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durée : 00:03:27 - Le Billet de François Morel - par : François Morel - Ce matin, François Morel nous parle des insultes qu'il n'emploie pas. Sauf ... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Rejoignez Tim, Chgroumpf, Enguerrand et C3 dans cette mission de sauvetage pleine de rebondissements !
Mouvement « Bloquons tout » en France. L’affaire Epstein continue d’enfler. Attaque d'Israël à Doha. Survol de drones au-dessus du territoire polonais: la tension a été très vive cette nuit. La rencontre Bureau-Dumont avec Stéphan Bureau et Mario Dumont. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le rédacteur en chef adjoint JB Nicolle revient sur le dossier de Xavier : lui et sa mère louent un local commercial à une franchise d'une grande enseigne de chocolaterie. Fin 2024, la gérante du fonds de commerce se plaint de dégradations dues à de l'humidité. Sauf qu'après expertise, il s'avère qu'elle serait directement responsable du sinistre en raison de l'installation d'une climatisation non-conforme. Depuis, elle ne veut rien prendre en charge. Elle ne paie même plus son loyer ! Au micro de Chloé Lacrampe, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 2h d'antenne !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En '99, une bande d'énervés menée par un certain Fred Durst, explose avec un album qui va redéfinir la fusion entre rap et métal. Son nom ? Significant Other. Si le nu-metal avait déjà montré les crocs avec Korn et Deftones, Limp Bizkit va le transformer en un phénomène de masse. Car la formule est explosive : un son lourd, des riffs accrocheurs et des gros beats hip-hop. Avec des titres comme Nookie, Break Stuff, N 2Gether now, ou Re-Arranged, Significant Other va rapidement devenir l'hymne d'une génération en quête de rébellion. Le succès de Limp Bizkit est immense. Autant vénéré que détesté, le groupe va pourtant se mettre une partie de l'industrie à dos, et la figure de Fred Durst, meneur arrogant, provocateur et parfois excessif, continue de diviser encore aujourd'hui.On vous raconte la success story de Limp Bizkit avec Olivia, Greg nous emmène en studio pour les coulisses de l'enregistrement à Hollywood et Fanny décrypte le clip filmé en mode guerilla de "Nookie" les amis !Crédits :Générique : Dr Alban "Sing Hallelujah"Titres écoutés dans l'émission : "Intro", "Just Like This", "Nookie", "Break Stuff", "Re-Arranged", "I'm Broke", "Nobody Like You" (feat. Jonathan Davis & Scott Weiland), "Don't Go Off Wandering", "9 Teen 90 Nine", "N 2Gether Now" (feat. Method Man), "Trust?", "No Sex" (feat. Aaron Lewis), "Show Me What You Got", "A Lesson Learned", "Outro", "Turn Me Loose" (feat. Eminem), "Take a Look Around". Korn "Blind", Run DMC "Rock Box", Aerosmith & Run DMC "Walk This Way", Anthrax & Public Enemy "Bring the Noise".Extraits : Limp Bizkit “Faith” (Live Late Night Show with Conan O'Brien, 1997), Limp Bizkit “Nookie” (Live MTV, 1999), "Woodstock 99" (Netflix, 2022, archives concert Limp Bizkit).LAISSEZ UN MESSAGE APRÈS LE BIP !Appelez-nous au 01 89 16 75 31 nous raconter vos souvenirs, proposer un album ou juste hurler “Gimme somethin' to break !”. On passera vos messages dans le prochain épisode !Et restez connectés :— Instagram : @radio_k7— Bluesky : @radiok7podcast.bsky.social— Facebook : @Radiok7podcastCe service respecte le droit d'auteur. Tous les droits des auteurs des œuvres protégées reproduites et communiquées sur ce site, sont réservés. Sauf autorisation expresse, toute utilisation des œuvres autres que l'écoute et/ou la visualisation dans le cadre du cercle de famille sont interdites. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Son élixir magique ? La baisse des taux. Et même pas la baisse en soi : juste l'idée qu'elle viendra un jour suffit à rendre Wall Street euphorique.
Il faudra attendre un jour lointain pour que les historiens qualifient notre époque de charnière. Ainsi, 60 ans après, nous pouvons dire que 1965 en a été une avec l'entrée de l'Amérique dans la Guerre du Vietnam, le mouvement des droits civiques aux Etats-Unis mais aussi le succès mondial d'artistes rock comme les Rolling Stones, Bob Dylan et bien sûr, les Beatles qui ont eu un impact considérable sur toute une génération et au-delà. Et c'est au milieu de ce bouleversement qu'un petit acteur français, présent dans le métier depuis vingt ans, spécialiste des seconds rôles, avec plus de cent films au compteur, va se hisser au sommet du box-office européen. Oui, contre toute attente, c'est ce second couteau, devenu récemment vedette du théâtre de boulevard, qui va, entre guillemets, sauver le cinéma européen de l'effondrement des fréquentations en salle : - 75% ces dix dernières années. On ne compte plus les fermetures des cinémas de village et de quartier, partout en France, Angleterre, Belgique, Allemagne. Sauf que depuis le début de l'année, le vaste public qui avait abandonné les salles obscures pour la télévision, y revient en courant pour voir deux films dont tout le monde parle : Le gendarme de St Tropez et Fantômas. Oui, même Fantômas, où il n'a que le second rôle derrière Jean Marais, c'est à peine la presse parle de lui, fait un malheur grâce à Louis de Funès.L'acteur est au courant de son soudain succès mais entre ceux qui disent que c'est un hasard, un long tournage en Italie qui l'emmène loin de Paris, et puis, comment savoir que ses films remplissent à Liège, Bordeaux, Nice, allez vous faire une certitude. Ça fait tellement longtemps que Louis est noyé dans la masse de ceux se battent pour un jour ou deux de tournage ! Mais voilà, ce 25 mars 1965, jour de la sortie du Corniaud, première grosse production où son nom figure en haut de l'affiche, va tout changer. Les critiques de presse, tout d'abord, puis les entrées en salles qui semaine après semaine augmentent. Je vous le demande, quand a-t-on vu ça ? 71.000 spectateurs à Paris, la première semaine, plus de 900.000 à la fin de l'année. Et puis il y a la province, et l'étranger, chez nous, le film ne sort qu'en octobre, sous le titre De snul en Flandre, tant et si bien que fin de l'année suivante, Le Corniaud franchit la barre des 8 millions d'entrées. Fin de l'année suivante, … Ah c'est certain, le monde a bien changé. Aujourd'hui sur les plateformes, nous sommes parfois des millions à regarder un même film ou épisode de série, le premier jour de sa diffusion. En 1965, à Bruxelles, les quatre derniers de Funès sont à l'affiche en même temps, en 25ème, voire en 50ème semaine. Car on en parle : je suis allé voir, j'ai ri du début à la fin. Il est incroyable. Alors oui, même si on évoque surtout la sortie de Thunderball, le 4ème James Bond, du Docteur Jivago, avec ses cinq Oscars, de Pierrot le fou de Godard, avec Belmondo, et du Help! des Beatles, 1965 fut bel et bien, l'année Louis de Funès, et le début du règne d'un acteur, à l'échelle de l'Europe.
