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En cette année 2025, le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest, constate l'Institut de recherche stratégique (IRS), qui est basé en Côte d'Ivoire. Les groupes jihadistes redoublent d'inventivité pour exploiter les failles des États et tenter de s'infiltrer dans le nord de pays comme le Bénin et la Côte d'Ivoire, précise l'IRS, qui publie cette semaine trois rapports détaillés sur ce phénomène. Son directeur, Lassina Diarra, est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Plus de 100 personnes tuées en avril par les jihadistes dans le nord-est du Nigeria. 54 soldats tués le 17 avril par les jihadistes dans le nord du Bénin. Est-ce que le péril jihadiste est en expansion dans les pays côtiers d'Afrique de l'Ouest ?Lassina Diarra : Oui, nous avons noté que, depuis l'arrivée des régimes militaires, la situation sécuritaire se dégrade considérablement. Aujourd'hui, on est dans une situation extrêmement difficile et la situation est inquiétante. Nous voyons effectivement qu'il y a un risque d'effondrement d'un État sahélien, ce qui pourrait avoir des conséquences terribles sur les infrastructures sécuritaires, les politiques de sécurité des États du golfe de Guinée, dont certains commencent à être sous la pression des groupes terroristes.Est-ce à dire qu'il n'y a plus de coopération sécuritaire entre ces trois pays du Sahel et les pays côtiers ?Oui, la coopération est pour l'instant difficile, puisque la Cédéao n'arrive pas à incarner un leadership et l'initiative d'Accra, qui était aussi une réponse africaine face à la menace jihadiste, est totalement en panne actuellement. Il existe aussi des difficultés de coopération entre l'Alliance des États du Sahel, avec le Bénin, et aussi la Côte d'Ivoire. On est par conséquent dans un contexte où la coopération sécuritaire entre les États se trouve dans des situations particulièrement difficiles.Est-ce qu'il y a, au nord du Bénin, le risque que des jihadistes réussissent à établir un sanctuaire, comme il en existe au Burkina Faso ?Selon les statistiques, nous avons vu, de mai 2019 à mai 2025, qu'il y avait eu 808 incidents terroristes au Bénin. Ce qui est problématique actuellement, c'est qu'il y a un processus d'endogénéisation qui est très avancé au Bénin. Vous avez des communautés où vous avez des citoyens béninois qui participent effectivement à des attaques. Et le processus d'endogénéisation s'accommode à une dynamique de sanctuarisation.Le processus d'endogénéisation, cela signifie qu'il y a maintenant des citoyens béninois qui sont devenus jihadistes, c'est ça ?Oui, c'est ce que ça veut dire. Cela veut dire également clairement que la menace cesse d'être exogène, elle devient vraiment endogène.Et quelle est la réponse à ce phénomène ?Il y a la stratégie par le bas qui va consister à travailler significativement avec les communautés, avec les couches sociales et aussi avec une présence effective de l'État en termes d'infrastructures, en termes de sécurité et aussi en termes de justice sociale. Il faut aussi faire monter l'armée en puissance. Je crois bien qu'ils sont dans ces processus-là. Puis, il faut discuter avec le Burkina Faso et le Niger.Y a-t-il le même risque d'endogénéisation, c'est-à-dire d'enracinement, du terrorisme dans le nord de la Côte d'Ivoire ?Nous n'avons pas encore observé cela parce que les attaques que la Côte d'Ivoire a connues, quand on les analyse effectivement, c'était un objectif d'endogénéisation. Mais la capacité réactionnelle des forces ivoiriennes, et aussi du gouvernement ivoirien, alliant la sécurité opérationnelle aussi à la question sociale, a permis effectivement de mettre la Côte d'Ivoire à l'abri de ces phénomènes.Dans le rapport que vous avez publié cette semaine, vous écrivez que les groupes terroristes font preuve d'inventivité aux frontières.Ce que nous avons remarqué, c'est que les groupes terroristes s'adaptent et exploitent toutes les vulnérabilités. Des éléments des Forces de défense et de sécurité rackettent parfois des populations parce que celles-ci ne sont pas dans des situations totalement régulières. On peut prendre l'exemple des motos. Certaines populations ne disposent pas de papiers pour une moto. C'est ce qu'on appelle le contrat d'arrangement en quelque sorte. C'est ce que nous avons vu.Et en quoi ce racket de la part de certains agents facilite la propagande des jihadistes ?C'est à plusieurs niveaux. Premier niveau, cela coupe le service de renseignement, qui pourrait récolter des informations auprès de la population. celle-ci se trouve un peu dans des situations hésitantes à collaborer avec les Forces de défense et de sécurité. Pourtant, dans ce type de guerre, la collaboration est vraiment recommandée.Deuxième niveau, il y a des populations qui peuvent se sentir stigmatisées. Il y a donc un repli que les groupes terroristes peuvent éventuellement instrumentaliser.Il faut par conséquent une vraie stratégie contre l'infiltration du nord de la Côte d'Ivoire par ces groupes jihadistes ?Oui, je crois bien que la stratégie ivoirienne existe déjà. Ce qui serait intéressant, c'est de la réactualiser, de la réinterroger chaque fois que l'on constate l'évolution de la menace et la capacité des groupes à s'adapter.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la chute du taux de natalité en Chine, les îlots disputés entre la Guinée équatoriale et le Gabon et l'interdiction fait à Amnesty International d'exercer ses activités en Russie. Guinée : la junte poursuit sa reprise en main du secteur minier Plus d'une cinquantaine d'entreprises minières ont perdu leur permis d'exploitation en Guinée. Pourquoi le général Mamadi Doumbouya a-t-il pris une telle décision ? Que vont devenir ces sociétés ? Que prévoit le Code minier guinéen concernant l'attribution et le retrait des permis d'exploitation ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI Chine : pourquoi le taux de natalité chute-t-il ?Dix ans après la fin de la politique de l'enfant unique, la Chine peine à relancer sa natalité. Pourquoi les Chinois restent-ils réticents à avoir des enfants ? Quelles mesures les autorités chinoises mettent-elles en place pour encourager la natalité ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin Gabon / Guinée équatoriale : la CIJ attribue les trois îles disputées à la Guinée équatoriale Après plus de cinq décennies de différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, la Cour internationale de justice a tranché. Les trois îlots disputés sont sous souveraineté équato-guinéenne. Sur quels textes se sont basés les juges pour rendre ce verdict ? Cette décision peut-elle créer des tensions diplomatiques entre les deux pays ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI Russie : Amnesty international ferme ses portesDéclarée «organisation indésirable», Amnesty international est désormais interdite d'activités en Russie. De quoi est-elle accusée ? Amnesty pourra-t-elle continuer de défendre les droits humains en Russie sans être présente sur place ? Avec Marie Struthers, directrice régionale pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International.
Chaque mois, le coach Didier Acouetey, président d'AfricSearch, conseille un jeune entrepreneur sur ses difficultés. En deuxième partie, débat avec des patrons de PME du continent. Cette semaine, les PME face au manque de données sur les marchés. Partie 1 : conseils à un jeune entrepreneur- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch- Raymond, fondateur et dirigeant de Jokosun Energies, entreprise de services d'accès à l'électrification de pirogues ou de bateaux à Dakar, Sénégal. Partie 2 : les PME face au manque de données sur les marchés- Serigne Barro, directeur général de P_i group qui regroupe trois entreprises spécialisées dans la digitalisation : People input (fournisseur d'innovation), Voice Africa (agence de communication) et dentsu (agence média). - Hadiatou Barry, présidente du groupe Akiba Finance, une banque digitale, Conakry, Guinée- Didier Acouetey, président du cabinet AfricSearch. Programmation musicale : ► Domebi - Santrofi► Après Minuit - Wizkid & Tiakola.
Environ un quart des élèves dans le monde a bénéficié de repas scolaires en 2024, une proportion qui atteint 47% à l'école primaire, selon un rapport de l'Unesco. Dans les pays en développement, de nombreuses écoles dépendent du Programme alimentaire mondial, ce qui met en péril les cantines lorsque les aides baissent et que les circuits d'approvisionnement local ne sont pas assez structurés. Or, le manque d'investissements dans la santé et la nutrition nuit aux résultats scolaires. Comment établir des partenariats avec des agriculteurs locaux tout en maintenant des prix bas et un approvisionnement régulier ? Les cantines peuvent-elles à la fois nourrir les élèves, favoriser leur réussite scolaire tout en soutenant les économies locales ? Avec :• Sylvie Avallone, professeur à l'Institut Agro Montpellier, membre de la Chaire Unesco «Alimentations du monde» et impliquée dans le Consortium international santé et nutrition à l'école.Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où la malbouffe règne dans les cantines scolaires. En fin d'émission Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Mamady à Conakry en Guinée. Programmation musicale :► Boulène Dème - Idrissa Diop, ORCHESTRA BAOBAB ► Libère - White Corbeau.
