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Au Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre, Succès Masra, a été condamné, samedi 9 août, à vingt ans de prison ferme et à verser un milliard de francs CFA de dommage et intérêts à l'État tchadien pour diffusion de messages à caractère haineux et xénophobe, et complicité de meurtre, en lien avec le conflit intercommunautaire de Mandakao, ce massacre qui a coûté la vie à 42 personnes en mai dernier. Ses avocats ont jusqu'au 19 août pour se pourvoir en cassation. Ce jugement représente bien sûr une forte secousse pour les Transformateurs, le parti fondé par Succès Masra. Ndolembai Njesada, le vice-président des Transformateurs, chargé des affaires politiques, des relations bilatérales et de la diaspora, répond aux questions de Liza Fabbian. RFI : Le chef de votre parti, Succès Masra, vient d'écoper d'une peine de 20 ans de prison. Ce verdict marque-t-il la fin de votre parti ? Ndolembai Njesada : Il est vrai que cette condamnation nous tombe dessus comme un coup de marteau, mais cela n'est pas une entrave à la lutte que nous menons. Le parti ne se résume pas à une personne. Nous parlons de l'intelligence collective, c'est une idéologie qui ne se résume pas à une seule personne. Le peuple tchadien a soif de justice. Le peuple tchadien a soif de sécurité. Le peuple tchadien a soif d'égalité. Le peuple tchadien a besoin de manger et ce sont ces valeurs que nous défendons au-delà de la personne. Donc, nous nous sommes préparés à ce genre d'événement. Nous allons nous organiser pour continuer la lutte. On a appris hier soir la démission du vice-président des Transformateurs, Sitack Yombatina. N'est-ce pas une première conséquence de la condamnation de Succès Masra ? Je ne pense pas et je pense que c'est une question sur laquelle Sitack pourra se prononcer. Mais je ne crois pas que cela ait un lien de causalité avec l'arrestation, et le verdict de Succès Masra. C'est juste une question de décision personnelle, donc je ne vais pas me hasarder là-dessus. Ce sera pour lui une autre lutte, d'une autre manière et qui renforcera d'une manière globale la lutte des Transformateurs. À vos yeux, cette peine de 20 ans de prison, c'est un verdict politique ? Bien évidemment, puisque si nous partons sur la base juridique, les chefs d'accusation qui ont été retenus contre Succès Masra. C'était au sujet de propos à caractère xénophobes et racistes et complicité de meurtre. Malheureusement, durant les trois jours de procès, l'audio auquel ils ont fait référence n'a jamais été présenté par les juges. Et donc, si nous parlons d'une justice indépendante et libre, nous devrions avoir un non-lieu pour innocenter ce monsieur puisqu'il n'y a pas ce lien de causalité. Malgré tout, il a été condamné à 20 ans de prison avec ceux qui ont été accusés de meurtre. Or, je ne pense pas que le Code pénal tchadien donne les mêmes charges pour ce genre d'accusations. Donc c'est un problème purement politique. Je crois que l'heure est arrivée pour que nous cherchions une solution politique, pour que le peuple tchadien en sorte grandi afin que nous avancions enfin sur le chemin, de la réconciliation et de la paix pour le développement de notre nation. Sur le plan judiciaire, est-ce que vous comptez donner une suite à cette procédure ? Oui, bien évidemment, les avocats se préparent à faire appel et nous espérons que durant l'appel, les juges sortiront par la grande porte en se rendant compte qu'ils ont pris une décision qui n'a pas de sens et qu'il faut purement et simplement jeter à la poubelle pour enfin réunir le cœur des Tchadiens et avancer. Nous sommes très dérangés et perturbés par cette condamnation et nous allons continuer à nous battre aussi longtemps que nous avons ce souffle en nous , pour que la justice soit rendue à notre président, Succès Masra. Est-ce que selon vous ce jugement contrevient à l'accord de Kinshasa qui avait donc été signé sous les auspices du médiateur Félix Tshisekedi et de la CEEAC ? C'est du bon sens. Monsieur Masra qui fut donc le dernier Premier ministre de la Transition du gouvernement de la réconciliation, est arrêté et condamné à 20 ans de prison. L'accusation s'appuie sur un audio qui a été enregistré en 2023, donc antérieurement à l'accord de Kinshasa. Ça veut dire que l'accord de Kinshasa est devenu caduque. Et donc il est nécessaire que ses parrains - en la personne du président Tshisekedi et les pays membres du CEEAC - s'en mêlent activement, pour pouvoir sauver encore ce qu'on peut sauver de cette nation. Ce verdict marque-t-il selon vous une réelle fermeture de l'espace politique au Tchad ? Si nous parlons d'une réconciliation nationale en tendant la main et que ceux qui saisissent cette main se font tirer dans les filets de la prison, bien évidemment, il semble y avoir une restriction politique. Mais j'espère que le maréchal Mahamat Idriss Déby se rendra compte de l'État dans lequel nous sommes en ce moment et rouvrira des voies de communication sincères pour que vraiment le peuple se sente plus en sécurité et ait plus confiance dans ceux qui défendent la Constitution tchadienne. Qu'attendez-vous du président de la République ? Est-ce qu'une grâce vous semble possible ? Ou un accord ? Nous n'espérons pas une grâce. Nous allons demander au Président d'entrer en lui-même pour une introspection et de regarder le paysage politique et d'amnistier totalement Succès Masra. Il suffit simplement que les juges puissent réviser cette condamnation. Et purement et simplement jeter cette décision à la poubelle puisque le président Masra n'est pas coupable de ce qui lui est reproché.
Chaque année en Bolivie, des millions d'hectares sont dévastés par les incendies. En 2024, les feux ont été d'une ampleur sans précédent, dix millions d'hectares, l'équivalent de deux fois et demie la superficie d'un pays comme la Suisse, ont été réduits en cendres. Plusieurs mois après la fin des feux, leurs conséquences se font toujours ressentir : communautés sans production agricole pour se nourrir, personnes âgées à la santé encore précaire à cause des fumées et, bien sûr, la forêt et sa biodiversité qui peinent à se remettre de cet épisode. (Rediffusion) De notre correspondant en Bolivie, «Ici, on parle de la saison de feux de la même manière que l'on parle de l'hiver ou de l'été. Ça arrive chaque année, de manière toujours plus forte et violente». Au parc Ambue Ari, dans l'est de la Bolivie, les membres du staff se sont habitués à lutter tous les ans contre les incendies. Dans ce sanctuaire, on récupère et soigne des animaux sauvages issus du braconnage, des incendies ou encore de la déforestation. En période d'incendies, de juillet à octobre, de nombreux animaux brûlés ou déshydratés sont amenés à la clinique vétérinaire du parc par la population. Paresseux, singes, tortues ou encore oiseaux y sont soignés avant d'être relâchés dans le sanctuaire. En 2024, le parc a même récupéré une jaguar de 6 mois : «normalement, nous n'acceptons pas de félins car nos espaces d'accueil sont saturés, explique Ivan Marquez, biologiste, mais dans ce cas-ci, elle est jeune et nous pensons pouvoir lui apprendre à chasser seule pour pouvoir la libérer». Il s'agira du premier jaguar relâché de l'histoire de la Bolivie. Du fait des incendies, beaucoup d'animaux sauvages se réfugient d'eux mêmes dans le parc. «L'écosystème du parc est souvent surchargé, continue le biologiste, par exemple, ici, il y a un nombre de jaguars bien supérieur à ce qu'il devrait y avoir dans un espace naturel.» D'année en année, la déforestation et les incendies font reculer la forêt, résultat : aujourd'hui Ambue Ari est devenue une île de biodiversité au milieu des champs et des pâturages. Dans l'est du pays, la déforestation a explosé ces 10 dernières années. «À partir de 2012-2013, le gouvernement planifie une vision de diversification de l'économie, en particulier le développement de l'agro, c'est-à-dire le bétail et le soja, il devient donc beaucoup plus tolérant avec toutes les lois environnementales», explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur le secteur agro exportateur ainsi que la déforestation et les incendies. «Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut» La biodiversité n'est pas la seule à se remettre difficilement des feux. Dans la petite ville de San Javier, à 200 kilomètres d'Ambue Ari, les communautés autochtones continuent de souffrir des conséquences des incendies. «Notre centrale indigène Païkoneka est une organisation qui regroupe 60 communautés et 1 500 familles, desquelles 300 ont dû émigrer en ville parce qu'elles n'avaient plus rien à manger chez elles», raconte Brian Baca Talamas. La grande majorité des habitants des communautés autochtones produit son alimentation elle-même et un petit surplus qu'elle vend sur les marchés. Mais comme de nombreux champs ont été ravagés par les feux, beaucoup de personnes ont dû trouver un travail salarié en ville. «J'ai ma femme et mes enfants, je n'ai pas eu d'autre option que de partir car il n'y avait plus d'eau dans ma communauté et l'incendie avait ravagé toute ma parcelle», témoigne Enrique Pesoa, qui a dû travailler plusieurs mois comme maçon pour faire vivre sa famille. «J'ai 57 ans et n'avais jamais eu à partir comme ça de ma communauté pour travailler ailleurs, confie Agustín Parapaena, c'est très dur pour nous les habitants des communautés, on souffre de devoir partir. Depuis qu'il y a eu ces feux, chacun survit comme il peut». La centrale indigène Païkoneka a combattu du mieux qu'elle pouvait les incendies, grâce à 50 pompiers volontaires formés et équipés, ainsi qu'en sensibilisant les habitants pour qu'aucun incendie ne se déclare dans les territoires des communautés. «Mais les feux arrivent de l'extérieur, des voisins. Ils vont brûler dans un ranch, perdre le contrôle du feu et ça finit par arriver chez nous», dénonce Brian Baca Talamas. Jusqu'à l'année dernière, l'amende à payer lorsque qu'un feu devenait hors de contrôle était de 20 centimes de dollar par hectare. Il était moins coûteux de payer l'amende après un feu que défricher une parcelle avec un bulldozer. La discipline dans les communautés n'a donc pas empêché que certaines soient dévastées à 80 ou 90% par les flammes. Écoles fermées dans un-tiers du pays au plus fort des incendies À San Javier, mais comme dans tout le département de Santa Cruz et une partie de la Bolivie, les fumées des feux ont également fait beaucoup de dégâts. «Entre le mois de juin et la fin octobre, nous avons 2 jours de pluie, en août, où nous avons pu respirer, sinon c'était de la fumée tout le temps», se rappelle Brian Baca Talamas. «Mon fils aîné a eu des problèmes pulmonaires et il a dû être évacué de la communauté», raconte Enrique Pesoa. Au plus fort des incendies, les écoles ont été fermées dans un tiers du pays. Même dans des villes comme La Paz, en pleine montagne et à des centaines de kilomètres des incendies, les élèves risquaient d'être affectés par les fumées. «Maintenant, il est guéri, parce qu'il est jeune, continue Enrique, mais il y a des personnes âgées qui continuent de souffrir». C'est notamment le cas de Maria, 64 ans : «J'ai encore des problèmes aux yeux, ils se fatiguent très vite. Donc oui, ma vue n'est plus la même depuis les incendies et c'est pareil pour mon mari.» Elle ajoute qu'à Bella Vista, sa communauté, les sources d'eau ont aussi été affectées. «Certains ruisseaux se sont asséchés et les autres étaient contaminés par les cendres, boire leur eau nous rendait malade». Malgré toutes ces conséquences sur les populations locales et sur la biodiversité, les incendies et la déforestation ne sont pas près de s'arrêter. «Le gouvernement bolivien continue de penser que le secteur agro exportateur va lui donner beaucoup plus de bénéfices qu'actuellement, donc il est en train de prendre des mesures pour aider son expansion», analyse Stasiek Czaplicki. La protection de la forêt et de ses écosystèmes n'est donc toujours pas à l'ordre du jour.
