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City in Alabama, United States

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Chronique des Matières Premières
Les prix du maïs guidés par les bonnes récoltes

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Nov 21, 2023 1:40


Les prévisions de production mondiale de maïs pour l'année ont été revues à la hausse. Une tendance qui rassure le marché et tire les prix vers le bas, sur le marché international, mais aussi sur le continent africain. Entre son évaluation d'octobre et celle de novembre, le ministère américain de l'Agriculture (USDA), dont les statistiques mensuelles font référence, a revu à la hausse la production de maïs de six millions de tonnes. Si cela se confirme, la récolte totale pourrait augmenter de plus de 5% cette année par rapport à l'année dernière.Cette réévaluation concerne en particulier les récoltes en Ukraine, et en Russie, sachant que la récolte américaine qui se termine est, elle aussi, saluée et affiche de bons rendements. Or les États-Unis et le Brésil sont les deux exportateurs qui comptent sur le marché du maïs.Une offre plus généreuseCes deux dernières années, les productions de ces pays ont, tour à tour, été plus réduites que prévues. Le rebond constaté aujourd'hui fait donc logiquement grimper les volumes de maïs disponibles à la commercialisation.« L'approvisionnement mondial apparait, à ce stade, suffisant pour faire face à la demande toujours très forte du principal acheteur, la Chine », souligne Damien Vercambre du cabinet Intercourtage. Et quand l'offre est adaptée à la demande, les sources de stress diminuent sur les marchés, avec un impact direct sur les prix. Leur baisse actuelle est aussi due au Brésil qui pratique une politique de prix très agressive, notamment parce que le pays n'a pas assez d'infrastructures de stockage et qu'il doit exporter le plus vite possible sa production.Parmi les raisons qui contribuent à la détente, il y a aussi les stocks mondiaux de maïs : selon l'USDA, ils pourraient augmenter de 5% cette année.Baisse des prix en Afrique de l'OuestCette tendance à voir des prix plus doux sur le marché international, devrait s'accompagner dans les prochains mois d'une baisse aussi sur les marchés africains, selon le bulletin d'analyse agricole N'Kalo. Grâce aux pluies supérieures à la normale pendant l'hivernage, la production s'annonce plutôt bonne au Togo, au Sénégal, en Guinée, ou encore au Mali. Une bonne nouvelle pour les consommateurs. Mais aussi une bonne raison pour les producteurs de vendre rapidement leur stock, selon N'Kalo, avant que les prix ne baissent davantage.

Radio Foot Internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : entrée en lice du Maroc demain en Tanzanie

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U avec, au programme, ce lundi : - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain ; - Éliminatoires et blessures sur tous les continents ; - 300 buts marqués par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain. La RDC ne transforme pas l'essai. 4 jours après leur succès contre la Mauritanie, les Léopards ont subi une courte défaite face au Soudan en Libye, match perdu sur un coup du sort. - Le Syli pour confirmer. Après un succès (en toute fin de rencontre) sur l'Ouganda à Berkane, la Guinée, qui se trouve dans le groupe de l'Algérie, vise 3 points supplémentaires face au Botswana. - Un succès ne ferait pas de mal aux Burkinabè non plus mardi (21 novembre 2023). Après un nul (1-1) face aux Djurtus de Mama Baldé, les Étalons, toujours au Maroc, feront face à l'Éthiopie. - L'entrée en lice du Maroc. Dispensé de 1er tour, faute d'adversaire, les ½ finalistes du dernier Mondial, vont-ils réussir leur entrée à Dar-es-Salaam face aux Taifa Stars ? 2 équipes qui se retrouveront à la CAN ivoirienne !- Éliminatoires et blessures. Tant sur le continent européen, américain qu'africain, la trêve a déjà fait des dégâts. Onana avec les Lions Indomptables, Slimani et Mandi avec les Verts algériens. Chez les Bleus, Camavinga et Zaïre-Emery, buteur contre Gibraltar, et sorti après un ¼ d'heure de jeu. Saison terminée pour Gavi. Le milieu du Barça sera-t-il remis pour l'Euro de juin. Un nombre de blessures qui interroge, alors qu'un tiers des championnats a été disputé. La faute au calendrier surchargé ?- 300 buts en une carrière, un total atteint par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. C'est mieux que Messi et Cristiano Ronaldo à cet âge, sauf qu'à 25 ans, ces derniers avaient déjà soulevé un, voire plusieurs Ballons d'Or, et gagné la Ligue des Champions. Malgré ses statistiques impressionnantes, le kid de Bondy n'a pas encore brandi ces trophées. Marche-t-il dans les pas des plus grands footballeurs contemporains ?Autour d'Hugo Moissonnier : Nabil Djellit, Frank Simon et Hervé Penot. Technique-réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.

Radio foot internationale
Éliminatoires Mondial 2026 : entrée en lice du Maroc demain en Tanzanie

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2023 48:30


Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U avec, au programme, ce lundi : - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain ; - Éliminatoires et blessures sur tous les continents ; - 300 buts marqués par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain. La RDC ne transforme pas l'essai. 4 jours après leur succès contre la Mauritanie, les Léopards ont subi une courte défaite face au Soudan en Libye, match perdu sur un coup du sort. - Le Syli pour confirmer. Après un succès (en toute fin de rencontre) sur l'Ouganda à Berkane, la Guinée, qui se trouve dans le groupe de l'Algérie, vise 3 points supplémentaires face au Botswana. - Un succès ne ferait pas de mal aux Burkinabè non plus mardi (21 novembre 2023). Après un nul (1-1) face aux Djurtus de Mama Baldé, les Étalons, toujours au Maroc, feront face à l'Éthiopie. - L'entrée en lice du Maroc. Dispensé de 1er tour, faute d'adversaire, les ½ finalistes du dernier Mondial, vont-ils réussir leur entrée à Dar-es-Salaam face aux Taifa Stars ? 2 équipes qui se retrouveront à la CAN ivoirienne !- Éliminatoires et blessures. Tant sur le continent européen, américain qu'africain, la trêve a déjà fait des dégâts. Onana avec les Lions Indomptables, Slimani et Mandi avec les Verts algériens. Chez les Bleus, Camavinga et Zaïre-Emery, buteur contre Gibraltar, et sorti après un ¼ d'heure de jeu. Saison terminée pour Gavi. Le milieu du Barça sera-t-il remis pour l'Euro de juin. Un nombre de blessures qui interroge, alors qu'un tiers des championnats a été disputé. La faute au calendrier surchargé ?- 300 buts en une carrière, un total atteint par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. C'est mieux que Messi et Cristiano Ronaldo à cet âge, sauf qu'à 25 ans, ces derniers avaient déjà soulevé un, voire plusieurs Ballons d'Or, et gagné la Ligue des Champions. Malgré ses statistiques impressionnantes, le kid de Bondy n'a pas encore brandi ces trophées. Marche-t-il dans les pas des plus grands footballeurs contemporains ?Autour d'Hugo Moissonnier : Nabil Djellit, Frank Simon et Hervé Penot. Technique-réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.

Secrets d'info
Contre-enquête sur la mort d'Alhoussein Camara, tué par un policier, 13 jours avant le jeune Nahel

Secrets d'info

Play Episode Listen Later Nov 18, 2023 35:41


durée : 00:35:41 - Secrets d'info - par : Jacques Monin, Cellule investigation de Radio France - Le 14 juin 2023 près d'Angoulême, un jeune Guinéen est tué par un policier lors d'un contrôle. Les éléments recueillis sur place par la cellule investigation de Radio France remettent en cause la version policière. - réalisé par : Christophe IMBERT

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Comment l'armée malienne a-t-elle repris Kidal ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 17, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur la restitution d'avoirs issus de biens mal acquis à la Guinée Équatoriale et sur la greffe d'un œil complet aux États-Unis. Mali : retour sur la prise de Kidal par l'armée Quelle a été la stratégie des Forces armées maliennes et du groupe paramilitaire russe Wagner pour remporter cette victoire ? L'armée a-t-elle perdu beaucoup d'hommes comme l'affirme le Cadre stratégique permanent ? Mali : vers une poursuite des combats après la prise de Kidal ? Après leur départ de Kidal, dans quelle zone se sont réfugiés les rebelles du CSP ? Comment comptent-ils poursuivre le combat ? Mali : l'armée peut-elle garder le contrôle de Kidal ?   L'armée malienne a-t-elle les moyens de garder le contrôle de Kidal ? Après cette victoire, est-elle en mesure de vaincre définitivement la rébellion du CSP ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Biens mal acquis : vers une restitution de la France à la Guinée équatorialeLa France prévoit de restituer six millions d'euros à la Guinée équatoriale sur les 150 millions d'euros de biens mal acquis saisis par la justice. Pourquoi seule une partie des avoirs sera rendue ? Comment va s'opérer la restitution ? Avec Guilhem Fabry, journaliste au service Afrique de RFI.Santé : première greffe mondiale d'un œil complet Aux États-Unis, un patient a été greffé pour la première fois d'un œil complet. Pourquoi cette opération est-elle considérée comme une réussite alors que le patient n'a pas recouvré la vue cinq mois après ?  Avec Michel Paques, chef de service Ophtalmologie à l'Hôpital des 15-20 à Paris.  

Invité Afrique
Didier Alexandre Amani (Tournons la page): «Il faut veiller au retour à l'ordre constitutionnel au Mali, Niger, Burkina et Gabon»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2023 3:52


La coalition internationale d'ONG Tournons La Page a un nouveau président : le militant ivoirien Didier Alexandre Amani. Tournons La Page réunit plus de 250 associations d'Afrique et d'Europe. La coalition cherche à promouvoir la démocratie et l'alternance en Afrique. Quelles seront les priorités du nouveau président, quels sont ses principaux sujets de préoccupation ? Didier Alexandre Amani est notre grand invité Afrique du jour,  au micro de Laurent Correau. RFI : Didier Alexandre Amani, quel est le dossier qui vous préoccupe le plus, en ce début de mandat ? Didier Alexandre Amani : Moi, mon mandat, je le commence en tournant le regard vers les États qui ont connu des changements d'ordre non-constitutionnel, notamment le Niger, la Guinée, le Mali, le Gabon, mais aussi le Burkina Faso. Il faut veiller à ce que l'ordre constitutionnel soit rétabli à travers des élections justes, transparentes et inclusives.La priorité des priorités sera pour nous le Niger. Tournons La Page a condamné tous les coups d'État dans tous les États. Dans le même temps, nous allons travailler à la levée des sanctions parce que les victimes sont les populations qui déjà subissent les effets du coup d'État et subissent encore les sanctions. Donc, avec d'autres mouvements, nous comptons lancer une campagne de plaidoyer pour la levée des sanctions au Niger.Il y a les élections à venir en RDC, mais surtout au Sénégal où, de plus en plus, l'espace civique est fermé, avec l'arrestation d'élus d'opinion, d'opposition, l'arrestation de journalistes, mais surtout l'arrestation de militants. Notamment l'arrestation d'Aliou Sané, coordinateur du mouvement Y'en a marre, qui est aujourd'hui en prison pour ses opinions. Le pouvoir de transition au Burkina Faso a décidé d'enrôler de force dans la lutte anti-terroriste des opposants, des voix discordantes. Qu'est-ce que cela dit, selon vous, de la gouvernance qui est maintenant en place à Ouagadougou ? Ces réquisitions sont des actes de bâillonnement, de fermeture pour l'expression des libertés. Les activistes, les syndicats et toutes les couches sociales doivent pouvoir s'exprimer. Nos camarades du mouvement Balai citoyen, Rasmane Zinaba et Bassirou Badjo, ont été arbitrairement réquisitionnés par le MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration). Nous condamnons ce genre de pratiques. Ce n'est pas une manière de créer des conditions idoines pour ramener la démocratie dans un État qui souffre déjà d'une question de gouvernance sécuritaire.  Lors de l'Assemblée générale des Nations Unies, le chef de la junte guinéenne, Mamadi Doumbouya, a eu des mots terribles pour la démocratie : il a parlé d'un « modèle de gouvernance qui nous a été imposé et qui ne fonctionne pas ». Est-ce que vous êtes d'accord avec cette analyse ? Nous ne partageons pas cette analyse du président Doumbouya. La question de la démocratie est un combat africain. Ce combat traverse les temps et les générations. Et surtout la nouvelle génération qui est beaucoup et intimement liée aux questions démocratiques qui sont les seuls moyens d'exprimer des opinions vis-à-vis des dirigeants africains actuels. Dans plusieurs pays, on voit la liberté d'expression se rétrécir, quelles sont les mesures pour lesquelles vous souhaitez vous battre ou vous engager en matière de restauration de cette liberté d'expression ? Aujourd'hui, on constate que, dans nos États, des lois liberticides ne permettent pas aux populations de s'exprimer et surtout au niveau des réseaux sociaux. Le bâillonnement s'est déplacé du monde physique au monde numérique. Donc, aujourd'hui, [l'objectif] c'est de travailler à ce que nous ayons des lois qui permettent aux populations de s'exprimer, qui garantissent la liberté d'expression. C'est ça le défi. Vous êtes un spécialiste de la désinformation en période électorale et ces réseaux sociaux sont justement un canal important de désinformation. Est-ce que les signaux que vous recevez pour les scrutins qui s'annoncent sont rassurants ou préoccupants ? Les signaux sont préoccupants parce que les manipulations des opinions sont aussi une manière aujourd'hui de meubler le jeu politique. La désinformation manipule le citoyen : c'est son choix. Mais la désinformation discrédite les organes de gestion de l'élection, la désinformation fausse la légitimité des dirigeants. Le cas de la Côte-d'Ivoire, particulièrement, où, en période de pré-campagne, il y a eu de la désinformation sur la question de la CEI (Commission électorale indépendante), sur le fichier électoral, sur les outils et les méthodes de vote. Dans les pays où nous sommes en période de pré-campagne, au mouvement Tournons La Page, nous avons mis en place des mécanismes de prévention sur Internet pour contrer cette désinformation.

