activité. Pour suivre Estelle et en savoir plus sur son entreprise The V Box : > Le site The V Box > Instagram The V Box > Instagram d'Estelle Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous écoutez Milkshaker depuis un moment, vous savez que certaines mères font preuve d'une ténacité à toute épreuve pour mener à bien leurs projets d'allaitement. Clara, c'est ce genre de femme là, de celles qui savent bien ce qu'elles veulent et ce qu'elles ne veulent pas et qui mettent ce qu'il faut en place pour que ça fonctionne comme elles l'entendent.Alors après un premier allaitement en demi-teinte et écourté trop tôt pour elle ; quand Clara tombe enceinte la deuxième fois, c'est certain, elle allaitera ce bébé. Le plan était bien ficelé, elle accoucherait naturellement et elle allaiterait, un allaitement long comme elle l'imagine.Sauf qu'en allant voir le joli profil de sa nouvelle merveille à l'échographie, il se trouve qu'une deuxième merveille avait décidé de se nicher dans son ventre et allait peut-être mettre à mal son organisation millimétrée. Comment mener à bien un accouchement physio de jumeaux, et un allaitement de jumeaux ? Sur le moment, Clara a un peu paniqué, car tous ses projets étaient bouleversés. Mais il suffira d'un gynéco bienveillant et d'une phrase magique du type « vous avez deux siens ? Eh bien vous pourrez les allaiter vos bébés » pour sécher ses larmes et lui réaligner les idées. C'est clair, elle va allaiter exclusivement ses jumelles et même accoucher physiologiquement. Ça peut paraître un peu ambitieux, mais elle l'a fait, elle vous raconte tout dans cet épisode.Je vous souhaite une belle écoute.Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jawoll, meine Freunde - jetzt gibt's Stimmung! Denn heute ist es endlich so weit. Ihr habt länger darauf gewartet als darauf, dass euer Trockner endlich fertig ist, wenn seit 20 Minuten “1 Min” im Display steht. Aber gut Ding will Weile haben und die heutige Folge ist ein sehr gut Ding. Denn nicht nur gibt es die Schlagersongs der zwei Hitgiganten, sondern auch spannende Fragen und anregende Diskussionen.
La capitale mexicaine manifeste contre le phénomène de gentrification qui provoque une flambée des loyers. Il devient difficile pour la population locale de se loger dignement, au profit des expatriés et des touristes, pour la plupart américains. Samedi 19 et dimanche 20 juillet, des manifestations ont réuni plusieurs milliers d'habitants en colère contre les privilèges économiques dont bénéficient les étrangers, plus aisés que les locaux. À Mexico, la colère gronde contre la gentrification qui sévit dans la ville. La maire de la capitale du Mexique, Clara Brugada, a présenté un plan pour lutter contre le phénomène. Elle promet d'encadrer l'augmentation annuelle des loyers, la création d'institution de contrôle et la création d'un indice de prix raisonnable. Des mesures encore floues et peu satisfaisantes, estiment de nombreux habitants de Mexico. D'autant qu'une loi pour réguler de la plateforme Airbnb est coincée dans les limbes parlementaires depuis des mois. La capitale mexicaine est une destination privilégiée du tourisme et des nomades digitaux, notamment des Américains qui s'établissent à court ou moyen terme dans la ville. Sauf que leur présence provoque une flambée des prix des biens de consommation et des loyers. Les salaires mexicains ne s'alignent pas, et il devient très compliqué pour les locaux de vivre dignement à Mexico. Dans le sud de la capitale, ils étaient des milliers à manifester ce weekend. La rancœur des habitants contre les privilèges économiques des étrangers est palpable. Même en vivant très excentrée à l'est de la ville, Ali voit peu à peu les prix augmenter autour d'elle, signe d'une gentrification qui gagne du terrain. « Pour venir à l'université tous les jours, je dois faire plus de deux heures de transports. Dans le marché où je vais, on parle anglais maintenant, alors qu'avant c'était un tout petit village », regrette la jeune étudiante en architecture. « Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu » Avec son amie Emilia, qui ne parvient à s'offrir qu'un petit logement mal entretenu avec son job d'étudiant, elles se préparent à manifester. « Je comprends qu'aux États-Unis et beaucoup d'autres endroits dans le monde, la gentrification est déjà un fait. Mais ce serait bien que là-bas, ils se battent pour leurs droits plutôt que de venir et d'agir comme des colonisateurs ici », dénonce-t-elle. Dans certaines zones de la ville, les loyers ont doublé d'une année sur l'autre. Juan se dit en faveur de la migration et du tourisme, mais il est exaspéré de la transformation brutale du centre de la capitale. « On n'y parle même plus espagnol. Les gens ne ressemblent plus à des Mexicains. Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu. Avec le salaire que je gagne – la moyenne nationale, environ 415 euros –, jamais je ne pourrai réunir suffisamment d'argent pour acheter un petit appartement de 60 m² qui coûte 3,5 millions de pesos (160 000 euros, ndlr). Je n'y arriverai jamais. Mes enfants n'auront pas de logement », désespère-t-il. Face à l'augmentation des inégalités liées au pouvoir d'achat plus élevé des étrangers, la tension monte du côté mexicain – notamment dans un contexte de crispations entre les États-Unis et le Mexique autour des questions migratoires. Tony ne vit déjà plus dans la capitale, mais dans l'État voisin. Sa famille a dû se déplacer à cause de sa vulnérabilité économique. « Si on met parfois l'accent sur les étrangers, c'est parce qu'ils ont souvent des emplois payés en dollar ou en euros. Cela leur revient moins cher de venir vivre ici. C'est pour cela qu'ils peuvent de se payer le luxe de louer des belles maisons, acheter des choses et d'avoir un style de vie qu'ils ne pourraient même pas avoir chez eux. Justement parce qu'ils ne travaillent pas et qu'ils ne veulent pas non plus adopter la culture d'ici. Donc, on ne peut pas comparer un immigrant et quelqu'un qui vient seulement tirer avantage d'être payé dans une autre monnaie », considère-t-il. Pour l'instant, la régulation est quasiment inexistante à Mexico. Tandis quelques propriétaires et promoteurs tirent parti de cette crise du logement, de nombreux habitants se retrouvent sans défense face aux lois du marché, inquiets de voir partir avec eux l'âme de la capitale. À lire aussiAfrique du Sud: le pittoresque quartier de Bo-Kaap menacé par le sur-tourisme et la gentrification
