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Capital of the Democratic Republic of the Congo

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Kinshasa

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] G20 : Donald Trump peut-il réellement exclure l'Afrique du Sud ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le futur de Xabi Alonso au Real Madrid, le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira et un attentat contre des Américains en Syrie. G20 : Donald Trump peut-il réellement exclure l'Afrique du Sud ?   Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les attaques contre l'Afrique du Sud. Dernier affront, la nation arc-en-ciel n'a pas été invitée à participer à la première réunion du G20 organisée sous présidence américaine. Donald Trump a-t-il le droit d'exclure l'Afrique du Sud pourtant membre fondateur du G20 ? Quel geste le président américain attend-il de Pretoria pour réintégrer le pays ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg.       Real Madrid : Xabi Alonso peut-il être encore être écarté du club ?   Après deux défaites à domicile contre le Celta Vigo en Liga et Manchester City en Ligue des Champions, le Real Madrid a retrouvé le chemin de la victoire face à Alavés. Ce succès permet aux Madrilènes de se relancer au classement et à l'entraîneur de souffler alors que sa place est de plus en plus menacée. Xavi Alonso est-il encore sur la sellette ? Si la Maison Blanche décide de se séparer de lui, qui pourrait le remplacer ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.       RDC : le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira est-il crédible ?   A la demande des Etats-Unis, le groupe armé AFC-M23, soutenu par le Rwanda, a annoncé son retrait sous conditions de la ville d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Sait-on si l'Administration Trump a exercé des pressions sur Kigali ? Les préalables exigés par les rebelles, notamment le déploiement d'une force neutre pour contrôler le cessez-le-feu, sont-ils acceptables pour Kinshasa ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.      Syrie : une attaque ciblée contre les États-Unis ?   Trois ressortissants américains, deux militaires et un civil, ont été tués en Syrie par un membre des forces de sécurité, qui selon Washington était affilié à l'organisation État islamique. Pourquoi l'assaillant a-t-il visé des Américains ? Cette attaque risque-t-elle de fragiliser le rapprochement récent entre la Syrie et les Etats-Unis ?   Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po. 

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, la chute d'Uvira provoque une crise humanitaire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 4:14


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ».  Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, la chute d'Uvira provoque une crise humanitaire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 4:14


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : l'attaque de l'AFC-M23 aurait fait 413 morts, « dont des femmes et des enfants », affirme le quotidien qui cite le gouvernement provincial du Sud-Kivu. « Ces attaques, ajoute le journal, ont transformé 'a cité en champ de bataille et violé le cessez-le-feu prévu par l'accord de paix signé seulement six jours plus tôt ». « Au-delà des pertes humaines, nous dit-on, la crise est humanitaire. Kinshasa avait déjà signalé près de 200 000 déplacés en quelques jours, l'entrée du M23 à Uvira a précipité un exode massif, poussant des milliers de familles vers la frontière burundaise. » Un exode dont se fait également l'écho Africanews qui titre : « Au Burundi, l'arrivée massive de réfugiés congolais inquiète les autorités ». Pour les accueillir, précise la chaîne panafricaine, « de nouveaux camps de déplacés ont été installés », « mais les conditions de vie sont extrêmement précaires : absence d'eau potable, de latrines, d'abris » (…) « dépouillés de tout, beaucoup de réfugiés affirment avoir vécu l'enfer avant d'atteindre le territoire burundais. » Actualité.cd, de son côté, publie la réaction de la Confédération internationale sur la région des Grands Lacs, qui lance « un appel à la communauté internationale pour qu'elle augmente l'aide humanitaire aux populations touchées ».  Soldats burundais Côté rwandais, les autorités démentent toute volonté de rompre les accords de paix signés le 4 décembre. « Le Rwanda n'est pas le problème, il veut la paix », titre le Journal de Kinshasa, reprenant les propos du président rwandais Paul Kagamé, hier, « devant les nouveaux membres de son gouvernement qui prêtaient serment. » Le président, poursuit le Journal de Kinshasa, « a retourné l'accusation, pointant la présence massive, selon lui, des troupes burundaises en RDC », Paul Kagamé avançant le chiffre de « plus de 20 000 militaires ». Pour le Journal de Kinshasa, les propos du président rwandais « servent de justification indirecte à la prise d'Uvira par le M23 (…) Les gens ont crié au secours, mais personne n'est venu les aider », a notamment déclaré Paul Kagamé, évoquant particulièrement « la situation des Banyamulenge ». La presse rwandaise cite également les propos de Paul Kagamé : « Plus de 20 000 soldats burundais alimentent la crise dans l'est de la RDC » titre The New Times, qui précise : « Le président rwandais accuse le Burundi voisin d'aggraver le conflit qui dure depuis des décennies dans l'est de la RDC ». Paul Kagamé accuse aussi « les soldats burundais déployés dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu d'attaquer les civils ». « Pratique courante » Afrik.com revient sur la catastrophe de Fès, au Maroc. « Quand les étages illégaux tuent, chronique d'un désastre annoncé », titre le site panafricain, qui revient donc sur ce drame survenu mardi : « 22 personnes tuées dans l'effondrement de deux immeubles ». Un drame qui, nous dit-on, « révèle une nouvelle fois les failles systémiques du contrôle urbanistique au Maroc ». « Le parquet de Fès a ouvert une enquête judiciaire pour déterminer les responsabilités, mais les habitants pointent déjà du doigt ce qu'ils dénoncent depuis des années : la construction anarchique. Les immeubles effondrés comptaient quatre étages chacun, alors que le plan d'aménagement de ce quartier, conçu en 2007 pour reloger des familles issues des bidonvilles, n'autorisait que deux niveaux ». Afrik.com précise encore que « dans les grandes villes, la pression démographique, le coût des autorisations et la faiblesse des contrôles encouragent les surélévations illégales. Ajouter un ou deux étages "en douce", est malheureusement une 'pratique courante' », selon un expert en urbanisme. Le site panafricain rappelle également que le Maroc s'apprête à accueillir la Coupe d'Afrique des Nations et que « Fès doit recevoir plusieurs matches». Afrik.com s'interroge : « La ville aura-t-elle le temps de panser ses plaies et de regarder en face ce que ses murs cachent ? »

Revue de presse Afrique
À la Une: le Rwanda en accusation

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 4:07


Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »

Invité de la mi-journée
Accord «miracle» américain RDC/Rwanda: «Tout le monde a intérêt à faire semblant»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 6:53


Les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ont consolidé, ce jeudi 11 décembre 2025, leur mainmise sur la ville d'Uvira, dans l'est de la RDC. Des dizaines de milliers d'habitants ont traversé la frontière avec le Burundi, d'autres sont terrés chez eux. La dégradation de la situation sécuritaire quelques jours après un accord de paix signé entre Kinshasa et Kigali aux États-Unis est une « gifle » infligée au président américain qui a évoqué un « grand miracle » au moment de la signature. Le décryptage de Jeffrey Hawkins, ex-ambassadeur des États-Unis en Centrafrique, chercheur associé à l'IRIS et enseignant à Sciences Po Paris.

