POPULARITY
Categories
Learn French by Watching TV with Lingopie: https://learn.lingopie.com/dailyfrenchpod----------------------Malgré plusieurs plaintes et condamnations, Brigitte Macron reste la cible de rumeurs persistantes en ligne, alimentées par des groupes complotistes et des comptes anonymes.Traduction:Despite legal action and convictions, Brigitte Macron continues to face relentless online rumors spread by conspiracy groups and anonymous accounts. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Imaginez un petit garçon qui quitte l'Algérie avec sa famille au moment de l'indépendance.Il a 10 ans, à peu près, ses parents sont boulangers et ils s'installent dans le sud de la France. Un nouveau départ, sans fortune, ni réseau. Quelques années plus tard, ce petit garçon devenu étudiant se heurte à un mur. Malgré ses diplômes, il choisit de faire ophtalmo, audioprothésiste.Personne ne veut l'embaucher. Trop jeune, pas assez expérimenté, il n'a pas de réseau, alors presque par défaut, il décide d'ouvrir sa propre boutique.C'est en 1972 et sans le savoir, Alain Afflelou est en train de poser les premières pierres d'un empire.En 50 ans, il a cassé les codes : des blouses blanches à la mode, des pubs cultes pour ne pas citer : “Il est fou Afflelou”, et surtout un modèle de franchise visionnaire qui inspire encore aujourd'hui.Dans cette conversation, on a parlé de son enfance marquée par le courage de ses parents, de ses débuts difficiles, de son flair marketing, mais aussi de sa vision du travail, de la confiance et de la transmission.C'est une plongée rare dans l'esprit d'un homme qui n'a jamais cessé de créer, d'innover et de croire que rien n'est impossible à ceux qui rêvent assez grand.Bonne écoute !Notes et références de l'épisode :Pour retrouver Alain Afflelou :Sur le site d'AfflelouPour retrouver Lionel Afflelou : Sur LinkedInPour retrouver Anthony Afflelou : Sur LinkedIn⏱ Chapitrage :00:00 – Introduction02:52 – L'amour et les valeurs transmis par ses parents09:00 – Ses débuts à Bordeaux et son premier magasin sans argent13:30 – L'ouverture du deuxième magasin et les premiers défis18:00 – Le conflit avec le syndicat et la naissance d'une idée révolutionnaire22:00 – La première publicité “On est fou d'Afflelou” : un tournant historique28:30 – La création du modèle de franchise et le succès fulgurant35:00 – L'art du marketing et des slogans cultes40:00 – Les clés de son management et le rôle de l'intuition47:00 – La cession du groupe et la transmission à ses enfants54:00 – Ses leçons de vie : humilité, bon sens et persévérance58:50 – Le crible du Podcast#AlainAfflelou #EntrepreneurFrancais #SuccessStory #Franchise #Inspiration #Leadership #BusinessFrancais #Optique #Marketing #Publicite #PaulineLaigneau #PodcastBusiness #Innovation #LuxeFrancais #ReussiteVous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
durée : 00:12:24 - L'Invité d'On n'arrête pas l'éco - Partout dans le monde, les budgets de l'aide publique au développement s'effondrent. Malgré la tempête, l'Agence Française de Développement continue d'investir dans l'eau, la santé, les transports et l'éducation. Peut-on encore croire à la solidarité internationale ? Rémy Rioux est notre invité. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Depuis plus de deux ans et demi, la guerre civile fait rage au Soudan, devenu un « trou noir de l'information ». Alors que s'y rendre est très compliqué, comment informer sur ce qui se passe dans ce pays ? Le journaliste Eliott Brachet, ancien correspondant de RFI à Khartoum, est l'invité de L'atelier des médias pour en discuter. La guerre civile qui ravage le Soudan depuis le 15 avril 2023 oppose les forces armées soudanaises du général Burhan aux paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Hemetti. L'ONU décrit la situation comme la « pire crise humanitaire au monde » : 150 000 morts, 13 millions de déplacés et 25 millions de personnes en proie à la famine. Dans ce contexte, le journaliste indépendant Eliott Brachet, ancien correspondant à Khartoum (2020-2023) désormais installé au Caire, décrypte les défis qu'il rencontre pour continuer d'informer sur le Soudan. Eliott Brachet rappelle que son arrivée en octobre 2020 visait à raconter « la fenêtre de liberté qui venait de s'entrouvrir avec la chute d'Omar el-Béchir ». La révolution soudanaise de décembre 2018 avait engendré une effervescence culturelle et une grande liberté de ton, favorisant la naissance d'un journalisme indépendant. Mais la nouvelle génération de journalistes a vu son travail prendre « un grand coup dans l'aile » depuis l'éclatement du conflit et a souvent été contrainte à l'exil. L'une des difficultés majeures pour la couverture médiatique est de faire franchir au Soudan le « plafond de verre dans les médias et dans l'espace public ». L'exposition Soudan, la guerre sur les cendre de la révolution, qu'Eliott Brachet a supervisée à Bayeux, en Normandie, visait d'ailleurs à recontextualiser cette guerre, en rappelant les avertissements des manifestants après le coup d'État de 2021 : la présence des deux généraux à la tête de l'État ne pouvait mener qu'au chaos. Difficulté d'accès et courage des journalistes soudanais Informer sur ce conflit est rendu extrêmement complexe par les difficultés d'accès pour la presse internationale. Les visas sont délivrés «au compte-goutte», et tout journaliste qui parvient à entrer dans les zones contrôlées par l'armée régulière est souvent suivi de près. C'est ce qu'Eliott Brachet a pu constater lors de son dernier reportage au Soudan, fin 2024. Les accès sont encore plus compliqués du côté des FSR, milice aux lignes de commandement floues, où le risque est de «servir la propagande des groupes en place». Le danger le plus grand pèse sur les journalistes soudanais : 32 ont été tués depuis le début de la guerre, indique Eliott Brachet qui insiste sur l'importance de ces regards locaux, souvent équipés d'un simple téléphone portable, qui documentent la guerre. Ces sources, issues de la génération révolutionnaire (activistes, bénévoles dans des réseaux d'entraide civils), sont essentielles pour obtenir des informations. Malgré les risques, la population reste désireuse de parler aux journalistes étrangers, explique Eliott Brachet pour qui ce conflit n'est pas une «guerre oubliée, c'est plutôt une guerre négligée ou une guerre ignorée», car les informations et les images existent, même si elles sont difficiles à obtenir. Guerre d'influence et enjeu technologique Au-delà de l'affrontement fratricide, le conflit est une « guerre d'influence » avec des ramifications régionales. Le Soudan, riche en ressources comme l'or et le pétrole, voit l'exportation de ses ressources doubler, alimentant cette « économie de guerre » qui permet aux belligérants de s'armer. Chaque camp est soutenu par un réseau d'influence : l'armée régulière reçoit l'appui de l'Égypte, du Qatar, de l'Iran et de la Turquie, tandis que les FSR bénéficient d'un soutien des Émirats arabes unis, qui fournissent notamment des drones chinois de dernière technologie. Un autre défi moderne réside dans le rôle de Starlink. Ces connexions internet, souvent amenées par les acteurs armés (notamment les FSR), créent «une dépendance énorme des populations civiles aux acteurs militaires». Les civils doivent payer «un forfait à la minute pour pouvoir se connecter», transformant la communication en une source de revenus et un moyen de contrôle pour les forces en présence. Le recours aux sources ouvertes (OSINT) Face aux restrictions d'accès sur le terrain, le croisement des informations est crucial en raison de l'énorme propagande diffusée par les deux belligérants. L'utilisation de l'OSINT (enquête en sources ouvertes) et des images satellites est un moyen essentiel de suivre le conflit à distance. Eliott Brachet s'est rapproché de réseaux de journalistes et chercheurs, comme le laboratoire de recherche humanitaire de l'université de Yale, dont le travail permet de « documenter le pillage et la mise à sac et l'incendie en fait de nombreux villages au Darfour ». Ces outils, associés aux témoignages des jeunes Soudanais, constituent aujourd'hui les sources d'information les plus fiables sur ce conflit qui dure.
Garde la foi malgré tous tes échecs by Rav David Touitou
Dans ce nouvel épisode de Course Épique, je reçois Sabine Ehrström, pour revivre son parcours sportif et explorer sa course épique à l'Échappée Belle 2025.Sabine, experte en physiologie et biomécanique, enseigne à l'Université Grenoble Alpes et dirige Vercors Training Lab, où elle entraîne des traileurs avec une attention particulière aux spécificités féminines. Ancienne fondeuse passée au trail il y a 13 ans, elle a construit son parcours entre passion pour le sport et recherche académique, notamment à travers sa thèse sur les facteurs de performance en trail courte distance.L'année 2025 a débuté difficilement avec une blessure à la rotule suite à une chute à ski. Malgré des mois de réathlétisation et une 20ème place aux Championnats de France où elle n'a pas pris de plaisir, Sabine a su rebondir avec philosophie et humilité.C'est dans cet état d'esprit qu'elle s'aligne fin août sur le Parcours des Crêtes de l'Échappée Belle : 63 km et 4780 m D+ dans le massif de Belledonne, territoire de ses sœurs. Un tracé réputé raide et technique, à l'opposé de ses qualités naturelles, mais choisi pour retrouver le plaisir simple de la montagne.Sabine nous raconte comment elle a vécu cette journée épique, stimulée par une belle densité féminine avec Maryline Nakache et Caroline Chaverot. Sans pression de résultat, elle a savouré chaque kilomètre, soutenue par sa famille aux ravitaillements. Après 10h05 d'effort, elle termine 3ème, satisfaite d'avoir atteint son objectif principal : retrouver le plaisir de courir et passer une belle journée en montagne.Nous évoquons également son premier 100 km aux Templiers mais aussi son engagement pour la place des femmes dans le trail, et sa collaboration de long terme avec Cimalp.Un épisode authentique sur la résilience et le sens profond de la course en montagne.Merci à Cimalp de soutenir Course Epique et d'avoir rendu possible cet échange.Pour en savoir plus sur Cimalp : https://www.cimalp.fr/Photo : Cyrille Quintard***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre, dans chaque épisode, une histoire de course à pied hors du commun.