En Bolivie, l'élection présidentielle a lieu dimanche prochain 17 août. La crise économique et les solutions proposées par les candidats ont été au cœur de la campagne électorale. L'une des propositions les plus en vogue : favoriser et développer l'élevage et l'agriculture dans l'est du pays. Un projet qui donne des ailes aux principaux intéressés, mais qui inquiète les communautés autochtones qui craignent un recul de leurs droits et une augmentation de la déforestation et des incendies. Reportage de Nils Sabin. De notre correspondant en Bolivie, À San Javier, dans l'est de la Bolivie, la campagne pour l'élection présidentielle du 17 août est particulièrement suivie. Cette petite ville de 15 000 habitants est la capitale laitière du département de Santa Cruz… Et les nombreux éleveurs locaux espèrent voir leur secteur favorisé par le prochain président. « Nous espérons, si Dieu le veut, qu'il y aura un changement et que le nouveau gouvernement aura en tête que la production et le progrès se trouvent ici », confie María Gloria Paz Tambare, présidente de l'association des éleveurs de San Javier. Malgré des lois environnementales très permissives, des prêts à taux bas, ou encore l'augmentation des permis de déforestation, l'agrobusiness, c'est-à-dire les secteurs de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, a le sentiment d'avoir été maltraité par les gouvernements de gauche de ces vingt dernières années. Selon Mauricio Tambare, éleveur rencontré dans son ranch à quelques kilomètres de San Javier, la Bolivie doit virer à droite et s'inspirer d'autres présidents conservateurs du continent : « On aime bien ce que fait Milei en Argentine, ce qu'a fait Bukele au Salvador. On ne demande pas que ce soit un copié-collé, mais que ce soit similaire à ce que fait Milei ». « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne » Pour le secteur de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle, la fin de la crise économique qui touche le pays — 17 % d'inflation depuis janvier, pénurie de carburant et de dollars — passe forcément par leur développement. « Pour nous, c'est très clair que si on ne nous permet pas d'exporter plus facilement, qu'on ne baisse pas les droits de douane, qu'on ne nous soutient pas, le pays va droit dans le mur », avance María Gloria Paz Tambare. Un message qui s'est peu à peu imposé dans la campagne électorale. Ainsi, Samuel Doria Medina et Jorge Quiroga, les deux candidats d'opposition en tête des sondages, proposent de faciliter les exportations de l'agrobusiness, de favoriser le développement technologique de ces secteurs et admettent qu'il faudra étendre la frontière agricole pour permettre leur développement. Et même chez les candidats se revendiquant de gauche, aucun n'ose remettre en cause cette idée. « Les candidats ont très peur de se fâcher avec l'agro-industrie bolivienne. Ils redoutent d'avoir une image qui va à l'encontre du secteur privé et d'être associés à des pays comme le Venezuela, l'Équateur ou Cuba », explique Stasiek Czaplicki, économiste environnemental, spécialisé sur la déforestation et les incendies. Et de rappeler que l'idée de résoudre la crise économique via le développement du secteur de l'agrobusiness n'est pas nouvelle : « Ça a déjà été fait dans les années 1980, dans les années 1950 et à d'autres moments de l'Histoire bolivienne ». Augmentation probable de la déforestation Mais du côté de la Centrale indigène Paikoneka, qui regroupe une soixantaine de communautés autochtones à San Javier, ces propositions inquiètent. « Nous avons analysé les programmes des différents candidats et il n'y en a pas un en faveur des droits des peuples indigènes ou de l'environnement », s'alarme Brian Baca Talamas, coordinateur des pompiers volontaires de l'organisation indigène. En effet, renforcer la place de l'élevage et de l'agriculture à grande échelle dans l'économie revient à continuer à agrandir la frontière agricole dans l'est de la Bolivie. En clair, cela favorisera la déforestation et les incendies alors qu'en 2024, le pays était le deuxième pays au monde avec le plus de forêts primaires au monde, derrière le Brésil, et que les incendies ont ravagé plus de 12 millions d'hectares, l'équivalent de quatre fois la superficie de la Suisse. Des conséquences écologiques vues comme des dommages collatéraux par les candidats. « S'il y a contradiction entre l'environnement et la production, je choisirai la production », a ainsi déclaré Samuel Doria Medina fin juin. Quant à Jorge Quiroga, il est rappelé dans la section environnement de son programme qu'une extension de la frontière agricole sera forcément nécessaire. « Tout le monde veut des solutions à la crise. Les candidats et une grande partie de la population sont prêts à voir une dégradation écologique si cela permet une amélioration économique », analyse Stasiek Czaplicki. L'année dernière, une vingtaine de communautés de l'organisation ont été touchées par les incendies historiques qui ont ravagé le pays. L'une de leurs peurs est que les incendies continuent de s'aggraver si des mesures favorables à l'agrobusiness sont prises. Pour s'y opposer, la Centrale indigène Paikoneka prépare déjà l'après-élection. « Nous sommes tous unis, les peuples des terres basses, pour qu'après le 17 août, nous fassions une manifestation pour exiger que l'on respecte nos territoires indigènes et nos droits », indique María Suárez Macoñó, l'une des dirigeantes de l'organisation. Entre crise économique, mesures d'austérité pour y mettre fin et recul écologique, les prochaines années s'annoncent difficiles pour la population bolivienne. À lire aussiBolivie: des électeurs dénoncent leur inscription à leur insu dans des partis politiques
Que se passe-t-il au Mali depuis ces derniers jours ? Rumeurs de coup de force militaire, arrestations au sein de l'armée… et silence radio de la part de la junte au pouvoir. La presse malienne en est réduite à s'interroger : « des rumeurs de tentative de déstabilisation des institutions de la transition sont largement relayées depuis le week-end sur les réseaux sociaux, relève le site Malijet. Ces spéculations, qui ont fait état de l'arrestation de plusieurs officiers sans plus de précisions, suscitent de nombreuses interrogations ». Et le site malien donc de s'exclamer : « de quoi s'agit-il ? Un complot majeur ou une simple enquête disciplinaire ? Malgré ces bruits de couloir, la capitale malienne a conservé son calme hier lundi. Les activités se déroulent normalement et la population vaque à ses occupations. À l'heure actuelle, aucune déclaration officielle n'a été faite par les autorités pour confirmer ou démentir ces informations ». L'information a été révélée avant-hier par RFI : ce que l'on sait, c'est que, selon des sources sécuritaires et politiques, les autorités maliennes ont procédé depuis jeudi dernier à au moins une vingtaine d'arrestations de militaires soupçonnés de vouloir renverser la junte. D'autres sources citées par l'agence Reuters évoquent une quarantaine d'arrestations. Deux généraux emblématiques… « Parmi les personnalités arrêtées figurent deux officiers emblématiques dont l'interpellation suscite de vives émotions dans les rangs militaires » : c'est ce que relève notamment Afrik.com. À savoir : « le général Abass Dembélé, ancien gouverneur de la région de Mopti (…) et la générale de brigade Nema Sagara, membre de l'état-major de l'Armée de l'air, qui compte parmi les femmes militaires les plus gradées d'Afrique. Elle fait partie des rares officières maliennes ayant participé directement aux combats. Formée au Mali, en France et aux États-Unis, son parcours exceptionnel dans la défense des populations civiles et la souveraineté nationale rend son arrestation d'autant plus troublante ». À lire aussi«Deux pickups remplis d'hommes en armes sont arrivés»: au Mali, les arrestations au sein de l'armée se poursuivent Tentative de coup d'État ? Afrik.com, toujours, a recueilli deux témoignages plutôt contradictoires : « d'un côté, un officier supérieur proche des autorités de transition affirme sans ambages : “le règlement militaire est clair : ils ont voulu déstabiliser la transition et ils sont aux arrêts“. Cette version officieuse suggère une tentative réelle de renversement du pouvoir, justifiant ainsi la répression en cours. De l'autre côté, poursuit Afrik.com, le Parlement malien, par la voix d'Aliou Tounkara du Conseil National de Transition, dément catégoriquement toute tentative de coup d'État. Dans une interview accordée à l'African Initiative, il qualifie ces informations de “ridicule provocation médiatique de la part de la France“, assurant que “le peuple malien soutient le président Assimi Goïta et le gouvernement de transition“ ». Grogne au sein de l'armée ? Pour le sociologue malien Oumar Maïga, interrogé par Jeune Afrique, « cette histoire est la preuve que les militaires ont du mal à maîtriser la situation. Dans les rangs de l'armée, il y a une grogne », affirme-t-il. Et poursuit-il, « des soldats ne sont pas d'accord avec le traitement qui est fait aux mercenaires russes au détriment des militaires maliens ». En effet, rebondit Ledjely à Conakry, « à la chape de plomb imposée au pays s'ajoute un malaise grandissant : la différence de traitement entre les mercenaires russes, érigés en partenaires privilégiés, et les militaires maliens, relégués au second plan, alors que ce sont eux qui paient le plus lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme ». Commentaire du site guinéen : « cet épisode constitue un signal fort : il révèle l'existence d'une contestation qui dément l'image d'unanimisme que le pouvoir malien s'efforce de vendre à coups de propagande médiatique. (…) C'est à la fois un désaveu et un avertissement : même au sein de la très stratégique Grande muette (malienne) tout le monde ne partage pas la ligne actuelle ».
« Dis-moi à quel jeu tu joues, je te dirai qui tu es ». C'est une série spéciale de RFI à la découverte des jeux populaires à travers le monde, ces jeux qui, à travers les joueurs, parlent de la culture et de l'identité de chaque pays. En Chine, où les échecs chinois (xiangqi en mandarin), sont toujours largement pratiqués, avec environ 6,8 millions de joueurs réguliers. Bien que traditionnellement associé aux générations plus âgées, ce jeu reste présent chez les jeunes, avec des clubs dans les universités et les lycées. Mais comme beaucoup de jeux de société traditionnels, le xiangqi a du mal à maintenir sa popularité auprès des jeunes, en particulier avec l'essor des divertissements numériques. Ritan Park, en plein cœur de Pékin. Il est à peine 8 h 30, et déjà plusieurs curieux se pressent autour d'une table. Deux hommes jouent au xiangqi, l'échiquier chinois. Tang, l'un des joueurs, nous explique les règles : « Le char se déplace en ligne droite, le canon saute par-dessus, le cheval forme un L, l'éléphant traverse en diagonale, peu à peu, on apprend. » Mais le xiangqi n'est pas qu'un jeu. Pour Liu, observateur passionné, il raconte surtout des histoires : « Beaucoup de vieilles histoires se retrouvent dans le jeu. Chaque pièce représente un guerrier, un côté de l'armée. Il y a la rivière, la frontière. C'est l'art de la guerre, au départ. Tous les gens aiment ça pour son contexte culturel. Il y a tant d'histoires derrière, si on les connaît. » Dans la conversation mêlée, Ke nous dit que c'est un héritage, mais aussi un outil d'apprentissage : « Je pense que ça aide les enfants à comprendre la culture traditionnelle. Et ça peut aussi développer leur intelligence. C'est une manière d'entraîner l'esprit. » Le xiangqi « c'est dans l'ADN chinois » Mais aujourd'hui, ce sont surtout les aînés qui perpétuent la tradition. Les jeunes, eux, se tournent vers d'autres distractions, rebondit Liu : « C'est comme l'opéra de Pékin, les jeunes n'aiment pas ça. Le changement culturel est différent. La jeune génération n'a pas la patience. Ils regardent TikTok cinq secondes, et c'est fini. C'est une question de génération. C'est pareil chez vous ! L'époque progresse, et c'est très bien. Mais parfois, il faut regarder en arrière pour comprendre l'histoire, le contexte culturel. Savoir d'où l'on vient. » Et dans cette transmission, il y a aussi une part de fierté, nous dit Li, un vieil homme au sourire franc qui suit de près le mouvement des joueurs, en s'exclamant parfois : « untel aurait plutôt dû avancer son pion dans l'autre sens ! ». « C'est ainsi que les choses se passent. Ça fait partie de notre culture traditionnelle, non ? On devrait faire de notre mieux pour la promouvoir. Si ça se développait à l'international, ça renforcerait aussi le prestige national. » Pour Liu, le xiangqi incarne une philosophie de vie : « C'est la façon de penser, comme Confucius. C'est difficile à traduire, mais c'est dans l'ADN chinois. » Jeu de stratégie, miroir de la société, mémoire vivante. Malgré les défis de la modernité, le xiangqi reste un pilier de la vie culturelle. Des efforts sont là pour transmettre ce patrimoine aux plus jeunes et faire de ce jeu de stratégie une histoire toujours en mouvement.
Précédés de mois de tensions, les cinq jours de conflits armés entre la Thaïlande et le Cambodge fin juillet 2025 ont déplacé des centaines de milliers de personnes dans les provinces frontalières où se sont concentrés les affrontements. Selon les autorités cambodgiennes, au moins 700 000 travailleurs émigrés en Thaïlande seraient revenus au Cambodge depuis le début de la crise. Alors que les relations entre les deux pays sont au plus bas malgré le cessez-le-feu, les perspectives d'emplois semblent très incertaines pour ces travailleurs peu qualifiés, précaires et revenus à la hâte. De notre correspondante à Phnom Penh, Sur un chantier de la capitale Phnom Penh, Lors et Sanan s'estiment chanceux d'avoir pu retrouver un emploi. Fin juillet, ce couple d'ouvriers du bâtiment travaillait encore à Bangkok. Quand le conflit armé éclate entre la Thaïlande et le Cambodge, ils se sentent menacés. « D'autres travailleurs migrants nous ont prévenu qu'une bande d'une dizaine de Thaïlandais avaient cherché à les intimider. Et puis, ils sont venus nous trouver et ont demandé : " Eh toi ! Tu viens d'où ? "J'ai eu peur de me faire frapper si je leur disais que j'étais Cambodgien. Alors, j'ai répondu que je venais d'une province thaïlandaise et ça s'est arrêté là. » Au même moment, le couple est prévenu que leur famille restée au Cambodge doit évacuer le village en raison des affrontements : « Nous avions déjà peur ici. Et ma mère nous appelait tous les jours avec les enfants. Nous avons redouté que ce gang (thaïlandais) nous retrouve et nous cherche plus d'histoires. Alors, nous avons demandé notre salaire et nous sommes rentrés fin juillet. » Comme Lors et Sanan, au moins 700 000 travailleurs émigrés sont rentrés au Cambodge en raison du conflit. Jusqu'à présent, ils étaient près de 1,2 million Cambodgiens à travailler en Thaïlande, dont seulement une moitié en situation régulière. À lire aussiThaïlande-Cambodge: aux origines d'un vieux conflit frontalier « Choisir entre leur sécurité et leurs revenus » « On n'a jamais vu ça. Regardez ! » Khun Tharo est responsable de programme à Central, une ONG cambodgienne de défense des droits des travailleurs. Sur son ordinateur défilent les vidéos envoyées par leurs équipes déployées sur un poste frontalier : « Regardez ce qu'ils transportent : des matelas, des couvertures, leurs bébés sur leurs épaules, etc. On comprend qu'ils ne vont pas revenir avant un long moment. » La panique a poussé ces travailleurs à quitter leur emploi, quitte à se priver de tous revenus une fois au Cambodge : « Ils ont dû choisir entre leur sécurité et leurs revenus, explique Khun Tharo. S'ils n'avaient pas été confrontés à cette situation, ils seraient restés en Thaïlande où ils avaient un salaire régulier. Quand ils reviennent ici, ils ne savent pas s'ils pourront retrouver un travail ou combien de temps cela prendra. Ils s'inquiètent de savoir comment ils pourront subvenir aux besoins de leur famille ou rembourser leur emprunt. Le problème, c'est que je doute qu'il y ait assez d'emplois disponibles pour la masse de travailleurs qui sont revenus. » Malgré un cessez-le-feu le 29 juillet, ils sont encore nombreux à dire ne pas vouloir retourner en Thaïlande. Mais, même si les autorités cambodgiennes se mobilisent, le marché du travail risque de ne pas pouvoir absorber ces quelque 700 000 travailleurs supplémentaires issus de milieux précaires. Or, côté thaïlandais, les secteurs de la construction, du service, de la pêche, de l'agriculture ou encore de l'industrie alimentaire, des secteurs qui employaient cette main d'œuvre cambodgienne peu qualifiée, se confrontent à l'urgence de la remplacer. À lire aussiThaïlande-Cambodge: après les affrontements, l'angoisse des étudiants khmers restés à Bangkok
L'Agricultural Development Marketing Association (ADMA) a organisé une récolte de pommes de terre à Glen Park cette semaine. Lors de cette rencontre, plusieurs planteurs ont pris la parole pour évoquer, entre autres, les nombreuses difficultés auxquelles ils sont confrontés, notamment les effets du changement climatique et l'augmentation du coût des pesticides. Malgré ces obstacles, ils insistent sur l'importance de la transformation et de la conservation des produits agricoles afin de garantir la sécurité alimentaire du pays.
