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La technique du "Just Asking Questions" (ou JAQ), littéralement « je fais juste poser des questions », peut sembler inoffensive, voire vertueuse : après tout, poser des questions, c'est chercher la vérité, non ? Pourtant, dans le domaine de la rhétorique et de la communication, c'est aussi une stratégie de désinformation bien connue, précisément parce qu'elle sème le doute sans assumer directement une affirmation fausse ou trompeuse.1. Une apparence de neutralité… trompeuseLa force du JAQ réside dans sa fausse neutralité. Plutôt que d'affirmer : « Les vaccins causent des maladies »,on dira : « Est-ce que les vaccins pourraient causer des maladies ? »Cette formulation n'engage pas directement celui qui parle. Il peut toujours dire :« Je ne fais que poser la question ! »Mais l'effet est bien là : on introduit une idée douteuse dans l'esprit de l'auditeur, même sans preuve, sans source, ni affirmation explicite.2. Semeur de doute, sans preuveLe JAQ est souvent utilisé pour introduire des théories du complot ou des mensonges, en évitant la responsabilité factuelle. Il sème la suspicion à l'égard de faits établis, de la science ou des institutions, sans jamais présenter de données solides.Exemples : « Et si le changement climatique n'était qu'un moyen de contrôle ? » « Pourquoi les médias ne parlent-ils jamais de ce scientifique censuré ? »Ces questions laissent entendre une manipulation, tout en évitant frontalement le mensonge… mais elles créent un climat de méfiance généralisée, souvent injustifié.3. Le JAQ comme outil de manipulation rhétoriqueDans les débats publics ou en ligne, le JAQ est un outil puissant car il déplace la charge de la preuve. Celui qui répond doit défendre la réalité face à une question insidieuse, ce qui lui donne l'air d'être sur la défensive.C'est aussi une technique délibérément virale : elle invite à s'interroger, à douter, à partager, même sans croire complètement à ce qui est suggéré. 4. Quand poser une question devient un acte politiqueToutes les questions ne sont pas problématiques, évidemment. Ce qui distingue le JAQ en tant que stratégie de désinformation, c'est l'intention derrière : utiliser la question pour propager un doute, sans jamais chercher une réponse honnête.Dans les discours de figures complotistes, d'influenceurs extrémistes ou de certains trolls, c'est une arme rhétorique redoutable, précisément parce qu'elle prétend être innocente.En résuméLe "Just Asking Questions" devient problématique quand il est utilisé pour manipuler, et non pour comprendre. Sous couvert de curiosité, il propage le doute, légitime les fausses croyances, et affaiblit la confiance dans les faits établis. Poser des questions, oui. Mais pas pour éviter la vérité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 01:12:24 - Pour le XI de départ PSG, vous êtes plutôt Barcola ou Doué ? 100% PSG, la tribune - Ep.47 - Le PSG a fêté en grande pompe son 13e titre de champion de France samedi après la victoire face à Auxerre (3-1). Désormais le club de la capitale va se concentrer sur ses deux finales à venir en Coupe de France et en Ligue des champions. On en parle dans le podcast 100% PSG, la tribune.
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
durée : 00:55:14 - Côté Club - par : Laurent Goumarre - Trois groupes aux accents rock ce soir. Plutôt garage pour TV Sundaze et La Flemme, et des accents sixties pour JC Satan. - réalisé par : Stéphane LE GUENNEC
Tous les matins à 7H10 et 9h45, on vous donne des bonnes nouvelles.
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Dans cet épisode, je m'attaque à cette petite musique qui revient sans cesse dans le discours politique : "les Français doivent travailler plus".Je vous explique pourquoi cette approche est complètement à côté de la plaque et je partage :
Bruno Cautrès, politologue et chercheur au Centre d'étude de la vie politique française, répond aux questions de Dimitri Pavlenko. Ensemble, ils reviennent sur les différentes déclarations d'Emmanuel Macron sur TF1. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, il ne sera pas question de couche lavables et de petits gestes pour réduire les déchets à la maison. Les familles que Charlotte Meyer a rencontrées pour son enquête publiée dans le livre « Les enfants de l'apocalypse » aux éditions Tana, vivent dans des cabanes en bois ou des yourtes en paille, en Corrèze ou dans la forêt de Brocéliande, en autosuffisance, se soignent avec les plantes, et consacrent une majeure partie de leur temps à l'instruction de leurs enfants, par l'expérience, la découverte et la connaissance de la nature. Plutôt que de leur transmettre l'éco anxiété qui nous mine, c'est une démarche d'éco-optimisme qu'ils engagent en engageant toute leur famille à faire autrement voire à désobéir…Charlotte Meyer a rencontré ces mères et ces pères qui refusent la société de consommation, et pour qui faire des enfants est le meilleur moyen d'élever une génération capable de sauver la planète. Dans cet essai, on découvre ces familles discrètes dans leur rébellion, pour qui désobéir, c'est résister et avancer.Mères, un podcast produit par Les Louves. Partagez avec nous votre commentaire avec 5 étoiles sur votre appli podcast : votre avis aide le podcast à remonter dans le classement, à vivre et à s'enrichir de nouveaux épisodes.Pour proposer un sujet ou un témoignage, écrivez à Marine sur contact@leslouves.com.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Instagram - https://www.instagram.com/amir.astrologia Curso de Cristais - https://chk.eduzz.com/2056168 Curso de Astrologia - https://sun.eduzz.com/ixttp7zx Atendimentos - https://astrologiaetantra.com.br/astrologia/ Canal do Telegram - https://t.me/+-J2a6D6TItNiZWIx
Avec Lionel Ancelet, coach, formateur et président de l'AFTP (Association francophone des types psychologiques) nous examinons les types psychologiques pour comprendre ce qu'ils peuvent nous apprendre sur nous et les autres, dans notre vie quotidienne, personnelle et professionnelle.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
In dieser True Crime-History-Sprachwissenschafts-Crossover-Folge besprechen wir einen Mord. Den Mord an einem Diktator, der mit Kalkül und Charisma die Alleinherrschaft an sich gerissen hat: Gaius Julius Caesar. Er war Feldherr, Schrifsteller, Frauenheld und der Totengräber der römischen Republik. Um seine letzten Worte ranken sich nicht erst seit Shakespeares "Auch du, Brutus?" Mythen. Nach einem kurzen Profiling unseres Opfers und der Täter schildern wir den Tathergang. Danach geht es ums Wort: Was sagte Caesar als letztes? Zu wem sprach er? Und vor allem: in welcher Sprache? Um unsere Fragen zu beantworten, bitten wir drei Zeugen zur Befragung, die uns auch bereitwillig Informationen geben, sich jedoch leider widersprechen. Es beginnt ein zähes Ringen darum, was Wahrheit und was Fiktion einzelner ist. Werden unsere zwei unerschrockenen Detektive Anton und Jakob den Fall klären können oder werden Caesars letzt Worte für immer hinter dem Schleier des Vergessens verborgen bleiben? Ein Fall von Podcast von Anton und Jakob. Instagram: https://www.instagram.com/sprachpfade ___ Weiterführende Literatur: Martin Jehne (2024): Caesar, 6. durchgesehene und aktualisierte Auflage, München: C.H. Beck.Michael Sommer (2024): Mordsache Caesar. Die letzten Tage des Diktators, München: C.H. Beck.Ioannis Ziogas (2016): „Famous Last Words. Caesar's Prophecy on the Ides of March“, in: Antichthon 50, S. 134-153.Alle Bücher ausleihbar in deiner nächsten Bibliothek! Historische Quellen (für alle, die es genau wissen wollen)Textstelle bei Sueton, De vita Caesarum, Buch Divus Iulius, Kap. 82 (Suet. Iul. 82), in: Perseus Digital Library, URL: https://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Suet.