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Découvrez l'abonnement "Au Coeur de l'Histoire +" et accédez à des heures de programmes, des archives inédites, des épisodes en avant-première et une sélection d'épisodes sur des grandes thématiques. Profitez de cette offre sur Apple Podcasts dès aujourd'hui ! Écoutez la suite de la vie de Maria Callas, racontée par Virginie Girod qui mêle sa voix aux archives Europe 1. La chanteuse a décroché un contrat à la prestigieuse Scala de Milan, mais souffre de la concurrence d'une rivale : Renata Tebaldi. Lorsque cette dernière tombe malade, Maria Callas la remplace au pied levé. Elle tient sa chance de se distinguer, mais les critiques du lendemain sont assez mauvaises. Malgré ce début mitigé à la Scala, Maria ne se décourage pas. Elle sait qu'elle est née pour être une prima donna. Pour mieux séduire le public, Maria a une obsession : maigrir. Elle commence un régime drastique et perd 35 kg en deux ans. Avec son physique longiligne, Maria Callas devient une icône. Au sommet de son art, elle fait de nombreuses Unes à travers la planète. Elle se produit dans les plus grandes salles du monde entier et enregistre de nombreux disques permettant ainsi au public qui ne va pas à l'opéra de l'écouter malgré tout. Avec le succès, les critiques se font aussi plus acerbes. Au début de l'année 1958, elle quitte une représentation de la Norma à Rome parce qu'un coup de froid enroue ses cordes vocales. On l'accuse d'être une diva insupportable. En 1971, elle divorce et devient l'amante d'Aristote Onassis, un riche armateur. Auprès de lui, elle délaisse sa carrière et décline lentement. Maria perd ses aigus et la richesse de sa voix est dilapidée. Au début des années 1970, la plus grande diva du XXe siècle transmet son art à des élèves de la prestigieuse Julliard School de New York. En 1973, elle fait une tournée de récitals qui est en réalité une tournée d'adieux, et en 1977, Maria Callas décède peu après un malaise. Les raisons de sa mort sont assez mystérieuses, certains évoquent un suicide. Mais peut-on vraiment mourir quand on est la plus mythique des chanteuses lyriques de tous les temps ? Retrouvez Virginie Girod dans Madame Figaro en kiosques le 1er décembre avec un récit inédit. https://madame.lefigaro.fr “Au Cœur de l'Histoire” est un podcast Europe 1 Studio. Thèmes abordés : opéra, Maria Callas, New York, XXe, Pasolini 'Au cœur de l'histoire' est un podcast Europe 1 Studio- Présentation : Virginie Girod - Production : Camille Bichler- Réalisation : Pierre Cazalot- Composition de la musique originale : Julien Tharaud- Rédaction et diffusion : Nathan Laporte- Communication : Kelly Decroix - Visuel : Sidonie Mangin
REDIFF - À l'âge de 51 ans, Marco a été diagnostiqué d'un glaucome sévère. Cette maladie l'a rendu aveugle en l'espace de 3 ans. Désormais à la retraite depuis un an, il désire combler son vide affective. Aujourd'hui âgé de 63 ans, Marco veut se reconstruire. Durant le mois d'août, dans "Parlons-Nous", Fabienne Kraemer accueille les auditeurs en direct pour 2h d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local)
durée : 00:04:17 - Le Reportage de la Rédaction - Malgré les appels aux dons et les cris d'alarme répétés, la nouvelle campagne des Restos du Cœur s'annonce difficile. En raison de l'inflation, de plus en plus de personnes viennent frapper à la porte de l'association, désormais contrainte de revoir ses barèmes d'inscription à la baisse.
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Le gouvernement israélien a donné son feu vert pour un accord avec le Hamas. 50 otages, femmes et enfants, vont être libérés par le Hamas, en échange de prisonniers palestiniens et d'une trêve dans l'enclave. « Un accord fragile, pavé d'inconnues » tempère La Repubblica, « mais un accord néanmoins ».S'agit-il d'une concession de la part du gouvernement israélien ou du Hamas ? Sur ce point les analyses diffèrent. Le New York Times, critique, estime ainsi que le groupe armé « n'a fait cela que parce qu'il subit une intense pression militaire » tandis qu'à l'inverse, La Repubblica considère que « dans l'ensemble, les termes de l'accord ne diffèrent pas beaucoup de ceux en discussion depuis les premiers jours du conflit », mais qu'Israël a dû faire évoluer sa position en même temps que « les conditions sur le terrain », à savoir, la pression internationale, et la frustration de plus en plus affichée des proches d'otages.Le Qatar médiateur« On a parfois l'impression que le Qatar est trop petit pour ses grandes ambitions » note le Sueddeutsche Zeitung et pourtant, c'est bien sous sa supervision qu'un accord a pu être trouvé. Car, analyse le quotidien allemand, « l'émirat (…) entretient de bonnes relations avec toutes les parties au conflit » puisqu'il abrite les cadres politiques du Hamas, a de bons contacts avec l'Iran, entretient des rapports commerciaux avec Israël et héberge une base militaire américaine.Les États-Unis d'ailleurs, que le Qatar a contactés « rapidement » après les attaques du 7 octobre avec, croit savoir le South China Morning Post, une « equête » : « Former une petite équipe de conseillers pour travailler à la libération des otages », dans un « extrême secret », avec « seulement quelques personnes informées » poursuit encore le titre chinois. C'est bien cet « alignement total entre le Qatar et les États-Unis », poursuit Le Temps en Suisse, qui a accouché de l'accord.Un véritable « cas d'école », salue le Washington Post, de « la façon dont les médiations diplomatiques fonctionnent ». Malgré les « perturbations » - le mot est celui du titre américain - engendrées par les affrontements, « les discussions se sont poursuivies » et les deux parties, le Hamas comme Israël, « ont fini par faire confiance à leur messager ». Aussi fragile soit-il, aussi menacé soit-il, cet accord « est la preuve », se réjouit un cadre qatarien cité dans le Post, « que le dialogue fonctionne ».La possibilité de négociations, perdue de vueForcément, face à Une « histoire de la région jonchée de plans de paix qui ont échoué, de conférences diplomatiques qui se sont effondrées et de médiateurs désabusés », il est tentant d'être pessimiste, concède Le Temps.Il y a d'un côté ceux qui sont mobilisés autour d'un « discours uniforme » qui rassemble « commentateurs à la télévision, journalistes, généraux à la retraite, experts » dénonce Ha'aretz, tous faisant écho au « nouveau slogan national : "nous allons balayer, nous allons détruire, nous allons annihiler, nous allons liquider" ». Et de l'autre côté, un camp jugé tout aussi néfaste par le journal israélien, « les défenseurs du relativisme, les champions de la théorie, reclus dans leurs tours d'ivoire académiques (…) qui risquent leurs vies sur Facebook et X, tous récitant le mantra selon lequel la cruauté du Hamas est le produit de l'occupation » et que « rien de tout ça n'aurait eu lieu » si seulement « les Israéliens s'étaient comportés humainement » envers les palestiniens. Bref, deux camps « inébranlables (…) qui tous deux savent mieux comment se comporter et ont des solutions magiques ».D'autres manières de faire envisageablesÀ la question d'Ha'aretz - « Et s'il existait une autre manière de se battre ? » - Le Temps, en Suisse, répond « oui », puisqu' « au début des années 1990, les accords d'Oslo ont montré ce qu'il était possible de faire ». Alors, le quotidien suisse estime qu'il faut se tourner vers les pistes explorées à l'époque, que « la clé est d'utiliser la perspective renouvelée d'une solution à deux États, pour galvaniser les forces modérées des deux côtés ».Mais après des semaines de terreur, de massacre, de « cruauté », il faudra sûrement du temps à cet éditorialiste de Ha'aretz pour reconsidérer des « solutions » : « Comment des êtres humains peuvent-ils être si cruels ? Qu'est-ce qui rend possible une telle réalité ? (…) Je n'ai pas de réponse : il ne me reste que des questions ».