« C'est une catastrophe », dit l'opposant gabonais Alain-Claude Bilie By Nzé après la décision de la Cour de La Haye de donner raison à la Guinée équatoriale dans son conflit territorial avec le Gabon. Alain-Claude Bilie By Nzé a été le dernier Premier ministre du régime d'Ali Bongo. Le 12 avril, il est arrivé second à la présidentielle gabonaise, mais avec seulement 3 % des voix, loin derrière Brice Clotaire Oligui Nguema. L'opposant gabonais s'exprime sur l'exfiltration de la famille Bongo la semaine dernière. Mais au micro de Christophe Boisbouvier, il réagit d'abord à la décision des juges de la Haye. À lire aussiÎlots disputés: la Cour internationale de Justice donne raison à la Guinée équatoriale face au GabonÀ lire aussiGabon: la sortie de la famille Bongo aurait été facilitée par l'Angola
En Guinée, des dizaines de sociétés ont perdu leur permis d'exploitation et de recherche, des sociétés guinéennes pour une grande majorité d'entre elles. Victimes du grand ménage de la junte dans le cadastre minier. Elles travaillent dans la bauxite, les diamants, l'or ou dans les latérites. Ces entreprises, bien souvent, ne développaient pas vraiment les concessions qui leur avaient été attribuées. Elles ne respectaient pas leurs engagements. C'est « une opération classique », pour Amadou Bah, directeur de l'ONG Action Mines Guinée. « Cela vise à assainir le cadastre minier et à libérer des places pour permettre aux investisseurs sérieux qui veulent mettre de l'argent avec de l'engagement d'exploiter les différentes ressources de notre pays. »Permis miniers octroyés sans garantieAucune explication officielle n'a été donnée par les autorités, mais la volonté de reprendre en main le secteur minier a été maintes fois répétée par le général Mamadi Doumbouya. Ces retraits interrogent tout de même sur les conditions d'octroi des permis. Ces entreprises avaient-elles les capacités techniques et financières, se demande Oumar Barry Totiya de l'Observatoire des mines et métaux en Guinée ? : « Plusieurs permis ont été octroyés à des entreprises minières qui, après plusieurs années, continuent à détenir ces permis sans mener des activités concrètes sur le terrain. Donc, ce qui amène à des interrogations sur le respect de toutes les procédures légales et réglementaires liées au processus d'octroi des permis miniers en République de Guinée. »À écouter aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?Conflits d'intérêts avec le pouvoir ?C'est la Commission nationale des mines qui décide de l'octroi ou non d'un permis minier. Certains en Guinée pointent des failles dans les conditions d'attribution. Si on regarde d'un peu plus près, on s'aperçoit que de nombreux promoteurs proches du régime d'Alpha Condé, président avant le coup d'État de 2021, ont été radiés. C'est le cas par exemple de Kebo Energy présente dans la bauxite du côté de Bofa. La crainte, c'est que les entreprises qui remporteront les appels d'offres pour ces permis désormais libres soient des proches du CNRD, aujourd'hui au pouvoir. « Il faut qu'on sache à qui on donne les titres. Quelles sont les personnes physiques qui sont derrière les entreprises ?, insiste Amadou Bah. C'est pour éviter que des personnes proches des différents régimes ne puissent en fait souscrire pour l'obtention des titres miniers. Cette exigence est un garde-fou que les États doivent utiliser pour pouvoir éviter des connivences, pour pouvoir éviter des conflits d'intérêts. »Une reprise en main du secteur qui peut aussi être vue comme un énième coup de pression sur certaines sociétés étrangères. Accusées par la junte de ne pas respecter leurs engagements sur la transformation locale du minerai. À lire aussiLa Guinée retire les permis de recherches de plusieurs dizaines de sociétés minières
La bibliothèque nationale de Guinée connaît une nouvelle vie après des années de difficultés. Située à proximité du lycée de Donka, à Conakry, elle reste cependant méconnue, malgré l'intérêt des fonds qu'elle héberge. Elle dispose notamment d'une riche documentation concernant la période coloniale et la Première République de Sékou Touré. Visite guidée de la BNG, la plus ancienne institution de recherche et de documentation De notre correspondant à Conakry, Les escaliers de la bibliothèque montés, Syra Cissé, responsable de la documentation, ouvre la porte d'une grande pièce : « Nous sommes dans la deuxième salle de lecture, située au deuxième étage de la bibliothèque. Ici sont disposés les anciens journaux de l'indépendance. »Parmi les journaux rangés sur les étagères, ceux de la Première République : Horoya, le grand quotidien national du parti-État. Mais aussi des titres moins connus comme la Gine Ginè, qui signifie « femme guinéenne », « Giné » voulant dire « femme » en langue soussou : « La Gine Ginè, c'est le journal féminin de l'époque, qui paraissait quotidienne, qui parlait des femmes, des premières dames, des femmes de Guinée et d'ailleurs. »Parmi les archives de presse figurent également des titres plus anciens, datant des années 1950, comme Le Réveil, le journal du Rassemblement démocratique africain, le RDA, le grand parti de la décolonisation. Daouda Tamsir Niane, le directeur de la BNG, feuillète un numéro contenant un article de Sékou Touré, alors chef de la branche guinéenne du RDA.C'est l'ancienneté de la bibliothèque qui fait la qualité de ses fonds, explique le directeur : « La bibliothèque nationale est la plus ancienne institution de recherche et de documentation en République de Guinée. Elle existe depuis 1944, elle a été créée sous la colonisation. C'était l'antenne de l'Ifan, l'Institut français d'Afrique noire, devenu Institut fondamental d'Afrique Noire, basé à l'université de Dakar. »Numériser les documents de la BNGAprès une série de réformes, elle est devenue l'actuelle BNGDaouda Tamsir Niane veut en valoriser les fonds anciens : « À notre avis, aujourd'hui, les bibliothèques évoluent vers les médiathèques. De plus en plus de dématérialisation et de numérisation se font. Notre grand projet aujourd'hui, c'est de numériser les documents de la bibliothèque nationale. »Parmi les documents à numériser, l'important fonds de mémoires de fin d'études. Ils portent sur des sujets aussi divers que l'exploitation minière ou la grammaire de la langue maninka. Syra Cissé tire un volume d'une étagère : « Vous avez là un mémoire de fin d'études de la faculté des sciences sociales, qui a pour thème : "Amilcar Cabral, théoricien et praticien de lutte de libération nationale". » Ce mémoire a été soutenu en 1978, cinq ans après l'assassinat en plein Conakry du héros de l'indépendance de la Guinée-Bissau.Un autre grand combat mené par le directeur est de faire respecter le dépôt légal par les maisons d'édition guinéennes pour valoriser, aussi, le patrimoine contemporain.À lire aussiConakry, capitale mondiale du livre: quel avenir pour le numérique en Guinée?
Lors d'un discours devant des investisseurs réunis à Abidjan, le Premier ministre guinéen s'est voulu rassurant sur la fin de la transition dans son pays. Bah Oury a annoncé que l'élection présidentielle et les législatives se tiendront en décembre. Le calendrier vous semble-t-il réaliste ? Nous lançons le débat.
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
C'était déjà l'intitulé de la revue de presse du 29 avril dernier, au lendemain de l'annonce par la junte militaire de la suspension des partis politiques. Un intitulé qui se confirme puisque la mesure est désormais officielle…« Il y avait eu la suspension. Il y a désormais la dissolution, pointe Sahel Tribune. Le Mali, à l'instar du Burkina Faso et du Niger, enterre définitivement son multipartisme dans sa forme actuelle. L'annonce est tombée hier soir sur les antennes de la télévision nationale : le décret présidentiel abroge non seulement la loi du 18 août 2005 portant charte des partis politiques, mais interdit également toute activité à caractère politique menée par les structures dissoutes. (…) Le président de la transition, Assimi Goïta, scelle (ainsi), poursuit le site d'information malien, la fin d'une ère politique ouverte depuis le renouveau démocratique de 1991. Une décision historique qui, selon Bamako, répond à une exigence du peuple souverain et s'inscrit dans la dynamique de refondation nationale engagée depuis 2021 ».Et Sahel Tribune de s'interroger : « faut-il s'en étonner ? ». Non, répond en filigrane le site malien : « le sujet était sur la table depuis 5 ans. La classe politique malienne, jugée inefficace, corrompue et déconnectée des réalités du peuple, avait été désignée comme l'un des obstacles majeurs à la refondation du Mali ».Sahel Tribune qui prend clairement position : « les autorités de la transition ouvrent une nouvelle page. (…) Il s'agit d'une purge salutaire face à l'impasse d'un multipartisme qui, depuis des décennies, servait plus les ambitions personnelles que l'intérêt général ».Recul démocratique…Arc en ciel, autre publication malienne, apporte la contradiction…« Dissoudre les partis politiques, c'est porter atteinte à l'une des pierres angulaires de notre contrat social. C'est désavouer le peuple malien qui, en votant la Constitution, a exprimé son attachement à un État de droit et à une démocratie pluraliste. Certains justifient cette mesure par le besoin de refondation, de moralisation de la vie politique ou de paix sociale. Ces objectifs sont légitimes, pointe Arc en ciel, mais ils ne peuvent être atteints au prix d'un recul démocratique. On ne construit pas la paix en imposant le silence. On ne renforce pas la cohésion en muselant les voix discordantes ».« Le Mali se meurt, renchérit L'Alternance, car après plus de trois décennies de pratique démocratique, il est devenu un pays de non droit où règnent la terreur, la répression, les arrestations forcées, les enlèvements. (…) La démocratie a été totalement mise sous les boisseaux pour ne pas dire caporalisée. Les droits des citoyens sont bafoués pour ne laisser place qu'à l'arbitraire, à une justice sélective, bref, les libertés chèrement acquises sont mises entre parenthèses ».Un climat de peurEn effet, précise Afrik.com, « la tension ne retombe pas au Mali. Alors que les autorités de transition ont suspendu toutes les activités politiques, les cas d'enlèvements de figures de l'opposition se multiplient. Le dernier en date : Abdoul Karim Traoré, jeune responsable du parti Codem, introuvable depuis dimanche ». L'interdiction des partis, poursuit Afrik.com, « coïncide avec une vague de contestation populaire contre la prolongation indéfinie de la transition, la dégradation des conditions de vie, les coupures d'électricité et les taxes téléphoniques. (…) Dans ce contexte de peur, nombreux sont les militants qui préfèrent se cacher ou fuir la capitale. Certains opposants comparent désormais le climat actuel à celui de régimes totalitaires ».« Des bonds en arrière incessants… »Ledjely en Guinée hausse encore le ton : « on reprochait à feu Ibrahim Boubacar Keïta (le président renversé par les militaires) de mépriser la voix des Maliens, de nier la crise politique, de fermer les yeux sur une corruption généralisée. Ces reproches n'étaient pas infondés. Mais aujourd'hui, où en est-on ?, s'exclame le site guinéen. Que dire d'un pouvoir qui préfère les pseudo-concertations aux dispositions constitutionnelles ? Que penser d'un dirigeant (Assimi Goïta) prêt à exercer des mandats que le peuple ne lui a jamais accordés ? Ne sommes-nous pas face à la même confiscation de la volonté populaire ? N'est-ce pas le même déni, sous le pouvoir kaki ? Ce qui se passe actuellement au Mali, soupire Ledjely, n'est, hélas, qu'un nouvel épisode d'une tragédie qui continue de hanter le continent africain : des bonds en arrière incessants, des pseudo-héros toujours appelés à décevoir, des lendemains qui déchantent, aussitôt les espoirs exprimés. Le plus affligeant et comique à la fois, c'est que ceux d'aujourd'hui, imbus d'eux-mêmes et sans doute convaincus de leur exception, croient réinventer la roue. Que nenni ! ».
