ACTUALITE.CD-Le Podcast

Follow ACTUALITE.CD-Le Podcast
Share on
Copy link to clipboard

L'actualité de la RDC en direct et en continu.

ACTUALITE.CD-Le Podcast


    • May 21, 2025 LATEST EPISODE
    • every other week NEW EPISODES
    • 7m AVG DURATION
    • 338 EPISODES


    Search for episodes from ACTUALITE.CD-Le Podcast with a specific topic:

    Latest episodes from ACTUALITE.CD-Le Podcast

    Lithium de Manono: entre attentes et désespoir

    Play Episode Listen Later May 21, 2025 20:59


    La République Démocratique du Congo possède l'un des plus grands gisements de lithium dans le monde. Le lithium, c'est un minerai très recherché aujourd'hui car il sert à faire des piles rechargeables pour les appareils électroniques. D'ailleurs, cela semble être l'un des gisements qui pourrait intéresser l'administration Trump dans la perspective du fameux deal minier entre la RDC et les Etats-Unis. Son exploitation pourrait placer la province du Tanganyika à l'avant-garde de la révolution des énergies vertes. Toutefois, l'exploitation n'est pas encore commencée, et la longue attente plonge la population de Manono dans l'incertitude, elle qui dénonce également le fait que sa situation sociale ne s'améliore pas. Des soupçons de corruption ont entouré l'acquisition du permis par Zijin Mining, 70 millions de dollars octroyés en don à une ONG privée alors que l'État n'a perçu que près de 30 millions de dollars américains pour ses parts cédées. Dans ce podcast Qui perd, Qui gagne, nous vous emmenons dans le territoire de Manono, dans le Tanganyika, pour découvrir les enjeux principaux et les attentes de la population locale. C'est un podcast produit par Actualité.cd en collaboration avec Resource Matters. Reportage : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Kongo Music Lab et Expo : structurer les carrières et vendre la destination Congo par la musique [Podcast]

    Play Episode Listen Later May 11, 2025 13:22


    Lancée en RDC, l'initiative Kongo Music Lab vise à professionnaliser les artistes et les acteurs de l'industrie musicale congolaise. Elle est portée par une autre initiative, le Kongo Music Expo, qui est un événement autour de la musique qui se veut artistique, entrepreneurial, touristique et bien d'autres. Depuis début mars, les machines sont en marche pour ce grand rendez-vous prévu du 17 au 21 juin prochain à l'Institut Français de Kinshasa.Chris Kisendo est l'un des initiateurs, il est l'invité de ce numéro du Podcast de la Culture de ACTUALITE.CD.Le Kongo Music Lab offre un accompagnement complet à travers des formations, des séminaires et des rencontres avec des experts du secteur. L'objectif est de permettre aux artistes de maîtriser non seulement la scène, mais aussi les rouages du métier, pour mieux s'insérer dans les circuits nationaux et internationaux. Il cherche à structurer les carrières musicales dans leur ensemble, de la gestion de carrière au marketing, en passant par les stratégies de diffusion.Dans cet entretien, Chris Kisendo raconte aussi comment, du 17 au 21 juin, le Kongo Music Expo réunira producteurs, managers, artistes, labels et autres professionnels de l'industrie musicale autour de conférences, de scènes artistiques et de masterclasses. L'événement s'étendra également hors des lieux traditionnels pour atteindre des espaces comme les universités pour élargir l'accès et susciter des vocations.« Plus il y a des Congolais sur les scènes internationales, plus les réalités du pays sont connues. Et la musique congolaise en sortira grandie », explique Chris Kisendo dans ce podcast.Vous pouvez suivre l'intégralité ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Honoré la mémoire de Mudimbe : une démarche en cours pour des obsèques nationales dignes

    Play Episode Listen Later Apr 23, 2025 8:38


    Pour honorer la mémoire de l'un des plus grands hommes des Lettres congolais, Richard Ali, Président de l'Union des Ecrivains du Congo, a entamé une démarche spécifique. Valentin Yves Mudimbe, décédé dans la nuit du 21 au 22 avril, mérite mieux qu'une indifférence, selon plusieurs personnalités littéraires.Pour ce faire, Richard Ali a lancé, avec écrivains, intellectuels et acteurs du monde culturel congolais, une pétition pour des obsèques nationales dont le gouvernement de la République devra mettre la main dans l'organisation pourvu qu'elles soient “à la hauteur de la contribution de Mudimbe à la littérature, à la pensée et au rayonnement culturel de notre Nation, de l'Afrique et du monde entier”.Également directeur de la bibliothèque Wallonie-Bruxelles Kinshasa, Richard Ali est l'invité de ce podcast de la culture. Il dit trouver absurde que l'Etat ne s'y intéresse pas. Après les signatures récoltées, une lettre sera déposée au ministère de la culture pour que le gouvernement s'y mette.Richard Ali explique la démarche au micro de Kuzamba Mbuangu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Podcast : la conservation et restauration d'œuvre d'art, un métier culturel d'avenir ?

    Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 6:45


    Ce nouveau numéro de ce podcast de la culture de ACTUALITÉ.CD vous amène à l'académie des beaux-arts de Kinshasa, au sein de son département de conservation et restauration des œuvres d'art. La cheffe de ce département jeune et nouveau, Francine Mava, est l'invitée de Kuzamba Mbuangu.Au cours de cet entretien, elle évoque le fonctionnement de cette filière, les matières abordées, les opportunités et défis des conservateurs et restaurateurs dans la sphère artistique. Avec environ une centaine d'étudiants formés en près de 5 ans, Francine Mava estime que le métier a de l'avenir comparativement à certaines vieilles sciences qui n'intéressent pas les jeunes.Les spécialistes issus de cette filière sont dotés de compétences pointues en chimie, en physique, en histoire de l'art et en techniques artistiques, et sont capables d'identifier les matériaux constitutifs des œuvres, de comprendre les mécanismes de dégradation et de mettre en œuvre des traitements adaptés.Francine Mava raconte les méandres de son département au micro de Kuzamba Mbuangu. Vous pouvez le suivre ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Kinshasa : dans les coulisses du projet "Émergence théâtrale" (Podcast)

    Play Episode Listen Later Mar 29, 2025 3:42


    Ce numéro du podcast de la culture est enregistré au Tarmac des auteurs, espace culturel se trouvant dans la commune de Kintambo à Kinshasa. C'est en faveur du projet dénommé "Émergence théâtrale" que la comédienne française Audrey Bommier est l'invitée de Kuzamba Mbuangu. Audrey, qui fait sa première expérience artistique en Afrique, travaille avec la dizaine d'artistes dans le cadre de ce projet pour une dizaine de jours. A la veille de la fin des ateliers, elle s'est confiée sur cette aventure tout aussi particulière. L'idée de "Émergence Théâtrale" est d'accompagner les metteurs en scène dans leur premier pas dans le théâtre dans un cadre professionnel et professionnalisant. Une donne qui a été adaptée aux différents profils d'artistes de cette année.  En pleine répétition, Audrey Bommier s'entretient avec Kuzamba Mbuangu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    RDC - Culture dans les écoles : regard sur l'Institut de la Cimenterie de Lukala (Podcast avec Robert Wambona)

    Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 6:05


    RDC - Culture dans les écoles : regard sur l'Institut de la Cimenterie de Lukala (Podcast avec Robert Wambona)Ancien programmateur culturel de l'Institut de la Cimenterie de Lukala (CILU), dans la cité éponyme, Robert Wambona est actuellement proviseur de la même école. Dans son rôle, il continue la coordination des activités culturelles tout en assumant d'autres charges dans l'école. Attachant une importance particulière à la chose de la culture, il est l'invité de ce podcast de la culture de ACTUALITÉ.CD« Vous ne pouvez évoluer en tant qu'intellectuel si vous ne vous intéressez pas à la culture », affirme-t-il dans cette interview enregistrée à l'issue d'une conférence organisée avec l'écrivain Joyeux Ngoma, qui a fait sa scolarité dans cet établissement.Les élèves ont fait le plein pour discuter avec cet acteur culturel, ce qui réjouit les dirigeants de l'école et inspire d'autres projets avant même la fin de l'année scolaire. Une relance des activités qui marque une pierre blanche pour cette école de renommée dans la province du Kongo-Central.Le Proviseur de l'Institut de la CILU, Robert Wambona, s'entretient avec Kuzamba Mbuangu depuis la cité de Lukala, dans le territoire de Mbanza-Ngungu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Dans les sources de l'art performatif à Kinshasa, podcast avec le professeur Charles Ntumba

    Play Episode Listen Later Mar 15, 2025 10:51


    Dans les sources de l'art performatif à Kinshasa, podcast avec le professeur Charles NtumbaDe l'Institut Français à l'Académie des beaux-arts, des rues de Kinshasa à l'Europe, le professeur Charles Ntumba a vu naître et grandir l'art performatif dans la capitale congolaise. Il donne encore son regard plus de 20 ans après dans ce podcast de la culture. Cet art, comme bien d'autres et comme plusieurs domaines en RDC, manque de financement conséquent et la politique culturelle pour permettre son émergence ne s'y prête pas toujours, dans un marché de l'art penché vers l'économie des projets.Cependant pour ce qui concerne les sujets à aborder dans l'art, le professeur Charles reste ouvert sur tous les sujets mais fait réfléchir les artistes sur les problèmes propres à la société congolaise dont les difficultés des personnes vivant avec handicap ou la guerre dans la partie Est. L'actualisation est également l'un des problèmes évoqués pour l'art contemporain surtout dans les milieux académiques, en commençant par les enseignants. Le Professeur Charles Ntumba s'entretient avec Kuzamba Mbuangu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Livre : problème ou responsabilité de la RDC à l'échelle mondiale, Do Nsoseme présente son livre “Ngambo ya Congo”