Initialement une tradition américaine le lendemain de Thanksgiving, le quatrième vendredi du mois de novembre est aujourd'hui, plus qu'un jour, une période de solde intensive dans le monde entier, avec des promotions de -60 %, -70 %, -80 %.... Arrivé en France il y a une dizaine d'années, cet événement a dès le départ attiré des critiques de la part des défenseurs de l'environnement... Car comme ont pu l'observer certaines associations, peu de temps après ce Black Friday, les poubelles sont anormalement pleines, générant un surplus de déchets. Si certaines marques ont choisi de boycotter le Black Friday, d'autres ont préféré "retourner" l'événement pour faire de cette date la promotion des modes de consommation alternatifs. Ainsi, la fédération Envie s'est associée à des acteurs associatifs tels qu'Altermundi, Emmaüs ou encore le Réseau national des ressourceries pour créer le "Green Friday". Je cite Guillaume Balas, Délégué général du réseau Envie, « à la place de ce qui aurait pu être une promotion, le client, lui, paye le même prix que d'habitude. Sauf que pour nous, les ventes du jour servent à financer des associations de la transition écologique » fin de citation. Il ne faut donc pas être étonné si en "vitrine" du Green Friday, on retrouve essentiellement des produits reconditionnés… à ne pas confondre avec l'occasion. D'après Guillaume Balas, que je cite « l'occasion, c'est un produit qui a déjà été utilisé, mais dont on ne sait pas s'il a été remis à neuf ou non, ni même s'il a été ne serait-ce que nettoyé… en revanche, le reconditionné passe par un processus d'analyse de l'objet qui consiste à vérifier s'il y a des pannes qui nécessiteraient réparation, s'il faut changer des composants de cet objet pour qu'il puisse fonctionner et pour allonger sa durée de vie » fin de citation. Ce processus de reconditionnement est d'ailleurs assorti d'une garantie pour le client. Par exemple, chez Envie, la garantie est de 2 ans. Si 4 Français sur 10 sont sensibles aux promotions du Black Friday, un sur trois se reconnaît déjà davantage dans le Green Friday, selon un sondage OpinionWay pour le réseau Envie. Reste encore à le faire connaître, je cite Guillaume Balas « quand vous avez des multinationales qui font le Black Friday, il est certain qu'elles ont un capital à investir dans la communication que nous n'avons pas. Malgré tout, il me semble que l'on se débrouille pas mal ! » fin de citation. Learn more about your ad choices. Visit megaphone.fm/adchoices
Selon les données de l'Association des constructeurs automobiles européens, la part du marché des voitures électriques est en baisse en Europe. Malgré ce recul, le 100 % électrique reste en augmentation sur un an, mais ce ralentissement de fin d'année pourrait se prolonger dans le temps.
Selon les données de l'Association des constructeurs automobiles européens, la part du marché des voitures électriques est en baisse en Europe. Malgré ce recul, le 100 % électrique reste en augmentation sur un an, mais ce ralentissement de fin d'année pourrait se prolonger dans le temps.
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En Italie, le maxi-procès contre la mafia calabraise s'est achevé ce 20 novembre sur la condamnation de plus de 200 des prévenus. Ils ont écopé de peines allant jusqu'à trente ans de prison. Malgré la traque incessante de la police italienne, cette organisation criminelle demeure vivace, l'une des plus florissantes de la péninsule. La 'Ndrangheta est considérée comme la plus puissante des mafias italiennes, dépassant de loin Cosa Nostra, la mafia sicilienne, très affaiblie par l'arrestation de ses chefs. Elle est aussi l'une des plus mondialisées avec une présence de l'Afrique de l'Ouest à l'Amérique du Sud. Mais c'est en Europe qu'elle concentre ses activités. Elle contrôlerait 80% du trafic de cocaïne.La 'Ndrangheta a longtemps cantonné son activité criminelle dans la pointe de la botte où elle est née il y a plus d'un siècle. La Calabre et sa pauvreté endémique ont fait son lit. Le sous-développement chronique de la région, le chômage des jeunes, joue toujours en sa faveur.Dans les années 1970, elle devient tristement célèbre à travers une série d'enlèvements crapuleux. Mais depuis une vingtaine d'années, en toute discrétion, sans effusion de sang, elle étend son emprise en s'immisçant dans l'économie légale.Holding du crimeSon revenu annuel représente environ 3% du PIB de l'Italie, soit plus de 50 milliards d'euros par an. C'est une holding du crime, selon le bureau anti-mafia. Si elle était une entreprise cotée, elle figurerait parmi le top cinq des sociétés transalpines.Mais la 'Ndrangheta n'est pas une entreprise, elle tire sa richesse des trafics : de la drogue et aussi des déchets, du blanchiment de ses revenus et de la prédation. Asphyxiant les entreprises italiennes qu'elle ponctionne. Gangrenant les administrations où elle s'infiltre. Selon le procureur anti-mafia Nicola Gratteri qui a mené la vaste enquête ayant abouti à ce procès fleuve, la 'Ndrangheta « ne tue plus, elle corrompt ». Sur le banc des accusés, étaient présents des cadres de l'administration italienne accusés de complicité, et même des élus. Parmi eux, un ancien sénateur de Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, condamné à onze de prison. Ce procès visait un seul clan, celui des Mancuso, une cellule parmi d'autres d'une organisation très cloisonnée et donc très difficile à noyauter.Coopération internationalePour l'éradiquer, l'Italie s'appuie désormais sur la coopération internationale. En 2020, elle demande l'aide des polices du monde entier. Car la 'Ndrangheta agit souvent avec le concours d'autres organisations criminelles. Pour le trafic de drogue en Europe, elle collabore avec la mafia albanaise et un groupe colombien.Les raids à l'échelle internationale sont de plus en plus fréquents. La dernière opération en date réalisée cette année dans huit pays européens, dont la France, a permis l'arrestation de plus d'une centaine de personnes et la saisie de 23 tonnes de cocaïne. Un nouveau coup d'épée porté à la pieuvre, comme ce procès, mais on est encore loin de son élimination de l'économie souterraine.
Il est LA révélation Française de ce début de saison en NBA. Lui, c'est Bilal Coulibaly, arrière des Washington Wizards. Malgré le bilan décevant de sa franchise, l'ancien joueur des Metropolitans 92 impressionne grâce à sa maturité et ses qualités défensives. Faut-il le sélectionner pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 ? Doit-il être une priorité pour Vincent Collet ? Pierre Dorian, Frédéric Weis, Stephen Brun et Arnaud Valadon en débattent. Focus également sur le poste de meneur de jeu au sein de cette Équipe de France : qui de Thomas Heurtel, Andrew Albicy, Killian Hayes ou encore Rodrigue Beaubois doit mener cette équipe ? Enfin, dans la partie historique, retour sur l'épopée de l'Équipe de France à Sydney avec un invité prestigieux, Laurent Sciarra !
L'équipe de l'émission vient de dénicher un cas des plus complexes. Marine est venue sur le plateau pour dénoncer une société qu'elle avait engagée pour rénover sa maison. Elle a versé 103 000€ pour que tout soit réalisé en l'espace de 6 mois. Mais cette société a fini par abandonner le chantier en cours de route. Aujourd'hui, Marine qui a dû avancer par elle-même avec son époux, attend en vain que le professionnel vienne terminer les derniers postes. Pendant l'enquête, Céline Collonge et Jean-Bapstiste Nicolle ont découvert qu'une dizaine de personnes étaient également victimes de cette société. À l'antenne, le professionnel se défend de toute accusation et estime être dans son droit. Malgré une première impasse, l'équipe de CPVA n'est pas prête de renoncer... Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Malgré quatre pertes de balle et une performance moyenne, les Lions ont trouvé les ressources pour remporter une victoire précieuse en NFC Nord. Les playoffs se rapprochent !Dans ce débrief, Victor Roullier et Lucas Vola reviennent aussi sur la nouvelle victoire des Browns et du renouveau des Broncos.Bonne écoute ! Become a member at https://plus.acast.com/s/touchdown-actu-nfl-podcast. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
durée : 00:04:03 - Le Reportage de la Rédaction - Malgré les appels aux dons et les cris d'alarme répétés, la nouvelle campagne des Restos du Cœur s'annonce difficile. En raison de l'inflation, de plus en plus de personnes viennent frapper à la porte de l'association, désormais contrainte de revoir ses barèmes d'inscription à la baisse.
