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C dans l'air du 12 septembre 2025 - Influenceur assassiné: le sniper fait vriller l'AmériqueAu lendemain de l'assassinat de Charlie Kirk, abattu dans l'Utah, la violence politique est plus que jamais dans le débat aux Etats-Unis. Cet influenceur, figure de l'extrême droite américain, a été tué par balles mercredi 10 septembre lors d'une réunion publique dans le campus de l'université de la vallée, à Orem, dans l'ouest du pays. Agé de 31 ans, star des réseaux sociaux et du mouvement MAGA, il avait joué un rôle prépondérant dans le ralliement d'une partie de la jeunesse américaine à Donald Trump, avec ses discours pro-armes, contre l'avortement ou l'immigration coupables, selon lui, coupables de mettre en péril l'Amérique blanche.Très vite, le président des Etats-Unis a pris la parole mercredi pour saluer en Charlie Kirk, un « martyr de la vérité et de la liberté », et incriminé la « gauche radicale » sans que l'on ne connaisse ni le mobile, ni l'identité du tueur. Pour faire avancer l'enquête, le FBI a lancé un appel à témoins, sur la base de plusieurs vidéos diffusées hier, montrant un homme svelte portant des vêtements sombres, avec un pull à manches longues arborant le drapeau américain, des lunettes de soleil et une casquette. La police a également annoncé une récompense pouvant aller jusqu'à 100 000 dollars pour toute information en lien avec l'enquête.La chasse à l'homme s'est intensifiée ce vendredi aux Etats-Unis pour retrouver le meurtrier de Charlie Kirk. Selon les propos de Donald Trump, un suspect aurait été interpellé grâce à la dénonciation d'une personne « très proche de lui ». Le président a notamment expliqué que le père du suspect lui-même ainsi qu'un pasteur avaient joué un rôle dans cette arrestation.Cette annonce intervient dans un pays sous le choc et très fracturé. Si la classe politique américaine est unanime pour condamner cet assassinat et déplorer le regain de violence politique aux Etats-Unis, républicains et démocrates s'accusent mutuellement d'en être responsables, et certains analystes s'inquiètent déjà d'une volonté de vengeance des militants pro Trump. L'ancien président Joe Biden a appelé à ce que cette violence « cesse immédiatement ». Donald Trump, de son côté, a appelé ses fidèles à la retenue et à la non-violence. Parallèlement, le locataire de la Maison-Blanche a annoncé ce vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays. « Nous allons à Memphis. Memphis est profondément en difficulté. Le maire est heureux, c'est un maire démocrate (…) Nous allons régler ça comme nous l'avons fait à Washington », a déclaré le président américain dans une interview à la chaîne Fox News. Dans le pays, cette annonce relance les craintes des commentateurs politiques d'une instrumentalisation de forces policières et militaires par Donald Trump, dans un tournant autoritaire du pouvoir présidentiel, avant les élections de mi-mandat de l'an prochain.Alors qui était Charlie Kirk ? Son assassinat constitue-t-il une bascule aux Etats-Unis ?LES EXPERTS :- Anthony BELLANGER - Éditorialiste – FranceinfoTV, spécialiste des questions internationales- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste – Ouest-France - Anne TOULOUSE - Journaliste franco-américaine, autrice de L'art de trumper - Piotr SMOLAR – EN DUPLEX - Correspondant à Washington – Le Monde
Note aux auditrices et auditeurs : cet épisode a été diffusé pour la première fois le 4 juillet 2025Répression, intimidation, censure, harcèlement judiciaire, restrictions de financements : Amnesty International accuse les autorités françaises de mener une "stratégie délibérée" de répression à l'encontre des défenseurs de l'environnement, dénonçant une tendance inquiétante d'entrave à l'action climatique. L'organisation de défense des droits humains Amnesty décrit dans un rapport une série de restrictions juridiques, physiques et financières visant les militants écologistes dans le monde et notamment en France. "Il est inquiétant de voir que la France, qui avait été moteur il y a dix ans dans la lutte pour le climat, est aujourd'hui un exemple probant de la répression des défenseurs de l'environnement", alerte lors d'une conférence de presse Margot Jaymond, chargée de plaidoyer justice climatique chez Amnesty International France.Pour en parler, Sur le Fil a invité Margot Jaymond.Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferDoublage : Lauralie MargalejoEnregistrements sur le terrain: AFPTVPour aller plus loin :https://www.amnesty.fr/dossiers/repression-mondiale-des-defenseurs-de-lenvironnementSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:57:59 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Trump veut relancer les négociations avec Pyongyang, malgré l'échec de 2019. Soutenu par Séoul, il espère revoir Kim Jong-un. Mais le virage stratégique nord-coréen vers Moscou et Pékin, et son refus de la dénucléarisation, rendent l'issue incertaine. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Sébastien Falletti Journaliste, correspondant du Figaro à Séoul; Pascal Dayez-Burgeon Chargé de mission au CNRS, ancien diplomate français à Séoul; Hui-Yeon Kim Maîtresse de conférences en sociologie à l'INALCO, membre titulaire de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE)
Tous les matins à 8H10, on vous donne des infos aléatoires du monde.
Chroniqueurs : - Eliot Deval, journaliste - Gauthier le Bret, journaliste - Elisabeth Assayag, animatrice de télévision - Georges Fenech, ancien magistrat Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Seulement 7% de ce que le consommateur dépense dans son alimentation revient aux producteurs.Comment notre système agroalimentaire est-il devenu aussi déconnecté de notre environnement ?Dans cet extrait, Camille Labro, fondatrice de l'association "L'école comestible", nous invite à repenser l'alimentation des enfants comme un véritable enjeu politique.Elle explique pourquoi bien nourrir les plus jeunes va bien au-delà d'une simple question de santé individuelle : il s'agit d'un acte collectif qui touche à la fois l'écologie, l'économie, la société et l'égalité des chances.Elle déplore que l'alimentation soit reléguée au second plan dans nos politiques publiques, alors qu'elle façonne notre avenir commun et conditionne la vitalité et la santé de toute une génération. Selon elle, remettre l'alimentation des enfants au cœur de nos priorités, à l'école comme à la maison, c'est œuvrer pour une société plus juste, plus responsable et plus durable.À travers son association L'école comestible, elle milite pour reconnecter les enfants à la nature, valoriser les producteurs et redonner du sens à l'acte de se nourrir dès le plus jeune âge.L'épisode intégral est à retrouver sur toutes les plateformes d'écoutes de podcast le 11/09/2025.
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Si Donald Trump se félicite d'avoir réuni le Rwanda et la RDC pour signer un traité de paix le 27 juin dernier, les combats au Kivu font toujours rage. Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils engagés dans la résolution de ce conflit et peuvent-ils réellement y mettre fin ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Onesphore Sematumba Analyste senior pour la République démocratique du Congo et le Burundi auprès de l'International Crisis Group; Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo; Christophe Le Bec Journaliste à Africa Intelligence, responsable de la rubrique Mines
La désertification médicale touche 85% du territoire français, 9 millions de personnes sont concernées. Selon le ministère de la Santé, cela devrait s'aggraver. En Lozère, département le moins peuplé de France, il n'y a qu'une maternité, et qu'un seul centre d'urgence, à l'hôpital de Mende. Les pompiers mettent en moyenne 25 minutes pour toucher au but, contre 14 minutes à l'échelle nationale. Une proposition de loi, la loi Garot chemine entre les assemblées pour essayer d'amener les professionnels de santé à tenter l'aventure. «Alerte aux soins en zones rurales», un Grand reportage de Justine Rodier.
durée : 00:19:55 - Journal de 18h - Le mouvement "Bloquons tout" a mis la France sous tension aujourd'hui avec de multiples blocages ou tentatives de blocages. A Paris, il y a eu des incidents entre Châtelet et les Halles, mais le calme est revenu lorsque plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées place de la République.