+Jul.+82&fromdoc=Perseus%3Atext%3A1999.02.0061Textstelle bei Cassius Dio, Ῥωμαϊκὴ ἱστορία, Buch 44, Kap. 19 (Cass. Dio 44,19), in: Perseus Digital Library, URL: https://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=44.19&fromdoc=Perseus%3Atext%3A2008.01.0593Textstelle bei Plutarch, Caesar, Kap. 66, Abschnitt 5 (Plut. Caes. 66.5), URL: https://www.perseus.tufts.edu/hopper/text?doc=Plut.+Caes.+66.5&fromdoc=Perseus%3Atext%3A2008.01.0130Das berühmte Zitat „Et tu, Brute?“ in William Shakespeare: „The tragedy of Julius Caesar“, Akt 3, Szene 1, Zeile 85, URL: https://www.folger.edu/explore/shakespeares-works/julius-caesar/read/(Tolle) Produktionen, die wir erwähnt habenDas erwähnte Video zum römischen Namenssystem: Kaptorga – Visual History: „IT'S A JOKE NAME, SIR! Warum der Name von Russel Crowe in Gladiator nicht funktioniert“, URL: https://www.youtube.com/watch?v=kDCLD431juwDie erwähnte Genremix-Folge zur Ermordung Caesars: Tatort Geschichte – True Crime meets History: „Verrat im Senat. Caesar und die ‘Iden des März'“, URL: https://www.br.de/mediathek/podcast/tatort-geschichte-true-crime-meets-history/verrat-im-senat-caesar-und-die-iden-des-maerz/2100878 (in der Folge ein Interview mit Michael Sommer zu seinem Buch, siehe oben) ___ Gegenüber Themenvorschlägen für die kommenden Ausflüge in die Sprachwissenschaft und Anregungen jeder Art sind wir stets offen. Wir freuen uns auf euer Feedback! Schreibt uns dazu einfach an oder in die DMs: anton.sprachpfade@protonmail.com oder jakob.sprachpfade@protonmail.com ___ Titelgrafik und Musik von Elias Kündiger https://on.soundcloud.com/ySNQ6
Faire un choix d'orientation, cela s'apprend et la pédagogie proposée dans ce livre repose sur des expériences à vivre, à analyser et des explications théoriques à la portée de tous. Les parents peuvent ainsi aider leur enfant à devenir autonome et à construire son projet librement. Ce guide est issu d'une pratique en matière d'orientation auprès des jeunes. En tant que psychologue du travail, l'auteur est sollicité par nombre de parents soucieux de proposer à leur enfant une aide pour choisir un métier ou des études. L'avenir est incertain, de plus en plus mouvant et l'échéance des choix à réaliser sur Parcoursup par exemple engendre pression et inquiétude. Dans ce contexte, comment aider les adolescents à choisir leur avenir professionnel ? Il est donc question pour les jeunes, à la fois, de s'orienter à un instant donné mais également de leur permettre à cette occasion de développer des compétences nécessaires pour faire des choix tout au long de leur vie. Grâce à ce livre, l'auteur permet au plus grand nombre de parents et d'éducateurs d'aider leur enfant à prendre des décisions éclairées en matière d'études et de métiers. Plutôt que de s'en remettre à des outils qui ne permettent pas au jeune d'être acteur de son orientation et qui lui offrent l'illusion que des tests pourraient lui apporter une solution qu'il n'a ni élaborée, ni choisie, la démarche que l'auteur propose permet de construire un projet qui l'aidera à trouver sa singularité. Et si ce cheminement ensemble permettait aussi aux parents de renforcer les liens avec leur adolescent tout au long du processus d'orientation ?Patrick Chaffaut est psychologue du travail, passionné par les choix d'orientation des personnes et les processus à l'oeuvre au cours de ces périodes de transitions. Passionné par la transmission depuis 10 ans, il a formé à cette approche éducative d'origine canadienne des centaines de professionnels. Publié chez Editions Chronique Sociale.Préface du Docteur Xavier PommereauOuvrage disponible en librairie ou via le site internet de l'éditeur ou par correspondance.✅ DANS CET ÉPISODE NOUS ABORDONS :Le parcours de Patrick ChauffautLe sommaire du livreEn quoi ce livre est utile pour les parents d'adolescents.ℹ️ SUIVEZ L'ACTUALITÉ DE L'ORIENTATIONInscrivez-vous à la newsletter Les Clés de l'orientation : https://azimut-orientation.com/abonnez-vous-a-la-newsletter/ (vous recevrez en cadeau un guide téléchargeable)
Lecture par l'auteur Entretien mené par Colombe Boncenne Tout se tient explore la sensation de manque évoquée par Pasolini et Brecht, tout en interrogeant si ce vide est véritablement une absence ou si le monde offre déjà assez de matière pour l'émerveillement. Structuré en une diversité de formes (poèmes, proses, essai sur Pasolini), l'ouvrage capte les variations du quotidien et des saisons comme un baromètre du réel. Plutôt qu'un message, il propose une écoute attentive du dialogue entre soi et le monde, où la langue poétique devient l'espace où tout se relie. À lire – Stéphane Bouquet, Tout se tient, P.O.L., 2025.
Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui 07/05/2025, il revient en compagnie de Monseigneur Chauvet, sur le conclave qui s'apprête à débuter au Vatican pour choisir le successeur du pape François. Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez La Vizo Conférence avec Alex Vizorek du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ecoutez La Vizo Conférence avec Alex Vizorek du 07 mai 2025.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Aujourd'hui, Zohra Bitan, Antoine Diers et Bruno Poncet débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
On joue à THIS OR THAT !!! Livres mentionnés :Annie Bot, Sierra GreerL'amie Prodigieuse, Elena FerranteHello Beautiful, Ann NapolitanoL'invitée, Emma ClineYellowface, R.F. KuangKatabasis, R.F. KuangIntermezzo, Sally RooneyMort d'une libraire, Alice SlatercBabel, R.F. KuangL'aveuglement, José SaramagoThe Poppy War, R.F. KuangOrbital, Samantha HarveyGreta et Marguerite, Kalindi Ramphul
En el programa de esta semana aprovechamos que la semana santa nos da más tiempo de programa y nos acercamos a varios destinos seleccionados del Sistema Solar. Vistaremos Mercurio, el planeta más pequeño, y aprenderemos sobre la ley de Titius-Bode, una relación matemática que parece darnos de forma muy sencilla las distancias entre los planetas y el Sol. Nos acercaremos a los confines del Sistema Solar para conocer a Tritón, la luna gigante de Neptuno, y hablamos en exclusiva con Plutón, que todavía lleva regular eso de que le hayan expulsado del club de los planetas. Finalmente, en el viaje de vuelta nos detendremos en Urano, uno de los planetas más discretos de nuestro sistema, bajo cuya superficie se esconden misterios que aún no sabemos desentrañar. Y precisamente sobre Urano ya os hablamos monográficamente en la segunda temporada del programa: buscad el capítulo s02e39 si queréis saber más. Otra luna interesantísima que hoy no nos hemos detenido a visitar es Titán, la segunda luna más grande de nuestro sistema, y la única que tiene una atmósfera densa; de ella os hemos hablado en los episodios s01e35 y s01e42. Y si lo que queréis es saber más sobre Plutón, os hemos hablado mucho de él en nuestro pódcast hermano, La Brújula de la Ciencia: buscad los capítulos s04e40 y s05e41. Este programa se emitió originalmente el 17 de abril de 2025. Podéis escuchar el resto de audios de Más de Uno en la app de Onda Cero y en su web, ondacero.es
Toujours accompagnée de Rémy Barret et sa bande, Estelle Denis s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs, sexo… En simultané sur RMC Story.