Reverend Ben Cooper's Podcast
Isaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Restoration, Protection, Peace and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands - @894 - Daily Devotional Podcast

Reverend Ben Cooper's Podcast

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 4:39 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningIsaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Restoration, Protection, Peace and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands  From London to Kinshasa, from Yangon to Sana'a, from Juba to Nairobi — recorded live here in London, England — a global 6 P.M. prayer within the DailyPrayer.uk 24-Hour Devotional Cycle. Scripture (NIV) Isaiah 58:8 — “Then your light will break forth like the dawn, and your healing will quickly appear…”. Psalm 46:1 — “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.” As evening approaches, global searches rise for prayer over nations facing crisis, famine, conflict and instability. Isaiah 58:8 remains one of the world's highest-searched scriptures for national healing, restoration and God's intervention in troubled lands. Prayer  Father, tonight we lift DR Congo, Myanmar, Yemen and South Sudan before You. Heal nations burdened by conflict, hunger, fear and deep uncertainty. Bring protection to families caught in danger, comfort to those grieving and strength to communities living without stability. Heal wounds of war, restore broken structures, supply food, medicine and safety where resources are scarce. Guide leaders with wisdom, protect the vulnerable and release peace over lands shaken by violence. Tonight, let Your healing break forth like the dawn. Bring restoration, mercy and breakthrough to these nations in desperate need of Your intervention. Prayer Points prayer for nations, prayer for healing, prayer for peace, prayer for restoration, prayer for protection, prayer for justice, prayer for hopeLife Application  Speak Isaiah 58:8 today, believing God for healing, restoration and peace across every nation experiencing crisis and deep suffering. Declaration I declare that God's healing and restoration rise across these nations tonight. Call to Action Share this prayer and visit DailyPrayer.uk for global devotional resources.24-Hour Arc ConnectorPrevious: 12 P.M. — Healing from Grief & Missing Loved OnesThis Episode: 6 P.M. — Healing for Nations in CrisisNext: 8 P.M. — Healing for Financial Stress & December Burdensisaiah 58:8 prayer, nations healing prayer, global crisis prayer, christian prayer for peace, reverend ben cooper, dailyprayer.uk, global prayer podcast, daily prayer podcastSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Rwanda en accusation

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 4:07


Après l'occupation de la ville d'Uvira par les forces rebelles du M23, la presse congolaise s'en prend vertement au Rwanda : « Kigali poursuit sa folle aventure dans l'est de la République démocratique du Congo, dénonce La Tempête des Tropiques à Kinshasa, crachant ainsi sur la communauté internationale et sur les efforts diplomatiques consentis par les États-Unis et le Qatar. (…) Tout porte à croire que les rebelles auraient bénéficié de nouveaux renforts de l'armée rwandaise, avec pour objectif d'élargir le champ d'occupation, violant ainsi ouvertement l'Accord de paix signé le 4 décembre dernier, à Washington, en présence de Donald Trump et de plusieurs dirigeants de la région. » D'ailleurs, la communauté internationale hausse le ton également contre Kigali, relève le site congolais Actualité CD : aux États-Unis, « la majorité républicaine de la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants a appelé hier à tenir “pleinement responsable“ le Rwanda des engagements pris avec la RDC lors de la signature des Accords de Washington la semaine dernière. “Ces engagements ne sont pas optionnels, et les États-Unis s'attendent à ce qu'ils soient appliqués“, a déclaré la commission, exhortant les dirigeants internationaux à “condamner sans réserve“ les actions de Kigali. (…) Plus tôt, rapporte encore Actualité CD, le Groupe de contact international pour les Grands Lacs – réunissant les États-Unis et l'Union européenne sous présidence allemande – s'est dit “profondément préoccupé“ par la nouvelle offensive du M23. » L'accord de paix piétiné… Pour les autorités congolaises, l'implication du Rwanda n'est plus à démontrer… « Aux yeux de Kinshasa, rapporte Le Monde Afrique, seul l'engagement de l'armée rwandaise a permis l'offensive sur Uvira. Lundi, le président congolais, Félix Tshisekedi, a accusé Kigali de “violer ses engagements“ pris à Washington. “Au lendemain même de la signature, des unités des forces de défense du Rwanda ont conduit et appuyé des attaques à l'arme lourde“, a-t-il dénoncé dans son discours annuel à la nation. Une très bonne source internationale au cœur du dossier, pointe encore Le Monde Afrique, affirme que l'ordre de l'assaut contre Uvira a été pris “au plus haut niveau de l'Etat rwandais avant même le 4 décembre“. Un autre interlocuteur note l'utilisation, ces derniers jours, sur le champ de bataille “de brouilleurs d'ondes de haute technologie, de lance-roquettes multiples, de mortiers de 120 mm guidés par GPS et de drones. Autant d'équipements et d'actions, ajoute-t-il, qui dépassent les capacités du M23“. » Qui plus est, croit savoir Le Monde Afrique, le dernier rapport des experts des Nations unies sur la RDC, qui sera publié prochainement, est accablant. Ce rapport « souligne en effet “la poursuite du déploiement de forces rwandaises au-delà de leurs frontières, le renforcement de leur présence au Nord et Sud-Kivu, positionnées sur les lignes de front et participant directement aux combats“. Les experts estiment qu'entre 6.000 et 7.000 militaires rwandais – “soit deux brigades et deux bataillons de forces spéciales“ – sont déployées dans les deux provinces. Kigali continue de nier sa présence en RDC, reconnaissant seulement l'existence de “mesures défensives“ sur sa frontière. » Des milliers de réfugiés… Conséquence de la chute d'Uvira : « le flot des déplacés submerge le Burundi » voisin… C'est ce que constate Le Journal de Kinshasa. « Des milliers de personnes ont franchi la frontière ces derniers jours, fuyant l'avancée des combattants de l'AFC-M23 à Uvira. Silhouettes courbées sous le poids de ballots précipités, ces civils cherchent un refuge immédiat. La frontière burundaise s'est rapidement transformée en un espace d'accueil, étroit mais vital. Sur place, l'urgence est totale. Les équipes du HCR et de l'Office national burundais de protection des réfugiés se mobilisent pour organiser les arrivées et protéger les déplacés. (…) La vie de milliers de personnes, soupire Le Journal de Kinshasa, dépend désormais de la capacité du Burundi à leur tendre la main. La réponse de la communauté internationale reste cruciale, alors que le monde risque de détourner le regard. » Tigri au Togo ? Enfin, les suites de la tentative de coup d'Etat au Bénin. D'après Jeune Afrique, « l'instigateur présumé du putsch, le lieutenant-colonel Pascal Tigri aurait trouvé refuge au Togo, à Lomé, en franchissant le fleuve Mono. Il aurait ensuite été hébergé dans le quartier de Lomé 2. » Toujours d'après Jeune Afrique, « Cotonou va demander son extradition. Contactée par le site panafricain, une source proche du président togolais Faure Gnassingbé dit ne pas être informée de cette situation. »

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:05


À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:05


À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

Glocal Citizens
Episode 297: On Congo Love and Pan-African Feminism with Patricia Lokwa Servant Part 2