Dès demain, les pneus hiver seront obligatoires dans certaines régions, notamment dans une partie du Grand-Est. A partir de demain et jusqu'au 31 mars, les véhicules doivent être équipés de quatre pneus hiver ou quatre saisons. Il est aussi possible de détenir des dispositifs antidérapants permettant d'équiper au moins deux roues motrices. Dans le Grand-Est, cette obligation concerne la Moselle, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin et les Vosges. La loi prévoit une amende de 135 euros ainsi que l'immobilisation du véhicule en cas de non-respect. Un réseau de pickpockets dans les trains en Alsace. Les policiers du Bas-Rhin ont identifié un réseau de jeunes filles pickpockets, originaires de Bosnie, qui sévissent dans plusieurs trains de la région. Plusieurs victimes se sont déjà fait dépouiller, la police appelle donc à la plus grande vigilance. En gare de Strasbourg, Sélestat mais aussi Colmar, elles seraient dans les TGV comme les TER. En Alsace toujours, le Grand Hamster est en danger. Selon le dernier recensement de l'Office Français de la Biodiversité, sa population a chuté de moitié en un an : 557 terriers recensés en 2025, contre plus de 1 100 l'an dernier. Les experts évoquent des causes climatiques, mais les associations pointent surtout le manque de diversité agricole. La culture intensive du maïs rend la survie du petit rongeur presque impossible. Autrefois présent dans 300 communes, le Grand Hamster n'occupe plus qu'une vingtaine de territoires. Malgré des lâchers annuels de 300 à 500 individus, la plupart ne survivent pas plus d'un an. Une situation alarmante pour cette espèce emblématique d'Alsace, protégée depuis 1993.La gendarmerie incite à porter plainte en cas de vol ou de dégradation dans les cimetières. A l'approche de la Toussaint, la période est propice aux vols dans les cimetières et les voitures. Les gendarmes appellent à bien fermer leur véhicule, à stationner dans un emplacement éclairé et à ne rien laisser de visible ou de précieux à bord. A Colmar, le petit train vert distribue des places gratuites. Après l'accident qui a entraîné la blessure d'un enfant le dimanche 31 août au centre-ville, la société qui gère le petit train touristique vert peine à redorer son image. Elle a alors décidé d'offrir aux familles colmariennes un tour gratuit, demain, avec des départs à 16h30, 17h et 17h30. L'entreprise explique que les billets gratuits seront distribués, sur présentation du justificatif de domicile.Un chat retrouve sa famille cinq ans plus tard. Après plusieurs années d'errance, un chat âgé de 9 ans a été retrouvé puis identifié grâce à sa puce mise en place par la SPA de Haguenau. La famille d'accueil n'a pas souhaité s'exprimer mais, selon un agent animalier de la SPA, l'annonce de l'identification les a sidérés. Ils avaient adopté leur chat “Doudou” en 2016 et l'avaient perdu de vue en 2020.A Strasbourg, une jeune femme porte plainte contre X. Alors qu'elle se rendait à son travail le 16 octobre dernier, une femme de 27 ans s'est fait percuter par un automobiliste sur un passage piéton, route du Polygone. Elle aurait été projetée en l'air et est retombée sur le bas du dos, résultat : fracture ouverte de la cheville, 4 jours d'hospitalisation et une quinzaine de points de suture. Le chauffeur s'est arrêté, lui a présenté ses excuses mais n'a pas donné son identité. Elle explique avoir porté plainte pour connaître le point de vue de l'automobiliste et comprendre ce qui s'est passé. Et on termine ce journal par un mot de sport. En football, le Racing Club de Strasbourg se déplace à Rennes ce dimanche à 15h. Après leur victoire ce mercredi soir face à Auxerre 3 à 0, les Strasbourgeois occupent actuellement la 4ème place du classement.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le prix Albert Londres a été remis samedi dernier à Beyrouth. Un prix qui a récompensé cette année différentes formes d'écritures journalistiques, mais aussi d'engagements. Julie Brafman pour la presse, Jules Giraudat et Arthur Bouvart pour l'audiovisuel ou Elena Volochine pour le livre, tous les lauréats ont en commun un engagement à hauteur de victimes. Pour Julie Brafman, c'est la chronique judiciaire à Libération qui l'amène à suivre des procès retentissants comme celui des braqueurs de Kim Kardashian, mais aussi le meurtre d'un père incestueux par sa fille. Pour Jules Giraudat et Arthur Bouvart, c'est la série documentaire de Canal+, Le Syndrome de La Havane, qui reprend une enquête autour d'une arme secrète qui aurait affecté la santé d'agents de l'ambassade américaine à Cuba. Malgré les démentis de la CIA, les deux journalistes vont à la rencontre des victimes et écoutent leur point de vue dans un documentaire qui emprunte aux codes de la série de fictions avec son récit haletant. Enfin, Elena Volochine a mis à profit sa connaissance de la Russie après dix ans de reportages pour France 24. Elle démonte dans son livre la propagande de Poutine et les ravages qu'elle fait dans ce pays. Le jury a aussi remis une médaille d'honneur aux journalistes palestiniens de l'AFP à Gaza Le chef du bureau de l'AFP à Gaza, Adel Zaanoun, représentait les journalistes palestiniens à Beyrouth. Adel Zaanoun, qui a beaucoup ému l'assistance en expliquant que sa fille de 11 ans détestait le mot « journaliste » tant il est pour elle synonyme de mort. L'AFP lui a fait quitter Gaza en avril 2024, mais il a subi une frappe à Rafah à 50 mètres de chez lui. Il a perdu sa nièce journaliste et on compte, rappelle-t-il, 255 tués et plus de 400 blessés chez les reporters palestiniens à Gaza. Le journaliste témoigne avec ses confrères dans le documentaire d'Hélène Lam Trong, Inside Gaza, qu'on peut voir sur Arte.tv. Ce que l'on retient, c'est leur courage et leur dévouement, avec des reportages photos ou vidéo sur le terrain, où il faut documenter la guerre tout en déplorant parfois la mort d'un proche. Des journalistes parfois mis en cause par l'armée israélienne Pourtant, Adel Zaanoun rappelle qu'il ne suit pas sa propre ligne éditoriale, mais celle de l'AFP. Et s'il est en contact avec le Hamas, c'est qu'il lui faut recueillir les différentes visions, croiser les sources, comme il le fait avec Israël. Le drame, et ces journalistes palestiniens parlent plutôt de « honte », c'est qu'ils ont longtemps été inaudibles après le 7 octobre. Israël les a accusés d'être des agents du Hamas, photos à l'appui, alors qu'il n'est pas difficile d'être photographié avec cette organisation quand on couvre Gaza. Ils espèrent maintenant qu'Israël laissera entrer les journalistes étrangers pour confirmer leur travail.
