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Capital of the Democratic Republic of the Congo

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Kinshasa

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Revue de presse Afrique
À la Une: une première étape pour la paix entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 4:08


La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ».  Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ».  25 pays, dont le Sénégal.

Invité Afrique
Vers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 12:34


Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.

Revue de presse Afrique
À la Une : la démission du ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:32


L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »

Invité Afrique
Burundi: malgré un quasi plébiscite aux législatives, «le pouvoir est de plus en plus contesté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 6:44


Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : quelle riposte face à la hausse des braquages ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 20:00


Face à la recrudescence des braquages et des vols à main armée à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi appelle à la mobilisation générale des forces de sécurité : intensification des patrouilles, plus de policiers et militaires visibles notamment autour des zones commerciales, durcissement des poursuites judiciaires. Pourquoi ce phénomène prend-il de l'ampleur ? Comment renforcer la sécurité ? Vos témoignages nous intéressent.

Afrique Économie
Congo-B: le gouvernement annonce la fin des contrats de cession des terres au Rwanda

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 2:26


Au Congo-Brazzaville, le gouvernement a annoncé la fin d'une mesure controversée : la mise à disposition de terres notamment pour des projets agricoles à des entreprises rwandaises. Des accords avaient été signés en 2022, mais ils avaient provoqué un tollé dans une partie de l'opinion. Aujourd'hui, les conventions sont déclarées caduques. C'est une déclaration qui a fait grand bruit jeudi dernier lors de la conférence de presse de la « quinzaine du gouvernement » congolais. « Vous vous rappelez la polémique sur la fameuse histoire des terres rwandaises, la salive, l'encre que tout cela a fait couler, interroge le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla s'adressant aux journalistes. Mais pourquoi vous ne vous êtes pas demandés quelle a été la suite ? Pourquoi on n'en parle plus ? Parce que tout simplement, le dossier est terminé. »Dossier terminé même si aucun document officiel sur cette résiliation n'a été fourni. Les entreprises titulaires d'un bail sur ces terres auraient été notifiées. Le conglomérat rwandais Crystal Ventures au cœur du dossierCe que rapporte le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, c'est qu'une clause dans les contrats initiaux prévoyait que si aucun projet n'avait été réalisé 8 décembre 2024 sur les zones, l'accord devenait caduc. « Figurez-vous que le 8 décembre, n'ayant pas eu de retour positif eu en tout cas, pas de retour cohérent des entreprises concernées, le ministre d'État Mabiala, ministre des Affaires foncières, qui avait délivré au nom du gouvernement les autorisations, a informé les partenaires que c'était annulé », explique Thierry Moungalla.Pourtant, les zones d'ombre restent immenses dans ce dossier. On trouve trace dans le Journal officiel congolais du 18 mai 2022 de la mise à disposition de 12 000 hectares à la société Eleveco Congo pour une durée de 20 ans dans le département de la Bouenza. Il s'agit d'une filiale du conglomérat Crystal Ventures, propriété du FPR, le parti au pouvoir au Rwanda.Des accords critiqués au Congo-BCe qui inquiétait Kinshasa, c'étaient surtout les accords concernant la zone économique spéciale (ZES) de Maloukou. Des terres à 70 km de Brazzaville, au bord du fleuve Congo, juste en face de la RDC, dont la gestion avait été confiée à la holding rwandaise.Le Congo-Brazzaville s'est toujours justifié sur ce rapprochement avec Kigali. « Dans un premier temps, les autorités congolaises ont fait prévaloir le principe de coopération Sud-Sud à travers ces accords. Ce que nous constatons, c'est qu'il y a comme une espèce de reculade du côté de Brazzaville. Par conséquent, est-ce qu'elles n'ont pas cédé à la pression populaire ? », se demande le journaliste économique indépendant Alphonse Ndongo. « Ces accords ont été critiqués par l'essentiel du peuple congolais, qu'il s'agisse des hommes politiques de l'opposition et même parfois de manière confidentielle, par ceux qui sont au pouvoir ». Ce dossier est-il vraiment clos ? Le ministre rwandais des Affaires étrangères assurait ce mardi n'avoir reçu aucune information n'allant dans le sens d'une résiliation des contrats.À lire aussiLe Congo-Brazzaville stoppe la mise à disposition de terres à des entreprises et entrepreneurs rwandais

Journal de l'Afrique
Rencontre entre Fayulu et Tshisekedi en RD Congo, la crise dans l'est au centre des discussions

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 14:30


En République démocratique du Congo, le président Félix Tshisekedi s'est entretenu avec l'opposant Martin Fayulu, 72 heures après que ce dernier a lancé un appel au dialogue. Martin Fayulu avait tendu la main au chef de l'État pour tenter de sortir de la crise politique et d'éviter un risque d'embrasement du pays. L'entretien s'est tenu au Palais de la Nation, à Kinshasa.

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

ACTUALITE.CD-Le Podcast
Mettre au monde et poursuivre sa carrière artistique, l'expérience de Sarah Ndele dans une performance

ACTUALITE.CD-Le Podcast

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 9:03


L'artiste plasticienne Sarah Ndele est l'invitée de ce numéro du podcast de la culture. Elle a réalisé une oeuvre qui raconte son expérience de mère célibataire, d'abord comme une performance artistique dans les rues dont les images, enregistrées dans des téléphones, ont fait l'objet d'une autre exposition, les entourant dans un masque. Avec d'autres artistes, elle a été une des exposantes en janvier dernier à l'Institut Français de Kinshasa.Au micro de Kuzamba Mbuangu, pour le Desk Culture de ACTUALITÉ.CD, Sarah Ndele raconte comment la tradition peut bien cohabiter avec la modernité pour des résultats bien plus probants. Ses masques sont des visages qui rappellent un temps passé avec une sorte de modernité via des smartphones qui font office des yeux, puis la voix de l'artiste qui raconte.Une sorte de conversation entre le passé et la mondialisation qui doivent trouver un point d'intersection. Sarah Ndele, artiste pluridisciplinaire transformatrice, diplômée en peinture des Beaux Arts de Kinshasa, veut que son expérience serve bien des femmes dans leurs différents domaines. L'accouchement, soutient-elle, n'est pas une fin en soi.Sarah Ndele s'exprime à cœur ouvert. Vous pouvez l'écouter ici.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

De Balie Spreekt
Anouk Nuyens over de rol van kunstenaars in de klimaatcrisis, progressief populisme en rouwen om de fossiele wereld

De Balie Spreekt

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 45:43


Anoek Nuyens maakt met goed ontvangen voorstellingen als De zaak Shell en Beste mensen theater over de klimaatcrisis. Programmamaker Katarina Schul gaat met haar in gesprek over haar methode.Draaien we echt al vijftig jaar in dezelfde rondjes als het gaat om klimaat? Dat wilde Anoek Nuyens onderzoeken met haar nieuwste voorstelling Beste Mensen. Ze onderzocht talloze klimaatspeeches van de afgelopen vijftig jaar en baseerde daarop een indringende theaterperformance (opgevoerd door Hannah Hoekstra).Eerder waagde Nuyens zich met De zaak Shell ook al aan klimaattheater. Waarom blijft zij de klimaatcrisis aangrijpen als onderwerp voor theater? En wat hoopt ze met haar grondige onderzoekende benadering te bereiken? Anoek Nuyens studeerde Theaterwetenschap in Amsterdam en Berlijn en werkt(e) onder andere in Kinshasa, Brussel, Berlijn en Amsterdam. Ze maakt sociaal bewogen, documentair voorstellingen zoals De zaak Shell, waarvoor ze samen met Rebekka de Wit de Regieprijs 2021 (NTF) won. Ze is artistiek leider van Bureau Vergezichten, waar ze samen met onder meer Erik Whien en Rebekka de Wit werkt aan producties als Beste Mensen en de herneming van De Zaal Shell. Dit jaar schrijft ze ook aan NPO-serie over staalfabriek Tata Steel.In deze wekelijkse talkshow van De Balie interviewen programmamakers de makers die hen inspireren. Van cabaretiers tot schrijvers en van theatermakers tot kunstenaars.Interview door programmamaker Katarina Schul. De podcast wordt geïntroduceerd door programmamaker Kees Foekema.Fragment uit: TED talk: The new political story that could change everything | George MonbiotZie het privacybeleid op https://art19.com/privacy en de privacyverklaring van Californië op https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Chronique des Matières Premières
L'évolution du marché du cobalt suspendue à une décision de la RDC

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 1:47


Le marché du cobalt est toujours secoué par la décision de la République démocratique du Congo, prise fin février, de ne plus exporter son minerai pendant quatre mois. Le pays produisant les deux tiers du cobalt mondial, l'annonce a donc fait l'effet d'un séisme dans le secteur. La filière est maintenant dans l'attente de ce que décidera la RDC d'ici à la fin du mois de juin. La décision de Kinshasa a permis de faire remonter les prix, c'était son but. Mais elle a aussi asséché le marché, dont les stocks de métal disponibles à l'extérieur du pays n'étaient que de quatre mois de consommation, début janvier 2025, selon l'Institut du Cobalt, qui regroupe les industriels de la filière. Les usines de raffinage, qui souffraient des prix bas, manquent maintenant d'approvisionnement en matière première. Le marché a été si bousculé, que l'Institut du cobalt, détaille, dans un rapport publié fin mai, quatre scénarios, en fonction de ce que Kinshasa pourrait décider.Quatre scénarios pour les marchésLes volumes qui sortiront de République démocratique du Congo (RDC), dans les prochains mois, seront déterminants pour savoir si le marché restera excédentaire. Selon les hypothèses, le trop-plein de cobalt pourrait durer jusqu'en 2030 au moins, ou au contraire laisser place à un déficit dès 2027. Qui dit déficit, dit, en général, remontée des cours. Le positionnement de la RDC aura aussi un impact sur la consommation : les difficultés d'approvisionnement sur le long terme pourraient « détruire la demande », comme on dit dans le jargon, et conforter les technologies qui se passent de cobalt comme celle des batteries LFP (lithium fer phosphate).Une demande record, en hausseSelon les derniers chiffres publiés par l'Institut du Cobalt, la demande n'a jamais été si forte qu'en 2024, avec une consommation de plus de 200 000 tonnes qui pourrait doubler d'ici à la fin de la décennie, selon les prévisions de Benchmark.Le secteur le plus gourmand est celui de l'automobile : à l'horizon 2030, près de 60% du cobalt pourrait être absorbé par la fabrication de batteries. Les prévisions restent difficiles et sont « plus pessimistes qu'auparavant », selon l'Institut du Cobalt, car elles sont mises à mal par la situation économique mondiale et par la politique de l'administration Trump moins favorable à la généralisation des véhicules électriques. Parmi les pays producteurs qui profiteront de demande, il y a la RDC au premier chef, mais aussi l'Indonésie dont la part de marché ne cesse d'augmenter. La RDC qui représentait jusqu'à ce qu'elle gèle ses exportations 76% de l'offre mondiale, devrait voir sa part baisser à 65% en 2030 pendant que l'Indonésie devrait, à cet horizon, voir la sienne grimper pour atteindre 22% du cobalt mondial.À lire aussiLa RDC suspend les exportations de cobalt pour voir remonter les prix