Les sociétés africaines ont une histoire – et même, à en juger par leur diversité culturelle, des trajectoires historiques originales et foisonnantes qui ont résisté à tous les processus d'uniformisation. Mais alors, d'où vient que nous ayons parfois du mal à reconnaître que les sociétés d'Afrique et du reste du monde ont toujours été co-présentes dans tous les passés – ce que les sociétés passées n'avaient pas de mal à admettre ? Question d'autant plus troublante que, pour mieux rendre compte de la complexité de l'histoire et pas seulement « provincialiser » l'Europe, c'est depuis l'Afrique qu'il faudrait être capable d'aborder quelques grandes questions. Comme celles des échanges médiévaux à longue distance, de la complémentarité économique et de la maîtrise des seuils écologiques. - François-Xavier Fauvelle est Professeur au Collège de France, où il est titulaire de la chaire « Histoire et archéologie des mondes africains », et directeur du Centre de Recherche Français à Jérusalem. Historien et archéologue de renommée mondiale, il est spécialiste des sociétés africaines médiévales et de leurs interactions politiques, culturelles, religieuses, économiques et techniques avec les sociétés des mondes islamiques et chrétiens. Il a conduit des recherches dans plusieurs pays africains (Afrique du Sud, Éthiopie, Maroc, Guinée, Mali), où ses travaux ont notamment permis la découverte et la fouille de plusieurs villes médiévales. Il est l'auteur de plus d'une vingtaine d'ouvrages, dont Le Rhinocéros d'or: histoires du Moyen Âge africain (2013, édition augmentée 2022), traduit dans une quinzaine de langues dont l'anglais et l'arabe, et il a codirigé (avec Anne Lafont) L'Afrique et le monde : histoires renouées (2022). Enregistré au Club 44 le 29 avril 2025
Procès de P. Diddy: le témoin central à la barre. La nouvelle vague d’extorsion inquiète les tenanciers de bars. Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Une scène aussi surprenante que cocasse a récemment été filmée dans le parc national de Cantanhez, en Guinée-Bissau : des chimpanzés en train de partager des fruits fermentés, riches en sucre… et en alcool. Non, ce n'est pas un montage viral ou une publicité décalée, mais bien le sujet d'une étude scientifique sérieuse, publiée par des chercheurs de l'Université d'Exeter dans la revue Current Biology.Des “apéros” qui durent depuis 2015Depuis près de dix ans, les primatologues observent chez ces chimpanzés sauvages un comportement inhabituel : ils consomment régulièrement des fruits fermentés tombés au sol, qui contiennent un faible taux d'éthanol. Mais au-delà de l'ingestion d'alcool, c'est le rituel collectif qui intrigue les chercheurs. Dans plusieurs vidéos partagées sur les réseaux sociaux, on voit clairement les primates se rassembler pour ce moment, parfois même se passer les fruits, comme on partagerait un verre.Un plaisir… ou un outil social ?Chez l'humain, consommer de l'alcool active les circuits de la dopamine et des endorphines, favorisant le bien-être et la cohésion sociale. L'autrice principale de l'étude, Anna Bowland, s'interroge : « Et si les chimpanzés obtenaient les mêmes effets que nous ? Et si cette habitude avait une fonction sociale ? »En effet, contrairement à d'autres aliments, les chimpanzés ne partagent pas systématiquement leur nourriture. Or ici, ils semblent volontairement se réunir pour consommer ensemble des produits fermentés. De quoi suggérer que cette pratique pourrait renforcer les liens sociaux ou jouer un rôle dans la hiérarchie du groupe.Peu d'alcool, mais beaucoup d'intérêtPrécision importante : les quantités d'alcool ingérées restent faibles. Les chimpanzés ne cherchent pas à se saouler, ce qui irait à l'encontre de leur instinct de survie. Il ne s'agirait donc pas de simples comportements hédonistes, mais d'un rituel social ancien, potentiellement hérité d'un ancêtre commun aux singes et aux humains.Vers une origine ancestrale de l'apéro ?Ce que cette étude suggère, c'est que l'acte de boire ensemble, codifié chez l'humain en apéritif, barbecue ou pot de départ, pourrait plonger ses racines dans une histoire évolutive profonde. Peut-être que bien avant les verres de rosé et les cacahuètes, nos ancêtres partageaient déjà… un fruit un peu trop mûr.Prochaine étape pour les chercheurs : comprendre les effets physiologiques de ces "apéros" sur le comportement des chimpanzés, et confirmer si cette tradition, en apparence légère, est en fait un pilier ancestral de la sociabilité. Santé ! ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
En Afrique, l'assistance financière des pays riches diminue depuis l'arrivée de Donald Trump au pouvoir aux États-Unis, c'est ce que reconnaît la Banque mondiale. Mais il y a quand même des pays qui vont afficher, cette année, un bon taux de croissance. Par ailleurs, la rupture entre les trois membres de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger) et la Cédéao n'est pas totale, constate la Banque mondiale, qui espère que l'interconnexion des réseaux électriques entre le Sahel et les pays côtiers va pouvoir se poursuivre. Ousmane Diagana est le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche, la Banque mondiale affirme que l'incertitude obscurcit l'horizon. Qu'est-ce qui vous inquiète le plus pour l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique centrale ? Est-ce que c'est la hausse des droits de douane ? Est-ce que c'est la suspension de l'aide au développement ? Ousmane Diagana : Il est vrai que les dynamiques politiques qu'on observe à travers le monde et les tensions sur le plan géopolitique impactent sur la mobilisation de l'assistance financière pour les pays qui en ont le plus besoin. Et bien entendu, beaucoup de ces pays sont en Afrique de l'Ouest. Il est clair que, par conséquent, si l'assistance financière diminue la capacité de faire en sorte que les populations puissent avoir accès à de meilleurs services et que les pays se développent, cela devient problématique.Alors vous dites que l'assistance financière va diminuer… Pour cette année et l'an prochain, la Banque mondiale révise à la baisse de 0,5 point le taux de croissance des pays d'Afrique subsaharienne. Est-ce que c'est justement à cause de cette « tempête Donald Trump » ? Vous savez, les chocs exogènes divers qui se sont accumulés sur ces dernières années, leurs effets n'ont pas totalement disparu. Il est clair également aussi que, lorsqu'on parle d'une diminution de la croissance, ça varie d'un pays à l'autre. Il y a des pays, grâce aux réformes importantes qui ont été conduites récemment, qui ont vu leur taux de croissance augmenter. On peut donner le cas du Nigeria. On peut donner le cas de pays comme la Côte d'Ivoire, qui, sur ces six, sept dernières années, ont mis en place des réformes robustes qui voient également leur niveau de croissance augmenter. Par contre, il y a d'autres pays effectivement où ça stagne.Alors, vous soulignez les bonnes performances économiques au Nigeria et en Côte d'Ivoire. Mais d'après votre dernier rapport, je crois qu'il y a d'autres pays qui tirent leur épingle du jeu dans votre zone : le Sénégal, la Guinée-Conakry, le Bénin, le Niger, avec des taux de croissance supérieurs à 6 % cette année, c'est ça ? Exactement. Je n'ai cité que deux pays, mais en Afrique de l'Ouest, beaucoup de pays sont engagés résolument dans des réformes appropriées, qui produisent des résultats. On voit le développement des infrastructures, une classe moyenne qui se développe grâce aussi au dynamisme du secteur privé. Et notre approche aujourd'hui au niveau de la Banque mondiale, c'est de faire en sorte qu'on continue à renforcer les fondations, c'est-à-dire investir dans les infrastructures, investir dans l'agriculture et la transformation des produits agricoles, investir sur le capital humain. Et je pense que les pays que vous avez cités, parmi d'autres encore, sont ceux qui sont en train justement d'être sur cette voie.En Afrique subsaharienne, on sait que la Banque mondiale est l'une des principales sources de financement. En 2020, la Banque mondiale a mobilisé 38 milliards de dollars pour les 22 pays de votre zone. En 2023, grâce à votre action, elle est passée à 53 milliards de dollars. Aujourd'hui, on en est où ? Oui, on est presque à 58 milliards de dollars pour les 22 pays de l'Afrique occidentale et l'Afrique centrale. Et finalement, c'est vraiment la promotion de l'intégration régionale qui est une solution de développement extrêmement importante pour les pays de l'Afrique de l'Ouest et l'Afrique du Centre.Et du coup, la sortie des trois pays de l'AES [Alliance des États du Sahel] de la Cédéao, cela doit vous inquiéter, non ? Alors on avait toujours des projets régionaux, surtout pour ce qui concerne le développement des corridors d'infrastructures, mais également des programmes d'énergie qui sont des projets sous-régionaux. Et nous espérons que ces types de programmes vont continuer. Et je crois que tout le monde comprend que l'interdépendance entre des pays d'une même zone doit faire en sorte que les solutions de développement soient pragmatiques et que le dialogue et la coopération entre les différents pays soient poursuivis et renforcés.Donc, vous espérez que l'interconnexion des réseaux électriques va se poursuivre entre les douze pays actuels de la Cédéao et les trois pays nouveaux de l'AES ?Nous avons des projets en cours qui ont soutenu cela depuis très longtemps et nous avons l'intention de maintenir ce type de programme-là et de le renforcer. Donc oui, les financements régionaux, ce sont des solutions extrêmement efficaces et nous espérons que les pays vont, dans un esprit de partenariat et de solidarité, faire en sorte que ces types de programmes soient maintenus et renforcés.
Procès de Puff Daddy: les audiences commencent enfin. Gérard Depardieu condamné pour agressions sexuelles. Crime et société avec Félix Séguin, journaliste au Bureau d’enquête de Québecor. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
O centésimo episódio é com uma das grandes razões de watch existir. Francisco, ou Pai para Pedro, é advogado e também, de certa forma, um pensador. Numa das mais conversas mais longas que tiveram, pai e filho conversam sobre voos cancelados, viver com oito irmãos, o processo Rui Pinto, assistir a um fuzilamento na Guiné e muito mais.(00:00) Intro(00:23) O primeiro convidado sem redes sociais(02:01) PTM tem empatia por senhora que lhe bateu no carro(08:28) Cancelamento de voo obriga a “jantar cansado”(13:46) Frases típicas de FTM(19:42) Rotular gerações não faz sentido(22:30) A criação do mundo e a “distribuição do bom senso”(26:53) Como surge a advocacia e o uso do bom senso(32:24) O conspiracionismo e a perda de liberdade(35:55) Adultos também são viciados em redes sociais(36:57) Ser advogado independente(40:28) Profissão: missão ou consequência?(42:51) Gosto por banda desenhada(44:31) Desativar o tiktok(47:42) Ser colunista do Público durante 30 anos sem interrupções(54:35) Caso Rui Pinto(58:34) Diferença entre agente encoberto e agente provocador(1:02:41) Uso de escutas deveria ou não ser permitido?(1:07:36) FTM é quase expulso da escola por escrever seios numa redação(1:13:36) Construir imagem mitificada sobre os mais velhos(1:15:19) Fascínio pelos netos(1:19:02) Como foi crescer com 8 irmãos?(1:24:58) Importância de ter a capacidade de esquecer(1:30:02) Gosto em ler na banheira(1:34:29) Relato sobre fuzilamento na Guiné Bissau(1:40:39) Importância de manter a privacidade(1:43:22) Sentimento de realização de pai(1:45:55) Como é ser mencionado em bits de stand up
Episode 290 features former Major League Baseball player, Carlos Baerga and World Food Championships finalist, Michelle O'Guin Carlos Baerga is a former Major League Baseball player, who spent most of his playing career with the Cleveland Indians. It was during his time with Cleveland that he earned three All-Star appearances, two Silver Slugger Awards, and made major contributions to their 1995 postseason run. The preceding was impressive enough to earn Carlos a spot among the elite in 2013 with an induction into the Cleveland Indians Hall of Fame. Carlos has also played for the New York Mets, San Diego Padres, Boston Red Sox, Arizona Diamondbacks, and Washington Nationals, as well as playing for the Samsung Lions in the Korea Baseball Organization. Carlos has also coached, managed, and broadcasted games in various leagues. In addition to his playing career, we discuss the role family played in his career development and we also discuss Roberto Clemente. Michelle O'Guin is a food sport competitor and the 2024 World Food Championships Live Fire Champion. With over 17 years of experience in the culinary competition world, Michelle has made a name for herself in the world of catering. Michelle and her husband Brandon run the Judging Program for the World Championship Barbecue Cooking Contest at Memphis in May. Michelle's career is highlighted by numerous top five finishes at competitions across the nation, including the 2024 Grand Champion title at the Praise the Lard BBQ Contest, the 2021 World Wing Champion title, and two-time 3rd Place Fire Woman and a 5th Place Live Fire finish at the World Food Championships in 2023. She joined us just prior to competing in the Final Table Round of the 2025 World Food Championship. We recommend you go to Baseball BBQ, https://baseballbbq.com for special grilling tools and accessories, Magnechef https://magnechef.com/ for excellent and unique barbecue gloves, Cutting Edge Firewood High Quality Kiln Dried Firewood - Cutting Edge Firewood in Atlanta for high quality firewood and cooking wood, Mantis BBQ, https://mantisbbq.com/ to purchase their outstanding sauces with a portion of the proceeds being donated to the Kidney Project, and for exceptional sauces, Elda's Kitchen https://eldaskitchen.com/ We conclude the show with the song, Baseball Always Brings You Home from the musician, Dave Dresser and the poet, Shel Krakofsky. We truly appreciate our listeners and hope that all of you are staying safe. If you would like to contact the show, we would love to hear from you. Call the show: (516) 855-8214 Email: baseballandbbq@gmail.com Twitter: @baseballandbbq Instagram: baseballandbarbecue YouTube: baseball and bbq Website: https//baseballandbbq.weebly.com Facebook: baseball and bbq
Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité parasport-santé à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de santé parasport connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération paralysie cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation internationale Tierno et Mariam (Fitima) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'Institut de réadaptation visuelle Saint-Louis (Attention : l'institut se trouve à l'Hôpital des 15/20, et non à l'Hôpital Saint-Louis)Programmation musicale : Myra – Des fleurs Straiker – M'badjo(Rediffusion)
Alors que les besoins sont plus importants pour les personnes en situation de handicap, un certain nombre de questions de prévention ou de suivis de pathologies chroniques sont négligés, car leur santé est souvent évaluée sous le seul prisme du handicap ponctuel. Les prises en charge peuvent aussi être freinées par des problèmes d'accessibilité, le fait que certains professionnels ne soient pas formés aux troubles du neurodéveloppement, à du matériel inadapté aux différents types de handicap… Ces obstacles à l'accès aux soins sont nombreux et peuvent entraîner le découragement des personnes en situation de handicap, qui renoncent alors à se faire soigner. Pr François Genêt, chef de service de l'Unité parasport-santé à l'hôpital Raymond Poincaré de Garches et président de l'Institut de santé parasport connecté (ISPC) et professeur à l'Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines Jacky Vagnoni, président de la Fédération paralysie cérébrale France Hawa Drame, fondatrice et présidente de la Fondation internationale Tierno et Mariam (Fitima) qui intervient en faveur des enfants souffrant de handicap et la promotion des droits des femmes, en Guinée et au Burkina Faso depuis 2003 Reportage de Raphaëlle Constant à l'Institut de réadaptation visuelle Saint-Louis (Attention : l'institut se trouve à l'Hôpital des 15/20, et non à l'Hôpital Saint-Louis)Programmation musicale : Myra – Des fleurs Straiker – M'badjo(Rediffusion)
C'est le combat le plus dur de sa carrière. Souleymane Cissokho, 33 ans, dispute ce samedi 10 mai 2025 une demi-finale mondiale face au Lituanien Egidijus Kavaliauskas, dans la catégorie des poids welters. Une chance unique de réaliser son rêve de décrocher la ceinture de champion du monde. Et pour mettre toutes les chances de son côté, le natif de Dakar a choisi son continent de naissance pour organiser cet affrontement. Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, sera l'épicentre d'un gala de boxe qui signe le retour du noble art en Afrique. Quelques jours avant son départ pour Malabo, Souleymane Cissokho souhaite peaufiner sa préparation en vue du combat le plus important depuis son passage chez les professionnels en 2017. Direction une salle privée en plein cœur de Paris pour deux heures d'entraînement intensif, avec plusieurs membres de l'équipe de France. Habillé en noir de haut en bas, le boxeur prend d'abord le temps de saluer toutes les personnes présentes avant de passer aux vestiaires pour se changer.« Faire un remake d'Ali-Foreman »« J'ai gardé en tête les images du combat Ali-Foreman à Kinshasa, dès que j'ai eu la possibilité de boxer en Afrique, j'ai sauté sur l'occasion », explique Souleymane Cissokho, assis sur un canapé à l'étage. Dernier grand événement de boxe sur le continent, le « Rumble In The Jungle » de 1974, n'a pas ouvert la brèche escomptée. Très peu d'événements internationaux depuis, conjugués à un manque de moyens et d'infrastructures. Alors quand la ville de Malabo s'est présentée aux enchères pour le combat de Cissokho, le choix était vite fait : « Ce sont eux qui nous ont contactés. On a un partenaire sur place qui a mis les moyens et a remporté les enchères. Malabo souhaitait faire une sorte de remake d'Ali-Foreman sur le continent », confie le médaillé de bronze lors des Jeux de Rio en 2016. Né à Dakar, révélé en France, Cissokho jouit d'une double culture dont il est très fier. Le continent africain occupe d'ailleurs une place importante dans sa vie : « Je suis heureux de boxer là-bas. L'Afrique fait partie de moi, j'y suis beaucoup attaché et je m'investis énormément d'un point de vue associatif. Je puise énormément de force là-bas », confie-t-il avec un sourire plus que communicatif.À lire aussiBoxe: George Foreman-Mohamed Ali, retour sur un combat de légendeAvant de commencer son échauffement, Souleymane Cissokho est arrêté par l'arrivée de l'autre star de la journée. Lui aussi est né en Afrique et représente la France sur le circuit international. Kévin Lélé Sadjo, référence chez les poids super-moyens, sera présent sur la carte de Malabo, pour le plus grand bonheur des organisateurs. Lumineux, Kévin Lélé Sadjo se montre très bavard lorsqu'il s'agit de présenter son grand ami : « J'admire Souleymane sur et en dehors du ring. Je le dis souvent, c'est quelqu'un d'intelligent, humble. Je suis impressionné et je veux suivre sa trace, mais il est bien devant moi », précise le boxeur né au Cameroun. Si cet événement comme celui-là peut relancer la boxe en Afrique pour les jeunes qui souffrent et qui ont besoin d'un moteur comme Souleymane Cissokho, alors il faut l'aider du mieux que l'on peut ». Kévin Lélé Sadjo devait lui aussi combattre pour une demi-finale mondiale, face à son compatriote Christian M'Billi. Dès l'annulation officialisée, la possibilité d'épauler Souleymane Cissokho est apparue comme une évidence : « Je lui ai dit que j'avais besoin de boxer et que je voulais le suivre. Je serai tout proche du Cameroun, j'ai un gros public derrière moi. C'est un honneur d'accompagner Souleymane à la conquête du monde ».À lire aussiSouleymane Cissokho, boxeur et médaillé olympique: «Ces jeux vont être exceptionnels»L'horloge tourne et les boxeurs de l'équipe de France finalisent leur échauffement, Souleymane Cissokho enfile gants puis casque et commence sa session de sparring intense, sous les yeux de Karim El Hayani, entraîneur principal de Kévin Lélé Sadjo et proche du pugiliste franco-sénégalais. Additionner les noms prestigieux sur la carte principale peut être bénéfique pour l'Afrique et pour Souleymane Cissokho : « Ce sont deux boxeurs très proches, ils ont un passé commun. Souleymane voulait voir Kévin boxer avec lui. Rien qu'au niveau psychologique, c'est un plus de voir les deux boxeurs dans la même soirée », admet l'entraîneur et ancien boxeur professionnel, avant de compléter son analyse : « Il y a toujours un esprit d'équipe dans la boxe, bien que ce soit un sport individuel. Et voir les gens qu'on apprécie être à ses côtés, à ce moment-là, ça fait toujours plaisir », conclut sereinement Karim El Hayani avant de rejoindre ses poulains.« C'est le combat le plus important de ma carrière, mais je dois faire abstraction de tout ce qu'il y a autour »Même si la date du combat approche, la séance d'entraînement n'est pas de tout repos. Les sessions dans le ring ressemblent à de vrais combats et les coups résonnent à travers toute la salle de sport. Alors qu'un petit public s'entasse près des cordes pour observer la bataille, Souleymane Cissokho reste sérieux et profite des pauses pour prendre conseil auprès de son entraîneur de toujours, Virgil Hunter. « J'ai un très bon adversaire, il a plus d'expérience que moi et a déjà combattu pour le titre. Il a plus de combats que moi et est très complet » avoue Souleymane Cissokho, un brin fatigué après l'entraînement. « On commence à voir le bout du tunnel, c'est le combat le plus important de ma carrière, mais je dois faire abstraction de tout ce qu'il y a autour », avoue-t-il. Il est vrai que l'ambiance à Malabo promet d'être électrique, car l'Afrique est un continent passionné par la boxe, explique Souleymane Cissokho : « Il y a un vivier de talents là-bas, c'est exceptionnel. La ferveur qu'ils ont pour la boxe, c'est fou. Il manque un peu de moyens et d'infrastructures, mais ça progresse grâce aux carrières de combattants issues du continent ». Remettre l'Afrique au centre du jeu et surtout pérenniser ce genre d'événements, voilà le but recherché par les organisateurs : « C'est un test, la Guinée équatoriale » souffle le boxeur de 33 ans. « Ils ont à cœur d'organiser d'autres événements, la boxe est aimée partout en Afrique. Ça reste le noble art, ça attire du public. Il faut juste pouvoir avoir les moyens de poursuivre cette initiative ».À la fin de l'entraînement, chaque participant se congratule avant de quitter la salle parisienne, au compte-gouttes. Souleymane Cissokho en a, lui aussi, terminé avec son stage de préparation. Ne reste plus qu'à goûter au climat de Malabo après son court séjour en France. En cas de succès, le boxeur franco-sénégalais pourrait affronter prochainement le champion de la fédération WBC, Marco Barrios. Et défendre sa ceinture de champion de monde en France et en Afrique : « Combattre à Dakar, c'est une option pour le futur. Je veux boxer là-bas au moins une fois dans ma vie ».À lire aussiSouleymane Cissokho, invité exceptionnel !
Sant Cugat
Une déclaration signée du photographe camerounais Samuel Fosso dans les colonnes du Point. Alors que 133 cardinaux venus de 70 pays vont s'enfermer aujourd'hui, dans la Chapelle Sixtine, à Rome pour désigner un nouveau Pape. « Il est plus facile d'imaginer un Africain dans l'espace ou pratiquant la téléportation qu'un pape noir » affirmaient certains en 2017, dans les rues de Bamako rapporte le magazine. Pourtant, c'est possible. La preuve, l'Afrique est aujourd'hui « le moteur le plus dynamique du catholicisme mondial » avec 20% des catholiques de la planète et plusieurs cardinaux africains sont considérés comme des « papabili ».Parmi les noms qui circulent le plus selon le Point, Dieudonné Nzapalainga, cardinal de Bangui qui se définit comme « un casque bleu du Christ ». Il y a aussi Fridolin Ambongo Besungu, cardinal de Kinshasa qui estime « que la voix d'un pape noir porterait davantage que celle de la plupart des chefs d'État africains qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels ». Enfin, il y a le Cardinal Robert Sarah, originaire de Guinée, figure respectée des milieux conservateurs et fervent défenseur d'une église fidèle à sa tradition.Et c'est ce dernier que le Général Mamadi Doumbouya soutientLe Djély relaie le message du Président guinéen qui salue « le parcours spirituel et l'humilité remarquable » du Cardinal Sarah qui est aussi, selon le journal catholique français La Croix « le favori des conservateurs français, qui s'est imposé comme l'une des critiques les plus virulentes du pape François, porte-voix de la composante la plus classique – voire traditionnelle – des catholiques ».Dans la presse africaine aujourd'hui aussi : un appelLancé dans le Mail and Guardian. L'hebdomadaire sud-africain appelle à « mener le combat pour une cour internationale anti-corruption » qu'il considère comme « une maladie pour notre société et notre corps politique ».Cette idée, émise par la Cour Internationale de Justice permettrait de traiter la corruption comme un crime international « au même titre que les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ». Pour appuyer son propos, le Mail and Guardian nous dévoile des chiffres qui donnent le tournis : ces 50 dernières années, l'Afrique a perdu 1000 milliards de dollars dans des transactions illicites, c'est presque autant que l'ensemble de l'aide étrangère perçue pendant la même période !Avant de conclure : « l'Afrique peut, soit rester les bras croisés sans se soucier des priorités africaines, soit saisir cette occasion pour exiger une cour qui serve véritablement ses intérêts ». On termine cette revue de presse avec une belle histoire…Et c'est TSA qui nous la raconte.Celle d'Aissa Benaidjer, originaire de Bejaia, en Algérie, arrivé en France en 2010. Il n'a jamais renoncé à son rêve : devenir chef cuisinier. « Je suis venu en France pour la cuisine de Bernard L'Oiseau et Paul Bocuse » dit-il. Resté trois mois sans travail, neuf ans sans papiers, « je traînais dans les brasseries parisiennes » raconte le cuisinier, avant d'intégrer le prestigieux Royal Monceau, un palace à 400 mètres de l'Arc de Triomphe, c'est là qu'il fait la rencontre de Bruno Guéret et de Pierre Gagnaire, chef aux 2 étoiles Michelin qui le prendront sous leur aile.Mais Aissa Benaidjer ne s'arrête pas là : en plus de côtoyer les plus grands cuisiniers français, il devient l'un des leurs. « J'ai fait les Césars en 2023 où j'ai eu la chance de cuisiner pour Brad Pitt » mais aussi pour un « ex-Président de la République française en 2019 » qui lui a dit « bravo mon fils » raconte l'algérien, encore ému.Il y a 3 mois, Aissa a ouvert son propre restaurant, dans le 15ème arrondissent de Paris dans lequel il propose des plats gastronomiques mais une formule à moins de 25 euros : « les gens qui ne peuvent pas manger dans les Palaces, ils peuvent manger chez nous avec amour ».