Glocal Citizens

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 47:01


Greetings Glocal Citizens! I met this week's guest Patricia Lokwa Servant last November in Accra at a Forge: Harnessing Creative Arts for Reparatory Justice. The convening turned out to be a mini Glocal Citizens summit for us Accra-based peeps lead by Makmid Kamara (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/makmid-kamara) in his new role leading Reform Initiatives (https://reforminitiatives.org), with Esther Armah (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/esther-armah) and Nyamal Tutdeal (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/nyamal-tutdeal) participating as facilitators and storytellers Emmanual Etim (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/emmanuel-etim) and Brigitte Perenyi (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/brigitte-perenyi) also took part. The program was designed to strengthen the reparations movement by fostering solidarity among artists, cultural workers, civil society, and government leaders across the African diaspora and I can say that as a group we gained much and continue to make progress amongst ourselves. This is indeed indicative of this conversation with Patricia, a program strategist, storyteller, and cultural organizer born in the Democratic Republic of Congo. She is the Founder of http://CongoLove.org (http://congolove.org/), Co-Founder of the Andrée Blouin Cultural Center (https://andreeblouin.org) in Kinshasa, and a Development Consultant with Friends of the Congo (https://friendsofthecongo.org). Her work centers African knowledge, community resilience, and youth leadership across the continent and the global diaspora. For more than a decade, she has designed and led multi-country initiatives strengthening institutions, expanding equity, and building pathways for collective empowerment. She has supported regional movements with Africans Rising (https://www.africansrising.org), helped shape global narrative and education ecosystems with Farafina: The Black Link (https://www.farafinatheblacklink.org), and advanced gender-responsive learning programs with the African Women Development Fund (https://awdf.org). Patricia currently serves as Fundraising and Partnerships Lead for SOS-Hermann Gmeiner International College (https://www.soshgic.edu.gh) in Ghana, where she strengthens donor systems and cultivates cross-border collaborations with aims of supporting young African students. She is also the former host of the radio show Congo Live (http://www.congolive.org/show/), where she amplified stories of Congolese culture, history, and global engagement. Patricia's work bridges generations and geographies. She remains committed to building systems that honor African memory, uplift community wisdom, and support young people to lead with purpose and dignity. With Pan-Africanism at the heart of her life's work, Patricia is making her mark as an architect of our collective #panafricanprogress mission! Where to find Patricia? CongoLove.org (https://congolove.org/team/patricia-lokwa/) On LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/patricia-servant-6204a5128) On Instagram (https://www.instagram.com/servant_lokwa/?hl=en) On Facebook (https://www.facebook.com/patricia.lokwa/) What's Patricia listening to? Lucky Dube (https://en.wikipedia.org/wiki/Lucky_Dube) Other topics of interest: About the Civil War in the Democratic Republic of Congo in 1993 (https://en.wikipedia.org/wiki/Republic_of_the_Congo_Civil_War_(1993%E2%80%931994)) About Congolese Activist Kambale Musuvili (https://www.kambale.com) Maurice Carney, Executive Director of Friends of Congo in his own words (https://therealnews.com/author/maurice-carney) On (Pan)-African Feminism (https://www.blackwomenradicals.com/blog-feed/the-power-of-pan-african-feminism-a-conversation-with-jessica-horn) Kongo: Power and Majesty at the MET (https://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2015/kongo) and thoughts from curator, Alisa LaGamma (https://nyss.org/a-look-inside-kongo-power-majesty-with-curator-alisa-lagamma/) About Dossier No. 77 (https://mronline.org/2024/06/26/dossier-no-77-the-congolese-fight-for-their-own-wealth/) About Ernest Wamba dia Wamba (https://africasacountry.com/2020/08/ernest-wamba-dia-wamba-a-healer-from-within) USA for Africa + Marcia Thomas (https://usaforafrica.org/about-us/) About Emira Woods (https://ips-dc.org/ips_author/emira-woods/) About Coumba Toure (https://www.linkedin.com/in/coumba-toure-b4a16566/?originalSubdomain=sn) About Hakima Abbas and the Black Feminist Fund (https://blackfeministfund.org/our-village/) About Filmmaker Thalia Mavros (https://www.thaliamavros.com) Special Guest: Patricia Lokwa Servant.

Reverend Ben Cooper's Podcast
Isaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands - @880 - Daily Devotional Podcast

Reverend Ben Cooper's Podcast

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 4:40 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningIsaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands From London to Kinshasa, from Yangon to Addis Ababa, from Caracas to Nairobi — recorded live here in London, England — a global 6 P.M. prayer within the DailyPrayer.uk 24-Hour Devotional Cycle. Scripture (NIV) Isaiah 58:8 — “Then your light will break forth like the dawn, and your healing will quickly appear…” Psalm 46:1 — “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.” In the evening hours, global searches rise for healing across nations burdened by conflict, hunger, instability and displacement. Isaiah 58:8 remains a globally accessed scripture for breakthrough, restoration and God's healing intervention in devastated lands. Prayer  Father, tonight we lift DRC, Myanmar, Ethiopia and Venezuela before You. Heal lands torn by war, famine, fear and deep instability. Restore broken communities, strengthen those living without safety and bring comfort to families grieving loss. Protect children in danger, sustain those who lack food and shelter, and guide leaders with wisdom and mercy. Heal political wounds, rebuild fractured systems and release peace across troubled regions. Let Your light break forth over these nations and let healing rise like the dawn. Tonight, we stand united, believing for restoration, breakthrough and peace across every land. Prayer Points prayer for nations, prayer for healing, prayer for protection, prayer for restoration, prayer for justice, prayer for peace, prayer for hope Life Application  Speak Isaiah 58:8 over these four nations today, believing God for healing, breakthrough and restoration across crisis-affected lands.Declaration I declare that God's healing and peace rise across these nations tonight. Call to Action Share this prayer and visit DailyPrayer.uk for global devotional resources.24-Hour Arc ConnectorPrevious: 12 P.M. — Healing for Families & HouseholdsThis Episode: 6 P.P. — Healing for the NationsNext: 8 P.M. — Healing for Trauma & Deep Emotional Woundsisaiah 58:8 prayer, nations healing prayer, global prayer for restoration, christian prayer for peace, reverend ben cooper, dailyprayer.uk, global prayer podcast, daily prayer podcastSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

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Isaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands - @873 - Daily Devotional Podcast

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Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 4:35 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningIsaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands  From London to Kinshasa, from Yangon to Addis Ababa, from Caracas to Nairobi — recorded live here in London, England — a global 6 P.M. prayer within the DailyPrayer.uk 24-Hour Devotional Cycle. Scripture (NIV) Isaiah 58:8 — “Then your light will break forth like the dawn, and your healing will quickly appear…” Psalm 46:1 — “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.”  Evening searches rise for the healing of nations burdened by conflict, famine, instability and displacement. Isaiah 58:8 remains a globally accessed scripture for breakthrough, restoration and God's light breaking into devastated lands. Prayer  Father, tonight we lift DRC, Myanmar, Ethiopia and Venezuela before You. Heal lands torn apart by conflict, hunger, fear and deep instability. Bring peace where war has raged, hope where despair has grown and restoration where families have been scattered. Strengthen communities living under pressure, rescue children caught in crisis and sustain those with no safety, food or refuge. Heal political wounds, rebuild broken systems and release compassion into every devastated region. Let Your light break forth over these nations and let healing rise like the dawn. Tonight, we stand united, believing for restoration, stability and peace across every land. Prayer Points prayer for nations, prayer for healing, prayer for protection, prayer for restoration, prayer for justice, prayer for peace, prayer for hopeLife Application  Speak Isaiah 58:8 over these four nations today, believing God for healing, breakthrough and restoration across crisis-affected lands.Declaration I declare that God's healing rises across these nations tonight.Call to Action Share this prayer and visit DailyPrayer.uk for global devotional resources.24-Hour Arc Connector Previous: 12 P.M. — Healing for Families & Households This Episode: 6 P.M. — Healing for the Nations Next: 8 P.M. — Healing for Trauma and Deep Emotional Wounds isaiah 58:8 prayer, nations healing prayer, global prayer for restoration, christian prayer for peace, reverend ben cooper, dailyprayer.uk, global prayer podcast, daily prayer podcastSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