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila à Goma

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 27, 2025 4:09


Le feuilleton Kabila s'accélère. Après avoir ouvertement critiqué vendredi dernier la personne et l'action de son successeur à la tête de la RDC, Félix Tshisekedi, Joseph Kabila, s'est rendu dans la foulée à Goma. Sa présence sur place a été confirmée lundi.« Joseph Kabila déjà à Goma », s'exclame 7 sur 7. « Goma, sous le contrôle de la rébellion AFC/M23, soutenue par le Rwanda, rappelle le site congolais. Des sources proches de l'ancien président précisent que cette visite s'inscrit dans le cadre de la promesse faite lors de son dernier discours à la population et à la classe sociopolitique congolaise. Les dirigeants de la rébellion AFC/M23 ont également confirmé son arrivée, lui souhaitant un “agréable séjour dans les zones libérées“. »Le vrai patron du M23 ?Pour Le Maximum, autre site congolais, les choses sont claires : « Kabila a franchi le Rubicon : Joseph Kabila a regagné le pays par la ville de Goma, sous occupation rwandaise, après une escale à Kigali. Une transgression irréversible, délibérée et hasardeuse qui laisse sans voix plus d'un observateur, s'exclame Le Maximum. Accusé récemment par son successeur à la tête de l'État d'être “le véritable patron du mouvement rebelle AFC/M23“, il conforte ainsi les spéculations de ceux qui le soupçonnent de complicité dans les incessantes agressions rwandaises du pays de Lumumba. »Et « dans l'opinion, poursuit Le Maximum, nombreux sont les Congolais qui estiment qu'à Goma, Joseph Kabila a purement et simplement rejoint les rangs des supplétifs de l'armée rwandaise, pour en prendre la tête, quoique prétendent ses partisans. Sur les réseaux sociaux, des commentaires vont bon train dans ce sens, certains allant jusqu'à affirmer que sa présence dans les régions sous occupation vise la revitalisation des troupes d'invasion et devrait relancer les hostilités de plus belle. » Avec comme objectif :« retrouver un pouvoir qu'il semble regretter avoir perdu fin 2018. »Une « déclaration de guerre »La presse ouest-africaine partage cette analyse. « Kabila à Goma : un voyage qui vaut déclaration de guerre », affirme L'Observateur Paalga à Ouagadougou qui poursuit : « avec cette visite, les masques sont tombés, et Kinshasa n'a pas d'autres choix que de le traiter comme un ennemi de la République. »« Kabila à Goma : Le pouvoir, y compris par la guerre ! », renchérit Aujourd'hui. « En voulant se présenter sous les oripeaux du sauveur et en voulant biffer d'un trait de plume ses 18 années sanguinolentes au pouvoir, pire, en faisant de moins en moins mystère de ses accointances avec l'AFC-M23, Kabila présente un visage de pyromane et non de faiseur de paix. Surfant sur la guerre à Goma, allumer ce brûlot pour qu'il serve de tremplin pour se remettre dans le jeu politique est d'un cynisme aigu. C'est la marque de fabrique d'un Néron tropical ! »La diplomatie en berne…Et par voie de conséquence, le conflit dans l'est de la RDC n'est pas près de se régler. C'est ce que constate Le Monde Afrique : « la présence de Kabila à Goma, dans le cœur battant d'une rébellion soutenue par le Rwanda, voisin élevé au rang d'ennemi numéro 1 par Kinshasa, augure mal de la tenue d'un large dialogue destiné à régler le conflit dans l'est du pays. Il y a quelques mois, le président Tshisekedi appelait pourtant l'opposition politique à l'union nationale. Cela ne semble plus d'actualité. (…) Sans option politique interne à son pays, le chef de l'État congolais semble également à court de solution diplomatique internationale, pointe encore Le Monde Afrique. “Les différents processus [Luanda, Nairobi, Washington, Doha…] menés en parallèle apportent plus de confusion qu'ils ne participent à ce jour à la recherche d'une solution durable“, confie, sceptique, un diplomate européen. »Quant à « la rencontre surprise des présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame mi-avril à Doha, elle a fait long feu. »Alors, reste l'option militaire. Mais, précise Le Monde Afrique, « rien n'indique non plus que Kinshasa soit en mesure de reprendre la main dans les deux provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. (…) Rien n'indique que les FARDC, chassées sans gloire des positions qu'elles tenaient, soient en mesure de reprendre le terrain perdu. (…) Pourtant, s'étonne un diplomate occidental, “malgré ses échecs militaires cuisants, Félix Tshisekedi semble toujours parier sur une solution de force“. »

Revue de presse Afrique
À la Une: rencontre à Bamako entre la Cédéao et l'AES

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 23, 2025 4:11


Le dialogue n'est donc pas rompu entre la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest, et l'Alliance des États du Sahel, composée du Mali, du Niger et du Burkina Faso. Il s'agit de « premiers échanges », nous dit APAnews. Selon l'Agence de Presse Africaine, « la situation sécuritaire dans la région, marquée par la menace persistante du terrorisme, a été au cœur des discussions ». ActuNiger parle de « premières discussions post-retrait sur fond de dialogue apaisé ». Pour mémoire, le Mali, le Niger et le Burkina Faso, tous trois dirigés par des militaires arrivés au pouvoir par un coup d'État, ont effectivement quitté la Cédéao en janvier dernier. Mais les désaccords semblent mis au second plan. Selon ActuNiger, « si les divergences politiques persistent, cette première prise de contact a été « qualifiée par les deux parties de 'fraternelle et responsable' ». Au Burkina Faso, Wakatsera annonce simplement « le dialogue se poursuit » et Sidwaya constate que « l'AES et la Cédéao se concertent ».Un tournant majeurEn République démocratique du Congo à présent, le Sénat a levé hier l'immunité de l'ancien président Joseph Kabila. « La commission spéciale décide de la levée des immunités de Joseph Kabila, autorisant des poursuites à son encontre », titre Actualité.cd, qui rappelle que « l'ancien chef de l'État est accusé d'avoir des liens avec la rébellion de l'AFC/M23, soutenue par le Rwanda dans l'est du pays ». Mais « depuis que les autorités congolaises ont entamé cette démarche contre Joseph Kabila, des voix ne cessent de s'élever pour mettre en garde contre une dérive institutionnelle et politique », ajoute Actualité.cd.APAnews de son côté, relève que « la levée de l'immunité de Joseph Kabila, ouvre la voie à des poursuites inédites contre l'ancien homme fort de Kinshasa, dont le statut de sénateur à vie ne le protège plus face à la Justice ». Pour l'Agence de presse Africaine, « c'est un tournant majeur dans l'histoire politique de la RDC. » Jeune Afrique évoque également un « tournant » « dans le bras de fer entre Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila, qui 'est accusé de trahison, crime de guerre, crime contre l'humanité et participation à un mouvement insurrectionnel', par la Haute Cour militaire ». « Joseph Kabila », rappelle le magazine, « a multiplié les prises de paroles depuis la chute de Goma et de Bukavu. Mi-mars, il avait même annoncé son retour prochain en RDC (…) une promesse qui ne s'est pour l'instant pas concrétisée, en dépit de la confirmation de certains de ses proches », assure Jeune Afrique.MalentenduEnfin, les Sénégalais s'inquiètent pour l'un de leurs compatriotes arrêté aux États-Unis. Selon Pulse, il s'agit de Serigne Saliou Ndoye, un chauffeur de taxi qui aurait effrayé sa passagère, en lui disant qu'il préférait écouter le Coran plutôt que de la musique. « L'incident » poursuit Pulse « serait lié à un malentendu culturel et linguistique », qui a conduit le chauffeur de taxi en détention préventive au Texas, où il réside. « Sa passagère aurait été prise de panique et aurait exigé de descendre immédiatement, alors que le véhicule roulait sur l'autoroute. Le taximan aurait refusé, invoquant des questions de sécurité ». « Un refus », ajoute Pulse, « interprété par la passagère comme une séquestration ».Fermez-la58 000 personnes auraient signé une pétition pour soutenir Serigne Saliou Ndoye. L'affaire affole les réseaux sociaux su Sénégal. Trop, aux yeux de certains et notamment de l'avocat Patrick Kabou, dont Sénego rapporte les propos et qui « alerte contre les bavardages nuisibles autour de cette affaire délicate ». Maître Kabou, nous dit-on, « lance un message fort et sans détour à l'endroit des internautes et des commentateurs improvisés. « Vous nous rendez la tâche difficile, très difficile même ». « Vos live », ajoute-t-il, « sont exploités par la partie adverse et la plupart du temps leur permettent de mieux le connaître pour charger encore plus les compatriotes en situation difficile ». « Par politesse », conclut maître Kabou : « fermez-la s'il vous plaît ».

Journal de l'Afrique
République démocratique du Congo : Matata Ponyo condamné

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2025 13:40


En République démocratique du Congo (RDC), la Cour constitutionnelle a condamné ce mardi 20 mai l'opposant et ancien Premier ministre Augustin Matata Ponyo (2012 - 2016) à 10 ans des travaux forcés pour le détournement de plus de 245 millions de dollars destinés au projet du parc agro-industriel de Bukangalonzo, à la sortie de la capitale Kinshasa.

Revue de presse Afrique
À la Une: Kabila sur la sellette…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 20, 2025 4:00