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Pendant près de deux décennies, Brigitte Cleroux a emprunté une pléthore de fausses identités pour se faire passer pour une infirmière. Malgré le fait qu'elle n'a jamais terminé ses études en soins infirmiers, elle est parvenue à se faire engager dans des établissements médicaux canadiens et américains et à traiter des patients qui ignoraient tout de sa véritable identité.TW : cet épisode comporte des mentions de violences médicalesCafé recommandé en ondes : Le costaud par le pub La ContréePour plus de détails et pour nous encourager, c'est ici : Un peu de crime dans ton caféMerci pour votre soutien! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Le Liban commémore cette année 50 ans du début de la guerre civile. Mais une guerre en chasse une autre dans ce petit pays de 4 millions d'habitants qui compte presque autant de Libanais que de réfugiés syriens et palestiniens. Et malgré toutes ces catastrophes, la créativité libanaise est à son apogée. Beyrouth fourmille d'expositions, pièces de théâtre, festivals de toutes sortes, cinéma, musique et le public est au rendez-vous. On vous propose de vous emmener dans cette vitalité tous les dimanches de ce mois d'août. Liban : la culture malgré tout. Nous visitons Beit Beyrouth ou la maison de Beyrouth, c'est le nom donné à un immeuble, l'un des rares vestiges de la guerre civile, conservée comme un lieu de mémoire. « À l'entrée du bâtiment, il n'y a pas de plafond, c'est assez exceptionnel. Cela a été voulu par l'architecte. Toutes les salles de Beit Beyrouth de l'immeuble Barakat sont liées à la ville, ce qui a permis aux snipers, entre autres, d'avoir une vue à 180° de la rue. » Delphine Abi-Rached, coordinatrice de l'exposition à Beit Beyrouth intitulé aussi la maison jaune qui se situe au cœur vibrant de la ville. D'un côté la rue de Damas qui borde Beyrouth ouest et les quartiers musulmans. De l'autre, la rue du Liban qui nous emmène au cœur d'Ashrafieh, le quartier chrétien bourgeois. Une position stratégique donc occupée par les francs-tireurs durant la guerre civile. L'immeuble est ouvert au public aujourd'hui après une longue lutte menée par la militante Mona Hallak pour le sauvegarder et en faire un lieu de mémoire. Youssef Haidar architecte l'a consolidé. « Je n'ai jamais considéré ce bâtiment-là comme un bâtiment. J'ai toujours considéré comme un être vivant. Pour moi, c'est un Libanais, c'est une personne qui a 90 ans d'âge. Et pour moi, il n'était pas du tout question de faire un lifting. C'est que d'un coup, on efface toutes les traces du temps et de la mémoire et que ça devienne une jeune personne. Non, c'est une vieille personne et qui garde dans son corps tous les stigmates du temps et de la guerre, toutes ses blessures qui étaient là. » L'exposition qui revisite la guerre civile À présent, Beit Beyrouth invite le visiteur à s'immerger dans le passé pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ou simplement évacuer les traumatismes. « Donc ici vous allez vous apercevoir donc un mur qui a été construit par les snipers, un mur de brique et on aperçoit trois meurtrières. Et donc l'expérience des visiteurs, c'est de se mettre à la place des snipers et de voir les passants passer », explique Delphine Abi-Rached. Et malheureusement au Liban une guerre en chasse une autre. L'exposition qui revisite la guerre civile dans Beit Beyrouth se termine par un volet sur la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en octobre dernier. « Ici, on a le symbole de la clé qui est souvent en fait lié aux Palestiniens et à cette idée du droit du retour, de retourner dans leur maison. Les libanais du Sud et de la Bekaa cette fois-ci, quand ils sont partis de chez eux, ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir revenir. Donc le symbole de la clé a été très fort. Et ici, les clés qu'on voit, ce sont des clés de maison qui ont été démolies et détruites par les attaques israéliennes », raconte la coordinatrice de l'exposition. « Le lieu est ouvert comme un lieu public » Beit Beyrouth est aussi un lieu qui se veut vivant et non pas juste tourné vers le passé. « Ça, c'est un bon exemple de ce qu'on veut pour Beit Beyrouth. C'est un groupe de personnes qui trouve Beit Beyrouth maintenant comme un lieu de rassemblement parce que le lieu est ouvert comme un lieu public », souligne Delphine Abi-Rached. Ainsi, durant notre visite, un groupe de personnes constitué en association pour la paix s'était réuni. « Nous sommes un groupe de personnes qui travaillons sur la paix au Liban. Car après toutes les destructions et les drames que nous avons vécus, nous nous demandons quels changements nous pouvons apporter pour être plus constructifs », explique Soha Fleifel. Beit Beyrouth un lieu cathartique et citoyen unique au Liban, accueille le public gratuitement. À lire aussiLiban, la culture malgré tout: visite du Musée national de Beyrouth
Le Liban commémore cette année 50 ans du début de la guerre civile. Mais une guerre en chasse une autre dans ce petit pays de 4 millions d'habitants qui compte presque autant de Libanais que de réfugiés syriens et palestiniens. Et malgré toutes ces catastrophes, la créativité libanaise est à son apogée. Beyrouth fourmille d'expositions, pièces de théâtre, festivals de toutes sortes, cinéma, musique et le public est au rendez-vous. On vous propose de vous emmener dans cette vitalité tous les dimanches de ce mois d'août. Liban : la culture malgré tout. Nous visitons Beit Beyrouth ou la maison de Beyrouth, c'est le nom donné à un immeuble, l'un des rares vestiges de la guerre civile, conservée comme un lieu de mémoire. « À l'entrée du bâtiment, il n'y a pas de plafond, c'est assez exceptionnel. Cela a été voulu par l'architecte. Toutes les salles de Beit Beyrouth de l'immeuble Barakat sont liées à la ville, ce qui a permis aux snipers, entre autres, d'avoir une vue à 180° de la rue. » Delphine Abi-Rached, coordinatrice de l'exposition à Beit Beyrouth intitulé aussi la maison jaune qui se situe au cœur vibrant de la ville. D'un côté la rue de Damas qui borde Beyrouth ouest et les quartiers musulmans. De l'autre, la rue du Liban qui nous emmène au cœur d'Ashrafieh, le quartier chrétien bourgeois. Une position stratégique donc occupée par les francs-tireurs durant la guerre civile. L'immeuble est ouvert au public aujourd'hui après une longue lutte menée par la militante Mona Hallak pour le sauvegarder et en faire un lieu de mémoire. Youssef Haidar architecte l'a consolidé. « Je n'ai jamais considéré ce bâtiment-là comme un bâtiment. J'ai toujours considéré comme un être vivant. Pour moi, c'est un Libanais, c'est une personne qui a 90 ans d'âge. Et pour moi, il n'était pas du tout question de faire un lifting. C'est que d'un coup, on efface toutes les traces du temps et de la mémoire et que ça devienne une jeune personne. Non, c'est une vieille personne et qui garde dans son corps tous les stigmates du temps et de la guerre, toutes ses blessures qui étaient là. » L'exposition qui revisite la guerre civile À présent, Beit Beyrouth invite le visiteur à s'immerger dans le passé pour ne pas recommencer les mêmes erreurs ou simplement évacuer les traumatismes. « Donc ici vous allez vous apercevoir donc un mur qui a été construit par les snipers, un mur de brique et on aperçoit trois meurtrières. Et donc l'expérience des visiteurs, c'est de se mettre à la place des snipers et de voir les passants passer », explique Delphine Abi-Rached. Et malheureusement au Liban une guerre en chasse une autre. L'exposition qui revisite la guerre civile dans Beit Beyrouth se termine par un volet sur la dernière guerre entre Israël et le Hezbollah en octobre dernier. « Ici, on a le symbole de la clé qui est souvent en fait lié aux Palestiniens et à cette idée du droit du retour, de retourner dans leur maison. Les libanais du Sud et de la Bekaa cette fois-ci, quand ils sont partis de chez eux, ils ne savaient pas s'ils allaient pouvoir revenir. Donc le symbole de la clé a été très fort. Et ici, les clés qu'on voit, ce sont des clés de maison qui ont été démolies et détruites par les attaques israéliennes », raconte la coordinatrice de l'exposition. « Le lieu est ouvert comme un lieu public » Beit Beyrouth est aussi un lieu qui se veut vivant et non pas juste tourné vers le passé. « Ça, c'est un bon exemple de ce qu'on veut pour Beit Beyrouth. C'est un groupe de personnes qui trouve Beit Beyrouth maintenant comme un lieu de rassemblement parce que le lieu est ouvert comme un lieu public », souligne Delphine Abi-Rached. Ainsi, durant notre visite, un groupe de personnes constitué en association pour la paix s'était réuni. « Nous sommes un groupe de personnes qui travaillons sur la paix au Liban. Car après toutes les destructions et les drames que nous avons vécus, nous nous demandons quels changements nous pouvons apporter pour être plus constructifs », explique Soha Fleifel. Beit Beyrouth un lieu cathartique et citoyen unique au Liban, accueille le public gratuitement. À lire aussiLiban, la culture malgré tout: visite du Musée national de Beyrouth
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité santé. Cette semaine, nous parlons d'alimentation et plus particulièrement d'alimentation en cas de manque d'appétit. (Rediffusion) Stress, infection, dépression, effets secondaires d'un traitement… L'appétit peut disparaitre pour diverses causes, mais il n'est pas question pour autant d'arrêter de s'alimenter. Que faire pour le retrouver ? Comment éviter les carences ? Avec Binetou Cheikh Seck, nutritionniste-diététicienne à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Miriam Makeba – Malaika ► Greentea Peng – Green.
Comme chaque vendredi, un médecin spécialisé répond aux questions des auditrices de Priorité santé. Cette semaine, nous parlons d'alimentation et plus particulièrement d'alimentation en cas de manque d'appétit. (Rediffusion) Stress, infection, dépression, effets secondaires d'un traitement… L'appétit peut disparaitre pour diverses causes, mais il n'est pas question pour autant d'arrêter de s'alimenter. Que faire pour le retrouver ? Comment éviter les carences ? Avec Binetou Cheikh Seck, nutritionniste-diététicienne à Dakar, au Sénégal. La palabre au féminin de Charlie Dupiot. Programmation musicale : ► Miriam Makeba – Malaika ► Greentea Peng – Green.