durée : 00:04:25 - Le Grand reportage de France Inter - Un vote couperet se prépare ce lundi à l'Assemblée nationale. Sauf énorme surprise, le vote de confiance entraînera la chute du gouvernement Bayrou. Face à la perspective d'un nouvel épisode d'instabilité politique, un sentiment domine chez les élus comme chez les électeurs : l'exaspération. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il a raison Voulzy. Londres en 1966 est véritablement coupée en deux mondes qui semblent ne pas pouvoir se rejoindre. D'un côté vous avez les bobbys, les hommes en costumes noirs, les façades sombres, bref à part le rouge des cabines téléphoniques et des autobus, la capitale de l'ex-empire britannique n'a pas changé malgré la reconstruction d'après-guerre. Et puis de l'autre côté, vous avez quelques quartiers où la folie explose : ça s'appelle la pop. Elle s'écoute sur quelques nouvelles radios de la BBC et de la Mer du Nord embarquant la jeunesse anglaise dans un monde de couleurs. Les jupes sont courtes à faire peur, les cheveux longs à en rire, et puis surtout il a ces danses où les jeunes font n'importe quoi.Dans cette ville où l'industrie du disque règne grâce aux ventes mondiales des Beatles, Tom Jones, Eric Clapton, des Who et autres Rolling Stones, l'argent coule à flots. Tout est permis surtout de rêver dans sa cave, son grenier, le garage des parents, qu'on peut réussir comme eux. C'est tellement possible que même les Américains quittent New York pour Londres afin de se faire connaître chez eux. Ainsi le jeune Jimi Hendrix qui vient de recruter deux Anglais pour former son groupe : the Experience. Il a pour ce faire, dévoyé un certain Noel Redding de son groupe les Lovely Ones qui se retrouve sans claviériste. Je peux le remplacer si vous voulez ? Tu sais jouer de l'orgue ? Bien sûr. Rick Davies, 22 ans, a menti. Mais la perspective de partir enregistrer de la musique en Allemagne l'a poussé à raconter cette carbistouille. Après une solide formation musicale à la batterie, Rick a appris tout seul le piano il y a quelques années pour jouer du rock'n'roll. Mais l'orgue électrique, c'est autre chose. Sauf qu'en 1966 à Londres, tout est possible, je vous l'ai dit. Rick apprend vite. Le groupe ne fait pas d'étincelles mais lors d'une session de studio à Munich, Rick rencontre un riche Hollandais qui lui fait une proposition dingue : tu es vraiment doué. Si tu montes un groupe, je le finance. Je paie tout : matériel, enregistrement.Produire un groupe du pays des Beatles, un hobby de millionaire du continent. Et il tient parole. Rick organise un casting en 1969 en publiant une petite annonce à laquelle répondent de nombreux musiciens dont un multi-instrumentiste à la voix haut perchée nommé Rodger Hodgson. C'est le coup de foudre artistique, un nouveau duo de la trempe Lennon-McCartney vient de naître. Il faudra juste six ans pour que leurs compatriotes en entendent parler et presque dix pour qu'ils soient populaires dans le monde entier. Comment ont-ils tenus tout ce temps ? Tout simplement parce que gagner des fortunes n'était pas leur but. A l'époque, tout ce qu'ils voulaient, c'est créer de la musique et la jouer, si possible devant des salles pleines et accueillantes.
Yes, I Do ! - le podcast qui t'emporte au coeur des histoires d'amour
Aujourd'hui on parle du célibat quand on a 30 ans (ou plus) parce que ça touche beaucoup de femmes et que tout le monde ne le vit pas bien. Selon les moeurs, à 30 ans on est "censé" avoir trouver la bonne personne, être mariée, avoir un enfant, être propriétaire... et si on n'a pas tout ça, on aurait presque raté sa vie. Sauf que c'est totalement faux, et cette épisode est là pour justement te montrer que non, ce n'est pas grave d'être célibataire dans la trentaine, que tu n'es pas toute seule dans cette situation et que si tu en as envie, elle peut aussi évoluer ! Que tu sois célibataire par choix ou non, il ne faut pas oublier que chacun est maître de sa propre vie et qu'il n'y a pas de règles à respecter ni de schéma idéal. Alors je me suis dit que cet épisode serait parfait pour te le montrer, t'aider à peut-être mieux le vivre, et surtout à te prouver que rien n'est figé. Si tu aimes les histoires d'amour, de destin, de rencontres amoureuses, de demandes en mariages, tu es au bon endroit ! Si tu as besoin de conseil pour ton couple, pour trouver l'amour, t'épanouir dans ta relation ou encore te remettre d'une rupture amoureuse, tu es également au bon endroit ! Ici, on partage que des good vibes, du positif, et que de l'amour avec un grand A ! L'objectif est que tu vives des relations plus saines que ce soit avec toi-même ou dans ton couple, pour une vie plus épanouie et alignée ! Et si tu veux suivre les aventures du podcast, et continuer à parler d'amour, je t'invite à t'abonner au compte Instagram @yesido.podcast !
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Direction le Japon qui a vécu cette année son été le plus chaud depuis le début des relevés en 1898. Les températures ont régulièrement dépassé les 40 °C. Les deux années précédentes avaient déjà été particulièrement caniculaires. Consternation dans les campagnes puisque, cette année encore, les récoltes seront mauvaises. À cela s'ajoute la colère, car le gouvernement a conclu un accord douanier avec l'administration Trump qui fera mal aux agriculteurs. De notre correspondant à Tokyo, Depuis le début de l'été, cet agriculteur de la région de Saitama, non loin de Tokyo, souffre comme jamais : « Cette année, c'est difficile – et tous les agriculteurs de ce pays vous le diront. Moi qui fais ce métier depuis plus de vingt ans, jamais, je n'avais vécu cela. Une chaleur si démentielle, une sécheresse si interminable et ponctuée, en plus, de précipitations d'anthologie qui dévastent tout. Pour nous, ce fut l'enfer, au quotidien. » Quelques kilomètres plus loin, ce maraîcher constate, désolé, l'ampleur des dégâts. « Regardez ces légumes. Ils sont desséchés, flétris, malingres. C'est ainsi depuis début juillet, quand la température a grimpé jusqu'à atteindre des sommets puis n'est jamais redescendue. Depuis, j'ai passé mes journées à arracher des fruits et des légumes invendables tellement ils étaient mal en point. J'en ai même eu les larmes aux yeux tant je m'étais démené pour eux. Cet été, les deux tiers de ma production iront à la poubelle, donc cela me fera autant de recettes en moins », se lamente-t-il. Et, en termes de revenus, le pire est à venir pour les agriculteurs nippons, car ils vont voir leurs parts de marché s'effondrer en raison de l'accord conclu entre Tokyo et Donald Trump sur les droits de douane. Le Japon s'est engagé à augmenter de 75 % les importations de riz américain détaxé et à acheter pour près de 7 milliards d'euros de maïs, de soja, d'engrais et de bioéthanol aux États-Unis, soit deux fois plus que l'an dernier. Sauf que tous ces produits importés sont moins chers que leurs équivalents vendus dans l'archipel. Les cultivateurs japonais vont donc le sentir passer. Une telle perspective effare cette quadragénaire qui est à la tête d'une exploitation produisant 25 tonnes de soja par an : « Des importations de soja aussi massives, c'est de la folie furieuse. Cela va complètement déstabiliser le marché. Beaucoup de petits producteurs risquent de devoir mettre la clé sous la porte. Pour moi, par exemple, le manque à gagner pourrait se monter à plusieurs millions de yens par an. Franchement, les bras m'en tombent. De la part du gouvernement, on aurait attendu qu'il soutienne les campagnes et pas qu'il les enfonce. » « Les agriculteurs ont été sacrifiés pour amadouer Donald Trump et donc sauver l'industrie automobile nippone », répètent en boucle les réseaux sociaux depuis le début de l'été. Les autorités démentent. Il n'en demeure pas moins que, grâce à ces concessions commerciales relatives à l'agriculture, les voitures japonaises exportées aux États-Unis échapperont à des droits de douane prohibitifs de 27,5 %. En fin de compte, a promis la Maison-Blanche, ils ne seront que de 15 %. Pour Tokyo, cet accord constituait une priorité, et pour cause : près d'un salarié japonais sur dix travaille dans l'industrie automobile, qui, à elle seule, contribue à 3 % du PIB. À lire aussiAutomobile japonaise: le flou est levé sur les tarifs douaniers américains
Mes chers camarades, bien le bonjour ! Je sais pas si vous avez déjà fait du judo ou un autre art martial quand vous étiez enfant, mais en tout cas c'est pas rare de croiser quelqu'un qui en a fait ! Sauf que, quand on y réfléchit, le fait que la pratique d'arts martiaux japonais soit si répandue en France, ça coule pas forcément de source ! Alors, d'où ça vient, et comment c'est arrivé ? C'est ce que je vous propose de découvrir aujourd'hui en compagnie de Gabriel Ben Soussan ! Gabriel, il est spécialiste de l'histoire des arts martiaux, et plus particulièrement de leur arrivée et de leur pratique en France, notamment sur la Côte d'Azur. Il a notamment beaucoup travaillé sur les cas du judo et du karaté, alors ne tardons pas ! Je vous souhaite une bonne écoute sur Nota Bene !➤ Pour en savoir plus, jetez un œil à : ➜ La chaîne YouTube de Gabriel “Histoire des Arts Martiaux” : https://www.youtube.com/@histoiredesartsmartiaux/➜ Son livre Histoire du Karaté sur la Côte d'Azur : https://www.budo.fr/karate/612-histoire-du-karate-sur-la-cote-d-azur.html
