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Capital of the Democratic Republic of the Congo

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Kinshasa

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Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Joseph Kabila écope de la peine capitale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?

Priorité santé
Octobre rose : prise en charge du cancer du sein

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 48:29


À l'occasion d'Octobre Rose, nous parlons du cancer du sein. Selon l'OMS, il est le cancer le plus fréquent au monde avec plus de 2,3 millions de femmes diagnostiquées chaque année. Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ?    Pre Anne Vincent-Salomon, pathologiste. Cheffe du Pôle de Médecine Diagnostique et Théranostique et du Service de Pathologie et directrice de l'Institut Des Cancers des Femmes à l'Institut Curie à Paris. Professeure à l'Université Paris Sciences & Lettres   Dr Vincent Wilfred Lokonga, oncologue médical à la Clinique Ngaliema à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Président de la Société Congolaise du Cancer. Secrétaire général de la Société Africaine Francophone de Cancérologie.   Témoignage recueilli par Raphaëlle Constant. Programmation musicale :  ► Fally Ipupa – Mayanga ► KAROL G, Manu Chao - Viajando Por El Mundo.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

Convidado
Condenação de Kabila à pena de morte "vai agravar divisão na RDC”

Convidado

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 7:41


O antigo Presidente da República Democrática do Congo foi condenado, nesta terça-feira, 30 de Outubro, à pena de morte pelo Tribunal Militar do país. Joseph Kabila, que não compareceu ao julgamento, foi considerado culpado de crimes de guerra, traição e de ser o líder do grupo armado M23, apoiado pelo Ruanda e que tem estado em conflito desde 2022. O analista político angolano Albino Pakisi considera que esta condenação vai "agudizar" os problemas de um país profundamente dividido. Que acusações são feitas ao antigo Presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à pena de morte? As acusações que pesam sobre o antigo Presidente Joseph Kabila são de que ele, efectivamente, está a patrocinar o grupo M23, que está no leste da República Democrática do Congo. A segunda, dizem os advogados da acusação, é que ele não seria congolês, mas ruandês, com o nome verdadeiro de Hyppolite Kanambe, e que estaria ao serviço do Ruanda, por isso mesmo é condenado à pena de morte. Outra acusação é de que Kabila estaria a patrocinar outros grupos de insurreição. A RDC tem mais ou menos cerca de 100 grupos rebeldes. Portanto, não é apenas o M23, mas existem muitos grupos rebeldes dos quais se desconfia que o antigo Presidente seja também um dos patrocinadores. Joseph Kabila, enquanto esteve no poder, teve acesso às minas de diamantes e pedras preciosas, e, portanto, desconfia-se que terá retirado riqueza do país, que está agora a usar para patrocinar esses grupos rebeldes, com grande incidência para o grupo M23, com a acusação a afirmar que ele é o cabecilha político deste grupo. Face a um país extremamente dividido, o Presidente Félix Tshisekedi tem estado a apelar à união. Esta condenação não pode tornar essa união mais difícil? Torna-se muito complicada, e penso que nunca se chegará a essa união. A RDC é um território bastante vasto e, portanto, existem vários povos e várias etnias na República Democrática do Congo, à semelhança de Angola. Porém, em Angola somos vários povos, uma nação dentro de várias nações, mas entendemo-nos. Na República Democrática do Congo existem vários povos: ruandeses, ugandeses, tanzanianos, zambianos, centro-africano, mas não existe a capacidade política para unir essas várias sensibilidades e formar uma República Democrática do Congo una. Embora o Presidente apele à união do povo congolês, com esta condenação ele divide as águas, fazendo com que aqueles que apoiam Joseph Kabila continuem a apoiar o M23, enquanto Félix Tshisekedi ficará com os seus próprios apoiantes. Esta condenação mostra que a aliança que existia no passado entre Joseph Kabila e Félix Tshisekedi chegou ao fim? Inicialmente, o que se pretendia era que o Presidente Tshisekedi fosse uma espécie de “pau mandado” de Joseph Kabila, que, apesar das eleições, poderia continuar a ter poder sobre ele. Não é o que está a acontecer, porque, efectivamente, o grupo M23 está tão forte que ocupou províncias, com o apoio da população, precipitando esta ruptura. Joseph Kabila foi condenado, mas não está em Kinshasa; ele está em Goma, onde existem forças rebeldes. Isto provoca um problema não só de ruptura, mas também um problema em que o próprio Joseph Kabila pode contribuir para a divisão do Congo. Este é o grande receio de muitos analistas, que reconhecem que Kabila tem um poderio financeiro - está a ser financiado pelo Ruanda - podendo levar até mesmo à criação de dois Congos. Inicialmente era pedido prisão perpétua. Com a sentença de pena de morte, está-se aqui a tentar enviar também uma mensagem a outros dirigentes com ambições políticas? Vimos, quando foi a tentativa de golpe de Estado, que muitas figuras foram condenadas. É preciso lembrar que na RDC existe a “pena de morte”, mas Kabila pode recorrer da sentença. A meu ver, está a passar-se uma mensagem aos dirigentes, mas não podemos esquecer que as influências existem. Joseph Kabila foi presidente durante 18 anos e, para além das influências, existe também o problema da corrupção. A RDC é um país onde existe muita corrupção, portanto, mesmo que seja condenado, ele pode recorrer da decisão. (...) Na República Democrática do Congo, vários chefes de Estado que não são congoleses possuem minas de diamantes. Isto demonstra o nível de corrupção que existe no país, levando muitos analistas a afirmar que esta acusação não é para ser levada a sério. Joseph Kabila pode recorrer do veredito do Supremo Tribunal Militar, diante de um Tribunal de recurso, mas apenas para tentar alegar uma irregularidade no procedimento? Naturalmente. Porém, há quem diga que se trata de um processo político, ou seja, que é mais político do que factual. Dizem que ele não está, de facto, a apoiar estes grupos. Daí que ele possa recorrer dessa decisão. Até agora, Joseph Kabila não se pronunciou. Vamos esperar que os advogados se pronunciem efetivamente, e pronto. Depois, veremos como é que isso corre. Joseph Kabila foi ainda condenado a pagar 30 mil milhões de dólares por danos provocados ao Estado. O que representa esta condenação para a população? Bem, não nos podemos esquecer que ele foi Presidente durante 18 anos, com muita contestação. Aliás, é difícil e aqui, vale a pena fazer referência a isso, a República Democrática do Congo é um país extenso e, se olharmos para o mapa, 2 mil km separam Kinshasa, a capital, de Goma. As populações no interior, no centro e na zona Leste da República Democrática do Congo estão completamente empobrecidas e, muitas vezes, acabam por se juntar aos rebeldes, sem que a capital tenha qualquer tipo de controlo sobre o resto do território nacional. Este é um dos grandes problemas. Mais do que condenar o Presidente Joseph Kabila, o Presidente Félix Tshisekedi deveria apelar à união da República Democrática do Congo. Mas os factos demonstram que ele não está a conseguir fazê-lo, e esta condenação vai agudizar os problemas da República Democrática do Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ancien président Joseph Kabila condamné à mort pour "trahison" et "crimes de guerre"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 13:49


Joseph Kabila a été condamné à mort mardi à Kinshasa. L'ex-président de la République démocratique du Congo (RD Congo) a été condamné par contumace à l'issue d'un procès devant la justice militaire du pays. Il a été jugé coupable de "trahison" et de "crimes de guerre".

EZ News
EZ News 09/30/25

EZ News

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 6:09


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. Tai-Ex opening The Tai-Ex opened up 158 points this morning from yesterday's close, at 25,738 on turnover of $13.5 billion NT Shares in Taiwan moved sharply lower Friday, led by large cap stocks, as investors rushed to pocket recent gains amid growing concerns that the local stock market is overvalued. Selling was seen almost across the board with non-tech stocks under heavy pressure throughout the session. Analysts say ongoing efforts by the Trump administration to put tariffs on imports to the United States also cast a shadow over future prospects. Allies Urge Taiwan Participation in UN Taiwan's diplomatic allies are once again urging the U.N. to allow the island's meaningful participation in the global body. At the close of the 80th United Nations General Assembly debate yesterday, St. Lucia's foregin minister Alva Baptiste emphasized that relevant UN resolutions do not prohibit or exclude (把…排斥在外) Taiwan's participation in the UN system. While St. Kitts and Nevis Prime Minister Terrance Drew said earlier during the meeting that allowing Taiwan to contribute to public health, technology, and disaster relief is not about taking sides, but about pragmatism (實用主義). He stressed that excluding Taiwan from organizations like the World Health Organization and the International Civil Aviation Organization harms the world's ability to solve problems together. Allies, including St. Kitts and Nevis, St. Lucia, Paraguay, the Marshall Islands, Palau, St. Vincent and the Grenadines, Belize, Tuvalu, and Eswatini, all called on the U.N. to welcome Taiwan. (NS) Missile Attack Hits Ship in Gulf of Aden Officials say a missile attack by Yemen's Houthi rebels set a Dutch-flagged cargo ship ablaze in the Gulf of Aden, wounding two mariners. The owner of the ship says the crew abandoned the damaged vessel, which caught fire in the attack. The company says the damage done to the vessel is “substantial” (重大的). The ship's owner, says crew members were evacuated by helicopter. The French military says the Iranian-backed Houthis carried out the attack. The rebels have not claimed the assault, though it can take them hours or days to acknowledge their attacks. DRC Clashes Between ProGov Militia and M23 Rebels Fighting has erupted in the east of the Democratic Republic of Congo between M23 rebels and a pro-government militia after days of a lull (暫時平靜[) in fighting. Chris Ocamringa has more from Kinshasa.. OpenAI New Parental Controls for ChatGPT OpenAI has announced new parental controls for ChatGPT to make it safer for teens. This comes after concerns about AI chatbot safety for young users, including tragic cases where teenagers took their lives after using ChatGPT. To get started, parents can send an email or text invite to their teen to link accounts. Teens can also invite parents. The new controls include automatic safeguards for teen accounts, such as reduced (減少) graphic content and restrictions on sensitive topics. Parents will have a dashboard to adjust settings and receive notifications if their child might be in distress (憂慮,悲傷,痛苦). That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. ----以下為 SoundOn 動態廣告---- 蘋果愛美獎投票衝啦! 每天登入FB投票,就能抽iPhone 17、PGO文青機車、萬元LE CREUSET鍋,還有週週禮券大放送!快來選你心中的人氣診所、名醫、療程,投越多中獎率越高! https://sofm.pse.is/86vhgq -- Hosting provided by SoundOn

De vive(s) voix
Les Zébrures d'automne : incontournable rendez-vous de la création francophone

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 28:59


Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté.   Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges.  Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe.   Invité.e.s :  Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents».    La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine    «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène.  C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français.   Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025.  Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire.     Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie.   Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été. 