L'ancien président congolais, désormais sénateur à vie, est convoqué par ses pairs ce mardi à Kinshasa dans le cadre d'une commission spéciale chargée d'examiner et de statuer sur la levée de son immunité parlementaire. Sera-t-il présent ? Rien n'est moins sûr…En tout cas, « la commission spéciale du Sénat en marche ! », s'exclame Objectif Infos. « Cette commission spéciale, qui doit examiner ce dossier d'une complexité sans précédent, doit soumettre prochainement les résultats de ses travaux aux sénateurs réunis en plénière. (…) L'opposition, qui a manifesté sa désapprobation quant à la démarche initiée, va quand même prendre part à ces travaux. Elle dénonce notamment la violation de la procédure enclenchée. (…) Joseph Kabila, qui a passé 18 ans à la tête de la République démocratique du Congo, est notamment accusé d'être proche avec la rébellion du M23. »Pour leur part, pointe 7 sur 7, autre site congolais, « les partisans de Kabila contestent les faits qui lui sont reprochés et accusent, à leur tour, le président Tshisekedi de chercher un bouc-émissaire pour justifier sa gestion. »Comment en est-on arrivé là ?Jeune Afrique reprend le fil des événements… Joseph Kabila, ces dernières années, se faisait plutôt discret depuis l'Afrique du Sud, où il vivait en exil. Ce jusqu'en février dernier. Il publie alors une tribune dans le journal sud-africain The Sunday Times, dans laquelle il critique vertement le président Tshisekedi. « Une tribune qui déplait fortement aux autorités congolaises, pointe Jeune Afrique, qui voient dans ses propos la légitimation de la rébellion de l'AFC/M23. »Arrive ensuite l'affaire du vrai-faux déplacement à Goma, ville aux mains des rebelles. Mi-avril, de nombreux médias, alimentés par l'entourage de l'ancien président congolais, annoncent que Joseph Kabila est à Goma pour rencontrer les dirigeants du M23. Finalement, fausse nouvelle… « Joseph Kabila a-t-il renoncé au dernier moment ?, s'interroge Jeune Afrique. Voulait-il vraiment aller dans la capitale du Nord-Kivu ou seulement laisser croire qu'il allait le faire pour observer les réactions du gouvernement, tel un ballon d'essai ? Quoi qu'il en soit, le gouvernement a vite saisi la perche. Dès le lendemain de la supposée arrivée de Kabila à Goma, le ministère congolais de l'Intérieur suspendait le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie, formation dont il est “l'autorité morale“. »Sans doute pas là…En fait, poursuit le site panafricain, « même si Joseph Kabila ne s'est jamais rendu à Goma, c'est l'annonce de son retour qui a agacé le pouvoir. “Quand il a dit ça, tout le monde était aux aguets“, affirme un sénateur cité par Jeune Afrique, qui préfère rester anonyme. “Était-ce bien nécessaire, poursuit-il, d'annoncer qu'il rentrait par la partie du pays où il y a des problèmes ?“ »En tout cas, croit encore savoir Jeune Afrique, Kabila ne sera pas à Kinshasa aujourd'hui… « C'est en son absence que les sénateurs risquent de décider de la levée de son immunité cette semaine. La commission spéciale, composée exclusivement de membres de la majorité présidentielle, doit remettre son rapport d'ici demain mercredi et le soumettre au vote du Sénat. »Encore plus d'instabilité ?Reste que « cette affaire provoque une onde de choc dans l'opinion publique congolaise, relève Afrik.com. Des voix s'élèvent pour réclamer la transparence, à commencer par les défenseurs des droits humains. Jean-Claude Katende, président de l'Association congolaise de défense des droits de l'homme, regrette le huis clos des débats et appelle à la publication des preuves. Pour de nombreux Congolais, cette enquête pourrait marquer un tournant dans la lutte contre l'impunité des anciens dirigeants. Mais elle pose aussi un risque d'instabilité, dans un pays où les équilibres politiques restent fragiles. »Enfin, WakatSéra au Burkina s'interroge : « l'entreprise de Félix Tshisekedi de vouloir mettre à l'ombre celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'argent n'est-elle pas à haut risque dans le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, en raison de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda ? Est-ce véritablement le moment propice pour le pouvoir congolais d'ouvrir un autre front ? Quelles seront les conséquences de ce harcèlement contre Joseph Kabila, alors que le facilitateur de l'Union africaine, le Togolais Faure Gnassingbé, les médiateurs de la sous-région et le Qatar sont engagés dans une course contre la montre pour essayer de ramener la paix en RDC ? »

Journal de l'Afrique
RD Congo : plus de 1300 policiers et militaires bloqués à Goma évacués vers Kinshasa par le CICR

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later May 17, 2025 15:09


En RD Congo, plus de 1300 militaires et policiers congolais ont été évacués de Goma vers Kinshasa. Ces militaires et policiers étaient bloqués dans la base de la Monusco à Goma depuis plus de trois mois où ils s'étaient réfugiés après la prise de la ville par les rebelles.

Revue de presse Afrique
À la Une: nouvelle alerte sur la situation au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 16, 2025 4:04


« Khartoum dans le Noir après des frappes de drones », titre Africanews, selon laquelle « la capitale du Soudan a été la cible de nouvelles attaques de drones, dans la nuit de mercredi à jeudi, avec pour conséquence directe l'interruption de l'électricité ». « Car si les FSR ont été en grande partie chassés du centre du Soudan ces derniers mois », poursuit Africanews, « les combattants du général Hemetti semblent avoir changé de tactique. En lieu et place des assauts terrestres, apparaissent désormais les frappes de drones contre les centrales électriques, les barrages et d'autres infrastructures ». Afrik.com signale également que Khartoum a été « plongée dans l'obscurité après une nouvelle frappe de drones ». « Cette nouvelle technologie dans la guerre civile soudanaise marque une nouvelle escalade aux conséquences humanitaires désastreuses pour une capitale déjà meurtrie par deux ans de conflit », ajoute Afrik.com, qui précise également que « la coupure d'électricité n'est que la partie visible d'une crise bien plus profonde. Sans courant, l'accès à l'eau est perturbé, aggravant la situation sanitaire, dans un pays déjà miné par la famine et les épidémies ».Tshisekedi et KabilaÀ la Une également, la crise politique en République Démocratique du Congo et les questions entourant l'ancien président Joseph Kabila. « Et si Tshisekedi jouait balle à terre avec Kabila ? » interroge Wakatsera, au Burkina Faso. « En annonçant son retour à la maison, suite à son exil, officiellement pour la préparation d'une thèse, l'ancien président congolais n'ignorait pas qu'il attirerait, ainsi, sur lui, la foudre de Kinshasa ». Est-ce bien raisonnable ? Wakatsera n'est pas convaincu et s'interroge encore. « L'entreprise de Félix Tshisekedi, de vouloir mettre à l'ombre, celui qui lui avait offert le pouvoir sur un plateau d'or », estime ainsi le journal, « n'est-elle pas à haut risque pour le climat militaro-socio-politique, déjà bien vicié et explosif, à cause de la guerre qu'impose l'AFC/M23 de Corneille Nangaa, avec le soutien du Rwanda, à la République démocratique du Congo ? ». Conclusion de Wakatsera : « Félix Tshisekedi est loin, actuellement, d'être en position de force pour s'ajouter, en plus de son opposition traditionnelle, d'autres ennemis, même s'il est dit que 'la meilleure défense c'est l'attaque' ».Diplomatie du droneÀ lire également ce matin, une interview du ministre turc des Affaires étrangères. Interview d'Hakan Fidan, au magazine Jeune Afrique, alors que la Turquie ne cache pas son intérêt et ses ambitions pour le continent africain. « Du Maghreb à l'Afrique Subsaharienne, Ankara ne cesse d'étendre son influence », précise d'ailleurs Jeune Afrique. Quant au ministre turc des Affaires étrangères, présenté comme « l'homme de confiance du président Erdogan », il est interrogé sur l'industrie militaire de la Turquie. Mène-t-elle « une diplomatie du drone » ? Hakan Fidan répond prudemment, « Ce qui était à l'origine, de l'aide au développement, s'est étendu, au fil des ans, à la sphère économique et à bien d'autres domaines… » « Ce n'est que récemment », ajoute-t-il, « que nous nous sommes rendus compte que plusieurs pays africains rencontraient de grandes difficultés dans leur lutte contre le terrorisme. Or la Turquie a acquis une vaste expertise dans ce domaine. Pourquoi ne pas la mettre à leur service ? nous sommes-nous demandé ».Le ministre cite ainsi les pays avec lesquels la Turquie collabore : Somalie, Niger, Mali, mais aussi l'Algérie, la Libye et le Tchad.  Hakan Fidan est aussi interrogé sur les propos d'Emmanuel Macron qui, précise Jeune Afrique, « accuse régulièrement la Turquie d'alimenter le sentiment anti-français en Afrique en attisant le ressentiment postcolonial… »  Le ministre turc des Affaires étrangères, se dit « surpris » et se défend « nous ne propageons pas de telles idées, que ce soit publiquement ou en coulisses ». « Les peuples d'Afrique » déclare-t-il, « ont leur propre vécu, et ce n'est pas à nous de leur dicter la manière dont – ils doivent l'interpréter ».

EZ News
EZ News 05/16/25

EZ News

Play Episode Listen Later May 16, 2025 5:48


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. Tai-Ex opening The Tai-Ex opened up 1.6-points this morning from yesterday's close, at 21,732 on turnover of $3.5-billion N-T. MAC ban two Chinese nationals from World Masters Games The Mainland Affairs Council has denied two Chinese nationals registered for the upcoming World Masters Games entry onto Taiwan - citing concerns that they intended to disrupt the event with political messages. According to the council spokesperson Liang Wen-chieh, his office received reports of such planned actions from members of the public here in Taiwan, who have said some Chinese participants plan to use the event to push political agendas. Liang says the two banned individuals are suspected of planning to display the Chinese national flag and advocate (主張、提倡) for unification with Taiwan by force - and as such, his office had no choice but to reject their entry. However, the council spokesman also says that despite the two athletes being denied entry, it has approved entry permits for 371 other Chinese nationals to take part in the Games. The World Masters Games begins tomorrow in Taipei and New Taipei. US judge dismisses charges against migrants caught in military zone A federal judge has dismissed charges against nearly 100 migrants arrested for trespassing (非法侵入) on a newly declared US military zone on the border of the state of New Mexico. The ruling adds to the growing legal uncertainty surrounding President Trump's expansion (擴張) of military authority at the southern border. Ira Spitzer reports. Congo Soldiers Transferred to Goma Over a thousand disarmed Congolese soldiers and police officers, along with their families have safely been transferred from the rebel-controlled city of Goma in eastern Congo to the capital Kinshasa over the last two weeks. On Thursday, the International Committee of the Red Cross said it helped escort the 1,359 disarmed members of the government forces. The soldiers and police officers had been taking refuge at a United Nations base since January, when the decades-long conflict in eastern Congo escalated (加劇) as the Rwanda-backed M23 rebels seized the strategic Goma. The news of the successful transfer comes amid persistent tensions in eastern Congo, where fighting between Congo's army and M23 continues. Pope Meets with Greek Church Head Pope Leo XIV has met at the Vatican with the head of the Greek Catholic Church in Ukraine. It was one of his first audiences as pontiff that reaffirmed his appeal (上訴) for a peaceful, negotiated end to Russia's war. His Beatitude Sviatoslav Shevchuk said he invited Leo to visit Ukraine and presented the pope with a list of prisoners held by Russia. The Vatican under Pope Francis had worked for prisoner exchanges, as well as for the return of Ukrainian children taken to live in Russian-occupied territories. The Vatican didn't release any statement after the audience, one of the first private audiences held by Leo since his election May 8. That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. ----以下訊息由 SoundOn 動態廣告贊助商提供----

