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Cela faisait des semaines que l'inquiétude montait quant à l'organisation du scrutin, ces craintes ont finalement été confirmées : la journée électorale d'hier, mercredi 20 décembre, a été « chaotique » pour de nombreux journaux et observateurs – Le Monde Afrique, Jeune Afrique… le terme se retrouve aussi dans les colonnes d'Actualite.cd.Retards d'ouverture, difficultés d'acheminement du matériel, parfois des violences... les « dysfonctionnements » ont été nombreux. Le Monde Afrique raconte ainsi les obstacles rencontrés dans plusieurs bureaux de Kinshasa : toujours pas de vote à 14 h dans le quartier Binza Delvaux ; des coupures d'électricité empêchant de lancer les machines à voter électroniques, arrivées déchargées (machines qui par ailleurs « étaient défectueuses dans 45 % des bureaux », note le quotidien) ; dans le quartier Basoko enfin, les électeurs étaient forcés d'attendre à l'ombre de gradins, puisque « à 15 heures, les machines n'étaient pas encore arrivées, pour une raison mystérieuse. »Et la capitale est loin d'être la seule à être concernée : « à Kisangani, raconte Actualite.cd, les électeurs sont toujours présents au centre de vote à la tombée de la nuit, utilisant des lampes torches » ; à Tshikapa, dans le Kasaï, Radio Okapi évoque de son côté une agression contre des agents de la Céni, une partie de la population « soupçonnant des agents (…) de vouloir modifier le vote ou de bourrer les urnes dans certains centres de vote. »Malgré tout, les élections tenues dans de nombreux bureaux Jeune Afrique le concède : même si les exemples de dysfonctionnements « sont loin d'avoir été des cas isolés, » « ils ne peuvent résumer à eux seuls la situation d'un pays qui compte plus de 75.000 centres de vote. » Par ailleurs, plusieurs journaux, dont Le Phare, se félicitent pour la motivation des électeurs et particulièrement que « le scrutin présidentiel a suscité le plus d'engouement », par rapport aux élections législatives et locales.Le Phare qui, dans un autre éditorial, va plus loin et, contre toute attente, se réjouit que les « prophètes de malheur » aient été « désillusionnés » : le site admet bien « quelques pépins techniques enregistrés par-ci par-là », quelques retards, mais martèle que « les élections se sont normalement déroulées sur l'ensemble du territoire national. »Prolongation du vote ce jeudiEt c'est bien le signe que tout ne s'est peut-être pas entièrement déroulé comme prévu. Cette mesure a été prise pour permettre aux électeurs, dont les bureaux de vote n'ont pas ouvert hier, de quand même pouvoir se prononcer.Sauf que cette décision suscite de nombreux questionnements. D'abord parce qu'il n'y a pas de cadre légal pour couvrir ce genre de situations. Ensuite, car, comme le déclare dans Jeune Afrique un membre de la mission d'observation de la conférence épiscopale nationale, les observateurs « n'ont pas mandat pour accompagner des élections chaotiques. » Et puis, le magazine s'interroge : « le prolongement du délai dans certains endroits suffira-t-il à permettre à tous les bureaux qui n'ont pas pu ouvrir le 20 décembre de le faire le 21 ? »Bref, soupire JA, « un large flou entoure désormais la suite du processus. »Des doutes sur la légitimité du scrutinC'est ce que craint, en tout cas, une bonne partie des observateurs, d'autant que l'expérience, dans d'autres pays, permet de craindre des débordements. « La RDC n'a pas le monopole de ces irrégularités », commente L'Observateur Paalga qui embraie : « ces dysfonctionnements entachent systématiquement la crédibilité des chiffres sortis des urnes », et peuvent entraîner « des crises post-électorales dont l'ampleur est souvent imprévisible. »Il y a ceux qui craignent des cafouillages, des erreurs dans le comptage des votes ; et puis il y a ceux qui s'inquiètent de fraudes : ainsi d'une opposition qui est, croit savoir Le Monde Afrique, « persuadée que les organes d'organisation, de contrôle et de certification du vote sont inféodées au pouvoir. » Radio Okapi rapporte d'ailleurs que, dans une déclaration commune, « cinq des dix-neuf candidats à la présidentielle (…) exigent la réorganisation des élections générales en RDC », avec une commission électorale remaniée pour l'occasion.À ce stade, le président de la Céni, Denis Kadima, a écarté toute prolongation supplémentaire du scrutin. Mais chacun reste sur le qui-vive et attend les prochains développements. Car, grimace enfin Le Monde Afrique, « c'est un peu comme dans la théorie du chaos : difficile de prévoir l'impact de petits problèmes initiaux sur le résultat final ».