De vive(s) voix
Les Zébrures d'automne : incontournable rendez-vous de la création francophone

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 28:59


Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté.   Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges.  Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe.   Invité.e.s :  Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents».    La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine    «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène.  C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français.   Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025.  Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire.     Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie.   Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été. 

Vous m'en direz des nouvelles
La nuit au musée de Kaouther Adimi : le récit d'une enfance en Algérie face à la peinture de Baya

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 47:49


L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection «Ma nuit au musée» chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. (Rediffusion) À lire aussiBaya, (re)découverte heureuse d'une icône de la peinture algérienne Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025.   Au programme de l'émission : ► Reportage    Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Les pionnières Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!

Vous m'en direz des nouvelles !
La nuit au musée de Kaouther Adimi : le récit d'une enfance en Algérie face à la peinture de Baya

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Sep 29, 2025 47:49


L'écrivaine algérienne Kaouther Adimi signe La joie ennemie dans la collection «Ma nuit au musée» chez Stock. Elle a choisi l'Institut du monde arabe à Paris pour cette expérience d'écriture. Ce roman est à la fois le récit intime de son enfance et de sa vie entre la France et l'Algérie, mais aussi un hommage à Baya, pionnière de la peinture moderne, souvent comparée à Matisse à Chagall. L'autrice réécrit son histoire, fouille dans ses souvenirs, questionne les silences et la transmission. (Rediffusion) À lire aussiBaya, (re)découverte heureuse d'une icône de la peinture algérienne Kaouther Adimi, autrice, est l'invitée de Sur le pont des arts. La joie ennemie est paru aux éditions Stock le 20 août 2025.   Au programme de l'émission : ► Reportage    Aurélie Bazzara Kibangula nous emmène à Kinshasa où elle est allée dénicher les trésors des bouquinistes dans la capitale congolaise, notamment Papa Berthin et son stock impressionnant. ► Chronique Les pionnières Marjorie Bertin nous invite à découvrir Silvia Robinson, chanteuse, compositrice et surtout productrice afro-américaine, Sylvia Robinson, la marraine du hip-hop. ► Playlist du jour - Matoub Lounes – Hommage à Boudiaf - Nesrine – Kan Ya Makan - Bakar – Lonyo!

Invité Afrique
Chute de Vital Kamerhé en RDC: «Le silence présidentiel a pesé lourd», estime Trésor Kibangula

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:37


Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

Les enjeux internationaux
RDC / Rwanda : l'échec des accords de paix ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 11:00


durée : 00:11:00 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En République démocratique du Congo, la crise humanitaire demeure aiguë et les combats ont repris dans l'Est du territoire, alors même qu'au mois de juillet, Kigali et Kinshasa avaient signé le premier volet des accords de paix. Tout espoir est-il aujourd'hui vain ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Thierry Vircoulon Chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI

Vous m'en direz des nouvelles
Street art au féminin : le collectif Bombasphère s'expose à la Lab Galerie

Vous m'en direz des nouvelles

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 48:09


À l'acrylique, au pochoir, à la bombe ou à l'encre, dans un style poétique, militant ou humoristique, sur un mur de Paris ou ces jours-ci dans une galerie de la capitale, les Bombasphères, ce collectif de femmes venues de tous horizons et de toutes les formes du street art laissent libre cours à leurs inspirations. Depuis quelques jours, elles présentent dans une galerie parisienne quelque 80 oeuvres : des bombes de peinture customisées qui portent des styles et des signatures très différents. Demoisellemm, Lucce et MS Beja du collectif Les Bombasphères étaient les invitées de Nathalie Amar.  Tata Nizzoo était également par téléphone de Kinshasa pour nous parler de l'Urban Art Fest.    ► Chronique Le hit de la semaine Kayz Loum nous parle de son coup de coeur musical de la semaine : Scatter de Lila Iké.   ► Playlist du jour - 1995 - Laisser une empreinte. - Mohombi avec Sam Heaven - Stuck on you.

Vous m'en direz des nouvelles !
Street art au féminin : le collectif Bombasphère s'expose à la Lab Galerie

Vous m'en direz des nouvelles !

Play Episode Listen Later Sep 24, 2025 48:09


À l'acrylique, au pochoir, à la bombe ou à l'encre, dans un style poétique, militant ou humoristique, sur un mur de Paris ou ces jours-ci dans une galerie de la capitale, les Bombasphères, ce collectif de femmes venues de tous horizons et de toutes les formes du street art laissent libre cours à leurs inspirations. Depuis quelques jours, elles présentent dans une galerie parisienne quelque 80 oeuvres : des bombes de peinture customisées qui portent des styles et des signatures très différents. Demoisellemm, Lucce et MS Beja du collectif Les Bombasphères étaient les invitées de Nathalie Amar.  Tata Nizzoo était également par téléphone de Kinshasa pour nous parler de l'Urban Art Fest.    ► Chronique Le hit de la semaine Kayz Loum nous parle de son coup de coeur musical de la semaine : Scatter de Lila Iké.   ► Playlist du jour - 1995 - Laisser une empreinte. - Mohombi avec Sam Heaven - Stuck on you.

De vive(s) voix
Bahari-Bora : un premier roman pour l'auteur congolais Steve Aganze

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 29:00


L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre.  «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ?  "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité"  Invité :  Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique.   Programmation musicale :  L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025. 

EZ News
EZ News 09/16/25

EZ News

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 6:36


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. District court once again grants bail to Ko Wen-je and Angela Ying The Taipei District Court has upheld its previous ruling and approved bail for Taiwan People's Party founder and former Chairman Ko Wen-je . The hearing came after the Taipei District Prosecutors' Office appealed the court's earlier decision to free Ko on bail of 70-million N-T. The court also upheld its earlier decision to free Taipei City Councilor Angela Ying on bail of 30-million N-T. Prosecutors appealed the bail orders, arguing that key witnesses had not yet completed their testimony (證詞) in court and that Ko had contacted witnesses two witnesses after posting bail. Prosecutors now say they make a decision later this week on whether or not to appeal the latest lower court ruling. Education ministry to review petition to delay school start times The Ministry of Education says it will review a citizen-initiated petition to delay junior and senior high school class starting times to 10AM after it gained more than 10,000 signatures in less than a week. It calls for classes to run from 10AM to 4PM and for nonessential courses to be cut to give students more sleep and improve learning efficiency. Most junior and senior high school students currently begin classes around 8AM. According to the petition, students can already commute on their own and do not need to match parents' work schedules, while shorter hours would allow more time for hobbies and social activities. The education ministry will issue its formal (正式的) response by November 14. New Taipei's Wugu records Taiwan's highest temperature Monday The Central Weather Administration says New Taipei's Wugu District recorded the highest temperature a islandwide on Monday - as the mercury there hit 39 degrees. The temperature in Wugu was recorded at 12:10PM, It was followed by New Taipei's Sanxia District - where the temperature reached 38.3-degrees at 12:40PM. Neihu District in Taipei, Sigang District in Tainan, and Luzhu District in Taoyuan recorded temperatures above 37-degrees on Monday. While parts of Chiayi, Pingtung, and Taitung reached highs of 36-degrees or more. DRC Begins Ebola Vaccination Campaign The Democratic Republic of Congo has begun vaccinating health workers and people infected with Ebola in the southern province of Kasai where an outbreak was recently declared (宣告). The vaccination campaign follows an increase in cases of the infectious disease in the region. Chris Ocamringa has more from Kinshasa…. Ghana Confirms West Africans Deported from US Sent to Home Countries The government of Ghana says 14 West Africans deported from the U.S. were sent to their home countries. Lawyers representing some of the men argue they face risks of persecution (迫害) or torture. The group included 13 Nigerians and one Gambian. News of the deportation emerged last week, leading to a lawsuit by U.S. lawyers. They claim the U.S. is trying to evade immigration laws. On Monday, Ghana's minister for government communications confirmed the deportees, 13 Nigerians and one Gambian, have left for their home countries. The case has drawn parallels to other deportations under the Trump administration, raising legal and ethical concerns. Russian Owner of Beirut Explosion Ship Arrested Bulgaria has arrested the Russian owner of a cargo ship linked to the massive explosion in Beirut in 2020. At least 218 people were killed and over 6,000 wounded when hundreds of tons of ammonium nitrate detonated in a warehouse. Igor Grechushkin's arrest comes nearly five years after a Lebanese judge issued warrants for him and the ship's captain. Lebanese officials are preparing documents to request Grechushkin's extradition for questioning. No Lebanese official has been convicted (被定罪). New leaders elected in early 2025 have vowed to complete the investigation and hold those responsible accountable. That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. -- Hosting provided by SoundOn

De vive(s) voix
Bahari-Bora : un premier roman pour l'auteur congolais Steve Aganze

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Sep 16, 2025 29:00


L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre.  «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ?  "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité"  Invité :  Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique.   Programmation musicale :  L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025. 

Radio foot internationale
Éliminatoires CDM 2026 : bilan en Afrique et en Europe

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 48:28


Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie.     - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K.    - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié.     Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin. 

Radio Foot Internationale
Éliminatoires CDM 2026 : bilan en Afrique et en Europe

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 48:28


Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie.     - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K.    - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié.     Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin. 

Invité Afrique
Adolphe Muzito (RDC): «Nous pourrons financer les infrastructures, équiper l'armée et améliorer les salaires»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 8:58


En République démocratique du Congo, une augmentation des salaires des agents de l'État est à l'étude dans le budget 2026. C'est ce qu'annonce aujourd'hui sur RFI le vice-Premier ministre congolais en charge du Budget Adolphe Muzito. L'opposant modéré, qui est arrivé quatrième à la présidentielle de 2023 avec son parti Nouvel Elan, est entré au gouvernement il y a un mois. En ligne de Kinshasa, l'ancien inspecteur des finances Adolphe Muzito répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi réclame «la reconnaissance des génocides perpétrés sur le territoire congolais»

Journal des sports Afrique
Éliminatoires Mondial 2026: la RDC déchante face au Sénégal qui remporte le choc

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 3:33


La République démocratique du Congo a mené 2-0 avant de s'écouler et de s'incliner (2-3) contre le Sénégal au Stade des Martyrs de Kinshasa. Les Lions de la Teranga prennent la tête du groupe B, à deux journées de la fin des Éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

Christian Science | Daily Lift
My son was healed of a hernia (encore)

Christian Science | Daily Lift

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025


Makengo Ma Pululu, CSB, from Kinshasa, Democratic Republic of CongoYou can read Makengo's article in the Christian Science Sentinel.For more inspiring content from The First Church of Christ, Scientist, be sure to check out our audio landing page at christianscience.com/audio. 

