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La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Chaque jour, les correspondants d'Europe 1 font le tour de l'actualité internationale.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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C'était le 17 janvier 1961, rappelle Le Monde Afrique, « Patrice Lumumba, devenu Premier ministre l'année précédente après la proclamation de l'indépendance du Congo, était fusillé au Katanga par des séparatistes katangais et des policiers, en présence d'officiels de l'armée belge. Il avait 35 ans. Quelques semaines après son entrée en fonction sous la présidence de Joseph Kasa-Vubu, il avait été victime d'un coup d'État fomenté par Joseph-Désiré Mobutu, qui allait devenir président du Congo de 1965 à 1997 ». 64 ans après, donc, pointe Le Monde Afrique, « c'est l'une des figures majeures du monde des affaires et du gotha belges qui est mise en cause pour sa possible participation à cet épisode tragique de la décolonisation du Congo. Le comte Etienne Davignon, 92 ans, pourrait être renvoyé devant un tribunal correctionnel si la chambre du conseil de Bruxelles suit, en janvier 2026, les réquisitions rendues publiques avant-hier par le parquet fédéral. Celui-ci considère que l'ex-diplomate pourrait être impliqué dans la mort de l'ancien premier chef de gouvernement du Congo, en 1961. Le ministère public demande son renvoi pour “détention et transfert illicite“ de Patrice Lumumba au moment où il avait été fait prisonnier, et pour “traitements humiliants et dégradants“. L'incrimination d'“intention de tuer“ n'a, en revanche, pas été retenue ». Le dernier témoin ou acteur ? « Étienne Davignon, précise Jeune Afrique, ancien diplomate, ministre d'État, homme d'affaires et vice-président de la Commission européenne est la seule personnalité encore en vie, parmi les dix visées par la plainte initiale. Âgé de 28 ans au moment de l'assassinat de Lumumba, Davignon était à l'époque diplomate stagiaire, envoyé dans la zone congolaise par le ministère belge des Affaires étrangères. Au cours des différentes auditions, il a toujours réfuté la thèse selon laquelle les autorités belges auraient été impliquées dans l'assassinat de Lumumba ». Pourtant, rappelle Jeune Afrique, « une commission d'enquête parlementaire belge avait conclu en 2001 que “certains membres du gouvernement belge et d'autres acteurs belges avaient une responsabilité morale dans les circonstances ayant mené à la mort“ du héros congolais ». Et pour sa part, pointe Le Monde Afrique, « le Premier ministre belge en 2022, Alexander De Croo avait fait sienne l'idée de la “responsabilité morale“ de dirigeants belges et avait présenté des “excuses“ au nom de son pays. Il avait dénoncé ceux qui avaient préféré “ne pas voir, ne pas agir“ ». Briser les silences ? Alors va-t-on « vers un procès public en Belgique ? », s'interroge Actualité CD à Kinshasa. Peut-être… On le saura en janvier prochain si la justice belge suit les réquisitions du parquet fédéral. En attendant, relève le site d'information congolais, « la famille de Patrice Lumumba a salué la demande de renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles d'Étienne Davignon. (…) “Il s'agit d'un moment historique“, affirment ses proches. Pour la première fois, en effet, pointe Actualité CD, des faits liés à l'assassinat d'un dirigeant africain par une ancienne puissance coloniale pourraient être examinés publiquement devant une juridiction répressive. La famille espère que ce procès permettra de “briser les silences“, d'identifier les responsabilités et de susciter un débat public sur la mort de Lumumba, mais aussi sur les séquelles du passé colonial. Elle affirme ne rechercher ni compensation financière, ni revanche, mais seulement la vérité et la justice ». Des réponses ? « 64 ans après, un petit pas vers la justice historique », s'exclame Aujourd'hui à Ouagadougou. « Un survivant va peut-être être jugé pour cette disparition. Etienne Davignon confirmera-t-il que Patrice Lumumba a été exfiltré vers le Katanga où il a été fusillé avant que son corps ne soit dissous dans de l'acide ? Des sicaires de l'armée zaïroise, la sûreté belge, la CIA et l'incontournable Jacques Foccart (le monsieur France-Afrique) sont-ils vraiment mêlés à cet assassinat ? Nonagénaire, donc avec une mémoire forcément défaillante, Etienne Davignon se remémore-t-il vraiment ce qui s'est passé, s'interroge encore Aujourd'hui, si tant est qu'il soit mêlé à cette sordide affaire d'État ? » Réponse peut-être dans quelques mois…
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L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »
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La presse malienne est dithyrambique après la pose de la première pierre d'un complexe de transformation aurifère situé à Sénou, commune VI du district de Bamako. « Ce 16 juin 2025 restera gravé dans l'histoire du Mali, s'exclame L'Aube, comme un retour au passé glorieux de Kankou Moussa, demeuré jusqu'à aujourd'hui l'homme le plus riche du monde. Un record jamais égalé et toujours détenu par celui qui était jadis à la tête de l'Empire du Mali. » L'Aube fait donc allusion à Kankou Moussa, roi des rois de l'empire malien au XIVe siècle, considéré par certains comme l'homme le plus riche de tous les temps, avec une fortune évaluée à 400 milliards de dollars. Une fortune principalement constituée d'or. Retour au présent : désormais, poursuit L'Aube, « Bamako ne se contentera plus d'être un simple exportateur de matières premières. Dans un geste empreint de détermination et de conviction, le Général d'Armée Assimi Goïta a officiellement lancé les travaux de construction de la première raffinerie d'or de l'industrie minéralogique malienne. Cette raffinerie, conçue pour être la plus grande d'Afrique de l'Ouest avec une capacité de traitement de 200 tonnes d'or par an, est le fruit d'une stratégie nationale bien pensée, poursuit le quotidien malien, qui repose sur un partenariat stratégique avec la Fédération de Russie, à travers le groupe industriel Yadran. Le Mali détiendra une participation majoritaire de 62% du capital. Dans un contexte mondial où les ressources naturelles sont souvent synonymes de prédation, cette collaboration représente un acte d'indépendance économique significatif pour Bamako. » Offensive économique La symbolique est forte, renchérit Sahel Tribune. Pour un pays classé 3e producteur d'or en Afrique, mais longtemps confiné à l'exportation de minerai brut, cette raffinerie incarne un saut qualitatif vers la souveraineté économique. (…) Cette raffinerie s'inscrit dans la continuité des réformes initiées par le gouvernement de transition, pointe encore le quotidien malien. Depuis 2022, Bamako multiplie les initiatives : audit des contrats miniers, relèvement des parts de l'État, obligation pour les exploitants d'affiner l'or localement… une ligne claire s'impose, insiste Sahel Tribune : faire de l'or un levier de développement maîtrisé et redistributif. » Exit les compagnies occidentales ! Et pour ce faire, la junte malienne a opéré un grand coup de balai. « Progressivement, Bamako avance ses pions, relève L'Infodrome à Abidjan, pour reprendre le contrôle de ses ressources naturelles. » Avant-hier, « dans le bras de fer entre l'État malien et le groupe canadien Barrick, le tribunal de commerce de Bamako a ordonné la mise sous administration provisoire de la mine de Loulo-Gounkoto pour une durée de six mois. Cette décision, sollicitée par les autorités maliennes, vise à relancer les activités d'extraction sur ce site stratégique situé à l'ouest du pays, à l'arrêt depuis janvier. » « Les juges ont ainsi nommé Zoumana Makadji administrateur provisoire de la mine d'or, précise Jeune Afrique. Ancien ministre malien de la Santé et de l'Hygiène publique au Mali, Zoumana Makadji est un expert-comptable jouissant d'une bonne réputation à Bamako, présenté comme "intègre et doté d'une moralité". Avec cette décision, Barrick, jusque-là opérateur de Loulo-Gounkoto, n'a plus la main sur la gestion du site, d'un point de vue opérationnel comme financier. » Pression maximale C'est le dernier épisode en date d'un long bras-de-fer. Depuis son arrivée au pouvoir, la junte exerce une pression maximale pour tirer un meilleur profit des revenus de l'industrie minière. « Il y a deux ans, rappelait récemment Le Monde Afrique, le président Assimi Goïta avait introduit une réforme du code minier permettant à l'État de prendre jusqu'à 30 % des parts dans les nouveaux projets et réduisant les avantages fiscaux des entreprises étrangères. Le gouvernement malien exige que les contrats existants soient renégociés, quelles que soient les conventions passées avec les administrations précédentes. Une revendication exprimée sur fond de hausse continue des cours de l'or, dont le Mali est le troisième producteur africain et qui constitue 75 % de ses recettes d'exportation. »
Der FC Bayern München zerlegt die Neuseeländer vom Auckland City FC. Paris Saint-Germain lässt gegen Atlético Madrid die Muskeln spielen. Und Nick Woltemade ist weiter auf seinem Höhenflug unterwegs und trifft schon zum vierten Mal im zweiten Spiel. Eine Menge zu besprechen für Moderator Carli Underberg und Experte Marcel Reif.