C'est à la Une de la presse américaine, européenne, israélienne… « Netanyahu affirme qu'Israël prendra le contrôle de toute la bande de Gaza » titre le Wall Street Journal, qui parle « d'un pari qui défie la pression internationale pour mettre fin à la guerre, et qui manque d'un large soutien national ». Le Washington Post, de son côté, cite « des analystes selon lesquels la réoccupation de Gaza nécessiterait des semaines, voire des mois de combats ». Ces analystes pensent également « que ce plan pourrait aussi être un stratagème de Netanyahu, pour persuader le Hamas de revenir à la table des négociations. » Une initiative qui ne fait pas l'unanimité. « Conquérir Gaza est une mauvaise idée, sur le plan moral, et sur le plan économique », estime ainsi Yair Lapid, le chef de l'opposition parlementaire », rapporte le New York Times, alors « que les familles des otages craignent que l'extension du contrôle israélien conduise l'armée à tuer leurs proches par inadvertance, ou pousse le Hamas à les exécuter ». Au Liban, le journal francophone L'orient-le-Jour, cite d'ailleurs la réaction du Hamas, selon lequel « les plans de Netanyahu confirment sans l'ombre d'un doute, son désir de se débarrasser des otages ». Possible invasion terrestre La presse israélienne réagit aussi à la dernière annonce de Benyamin Netanyahu. « Malgré les avertissements de Tsahal, le cabinet de sécurité approuve le plan de Netanyahu visant à conquérir la ville de Gaza », titre le Times of Israel, qui souligne aussi, l'ambiguïté des déclarations de Netanyahu, qui avait d'abord parlé de « prise de contrôle totale de la bande de Gaza » ( et non pas seulement de la ville de Gaza), avant la réunion du cabinet de sécurité. Le quotidien Haaretz, lui, précise que « des images satellites montrent un renforcement des effectifs de l'armée israélienne, avant une possible invasion terrestre de Gaza ». « Le Jerusalem Post, de son côté, cite le chef d'état-major de l'armée israélienne qui a exprimé son opposition au plan de Netanyahu, estimant « qu'il n'y avait aucune réponse humanitaire pour le million de personnes qui devraient être transférées. Tout sera complexe (dit-il) ajoutant : je suggère que le retour des otages soit exclu des objectifs militaires ». Malnutrition À lire également, dans la presse israélienne, un article dénonçant la situation humanitaire à Gaza. C'est le quotidien d'opposition Haaretz qui cite les chiffres de l'ONU, estimant « que 12 000 enfants souffrent de malnutrition (…) alors que l'ordre public s'effondre ». À l'appui, une photo montrant des enfants et des adultes, tendre désespérément des bassines, lors d'une distribution d'aide alimentaire. Haaretz pointe du doigt l'armée israélienne, « qui retarde toujours aux points de contrôle, près de la moitié des convois d'aide et des livraisons humanitaires dans la bande de Gaza, y compris les entrées et les sorties des équipes médicales et les livraisons de carburant ». Compassion Enfin, en Espagne, el Païs publie un texte coup de point de la romancière Gioconda Belli. Une tribune intitulée « Gaza et la cruauté ». Alors que la romancière pose cette question : « comment est-il possible que des personnes qui portent un holocauste dans leur mémoire, aient perdu la compassion d'une manière aussi monstrueuse ? ». « En tant que témoins de cette horreur à Gaza, en voyant les photos d'enfants qui étaient, sinon morts, du moins affamés, et en entendant le bilan quotidien des morts, nous nous sentons impuissants et incrédules », poursuit Gioconda Belli. Et elle conclut : « Il s'agit d'un conflit humain, mais surtout d'un conflit éthique et moral que ceux qui ont le pouvoir de le faire doivent mettre fin maintenant ».
Petites, Patricia et Serena vivaient avec leur mère. Après sa mort, elles ont été forcées d'aller vivre chez leur père… et leur cauchemar a commencé. Rejetées par leur belle-mère, frappées, humiliées, privées de nourriture, isolées dans le noir. À seulement 9 ans, Patricia a été poignardée au torse par cette femme. Malgré la peur, elles témoignent aujourd'hui pour briser le silence et aider d'autres personnes. Hébergé par Audion. Visitez https://www.audion.fm/fr/privacy-policy pour plus d'informations.
➡️Dans l'épisode du jour, je te parle de la confiance en soi quand on est en dépression : pourquoi elle s'effondre,
À l'origine journaliste à RFI, Marie Eloy a bifurqué en créant différents réseaux féminins. Elle a accompagné des milliers de femmes à entreprendre et à prendre leur place dans l'économie. Malgré la fermeture de son réseau phare, Bouge ta Boîte, le 16 juillet dernier, Marie continue de porter un plaidoyer puissant pour la mixité et l'égalité femmes-hommes. Son exemple le plus récent, son livre : "Les femmes sauveront-elles le monde ?", aux éditions Eyrolles.En se basant sur des études chiffrées, Marie Eloy a répondu à plusieurs interrogations :Pourquoi les femmes restent-elles encore si peu représentées aux postes de pouvoir ?Quel est le lien entre mixité, paix, environnement et économie ?Comment provoquer la mixité ?Un discours qui interroge notre modèle de société actuel et explore des pistes pour une organisation plus équilibrée et inclusive.#MarieEloy #LesFemmesSauverontEllesLeMonde #Mixité #LeadershipFéminin #LesDéviations #ÉgalitéFemmesHommes #SyndromeDeLimposteur #Empowerment #Féminisme #Quotas #CongéDeuxièmeParentSoutenez ce podcast http://supporter.acast.com/les-deviations. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Arrivés vers la fin d'un cycle, il y a deux ans, les Los Angeles Rams ont tout bien fait pour restructurer un effectif qui en avait besoin. Malgré une cascade de blessures pour démarrer la saison 2024, les Californiens ont bien fini en atteignant les playoffs et le tour de division.Mais manque-t-il à cette équipe pour passer au niveau supérieur et renouer avec le Super Bowl ? Grégory Richard et Victor Roullier échangent à ce sujet.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Malgré un excellent bilan comptable tout au long de la saison 2024, les Kansas City Chiefs ont terminé de la pire manière l'exercice en ne pesant pas bien lourd au Super Bowl et en tirant un trait sur leurs espoirs de triplé consécutif.Le General Manager Brett Veach et le head coach Andy Reid ont donc dû tirer les enseignements, en considérant notamment les tranchées, un domaine souvent pointé du doigt la saison passée. Est-ce suffisant ? La réponse avec Grégory Richard et Victor Roullier.Bonne écoute ! Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
« Le secteur informel est une composante essentielle de la plupart des économies subsahariennes », décrit le Fonds monétaire international. S'il contribue de 25 à 65 % du PIB des pays, une partie des bénéfices de ces activités économiques échappent cependant aux caisses des États. Afrique économie vous emmène cette semaine dans une plongée de l'informel sur le continent. Dans les townships, zones déshéritées d'Afrique du Sud, les habitants se transforment en entrepreneurs de rue pour survivre au chômage. Les « spaza shops », petites boutiques de quartiers, sont devenues le symbole de l'économie informelle. On estime qu'il en existe au moins 150 000 dans le pays. De notre correspondante à Johannesburg, À Soweto, comme dans la plupart des townships d'Afrique du Sud, il y a trois choses qui ne manquent pas : les tavernes appelées « shebeens », les stands qui vendent des frites et des kotas, les sandwichs locaux, et les incontournables « spaza shops ». Ces mini-boutiques, que l'on retrouve presque dans chaque rue, sont souvent construites dans l'arrière-cour des maisons, avec une ouverture qui donne sur le trottoir. « Ce spaza shop nous aide beaucoup. Quand on a juste un peu de monnaie, on ne peut pas aller faire ses courses au mall, ou ailleurs parce qu'il faut payer pour le transport. Mais ici, c'est facile, on peut juste marcher depuis chez nous pour venir », sourit Lesedi, rencontré devant l'un de ces magasins informels. Une grille le sépare du vendeur. « On peut acheter juste une cigarette par jour, ou un pain à l'unité, c'est parfait », se satisfait l'habitant de cet immense township en périphérie de Johannesburg. De l'achat de gros à la vente à l'unité Ces magasins ont commencé à voir le jour sous l'apartheid, pour vendre des produits en secret aux habitants du township. Aujourd'hui, la plupart des « spaza shops » sont tenus par des étrangers, venus pour la plupart d'Éthiopie, du Bangladesh ou du Pakistan. Kadir, lui, est originaire de Somalie. Debout derrière son comptoir, le commerçant « propose des produits d'hygiène, des légumes et d'autres produits alimentaires divers ». Même s'ils sont informels, ces magasins contribuent à l'économie sud-africaine. Les vendeurs versent notamment des loyers à leurs propriétaires grâce à l'argent gagné avec leur « spaza shop ». Mais pour maintenir ce cercle vertueux, il leur faut rester compétitifs face aux grandes surfaces. « Les propriétaires des spaza shops font preuve de beaucoup d'innovation, sur la façon dont ils choisissent leur emplacement, comment ils échangent leurs produits avec les habitants sur un modèle basé sur l'argent liquide », décrit Peter Baur, professeur à l'université de Johannesburg (UJ). Beaucoup font preuve d'ingéniosité pour survivre, dans un pays où un tiers de la population est touché par le chômage. « Souvent, un groupe de petits magasins va mettre son argent en commun, pour faire des achats auprès d'un commerce de gros, afin d'avoir des prix réduits en se procurant de larges volumes, pour après revendre cette marchandise », illustre le chercheur. Des « spaza shops » aimés, mais aussi ciblés Mais les « spaza shops » sont une cible de choix lors de poussées de violences xénophobes. Une tendance qui s'est renforcée l'année dernière, lorsqu'une série d'intoxications alimentaires a tué une vingtaine d'enfants. Tous auraient consommé des produits achetés dans ces boutiques. Alors, pour faire face, Kadir s'est allié à un Sud-Africain. « C'est une bonne solution, car faire du commerce avec des étrangers permet de les voir apporter leur savoir-faire. Et nous, en Afrique du Sud, il faut leur laisser l'opportunité de mener leurs affaires », défend Tshepo, l'associé de Kadir. Malgré cela, les étrangers redoutent la nouvelle règle du gouvernement qui impose désormais à tous ces « spazas shops » de se déclarer auprès des autorités. Beaucoup d'entre eux critiquent une administration très lente à traiter les dossiers et craignent d'être discriminés. À lire aussiL'Afrique du Sud commémore la marche des femmes de 1956 contre l'apartheid
2025-08-02 Atelier avec Mgr Alain Ransay: S'épanouir malgré les blessures (Christ Consolateur) by Radio Maria France
5 Raisons De Recruter Marc Casadó Au PSG ⚽️PODCAST FOOTBALL AU COEUR DU PARIS SAINT GERMAIN
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Le premier YouTubeur de France n'a aucun tabou, et surtout aucune limite dans sa progression sur les réseaux sociaux.Tibo InShape a commencé à faire des vidéos dans sa chambre en 2013 pour parler de musculation.Il est tombé dans la marmite en 2009, suite à une agression dans la rue qui l'a amené à pousser la porte du temple — la salle de muscu.Stakhanoviste, il publie sans relâche sur YouTube jusqu'à devenir, aujourd'hui, le YouTubeur français le plus suivi toutes catégories confondues, avec près de 27 millions d'abonnés et plus de 5 700 vidéos à son actif.Malgré ce succès colossal, il continue à tourner, monter et publier tous ses contenus verticaux seul, sans aucune aide, avec une cadence délirante : entre 4 et 6 par jour.“Ma force, c'est d'assumer tout ce que je dis”Mais cette honnêteté débridée lui a aussi valu son lot de polémiques auxquelles il répond sans détour dans cet épisode.On parle de tout (vraiment tout !) :Comment percer sur YouTube et créer des vidéos irrésistiblesComment il a soigné son rapport à la masturba*tion et aux films pour adultesSa vie de couple avec son épouse, Juju FitcatsSes (véritables) positions politiquesLes coulisses de ses business, pilotés exclusivement par sa familleComment développer le physique de ses rêvesUn épisode incroyable qui aborde tous les thèmes qui éveillent les passions et la curiosité. Et bon nombre d'apprentissages et bons conseils du meilleur “Bon Copain” de France.Pour vous faire bénéficier d'une remise sur sa boutique en ligne, Tibo nous a offert le code promo "nouveau 10" sur inshape-nutrition.com.TIMELINE:00:00:00 : Les défis dans un couple00:08:22 : Le passage de 0 à 27 millions d'abonnés00:22:14 : La gestion des business en bon père de famille, par la famille00:27:26 : La répétition garantit le résultat : l'art de “farmer”00:33:14 : Le bodybuilding, c'est de la musculation mais avec des stéroïdes00:39:09 : Les différents sports de Tibo et ses routines immanquables00:44:43 : Comment avoir un beau corps : les exercices incontournables00:57:38 : Le régime (drastique ?) de Tibo et les bases d'une bonne nutrition01:06:48 : Le syndrome du personnage principal01:14:30 : La meilleure stratégie pour percer sur YouTube01:25:07 : Comment être prolifique sur les contenus Shorts et TikTok01:37:48 : Le clash avec Squeezie et la pression constante des abonnés01:47:56 : Réponses aux accusations sur ses positions politiques02:06:42 : Le danger des films pour adultes, et comment s'en éloigner02:15:06 : Être le bon copain de plusieurs millions de personnes02:24:57 : Devenir un maître du hookLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #447 - Hugo Philip - Cruel Pancake - Faire 1,2 million en 2h : la puissance du personal branding#422 - Inoxtag - Vidéaste - Casser YouTube et rebattre les cartes de l'audiovisuel#476 - Yannick Alléno - Chef, Groupe Alléno - Du bistrot à l'empire gastronomique aux 17 étoiles#463 - Nicolas Spiess (Running Addict) - Campus - L'expert du running : transformer sa communauté en business rentableNous avons parlé de :Tibo InShape (YouTube)Inshape nutritionVêtements TeamShapeJuju Fitcats (YouTube)Combat de boxe de TiboETF DeadliftKAIZEN: 1 an pour gravir l'Everest !L'Envers du sport : Jake PaulGaryVee avec Codie SanchezTour de France : Au cœur du pelotonArticle dans le MondeCampus CoachN4BrandsLes recommandations de lecture :L'art de la victoireVous pouvez contacter Tibo sur LinkedIn et sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:58:23 - Cultures Monde - par : Mélanie Chalandon, Julie Gacon - Si le mouvement MeToo a ébranlé l'industrie du cinéma américain, force est de constater sept ans plus tard que le bilan est mitigé. Malgré une certaine libération de la parole, celle-ci est toujours reçue avec méfiance, et le retour de Trump au pouvoir fait craindre un nouveau "backlash". - réalisation : Sam Baquiast - invités : Cécile Delarue Journaliste indépendante; Marie-Cécile Naves Politiste, directrice de recherche et directrice de l‘Observatoire "Genre et géopolitique" à l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS); Chloé Delaporte Professeure à l'Université Paul Valéry Montpellier 3, spécialiste en études cinématographiques audiovisuelles
Trois procès, deux en France, un à Saint-Domingue, des condamnations, un dossier judiciaire complet qui compte pas moins de 88000 pages. Malgré cela, l'affaire Air Cocaïne, comme on l'a tout de suite baptisée, diffuse toujours un capiteux parfum de mystère et de soupçons. Comme si la justice n'avait jamais pu établir l'exact scénario du vol d'un jet privé transportant 680 kilos de poudre blanche. Qui a vraiment fait quoi dans cette histoire ?Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Liban commémore cette année 50 ans du début de la guerre civile. Mais une guerre en chasse une autre dans ce petit pays de 4 millions d'habitants qui compte presque autant de Libanais que de réfugiés syriens et palestiniens. Guerre entre Israël et le Hezbollah qui perdure. Et cela sans compter l'effondrement bancaire dans un pays réduit à fonctionner avec du cash et une explosion dans le port de Beyrouth équivalente à une bombe nucléaire qui a laissé la capitale exsangue. Et malgré toutes ces catastrophes, la créativité libanaise est à son apogée. Beyrouth fourmille d'expositions, pièces de théâtre, festivals de toutes sortes, cinéma, musique et le public est au rendez-vous. On vous propose de vous emmener dans cette vitalité tous les dimanches de ce mois d'août. Liban : la culture malgré tout. Aujourd'hui, visite du Musée national de Beyrouth.