Mettez deux tours Eiffel l'une sur l'autre et vous arrivez à peu près à la hauteur de ce nouveau pont suspendu entre deux montagnes. La Chine vient de battre son propre record du monde de ponts. Construit en suspension, ce géant d'acier vert fluorescent permet de joindre les deux rives du grand canyon de la province du Guizhou dans le sud du pays. Un bijou de modernité qui fait de cette autoroute du ciel, un avantage politique. De deux heures de trajet, on passe à deux minutes. Le pont de la province de la province de Guizhou, construit en un temps record de trois ans, est bien en avance sur les prévisions. Une performance qui a son prix. On sait que les conditions de travail des ouvriers en Chine ne sont pas aussi saines et sécurisées que dans d'autres parties du monde. Malgré les critiques, tous les experts reconnaissent l'excellence chinoise. En trente ans, le pays est devenu le champion planétaire de routes suspendues. De 3 000 ponts au début des années 80, la Chine en compte aujourd'hui près de 32 000, dont certains sont en cours de construction. 260 millions d'euros Sur les dix plus hauts ponts du monde, huit se trouvent en Chine. Des records planétaires à haute valeur ajoutée. C'est l'avis de Mary-Françoise Renard, responsable de l'Idrec, l'Institut français de recherche sur l'économie de la Chine, qui y voit une forme de fierté et un message envoyé au monde entier : « Je vois deux motifs de fierté. L'une nationale et l'autre mondiale. Pour moi, les Chinois sont fiers d'avoir dépassé au niveau technologique d'infrastructures (ponts, routes, rails...) les États-Unis. D'autre part, les habitants y voient aussi un avantage de vie considérable au quotidien. Dans leur immense pays, les habitants se déplacent beaucoup lors des fêtes et des vacances. Quand les familles habitent les villages reculés de montagne, comme c'est le cas pour ce pont du Huajiang dans la province du Guizhou, ces nouvelles autoroutes leur font gagner du temps et de la sécurité sur les trajets. » Trois kilomètres d'autoroute entre les deux rives, avec ce pont d'acier et de béton. Une construction rapide grâce aux nouvelles technologies : satellites, caméras, drones, nouvelles imageries informatiques... Ce nouveau pont chinois a des pylônes, et son armature est connectée à distance sur ordinateur. Une maîtrise de la matière première et des technologies Ingénieure française, spécialiste des matériaux industriels, Sandrine Mansoutre a fondé la société Ecotoolbox. Suspendre une autoroute de quatre voies entre deux montagnes et une prouesse technique. Il faut pouvoir poser et faire tenir l'ouvrage, ce n'est pas facile. « L'avancée chinoise se situe dans la maîtrise de la construction ; de la matière première, telle que le béton ou l'acier, jusqu'aux outils technologiques comme les satellites, drones, logiciels d'ordinateurs. La Chine est capable d'extraire les minerais et terres rares et de construire vite. Et ceci, car elle a tout sur place : les ingénieurs et les milliers d'ouvriers. Pékin agrège tous les maillons de la chaîne de fabrication de ses ponts. Cependant, je pense que l'essentiel est de construire avec les derniers matériaux moins polluants et de faire plus avec moins, en total respect de la nature et des hommes », explique Sandrine Mansoutre. Un pont simulé sur ordinateur grâce à la technique du « jumeau numérique » Très coûteuse, mais très efficace, la technique du jumeau numérique est aujourd'hui reconnue dans le domaine du transport et des infrastructures. Les constructeurs indiquent à l'imagerie de leur logiciel informatique tous les aléas de la région de construction : météo, température, taux de sel, d'humidité, obstacles... Il en sort une image du futur pont, qui bouge à l'écran en temps réel, en fonction de tous ces critères. Cela évite d'avoir à détruire ou déplacer des ponts, car cela arrive souvent, bâtis au mauvais endroit ou abîmés, en raison d'imprévus. Une destination de vacances La Chine optimise les transports en faisant des ponts une curiosité touristique. Ce pont suspendu en est la preuve. Des boutiques, des hôtels sont prévus dans la région. Mais déjà, à son sommet, un ascenseur panoramique et un café restaurant pour des collations avec vue plongeante sur le fleuve. À lire aussiXi Jinping inaugure le plus long pont du monde entre Hong Kong et Macao
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte de la nationalité malgache du président déchu, la condamnation de TotalEnergies pour « greenwashing » et la reprise des frappes israéliennes sur Gaza pendant quelques heures. Sabotage du gazoduc Nord Stream : quelle est la position de l'Ukraine? La Cour d'appel de Bologne a validé l'extradition d'un Ukrainien soupçonné de complicité dans l'explosion du gazoduc Nord Stream. Kiev soutient-il ou conteste-t-il la version selon laquelle un citoyen ukrainien pourrait être impliqué dans ce sabotage ? Cette affaire risque-t-elle de créer des tensions entre l'Ukraine et ses partenaires européens, notamment l'Allemagne ou l'Italie ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Madagascar : Andry Rajoelina pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache? À Madagascar, le nouveau Premier ministre a décrété la perte de la nationalité du président déchu, Andry Rajoelina. Quelles sont les conséquences politiques de cette décision ? L'ancien président pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache ? Avec Christiane Rafidinarivo, politologue, chercheuse associée au Cevipof-Sciences Po. Environnement : TotalEnergies condamnée pour «greenwashing» L'entreprise TotalEnergies a été condamnée par la justice française pour «greenwashing». Que lui reproche-t-on exactement ? Ce verdict pourrait-il obliger TotalEnergies à modifier sa politique environnementale ? Avec Florent Guignard, journaliste au service environnement-climat de RFI. Gaza : un cessez-le-feu plus que fragile Malgré le cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis plusieurs jours, les bombardements israéliens ont repris pendant quelques heures, dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre 2025, qui ont fait plus de 100 morts. Comment expliquer la reprise de ces frappes ? Cette situation compromet-elle le plan de paix de Trump ? Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
durée : 00:02:37 - Volley-Ball - L'Amiens MVB garde confiance malgré sa dernière place en championnat Elite Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Bardot ne regrettera jamais cette décision d'avoir quitté le monde du cinéma. Mais sa nouvelle vie, qu'elle consacre à défendre le bien être animal, n'est pas de tout repos. Malgré les embuches et les obstacles, Bardot fera preuve d'un mental d'acier pour mener à bien ses nouveaux combats. (rediffusion) Destins extraordinaires est un podcast produit par Europe 1. Incarnation : Isabelle Morizet Ecriture : Julien Pichené Réalisation et direction artistique : Sébastien Guidis Production : Julien Pichené et Morgane Vianey Patrimoine sonore : Sylvaine Denis, Laëtitia Casanova, Antoine Reclus et Raphaëlle Mariatte Coordinatrice de promotion et partenariats : Marie Corpet Voix additionnelles : Julien Pichené / Jacques Vendroux / Benjamin Leveque / Dimitri Vernet / Barbara Gateau / Sylvain Agaesse / Vincent Brossard / Naima Bencheman / Julien Tharaud / Jessica Fagard / Theo Grevin / Clément Ibrahim Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans ce nouvel épisode de Course Épique, je reçois Sabine Ehrström, pour revivre son parcours sportif et explorer sa course épique à l'Échappée Belle 2025.Sabine, experte en physiologie et biomécanique, enseigne à l'Université Grenoble Alpes et dirige Vercors Training Lab, où elle entraîne des traileurs avec une attention particulière aux spécificités féminines. Ancienne fondeuse passée au trail il y a 13 ans, elle a construit son parcours entre passion pour le sport et recherche académique, notamment à travers sa thèse sur les facteurs de performance en trail courte distance.L'année 2025 a débuté difficilement avec une blessure à la rotule suite à une chute à ski. Malgré des mois de réathlétisation et une 20ème place aux Championnats de France où elle n'a pas pris de plaisir, Sabine a su rebondir avec philosophie et humilité.C'est dans cet état d'esprit qu'elle s'aligne fin août sur le Parcours des Crêtes de l'Échappée Belle : 63 km et 4780 m D+ dans le massif de Belledonne, territoire de ses sœurs. Un tracé réputé raide et technique, à l'opposé de ses qualités naturelles, mais choisi pour retrouver le plaisir simple de la montagne.Sabine nous raconte comment elle a vécu cette journée épique, stimulée par une belle densité féminine avec Maryline Nakache et Caroline Chaverot. Sans pression de résultat, elle a savouré chaque kilomètre, soutenue par sa famille aux ravitaillements. Après 10h05 d'effort, elle termine 3ème, satisfaite d'avoir atteint son objectif principal : retrouver le plaisir de courir et passer une belle journée en montagne.Nous évoquons également son premier 100 km aux Templiers mais aussi son engagement pour la place des femmes dans le trail, et sa collaboration de long terme avec Cimalp.Un épisode authentique sur la résilience et le sens profond de la course en montagne.Episode intégral disponible le vendredi 31 octobre.Merci à Cimalp de soutenir Course Epique et d'avoir rendu possible cet échange.Pour en savoir plus sur Cimalp : https://www.cimalp.fr/Photo : Odette Fontanes***Course Épique, c'est le podcast running et trail qui vous fait vivre, dans chaque épisode, une histoire de course à pied hors du commun.
Les temps que nous vivons sont plus que mauvais, nous voyons divisions, désunion, bagarre "chrétienne", fausse doctrine, orgueil, ingratitude, méchanceté, enseignement bizarre et en dehors de la doctrine chrétienne laissée par Jésus-Christ lui-même et par les Apôtres. Il est grand temps de revenir à ce que la Bible dit et d'étudier minutieusement ce qu'elle dit. Jésus-Christ nous a dit e lui ressembler donc tout ce que nous lisons de Jésus-Christ nous appartient et devons faire de même. *Que Dieu vous bénisse abondamment !*
3.2 L'AUDACE PROPHÉTIQUE Qualité de l'âme, qui incite à accomplir des actions difficiles, à prendre des risques pour réussir une entreprise considérée comme impossible. Nous étudierons ensemble ce passage car il est très riche : Ézéchiel 3:1-9 PDV2017 « 1. Celui qui parle me dit : « Toi, l'homme, mange ce qui est devant toi. Mange ce rouleau, puis va parler aux Israélites. » 2. J'ouvre la bouche, et il me fait manger le rouleau.3. Ensuite, il me dit : « Toi, l'homme, remplis (nourris) ton ventre, nourris-toi avec ce rouleau que je te donne. » Je le mange donc. Dans ma bouche, il est doux comme du miel. 4. Celui qui parle me dit : « Toi, l'homme, va vers les Israélites et répète-leur (dis-leur) ce que je vais te dire. 5. Je ne t'envoie pas vers un peuple qui parle une langue étrangère difficile à comprendre. Je t'envoie vers le peuple d'Israël. 6. Si je t'envoyais vers les peuples nombreux qui parlent une langue étrangère difficile à comprendre, et qui est obscure pour toi, ils t'écouteraient. 7. Mais les Israélites, eux, ne voudront pas t'écouter, parce qu'ils ne veulent pas m'écouter. Oui, ils ont tous la tête dure, et leur cœur est fermé. 8. Je vais te rendre aussi têtu qu'eux, et ta tête sera aussi dure que leur tête. 9. Je la rendrai dure comme le diamant, plus dure que la pierre. N'aie pas peur d'eux, ne sois pas effrayé devant eux. Oui, c'est une bande de révoltés. » » Que pouvons-nous tirer comme leçon de ce passage ? Que Dieu vous bénisse abondamment !