Trotz spielfreier Tage dreht sich bei uns alles um den HSV
Jede Woche erfahrt ihr mehr über Maurice und Mitch. Und in dieser neuen Ausgabe der Dachboden Revue wird es kriminell!Zumindest in der Theorie, oder warum wurden beide schon einmal von der Polizei angehalten?In dieser Episode des Dachboden Podcasts diskutieren Maurice und Mitch über verschiedene Themen, darunter ihre Traditionen, Snacks der Woche, Erfahrungen in einer Mall und persönliche Erlebnisse mit Polizeikontrollen. Maurice und Mitch sprechen über persönliche Erfahrungen mit Polizeikontrollen, Herausforderungen im Berufsleben, insbesondere im Umgang mit Kundenbeschwerden, sowie die allgemeine Unzufriedenheit in der Gesellschaft. Sie reflektieren über die Dinge, die ihnen gute Laune bereiten, und teilen humorvolle Anekdoten aus ihrem Alltag. Kapitel:00:00 Einführung in den Dachboden Podcast03:06 Traditionen und Snacks der Woche06:09Erfahrungen in der Mall09:00 Polizeikontrollen und persönliche Erlebnisse26:24 Polizeikontrollen und persönliche Erfahrungen 33:18 Berufliche Herausforderungen und Kundenbeschwerden40:39 Unzufriedenheit in der Gesellschaft und persönliche Perspektiven45:09 Gute Laune und persönliche Vorlieben51:34 Abschluss und Ausblick auf die nächste Episode
Diese Folge ist die Aufzeichnung eines Live-Podcasts. Zum Tag der Ozeane war ich auf Amrum und habe dort Dark Blome interviewt, der vor 62 Jahren auf dieser Insel geboren wurde. Heute ist Dark Watt-Führer und begeistert die Menschen für seine Insel und das Watt.In dieser Folge sprechen wir über Darks Kindheit auf der Insel Amrum, die Geschichte der Insel und den Ruf der Amrumer, Strandpiraten zu sein. Wir stürzen uns natürlich in das Wattenmeer und sprechen über eine Wattwanderung, die in einer Rettungs-Aktion der Seenotrettung endete. Dabei könnt ihr euch auf einen sehr unterhaltsamen und redseligen Gast freuen, der neben der großen Begeisterung auch ganz viel gute Laune verbreitet…Weitere Infos zu Dark und seinen Touren findet ihr hier: https://der-inselläufer.deMit „Ein Leben für den Ozean“ ist ein Buch zum Podcast erschienen. Es erzählt 10 Geschichten über die Held*innen der Meere und begeistert bildgewaltig für den Ozean. Ihr könnt es unter www.ein-leben-fuer-den-ozean.de bestellen.Den Link zu meinen Werbepartnern findest du hier: https://linktr.ee/helden_der_meere_partner
Pour Le Figaro à Paris, c'était prévisible : « depuis les massacres du 7-Octobre, il était évident que le gouvernement de Benyamin Netanyahu allait pousser la guerre jusqu'à Téhéran ». Après les coups portés au Hamas et au Hezbollah, « restait à s'attaquer à la “génitrice“. Celle qui mène la guerre par procuration contre Israël via ses affidés dans la région. Celle qui les forme, les arme et les soutient : la République islamique d'Iran. » Pour autant, poursuit Le Figaro, « en s'attaquant de front à son plus redoutable ennemi, l'État hébreu plonge la région et le monde dans l'inconnu. » En effet, « en attaquant l'Iran, Israël entraîne le Moyen-Orient dans un engrenage guerrier » : c'est ce que souligne, Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient, dans une tribune publiée par Le Monde. L'Orient-Le Jour à Beyrouth renchérit en dénonçant ce qu'il appelle « une course vers l'abîme : Israël n'a pas les moyens de détruire seul le programme nucléaire iranien et veut entraîner Washington dans un conflit qui enflammerait toute la région. Quel est son objectif final ?, s'interroge le quotidien libanais. Bombarder le régime iranien jusqu'à ce qu'il capitule ? (…) Même en admettant qu'Israël parvienne à ses fins et que le régime finisse par tomber, quelle sera la suite ? Qui va organiser la transition dans un pays ruiné, de 90 millions d'habitants et qui fait 75 fois la taille d'Israël et 3 fois celle de l'Irak ? Comment imaginer que cela puisse aboutir à autre chose qu'un chaos généralisé qui outrepassera largement les frontières de l'Iran ? » Guerre de libération ? Guerre d'usure ? Au-delà de la question nucléaire, faire tomber le régime iranien, c'est l'objectif de Benyamin Netanyahu et le Jérusalem Post s'en félicite : « il est maintenant temps pour le peuple iranien de se soulever », s'exclame le quotidien israélien proche du pouvoir. « Levez-vous. Saisissez ce moment. (…) Nous ne sommes pas en guerre contre vous, peuple iranien, mais contre une clique qui assassine chaque jour des Syriens, des Yéménites, des Israéliens et des Iraniens. » Non rétorque Haaretz : « Israël doit éviter de se laisser entraîner dans une guerre d'usure. Les succès opérationnels ne sont pas un but en soi, estime le quotidien israélien d'opposition. Ils doivent se traduire par une démarche diplomatique qui permettrait de trouver une solution à la menace nucléaire iranienne tout en évitant de sombrer dans une guerre totale, destructrice et prolongée. » En tout cas, remarque Le Devoir à Québec, cette « guerre ouverte Iran-Israël renvoie soudain dans l'ombre, comme un élément secondaire, l'inhumain massacre de Gaza. Sur l'échiquier déréglé de la géopolitique mondiale, le sort des sites nucléaires iraniens et la lutte contre le fanatisme des ayatollahs pèsent plus que l'indicible tragédie palestinienne, qui se poursuit pourtant. » Où s'arrêtera Netanyahu ? Enfin, le Guardian à Londres s'en prend à la fois à Trump, à Khamenei et à Netanyahu : « trois vieillards en colère qui pourraient tous nous faire tuer », s'exclame le quotidien britannique. La charge contre le Premier ministre israélien est violente : « Netanyahu, 75 ans, est inapte à diriger Israël, affirme le Guardian. Il n'a pas protégé les Israéliens des attentats terroristes de 2023, puis il a esquivé ses responsabilités. Il n'a pas tenu sa promesse de détruire le Hamas et de ramener les otages, et pourtant ses soldats ont tué plus de 55 000 Palestiniens à Gaza. Il a envahi le Liban et la Syrie. Maintenant, c'est l'Iran. Où s'arrêtera-t-il ? Va-t-il ensuite s'en prendre à la Turquie ? Ce n'est pas exclu. »
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Des trajectoires lumineuses dans la nuit, des immeubles éventrés, des secouristes qui tentent de venir au secours des victimes. Ce sont de nouveau des images de guerre que renvoie ce matin la presse internationale. « À 1900 km de distance, deux villes tremblent sous une pluie de missiles », titre le Times, qui a interrogé des Israéliens et des Iraniens. Le quotidien britannique a contacté par téléphone Sharam, un journaliste iranien, qui raconte : vendredi matin, « alors que les explosions détruisaient sa maison, faisant trembler les murs et les fenêtres, ils n'ont pu, avec sa femme, que se réfugier sous la table de la salle à manger, pour prier. » Sharam précise que la dernière fois qu'il a eu aussi peur, c'était en 1980, lorsque les Irakiens avaient tiré sur Téhéran. « À l'époque », dit-il, « nous avions des sirènes et des abris. Aujourd'hui, nous n'avons même plus ça ». Côté israélien, le Times of Israel, parle de « destruction totale ». « Les Israéliens », nous dit le journal, « décrivent la peur et le chaos, alors que les missiles iraniens détruisent leurs maisons ». Une photo montre une policière portant un bébé dans ses bras. Les secouristes recherchent les autres membres de la famille. Renverser les mollahs Quels sont les objectifs de Benyamin Netanyahu derrière l'offensive israélienne contre l'Iran ? La question est posée. Posée notamment par le Devoir. « Quand Israël cible l'atome pour faire tomber les mollahs », titre le journal canadien. Certes, concède le Devoir, « l'objectif affiché est de mettre à terre les capacités nucléaires du plus grand ennemi de Tel-Aviv (…) mais celui, qui l'est un peu moins, est de faire tomber définitivement le régime des mollahs, pour faire entrer Téhéran dans une nouvelle ère, moins belliqueuse et plus respectueuse de l'existence de l'État juif. » Avis partagé par le Japan Times, pour qui « les attaques d'Israël contre l'Iran laissent entrevoir un objectif plus vaste, celui d'un changement de régime ». Objectif revendiqué par Benyamin Netanyahu lui même, car, souligne le quotidien japonais, le Premier ministre israélien s'est adressé directement aux Iraniens, en leur disant : « En atteignant notre objectif, nous ouvrons également la voie, pour que vous puissiez obtenir votre liberté. Le régime (…) n'a jamais été aussi faible. C'est l'occasion pour vous de vous lever et de faire entendre votre voix ». « La crise iranienne ne se résume pas à la crise nucléaire », titre de son côté le Soir. Le quotidien belge a interrogé le chercheur Clément Therme, et lui a demandé si les négociations avec les États-Unis « étaient enterrées ». Ce à quoi Clément Therme répond : « cela dépend si la République islamique survit à ce choc militaire et à la contestation interne. Le régime est en échec. Il faudra voir l'évolution dans les prochaines heures… les prochains jours ». Film d'espionnage Deux jours après les premières frappes israéliennes sur l'Iran, la presse souligne également qu'Israël a préparé ses attaques depuis longtemps. « L'opération Rising Lion («Lion qui se dresse», en anglais) (…) a été conçue et mise en place de longue date sans que les services secrets iraniens s'en aperçoivent », remarque la Tribune Dimanche, qui parle « d'un coup audacieux parfaitement exécuté, digne des meilleurs films d'espionnage ». « En quelques heures », nous dit le journal français, « l'armée israélienne a décapité une partie de la chaîne de commandement iranien, éliminé 9 scientifiques chargés du programme d'enrichissement nucléaire de Téhéran et pour finir, ébranlé cette République islamique qui terrorise le Moyen-Orient et le reste du monde depuis presqu'un demi-siècle ». Le Wall Street Journal, de son côté, nous raconte « comment le Mossad israélien a fait passer en contrebande des pièces de drones pour attaquer l'Iran de l'intérieur ». « Israël », remarque le quotidien américain, « a mis plusieurs mois à faire entrer en contrebande des pièces pour ces centaines de drones quadricoptères (avec 4 hélices) équipés d'explosifs – dans des valises, des camions et des conteneurs – ainsi que des munitions qui pouvaient être tirées depuis des plateformes sans pilote ». Information obtenue de sources bien informées, précise le Wall Street Journal. Ces mêmes sources selon lesquelles « de petites équipes armées de ce matériel ont été déployées près des positions de la défense aérienne et des sites de lancement de missiles iraniens ». Intensification des frappes Enfin, côté iranien, le Tehran Times annonce que les opérations iraniennes contre Israël vont s'intensifier. Le quotidien publie un communiqué des Gardiens de la Révolution, selon lesquels « des dépôts de carburant pour avion de combat, ainsi que des centres d'approvisionnement en énergie du régime ont été ciblés par des essaims de drones et de missiles ». Les Gardiens de la Révolution (le bras armé du régime) selon lesquels les opérations s'étendront « si les atrocités et les frappes de l'ennemi se poursuivent ».