Dans les Bouches-du-Rhône, près d'Avignon, vit une famille recomposée : Jean-Christophe Lejard, 48 ans, et sa femme Roselyne Painchault, 57 ans, avec leurs enfants Romuald et Christopher, dans un mas à Rognonas. Riches et aisés, leur vie bascule soudainement à cause d'un incident tragique et mystérieux, dévoilant une intrigue captivante. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Jean-Marie Guénois nous propose de vivre davantage en chrétiens. Premier guide, sur l'exigeant et passionnant chemin, le père dominicain Thierry Magnin, auteur de « Le scientifique et l'ermite - Quand Teilhard de Chardin dialogue avec Charles de Foucauld », chez DDB. Les trajectoires du trappiste converti, devenu ermite au Sahara au milieu des Touaregs, et du jésuite, paléontologue reconnu travaillant sur le sens de l'évolution de l'univers, semblent aux antipodes. Pourtant, à y regarder de plus près, on observe de surprenantes convergences dans leurs recherches humaines et spirituelles. Pourtant, marqués par la guerre et les conflits, ils ont osé l'un et l'autre un chemin personnel de transformation intérieure en cherchant le Dieu caché qui se révèle tout particulièrement à travers le visage de Jésus de Nazareth. Nourris d'eucharistie et de fraternité, ils se sont efforcés de devenir, chacun à sa manière, les disciples d'un « Évangile vivant ». Anne-Marie Pelletier, dans « Vivre, au risque de l'autre La Bible contre l'identitarisme », également chez DDB, remarque combien les croyants sont aujourd'hui tentés par le repli sur soi et l'affirmation identitaire. Cette posture s'incarne de plus en plus dans des politiques, qui se réclament de la défense de « valeurs chrétiennes ». Tragique méprise, qui se dévoile dès l'instant où l'on ouvre les Écritures, dit l'auteur : dès les premières lignes de la Genèse s'affirme la dynamique d'un accueil, d'une ouverture à l'autre, qui est la condition de la vie. Et cela, sans naïveté, car la Bible sait combien la rencontre de l'autre comporte une dimension d'épreuve. Mais c'est l'épreuve même de la vie et la condition de son avenir, ce hors de quoi nous glissons vers la barbarie. Impossible d'esquiver cette vérité, sauf à user de la Bible à contresens. Enfin, Dom Olivier Quenardel, dans « Descendre vers le sommet - L'humilité dans la Règle de saint Benoît » chez EdB, montre toute la sagesse de celle-ci et tout le bien qu'elle peut nous apporter. Au-delà des communautés monastiques, bien des laïcs, hommes et femmes, en reçoivent un stimulant pour vivre leur baptême, et des chefs d'entreprise pour renouveler le style de leur gouvernance ! N'est-ce pas là un « signe des temps » ? Cet enseignement sur l'humilité, avec l'image paradoxale d'une échelle impossible à gravir autrement qu'en descendant, donne le ton à toute la Règle. Benoît y présente une forme de gradualité dans l'ascension de l'échelle. Plutôt que d'en faire une lecture légaliste et juridique, nous en ferons une lecture contemplative et mystérique, en cherchant à dégager, sous l'écorce de la lettre, l'eau vive qui peut désaltérer tout chercheur de Dieu. Une coproduction Le Jour de Seigneur, KTO et La Procure.
Aujourd'hui, Antoine Diers, Fatima Aït-Bounoua et Jérôme Marty débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
"Pour moi, le handicap c'était tellement représenté comme une tragédie que je pensais que je ne pourrais plus vivre pleinement."Dans cet épisode engageant et émouvant, j'accueille Pauline Mangin, journaliste et fondatrice d'All Kids Are Cool Kids, un magazine en ligne qui redéfinit la représentation des enfants en situation de handicap. Pauline milite pour une visibilité authentique et esthétique du handicap dans une société encore trop axée sur la norme.Elle est maman de deux enfants, dont Marilou, âgée de quatre ans, atteinte d'un handicap rare. Après avoir découvert la condition de sa fille, elle a choisi de transformer sa colère et sa frustration face à l'invisibilité du handicap en une mission passionnée. All Kids Are Cool Kids ne se contente pas de montrer la beauté du handicap, mais aspire également à élargir les perspectives et à changer les regards sur la différence.Quelques pistes de réflexions :❇️ Les enfants handicapés sont trop souvent enfermés dans des stéréotypes, entre "misérabilisme" ou "hyper-héroïsation". Ce manque de représentations nuancées peut être attribué à une peur inconsciente du handicap, qui freine l'inclusion.❇️ L'art et la culture comme autre forme de communication pour les enfants handicapés❇️ Vers une société qui accepte l'unicité de tous les enfants et célèbre la diversité comme la normeAu programme :⇒ Pauline Mangin et son projet (00:34)⇒ Réactions face au diagnostic de handicap (03:20)⇒ Parentalité et handicap (05:08)⇒ Différences de développement entre les enfants (09:21)⇒ Communication avec les enfants sur le handicap (15:11)⇒ Célébration des petites victoires (17:41)⇒ Lutte contre les stéréotypes du handicap (20:51)⇒ Critique du terme "inclusion" et de la société validiste (23:19)⇒ Changements nécessaires pour une société inclusive (25:51)⇒ Ambitions pour All Kids Are Cool Kids et vœux pour l'avenir (27:58)RessourcesMagasin en ligne : All Kids Are Cool KidsInstagram : @allkidsare_coolkidsLivres cités : "Elmer" de David McKee et "Mon corps à moi !" d'Élise GravelUn épisode qui propose de redéfinir les normes de notre société pour une plus grande ouverture à toutes les différences.
