Podcasts about selon

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    Entendez-vous l'éco ?
    Pensées féministes du travail 1/4 : L'anarchisme de Voltairine de Cleyre

    Entendez-vous l'éco ?

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 31:39


    durée : 00:31:39 - Entendez-vous l'éco ? - par : Aliette Hovine - Le travail peut-il libérer s'il s'exerce sous la houlette du capitalisme et de l'Etat ? Suffit-il de sortir du foyer pour échapper à la domination masculine ? Selon l'anarchiste américaine Voltairine de Cleyre, l'émancipation des femmes ne saurait se contenter de l'indépendance matérielle. - réalisation : Sorj Leroy - invités : Alice Béja Maîtresse de conférence en civilisation américaine à Sciences Po Lille et chercheuse au CERAPS

    Priorité santé
    La dépression : comment mieux la diagnostiquer et la soigner ?

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 48:30


    Selon l'OMS, 5,7% des adultes souffrent de dépression dans le monde. Ce trouble mental se caractérise par une humeur dépressive ou la perte durable de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt. Comment la reconnaitre ? Quelles prises en charge existent ? Pourquoi les femmes sont-elles davantage touchées par la dépression que les hommes ?    Au nombre des troubles mentaux les plus fréquents, on retrouve la dépression : tristesse persistante, perte d'intérêt et d'énergie, qualité du sommeil altérée, culpabilité et pensées autodestructrices… La proximité de certains symptômes avec des émotions de la vie courante peut conduire à ne pas l'identifier ou à retarder son diagnostic. La stigmatisation, encore très présente autour de la santé mentale, peut également constituer un facteur qui éloigne trop souvent les personnes dépressives du soin.  Se défaire de la culpablité  La dépression peut affecter n'importe qui, aux différents âges de la vie, avec des vulnérabilités particulières, en fonction de l'environnement, d'événements de la vie, de la disposition familiale… Elle touche plus fréquemment les femmes que les hommes. Consulter pour trouver le soulagement  Selon l'Organisation mondiale de la santé, la dépression est l'une des 10 maladies majeures du XXIè siècle. Elle peut être associée à un événement brutal ou douloureux, à une autre maladie. Pour certaines personnes, il est difficile d'expliquer pourquoi on a perdu le goût de se lever, de travailler, de manger ou de sortir. Des épisodes dépressifs d'intensité diverse, qui peuvent aussi être passés sous silence, par culpabilité, à cause du regard des autres.  Des prises en charge existent comme les médicaments, la psychothérapie, des approches multiples pour soulager, retrouver des forces et retrouver le goût de vivre.  Dr Etienne Duranté, psychiatre et doctorant en santé publique au CRESS (Centre de Recherche en Épidémiologie et Statistiques) à l'Inserm. Il travaille dans l'équipe de la cohorte ComPaRe Dépression. ComPaRe Dépression est la première e-cohorte francophone pour les personnes ayant vécu ou vivant avec une dépression, rassemblant plus de 7 500 personnes et à laquelle il est toujours possible de participer. Dr Olga Porquet-Mabanza, psychiatre et directrice de l'Hôpital psychiatrique de Bingerville, en Côte d'Ivoire.    Pr Marion Leboyer, professeure de Psychiatrie, directrice générale de la Fondation FondaMental, directrice scientifique du Programme français de recherche en psychiatrie de précision et coordinatrice française pour le projet ASPIRE.  Programmation musicale : ► Teddy Swims – Bad dreams  ► Elena Rose – Alma. 

    Priorité santé
    La dépression : comment mieux la diagnostiquer et la soigner ?

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 48:30


    Selon l'OMS, 5,7% des adultes souffrent de dépression dans le monde. Ce trouble mental se caractérise par une humeur dépressive ou la perte durable de la capacité à éprouver du plaisir ou de l'intérêt. Comment la reconnaitre ? Quelles prises en charge existent ? Pourquoi les femmes sont-elles davantage touchées par la dépression que les hommes ?    Au nombre des troubles mentaux les plus fréquents, on retrouve la dépression : tristesse persistante, perte d'intérêt et d'énergie, qualité du sommeil altérée, culpabilité et pensées autodestructrices… La proximité de certains symptômes avec des émotions de la vie courante peut conduire à ne pas l'identifier ou à retarder son diagnostic. La stigmatisation, encore très présente autour de la santé mentale, peut également constituer un facteur qui éloigne trop souvent les personnes dépressives du soin.  Se défaire de la culpablité  La dépression peut affecter n'importe qui, aux différents âges de la vie, avec des vulnérabilités particulières, en fonction de l'environnement, d'événements de la vie, de la disposition familiale… Elle touche plus fréquemment les femmes que les hommes. Consulter pour trouver le soulagement  Selon l'Organisation mondiale de la santé, la dépression est l'une des 10 maladies majeures du XXIè siècle. Elle peut être associée à un événement brutal ou douloureux, à une autre maladie. Pour certaines personnes, il est difficile d'expliquer pourquoi on a perdu le goût de se lever, de travailler, de manger ou de sortir. Des épisodes dépressifs d'intensité diverse, qui peuvent aussi être passés sous silence, par culpabilité, à cause du regard des autres.  Des prises en charge existent comme les médicaments, la psychothérapie, des approches multiples pour soulager, retrouver des forces et retrouver le goût de vivre.  Dr Etienne Duranté, psychiatre et doctorant en santé publique au CRESS (Centre de Recherche en Épidémiologie et Statistiques) à l'Inserm. Il travaille dans l'équipe de la cohorte ComPaRe Dépression. ComPaRe Dépression est la première e-cohorte francophone pour les personnes ayant vécu ou vivant avec une dépression, rassemblant plus de 7 500 personnes et à laquelle il est toujours possible de participer. Dr Olga Porquet-Mabanza, psychiatre et directrice de l'Hôpital psychiatrique de Bingerville, en Côte d'Ivoire.    Pr Marion Leboyer, professeure de Psychiatrie, directrice générale de la Fondation FondaMental, directrice scientifique du Programme français de recherche en psychiatrie de précision et coordinatrice française pour le projet ASPIRE.  Programmation musicale : ► Teddy Swims – Bad dreams  ► Elena Rose – Alma. 

    Maintenant, vous savez
    [CALENDRIER DE L'AVENT] Pourquoi décore-t-on notre sapin à Noël ?

    Maintenant, vous savez

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 4:59


    Le compte à rebours est lancé ! Maintenant Vous Savez vous accompagne jusqu'à Noël avec des épisodes dédiés aux fêtes de fin d'année. Que ce soit à la maison, dans les marchés de Noël ou sur les parvis des mairies de France, les sapins trônent, comme pour nous rappeler que Noël approche. Selon des statistiques fournies par l'ADEME, les Français achètent chaque année environ 6.7 millions de sapins, dont 6 millions sont naturels. D'où vient la tradition de Noël ? Quelles sont les origines des ornements du sapin de Noël ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso.  Première diffusion : décembre 2021 À écouter aussi : [CALENDRIER DE L'AVENT] Les films de Noël vont-ils sauver le monde ? [CALENDRIER DE L'AVENT] Qu'est-ce que le syndrome du sapin de Noël ? [CALENDRIER DE L'AVENT] Qu'est-ce que le pull de Noël ? Retrouvez tous les épisodes de ⁠"Maintenant vous savez".⁠ Suivez Bababam sur ⁠Instagram⁠. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices

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    Happy Work
    RÉSUMÉ - Le Happy Work selon Pascal Demurger : diriger par la confiance

    Happy Work

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 1:52


    Vous avez raté l'épisode d'hier ? Vous n'avez pas le temps d'écouter la version intégrale ? Pas d'inquiétude, Happy Work LE RÉSUMÉ est là !!!En moins de 2 minutes, l'épisode d'hier est résumé !!!!NOUVEAU : retrouvez moi sur WhatsApp sur la chaîne Happy Work... pas de spam, c'est gratuit et il n'y a que du feelgood !!! : https://whatsapp.com/channel/0029VbBSSbM6BIEm0yskHH2gEt pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : cliquez iciDÉCOUVREZ MON AUTRE PODCAST, HAPPY MOI – Développement personnel & bien-être au quotidien: bio.to/oYwOeESoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    De vive(s) voix
    Constance Rivière : le mot «immigration» a été chargé de connotations négatives

    De vive(s) voix

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 29:00


    À l'occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre, quels mots pour parler des migrations ? Pourquoi le langage lié aux migrations est-il important ? Comment retrouver un lexique correct ?  Invités :  - Constance Rivière, directrice générale du Palais de la Porte Dorée qui abrite le Musée national de l'histoire de l'immigration, qui a ouvert en 2007 et qui a pour mission de reconnaître les apports de l'immigration dans l'histoire de France et de faire évoluer les regards sur l'immigration selon sa directrice. Raconter comment l'immigration est structurante dans l'histoire de France. C'est le musée de notre histoire commune alors qu'elle est parfois déniée. Selon l'historien Gérard Noiriel, pionnier de l'histoire de l'immigration, le mot «immigré» s'impose dans le vocabulaire français au début du XIXè siècle. C'est devenu, selon elle, un mot fourre-tout qui regroupe tout et n'importe quoi, un mot chargé de connotations négatives par le discours politique et médiatique. C'est presque devenu le mot-valise de toutes nos peurs. Nous essayons de lui redonner ses lettres de noblesses"  - Hicham Jamid, docteur en sociologie des Hautes Écoles Sorbonne Arts et Métiers Université, chercheur post-doctorant au Laboratoire d'études des processus sociaux (LAPS) de l'Université de Neuchâtel (Suisse). Ses recherches portent sur les mobilités pour études, la migration des hautement qualifiés, ainsi que les processus de libéralisation et d'internationalisation de l'enseignement supérieur en Afrique, avec un intérêt particulier pour le Sénégal et le Maroc. Les mots ne sont pas du tout neutres et sont nourris par les imaginaires qui véhiculent les médias, les discours politiques ou scientifiques. Selon le chercheur, on a tendance à qualifier de «migrants» les personnes qui viennent du «Sud global» et d'«expatriés» ceux qui viennent de pays industrialisés. Ici en France, un «Afghan sera un immigré, un Américain, un expatrié». Il en est de même pour les mobilités étudiantes. «Il y a un distinguo entre les mots «étudiant international» si on parle d'un étudiant américain et «étudiant étranger» si on parle d'un étudiant sénégalais, brésilien ou marocain.    À lire :  Les 100 mots des migrations, cahier du Palais de la Porte Dorée, coordonné par Marie Poinsot, sous la supervision de François Héran. À lire de Hicham Jamid : «Les mains dans le cambouis… les mots de la migration», dans la revue Afrique(s) en Mouvement. Et la chronique Ailleurs nous emmène à Brazzaville en République du Congo où Sylvie -Dyclopomos, directrice artistique, nous présente la vingt-deuxième édition de son Festival Mantsina sur Scène qui aura lieu du 16 au 20 décembre 2025. Cette année, le thème : Hommage aux vétérans des planches avec des spectacles, des lectures, des rencontres, des ateliers, ainsi qu'une exposition autour de Sonny Labou Tansi.  Programmation musicale :  L'artiste Alba avec le titre «Les autres mots».