À l'affiche ce mercredi, le film "Adieu Jean-Pat", avec notamment Hakim Jemili, une des bonnes surprises du Festival du film francophone d'Angoulême la semaine dernière. C'est l'histoire d'Étienne, qui décide de retrouver son amour de jeunesse et se dit qu'il va passer un coup de fil à Jean-Pat, un pote de cette époque-là qu'il n'aimait pas plus que ça. Sauf que Jean-Pat vient de mourir et que la mère du défunt, très touchée par l'appel, se méprend et demande à Étienne de rendre hommage à son fils... Ecoutez Laissez-vous tenter - Première avec Stéphane Boudsocq du 03 septembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe de Margerie, l'un des plus puissants patrons français. Tout aussi débonnaire qu'influent. A la tête du pétrolier Total, il avait ses entrées chez tous les grands de ce monde. A l'automne 2014, après une visite en Russie dont il est l'ami fidèle, son jet privé se crashe au décollage de Moscou. Mort avec les trois autres membres d'équipage. L'appareil a heurté une déneigeuse dont le conducteur serait ivre. Une négligence fatale, un accident. Sauf que un peu plus de dix ans plus tard, l'enquête reste des plus ténébreuses. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe de Margerie, l'un des plus puissants patrons français. Tout aussi débonnaire qu'influent. A la tête du pétrolier Total, il avait ses entrées chez tous les grands de ce monde. A l'automne 2014, après une visite en Russie dont il est l'ami fidèle, son jet privé se crashe au décollage de Moscou. Mort avec les trois autres membres d'équipage. L'appareil a heurté une déneigeuse dont le conducteur serait ivre. Une négligence fatale, un accident. Sauf que un peu plus de dix ans plus tard, l'enquête reste des plus ténébreuses.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invitée : Dieynaba Diop, députée socialiste des Yvelines Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Violaine Bérot "Du côté des vivants" (Buchet Chastel)Dans la chambre 308 d'un petit hôpital de province, il y a deux patients :Greg, qui a failli mourir. Les médecins du grand centre sont paraît-il les meilleurs. Sauf qu'il s'est vu mourir. Alors remettre ça, il n'en est pas question. Greg ne reprendra pas la chimio. Les heures qui vont suivre lui montreront que tout n'est pas si simple.Et Alphonse, un vieil homme au coeur usé, qui se dit qu'il est bien temps pour lui de mourir.Autour d'eux, pendant cette journée décisive, il y a tous les autres, parce qu'il passe toujours beaucoup de monde dans une chambre d'hôpital : une dame du ménage qui pense à son homme tant aimé. Une toubib argentine, convaincue que son rôle est de sauver les gens. Paul, le grand ami de Greg, qui n'en peut plus de croire Greg près de mourir puis de le découvrir ressuscité. Une jeune fille étrange qui devine des présences que personne ne voit. Et d'autres encore...Et puis il y a les morts, les défunts de chacun. Ils tournent autour de la chambre 308, discrets, quasi imperceptibles. N'empêche qu'ils s'entêtent à rester du côté des vivants.Musique: Jeff Buckley « Hallelujah »Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si j'en crois les trombes de flotte qui tombent actuellement sur Annecy et la température au bureau, l'été est fini dans les Alpes. En plus, c'est la rentrée des classes et mon tiroir à chocolat du petit-déjeuner est désespérément vide. Non, vraiment, c'est la déprime ce matin. Les marchés financiers devraient tourner au ralenti eux-aussi, en l'absence de Wall Street.
La distribution de cartables, de stylos quatre couleurs… annoncée sur Tiktok ne s'est pas passée. Les policiers ont découvert que c'est une opération organisée par un groupe lié au trafic de stupéfiants sous le nom de FV Gang pour amadouer les habitants du quartier. Ruth Elkrief dit que cette pratique est pourtant plus fréquente qu'on ne le croit. La classe politique est-elle responsable de la dette ? Selon François Lenglet, le Premier ministre a raison quand il dit que ce sont les Français qui dépensent l'argent. Depuis un demi-siècle, l'État s'est mué en gigantesque machine à redistribuer de l'argent. Mais il rappelle que les responsables politiques ont aussi la charge de rendre l'État plus efficace. La réunion des pays membres de l'Organisation de coopération de Shanghai en Chine a beaucoup impressionné, en France et partout dans le monde occidental. Sauf que Abnousse Shalmani retient que ces pays membres sont tous en conflit. La seule haine de l'Occident ne suffit pas pour tenir ensemble. Ils vont finir par s'entredéchirer à la première occasion. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Christophe de Margerie, l'un des plus puissants patrons français. Tout aussi débonnaire qu'influent. A la tête du pétrolier Total, il avait ses entrées chez tous les grands de ce monde. A l'automne 2014, après une visite en Russie dont il est l'ami fidèle, son jet privé se crashe au décollage de Moscou. Mort avec les trois autres membres d'équipage. L'appareil a heurté une déneigeuse dont le conducteur serait ivre. Une négligence fatale, un accident. Sauf que un peu plus de dix ans plus tard, l'enquête reste des plus ténébreuses.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans un contexte international marqué par une augmentation des dépenses de défense, le réarmement de l'Otan, dans la prochaine décennie, pourrait générer en France, un marché annuel de 45 milliards d'euros et entrainer la création de plus de 500 000 emplois. Mais la capacité industrielle tricolore est aujourd'hui sous-dimensionnée pour répondre à l'accroissement de la demande. Un immense défi capacitaire doit être relevé si Paris veut conserver la deuxième place mondiale en matière d'exportations d'armes. [Rediffusion] La France est-elle prête à répondre aux enjeux du réarmement ? La question donne des sueurs froides aux acteurs de la Base industrielle et technologique (BITD) de défense tricolore dont les outils de production sont déjà occupés à plus de 90%. La Caisse des dépôts, bras armé de l'État pour les questions économiques et industrielles, met en exergue - dans un rapport publié fin juin - les faiblesses d'un tissu industriel, qui n'est pas calibré pour faire face à un saut d'échelle. Or c'est maintenant que tout se joue, pointe Romain Lucazeaux du SCET, le cabinet de conseil de la Caisse des dépôts, auteur du rapport : « La problématique de la BITD française est de passer d'un modèle artisanal, adapté aux besoins de la France qui est une petite-grande puissance, à une BITD capable de servir les besoins de nos partenaires de l'Otan, notamment les marchés allemands et polonais. Il y a une opportunité à ne pas rater et cela demande une montée en puissance, une prise de risques, mais aussi la capacité à s'internationaliser et donc la capacité à mener des stratégies commerciales et cela coûte de l'argent cela implique des compétences que les acteurs français n'ont pas forcément, notamment les PME (petites et moyennes entreprises) et certaines ETI (entreprises de taille intermédiaire) ». L'industrie doit parvenir à s'ancrer dans les territoires L'Otan a officialisé les 5% de PIB pour la défense. Les financements arrivent, note la Caisse des dépôts et la clé du succès, insiste Romain Lucazeaux, repose sur l'attractivité des territoires. « Les acteurs de la défense sont à l'orée d'une transformation massive de leur processus interne, de leurs gestes métiers, de leur manière d'organiser leur production. Il va falloir passer de la petite série à un monde industriel. Les écosystèmes industriels français sont confrontés à un certain nombre de difficultés. Il y a une géographie de la défense qui hérite du 19e siècle et donc les entreprises sont situées plutôt à l'ouest et au sud, c'est-à-dire loin de la frontière allemande. Sauf que nos capacités manufacturières ne sont pas forcément là. La question est de savoir si nous aurons assez d'ingénieurs, de techniciens supérieurs, est-ce qu'on a les bons programmes de recherche et développement collaboratifs dans lesquels plusieurs entreprises s'associent avec une université, un centre de formation pour construire des solutions avancer ensemble, chasser en meute... Tout cela demande que la mayonnaise prenne dans un territoire donné. Ce ne sont pas des solutions nationales, mais bien territoriales. Le risque est que l'on ait les financements, la meilleure technologie, une armée d'emploi qui valorise la production, mais que l'on ne trouve pas les employés et les projets qui permettent à ces écosystèmes d'être performants ». Des centaines de milliers d'emplois sont en jeu Rester le deuxième exportateur mondial, c'est le défi français, un objectif atteignable à la condition de se concentrer dans certains secteurs clés comme les équipements de pointe, souligne Romain Lucazeaux : « Vous avez deux niveaux d'exportation, vous avez des choses qui relèvent de la plateforme. Exemple : je vends des Rafale, et vous avez des équipements. Les équipements, c'est beaucoup moins visible, moins spectaculaire, mais la question de notre capacité à fournir des équipements, c'est-à-dire ce que l'on retrouve dans les plateformes, les chars et les avions, c'est quand même de la valeur ajoutée forte qui est créée. Notre sujet, c'est bien d'arriver à exporter et dans ces secteurs très porteurs, il existe des retombées en matière de création de richesse et d'emplois qui peuvent être massives ». La BITD répartie au sein de plus de 4 000 entreprises pourrait ainsi dans les dix prochaines années créer de 500 000 à 800 000 emplois, qu'ils soient directs, indirects ou induits.