Revue de presse Afrique
À la Une: on sait où se trouve Guillaume Soro

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 4:20


Oui et ce n'est pas au Mali comme certains le pressentaient… ni à Istanbul, Chypre ou Dubaï. Alors, Le Monde Afrique  ironise : « Guillaume Soro serait-il devenu le furet de la politique ivoirienne ? » En réalité, c'est au Niger que l'ancien chef rebelle, ancien Premier ministre ivoirien a trouvé refuge, comme son parti l'a annoncé hier, lundi, dans un communiqué – sans exclure des escales au Burkina Faso, au Mali ou en Guinée-Bissau.Silence radio de la part de la presse ivoirienne… les titres burkinabè eux ne se privent pas ! Ainsi de Wakat Séra qui s'amuse de « l'importance de ce nouveau citoyen nigérien », reçu par le président de transition, le général Tiani, dès son arrivée, témoignage aussi de « l'intérêt » que peut revêtir Guillaume Soro pour les putschistes.Une fois de plus, l'ancien protégé d'Alassane Ouattara se drape dans « un sens de la mise en scène dont il a le secret et une faconde qu'il apprécie », mais surtout, il multiplie les actions. Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose et souligne, d'entrée de jeu, que « les choses sont allées vite et s'enchaînent », tandis qu'en parallèle, « les images sont largement commentées sur les réseaux sociaux. » Tout en réussissant à cultiver une forme de silence.Peu de précisions sur la suiteCette installation au Niger est-elle « définitive » ? Ou bien est-ce une simple « escale avant de continuer dans la capitale économique ivoirienne », poursuit L'Observateur Paalga qui décidément a une litanie d'interrogations : « Qu'est-ce que les deux hommes [Soro et Tiani] se sont dit exactement ? Qu'a-t-on promis au président de Générations et peuples solidaires ? » Force est de constater qu'à ce stade, c'est toujours « mystère et boule de gomme. »Mais le point d'interrogation principal se trouve dans les colonnes de Wakat Séra : « Pourquoi Guillaume Soro a-t-il jeté son dévolu sur des pays voisins de la Côte d'Ivoire, et dont certains sont en froid avec les autorités ivoiriennes ? » Aujourd'hui au Faso esquisse un début de réponse : hormis la Guinée-Bissau, les pays d'accueil choisis ont « deux dénominateurs communs : ils sont frappés par le terrorisme et les rébellions ; et leurs relations avec la Côte d'Ivoire sont cordiales » - façon de dire que ces rapports sont froids depuis l'accession au pouvoir de la junte nigérienne car, pointe L'Observateur Paalga, Alassane Ouattara faisait partie des « tenants de la ligne dure de la Cédéao, qui ont poussé à la prise de sanctions politiques, économiques, commerciales et financières » particulièrement sévères. Pour le journal burkinabè, il n'y a donc pas lieu de chercher plus loin que cet adage : « l'ennemi de mon ennemi est mon ami. »Claude Pivi toujours introuvableLes forces de l'ordre guinéennes n'ont pas réussi à mettre la main sur l'ancien capitaine, près de deux semaines après l'attaque contre la prison centrale de Conakry. C'est donc sans cet accusé de premier plan que s'est rouvert, hier, le procès du massacre du 28-septembre. Jamais absent n'aura été aussi présent : en fait, « l'ombre de ‘Coplan' plan[ait] sur le tribunal », juge Aujourd'hui au Faso. Et elle devrait continuer de hanter les débats, prédit le journal, « tant qu'on ne le retrouvera pas. » D'abord car, « il constitue une des boîtes noires du massacre et des viols du 28 septembre. »Mais aussi, car chacun s'inquiète pour sa sécurité, les témoins évidemment, raconte L'Observateur Paalga, mais aussi les avocats eux-mêmes. Des hommes en robe noire bien en peine de faire leur travail car ils subissent, détaille Jeune Afrique, des « difficultés » pour accéder à la prison de Conakry – conséquence des « mesures prises pour sécuriser les lieux », entre la présence de gendarmes à la Maison centrale et les rondes effectuées de nuit autour des domiciles de certains avocats de la défense, dénonce l'un d'entre eux dans les pages du magazine.Quelles options pour la suite ?Il y a bien ce que suggère Jeune Afrique : « prendre des mesures pour garantir la sécurité des différents acteurs. » Mais sur ce point, les avis divergent, certains avocats cités par le magazine craignant d'être espionnés par les gardes du corps qui pourraient leur être affectés.En attendant, « Pivi court toujours »… on ne sait où il se trouve… « une question dont la réponse vaut de l'or » aux yeux du pouvoir, littéralement ou presque : environ 55.000 euros sont promis à ceux qui donneront « toute information permettant la capture » de l'ancien proche de Moussa Dadis Camara.

Revue de presse Afrique
À la Une: on sait où se trouve Guillaume Soro

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2023 4:20


Oui et ce n'est pas au Mali comme certains le pressentaient… ni à Istanbul, Chypre ou Dubaï. Alors, Le Monde Afrique  ironise : « Guillaume Soro serait-il devenu le furet de la politique ivoirienne ? » En réalité, c'est au Niger que l'ancien chef rebelle, ancien Premier ministre ivoirien a trouvé refuge, comme son parti l'a annoncé hier, lundi, dans un communiqué – sans exclure des escales au Burkina Faso, au Mali ou en Guinée-Bissau.Silence radio de la part de la presse ivoirienne… les titres burkinabè eux ne se privent pas ! Ainsi de Wakat Séra qui s'amuse de « l'importance de ce nouveau citoyen nigérien », reçu par le président de transition, le général Tiani, dès son arrivée, témoignage aussi de « l'intérêt » que peut revêtir Guillaume Soro pour les putschistes.Une fois de plus, l'ancien protégé d'Alassane Ouattara se drape dans « un sens de la mise en scène dont il a le secret et une faconde qu'il apprécie », mais surtout, il multiplie les actions. Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose et souligne, d'entrée de jeu, que « les choses sont allées vite et s'enchaînent », tandis qu'en parallèle, « les images sont largement commentées sur les réseaux sociaux. » Tout en réussissant à cultiver une forme de silence.Peu de précisions sur la suiteCette installation au Niger est-elle « définitive » ? Ou bien est-ce une simple « escale avant de continuer dans la capitale économique ivoirienne », poursuit L'Observateur Paalga qui décidément a une litanie d'interrogations : « Qu'est-ce que les deux hommes [Soro et Tiani] se sont dit exactement ? Qu'a-t-on promis au président de Générations et peuples solidaires ? » Force est de constater qu'à ce stade, c'est toujours « mystère et boule de gomme. »Mais le point d'interrogation principal se trouve dans les colonnes de Wakat Séra : « Pourquoi Guillaume Soro a-t-il jeté son dévolu sur des pays voisins de la Côte d'Ivoire, et dont certains sont en froid avec les autorités ivoiriennes ? » Aujourd'hui au Faso esquisse un début de réponse : hormis la Guinée-Bissau, les pays d'accueil choisis ont « deux dénominateurs communs : ils sont frappés par le terrorisme et les rébellions ; et leurs relations avec la Côte d'Ivoire sont cordiales » - façon de dire que ces rapports sont froids depuis l'accession au pouvoir de la junte nigérienne car, pointe L'Observateur Paalga, Alassane Ouattara faisait partie des « tenants de la ligne dure de la Cédéao, qui ont poussé à la prise de sanctions politiques, économiques, commerciales et financières » particulièrement sévères. Pour le journal burkinabè, il n'y a donc pas lieu de chercher plus loin que cet adage : « l'ennemi de mon ennemi est mon ami. »Claude Pivi toujours introuvableLes forces de l'ordre guinéennes n'ont pas réussi à mettre la main sur l'ancien capitaine, près de deux semaines après l'attaque contre la prison centrale de Conakry. C'est donc sans cet accusé de premier plan que s'est rouvert, hier, le procès du massacre du 28-septembre. Jamais absent n'aura été aussi présent : en fait, « l'ombre de ‘Coplan' plan[ait] sur le tribunal », juge Aujourd'hui au Faso. Et elle devrait continuer de hanter les débats, prédit le journal, « tant qu'on ne le retrouvera pas. » D'abord car, « il constitue une des boîtes noires du massacre et des viols du 28 septembre. »Mais aussi, car chacun s'inquiète pour sa sécurité, les témoins évidemment, raconte L'Observateur Paalga, mais aussi les avocats eux-mêmes. Des hommes en robe noire bien en peine de faire leur travail car ils subissent, détaille Jeune Afrique, des « difficultés » pour accéder à la prison de Conakry – conséquence des « mesures prises pour sécuriser les lieux », entre la présence de gendarmes à la Maison centrale et les rondes effectuées de nuit autour des domiciles de certains avocats de la défense, dénonce l'un d'entre eux dans les pages du magazine.Quelles options pour la suite ?Il y a bien ce que suggère Jeune Afrique : « prendre des mesures pour garantir la sécurité des différents acteurs. » Mais sur ce point, les avis divergent, certains avocats cités par le magazine craignant d'être espionnés par les gardes du corps qui pourraient leur être affectés.En attendant, « Pivi court toujours »… on ne sait où il se trouve… « une question dont la réponse vaut de l'or » aux yeux du pouvoir, littéralement ou presque : environ 55.000 euros sont promis à ceux qui donneront « toute information permettant la capture » de l'ancien proche de Moussa Dadis Camara.

