POPULARITY
Categories
Comme toujours, la première partie de l'émission sera consacrée à l'actualité. Nous commencerons par un sujet préoccupant. Deux ans après l'attaque du Hamas du 7 octobre, l'antisémitisme est en hausse en Europe. Selon les responsables des organisations juives, l'antisémitisme est de plus en plus instrumentalisé. Nous parlerons ensuite de la France, où l'effondrement du gouvernement a accentué la crise que traversent le président Emmanuel Macron et le pays. Que va-t-il se passer pour la France après la démission surprise du Premier ministre Sébastien Lecornu ? Dans notre section scientifique, nous évoquerons l'héritage remarquable des travaux de recherche et du combat pour la protection de la nature menés par Jane Goodall. Et enfin, nous rendrons hommage à une autre grande dame, Claudia Cardinale, l'icône de beauté italienne, qui vient de décéder à l'âge de 87 ans. Le reste de l'émission d'aujourd'hui sera consacré à la langue et à la culture françaises. Cette semaine, nous continuerons à travailler sur le genre des noms. La leçon sera : Feminine and Masculine Nouns (Part 2): The use of semantics to determine the gender of a noun. Nous verrons pourquoi l'Office national des forêts a demandé de l'aide à des chasseurs très particuliers : les chasseurs à l'arc. Nous terminerons avec l'expression de la semaine, Raconter des salades. L'exposition exceptionnelle présentée à Londres nous donnera l'occasion de parler de Marie-Antoinette, une reine de France fascinante et entourée de nombreuses légendes. Mais qui était-elle vraiment ? - Deux ans après l'attaque du Hamas du 7 octobre, l'antisémitisme est en hausse en Europe - La France s'enfonce un peu plus dans l'instabilité politique après la chute de son tout nouveau gouvernement - L'héritage remarquable des travaux de recherche de Jane Goodall et de son combat pour la préservation des espèces - Claudia Cardinale, l'icône de beauté italienne, est décédée à l'âge de 87 ans - L'Office national des forêts fait appel aux chasseurs à l'arc - Marie-Antoinette, la reine qui fascine
En RD Congo, la situation sanitaire dans l'est qui était déjà dramatique, continue de se détériorer. Selon le CICR, qui tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme, les soins deviennent quasiment inaccessibles pour beaucoup d'habitants du Nord et du Sud Kivu, provinces où les combats se poursuivent. Les précisions d'Aurélie Bazzara-Kibangula.
Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ? Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC. Un reportage de Thalie Mpouho. ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris. Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry.
Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ? Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC. Un reportage de Thalie Mpouho. ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris. Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry.
Ce sont les mots du président camerounais Paul Biya, 92 ans, au pouvoir depuis 43 ans, et candidat à un 8e mandat. Une petite phrase prononcée hier lors de son seul et unique meeting de campagne à Maroua, à quatre jours maintenant de l'élection présidentielle. « Paul Biya était très attendu, relève Jeune Afrique. Le RDPC, au pouvoir, et les autorités locales avaient été priés d'apprêter Maroua aux couleurs du candidat sortant. (…) Les caméras étaient, comme c'est la règle depuis quelques années, invitées à ne pas filmer trop longuement le chef de l'État en déplacement. “Je connais vos difficultés et je peux vous assurer qu'elles ne sont pas insurmontables. Je ne me reposerai pas tant que des projets importants ne seront pas réalisés“, a lancé le chef de l'État, de sa voix reconnaissable et éraillée. Paul Biya a (donc) surtout promis, pointe Jeune Afrique, dans un discours très semblable à celui tenu en 2018, déjà à Maroua, que “le meilleur reste à venir“, assurant que “le sort des enfants et des femmes sera au cœur de [son] prochain septennat“. » Biya, président à vie du Cameroun ? « Ce scrutin ne devrait être qu'une formalité pour Paul Biya », pointe pour sa part WakatSéra au Burkina Faso. En effet, « l'opposition camerounaise part, une fois de plus, en rang dispersé. Du reste, l'opposant le plus craint par le pouvoir, Maurice Kamto écarté, tout suspense a été tué d'entrée de jeu ! Tout est donc mis en œuvre pour garder intactes les chances de Paul Biya de se succéder à lui-même, et demeurer le président à vie du Cameroun. » Alors, s'interroge WakatSéra, « Paul Biya avait-il vraiment besoin de descendre sur le terrain alors que le match semble être déjà plié ? » Oui, répond le quotidien ouagalais, car « si tant est que c'est lui qui gouverne véritablement encore le Cameroun, il doit tout de même penser aux aspirations légitimes de son peuple qui subit de plein fouet la cherté de la vie. Les attentes sont bien nombreuses en matière de justice sociale et de lutte contre le chômage des jeunes, ceux qui ne croient plus, depuis bien longtemps, aux promesses électorales. » Maroc : en attendant le discours du roi… « Le meilleur reste à venir ? » La jeunesse marocaine pourrait se poser cette question à deux jours maintenant d'un discours très attendu : celui que le roi Mohammed VI prononcera vendredi à l'occasion de l'ouverture du Parlement. « Les partis de la majorité comme de l'opposition, les parlementaires et toutes les élites politiques retiennent leur souffle, constate L'Economiste à Rabat. Ils attendent avec impatience le discours royal (…). Cet évènement s'inscrit dans un contexte marqué par des protestations sociales. La prochaine session connaîtra également l'examen d'une série de textes stratégiques, dont le projet de loi de finances 2026, ainsi que les lois électorales. » Les « protestations sociales », dont parle pudiquement L'Economiste, ce sont celles exprimées par le mouvement GenZ 212. Un mouvement qui rassemble une grande partie de la jeunesse marocaine et qui exprime sa colère dans les rues depuis plus de 10 jours… « Chômage endémique des jeunes (près de 37%), hôpitaux délabrés, écoles surpeuplées… les symptômes d'un modèle à bout de souffle se multiplient, constate Afrik.com. Mais au-delà des chiffres, ce qui frappe aujourd'hui, c'est le changement de ton. GenZ 212 ne demande pas une simple réforme cosmétique. Elle interpelle directement le roi, s'exclame le site panafricain. Et demande un geste fort : que Mohammed VI engage sa fortune personnelle au service du peuple. Le roi du Maroc est (en effet) considéré comme l'un des monarques les plus riches au monde. À travers la holding Al Mada, il détient des parts dans de nombreux secteurs vitaux : banques, mines, télécoms, énergie, immobilier… Selon certaines estimations, sa fortune se compte en milliards de dollars. » Dissoudre le gouvernement et réformer ? Alors, poursuit Afrik.com, « le collectif ne réclame pas une aumône ni un geste ponctuel. Il propose un fonds de solidarité durable, financé en partie par le patrimoine royal, pour moderniser l'éducation, sauver les hôpitaux et créer des opportunités d'avenir. (…) Mohammed VI a (donc) l'occasion de reprendre la main, pointe le site panafricain. Il peut s'en tenir à des généralités – appel au calme, dialogue avec les institutions, promesses de réformes. Ou il peut choquer le système, dans le bon sens du terme. Dissoudre un gouvernement discrédité. Lancer une grande réforme de redistribution. Et oui, pourquoi pas : proposer un mécanisme transparent de contribution royale au développement social, s'exclame Afrik.com. Ce ne serait ni une faiblesse, ni un précédent dangereux. Ce serait un acte d'autorité morale, un geste politique fort — et peut-être la seule façon de restaurer le lien de confiance entre le trône et une jeunesse en perte d'espoir. »
En RDC, des combats ont repris depuis quelques jours dans l'Est du pays, mais le gouvernement refuse de dramatiser. « Les indicateurs sur le retrait des troupes rwandaises de notre territoire ne sont pas encore visibles, mais nous sommes confiants qu'on va atteindre l'objectif de la paix », affirme le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani. De passage à Paris, Jacquemain Shabani, qui est aussi ministre de l'Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, s'exprime aussi sur ce qu'il appelle « le génocide perpétré dans l'Est du Congo depuis 30 ans ». Il répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Monsieur le vice-Premier ministre Jacquemin Shabani, le 27 juin dernier, le Congo et le Rwanda ont signé à Washington un accord de paix. Mais depuis une semaine, les combats reprennent au Nord et au Sud Kivu. Est-ce à dire que la guerre a recommencé ? Jacquemin Shabani : Je ne pourrais pas dire que la guerre a recommencé, parce qu'effectivement, il y a eu cet accord de paix signé à Washington. Il y a eu aussi une déclaration de principe signée à Doha et des mesures de confiance qui vont être mises en exécution dans le prochain accord qui va être signé aussi là-bas. Je crois qu'il faut arriver à considérer que nous sommes dans un processus qui a pour objectif de mettre en place une paix dans un contexte de conflit assez difficile. Le plus important pour nous tous, c'est de retenir le fait qu'il y a un processus de paix enclenché avec des initiatives effectivement à Washington, comme vous l'avez souligné, mais aussi à Doha, qui sont en cours et qui vont nécessairement se finaliser par une paix durable. Parce que c'est ça, l'objectif. Et la prise, il y a quelques jours, par les rebelles du M23 de la localité de Nzibira, au Sud Kivu. Quelle est votre réaction ? Ça entre dans le cadre de ce que vous venez de souligner. Et il y a un mécanisme mis en place à Washington, et même à Doha, de surveillance de tous ces incidents. Et dans ce contexte-là, toutes ces questions vont trouver des règlements. À lire aussiEst de la RDC: l'AFC/M23 en quête de gains territoriaux autour de Shabunda Recrutement de policiers, recrutement de magistrats. Le M23 s'enracine dans les deux territoires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Il commence même à délivrer des documents administratifs, ce qui, pour le ministre de l'Intérieur et de la sécurité que vous êtes, doit être difficile à supporter. Est-ce que ce n'est pas le signe que le M23 veut s'installer dans la durée ? Le M23 est dans effectivement des initiatives que je pourrais qualifier de distraction. Mais je reviens encore à ce que je vous ai dit au début, nous sommes avec le M23 à Doha en discussion. Le M23, effectivement, s'invite à