    Choses à Savoir CERVEAU
    Que devient le cerveau de ceux qui travaillent plus de 52 heures par semaine ?

    Choses à Savoir CERVEAU

    Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 2:15


    C'est une question vertigineuse, presque taboue dans nos sociétés où la surcharge de travail est souvent perçue comme une preuve de détermination. Pourtant, la science raconte une tout autre histoire. Une équipe de chercheurs coréens des universités Chung-Ang et Yonsei a mené l'une des études les plus éclairantes sur ce sujet. Publiée dans la revue Occupational and Environmental Medicine, elle révèle ce qui se passe réellement dans le cerveau de celles et ceux qui dépassent régulièrement 52 heures de travail par semaine. Les résultats sont aussi fascinants qu'inquiétants.Les chercheurs ont utilisé l'imagerie cérébrale pour observer des salariés soumis à des semaines longues et répétées. Et ce qu'ils ont découvert est sans appel : le surmenage ne fatigue pas seulement le corps, il remodèle physiquement le cerveau. Chez les travailleurs les plus exposés, plusieurs zones clés montrent un amincissement du cortex, notamment dans les régions associées à la mémoire, à la régulation émotionnelle et à la prise de décision. Concrètement, cela signifie que la « matière » même qui nous permet de réfléchir, d'apprendre, de gérer le stress ou d'inhiber les impulsions s'érode progressivement.L'étude met également en lumière une perturbation du réseau limbique, la zone qui orchestre nos émotions. Les personnes dépassant les 52 heures hebdomadaires présentent une activité accrue de l'amygdale, signe d'un état de vigilance permanent, presque d'alerte. Ce “mode survie” chronique pourrait expliquer l'augmentation du risque de dépression, d'anxiété et d'irritabilité constatée dans cette population.Autre effet surprenant : le rétrécissement du corps calleux, le faisceau de fibres qui relie les deux hémisphères. Lorsqu'il s'affine, la communication interne du cerveau devient moins fluide. Résultat : baisse de créativité, difficultés à résoudre les problèmes complexes et sensation de “brouillard mental”.Selon les chercheurs, ces altérations ne sont pas de simples épisodes passagers. Travailler plus de 52 heures par semaine, et ce sur de longues périodes, pourrait entraîner des modifications durables du cerveau. L'organisme s'adapte, certes, mais au prix d'une réduction de ses capacités cognitives et émotionnelles.Le message est clair : l'excès de travail n'est pas un signe de force, mais une agression neurologique silencieuse. Et si l'on peut récupérer une partie de ces fonctions, cela nécessite du repos réel, prolongé, et parfois un rééquilibrage profond du mode de vie.En somme, le surmenage n'est pas une simple fatigue. C'est une transformation du cerveau lui-même – invisiblement, mais puissamment. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Reportage International
    La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

    Reportage International

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


    Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

    L'info en intégrale - Europe 1
    Incendie d'un collège à Dijon, un acte de «représailles» à l'action de l' Etat contre le narcotrafic» selon le préfet du département

    L'info en intégrale - Europe 1

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 1:24


    Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Happy Work
    Le Happy Work selon Pascal Demurger : diriger par la confiance

    Happy Work

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 32:36


    Peut-on diriger une grande entreprise sans sacrifier l'humain ?Pour le tout premier épisode de "Le Happy Work Selon...", je reçois Pascal Demurger, directeur général de la MAIF. Un échange rare avec un dirigeant qui a fait du sens, de la confiance et de l'écoute de véritables leviers de performance.Nous parlons de travail épanouissant, de management par la confiance, de santé mentale, de libération de la parole et de décisions concrètes qui changent vraiment la vie au travail.Un épisode inspirant, lucide et profondément humain, qui montre qu'un autre management est non seulement possible… mais efficace.NOUVEAU : retrouvez moi sur WhatsApp sur la chaîne Happy Work... pas de spam, c'est gratuit et il n'y a que du feelgood !!! : https://whatsapp.com/channel/0029VbBSSbM6BIEm0yskHH2gEt pour retrouver tous mes contenus, tests, articles, vidéos : cliquez iciDÉCOUVREZ MON AUTRE PODCAST, HAPPY MOI – Développement personnel & bien-être au quotidien: bio.to/oYwOeEbien-être au travailmanagement bienveillantHappy Work SelonGaël Chatelain-BerryPascal DemurgerMAIFmanagement par la confianceleadership humainengagement des salariéssens au travail0:00 Introduction2:21 Ce qui rend un travail réellement épanouissant5:40 Le rôle de l'expérience dans la construction d'une vision du management7:53 L'évolution du management et des attentes des salariés9:33 Le paradoxe du capitalisme et la perte du bon sens14:48 Burn-out, santé mentale et angles morts du monde du travail en France18:33 Donner la parole aux salariés, même quand elle dérange22:04 Transformer la parole en actions concrètes25:00 Ce qui rend heureux au travail quand on dirige26:52 Le conseil essentiel pour rendre le travail plus humain28:38 La motivation profonde, au-delà des bonus et du variable31:18 Conclusion et remerciementsSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/happy-work. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Le grand journal du week-end - Philippe Vandel
    Attentat antisémite à Sydney : «Les Iraniens, selon le Mossad, cherchent à recruter parmi les milieux pakistanais en Australie des cellules dormantes», confie Maxime Perez, spécialiste des questions de défense

    Le grand journal du week-end - Philippe Vandel

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 10:16


    Invités :Maxime Perez, ancien correspondant en Israël et spécialiste des questions de sécurité/défense.Michel Fayad, analyste politique et géopolitique.Jules Torres, journaliste politique au JDD.Sébastien Lignier, chef du service politique de Valeurs Actuelles.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Le journal - Europe 1
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    Choses à Savoir TECH VERTE
    Une « taxe au KM » pour les voitures électriques en France ?

    Choses à Savoir TECH VERTE

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:29


    Pendant longtemps, la voiture électrique a incarné une promesse simple : rouler sans passer à la pompe, sans odeur d'essence sur les mains… et surtout sans payer les lourdes taxes sur les carburants. Une forme de liberté retrouvée. Mais cette parenthèse pourrait bien se refermer. À mesure que les véhicules électriques se multiplient, une nouvelle question fiscale s'impose : comment compenser la chute des recettes liées aux carburants ?Car le manque à gagner est bien réel. En France, les ventes d'essence et de diesel auraient reculé d'environ 1 % sur un an. Or, ces carburants sont une véritable manne pour l'État. Selon le magazine Auto Plus, entre taxes et contributions diverses, 50 à 60 % du prix d'un litre reviennent aux finances publiques. En 2024, cela aurait représenté près de 43 milliards d'euros pour Bercy. Une source de revenus qui s'effrite lentement, mais sûrement, avec l'essor de l'électrique. Face à cette érosion, certains pays cherchent déjà des solutions. Au Royaume-Uni, le débat est ouvert : le gouvernement envisage une taxation au kilomètre parcouru pour les voitures électriques. L'idée est simple : remplacer la taxe sur le carburant par une contribution liée à l'usage réel du véhicule. En clair, même sans émission à l'échappement, rouler resterait taxable.En France, cette piste commence aussi à circuler. Une taxe de quelques centimes par kilomètre pourrait rapporter plusieurs centaines d'euros par an et par conducteur, selon son profil. Pour un automobiliste « moyen », la facture pourrait avoisiner les 300 euros annuels. Un montant non négligeable, qui remettrait en question l'un des arguments économiques majeurs du passage à l'électrique. Reste une question épineuse : comment appliquer concrètement cette taxe ? Plusieurs scénarios sont évoqués. Un relevé du kilométrage lors du contrôle technique. Un dispositif connecté embarqué, capable de comptabiliser précisément les distances parcourues. Ou encore une déclaration annuelle auprès de l'administration fiscale. Pour l'heure, rien n'est tranché. Le paradoxe est frappant. Alors que les pouvoirs publics encouragent la transition vers le véhicule électrique à coups de primes et d'incitations, l'idée d'une nouvelle taxation pourrait refroidir certains automobilistes, notamment ceux qui roulent beaucoup. Car si la voiture électrique promettait une mobilité plus propre, elle n'a jamais été synonyme de gratuité absolue. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Reportage international
    La Russie resserre encore son contrôle sur le numérique

