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Pour se rendre "plus virils", de jeunes hommes se filment en train de se couper les cils sur les réseaux sociaux. Sauf que la pratique n'est pas sans risque. Vous allez en entendre parler, du lundi au vendredi à 6h10 sur RTL Ecoutez Vous allez en entendre parler avec Charles Ducrocq du 30 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Au programme :Résultats de Sony: tout va mieux que bienLa presse se rebelle contre Nvidia, explication du scandaleNos jeux du momentDeliver At All CostsDoom The Dark AgesClair obscur : Expedition 33Le reste de l'actualité---Infos :Animé par Patrick Beja (Bluesky, Instagram, Twitter, TikTok)Co-animé par Cassim Montilla (Bluesky).Co-animé par Valentin Cebo (Noddus) (Bluesky).Produit par Patrick Beja (LinkedIn) et Fanny Cohen Moreau (LinkedIn).Musique libre de droit par Daniel Beja.Le Rendez-vous Jeux épisode 400 – Tout le monde y gagne, sauf nous – Résultats Sony, scandale Nvidia, Deliver At All Costs, Doom The Dark Ages, Expedition 33---Liens :
Martin veut aider les élèves, à se déconnecter pendant la journée, avec un brouilloteur. Sauf que le brouilloteur déborde jusque chez un fleuriste. Et là, ça coince.
Martin veut aider les élèves, à se déconnecter pendant la journée, avec un brouilloteur. Sauf que le brouilloteur déborde jusque chez un fleuriste. Et là, ça coince.
A la toute fin du printemps 2002, Mickaël Jouis, 25 ans, était retrouvé mort au pied d'une petite falaise, dans un village du Maine-et-Loire. Un décès sans cause officielle, sans explication médicale, sans trace de coup apparente. Pour les autorités, l'explication était vite trouvée. Une mauvaise chute après une soirée trop arrosée avec la jeunesse locale. Les parents, Marc et Marie-Josèphe devaient se faire une raison, se résoudre à la fatalité d'un non-lieu. Sauf que dans cette affaire, des indices, des déclarations des témoignages ne vont jamais cesser d'émerger. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
A la toute fin du printemps 2002, Mickaël Jouis, 25 ans, était retrouvé mort au pied d'une petite falaise, dans un village du Maine-et-Loire. Un décès sans cause officielle, sans explication médicale, sans trace de coup apparente. Pour les autorités, l'explication était vite trouvée. Une mauvaise chute après une soirée trop arrosée avec la jeunesse locale. Les parents, Marc et Marie-Josèphe devaient se faire une raison, se résoudre à la fatalité d'un non-lieu. Sauf que dans cette affaire, des indices, des déclarations des témoignages ne vont jamais cesser d'émerger. Retrouvez tous les jours en podcast le décryptage d'un faits divers, d'un crime ou d'une énigme judiciaire par Jean-Alphonse Richard, entouré de spécialistes, et de témoins d'affaires criminelles.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
"Accepter la peur du vide" (vidéo disponible ici)Je reçois Vincent Klingbeil : serial entrepreneur - mais aussi un confrère dans les médias Tech.Sauf que lui est passé de 0 à 320 millions de chiffres d'affaires avec EDG, en 5 ans.Il a cofondé European Digital Group pour accompagner les grandes entreprises et ETI dans leur transition numérique.Mais avant ça il était avocat, puis il a planté sa première boîte malgré de très beaux chiffres.Ce qui m'a fasciné chez Vincent, c'est sa vision moderne de l'entrepreneuriat, où l'humain prime sur tout.Pour lui, le succès repose sur la capacité à fédérer une équipe autour de valeurs communes, de l'intégrité et de l'énergie, et surtout à transformer les échecs en sources d'apprentissage.On parle de la différence entre un entrepreneur et un patron, des talents et du business du conseil, mais aussi de leadership, de suivre son "gut feeling" et l'importance qu'il accorde au "care leadership".Oubliez pas de vous abonner (si c'est pas déjà fait
DEMAIN je reçois un entrepreneur - récidiviste - mais aussi un confrère dans les médias Tech.Sauf que lui est passé de 0 à 320 millions de chiffres d'affaires avec EDG, en 5 ans.Préparez votre prise de notes :)Vincent est le cofondateur et CEO d'European Digital Group - il accompagne les grandes entreprises et ETI dans leur transition numérique..Il est dans le business du conseil.Mais avant ça il était avocat, puis il a planté sa première boîte malgré de très beaux chiffres.Demain, ce sera une discussion riche sur l'entrepreneuriat et le leadership.On parle de la différence entre un entrepreneur et un patron, des talents et du conseil, et l'importance qu'il accorde à ce qu'il appelle le "care leadership", et comment scaler une agence (oui, c'est possible).Extrait qui va vous donner envie d'enfin vous abonner (si c'est pas déjà fait
Si vous avez grandi dans les années 90, vous avez probablement déjà entendu cette phrase un peu flippante : "Attention, y'a un trou dans la couche d'ozone !" Et là, votre cerveau d'enfant imaginait littéralement un gros trou au-dessus de votre têtes, sans doute assez grand pour laisser passer les aliens de la guerre des mondes. Sauf que... c'est un peu plus complexe que ça. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
L'épisode d'aujourd'hui est un peu particulier, et profondément humain. J'ai eu l'honneur de recevoir David, la cinquantaine, qui a souhaité venir parler avant tout de santé mentale et particulièrement de maladie mentale, en partageant avec beaucoup de courage son histoire personnelle.David est atteint de trouble bipolaire, associé à un TDAH, et il nous parle de manière très directe, mais toujours sincère, du déni du diagnostic, des épisodes douloureux de son enfance et adolescence et surtout de son addiction au sexe, de ce besoin d'assouvir quotidiennement ses pulsions sexuelles, avec des partenaires hommes ou femmes, et de la souffrance que cela engendre.On parle de solitude, de décalage, d'évitement émotionnel, de tentative de survivre à travers le corps, et de cette quête permanente de sensations fortes comme échappatoire à un mal-être profond. Merci à David pour sa confiance, et à vous pour votre écoute attentive. ⚠️ Avant d'écouter cet épisode, je vous invite à consulter les trigger warnings dans les notes. Certains passages peuvent être difficiles, notamment si vous êtes concerné·e de près ou de loin par la santé mentale, la pédophilie ou l'addiction. C'est un témoignage bouleversant, nécessaire, mais qu'il vaut mieux écouter dans des conditions qui vous permettent de bien le recevoir.
Après une escalade militaire ayant provoqué la mort de plus de 70 personnes, l'Inde et le Pakistan ont convenu d'un accord de cessez-le-feu le samedi 10 mai 2025. Si les armes se sont tues, la guerre de l'information, elle, se poursuit entre New Delhi et Islamabad. D'un côté comme de l'autre, des comptes de propagande continuent de diffuser massivement des fausses informations afin de présenter leur pays comme le vainqueur de cette confrontation. À l'instant où le cessez-le-feu aérien, terrestre et maritime a été annoncé, la bataille numérique entre l'Inde et le Pakistan n'a pas baissé en intensité. Au contraire, les comptes de propagande ont rapidement réorienté leurs narratifs autour de deux axes : la glorification de l'action de leur armée et l'humiliation de l'adversaire. Pour y parvenir, différents modes opératoires sont employés, du simple montage photo au deepfake sophistiqué.La guerre des deepfakesÀ ce jour, de nombreux politiques indiens et pakistanais en ont fait les frais, à commencer par le Premier ministre indien, Narendra Modi. Dans une vidéo d'une minute et treize secondes, on pense l'entendre présenter ses excuses, en hindi, au peuple indien : « Le Pakistan nous a complètement détruits. Notre économie s'effondre. Aucun investissement n'est à venir. Les marchés sont déserts. (...) Nous avons essayé de faire la guerre. Mais maintenant, nous réalisons que nous avons commis une grave erreur. Je présente mes excuses ». En réalité, Narendra Modi n'a jamais tenu ces propos.Cette vidéo a été générée via l'intelligence artificielle. L'analyse visuelle du mouvement de ses lèvres, ainsi que les détecteurs d'IA que nous avons utilisés, le confirment. C'est un deepfake, un hypertrucage audio et visuel. La voix du Premier ministre indien a été fabriquée de toutes pièces. À noter que le ministre des Affaires étrangères et le ministre de l'Intérieur indien ont également été ciblés par ce type de deepfake.Côté Pakistanais, c'est le porte-parole de l'armée qui en a été victime. En effet, une vidéo artificielle du général Ahmed Chaudhry a semé le trouble sur les réseaux sociaux. Durant une minute et trente-et-une secondes, on croit l'entendre reconnaître la perte de « deux avions Chengdu JF-17 ». Sauf qu'une nouvelle fois, il s'agit d'un deepfake. Ahmed Chaudhry n'a jamais prononcé un tel discours.L'extrait provient d'une conférence de presse de l'armée pakistanaise tenue le 27 décembre 2024, soit bien avant l'escalade militaire avec l'Inde. Quelqu'un a fourni ces images à une IA pour manipuler le discours du porte-parole de l'armée.La bataille des chiffresCette infox ciblant le porte-parole de l'armée pakistanaise est le symbole de la guerre des chiffres qui se joue actuellement entre les deux pays. Chaque camp publie quotidiennement des bilans concernant les supposées destructions matérielles et humaines infligées à l'adversaire.Ces données sont impossibles à vérifier de façon indépendante à ce stade. Mais pour donner de la crédibilité à ces chiffres, la propagande pro-pakistanaise a détourné l'identité de plusieurs médias occidentaux. Une infographie avec le logo de CNN affirme par exemple que l'Inde aurait notamment perdu 6 avions de combats, 553 drones et un système de défense antiaérien S400. Sauf qu'en réalité, le média américain n'a jamais publié ce tableau comparatif.Contacté par le média de vérification, Logically Facts, un porte-parole de CNN, a confirmé que « cette image est fabriquée. CNN n'a jamais relayé cette information ».Dans la même veine, un article à la gloire de l'armée de l'air pakistanaise et attribué au Daily Telegraph circule ces derniers jours sur la toile. Mais là encore, c'est une fausse information. Le Daily Telegraph n'a jamais publié une telle information.