Dans cette édition :Une assistante maternelle de 59 ans mise en examen pour viol et agression sexuelle sur 9 enfants âgés de 3 à 4 ans dans une école maternelle, les actes se seraient déroulés pendant toute l'année scolaire.En Nouvelle-Calédonie, une partie des indépendantistes rejette l'accord de Bougival sur la vie institutionnelle du territoire, mettant l'exécutif sous pression.Un accident d'un train touristique à Ajaccio en Corse fait 4 blessés graves et 14 blessés légers, le conducteur a été placé en garde à vue.Sur les autoroutes, les patrouilleurs font face à de nombreux accidents, avec en moyenne un véhicule heurté chaque semaine, des technologies innovantes sont déployées pour les protéger.Malgré les campagnes de prévention, les départs en week-end s'annoncent difficiles sur les routes, avec des bouchons attendus notamment dans la vallée du Rhône et le long de la Méditerranée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Grâce à la signature d'un décret imposant des surtaxes à plusieurs dizaines de pays, Donald Trump s'affiche en vainqueur d'une guerre commerciale qu'il a lui-même déclenchée. Mais derrière cette démonstration de force, les effets réels restent à nuancer, notamment pour les Américains eux-mêmes. Donald Trump a de nouveau frappé fort. Le président américain a signé, le 1er août, un décret imposant de nouveaux droits de douane sur les exportations de dizaines de pays vers les États-Unis. Parmi les plus touchés : l'Union européenne et le Japon, avec une surtaxe de 15%, le Canada avec 35% et même jusqu'à 39% pour la Suisse. Cette victoire a été préparée depuis janvier dernier, lorsque Trump évoquait des hausses de droits allant jusqu'à 60%. Une stratégie de rapport de force assumée : menacer fort pour mieux obtenir un accord – et surtout, à l'avantage des États-Unis. Résultat : les principaux partenaires commerciaux ont cédé, signant des engagements économiques massifs, comme 750 milliards de dollars d'achats d'hydrocarbures par l'Union européenne ou des commandes militaires japonaises. À lire aussiQuels pays ont trouvé un accord avec Donald Trump sur les droits de douane? Des marchés rassurés, des alliés résignés Malgré la brutalité apparente de cette annonce, les marchés ont bien réagi. À Tokyo, la Bourse est restée stable. Signe que ces nouveaux droits de douane ont été accueillis comme un moindre mal, un compromis acceptable au regard de ce qui aurait pu être une guerre commerciale ouverte. Et c'est aussi ce que revendique la Maison Blanche : « Restructurer le commerce mondial au bénéfice des salariés américains ». Mais au-delà de la communication politique, cette nouvelle donne fragilise durablement les équilibres commerciaux internationaux, et consacre un virage vers un protectionnisme assumé par Washington. À lire aussiDroits de douane, barrières non tarifaires, mesures de rétorsion: les mots du protectionnisme Une victoire économique en trompe-l'œil ? À court terme, ces taxes douanières représentent une manne fiscale importante pour les États-Unis. Elles remplissent les caisses de l'État et renforcent l'image d'un président défenseur des intérêts nationaux. Mais sur le moyen et long terme, le tableau s'assombrit. Des études montrent que les consommateurs américains paieront l'addition : les produits importés deviendront mécaniquement plus chers, alimentant une inflation déjà tendue. Contrairement aux affirmations de Trump, ce ne sont pas les exportateurs étrangers qui paient, mais bien les ménages américains, qui verront leurs dépenses augmenter. Les économistes évoquent déjà un effet boomerang possible, tant sur l'inflation que sur la croissance. La victoire affichée aujourd'hui pourrait bien se transformer, dans quelques mois, en revers économique. À lire aussiDroits de douane: Donald Trump annonce 25% sur les produits indiens à compter du 1er août
Bienvenue dans la traque. Cette semaine, découvrez une histoire, prête à vous entraîner dans l'exploration d'un parcours criminel, saisissant. Dans cette nouvelle saison, découvrez la terrible histoire du tueur en série Gary Ridgway. Il est reconnu d'avoir assassiné dans les années 80 et 90 de manière sanglante au moins 49 femmes dans l'État de Washington. Au fil des ans, les gens du coin commencent à connaître le tueur pour son mode de fonctionnement et le surnomment le Green River Killer. Il évite plusieurs fois, de justesse, la police, mais en 2003, il est condamné à 49 peines de réclusion à perpétuité. Découvrez comment la police a réussi à mettre la main sur l'un des tueurs en série les plus meurtriers des Etats Unis… L'ADN, la reine des preuves En 1988, après des années d'horreurs inexpliquées, le corps d'une victime refait surface, relançant une enquête qui mettra à jour des vérités terrifiantes. Malgré l'obsession des policiers, Ridgway continue de déjouer la justice avec une maîtrise déconcertante. Mais alors que l'étau se resserre, une avancée scientifique va enfin faire vaciller le masque de cet assassin insaisissable. Pour découvrir une autre traque, cliquez ci-dessous : [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : le rêve éphémère d'un garçon brillant (1/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : la descente aux enfers (2/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : un serial killer (3/4) [INEDIT] Andrew Cunanan, le tueur de Gianni Versace : fin de la cavale (4/4) Crédits : Production : Bababam Textes : Capucine Lebot Voix : Anne Cosmao, Aurélien Gouas Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Dans cette édition :Une assistante maternelle de 59 ans mise en examen pour viol et agression sexuelle sur 9 enfants âgés de 3 à 4 ans dans une école maternelle, les actes se seraient déroulés pendant toute l'année scolaire.En Nouvelle-Calédonie, une partie des indépendantistes rejette l'accord de Bougival sur la vie institutionnelle du territoire, mettant l'exécutif sous pression.Un accident d'un train touristique à Ajaccio en Corse fait 4 blessés graves et 14 blessés légers, le conducteur a été placé en garde à vue.Sur les autoroutes, les patrouilleurs font face à de nombreux accidents, avec en moyenne un véhicule heurté chaque semaine, des technologies innovantes sont déployées pour les protéger.Malgré les campagnes de prévention, les départs en week-end s'annoncent difficiles sur les routes, avec des bouchons attendus notamment dans la vallée du Rhône et le long de la Méditerranée.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette nouvelle Pépite Papa PhD, Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée, nous raconte comment, après son doctorat, elle a osé sortir du parcours traditionnel pour se lancer dans la vulgarisation scientifique, surmontant de nombreux refus avant de trouver sa voie. Nathalie souligne l'importance de la résilience, de l'apprentissage face à l'adversité et du fait de suivre sa passion, même quand le chemin n'existe pas encore. Pour tous ceux qui hésitent à sortir des sentiers battus, son parcours montre que la curiosité et la persévérance ouvrent des portes insoupçonnées. Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette est une astrophysicienne passionnée par la communication scientifique. Après ses études doctorales, elle a reconnu que la voie académique traditionnelle n'était pas faite pour elle et a décidé de s'orienter vers des métiers de vulgarisation. Ne sachant pas précisément quels postes étaient accessibles à quelqu'un avec son parcours, elle a mené de nombreuses recherches, explorant principalement les domaines du journalisme scientifique et de l'éducation muséale. Cependant, elle s'est vite rendu compte que la plupart des offres dans les musées et centres de sciences étaient destinées à des profils moins avancés ou à des personnes issues de l'éducation. Malgré ce défi, Nathalie a persévéré pour trouver sa place et mettre ses compétences en astrophysique et en communication au service du grand public. Points à retenir : Persévérance face au rejet : Sortir du parcours académique traditionnel n'est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle. La valeur des compétences transversales : Sortir du parcours académique traditionnel n'est pas toujours simple. Nathalie a essuyé de nombreux refus et a dû apprendre à rebondir, ce qui a enrichi son expérience et affiné son orientation professionnelle. L'importance des pratiques humaines dans le recrutement : Son expérience du côté candidat influence aujourd'hui son approche : elle tient à répondre personnellement à tous les stagiaires postulant dans son équipe – une belle leçon d'empathie et de respect pour les chercheurs d'emploi ! Pourquoi écouter cet épisode ? Un formidable message d'espoir et d'énergie pour tous ceux qui envisagent une carrière « au-delà de la thèse ». Que vous soyez jeune chercheur·e en quête d'inspiration ou simplement curieux·se du monde de la science… cet épisode est fait pour vous ! Envoie-nous tes commentaires : Pour entrer en contact avec nous et partager tes réflexions ou poser tes questions, laisse-nous un message vocal sur speakerpipe.com/papaphd. Nous aimons entendre nos auditeurs et tes retours sont précieux pour l'évolution du balado. Passe à l'écoute : Ne manque pas cet épisode captivant et suis “Au-delà de la thèse avec Papa PhD” sur ton application préférée pour ne jamais rater une occasion d'apprendre davantage sur la réalité du marché du travail après le doctorat. Écoute cette pépite maintenant et laisse-toi inspirer par le parcours de Nathalie! Liens de l'épisode Astro Panda | Site Web Institut iREx | Site Web Transcription de l'épisode David Mendes: Bienvenue sur cette nouvelle pépite Papa PhD. Dans ce nouvel épisode, je partage avec toi une partie de ma conversation avec Nathalie Nouyenne Kwakwellette, astrophysicienne et communicatrice scientifique passionnée où elle m'a raconté comment sa curiosité pour l'univers l'a mené à dépasser le parcours académique classique et à se tourner vers la vulgarisation scientifique. De ses débuts à Queen's University jusqu'à son rôle avec le télescope spatial James Webb, Nathalie partage son parcours, les défis rencontrés et l'importance de suivre ses passions même en dehors des sentiers battus. Un message inspirant si tu hésites à sortir du cadre traditionnel. Bonne écoute. Bienvenue sur Au-delà de la thèse avec papa PHT. Ton inspiration hebdomadaire pour le développement de carrière après le doctorat. Avec moi, David Mendes. David Mendes: Comment est-ce que tu as fait, tu as navigué vers tes premiers postes ou tes premières missions ou projets Est-ce que tu avais comme quelque chose en toi que un message particulier que tu voulais faire passer Dans ton coeur, on disait que le poste doc, il n'y est pas, est-ce qu'il y avait d'autres choses qui étaient là qui voulaient sortir Nathalie Ouellette: C'était un moment étrange parce que comme tu l'as dit, mon mon coeur n'était pas pour le poste doc et j'ai décidé à QSVC de faire de la communication sans tisser, mais lorsque j'ai pris cette décision, je ne savais pas vraiment c'était quoi les genres de poste qui existaient dans ce domaine pour quelqu'un avec un profil comme le mien. Donc, j'ai j'espère beaucoup de recherches pour trouver des postes qui pourraient correspondre à ce que j'avais en tête. Et puis je dirais qu'il y avait 2 grandes catégories que j'avais considérées, il y en a d'autres, mais comme le journalisme scientifique, mais je n'avais pas vraiment une formation en journalisme. C'était vraiment dans le monde de l'éducation muséale, donc dans les centres de sciences ou dans des musées. Donc, je cherchais pour des rôles là-dedans, mais beaucoup des rôles, c'était des rôles d'animation pour quelqu'un qui était cégep ou qui faisait son bac, pas nécessairement pour quelqu'un avec un doctorat. Et puis même que je devais, je pense que ça change aussi tranquillement pas vite, mais ils cherchaient beaucoup quelqu'un avec un profil en éducation ou en études muséales. Avoir un doctorat en sciences, en astrophysique, j'arrive, je dis, j'ai un doctorat en astrophysique. Eux, leur problème a l'impression que c'est peut-être, que cette personne-là ne va pas être capable d'expliquer quelque chose à même en trente-cinq ans ou quelqu'un du grand public, ils sont tellement canés dans une niche d'un sous-domaine, d'un sous-domaine d'assaut physique, ça va être difficile. Nathalie Ouellette: Donc, mon profil ne correspondait pas nécessairement à ce que eux recherchaient. Donc, j'ai dit, j'ai essayé beaucoup de rejets de ce côté-là et je n'étais pas habitué. J'ai eu une lancée dans ma carrière académique assez linéaire avant ce moment-là, ou si j'appliquais pour quelque chose, je le recevais. C'était rare pour moi de recevoir un nom. Donc, après mon doctorat, j'ai commencé à recevoir plein de noms, puis j'ai quand même dû enquêter, puis apprendre à encaisser des des rejets, donc ça, c'était, c'était intéressant. Néanmoins, il y avait quand même un autre, un autre profil de poste que j'ai trouvé, qui est vraiment un profil d'être le communicateur scientifique dans un institut de recherche. Et ça, je ne sais pas. Parce que ça souvent, ils cherchent quelqu'un qui a un profil scientifique de recherche, il y a un doctorat, parce que tu vas côtoyer des chercheurs au quotidien et tu prends leurs recherches et tu le traduis en quelque chose qui est accessible pour le grand public. Nathalie Ouellette: Donc là, j'ai eu plus de chance, j'ai passé des entrevues, j'ai trouvé ça peut-être même très intéressant, voir c'était quoi la diversité de ce genre de rôle qui existe de plus en plus souvent. J'étais très proche de d'obtenir le même rôle que j'ai maintenant pour le télescope spatial James Webb, mais aux États-Unis. Ah oui. J'étais très triste de ne pas l'avoir à l'époque, mais je suis contente de pouvoir faire la même chose au Canada maintenant. Donc, c'est c'était bien parti en fin de compte. Mais le premier, le premier poste que j'ai eu professionnel dans ce domaine-là, c'était dans un nouvel institut d'astroparticules qui commençait à l'époque à l'université Queen. Donc, je connaissais déjà bien le contexte de l'université et puis c'était un tout nouveau institut. C'est un sport, mais particulier aussi, mais je veux dire je connaissais assez la physique pour que ça fonctionne bien. Nathalie Ouellette: Tout nouveau comme institut, J'ai dû complètement bâtir tous les programmes. Donc, j'ai même dû créer des expositions muséales, puis je n'avais aucune idée qu'est-ce que je faisais. Donc, je me suis dit, je me suis dit, j'ai appris sur le terrain pendant que je le faisais, c'était fantastique, c'était une année très passive où j'ai appris énormément. Mais mon but, c'était toujours de revenir éventuellement à l'astronomie pure et à Montréal, j'espère que le poste que j'ai maintenant a été affiché au début de deux-mille-dix-huit, j'ai appliqué, je l'ai eu et j'ai eu la chance de revenir et de travailler pour le téléscope, ça vient de vous