    Reportage international

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 2:48


    Après le bannissement en 2022 de Facebook et d'Instagram, réseaux emblématiques du groupe Meta, les autorités russes renforcent leur emprise sur les espaces de l'internet et des applications étrangères. Depuis cet été, les appels via WhatsApp, FaceTime et Telegram sont bloqués, au nom de la lutte contre le fléau des fraudeurs. D'autres coupures et interdictions sont, quant à elles, justifiées au nom de la sécurité nationale, et notamment les attaques de drones. « Désolé de ne pas avoir donné signe de vie, mon téléphone s'est soudainement éteint et l'écran est devenu tout noir. Je ne comprends pas ce qu'il s'est passé. » Casquette sur la tête, bouille bienveillante et souriante, Nicolas Maschourov arrive tout essoufflé et un poil en retard au rendez-vous sur une place du centre de Yaroslavl, face à l'un des monastères les plus célèbres de cette ville au riche passé historique. Au fond, ce mystérieux incident du jour n'est pour lui qu'un de ceux qui s'ajoutent à une longue liste, tant la vie quotidienne est déjà bien compliquée localement. Dans cette ville-étape incontournable pour les touristes, cela fait en effet de longs mois que les liaisons téléphoniques et internet sont perturbées. Yaroslavl est en effet aussi une ville industrielle importante, ce qui fait d'elle une cible dans le conflit avec l'Ukraine. « On a ici une raffinerie très importante, elle fournit du pétrole à de nombreuses régions de l'Ouest du pays, explique Nicolas Maschourov. À l'heure actuelle, les règles y sont très strictes à l'intérieur, car il y a un risque de sabotage. Lorsque vous entrez dans l'usine, vous n'êtes même pas autorisé à prendre votre téléphone, vous devez le laisser dans votre voiture. Et si jamais vous avez oublié et qu'il est resté dans votre poche, l'amende que vous encourez atteint 30 000 roubles. Si on vous attrape une deuxième fois avec, vous êtes viré. Tout ça, c'est parce que cette raffinerie est périodiquement attaquée par des drones. Heureusement, jusque-là, les attaques ne se sont produites que vers 5 ou 6 heures du matin, lorsque les travailleurs n'étaient pas là. Mais la situation là-bas est quand même assez tendue.  L'Internet mobile y est généralement désactivé. » Ce vendredi 12 décembre, selon les médias locaux, une attaque contre la raffinerie a été à l'origine d'un incendie. Une partie des routes y menant ont été fermées, causant des bouchons de plusieurs kilomètres. Mais le plus fréquent pour parer aux attaques reste de couper le réseau. « L'Internet mobile dans toute la ville est de toute façon souvent en mauvais état désormais, avance le professeur d'histoire et guide touristique. De temps en temps, c'est même totalement coupé ». À lire aussiRussie: le contrôle étatique de l'expression publique sur les réseaux sociaux s'accélère   « J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste. » Première conséquence : impossible d'utiliser la géolocalisation, très répandue en Russie. Mais d'autres usages sont désormais limités. Dans sa cuisine, avec sa bouilloire qui siffle sur le gaz pour chauffer l'eau du thé, Andrey Akimov explique qu'il aimerait pouvoir publier à sa guise sur les réseaux sociaux. « Je gère plusieurs chaînes Telegram, explique cet avocat et secrétaire d'un petit parti, qui tente d'être officiellement enregistré par les autorités. J'y poste diverses choses, et tout est légal et officiel. Mais parfois c'est impossible à faire. J'essaie une fois, deux fois. Puis je me dis : “Ok, je réessaie dans 10 minutes", et c'est peut-être à ce moment-là que j'ai un ressenti de 5% d'inconfort. Je réessaie trois- quatre fois. Et si, à la cinquième tentative, une demi-heure plus tard, je ne peux toujours pas publier, je commence à ressentir de l'anxiété et de la colère. À ce moment-là, bien sûr, mon inconfort est à 100%. J'ai envie de hurler tellement je suis furieux et tellement je trouve ça injuste ».  Pour lui, les exigences sécuritaires d'un pays en conflit ne sont pas les seuls motifs à ces restrictions de plus en plus importantes. Avec prudence et des mots très pesés, il avance : « Je vais dire les choses de cette façon : je comprends un peu la stratégie des autorités. Il y a une tendance à réduire les libertés, à contrôler les ressources Internet. Mais c'est beaucoup plus facile de le faire si on procède progressivement, pas à pas, en supprimant une partie des droits et libertés des citoyens petit à petit, de telle sorte que l'indignation soit étalée dans le temps et qu'il n'y ait pas de pic soudain ».  Depuis cet été, les autorités ont mis en place une messagerie nationale, Max, et tentent de convaincre les citoyens d'y migrer, la présentant comme plus sûre. Les critiques avancent qu'il s'agit d'une stratégie visant à surveiller les contenus, car Max est présentée comme totalement transparente pour les services de sécurité. Entre blocage des messageries étrangères et coupures de l'internet, de plus en plus de Russes vivent depuis plusieurs mois à l'heure des restrictions de communication. À lire aussiVers un «goulag numérique»: comment la Russie développe le contrôle et la surveillance de ses citoyens   Yaroslavl est très loin d'être la seule ville touchée. Aux derniers décomptes effectués mi-décembre, une quarantaine de régions sur les 89 que compte la Russie ont souffert depuis le printemps d'incidents de types variés. Toutes les régions frontalières ou proches de la zone de combat sont plus ou moins touchées, de Rostov à Koursk et Voronej, ainsi que des villes de garnison comme Pskov ou des régions abritant d'importantes usines du complexe militaro-industriel comme celle de Sverdlovsk. D'autres villes et régions à des milliers de kilomètres à l'est ont aussi enregistré des plaintes d'usagers au sujet de très longues coupures : en Sibérie, à Omsk ou en Yakoutie, jusqu'à Khabarovsk, le Kamchatka et Sakhaline dans l'Extrême-Orient. Même Saint-Pétersbourg, deuxième ville du pays, a été le théâtre de deux jours consécutifs de perturbations. À Moscou, depuis mai dernier, des pannes régulières mais courtes sont observées. Comme à Yaroslavl, les autorités régionales expliquent en général ces coupures comme des « mesures de sécurité visant à se protéger contre les attaques de drones ». Selon le groupe de travail du kraï de Krasnodar, « un adversaire peut utiliser l'internet mobile à haut débit pour contrôler des drones et perpétrer des attentats terroristes ». Ces restrictions sont imposées dès réception d'un signal de « menace drone » et sont techniquement temporaires. Wikipedia.ru a fait ce décompte : 69 coupures avaient déjà été enregistrées en mai, mais en juin, ce nombre était passé à 655, et en juillet, il a atteint le chiffre record de 2 099 coupures à travers le pays. Ce chiffre a dépassé le total mondial des blocages d'internet pour toute l'année 2024 (296 incidents dans 54 pays), faisant de la Russie le pays le plus touché par les pannes de communications numériques. « Notre pays est en état de guerre, [...] nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant. » À quelques kilomètres de Moscou, la ville de Balachika est une zone connue pour abriter notamment une importante base de l'armée russe. Une tradition ancienne : sous l'Union soviétique, la ville était d'ailleurs interdite aux étrangers. Zina, 42 ans, m'accueille dans la cour en bas de son immeuble, dans cette ville où elle a déménagé il y a trois ans « pour la nature et la vue sur le canal ». Pour elle, toutes les mesures de restrictions prises pour internet sont justifiées, y compris cette autre, récente, qui bloque l'usage des cartes SIM, russes comme étrangères, pendant 24 heures à tout retour de l'étranger. « Je comprends très bien qu'une carte SIM pourrait soudainement ne plus être entre les mains de son propriétaire officiel. Elle pourrait être volée, avec le téléphone ou pas d'ailleurs. Et cette carte SIM pourrait être utilisée par d'autres personnes à leurs propres fins. Moi, je compare cette décision à la quarantaine temporaire obligatoire pendant le Covid-19 ou à l'usage des masques. On peut quand même trouver le moyen de s'organiser et préparer un retour de vacances. Je comprends que des gens soient très énervés, mais notre pays est en état de guerre, alors pour moi, c'est évident, nous ne pouvons pas revendiquer les libertés que nous avions auparavant », affirme-t-elle.  Pour elle, le vrai problème, qui la concerne de près, est ailleurs. « Je vais vous dire qui traverse, à cause de tout ça, de vraies difficultés, avance-t-elle. Ce sont ceux qui ne gagnaient leur vie que grâce au blogging, en vendant des publicités, par exemple, ou en monétisant leurs publications. C'est vrai, il existe des plateformes alternatives à celles qu'on avait avant, mais avec celles-là, on ne peut pas gagner autant d'argent. Elles sont mal conçues. Et cela a un impact sur toutes ces personnes, tous ces entrepreneurs, qui pendant de nombreuses années ont construit un système de diffusion en continu, produisaient du contenu. En fait, chaque blogueur avait en quelque sorte créé sa propre petite agence. C'est un système qui s'est effondré ».  Sans Instagram, classé extrémiste en Russie, et avec l'interdiction depuis cet automne d'y faire de la publicité, Internet qui rame est le dernier clou dans le cercueil de son activité professionnelle de bloggeuse-coiffure. Sur un an, Zina chiffre sa perte de revenu à 80%.  À lire aussiLa Russie resserre encore son contrôle sur internet

    Chronique des Matières Premières
    Des vents contraires soufflent sur les cours de l'huile de palme