la mise en place d'une administration parallèle dans le cadre de sa rébellion. Mais tout ça est pris en charge aussi dans l'initiative de Doha. Et si vous lisez la déclaration de principe que le gouvernement a signée avec le M23, nous identifions des procédures de règlement de toutes ces situations malencontreuses mises en œuvre par le M23. Tout ça est pris en charge dans la déclaration de principe, avec une projection sur un accord de paix qui va nous permettre de rétablir l'État dans sa juste position. Et on identifie ça dans la restauration de l'autorité de l'État après la cessation du conflit. Selon un communiqué conjoint que vous avez signé le 24 septembre avec le Rwanda, vos deux pays doivent mettre en œuvre, à partir de ce 1ᵉʳ octobre, des mesures de sécurité. Mais il y a quelques jours, aux Nations-Unies, le président Tshisekedi a accusé son homologue rwandais, Paul Kagamé, de manœuvres pour retarder la paix. Oui, parce que les indicateurs sur le processus de retrait, malheureusement, ne sont pas encore visibles. Et pourtant, nous avons signé à Washington. Donc, je crois que le discours du chef de l'État, Félix Tshisekedi, est une pression de plus qui permette à ce que ces forces négatives se retirent du territoire congolais. Donc en fait, ça n'avance pas ? Si c'est votre conclusion, elle est la vôtre. Nous, nous sommes dans un processus et nous sommes engagés à le faire avancer. Et nous sommes confiants que la paix est un objectif que nous allons atteindre, et nous travaillons pour cela. À la tribune de l'ONU, le 23 septembre, le président Tshisekedi a lancé un appel solennel pour la reconnaissance du génocide des Congolais dans l'Est de votre pays. Réponse du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe : « Un génocide contre qui ? Contre des ethnies non Tutsies ? Contre toutes toutes celles qu'on chercherait à détruire en tant que telles ? Cette proposition est stupide ». De quoi je me mêle ? Est-il ministre de la République démocratique du Congo ? Non. Qu'est-ce qui l'embête à nous voir, nous Congolais, parler de notre pays, réclamer justice sur les souffrances et les meurtres qu'ont subies les populations congolaises ? Se sent-il coupable ? Moi, je crois que ce sont les grandes préoccupations qu'il faut se poser. Lorsqu'un ministre d'un gouvernement étranger se préoccupe autant des droits que réclame un président élu légitimement par ses concitoyens, se sent-il coupable de ce génocide ? C'est la question majeure qu'il faut se poser. Et lorsqu'on trouvera ensemble tous la réponse, je crois qu'effectivement, tel que nous sommes en train de le réclamer, ce génocide sera reconnu universellement et on aura identifié le coupable réel du génocide congolais. À lire aussiRDC: la question du retour des réfugiés au coeur des discussions de paix avec l'AFC/M23 et le Rwanda
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée en public à l'École alsacienne le 5 octobre 2025.Avec cette semaine :Jean-Louis Bourlanges, essayiste, ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale.David Djaïz, entrepreneur et essayiste.Antoine Foucher, consultant, spécialiste des questions sociales, auteur de Sortir du travail qui ne paie plus.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.LE PROJET DE BUDGET DE LECORNUUne première version du projet de loi de finances pour 2026 a été transmise jeudi pour avis au Haut conseil des finances publiques. La transmission de ce projet de loi marque le coup d'envoi du processus de discussion du budget. Le Haut conseil, un organisme indépendant placé auprès de la Cour des comptes, disposera ensuite de sept jours pour rendre son avis, destiné à être rendu public lors de la présentation formelle du budget par le gouvernement. Le texte devrait être déposé à l'Assemblée nationale au plus tard le 13 octobre, de façon que le Parlement dispose des 70 jours prévus par la Constitution pour en débattre.Le même jour, à la veille des rencontres organisées à Matignon avec le Parti socialiste et le Rassemblement national, l'entourage de Sébastien Lecornu a laissé fuiter quatre pistes de soutien au pouvoir d'achat en précisant toutefois que « rien n'est arbitré ». Il s'agirait de favoriser davantage les heures supplémentaires par une défiscalisation et un allègement des charges sociales ;d'alléger l'impôt sur le revenu des couples modestes : en améliorant le mécanisme de « décote », afin de l'aligner sur l'avantage accordé aux célibataires touchant des montants équivalents. De défiscaliser à nouveau les «primes Macron » les primes des salariés gagnant moins de trois fois le SMIC en 2026. D'encourager les dons familiaux en direction des jeunes générations.Selon le journal Les Échos, le projet de budget inclurait une « année blanche » comprenant le gel du barème de l'impôt sur le revenu et de toutes les pensions de retraite, ainsi que le relèvement du taux du « prélèvement forfaitaire unique » sur les revenus du capital. L'augmentation de la flat tax jusqu'à 36%, rapporterait 1,5 milliard d'euros. Le texte devrait comporter une mesure anti-optimisation centrée sur les holdings, certains contribuables très aisés y stockant de l'argent afin d'échapper à l'impôt. Des mesures seraient également en préparation pour lutter contre l'optimisation des Pactes Dutreil, cet outil fiscal conçu pour réduire la fiscalité des transmissions et donations des entreprises afin de préserver l'outil productif. Quant à la surtaxe d'impôt sur les sociétés, elle serait reconduite d'un an, mais son taux serait divisé par deux par rapport à celui appliqué en 2025. Son rendement attendrait ainsi de l'ordre de 4 milliards d'euros.Vendredi, le Premier ministre s'est engagé à ne pas utiliser l'article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter son budget. L'idée n'est pas nouvelle : entre 1997 et 2002, le premier ministre Lionel Jospin, à la tête d'une « majorité plurielle », avait renoncé à son usage. Si les débats budgétaires s'enlisaient à l'Assemblée, faute de majorité, la méthode Lecornu pourrait dès lors aboutir à l'élaboration d'une loi spéciale ou par le passage du budget par voie d'ordonnances, une première sous la Ve République.SÉCURITÉ EUROPÉENNE FACE AUX MENACES RUSSES APRÈS COPENHAGUEL'Europe est soumise, ces derniers jours, à une série de défis : la Russie teste la capacité de plusieurs pays du nord de l'Europe à faire face à des envois de drones sur leurs aéroports. Elle viole régulièrement l'espace aérien de certains membres de l'Otan afin de mesurer leurs capacités de défense antiaérienne. Oslo, Copenhague, Munich ont été victimes des mêmes survols de drones non identifiés, contraignant les autorités danoises, norvégiennes et allemandes à fermer provisoirement leur espace aérien au-dessus de certains aéroports. Contrairement aux Ukrainiens, les Européens n'ont guère d'expérience dans le domaine de la lutte contre les drones.Dans ce contexte, lundi, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, a dévoilé, une première cartographie de la « préparation 2030 », date à laquelle l'Europe doit être prête à se défendre par elle-même en cas d'agression russe. Les analyses des services de renseignement européens convergent : dans les trois à cinq prochaines années, la Russie pourrait être en mesure d'attaquer un pays de l'Union européenne ou de l'Otan si une paix en Ukraine lui permettait de se réarmer, et si l'Europe ne pouvait pas compter sur le soutien américain. Les États membres ont identifié neuf domaines capacitaires prioritaires dans lesquels l'Europe doit combler ses lacunes d'ici à 2030 : défense aérienne et antimissile, systèmes d'artillerie, missiles et munitions, cyber et guerre électronique, drones et anti-drones, combat terrestre, capacités maritimes, mobilité militaire et « capacités stratégiques habilitantes ».En vue de renforcer la défense du continent face à la menace russe, les dirigeants des 27 pays de l'Union européenne se sont retrouvés mercredi à Copenhague. Les discussions ont porté principalement sur trois axes : le développement capacitaire conjoint, les « projets phares » - comme le mur de drones ou la surveillance du flanc oriental - et la montée en puissance de l'industrie de défense européenne. Afin d'accélérer la montée en puissance militaire du continent, l'Union européenne a adopté en juin dernier le Security Action For Europe (SAFE), un instrument financier de prêts de 150 milliards d'euros. Environ 100 milliards sont alloués au flanc oriental de l'Europe : 43,7 milliards pour la Pologne, 16,7 milliards pour la Roumanie, 16,2 milliards pour la Hongrie. Cette concentration géographique reflète une réalité diverse. Chaque pays défend actuellement sa portion de frontière d'une manière légèrement différente, à l'aide de systèmes qui vont du plus sophistiqué au moins élaboré. Cette réunion sans conclusion écrite a permis de décanter des sujets qui seront finalisés les 23 et 24 octobre prochains lors du Conseil européen à Bruxelles. Objectif : combler les lacunes et favoriser des acquisitions conjointes pour lutter contre « la fragmentation de nos efforts à travers des initiatives nationales non coordonnées ».Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
2025 marque le 80è anniversaire des Nations unies. L'Assemblée Générale annuelle de l'Organisation qui s'est tenue en septembre avait pour thème «Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains». Selon le Comité international de la Croix-Rouge, 120 conflits armés font actuellement rage dans le monde et l'ONU parait impuissante à rétablir la paix et la sécurité internationale. Les critiques ne manquent pas : une organisation politiquement bloquée, manquant de représentativité et dotée d'une faible efficacité. Une charge qui n'est pas nouvelle, mais à laquelle s'ajoute le désengagement croissant des États-Unis qui contribue à mettre à mal le multilatéralisme. Entre conflits et coopérations, nous peinons à dégager la cohérence de notre monde imprévisible. Alors que la densité des relations internationales devrait favoriser les opportunités de rapprochement, le constat est plutôt aux distinctions et aux clivages, dans un monde qui aurait plus que jamais besoin de davantage de prudence et de solidarité et d'une prise de conscience du partage des responsabilités. Invité : Guillaume Devin, professeur émérite des Universités à Sciences Po, membre associé du CERI et membre du groupe de recherche sur l'action multilatérale. «Notre système international. Une approche politique des relations internationales», éditions Le Cavalier Bleu.