Revue de presse Afrique
À la Une: trois ans de travaux forcés pour l'ancien ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Sep 3, 2025 4:14


L'information fait les gros titres de la presse congolaise. « La Cour de cassation a condamné hier, relate le site Actualités CD, l'ancien ministre de la Justice Constant Mutamba à trois ans de travaux forcés pour détournement de fonds publics. Le dossier portait sur 19 millions de dollars destinés à la construction d'une prison à Kisangani. Outre la peine principale, la haute juridiction a prononcé à son encontre une interdiction de cinq ans d'accéder à toute fonction publique ». « Un verdict qui secoue Kinshasa », s'exclame Le Journal de Kinshasa. Dans la nuit de lundi à mardi, « la police est intervenue pour disperser des dizaines de partisans de l'ancien Garde des sceaux qui veillaient devant sa résidence à Ngaliema, manifestant leur soutien. Au petit matin, le périmètre autour de sa maison était quadrillé par les forces de l'ordre, prêtes à toute éventualité ». Un choc dans l'opinion Alors, sur le fond, certes, pointe Le Journal de Kinshasa, cette peine de 3 ans de travaux forcés est « bien en deçà des dix ans requis par le ministère public, mais elle crée un choc dans l'opinion entre ceux qui y voient une clémence calculée et d'autres, une justice qui passe. (…) Pour les partisans de Mutamba, qui dénonçaient un "procès politique", ce verdict pourrait être perçu comme une demi-victoire. Pour les observateurs, il marque peut-être la fin d'un long feuilleton judiciaire, mais ouvre un nouveau chapitre, celui de l'exécution de la peine et de la restitution des fonds. (…) Alors que Constant Mutamba a été immédiatement placé sous mandat de dépôt, une question persiste : cette sentence, ferme dans son principe mais clémente dans sa durée, apaisera-t-elle la rue ou attisera-t-elle davantage la colère ? » Instrumentalisation ? Scoop CD, autre site congolais, rappelle que l'ancien ministre de la Justice s'était fait le chantre de la lutte anti-corruption. Et que pour certains, le doute plane sur la véracité des accusations qui sont portées contre lui. « L'éviction politique de Mutamba lance un signal ambigu, écrit Scoop CD. Les réseaux mafieux qu'il dénonçait restent actifs ; les institutions judiciaires sont fragilisées ; l'impunité va s'accroitre davantage et l'État congolais est incapable de garantir la continuité de cette lutte. Le procès de Constant Mutamba dépasse largement le cadre d'un simple détournement de fonds, poursuit Scoop CD. Il cristallise les tensions profondes qui traversent la RDC : une justice en quête de crédibilité, un pouvoir politique miné par les soupçons d'impunité ».  Il est vrai, analyse Afrik.com, que « ce procès, très médiatisé, revêt une portée symbolique forte dans un pays régulièrement secoué par des scandales de corruption. Ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba incarnait, aux yeux de nombreux Congolais, une contradiction flagrante : celui qui devait garantir l'intégrité du système judiciaire est désormais condamné pour l'avoir trahi. Pour ses partisans, il s'agit toutefois d'une justice instrumentalisée à des fins politiques. Le camp présidentiel, lui, présente ce verdict comme une preuve de la détermination de l'État à lutter contre l'impunité et à assainir la gestion publique ». Quel avenir ? La presse ouest-africaine met son grain de sel… Ledjely en Guinée, s'interroge : « si Mutamba est bien coupable des faits reprochés, certains de ses ennemis n'ont-ils pas profité de ses faux pas pour précipiter sa chute ? En tout cas, en RDC, ce n'est pas tous les jours qu'une sentence aussi sévère est prononcée pour une tentative de détournement qui n'a finalement pas abouti ». Et puis ce commentaire d'Aujourd'hui à Ouagadougou : « c'est la chute d'un jeune loup aux dents longues, qu'on promettait à un avenir enviable. Déjà, il était un candidat malheureux à la dernière présidentielle avec 0,2% des voix. A-t- il été victime de ses rapports difficiles avec la Première ministre Judith Suminwa Tuluka ? Quel avenir pour lui à 37 ans ? Il a encore le temps de voir venir, à condition de savoir nager dans les eaux troubles du fleuve Congo ». Kabila sort de son silence Enfin, toujours à propos de la RDC, cette déclaration de Joseph Kabila, la première depuis mai dernier. Déclaration à lire dans Jeune Afrique. Rappelons que l'ancien président congolais est jugé par contumace pour haute trahison. La peine de mort a été requise à son encontre. Kabila dénonce « des accusations mensongères » et un pouvoir « incapable d'assumer la responsabilité de ses échecs. (…) Aucun élément de preuve n'a été apporté pour soutenir ces accusations », affirme-t-il. Selon lui, ce procès s'inscrit dans une « stratégie pour faire taire l'opposition dans son ensemble ».

Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ex-ministre Constant Mutamba condamné à trois ans de travaux forcés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 2, 2025 14:35


En RD Congo, le verdict est tombé dans le procès de Constant Mutamba. L'ancien ministre de la Justice a été condamné à trois ans de travaux forcés et cinq ans d'inéligibilité pour détournement de fonds publics initialement alloués à la construction d'une prison. C'est la fin d'une saga judiciaire qui aura duré plusieurs mois à Kinshasa.

Poem-a-Day
Safiya Kamaria Kinshasa: “The Wicked Lady”

Poem-a-Day

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 2:34


Recorded by Safiya Kamaria Kinshasa for Poem-a-Day, a series produced by the Academy of American Poets. Published on September 1, 2025. ⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠⁠www.poets.org

7 milliards de voisins
Comment expliquer la popularité du sushi ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 48:30


À l'origine méthode de conservation du poisson, les sushis sont devenus le symbole de la gastronomie japonaise. Les fameuses boules de riz vinaigré surplombées d'une lamelle de poisson ont en effet quitté l'archipel à la conquête des palais gourmets du monde entier. Les Français en auraient d'ailleurs croqué quelque 50 millions rien qu'en 2022, selon Gira, cabinet spécialisé dans l'alimentaire. Déclinés en temaki (cône), en chirashi (bol de riz avec poisson cru), en maki (rouleau entouré d'algues) ou encore en California roll (rouleau avec la feuille d'algue à l'intérieur), les sushis s'adaptent à tous les goûts et toutes les préférences culinaires. À voir le nombre de chaines de restaurants de sushis, les variantes au fromage ou à la mayonnaise, que reste-t-il du sushi originel ? Comment repérer les vrais Sushiya (les restaurants traditionnels) où manger les meilleurs sushis ?  Cette émission est une rediffusion du 6 janvier 2025 Avec Jad Ibrahim, professeur d'économie et critique gastronomique, auteur de La quête du sushi parfait (Les Arènes, 2024). Un reportage de Tom Malki. En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats de Charlie Dupiot sur Ursula Ndombele, la révolution congolaise du VTC. À Kinshasa, Ursula Ndombele se décrit comme une « enfant du pays ». Cette repat qui a grandi loin de la RDC s'y est installée pour lancer l'entreprise « Hoja », dans le secteur du transport. D'abord, elle a créé une base de données de 40 000 chauffeurs de taxis à Kinshasa, en collaboration avec l'Hôtel de ville de la capitale. L'objectif : lutter contre les « faux taxis »" et améliorer la sécurité des passagers. Quand notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée en octobre dernier, elle s'apprêtait à lancer l'application Hoja Express pour proposer désormais un service de VTC, des voitures de transport avec chauffeur. Cette adepte des anglicismes nous accueille dans ses bureaux à Silikin Village, un jeu de mot avec la fameuse Silicon Valley californienne : Silikin Village, c'est un hub de start-ups à Kinshasa, avec de l'eau, du courant, de la bande passante. Ursula Ndombele est en réunion avec Sarah, sa chargée des opérations. Programmation musicale : ► Origami – Edgar, Nelson D, Maïa Barouh ► Je la connais (Na Yébi Yo) – Chily

7 milliards de voisins
Comment expliquer la popularité du sushi ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Sep 1, 2025 48:30


À l'origine méthode de conservation du poisson, les sushis sont devenus le symbole de la gastronomie japonaise. Les fameuses boules de riz vinaigré surplombées d'une lamelle de poisson ont en effet quitté l'archipel à la conquête des palais gourmets du monde entier. Les Français en auraient d'ailleurs croqué quelque 50 millions rien qu'en 2022, selon Gira, cabinet spécialisé dans l'alimentaire. Déclinés en temaki (cône), en chirashi (bol de riz avec poisson cru), en maki (rouleau entouré d'algues) ou encore en California roll (rouleau avec la feuille d'algue à l'intérieur), les sushis s'adaptent à tous les goûts et toutes les préférences culinaires. À voir le nombre de chaines de restaurants de sushis, les variantes au fromage ou à la mayonnaise, que reste-t-il du sushi originel ? Comment repérer les vrais Sushiya (les restaurants traditionnels) où manger les meilleurs sushis ?  Cette émission est une rediffusion du 6 janvier 2025 Avec Jad Ibrahim, professeur d'économie et critique gastronomique, auteur de La quête du sushi parfait (Les Arènes, 2024). Un reportage de Tom Malki. En fin d'émission, un nouvel épisode de notre série Le succès des repats de Charlie Dupiot sur Ursula Ndombele, la révolution congolaise du VTC. À Kinshasa, Ursula Ndombele se décrit comme une « enfant du pays ». Cette repat qui a grandi loin de la RDC s'y est installée pour lancer l'entreprise « Hoja », dans le secteur du transport. D'abord, elle a créé une base de données de 40 000 chauffeurs de taxis à Kinshasa, en collaboration avec l'Hôtel de ville de la capitale. L'objectif : lutter contre les « faux taxis »" et améliorer la sécurité des passagers. Quand notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée en octobre dernier, elle s'apprêtait à lancer l'application Hoja Express pour proposer désormais un service de VTC, des voitures de transport avec chauffeur. Cette adepte des anglicismes nous accueille dans ses bureaux à Silikin Village, un jeu de mot avec la fameuse Silicon Valley californienne : Silikin Village, c'est un hub de start-ups à Kinshasa, avec de l'eau, du courant, de la bande passante. Ursula Ndombele est en réunion avec Sarah, sa chargée des opérations. Programmation musicale : ► Origami – Edgar, Nelson D, Maïa Barouh ► Je la connais (Na Yébi Yo) – Chily

Invité Afrique
Congo Food Week: «Ce festival est organisé pour servir une cause humanitaire», dit Don Divin Fosh

