Podcasts about selon

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    TOPFM MAURITIUS
    Maurice face à une crise silencieuse : une génération en détresse…« C'est une manière d'exprimer leur mal-être », selon Christiane Valery

    TOPFM MAURITIUS

    Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 1:56


    Maurice face à une crise silencieuse : une génération en détresse…« C'est une manière d'exprimer leur mal-être », selon Christiane Valery by TOPFM MAURITIUS

    7 milliards de voisins
    Le poulet, le roi des tables populaires !

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 48:30


    Mafé, Yassa, DG, Kédjénou, en pilons ou braisé, le poulet est de toutes les spécialités du continent africain. C'est en effet l'une des principales sources de protéines en Afrique et la viande la plus consommée dans le monde, car la moins couteuse. Parce qu'il est hautement populaire, la question de sa provenance entre production locale et importation est hautement sensible pour les consommateurs et les éleveurs. Et après le choix de son poulet, ce sont la préparation, la cuisson, l'accompagnement, qui s'invitent en cuisine. Repas de tous les jours, encas sur le pouce, plats de fête, le poulet est partout. Mais s'il est devenu presque banal à table, il ne s'agit pas non plus de le négliger ! Alors comment préparer un bon poulet ?    Avec :  • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Youness-Abogaïsse Kpaïbe, chef cuisinier, consultant, et traiteur à domicile. En fin d'émission, un reportage de Léna Martin qui s'est rendu à Rishikesh, une ville du nord de l'Inde, de près de 150 000 habitants (300 000 avec ses villages avoisinants), connue comme la “capitale mondiale du yoga”.   Cette ville sainte de l'Hindouisme où coule le Gange, compte des centaines d'écoles de yoga. Des milliers de touristes étrangers, mais aussi des Indiens, s'y rendent chaque année pour faire des retraites de yoga ou de méditation, ou pour carrément se former au yoga selon la tradition indienne. À l'international, la popularité de la ville se doit surtout aux Beatles, qui se sont rendus dans un ashram à Rishikesh en 1968 pour une retraite de méditation (où ils ont composé une cinquantaine de chansons, dont « Child of Nature (Esher Demo) » qui commence par « On the road to Rishikesh… »).  Selon le Time Of India, le marché du bien-être en Inde, porté notamment par le yoga, rapportait 32,8 milliards de USD dollars en 2024. En Inde, plusieurs gourous ont participé à populariser la ville en y créant des centres de yoga (par exemple Shivananda, qui y a fondé une association dans les années 30 pour promouvoir la discipline).  Programmation musicale : ► Des heures - Miel de Montagne ► Mampanota - Ceasar & Ngiah Tax Olo Fotsy  

    RTL Matin
    Un label qui représente "une menace totalitaire" selon Louis Aliot

    RTL Matin

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 1:14


    Un label qui représente "une menace totalitaire" selon Louis Aliot.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'info en intégrale - Europe 1
    Le journal de 6h30 du 02/12/2025

    L'info en intégrale - Europe 1

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 7:29


    Dans cette édition :À Béziers, la Ligue des droits de l'homme s'oppose à l'installation d'une crèche de Noël dans la cour de l'hôtel de ville, considérant cela comme une atteinte à la laïcité, tandis que la mairie et de nombreux habitants y voient le respect d'une tradition séculaire.À Paris, deux mineurs ont été mis en examen pour participation à une association de malfaiteurs terroristes, soupçonnés de préparer un projet d'attaque antisémite.Dans la Drôme, une jeune femme de 19 ans a été tuée de manière collatérale dans un règlement de comptes lié au trafic de drogue, dans une ville de 3000 habitants où ce phénomène gagne du terrain.En Meurthe-et-Moselle, un incendie volontaire a causé la mort de 5 personnes dans 9 maisons.À Marseille, la candidate LR soutenue par Renaissance, Martine Vassal, fait polémique après avoir évoqué une possible alliance avec le Rassemblement national au second tour des élections municipales.Selon le ministère de l'Intérieur, une voiture est volée toutes les 4 minutes en France, les voleurs utilisant de plus en plus des techniques de piratage électronique pour s'emparer des véhicules.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    7 milliards de voisins
    Le poulet, le roi des tables populaires !

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 48:30


    Mafé, Yassa, DG, Kédjénou, en pilons ou braisé, le poulet est de toutes les spécialités du continent africain. C'est en effet l'une des principales sources de protéines en Afrique et la viande la plus consommée dans le monde, car la moins couteuse. Parce qu'il est hautement populaire, la question de sa provenance entre production locale et importation est hautement sensible pour les consommateurs et les éleveurs. Et après le choix de son poulet, ce sont la préparation, la cuisson, l'accompagnement, qui s'invitent en cuisine. Repas de tous les jours, encas sur le pouce, plats de fête, le poulet est partout. Mais s'il est devenu presque banal à table, il ne s'agit pas non plus de le négliger ! Alors comment préparer un bon poulet ?    Avec :  • Anto Cocagne, « Le Chef Anto », cheffe à domicile, autrice de Mon Afrique – Produits phares, savoir-faire, recettes (Mango éditions, 2024) et fondatrice de Baraka by le Chef Anto, table et épicerie fine qui met en valeur le meilleur des saveurs africaines, située à Paris • Youness-Abogaïsse Kpaïbe, chef cuisinier, consultant, et traiteur à domicile. En fin d'émission, un reportage de Léna Martin qui s'est rendu à Rishikesh, une ville du nord de l'Inde, de près de 150 000 habitants (300 000 avec ses villages avoisinants), connue comme la “capitale mondiale du yoga”.   Cette ville sainte de l'Hindouisme où coule le Gange, compte des centaines d'écoles de yoga. Des milliers de touristes étrangers, mais aussi des Indiens, s'y rendent chaque année pour faire des retraites de yoga ou de méditation, ou pour carrément se former au yoga selon la tradition indienne. À l'international, la popularité de la ville se doit surtout aux Beatles, qui se sont rendus dans un ashram à Rishikesh en 1968 pour une retraite de méditation (où ils ont composé une cinquantaine de chansons, dont « Child of Nature (Esher Demo) » qui commence par « On the road to Rishikesh… »).  Selon le Time Of India, le marché du bien-être en Inde, porté notamment par le yoga, rapportait 32,8 milliards de USD dollars en 2024. En Inde, plusieurs gourous ont participé à populariser la ville en y créant des centres de yoga (par exemple Shivananda, qui y a fondé une association dans les années 30 pour promouvoir la discipline).  Programmation musicale : ► Des heures - Miel de Montagne ► Mampanota - Ceasar & Ngiah Tax Olo Fotsy  

    Endroit
    #53 : Comment protéger une idée - un projet - une création en cours?

    Endroit

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 5:24


    Est ce qu'avoir une idée originale suffit en soi, pour se déclarer auteur et avoir ainsi des droits pour la protéger?A partir de quel stade de réalisation l'oeuvre peut exister?Selon une jurisprudence constante, les idées ou même les concepts ne sont pas en soi protégeables. En effet même si l'idée est géniale, elle doit être matérialisée dans une forme concrète et propre portant l'empreinte de la personnalité de son auteur.Dernièrement, le tribunal judiciaire de Paris dans son jugement du 3 juillet 2025 a eu à se prononcer au sujet d'un concept d'émission.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Philippe Val - Les signatures d'Europe 1
    Label et la bêtise : la liberté sous presse

    Philippe Val - Les signatures d'Europe 1

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:38


    A Turin, en Italie, vendredi, les locaux du quotidien la Stampa, l'un des plus vieux et des plus importants du pays, ont été mis à sac par des activistes pro-palestiniens.  En marge d'une manif, une cinquantaine de militants pro palestiniens cagoulés ont pénétré de force dans la rédaction qu'ils ont saccagée. Les murs ont été tagués de messages  «Free Palestine» ou  «Les journaux complices d'Israël». On a entendu des cris glaçants : “journaliste terroriste, tu es le premier sur la liste”.  L'affaire fait scandale en Italie La classe politique s'indigne unanimement. C'est un «acte très grave qui mérite la plus ferme condamnation», selon Giorgia Meloni. Dans ce concert d'indignation, une voix discordante.   Celle de Francesca Albanese, italienne rapporteur spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, qui, depuis le 7 octobre, multiplie les sorties douteuses et les dérapages, expliquant que les pogroms devaient « être replacés dans leur contexte». Après une condamnation de pure forme, elle a expliqué que le saccage devait servir “d'avertissement”  à la presse italienne pour «qu'elle reprenne son travail, qu'elle remette les faits au centre de ses préoccupations et qu'elle fournisse un minimum d'analyse et de contextualisation». Une justification.  Pire : une carte blanche. Pour Francesca Albanese, il est légitime que des nervis fanatisés s'en prennent à journal dont le sérieux est reconnu en Europe. On peut utiliser la menace, les représailles pour imposer aux journalistes une lecture de l'actualité. En parlant d'”avertissement”, elle suggère que la presse est responsable de la violence qui peut la frapper si elle ne plie pas. Dicter l'analyse à coup de nerfs de boeuf et de terreur ça s'appelle le fascisme.  Cette volonté d'imposer à la presse une “ vérité” peut prendre d'autres formes. Oui, plus douces, plus insidieuses, mais qui doivent alerter. Ainsi, Emmanuel Macron veut-il relancer une de ses obsessions : la labellisation des médias pour trier la bonne de la mauvaise information. Mais qui décide de ce qui est une bonne information? Une bonne analyse de faits? Des ONG ? Des organisations professionnelles ? D'autres médias ? Et qui décidera que les juges de l'info correcte sont eux mêmes impartiaux ? Le pouvoir en place qui n'aurait évidemment aucun intérêt dans l'affaire ? C'est vertigineux. Comme s'il n'y avait qu'une seule analyse qui s'imposait à tous les médias face aux mêmes faits. Rien de mieux pour tuer la liberté de la presse que de lui imposer une vitrification officielle Selon vous, l'affaire italienne démontre par l'absurde que c'est dangereux.  Une fois qu'on aura admis le concept de vérité certifiée, il y aura toujours des Francesca Albanese, persuadées de détenir la vérité, qui estimeront que le coup de poing est un label, un label légitime pour faire taire les "mauvais" journalistes. Oui, la désinformation est un problème et les RS n'arrangent rien. Mais il existe chez nous un droit de la presse. Il punit lourdement la diffusion de fausses informations. Chacun peut s'en saisir. Il existe aussi un autre garde-fou, le bien le plus précieux de la presse. Ses lecteurs, libres de déterminer ce qui est, ou pas, un bon ou un mauvais média, dans la diversité qui leur est offerte. Oui, on doit les inciter à affuter leur esprit critique. Mais la tentation des gardiens de la vérité de décider à leur place, que ce soit sous forme de milice cagoulée ou de  grand jury de la pureté, doit faire horreur à la Démocratie.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'essentiel de Paul Arcand
    École Bedford, PKP veut faire le ménage chez Air Transat et les meilleurs prix à l'épicerie