Près de 200 producteurs laitiers de la région Vakinankaratra à Madagascar misent sur la coopérative locale Rova. L'organisation basée à Antsirabe sert d'intermédiaire entre les éleveurs de la région et les consommateurs, aux revendeurs jusqu'aux fabricants de yaourt. Un modèle porteur dans cette région des Hautes terres, première productrice de lait, où de nombreuses exploitations ont dû se relever des chocs économiques réguliers qui frappent la filière. Reportage dans l'une d'entre elle à Antsirabe. De notre correspondante à Antananarivo,Plus l'on s'enfonce dans le quartier d'Antsongo, en périphérie d'Antsirabe, plus les bruits de la ville disparaissent. Charles y gère une ferme avec ses parents. Il nous ouvre les portes de l'exploitation familiale : « Nous sommes parmi les éleveurs modèles dans la région, nous possédons cinq vaches à lait là-bas, cinq génisses, un taureau, un taurillon et trois veaux... En général, on trait la vache où elle se sent le plus à l'aise, dans une étable calme, non perturbée, pendant environ dix minutes, c'est l'idéal. »Ces derniers mois, le prix des aliments de base pour les bêtes, la provende et le fourrage, a flambé. Conséquence, le litre de lait se vend 2 000 ariarys contre 1 800 en 2022. Malgré l'inflation, ces éleveurs s'estiment aujourd'hui relativement préservés des chocs réguliers qui touchent la filière lait. « La filière laitière rapporte beaucoup, affirme Rivoson le père de famille. La crise du lait, en partie due à l'insécurité, ne nous a pas vraiment touché. À la campagne, le pâturage n'est pas sécurisé. Par contre, notre ferme est clôturée, ce qui empêche les voleurs d'y entrer ! »Un produit périssable qu'on ne peut pas stockerDerrière cette confiance, se cache aussi un modèle économique porteur. La coopérative Rova installée à Antsirabé sert d'intermédiaire entre les petites exploitations laitières de la région Vakinakaratra et les clients. Ces éleveurs en sont membres nous explique Charles : « Selon notre accord avec Rova, notre lait tiré le matin sert à faire fonctionner la laiterie de cette coopérative. Pour le lait du soir, nous le vendons directement aux fabricants de yaourt et aux consommateurs de notre quartier, nous touchons immédiatement l'argent de cette vente, qui couvre les dépenses quotidiennes. »Depuis la crise du lait en 2009, liée à l'effondrement de l'usine Tiko, la principale entreprise de collecte du lait, les éleveurs de la région ont dû faire preuve de résilience, rappelle Pascal, président de la coopérative Rova : « Dès lors qu'il y a une crise, les éleveurs sont les premières victimes des barrages économiques. Il y a eu les tensions en 2009, 2018, puis récemment en 2020 pendant le Covid. Le lait est un produit périssable, qu'on ne peut pas stocker comme les céréales. »Rova plaide pour un appui plus important de l'État à la filière lait, stratégique pour la Grande Ile et la région Vakinankaratra. À elle seule, elle représente 80% de la production nationale.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U avec, au programme, ce lundi : - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain ; - Éliminatoires et blessures sur tous les continents ; - 300 buts marqués par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain. La RDC ne transforme pas l'essai. 4 jours après leur succès contre la Mauritanie, les Léopards ont subi une courte défaite face au Soudan en Libye, match perdu sur un coup du sort. - Le Syli pour confirmer. Après un succès (en toute fin de rencontre) sur l'Ouganda à Berkane, la Guinée, qui se trouve dans le groupe de l'Algérie, vise 3 points supplémentaires face au Botswana. - Un succès ne ferait pas de mal aux Burkinabè non plus mardi (21 novembre 2023). Après un nul (1-1) face aux Djurtus de Mama Baldé, les Étalons, toujours au Maroc, feront face à l'Éthiopie. - L'entrée en lice du Maroc. Dispensé de 1er tour, faute d'adversaire, les ½ finalistes du dernier Mondial, vont-ils réussir leur entrée à Dar-es-Salaam face aux Taifa Stars ? 2 équipes qui se retrouveront à la CAN ivoirienne !- Éliminatoires et blessures. Tant sur le continent européen, américain qu'africain, la trêve a déjà fait des dégâts. Onana avec les Lions Indomptables, Slimani et Mandi avec les Verts algériens. Chez les Bleus, Camavinga et Zaïre-Emery, buteur contre Gibraltar, et sorti après un ¼ d'heure de jeu. Saison terminée pour Gavi. Le milieu du Barça sera-t-il remis pour l'Euro de juin. Un nombre de blessures qui interroge, alors qu'un tiers des championnats a été disputé. La faute au calendrier surchargé ?- 300 buts en une carrière, un total atteint par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. C'est mieux que Messi et Cristiano Ronaldo à cet âge, sauf qu'à 25 ans, ces derniers avaient déjà soulevé un, voire plusieurs Ballons d'Or, et gagné la Ligue des Champions. Malgré ses statistiques impressionnantes, le kid de Bondy n'a pas encore brandi ces trophées. Marche-t-il dans les pas des plus grands footballeurs contemporains ?Autour d'Hugo Moissonnier : Nabil Djellit, Frank Simon et Hervé Penot. Technique-réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.
Au programme de Tour d'Europe cette semaine, direction l'Angleterre pour commencer. Philippe Auclair analyse la situation actuelle d'Everton et ses conséquences. Alors que les Toffees ont été pénalisés de dix points vendredi pour infraction au règlement de la Premier League, Manchester City et Chelsea pourraient être les prochains clubs sanctionnés. Décryptage des conséquences potentielles d'un tremblement de terre.L'Angleterre toujours pour continue. Malgré des résultats satisfaisants, Gareth Southgate est critiquée par la presse outre-Manche pour son manque d'ambition offensive. Sur le papier, les Three Lions ont un réservoir de talents dingue. Dans les faits, il n'est pas complètement exploité.En Espagne, la grave blessure de Gavi fait beaucoup jaser. Le milieu du Fc Barcelone s'est gravement blessé au genou. Il pourrait manquer plus de six mois de compétition et ainsi passer à côté de l'Euro, ce qui rend furieux la presse catalane ce lundi. Mais le Barça et le Real Madrid sont impuissants face à la fédération, comme l'explique Anna Carreau.En Allemagne, rien ne va plus. Encore battu par la Turquie samedi à domicile (2-3) l'Allemagne n'a pas complètement redémarré sous la houlette de Julian Nagelsmann. La Mannschaft souffre de maux défensifs mais surtout d'un manque de personnalité inquiétant à quelques mois de l'Euro à domicile. Explications avec David Lortholary.Enfin en Ligue 1, Bruno Genesio a quitté Rennes et va être remplacé par Julien Stephan. L'entraîneur du Stade Rennais laisse le club breton dans l'incertitude quant à la suite. Le club a grandi, indéniablement, mais tarde à franchir un cap au niveau national. Pourquoi ? Elton Mokolo répond à la question. Bonne écoute. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
Cette saison, dans un podcast inédit, Alain Azhar vous donne rendez-vous au micro de Thibaud Chaboche. Chaque jour, le rédacteur en chef de "Ça peut vous arriver" vous dévoile certains des cas qui seront abordés par son équipe à l'antenne dans l'émission le lendemain. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U avec, au programme, ce lundi : - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain ; - Éliminatoires et blessures sur tous les continents ; - 300 buts marqués par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. - La suite des éliminatoires Mondial 2026 sur le continent africain. La RDC ne transforme pas l'essai. 4 jours après leur succès contre la Mauritanie, les Léopards ont subi une courte défaite face au Soudan en Libye, match perdu sur un coup du sort. - Le Syli pour confirmer. Après un succès (en toute fin de rencontre) sur l'Ouganda à Berkane, la Guinée, qui se trouve dans le groupe de l'Algérie, vise 3 points supplémentaires face au Botswana. - Un succès ne ferait pas de mal aux Burkinabè non plus mardi (21 novembre 2023). Après un nul (1-1) face aux Djurtus de Mama Baldé, les Étalons, toujours au Maroc, feront face à l'Éthiopie. - L'entrée en lice du Maroc. Dispensé de 1er tour, faute d'adversaire, les ½ finalistes du dernier Mondial, vont-ils réussir leur entrée à Dar-es-Salaam face aux Taifa Stars ? 2 équipes qui se retrouveront à la CAN ivoirienne !- Éliminatoires et blessures. Tant sur le continent européen, américain qu'africain, la trêve a déjà fait des dégâts. Onana avec les Lions Indomptables, Slimani et Mandi avec les Verts algériens. Chez les Bleus, Camavinga et Zaïre-Emery, buteur contre Gibraltar, et sorti après un ¼ d'heure de jeu. Saison terminée pour Gavi. Le milieu du Barça sera-t-il remis pour l'Euro de juin. Un nombre de blessures qui interroge, alors qu'un tiers des championnats a été disputé. La faute au calendrier surchargé ?- 300 buts en une carrière, un total atteint par Kylian Mbappé avant ses 25 ans. C'est mieux que Messi et Cristiano Ronaldo à cet âge, sauf qu'à 25 ans, ces derniers avaient déjà soulevé un, voire plusieurs Ballons d'Or, et gagné la Ligue des Champions. Malgré ses statistiques impressionnantes, le kid de Bondy n'a pas encore brandi ces trophées. Marche-t-il dans les pas des plus grands footballeurs contemporains ?Autour d'Hugo Moissonnier : Nabil Djellit, Frank Simon et Hervé Penot. Technique-réalisation : Alice Mesnard -- Coordination : Pierre Guérin.