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 30, 2025 5:35


La cinquième édition du plus grand festival culinaire de la République Démocratique du Congo se tient à Kinshasa. Le Congo Food Festival, qui ferme ses portes ce dimanche 31 août, a pour but de concilier art, plaisir et solidarité avec les déplacés du pays. Quelque 21,8 millions Congolais vivent aujourd'hui dans une insécurité alimentaire extrême à l'est de la RDC. Notre invité, Don Divin Fosh, l'un des organisateurs de cet événement, nous explique comment on célèbre la gastronomie tout en luttant contre la faim.  À lire aussiLa RDC confrontée à l'effondrement des financements humanitaires À lire aussiRDC: l'aide humanitaire en péril face au manque de financements internationaux

USCCB Clips
Catholic Current February 2, 2023 - Released 2023.02.02

USCCB Clips

Play Episode Listen Later Aug 28, 2025 5:56


The observances of National Marriage Week (Feb. 7-14) and World Marriage Day (Sunday, Feb. 12) are an opportunity to focus on building a culture of life and love that begins with supporting and promoting marriage and the family. This year's theme is "Marriage...one flesh, given and received." Learn more at https://www.usccb.org/topics/marriage... The annual Catholic Social Ministry Gathering (CSMG), organized by the U.S. Conference of Catholic Bishops (USCCB) and 20 collaborating organizations, attracted hundreds of participants from around the country this week. The conference equips current and emerging leaders in Catholic social ministry and advocacy to cultivate God's justice as they engage in their communities and around the world. World Day for Consecrated Life is celebrated in the Church on Thursday, February 2, 2023, and in parishes over the weekend of February 4-5, 2023. Please pray for all those who have made commitments in the consecrated life and be sure to thank them on their special day. Pope Francis heard horrifying stories of cruelty and violence February 1 during a meeting in Kinshasa with victims from eastern Congo, a region the pope had to cancel his plans to visit because of the worsening security situation.

ONU Info

La recherche de solutions à la crise des réfugiés rwandais et congolais a été au cœur de la visite du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi, cette semaine, à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.Cette visite est intervenue alors que les initiatives se multiplient pour résoudre la crise sécuritaire dans l'Est du pays, y compris celle de populations déplacées. M. Grandi s'est ensuite rendu au Rwanda.Dans un entretien accordé à Ronely Ntibonera de notre partenaire Radio Okapi, M. Grandi souligne que cette crise des réfugiés, demandeurs d'asile et déplacés internes exige une action concertée afin de répondre à la crise humanitaire qu'elle engendre.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila le paria

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 25, 2025 4:27


La peine de mort a été requise par la justice militaire, vendredi, à Kinshasa contre l'ancien président de la RDC. Joseph Kabila, qui vit en exil depuis deux ans était jugé par contumace pour complicité avec le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda. Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans les prochains jours. Depuis, les réactions se multiplient. « Les proches de Kabila montent au créneau, rapporte Le Journal de Kinshasa. Plusieurs membres de son entourage ont réagi. Néhémie Mwilanya, son dernier directeur de cabinet, dénonce un procès politique qu'il qualifie de “crime d'État”. José Makila, ancien ministre des Transports, estime que cette affaire sacrifie l'État de droit ». Pour sa part, pointe encore Le Journal de Kinshasa, « l'opposition dénonce une dérive dictatoriale. Ensemble pour la République, le parti de Moïse Katumbi, dénonce une “instrumentalisation de la justice” par le régime Tshisekedi. Selon lui, la justice s'est transformée en “arme de répression massive” contre les opposants. Le parti avertit : “un tel procès peut semer la peur et diviser le peuple“ ». La tête pensante du M23 ? Qu'est-ce qui est précisément reproché à Joseph Kabila ? « Selon l'accusation, rapporte le site Afrik.com, « l'ex-Président, au pouvoir de 2001 à 2019, serait “l'auteur intellectuel“ (soit l'inspirateur) des exactions commises par les rebelles du M23/AFC dans l'est du pays : meurtres de civils, viols, exécutions sommaires, déportations forcées et destructions d'infrastructures. “C'est lui le boss [du M23/AFC]“, a martelé le procureur général. (…) Parmi les éléments à charge, l'accusation cite notamment : la présence de Kabila à Goma en mai dernier, via un passage par le Rwanda, alors que la ville était sous occupation rebelle ; ses déclarations qualifiant le M23 de mouvement porteur “des aspirations du peuple congolais“ ; ou encore des témoignages, dont celui d'Éric Nkuba, déjà condamné à mort, qui évoque un soutien logistique et politique de l'ex-Président à la rébellion ». L'essentiel de l'accusation repose en effet sur les déclarations d'Eric Nkuba, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC. Eric Nkuba, ce « membre de l'AFC/M23, interpellé en Tanzanie et condamné à mort. Selon ses aveux, Joseph Kabila était en “contact soutenu“ par téléphone avec Corneille Nangaa (le chef politique du mouvement rebelle). Au cours d'une conversation, il aurait même conseillé à l'ancien président de la Commission électorale de chasser Félix Tshisekedi du pouvoir par un coup d'État plutôt qu'en l'assassinant et en faire un héros national ». Stratégie risquée pour Tshisekedi En tout cas, analyse Afrikarabia, « politiquement, le bannissement de Joseph Kabila de la vie politique congolaise, permet à Kinshasa de couper l'herbe sous le pied à l'opposition qui réfléchit à une grande alliance qui pourrait aller de Moïse Katumbi à Matata Ponyo, en passant par Delly Sessanga, Franck Diongo… jusqu'à Joseph Kabila ». Mais cette « stratégie de diabolisation de Joseph Kabila n'est pas sans risques pour Félix Tshisekedi, tempère Afrikarabia. Personne n'est dupe du caractère éminemment politique du procès Kabila. Sa condamnation à mort peut transformer l'ancien président en victime de Félix Tshisekedi, et le remettre en selle politiquement. Elle risque également de polariser davantage une société congolaise au bord de l'implosion. Ce procès constitue enfin un mauvais signal alors que la RDC et l'AFC/M23 sont à la recherche d'un consensus pour finaliser un accord de paix au point mort ». Apaisement ou embrasement ? Ledjely en Guinée s'interroge également : « justice nécessaire ou bombe à retardement ? Que gagnera réellement la RDC dans une telle issue ? Le verdict attendu incarnera-t-il enfin la rupture que les Congolais appellent de leurs vœux pour responsabiliser leur classe politique ? Ou, au contraire, viendra-t-il attiser des braises encore fumantes dans un pays habitué à l'instabilité et aux affrontements aux relents à la fois communautaires, politiques et économiques ? Les deux scénarios restent plausibles ». Enfin, Aujourd'hui à Ouagadougou est tout aussi dubitatif : « est-il opportun de requérir la peine de mort contre Kabila à l'heure où l'on cherche un armistice et un consensus entre la rébellion et Kinshasa ? Des rebelles qui au demeurant sont présentés comme ses hommes ! Ce réquisitoire inhibe les trésors de diplomatie déployés actuellement (…). L'effet escompté pourrait être au contraire un raidissement de Kabila et de l'AFC-M23, si tant est que son véritable maitre soit Kabila ».

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: Choguel Maïga sous pression judiciaire

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Aug 21, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre le Burkina Faso et l'ONU, la nomination d'un consul général kényan à Goma et les résultats surprenants du premier tour de la présidentielle en Bolivie. Mali : Choguel Maïga sous pression judiciaire  Au Mali, l'ancien Premier ministre a été inculpé pour « atteinte aux biens de l'État ». Que lui reprochent les autorités maliennes ? S'il est reconnu coupable, quelle peine risque-t-il ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Burkina Faso : la coordinatrice de l'ONU déclarée « persona non grata »  Les autorités burkinabè ont déclaré « persona non grata » la coordonnatrice résidente du Système des Nations unies au Burkina Faso, Carol Flore-Smereczniak. Comment expliquer cette décision ? Est-ce le signe d'une rupture définitive entre les Nations unies et Ouagadougou ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI.    Est-RDC : Nairobi défie Kinshasa ?  La nomination d'un consul général kényan à Goma a suscité l'indignation de Kinshasa. Pourquoi Nairobi n'a-t-il pas consulté au préalable les autorités congolaises ? Goma, étant une ville sous contrôle de l'AFC/M23, cette nomination peut-elle être interprétée comme un signe de soutien ?   Avec Adolphe Agenonga Chober, spécialiste des mouvements armés dans l'Est de la RDC, professeur à l'université de Kisangani. Bolivie : fin de règne pour la gauche ?  En Bolivie, le candidat du Parti démocrate-chrétien, Rodrigo Paz Pereira, a créé la surprise en arrivant en tête avec 32% des voix au premier tour de l'élection présidentielle. Comment expliquer ces résultats ? Quel avenir pour le parti de gauche de l'ex-président Evo Morales ? Avec Christine Delfour, professeure des universités en civilisation latino-américaine contemporaine, spécialiste de la Bolivie.

ONU Info

A l'occasion de la Journée des travailleurs humanitaires, ce 19 août, nous mettons à l'honneur Etiennette Mukwanga.Psychologue clinicienne congolaise, spécialiste des questions de protection et de violences basées sur le genre, elle s'est forgé une expérience solide à Kinshasa, aussi bien auprès des enfants des rues que comme maître de stage au Centre neuropsychiatrique de l'Université de Kinshasa.Recrutée ensuite par l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA), elle a été envoyée à Goma — où elle se trouvait en début d'année lorsque cette ville de l'est de la République démocratique du Congo a été prise par un groupe armé.Dans cet entretien accordé à ONU Info, Etiennette Mukwanga raconte pourquoi elle a choisi de se vouer à l'appui psychologique dans un cadre humanitaire et revient sur l'expérience qu'elle a vécu en début d'année.(Interview :  Etiennette Mukwanga, Spécialiste en Santé mentale et Soutien Psychosocial  à l'UNFPA Goma; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Revue de presse Afrique
À la Une: le bruit des armes toujours dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 4:15


« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. »  À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?

