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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
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Déjà mis en cause le mois dernier dans une faille de sécurité, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, est encore pointé du doigt dans une autre affaire. C'est ce que rapporte le New York Times. On savait déjà que Pete Hegseth avait partagé des plans d'attaques américains ultrasecrets sur un groupe de discussion Signal qui incluait par erreur le rédacteur en chef du site d'information The Atlantic. Et on apprend maintenant qu'il a partagé ces mêmes informations sensibles sur un autre groupe de discussion Signal qui comprenait cette fois, son épouse, son frère et son avocat. « Aucune de ces personnes n'avait de raison apparente d'être informé des détails opérationnels d'une opération militaire en cours », relève le New York Times. Cette nouvelle affaire, poursuit le journal, « ne manquera pas de soulever d'autres questions quant à son respect des protocoles de sécurité. »Le Pentagone : « un enfer »Et les langues se délient, révèle pour sa part le Wall Street Journal. Certains fonctionnaires du ministère de la Défense, récemment renvoyés ou qui ont démissionné, affirment que « le Pentagone est en plein désarroi et dans un état de chaos total. » Certains appelant même à la démission de Pete Hegseth.En effet, précise le New York Post, « l'ancien porte-parole en chef du Pentagone, John Ullyot, qui a démissionné la semaine dernière, a décrit les dernières semaines tumultueuses au sein du département de la Défense comme étant “un enfer“ et a déclaré que le président Trump méritait un meilleur dirigeant à la tête de ce ministère. »Du côté de l'opposition démocrate, pointe Le Monde à Paris, on accuse « l'administration Trump de faire preuve de trop de désinvolture et de risquer la vie d'Américains. “Des détails ne cessent d'être révélés. Nous continuons à apprendre comment Pete Hegseth a mis des vies en danger. Mais Trump est encore trop faible pour le renvoyer“, a écrit Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, sur X, avant d'ajouter : “Pete Hegseth doit être limogé“. »NégligencesAutre affaire de fuite. Cette fois révélée par le Washington Post. « Des documents sensibles, dont des plans de la Maison Blanche, ont été partagés à tort avec des milliers de personnes », titre le journal. Des employés des services généraux du gouvernement ont en effet mis en ligne par inadvertance un dossier Google drive contenant des informations potentiellement classifiées. En fait, la mise en ligne de ce dossier remonte à plusieurs années, précise le Washington Post. Et la situation a perduré sans que personne ne s'en émeuve. Une négligence imputable à l'administration Trump mais aussi, donc, à l'administration Biden.Macron en tournée dans l'océan IndienÀ la Une également, Emmanuel Macron à Mayotte ce lundi. Mayotte est la première étape d'une tournée de cinq jours dans l'océan Indien pour le président français, qui se rendra également à La Réunion, puis à Madagascar et Maurice.Mayotte, donc première étape, relève Le Parisien : « le président revient sur l'archipel meurtri par le cyclone Chido en décembre. Il est attendu de pied ferme par les habitants et les élus qui espèrent que sa visite permettra de faire avancer des chantiers qui patinent. » Et « Emmanuel Macron, poursuit le journal, risque de se heurter au même climat d'impatience et de colère qu'il y a quatre mois. Car malgré la loi d'urgence en février, le rétablissement des réseaux d'eau, d'électricité et de télécommunications, le quotidien ici demeure une lutte. (…) “Les gens sont fatigués, ils ont tout perdu, alerte Kadafi Attoumani, directeur territorial de la Croix-Rouge à Mayotte : leurs maisons, leurs voitures, leurs vêtements. Ils attendent beaucoup du président. Ils veulent voir de l'action, que leur quotidien change“. »Mayotte « toujours plus dans la misère » ?Commentaire du Figaro : « exposé à toutes les calamités climatiques et sanitaires, Mayotte souffre de lourds retards économiques, de profondes tensions ethniques et désormais du narcotrafic. Quatre mois après le cyclone Chido, qui a fait quarante morts, l'archipel ne pourra surmonter ses problèmes que s'il parvient à stopper l'infernal flux migratoire venant des Comores et du continent africain. Trop timide, la réforme du droit du sol qui s'applique localement ne devrait pas changer grand-chose. Emmanuel Macron le reconnaîtra- t-il ? Il est à craindre, conclut Le Figaro, que le 101e département s'enfonce toujours plus dans la misère. Son voisin réunionnais, frappé par une violente épidémie de chikungunya, redoute d'en faire les frais. Bon an mal an, près de 30 milliards d'euros sont octroyés aux territoires ultramarins. Certes, mais la France du large a surtout besoin d'un cap. »
Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »
« Combien de temps durera cette guerre ? Ce n'est pas nous qui pouvons le décider. (…) Quelle qu'en soit la durée, nous ne céderons jamais ! On se battra jusqu'au triomphe ! » grondait Mao Zedong, fondateur de la République populaire de Chine, le 7 février 1953, alors que la Chine défendait ce qui deviendra la Corée du Nord face aux forces américaines, alliées, elles, du Sud.Un discours avec une forte résonance actuelle, cité par l'hebdomadaire français l'Express, qui nous offre cette semaine un important dossier sur comment la Chine se prépare depuis des années au choc commercial avec les États-Unis. Loin de faire allégeance à Donald Trump, le « géant asiatique » rend coup pour coup aux taxes douanières du président américain.Une réponse que la Chine risque de payer au prix fort. Mais elle est prête à le faire. D'ailleurs, cela a déjà commencé, note l'Express : « Amazon annule des commandes en provenance de Chine. Et des bateaux chargés de marchandises qui devaient prendre la mer restent à quai dans les ports de Shanghai ».Le régime chinois est persuadé que Washington jettera l'éponge en premier et s'accroche à des signes. Par exemple, Donald Trump a déjà cédé sur les ordinateurs, smartphones et autres produits high-tech chinois : plus aucune taxe pour entrer sur le territoire américain.Les leviers de PékinPourtant, sur le papier, « la Chine est largement désavantagée », selon l'Express : Pékin exporte bien plus aux États-Unis qu'elle n'importe. Mais c'est sans compter sur des leviers que Washington n'a pas. Le régime autoritaire chinois peut « limiter les sorties de ses capitaux », rappelle l'Express. Et sa propagande n'aura aucun mal à faire penser aux ménages chinois que c'est la faute de Donald Trump en cas de baisse substantielle du niveau de vie.Cet affrontement commercial effraie l'Europe et son industrie. « L'empire est à venir », « Cette déferlante chinoise qui menace la France », titre Marianne, qui rapporte cette semaine, page 17, que les capitaines d'industrie européens craignent la balle perdue dans cet affrontement. L'UE est le deuxième marché de consommateurs du monde. Si les exportations chinoises ne vont plus aux États-Unis, elles risquent de déferler sur l'Europe : millions d'objets à prix moindre. Une éventualité qui fait courir des risques aggravés pour des pans économiques français dont Marianne fait la liste. Et en première ligne : l'automobile, suivie de la bagagerie et maroquinerie. Puis viennent les fabricants de câbles électriques, de meubles et de robinets.« L'apaisement, c'est du vent » entre la France et l'AlgérieAprès l'expulsion de 12 agents diplomatiques français par Alger, Marianne revient sur la désescalade espérée au départ entre les deux pays, avant ce regain de tension. « Illusion ! » : le voyage de Jean-Noël Barrot en Algérie le 6 avril « n'était qu'un leurre », déplore le magazine : « Alger n'a en fait promis aucun geste. Pas de retour de l'ambassadeur algérien en France, rappelé par son pays depuis juillet dernier. Pas de date pour une libération de l'auteur franco-algérien Boualem Sansal, retenu depuis cinq mois. Aucune amélioration quant à l'application des mesures d'éloignement prononcées contre des Algériens », relève Marianne.Viennent donc ces expulsions d'agents diplomatiques. Réaction de l'Algérie à la détention d'un de ses agents consulaires, accusé d'avoir fomenté l'enlèvement d'un opposant politique algérien sur le sol français. « Pendant que l'Élysée tergiverse », souffle Marianne, « les problèmes perdurent et s'aggravent ».« Immigration, le conclave de la gauche »L'hebdomadaire français le Nouvel Observateur a enfermé une trentaine de personnalités de la gauche française dans ses locaux : des politiques, des patrons d'ONG ou des membres de la société civile. Cela dans le but de parler de l'immigration. Ce thème, très présent dans le débat public français, est porté essentiellement par la droite et l'extrême droite, qui dénoncent « une invasion migratoire ». La gauche, elle, selon le Nouvel Obs, « peine à exprimer sa propre vision et un contre-discours ».De ces rencontres sont sorties 12 propositions que liste l'hebdomadaire. Parmi elles : « permettre aux citoyens français de parrainer des candidats à la citoyenneté », ou encore « proposer systématiquement l'enseignement du français à l'ensemble des étrangers » qui arrivent sur le territoire pour la première fois. Des ovnis dans le débat public français, marqué par une poussée des conservatismes.