La capitale mexicaine manifeste contre le phénomène de gentrification qui provoque une flambée des loyers. Il devient difficile pour la population locale de se loger dignement, au profit des expatriés et des touristes, pour la plupart américains. Samedi 19 et dimanche 20 juillet, des manifestations ont réuni plusieurs milliers d'habitants en colère contre les privilèges économiques dont bénéficient les étrangers, plus aisés que les locaux. À Mexico, la colère gronde contre la gentrification qui sévit dans la ville. La maire de la capitale du Mexique, Clara Brugada, a présenté un plan pour lutter contre le phénomène. Elle promet d'encadrer l'augmentation annuelle des loyers, la création d'institution de contrôle et la création d'un indice de prix raisonnable. Des mesures encore floues et peu satisfaisantes, estiment de nombreux habitants de Mexico. D'autant qu'une loi pour réguler de la plateforme Airbnb est coincée dans les limbes parlementaires depuis des mois. La capitale mexicaine est une destination privilégiée du tourisme et des nomades digitaux, notamment des Américains qui s'établissent à court ou moyen terme dans la ville. Sauf que leur présence provoque une flambée des prix des biens de consommation et des loyers. Les salaires mexicains ne s'alignent pas, et il devient très compliqué pour les locaux de vivre dignement à Mexico. Dans le sud de la capitale, ils étaient des milliers à manifester ce weekend. La rancœur des habitants contre les privilèges économiques des étrangers est palpable. Même en vivant très excentrée à l'est de la ville, Ali voit peu à peu les prix augmenter autour d'elle, signe d'une gentrification qui gagne du terrain. « Pour venir à l'université tous les jours, je dois faire plus de deux heures de transports. Dans le marché où je vais, on parle anglais maintenant, alors qu'avant c'était un tout petit village », regrette la jeune étudiante en architecture. « Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu » Avec son amie Emilia, qui ne parvient à s'offrir qu'un petit logement mal entretenu avec son job d'étudiant, elles se préparent à manifester. « Je comprends qu'aux États-Unis et beaucoup d'autres endroits dans le monde, la gentrification est déjà un fait. Mais ce serait bien que là-bas, ils se battent pour leurs droits plutôt que de venir et d'agir comme des colonisateurs ici », dénonce-t-elle. Dans certaines zones de la ville, les loyers ont doublé d'une année sur l'autre. Juan se dit en faveur de la migration et du tourisme, mais il est exaspéré de la transformation brutale du centre de la capitale. « On n'y parle même plus espagnol. Les gens ne ressemblent plus à des Mexicains. Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu. Avec le salaire que je gagne – la moyenne nationale, environ 415 euros –, jamais je ne pourrai réunir suffisamment d'argent pour acheter un petit appartement de 60 m² qui coûte 3,5 millions de pesos (160 000 euros, ndlr). Je n'y arriverai jamais. Mes enfants n'auront pas de logement », désespère-t-il. Face à l'augmentation des inégalités liées au pouvoir d'achat plus élevé des étrangers, la tension monte du côté mexicain – notamment dans un contexte de crispations entre les États-Unis et le Mexique autour des questions migratoires. Tony ne vit déjà plus dans la capitale, mais dans l'État voisin. Sa famille a dû se déplacer à cause de sa vulnérabilité économique. « Si on met parfois l'accent sur les étrangers, c'est parce qu'ils ont souvent des emplois payés en dollar ou en euros. Cela leur revient moins cher de venir vivre ici. C'est pour cela qu'ils peuvent de se payer le luxe de louer des belles maisons, acheter des choses et d'avoir un style de vie qu'ils ne pourraient même pas avoir chez eux. Justement parce qu'ils ne travaillent pas et qu'ils ne veulent pas non plus adopter la culture d'ici. Donc, on ne peut pas comparer un immigrant et quelqu'un qui vient seulement tirer avantage d'être payé dans une autre monnaie », considère-t-il. Pour l'instant, la régulation est quasiment inexistante à Mexico. Tandis quelques propriétaires et promoteurs tirent parti de cette crise du logement, de nombreux habitants se retrouvent sans défense face aux lois du marché, inquiets de voir partir avec eux l'âme de la capitale. À lire aussiAfrique du Sud: le pittoresque quartier de Bo-Kaap menacé par le sur-tourisme et la gentrification
Autour de nous, on connaît tous quelqu'un qui a été manipulé en amour. Et nous on ne comprend pas, on s'insurge, on se dit que ça ne nous arrivera jamais. Sauf que la manipulation, l'emprise, s'installent de façon insidieuse, doucement, sans crier gare. Écoutez bien l'histoire de Justine et notez bien les trois piliers du système : je me victimise, je te torture, et je te porte aux nues. Ouvrez l'œil, parce que l'amour, le vrai, ne mérite pas qu'on le fasse attendre !Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Agathe Soreau l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans le microcosme de l'entrepreneuriat en ligne, les personnes les plus visibles ont généralement le même profil : des infopreneurs qui forment d'autres entrepreneurs sur divers sujets.Conséquence : les conseils les plus entendus concernent cette typologie d'entrepreneuriat. Et même si les conseils sont pertinents, ils ne sont pas adaptés à toutes les activités entrepreneuriales.C'est le cas de Nolwenn Loch.Elle aussi est infopreneure.Sauf qu'elle ne forme pas des entrepreneures mais des particuliers. Sur le sujet sensible de l'argent.Alors elle a dû adapter tous les conseils que l'on voit partout à sa propre réalité. Et lorsque l'on n'a pas de modèle, on fait des tests.C'est ce qu'elle vient nous partager dans cet épisode.Retrouve Nolwenn sur Instagram : https://www.instagram.com/organisation_et_budget/Tu peux me retrouver ici :✨ https://www.instagram.com/clementine.lavote/✨ https://clementinelavote.fr/
C'est une première réalisée par le paléontologue Antoine Balzeau : recréer en 3D le cerveau de Neandertal et de Cro-Magnon. Le projet Paléo-brain ou comment se mettre dans la tête de nos ancêtres pour mieux comprendre ce qui se passe dans la nôtre ? (Rediffusion du 11/02/2025) Mettons-nous dans la tête de nos ancêtres préhistoriques, pour mieux comprendre ce qui se passe dans la nôtre ! Sauf qu'il y a un sacré problème : le cerveau ne se fossilise pas. Comment à partir du crâne de Néandertal Cro-Magnon ou Homo Erectus, reconstituer le contenu c'est-à-dire le cerveau de nos ancêtres ? Un défi de taille, relevé par notre invité le paléontologue Antoine Balzeau. Avec Antoine Balzeau, chargé de recherche au CNRS et chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle. Il consacre ses travaux à l'étude des transformations morphologiques des premiers hommes, en s'intéressant surtout à l'évolution du crâne et du cerveau. Son ouvrage Dans la tête de nos ancêtres vient de paraître aux Éditions Belin. Reportage de Raphaëlle Pluskwa sur la pièce Néandertal au Théâtre du Rond-Point. Musiques diffusées - Serge Reggiani - L'homme fossile - Thomas Fersen, Trio SR9 – Blasé [Playlist RFI].