Au sommaire de Radio foot internationale ce lundi 16h10-21h10 TU : - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! ; - Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. ; - Coup double pour le PFC. - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! Le trio sera donné par ordre alphabétique dans l'émission par Christophe Jousset, chef du Services des sports de RFI. Un prix qui récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 chaque saison. Quel est votre favori pour lundi prochain ? Rappelons qu'il y a 3 Ivoiriens, 3 Sénégalais, 2 Algériens, 2 Marocains, 1 Guinéen et 1 Nigérian. Pouvait-on inclure à ce onze élargi d'autres noms ?- Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. Sprint final pour les places en Ligue des Champions, la course est serrée à 2 journées du terme ! Le match au sommet qui opposait Lille et Marseille n'a pas connu de vainqueur (1-1). Les Phocéens, dauphins du PSG, ont un point d'avance sur Monaco, vainqueur des Verts, 2 sur Nice qui bat Reims, et sur le LOSC, adversaire du soir. Strasbourg, 6è avec 57 points également, n'est devancé par les Aiglons et les Dogues qu'à la différence de buts. Mauvaise affaire pour l'OL, surpris à domicile par Lens.- Coup double pour le PFC. Les dames se sont adjugé la Coupe de France aux dépens du PSG, la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a brillé. Les messieurs ont assuré la montée en L1. Un nul à Martigues conjugué à celui de Metz contre Rodez suffit à propulser les bleu marine et blanc dans l'élite. Une élite qu'il n'avaient plus fréquentée depuis 1979. Retour du derby parisien avec 2 enceintes séparées par une rue ! Quelles ambitions et quel effectif pour 2025-2026 ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Hervé Penot et Yoro Mangara. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio foot internationale ce lundi 16h10-21h10 TU : - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! ; - Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. ; - Coup double pour le PFC. - Prix Marc-Vivien Foé RFI/France 24. De la liste initiale des 12 finalistes dévoilée début avril, il n'en restera plus que 3 ! Le trio sera donné par ordre alphabétique dans l'émission par Christophe Jousset, chef du Services des sports de RFI. Un prix qui récompense depuis 2009 le meilleur joueur africain évoluant en Ligue 1 chaque saison. Quel est votre favori pour lundi prochain ? Rappelons qu'il y a 3 Ivoiriens, 3 Sénégalais, 2 Algériens, 2 Marocains, 1 Guinéen et 1 Nigérian. Pouvait-on inclure à ce onze élargi d'autres noms ?- Ligue 1, on disputait la 32è journée ce week-end. Sprint final pour les places en Ligue des Champions, la course est serrée à 2 journées du terme ! Le match au sommet qui opposait Lille et Marseille n'a pas connu de vainqueur (1-1). Les Phocéens, dauphins du PSG, ont un point d'avance sur Monaco, vainqueur des Verts, 2 sur Nice qui bat Reims, et sur le LOSC, adversaire du soir. Strasbourg, 6è avec 57 points également, n'est devancé par les Aiglons et les Dogues qu'à la différence de buts. Mauvaise affaire pour l'OL, surpris à domicile par Lens.- Coup double pour le PFC. Les dames se sont adjugé la Coupe de France aux dépens du PSG, la gardienne nigériane Chiamaka Nnadozie a brillé. Les messieurs ont assuré la montée en L1. Un nul à Martigues conjugué à celui de Metz contre Rodez suffit à propulser les bleu marine et blanc dans l'élite. Une élite qu'il n'avaient plus fréquentée depuis 1979. Retour du derby parisien avec 2 enceintes séparées par une rue ! Quelles ambitions et quel effectif pour 2025-2026 ?Avec Hugo Moissonnier : Patrick Juillard, Hervé Penot et Yoro Mangara. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.
Un président de la République et un président du Conseil… Deux titres, deux fonctions bien différentes… Samedi, l'ex-président Faure Gnassingbé a prêté serment en qualité de président du Conseil. « Faure Gnassingbé davantage au service de la gouvernance », titre le quotidien Togo Matin qui note aussi l'élection du nouveau président de la République par les députés, Jean-Lucien Savi de Tové, 86 ans, qualifié lui d'« homme qui maîtrise les rouages de la gouvernance ».« Savi de Tové a été élu pour un mandat de quatre ans renouvelable une seule fois, précise Jeune Afrique. Il ne dispose d'aucun pouvoir exécutif ni décisionnel et se voit réduit à un rôle principalement symbolique, incarnant l'unité nationale, “le respect de la Constitution et la continuité de l'État“. Il conserve quelques prérogatives, telles que l'accréditation des ambassadeurs, la réception des diplomates étrangers et le droit de grâce à titre individuel. Mais ces actes devront être contresignés par le président du Conseil ».Un coup d'État constitutionnel ?Bref un poste purement honorifique… c'est le président du Conseil, Faure Gnassingbé, donc, qui tirera les ficelles. « Le Togo a un nouveau président, mais Faure Gnassingbé conserve le pouvoir réel », constate le site d'information IciLomé. « Suite à la récente réforme constitutionnelle qui a fait passer le pays à un système parlementaire, précise-t-il, le nouveau poste de président du Conseil des ministres a été créé. Ce poste constitue la plus haute fonction exécutive du gouvernement et, notamment, n'est assorti d'aucune limitation officielle de mandat. Les critiques ont dénoncé cette décision comme un “coup d'État constitutionnel“, pointe encore IciLomé, arguant qu'elle permet de fait à Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, de prolonger indéfiniment son emprise sur le pouvoir ».« Faure Gnassingbé désormais plus fort que jamais… »Résultat, note Afrik.com, « la IVe République est définitivement enterrée et sur son tombeau s'élève désormais une Ve République dont les institutions sont taillées sur mesure pour le prince du moment, Faure Gnassingbé, désormais plus fort que jamais. (…) Sous couvert d'un changement constitutionnel habilement orchestré, poursuit Afrik.com, le Togo s'enfonce dans un autoritarisme légaliste où les formes de la démocratie servent à en nier le fond. Cette réforme de la Constitution, adoptée sans consultation populaire et entérinée par un Parlement monochrome, confère à Faure Gnassingbé une position inédite de chef d'un exécutif consolidé, sans contre-pouvoirs réels. (…) Il ne s'agit pas ici d'un simple ajustement institutionnel, mais d'un coup de force à froid, validé par les urnes sans véritable compétition et par des institutions inféodées. (…) Faure Gnassingbé consolide peut-être son trône, conclut Afrik.com ; mais il fragilise irrémédiablement l'idée même de démocratie dans son pays ».Vers une monarchie républicaine ?En fait, renchérit Le Pays à Ouagadougou, « on change de façade ; on repeint la vitrine ; mais à l'intérieur, c'est toujours la même boutique familiale. Rien de nouveau donc sous le soleil de Lomé, sinon la confirmation d'un pouvoir éternel détenu par un chef d'État sans date d'expiration (…). Car, si le décor change, le scénario lui, risque de rester tragiquement le même, puisqu'avec l'architecture institutionnelle actuelle, le peuple sera évincé du processus politique à partir du moment où le président Faure n'affrontera plus le suffrage universel direct. (…) Ce qui se dessine au Togo, résume Le Pays, est une forme de monarchie républicaine, où le pouvoir se conservera au sein d'un cercle restreint à la tête duquel trône un président autoritaire et omniprésent ».Formule magique ?Et tout cela, sans la moindre anicroche, pointe Ledjely en Guinée : « la stratégie est plutôt efficace. Samedi, Faure Gnassingbé a tranquillement inauguré le premier mandat de la Ve République. Un bail pour lequel il n'aura pas consenti de grands efforts. Aucune campagne électorale, aucun débat télévisé, pas d'évaluation du bilan, pas de présidentielle à enjeux, pas de fraude à orchestrer, pas de contestations électorales et par conséquent, de prétexte à coup d'État. Tout s'est réglé en quelques minutes à l'Assemblée nationale où les choses étaient d'autant plus faciles que l'UNIR, le parti présidentiel, détient 108 des 113 sièges. Voilà qui est pratique non ?, s'exclame encore Ledjely. Au point qu'on imagine d'autres dirigeants à travers le continent voulant se laisser inspirer par cette formule magique ».
En Guinée, le secteur de l'édition reste fragile. Le pays compte une quinzaine de maisons d'édition mais en réalité, peu d'entre elles publient de manière régulière. La faiblesse du lectorat et le contexte économique constitue des freins. Les coûts de fabrication sont élevés et le livre neuf trop cher pour une grande partie des Guinéens. Les éditeurs réclament une politique publique plus volontariste pour le développement du secteur. Entre deux stands des « 72 heures du livre », le salon littéraire annuel de Conakry, Ousmane Soumaré décrit une fragile économie du livre. « Pour avoir une viabilité économique, nous faisons de l'impression à la demande afin de ne pas investir trop d'argent dans un ouvrage qui ne va pas s'acheter, explique le directeur de la jeune maison d'édition Plumes inspirées. Et nous faisons de l'édition à compte d'auteur, où une certaine quantité d'ouvrages sont achetés par l'auteur à l'avance et nous lui faisons une remise sur ces ouvrages, ce qui permet aux deux parties de s'en sortir financièrement. »Ratifier les accords internationauxAliou Sow dirige Ganndal, une maison d'édition de livres jeunesse, une des mieux installées dans le paysage éditorial guinéen. Également président de l'Association des éditeurs de Guinée, il réclame la ratification de l'Accord de Florence (1950) et du Protocole de Nairobi (1976), pour favoriser la libre circulation des biens culturels et faire baisser le coût de l'encre ou du papier.« Faciliter l'entrée des livres à l'importation et à l'exportation et faciliter la détaxation de l'importation des intrants à la fabrication, ce seraient les deux mesures les plus importantes qu'il faudrait envisager à travers l'adhésion à ces traités internationaux et leur application dans le contexte local, plaide l'éditeur. En attendant qu'une vraie politique nationale du livre et de la lecture puisse être formulée, adoptée et mise en marche dans le pays. »Première édition du prix des LycéensEn attendant, l'État mise sur les prix littéraires. Cette année fut la première édition du prix des Lycéens, organisé par le Celpac, le Centre de lecture publique et d'animation culturelle. L'objectif premier est de vulgariser et de populariser la lecture, en particulier auprès des jeunes. Le second est d'aider les maisons d'édition à vendre.« Vous voyez déjà auprès des lycéens, lorsqu'on dit que le livre de Mabéty [Soumah] Sens interdit est lauréat du prix des Lycéens, non seulement, à travers ce prix, les maisons d'édition ont de la visibilité, mais ça va aussi booster leur vente », prédit Bernard Beavogui, directeur général du Celpac. Et en effet, sur le salon, plusieurs lecteurs réclament le roman de Mabéty Soumah au stand des éditions Ganndal.À lire aussiSalon du livre africain: des auteurs en auto-édition plus nombreux lors de la troisième édition
Connaissez-vous l'histoire de Stokely Carmichael et Miriam Makeba ? Lui a été un militant révolutionnaire noir américain (l'un des responsables du mouvement « Black Panther »), elle était une chanteuse sud-africaine engagée contre l'apartheid. Ce qui est moins connu, c'est qu'ils ont été en couple et se sont installés en Guinée à la fin des années 60. Leur histoire est au cœur d'un livre qui vient d'être publié par les éditions Ròt-Bò-Krik. Il est intitulé Un couple panafricain Miriam Makeba et Stokely Carmichael en Guinée. Son autrice, Elara Bertho, est l'invitée de Laurent Correau.