durée : 00:04:03 - Le Reportage de la Rédaction - Malgré les appels aux dons et les cris d'alarme répétés, la nouvelle campagne des Restos du Cœur s'annonce difficile. En raison de l'inflation, de plus en plus de personnes viennent frapper à la porte de l'association, désormais contrainte de revoir ses barèmes d'inscription à la baisse.
durée : 01:05:45 - Qui pour remplacer Warren Zaïre-Emery au milieu de terrain ? - Malgré la trêve internationale, il se passe toujours des choses au PSG. Ce week-end, Warren Zaïre-Emery s'est blessé et Kylian Mbappé a passé la barre des 300 buts (toutes compétitions confondus). ON en parle dans le 16e épisode de 100% PSG La tribune.
Le Foyer est un centre éducatif lausannois pour personnes intellectuellement handicapées, majoritairement malvoyantes ou aveugles. Environ 80 personnes y résident à plein temps, certaines depuis plus de 80 ans. A quoi ressemble la vie quotidienne dʹun établissement médico-social de ce type ? Manque de personnel, bas salaires, horaires irréguliers et confrontation récurrente à la violence de certain.es pensionnaires rendent les conditions de travail particulièrement éprouvantes. Malgré ces difficultés, le personnel est totalement dévoué au bien-être des résident.es. Entre connivence, chaleur humaine, travail éducatif, le Foyer offre un cadre de vie qui semble ravir ses pensionnaires. Production : Laurence Difélix Les invitées: Isabelle Steffen, Co-présidente de lʹassociation autisme suisse romande & Geneviève Piérart, Professeure à la HES-SO - Haute école de travail social Fribourg,
durée : 00:59:11 - Les Nuits de France Culture - par : Albane Penaranda - Notre visite dominicale dans les archives de l'Ina. Pour annoncer la Nuit d'archives "Aldous Huxley, prophète malgré lui" : "Aldous Huxley ou le meilleur des mondes" une conférence donnée par Raymond Las Vergnas en 1965, puis un entretien avec Aldous Huxley en 1948 sur la Chaîne Parisienne. - invités : Aldous Huxley Écrivain, romancier et philosophe britannique
À Kinshasa, les autorités s'efforcent de combattre le fléau de l'urbanisation anarchique et sauvage. La capitale de la RDC est confrontée à une croissance urbaine quasi chaotique et non réglementée. Des habitations sont parfois construites sans les autorisations légales nécessaires, engendrant ainsi une absence totale de planification pour les infrastructures. Ce phénomène est aussi souvent à l'origine d'incidents tragiques. De notre correspondant à Kinshasa, Jean-Marie réside à proximité du cimetière de Kinsuka. Il constate que des habitations, parfois construites en matériaux durables, voient le jour dans cette nécropole, pourtant officiellement fermée depuis 2015. « Ce cimetière que vous voyez est régulièrement vandalisé pendant la nuit. Des individus viennent le casser. Regardez là-bas, vous pouvez même voir les restes de certains cercueils. »Blandine est profondément attristée. Elle se sent désorientée et n'arrive même plus à localiser les tombes de certains membres de sa famille. « Mon beau-frère a été inhumé dans ce cimetière il y a moins d'un an, mais ces individus ont tout saccagé pour ériger des habitations sur ce terrain. »En octobre de l'année dernière, le gouverneur de Kinshasa s'est rendu en personne sur place avec des engins de chantier pour ordonner la démolition de ces maisons. Un an plus tard, d'autres habitations sont toujours présentes.Des répercussions du drame au marché de Matadi KibalaKinsuka n'est pas le seul site concerné. En février 2022, une pluie battante à Matadi Kibala a provoqué la rupture d'un câble haute tension, entraînant la mort de 26 personnes dans un marché et des zones résidentielles. Malgré les annonces de mesures fortes de l'État, notamment la délocalisation du marché, celui-ci persiste aujourd'hui, avec des échoppes qui reprennent leur activité comme si rien ne s'était passé.« Ce qui s'est passé à Matadi Kibala n'est pas un accident comme tel. C'était prévisible. On interdit d'avoir des habitations en dessous de ces câbles, ainsi si le câble cède, on aurait une certaine marge de sécurité. Ces zones sont habitées et certaines autorités octroient des autorisations de bâtir, c'est un problème. C'est ça qu'on appelle urbanisation sauvage », explique Nicolas Patience Basabose, architecte et urbaniste. Sa firme est présente à Kinshasa, à Johannesburg et à Singapour.Au début de cette année, l'hôtel de ville a procédé à la démolition de certaines habitations dans les quartiers populaires. Une décision jugée nécessaire, mais critiquée pour son manque d'application équitable, selon Nicolas Patience Basabose. « C'était nécessaire. Il faut continuer à le faire, mais malheureusement ce sont des opérations politisées. Certaines zones ne sont pas touchées parce que les autorités y vivent. »À cette problématique s'ajoute la pression démographique. Avec environ 2,6 millions d'habitants en 1984, la ville a vu sa population passer à près de 20 millions d'âmes aujourd'hui. Cependant, pour Nicolas Patience Basabose, ce n'est pas le véritable problème. « Il y a des villes qui grandissent. Tokyo et New York ont grandi avec le temps. Seulement, là-bas, la croissance s'est faite dans les règles avec un document qui définit ou va-t-on construire. Ici, on improvise souvent. »La superficie de la ville de Kinshasa est d'environ 10 000 kilomètres carrés, mais les activités se concentrent sur un rayon d'à peine 20%.À écouter aussiEst de la RDC: comment les combats affectent des centres de santé comme celui de Kanyaruchinya
Après 8 ans de mariage, Priscilla se sent délaissée. Son mari se repli sur ses jeux vidéo au détriment de sa vie familiale. Malgré une thérapie de couple, la situation reste inchangée. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Rétablissement des canaux de communication entre leurs armées, lutte contre le trafic de fentanyl, intelligence artificielle, climat et surtout Taïwan... Les sujets de discussion étaient nombreux entre Joe Biden et Xi Jinping, en visite en Californie dans le cadre du sommet des vingt-et-un pays du forum de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique, à San Francisco, ce 15 novembre.Une rencontre considérée comme «parmi les plus constructives et productives» par le président américain, un rendez-vous «positif, exhaustif et constructif» pour le président chinois, qui a par ailleurs déclaré que «pour deux grands pays comme la Chine et les États-Unis, se tourner mutuellement le dos n'est pas une option» et que «la Chine n'a pas de plan pour dépasser ou détrôner les États-Unis. De même, a-t-il ajouté, les États-Unis ne devraient pas chercher à réprimer ou à contenir la Chine.» De son côté, Biden a évoqué «Ies défis mondiaux critiques qui demandent notre leadership conjoint» et affirmé qu'«aujourd'hui, nous avons effectué de vrais progrès».Et voilà ces deux leaders mondiaux qui semblent forcés de s'entendre malgré les nombreux points de friction.Le monde devant soi est un podcast hebdomadaire d'actualité internationale présenté par Christophe Carron, avec Jean-Marie Colombani, directeur de la publication de Slate.fr, et Alain Frachon, éditorialiste au Monde spécialisé dans les questions internationales.Direction et production éditoriale: Christophe CarronPrise de son, montage et réalisation: Aurélie RodriguesPrésentation: Christophe CarronMusique: «Sinister», Anno Domini BeatsSi vous aimez Le monde devant soi, pensez à l'exprimer en nous donnant la note maximale sur votre plateforme de podcast préférée, en en parlant autour de vous et en laissant vos commentaires sur les réseaux sociaux.Suivez Slate Podcasts sur Facebook et Instagram.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des tracts israéliens ont été lâchés hier sur des localités du sud de la bande de Gaza pour inciter les habitants à évacuer. Mais pour aller où ? Israël veut poursuivre le Hamas au sud, mais la catastrophe humanitaire risque de créer des tensions avec les alliés de l'État hébreu.