durée : 01:20:02 - Les Nuits de France Culture - par : Philippe Garbit - En 1956 Henri Spade et Paulette Seyrac accueillaient au Théâtre de la Gaîté Lyrique la chanteuse Juliette Gréco dans l'émission publique télévisée "La joie de vivre". L'occasion pour elle d'évoquer ses débuts et ses rencontres à Saint-Germain-des-Prés et d'interpréter en direct quelques chansons. - réalisation : Virginie Mourthé - invités : Juliette Gréco Chanteuse et actrice française
Bienvenue sur Happy Work Express, le podcast quotidien qui vous livre des chiffres étonnants et des anecdotes sur le monde du travail en quelques minutes. Happy Work Express est une version quotidienne et plus courte de Happy Work, le podcast francophone audio le plus écouté sur le bien-être au travail et le management bienveillant.Que vous soyez salarié, manager ou à la tête d'une entreprise, Happy Work Express vous apporte chaque jour des informations pertinentes et surprenantes pour éclairer votre journée de travail.Chaque épisode vous offre un regard neuf sur des statistiques clés, des tendances actuelles et des faits insolites qui façonnent le monde professionnel. Être manager ou managé, ce n'est pas toujours simple... mais ces chiffres vous montreront que vous n'êtes pas seul.e.s.devenir un meilleur manager ou un meilleur managé... c'est parfois simple comme un chiffre ;-)Abonnez-vous dès maintenant et enrichissez votre quotidien avec Happy Work Express !Si vous êtes sur Apple Podcast... n'oubliez surtout pas de mettre une étoile à Happy Work management carrière Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Avec : Benjamin Amar, professeur d'histoire-géographie. Frédéric Hermel, journaliste RMC. Et Anne-Sophie Simpere, militante associative. - Après le succès d'audience rencontré cette année, Rémy Barret repart pour une nouvelle saison. Toujours accompagné de Paul Lahcene et sa bande, Rémy Barret s'invite à la table des français pour traiter des sujets qui font leur quotidien. Société, conso, actualité, débats, coup de gueule, coups de cœurs… En simultané sur RMC Story.
Aujourd'hui, Barbara Lefebvre, Etienne Liebig et Antoine Diers débattent de l'actualité autour d'Alain Marschall et Olivier Truchot.
Invité: Marc Desportes. Le GPS nous guide en suivant en temps réel notre parcours. Nous capturons chaque instant avec nos smartphones, remplaçant lʹexpérience par des images numériques. Sommes-nous en train de perdre le contact avec les lieux réels? Pour en parler, Tribu reçoit Marc Desportes, auteur de "Pixel paysage" paru chez MētisPresses.
TRACKLIST : Daniele Casa - Dub my nothing Alex Demirsky - Valvarin Giuliano Rodrigues - Lashon Hara Arrioondas - Octpus Samael - Xport Khaan & Tolstoi - On the house Twelve Clouds - Reverse the curse Azire - Just calm Waxve - Consigliere (Elliot Anderson remix) Plut & A.Ni - Moment please Stablematic - Little Boatman - Unfound
durée : 00:06:16 - Sur la route avec - La société Mondial Relay a décidé de fermer cette année près de 3 500 points-collecte situés dans des commerces pour les remplacer par des consignes automatiques. Mais au Café de la Mairie de Brouckerque, seul café de ce village de 1500 habitants près de Dunkerque, l'annonce passe mal.
Esta semana, Alberto Aparici y Santi García Cremades nos invitan a un viaje cósmico por el sistema solar. Aprovechando la Semana Santa, exploramos la relación entre el calendario lunar y la Pascua. Y, con la música de Holst, viajamos a través de muchos planetas. El matemático Mercurio, el helado Tritón e incluso el incomprendido Plutón.
Et si la joie n'était qu'une somme de banalités quotidiennes ? S'il suffisait de décider, en se levant chaque matin, de vivre une journée joyeuse pour qu'elle le soit ? Si nous pouvions cultiver cette joie avec de toutes petites actions quotidiennes ? Et si cette joie de chacun, de chaque couple, de chaque famille était le secret d'un monde joyeux et apaisé ? C'est avec grande joie que nous avons abordé toutes ces questions avec Alice Benoit dans cet épisode. Alice Benoit est coach et thérapeute. Elle accompagne les personnes pour leur permettre de mieux se connaître et mieux se comprendre, pour révéler leur talent. Découvrez son univers et ses propositions sur son site neufensoi.com ou sur @alice_neufensoiHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Être le roi de la plus belle plage au monde.C'est le rôle que tient depuis plus de 30 ans Christophe Coutal, patron de Moorea Plage près de Saint-Tropez et maire adjoint de la ville.Un personnage haut en couleur, profondément attaché à sa terre, à ses clients et à une certaine idée de l'hospitalité.Son secret ? Il incarne son lieu. Il passe entre les tables, il fait le show et parle à tout le monde. Ici, personne ne vient juste déjeuner : on se sent chez soi, donc on revient.Plutôt que de céder à la mode du bling et des pourboires à cinq chiffres, Christophe a misé sur la fidélité. Il refuse les coups d'éclat, les clients éphémères et les prix délirants.“Je suis le plus mauvais plagiste de Pampelonne… Mais je serai encore là quand les autres seront partis.”Chaque été, Moorea affiche complet. Le restaurant sert des centaines de couverts par jour et génère près de 8 millions d'euros en une saison.Dans cet épisode, il nous raconte les coulisses de ce business si particulier : les règles du jeu quand on gère un établissement saisonnier, comment bien recruter, l'exigence du service — et tous ces détails qu'on ne voit pas toujours depuis son transat.Un régal ! Foncez.Merci à notre partenaire Red Bull d'avoir rendu cette série possible, et de nous donner des ailes pour aller toujours plus loin. Dans cette série spéciale, nous mettons en lumière des personnalités phares du secteur des CHR en France (cafés, hôtels, restaurants). Pour cette série spéciale comme pour tous les épisodes de GDIY, notre équipe garde toujours la main sur la ligne éditoriale et le choix des invités. Nous espérons que ces épisodes vous plairont autant qu'à nous.Vous êtes dans le business du hors domicile et gérants d'établissements (bar, club, restaurant, vente à emporter) ou bien organisateur de festival ? N'hésitez pas à remplir vos coordonnées en cliquant sur le lien suivant : https://www.gdiy.fr/red-bull/Les 100 premiers inscrits pourront bénéficier d'un pack de gratuités de la part Red Bull.TIMELINE:00:00:00 : Tous les Tropéziens ne sont pas riches et le drame des droits de succession en France00:12:42 : Comment devenir plagiste00:20:10 : “No parking, no business”00:31:13 : Comment est fixé le prix d'un matelas00:41:19 : Les meilleurs conseils de vie et de business00:51:59 : Bernard Arnault pourrait être le maire de St-Tropez00:58:44 : Refuser la clientèle russe : tout faire pour maintenir l'authenticité et exister pour l'éternité01:15:12 : Le prix moyen chez Moorea01:22:26 : Ku Klux Klan, les Beatles et Obélix01:33:40 : Comment attirer la bonne typologie de client01:44:51 : Quand un plagiste gagne plus qu'un inspecteur des finances01:55:19 : La mixité à Saint-Tropez et l'élégance02:06:32 : Comment satisfaire le client quoi qu'il en coûte02:26:28 : La pire anecdote de ChristopheLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #461 - Sébastien Bazin - PDG du groupe Accor - Diriger un groupe coté en bourse sans ordinateur#374 - Laurent de Gourcuff - Confessions et secrets du roi de la nuit#364 - Jo-Wilfried Tsonga - Tennisman - Le 5ème des Big Four#250 - Alain Ducasse - Faire de sa cuisine un apprentissage, une passion et une marque mondiale#373 - Benjamin Cardoso - The Polar Plunge - Faire de son corps une Ferrari#255 - Jean Todt - ONU, FIA, Ferrari - Légende vivante du sport automobileNous avons parlé de :Saint-TropezMoorea PlageAfrican QueenMoorea - Gypsy KingsA Mi Manera (Comme D'Habitude) - Gipsy KingsBoulder (Ville du Colorado)Shirley Bassey (chanteuse)Les recommandations de lecture : The iceman, suivez le guide - Pour sublimer votre extraordinaire potentielLes hommes viennent de Mars, les femmes viennent de VénusDix petits nègres (Agatha Christie)Les oubliés (John Grisham)Vous pouvez retrouver la page Instagram de Moorea ici.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Un immense merci à toute la team Club Med pour cet enregistrement hors du temps au resort de Serre-Chevalier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:04 - Tanguy Pastureau maltraite l'info - par : Tanguy Pastureau - Katy Perry est allée dans l'espace pendant 11 min, c'est à dire moins longtemps que la carrière de Florian Philippot.