    L'essentiel de Paul Arcand

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 21:50


    À l’occasion de sa revue de presse, mardi, Paul Arcand commente la décision de l’Alliance des professeures et des professeurs de Montréal de défendre les enseignants de l’école Bedford dont le brevet d'enseignement a été révoqué. Selon le Journal de Montréal, le syndicat affirme que le processus d’enquête a été vicié. Il compte donc appuyer ceux qui souhaitent contester la décision. Rappelons que 11 enseignants avaient été suspendus après une enquête administrative en raison du climat toxique à l’école Bedford. Le ministère de l’Éducation n’a pas voulu préciser combien d’enseignants ont vu leur brevet être révoqué. Autres sujets abordés Interdire la haine dans le discours religieux; Pierre Karl Péladeau veut faire le ménage chez Air Transat; Donald Trump et sa bataille navale au Vénézuela; Quelle épicerie vous offre les meilleurs prix? Voir https://www.cogecomedia.com/vie-privee pour notre politique de vie privée

    Voyage en absurdie
    Label et la bêtise : la liberté sous presse

    Voyage en absurdie

    Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 3:38


    A Turin, en Italie, vendredi, les locaux du quotidien la Stampa, l'un des plus vieux et des plus importants du pays, ont été mis à sac par des activistes pro-palestiniens.  En marge d'une manif, une cinquantaine de militants pro palestiniens cagoulés ont pénétré de force dans la rédaction qu'ils ont saccagée. Les murs ont été tagués de messages  «Free Palestine» ou  «Les journaux complices d'Israël». On a entendu des cris glaçants : “journaliste terroriste, tu es le premier sur la liste”.  L'affaire fait scandale en Italie La classe politique s'indigne unanimement. C'est un «acte très grave qui mérite la plus ferme condamnation», selon Giorgia Meloni. Dans ce concert d'indignation, une voix discordante.   Celle de Francesca Albanese, italienne rapporteur spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens, qui, depuis le 7 octobre, multiplie les sorties douteuses et les dérapages, expliquant que les pogroms devaient « être replacés dans leur contexte». Après une condamnation de pure forme, elle a expliqué que le saccage devait servir “d'avertissement”  à la presse italienne pour «qu'elle reprenne son travail, qu'elle remette les faits au centre de ses préoccupations et qu'elle fournisse un minimum d'analyse et de contextualisation». Une justification.  Pire : une carte blanche. Pour Francesca Albanese, il est légitime que des nervis fanatisés s'en prennent à journal dont le sérieux est reconnu en Europe. On peut utiliser la menace, les représailles pour imposer aux journalistes une lecture de l'actualité. En parlant d'”avertissement”, elle suggère que la presse est responsable de la violence qui peut la frapper si elle ne plie pas. Dicter l'analyse à coup de nerfs de boeuf et de terreur ça s'appelle le fascisme.  Cette volonté d'imposer à la presse une “ vérité” peut prendre d'autres formes. Oui, plus douces, plus insidieuses, mais qui doivent alerter. Ainsi, Emmanuel Macron veut-il relancer une de ses obsessions : la labellisation des médias pour trier la bonne de la mauvaise information. Mais qui décide de ce qui est une bonne information? Une bonne analyse de faits? Des ONG ? Des organisations professionnelles ? D'autres médias ? Et qui décidera que les juges de l'info correcte sont eux mêmes impartiaux ? Le pouvoir en place qui n'aurait évidemment aucun intérêt dans l'affaire ? C'est vertigineux. Comme s'il n'y avait qu'une seule analyse qui s'imposait à tous les médias face aux mêmes faits. Rien de mieux pour tuer la liberté de la presse que de lui imposer une vitrification officielle Selon vous, l'affaire italienne démontre par l'absurde que c'est dangereux.  Une fois qu'on aura admis le concept de vérité certifiée, il y aura toujours des Francesca Albanese, persuadées de détenir la vérité, qui estimeront que le coup de poing est un label, un label légitime pour faire taire les "mauvais" journalistes. Oui, la désinformation est un problème et les RS n'arrangent rien. Mais il existe chez nous un droit de la presse. Il punit lourdement la diffusion de fausses informations. Chacun peut s'en saisir. Il existe aussi un autre garde-fou, le bien le plus précieux de la presse. Ses lecteurs, libres de déterminer ce qui est, ou pas, un bon ou un mauvais média, dans la diversité qui leur est offerte. Oui, on doit les inciter à affuter leur esprit critique. Mais la tentation des gardiens de la vérité de décider à leur place, que ce soit sous forme de milice cagoulée ou de  grand jury de la pureté, doit faire horreur à la Démocratie.  Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le grand journal du soir - Matthieu Belliard
    Punchline - Guerre en Ukraine : «La Russie continue de tuer et de détruire» selon Emmanuel Macron

    Le grand journal du soir - Matthieu Belliard

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 8:30


    Chroniqueurs :Louis de Raguenel, journaliste politiqueGauthier le Bret, journalisteJean-Sébastien Ferjou, journalisteEric Revel, journalisteNaïma M'faddel, essayisteHenri Guaino, ancien conseiller de Nicolas SarkozyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    L'info en intégrale - Europe 1
    Punchline - Guerre en Ukraine : «La Russie continue de tuer et de détruire» selon Emmanuel Macron

    L'info en intégrale - Europe 1

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 8:30


    Chroniqueurs :Louis de Raguenel, journaliste politiqueGauthier le Bret, journalisteJean-Sébastien Ferjou, journalisteEric Revel, journalisteNaïma M'faddel, essayisteHenri Guaino, ancien conseiller de Nicolas SarkozyHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Choses à Savoir ÉCONOMIE
    Comment réduire sa facture d'électricité grâce au minage de bitcoin ?

    Choses à Savoir ÉCONOMIE

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 2:22


    C'est une idée qui semblait folle il y a dix ans et qui, aujourd'hui, commence à s'installer dans les foyers : utiliser la chaleur produite par le minage de bitcoin pour se chauffer… et alléger sa facture d'électricité. Le principe est simple : une machine qui mine du bitcoin consomme de l'électricité pour faire des calculs cryptographiques, et toute cette énergie finit inévitablement sous forme de chaleur. Plutôt que de la laisser se perdre, certains s'en servent comme radiateur. Autrement dit : un appareil qui chauffe et rapporte quelques euros.Aux États-Unis, où le prix du kilowatt-heure est particulièrement bas, ces « radiateurs-mineurs » connaissent un véritable essor. Des particuliers racontent chauffer entièrement leur maison avec ces appareils, tout en recevant régulièrement des fractions de bitcoin en récompense. Selon la plateforme K33, toute l'industrie mondiale du minage génère environ 100 TWh de chaleur par an, soit de quoi chauffer un pays entier comme la Finlande. Une énergie jusqu'ici gaspillée, désormais réutilisée.En France, le phénomène reste marginal mais progresse depuis la remontée spectaculaire du cours du bitcoin. Depuis 2024, plusieurs fabricants commercialisent des radiateurs silencieux, qui ressemblent à des appareils classiques, mais embarquent un circuit de minage relié à Internet. L'utilisateur chauffe sa pièce tout en participant au réseau Bitcoin. Il peut ensuite échanger les bitcoins obtenus contre des euros, réduisant ainsi sa facture d'électricité. Les prix varient de 350 euros pour chauffer 15 m² à plus de 1.000 euros pour des surfaces de 40 à 50 m². On en trouve même dans une boutique spécialisée du 18ᵉ arrondissement de Paris.Les partisans de ces appareils affirment que leur chaleur est plus homogène grâce à la ventilation interne, et qu'en combinant plusieurs machines au sein de grandes « pools » de minage, la rentabilité peut devenir intéressante. Mais elle dépend de trois variables : le prix du bitcoin, le coût local du kilowatt-heure, et la part de puissance réellement fournie par le pool. Certains voient dans cette pratique un « ticket de loterie » : une infime chance d'obtenir la récompense d'un bloc complet de bitcoin, ce qui représenterait plusieurs dizaines de milliers d'euros.Cependant, cette stratégie n'est pas miraculeuse. En France, l'électricité reste plus chère qu'aux États-Unis ; le retour sur investissement est donc plus long, parfois incertain. Pour beaucoup d'utilisateurs, l'intérêt est autant économique qu'idéologique : participer à la sécurisation du réseau Bitcoin tout en récupérant gratuitement une chaleur qu'ils auraient payée autrement. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Esprits Libres
    Nouveau service national : « ceux qui auraient besoin d'être recadrés par l'armée n'iront pas dans ce service volontaire » déplore Luc Ferry

    Esprits Libres

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 8:36


    L'ancien ministre de l'Éducation nationale et père du service civique nous offre son point de vue sur ce nouveau service volontaire. Selon lui, il n'a rien à voir avec le service militaire de l'époque et n'a pas beaucoup d'intérêt étant donné son caractère facultatif.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Afrique Économie
    Congo-Brazzaville: la SFI et Bank of Africa s'associent pour financer l'essor des PME