En 1971, l'américain John List tue sa mère, sa femme et ses trois enfants, avant de disparaître. Sauf qu'à la fin… John List est arrêté après 17 ans de cavale !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1971, l'américain John List tue sa mère, sa femme et ses trois enfants, avant de disparaître. Sauf qu'à la fin… John List est arrêté après 17 ans de cavale !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En 1971, l'américain John List tue sa mère, sa femme et ses trois enfants, avant de disparaître. Sauf qu'à la fin… John List est arrêté après 17 ans de cavale !Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est la rentrée! Les nouveaux mots qui seront obligatoire à apprendre au primaire. Ann-Mary parle mieux en anglais que Guillaume. Phil Lapeyrie nous présente un vin parfait pour la rentrée. Le nouvel album de Sabrina Carpenter. Les souvenirs de la rentrée. Les meilleurs moments de la semaine.
Quand une personne est belle, on dit que c'est un canon. À l'origine, un canon, c'est une règle, un modèle idéal, un peu comme une norme sacrée dans l'art ou la religion. Sauf que les canons de beauté ont beaucoup changé au fil des siècles et selon les cultures… Par exemple l'ohaguro… qui signifie littéralement “dents noires” en japonais. Si aujourd'hui on aime les dents bien blanches et droites, dans le Japon de l'ère Edo la tradition était de se noircir les dents avec une solution de limaille de fer et de vinaigre. Pourquoi les japonais se noircissaient-ils les dents ? Que sont les crânes Toulousains ? Et les pieds bandés de Chine ? Écoutez la suite de cet épisode de Maintenant vous savez ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Hugo de l'Estrac. À écouter ensuite : Qu'est-ce que le looksmaxxing, cette nouvelle tendance toxique ? Quels sont les plus beaux prénoms selon la science ? Qui est l'homme le plus riche de l'histoire ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez".Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Ca nous a sauté aux oreilles dès son premier tube, en 1977 : Laurent Voulzy est un fan des Beatles. Mais pas un « fan » comme on dit vite fait, non. Lui, c'est du sérieux. Les Beatles, il les a écoutés à s'en user les pavillons. À l'âge de douze ans, il a appris la guitare uniquement pour jouer leurs chansons.Et justement, un après-midi de 1978, son téléphone sonne. Voulzy décroche.— Laurent, it's Paul here.Laurent pense à une blague, un pote qui imite McCartney. Ça doit être ça. Sauf que non. C'est bien Lui au bout du fil, qui a entendu Rockollection, et qui a adoré. Il lui dit même avoir retrouvé dans cette chanson française, l'énergie et la mélancolie des débuts des Beatles. Laurent est sous le choc. Imaginez : vous avez grandi en imitant vos idoles, et un jour, c'est l'une d'elles qui vous appelle pour dire qu'elle aime ce que vous faites.Les deux hommes se rencontrent. Paul, en gentleman, demande : Tu veux qu'on joue quelque chose ? Voulzy, paralysé, n'ose pas sortir sa guitare. Il se contente d'écouter, de parler musique, de boire chaque mot comme un gosse. Il dira : Je ne pouvais pas jouer devant Paul. Moi, je suis son fan, pas son confrère.Hey Laurent, ça va ?Laurent sort du vieux rêve qu'il avait fait à la sortie de Rockollection, s'imaginant fraterniser avec McCartney. Nous sommes dix ans plus tard, et il est dans les coulisses d'un studio télé, face à Michel Drucker. Oui, Laurent Voulzy est assis face à la porte fermée d'une loge sur laquelle il est écrit Paul McCartney, avec un poster et un feutre en main. Devinant qu'il a l'air d'un gamin, lui la désormais star française aux multiples tubes, il dit d'emblée à l'animateur : J'attendrai le temps qu'il faut. T'imagine pas ce qu'il représente pour moi.Attends, dit Drucker, je vais lui dire qui tu es.Drucker entre la loge de McCartney qui a accepté de venir chanter pour le Téléthon, son dernier tube en date, qui faisait lui aussi référence, comme la chanson de Voulzy, à cette période qu'il trouve déjà très lointaine. Vingt ans ! Et aussi sept ans après la mort brutale de son ami John, Paul n'est pas encore débarrassé de sa peur du public. Il n'y en aura d'ailleurs pas, à sa demande, sur le plateau. Paul, le gars qui attend devant ta porte, c'est un chanteur très célèbre ici, et un excellent guitariste. Il a un son ! Tu n'imagines pas à quel point tu comptes pour lui.McCartney fait un signe de la main signifiant OK, OK, il n'en est pas à sa première star qui est fan de lui. Michel appelle Laurent qui entre. McCartney vient vers lui et lui serre la main sans que Voulzy n'arrive pas à sortir un mot car, comme il le dira, c'était comme si l'ex-Beatle venait de tomber d'un poster.
Selon l'Insee, 10% des Français ont équipé leur domicile de caméras de surveillance. Elles sont reliées au wifi pour y avoir accès à distance. Sauf que c'est précisément ce qui les rend vulnérables au piratage. Une fois volées, les images circulent sur internet. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Podcast horreur
Jackson Hole c'est censé être la colonie de vacances des banquiers centraux : on parle un peu d'économie en se baladant dans les champs et on fait une randonnée devant les montagnes du Wyoming. Sauf que cette année, il n'y pas eu de rando. L'ambiance était tendue. Au-delà du fait qu'aucune décision ne serait prise, … Continued
Les Chicago Bears ont réussi une des meilleures intersaison de la NFL. Ils ont transformé leur ligne offensive en escouade prometteuse et ils ont surtout mis la main sur le coach le plus demandé de la NFL : Ben Johnson.Sauf que cela ne devrait pas suffire en 2025 pour que les Chicago Bears retournent en playoffs.Raoul Villeroy et Raphael Masmejean sont au micro.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le boycott transforme le consommateur en citoyen, un mouvement d'expression et de colère qui fait pression sur les gouvernements et les entreprises les plus puissantes. Notre nouvel épisode de notre série sur les boycotts ayant changé l'histoire s'arrête sur trois lettres : B.D.S. pour boycott, désinvestissements et sanctions. Un mouvement né il y a tout juste 20 ans, le 9 juillet 2005, pour inciter Israël à respecter les droits des Palestiniens et mettre fin à sa politique de colonisation. En 2005, c'est, à l'époque, du moins on l'espère, un moyen de parvenir à la paix. Cet été-là, Israël prépare son désengagement de la bande de Gaza : « Nous sommes là parce que ce retrait n'apportera aucune paix. Que ferez-vous le jour du retrait ? - Que ferons-nous ? Attendez, vous verrez ! ». L'opposition des colons comme ici dans ce reportage sur France 2 n'y change rien : après 38 ans d'occupation, l'État hébreu se retire de l'enclave palestinienne. Sauf que dans le même temps, les violences ne cessent pas et que la colonisation israélienne s'accélère sur un autre territoire palestinien : la Cisjordanie. Le mur construit depuis 2002 par l'État hébreu - dont le tracé est décrété illégal dans un avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) le 9 juillet 2004 - déborde toujours un peu plus dans les territoires palestiniens. C'est dans ce contexte, le 9 juillet 2005, que 170 ONG et syndicats palestiniens lancent le mouvement « BDS ». Omar Barghouti, le fondateur du mouvement, énonce ses trois revendications : « Notre mouvement appelle Israël à mettre fin à l'occupation des territoires occupés depuis 1967, à se retirer des colonies et à détruire le mur de séparation. Notre deuxième exigence, c'est l'arrêt du système de discrimination racial contre les citoyens palestiniens à l'intérieur même d'Israël. Enfin, la troisième et la principale, c'est de reconnaître et de permettre le droit au retour des réfugiés palestiniens. » BDS, pour Boycott-Désinvestissements-Sanctions Le mouvement, qui se veut « non violent » et s'inspire des méthodes héritées de la lutte anti-apartheid en Afrique du Sud, appelle à boycotter les produits fabriqués en Israël et dans les colonies. Ses partisans réclament des sanctions contre l'État hébreu. Ils mènent des campagnes pour inciter des entreprises comme Orange ou Microsoft, impliquées dans les territoires occupés, à désinvestir. Des États-Unis à la Belgique, de la France au Royaume-Uni, le mouvement gagne les universités, les syndicats et le monde de la culture. Des institutions, comme le puissant fonds de pension de Norvège, se retirent de certaines entreprises liées à l'occupation des territoires palestiniens. Mais au-delà de ces cas très médiatisés, les conséquences économiques pour Israël restent limitées, comme le raconte en 2015, le correspondant à Jérusalem de Radio France : « Certes, l'agriculture israélienne dans la vallée du Jourdain a connu une baisse de chiffre d'affaires de 14 % l'an dernier, mais l'agriculture ne représente qu'à peine 1 % du PIB de l'État hébreux. Et parallèlement, les échanges commerciaux entre l'Europe et Israël ont doublé ces dix dernières années. » D'autant que le même temps, Israël accuse les activistes de nourrir l'antisémitisme et qu'un peu partout, c'est une autre bataille se livre, cette fois-ci devant les tribunaux : en France, l'appel au boycott d'Israël est même un temps décrété illégal. La décision sera désavouée en 2020 par la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis les attaques du 7 octobre 2023 et la guerre dévastatrice menée par Israël dans la bande de Gaza, qui vaut à l'État hébreu des accusations de génocide, de crimes contre l'humanité et crimes de guerre, le BDS note « une croissance sans précédent » de ses campagnes. Mais dans les faits, jamais depuis le début du mouvement il y a 20 ans, Israël n'aura semblé céder aux pressions. Le pays a même, au contraire, accentué sa politique d'occupation et d'annexion des territoires palestiniens, en violation du droit international. À lire aussiLes grands boycotts de l'Histoire: Martin Luther King et les bus de Montgomery
Aujourd'hui je vous parle des réseaux sociaux, de son algorithme, des statistiques - et gloablement pourquoi je déteste (ça malgré mon job).Je me suis lancé dans l'aventure du podcast un peu par hasard, et j'ai développé une vraie passion qui m'a mené à rencontrer des gens incroyables et optimistes - et à échanger sur des thématiques passionnantes. Sauf qu'apparaître sur les réseaux sociaux, ce n'est pas si simple.La peur d'être jugé - sûrement une histoire de barrières mentales... Je vous en parle.C'est évidemment de l'impro, je vous dis ce qui me passe par la tête.Vous l'aurez compris, ça sera un peu le bazar - enfin comme d'hab.Bonne écoute !