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le nouveau show animé par Marion Bartoli prend place chaque dimanche à 19h ! Aux côtés de Jean-Christophe Drouet, elle vient tirer le bilan de toute l'actualité sportive du week-end, sur un ton franc et direct !
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Die Sonne scheint, die Laune steigt - aber der Blick in den Spiegel? Da kommt der Gedanke: Ein bisschen mehr Bewegung wäre schon gut. Wie können wir unseren inneren Sportmuffel überwinden? Moderation: Ralph Erdenberger, Elke Vieth und Stefan Leiwen Von WDR 5.
Les fêtes de l'Aïd avaient ramené le calme, mais cette contestation inédite depuis dix ans a repris dans les universités d'Istanbul, d'Ankara et ailleurs. Le correspondant du Washington Post dresse le bilan de ces dernières semaines. « Maintenant, la question pour l'opposition est de savoir comment transformer l'élan dans ces rues en un capital politique suffisant pour mobiliser des électeurs », prévient le journal. La prochaine élection présidentielle en Turquie en mai 2028 n'est pas tout de suite, mais les adversaires de Recep Tayyip Erdoğan ont du boulot. « Leurs rangs sont divisés entre factions pro-kurdes, centristes, de gauche et nationalistes, qui s'opposent depuis longtemps », indique le Washington Post.Le parti du maire d'Istanbul devant celui d'Erdoğan dans les sondages« Le parti du maire d'Istanbul, centriste et laïque, veut construire une alliance durable », remarque le Washington Post. Un récent sondage l'enorgueillit de 37 %, devant le parti islamiste d'Erdoğan, qui a chuté à 30 %. La question clé, selon le journal américain, « est de savoir ce que fera le parti pro-kurde. L'arrestation du maire d'Istanbul le mois dernier est intervenue trois semaines seulement après qu'Abdullah Öcalan, chef embastillé du PKK, a demandé à son mouvement de déposer les armes après une insurrection de plusieurs décennies ».« Le parti pro-kurde est désormais confronté à un dilemme », remarque le Washington Post. Car « s'il soutient fermement le reste de l'opposition, il risque de faire dérailler le processus de paix ». Le tout alors que les bombardements se poursuivent sur les bases du PKK retranchées en Irak et que les Kurdes de Syrie affiliés au PKK maintiennent une paix fragile avec le nouveau pouvoir de Damas.Covid-19, Chine et Maison BlancheAux États-Unis, la Maison Blanche remplace son site web consacré au Covid-19 par une démonstration complotiste accusant la Chine d'être responsable de la pandémie. Le site gouvernemental Covid.gov, qui fournit habituellement des informations sur le virus et qui permet aux gens de commander des tests, redirige désormais vers une page web appelée « lab leak » (soit « fuite de laboratoire ») : deux mots avec une figurine Trump au milieu.Le New York Times décrit « la nouvelle page est illustrée par une image satellite de Wuhan, en Chine, ville où le Covid-19 a commencé à se répandre. (...). Mis en exergue : l'Institut de virologie de Wuhan, laboratoire spécialisé dans les coronavirus qui a participé à des projets de recherche que certains scientifiques considéraient comme dangereux ».« Mais la page web ne tient pas compte des lacunes de cette théorie »décriée de toutes parts - par la Chine, par la communauté scientifique, et par la CIA. « Le virus s'est plutôt propagé des animaux aux humains sur un marché illégal, rappelle le New York Times. La purge de cet ancien site web Covid reflète une pratique plus large de l'administration Trump, consistant à mettre au placard les sites web sur la santé qui ne s'alignent pas sur la vision de la Maison Blanche. Y compris ceux liés au changement climatique et aux personnes LGBT. »Les derniers hommes du présidentLe journal français Libération tire le portrait des derniers proches du chef d'État français, décrit comme « isolé ». Autour de lui resterait « moins d'une vingtaine » de collaborateurs « engagés le plus souvent à sa communication, à sa protection. ». « Eux ne sont pas de ces nombreux déçus, essorés, perdus dans l'usure du pouvoir, décrit Libé. Ils sont restés par conviction, parfois par calcul, par obligation. »De la dissolution ratée de l'an dernier à l'élection de Donald Trump, l'article décrit l'intimité des dernières années de pouvoir d'Emmanuel Macron.
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« La machine judiciaire s'emballe » titre du Walf Quotidien autour de l'affaire de détournement de deniers publics provenant du fond « force Covid-19 ». Cinq anciens ministres de Macky Sall et 27 autres personnes ont été arrêtés. Le journal sénégalais a suivi hier jeudi la conférence de presse du procureur général d'appel de Dakar, Mbacké Fall. La plupart de ces 27 personnes ont consigné, c'est-à-dire payé une caution pour éviter la prison. Au total, la justice sénégalaise a perçu 200 millions de francs CFA de la part de ces accusés, selon le journal. De l'argent qui reviendra à la population si certains sont reconnus coupables. Tous sont donc interpelés pour « malversations dans l'utilisation des financements spéciaux dédiés à la riposte contre le coronavirus entre 2020 et 2021 ». Le journal cite le procureur qui prévient : « d'autres arrestations suivront ». Pour le moment, toutes les personnes interpellées n'ont pas été jugées et sont donc présumées innocentes. Une présomption d'innocence que le procureur promet de « respecter, comme les droits de la défense » relève le quotidien.Pour rappel, tout ça a démarré d'un rapport de la Cour des comptes datant de fin 2022. Elle avait relevé de nombreux cas de surfacturation dans ce fonds Covid-19. Nombreuses « fautes de gestion » de ce milliard d'euros mobilisé par les bailleurs internationaux et l'État sénégalais.La capitale du Mali paralysée par une grèveBamako paralysé entre banques fermées, stations-service prises d'assaut et citoyens inquiets. La capitale malienne fait face à une importante grève depuis ce mercredi, selon la presse locale. Protestations déclenchées par le syndicat national des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Commerces et Stations-service, le Synabef.Le journal en ligne Sahel Tribune décrit Bamako : Rideaux fermés sur toutes les « agences de toutes les grandes banques. Aucun guichet automatique opérationnel, retraits ou dépôts impossible, frustration généralisée pour les usagers (…) Dans les marchés et les petits commerces de Bamako, (...) Le blocage des opérations bancaires empêche (...) de passer des commandes, d'acheter des marchandises ou d'être payés. Le tout à la veille de pâques ». Concernant les stations-service, rapporte Sahel Tribune, certaines suivent le mouvement de grève. Comme Total Energies ou Shell. D'autres restent ouvertes et sont prises d'assaut. Enfin, de nombreuses agences d'assurances sont fermées selon le journal Bamada.Mais alors, pourquoi cette grève ? Et bien selon l'Agence France Presse, le Synabef réclame la libération de trois de ses membres arrêtés il y a un mois dans une affaire de garantie bancaire. Il exige également de meilleures conditions de travail pour ses membres. Des revendications qui ne sont pas relayées par la presse malienne.Sahel Tribune « le mouvement social, prévu pour 72 heures, devrait initialement prendre fin ce samedi 19 avril à minuit. Toutefois, le syndicat a d'ores et déjà annoncé une reconduction de 120 heures, du 22 au 26 avril, si aucune solution n'est trouvée avec les autorités ».Des déchets transformés en énergieLes déchèteries africaines pourraient-elles se transformer en mine d'or énergétique ? Le Point Gambien appelle à la reconsidération de ce problème des décharges africaines. Le journal cite une récente étude selon laquelle « dans 44 pays d'Afrique subsaharienne, que 95 % des décharges ne sont pas réglementées ». Ce qui, à terme, crée de véritables problèmes de santé publique : « En se décomposant », explique Le Point Gambien « ces décharges libèrent des gaz à effet de serre nocifs. Pourtant, l'utilisation du méthane pour produire de l'énergie, pourrait permettre au continent d'économiser des milliards de dollars. (...) Ce gaz peut être utilisé pour produire de l'électricité, alimenter des chaudières ou être transformé pour être utilisé dans des véhicules. Les décharges contrôlées sont également conçues pour empêcher les polluants de se répandre dans l'air, le sol ou les eaux souterraines ».
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Face à une crise du logement, le député Liot de la Marne, Charles de Courson revient sur sa proposition de loi déposée le 1er avril 2025 en faveur du statut du bailleur privé. Même si son texte n'a que peu de chances de voir le jour, le rapporteur général du budget annonce à Radio Immo vouloir déposer un amendement dans le futur projet de loi de finances 2026.