    Afrique Économie

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 2:17


    Au Congo-Brazzaville, les petites et moyennes entreprises ont beaucoup de peine à se financer pour croître et investir. Afin de les soutenir, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale pour le secteur privé, a accordé à Bank of Africa-Congo un prêt de 14,5 milliards de francs CFA (quelque 21 millions d'euros) qui doit donc servir à financer les entreprises locales. Avec notre correspondant à Brazzaville, Un certain nombre de PME dans la cible et qui devraient bénéficier de prêts font déjà des projets. Ilithe Ongania dirige depuis neuf ans le Système d'observation et de reconnaissance aéroterrestre et maritime ou SORAM. Aux yeux de ce patron de PME, la ligne de financement allouée par la SFI à Bank of Africa-Congo sera bénéfique, car au Congo-Brazzaville, les PME reçoivent encore assez peu de soutien. « Nous, les jeunes entreprises, nous avons besoin de grandir. Et, pour grandir, vous avez besoin d'un levier. Les leviers, il y en a beaucoup, mais le plus important généralement, c'est le financement. Dans la culture des banques commerciales de notre environnement, il est très difficile d'avoir accès à des crédits d'investissement », explique ce patron. Une frilosité des banques qui « freine le développement de nos entreprises ».  Cet acteur espère que ce financement de la SFI va créer des opportunités pour « développer l'entreprise, devenir plus grand, investir parce qu'il y a un besoin de faire beaucoup plus d'investissements, afin de répondre aux différentes demandes qui sont là. » Au moins 10% des financements pour les femmes entrepreneuses Acquérir davantage de drones est l'un des objectifs de Soram, qui tient à satisfaire les besoins de ses différents clients. Selon les signataires de l'accord de prêt, au moins 10% seront dédiés aux entreprises dirigées par des femmes. Ce dont se réjouit Francine Nzamba, directrice générale de l'entreprise FN2 plus, qui exerce dans le graphisme et l'imprimerie. « Dans ce pays, il y a quand même des femmes qui entreprennent, mais nous ne sommes pas entendues. Nous voulons avoir une place, prendre une place dans l'économie congolaise. Si les banques commencent à nous accompagner dans notre développement, ça ne peut être qu'une bonne chose pour nous », lance-t-elle. Promotrice de la société Glacy Congo, spécialisée dans la transformation des fruits congolais en glaces, Christine Matondo connaît des difficultés d'approvisionnement en énergie, et elle fait déjà des projets. « J'espère qu'avec ce prêt, on va pouvoir passer aux panneaux solaires ; gagner en indépendance vis-à-vis de l'énergie. Je suis très confiante parce que je suis déjà bénéficiaire des services de la Bank of Africa », se félicite-t-elle. Les prêts vont jusqu'à 50 millions de francs CFA, l'équivalent de 76 000 euros, remboursables sur deux ans. Le taux d'intérêt, aux environs de 10%, est jugé satisfaisant par ces PME, qui n'obtiennent que très rarement un crédit. À lire aussiDévelopper les PME en Afrique: le défi de l'investissement

    Vraiment Nature FB Vaucluse
    Le merle, l'oiseau imitateur gourmand qui s'adapte selon les saisons

    Vraiment Nature FB Vaucluse

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 3:18


    durée : 00:03:18 - Le merle, l'oiseau imitateur gourmand qui s'adapte selon les saisons - par : Nathalie Mazet - . Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Le retour de Mario Dumont
    Syndicats vs CAQ: «On ne se fera pas imposer des choses!», martèle Éric Gingras de la CSQ

    Le retour de Mario Dumont

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 9:19


    « La CAQ vire à droite, on vire la CAQ ! » : des dizaines de milliers de manifestants ont envahi le centre-ville de Montréal samedi pour dénoncer la réforme du régime syndical proposée par le gouvernement Legault. Selon la CSN, plus de 50 000 personnes, venues de partout au Québec et même des provinces voisines, ont défilé sur le boulevard René-Lévesque jusqu’aux bureaux du premier ministre Entrevue avec Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radioPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    Dutrizac de 6 à 9
    Le gouvernement Legault «autoritaire» selon Steven Guilbeault: «Des propos extrêmes, c'est grave!» selon Antoine Robitaille

    Dutrizac de 6 à 9

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 16:39


    La rencontre Robitaille-Dutrizac avec Antoine Robitaille et Benoit Dutrizac. Regardez aussi cette discussion en vidéo via https://www.qub.ca/videos ou en vous abonnant à QUB télé : https://www.tvaplus.ca/qub ou sur la chaîne YouTube QUB https://www.youtube.com/@qub_radio Abonnez-vous à QUB télé via https://www.tvaplus.ca/qub ou écoutez ce segment en balado via https://www.qub.ca/radio/balado/benoit-dutrizacPour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

    Le Boost! de Montréal
    Go Nordiques go, le temps d'un week-end… | 1er décembre

    Le Boost! de Montréal

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 78:26


    À partir de ce matin, Rémi s’accorde le droit d’écouter un style de musique en particulier… Selon une nouvelle étude scientifique, l’adolescence durerait jusqu’à 30 ans… Est-ce que Kim serait capable de manger un yogourt périmé depuis 10 mois? La rock star du jour : On essaie de convaincre Rémi d’aimer Nickleback… Quel week-end nostalgique avec le match Canadiens, ‘’Nordiques’’ au Colorado! Mike Beaudoin devient coach de vie ce matin… Mashup de Coggins : Quand Tom Cochrane rencontre Joe Dassin et mes Aïeux… Spécial K : Pierre Pagé se livre sur sa baisse de libido ce matin…

    TOPFM MAURITIUS
    Aviation : la compagnie nationale en route pour retrouver ses lettres de noblesse avec la nouvelle direction, selon Radhakrishna Sadien

    TOPFM MAURITIUS

    Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 1:09


    Aviation : la compagnie nationale en route pour retrouver ses lettres de noblesse avec la nouvelle direction, selon Radhakrishna Sadien by TOPFM MAURITIUS

    Le masque et la plume
    "Dossier 137" de Dominik Moll : un film de procédure gâché par son didactisme selon les critiques du Masque

    Le masque et la plume

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 6:31


    durée : 00:06:31 - Le Masque et la Plume - Après "La nuit du 12", Dominik Moll revient avec un film sur la police des polices. Léa Drucker y incarne Stéphanie, une enquêtrice de l'IGPN sur des violences policières commises lors des manifestations des Gilets jaunes en 2018. Découvrez les avis du Masque. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Choses à Savoir HISTOIRE
    Pourquoi l'Église a-t-elle enquêté sur un homme qui lévitait ?

    Choses à Savoir HISTOIRE

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 2:37


    Joseph de Cupertino (1603-1663), parfois appelé « le saint qui volait », est une figure fascinante de l'histoire religieuse. Né Giuseppe Maria Desa à Cupertino, dans les Pouilles (sud de l'Italie), il est aujourd'hui connu comme l'un des mystiques les plus singuliers de l'Église catholique, canonisé en 1767 par Clément XIII.Issu d'une famille très pauvre, il connaît une enfance difficile : maladroit, souvent malade, peu instruit, il peine à trouver sa place. Très jeune, pourtant, il développe une intense vie spirituelle. Il tente plusieurs fois d'entrer chez les franciscains mais est refusé à cause de son manque d'éducation et de ses difficultés sociales. Finalement, il est accepté comme frère lai, puis ordonné prêtre en 1628, ce qui est en soi un petit miracle vu son niveau scolaire.Ce qui le rend célèbre, ce sont ses extases répétées, décrites par des centaines de témoins : fidèles, moines, évêques, autorités civiles… Il suffisait qu'il entende le nom de Dieu, qu'il voit une image sacrée, ou qu'il soit pris par une émotion religieuse intense, et il entrait dans un état de transe. Selon les récits de l'époque, son corps s'élevait alors d'un ou deux mètres dans les airs : c'est le phénomène de lévitation, qu'on lui attribue plus de 70 fois de manière « officielle ». Ces épisodes duraient parfois plusieurs minutes et étaient si impressionnants que les supérieurs ont fini par le cacher du public pour éviter les attroupements.Face à ces manifestations extraordinaires, l'Église, prudente, soumet Joseph à des enquêtes. Il ne sera jamais condamné : aucun signe de fraude ou de trouble mental grave n'est relevé. On estime qu'il vivait dans un état de contemplation extrême, que l'époque interprétait comme surnaturel.Sa vie est également marquée par une grande simplicité, une immense charité, et une compassion profonde, notamment envers les malades et les personnes pauvres. Il passe les dernières années de sa vie à Osimo, où il meurt en 1663.Saint Joseph de Cupertino est aujourd'hui le patron des étudiants en examens, car on raconte qu'il réussit son propre examen d'ordination uniquement grâce à une question miraculeusement simple… et à sa piété. Il est aussi le patron des aviateurs, des astronautes et… des personnes maladroites.En résumé, Joseph de Cupertino est l'un des mystiques les plus mystérieux et les plus attachants du XVIIᵉ siècle : un homme simple, profondément religieux, entouré de récits extraordinaires qui continuent d'intriguer historiens et croyants. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Idées
    Les banlieues françaises, ces oubliées, selon la revue Esprit

    Idées

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 38:56


    Rendez-vous avec la revue «Esprit» dans ce numéro d'Idées, pour parler du numéro de novembre intitulé «Banlieues, les oubliées de la République». Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne Dujin sa rédactrice en chef. Dans son dossier du mois, «Esprit» nous propose, en effet, une réflexion critique sur la manière dont certaines banlieues françaises sont perçues et traitées dans le débat public, par les hommes politiques ou les journalistes.   Coordonné par le chercheur indépendant Hacène Belmessous, il revient sur vingt ans de dépolitisation et d'occultation, selon lui, d'une histoire sociale et politique. Le numéro s'ouvre sur le rappel des révoltes de l'automne 2005, déclenchées après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. Vingt ans plus tard, «Esprit» constate que les banlieues ne sont plus évoquées qu'à travers des considérations sécuritaires, culturelles, effaçant leur dimension politique et sociale. Il faut dire que le narcotrafic pose aujourd'hui de redoutables questions dans certains quartiers, à Marseille notamment, mais on ne peut réduire les banlieues au trafic de drogue. À écouter aussiClichy-sous-Bois: la délicate reconstruction 20 ans après la mort de Zyed et Bouna Selon la revue, cette dépolitisation s'apparente à une stratégie qui invisibilise les luttes, les aspirations et les réalités vécues par des millions d'habitants. Les articles coordonnés par Hacène Belmessous montrent comment l'État et les médias ont contribué, selon leurs auteurs, à réduire les banlieues à des espaces de danger ou de déficit culturel, plutôt qu'à des lieux de citoyenneté et de créativité sociale. Le dossier (qui se compose également d'entretiens, avec le sociologue François Dubet notamment) insiste sur la nécessité de réinscrire les banlieues dans l'histoire de la République, en reconnaissant leur rôle dans les transformations sociales et politiques contemporaines. Les auteurs dénoncent la tendance à essentialiser les habitants des banlieues, en les réduisant à des catégories stigmatisées (jeunes, immigrés, musulmans). Ils mettent en lumière la richesse des expériences locales, des mobilisations associatives et des initiatives culturelles qui témoignent d'une vitalité démocratique ignoré. Comme dans chaque numéro, la revue «Esprit» propose des articles sur d'autres thèmes, en plus du dossier. On notera, par exemple, une intéressante analyse sur l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy ou bien encore sur les relations entre la France et Israël.  Programmation musicale : - Gogo Penguin - Living Bricks in Dead Mortar - IAM - Eldorado (Instrumental).

