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Capital of the Democratic Republic of the Congo

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Kinshasa

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Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:53


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ».  Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ».  L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

7 milliards de voisins
Comment et pourquoi enseigner la musique ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 48:30


Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ?   Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique  • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ».  Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons.   En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves.  En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot.   Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe.     Programmation musicale :  ► Toi l'enfant – Lamomali  ► Gnou Mbollo  - Cheikh Ibra Fam.

Reverend Ben Cooper's Podcast
Psalm 46:1 — “God Is Our Refuge and Strength” National Prayer for DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIA - @823 - Daily Devotional Podcast

Reverend Ben Cooper's Podcast

Play Episode Listen Later Dec 1, 2025 4:44 Transcription Available


Send us your feedback — we're listeningPsalm 46:1 — “God Is Our Refuge and Strength” National Prayer for DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIAPsalm 46:1 (NIV) “God is our refuge and strength, an ever-present help in trouble.” Recorded live here in London, England with Reverend Ben CooperAcross global crises nations cry out for stability, healing, restoration, and divine intervention. Today we lift DR CONGO, HAITI, SOUTH SUDAN, and ARMENIA—four nations facing conflict, instability, humanitarian pressure, economic strain, and spiritual need. From London to Kinshasa, from Port-au-Prince to Juba, from Juba to Yerevan, millions long for peace, safety, and hope. Psalm 46:1 remains one of the most globally searched scriptures during national and global crisis because it anchors hearts in God's unshakeable presence. He is refuge where leadership fails, strength where society breaks, and help when danger surrounds. Today we intercede for families, leaders, churches, workers, children, and communities across these four nations. May God bring peace in conflict, stability in chaos, and comfort where suffering is deep.Prayer Points Prayer for peace in DR Congo, prayer for healing in Haiti, prayer for restoration in South Sudan, prayer for protection over Armenia, prayer for wisdom for leaders, prayer for safety over vulnerable communities, prayer for revival among churches, prayer for provision in crisis, prayer for unity between divided groups, prayer for God's intervention across the nationsLife Application Pray Psalm 46:1 over these four nations today and trust God to be their refuge, strength, and help in every situation.Declaration I declare that God is the refuge and strength of DR Congo, Haiti, South Sudan, and Armenia, and His help is ever-present in their trouble.Call to Action Share and subscribe to join global intercession and visit DailyPrayer.uk to pray for nations across the world. national prayer, dr congo prayer, haiti prayer, south sudan prayer, armenia prayer, dailyprayer.uk, psalm 461, god is our refuge, intercession for nations, crisis prayerSupport the showFor more inspiring content, visit RBChristianRadio.net — your home for daily devotionals, global prayer, and biblical encouragement for every season of life. We invite you to connect with our dedicated prayer hub at DailyPrayer.uk — a place where believers from every nation unite in prayer around the clock. If you need prayer, or would like to leave a request, this is the place to come. Our mission is simple: to pray with you, to stand with you, and to keep the power of prayer at the centre of everyday life. Your support through DailyPrayer.uk helps us continue sharing the gospel and covering the nations in prayer. You can also discover our ministry services and life celebrations at LifeCelebrant.net — serving families with faith, dignity, and hope. If this devotional blesses you, please consider supporting our listener-funded mission by buying us a coffee through RBChristianRadio.net. Every prayer, every gift, and every share helps us keep broadcasting God's Word to the world.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?     Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ?  Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ?    Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.       Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix   Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille.       Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ?  Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ?  Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 8:42


Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ?   Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise.   Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ?   Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine.   Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais…  Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense.   Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé…  Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa.   Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ?  Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois.   Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ?   C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense.   Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ?  Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera.   Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ?   Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions.    À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords

Journal de l'Afrique
Après le Rwanda, l'émir du Qatar en visite en République démocratique Congo

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 15:06


Après sa visite au Rwanda, l'émir du Qatar a atterri dans la capitale Kinshasa pour une brève escale. Si la venue du Qatar a pour objectif de booster les investissements dans le pays, la question sécuritaire de l'est congolais a aussi été au menu. Le Qatar sert de médiateur dans les négociations entre les rebelles du M23 et le gouvernement congolais.