C'est une première réalisée par le paléontologue Antoine Balzeau : recréer en 3D le cerveau de Neandertal et de Cro-Magnon. Le projet Paléo-brain ou comment se mettre dans la tête de nos ancêtres pour mieux comprendre ce qui se passe dans la nôtre ? (Rediffusion du 11/02/2025) Mettons-nous dans la tête de nos ancêtres préhistoriques, pour mieux comprendre ce qui se passe dans la nôtre ! Sauf qu'il y a un sacré problème : le cerveau ne se fossilise pas. Comment à partir du crâne de Néandertal Cro-Magnon ou Homo Erectus, reconstituer le contenu c'est-à-dire le cerveau de nos ancêtres ? Un défi de taille, relevé par notre invité le paléontologue Antoine Balzeau. Avec Antoine Balzeau, chargé de recherche au CNRS et chercheur au Muséum national d'Histoire naturelle. Il consacre ses travaux à l'étude des transformations morphologiques des premiers hommes, en s'intéressant surtout à l'évolution du crâne et du cerveau. Son ouvrage Dans la tête de nos ancêtres vient de paraître aux Éditions Belin. Reportage de Raphaëlle Pluskwa sur la pièce Néandertal au Théâtre du Rond-Point. Musiques diffusées - Serge Reggiani - L'homme fossile - Thomas Fersen, Trio SR9 – Blasé [Playlist RFI].
durée : 00:01:19 - Les 80'' - par : Nicolas Demorand - Comment ne pas être en empathie avec Julian Alaphilippe ? Il sprinte, passe la ligne, il lève les bras... Le coureur français vient de remporter la 15e étape du Tour de France ! Sauf que pas du tout : il est troisième... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Dans un contexte international marqué par une augmentation des dépenses de défense, le réarmement de l'Otan, dans la prochaine décennie, pourrait générer en France, un marché annuel de 45 milliards d'euros et entrainer la création de plus de 500 000 emplois. Mais la capacité industrielle tricolore est aujourd'hui sous-dimensionnée pour répondre à l'accroissement de la demande. Un immense défi capacitaire doit être relevé si Paris veut conserver la deuxième place mondiale d'exportations d'armes. La France est-elle prête à répondre aux enjeux du réarmement ? La question donne des sueurs froides aux acteurs de la Base industrielle et technologique de défense tricolore dont les outils de production sont déjà occupés à plus de 90%. La Caisse des dépôts, bras armé de l'État pour les questions économiques et industrielles, met en exergue dans un rapport publié fin juin les faiblesses d'un tissu industriel, qui n'est pas calibré pour faire face à un saut d'échelle. Or c'est maintenant que tout se joue, pointe Romain Lucazeaux du SCET, le cabinet de conseil de la Caisse des dépôts, auteur du rapport : « La problématique de la BITD (base industrielle et technologique de défense) française est de passer d'un modèle artisanal, adapté aux besoins de la France qui est une petite-grande puissance, à une BITD capable de servir les besoins de nos partenaires de l'Otan, notamment les marchés allemands et polonais. Il y a une opportunité à ne pas rater et cela demande une montée en puissance, une prise de risques, mais aussi la capacité à s'internationaliser et donc la capacité à mener des stratégies commerciales et cela coûte de l'argent cela implique des compétences que les acteurs français n'ont pas forcément, notamment les PME (petites et moyennes entreprises) et certaines ETI (entreprises de taille intermédiaire) ». L'industrie doit parvenir à s'ancrer dans les territoires L'Otan a officialisé les 5% de PIB pour la défense. Les financements arrivent, note la Caisse des dépôts et la clé du succès, insiste Romain Lucazeaux, repose sur l'attractivité des territoires. « Les acteurs de la défense sont à l'orée d'une transformation massive de leur processus interne, de leurs gestes métiers, de leur manière d'organiser leur production. Il va falloir passer de la petite série à un monde industriel. Les écosystèmes industriels français sont confrontés à un certain nombre de difficultés. Il y a une géographie de la défense qui hérite du 19e siècle et donc les entreprises sont situées plutôt à l'ouest et au sud, c'est-à-dire loin de la frontière allemande. Sauf que nos capacités manufacturières ne sont pas forcément là. La question est de savoir si nous aurons assez d'ingénieurs, de techniciens supérieurs, est-ce qu'on a les bons programmes de recherche et développement collaboratifs dans lesquels plusieurs entreprises s'associent avec une université, un centre de formation pour construire des solutions avancer ensemble, chasser en meute... Tout cela demande que la mayonnaise prenne dans un territoire donné. Ce ne sont pas des solutions nationales, mais bien territoriales. Le risque est que l'on ait les financements, la meilleure technologie, une armée d'emploi qui valorise la production, mais que l'on ne trouve pas les employés et les projets qui permettent à ces écosystèmes d'être performants ». Des centaines de milliers d'emplois sont en jeu Rester le deuxième exportateur mondial, c'est le défi français, un objectif atteignable à la condition de se concentrer dans certains secteurs clés comme les équipements de pointe, souligne Romain Lucazeaux : « Vous avez deux niveaux d'exportation, vous avez des choses qui relèvent de la plateforme. Exemple : je vends des Rafale, et vous avez des équipements. Les équipements, c'est beaucoup moins visible, moins spectaculaire, mais la question de notre capacité à fournir des équipements, c'est-à-dire ce que l'on retrouve dans les plateformes, les chars et les avions, c'est quand même de la valeur ajoutée forte qui est créée. Notre sujet, c'est bien d'arriver à exporter et dans ces secteurs très porteurs, il existe des retombées en matière de création de richesse et d'emplois qui peuvent être massives ». La BITD répartie au sein de plus de 4 000 entreprises pourrait ainsi dans les dix prochaines années créer de 500 000 à 800 000 emplois, qu'ils soient directs, indirects ou induits.