« La machine judiciaire s'emballe » titre du Walf Quotidien autour de l'affaire de détournement de deniers publics provenant du fond « force Covid-19 ». Cinq anciens ministres de Macky Sall et 27 autres personnes ont été arrêtés. Le journal sénégalais a suivi hier jeudi la conférence de presse du procureur général d'appel de Dakar, Mbacké Fall. La plupart de ces 27 personnes ont consigné, c'est-à-dire payé une caution pour éviter la prison. Au total, la justice sénégalaise a perçu 200 millions de francs CFA de la part de ces accusés, selon le journal. De l'argent qui reviendra à la population si certains sont reconnus coupables. Tous sont donc interpelés pour « malversations dans l'utilisation des financements spéciaux dédiés à la riposte contre le coronavirus entre 2020 et 2021 ». Le journal cite le procureur qui prévient : « d'autres arrestations suivront ». Pour le moment, toutes les personnes interpellées n'ont pas été jugées et sont donc présumées innocentes. Une présomption d'innocence que le procureur promet de « respecter, comme les droits de la défense » relève le quotidien.Pour rappel, tout ça a démarré d'un rapport de la Cour des comptes datant de fin 2022. Elle avait relevé de nombreux cas de surfacturation dans ce fonds Covid-19. Nombreuses « fautes de gestion » de ce milliard d'euros mobilisé par les bailleurs internationaux et l'État sénégalais.La capitale du Mali paralysée par une grèveBamako paralysé entre banques fermées, stations-service prises d'assaut et citoyens inquiets. La capitale malienne fait face à une importante grève depuis ce mercredi, selon la presse locale. Protestations déclenchées par le syndicat national des Banques, Assurances, Établissements Financiers, Commerces et Stations-service, le Synabef.Le journal en ligne Sahel Tribune décrit Bamako : Rideaux fermés sur toutes les « agences de toutes les grandes banques. Aucun guichet automatique opérationnel, retraits ou dépôts impossible, frustration généralisée pour les usagers (…) Dans les marchés et les petits commerces de Bamako, (...) Le blocage des opérations bancaires empêche (...) de passer des commandes, d'acheter des marchandises ou d'être payés. Le tout à la veille de pâques ». Concernant les stations-service, rapporte Sahel Tribune, certaines suivent le mouvement de grève. Comme Total Energies ou Shell. D'autres restent ouvertes et sont prises d'assaut. Enfin, de nombreuses agences d'assurances sont fermées selon le journal Bamada.Mais alors, pourquoi cette grève ? Et bien selon l'Agence France Presse, le Synabef réclame la libération de trois de ses membres arrêtés il y a un mois dans une affaire de garantie bancaire. Il exige également de meilleures conditions de travail pour ses membres. Des revendications qui ne sont pas relayées par la presse malienne.Sahel Tribune « le mouvement social, prévu pour 72 heures, devrait initialement prendre fin ce samedi 19 avril à minuit. Toutefois, le syndicat a d'ores et déjà annoncé une reconduction de 120 heures, du 22 au 26 avril, si aucune solution n'est trouvée avec les autorités ».Des déchets transformés en énergieLes déchèteries africaines pourraient-elles se transformer en mine d'or énergétique ? Le Point Gambien appelle à la reconsidération de ce problème des décharges africaines. Le journal cite une récente étude selon laquelle « dans 44 pays d'Afrique subsaharienne, que 95 % des décharges ne sont pas réglementées ». Ce qui, à terme, crée de véritables problèmes de santé publique : « En se décomposant », explique Le Point Gambien « ces décharges libèrent des gaz à effet de serre nocifs. Pourtant, l'utilisation du méthane pour produire de l'énergie, pourrait permettre au continent d'économiser des milliards de dollars. (...) Ce gaz peut être utilisé pour produire de l'électricité, alimenter des chaudières ou être transformé pour être utilisé dans des véhicules. Les décharges contrôlées sont également conçues pour empêcher les polluants de se répandre dans l'air, le sol ou les eaux souterraines ».
« En Haïti, Macron fait un petit pas, mais un pas important » réaction de l'un des principaux journaux du pays Le Nouvelliste. L'Élysée a publié une déclaration ce jeudi. Annonçant la création d'une commission franco-haïtienne d'historien pour étudier l'impact de la très lourde indemnité financière imposée par la France à son ancienne colonie en échange de son indépendance.Emmanuel Macron pour le moment ne fait aucune mention d'une éventuelle réparation financière. Mais « les choses n'ont jamais été dites aussi clairement par un officiel français, même si toutes les précautions sont prises pour qu'un mot ne dépasse pas l'autre », réagit Le Nouvelliste. « Ce n'est pas une invitation avec force de loi, mais elle ouvre une fenêtre plus grande que la “dette morale” reconnue par le président François Hollande en 2015 », ajoute le journal. Le titre haïtien prévient enfin : « Attention, une commission par-ci, un comité par-là, une commission mixte, l'addition des structures, la multiplication des initiatives, tout cela peut cacher la pauvreté des avancées. Il n'y a pas meilleur moyen de noyer un poisson, un gros poisson, que de créer une commission emmaillotée de bonnes intentions ».Pour le président Libanais, 100 premiers jours « rassembleurs »Quel bilan pour les 100 premiers jours du président Libanais ? La nomination de Joseph Aoun a été le signe d'un espoir de renaissance après des mois d'incursions, de bombardements israéliens et des années de crise politique et économique. L'Orient-le-Jour titre « un président rassembleur » citant un commentateur. « Pour une bonne tranche de la population et selon plusieurs observateurs, Joseph Aoun donne le sentiment d'édifier un État libanais digne de ce nom. L'impression donnée est que l'État peut agir », commente le rédacteur en chef du blog Diwan, Michael Young.Un seul point d'interrogation selon L'Orient-le-jour : la passivité de Joseph Aoun face aux tensions frontalières. Aussi bien face à la Syrie qu'avec Israël. Préférant les contacts diplomatiques aux affrontements inutiles avec Damas. Concernant les bombardements « quotidiens au Liban-Sud et le non-retrait complet des troupes israéliennes du territoire, en violation de l'accord de cessez-le-feu, le président libanais dit multiplier les contacts diplomatiques pour garantir la souveraineté » indique L'Orient-le-Jour. Sans que cela n'ait pour le moment le moindre effet.Envoyé par erreur au SalvadorÀ la Une de la presse américaine, l'histoire d'un homme envoyé par erreur dans une prison salvadorienne par d'administration Trump. Il s'appelle Kilmar Abrego Garcia. Il est bien né au Salvador mais cela fait 10 ans qu'il vit aux États-Unis. Accusé d'être membre d'un gang, il a été envoyé avant que son jugement ne soit terminé dans une prison salvadorienne. Où il a été placé avec de nombreux criminels. Finalement, sa femme a gagné son procès et la Cour puprême américaine a fait annuler son expulsion. Mais trop tard : les autorités salvadoriennes alliées de Donald Trump pour le moment, refusent tout rapatriement. Son cas est devenu symbole chez les démocrates américains. Un sénateur du Maryland s'est rendu au Salvador pour lui rendre visite. La photo de la rencontre est en Une des sites internet du Washington Post et du New York Times.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Découvrez les principales actualités internationales du jour : la confrontation entre l'administration américaine et l'université Harvard, la grève des éboueurs à Birmingham au Royaume-Uni, et le processus de canonisation de l'architecte Antonio Gaudi en Espagne.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».