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Ross Antony stellt uns sein neues Album und Buch-Projekt vor. Wir sprechen über seine neue Haarfarbe, den 50. Geburtstag und Ross erzählt, wieso er seinen Lebensstil komplett verändert hat und jeden Tag Tagebuch schreibt. Weitere Themen sind sein Enten-Nachwuchs, eine glückliche Ehe und wieso er mit seinem Mann Paul nun auch zusammenarbeitet. Außerdem hat Ross Antony uns verraten, warum es ihm wichtig ist mit seiner Musik gute Laune zu vermitteln.
Wenn deine Gedanken immer wieder um ihn kreisen und du deine Laune von seinem Verhalten abhängig machst, ist diese Folge perfekt für dich.Alle Angebote: www.anniebrien.de/linksInstagram: https://www.instagram.com/its.anniebrien/Email: info@anniebrien.com
der zutiefst entspannte Urlaubs-Berg ist zurück und nervt die anderen hart mit seiner guten Laune. Wie gut, dass er mit einer alternativen Urlaubsanekdote gegensteuern kann. Einiges wurde auch von ihm nachgeholt und es gibt durch einige dadurch entstehende Folgenrückbezüge eine Parade guter Folgentitel der Vergangenheit. Nach diesem Vorgeplänkel wird gleich ein erstes Highlight rausgehauen, denn auf Disney+ bekommt ihr den sehr gelungenen Animations-Anthologie-Episodenfilm PREDATOR: KILLER OF KILLERS. Danach wird Steven und Berg das Feld überlassen: Beide entwickeln nochmal gemeinsame Vorfreude auf die 4. Staffel THE BEAR indem sie sich zu den von Berg gebingten 3 Staffeln austauschen. Bei Steven gibt es ein paar knackige Klopperfilme um die 90 Minuten hier, eine komödiantische Serie über Fußballeltern da und Krimispannung im Flugzeug dort. Bei Berg auch alles bunt gemischt von deutschen Remakes französischer Komödien, über gescheiterte Kammerspiele mit psychologischen Streitgesprächen über Glauben bis hin zu einem funktionierenden Kammerspiel im Taxi - DADDIO. Ein international schillerndes Themenpotpourri erwartet euch! Bleibt spoilerfrei!
Sans surprise, l'Iran a mené cette nuit une opération de représailles contre les frappes israéliennes. Le Jerusalem Post a passé, nous dit-il, « une nuit dans un abri israélien, sous les missiles iraniens ». L'un des habitants raconte : « j'étais à un dîner pour Shabbat lorsque les deux vagues de missiles ont été lancées depuis l'Iran (…) Nous étions une vingtaine, et nous avons été stupéfaits de voir la vidéo d'un missile s'écraser sur le centre d'Israël, d'autant que ça s'est passé à seulement quelques pâtés de maisons d'où nous nous trouvions ». Le reporter du Jerusalem Post raconte « les centaines de secouristes », qui sont sur place. « Plusieurs heures après le drame », ajoute-t-il, « des familles sortaient encore du bâtiment. Des parents portaient des bébés (…) je n'ai vu ni larmes ni panique. Seulement des gens qui en ont tellement vu, qui ont tellement vécu et qui sont terriblement fatigués. » Réactions en Iran De son côté, Courrier international a cherché à savoir comment les Iraniens réagissent aux frappes menées par Israël. « Réveillés en pleine nuit par le bruit assourdissant des multiples explosions dues aux frappes », nous dit-on, « les habitants de Téhéran sont descendus en panique dans les rues. Dès le matin, de longues files d'attente se sont formées devant les stations-services, aussi bien à Téhéran qu'ailleurs dans les grandes villes du pays, par crainte de pénurie ou de hausse des prix. » Courrier international reprend par ailleurs les propos du site réformateur Asr-e Iran, qui « reproche au régime "de ne pas avoir pris au sérieux les avertissements contre une possible infiltration" des services de renseignements israéliens ». Le même site d'information iranien ajoute que « si le régime n'est pas en mesure de faire "regretter aux Israéliens" leur attaque par une riposte d'envergure, il vaudrait mieux envisager "une révision de profondeur de sa politique", vis-à-vis d'Israël. » Pari risqué La situation, en tout cas, suscite l'inquiétude. Inquiétude exprimée notamment par le journal Libération, qui parle « d'un embrasement dangereux aux accents religieux ». « L'attaque israélienne spectaculaire contre l'Iran », poursuit le quotidien français (…) « représente d'un point de vue militaire une énorme réussite. Du point de vue politique, par contre, elle met en danger des millions de civils, y compris la population israélienne, et fait basculer le Moyen-Orient dans un embrasement que les pompiers habituels (les États-Unis, le Conseil de sécurité et les États avoisinants) ne peuvent ou ne veulent plus éteindre ». Enfin, en Espagne, El Païs parle « d'un pari risqué », estimant que « l'attaque israélienne encourage ceux qui, en Iran, voient la bombe atomique comme une garantie de survie du régime ».
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Au Mali, le conseil des ministres a donc adopté un projet de loi qui accorde au chef de l'État un mandat de cinq ans, renouvelable. Une initiative qui coule de source, si l'on en croit Sahel Tribune, qui se fait l'écho d'un sondage effectué début janvier par une fondation allemande, la F.E.S., dont « il ressort que 7 Maliens sur 10 font confiance au président de la transition et que 9 Maliens sur 10 sont satisfaits ou plutôt satisfaits de la gestion de la transition, sauf dans le district de Bamako ». Sahel Tribune accorde par ailleurs un satisfecit sans réserve à la transition, estimant « qu'il est normal que les autorités réalisent les souhaits du peuple. D'ailleurs, elles l'ont toujours fait. » Moins enthousiaste, Maliweb fait aussi sa Une sur le maintien du général Assimi Goïta au pouvoir. Le site d'information rappelle l'émergence de l'Alliance des États du Sahel, « face à la menace terroriste » alors que « la fin de la transition semble "de plus en plus incertaine" » et que « des mécanismes sont mis en place pour dissoudre les partis politiques ». « Une décision pourtant contraire aux recommandations des Assises nationales qui avaient plutôt proposé une réduction du nombre de partis », remarque Maliweb qui rappelle aussi le principal argument du Conseil des ministres : « Notre pays, comme les autres de l'AES, est toujours confronté à la menace de déstabilisation internationale […], il est nécessaire de poursuivre la transition afin de parvenir à une pacification totale de nos États. » À lire aussiMali: le général Assimi Goïta bientôt président sans limite de temps Les élections se suivent et se ressemblent Au Burundi, où le CNDD-FDD, le parti au pouvoir, remporte les élections législatives. « Le CNDD-FDD rafle tout aux législatives », titre Iwacu, publication qui ambitionne de donner la parole « à toutes les voix du Burundi ». « À part trois députés issus de la communauté des Batwa cooptés, tous les autres sièges de l'Assemblée nationale seront occupés par le Parti de l'Aigle », explique Iwacu, « il s'agit de 108 sièges sur les 111 que comptera la nouvelle Assemblée nationale ». « En ordre dispersé », poursuit le journal, « l'opposition fulmine, parle d'irrégularités flagrantes et rejette ces résultats ». Des résultats provisoires qui ont été proclamés par la Céni, la Commission électorale indépendante, « lors d'une cérémonie à laquelle assistaient « quelques indépendants », qui sont repartis furieux, tête baissée », raconte Iwacu, « ils n'ont même pas attendu la fin de la prière pour accompagner et clôturer cette proclamation provisoire des résultats des législatives ». Vues du Burkina Faso, l'analyse est la même, mais les mots sont plus durs. Ainsi L'observateur Paalga, parle d'un « score soviétique », dans un Burundi où « les élections se suivent et se ressemblent ». « Le pays n'a donc de démocratique que le nom », poursuit le journal. « Pour tout dire, le général Évariste Ndayishimiye l'a transformé en un véritable camp militaire, où tout le monde est obligé de marcher au pas, au son du clairon, et gare à celui dont la tête dépasse d'un iota ». À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée Caravane à l'arrêt Dans l'actualité africaine également, la progression de la caravane Soumoud, caravane de solidarité avec Gaza, partie lundi de Tunisie. Cette caravane est « bloquée à l'entrée de Syrte en Libye par les forces de l'est », annonce le journal La Presse en Tunisie, qui explique que « selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi ». « Face à cette situation », poursuit le journal, « le comité de coordination de la caravane Soumoud, a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s'est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte et était prêt à camper sur place pour la nuit, si nécessaire […], les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : « Tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques, à l'endroit de leur arrêt, explique l'absence de nouvelles. » À lire aussiÉgypte: Israël appelle les autorités du pays à bloquer une marche pro-palestinienne
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Le dispositif d'aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov' lancé en 2020 par l'État et géré par l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) reprendra le 15 septembre 2025 après une suspension cet été dans l'optique d'identifier les dossiers frauduleux, a déclaré, le 10 juin 2025, la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin. Quelques jours après que le Président de la République Emmanuel Macron a demandé à son Gouvernement de « maintenir » le cap sur l'écologie, la ministre Amélie de Montchalin a précisé ce mardi sur la radio RTL que les propriétaires de logements pourront déposer leur dossier de demande d'aide « jusqu'à la fin du mois de juin 2025, avant la suspension du dispositif prévu au 1er juillet 2025. À la suite de plusieurs questions et interventions musclées autour de MaPrimeRenov' et du bilan écologique du Gouvernement lors de la séance des Questions au gouvernement ce mardi 10 et mercredi 11 juin, en l'occurrence de Vincent Descœur, député (Droite Républicaine) du Cantal, Annaïg Le Meur, députée (Ensemble pour la République), François Piquemal député (LFI) de Haute-Garonne, Sophie Mette, députée (Les Démocrates) de Gironde, Frédéric Falcon, député (Rassemblement national) de l'Aude, Pierre Cazeneuve, député (Ensemble pour la République) des Hauts-de-Seine, Valérie Létard, a affirmé et répété que le budget de 3,6 milliards d'euros pour 2025 serait « complété avec plusieurs centaines de millions d'euros de certificats d'économie d'énergie (CEE)», dispositif financé par les entreprises. Pour rappel, les certificats d'économies d'énergie (CEE) sont un dispositif basé sur le principe du pollueur-payeur, qui oblige les fournisseurs d'énergie à financer des actions de réduction de la consommation d'énergie et d'amélioration de l'efficacité énergétique. Annaïg Le Meur députée depuis 2017 du groupe (Ensemble pour La République) du Finistère (circonscription de Quimper, ville de 64 530 habitants) et présidente du Conseil national de l'habitat (CNH) depuis fin décembre 2024 le martèle ce mardi sur Radio.Immo : « MaPrimeRénov' est victime de son succès. La suspension temporaire permettra de mieux calibrer le dispositif : plus de rapidité, plus de lisibilité, plus de fiabilité, pour les ménages, les entreprises, les collectivités. »
Wie Heinz-Christian Strache sein Luxusleben auf Kosten der Partei führte, berichtet Barbara Tóth. Lange durfte der Ex-FPÖ-Chef nach Lust und Laune in die Parteikasse greifen. Demnächst wird vor Gericht abgerechnet. Auf 3500 Seiten finden sich im Abschlussbericht der Ermittler Banküberweisungen und Bargeldtransfers für Kindermädchen, Armbanduhren, Rasenbetreuung und Hochzeitsgeschenke. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.