Dans la province syrienne de Deir Ezzor, frontalière de l'Irak, des villages ravagés par la guerre voient peu à peu revenir leurs habitants confrontés à la menace des explosifs, mines et autres munitions abandonnés par les belligérants. Ces retours dans une région marginalisée et dominée par l'insécurité représentent un défi logistique pour les équipes de démineurs et ont déjà engendré de nombreux accidents. De notre correspondant de retour de Deir Ezzor, À l'abri derrière les épais murs de terre d'une bergerie, Ahmad, les traits tirés, actionne le détonateur. Avec son équipe de démineurs, il opère depuis deux mois dans la zone dite des Sept villages de la province de Deir Ezzor : « Ces villages ont longtemps été une zone interdite, une ligne de front bombardée par les forces en présence. » C'est sur cette terre de sable, battue par les vents, qu'a été recensé le quart des 1 400 victimes d'engins explosifs abandonnés en Syrie depuis la chute du régime. « Pour le moment, l'urgence, ce sont les zones habitées, et ensuite, nous passerons aux parcelles agricoles », observe Ahmad. Coincée entre les flots paisibles de l'Euphrate au sud, au nord, une voie ferrée lestée de mines anti-personnelles : les maisons sont comme figées, les murs criblés d'impacts. S'y sont tour à tour réfugiés les combattants de Daech, les miliciens iraniens et les soldats du régime, abandonnant derrière eux les sinistres vestiges de la guerre. Ahmad confie : « Les habitants d'ici ont tous été déplacés. Depuis la chute du régime, ils commencent à revenir chez eux et découvrent des restes d'explosifs ou de munitions dont ils se débarrassent en reconstruisant leurs maisons. Ça pourrait nous prendre plus de cinq mois pour nettoyer la zone. » À lire aussiSyrie: dans la province de Deir Ezzor, la résurgence du groupe État islamique Selon certaines estimations, 70% des mines répandues en Syrie seraient concentrées dans la province de Deir Ezzor. Alors, d'ici là, l'urgence, c'est aussi de protéger les plus jeunes. Employé d'une ONG internationale, Tamer sillonne la région : « Nous essayons, avec des jeux, d'enlever de la tête des enfants des comportements qui se sont enracinés au cours des 14 années de guerre. » Avec le retour des déplacés, les accidents se multiplient. Protégée du soleil par l'auvent d'une maison aux fenêtres soufflées, la dizaine d'enfants est attentive, les yeux rivés sur un tableau aux visuels éloquents : « Ils me disent : "Oui, j'ai joué avec ce truc, je l'ai rejeté, je l'ai même repris une deuxième fois sans que ça explose." Oui, mais la troisième fois, ça va exploser… » Amar, dix ans, victime d'une mine Parmi les enfants réunis, Tamer désigne un garçon, dix ans à peine, recroquevillé sur une chaise roulante : « On a un blessé parmi nous… Amar, il a eu un accident avec un explosif, alors qu'il jouait avec son frère et son cousin. Malheureusement, il a été amputé de la jambe, son frère a perdu un doigt et son cousin a perdu la vie. » Revenu avec sa famille au mois de mars, le petit Amar déroule doucement le souvenir de son accident survenu 15 jours plus tard : « Nous sommes partis chercher nos cousins pour le déjeuner. On les a suivis jusqu'au bâtiment détruit. Ils ont trouvé ce truc et ont commencé à jouer avec, à le frapper avec une pierre et à s'amuser avec les câbles. Mais quand ils l'ont jeté par terre, ça a explosé. » D'ici la pose d'une prothèse, Amar est péniblement poussé par son père, épuisé par huit années à s'échapper d'une guerre qui ne cesse de le rattraper : « Nous avons tout abandonné derrière nous pour fuir vers un endroit où nos enfants seraient en sécurité. Une fois rentrés, le destin nous rattrape… Mais où pourrions-nous aller ? C'est ici, chez nous, c'est notre maison… » Sur la route, dans un nuage de poussière, s'approche une camionnette encombrée de ballots, des enfants juchés sur le toit. Les retours se poursuivent dans cette région éloignée de tout et toujours en proie à l'insécurité.
La cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, demande à la population de l'est de la RDC de ne pas perdre espoir après des années de conflit.Dans un entretien accordé à ONU Info quelques jours après avoir fait un exposé de la situation dans le pays devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, elle a souligné que le gouvernement congolais, les Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble sont « déterminés » à ramener la paix dans cette région.« Nous savons que c'est très difficile au quotidien », a-t-elle reconnu, notant que le fossé est encore « très grand » pour arriver à une traduction de ces efforts diplomatiques sur le terrain. Selon elle, « il y a beaucoup de résilience » chez les Congolais « malgré toutes les souffrances ». Entretien réalisé par Jérôme Bernard
INÉDIT - Didier Tallineau a été condamné pour les meurtres de Carole Le Yondre, Catherine Charueau, et une tentative de meurtre sur une ancienne compagne, Christine Richter. Sans le journal 'Ouest-France' et la curiosité d'un gendarme à la retraite, le parcours criminel de Didier Tallineau n'aurait peut-être jamais été mis à jour. Philippe Lemoine, journaliste et rédacteur en chef à 'Ouest-France' est l'invité de ce 'supplément'. Dans ce podcast inédit, découvrez un supplément de l'émission de "L'heure du crime". Questions oubliées, ou qui n'ont pas pu être posées à l'antenne, Justine Vignaux reste en studio avec l'invité(e) de Jean-Alphonse Richard, pour en savoir plus sur l'affaire du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 2 octobre 2025 - L'Europe au défi de la flotte fantôme russeLe pétrolier "Pushpa" a dû mettre son périple en pause. Parti de Russie le 18 septembre à destination de l'Inde, le navire de 244 mètres de long a été arraisonné lundi au large de Saint-Nazaire par des militaires français qui le soupçonnent d'appartenir à la flotte de navires fantômes russes. Hier, le parquet de Brest a annoncé l'ouverture d'une enquête pour "défaut de justification de la nationalité du navire" et "refus d'obtempérer" et le placement en garde à vue de deux membres de l'équipage. "Il y a eu des fautes très importantes qui ont été commises par cet équipage qui justifient que la procédure soit judiciarisée aujourd'hui", a déclaré Emmanuel Macron, en marge d'un sommet international à Copenhague. Les dirigeants européens y sont notamment réunis pour imaginer de nouvelles ripostes contre la Russie qui viole régulièrement leurs espaces aériens, comme la Pologne, la Roumanie ou l'Estonie. Le président français a cependant appelé à rester prudent sur les informations de la presse danoise, selon laquelle le Pushpa aurait pu servir de plateforme de lancement à des drones ayant perturbé le trafic aérien du pays fin septembre. Une chose est sûre, le navire, qui a changé à treize reprises de pavillons en trois ans selon Le Monde, a déjà été immobilisé à plusieurs reprises pour des activités "illégales". Et il n'est pas un cas isolé. Depuis 2023, plusieurs navires en provenance de Russie ont été impliqués dans des ruptures de câbles électriques ou l'endommagement de gazoducs.Pendant que les dirigeants européens se réunissent pour élaborer de nouvelles stratégies contre la Russie, l'armée de l'Otan se prépare au scénario du pire. Mi-mai, 3 000 militaires et de nombreux véhicules terrestres et aériens issus de neuf pays européens ont simulé un débarquement sur les côtes française dans le cadre d'exercices militaires baptisés Polaris 25. Selon le contre-amiral français Jean-Michel Martinet, il s'agit "de préparer la Marine nationale à être immédiatement engagée dans du combat de haute intensité avec tout ce que cela suppose dans le contexte actuel". Une équipe de C dans l'air a pu y participer.Si les responsables militaires ne nomment pas directement le responsable de leurs craintes, c'est bien la Russie qui est visée. Pour financer sa guerre en Ukraine, Vladimir Poutine a annoncé fin septembre une hausse de la TVA de 20 à 22% à partir de 2026, soit le niveau le plus élevé depuis le début de l'invasion russe. Selon les économistes, le Kremlin peine à assumer le coût du conflit. Alourdi par les dépenses militaires et les sanctions visant ses exportations de pétrole, le déficit russe atteint désormais 43 milliards d'euros, soit trois fois plus qu'en 2024. Les frappes ukrainiennes sur les raffineries russes n'ont rien arrangé à la situation tandis que les pays du G7 ont annoncé hier vouloir "accentuer la pression sur les exportations pétrolières de la Russie". Signe que l'économie russe ralentit, le gouvernement a annoncé abaisser ses prévisions de croissance pour 2026 de 2 à 1,3%.Que sait-on du pétrolier arraisonné au large des côtes françaises et suspecté d'appartenir à la flotte fantôme russe ? Comment les forces de l'Otan se préparent à l'hypothèse d'une guerre de haute intensité ? Les sanctions internationales contre l'économie russe peuvent-elles faire basculer le cours de la guerre en Ukraine ?LES EXPERTS :- Alain BAUER - Professeur de criminologie au CNAM responsable du Pôle Sécurité Défense Renseignement- Pierre HAROCHE - Maître de conférences en politique européenne et internationale à l'Université catholique de Lille- Marie JEGO - Journaliste - Le Monde, ancienne correspondante à Moscou- Alexandra SAVIANA - Journaliste - L'Express, auteur de Les scénarios noirs de l'armée française