    Play Episode Listen Later Mar 7, 2025 8:15


    L'artiste slameuse et écrivaine Do Nsoseme vient de publier son ouvrage “Ngambo ya Congo”. Présenté au public le 1er mars dernier, elle le présente également dans le podcast de la culture de ACTUALITE.CD. Elle est notre invitée.Ngambo, mot lingala, utilisé pour désigner en même temps le problème ou la charge ou encore la responsabilité ; Do ne laisse pas de côté un seul aspect de ce terme soigneusement choisi pour son livre. Elle touche ce qui ne va pas, non sans faire des propositions pour que les choses marchent mieux.Do Nsoseme s'affiche en patriote, traduisant en écrit son amour pour sa RDC, à travers des textes de poésie libre destinés à être slamés. Un concert est même déjà prévu pour présenter en musique cette combinaison de sensibilisation, interpellation, conscientisation, patriotisme, dénonciation et bien d'autres.L'écrivaine et slameuse Do Nsoseme Dora s'entretient avec Kuzamba Mbuangu. Vous pouvez le suivre ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    "A Goma, la vie d'artiste est contrainte d'être mise au placard en ce moment" (Podcast avec l'écrivain et comédien Alexis Kant)

    Play Episode Listen Later Mar 3, 2025 11:52


    Alexis Kant, comédien congolais et auteur de l'ouvrage "J'ai épousé une religieuse" a passé une semaine dans la ville de Kinshasa dans le cadre d'une représentation au Festival International de Création Artistique (FICRA). Ayant ouvert cette deuxième édition, il a profité de son séjour pour prendre part à la vie culturelle de la capitale et pour être l'invité du Podcast de la culture de ACTUALITÉ.CD. Il a dû faire escale dans deux pays pour quitter sa ville de Goma de résidence pour arriver à Kinshasa suite à la fermeture de l'aéroport de Goma. Dans cet entretien, il revient sur ce "plus long voyage", son spectacle, ses attentes, il donne son regard sur la vie culturelle de la ville de Goma qu'il considère comme étant mise au placard actuellement." La vie d'artiste est menacée", lance-t-il, mais garde espoir pour ce secteur qui regorge de talents en grand nombre partout en RDC. " Que ceux qui gagnent tout ne nous divisent pas nous qui perdons tout dans cette guerre ", ajoute Alexis Kant.Résilient, il conseille aux artistes de prendre ce moment comme une prison de laquelle ils finiront par sortir et refaire leur art en mieux. La partie Est de la RDC, bien que coupée de plusieurs aides extérieures et intérieures, l'art tente de trouver sa route et de s'adapter.Alexis Kant s'entretient avec Kuzamba Mbuangu, vous pouvez écouter le podcast ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? Ep. 6 : “ la Centrale hydroélectrique de Busanga”

    Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 22:33


    Plusieurs projets de barrages sont initiés en République démocratique du Congo. Le plus récent, c'est celui situé dans la riche région du Katanga, la centrale hydroélectrique de Busanga, qui a été financée par la Sino Congolaise des mines (SICOMINES). Ce barrage a coûté environ 656 millions de dollars américains et fonctionne depuis 2022 avec la capacité de produire 240 mégawatts. Les populations riveraines de ce barrage, c'est-à-dire, celles impactées par cette centrale continuent de se plaindre. Trois villages sont sous les eaux, trois autres ont perdu leurs champs et ces habitants ont à peine de quoi vivre et sont très mal logés. Ils remettent en cause le niveau d'indemnisation qu'ils ont reçu et ne sont pas alimentés en énergie électrique en provenance de Busanga. Pour vous faire comprendre le contour de ce que vit cette population et de qui bénéficie véritablement de ce projet de Busanga, ACTUALITÉ.CD en collaboration avec Resource Matters vous propose ce podcast «Qui perd, qui gagne» dans la mise en route de la centrale de Busanga. Présentation : José MukendiRéalisation : Olivier MuambaMusique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? Ep. 5 : “ la RDC vs Apple ”

    Play Episode Listen Later Jan 22, 2025 22:16


    La République démocratique du Congo a porté plainte en décembre dernier contre les filiales de la multinationale Apple en France et en Belgique pour recel de crimes de guerre, blanchiment de faux et tromperie de consommateurs.Les avocats de la RDC accusent Apple d'utiliser dans ses produits des minerais de conflit exploité illégalement dans l'Est de la RDC et de tromper les consommateurs en disant que ce n'est pas le cas.Cette exploitation illicite ferait perdre au pays plus de 800 000 dollars américains par mois que les groupes armés singulièrement le M23 percevraient des taxes sur la production et le transport.Dans ce nouvel épisode du podcast « Qui perd, qui gagne ? », ACTUALITÉ.CD en partenariat avec Resource Matters va s'intéresser aux problèmes dans la chaîne d'approvisionnement des minerais dits 3T à la base de ces plaintes de l'Etat congolais contre le groupe Apple.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Culture : Herman Kambala, ce photographe passionné de la nature qui parcourt la RDC (Podcast)

    Play Episode Listen Later Jan 8, 2025 9:46


    Photographe et vidéographe, Herman Kambala a bien pour arme son appareil. Poussée par une passion de la nature qui a pris forme dans ses études de biologie à l'Université de Kinshasa, il n'a pas abandonné l'objectif donnant plutôt une forme poétique à son œuvre photographique. Sa photothèque est d'une richesse rare tant il a déjà circulé sur les 4 coins de la RDC, son terrain de jeu.Herman Kambala est l'invité de ce premier numéro du podcast de la culture de l'année 2025. Il se confie sur son expérience et sa vision du métier de photographe, un parcours passionnant mais qui requiert des compétences et des stratégies bien affûtées pour se faire une place, encore dans une RDC sans politique culturelle.Dans cet entretien, il place un mot aussi sur les enjeux environnementaux de l'heure, ses expositions en dehors de la RDC, son tour du pays et ambitions à venir. Herman Kambala s'entretient avec Kuzamba Mbuangu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Culture : une année 2025 “contée” avec spectacles et livres de conte au programme, ce que prévoit Jovitha Songwa

    Play Episode Listen Later Dec 27, 2024 7:31


    L'artiste pluridisciplinaire Jovitha Songwa s'affichera plus en tant que conteuse en 2025. Dans une interview accordée à ACTUALITE.CD, elle a révélé quelques-uns de ses projets dans cet art qu'elle souhaite partager particulièrement avec et pour les enfants. Elle fera notamment la présentation, au grand public, de son livre “Jo, betela nga lisolo”. Un autre livre de conte pour les enfants paraîtra à la fin du premier semestre de l'année et une grande première de son nouveau spectacle “Nketo a mfumu” suivie d'une tournée dans différents espaces culturels de la ville de Kinshasa et d'ailleurs. Au sortir de la présentation des extraits de ce dernier spectacle de conte, Jovitha a raconté à Kuzamba Mbuangu son expérience de deux jours successifs devant différents types de publics, au Centre Wallonie-Bruxelles, le 13 et 14 décembre dernier.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? EP.4 : le corridor de Lobito

    Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 20:09


    Les États-Unis et l'Union européenne veulent accéder aux minerais stratégiques pour la transition énergétique localisés en République démocratique du Congo et en Zambie.Pour réduire le coût et le temps de transport, ils portent un projet sur le corridor de Lobito initié par la RDC, l'Angola et la Zambie depuis octobre 2023. Ce projet vise à réhabiliter plus de 1 300 kilomètres des voies ferroviaires pour relier la Zambie et la RDC à l'océan Atlantique via l'Angola.En Angola et en Zambie, les réalisations prennent forme. Du côté de la RDC, les travaux de rénovation de la voie ferrée Dilolo-Kolwezi tardent à débuter.Dans ce nouvel épisode du podcast « Qui perd, qui gagne ? », ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters vous révèle les dessous du projet corridor de Lobito.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? Ep. 3 : “ le contrat Sicomines”

    Play Episode Listen Later Nov 20, 2024 24:02


    La RDC devrait recevoir 324 millions de dollars chaque année jusqu'à 2040 pour financer ses projets d'infrastructures grâce au contrat renégocié de la Sicomines, le grand contrat entre la Chine et la RDC.Mais le pays pourrait courir le risque de ne pas voir la couleur de cet argent si le prix de la tonne de cuivre est en deçà de 8 000 dollars.Pourquoi ce contrat a-t-il été renégocié ? Combien touchera le Congo suite aux négociations ? Et combien perdra-t-il suite aux exonérations accordées à la Sicomines ?Pour mieux comprendre ces enjeux, ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters, vous propose ce podcast « Qui perd, qui gagne ? » et vous révèle les dessous du projet Sicomines.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    retour sur les ateliers d'écriture de l'écrivaine belge Aliette Griz à Kinshasa