    Monde Numérique - Jérôme Colombain
    ☕️ GRAND DEBRIEF (nov. 25) – 3 ans de ChatGPT, Google contre-attaque… et les robots se lavent-ils les mains ?

    Monde Numérique - Jérôme Colombain

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 64:09


    ChatGPT fête ses 3 ans : retour sur une révolution technologique désormais ancrée dans nos usages. Google rebondit avec Gemini 3 et relance la bataille de l'IA face à OpenAI. Apple patauge. Les robots prolifèrent… mais sauront-ils prendre soin de leur hygiène ?Partenariat : Free Pro, le meilleur de Free pour les entreprisesAvec François Sorel (BFM Tech & Co) et Bruno Guglielminetti (moncarnet.com)ChatGPT a 3 ans : quel bilan pour l'IA générative ?Lancé en catimini le 30 novembre 2022, ChatGPT compte aujourd'hui plus de 800 millions d'utilisateurs hebdomadaires. Une progression fulgurante, marquée par l'intégration de l'interface vocale et la mémoire conversationnelle. François Sorel salue une nouvelle ergonomie technologique. Bruno Guglielminetti partage des usages concrets, bluffants, parfois presque… thérapeutiques. On s'accorde sur le risque de paresse cognitive qui nous guette. ChatGPT n'est pas un cerveau, c'est un outil — et il faut le manier avec recul.Google revient dans la course avec Gemini 3Après l'échec de Bard, Google a sorti Gemini 3, salué pour ses performances. Fait marquant : le modèle tourne en partie sur les puces maison TPU, marquant une rupture avec la dépendance aux GPU Nvidia. Selon certains analystes, Gemini pourrait concurrencer sérieusement OpenAI, au point d'inquiéter Sam Altman lui-même. L'IA, chez Google, devient un produit à part entière, maîtrisé de bout en bout.Apple : des chaussettes et des doutesApple semble en retrait. Malgré la promesse d'Apple Intelligence, peu de concrétisations sont visibles à ce stade. La firme fait davantage parler d'elle avec des produits… inattendus, comme la chaussette pour iPhone, objet statutaire vendu en édition limitée. Des rumeurs de licenciements et de départ de Tim Cook alimentent le sentiment d'une transition floue.Robots humanoïdes : promesses et absurditésTrois nouveaux robots humanoïdes ont été dévoilés ce mois-ci. La France, absente du hardware, pourrait tirer son épingle du jeu via le logiciel embarqué, à condition de légiférer en amont. Et puis, on se pose une question moins anecdotique qu'elle en a l'air : les robots se lavent-ils les mains ? -----------♥️ Soutien : https://mondenumerique.info/don

    Idées
    Les banlieues françaises, ces oubliées, selon la revue Esprit

    Idées

    Play Episode Listen Later Nov 30, 2025 38:56


    Rendez-vous avec la revue «Esprit» dans ce numéro d'Idées, pour parler du numéro de novembre intitulé «Banlieues, les oubliées de la République». Pierre-Édouard Deldique reçoit Anne Dujin sa rédactrice en chef. Dans son dossier du mois, «Esprit» nous propose, en effet, une réflexion critique sur la manière dont certaines banlieues françaises sont perçues et traitées dans le débat public, par les hommes politiques ou les journalistes.   Coordonné par le chercheur indépendant Hacène Belmessous, il revient sur vingt ans de dépolitisation et d'occultation, selon lui, d'une histoire sociale et politique. Le numéro s'ouvre sur le rappel des révoltes de l'automne 2005, déclenchées après la mort de deux jeunes à Clichy-sous-Bois. Vingt ans plus tard, «Esprit» constate que les banlieues ne sont plus évoquées qu'à travers des considérations sécuritaires, culturelles, effaçant leur dimension politique et sociale. Il faut dire que le narcotrafic pose aujourd'hui de redoutables questions dans certains quartiers, à Marseille notamment, mais on ne peut réduire les banlieues au trafic de drogue. À écouter aussiClichy-sous-Bois: la délicate reconstruction 20 ans après la mort de Zyed et Bouna Selon la revue, cette dépolitisation s'apparente à une stratégie qui invisibilise les luttes, les aspirations et les réalités vécues par des millions d'habitants. Les articles coordonnés par Hacène Belmessous montrent comment l'État et les médias ont contribué, selon leurs auteurs, à réduire les banlieues à des espaces de danger ou de déficit culturel, plutôt qu'à des lieux de citoyenneté et de créativité sociale. Le dossier (qui se compose également d'entretiens, avec le sociologue François Dubet notamment) insiste sur la nécessité de réinscrire les banlieues dans l'histoire de la République, en reconnaissant leur rôle dans les transformations sociales et politiques contemporaines. Les auteurs dénoncent la tendance à essentialiser les habitants des banlieues, en les réduisant à des catégories stigmatisées (jeunes, immigrés, musulmans). Ils mettent en lumière la richesse des expériences locales, des mobilisations associatives et des initiatives culturelles qui témoignent d'une vitalité démocratique ignoré. Comme dans chaque numéro, la revue «Esprit» propose des articles sur d'autres thèmes, en plus du dossier. On notera, par exemple, une intéressante analyse sur l'emprisonnement de Nicolas Sarkozy ou bien encore sur les relations entre la France et Israël.  Programmation musicale : - Gogo Penguin - Living Bricks in Dead Mortar - IAM - Eldorado (Instrumental).

    On marche sur la tête
    450 000 victimes de violences physiques en 2024 : «une situation hors contrôle» selon le journaliste Thomas Bonnet

    On marche sur la tête

    Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 12:34


    Invité :Grégory Joron secrétaire général du syndicat de police UnitéDébatteurs :Thomas Bonnet, journaliste politique CNewsGeorges Fenech, Ancien MagistratHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Les histoires de 28 Minutes
    Grèves, paix en Ukraine, extrême droite en Australie… : Le Club international

    Les histoires de 28 Minutes

    Play Episode Listen Later Nov 29, 2025 46:17


    L'émission 28 minutes du 29/11/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes :  Marianna Perebenesiuk, journaliste franco-ukrainienne indépendante, Richard Werly, correspondant à Paris du quotidien suisse Blick.fr, Frédéric Arnould, correspondant en Europe de Radio-Canada et le dessinateur de presse Pierre Kroll.Crise budgétaire : une maladie contagieuse en Europe ?Le volet "recettes" du projet de loi de finances a été rejeté par l'Assemblée nationale la semaine dernière. Le premier ministre, Sébastien Lecornu, cherche encore des solutions pour faire adopter le budget et trouver les bons compromis sur les économies à faire. Plusieurs pays européens sont dans la même situation, cherchant où faire des économies. En Belgique, en Italie ou encore au Portugal, la population se mobilise et fait grève contre les réformes et plans budgétaires proposés par leurs gouvernements.  Plan de paix en Ukraine : un plan mort-né ?La semaine dernière, un plan de paix en 28 points, très favorable à la Russie, a été proposé par les États-Unis à l'Ukraine. Selon les révélations de Bloomberg, ce plan, négocié en secret, aurait été influencé par Iouri Ouchakov, haut conseiller russe. Depuis, sa version initiale a été revue lors de pourparlers entre responsables européens, ukraniens et américains pour passer à 19 points et être moins défavorable à l'Ukraine. L'émissaire américain Steve Witkoff doit rencontrer les responsables russes la semaine prochaine pour discuter de ce plan. Nous recevons Éloïse Quétel, co-commissaire scientifique de l'exposition "Momies" au musée de l'Homme. De l'Égypte antique aux premières momies sud américaines, qui ont plus de 9 000 ans, l'exposition est un voyage temporel dans l'histoire de cette pratique. Valérie Brochard nous emmène chez nos chers voisins polonais qui viennent de reconnaître, pour la première fois, un mariage homosexuel. La Cour de justice de l'Union européenne vient de rendre un arrêt historique : tous les États membres sont désormais obligés de reconnaître les mariages homosexuels conclus dans un autre pays membre, même si leur droit national ne reconnaît pas ce type d'union.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à Sophie Adenot, deuxième française de l'histoire à rejoindre la Station spatiale internationale (ISS). Ancienne pilote d'hélicoptère de l'armée, elle part pour une mission de huit mois. Jean-Mathieu Pernin zappe sur la télévision australienne où une élue d'extrême droite, Pauline Hanson, s'est rendue, une nouvelle fois, en burqa noire dans l'enceinte du Sénat. L'élue du parti One Nation souhaitait présenter un texte visant à interdire le port du voile intégral. Natacha Triou nous invite à méditer sur la mode des prénoms arrangés, à l'orthographe revisitée. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 29 novembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio

    Grand bien vous fasse !
    "L'homme est un loup pour l'homme" : le pacte social selon Hobbes

    Grand bien vous fasse !