À partir du 1er mai 2025, Bruxelles encadrera les loyers : si un propriétaire dépasse de 20 % la grille indicative fixée par la Région, son loyer sera considéré comme abusif. Trouver un logement à Bruxelles est devenu un véritable parcours du combattant : les loyers explosent et certaines catégories de la population peinent à se loger dignement. Des loyers élevés, cela signifie une demande supérieure à l'offre, conséquence directe du ralentissement des constructions et des procédures toujours plus complexes pour obtenir un permis. Plutôt que de s'attaquer à la racine du problème, on choisit de réglementer. Et ce faisant, on assèche encore un peu plus l'offre. Les petits propriétaires, qui louent un ou deux biens pour compléter leur pension, finissent par jeter l'éponge. D'autres, qui envisagent de mettre un bien en location, hésitent. Et ceux qui persistent deviennent de plus en plus sélectifs. Résultat : moins de logements disponibles. Et les locataires qu'on entendait protéger risquent, paradoxalement, d'être encore plus exclus. Le véritable défi, c'est l'offre. Il faut construire, rénover, fluidifier, mais surtout raccourcir les délais d'octroi des permis. Car le danger, à terme, c'est de se retrouver avec des loyers encadrés pour des logements introuvables. Mots-clés : rénovation, isolation, modernisation, risque, sanction, amende, mesure, législation, jeunes, famille, retraité, pensionné, symptôme, fiscalité, incertitude, bailleur, blocage, adversaire, spéculateur, spéculation, héritier, héritage, travaux, pompier, région bruxelloise --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock'n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock'n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après plus de 15 ans passés aux États-Unis, Pauline Forgeard-Grignon rentre en France avec sa compagne et leurs deux enfants.Un retour aux sources ? Oui … mais pas exactement.Une nouvelle expatriation ? Plutôt.Mais Pauline ne fuit rien. Sa famille, elle le sait, n'aurait pu exister ainsi sans la dernière décennie qu'elle a passée aux Etats-Unis. Son amour des Etats-Unis est intact, sa passion pour les locaux et leur culture aussi. Oui mais … le désir profond de se rapprocher de ses racines aussi. Dans cet épisode, Pauline partage avec humour, tendresse et beaucoup de recul son rêve américain devenu réalité… avant de choisir la Charente-Maritime plutôt que le Colorado.On y parle de PMA, de tacos texans, de parentalité, de carrière passionnée (et parfois trop), et de ce que ça change, au fond, de vivre entre deux cultures !Un épisode enregistré dans ma cuisine lors des dernières vacances de Pauline dans le Colorado
Histoire postée sur le subreddit ParanormalEncounters en Février par l'utilisateur okguys6969.Voici son histoire : Je dois écrire ceci avant de me convaincre que ça n'est jamais arrivé.C'était en décembre dernier. Je rendais visite à mon oncle dans le nord du Minnesota, près de la frontière canadienne. C'est un homme qui préfère la solitude—il vit dans une cabane au fond des bois, sans voisins proches, juste les arbres et tout ce qui y vit. Ça ne me dérangeait pas de lui rendre visite. J'aime le calme. Mais après cette nuit-là, je ne pense pas que j'y retournerai un jour.C'était la nuit la plus froide de l'année, au moins -30°F (-34°C). Mon oncle était parti en ville pour acheter des provisions, alors j'étais seul. La cabane était bien chauffée, le feu crépitait, et j'étais en train de faire défiler mon téléphone quand je l'ai entendu—quelque chose bougeait dehors.Ce n'étaient pas des pas. Plutôt… un bruit de traînée. Lent, délibéré.D'abord, j'ai cru que c'était le vent, mais ensuite, il y a eu un coup. Pas à la porte—à la fenêtre. Trois tapotements lents et calculés.Source : https://www.reddit.com/r/ParanormalEncounters/comments/1ircigf/i_saw_a_wendigo_and_i_wish_i_hadnt/Pour m'envoyer vos histoires danslenoirpdcst@gmail.comPour participer à cette émission horrifique, écrivez à Dans Le Noir sur les réseaux sociaux, j'accepte tout le monde !Mon Instagram HorrifiquePATREONLE seul podcast qui fait peur !Armez-vous de votre casque ou de vos écouteurs !Podcast Horreur, Podcast Surnaturel, Podcast Paranormal & Podcast Creepypasta mais surtout un podcast qui fait peur !Bonne semaine horrifique à tous ! Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
¿Hace tiempo no te detienes a preguntarte en qué punto estás de tu vida? "El Arte de Reinventarte" es un programa de 11 días para reconectar contigo y redirigir tu camino con intención. Inscríbete aquí
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durée : 00:03:55 - Les P'tits Bateaux - par : Camille Crosnier - Solal, neuf ans, aimerait savoir si la justice a tendance à croire plutôt les adultes ou plutôt les enfants. - réalisé par : Stéphanie TEXIER
Esta semana vamos a hacer una Pausa que nos va a llevar a un lugar en el que puedes entrar, pero del que no puedes salir: los agujeros negros. ¿Cómo son y cómo han cambiado el universo? ¿Para qué sirve un acelerador de partículas? ¿Qué pasó con Plutón? ¿Por qué hay un boom de interés en la ciencia? ¿Hay un boom también de la anticiencia, esa que desafía los conocimientos más básicos? Marta García Aller se pone la bata de científica junto a Alberto Aparici, físico teórico y divulgador. Date de alta en la newsletter de Pausa: https://www.elconfidencial.com/newsletter/. REGISTRATE GRATIS EN ENERFIP: https://es.enerfip.eu/inversor/conectarse/
"Le publicain était devenu un homme juste, plutôt que l'autre"Méditation de l'évangile (Lc 18, 9-14) par la Pasteure Nicole FabreChant Final : "Tu as mis ta main sur moi" par la communauté de l'EmmanuelDistribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Japon s'invite à la table de Plutôt Caustique avant que l'épisode ne s'élève vers des sphères métaphysiques rarement atteintes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"On va éviter de rassurer. Ça peut paraître complètement contre-productif mais ce n'est pas ça qui va être franchement aidant."Dans ce 2ème épisode de notre hors-série spécial Neuroatypie, nous explorons le monde complexe du Trouble Déficitaire de l'Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH), avec la perspective éclairée de Myriam, psychologue spécialisée et experte des neuroatypies. Elle nous dévoile, entre autres, 2 règles d'or pour accompagner l'enfant TDAH :