Cela faisait des semaines que l'inquiétude montait quant à l'organisation du scrutin, ces craintes ont finalement été confirmées : la journée électorale d'hier, mercredi 20 décembre, a été « chaotique » pour de nombreux journaux et observateurs – Le Monde Afrique, Jeune Afrique… le terme se retrouve aussi dans les colonnes d'Actualite.cd.Retards d'ouverture, difficultés d'acheminement du matériel, parfois des violences... les « dysfonctionnements » ont été nombreux. Le Monde Afrique raconte ainsi les obstacles rencontrés dans plusieurs bureaux de Kinshasa : toujours pas de vote à 14 h dans le quartier Binza Delvaux ; des coupures d'électricité empêchant de lancer les machines à voter électroniques, arrivées déchargées (machines qui par ailleurs « étaient défectueuses dans 45 % des bureaux », note le quotidien) ; dans le quartier Basoko enfin, les électeurs étaient forcés d'attendre à l'ombre de gradins, puisque « à 15 heures, les machines n'étaient pas encore arrivées, pour une raison mystérieuse. »Et la capitale est loin d'être la seule à être concernée : « à Kisangani, raconte Actualite.cd, les électeurs sont toujours présents au centre de vote à la tombée de la nuit, utilisant des lampes torches » ; à Tshikapa, dans le Kasaï, Radio Okapi évoque de son côté une agression contre des agents de la Céni, une partie de la population « soupçonnant des agents (…) de vouloir modifier le vote ou de bourrer les urnes dans certains centres de vote. »Malgré tout, les élections tenues dans de nombreux bureaux Jeune Afrique le concède : même si les exemples de dysfonctionnements « sont loin d'avoir été des cas isolés, » « ils ne peuvent résumer à eux seuls la situation d'un pays qui compte plus de 75.000 centres de vote. » Par ailleurs, plusieurs journaux, dont Le Phare, se félicitent pour la motivation des électeurs et particulièrement que « le scrutin présidentiel a suscité le plus d'engouement », par rapport aux élections législatives et locales.Le Phare qui, dans un autre éditorial, va plus loin et, contre toute attente, se réjouit que les « prophètes de malheur » aient été « désillusionnés » : le site admet bien « quelques pépins techniques enregistrés par-ci par-là », quelques retards, mais martèle que « les élections se sont normalement déroulées sur l'ensemble du territoire national. »Prolongation du vote ce jeudiEt c'est bien le signe que tout ne s'est peut-être pas entièrement déroulé comme prévu. Cette mesure a été prise pour permettre aux électeurs, dont les bureaux de vote n'ont pas ouvert hier, de quand même pouvoir se prononcer.Sauf que cette décision suscite de nombreux questionnements. D'abord parce qu'il n'y a pas de cadre légal pour couvrir ce genre de situations. Ensuite, car, comme le déclare dans Jeune Afrique un membre de la mission d'observation de la conférence épiscopale nationale, les observateurs « n'ont pas mandat pour accompagner des élections chaotiques. » Et puis, le magazine s'interroge : « le prolongement du délai dans certains endroits suffira-t-il à permettre à tous les bureaux qui n'ont pas pu ouvrir le 20 décembre de le faire le 21 ? »Bref, soupire JA, « un large flou entoure désormais la suite du processus. »Des doutes sur la légitimité du scrutinC'est ce que craint, en tout cas, une bonne partie des observateurs, d'autant que l'expérience, dans d'autres pays, permet de craindre des débordements. « La RDC n'a pas le monopole de ces irrégularités », commente L'Observateur Paalga qui embraie : « ces dysfonctionnements entachent systématiquement la crédibilité des chiffres sortis des urnes », et peuvent entraîner « des crises post-électorales dont l'ampleur est souvent imprévisible. »Il y a ceux qui craignent des cafouillages, des erreurs dans le comptage des votes ; et puis il y a ceux qui s'inquiètent de fraudes : ainsi d'une opposition qui est, croit savoir Le Monde Afrique, « persuadée que les organes d'organisation, de contrôle et de certification du vote sont inféodées au pouvoir. » Radio Okapi rapporte d'ailleurs que, dans une déclaration commune, « cinq des dix-neuf candidats à la présidentielle (…) exigent la réorganisation des élections générales en RDC », avec une commission électorale remaniée pour l'occasion.À ce stade, le président de la Céni, Denis Kadima, a écarté toute prolongation supplémentaire du scrutin. Mais chacun reste sur le qui-vive et attend les prochains développements. Car, grimace enfin Le Monde Afrique, « c'est un peu comme dans la théorie du chaos : difficile de prévoir l'impact de petits problèmes initiaux sur le résultat final ».