    Play Episode Listen Later Nov 19, 2024 11:25


    Aliette Griz, écrivaine belge, a eu une résidence d'écriture inédite à Kinshasa pendant près de deux semaines. A la Bibliothèque Wallonie-Bruxelles ou dans d'autres espaces culturels de la capitale congolaise, elle a fait plusieurs échanges entre le 5 et le 16 novembre avec les écrivains et les aspirants. Les ateliers étaient nommés AVEK pour dire Avec Vous Écrire à Kinshasa.Cette initiative, portée par un désir ardent de partager et de créer, a offert aux écrivains congolais l'opportunité de côtoyer une plume belge et peaufiner les stratégies pour s'y prendre dans la création littéraire des poèmes et des nouvelles spécifiquement. Les rues animées de Kinshasa, ses histoires, ses couleurs et ses habitants sont devenus ainsi des muses pour les écrivains, nourrissant leur imagination et enrichissant leur écriture.Après ce moment aussi chaleureux que constructif, véritable passerelle entre deux cultures, Aliette Griz a été l'invitée du podcast de la culture du desk culture de ACTUALITE.CD. Elle revient sur ces ateliers et son séjour aussi intense que productif pour elle et les apprenants.Elle s'entretient avec Kuzamba MbuanguHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Kinshasa : clôture de l'exposition “Les oubliés de Lwiro”, Esther N'sapu raconte l'histoire en images

    Play Episode Listen Later Nov 15, 2024 7:29


    L'exposition photographique "Les oubliés de Lwiro" d'Esther N'sapu se clôture ce vendredi 15 novembre à Texaf Bilembo à Kinshasa. En témoin de l'histoire, la journaliste et photographe plonge les spectateurs dans un passé méconnu du Centre de Recherche en Sciences Naturelles de Lwiro, au Sud-Kivu en RDC. À travers ses clichés, elle invite à un voyage intime au cœur de ce lieu chargé d'histoire, où la nature luxuriante côtoie une architecture coloniale. En capturant les visages marqués par le temps des anciens employés et les vestiges d'un passé scientifique, N'sapu redonne vie à un lieu souvent oublié. Son travail est un hommage à ceux qui ont œuvré pour la recherche et le développement de la région. Au-delà de la simple documentation photographique, l'exposition "Les oubliés de Lwiro" est un véritable projet de mémoire. En associant ses images aux témoignages, elle crée une œuvre hybride où l'histoire personnelle se mêle à l'histoire collective.Dans ce podcast, Esther N'sapu revient sur cette expérience, les rebondissements et bien d'autres faits ayant concouru à la réalisation de cette exposition. Elle s'entretient avec Kuzamba Mbuangu du Desk Culture de ACTUALITE.CDHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    “ L'effet que la musique a sur le public, je n'ai jamais vu ça ailleurs ”, la chanteuse Shola Adisa-Farrar raconte son séjour à Kinshasa

    Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 5:40


    Une semaine a suffi à Shola Adisa-Farrar, artiste chanteuse américaine d'origine jamaïcaine, et deux membres de son groupe Josiah Woodson et Paris La Mont Dennis II, pour découvrir l'immensité de la créativité musicale des Congolais. En marge de la commémoration de 50 ans du combat de Muhammad Ali et Georges Foreman en fin octobre dernier, Shola a eu un séjour artistique dans la capitale congolaise.Le temps passé a correspondu à un concert qu'elle a donné au Pullman de Kinshasa, un atelier de collaboration avec les autres artistes instrumentistes, chanteurs, slameurs et rappeurs congolais, et une prestation d'ensemble à la résidence américaine PAO, le 1er novembre. Dans tout ça, Sohola a retenu des qualités chez les Congolais, ce qu'elle prend et garde avec elle.Dans ce podcast, elle se dit notamment impressionnée par la ville, son énergie, la générosité de ses habitants, la créativité des artistes et même l'effet de la musique sur le public, en particulier la rumba. Il revient sur son séjour pour le Desk culture de ACTUALITE.CD. Entretien avec Kuzamba Mbungu.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? Ep. 2 : "la baisse du prix du cobalt"

    Play Episode Listen Later Oct 23, 2024 16:23


    Le prix du cobalt connaît une baisse vertigineuse ces trois dernières années. Il a perdu plus d'un tiers de sa valeur.C'est une mauvaise nouvelle pour la RDC qui est pourtant officiellement le premier pays producteur et détient l'essentiel des réserves mondiales.Pour mieux comprendre ces enjeux, ACTUALITE.CD, en partenariat avec Resource Matters, vous propose ce podcast « Qui perd, qui gagne ? » qui explore les dynamiques du secteur minier en RDC.Présentation : Yassin Kombi
Réalisation : Olivier Muamba
Musique : Samuel HirschHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Cinéma : combien coûte la production d'un film ? la réponse de Kevin Mavakala

    Play Episode Listen Later Oct 21, 2024 8:49


    Produire un film est un projet ambitieux qui requiert une planification minutieuse, des ressources financières conséquentes et une équipe compétente. En RDC, le chemin est presqu'un calvaire que ne  tiennent que les vrais passionnés, même avec fonds propres. A la différence du cinéma nigérian et sud-africain, le cinéma congolais patauge encore dans l'auto financement, non par choix mais par manque de structuration dans le secteur pour faciliter la création. Ce qui rend inexistante l'industrie congolaise du septième art et son marché, selon plusieurs cinéastes, ce qui fait perdre des millions à l'économie du pays.Dans ce podcast, Kevin Mavakala revient sur les difficultés liées au marché et à l'industrie du cinéma en RDC. Il répond également à la question cruciale du montant de la production d'un film dans un contexte congolais.Vous pouvez suivre cet entretien iciHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Fickin : Kongo panoramique, le rendez-vous d'échanges et d'opportunités des créateurs

    Play Episode Listen Later Oct 4, 2024 10:33


    Le Festival International de Cinéma de Kinshasa se tient entre le 3 et le 6 octobre 2024. Entre projection de films et ateliers de formation, des rencontres sont au programme pour échanger sur le cinéma, ses opportunités, réfléchir sur le secteur afin de donner une plus value aux cinéphiles et potentiels cinéphiles aussi bien dans la réalisation que la production, ou dans tous les chaînons de la chaîne du cinéma.Pour cette édition, le directeur du Fickin, Kevin Mavaka, a échangé avec le public autour des opportunités qu'offrent des festivals de cinéma et la valorisation des certificats reçus lors des ateliers dans le cadre des festivals. Dans une autre rencontre, le conseiller audiovisuel de l'ambassade de France en RDC a présenté les opportunités de financement que la France offre du côté cinéma et audiovisuel.Dans cet entretien, Kevin Mavakala, directeur du Fickin, revient sur l'importance de ces rencontres et des pistes pour les cinéastes de s'épanouir dans leur métier.Il s'entretient avec Kuzamba MbuanguHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Qui perd, qui gagne ? Ép. 1 : "Dan Gertler et les royalties"

    Play Episode Listen Later Sep 25, 2024 18:59


    Qui perd, qui gagne ? Le nouveau podcast d'actualité.cd en partenariat avec Resource Matters vous plonge dans les grands dossiers du secteur minier congolais. Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Malafi après sa libération : « Tout ce que je faisais en prison, c'était d'écrire des projets culturels … »

    Play Episode Listen Later Sep 15, 2024 10:35


    Artiste et directeur de l'espace culturel des Mwindeurs, Niamba Malafi revient d'un mois à la prison centrale de Makala, avec lui 5 danseurs du groupe Unity danse qui ont purgé la même peine. Invité du podcast de la culture, il s'est confié sur son séjour dans cette maison carcérale et ses activités culturelles après ce passage qui l'a marqué.Il sort de la prison avec un tas d'histoires à raconter, de questions et de projets. Aller en prison pour une cause culturelle est comme une mort en plein exercice de son travail, d'où l'expression “ Mort en exercice ” qu'il a réadaptée pour son cas. Cette expression fait également objet du titre d'un spectacle que Malafi a pensé et dont l'extrait sera présenté ce samedi 21 septembre à la maison culturelle des Mwindeurs.« Je suis sorti avec pas mal de projets artistiques, c'était aussi un moment de création ou une résidence de recherche pour un artiste … Peut-être qu'on va même proposer des programmes d'accompagnement pour la réinsertion sociale sur les secteurs qui vont aller avec les instruments culturels en prison. Pour moi, c'était une résidence de recherche », dit-il dans ce podcast.Étant artiste, Malafi compte tout retranscrire en spectacle, car il estime que c'est le meilleur endroit où il peut trouver des réponses qui restent pendantes à ses différentes questions, entre autres, sur le côté juridique de la liberté d'expression artistique.Dans cette interview avec Kuzamba Mbuangu, il se confie sur son séjour dans cet endroit où les rêves se frottent à l'irrationnel, les plus forts résistent, certains se créent, d'autres s'éclipsent.Vous pouvez suivre ce podcast iciHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Mpox en RDC: Tout savoir sur le vaccin – Pour qui, pourquoi, et quand ? Entretien exclusif avec Laurent Muschel

    Play Episode Listen Later Sep 6, 2024 7:06


    La RDC a reçu, jeudi 5 septembre 2024, les premières doses de vaccin contre le Mpox, marquant une étape importante dans la lutte contre cette épidémie qui sévit dans plusieurs régions du pays. Ce vaccin, MVA-BN®, fait partie des 215 000 doses acquises par l'Autorité de préparation et de réaction en cas d'urgence sanitaire (HERA) de la Commission européenne, et arrive à un moment où la recrudescence des cas de Mpox inquiète les autorités sanitaires et la population.Pour comprendre les enjeux de cette campagne de vaccination, les défis logistiques et la stratégie de distribution, la rédaction d'Actualité.cd reçoit Laurent Muschel, Directeur général par intérim et Chef de HERA. Dans cet entretien exclusif, M. Muschel revient sur l'importance de ce vaccin, son déploiement en RDC, et les perspectives à long terme pour renforcer les capacités locales de production de vaccins.Laurent Muschel s'entretient avec Emmanuel Kuzamba sur les spécificités du vaccin, les populations cibles et les défis de cette campagne de vaccination inédite dans le paysHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Humour : Benji4 pour trois jours de spectacle au Showbuzz, à quoi s'attendre ?