Invité Afrique
François Louncény Fall, ex-Premier ministre guinéen: «Je serai candidat à la prochaine présidentielle»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2023 5:36


Il avait pensé prendre sa retraite politique. Mais depuis cet été, le diplomate guinéen et ancien Premier ministre François Louncény Fall a finalement décidé de reprendre le combat politique. Il vient de recréer l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Un parti en train de s'implanter à l'intérieur du pays, et qui va organiser dans les semaines qui viennent des meetings en Allemagne et en France. Pourquoi ce retour et avec quelles ambitions ? Entretien. RFI : François Louncény Fall, vous êtes revenu dans l'arène politique avec la création d'un nouveau parti, l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Qu'est-ce qui vous a poussé à sortir de votre retraite politique ?François Louncény Fall : J'avais décidé, après mes activités avec les Nations Unies en Afrique Centrale, de prendre une retraite, de m'occuper d'une plantation d'ananas. Mais c'est au regard des enjeux actuels de la Guinée que plusieurs compatriotes m'ont encouragés. Parce que, vous savez, l'image de notre pays, c'est l'image d'un paradoxe inexplicable. Un pays qui a des ressources extraordinaires : un tiers des réserves mondiales de bauxite, d'importantes potentialités agricoles et un réseau hydro-électrique très important. Malgré tout cela, les Guinéens vivent dans un état de pauvreté. Et au regard de cette situation, j'ai décidé de me réengager pour mettre fin à ce paradoxe en proposant aux Guinéens une nouvelle politique.Vous avez signé un document intitulé « Ma vision pour la Guinée : mettre fin au paradoxe guinéen », un document qui déroule tout un programme pour le pays. Est-ce que votre objectif, c'est une candidature à la présidentielle qui aura lieu à la fin de la transition ?Bien entendu, je me prépare à être candidat aux prochaines élections présidentielles.Vous avez émis l'hypothèse de rejoindre le dialogue politique que veulent organiser les autorités de la transition. En l'état actuel des choses, ce dialogue s'annonce comme non-inclusif puisque de nombreuses forces ne souhaitent pas s'y associer. Qu'est-ce qui vous pousse, vous, à vouloir vous asseoir à la table des discussions de ce dialogue politique ?Mon souhait aurait été, bien sûr, que ce dialogue soit inclusif. Mais comme vous savez tout au long de mon parcours professionnel, je n'ai jamais cessé de prôner le dialogue. C'est ce que j'ai demandé, recommandé, dans tous les pays où j'ai servi au nom des Nations Unies, et même en Guinée. J'ai présidé un dialogue politique en 2013 en Guinée qui a mis fin, justement, à trois années d'instabilité et qui a permis au gouvernement guinéen d'organiser des élections législatives. En tant qu'homme de dialogue, je ne pouvais pas ne pas participer à ce dialogue.Est-ce que vous êtes inquiet sur la capacité des autorités actuelles de tenir les délais fixés pour cette transition ? On parle, je le rappelle, d'une transition qui devrait prendre fin à l'issue de l'année 2024.C'est vrai que beaucoup de personnes s'inquiètent pour le retard dans l'exécution des différentes étapes de ce chronogramme. Mais je reste confiant dans le fait que le CNRD [Comité national du rassemblement pour le développement, NDLR] tiendra parole et que les élections se tiendront en Guinée. Et surtout que le CNRD s'engagera à ce qu'aucun membre du CNRD ou du gouvernement ne soit candidat. C'est mon souhait et c'est ce que j'espère.Est-ce que cette position et ce que vous venez de nous dire par ailleurs sur le dialogue politique ne fait pas de vous un allié de fait du CNRD à l'heure actuelle ?Au contraire. Je pense qu'en participant au dialogue je ferai valoir mon point de vue. Ce que je viens de vous dire tout à l'heure, je le dirai si je viens au dialogue : à savoir que la charte de la transition soit respectée, qu'on arrive à un retour à l'ordre constitutionnel et que les engagements qui ont été pris dans la charte de la transition soient respectés par tous.Qu'est-ce que vous répondez à nos confrères du journal en ligne ledjely.com qui vous présentent comme « celui qui veut poursuivre l'œuvre du CNRD » au regard du contenu de votre programme ?Moi, je ne suis pas un membre du CNRD, je ne suis pas non plus un allié du CNRD. Tout le monde connaît mon indépendance. Je pense que j'ai fait preuve d'indépendance vis-à-vis de tous les régimes qui sont passés en Guinée. Moi, je suis venu cette fois-ci avec une idée très précise : il faut que les Guinéens puissent bénéficier, enfin, des immenses ressources naturelles dont le pays a été doté, il faut qu'on sorte de la pauvreté.L'actualité guinéenne a été marquée la semaine dernière par la tentative d'évasion de plusieurs personnes jugées dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Est-ce que cette tentative d'évasion nous dit quelque chose des tensions qui perdurent au sein des forces armées ?Je ne crois pas que ce qui s'est passé à Conakry s'explique par des tensions au sein des forces armées. Je pense qu'il n'y a pas trop à s'inquiéter. Il y a eu beaucoup de bruit au cours de ce problème. C'est vrai que c'était une opération un peu rocambolesque… Mais je ne pense pas que la stabilité de la Guinée soit remise en cause avec cet événement. Ce qui est souhaitable, c'est que la transition se passe dans des conditions apaisées, afin que le retour à l'ordre constitutionnel soit assuré. Je pense que c'est le plus grand besoin pour les populations guinéennes aujourd'hui.

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre se poursuit dans la région de Kidal, dans le nord du Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2023 3:51


Tous les sites d'information maliens s'en font l'écho, notamment Malijet et Bamada.net. Les forces armées maliennes (Fama) « ont lancé hier des opérations stratégiques... Ces interventions, d'une importance capitale, sont menées, nous dit Bamada, avec un engagement ferme envers le respect des droits de l'homme, mettant en avant la mission primordiale des Fama, à savoir rétablir la paix et la stabilité dans le nord du pays ». Pour Malijet, il s'agit « d'éradiquer toutes les menaces terroristes dans la région de Kidal, là encore, nous dit-on, dans le respect des droits de l'homme. [...] L'armée tient à rassurer les populations, elles ne doivent pas céder à panique ni à la propagande des terroristes ». Des frappes qui font toutefois des victimes civiles. Mais ni Malijet, ni Bamada, n'évoquent la mort de plusieurs d'entre eux, dont des enfants, mardi, lors de frappes menées par les Forces armées maliennes contre les rebelles du CSP.Le massacre de plusieurs dizaines de civils au Burkina FasoLes sites d'info burkinabés ne reviennent pas sur cette dernière information, mais s'intéressent à ce qui se passe au Mali voisin, dans la région de Kidal. « Bourreaux sans frontières, que vous ont donc fait les enfants de Kidal et de Gaza ? », s'interroge WakatSera, qui poursuit : « À Kidal, où la guerre ne fait que commencer entre l'armée malienne et les rebelles du CSP-PSD...  Ce sont, selon les chiffres des combattants du CSP-PSD, au moins huit enfants qui sont restés sur le carreau, suite aux frappes attribuées aux Forces armées maliennes. [...] Malheureusement pour les enfants, à Kidal comme à Gaza, rien ne semble pouvoir arrêter ces armes qui ravagent tout sur leur passage et ne laissent que larmes et désolation », déplore WakatSera.En Guinée, la cavale de Jean-Claude Pivi continueC'est guinée7 qui revient sur cette cavale et sur la somme promise - 500 millions de francs guinéens - par les autorités guinéennes à qui permettrait l'arrestation de l'ex-homme fort de la junte qui a dirigé le pays, entre 2008 et 2009. « Wanted, comme au temps des chasseurs de primes, comme aux heures les plus sombres du far West », s'exclame le site d'information guinéen, qui fait référence à l'évasion de quatre prisonniers, dont l'ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, le 4 novembre dernier. Tous ont été repris, sauf Jean-Claude Pivi. « L'homme le plus recherché de Guinée, était celui, qui enfilait ses habits de "justicier" pour faire sa loi, exerçant au passage sa technique bien maîtrisée de transformer un homme en fagot de bois, poursuit guinée7. Décrit par certains comme une "brute épaisse", ceux qui connaissent de plus près ce karatéka capable de briser une brique d'un coup de poing disent qu'ils sont souvent étonnés par son air débonnaire voire affable dans la vie de tous les jours. Seulement voilà, ajoute le site d'information, l'image de tous les jours est bigrement ternie par les accusations portées contre lui, suite aux dramatiques événements du 28 septembre 2009, quand une horde de militaires, gendarmes et policiers a fondu sur le grand stade de Dixinn pour y commettre meurtres (au moins 157 tués), viols (au moins 100 femmes violées) et des centaines d'autres très graves exactions. »Le site d'information Ledjely commente lui aussi la décision prise par les autorités de promettre une prime de 500 millions de francs guinéens. « C'est une mesure qui achève de convaincre que pour l'heure, les autorités n'ont aucune piste à propos de Claude Pivi. Et que désormais, elles se remettent à une hypothétique dénonciation de ce dernier par les citoyens. »

Revue de presse Afrique
À la Une: la guerre se poursuit dans la région de Kidal, dans le nord du Mali

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2023 3:51


Tous les sites d'information maliens s'en font l'écho, notamment Malijet et Bamada.net. Les forces armées maliennes (Fama) « ont lancé hier des opérations stratégiques... Ces interventions, d'une importance capitale, sont menées, nous dit Bamada, avec un engagement ferme envers le respect des droits de l'homme, mettant en avant la mission primordiale des Fama, à savoir rétablir la paix et la stabilité dans le nord du pays ». Pour Malijet, il s'agit « d'éradiquer toutes les menaces terroristes dans la région de Kidal, là encore, nous dit-on, dans le respect des droits de l'homme. [...] L'armée tient à rassurer les populations, elles ne doivent pas céder à panique ni à la propagande des terroristes ». Des frappes qui font toutefois des victimes civiles. Mais ni Malijet, ni Bamada, n'évoquent la mort de plusieurs d'entre eux, dont des enfants, mardi, lors de frappes menées par les Forces armées maliennes contre les rebelles du CSP.Le massacre de plusieurs dizaines de civils au Burkina FasoLes sites d'info burkinabés ne reviennent pas sur cette dernière information, mais s'intéressent à ce qui se passe au Mali voisin, dans la région de Kidal. « Bourreaux sans frontières, que vous ont donc fait les enfants de Kidal et de Gaza ? », s'interroge WakatSera, qui poursuit : « À Kidal, où la guerre ne fait que commencer entre l'armée malienne et les rebelles du CSP-PSD...  Ce sont, selon les chiffres des combattants du CSP-PSD, au moins huit enfants qui sont restés sur le carreau, suite aux frappes attribuées aux Forces armées maliennes. [...] Malheureusement pour les enfants, à Kidal comme à Gaza, rien ne semble pouvoir arrêter ces armes qui ravagent tout sur leur passage et ne laissent que larmes et désolation », déplore WakatSera.En Guinée, la cavale de Jean-Claude Pivi continueC'est guinée7 qui revient sur cette cavale et sur la somme promise - 500 millions de francs guinéens - par les autorités guinéennes à qui permettrait l'arrestation de l'ex-homme fort de la junte qui a dirigé le pays, entre 2008 et 2009. « Wanted, comme au temps des chasseurs de primes, comme aux heures les plus sombres du far West », s'exclame le site d'information guinéen, qui fait référence à l'évasion de quatre prisonniers, dont l'ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara, le 4 novembre dernier. Tous ont été repris, sauf Jean-Claude Pivi. « L'homme le plus recherché de Guinée, était celui, qui enfilait ses habits de "justicier" pour faire sa loi, exerçant au passage sa technique bien maîtrisée de transformer un homme en fagot de bois, poursuit guinée7. Décrit par certains comme une "brute épaisse", ceux qui connaissent de plus près ce karatéka capable de briser une brique d'un coup de poing disent qu'ils sont souvent étonnés par son air débonnaire voire affable dans la vie de tous les jours. Seulement voilà, ajoute le site d'information, l'image de tous les jours est bigrement ternie par les accusations portées contre lui, suite aux dramatiques événements du 28 septembre 2009, quand une horde de militaires, gendarmes et policiers a fondu sur le grand stade de Dixinn pour y commettre meurtres (au moins 157 tués), viols (au moins 100 femmes violées) et des centaines d'autres très graves exactions. »Le site d'information Ledjely commente lui aussi la décision prise par les autorités de promettre une prime de 500 millions de francs guinéens. « C'est une mesure qui achève de convaincre que pour l'heure, les autorités n'ont aucune piste à propos de Claude Pivi. Et que désormais, elles se remettent à une hypothétique dénonciation de ce dernier par les citoyens. »

Un jour dans l'info
Yaguine et Fodé : « en 20 ans, les routes de l'exil sont devenues de plus en plus dangereuses pour les enfants »