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Isaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands - @866 - Daily Devotional Podcast

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Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 4:44 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningIsaiah 58:8 — Global Nations Healing Prayer for Peace, Restoration, Protection and God's Intervention Across Crisis-Affected Lands From London to Kinshasa, from Yangon to Addis Ababa, from Caracas to Nairobi — recorded live here in London, England — a global 6 P.M. prayer within the DailyPrayer.uk 24-Hour Devotional Cycle. Scripture (NIV)  Isaiah 58:8 — “Then your light will break forth like the dawn, and your healing will quickly appear…”Psalm 46:1 — “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.”  Globally, evening searches rise for healing across nations suffering conflict, hunger, displacement and instability. Isaiah 58:8 remains a powerful worldwide scripture of hope, promising healing, restoration and God's intervention in devastated lands. Prayer Father, tonight we lift DRC, Myanmar, Ethiopia and Venezuela before You. Bring healing where war has wounded, comfort where grief overwhelms and restoration where communities have been torn apart. Heal children displaced by violence, families living in fear and nations crippled by instability. Strengthen humanitarian workers, guide leaders with wisdom and open pathways for peace. Heal scars of conflict, rebuild broken systems and restore dignity to people suffering loss, hunger and trauma. Let Your light break forth across these lands and let healing rise like the dawn. Tonight, we stand together believing that You can restore nations, heal wounds and rebuild futures.Prayer Points prayer for nations, prayer for healing, prayer for protection, prayer for restoration, prayer for justice, prayer for peace, prayer for hopeLife Application (20–25 words) Speak Isaiah 58:8 over these four nations today, believing God for healing, breakthrough, restoration and peace across crisis-affected lands.Declaration I declare that healing, peace and restoration rise across the nations tonight.Call to Action Share this prayer and visit DailyPrayer.uk for global devotional resources.24-Hour Arc Connector Previous: 12 P.M. — Healing for the Household This Episode: 6 P.M. — Healing for the Nations Next: 8 P.M. — Healing of the Mind and Spirit isaiah 58:8 prayer, nations healing prayer, global healing prayer, christian prayer for peace, reverend ben cooper, dailyprayer.uk, global prayer podcast, daily prayer podcastSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere
Lʹinvité – Christian Mukuna

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

Play Episode Listen Later Dec 6, 2025 24:56


Lʹhumoriste neuchâtelois Christian Mukuna présente son spectacle " Et si cʹétait le dernier ? ". Au micro de Mathieu Truffer, il revient aussi sur son parcours : sa naissance à Kinshasa, ses études dʹéconomie et de droit à Neuchâtel et son chemin dʹartiste, sur scène et au cinéma. Avec une interview du metteur en scène Gaspard Boesch.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:53


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ».  Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ».  L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

C'est pas du vent
Le téléphérique urbain, une solution qui monte

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 48:30


C'est un véritable casse-tête. Avec une population jeune qui devrait doubler d'ici 2050, l'ensemble des pays d'Afrique subsaharienne est confronté à un problème complexe : comment accompagner le développement de leurs villes qui connaissent les rythmes de croissance les plus rapides du monde ? Lagos et Kinshasa, par exemple, devraient abriter chacune plus de 20 millions d'habitants d'ici 2030 ! (Rediffusion du 28/06/2024). La question du transport est particulièrement complexe. 80% des citadins africains ne possèdent pas de véhicule. Ils dépendent donc de l'offre. Quelle est la meilleure stratégie à adopter pour non seulement fluidifier le trafic, mais aussi pour limiter la pollution ? Antananarivo, la capitale malgache a inauguré cette semaine son téléphérique urbain. Un mode de transport efficace pour désenclaver des quartiers isolés mais qui implique aussi de nombreuses contraintes... Reportage à La Réunion de Samuel Turpin sur le téléphérique Papang lancé, il y a deux ans, sur l'île de La Réunion. Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. Avec Jean-Jacques Helluin, de COTADU (Organisation Non Gouvernementale internationale, créée en 1980 à Dakar pendant la Conférence mondiale sur le transport urbain. Sa vocation est de promouvoir la mobilité urbaine durable dans les villes du Sud). Ingénieur et urbaniste avec plus de 20 ans d'expérience dans les villes du Sud, Jean-Jacques Helluin assure la direction générale de l'association.

Carrusel de las Artes
Cultura en movimiento: fotografía, cine y música que inspiran

Carrusel de las Artes

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 13:58


En esta emisión viajamos a través de la reciente serie 'Megápolis incontrolables' del francés Pascal Maître. El fotorreportero retrata tres megaciudades que enfrentan un crecimiento urbano vertiginoso: Dacca en Bangladesh, Kinshasa en la República Democrática del Congo y El Alto-La Paz en Bolivia. Cada ciudad afronta diversos desafíos y, entre ellas, se destaca la capital boliviana por ser la segunda ciudad habitable más alta del mundo, con una mezcla vibrante entre tradición y modernidad.

C'est pas du vent
Le téléphérique urbain, une solution qui monte

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 48:30


C'est un véritable casse-tête. Avec une population jeune qui devrait doubler d'ici 2050, l'ensemble des pays d'Afrique subsaharienne est confronté à un problème complexe : comment accompagner le développement de leurs villes qui connaissent les rythmes de croissance les plus rapides du monde ? Lagos et Kinshasa, par exemple, devraient abriter chacune plus de 20 millions d'habitants d'ici 2030 ! (Rediffusion du 28/06/2024). La question du transport est particulièrement complexe. 80% des citadins africains ne possèdent pas de véhicule. Ils dépendent donc de l'offre. Quelle est la meilleure stratégie à adopter pour non seulement fluidifier le trafic, mais aussi pour limiter la pollution ? Antananarivo, la capitale malgache a inauguré cette semaine son téléphérique urbain. Un mode de transport efficace pour désenclaver des quartiers isolés mais qui implique aussi de nombreuses contraintes... Reportage à La Réunion de Samuel Turpin sur le téléphérique Papang lancé, il y a deux ans, sur l'île de La Réunion. Financé par l'Union européenne. Les points de vue et avis exprimés n'engagent toutefois que leur(s) auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement ceux de l'Union européenne ou de l'Agence exécutive européenne pour l'éducation et la culture (EACEA). Ni l'Union européenne ni l'EACEA ne sauraient en être tenues pour responsables. Avec Jean-Jacques Helluin, de COTADU (Organisation Non Gouvernementale internationale, créée en 1980 à Dakar pendant la Conférence mondiale sur le transport urbain. Sa vocation est de promouvoir la mobilité urbaine durable dans les villes du Sud). Ingénieur et urbaniste avec plus de 20 ans d'expérience dans les villes du Sud, Jean-Jacques Helluin assure la direction générale de l'association.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:53


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ».  Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ».  L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

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À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Reverend Ben Cooper's Podcast
2 Chronicles 7:14 — Global Nations Prayer for Peace, Healing, Justice and Restoration Across Crisis-Affected Lands - @844 - Daily Devotional Podcast