Mon invité a été sacré meilleur joueur de rugby au monde à à peine 25 ans. Il n'en finit plus d'impressionner, tant en équipe de France qu'au Stade Toulousain. Vainqueur de la coupe d'Europe de rugby avec son club, vainqueur du top 14, joueur européen de l'année... Malgré ce palmarès sportif phénoménal, ce n'est pas pour autant qu'il a mis les études de côté. Bac en poche, il choisit de poursuivre des études de management à Toulouse où il obtient un master. Décrit comme sérieux, timide et réfléchi par ses camarades et professeurs, il est loin de jouer la star de l'école. Surnommé “le magicien rose” par la presse et le “ministre de l'intérieur” par ses coéquipiers, la pièce maîtresse du XV de France revient avec nous sur sa vie déjà si bien remplie et les ambitions qu'il nourrit.
Ce dimanche 19 novembre 2023, les Argentins éliront leur nouveau président parmi deux candidats aux projets antagonistes. L'actuel ministre de l'Économie, le centriste Sergio Massa sera opposé à Javier Milei, candidat ultralibéral, « antisystème » dans la lignée d'un Donald Trump. Un choix qui illustre bien les fractures que traverse l'Argentine. Selon les observateurs, rarement un scrutin n'avait été aussi incertain depuis le retour de la démocratie. Troisième économie d'Amérique latine, l'Argentine est submergée par l'inflation, + 137 % en un an. Un triste record qui plonge le pays dans une économie de la débrouille. Malgré les mesures, le pays ne se sort pas d'un problème devenu chronique. Avec 40 % de personnes vivants dans la pauvreté, comment vivent les Argentins ? Qu'espèrent-ils de leur nouveau président ?Avec :• Maricel Rodriguez, sociologue et politiste, maîtresse de conférences en Sociologie à l'Institut catholique de Paris• Juan Carluccio, économiste et professeur de Commerce international à l'Université de Surrey.Le focus de Théo Conscience, correspondant de RFI à Buenos Aires qui nous présentera les deux candidats à l'élection présidentielle en Argentine et leur profil en dit long sur l'état du pays et sur l'état d'esprit des Argentins.Et en fin d'émission, l'Afrique qui gagne, d'Ayolodé Ognin, 33 ans, fondatrice et présidente de la start up Wurami consulting qui accompagne les entrepreneuses béninoises de toutes les couches sociales dans la recherche de financement, éducation et inclusion financière. Un portrait réalisé par Raphaëlle Constant Programmation musicale :► Decreto – Natalia Doco► Viene de Mi – La Yegros.
durée : 00:03:08 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Des tracts israéliens ont été lâchés hier sur des localités du sud de la bande de Gaza pour inciter les habitants à évacuer. Mais pour aller où ? Israël veut poursuivre le Hamas au sud, mais la catastrophe humanitaire risque de créer des tensions avec les alliés de l'État hébreu.
Ce dimanche 19 novembre 2023, les Argentins éliront leur nouveau président parmi deux candidats aux projets antagonistes. L'actuel ministre de l'Économie, le centriste Sergio Massa sera opposé à Javier Milei, candidat ultralibéral, « antisystème » dans la lignée d'un Donald Trump. Un choix qui illustre bien les fractures que traverse l'Argentine. Selon les observateurs, rarement un scrutin n'avait été aussi incertain depuis le retour de la démocratie. Troisième économie d'Amérique latine, l'Argentine est submergée par l'inflation, + 137 % en un an. Un triste record qui plonge le pays dans une économie de la débrouille. Malgré les mesures, le pays ne se sort pas d'un problème devenu chronique. Avec 40 % de personnes vivants dans la pauvreté, comment vivent les Argentins ? Qu'espèrent-ils de leur nouveau président ?Avec :• Maricel Rodriguez, sociologue et politiste, maîtresse de conférences en Sociologie à l'Institut catholique de Paris• Juan Carluccio, économiste et professeur de Commerce international à l'Université de Surrey.Le focus de Théo Conscience, correspondant de RFI à Buenos Aires qui nous présentera les deux candidats à l'élection présidentielle en Argentine et leur profil en dit long sur l'état du pays et sur l'état d'esprit des Argentins.Et en fin d'émission, l'Afrique qui gagne, d'Ayolodé Ognin, 33 ans, fondatrice et présidente de la start up Wurami consulting qui accompagne les entrepreneuses béninoises de toutes les couches sociales dans la recherche de financement, éducation et inclusion financière. Un portrait réalisé par Raphaëlle Constant Programmation musicale :► Decreto – Natalia Doco► Viene de Mi – La Yegros.
Les Argentins sont appelés aux urnes ce dimanche 19 novembre pour le second tour d'une élection présidentielle particulièrement polarisée. Dans un pays plongé dans une profonde crise économique, l'ultralibéral Javier Milei, qui a recueilli 30 % des voix au premier tour, affronte le ministre de l'Économie sortant, Sergio Massa. Veste en cuir noir, faux airs de rockeur, Javier Milei veut appliquer une politique de la motosierra (la tronçonneuse). Pour symboliser la réduction drastique du budget de l'État qu'il souhaite mettre en œuvre s'il gagne la présidentielle, le candidat ultralibéral exhibe l'engin pendant certains meetings et fait vrombir le moteur devant la foule. L'objet est devenu l'un des symboles de la campagne du candidat libertarien, qui promet de faire tomber les dépenses de l'État central à 9,3% du produit intérieur brut (PIB) contre 24,3% aujourd'hui. Une baisse de 15 points que bon nombre d'économistes jugent irréalisable, en particulier en l'espace d'un mandat présidentiel de quatre ans. Admirateur des économistes les plus libéraux - il a nommé ses chiens des prénoms de plusieurs d'entre eux, dont « Milton » en hommage à Milton Friedman, l'un des pères du néolibéralisme - Milei veut réduire autant que possible la place de l'État dans l'économie. Il compte ainsi supprimer les aides sociales, les subventions, mettre fin à l'éducation gratuite, privatiser la santé... Il tient dans le même temps des discours véhéments contre les impôts : « c'est du vol », tout comme la « justice sociale » assure-t-il, avant de comparer le prélèvement de l'impôt à un héritage de « l'esclavage » et à une pratique pire que celle des voleurs de droit commun.Abandon du pesoMais la mesure phare du candidat (qui a obtenu 30% des voix au premier tour, derrière le ministre de l'Économie sortant Sergio Massa) est de dollariser l'économie argentine. « Cela mettrait fin à cette arnaque qu'est le peso, qui fond comme des blocs de glace dans le désert du Sahara en pleine journée », a assuré le candidat lors d'une interview télévisée, pendant la campagne. La monnaie nationale a perdu plus de 90% de sa valeur face au dollar depuis quatre ans et l'inflation dépasse les 140 % sur un an, au point que les commerçants changent les étiquettes de prix des produits plusieurs fois par semaine : pour Javier Milei, la solution passe donc par l'abandon du peso au profit du billet vert. Pendant ses meetings, ses partisans brandissent même des billets de 100 dollars à son effigie. Sans monnaie nationale, l'ultralibéral compte se débarrasser également de la Banque centrale. L'Argentine serait alors dépendante de décisions de politique monétaire prises aux États-Unis, sans avoir de marge de manœuvre au niveau local.À lire aussiPrésidentielle en Argentine: le favori des sondages accusé d'être à l'origine de la chute du pesoUne économie en criseDans un pays en plein marasme économique, le ministre sortant de l'Économie a - contre toute attente - réussi à se hisser en tête du premier tour de l'élection présidentielle. Sergio Massa, centriste rallié à la majorité péroniste, a obtenu 37 % des voix. Au gouvernement depuis août 2022 (avec un portefeuille élargi), il n'a pas réussi à freiner significativement l'inflation à trois chiffres. La Banque centrale argentine a les taux d'intérêt les plus élevés au monde (130 %). Près de quatre Argentins sur 10 se trouvent sous le seuil de pauvreté. Le pays est lourdement endetté auprès du Fonds Monétaire International (FMI), à qui il doit près de 44 milliards de dollars. La sécheresse historique enregistrée cette année n'a fait qu'empirer la situation : les mauvaises récoltes agricoles n'ont pas permis de renflouer en devises étrangères les caisses de l'État. ÉquilibristeÀ la fois ministre et candidat, Sergio Massa a joué durant toute la campagne les équilibristes. D'un côté, il a dévalué le peso de près de 20% en août, pour répondre aux exigences du FMI. De l'autre, il a baissé l'impôt sur le revenu et la TVA, pour montrer à son électorat qu'il tente de lutter contre les effets de l'inflation. Malgré l'endettement colossal du pays, Sergio Massa promet aussi de préserver les services publics et d'alléger les taxes à l'exportation des produits agricoles, très critiquées par les producteurs de viande ou encore de soja et de blé. À quelques jours du scrutin, les sondages ne permettaient pas dégager une tendance claire en faveur d'un candidat ou de l'autre. Quel que soit le gagnant de l'élection, il fera face à une économie argentine à l'agonie et devra sans doute renégocier la dette du pays auprès du FMI.À lire aussiPrésidentielle argentine: Massa et Milei s'opposent rudement à une semaine du scrutin
Malgré les quelques éclaircies de mercredi, le Pas-de-Calais reste concerné par une vigilance orange pour crues. Fermés suite aux inondations records des derniers jours, les établissements scolaires du département ont commencé à rouvrir, mais tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne.