La RDC est dans la fièvre de son quatrième cycle électoral. Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain d'après le calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a plus d'une année. En dépit des difficultés logistiques persistantes, la centrale électorale rassure : les élections auront bel et lieu dans six jours. Entre-temps, les candidats, dont ceux qui convoitent la présidence, poursuivent leurs campagnes à travers le pays.Censée être une période où chacun de candidats tente de déployer un argumentaire pour convaincre l'électorat sur son programme de gouvernance une fois élu président de la république, la campagne électorale en RDC est devenue sujette à des invectives et des diatribes par différents compétiteurs. Cette situation intrinsèquement liée à d'autres phénomènes est à la base de plusieurs tensions. Ce, à quelques jours des élections. Ce jeudi, Martin Fayulu de la coalition Lamuka a dénoncé l'attaque d'une de ses équipes de campagne à Kinshasa, occasionnant quatre (4) blessés graves, autant de blessés légers.Mardi 12 décembre, un meeting de Moise Katumbi a été dispersé à Moanda, dans la province du Kongo-central, par les forces de l'ordre. Plusieurs blessés ont été signalés. L'opposant a ainsi pris l'initiative de suspendre momentanément ses rassemblements à Kananga et Tshikapa, pour éviter le télescopage avec l'équipe de Félix Tshisekedi, annoncée aussi en cette même période dans la région.Pour Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (Unikin), Ces évènements présagent des tensions postélectorales et menacent la cohésion sociale. Selon lui, le discours de haine est à la base de l'échauffement des esprits des uns et des autres. Comment éviter les tensions après les élections et sauvegarder la paix et la cohésion sociale ? Professeur Germain Kuna répond à Bruno Nsaka dans ce nouveau numéro de Podcast
TRACKLIST : Ta Castroh - Stargazing Buddynice - Iminathi Travertia - Vaalu Lost Desert & Izhevski - Svezhiy veter Tim Green - Among wolves (Volen Sentir remix) Makebo & Amonita - Two hearts (Volen Sentir remix) Izhevski - Over the water (Tim Green remix) Schtu & Parik Johanson - Running from you Yannek Maunz, Space Food & ALlies For Everyone - Silence Stephan Bodzin - Isaac Quivver - Hold Rodriguez Jr - Mare serenitatis
Face à la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa en RDC, Alain Botoko, président du comité exécutif de l'ONG "Environnement sain sans frontière" demande à la RDC de faire appel à la solidarité internationale. Le président de l'ONG craint une catastrophe dans la région sud de la RDC. La pollution des eaux en RDC et en Afrique du sud est au menu de ce magazine.
En RDC, plus d'un mois après la pollution des rivières Kasaï et Tshikapa, la situation demeure préoccupante pour les populations locales. Plusieurs milliers de cas de diarrhées ont été signalés, d'importantes quantités de poissons et d'animaux ont été retrouvés morts. Que vous inspire la gestion de cette crise ? Craignez-vous que la pollution se répande d'avantage et touche Kinshasa, la capitale ? Vos témoignages nous intéressent. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
Des substances toxiques déversées à partir d'Angola ont coloré de rouge des cours d'eau au centre de la République démocratique du Congo (RDC), menaçant la vie des riverains.
Efter Stormen i Tshikapa – fakta och fiktion om biståndsarbetarens vardag i Kongo Patricia Bruun arbetade som journalist tills hon skolade om sig till sjuksköterska och åkte till Kongo-Kinshasa på uppdrag. Hennes bok Efter stormen i Tshikapa baserar sig på egna erfarenheter av biståndsarbetets vardag och blandar fakta och fiktion. I Förlagets podd berättar hon om hur man balanserar mellan cynism och idealism i ett av de mest oroliga områdena i världen. Vi funderar också på vad diamanter, gummi och andra råvaror har att göra med konflikterna i regionen och bekantar oss med en svensk man vars dagböcker från 1900-talets gummiterror i Kongo skapade en av de första människorättsrörelserna i modern tid.
Valerie and Jaime escape in an old pickup truck with Christophe and Nancy, only to be pursued by Alben and Yoweri. They make it to Tshikapa, but tragedy strikes on the way.
Leaving the children with the fisherman’s family, Valerie and the rest walk through the bush to find a villager with a truck to take them to Tshikapa. The Lunda Libre have been there before them, however, and Scavino and Alben arrive soon thereafter. Valerie flees when Scavino’s helicopter is shot out of the sky and the opposing forces do battle.
The commander of the rebel army, the Lunda Libre, is nowhere to be found in Tshikapa, so Valerie goes to Mai-Munene to do a story about the diamond mine owned by the American televangelist.
Valerie meets Jaime Talon in Brazzaville, where he has gone to raise money for his clinic. A few sparks fly as he tells her about the diamonds mine owned by American televangelist Gary Peterson and the missionary who runs it. Valerie decides to go to Tshikapa, the nearest town to Mai-Munene, when he describes the rebel fighting in the region.