Nourrir le vivant
Manioc : de la racine à la farine - S6E5

Nourrir le vivant

Play Episode Listen Later Aug 15, 2025 11:20


Peu connu en France, le manioc rivalise pourtant avec la pomme de terre dans de nombreux pays tropicaux. En République Démocratique du Congo, c'est un véritable pilier du régime alimentaire : la consommation y est estimée à environ 250 kilos par an et par personne. Par comparaison, la consommation moyenne de pommes de terre en France est d'environ 50 kilos par an et par personne.Cru, bouilli, transformé en farine ou en semoule : le manioc se décline selon les envies. En RDC, l'un des plats principaux est le foufou : une pâte faite à partir de farine fermentée de manioc, et qui se mange avec des plats en sauce. La transformation de cette racine en farine est souvent artisanale, mais depuis plusieurs années, la filière s'industrialise. Une étape particulière semble cependant poser problème : le séchage. En 2019, un programme se met en place entre des entreprises congolaises et une équipe internationale de chercheurs pour améliorer ces "séchoirs-flash" et réduire la dépendance énergétique des équipements.Avec :Arnaud Chapuis, chercheur au Cirad et spécialisé en génie des procédésMamadou Ndiaye Kunga, fondateur d'Agrimac, une entreprise congolaise qui fabrique des équipements pour l'agroalimentaire (République Démocratique du Congo)Nourrir le vivant est un podcast produit par le Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Écriture et réalisation : Ysaline Sanguine. Mixage : Ysaline Sanguine. Identité graphique : Delphine Guard-Lavastre. Musique : uppbeat.io / Eyes Closed - Tobias Voigt.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Invité Afrique
Tchad: Ndolembai Njesada demande au président Mahamat Idriss Déby «d'amnistier totalement Succès Masra»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 13, 2025 4:38


Au Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre, Succès Masra, a été condamné, samedi 9 août, à vingt ans de prison ferme et à verser un milliard de francs CFA de dommage et intérêts à l'État tchadien pour diffusion de messages à caractère haineux et xénophobe, et complicité de meurtre, en lien avec le conflit intercommunautaire de Mandakao, ce massacre qui a coûté la vie à 42 personnes en mai dernier. Ses avocats ont jusqu'au 19 août pour se pourvoir en cassation. Ce jugement représente bien sûr une forte secousse pour les Transformateurs, le parti fondé par Succès Masra. Ndolembai Njesada, le vice-président des Transformateurs, chargé des affaires politiques, des relations bilatérales et de la diaspora, répond aux questions de Liza Fabbian. RFI : Le chef de votre parti, Succès Masra, vient d'écoper d'une peine de 20 ans de prison. Ce verdict marque-t-il la fin de votre parti ? Ndolembai Njesada : Il est vrai que cette condamnation nous tombe dessus comme un coup de marteau, mais cela n'est pas une entrave à la lutte que nous menons. Le parti ne se résume pas à une personne. Nous parlons de l'intelligence collective, c'est une idéologie qui ne se résume pas à une seule personne. Le peuple tchadien a soif de justice. Le peuple tchadien a soif de sécurité. Le peuple tchadien a soif d'égalité. Le peuple tchadien a besoin de manger et ce sont ces valeurs que nous défendons au-delà de la personne. Donc, nous nous sommes préparés à ce genre d'événement. Nous allons nous organiser pour continuer la lutte. On a appris hier soir la démission du vice-président des Transformateurs, Sitack Yombatina. N'est-ce pas une première conséquence de la condamnation de Succès Masra ? Je ne pense pas et je pense que c'est une question sur laquelle Sitack pourra se prononcer. Mais je ne crois pas que cela ait un lien de causalité avec l'arrestation, et le verdict de Succès Masra. C'est juste une question de décision personnelle, donc je ne vais pas me hasarder là-dessus. Ce sera pour lui une autre lutte, d'une autre manière et qui renforcera d'une manière globale la lutte des Transformateurs. À vos yeux, cette peine de 20 ans de prison, c'est un verdict politique ? Bien évidemment, puisque si nous partons sur la base juridique, les chefs d'accusation qui ont été retenus contre Succès Masra. C'était au sujet de propos à caractère xénophobes et racistes et complicité de meurtre. Malheureusement, durant les trois jours de procès, l'audio auquel ils ont fait référence n'a jamais été présenté par les juges. Et donc, si nous parlons d'une justice indépendante et libre, nous devrions avoir un non-lieu pour innocenter ce monsieur puisqu'il n'y a pas ce lien de causalité. Malgré tout, il a été condamné à 20 ans de prison avec ceux qui ont été accusés de meurtre. Or, je ne pense pas que le Code pénal tchadien donne les mêmes charges pour ce genre d'accusations. Donc c'est un problème purement politique. Je crois que l'heure est arrivée pour que nous cherchions une solution politique, pour que le peuple tchadien en sorte grandi afin que nous avancions enfin sur le chemin, de la réconciliation et de la paix pour le développement de notre nation. Sur le plan judiciaire, est-ce que vous comptez donner une suite à cette procédure ? Oui, bien évidemment, les avocats se préparent à faire appel et nous espérons que durant l'appel, les juges sortiront par la grande porte en se rendant compte qu'ils ont pris une décision qui n'a pas de sens et qu'il faut purement et simplement jeter à la poubelle pour enfin réunir le cœur des Tchadiens et avancer. Nous sommes très dérangés et perturbés par cette condamnation et nous allons continuer à nous battre aussi longtemps que nous avons ce souffle en nous , pour que la justice soit rendue à notre président, Succès Masra. Est-ce que selon vous ce jugement contrevient à l'accord de Kinshasa qui avait donc été signé sous les auspices du médiateur Félix Tshisekedi et de la CEEAC ? C'est du bon sens. Monsieur Masra qui fut donc le dernier Premier ministre de la Transition du gouvernement de la réconciliation, est arrêté et condamné à 20 ans de prison. L'accusation s'appuie sur un audio qui a été enregistré en 2023, donc antérieurement à l'accord de Kinshasa. Ça veut dire que l'accord de Kinshasa est devenu caduque. Et donc il est nécessaire que ses parrains - en la personne du président Tshisekedi et les pays membres du CEEAC - s'en mêlent activement, pour pouvoir sauver encore ce qu'on peut sauver de cette nation. Ce verdict marque-t-il selon vous une réelle fermeture de l'espace politique au Tchad ? Si nous parlons d'une réconciliation nationale en tendant la main et que ceux qui saisissent cette main se font tirer dans les filets de la prison, bien évidemment, il semble y avoir une restriction politique. Mais j'espère que le maréchal Mahamat Idriss Déby se rendra compte de l'État dans lequel nous sommes en ce moment et rouvrira des voies de communication sincères pour que vraiment le peuple se sente plus en sécurité et ait plus confiance dans ceux qui défendent la Constitution tchadienne. Qu'attendez-vous du président de la République ? Est-ce qu'une grâce vous semble possible ? Ou un accord ? Nous n'espérons pas une grâce. Nous allons demander au Président d'entrer en lui-même pour une introspection et de regarder le paysage politique et d'amnistier totalement Succès Masra. Il suffit simplement que les juges puissent réviser  cette condamnation. Et purement et simplement jeter cette décision à la poubelle puisque le président Masra n'est pas coupable de ce qui lui est reproché.

7 milliards de voisins
À la fois canadienne, malgache et indienne... Que veut dire être métisse?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Aug 11, 2025 48:30


Que ce soit en France, au Japon, aux États-Unis... partout autour du globe, la question du métissage suscite le débat, voire déchaine les passions. Pourtant, nos sociétés sont de plus en plus cosmopolites. Au Brésil, par exemple, la population métisse est devenue majoritaire, selon les chiffres du dernier recensement publié en 2022. Quant au Québec, 5% des nouveau-nés avaient un parent natif du Canada et l'autre de l'étranger en 1980 ; cette statistique est passée à 12% en 2023, selon le bilan démographique du Québec. Avoir des origines multiples n'a donc plus rien d'exceptionnel, mais l'identité, l'appartenance n'en sont pas moins des sujets d'actualité. À la fois pour ceux qui demandent « tu viens d'où ? » et pour ceux à qui s'adresse la question. Le besoin de mettre son interlocuteur dans une case semble encore bien présent. Mais pourquoi s'intéresser aux origines de son voisin ? Par curiosité, pour comprendre la différence ou pour l'exclure ? Et comment vivre ses identités multiples quand on est métis ? Cette émission est une rediffusion du 7 avril 2025. Avec Maïka Sondarjee, professeure en Développement international et Mondialisation à l'Université d'Ottawa au Canada. Autrice de Tu viens d'où – réflexions sur le métissage et les frontières ? (Éditions Lux, 2025). En fin d'émission, ♦ un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Aujourd'hui, le portrait de Tisya Mukuna, le café à la mode kinoise. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux... C'est le moment du « Succès des Repats » ! Tisya Mukuna 32 ans, est née à Kinshasa. Elle a suivi l'essentiel de sa scolarité en France, entre la Normandie et Paris où elle a fait une école de commerce. Après un master en négociation des affaires en Chine, à Shanghai, elle a travaillé chez Microsoft, pour des agences de publicité ou encore une succursale de magasin bio. Il y a six ans, Tysia Mukuna décide de rentrer en République démocratique du Congo pour lancer sa marque de café, « La Kinoise ». Notre reporter Charlie Dupiot l'a rencontrée chez elle à l'automne 2024, dans son appartement de Kinshasa. ♦ un reportage de Tom Malki qui s'est rendu à l'exposition Game Story à Versailles en banlieue parisienne. L'exposition retrace 70 ans d'histoire du jeu vidéo. Une plongée dans l'histoire du jeu vidéo. L'exposition Game Story qui se tient jusqu'au 16 avril à Versailles, à l'ouest de Paris, vous propose de découvrir la plus grande collection de jeux vidéo et de consoles d'Europe et d'y jouer ! De quoi ravir les enfants, mais aussi les plus nostalgiques. Reportage de Tom Malki. Programmation musicale : ► Jëli – Amadeus feat. Waly B. Seck ► Ils me rient tous au nez – Theodora.