EZ News
EZ News 11/20/25

EZ News

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 6:43


Good afternoon, I'm _____ with today's episode of EZ News. Tai-Ex opening The Tai-Ex opened up 633-points this morning from yesterday's close, at 27,213 on turnover of $10.4-billion N-T. Shares in Taiwan closed lower Wednesday after giving up earlier gains, as investors stayed cautious ahead of an Nvidia Corp. investor conference and the release of meeting minutes by the U.S. Federal Reserve. Analysts say the bellwether electronics sector failed to stage a successful technical rebound as tech stocks saw their gains eroded amid lingering valuation concerns after recent strong gains among AI stocks. They say investors continued to pocket profits built recently for now with TSMC in focus. KMT, TPP leaders meet to discuss possible electoral collaboration The leaders of Taiwan's opposition KMT and TPP met Wednesday to discuss the prospects for collaboration (合作) in the 2026 local elections. Speaking during their public meeting in New Taipei, KMT Chairperson Cheng Li-wun told TPP Chairman Huang Kuo-chang that she hoped the parties' recent cooperation in the Legislature would deepen in the run-up to local elections. Cheng acknowledged "difficulties" in previous efforts toward a KMT-TPP alliance, but said that after meeting Huang, she felt strongly that they were on the same page. Huang, meanwhile, said he would direct the TPP's think tank to reach out to its KMT counterpart to discuss local governance and the parties' 2026 election goals. DRC Fighting Despite Peace Framework Signed Fighting has erupted (爆發了) in the east of the Democratic Republic of Congo between the M23 rebels and a pro-government militia despite a recent framework for peace signed in Qatar. Chris Ocamringa has more from Kinshasa. Russian Attack on Ukrainian City Leaves Dozens Dead A Russian drone and missile attack on Ukraine's western city of Ternopil has killed at least 25 people, including three children. The attack hit two apartment blocks, injuring at least 73 people. Ukrainian air defenses intercepted most of the 476 drones and 48 missiles fired overnight. President Volodymyr Zelenskyy is in Turkey seeking diplomatic support against Russia. He met with Turkish President Recep Tayyip Erdogan. Meanwhile, Romania and Poland scrambled (緊急起飛) fighter jets in response to the attacks. Russia claims the strikes targeted Ukrainian energy facilities and military-industrial targets in retaliation (報復) for Kyiv's actions. Brazil NPO: Crime Groups Expanding in Amazon A prominent nonprofit group in Brazil says that criminal gangs expanded their presence in the Brazilian Amazon last year and are now operating in nearly half of the region's municipalities. The Brazilian Forum on Public Safety says the growth of these crime groups in the region, where U.N. climate talks are currently taking place, is driving violence and threatens the preservation of the world's largest tropical rainforest. The nonprofit says organized crime groups are now active in 45-percent of over 770 municipalities. That's a jump of 32% from last year's report. The NPO says combating organized crime in the Amazon will require a focus on alternate ways of developing the region besides “predatory exploitation (剝削,開發利用) of resources.” That was the I.C.R.T. EZ News, I'm _____. AI 不只是科技,更是投資的新藍海 您還沒上車嗎? 11/22下午二點,由ICRT與元大投信共同舉辦的免費講座 會中邀請理財專家阮幕驊和元大投顧分析師及專業團隊 帶你掌握「AI 投資機會」 加碼好康! 只要「報名並親臨現場參加活動」 就有機會抽中 全家禮券200元,共計5名幸運得主! 活動地點:台北文化大學APA藝文中心--數位演講廳(台北市中正區延平南路127號4樓) 免費入場,名額倒數中!! 立即報名:https://www.icrt.com.tw/app/2025yuanta/ 「投資一定有風險,基金投資有賺有賠,申購前應詳閱公開說明書」 #AI投資 #元大投信 #理財講座 #免費講座 #投資趨勢 #ETF -- Hosting provided by SoundOn

Journal en français facile
L'Ukraine veut acheter 100 avions Rafale / Lendemain d'élection au Chili / Foot: les Léopards sont de retour à Kinshasa...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 10:00


Le Journal en français facile du lundi 17 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CBxU.A

C'est pas du vent
Iaraçu, quand science et société s'unissent pour sauver les forêts

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:30


À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est.   Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec :  Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD.   Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.

C'est pas du vent
Iaraçu, quand science et société s'unissent pour sauver les forêts

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:30


À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est.   Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec :  Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD.   Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption   Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.   Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ?  Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.    France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ?   Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI.     RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ?   Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.

De Grote Podcastlas
#140 Republiek Congo

De Grote Podcastlas

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 80:27


Wie een grote broer of zus heeft weet hoe het is om in iemands schaduw te staan. Maar stel je voor dat je dus ook dezelfde naam hebt als hem of haar. Dat wordt lastig googlen. De Republiek Congo kan erover meepraten. Zoek je toevallig soms zijn Belgische halfbroer, de democratische welteverstaan? Nee, echt niet? Oké, zelf weten. Dan gaan we het een uur lang hebben over Brazzaville en niet over Kinshasa. Over een betrekkelijk rustigere oever van de Kongo, laten we die oever met wat politiek gevoel de linkeroever noemen. En, we moeten het ze toch geven: het is niet alsof Kinshasa heel vinexerig klinkt, maar van de naam Brazzaville beginnen de heupjes al te wiegen. Toch?