Malgré les quelques éclaircies de mercredi, le Pas-de-Calais reste concerné par une vigilance orange pour crues. Fermés suite aux inondations records des derniers jours, les établissements scolaires du département ont commencé à rouvrir, mais tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne.
Jean-Brice s'est associé à son cousin pour monter un garage. Il lui verse 40.000 euros mais au bout de quelques mois, il n'a plus de nouvelles... Malgré une reconnaissance de dettes, Jean-Brice attend toujours que son cousin lui rembourse 17.600 euros. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.
Est-ce vraiment possible d'asphyxier la Russie en restreignant ses exportations de pétrole ? Malgré les sanctions occidentales, Moscou continue d'engranger des revenus records en vendant son pétrole bien au-delà du plafond à 60 dollars le baril fixé par le G7. Entre la mi-septembre et la mi-octobre, le brut exporté par la Russie a été expédié à un prix moyen de 83 dollars le baril. Depuis cet été, l'essentiel des exportations russes de pétrole dépasse systématiquement le seuil des 60 dollars. L'État en est le premier bénéficiaire. Près de la moitié des recettes fiscales provient des hydrocarbures, essentiellement du pétrole. Ces recettes ont augmenté de 15 % en septembre. Elles ont doublé en octobre. Vladimir Poutine a donc encore des moyens conséquents pour financer sa guerre en Ukraine.Car la Russie a toujours une longueur d'avance sur les mesures mises en place à Bruxelles ou à WashingtonD'abord parce que beaucoup de pays n'ont pas souscrit aux sanctions. Comme la Chine et l'Inde qui achète 40 % du brut russe. Circonscrire un aussi grand exportateur de brut, le troisième au monde, se révèle bien plus compliqué que sanctionner l'Iran par exemple. Et puis, comme tous les États sous sanctions, la Russie est rapidement devenue experte en contournement. En recourant à une flotte dite fantôme qui assure le transport de la moitié des cargaisons. Les barils encore acheminés par les circuits habituels, via des opérateurs occidentaux, circulent avec des papiers contrefaits. Les coûts annexes en transport et en assurance sont gonflés pour maintenir un prix apparent du baril inférieur à la barre des 60 dollars.Les Occidentaux ont-ils des nouveaux outils pour améliorer le dispositif ?Les États-Unis ont lancé une série de contrôles sur les sociétés de fret soupçonnées de transgresser les règles. Une trentaine sont concernées. Et l'Europe de son côté est en train de mettre au point un douzième train de sanctions. Une fois ces mesures adoptées par les 27, si tout va bien en décembre, les transporteurs devront à l'avenir présenter des documents plus précis spécifiant le coût des assurances, du fret et de la cargaison. Selon le Financial Times, le Danemark pourrait également être sollicité pour effectuer des contrôles sur les bateaux suspects. Car 60 % des cargaisons de pétrole russe partent du port de Primorsk sur la mer Baltique et traversent ensuite les eaux danoises.L'objectif affiché pourra être atteint avec ces mesures ?Bonne question. En Europe, les contrôles incombent aux États membres. Ils interprètent les textes très complexes adoptés à Bruxelles en fonction de leurs lectures juridiques et aussi de leurs intérêts nationaux. D'où la dilution des effets escomptés. La chute des cours du pétrole serait plus rapide et plus sûre pour affaiblir l'économie russe, suggère l'agence internationale à l'énergie dans les chiffres publiés cette semaine. L'agence constate que c'est surtout à cause du reflux des cours que les revenus pétroliers de la Russie se sont tassés début novembre. Moscou vient d'ailleurs d'annoncer la baisse de ses taxes à l'export pour préserver ses marges.
[EXTRAIT] Cette semaine, on reçoit l'expert du réseautage - l'excellent Harold Parisot, Fondateur du Chinese Business Club, qui répond aux questions de Yacine Sqalli.
Jean-François Poulin discute avec son invité de l'éthique dans l'utilisation des données en assurance. Malgré l'essor des algorithmes, les décisions humaines restent primordiales. L'assurance, basée sur la confiance, doit naviguer entre les risques modélisés par l'IA et les spécificités individuelles. La transparence et l'éducation autour de ces systèmes sont cruciales pour gérer efficacement les risques et réduire les biais.
Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode de notre podcast SuperFriends version "French Connexion" ! A l'occasion de la tenue du festival Quai des Bulles à la fin du mois d'octobre, nous sommes allés à la rencontre de quelques auteurs de bande dessinée purement 'franco-belge' histoire de pouvoir causer d'oeuvres qui nous ont tapé dans l'oeil - et qui, on ose le penser, attireront certainement les curieux et curieuses que vous êtes. Après notre discussion en compagnie de Colin Atthar, nous avons le plaisir de vous proposer ce podcast avec l'auteur espagnol Jordi Lafebre ! De la romance et du polar barcelonais C'est installé à Sait-Malo que nous avons rencontré Jordi Lafebre à l'occasion de la sortie de son nouvel album chez Dargaud en tant qu'auteur complet, Je suis leur silence, un "polar à barcelone" mettant en scène une héroïne aussi pétillante et délurée qu'attachante. Son précédent ouvrage, Malgré Tout, était aussi un album bourré de charme - qui avait d'ailleurs valu à son auteur d'être nommé aux Eisner Awards - ce qui avait attiré notre attention. On discute donc avec l'auteur de son approche tant sur le dessin que sur l'écriture autour de ces deux albums, et on espère que le résultat vous plaira à l'oreille ! Vous pouvez commander Malgré Tout à ce lien ! Mais aussi Je suis leur silence à ce lien ! Si vous appréciez le travail effectué avec ces podcasts, n'hésitez pas à le faire savoir avec vos partages, qui profiteront aussi à l'auteur qui passe dans l'émission ! Très bonne écoute à vous, et à bientôt pour le prochain podcast ! Soutenez First Print - Podcast Comics de Référence sur Tipeee
L'armée israélienne mène une opération "ciblée" contre le Hamas dans le plus grand hôpital de Gaza, Al-Shifa. Israël et les Etats Unis ont assuré que le Hamas et le Jihad islamique avaient installé "un centre de commandement" sous l'établissement sanitaire. António Guterres s'est dit, lui, "très inquiet" de la situation dans plusieurs hôpitaux à Gaza. "Au nom de l'humanité", le Secrétaire général de l'ONU appelle à un cessez-le-feu humanitaire immédiat. Malgré le carburant livré, l'ONU avertit que ses opérations d'aide sont "au bord de l'effondrement".