Fin 2024, le prix du cacao passe à 10 000 $ la tonne. C'est deux fois plus qu'en décembre 2023. En cause : le changement climatique, l'irrégularité des pluies, et le "swollen shoot", une maladie qui décime les cacaoyers dans plusieurs pays africains. En Côte d'Ivoire, on estime qu'une plantation sur dix est touchée. Le pays fournit 44 % du cacao échangé au niveau mondial.Aucun traitement n'existe, si ce n'est lutter contre les cochenilles farineuses, ces petits insectes blancs qui transmettent la maladie aux arbres. Sauf que les cochenilles sont très peu sensibles aux insecticides et surtout, elles sont partout. Face à ce fléau, et pour éviter aux producteurs d'abattre les cacaoyers, il existe pourtant une solution : l'agroforesterie.Il y a une quarantaine d'années, la production de cacao est passée en monoculture plein soleil. Les cacaoyères d'aujourd'hui ressemblent donc à d'immenses champs uniformes, avec des arbres collés les uns aux autres. Les branches forment des ponts utilisés par les cochenilles pour se déplacer...et transmettre la maladie. Et s'il suffisait de mettre des barrières végétales entre les cacaoyers ?Avec :Régis Babin, entomologiste au Cirad Assata Doumbia, productrice de cacao en Côte d'Ivoire et présidente du conseil d'administration de la coopérative ECAMNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tu penses connaître Netflix ?Le logo rouge, les soirées binge-watching, le “vous êtes encore là ?” à 2h du mat…Mais ce que tu sais (probablement) pas,c'est qu'à la base, Netflix c'était… des DVD envoyés par La Poste.En 1998, deux mecs testent un truc tout bête :glisser un CD dans une enveloppe et l'envoyer.Résultat ? Le disque arrive sans une égratignure.Le business peut commencer.Mais au bout de 2 ans, ils perdent 50 millions.Alors ils vont voir Blockbuster pour se faire racheter.Réponse : un NON moqueur.Netflix aurait dû mourir là.Sauf qu'ils ont tenu.Ils ont inventé l'abonnement sans frais de retard.Puis le streaming.Puis les séries originales.Et aujourd'hui, ils ne distribuent plus seulement des films.Ils font la pluie et le beau temps à Hollywood.Mais derrière cette success story…Il y a des flops, des humiliations, et une guerre de l'attention contre TikTok & cie.Cette vidéo, c'est pas juste l'histoire de Netflix.C'est une leçon de résilience, de vision et d'audace.Et je te préviens : tu ne verras plus jamais Netflix de la même façon
Plusieurs titres du continent s'interrogent, après une prise de parole remarquée du Premier ministre Ousmane Sonko durant le conseil national du Pastef, le parti des deux hommes. Dans cette déclaration, rapporte L'Observateur Paalga, « il accuse le chef de l'État de ne pas avoir suffisamment d'autorité et de ne pas le protéger, lui », face aux critiques dont il a été la cible. Le Premier ministre, poursuit le journal, « appelle donc [le président] à prendre ses responsabilités et à le laisser gouverner. » C'est la première fois, note le Pays, que l'un des deux membres de ce tandem « bris[e] le pacte tacite de retenue » qui les liait, « en exposant publiquement ses frustrations face à ce qu'il considère comme une passivité présidentielle. » À tout le moins, il y a donc « de l'eau dans le gaz », renchérit L'Observateur Paalga, qui se demande « si l'explosion aura lieu » mais constate surtout « que les deux têtes de l'exécutif ne sont pas sur la même longueur d'onde sur bien des sujets. » À lire aussiSénégal: Ousmane Sonko s'en prend à Bassirou Diomaye Faye dans un discours Des différends sur le fond plutôt que sur la forme C'est en tout cas l'analyse de SenePlus, qui fonde son raisonnement sur les propos, il y a quelques mois, du poète Amadou Lamine Sall : selon lui, puisque « Senghor avait dit que pour être président au Sénégal, il faut être un saint ou un héros. » Sous ce prisme, Diomaye Faye serait le saint et Sonko, « le rebelle, l'orage et l'ouragan », et donc « le héros. » Un chef de gouvernement « volcanique », véritable « tribun », abonde le Pays, face à un chef d'État qui serait « l'incarnation d'une alternance apaisée. » Sauf que, tout calme qu'il soit, Bassirou Diomaye Faye « est loin d'être une caisse de résonance des désirs de son Premier ministre », pointe SenePlus, et c'est peut-être bien ce qui agace Ousmane Sonko : il est le patron du PASTEF, et pourtant ; « il n'est pas le maître du jeu dans le gouvernement », estime le journal sénégalais. L'Observateur Paalga va un cran plus loin : « pour un peu, on croirait que Sonko n'a toujours pas digéré le fait d'avoir cédé sa place à Diomaye Faye », option à laquelle il s'est résolu après ses déboires judiciaires. Depuis, c'est comme si, juge le journal, « il trainait cela comme une blessure narcissique dont il n'arrive pas à guérir. » Dans ces conditions, difficile d'imaginer jusqu'où ira ce duo, d'autant que, rappelle enfin le journal burkinabè, « le fauteuil présidentiel n'est pas un banc où tout le monde peut s'asseoir », et « il est toujours plus facile de prendre le pouvoir à deux que de gouverner » de cette manière. À lire aussi[Vos réactions] Sénégal : des tensions au sommet de l'État ? Le Tigré éthiopien à la Une de la presse également La guerre entre les rebelles de cette région du nord du pays et le gouvernement central s'est achevée il y a près de trois ans, mais le Tigré en porte encore les cicatrices. Prêtes à se rouvrir, à en croire Afrique XXI : sur le papier, le conflit est fini ; sur le terrain pourtant, relate un ancien membre des TPLF, « il y a des soldats partout, même si on ne les voit pas. » Et pour cause, précise le journal : « les forces amharas n'ont pas quitté l'ouest de la région, tandis que l'armée érythréenne a élu domicile dans le nord-est, » et c'est sans compter, donc, les soldats tigréens. Un climat qui empêche la population de prendre le chemin du retour : « plus de 1 million de déplacés et des dizaines de milliers de réfugiés n'ont toujours pas pu rentrer chez eux. » De nombreuses femmes parmi ces déplacés Le Monde Afrique s'intéresse ainsi aux 120.000 femmes victimes de viol pendant le conflit, « soit une femme tigréenne sur dix. » Ces violences ont eu lieu, parfois, raconte la fondatrice d'un centre d'aide, « dans des églises, avec l'assentiment du prêtre », de sorte que les victimes « sont persuadées que leur viol a été commis selon la volonté de Dieu. » Parfois, aussi, les témoignages relatent « des actes de torture » qu'on ne détaillera pas à l'antenne, mais dont le but est clair, selon une chercheuse citée : « rendre les femmes stériles, donc empêcher la communauté tigréenne de s'agrandir », le tout dans « un esprit de revanche, toujours intact plus de vingt ans après la fin de la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée » - entre 2020 et 2022, les soldats érythréens se sont battus aux côtés de l'armée fédérale. Et maintenant que la guerre est finie, il faut, pour les victimes, faire face à « la réticence des autorités (…) à ouvrir les yeux sur ce fléau » car, dénonce une activiste, « ce serait reconnaître l'implication de leurs soldats » dans ces violences. Alors, malgré le manque de reconnaissance, malgré surtout le manque de fonds, les associations d'aide aux victimes poursuivent, sans relâche, leur travail. Après tout, soupire l'une d'elle : « si on s'arrête, qui s'occupera des survivantes ? » À lire aussiEn Éthiopie, la difficile reconstruction de milliers de femmes victimes de viols au Tigré: «je n'ai plus rien pour vivre»
La route départementale qui relie La Turbie à Cap-D'ail aux marches de Monaco, porte le numéro 37. La route départementale qui relie La Turbie à Cap-D'ail aux marches de Monaco, porte le numéro 37. Cette route, entre l'été 1954 et le treize septembre 1982, la princesse Grâce va l'emprunter à des centaines de reprises. La première fois, c'était lors du tournage de « La main au collet », son troisième film avec Alfred Hitchcock. La dernière, ce sera lors de l'accident qui lui coutera la vie, vingt-six ans plus tard. Entre ces deux dates, on pourrait presque parler d'un banal « american dream » avec riches self-made men issus de l'immigration misérable et d'un traditionnel conte de fées, un peu poussiéreux, à l'européenne. Sauf que cette histoire-là, précisément, est exemplaire. Elle nous parle de liberté, de manque d'amour, de rébellion, de déracinement, de déterminisme ou de non-déterminisme, de dérapage médiatique et de rumeur persistante. C'est l'histoire de Grâce Kelly. Avec Bertrand Tessier « Grace, la princesse déracinée" aux éditions de l'Archipel Sujets traité : Grace de Monaco, Grace Kelly, princesse , Alfred Hitchcock, princesse Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Sur l'état civil, c'est Camille mais, sur scène, c'est Gildaa. Voilà ce que je lis sur le dossier de presse très très paillettes de Gildaa, une tragi-comédie musicale à voir en courant, du 21 au 30 janvier 2025, au Théâtre du Rond-Point à Paris. D'accord, mais alors si l'une c'est aussi l'autre, sur scène qui est Gildaa ? C'est une meneuse de revue dans un cabaret brésilien qui, un soir, avant d'entrer en scène, essaye de se suicider. Sauf que l'esprit d'un ancêtre passe une tête… (Rediffusion) Ou comment se libérer du poids de l'héritage avec les outils de l'héritage lui-même. D'accord, d'accord, ça c'est Gildaa. Mais alors dans la vie, qui est Camille Constantin Da Silva ? On dira que c'est une artiste multiple (comédienne, musicienne, danseuse) passée par le Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paname, née à Paname, mais dont le corps est diablement traversé par un frisson ancestral brésilien.