Les bonnes feuilles du livre-choc consacré à l'état de santé de l'ancien président replongent l'opposition dans le marasme politique. Son déclin cognitif, ses absences, l'acteur George Clooney qu'il n'a pas reconnu lors d'une soirée alors que les deux hommes se fréquentent depuis 20 ans, sa démarche chancelante, son futur fauteuil roulant… L'ouvrage des journalistes Alex Thompson (Axios) et Jake Tapper (CNN), à paraître le 20 mai, démontre une fois encore comment l'entourage de Biden a tout fait pour couvrir les affres du grand âge. Et à quel point le président sortant, en se retirant si tard de la course, a précipité la chute des démocrates à la dernière présidentielle. À la lumière de ces dernières révélations, POLITICO nous raconte que les cadres du parti n'ont qu'une phrase à la bouche, « il faut aller de l'avant ». Sauf que l'inventaire n'a pas été fait, et qu'il y a « encore un déni majeur au sein de notre formation à propos de l'ampleur de la défaite, soupire un élu du Massachussetts. Ceux qui veulent absolument passer à autre chose sont précisément ceux qui refusent encore d'accepter que nous avons perdu ».L'opposition reste aux prises avec ses questions existentielles malgré un agenda politique très chargé : parmi tant d'autres dossiers brûlants, cet échange tendu à la Chambre des Représentants hier, relaté par USA Today. La Commission de contrôle des services d'immigration a entendu le patron de l'agence ICE, le bras armé de la répression migratoire ordonnée par Donald Trump, qui veut expulser un million de personnes des États-Unis. Questionné par les parlementaires démocrates, Todd Lyons a fini par lâcher un chiffre : depuis l'investiture du président le 20 janvier, neuf migrants sont morts à la suite de leur placement en centre de rétention. L'administration Trump promet une enquête approfondie sur les causes de chacun de ces décès. La saison des décisions judiciaires commence aujourd'huiLa Cour Suprême se dépêche de statuer avant la pause estivale et il y a de lourds dossiers sur sa table. Peut-on interdire aux médecins de prescrire des traitements hormonaux aux mineurs qui entament une transition de genre ? Les mesures de vérification de l'âge des internautes sur les sites pornographiques sont-elles constitutionnelles ? Faut-il étendre l'usage des tests ADN aux condamnés à mort afin qu'ils puissent prouver leur innocence ? Liste quasiment exhaustive à lire dans The Hill. La plus haute juridiction américaine doit se pencher sur un minimum d'une vingtaine de procédures d'ici la fin du mois de juin. Les territoires perdus de la République d'HaïtiComme chaque jeudi, retour sur l'actualité haïtienne avec Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, le plus ancien quotidien de Port-au-Prince. Plongée en Une dans la commune de Mirebalais et tant d'autres territoires passés sous le contrôle des gangs armés. Situation observée de très près par la République dominicaine voisine. Dans son éditorial, Frantz Duval fait le récit de la réunion qui s'est déroulée, hier, entre l'actuel président dominicain, Luis Abinader, et ses prédécesseurs, sur fond de politique ultra-répressive envers les Haïtiens présents sur le territoire dominicain. Poison ou bénédiction ? Le rapprochement sino-colombien divise les éditorialistes La Colombie a bel et bien rejoint les nouvelles routes de la Soie, l'immense programme d'investissements porté par la Chine depuis une dizaine d'années. Pékin va soutenir l'économie colombienne en important datage de produits colombiens, et investir tous azimuts sur le sol colombien (infrastructures, santé, agro-industrie ou l'intelligence artificielle). El Tiempo y voit un choix « judicieux », mais attention, écrit le journal, « à la perception que pourraient avoir les États-Unis de ce texte signé avec Pékin. En pleine guerre commerciale, « le gouvernement Petro va devoir faire preuve de la plus grande sensibilité pour protéger les intérêts de la Colombie dans ses futurs rapports avec la Maison Blanche ».Pour le verre à moitié vide, lire la tribune explosive de Sofy Casas dans Semana. « Ce n'est pas une exagération, ce n'est pas de la rhétorique. C'est la réalité. Petro livre la Colombie à la Chine. Ce qui s'est déjà produit au Venezuela est sur le point de se répéter dans notre pays, avec le même scénario, les mêmes acteurs et la même tragédie. La Chine n'est pas un allié. C'est le propriétaire silencieux du Venezuela. La Chine a prêté plus de 60 milliards de dollars au Venezuela depuis 2007, non par générosité, mais pour le lier à une dette impayable, devenant ainsi le créancier, le protecteur et le marionnettiste du régime. » Or, poursuit Sofy Casas, le président colombien Gustavo Petro lui aussi « est allé mettre le pays en gage pour se débarrasser des États-Unis ». Selon elle, il y a désormais entre Pékin et Bogota « un alignement idéologique, la consolidation d'un modèle autoritaire soutenu par l'argent du régime chinois et un silence diplomatique complice ».Le procès historique de l'ancien président colombien Alvaro Uribe C'est le premier passage en jugement d'un ancien chef d'État en Colombie : Alvaro Uribe est poursuivi au pénal pour subornation de témoins. Et même si ses deux mandats sont déjà loin (de 2002 à 2010), il est encore aujourd'hui la figure tutélaire du camp conservateur, et l'un des hommes politiques les plus influents du pays. Son procès retransmis en direct par tous les médias provoque un vif débat et irrigue la vie quotidienne. Dossier signé Najet Benrabaa à retrouver dans l'édition du jour. L'actualité des Outre-mer avec nos confrères de la 1èreFusillades, exécutions en plein jour et en pleine rue, la violence semble avoir atteint un niveau inédit ces derniers temps en Martinique.
Maïs, blé, soja, ces trois matières premières agricoles vont voir leur récolte augmenter, c'est ce que confirme le rapport publié cette semaine par le ministère américain de l'Agriculture (USDA) qui fait référence. Cette hausse de production, liée essentiellement à de bonnes conditions météo, pèse sur les prix. Sauf sur ceux du soja qui sont aussi très influencés par ceux du pétrole et de la relation Chine-États-Unis. Malgré les inquiétudes chez quelques pays producteurs, ce qui domine sur le marché du blé sont les bonnes nouvelles relatives aux récoltes ou aux semis en cours, en Chine, en Inde, au Kazakhstan et au Canada. Les conditions sont également favorables en Europe, confirme la cellule de veille économique du ministère français de l'Agriculture. La production mondiale de blé qui sera commercialisée dans l'année qui vient, s'annonce record avec plus de 770 millions de tonnes, soit environ presque 15 millions de tonnes de plus par rapport à la moyenne quinquennale. Concernant le maïs, les semis de printemps aux États-Unis, en Europe, en Ukraine et en Russie ont débuté là aussi dans de bonnes conditions météo, selon FranceAgriMer. Pour le grain jaune, la production s'annonce potentiellement record.Des récoltes qui tirent les prix à la baisseLes marchés des matières premières voient loin et s'inspirent de la météo dans le monde, mais aussi de l'état des stocks et de la demande. Selon les céréales, un facteur compte plus que l'autre, mais les cours du maïs comme ceux du blé ont baissé sur le dernier mois. À titre indicatif, les contrats européens de blé sur Euronext pour une livraison en septembre se rapprochent chaque jour un peu plus du seuil des 200 euros la tonne.Le soja soumis à d'autres contraintesEn sens inverse, les cours du soja ont atteint leur niveau le plus haut depuis dix mois ces derniers jours, en raison des prévisions de l'USDA qui annoncent une hausse des stocks de 16% d'ici à la fin de la campagne commerciale. Ce mercredi 14 mai, ils ont cependant flanché de plus de 5% – la plus forte baisse en une seule journée depuis juin 2023 – à cause d'une nouvelle baisse des cours du pétrole américain (WTI) : quand le brut perd de la valeur, le biocarburant fait de même et entraine dans le mouvement aussi l'huile de soja et les grains.Les cours du soja restent en parallèle toujours guidés par la relation entre Pékin et Washington. Sans résolution du différend commercial, la Chine se fournira demain encore moins aux États-Unis et plus au Brésil. Les exportations américaines de soja pourraient chuter de 20% selon certaines estimations, ce qui aurait un impact inévitable sur les prix.
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Le cours de l'euro dollar est la paire majeure du Forex la plus performante cette année 2025 avec une hausse de plus de 8%. Depuis début mai, la résistance majeure des 1,15$ et un environnement technique en surachat ont stoppé la hausse. Vincent Ganne vous partage ses anticipations pour le court terme et la fin de l'année 2025.