    Play Episode Listen Later Aug 30, 2024 9:55


    Le marathon de l'humour en stand-up de l'artiste Benji4 débute ce vendredi soir au Showbuzz. Il reste sur cette scène ce samedi et ce dimanche pour au moins une heure chaque soirée. Celui qui affectionne la scène en one man show repousse encore ses limites avec son nouveau concept dénommé “Encore”. Encore lui, encore au Showbuzz comme l'an dernier, encore un nouveau spectacle, etc.Benji4 s'est confié à ACTUALITÉ.CD avant son spectacle. Affirmant qu'il ne prend pas vraiment les choses au sérieux, il s'attend à plus d'amusement, il a l'esprit détendu pour offrir un spectacle qui reflète ses 13 années de carrière. C'est aussi un défi, ce spectacle, car c'est une première pour lui de se produire tout seul avec son équipe qu'il a réorganisée.« Il y a autant de pression et de plaisir que je prends parce que j'ai réussi à organiser mieux l'équipe avec laquelle je travaille. Il y a aussi un côté détendu parce que dans tout ce que je fais, il y a beaucoup d'amusement, de divertissement et beaucoup de plaisir que je prends », explique Benji4 dans ce podcast.Vous pouvez écouter l'intégralité de cette interview entre Benji4 et Kuzamba Mbuangu ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    RDC: un nouveau système de recrutement des enseignant et directeurs dans les écoles primaires publiques

    Play Episode Listen Later Feb 14, 2024 7:42


    Le dernier rapport du PASEC (Programme d'analyses des systèmes éducatifs de la Confemen), publié en 2019 était alarmant. Près de 82% d'élèves en fin de scolarité primaire étaient en dessous du « seuil suffisant des compétences » en mathématiques. « Ces élèves rencontrent des difficultés pour répondre à des questions brèves relatives aux trois processus cognitifs pris en compte dans le test de mathématiques à savoir connaître, appliquer et résoudre des problèmes », commente le rapport. Selon le même rapport, en lecture 72,9% d'élèves étaient en dessous du seuil « suffisant » de compétences en fin de scolarité primaire. « À ce niveau d'enseignement, ces élèves ont des difficultés pour comprendre des mots isolés issus de leur vie quotidienne et des phrases isolées ainsi que pour localiser des informations explicites dans des textes courts et moyens en prélevant des indices de repérage présents dans le texte et les questions », à en croire ce document. Cette situation est la résultante de la mauvaise qualité de l'enseignement, dont fait face la RDC depuis plusieurs décennies. Le comble, c'est que la mauvaise qualité de l'enseignement est aussi tributaire au type d'enseignants qui donnent cours dans les écoles primaires, dont la plupart ont été recrutés en dehors des normes en la matière. Pour relever la qualité, le gouvernement de la RDC, par le biais du ministère de l'Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), vient de mettre en place un nouveau système de recrutement des enseignants et des directeurs des écoles primaires publiques, basé sur le mérite. La phase expérimentale aura lieu du 04 au 08 mars prochain à Kinshasa et dans le Kongo central. Le ministère de l'EPST, a lancé l'appel à candidatures au concours de recrutement depuis le 11 février dernier, et va s'étendre jusqu'au 21 février.En quoi consiste cette réforme ? Comment se déroule le processus de recrutement, qui en est éligible ? Dans ce nouveau Podcast réalisé par Bruno Nsaka, Godffrey Talabulu, spécialiste des ressources humaines au Projet d'équité et de renforcement du système éducatif (Perse), projet du gouvernement de la RDC financé par la banque mondiale, et qui accompagne l'EPST dans la mise en place de cette réforme, répond à ces questions et à bien d'autres.

    Mérou Mégaphone, la voix de Bukavu à l'international

    Play Episode Listen Later Feb 4, 2024 14:26


    L'artiste Slameur, conteur, facilitateur des ateliers en arts oratoires, Mérou Mégaphone est l'invité de ce podcast de ACTUALITÉ.CD. Jeune, passionné et dynamique, il est une plume semeuse de paix. Auteur d'un album Slam paru en février 2023, il porte la voix de son Bukavu natal partout et de la région des Grands-Lacs en proie à des violences causant l'insécurité depuis des dizaines d'années.Artiste, évoluant entre Bukavu et Goma, des milieux qu'il qualifie de thématique suite à cette situation dramatique incessante ; Mérou Mégaphone utilise sa voix pour rechercher de manière effrénée la paix dans la région et la cohabitation pacifique. Il nous raconte des initiatives dans lesquelles il apporte sa pierre pour l'amélioration de la situation humanitaire dans l'Est de la RDC. « On ne peut pas arrêter d'en parler, il faut militer pour ça, pour le retour de la paix pour chaque congolais », dit-il dans ce podcast.Avec plusieurs autres jeunes de la région, ils ont fait avancer le mouvement de la poésie orale. En collectif ou en solo, plusieurs talents sont à leur état pur dans la ville de Bukavu.Lors de son passage à Kinshasa, Mérou Mégaphone s'est entretenu avec Kuzamba Mbuangu.

    Création du PCR au sein de l'Union sacrée : « Tout se décide autour de la répartition des postes politiques » (Podcast)

    Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 4:29


    L'annonce de la création du Pacte pour le Congo retrouvé (PCR), une structure politique au sein de l'Union sacrée, la plateforme qui soutient Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo (RDC), a suscité des remous depuis mardi dernier.En effet, Vital Kamerhe, Julien Paluku, Jean Lucien Busa et Tony Kanku, respectivement responsables de A/A-UNC (Action Des Alliés et Union pour la Nation Congolaise), Alliance-Bloc 50 (A/B50), Alliance des Acteurs Attachés au Peuple (AAAP) et Coalition des démocrates (CODE), ont créé ce mouvement politique par « la cohésion, la passion du Congo et l'obsession d'accompagner le Président de la République pour la réussite dans le pari qu'il a pris avec le peuple congolais », selon les dires de Vital Kamerhe.La nouvelle a même ébranlé l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d'où provient Félix Tshisekedi. Augustin Kabuya, son secrétaire général, également élu député national et membre du présidium de l'Union sacrée, a initié une série de consultations avec les autres membres du présidium de l'Union sacrée, dont le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, Jean-Pierre Bemba, ministre de la Défense, Christophe Mboso et Modeste Bahati, respectivement présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat.Alors que certains évoquent une crise, une scission ou même une sécession au sein de la coalition de Félix Tshisekedi, le secrétaire de l'UDPS ne voit rien de compromettant jusqu'à présent. « Le danger peut intervenir seulement quand les gens se réunissent pour comploter contre l'Union sacrée, or dans leurs réflexions je ne vois pas ce qui peut m'inquiéter », a-t-il déclaré.Comment expliquer la création du PCR juste à moins d'une semaine de la prestation de serment du président Félix Tshisekedi ? Qu'est-ce qui explique les multiples contacts amorcés par Augustin Kabuya juste après l'annonce de la création du PCR ?Pour répondre à ces questions, nous avons contacté Moise Kabinda Bukasa, politologue et professeur de Sciences politiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN). Suivez-le dans ce podcast réalisé par Bruno Nsaka.

    Urgence face aux Inondations du Fleuve Congo : Sensibilisation, Éducation Mésologique et Sécurisation, Recommandations du CRREBC

    Play Episode Listen Later Jan 31, 2024 3:33


    Le Centre des Recherches en Ressources en Eau du Bassin du Congo (CRREBC) exhorte le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) à mettre en place de manière urgente un plan de contingence pour gérer les inondations du Fleuve Congo.Lors de la présentation de l'étude réalisée à Kinshasa sur la situation du débordement du Fleuve Congo le jeudi 25 janvier à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), le CRREBC souligne la nécessité pour les autorités publiques de prévenir ces catastrophes par le biais de la sensibilisation de la population, de l'éducation mésologique et de la sécurisation du périmètre d'inondation.Dans ce podcast animé par Bruno Nsaka, Raphael Tshimanga Muamba, directeur du CRREBC et de l'École de l'Eau, hydrologue et professeur à l'UNIKIN, revient sur les points essentiels de cette étude et ses différentes recommandations

    Tshisekedi s'engage à rectifier les erreurs de son premier quinquennat : voici l'avis des congolais interrogés

    Play Episode Listen Later Jan 20, 2024 25:53


    Dans une cérémonie marquée par la solennité, le Président Félix Tshisekedi a prêté serment au Stade des Martyrs de Kinshasa, devant la Cour constitutionnelle, lors d'un événement qui a attiré plusieurs chefs d'État africains et rassemblé près de 80 000 Kinois. Lors de ce moment historique, le Président Tshisekedi a juré de respecter et de défendre la Constitution et les lois de la RDC, ainsi que de préserver l'unité nationale, marquant ainsi le début de son second quinquennat.Dans son discours inaugural, le Président Tshisekedi a exprimé sa compréhension des attentes du peuple et a assuré qu'il était pleinement conscient de l'ampleur de la tâche qui l'attend. Il a rappelé ses six engagements majeurs pour son nouveau mandat, notamment la création d'emplois, l'amélioration du pouvoir d'achat, la renforcement de la sécurité, la diversification de l'économie, l'accès accru aux services de base et l'amélioration de l'efficacité des services publics.« À présent, il s'agit pour nous de transformer, durant les cinq prochaines années, les prouesses que nous avons réalisées et de parachever l'avènement d'un Congo plus uni, mieux sécurisé et plus prospère », a déclaré le Chef de l'État.Il a également promis de faire en sorte que les erreurs du passé ne se reproduisent plus, affirmant que "aujourd'hui, une nouvelle ère est née !".Écoutez les Congolais interrogés sur leurs attentes pour le nouveau quinquennat de Félix Tshisekedi à travers ce voxpop.