La Grâce, un don immérité – Sœur Christina Gentile Description : La grâce n'est pas une récompense pour nos efforts, ni le résultat de nos mérites — c'est un don divin, gratuit et immérité. Dans ce message profond, Sœur Christina Gentile nous conduit à redécouvrir la beauté de la grâce de Dieu, cette faveur céleste qui transforme nos vies, restaure nos cœurs et nous rapproche du Père. ✨ Laisse-toi toucher par cette parole qui te rappellera que tu n'as rien à prouver pour être aimé(e) — Dieu t'aime déjà et t'accorde Sa grâce par Jésus-Christ.
durée : 00:12:04 - 100% ASNL, la quotidienne - L'AS Nancy Lorraine s'est imposée ce mardi contre Bastia ,2-0, s'offrant une bouffée d'air frais au classement. Malgré une performance en demi-teinte, l'essentiel est assuré : trois points importants pour s'éloigner de la zone rouge. Le réalisme a enfin payé. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
L'Oscillococcinum est un médicament homéopathique largement connu, notamment en France, où il est souvent utilisé pour prévenir ou soulager les symptômes de la grippe. On le trouve sous forme de petites granules sucrées à faire fondre sous la langue, présentées comme un moyen « naturel » de renforcer les défenses immunitaires. Mais derrière cette image douce et familière se cache une histoire aussi étonnante que controversée.Tout commence en 1917, pendant la Première Guerre mondiale. Un médecin militaire français, Joseph Roy, observe au microscope le sang de patients atteints de la grippe espagnole, une pandémie dévastatrice. Il croit alors y voir de mystérieux « oscillocoques », de minuscules bactéries en mouvement rapide, qu'il pense responsables non seulement de la grippe, mais aussi d'autres maladies graves comme le cancer, la tuberculose ou encore la syphilis. Roy imagine alors avoir trouvé la cause universelle de nombreuses affections humaines.Problème : ces fameuses bactéries n'existent pas. Les « oscillocoques » n'ont jamais été observés par d'autres scientifiques, et il est aujourd'hui établi que la grippe est causée par un virus, invisible au microscope optique de l'époque. Malgré cela, Roy reste convaincu de sa découverte et cherche à créer un remède capable de neutraliser ces organismes supposés. Il se tourne vers l'homéopathie, discipline fondée un siècle plus tôt par Samuel Hahnemann, qui repose sur le principe du « semblable guérit le semblable ».En 1925, Roy élabore ainsi un remède à partir… du foie et du cœur d'un canard de Barbarie (Anas barbariae). Pourquoi ce choix ? Parce qu'il pensait y retrouver les mêmes oscillocoques qu'il croyait voir dans le sang des malades. Ce mélange est ensuite dilué de manière extrême selon les règles homéopathiques — si extrême qu'il ne reste en réalité aucune molécule active de la substance d'origine. Le produit final, vendu sous le nom d'Oscillococcinum, ne contient donc que du sucre et du lactose.Aujourd'hui encore, le laboratoire Boiron commercialise ce remède dans plus de 50 pays. Ses défenseurs affirment qu'il aide à réduire les symptômes grippaux, mais les études scientifiques rigoureuses n'ont jamais montré d'efficacité supérieure à celle d'un placebo. En résumé, l'Oscillococcinum repose sur une erreur d'observation transformée en succès commercial : un exemple fascinant de la longévité des croyances médicales face à la science moderne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Redécouvrez l'envers du décor du couple Elvis Presley et Priscilla Beaulieu. Entre gloire et paillettes, la relation entre le roi du rock et son épouse a passionné la presse people, dans les années 60. Mais dès l'adolescence, Priscilla a été enfermée dans une véritable prison dorée, où les mensonges et la manipulation étaient monnaie courante. En 4 épisodes, découvrez comment leur histoire est passée d'un flirt adolescent à un mariage chaotique. L'homme qui jouait à la poupée Mars 1962. Cela fait déjà deux ans qu'Elvis a quitté l'Allemagne. Pour Priscilla, ce sont deux années passées à ignorer les sollicitations des journalistes, à supporter les articles sur les idylles du chanteur, et surtout, à attendre de ses nouvelles. Malgré tout, ses sentiments sont intacts, et elle lui écrit toujours des lettres qu'elle glisse dans de petites enveloppes roses. Un jour, il l'appelle pour l'inviter à le rejoindre à Los Angeles. C'est à partir de ce moment-là qu'Elvis va faire en sorte de garder Priscilla auprès de lui. Et surtout, de la modeler selon ses désirs... Production et diffusion : Bababam Originals Ecriture : Lucie Kervern Voix : François Marion, Lucrèce Sassella Première diffusion : janvier 2024 Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
C dans l'air du 27 octobre 2025 : Argentine : le triomphe de Javier MileiUn président conforté. Avec plus de 40% des voix, l'ultralibéral argentin Javier Milei a remporté hier les élections de mi-mandat visant à renouveler une partie du Congrès. « Merci à tous ceux qui continuent de soutenir les idéaux de la liberté », a-t-il lancé dans la soirée. Malgré les scandales, les outrances et la gouvernance brutale de ce chef d'Etat d'extrême droite, ce test national est donc réussi après ses deux années au pouvoir.Ce lundi, Donald Trump a félicité son allié en soulignant une « victoire écrasante ». L'extrême droite française aussi à adressé ses félicitations au président argentin. Éric Ciotti (UDR) a salué son « excellent bilan » tandis que Frédéric Falcon (RN) a adressé ses vœux d'encouragement en soulignant les erreurs commises par de nombreux sondages. Plus étonnant, Guillaume Kasbarian, député du bloc central, a lui aussi estimé que cette victoire était une bonne nouvelle.Élus et réélus, les leaders politiques d'extrême droite convainquent donc les électeurs malgré la brutalité de leur fonctionnement. En Floride, les expulsions de migrants sont musclées. Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l'immigration américaine (ICE) multiplie les descentes en agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées. C dans l'air est allé sur place, et a rencontré des habitants terrorisés qui se cachent pour échapper aux autorités.Le complotisme est aussi une composante de l'extrême droite. En France s'ouvre ce lundi le procès de huit hommes et deux femmes comparaissant devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement contre Brigitte Macron. La Première dame est la cible d'une infox mondiale selon laquelle elle serait une femme transgenre. Apparue dès l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, cette rumeur transphobe est devenue virale outre-Atlantique grâce à l'influenceuse MAGA, Candace Owens.Alors, comment expliquer le succès électoral de Javier Milei ? Comment analyser le durcissement des politiques populistes insufflées par Donald Trump ? Qui se cache derrière la rumeur transphobe ciblant Brigitte Macron ?LES EXPERTS :- Nicole BACHARAN - Historienne et politologue, spécialiste des États-Unis, éditorialiste à Ouest-France- Richard WERLY - Éditorialiste international à Blick- Isabelle LASSERRE - Correspondante diplomatique au Figaro - Florian LOUIS - Historien, spécialiste des relations internationales, membre de la rédaction de la revue Le Grand Continent
durée : 00:25:09 - Marc Cerrone, compositeur et musicien (4/5) - par : Laurent Valière - Après le succès mondial de Love in C Minor, Marc Cerrone s'installe aux États-Unis. Malgré sa célébrité outre-Atlantique, la France le snobe. Pour son 4ème album, il orchestre une opération marketing audacieuse... - réalisé par : Pierre Willer Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Il sera une nouvelle fois question du Label 619 dans ce podcast... mais de façon détournée ! Nous vous proposons en effet un SuperFriends spécial à l'occasion de la sortie toute récente d'une série de bières limitées sur laquelle quatre auteurs du Label - Run, Simon "Hutt" T, Guillaume Singelin et Petit Rapace - ont apposé leurs univers sur leurs étiquettes. Une collaboration qui nous a donné l'envie d'aller voir les trublions à l'origine de cette initiative. Alors, en route !Pas des bulles de BDNous avons en effet pris la route jusqu'à Grenoble pour aller retrouver les trois associés de la brasserie Arcka, qui brasse les quatre bières spéciales Label 619, en compagnie de Fabrice Fadiga, qui dirige l'entreprise Éthyquette, qui met en relation des brasseries et des artistes de tous horizons. Une démarche artistique pensée notamment à une ère où bien des entreprises préfèrent se tourner vers l'IA pour orner leurs produits - et nous allons discuter de cet aspect évidemment, mais aussi voir comment ce genre de collaboration se fait, ou comment lier une boisson à un univers de bande dessinée. Et puis on parle de Glenn Fabry aussi, donc vous n'êtes pas prêts !Malgré l'aspect joyeux du podcast, nous tenons à rappeler que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé et qu'il est donc à consommer avec modération. Ceci étant dit : vous pouvez découvrir les nombreux travaux d'artistes avec Éthyquette sur leur site officiel, et retrouver la série Label 619 chez Arcka à ce lien.Si vous appréciez ce podcast, ne manquez pas de le faire savoir, en commentant, partageant l'émission sur vos réseaux, en parlant du podcast autour de vous, et en poursuivant la discussion sur notre Discord !Soutenez First Print - Votre podcast comics (& BD) préféré sur TipeeeHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