C'est un revers pour l'intransigeance budgétaire de Javier Milei et un soulagement pour le monde de la pédiatrie en Argentine. Le Parlement a définitivement rejeté, jeudi 2 octobre, le véto du président argentin à un texte débloquant une aide d'urgence pour les hôpitaux pour enfants. Elle doit notamment permettre de garantir le fonctionnement de l'hôpital Garrahan, prestigieux établissement pédiatrique au bord de l'effondrement. Un concert de casseroles pour dénoncer la casse du système de santé publique : sur le parvis de l'hôpital Garrahan, Gerardo Oroz, auxiliaire en pharmacie, décrit une situation critique. « Dans mon service, on a dû réduire le nombre de patients à qui on donne des médicaments, par manque de personnel et de moyens. Cela signifie qu'il y a des enfants qui sortent de l'hôpital sans que leur traitement soit garanti », confie-t-il. Asphyxié financièrement par les coupes budgétaires, l'hôpital est à bout de souffle en Argentine. Ces 18 derniers mois, le budget de l'établissement a été divisé par deux, et les salaires du personnel ont perdu 35% de son pouvoir d'achat face à l'inflation. « À cause de l'absence d'actualisation des salaires, chaque semaine, on apprend que des collègues, médecins, infirmiers ou techniciens ont démissionné ; 250 personnes en tout, plus les départs à la retraite non remplacés », souligne encore Gerardo Oroz. À lire aussiArgentine : le personnel de l'hôpital pédiatrique Garrahan dénonce l'intransigeance budgétaire de Milei Ceux qui restent peinent à assurer le fonctionnement de l'hôpital, qui reçoit de plus en plus de patients. Car la tronçonneuse de Javier Milei n'épargne aucun secteur. En moins de deux ans, le choc d'austérité du président ultralibéral a détruit plus de 230 000 emplois formels. Fabian Montanile est infirmier au service oncologie : « Avec cette vague de licenciements, beaucoup de gens ont perdu leur mutuelle et doivent se tourner vers le système de santé publique. Donc, on a beaucoup plus de patients, et moins de personnel. Ce n'est pas tenable. » Fleuron du système de santé publique, l'hôpital Garrahan traite chaque année des centaines de milliers d'enfants malades, dont 40% des cas de cancers infantiles du pays. Fabian Montanile ne comprend pas l'intransigeance budgétaire de Javier Milei : « Il y a une limite. Je ne pourrais jamais dire à un enfant qui a le cancer qu'on ne peut pas lui donner ses médicaments, car on a besoin de cet argent pour autre chose. Mais le gouvernement a d'autres priorités. » L'infirmier mentionne notamment la baisse des taxes sur les exportations agricoles et l'allègement de l'impôt sur la fortune. Pour l'auxiliaire en pharmacie Gerardo Oroz, le gouvernement vise le démantèlement du système de santé publique : « Le ministre de la Santé est très connecté avec le secteur de la santé privée. Et au fur et à mesure que les financements de l'hôpital public se réduisent, on se dirige vers une privatisation du système. » À son arrivée au pouvoir, Javier Milei a dérégulé le secteur des assurances de santé privée, qui ont vu leurs prix exploser. Selon l'office budgétaire du Congrès, plus d'un tiers des Argentins a recours au système de santé publique, faute de couverture santé privée. À écouter aussiArgentine : à l'heure où la tronçonneuse de Javier Milei cale, Washington part à la rescousse
durée : 00:24:16 - Le Mag de la vie quotidienne - par : Ali Rebeihi - Le mal-être des adolescents est une urgence sanitaire. Selon une étude publiée en 2024 par Santé Publique France, près d'un quart des lycéens déclaraient avoir des pensées suicidaires au cours des douze derniers mois. Comment leur donner les clefs de la confiance en soi et du bonheur ? Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
C dans l'air du 1er octobre 2025 - Lecornu : pas de gouvernement et déjà un test dans la rueÀ peine nommé et déjà menacé. Alors qu'il devrait annoncer son nouveau gouvernement en fin de semaine, le Premier ministre Sébastien Lecornu voit peser sur lui la menace de la censure à deux semaines de l'examen par l'Assemblée nationale du projet de loi finances. Ces derniers jours, le nouveau locataire de Matignon a reçu les principales formations politiques, dont les socialistes avec qui il espère pactiser en vue d'éviter la censure. Pourtant, le représentant du PS est ressorti déçu des premières négociations. Vendredi, Sébastien Lecornu a confirmé dans le Parisien avoir écarté l'idée d'une taxe Zucman, le retour de l'Impôt sur la fortune ou la suspension de la réforme des retraites. "Si rien ne change, le résultat est déjà connu. Il y aura une censure, donc ce gouvernement tombera et il y aura vraisemblablement une dissolution", menace Olivier Faure, tandis que les députés Renaissance, dirigés par Gabriel Attal préparent déjà des élections législatives anticipées. Reste qu'il faut ménager le socle commun. Lundi, Sébastien Lecornu a dit que son futur gouvernement ferait des "propositions" de baisse d'impôts "notamment en faveur du travail".Dans l'attente d'une possible censure, les syndicats ne relâchent pas la pression et se préparent à une forte mobilisation jeudi, deux semaines après une première réussie (500 000 manifestants le 18 septembre). Les revendications des 8 organisations syndicales demeurent les mêmes : abandon du plan d'austérité de 44 milliards d'euros, suppression du report de l'âge à la retraite à 64 ans ou encore une meilleure justice fiscale. Parmi les principales figures de proue de ce mouvement, la secrétaire générale de la CGT, Sophie Binnet, mais aussi celle de la CFDT, Marylise Léon, réputée comme à l'écoute et mosdérée.Quand 68 % des Français se montrent favorables à la taxe Zucman, réclamée par la gauche, un homme s'y oppose. Entrepreneur ultralibéral, co-fondateur de la licorne Ledger, Eric Larchevêque veut alerter sur ce qu'il considère comme une mesure absurde. Selon lui, la plupart des entrepreneurs dont le patrimoine est composé d'actions, "c'est‑à‑dire en grande partie virtuel", seront incapables de payer cette taxe. Plus globalement, il estime que taxer davantage les riches ne changerait rien, car "la dette est colossale" et qu'un tel impôt ne ferait que fuir les chefs d'entreprises français.Sébastien Lecornu peut-il réussir à négocier un pacte de non censure avec la gauche ? Les syndicats peuvent-ils mettre davantage la pression sur le Premier ministre grâce à la mobilisation de demain ? Et pourquoi les entrepreneurs s'opposent à la taxe Zucman ?LES EXPERTS :- Jérôme JAFFRÉ - Politologue - Chercheur associé au CEVIPOF- Mathilde SIRAUD - Rédactrice en chef du service politique - Le Point- Fanny GUINOCHET - Éditorialiste économique - France Info- Jérôme FOURQUET - Directeur du département Opinion - Institut de sondages IFOP
À l'occasion d'Octobre Rose, nous parlons du cancer du sein. Selon l'OMS, il est le cancer le plus fréquent au monde avec plus de 2,3 millions de femmes diagnostiquées chaque année. Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ? Pre Anne Vincent-Salomon, pathologiste. Cheffe du Pôle de Médecine Diagnostique et Théranostique et du Service de Pathologie et directrice de l'Institut Des Cancers des Femmes à l'Institut Curie à Paris. Professeure à l'Université Paris Sciences & Lettres Dr Vincent Wilfred Lokonga, oncologue médical à la Clinique Ngaliema à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Président de la Société Congolaise du Cancer. Secrétaire général de la Société Africaine Francophone de Cancérologie. Témoignage recueilli par Raphaëlle Constant. Programmation musicale : ► Fally Ipupa – Mayanga ► KAROL G, Manu Chao - Viajando Por El Mundo.
Ils sont près de 100 millions dans le monde, leur rôle est jugé essentiel par les institutions internationales, pourtant la profession d'enseignants souffre d'une grave crise de vocations. Selon l'Unesco, le taux d'enseignants démissionnaires a doublé en 7 ans, pour atteindre 9% en 2022. En France, le nombre de candidats au concours pour le secondaire a diminué de trois quarts depuis 1990. En cause, des salaires insuffisants, des classes surchargées, un manque de matériels, des réformes à répétition, un manque de considération qui poussent les enseignants à questionner le sens de métier. Il manque 44 millions d'enseignants, d'ici 2030 pour garantir l'accès universel à l'éducation primaire et secondaire, ce qui rend le sujet de la revalorisation de la profession d'autant plus cruciale. Comment résoudre la crise de confiance entre les enseignants et les décideurs politiques ? Comment améliorer leurs conditions de travail ? Avec : • Jérémie Fontanieu, professeur de Sciences économiques et sociales au Lycée Eugène Delacroix de Drançy en Seine-Saint-Denis. Auteur du livre Le mythe du prof-héros (Les liens qui libèrent, 2025). Porte-parole du collectif Réconciliations • Borhene Chakroun, directeur de la Division pour les politiques et les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie de l'UNESCO • Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à l'Institut congolais de recherches Ebuteli. Chercheur associé à l'Université d'Anvers en Belgique. En première partie de l'émission, l'École autour du Monde avec Camille Ruiz, correspondante à Séoul, en Corée du Sud. Avec 56,2%, des adultes de 25 à 64 ans titulaires d'un diplôme, le pays conserve sa première place mondiale en matière de diplômés pour la 17ème année consécutive. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui, il répond à la question d'El Mohammed, directeur d'école à Conakry en Guinée qui s'inquiète pour une de ses élèves très timide. Programmation musicale : ► A deux – Aupinard ► Djilon – Victor Démé.
Un acteur du monde du foot est l'accusé du soir. Il est ensuite défendu avant le verdict du juge.