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Attention aux termes que l'on peut employer lorsqu'on parle d'un chef de l'État. Il faut éviter l'injure qui tombe souvent sous le coup de la loi. C'est le cas au Sénégal. Et ce matin, le vocable qui est à la Une de la presse dakaroise, c'est « gougnafier »… « Gougnafier, le mot de trop », s'exclame Walf Quotidien en première page. L'ex-chef de cabinet du président Macky Sall, Moustapha Diakhaté, a été placé en garde à vue hier après-midi et poursuivi pour offense au chef de l'État. Tout est parti d'une photo, où l'on voit les trois plus hauts personnages de l'État, à savoir le président Bassirou Diomaye Faye, le Premier ministre Ousmane Sonko et le président de l'Assemblée nationale Malik N'Diaye, marchant côte à côte, au Centre international de conférences Abdou Diouf à Dakar. Moustapha Diakhaté a critiqué publiquement cette photo, en affirmant que le président de la République ne devait pas marcher au même niveau que le Premier ministre et le président de l'Assemblée nationale. D'après son avocat, cité par Walf Quotidien, « c'est une violation du protocole de la République. Car ce protocole voudrait que le président soit devant, suivi du président de l'Assemblée nationale, lui-même suivi du Premier ministre. » Ce qui explique pourquoi l'opposant a qualifié les trois hommes de « gougnafiers », dans le sens d'« ignorants » du protocole. Et « d'après lui, pointe le journal, le mot gougnafier n'est pas offensant. » Glissement de sens… Seulement voilà, si l'on consulte un dictionnaire, gougnafier veut dire rustre, goujat, ou encore bon à rien… Résultat, pointe Walf : « À moins que l'Autorité judiciaire ne mette de l'eau dans son vin, l'ancien président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar fonce droit vers la prison. Auditionné hier par les enquêteurs de la Division des investigations criminelles, Moustapha Diakhaté a été placé en garde à vue en attente de son face-à-face avec le maître des poursuites. Il est poursuivi pour offense au chef de l'État et à des personnes ayant les prérogatives du chef de l'État. » Il encourt, précise encore le journal, « une peine de 3 mois à 1 an et de 20 000 à 100 000 francs d'amende. » Prisonnier politique ? Alors l'opposition a aussitôt réagi… Dans les colonnes du quotidien 24 Heures, Thierno Alassane Sall du parti La République des valeurs, s'insurge : « L'insécurité est la hantise des populations, les braquages se multiplient, mais le pouvoir s'illustre dans la traque de celles et ceux qui ne pensent pas comme lui. (…) Avec le Pastef (le parti présidentiel), qui avait promis de supprimer le délit d'offense au chef de l'État, on n'en est pas à un reniement près. (…) Moustapha Diakhaté rejoint le lot des prisonniers politiques. » « Libérez Moustapha Diakhaté, lance pour sa partThierno Bocoum, président de Agir-Les leaders, et cessez de vous ridiculiser. Vous êtes censés diriger un pays, pas fuir la critique. (…) Dans une République digne de ce nom, rien ne justifie qu'un citoyen soit convoqué pour avoir exprimé des opinions, même dures, dès lors qu'elles n'incitent ni à la haine ni à la violence. » Malaise démocratique ? Alioune Tine, fondateur de l'ONG Afrikajom Center, réclame aussi la libération immédiate de Moustapha Diakhaté. Ses propos sont rapportés notamment par le site d'information Seneweb : « À force de convoquer des opposants politiques, des activistes ou des journalistes à la division des investigations criminelles ou à la Cybercriminalité pour poser ce genre de question, on finira par créer un vrai malaise démocratique. (…) Ça ne nous change guère du passé. (…) La prison finira par fabriquer des héros politiques, poursuit Alioune Tine. Le passage obligé pour gagner plus de valeur, de considération et de reconnaissance sociale. La fonction d'un opposant est précisément de critiquer, de déprécier ceux qui gouvernent avec le lexique qui lui convient. » Jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? Enfin, La Nouvelle Tribune à Cotonou élargit le problème : « L'affaire relance un débat ancien, mais toujours sensible : jusqu'où peut aller la critique politique dans un État de droit ? À l'heure où les réseaux sociaux amplifient les voix discordantes et où les figures publiques expriment leurs opinions en dehors des canaux classiques, les institutions sont confrontées à un dilemme. Faut-il laisser libre cours à toutes les opinions, au risque de fragiliser la stabilité ? Ou faut-il poser des balises, au risque de restreindre la liberté d'expression ? La convocation de Diakhaté intervient dans un moment où plusieurs voix critiques, issues du monde politique ou de la société civile, dénoncent un climat d'intimidation croissante. (…) Cette situation illustre un paysage démocratique où la parole publique devient un champ de bataille, et où les institutions judiciaires sont perçues, à tort ou à raison, comme des instruments politiques. »
Mrparka's Weekly Reviews and Update Week 422 (06.14.2025) (Bring Her Back, Dirty Work 4K, Dark City 4K) www.youtube.com/mrparkahttps://www.instagram.com/mrparka/https://twitter.com/mrparka00http://www.screamingtoilet.com/dvd--blu-rayhttps://www.facebook.com/mrparkahttps://www.facebook.com/screamingpotty/https://letterboxd.com/mrparka/https://www.patreon.com/mrparkahttps://open.spotify.com/show/2oJbmHxOPfYIl92x5g6ogKhttps://anchor.fm/mrparkahttps://podcasts.apple.com/us/podcast/mrparkas-weekly-reviews-and-update-the-secret-top-10/id1615278571 Time Stamps 0:00“Palindrome” 4K Review - 0:17“Dark City” 4K Review - 7:37“Terror in the Fog: The Monster of London City” Review - 15:27“Dirty Work” 4K Review - 19:01“Talk to Me” 4K Review - 30:13“Bring Her Back” Review - 35:291982 “Sex, Gewalt and gute Laune” Review - 41:041982 “The Parallel Corpse” Review - 43:08Patreon Pick “Lifeguard” Review - 45:26Questions and Answers- 51:03Update - 59:1222 Shots of Moodz and Horror – https://www.22shotsofmoodzandhorror.com/Podcast Under the Stairs – https://tputscast.com/podcastVideo Version – https://youtu.be/N6sGMPSDOokLinksRadiance Films - https://www.radiancefilms.co.uk/Palindromes 4K - https://mvdshop.com/products/palindromes-4k-uhd-blu-ray-limited-edition-4k-ultra-hdArrow Video - https://www.arrowfilms.com/Dark City 4K - https://mvdshop.com/products/dark-city-limited-edition-4k-ultra-hdEureka - https://eurekavideo.co.uk/Terror in the Fog Blu-Ray Set - https://mvdshop.com/products/terror-in-the-fog-the-wallace-krimi-at-ccc-blu-rayVinegar Syndrome - https://vinegarsyndrome.com/Dirty Work 4K - https://www.amazon.com/Dirty-Work-Ultra-Blu-ray-Set/dp/B0FBMMFFFZTale to Me 4K - https://www.amazon.com/Talk-Me-UHD-DGTL-Blu-ray/dp/B0CBW8KBCBBring Her Back IMdb - https://www.imdb.com/title/tt32246771/Sex, Gewalt and gute Laune Internet Archive - https://archive.org/details/1_20230603_20230603_1357The Parallel Corpse IMdb - https://www.imdb.com/title/tt0084470/Fun City - https://www.funcityeditions.com/filmsLifeguard Blu-Ray - https://mvdshop.com/products/lifeguard-blu-rayUpdateBlu-Ray 1. Time to Die2. You Are Alone3. The Soultangler 4. Criminally Insane 25. Breathless 4K 6. Iron Angels 1-37. Charley One-Eye 8. Jade 4K 9. Let's Scare Jessica to Death 4K 10. The Dark Half 4K11. The Golden Child 4K Film NotesPalindromes - 2004 - Todd SolondzDark City - 1998 - Alex ProyasThe Monster of London City - 1964 - Edwin Zbonek Dirty Work - 1998 - Bob SagetTalk to Me - 2022 - Danny Philippou, Michael PhilippouBring Her Back - 2025 - Danny Philippou, Michael PhilippouSex, Gewalt and gute Laune - 1982 - Jorg ButtgereitThe Parallel Corpse - 1982 - Søren Melson, Hans-Erik Philip, Mark QuintLifeguard - 1976 - Daniel Petrie
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« Son remplacement était en cours depuis des mois. Il est désormais officiellement finalisé, pointe Le Monde Afrique. Vendredi dernier, le groupe russe Wagner a annoncé sur sa principale chaîne Telegram son "retour chez lui" après avoir "accompli" sa mission au Mali, où ses mercenaires étaient présents depuis décembre 2021. Ce départ ne signifie pas la fin de la présence russe dans le pays pour autant : elle est dorénavant incarnée par Africa Corps, le dispositif mis en place par le ministère de la Défense russe pour gérer ses intérêts en Afrique depuis la mort, en août 2023, de l'influent Evgueni Prigojine, fondateur de Wagner, qui avait osé défier le pouvoir de Vladimir Poutine deux mois plus tôt. »Mission accomplie…Alors « mission accomplie », claironne Wagner… « Ce succès affiché est pourtant très relatif, relève Le Monde Afrique. Trois ans et demi après l'arrivée au Mali des mercenaires russes – qui ont pu être jusqu'à 2 500 –, de larges pans du territoire restent sous contrôle des groupes djihadistes. Ces dernières semaines, le GSIM, affilié à al-Qaïda, est à l'offensive et a infligé d'importantes défaites à l'armée malienne, notamment à Boulikessi, dans le centre du pays, où il a revendiqué avoir tué au moins une centaine de militaires le 1er juin. S'il a remporté une victoire symbolique en reprenant Kidal, fief des rebelles touaregs, dans le nord du Mali, en novembre 2023, Wagner a aussi essuyé huit mois plus tard une de ses pires défaites dans la zone voisine de Tin Zaouatine, où au moins 84 de ses hommes ont été tués, selon les rebelles. Les "musiciens", ainsi que les hommes de Wagner se surnomment, se sont aussi illustrés par leurs nombreux massacres de civils, à commencer par celui de Moura, dans le centre du pays, où au moins 500 personnes ont été tuées fin mars 2022, d'après un bilan établi par les Nations unies. »Dans la presse malienne, le départ de Wagner n'est pas commenté. Les opérations menées par les mercenaires russes étaient passées sous silence la plupart du temps. La part belle revenant aux Fama, aux Forces armées maliennes, au fil des déclarations de l'état-major, reprises scrupuleusement par les médias locaux. Dernière information en date délivrée par l'armée malienne : le démantèlement par bombardement aérien de cinq bases terroristes dans l'ouest du pays ce week-end. Les détails de l'opération sont à lire dans Malijet.