History Unhemmed
A Statement in Silk and Wool: The Sapeurs of the Congo

History Unhemmed

Play Episode Listen Later May 12, 2025 66:37


This episode takes a look at the vibrant and evocative members of La SAPE, the Society of Ambiance-Makers and Elegant People, or the Sapeurs. Set against the backdrop of Congo's colonial past and post-independence struggles, clothing is about much more than just being fashionable. For the Sapeur, fine tailoring, luxe fabrics, and bold patterns are expressions of identity, resistance, and pride. From the streets of Brazzaville and Kinshasa to the global stage, join us as we discuss how these impeccably dressed individuals challenge the legacy of colonialism, reclaim dignity, and redefine masculinity through the power of dress.If you have any requests, questions, or simply feel like saying hello, we're friendly and Mr. B, our Executive Paw-ducer, is a purr-fect angel)! Please drop us a line at historyunhemmedpodcast@gmail.com.You can also find us on social media:Instagram: @history_unhemmedFacebook: https://m.facebook.com/people/History-Unhemmed/100084597553601/THANK YOU!RESOURCES:Ali, Mona M. “The Incredible Fashion of the Ladies and Gentlemen of the Congo.” Vogue Scandinavia, September 20, 2021. Aris, Gisele. The Power and Politics of Dress in Africa. Final project paper, University of Pennsylvania, 2007. Undergraduate Humanities Forum Mellon Research Fellow, Penn Humanities Forum on Travel.Callsen, Barbara. "Fashion and Migration: On the Construction of Masculinities in the Sape Movement Between the Congo and France." In Masculinities and Migration in Latinx and Francophone Literatures and Cultures, edited by Brendan P. Bisbey and Adriana Herrera Fuentes. Cham: Palgrave Macmillan, 2025. Guinness. Meet Congo's Sapeurs. YouTube video, 2:02. January 17, 2014. https://www.youtube.com/watch?v=iuGaRCPDl1c&t=50s.Hochschild, Adam. King Leopold's Ghost. New York: Mariner, 2020.Jorgensen, K.E. “Sapologie: Performing Postcolonial Identity in the Democratic Repuplic of Congo”. Toronto, Ontario : Master of Arts Contemporary Art, Design and New Media Histories, 2014.Lewis, Shantrelle P. Dandy Lion: The Black Dandy and Street Style. New York: Aperture, 2017. Miller, Monica L. 2009. Slaves to Fashion: Black Dandyism and the Styling of Black Diasporic Identity. Durham: Duke University Press.Porbeni, Beatrice. “The Congolese Dandies – A Piece of History.” Guardian Life, August 20, 2017. Tamagni, Daniele. Sapeurs: The Gentlemen of Bacongo. London: Trolley Books, 2009.Vainshtein, Olga. “13. Dandyism Revisited: From the English Gent to the Sapeur.” In Fashionable Masculinities: Queers, Pimp Daddies, and Lumbersexuals, edited by Vicki Karaminas, Adam Geczy, and Pamela Church Gibson, 177–191. Ithaca, NY: Rutgers University Press, 2022. Zaidi, Tariq. Sapeurs: Ladies and Gentlemen of the Congo. Heidelberg: Kehrer Verlag, 2020.

Daily News Brief by TRT World

Türkiye welcomes Russia-Ukraine peace talks President Recep Tayyip Erdogan welcomed Russian President Vladimir Putin's proposal to resume Russia-Ukraine peace talks in Istanbul on May 15, expressing Türkiye's readiness to host negotiations. In Sunday's phone call, Erdogan and Putin discussed bilateral ties, energy projects and regional issues. Ukrainian President Volodymyr Zelenskyy confirmed his attendance. Erdogan also spoke with French President Emmanuel Macron, stressing cooperation for peace. US President Donald Trump, on the other hand, urged Ukraine to accept Putin's proposal immediately. Russian and Ukrainian officials met in Istanbul in 2022 to discuss ongoing conflict. Hamas to release US-Israeli captive as Washington criticises Israel Hamas announced it will release 21-year-old US-Israeli soldier Edan Alexander as part of direct ceasefire talks with the US. The Palestinian resistance group linked his release to the reopening of aid crossings. Trump welcomed the move as a gesture of goodwill towards Washington and mediators Egypt and Qatar. Meanwhile, Trump's Middle East envoy Steve Witkoff criticised Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, accusing his government of prolonging the Gaza war and stalling hostage deals, during a meeting with Israeli families. Israel has killed over fifty-two-thousand-eight-hundred Palestinians in its genocidal war on Gaza since October 2023. Pakistan provides details of its strikes on Indian targets Pakistan claimed to have struck 26 Indian military sites and deployed drones over major Indian cities, including New Delhi, in recent fighting, as both nuclear-armed rivals observe a cautious cessation of hostilities since Saturday. Pakistan also said it had downed five Indian jets. The Indian Air Force acknowledged losses without giving details but confirmed that all pilots had returned safely. Reuters reported three jet crashes in India-administered Kashmir. Despite the ceasefire, border residents remain displaced, while cities such as Jammu and Amritsar remained subdued amid ongoing security concerns. Meanwhile, President Donald Trump stated that the US would work with India and Pakistan to resolve the Kashmir dispute. Severe flooding in DRC leaves 62 dead, dozens missing Severe flooding in the Democratic Republic of Congo's South Kivu province has claimed at least 62 lives, with 50 people still missing. The deluge, triggered by torrential rains, struck at 5 am local time on Friday, flooding Kasaba village in the Ngandja sector. Search efforts are hampered by damaged infrastructure and communication breakdowns, with only the Red Cross assisting. It followed the recent flooding in Kinshasa that killed 33 people. The region is already grappling with ongoing conflict with rebels, further complicating the humanitarian response. Trump declares 'total reset' in US-China relations US President Donald Trump announced a ""very good meeting"" on trade with Chinese officials in Switzerland, claiming a ""total reset"" in US-China relations. The talks, which began in Geneva on Saturday, resumed on Sunday. The US delegation, led by Treasury Secretary Scott Bessent and Trade Representative Jamieson Greer, met with Vice Premier He Lifeng of China. The negotiations are the first face-to-face talks since both nations imposed trade tariffs.

7 milliards de voisins
Pouvoir, séduction ou coquetterie : pourquoi se parfume-t-on ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 48:29


Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utiliser ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ?  Avec :• Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive• Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan• Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME. Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises...  Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier. Programmation musicale :► Cafuné - Gabriel Da Rosa► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.

Invité Afrique
En RDC, «la situation se stabilise de plus en plus à Goma, mais la crainte est encore sur la table», dit Patrick Youssef du CICR Afrique

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 12, 2025 10:09


Quel est le vrai bilan de la bataille de Goma, en janvier dernier, dans l'est de la RDC ? Trois mois après la prise de cette ville par les rebelles du M23, où en est la situation humanitaire ? Patrick Youssef est le directeur régional pour l'Afrique du Comité International de la Croix Rouge (CICR). De retour d'une mission en RDC, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Quelque 100 jours après la prise de Goma par le M23, est-ce que la situation humanitaire est toujours aussi grave ou est-ce que les choses s'améliorent ? Patrick Youssef : la situation se stabilise de plus en plus. Évidemment, les bombardements et la conduite des hostilités ne sont plus à la même cadence à Goma et ailleurs. Mais la crainte, effectivement, que ça se dégrade encore est bien sûr sur la table.À la fin du mois de janvier, la ville de Goma est tombée après plusieurs jours de combats qui ont fait 3000 morts selon l'ONU et 600 morts selon les rebelles du M23. Quel est le vrai bilan d'après vous ? Ce que nous pouvons dire, c'est que nos équipes sur le terrain ont été témoin des conséquences humanitaires de ce conflit, que ce soient les morts, les blessés. Je pense que je n'ai jamais entendu un constat aussi dur de la part de nos collègues, ainsi que des volontaires de la Croix-Rouge de la RDC, qui nous ont raconté l'exploit et la difficulté de récolter les dépouilles mortelles et d'enterrer plus que 1000 corps. Donc, je ne connais pas les chiffres, mais les hôpitaux étaient déjà bien saturés et certainement les morgues ont suivi. Donc, je confirme que les chiffres sont très très difficiles à avoir à ce stade.Mais en tout cas, au moins 1000 corps ont été ramassés dans les rues de Goma ? Beaucoup plus, je pense. C'était juste cette action-là. Mais je n'ai pas les chiffres, bien sûr.Les personnes tuées à Goma sont des combattants, a affirmé le M23. Qu'en pensez-vous ? Évidemment, il y a des morts et des blessés dans les rangs des militaires, mais aussi des civils. Le nombre de blessés accueillis dans les établissements médicaux soutenus par le CICR a explosé sous ce flux massif. On entend de nos collègues que les bandages étaient coupés en trois. Les médicaments administrés dans le bloc opératoire étaient réduits. Le premier trimestre 2024 avait été marqué par d'intenses combats dans l'Est de la RDC. On avait 860 patients admis. Mais en 2025, ces chiffres ont explosé. Il y a eu trois fois plus d'admissions, autour de 2350 patients dans les quatre centres de soins de santé soutenus par le CICR.En mars dernier, à Goma, quelques 130 soldats congolais qui avaient été blessés dans les combats auraient été arrachés de leurs lits d'hôpital par le M23, disent les Nations unies. Est-ce que vous confirmez ? En fait, le rôle du CICR se limite vraiment à appuyer les structures qui offrent des soins nécessaires dont les blessés ont besoin. Bien sûr, cet événement est tragique. Le CICR n'a aucune manière de contrôler l'accès aux hôpitaux qu'il soutient avec des équipes chirurgicales. Nos équipes médicales sont là pour fournir simplement des soins aux patients, mais n'ont pas les moyens d'empêcher effectivement le transfert des blessés ou de leur garde-malade.Est-ce que vous avez des nouvelles de ces quelques 130 soldats congolais disparus ? C'est toujours un dialogue en cours effectivement avec les parties concernées. Comme vous le savez, c'est le cœur de notre travail. C'est le but d'engager un dialogue pour effectivement que ces violations ne se répètent pas.Depuis sa création, il y a bientôt 200 ans, en 1864, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre. Est-ce que vous avez pu en visiter beaucoup depuis le début de l'année ? Oui, effectivement. Je confirme que cette action est très importante pour le CICR en termes d'accès et en termes de visites répétées par le CICR. C'est d'ailleurs un des sujets qui a été abordé par la présidente du Comité international de la Croix-Rouge lors de sa visite récente à Kinshasa, pour effectivement non seulement améliorer l'accès, mais effectivement travailler avec les autorités pour l'amélioration des conditions. Nous avons vraiment un espoir, s'il y a d'autres arrestations, que le CICR soit effectivement informé et que cette action puisse être accomplie.Depuis la prise de Goma au mois de janvier, des centaines de militaires congolais, mais aussi burundais, ont été capturés par les rebelles du M23, notamment à Goma et à Saké. Est-ce que vous avez de leurs nouvelles ? Ce n'est pas forcément opportun pour nous de parler de notre action publiquement. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est une question extrêmement sensible. On y travaille. De manière générale, on a accès à plein de détenus. Dans ce cas, on y travaille encore. Donc, on a ce dialogue avec l'ensemble des parties et on espère effectivement que l'accès, qui n'est pas encore à un niveau satisfaisant, continue à s'améliorer, comme il y a déjà eu du progrès récemment.Et donc, vous avez pu rassurer des familles de prisonniers ? À chaque fois que nous rencontrons un prisonnier, que nous proposons les services de messages Croix-Rouge, effectivement, on avise effectivement les familles et, dans ce cas précis, on a eu énormément de contacts justement avec, que ça soit des détenus ou des membres de famille, selon les visites, bien sûr !Des familles congolaises ?Oui, bien sûr !Et des familles burundaises ?Je n'ai pas cette information.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»

7 milliards de voisins
Pouvoir, séduction ou coquetterie : pourquoi se parfume-t-on ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later May 12, 2025 48:29


Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utiliser ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ?  Avec :• Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive• Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan• Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME. Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot.Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises...  Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier. Programmation musicale :► Cafuné - Gabriel Da Rosa► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.