Reverend Ben Cooper's Podcast

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:40 Transcription Available


Send us your feedback — we're listening2 Chronicles 7:14 — Global Nations Prayer for Peace, Healing, Justice and Restoration Across Crisis-Affected Lands From London to Kyiv, from Khartoum to Ramallah, from Kinshasa to São Paulo — recorded live here in London, England — a global 6 P.M. prayer within the DailyPrayer.uk 24-Hour Devotional Cycle. Scripture (NIV) 2 Chronicles 7:14 — “If my people, who are called by my name, will humble themselves and pray and seek my face … I will heal their land.” Psalm 46:10 — “Be still, and know that I am God.” Global searches for peace and national healing rise every evening as headlines intensify. 2 Chronicles 7:14 remains one of the world's most accessed scriptures for interceding for nations in crisis, conflict, hunger and displacement. Prayer  Father, tonight we lift Sudan, Ukraine, Gaza/Palestine and the Democratic Republic of Congo before You. Pour out peace where violence rages, hope where despair spreads and unity where division runs deep. Heal lands scarred by conflict, famine, displacement and fear. Protect families caught in danger, strengthen humanitarian workers and guide leaders toward justice, compassion and wisdom. Break cycles of violence, silence hatred and lift nations out of turmoil. Bring healing to wounded communities, safety to refugees and restoration to broken infrastructures. Let Your presence move across borders, bringing calm, reconciliation and new beginnings. Tonight, we stand in faith, believing that You can heal nations and restore peace where peace feels impossible. Prayer Points prayer for peace, prayer for national healing, prayer for unity, prayer for justice, prayer for reconciliation, prayer for protection, prayer for hope Life Application  Pray 2 Chronicles 7:14 over these nations tonight, asking God to heal their land and bring peace to regions in deep crisis. Declaration I declare that peace, healing and restoration are rising over the nations tonight.Call to Action Share this prayer and visit DailyPrayer.uk for global devotional resources.24-Hour Arc ConnectorPrevious: 12 P.M. — Healing and Hope for Crisis NationsThis Episode: 6 P.M. — Global Nations IntercessionNext: 8 P.M. — Renewal and Spiritual Growth2 chronicles 7:14 prayer, nations prayer, global prayer, christian prayer for peace, reverend ben cooper, dailyprayer.uk, global prayer podcast, daily prayer podcast, prayer for unitySupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

7 milliards de voisins
Comment et pourquoi enseigner la musique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 48:30


Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ?   Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique  • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ».  Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons.   En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves.  En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot.   Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe.     Programmation musicale :  ► Toi l'enfant – Lamomali  ► Gnou Mbollo  - Cheikh Ibra Fam.

7 milliards de voisins
Comment et pourquoi enseigner la musique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 48:30


Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ?   Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique  • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ».  Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons.   En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves.  En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot.   Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe.     Programmation musicale :  ► Toi l'enfant – Lamomali  ► Gnou Mbollo  - Cheikh Ibra Fam.

Reportage Afrique
RDC: l'un des derniers arbres baobab de Kinshasa menacé de disparition

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 2:17


C'est un patrimoine inestimable en RDC. À Kinshasa, l'un des derniers baobabs du centre-ville de la capitale congolaise fait parler de lui, car les défenseurs de l'environnement craignent qu'il ne soit abattu. Pourtant, cette plante, reconnaissable entre mille, fait partie de l'histoire de Kinshasa et de son patrimoine végétal. De notre correspondante à Kinshasa, À lire aussiPourquoi Madagascar est le berceau des baobabs et la terre des lémuriens?

Glocal Citizens
Episode 296: On Congo Love and Pan-African Feminism with Patricia Lokwa Servant Part 1

Glocal Citizens

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 43:50


Greetings Glocal Citizens! I met this week's guest Patricia Lokwa Servant last November in Accra at a Forge: Harnessing Creative Arts for Reparatory Justice. The convening turned out to be a mini Glocal Citizens summit for us Accra-based peeps lead by Makmid Kamara (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/makmid-kamara) in his new role leading Reform Initiatives (https://reforminitiatives.org), with Esther Armah (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/esther-armah) and Nyamal Tutdeal (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/nyamal-tutdeal) participating as facilitators and storytellers Emmanual Etim (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/emmanuel-etim) and Brigitte Perenyi (https://glocalcitizens.fireside.fm/guests/brigitte-perenyi) also took part. The program was designed to strengthen the reparations movement by fostering solidarity among artists, cultural workers, civil society, and government leaders across the African diaspora and I can say that as a group we gained much and continue to make progress amongst ourselves. This is indeed indicative of this conversation with Patricia, a program strategist, storyteller, and cultural organizer born in the Democratic Republic of Congo. She is the Founder of http://CongoLove.org (http://congolove.org/), Co-Founder of the Andrée Blouin Cultural Center (https://andreeblouin.org) in Kinshasa, and a Development Consultant with Friends of the Congo (https://friendsofthecongo.org). Her work centers African knowledge, community resilience, and youth leadership across the continent and the global diaspora. For more than a decade, she has designed and led multi-country initiatives strengthening institutions, expanding equity, and building pathways for collective empowerment. She has supported regional movements with Africans Rising (https://www.africansrising.org), helped shape global narrative and education ecosystems with Farafina: The Black Link (https://www.farafinatheblacklink.org), and advanced gender-responsive learning programs with the African Women Development Fund (https://awdf.org). Patricia currently serves as Fundraising and Partnerships Lead for SOS-Hermann Gmeiner International College (https://www.soshgic.edu.gh) in Ghana, where she strengthens donor systems and cultivates cross-border collaborations with aims of supporting young African students. She is also the former host of the radio show Congo Live (http://www.congolive.org/show/), where she amplified stories of Congolese culture, history, and global engagement. Patricia's work bridges generations and geographies. She remains committed to building systems that honor African memory, uplift community wisdom, and support young people to lead with purpose and dignity. With Pan-Africanism at the heart of her life's work, Patricia is making her mark as an architect of our collective #panafricanprogress mission! Where to find Patricia? CongoLove.org (https://congolove.org/team/patricia-lokwa/) On LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/patricia-servant-6204a5128) On Instagram (https://www.instagram.com/servant_lokwa/?hl=en) On Facebook (https://www.facebook.com/patricia.lokwa/) What's Patricia listening to? Lucky Dube (https://en.wikipedia.org/wiki/Lucky_Dube) Other topics of interest: About the Civil War in the Democratic Republic of Congo in 1993 (https://en.wikipedia.org/wiki/Republic_of_the_Congo_Civil_War_(1993%E2%80%931994)) About Congolese Activist Kambale Musuvili (https://www.kambale.com) Maurice Carney, Executive Director of Friends of Congo in his own words (https://therealnews.com/author/maurice-carney) On (Pan)-African Feminism (https://www.blackwomenradicals.com/blog-feed/the-power-of-pan-african-feminism-a-conversation-with-jessica-horn) Kongo: Power and Majesty at the MET (https://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2015/kongo) and thoughts from curator, Alisa LaGamma (https://nyss.org/a-look-inside-kongo-power-majesty-with-curator-alisa-lagamma/) About Dossier No. 77 (https://mronline.org/2024/06/26/dossier-no-77-the-congolese-fight-for-their-own-wealth/) About Ernest Wamba dia Wamba (https://africasacountry.com/2020/08/ernest-wamba-dia-wamba-a-healer-from-within) USA for Africa + Marcia Thomas (https://usaforafrica.org/about-us/) About Emira Woods (https://ips-dc.org/ips_author/emira-woods/) About Coumba Toure (https://www.linkedin.com/in/coumba-toure-b4a16566/?originalSubdomain=sn) About Hakima Abbas and the Black Feminist Fund (https://blackfeministfund.org/our-village/) About Filmmaker Thalia Mavros (https://www.thaliamavros.com) Special Guest: Patricia Lokwa Servant.