Mes chers camarades, bien le bonjour ! On va pas se mentir, les guerres napoléoniennes, il y a beaucoup d'archives qui en parlent. Sauf que pour les connaître aujourd'hui, on ne s'y limite pas : il y a aussi l'archéologie ! Et il n'y a pas à dire, des sites il y en a : des champs de bataille bien sûr, mais aussi des lieux de vie comme des camps semi-permanents pour les soldats, ou même des lieux d'emprisonnement comme l'île de Cabrera. Et ça tombe bien, parce que l'invité de l'entretien du jour a fouillé sur ces trois types de site ! Il s'agit de Frédéric Lemaire, un archéologue spécialisé dans les conflits récents, et vous l'aurez compris en particulier napoléoniens ! Alors que trouve-t-on sur ces sites, et que nous permet d'apprendre l'archéologie sur ce sujet ? On va le découvrir avec Frédéric ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour aller plus loin, jetez un œil…➜ …au dossier “Archéologie des Guerres de Napoléon” dans le n°639 d'Archéologia : https://www.faton.fr/archeologia/numero-639/archeologie-guerres-napoleon.54687.php➜ …au site de l'AASCAR : https://www.aascar.org/
Surnommé «le spiderman français», ce grimpeur de légende, adepte du solo intégral, sans corde ni assurage, revient à 62 ans sur sa fascinante trajectoire à la verticale. Quand on se penche sur la vie d'Alain Robert, le vertige n'est jamais très loin. À son actif, plus de 250 ascensions urbaines sur 170 buildings à travers le monde, sans aucun système d'assurage ; sans parler des innombrables voies qu'il a gravies en falaises, là aussi en solo intégral. Cette pratique de puriste, de danseur du rocher, qui, à chaque instant, chaque mouvement, tutoie le vide et la mort, est l'apanage d'une infime élite de grimpeurs à travers le monde, des téméraires disent certains, des fous disent d'autres. Celles et ceux qui d'en bas, ont pu un jour voir Alain Robert gravir les plus hautes tours du monde, des Tours Pétronas en Malaisie à la Tour Taipei 101, en passant par la Tour Burj Khalifa de Dubaï à plus de 828 mètres de haut, l'ont donc parfois rangé parmi les fous. Un fou, pas tant que ça, quand on l'écoute raconter avec lucidité sa philosophie de vie, les risques certes vertigineux qu'il prend pour grimper mais qu'il mesure à chaque instant, ainsi que le long chemin qui l'a amené, à sa manière, au sommet du monde. Au Chamonix Film Festival, qui s'est tenu à la mi-juin dans la capitale mondiale de l'alpinisme, Alain Robert était le grand invité de cet événement de grimpeurs et d'amoureux de la montagne ; une famille à laquelle appartient sans aucun doute Alain Robert. Mais, comme toujours dans les familles, les plus excentriques font souvent figure de doux-dingues, de marginaux qu'on dit avoir du mal à suivre ou à comprendre, les artistes de la famille en somme… Sauf qu'à 62 ans, Alain Robert n'a plus rien à prouver. Sa trajectoire parle d'elle-même. Autodidacte de la grimpe, il fait à 19 ans une chute dramatique, qui va le laisser lourdement handicapé des mains, des avant-bras, pris aussi par un vertige médical persistant. Pourtant, après cela, il enchaînera les solos les plus audacieux, à Cornas ou dans le Verdon ; des exploits en falaises éclipsés par près de 30 ans d'ascensions urbaines, plus spectaculaires et émaillées d'innombrables arrestations, car ces ascensions étaient le plus souvent illégales. Achevant de faire d'Alain Robert un marginal inclassable, en pantalon python et cheveux longs : une rock-star des gratte-ciels. Aujourd'hui, l'élite actuelle des grimpeurs solo comme Alex Honnold ou Alexander Huber, sait ce qu'elle lui doit. Et lui rend hommage en préface d'une biographie parue aux Éditions du Mont-Blanc qui vient rappeler son héritage de prodige de falaises. À 60 ans, Alain Robert a récemment renoué avec le rocher dans le Verdon. En savoir plus : - Sur Alain Robert et suivre son actualité sur fb - Sur «L'homme araignée. Alain Robert. Libre et sans attache», une biographie écrite par David Chambre et Laurent Belluard. 2024. Éditions du Mont-Blanc Catherine Destivelle - La série d'articles consacrée à Alain Robert dans Vertige Media - Sur le Chamonix Film Festival qui, pour sa 5è édition, mettait Alain Robert à l'honneur.