Un jour dans l'info

Play Episode Listen Later Nov 9, 2023 41:30


La mort de deux Guinéens de 14 et 15 ans qui ont perdu la vie dans le train d'atterrissage d'un avion de la Sabena, en tentant d'entrer en Belgique et de fuir la misère. Ils s'appelaient Yaguine et Fodé. L'un d'eux tenait une lettre en main. Un appel au secours bouleversant qui va ébranler la Belgique, la Guinée et bien au-delà. Plus de 20 ans plus tard, ce message a-t-il été entendu ? Aujourd'hui, des milliers d'adolescents migrants sont livrés à eux-mêmes en Belgique. Qui sont les MENA, les mineurs étrangers non accompagnés ? Leurs droits sont-ils respectés ? C'est ce que nous tentons de comprend dans l'Histoire continue avec nos invité(e)s : Soulayman Laqdim, Délégué général aux droits de l'enfant et Cécile Ghymers, avocate et co-présidente de la Commission étrangers de la Ligue des droits humains. Présentation : Hélène Maquet et Bertrand Henne Réalisation : Jonathan Remy Merci pour votre écoute L'Histoire Continue c'est également en direct tous les samedis de 9h à 10h sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez l'ensemble des épisodes de l'Histoire Continue sur notre plateforme Auvio.be https://auvio.rtbf.be/emission/l-histoire-continue-19690 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] La présence d'un navire militaire français dans le golfe de Guinée interroge

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 8, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également aux questions des auditeurs sur le procès d'Eric Dupond-Moretti, sur un rapport d'Amnesty international sur le Burkina Faso et sur le discours d'Hassan Nasrallah. Golfe de Guinée : la présence d'un navire de guerre français nourrit les rumeursDepuis trois mois, le porte-hélicoptères français Mistral patrouille le long des côtes ouest-africaines. Pourquoi ce navire français vient-il surveiller le golfe de Guinée ? Faut-il y voir un lien avec la possible intervention militaire des pays de la Cedeao contre le Niger, comme l'affirment certaines rumeurs ? Avec Sophie Bouillon, coordinatrice du service en langue Haoussa de RFI. France : le ministre de la Justice face à la justiceÉric Dupond-Moretti, autrefois avocat, est jugé pour « prise illégale d'intérêts » devant la Cour de justice de la République. Quels faits lui sont reprochés ? Pourquoi ne bénéficie-t-il pas d'une immunité ? Avec Marine de la Moissonnière, journaliste au service France de RFI, en direct du palais de Justice. Burkina Faso : Amnesty International alerte contre les crimes de guerreSelon l'organisation de défense des droits humains, les groupes jihadistes et les forces de sécurité commettent des crimes de guerre contre les civils. Comment Amnesty International a-t-elle pu enquêter ? Y a-t-il un risque que ces crimes s'amplifient alors que la situation sécuritaire se détériore dans tout le Sahel ? Avec Ousmane Ali Diallo, chercheur sur le Sahel pour Amnesty International. Liban : le Hezbollah menace Israël sans déclarer la guerrePour la première fois depuis le début de la guerre Israël-Hamas, le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah, s'est exprimé publiquement. Pour quelles raisons le leader chiite est-il sorti de son silence aussi tardivement ? Pourquoi n'a-t-il pas déclaré une guerre ouverte contre Israël ? Avec Karim El-Mufti, enseignant en sciences politiques et droit international à Science-Po Paris.  

Invité culture
Bella Bah, peintre guinéen: «Je vois une société multicolore, nos différences font la beauté»

Invité culture

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 3:17


Bella Bah ou la belle histoire d'un jeune Guinéen migrant mineur, devenu peintre contemporain. Bella Bah, 22 ans, exposait la semaine dernière à Paris dans la galerie Sylvia Rielle, place des Vosges. Cinq ans plus tôt, il quittait son pays pour traverser la Méditerranée à bord d'un zodiac. Devenu artiste plasticien, il conquiert peu à peu une place à part dans le monde de la peinture avec une œuvre colorée et douce, emprunte de joie et de lumière.

Invité Culture
Bella Bah, peintre guinéen: «Je vois une société multicolore, nos différences font la beauté»

Invité Culture

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 3:17


Bella Bah ou la belle histoire d'un jeune Guinéen migrant mineur, devenu peintre contemporain. Bella Bah, 22 ans, exposait la semaine dernière à Paris dans la galerie Sylvia Rielle, place des Vosges. Cinq ans plus tôt, il quittait son pays pour traverser la Méditerranée à bord d'un zodiac. Devenu artiste plasticien, il conquiert peu à peu une place à part dans le monde de la peinture avec une œuvre colorée et douce, emprunte de joie et de lumière.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Guinée : retour sur la spectaculaire tentative d'évasion

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 20:00


Après l'assaut mené contre la prison centrale de Conakry par un commando lourdement armé, trois des quatre évadés dont l'ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara ont rapidement été remis dans leur cellule. Le colonel Claude Pivi est toujours en cavale. De nombreuses questions restent en suspens. Vos réactions nous intéressent.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Retour sur l'évasion ratée à la maison centrale de Conakry

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur l'assassinat des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon. Guinée : tentative d'enlèvement ou évasion ratée de Dadis Camara ? Libéré pendant quelques heures après l'attaque de la maison centrale de Conakry, l'ancien chef de la junte a été repris et remis en cellule. Son avocat affirme qu'il a « été extirpé de force » par le commando armé. Pourquoi parle-t-il ouvertement d'une tentative d'enlèvement ?  Guinée : que risquent les évadés ?Que risquent Moussa Dadis Camara et les autres détenus pour leur évasion ratée ? Les mesures de sécurité autour de la maison centrale ont-elles été renforcées ?  Guinée : quelles conséquences pour le procès du 28 septembre ? L'attaque de la prison centrale de Conakry a permis de libérer, durant quelques heures, quatre personnalités poursuivies pour leur rôle dans le massacre du 28 septembre 2009. Trois d'entre elles, dont Moussa Dadis Camara, ont finalement été retrouvées. Claude Pivi est toujours dans la nature. Quelles conséquences cet événement peut-il avoir sur le procès du 28 septembre ?     Avec Matthias Raynal, correspondant de RFI à Conakry.Mali : 10 ans après l'assassinat de Ghislaine Dupont et Claude Verlon, où en est l'enquête?  Le 3 novembre 2013, les reporters de RFI Ghislaine Dupont et Claude Verlon étaient assassinés dans le nord du Mali. Dix ans après, l'enquête judiciaire ouverte en France est toujours en cours. Si des avancées ont pu être réalisées dans la recherche de la vérité, de nombreuses zones d'ombre demeurent. Comment l'enquête continue-t-elle aujourd'hui alors que la coopération judiciaire entre Paris et Bamako est au point mort ?  Mali : les raisons derrière l'assassinat des deux reporters de RFI Dix ans après la mort des deux reporters de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, quelles sont les pistes pour expliquer leur assassinat ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique.  

Revue de presse Afrique
À la Une: «le jour d'après», suite à l'attaque de la prison centrale de Conakry

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 4:17


Trois jours après l'opération commando qui a permis l'évasion de 4 détenus de haut rang, tous impliqués dans le procès du massacre du 28-septembre – dont l'ancien chef d'Etat Moussa Dadis Camara -, de nombreux journaux s'interrogent sur la suite. Le cours du procès justement, va-t-il être modifié par cet événement ?Sur Guinée Matin, les divers interlocuteurs rencontrés sont unanimes : « cette évasion va impacter le déroulé normal du procès ». Pourtant, dans Guinée 7, l'avocat de Moussa Dadis Camara l'assure : « le procès du 28 septembre ne doit pas s'arrêter. » Et ce conseil va même plus loin… certain que « c'est le vœu le plus ardent [de l'ex-chef d'État] que la lumière soit faite sur ces événements. »Mais ces vœux pieux ne rassurent pas vraiment la presse ; surtout que, s'inquiète Guinée Matin, « il y a lieu de craindre pour la sécurité des autres accusés » dans ce dossier. D'autant, rappelle un professeur de droit rencontré, que « les victimes constituées parties civiles étaient très réticentes » et « ont mis du temps » à accepter d'être exposées à la barre.Même analyse, toujours dans les colonnes de Guinée Matin, avec l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme : « la question de la sécurité a toujours été redoutée. (…) Nous avons toujours dit aux autorités de créer ce climat qui permet de renforcer la sécurité des victimes, des magistrats… », s'inquiète ainsi un porte-parole.Claude Pivi toujours en cavaleDes quatre évadés de samedi, il est le seul à être encore dans la nature – un interlocuteur rencontré par Le Djély  croit savoir que « si Claude Pivi (…) ne s'est pas encore rendu, cela serait lié à la crainte qu'il éprouverait pour sa vie. » Rappelons que la théorie la plus répandue veut que ce soit son fils, Verni Pivi, qui a orchestré les opérations de samedi.En attendant d'y voir plus clair sur cet événement – qui sont les commanditaires ? les personnes impliquées ? et même, se demande Le Djély, « les objectifs » allaient-ils « au-delà du désir de faire évader des prisonniers » ?En attendant donc d'y voir plus clair, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la transition, « n'a pas fait dans la dentelle » juge Le Pays, en radiant de l'armée plusieurs dizaines de soldats.À juste titre, à en croire le journal : « Sans aucun doute, des complicités, il y en a eu » assène-t-il. « Sinon, il est inconcevable qu'un commando vienne de l'extérieur (…) dans une prison considérée comme la plus grande du pays et la mieux surveillée. » Mais le titre burkinabè prévient : alors « qu'il y a des divisions au sein de l'armée guinéenne, pour ne pas parler de clans, » « attention à l'effet boomerang ! »  Les 41 bougies de Paul BiyaCe lundi 6 novembre marquait l'anniversaire de ses 41 ans… à la tête du Cameroun. Quarante et un ans « de progrès et d'échecs » si l'on en croit le Journal du Cameroun – qui met toutefois largement l'accent sur les premiers, pas vraiment sur les seconds. Le journal estime notamment que Paul Biya a « sem[é] le pluralisme politique et la démocratie » — et s'il admet bien que les partis du pays « font parfois face » à des interdictions de manifester, cet argument est vite balayé par le journal. Et de saluer encore « l'homme du 6 novembre », qui, « au lieu de la répression de la subversion, […] préfère la liberté. »Un ton pour le moins mélioratif, bien loin de celui employé par Le Pays. Le journal burkinabè n'a pas de mots assez durs contre « la boulimie du pouvoir » du chef d'État. C'est bien simple, ironise de son côté Wakat Séra, Paul Biya n'est plus le locataire mais « le propriétaire du palais présidentiel d'Etoudi. »Une longévité encore prolongée ?Le Pays prévoit déjà une candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 – en tout cas, « ce ne serait pas une surprise » constate le journal. D'ailleurs, abonde Wakat Séra, une partie de la population « a déjà commencé à réclamer sa candidature pour la prochaine élection. »Mais attention, prévient le titre : « tous les autres longs règnes sur le continent noir » se sont « mal terminés. » Et, ajoute encore Le Pays, ces mandats à répétition « pose[nt] la problématique de l'avenir politique du Cameroun. » « Paul Biya forever » oui, ironise Wakat Séra, « surtout avec une opposition quasi inexistante. » Il n'empêche : « la perspective de l'après-Biya » doit être envisagée. Et Le Pays enfonce le clou : « le seul combat qui vaille aujourd'hui » pour le président, « c'est de réussir sa succession. »

Revue de presse Afrique
À la Une: «le jour d'après», suite à l'attaque de la prison centrale de Conakry

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Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 4:17