aussi, mais au Canada, à la place des États-Unis. David Mendes: Maintenant, j'ai une question, j'ai une question pour toi. Tu parlais d'essuyer beaucoup de noms de rejet, et ça, je pense que quand on sort d'un doctorat et qu'on va dans un autre domaine, ça va se passer, juste parce que en ce moment encore, il n'y a pas encore cette connaissance du côté du marché de l'emploi, de c'est quoi quelqu'un qui vient avec un doctorat, de quoi ils sont capables. En tout cas, en plus, il y a des préjugés par rapport à ça, mais je connais même des personnes qui ne donnaient pas 9 doctorats sur leur CV lorsqu'ils accélèrent dans certains domaines. David Mendes: Oui, ou à cause des préjugés, mais tu vois, ça illustre ce que je venais de dire. Maintenant, en pensant à ça, en pensant à toutes ces entrevues qui n'ont pas marché, je trouve ça important ce message de dire il faut être résilient envers les noms. Les noms ils vont venir, les rejets ils vont venir, mais est-ce que en regardant maintenant vers l'arrière, parce que je sais que je suis sûr que à l'époque c'est juste de trouver un nom c'était dur, on passe à la prochaine, mais en regardant en arrière, est-ce que chacune de ces conversations t'ont appris quelque chose et tu nous as déjà un peu dit qu'elles t'ont appris que, bon, mais ce type de poste-là, ils ne veulent pas quelqu'un avec ton profil, mais est-ce que tu penses quand même que tu as bâti un certain, un certain bagage qui t'a permis après de quand tu as trouvé le bon aiguillage de où aller, tu sais, est-ce que tout ce trajet de non, non, non, non, tu as quand même apporté quelque chose de positif dans tes premières conversations productives qui t'ont mené au premier oui. Nathalie Ouellette: Je pense que oui et je pense que c'est la première fois que je passe des des entrevues vraiment professionnelles et tu reçois pas nécessairement une liste des questions qui vont te poser. Donc ça m'a certainement appris à penser rapidement en moins fiable comme on dit en anglais. On a un peu cette expérience-là pendant par exemple un examen de doctorat de le can d'outils examen. Tu ne vois pas non plus une liste des questions que tu vas te poser à ce moment-là, mais c'est dans un autre contexte. Ça m'a aussi appliqué beaucoup sur comment fonctionnent ces différents investitures, même si je ne travaille pas dans un centre de sciences par exemple, je collabore avec des centres de science. Donc, penser ces processus d'entrevue ou même seulement lire les affichages pour ces postes-là. Je comprends un peu mieux comment ça fonctionne dans les musées. Donc, quand je collabore avec eux, je suis plus consciente de leur réalité. Donc, ça m'a donné un aperçu plus global du domaine en général, de la communication scientifique et de l'éducation informelle, même si je ne travaille pas dans tous les milieux de ce domaine-là. Ça, ça, j'ai trouvé ça vraiment, vraiment bien. Je dirais aussi que le oui, l'académique peut être très difficile, on ne se cache pas, le doctorat, ça peut être très pénible par moment, mais pour d'autres choses, on est quand même relativement noyé dans le sens que typiquement, si on applique pour quelque chose, on reçoit une réponse ou un directeur de recherche va nous expliquer pourquoi ce n'est pas un bon titre ou quelque chose comme ça. Mais c'est vraiment dur dans le privé, dans l'industrie. Tu lances ton TV dans un cours et puis les chansons que tu n'en prendrais plus jamais parler de ce poste-là, de cette compagnie-là. Il y a beaucoup plus de contacts un peu plus directs dans le milieu académique, je dirais. Et une chose que ça m'a appris, c'est que je veux vraiment à Xeney être le trou noir qui accepte des CV qui ne donnent plus jamais de réponse ou de même proaction à qui que ce soit. Nathalie Ouellette: Donc, par exemple, on a un programme de de stages d'été en direct. Et même si on reçoit cent-cinquante candidatures, je réponds que ça soit positif ou négatif. Je réponds à chaque personne pour dire malheureusement vous n'êtes pas accepté ou vous n'êtes pas accepté, mais c'est parce qu'il y avait tellement peu de place, mais vous avez un problème super intéressant, je m'encourage de réappliquer l'année prochaine. David Mendes: Merci d'avoir écouté ce nouvel épisode de la saison 6 d'au-delà de la thèse avec papa PHP. Tu as une question sur cette entrevue Tu veux laisser un commentaire sur le balado Tu veux recommander quelqu'un pour une autre entrevue Rends-toi sur speak pipe point com slash papa PHD et laisse-moi un message vocal. Clique sur le gros bouton enregistrer et laisse-moi un message de jusqu'à quatre-vingt-dix secondes. Je les écoute tous et je les considère tous pour passer sur des épisodes à venir. Encore une fois c'est speak pipe point com slash papa PHD. Bien d'entendre ta voix. Merci Nathalie ! Si cet entretien avec Nathalie Nguyen-Quoc Ouellette t'a plu, fais-lui en part en cliquant sur le lien ci-dessous et en lui laissant un message sur LinkedIn : Clique ici pour la remercier sur Linkedin ! Clique ici pour partager avec David le principal message que tu retiens de cet épisode ! Si tu trouves de la valeur dans le contenu que je t'apporte chaque semaine, clique sur l'un des boutons ci-dessous et renvoie-moi l'ascenceur Don sur PayPal Deviens supporter sur Patreon ! Ou paye-moi un café Tu aimeras aussi ces épisodes : Pépite Papa PhD – La clé de l'entreperneuriat étudiant avec Manon Fantino : PapaPhD.com/pepite-001-entrepreneuriat-etudiant/ Erika Dupont – Le parcours doctoral est-il au service des jeunes chercheur·e·s ? Rémi Quirion – Projeter les jeunes chercheur.e.s dans des carrières d'avenir : PapaPhD.com/203 ComSciCon Québec – Assia Asrir – Valoriser son doctorat pour réussir sa transition vers le privé
Depuis le confinement, le fils de Charlotte souffre de troubles anxieux. Un trouble qui se manifeste par des crises de panique et une peur de mourir. Malgré des tentatives de traitement par des psychologues, son fils refuse de se faire soigner. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et non, le pénis doré ne fait pas référence à un pénis magique qu'il suffirait de toucher pour faire fortune. Il ne fait pas non plus référence à un trésor englouti des siècles passés. Malgré sa nomination plutôt rigolote, mieux vaut ne pas croiser la route d'un homme atteint du "syndrome du pénis doré". Il désigne en réalité un comportement toxique observé chez les hommes hétérosexuels cisgenres, qui par un excès de confiance ont tendance à penser qu'aucune femme ne peut leur résister. Le syndrome a été théorisé par des étudiantes du Sarah Lawrence College, dans l'État de New York. Il n'est pas seulement le fruit de leur recherche, mais aussi d'un constat sur leur campus. Celui-ci est composé à 75% de femmes et 25% d'hommes. Cette disproportion numérique, selon elles, crée un terrain fertile pour le développement du syndrome du pénis doré. Les hommes y sont peu nombreux, donc en situation de faible concurrence lorsqu'ils veulent séduire. Dans quelles autres situations ce syndrome est-il observable ? Peut-il se développer chez les femmes ? Écoutez la suite de cet épisode de "Maintenant vous savez". Un podcast Bababam Originals, écrit et réalisé par Joanne Bourdin. À écouter aussi : A quoi servent vraiment les moustiques ? Rachida Dati : comment reconnaître un conflit d'intérêt ? Qu'est-ce que l'autisme virtuel ? Suivez Bababam sur Instagram. Retrouvez tous les épisodes de "Maintenant vous savez". Première diffusion le 16 août 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
« J'ai décidé d'être candidat » : l'annonce d'Alassane Ouattara de briguer un nouveau mandat barre la Une de Fraternité Matin à Abidjan. « Présidentielle 2025 : Alassane Ouattara officialise sa candidature pour “assurer paix et stabilité” », titre le journal en pages intérieures. « Au pouvoir depuis 2011, Alassane Ouattara (83 ans) entend donc concourir pour un quatrième mandat, pointe Le Monde Afrique. Un scénario que conteste l'opposition, alors que le chef d'État a promis dans son discours que “toutes les dispositions ont été prises pour que les élections soient apaisées, démocratiques et transparentes“. (…) » « Depuis cinq ans, note encore Le Monde Afrique, le président n'a laissé émerger aucune figure dans son propre camp pour lui succéder. “J'avais décidé de transférer le pouvoir à une jeune génération, a-t-il expliqué. Toutefois, les années passées à la tête de notre pays m'ont fait comprendre que le devoir peut parfois transcender la parole donnée de bonne foi“. La Constitution limite à deux le nombre de mandats présidentiels, mais, selon l'interprétation qu'en fait le pouvoir, l'adoption d'une nouvelle loi fondamentale en 2016 a remis les compteurs à zéro. » Quatorze ans au pouvoir « Cette déclaration de candidature suscite déjà une vive controverse, relève pour sa part Afrik.com. En effet, Alassane Ouattara en est à son troisième mandat consécutif, obtenu en 2020 après la révision constitutionnelle de 2016 sur laquelle il avait fondé la légalité de sa nouvelle candidature, déclenchant une crise politique majeure. À l'époque, son revirement – après avoir annoncé ne pas se représenter – à la suite du décès brutal de son dauphin Amadou Gon Coulibaly, avait été dénoncé comme un passage en force, illégitime au regard de l'esprit de la Constitution. Son élection avait alors été boycottée par l'opposition, qui avait mis en place un éphémère Conseil national de transition sous la houlette de feu Henri Konan Bédié. La répression avait été sévère, rappelle Afrik.com : plus de 80 morts et plusieurs centaines de blessés, des arrestations massives et une fracture politique profonde. Cette nouvelle candidature, qualifiée de “provocation“ par certains opposants, pourrait donc rouvrir une page douloureuse de l'histoire électorale récente du pays. » L'opposition amputée Et l'opposition, donc, ne décolère pas, constate Le Point Afrique. « L'opposition qui dénonce avec fermeté un “quatrième mandat“, volontiers qualifié d'illégal. “Le président ne veut pas quitter le pouvoir, comme tout bon dictateur qui se respecte“, fulmine l'opposant en exil Guillaume Soro, à la tête de Générations et peuples solidaires. » Guillaume Soro, sous le coup d'une condamnation judiciaire, ne peut pas se présenter. De même que l'ancien président Laurent Gbagbo pour les mêmes raisons. De même que Tidjiane Thiam pour cause, cette fois, de double nationalité. Malgré tout, constate Afrik.com, « plusieurs figures de l'opposition s'apprêtent à entrer dans l'arène, sous réserve d'obtenir les parrainages nécessaires : Simone Gbagbo, Pascal Affi N'Guessan, ou encore Jean-Louis Billon. En coulisses, des tractations s'intensifient pour tenter de construire un front commun de l'opposition, mais les divisions héritées des crises passées, les défis d'organisation et la pression exercée par les autorités rendent cet objectif incertain à trois mois du scrutin. » Fiction démocratique ? En tout cas, relève Ledjely en Guinée, « avant même d'annoncer sa candidature, Alassane Ouattara s'est assuré que ses véritables challengers soient écartés de la course. En somme, il se prépare à une élection qu'il est sûr de remporter, car quasiment seul en lice. » Et finalement, poursuit le site d'information guinéen, cette quatrième candidature du président sortant « alimente l'idée que la démocratie n'est ici qu'un simulacre, une illusion. Elle donne raison à ceux qui, au sujet de certains pays africains, parlent de “fictions démocratiques“. » Le Pays au Burkina Faso renchérit : c'est « la candidature de trop. » « Certes, la Constitution en vigueur le lui permet, mais au regard du poids de l'âge et de sa santé valétudinaire, certains pensaient qu'ADO allait renoncer au pouvoir et ce, après 15 ans de règne sans partage. Que nenni !, s'exclame Le Pays. Il a choisi de marcher dans les pas de certains de ses pairs du continent tels que Paul Biya du Cameroun, Denis Sassou N'Guesso du Congo, Teodore Obiang Nguema de la Guinée équatoriale, Paul Kagame du Rwanda, et Faure Gnassingbé du Togo, qui refusent d'imaginer une autre vie en dehors du pouvoir. »
Dans cette édition :Le Royaume-Uni annonce une reconnaissance prochaine d'un État palestinien, suscitant la colère d'Israël qui accuse le Premier ministre britannique de récompenser le terrorisme du Hamas.La France prévoit de larguer 40 tonnes d'aide humanitaire à Gaza, tandis que l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France envisagent d'envoyer leurs ministres des Affaires étrangères en Israël pour demander plus d'aide.De nouvelles agressions antisémites sont signalées en Italie et en France, alimentant les inquiétudes de la communauté juive face à la recrudescence de l'antisémitisme.Le gouvernement français oblige les constructeurs automobiles à fournir des voitures de remplacement aux propriétaires de véhicules équipés d'airbags Takata défectueux, sous peine d'amendes.Malgré les risques, des sociétés de sécurité privées sont déployées dans certains quartiers de Toulouse pour lutter contre le trafic de drogue et la délinquance.Les Jeux Olympiques de Paris 2024 ont un impact positif sur le tourisme à Paris, avec une hausse de 15% des réservations hôtelières et une forte présence de visiteurs américains.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cette édition :La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni s'apprêtent à envoyer de l'aide humanitaire à Gaza dans les prochains jours, en réponse aux besoins urgents de la population civile.Le Royaume-Uni annonce qu'il reconnaîtra un État palestinien en septembre, à moins qu'Israël ne mette en œuvre un cessez-le-feu d'ici là, une décision saluée par la France.Près de 43 ans après l'attentat de la rue des Rosiers à Paris, un procès a enfin été requis, mais les familles des victimes américaines font pression pour obtenir l'extradition d'un suspect réfugié en Palestine.Un tag antisémite a été découvert à Toulouse, suscitant la condamnation du maire et du ministre de la Justice qui présente son projet de "révolution pénale".Le gouvernement met la pression sur les constructeurs automobiles pour proposer des solutions de mobilité aux clients dont les véhicules sont concernés par le rappel d'airbags défectueux de la marque Takata.Malgré l'absence des Jeux Olympiques, Paris attire de plus en plus de touristes américains, qui dépensent en moyenne 10 000 dollars pendant leur séjour.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:30:31 - Avoir raison avec... - par : Marie-Lys de Saint Salvy - Élisée Reclus consacre les dernières années de sa vie à réfléchir à l'action de l'homme sur la nature. Cette pensée précurseure de l'écologie inspire son ultime ouvrage "L'Homme et la Terre", publié après sa mort en 1905. Mais quelle est, selon Élisée Reclus, la place de l'homme sur la Terre ? - réalisation : Chloé Leblond - invités : Valérie Chansigaud Historienne des sciences et de l'environnement, et chercheuse associée au laboratoire SPHERE.