Reverend Ben Cooper's Podcast
Psalm 46:1 — “God Is Our Refuge and Strength” National Prayer for DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIA - @823 - Daily Devotional Podcast

Reverend Ben Cooper's Podcast

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:44 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningPsalm 46:1 — “God Is Our Refuge and Strength” National Prayer for DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIAPsalm 46:1 (NIV) “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.” Recorded live here in London, England with Reverend Ben CooperAcross global crises nations cry out for stability, healing, restoration, and divine intervention. Today we lift DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIA—four nations facing conflict, instability, humanitarian pressure, economic strain, and spiritual need. From London to Kinshasa, from Port-au-Prince to Juba, from Juba to Yerevan, millions long for peace, safety, and hope. Psalm 46:1 remains one of the most globally searched scriptures during national and global crisis because it anchors hearts in God's unshakeable presence. He is refuge where leadership fails, strength where society breaks, and help when danger surrounds. Today we intercede for families, leaders, churches, workers, children, and communities across these four nations. May God bring peace in conflict, stability in chaos, and comfort where suffering is deep.Prayer Points Prayer for peace in DR Congo, prayer for healing in Haiti, prayer for restoration in South Sudan, prayer for protection over Armenia, prayer for wisdom for leaders, prayer for safety over vulnerable communities, prayer for revival among churches, prayer for provision in crisis, prayer for unity between divided groups, prayer for God's intervention across the nationsLife Application Pray Psalm 46:1 over these four nations today and trust God to be their refuge, strength, and help in every situation.Declaration I declare that God is the refuge and strength of DR Congo, Haiti, South Sudan, and Armenia, and His help is ever-present in their trouble.Call to Action Share and subscribe to join global intercession and visit DailyPrayer.uk to pray for nations across the world. national prayer, dr congo prayer, haiti prayer, south sudan prayer, armenia prayer, dailyprayer.uk, psalm 461, god is our refuge, intercession for nations, crisis prayerSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?     Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ?  Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ?    Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.       Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix   Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille.       Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ?  Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ?  Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 8:42


Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ?   Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise.   Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ?   Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine.   Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais…  Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense.   Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé…  Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa.   Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ?  Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois.   Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ?   C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense.   Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ?  Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera.   Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ?   Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions.    À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords

Journal de l'Afrique
Après le Rwanda, l'émir du Qatar en visite en République démocratique Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 15:06


Après sa visite au Rwanda, l'émir du Qatar a atterri dans la capitale Kinshasa pour une brève escale. Si la venue du Qatar a pour objectif de booster les investissements dans le pays, la question sécuritaire de l'est congolais a aussi été au menu. Le Qatar sert de médiateur dans les négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais.

EZ News
EZ News 11/20/25

EZ News

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 6:43


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. Tai-Ex opening The Tai-Ex opened up 633-points this morning from yesterday's close, at 27,213 on turnover of $10.4-billion N-T. Shares in Taiwan closed lower Wednesday after giving up earlier gains, as investors stayed cautious ahead of an Nvidia Corp. investor conference and the release of meeting minutes by the U.S. Federal Reserve. Analysts say the bellwether electronics sector failed to stage a successful technical rebound as tech stocks saw their gains eroded amid lingering valuation concerns after recent strong gains among AI stocks. They say investors continued to pocket profits built recently for now with TSMC in focus. KMT, TPP leaders meet to discuss possible electoral collaboration The leaders of Taiwan's opposition KMT and TPP met Wednesday to discuss the prospects for collaboration (合作) in the 2026 local elections. Speaking during their public meeting in New Taipei, KMT Chairperson Cheng Li-wun told TPP Chairman Huang Kuo-chang that she hoped the parties' recent cooperation in the Legislature would deepen in the run-up to local elections. Cheng acknowledged "difficulties" in previous efforts toward a KMT-TPP alliance, but said that after meeting Huang, she felt strongly that they were on the same page. Huang, meanwhile, said he would direct the TPP's think tank to reach out to its KMT counterpart to discuss local governance and the parties' 2026 election goals. DRC Fighting Despite Peace Framework Signed Fighting has erupted (爆發了) in the east of the Democratic Republic of Congo between the M23 rebels and a pro-government militia despite a recent framework for peace signed in Qatar. Chris Ocamringa has more from Kinshasa. Russian Attack on Ukrainian City Leaves Dozens Dead A Russian drone and missile attack on Ukraine's western city of Ternopil has killed at least 25 people, including three children. The attack hit two apartment blocks, injuring at least 73 people. Ukrainian air defenses intercepted most of the 476 drones and 48 missiles fired overnight. President Volodymyr Zelenskyy is in Turkey seeking diplomatic support against Russia. He met with Turkish President Recep Tayyip Erdogan. Meanwhile, Romania and Poland scrambled (緊急起飛) fighter jets in response to the attacks. Russia claims the strikes targeted Ukrainian energy facilities and military-industrial targets in retaliation (報復) for Kyiv's actions. Brazil NPO: Crime Groups Expanding in Amazon A prominent nonprofit group in Brazil says that criminal gangs expanded their presence in the Brazilian Amazon last year and are now operating in nearly half of the region's municipalities. The Brazilian Forum on Public Safety says the growth of these crime groups in the region, where U.N. climate talks are currently taking place, is driving violence and threatens the preservation of the world's largest tropical rainforest. The nonprofit says organized crime groups are now active in 45-percent of over 770 municipalities. That's a jump of 32% from last year's report. The NPO says combating organized crime in the Amazon will require a focus on alternate ways of developing the region besides “predatory exploitation (剝削,開發利用) of resources.” That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. AI 不只是科技,更是投資的新藍海 您還沒上車嗎? 11/22下午二點,由ICRT與元大投信共同舉辦的免費講座 會中邀請理財專家阮幕驊和元大投顧分析師及專業團隊 帶你掌握「AI 投資機會」 加碼好康! 只要「報名並親臨現場參加活動」 就有機會抽中 全家禮券200元,共計5名幸運得主! 活動地點:台北文化大學APA藝文中心--數位演講廳(台北市中正區延平南路127號4樓) 免費入場,名額倒數中!! 立即報名:https://www.icrt.com.tw/app/2025yuanta/ 「投資一定有風險,基金投資有賺有賠,申購前應詳閱公開說明書」 #AI投資 #元大投信 #理財講座 #免費講座 #投資趨勢 #ETF -- Hosting provided by SoundOn

Journal en français facile
L'Ukraine veut acheter 100 avions Rafale / Lendemain d'élection au Chili / Foot: les Léopards sont de retour à Kinshasa...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 17 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CBxU.A

C'est pas du vent
Iaraçu, quand science et société s'unissent pour sauver les forêts

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:30


À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est.   Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec :  Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD.   Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption   Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.   Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ?  Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.    France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ?   Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI.     RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ?   Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.

De Grote Podcastlas
#140 Republiek Congo

De Grote Podcastlas

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 80:27


Wie een grote broer of zus heeft weet hoe het is om in iemands schaduw te staan. Maar stel je voor dat je dus ook dezelfde naam hebt als hem of haar. Dat wordt lastig googlen. De Republiek Congo kan erover meepraten. Zoek je toevallig soms zijn Belgische halfbroer, de democratische welteverstaan? Nee, echt niet? Oké, zelf weten. Dan gaan we het een uur lang hebben over Brazzaville en niet over Kinshasa. Over een betrekkelijk rustigere oever van de Kongo, laten we die oever met wat politiek gevoel de linkeroever noemen. En, we moeten het ze toch geven: het is niet alsof Kinshasa heel vinexerig klinkt, maar van de naam Brazzaville beginnen de heupjes al te wiegen. Toch?

Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

De vive(s) voix
Eddy Malou, l'inventeur de la «Congolexicomatisation», publie son dictionnaire

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 29:00


« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur.  Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé.  Valabater (v.tr.) :  « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation.    Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ.    ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.

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Eddy Malou, l'inventeur de la «Congolexicomatisation», publie son dictionnaire

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Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 29:00


« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur.  Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé.  Valabater (v.tr.) :  « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation.    Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ.    ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.

De vive(s) voix
TikTok, Instagram, YouTube: quand les médias sociaux s'emparent de la littérature

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 28:59


Les réseaux sociaux nous vendent aussi de la littérature : sur les médias sociaux, de nombreux influenceurs émergent depuis quelques années pour mettre en avant des nouveautés ou des classiques !   Comment vend-on un livre aujourd'hui ?  Depuis quelques années, de plus en plus de maisons d'édition font appel aux influenceurs littéraires, font appel aux influenceurs littéraires : «Les réseaux sociaux sont un énorme levier de visibilité. Le temps de lecture baisse alors que le temps passé sur les écrans augmente. Il faut donc aller chercher le lecteur là où il est», nous explique Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire.  « Il faut comprendre que les réseaux sociaux, ce n'est pas le marché du contenu, mais le marché de l'attention. Des centaines de milliers de contenus sont postés chaque jour. Il faut donc capter l'attention le plus rapidement possible et créer de l'intérêt ; il faut partir du jeune vers la vidéo alors qu'à l'école, on part de l'œuvre pour aller vers le jeune ». De plus en plus de livres, moins de places dans les médias, moins de lecteurs, la littérature circule énormément sur ces nouveaux canaux d'informations, notamment chez les jeunes. «On n'a pas forcément une très bonne image des influenceurs. J'ai voulu propager des connaissances autour de la littérature sud-américaine ou plus classique, de fil en aiguille les gens se sont intéressés à ce que je disais», raconte Chris Laquieze.   Et ça marche : le livre de l'autrice américaine Freida McFadden La femme de ménage a émergé grâce à TikTok. «Un bouche-à-oreille numérique efficace», selon Maïa Gros. C'est également l'occasion de faire (re)découvrir une littérature méconnue en France ou une littérature classique oubliée ou des auteurs moins connus. «J'aime bien mettre en avant des petits auteurs qui sont moins connus qui produisent des maisons d'édition des œuvres exceptionnellement bien, et dont on parle très peu parce qu'ils sont moins médiatisés», précise Chris Laquieze.  Invités :  Chris Laquieze, auteur et influenceur littéraire. Vous pouvez suivre son compte Instagram ou son compte TikTok. Il sortira en janvier son premier roman La rosa perdida, aux éditions J.-C. Lattès.  Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire, une maison d'édition créée en 2016, qui publie des essais et des romans.    Et le témoignage de Timothée, responsable de la librairie Temps-Livres au Pré-Saint-Gervais. Propos recueillis par Cécile Lavolot.   Et la chronique Ailleurs nous emmène à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, où la 11è fête du Livre a lieu du 2 au 21 novembre (du 8 au 15 dans la capitale, Kinshasa). Et c'est Françoise Balais, directrice déléguée de l'Institut français de Kinshasa qui nous parlera de cet évènement ! On pourra notamment y retrouver en clôture la création de la pièce «Silence» du lauréat du Prix Rfi Théâtre 2025, Israël NZILA. Programmation musicale :  L'artiste Orelsan en duo avec Yamé, avec le titre Encore une fois.  

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TikTok, Instagram, YouTube: quand les médias sociaux s'emparent de la littérature

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Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 28:59


Les réseaux sociaux nous vendent aussi de la littérature : sur les médias sociaux, de nombreux influenceurs émergent depuis quelques années pour mettre en avant des nouveautés ou des classiques !   Comment vend-on un livre aujourd'hui ?  Depuis quelques années, de plus en plus de maisons d'édition font appel aux influenceurs littéraires, font appel aux influenceurs littéraires : «Les réseaux sociaux sont un énorme levier de visibilité. Le temps de lecture baisse alors que le temps passé sur les écrans augmente. Il faut donc aller chercher le lecteur là où il est», nous explique Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire.  « Il faut comprendre que les réseaux sociaux, ce n'est pas le marché du contenu, mais le marché de l'attention. Des centaines de milliers de contenus sont postés chaque jour. Il faut donc capter l'attention le plus rapidement possible et créer de l'intérêt ; il faut partir du jeune vers la vidéo alors qu'à l'école, on part de l'œuvre pour aller vers le jeune ». De plus en plus de livres, moins de places dans les médias, moins de lecteurs, la littérature circule énormément sur ces nouveaux canaux d'informations, notamment chez les jeunes. «On n'a pas forcément une très bonne image des influenceurs. J'ai voulu propager des connaissances autour de la littérature sud-américaine ou plus classique, de fil en aiguille les gens se sont intéressés à ce que je disais», raconte Chris Laquieze.   Et ça marche : le livre de l'autrice américaine Freida McFadden La femme de ménage a émergé grâce à TikTok. «Un bouche-à-oreille numérique efficace», selon Maïa Gros. C'est également l'occasion de faire (re)découvrir une littérature méconnue en France ou une littérature classique oubliée ou des auteurs moins connus. «J'aime bien mettre en avant des petits auteurs qui sont moins connus qui produisent des maisons d'édition des œuvres exceptionnellement bien, et dont on parle très peu parce qu'ils sont moins médiatisés», précise Chris Laquieze.  Invités :  Chris Laquieze, auteur et influenceur littéraire. Vous pouvez suivre son compte Instagram ou son compte TikTok. Il sortira en janvier son premier roman La rosa perdida, aux éditions J.-C. Lattès.  Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire, une maison d'édition créée en 2016, qui publie des essais et des romans.    Et le témoignage de Timothée, responsable de la librairie Temps-Livres au Pré-Saint-Gervais. Propos recueillis par Cécile Lavolot.   Et la chronique Ailleurs nous emmène à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, où la 11è fête du Livre a lieu du 2 au 21 novembre (du 8 au 15 dans la capitale, Kinshasa). Et c'est Françoise Balais, directrice déléguée de l'Institut français de Kinshasa qui nous parlera de cet évènement ! On pourra notamment y retrouver en clôture la création de la pièce «Silence» du lauréat du Prix Rfi Théâtre 2025, Israël NZILA. Programmation musicale :  L'artiste Orelsan en duo avec Yamé, avec le titre Encore une fois.  