Invité Afrique
L'historien congolais Isidore Ndaywel: «Que le pape parle de paix dès le premier jour est un signe très fort»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 9, 2025 7:22


Comment réagit-on à Kinshasa à l'élection d'un pape venu des Amériques ? Est-on déçu que le nouveau pape ne soit pas africain ? L'historien congolais Isidore Ndaywel est une grande figure de l'Église catholique en RDC. Il est le coordonnateur du puissant Comité laïc de coordination (CLC). Il est aussi très proche de Mgr Ambongo, le cardinal-archevêque de Kinshasa. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Le nouveau pape a été élu en 24 heures, est-ce que vous avez été surpris ? Isidore Ndaywel : Oui, j'ai été surpris parce qu'on nous avait annoncé qu'il y aurait des discussions, qu'il y avait plusieurs tendances et on se serait attendu à ce que ça prenne un peu plus de temps. Mais là, nous sommes dans une surprise et une bonne surprise qui démontre qu'il y a une très grande maturité au niveau de l'église et de la gestion et au plus haut niveau, s'agissant de l'élection du pape. Quelle est votre première réaction après les premiers mots de Léon XIV ? Eh bien, j'avoue que c'est une grande joie, une joie de fin de deuil. En fait, le deuil de François et l'accueil d'un nouveau pape. C'est bien qu'on soit quelque peu déroutés par ce changement dans tout ce qui s'annonçait. On ne nous avait pas parlé de lui. Un pape qui se place dans l'héritage de son prédécesseur François ?Il se place dans les premiers mots, tout à fait, dans cet héritage. Et c'est ce qui nous rassure et nous conforte. Parce que, en Afrique et spécialement à Kinshasa, nous avons beaucoup aimé François qui nous a fait une très grande visite en janvier 2023 et qui nous a laissé des mots très forts et qui correspondent tout à fait à notre situation actuelle. Et nous sommes heureux de constater que nous sommes vraiment dans cette continuité. Alors, visiblement, ce nouveau pape est aussi un théologien ?Dans ses premières paroles, ce qui m'a frappé, c'est surtout la première parole. C'est l'insistance sur la paix. Sur la paix, spécialement en cette période où, dans le monde entier, nous courons derrière la paix. Et donc ce mot qui tombe bien, le 8-Mai, est quelque chose qui me paraît très fort. Et dans cette première exhortation, Léon XIV a appelé à construire des ponts à travers le dialogue. Tout à fait. Et cette paix n'est possible que dans la construction des ponts. J'avais l'impression d'écouter François. Et donc, vous pensez que le nouveau pape sera attaché au dialogue inter-religieux ? Tout à fait. Au dialogue inter-religieux, mais aussi au dialogue tout court, parce que tout ne se déroule pas dans le contexte religieux, dans la problématique de cette époque que nous traversons. Alors ce pape vient d'Amérique, est-ce que vous n'êtes pas déçu qu'il ne vienne pas d'Afrique ? Pas spécialement parce que pour nous, en Afrique, lorsqu'on parle du pape, il n'est pas vraiment question de nationalité. Nous sommes d'ailleurs étonnés de voir qu'ailleurs, on en parle beaucoup. Pour nous, le Saint-Père est un père. Et un père, on l'accepte, on l'accueille, qu'il soit barbu ou pas. Mais c'est un père. Et donc là, il nous est donné de passer d'une espérance à une autre avec ce nouveau pape qui provient de l'Amérique. Et d'ailleurs, ce n'est pas tout à fait des États-Unis parce qu'on nous dit qu'il est aussi originaire du Pérou et donc on se retrouve là aussi à nouveau en Amérique latine. Donc, peu importent ses origines, nous avons accueilli avec beaucoup de joie Jean-Paul II, sans trop nous poser des questions sur le fait qu'il soit Polonais ou pas. François de même, qu'il soit Argentin ou pas. Il en est de même pour ce nouveau pape Léon XIV qui nous vient des Amériques. C'est une bonne chose. Mais vu la vitalité des catholiques en Afrique, est-ce qu'il n'était pas temps que l'Église se donne un pape africain ? Mais nous avons du temps. Il y aura, comme déjà dans le passé, des nouveaux papes africains. Nous sommes sûrs que cela se fera dans l'avenir. Mais nous ne sommes pas spécialement pressés. Ça ne devait pas être nécessairement maintenant, ça aurait pu l'être, mais que cela ne l'ait pas été, ce n'est pas grave. C'est très bien aussi parce que nous savons que le pape qui nous est donné est un pape qui fera certainement bien ce qui doit l'être. Mais vous qui êtes très proche de monseigneur Fridolin Ambongo, est-ce que vous n'avez pas espéré que ce serait lui ?Mais c'était normal que je puisse espérer cela, sans non plus me faire trop d'illusions, en me disant que ça peut être lui comme ça peut ne pas être lui. S'il l'avait été, ç'aurait été très bien. Mais s'il ne l'a pas été, c'est très bien aussi. Donc, nous, en Afrique, nous n'en faisons pas un problème. Nous accueillons le Père qui nous a été donné et qui est donc maintenant Léon XIV.À lire aussiÉlection du pape Léon XIV: comment se profile son pontificat?

Revue de presse Afrique
À la Une: «le dernier tabou, c'est un pape noir»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later May 7, 2025 3:41


Une déclaration signée du photographe camerounais Samuel Fosso dans les colonnes du Point. Alors que 133 cardinaux venus de 70 pays vont s'enfermer aujourd'hui, dans la Chapelle Sixtine, à Rome pour désigner un nouveau Pape. « Il est plus facile d'imaginer un Africain dans l'espace ou pratiquant la téléportation qu'un pape noir » affirmaient certains en 2017, dans les rues de Bamako rapporte le magazine. Pourtant, c'est possible. La preuve, l'Afrique est aujourd'hui « le moteur le plus dynamique du catholicisme mondial » avec 20% des catholiques de la planète et plusieurs cardinaux africains sont considérés comme des « papabili ».Parmi les noms qui circulent le plus selon le Point, Dieudonné Nzapalainga, cardinal de Bangui qui se définit comme « un casque bleu du Christ ». Il y a aussi Fridolin Ambongo Besungu, cardinal de Kinshasa qui estime « que la voix d'un pape noir porterait davantage que celle de la plupart des chefs d'État africains qui ne pensent qu'à leurs intérêts personnels ». Enfin, il y a le Cardinal Robert Sarah, originaire de Guinée, figure respectée des milieux conservateurs et fervent défenseur d'une église fidèle à sa tradition.Et c'est ce dernier que le Général Mamadi Doumbouya soutientLe Djély relaie le message du Président guinéen qui salue « le parcours spirituel et l'humilité remarquable » du Cardinal Sarah qui est aussi, selon le journal catholique français La Croix « le favori des conservateurs français, qui s'est imposé comme l'une des critiques les plus virulentes du pape François, porte-voix de la composante la plus classique – voire traditionnelle – des catholiques ».Dans la presse africaine aujourd'hui aussi : un appelLancé dans le Mail and Guardian. L'hebdomadaire sud-africain appelle à « mener le combat pour une cour internationale anti-corruption » qu'il considère comme « une maladie pour notre société et notre corps politique ».Cette idée, émise par la Cour Internationale de Justice permettrait de traiter la corruption comme un crime international « au même titre que les crimes de guerre ou les crimes contre l'humanité ». Pour appuyer son propos, le Mail and Guardian nous dévoile des chiffres qui donnent le tournis : ces 50 dernières années, l'Afrique a perdu 1000 milliards de dollars dans des transactions illicites, c'est presque autant que l'ensemble de l'aide étrangère perçue pendant la même période !Avant de conclure : « l'Afrique peut, soit rester les bras croisés sans se soucier des priorités africaines, soit saisir cette occasion pour exiger une cour qui serve véritablement ses intérêts ». On termine cette revue de presse avec une belle histoire…Et c'est TSA qui nous la raconte.Celle d'Aissa Benaidjer, originaire de Bejaia, en Algérie, arrivé en France en 2010. Il n'a jamais renoncé à son rêve : devenir chef cuisinier. « Je suis venu en France pour la cuisine de Bernard L'Oiseau et Paul Bocuse » dit-il. Resté trois mois sans travail, neuf ans sans papiers, « je traînais dans les brasseries parisiennes » raconte le cuisinier, avant d'intégrer le prestigieux Royal Monceau, un palace à 400 mètres de l'Arc de Triomphe, c'est là qu'il fait la rencontre de Bruno Guéret et de Pierre Gagnaire, chef aux 2 étoiles Michelin qui le prendront sous leur aile.Mais Aissa Benaidjer ne s'arrête pas là : en plus de côtoyer les plus grands cuisiniers français, il devient l'un des leurs. « J'ai fait les Césars en 2023 où j'ai eu la chance de cuisiner pour Brad Pitt » mais aussi pour un « ex-Président de la République française en 2019 » qui lui a dit « bravo mon fils » raconte l'algérien, encore ému.Il y a 3 mois, Aissa a ouvert son propre restaurant, dans le 15ème arrondissent de Paris dans lequel il propose des plats gastronomiques mais une formule à moins de 25 euros : « les gens qui ne peuvent pas manger dans les Palaces, ils peuvent manger chez nous avec amour ».

Daily News Brief by TRT World

Gaza's health system nears collapse as UNRWA issues urgent alarm Gaza's healthcare is on the brink, warns the UN Relief and Works Agency for Palestine Refugees. The agency says one-third of vital medical supplies are gone, with another third vanishing fast—blaming Israel's siege and relentless bombardment. Commissioner-General Philippe Lazzarini grimly cautions that the blockade risks silently killing more women and children beyond the bombs. Israel's military invasion in Gaza has killed over fifty-two thousand four hundred Palestinians since October 2023, while Tel Aviv faces genocide charges at the International Court of Justice. Yemeni Houthis target Tel Aviv airport with hypersonic missile strike Yemeni Houthis said they have launched a hypersonic ballistic missile targeting Ben Gurion Airport in Tel Aviv, warning international airlines of the airport's unsafe conditions. Houthi spokesman Yahya Saree confirmed the missile hit the target, and another struck Ashkelon. Israeli authorities suspended flights at the airport after a missile landed near Terminal 3, injuring six people. Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed retaliation against the Houthis and their Iranian backers. In response, US warplanes conducted airstrikes on Houthi positions in Yemen. Romania's presidential election heads to a second round Romania will proceed to a second round of presidential elections on May 18, following the failure of any candidate to secure the required 50+1 percent majority in the first round. Far-right George Simion led with over 40.2 percent of the vote, based on results from over 98 percent of ballots. He was followed by Bucharest Mayor Nicusor Dan, who garnered 20.8 percent, and Crin Antonescu of the Social Democratic Party, who earned nearly 20.5 percent. The first-round victory of pro-Russian candidate Calin Gorgescu was annulled in November 2024 following allegations of electoral violations and Russian interference, which Moscow has denied. Simion emerged to replace Gorgescu after his ban from the new race. Fighting in eastern DRC escalates as rebels take key town M23 rebels and allies seized Lunyasenge, a strategic fishing town on Lake Edward's west coast in eastern Democratic Republic of Congo, after deadly clashes with the army that left 17 dead, including seven soldiers. The Congolese military condemned the assault as a blatant ceasefire violation. As rebels advance in North Kivu, Kinshasa warns of retaliation. Rwanda faces renewed accusations of backing M23, amid ongoing peace talks in Doha and Washington. Kigali denies any involvement. Trump imposes full tariff on non-US movies President Donald Trump has announced plans to impose a 100 percent tariff on foreign-made films, claiming Hollywood of being ""devastated"" as US filmmakers turn to other countries for production incentives. The decision, shared via Truth Social media platform, follows criticism of his aggressive trade policies. While the full impact on the movie industry remains unclear, Trump insists it's a matter of national security. Meanwhile, talks with China and other nations on trade deals continue, with potential agreements on the horizon.