Invité Afrique
Bokar Ture: «Pour mon père Stokely Carmichael, la Guinée était le coin le plus révolutionnaire d'Afrique»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Aug 9, 2025 18:12


De Stokely Carmichael, figure des luttes noires du XXème siècle, on connaît surtout le combat aux États-Unis, comme dirigeant des Black Panther. On sait moins qu'en 1968, Carmichael a rejoint la Guinée avec son épouse, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Il est alors devenu un proche collaborateur du président ghanéen en exil Kwame Nkrumah et s'est engagé aux côtés de la révolution guinéenne. Bokar Ture, fils de Stokely Carmichael, a accordé un entretien à RFI : il raconte les années africaines de la vie de son père. RFI : Votre père a été un acteur important des luttes noires du XXème siècle. Aux États-Unis, où il a été l'un des responsables des Black Panther… mais aussi dans son parcours transatlantique puisqu'il vient s'installer en 1968 en Guinée. Parlez-nous d'abord de lui. D'où vient-il ? Comment est née cette conscience militante noire ?  Bokar Ture : Kwame Ture est né Stokely Carmichael à Trinidad et Tobago, connu aussi en français comme Trinité-et-Tobago, en 1941. Il immigre plus tard aux États-Unis pour retrouver sa mère -donc ma grand-mère- qui y était déjà installée quelques années plus tôt. Elle avait pu avoir sa nationalité américaine parce qu'elle était née à Panama. Comment a commencé cette conscience ? Déjà, il avait un penchant politique très tôt. Il y a une de ses tantes qui racontait une anecdote : quand il était jeune, il la poussait à aller voter pour un syndicaliste à l'île de Trinidad. Et au lycée, aux États-Unis, il fréquentait déjà des groupes gauchistes. Un de ses amis de classe était le fils du président du Parti communiste américain dans les années 1952. Et donc, très tôt, il a pu découvrir les discours marxistes. Et bien sûr, il vivait au sud du Bronx, à côté de Harlem. Et la 125e rue de Harlem est une rue reconnue pour des discours politiques de tout genre, de différents groupes.  Il a été l'un de ceux qui ont travaillé l'idée de Black Power. Il a même coécrit, en 1967 avec Charles Hamilton, un ouvrage qui le théorise, intitulé Black Power, the politics of Liberation in America.  Effectivement, le concept de Black Power existait avant. Il y avait un livre qui s'appelait Black Power par Richard Wright, qui a été écrit pendant les années 1950 et qui était un ouvrage dédié à Kwame Nkrumah. Mais personne n'a rendu l'idée de Black Power aussi populaire que Kwame Ture - Stokely Carmichael à l'époque. Notamment durant une marche contre la peur au sud des États-Unis, aux côtés de Martin Luther King, où il disait, plus ou moins : « On est fatigué de mendier notre liberté, comme on l'a fait ces dernières années dans les droits civiques. Maintenant, ce qu'on va faire, c'est de demander le Black Power », le pouvoir noir, qui était un appel à une autodétermination en termes de structures politiques et économiques pour les personnes noires descendantes d'africains aux États-Unis.  En 1968, votre père épouse une première femme, la chanteuse sud-africaine Miriam Makeba. Au-delà de la relation amoureuse qui s'est nouée entre eux, cette union reflète-t-elle aussi une pensée de votre père, de plus en plus tournée vers l'Afrique et vers le panafricanisme à cette époque ?  Ce n'est pas un tournant, c'est une continuité. Kwame Ture a toujours été Africain dans l'âme. Il vient d'un milieu où l'Afrique est centrale dans l'identité noire. Bien avant qu'il ne se marie avec Miriam Makeba. On le voit dans des photos au début des années 1960 avec ses camarades où il est en tenue africaine. Il se sentait toujours africain. Pour lui, être noir et africain, il ne voyait pas de distinction et toute sa vie était ainsi. Quand il a marié Tantie Miriam, comme je l'appelle, c'était juste une continuité. Après aussi, ma mère, Marlyatou Barry, qui était aussi une Guinéenne. C'était juste une continuité de sa façon de vivre.  Comment se fait concrètement la connexion entre votre père et le premier responsable guinéen, Ahmed Sékou Touré ? Stokely Carmichael, à l'époque, faisait une tournée mondiale et il a rencontré Shirley Graham Du Bois, qui était la veuve de W.E.B Du Bois, qui est aussi une légende de l'histoire de la lutte antiraciste et du développement du panafricanisme. Elle a invité Stokely Carmichael à venir en Guinée pour une conférence du Parti démocratique de Guinée pour rencontrer Kwame Nkrumah et Sékou Touré. Quand il est venu, il a rencontré les deux présidents. Il avait déjà beaucoup entendu parler de Kwame Nkrumah, parce que mon grand-père a travaillé dans un bateau un moment. Il est parti au Ghana et quand il est revenu à New York, il expliquait que c'était la première fois qu'il avait vu une nation noire, indépendante, avec sa propre armée, un président, etc. et il expliquait ceci à un jeune Stokely Carmichael. Cela a vraiment marqué sa pensée. Quelques années plus tard, ils se voient face à face avec Kwame Nkrumah. Après la conférence, en quittant la Guinée, il part dire au revoir à Sékou Touré, qui lui dit : « Écoute, mon fils. Ici, c'est chez toi, tu peux revenir quand tu veux. C'est ta maison. »  Il part voir Kwame Nkrumah qui lui dit « Écoute, moi, je cherche un secrétaire politique, donc si ça t'intéresse, tu es toujours le bienvenu. » Un an et demi plus tard, deux ans pratiquement, il était de retour avec sa nouvelle épouse, Miriam Makeba.  Qu'est ce qui fait qu'il vient s'installer à Conakry à cette époque ?  Pour lui, c'était le coin le plus révolutionnaire en Afrique. Lumumba a été assassiné très tôt donc il n'y avait plus le Congo. Après, il y a eu le coup d'État contre Kwame Nkrumah en 1966. Modibo Keïta en 1968. Quand lui est arrivé, le seul autre pays, c'était la Tanzanie, mais qui était beaucoup moins radicale. Donc il a choisi la Guinée. C'était le pays qui s'alignait le plus avec sa pensée du pouvoir noir à l'échelle mondiale.  Il est aussi menacé aux États-Unis. C'est aussi pour cela qu'il quitte les États-Unis ? De toute façon, mon père était prêt à se martyriser. Il a vu Malcolm X tué, il a vu Martin Luther King tué et les agences voulaient sa tête. Il a échappé à pas mal d'attentats. Mais ce n'était pas la raison centrale. Déjà, il y avait l'invitation. Ensuite, il ne voyait pas les États-Unis comme le centre de cette lutte à laquelle il a dédié sa vie. Il voyait l'Afrique comme étant une partie essentielle. Pour lui, en venant en Guinée, il rejoignait l'Afrique, il rejoignait la révolution africaine qui pouvait donner la dignité à tout le peuple noir à travers le monde.  Diriez-vous qu'il y a un vrai projet politique international derrière cette volonté de s'installer en Guinée ?  Il a toujours eu ce projet. Quand il parlait de Black Power, déjà, dans le livre dont vous avez parlé, il parlait aussi des colonies en Afrique. Dans Black Power, lui et Charles Hamilton faisaient le parallèle entre la situation que vivaient les Afro-Américains aux États-Unis et la situation que vivaient les Africains en Afrique et aux Caraïbes aussi. Il faisait ce parallèle. Dans sa tête, c'était quelque chose qui était un combat international dès le début.  Quelles sont les idées sur lesquelles votre père, Stokely Carmichael – Kwame Ture, une fois qu'il change de nom – et Ahmed Sékou Touré se retrouvaient ?  On parle de personnes qui avaient la même vision d'une Afrique unie, une Afrique libre où il n'y a pas d'inégalités. Ils étaient tous deux penchés vers des idées socialistes. Ils étaient totalement alignés idéologiquement. Sékou Touré était un de ses mentors, une de ces personnes qui l'ont formé dans cette idéologie.  Ils se retrouvent dans l'idée, qui est défendue par Ahmed Sékou Touré à l'époque, d'authenticité africaine ? À 100 %. Et il s'intègre à 100 %. Je peux vous dire que moi, par exemple, j'ai très peu de souvenirs de mon père en habit occidental. Il s'habillait en tenue africaine, cousue en Afrique. Il s'est enraciné dans la population africaine. Ce qui était quand même unique parce que tout le monde était tourné vers une façon de vivre occidentale. Et lui non, il voulait se réapproprier son héritage culturel.  Et la volonté de promouvoir les cultures africaines, de leur donner leur vraie place ? C'est exactement cela, revaloriser la culture africaine, la culture noire, se réapproprier celle-ci. Et ne pas avoir de complexes vis-à-vis des cultures européennes, dominantes et autres.  Depuis le début de cet entretien, on joue avec deux noms pour parler de votre père, Stokely Carmichael, Kwame Ture. À un moment donné de sa vie, il décide de passer du nom de Stokely Carmichael à celui de Kwame Ture. C'est une démarche qui dit aussi beaucoup de choses sur le lien qu'il a avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré.  Effectivement. Il y avait un précédent aux États-Unis. Il y avait pas mal d'Afro-Américains, notamment dans son milieu révolutionnaire, qui changeaient de nom. Notamment Malcolm X, Mohamed Ali. Bien sûr, le nom est inspiré de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. L'anecdote, c'est qu'il était en Tanzanie lors d'un entretien radio. Après l'entretien, apparemment, un vieil homme venu à pied d'un village lointain est venu le voir et lui a dit : « Écoute mon fils, j'ai vraiment aimé ton entretien. Mais il y a une chose : ton nom sonne un peu bizarre, un peu féminin, il faut le changer ». Il a alors pris le nom de Kwame Nkrumah et de Sékou Touré. Lorsqu'il venait l'annoncer à Sékou Touré et lui dire : « J'ai pris le prénom de Kwame », Sékou Touré lui a répondu : « C'est bien, parce qu'à chaque fois que nous avons des débats, tu prends toujours son parti. » Il lui a répondu : « Mais j'ai pris le nom Touré comme nom de famille. ». Ce qui était approprié, car c'étaient ses deux mentors. À lire aussiKwame Ture, le destin hors du commun d'un Black Panther parti s'installer en Guinée [1/2] Comment est-ce que vous décririez les liens qu'il entretenait avec Kwame Nkrumah et Ahmed Sékou Touré ? En Kwame Nkrumah, il voyait un symbole de cette lutte. Il était prêt à le suivre. Il a mené quelques opérations au Ghana pour essayer de voir s'il pouvait réinstaurer Kwame Nkrumah au pouvoir. Il était très proche de lui. Et Sékou Touré était comme un père pour lui. En 1970, votre père vit l'un des moments charnières de l'histoire de la Première République guinéenne, à savoir l'attaque contre Conakry du 22 novembre 1970. Savez-vous comment il a vécu ces journées ?  Je sais qu'il était un participant dans l'action de repousser les troupes portugaises. Il était armé ce jour et a dû utiliser son arme. Selon ce que j'ai appris, il était un des premiers à alerter les autorités, y compris le président, du fait qu'il y avait une attaque qui venait. Ca tirait sur sa case, donc il devait quitter sa maison. Lui et Miriam Makeba ont dû se réfugier quelque part d'autre où il l'a laissée et lui est ressorti pour aider à défendre la ville.  Cette opération conjointe de militaires portugais et de rebelles guinéens a conduit à la plus grande vague d'arrestations en Guinée de toute la Première République. La vie du pays va être rythmée pendant de longs mois par des confessions publiques de personnes présentées comme les complices d'un « complot impérialiste » aux ramifications tentaculaires. Comment est-ce que votre père se positionnait par rapport à cette thèse du complot permanent contre la Guinée ? Et plus généralement, quel regard portait-il sur l'État policier qu'était aussi devenu la Guinée de cette époque ?  C'est quelque chose de très complexe et malheureusement, la Guinée ne s'est toujours pas réconciliée avec ce passé et les positions sont assez ancrées. Maintenant, si on parle de Kwame Ture précisément, pour lui, c'était un régime panafricaniste, le seul régime panafricaniste radical. Et malgré toutes ses erreurs, c'était celui qui pouvait tenir jusqu'au bout cette conviction qu'il avait lui-même. Il était totalement d'accord avec le fait qu'il fallait conserver ce régime pour qu'il ne bascule pas dans un régime néocolonialiste.  À tout prix ? À tout prix.  En 1974, il y a un autre évènement important pour l'Afrique et plus généralement pour le monde noir, c'est le combat en Afrique, à Kinshasa, entre Mohamed Ali et George Foreman. Dans un livre de mémoires, votre père indique qu'il a été invité par Mohamed Ali lui-même à venir à Kinshasa pour le combat. Est-ce que vous savez ce que représentait cet affrontement pour votre père ?  Mohamed Ali était son ami. Il y avait ce symbole de Mohamed Ali qui représentait l'Africain fier et George Foreman qui était un peu l'opposé de cela. Mais après, il a rencontré George Foreman et il disait que George Foreman l'avait séduit avec son charme, l'a embrassé et tout. Je pense qu'au-delà du symbolique, mon père était beaucoup plus intéressé par ce qui se passait au Congo démocratique, c'est-à-dire le Zaïre à l'époque, et le fait que c'était sous le régime de Mobutu Sese Seko, auquel il était farouchement opposé par ce qu'il représentait en termes de corruption et d'alignement avec les puissances coloniales. Qui sont de manière générale les acteurs politiques qui fréquentaient le salon de votre père dans ces années 1970 et au début des années 1980, pendant la Première République en Guinée ? On parle d'un melting pot qui ne dit pas son nom. Que ce soit des artistes - Miriam Makeba et Nina Simone, qui était une de ses amies très proches - ou des activistes de partout dans le monde. Qui venaient à Conakry et qui venaient le rencontrer ? Qui venaient à Conakry ou qui y vivaient. Parce que vous savez qu'à une époque, Conakry était un centre du monde noir où on conciliait l'art, les mouvements de libération, etc. Il y avait un grand nombre de personnes qui y vivaient, comme Amilcar Cabral, comme Kwame Nkrumahn, avant même il y avait Félix-Roland Moumié du Cameroun, pour ce qui est de la politique. Concernant les arts et la littérature, il y avait Ousmane Sembène qui y vivait, il y avait Maryse Condé qui y vivait. C'était vraiment un centre… et il se retrouve chez lui avec toutes ces personnes, plus ou moins de différentes sphères. Moi, je peux raconter avoir vu des activistes exilés sud-africains, Tsietsi Mashinini, qui a commencé la révolte estudiantine de Soweto, qui était parmi d'autres exilés sud-africains. Il y avait beaucoup d'Afro-Américains, bien sûr, des Black Panthers exilés. Il y avait la diplomatie guinéenne, des diplomates de pays gauchistes et souverainistes, il y avait tout un monde. Mais aussi, il faut savoir que Kwame Ture était vraiment penché vers la masse, la masse populaire. Donc autour de tout ça, on voit un chef villageois qui est assis ou on voit la personne déshéritée du quartier qui est là, assise, qui peut recevoir un repas. Parce que notre maison était comme un centre communautaire pour la jeunesse du quartier. Il amenait tous les enfants du quartier à la plage chaque dimanche. Puis se retrouvait peut-être un mardi à saluer un chef d'État. Puis avait une conférence avec un groupe communautaire. Moi, j'ai vu tout cela dans cette maison. C'était quelque chose de magique. Il recevait où, justement ? Dans son salon, dans son bureau ? Y avait-il un rituel autour de la réception de ses amis politiques ? Déjà, il avait une véranda où il était assis… parce que c'était un bibliophile. Il lisait beaucoup, il écrivait beaucoup. Il ne lisait pas pour le plaisir, mais il lisait pour ses conférences. Après, il y a des gens qui venaient pour le rencontrer. Je sais qu'il y a eu Charles Taylor qui était venu de nulle part pour le rencontrer. C'était vraiment un melting pot.    À cette époque, votre père continue aussi ses voyages et ses tournées, il n'est pas tout le temps à Conakry ? Il était très organisé. Sur toutes ses photos, il écrivait les dates et les lieux. On se demande comment il pouvait parcourir toutes ces distances en si peu de temps. Un jour, on le voit au Connecticut. Le lendemain, on le voit à Paris, banni, chassé. En Angleterre, peut-être, d'où il est banni et chassé. Parce que c'était très compliqué pour lui d'avoir accès a beaucoup de pays. Après, on le voit en Californie... Il était partout. Sékou Touré disparaît en 1984. Mais votre père continue, lui, son engagement pour ses idées au sein du Parti démocratique de Guinée. Qu'est-ce qui a marqué ces années de militantisme politique sous Lansana Conté ? Le contexte a vraiment changé !  Et c'est là que l'on voit vraiment les convictions de l'homme. Parce que, du jour au lendemain, tout a changé. Il a été arrêté par le régime de Lansana Conté. Donc, il a perdu les privilèges qu'il avait, bien sûr, où il connaissait le président et était sous sa tutelle. Mais malgré cela, il a décidé de rester en Guinée. La moitié de sa vie guinéenne, quinze ans, s'est passée ainsi. Il a décidé malgré tout de rester en Guinée, d'être actif dans la vie politique guinéenne et la vie sociale de la Guinée.  … Et de rester fidèle à ses convictions.  Exactement. Vous êtes à l'époque enfant. Quel souvenir est-ce que vous gardez de ces années, de votre maison à Conakry, de ceux qui y passaient ? Quelle était l'ambiance ? Vous disiez tout à l'heure que tout le quartier se retrouvait chez vous…  C'est cela. Mon père était d'une gentillesse rare, d'un altruisme qu'on ne retrouve pas très souvent. Donc effectivement, c'était pour moi quelque chose de très formateur. Comment quelqu'un peut traiter un chef d'État avec le même respect qu'il traite la personne la plus déshéritée du quartier. Et toutes ces personnes pouvaient se retrouver chez lui, devant lui, avec le même respect, ou peut-être même le déshérité avec un peu plus d'amour.  Vous appelez régulièrement les Guinéens à se souvenir de votre père, Stokely Carmichael / Kwame Ture. Avez-vous le sentiment que son histoire a été oubliée en Guinée ?  Je parle de manière générale. Il y a une politique de mémoire en Guinée qui doit être améliorée. Stokely Carmichael est un pont unique entre l'Afrique et l'Amérique. On parle d'un personnage qui a passé la moitié de sa vie en Guinée. À ce stade, l'État guinéen n'a pas fait une seule initiative pour se réapproprier de l'héritage de cette personnalité.  Donc il y a un vrai chantier ? Il y a un chantier.  Une dernière question plus personnelle. Quel père a été Stokely Carmichael ? Quelle image retenez-vous de lui ?  Un père adorable, d'une gentillesse rarissime, qui m'a beaucoup appris, que j'ai profondément aimé. Quelqu'un qui était attaché à tout ce qui est beau dans le monde, à commencer par les enfants. ►A lire pour aller plus loin : BERTHO Elara, Un couple panafricain, Editions Rot-Bo-Krik, 2025 À (ré)écouterElara Bertho: «Replacer Conakry au centre des imaginaires, c'était un peu l'idée de cet ouvrage»