C'est une victoire «écrasante», selon Donald Trump qui s'est empressé de féliciter son allié. Le parti de Javier Milei, La Libertad avanza, a récolté 41% des suffrages exprimés contre 32% pour l'opposition péroniste de centre gauche, lors des élections législatives partielles. Après des semaines de turbulences financières et l'intervention des États-Unis, Javier Milei s'en est sorti par le haut. Son parti arrive en tête dans les deux-tiers des provinces du pays, et notamment dans celle de Buenos Aires, qui concentre 40% de la population argentine et qui est un bastion traditionnel du péronisme. «Malgré une participation en berne et une économie qui tourne au ralenti, et après deux années d'austérité draconienne, Javier Milei enregistre une victoire personnelle car ces élections législatives s'étaient converties en véritable plébiscite sur sa personne», détaille Théo Conscience, le correspondant de RFI à Buenos Aires. «Le peuple argentin approuve le plan économique» de Javier Milei, estime Erica, une militante de la Libertad Avanza rencontrée devant le QG de campagne de Javier, Milei hier soir. «Il faut continuer avec l'équilibre des comptes publics et la baisse de l'inflation. Il faut continuer sur cette voie». «Javier Milei sort de ce scrutin renforcé, mais il n'aura pas les mains totalement libres», précise Théo Conscience. Avec ses alliés, il va contrôler un tiers de la chambre des députés, ce qui lui permettra de gouverner par décret et de blinder ses vetos présidentiels, donc de maintenir sa politique d'austérité. Le président n'aura en revanche pas la majorité absolue nécessaire pour avancer sur ses réformes, du système fiscal et du marché de travail notamment. Il va devoir nouer des alliances. Cela fait d'ailleurs partie des conditions posées par Donald Trump en échange du soutien financier du Trésor américain. La lourde défaite de Cristina Kirchner Pour Clarin, «une grande partie de la société n'a pas voté par peur de l'avenir, mais par peur du présent». Peur d'encore plus d'instabilité économique et politique. Les Argentins ne veulent pas que les règles du jeu changent à nouveau, estime le quotidien. Alors même si «la société souffre actuellement», les Argentins ont «décidé de parier» sur Javier Milei, «sur cette expérience politique face à la pauvreté de ce que proposait l'opposition qui se résumait à une seule consigne», poursuit Clarin : «freiner ou si possible, en finir avec l'actuel gouvernement». Le journal se montre très critique envers le péronisme «figé depuis longtemps dans des catégories idéologiques» dont il ne parvient pas à sortir pour recomposer son offre politique et se rendre attractif. Faute de prendre en compte la nouvelle réalité, «les slogans du passé ne sont plus que des coquilles vides», insiste Clarin. La Nacion aussi tire à boulets rouges sur le péronisme, et plus précisément sur l'ancienne présidente Cristina Kirchner. «Elle est le résultat de la construction d'un récit, et pas le résultat du constat d'une réalité tangible», estime le quotidien. «Ja» pour sa mauvaise gestion des ressources publiques, souligne La Nacion qui juge qu'elle devrait désormais appartenir définitivement au passé. «Le péronisme est devenu un projet politique de néophytes alors que c'était auparavant l'organisation politique la plus audacieuse quand il s'agissait de conquérir le pouvoir», poursuit le journal qui met en garde : «Le somnanbulisme politique des kirchnéristes constitue un sérieux obstacle au projet de retour au pouvoir du péronisme.» Ivan Cepeda, possible dauphin du président colombien Environ 2,7 millions de Colombiens se sont rendus aux urnes hier (26 octobre 2025) pour la primaire ouverte organisée par le «pacto historico», la coaliton gouvernementale de gauche, relève El Espectador, ce qui, selon La Semana, fait dire à la gauche que ce scrutin est une victoire quand la droite juge que c'est un échec. En effet, plus de 2 millions d'électeurs, c'est bien mais pas assez pour remporter la présidentielle de 2026. La gauche doit s'unir, analyse le journal. Avant le premier tour, prévu le 31 mai, Ivan Cepeda, philosophe et défenseur des droits âgé de 63 ans et ennemi déclaré de l'influent ex-président de droite Alvaro Uribe, devra affronter d'autres figures de gauche lors de prochains scrutins afin de désigner un candidat unique. Pour El Espectador, la primaire d'hier a au moins permis au camp de Gustavo Petro de savoir où il se situe. Il peut désormais tracer «la route à suivre pour entretenir l'agitation électorale» et nourrir «les différents narratifs de la campagne, qui incluent les discours autour d'un «blocage» au Congrès et l'étendard de la lutte contre les Etats-Unis de Donald Trump». L'ouragan Melissa menace Haïti et la République dominicaine L'ouragan Melissa est désormais classé en catégorie 5, soit la catégorie maximale, indique ce matin (27 octobre 2025) le Centre national américain des ouragans. Les 48 prochaines heures seront cruciales pour la Jamaïque, la République dominicaine et Haïti menacés par des «vents destructeurs» et des «inondations catastrophiques». Melissa pourrait être l'ouragan le plus puissant de toute l'histoire de la Jamaïque, souligne le Washington Post. Les dégâts pourraient être considérables parce que l'ouragan se déplace lentement et que la Jamaïque est une zone montagneuse, explique le journal. Mélissa pourrait frapper trois fois en trois jours cette petite île d'environ 2,8 millions de personnes, ce qui veut dire que personne ne devrait être épargné, écrit encore le Washington Post. C'est un ouragan «extraordinaire» qui s'apprête à toucher la Jamaïque, précise le journal. Extraordinaire en raison de la rapidité avec laquelle cette tempête est devenue un ouragan. Déjà touchés l'an dernier (2024) par l'ouragan Beryl, les autorités et les habitants se tiennent prêts. Le responsable du fournisseur d'électricité du pays a d'ores et déjà prévenu que la priorité de ses équipes serait de débloquer les routes qui mènent aux hôpitaux et aux aéroports, de faire parvenir des vivres et des équipements à l'île par bateau ou avion, et de reconstruire les infrastructures endommagées. Compte tenu de l'intensité de Melissa, ce responsable s'attend surtout à devoir reconstruire, pas à devoir réparer. La difficile situation des écoliers de l'Artibonite En Haïti, les enfants subissent de plein fouet les conséquences de la violence perpétrée par les gangs. Un rapport de l'Unicef, publié en octobre 2025, révèle que plus de 600 000 enfants ont été contraints de quitter leur foyer au cours de l'année écoulée. Cette situation affecte principalement le département de l'Ouest, ainsi que celui de l'Artibonite. Dans l'Artibonite, notamment dans la partie basse du département, certains des groupes criminels les plus dangereux du pays se sont installés. Meurtres, pillages et incendies se multiplient, plongeant la population dans la terreur et l'insécurité. Au milieu de tout cela, les écoles peinent à rouvrir leurs portes, laissant ainsi des milliers d'enfants non scolarisés et les parents dans la tourmente. Dans le Bas-Artibonite, des enfants sont pris au piège de la violence des gangs. C'est un dossier signé Ronel Paul. Le journal de la 1ère Les algues sargasses suivent des «autoroutes» bien précises. C'est ce que révèle une étude très sérieuse publiée le mois dernier.
Ce dimanche, je partage avec vous un extrait précieux avec Cécile Verdier, présidente de Christie's France. J'ai été touchée par sa simplicité, sa force tranquille et sa façon de rappeler que la confiance se construit avant tout dans l'action. Elle nous montre qu'on peut réussir sans se justifier, en avançant avec conviction, humour et liberté.La suite dès lundi matin !Vous pouvez consulter notre politique de confidentialité sur https://art19.com/privacy ainsi que la notice de confidentialité de la Californie sur https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.
REDIFF - Lili, appelle pour discuter des problèmes d'énurésie nocturne de son petit-fils de 10 ans, qui ont commencé après la naissance de son demi-frère. Malgré des consultations médicales et psychologiques, le problème persiste, bien que l'enfant ne semble pas en souffrir socialement ou émotionnellement. Lili cherche des conseils pour mieux comprendre et gérer cette situation. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Et si on cessait enfin de considérer les seniors comme “trop vieux pour travailler” ?C'est le thème de cet épisode passionnant de Happy Work avec Olivier Midière, chargé de mission senior auprès de la direction générale de France Travail. Un échange riche, concret et porteur d'espoir pour toutes celles et ceux qui, après 50 ans, veulent — ou doivent — continuer à travailler.