The Long  Form with Sanny Ntayombya
"She ONCE WASTED Her Money"?!" Nathalie Munyampenda on Life, Politics, Sports & Rethinking Education

The Long Form with Sanny Ntayombya

Play Episode Listen Later May 5, 2025 79:04


In this episode of The Long Form, I sit down with Nathalie Munyampenda—CEO of Kepler and one of Rwanda's most influential voices in education, sports and strategic communications. We dive deep into her journey from Kinshasa to Kigali, her bold leadership at Kepler University, and her insights on AI's role in reshaping African education. Nathalie also opens up about her experience on the RPF Disciplinary Committee, the impact of the DRC crisis on international fundraising, and her unique take on politics, sports, and youth employment in Rwanda. A must-listen for anyone interested in African education, women in leadership, Rwandan politics, and the continent's future.Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Apple Podcasts https://podcasts.apple.com/rw/podcast/the-long-form-with-sanny-ntayombya/id1669879621Listen to the Long Form with Sanny Ntayombya podcast on Spotify: https://open.spotify.com/show/7HkkUi4bUyIeYktQhWOljcFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/TheLongFormRwFollow Long Form with Sanny Ntayombya on Instagram: https://www.instagram.com/thelongformrw/Follow Long Form with Sanny Ntayombya on TikTok: https://www.tiktok.com/@longformrwFollow Sanny Ntayombya on Twitter: https://x.com/SannyNtayombya About Long Form with Sanny Ntayombya:The Long Form with Sanny Ntayombya is a weekly podcast intent on keeping you up to date with current affairs in Rwanda. The topics discussed range from politics, business, sports to entertainment. If you want to share your thoughts on the topics I discuss use the hashtag #LongFormRw on Twitter and follow us on Twitter and Instagram on our handle @TheLongFormRwBe a part of the conversation.

Invité Afrique
Père Jean-Paul Sagadou: «Le pape François a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later May 5, 2025 13:06


C'est à partir d'après-demain mercredi 7 mai que les 133 cardinaux électeurs de l'Église catholique vont se réunir en conclave au Vatican pour élire le nouveau pape. L'Afrique représente 20% des catholiques dans le monde. Mais avec 17 cardinaux électeurs (ndlr : le cardinal John Njue du Kenya s'est désisté pour raisons de santé), elle n'a que 12% des voix au sein du conclave à venir. Pour la première fois dans l'histoire, verra-t-on cette semaine un pape africain ? Le Burkinabè Jean-Paul Sagadou est père assomptionniste et journaliste au groupe de presse catholique Bayard Afrique, à Abidjan et à Ouagadougou. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : En vue de ce conclave, beaucoup prédisent un retour en force des conservateurs après les douze ans de pontificat du réformiste François. Est-ce que vous partagez cette analyse ? Père Jean-Paul Sagadou : Je pense que le pape François nous a engagés sur une voie de la réforme. Moi, je souhaiterais plutôt qu'on continue dans ce sens. Le pape a écouté la base, il a semé les graines d'une réforme profonde de l'Église. Moi, mon souhait, c'est qu'on puisse continuer dans ce sens et j'espère que l'esprit va souffler dans ce sens, à la fois dans l'esprit, dans le cœur et dans la tête des cardinaux.Donc, vous espérez que la réforme va continuer ? Oui.En décembre 2023, quand le pape François a autorisé la bénédiction des couples homosexuels, il y a eu une levée de boucliers en Amérique du Nord et surtout en Afrique. Est-ce que ce sujet ne va pas forcément provoquer des clivages au sein de ce conclave ? Oui, c'est possible. Bon, moi je considère que, lors de cette séquence-là récente, peut-être qu'il n'y a pas eu une très grande compréhension de part et d'autre. Moi, ce que je voulais souligner, c'est que les trajectoires historiques des peuples ne sont pas les mêmes. Les références culturelles sont assez différentes. Mais je pense qu'il est possible, malgré tout, de vivre la communion dans la différence. Et je pense que c'est possible de penser global, mais aussi d'agir local. Je pense que l'Afrique peut aussi agir à partir du continent et aussi continuer à penser avec le reste du monde, y compris sur ces questions très sensibles de morale.Quand les évêques africains ont protesté, le message a été porté personnellement à Rome par le cardinal archevêque de Kinshasa, Monseigneur Fridolin Ambongo. Est-ce à dire que sa voix va compter cette semaine au conclave ? Sa voix, oui, mais celle de tous les cardinaux. Je pense qu'ils sont au même niveau. Après, on attend de voir ce que chacun pourra apporter. Moi, je pense qu'il y a un travail d'écoute mutuelle et je pense que là, effectivement, sur ce travail d'écoute, c'est fait dans la dynamique de l'esprit du Synode sur la synodalité. C'est à chacun d'apporter sa pierre pour la construction de l'ensemble de l'Église.Est-ce que Monseigneur Ambongo pourrait être élu pape ? Là aussi, ça peut être lui, mais ça peut être aussi tous les autres.C'est-à-dire que c'est très ouvert en fait…Oui, parce que je pense que l'esprit, il ouvre, il ne ferme pas.Deux mille ans après sa naissance, est-ce qu'il est temps que l'Église se donne un pape africain ? Je ne pense pas que c'est une question forcément d'analyse liée à la temporalité. Bien sûr, les Africains seront contents s'il y a un pape africain, mais je pense qu'ils seront tout autant contents si c'est un pape d'une autre couleur, d'un autre continent. L'enjeu, me semble-t-il, se trouve ailleurs : c'est comment, ensemble, on essaie de répondre aux défis qui se posent à nous aujourd'hui, avec des responsables d'Église qui sont ouverts au monde, qui sont prêts à écouter. Et donc je pense que ce n'est pas une question de géographie, encore moins de couleur de peau, mais plutôt une dynamique d'écoute, de l'esprit d'aventure - on va dire, collective - dans les jours à venir.Mais quand vous voyez la déchristianisation en Europe et la vitalité au contraire de l'Église en Afrique, est-ce que vous ne vous dites pas qu'il serait temps que l'Afrique donne un pape à cette Église ? Oui, mais ce qui importe, je pense pour l'Église en Afrique à l'heure où elle se trouve aujourd'hui, c'est de dire : qu'est-ce que nous pouvons contribuer en termes d'imaginaire, en termes de spiritualité, en termes de théologie ? Mais il n'y a pas, là encore, à imaginer des stratégies pour faire valoir une figure du continent. Ça fait déjà longtemps que, sur le continent africain, le nombre de Chrétiens augmente, que le clergé est vivant. Mais cela n'équivaut pas à une forme de réclamation qu'on ait envie que désormais ce soit un pape africain. L'Église d'Afrique reste ouverte, disponible, à ce que l'esprit soufflera pour l'Église et pour le monde.C'est-à-dire que vous espérez qu'un jour il y aura un pape africain, mais vous ne le dites pas trop haut parce qu'il ne faut pas abattre ses cartes avant le conclave, c'est ça ? (Rires) Non, mais en fait, je pourrais dire que j'espère aussi que demain il y aura un pape asiatique, un pape d'autres espaces de notre monde. Je pense qu'il ne faut pas situer la chose du point de vue de la géographie, mais plutôt du point de vue de l'esprit. Et puis si demain c'est un pape africain, on va dire Gloire à Dieu !

Africa Daily
DRC: Why are people talking about Kabila's return?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Apr 30, 2025 18:38


”It has been a week and a half since we heard that Joseph Kabila was leaving South Africa for DRC. Since then, however, we haven't heard much more about whether he arrived in Goma” - Goma resident. Last week the news that former President Joseph Kabila had returned to the eastern Democratic Republic of Congo grabbed the attention of the world's media. But why has his presence in that part of the country been such a hot topic, even against the backdrop of a potential, imminent deal between the governments of the DRC and Rwanda? Today on the podcast, Alan Kasujja speaks to the BBC's Emery Makumeno in Kinshasa, Erik Kennes, a senior research fellow for the Africa Programme, while our reporter Ikaba Koyi gets opinions from residents in Goma.

Journal de l'Afrique
RD Congo : quel accord de paix ?

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 16:13


La mission militaire des pays d'Afrique australe, la SADEC, a commencé mardi à évacuer Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo. Ses soldats y étaient bloqués depuis l'offensive éclair du groupe armé M23 en janvier. Ce retrait avait été acté lors d'un sommet mi-mars, après la mort de 17 militaires alors que le M23 s'était emparé de Goma et Bukavu. D'intenses combats opposent ces jours-ci les forces de Kinshasa au groupe armé M23, soutenu par Kigali. Dans le même temps, les processus de paix se multiplient. Patrick Muyaya, ministre de la Communication de la RD Congo, est l'invité du Journal de l'Afrique. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC/Rwanda : nouvelle étape dans le processus de paix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Apr 29, 2025 19:30


Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la fermeture de l'agence américaine MCC, le refus de la France de rétrocéder la souveraineté des îles Eparses à Madagascar et l'attaque du 17 avril dans le nord du Bénin. RDC/Rwanda : nouvelle étape dans le processus de paix Après la déclaration conjointe de Kinshasa et l'AFC/M23, les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ont signé, vendredi dernier, à Washington une déclaration de principes visant à un accord de paix. Comment expliquer l'accélération des initiatives diplomatiques ? Après ces déclarations, quelles sont les prochaines étapes ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI Etats-Unis : après l'USAID, l'agence fédérale américaine MCC ferme ses portes Sa mission était d'aider à financer des projets d'infrastructures dans les pays en développement, notamment en Afrique. Pourquoi Donald Trump a-t-il décidé de fermer l'agence fédérale MCC ?  Quelles étaient ses principales missions et son importance sur le continent ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI  Madagascar : la France refuse de rétrocéder les îles Eparses Depuis cinq décennies Madagascar et la France s'opposent sur la souveraineté des îles Éparses dans l'océan Indien. Pourquoi la France refuse-t-elle de restituer ces iles ? Une commission mixte doit se réunir le 30 juin, quel rôle pourrait-elle jouer dans ce conflit territorial ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo  Bénin : que sait-on de l'attaque du 17 avril dans le nord du pays ? Avec un nouveau bilan faisant état de 54 soldats béninois tués, cette attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans est l'assaut le plus meurtrier jamais enregistré dans le pays. Que sait-on des circonstances de cette attaque ? Comment expliquer la recrudescence des opérations jihadistes venant du Niger et du Burkina Faso ?  Avec Abdel-Aziz Mossi, enseignant à l'université de Parakou et spécialiste des questions liées à la radicalisation et à l'extrémisme violent. 