    Chronique des Matières Premières

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 1:52


    Le marché de l'huile de palme navigue en pleine incertitude. Des stocks élevés en Malaisie auraient tendance à tirer les prix vers le bas, mais la restructuration de la filière indonésienne annonce des perturbations d'approvisionnement. L'Indonésie a lancé une profonde réforme structurelle cette année qui consiste en la saisie de plantations considérées comme illégales. Une grande partie des surfaces concernées ont été transférées à une société d'État : Agrinas Palma Nusantara. Cette vaste opération de nationalisation concernerait déjà 30% de la superficie totale des plantations du pays, soit plus de 3,7 millions d'hectares, avec un objectif de 4 millions d'hectares d'ici la fin de l'année, selon l'agence Reuters. Ces changements de propriétaire peuvent entrainer des perturbations sur les surfaces touchées, mais également une baisse de la fertilisation des sols et des rendements ailleurs. « Des grosses sociétés, mais aussi des petits planteurs, se demandent pourquoi dépenser de l'argent pour des zones qui risquent de se faire confisquer », explique Nicolas Turnbull, agronome et entrepreneur du secteur. Le risque est celui d'un ralentissement progressif de la production, dont la croissance est déjà affectée par le vieillissement des arbres. À cela, il faut ajouter les inondations récentes qui pourraient avoir un impact sur la production du mois de décembre. Huile de palme pour le biodiesel Par ailleurs, le programme biodiésel du pays est un autre facteur susceptible de restreindre les volumes indonésiens mis sur le marché. Ce projet B50 est un projet qui vise à faire grimper à partir de 2027 à 50% la part de biocarburant dans le diesel national. Si les producteurs sont contraints de vendre plus localement, les volumes disponibles à l'export se réduiront, ce qui sera inévitablement un facteur de tension sur les prix. L'Indonésie fournit en effet 60 % de l'offre mondiale.  Des prix pourtant loin de s'envoler Pour l'instant, les prix ne s'envolent pas, bien au contraire. C'est en raison notamment de la situation en Malaisie, le deuxième producteur mondial. La production du pays cette année s'annonce record, on parle de 20 millions de tonnes, et les stocks sont au plus haut depuis six ans, à 2,8 millions de tonnes. Selon Nicolas Turnbull, «cette tendance s'explique par une météo favorable ces deux dernières années et une meilleure disponibilité de la main d'œuvre ».  La baisse des exportations, de 15 % en novembre et de plus de 10 % sur le début du mois de décembre, est un autre paramètre qui joue sur la stagnation des prix. Ce signal baissier se reflète dans les cours, et ce sera le cas jusqu'à ce que les nouvelles d'Indonésie ou la reprise de la demande indienne, tendent à nouveau le marché. Les importations indiennes sont très sensibles aux prix, et sont attendues en hausse : depuis le mois dernier, l'huile de palme étant redevenue moins chère que celle de soja, et donc plus intéressante.  Selon plusieurs analystes, les prix pourraient se stabiliser au deuxième trimestre 2026, puis remonter pour atteindre 5 000, voire 5 500 ringgits - soit 1 330 dollars environ- en fin d'année, ce qui serait un sommet en trois ans.  À lire aussiHuile de palme, les ravages continuent

    TOPFM MAURITIUS
    Compensation salariale : « Insuffisante », selon Jayen Chellum…les Mauriciens toujours pénalisés face à la hausse des prix

    TOPFM MAURITIUS

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 0:52


    L'annonce de la compensation salariale était très attendue par des milliers de travailleurs et de retraités. Le gouvernement a enfin communiqué le montant, qui entrera en vigueur dès janvier 2026 : Rs 635. Si l'exécutif met en avant l'effort budgétaire consenti dans un contexte économique jugé difficile, les réactions n'ont pas tardé. Les représentants des travailleurs jugent cette mesure largement insuffisante face à la hausse persistante du coût de la vie. Jayen Chellum, secrétaire général de l'Association des consommateurs de l'île Maurice (ACIM), estime que le gouvernement aurait pu accorder une augmentation de 4 % aux salariés percevant moins de Rs 25 000 par mois. Selon Jayen Chellum, cette compensation salariale ne pourra pas rattraper la perte du pouvoir d'achat des Mauriciens, car les prix continuent d'augmenter, souligne-t-il.

    Le Brief
    Incendie d'un collège à Dijon, un acte de «représailles» à l'action de l' Etat contre le narcotrafic» selon le préfet du département

    Le Brief

    Play Episode Listen Later Dec 14, 2025 1:24


    Chaque jour, retrouvez le journal de 8h de la rédaction d'Europe 1 pour faire le tour de l'actu. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Claire Hédon - enfant tondu: la défenseur des droits s'autosaisit

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 11:08


    C dans l'air l'invitée du 13 décembre 2025 avec Claire Hédon, Défenseure des droitsClaire Hédon s'exprimera au sujet des révélations concernant l'enfant tondu par des éducateurs d'un foyer parisien accueillant des mineurs placés par l'Aide sociale à l'enfance. Des faits dont elle s'est autosaisie, dénonçant une "situation épouvantable".Les employés en cause ont filmé la scène et l'ont diffusée sur un groupe WhatsApp d'éducateurs. On y voit l'enfant, âgé de 8 ans, torse nu, assis sur une chaise les bras croisés, se faire raser la tête. Hier soir, sa mère a porté plainte pour violences volontaires. Selon la Ville de Paris, ces faits "gravissimes" se sont déroulés en février 2025.L'avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville, s'étonne que la collectivité n'ait communiqué que mardi alors qu'elle était informée « depuis septembre », affirme-t-il. « Quand la Mairie de Paris pond un communiqué mardi matin en expliquant qu'ils mènent des investigations… enfin on est en décembre ! C'est du sauve-qui-peut », déplore pour sa part l'avocat de la famille, Axel Delaunay-Belleville.De son côté, le parquet de Paris a annoncé mardi avoir ouvert une enquête pour violences volontaires sur mineur de moins de 15 ans par personne ayant autorité, et une inspection administrative est en cours dans les locaux du foyer parisien, a indiqué la ville de Paris.La diffusion de cette vidéo illustre une fois encore les dysfonctionnements de l'Aide sociale à l'enfance, dont plus de 380 000 jeunes bénéficient de ses mesures. Fin janvier, la décision-cadre de la Défenseure des droits relative à la protection de l'enfance alertait sur la situation, de même que le rapport Santiago en avril 2025.Un sujet dont se saisissent également les parlementaires puisqu'une proposition de loi visant à assurer le droit de chaque mineur placé à disposer d'un avocat a été adoptée à l'unanilité par les députés le 12 décembre dernier. Elle doit maintenant être examiné au Sénat.

    French Podcast
    News In Slow French #772 - Intermediate French Weekly Program

    French Podcast

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 10:14


    Nous commencerons notre partie consacrée à l'actualité par une discussion sur un nouveau document publié la semaine dernière sur la stratégie de sécurité nationale américaine. Nous abordons les éléments qui concernent directement l'Europe, ainsi que la prédiction d'un « effacement » de la civilisation européenne. Puis, nous commenterons le classement annuel des 36 pays les plus riches, basé sur l'inflation, la croissance du PIB, l'emploi et les performances boursières. Notre section scientifique sera consacrée à une étude qui a identifié cinq grandes phases du développement du cerveau humain. Selon les chercheurs, il y aurait quatre périodes charnières à 9, 32, 66 et 83 ans, où des changements importants ont lieu dans l'organisation neuronale. Et notre dernier sujet d'actualité concerne Pantone, qui a dévoilé sa couleur de l'année 2026. Le choix de la couleur de l'année peut-il faire débat ?   Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Notre point de grammaire de la semaine sera : Adjectives that add letters to their feminine form. Adjectives ending in -teur and -eau/ou. Nous parlerons des démarches faites par les artisans français afin de protéger la porcelaine de Limoges à l'échelle européenne. Cela nous offrira l'occasion de revenir sur l'histoire de ce savoir-faire français. Nous terminerons avec l'expression de la semaine : Envers et contre tous/tout. Nous verrons que des lieux culturels français ont décidé d'augmenter leurs tarifs pour les non-Européens, ce qui permettra de financer des rénovations coûteuses. - La stratégie de sécurité nationale américaine pour 2025 prédit la fin de l'Europe - Le Portugal arrive en tête du classement 2025 des pays les plus riches - Des scientifiques découvrent cinq phases dans le développement du cerveau humain - Cloud Dancer, une nuance de blanc, est élue couleur de l'année - Les artisans demandent la protection de la porcelaine de Limoges à l'échelle européenne. - Des lieux culturels augmentent leurs tarifs pour les non-Européens

    Les matins
    La "démobilisation" des pouvoirs publics "tue des femmes", selon les associations de lutte contre les féminicides

    Les matins

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 14:38


    durée : 00:14:38 - Journal de 8 h - Dans un rapport publié ce jeudi, l'Union nationale des familles de féminicides et la Fondation des Femmes dénoncent la "démobilisation" des pouvoirs publics en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

    C dans l'air
    Pouvoir d'achat : un Noël à crédit - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 65:09


    C dans l'air du 12 décembre 2025 - Pouvoir d'achat : un Noël à créditLe budget de Noël risque de manquer pour cette fin d'année 2025. Face à l'instabilité budgétaire et économique, les Français se montrent plus frileux que d'habitude sur les achats des fêtes de fin d'année. En effet, selon une étude réalisée par CSA Research pour Cofidis, les Français vont consacrer 491 euros en moyenne. Un chiffre au plus bas depuis 2017. Le budget consacré par les Français aux fêtes de Noël va baisser de 7,5% par rapport à 2024, soit 38 euros de moins et de 11% par rapport à 2023, soit 59 euros de moins. Les fêtes de Noël vont peser lourd dans le porte-monnaie. Selon une enquête réalisée par Flashs pour Ymanci, plus de 4 Français sur 10 (41%) n'ont pas les liquidités suffisantes pour financer leurs cadeaux de Noël. Ces derniers vont s'orienter vers trois options : débloquer tout ou partie de leur épargne, s'endetter via un découvert autorisé, un crédit ou un paiement échelonné. Plus surprenant encore, 56% des Français interrogés paieront encore les conséquences de leurs achats de Noël en mars ou avril 2026. Un nouveau coup dur est à venir dans le portefeuille des Français. Une flambée des cotisations des mutuelles se profile. Après une hausse de 6% en 2025, les tarifs des complémentaires santé devraient à nouveau grimper pour les particuliers en 2026, entre 3,4 et 8% selon les contrats. Mais les experts anticipent déjà un rattrapage dès 2027. Une énième hausse est attendue en raison de l'instauration d'une taxe sur les mutuelles. En effet, un milliard d'euros figure au projet de loi de financement de la Sécurité sociale adopté lundi dernier par l'Assemblée nationale.Coup de projecteur sur le budget "courses" de 2026. Depuis le 1er décembre, jusqu'au 1er mars, les négociations commerciales entre la grande distribution et l'industrie agroalimentaire ont commencé. Un rendez-vous souvent marqué par d'importantes tensions. Cette année, la baisse des prix de certaines matières premières est attendue. On en parlera avec Thierry Cotillard, patron du Groupement Mousquetaires/Intermarché. Quel budget pour les Français en cette fin d'année ? Avec la taxe sur les mutuelles, votre cotisation va-t-elle augmenter ? Alors que les négociations commerciales entre l'industrie agro-alimentaire et les distributeurs ont commencé, peut-on espérer une baisse des prix ?Nos experts :- Emmanuel DUTEIL - Directeur de la rédaction L'Usine Nouvelle- Bruno JEUDY - Directeur délégué et éditorialiste La Tribune Dimanche- Géraldine HOUDAYER - Rédactrice en chef adjointe de la rédaction numérique ICI, spécialiste de la consommation- Olivia DETROYAT - Journaliste économique Le Figaro, spécialiste de la grande distribution

    Appels sur l'actualité
    [Vos questions] Migration irrégulière: l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors frontières?