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Que se passe-t-il autour de certaines prisons en France ? « Au moins six établissements pénitentiaires ont été visés ces derniers jours par des attaques, en région Île-de-France, mais aussi ailleurs sur le territoire national, à Toulon, à Nanterre, à Villepinte et à Valence. Soit des véhicules des agents pénitentiaires ont été brûlés, soit des domiciles supposés d'agents pénitentiaires ont été menacés, soit il y a eu, comme à Toulon, des tirs à la kalachnikov en pleine nuit ».Un bilan inquiétant, dressé par le ministre de la Justice Gérald Darmanin, un bilan que rapporte notamment Le Figaro.Le Figaro qui précise que « l'inscription “DDPF“, “Droit des prisonniers français“, a été tagué sur plusieurs véhicules appartenant à des surveillants pénitentiaires. (…) Plusieurs sources évoquent une attaque “coordonnée“ : les forces de l'ordre tenteraient actuellement de comprendre qui se cache derrière ce mouvement des “droits des prisonniers français“. L'ultragauche ? (…) Une ingérence étrangère ? (…) Les narcotrafiquants ? (…) Une chose est sûre, pointe Le Figaro : c'est l'État qui est défié et que les uns comme les autres veulent déstabiliser pour imposer leur loi, créer un État dans l'État. La “ mexicanisation“ de la France et d'une partie de l'Europe n'est pas seulement une formule… »L'ombre des narcos…Pour Le Parisien, le doute n'est pas permis… « DDPF : quatre initiales pour un leurre. Derrière ce mystérieux groupuscule “Droit des prisonniers français“, se cachent sans doute des narcotrafiquants français. C'est en tout cas la conviction des enquêteurs, assure le journal. Né sur une chaîne de l'application Telegram, ce DDPF au discours sommairement politique n'a semble-t-il pas résisté aux premiers éléments d'investigation : d'après plusieurs sources, des “petites mains“ seraient bien téléguidées par des caïds pour aller mener ces actions punitives et que la justice qualifie désormais de terroristes. Le mot terreur n'est d'ailleurs pas exagéré puisque ce ne sont pas seulement des voitures de surveillants qui sont visées, mais bien les surveillants eux-mêmes jusqu'à leurs propres domiciles ».Et Le Parisien d'utiliser également ce terme de « mexicanisation » : « Aujourd'hui, la pression est mise sur les prisons françaises car les narcotrafiquants supporteraient mal le renforcement des mesures spécifiques pour les plus gros délinquants du narcobusiness. Si elle est avérée, cette sombre hypothèse montrerait qu'il n'est plus temps de s'alarmer d'une “mexicanisation“ de la France. Le modèle européen qui s'est mis en place sous nos fenêtres au fil du temps est préoccupant. Il répond à ses propres lois qu'il faut combattre ».Le Monde, pour sa part, reste prudent : « les actions ayant visé des centres pénitentiaires ou leurs agents, depuis trois nuits, laissent apparaître des modes opératoires très différents. Des actions de natures très diverses qui sèment le doute sur les motivations de leurs auteurs ».Trump : la culture et l'éducation mises au pasÀ la Une également le feuilleton Trump qui continue d'alimenter éditos et commentaires dans la presse du monde entier.Exemple : Le Devoir à Québec qui dénonce les politiques de restrictions culturelles et éducatives décidées par le président américain et son équipe. Le Devoir qui ne mâche pas ses mots : « la liste des mots à proscrire, des livres à mettre à l'index, des établissements d'enseignement à étrangler financièrement s'allonge tous les jours. Nous assistons au sud de notre territoire à l'installation d'un régime autoritaire qui condamne, punit, enferme, interdit, expulse à qui mieux, nimbé de sa relation directe avec Dieu, infaillible dans ses jugements, méprisant, menaçant et tapant sur tout ce qui ose mettre en doute la légitimité de ses décisions ».Le China Daily s'insurge également : « fermer ses portes aux étudiants étrangers ne rendra pas l'Amérique à nouveau grande », affirme le quotidien proche du pouvoir de Pékin.Le China Daily qui se fait le chantre de la liberté d'expression : « ce qui faisait vraiment la grandeur des États-Unis, c'est l'ouverture qu'ils offraient autrefois aux rêveurs, aux faiseurs et aux penseurs du monde. Abandonner cette ouverture aujourd'hui ne reviendrait pas seulement à trahir leur propre héritage, mais aussi à accélérer leur déclin ».Une vie extra-terrestre ?Enfin, nous prenons un peu d'altitude avec cette découverte des scientifiques de Cambridge. Une découverte rapportée notamment par La Repubblica à Rome : des traces d'une possible vie extra-terrestre sur la planète K2-18b. Grâce au télescope spatial James Webb, les scientifiques ont pu détecter sur cette planète la présence de deux gaz qui, sur Terre, sont produits exclusivement par des organismes vivants. Il se pourrait donc que sur cette planète existent des algues marines et autres micro-organismes. Il sera difficile d'aller vérifier sur place, car K2-18b se trouve à 124 années-lumière de la Terre…
« Le buffle et l'hippopotame, s'exclame Libération à Paris. Ce sont les logos des sociétés minières qui exploitent respectivement l'or de Loulo et de Gounkoto, dans l'ouest du Mali. Cela pourrait aussi être le titre d'un conte retraçant le duel qui oppose le groupe Barrick Gold, géant minier canadien, et le régime militaire de Bamako. L'issue de la bataille reste incertaine mais après un an d'affrontement, la junte a fermé, avant-hier mardi, les bureaux à Bamako de Barrick Gold, deuxième producteur d'or au niveau mondial ».« C'est le dernier épisode d'un bras de fer auquel se livrent l'industriel et l'État malien, souligne Le Monde Afrique. Le géant minier et Bamako sont en conflit depuis des mois à propos de ce complexe de Loulo-Gounkoto, un des plus importants gisements aurifères au monde, détenu à 80 % par le groupe minier et à 20 % par le Mali. Au nom de la souveraineté économique du pays, le Mali a réformé son code minier et réclame des centaines de millions de dollars d'arriérés d'impôts à Barrick Gold ».L'État en veut plus« Le désaccord entre les deux parties remonte à 2023, précise pour sa part Malijet à Bamako, après l'adoption par le Mali de ce nouveau code minier qui renforce les prérogatives de l'État dans le secteur aurifère, notamment en augmentant la part de participation publique dans les projets miniers. Barrick Gold, dont le siège mondial est basé à Toronto, avait contesté certaines modalités d'application du nouveau cadre législatif. Malgré plusieurs cycles de négociations, le différend s'est accentué avec la saisie, en janvier dernier, de près de trois tonnes d'or par les autorités maliennes, représentant une valeur d'environ 245 millions de dollars, que le gouvernement estime lié à des obligations fiscales non respectées. (…) Le différend entre Barrick Gold et le Mali, précise encore Malijet, s'inscrit dans un contexte régional marqué par une volonté croissante des États de récupérer davantage de revenus issus de l'exploitation minière, dans un mouvement souvent qualifié de nationalisme des ressources ».« Restaurer la souveraineté économique »En effet, développe Afrik.com, « au-delà du différend fiscal, l'affaire cristallise une dynamique plus large : celle d'un Mali déterminé à reprendre la main sur ses ressources naturelles. Depuis les coups d'État de 2020 et 2021, la junte au pouvoir affiche une volonté affirmée de “restaurer la souveraineté économique“, notamment dans le secteur extractif. L'or représente environ un quart du budget national et constitue la première source d'exportation du pays. Dans ce contexte, ce bras de fer avec Barrick Gold illustre une stratégie plus globale de renégociation des termes de la présence étrangère dans l'industrie minière, souvent perçue comme inéquitable par les autorités maliennes ».Déjà, résultat important, souligne Malijet, conséquence de la réforme du code minier : « l'année dernière, l'État malien a enregistré environ 1,4 milliard de dollars de recettes provenant des compagnies exploitant l'or. Soit une hausse vertigineuse de plus de 50% par rapport à l'année précédente. (…) Un contraste saisissant qui souligne, pointe Malijet, l'efficacité du nouveau cadre législatif mis en place par les autorités de transition dirigées par le colonel Assimi Goïta ».La fin d'un cycle ?Reste que Barrick Gold n'entend pas se laisser faire, constate Sahel Tribune à Bamako. La compagnie canadienne « rappelle son rôle de “partenaire engagé“ du peuple malien. Salaires maintenus, chaîne d'approvisionnement assurée, soutien aux PME locales. L'entreprise met en avant son ancrage territorial. (…) Mais la patience a des limites. Barrick Gold prévient que si le dialogue reste stérile, l'entreprise “poursuivra la voie de l'arbitrage international“. Traduction, les juridictions économiques internationales pourraient bientôt être saisies, avec des conséquences financières et diplomatiques incalculables pour le Mali ».Alors, poursuit Sahel Tribune, « à l'heure où l'Afrique s'interroge sur sa souveraineté économique, ce conflit entre l'État malien et Barrick Gold dépasse le simple cadre d'un litige fiscal. Il questionne le modèle même du partenariat public-privé dans les pays riches en ressources naturelles. Faut-il encore croire au “win-win“ (gagnant-gagnant) entre État et multinationales ? Ou bien assiste-t-on à la fin d'un cycle, celui où les contrats miniers se signaient à huis clos, loin des projecteurs citoyens ? Barrick Gold, de son côté, exhorte les autorités à agir “dans l'intérêt du peuple malien“. À défaut, conclut Sahel Tribune, c'est tout un pan de l'économie nationale — plus de 8 % du PIB — qui pourrait s'effondrer comme un château de cartes ».