À l'occasion d'Octobre Rose, nous parlons du cancer du sein. Selon l'OMS, il est le cancer le plus fréquent au monde avec plus de 2,3 millions de femmes diagnostiquées chaque année. Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ? Pre Anne Vincent-Salomon, Pathologiste. Cheffe du Pôle de Médecine Diagnostique et Théranostique et du Service de Pathologie et Directrice de l'Institut Des Cancers des Femmes à l'Institut Curie à Paris. Professeure à l'Université Paris Sciences & Lettres Dr Vincent Wilfred Lokonga, oncologue médical à la Clinique Ngaliema à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Président de la Société Congolaise du Cancer. Secrétaire Général de la Société Africaine Francophone de Cancérologie Témoignage recueilli par Raphaëlle Constant Programmation musicale : ► Fally Ipupa – Mayanga ► KAROL G, Manu Chao - Viajando Por El Mundo
Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné son feu vert à la transformation de la Mission multinationale de soutien à la police haïtienne en une force antigang. Cette force sera plus robuste pour tenter d'endiguer la violence qui ravage le pays. Nous en parlons avec Diego Da Rin, expert à l'International Crisis Group, spécialiste d'Haïti. La nouvelle force, qui n'est pas une mission de maintien de la paix de l'ONU, pourra compter un maximum de 5.500 personnes en uniforme, des policiers mais aussi des militaires, contrairement à la MMAS, dont le mandat s'achève le 2 octobre 2025, donc demain. Pour Diego Da Rin, la question du financement reste le principal obstacle. Les contributions volontaires nécessaires pour couvrir les salaires et l'équipement de la mission ne sont pas encore garanties. Les États-Unis refusent de financer majoritairement l'opération. Ils cherchent à mobiliser le Canada, les Caraïbes et l'Amérique latine pour combler les besoins. Mais il y a aussi le calendrier politique haïtien qui complique la situation. La mission est prévue pour un an et devrait s'achever au moment où prend fin la transition politique en Haïti, c'est-à-dire en février 2026. Diego Da Rin souligne que, jusqu'à présent, aucun accord sérieux n'a été trouvé entre les forces politiques afin de préparer des élections et donc un avenir institutionnel du pays. Claudia Sheinbaum, un an à la présidence du Mexique Voilà un an que Claudia Sheinbaum dirige le Mexique. L'arrivée d'une femme à la tête du pays était une première pour le pays. Aujourd'hui, elle bénéficie d'une extrême popularité, même si certaines de ses réformes ont été fortement critiquées, comme la refonte du pouvoir judiciaire qui a mené à l'élection des juges. Mais sa capacité de tenir tête au président américain Donald Trump lui assure un large soutien du peuple mexicain. Un reportage de Gwendolina Duval. À lire aussiMexique: après un an au pouvoir, la popularité de Claudia Sheinbaum est toujours intacte Shutdown : Donald Trump assure le fonctionnement des services qui lui sont chers Selon le site Politico, l'administration Trump a pris soin de protéger les priorités du président. Les services chargés de la lutte contre l'immigration et des droits de douane – deux piliers de son agenda – continuent de fonctionner grâce à des dérogations. En revanche, des centaines de milliers de fonctionnaires sont renvoyés chez eux, paralysant des missions-clés de l'État : contrôles de sécurité alimentaire, versement de certaines aides sociales, ou encore publication des statistiques de l'emploi. Pour Politico, cette gestion sélective illustre la stratégie de Donald Trump : faire porter la responsabilité du blocage aux démocrates, tout en utilisant la crise pour consolider son propre programme et affaiblir celui de ses adversaires. À lire aussiAvec le «shutdown», les États-Unis sont en situation de paralysie budgétaire L'enjeu principal, c'est l'accès à la santé Et surtout un accès abordable, rappelle le New York Times. Donald Trump veut mettre fin aux crédits d'impôt qui réduisent le coût des assurances maladie achetées grâce à l'Obamacare. Sans ces aides, les primes pourraient doubler, préviennent les experts cités par le journal. Les démocrates, eux, exigent leur maintien et veulent aussi revenir sur les coupes dans Medicaid, l'assurance des Américains à faible revenu. Mais plutôt que de négocier, note le quotidien, le président a choisi l'épreuve de force : menaces de licenciements massifs dans la Fonction publique, pressions sur l'opposition, accusations infondées selon lesquelles les démocrates défendraient les sans-papiers. Une stratégie qui tranche avec les précédentes fermetures budgétaires, où les présidents cherchaient au contraire à limiter l'impact pour les Américains. Pour le New York Times, les démocrates font un «choix douloureux» : ils refusent de céder, au prix d'un blocage qui pénalise les services publics. Mais la responsabilité principale incombe à Donald Trump, qui enferme le pays dans une alternative perdant-perdant : couper dans les aides sociales ou subir les conséquences du shutdown. À écouter aussiÉtats-Unis: des coupes prévues dans l'assurance santé inquiètent les Américains Journal de la 1ère Les élus de l'Outre-mer conviés à un diner à l'Elysée.
Selon une étude inédite d'Airparif publiée le 26 septembre 2025, les politiques menées en Île-de-France pour réduire la pollution de l'air entre 2010 et 2019 auraient permis d'éviter un coût économique de l'ordre de 61 milliards d'euros. Airparif Cet ordre de grandeur est d'autant plus impressionnant qu'il repose sur des investissements publics et privés évalués à seulement 5 milliards d'euros sur la même période (soit un ratio coût-bénéfice d'environ 1 à 12)... Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ils sont près de 100 millions dans le monde, leur rôle est jugé essentiel par les institutions internationales pourtant la profession d'enseignants souffre d'une grave crise de vocations. Selon l'Unesco, le taux d'enseignants démissionnaires a doublé en 7 ans, pour atteindre 9% en 2022. En France, le nombre de candidats au concours pour le secondaire a diminué de trois quarts depuis 1990. En cause, des salaires insuffisants, des classes surchargées, un manque de matériels, des réformes à répétition, un manque de considération qui poussent les enseignants à questionner le sens de métier. Il manque 44 millions d'enseignants, d'ici 2030 pour garantir l'accès universel à l'éducation primaire et secondaire, ce qui rend le sujet de la revalorisation de la profession d'autant plus cruciale. Comment résoudre la crise de confiance entre les enseignants et les décideurs politiques ? Comment améliorer leurs conditions de travail ? Avec : • Jérémie Fontanieu, professeur de sciences économiques et sociales au Lycée Eugène Delacroix de Drançy en Seine-Saint-Denis. Auteur du livre Le mythe du prof-héros (Les liens qui libèrent, 2025). Porte-parole du collectif Réconciliations • Borhene Chakroun, Directeur de la Division pour les politiques et les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie de l'UNESCO • Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à l'Institut congolais de recherches Ebuteli. Chercheur associé à l'Université d'Anvers en Belgique. En première partie de l'émission, l'École autour du Monde avec Camille Ruiz, correspondante à Séoul en Corée du Sud. Avec 56,2 % des adultes de 25 à 64 ans titulaires d'un diplôme, le pays conserve sa première place mondiale en matière de diplômés pour la 17eme année consécutive. En fin d'émission la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui il répond à la question d'El Mohammed, directeur d'école à Conakry en Guinée qui s'inquiète pour une de ses élèves très timide. Programmation musicale : ► A deux – Aupinard ► Djilon – Victor Démé
C dans l'air du 30 septembre 2025 - Trump : son plan pour la paix à Gaza« Je soutiens votre plan pour mettre fin à la guerre à Gaza. » Benjamin Netanyahu, reçu hier à la Maison blanche, a approuvé le plan de paix en vingt points proposé par Donald Trump. Mais le chef du gouvernement israélien a insisté sur les nombreuses limites qu'il avait posées sur la plupart d'entre eux, jusqu'à parfois presque amender le texte rendu public par l'exécutif américain.Sur le retrait de l'armée israélienne d'abord, qu'il souhaite « en étapes », la première étant un « retrait modeste, suivi de la libération des otages dans les soixante-douze heures ». Israël relâcherait ensuite plus de mille prisonniers palestiniens. Le territoire palestinien serait lui gouverné par une autorité temporaire « technocratique et apolitique », sous la supervision de Trump. Le texte envisage la création d'un État palestinien mais Netanyahu affirme que ceci « n'est pas écrit ». Le flou persiste donc, et le Premier ministre israélien a promis de « finir le travail » si le Hamas n'accepte pas cet accord.Pendant ce temps, le conflit russo-ukrainien continue. Trump semble avoir changé de stratégie face à Poutine. Après avoir affirmé vouloir abattre les avions russes pénétrant dans l'espace aérien de l'OTAN, le président américain considère la livraison de missiles Tomahawk à l'Ukraine, une option jusqu'ici écartée. Le revirement fait suite à une demande de Zelensky. Selon le président ukrainien, ces missiles d'une portée de plus de 2500 kilomètres permettraient de forcer Poutine à négocier un accord de paix. De son côté, l'Europe veut se protéger face aux incursions de drones russes. Un mur antidrones est envisagé en collaboration avec l'Ukraine et l'OTAN.En Ukraine, le désastre de la guerre demande une logistique pour l'identification des soldats morts sur le front, ou torturés par les Russes. C dans l'air est allé à Odessa, à la rencontre de médecins légistes ukrainiens qui ont la tâche d'examiner ces corps mutilés et méconnaissables.Alors, que contient le plan proposé par Trump à Netanyahu pour stopper la guerre à Gaza ? Quelle est la nouvelle stratégie de Trump face à Poutine ? Comment s'effectue la reconnaissance des corps de soldats ukrainiens ?LES EXPERTS :- James ANDRÉ - Grand reporter à France 24- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des Etats-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Patricia ALLÉMONIÈRE - Grand reporter, spécialiste des questions internationales- Michel YAKOVLEFF - Ancien général à l'OTAN
Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ? Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar. En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs. Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong. Programmation musicale : ► Magique – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.
Les signaux d'alerte de multiplient : le recours aux énergies fossiles se généralise. Hier lundi l'administration du président américain Donald Trump a annoncé vouloir ouvrir des millions d'hectares fédéraux à l'extraction de charbon. Selon un récent rapport international les principaux pays producteurs d'hydrocarbures prévoient de mettre sur le marché, d'ici à 2030, plus du double de la quantité de combustibles fossiles compatible avec l'accord de Paris. Pourquoi cette dynamique ? Peut-on l'enrayer afin d'atteindre les objectifs climatiques ? Pour en débattre - Thibaud Voïta, docteur en Science politique, conseiller à l'Institut Jacques-Delors et directeur de master à l'EM Lyon - Anna Creti, professeur d'Économie à l'Université de Paris Dauphine-PSL, directrice scientifique de la Chaire Économie du Gaz et de la Chaire Économie du Climat - Thierry Bros, spécialiste des questions d'énergie, professeur à Sciences Po Paris et Senior Energy Expert à l'Energy Delta Institute. Coauteur du livre Géopolitique du gaz russe, éditions L'inventaire.