    Appels sur l'actualité

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 19:29


    Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans et les conséquences de l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Migration irrégulière : l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors de ses frontières ?  La décision des ministres de l'Intérieur de l'UE n'est pas encore définitive mais si elle est validée par le Parlement européen, les États membres pourront envoyer les migrants en situation irrégulière dans des centres de rétention situés dans des pays hors des frontières de l'UE. Comment fonctionneront ces centres ? Quels intérêts les pays extra-européens auraient-ils à accepter ces «hubs de retour» ? Avec Amara Makhoul, rédactrice en chef du site Infomigrants.    Australie : et si les moins de 16 ans vivaient sans réseaux sociaux ?  L'Australie devient le premier pays au monde à interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Qu'est-il prévu pour vérifier l'âge des utilisateurs ? Cette interdiction sera-t-elle réellement efficace pour lutter contre l'addiction des jeunes aux plateformes ? D'autres pays envisagent-ils de mettre en place une telle mesure ?   Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage «Elon Musk : l'enquête inédite» (éditions Robert Laffont).    Ukraine : pourquoi l'aide militaire est au plus bas depuis le début de la guerre ?   Selon l'institut de recherche allemand Kiel, l'aide militaire de l'Europe à l'Ukraine ne suffit pas à compenser le désengagement américain décidé par Donald Trump. Pourquoi les pays européens ne parviennent-ils pas combler la différence ? Si 2025 est l'année au cours de laquelle Kiev a reçu le moins d'aide militaire, qu'en sera-t-il en 2026 ?    Avec Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, la suite du feuilleton entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

    Le téléphone sonne
    20 ans de violences dans le foot amateur : quelles solutions pour en finir ?

    Le téléphone sonne

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 37:31


    durée : 00:37:31 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - En 20 ans, les violences dans le football amateur ne baissent pas et sans être inédits les chiffres restent plutôt stables. Selon l'Observatoire des comportements de la Fédération française de football, 12 000 incidents sont répertoriés et environ 11 000 matches comptent un incident chaque saison. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Le journal de 8H00
    La "démobilisation" des pouvoirs publics "tue des femmes", selon les associations de lutte contre les féminicides

    Le journal de 8H00

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 14:38


    durée : 00:14:38 - Journal de 8 h - Dans un rapport publié ce jeudi, l'Union nationale des familles de féminicides et la Fondation des Femmes dénoncent la "démobilisation" des pouvoirs publics en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

    Les journaux de France Culture
    La "démobilisation" des pouvoirs publics "tue des femmes", selon les associations de lutte contre les féminicides

    Les journaux de France Culture

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 14:38


    durée : 00:14:38 - Journal de 8 h - Dans un rapport publié ce jeudi, l'Union nationale des familles de féminicides et la Fondation des Femmes dénoncent la "démobilisation" des pouvoirs publics en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.

    Journal d'Haïti et des Amériques
    Haïti : blocages, racket, violences, le transport routier lourdement entravé par les gangs

    Journal d'Haïti et des Amériques

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 30:00


    En Haïti, alors que les attaques des gangs ne cessent de s'étendre, les transports en commun fonctionnent de plus en plus difficilement. De nombreux chauffeurs de tap-tap (des taxis collectifs) ont été assassinés par des groupes armés. D'autres ne peuvent plus effectuer leur circuit habituel, à cause des affrontements entre groupes armés ou des péages installés par les gangs pour rançonner les conducteurs et les passagers. En ce vendredi matin de décembre, la gare routière où se rend Junior, un habitant de la commune de Carrefour (au sud de la capitale Port-au-Prince), est paralysée après un appel lancé par les chefs de gangs. «Les groupes armés [...] installent des postes de péage un peu partout afin de contraindre les chauffeurs à payer, explique-t-il à Peterson Luxama, correspondant de RFI à Port-au-Prince. Cela entraîne une hausse du coût du transport. Si auparavant un trajet coûtait 50 gourdes [environ 30 centimes d'euros], il faut désormais en payer 150», soit près d'un euro. Les conducteurs voient leurs revenus baisser et dénoncent le manque de soutien des autorités haïtiennes. «Nous ne savons plus à quel saint nous vouer, la situation est extrêmement difficile», déplore Méhu Changeux, responsable de l'Association des Propriétaires et Chauffeurs d'Haïti. «Beaucoup de nos véhicules ont été incendiés, des groupes armés volent les voitures et s'en prennent violemment à nos chauffeurs, mais nous n'entendons jamais de réaction de l'État. Pas même un fonds de garantie n'a été mis à la disposition des chauffeurs pour leur permettre de se relever. L'État nous abandonne, malgré les multiples appels à l'aide lancés par les associations de transporteurs», s'indigne-t-il. Haïti : le viol, une «arme de guerre omniprésente» Le Miami Herald publie cette semaine une série d'articles sur la hausse «alarmante» des cas de viols en Haïti. «Dans les quartiers contrôlés par les gangs, la question n'est pas de savoir si les femmes et les filles seront violées, mais quand», écrit Jacqueline Charles qui, depuis un an, a mené des dizaines d'interviews avec des survivantes et des associations ou centres de santé spécialisés sur les violences sexuelles. «Les viols ne sont pas un phénomène nouveau en Haïti», souligne le journal, surtout en période de crise. Mais le quotidien de Floride parle cette fois d'une «épidémie» tant les cas ont augmenté à mesure que les gangs augmentent leur emprise sur le pays et que les habitants sont forcés de fuir pour vivre dans des camps de déplacés. Un viol a lieu dans le pays «toutes les deux heures». Mais les chiffres dont on dispose (calculés par les Nations unies notamment), sont très probablement «sous-estimés», expliquent les associations d'aide aux victimes interviewées par le Miami Herald. Près de 20% des victimes sont des enfants. Les survivantes sont « stigmatisées », « blamées » par leur propre « communauté voire par leur propre famille », notamment quand elles tombent enceintes après avoir été violées, souligne le quotidien, qui rappelle aussi que l'avortement est illégal en Haïti, même pour les mineures survivantes de viols. Le Docteur Jean William Pape, à la tête des centres GHESKIO, qui accueille des survivantes de violences sexuelles parle d'une «génération perdue». Les associations sont démunies, sous-financées, en particulier depuis que le président des États-Unis, Donald Trump, a fermé cette année l'USAID, l'agence d'aide au développement, remarque le Miami Herald.   Chili : ces jeunes qui votent pour l'extrême-droite Au Chili, le second tour de l'élection présidentielle se tient ce dimanche 14 décembre 2025. Jeannette Jara, issue du Parti Communiste et qui représente une large coalition de gauche, est arrivée en tête du premier tour avec 26% des voix. Elle affrontera un candidat d'extrême-droite, José Antonio Kast (24%), ancien parlementaire de 59 ans. Selon les sondages, ce dernier pourrait remporter l'élection grâce à l'union des droites et à une campagne centrée sur les questions de sécurité, de lutte contre l'immigration illégale. Un discours qui séduit dans toutes les strates de la population, même chez une partie des jeunes. Cette génération, née en démocratie, n'a pas connu les années de dictature (1973-1990), une période que le candidat d'extrême droite se remémore avec nostalgie, lui qui a toujours défendu l'ancien dictateur, le général Augusto Pinochet. «Pour avancer il faut laisser tout ça derrière nous», balaye Fernanda, 22 ans, étudiante en droit rencontrée à La Florida, une banlieue de classe moyenne de la capitale chilienne par Naïla Derroisné. Des militaires sont entrés chez sa grand-mère pendant la dictature (qui a fait près de 3 000 morts et disparus), mais la jeune femme estime que cette histoire appartient au passé. «C'était il y a 50 ans. Mentionner tout ça aujourd'hui c'est pour porter atteinte à José Antonio Kast et sa posture politique. Ce n'est pas ça qui va le définir en tant que président, ce qui va le définir ce seront ses actions une fois au gouvernement», juge-t-elle. Sur un campus universitaire dans le sud de Santiago, Margarita, 20 ans, de gauche, se souvient que pendant un cours sur l'Histoire du Chili, peu de ses camarades connaissaient le président Salvador Allende, renversé en 1973. «Ils ont très peu d'informations sur cette période de l'Histoire chilienne. Aujourd'hui, des jeunes soutiennent Kast aveuglément alors même qu'il a été partisan du coup d'État, qui a été terrible pour le pays», s'inquiète-t-elle.   Dans le journal de la 1ère...  Air Caraïbes relance aujourd'hui sa ligne directe entre Orly et l'aéroport international de Saint-Martin, explique Benoît Ferrand.

    Le Conseil Santé
    Comment la fièvre de la vallée du Rift se transmet-elle ?