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 3:57


    durée : 00:03:57 - Les punchlines de la philo - par : Thibaut de Saint-Maurice - Thibaut de Saint-Maurice revient sur l'expression célèbre « l'homme est un loup pour l'homme ». Loin d'être un slogan pessimiste, cette idée, chez Thomas Hobbes, est un avertissement sur les conséquences de l'absence d'un pouvoir politique et de lois. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Revue de presse Afrique
    À la Une: l'exfiltration vers le Sénégal du président bissau-guinéen

    Revue de presse Afrique

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:06


    Toute la presse sénégalaise s'en fait l'écho aujourd'hui : « Le président Umaro Sissoco Embalo est arrivé sain et sauf au Sénégal », titre par exemple Dakar Actu. Sénéplus, de son côté, annonce que le Sénégal « a accueilli le président déchu et affrété un avion vers Bissau pour rapatrier les observateurs électoraux encore sur place ». Une opération qui s'est déroulée « sous la direction personnelle du président Bassirou Diomaye Faye » précise Walf.net, alors que, le Soleil détaille les explications données par le gouvernement sénégalais, selon lequel « depuis le début de la crise, Dakar est resté en contact permanent avec les acteurs bissau-guinéens concernés, en vue de favoriser la désescalade et de garantir la sécurité des personnalités menacées ». Exfiltration commentée Quant à l'analyse de la situation, le site d'information guinéen Ledjely , s'interroge : « Faut-il désormais se résoudre à accepter les évènements tels qu'ils se présentent en Guinée-Bissau : un processus électoral quasiment achevé mais aujourd'hui caduc et un pays retombant une fois de plus sous la coupe de l'armée ? Ou doit-on encore espérer quelque chose de la médiation annoncée par la Cédéao ? ». Et ce ne sont pas les seules questions que se pose Ledjely, qui s'interroge encore : « la libération du président bissau-guinéen était-elle réellement un enjeu ?  Rien n'est moins sûr. De nombreuses zones d'ombre persistent : Embalo était-il véritablement détenu, ou simplement mis à l'écart avec son propre assentiment ? » demande encore le site d'information, qui parle « d'une proximité troublante, entre le président déchu et ceux qui l'auraient renversé ». « Il suffit pour s'en convaincre », ajoute Ledjely, « de voir que la quasi-totalité des nouveaux maîtres du pays (…) sont décrits comme des proches notoires d'Embalo ». Téléphones portables D'autres informations circulent sur le déroulé de événements ces dernières heures et sur le rôle qu'aurait joué Denis Sassou N'guesso. C'est le site ivoirien l'Infodrome, qui reprend des informations de Confidentiel Afrique, selon lequel « l'ancien président bissau-guinéen, muni de ses deux téléphones portables, a passé l'essentiel de la journée de mercredi à contacter plusieurs dirigeants du continent (…) multipliant les appels pour obtenir un soutien rapide face à la pression qui s'exerçait sur lui ». Confidentiel Afrique précise que « le plus magnanime à sa demande d'extradition a été le président congolais Sassou N'guesso qui a cherché vaille que vaille un point de chute à Embalo ». Toutefois, le président sénégalais Diomaye Faye serait « resté injoignable en début de matinée », avant que le président congolais puisse s'entretenir « avec le directeur du cabinet du président ». Mais avant le Sénégal, précise Confidentiel Afrique, c'est le président ivoirien Alassane Ouattara qui aurait été contacté « pour accueillir Umaro Sissoco Embalo », avant que finalement, la destination finale ne devienne Dakar.  Libération conditionnelle En Tunisie, l'avocate Sonia Dahmani a été libérée.  « Sonia Dahmani a quitté la prison de Manouba », titre Webdo. « L'avocate et chroniqueuse a quitté la prison après un an et demi derrière les barreaux. Sa libération intervient à la suite d'une demande de libération conditionnelle introduite par son comité de défense », précise le journal en ligne tunisien, selon lequel l'avocate « faisait face à cinq affaires, dont quatre fondées sur l'article 54, texte controversé pour lutter contre les crimes liés aux systèmes d'information, mais largement critiqué pour son usage contre des journalistes et des opposants ». Ce que Sonia Dahmani a rappelé, à sa sortie de prison. Selon la Presse, l'avocate a estimé « qu'elle serait toujours menacée de prison tant que l'article existerait ». Pour mémoire, Sonia Dahmani avait fait l'objet d'une intervention musclée, au Conseil de l'Ordre des Avocats, par des policiers cagoulés. Arrestation filmée par France 24 et qui avait soulevé de nombreuses protestations. 

    Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
    «Selon la gauche, c'est le chômage qui produit la délinquance. Là, vous avez l'exemple même que c'est tout le contraire» analyse Georges Fenech

    Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 4:25


    Invités :Vincent Roy, journaliste et essayiste.Georges Fenech, ancien magistrat.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Grand angle
    Incendie à Hong Kong : les opérations de secours terminées, au moins 128 morts

    Grand angle

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 2:14


    durée : 00:02:14 - France Inter sur le terrain - Le bilan ne cesse de s'alourdir et s'établit pour l'instant à 128 morts après ce gigantesque feu qui a ravagé un complexe résidentiel de plusieurs tours à Hong Kong. Selon les pompiers, le système d'alarme des bâtiments était défectueux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Esprits Libres
    Nouveau service national : « ce signal politique envoyé à la jeunesse est important » selon Géraldine Woessner

    Esprits Libres

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 13:59


    La rédactrice en chef du magazine « Le Point » et l'éditorialiste Jean-Marie Colombani nous livrent leur opinion sur cette nouvelle mesure d'Emmanuel Macron : le rétablissement du service militaire sur la base du volontariat, dans une période où la menace russe continue de peser. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le Conseil Santé
    L'éducation thérapeutique: qu'est-ce qu'un patient-expert?

    Le Conseil Santé

    Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 1:42


    Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient « vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique ». Comment décrire ce rôle de patient-expert pour la prise en charge d'une maladie chronique ? Est-ce que cela peut permettre aux patients de mieux prendre leurs médicaments ?  Gladys Thélise MBEMBA LOUMPANGOU, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre   Retrouvez l'émission dans son intégralité iciL'éducation thérapeutique: quand les patients deviennent experts      

    Laurent Gerra
    PÉPITE - Michel Chevalet décroche un sourire à Michel Houellebecq grâce à cette expérience surprenante !

    Laurent Gerra

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 1:46


    Selon une étude, assister à 2 concerts par mois aurait des effets bénéfiques sur le moral. Questionnant la fiabilité de cette hypothèse, le journaliste l'a testée sur le dépressif le plus connu de France : Michel Houellebecq. Le résultat est... surprenant ! Tous les jours, retrouvez le meilleur de Laurent Gerra en podcast sur RTL.fr, l'application et toutes vos plateformes.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Appels sur l'actualité
    [Vos questions] RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?

    Appels sur l'actualité

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:30


    Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?     Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ?  Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ?    Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.       Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix   Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille.       Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ?  Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ?  Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.

    Priorité santé
    L'éducation thérapeutique: quand les patients deviennent experts

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


    Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance.  Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers...  Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique.   La valeur ajoutée de l'expertise patient  Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être.    Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares  Dr Michella Mogoun Wafo,  Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun.  Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale :  ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.

    7 milliards de voisins
    Mode : pourquoi s'intéresser à la teinture textile ?

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


    On choisit souvent nos vêtements en fonction d'elles, certains les aiment vives, d'autres plus sobres pour aller avec tout. Les couleurs ont une place importante en matière de mode, pourtant on s'intéresse peu à la manière dont on les fabrique, la façon dont elles imprègnent plus ou moins difficilement les tissus. La teinture textile est un savoir-faire qui s'est développé au cours des siècles et un peu partout autour de la planète. Petit à petit, les colorants naturels issus du végétal, ont laissé la place aux colorants de synthèse, les expérimentations, les recherches ont aussi permis de mettre au point de nouvelles couleurs, de les rendre plus résistantes et surtout pour l'industrie textile, de réduire les coûts. La production de teinture est devenue un enjeu économique mais aussi environnemental. Selon l'ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Teindre un vêtement n'a donc rien d'anodin pour la planète. L'impact écologique de la couleur invite professionnels et consommateurs s'interroger sur ses modes de productions. Peut-on revenir au tout naturel en matière de teinture? Existe-t-il un patrimoine de recettes ancestrales ?  Avec :  • Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Dominique Cardon, historienne, spécialiste de l'histoire et de l'archéologie du textile et de la teinture, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a consacré plusieurs ouvrages à la teinture dont Le monde des teintures naturelles (Belin, 2014) et le dernier Les 85 couleurs d'Antoine Janot (Les mots qui portent, 2025) • Nadia Adanle, styliste et fondatrice de la marque de vêtements béninoise Couleur Indigo. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, il s'intéresse à la création musicale grâce à l'IA.  Programmation musicale : ► Vestes de couleurs - Mandarine ► Feelings Everytime - PapaRaZzle.

    Priorité santé
    L'éducation thérapeutique: quand les patients deviennent experts

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


    Selon la définition de l'OMS, l'éducation thérapeutique du patient «vise à aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.» Cette acquisition de compétences permet d'obtenir une meilleure adhésion au traitement et donc une meilleure réponse thérapeutique. Quels sont les enjeux de l'éducation thérapeutique ? Pourquoi l'éducation thérapeutique est-elle particulièrement recommandée en cas de diagnostic de maladies chroniques ? Pour certaines maladies, les symptômes sont passagers et la guérison rapide, mais pour d'autres, les changements (troubles, fatigue, effets secondaires des traitements) vont devenir des compagnons de route pour le patient : la maladie chronique va imposer une cohabitation, parfois difficile, parfois douloureuse… Après l'annonce du diagnostic, se dessinent des années ponctuées par les symptômes, les crises, les phases de rémissions et de rechutes et pour éviter les complications, la nécessité d'une bonne observance.  Diabète, lupus, VIH, épilepsie, cancers...  Pour le patient, c'est un apprentissage au long cours pour mieux reconnaître les signaux, se familiariser avec les traitements, comme les usages des structures de santé ; un environnement et des soins que l'on n'a pas choisis, mais avec lesquels il va falloir composer. Certains patients–chronique vont engranger des connaissances, issues de leur propre expérience et/ou d'une formation dédiée, pour améliorer la santé des autres en transmettant ces compétences à leurs pairs. Dans certains services hospitaliers ou associations de malades, ils deviennent des acteurs-clé de l'éducation thérapeutique.   La valeur ajoutée de l'expertise patient  Les patients experts peuvent devenir l'interface entre les bénéficiaires concernés et les soignants, développant des qualités d'écoute, de communication, mais aussi de mise à distance raisonnée, pour savoir «rester à sa place». Le patient expert, référent de confiance, connaît sa maladie (en particulier les maladies rares ou complexes, qui nécessitent des suivis et des ajustements réguliers). Il en cerne à la fois les risques et les conséquences, ce qui permet de favoriser à la fois l'autonomie des patients et l'adhésion au traitement; l'observance. Au-delà de son expertise en termes de symptômes, il comprend le vécu de la maladie chronique, les différentes facettes de son retentissement sur la vie quotidienne et sur le bien-être.    Avec : Gladys Thélise Mbemba Loumpangou, patiente-experte diplômée en éducation thérapeutique du patient. Auteure de l'ouvrage L'opéra lupique. Chronique d'une maladie sans fin, aux éditions l'Harmattan. Créatrice de la page Instagram @chroniquement_votre Dr Nathalie Morel, médecin généraliste, Service de Rhumatologie du CHU de Bordeaux, Centre de référence des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires systémiques rares RESO, et service de médecine interne l'Hôpital Cochin (APHP), à Paris. Cheffe de projet au sein de la filière de santé des maladies auto-immunes et auto-inflammatoires rares  Dr Michella Mogoun Wafo,  Cheffe du service de diabétologie à l'Hôpital Régional de Bafoussam, au Cameroun.  Un reportage de Raphaëlle Constant. Programmation musicale :  ► Willow – Symptom of life ► Dystinct – Shako Mako.