✂️ Épisode 6 - Le temps de faire court : une éternité
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.
durée : 00:14:53 - Journal de 12h30 - Volodymyr Zelensky doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche, appuyé en cela par une puissante délégation européenne. Sauf qu'entre l'imprévisibilité de Donald Trump et le cynisme de Vladimir Poutine, difficile de ne pas opter pour autre chose qu'un optimisme extrêmement prudent.
Refusant de se rendre dans la Russie de Vladimir Poutine pour regarder les matchs de la Coupe du Monde de 2018, Laurent Ruquier a opté pour une autre option qui, disons le, est assez originale... Fous rires, réponses inattendues, nouvelles rencontres, cet été redécouvrez les meilleurs moments de cette saison 2024-2025 ! Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Judith et Axel parlent de l'amitié à l'âge adulte
Elle le savait pourtant, Pauline, que quelque chose clochait, qu'elle étouffait dans cette vie qui ne la rendait pas heureuse. Sauf qu'elle refusait de l'entendre.Alors puisque sa tête a fait la sourde, c'est son corps qui s'est un jour manifesté. Violemment. Dangereusement. Pauline se retrouve aux urgences avec de sérieux problèmes de cœur.Va s'ensuivre une nuit horrible d'angoisse et de douleur, où elle craint le pire.C'est pourtant au cœur de cette nuit noire qu'une promesse émerge : si elle s'en sort, sa vie va changer, elle ne la subira plus.Alors quand elle ouvre les yeux le lendemain, pas encore guérie mais sortie d'affaire, Pauline sait que c'est le premier jour du reste de sa vie.Bienvenue dans un épisode puissant et émouvant, où l'on découvre une femme qui a eu le courage d'écouter sa petite voix pour se libérer et trouver la paix.Avec Pauline, nous allons parler d'une frénésie de projets pour ne pas avoir à se poser de questions, de la sensation de sentir comme un animal blessé, et du long chemin pour se reconnecter à elle même.Elle le savait pourtant, Pauline, que quelque chose clochait, qu'elle étouffait dans cette vie qui ne la rendait pas heureuse. Sauf qu'elle refusait de l'entendre.Alors puisque sa tête a fait la sourde, c'est son corps qui s'est un jour manifesté. Violemment. Dangereusement. Pauline se retrouve aux urgences avec de sérieux problèmes de cœur.Va s'ensuivre une nuit horrible d'angoisse et de douleur, où elle craint le pire.C'est pourtant au cœur de cette nuit noire qu'une promesse émerge : si elle s'en sort, sa vie va changer, elle ne la subira plus.Alors quand elle ouvre les yeux le lendemain, pas encore guérie mais sortie d'affaire, Pauline sait que c'est le premier jour du reste de sa vie.Bienvenue dans un épisode puissant et émouvant, où l'on découvre une femme qui a eu le courage d'écouter sa petite voix pour se libérer et trouver la paix.Avec Pauline, nous allons parler d'une frénésie de projets pour ne pas avoir à se poser de questions, de la sensation de sentir comme un animal blessé, et du long chemin pour se reconnecter à elle même.RÉSUMÉ DE L'ÉPISODE AVEC PAULINE(00:00) Un corps qui alerte : la douleur physique comme signal d'alarme(02:21) Une vie bien remplie mais un vide intérieur profond(04:58) Plongée dans le faire pour fuir l'être(08:46) La parentalité comme déclencheur d'une crise intérieure(12:22) Des signes physiques de plus en plus forts ignorés(17:50) La nuit du basculement : peur, douleur et promesse de changement(22:34) Une décision radicale : tout quitter pour se retrouver(25:05) Apprendre à s'aimer, à se pardonner, et à avancerpéricardite émotionnelle • crise existentielle • renaissance intérieure • charge mentale féminine • solitude maternelle • reconnexion à soi • cœur brisé • rupture amoureuse • choc émotionnel • séparation ruptureSi vous aimez La petite voix, je compte sur vous pour laisser des commentaires, des étoiles ✨ et des bonnes notes sur votre plateforme de podcast préférée. Merci
Il existe à Madagascar un poivre sauvage d'une qualité extraordinaire : le voatsiperifery. Cette liane grimpante pousse dans les forêts malgaches et fructifie à la cime des arbres. Pour le récolter, les cueilleurs sont souvent obligés de couper les lianes, voire de couper l'arbre tuteur sur lequel elles poussent. Si les récoltes restent occasionnelles, ce type de pratiques n'engendre pas de destruction durable de l'habitat du tsiperifery. Sauf que depuis les années 2010, la demande pour ce poivre exceptionnel n'a cessé d'augmenter. Les risques de surexploitation, et donc de disparition du poivre sauvage, sont donc élevés.Une solution : la domestication. La recherche malgache et française, ainsi que plusieurs entreprises privées, ont lancé des travaux pour comprendre les ressorts écologiques de la liane. L'objectif à terme : mettre en place des méthodes de cultures intéressantes pour les communautés locales, créer des emplois et structurer une filière économique viable, tout en protégeant la biodiversité.Avec :Jérôme Queste, chercheur au CiradVirginie Kockelmann, responsable de la partie recherche et développement à Floribis, une société agroalimentaire basée à MadagascarNourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Avant la guerre, le textile syrien était reconnu à travers le monde pour sa qualité, en particulier pour son coton. Le secteur, pilier de l'économie, pesait 12% du PIB. À Alep, la capitale économique, le textile représente 75% de la production et emploie 300 000 personnes. Mais les entreprises ont été, elles aussi, touchées par la guerre et le racket organisé par le régime Assad. Aujourd'hui, la levée annoncée des sanctions internationales redonne espoir aux acteurs de la filière qui rêvent de redevenir la locomotive du développement de la Syrie. De notre envoyée spéciale à Alep, À Cheikh Najjar, la zone industrielle d'Alep, des entrepôts calcinés côtoient des manufactures reconstruites. Pendant la guerre, la région a été au cœur des combats entre les rebelles et le régime Assad soutenu par son allié russe. À la tête de l'entreprise de textile Al Faisal, Bassam Dawalibi a dû rebâtir son usine en 2017. Celle-ci emploie aujourd'hui 150 personnes et produit 10 tonnes de fil par jour à partir de matières synthétiques importées de Chine, qui ont remplacé le coton syrien. « La matière première que nous utilisons, c'est du polyester qui est fabriqué à partir de pétrole. Malheureusement, la production locale de coton s'est effondrée avec la guerre et on ne pouvait pas s'en procurer facilement. Nous espérons qu'à l'avenir, nous pourrons revenir au coton », explique Bassam Dawalibi, directeur financier de l'entreprise Al Faisal. Avant la guerre, la Syrie était pourtant le troisième producteur de coton au monde. Depuis la chute du régime, les nouvelles autorités libéralisent l'économie à tout va. Les droits de douane ont été réduits et les textiles turcs et chinois inondent le marché, au grand dam de Bassam