Trois jours après l'opération commando qui a permis l'évasion de 4 détenus de haut rang, tous impliqués dans le procès du massacre du 28-septembre – dont l'ancien chef d'Etat Moussa Dadis Camara -, de nombreux journaux s'interrogent sur la suite. Le cours du procès justement, va-t-il être modifié par cet événement ?Sur Guinée Matin, les divers interlocuteurs rencontrés sont unanimes : « cette évasion va impacter le déroulé normal du procès ». Pourtant, dans Guinée 7, l'avocat de Moussa Dadis Camara l'assure : « le procès du 28 septembre ne doit pas s'arrêter. » Et ce conseil va même plus loin… certain que « c'est le vœu le plus ardent [de l'ex-chef d'État] que la lumière soit faite sur ces événements. »Mais ces vœux pieux ne rassurent pas vraiment la presse ; surtout que, s'inquiète Guinée Matin, « il y a lieu de craindre pour la sécurité des autres accusés » dans ce dossier. D'autant, rappelle un professeur de droit rencontré, que « les victimes constituées parties civiles étaient très réticentes » et « ont mis du temps » à accepter d'être exposées à la barre.Même analyse, toujours dans les colonnes de Guinée Matin, avec l'organisation guinéenne de défense des droits de l'Homme : « la question de la sécurité a toujours été redoutée. (…) Nous avons toujours dit aux autorités de créer ce climat qui permet de renforcer la sécurité des victimes, des magistrats… », s'inquiète ainsi un porte-parole.Claude Pivi toujours en cavaleDes quatre évadés de samedi, il est le seul à être encore dans la nature – un interlocuteur rencontré par Le Djély  croit savoir que « si Claude Pivi (…) ne s'est pas encore rendu, cela serait lié à la crainte qu'il éprouverait pour sa vie. » Rappelons que la théorie la plus répandue veut que ce soit son fils, Verni Pivi, qui a orchestré les opérations de samedi.En attendant d'y voir plus clair sur cet événement – qui sont les commanditaires ? les personnes impliquées ? et même, se demande Le Djély, « les objectifs » allaient-ils « au-delà du désir de faire évader des prisonniers » ?En attendant donc d'y voir plus clair, le colonel Mamadi Doumbouya, chef de la transition, « n'a pas fait dans la dentelle » juge Le Pays, en radiant de l'armée plusieurs dizaines de soldats.À juste titre, à en croire le journal : « Sans aucun doute, des complicités, il y en a eu » assène-t-il. « Sinon, il est inconcevable qu'un commando vienne de l'extérieur (…) dans une prison considérée comme la plus grande du pays et la mieux surveillée. » Mais le titre burkinabè prévient : alors « qu'il y a des divisions au sein de l'armée guinéenne, pour ne pas parler de clans, » « attention à l'effet boomerang ! »  Les 41 bougies de Paul BiyaCe lundi 6 novembre marquait l'anniversaire de ses 41 ans… à la tête du Cameroun. Quarante et un ans « de progrès et d'échecs » si l'on en croit le Journal du Cameroun – qui met toutefois largement l'accent sur les premiers, pas vraiment sur les seconds. Le journal estime notamment que Paul Biya a « sem[é] le pluralisme politique et la démocratie » — et s'il admet bien que les partis du pays « font parfois face » à des interdictions de manifester, cet argument est vite balayé par le journal. Et de saluer encore « l'homme du 6 novembre », qui, « au lieu de la répression de la subversion, […] préfère la liberté. »Un ton pour le moins mélioratif, bien loin de celui employé par Le Pays. Le journal burkinabè n'a pas de mots assez durs contre « la boulimie du pouvoir » du chef d'État. C'est bien simple, ironise de son côté Wakat Séra, Paul Biya n'est plus le locataire mais « le propriétaire du palais présidentiel d'Etoudi. »Une longévité encore prolongée ?Le Pays prévoit déjà une candidature de Paul Biya à la présidentielle de 2025 – en tout cas, « ce ne serait pas une surprise » constate le journal. D'ailleurs, abonde Wakat Séra, une partie de la population « a déjà commencé à réclamer sa candidature pour la prochaine élection. »Mais attention, prévient le titre : « tous les autres longs règnes sur le continent noir » se sont « mal terminés. » Et, ajoute encore Le Pays, ces mandats à répétition « pose[nt] la problématique de l'avenir politique du Cameroun. » « Paul Biya forever » oui, ironise Wakat Séra, « surtout avec une opposition quasi inexistante. » Il n'empêche : « la perspective de l'après-Biya » doit être envisagée. Et Le Pays enfonce le clou : « le seul combat qui vaille aujourd'hui » pour le président, « c'est de réussir sa succession. »

Vertigo - La 1ere
"Tropicadelic"

Vertigo - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 6:16


Michel Ndeze nous présente Namsa Leuba, une photographe Suisse dʹorigine Guinéenne dont lʹexposition " Tropicadelic " se tient à la ferme des Tilleuls de Renens jusquʹau 17 décembre.

suisse guin tilleuls
Revue de presse Afrique
À la Une: ce qui pourrait être une tentative d'évasion de Moussa Dadis Camara en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 4:15


Un geste aussi bref que commenté, sur tout le continent ! Le retour en liberté de l'ancien dictateur, au pouvoir en 2008 et 2009, n'aura duré que quelques heures : presque, ironise Wakat Séra, « comme si l'ex-chef de la junte (…) avait entrepris de faire une petite promenade de début de week-end hors de sa cellule. »En fait d'une balade champêtre, il s'agissait bel et bien d'une « tentative d'évasion, [d'un] enlèvement ou [d'un] coup d'Etat » : à ce stade, Le Pays au Burkina Faso a du mal à choisir entre ces trois options.Quoi qu'il en soit, l'initiative a fait long feu : très vite, raconte Le Djély, « l'un après l'autre, » Moussa Dadis Camara et 2 de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28-septembre, sont « revenus à la prison civile de Conakry. »Bref, une évasion « manifestement avortée », finalement « pas si bien préparée », note encore Le Djély, même s'il est difficile à ce stade de savoir ce qui a écourté les opérations : prise de conscience « que l'entreprise était vouée à l'échec » ou victoire des forces de l'ordre.Un évadé toujours en cavaleMême si Guinée 7 s'amuse que Moussa Dadis Camara, le colonel Thiegboro Camara et Blaise Gomou soient « de retour à la case prison », l'un des « co évadés » du groupe semble être toujours dans la nature : le colonel Claude Pivi, « dont le fils, précise Wakat Séra, serait le chef d'orchestre » de cette tentative.Le Pays croit même savoir que cet « ancien sous-officier radié des effectifs de l'armée » a « véritablement le profil de l'emploi », lui qui a été chassé des rangs de la grande muette pour avoir participé à un braquage, puis a été dans le viseur de la justice pour, précisément, « avoir planifié une première opération pour sortir son géniteur du cachot. »Tensions à Conakry L'inquiétude retombe difficilement ; d'autant plus que, insiste Le Pays, « Claude Pivi est toujours dans le cosmos », « introuvable » même selon les mots de Guinée Matin. Or, pour Le Pays, « aussi longtemps que les fugitifs n'auront pas été tous arrêtés », « la prudence doit rester de mise. » Dans ce contexte, Guinée 7 constate que les rues étaient particulièrement vides ce week-end à Conakry, avec des tirs d'armes à feu dans plusieurs quartiers.Un accès de prudence d'autant plus prudent que, s'inquiète Le Pays, « cette descente musclée sur la plus grande prison de Guinée révèle un système de sécurité lacunaire autour des sites sensibles. » Comment, en effet, renchérit Wakat Séra, comment des hommes armés ont-ils « pu arriver jusqu'à la Maison centrale, située dans l'un des endroits les mieux surveillés de Conakry, (…) presque au milieu de plusieurs postes militaires ? »Inquiétudes également au sommet de l'ÉtatPour Le Pays, le colonel Mamadi Doumbouya, actuel chef de la junte, ferait bien de « se faire du mouron » au même titre que la population. Car les quatre évadés, ou exfiltrés, de ce week-end, ont un point commun : ils sont « à la fois originaires de la même région et toujours populaires au sein de la troupe. » On peut donc facilement imaginer « des ralliements (…) qui pourraient déboucher sur des revendications » dont, pourquoi pas, le départ du chef des militaires au pouvoir.Une thèse imaginée aussi par Wakat Séra qui prédit donc déjà que les récents éléments pourraient « empêcher le colonel Mamadi Doumbouya d'avoir le sommeil tranquille. »Les journaux penchés sur la présidentielle à Madagascar…L'élection doit avoir lieu dans 10 jours, dans un pays « dans l'impasse » raconte Le Monde Afrique ; car « la tension est à son comble entre l'opposition et le président sortant » Andj Radzoel'n, et « le climat politique ne cesse de se dégrader » rappelle Jeune Afrique. Sur place, Midi Madagascar va même plus loin : « l'ambiance politique dans la capitale est explosive », assène le journal : après les affrontements, les invectives, « on craint [même] l'utilisation de mercenaires » par les deux camps.Dans ce décor général, le rôle d'un acteur est questionné : celui de la France. Une France qui a, « dès le début de la crise », eu à cœur de « ne pas se singulariser » pointe Le Monde. Sauf qu'au lieu de passer pour une mise en retrait salutaire, cette attitude est prise pour « un soutien qui ne dit pas son nom à l'égard du président sortant. » Alors, le quotidien s'interroge : « faut-il attendre que le sang coule dans les rues d'Antananarivo pour que les gouvernements étrangers sortent de leur réserve ? »

Vous m'en direz des nouvelles !
«Catalogue d'un exilé» de Falmarès, la poésie est un ailleurs

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 48:30


Falmrès a quitté Conakry à 15 ans. Il a traversé la Guinée, le Mali, la Libye et bravé tous les dangers. En chemin, il se découvre une passion pour l'écriture et la poésie. Le voici « réfugié poétique ». Il publie aujourd'hui son cinquième recueil. « Catalogue d'un exilé » est paru aux éditions Flammarion. « Poète, vos papiers ! » interpellait le chanteur français Léo Ferré dans les années 50. Eh bien voici un poète qui décrit ainsi sa carte d'identité : « Je ne suis ni guinéen ni africain ; je ne suis ni français ni américain, ni d'aucune autre nationalité ; Poète je suis, la littérature est ma patrie, la poésie ma langue nationale ». Ce « poète à langue d'oiseau », comme il l'écrit lui-même, est pour reprendre son expression un « réfugié poétique ».Il a quitté Conakry seul, à l'âge de 15 ans. Il a marché sur les routes de Guinée, du Mali, de Libye. Il a connu l'enfer des sables chauds du désert, le tumulte des flots bleus Méditerranée, et les redoutables méandres des administrations européennes ; il s'est retrouvé en Italie, puis en France, à Vannes en Bretagne. Il a couché ses mots sur des papiers, d'autres papiers, comme autant de cailloux pour tracer le chemin d'une nouvelle vie. À 22 ans seulement, ce prodige de l'écriture publie déjà son 5è recueil.« Catalogue d'un exilé », de Falmarès, est paru aux éditions Flammarion.Reportage : Fabien Essiane nous emmène à Yaoundé au Cameroun, où se tient le 17ème Festival Stars de l'intégration culturelle africaine, le SICA. Une rencontre entre les musiciens du continent africain afin de valoriser les musiques locales.