    Journal d'Haïti et des Amériques
    «En Haïti, les gangs ne cherchent pas à renverser le système politique existant»

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 30:00


    En Haïti, l'avenir de la transition politique préoccupe davantage après des sanctions que Washington vient de prendre contre l'un de ses membres, Fritz Alphonse Jean, que les États-Unis accusent d'être lié aux gangs. Une débâcle sur laquelle se penchent Romain Le Cour Grandmaison, chercheur senior à Global Initiative, et Frantz Duval, rédacteur en chef du quotidien Le Nouvelliste. « Il existe probablement des liens entre les groupes criminels en Haïti et des responsables politiques de haut niveau », remarque le chercheur Romain Le Cour Grandmaison, alors que les États-Unis viennent de sanctionner le conseiller présidentiel Fritz Alphonse Jean pour ses supposées relations avec les gangs, que l'intéressé dément. « Malheureusement, ce qui est très compliqué est de les documenter. » Toute la question est de savoir quels sont les liens entre ces groupes armés, la classe politique et le secteur économique. Sont-ils devenus suffisamment puissants pour s'affranchir de ceux qui les ont financés ? « Les gangs ont trouvé une façon de naviguer dans l'économie politique, parce qu'ils se sont enrichis, parce qu'ils contrôlent plus de territoires, mais ils ne cherchent pas à renverser le système politique tel qu'il existe », remarque Romain Le Cour Grandmaison. « On est plutôt face à des acteurs qui cherchent toujours à être bien positionnés – politiquement, territorialement, économiquement – pour négocier la meilleure place à l'intérieur du système pour leurs activités criminelles. » Mais, insiste le chercheur, il est devenu impossible de faire fonctionner le pays sans parler avec les gangs. Le bourbier haïtien Le Nouvelliste revient sur cinquante ans de gouvernances ratées et de transitions qui ne mènent nulle part. L'adage selon lequel le pays n'a jamais raté une occasion de rater une occasion se vérifie encore une fois, écrit dans son éditorial le rédacteur en chef du quotidien, Frantz Duval. « Des présidences stériles aux transitions inutiles, les années passent et le bilan global est de plus en plus catastrophique », écrit-il.  La suite de la transition pose de nombreuses questions et font écrire au Nouvelliste que tout a été fait pour assouvir les appétits d'une clique dont le journal dresse le portrait. « Des hommes qui s'intéressent à eux-mêmes, à leurs privilèges et au pillage des ressources publiques », remarque Frantz Duval.  Et ce alors que la violence reste extrêmement importante. Pour tenter de la juguler, la police s'est réunie avec son partenaire onusien afin d'élaborer son plan de développement 2026-2030. Ce qui n'a pas manqué de faire sourire les observateurs. « À chaque fois, ce sont des plans de développement qui ne sont pas appliqués, ni même financés, remarque Frantz. Mais surtout, à chaque fois, ce sont des plans de développement qui ne répondent pas aux problèmes d'Haïti ». « Cela fait plus de trente ans que la police est sous la tutelle de ses bailleurs étrangers sans parvenir à répondre aux problèmes d'insécurité. »   La République dominicaine ouvre ses aéroports aux États-Unis Saint-Domingue vient d'offrir l'accès à son principal aéroport et à l'une de ses bases aériennes aux États-Unis dans leur lutte affichée contre le narcotrafic. Il s'agira d'un accès restreint, pour une durée limitée et pour des opérations logistiques, a précisé le président Luis Abinader aux côtés du secrétaire américain à la Défense Pete Hegseth. Mais l'annonce conduit tout de même le Diario libre à s'interroger : la géopolitique est-elle une tragédie ou une bénédiction ? « Nous sommes plongés dans le bouillon d'une crise régionale marquée par des tensions politiques, des pressions économiques et des mouvements militaires que nous ne contrôlons pas », constate le quotidien dominicain. « S'il s'agit uniquement de réapprovisionnement en carburant, il n'y a pas de problèmes, même si nous devenons indirectement complices si ces opérations conduisent à des actions telles qu'un coup d'État ou des attaques dans la région », estime de son côté le politologue Luis Gonzalez dans les colonnes de Hoy. Mais, la République dominicaine doit se cantonner à un rôle d'observateur, prévient-il, et bien veiller à ce que la coopération n'affecte pas la souveraineté nationale ou ne conduise pas le pays à participer involontairement aux conflits régionaux.   Que Nicolas Maduro peut-il offrir à Donald Trump pour apaiser son courroux ? Donald Trump souffle le chaud et le froid sur le Venezuela en le menaçant d'un côté d'actions militaires, et de l'autre en évoquant la possibilité de s'entretenir avec son homologue qu'il accuse pourtant de narcoterrorisme. Selon le chercheur Phil Gunson, interviewé par les correspondants d'El Pais à Bogota et Washington, la seule chose qui pourrait apaiser le président américain est précisément celle que Nicolas Maduro ne va pas lui offrir : à savoir, sa propre démission. À défaut, le président vénézuélien pourrait faire d'autres propositions. Comme participer davantage à la lutte des États-Unis contre l'immigration ou le trafic de drogue. Ou bien lui offrir la tête de Diosdado Cabello, le ministre de l'Intérieur que Washington accuse de co-diriger le prétendu Cartel de los Soles. Dernière option, et non des moindres : accorder aux entreprises américaines un meilleur accès aux ressources pétrolières du pays. Quoi qu'il en soit, considère le politologue José Vicente Carrasquero, interrogé par le journal péruvien El Comercio, un tel entretien entre Trump et Maduro – s'il avait lieu – ne serait en aucun cas une discussion. « Dialoguer implique une certaine égalité entre les parties », remarque le chercheur. Or ici, il n'y a pas d'égalité : « Il s'agit d'une négociation conditionnée par la force. »  À écouter aussiVenezuela: «le Cartel de los Soles n'existe pas»

    Choses à Savoir ÉCONOMIE
    Se baigner dans la Seine, combien ça coûte ?

    Choses à Savoir ÉCONOMIE

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:17


    Après plus de trois décennies d'interdiction, la baignade dans la Seine est sur le point de devenir une réalité, un objectif que la Mairie de Paris a fortement lié à l'héritage des Jeux Olympiques de 2024. Mais au-delà de l'exploit environnemental et sportif, une question se pose : quel est le véritable prix de ce rêve aquatique ? Un rapport cinglant de la Chambre régionale des comptes d'Île-de-France vient de dévoiler la facture.Le premier chiffre à retenir est sidérant : le coût global du "plan baignade" piloté par la Ville de Paris avoisine les 100 millions d'euros. Une somme colossale. Ce rapport, publié récemment, permet de détailler cet investissement massif. La majorité des fonds, soit 84 millions d'euros, a été dirigée vers les travaux de dépollution nécessaires pour garantir la propreté du fleuve pour les épreuves des Jeux.L'aménagement des trois sites de baignade publics et permanents qui ont ouvert l'été dernier – situés à Bercy, Bras Marie et Pont de Grenelle – a coûté séparément 13 millions d'euros. Et l'addition ne s'arrête pas là. Une fois opérationnels, le fonctionnement de ces sites coûte à la collectivité pas moins de 5 millions d'euros par an.L'aspect le plus frappant du rapport concerne le coût unitaire de cette prestation. Malgré la gratuité pour les usagers, l'opération est extrêmement onéreuse pour les contribuables. Selon les calculs de la Chambre régionale des comptes, chaque baigneur coûte entre 28 et 56 euros à la Mairie de Paris.Pourquoi une telle variation et un coût si élevé ? L'explication réside dans la fiabilité sanitaire incertaine du fleuve. L'été dernier, les trois sites ont dû être fermés entre 30 % et 45 % du temps, le plus souvent en raison d'une qualité d'eau jugée insuffisante. Moins le site est ouvert, plus le coût par baigneur explose. À titre de comparaison, le rapport note que ce coût est au moins trois fois supérieur à celui d'une politique de sécurité publique standard.Finalement, le rapport soulève de graves doutes sur la pérennité du projet. La Cour des comptes affirme que "l'organisation de la baignade pérenne dans la Seine […] s'avère coûteuse pour un résultat incertain". Pire, la Cour met en lumière que le classement de l'eau est parfois "simulé" avant l'ouverture, car aucune donnée bactériologique ne permet d'établir formellement la conformité aux seuils de la directive européenne de 2006.En somme, Paris a déboursé près de 100 millions d'euros pour offrir une baignade chère, peu fréquente, et dont la sécurité sanitaire reste, pour l'instant, un pari. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Reportage Afrique
    Tchad: de Tiné à Touloum, la relocalisation des réfugiés soudanais [4/4]