Cette semaine j'ai recu l'artiste Suisso-Algérienne Flèche Love. Flèche Love, c'est le projet musical d'Amina Cadelli, une artiste suisse d'origine algérienne à la fois autrice, compositrice, chanteuse et chamane des émotions. Ancienne membre du groupe Kadebostany, elle trace aujourd'hui un chemin profondément personnel et spirituel, entre musiques électroniques, traditions ancestrales et poésie engagée. Sa voix, sa force et sa vulnérabilité en font une artiste à part, magnétique, libre, inclassable.Elle était de passage à montréal et j'ai eu la chance de discuter avec Amina de son parcours et de plonger en profondeur dans “Cetus”, cette chanson qui a marqué notre rencontre. Ensemble, on en a fait une véritable mise à nu, instrument par instrument, en décortiquant sa structure, ses arrangements et les choix de production qui en font une œuvre aussi singulière.J'ai découvert l'artiste Flèche Love en scrollant sur Instagram. Une expérience banale aujourd'hui, presque mécanique. Sauf que dans mon cas, je me souviens très bien m'être dit : « J'aimerais donc la rencontrer. » Elle m'intriguait.Mettez-vous dans ma peau un instant : Je travaille en ce moment sur un album qui s'intitule “Le fils d'immigrant”. J'y explore mon expérience, celle de mon père, et la façon dont on interprète le fait de “vivre ici” au Québec. C'est un album qui parle d'exil, de guerre, de transmission, et de ces répercussions invisibles qui traversent les générations.Et pourquoi je vous dis tout ça ? Parce que son album à elle s'intitule “Guérison”. Vous commencez à voir où je veux en venir ?Si mon podcast, Creative Mood, c'est aller à la rencontre de l'autre pour mieux se rencontrer soi-même, alors recevoir Amina dans ce cadre, c'était bien plus qu'une entrevue. C'était un moment chargé de sens. Un full circle moment ? Ma vie en est pleine, on dirait. Be careful what you wish for. ;)Ce que je peux vous dire d'Amina, c'est qu'elle est d'une intention rare. Vive d'esprit, lucide, spirituelle, déterminée. Vous allez découvrir une artiste exceptionnelle, et il y a fort à parier que vous tomberez amoureux·se de son histoire, et de sa musique.Bonne écoute.For everything Flèche Love
Aujourd'hui, faire une photo, c'est simple : tu dégaines ton téléphone, tu souris comme un golden retriever devant une gamelle, et tu postes ça direct avec un filtre « été 2024 ». Normal. Sauf qu'il n'y a pas si longtemps, sur les photos, tout le monde faisait la gueule. Non non, sérieusement, allez regarder un portrait de vos arrière-arrière-grands-parents : on dirait qu'ils viennent tous de perdre un pari.Alors qu'est-ce qui a changé ? Pourquoi est-ce qu'aujourd'hui on sourit, et qu'avant, c'était ambiance enterrement à chaque cliché ? Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
durée : 00:04:08 - À la source - par : Mattéo Caranta - Hypnocratie décrit avec une lucidité terrifiante le tournant que pourrait prendre le trumpisme. Sauf que voilà, ce concept n'est en fait pas l'œuvre de Jianwei Xun, le philosophe Hong-kongais qui est pourtant présenté comme son créateur. D'ailleurs, Jianwei Xun n'existe pas.
Cette semaine: deux propositions sans lendemain. La première, celle de l'U2P, le syndicat patronal des artisans et des commerçants, qui souhaite supprimer en 5 ans l'intégralité de la CSG et de la CRDS prélevées sur les actifs. L'idée est de faire payer plus le capital, les retraités ou encore les consommateurs. La seconde, celle d'un référendum sur les choix budgétaires, portée par François Bayrou... Sauf que la compétence budgétaire appartient exclusivement au Parlement. C'est votre Doze bonus de la semaine.
On connaît tous ce moment où on grignote un gâteau… puis deux…puis trois… puis toute la boîte. Et on finit par se dire qu'on a zéro volonté. Sauf que bonne nouvelle, ce n'est pas qu'une question de gourmandise ! Nous ne sommes pas les seuls responsables de nos excès. Ce petit plaisir qui nous pousse à replonger, encore et encore, porte un nom : le point F, pour point de félicité. Et les industriels l'ont très, très bien compris. Et donc, si on continue à manger, c'est pour retrouver ce point de félicité ? Est-ce qu'on peut atteindre le point F avec n'importe quel aliment ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" Un podcast Bababam originals écrit et réalisé par Joanne Bourdin A écouter ensuite : Comment reconnaître le sexisme en entreprise ? De quand date le premier écran tactile ? Qu'est-ce que la "théorie des 3 amours" ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air l'invitée du 7 mai 2025 : Blanche Leridon est directrice éditoriale de l'institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles.Une récente étude Ifop pour l'observatoire Hexagone révélait que les intentions de vote pour la présidentielle 2027 montrent que le Rassemblement national reste puissant malgré la condamnation de sa cheffe de file. Le Rassemblement national confirme son leadership au premier tour quel que soit son représentant. Au second, Marine Le Pen et Jordan Bardella semblent, selon l'étude, très haut, au point d'être en mesure de l'emporter dans de nombreux scénarios. Sauf face à Edouard Philippe, qui ferait jeu égal avec Jordan Bardella, mais l'emporterait de peu face à Marine Le Pen.Un autre sondage, cette fois de l'institut Odoxa-Backbone consulting pour Le Figaro, analyse révèle les attentes à deux ans de l'élection présidentielle. Une majorité de Français (58%) n'ont toujours pas de candidat idéal. Un même pourcentage trouverait "une bonne idée" d'avoir des candidatures de personnalités hors des partis traditionnels. Des personnalités ont récemment émergé dans l'opinion, comme Michel-Edouard Leclerc, ou Cyril Hanouna. De quoi ces hypothèses "hors système" sont-elles le nom ? Notre invitée, Blanche Leridon, directrice éditoriale de l'institut Montaigne, spécialiste des questions démocratiques et institutionnelles, répondra à nos questions.
Au début du XIXe siècle, avant que l'Argentine ne commence à se construire et se représenter comme une nation issue de l'immigration européenne, un tiers de la population de Buenos Aires était de descendance africaine. En Argentine, les centaines de milliers d'esclaves africains emmenés de force sur les bords du Rio de la Plata dans les années 1800 ont façonné l'histoire du pays. Une histoire trop souvent oubliée ou méconnue. Notre correspondant Théo Conscience a suivi une visite guidée qui se propose de réhabiliter une histoire longtemps invisibilisée. « Jusqu'ici, dans un pays qui affirme qu'il n'a pas de population noire, je vous ai parlé de la mère de la nation et du premier président, qui étaient tous les deux noirs. Donc, il y a quelque chose de récurrent, et on peut se demander s'il n'y a vraiment pas eu de Noirs dans l'histoire du pays, ou s'il y a eu un effort pour "blanchir" cette histoire », explique Karl Almeida, l'un des guides de l'Afrotour de Buenos Aires.USA : les trois policiers accusés de la mort du jeune Afro-Américain Tyre Nichols, acquittés par un jury du TennesseeIl y a deux ans, Tyre Nichols, 29 ans, avait été battu par des officiers de police alors qu'il rentrait de son travail et était décédé trois jours plus tard de ses blessures. Les trois anciens policiers de Memphis, accusés, ont été acquittés par un jury du Tennessee de toutes les charges contre eux, y compris celle pour meurtre au second degré.Durant le procès, les avocats ont joué et rejoué les vidéos du drame, raconte le New York Times. vidéos qui avaient ravivé les appels à réformer la police aux États-Unis. « Le verdict du jour constitue une dévastatrice erreur judiciaire », se sont indignés les avocats de la famille de Tyre Nichols auprès du journal new-yorkais. La famille et les militants pour les droits civiques saluent tout de même la reconnaissance de quelques infractions fédérales même si les peines ne sont pas encore connues. Deux autres policiers ont plaidé coupable et n'ont pas encore reçu leur sentence, qui devrait être connue plus tard dans l'année.La République Dominicaine continue d'expulser massivement les Haïtiens« Il y a une chasse à l'homme sans pitié en République Dominicaine contre tous ceux qui sont ou qui semblent haïtiens », explique Frantz Duval, rédacteur en chef du Nouvelliste, interrogé au micro d'Anne Cantener. Le journaliste haïtien revient aussi sur la présence du cardinal Chibly Langlois, actuellement au conclave à Rome. Une participation qui compte beaucoup aux yeux du président de la conférence des évêques haïtiens, interrogé par Le Nouvelliste. Cette présence au Vatican sera peut-être l'occasion de sensibiliser au sort d'Haïti – au cœur d'une rencontre entre représentants des US et de Colombie, écrit Le Nouvelliste, d'une étape de plus dans la recherche de solutions à la crise sécuritaire.Pérou : les journalistes sous le choc après l'assassinat d'un présentateur radio en AmazonieRaul Celis animait le programme matinal de la radio Karibeña à Iquitos, la plus grande ville d'Amazonie péruvienne. La Republica nous donne des détails sur le drame : hier matin, à 5h30. Raul Celis Lopez, 71 ans, a pris, comme d'habitude, son mototaxi, il est passé acheter le journal et était sur le point d'arriver à la radio quand deux tueurs à gages l'ont arrêté avant de l'exécuter de trois balles dans la tête. C'est un choc pour l'ensemble de la profession : « Nous sommes tous choqués par l'assassinat d'un journaliste péruvien. Le deuxième cette année en province. Raul Celis critiquait le gouvernement régional du Loreto. Un pays qui permet qu'on tue ses journalistes est un pays où il n'y a plus de liberté d'expression. À la différence d'autres pays de la région, le Pérou détenait le record de sept ou huit ans sans journaliste tué. Cette vague de violence fait de nouveau du journalisme une cible des tueurs à gage. Et que va pouvoir faire le gouvernement face à cela ? Il ne fait rien. », a déclaré Rosa Maria Palacios, l'une des journalistes les plus connues du Pérou, dans son programme quotidien Sin Guion.Une enquête a été ouverte, indique le média RPP pour interroger les témoins et demander l'accès aux images de vidéosurveillance. Toujours sur le site internet de RPP, on apprend que les dirigeants locaux demandent aujourd'hui au conseil des ministres de déclarer l'état d'urgence à Iquitos, face à cette vague de violence. Au Québec, le tutoiement des enseignants en questionDans son éditorial du jour, intitulé « Sauf votre respect », Le Devoir revient sur les annonces du ministre de l'Éducation québécois. Objectif : « Renforcer le respect et le civisme ». D'ici janvier prochain donc, les élèves seront obligés de vouvoyer les enseignants, dès le primaire. « Mais le vouvoiement est-il intrinsèquement lié au respect ? », interroge Salomé Corbo, autrice de l'article. Pas du tout, répond-elle. La mesure n'est que « cosmétique » et pourrait bien nuire « au lien de confiance si nécessaire » entre professeurs et élèves : « Si le ministre était réellement sérieux dans sa lutte contre l'incivilité, il mettrait sur pied un programme pédagogique (...) qui contiendrait les notions d'empathie, de solidarité, d'inclusion et d'écoute. » Et l'éditorialiste de rappeler que « l'irrespect et la politesse se conjuguent à tous les temps et à toutes les personnes ». La preuve par l'exemple. Salomé Corbo conclut ainsi son édito : « Veuillez agréer, Monsieur le Ministre, l'expression de mes sentiments les plus mitigés face à vos manières toujours un peu paternalistes, superficielles et sans envergure. » À la Une du journal d'Outre-mer, présenté par Benoit Ferrand de la 1èreEn Martinique, les rotations des « navettes maritimes » doivent reprendre, ainsi en a décidé ce mercredi le Tribunal administratif de Fort-de-France.