Avec « Sombre lagune », qui paraît aux éditions Fayard, nous plongeons dans les eaux troubles d'Abidjan, notamment dans le milieu des trafiquants de drogue et des hauts fonctionnaires corrompus. C'est donc un roman policier. Mais comme son auteur s'appelle Antoine Glaser, journaliste et expert en géopolitique, ce livre est aussi un roman à clés, dans lequel certains personnages de fiction dépeignent des personnes réelles que le reporter a croisées dans ses enquêtes en Côte d'Ivoire. Alors qui est qui ? Antoine Glaser répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Antoine Glaser, bonjour,Antoine Glaser : Bonjour,Sombre lagune raconte le combat d'un petit barbouze français contre la mafia d'Abidjan. On croise des trafiquants libanais, un flingueur marocain. Et ce qui frappe, c'est que la guerre du cacao a laissé la place à celle de la cocaïne ?Absolument, on a l'impression maintenant que la cocaïne est absolument intégrée dans le cacao, qui reste la première production de la Côte d'Ivoire. Mais on voit comment des narcotrafiquants ont pu planquer la cocaïne dans le cacao, il fallait y penser.En 2021, deux tonnes de cocaïne ont été saisies dans les ports d'Abidjan et de San Pedro. Et on vient de juger, je crois, le chef de la cellule antidrogue du port d'Abidjan ?Oui, parce que ce n'est pas particulier à la Côte d'Ivoire, on voit comment la police, les douaniers, des gens qui n'ont pas forcément des salaires extrêmement élevés, se laissent corrompre avec une grande facilité. Et quand c'est dans le port du Havre, on en parle vraiment comme quelque chose de quotidien. Et bien à Abidjan, c'est la même chose, simplement à Abidjan, il n'y a pas tous les jours des arrestations.Et c'est ce fait divers de 2021 qui vous a donné l'idée de ce livre ?Ce qui m'a donné l'idée de ce livre, c'est vrai qu'il y a eu en Côte d'Ivoire un certain nombre de personnes qui ont disparu et l'idée du livre a vraiment germé à partir de ces disparitions.Alors, il y a un enquêteur qui a disparu il y a 21 ans, dont tout le monde se souvient, c'est notre confrère Guy André Kieffer qui travaillait pour vous, Antoine Glaser, quand vous étiez le directeur de la Lettre du continent. Alors à l'époque, il a été kidnappé sur le parking d'un supermarché et depuis, on n'a jamais retrouvé son corps. Est-ce que vous avez pensé à lui en écrivant ce livre ?Oui, en partie. J'ai pensé à Guy André Kieffer, mais comme je n'ai pas enquêté réellement sur sa disparition, c'est vrai que j'ai pensé, mais j'ai fait en sorte que ça ne soit pas non plus son histoire. Guy André, il enquêtait beaucoup sur les trafics de cacao entre les pays, mais il enquêtait aussi sur la Guinée-Bissau, à l'époque du général Ansoumane Mané, donc je veux dire, c'était un ensemble, mais bien sûr, j'ai pensé à Guy André Kieffer. En fait, cette fiction, c'est une toile de fond, c'est plusieurs histoires en une, c'est une ambiance. J'adore Abidjan aussi. C'est cette lagune qui pour moi est totalement mystérieuse. Il y a 15 millions de personnes qui vivent à Abidjan et avec cette mixité de tous les pays voisins, c'est une capitale qui me fascine.Dans ce livre, Antoine Glaser, vous avez une écriture sèche, une écriture de polar. Mais quelques fois, au détour d'une phrase, comme « le cash bloqué au Liban coule à présent dans le béton ivoirien », on retrouve le style un petit peu imagé et fleuri de la Lettre du continent, qui s'appelle aujourd'hui Africa Intelligence. Romancier d'un jour, journaliste toujours ? Oui, bien sûr. C'était extrêmement difficile pour moi cette fiction, parce que, évidemment, je voyais Guy Andy Kieffer, j'en revoyais d'autres et c'était compliqué. Évidemment, c'est une fiction qui m'a demandé beaucoup de travail parce que j'avais toujours envie d'écrire et d'enquêter sur la réalité de tout ça.Alors, vous cachez évidemment de vrais personnages sous des pseudos et l'un des hommes clés de votre roman, c'est le tout-puissant ministre de l'Intérieur, Bamba. « Colosse et bon vivant », écrivez-vous. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Ahmed Bakayoko, le défunt ministre de l'Intérieur de Côte d'Ivoire.Oui et non, ce n'est pas Ahmed Bakayoko, mais c'est vrai que bon, Ahmed Bakayoko c'est vrai qu'il était le tout-puissant ministre de l'Intérieur, ensuite Premier ministre. C'est vrai que lui, un peu comme le personnage Bamba, lui aussi, il voulait aussi peut-être accéder aux plus hautes fonctions de l'État. Mais dans la fiction, on ne sait pas comment il est mort, Bamba. Donc voilà, encore une fois, c'est vraiment une fiction. Alors comme toile de fond évidemment, il faut quand même qu'il y ait des choses qui sont réelles, hein. Donc oui, c'est décalé, mais avec une toile de fond qui est la réalité du pays.Dans votre livre où la lagune est bien sombre, vous écrivez : « des aigrettes blanc immaculé picorent les jambes effilochées et sanguinolentes du corps de la jeune femme », le contraste est fort !Oui, mais justement, dans les « maquis » d'Abidjan, quand je regarde et que je me perds là, les yeux sur la lagune, je suis toujours autant révolté que fasciné de voir ces magnifiques oiseaux blancs se poser sur des détritus et de voir une lagune totalement polluée. En particulier, bien évidemment, avec le port d'Abidjan, la raffinerie et cetera, et c'est vrai qu'il y a des problèmes de pollution qui sont extrêmes et donc c'est vrai que ces contrastes, c'est fascinant.RFI : Antoine Glaser, merci.À lire aussiCôte d'Ivoire: plusieurs partis d'opposition appellent au dialogue
Le Mali est-il en train d'emboîter le pas au Niger et au Burkina Faso, où les partis politiques ont été dissous, sur ordre des généraux au pouvoir ? Hier, à Bamako, la phase nationale de la consultation des forces vives du pays sur la relecture de la Charte des partis politiques a été lancée. Les légitimités traditionnelles ou religieuses, notamment, ainsi que les Maliens établis à l'extérieur, sont invités à formuler des propositions pour réduire le nombre de partis politiques et encadrer leurs financements.Pour sa part, la classe politique malienne s'insurge. Elle dénonce depuis plusieurs semaines un complot, une mise en scène destinée à la faire disparaître. Et dans la presse malienne, le débat est vif…Prédateurs ?Pour certaines publications, à l'instar de L'Aube, oui, les partis n'apportent rien au pays, au contraire, ils l'ont ruiné…« Il est tout de même curieux, affirme le quotidien bamakois, de voir que ceux qui dénoncent aujourd'hui un supposé “complot“ contre les partis sont, pour la plupart, eux-mêmes impliqués dans des affaires de détournement de fonds publics, encore enfouies ou en cours de traitement. Ce sont ces mêmes figures qui, pendant plus de trois décennies, pointe L'Aube, ont bénéficié de milliards de francs CFA issus du Trésor public, officiellement destinés à la formation aux valeurs républicaines (…). Or, les voilà aujourd'hui à affirmer que les Forces vives de la Nation, ce même peuple qu'ils étaient censés éduquer, ne seraient pas “assez outillées“ pour discuter de la Charte des partis politiques. Quelle ironie !, s'exclame encore L'Aube. N'est-ce pas là un aveu d'échec de leur propre mission ? Ou bien, pire encore : ont-ils simplement détourné ces fonds à d'autres fins, sans jamais réellement former la population ? »Magouilleurs ?Sahel Tribune est sur la même ligne… « Pendant plus de 30 ans, les partis politiques ont été au faîte de la gouvernance des affaires publiques. Et le peuple attendait comme résultats des retombées positives telles que promises par les pères de l'instauration de la démocratie multipartite. Hélas, déception totale, s'exclame le site malien, sur fond de mensonges, de magouilles et de connivence contre l'État. (…) C'est sous le règne de ces partis politiques au pouvoir que l'on a vu naître une nouvelle oligarchie composée de fonctionnaires milliardaires et de nouveaux opérateurs économiques sortis du néant. Face à cette déception, n'était-il pas mieux que le peuple se prononce formellement sur l'avenir des partis politiques ? Et c'est ce que les autorités ont entrepris. »La démocratie mise en sourdine ?Non, rétorque le média malien Arc-en-ciel, repris sur le site Malijet : « Depuis leur arrivée au pouvoir, les dirigeants de la Transition avaient promis de remettre le pays sur les rails, en mettant l'accent sur la refondation de l'État. Toutefois, ces derniers mois, les signaux sont préoccupants, pointe Arc-en-ciel. La mise en sourdine du débat démocratique, les restrictions des libertés d'expression, et maintenant cette menace qui pèse sur l'existence même des partis politiques, trahissent une dérive autoritaire. La question n'est pas de nier les dysfonctionnements qui ont marqué la vie politique malienne ces dernières années. Oui, certains partis ont failli à leur mission de représentation, reconnait le média malien. Oui, le système mérite d'être repensé. Mais cela ne justifie en rien une dissolution brutale et unilatérale qui risquerait de plonger le pays dans une nouvelle crise, cette fois politique et institutionnelle. »Légitimer les coups d'État ?Pour Ledjely en Guinée, « personne n'est dupe. La désertification de l'espace politique malien : c'est bien l'objectif ultime qui sous-tend cette fameuse relecture de la charte des partis politiques. En cela, les propositions phares issues des concertations organisées au niveau régional sont suffisamment illustratives. Des propositions émanant de “forces vives“ dont la composition est à la seule discrétion des autorités et la légitimité plus que douteuse. (…) Pour les autorités maliennes et la frange des forces vives dont elles se prévalent, les partis politiques sont subitement le mal incarné, pointe encore Ledjely. De fait, ce discours nous a été servi pour légitimer tous les coups d'État que la région a enregistrés depuis bientôt cinq ans. Sauf qu'il passe de moins en moins, estime le site guinéen, vu qu'avec le recul, on sait que les militaires, eux non plus, ne sont pas la solution-miracle. »
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'invalidation de la loi révisant l'amnistie au Sénégal et l'escalade des tensions au Cachemire entre l'Inde et le Pakistan. Sénégal : la loi révisant l'amnistie invalidée Le Conseil constitutionnel a invalidé la loi présentée par les députés du Pastef qui permet de réviser l'amnistie votée sous Macky Sall, à la fin de sa présidence. Comment les Sages justifient-ils leur décision ? Désormais, comment seront traités les dossiers des victimes des violences politiques de 2021 à 2024 ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Inde/Pakistan : escalade des tensions après l'attentat au Cachemire Après l'attaque meurtrière qui a fait 26 morts dans la région du Cachemire, l'Inde a pris une série de mesures à l'encontre du Pakistan qu'elle accuse de « terrorisme transfrontalier ». Sur quels éléments New Delhi s'appuie pour accuser le pays voisin ? Les tensions diplomatiques entre les deux pays peuvent-elles engendrer un nouveau conflit armé ? Avec Côme Bastin, correspondante de RFI en Inde.Vatican : le cardinal Robert Sarah pourrait-il être le premier pape africain ? Originaire de Guinée, le cardinal Robert Sarah figure sur la liste des « papabili », celle des cardinaux susceptibles de succéder au pape François. Quelle est sa vision de l'Église ? Son nom avait déjà été évoqué lors de la succession de Benoît XVI, quelles sont désormais ses chances d'être élu ? Avec Christophe Dickès, docteur en Histoire contemporaine des Relations internationales, spécialiste du catholicisme et de la papauté.
« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».
La saison du cacao, - la petite saison- a débuté en Côte d'Ivoire. L'or brun du premier producteur mondial fait l'objet d'exportations massives, mais aussi… de contrebande. RFI s'est rendu dans 2 départements de l'extrême-ouest ivoirien. Par sa proximité avec la Guinée et le Libéria, la zone est considérée comme l'un des carrefours de l'exportation illégale. Selon les chiffres de l'agence Reuters, 50 000 tonnes de cacao se sont volatilisées au dernier trimestre 2024, au plus haut du cours mondial... Douanes renforcées, saisies, fonctionnaires arrêtés pour corruption présumée, la contrebande est un crime en Côte d'Ivoire. Mais bien des chemins permettent aux pisteurs d'échapper aux contrôles. «Sur les pistes du trafic de cacao», un Grand reportage de Benoît Almeras.