… ou échec ?A contrario, la presse algérienne commente largement ce départ de Wagner. Et pour elle, le bilan est largement négatif.Témoin ce commentaire de Mabrouk Kahi, professeur de sciences politiques et de relations internationales à l'université de Ouargla (sud algérien), dans les colonnes d'El Khabar et dont les propos sont repris dans Le Point Afrique : « Les conditions internes au Mali montrent que Wagner a échoué dans sa mission, affirme-t-il, subissant de lourdes défaites aux côtés de l'armée malienne face aux groupes armés touaregs et même terroristes. De nombreux éléments de Wagner ont été tués ou capturés, ce qui a gravement porté atteinte à la réputation du groupe. Les conditions naturelles n'étaient pas non plus favorables au groupe russe, dont les équipements sophistiqués sont difficiles à utiliser dans des régions désertiques hostiles. À cela s'ajoute le manque d'adaptation aux terrains locaux. Toutes ces raisons ont fait du retrait une nécessité, fruit d'un échec et de l'incapacité à atteindre les objectifs fixés. »Brutalité…Interrogé par le site algérien TSA, Akram Kharief, fondateur du site Menadefense, est sur la même ligne : certes, reconnait-il, « les mercenaires de Wagner ont fait ce que personne n'a pu faire avant, c'est-à-dire ramener le calme dans la région des trois frontières et prendre plusieurs villes du nord, y compris le bastion des Azawadiens, Kidal. Mais en réalité, ils ont agi avec tellement de brutalité que la majorité des Maliens du nord aujourd'hui ont basculé dans le camp séparatiste. De plus, la situation sécuritaire ne s'est pas améliorée, Bamako est encerclée par Katiba Macina, les attaques contre les bases des Fama au nord sont quotidiennes et Wagner a échoué par deux fois à prendre Tinzaouatène. Leur bilan est donc mince. Ils quittent le Mali sans victoire. »Scepticisme…Enfin, on revient au Monde Afrique qui constate qu'à Bamako, ce passage de témoin entre Wagner et Africa Corps « suscite le scepticisme de certains militaires, qui voyaient en Wagner un instrument plus efficace, plus flexible, et dont ils connaissaient les chefs et les rouages – en plus d'en tirer de probables gains financiers. "Le Mali perd au change, estime un officier malien sous couvert d'anonymat. Entre les hommes de Wagner et ceux d'Africa Corps, ce ne sera pas le même degré d'engagement ni d'intensité. Les premiers connaissaient bien notre terrain. Les seconds seront sous la tutelle, forcément plus lourde et bureaucratique, de l'armée russe". »
La guerre à Gaza est notamment subie par les enfants palestiniens, population qui représente la moitié des Gazaouis et à laquelle s'intéresse Politis cette semaine, avec ce titre « l'Enfance assassinée ».Il y a d'abord ce témoignage de Bilal, 15 ans. « Le jeune garçon est trop maigre pour son âge. Trop fatigué également. Parce que les adolescents sont considérés comme plus agiles, plus résistants, chaque jour, ils parcourent des kilomètres au milieu des tentes et des ruines pour trouver des aliments, de l'eau ou de quoi faire du feu. » La survie a désormais totalement pris le pas sur l'éducation dans ce territoire où le taux d'analphabétisme était déjà parmi les plus faibles au monde avant la guerre : autour de 2 %, selon l'Unicef. Depuis, neuf écoles sur dix ont été rayées de la carte, soupire Politis. « Un éducide », enchérit le chercheur Ziad Majed, pour qui les attaques israéliennes montrent une volonté d'en finir avec le système éducatif. « On m'a volé ma vie », souffle Rihab, 15 ans également, qui rêvait d'université.« On m'a volé cette joie » fulmine pour sa part Hala dans le dossier du Point intitulé « Où va Israël ? » et qui revient aussi sur le sort des Gazaouis. À 23 ans, la jeune femme a fini par obtenir une licence de littérature sous les bombes,« et remplit ses journées de lecture, d'écriture et de musique pour ne pas sombrer ».La « guerre sans fin » de Benyamin NetanyahouLe Point grogne devant cette « fuite en avant personnelle » de Benyamin Netanyahou, le premier ministre israélien s'enfermant dans une réalité parallèle, pensant ainsi qu' « une majorité immense [d'Israéliens] dit, Bibi n'arrêtez pas! », alors que la population rejette grandement la politique de son gouvernement. « Les sondages qui donnent sa coalition perdante au prochain scrutin ? Truqués et fabriqués de toutes pièces. »Interrogé par l'hebdo, l'ancien chef des renseignements de l'armée israélienne Tamir Hayman confie que « l'idée d'une victoire totale est illusoire ». « Sur le plan politique, explique-t-il, la raison pour laquelle l'exécutif ne veut pas la fin de la guerre, c'est qu'elle entrainera l'organisation de nouvelles élections qui aboutiront à la chute de la coalition gouvernementale de Benyamin Netanyahou. »Emmanuel Macron prend de la distance avec la politique d'Israël à GazaUne « trajectoire sinueuse » tracée par le président français que raconte Le Nouvel Obs avec notamment cette infographie qui tente d'établir une corrélation entre l'évolution du discours d'Emmanuel Macron sur ce conflit et celle du nombre de morts à Gaza.« Il sert du "dear Bibi" », (cher Bibi), cher Benyamin Netanyahou donc, « alors que 6 000 personnes ont déjà été tuées à Gaza », puis évoque une coalition anti-Hamas « dont il n'a parlé à personne ». Des ambassadeurs français dénoncent dans une note interne « le virage pro-israélien du président. »Puis la sémantique change à l'autonome dernier. Emmanuel Macron prend aussi conscience qu'une reconnaissance de l'État de Palestine lui « permettrait de laisser une trace dans l'Histoire ». Désormais, « il s'est engagé trop loin pour reculer, estime le chercheur Jean-Paul Chagnoleau, si la séquence qu'il a enclenchée n'aboutit pas, sa parole disparaitra. »La protection des océans, sujet de préoccupation internationaleAvec l'ouverture lundi de la conférence des Nations unies sur l'océan à Nice, Emmanuel Macron lance un appel à la « remobilisation sur l'écologie » dans plusieurs titres, dont Le Parisien Dimanche. Le dirigeant français « a connu des marées hautes et des marées basses », tente le journal de la capitale, mais estime « ne pas avoir de leçon d'écologie à recevoir. »Dans le sud-est de la France, « entouré d'une cinquantaine de chef d'États, il n'y en a jamais eu autant se félicite-t-il », il ratifiera un texte sur l'interdiction de la pêche illégale, et plaidera pour un renforcement des aires marines protégées et un moratoire d'exploitation des grands fonds marins.Des abysses convoitésLe Nouvel Obs part d'un exemple, celui de Gerard Barron, « sulfureux chef d'entreprise australien » à la tête d'un empire minier. Pour le « Elon Musk des abysses » comme il est surnommé, « l'horizon s'est subitement éclairci avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump », le président américain ayant signé en mars un décret autorisant l'extraction de minéraux jusque dans les eaux internationales.C'est même « une nouvelle ruée vers l'or », jubile une agence aux mains de l'administration Trump, qui pourrait doper le PIB de 300 milliards de dollars et créer 100 000 emplois en 10 ans. Également intéressée, « la Chine multiplie aussi les campagnes exploratoires dans le Pacifique », souligne l'Express qui dédie aussi ses pages Géopolitique à la « guerre des abysses. »« Un terrain qui par son opacité favorise les modes d'actions offensifs » décrypte encore l'Express, notant que l'armée de la France, pays « qui possède l'un des plus grands domaines maritimes avec ses territoires d'outre-mer », se dote d'outils de surveillance de pointe, comme ce drone pouvant plonger à 6 000 mètres de profondeur.Inquiétude des défenseurs de l'environnementSauf l'exploitation du cobalt, cuivre et autres manganèses sous-marins, ce n'est « pas sûr que Mère Nature s'en réjouisse » grince Le Nouvel Obs. L'océan joue « un rôle crucial de régulation du climat », avec un quart de nos émissions de CO2 captées chaque année.Le chercheur Bruno David craint qu'« une fois remués, les sédiments qui tapissent les fonds des mers ne relarguent dans l'atmosphère le CO2 stocké ». Sans oublier la « vie foisonnante » abritée par les fonds marins et qui risque d'être grandement perturbée.