REDIFF - Frédéric est confronté à une rupture amoureuse avec une femme mariée, ce qui complique sa situation émotionnelle. Il lutte également contre un problème d'alcoolisme. Malgré la séparation, il continue d'échanger des messages avec son ex-partenaire, ce qui rend difficile le processus de guérison. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:36:24 - L'Invité(e) des Matins du samedi - par : Nicolas Herbeaux - Le béton est aujourd'hui le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre et le matériau le plus utilisé par l'homme. Malgré l'impact écologique majeur, la bétonisation du monde ne cesse de s'amplifier depuis 1945. Peut-on imaginer un avenir sans béton ? Quelles sont les alternatives ? - réalisation : Phane Montet - invités : Léa Hobson Architecte, scénographe et activiste; Clara Simay Architecte et co-fondatrice de la coopérative Grand Huit
La paix à Gaza, toujours très fragile, avec ce projet de loi en Israël visant à étendre sa souveraineté en Cisjordanie occupées. Une zone dans laquelle les violences se sont intensifiées depuis le cessez-le-feu. Écoutez RTL autour du monde du 24 octobre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des soupçons d'espionnage en Allemagne, de nouvelles sanctions contre Moscou et la nomination d'une femme Première ministre au Japon. Nigeria : polémique après un bisou sur TikTok Au Nigeria, un tribunal de l'État de Kano a ordonné à deux jeunes influenceurs qui ne sont pourtant pas en couple de se marier. En cause : une vidéo virale les montrant en train de s'embrasser sur la joue. Des images jugées contraires aux valeurs morales et religieuses locales. Sur quels éléments juridiques ce tribunal s'appuie-t-il pour les forcer à se marier ? Les deux TikTokeurs ont-ils des voies de recours ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI. Allemagne : le parti d'extrême-droite «AfD», l'œil de Moscou ? Alors que le parti d'extrême droite Alternative pour l'Allemagne s'impose dans le paysage politique allemand, un ministre régional de l'Intérieur accuse cette formation d'espionner pour le compte de la Russie. Sur quelles preuves s'appuie-t-il ? Quel intérêt l'AfD aurait-elle à collaborer avec le Kremlin ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Guerre en Ukraine : de nouvelles sanctions contre Moscou, mais pour quels résultats ? L'Union européenne et les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions contre la Russie, notamment sur ses hydrocarbures. Malgré toutes les mesures prises depuis près de quatre ans, pourquoi la Russie n'est-elle toujours pas affaiblie dans sa guerre contre l'Ukraine ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Japon : historique, une femme à la tête du gouvernement Pour la première fois de son histoire, le Japon est dirigé par une femme. Sanae Takaidi a été élue Première ministre par le Parlement. Comment expliquer ce choix dans un pays profondément patriarcal ? Pourquoi le Parti libéral-démocrate (PLD) parvient-il à se maintenir au pouvoir depuis 70 ans ? Avec Guibourg Delamotte, professeure à l'Inalco en Science politique, spécialiste du Japon.
Alors que Moody's s'apprête à rendre son verdict sur la note de la France, la question du pouvoir des agences de notation refait surface. Redoutées par les États, observées par les marchés, parfois critiquées pour leur opacité, ces institutions financières privées influencent toujours la confiance des investisseurs. Mais leur pouvoir est-il aussi grand qu'on le dit ? Imaginons un bulletin scolaire. Sauf qu'au lieu d'élèves, ce sont des entreprises, des collectivités ou des États qui y figurent. Les agences de notation, un peu comme des professeurs, attribuent une note de confiance : AAA pour les plus fiables, C pour ceux proches du défaut de paiement. Leur mission est simple, évaluer la capacité d'un emprunteur à rembourser sa dette. En clair, est-ce qu'on peut lui prêter sans prendre trop de risque ? Une bonne note, c'est un taux d'intérêt plus bas. Une mauvaise, un crédit plus cher. Pour les entreprises, c'est souvent une question de survie. Pour les États, c'est plus symbolique, mais pas toujours sans conséquence. Des notes médiatisées, mais souvent anticipées À chaque dégradation de note, comme celle que pourrait subir la France, les médias s'en emparent aussitôt. Mais dans les faits, les marchés financiers anticipent souvent ces décisions. La dernière baisse de la note française par Moody's n'a eu aucun effet visible sur les taux d'intérêt. Les investisseurs avaient déjà intégré la dégradation et relevé les taux bien avant l'annonce. Pourquoi alors tout ce bruit ? Parce que ces notes sont devenues un rituel médiatique. Faciles à comprendre – comme un bulletin d'école –, elles traduisent en une lettre la complexité d'une économie nationale. Cependant, si un pays change de catégorie de risque, les effets peuvent être beaucoup plus concrets : certains investisseurs institutionnels, contraints par leurs règles internes, cessent alors de prêter. Et c'est là que le cercle vicieux s'installe. Plus les taux montent, plus la dette coûte cher, et plus la note risque d'être encore abaissée. Un pouvoir réel, mais de plus en plus contesté Depuis la crise financière de 2008, la réputation des agences de notation a été sérieusement écornée. On leur reproche une opacité persistante, des méthodes contestées, et une tendance à amplifier les crises plutôt qu'à les prévenir, comme lors du cas grec au début des années 2010. Leur approche, souvent jugée trop marquée par des standards occidentaux, pose aussi problème. Sur le continent africain, plusieurs pays dénoncent des notations qui ne reflètent pas la réalité de leurs économies, tout en conditionnant leur accès aux marchés internationaux. Malgré ces critiques, le pouvoir des agences demeure. Elles continuent d'influencer les perceptions des investisseurs, des médias et parfois des politiques. Un pouvoir fondé moins sur la contrainte que sur la crédibilité qu'on leur accorde. Car dans la finance mondiale, la confiance reste la meilleure des notes.
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs Les députés ont rejeté la partie recettes du projet de budget 2026 en commission des finances. Malgré des amendements votés taxant les grands groupes, le texte reste trop austéritaire pour la gauche. À ce stade, tout porte à croire que le gouvernement passera par voie d'ordonnances. Un article de Mathias Thepot publié jeudi 23 octobre et lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le monde va-t-il se débarrasser de la poliomyélite ? L'Afghanistan et le Pakistan sont les deux seuls pays où le virus de la polio reste endémique. Malgré les campagnes de vaccination nationale et l'aide internationale chapeautée par l'OMS, ces deux États n'ont pas réussi à enrayer la transmission de la maladie. En Afghanistan, deux régions restent des foyers de propagation : l'est du pays, densément peuplé, et le sud, très conservateur, où les campagnes de vaccination ne reçoivent pas l'adhésion totale des autorités. Jusqu'en 2022-2023, l'Afghanistan a fait des progrès importants vers l'éradication complète de la polio, avant de connaître une recrudescence de cas. Les expulsions massives d'Afghans depuis le Pakistan font craindre une augmentation supplémentaire dans les prochains mois. Une campagne de vaccination a été organisée à Kunar, province récemment sinistrée par un séisme et proche de la frontière pakistanaise. De notre correspondante à Kunar, Margot Davier À Dar-i-noor, depuis quelques jours, les équipes s'activent à plein régime pour rassembler les enfants de moins de 5 ans éligibles au vaccin contre la polio. Les sites de vaccination, particulièrement rudimentaires, comme ici au milieu des vaches, sont déployés dans chaque localité. Un représentant de l'OMS, désireux de rester anonyme, témoigne : « Donc, nous avons trois personnes dans notre équipe. L'un d'entre eux est un mobilisateur. C'est une femme. Elle va de maison en maison, et grâce à l'aide de la communauté, elle essaie de conduire les enfants à ce site, depuis leurs maisons. Et ce site, si nous regardons le plan, correspond à trois maisons. Dix enfants sont associés à ces habitations. » Les femmes jouent un rôle crucial pour sensibiliser les familles, comme l'explique Najibullah, l'un des vaccinateurs : « Les femmes se rendent directement au sein des maisons et peuvent s'adresser aux mères de familles, elles les invitent à se rendre sur les centres de vaccination. Les femmes sont vraiment importantes. Avant que la campagne ne commence, cette mobilisatrice sociale se rend dans les maisons, met à jour les registres. Si des bébés sont nés, s'il y a de nouveaux arrivants, surtout en ce moment, les listes changent rapidement. Par exemple, avant, il y avait cinq enfants dans cette maison, maintenant, il y en a sept. » Vaccination orale et injectable pour une efficacité de la campagne Dans les provinces les plus conservatrices du pays, à Helmand et Kandahar, au sud, les femmes n'ont pas le droit de participer aux campagnes. En conséquence, les résultats sont beaucoup plus faibles qu'à l'Est. À Kunar, 97% des équipes accueillent au moins une femme. 98% des enfants devraient être vaccinés à la fin de la campagne. Une petite fille arrive justement avec son père, elle fait la grimace. « Normalement, on ne donne qu'un vaccin oral pour cette campagne. On fait le vaccin oral, mais aussi le vaccin injectable. » C'est la première fois que les deux vaccins sont utilisés en même temps pour renforcer l'efficacité de la campagne. La petite fille voit deux de ses ongles coloriés au feutre noir. Cette marque sert à distinguer les enfants vaccinés des autres. La densité de population, les faibles conditions d'hygiène et la malnutrition sont des facteurs de transmission, selon le responsable de l'OMS. « Malheureusement, la plupart de ces facteurs existent à l'est du pays. C'est pourquoi nous sommes plus exposés aux risques ou plus susceptibles de contracter ce virus. Donc, nous menons davantage de campagnes ici. À l'Est, nous avons noué des partenariats avec nos collègues de Wash pour améliorer les conditions sanitaires et d'hygiène dans les zones les plus problématiques. » Quatre cas de polio ont été recensés en Afghanistan depuis le début de l'année. À lire aussiAfghanistan: plus de 800 morts dans un séisme qui a secoué l'est du pays