Tout le monde connaît la chanson : "Sur le pont d'Avignon, on y danse, on y danse…". Sauf qu'en réalité, personne n'y danse, et surtout, il est en ruines. Voilà, c'est dit, désolé mais il fallait que ça sorte. Mais du coup, pourquoi ce pauvre pont n'a-t-il jamais été réparé ? On va remonter un peu le temps pour comprendre l'histoire de ce fameux pont. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Méline est une mère de famille sujette aux sautes d'humeur. Jusque-là, rien d'anormal. Sauf qu'elle explose à la moindre contrariété et tyrannise son entourage. Ses craquages cachent en vérité une maladie orpheline qui s'attaque au gène du bonheur. Sans traitement, ce mal la tuera. Et de traitement, il n'en existe qu'un : recevoir une dose quotidienne de joie. Mais comment fait-on pour être toujours heureux ? Le Bonheur sur ordonnance est une comédie irrésistible et actuelle, qui dénonce l'injonction sociale au bonheur. Barbara Abel quitte le noir le temps d'un roman, et nous rappelle que la quête du bonheur est une lutte de tous les jours. Merci pour votre écoute N'hésistez pas à vous abonner également aux podcasts des séquences phares de Matin Première: L'Invité Politique : https://audmns.com/LNCogwPL'édito politique « Les Coulisses du Pouvoir » : https://audmns.com/vXWPcqxL'humour de Matin Première : https://audmns.com/tbdbwoQRetrouvez tous les contenus de la RTBF sur notre plateforme Auvio.be Retrouvez également notre offre info ci-dessous : Le Monde en Direct : https://audmns.com/TkxEWMELes Clés : https://audmns.com/DvbCVrHLe Tournant : https://audmns.com/moqIRoC5 Minutes pour Comprendre : https://audmns.com/dHiHssrEt si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Elle avait la vie dont beaucoup rêvent à Paris, une vie bien réglée. Mais en quête de sens, au terme de voyages en Inde et en Australie, Pauline part enseigner le yoga dans un surf camp au sud du Maroc, pensant n'y rester que quelques semaines. Sauf que le voyage prend une autre tournure. Là-bas, elle rencontre Youssef, guide de montagne originaire des vallées de l'Atlas. Le coup de foudre est immédiat. Très vite, elle lâche tout de sa vie d'avant. Et ensemble, ils créent une petite entreprise "Amazigh Hike & Yoga" qui mêle randonnées, yoga et immersion dans la culture amazighe. Aujourd'hui, Pauline vit entre l'océan et les montagnes, dans un quotidien simple mais profondément aligné. Une histoire d'amour, de déracinement choisi, et d'un nouveau chemin tracé loin des sentiers battus.Un témoignage croisé de Pauline et Youssef.Pour retrouver l'entreprise de Pauline et Youssef : https://amazighhikeandyoga.com/French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d'écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
C'est un couple mythique de la pop culture : le duo Ross et Rachel de la série Friends. Ils ont flirté, se sont aimés, déchirés, jalousés… Mais que cache cette relation pour le moins tumultueuse ? Quelle vision de l'amour le couple Ross et Rachel nous donne-t-il à voir ? Découvrez la face cachée de cette histoire d'amour emblématique de la pop culture. Rencontre à Central Perk Au café de Central Perk, dans le quartier de Greenwich Village, à New York. Cinq amis sont des habitués du lieu. Plusieurs fois par semaine, Ross, Monica, Chandler, Joey et Phoebe s'affalent les uns contre les autres sur le canapé rouge et le fauteuil vert en velours, une tasse de chocolat chaud en main. Sauf que ce jour-là, ce n'est pas la grande forme autour de la table basse : Ross, le frère de Monica, est déprimé. Il vient de se faire quitter par sa femme. Carole est partie avec une autre. Ecoutez la saison précédente : Serge Gainsbourg et Jane Birkin : idylle, chanson et alcool Un podcast Bababam Originals Ecriture : Anaïs Koopman Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Réalisation : Célia Brondeau Production : Bababam Première diffusion : 12 septembre 2023 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Alors que la paix entre Palestiniens et Israéliens n'a jamais semblé aussi lointaine, une grappe d'étudiants palestiniens a fait le choix de suivre un cursus d'« études israéliennes ». Au programme : cours d'hébreu, études de grands textes du judaïsme et de la littérature israélienne, histoire et sociologie d'Israël. La prestigieuse université de Birzeit, en bordure de Ramallah, affiche clairement ses objectifs : « Mieux connaître l'occupant » pour mieux le combattre sur le terrain des idées. De notre correspondante à Ramallah,C'est un cours d'hébreu... à la palestinienne. Il démarre par une distribution de baklawas. Grand sourire, une étudiante annonce ses fiançailles tout en promenant un plateau de pâtisseries. Gourmand, Esmat Mansour, le professeur, se sert tout en ne perdant pas de vue ses objectifs pédagogiques : « Mazel tov ! Mazel Tov ! » Les yeux rieurs encadrés de lunettes, il confie à voix basse : « L'hébreu rappelle de mauvais souvenirs aux étudiants. Pour eux, c'est la langue des checkpoints. Alors, j'essaie autant que je le peux de détendre l'atmosphère pendant le cours. Moi, j'adore l'hébreu et mon rôle, c'est de faire aimer cette langue à mes étudiants. Je leur dis souvent qu'en maîtrisant l'hébreu, ils vont gagner en force et en confiance en eux. Si tu ne sais pas t'exprimer en hébreu, les Israéliens te mépriseront. »L'hébreu, le quinquagénaire a eu tout le loisir de l'apprendre en prison où il a passé vingt années de sa vie pour participation au meurtre d'un Israélien établi dans une colonie. Il avait pour camarade de cellule un certain Yahya Sinwar, ancien numéro un du Hamas et instigateur des attaques du 7-Octobre qui ont fait basculer la région dans un chaos dont on ne voit plus la fin.Mais sur ce lourd passé, l'homme préfère se faire discret : « Mes étudiants sont curieux et veulent en savoir plus sur l'expérience de la prison, mais l'université n'est pas le lieu pour le faire. Ici, je ne parle que des bons aspects de la prison. Avoir pu apprendre l'hébreu est l'une de ces bonnes choses. »« C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens »Lui qui dit croire désormais en une « solution politique » au conflit, prodigue la matière phare du cursus : l'hébreu à raison de neuf heures par semaine. Révisions du vocabulaire de base et apprentissage de quelques adages en hébreu, le cours se déroule dans une ambiance bon enfant teintée de salves d'humour noir. Après la lecture d'un texte évoquant la protection de la nature et des animaux, un étudiant lance, cynique : « Ils sont fantastiques, les Israéliens ! Ils font attention à tout, la nature, les animaux ! Sauf à nous ! Nous non, on ne compte pas ! Pourquoi ? Aucune idée ! ». Les rires fusent. « Les plus tragiques des désastres sont ceux qui provoquent des rires », soutient le poète palestinien Mohammed El-Kurd dans son recueil « Rifqa ». Ici, on rit beaucoup. Tout en rondeurs et sourires lui aussi, Rabih Bader, 27 ans, dit vouloir entamer un travail de recherche consacré à ce qu'il appelle la « judaïsation de l'histoire palestinienne » par les Israéliens. Impossible donc de faire l'impasse sur l'hébreu : « C'est normal de vouloir en savoir plus sur les Israéliens. Eux savent tout de nous. Ils ont de très bons départements d'études palestiniennes dans leurs universités. Ils étudient non seulement l'arabe, mais même les différents dialectes palestiniens. Ils sont super spécialisés, à nous d'en faire de même. » Oreilles dressées pour écouter les cours, plusieurs étudiants gardent un œil en permanence sur leurs smartphones. Les dernières informations sont égrenées à haute voix : arrestations, incursions de l'armée israélienne ou rumeurs de fuites de documents au sein du Shin Bet, l'appareil de renseignements israéliens, la salle de classe a aussi des airs de rédaction. On commente, on se perd en conjectures et souvent, on ironise, encore et encore, sur la situation. Un programme lancé il y a dix ansPour accéder à cette rieuse salle de classe, il en aura fallu de la patience. Ici comme dans beaucoup d'endroits de Cisjordanie occupée, la méfiance règne. Avant de nous autoriser à nous mêler à leurs étudiants, les responsables de l'université de Birzeit annoncent avoir fait « leur enquête » sur nous. Un mois et demi d'échanges d'e-mails, de messages WhatsApp, de smileys, de vœux pour l'Aïd, de rencontres et de tractations plus tard, les portes de ce programme académique inédit s'ouvrent enfin à notre micro.Sous un portrait de Shireen Abou Aqleh – ancienne étudiante et professeur à Birzeit, mais surtout journaliste star d'Al Jazeera abattue en plein reportage à Jénine par l'armée israélienne – Najat Abdulhaq, sémillante responsable du département de la communication de l'université explique sa prudence. Smartphone en main, elle montre des photos des différents raids de l'armée israélienne sur le campus. Les dizaines d'étudiants arrêtés, les salles de classes retournées et les drapeaux arrachés l'incitent à la prudence désormais. Dans ce contexte hautement explosif, comment étudier sereinement la société israélienne ? Quand ce programme a été lancé il y a dix ans, un dilemme s'est posé d'emblée : peut-on étudier la société israélienne tout en évitant la « normalisation » ? La solution est vite trouvée. Les seuls Israéliens autorisés à donner cours ici sont des Palestiniens, citoyens d'Israël, comme Areen Hawari, directrice d'un centre de recherches à Haïfa, en Israël. Petite, coupe au carré, elle confie que cette escapade académique hebdomadaire en Cisjordanie occupée est