Avec : Jérôme Lavrilleux, propriétaire de gîtes en Dordogne. Yael Mellul, ancienne avocate. Et Périco Légasse, journaliste. - Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Les Comores célèbrent ce dimanche 6 juillet le cinquantième anniversaire de leur indépendance. Les Comores, c'est historiquement un archipel de quatre îles : Grande Comore, Anjouan, Mohéli et Mayotte. Sauf que cette dernière île est restée un département français, que l'État comorien revendique encore et toujours. Les Comoriens les plus engagés pour le retour de Mayotte estiment que leur gouvernement, malgré sa position officielle, est trop complaisant avec Paris. De notre envoyé spécial à Moroni, On pourrait poser la question mille fois dans les rues de Moroni sans que la réponse varie : le retour de Mayotte au sein de l'État comorien est une cause nationale. En 1974, la France demande aux Comoriens par referendum s'ils veulent l'indépendance. Près de 95% répondent « oui », mais à Mayotte, le « non » l'emporte à plus de 63%. Les indépendantistes considérant que le scrutin vaut pour l'ensemble de l'archipel, Paris décide de le prendre en compte île par île. L'année suivante, Paris reconnaît l'indépendance des Comores, à l'exclusion de l'île de Mayotte. Depuis, les gouvernements comoriens successifs ne cessent de le marteler : « Mayotte est comorienne. » Aujourd'hui encore, Houmed Msaïdié, ancien ministre et conseiller spécial à la présidence en charge des questions politiques, parle d'un « objectif stratégique » : « Cet abus de la part des autorités françaises à un moment donné de notre histoire fait qu'aujourd'hui, il y a des Mahorais qui ne connaissent pas les Comores. Ça fait 50 ans qu'on s'est séparés. Maintenant, c'est le moment. On est pour des discussions sérieuses avec la France, mais surtout, on est pour la discussion directe entre nos frères de Mayotte et les autres îles. Il faut qu'on essaie d'identifier ce qui peut nous rassembler. L'objectif des Comores est clair et net : c'est l'intégrité territoriale. » À lire aussiAux Comores, des manifestants s'opposent à l'entrée de Mayotte à la Commission de l'océan Indien Mais cette position officielle ne convainc pas tous les Comoriens. Depuis 50 ans, l'Union africaine et les Nations unies reconnaissent l'appartenance de Mayotte aux Comores, contre la position française. Mais le sujet s'est progressivement effacé, car Moroni et Paris, loin de s'affronter sur la scène internationale, sont des alliés : échanges économiques, programmes de développement... Le docteur Mohamed Monjoin est le président du Comité Maore, qui milite pour « la fin de l'occupation coloniale française à Mayotte ». Il affirme : « Il est temps d'arrêter le dialogue bilatéral, il n'a rien apporté de bien. Notre force, c'est le soutien international. Moroni doit mettre Mayotte à l'ordre du jour de l'Assemblée générale des Nations unies. Il faut qu'il y ait une discussion et un vote sur la question de Mayotte, cela n'a pas été fait depuis 30 ans par les différents gouvernements successifs. C'est le bâton et la carotte. Le gouvernement comorien craint un coup d'État. Aux Comores, il y a eu beaucoup de coup d'État fomentés par la France, qui vous dit que c'est fini ? Et il reste bien sûr la petite carotte : l'aide au développement. » Cinquante ans après, les Comoriens célèbrent donc une indépendance que tous jugent inachevée. À lire aussiMayotte et les Comores, fragments d'une histoire partagée
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.J'ai commencé ma carrière dans un grand groupe qui avait beaucoup d'argent.On dépensait des fortunes en tests consommateurs.J'en ai fait des dizaines.A prendre des notes derrière une vitre teintée, comme dans les films policiers. Sauf que là je ne cherchais pas le coupable idéal, mais le client idéal…J'adorais ça. Et j'ai appris énormément de choses sur mes consommateurs. J'ai construit des marques entières sur ce qui se disaient dans ces tests consommateurs. Les informations qui en ressortaient n'avaient pas de prix.Ou plutôt si, elles avaient un prix. Le prix fort. Un cabinet d'études, ça coûte bonbon…Bon mais comment fait-on quand on n'est pas une multinationale riche à millions?Et bien on fait des tests consommateurs…Cette semaine je reçois Camille Jullien, la co-fondatrice des champagnes EPC, et elle m'explique comment elle a fait pour construire toute sa marque sur des tests consommateurs alors qu'elle n'avait pas de budget… Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 27 juin 2025 - Retraites, santé : coup de chaud pour Bayrou La porte-parole du gouvernement avait prévenu : le prochain budget sera un "cauchemar". Ces derniers jours, les contours de ce budget 2026 se précisent, et le signal est clair : les économies seront douloureuses, notamment pour la santé.Catherine Vautrin, ministre du Travail et de la Santé, a annoncé lors d'une audition à l'Assemblée nationale que 1,7 milliard d'euros d'économies seraient réalisés dès 2025 sur les dépenses de santé. Parmi les premières victimes : les revalorisations tarifaires promises aux kinésithérapeutes et médecins libéraux, vont être reportées au 1er janvier 2026. Le gouvernement cible aussi l'hôpital, les arrêts de travail, les affections de longue durée (ALD) et envisage de nouveaux déremboursements de médicaments.Autre front sensible : le transport sanitaire. L'exécutif entend maintenir la pression dans les négociations avec les chauffeurs de taxi, sur fond de réforme des tarifs. "Nous n'avons pas d'autre solution que cette réforme du modèle de tarification", a martelé Catherine Vautrin. Autrement dit : il n'y aura pas de recul.Sur les retraites, le climat reste tout aussi tendu. Après quatre mois de concertation sans accord entre partenaires sociaux, le Premier ministre a tenté jeudi de reprendre la main. Refusant de parler d'"échec" du conclave, François Bayrou a vanté plusieurs "avancées", à commencer par un consensus sur l'objectif de retour à l'équilibre en 2030 et le maintien du départ à 64 ans, tel que fixé par la loi Borne. Le chef du gouvernement a également proposé a proposé aux "experts et négociateurs des organisations de se remettre au travail" "15 jours, 10 jours" convaincu qu'un accord était à portée de main pour améliorer la réforme des retraites de 2023.Mais le premier syndicat de France a refusé de participer à "de nouvelles séances de négociations". Pour la CFDT, les deux derniers points de blocage dans les négociations, que sont la pénibilité et le financement du système de retraites, sont "deux éléments extrêmement importants et structurants des discussions"."Si, à un moment, le gouvernement veut trouver une voie d'équilibre, il faut qu'il comprenne que, pour mon organisation, il n'y a pas de voie de passage sans la réparation sur la pénibilité, avec le dispositif qu'on a proposé", a-t-elle ajouté, précisant que le bureau national de la CFDT avait rendu un avis "unanime" en ce sens vendredi matin."Si les organisations considèrent que ce n'est plus leur heure et qu'il faut trancher, on tranchera", a répondu ce vendredi le Premier ministre. L'échec du conclave sur les retraites est un coup dur pour le locataire de Matignon, et s'annonce lourd de conséquences. Le Parti socialiste, qui réclame un projet de loi "sans délai" pour reparler des retraites et mettre au menu du Parlement toutes les mesures qui fâchent, y compris l'âge légal de départ à la retraite porté à 64 ans en 2023, a annoncé en début de semaine le dépôt d'une motion de censure. Sauf coup de théâtre le RN ne devrait pas la voter, mais le Premier ministre se retrouve dans une position encore plus compliquée avant la présentation du budget. Le gouvernement s'avance vers un automne parlementaire à hauts risques.LES EXPERTS :- Gaël SLIMAN - Président et co-fondateur de l'institut de sondage ODOXA - Stéphanie VILLERS - Economiste, conseillère économique de PwC France - Philippe MABILLE - Directeur éditorial la Tribune et la Tribune Dimanche - Sylvie PIERRE-BROSSOLETTE - Editorialiste politique au Point