Dawalibi. Sans de telles mesures, le directeur s'inquiète de devoir plier bagage : « La production nationale fait face à une concurrence injuste et désavantageuse des importations et cela n'a pas été réfléchi. Je souhaite que le gouvernement augmente les droits de douane sur les produits étrangers pour protéger l'industrie locale. » À Alep, les souks pluri-centenaires ont été endommagés ou détruits à 60% d'après l'Unesco. Dans les rues épargnées, la vie reprend, mais les affaires tournent au ralenti. « Actuellement, la situation est en dessous de la moyenne financièrement. Sauf pendant les fêtes ou les saisons où les proches vivant à l'étranger envoient de l'aide. Sinon, il n'y a rien », se désole Ahmad Sawwas, vendeur de vêtements au souk d'Alep. Sur les étals, quelques produits chinois, mais principalement des vêtements assemblés en Syrie à partir de fibres ou de tissus importés. Ici, beaucoup espèrent que la levée des sanctions permettra de relancer la culture du coton syrien et de faire revenir les entrepreneurs en exil. À lire aussiSyrie: «Ils ont déplacé tous les Bédouins» de Soueïda, même ceux qui n'étaient pas impliqués dans les combats
Au Brésil, les sanctions contre Jair Bolsonaro se renforcent : l'ancien président, en procès pour tentative de coup d'État, vient d'être assigné à résidence par le tribunal suprême. Son tort est de s'être exprimé sur les réseaux sociaux, ce qui lui était formellement interdit. «Bolsonaro pourra-t-il rencontrer sa femme ? Parler au téléphone ? Aller chez le médecin ?» Le grand journal O Globo décortique le nouveau quotidien de l'ancien homme fort du Brésil, dont les gestes sont de plus en plus limités. Jair Bolsonaro pourra voir sa femme Michelle, sa fille et belle-fille, rassure O Globo, car elles vivent avec lui. Mais ses autres enfants devront demander une autorisation, qui sera certainement refusée dans le cas de son fils Eduardo, accusé également dans ce procès. Jair Bolsonaro pourra sortir chez le médecin, mais pas utiliser de téléphone, ni s'entretenir avec des responsables étrangers, ce qui est compréhensible étant donné l'énorme pression exercée par Washington dans ce dossier. Les nombreux juristes interrogés par O Globo estiment que cette sanction est logique, car Jair Bolsonaro a ouvertement violé les règles édictées par la justice. Et il pourrait rester assigné à résidence jusqu'à la fin de son procès, voire emprisonné dans un bâtiment militaire s'il ne respecte pas cette nouvelle sanction. D'autres médias brésiliens sont plus exaspérés. «Nous vivons sous la dictature d'une Cour suprême, où un juge peut décider ce qu'il veut sans aucune limite, tonne un éditorialiste dans le Folha de Sao Paolo. Loin d'être un adorateur de Bolsonaro, cet économiste assure que «la place d'un putschiste comme lui est bien en prison» mais que le juge Moraes va trop loin. «Il est à la fois victime, enquêteur et juge. Et punit sévèrement ceux qui lui désobéissent», dénonce-t-il. Le zèle du juge était nécessaire pour contrer la dérive autoritaire de Bolsonaro, quand il était au pouvoir, mais il doit maintenant s'arrêter. Sauf que la puissance est devenue une drogue pour le juge : «Le problème des pouvoirs exceptionnels est qu'une fois passée la menace qui justifiait leur utilisation, ils ont tendance à se maintenir», s'inquiète l'éditorialiste brésilien. En Argentine, veto pour empêcher l'augmentation des retraites Le président ultralibéral Javier Milei refuse cette réforme pour la 2è fois, et empêche donc la promulgation de la loi qui permettait cette augmentation. Une décision cruelle pour les intéressés. «Le niveau des retraites est très bas, rapporte la syndicaliste argentine Sandra Zapatero . Il est en-dessous du niveau de la pauvreté, et l'augmentation prévue est minime. Les retraités pourraient peut-être s'acheter 3 kilos de pain en plus… c'est rien ! Les retraités vivent leur pire moment de l'histoire. » Cela n'émeut pas le président argentin, qui a promis de redresser les comptes publics de manière drastique. Avec une efficacité comptable, car ces comptes ont terminé la dernière année fiscale en excédent, pour la 1ère fois depuis 14 ans, grâce à une baisse de 27% des dépenses de l'État. Pour Javier Milei, accepter ces augmentations des retraites ferait donc «couler l'Argentine au fond de la rivière», illustre une éditorialiste du quotidien La Nacion. Pour le président, «ce veto n'est donc pas cruel, mais responsable. Et le président est prêt à en payer le coût politique». Toutefois, cette posture est affaiblie par un autre dossier : la présidence vient d'octroyer d'importants allégements fiscaux aux entreprises de la Terre de feu, au sud du pays. «Pourquoi ce gouvernement libertarien qui dérégule et se désengage vient soudainement en soutien à ces entrepreneurs?», s'interroge cette chroniqueuse. En Amérique latine, les entrepreneuses peinent à recevoir des financements Ces femmes d'affaires dirigent de petites et moyennes entreprises d'Amérique latine, créent des emplois, mais manquent de soutien: leurs entreprises ne reçoivent que 1% des aides publiques ou des crédits, révèle El Pais. Mais cela change doucement : le correspondant régional rapporte qu'en Colombie et au Paraguay, des grands groupes cherchent à diversifier leurs fournisseurs, et aident les sociétés dirigées par des femmes, entre autres, car elles sont perçues comme plus résilientes financièrement. Des formations sont aussi offertes à ces entrepreneuses pour qu'elles améliorent leur réseau, et sortent de leur marginalisation traditionnelle. L'égalité est encore loin, mais quand les entreprises voient des avantages économiques à favoriser les femmes, on peut considérer qu'on est sur une bonne voie. En Haïti, l'aide aux déplacés est insuffisante 1,3 million de personnes sont déplacées par les violences en Haïti, selon l'ONU. L'État distribue des chèques de 100 000 gourdes (720 euros) à ces personnes pour les aider à se reloger, mais cette somme est dérisoire par rapport aux prix des loyers, et du reste, beaucoup ne peuvent pas rentrer à cause de la fermeture des routes nationales par les bandits. Reportage de notre correspondant à Port-au-Prince, Peterson Luxama. Sur la trace des bouteilles en plastique qui polluent nos côtes Ce mardi s'ouvre, à Genève, les négociations finales pour aboutir à un accord international pour lutter contre la pollution plastique. Des chercheurs de l'Université de Barcelone, en collaboration avec l'Université catholique du nord du Chili, ont réalisé une enquête inédite sur l'origine des bouteilles en plastique. Ils ont analysé plus de 12 000 kilomètres de côtes dans dix pays d'Amérique latine. Nemo Lecoq-Jammes s'est entretenu avec l'un d'eux. Miquel Canals est directeur du groupe de recherche en géosciences marines de la Faculté des sciences de la Terre de l'Université de Barcelone. Entretien.