paradoxalement une bouffée d'air pour elle : « Je suis heureuse d'enseigner ici à Birzeit. Je suis palestinienne et cela fait partie de notre projet de libération. Oui, cela fait partie de notre projet de libération de pouvoir produire des études qui soient critiques du colonialisme d'un point de vue académique. Je suis très enthousiaste. » Composant 20% de la population israélienne, les Palestiniens d'Israël sont minoritaires. Présentés comme une cinquième colonne qui menace la sécurité de l'État hébreu, ces professeurs – malgré les checkpoints qu'ils doivent franchir pour venir enseigner en Cisjordanie occupée – trouvent ici paradoxalement un répit de quelques heures dans le climat de suspicion généralisée qui prédomine en Israël. « J'ai un passeport israélien, mais je me sens palestinienne et je porte le poids de la douleur des Palestiniens moi aussi. Notre souhait, c'est qu'Israël ne soit pas un État que pour les juifs, mais pour tous les citoyens. On veut un État démocratique », poursuit Areen Hawari. Combattre la colonisation par les armes du savoirUn département d'études israéliennes peut-il se concevoir sans professeurs israéliens juifs ? Pour Asma, étudiante aussi appliquée qu'impliquée, la question ne se pose pas : « On n'a pas de professeur juif effectivement, mais le problème ce n'est pas la confession en soi. On ne veut pas avoir de profs sionistes. Mais ça n'empêche pas qu'on les lise. On ne peut pas comprendre les Israéliens si on ne lit pas Theodor Herzl et d'autres penseurs du sionisme ». Le sionisme. Le terme revient beaucoup en cours. « Plus de terre, moins d'Arabes », lance une étudiante pour le définir. Une question survient alors : « Peut-on étudier un domaine que l'on n'aime pas ? » Sans circonvolutions, Asma répond avec l'aplomb des punchlines propres à sa génération : « On est un peu comme les médecins qui étudient le cancer. Les médecins n'aiment pas le cancer, mais ils l'étudient pour pouvoir le combattre. » Tous, ici, professeurs comme étudiants, ont l'impression de combattre la colonisation par les armes du savoir. Fondée à l'aube du XXe siècle, l'Université de Birzeit a une longue tradition d'engagement pour la cause palestinienne. Les Français l'ont découverte à la (dé)faveur du déplacement de Lionel Jospin sur le campus le 26 février 2000. Pris à partie par des étudiants scandalisés par ses propos sur le Hezbollah qu'il a qualifié de « terroriste », le Premier ministre français essuie jets de tracts et de pierres. La scène donne des sueurs froides à son personnel de sécurité et vient rappeler combien chaque mot est miné dans cette région du monde. Un programme financé par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de DohaUn quart de siècle plus tard, rien n'a changé. L'Orient reste plus que jamais « compliqué » et suscite l'intérêt redoublé de programmes de recherches du monde entier. À commencer par celui des riches pétromonarchies du Golfe désormais convaincues de la nécessité d'investir dans le savoir en plus de la pierre et des clubs de football européens. La petite trentaine d'étudiants qui suit le programme bénéficient ainsi d'une bourse financée par le Centre arabe de recherche et de sciences politiques de Doha. Un institut dirigé par l'intellectuel palestinien Azmi Bishara également citoyen d'Israël où il fut député. Recherche, journalisme, diplomatie, les secteurs en mesure d'accueillir ces rares étudiants palestiniens connaisseurs en profondeur de la société israélienne sont nombreux et stratégiques.Casquette vissée sur la tête, main qui caresse tantôt un chapelet tantôt une cigarette, Mohanad, le regard clair – lui aussi ancien prisonnier comme 40% des hommes palestiniens et dont le nom sera tu pour des raisons de sécurité – confie pourtant avoir du mal à savoir ce qu'il fera de son diplôme. « Tu sais, nous en Palestine, on ne sait plus se projeter. Là, je suis avec toi, mais demain qui sait où je serai ? J'ai été emprisonné deux fois. Je peux être emprisonné à nouveau à tout moment. Depuis le 7-Octobre, on parle même de nous faire partir d'ici de façon massive. C'est difficile de pouvoir réfléchir à l'avenir ». « L'impossible futur ; comment la colonisation israélienne sape les rêves d'avenir de la jeunesse palestinienne ». Un thème de recherche académique en soi…
C'est le magazine M, le supplément du Monde, qui a eu l'idée de ce portrait croisé, l'idée de retrouver deux familles déjà rencontrées juste après le 7 octobre 2023. La famille Weissmann tout d'abord, qui a survécu. « Réfugiée un temps près de Tel Aviv, une partie des Weissmann s'est réinstallée dans le village agricole de Netiv Haasara et vit désormais au rythme des bombardements voisins », raconte Annick Cojean, l'envoyée spéciale de M. Car la bande de Gaza est tout près. « Notre vie est au mochav (au village) », explique pourtant le patriarche Yaakov, quand la journaliste objecte « la guerre à moins d'un kilomètre, les mouvements de troupes et de véhicules sur la route numéro 4, le bourdonnement des drones et des hélicoptères ». Évoquant les hommes du Hamas, les viols, les meurtres, Yaakov Weissman déclare « deux millions de Gazaouis, deux millions de terroristes. C'en est fini pour moi d'essayer d'excuser, de comprendre, de faire la distinction entre les bons et les méchants, les barbares du Hamas et la population opprimée. Alors oui, c'est la guerre. Oui, il y a des bombes. Mais ça ne me fait plus rien ».Mon téléphone est un cimetièreCôté palestinien à présent, impossible d'aller à Gaza où les journalistes étrangers sont empêchés de se rendre, c'est donc en Cisjordanie que M a rencontré la famille Redwan. Plus précisément la mère, Reem, et l'une de ses filles, elles vivent à Ramallah, mais sont originaires de Gaza, où les parents de Reem et son petit frère ont été tués dans un bombardement, le 10 octobre 2023. « À Ramallah, dans leur patrie, en territoire palestinien, elles vivent de façon illégale », précise M. « Israël, qui délivre les papiers d'identité via l'Autorité Palestinienne, leur interdit de vivre en Cisjordanie, puisque leur adresse officielle est à Gaza ». La liste des proches tués là-bas s'allonge. Reem raconte : « On boit on mange on pleure. On boit on mange on enterre ». La mère de famille regarde les photos sur son téléphone. « Elle s'arrête sur des clichés d'adultes souriants, en fait défiler quelques-uns, puis repose l'appareil ». « Mon téléphone est devenu un cimetière »murmure-t-elle. Quel est son sentiment vis-à-vis des Israéliens ? Sa réponse est sans appel. « Ça fait bientôt 2 ans qu'on est dans une situation de génocide, le sang inonde les rues » dit-elle. « Qu'ont-ils fait en Israël ? Rien. Ni pour leurs otages, ni pour nos morts. Je vois une société qui tout entière veut tuer ».Guerre secrèteNous ouvrons à présent l'Express, qui consacre un long dossier à l'Algérie et la France, sous l'angle de l'espionnage. C'est à la Une de l'hebdomadaire : « France-Algérie : la guerre secrète des espions ». « Soixante ans de coups tordus et de petits arrangements entre initiés », ajoute l'Express, qui donne pour exemple « ces agents chargés de la lutte contre les opposants algériens vivant en France ». « Un grand classique des dictatures », remarque l'hebdomadaire. « Sauf qu'Alger va plus loin. Jusqu'à l'agression physique en territoire français ». « Deux sources proches du dossier », ajoute l'Express, « nous confirment que la DGSI suspecte le régime algérien d'avoir commandité trois agressions récentes d'opposants, tous condamnés en Algérie, tous réfugiés politiques en France ». Comment les espions algériens fonctionnent-ils ? Les consulats sont semble-t-il l'un de leurs points de chute préférés. L'Express a interrogé Jérôme Poirot. Ancien coordinateur adjoint du renseignement à l'Élysée, il déclare que « les services de renseignement algériens ont toujours été très actifs sur le territoire français depuis la lutte pour l'indépendance. On peut estimer qu'il y a plusieurs centaines d'agents dans l'Hexagone. Il y en a bien évidemment une part dans les consulats ». Ce, alors que la tension ne cesse d'augmenter entre la France et l'Algérie, rappelons que l'une et l'autre, ont récemment (et réciproquement) expulsé 12 agents diplomatiques et consulaires. Harcelé pour un tweetLe Parisien-Dimanche s'intéresse lui aussi aux étrangers qui, sur le territoire français, sont toujours persécutés par les autorités de leur pays d'origine. Le journal a rencontré Hongmin Yin, un étudiant chinois de vingt-huit ans, arrivé en France en 2019. « Il nous tend, sans un mot, son téléphone, dès le début de l'entretien », raconte le Parisien-Dimanche. « Sur l'écran : une avalanche d'alertes : des tentatives de piratages de ses comptes personnels, plusieurs fois par jour ». Un véritable harcèlement. Le jeune homme n'est pourtant pas « un opposant de premier plan ». « Ce qu'on lui reproche ? Un tweet ». Les faits remontent à 2016, lorsque Hong Min Yin, « apprend à contourner la censure » et visionne une vidéo du massacre de la place Tian'anmen, en juin 1989. Bouleversé, il poste cette vidéo sur Twitter, accompagnée de ces mots : « les assassins doivent payer ». « Une alerte s'allume, quelque part, sur un écran à Pékin », poursuit le Parisien-Dimanche. « Hongmin Yin vient d'entrer dans le viseur des autorités et n'en sortira plus ». « Il y a trois mois, il a reçu une convocation de l'ambassade de Chine à Paris. (…) il ne s'y est pas rendu. Il sait que ce genre de voyage ne prévoit pas de retour », conclut le Parisien-Dimanche.