durée : 00:29:49 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Le Marineland d'Antibes a fermé ses portes sous la pression de l'opinion publique et poussé par une loi qui interdit bientôt les spectacles de cétacés. Les animaux sont envoyés dans d'autres zoos. Sauf que douze dauphins et deux orques, Wikie et Keijo, sont bloqués dans leur bassin depuis six mois… - réalisation : Eric Lancien
durée : 00:29:49 - Les Pieds sur terre - par : Sonia Kronlund, Karine Le Loët - Le Marineland d'Antibes a fermé ses portes sous la pression de l'opinion publique et d'une loi qui interdit bientôt les spectacles de cétacés. Les animaux sont envoyés dans d'autres zoos. Sauf que douze dauphins et deux orques, Wikie et Keijo, sont bloqués dans leur bassin depuis six mois… - réalisation : Eric Lancien
Le 7 août 2024, Rémi signe une promesse de vente pour céder sa voiture au gérant d'une société de parkings. À partir de cette date, l'homme s'engage à verser 2000€ par semaine pour atteindre la somme de 40.000€. L'acheteur paye bien la première traite. Sauf que derrière, il ne verse plus rien... JB Nicolle, rédacteur en chef adjoint de l'émission, revient sur son enquête et ses espoirs pour l'évolution du dossier ! Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous qui êtes de fidèles auditeurs de EX…, vous connaissez la recette d'une bonne histoire par cœur : il faut une rencontre extraordinaire, il faut quelques rebondissements, il faut parfois des différences, des oppositions, des obstacles, et tant qu' à faire… l'amour qui triomphe à la fin. Il y a presque tout ça dans l'histoire de Pauline. Sauf que souvent, la banalité a du bon, et cette histoire va vous prouver que le bonheur réside parfois dans la sérénité et l'équilibre.Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Stéphane Bidart l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Vous avez sans doute vu circuler il y a quelques années, l'histoire de Noémie et Raphaël, jeunes parents qui se sont vus enlever leurs deux filles par les services sociaux. Mais alors comment tout cela a commencé ?Noémie a juste la vingtaine quand elle tombe enceinte et pour elle c'est tout à fait clair, elle accouchera à la maison. Aucune envie de suivre le schéma classique alors elle fait les échographies de routine pendant sa grossesse, tout se passe bien et elle va bientôt pouvoir atteindre son but. Sauf qu'on le sait, rien ne se passe jamais comme prévu et après son terme, Noémie n'a toujours pas accouché. Les médecins lui annoncent alors qu'ils vont la déclencher dans l'après-midi mais c'est mal connaître Noémie.Alors si pour ce premier bébé, elle a finalement accouché à la maternité, pour sa deuxième grossesse, Noémie est encore plus déterminée à avoir son accouchement à la maison. Mission réussie, tout se passe à merveille, jusqu'à que les services sociaux s'en mêlent et retirent aux jeunes parents la garde de leurs deux filles.Dans cet épisode Noémie nous raconte comment elle a vécu cette épreuve en plein postpartum, en plein allaitement et comment toute la machine des services sociaux s'est mise en route sans qu'elle ne puisse rien faire.Bonne écoute !---------------------------------------------Pour soutenir HelloMammas, il vous suffit de mettre cinq étoiles et un avis sur votre application podcast. Parlez-en aussi autour de vous !Rejoins la communauté sur Instagram : @hello.mammas Become a member at https://plus.acast.com/s/le-tourbillon. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La consigne des bouteilles est de retour . Sauf que Martin s'installe dans une boulangerie
La consigne des bouteilles est de retour . Sauf que Martin s'installe dans une boulangerie
La compétition débute ce week-end aux États-Unis. C'est la FIFA qui a voulu ce nouveau grand rendez-vous alléchant sur le papier les 32 meilleures équipes du monde venant de tous les championnats et qui s'affrontent. Le PSG joue ce dimanche 15 juin par exemple contre l'Atlético Madrid. Sauf que le succès n'est pas au rendez-vous, le match d'ouverture en Floride, entre l'Inter Miami de Lionel Messi et les Egyptiens d'Al-Ahly risque de se jouer devant un stade qui sonne creux. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au Mali, Wagner, c'est fini. Les troupes russes vont maintenant faire la guerre sous le nom d'Africa Corps. Pourquoi ce nouveau nom ? Est-ce seulement un changement de casquette ? « Pas si simple », répond Arthur Banga, qui est spécialiste des questions de défense à l'université Félix-Houphouët-Boigny d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. L'enseignant-chercheur veut espérer qu'Africa Corps commettra moins d'exactions que Wagner contre les civils maliens. Arthur Banga répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : « Bravo à Wagner qui en trois ans a bouté les terroristes de nombreuses zones du Mali et reconquis la capitale régionale de Kidal », disent les médias pro-russes. Est-ce que c'est vrai ? Est-ce que le bilan militaire de Wagner est positif ? Arthur Banga : Il est très mitigé ce bilan. Il y a quand même la victoire de Kidal qui est importante pour l'image déjà de la reconquête mais importante aussi pour la stratégie du gouvernement malien. Mais depuis justement cette victoire significative en novembre 2023, il n'y a plus rien. Il y a plutôt des défaites : Tinzaouatène... Tout récemment, des attaques qui se multiplient. Et je pense que, quelque part, l'action de Wagner est mitigée, sinon peut-être même négative quand on fait la balance. Alors, en effet, en juillet 2024, plus de 80 mercenaires de Wagner auraient été tués par les rebelles touaregs du FLA lors de la bataille de Tinzaouatène. Est-ce que cette défaite militaire a pu porter atteinte au moral des troupes russes ? Est-ce l'une des raisons du changement de nom aujourd'hui ? Oui, ça a été une défaite beaucoup commentée. Et puis, on a encore les images de prisonniers qui ont été faits par ces groupes. Et qui sont toujours aux mains des rebelles... Voilà. Et ces images diffusées ont vraiment porté atteinte parce que l'idée, c'est que Wagner venait de réussir le job que, par exemple, l'armée française ou Takuba n'avait pas pu faire. Et là malheureusement pour les Maliens, le constat est amer et cette défaite a marqué les esprits. Et a surtout décrédibilisé un peu Wagner, surtout après leur victoire à Kidal. Alors, justement, si on compare le bilan Wagner au bilan Barkhane, qu'est-ce qu'on peut dire ? Je pense que l'on peut tirer les mêmes enseignements de ces deux opérations : soit vous vous trouvez dans le cas de Barkhane, vous devenez perçu comme une force d'occupation, vous perdez votre statut de force de libération pour une force d'occupation. Soit comme Wagner, vous comprenez que l'on peut avoir des victoires tactiques, mais au final, le bilan est mitigé. Est-ce que Wagner faisait de la protection rapprochée des officiers supérieurs de la junte malienne ? Et est-ce qu'Africa Corps va continuer cette mission ? La mission ne va pas changer. Et on l'a bien vu sur certaines images très claires, authentifiées, que Wagner faisait souvent de la surveillance de personnalité. De la protection en fait ? De la protection, oui. Sur le plan opérationnel, Wagner jouissait d'une certaine autonomie, surtout du vivant d'Evgueni Prigojine. Est-ce qu'Africa Corps sera plus sous le contrôle direct du ministère russe de la Défense à Moscou ? Oui, ça, ça sera l'un des grands changements, parce que justement Prigojine s'est autorisé des largesses au nom de cette autonomie. Donc, clairement, la plus grande différence sera à ce niveau-là, ça sera l'impact direct des autorités russes, le contrôle direct sur l'action que va mener Africa Corps. Et ça, ça va changer de l'autonomie de Wagner. Sur le plan des droits de l'Homme, Wagner a commis plusieurs massacres, notamment dans la communauté peule du Mali. À Moura près de Mopti, en mars 2022, plus de 500 civils ont été tués par les Russes de Wagner. Est-ce que les Russes d'Africa Corps sont prêts à continuer les mêmes exactions à votre avis ou pas ? On verra. Si Wagner faisait le job entre guillemets et même sur le front ukrainien, recruter des prisonniers etc, c'est parce qu'on ne voulait pas mêler directement la Russie officielle à ces aspects-là, les massacres et cetera. Ça peut donc avoir un impact positif dans ce sens-là parce que le fait d'être lié directement au Kremlin peut avoir la conséquence d'être un peu plus regardant sur ces aspects-là, parce que ça peut remonter directement sur la réputation du Kremlin et de la Russie. On peut donc espérer qu'il y aurait moins d'exactions, même s'il faut rester vigilant et prudent. Parce qu'Africa Corps, ça responsabilise directement Vladimir Poutine ? Beaucoup plus que Wagner. Sur le plan économique, Wagner crée des compagnies minières pour exploiter les ressources locales aussi bien au Mali qu'en République centrafricaine. Que va-t-il en être maintenant avec Africa Corps ? Je pense que la logique va se perpétuer, peut-être pas avec les mêmes acteurs, peut-être pas directement avec Africa Corps, qui va sans doute se concentrer sur ses aspects militaires. Mais il faut bien voir que l'on est dans une opération stratégique dans le sens large du terme, c'est-à-dire qu'on fait à la fois du politique, du militaire, du diplomatique, mais aussi de l'économie. Et donc, la Russie n'entend pas perdre les gains économiques de Wagner. Ce n'est pas possible. « Notre présence en Afrique s'accroît, nous allons nous concentrer principalement sur l'interaction économique et l'investissement », affirme Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Ça va se traduire comment sur le terrain économique ? Aujourd'hui, l'un des reproches que l'on fait justement à la Russie, c'est de n'apporter sur le continent que son savoir-faire militaire. Aujourd'hui, elle va aussi essayer de montrer qu'elle sait être un partenaire économique fiable au même titre que la Chine, les pays occidentaux. Wagner, c'était pour trois ans, Africa Corps, c'est pour 30 ans ? Sauf changement de régime, je pense que la Russie est encore pour le moment au Mali, au Niger et au Burkina, dans un cadre plus durable, dans un cadre plus global. Et vous avez rappelé les mots de Peskov : c'est, aujourd'hui, asseoir à la fois du militaire, du diplomatique, de l'économique et même du culturel.
Imaginez : Monaco, le célèbre Rocher, paradis des milliardaires, haut lieu de la finance internationale…Mais aujourd'hui, cette image de place sûre et prestigieuse est en train de vaciller. La Commission européenne s'apprête à placer la principauté sur sa liste noire des juridictions à haut risque en matière de blanchiment d'argent et de financement du terrorisme.Tout commence il y a un an, en juin 2024. Le Groupe d'action financière, ou FATF — le grand gendarme mondial de la lutte contre le blanchiment — inscrit Monaco sur sa liste grise. Une liste qui signale des lacunes sérieuses dans le dispositif anti-blanchiment du pays.Le message est clair : malgré des lois adoptées en urgence fin 2022, la mise en œuvre sur le terrain reste insuffisante. Trop peu de contrôles, un suivi lacunaire des transactions suspectes, et des failles dans la traçabilité des fonds.Or, en Europe, cette inscription sur la liste grise du FATF a une conséquence automatique : Bruxelles doit examiner l'opportunité d'inscrire Monaco sur sa propre liste noire, celle des juridictions dites "à haut risque" pour le système financier de l'Union.Et c'est exactement ce qui est en train de se jouer. Les services de la Commission viennent de finaliser leur évaluation. Sauf coup de théâtre, le Parlement européen devrait valider cette inscription d'ici quelques semaines.Les conséquences ? Elles seraient lourdes pour Monaco.D'abord en termes d'image : la principauté rejoindrait des pays comme le Panama ou le Zimbabwe sur cette liste noire, un coup dur pour son prestige.Ensuite, en pratique : toutes les banques et institutions financières européennes seraient tenues de renforcer drastiquement leurs contrôles sur les transactions avec Monaco. Résultat probable : un net ralentissement des flux financiers, un risque de fuite des clients fortunés vers des places perçues comme plus sûres.Pour Monaco, l'enjeu est désormais vital : il faut démontrer, preuves à l'appui, que les réformes ne sont pas seulement cosmétiques mais bel et bien efficaces. Le gouvernement princier accélère les recrutements d'enquêteurs, renforce les capacités de sa cellule de renseignement financier, tente de convaincre Bruxelles qu'il peut encore éviter l'infamie.Mais le temps presse. Et l'Europe, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et la multiplication des réseaux criminels transnationaux, entend durcir le ton.Pour le Rocher, le compte à rebours a commencé. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le PSG a gagné la Ligue des Champions ! Champions mon frère !!!Sauf que Donald Trump s'en foutCe qui l'intéresse, lui, c'est la Coupe du monde de footballElle aura lieu en 2026 aux Etats-Unis, pour le plus grand plaisir du président américainQui a carrément installé une réplique du trophée dans le Bureau OvaleUne Coupe du monde, c'est un évènement planétaire, idéal pour le businessProblème : le soccer n'est pas hyper populaire en AmériqueMême si les choses sont en train de changerGrace notamment à l'équipe FÉMININE des Etats-UnisUne équipe qui déteste Donald Trump, et que Donald Trump déteste Dans cet épisode, on reviendra sur l'histoire du soccer aux États-Unis, l'occasion de croiser le roi Pelé, des crampons, des sifflets, des ballons, des shorts et un soutien-gorge noir.Pour en savoir plus, une seule adresseLe podcast FIFTY STATESDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Voyagez à plusieurs pour ne pas mourir seuls...Pour écouter le 5ème Quarts d'Heure, abonnez-vous à Supercast comme ceci :Téléchargez une application de podcasts (Apple Podcasts, Podcast Addict, Castbox, Spotify, Deezer, Amazon Music...) : elles sont toutes gratuites ! Cliquez sur le lien suivant : https://4quartsdheure.supercast.com/Attention, les formules d'abonnement proposées sont hors TVA.Abonnez-vous à 4 Quarts d'Heure sur :Apple PodcastsSpotifyDeezerPodcast AddictSuivez-nous sur Instagram :Louise : @petrouchka_Kalindi : @kalramphulAlix : @alixmrtnCamille : @camille.lorente Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Phénix est un jeune renard-mage qui éternue fort. Très fort. Et dans son monde, l'éternuement est puissant, plus la magie fonctionne. Sauf qu'il n'a le droit que d'utiliser des sorts de trois rien. Mais lorsqu'un vieux grimoire sacré disparaît, Phénix n'a d'autre choix que de partir à l'aventure avec ses petits sorts et ses éternuements super-puissants.Une histoire pleine d'inventions loufoques et de magie pas comme les autres. Pour les enfants dès 7 ans — et tous les allergiques à l'ennui.Crédits : cette p'tite histoire a été écrite par Mathieu Genelle grâce à la liste d'ingrédients de Tuupon2. Racontée par Karine Texier. Enregistrement, montage et générique : Studio Module. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.