    Le Conseil Santé

    Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 1:49


    Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal, semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris.  Quels sont les animaux hôtes et vecteurs du virus ? Quel est le mode de transmission de l'animal à l'homme ? Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital Américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages    Retrouvez l'émission dans son intégralité iciLa fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?  

    Choses à Savoir
    Pourquoi Batman rend-il plus altruiste ?

    Choses à Savoir

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:29


    Une étude menée à Milan par des psychologues de l'université Cattolica del Sacro Cuore s'est intéressée à une question simple mais audacieuse : peut-on rendre les gens plus gemtils envers autrui grâce à quelque chose d'aussi incongru qu'un homme déguisé en Batman dans le métro ? Contre toute attente, la réponse semble être oui, selon cette recherche publiée dans la revue npj Mental Health Research.Les chercheurs ont mené une expérience dans le métro milanais. Lors de certains trajets, une femme simulait une grossesse pour observer si des passagers se levaient pour lui céder leur siège. Dans les conditions normales, environ 37,7 % des passagers lui laissaient la place. Mais lorsque, par une autre porte, un homme déguisé en Batman montait dans la même rame, le taux grimpait à 67,2 %. Autrement dit, la présence du super-héros doublait presque la probabilité d'un comportement prosocial.Fait encore plus étonnant : parmi ceux qui se levaient, près de 44 % affirmaient ne pas avoir vu Batman. L'effet se produisait donc même sans perception consciente du personnage. Comment expliquer cela ?Selon l'équipe italienne, deux mécanismes se combinent. D'abord, la présence d'un élément inattendu – ici un homme masqué et capé dans un contexte ordinaire – rompt la routine mentale. Dans les transports, nous sommes souvent en mode “pilote automatique”, absorbés par nos pensées ou par nos écrans. Un personnage aussi incongru que Batman sert de rupture cognitive et ramène l'attention sur l'environnement. Une fois plus attentifs, les passagers remarquent davantage qu'une personne enceinte a besoin d'aide.Ensuite, Batman agit comme un “prime” symbolique. Même sans le voir clairement, son costume représente dans l'imaginaire collectif la justice, la protection et l'entraide. La simple présence du symbole active des normes sociales positives. Le cerveau, même inconsciemment, se retrouve orienté vers une idée simple : aider les autres est une bonne chose. Ce petit coup de pouce psychologique suffit parfois à déclencher un comportement prosocial.Cette étude montre que l'altruisme n'est pas seulement une caractéristique individuelle stable, mais aussi un phénomène hautement contextuel. La gentillesse peut être stimulée par des éléments extérieurs, même subtils : une surprise, une perturbation de la routine, un symbole culturel fort. En d'autres termes, de petites interventions dans l'espace public – installations artistiques, mises en scène, nudges sociaux – pourraient encourager l'entraide de manière très concrète.Dans un monde où beaucoup évoluent sans vraiment regarder autour d'eux, il suffit parfois d'un Batman inattendu pour rappeler que la bienveillance est toujours à portée de main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoires - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 65:13


    C dans l'air du 11 décembre 2025 - Ukraine : Zelensky prêt à lâcher des territoiresUne proposition concernant des concessions territoriales ukrainiennes dans le cadre d'un plan pour mettre fin à la guerre en Ukraine a été soumise à Donald Trump, a annoncé ce jeudi 11 décembre le chancelier allemand Friedrich Merz. Le président américain s'était montré ces derniers jours particulièrement critique envers les dirigeants ukrainiens et même européens. Hier, il a déclaré avoir eu des "mots assez forts" pendant son entretien un peu plus tôt avec le président de la République, le Premier ministre britannique et le chancelier allemand."Ils aimeraient que nous participions à une réunion en Europe ce week-end. Nous allons prendre une décision en fonction de ce qu'ils nous diront. Nous ne voulons pas perdre notre temps", a ensuite affirmé Donald Trump, ajoutant : "Avant d'aller à une réunion, il y a des choses que nous voulons savoir". Mardi, dans une interview accordée au média en ligne Politico, quelques jours après la publication de la Stratégie de sécurité nationale américaine, Donald Trump a également redoublé de critiques contre des dirigeants politiques européens qu'il juge faibles et une Europe déclinante ; contre l'Ukraine, qui n'a selon lui aucune chance car la Russie est la plus grande, et un Zelensky "perdant" accusé d'"utiliser la guerre" pour ne pas remettre en jeu son mandat.Visé par de nouveaux propos acerbes de Donald Trump, le président ukrainien avait assuré mardi être "prêt" à organiser une élection présidentielle en Ukraine, mais pas dans n'importe quelles conditions. "Je demande maintenant (...) aux États-Unis de m'aider, avec nos partenaires européens, à garantir la sécurité nécessaire pour la tenue d'élections. Si cela se produit, l'Ukraine sera prête à organiser des élections dans les 60 à 90 prochains jours", a-t-il assuré. Avec cette déclaration, Volodymyr Zelensky renvoie la balle aux Américains, qui ont échoué à obtenir un cessez-le-feu malgré des mois de négociations avec la Russie.Pour l'heure, la guerre se poursuit et l'Ukraine a lancé ce jeudi une importante attaque aérienne sur Moscou et plusieurs régions de Russie. En mer Noire, un pétrolier russe de sa flotte fantôme a également été touché hier par un drone ukrainien. Le secteur énergétique russe, poumon économique du pays, est sous la pression des sanctions occidentales visant à assécher le financement de la guerre menée par Moscou et de l'intensification, depuis cet été, des frappes ukrainiennes qui visent ses raffineries et infrastructures d'hydrocarbures. Selon l'AIE, les revenus pétroliers du pays sont tombés à leur plus bas niveau depuis 2020.Alors, où en sont les discussions sur un plan de paix en Ukraine ? Pourquoi Donald Trump multiplie-t-il les critiques envers l'Europe ? Faut-il craindre des ingérences étrangères lors des prochaines élections en France ? Enfin, que faut-il retenir du débat et du vote sur la défense nationale qui se sont déroulés hier à l'Assemblée ?Nos experts :- James ANDRÉ - Grand reporter – France 24- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique - Le Figaro, ancienne correspondante en Russie- Vincent HUGEUX - Journaliste indépendant, essayiste, spécialiste des enjeux internationaux- Général Dominique TRINQUAND - Ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU, auteur de D'un monde à l'autre - Marion VAN RENTERGHEM ( en duplex) - Grand reporter, chroniqueuse - L'Express, auteure de Le piège Nord Stream

    Priorité santé
    La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:30


    Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?  La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.  Vaccinations du bétail  La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.   Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.  Une stratégie de riposte combinée  Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.     Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages  Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024  Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.

    Rothen s'enflamme
    Jérôme Rothen : "Bien sûr qu'on peut bien jouer avec Mbappé, mais selon moi, il décroche trop" – 11/12

    Rothen s'enflamme

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 8:38


    Jérôme Rothen se chauffe contre un autre consultant, un éditorialiste ou un acteur du foot.

    Priorité santé
    La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?

    Priorité santé

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:30


    Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?  La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.  Vaccinations du bétail  La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.   Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.  Une stratégie de riposte combinée  Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.     Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages  Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024  Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.

    ONU Info

    Face à la nouvelle escalade de violence au Sud-Kivu et à l'occupation d'Uvira par l'AFC/M23, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs exhorte « le M23 et tous les acteurs armés concernés à cesser immédiatement les hostilités, à faire preuve de retenue et à donner la priorité à la désescalade ».Huang Xia a lancé une mobilisation diplomatique afin d'encourager l'apaisement des tensions et de « parvenir à une désescalade immédiate ».Selon lui, il est impératif de préserver les progrès accomplis et d'éviter l'effondrement des processus de paix. « C'est dans cet esprit que je réaffirme la pleine disponibilité des Nations Unies à soutenir les efforts diplomatiques internationaux et régionaux — notamment ceux des États-Unis, du Qatar et de l'Union africaine — en vue d'une solution politique globale », affirme-t-il.(Déclaration : Huang Xia, Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

    Les Déviations
    Pourquoi l'égalité entre les hommes et les femmes repose sur les évolutions matérielles ?

    Les Déviations

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 57:58


    Dans cette nouvelle interview, Véra Nikolski, essayiste et docteure en sciences politiques, revient sur son livre Féminicène (éditions Fayard), où elle propose une lecture radicalement nouvelle de l'histoire de l'émancipation des femmes.Loin d'expliquer les avancées féministes uniquement par les idées ou les luttes, elle montre comment le monde matériel : énergie, technologies, infrastructures, santé, production industrielle, a rendu possible l'égalité entre les femmes et les hommes. Selon elle, l'entrée dans l'Anthropocène, ère née de la révolution industrielle, a bouleversé les conditions de vie de toute l'humanité, et particulièrement celles des femmes : baisse de la mortalité infantile, maîtrise de la fécondité, accès au travail salarié, autonomie financière.Mais ces acquis pourraient être fragilisés. Crise énergétique, antibiorésistance, ruptures d'approvisionnement, dégradation climatique : Véra Nikolski explique comment ces bouleversements pourraient remettre en cause les droits des femmes, « vides de sens si le monde matériel ne permet plus de les exercer ».Elle invite à dépasser le « féminisme de la réclamation » pour encourager un féminisme du faire : investir les domaines scientifiques, techniques et productifs afin de protéger l'égalité de demain.Soutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Grand angle
    Un an après le cyclone Chido, Mayotte compte ses habitants

    Grand angle

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:15


    durée : 00:02:15 - France Inter sur le terrain - L'île panse toujours ses plaies, et un recensement exhaustif est en cours dans le 101e département français, où l'habitat demeure précaire et informel. Selon l'Insee, 330.000 personnes y vivent ; 500.000, selon les élus locaux. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Esprits Libres
    « Journal d'un prisonnier » de Nicolas Sarkozy : « il est sorti renforcé de ces tribulations judiciaires » selon Franz-Olivier Giesbert

    Esprits Libres

    Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 12:03


    Il l'a interviewé cette semaine dans Le Point : l'éditorialiste et Esprit libre du jour nous raconte dans quel état se trouve l'ancien Président de la République et ce que ce livre cherche à dire aux Français. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    Choses à Savoir HISTOIRE
    Pourquoi Catherine de Médicis a-t-elle été accusée du massacre de la Saint-Barthélemy ?