La ministre chargée des Comptes publics souhaite taxer les millions de colis qui arrivent chaque jour en Europe depuis la Chine, pour l'essentiel des produits achetés sur Temu et Shein. Sauf que le gouvernement n'assume pas l'idée que c'est une taxe et prend les Français pour des idiots... Ecoutez Olivier Dauvers : Les secrets de la conso du 01 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La ministre chargée des Comptes publics souhaite taxer les millions de colis qui arrivent chaque jour en Europe depuis la Chine, pour l'essentiel des produits achetés sur Temu et Shein. Sauf que le gouvernement n'assume pas l'idée que c'est une taxe et prend les Français pour des idiots... Cette saison dans "RTL Matin", Olivier Dauvers part à la quête des bonnes affaires et vous livre ses secrets pour éviter les arnaques et devenir un consommateur avisé ! Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ce matin, mon faisan doré, je râlôche un peu. Dans cette Minute Marine, je te parle de cette obsession ambiante pour les revenus passifs — présentés comme le Saint-Graal des freelances. Tu sais, ce rêve de l'argent qui tombe tout seul, sans lever le petit doigt. Sauf que… cette idée nous détourne souvent des vrais enjeux. Pour moi, la vraie clé, ce sont les revenus “Je le vaux bien” : gagner plus grâce à son expertise, pas en cherchant à faire le moins possible.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Flora Ghebali et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.C'est l'une des premières choses que l'on fait quand on lance son activité, ou même juste quand on lance un nouveau produit. C'est l'une des premières choses, et le faire donne vraiment corps à notre projet. Une fois qu'on l'a, c'est tout un univers qui s'offre à nous. C'est concret. C'est là. C'est parti. On a sauté dans le grand bain. Cette chose que l'on fait et qui change tout, c'est choisir son nom. C'est une étape fondamentale. C'est le début de l'histoire. Sauf que c'est pas si simple de choisir un nom. Justement parce que c'est tellement important. Et si je me trompais ? Et si les gens n'aimaient pas ce nom ? Et si personne ne le comprenait ? Et si on ne l'écrivait pas bien ? Et si ça voulait dire un truc horrible dans une autre langue ? Et si je n'avais pas le droit de l'utiliser ? Et si je devais changer de nom ? Et si, et si… Vous me voyez venir, aujourd'hui j'ai envie de parler du nom de marque. Comment est-ce qu'on fait pour le choisir, quelles sont les étapes indispensables à ne pas manquer, et comment fait-on pour l'annoncer. Et pour nous parler de tout ça, j'ai choisi d'accueillir quelqu'un qui en plus à eu la lourde tâche non pas de choisir un nom pour un nouveau produit, mais de changer le nom d'une marque déjà bien établie et avec plusieurs millions de clients. Je vous laisse imaginer les enjeux. Cette personne c'est Fabienne Le Scornet qui est la directrice marketing et communication de Floa le nouveau nom de Banque Casino. Dans cet épisode Fabienne me raconte toute l'histoire : pourquoi il fallait changer de nom, comment savoir que c'était le bon moment, comment elle fait pour choisir Floa, et toute la stratégie de lancement qu'elle a mis en place. Et ce qui est particulièrement étonnant, c'est que tout ça ça vaut tout autant pour une grosse structure qu'une toute petite. Alors tendez l'oreille et installez vous confortablement, je vous emmène dans les coulisses d'une banque qui change de nom. -------------------
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït-Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Pour la plupart des gens, l'intelligence artificielle est un assistant pour aller plus vite. Écrire un mail, réaliser une image sympa ou encore gagner du temps dans son job. Bref, c'est un superbe outil pour doper sa productivité. Mais là, on entre dans un tout autre registre. Ce qui est en train d'apparaître, doucement mais sûrement, c'est un marché parallèle, un marché noir bien réel, où l'on s'échange des instructions, ce qu'on appelle des prompts, donc des formules qui permettent à une intelligence artificielle de dire ce qu'elle n'aurait jamais dû dire. Ces fameuses instructions illégales, ou prompts jailbreak, comme on les appelle, c'est pas juste de la bidouille, c'est du contournement méthodique des garde-fous mis en place par les concepteurs de l'IA. On la pousse à se prendre pour un personnage imaginaire, on la trompe avec des jeux de rôle et, à partir de là, elle se débride. Elle fait sauter les verrous. Elle nous aide à fabriquer une drogue, une bombe artisanale ou à concevoir un virus. Et ce qui était censé être une technologie responsable devient donc un outil que n'importe qui peut manipuler. OpenAI, la maison mère de ChatGPT, et les autres essaient de suivre. Ils bloquent, ils filtrent. Mais il y a toujours des brèches. Car, en face, les techniques évoluent aussi très vite. On est dans une sorte de jeu du chat et de la souris. Sauf que là, la souris est armée. On arrive au vrai point de bascule. Une intelligence artificielle, testée récemment, a dépassé des virologues humains sur des protocoles de laboratoires concrets, réels, avec des manipulations complexes. Elle repère les erreurs que les humains ne voient pas et elle améliore les procédures. Elle comprend ce qui fait qu'un virus devient dangereux. Quand vous savez ça, une question s'impose : combien de temps avant qu'une personne ne demande à cette IA comment créer un virus ? Là on ne parle plus de science, on parle de vulnérabilité. Mots clés : intelligence artificielle, assistant, vitesse, mail, réalisation, image, gagner du temps, job, outil, doper, productivité, autre registre, marché parallèle, marché noir, échange, argent, instructions, prompts, phrases, scénarios, formules, IA, illégal, frauduleux, fichiers pdf, garde-fous, ChatGPT, Claude, Gemini, Grok, contenu, violent, dangereux, danger, drogue, piratage informatique, création, virus, prompts jailbreak, contournement, conception, concepteur, robots, tromper, tromperie, jeu de rôle, sauter, verrous, bombe, sans émotion, inquiétant, coins obscurs, dark web, google, internet, technologie, manipulation, OpenAI, ChatGPT, blocage, filtre, brèches, techniques, évolution, jeu du chat et de la souris, arme, armée, forum, accessible, grand public, virologues, humains, être humain, laboratoires, protocoles, express, amélioration, procédure, correction, erreur, amélioration, danger, créer virus, vulnérabilité, manque de maitrise, pangolin, aller trop loin, alarmant, jouer un rôle, conscience morale, tester limites, développement, modèles, puissants, puissance, analyse, détection, experts, ajustements, compréhension opérationnelle, professionnels, science --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le vice-président américain JD Vance achève une visite en Inde où il y a rencontré le Premier ministre Narendra Modi, pendant laquelle les deux ont négocié au sujet des mesures tarifaires envisagées par Donald Trump. À l'ordre du jour notamment, les médicaments, car l'Inde est un géant de l'industrie pharmaceutique. C'est un euphémisme d'affirmer que les États-Unis sont extrêmement dépendants des médicaments produits en Inde : près d'un générique sur deux consommés y est fabriqué. On parle ici de traitements contre l'hypertension, les troubles de la santé mentale ou encore le diabète. Car il faut le rappeler, si l'Inde est le premier fournisseur de médicaments au monde, c'est aussi le premier fournisseur des États-Unis. L'an passé, ce sont près de 13 milliards de dollars de médicaments indiens qui ont été exportés sur le sol américain.Pourtant, avant la pause de Donald Trump et donc les négociations en cours, l'Inde était visée par les droits de douane américains, puisqu'il était question d'une surtaxe de 26%. Cela veut donc dire que tout produit fabriqué en Inde arrivant aux États-Unis pourrait être taxé à cette hauteur, y compris donc les médicaments.À lire aussiEn visite en Inde, J.D. Vance affiche son optimisme commercial et sa proximité idéologique avec Narendra ModiÉconomiquement avantageux, sanitairement dangereux Mais il ne s'agit pas de marchandises lambda : il est question de santé publique. La conséquence de l'application des mesures tarifaires de Donald Trump, c'est évidemment un risque sur la santé des Américains en raison d'une hausse des prix.Car les coûts de production en Inde sont trois à quatre fois moins élevés qu'aux États-Unis. Cela permet à Washington d'économiser des milliards de dollars en frais de santé. Rien qu'en 2022, d'après le cabinet de conseil IQVIA, les économies réalisées grâce aux génériques indiens se sont élevées à 219 milliards de dollars.Un pas vers Donald TrumpSi l'objectif de Donald Trump, c'est de relocaliser la production aux États-Unis, cela ne se fait pas du jour au lendemain. Les Américains ne disposent pas forcément des principes actifs sur leur sol pour fabriquer les médicaments en tant que tels. D'autant que leur deuxième fournisseur, c'est la Chine, pays le plus touché par les mesures du président américain. Devant telle situation, plusieurs géants européens présents en Inde notamment ont annoncé des investissements massifs aux États-Unis, avec l'ambition d'anticiper les hausses des prix. Le laboratoire Roche prévoit 50 milliards de dollars pour renforcer ses capacités de production et de diagnostic sur le sol américain. Novartis de son côté parle de 23 milliards sur cinq ans. Donc pour le moment, si on ne s'en tient qu'aux annonces, le président américain obtient des résultats. Mais pour toutes les raisons que l'on vient de détailler, Washington et New Delhi n'ont pas d'autres choix que de discuter. Le bras de fer est diplomatique, mais aussi économique. On a pu le voir ces dernières heures avec la visite de JD Vance à New Delhi. Sauf que la particularité, c'est qu'à court terme, pour les Américains, il est impossible de remplacer l'approvisionnement indien. Ces produits sont vitaux, car l'Inde est un véritable pilier de la santé aux États-Unis. C'est en fait l'un des meilleurs exemples de produit à demande inélastique, à savoir des produits dont on ne peut pas se passer. La question maintenant, c'est jusqu'à quel prix ! À lire aussiComment l'Union européenne compte éviter les pénuries de médicaments?