Depuis les attaques du Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023, les tensions sont palpables entre Palestiniens et Israéliens. Les Palestiniens qui vivent en Israël sont plus que jamais regardés avec peur et suspicion. Nos envoyés spéciaux, Cécile Galluccio et Taoufik Mjaied, sont partis à la rencontre des habitants de la ville israélienne de Kfar Qasim. Malgré la guerre, des gestes de paix et de confraternité existent, même s'ils sont rares. Dans cette émission, nous recevons Rula Daood, co-directrice nationale et Nadav Shofet, coordinateur de l'organisation Standing Together, pour en parler.
L'heure est à l'apaisement entre la Chine et les Etats-Unis. C'est le message que vont essayer de faire passer Xi Jinping et Joe Biden, lors de leur rencontre prévue dans la matinée de mercredi à San Francisco, en marge du sommet de l'APEC. Un soulagement pour les économies des deux premières puissances mondiales. Elles ont plus que jamais besoin l'une de l'autre. Malgré les rivalités géopolitiques et les tensions sécuritaires, malgré la guerre commerciale entamée par Donald Trump et poursuivie par Joe Biden, le découplage des deux économies n'est plus du tout d'actualité assurent en chœur Américains et Chinois. Jack Sullivan, le conseiller à la Sécurité de la Maison Blanche l'écrit en toutes lettres « les États-Unis et la Chine ont des économies interdépendantes ». Janet Yellen, la secrétaire au Trésor, prévient qu'« une rupture totale aurait des répercussions négatives significatives sur l'économie ». À Pékin, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères surenchérit : « Nous nous opposons à une définition des relations sino-américaines en termes de concurrence ». Le très nationaliste quotidien chinois Global Times explique que le grand sujet de San Francisco, c'est la stabilisation des relations économiques entre les deux pays pour relancer la croissance mondiale.Qu'est-ce qui motive ce changement de ton ?Les deux dirigeants traversent une phase délicate sur le plan intérieur et ils ont plus que jamais besoin de bons résultats économiques chez eux. Aux États-Unis, à un an des élections, les sondages indiquent que les Américains ne sont pas convaincus par les Bidenomics. Pour préserver l'étonnante croissance que connaissent les États-Unis, il faut absolument apaiser des tensions qui pourraient nuire à l'économie américaine. À Pékin, Xi Jinping se rend à l'évidence : son pays ne supplantera pas la première puissance mondiale aussi vite que prévu. Maintenant que la croissance s'essouffle, que le chômage gonfle, notamment parmi les jeunes, ce n'est pas le moment de guerroyer avec un précieux partenaire commercial aussi précieux : le marché américain est un débouché vital pour faire tourner les usines et relancer l'activité sinistrée par la crise immobilière.Est-ce qu'il y aura des retombées concrètes et immédiates à ce réchauffement sino-américain ?Pékin a déjà fait un geste de bonne volonté en important, il y a quelques jours, une grosse quantité de soja, trois millions de tonnes, un oléagineux que la Chine a coutume d'acheter au Brésil où il est moins cher. Il est aussi question d'une commande chinoise à Boeing, le constructeur aéronautique aujourd'hui snobé par les compagnies chinoises. En échange, Pékin rêve d'une levée des restrictions sur les exportations de semi-conducteur. Mais sans doute en vain, Joe Biden vient de les reconduire. En revanche, un apaisement des tensions pourrait ramener les entreprises américaines sur le marché chinois. Une brochette de grands patrons très impliqués sur le plus grand marché du monde comme Elon Musk avec Tesla participeront au dîner organisé en l'honneur de Xi Jinping. Leurs investissements, leurs achats sont plus que jamais les bienvenus pour soutenir la croissance chinoise
À moins d'un an de la présidentielle, les communautés musulmane et arabe des États-Unis semblent se détourner de Joe Biden pour qui elles avaient largement voté en 2020. Une grande majorité de ces électeurs critiquent la position de l'administration du président démocrate vis-à-vis d'Israël et de la guerre à Gaza. Malgré les appels répétés lors des manifestations de soutien à la Palestine, Joe Biden n'a pas appelé à un cessez-le-feu et continue d'apporter un soutien sans faille à l'État hébreu. Pour Maya, la décision est prise. En 2024, elle ne votera pas Joe Biden. Pourtant, en 2020, cette Américaine d'origine palestinienne et toute sa famille avait travaillé comme volontaire pour la campagne du candidat démocrate contre Donald Trump.Mais, pour elle, l'actuelle guerre à Gaza a tout changé : « Sa politique, son soutien sans faille à Israël est, pour moi, anti-américain et à l'opposé de nos valeurs américaines. Nos impôts ne devraient pas financer un régime qui impose un apartheid. » Maya n'est pas la seule à penser ainsi.Demande de cessez-le-feuSelon un récent sondage, moins de 17% d'électeurs arabes ou musulmans soutiennent encore Joe Biden. En 2020, ce chiffre était de 65%. « Pas de cessez-le-feu, pas de vote », une mise en garde reprise partout lors des manifestations de soutien à la Palestine, comme ici à Manhattan. Keffieh autour du cou, Joey se dit en colère contre la gestion de la situation par Joe Biden.À lire aussiÀ la Une: aux États-Unis, les divisions sur le soutien à Israël se creusentLe jeune homme d'origine libanaise ne mâche pas ses mots : « La façon dont on est traités, voilà ce qu'ils pensent de nous. Ils ne veulent pas de nous, ils ne nous écoutent pas et ne nous voient pas comme des égaux. J'arrête de voter pour ceux qui ne défendent pas l'égalité pour tous. Et il a perdu toute ma famille. » Sa famille vit en Pennsylvanie, un État clé où chaque voix compte.« Vous n'aurez pas nos votes »Celle d'Ali ne sera pas non plus pour Joe Biden. Cet Irakien-Américain dénonce notamment les déclarations faites par le président et les membres de son administration : « Il n'y a qu'à voir ce que la porte-parole de la Maison Blanche a dit. Elle a comparé les manifestations pro-Palestine, pro-droits de l'Homme aux manifestants suprémacistes d'extrême droite de Charlottesville ! C'est une comparaison très dangereuse quand on prétend vouloir combattre l'islamophobie. Pour moi, c'est de la folie et c'est tout simplement méprisable. »Comme beaucoup, Ali compte voter pour Cornel West, qui se présente comme candidat indépendant : « Rien ne me fera changer d'avis pour voter Joe Biden. Plus jamais. Et c'est un vrai mouvement au sein de la communauté arabe et musulmane. »« Vous n'aurez pas nos votes », c'est ce qu'a déclaré récemment l'élue palestinienne Rashida Tlaib, représentante du Michigan, état qui compte une importante population arabe et musulmane et qui avait été remporté de justesse par Joe Biden, en 2020.À lire aussiGuerre Israël-Hamas: la popularité de Biden auprès des électeurs musulmans en chute libre
Dans cet épisode, je reçois Mohamed Boclet. Mohammed grandit à Saint Ouen, seul garçon parmi 6 soeurs ! Ses parents sont issus de l'immigration et n'ont pas fait d'études. Pour autant, ils inculquent très tôt à Mohamed le goût du travail et le sens de l'effort. À l'école, Mohamed rencontre de nombreuses difficultés mais ne lâchera jamais. Malgré sa dyslexie et sa dysorthographie, il travaille dur et repousse ses propres limites. Ses efforts finissent par payer: Mohamed passe son bac, obtient son DUT en étant major de promotion et fini par entrer dans une école d'ingénieur et intègre une entreprise dans le secteur de l'énergie. Ayant des difficultés en prise de parole, Mohamed décide de prendre des cours de théâtre, repoussant définitivement ses croyances limitantes qui lui laissaient croire que ce n'était pas pour lui. Il suit quelques années plus tard des cours de lecture rapide. Mohamed se passionne pour cette nouvelle discipline, au point qu'il monte une association de lecture rapide et se présente aux championnats du monde une puis deux fois et fini par lire 1 livre par jour pour s'entraîner et parvient à devenir vice champion du monde de lecture rapide mais aussi de mind mapping, une autre discipline qu'il enseigne aujourd'hui. Mohamed a fait plusieurs plateaux TV, deux TEDx, des dizaines de conférences, lui qui était paralysé par l'exercice de prise de parole. Il nous partage ses astuces et ce qui l'a fait progresser. Nous avons aussi parlé de sa formidable aventure avec son livre "Connaissance Illimitée" aux éditions Robert Lafont paru en février dernier et qui rencontre un immense succès. Mohamed nous parle également du développement de son entreprise Nous avons bien sur également parlé d'ambition et de son incroyable projet prévu pour 2024 ! Je ne vous en dit pas plus et vous laisse découvrir le parcours hors normes de mon invité exceptionnel: Mohamed Boclet. NOTES DE L'ÉPISODE: Le podcast vous plaît ? Prenez 30 secondes pour le noter 5 étoiles sur Apple podcast ou Itunes, et commentez si vous le souhaitez, c'est très précieux pour moi !