    Choses à Savoir HISTOIRE

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:59


    Le massacre de la Saint-Barthélemy, dans la nuit du 23 au 24 août 1572, demeure l'un des épisodes les plus violents et controversés de l'histoire de France. Et depuis plus de quatre siècles, un nom revient sans cesse : Catherine de Médicis. Pourquoi l'a-t-on accusée d'être la grande instigatrice du massacre ? La réponse tient autant à la politique qu'aux préjugés qui entouraient cette reine italienne devenue régente.D'abord, le contexte. Depuis dix ans, la France est déchirée par les guerres de Religion entre catholiques et protestants (huguenots). Catherine tente de gouverner au-dessus des factions, cherchant des compromis : elle organise le mariage de sa fille Marguerite avec le chef protestant Henri de Navarre, espérant réconcilier les deux camps. Mais ce geste, audacieux, attise les colères. Les catholiques radicaux la voient comme trop conciliante ; les protestants se méfient de son entourage catholique, notamment du duc de Guise.Tout bascule le 22 août 1572, quand l'amiral de Coligny, chef respecté du parti huguenot et conseiller influent du jeune roi Charles IX, est blessé par un tir d'arquebuse. Les protestants accusent les Guise ; d'autres murmurent que Catherine, inquiète de l'influence croissante de Coligny sur son fils, aurait commandité l'attentat. Aucun élément ne le prouve, mais la rumeur se répand.C'est ici que naît l'accusation centrale : Catherine aurait, prise de peur, convaincu Charles IX de frapper les chefs protestants avant qu'ils ne se vengent de l'attentat. Selon ce récit, elle aurait manipulé un roi faible et impulsif, paniqué à l'idée d'un complot huguenot. Le Conseil royal prend alors une décision terrible : éliminer quelques chefs protestants pour éviter une guerre immédiate. Mais la situation échappe totalement au contrôle. L'assassinat ciblé se transforme en massacre généralisé, encouragé par la ferveur catholique de Paris et l'explosion de violences spontanées.Après coup, il est commode de faire de Catherine la grande coupable. Elle est italienne, étrangère, femme de pouvoir dans un univers masculin : idéale pour concentrer les fantasmes politiques. Les chroniqueurs protestants renforcent cette image d'une « reine empoisonneuse », héritée des clichés anti-médicis. Pourtant, les historiens s'accordent : Catherine a validé une décision catastrophique mais n'a pas voulu ni anticipé un bain de sang national. Elle cherchait à éviter une guerre civile, et a, au contraire, déclenché l'un des pires massacres du siècle.En somme, Catherine fut accusée autant pour son rôle politique central que pour l'image diabolique qu'on bâtit autour d'elle. Une figure complexe, piégée par un royaume en flammes. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Les matins
    Statuettes égyptiennes / “L'effacement civilisationnel de l'Europe” selon Trump / Front républicain

    Les matins

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 148:44


    durée : 02:28:44 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Yoann Duval - - réalisation : Félicie Faugère

    Choses à Savoir SCIENCES
    La conscience précède-t-elle la matière ?

    Choses à Savoir SCIENCES

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:18


    Depuis des siècles, le débat oppose deux visions du monde : le matérialisme, selon lequel la matière produit la conscience, et l'idéalisme, qui affirme au contraire que la conscience est première. Les travaux récents de Maria Strømme, physicienne et spécialiste de nanotechnologie et de science des matériaux, ravivent ce débat sous un angle inédit. Dans une étude publiée dans la revue AIP Advances, elle propose une théorie audacieuse : la conscience ne serait pas un produit tardif de l'évolution biologique, mais le substrat fondamental de la réalité. Selon elle, la matière, l'espace et le temps émergeraient d'un champ de conscience primordial.Strømme, qui travaille habituellement sur la structure atomique des nanomatériaux, transpose ici des outils mathématiques et des concepts issus de la physique fondamentale pour décrire la conscience comme une entité physique au sens strict, comparable à un champ quantique. Dans ce cadre, les particules, les atomes, les molécules et même les objets macroscopiques ne seraient que des excitations locales de ce champ de conscience. Autrement dit, la matière ne serait pas la base du réel, mais une manifestation secondaire, dérivée.Cette idée s'accompagne d'une implication majeure : les consciences individuelles ne seraient pas réellement séparées. Elles correspondraient à des fluctuations locales d'un même champ unifié, comme des vagues appartenant au même océan. La sensation de séparation entre individus serait alors une illusion produite par la configuration particulière de ces fluctuations. Ce point ouvre la porte à une vision radicalement différente de l'esprit et de la relation entre les êtres vivants.L'un des aspects les plus fascinants de la théorie est qu'elle offre un cadre théorique pour interpréter certains phénomènes souvent classés dans le paranormal : télépathie, intuition collective, expériences de mort imminente ou encore l'idée que la conscience puisse survivre à la mort physique. Strømme ne présente pas ces phénomènes comme avérés, mais considère qu'un champ de conscience fondamental pourrait, en principe, les expliquer. Elle affirme que ces hypothèses devraient être testables, ce qui leur donne un statut scientifique potentiel plutôt que purement spéculatif.Cette théorie reste néanmoins très controversée. Elle soulève des questions majeures : comment mesurer un tel champ ? Comment distinguer la conscience fondamentale d'une forme d'énergie ou d'information déjà connue ? Aucun consensus n'existe encore, et de nombreux chercheurs considèrent cette approche comme hautement spéculative. Mais la force du travail de Strømme réside dans le fait qu'il propose un modèle formel, issu d'une physicienne rigoureuse, qui tente de relier la science des matériaux aux fondements mêmes de la réalité.En conclusion, selon Maria Strømme, il est possible que la conscience précède la matière. La réalité matérielle serait alors une émergence secondaire d'un champ de conscience universel, bouleversant notre compréhension traditionnelle de l'univers et de notre place en son sein. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Un jour dans le monde
    “L'Europe doit être plus forte”, selon Sanna Marin

    Un jour dans le monde

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 14:20


    durée : 00:14:20 - L'invité d'un jour dans le monde - Dans son nouveau livre “L'espoir en acte, le courage de diriger” chez Flammarion, Sanna Marin, ex-Première ministre finlandaise détaille sa vie de femme d'Etat lors des crises qu'elle a traversé avec son pays et raconte ses activités actuelles. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Le téléphone sonne
    Les séniors, trop accros aux écrans ?

    Le téléphone sonne

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 36:10


    durée : 00:36:10 - Le 18/20 · Le téléphone sonne - Selon le dernier baromètre de l'Arcep (l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) près d'un septuagénaire français sur deux passe plus de trois heures par jour devant un écran. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Rothen s'enflamme
    Exclu Coupe du monde 2026 : les prix des hôtels explosent dans les villes hôtes !

    Rothen s'enflamme

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:07


    Le média américain The Athletic dévoile aujourd'hui une analyse au sujet de la Coupe du monde 2026. Selon elle, le prix des nuits d'hôtel dans les villes hôtes ont augmenté en moyenne de 300%. Jérôme Rothen et Emmanuel Petit sont scandalisés ! 

    Le sept neuf
    Budget de la Sécurité sociale : les socialistes "ont rejoint les rangs de la Macronie", juge le LFI Manuel Bompard

    Le sept neuf

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 10:10


    durée : 00:10:10 - L'invité de 7h50 - par : Benjamin Duhamel - "Si le budget et le budget de la Sécurité sociale sont adoptés, je considérerai que c'est une défaite pour le pays", estime Manuel Bompard, député des Bouches-du-Rhône et coordinateur de La France Insoumise. Selon lui, en votant pour, les socialistes "ont rejoint les rangs de la Macronie". - invités : Manuel Bompard - Manuel Bompard : Homme politique français Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

    Choses à Savoir ÉCONOMIE
    Pourquoi les ventes de slips sont-elles un indicateur économique ?

    Choses à Savoir ÉCONOMIE

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:26


    Parmi les signaux inattendus que les économistes scrutent pour prendre la température d'un pays, il en existe un particulièrement étonnant : la vente de slips et de caleçons masculins. Derrière son apparence anecdotique, cet indicateur repose pourtant sur une logique comportementale simple et révélatrice.L'idée a été popularisée par Alan Greenspan, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine. Selon lui, la consommation de sous-vêtements masculins évolue très lentement… sauf en période de tension économique. Pourquoi ? Parce que, pour beaucoup d'hommes, l'achat de slips n'est pas une priorité. Contrairement à des produits visibles comme les chaussures ou les vêtements de dessus, personne ne remarque vraiment si vos sous-vêtements sont neufs ou un peu usés. En temps normal, les achats se font à un rythme stable. Mais lorsque l'économie se dégrade, ces dépenses jugées secondaires sont les premières à être repoussées. Autrement dit : si les hommes conservent plus longtemps leurs vieux sous-vêtements, c'est souvent que le portefeuille se serre.Ce comportement fait des ventes de slips une sorte de baromètre discret, un indicateur avancé de ralentissement économique. À la différence d'autres grandeurs macroéconomiques — chômage, PIB, inflation — qui bougent avec inertie, les dépenses du quotidien réagissent immédiatement au moral des ménages. Dès que la confiance baisse, même légèrement, les achats non essentiels sont reportés. Les sous-vêtements masculins, avec leur cycle de renouvellement très régulier, deviennent alors un marqueur sensible de cette prudence accrue.Ce principe s'applique d'ailleurs à d'autres consommations “banalisées”. La fréquentation des restaurants, ou des salons de coiffure, recule souvent avant que les statistiques officielles ne signalent une crise. Et parfois, certains produits deviennent presque des thermomètres économiques traditionnels. À New York, par exemple, le célèbre restaurant Gray's Papaya propose depuis des décennies un menu surnommé sans détour le “Recession Special” : un repas bon marché qui voit ses ventes bondir chaque fois que l'économie vacille. Lorsque les clients affluent vers ces offres à bas prix, c'est généralement que la population commence à ajuster son budget.Ainsi, derrière l'humour apparent de l'“indice du slip”, se cache une observation sérieuse : dans l'économie, les petits arbitrages du quotidien disent souvent plus que les grandes statistiques. Suivre la consommation de biens anodins permet de capter très tôt les changements d'humeur des ménages. Et parfois, un simple slip raconte beaucoup sur l'état d'un pays. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Accents d'Europe
    La question du retour pour les réfugiés syriens en Europe