Pas de temps de s'échauffer, les "Grandes Gueules du Sport" démarrent fort dès 9h00 : la UNE c'est l'actu brûlante du sport, entre infos, analyses et débats.
Nina Chuba schafft es diese Woche erneut mit einem neuen Song in die Top 10. Die deutsche Sängerin lässt mit ihrem neuen Titel «Wenn das Liebe ist» eine alte Liebe hinter sich und läutet einen Neuanfang ein. Mit selbstbestimmter Freiheit und viel guter Laune. Dafür gibt's den Platz 6.
Chaque dimanche, un journaliste du "Journal du dimanche" livre son édito dans la matinale week-end.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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Le « travel ban », mesure dévoilée mercredi par Washington, prévoit l'interdiction temporaire d'entrer sur le territoire américain à partir de lundi aux ressortissants de 12 pays, sept en Afrique, et ce, pour des raisons de sécurité ou parce qu'il est reproché à ces États de ne pas coopérer suffisamment dans la gestion des flux migratoires.Le Tchad fait partie des cibles. Interrogé par le site Tchadinfos, le politologue Yamingué Betinbaye estime que « du point de vue de l'administration américaine, [...] le Tchad souffre de sa position géographique avec des pays en crise, comme le Soudan et la Libye, qui le rend vulnérables aux mouvements de terroristes en provenance de ces pays. »Le président tchadien Mahamat Idriss Déby a immédiatement réagi annonçant suspendre l'octroi de visas aux ressortissants américains. « Le Tchad, en adoptant une posture de résistance, envoie un message clair sur la scène internationale, décrypte Tchad Vision. Malgré ses ressources limitées, il valorise son autonomie et sa fierté nationale ».Les citoyens du Congo-Brazzaville eux aussi seront désormais bloqués à l'entrée aux États-Unis Une « annonce rocambolesque », s'étonnent Les Echos du Congo-Brazzaville. « De nombreux congolais se demandent s'il ne s'agit pas d'une erreur nominative, interroge le site, à moins que les services de l'administration Trump n'aient produit des rapports erronés, en toute méconnaissance des bases sociologiques congolaises ». Le média du Congo-Brazzaville tient à rappeler que « le christianisme se pratique majoritairement dans le pays et que les musulmans du Congo sont loin de verser dans l'islamisme radical, encore moins le jihadisme ».Le gouvernement congolais s'est exprimé parlant d'un malentendu qui devrait se régler par des discussionsJour de fête dans le monde musulmanLa Tabaski, comme elle est appelée en Afrique de l'Ouest, est marquée traditionnellement par le sacrifice d'un mouton. Sauf que cette année,« cette célébration se déroule dans un contexte économique extrêmement tendu » au Sénégal « où l'achat d'un mouton est devenu un luxe que de nombreuses familles ne peuvent plus se permettre », s'alarme Afrik.com. Sur les marchés de Dakar, Thiès ou Kaolack, le prix d'un mouton« digne de la Tabaski oscille entre 150 000 et 350 000 francs CFA alors que le salaire moyen peine à dépasser les 90 000 », écrit le site.« Un luxe difficilement accessible », c'est aussi une réalité pour de nombreux Maliens écrit le site Maliweb. Les sommes à débourser pour acheter un ovin sont jugées« excessives », dans un contexte de « pouvoir d'achat en baisse », de « chômage persistant » et où les denrées alimentaires de base ont augmenté de 30 % à 50 % depuis le début d'année. « On fait avec les moyens du bord », souffle Mariam Maïga, une enseignante interrogée, qui compte partager l'achat d'un mouton avec sa sœur. Certains « optent pour des moutons plus petits, tandis que d'autres se tournent vers les chèvres ». « Les familles s'adaptent, et dans l'épreuve, elles prouvent une fois de plus leur capacité à célébrer avec dignité et résilience. ».Un Aïd à la « tournure particulière » au MarocC'est Le Matinqui rappelle que l'Aïd sera différent des autres années. Le royaume a en effet recommandé d'annuler le sacrifice rituel pour « préserver le cheptel national » mal en point après des années de sécheresse, mais aussi pour « soulager les foyers à revenus modestes ».En dépit de cela, explique le journal marocain, « de nombreux citoyens se ruent sur les boucheries ». Mais une fois en boutique, le prix de la viande d'agneau alimente le mécontentement de ces consommateurs : Le Matin cite une députée de la fédération de gauche démocratique qui accuse certains grossistes et bouchers de limiter « volontairement l'abattage pour créer une rareté artificielle, ce qui accentue mécaniquement la pression sur les prix. Un phénomène aggravé, selon elle, par l'absence d'un contrôle rigoureux » de l'État.
Du wälzt dich nachts hin und her, fühlst dich morgens wie gerädert – und fragst dich, warum dein Körper einfach nicht abschaltet? Dann ist diese Folge für dich. Ich spreche mit dem renommierten Schlafmediziner Dr. Michael Feld über die häufigsten Ursachen für Schlafprobleme – und was du konkret tun kannst, um endlich wieder erholt aufzuwachen. ✨ Du erfährst: - Wie Stress, Hormone & Lifestyle deinen Schlaf sabotieren - Warum Ein- und Durchschlafstörungen oft unterschätzt werden - Welche Rolle Ernährung, Licht und dein Tagesrhythmus spielen - Die effektivsten Tipps, um deinen Schlaf sofort zu verbessern - Und: Wann du professionelle Hilfe brauchst Diese Folge liefert dir keine Floskeln – sondern wissenschaftlich fundiertes Wissen, verständlich erklärt. Für mehr Energie, bessere Laune und echte Regeneration – Nacht für Nacht.
Man hätte sich gewünscht Klaas Heufer-Umlauf würde Schmitti und Lundt mal mit der Geburtsurkunde ihrer Opas überraschen. So wie das große „Leader“ eben machen, wenn sie gute Gäste sein wollen. Aber nein wie so oft überrascht Heufer-Umlauf mit einer für einen Unterhaltungsmoderator zunächst erstmal sonderbaren Aussage: „Wenn ich mal gute Laune hab, dann zeig ich es niemandem!“. Gesagt aber nicht getan strotzt diese Ausgabe „Baywatch Berlin“ im Verlauf aber dann doch von guter Laune aus allen Ecken: Schmitti versucht gut gelaunt, das Geheimnis seines „perfekten Rasens“ zu lüften und stört sich auch nur ein Wenig dran, dass er für dieses Thema vielleicht doch eher auf Campfire in der „Rasen-Bubble“ mehr Interesse ernten kann, als im Studio. Genauso gut gelaunt plaudern die Drei nach feinster Podcast-Sitte über die laut ZEIT besten Reality-Shows des 21. Jahrhunderts! Überraschender als die Geburtsurkunde eines deutschen Opas ist dann aber dieses bizarre Schmitt-Geständnis: „Ich bin es. Ich war es immer: der Kabelbinder-Banksy“ Sappalot jetzt ist es raus. Schmitt ist es. Das Geständnis legt den Podcast lahm vor Erstaunen, wie sonst nur ein Weltkriegsblindgänger Köln. Klar, dass diese Folge: „Der Kabelbinder-Banksy“ heißen MUSS. Du möchtest mehr über unsere Werbepartner erfahren? Hier findest du alle Infos & Rabatte: https://linktr.ee/BaywatchBerlin
La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
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durée : 00:04:13 - Chroniques littorales - par : Jose Manuel Lamarque - La pêche française est une filière riche de sa diversité de métiers, de techniques, du petit côtier aux chalutiers hauturiers. Elle représente 12 200 marins pêcheurs et 6200 navires. Témoignage du secrétaire général de l'Union des Armateurs à la Pêche de France, Jérôme Jourdain, sur l'UNOC...