Invité Afrique
Guinée: «Le colonel Pivi a très peu de chances de s'échapper», affirme le ministre Ousmane Gaoual Diallo

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 4:40


Le week-end a été agité à Conakry avec l'évasion samedi à l'aube de quatre des accusés dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Trois d'entre eux, donc l'ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara ont regagné leur prison dès samedi soir. Son avocat affirme qu'il avait été emmené à son insu. Ce lundi matin, le colonel Claude Pivi, son ancien ministre de la Sécurité, est en revanche toujours introuvable. Son fils aurait organisé l'opération. Que s'est-il passé ? Y a-t-il eu des complicités ? Le procès en cours va-t-il pâtir de cet événement ? RFI a posé ces questions au porte-parole du gouvernement guinéen de transition Ousmane Gaoual Diallo. RFI : Des quatre personnes qui ont quitté samedi matin la maison centrale de Conakry, seule une, le colonel Claude Pivi, est encore en cavale, que sait-on sur sa situation ?Ousmane Gaoual Diallo : Écoutez, ce que l'on peut en dire, c'est que des dispositions sont mises en place pour faire en sorte qu'il revienne rapidement à la maison centrale sain et sauf et qu'il puisse participer à la manifestation de la vérité sur les événements du 28 septembre. Maintenant, s'il n'était pas retrouvé rapidement, cela ne pourrait pas, de toute façon, entraver la conduite du procès.Pour vous, il n'a aucune chance de s'échapper ?Écoutez, compte tenu des dispositifs mis en place, il y a très peu de chances, on ne peut pas dire aucune, mais il y a très peu de chances qu'il s'échappe. Le mieux serait qu'il trouve le moyen de se mettre à disposition de la justice. Il faut faire en sorte que tout ceci s'arrête et qu'on puisse tranquillement dérouler ce procès.Ce dimanche soir de nouvelles informations ont été portées à la connaissance des autorités laissant entendre qu'il y a bien eu des complicités internes au niveau de la maison d'arrêt.Oui, il y a eu une accélération des enquêtes qui ont apporté des éléments de clarification montrant que le commando a pu entrer parce que des agents postés sur place les ont laissé entrer, leur ont ouvert. Des éléments objectifs sont disponibles pour attester cela et la conséquence immédiate, c'est que des décisions fortes ont été prises à ce niveau-là. Toutes les personnes qui ont été identifiées formellement ont été radiées, qu'ils appartiennent à l'armée, à la gendarmerie ou qu'ils soient des agents pénitenciers. Ils sont tous radiés des effectifs et la prison de Coronthie passe sous un régime de haute-sécurité avec une très forte présence des agents des Forces de défense et de sécurité qui vont continuer à sécuriser les lieux aussi longtemps que possible.Qui sont les personnes radiées ?Dadis [Camara] n'était plus militaire depuis un moment, donc les trois évadés sont les colonels Tiegboro, Goumou et Pivi. À cela s'ajoute près de 75 autres personnes, qu'ils appartiennent aux bérets rouges du bataillon qui était en faction sur place, qu'ils appartiennent à la garde républicaine au camp de Camayenne dont certains étaient chargés de surveiller ce tronçon-là, ainsi que des gendarmes qui étaient sur les lieux et des gardes pénitenciers.Avec ces complicités importantes, ne craignez-vous pas d'autres événements déstabilisateurs ?Non, il n'y a pas d'inquiétude particulière. C'est un fait, qui est avéré. Les enquêtes se sont accélérées avec la gendarmerie impliquant cela sous la coupe de l'appareil judiciaire. Et je pense que, dans les heures qui vont suivre, des informations plus larges seront communiquées. De toute façon, c'est la suite logique de ce qui devrait arriver lorsque des complicités sont avérées. Pour ce qui est de l'armée, ils prennent leurs dispositions. Je pense que la justice devrait suivre.On a entendu sur notre antenne l'avocat de Moussa DadisCamara défendre la bonne foi de son client, assurer qu'il avait été emmené à son insu. Mais vous, vous estimez bien qu'il s'est évadé ?C'est difficile de dire que quelqu'un a été transporté sur moto à son insu. C'est difficile à expliquer. Maintenant on va attendre d'avoir les explications. Nous, ce que nous ne voulons pas, c'est d'entrer dans des jeux de polémiques avec des avocats. Je pense que l'avocat, il a dû peut-être parler de bonne foi en fonction des informations qu'il avait à l'instant où il communiquait. Mais il faut attendre de comprendre comment tout ça s'est passé, ça permettra de donner la bonne version à toutes les parties. Qu'est-ce que vous pouvez nous dire sur la récupération de Moussa Dadis Camara et son retour à la maison centrale ?Ça s'est très bien passé. Il n'y a pas eu de résistance ni d'échange de coups de feu, ça s'est très bien passé. Maintenant, ce qui est clair, il faudrait bien qu'on comprenne que le procès du 28 septembre, ce n'est pas seulement un procès pour punir des coupables, c'est aussi un procès pour réconcilier les Guinéens avec leur Histoire. Et c'est important pour nous, c'est important pour l'Histoire, c'est important pour le peuple de Guinée et même pour l'Afrique.Mais vous, vous ne craignez pas d'impacts, même à terme, de cet événement sur le procès ?Non, pas à ce stade. On aurait pu craindre si on n'avait pas pu retrouver les fugitifs. Maintenant, à ce stade où l'essentiel des personnes qui ont tenté de s'exfiltrer de la prison ont été retrouvées, cela devrait faciliter le déroulement du procès. Et nous espérons que la quatrième personne qui est encore en cavale va regagner la prison, pour faire en sorte que le procès puisse continuer tranquillement et que les Guinéens puissent finalement continuer à suivre ça. C'est un procès qui passionne, sur lequel nous avons tous une attention particulière. Et donc à ce stade, on n'a vraiment pas à craindre le pire.►NB : les audiences devaient reprendre ce lundi mais sont reportées en raison d'une grève des avocats qui dure au moins toute la semaine.

Journal de l'Afrique
Guinée : la junte au pouvoir procède à une purge après l'opération évasion de samedi

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 14:44


La junte au pouvoir en Guinée a démis une soixantaine d'officiers, soldats et agents des services pénitentiaires après l'opération commando qui a ébranlé le pays en faisant provisoirement sortir de prison l'ancien chef de lajunte Moussa Dadis Camara et trois co-détenus.

Revue de presse Afrique
À la Une: ce qui pourrait être une tentative d'évasion de Moussa Dadis Camara en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2023 4:15


Un geste aussi bref que commenté, sur tout le continent ! Le retour en liberté de l'ancien dictateur, au pouvoir en 2008 et 2009, n'aura duré que quelques heures : presque, ironise Wakat Séra, « comme si l'ex-chef de la junte (…) avait entrepris de faire une petite promenade de début de week-end hors de sa cellule. »En fait d'une balade champêtre, il s'agissait bel et bien d'une « tentative d'évasion, [d'un] enlèvement ou [d'un] coup d'Etat » : à ce stade, Le Pays au Burkina Faso a du mal à choisir entre ces trois options.Quoi qu'il en soit, l'initiative a fait long feu : très vite, raconte Le Djély, « l'un après l'autre, » Moussa Dadis Camara et 2 de ses co-accusés dans le procès du massacre du 28-septembre, sont « revenus à la prison civile de Conakry. »Bref, une évasion « manifestement avortée », finalement « pas si bien préparée », note encore Le Djély, même s'il est difficile à ce stade de savoir ce qui a écourté les opérations : prise de conscience « que l'entreprise était vouée à l'échec » ou victoire des forces de l'ordre.Un évadé toujours en cavaleMême si Guinée 7 s'amuse que Moussa Dadis Camara, le colonel Thiegboro Camara et Blaise Gomou soient « de retour à la case prison », l'un des « co évadés » du groupe semble être toujours dans la nature : le colonel Claude Pivi, « dont le fils, précise Wakat Séra, serait le chef d'orchestre » de cette tentative.Le Pays croit même savoir que cet « ancien sous-officier radié des effectifs de l'armée » a « véritablement le profil de l'emploi », lui qui a été chassé des rangs de la grande muette pour avoir participé à un braquage, puis a été dans le viseur de la justice pour, précisément, « avoir planifié une première opération pour sortir son géniteur du cachot. »Tensions à Conakry L'inquiétude retombe difficilement ; d'autant plus que, insiste Le Pays, « Claude Pivi est toujours dans le cosmos », « introuvable » même selon les mots de Guinée Matin. Or, pour Le Pays, « aussi longtemps que les fugitifs n'auront pas été tous arrêtés », « la prudence doit rester de mise. » Dans ce contexte, Guinée 7 constate que les rues étaient particulièrement vides ce week-end à Conakry, avec des tirs d'armes à feu dans plusieurs quartiers.Un accès de prudence d'autant plus prudent que, s'inquiète Le Pays, « cette descente musclée sur la plus grande prison de Guinée révèle un système de sécurité lacunaire autour des sites sensibles. » Comment, en effet, renchérit Wakat Séra, comment des hommes armés ont-ils « pu arriver jusqu'à la Maison centrale, située dans l'un des endroits les mieux surveillés de Conakry, (…) presque au milieu de plusieurs postes militaires ? »Inquiétudes également au sommet de l'ÉtatPour Le Pays, le colonel Mamadi Doumbouya, actuel chef de la junte, ferait bien de « se faire du mouron » au même titre que la population. Car les quatre évadés, ou exfiltrés, de ce week-end, ont un point commun : ils sont « à la fois originaires de la même région et toujours populaires au sein de la troupe. » On peut donc facilement imaginer « des ralliements (…) qui pourraient déboucher sur des revendications » dont, pourquoi pas, le départ du chef des militaires au pouvoir.Une thèse imaginée aussi par Wakat Séra qui prédit donc déjà que les récents éléments pourraient « empêcher le colonel Mamadi Doumbouya d'avoir le sommeil tranquille. »Les journaux penchés sur la présidentielle à Madagascar…L'élection doit avoir lieu dans 10 jours, dans un pays « dans l'impasse » raconte Le Monde Afrique ; car « la tension est à son comble entre l'opposition et le président sortant » Andj Radzoel'n, et « le climat politique ne cesse de se dégrader » rappelle Jeune Afrique. Sur place, Midi Madagascar va même plus loin : « l'ambiance politique dans la capitale est explosive », assène le journal : après les affrontements, les invectives, « on craint [même] l'utilisation de mercenaires » par les deux camps.Dans ce décor général, le rôle d'un acteur est questionné : celui de la France. Une France qui a, « dès le début de la crise », eu à cœur de « ne pas se singulariser » pointe Le Monde. Sauf qu'au lieu de passer pour une mise en retrait salutaire, cette attitude est prise pour « un soutien qui ne dit pas son nom à l'égard du président sortant. » Alors, le quotidien s'interroge : « faut-il attendre que le sang coule dans les rues d'Antananarivo pour que les gouvernements étrangers sortent de leur réserve ? »

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Fadima Diawara et hommage à Henri Lopes

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Nov 5, 2023 3:19


Fadima Diawara, qui a mis au point «Kunfabo», un téléphone mobile made in Guinée, et Henri Lopes, écrivain et homme politique du Congo-Brazzaville décédé cette semaine, sont les deux Têtes d'affiche de la semaine choisies par Denise Epoté de TV5 Monde. 

Invité Afrique
Crises au Sahel: «L'aide internationale au développement a échoué dans ses grands objectifs stratégiques»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 3, 2023 4:16