Quand j'avais six ans, j'avais une peur bleue du noir. Mais plus précisément, j'avais peur de ce qui pouvait se trouver sous mon lit.Je courais depuis la porte pour sauter directement sur le matelas, histoire que rien ne puisse attraper mes chevilles. Tu sais, des trucs d'enfants. Sauf que, une nuit, je n'ai pas sauté assez loin.Quelque chose m'a attrapé.Des doigts — froids et doux — se sont refermés autour de ma cheville, juste assez longtemps pour m'arrêter en plein saut. J'ai hurlé. Mes parents ont accouru. Mais bien sûr, il n'y avait rien. Juste un sol poussiéreux… et quelques chaussettes perdues.Source : https://www.reddit.com/r/shortscarystories/comments/1me1kmg/the_man_under_my_bed_helped/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
C'est une nouvelle illustration de la violence qui grangrène Haïti. À Kenscoff, 9 personnes ont été enlevées ce week-end, à l'orphelinat Sainte-Hélène. L'établissement, créé en 1988, accueille environ 270 enfants, dont une cinquantaine vivant avec un handicap. Parmi les victimes : une ressortissante irlandaise, responsable de la section réservée aux enfants à mobilité réduite, une infirmière et un enfant de 3 ans. Cette attaque sans précédent choque profondément la population. Aucune revendication, ni demande de rançon n'ont été formulées pour l'instant. Le maire de la commune, Jean Massillon, lance un appel urgent aux autorités pour prendre des mesures concrètes et arrêter cette spirale de violence qui s'installe dans sa commune depuis le début de l'année 2025. C'est ce qu'il a confié au correspondant de RFI à Port-au-Prince, Peterson Luxama. En Haïti, les malades du cancer ont beaucoup de mal à se soigner. Le Miami Herald raconte l'histoire de Jean Fritz Dieu, habitant de l'Ile à vache, dans le baie des Cayes, qui est mort ce week-end après s'être battu contre le cancer pendant quatre ans. Pendant un temps, il a pris un bateau puis le bus pour se faire soigner à Port-au-Prince. Il a ensuite fait la route en moto. Il lui fallait alors jongler avec «les péages des gangs, les fusillades et les barrages policiers», détaille le journal. Puis quand les gangs ont coupé la dernière route allant jusqu'à la capitale haïtienne, l'homme de 42 ans a pris un bateau. Et quand la chimiothérapie n'a plus fait d'effet et que Jean Fritz Dieu a eu besoin de radiothérapie, l'homme est allé se faire soigner en République dominicaine, grâce à une ONG. «Alors que la radiothérapie reste une part important dans le traitement du cancer, il n'y a plus aucune machine en Haïti (...) depuis plus de 20 ans», explique le quotidien américain. En mars 2025, raconte encore le journal, «les gangs ont attaqué Mirebalais, entraînant l'évacuation de l'hôpital» de la ville, «l'établissement de santé le plus moderne d'Haïti». 40% des hôpitaux et cliniques de Port-au-Prince ne fonctionnent plus. Aux manques de moyens, s'ajoute donc la distance à parcourir pour se faire soigner. Et puis le coût bien sûr car, bien souvent, il faut aller dans des établissements privés ou se rendre à l'étranger. Mais même si on a l'argent pour se rendre à Cuba ou en République dominicaine comme le faisaient auparavant les Haïtiens, est «quasiment impossible» aujourd'hui, explique le Miami Herald car il n'y a pas de vols directs vers Cuba et les frontières avec la République dominicaine sont fermées. La seule solution, ce sont donc les visas humanitaires, raconte un médecin interrogé par le journal. Mais là encore, c'est très compliqué. Bonne nouvelle dans ce panorama si triste, une première : avant-hier (2 août 2025), un service d'oncologie a ouvert dans une clinique privée aux Cayes. Démonstration de force des pro-Bolsonaro Au Brésil, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants de Jair Bolsonaro ont défilé dans plusieurs grandes villes, ce dimanche 3 août 2025. Un soutien de plus pour l'ancien président brésilien, également défendu par son homologue américain. Washington envisage d'imposer 50% de taxes douanières sur certains produits du Brésil et Donald Trump justifie cette décision en accusant le juge de la Cour suprême, Alexandre de Moraes, de mener une «chasse aux sorcières» contre Jair Bolsonaro, en plein procès pour tentative de coup d'État. Reportage de Sarah Cozzolino, à Rio de Janeiro. Aux États-Unis, le coup de poker d'élus texans pour empêcher la réforme de la carte électorale Un nouveau palier est franchi dans cet «âpre conflit partisan», estime le New York Times qui parle de «manœuvre de la dernière chance». Des élus démocrates de la Chambre des représentants du Texas ont fait leurs valises hier afin qu'aujourd'hui, le quorum ne soit pas atteint et que le projet qui pourrait offrir 5 sièges de plus aux républicains lors des élections de mi-mandat en 2026, ne soit pas voté, explique le journal. C'est la 3è fois que les démocrates texans recourent à la politique de la chaise vide en 22 ans, depuis que les Républicains sont majoritaires, rappelle le Washington Post, mais cela n'a jamais marché. Les lois qu'ils dénonçaient ont toujours fini par être votées. En tout cas, plusieurs gouverneurs démocrates menacent de modifier, eux aussi, la carte électorale de leur État en leur faveur, rapporte le Washington Post. C'est un virage au sein de ce parti qui, jusqu'à présent, a toujours défendu un découpage des circonscriptions non partisan. Reza Zavvar, Iranien menacé d'être renvoyé des États-Unis Cet homme de 52 ans, arrivé aux États-Unis à 12 ans, qui a une «green card», pourrait être extradé vers la Roumanie ou l'Australie, 2 pays qu'il ne connaît pas, raconte le Washington Post. Quand il avait une vingtaine d'années, il a été arrêté deux fois en possession de cannabis. La justice avait finalement renoncé à le renvoyer en Iran, estimant le pays pas assez sûr. Mais ce refus d'exécuter l'ordonnance d'expulsion, l'administration Trump la transforme aujourd'hui en outil pour renvoyer Reza Zavvar, cette fois vers un pays tiers. Et ce n'est pas le seul Iranien dans le viseur des autorités américaines qui ciblent même des personnes au casier vierge, indique le Washington Post. Des cas rendus publics depuis que les États-Unis ont bombardé les installations nucléaires iraniennes, en juin 2025, souligne le journal. «L'érablanchiment» énerve au Canada C'est l'arbre symbole du Canada : l'érable, «maple» en anglais. Et c'est d'ailleurs ce qui inspire le nom d'un drôle de phénomène : le «Maple Washing» (ou «érablanchiment»), une pratique bien canadienne, mais pas forcément très honnête. Il s'agit d'une méthode de marketing pas très honnête qui consiste à faire passer des produis importés pour des produits canadiens en leur collant une feuille d'érable ou un drapeau blanc et rouge, le tout afin d'augmenter les prix, explique Nafi Alibert, correspondante de RFI à Montréal. Sauf que c'était sans compter sur le sens de l'observation des consommateurs canadiens qui regardent davantage les étiquettes et qui sont sensibles à l'origine des produits, surtout dans le contexte de la guerre commerciale avec les États-Unis. Des plaintes ont été déposées auprès de l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Le journal de la 1ère Le fléau des algues sargasses est en hausse en Guadeloupe.
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. Aujourd'hui, direction la Centrafrique, à la découverte du Ngbaba, un sport traditionnel très pratiqué dans le pays. Le Ngbaba en langue locale Sango est un mélange de golf, du tennis ou encore de baseball. Il se joue avec deux équipes qui s'affrontent sur un terrain plat en frappant un palet en caoutchouc avec des bâtons pour marquer le but. Aujourd'hui, il n'existe pas de fédération de Ngbaba en Centrafrique et ce jeu se pratique de manière artisanale avec des joueurs capables de transformer des objets recyclés ou des matériaux du quotidien pour pratiquer ce sport traditionnel. Reportage de Rolf Steve Domia-leu. Après avoir recyclé des objets dans les quartiers, un groupe de joueurs de Ngbaba se rassemblent à l'ombre d'un teck sur le terrain de l'université de Bangui. Avec application, chacun fabrique ses propres équipements à base d'objets collectés : babouches, bâtons, caoutchoucs et même de la farine de manioc pour délimiter le terrain. Bernardine Terrach est à pied d'œuvre : « On n'a pas besoin de déployer beaucoup d'efforts pour avoir les équipements. Il suffit seulement de couper les branches d'arbres. On utilise un couteau ou une machette pour découper les branches. On peut même ramasser les bâtons par terre lorsqu'ils traînent. Il n'y a pas de bâtons spécifiques pour pouvoir jouer le Ngbaba avec. Il suffit de choisir les branches d'arbres qui sont solides. Nous fabriquons le palet à base des tapettes qu'on peut recycler, découper en rondelles. » Aujourd'hui, le Ngbaba est un sport traditionnel uniquement pratiqué en Centrafrique. Sonek Langaté est organisateur de tournois. Grâce à ses recherches auprès d'historiens et de sociologues, il a compris l'essence du jeu : « Ce jeu était à l'époque un rite d'initiation avec des valeurs de l'inclusivité et de solidarité. Lorsqu'on lance le palet, on ne sait pas qui viendra jouer. Il suffit d'avoir ton bâton, tu rentres et tu joues avec tout le monde. À l'époque, ces rites consistaient à mettre les gens ensemble, pour pouvoir développer une forme de solidarité mécanique dans notre société. » Avoir une fédération de Ngbaba Le Ngbaba est un jeu très physique qui nécessite aussi de la concentration et de l'intelligence. Debout à côté du terrain, David Louisant, l'un des joueurs, se prépare à faire son entrée : « C'est un jeu qui se pratique sur un terrain, un peu comme le football. Sauf qu'on ne le joue pas sur des gazons. Il faut un terrain en terre battue. On divise le terrain en deux, séparé par une ligne blanche. Et chaque équipe doit défendre son côté. Lorsqu'on lance le Ngbaba, ou le palet, tu dois tout faire pour que ça ne tombe pas dans ton camp. Tu dois faire de ton mieux pour le ramener dans le Camp adverse. Si ça tombe de ton côté, ça veut dire qu'on t'a marqué d'un point. » À chaque mouvement, course et frappe, la poussière envahit les lieux. À défaut d'une fédération, chaque arrondissement de Bangui dispose d'une association qui organise des rencontres inter-quartiers. Pour Sonek Langaté, il est temps de professionnaliser ce jeu : « On espère que nous aurons la fédération de Ngbaba cette année. Le vœu pieux que nous avons, c'est de faire en sorte que le Ngbaba soit considéré comme une discipline sportive à part entière pour essayer de pérenniser notre culture et traditions. C'est très important en termes de survie de notre culture. » Selon les historiens, le Ngbaba existait déjà à l'époque de l'Oubangui Chari, avant l'indépendance en 1960. Peut-il s'exporter à l'international ? Aujourd'hui, c'est le rêve de tous les joueurs.