En 1215, l'Angleterre est en pleine guerre civile. Le roi Jean sans Terre, en conflit avec ses barons rebelles, assiège le château de Rochester, une forteresse stratégique tenue par les forces rebelles fidèles à la Magna Carta. Ce siège restera célèbre non seulement pour son intensité, mais aussi pour l'utilisation d'une arme aussi surprenante qu'efficace : les cochons enflammés.Un siège implacableLe château de Rochester était une place forte réputée imprenable, avec ses épais murs de pierre et sa position défensive sur la Medway, un fleuve du sud de l'Angleterre. Les forces du roi Jean, bien décidées à reprendre la forteresse, tentèrent plusieurs assauts directs, sans succès. Les défenseurs, bien retranchés derrière leurs murs, résistèrent farouchement, obligeant les assiégeants à changer de tactique.Plutôt que d'attaquer frontalement, le roi Jean ordonna à ses troupes de creuser une mine sous la grande tour sud du château. L'idée était de saper les fondations pour provoquer son effondrement. Mais un simple tunnel ne suffisait pas : il fallait un moyen efficace d'y mettre le feu pour fragiliser la structure et faire tomber les défenses.L'arme secrète : la graisse de cochonC'est alors que le roi Jean eut recours à une technique redoutable mais peu orthodoxe. Il fit amener quarante cochons gras, spécialement choisis pour leur forte teneur en graisse inflammable. Une fois le tunnel suffisamment creusé sous la tour, les cochons furent sacrifiés, et leur graisse utilisée pour alimenter un immense brasier.Le feu, amplifié par le confinement du tunnel, fit chauffer les fondations en pierre, affaiblissant leur structure. La chaleur intense fit craquer la maçonnerie, et sous le poids colossal de la tour, les fondations cédèrent. En quelques instants, une partie du château de Rochester s'effondra sous les yeux des assiégés, terrifiés.Une victoire cruelle du roi JeanAvec une brèche ouverte dans les défenses, les forces royales lancèrent l'assaut final. Après plusieurs semaines de siège, les défenseurs furent contraints de se rendre. Certains furent exécutés, d'autres emprisonnés.Cet épisode du siège de Rochester illustre parfaitement l'ingéniosité et la brutalité des guerres médiévales. L'utilisation des cochons comme combustible de destruction témoigne de la créativité militaire de l'époque, où même les animaux pouvaient devenir des armes redoutables. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cet épisode est une lecture de ma newsletter disponible ici. Vous pouvez retrouver la vidéo de cet épisode sur Youtube sur la chaîne de Vlan!Dans cette époque particulièrement dystopique, la gentillesse trône au sommet de la hiérarchie des vertus recherchées.On la réclame, on la valorise, on l'érige en panacée contre toutes les violences contemporaines. Partout, on implore la bonté, on quémande la générosité, on s'abreuve avidement aux sources des énergies positives.Et je m'y plie avec dévotion depuis ma plus tendre enfance.Je me suis toujours défini comme un « gentil » et c'est probablement ainsi que mon entourage me décrirait sans hésiter quoique c'est sans doute présomptueux de ma part. Mais cette vertu tant louée dissimule-t-elle des zones d'ombre que je refuse obstinément de reconnaître ou plutôt contre lesquelles je ne travaille pas assez?Il y a quelques mois, le jour de mon anniversaire, une amie autrice britannique, Taiye Selasi, m'a lancé cette phrase qui m'a ébranlé : « The problem, Greg, is that you are a nice guy when you should be kind instead ».Encore une fois, une nuance linguistique anglaise qui m'échappait. Car comme vous sans doute, à cet instant précis, j'étais incapable de distinguer entre « nice » et « kind », les deux se fondant dans le même mot français : « gentil ». Je lui ai donc demandé d'éclairer ma lanterne.Gentil ou authentique : le dilemme qui vous détruitElle m'a expliqué que « kind » incarnait une forme de bienveillance et de bonté du cœur qui circule dans les deux sens – envers les autres, mais aussi, et c'est crucial, envers soi-même.Une personne « kind » connaît intimement ses propres limites et pose des frontières claires aux autres. Tandis qu'une personne « nice » serait rongée par un besoin viscéral d'être aimée, au point que toutes ses barrières s'effondrent – transformant cette prétendue qualité en authentique défaut.Elle m'a alors recommandé la lecture de « No More Mister Nice Guy » de Robert Glover, que j'ai reçu sans tarder sur Vlan !L'épisode étant en anglais, j'ai décidé d'en faire cette newsletter pour vous expliquer pourquoi ce sujet me touche personnellement, et partager avec vous ce que j'en retire.Il y a tant de personnes méchantes et sournoises dans ce monde, pourquoi donc questionner la gentillesse ?Existe-t-il véritablement un « syndrome du gentil » ?La gentillesse pourrait-elle cacher des faces obscures ? Comment être gentil de manière juste ? Doit-on adhérer entièrement à la réflexion de Robert Glover ? Quelles critiques peut-on lui adresser ?La gentillesse comme bouclier contre les coupsPour saisir pourquoi ce sujet me touche particulièrement, je dois vous embarquer dans la construction de mon identité, et je pressens que cela résonnera avec certains d'entre vous.Ma mère n'était pas fondamentalement maltraitante, mais elle nous battait, mon frère et moi, de façon régulière (oui j'ai traité le sujet avec elle depuis).J'ai donc appris très tôt cette équation fatale : pour être aimé, il fallait être gentil, se plier en quatre pour tenter désespérément de faire plaisir.Bien sûr, je suis naturellement doté d'une bonté et d'une générosité profonde, mais vous remarquerez sans doute que la gentillesse dans laquelle je me suis enfermé n'était pas authentiquement la mienne. J'y reviendrai.Mon objectif premier ? Éviter les coups, tout simplement, mais surtout – gagner l'amour de ma mère. Cela implique que j'ai également intégré l'idée que les coups pouvaient s'entrelacer à l'amour – mais c'est un autre sujet que j'explorerai en temps voulu.Mon enfance s'est structurée sur ces fondations : la gentillesse comme mécanisme instinctif de protection et le rire comme échappatoire vitale. Comment refuser d'aimer une personne gentille ? Une personne qui s'évertue à devancer vos moindres attentes ?Au fil des années, je me suis métamorphosé en véritable caméléon, tentant de devenir ce que j'imaginais que les autres attendaient de moi, fuyant le conflit comme la peste.“Qu'est-ce qu'ils vont penser ?” : le mantra des dominésIl y a évidemment une part naturelle de socialisation et un besoin viscéral d'appartenance dans tout cela.Particulièrement quand, comme moi, vous êtes métis sans racines solides d'un côté puisque « descendant d'esclaves », portant le fardeau de la culpabilité d'être différent, écrasé par la pression sociétale d'être un « bon français », ce qui en France, avec notre modèle d'intégration républicaine, suppose d'être « plus blanc que blanc ».Ma mère nous a inculqué très tôt l'obligation d'être plus polis, plus irréprochables que quiconque, nous martelant régulièrement cette question : « qu'est-ce qu'ils vont penser ? ».Déjà qu'on nous montrait du doigt dans le village de mes grands-parents paternels – il semblait évident qu'on devait faire profil bas.Cqfd : cette stratégie est vouée à l'échec. On vous reprochera toujours votre couleur de peau jusqu'à ce que vous vous intégriez socialement, c'est-à-dire jusqu'à ce que vos revenus ou votre statut vous permettent de transcender cette réalité.Et même dans ce cas, dans certains contextes, cela reste illusoire.Pour être sincère, les gens tombent toujours des nues quand j'évoque le racisme ordinaire qui a jalonné mon existence, car après tout « on ne dirait pas vraiment que tu es noir toi, on pourrait penser que tu es italien, israélien, libanais, marocain, etc. ».J'ai