    Bénédiction des couples homosexuels hors la liturgie : comprendre la prise de position des évêques africains face à la décision du Vatican

    Play Episode Listen Later Jan 19, 2024 6:30


    Telle une onde de choc, la déclaration du Pape François le 18 décembre 2023 avait choqué le monde, particulièrement le continent africain. Le souverain pontife, à travers le « Fiducia supplicans » du dicastère pour la doctrine de la foi, ouvrait la possibilité aux prêtres catholiques de bénir notamment les couples homosexuels, en dehors de toute ritualisation et imitation du mariage.   Les médias du monde ont explosé. Les évêques africains sont montés au créneau pour dénoncer une pratique contraire à la doctrine de l'église catholique et aux valeurs culturelles africaines.«  Nous évêques africains, ne considérons pas comme approprié pour l'Afrique de bénir les unions homosexuelles  ou les couples de même sexe parce que, dans notre contexte, cela causerait une confusion et serait en contradiction directe avec l'éthos culturel des communautés africaines », indiquait un communiqué du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (Sceam), du 11 janvier dernier. Pour les évêques catholiques,  aucune concession n'est possible sur cette question. « L'enseignement constant de l'église décrit les actes homosexuels comme ‘intrinsèquement désordonnés et contraires à la loi naturelle. Ces actes, considérés comme excluant le don de la vie et marquant de complémentarité affective et sexuelle véritable, ne doivent être approuvés en aucune circonstance », précise le même document, qui porte la signature du cardinal Fridolin Ambongo, évêque métropolitain de Kinshasa et président du Sceam. Quelle lecture faire de cette prise de position des évêques africains ? Va-t-on parler d'une scission au sein de l'église catholique ? Comment expliquer la propagation des conceptions occidentales sur le mariage et la famille à travers le monde ? Enfin, quels rôles l'Église, les classes politiques et intellectuelles africaines doivent-elles jouer pour en limiter les dégâts en Afrique ? Nous abordons les réponses à ces questions dans ce nouveau numéro de notre Podcast réalisé par Bruno Nsaka, avec l'abbé-professeur Mathieu Musua, docteur en philosophie et professeur émérite à l'Université catholique du Congo (UCC).

    Comment expliquer le débordement des eaux du fleuve Congo ? Comment, dans l'avenir, en limiter les dégâts ? 

    Play Episode Listen Later Jan 10, 2024 4:56


    « Les ménages sont coincés dans des maisons qui ne pouvaient pas accueillir trois, quatre familles. Dans le quartier Mpoli, nous avons enregistré cinquante-quatre maisons et dix bureaux de l'État. Mais dans le quartier Basoko, c'est au-delà de cinquante ». Ce témoignage de Martin Suta, président  de la société civile de Kwamouth, dans la province du Mai-Ndombe, révèle l'ampleur des dégâts causés par les eaux du fleuve Congo, qui ont quitté leur lit ces derniers jours.Ce débordement a atteint jusqu'à  6,5 mètres au-dessus du niveau moyen de la mer, selon la Régie des voies fluviales (RVF). Il fait  des ravages dans toutes les régions côtières de Kinshasa,  Ituri,   Kongo-central, Tshopo, Equateur, Mai-Ndombe, etc.A Kinshasa par exemple,  le pont reliant le quartier Kinsuka à la carrière des grès (Carrigrès) dans la commune de Ngaliema est plongé sous les eaux tumultueuses du fleuve. Cette catastrophe naturelle a jeté de nombreux ménages dans la détresse, obligeant les riverains à payer 500 Fc par jour pour emprunter des pirogues afin de traverser le pont. Autrement, ils doivent entreprendre un long détour via Pompage, un trajet qui, autrefois, ne prenait que cinq minutes. A Mbandaka, dans la province de l'Equateur, les inondations, résultant des pluies incessantes, ont plongé les quartiers d'Ekundé, Basoko, Bongodjo et le territoire de Bikoro dans une situation critique. Les conséquences désastreuses de ces inondations sont particulièrement visibles avec plus de 100 familles se retrouvant sans abri, leurs maisons ayant été emportées par les eaux déchaînées. Ces familles endurent des conditions de vie précaires et inacceptables, dépourvues de tout moyen pour subvenir à leurs besoins fondamentaux. En outre, plusieurs activités commerciales ont été englouties, et le bon fonctionnement de certains ports a été sérieusement compromis.Cette situation dramatique était parmi les principaux thèmes évoqués par le Pape François dimanche 7 janvier 2024 après avoir récité la prière de l'angélus à la place Saint-Pierre à Rome en Italie.Comment expliquer le débordement des eaux du fleuve Congo ? Comment, dans l'avenir, en limiter les dégâts ? Hydrologue, professeur à l'Université de Kinshasa, directeur du Centre des recherches en ressources des eaux du bassin du Congo et de l'école régionale de l'eau, Raphael Tshimanga Muamba, répond à ces questions dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka

    Quelles conséquences politiques sur le refus de saisir la Cour constitutionnelle par les principaux opposants ?

    Play Episode Listen Later Jan 6, 2024 7:45


    Moise Katumbi, Martin Fayulu et Dénis Mukwege, principaux opposants et candidats à la dernière présidentielle n'ont pas introduit de requête devant la cour constitutionnelle en demande d'annulation des élections générales  du 20 décembre en République démocratique du Congo (RDC).  Cette haute cour, seule habilitée de statuer sur les élections notamment au niveau de la présidentielle va siéger pourtant ce lundi 08 janvier 2024 pour se prononcer sur deux requêtes dont celle de Théodore Ngoy, qui semble ne pas déranger le camp de Félix Tshisekedi, le président réélu  selon les résultats provisoires de la Commission électorale  nationale indépendante (Céni).Les principales figures de l'opposition sont méfiantes envers la haute cour qu'elles jugent « inféodée » et « partiale ».Saisie le 10 décembre dernier pour se prononcer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo par l'opposition, la cour constitutionnelle déclarait cette démarche « non fondée ». Cette décision traduisait, pour l'opposition, la soumission  de la cour au régime en place. « Avant les élections,  la Cour constitutionnelle n'avait pas pris en compte la requête de plusieurs  candidats à la présidence avec les avertissements sérieux qu'elle contenait? Deviendrait-elle par magie impartiale ? », S'interrogeait ce mardi, directeur de cabinet de Dénis Mukwege, interrogé par ACTUALITE.CD.« La cour constitutionnelle est l'axe de blanchiment de la tricherie », expliquait pour sa part Hervé Diakese, porte-parole de campagne de Moise Katumbi. « Sachant comment Félix Tshisekedi a nommé les membres de cette cour le 17 juillet 2020, nous ne pouvons rien attendre d'elle», lâchait pour sa part l'opposant et candidat Martin FayuluComment s'explique cette prise de position de l'opposition ? Quelle  peut en être la conséquence politique ? Est-il important que le président Tshisekedi amorce des consultations formelles et informelles dans le but d'apaiser la situation ? Dans le cadre des relations internationales dites « sous-terraines », doit-on se méfier du flux des messages de félicitations de la part de plusieurs pays au président réélu ? Trouvez des réponses et des réflexions sur ces questions avec Michel Bisa Kibul, géopolitologue et professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), dans ce nouveau numéro de Podcast réalisé par Bruno Nsaka

    Les conséquences politiques du refus de l'opposition de recourir à la Cour constitutionnelle

    Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 7:41


    Le délai de dépôt des recours contestant les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), annonçant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC), expire ce mercredi. Du côté de la Cour constitutionnelle, seule habilitée à traiter les requêtes relatives au scrutin présidentiel, aucun dossier n'a été réceptionné jusqu'à présent.Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Denis Mukwege, principaux opposants et candidats à la présidence, ont choisi de ne pas saisir la haute cour, la considérant comme très proche du président réélu Félix Tshisekedi.Saisie le 10 décembre dernier par l'opposition pour statuer sur les irrégularités des élections en République démocratique du Congo, la Cour constitutionnelle a déclaré cette démarche « non fondée ». Cette décision est interprétée par l'opposition comme une soumission de la cour au régime en place.« Avant les élections, la Cour constitutionnelle n'avait-elle pas pris en compte la requête de plusieurs candidats à la présidence malgré les avertissements sérieux qu'elle contenait ? Deviendrait-elle, par magie, impartiale ? », s'interrogeait ce mardi le directeur de cabinet de Denis Mukwege, lors d'une interview avec ACTUALITE.CD.

    Cour Constitutionnelle : les requérants confrontés au défi de présenter le maximum de procès-verbaux en deux jours

    Play Episode Listen Later Jan 3, 2024 9:14


    Le compte à rebours est lancé. Les contestataires des résultats provisoires confirmant la réélection de Félix Tshisekedi à la présidentielle du 20 décembre dernier en République démocratique du Congo (RDC) ont deux jours pour déposer leurs requêtes à partir d'aujourd'hui, selon l'article 73 de la loi électorale.Pour le professeur Banyaku Luape, ancien juge à la cour constitutionnelle, ce délai, bien que court en termes de rassemblement et de composition des dossiers, permet à la cour constitutionnelle de ne pas bloquer le fonctionnement normal de l'État.« La cour constitutionnelle fait face à des contraintes de temps. Si le dépôt des requêtes était fixé à 10 jours ou plus, par exemple, ce serait un grand blocage à la fois pour le président de la République et pour les mécanismes de fonctionnement de l'État. Donc, ce délai est logique pour éviter le vide du pouvoir présidentiel », a-t-il déclaré à ACTUALITE.CD.