Kaddour ressent de la solitude depuis sa séparation géographique avec sa compagne depuis dix ans, qui a déménagé en Dordogne pour être plus proche de sa fille. Leur éloignement n'est pas dû à un désaccord mais à des circonstances de vie, et Kaddour envisage de trouver un moyen de la rejoindre plus fréquemment. Il espère que leur amour pourra surmonter la distance actuelle. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Tanzanie fait partie des dix pays africains où la population augmente le plus vite. Parmi les défis que cela implique : l'éducation. Un secteur encore sous-financé et aux nombreux problèmes. Illustration à Dar es Salaam à l'école islamique d'Ubungo. De notre correspondante à Dar es Salam, « Ici, ce sont certaines des classes et des laboratoires. » Ramadhan Mbwana est le directeur de l'école privée islamique d'Ubungo, à l'ouest de Dar es Salaam. Sous son aile, ils sont 250 élèves âgés de 13 ans et plus. Et depuis l'an dernier, il doit s'adapter au nouveau programme scolaire mis en place par le gouvernement. « Parmi les défis qu'on rencontre, c'est le manque d'outils pour la formation professionnelle, par exemple, notre gouvernement a fait imprimer des livres, mais il n'y en a pas assez pour tous les étudiants. Il y a aussi le problème de la formation, ajoute Ramadhan Mbwana, notre gouvernement a essayé de former les enseignants, mais ils ne l'ont pas tous été. » À l'école islamique d'Ubungo, sur 29 professeurs, seuls douze ont été formés au nouveau programme. Malgré ces manquements, l'établissement est privé et donc plutôt privilégié. Financé uniquement par les frais de scolarité qui s'élève à environ 900€ par an pour les internes, il dispose d'équipement informatique notamment et l'éducation s'y fait en anglais. Hemedi est élève ici depuis deux ans, il étudiait auparavant dans une école publique et note la différence : « L'école d'Ubungo est mieux parce que les infrastructures sont bonnes et les professeurs aussi. » Des classes surchargées dans les écoles publiques Le nombre d'élèves par exemple va du simple à plus du double, comme l'explique Said Sumuni, 29 ans, professeur d'anglais : « Dans les écoles publiques, il y a beaucoup, trop d'élèves. Par exemple, dans une classe, vous pouvez avoir pas moins de 100 élèves. » L'école publique, c'est pourtant là où étudie la majorité des enfants tanzaniens. Si l'éducation est obligatoire à partir de sept ans, beaucoup abandonnent après le primaire. En cause, des longs trajets, un manque de moyens pour payer l'uniforme par exemple ou parce que certaines jeunes filles tombent enceintes très tôt. L'autre problème, c'est l'apprentissage par cœur avec très peu de pratique, selon Rajabu James, volontaire à l'association IBET qui vise à améliorer l'éducation en Tanzanie : « Ils ne font pas de lien entre l'apprentissage et la situation dans la vraie vie. On est trop basé sur la théorie au lieu de la pratique. » Un défaut que le nouveau programme tente de palier. L'an dernier, 12,5% du budget du gouvernement était alloué à l'éducation. Dans un monde idéal, le chiffre devrait se rapprocher des 20%. À lire aussiLa bataille contre l'absentéisme des adolescentes à l'école en Tanzanie
Cliquez ici pour accéder gratuitement aux articles lus de Mediapart : https://m.audiomeans.fr/s/P-UmoTbNLs L'État dépense plus de 700 000 euros par an pour financer le cabinet, les locaux et divers frais professionnels de l'ancien président. Plusieurs députés s'interrogent sur cette situation inédite : avant même d'être incarcéré mardi, Nicolas Sarkozy avait déjà été définitivement condamné. Un article de Camille Poloni, publié le 22 octobre 2025, lu par Christine Pâris. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
L'émission 28 minutes du 23/10/2025 Record du CAC 40 : la Bourse de Paris au plus haut malgré la crise politique et la dette ?La Bourse de Paris a atteint un nouveau sommet historique le 21 octobre. Ce record a de quoi étonner alors que la France fait face à une dette abyssale, que l'instabilité politique est forte et que les agences de notation dégradent la note de la France. Après Fitch, il y a un mois, l'agence S&P a dégradé la note de la dette souveraine du pays vendredi en invoquant une incertitude “élevée” sur les finances publiques, baissant d'un cran la note de la France de AA- à A+. Dans le même temps, le budget est examiné à l'Assemblée nationale. Les discussions s'annoncent rudes avec le rejet en commission des finances du volet “recettes” du budget 2026, mercredi 22 octobre. On en débat avec David Cayla, économiste, maître de conférences à l'Université d'Angers, Julia Bridger, associée chez EuroLand Corporate et Béatrice Mathieu, grand reporter à “L'Express”.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
L'émission 28 minutes du 23/10/2025 Cartographier le monde, un enjeu de pouvoir En octobre 1884, le méridien de Greenwich est adopté comme standard international et reste jusqu'à aujourd'hui le méridien de référence pour les Européens. Il est essentiel pour la cartographie numérique, qui nous guide, et est à l'origine de notre organisation du temps. Ces “cercles imaginaires” disent beaucoup de notre représentation du monde pour Fabrice Argounès, auteur du livre “Méridiens. Mesurer, partager, dominer le monde” (CNRS éditions). Il explique qu'il existait d'autres méridiens avant celui de Greenwich : celui de Bagdad, Pékin ou de Madras avec l'idée pour chaque société de se placer au centre du monde. Le géographe et géohistorien nous explique comment la cartographie a toujours été un instrument politique. Record du CAC 40 : la Bourse de Paris au plus haut malgré la crise politique et la dette ?La Bourse de Paris a atteint un nouveau sommet historique le 21 octobre. Ce record a de quoi étonner alors que la France fait face à une dette abyssale, que l'instabilité politique est forte et que les agences de notation dégradent la note de la France. Après Fitch, il y a un mois, l'agence S&P a dégradé la note de la dette souveraine du pays vendredi en invoquant une incertitude “élevée” sur les finances publiques, baissant d'un cran la note de la France de AA- à A+. Dans le même temps, le budget est examiné à l'Assemblée nationale. Les discussions s'annoncent rudes avec le rejet en commission des finances du volet “recettes” du budget 2026, mercredi 22 octobre. Enfin, Victor Dekyvère revient sur 70 ans d'évolution du corps masculin. Marie Bonnisseau s'intéresse à la fermeture temporaire de l'aéroport de Vilnius, en Lituanie, à cause de ballons de contrebande.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 23 octobre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Franck, un homme de 57 ans, est tombé amoureux d'une jeune femme de 23 ans, ce qui a ravivé sa passion pour la poésie. Malgré leur relation secrète et intense, la jeune femme a mis fin à leur histoire en raison de la différence d'âge et de ses propres traumatismes. Franck est resté marqué par cette rupture soudaine et continue d'écrire des poèmes inspirés par cette expérience. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Jérôme souffre de troubles obsessionnels compulsifs (TOC) depuis l'âge de 13 ans, ce qui a considérablement impacté sa vie quotidienne. Il a suivi un traitement médicamenteux et une thérapie cognitivo-comportementale pour mieux gérer ses symptômes. Malgré les difficultés, Jérôme partage son expérience pour aider et rassurer d'autres personnes vivant avec des TOC. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.frHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dominique traverse une période de souffrance émotionnelle après avoir quitté un partenaire qu'elle avait idéalisé malgré ses défauts. Elle se débat avec des sentiments de culpabilité et de manque, tout en étant consciente que la séparation était nécessaire. Elle cherche à comprendre son ex-partenaire tout en luttant contre sa propre douleur. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:04:17 - Une semaine dans leurs vies - A l'heure où les centres villes des communes moyennes souffrent de désertion et de disparition de commerces, Beaucoup de salon de coiffure mettent la clé sous la porte depuis le Covid et la crise du pouvoir d'achat... Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Invitée : - Chantal se sent très seule, malgré la proximité de ses enfants. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