Gestion des déchets, manque d'infrastructures d'assainissement, d'accès à l'eau, inondations récurrentes, îlot de chaleur... Les villes du continent africain sont confrontées à des problèmes récurrents qui sont amenés à se multiplier alors que le rythme de l'urbanisation en Afrique est le plus rapide au monde. Selon les prévisions, le nombre d'urbains devrait doubler d'ici 2050 en Afrique pour passer à 1,4 milliard. À cette hausse de population difficile à absorber pour les villes, s'ajoutent la prise en compte des pratiques informelles, des spécificités locales, ou encore le manque de moyens. Dans ces conditions, la mise en place de projets d'infrastructures et d'aménagements pour répondre aux besoins de la population peut relever du casse-tête pour les pouvoirs publics. Les habitants ont parfois l'impression de ne pas être écoutés et considérés. Comment mettre en œuvre de nouveaux équipements qui prennent en compte les vrais besoins et les modes de vie des usagers ? Sous quelle forme intégrer les habitants aux projets de leur ville ? Avec : • Audrey Guiral Naepels, urbaniste, responsable de la division Développement urbain, Aménagement et Logement de l'AFD (Agence Française de Développement) • Charlemagne Yankoty, maire de la commune de Porto Novo au Bénin • Rina Andriambololomanana , cheffe de projet «pépinière urbaine» d'Antananarivo, au Gret (ONG internationale de développement social et solidaire) à Madagascar. En fin d'émission, un reportage au Tchad de Raphaëlle Constant. L'Académie de basket ball «Dreams Comes True» («le rêve devient réalité» en français) à Ndjamena a été fondée en 2020, c'est une école mixte et moderne qui forme les enfants à partir de 5 ans et où l'accent est mis sur la réussite scolaire en parallèle de la formation sportive. Ils sont aujourd'hui 178 pensionnaires, dont 51% de filles, encadrés par 12 coachs. Notre reporter Raphaëlle Constant a assisté à un entraînement et a rencontré les fondateurs Issa Nakoye, président exécutif et Alain Assnale, directeur technique, tous deux anciens joueurs de l'équipe nationale. Direction le Lycée Sacré-cœur dans le quartier Moursal où, ce jour-là, une quarantaine d'enfants de la catégorie minime traversent le terrain sous les consignes du coach Alladoum Klamong. Programmation musicale : ► Magique – Oxmo Puccino ► Robocop – Article15.
Chroniqueurs : - Gauthier le Bret - Elisabeth Assayag - Georges Fenech - Sarah Saldmann Vous voulez réagir ? Appelez-le 01.80.20.39.21 (numéro non surtaxé) ou rendez-vous sur les réseaux sociaux d'Europe 1 pour livrer votre opinion et débattre sur grandes thématiques développées dans l'émission du jour.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Chroniqueurs : - Gauthier le Bret - Elisabeth Assayag - Georges Fenech - Sarah Saldmann Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Invités : - Gabrielle Cluzel, journaliste - Erik Tegner, fondateur de Frontières Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'éditorialiste aux Echos Cécile Cornudet et l'historien Jean-François Colosimo analysent cette semaine décisive pour le Premier ministre. Il doit présenter rapidement un budget pour 2026, en tentant d'échapper à la censure, notamment de la part du PS.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La question paraît simple, mais elle touche à des mécanismes scientifiques fascinants, mêlant biomécanique, énergie et évolution.Contrairement à la plupart des mammifères terrestres, les kangourous se déplacent presque exclusivement en sautant. Ce mode locomoteur, appelé saltation, peut sembler énergivore, mais en réalité il s'avère extrêmement efficace. Une étude pionnière menée par le chercheur australien Terence J. Dawson dans les années 1970 a montré que le saut permet aux kangourous d'économiser de l'énergie à vitesse élevée.Le secret réside dans leurs tendons d'Achille surdimensionnés, qui fonctionnent comme des ressorts. Lors d'un saut, l'animal emmagasine de l'énergie élastique dans ses tendons. Cette énergie est ensuite restituée lors de l'impulsion suivante, réduisant considérablement l'effort musculaire. Selon une étude publiée dans Nature en 1977 par Dawson et R. Taylor, à partir d'environ 10 km/h, le coût énergétique du saut reste pratiquement constant, alors qu'il augmente chez la plupart des animaux qui courent. Autrement dit, un kangourou qui double sa vitesse ne consomme pas plus d'énergie. C'est une adaptation exceptionnelle.Ce mécanisme est encore renforcé par un second avantage : la respiration couplée au saut. Une étude de R. Carrier (1987) a montré que le mouvement de l'abdomen et du diaphragme pendant le bond facilite l'inspiration et l'expiration. Ainsi, plus le kangourou saute vite, plus il ventile efficacement ses poumons, sans effort supplémentaire.Mais pourquoi cette évolution ? Les scientifiques avancent plusieurs hypothèses. D'abord, l'environnement australien a joué un rôle clé. Les kangourous vivent dans des zones arides où la nourriture est rare et dispersée. Le saut leur permet de parcourir de longues distances à faible coût énergétique. C'est donc un avantage évolutif majeur pour survivre dans un milieu contraignant.De plus, la posture verticale adoptée lors du saut réduit la surface corporelle exposée au soleil, ce qui aide à limiter la surchauffe dans des environnements très chauds.Enfin, le saut offre aussi un avantage défensif. À vitesse maximale, un grand kangourou peut atteindre près de 60 km/h et franchir des bonds de 9 mètres. Cette mobilité impressionnante leur permet d'échapper rapidement aux prédateurs.En résumé, les kangourous sautent non pas par hasard, mais parce que cette stratégie combine trois atouts majeurs : une locomotion économe en énergie, une respiration optimisée et une adaptation aux vastes espaces australiens. Les recherches biomécaniques menées depuis un demi-siècle montrent que le saut est bien plus qu'un simple moyen de déplacement : c'est une réussite évolutive unique dans le règne animal. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Ruth Elkrief est choquée par l'affiche qui vante les mérites de la ville de Strasbourg. Selon elle, la femme souriante qui y figure est définie par sa voile. C'est une réduction de la reconnaissance que l'on doit à ces femmes françaises musulmanes. Elles ont bien d'autres qualités. Pour la première fois, la balance commerciale du secteur agricole est négative. Pascal Perri dit que l'agriculture, c'est l'autre renoncement des Français. Il faut se souvenir que le premier renoncement des Français, c'est l'industrie. La vérité est finalement dévoilée sur la fameuse affaire de têtes de cochon. Onze personnes ont été arrêtées en Serbie pour des raisons similaires. Une douzième personne est en fuite, probablement la plus impliquée. Abnousse Shamanie estime que c'est aussi cette même personne qui avait commandité l'opération “des mains rouges”. Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Vous aimez notre peau de caste ? Soutenez-nous ! https://www.lenouvelespritpublic.fr/abonnementUne émission de Philippe Meyer, enregistrée au studio l'Arrière-boutique le 26 septembre 2025.Avec cette semaine :Nicolas Baverez, essayiste et avocat.François Bujon de l'Estang, ambassadeur de France.Béatrice Giblin, directrice de la revue Hérodote et fondatrice de l'Institut Français de Géopolitique.Lucile Schmid, présidente de La Fabrique écologique et membre du comité de rédaction de la revue Esprit.L'ASSASSINAT DE KIRK ET LES TENTATIONS ILLIBÉRALES AUX ETATS-UNISLe meurtre par balle de Charlie Kirk, l'influenceur de la galaxie Maga lors d'un meeting dans l'Utah aux États-Unis le 10 septembre, pourrait débrider davantage une violence politique déjà bien ancrée. Trump et ses ministres se disent prêts à limiter le Premier amendement et à déclencher une chasse aux sorcières. Avant même l'arrestation d'un suspect, Donald Trump avait accusé « la gauche extrémiste » d'être responsable de l'attentat, mais également les médias critiques et les démocrates. Le président et ses alliés visent aussi les organisations de gauche accusées de « fomenter » la rébellion, comme la Ford Foundation et The Open Society Foundations du milliardaire George Soros, bête noire des conservateurs. L'administration envisage de supprimer leurs exemptions fiscales. Le Département d'Etat, de son côté, tente d'identifier tout étranger qui a « glorifié, rationalisé, ou fait peu de cas » du meurtre de Charlie Kirk pour révoquer son visa. L'administration américaine menace de réduire la durée des visas des journalistes étrangers et le Pentagone vient d'annoncer que les reporters qui couvrent la Défense devront s'engager à ne publier que des informations approuvées par les militaires, sous peine de perdre leur accréditation. Certains républicains œuvrent à une campagne de délation nationale encouragée par le vice-président J.D. Vance qui a déclaré : « Démasquez-les et allez-y, appelez leur employeur ». Des centaines d'employés dans des ministères, des cabinets d'avocats, des compagnies aériennes, ainsi que des dizaines d'enseignants font l'objet d'enquêtes disciplinaires ou ont été limogés pour leurs commentaires « insensibles » et « inappropriés » sur les réseaux sociaux. Lundi, au lendemain d'une cérémonie ayant rassemblé des dizaines de milliers de personnes en hommage à l'influenceur Maga, Donald Trump a signé un décret classant officiellement comme une « organisation terroriste » le mouvement « Antifa ». Il s'agit d'une première puisque les Etats-Unis n'ont à ce jour aucune liste d'« organisations terroristes nationales ».En 2023 déjà, 48% des Américains reconnaissaient s'auto-censurer en raison du climat politique, selon une étude de l'université de Saint Louis. Pendant la Peur rouge des années 1950, ils ne représentaient que 13,4%. De quoi antagoniser un peu plus la vie politique aux États-Unis. Les étudiants, qui ont grandi pendant le premier mandat de Donald Trump, n'ont pratiquement connu que ce climat de tension politique. Selon un très récent sondage de la Fondation pour les droits individuels et d'expression (FIRE), un tiers de cette génération estime que la violence peut être une réponse légitime pour s'opposer à un interlocuteur public.LA NOUVELLE CALÉDONIE, APRÈS LES ACCORDS DE BOUGIVALAprès les accords de Matignon de 1988, puis ceux de Nouméa de 1998, dont l'issue heurtée avait plongé la Nouvelle-Calédonie dans la violence au printemps 2024, un nouvel accord obtenu par le ministre des Outre-mer Manuel Valls a été signé à Bougival, dans les Yvelines, le 12 juillet dernier, entre les indépendantistes, qui demandent l'autonomie de la Nouvelle-Calédonie, et les loyalistes, qui désirent le maintien de l'archipel dans la République française. L'Accord de Bougival prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie dans la Constitution française, qui jouira de la compétence de relations internationales « dans le respect des engagements internationaux et des intérêts de la France » (sécurité, défense et intérêts vitaux). Il crée une nationalité calédonienne, et donc une double nationalité, puisque les nouveaux nationaux Calédoniens auront aussi la nationalité française. Enfin, il formalise un éventuel processus de transfert des compétences