entendu cette phrase un nombre incalculable de fois et ma réponse reste invariablement la même : « ce qui est certain, c'est que je ne suis pas blanc, et je peux t'assurer que la rue, la police, les institutions me le rappellent régulièrement ». Je vous le confie ici : je suis né d'un père bourguignon et d'une mère martiniquaise, elle-même métisse noire et indienne – et aujourd'hui, j'en porte fièrement l'héritage.Par ailleurs, il faut savoir qu'une règle tacite règne presque universellement (y compris sur les continents africain et asiatique) : plus la peau est claire, plus on vous valorise – le noir occupant le bas de l'échelle, particulièrement pour les femmes malheureusement pour elles, les études sont unanimes.Je vous raconte tout cela car ce phénomène a exacerbé un complexe qui grandissait insidieusement en moi.Votre gentillesse vous étouffe - et les autres le sententComme Robert Glover l'explique, être un "nice guy" suppose de dissimuler sa véritable nature pour éviter de froisser quiconque.Cette dynamique rappelle étrangement le "doublethink" décrit par Orwell dans "1984" – cette capacité à maintenir simultanément deux croyances contradictoires. D'un côté, notre authenticité profonde, et de l'autre, l'image que nous projetons pour être acceptés.Le terme qui définirait le plus justement ce type de gentillesse serait peut-être « débonnaire », qui signifie selon le Larousse « être bon jusqu'à la faiblesse ».Un terme rarement utilisé mais qui capture parfaitement ce que Robert Glover décrit, et que j'adopterai désormais dans cette newsletter pour définir ce type de « gentillesse ».Cela me permet en outre de préserver le terme « gentil » qui me semble fondamentalement précieux.Les débonnaires, donc, sont tellement obsédés par la dissimulation de leur véritable nature et par les désirs des autres qu'ils en oublient leurs propres aspirations.Une voix intérieure nous souffle : « ça sera plus simple comme ça, sinon ça va créer du conflit et on doit pouvoir l'éviter ». Deux scénarios se présentent alors : soit notre interlocuteur, presque malgré lui, repousse les limites et devient maltraitant – un comportement infantile qui révèle le besoin que quelqu'un fixe des frontières.Soit le débonnaire accumule tant de frustrations qu'il finit par exploser, provoquant précisément les tensions qu'il s'efforçait d'éviter.Dans les deux cas, nous sommes inéluctablement perdants.Je suis gentil, donc je ne suis pasSelon Robert Glover, la débonnaireté s'enracine dans deux terrains principaux : une honte toxique accompagnée d'une petite voix intérieure qui murmure « je ne suis pas assez bien comme je suis » ou simplement « je ne suis pas assez », et une angoisse dévorante d'être abandonné ou blessé.On retrouve ici les personnes avec un attachement anxieux. J'ai d'ailleurs consacré un épisode de Vlan ! à ce sujet, si vous souhaitez l'approfondir.En deux mots, la théorie de l'attachement, développée par John Bowlby, distingue trois types principaux d'attachement : anxieux, sécurisé et évitant. Ces modèles d'attachement se forgent généralement durant l'enfance.L'attachement anxieux se développe lorsque la réponse aux besoins émotionnels de l'enfant est imprévisible ou incohérente.En grandissant, ces individus vivent dans la crainte perpétuelle de perdre l'affection ou l'attention d'autrui, cherchant à compenser cette insécurité fondamentale par des comportements de dépendance affective marqués.Une personne ayant développé un attachement anxieux sera particulièrement vulnérable à la codépendance.Elle s'enferme dans une dynamique où ses besoins, ses désirs et son équilibre émotionnel dépendent étroitement du regard et de l'attention de l'autre.Cette dépendance excessive engendre souvent un cercle vicieux : plus la personne s'accroche, plus elle risque d'éloigner l'autre, confirmant ainsi sa peur primordiale de l'abandon.Vivre par procuration : l'existence fantômeLa codépendance est un concept initialement forgé dans le contexte des addictions, spécifiquement pour décrire le comportement des proches de personnes dépendantes à l'alcool ou à des substances. Il émerge aux États-Unis dans les années 1970, en parallèle de la prise de conscience des dynamiques relationnelles au sein des familles d'alcooliques.Originellement, être codépendant signifiait adopter un comportement centré sur l'autre, jusqu'à s'oublier soi-même, dans une tentative désespérée de contrôler, sauver ou protéger la personne dépendante.Au fil du temps, le concept de codépendance a transcendé le cadre strict des addictions pour décrire des relations affectives marquées par une anxiété relationnelle intense. Aujourd'hui, la codépendance désigne une tendance à s'investir excessivement dans les relations, à dépendre viscéralement de l'approbation d'autrui pour nourrir son estime de soi, et à éprouver une anxiété dévorante liée à la peur de l'abandon ou du rejet.Prendre conscience de ces mécanismes permet de mieux comprendre et d'apaiser ces dynamiques relationnelles en travaillant notamment sur la sécurisation de son attachement et sur l'affirmation de soi.Personnellement, je ne pense pas avoir vécu de véritable codépendance, mais j'ai longtemps navigué avec un attachement anxieux que j'ai laborieusement travaillé en thérapie, me permettant d'atteindre aujourd'hui un attachement bien plus sécurisé. D'ailleurs, plus que de codépendance, Robert Glover préfère parler de « fonctionnement emprunté » (« borrowed functioning »).Ce concept décrit une situation où l'on s'appuie excessivement sur les compétences, les émotions ou la validation d'autrui pour fonctionner quotidiennement, faute de pouvoir mobiliser ses propres ressources intérieures. Cette perspective souligne l'importance cruciale de cultiver une véritable autonomie émotionnelle plutôt que de vivre par procuration.Le contrat invisible qui pourrit vos relationsCette démarche, observée avec recul, recèle une dimension profondément auto-centrée : la personne cherche avant tout à éviter l'abandon, à s'assurer d'être aimée – il s'agit fondamentalement d'elle-même, non de l'autre.Comme l'explique Robert Glover, cela revient implicitement à dire : « regarde comme je suis gentil, regarde tout ce que je fais pour toi, regarde comme il n'y a jamais de problème avec moi ».L'injustice fondamentale de cette approche réside dans le contrat tacite que le débonnaire établit : « si j'agis ainsi pour toi, alors tu dois agir ainsi pour moi » – mais l'autre ignore tout de ce contrat implicite, et l'émetteur lui-même n'en a souvent pas conscience.J'évoquais plus haut l'effet « cocotte-minute » des débonnaires, un phénomène que je m'efforce d'éviter mais auquel je me dois d'avour que je succombe encore régulièrement.Robert Glover explique que cela peut culminer en un véritable déversement victimaire : « regarde comme tu me traites alors que moi, j'ai fait tout cela pour toi, et moi, et moi... »L'injustice fondamentale tient au fait que le débonnaire incrimine l'autre pour des choses qu'elle n'a jamais explicitement demandées.Parfois, ce comportement