Hier, relève le site Algérie 360, « Paris a décidé d'expulser douze diplomates algériens en poste sur son territoire, en réponse à une mesure similaire prise par Alger quelques jours plus tôt. La tension monte d'un cran entre les deux capitales, mettant en péril le fragile processus de réchauffement engagé récemment. Cette réaction en chaîne, précise Algérie 360, trouve son origine dans l'arrestation, en France, d'un agent consulaire algérien. Un agent soupçonné d'être impliqué dans une affaire touchant un blogueur algérien controversé connu sous le pseudonyme d'Amir DZ, exilé dans l'Hexagone. À Alger, cette arrestation est perçue comme une violation flagrante des conventions diplomatiques (…). »Autre mesure forte prise par Paris : le rappel de son ambassadeur… « Cette décision est une première. Et cette crise est cette fois-ci partie pour durer, commente Le Matin d'Algérie. Car il y a comme une rupture de confiance entre les deux chefs d'État ».Retailleau dans le collimateurPour le quotidien gouvernemental El Moudjahid, le responsable de cette affaire, c'est le ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau. « Alger et Paris, rappelle le quotidien algérien, avaient repris langue après des mois de crise, à la faveur de l'appel téléphonique du président français à son homologue Abdelmadjid Tebboune et la venue prompte de son ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Ce réchauffement a fait long feu, soupire El Moudjahid. L'enthousiasme a vite été douché par un incident jugé gravissime par Alger. L'arrestation ostentatoire d'un agent consulaire algérien en exercice en France. (…) Une arrestation bien évidemment effectuée sous les ordres de Bruno Retailleau ». Et, prévient El Moudjahid, « entre l'Algérie et la France, le rideau ne se lèvera pas tant que les barbouzeries de Bruno Retailleau ne seront pas annihilées ».Réplique économique ?Le site Algérie Patriotique s'interroge : « comment l'Algérie va répondre à l'expulsion de ses agents diplomatiques : va-t-elle rompre les livraisons de gaz et expulser (le groupe pétrolier français) Total Energie ? Jusque-là, les autorités algériennes n'ont jamais lié les questions économiques aux différends politiques et diplomatiques, sauf dans le cas marocain. Jusqu'où iront les mesures de rétorsion de part et d'autre de la Méditerranée, entre deux pays dont les relations en dents de scie n'ont jamais connu une crise aussi grave depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962 ? »D'ores et déjà, remarque le site Afrik.com, ce nouveau coup de froid « a des conséquences très lourdes pour les entreprises françaises désireuses de développer le marché algérien… Et qui vont devoir attendre un peu plus, pour profiter de la croissance de la première puissance économique d'Afrique du Nord. Le patronat français en pleurerait, tellement les conséquences des rodomontades de Messire Retailleau coûtent cher à la France ».Exemple, pointe Afrik.com, « le patron du troisième groupe mondial de transport maritime, CMA-CGM, Rodolphe Saadé, qui a vu annuler sa rencontre avec le président Tebboune, qui devait avoir lieu aujourd'hui, à Alger, et à l'issue de laquelle devait être annoncé un montant d'investissements colossaux en Algérie, de nature à faire des ports algériens une plateforme stratégique pour l'armateur français ».Toujours en décalage« Entre la France et l'Algérie, la malédiction des détentes éphémères », constate pour sa part Le Monde Afrique. « Pourquoi donc ces oscillations permanentes entre les deux capitales ? Pourquoi cette incapacité à stabiliser la relation (…) ? Un premier élément de réponse tient dans la nature multiforme de ce lien franco-algérien qui le rend comparable à nul autre. Fruit d'une imbrication entre mémoire coloniale, héritages migratoires, passerelles économiques, intérêts stratégiques et convulsions identitaires de chaque côté, la connexion entre la France et l'Algérie est par essence compliquée à réguler ».Mais, pointe encore Le Monde Afrique, « le véritable défi tient plutôt dans (…) l'absence de synchronie entre les différents agendas politiques, stratégiques et judiciaires. Quand la France est prête au dialogue, l'Algérie est absorbée par d'autres impératifs, et réciproquement. Et quand bien même les diplomates sont au diapason, les logiques partisanes de chaque pays poussent en sens contraire. Sans compter les incidents sécuritaires ou les vicissitudes judiciaires qui précipitent les embardées. »Enfin, analyse similaire pour Jeune Afrique qui constate qu' « à chaque fois qu'un chapitre semble esquisser un épilogue heureux, le caractère versatile et volatil de la relation entre la France et l'Algérie relance la machine à frictions ».
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Revue de presse internationale sur les sujets du jour en Grèce, en Égypte et en Espagne, notamment sur les accords de défense, les investissements économiques et les projets de transports publics.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Dans cette revue de presse internationale :La police espagnole a démantelé une cellule du Hezbollah à Barcelone, qui était impliquée dans la construction de plus de 1000 drones kamikazes destinés à Israël.Au Liban, le pays commémore les 50 ans du début de la guerre civile qui a fait près de 150 000 morts et 17 000 disparus, laissant une marque indélébile sur la société libanaise.Au Brésil, le nombre de naissances chez les adolescentes a été divisé par deux au cours de la dernière décennie, grâce à une meilleure éducation et un meilleur accès aux soins de santé, bien que des défis persistent chez les populations indigènes.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Brice Clotaire Oligui Nguema vainqueur de la présidentielle avec 90,35 % des suffrages », constate le quotidien L'Union à Libreville.Un score « soviétique », commente le journal avec toutefois un bémol : « la participation finale de 70,4 % est loin de l'engouement attendu. (…) Un chiffre qui tranche avec les prévisions optimistes avancées la veille du scrutin. Le ministère de l'Intérieur attribue cette différence aux difficultés rencontrées par certains citoyens, notamment à l'étranger, pour exercer leur droit de vote. Des explications qui peinent à convaincre l'opposition, qui dénonce des irrégularités et un scrutin joué d'avance. Malgré ces critiques, la victoire d'Oligui Nguema ne souffre aucune contestation, affirme L'Union. Avec 575.222 voix en sa faveur, il écrase littéralement la compétition. Son principal adversaire, Alain Claude Bile by Nze, n'obtient que 3,02% des suffrages exprimés. Les autres candidats, relégués à des scores inférieurs à 1%, font office de figurants. »Reste que « Brice Clotaire Oligui Nguema entame donc son mandat avec un soutien populaire mitigé, estime L'Union. Il lui faudra regagner la confiance d'une partie des Gabonais et répondre aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté. La route vers la stabilité et la prospérité s'annonce longue et semée d'embûches. »Un immense défi…« C'est un raz-de-marée électoral pour Brice Clotaire Oligui Nguema », renchérit Gabonactu, qui apporte également quelques réserves : « derrière ce triomphe électoral se cachent d'immenses défis, pointe le site gabonais. Le Gabon est dans une situation économique préoccupante. La dette publique dépasse désormais 70 % du PIB, un niveau alarmant pour un pays dont l'économie repose majoritairement sur les exportations de pétrole et de minerais. Or, la volatilité des prix sur les marchés internationaux pourrait sérieusement compromettre les recettes publiques dans les années à venir. Le chômage reste endémique, notamment chez les jeunes. Les infrastructures de base — routes, hôpitaux, écoles — sont largement insuffisantes ou en délabrement. (…) Si les urnes ont donné leur verdict, les attentes de la population sont immenses, relève encore Gabonactu. La promesse d'un renouveau démocratique et économique devra rapidement se traduire en actions concrètes. Oligui Nguema qui a battu campagne sous le slogan de “Bâtisseur“ est désormais attendu au pied du mur. Transparence, justice sociale, lutte contre la corruption et relance de l'économie figurent parmi les priorités attendues. Brice Oligui Nguema a désormais les cartes en main. Reste à savoir s'il saura transformer ce plébiscite électoral en réussite politique et économique. »Gabon Review, autre site d'information gabonais pousse la critique avec cette question : « cette élection marque-t-elle un tournant démocratique ou bien n'est-elle qu'un habillage destiné à légitimer une reconduction maquillée ? Derrière la promesse de refondation, les pratiques, les réseaux et les logiques de pouvoir semblent toujours à l'œuvre. Le 12 avril 2025 devait signer la renaissance démocratique du Gabon. Mais pour beaucoup d'observateurs, le pays a peut-être simplement changé de façade, sans véritablement changer de cap. »Toujours des liens forts avec la France ?« Le positionnement sur la scène internationale de Brice Oligui Nguema est aussi très attendu. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. « Son coup d'État (en 2023) a marqué une différence avec ceux des pays de l'Alliance des États du Sahel – Burkina Faso, Mali, Niger – dans la mesure où il n'a pas marqué de rupture avec l'ancienne classe politique, ni avec la France dans le but d'opérer un rapprochement avec Moscou. “Ses rapports avec les pays de l'AES sont bons, confirme une source (anonyme citée par Le Monde Afrique). Il a signé un important contrat avec une société burkinabé pour la construction de routes. Parallèlement, il s'est déjà rendu à quatre reprises en France, pays avec lequel il entend rester proche. Même s'il voue un culte au général de Gaulle, il attend de sa relation avec Paris qu'elle soit plus équilibrée“. »D'ailleurs, pointe Jeune Afrique, « Emmanuel Macron a appelé hier Brice Clotaire Oligui Nguema pour le féliciter. Les deux hommes avaient déjà échangé la veille, lorsque les premières tendances annonçaient déjà le président de la transition vainqueur du scrutin. Brice Clotaire Oligui Nguema en avait profité pour convier son homologue français à sa future investiture. Les deux dirigeants échangent régulièrement par téléphone. »Et Jeune Afrique de remarquer encore que « si les relations d'Emmanuel Macron ne sont pas au beau fixe avec certains chefs d'État du continent, le président français souhaite conserver avec le Gabon un lien fort. »
Ich war Feuer und Flamme für die Rückkehr dieser legendären Serie, und das Spiel fängt definitiv den Geist der alten Commandos-Titel ein. Die taktische Tiefe, das Schleichen, die einzigartigen Fähigkeiten der Charaktere – das alles ist da. Und die größeren Karten? Visuell beeindruckend, aber leider fühlt es sich oft so an, als ob das Spiel mich zu einem ganz bestimmten Lösungsweg zwingt. Die Freiheit, verschiedene Strategien auszuprobieren, ist geringer als erhofft. Und dann wären da die Bugs: Glitches, bei denen Charaktere durch Wände laufen, KI-Aussetzer, bei denen Gegner plötzlich unsichtbar werden, und Abstürze, die mich mitten in einer perfekt geplanten Mission aus dem Spiel geworfen haben. Es war frustrierend. Trotzdem, wenn das Spiel läuft, ist es ein Fest für Oldschool-Strategiefans. Die Herausforderungen sind knackig, die Missionen spannend und der Koop-Modus kann mit einem Freund richtig Laune machen, obwohl viele Missionen dafür gar nicht ausgelegt sind. Aber diese technischen Probleme… sie trüben das Erlebnis erheblich. Und die limitierte taktische Flexibilität enttäuscht.