régaliennes – la justice, l'ordre public, la défense et la monnaie, assujetti à un vote à la majorité qualifiée des trois cinquièmes du congrès, et à sa validation ensuite par un référendum.Toutefois, les indépendantistes du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) ont annoncé début août le « rejet total et sans ambiguïté » de ce texte considéré comme « incompatible avec le droit à l'autodétermination» et « porteur d'une logique de recolonisation ». Une décision jugée « incompréhensible » par Manuel Valls, qui vient d'installer à Nouméa le « comité de rédaction » chargé de traduire l'accord, tout en invitant le FLNKS à « poursuivre la discussion » avec l'Etat et les autres signataires. Si cette opposition frontale de l'Union calédonienne-Front nationaliste calédonien confirme et clarifie la fragmentation préexistante au sein de la mouvance indépendantiste, la question de la viabilité de cet accord se pose avec acuité.Le durcissement des indépendantistes les plus radicaux fait craindre de nouvelles exactions à une partie de la population, traumatisée par la flambée de violences de mai 2024, à la suite du projet de réforme constitutionnelle visant à élargir le corps électoral. La mort de douze civils et de deux gendarmes a depuis exacerbé les divisions ethniques au sein de la société calédonienne. Ces émeutes ont également dévasté une économie déjà très fragile, conduisant à la destruction de 500 entreprises et occasionnant pour 2 milliards d'euros de dégâts. Chaque année, l'Etat investit en Nouvelle-Calédonie sous forme de dotations et de rémunérations à hauteur de 1,4 milliard d'euros. En 2024 et en 2025, ces sommes ont été doublées, atteignant 3 milliards d'euros par an. Toutefois, l'économie souffre en Nouvelle-Calédonie : son produit intérieur brut a régressé de plus de 20%, la filière du nickel est à l'arrêt et les institutions calédoniennes demeurent fortement endettées.Chaque semaine, Philippe Meyer anime une conversation d'analyse politique, argumentée et courtoise, sur des thèmes nationaux et internationaux liés à l'actualité. Pour en savoir plus : www.lenouvelespritpublic.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Selon certaines vidéos TikTok devenues virales, la théorie de l'olive, tirée de la célèbre série américaine How I Met Your Mother, serait la solution pour trouver l'amour. Comme l'explique Logan Ury, directrice d'un département de l'application de rencontres Hinge dans un article de Elle Australie, cette théorie pousserait à élargir ses horizons. Alors que beaucoup de Français sentent une pression à trouver leur âme soeur, elle serait pourtant à portée de main. Mais quel rapport entre l'amour et ce petit fruit ? Pourquoi aimer ou détester les olives aurait un impact sur l'avenir d'un couple ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant Vous Savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Première diffusion : 20 septembre 2023 À écouter aussi : Que sont les “polluants éternels”, qui contaminent la France et l'Europe ? Préservation de la fertilité : que faut-il savoir ? Pourquoi certains travaillent-ils mieux dans le désordre ? Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette longue entrevue bilingue accordée à Mon Carnet, le ministre canadien de l'IA et du numérique, Evan Solomon, a profité de son passage à ALL IN pour préciser sa vision de la souveraineté numérique. Selon lui, il s'agit de bâtir une infrastructure infonuagique et des centres de données canadiens, soumis aux lois locales, afin de protéger les données sensibles et de réduire la dépendance aux États-Unis. Il a annoncé la relance d'une loi sur la vie privée et l'encadrement de l'IA, jugés essentiels pour protéger les citoyens contre les usages abusifs comme les deepfakes. Il a également présenté son initiative d'un groupe d'experts qui disposera de 30 jours pour formuler des recommandations en matière de recherche, de sécurité, de commercialisation et de confiance. Enfin, nous avons abordé la filière quantique au Canada.
À Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, se vit un trafic parallèle, loin des grands camions et des formalités douanières. Chaque jour, plusieurs centaines de femmes congolaises transportent sur leur tête, ou leur dos, des marchandises pour traverser la frontière Zambienne. On appelle ces femmes « wowo », en référence aux camions chinois de la même marque. Notre correspondante a suivi quelques-unes de ces femmes. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, À Kasumbalesa, deuxième poste frontalier plus important de la RDC, elles sont là, à quelques mètres des files interminables de camions : des femmes portant de lourdes charges sur la tête et le dos, qui franchissent le couloir piétonnier. Ce sont les femmes « wowo » raconte avec sourire Alphonsine, l'une d'elles : « Je suis en mesure de faire passer la charge de tout un camion. Nous sommes les mamans "wowo", c'est l'image des camions qui transportent des charges importantes. Nous travaillons en équipe. S'il faut décharger le camion, nous le faisons et puis nous transportons la cargaison jusqu'à la destination au Congo, selon les instructions du propriétaire. » Selon l'association des femmes actives dans le commerce transfrontalier, elles sont près de sept cents, tous âges confondus, qui exercent ce métier. Les petits commerçants, eux, ne s'affichent pas dès qu'ils confient la marchandise aux femmes « wowo ». Témoignage de Régine Mbuyi, une autre transporteuse : « Le petit commerçant vient acheter toute sorte d'articles, du jus, de la farine de froment, de l'huile végétale… Il me sollicite pour faire traverser ces produits. S'il est de bonne foi, il me donne aussi l'argent pour payer la douane et d'autres services publics. Mais s'il n'a rien, je dois me débrouiller. » À la sortie de la frontière côté congolais, quatre femmes arrivent chacune avec cinq packs de boisson sucrée d'environ 30 kg sur sa tête. Coût de transport, 1 500 francs congolais par course, soit moins d'un dollar. La recette journalière de chacune est de près de 5 dollars. Ces femmes doivent transporter environ une tonne. Pour y arriver, c'est la course contre-la-montre, explique Keren pendant qu'elle range les packs : « Chacune de nous a une quantité qu'elle doit transporter. Moi, j'ai 25 packs. Le commerçant a acheté 100, ce n'est pas beaucoup. Bon, on y va pour la dernière course. » Les services de douanes, quant à eux, ne voient pas d'un bon œil cette activité des femmes, car elle favoriserait un manque à gagner quotidien de près de 3 000 dollars. Pour Malaxe Luhanga, président des petits transporteurs transfrontaliers, il faut formaliser cette activité : « On peut appliquer le système de groupage selon la catégorie des marchandises et qu'elles soient taxées officiellement. On peut adopter ce système qui est admis par les pays membres du Comesa pour faciliter les transactions et la taxation par les services publics. » En attendant, des centaines des femmes « wowo » de Kasumbalesa poursuivent leur activité de manière informelle. À lire aussiLa frontière entre la Zambie et la RDC rouvre après plusieurs jours de fermetures
Philippe Le Gars, grand reporter au quotidien sportif français l'Équipe, spécialiste de cyclisme, en particulier en Afrique depuis près de 15 ans, est à Kigali où il suit jusqu'à dimanche les premiers championnats du monde sur route organisés sur le continent. Il dresse un état des lieux sans concession du cyclisme africain. Philippe Le Gars répond aux questions d'Olivier Pron. À lire aussiMondiaux de cyclisme: au Rwanda, de jeunes Africains et des réfugiés roulent en équipe À lire aussiMondiaux de cyclisme au Rwanda: un nouveau départ pour le développement du vélo en Afrique?
D'après un sondage réalisé par Harris Interactive, 91% des Français ont eu au moins 1 date au cours de leur vie. Selon cette même étude, 1 personne sur 2 déclare être déçue des rendez-vous amoureux. Et certains d'entre eux mettent en place une stratégie qui porte un nom : le masterdating. Selon Melissa Stone, experte en rencontre, dans un article du magazine américain Glamour : “il s'agit d'un terme utilisé pour désigner la pratique consistant à passer du temps de qualité seule, à prendre soin de soi et à profiter de sa propre compagnie." D'où ça vient le masterdating ? Pourquoi le pratiquer ? Mais comment le mettre en place efficacement ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Samuel Lumbroso. Date de première diffusion : 14/09/2023 À écouter aussi : “Du coup”, “genre”... : que révèlent nos tics de langage ? Marché VS grandes surfaces : où faire ses courses pour dépenser moins ? Quel est le meilleur mois pour trouver du travail ? Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Suivez Bababam sur Instagram. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Policières, fantastiques, judiciaires, médicales, historiques, humoristiques, dramatiques... Dans tous les styles, les séries inondent nos écrans. Accessibles à tout moment via les plateformes de streaming, certaines connaissent un retentissement mondial. Et si elles font désormais partie de nos quotidiens, les séries s'inspirent aussi du réel, elles prennent le pouls de la société pour imaginer leur scénario. Depuis les années 2000, la place des femmes dans les séries a notamment évolué. Elles sont de plus en plus nombreuses à sortir du foyer et ne concentrent pas toutes leurs conversations autour des garçons. On parle par exemple d'un effet «Scully» en référence au personnage de Dana Scully dans X-Files. Selon une étude du Geena Davis Institute on Gender in Media –une organisation à but non lucratif qui étudie la représentation des sexes dans les médias, les femmes ayant regardé la série ont 50% plus de chance de travailler dans le domaine des sciences, des technologies, de l'ingénierie et des mathématiques. Un personnage féminin de série pourrait donc avoir une influence sur le choix de carrière des femmes. La représentation des femmes, leur rôle, les sujets abordés dans les séries ne sont donc pas si anodins. Du stéréotype de la femme au foyer à la super héroïne tueuse de zombies, quelle place pour les femmes sur le petit écran ? Au-delà des rôles, les femmes ont-elles autant la parole que les hommes ? Et que se passe-t-il derrière la caméra ? Combien de femmes réalisatrices, scénaristes ou productrices de séries ? Avec : • Anaïs Bordages, journaliste spécialisée dans les questions de société et de représentation des femmes. Présentatrice des podcasts AMIES, Anaïs se fait des films et Peak TV, produits par Slate. Co-autrice de Petit éloge des anti-héroïnes de séries dont une édition augmentée sortira en octobre 2025 aux éditions Les Pérégrines • Audrey Haensler, maîtresse de conférences en Civilisation américaine à l'Université Bourgogne Europe. Autrice de Long Live Sex and the City. Héritages de la série culte (le cherche Midi 2025) • Pamella Nze Asseko, actrice dans la série béninoise Apparences coproduite par A+Benin et Marodi TV dont la saison 1 a été diffusée sur A+ Benin. La saison 2 est en cours de tournage. En fin d'émission, la chronique Ecouter le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Echo – Lubiana ► Scatter– Lila Iké.