    Reportage Afrique

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:30


    Depuis la chute d'El-Fasher entre les mains des FSR du général Mohamed Hamdan Dogolo dit « Hemedti » le 26 octobre dernier, chaque semaine, le Tchad voit arriver en moyenne 2000 réfugiés soudanais. Ils arrivent pour la plupart de la capitale du Darfour-Nord. Traumatisés, affamés, assoiffés, ils ont réussi à survivre à 18 mois de siège, aux massacres, aux viols utilisés comme armes de guerre, aux jours de combat qui ont précédé la chute d'El-Fasher. Ils ont aussi survécu aux routes dangereuses et coûteuses qui mènent au Tchad voisin. Depuis novembre, les réfugiés soudanais sont relocalisés au camp de Touloum, à quelques heures de route de la frontière. Le but : éviter l'installation d'un camp à Tiné, et (donc) désengorger la frontière. Trois fois par semaine, des camions avec à leur bord les derniers réfugiés arrivés, partent pour Touloum, où sera alors finalisée leur installation au Tchad. De Tiné à Touloum : la relocalisation, c'est le quatrième et dernier volet de notre série de reportages sur la route de l'exil des réfugiés soudanais.  De notre envoyée spéciale à Tiné, Effervescence, agitation et angoisse… La tension est palpable dans le camp de transit de Tiné. Daralnayim sera dans l'un des six camions prévus pour la relocalisation vers le camps de Touloum. Seule et enceinte, elle part avec pour seules affaires deux sacs, l'un sur le dos, l'autre qu'elle traîne difficilement. « Je suis heureuse de m'installer dans le camp. Ma mère et ma famille vont pouvoir me rejoindre. Je pourrai m'occuper de ma mère, ma fille et mes frères. Il faut que je puisse manger, pour prendre des forces, travailler et assurer ce qui leur faut », dit-elle. Pour cette cession de relocalisation près de 500 ménages arrivent à Touloum. Le camp existe depuis le début de la guerre au Darfour, il y a 20 ans. Il y accueille aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers de personnes. La ville la plus proche est à environ 30 min en voiture. L'eau est rare et la nourriture aussi, alors la solidarité s'organise. « Les réfugiés et les anciens refusés s'organisent entre eux et pour envoyer un peu de la nourriture, des repas chauds, de l'eau et pour accueillir les nouveaux réfugiés », explique Moussa Fofana, agent de terrain pour le HCR À lire aussiLa route de l'exil vers le Tchad: les réfugiés soudanais d'El-Fasher racontent leur cauchemar[2/4] Selon un porte-parole du PAM, l'ONG donne aux nouveaux arrivants une aide alimentaire : céréales, légumineuses, huile et sel avant de passer à une distribution d'argent quelques semaines plus tard. Mais plusieurs sources humanitaires expliquent que ces distributions sont insuffisantes. Rahma est arrivée il y a plusieurs mois à Touloum. « Nous voulons de la nourriture et que l'eau soit présente de manière constante. Ne coupez pas ces services. Voilà mon message ». Le 24 novembre dernier, les FSR ont décrété une trêve humanitaire unilatérale refusée par l'armée soudanaise. Malgré les efforts des médiateurs internationaux, le cessez-le-feu semble loin et les réfugiés de Touloum se résignent à devoir rester au Tchad. À lire aussiAu Tchad, les réfugiés soudanais racontent leur arrivée au camp de Tiné [3/4]

    7 milliards de voisins
    Mode : pourquoi s'intéresser à la teinture textile ?

    7 milliards de voisins

    Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 48:30


    On choisit souvent nos vêtements en fonction d'elles, certains les aiment vives, d'autres plus sobres pour aller avec tout. Les couleurs ont une place importante en matière de mode, pourtant on s'intéresse peu à la manière dont on les fabrique, la façon dont elles imprègnent plus ou moins difficilement les tissus. La teinture textile est un savoir-faire qui s'est développé au cours des siècles et un peu partout autour de la planète. Petit à petit, les colorants naturels issus du végétal, ont laissé la place aux colorants de synthèse, les expérimentations, les recherches ont aussi permis de mettre au point de nouvelles couleurs, de les rendre plus résistantes et surtout pour l'industrie textile, de réduire les coûts. La production de teinture est devenue un enjeu économique mais aussi environnemental. Selon l'ADEME, 20% de la pollution des eaux dans le monde serait due aux teintures du secteur textile. Teindre un vêtement n'a donc rien d'anodin pour la planète. L'impact écologique de la couleur invite professionnels et consommateurs s'interroger sur ses modes de productions. Peut-on revenir au tout naturel en matière de teinture? Existe-t-il un patrimoine de recettes ancestrales ?  Avec :  • Marie-Jeanne Serbin Thomas, rédactrice en chef du magazine Brune • Dominique Cardon, historienne, spécialiste de l'histoire et de l'archéologie du textile et de la teinture, directrice de recherche émérite au CNRS. Elle a consacré plusieurs ouvrages à la teinture dont Le monde des teintures naturelles (Belin, 2014) et le dernier Les 85 couleurs d'Antoine Janot (Les mots qui portent, 2025) • Nadia Adanle, styliste et fondatrice de la marque de vêtements béninoise Couleur Indigo. En fin d'émission, la chronique IA débat, de Thibault Matha, un nouveau rendez-vous bimensuel chez 8 milliards de voisins. Alors que l'intelligence artificielle devient omniprésente dans notre quotidien et que son utilisation se démocratise, Thibault Matha interrogera les outils, et analysera la pertinence de leurs réponses. Aujourd'hui, il s'intéresse à la création musicale grâce à l'IA.  Programmation musicale : ► Vestes de couleurs - Mandarine ► Feelings Everytime - PapaRaZzle.

    Choses à Savoir SANTE
    Quels sont les meilleurs antidépresseurs naturels ?

    Choses à Savoir SANTE

    Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 2:08


    La dépression légère à modérée ne nécessite pas toujours un traitement médicamenteux. De nombreuses études montrent que certains remèdes naturels, bien choisis, peuvent agir efficacement sur l'humeur, l'énergie et la motivation. Sans remplacer un suivi médical, ces solutions offrent une alternative douce et scientifiquement validée.Le plus célèbre d'entre eux est sans doute le millepertuis (Hypericum perforatum). Cette plante agit sur la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline — trois neurotransmetteurs essentiels à la régulation de l'humeur. Plusieurs méta-analyses ont montré que, pour les dépressions légères à modérées, le millepertuis est aussi efficace que certains antidépresseurs chimiques, tout en provoquant moins d'effets secondaires. Mais prudence : il interagit avec de nombreux médicaments (pilule contraceptive, anticoagulants, etc.) et doit être pris sous supervision médicale.Autre allié puissant : l'exercice physique régulier. Selon une étude publiée dans JAMA Psychiatry, 30 minutes d'activité physique cinq fois par semaine réduisent les symptômes dépressifs presque autant qu'un traitement médicamenteux. Le sport stimule la sécrétion d'endorphines, de dopamine et de BDNF, une protéine qui favorise la régénération des neurones. En clair, bouger modifie la chimie du cerveau de manière durable et positive.L'alimentation joue également un rôle clé. Les régimes riches en oméga-3 (présents dans le saumon, les sardines ou les graines de lin) sont associés à un risque plus faible de dépression. Ces acides gras participent au bon fonctionnement des membranes neuronales. De même, une carence en vitamine D, fréquente en hiver, est liée à une baisse de moral. Un apport suffisant — via le soleil, les œufs ou les suppléments — peut aider à rétablir l'équilibre.Parmi les autres pistes validées par la science : la méditation de pleine conscience, qui réduit les rechutes dépressives de près de 40 % selon une étude de l'Université d'Oxford, et la luminothérapie, particulièrement efficace contre la dépression saisonnière. S'exposer chaque matin à une lumière blanche intense pendant 30 minutes régule la mélatonine et stabilise l'humeur.Enfin, le sommeil reste un pilier souvent négligé : se coucher à heures régulières et éviter les écrans le soir améliore la production naturelle de sérotonine.En somme, les antidépresseurs naturels les plus efficaces — sport, lumière, plantes, alimentation, méditation — agissent tous sur un même levier : restaurer l'équilibre biologique du cerveau, sans effets secondaires lourds. Une preuve que la nature et nos habitudes peuvent, parfois, rivaliser avec la chimie. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Mon Carnet, l'actu numérique
    {RÉFLEXION} - Quand l'IA recompose nos comportements en ligne

    Mon Carnet, l'actu numérique

    Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 8:00


    Stéphane Ricoul s'interroge sur les effets plus discrets de l'IA, ceux qui transforment nos comportements sans toujours s'annoncer. Selon lui, des outils comme Sora 2 ou VO3 amplifient le besoin de reconnaissance et resserrent le cycle produire, diffuser, réagir, ce qui déplace progressivement les normes sociales. La comparaison sociale s'intensifie, l'autopromotion devient frictionless et les répliques numériques soulèvent des enjeux de consentement et de réputation.