L'anthropologue Jean-Pierre Olivier de Sardan vient de faire paraître un ouvrage intitulé L'enchevêtrement des crises au Sahel (éditions Karthala). Qu'elles soient agro-pastorales, politiques, sécuritaires, qu'elles touchent à l'emploi, aux services publics ou aux armées, les multiples crises n'ont jamais connu de solutions satisfaisantes, ni de la part des dirigeants des pays concernés, ni de la part de l'aide au développement internationale qui n'a jamais eu les effets escomptés, selon le chercheur franco-nigérien.  Des crises qui sont d'ordre agro-pastorales, des élites politiques dépréciées ou encore des services publics qui ont conduits des pays comme le Niger, le Mali ou le Burkina Faso dans la situation actuelle. Des crises profondes qui n'ont jamais connu de solutions satisfaisantes, ni de la part des dirigeants des pays concernés, ni de la part de l'aide au développement internationale qui n'a jamais eu les effets escomptés, selon Jean-Pierre Olivier de Sardan.Jean-Pierre Olivier de Sardan : Ce qui est sûr, c'est qu'il y a une contradiction entre cette aide dont les pays sont devenus dépendants, et le fait qu'en même temps, elle a échoué dans ses grands objectifs. Au fond, cette aide a eu beaucoup de succès tactique : on va toujours dire que les indicateurs de la mortalité maternelle, de la mortalité infantile, du niveau de vie des pauvres se sont améliorés. Il y a une batterie d'indicateurs quantitatifs qu'on peut toujours mobiliser et les organisations internationales ou les agences d'aide ou les ministères du Nord ne se privent pas pour vanter leurs résultats. Mais en même temps, les objectifs stratégiques, aucun n'a été atteint. Premier objectif stratégique : diminuer de façon significative la pauvreté. La pauvreté, ça n'a absolument pas diminué, on est bien d'accord ?!?  Le deuxième objectif, c'était de mettre fin à la dépendance à l'aide. L'aide doit arriver à ce que les pays puissent s'en sortir tout seuls. Absolument pas, on est toujours exactement dans la dépendance à l'aide. Un troisième élément, c'est d'être arrivé à ce que les services publics soient de qualité. Dégradation partout du service public... !  Il y avait une amélioration dans l'accès aux services publics, il y a de plus en plus d'enfants qui sont scolarisés, de plus en plus d'hôpitaux. Mais, dans les écoles où les enfants sont scolarisés, le niveau a baissé de façon catastrophique. Cette histoire de service public, qui est pour moi centrale, ça se voit très facilement. Prenez n'importe quelle réunion de cadre nigérien, de cadre malien, de cadre burkinabè, demandez-leur s'ils ont leurs enfants dans l'école publique ? Presque aucun ! Demandez-leur s'ils vont au dispensaire du coin se soigner ? Aucun !! C'est bien ça que reprochent les populations aux gouvernements. Tout le monde sait, au Niger ou dans les pays voisins, que l'école est catastrophique. Tout le monde sait qu'elle ne produit que des chômeurs vaguement lettrés. Au fond, c'est un peu ça qu'elle produit. Du coup, quand les djihadistes viennent en disant ‘‘A bas l'école occidentale'', ‘‘vive l'école coranique'' etc., peut-être qu'ils ont plus d'audience, du fait de cette faillite de l'école à l'occidentale.RFI : Ces échecs que vous décrivez, est-ce qu'il ne faut pas justement que ceux qui ont propagé des politiques d'aide au développement, des États comme la France, fassent un peu leur auto-critique par rapport à tout ça, et leur examen de conscience par rapport à 60 ans de déception ?Oui, bien évidemment. C'est toujours difficile d'appeler les autres à faire leur auto-critique, en général ils ne sont pas très enthousiastes pour le faire. Vous voyez, le sentiment anti-français, puisque évidemment c'est d'actualité. Ce qui est très curieux, c'est que, de fait, la position de la France en Afrique occidentale a considérablement baissé. La France n'est plus un acteur majeur depuis un bon moment. La France est devenue un partenaire secondaire, on va dire. Mais, il n'y a que deux catégories de gens qui croient qu'elle est un acteur important. Les dirigeants français d'un côté, ils se gourrent, et les populations actuellement qui se disent ‘‘enfin une indépendance'', comme si c'était la France qui, aujourd'hui, réglait tout.On cherche un autre homme providentiel, ou un autre pays providentiel, c'est pour ça que Sankara revient régulièrement dans les discours. On espère un panafricaniste qui sortirait le Niger, le Burkina ou le Mali de son impasse. Oui, alors effectivement il y a ce qu'on pourrait appeler un néo-panafricanisme qui s'est développé et qui est curieux. Je voyais récemment qu'on est en train de réhabiliter Sékou Touré en Guinée, et quelque part, les bras m'en tombent. Au début de Sékou Touré, j'étais enthousiaste. Quand Sékou Touré a dit non à la France, non à la communauté, j'étais enthousiaste. Et quelque part, ça me rappelle un peu l'enthousiasme qu'ont les gens vis-à-vis des régimes militaires. Quand on dit non à ce qui est considéré comme l'oppresseur, bravo ! Sauf que Sékou Touré a donné lieu après à une dictature absolument impitoyable avec des dizaines de milliers de morts, des centaines de milliers d'emprisonnés, des millions de réfugiés à l'extérieur.Mais justement, c'est la traduction d'un certain désespoir des populations qui ne savent plus vers qui ou vers quoi se tourner.Exactement. On est dans des formes d'impasse et il y a toujours l'ouverture pour des espoirs, on ne peut pas dire délirants, mais des espoirs portés sur des gens dont on peut penser qu'ils ne pourront pas réaliser ces espoirs.

Bourlinguez
Bourlinguez #100 - Matthieu x Guinée

Bourlinguez

Play Episode Listen Later Nov 1, 2023 37:30


Speaking Soundly
Yannick Nézet-Séguin

Speaking Soundly

Play Episode Listen Later Oct 31, 2023 25:34


Three-time Grammy Award-winning pianist and conductor Yannick Nézet-Séguin is the Music and Artistic Director of the Philadelphia Orchestra, Artistic Director and Principal Conductor of the Orchestre Métropolitain, and Music Director (aka David's boss) at The Metropolitan Opera where he's just the third person to hold this position in the company's long 140-year history. In the episode—recorded backstage at Carnegie Hall—Yannick discusses the primary role of a conductor, his calm and friendly demeanor while on the podium (spoiler: he doesn't know how to be mean!), how he became inspired to conduct at age 10, and why he reclaimed his love for the piano during the pandemic. Yannick shares the importance of taking every opportunity to perform seriously and his deep belief that music can connect and transform anyone who listens.Check out Yannick Nézet-Séguin on Instagram, Facebook, Twitter, Spotify, Apple Music, or the web.Follow Speaking Soundly on Instagram.Follow David on Instagram.You can find out more about Artful Narratives Media on Instagram and the web.Photograph of Yannick by George Etheredge.The Speaking Soundly theme song is composed by Joseph Saba/Stewart Winter and used by permission of Videohelper.Speaking Soundly was co-created by David Krauss and Jessica Handelman. This interview has been edited and condensed to fit the time format.Episode copyright © 2023 Artful Narratives Media. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Si loin si proche
Sur la piste des ethnies minoritaires au Sénégal Oriental

Si loin si proche

Play Episode Listen Later Oct 29, 2023 48:30


Ils et elles sont Bédick, Bassari, Coniagui et Dialonké : quatre communautés du Sénégal Oriental mises à l'honneur par le Festival des Ethnies Minoritaires, dont la 6è édition s'est tenue en février dans la région de Kédougou. Au sud-est du Sénégal, non loin de la Guinée et du Mali voisins, se trouve un trésor national de musiques, de danses et de traditions qui font la grande diversité culturelle du pays. Ce trésor porte ici le nom d'ethnies minoritaires qui s'enracinent et résistent loin des grands centres urbains, dans des cultures animistes ancestrales et fascinantes. À l'occasion du Festival des Ethnies Minoritaires organisé en février 2023 par l'Association des Minorités Ethniques, elle-même soutenue par l'ONG française de coopération internationale Tetraktys, on découvre la force, la persistance mais aussi la fragilité de ces cultures.Et en voyage en Pays Bassari, dans des terres de savanes boisées, de grottes, de cascades et de collines, on comprend bien comment diversité naturelle et diversité culturelle s'entremêlent et se nourrissent depuis toujours. C'est la raison pour laquelle en 2012, l'Unesco a classé cette région rurale et isolée « Patrimoine mondial de l'Humanité », pour ses richesses à la fois naturelles et culturelles. Aujourd'hui, qu'elles soient Coniagui, Bassari, Dialonké ou Bédick, les ethnies minoritaires sont menacées par le réchauffement climatique, l'exode rural et la disparition de certains rituels par manque de transmission d'une mémoire orale.Rencontre avec des villageois, des chefs de coutumes et des guides qui partagent et défendent leurs savoirs, leurs traditions : leur identité.Un reportage à Bandafassi de Raphaëlle Constant initialement diffusé le 5 mars 2023. En savoir plus :- Sur les 4 ethnies minoritaires du Sénégal Oriental, un document utile édité par l'Association des Minorités Ethniques- Sur l'action de l'ONG Tetraktys qui intervient depuis 20 ans au Sénégal Oriental et accompagne le développement d'un tourisme durable dans la région- Sur le projet de circuit culturel et touristique en Pays Bassari La piste du Caméléon- Sur le photographe français Julien Masson, auteur des images qui accompagnent ce voyage sonore.

En sol majeur
Falmarès, Guinéen et réfugié poétique

En sol majeur

Play Episode Listen Later Oct 28, 2023 48:30


Bienvenue En Sol Majeur au cœur mandingue d'une poésie française. C'est l'histoire d'un zodiaque de 7 mètres qui a déposé sur nos rives un tout jeune poète. Un réfugié poétique qui commet des poèmes-sans-papiers. C'est ce que j'aime à lire dans son Catalogue d'un exilé qui vient de paraître chez Flammarion, préfacé par un certain Nimrod. C'est donc l'histoire d'un fou rendu fou par un pays (la Guinée) devenu poète par l'arrachement (l'exil) mais aussi par un rythme premier (celui de la kora). Aujourd'hui qu'il vit entre deux mondes - entre une récente obligation de quitter le territoire français et un statut d'Ambassadeur de la Paix, entre les saules pleureurs bretons et les baobabs soussous, entre Rimbaud et Tierno Monenembo, Falmarès, 21 ans, jadis enfant roi, aujourd'hui flaque d'eau en exil, nous ramène à l'essentiel : la parole.Les choix musicaux de FalmarèsMory Kanté Yéké yékéStromae Formidable.

Priorité santé
Journée internationale de lutte contre la poliomyélite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre la poliomyélite, nous faisons un point sur cette maladie virale, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Très contagieuse, elle est provoquée par le poliovirus qui envahit le système nerveux et peut, en quelques heures seulement, entraîner des paralysies irréversibles. Depuis le lancement de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, et notamment grâce à la vaccination, le nombre de cas de poliomyélite a baissé de 99% dans le monde. Comment éradiquer la maladie ? Où en est la vaccination dans le monde ? Comment vit-on avec la poliomyélite ? Francis Delpeyroux, chercheur invité à l'Institut Pasteur, membre de la Commission nationale de certification de l'éradication de la poliomyélite. Ancien directeur de recherche de l'Institut National français de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) à l'Institut Pasteur et ex-responsable du Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la Recherche sur les Entérovirus    Pr Nicaise Aka, épidémiologiste, expert en vaccination. Chef de service surveillance épidémiologique à la Direction de Coordination du Programme Élargi de Vaccination. Responsable de l'Unité de Coordination de la Réponse à l'Urgence de la Poliomyélite, en Côte d'Ivoire. Maître de conférences agrégé en Santé Publique, option épidémiologie, à l'Université Félix Houphouët Boigny, à Abidjan Félix Ackebo, représentant UNICEF Guinée sur l'épidémie de poliomyélite en Guinée Robert Cordier, président de Polio-France.

Priorité santé
Journée internationale de lutte contre la poliomyélite

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 24, 2023 48:30


À l'occasion de la journée internationale de lutte contre la poliomyélite, nous faisons un point sur cette maladie virale, qui touche principalement les enfants de moins de cinq ans. Très contagieuse, elle est provoquée par le poliovirus qui envahit le système nerveux et peut, en quelques heures seulement, entraîner des paralysies irréversibles. Depuis le lancement de l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite, et notamment grâce à la vaccination, le nombre de cas de poliomyélite a baissé de 99% dans le monde. Comment éradiquer la maladie ? Où en est la vaccination dans le monde ? Comment vit-on avec la poliomyélite ? Francis Delpeyroux, chercheur invité à l'Institut Pasteur, membre de la Commission nationale de certification de l'éradication de la poliomyélite. Ancien directeur de recherche de l'Institut National français de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) à l'Institut Pasteur et ex-responsable du Centre Collaborateur de l'Organisation Mondiale de la Santé pour la Recherche sur les Entérovirus    Pr Nicaise Aka, épidémiologiste, expert en vaccination. Chef de service surveillance épidémiologique à la Direction de Coordination du Programme Élargi de Vaccination. Responsable de l'Unité de Coordination de la Réponse à l'Urgence de la Poliomyélite, en Côte d'Ivoire. Maître de conférences agrégé en Santé Publique, option épidémiologie, à l'Université Félix Houphouët Boigny, à Abidjan Félix Ackebo, représentant UNICEF Guinée sur l'épidémie de poliomyélite en Guinée Robert Cordier, président de Polio-France.