Priorité santé
Maladies infectieuses émergentes : les défis de la recherche internationale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 48:29


Mpox, Ebola, VIH, fièvre de Lassa…. Nous faisons un point sur les maladies infectieuses émergentes au niveau mondial et sur les défis de la recherche internationale. Quelles sont les épidémies en cours dans le monde ? Comment les chercheurs s'organisent et mettent en commun leur travail ? Comment améliorer cette collaboration pour une meilleure prise en charge des épidémies, en dépit de la volte-face de l'un des acteurs majeurs – les États-Unis – de la lutte contre les épidémies, à l'échelle mondiale ?    Dr Eric D'ORTENZIO, Médecin, Épidémiologiste, Inserm / ANRS Maladies infectieuses émergentes.   Dr Eddy KINGANDA LUSAMAKI, Médecin Chercheur à l'Université de Kinshasa et l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa en RDC et post-doc à l'unité TransVIHMI à l'Institut de Recherche pour le Développement à Montpellier en France Dr Didier Koumavi EKOUEVI, Professeur de Santé Publique à l'Université de Lomé au Togo, Chef du Département de Santé Publique.  Dr Mireille MPOUDI, médecin infectiologue-épidémiologiste au ministère de la Défense du Cameroun Programmation musicale :► Boypee, Brown Joel, Hyce  – Another day ► Sandalia de prata, Uli Costa – Roupa de tirar 

Priorité santé
Maladies infectieuses émergentes : les défis de la recherche internationale

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 48:29


Mpox, Ebola, VIH, fièvre de Lassa…. Nous faisons un point sur les maladies infectieuses émergentes au niveau mondial et sur les défis de la recherche internationale. Quelles sont les épidémies en cours dans le monde ? Comment les chercheurs s'organisent et mettent en commun leur travail ? Comment améliorer cette collaboration pour une meilleure prise en charge des épidémies, en dépit de la volte-face de l'un des acteurs majeurs – les États-Unis – de la lutte contre les épidémies, à l'échelle mondiale ?    Dr Eric D'ORTENZIO, Médecin, Épidémiologiste, Inserm / ANRS Maladies infectieuses émergentes.   Dr Eddy KINGANDA LUSAMAKI, Médecin Chercheur à l'Université de Kinshasa et l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) à Kinshasa en RDC et post-doc à l'unité TransVIHMI à l'Institut de Recherche pour le Développement à Montpellier en France Dr Didier Koumavi EKOUEVI, Professeur de Santé Publique à l'Université de Lomé au Togo, Chef du Département de Santé Publique.  Dr Mireille MPOUDI, médecin infectiologue-épidémiologiste au ministère de la Défense du Cameroun Programmation musicale :► Boypee, Brown Joel, Hyce  – Another day ► Sandalia de prata, Uli Costa – Roupa de tirar 

Revue de presse Afrique
À la Une: vers une pax americana en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 28, 2025 4:23


« Donald Trump bombe le torse », s'exclame le site d'information congolais Objectif Infos. « C'est une victoire sans précédent », a en effet déclaré hier le président américain, après la signature d'une déclaration de principe, vendredi à Washington, qui pose les bases d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda qui devrait être signé au plus tard en fin de semaine.« Dans ce document publié par le département d'État américain, précise Objectif Infos, les deux parties, congolaise et rwandaise, se sont engagées à respecter la souveraineté et les frontières établies ; à soutenir l'intégration économique régionale, notamment en renforçant la transparence dans les chaînes d'approvisionnement des minerais critiques ; et à faciliter le retour des réfugiés et des déplacés internes ».Commentaire du site congolais : « on peut dire que le chef de file des Républicains a réussi en 3 mois ce que son prédécesseur, Joe Biden, n'a pas réussi à faire lors de ses deux dernières années de mandat ».La diplomatie-business« Ceux qui pensaient que les États-Unis de Donald Trump resteraient en dehors du conflit congolais en seront pour leurs frais, relève pour sa part Afrikarabia. En difficulté sur Gaza et l'Ukraine, et inaudible en Afrique de l'Ouest, le président américain a semblé chercher un succès diplomatique rapide en se penchant sur le dossier congolais, pointe le site spécialisé sur la RDC. La visite de l'envoyé spécial de Donald Trump, Massad Boulos, à Kinshasa puis à Kigali, a fini d'acter la position américaine, qui n'est pas très éloignée (finalement) de celle de Joe Biden. Premier résultat : le M23 s'est retiré de la zone de Walikale, où se trouve la mine d'Étain de Bisie, propriété d'Alphamin, une entreprise minière à forts capitaux américains ». Il faut dire, poursuit Afrikarabia, que le futur accord de paix congolo-rwandais associe autour de la table « les autorités et le secteur privé américain. Dans ce deal entre États, ce sera business contre territoires ».La question centrale des mineraisEn effet, pointe L'Observateur Paalga à Ouagadougou, « la signature de cette déclaration de principe intervient alors qu'un accord, entre la RDC et les États-Unis, sur les minerais stratégiques est en cours de négociation. Un accord qui vise à permettre aux entreprises américaines d'accéder de manière privilégiée aux ressources minières de la RDC, telles que le cobalt, le coltan et le lithium, en échange d'une assistance sécuritaire pour lutter contre les groupes armés. En s'impliquant ainsi, Donald Trump se fait d'abord le VRP des sociétés américaines pour le contrôle des minerais stratégiques congolais, et dans ce deal, le Rwanda devrait aussi avoir sa dîme minière. Mais, relève L'Observateur, si c'est le prix à payer pour le Congo pour qu'on lui fiche la paix, pourquoi pas ? »Finalement, « peut-être qu'enfin, les mines congolaises vont servir à quelque chose d'utile pour tout le monde ! », renchérit Ledjely en Guinée. Les richesses minières de la RDC sont (donc) au cœur de l'accord de paix qui pourrait être conclu prochainement, entre Kinshasa et Kigali, sous l'égide des États-Unis de Donald Trump. En effet, c'est bien parce que le sous-sol congolais est riche en toutes sortes de minerais stratégiques que le président américain, plutôt porté sur la diplomatie transactionnelle, a consenti à s'intéresser enfin aux massacres et autres atrocités que les populations de l'est de la RDC endurent depuis trop longtemps. Nord et Sud-Kivu, pourraient donc renouer avec la paix et la stabilité. La diplomatie africaine en berneMalheureusement, relève encore Ledjely, l'Afrique n'y aura joué aucun rôle ou presque. (…) Aucun processus n'a réussi à s'imposer. Ni Luanda, ni Nairobi. Pourtant, entre les médiateurs et les facilitateurs, les acteurs africains n'ont pas manqué ».C'est vrai, déplore Le Pays au Burkina, « Washington semble engranger des points là où les organisations africaines sous-régionales, en l'occurrence la Sadec, le Communauté de développement d'Afrique australe, et la CEAC, la Communauté des États d'Afrique de l'Est, ont échoué. Certes, elles ont permis, sous la médiation du président angolais Joao Lourenço, d'arracher quelques cessez-le-feu, mais ceux-ci n'ont jamais été respectés. Preuve, s'il en est, conclut Le Pays, que l'Afrique peine toujours à trouver elle-même des solutions à ses propres problèmes ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un timide espoir de paix en République démocratique du Congo

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 25, 2025 4:10


« Kinshasa et l'AFC/M23 veulent fumer le calumet de la paix », annonce Africanews, alors que Média Afrique News se demande si l'on va « vers une trêve »… et souligne que « la déclaration conjointe » publiée hier, est « une première, depuis le début des négociations à Doha ». Dans cette déclaration, ajoute Média Afrique News, « les deux parties annoncent avoir "convenu de travailler à la conclusion d'une trêve" ». Mais aux yeux de Jeune Afrique, il s'agit là « d'une étape symbolique, qui montre que le plus dur reste à faire ». « Si ce communiqué marque le premier engagement commun pris entre Kinshasa et le M23 », ajoute le magazine panafricain, « il n'a pour l'instant pris la forme que d'une simple déclaration d'intention ». Un diplomate confie que « le processus prendra du temps ». « Pour l'instant », dit-il, « il fallait un engagement sur la forme, quitte à remettre le vrai débat à plus tard ».Après l'attaque du 17 avrilAu Bénin, la presse met l'accent sur les réactions internationales, après l'attaque terroriste qui a fait 54 morts le 17 avril. « La Cédéao condamne un acte barbare et lâche », titre La Nation qui cite le communiqué de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest, selon laquelle « cet incident tragique souligne de manière criante l'impérieuse nécessité d'une coopération renforcée entre tous les États membres, en particulier ceux qui partagent des frontières communes et sont directement confrontée à ce fléau ». Allusion, sans aucun doute, au Niger et au Burkina Faso, désormais membres de l'AES, l'Alliance des États du Sahel. De son côté, La Nouvelle Tribune s'intéresse à la réaction de la France, « solidaire du Bénin ». « L'ambassade de France à Cotonou », précise le journal, « condamne fermement ces actes violents et réaffirme son soutien total au peuple béninois ». La Nouvelle Tribune revient également sur les propos du porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbedji, selon lequel « le président Patrice Talon a multiplié les échanges avec le haut commandement militaire pour analyser la situation sur le terrain, revoir les stratégies en cours et faire le point sur les équipements militaires attendus ou encore nécessaires ».Un témoignage qui interrogeY a-t-il des ressortissants sénégalais engagés dans les forces russes pour combattre l'Ukraine ? Question posée indirectement par l'Agence de Presse Africaine, qui a pu visionner une vidéo montrant un Sénégalais « présenté comme ayant combattu aux côtés des forces russes et ayant été capturé (par l'armée ukrainienne) dans l'est de l'Ukraine ». Sur cette vidéo, « le jeune homme livre un témoignage confus sur son parcours depuis la Russie et les circonstances de son engagement ». « Il affirme avoir étudié deux ans en Russie, avant d'être conduit, moyennant le versement d'argent à un intermédiaire, vers le front ». Le jeune homme évoque aussi une « promesse d'émigration vers l'Europe, en passant par l'Ukraine, qui n'aurait été qu'une "simple étape" ». Il ajoute que désormais, « il ne souhaite plus rejoindre l'Europe, mais simplement rentrer au Sénégal ». « La Russie c'est mauvais » dit-il, « elle m'a fait très mal ». L'Agence de presse Africaine, qui publie donc ce témoignage, souligne toutefois que pour le moment, « rien ne permet de vérifier si ces propos ont été tenus librement ».Premier film bouleversantAfrik.com nous fait découvrir le documentaire Liti Liti. Documentaire réalisé par Mamadou Khouma Guèye et qui, nous dit Afrik.com, « explore la mémoire vivante d'un quartier populaire de la banlieue de Dakar, menacé par les bulldozers du progrès ». Le réalisateur a interrogé sa propre mère, Sokhna Ndiaye « qui depuis quarante ans vit dans une maison qu'elle a bâtie pièce après pièce grâce à la solidarité de la tontine (…) Mais cette maison doit disparaître, le Train Express Régional doit y passer ». Afrik.com rend hommage au réalisateur Mamadou Khouma Guèye, et parle d'un « premier film bouleversant, à la fois cri d'amour pour sa mère, et acte politique contre un développement qui oublie les humains ».

Africa Daily
How will Pope Francis be remembered in Africa?

Africa Daily

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 15:50


“We've had a pope who was able to grasp and understand the problems in third world countries.”In 2023 Pope Francis showed his commitment to Africa by visiting two countries riven by conflict: the Democratic Republic of Congo and South Sudan. Hundreds of thousands of people turned out to celebrate him in Kinshasa. But his decision was not a surprising choice – given that he'd made social justice and the rights of the poor and suffering central to his papacy.So when the news of his death was announced yesterday, it was greeted by African Catholics with both sadness, but also prayers of thanks for his life.For today's Africa Daily, Alan Kasujja hears from two Congolese people who met the pope as students, Mpongo Simon and Christine Mwanini, and speaks to Father Desmond Nair, a Catholic Priest of the Archdiocese of Durban, South Africa.