La liste électorale a été publiée mercredi 4 juin, et c'est officiel : le nom de l'opposant Tidjane Thiam y est introuvable. En réalité, seule « la confirmation était attendue, » pointe Jeune Afrique, et c'est donc « sans grande surprise » qu'elle a été annoncée, admet Africanews. Sur ce point, la presse est unanime, et L'Observateur Paalga conclut : « on ne voyait pas très bien comment les indésirables d'Abidjan auraient pu se tirer d'affaire. » « Les » indésirables, au pluriel, car Tidjane Thiam n'est pas le seul exclu : ni Laurent Gbagbo, ni Guillaume Soro, ni Charles Blé Goudé n'ont obtenu leur ticket – ces derniers « en raison de leur condamnation judiciaire », rappelle Jeune Afrique. Et quand bien même, ils ont bénéficié d'une grâce présidentielle, seule « une amnistie pleine et entière » les aurait « remis en selle, » précise encore L'Observateur Paalga. Dans le cas de Tidjane Thiam, leader du PDCI, c'est encore un peu différent : lui aussi a « fait face à la rigueur de la justice, » raconte Africanews, cette fois en raison d'une « décision judiciaire qui remet en question sa nationalité ivoirienne au moment de son inscription » sur les listes – puisqu'il disposait à l'époque de la nationalité française.Quelles réactions des intéressés ?Du côté du PDCI, cela ne fait pas un pli, raconte Fraternité Matin : « le parti septuagénaire conteste cette décision, et exige la réintégration immédiate des personnalités concernées. » Mais en réalité, au-delà des prises de parole, la formation n'a plus beaucoup d'options et est même dans « l'impasse judiciaire nationale, » estime JA ; le Pays au Burkina Faso juge carrément que « les carottes sont cuites pour les leaders de l'opposition ». Une révision de la liste électorale étant exclue, un « revirement spectaculaire » du pouvoir étant improbable puisque, tance le journal, le pouvoir « se claquemure dans un silence assourdissant », ne reste qu'une option pointée par Jeune Afrique : « le droit international » et « la saisine du comité des droits humains des Nations unies », déjà annoncée. En plus, bien sûr, des appels à la mobilisation, qui risquent d'aggraver encore « la tension politique croissante » pointée par le magazine.Bref, s'inquiète L'Observateur Paalga, « on se demande si l'on s'achemine une fois de plus vers des élections tumultueuses. » Or, juge Le Pays : « il faut éviter à tout prix de réveiller les vieux démons. La Côte d'Ivoire (…) n'a pas besoin de ça. » Conclusion : « le président Alassane Ouattara doit savoir se montrer bon prince en calmant le jeu. » Le Sénégal s'intéresse à la situation ivoirienneEn témoigne la visite il y a quelques jours du Premier ministre Ousmane Sonko, sur laquelle revient Jeune Afrique. Deux jours de déplacement fin mai, au cours desquels, raconte le magazine, le chef du gouvernement sénégalais a « rend[u] visite à Laurent Gbagbo », avec qui il partage « les mêmes idées souverainistes et panafricanistes » et « estime que les années passées en prison les rapprochent. »En revanche, pointe JA toujours, « le cas de Tidjane Thiam (…) n'a pas été évoqué officiellement ».Il faut dire que le dirigeant sénégalais ne souhaitait pas ternir ses relations avec Alassane Ouattara, « avec lequel il a évoqué le renforcement de l'axe Abidjan-Dakar ». Ce souhait a été répété auprès du premier ministre Robert Beugré Mambé avec qui il a, cette fois, évoqué les nombreux accords de coopération entre les deux pays, et surtout avec qui il a convenu « d'organiser un forum afin de promouvoir les opportunités d'investissements dans leurs pays respectifs ».Chantiers politiques aussi au Sénégal Les chantiers politiques sont également sur le calendrier au Sénégal, avec cinq jours consacrés à un dialogue national sur le système politique. Soit « plusieurs jours d'intenses concertations », qui ont permis, s'enthousiasme Dakar Matin, « d'ouvrir une voie nouvelle pour la refondation du système politique. »À quelques milliers de kilomètres de là, Le Pays est moins dithyrambique, et rappelle que plusieurs partis politiques ont boycotté le dialogue, « dont ils remettent en cause la sincérité » et jugent que « l'organisation est biaisée ». Alors le titre s'interroge : cette initiative « répond-elle à des calculs politiques » ou traduit-elle véritablement « une volonté d'assainir le système » ? Quoi qu'il en soit, toutes les bonnes volontés du monde ne sauraient compenser « l'absence d'acteurs majeurs » qui, déplore Le Pays, « pourrait impacter négativement la portée de ce dialogue qui se voulait (…) celui de la refondation ». Il y a pourtant urgence, s'agace un éditorialiste de Dakar Matin : « les principaux adversaires de la République sont la corruption, l'enrichissement illicite, la haute trahison », contre lesquels la population souhaite que des mesures soient prises. « Jusqu'ici le soutien est immense », mais, prévient cet auteur, c'est un soutien sous conditions : « que les nouveaux gouvernants sachent que le peuple écoute et entend. »
C'est ce qu'ont annoncé hier les Nations unies après plus de deux ans de guerre civile. Et à ce triste chiffre, il faut en ajouter un autre, rappelle Al Jazeera : « Dix millions et demi de personnes environ sont des déplacés internes ». En deux ans, loin de s'être atténuée, « la violence s'est intensifiée » rappelle encore le titre, particulièrement « dans la région occidentale du Darfour (...) aggravant la faim dans la zone ». Et l'aide humanitaire ne suffit pas – d'autant que les convois sont parfois attaqués, comme lundi sur la route d'El-Fasher. De nombreux autres fléauxDans tous les secteurs, la guerre entraîne son lot de catastrophes… Dans un autre article,Al Jazeera toujours, pointe l'épidémie de choléra qui frappe le pays. Dans la région de Khartoum, « de nombreux 'retournés' ont commencé à tomber malades ». Beaucoup d'entre eux s'étaient installés à Omdourman, en face de la capitale… « la ville est rapidement devenue surpeuplée » se désole Al Jazeera, « ce qui a entraîné une propagation accélérée du choléra » … Au point, raconte un témoin interrogé par le journal « que de nombreux corps se décomposent dans le Nil, ou dans ses environs » … Ce qui en retour aggrave encore la contagion, puisque le choléra se transmet en ingérant de l'eau contaminée. Les malades se précipitent ensuite dans des hôpitaux surchargés, aggravant encore le problème. Dans les médias aussi, « le paysage est sinistre », et c'est cette fois The Sudan Tribune qui le dit. « Autrefois épicentre du journalisme national, la capitale [Khartoum] abrite désormais des bureaux vidés de leur substance et des studios brisés » se désole le quotidien. À l'exception de la radio et de la télévision nationales, tous les médias ont été « réduits à des coquilles vides (…), où résonne l'effondrement de ce qui fut une presse vibrante ». Il y a bien sûr le coût financier des destructions et des pillages – les logiciels, le matériel perdu, les bibliothèques sonores. Mais il y a surtout une chose, inestimable : « notre voix, notre présence » se souvient le directeur d'une radio populaire… « maintenant, il n'y a plus que le silence ». Du mieux entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, en RDC L'opposant Martin Fayulu a proposé lundi une rencontre avec le président Félix Tshiskedi; ce dernier a dit oui et est même allé plus loin, relate Actualite.cd, puisqu'il a « salué le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés » par son adversaire. C'est en tout cas, s'étonne Le Potentiel, un changement radical de posture pour un chef politique dont « l'intransigeance (…) envers le pouvoir de Félix Tshisekedi a longtemps été caractéristique ». Il est encore bien « trop tôt » pour parler d' « alliance » analyse de son côté le correspondant de la Deutsche Welle en RDC, mais tout de même : si cette rencontre a bien lieu, elle marquera un « signe de pardon » entre les deux hommes. Ce prélude au rabibochage montre-t-il, comme le pense Le Potentiel, « la volonté de faire des concessions » du président ? Aujourd'hui au Faso semble plutôt pencher pour le bon sens : si Félix Tshiskedi accepte de rencontrer Martin Fayulu, c'est bien que ce dernier « a dit des choses sensées » et « qu'il est sérieux » croit savoir le titre burkinabè… mais aussi, peut-être, qu'il joue sa survie politique « s'il ne saisit pas cette main de Fayulu dont il a besoin de nos jours ». Un perdant dans ce rapprochementUn perdant du nom de Joseph Kabila, qui a refait surface à Goma dans l'est il y a quelques jours. Le Potentiel estime en tout cas qu'il s'agit là d'un « coup dur » pour l'ancien chef d'État et sa « posture belliqueuse » - le journal estime que Fayulu fait, au contraire, preuve d'une « approche constructive ». Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu'il juge que l'opposant « se pose en médiateur » là où, analyse Le Point Afrique, Joseph Kabila « intrigue, inquiète, et divise ».Mais il ne faut pas trop se perdre en conjectures… pour l'heure, au-delà des déclarations politiques, rien n'a été décidé, fixé, organisé… or, conclut la Deutsche Welle, « ce n'est pas la première fois que Martin Fayulu tend la main au président Félix Thisekedi (…). Ce que la coalition attend donc, c'est la concrétisation de ce rendez-vous ».