Karina vous dévoile les meilleurs enfants sur les réseaux sociaux cette semaine.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À deux mois de l'élection présidentielle, le Chili est toujours dans l'incertitude vis-à-vis du droit de vote des étrangers. Dans la loi, au bout de 5 ans de résidence légale dans le pays, ils peuvent voter à toutes les élections. Ils sont même inscrits automatiquement sur les listes électorales. Un cas unique au monde avec une législation très permissive, en partie issue de la dictature. Mais aujourd'hui, certains partis aimeraient revoir les règles pour ces personnes qui représentent quasiment 6% de l'électorat. Ils sont près de 900 000 étrangers à pouvoir voter pour la prochaine élection présidentielle au Chili. Une population «pas très diversifiée» pour Axel Callis, sociologue et directeur de l'institut de sondages TúInfluyes. «Elle se concentre surtout autour des communautés vénézuéliennes, colombiennes et péruviennes», précise-t-il. Une population au cœur du débat politique au Chili. C'est le dossier de notre correspondante à Santiago, Naila Derroisné. En Haïti, une rentrée sous tension La rentrée a été repoussée au 1ᵉʳ octobre en Haïti. Une décision qui ne plait pas aux associations regroupant les écoles. Dans Gazette Haïti, elles rappellent «qu'accueillir les enfants au plus vite permet de les protéger des rues et de l'emprise des gangs.» Le mécontentement est d'autant plus grand que, comme l'indique Alterpresse, le gouvernement menace de sanctions les institutions qui ne respecteraient pas cette date de rentrée. L'agence de presse en ligne reprend un communiqué de L'Association professionnelle des écoles privées d'Haïti, l'Apep, qui elle exprime de vives inquiétudes suite aux menaces du ministère de l'Éducation nationale. L'Apep rappelle que le système scolaire haïtien traverse l'une des crises les plus graves de son histoire et que cette mesure qui repousse la rentrée scolaire est «déconnectée de la réalité, des besoins des enfants, et ne fait qu'aggraver la souffrance des familles». Une souffrance déjà accentuée par la situation sécuritaire dramatique et la crise humanitaire. Tom Fletcher, secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des Affaires humanitaires, coordonnateur des secours au Bureau de la coordination des Affaires humanitaires, vient de passer quelques jours en Haïti. Il y a rencontré des déplacés. Au micro de Peterson Luxama, notre correspondant à Port-au-Prince, Tom Fletcher interpelle la communauté internationale et lui demande aussi d'avoir un regard plus attentif sur Haïti. L'ombre de Jeffrey Epstein plane toujours sur Donald Trump L'affaire Epstein n'en finit pas d'alimenter les débats et les pages des journaux aux États-Unis. Depuis plusieurs semaines, ses liens avec Donald Trump font débat. Il y a quelques jours, le New York Times a publié plusieurs documents, dont une carte d'anniversaire «salace», adressée à Jeffrey Epstein et signée par le président américain. «Ce n'est pas ma signature. Et ce n'est pas ma façon de parler. Et tous ceux qui me suivent depuis longtemps savent que ce n'est pas mon langage. C'est absurde !», a-t-il déclaré hier (9 septembre 2025) à Washington devant des journalistes. Mais la presse conteste la version de Donald Trump. Pour le bimensuel d'opinion The New Republic, «cette signature dans la lettre d'anniversaire d'Epstein ressemble vraiment à celle de Trump». Le New York Times et le Washington Post se sont lancés dans de véritables analyses graphologiques. Ils comparent la signature sur la carte à celles au bas de plusieurs de ses lettres envoyées durant la même période. Conclusion du quotidien new-yorkais : «Cette signature ressemble étrangement à celles qu'utilisait le président dans ses correspondances personnelles.» Le New York Times qui prend aussi du recul sur l'affaire, et qui rappelle que le mythe Epstein, selon lequel «de nombreux hommes puissants auraient été ses clients et que ses activités auraient été liées au Mossad israélien, a été largement fabriqué par des paranoïaques et des personnes en quête d'attention». Le quotidien déplore qu'aujourd'hui, ce pseudo-mythe soit amplifié par les détracteurs de la présidence. D'abord par les libéraux, les démocrates, qui seraient à la recherche de toute arme à leur disposition pour lutter contre l'administration, mais aussi «par les détracteurs d'extrême droite de la politique étrangère du président qui veulent semer la discorde entre les États-Unis et Israël». Des Argentins expulsés des États-Unis Le premier avion transportant des Argentins expulsés par le gouvernement de Donald Trump doit arriver ce mercredi (10 septembre 2025) en Argentine. Un vol affrété par le gouvernement américain qui fera escale en Colombie et au Brésil avant d'arriver à Buenos Aires. À son bord, un groupe d'Argentins accusés d'infractions graves à la loi fédérale des États-Unis. Une opération en Une de Clarin aujourd'hui. Selon le quotidien, le gouvernement de Javier Milei et son ambassadeur aux États-Unis cherchent à passer cette opération sous silence, ils ne s'y opposeront pas, ne protesteront pas, contrairement à d'autres pays d'Amérique du Sud. L'objectif, c'est d'éviter de donner l'impression que Donald Trump porte un coup à son allié libertaire. Le journal de gauche Página 12 souligne que la médiatisation de ce vol retour est un revers supplémentaire pour le président Milei. Le quotidien pour qui la volonté de ne pas divulguer le vol serait liée au fait que la présidence ne souhaite pas protester contre le traitement réservé aux citoyens argentins. D'autres gouvernements, comme le Mexique et le Brésil, avaient protesté contre la brutalité infligée aux citoyens de leurs pays lors de ces vols retours. Raviver la mémoire de la dictature au Chili Le 11 septembre marquera le 52è anniversaire du coup d'État au Chili, un putsch qui avait renversé le président Salvador Allende. Dans le pays, une campagne sur les réseaux sociaux cherche à réécrire l'histoire de la dictature, assurant que sous le gouvernement autoritaire, le Chili aurait connu une période faste sur les plans économiques, sociaux et politiques. Et dans ce contexte, le média d'investigation chilien Ciper publie les portraits de ceux qu'il considère comme les dix agents qui ont commis les crimes les plus terribles de la dictature. Parmi eux, Miguel Krassnoff Martchenko, surnommé le Russe. Il a participé à l'assaut sur le palais présidentiel, le 11 septembre 1973, et rejoint le renseignement chilien dans la brigade dédiée aux exécutions, aux disparitions et aux tortures de civils. Ciper rappelle le passage à tabac d'une opposante à la dictature, Mónica Pacheco, enceinte de 3 mois, que Martchenko a brûlée à l'eau bouillante et à l'huile. Ciper évoque aussi le cas d'Ingrid Olderöck, officier de police qui avait dressé un berger allemand pour violer les personnes détenues dans un centre de torture de la capitale. Une dizaine d'exemples sordides, mais d'utilité publique selon le média Ciper, pour empêcher la réécriture de l'histoire sous un prisme déformant. La 1ère Celui que l'on appelle parfois « le premier tueur en série de la Caraïbe » sera transféré ce mercredi des Pays-Bas vers la Guadeloupe.
Quelle sera la mobilisation aujourd'hui, en ce 10 septembre ? Une série d'actions, sous l'impulsion du mouvement "Bloquons tout !", est attendue dans la journée. Des blocages, notamment au niveau de ronds-points, sont annoncés. Des rassemblements se tiendront aussi dans toute l'Alsace : à 10h à Sélestat, 11h à Colmar, Haguenau et Saverne, 14h sur la place Kléber de Strasbourg et le square de la Bourse à Mulhouse. De fortes perturbations sont encore attendues dans les transports, du côté des TER ou de la CTS.Municipales 2026. A Sélestat, Denis Digel, élu depuis 12 ans et chef de file du principal groupe d'opposition, va briguer pour une deuxième fois la mairie de la cité humaniste. Âgé de 53 ans, le maraîcher présente sa candidature et ses principaux axes de travail.SON 56Pour cela, Denis Digel souhaite, je cite, « recréer les liens cassés » avec la Communauté de communes Sélestat & Territoires, dont la Ville de Sélestat devrait reprendre la présidence selon lui. En cours de construction, son équipe devrait être dévoilée d'ici la fin d'année. Cette dernière sera notamment composée de l'ensemble des colistiers élus de son groupe. Le candidat compte aussi regrouper les forces politiques de la majorité actuelle. Retrouvez notre article complet et les interviews des autres candidats déclarés sur notre site azur-fm.com.Le groupe de hooligans Strasbourg Offender dissous par le gouvernement. Composé d'environ trente membres, ces derniers étaient notamment accusés de violences et d'incitation à la haine. Cette dissolution signifie notamment qu'ils ne pourront plus organiser de rassemblements ou utiliser leur logo, un drapeau noir sur lequel est inscrit le nom du groupe orné d'une couronne blanche.Dans l'affaire de l'adolescent renversé à trottinette à Wittenheim, le conducteur a été mis en examen. Selon les témoins, ce jeune homme de 20 ans roulait à une vitesse élevée avant de percuter la victime, âgée de 14 ans, qui franchissait un passage piéton avec sa trottinette. L'adolescent n'avait pas survécu à ses blessures. Inconnu des services de police et négatif aux différents dépistages, le conducteur est accusé d'homicide involontaire. En l'absence de circonstances aggravantes, ces faits sont passibles de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Retour sur la manifestation "Bloquons tout" du 10 septembre 2025. Selon les forces de l'ordre, 5 000 personnes ont défilé dans Strasbourg, et environ 10 000 selon la CGT. Le cortège est parti de la place Kléber à 14 h et s'est terminé devant le commissariat central, pour protester contre l'arrestation et la mise en garde à vue de cinq mineurs étudiants du lycée Fustel de Coulanges.Au total, 18 personnes ont été interpellées et la police a fait usage de gaz lacrymogène.Reportage Tom Herga
La définition de l'hypnose selon Guirec RenaultHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon la police, 175.000 manifestants ont rejoint le mouvement “Bloquons tout”… À Paris donc, mais aussi à Nantes, Marseille, Toulouse et Montpellier. Parfois dans un climat tendu…Tous les soirs du lundi au vendredi vers 19h20 sur France 5, Louis Amar vous raconte une des histoires qui a fait l'actualité dans sa “Story”.