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du MarketingQuel est le bon moment pour se lancer ? En fait, y a-t-il un bon moment pour se lancer ? Vous êtes nombreuses à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle d'un emploi salarié. Et je sais que vous êtes également nombreuses à vous demander s'il est vraiment tenable de se lancer en parallèle d'un emploi salarié. Si vous me connaissez un peu, je suis sûre que vous connaissez déjà ma réponse. Sauf que ce serait trop facile pour moi de vous dire que tout est possible, et que oui bien sûr en vous organisant vous pouvez tout à fait créer une activité en parallèle de votre emploi. Alors, j'ai demandé à quelqu'un de très spécial de venir partager son expérience avec nous. Il s'agit d'une femme qui a une activité très prenante (vous allez voir que je pèse mes mots, c'est le moins qu'on puisse dire) ; elle donc une activité très prenante, et pourtant elle a trouvé le temps et l'énergie de lancer sa propre marque, seule depuis son appartement en Hongrie. Il se trouve que j'ai le grand honneur de bien connaître cette personne puisqu'elle a suivi mon programme de formation Stratégie Indépendante. Cette personne vous l'avez probablement vue à la télé cet été. Il s'agit d'Estelle Nze Minko, championne d'Europe, championne du monde et nouvellement championne Olympique de handball féminin. Malgré son emploi du temps très serré, Estelle a accepté de discuter à mon micro du lancement de son entreprise The V Box, de ce qui l'anime, de son organisation, et du bonheur que lui procure cette activité. Pour suivre Estelle et en savoir plus sur son entreprise The V Box : > Le site The V Box > Instagram The V Box > Instagram d'Estelle Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Si vous écoutez Milkshaker depuis un moment, vous savez que certaines mères font preuve d'une ténacité à toute épreuve pour mener à bien leurs projets d'allaitement. Clara, c'est ce genre de femme là, de celles qui savent bien ce qu'elles veulent et ce qu'elles ne veulent pas et qui mettent ce qu'il faut en place pour que ça fonctionne comme elles l'entendent.Alors après un premier allaitement en demi-teinte et écourté trop tôt pour elle ; quand Clara tombe enceinte la deuxième fois, c'est certain, elle allaitera ce bébé. Le plan était bien ficelé, elle accoucherait naturellement et elle allaiterait, un allaitement long comme elle l'imagine.Sauf qu'en allant voir le joli profil de sa nouvelle merveille à l'échographie, il se trouve qu'une deuxième merveille avait décidé de se nicher dans son ventre et allait peut-être mettre à mal son organisation millimétrée. Comment mener à bien un accouchement physio de jumeaux, et un allaitement de jumeaux ? Sur le moment, Clara a un peu paniqué, car tous ses projets étaient bouleversés. Mais il suffira d'un gynéco bienveillant et d'une phrase magique du type « vous avez deux siens ? Eh bien vous pourrez les allaiter vos bébés » pour sécher ses larmes et lui réaligner les idées. C'est clair, elle va allaiter exclusivement ses jumelles et même accoucher physiologiquement. Ça peut paraître un peu ambitieux, mais elle l'a fait, elle vous raconte tout dans cet épisode.Je vous souhaite une belle écoute.Charlotte Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La capitale mexicaine manifeste contre le phénomène de gentrification qui provoque une flambée des loyers. Il devient difficile pour la population locale de se loger dignement, au profit des expatriés et des touristes, pour la plupart américains. Samedi 19 et dimanche 20 juillet, des manifestations ont réuni plusieurs milliers d'habitants en colère contre les privilèges économiques dont bénéficient les étrangers, plus aisés que les locaux. À Mexico, la colère gronde contre la gentrification qui sévit dans la ville. La maire de la capitale du Mexique, Clara Brugada, a présenté un plan pour lutter contre le phénomène. Elle promet d'encadrer l'augmentation annuelle des loyers, la création d'institution de contrôle et la création d'un indice de prix raisonnable. Des mesures encore floues et peu satisfaisantes, estiment de nombreux habitants de Mexico. D'autant qu'une loi pour réguler de la plateforme Airbnb est coincée dans les limbes parlementaires depuis des mois. La capitale mexicaine est une destination privilégiée du tourisme et des nomades digitaux, notamment des Américains qui s'établissent à court ou moyen terme dans la ville. Sauf que leur présence provoque une flambée des prix des biens de consommation et des loyers. Les salaires mexicains ne s'alignent pas, et il devient très compliqué pour les locaux de vivre dignement à Mexico. Dans le sud de la capitale, ils étaient des milliers à manifester ce weekend. La rancœur des habitants contre les privilèges économiques des étrangers est palpable. Même en vivant très excentrée à l'est de la ville, Ali voit peu à peu les prix augmenter autour d'elle, signe d'une gentrification qui gagne du terrain. « Pour venir à l'université tous les jours, je dois faire plus de deux heures de transports. Dans le marché où je vais, on parle anglais maintenant, alors qu'avant c'était un tout petit village », regrette la jeune étudiante en architecture. « Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu » Avec son amie Emilia, qui ne parvient à s'offrir qu'un petit logement mal entretenu avec son job d'étudiant, elles se préparent à manifester. « Je comprends qu'aux États-Unis et beaucoup d'autres endroits dans le monde, la gentrification est déjà un fait. Mais ce serait bien que là-bas, ils se battent pour leurs droits plutôt que de venir et d'agir comme des colonisateurs ici », dénonce-t-elle. Dans certaines zones de la ville, les loyers ont doublé d'une année sur l'autre. Juan se dit en faveur de la migration et du tourisme, mais il est exaspéré de la transformation brutale du centre de la capitale. « On n'y parle même plus espagnol. Les gens ne ressemblent plus à des Mexicains. Je me sens comme un extraterrestre là-bas, je me sens exclu. Avec le salaire que je gagne – la moyenne nationale, environ 415 euros –, jamais je ne pourrai réunir suffisamment d'argent pour acheter un petit appartement de 60 m² qui coûte 3,5 millions de pesos (160 000 euros, ndlr). Je n'y arriverai jamais. Mes enfants n'auront pas de logement », désespère-t-il. Face à l'augmentation des inégalités liées au pouvoir d'achat plus élevé des étrangers, la tension monte du côté mexicain – notamment dans un contexte de crispations entre les États-Unis et le Mexique autour des questions migratoires. Tony ne vit déjà plus dans la capitale, mais dans l'État voisin. Sa famille a dû se déplacer à cause de sa vulnérabilité économique. « Si on met parfois l'accent sur les étrangers, c'est parce qu'ils ont souvent des emplois payés en dollar ou en euros. Cela leur revient moins cher de venir vivre ici. C'est pour cela qu'ils peuvent de se payer le luxe de louer des belles maisons, acheter des choses et d'avoir un style de vie qu'ils ne pourraient même pas avoir chez eux. Justement parce qu'ils ne travaillent pas et qu'ils ne veulent pas non plus adopter la culture d'ici. Donc, on ne peut pas comparer un immigrant et quelqu'un qui vient seulement tirer avantage d'être payé dans une autre monnaie », considère-t-il. Pour l'instant, la régulation est quasiment inexistante à Mexico. Tandis quelques propriétaires et promoteurs tirent parti de cette crise du logement, de nombreux habitants se retrouvent sans défense face aux lois du marché, inquiets de voir partir avec eux l'âme de la capitale. À lire aussiAfrique du Sud: le pittoresque quartier de Bo-Kaap menacé par le sur-tourisme et la gentrification
Autour de nous, on connaît tous quelqu'un qui a été manipulé en amour. Et nous on ne comprend pas, on s'insurge, on se dit que ça ne nous arrivera jamais. Sauf que la manipulation, l'emprise, s'installent de façon insidieuse, doucement, sans crier gare. Écoutez bien l'histoire de Justine et notez bien les trois piliers du système : je me victimise, je te torture, et je te porte aux nues. Ouvrez l'œil, parce que l'amour, le vrai, ne mérite pas qu'on le fasse attendre !Clémentine De La Grange a réalisé cet épisode, Agathe Soreau l'a monté et mis en musique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.