Malgré son rôle décisif dans la conquête de la Ligue des Champions, Gianluigi Donnarumma semble menacé. Son remplaçant pourrait venir de Lille : le gardien Lucas Chevalier.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les taux d'intérêt vont-ils baisser aux États-Unis ? Le comité de politique monétaire de la réserve fédérale américaine (la banque centrale du pays), se réunit mardi et mercredi à Washington pour actualiser (ou pas) ses taux directeurs. N'en déplaise au président Donald Trump, les économistes ne s'attendent pas à ce que ces taux baissent. Généralement, la Réserve fédérale laisse entendre en amont si elle prévoit de modifier ses taux. Elle n'a pas donné d'indices en ce sens lors de la dernière réunion de son comité de politique monétaire en juin. Les investisseurs ne s'attendent donc pas à une baisse des taux directeurs ce mercredi. Ces derniers sont d'actuellement entre 4,25 et 4,5%, environ deux fois plus que dans l'Union européenne par exemple. Inflation L'une des principales missions de la Réserve fédérale, en plus de la maîtrise du chômage, est de garder des prix stables. Or la politique protectionniste de Donald Trump et ses hausses de droits de douane tirent les prix vers le haut : l'inflation aux États-Unis reste ces derniers mois au-dessus de la barre des 2% fixée par la Fed. Diminuer les taux maintenant pourrait encourager la hausse des prix. C'est pourquoi la Fed s'est refusée à le faire pour l'instant, au grand regret du président américain Donald Trump. Le milliardaire, de retour à la Maison Blanche depuis janvier, estime que des taux directeurs plus faibles permettraient aux États-Unis de payer moins d'intérêts sur le remboursement de leur colossale dette publique. Lors de son premier mandat (2017-2021), Donald Trump se plaignait déjà des taux directeurs de la Réserve fédérale, mais ces derniers mois, il a intensifié ses critiques, jusqu'à se rendre en personne au siège de la Fed jeudi 24 juillet, pour faire pression sur le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. « J'adorerais qu'il baisse les taux d'intérêt », lui a-t-il dit devant la presse, en lui assénant une grande tape dans le dos. Incertitudes des droits de douane Donald Trump a même menacé de le limoger, après l'avoir lui-même nommé à ce poste (en 2017). Ces menaces répétées ne plaisent pas beaucoup aux marchés financiers, qui voient dans l'indépendance de la Fed une garantie de stabilité de l'économie. Mais la procédure pour évincer Jerome Powell serait longue et difficile, et risquerait de fragiliser la confiance dans l'économie américaine, alors Donald Trump a renoncé. « Ce n'est pas nécessaire » de l'évincer, estimait-il jeudi 24 juillet aux côtés de l'intéressé. « Car je pense qu'il va prendre la bonne décision. Peut-être un peu tard, mais il va prendre la bonne décision », a déclaré le président des États-Unis. La « bonne décision », selon lui, serait de ramener à seulement 1,5% seulement les taux directeurs dès maintenant. Une telle baisse a peu de chances d'intervenir dans l'immédiat. Les décisions de la Réserve fédérale dépendront en partie des droits de douane décidés par Donald Trump. Un accord de principe a été conclu dimanche entre Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, visant à taxer à hauteur de 15% les produits européens entrant sur le marché états-unien. Les négociations se poursuivent par ailleurs avec la Chine ce mercredi, pour prolonger l'accord trouvé précédemment. Elles patinent avec des dizaines d'autres pays, pour qui l'ultimatum a été fixé à vendredi 1er août, avec la menace de surtaxes allant jusqu'à 50%. Si la Maison Blanche mettait cette menace à exécution, cela risquerait, là-encore, d'alimenter l'inflation et ne plaiderait donc pas en faveur d'une baisse des taux. À moins d'un retournement du marché de l'emploi aux États-Unis, qui ne s'est pas produit pour l'instant.
Le Dambe, sport traditionnel le plus ancien au Nigeria, est aussi le plus populaire. Cet art martial mêle musique, rite animiste, et se rapproche de la lutte et de la boxe. Malgré de nombreuses variantes, sa forme originelle a été développée dans les communautés haoussa au Xe siècle, selon des chercheurs. RFI s'est rendu à Kano pour se rendre compte du phénomène Dambe qui génère des millions de vues sur les réseaux sociaux et qui provoque une passion folle aussi bien au Nigeria, qu'au Niger ou au Tchad. De notre envoyé spécial à Kano, Les coups pleuvent entre ces deux combattants de Dambe, deux jeunes colosses dont le bras droit est enveloppé par un bandage du coude jusqu'au poing, et la main gauche, paume ouverte, sert de garde. Sifflet à la bouche et chemise jaune fluo, l'arbitre Abdullahi Sanisa reste placide malgré la violence des coups. « Nous accordons aux boxeurs autant de temps nécessaires pour combattre. En tant qu'arbitres, nous ajustons la durée du match en fonction de la dureté des coups donnés et reçus. Avant que les combattants se reposent entre chaque round », explique-t-il. À base de coups de poing, mais aussi de pied, le combat en quatre rounds cesse s'il n'y a plus d'activité, quand l'un des participants ou un officiel demande l'arrêt du combat. Ou bien si la main, le genou ou le corps d'un participant touche le sol. Dogon Kallyu est une star du Dambe à Kano. Même sans combattre, cet athlète à la taille enserrée par des amulettes déclenche l'hystérie du public de cette arène. « Je combats au Dambe pendant environ un mois, puis je me repose durant six mois avant de reprendre le combat afin de maximiser ma force. Nous utilisons des fétiches dans ce combat de Dambe. Tous les moyens sont bons pour réussir et gagner », confie-t-il. Le Dambe remonterait au Xe siècle, sous forme de combat rituel, au nord du Nigeria avant de se répandre au Niger et au Tchad. Au départ, pratiqué lors des fêtes des moissons, cet art martial est devenu un sport plus organisé dont les meilleurs éléments peuvent gagner jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le promoteur Muhammad Bashir Sarki anime, micro en main depuis près de dix ans, une compétition de Dambe très suivie en ligne. « Nous enregistrons généralement environ un million de vues en 24 heures et au moins 5 000 personnes se déplacent pour assister aux combats. Au Nigeria, chaque État organise le Dambe », détaille-t-il. Le Dambe sera-t-il présent un jour aux Jeux olympiques ? C'est le rêve fou que caresse Muhammad Bashir Sarki, et des millions de fans au Nigeria. À lire aussiCAN féminine 2025: le Nigeria renverse le Maroc et remporte le dixième titre de son histoire
Rediffusion d'un des épisodes les plus écoutés du Podcast du MarketingQuel est le bon moment pour se lancer ? En fait, y a-t-il un bon moment pour se lancer ? Vous êtes nombreuses à tenter l'aventure de l'entrepreneuriat en parallèle d'un emploi salarié. Et je sais que vous êtes également nombreuses à vous demander s'il est vraiment tenable de se lancer en parallèle d'un emploi salarié. Si vous me connaissez un peu, je suis sûre que vous connaissez déjà ma réponse. Sauf que ce serait trop facile pour moi de vous dire que tout est possible, et que oui bien sûr en vous organisant vous pouvez tout à fait créer une activité en parallèle de votre emploi. Alors, j'ai demandé à quelqu'un de très spécial de venir partager son expérience avec nous. Il s'agit d'une femme qui a une activité très prenante (vous allez voir que je pèse mes mots, c'est le moins qu'on puisse dire) ; elle donc une activité très prenante, et pourtant elle a trouvé le temps et l'énergie de lancer sa propre marque, seule depuis son appartement en Hongrie. Il se trouve que j'ai le grand honneur de bien connaître cette personne puisqu'elle a suivi mon programme de formation Stratégie Indépendante. Cette personne vous l'avez probablement vue à la télé cet été. Il s'agit d'Estelle Nze Minko, championne d'Europe, championne du monde et nouvellement championne Olympique de handball féminin. Malgré son emploi du temps très serré, Estelle a accepté de discuter à mon micro du lancement de son entreprise The V Box, de ce qui l'anime, de son organisation, et du bonheur que lui procure cette activité. Pour suivre Estelle et en savoir plus sur son entreprise The V Box : > Le site The V Box > Instagram The V Box > Instagram d'Estelle Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Pendant six ans, Olivier a vécu une relation houleuse avec un homme qui n'assumait pas son homosexualité. Malgré la fin de cette relation, il éprouve des difficultés à tourner la page. Il s'interroge sur la nécessité de trouver une relation qui corresponde mieux à ses aspirations. Durant le mois de juillet, en direct, Cécilia Commo accueille les auditeurs pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
“33 ans d'amitié, et notre lien est toujours aussi fort.” Dans cet épisode de La voix des relations, Vanessa partage une histoire rare : une amitié qui a traversé le temps, les deuils, les naissances, les silences sans jamais s'effondrer.Malgré la distance qui les sépare, leur relation est restée fidèle et profonde, nourrie d'écoute et de présence. Comment rester lié quand la vie nous éloigne ? Comment une amitié peut-elle devenir un pilier dans les moments les plus sombres ? Et si certaines relations étaient faites pour durer toute une vie ?Ce témoignage est une bouffée d'espoir pour tous ceux qui croient encore à l'amitié vraie.