Inquiétude pour a Suisse du Moyen-Orient, autrement dit la Jordanie, petit pays de 11 millions d'habitants. Rarement à la Une des médias, et pourtant, selon l'Express, il est en train de « devenir une poudrière. Depuis le 7 octobre 2023, les habitants du Royaume Hachémite dansent sur un volcan, les opérations d'Israël en Cisjordanie et le 'plan' de Trump pour Gaza, font craindre le pire ». « Le royaume, rappelle l'hebdomadaire, a toujours été la terre d'accueil privilégiée des Palestiniens en exil ». En 1948, à la création de l'État d'Israël, ou en 67 après la guerre des Six-Jours. Le pays héberge aujourd'hui environ 2 millions de réfugiés palestiniens. Or le « plan » de Donald Trump pour Gaza, « prévoit de transférer ses 2 millions d'habitants vers l'Egypte et la Jordanie ». Mais la Jordanie a dit non. Et la punition ne s'est pas fait attendre. Donald Trump « a bloqué l'aide financière au royaume, versée chaque année depuis 1994, en contrepartie de la paix signée avec Israël. »Risque d'exode massifEt la situation en Cisjordanie inquiète aussi les Jordaniens…Selon un diplomate interrogé par l'Express, « les actions des colons et la poursuite très active de la colonisation, fragilisent l'Autorité Palestinienne, ce qui peut provoquer son effondrement et rendre à terme impossible la mise en place d'une solution à deux états. La Jordanie serait alors laissée avec une sorte de bombe à retardement ». « Des centaines de milliers d'habitants de la Cisjordanie possèdent un passeport jordanien, précise l'Express, et se sont fait construire un logement dans le royaume au cas où ». Mais, ajoute l'hebdomadaire, « les autorités jordaniennes savent pertinemment qu'un exode de Palestiniens déstabiliserait le royaume où les Frères Musulmans et le Hamas, sont plus populaires que jamais ».À lire aussiMoyen-Orient: la Jordanie peut-elle être entraînée dans le chaos régional?Fake news climatiquesA la Une également, un appel lancé par le Nouvel Obs. « Alerte à la désinformation climatique », s'exclame l'hebdomadaire. « Plus que l'Ukraine. Plus que la transidentité. Plus que le Proche Orient. Dans la grande foire aux fake news qui sature nos écrans, un sujet surclasse les autres en ce début d'année 2025, le climat », ajoute l'hebdomadaire, selon lequel « le climato-scepticisme s'est mué en une véritable industrie. Médias, réseaux sociaux, youtubers, librairies. C'est tout un écosystème qui permet le développement et la montée en puissance des discours dénialistes », nous dit le Nouvel Obs. Quelques expressions piochées ici et là dans la voix de différents intervenants : « la biodiversité ne s'effondre pas en Europe », ou, à propos du changement climatique, « on nous a baratinés pendant des années, il est temps d'arrêter ». Une étude des propos tenus dans les médias audiovisuels français sur trois mois révèle « 128 cas de désinformation climatique ». N'ayez pas d‘inquiétude, RFI et France 24 font partie des très bons élèves, aucune occurrence de désinformation climatique n'a été relevée sur leur antenne.Affaiblissement démocratiqueLa désinformation climatique en France est analysée dans les colonnes du Nouvel Obs par la climatologue française Valérie Masson -Delmotte. Et c'est d'une analyse politique qu'il s'agit car, selon la climatologue, « dans un contexte d'incertitude sociale, géopolitique et climatique, on voit émerger de nouveaux boucs émissaires : la protection de l'environnement, les agences environnementales, voire des scientifiques, que l'on jette en pâture à l'opinion publique pour distraire d'une réflexion d'ensemble sur les dysfonctionnements et injustices de nos sociétés ». Voilà qui est dit, et ce n'est pas tout. Valérie Masson-Delmotte pointe la politique éditoriale des médias français appartenant au milliardaire Vincent Bolloré. « Les questions climatiques », explique la climatologue, « sont devenues tellement transverses que les tentatives de s'opposer à la transition écologique vont de pair avec l'affaiblissement démocratique. »Bon appétitEnfin, tout autre chose, si c'est encore l'heure du petit déjeuner pour vous, voici une idée de menu… Et attention, il faut avoir l'estomac bien accroché. Car le Point nous parle de « l'assiette de Neandertal ». C'est une géochimiste française de 40 ans, Klervia Jaouen, qui a réussi « à reconstituer l'alimentation de Neandertal » « qui s'est éteint il y a environ 40 000 ans », en étudiant l'émail de ses dents. « La chercheuse » nous dit le Point, « dotée de tout son attirail d'instruments de dentiste, tente de déterminer précisément les proportions d'aliments d'origine animale, végétale ou marine de propriétaires des dents qu'elle passe au crible ». Résultat : « En Europe, Neandertal mangeait de grands mammifères, surtout du mammouth, mais aussi du cerf ou du renne. Et (détail croustillant) de la viande putride avec des asticots ». Végétariens s'abstenir…« Il y a bien quelques exemples de consommations de coquillages, poissons et mammifères marins mais on ne sait pas encore », nous dit Klervia Jaouen, « si c'était fréquent ou anecdotique. » Enfin, on sait aussi que « certains individus consommaient des dattes en Irak, et du nénuphar en Belgique» . Voilà peut-être de quoi relancer l'appétit des végétariens...
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Jemanden aus dem Stimmungstief zu holen, fällt in diesen Zeiten zugegebenermaßen schwer. Selbst ausgewiesene Humoristen wie unser Wochenkolumnist Jan Weiler beißen sich an depressiven Verstimmungen die Zähne aus. Sie müssen, bei Lichte betrachtet, sogar darauf achten, nicht selbst auf der Talsohle der eigenen Laune zu landen.