La première heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des débats enflammés avec sa Dream Team composée de Christophe Dugarry, Emmanuel Petit, Jean-Michel Larqué, Eric di Meco, Pascal Olmeta, Steve Savidan et deux recrues : le ballon d'Or Jean-Pierre Papin et Benoit Costil. Louis Gerbier propose également un nouveau quizz intitulé Tous contre Rothen.
La deuxième heure en intégralité de l'émission « Rothen s'enflamme », le rendez-vous qui vous plonge dans un vestiaire de foot. Tous les soirs, des anciens joueurs professionnels analysent et débattent autour de l'actualité du foot. Jérôme Rothen anime des débats enflammés avec sa Dream Team composée de Christophe Dugarry, Emmanuel Petit, Jean-Michel Larqué, Eric di Meco, Pascal Olmeta, Steve Savidan et deux recrues : le ballon d'Or Jean-Pierre Papin et Benoit Costil. Louis Gerbier propose également un nouveau quizz intitulé Tous contre Rothen.
Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour traiter et prévenir les infections bactériennes. On parle d'antibiorésistance lorsque les bactéries deviennent insensibles à ces médicaments. Un nombre croissant d'infections, telles que la pneumonie ou la tuberculose, deviennent ainsi de plus en plus difficiles à traiter. Selon l'OMS, la résistance aux antibiotiques constitue «l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement». Quels sont les causes et les effets de l'antibiorésistance ? Peut-on la prévenir ? Pascale Cossart, microbiologiste, experte en biologie des infections bactériennes, professeure à l'Institut Pasteur, secrétaire perpétuelle honoraire de l'Académie des sciences et auteure de l'ouvrage Virus contre bactéries : une solution pour vaincre l'antibiorésistance aux éditions Odile Jacob Emilienne Yissibi Pola, pharmacienne de Santé Publique, consultante en Harmonisation des Politiques et Réglementations Pharmaceutiques. Titulaire d'une officine de pharmacie à Yaoundé, au Cameroun, enseignante vacataire à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé 1. Programmation musicale : ► The knocks, Dragonette – Slow song ► Midas the jagaban – No shakin.
Les antibiotiques sont des médicaments utilisés pour traiter et prévenir les infections bactériennes. On parle d'antibiorésistance lorsque les bactéries deviennent insensibles à ces médicaments. Un nombre croissant d'infections, telles que la pneumonie ou la tuberculose, deviennent ainsi de plus en plus difficiles à traiter. Selon l'OMS, la résistance aux antibiotiques constitue «l'une des plus graves menaces pesant sur la santé mondiale, la sécurité alimentaire et le développement». Quels sont les causes et les effets de l'antibiorésistance ? Peut-on la prévenir ? Pascale Cossart, microbiologiste, experte en biologie des infections bactériennes, professeure à l'Institut Pasteur, secrétaire perpétuelle honoraire de l'Académie des sciences et auteure de l'ouvrage Virus contre bactéries : une solution pour vaincre l'antibiorésistance aux éditions Odile Jacob Emilienne Yissibi Pola, pharmacienne de Santé Publique, consultante en Harmonisation des Politiques et Réglementations Pharmaceutiques. Titulaire d'une officine de pharmacie à Yaoundé, au Cameroun, enseignante vacataire à la Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales de l'Université de Yaoundé 1. Programmation musicale : ► The knocks, Dragonette – Slow song ► Midas the jagaban – No shakin.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations franco-maliennes dégradées, la disparition du trou de la couche d'ozone et le blocage d'une aide américaine à Taïwan. RDC : pourquoi Vital Kamerhe a-t-il préféré démissionner ? Visé par une pétition réclamant son départ, Vital Kamerhe a annoncé sa démission de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC. Pourquoi a-t-il choisi de jeter l'éponge avant le vote des députés ? Quelles pourraient être les conséquences politiques d'une telle décision ? Quelle est la suite pour assurer son remplacement ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. France-Mali : les relations se dégradent encore un peu plus Paris a expulsé deux diplomates maliens et annoncé la suspension de sa coopération antiterroriste avec Bamako. Pourquoi ces deux membres de l'ambassade et du consulat du Mali ont été «déclarés persona non grata» par la France ? Quelles peuvent être les conséquences sécuritaires de la suspension de cette coopération ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Environnement : vers la fermeture totale du trou de la couche d'ozone ? Vitale pour la vie sur Terre, la couche d'ozone se rétablit. Selon l'ONU, son trou devrait complètement disparaitre d'ici à 2065. Comment expliquer ce succès ? En quoi cette nouvelle est-elle positive pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. États-Unis : Washington suspend une aide militaire pour Taïwan Donald Trump a annoncé le blocage d'une aide militaire majeure de 400 millions de dollars destinée à son allié Taïwan. Comment expliquer cette décision alors que les tensions entre Taïwan et la Chine s'intensifient ? Ce changement de politique signifie-t-il que les Américains n'aideront pas les Taïwanais en cas d'attaque chinoise ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.
INÉDIT - Vincent Grimler disait qu'il aimait ses parents. Ils les a pourtant tué tous les deux, 150 coups de couteau au total, en septembre 2000 alors qu'il n'était âgé que de quinze ans et demi. De nombreux experts psychiatres se sont penchés sur son cas. L'un d'entre eux, le docteur Pierre Lamothe, nous éclaire sur ce double parricide. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“On est ce qu'on décide de manger”Selon vos habitudes alimentaires cette phrase peut soit vous rassurer soit vous apeurer.Anthony Berthou est l'un des plus gros experts sur le sujet en France. Il étudie la nutrition sous tous ses angles depuis 30 ans et a déjà produit plusieurs livres référence sur le sujet.Il s'efforce désormais de transmettre ses apprentissages dans un monde où les nouvelles tendances comme le jeûne intermittent, les régimes paléo, ou l'alimentation cétogène créent énormément de confusion.Sans parler des réseaux sociaux qui disent tout et son contraire.Loin des promesses miracles, Anthony rappelle dans cet épisode que la nutrition est avant tout une question de bon sens et pose les bases :La différence entre la sensation de faim et l'envie de mangerLes aliments qu'il faut absolument éviter au petit-déjeunerComment équilibrer chaque assiette une bonne fois pour toutePourquoi être sportif ne suffit pas pour être en bonne santéUn épisode complet pour (ré)apprendre à bien s'alimenter — et enfin savoir si manger plus de 3 oeufs par jour peut vous tuer.TIMELINE:00:00:00 : Produits bruts vs produits transformés00:18:14 : Pourquoi l'homme est génétiquement fou de sucre00:30:43 : Le vrai petit-déjeuner parfait00:37:04 : Comment différencier la sensation de faim et l'envie de manger00:48:26 : “tu peux faire 12h de sport par semaine mais quand même être sédentaire”01:00:49 : Les meilleurs sports pour vivre longtemps01:07:27 : Règle n°1 : jamais un repas sans légume01:19:09 : Comment créer des bonnes habitudes chez les enfants01:29:17 : Bien s'alimenter, avant tout une question de bon sens01:41:24 : Faut-il bannir l'alcool ?01:53:48 : “On est ce qu'on décide de manger”02:10:12 : Pourquoi il faut à tout prix fuir les régimes hypocalorique02:25:15 : L'impact des normes sociales sur notre manière de manger02:35:52 : Ce que dit la science sur le jeûne intermittentLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #385 - Jessie Inchauspé - Glucose Goddess - Comment ne plus être dominé par le sucre#447 - Hugo Philip - Cruel Pancake - Faire 1,2 million en 2h : la puissance du personal branding#485 - Tibo InShape - YouTubeur - Le Syndrome du personnage principal#374 - Laurent de Gourcuff - Paris Society - Confessions et secrets du roi de la nuit#320 - Michael Horvath - Strava - You are what you do every day#408 - Boris Diaw - NBA, Fédération Française de BasketBall - Jouer au service des autres#182 - Anaëlle Malherbe - INSEP - La préparation mentale pour excellerNous avons parlé de :Régime DukanIndice Nova, classification des alimentsLa loi de GaussLa CholineLa MartingaleXénobiotiqueLe principe d'hormèseLa réaction de MaillardAroLes recommandations de lecture :Remettez du bon sens dans votre assiette: 41 préjugés déconstruits par un nutritionniste - Anthony BerthouTraité de la pleine santé par l'alimentation durable: Nutrition, écologie et évolution - Anthony BerthouSapiens: Une brève histoire de l'humanité - Yuval Noah HarariLe guide Yuka de l'alimentation saine - Julie Chapon et Anthony BerthouLa chaise tue : comment échapper à la sédentarité et remettre son corps en marche - Alexandre Dana et Victor FersingVous pouvez contacter Anthony sur Linkedin.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un soir de février 2018, à Bouchemaine dans le Maine et Loire, Estelle Veneut, 34 ans, disparait. Son compagnon est immédiatement dans le viseur des gendarmes. Selon leur petite fille de 6 ans interrogée par les gendarmes, son père serait monté sur sa mère pour la faire dormir ... Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un soir de février 2018, à Bouchemaine dans le Maine et Loire, Estelle Veneut, 34 ans, disparait. Son compagnon est immédiatement dans le viseur des gendarmes. Selon leur petite fille de 6 ans interrogée par les gendarmes, son père serait monté sur sa mère pour la faire dormir ... Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:08 - Le Masque et la Plume - Dans cette seconde adaptation d'une œuvre de Nicolas Mathieu au cinéma, on suit Hélène (Mélanie Thierry) et son amour avec Christophe (Bastien Bouillon) ébranlé par leurs différences de classe. Le Masque regrette que les émotions soient autant étouffées par un excès d'effets de caméras artificiels. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:08:46 - Le Masque et la Plume - Le dernier film d'Olivier Laxe transporte le spectateur dans une rave clandestine au Maroc. Alors qu'une guerre menace, un père et son fils fuient à travers le désert à la recherche d'un être cher. Une expérience sensorielle et narrative saisissante qui a "presque" fait l'unanimité au Masque. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.