sabote la relation elle-même : à force de vouloir éviter de heurter qui que ce soit, on finit par causer des blessures bien plus profondes.Le paradoxe fatal : blesser en voulant protégerJe me souviens d'une situation emblématique entre une amie très proche, de passage à Paris, et ma nouvelle compagne de l'époque, il y a 15 ou 20 ans.Toutes deux souhaitaient me voir au même moment, et je désirais les voir toutes les deux.Plutôt que d'aborder franchement la situation avec l'une ou l'autre, j'ai tenté de les voir toutes les deux, résultant en une double frustration : aucune n'avait eu suffisamment de mon temps.Sur le moment, j'ai trouvé leur réaction profondément injuste, alors qu'il aurait suffi d'exprimer clairement la situation, sans craindre un désaccord imaginaire, pour que tout se résolve naturellement.En réalité, nous présupposons les réactions des autres sans jamais solliciter leur avis – c'est l'un des travers majeurs des débonnaires, qui deviennent ainsi, paradoxalement, manipulateurs.Le paradoxe, c'est que j'apprécie profondément cette facette de ma personnalité : ma générosité, mon empathie, ma nature accommodante.La question n'est évidemment pas de renier ces qualités, mais plutôt d'apprendre à reconnaître ce qui nous dérange, à l'exprimer sereinement et à établir des limites claires.Dit ainsi, cela semble simple – mais je sais pertinemment qu'on ne réalise souvent qu'après coup qu'on n'a pas respecté ses propres limites.Vers une gentillesse authentique : pistes de reconstructionComment s'extraire de ces mécanismes, ou comment accompagner quelqu'un qui s'y reconnaît ?Je crois que l'essentiel réside dans la communication ouverte, la compréhension des traumas sous-jacents, puis un travail personnel, en couple et généralement avec un thérapeute in fine.Un conseil précieux que j'ai reçu et que je m'efforce d'appliquer : quand on est fondamentalement cérébral, il peut être révélateur de se tourner vers des approches thérapeutiques centrées sur le corps – et inversement.Notre tendance naturelle nous pousse vers des thérapies qui font écho à notre fonctionnement, mais l'inverse peut s'avérer profondément transformateur.J'ai d'ailleurs consacré plusieurs épisodes au corps, notamment sur la posture juste avec Thierry Janssen, chirurgien devenu thérapeute, sur le nerf vague avec Ludovic Leroux, ou encore sur l'intelligence corporelle avec Eve Berger.On peut commencer par cultiver l'affirmation de soi, apprendre l'art du refus, exprimer clairement ses ressentis, et privilégier son bien-être personnel.S'exercer simplement à dire « non » dans des contextes peu menaçants pour renforcer progressivement sa confiance.C'est en tout cas, ce que je m'assigne à faire.Parallement, si cela peut résonner avec vous, consignez régulièrement dans un journal les situations où vous avez peiné à établir vos limites, en identifiant précisément ce que vous auriez préféré dire ou faire.Une thérapie cognitive comportementale (TCC) peut également vous aider à repérer vos schémas de pensée automatiques et à les remplacer par des perspectives plus réalistes et affirmées.De mon côté, je crois que je vais aller avec un thérapeute somatique pour terminer le travail déjà bien débuté.Si vous n'êtes pas concernée mais que vous côtoyez une personne encline à cette gentillesse excessive, vous pouvez l'aider délicatement à prendre conscience de ses propres limites.Au lieu d'entretenir indirectement ce déséquilibre, encouragez-la à exprimer clairement ses désirs et besoins, même lorsqu'ils diffèrent des vôtres.Proposez-lui des échanges réguliers où elle peut s'exercer à l'affirmation de soi, dans un espace sécurisant où elle peut librement exprimer ses véritables émotions.Évitez tout jugement ou culpabilisation, mais valorisez chaque avancée, même infime, vers l'affirmation personnelle.La question de la masculinité : limite de l'approche de GloverJe diverge de Robert Glover concernant sa vision des relations de genre – son livre s'adresse aux hommes et soutient l'idée que la masculinité serait menacée.Dans notre conversation, il explique qu'historiquement, en raison du patriarcat, les femmes dépendaient financièrement de leurs maris puisqu'elles ne travaillaient pas (ce qui, soit dit en passant, est inexact pour le Moyen Âge).Selon lui, la situation s'est inversée : les femmes seraient devenues plus compétitrices que les hommes.Ces derniers seraient plus passifs, se retrouveraient en position de dépendance, cherchant désespérément à séduire et à plaire.Il dépeint également les réseaux sociaux et les services comme Uber ou Deliveroo comme des « assassins de la masculinité », renforçant prétendument la passivité masculine.Pendant ce temps, les femmes seraient constamment dans la prise de décision et l'action. Elles travaillent majoritairement et, de retour au foyer, assument l'essentiel de la charge mentale et des responsabilités parentales (école, médecin, anticipation des besoins...) – toutes ces activités s'inscrivant dans une dynamique d'action associée, selon lui, à une énergie « masculine ».Selon lui, elles auraient besoin qu'on honore leur féminité, tandis que les hommes devraient reprendre les rênes décisionnelles et l'initiative, sans pour autant chercher à contrôler leurs partenaires.Je ne m'oppose pas totalement à ces pensées mais n'ayant pas approfondi cette dimension avec lui, je peine à cerner pleinement sa penséeToutefois, il me semble important de mentionner que certains lui reprochent une approche qualifiée de masculiniste.Je consacrerai prochainement une newsletter à la masculinité – un sujet fascinant, tant je constate la désorientation de nombreux hommes face à des demandes féminines parfois contradictoires, qu'elles soient conscientes ou non.Être vrai avant d'être gentil : le nouveau contrat social"Si la gentillesse demeure une valeur cardinale, elle doit s'exercer dans un respect égal de soi-même et d'autrui. Comme l'écrivait George Orwell à propos de son engagement contre le fascisme durant la guerre civile espagnole : « Si vous m'aviez demandé pourquoi j'avais rejoint la milice, j'aurais répondu : 'Pour lutter contre le fascisme', et si vous m'aviez demandé pour quoi je me battais, j'aurais répondu : 'Pour la décence commune'. »Cette « décence commune » pourrait bien constituer la clé d'une gentillesse authentique – non pas une gentillesse qui mendie l'approbation à tout prix, mais une bienveillance ancrée dans l'intégrité personnelle, consciente de ses propres limites tout en s'ouvrant généreusement aux autres.Le chemin est sinueux, semé d'obstacles, mais chaque pas vers cette authenticité représente une victoire.Car être véritablement gentil, c'est avant tout être vrai. Suggestion d'autres épisodes à écouter : #171 Mieux se connaitre pour trouver une posture juste avec Thierry Janssen (https://audmns.com/jeikAHO) Vlan #135 Se reconnecter à l'intelligence du corps avec Eve Berger Grosjean (https://audmns.com/ETKQSfx) #288 le remède miracle contre le stress avec Ludovic Leroux (https://audmns.com/aHHEdaH)Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.