L'approvisionnement en uranium sera-t-il suffisant pour répondre aux ambitions mondiales dans le secteur, d'ici 2040 ? L'industrie se dit inquiète et étudie plusieurs scénarios de l'offre et de la demande dans son rapport biennal qui vient de sortir. L'Association nucléaire mondiale, qui représente les industriels, confirme que la production n'est pas à la hauteur des énormes besoins qui se profilent. Les besoins en uranium sont connus : 70 réacteurs sont en construction actuellement, dont 59 en Asie. L'inconnue, c'est la bonne tenue ou pas du calendrier de leur mise en service. À cela peut s'ajouter la validation d'autres projets plus hypothétiques, qui sont toujours en attente de décisions règlementaires ou d'investissements. Sur la base d'un scénario dit de référence, qui se base sur les objectifs annoncés des gouvernements, l'Association nucléaire mondiale estime dans son rapport que les besoins pourraient plus que doubler d'ici à 2040 pour atteindre 150 000 tonnes. Un chiffre appelé potentiellement à être plus bas ou plus haut dans un scénario très optimiste. Du côté de l'offre, les perspectives ne sont pas les mêmes : les mines existantes s'épuisent et la production pourrait diminuer de moitié entre 2030 et 2040 selon l'Association nucléaire mondiale. Des producteurs font épisodiquement état de difficultés : tout récemment, Kazatomprom au Kazakhstan et le canadien Cameco ont revu à la baisse leurs ambitions pour 2025. À lire aussiUranium: le géant russe Rosatom se retire de sites d'extraction au Kazakhstan et vend ses parts à la Chine Risque d'approvisionnement ? D'ici à la fin de la décennie, la production répondra amplement aux besoins selon Teva Meyer, chercheur associé à l'Iris (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et co-auteur d'un rapport sur l'approvisionnement en uranium, publié en janvier 2025 par l'Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques (OSFME). Selon l'Association nucléaire mondiale, la production a même augmenté de 22 % entre 2022 et 2024. Mais à partir de 2035, des mines auront fermé et la production mondiale sera insuffisante pour alimenter les réacteurs existants et a fortiori ceux qui doivent entrer en fonction. À cela s'ajoutent des incertitudes sur la production australienne : l'activité de la plus grosse mine au monde d'uranium – dans laquelle le minerai est un co-produit du cuivre –, se développe dans une zone à plus faible teneur. L'industrie renouvelle donc son appel à accélérer les investissements pour éviter des ruptures d'approvisionnement, au vu des délais inhérents au développement d'une mine. Le problème est que les prix qui évoluent dans une fourchette comprise entre 70 et 78 dollars la livre d'uranium sont à peine supérieurs au coût d'exploitation des gisements actuels, et donc guère incitatifs. À écouter aussiLes États-Unis relancent leurs anciennes mines d'uranium Impact de la guerre en Ukraine La guerre en Ukraine a un impact indirect sur le secteur depuis mars 2022 : elle pose la question de la dépendance à la Russie, qui est un fournisseur majeur d'uranium enrichi – minerai transformé pour être utilisé comme combustible. Pour l'instant, les Occidentaux ont peu d'alternative, mais ils misent sur le développement de capacités d'enrichissement, en France, aux Pays-Bas et aux États-Unis, dans l'espoir de pouvoir se passer d'ici à quelques années des importations russes. Selon un responsable d'Orano, cité par le Financial Times, « il faudra attendre le début des années 2030 pour voir l'Occident rompre sa dépendance à l'enrichissement russe ». La politique commerciale américaine a aussi un impact sur le marché : les droits de douane ne concernent pas l'uranium à ce stade, mais c'est une crainte, et « très peu de contrats d'approvisionnement en uranium ont été signés ces derniers temps », assure un observateur de la filière. À lire aussiQu'est-ce que l'enrichissement de l'uranium et comment sert-il à fabriquer des bombes nucléaires ?
durée : 00:05:09 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Partir ou rester, tel est le dilemme des flamants roses adeptes de la migration partielle. Quels sont les conséquences de ce choix ? Selon une nouvelle étude, les résidents se reproduisent tôt mais vieillissent vite, tandis que les oiseaux migrants prennent des risques mais vivent plus longtemps.
durée : 00:57:58 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Trump poursuit son rêve de paix au Moyen-Orient, mais les tensions régionales rendent sa stratégie incertaine. Son slogan « faire des affaires, pas la guerre » semble de plus en plus difficile à tenir. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Rym Momtaz Rédactrice en chef de la plateforme Strategic Europe chez Carnegie; Martin Quencez Directeur du bureau de Paris du think tank German Marshall Fund des États-Unis (GMF); Jérôme Viala-Gaudefroy Docteur en civilisation américaine, chargé de cours à Sciences Po
Avant que la tectonique des plaques ne s'impose comme le modèle dominant de la dynamique terrestre, une autre hypothèse, aujourd'hui presque tombée dans l'oubli, a passionné des générations de géologues : celle de l'expansion terrestre. Selon cette théorie, notre planète ne conserverait pas une taille constante, mais gonflerait lentement, comme un ballon, au fil des millions d'années.L'idée peut sembler farfelue à première vue, mais elle a pourtant été sérieusement débattue jusqu'au milieu du XXe siècle. Tout part d'un constat troublant : les continents semblent s'emboîter comme les pièces d'un puzzle. L'Afrique et l'Amérique du Sud, par exemple, présentent des côtes étonnamment complémentaires. Avant que la dérive des continents ne soit expliquée par les mouvements des plaques tectoniques, certains scientifiques ont proposé une autre solution : et si les continents s'étaient éloignés parce que la Terre elle-même avait grossi ?L'un des défenseurs les plus emblématiques de cette hypothèse fut l'Australien Samuel Warren Carey. Dans les années 1950, il propose que la surface terrestre se soit formée à partir d'un supercontinent unique qui aurait éclaté, non pas parce que les plaques glissaient, mais parce que le rayon de la Terre augmentait, entraînant une fissuration progressive de la croûte. Les océans ne seraient donc pas apparus par subduction ou collision, mais comme des zones de dilatation entre des continents poussés vers l'extérieur par la croissance de la planète.Mais qu'est-ce qui ferait gonfler la Terre ? Les partisans de cette théorie évoquaient divers mécanismes : accumulation d'énergie interne, transformation de la matière dans le noyau, voire production de nouvelle matière – autant de processus restés très spéculatifs.Ce modèle a été largement abandonné à partir des années 1960, avec l'avènement de la tectonique des plaques, appuyée par de nouvelles données géophysiques et océanographiques. La découverte des dorsales océaniques, des zones de subduction, et des courants de convection dans le manteau terrestre ont permis de modéliser les mouvements des continents sans faire appel à une variation de la taille de la planète.Cependant, la théorie de l'expansion terrestre n'a jamais complètement disparu. Certains chercheurs indépendants ou amateurs la défendent encore, pointant les incertitudes sur la structure profonde de la Terre et l'origine des continents. Si la majorité de la communauté scientifique rejette aujourd'hui cette hypothèse, elle reste un témoignage fascinant de l'évolution des idées scientifiques, et de la manière dont nos représentations du monde se transforment avec le temps — parfois en gonflant un peu. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Selon l'OMS, plus de 720 000 personnes mettent fin à leurs jours, chaque année, au niveau mondial et 73% de ces suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Derrière chaque suicide, c'est une famille, un entourage endeuillé. Comment se remettre de cette tragédie ? Quelle prise en charge existe pour les proches en deuil ? Alain Chardon, psychologue à l'association PHARE animant les groupes de parole des parents endeuillés Dr Sonia Kanekatoua, psychiatre au CHU Campus de Lomé au Togo et au CEPIAK, le Centre de Prise en charge intégrée des Addictions de Kodjoviakopé Louis Fréchette, membre de l'association de prévention du suicide au Québec « Défi - On roule pour toi ». ►En fin d'émission, nous parlons de la précarité alimentaire dont souffrent les enfants haïtiens. L'ONG Solidarités International a installé des cantines scolaires dans six écoles de Port-au-Prince afin d'assurer aux enfants de la capitale un repas chaud tous les midis, cuisiné à partir de produits locaux, et ce, durant toute l'année scolaire. Interview de Guillaume Haegel, directeur pays de Solidarités International à Haïti. Programmation musicale : ► Mika – Happy ending ► Fatima Altieri – Toute sam vle.
durée : 00:19:47 - Journal de 18h - Nouvelle escalade dans la riposte israélienne au Hamas. L'Etat hébreu a frappé aujourd'hui des dirigeants du mouvement islamiste exilés à Doha, la capitale du Qatar. Selon un cadre de l'organisation, l'attaque visait une réunion des négociateurs du Hamas.
Le sujet fort de l'actualité foot du jour vu par Jérôme Rothen et la Dream Team.
Selon l'OMS, plus de 720 000 personnes mettent fin à leurs jours, chaque année, au niveau mondial et 73% de ces suicides surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. Derrière chaque suicide, c'est une famille, un entourage endeuillé. Comment se remettre de cette tragédie ? Quelle prise en charge existe pour les proches en deuil ? Alain Chardon, psychologue à l'association PHARE animant les groupes de parole des parents endeuillés Dr Sonia Kanekatoua, psychiatre au CHU Campus de Lomé au Togo et au CEPIAK, le Centre de Prise en charge intégrée des Addictions de Kodjoviakopé Louis Fréchette, membre de l'association de prévention du suicide au Québec « Défi - On roule pour toi ». ►En fin d'émission, nous parlons de la précarité alimentaire dont souffrent les enfants haïtiens. L'ONG Solidarités International a installé des cantines scolaires dans six écoles de Port-au-Prince afin d'assurer aux enfants de la capitale un repas chaud tous les midis, cuisiné à partir de produits locaux, et ce, durant toute l'année scolaire. Interview de Guillaume Haegel, directeur pays de Solidarités International à Haïti. Programmation musicale : ► Mika – Happy ending ► Fatima Altieri – Toute sam vle.
durée : 00:19:47 - Journal de 18h - Nouvelle escalade dans la riposte israélienne au Hamas. L'Etat hébreu a frappé aujourd'hui des dirigeants du mouvement islamiste exilés à Doha, la capitale du Qatar. Selon un cadre de l'organisation, l'attaque visait une réunion des négociateurs du Hamas.