Dans cette édition :Les États-Unis et l'Union Européenne ont conclu un accord commercial historique, avec une baisse des droits de douane sur les produits européens en échange d'investissements américains en Europe.Un accident ferroviaire en Allemagne a fait plusieurs morts et blessés, suite à un glissement de terrain après de violents orages.La France prévoit de reconnaître officiellement un État palestinien, une décision saluée par le monde arabe mais qui divise en France.Les jeunes français semblent de moins en moins enclins à s'engager pour honorer la mémoire des anciens combattants, ce qui inquiète les associations.Malgré la hausse des prix, les touristes continuent de visiter Nîmes, mais avec des dépenses plus limitées, impactant les commerçants locaux.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Un titan du business mondial… aujourd'hui sur la liste rouge d'Interpol, après une fuite spectaculaire du Japon vers le Liban — caché dans une malle conçue pour transporter des instruments de musique.Voici l'histoire improbable de l'un des plus grands dirigeants du XXIe siècle.Carlos Ghosn est un génie industriel. En 1999, Renault le missionne pour redresser Nissan, alors au bord de la faillite.En trois ans, il efface la dette de l'entreprise (c'est-à-dire 20 milliards de dollars sur 40 milliards de chiffre d'affaires) et la rend de nouveau rentable. Malgré la méfiance initiale des Japonais, il devient une véritable star.Adulé à l'international, il prend la tête de l'alliance Renault–Nissan–Mitsubishi et propulse le groupe au sommet de l'industrie automobile mondiale.Mais au sommet de la gloire, tout bascule. Arrêté au Japon sans avertissement, il est incarcéré pendant plus de 100 jours.Libéré sous caution mais interdit de quitter le pays, il comprend rapidement que s'enfuir est sa seule option, et organise dans le plus grand secret une exfiltration digne d'un thriller.Le monde découvre alors, stupéfait, son évasion rocambolesque.Aujourd'hui réfugié au Liban, Carlos Ghosn revient sur sa carrière fulgurante, sa vision du business, ses méthodes de management, ses convictions… et la polémique judiciaire qui entoure sa chute.Dans cet épisode :La seule stratégie pour devenir leaderComment redresser une entreprise croulant sous la detteLe rôle des États face aux multinationales (et l'implication de Macron dans l'affaire Nissan)Sa plus grosse erreurToute l'équipe est fière de vous proposer cet épisode inédit. Probablement l'un des plus captivants et enrichissants que l'on ait eu la chance de publier.PS : avec ces 3h d'entretien, Carlos Ghosn a pu partager sa version des faits : coupable ou innocent, on vous laisse vous faire votre avis !On lira tous vos commentaires.TIMELINE:00:00:00 : Le goût de la diversité et la culture libanaise00:12:43 : L'ascension jusqu'au sommet de l'industrie automobile00:24:06 : Masterclass sur la restructuration : comment BIEN réduire les coûts et raviver la croissance00:31:35 : Carlos Ghosn était prêt à faire le Hara-Kiri pour redresser Nissan00:43:34 : Pourquoi Renault piétine alors que BYD rafle le marché mondial00:53:58 : Travailler avec les Japonais et réduire les dépenses avec délicatesse01:11:00 : Pour être leader, il faut exceller dans un domaine au lieu de disperser ses efforts01:17:35 : L'État “stratège” est une farce : l'implication de Macron dans l'affaire Nissan01:29:20 : Il fallait se débarrasser de Carlos Ghosn : la justice de l'otage au Japon01:36:12 : Pourquoi la notice rouge d'Interpol est contestable01:50:30 : La plus grosse erreur de sa vie02:05:43 : Pourquoi il est bloqué au Liban et l'humiliation infligée par le système japonais02:16:23 : L'évasion du siècle02:32:21 : L'“avant-après” de Renault02:41:32 : L'épée de Damoclès de la France : la dette qui court02:50:29 : Organiser ses journées comme un titan de l'industrie02:53:46 : L'autonomie intellectuelle et ses conseils pour la jeunesseLes anciens épisodes de GDIY mentionnés : #158 Edgar Grospiron - Athlète et conférencier - Avance, fais-toi confiance.#213 - Adrien Roose - Cowboy - Toucher le fond et se remettre en selle#73 Marc Simoncini - De Meetic à Jaina - Les montagnes russes de l'entrepreneuriat#401 - Emmanuel Macron - Président de la République - Les décisions les plus lourdes se prennent seulNous avons parlé de :RenaultNissanHôtel Sofitel Beyrouth Le GabrielL'Évadé : L'étrange affaire Carlos Ghosn (documentaire Netflix)NISSAN REVIVAL PLANLouis Schweitzer (ex-PDG Renault)MitsubishiKeiretsu : ensemble d'entreprises japonaises qui entretiennent de forts liens financiers.Seppuku / Hara-kiri : forme rituelle de suicide par éventration.BYDNissan PATROLNissan LeafAvtoVAZ - LadaLoi FlorangeHitojichi shihō : « justice de l'otage » prive les personnes suspectées d'infractions pénales du droit à une procédure régulière et à un procès équitable.Affaire DatiL'Europe vu par le patron Sylvestre - Les Guignols - CANAL+Affaire Carlos Ghosn : l'audit Mazars contesté en justiceL'Agence des participations de l'État (APE)Greg KellyLes recommandations de lecture :The Road Less TravelledVous pouvez contacter Carlos sur Instagram.Vous souhaitez sponsoriser Génération Do It Yourself ou nous proposer un partenariat ?Contactez mon label Orso Media via ce formulaire.Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C dans l'air du 24 juillet 2025 - Affaire Jubillar : de nouvelles révélations... et une enquête relancée ?"J'ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien". Cette par cette phrase que Cédric Jubillar aurait sous-entendu le meurtre de Delphine Jubillar à une ancienne compagne, rencontrée peu après la mort de sa femme. À deux mois de l'ouverture de son procès, les gendarmes de la section de recherches de Toulouse ont longuement interrogé la trentenaire, hier, après que la justice a demandé un supplément d'information. Selon Le Parisien, l'intéressée a confirmé ses dires et évoqué la housse de couette, encore humide, retrouvée par les gendarmes quelques heures après la disparition de Delphine Jubillar. Le suspect lui aurait confié l'avoir lavée pour effacer des traces de pertes urinaires de sa femme consécutives à un étranglement. Il aurait aussi confié avoir brûlé le corps, dans une ferme située à quelques kilomètres du domicile conjugal. Malgré sa mise en examen pour meurtre, Cédric Jubillar a toujours nié son implication dans la disparition de sa femme, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, à Cagnac-les-Mines. Le corps n'a jamais été retrouvé. Côté défense, les avocats de Cédric Jubillar jugent que ces confidences relèvent de la "provocation". "Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l'objet d'investigations. Ça n'a strictement rien donné", a aussi déclaré l'un de ses avocats Me Jean-Baptiste Alary.C'est lors de parloirs à la prison de Seysses (Haute-Garonne), entre février et avril 2025, que cette petite amie de Cédric Jubillar aurait recueilli ces confidences explosives. Après avoir rencontré le peintre-plaquiste via les réseaux sociaux en 2021, la jeune femme est tombée amoureuse de lui : "Nous sommes devenus amoureux l'un de l'autre", raconte-elle ainsi dans Le Parisien. Ce n'est pas la première fois que des femmes tombent amoureuses de personnalités incarcérées ou de grands criminels. Le phénomène porte même un nom : l'hybristophilie, une perversion sexuelle consistant à être attirée sexuellement par les grands criminels. Aux États-Unis, le tueur en série et gourou Charles Manson a ainsi reçu de nombreuses lettres d'admiration de la part de femmes. En France, Henri Désiré Landru, guillotiné en 1922 pour les meurtres de 11 femmes, aurait même reçu 800 demandes en mariage pendant son séjour en prison. Même si elle ne se reconnaît pas dans ce phénomène, C dans l'air a rencontré une femme qui a épousé un détenu se trouvant actuellement dans le couloir de la mort aux États-Unis.À Paris, 145 suspicions de "piqûres sauvages" ont été signalées après la fête de la musique. Aujourd'hui, pourtant, aucun cas d'injection de produit n'a été confirmé. La panique s'est propagée après des appels à piquer diffusés sur les réseaux sociaux et amplifiés sur des comptes à forte audience. Mais un mois plus tard, force est de constater que le bilan judiciaire reste maigre : plus d'une douzaine de personnes ont été arrêtées pour des suspicions de piqûres au cours de la Fête de la musique, sans qu'aucune mise en examen n'ait été signalée, rapporte le journal Le Monde. Si des cas ont bien été enregistrés ces derniers mois, la paranoïa alimentée par les réseaux sociaux a pris le dessus. En témoigne ces suspicions de piqûres à Lorient, Rouen ou encore Alençon, où les examens médicaux ont rapidement orienté le diagnostic vers… des piqûres de moustiques.Qu'est-ce que peuvent changer les nouvelles confidences de Cédric Jubillar à deux mois de son procès ? Comment expliquer la fascination morbide que suscitent les criminels les plus violents ? Quels sont les nouveaux risques pour les jeunes femmes en soirée, et qu'est-ce que cette paranoïa autour des piqûres pendant la fête de la musique ?LES EXPERTS : - Florence ROUAS - Avocate au barreau de Paris- Noémie SCHULZ - Grand reporter police-justice à France TV- Laure WESTPHAL - Psychologue clinicienne, enseignante à Sciences Po- Jacques MOREL - Général de gendarmerie et ancien patron de la section de recherche de Versailles- Frédéric ABÉLA (visio) - Reporter à La Dépêche du Midi
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
C dans l'air du 23 juillet 2025 - Famine et destruction à Gaza... Que cherche Israël ? - "Une famine de masse se propage dans la bande de Gaza, nos collègues et les personnes que nous aidons dépérissent", alertent ce mercredi, dans un communiqué, plus d'une centaine d'ONG, dont Médecins sans frontières, Amnesty International ou encore Oxfam International. Elles appellent à un cessez-le-feu immédiat, à l'ouverture de tous les points de passage terrestres et à la libre circulation de l'aide humanitaire dans le territoire palestinien, assiégé et dévasté par plus de vingt et un mois de guerre menée par Israël après l'attaque sans précédent du Hamas sur son sol, le 7 octobre 2023.Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a également vivement condamné hier "l'horreur" dans la bande de Gaza, où les morts et les destructions ont atteint un niveau "sans équivalent dans l'histoire récente". "La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes", a-t-il déclaré lors d'une réunion du Conseil de sécurité. Le même jour, le directeur de l'hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a rapporté la mort de 21 enfants de malnutrition en seulement 72 heures. "À chaque instant, de nouveaux cas arrivent", a-t-il averti. À l'hôpital Nasser, dans le sud de la bande de Gaza, des images de l'AFP montrent des parents en larmes devant le corps squelettique de leur fils de 14 ans, mort de faim. L'Agence France-Presse fait également part de son inquiétude pour ses dix journalistes toujours présents sur place. "Ils subissent la famine et peuvent mourir de faim d'un jour à l'autre", alerte la Société des journalistes de l'AFP. D'après Reporters sans frontières (RSF), plus de 200 journalistes ont été tués à Gaza par l'armée israélienne depuis le début du conflit. "Au rythme où les journalistes tombent, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer", prévient RSF.Dans ce contexte, la France hausse le ton. Par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, elle demande à Israël de laisser entrer les journalistes dans la bande de Gaza et condamne "avec la plus grande fermeté" l'extension des raids. Lundi, Paris, Londres et plus de vingt autres pays ont également appelé à la fin immédiate de la guerre à Gaza et dénoncé le modèle d'acheminement de l'aide humanitaire organisé par Israël.Du côté des États-Unis, l'émissaire spécial Steve Witkoff s'apprête à se rendre au Moyen-Orient. Son objectif : obtenir un nouveau cessez-le-feu et établir un corridor humanitaire sécurisé. Mais les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas, en vue d'une trêve de 60 jours et de la libération des otages, n'ont pas enregistré de progrès. Malgré l'optimisme affiché par Donald Trump en début de mois, Benyamin Netanyahou semble jouer à fond la carte de l'escalade militaire. Après avoir bombardé des sites nucléaires iraniens en juin et mené dernièrement des frappes en Syrie, l'armée israélienne a lancé une nouvelle offensive à Deir al-Balah, dans le centre de la bande de Gaza — une localité jusqu'ici épargnée, en raison de la présence supposée des 49 otages israéliens détenus par le Hamas.Pour ajouter à la confusion, des divergences de fond semblent apparaître sur l'avenir de la bande de Gaza entre Benyamin Netanyahu et le général Eyal Zamir, le chef d'état-major de Tsahal. Parallèlement, un deuxième parti ultra-orthodoxe vient de quitter le gouvernement israélien, fragilisant un peu plus une coalition gouvernementale de plus en plus divisée.Alors, quelle est la situation dans la bande de Gaza ? Quelle est la stratégie de Benyamin Netanyahu ? Un accord de trêve est-il proche ?LES EXPERTS : - ALEXANDRA SCHWARTZBROD - Directrice adjointe de la rédaction - Libération - ANTHONY BELLANGER - Éditorialiste international - Franceinfo TV- GUILLAUME LAGANE - Spécialiste des relations internationales, maître de conférences à Sciences Po- JEAN-DOMINIQUE MERCHET - Éditorialiste - L'Opinion, spécialiste des questions de défense et diplomatie
Dans l'émission "RTL Autour du Monde" du 22 juillet 2025, la situation dramatique à Gaza est mise en lumière. Chaque jour, près de 10 enfants y subissent des amputations, selon les Nations Unies. En réponse, un centre de fabrication de prothèses a été ouvert à l'initiative de Handicap International. Malgré les bombardements et le manque de ressources, ils s'efforcent de fournir des prothèses et des soins. Distribué par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.