DÉCOUVERTE - Dans ce nouvel épisode de "Symptômes", la sage-femme Sophia Rakrouki partage son histoire. Alors qu'elle entame sa première année de médecine, la jeune femme est confrontée à des douleurs thoraciques inexplicables et des sensations étranges. Malgré de nombreux examens médicaux, aucun diagnostic clair n'est posé. Les médecins attribuent ses symptômes au stress des études. Mais Sophia sent que quelque chose ne va pas et persiste à chercher des réponses... Retrouvez chaque mois un nouvel épisode inédit de "Symptômes", ainsi qu'un bonus la semaine suivante.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Ils sont une dizaine de demandeurs d'asile regroupés au sein du collectif des Agriculteurs migrants de Rennes. Ils se sont rencontrés dans les centres de distributions alimentaires et dans des hébergements de fortune avant de se retrouver autour d'un projet agricole commun à Melesse à une quinzaine de kilomètres de Rennes dans le nord-ouest de la France. Une habitante leur a prêté un hectare de parcelle pour leur projet. Ces migrants originaires d'Afrique subsaharienne, notamment de la Côte d'Ivoire et du Cameroun, cultivent des fruits et des légumes qu'ils donnent à des associations comme les Restos du Cœur et le Secours populaire. De notre envoyée spéciale de retour de Rennes, Eddy-Valère Djonang Ngandjeu, originaire du Cameroun, est sans-papiers et n'a pas le droit de travailler. Pour s'occuper et ayant des connaissances dans l'agriculture, il a créé le collectif des Agriculteurs migrants de Rennes et lancé un projet avec d'autres personnes dans la même situation que lui. Ce matin, ils récoltent des poireaux, des poivrons et des potirons. Des légumes qui seront distribués aux bénéficiaires d'associations aidant les personnes en situation de précarité. « Lorsqu'on partait chercher à manger aux Restos du Cœur, on voyait que les Restos du Cœur et le Secours populaire partaient prendre les invendus dans les marchés pour nous les donner, se souvient Eddy-Valère Djonang Ngandjeu. On s'est demandés si on ne pouvait pas également travailler pour accompagner ces établissements alimentaires. Donc, voilà comment on s'est lancé. » Le collectif des Agriculteurs migrants de Rennes a donné gratuitement près d'une tonne de légumes au Secours populaire. Malgré le succès de cet essai, Eddy a parfois du mal à convaincre d'autres demandeurs d'asile de se joindre à eux : « Il y en a certains qui, en venant ici, pensaient que la France était un eldorado où tout se donne, où tout se ramasse. Ils ne cessent de nous dire qu'on ne peut pas laisser la terre pour venir la travailler ici. Mais si tout le monde faisaient comme eux, qui travaillerait la terre pour que les autres mangent ? » « Je veux continuer, c'est mon projet » Kassiri Gbeuli Ellogne travaille avec Eddy. Il souhaite continuer dans l'agriculture : « En Côte d'Ivoire, j'étais planteur, éleveur. Je n'ai pas changé, je veux continuer parce que je sais ce que la terre produit. Donc, j'ai eu de la chance d'avoir de la terre ici. Je veux continuer, c'est mon projet. » Pour que ce projet puisse être une réalité, le collectif Campagnes ouvertes et solidaires avait lancé un appel à la solidarité qui a fait effet selon Maxime, membre de ce mouvement citoyen : « Dans notre collectif, beaucoup sont à la Confédération paysanne, syndicat agricole. On a donc relayé le message. C'est comme ça qu'un paysan a répondu qu'il était prêt à prêter des terres à leur collectif. On a récolté du matériel dans une ferme pas très loin et on leur a amené. Et puis après, le bouche-à-oreille a fait qu'ils ont reçu des trucs au fur et à mesure. » Eddy Valère et ses camarades ont ouvert une cagnotte pour leur permettre de poursuivre ce projet agricole. À écouter aussiÀ la rencontre des agriculteurs migrants de Rennes
«Retourne faire la vaisselle», «occupe-toi de tes casseroles»… Ces phrases, souvent lancées sur le ton de la plaisanterie, traduisent un sexisme bien réel dans le monde du sport. Elles rappellent que les femmes sont encore trop souvent reléguées à des rôles secondaires, comme si leur présence dérangeait ou n'était pas légitime. Malgré quelques progrès, les femmes continuent de subir des remarques déplacées, des regards insistants et un jugement constant dans un bassin de natation comme sur un terrain de foot. Dans les instances dirigeantes, selon le Haut Conseil à l'Égalité, seules trois femmes président une fédération olympique en France. Alors, pourquoi le monde du sport ne laisse pas de place aux femmes ? Que pourrait apporter une véritable égalité au monde du sport ? Avec : Béatrice Barbusse, sociologue spécialisée dans le sport, maître de conférences à l'Université Paris Est Créteil, vice-présidente de la Fédération française de handball et auteure de Du sexisme dans le sport (Anamosa) Aya Cissoko, championne du monde amateur de boxe anglaise en 2006 et championne du monde amateur de boxe française en 1999 et 2003 Marion Poitevin, alpiniste et autrice de Briser le plafond de glace (Éditions Paulsen). En fin d'émission, la chronique Écoutez le monde, de Monica Fantini. Programmation musicale : ► Beep - M.I.A. ► Tamat - Nusantara Beat.
INÉDIT - Dans ce nouvel épisode de "Symptômes", la sage-femme Sophia Rakrouki partage son histoire. Alors qu'elle entame sa première année de médecine, la jeune femme est confrontée à des douleurs thoraciques inexplicables et des sensations étranges. Malgré de nombreux examens médicaux, aucun diagnostic clair n'est posé. Les médecins attribuent ses symptômes au stress des études. Mais Sophia sent que quelque chose ne va pas et persiste à chercher des réponses... Retrouvez chaque mois un nouvel épisode inédit de "Symptômes", ainsi qu'un bonus la semaine suivante.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La hausse des droits de douane, actée par Donald Trump, n'empêche pas la Chine d'exporter sur le sol américain. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
En Ukraine, alors que la population est appelée à quitter de nouvelles communes de la région de Donetsk, des dizaines de milliers d'Ukrainiens toujours sur place vivent sous les frappes russes devenues quotidiennes et une situation humanitaire qui se dégrade. À Sloviansk, l'une des deux dernières grandes agglomérations encore libres du Donbass, avec Kramatorsk, sa ville jumelle, la dernière maternité encore ouverte de la région continue à recevoir et à accoucher des dizaines de patientes chaque mois, malgré la situation qui se dégrade quotidiennement, et la proximité du front. De notre envoyée spéciale à Slaviansk, En arrivant dans la maternité de Sloviansk, le calme des couloirs d'hôpital est frappant, il semble désert, et pour cause : au moment de ce tournage, les bébés et leur maman sont tous rentrés chez eux, car des bombes planantes sont tombées à trois reprises à quelques dizaines de mètres seulement de l'hôpital. « Notre maternité est la seule encore active de la partie non occupée de la région de Donetsk à l'heure actuelle. Nous travaillons dans des conditions difficiles, des bombardements constants, surtout aujourd'hui, explique Volodymyr Ivanenko, 69 ans, directeur de l'hôpital. (...) Dans la situation actuelle, on peut prendre des mesures d'évacuation, c'est-à-dire renvoyer chez elles les patientes qui peuvent l'être. Le personnel restant est à son poste pour fournir tous les soins médicaux nécessaires. » Malgré les ordres d'évacuation répétés issus par les autorités, la patientèle continue d'affluer, et avec elle, les naissances dans cette ville si proche de la ligne de front : « En cas d'évacuation de la population, bien sûr que les actes médicaux diminueront également, mais regardez : avant la guerre, nous avions plus de cent naissances par mois, et maintenant, nous en avons quarante. » Anastasia Yevgenovna, cheffe du département de néonatologie, explique pourquoi les naissances sont toujours nombreuses : « Beaucoup de femmes ne veulent pas quitter la ville, et il y a aussi celles qui viennent d'autres régions d'Ukraine, car leur mari sont soldats ici. » C'est le cas de Dasha, 22 ans et future maman, qui précise : « Je pense que c'est très important, c'est une bonne chose qu'il y ait des gynécologues qui restent en ville, car les militaires se déplacent désormais d'une ville à l'autre, et parfois avec leurs proches. » « Il y a davantage de pathologies chez les femmes Pourtant, si la vie continue d'être donnée si près du front, la guerre a des conséquences directes sur la santé des mères et de leurs enfants : « Il y a davantage de pathologies chez les femmes, d'abord le stress, puis toutes ces substances qui se retrouvent dans l'environnement à cause des munitions, dont on ne sait pas ce qu'elles contiennent... Et des enfants trisomiques qui, pour une raison ou une autre, ne se sont pas présentés, car leurs mères n'étaient pas enregistrées, viennent des villages proches de la ligne de front, où les combats font rage, et disent ne pas avoir la possibilité de se rendre à la clinique prénatale » Depuis cet été, la situation humanitaire s'est considérablement dégradée dans l'ensemble de la région de Donetsk. Malgré le danger, les femmes enceintes peuvent encore y donner la vie dans un cadre médicalisé, mais si la maternité de Sloviansk fermait ses portes, elles ne pourraient plus bénéficier d'un suivi médical adéquat. À lire aussiEst de l'Ukraine, lâcher du terrain ou combattre jusqu'au bout ?