Ciudad Juarez au Mexique est considérée comme l'une des villes les plus violentes au monde. Plus de 10 000 assassinats y ont été recensés entre 2007 et 2011. Cela signifie qu'une génération d'enfants, souvent livrés à eux-mêmes, sans aucun repère ni perspectives, n'ont connu que la violence. Un reportage de Louise Kim. Ciudad Juárez s'est développée autour des maquiladoras, des usines à bas coût, qui ont attiré des milliers de travailleurs logés dans de petits appartements sans infrastructures sociales : ni écoles, ni parcs, ni hôpitaux. Les enfants grandissent souvent sans cadre parental, encadrés par des adultes extérieurs à leur famille, ce qui les expose très tôt au tabac, à l'alcool et aux stupéfiants. La combinaison de longues heures de travail pour les parents et de l'absence de protection conduit de nombreux adolescents à entrer en contact avec le crime organisé, où ils se sentent valorisés et intégrés, mais souvent au prix de la violence et de la criminalité. La situation se complique avec la violence sexuelle, qui touche des centaines d'enfants chaque année, souvent dans un climat d'impunité et de complicité institutionnelle. Selon les experts, les enfants qui dénoncent ces abus doivent surmonter une autre difficulté : être pris en charge les autorités. Pour ceux qui sortent des centres de détention, les perspectives de réinsertion sont quasi nulles. Ciudad Juárez, bien qu'emblématique par son histoire et l'apparition du terme « féminicide », illustre une problématique bien plus large où la négligence des institutions et la violence sociale alimentent un cycle de vulnérabilisation des enfants. Le projet d'une nouvelle force de sécurité capable de lutter contre les gangs en Haïti commenté par la presse américaine « C'est un espoir pour Haïti », estime le Washington Post. Contrairement à la force de sécurité actuelle menée par le Kenya, surtout composée de policiers, la force antigang proposée serait plus large, dotée du pouvoir d'arrêter et mandatée pour agir de façon indépendante, sans la police haïtienne. Mais au-delà des raisons humanitaires, rétablir l'ordre, contenir la violence des gangs et éviter l'effondrement de l'État est un enjeu vital pour les États-Unis. Les gangs haïtiens sont passés de groupes locaux à des organisations criminelles transnationales, acheminant drogue vers les États-Unis et ramenant des armes en Haïti, souligne le Washington Post. Le Miami Herald de son côté pointe une contradiction dans le projet américain. Alors que Washington affiche son intention de stabiliser Haïti, il cherche aussi à réduire des milliards de dollars d'aide étrangère, y compris des millions destinés aux missions de maintien de la paix de l'ONU. Les observateurs s'interrogent donc : les États-Unis sont-ils vraiment prêts à s'engager pour stabiliser Haïti ? Brésil : en attendant le verdict dans le procès de Jair Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'État Les juges de la Cour suprême commencent à voter à partir de ce mardi, pour condamner ou acquitter l'ancien dirigeant d'extrême droite. Selon Folha de São Paulo, l'entourage de Jair Bolsonaro estime qu'une condamnation est probable et que la stratégie consiste désormais à éviter qu'il purge sa peine en prison. Parallèlement, Carta Capital s'intéresse à Michelle Bolsonaro, l'ex-première dame, que certains médias brésiliens voient déjà comme une possible candidate à la succession de son mari. Ce qui distingue Michelle Bolsonaro, explique le journal, n'est pas le degré d'extrémisme mais le style : alors que l'ex-président affichait brutalité et cruauté explicites, défendant la torture et se moquant des victimes du Covid, Michelle incarne la femme pieuse et compatissante, guidée par de profondes convictions religieuses. Elle alterne entre le ton plaintif de la victime et un discours enflammé mais adouci de prédicatrice. Sa violence, estime Carta Capital, ne se trouve pas dans la forme mais dans le contenu : pour elle, ses adversaires ont conclu « un pacte avec le démon », et la politique est une guerre spirituelle entre le bien et le mal absolus. Le journal conclut qu'il est difficile d'imaginer quelque chose de plus autoritaire et intolérant — de quoi faire pâlir d'envie les talibans. Le Nicaragua veut coopérer avec les régions ukrainiennes occupées par la Russie Le régime nicaraguayen renforce les pouvoirs de Laureano Ortega Murillo, fils du couple présidentiel Daniel Ortega et Rosario Murillo. Selon La Prensa, un décret présidentiel lui confère la capacité de signer des « accords de coopération commerciale et économique » avec les régions ukrainiennes de Donetsk, Louhansk, Kherson et Zaporijia, territoires reconnus en juillet par le Nicaragua comme faisant partie de la Russie. Cette décision a provoqué l'ire de l'Ukraine et constitue, selon le journal, une violation flagrante du droit international et des résolutions de l'ONU, qui interdisent la reconnaissance de territoires acquis par la force et protègent l'intégrité territoriale des États. Journal de la 1ère Colère des agriculteurs en Guadeloupe : la filière banane perd 500 000 euros de subventions par an au profit de la diversification agricole en Martinique.
L'émission 28 minutes du 09/09/2025 Écoles en Ukraine : apprendre sous les bombes La semaine dernière, 4 millions de jeunes Ukrainiens de 6 à 17 ans ont fait leur rentrée scolaire. La moitié d'entre eux vont à l'école tous les jours. Pour les autres, c'est soit uniquement à distance, soit alternativement en visio et en présentiel. Dans l'ouest et le centre du pays, la situation est quasi normale, même si des abris souterrains sont prévus à proximité des établissements. En revanche, dans les régions proches de la Russie ou dans les territoires occupés, la situation est toute autre. La réalisatrice Kateryna Gornestai est allée filmer dans ces écoles souterraines où les élèves étudient entre alertes aériennes et sonneries de la récréation. Pour cette jeune réalisatrice de 36 ans, dont les parents sont enseignants, montrer que des écoles restaient ouvertes en pleine guerre était un acte de résistance. De ces images tournées entre mars 2023 et juin 2024 est né le documentaire “Premières classes” qui sort en salles le 10 septembre. Crise politique et démocratique : le grand soir ou le grand pschitt ? Le gouvernement Bayrou est tombé le soir du 8 septembre après que la confiance de l'Assemblée nationale lui ait été refusée. Emmanuel Macron a annoncé qu'il nommerait un nouveau Premier ministre dans “les tout prochains jours”. À la veille du mouvement de blocage du pays prévu le 10 septembre, cette démission forcée calmera-t-elle la mobilisation, ou va-t-elle au contraire la renforcer ? Le ministre de l'Intérieur a annoncé la mobilisation de 80 000 forces de l'ordre pour faire face au blocage de gares, raffineries, axes de circulation, dépôts de grande distribution… Selon un sondage IPSOS-BVA pour “La Tribune Dimanche”, 46 % des Français soutiennent le mouvement et 28 % y sont opposés. “Bloquons tout”, se voulant apolitique, semble désormais récupéré - selon les notes des services de renseignement - par la France Insoumise et le Nouveau Parti Anticapitaliste ainsi que par des militants de la CGT et de Solidaires. Enfin, Xavier Mauduit revient sur les origines de la démence à corps de Lewy alors qu'une récente étude montre les conséquences de la pollution de l'air sur nos fonctions cérébrales. Marie Bonnisseau, nous parle d'une discussion privée captée entre Vladimir Poutine et Xi Jinping, dans laquelle ils échangent sur le prolongement de la vie et leur quête d'immortalité. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 09/09/2025 Crise politique et démocratique : le grand soir ou le grand pschitt ? Le gouvernement Bayrou est tombé le soir du 8 septembre après que la confiance de l'Assemblée nationale lui ait été refusée. Emmanuel Macron a annoncé qu'il nommerait un nouveau Premier ministre dans “les tout prochains jours”. À la veille du mouvement de blocage du pays prévu le 10 septembre, cette démission forcée calmera-t-elle la mobilisation, ou va-t-elle au contraire la renforcer ? Le ministre de l'Intérieur a annoncé la mobilisation de 80 000 forces de l'ordre pour faire face au blocage de gares, raffineries, axes de circulation, dépôts de grande distribution…Selon un sondage IPSOS-BVA pour “La Tribune Dimanche”, 46 % des Français soutiennent le mouvement et 28 % y sont opposés. “Bloquons tout”, se voulant apolitique, semble désormais récupéré - selon les notes des services de renseignement - par la France Insoumise et le Nouveau Parti Anticapitaliste ainsi que par des militants de la CGT et de Solidaires. On en débat avec Mathilde Philip, professeure de droit public à l'université Lyon 3, Raphaël Doan, essayiste et Gilles Perret, réalisateur et scénariste. 28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 9 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
On aime croire que nos yeux fonctionnent comme des caméras et que notre cerveau nous transmet le monde tel qu'il est, instantanément. Mais ce n'est qu'une illusion. Selon une étude récente menée par des chercheurs de l'Université d'Aberdeen en Écosse et de l'Université de Californie à Berkeley, publiée dans Science Advances, notre cerveau accuse un léger retard… et vit en réalité dans le passé.Une illusion visuelle constanteLes chercheurs ont mis en lumière un phénomène fascinant : notre perception repose sur une illusion visuelle naturelle, permanente. Concrètement, plutôt que de traiter chaque image nouvelle dès qu'elle apparaît, notre cerveau s'appuie sur les 15 dernières secondes d'informations visuelles pour créer une représentation fluide et stable de notre environnement. Cela signifie que ce que vous voyez au moment précis où vous m'écoutez n'est pas l'instant présent, mais une reconstruction moyenne du passé récent.Pourquoi ce décalage ?Ce mécanisme a une fonction essentielle. Le monde visuel est chaotique : des objets bougent, la lumière change, des ombres apparaissent. Si le cerveau réagissait en temps réel à chaque micro-changement, notre perception serait instable, hachée, et nous serions incapables d'agir avec fluidité. En intégrant les signaux sur une quinzaine de secondes, notre cerveau fait du “lissage temporel”. Il sacrifie la précision de l'instant au profit d'une continuité confortable et exploitable.Les preuves expérimentalesPour démontrer ce phénomène, les chercheurs ont utilisé des images dont certains détails changeaient progressivement. Résultat : les participants ne remarquaient souvent pas ces changements subtils, car leur cerveau fusionnait l'image présente avec celles des secondes précédentes. C'est ce qu'on appelle l'« effet de continuité ». En d'autres termes, notre cerveau choisit la cohérence plutôt que la fidélité immédiate.Un paradoxe utileCette découverte peut sembler dérangeante : nous ne vivons jamais exactement dans le présent, mais avec un léger retard. Pourtant, ce délai est un avantage. Imaginez conduire une voiture. Si votre cerveau réagissait en temps réel aux moindres variations de la route ou de la luminosité, votre vision serait saccadée et vos réactions désordonnées. Grâce à cette fenêtre de 15 secondes, vous bénéficiez d'une vision stable, qui vous permet de prendre des décisions efficaces.ConclusionL'étude d'Aberdeen et de Berkeley change notre façon de penser la perception. Ce que nous voyons n'est pas une retransmission en direct, mais une construction mentale basée sur le passé proche. En somme, nous vivons toujours avec un quart de minute de retard… et c'est précisément ce décalage qui rend notre expérience du monde cohérente et supportable. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Méfiez-vous du chocolat ! Selon une étude publiée juste avant la rentrée, il y a des traces de cadmium dans certaines fèves de cacao. Pas de quoi s'affoler et arrêter les Pépito du jour au lendemain, mais Martin a décidé d'agir, évidemment. Aujourd'hui, les laboratoires Martin lancent une opération de contrôle chez les chocolatiers.