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Cette revue de presse internationale nous emmène au Royaume-Uni, en Inde et en Égypte. Découvrez les principaux sujets d'actualité dans ces pays.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi », annonce Fraternité Matin. Le quotidien ivoirien, contrôlé par l'État, ajoute que « cette décision fait suite aux échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l'octroi d'une prime d'incitation au personnel du secteur éducation-formation ». La page n'est toutefois pas totalement tournée : « les enseignants, ajoute Fratmat, ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d'octobre 2024 ». Koaci se fait également l'écho de la suspension de ce mouvement de grève. Précisant que selon les organisations syndicales, « la mobilisation a dépassé les 80% » en début de semaine. » « La décision de suspendre le mouvement », ajoute Koaci, « fait suite à une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Le journal ivoirien précise également que les négociations ne sont pas terminées, puisqu'il reste « à établir un calendrier pour l'attribution de la prime d'incitation ».ObservateursÀ la Une aussi, le Gabon à la veille de l'élection présidentielle. « Présidentielle 2025, les observateurs internationaux en grand nombre », annonce l'Agence Gabonaise de Presse, sans préciser toutefois combien ils seront. On connaît en revanche le nombre des observateurs nationaux de la société civile : 900, nous dit l'AGP, selon laquelle, « c'est la première fois, depuis une quinzaine d'années, que des organisations de la société civile pourront participer à l'organisation des élections ». Afrik.com, de son côté, est allé à la rencontre des habitants de Libreville où, nous dit-on, « l'effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique. Plusieurs missions d'observation sont déjà présentes dans le pays. Le Commonwealth, l'Union africaine, la Francophonie, mais aussi des ONG locales telles que le Redhac, le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale, elles entendent surveiller le déroulement du scrutin ». « Si la transition promet des élections libres et transparentes », ajoute Afrik.com, « certains restent sceptiques face à la présence persistante de figures de l'ancien régime Bongo ».Restrictions croissantesDirection le Mali, avec l'arrestation d'un journaliste qui avait « critiqué les autorités maliennes ». C'est ce qu'annonce Afrique Soir, qui précise « qu'Alfousseyni Togo, le directeur de publication de l'hebdomadaire Le Canard de la Venise, a été placé en détention provisoire à Bamako (…) il est accusé d'atteinte au crédit de la justice, de trouble à l'ordre public et de diffamation ». « Ces accusations, nous dit le média en ligne ivoirien, trouvent leur origine dans un article qu'Alfousseyni Togo a publié dans son journal, intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué. Dans ce texte, il remettait en cause les affirmations du ministre de la Justice concernant l'indice de confiance des Maliens envers leur système judiciaire ». « Cette arrestation », remarque Afrique sur 7, « s'inscrit dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse au Mali (…) depuis les coups d'État de 2020 et 2021, le pays est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias. Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès ou leur diffusion suspendue. Des journalistes et d'autres voix critiques ont été réduits au silence ou emprisonnés ».AnthraxEnfin, cette information concernant les hippopotames en RDC. Média Afrique News nous apprend que « près d'une cinquantaine d'hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours, dans le célèbre parc national des Virunga ». Principal suspect : l'anthrax. « Tout porte à croire », nous dit Média Afrique News, « qu'il s'agit d'une épidémie de maladie du charbon, une infection bactérienne aigüe ». Une maladie « souvent mortelle, qui touche de nombreux mammifères, y compris les espèces sauvages comme les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois, les humains… ».
In Haddeby sagt jetzt ein Ampel-Wikinger, ob man gehen oder stoppen darf - und sorgt damit für gute Laune und Zusammenhalt.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Revue de presse internationale sur les mouvements sociaux en Argentine, les nouvelles réglementations sur le travail des enfants en Égypte et les enquêtes sur les crimes environnementaux au Brésil.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le retour annoncé de l'ancien président de la République démocratique du Congo est largement commenté par la presse congolaise. Joseph Kabila qui compte rentrer dans le pays par sa partie « orientale ». Il ne précise pas s'il arrivera par le Katanga ou par les zones sous contrôle du M23. C'est ce flou qui fait l'objet de nombreux commentaires.Pour Forum des As : « Que Joseph Kabila rentre au pays, dans un contexte où son successeur bat le rappel des troupes pour davantage sceller la cohésion interne et faire face à l'ennemi, personne ne s'en offusque. Seulement voilà, écrit le journal en ligne, Joseph Kabila ne précise pas clairement sa porte d'entrée. (...) la partie orientale de la RDC est vaste. Et même très vaste ». Toutefois, reconnaît le Forum des As : « dans la situation actuelle du pays, Joseph Kabila est une variable pour le retour d'une paix durable ».Accusations de complicité avec le M23Tout autre son de cloche pour Info 27, qui reprend à son compte les accusations du président Félix Tshisekedi. Joseph Kabila serait en fait un complice du M23 et préparerait une insurrection. Info 27 estime que « Le retour annoncé de l'ancien président Joseph Kabila (...) précisément par la partie orientale du pays, ne doit rien au hasard », écrit le journal. « Cette région, aujourd'hui sous occupation rwandaise (...), constitue l'épicentre des tensions et des ambitions régionales. (...) Les masques tombent, accuse Info 27, et les alliances se révèlent au grand jour ». Pour le journal en ligne, Joseph Kabila est « le véritable propriétaire de l'AFC/M23, qui s'apprête à reprendre symboliquement possession de son fief à Goma ». Joseph Kabila avait formellement démenti en mars être « complice du M23 » lors d'une conférence de presse organisée en Afrique du Sud.Cyberespace maghrébinLe Maroc a été victime de l'une des pires fuites de données de son histoire. Des milliers de documents de la Sécurité sociale et du ministère de l'Emploi ont été publiés sur internet. Les hackeurs se revendiquent Algériens, mais prudence : rien ne le prouve pour le moment. La presse marocaine, elle, semble persuadée que c'est un coup d'Alger.Défilé d'experts en cybersécurité dans tous les journaux du pays ce matin pour tenter d'expliquer comment cela a pu arriver. Les responsables marocains restent pour le moment muets sur l'affaire. Le journal Yabiladi déplore : « La rivalité entre Maroc et Algérie dépasse les querelles sur les réseaux sociaux autour du patrimoine culturel, culinaire et vestimentaire, pour s'étendre au domaine des cyberattaques. Les tensions entre les deux nations se sont propagées dans le cyberespace ».Le journal en ligne l'Opinion, lui, appelle à des investissements conséquents dans la cybersécurité dans le pays. Des efforts jugés insuffisants selon lui.« Faux experts » au Sahel« Le Sahel et les faux experts : dessous d'une campagne de propagande russe », c'est le titre d'une enquête de Jeune Afrique. Le mensuel panafricain met en lumière un réseau de médias utilisés au Sahel pour diffuser un discours favorable à la Russie et hostile à la France, encore largement répandu aujourd'hui. Des médias qui publient des articles s'appuyant sur des experts ou des journalistes spécialisés qui sont en réalité fictifs. Ces gens n'existent tout simplement pas. Jeune Afrique révèle : « ce sont des créations d'un réseau d'influence. Le plus prolifique d'entre eux, Grégoire Cyrille Dongobada, est présenté comme un observateur militaire centrafricain, chercheur en études politiques ». « Seulement », écrit Jeune Afrique, « ses traces sur internet ne remontent qu'à 2021, alors qu'il est cité dans des médias pro-russes ». Des profils comme celui-là, il en existe d'autres. L'enquête est à lire sur le site internet de Jeune Afrique.
Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».