Revue de presse Afrique
À la Une: le rideau retombe sur le forum Paix et sécurité à Lomé

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 23, 2023 4:22


Loin d'un véritable sommet, c'était, selon les termes de L'Observateur Paalga au Burkina Faso, une véritable « autopsie des crises sécuritaires qui affectent le monde ». Une façon surtout pour le Togo, qui accueillait ce tout nouveau rendez-vous, d'entretenir « ses ambitions d'offrir une alternative diplomatique à la résolution » des problématiques de paix – et particulièrement aux questions de transitions démocratiques, le thème de cette édition. Togo Presse vante d'ailleurs, avec enthousiasme, ce rendez-vous qui selon lui « se veut un espace de dialogue ouvert sur les défis » traversés par le continent.De fait, alors que « rares sont les dirigeants de la région à avoir maintenu un lien de confiance avec les militaires putschistes » au pouvoir au Mali, au Faso ou encore en Guinée, le Togo a adopté une stratégie consistant à jouer « ouvertement la carte du dialogue et de la conciliation », souligne Jeune Afrique. Une posture diplomatique « singulière », certes mais que salue Aujourd'hui au Faso : le pouvoir togolais « a eu le nez creux » en lançant cette initiative, dans un contexte de multiplication des coups d'État. D'autant que, estime Togo Presse, « tous les États sont en transition, au vu de la situation qui prévaut dans toutes les régions du continent ».Vague putschisteAujourd'hui au Faso rappelle ainsi qu'en quatre décennies post-indépendance, « plusieurs dizaines de putschs, réussis ou manqués » ont eu lieu en Afrique. Le journal burkinabè pose son diagnostic : le continent souffre de terribles « convulsions politiques » qu'il convient de « résorber ».Et « peu importe » ce qu'en pensent certains diplomates de la Cédéao, qui, ironise Jeune Afrique, « n'apprécient guère cette stratégie de la carotte plutôt que du bâton ». Putschiste ou pas, « le président Faure Gnassingbé dialogue avec tout le monde » promeut son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey dans les colonnes du magazine qui en veut pour preuve que « depuis les années 1980, le Togo a beaucoup aidé à la résolution de crises au Tchad, en Sierra Leone, au Liberia » ou encore « en Côte d'Ivoire ».Problème de cette position de médiateur : elle relève d'un équilibrisme fragile, et potentiellement de l'attentisme. Robert Dussey l'admet d'ailleurs lui-même : « Il ne veu[t] pas apporter de jugement » sur tel pays ; « n'a pas de commentaire à faire » sur tel autre ; sa position se résume à cette phrase : « nous voulons les laisser discuter en interne. » Mais quoi qu'il advienne, conclut Aujourd'hui au Faso, « c'est un forum à saluer » car il a jeté les bases de questionnements politiques cruciaux.L'Égypte, autre médiateur sur le continentEt même un « médiateur de premier plan », selon Le Monde Afrique, avec une ambition : « S'imposer comme acteur incontournable » dans la crise qui dévaste actuellement le Proche-Orient. Peut-être est-ce là, la réponse à l'inquiétude de Wakat Séra qui se demande « qui va arrêter la folie meurtrière » entre Israël et le Hamas.Tout sur l'Algérie abonde : « Il y a des priorités et celle du moment, c'est d'arrêter le massacre. » Las, le sommet du Caire organisé ce week-end « s'est terminé sur un échec retentissant », juge le titre algérien, la faute selon lui « aux pays occidentaux » tels les États-Unis ou la France.Malgré le rôle égyptien, malgré les bonnes volontés internationales, aucune issue plus de deux semaines après le début du conflit. Alors Wakat Séra a beau réclamer à cor et à cri de « libérer les otages du Hamas » tout en appelant à « libérer la Palestine ». Pour l'instant, conclut le journal, fataliste, « ces slogans demeurent, malheureusement, vœux pieux ».Les Springboks redonnent espoirLes rugbymen sud-africains, véritable « lumière au bout du tunnel » pour la population selon Le Monde Afrique. « Rien d'autre ne fonctionne » se résigne une femme interrogée par le quotidien, alors des victoires sportives, cela « met du baume au cœur ». Car, égrène le Monde, il y a « la criminalité, la corruption, le chômage, la pauvreté » mais aussi « l'inflation, une crise de l'électricité, des nids de poule sur la chaussée, les pénuries d'œufs, le retour du choléra ». Bref, le tableau est gris, pour ne pas dire noir, alors le maillot vert et or des rugbymen apporte une touche de couleur bienvenue.Un espoir qui devrait inspirer le président Cyril Ramaphosa. Pour lui, la récente victoire des Sud-africains contre la France a été « une métaphore » du fait que le pays « est plus fort ensemble, [...] uni dans sa diversité ». Mais la population, elle, y voit autre chose, conclut Le Monde Afrique : « Les succès des Springboks brillent par contraste avec les échecs du gouvernement. »

Conference of the Birds Podcast
Conference of the Birds, 9-29-23

Conference of the Birds Podcast

Play Episode Listen Later Oct 22, 2023 173:42


THIS WEEK's BIRDS: South African jazz from Joe Malinga; The Jazz Doctors (Bang, Lowe, Charles, Garrett); Cameroonian singer, actress, seamstress, and poet Liza Nfwa; from Ethiopia: Aselfech Ashine & Getenesh Kebret; The Abyssinia Band;  Les Amazons de Guinée; Don Cherry; from Greece:  Nikos Karakostas; Poly Panou; Algerian cha'abi from Akli Yahyatene; This is Our Language Quartet (Amado, McPhee, Kessler, Corsano); Dorothy Ashby; new music from Nova Jazzers w. Munir Bashir & Rabbi Abou-Khalil; much, much more ...! LISTEN LIVE: Friday nights, 9:00pm-MIDNIGHT (EST), in Central New York on WRFI: 88.1FM Ithaca, 89.7FM Odessa, 91.9FM WINO Watkins Glen. and WORLDWIDE online at WRFI.ORG.  via PODBEAN:https://podcasts.apple.com/us/podcast/conference-of-the-birds-podcast/id478688580 Also available at podomatic, Internet Archive, podtail, iheart Radio, and elsewhere. Always FREE of charge to listen to the radio program and free also to stream, download, and subscribe to the podcast online: PLAYLIST at SPINITRON: hhttps://www.wrfi.org/wrfiprograms/conferenceofthebirds/  Join us on Facebook: https://www.facebook.com/groups/conferenceofthebirds/?ref=bookmarks FIND WRFI on Radio Garden: http://radio.garden/visit/ithaca-ny/aqh8OGBR Contact: confbirds@gmail.com  

Les têtes d'affiches de Denise Epoté
Julien Achille Agbe, entrepreneur ivoirien et le Guinéen Saliou Diallo

Les têtes d'affiches de Denise Epoté

Play Episode Listen Later Oct 22, 2023 3:28


Les têtes d'affiche de Denise Époté de TV5 Monde, comme chaque dimanche sur RFI, avec Némo Empis. Au menu : Julien Achille Agbe, serial entrepreneur ivoirien et le Guinéen Saliou Diallo a mis au point une application capable de calculer son empreinte carbone.

Archives d'Afrique
Mali: Modibo Keïta en quête de l'unité africaine (5&6)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 20, 2023 49:00


Modibo Keïta ne peut se résoudre à l'éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l'unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Israël/Hamas: des réactions contrastées en Afrique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 17, 2023 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent aux questions des auditeurs sur l'école, cible du terrorisme islamiste en France, sur le report du retour de Succès Masra au Tchad et sur les favoris de la CAN 2024. France : l'école, cible du terrorisme islamiste En France, c'est la deuxième fois qu'un professeur est assassiné en trois ans. Pourquoi les enseignants sont-ils devenus la cible des terroristes ? Le gouvernement a annoncé de nouvelles mesures pour protéger les écoles. En quoi consistent-elles ? Avec Valentin Hugues, journaliste au service France de RFI.Tchad : Succès Masra reporte son retour L'opposant tchadien, Succès Masra a décalé son retour d'exil au début du mois de novembre 2023. Comment compte-t-il trouver un accord avec l'État tchadien pour favoriser son arrivée au Tchad ? Le président de la République démocratique du Congo, Felix Tshisekedi, facilitateur dans ce dossier pourrait-il l'aider ?  Avec Esdras Ndikumana, journaliste au service Afrique de RFI.CAN 2024 : les Lions de la Terranga, grands favoris ? Lors de la CAN 2024, le groupe C verra s'affronter le Sénégal, le Cameroun, la Gambie et la Guinée. Existe-t-il d'autres poules avec un niveau aussi relevé ? Le Sénégal, champion en titre, est-il toujours le favori de la compétition ?  Avec Hugo Moissonnier, journaliste au service des sports de RFI.Afrique : le continent divisé face au conflit entre Israël et le Hamas Les réactions des chefs d'État africains à l'attaque du Hamas contre Israël sont contrastées. La majorité des dirigeants africains n'ont pas pris la parole sur les attaques du Hamas. Pourquoi restent-ils silencieux ? L'Union africaine s'est-elle exprimée sur ces attaques ?Avec Alhadji Bouba Nouhou, enseignant-chercheur à l'Université Bordeaux Montaigne, chercheur associé à l'institut Montesquieu, spécialiste des relations Orient Afrique.   

Archives d'Afrique
Modibo Keïta et l'éclatement de la Fédération du Mali (3&4)

Archives d'Afrique

Play Episode Listen Later Oct 13, 2023 49:00


Modibo Keïta ne peut se résoudre à l'éclatement de la Fédération du Mali. Comment a-t-on pu mettre fin à une union, un regroupement qui devait servir de socle, de base à la construction de l'unité africaine ? Alors que le Sénégal de Léopold Sedar Senghor tourne vite la page, Modibo Keïta fait les yeux doux à la Côte d'Ivoire d'Houphouët-Boigny et forme l'Union des États ouest-africains avec le Guinéen Sékou Touré et Kwamé Nkrumah du Ghana.

Podcasts do Portal Deviante
Chute 325 – Golpes e instabilidade política no Sahel

Podcasts do Portal Deviante

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 66:16


Convidamos o professor e jornalista Alexandre dos Santos, da PUC-Rio, para discutir as múltiplas instabilidades políticas no Chade, Burkina Faso, Mali, Níger, Guiné, Gabão e Sudão. O que está acontecendo no Sahel Africano? Qual é o papel da França e da Rússia nesse contexto? Aperte o play!

Couleurs tropicales
Fode Baro en tournée pour sensibiliser à la cohésion sociale

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 48:30


Claudy Siar reçoit l'artiste guinéen Fode Baro dans la libre antenne des auditeurs de Couleurs Tropicales, à l'occasion de la tournée qu'il organise du 7 décembre 2023 au 7 mars 2024 sur le thème « Nos voix au service de la cohésion sociale ». Fodé Baro projette de se rendre dans 17 villes guinéennes et 6 autres pays en vue de sensibiliser les Guinéens sur la paix, l'unité et la cohésion sociale.Et Bernard Lebeau, co-fondateur de l'agence B&B Dance Agency, qui a récemment sélectionné les danseurs et danseuses qui se sont produits sur scène, à Paris, aux côtés de la star internationale Usher. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Fode Baro - YirikikiFode Baro - Yoroba YorobaAnnie-Flore Batchiellilys - Le bien reste le bien pour la paixFode Baro - Wo RebebeRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Priorité santé
Actualités du Pharo: quelles actualités en médecine tropicale?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 48:30


Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ?   Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine   Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo.  Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go  ► Dowdelin – Simé love.

Priorité santé
Actualités du Pharo: quelles actualités en médecine tropicale?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 10, 2023 48:30


Les « Actualités du Pharo » sont un rendez-vous incontournable dans la recherche et la prise en charge des maladies tropicales. Des médecins et chercheurs des pays du Sud et du Nord se réunissent à Marseille pour faire un point sur les actualités de la médecine tropicale. Émission délocalisée à Marseille, à l'occasion des « Actualités du Pharo », les rencontres francophones de médecine et de santé publique tropicales, à l'Hôpital de la Timone. Qu'en est-il des alertes épidémiques récentes ? Quel est l'impact des morsures de serpent sur les populations vivant en zones rurales en République Centrafricaine ? Comment a été gérée la deuxième épidémie d'Ebola en Guinée ?   Pr Stéphane Jauréguiberry, infectiologue et chef de service des Maladies infectieuses et tropicales, à l'Hôpital Universitaire de Bicêtre au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne (AP-HP) Dr Romaric Ghislain Zarambaud Bohy-Ngombet, enseignant-chercheur à l'École Doctorale des Sciences de la Santé Humaine et Vétérinaire à l'Université de Bangui, en République Centrafricaine   Bakary Doukouré, étudiant en Première année de thèse à l'Université allemande de Tübingen/Institut Pasteur de Guinée, il travaille sur l'épidémiologie d'hépatite E en Guinée au sein de l'Unité de Virologie de l'Institut Pasteur de Guinée, lauréat du Prix du travail de terrain des Actualités du Pharo.  Programmation musicale :► Femi Kuti – The way our lives go  ► Dowdelin – Simé love.