    RDC : Le Kenya, nouvel allié dans le soutien au M23 ? Les explications de la prise de position de William Ruto

    Play Episode Listen Later Dec 19, 2023 10:44


    « Le Kenya est une démocratie. Nous ne pouvons pas arrêter chaque personne qui fait une déclaration ». Ces propos de William Ruto, président du Kenya, ont choqué les milieux diplomatiques du monde entier et provoqué des remous au sein de la classe politique congolaise. Le président Kenyan réagissait, dimanche, au souhait de Kinshasa de voir Nairobi mettre la main sur Corneille Nangaa et Bertrand Bisimwa, respectivement ancien président de la centrale électorale en République démocratique du Congo et responsable politique du M23.Corneille Nangaa a annoncé vendredi dernier avoir créé un mouvement politico-militaire dénommé « Alliance fleuve Congo » dont les objectifs sont manifestement de renverser le pouvoir de Kinshasa. Les tensions montent entre la RDC et le Kenya, pendant que la RDC s'est engagée dans le processus de paix, que pilote Nairobi. Cette situation a poussé Kinshasa à rappeler son ambassadeur en poste au Kenya, et d'interpeller le chargé des affaires à l'ambassade du Kenya à Kinshasa, pour des explications claires sur la question.Pourquoi le Kenya a accepté la création d'un mouvement subversif sur son sol contre un autre pays membre de l'EAC ? Comment expliquer la prise de position du président William Ruto sur la situation ?  Pourquoi Alliance fleuve Congo voit jour après le départ des troupes de la Communauté de l'Afrique de l'est (EAC) de la RDC, pendant que la RDC accélère le processus du départ de la Monusco et à la veille des élections ? Le choix du timing, n'est-il qu'un fait bénin ?Géopolitologue et professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (Unikin), Michel Bisa Kibul répond à ces questions dans   ce nouveau numéro de Podcast, réalisé par Bruno Nsaka.

    La contribution de la RDC à l'histoire du patrimoine génétique des bantouphones en Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 16, 2023 7:45


    La République démocratique du Congo, ce vaste pays au cœur de l'Afrique est parmi les pays les plus riches en ressources minières et naturelles. L'or, l'argent, le cuivre, le coltan, et d'autres minerais précieux pullulent dans son sous-sol. Ce pays continent, deuxième en Afrique de par sa superficie, regorge de nombreuses sources d'eau, sans compter sa diversité de la faune et de la flore.En outre, la RDC émerge, en son sein, une grande richesse culturelle et linguistique. Par exemple, plus de 35 millions de personnes à travers le monde parlent une ou plusieurs de quelque 500 langues de la famille bantoue dont le Kikongo, le Kiswahili, et le tshiluba, le kinyarwanda et le kirundi.Ces langues se sont propagées à travers le monde par les mouvements migratoires, qui ont commencé en Afrique de l'Ouest depuis 5000 ans. C'est ce que révèle une étude interdisciplinaire récente publiée dans la prestigieuse revue Nature, à laquelle ont participé Igor Matonda Sakala, docteur en histoire de l'art et archéologie de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) et chef de département des sciences historiques, gestion du patrimoine et développement à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), Joseph Koni de l'Institut supérieur pédagogique de Kikwit et Jean Pierre Donzo de l'Institut Supérieur Pédagogique de la Gombe (ISP) à Kinshasa, pour le compte de la RDC. Selon cette étude, la RDC a joué un rôle prépondérant dans la migration et l'établissement des communautés linguistiques bantoues plusieurs années avant Jésus-Christ. La plus-value de cette étude est qu'elle est effectuée sur base des données biologiques et génétiques modernes et anciennes, remontant même de l'âge de fer, pour établir le lien entre les communautés linguistiques grâce à des mouvements de migration.Que retenir en gros de cette étude ? Comment les données issues de cette étude peuvent elles être utiles dans d'autres domaines, notamment la lutte contre les maladies génétiques comme la drépanocytose ?Suivez les réponses à ces questions avec Igor Matonda Sakala, Docteur en histoire de l'art et archéologie de l'Université Libre de Bruxelles, dans ce Podcast réalisé par Bruno Nsaka. 

    RDC : Comment expliquer la montée des actes de violence à quelques jours des élections ?

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2023 4:54


    La RDC est dans la fièvre de son quatrième cycle électoral. Les élections générales sont prévues le 20 décembre prochain d'après le calendrier électoral publié par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) il y a plus d'une année. En dépit des difficultés logistiques persistantes, la centrale électorale rassure : les élections auront bel et lieu dans six jours. Entre-temps, les candidats, dont ceux qui convoitent la présidence, poursuivent leurs campagnes à travers le pays.Censée être une période où chacun de candidats tente de déployer un argumentaire pour convaincre l'électorat sur son programme de gouvernance une fois élu président de la république, la campagne électorale en RDC est devenue sujette à des invectives et des diatribes par différents compétiteurs. Cette situation intrinsèquement liée à d'autres phénomènes est à la base de plusieurs tensions. Ce, à quelques jours des élections. Ce jeudi, Martin Fayulu de la coalition Lamuka a dénoncé l'attaque d'une de ses équipes de campagne à Kinshasa, occasionnant quatre (4) blessés graves, autant de blessés légers.Mardi 12 décembre, un meeting de Moise Katumbi a été dispersé à Moanda, dans la province du Kongo-central, par les forces de l'ordre. Plusieurs blessés ont été signalés. L'opposant a ainsi pris l'initiative de suspendre momentanément ses rassemblements à Kananga et Tshikapa, pour éviter le télescopage avec l'équipe de Félix Tshisekedi, annoncée aussi en cette même période dans la région.Pour Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (Unikin), Ces évènements présagent des tensions postélectorales et menacent la cohésion sociale. Selon lui, le discours de haine est à la base de l'échauffement des esprits des uns et des autres. Comment éviter les tensions après les élections et sauvegarder la paix et la cohésion sociale ? Professeur Germain Kuna répond à Bruno Nsaka dans ce nouveau numéro de Podcast

    Voici les provinces et les espaces géographique qui auront un grand impact sur les élections

    Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 3:10


    La SYMOCEL (Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections) a récemment présenté une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces de la République Démocratique du Congo. Selon ces données, Kinshasa occupe la première place avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu avec 9%, puis le Sud Kivu et le Kongo Central, chacun avec 8%. Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne : « Si tous les territoires du Nord-Kivu étaient impliqués dans l'enrôlement des électeurs, cette province aurait encore plus de puissance électorale », lors d'une entrevue avec ACTUALITE.CD. Cette mission d'observation électorale a également présenté un diagramme basé sur la population, où les provinces de Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri se retrouvent en tête du classement. En revanche, en se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu dominent le Top 5. « Le poids des enrôlés n'est pas proportionnel au poids de la population. Cela interroge sur les opérations de sensibilisation lors de l'enrôlement des électeurs. L'entrée du Kwilu dans le top 5 soulève des questions sur le taux d'enrôlement des populations », explique Luc Lutala, notant également des déserts électoraux dans des provinces telles que l'Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Parmi les points importants de cette analyse figure le nombre élevé de candidats aux législatives nationales : « Le nombre de candidats a augmenté et on a une faible proportion de personnes sensibilisées. Cela va exercer une forte contrainte sur l'électeur. Il sera partagé sur plusieurs candidats. C'est dans ce contexte qu'émerge le poids du régionalisme et de l'ethnie », conclut-il 

    RDC: les clés pour comprendre les poids électoraux des provinces

    Play Episode Listen Later Dec 4, 2023 7:20


    La Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) a levé le voile sur une cartographie révélatrice des poids électoraux des différentes provinces congolaises. À la tête de ce classement se trouve Kinshasa, avec 15% du total des électeurs, suivie par le Nord-Kivu (9%), le Sud Kivu et le Kongo Central (8%). Luc Lutala, coordinateur de la SYMOCEL, souligne l'impact potentiellement décisif de la pleine participation de tous les territoires du Nord-Kivu dans l'enrôlement des électeurs qui aurait pu renforcer davantage la puissance électorale de cette province. Cette mission d'observation électorale présente également un diagramme basé sur la population, mettant en lumière les mêmes provinces (Kinshasa, Nord-Kivu, Sud Kivu, Kongo Central et Ituri), qui figurent dans le top 5 en termes de poids démographique. En se basant uniquement sur les personnes enrôlées, Kinshasa, Nord-Kivu, Kongo Central et Kwilu occupent également les premières places. Luc Lutala soulève une autre problématique majeure : le poids des personnes enrôlées ne correspond pas toujours à celui de la population réelle, questionnant ainsi l'efficacité des opérations de sensibilisation lors de l'enrôlement des électeurs. Le fait que le Kwilu intègre le top 5 soulève des interrogations quant l'influence de la sensibilisation et de la mobilisation sur le taux d'enrôlement des populations. Il met également en lumière des déserts électoraux comme les provinces de l'Equateur, la Tshuapa, la Mongala et de Lomami. Par ailleurs, l'analyse de la SYMOCEL pointe du doigt aussi le nombre important de candidats, notamment pour les législatives nationales où l'on dénombre jusqu'à 51 candidats pour un seul siège. Cette prolifération de candidatures associée à une sensibilisation limitée constitue une contrainte majeure pour l'électeur, divisé entre plusieurs choix. Cette situation fait émerger le poids du régionalisme et de l'appartenance ethnique dans les choix électoraux. Luc Lutala explique tout dans cet entretien:  

    À l'épreuve du SIDA : Mweya Tol'Ande dévoile le récit poignant de la fragilité humaine (podcast)

    Play Episode Listen Later Dec 3, 2023 8:37


    "A l'épreuve du SIDA" est un ouvrage concis de 76 pages, mettant en lumière la fragilité de l'âme humaine, destiné particulièrement à la jeunesse. L'auteure partage davantage sur le contenu de son livre dans un podcast captivant, offrant ainsi un regard intime sur cette œuvre singulière. 