Ce ne sont pas huit soldats, comme annoncé initialement, mais 54 qui ont été tués jeudi dernier lors de la double attaque terroriste survenue au Point triple et à Koudou dans le nord du Bénin.« 54 soldats béninois qui ont fait le sacrifice suprême », soupire le site d'information béninois Banouto dans ce « département de l'Alibori, une zone de savane et de forêts située à la convergence des frontières du Bénin avec le Burkina Faso et le Niger ».C'est « le gouvernement béninois, par la voix de son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji » qui a annoncé ce bilan hier, pointe La Nouvelle Tribune à Cotonou. Le porte-parole qui a souligné « le manque de coopération des pays voisins, notamment dans le cadre d'une stratégie régionale de lutte contre le terrorisme. Le Nord-Bénin fait face depuis plusieurs années, rappelle le journal, à une série d'attaques venues du Burkina Faso et du Niger, territoires où sévissent des groupes armés affiliés à l'organisation État islamique ou à al-Qaïda. Pour contenir cette menace, le gouvernement béninois avait lancé dès janvier 2022 l'opération Mirador, mobilisant près de 3000 soldats. Un recrutement de 5000 militaires supplémentaires avait suivi afin de renforcer la sécurité dans les zones exposées. Déjà, début janvier, rappelle encore La Nouvelle Tribune, 28 soldats béninois avaient été tués au niveau du Triple point, dans une embuscade revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, coalition liée à al-Qaïda ».Plus de coopération avec les pays de l'AES !« À en croire le porte-parole du gouvernement béninois, souligne Ledjely en Guinée, les attaques terroristes de la semaine dernière, sont donc la conséquence de la défaillance dont se rendraient coupables les voisins que sont le Burkina Faso et le Niger. Une mise en cause que les autorités de ces pays pourraient ne pas apprécier, pointe le site guinéen. D'autant qu'avec le Bénin, les relations ne sont pas les meilleures depuis un certain temps. Il n'empêche qu'il est de notoriété publique que le Burkina Faso et le Niger sont plutôt à la peine dans leur lutte contre le péril sécuritaire. Et pour le bien de tous, affirme encore Ledjely, il faudra qu'au-delà des querelles et des divergences, les parties trouvent le moyen de travailler ensemble (…). Dans l'absolu, personne ne demande que les pays de l'AES reviennent dans l'espace Cédéao. Mais si les contacts sont totalement rompus et que des espaces d'échanges et de collaboration ne sont pas instaurés, les criminels et autres bandits qui écument la région ne pourront qu'en profiter ».Crispation en Côte d'Ivoire…À la Une également, la tension politique qui s'accroit en Côte d'Ivoire…« Hier, relève le site Presse Côte d'Ivoire, « les groupes parlementaires du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA) et du Parti des peuples africains (PPA-CI) ont quitté l'hémicycle avant l'ouverture des travaux de la session plénière. Ce boycott marque leur ferme opposition à l'exclusion de leurs leaders respectifs, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, de la liste électorale en vue de la prochaine présidentielle. (…) Les députés des deux principales formations d'opposition ont voulu envoyer un message fort aux autorités électorales et judiciaires. Leur boycott vise à dénoncer ce qu'ils considèrent comme une manœuvre destinée à écarter deux figures majeures de la scène politique ivoirienne ».Commentaire du site Afrik.com : pour ce qui concerne l'exclusion de Tidjane Thiam pour cause de nationalité douteuse, « le parallèle avec 2010 est troublant. À l'époque, rappelle le site, le camp de Gbagbo avait usé de tous les leviers pour remettre en question la légitimité de Ouattara, accusé de ne pas être pleinement Ivoirien, en s'appuyant sur une interprétation douteuse du concept de nationalité. Aujourd'hui, relève Afrik.com, c'est ce même Ouattara, par le biais d'un appareil judiciaire qui lui est acquis, qui reproduit une mécanique semblable pour écarter un rival redoutable. Ironie de l'histoire ou stratégie cynique ? À chacun d'en juger ».En tout cas, conséquence de ces évictions, conclut Jeune Afrique, « pour le parti au pouvoir, le RHDP, qui devait tenir son congrès le 18 mai avant de le reporter au mois de juin, la voie semble désormais largement dégagée pour un quatrième mandat d'Alassane Ouattara, qui n'a toujours pas fait part de ses intentions. Si le scénario reste celui-ci, le RHDP avancera en roue libre. La vraie bataille se jouera peut-être en 2030 ».
Today we sit down with De'Andre Guin.De'Andre Guin, Sr. is the Director of Engagement at Meals on Wheels Montgomery County, overseeing Human Resources, staff development, and workplace culture. He also builds community partnerships and raises awareness of the organization's mission to support homebound seniors. Previously, he served as Mobility Planner for the City of Conroe Transit Department, addressing transportation needs for diverse populations. With 20+ years in healthcare, De'Andre is a Certified Brain Injury Specialist who served individuals with brain injuries, mental health conditions, and developmental disabilities.
La diaspora pèse plus de 90 milliards d'euros sur le continent africain. Un chiffre en constante augmentation. Achats de terrains, location d'appartements, infrastructures, l'immobilier draine une part croissante de ces fonds. Mais ce type d'investissements ne va pas de soi. Les craintes des futurs investisseurs sont encore nombreuses. Elaje Sequifanon souhaite acheter un terrain dans son pays d'origine, la Guinée. Le trentenaire est responsable commercial dans une société de transport maritime au Havre. Il est venu s'informer au Salon pour l'investissement dans l'immobilier et les énergies renouvelables en Afrique qui se tenait à Paris du 11 au 13 avril. Il a besoin d'être rassuré par les acteurs de la filière, car il a des doutes. « Est-ce que les promoteurs immobiliers ont des outils ou une plateforme qui mettraient en lumière et en transparence pour avoir une vision claire sur l'investissement et le projet qu'on réalise sur place ? », fait-il remarquer. D'autres zones d'ombre persistent, notamment sur le financement : « Comment ça se passe sur le plan notarial ? Est-ce qu'il y a des investissements qui seront levés de leur côté ou est-ce que l'investissement se fait directement sur fonds propres ? »L'éloignement et le difficile accès au crédit freinent les investissements de la diaspora dans l'immobilier. Les acquisitions immobilières représentaient moins de 5 % des transferts d'argent de la diaspora guinéenne il y a quelques années, selon la Banque centrale de la République de Guinée.« Il y a un vieil adage qui dit : quand on achète un terrain, on achète parfois un procès » témoigne Allou Boigny Nobel. Ce magistrat en Côte d'Ivoire est spécialiste du droit foncier et immobilier. Il est venu au salon présenter son livre Acheter un terrain en toute sécurité en Côte d'Ivoire. « On a çà et là des affaires dans lesquelles des personnes estiment avoir perdu beaucoup d'argent. Beaucoup d'investisseurs ou d'acheteurs achètent des terrains dans des lotissements qui ne sont pas approuvés. Il appartient aux acteurs de comprendre les règles, de s'y mettre », estime-t-il.En Afrique de l'Ouest, le secteur immobilier grandit, mais moins vite que la demande. En Côte d'Ivoire, il manquerait plus de 800 000 logements. En Guinée, c'est plus de 500 000. Pour combler ce manque, les États changent les règles. « On a un cadre légal aujourd'hui – qui a été mis en place à travers la nouvelle Constitution à l'époque et qui n'était pas exploitée –, qui a mis en place tous les principes de copropriété et qui a permis de construire [des bâtiments] de manière verticale et donc de pouvoir ensuite morceler des immeubles sous forme d'appartements, détaille Samuel Lequertier, promoteur immobilier en Guinée. C'est pour cela que des promoteurs immobiliers comme nous aujourd'hui pouvons nous appuyer sur ce cadre légal pour développer nos programmes fonciers et donc nos programmes immobiliers. »Promoteurs, banquiers, constructeurs, tous les exposants se veulent enthousiastes et rassurants. Mais l'optimisme ambiant n'efface pas un doute persistant chez de nombreux visiteurs, l'instabilité politique de la région qui empêche les investisseurs de se projeter.À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, un déficit de logements difficile à combler
En Côte d'Ivoire, Abidjan qui vit aux rythmes des musiques urbaines cette semaine, grâce au festival des musiques urbaines (Femua) d'Anoumabo. Lors de la 17ème édition de cet évènement, qui ambitionne de partager de la musique en éveillant les consciences, place au thème du civisme et de la sécurité routière. Le festival a rayonné dans toute la sous-région et mise aussi sur la diplomatie culturelle en invitant chaque année un pays différent. Cette fois-ci, c'est la Guinée. Salif Traoré, alias « Asalfo », du groupe Magic System, est le commissaire général du Femua et répond à notre envoyé spécial Guillaume Thibault. À lire aussiPanorama de la 17e édition du festival des musiques urbaines d'AnoumaboÀ lire aussiCôte d'Ivoire: au Femua, les femmes sur le même pied d'égalité que les hommes
Emission spéciale dédiée à la Guinée, pays invité du FEMUA, enregistrée en public à l'Institut français de Côte d'Ivoire. En collaboration avec Raoul Emmanuel, Enno et Chékina Yatto, animateurs sur Fréquence 2 qui diffuse l'émission simultanément sur son antenne.Avec les artistes Soul Bang's, Takana Zion, A'salfo - commissaire général du FEMUA, Moussa Moïse Sylla - ministre de la culture et du tourisme de la République de Guinée, Malick Kebe, Directeur général du fonds de développement des Arts et de la culture en Guinée, Mamadou Thug, député de l'assemblée nationale, Marie Somparé, Directrice générale de l'office national pour la promotion de l'artisanat, Tiguidanké Bérété, Miss Guinée 2025 et Binta Diallo Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - AmoussigamaQueen Rima - Lantchou mi yobaïManamba Kanté et Soul Bangs - Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Emission spéciale dédiée à la Guinée, pays invité du FEMUA, enregistrée en public à l'Institut français de Côte d'Ivoire. En collaboration avec Raoul Emmanuel, Enno et Chékina Yatto, animateurs sur Fréquence 2 qui diffuse l'émission simultanément sur son antenne.Avec les artistes Soul Bang's, Takana Zion, A'salfo - commissaire général du FEMUA, Moussa Moïse Sylla - ministre de la culture et du tourisme de la République de Guinée, Malick Kebe, Directeur général du fonds de développement des Arts et de la culture en Guinée, Mamadou Thug, député de l'assemblée nationale, Marie Somparé, Directrice générale de l'office national pour la promotion de l'artisanat, Tiguidanké Bérété, Miss Guinée 2025 et Binta Diallo Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - AmoussigamaQueen Rima - Lantchou mi yobaïManamba Kanté et Soul Bangs - Retrouvez notre playlist sur Deezer.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Dans le conflit qui touche l'est de la République démocratique du Congo, l'Église catholique tente de se positionner en médiateur. Toutefois, cette initiative n'est pas au goût du président Félix Tshisekedi, qui entretient une relation tendue avec l'institution catholique. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Trésor Kibangula Analyste politique et cofondateur de l'institut congolais de recherche Ebuteli, ancien journaliste de Jeune Afrique; Onesphore Sematumba Analyste senior pour la République démocratique du Congo et le Burundi auprès de l'International Crisis Group; Marie Miran-Guyon Maîtresse de conférence à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), membre de l'institut des mondes africains (Imaf), historienne et anthropologue, spécialiste du fait religieux en Côte d'Ivoire et dans les pays du golfe de Guinée.
En Guinée, le référendum constitutionnel et les élections annoncées pour 2025 seront organisés par le ministère de l'Administration, et non la Commission électorale nationale indépendante. Une décision du régime militaire que dénoncent plusieurs partis politiques. Ses leaders politiques accusent déjà le régime militaire de vouloir organiser une mascarade électorale.