durée : 00:58:45 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Après avoir successivement rencontré Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky, Donald Trump affirme pouvoir rétablir la paix. Dans quel cadre et à quel prix pour l'Ukraine et l'Europe ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Michel Duclos Diplomate français; Maud Quessard Maître de conférences des universités, directrice du domaine Euratlantique à l'Institut de Recherche Stratégique de l'École Militaire (IRSEM); Julien Malizard Économiste français
Nous sommes en 1179, en Principauté de Liège. Cette année-là, Lambert le Bègue, un prêtre réformateur, très riche paraît-il, mais peu instruit, fait construire, sur ses terrains, une église en l'honneur de saint Christophe. Autour de cette église, il commande l'édification de petites maisons à l'usage de femmes et de jeunes filles dévotes ne souhaitant pas se marier et aspirant à une vie tranquille dans le culte de la vertu. Selon notre grand historien, Godfroid Kurth, né sept siècles plus tard, ces femmes ont été appelées des béguines, du surnom donné à Lambert… le bègue. Une institution modeste qui, bientôt, prend un essor considérable en France, aux Pays-Bas et en Allemagne. Quelles étaient les règles observées par ces béguines ? Aujourd'hui, un certain nombre de chercheurs et de chercheuses les considèrent comme précurseuses des mouvements féministes ? Comment ont-elles organisé leur environnement : le béguinage ? En quoi s'agit-il d'une forme d'architecture égalitaire, solidaire et émancipatrice ? Ferions-nous bien de nous en inspirer ? Invitée : Apolline Vranken, architecte et doctorante FNRS à la Faculté d'architecture La Cambre-Horta ULB, fondatrice de l'asbl « L'architecture qui dégenre », à l'initiative des « Journées du Matrimoine » dont la 7ème édition aura lieu du 26 au 28 septembre 2025. Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Préserver sa fertilité peut être une option rassurante même si elle ne garantit pas à 100% la réussite d'une future grossesse. Plusieurs techniques existent, selon qu'on soit une femme ou un homme. Selon la définition de l'APHP sur son site, la préservation de la fertilité consiste toujours à prélever puis conserver par le froid des éléments du corps qui pourront plus tard être utilisés lors d'un projet de parentalité. Si on est une femme quelles sont les options ? Et si on est un homme ? Est-ce une façon de déjouer l'horloge biologique ? Ecoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez" ! Un podcast Bababam Originals écrit et réalisé par Laura Taouchanov A écouter ensuite : Quels sont les dangers du BBL, cette technique chirurgicale ? Prenons-nous trop de médicaments ? Quelles sont les vertus du french kiss ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C'est un nouveau séisme dans la cybersécurité américaine. Une plainte explosive met en cause le DOGE, un organisme controversé composé d'anciens employés d'Elon Musk nommés sous l'administration Trump. Selon le lanceur d'alerte Charles Borges, responsable des données à la Social Security Administration, le DOGE aurait transféré en juin dernier une base de données ultra-sensible vers un serveur cloud non sécurisé.Son nom : le Numerical Identification System. Cette base renferme les informations personnelles de millions d'Américains : noms, numéros de sécurité sociale, données financières, voire diagnostics de santé. Autrement dit, un trésor pour les cybercriminels. Dans sa plainte, Borges alerte : ces informations pourraient devenir accessibles au public si le DOGE décidait d'ouvrir l'accès à ces serveurs. Il parle d'un risque d'« impact catastrophique », allant jusqu'à devoir réattribuer de nouveaux numéros de sécurité sociale à 450 millions de personnes.Le contexte juridique complique encore l'affaire. En mars, une ordonnance fédérale avait restreint l'accès du DOGE à ces données. Mais la Cour suprême a levé ce blocage le 6 juin. Quelques jours plus tard, Aram Moghaddassi, directeur informatique du DOGE, validait le transfert malgré l'absence de contrôle indépendant. Il affirmait avoir « accepté tous les risques » au nom de l'efficacité opérationnelle. Un feu vert confirmé par Michel Rousso, autre haut responsable du DOGE. Du côté des autorités, la défense s'organise. Nick Perrine, porte-parole de la SSA, assure que ces données sont stockées « dans des environnements sécurisés », isolés d'internet, et uniquement accessibles à des responsables triés sur le volet. Autrement dit : aucun risque réel de compromission.Mais la plainte de Charles Borges met en lumière une inquiétude grandissante : la gouvernance des données personnelles aux États-Unis. Depuis janvier, le DOGE a pris le contrôle de plusieurs départements fédéraux et de leurs bases de données. Et déjà, les critiques pleuvent sur ses pratiques en matière de cybersécurité. À la Maison Blanche, on botte en touche : la porte-parole Elizabeth Huston redirige vers la SSA et refuse de dire si l'administration Trump était informée. Mais une chose est sûre : cette affaire rouvre le débat brûlant sur la protection des données des citoyens américains. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
L'Éthiopie inaugure aujourd'hui son mégabarrage avec plusieurs années de retard. Le barrage de la Renaissance qui a coûté plusieurs milliards de dollars, auto-financé, a une capacité de production de 5 000 mégawatts. C'est le plus puissant du continent, ce qui fait espérer un développement de l'électrification dans le pays, mais également des revenus importants pour l'État. Abiy Ahmed, dans une interview télévisée la semaine dernière, a déclaré qu'il pourrait rapporter 1 milliard de dollars annuel à l'économie du pays. Une déclaration qui a attiré l'attention des observateurs. Biruk Heregu est enseignant-chercheur spécialiste des questions politiques et économiques éthiopiennes : « Savoir combien ces exportations vont permettre de rapporter de devises étrangères est incertain. Par exemple, l'autorité en charge de l'électricité en Éthiopie a établi des prévisions selon lesquelles, pour la dernière année fiscale, les exportations d'électricité ont rapporté environ 100 millions de dollars. Pour l'année fiscale en cours, les estimations sont d'environ 118 millions, et pour celle à venir, elles prévoient des revenus d'environ 300 millions de dollars. » Selon la communication officielle, seul le surplus de production devrait être exporté. Mais pour Tsegay Tekleselassie, économiste au Wellesley College à Boston, il est probable que les autorités se concentrent sur les exportations. Du courant éthiopien part déjà vers le Kenya, Djibouti, le Soudan et depuis peu la Tanzanie. Addis-Abeba affiche d'ailleurs sa volonté de faire de l'Éthiopie un hub énergétique en Afrique. « L'Éthiopie présente un très grand déficit en offre d'électricité. Environ 40 % des Éthiopiens n'ont pas accès au courant, et ceux connectés ont des problèmes de coupures », analyse l'économiste. Il y a donc une forte demande non satisfaite. « Malgré cela, l'Éthiopie aspire à exporter vers les pays voisins parce qu'elle a vraiment besoin de devises étrangères. De plus, en fournissant ses voisins, cela donne à l'Éthiopie un certain pouvoir de négociation politique », poursuit Tsegay Tekleselassie. Fiabilité des données ? 1 milliard de dollars, un montant sans doute surévalué qui pose une nouvelle fois la question de la fiabilité des statistiques en Éthiopie met en exergue Biruk Heregu : « L'un des défis auxquels le régime d'Abiy Ahmed a été confronté ces dernières années concerne les questions relatives aux données économiques. Les statistiques économiques ont fait l'objet d'un examen minutieux et d'une remise en question, non seulement de la part d'experts éthiopiens et étrangers, mais aussi des institutions comme la Banque mondiale qui ont commencé à remettre en question les données économiques émanant de ce régime. » Si Addis-Abeba se dote ainsi d'une importante capacité de production, les experts s'accordent pour dire que la situation ne devrait pas changer de manière radicale pour les Éthiopiens dans l'immédiat. Le réseau national vétuste nécessite de gros investissements afin de distribuer le courant produit. À écouter aussi«Projet structurant pour l'avenir de l'Éthiopie», le barrage de la Renaissance est terminé