    Accents d'Europe

    Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:30


    Un an après la chute du régime du Bachar el-Assad en Syrie, quelles conséquences pour tous les Syriens qui avaient fui le régime ? Se posent-ils la question du retour ?  Selon les chiffres des Nations unies, 1,2 million de réfugiés ont déjà choisi de rentrer, tandis que près de deux millions qui étaient des déplacés internes ont pu retrouver leur région d'origine.   Pression allemande pour le retour En Allemagne où l'on trouve la plus grande communauté de réfugiés syriens d'Europe occidentale, près d'un million, le gouvernement de Friedrich Merz a pris une position très en rupture avec l'histoire récente. Sous la pression du parti d'extrême droite AFD, Berlin veut désormais inciter, voire même forcer les retours. La communauté installée depuis dix ans, avec parfois des enfants nés sur le sol allemand, a accueilli ces propos avec scepticisme et incompréhension. Reportage à  Berlin de Delphine Nerbollier.    La Turquie toujours pays d'accueil Et qu'en est-il en Turquie ? Le pays voisin de la Syrie, qui a accueilli de loin le plus grand nombre de réfugiés. Certes, les sentiments anti-migrants ont émergé dans la société, mais le gouvernement Erdogan ne renie pas son statut de pays d'accueil. Sa principale préoccupation reste la stabilité de l'autre côté de la frontière. D'autant que les réfugiés syriens sont aussi devenus essentiels à la bonne marche de l'économie. Depuis Ankara, les explications d'Anne Andlauer.     En Pologne, l'éducation à la santé ne passera pas par l'école...  Une nouvelle matière destinée à donner des connaissances de base aux élèves sur des thèmes aussi vastes que, le bien manger, l'activité physique, mais aussi la santé mentale, et l'éducation sexuelle fait désormais l'objet d'un boycott de la part des parents. 70% des familles ont désinscrit leur enfant de cette matière optionnelle. En cause, une campagne de l'Église qui a aussi été relayée par les politiques. Reportage à Varsovie d'Adrien Sarlat.     La chronique musique de Vincent Théval   L 'Islandaise Ólöf Arnalds  Heimurinn núna.

    Journal en français facile
    Les 10 mots de 2025 selon Le Robert / Conflit entre la Thaïlande et le Cambodge / Automobile: alliance Ford-Renault...

    Journal en français facile

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 10:00


    Le Journal en français facile du mardi 9 décembre 2025, 17 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CFqG.A

    Un air d'amérique
    "L'Europe prend une très mauvaise direction", selon Donald Trump

    Un air d'amérique

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 1:11


    Aux États-Unis, Donald Trump a encore haussé le ton contre l'Europe avec une nouvelle déclaration dans la nuit du 8 au 9 décembre quelques jours après la diffusion d'une feuille de route de l'administration Trump très critique à l'égard du Vieux Continent. Écoutez RTL autour du monde du 09 décembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

    C dans l'air
    Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ? - L'intégrale -

    C dans l'air

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 65:25


    C dans l'air du 9 décembre 2025 - Budget de la Sécu : qui est (encore) avec Lecornu ?Passera ou ne passera pas ? Les députés doivent voter solennellement ce mardi, en fin d'après-midi, sur l'ensemble du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026. Un vote crucial qui contient la suspension de la réforme des retraites. En cas de rejet, la suspension de la réforme des retraites sera remise sine die, et au-delà, c'est toute la procédure budgétaire qui pourrait dérailler.Le scrutin s'annonce serré, et son résultat très incertain, dans une Assemblée nationale très divisée. Sébastien Lecornu tente le pari de faire adopter sans majorité le projet, alors qu'il s'est assuré du soutien des socialistes, mais risque d'être lâché par les siens. À ce stade, personne n'est vraiment capable de dire comment les choses vont tourner dans l'Hémicycle sur ce texte largement réécrit par les députés. Alors, que restera-t-il du budget de la Sécurité sociale ? Que contient la copie finale ?Avant le vote, le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Laurent Panifous, a affirmé ce mardi que « l'échec du PLFSS serait grave pour tout le monde ». Dans un communiqué, les fédérations hospitalières ont estimé que son vote est une « nécessité absolue ». « Une autre nécessité tout aussi impérieuse s'y ajoute : que ce budget finance réellement les coûts que les établissements doivent supporter », indiquent-elles. Selon les fédérations hospitalières, les « besoins réels du terrain » exigent une enveloppe budgétaire pour les hôpitaux en hausse de 3 % en 2026. Or les fédérations estiment que, pour l'instant, le compte n'y est pas, malgré les progrès faits pendant les débats au Parlement. Nos journalistes sont allés à la rencontre de médecins internistes. Manque de moyens, de personnels… Ils nous expliquent leur quotidien et décrivent un hôpital à bout de souffle.Après l'adoption du volet « recettes » vendredi dernier, au prix de quelques compromis (la réduction de l'assiette de la hausse de la contribution sociale généralisée sur le patrimoine et l'abandon du doublement des franchises médicales), que vont faire les députés ? Si l'incertitude reste totale, Matignon a d'ores et déjà dit que le Premier ministre n'envisageait pas de démissionner. Sébastien Lecornu a également annoncé cet après-midi saisir la justice après une possible ingérence d'un lobby. "Un groupe d'intérêt a tenté de s'immiscer dans les discussions", a expliqué le chef du gouvernement.Nos experts :- Christophe Barbier - Editorialiste à Franc-Tireur- Myriam Encaoua - Journaliste et présentatrice de Tout Est Politique sur Franceinfo- Lucie Robequain - Directrice des rédactions de la Tribune- Jérôme Fourquet - Directeur département Opinion à l'IFOP

    Choses à Savoir SCIENCES
    Comment rendre les gens plus altruiste grâce à Batman ?

    Choses à Savoir SCIENCES

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 2:41


    Une étude menée à Milan par des psychologues de l'université Cattolica del Sacro Cuore s'est intéressée à une question simple mais audacieuse : peut-on rendre les gens plus gemtils envers autrui grâce à quelque chose d'aussi incongru qu'un homme déguisé en Batman dans le métro ? Contre toute attente, la réponse semble être oui, selon cette recherche publiée dans la revue npj Mental Health Research.Les chercheurs ont mené une expérience dans le métro milanais. Lors de certains trajets, une femme simulait une grossesse pour observer si des passagers se levaient pour lui céder leur siège. Dans les conditions normales, environ 37,7 % des passagers lui laissaient la place. Mais lorsque, par une autre porte, un homme déguisé en Batman montait dans la même rame, le taux grimpait à 67,2 %. Autrement dit, la présence du super-héros doublait presque la probabilité d'un comportement prosocial.Fait encore plus étonnant : parmi ceux qui se levaient, près de 44 % affirmaient ne pas avoir vu Batman. L'effet se produisait donc même sans perception consciente du personnage. Comment expliquer cela ?Selon l'équipe italienne, deux mécanismes se combinent. D'abord, la présence d'un élément inattendu – ici un homme masqué et capé dans un contexte ordinaire – rompt la routine mentale. Dans les transports, nous sommes souvent en mode “pilote automatique”, absorbés par nos pensées ou par nos écrans. Un personnage aussi incongru que Batman sert de rupture cognitive et ramène l'attention sur l'environnement. Une fois plus attentifs, les passagers remarquent davantage qu'une personne enceinte a besoin d'aide.Ensuite, Batman agit comme un “prime” symbolique. Même sans le voir clairement, son costume représente dans l'imaginaire collectif la justice, la protection et l'entraide. La simple présence du symbole active des normes sociales positives. Le cerveau, même inconsciemment, se retrouve orienté vers une idée simple : aider les autres est une bonne chose. Ce petit coup de pouce psychologique suffit parfois à déclencher un comportement prosocial.Cette étude montre que l'altruisme n'est pas seulement une caractéristique individuelle stable, mais aussi un phénomène hautement contextuel. La gentillesse peut être stimulée par des éléments extérieurs, même subtils : une surprise, une perturbation de la routine, un symbole culturel fort. En d'autres termes, de petites interventions dans l'espace public – installations artistiques, mises en scène, nudges sociaux – pourraient encourager l'entraide de manière très concrète.Dans un monde où beaucoup évoluent sans vraiment regarder autour d'eux, il suffit parfois d'un Batman inattendu pour rappeler que la bienveillance est toujours à portée de main. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

    Journal de l'Afrique
    Intensification des combats dans l'est de la RD Congo, le M23 progresse vers Uvira

    Journal de l'Afrique

    Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 14:44


    Après Goma et Bukavu, c'est désormais Uvira, dans le Sud-Kivu, qui risque de tomber aux mains de l'AFC-M23. Selon l'AFP, les rebelles, soutenus par le Rwanda, seraient entrés dans la ville ce soir, mais la situation reste confuse. Les combats s'intensifient entre l'armée congolaise, appuyée par des forces burundaises, et des groupes armés locaux soutenant les rebelles, moins d'une semaine après l'accord de Washington. La ville d'Uvira se situe à la frontière avec le Burundi, à une trentaine de kilomètres de Bujumbura, l'ancienne capitale. Le Burundi dénonce des attaques sur son territoire et les "provocations" de Kigali.