La Journée de la Femme Digitale (JFD), qui existe depuis 11 ans en Europe et en Afrique, et lance maintenant sa 12e édition au Canada. Delphine Remy-Boutang, présidente de la JFD, explique que l'événement vise à promouvoir les femmes dans le numérique. Malgré une légère amélioration, les femmes restent sous-représentées dans des secteurs clés comme l'ingénierie et l'intelligence artificielle.
Voilà 3 ans qu'Ilhem et ses enfants vivent dans un appartement insalubre. Malgré qu'elle a signalé sa situation à son bailleur, à la mairie de sa ville, en vain. Rien ne bouge. En plus, l'un de ses enfants à une maladie chronique et a de plus en plus de mal à vivre dans le logement... Jessica Brisson, envoyée spéciale pour l'émission s'est rendue au siège de l'agence, mais aucune communication avec la direction n'a été possible. "Ils font la sourde oreille", dénonce-t-elle dans le podcast. Au micro d'Agathe Abélard, un membre de l'équipe de "Ça peut vous arriver" revient sur les négociations difficiles et les moments off de ces 3h d'antennes.
Miguel a fait confiance à une entreprise pour refaire sa toiture et améliorer son isolation. Mais rien ne s'est passé comme prévu... Suite à une expertise qui met en lumière de nombreuses malfaçons, la société ne revient pas sur le chantier, malgré des promesses. Miguel a payé quasiment 19.000 euros et à part lui demander le paiement de la fin du devis, l'entreprise ne bouge pas ! Dans le podcast « Ça peut vous arriver » sur RTL, Julien Courbet et son équipe distribuent conseils conso et astuces juridiques pour lutter contre les arnaques dans la bonne humeur. Ecoutez Ça peut vous arriver du 14 novembre 2023 avec Julien Courbet.
Il avait pensé prendre sa retraite politique. Mais depuis cet été, le diplomate guinéen et ancien Premier ministre François Louncény Fall a finalement décidé de reprendre le combat politique. Il vient de recréer l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Un parti en train de s'implanter à l'intérieur du pays, et qui va organiser dans les semaines qui viennent des meetings en Allemagne et en France. Pourquoi ce retour et avec quelles ambitions ? Entretien. RFI : François Louncény Fall, vous êtes revenu dans l'arène politique avec la création d'un nouveau parti, l'Union nationale des patriotes de Guinée (UNPG). Qu'est-ce qui vous a poussé à sortir de votre retraite politique ?François Louncény Fall : J'avais décidé, après mes activités avec les Nations Unies en Afrique Centrale, de prendre une retraite, de m'occuper d'une plantation d'ananas. Mais c'est au regard des enjeux actuels de la Guinée que plusieurs compatriotes m'ont encouragés. Parce que, vous savez, l'image de notre pays, c'est l'image d'un paradoxe inexplicable. Un pays qui a des ressources extraordinaires : un tiers des réserves mondiales de bauxite, d'importantes potentialités agricoles et un réseau hydro-électrique très important. Malgré tout cela, les Guinéens vivent dans un état de pauvreté. Et au regard de cette situation, j'ai décidé de me réengager pour mettre fin à ce paradoxe en proposant aux Guinéens une nouvelle politique.Vous avez signé un document intitulé « Ma vision pour la Guinée : mettre fin au paradoxe guinéen », un document qui déroule tout un programme pour le pays. Est-ce que votre objectif, c'est une candidature à la présidentielle qui aura lieu à la fin de la transition ?Bien entendu, je me prépare à être candidat aux prochaines élections présidentielles.Vous avez émis l'hypothèse de rejoindre le dialogue politique que veulent organiser les autorités de la transition. En l'état actuel des choses, ce dialogue s'annonce comme non-inclusif puisque de nombreuses forces ne souhaitent pas s'y associer. Qu'est-ce qui vous pousse, vous, à vouloir vous asseoir à la table des discussions de ce dialogue politique ?Mon souhait aurait été, bien sûr, que ce dialogue soit inclusif. Mais comme vous savez tout au long de mon parcours professionnel, je n'ai jamais cessé de prôner le dialogue. C'est ce que j'ai demandé, recommandé, dans tous les pays où j'ai servi au nom des Nations Unies, et même en Guinée. J'ai présidé un dialogue politique en 2013 en Guinée qui a mis fin, justement, à trois années d'instabilité et qui a permis au gouvernement guinéen d'organiser des élections législatives. En tant qu'homme de dialogue, je ne pouvais pas ne pas participer à ce dialogue.Est-ce que vous êtes inquiet sur la capacité des autorités actuelles de tenir les délais fixés pour cette transition ? On parle, je le rappelle, d'une transition qui devrait prendre fin à l'issue de l'année 2024.C'est vrai que beaucoup de personnes s'inquiètent pour le retard dans l'exécution des différentes étapes de ce chronogramme. Mais je reste confiant dans le fait que le CNRD [Comité national du rassemblement pour le développement, NDLR] tiendra parole et que les élections se tiendront en Guinée. Et surtout que le CNRD s'engagera à ce qu'aucun membre du CNRD ou du gouvernement ne soit candidat. C'est mon souhait et c'est ce que j'espère.Est-ce que cette position et ce que vous venez de nous dire par ailleurs sur le dialogue politique ne fait pas de vous un allié de fait du CNRD à l'heure actuelle ?Au contraire. Je pense qu'en participant au dialogue je ferai valoir mon point de vue. Ce que je viens de vous dire tout à l'heure, je le dirai si je viens au dialogue : à savoir que la charte de la transition soit respectée, qu'on arrive à un retour à l'ordre constitutionnel et que les engagements qui ont été pris dans la charte de la transition soient respectés par tous.Qu'est-ce que vous répondez à nos confrères du journal en ligne ledjely.com qui vous présentent comme « celui qui veut poursuivre l'œuvre du CNRD » au regard du contenu de votre programme ?Moi, je ne suis pas un membre du CNRD, je ne suis pas non plus un allié du CNRD. Tout le monde connaît mon indépendance. Je pense que j'ai fait preuve d'indépendance vis-à-vis de tous les régimes qui sont passés en Guinée. Moi, je suis venu cette fois-ci avec une idée très précise : il faut que les Guinéens puissent bénéficier, enfin, des immenses ressources naturelles dont le pays a été doté, il faut qu'on sorte de la pauvreté.L'actualité guinéenne a été marquée la semaine dernière par la tentative d'évasion de plusieurs personnes jugées dans le procès du massacre du 28 septembre 2009. Est-ce que cette tentative d'évasion nous dit quelque chose des tensions qui perdurent au sein des forces armées ?Je ne crois pas que ce qui s'est passé à Conakry s'explique par des tensions au sein des forces armées. Je pense qu'il n'y a pas trop à s'inquiéter. Il y a eu beaucoup de bruit au cours de ce problème. C'est vrai que c'était une opération un peu rocambolesque… Mais je ne pense pas que la stabilité de la Guinée soit remise en cause avec cet événement. Ce qui est souhaitable, c'est que la transition se passe dans des conditions apaisées, afin que le retour à l'ordre constitutionnel soit assuré. Je pense que c'est le plus grand besoin pour les populations guinéennes aujourd'hui.
REDIFF - Sophie a rencontré un homme il y a un peu plus d'un an. Il lui a dit qu'il avait besoin de liberté. Malgré tout, ils se voient toutes les 3 semaines. Sophie n'a pas le sentiment d'être en couple. Chaque soir, en direct, Caroline Dublanche accueille les auditeurs pour 2h30 d'échanges et de confidences. Pour participer, contactez l'émission au 09 69 39 10 11 (prix d'un appel local) ou sur parlonsnous@rtl.fr
Malgré les nombreux compliments de Bernard Mabille, Pierre Benichou reste de marbre... Tous les samedis et dimanches, retrouvez 3 archives des meilleurs moments des Grosses Têtes de Laurent Ruquier.