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 7 septembre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LA VALSE DES PANTINS : COMPORTEMENT DU PERSONNEL POLITIQUE À LA VEILLE DU 8 SEPTEMBREAprès sa présentation mi-juillet, le Premier ministre a de nouveau défendu, le 25 août, son plan de rigueur de 44 milliards d'euros pour le budget 2026, et annoncé qu'il « engagera(it) la responsabilité de son gouvernement[…] pour une clarification » lundi 8 septembre, avec un vote de confiance à l'Assemblée nationale convoquée en session extraordinaire. La France insoumise, le Parti communiste, les Ecologistes, le Rassemblement national et les Ciottistes ont annoncé leur volonté de faire tomber l'actuel gouvernement. Le Parti socialiste ne compte pas non plus voter la confiance. Depuis 1958, ce sont 41 Premiers ministres qui ont sollicité la confiance de l'Assemblée nationale, et qui ont obtenu à chaque fois la majorité absolue des suffrages exprimés.Si François Bayrou veut croire possible ce vote de confiance, le décompte des forces hostiles ne va guère dans son sens : en additionnant les voix du Rassemblement national (RN) et de ses alliés (138), de la gauche (192) et du groupe Libertés, indépendants et outre-mer (LIOT, 23), il existe une majorité de suffrages largement suffisante pour faire chuter le gouvernement. Un tel échec poussera-t-il Emmanuel Macron à demander, lui aussi, une « clarification », en opérant un retour aux urnes avec une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, quatorze mois après la précédente ? C'est ce que réclame le Rassemblement national, tandis que LFI se prononce pour la destitution du président lequel appelle les siens à se mettre d'accord avec les socialistes et n'apparaît donc pas prêt ni à dissoudre ni à se démettre. On voit d'ailleurs que les candidats à la succession de François Bayrou ne manquent pas. L'échec de son Premier ministre placera Emmanuel Macron en première ligne, désormais dépourvu de paratonnerre. Les appels à sa démission pourraient se multiplier, en particulier lors du mouvement de blocage du 10 septembre.François Bayrou, qui veut éviter l'instabilité, risque-t-il de l'aggraver ? Cette hypothèse est partagée par 63 % des Français, selon un sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro. Selon le baromètre de la confiance politique 2025 du Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) publié en février dernier, 74 % des Français ne font pas confiance à la politique (+ 4 points par rapport à 2024).COMMENT LA CHINE TIRE PARTI DE L'INSTABILITÉ MONDIALE ET DES DIVISIONS OCCIDENTALESLe 25ème sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) a réuni à l'invitation du président chinois plus de 20 chefs d'État et de gouvernement. Parmi eux : le Russe Vladimir Poutine, l'Indien Narendra Modi (pour sa première visite en Chine en sept ans), le Turc Recep Tayyip Erdogan, leprésident iranien, les Premiers ministres du Pakistan, de la Malaisie, du Cambodge et du Vietnam, ainsi que les dirigeants de toute l'Asie centrale. Soit les représentants de la moitié de la population terrestre et un quart de la richesse mondiale. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est aussi rendu à Pékin. Dans son discours d'ouverture, Xi a appelé les États membres à s'opposer à la mentalité de guerre froide, à l'hégémonisme, à la confrontation entre blocs et aux manœuvres d'intimidation, sans citer pour autant les États-Unis. Il a une nouvelle fois poussé en avant son « autre » modèle, censé refléter les nouveaux équilibres internationaux. Xi Jinping entend faire de la Chine un pôle de stabilité dans un contexte mondial instable, alors que les Occidentaux sont divisés. Les promesses militaires mal tenues faites à l'Ukraine par l'Union européenne ont révélé ses faiblesses, quand certains pays de l'axe de la contestation, comme la Corée du Nord, ont joint le geste à la parole en envoyant des armes ou des troupes combattre aux côtés des Russes. Les divisions entre les États-Unis de Trump et les pays européens, dont les valeurs et les visions de la politique s'éloignent, fournissent un nouveau levier à la Chine et à ses amis.Pour le trio Inde-Chine-Russie, les enjeux sont aussi économiques. En raison de la guerre commerciale menée par Trump et des sanctions occidentales visant la Russie, les trois pays ambitionnent de s'affranchir de l'Occident en approfondissant leurs échanges. L'Inde le fait déjà en continuant d'importer massivement du pétrole russe qu'elle paie en roupies et non en dollars. Donald Trump a imposé 50 % de droits de douane sur les produits indiens.La Chine s'affiche comme une puissance stable et raisonnable, garante d'un nouvel ordre mondial plus favorable aux émergents que celui construit par les Occidentaux il y a 80 ans, après la Seconde Guerre mondiale. Son « coup » diplomatique s'est prolongé le 3 septembre à Pékin avec une grande parade militaire à laquelle a assisté le chef suprême nord-coréen, Kim Jong-un. Parmi ceux que la Chine veut présenter au monde comme ses alliés stratégiques en faveur d'un ordre du monde alternatif sous son égide, se trouvaient également deux États de l'Union européenne et deux États de l'Otan : la Slovaquie, et la Hongrie. Deux pays qui blâment l'Occident pour le déclenchement et la poursuite de la guerre en Ukraine, critiquent les sanctions européennes contre la Russie et réclament la normalisation des relations avec Moscou.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une idée qui semble tirée d'un roman d'anticipation, et pourtant : vos relevés bancaires pourraient bientôt devenir un outil de dépistage précoce de la maladie d'Alzheimer. C'est ce que révèle une étonnante étude publiée dans la revue JAMA Network Open. Selon les chercheurs, les tout premiers signes de déclin cognitif pourraient être visibles dans vos habitudes de dépenses… jusqu'à 10 ans avant qu'un diagnostic formel ne soit posé.Mais comment est-ce possible ?L'équipe de chercheurs s'est appuyée sur les données anonymisées de plus de 80 000 comptes bancaires de personnes âgées aux États-Unis, dont certaines avaient par la suite reçu un diagnostic de démence ou de maladie d'Alzheimer. En croisant ces données avec les dossiers médicaux, ils ont identifié des modifications subtiles mais constantes dans les comportements financiers des futurs patients, bien avant l'apparition des symptômes cliniques.Parmi ces signaux faibles : Une baisse de 9,6 points dans les dépenses liées aux voyages, cinq ans avant la mise sous procuration.Moins de dépenses en loisirs comme le jardinage.Moins de connexions aux comptes bancaires en ligne.Davantage de réinitialisations de code PIN, de cartes perdues ou de plaintes pour fraude.En parallèle, une augmentation des dépenses domestiques (factures, alimentation…) trahit un repli progressif de la personne sur son environnement immédiat.Ces signes ne sont pas forcément spectaculaires, mais c'est justement leur régularité sur plusieurs années qui attire l'attention.Ce qui rend cette découverte si prometteuse, c'est qu'elle s'appuie sur des données déjà disponibles. Contrairement aux tests médicaux lourds ou coûteux, comme l'imagerie cérébrale ou les analyses biologiques, le suivi des habitudes financières pourrait offrir un outil de détection précoce non invasif, discret et potentiellement automatisable.Bien sûr, les chercheurs insistent : il ne s'agit pas de poser un diagnostic à partir d'un simple relevé bancaire. Mais combiné à d'autres indicateurs — comme des tests de mémoire, des antécédents familiaux ou des changements de comportement — cet outil pourrait alerter bien plus tôt les médecins, les proches… et les patients eux-mêmes.Dans un monde où la population vieillit rapidement et où chaque année gagnée dans la détection de la maladie peut faire une énorme différence sur la qualité de vie, cette approche ouvre des perspectives inédites. Elle interroge aussi : sommes-nous prêts à ce que notre santé mentale soit surveillée… à travers notre carte bleue ?Une chose est sûre : cette découverte pourrait marquer une nouvelle ère dans la prévention de la maladie d'Alzheimer. Et si, un jour, votre banque devenait votre premier allié en santé ? Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
"Maintenant Vous Savez" c'est également deux autres podcasts qui décryptent la culture avec "Maintenant Vous Savez - Culture" et la santé avec "Maintenant Vous Savez - Santé". Quatre fois par semaine, nous vous proposons de découvrir les meilleurs épisodes. Selon l'INSEE, 20% des couples se séparent après 5 ans de relation et 1 mariage sur 2 se solde par un divorce. Depuis les années 80, les histoires longues ont tendance à diminuer. Une tendance de fond qui renforce la curiosité des chercheurs. Car les études se multiplient pour comprendre le secret des couples qui durent. Aucune histoire n'est parfaite et tous les couples doivent surmonter leurs difficultés. Comme l'explique le professeur de psychologie à l'université de Washington, John Gottman : « Choisir un partenaire, c'est choisir un ensemble de problèmes. Il n'y a pas de partenaire avec qui nous n'allons pas nous disputer, nous énerver et dont nous n'allons pas nous plaindre. La question est de savoir comment régler ces problèmes. » Est-ce que ces études nous donnent des réponses ? Quel est le deuxième secret d'un couple qui dure ? A contrario, les chercheurs ont-ils trouvé ce qui pouvait causer la rupture ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez - Santé". Un podcast écrit et réalisé par Olivia Villamy. Première diffusion : 11 février 2023 À écouter aussi : Qu'est-ce que la French Touch ? Comment éloigner les guêpes ? Qu'est-ce que le phénomène du pénis d'été? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Invités : - Véronique Jacquier, journaliste politique à CNews. - Alexandre Malafaye, fondateur du think tank Synopia. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Peut-être avez-vous déjà entendu parler de Citizen, cette application américaine censée renforcer la sécurité publique. Son principe est simple : alerter les habitants en temps réel des crimes, accidents ou urgences autour d'eux. Mais derrière cette promesse rassurante, une enquête de 404 Media révèle un tout autre visage : l'intelligence artificielle qui génère ces alertes… se trompe régulièrement, au point de transformer l'outil en source de confusion.Selon des témoignages internes, l'IA de Citizen diffuse directement les informations captées sur les ondes radio des services d'urgence, sans qu'aucun humain ne vérifie. Résultat : des erreurs en cascade. Des accidents routiers transformés en “accidents avec meurtre”, des victimes inventées comme “un blessé par balle au visage”, des adresses erronées, ou encore des plaques d'immatriculation publiées sans confirmation. Dans certains cas, l'algorithme a même multiplié les alertes pour un seul et même incident, noyant les utilisateurs sous de fausses informations.Un employé anonyme raconte que « l'IA devenait folle », générant cinq à dix notifications différentes pour un seul fait divers. De quoi semer le doute, voire la panique, au lieu d'apporter de la clarté. Pour 404 Media, on frôle l'auto-sabotage. La polémique s'ajoute à d'autres casseroles. Citizen avait déjà défrayé la chronique en 2021 lors des incendies de Palisades, en mettant à prix la capture d'un homme finalement innocent. Plus récemment, l'entreprise a licencié 13 salariés syndiqués, remplacés par… cette fameuse IA aujourd'hui pointée du doigt. Et le timing est particulièrement mauvais : l'application vient tout juste de nouer un partenariat officiel avec la ville de New York pour lancer le compte NYC Public Safety, censé informer la population en temps réel. Mais avec une IA qui invente des blessés ou transforme un simple accident en scène de crime, difficile d'imaginer que la confiance des utilisateurs sorte indemne. En voulant accélérer et automatiser l'information, Citizen risque d'avoir perdu ce qui comptait le plus : la fiabilité. SOURCE : https://www.404media.co/citizen-is-using-ai-to-generate-crime-alerts-with-no-human-review-its-making-a-lot-of-mistakes/ Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
J'ai le plaisir de recevoir aujourd'hui Raphaël Maisonnier, co-fondateur et CEO de Fasterclass (https://www.fasterclass.fr/), pour discuter de leadership à travers des prismes éclairants. De la parentalité à l'ultra-trail, Raphaël nous livre des réflexions sur la résilience, la gestion des émotions et l'importance de l'exemple dans le management. Il explore comment des expériences personnelles, comme l'ultra-trail, influencent sa vision du leadership, en insistant sur le rôle crucial des feedbacks positifs et de l'adaptabilité. Un échange passionnant sur la manière de concilier performance et bien-être au sein des équipes.Bonne écoute ! Lien d'inscription vers la newsletter gratuite : Le cercle des leaders de demain : https://lecercledesleadersdedemain.substack.com/?r=1t1xsv&utm_campaign=pub-share-checklist2 minutes – 7 questions expressPour mieux comprendre vos attentes et vous proposer un podcast encore plus utile.https://tally.so/r/npYXlB
L'Afghanistan a été frappé par le pire séisme de son histoire récente. Selon le dernier bilan des autorités talibanes, plus de 2.200 personnes ont été tuées, près de 4.000 blessées et environ 7.000 maisons se sont effondrées.Eboulements et glissements de terrain compliquent toujours l'accès aux zones les plus reculées. Ce séisme de magnitude 6, survenu le 31 août, a été suivi de plusieurs répliques, dans l'Est du pays. Au-delà de la difficulté d'accès dans cette région montagneuse, l'aide humanitaire est aussi entravée par le contexte politique. Les talibans, au pouvoir depuis août 2021, ont instauré un régime autoritaire et plongé le pays dans la terreur. Parmi les victimes du séisme, les femmes et les filles figurent parmi les plus touchées selon l'ONU. Les sauveteurs hommes n'ont pas le droit de les toucher, même pour les soigner.Pour comprendre comment le régime taliban met la vie des femmes en péril, nous vous proposons d'écouter un épisode de "L'Heure du Monde" enregistré en mars 2025 avec Jacques Follorou, grand reporter au "Monde". Il s'est rendu en Afghanistan pour rendre compte du quotidien des femmes, et son récit permet d'éclairer la situation tragique qui attend les femmes après ce séisme dévastateur.“Afghanistan : la guerre des talibans contre les femmes”, un épisode de Garance Muñoz. Réalisation Amandine Robillard.Un épisode diffusé pour la première fois le 28 mars 2025. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
Invités : - Ophélie Roque, professeure de français et journaliste. - Raphaël Stainville, directeur adjoint de la rédaction du JDD. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:39:26 - L'Invité(e) des Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - Dans son nouveau roman “Cantique du chaos” Mathieu Belezi raconte l'effondrement d'une civilisation après un déluge. Rescapé de la catastrophe climatique, le personnage de Théo Gracques rencontre sur sa route la désolation et la cruauté des hommes. La rédemption est-elle seulement possible ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Mathieu Belezi Écrivain
Le président argentin Javier Milei voulait supprimer les aides d'urgence accordées aux personnes handicapées. Les députés en août, suivis des sénateurs ce jeudi, ont dit non. C'est la première fois que le Sénat argentin annule un véto présidentiel de Javier Milei. Le Congrès a également voté pour augmenter les allocations. Devant le Sénat argentin, après l'angoisse, les cris de joie et les larmes de soulagement de personnes handicapées à l'annonce de l'annulation du véto présidentiel. Le quotidien de gauche Pagina 12 parle d'une « gifle historique à la cruauté et à l'injustice ». Il revient sur le combat de celles et ceux qui se sont battus contre la suppression des aides, notamment les mères d'enfants handicapés. Pagina 12 publie le témoignage de l'actrice Lola Berthet dont l'enfant est neurodivergent. Et pour elle, la politique de coupes budgétaires du gouvernement de Javier Milei, « c'est la déshumanisation des personnes porteuses de handicap ». Le quotidien Clarín rappelle que cela fait plus de 20 ans que le Congrès n'avait pas voté contre un véto présidentiel. Un vote qui, pour le journal La Nación, met en évidence la fragilité parlementaire du parti au pouvoir. Une fragilité du camp Milei qui s'ajoute aux soupçons de corruption qui visent les proches du président. Sa sœur, secrétaire générale de la présidence, est soupçonnée d'être impliquée dans une affaire de détournement de fonds sur la vente de médicaments destinés aux personnes handicapées. Un reportage de Théo Conscience, notre correspondant à Buenos Aires. À lire aussiArgentine : les personnes en situation de handicap échapperont-elles à la tronçonneuse de Javier Milei? Les approximations scientifiques de Robert Kennedy Jr devant le Sénat Politico revient sur les déclarations du secrétaire américain à la Santé lors de son audition de jeudi devant le Sénat. Le ministre antivax a, selon le média politique, enchaîné les affirmations qui contredisent les données scientifiques. Il a par exemple laissé entendre qu'il n'avait jamais vu de données montrant que les vaccins avaient sauvé des vies pendant la pandémie de Covid. Réponse de Politico : ces informations sont pourtant accessibles au public et de nombreuses études de scientifiques indépendants confirment leur efficacité. Le Washington Post analyse lui, l'effet du Covid sur la montée des mouvements antivax aux États-Unis. Les mesures imposées pendant la pandémie ont suscité la méfiance de nombreux Américains. Les messages contradictoires sur le port du masque ont aggravé la situation. Ce contexte de doute a favorisé la popularisation de figures comme celle de Robert Kennedy Junior ou de Ron DeSantis, le gouverneur de Floride. Lui, veut suspendre l'obligation vaccinale pour les enfants scolarisés dans l'État. Alors le Washington Post s'interroge : « Que se passera-t-il, quand les images de la Floride ne seront plus le soleil et la vie abordable, mais la multiplication d'épidémies de rougeole ? » À lire aussiÉtats-Unis : face aux critiques, le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr. défend sa politique Marco Rubio poursuit sa tournée en Amérique latine Après le Mexique, Marco Rubio s'est arrêté quelques heures en Équateur. L'occasion pour le secrétaire d'État de montrer une fois encore que le pays est un allié apprécié de l'administration Trump. La coopération a encore été renforcée sur des dossiers chers aux deux gouvernements : la sécurité et l'immigration. Les précisions d'Eric Samson, le correspondant de RFI à Quito. À Port-au-Prince, une seule bouche d'incendie en service Sur le site d'enquête Ayibopost, la journaliste Lucnise Duquereste fait l'inventaire de l'équipement des pompiers de la capitale haïtienne et de son organisation en cas d'incendie. Et le constat est dur : sur les sept bouches d'incendie existant dans la zone métropolitaine, une seule est en service dans la capitale. Selon les constats d'AyiboPost, la plupart des bouches de Port-au-Prince sont soit rouillées, obstruées, voire recouvertes par l'asphalte lors de travaux de voirie improvisés. Une situation qui pose un vrai problème de sécurité dans la capitale, déjà minée par la violence. Les feux en Californie sous le regard du photographe Josh Edelson Aux États-Unis, les pompiers ont bien du mal à faire face à un nouvel incendie en Californie, à 200 km de San Francisco. Une ville créée au moment de la Ruée vers l'or a même été détruite, il y a eu des évacuations en urgence. Les incendies sont de plus en plus fréquents dans cette région, plus violents aussi, c'est une conséquence du réchauffement climatique et c'est ce phénomène que documente le photographe Josh Edelson depuis une quinzaine d'années. Une partie de son travail réalisée pour l'agence France Presse est exposée en ce moment au festival Visa pour l'image à Perpignan dans le sud de la France où notre journaliste Marine de la Moissonnière l'a rencontré. Journal de la 1ère Le prochain « Congrès des élus » de la Martinique devrait se tenir les 2 et 3 octobre prochains.