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:29


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neurosciences Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole (centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales. Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by.(Rediffusion)

Priorité santé
Maladies chroniques: et si un psy pouvait vous aider?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 22, 2025 48:29


Cancer, diabète… Les maladies chroniques sont souvent vécues comme un fardeau pour les patients. Ces maladies ont un impact psychique important, qu'il ne faut pas minimiser. Si une prise en charge auprès de spécialistes est primordiale pour prendre soin du corps, il peut s'avérer utile de demander un soutien psychiatrique ou psychologique. Comment la psychiatrie peut aider à mieux vivre sa maladie ? Dans quel cas le soutien d'un professionnel de la santé mentale est-il pertinent ? Dr Patrick Ben Soussan, pédopsychiatre, a travaillé plus de 20 années en centre de lutte contre le cancer à Marseille, auteur de l'ouvrage Je ne vous ai pas guéris : un psychiatre en cancérologie, aux éditions érès. Dr Redwan Maatoug, psychiatre addictologue à l'Hôpital Pitié-Salpêtrière à Paris et chercheur en neuroscience Pr Léon Tshilolo, Pédiatre Hématologue, ancien directeur du CEFA/Monkole(centre de Formation et de Recherche du Centre Hospitalier Mère-Enfant MONKOLE), de Kinshasa, Président du  REDAC (Réseau d'Etude de la Drépanocytose en Afrique Centrale, REDAC, organisateur du récent congrès à Madagascar) Stéphane Percio, greffé du rein en 2020, bénévole de l'association Renaloo, une association de patients atteints de maladies rénales Programmation musicale :► Etienne Daho – Le Premier Jour Du Reste De Ta Vie► Dionne Warwick – Walk on by(Rediffusion)

Priorité santé
La voix: comment en prendre soin?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 48:29


Organe de la parole, la voix se forme à travers l'air expulsé entre les replis du larynx, plus communément appelés cordes vocales. Or, ces cordes vocales peuvent être fragiles et ainsi occasionner extinction de voix, voix enrouée ou cassée… Comment prendre soin des cordes vocales ? Quels sont les facteurs pouvant les fragiliser ? Peut-on changer ou améliorer sa puissance vocale ? Dr Gérald Fain,chirurgien oto-rhino-laryngologiste (ORL) à Paris. Auteur de l'ouvrage De la parole au chant, qu'est-ce que la voix ?, aux éditions Belin Jacques Weber, acteur, réalisateur et scénariste français Pr Dieudonné Nyembue,médecin spécialiste ORL, chef de département de spécialités aux Cliniques universitaires de Kinshasa et directeur général de l'Institut de recherche en sciences de la Santé de Kinshasa en République démocratique du Congo.Programmation musicale :► Barbara – Dis, quand reviendras-tu ?► Nina Simone – Feeling good.(Rediffusion)

Priorité santé
La voix: comment en prendre soin?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 48:29


Organe de la parole, la voix se forme à travers l'air expulsé entre les replis du larynx, plus communément appelés cordes vocales. Or, ces cordes vocales peuvent être fragiles et ainsi occasionner extinction de voix, voix enrouée ou cassée… Comment prendre soin des cordes vocales ? Quels sont les facteurs pouvant les fragiliser ? Peut-on changer ou améliorer sa puissance vocale ? Dr Gérald Fain,chirurgien oto-rhino-laryngologiste (ORL) à Paris. Auteur de l'ouvrage De la parole au chant, qu'est-ce que la voix ?, aux éditions Belin Jacques Weber, acteur, réalisateur et scénariste français Pr Dieudonné Nyembue,médecin spécialiste ORL, chef de département de spécialités aux Cliniques universitaires de Kinshasa et directeur général de l'Institut de recherche en sciences de la Santé de Kinshasa en République démocratique du Congo.Programmation musicale :► Barbara – Dis, quand reviendras-tu ?► Nina Simone – Feeling good.(Rediffusion)

Revue de presse Afrique
À la Une : Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 21, 2025 4:22


Les autorités congolaises tirent à boulets rouge sur l'ancien président.Kinshasa annonce en effet, relève le site Actualité CD, « l'ouverture de poursuites judiciaires contre Joseph Kabila, accusé de “participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC-M23“. Kinshasa ordonne aussi la saisie de l'ensemble de ses biens mobiliers et immobiliers. Des mesures de restriction de mouvement ont été prises à l'encontre de ses collaborateurs, présumés impliqués dans ce que les autorités qualifient d'“affaire de haute trahison à l'égard de la Nation“. Enfin, le ministère de l'Intérieur a pour sa part suspendu les activités du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (le PPRD), formation dirigée par Joseph Kabila. »Le cerveau du M23 ?« Coup de tonnerre sur la scène politique congolaise ! », s'exclame Afrik.com. Il s'agit là d'un « basculement inédit dans l'histoire récente de la RDC, poursuit le site panafricain. Joseph Kabila, président de 2001 à 2019 et aujourd'hui sénateur à vie, était jusqu'à récemment resté en retrait de la vie politique active. Mais son retour et les accusations portées contre lui pourraient bien faire voler en éclats l'équilibre fragile issu de la transition démocratique. À Kinshasa, pointe encore Afrik.com, certains hauts responsables vont plus loin encore, désignant ouvertement Kabila comme le cerveau de la résurgence du M23 sous l'étiquette AFC. Une accusation grave, lourde de conséquences, qui risque d'aggraver les tensions politiques alors que l'est du pays reste en proie à de violents affrontements et à une crise humanitaire persistante. La question maintenant est de savoir, s'interroge Afrik.com, si la RDC a besoin d'un tel scénario à ce moment précis. Les mesures que s'apprête à prendre le pouvoir contre l'ancien dirigeant ne risquent-elles pas de créer plus de problèmes que d'en résoudre ? »Quel rôle ?Ce qui a mis le feu aux poudres, c'est la présence de Joseph Kabila à Goma, ville occupée par le M23. D'après plusieurs sites d'informations congolais, l'ancien président est dans la capitale du Nord-Kivu depuis vendredi. D'après l'un de ses proches, interrogé par 7 sur 7, « Joseph Kabila est venu à Goma comme ambassadeur de la paix et non pour adhérer à une opposition armée. (…) C'est le début d'un marathon dans plusieurs parties du pays. »Il n'empêche, analyse Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « le retour d'exil de Joseph Kabila à Goma, après un crochet par Kigali, qui soutient les rebelles, est un pari risqué qui semble confirmer la thèse de Kinshasa qui associe l'ancien président au M23 et au Rwanda. »Afrikarabia qui s'interroge : « quel rôle peut désormais jouer Joseph Kabila ? (…) L'ancien président est-il revenu pour initier une médiation dans le conflit à l'Est ? (…) Souhaite-t-il consulter l'ensemble des forces politiques pour un dialogue interne ? Pour quelles finalités ? Peut-il rejoindre l'initiative des Églises catholiques et protestantes ? (…) Dans l'incertitude politique créée par le chaos sécuritaire à l'Est, un espace politique existe bien entre le M23 et Félix Tshisekedi. Joseph Kabila espère (peut-être) pouvoir s'y glisser, dans le rôle du rassembleur. »Reste, pointe encore Afrikarabia qu'au « sein de la société civile, on garde un bien mauvais souvenir des années Kabila : tripatouillage électoral, répression sanglante, corruption et prédation… L'ancien maître du Congo, qui a gouverné 18 ans sans partage, ferait davantage partie du problème que de la solution. »À quand l'union sacrée ?La presse ouest-africaine s'interroge également : « que compte faire Kabila au juste ?, se demande le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou. Quel est son poids réel sur le mouvement AFC-M23 ? Que prépare Félix Tshisekedi contre lui ? Va-t-il le faire inculper ou même embastiller ? » Ledjely à Conakry se demande si les mesures prises par Kinshasa contre Kabila « ne sont pas de nature à isoler davantage le pouvoir congolais qui a pourtant besoin d'un minimum de consensus pour faire face à la crise politico-sécuritaire. »« On le voit bien, conclut L'Observateur Paalga, la RDC n'a pas mal qu'à sa rébellion à l'est. Elle est aussi malade de la rupture d'alliance entre Félix Tshisekedi et Joseph Kabila. Plus généralement, les politiques congolais peinent à trouver le plus petit dénominateur commun indispensable pour une vraie union sacrée du pays afin de gérer les multiples crises qui l'assaillent et dont la guerre à l'est n'est que le mouvement le plus visible du dandinement inquiétant de ce géant aux pieds d'argile. »

Journal de l'Afrique
Massad Boulos, le Rwanda devrait "retirer" ses troupes de la RD Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 18, 2025 12:15


Le conseiller principal de Donald Trump pour l'Afrique, Massad Boulos, a fait le point sur sa récente tournée sur le continent qui l'a conduit en RDC, au Rwanda, en Ouganda et au Kenya. Lors d'une conférence de presse, il a notamment  réitérer la position américaine sur le conflit qui déchire l'est congolais et évoquer les discussions sur un accord minier entre Kinshasa et Washington.

7 milliards de voisins
Parentalité et limites éducatives

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Apr 16, 2025 48:30


Popularisée dans les années 2000, la parentalité positive a le vent en poupe. Ce courant tout droit venu des États-Unis propose une approche bienveillante et non-violente de l'éducation des enfants. Adieu châtiments corporels et autres fessées, l'enfant apparaît comme l'égal des adultes et doit être traité avec empathie. Adoptée et adaptée par des psychologues français comme la psychothérapeute Isabelle Filliozat, l'éducation positive est aujourd'hui abondamment critiquée par certains spécialistes. La psychologue Caroline Goldman, figure de proue de ce mouvement critique, dénonce les dangers d'une telle approche si les parents ne l'associent pas à la pose de limites éducatives.Peut-on punir son enfant et comment le faire sans violence ? Est-il possible de conjuguer éducation bienveillante et autorité parentale ?Cette émission est une rediffusion du 8 janvier 2025Avec Caroline Goldman, psychologue pour enfants et adolescents, autrice du Guide des parents d'aujourd'hui (Editions Flammarion)Chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'une auditrice, Claudia dont le neveu de 13 ans, introverti, n'exprime rien. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation en Pologne : quels changements de cap pour l'école près d'un an après l'arrivée des démocrates au pouvoir ? Par Adrien Sarlat, correspondant de RFI à Varsovie En fin d'émission Le monde des enfants, une série de Charlie Dupiot, disponible en podcast.Nous donnons la parole aux enfants dans 8 milliards de voisins ! À l'âge de 10, 11, 12 ans, ils nous invitent à voir le monde à leur hauteur... Aujourd'hui, ils nous parlent de la fête en RDC.C'est le moment du « Monde des enfants » ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien, pour le meilleur et pour le pire, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya (les deux derniers sont des prénoms composés). Ils nous parlent aujourd'hui des fêtes traditionnelles : mariages, baptêmes et autres festivités familiales… Ils ont entre 9 et 12 ans et vous allez l'entendre, ils n'ont pas la langue dans leur poche. Programmation musicale : ► Finalement – Dinaa ► Kalanakh – Def Mama Def