Des femmes brunes disparaissent les unes après les autres près de la gare de Perpignan sur une période de 20 ans, entre 1995 et 2014. Finalement tous les crimes de la Gare de Perpignan ont trouvé un coupable. Sauf la disparition de la jeune Tatiana Andujar. On saura peut-être un jour…Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du Marketing.Quand on est entrepreneur, il arrive toujours un moment où il faut vendre. Sauf qu'on n'est pas toutes des commerciales nées. Du coup, on a tendance à repousser le moment où il faut parler de notre offre, on n'est pas toujours à l'aise avec notre prix, et puis surtout on ne sait pas comment amener les choses. Alors vous êtes peut-être dans le même cas que moi. Mais la bonne nouvelle c'est que ce n'est pas une fatalité. J'ai toujours pensé que la vente, c'était pas pour moi, et puis en fait, j'ai découvert que je ne regardais pas les choses sous le bon angle. Imaginez deux secondes que vous puissiez parler de votre offre sans avoir le sentiment de vendre. Imaginez que vos clients soient tellement contents de vous trouver, qu'ils ne négocient même pas le prix, et qu'en plus ils paient tous rubis sur l'ongle. Avouez que les choses seraient plus simples, et vous vous sentiriez plus détendue et surtout plus confiante au moment de proposer votre offre. Ca c'est la technique du future pacing...C'est une technique de copy writing qui a pour but de mettre votre audience en condition pour accepter votre offre. Je vous dis tout dans cet épisode : - ce qu'est concrètement le future pacing- d'où ça vient- comment on le construit- à quel moment où l'utilise- et pourquoi ça marche-------------------
"Je n'ai pas trop peur de me casser la gueule et de prendre des risques"Vidéo disponible iciSi vous entreprenez, vous savez que la solitude est un vrai sujet.Aujourd'hui, je reçois un des premiers soutiens de l'entrepreneuriat en France : Clement Alteresco, CEO de Morning, le pionnier parisien des espaces de coworking.Clément a fait le même collège/lycée que moi, à Paris.Sauf que lui à 12 ans, il faisait déjà du business avec les commerçants de rue du Commerce pour se payer sa moto (oui oui on peut conduire à 12 ans en Espagne apparemment).Il a débuté sa carrière chez Faber-Novell, puis a monté sa première boîte Digitik avant de la revendre.Il nous explique en détails ce qui l'a poussé à créer Morning, et pourquoi "être sympa" ça paie.Ah et évidemment, il n'y échappe pas : on parle du fiasco Wework (lire ici)Enfin, j'en profite car je vous y dévoile mon nouveau projet - et étant toujours seul, n'hésitez pas à me contacter pour en discuter si ça vous parle :))Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
DEMAIN je reçois Clement Alteresco, CEO de Morning, le pionnier parisien des espaces de coworking.Clément a fait le même collège/lycée que moi, à Paris.Sauf que lui à 12 ans, il faisait déjà du business avec les commerçants de rue du Commerce pour se payer sa moto (oui oui on peut conduire à 12 ans en Espagne apparemment).Il a débuté sa carrière chez Faber-Novell, puis a monté sa première boîte Digitik avant de la revendre.Il nous explique en détails ce qui l'a poussé à créer Morning, et pourquoi "être sympa" ça paie.Ah et évidemment, il n'y échappe pas : on parle du fiasco Wework (lire ici)La suite demain :)Envie de partager ton histoire ou proposer un invité ? Contactez-moi directement ici : Yacine
Le Kremlin a indiqué, mercredi 16 avril 2025, ne pas être « prêt » à dire quand expirerait le fragile moratoire concernant les frappes sur les infrastructures énergétiques, conclu avec Kiev sous la pression de Washington, peu avant sa date de fin attendue. Kiev comme Moscou s'accusent presque quotidiennement de le violer. Dans la région de Krasnodar, les civils oscillent entre chocs, inquiétude et lassitude. De notre envoyée spéciale à Kropotkine et Krasnodar,Rue principale baptisée « Lénine », monument de Lénine au centre, immeubles et jardins nourriciers... Kropotkine est une classique petite ville ouvrière russe, située à presque trois heures de voiture de la capitale régionale Krasnodar, dans le sud du pays. Une ville jusqu'à cet hiver sans histoire, avec ses quatre usines d'agroalimentaire et ses sociétés de construction salariant une grande partie de la population.Sauf que l'autre gros employeur, à une dizaine de kilomètres du centre, est un vaste complexe pétrolier : une station de stockage et surtout, la plus grande station de pompage de pétrole CPC (Caspian Pipeline Consortium) sur le territoire de la Fédération de Russie. Caspian Pipeline Consortium est détenu notamment à 24% par la Russie, 19% par le Kazakhstan et à hauteur de 15% par le géant américain des hydrocarbures Chevron, selon le site internet de la société. Cet oléoduc long de plus de 1 500 kilomètres transporte principalement du pétrole du Kazakhstan, via la Russie, vers la mer Noire, qui est ensuite transporté vers l'Europe.Un complexe pétrolier viséLe 17 février dernier, premier choc et premières unes sur la ville et son complexe pétrolier à la télévision fédérale russe : la station s'est retrouvée sous le feu. Selon un communiqué du Caspian Pipeline Consortium, l'attaque a été menée « par sept drones remplis d'explosifs et de composants métalliques » afin de « perturber l'installation et faire des victimes parmi le personnel opérationnel de la station ». « Tous les actionnaires du consortium international, y compris les représentants des entreprises américaines et européennes, ont été informés de l'attaque », a précisé le CPC. La station de pompage visée, la plus grande sur le parcours de cet oléoduc, avait cependant été « mise hors service », et l'oléoduc fonctionnait en puissance « de pompage réduite ».Cette première attaque était intervenue quelques jours à peine avant la toute première rencontre entre des émissaires russes et américains à Djeddah pour évoquer la fin de la guerre en Ukraine. Elle avait immédiatement provoqué une légère hausse des prix du baril de Brent et fait réagir jusqu'au sommet du pouvoir. Vladimir Poutine avait saisi l'occasion pour souligner les risques de flambée du prix de l'or noir, argument qu'il sait particulièrement sensible aux oreilles de Donald Trump.Une attaque d'ampleur mi-mars et une ville sous le choc Dans la nuit du 18 au 19 mars, le complexe pétrolier est à nouveau attaqué. Cette fois, le dépôt pétrolier prend feu et l'incendie se propage sur 2 000 m². Tout Kropotkine peut en dérouler le scénario. Assises l'une contre l'autre sur la banquette d'un café pâtisserie à la devanture bleu pastel, Viktoria, 51 ans, et Ekaterina, 32 ans, sont deux amies qui travaillent dans la même boulangerie de la ville.« Dans la nuit, vers environ deux heures du matin, nous avons été réveillées par un bruit, mais il n'était pas très proche, explique Victoria, et au réveil, nous avons vu les informations locales sur Telegram et Instagram qui parlaient de ce qui s'était passé. Et c'est là que nous avons commencé à réaliser. Vers midi, nous avons vu une colonne de fumée, alors nous sommes allées sur place. Tous les habitants de la ville y étaient. Nous avons vu cet immense incendie, comment les sauveteurs et les pompiers se battaient contre le feu. C'était évidemment une image terriblement effrayante. » Une image qui a longtemps occupé les esprits, ajoute Victoria : « On en parlait partout, au travail, à la maison, tout le temps. Certains étaient indignés, d'autres avaient peur, se demandaient quoi faire, s'il fallait partir et si oui, où. »Les pompiers ont lutté contre l'incendie pendant une semaine. « On nous a recommandé de porter des masques, d'éviter de rester dehors le plus possible, et de fermer les fenêtres », raconte Ekaterina. « Mais nous n'avons vu personne se promener avec un masque, et en règle générale, personne n'a rien fait. Nous espérions que ça irait quand même », ajoute-t-elle.Pendant ces sept jours, un nuage noir a plané au-dessus de la ville, avant que la pluie n'apporte des cendres partout, sur le sol et sur les voitures. Désormais, Victoria pense aussi aux conséquences sur son environnement. « Toute cette fumée et ses produits, c'est évidemment resté, dit-elle, et ça s'est installé