    Campagne électorale en RDC : la puissance des affiches dans l'orientation des choix des électeurs, mythe ou réalité ?

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2023 6:41


    Depuis le 19 novembre dernier, la Commission électorale nationale indépendante a donné le coup d'envoi de la campagne électorale en République démocratique du Congo en vue des élections générales. Une période charnière dans le processus électoral où les candidats ont l'opportunité de présenter leurs programmes et de convaincre les électeurs.  La prolifération des affiches arborant les visages des candidats et de leurs leaders politiques est une caractéristique indéniable de cette campagne électorale. Au-delà de leur aspect purement visuel, ces affiches jouent un rôle dans la façon dont les électeurs façonnent leurs choix, selon les experts. Par exemple, André Mbata, Secrétaire Permanent de l'Union sacrée, rappelle impérativement aux candidats membres de cette plateforme (Députés nationaux, Députés provinciaux et Conseillers municipaux) l'obligation d'intégrer la photo de Félix Tshisekedi sur leurs affiches de campagne. David Pata, professeur des Sciences de l'information et de la Communication à l'IFASIC de Kinshasa et auteur de l'ouvrage « De la cognition à la communication. Théorie cognitive de la communication », se livre sur ACTUALITE.CD. Selon lui, ces affiches ne se limitent pas à une simple campagne de communication, mais s'inscrivent dans le domaine de la psychologie cognitive, pouvant influencer les décisions des électeurs. Dans un récent podcast réalisé par Bruno Nsaka, le Professeur Pata explore la manière dont ces affiches peuvent diriger les choix électoraux. Il analyse également la raison pour laquelle les candidats choisissent d'associer leur image à celles de leurs leaders politiques, soulignant ainsi l'importance de cette stratégie dans la perception des électeurs. Ce débat soulève des questions sur la manière dont les campagnes électorales utilisent les éléments visuels pour influencer et persuader l'électorat, illustrant la complexité et l'importance des mécanismes psychologiques dans le processus démocratique. Pour écouter l'intégralité de nouvel épisode de notre podcast et plonger dans l'analyse approfondie du Professeur David Pata, cliquez ici. 

    Damon Wilson souligne l'importance d'aider les acteurs du changement dans d'autres pays d'Afrique centrale pour assurer une paix durable

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 4:21


    Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED) depuis deux ans, en RDC. Son institution pour objectif le renforcement et la progression des institutions démocratiques à l'échelle mondiale. Sa visite au Congo-Kinshasa vise à réaffirmer l'engagement à long terme du NED dans le pays et à mettre l'accent sur l'importance cruciale d'un processus électoral crédible en RDC. Lors d'entretiens avec ACTUALITE.CD et 7sur7, il a répondu à des questions concernant l'agression subie par l'Est du pays, par le Rwanda. « L'agression dans l'Est de la RDC constitue un problème majeur, un véritable cauchemar avec des souffrances et des atrocités horribles. Le Rwanda, le M23 et d'autres milices portent une part de responsabilité, tandis que l'Ouganda était également présent », a-t-il déclaré. Il a expliqué que le travail du NED consiste notamment à aider les populations locales à développer leur capacité à se faire entendre et à obtenir justice. « Nous avons un important programme basé à Goma et à Bukavu pour soutenir les Congolais, les aider à faire pression, à défendre les droits de l'homme, à documenter les violences pour obtenir justice, pour réclamer des comptes, et pour mener des actions de plaidoyer à l'échelle internationale ». Il a souligné l'importance nuancée du rôle du NED dans cette situation, insistant sur la responsabilité des États : « Il est indéniable que les autorités de Kigali portent une part de responsabilité. Les États doivent faire pression, mais nous, au NED, nous avons également des programmes au Rwanda ». L'ancien vice-président de l'influent Atlantic Council a mis en avant l'esprit d'ouverture qui règne en RDC et a évoqué les acteurs de la société civile souffrant dans les pays voisins : « Votre pays est bien plus ouvert que vos voisins. Ici, nous pouvons exprimer nos idées, organiser des actions, mener des campagnes et présenter des candidats. Ce n'est pas parfait, mais il existe un espace (...). Nous soutenons des partenaires au Rwanda, au Burundi, en Angola, en Ouganda, mais c'est très difficile pour eux car il n'y a pas de liberté d'expression ». Pour lui, il est crucial de soutenir les acteurs du changement présents dans d'autres pays de la région pour espérer instaurer la paix dans cette partie du monde, en particulier en RDC: « Soutenir l'avenir du Congo implique de soutenir ceux qui œuvrent pour la promotion des libertés dans les pays voisins, afin de provoquer un changement initié par la population locale ».  

    Damon Wilson: Les précédents cycles électoraux en RDC ont été des expériences difficiles

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2023 9:41


    Damon Wilson, président du National Endowment for Democracy (NED), a réitéré l'engagement à long terme du NED envers la République Démocratique du Congo (RDC) lors de sa visite dans le pays. Il a souligné l'importance de la tenue d'élections crédibles et transparentes pour l'avenir de la RDC. "Nous sommes en RDC parce que ce pays est crucial pour l'avenir de l'Afrique centrale et du continent africain", a déclaré Damon Wilson dans une interview accordée à ACTUALITE.CD. "Nous voulons soutenir des élections qui reflètent la volonté du peuple congolais et permettent une expérience démocratique ouverte et transparente, une première dans l'histoire de la RDC." Il a insisté sur la nécessité de garantir des élections crédibles et respectées par toutes les parties prenantes, dans un climat exempt de violence. Damon Wilson a souligné que ces souhaits étaient en accord avec les aspirations de la société civile congolaise.

    La RDC : une terre biblique de terribles holocaustes ?

    Play Episode Listen Later Nov 23, 2023 8:03


    Au cœur de l'Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) se trouve confrontée à une série de massacres qualifiés d'« holocaustes » tout au long de son histoire. Parmi les plus tragiques figurent ceux perpétrés sous le règne de Léopold II, ancien roi des Belges, ayant abouti à plusieurs millions de morts en l'espace de 10 ans. Ces faits sanglants sont exposés dans un ouvrage récent, intitulé « Le Congo, Terre promise, Proie des holocaustes. Les croisades antisémites dans la Forêt du Midi », publié par les éditions El Elyon. Les auteurs de cet ouvrage avancent une théorie audacieuse, affirmant que ces holocaustes au Congo relèvent des croisades antisémites, visant à exterminer les descendants de Sem, fils de Noé, personnage clé dans le récit biblique du déluge. Selon leur perspective, l'Afrique subsaharienne, en particulier la RDC, serait sémite, alimentant ainsi le désir des khazars, des Blancs convertis au judaïsme, et de leurs alliés occidentaux, de détruire cette population dans le cadre de ce qu'ils nomment la « théorie du remplacement ». Cet ouvrage bouscule également la croyance biblique occidentale, réfutant l'idée que la terre promise par Dieu à Abraham se trouve en Canaan, soit l'actuelle Palestine déchirée par les conflits. Pour étayer ces affirmations, les auteurs se basent sur des fondements épistémologiques inédits, révélant une perspective singulière sur cette terre ancestrale. Pour en apprendre davantage sur cette vision controversée, Bruno Nsaka s'est entretenu avec Mukendi Kalhàlà wa Ntiita, historien, égyptologue, linguiste et coauteur de cette œuvre novatrice, ayant exploré le symbolisme et la dimension descriptive des langues bantoues." 

    Conflit intercommunautaire à Malemba Nkulu : une corde sensible de la politique congolaise ?