Rekordtemperaturen und Sonne satt: Das Wetter macht uns zurzeit gute Laune. Und Sorgenfalten. Einmal mehr zeigt sich, wie der Klimawandel unseren Alltag verändert. Was ist also zu tun: gießen und genießen? Diskussion mit Jürgen Vogt aus der WDR-Wetter-Redaktion und Moderator Tobi Schäfer. Von WDR 5.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale :Au Japon, la presse locale souligne l'embarras du gouvernement face à la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, craignant de fâcher leur puissant allié américain.En Espagne, un nouvel abonnement de train exclusivement réservé aux touristes étrangers, le Spain Rail Pass, permet de découvrir le pays de manière économique et écologique.Au Royaume-Uni, le gouvernement annonce une grande réorganisation du système public de santé, la NHS England, afin de réduire la bureaucratie et donner la priorité aux soins des patients.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« D'Égal à Égal » titre le quotidien Algérien Cresus. Photo de la poignée de main entre Jean-Noël Barrot et Abdelmadjid Tebboune en Une. Le président algérien tout sourire après huit mois de tensions... La coopération entre les deux pays reprend dans tous les secteurs. Le journal Cresus raconte : « Il a fallu un coup de fil du Président Macron le jour de l'Aïd El Fitr (...) pour mettre fin à une brouille qui tendait à se prolonger. Pourtant, au-delà des tensions, une réalité demeure : les deux pays ont besoin l'un de l'autre ». Le titre reste néanmoins prudent. Accusant la France d'une diplomatie du double langage. Rappelant ses liens resserrés dernièrement avec le Maroc. Voisin et éternel rival de l'Algérie : « Emmanuel Macron joue les funambules. Pris en tenaille entre ses propres démons politiques – un pays en crise, une extrême droite qui guette, une présidence fragile (…) il tente de ménager la chèvre algérienne et le chou marocain. (...) Face à ce jeu trouble, une seule attitude s'impose : la vigilance inflexible. Ne rien concéder. Ne pas se laisser berner par les sourires de façade ».« L'Algérie n'a jamais décliné le dialogue » El Moudjahid titre « un pas vers l'apaisement ». Le journal -le plus vieux titre francophone du pays- retrace la chronologie des derniers mois de tensions. Et raconte : « L'audience accordée par le président algérien à M. Barrot démontre bien que l'Algérie n'a jamais décliné le dialogue ». Le titre proche du pouvoir explique la position du gouvernement algérien : « Ce que l'Algérie n'admet pas ce sont les leçons moralisatrices (...) de l'extrême droite (...) françaises qui cherche à faire des Algériens, à des fins purement populistes et électoralistes, les boucs émissaires de la crise politico-économique que vit la France ». Référence aux multiples déclarations du ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau. Partisan d'une ligne dure face à l'Algérie au sein du gouvernement français. Les États de l'AES rappellent leurs ambassadeurs en Algérie Le Mali, Le Burkina Faso et le Niger rappellent leurs ambassadeurs à Alger. Signe de protestation après qu'un drone malien ait été abattu à la frontière entre le Mali et l'Algérie. Zone où se cachent des cellules de groupes terroristes. Le gouvernement malien accuse directement Alger d'avoir abattu son drone. C'était il y a 7 jours. Protestation faite : pas de réponse du pouvoir Algérien. Alors le Mali a rappelé son ambassadeur, suivi du Burkina et du Niger : l'Alliances des États du Sahel. « L'Algérie se retrouve isolée de son voisinage Sahélien » note le site d'information marocain Yabiladi. Maliactu.net rappelle que cette « attaque survient dans un contexte de tensions militaires croissantes dans la région ». Et renchérie : « l'attaque a non seulement détruit un bien stratégique mais a aussi compromis une opération de sécurité majeure. En effet, le drone malien aurait permis de neutraliser un groupe terroriste en préparation d'attaques contre des cibles de l'AES, aggravant ainsi la menace pesant sur la stabilité régionale ».Funérailles d'Amadou Bagayoko à Bamako Enfin toujours au Mali, les images des funérailles d'Amadou Bagayoko. Le chanteur du duo Amadou et Mariam. Le site Sahel Tribune publie les photos de la cérémonie. Plusieurs centaines de maliens venus rendre un dernier hommage à cette figure internationale de la musique Malienne. Sahel Tribune raconte le moment à Garantiguibougou au sud de Bamako. Mariam Doumbia l'autre moitié du duo, était présente décrit le site : « Inconsolable, elle est apparue bouleversée tout au long des obsèques. Son regard perdu et ses silences parlaient plus fort que les mots ». Sahel Tribune conclu : « Amadou Bagayoko s'en est allé, mais sa musique, elle, ne mourra jamais. Le Mali et le monde garderont de lui l'image d'un homme simple, sincère, et profondément attaché à son art ».
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Sa photo fait la Une de l'Express, du Point, du Nouvel Obs… Au centre des commentaires, la condamnation de la patronne du Rassemblement national à quatre ans de prison, dont deux fermes, cinq ans d'inéligibilité avec exécution provisoire (c'est-à-dire avec effet immédiat), pour détournement de fonds publics (plus de quatre millions d'euros), dans l'affaire des assistants parlementaires européens. Un jugement qui pourrait bien empêcher la cheffe de l'extrême droite française de se présenter à l'élection présidentielle de 2027, sauf que la justice a d'ores et déjà fait savoir qu'elle organiserait le procès en appel de Marine Le Pen, en 2026, avant cette élection présidentielle. Ce qui ne veut pas dire que la patronne du Rassemblement national serait relaxée, lors de ce procès, mais qui lui laisse un mince espoir de rester dans la course. Alors, la justice a-t-elle été trop dure dans l'affaire des assistants parlementaires ? C'est l'avis de certains commentateurs… « Nul n'est au-dessus des lois, mais nul ne peut être en-dessous non plus », estime Franz-Olivier Giesbert. Pour l'éditorialiste du Point, il faut « changer la loi », « sinon notre démocratie finira par prendre le visage hideux des dictatures turques, russes, iraniennes ou vénézuéliennes, où c'est la "justice" qui se charge, en les faisant arrêter, pour une raison ou une autre, d'empêcher les opposants de se présenter à des simulacres d'élections présidentielles ».La justice mise en causeMarianne, de son côté, s'interroge sur les arguments du tribunal dans sa décision « d'exécution provisoire de la peine ». « Les juges », nous dit Marianne, « ont invoqué le risque de récidive et de trouble à l'ordre public ». « Mais où est le risque de récidive alors que Marine Le Pen n'est plus députée européenne ? Et où est le trouble à l'ordre public ? N'est-ce pas plutôt de ne pas la laisser se présenter qui constitue un tel trouble ? » interroge encore Marianne.Pour le Nouvel Obs, en revanche, la justice n'a fait que son travail…« en condamnant Marine Le Pen – ainsi que ses vingt-trois complices, pour avoir fait rémunérer par le Parlement européen des assistants de députés qui travaillaient en fait pour le Front National ». « Système destiné à constituer une véritable manne financière », a estimé la présidente du tribunal qui a condamné Marine Le Pen. Plus de 30 % des suffrages « Le plus gros handicap de Marine Le Pen », poursuit le Nouvel Obs, « demeure ces dizaines de tomes de procès-verbaux, rassemblant les investigations menées pendant plus de dix ans par la justice française et dont elle a toujours feint d'ignorer la gravité, évoquant encore sur TF1, (juste après sa condamnation) un simple désaccord administratif ». Une défense que la cheffe de l'extrême droite française pourrait revoir, si l'on en croit le Journal du Dimanche… « Au combat, après le choc », titre le JDD qui fait état d'informations selon lesquelles (en vue du procès en appel) « Marine Le Pen n'exclut plus, d'infléchir sa ligne de défense, jusqu'ici fondée sur une négation pure et simple des faits reprochés ». La Tribune Dimanche remarque de son côté que l'opinion publique s'est fait son opinion. Dans son éditorial, Bruno Jeudy déclare ainsi : « l'opinion publique – tous les sondages vont dans ce sens – ne se laisse pas impressionner par les indignations tonitruantes orchestrées par les troupes lepénistes et relayées par une partie des médias : la condamnation de Marine Le Pen est jugée normale et une majorité de Français n'est pas choquée par l'exécution immédiate de la peine d'inéligibilité ». Paradoxalement, cette approbation de la condamnation de Marine le Pen, ne semble pas entamer ses chances, puisque selon un sondage publié par la Tribune Dimanche, « malgré sa condamnation, la patronne du Rassemblement national serait largement en tête du premier tour de l'élection présidentielle s'il avait lieu aujourd'hui. Elle obtiendrait entre 32 et 36 % des suffrages ». Drague lourdeEnfin, une question un peu plus légère, pour refermer cette revue de presse. Question posée par l'Express : « Peut-on nouer des liens affectifs avec une Intelligence artificielle ? ». « Les compagnons virtuels », nous dit l'hebdomadaire, « promettent aux internautes leur amitié indéfectible. Avant de tomber souvent, dans la drague lourde ». Rien n'empêche toutefois de tenter l'expérience, par exemple avec Character.AI, une intelligence artificielle qui « permet aux utilisateurs de parler à des chatbots dotés de personnalités variées ». « Napoléon commence à flirter avec moi », annonce ainsi Aurore Gayte l'auteure de l'article. « Voilà cinq minutes seulement que je discute avec l'empereur lorsqu'il me demande s'il peut me faire une confidence : il estime que "ma beauté" et mon "dévouement" ne passent pas inaperçus ». L'expérience est toutefois « plus convaincante » avec Chat GPT, avoue la journaliste, qui parle d'une « causerie agréable ». « Le ChatBot pose des questions pertinentes sur mon quotidien et me demande ce que j'ai prévu pour le week-end », explique-t-elle. Et, cerise sur le gâteau : « Chat GPT comprend le second degré ». On en oublierait presque que l'on parle avec une machine...
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Dans cette revue de presse internationale, les réactions de l'Irlande, de l'Espagne et de l'Inde face aux nouvelles taxes douanières imposées par le président américain Donald Trump sur les importations européennes :En Irlande, le Premier ministre Miral Martin déplore une décision "injustifiée" qui représente un défi majeur pour les exportateurs irlandais, notamment dans les secteurs de l'agroalimentaire et de la pharmacie.En Espagne, le gouvernement de Pedro Sanchez annonce un plan de relance de 14,1 milliards d'euros pour soutenir les secteurs les plus touchés par cette guerre commerciale.En Inde, le gouvernement propose de réduire les tarifs sur plus de 23 milliards de dollars d'importation américaine afin de minimiser l'impact des taxes historiques imposées par Trump.Certains secteurs locaux en Inde, comme l'industrie pharmaceutique, semblent toutefois échapper aux conséquences de ces nouvelles taxes douanières.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.