sur nos arbres, sur les plantes qui commencent à bourgeonner. En plus, nous sommes en pleine période de plantation des cultures. Donc, nous respirons et mangeons cette pollution, c'est inévitable. »La vie semble avoir repris son cours à Kropotkine, mais même après plus de trois ans de ce que le Kremlin appelle toujours une « opération spéciale », les deux amies ont toujours du mal à donner un sens à ces attaques : « Personne n'aurait imaginé qu'une telle catastrophe puisse se produire si près de chez nous, dit Victoria, sous l'œil approbateur d'Ekaterina, personne ne pensait même au fait qu'une guerre était en train de se dérouler. Tout était calme, tout allait bien. »À la sortie du café où RFI les a rencontrées, pourtant, le bâtiment juste à côté attire l'œil : c'est un point de recrutement de l'armée russe. À Kropotkine comme dans d'autres petites villes de Russie, on signe des contrats pour aller se battre en Ukraine. Dans la région, la guerre se manifeste par d'autres signes, petits mais réguliers. Cette fois sur les téléphones portables, via les messages d'alerte des services locaux du ministère des Situations d'urgence. Entre deux alertes météos sur des vents violents et du gel localisé, en pleine nuit ou au petit matin, on peut lire : « Attention, alerte drones sur le territoire. » Avec parfois un avertissement supplémentaire : « Attention danger ! Abritez-vous dans une pièce sans fenêtres ! »« La situation est devenue plus alarmante »Krasnodar, la capitale de la région, vit en apparence très paisiblement et très éloignée du conflit qui se déroule pourtant à quelques centaines de kilomètres. Les « Z » en soutien à l'assaut russe en Ukraine, si nombreux dans les premiers mois de 2022, n'apparaissent presque plus dans l'espace public. À peine les aperçoit-on sur les tramways de la ville. Pourtant, la guerre, raconte Véra, est dans toutes les conversations. Cette cheffe d'entreprise, native de la ville, a déménagé il y a trois ans à Moscou, mais revient au maximum tous les deux mois à Krasnodar. Elle mesure très précisément la différence d'atmosphère.« La situation est devenue plus alarmante », raconte-t-elle d'un ton égal, le temps d'une promenade dans un jardin de la ville. « On voit des hélicoptères dans le ciel, des militaires sur les routes. Tous mes amis en parlent. Nous pensons que c'est extrêmement dangereux pour nous ici. J'ai aussi beaucoup de proches dans la région de Rostov qui me racontent qu'ils entendent des explosions, et qui connaissent des gens qui ont été blessés. En général, je considère que la probabilité d'attentats est élevée, et que la situation est instable. J'ai même des amis qui ont maintenant peur de partir en vacances en Crimée, même s'ils y sont allés avec plaisir pendant de nombreuses années », poursuit Véra.Les autorités locales et certains professionnels du tourisme affirment en tout cas que dans la péninsule annexée par la Russie depuis 11 ans, les réservations pour cette saison touristique sont au plus haut. C'est impossible à vérifier de source indépendante.La station de pompage de Kropotinskaya a, elle, dû réduire ses activités. Le 10 avril dernier, le consortium propriétaire déclarait par voie de presse s'attendre à ce qu'elle puisse être remise en service fin mai.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Barbara Lefebvre et Frédéric Farah débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall.
Le secteur du luxe traverse une période compliquée. Les cours boursiers des géants Kering, Hermès et LVMH ont passé leur journée de mardi dans le rouge. Cela fait suite à la publication des résultats du premier trimestre 2025 de LVMH qui sont dans le négatif, -2% de perte de chiffre d'affaires. Décryptage. Le géant français du luxe dirigé par Bernard Arnault, habitué aux bons résultats, vit un moment pour le moins complexe. En particulier, sa division phare, la mode et la maroquinerie, qui fait d'ailleurs briller Louis Vuitton ou Dior, a vu ses ventes chuter : -5%. Là où c'est d'autant plus dur pour LVMH, c'est que les analystes attendaient une légère hausse sur tout le secteur. Ce n'est visiblement pas le cas. Résultat, l'action du premier groupe mondial du luxe a dévissé en bourse. Cela a entrainé tout le secteur dans sa chute. Il s'agit là d'un vrai coup de froid. À lire aussiL'industrie du luxe à un tournant de son histoireL'explication de cette tendance tient en un prénom et un nom : Donald Trump. Car depuis son retour à la Maison Blanche, il a relancé sa guerre commerciale avec une certaine agressivité. Les droits de douane pleuvent sur les importations, y compris sur le champagne, les cosmétiques, les montres et les sacs. Face à une telle situation, le consommateur américain dépense moins. Et quand on sait que le marché outre-Atlantique est le premier débouché mondial des marques du luxe, on comprend l'impact des mesures de Donald Trump. Deux marchés en souffrance D'après une étude publiée ces derniers jours par la société de recherche Bernstein, 32% des dépenses mondiales du luxe se font aux États-Unis et 24% en Chine. À ces seuls deux pays, cela en représente plus de la moitié. Ce que l'on comprend grâce à ces données, c'est que le luxe est en première ligne dans les mesures commerciales de Donald Trump. Pourtant, un de ses représentants, Bernard Arnault est un proche du président américain. Il tente d'ailleurs en personne de dissuader l'administration Trump d'appliquer jusqu'à 200% de taxes douanières sur les vins et spiritueux français mais à quel prix. Il était justement à Washington fin mars. Le groupe LMVH comme d'autres d'ailleurs comme L'Oréal poursuivent leur stratégie pour produire sur le sol américain, comme le souhaite Donald Trump ! Pas de reprise en vue Les mines sont grises car le secteur attendait une reprise américaine pour compenser l'effondrement de la demande chinoise. On le rappelle, la consommation chinoise s'effondre. Selon le cabinet McKinsey, la demande sur le marché du luxe s'y est contractée de 18 à 20% l'an passé. C'est évidemment beaucoup. Sauf que la situation américaine n'est pas aussi bonne que l'avaient prédit les analystes, au contraire. Tous revoient leurs estimations au niveau mondial à la baisse. Toujours d'après la société Bernstein, le secteur pourrait perdre 2 % cette année, là où on s'attendait à une croissance de 5 % il y a encore quelques mois. Pour continuer d'exister, les marques devront peut-être revoir leurs chaînes d'approvisionnement et repenser leurs prix.
durée : 00:06:18 - La Revue de presse internationale - par : Estelle Kammerer - Alors que les taxes imposées par Washington sont mises en pause pendant 90 jours, la Chine voit ses droits de douanes augmenter de 125 %. En réponse, les produits américains seront taxés à hauteur de 84 %. Une stratégie pour mieux négocier, selon Donald Trump.
durée : 00:15:17 - Journal de 8 h - Donald Trump a annoncé mercredi qu'il allait ramener provisoirement - pendant 90 jours - à 10% les droits de douane imposés aux pays, à l'exception de la Chine. Explications de nos correspondants à Washington et Bruxelles dans cette édition.
Le président américain Donald Trump a fait volte-face ce mercredi 9 avril et suspendu pour 90 jours les surtaxes imposées sur les produits étrangers importés aux États-Unis. En revanche le ton continue de grimper entre Washington et Pékin.
durée : 00:15:17 - Journal de 8 h - Donald Trump a annoncé mercredi qu'il allait ramener provisoirement - pendant 90 jours - à 10% les droits de douane imposés aux pays, à l'exception de la Chine. Explications de nos correspondants à Washington et Bruxelles dans cette édition.
durée : 00:15:17 - Journal de 8 h - Donald Trump a annoncé mercredi qu'il allait ramener provisoirement - pendant 90 jours - à 10% les droits de douane imposés aux pays, à l'exception de la Chine. Explications de nos correspondants à Washington et Bruxelles dans cette édition.
durée : 00:27:55 - Nouveau revirement de Donald Trump sur les droits de douanes. Alors que les droits de douanes sont entrés en vigueur ce mercredi matin dans 60 pays, Donald Trump a annoncé une suspension de 90 jours des surtaxes, sauf pour la Chine, pour qui ils portent l