What in the World
Why the DRC is sponsoring FC Barcelona

What in the World

Play Episode Listen Later Aug 8, 2025 14:23


If you're a Barca fan, you might want to look out for a small change to the players' kits that's coming soon. The Democratic Republic of Congo has struck a four-year sponsorship deal with FC Barcelona, that will see “DR Congo - Heart of Africa" emblazoned on the back of their training shirts from the start of next season. The deal reportedly cost the country around 50 million dollars and includes a training camp in Spain for 50 young Congolese players, according to the Sports Minister. But it's also faced criticism at home and abroad, as the DRC continues to struggle with poverty and political instability.BBC journalist Emery Makumeno joins us from Kinshasa to explain the reasons the country has given for making the deal and the issues its own football league is facing. BBC sports journalist Daniel Austin explains how sports sponsorship works and what it reveals about money, image, and influence in sport. And we hear from football fans in the DRC, who share what they think of the deal.Instagram: @bbcwhatintheworld Email: whatintheworld@bbc.co.uk WhatsApp: +44 330 12 33 22 6 Presenter: Hannah Gelbart Producers: Emily Horler and Chelsea Coates Editor: Verity Wilde

The Horn
Peacekeeping is Dying. Long Live Peacekeeping?

The Horn

Play Episode Listen Later Aug 7, 2025 31:00


This week on The Horn, Alan Boswell sits down with Samira Gaid, founder and senior analyst at the Mogadishu-based think tank Balqiis Insights, and Fred Bauma, human rights advocate and executive secretary at the Ebuteli research institute in Kinshasa, to unpack the uncertain future of peacekeeping operations across the African continent. Once a signature response to conflict, large multilateral missions face growing skepticism from global powers like China, Russia, and the U.S., as well as from the very states they aim to protect. The guests reflect on the frustration shared by local populations, host governments and international donors as peacekeeping missions struggle to deliver real security and political progress. They discuss why some global actors are still keen on trying to make peacekeeping fit for purpose, despite these challenges. Finally, they assess what the future of foreign deployments and missions in fragile countries in Africa might look like, given the decline of multilateralism. This episode is produced in partnership with the Friedrich-Ebert-Stiftung.For more, check out Crisis Group CEO Comfort Ero's analyst's notebook entry, “The Future of UN Peacekeeping Cannot Be Business as Usual” and our Multilateral Diplomacy page. Hosted on Acast. See acast.com/privacy for more information.