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L'offensive terroriste s'est intensifiée ces dernières semaines au Mali. Le 23 mai : attaque du camp militaire de Dioura. Bilan 41 soldats tués. Il y a deux jours à Boulkessi, dans le centre du pays, un autre camp militaire a été la cible d'une attaque terroriste. Selon un communiqué de l'état-major des armées, cité par le site Bamada, « les FAMa, les Forces armées maliennes ont vigoureusement réagi à cette attaque avant de se replier ».Et puis hier matin à Tombouctou, poursuit Bamada, « les forces armées maliennes ont déjoué une tentative d'infiltration des combattants terroristes. L'État-major précise que les terroristes ont été vite mis en déroute par la promptitude des soldats maliens. Le bilan provisoire est de treize assaillants neutralisés, de l'armement, mais aussi des moyens roulants et effets divers récupérés. La situation est sous contrôle et le ratissage est en cours dans toute la ville, rassure la hiérarchie militaire ».Un État « en pleine reconstruction »Alors, « Dioura, Boulkessi, Tombouctou : l'armée malienne sur tous les fronts », s'exclame Sahel Tribune, autre site d'information. « La récente offensive terroriste, loin d'annoncer la défaite, révèle au contraire la dure réalité d'un État en pleine reconstruction, claironne Sahel Tribune. Les FAMa, attaquées sur plusieurs fronts, opposent désormais une riposte mieux structurée, avec l'appui de partenaires stratégiques non-alignés. Dans ce contexte de tumulte, la Transition conduite par le président Assimi Goïta n'entend céder ni un pouce de souveraineté ni un millimètre de terrain. (…) Certes, reconnait Sahel Tribune, des lacunes persistent : retards de renforts, faiblesses de communication tactique, dépendance aux appuis aériens. Mais ces défis sont désormais intégrés dans un programme de réforme militaire globale. (…) Oui, des violations ont été signalées, reconnait encore le site malien. Oui, des bavures sont à documenter. Mais ne nous y trompons pas : le Mali ne mène pas une guerre sale, il mène une guerre juste dans un environnement tordu. Là où les FAMa interviennent, c'est souvent pour libérer des localités entières d'un joug terroriste qui pille, viole, tue et impose sa loi moyenâgeuse ».Le site Mali Actu le reconnait également,« malgré les succès des FAMa, la situation sécuritaire est préoccupante. Un grand nombre d'attaques ciblent les forces armées dans le nord et le centre du Mali. La mobilisation des troupes et le soutien de la population locale sont essentiels pour maintenir la sécurité. (…) La persistance de ces efforts sera essentielle pour instaurer la paix et la stabilité à long terme au Mali ».Insécurité croissante…Voilà pour les médias maliens qui s'appuient sur les communiqués de l'armée et sur la parole officielle. Autre point de vue, celui du site Afrik.com qui décrit une situation beaucoup plus sombre : « au Mali, le groupe djihadiste JNIM, affilié à Al-Qaïda, a intensifié ses attaques contre l'armée et les civils. À Boulkessi et Dioura, des casernes ont été prises, causant des dizaines de morts. Le groupe impose aussi des blocus meurtriers à Diafarabé et Nouh Bozo, provoquant famine et détresse humanitaire. L'armée malienne, jugée lente et désorganisée, peine à réagir, affirme encore Afrik.com. La population, abandonnée, subit de plein fouet l'insécurité croissante et la violence des groupes armés ».Un sommet extraordinaire ?Ledjely en Guinée, fait remarquer que le Niger et le Burkina Faso ont aussi subi récemment des attaques terroristes meurtrières. Et pour ce qui est du Mali : « que les autorités militaires aient réussi ou non à déjouer les assauts contre le camp militaire et l'aéroport de Tombouctou n'est pas l'essentiel. Le véritable problème, c'est que des assaillants aient eu l'audace de lancer de telles offensives. C'est le symptôme d'une menace qui demeure ».Au Mali, mais aussi au Niger et au Burkina, donc,« les pertes humaines, civiles et militaires, se comptent par dizaines chaque semaine. Et après chaque drame, on assiste à un jeu puéril de communiqués entre autorités et groupes armés, chaque camp s'acharnant à revendiquer la victoire ».Et Ledjely d'appeler à la tenue d'un sommet extraordinaire afin de mieux lutter contre le djihadisme dans la bande sahélienne. « Pendant que le Mali, le Burkina Faso et le Niger se démènent comme ils peuvent, le reste du continent semble se croiser les bras, voire détourner le regard. Pourtant, ce danger-là est à la porte de chacun de nous ».
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Le PSG champion d'Europe… La soirée historique de samedi « porte avant tout la signature des talents africains du club parisien ». C'est ce que souligne Afrik.com ce matin.En effet, précise le site, « cette victoire revêt une dimension symbolique considérable pour le football africain. Achraf Hakimi, buteur d'entrée et capitaine exemplaire, devient le premier Marocain double vainqueur de la Ligue des champions, rejoignant ainsi le cercle très fermé des légendes continentales. À seulement 20 ans, Désiré Doué (de père ivoirien) a signé un doublé spectaculaire, délivré une passe décisive et décroché logiquement le trophée d'homme du match, confirmant son statut de prodige franco-africain. L'explosion de Senny Mayulu en fin de rencontre a parachevé ce triomphe générationnel. À 18 ans, le milieu offensif aux origines congolaises a scellé le score d'un but somptueux, confirmant la profondeur exceptionnelle du vivier afro-parisien cultivé par le club depuis plusieurs saisons. Les statistiques parlent d'elles-mêmes, s'exclame encore Afrik.com : trois des cinq buts parisiens et trois passes décisives sont directement liés au continent africain. Un signal retentissant pour les quelque 450 millions de téléspectateurs africains qui suivaient la rencontre, de Lagos à Casablanca en passant par Abidjan et Dakar ».Hakimi au sommetLe Matin à Casablanca s'enflamme… « Premier buteur du Paris Saint-Germain samedi en finale de la Ligue des champions face à l'Inter Milan, Achraf Hakimi a bouclé sa saison monstrueuse en fanfare. L'international marocain a signé son 14e titre en club et sa 2e Ligue des champions. Il devient également, à l'issue de cette finale, l'un des candidats les plus sérieux au Ballon d'Or, avec son coéquipier Ousmane Dembélé (…). Avec un palmarès digne des plus grandes légendes mondiales et le statut de meilleur latéral droit au monde, Achraf s'impose désormais comme l'un des meilleurs footballeurs de l'histoire du Maroc, si ce n'est le meilleur ! ».Et il ne faut pas oublier Bradley Barcola, souligne Aujourd'hui à Ouagadougou : « discret mais précieux, le natif de Lyon d'origine togolaise a délivré une passe décisive, prouvant une nouvelle fois que sa percussion et sa créativité pouvaient faire basculer les matchs ».32 ans plus tard…Aujourd'hui qui regarde hier… « Cette victoire parisienne résonne étrangement, comme un écho, pour ne pas dire une réplique, de celle de l'Olympique de Marseille en 1993, jusqu'ici unique club français vainqueur de la Ligue des Champions. Cette année-là déjà, à Munich, rappelle le quotidien ouagalais, ce sont les talents africains qui avaient porté l'OM sur le toit de l'Europe. Abedi Pelé, le Ghanéen, homme du match et passeur décisif. Basile Boli, défenseur central d'origine ivoirienne, auteur du but victorieux. Sans oublier Marcel Desailly, ou encore Jocelyn Angloma, qui composaient cette équipe diverse et conquérante. Trente-deux ans plus tard, c'est une autre génération, issue de la même veine, souligne Aujourd'hui, qui offre à la France un deuxième sacre européen. Une continuité historique. L'Afrique est depuis longtemps un vivier de talents bruts pour le football mondial. Mais trop souvent, son rôle dans les grands succès européens est sous-estimé, relégué à l'arrière-plan. Le sacre retentissant du PSG vient nous rappeler que derrière les grands clubs européens, se cache une Afrique qui forme, inspire et alimente les meilleures équipes européennes ».Un « rare moment de résonnance positive entre la France et l'Afrique »« Quand le PSG réconcilie la France et l'Afrique, le temps d'un match », relève pour sa part Ledjely en Guinée. « De Conakry à Rabat, de Nouakchott à Abidjan, les supporters africains du PSG ont eux aussi laissé éclater leur joie. Et ce, malgré un climat géopolitique tendu, où les relations franco-africaines sont, ces dernières années, marquées par la méfiance et les tensions postcoloniales ».Car, souligne le site guinéen, « le sport, et plus particulièrement le football, a ceci de singulier qu'il transcende les barrières idéologiques, balaie les rancœurs politiques et relie les peuples dans une émotion partagée. (…) Si l'on peut démanteler des bases militaires ou expulser des diplomates, on ne saurait gommer la passion du football ».Et Ledjely de conclure : « ce sacre du PSG n'est pas seulement une victoire sportive. Il est aussi, peut-être, un moment suspendu, un rare instant de résonance positive entre la France et l'Afrique. Un répit, certes éphémère, mais ô combien instructif dans un contexte chargé de malentendus et de désillusions mutuelles ».
Glücklichsein ist mehr als nur gute Laune - es ist ein Gefühl, das uns stark macht, uns verbindet und uns zeigt, wie schön das Leben sein kann. Und das Tollste daran: Oft sind es die kleinen Dinge, die uns zum Strahlen bringen. Was macht euch so richtig gute Laune? Vielleicht ein Hobby zum richtig auspowern, kuscheln mit dem Haustier oder ein bestimmtes Spiel mit Freunden? Ihr habt uns davon in der Mikado Mitredezeit erzählt, und wir sammelten diese Tipps zum glücklich sein.
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