    Play Episode Listen Later Nov 18, 2023 6:27


    A près d'un mois des élections générales en RDC, plusieurs poches d'insécurité sont signalées à travers le pays. Cette insécurité concerne notamment les conflits intercommunautaires entre les luba et katangais à Malemba Nkulu, dans la province du Haut-Lomami.  Selon plusieurs sources, ce conflit a déjà fait près de 5 morts et plusieurs blessées.  Lors de son discours sur l'état de la nation, mardi 14 novembre dernier, le président Félix Tshisekedi exprimait sa peur de voir ce conflit dégénérer et causer plus des dégâts comme à Kwamouth, dans le Mai-Ndombe, des suites du conflit entre les Teke et Yaka, deux communautés de cette contrée. La situation de Malemba Nkulu est purement historique. Elle « est une corde sensible de la politique congolaise exploitée par les politiciens congolais en mal de positionnement » car le peuple de Malembe Nkulu et celui du Kasaï sont un même peuple, pour avoir appartenu à l'ancien empire Luba. C'est ce que pense Muambayi Cibangù, chercheur indépendant sur la « lubaïtude » et l'histoire du peuple Luba, auteur et coauteur de plusieurs ouvrages sur cette question. Parmi ces ouvrages nous pouvons citer : « l'appel de Mbidi Kiluwa : un réveil à la conscience Luba », paru aux éditions du Net en 2014, « L'humain congolais : Ilunga Mbidi, paru aux éditions Pôle Isis en 2016 et « L'union des lubas : le rempart de l'unité du Congo », paru en 2022 aux éditions Pôle Isis. Comment, à travers différents moments de l'histoire depuis la colonisation jusqu'à nos jours, les acteurs politiques ont joué sur la division des deux peuples pour des fins politiques ? Quelle incidence a cette division sur l'unité nationale ? Que faire pour permettre une cohabitation pacifique entre les deux peuples en cette période électorale ? L'auteur répond à ces questions dans ce podcast mené par Bruno Nsaka 

    Elections en RDC : la CENI et les parties prenantes face au défi du respect des textes légaux (podcast)

    Play Episode Listen Later Nov 15, 2023 6:15


    La Commission électorale nationale indépendante (CENI) clôture, ce mercredi 15 novembre, le cadre des concertations qu'elle a initié avec les parties prenantes aux prochaines élections. Lancées lundi, ces concertations semblent diviser l'opinion sur la capacité à crédibiliser le processus électoral en cours, dans un climat de paix et de cohésion sociale, au regard des tensions et discussions tendues entre le président de la CENI et les candidats présidents aux élections du 20 décembre prochain. Dans un communiqué lundi dernier, la Synergie des missions d'observation électorale (Symocel), une structure d'observation des élections en RDC, critiquait le format préconisé par la CENI qui, selon elle, « reste publicitaire et loin de l'ambition de vider les écueils qui ont été soulevés par les parties prenantes le long du processus ». Germain Kuna, professeur des sciences politiques à l'Université de Kinshasa (UNIKIN), pense, pour sa part, que le cadre des concertations à lui seul n'est pas suffisant pour crédibiliser les prochaines élections. Ce politologue estime, par ailleurs, que le plus grand défi, c'est le respect des textes légaux en matière des élections entre la centrale électorale et les acteurs politiques, chacun en ce qui le concerne. Que doit faire la CENI pour renforcer la confiance des acteurs politiques dans le processus électoral en cours ? Que doivent faire les parties prenantes pour sauvegarder la paix et la cohésion sociale après les élections ? Germain Kuna répond aux préoccupations de Bruno Nsaka  

    Podcast : focus sur la marionnette géante avec la lumière de Didier Mfumu alias Koko 

    Play Episode Listen Later Nov 11, 2023 9:09


    Ce numéro du podcast de la culture nous plonge dans les notions élémentaires de la discipline artistique dénommée marionnettes géantes. Avec l'éclairage de l'un de ses fidèles pratiquants en RDC, on revient sur cet art connu et méconnu simultanément. Pris pour un simple divertissement, la marionnette géante cache, dans sa réalisation, “un génie créateur”. Très peu mise sous les projecteurs, la marionnette géante faisait partie des disciplines qui ont ramené une médaille d'or à la RDC aux neuvièmes jeux de la francophonie, en août dernier. Le marionnettiste Didier Mfumu dit Koko a tout de même certains remords au vu de la réputation maladroite dont jouit cette discipline dans la société congolaise. « On qualifie comme si ce que nous faisons, c'est de la sorcellerie, c'est pour cela que la plupart des parents découragent leurs enfants à le faire », déplore-t-il dans cet entretien. Pourtant, ajoute-t-il, la marionnette a une puissance, elle est polyvalente, elle éduque, elle mobilise. Il porte le projet de construction d'un village des géants du Congo à Lubumbashi. Comment se définit la passion de cet art, quelle différence avec les mascottes ou les petites marionnettes, comment se former dans cet art, Didier Mfumu répond à Emmanuel Kuzamba.

    RDC : Chercheurs, professionnels de la presse et pouvoir public discutent du rapport entre le journaliste et ses sources d'information

    Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 3:03


    Le Laboratoire de recherches en sciences de l'information et de la communication (LARSCICOM) a entamé sa rentrée scientifique ce mardi 7 novembre au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa. Au cours de cet événement de deux heures, Patrick Muyaya, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Jean-Chrétien Ekambo, professeur émérite à l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication (IFASIC), Patient Ligodi, journaliste et directeur général d'ACTUALITE.CD, ainsi que Tshivis Tshivuadi, secrétaire général de l'ONG Journaliste en Danger (JED), ont débattu du sous-thème "Les journalistes et leurs sources d'information : entre obligation de transparence et nécessité de protection." Cette thématique revêt une importance particulière en cette période électorale, comme l'a souligné Pierre N'sana, président du LARSICOM et spécialiste en sociologie du journalisme. Il a également rappelé les relations parfois tendues entre les journalistes et leurs sources d'information. "De nombreux spécialistes considèrent les journalistes et leurs sources comme des partenaires rivaux. Ils sont contraints de travailler ensemble, se complétant mutuellement, mais leurs objectifs sont souvent opposés," a expliqué Pierre N'sana. Il a souligné que le métier de journaliste implique de révéler ce que d'autres cherchent à dissimuler, exposant ainsi les journalistes à des représailles de la part de ceux détenant des secrets. Il a appelé les journalistes à faire preuve de professionnalisme face aux défis de la vigilance, de la transparence et de la protection. "Les journalistes doivent servir de filtre, mandaté par le public pour distinguer la vérité des faits dans les propos de leurs sources. Ils doivent conserver leur professionnalisme et ne diffuser que ce qui a été vérifié et recoupé," a-t-il insisté. Avec le soutien de ses partenaires, notamment la MILRDC (Association des médias en ligne en RDC) et Internews, le LARSICOM prévoit d'organiser des discussions sur la communication, les médias et la pratique journalistique en RDC chaque premier mardi d'un trimestre. Ces rencontres, appelées "Mardi Larsi," réuniront des professionnels, des chercheurs et des acteurs publics dans le but d'améliorer les pratiques journalistiques. Bruno Nsaka

    lancement ce mercredi d'un outil d'aide au vote

    Play Episode Listen Later Nov 7, 2023 4:48


    Pour confronter vos opinions à celles des candidats à la présidentielle : lancement ce mercredi d'un outil d'aide au vote Ce mercredi, un nouvel outil d'aide au vote, nommé Keba, verra le jour en République démocratique du Congo. Ce projet est porté par l'Institut Ebuteli et s'inspire du modèle allemand Walh-O-Mat. L'objectif principal de Keba est de mettre à disposition du public une analyse comparative des différentes offres politiques des candidats à l'élection présidentielle, permettant ainsi aux citoyens de prendre des décisions éclairées lors du scrutin. Face à la complexité de l'environnement politique et à la multiplicité des candidats, Keba vise à résoudre le défi de l'évaluation des propositions politiques. En fournissant un accès clair et accessible à l'information, cet outil vise à améliorer la qualité du débat public en période électorale. La mise en place de Keba a impliqué une démarche participative et inclusive. Ebuteli, l'initiateur du projet, a réalisé des enquêtes auprès de plus de 5 000 citoyens à travers le pays pour identifier les priorités et les principaux sujets de débat. Par la suite, des échanges ont été engagés avec 11 candidats à la présidentielle, ou leurs représentants, à travers des rencontres en personne, des discussions en ligne et des correspondances écrites. L'outil Keba sera accessible en ligne, offrant aux électeurs la possibilité de comparer les programmes et les positions des candidats en fonction de leurs propres priorités et convictions. Cette initiative vise à renforcer la participation citoyenne et à favoriser un processus électoral plus éclairé et transparent en République démocratique du Congo. Le lancement de Keba marque un pas important vers une démocratie plus participative et une prise de décision éclairée lors des prochaines élections.  Ithiel Batumike et Jacques Mukena, tous chercheurs à Ebuteli expliquent:    

    Podcast : l'académie des beaux-arts, flambeau du développement culturel de la RDC (entretien avec son DG Henri Kalama)

    Play Episode Listen Later Nov 2, 2023 13:08


    Cet épisode du podcast de la culture est fait avec une personnalité culturelle de marque. Le Directeur Général de l'académie des beaux-arts de Kinshasa, Henri Kalama, est notre invité.  Pendant une dizaine de minutes, il est revenu sur le côté enseignement d'art dans cet établissement public et le côté centre culturel beaucoup développé ces dernières années. S'en tenant à une obligation de résultat en tant que mandataire d'un établissement public, le DG de l'académie des beaux-arts de Kinshasa met tous les ingrédients dans la réalisation de ses tâches. Entre infrastructures et innovation, il est la pièce maîtresse de ce boom en avant qui a fait de ce lieu, estime-t-il, un passage obligé.  Cela à raison tant l'académie des beaux-arts a dans son palmarès, le passage de grandes personnalités, depuis environ 5 ans. Artistes, politiques, personnalités, prennent plaisir à visiter ce haut lieu de culture. « Le meilleur souvenir reste le passage du président de la République avec son hôte de marque, sa majesté le roi des belges », relève le DG. Henri Kalama Akulez nous livre le secret de ce changement positif, il revient sur les innovations en cours et prochaines, se projette sur l'après lui, souligne ce qu'il voudrait voir comme amélioration du secteur culturel, évoque l'école doctorale ; car il est convaincu que « le développement de la RDC passera par la culture ». Écoutez ce podcast du Directeur Général de l'académie des beaux-arts de Kinshasa, Henri Kalama Akulez, interrogé par Emmanuel Kuzamba.  

    Claim ACTUALITE.CD-Le Podcast

    In order to claim this podcast we'll send an email to with a verification link. Simply click the link and you will be able to edit tags, request a refresh, and other features to take control of your podcast page!

    Claim Cancel