    Aujourd'hui l'économie
    Pourquoi le vieillissement de la population va faire baisser notre niveau de vie

    Aujourd'hui l'économie

    Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 3:23


    Selon le dernier rapport de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), l'Europe vieillit à un rythme tel que, sans action rapide, le niveau de vie pourrait reculer dans les prochaines décennies. Depuis plusieurs décennies, l'Europe vieillit. La pyramide des âges, autrefois en forme de triangle – beaucoup de jeunes à la base, peu de personnes âgées au sommet – ressemble aujourd'hui davantage à une amphore, voire à un tonneau. La population active, celle des 15-64 ans, se réduit tandis que la proportion de seniors augmente rapidement. Selon la BERD, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, si rien ne change, le vieillissement retirera environ 0,36 point de croissance par an d'ici à 2050 dans une large partie de l'Europe. Sur le temps long, l'impact est considérable : c'est un risque clair de baisse du niveau de vie. Dans une économie, ce sont les actifs qui produisent l'essentiel de la richesse et qui financent les retraites ainsi qu'une partie importante des dépenses publiques. Quand leur nombre diminue relativement au reste de la population, la richesse produite par habitant finit par stagner, voire reculer. À lire aussiLa démographie ou l'enjeu économique de ces dix prochaines années Pourquoi le vieillissement pèse sur le niveau de vie Trois raisons principales expliquent ce ralentissement. D'abord, la plus évidente : moins de travailleurs, c'est moins de production. La croissance est mécaniquement freinée. Ensuite, les entreprises investissent en fonction de la demande future. Si la population active stagne ou diminue, les entreprises sont moins incitées à construire de nouvelles usines et à acheter de nouveaux équipements. Résultat : la productivité est plus faible. Enfin, lorsque les jeunes générations se réduisent, c'est l'innovation elle-même qui s'essouffle : moins de chercheurs, moins d'entrepreneurs et moins d'inventeurs, avec, à terme, moins de croissance. L'Europe n'est pas le seul continent concerné, mais elle est l'un des plus exposés. La Chine, le Japon ou encore la Corée du Sud connaissent des dynamiques similaires. Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, la fenêtre démographique se refermera d'ici à une dizaine d'années : ces pays vieilliront à leur tour. À l'inverse, l'Afrique subsaharienne, très jeune, pourrait profiter d'un volant de croissance, à condition de créer suffisamment d'emplois productifs. Quelles solutions pour atténuer les effets du vieillissement ? Plusieurs leviers existent, même s'ils ne suffiront pas chacun isolément. La première solution, souvent impopulaire, consiste à travailler plus longtemps. Reculer l'âge de la retraite permet d'augmenter le nombre d'actifs. Un autre levier majeur est d'améliorer la participation des femmes au marché du travail. Dans certains pays, elles restent sous-représentées. Réduire cet écart pourrait compenser une grande partie de la baisse démographique. La BERD évoque aussi l'immigration. Un sujet sensible, mais potentiellement efficace, est d'accueillir davantage de main-d'œuvre en âge de travailler. Cela permettrait de contrebalancer la diminution des actifs. Enfin, investir dans l'innovation demeure essentiel. L'Histoire montre que la technologie peut compenser une partie du manque de main-d'œuvre. Mais l'Europe reste en retard sur la Chine ou les États-Unis. Pour autant, prévient la BERD, aucune de ces solutions ne suffira seule. Le défi est immense et concerne un nombre croissant de pays. L'enjeu sera de combiner ces leviers pour limiter au maximum l'impact du vieillissement sur le niveau de vie des prochaines décennies.

    Grand bien vous fasse !
    Qu'est-ce que l'intelligence émotionnelle ? Comment la développer au quotidien ?

    Grand bien vous fasse !

    Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 25:29


    durée : 00:25:29 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Il n'y a pas de bonne ni de mauvaise émotion. Selon des chercheurs de l'Université de Californie à Berkeley, nous sommes capables d'en éprouver au moins 27, certaines agréables, d'autres plus désagréables. Mais comment développer notre intelligence émotionnelle ? Quels sont ses bienfaits ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Extraterrien
    Guide en montagne : Ce qu'ils ne disent à personne

    Extraterrien

    Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 100:16


    Merci à Millet d'avoir participé à la preparation de cet épisode ! Aujourd'hui, Barth reçoit Aurélia, une des rares femme guide de haute montagne. De ses premières aventures polaires à son engagement pour une montagne plus accessible, cet épisode nous plonge dans les réalités du ski de randonnée, l'organisation d'expéditions, les anecdotes inoubliables et l'importance de la transmission et de la confiance dans ce milieu parfois hostile mais tellement enrichissant. Questions pour les auditeurs :1. Quelle a été votre plus belle expérience en montagne ou rêve d'aventure à réaliser ?2. Selon vous, quels freins empêchent encore certaines personnes – notamment les femmes – de se lancer en montagne ?3. Avez-vous déjà songé à faire appel à un guide pour vivre une aventure encadrée ? Pourquoi (ou pourquoi pas) ?4. Quelles compétences ou qualités doit absolument posséder un·e bon·ne guide selon vous ?5. Après avoir écouté cet épisode, seriez-vous tenté·e par une sortie en ski de rando ? Qu'est-ce qui vous attire (ou vous freine) ?_Chapitrage_00:00 Présentations et parcours d'Aurélia07:10 Premières aventures polaires14:20 La logistique et les dangers de la montagne19:00 L'arrivée dans la haute montagne25:16 Formation et exigences du métier33:00 Quels types de clients ? 39:05 Le mythe du MontBlanc43:14 Organisation d'une expédition51:45 Quelle place pour les femmes guides aujourd'hui ? 56:00 Couples, stages et évolution sociale62:34 Montagne et confiance en soi68:10 Prendre du recul, se déconnecter74:10 Recos sorties préférées en France82:02 Le ski de rando aujourd'hui88:05 Tarifs, matériel et mutualisation93:13 Matériel essentiel ski de rando98:29 Retour sur le film Millet103:00 Moments marquants et mot de la fin

    Priorité santé
    Violences faites aux femmes en milieu professionnel

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


    À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ?  Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun.  Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale :  ►  Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now 

    Le téléphone sonne
    Le contrôle coercitif, bientôt dans la loi ?

    Le téléphone sonne

    Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 35:24


    durée : 00:35:24 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Selon la Miprof, plus de trois femmes par jour ont été victimes de violences intrafamiliales en France en 2024. Au vu des chiffres qui ne baissent pas, comment mieux accueillir la parole des femmes et mieux juger les hommes auteurs de ces violences ? Comment faire évoluer la justice ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Priorité santé
    Violences faites aux femmes en milieu professionnel

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


    À l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui se tient le 25 novembre, nous parlons des violences subies dans le cadre professionnel : injures sexistes, menaces, violences physiques… Selon une étude conjointement réalisée par Eurostat, l'Institut européen pour l'égalité entre les hommes et les femmes (EIGE) et l'Agence des droits fondamentaux de l'UE (FRA) en 2024, en France, 4 femmes sur 10 ont déjà été victimes de harcèlement sexuel au travail. Comment reconnaitre et prévenir les violences faites aux femmes en milieu professionnel ? Quelles prises en charge sont mises à disposition des victimes ?  Clémence Sientzoff, psychologue psychothérapeute spécialisée dans la prise en charge des victimes de violences sexistes et sexuelles, travail en libéral et au centre AVIV du CIDFF 21. Et co-vice-présidente du Réseau NON en Bourgogne Franche Comté Dr Laure Mengueme, psychiatre à l'hôpital Jamot de Yaoundé, au Cameroun.  Un reportage de Thalie Mpouho À écouter aussiQuelle justice face aux féminicides et aux violences sexuelles ? Programmation musicale :  ►  Chaka Khan – I'm every woman ► Jimmy Cliff - I can see clearly now 

    C dans l'air
    Menaces Russes: l'alerte des militaires, le retour du service? - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 65:12


    C dans l'air du 24 novembre 2025 - Ukraine : le plan de paix de Trump, l'inquiétude des EuropéensUne semaine décisive s'ouvre pour l'Ukraine. Donald Trump a donné à Volodymyr Zelensky jusqu'à jeudi pour se prononcer sur son plan de paix. Mais en l'état, il est jugé inacceptable par Kiev, car il reprend toutes les exigences russes — territoriales notamment —, et par les Européens, qui y voient une capitulation forcée, avec un risque pour la sécurité de l'Europe. Les négociations ont donc repris dimanche en Suisse, en présence des Américains, des Ukrainiens et des Européens. Réunis à Genève, le secrétaire d'État américain et le négociateur de Kiev, Andriï Iermak, ont salué hier en fin d'après-midi les « bons progrès » dans les pourparlers.« Je pense que nous avons probablement eu la réunion la plus productive et significative jusqu'à présent dans tout ce processus », a déclaré le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, aux journalistes, sans donner plus de détails. L'un des membres de la délégation ukrainienne, Roustem Oumerov, à la tête du Conseil de sécurité ukrainien, a estimé qu'une nouvelle version du texte « reflète déjà la plupart des priorités clés » de Kiev.Tout en s'accordant avec le Premier ministre britannique Keir Starmer sur la nécessité de « travailler tous ensemble en ce moment critique afin d'instaurer une paix juste et durable », selon les mots de Downing Street, le président Trump maintient la pression sur Volodymyr Zelensky, à qui il a reproché un manque de « gratitude », alors que son propre camp se déchire sur le plan de paix. Certaines voix, notamment au sein des républicains, estiment qu'il aurait été soufflé aux Américains par les Russes. « Cette administration n'est pas responsable de cette publication sous sa forme actuelle », a ainsi déclaré le républicain Mike Rounds, élu du Dakota du Sud.Depuis l'Afrique du Sud, où il représente la France au G20, Emmanuel Macron est revenu samedi sur le plan de Donald Trump, estimant qu'« il ne peut pas y avoir de paix en Ukraine sans les Ukrainiens et le respect de leur souveraineté ». En marge de ce sommet, le chef de l'État a également réitéré sa confiance au général Fabien Mandon, qui avait déclaré mardi que « la France doit accepter de perdre des enfants », estimant qu'il avait tenu devant les maires un « discours beaucoup plus élaboré que la phrase qu'on en a sortie ». Il a par ailleurs confirmé son intention de rétablir un service militaire volontaire dans le pays, face à la montée des périls sur le continent.Opérations de déstabilisation massives, propagande à grande échelle, attaques et tentatives d'ingérence russes se multiplient dans l'Hexagone et dans toute l'Europe. Nos journalistes se sont rendus en Lituanie où, ce lundi, la cour de justice de Vilnius a rendu son verdict dans l'affaire de l'incendie, en 2024, d'un magasin Ikea et a condamné un adolescent ukrainien à 3 ans et 4 mois de détention. Son acte a été requalifié de terroriste par la justice lituanienne. Selon le procureur, la Russie avait « connaissance » de ses intentions et il a agi « dans l'intérêt d'un service de renseignement militaire étranger ».Nos experts :- Général Jean-Paul PALOMEROS - Ancien chef d'état-major de l'armée de l'air et ancien commandant suprême de la transformation de l'OTAN- Elise VINCENT - Journaliste chargée des questions de défense au Monde- Laure MANDEVILLE - Grand reporter au Figaro, autrice de L'Ukraine se lève chez Talland éditions - Pierre HAROCHE - maître de conférences en politique européenne et internationale à l'université Catholique de Lille, auteur de « Dans la forge du monde. Comment le choc des puissances façonne l'Europe », publié aux éditions Fayard