Reportage Afrique
Rumba congolaise: le mythique orchestre de la Crèche, à Kinshasa, part en tournée

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 2:27


En RDC, direction Kinshasa, pour aller à la rencontre de l'orchestre de la Crèche. Attention, nostalgie ! Ce sont les derniers pionniers de la rumba encore en vie. Tous les week-ends depuis plus de 30 ans, ils font revivre les plus grands classiques de la musique congolaise. Et pour la première fois de leur carrière, ils vont partir en tournée européenne en 2026.  De notre correspondante à Kinshasa  Au rond-point victoire, à Kinshasa, c'est sur le toit d'un immeuble défraîchi que joue l'orchestre de rumba. La moyenne d'âge des musiciens et chanteurs est de 70 ans. Ils se produisent tous les week-ends à la Crèche depuis 1984. Une longévité inédite qui a fait de cette adresse une institution de la vraie rumba à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. « Quand nous parlons de vraie rumba, nous nous référons aux origines de la rumba. La musique congolaise a connu des étapes. Quand on parle de musique de jeunes, de musique moderne, de musique ceci, cela ... Ici, à la Crèche, quand nous jouons, ce n'est pas avec autant de variantes au fil du temps. On danse sur le même temps », nous explique le bassiste Dassi Mbelani. Tous ont évolué aux côtés des grands noms comme Franco et Grand Kallé. Et malgré le temps qui passe, ils n'ont jamais lâché micros et guitares pour continuer à jouer les plus grands classiques. À l'écoute du titre Mundi, il nous raconte : « Mundi, c'est toujours Tabu Ley. C'était vers 1956, 1957. Dans cette chanson, Tabu Ley s'en prend aux gens qui faisaient des yeux doux à sa femme, qui s'appelait Mundi. » Ces concerts sont un véritable retour dans le passé pour les plus nostalgiques comme Marcel, un habitué du lieu. « C'est la musique qui nous intéresse. C'est la musique de nos aïeux. On en profite », s'exclame le passionné de rumba. L'orchestre de la Crèche, c'est plus que de la nostalgie. C'est aussi une passion pour la musique, comme le clame Selidja, leader du groupe : « Je serai musicien jusqu'à ma mort. C'est dans le sang. Nous avons hérité de notre ascendance et nous ferons hériter à notre descendance. » L'orchestre respecte aussi l'une des règles d'or d'un bon concert de rumba : jouer jusqu'au petit matin. À lire aussiLa rumba congolaise, indémodable?

ONU Info

Venue de Kinshasa, la photographe, poétesse et slameuse Do Nsoseme participe à l'exposition À travers son regard – Les femmes s'élèvent pour la paix, présentée au siège des Nations Unies à New York à l'occasion du 25ᵉ anniversaire de la résolution 1325, qui a inscrit à l'ordre du jour du Conseil de sécurité l'agenda « Femmes, paix et sécurité ».Fruit d'un partenariat entre Photoville, le Département des opérations de paix des Nations Unies et ONU Femmes, cette exposition itinérante met en lumière des femmes qui œuvrent pour la paix en République démocratique du Congo, en Haïti et dans d'autres pays.« Ce n'est pas juste cliquer et partager des photos, c'est un devoir, une lutte », confie Do Nsoseme, qui considère son art comme une contribution à la construction de la paix.Ses clichés révèlent la détermination et le courage de femmes engagées pour le changement. Pour elle, raconter leurs histoires, c'est déjà un pas vers la paix.Écoutez son entretien avec ONU Info. (Interview : Do NSoseme, photographe et slameuse congolaise; propos recueillis par Alban Mendes de Leon)

7 milliards de voisins
Les enseignants issus de l'immigration

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 48:30


Dans une école républicaine fondée sur les principes d'universalité et de neutralité, la présence croissante d'enseignants issus de l'immigration pose de nouvelles questions. Même s'ils ont les mêmes diplômes que leurs collègues, certains ne sont pas toujours perçus comme de « vrais » professeurs. Leur origine, leur couleur de peau ou leur nom peuvent provoquer des réactions de surprise, voire de méfiance, de la part des parents ou des collègues. On leur demande parfois de jouer un rôle particulier : expliquer certaines cultures, traduire, ou gérer les élèves « difficiles ». Ces attentes peuvent les mettre mal à l'aise, car elles les ramènent à leurs origines plutôt qu'à leur métier. L'école, malgré ses valeurs d'égalité, peut encore faire des différences. Alors, comment garantir que tous les enseignants soient respectés de la même manière ? L'origine d'un professeur doit-elle influencer son rôle dans l'école ? Peut-on vraiment séparer les différences personnelles de la fonction professionnelle ?  Cette émission est une rediffusion du 25 juin 2025. Avec : • Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de l'article Stigmates, contradictions et dilemmes de statut. L'expérience des professeurs des écoles issus de l'immigration (Cahiers de la recherche sur l'éducation et le savoir), de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022) • Lilia Larbi, enseignante d'anglais dans un lycée d'enseignement professionnel à Paris.   Le Monde des enfants par Charlie Dupiot. C'est le moment du Monde des enfants ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa en République Démocratique du Congo avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya, des enfants qui ont entre 9 et 12 ans. Ils nous avaient déjà parlé des punitions, à l'école et à la maison. Aujourd'hui, un tout autre sujet : la liberté !  En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur. Programmation musicale : ► Mi Lado - Africa Express ► Mane - Diese Mbangue.

Invité Afrique
Dr De-Joseph Kakisingi: «Il y a très peu de visibilité sur la crise congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:44


Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs

Musiques du monde
#SessionLive Ali Boulo Santo Cissoko & Volker Goetze + Kin'Gongolo Kiniata

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


Afropop Electrofunk​​ congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse).   Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours.   Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.

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#SessionLive Ali Boulo Santo Cissoko & Volker Goetze + Kin'Gongolo Kiniata

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Afropop Electrofunk​​ congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse).   Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours.   Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.

Priorité santé
Les personnes de petite taille

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie, une mutation génétique qui peut avoir un impact important sur l'état de santé, et nécessiter des prises en charge adaptées pour limiter les complications. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation.  Quels sont les différents types de nanisme ? Les diagnostics prénataux sont-ils fiables ? Quelles complications peuvent survenir ? Quelles sont les prises en charge qui existent actuellement ?  Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades   Florence Talbi, membre du Conseil d'Administration de l'APPT, l'Association des Personnes de Petite Taille    Pr Gerrye Mubungu, pédiatre-généticienne, directrice adjointe du Centre de référence des maladies rares et non diagnostiquées et cheffe du service de Néonatalogie des cliniques universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.    Programmation musicale :  ► Innoss'B – Bango kaka te  ► Rema – Fun. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : et si les missiles Tomahawk changeaient la donne ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mécanisme de vérification de cessez-le-feu signé entre Kinshasa et l'AFC/M23 et le Portugal en situation d'excédent budgétaire. Guerre en Ukraine : et si les missiles Tomahawk changeaient la donne ?   Si Vladimir Poutine ne met pas fin à la guerre, Donald Trump menace de livrer à Kiev des missiles américains «Tomahawk». Quelle est la spécificité de cette arme ? Alors que la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l'approche de l'hiver, ces missiles pourraient-ils changer le cours de la guerre ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.    RDC : un nouveau pas vers la paix entre Kinshasa et l'AFC/M23 ?   Alors que l'est de la RDC reste en proie à des tensions persistantes, Kinshasa et le groupe armé AFC/M23 soutenu par le Rwanda se sont entendus sur un mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu. En quoi consiste ce dispositif ? A-t-il des chances d'aboutir à un accord de paix durable ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Portugal : le pays peut-il devenir un modèle économique européen ?   C'est une performance inédite depuis près d'un demi-siècle : pour la deuxième année consécutive, le Portugal perçoit plus de recettes qu'il ne dépense. Comment ce pays, considéré il y a 15 ans comme l'un des mauvais élèves de l'Europe, a-t-il réussi cet exploit ? Les autres États membres de l'UE peuvent-ils s'en inspirer ?    Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès.      Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les nombreuses réactions des internautes maliens face à l'embargo sur le carburant dans le pays.

World Cafe Words and Music from WXPN
Montreal is home, but Pierre Kwenders' heart is in Kinshasa

World Cafe Words and Music from WXPN

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 16:40


Kwenders is the co-founder of Moonshine, a Montreal-based collective that spotlights the culture and music of the African diaspora.Learn more about sponsor message choices: podcastchoices.com/adchoicesNPR Privacy Policy