Revue de presse Afrique
À la Une: la paix à petits pas dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:06


Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste

Revue de presse Afrique
À la Une: la candidature d'Alassane Ouattara à la présidentielle et l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 1, 2025 3:58


« L'Afrique entre pragmatisme et malaise démocratique » : c'est le titre choisi par Afrik.com. « Deux jours après l'annonce de la candidature d'Alassane Ouattara à un quatrième mandat présidentiel, nous dit le site d'information, l'Afrique peine à masquer son embarras. Entre soutiens de façade des institutions continentales et critiques feutrées des chancelleries, la décision du président ivoirien révèle les contradictions d'un continent tiraillé entre ambitions démocratiques et réflexes autoritaires ». Afrik.com évoque ainsi le « silence gêné des capitales », alors que « dans les couloirs de l'Union africaine à Addis-Abeba », « les diplomates africains expriment en privé leurs réserves ». « Le continent, qui s'efforce de promouvoir la bonne gouvernance et l'alternance démocratique, se retrouve une nouvelle fois confronté à ses propres contradictions », remarque encore Afrik.com, qui pointe également les mots d'ordre lancés sur les réseaux sociaux, comme « #OuattaraDégage » ou « #ConstitutionRespectée ». Ces mots-clé, nous dit-on, « témoignent d'une jeunesse africaine de plus en plus allergique aux dérives autoritaires, qu'elles viennent de militaires ou de civils ». À lire aussi[Vos questions] Alassane Ouattara entre officiellement dans la course présidentielle Le procès de Joseph Kabila en République Démocratique du Congo. Le journal de Kinshasa a suivi l'audience de jeudi devant la Haute Cour militaire, une audience qu'il qualifie de « décisive », dans le procès intenté à l'ancien président pour « participation à un mouvement insurrectionnel et crimes contre la paix », entre autres. Cela alors que « trois parties civiles du Nord Kivu, du Sud Kivu et de l'Ituri, se sont constituées ». « Des preuves vidéo ont été dévoilées à l'audience », poursuit le Journal de Kinshasa, dont l'une montre Kibaya Bin Karubi, ex-conseiller de Joseph Kabila, déclarant que « les objectifs de la rébellion sont les mêmes que ceux du président Kabila ». Une autre vidéo montre Joseph Kabila lui-même affirmant « chacun doit jouer sa partition, je m'engage à faire la guerre ». « Le procès Joseph Kabila ne fait que commencer, souligne le Journal de Kinshasa. Mais les éléments versés au dossier pourraient peser lourd (…)  Les Congolais suivent de près cette affaire, qui pourrait redéfinir les rapports entre justice, pouvoir, et responsabilité. » À lire aussiRDC: projection par la Haute Cour militaire des éléments à charge contre l'ex-président Joseph Kabila Au Mali, l'ancien premier ministre Moussa Mara de nouveau auditionné C'est à la Une de Malijet qui précise que l'ancien chef du gouvernement a été auditionné « par le Pôle national de lutte contre la cybercriminalité ». « Un long interrogatoire », au sujet « d'un message publié sur un réseau social, le 4 juillet dernier », dans lequel il déclarait notamment « vouloir se battre par tous les moyens ». Selon son avocat, « Moussa Mara a maintenu une ligne de défense invariable, répondant avec rigueur et calme aux diverses interrogations soulevées ». « Les enquêteurs auraient démontré civilité et compétence, ajoute Malijet. L'ancien chef du gouvernement a pu rentrer à son domicile en fin d'après-midi, sans qu'aucune accusation ne soit formulée à son égard ». À la mi-juillet, Moussa Mara avait déjà été auditionné avant de ressortir libre du tribunal. À lire aussiMali: l'ancien Premier ministre Moussa Mara à nouveau convoqué par la Justice L'Afrobasket féminin 2025 C'est à la Une de Sénégo : « le Sénégal élimine la Côte d'Ivoire et file en demi-finale ». Les Lionnes ont battu la Côte d'Ivoire, 66-60. « Menées pendant une bonne partie de la rencontre, dans un quart de finale disputée dans une ambiance électrique face au pays hôte, les Sénégalaises ont su renverser la situation dans un quatrième quart-temps très serré, raconte Sénégo. Grâce à une défense solide et à des choix offensifs mieux maîtrisés, elles ont pris l'avantage en fin de match. » « Les Lionnes du basket n'ont pas tremblé, estime de son côté le Soleil. Poussées dans leurs derniers retranchements par une sélection ivoirienne survoltée à domicile, Yacine Diop et ses coéquipières ont sorti le bleu de chauffe pour valider leur qualification en demi-finale. » À lire aussiAfrobasket féminin 2025: Abidjan déroule le tapis rouge aux reines du basket africain

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence  Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix  Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.     Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique  En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président  Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

Journal de l'Afrique
RD Congo : au moins 43 morts dans l'attaque d'une église par le groupe ADF

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 12:06


Une nouvelle attaque dans le nord-est de la République démocratique du Congo a eu lieu dans la nuit de samedi à dimanche : une église de Komanda, dans l'Ituri, a été prise d'assaut par des hommes armés membres des Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe ougandais affilié à l'État islamique. Au moins 43 personnes ont été tuées, selon un rapport de la Mission des Nations Unies en RD Congo (MONUSCO). Les précisions d'Emett Livingstone, correspondant de France 24 à Kinshasa.

Habari za UN
Mauaji ya raia Komanda, Ituri, MONUSCO yalaani waasi wa ADF

Habari za UN

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 1:47


 MONUSCO, ambao ni Ujumbe wa Umoja wa Mataifa wa Kulinda Amani nchini Jamhuri ya Kidemokrasia ya Congo, DRC, imelaani vikali shambulio lililoanza usiku wa juzi tarehe 26 hadi jana 27 Julai 2025 huko Komanda eneo la Irumu, takribani kilomita 60 kusini-magharibi mwa Bunia mji mkuu wa jimbo la Ituri, mashariki mwa nchi. Anold Kayanda ameifuatilia taarifa hiyo na anatujuza zaidi.Taarifa iliyotolewa na MONUSCO jijini katika mji mkuu wa DRC, Kinshasa imeeleza kwamba kwa mujibu wa taarifa za uhakika, shambulio hilo lililofanywa na wapiganaji wa kundi la waasi wa Allied Democratic Forces (ADF) limesababisha vifo vya raia wasiopungua 43 (wanawake 19, wanaume 15 na watoto 9).Inaripotiwa kuwa waathirika wengi waliuawa kwa kutumia silaha za jadi wakiwa ndani ya nyumba ya ibada. Watu kadhaa walitekwa nyara. Nyumba na maduka pia yalichomwa moto, jambo ambalo limezidisha zaidi hali mbaya ya mazingira ya kibinadamu ambayo tayari ni ya kutisha katika jimbo hilo.Naibu Mwakilishi Maalum wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa Masuala ya Ulinzi na Operesheni ambaye pia ndiye Kaimu Mkuu wa MONUSCO, Vivian van de Perre, amenukuliwa akisema, “mashambulizi haya ya kulenga raia wasio na hatia, hasa ndani ya nyumba za ibada, ni ya kushtusha na ni kinyume kabisa na viwango vyote vya haki za binadamu na sheria ya kimataifa ya kibinadamu. MONUSCO itaendelea kushirikiana kwa karibu na mamlaka za DRC ili kuwalinda raia kwa mujibu wa mamlaka yake.”Kwa kushirikiana na mamlaka za eneo, MONUSCO imetoa msaada kwa hatua za awali, ikiwemo kuratibu shughuli za maziko na kutoa huduma za matibabu kwa majeruhi. Wakati huohuo, MONUSCO imeongeza juhudi za kiusalama ndani na nje ya eneo la Komanda kwa kuongeza idadi ya doria katika eneo hilo.MONUSCO imeweka wazi kuwa inasalia na dhamira thabiti ya kushirikiana na mamlaka za DRC na jamii za wenyeji kusaidia kuzuia mashambulizi mengine, kuwalinda raia, kupunguza mvutano, na kuchangia katika kuimarisha utulivu katika maeneo yaliyoathiriwa na machafuko ya kivita.Ujumbe huo wa Umoja wa Mataifa umeeleza masikitiko na ghadhabu kubwa juu ya vitendo hivi vya kikatili, ambavyo ni ukiukaji mkubwa wa sheria ya kimataifa ya kibinadamu na haki za binadamu. Ujumbe huu unatoa rambirambi zake za dhati kwa familia na jamii zilizoathirika na unasisitiza mshikamano wake na wakazi wa maeneo hayo. MONUSCO pia inazitaka mamlaka za DRC kufanya uchunguzi wa kina kuhusu mauaji haya na kuwafikisha wahusika mbele ya sheria.Aidha, MONUSCO imeurudia wito wa Katibu Mkuu wa Umoja wa Mataifa kwa makundi yote ya waasi kutoka nchi za nje kuweka silaha chini bila masharti na kurejea katika nchi zao za asili.

SBS French - SBS en français
#Archives : 2016 - Awilo Longomba, le roi de la Techno-soukous

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 11:26


En 2016, SBS French rencontrait "l'homme de tous les dossiers". Dans cette archive, Awilo Longomba parle du début de sa carrière musicale, des rues de Kinshasa à la conquête de la scène musicale parisienne.

Journal de l'Afrique
RD Congo : Constant Mutamba devant la Cour de cassation

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 12:47


En République démocratique du Congo, un procès très médiatisé de l'ancien ministre de la Justice s'est ouvert dans la capitale Kinshasa. Constant Mutamba, l'ancien ministre, est accusé d'avoir détourné près de 20 millions de dollars, mais il clame son innocence. 

Too Opinionated
Too Opinionated Interview: Roger Turenne

Too Opinionated

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 61:13


Roger Turenne served for 14 years as a Foreign Service Officer in Canada's External Affairs department, with assignments in Ottawa, in Paris as Deputy Permanent Delegate of Canada to UNESCO, and in Kinshasa and Stockholm where he headed the political sections of the Canadian embassies in the those countries. He was also a Senior Adviser on French language services to the Premiers of Manitoba and was the architect of the language policies of both the Pawley and the Filmon administrations. He has written numerous magazine and newspaper articles on conservation and political issues in Manitoba. Sutherland House Books is pleased to announce the September 2025 release of Bit Player on Big Stages: A Journey Through Diplomacy, Advocacy, and Cultural Survival by  Roger Turenne, now available for pre-order.   From the heart of small-town Saint-Pierre-Jolys, Manitoba, to the corridors of international diplomacy, Roger Turenne's beautiful memoir chronicles a life dedicated to public service, cultural preservation, and environmental activism. Born into a Francophone family, Turenne brings a sharp, eloquent voice to previously untold stories of his remarkable career as a diplomat, government advisor, and conservationist.   Want to watch: YouTube Meisterkhan Pod (Please Subscribe)

Afropop Worldwide
Planet Afropop - The Other Sound of Kinshasa

Afropop Worldwide

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 45:29


The rumba and soukous of Congo-Zaire has infatuated listeners across the world for more than half a century. However, today in the neighborhoods of the capital, Kinshasa, there is a movement of musicians creating a new music that is at once more folkloric and rootsy as well as more innovative and cosmopolitan. Producer Nathaniel Braddock shares music and interviews from the months he spent in Kinshasa in 2024 working with musicians and instrument builders involved in creating new styles called "musique de recherche" or bofenia rock. PA 042