Le système des castes en Inde est l'une des plus anciennes structures sociales au monde. Il est profondément enraciné dans l'histoire du sous-continent et continue d'influencer la société indienne contemporaine. Mais d'où vient cette organisation si particulière ? Et pourquoi perdure-t-elle encore aujourd'hui ?Le mot « caste » vient du portugais casta, signifiant « race » ou « lignée », mais le système en lui-même est bien antérieur à l'arrivée des Européens. En Inde, on parle plutôt de « varna » et « jati ». Le mot varna signifie « couleur » en sanskrit, et désigne les quatre grandes catégories sociales mentionnées dans les textes sacrés hindous, notamment les Védas, rédigés vers 1500 avant notre ère.Selon ces textes, la société est divisée en quatre varnas :1. Les Brahmanes, prêtres et enseignants, garants du savoir et des rites religieux.2. Les Kshatriyas, guerriers et rois, chargés de protéger et gouverner.3. Les Vaishyas, commerçants et artisans.4. Les Shudras, serviteurs et ouvriers, censés servir les trois premiers groupes.Au-delà de ces quatre varnas, il y a ceux qui furent exclus du système : les Dalits, anciennement appelés « intouchables », affectés aux tâches considérées comme « impures », comme le nettoyage, le travail du cuir ou l'incinération des morts.Mais cette division en varnas est une simplification. En réalité, l'Inde a connu au fil des siècles une multiplication des « jatis », des sous-castes définies par la profession, la région, la naissance ou le groupe social. On en compte aujourd'hui plus de 3 000, avec des hiérarchies locales complexes.Pourquoi un tel système a-t-il émergé ? Pour les historiens, plusieurs facteurs ont joué : la volonté de hiérarchiser la société, de maintenir un ordre religieux et social, mais aussi de contrôler les alliances matrimoniales, les métiers et la transmission des privilèges. En séparant les groupes, le système caste garantissait la reproduction d'un ordre établi.Avec le temps, les castes sont devenues héréditaires, interdisant la mobilité sociale. On naît dans une caste, on s'y marie, on y travaille, et on y reste. Ce système, bien qu'ébranlé par les invasions, les mouvements religieux et les colonisations, a survécu grâce à sa flexibilité locale et à son ancrage dans le quotidien.Aujourd'hui, bien que la Constitution indienne de 1950 ait aboli la discrimination fondée sur la caste, et que des politiques de quotas aient été mises en place pour les castes défavorisées, les inégalités persistent. Le système des castes continue d'influencer la politique, l'économie et les relations sociales.Ainsi, les castes en Inde ne sont pas simplement une tradition ancienne : elles sont le produit d'une histoire longue et complexe, où religion, pouvoir et société se sont intimement mêlés. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Dans la nouvelle saison de Home(icides), Caroline Nogueras va vous raconter une affaire qui s'est déroulée en juillet 2023, dans le village de Vernet au cœur des montagnes des Alpes-de-Haute-Provence : la mort du petit Emile Soleil, qui reste à ce jour une énigme… Dans cette sinistre affaire, on a beaucoup entendu parler du grand-père du petit garçon, Philippe Vedovini. La famille est-elle au cœur de cette histoire ? Pour en parler, Caroline Nogueras recevra Ronan Folgoas, reporter au service police justice du journal Le Parisien, qui a couvert toute l'affaire. La vérité sur l'affaire Contre toute attente, les grands-parents, l'oncle et la tante d'Émile Soleil sont relâchés sans poursuites, après plusieurs heures d'audition. Alors qu'ont-ils dit ? Selon le procureur, ils ont répondu à toutes les questions. Et selon l'avocate de Philippe Vedovini, le patriarche a fait part de données précises et tenté de contribuer à l'enquête. A l'heure où cette saison a été enregistrée, nous ignorons la vérité sur la mort du petit Émile. Découvrez la dernière saison : L'affaire Grégory, le drame qui a bouleversé les Français Un podcast Bababam Originals Voix : Caroline Nogueras Ecriture : Tiphaine Pioger Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
En France, l'espérance de vie des ouvriers reste nettement en retrait de celle des cadres supérieurs. Selon une étude récente de Santé publique France, un homme ouvrier vit en moyenne 75,6 ans, contre 81,6 ans pour un homme cadre : un écart de six années. Cette différence s'explique principalement par la pénibilité du travail, l'exposition aux risques professionnels et l'accès inégal aux soins.Travail pénible et exposition accrueLes ouvriers sont souvent confrontés à des conditions de travail dures : charges lourdes, postures contraignantes, exposition aux solvants, poussières, bruits ou risques chimiques, autant d'éléments qui accélèrent le vieillissement du corps et entraînent des maladies musculo-squelettiques ou respiratoires précoces. En outre, leur risque d'accidents du travail ou de maladies professionnelles est plus élevé.Comportements de santé et moindre recours aux soinsLes ouvriers adoptent davantage de comportements à risque : tabagisme, consommation excessive d'alcool, alimentation déséquilibrée. Par ailleurs, leur recours aux soins est plus tardif : les diagnostics arrivent plus tard, les traitements sont différés, amplifiant la gravité des pathologies.Inégalités face au système de santéLes cadres bénéficient d'un meilleur accès aux soins : prévention plus précoce, dépistages réguliers, meilleures couvertures santé, facilité à consulter des spécialistes. Ce différentiel de suivi contribue à allonger leur durée de vie.Différences chiffréesSelon l'Insee, en 2020–2022, l'espérance de vie à 35 ans des hommes cadres était de 48,9 ans, contre 43,6 ans pour les hommes ouvriers — soit un écart de 5,3 ans. Ces chiffres corroborent ceux de l'étude de Santé publique France sur l'espérance globale (75,6 versus 81,6 ans). Chez les femmes, l'écart est moindre mais reste significatif : entre 3 et 3,5 ans d'inégalités.Espérance de vie en bonne santéCe n'est pas seulement la durée de vie qui diffère, mais la qualité de celle-ci. Santé publique France souligne qu'après 50 ans, les ouvriers vivent plus longtemps avec des limitations fonctionnelles ou des incapacités. Entre 50 et 65 ans, les ouvriers cumulent plus d'années de vie avec incapacités, fragilisant leur santé avant et pendant la retraite.Impacts sur l'emploi et la retraiteSelon l'INED, les ouvriers passent plus de temps en inactivité ou chômage avant la retraite, ce qui affecte leur santé et leur espérance. Ils passent aussi deux ans de moins à la retraite que les cadres, non seulement à cause de leur moindre espérance, mais aussi d'un départ plus précoce et de carrières heurtées.ConclusionL'écart de six années d'espérance de vie entre ouvriers et cadres reflète des inégalités structurelles : conditions de travail pénibles, comportements à risque, suivi médical inégal, chômage prolongé et carrières fragmentées. Ce constat renforce l'urgence, pour les pouvoirs publics, d'agir sur la prévention primaire, l'amélioration des conditions de travail, l'accès aux soins et l'accompagnement en fin de carrière, afin de réduire ces disparités et garantir une santé durable pour tous. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:05:43 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Au Guatemala, le décrochage scolaire est un fléau : 15% des enfants quittent les bancs de l'école primaire chaque année. Selon l'Unicef, un sur trois n'atteindra pas la sixième année. Un enseignant promet un voyage à ses élèves en fin de scolarité pour les inciter, ainsi que leur famille, à rester.
durée : 02:29:48 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère
Principale cause de cécité d'origine infectieuse dans le monde, le trachome est une maladie infectieuse de l'œil due à une bactérie, la Chlamydia trachomatis. Selon l'OMS, elle serait responsable de cécité ou de déficiences visuelles pour environ 1,9 million de personnes. Quels en sont les modes de transmission ? Quelles sont les populations les plus à risque ? Quels sont les facteurs environnementaux pouvant favoriser la transmission de la bactérie ? Dr Christophe Orssaud, ophtalmologue et neurophtalmologue, responsable de l'unité fonctionnelle d'ophtalmologie à l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris Pr Emilienne Epée, enseignante à l'Université de Yaoundé 1 et chef de service de la lutte contre les maladies tropicales négligées en charge de la recherche opérationnelle au ministère de la Santé du Cameroun, présidente fondatrice de l'initiative WINs Women in Tropical Neglected Diseases Barka Kali, responsable des programmes du bureau régional de l'Afrique centrale de l'Organisation pour la prévention de la cécité (OPC) Programmation musicale : ► Goon Flavour, Master KG, Eemoh – Ngishutheni ► Manu Chao, Santa Fe klan – Solamente