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
Salif Traoré, commissaire général du Festival des Musiques Urbaines d'Anoumabo, dont la 17ème édition aura lieu à Abidjan et à Daloa, du 15 au 20 avril. Cette nouvelle édition a pour thème « Civisme et sécurité routière » et pour pays invité la Guinée. Sur les scènes de l'INJS et de Daloa se succèderont Angélique Kidjo, Takana Zion, Kaaris, Smarty, Eneida Marta, Josey, Adeba Konan, Lil Jay Bingerack, Lato Crespino et Himra. Accompagné de son invité Black M, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. (Rediffusion) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Takana Zion - Light amapianoSmarty - Ne parle pasJosey - DiplômeBlack M - SimandouMagic System - Souvenirs d'AnoumaboRetrouvez notre playlist sur Deezer.
En Guinée, c'est une décision dénoncée par plusieurs partis politiques. Le référendum constitutionnel et les élections qui marqueront la fin de la transition ne seront pas organisés par la Commission électorale indépendante, mais par le ministère de l'Administration du territoire et de la décentralisation. Se dirige-t-on vers des scrutins contestés ? Nous lançons le débat.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur le gisement de Simandou, des frappes israéliennes en Syrie et la défaite du Real Madrid contre Arsenal. Gaza : que sait-on de la mort des secouristes palestiniens ?Les corps des 15 humanitaires palestiniens tués le 23 mars ont été retrouvés dans une fosse commune près de Rafah. Depuis, une vidéo récupérée sur le portable d'un des secouristes contredit la version de l'armée israélienne qui affirme avoir tiré sur des « terroristes » et des « véhicules suspects ». Que sait-on des circonstances de leur mort ? Le Croissant-Rouge réclame une enquête internationale indépendante, mais une telle demande a-t-elle des chances d'aboutir ?Avec Pierre Olivier, journaliste au service international de RFI.Guinée : le gisement de Simandou, un miracle économique ?Selon les autorités de la transition, l'exploitation des réserves de fer des monts de Simandou, estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, devrait commencer avant la fin de cette année. Pourquoi ont-elles attendu aussi longtemps pour exploiter ce gisement découvert il y a plus d'un demi-siècle ? Si le projet se concrétise, quelles pourraient être les retombées économiques pour la Guinée ?Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI.À écouter aussiSimandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?Syrie : des frappes israéliennes pour contrer la TurquieDepuis la chute du régime Bachar al-Assad en décembre dernier, l'armée israélienne multiplie les frappes en Syrie dans l'objectif d'affaiblir l'influence de la Turquie. Pourquoi Israël bombarde-t-elle la Syrie pour atteindre la Turquie ? Que reproche l'État hébreu à Ankara ?Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'IFRI, spécialiste du Moyen-Orient. Arsenal-Real Madrid : la claque pour les MerenguesBattu 3-0 à l'Emirates Stadium contre Arsenal en quart de finale aller, le Real Madrid devra faire beaucoup mieux lors du match retour à domicile s'il veut se qualifier pour la suite de la compétition. Comment expliquer une telle déroute du tenant du titre ? Une remontada des Madrilènes est-elle envisageable ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.À lire aussiLigue des champions: Arsenal corrige le Real Madrid et prend une belle option pour les demies
L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés.Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation.Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenneInitié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place.« Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. »Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara.Des contrats miniers toujours secretsD'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines.La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. »À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de SimandouMême du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. »Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ».Un train pour le minerai et pour les passagers ?La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI.Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry.À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.
Les experts et journalistes de RFI répondent à vos questions sur les taxes douanières annoncées par Donald Trump et le retrait de la Hongrie de la CPI. RDC : trois ressortissants américains échappent à la peine de mortCondamnés à mort pour leur implication dans la tentative de coup d'État de mai 2024 à Kinshasa, les trois Américains ont vu leur peine commuée en prison à perpétuité. Comment expliquer cette grâce accordée par le président Felix Tshisekedi ? Quel avait été de leur rôle lors de ce putsch raté ?Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à KinshasaÉtats-Unis : comment Donald Trump a-t-il calculé les droits de douane ?Le monde entier est concerné par les nouveaux droits de douane sur les produits importés aux États-Unis. 20% pour l'Union européenne, 34% pour la Chine et même 50% pour le Lesotho. Sur quels critères Donald Trump s'est-il basé pour fixer ces taxes en fonction des pays ?Droits de douane américains : pourquoi certains pays sont épargnés ?Alors que la plupart des États sont frappés par les nouvelles taxes américaines, certains pays comme le Canada, la Russie et le Mexique ne sont pas concernés par les dernières annonces de Donald Trump. Pourquoi sont-ils exemptés de ces augmentations ?Droits de douane américains : quelles conséquences pour l'Afrique ?51 pays africains sont frappés de plein fouet par les nouveaux droits de douane imposés par Donald Trump. Allant de 10% pour le Bénin et la Guinée jusqu'à 50% pour le Lesotho, quel sera l'impact sur les économies du continent ? Quel avenir pour l'Agoa (African Growth and Opportunity Act) qui permet à l'Afrique d'exporter des milliers de produits vers les États-Unis sans être taxés ?Avec Léo Charles, maître de conférences en sciences économiques à l'Université de Rennes 2CPI : la Hongrie claque la porteVisé par un mandat d'arrêt international de la Cour pénale internationale, Benyamin Netanyahu a pourtant été reçu en grande pompe en Hongrie. Son hôte, Viktor Orban en a profité pour annoncer le retrait de son pays de la CPI. Comment expliquer cette décision ? A-t-elle un lien avec la visite du Premier ministre israélien ?Avec Florence La Bruyère, correspondante de RFI à Budapest
Au sommaire : La grâce présidentielle accordée au capitaine Moussa Dadis Camara, huit mois après sa condamnation à 20 ans de prison ferme pour crimes contre l'humanité, fait polémique en Guinée et au-delà des frontières. Comment expliquer cette décision du général Doumbouya ? Le président américain a annoncé ce mercredi des « droits de douane réciproques » sur les importations des Etats-Unis, par pays, et avec un taux plancher de 10%. Quelles réactions à l'international ? Qui seront les grands perdants de cette nouvelle guerre commerciale ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de :- François Hiondi Nkam, grand reporter et chef du service économie pour le quotidien camerounais Le jour- Fatoumata Diallo, journaliste pour le magazine mensuel Jeune Afrique- Eric Topona, journaliste tchadien au sein de la rédaction Afrique francophone de la Deutsche Welle.
Ce visage tuméfié n'est pas le visage d'une inconnue. C'est celui de Djelykaba Bintou. La chanteuse et compositrice guinéenne accuse son mari Azaya de l'avoir frappée. « Les images choquantes qui ont circulé sur les réseaux sociaux illustrent une atteinte intolérable aux droits humains », estime Ledjely. Le journal guinéen publie la déclaration commune de plusieurs ONG « qui dénoncent ces actes et exigent des mesures immédiates ». « Les signataires de la déclaration », ajoute Ledjely, « rappellent à l'État guinéen ses responsabilités face à la recrudescence alarmante des violences conjugales ». Ces organisations « appellent aussi à une mobilisation nationale à travers le hashtag BalanceLe ». Africaguinée s'empare également de l'affaire et titre plutôt maladroitement « Coup dur pour Azaya », le mari (également chanteur) de Djelykaba Bintou. En effet, poursuit Africaguinée, « l'ambassade France, qui l'avait reçu en prévision de son concert à Paris, en décembre prochain, a pris position ». Tout en se disant « respectueuse de la présomption d'innocence », elle a « choisi de retirer le post qu'elle avait publié à l'occasion de cette rencontre, par égard envers sa compagne et les victimes de violences conjugales qui se reconnaissent dans son témoignage ».Droits de douaneA la Une également, les droits de douanes imposés par Donald Trump à de nombreux pays. Une sorte de jeu de massacre dans lequel le Lesotho paie le prix fort. « Trump impose 50 % de taxe douanière aux importations du Lesotho », titre Africanews, « soit le prélèvement le plus élevé de tous les états figurant sur sa longue liste d'économies ciblées ». Le petit royaume d'Afrique australe dont Trump avait dit le mois dernier que « personne n'en avait jamais entendu parler », se retrouve dans l'œil du cyclone. « Le gouvernement de cette nation montagneuse d'environ 2 millions d'habitants, encerclée par l'Afrique du Sud, n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat », souligne AfricaNews.De son côté, Afrik.com souligne que les nouveaux droits de douane américains, « menacent l'équilibre des échanges commerciaux avec l'Afrique ». Quels secteurs sont les plus touchés ? « Les secteurs manufacturiers », répond Afrik.com, « en particulier le textile et l'automobile ». « Les entreprises textiles de Madagascar et du Lesotho, dépendante du marché des Etats-Unis, pourraient connaître un ralentissement majeur, menaçant des milliers d'emplois. De même l'industrie automobile sud-africaine, qui exporte pour 1 milliard 700 millions de dollars vers les États-Unis, pourrait subir des pertes considérables ». Échange terres rares contre sécuritéEt il est aussi question dans la presse africaine, de la tournée en Afrique du conseiller Afrique de Washington. « Ainsi donc, ironise le journal burkinabé le Pays, Trump convoite 'les terres rares des pays de merde', allusion à une phrase de Donald Trump, restée célèbre » . Massad Boulos, conseiller Afrique de Donald Trump, a entamé cette semaine une tournée qui l'a conduit en République démocratique du Congo. Il ira aussi au Rwanda, au Kenya et en Ouganda. L'un des objectifs de la visite du Monsieur Afrique de la Maison Blanche, ajoute le Pays, est de « promouvoir les investissements financiers du secteur privé américain dans la région ». Un accord n'est pas exclu : selon le journal, « Washington pourrait apporter son aide dans la sécurisation de l'est de la RDC, en échange d'une facilité d'accès aux minerais rares, qui font toute la richesse de ce vaste pays d'Afrique Centrale. »
Un «geste de réconciliation nationale» pour les uns, «une prime à l'impunité» pour les autres. En Guinée, huit mois après sa condamnation à 20 ans de prison pour crimes contre l'humanité, le capitaine Moussa Dadis Camara a été gracié par le général Doumbouya. Que vous inspire cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences de cette grâce présidentielle ? Vos réactions nous intéressent.
THIS WEEK's BIRDS: Bembeya Jazz National (vintage); expoerimental Yugoslav folk-jazz from vocalist Vesna Pisarović; Gabriel Zucker; Uyghur Musicians from Xinjiang; new music from Joe Fonda Quartet w. Wadada Leo Smith et al.; Kovász; Nour Symon; Phelimuncasi (experiemtnal hip-hop from Africa); Wadada Leo Smith salutes Angela Davis; Landaeus - de Heney - Osgood; Ernst Reijseger w. Harmen Fraanje & Mola Sylla; M'ma Sylla (vintage) with Le Rossignol de Guinée, from Guinea ; cha'abi from Amar al Achab; Thelonious Monk; Ngabaka Group as well as Martin Kayo (from Central African Republic); Rai from Chaba Zohra; and, as always, so much, much more. Catch the BIRDS live on Friday nights, 9:00pm-MIDNIGHT (EST), in Central New York on WRFI, 88.1 FM Ithaca/ 88.5 FM Odessa;. and WORLDWIDE online via our MUSIC PLAYER at WRFI.ORG. 24/7 via PODBEAN: https://conferenceofthebirds.podbean.com/ via iTUNES: https://podcasts.apple.com/us/podcast/conference-of-the-birds-podcast/id478688580 Also available at podomatic, Internet Archive, podtail, iheart Radio, and elsewhere. Always FREE of charge to listen to the radio program and free also to stream, download, and subscribe to the podcast online: PLAYLIST at SPINITRON: https://spinitron.com/WRFI/pl/20429139/Conference-of-the-Birds and via the Conference of the Birds page at www.WRFI.ORG https://www.wrfi.org/wrfiprograms/conferenceofthebirds/ Join us on Facebook: https://www.facebook.com/groups/conferenceofthebirds/?ref=bookmarks Find WRFI on Radio Garden: http://radio.garden/visit/ithaca-ny/aqh8OGBR