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM
Khai thác đất hiếm : Mặt trái của công nghệ chuyển đổi năng lượng

TẠP CHÍ TIÊU ĐIỂM

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 9:31


Quá trình chuyển đổi năng lượng đòi hỏi những công nghệ sử dụng nhiều loại đất hiếm. Tuy nhiên, ngoài những căng thẳng về địa chính trị, quy trình khai thác, chiết xuất và tinh chế đất hiếm đặt ra nhiều vấn đề cho xã hội và môi trường. Tình trạng nhiễm độc thạch tín (arsenic) tại nhiều đoạn lưu vực sông Mê Kông do khai thác đất hiếm ở Lào và Miến Điện là một ví dụ mới nhất. Theo ước tính, thị trường 17 loại nguyên tố đất hiếm chiếm một tỷ trọng khá khiêm tốn : Khoảng 9 tỷ đô la/năm với sản lượng hàng năm là 150 ngàn tấn. Nhưng đây lại là những thành phần quan trọng cho thị trường các ngành công nghiệp tiên tiến có giá trị lên đến bảy ngàn tỷ đô la mỗi năm. Tính đến những năm 1980, Hoa Kỳ là quốc gia thống lĩnh thị trường sản xuất đất hiếm. Nhưng từ năm 1995, Trung Quốc chiếm thế độc quyền. Một phần là do giá nhân công rẻ, trữ lượng khoáng sản cao và các quy định về môi trường mềm dẻo hơn cho phép Trung Quốc hạ giá thành sản phẩm. Ngay từ những năm 1950, người ta đã nhận thấy vai trò thiết yếu của đất hiếm cho phát triển các ngành công nghệ cao. Ngoài các lĩnh vực như điện thoại thông minh, trí tuệ nhân tạo, thậm chí cả vũ khí, chẳng hạn như tên lửa, các nguyên tố đất hiếm này được cho là đóng một vai trò then chốt cho quá trình phát triển điều được gọi là « năng lượng xanh » như tua-bin điện gió, xe điện, tấm pin năng lượng mặt trời ... nhờ vào các đặc tính của chúng như chất xúc tác, nam châm, luyện kim và đánh bóng. Và tùy theo mỗi loại đất hiếm, chúng có một ứng dụng khác nhau trong công nghiệp. Đất hiếm : Quy trình tinh chế gây ô nhiễm Khai thác khoáng sản vốn dĩ đã là một hoạt động gây ô nhiễm. Điều này cũng không là ngoại lệ đối với đất hiếm. Theo giải thích từ nhà nghiên cứu Emilie Janots, giảng viên đại học Grenoble Alpes trên trang CNRS Terre & Univers, việc lập các khu vực thăm dò và khai thác khoáng sản là gây ô nhiễm, do những hoạt động này tạo ra các vùng tích tụ chất thải, gây ra những hậu quả tai hại cho môi trường. Nguyên nhân chính là vì các đặc tính hóa học của đất hiếm, khiến hoạt động khai thác chúng gây ô nhiễm. Bởi vì, 17 loại nguyên tố đất hiếm này có đặc điểm độc đáo là chúng hiện diện trộn lẫn với nhau trong các mỏ. Và do vậy, việc khai thác, chế biến và phân tách đất hiếm là rất tốn kém về năng lượng, nước và hóa chất.  Một mặt, những mỏ lớn nhất có khoảng 5% đất hiếm nhưng trong hầu hết các trường hợp, con số nay chỉ gần 1%. Điều này giải thích vì sao nhu cầu khai thác một lượng lớn đá chỉ để thu được một tỷ lệ đất hiếm ít ỏi vào cuối giai đoạn. Có thể nói phân tách đất hiếm là một quy trình đặc biệt khó, như thể « người ta muốn phân tách các sắc thái khác nhau của mầu xám. Họ dễ tách mầu trắng khỏi màu đen. Nhưng làm sao có thể tách 5% của mầu đen, 6% của mầu đen hay 7% của mầu đen ? », theo cách giải thích ẩn dụ của nhà nghiên cứu mỏ khoáng sản Rajive Ganguli, giáo sư đại học Utah, Hoa Kỳ với Le Monde. Mặt khác, 17 loại nguyên tố đất hiếm trộn lẫn vào nhau trong một mỏ khoáng sản, nhưng người ta thường chỉ cần chiết xuất từ 3-4 loại. Mỗi lần cô lập một loại đất hiếm duy nhất phải sử dụng một lượng lớn hóa chất. Một quy trình mà theo đánh giá của giáo sư đại học Utah, Rajive Ganguli là có thể gây ô nhiễm cao, do việc « người ta phải đào nhiều hố trên mặt đất và bơm vào đấy các loại hóa chất (…) Quy trình này gây ô nhiễm cho nước, các mạch nước ngầm… » Chưa kể tại một số mỏ, đất hiếm còn bị trộn lẫn với thorium, uranium, hai nguyên tố phóng xạ. Đây là nguyên nhân người ta thường tìm thấy hai nguyên tố này trong các khoáng chất chứa đất hiếm và do vậy tạo ra chất thải phóng xạ trong quá trình khai thác. Năng lượng xanh có « sạch » hay không ? Chỉ có điều, thế giới đang đặt ra mục tiêu kìm hãm mức tăng nhiệt độ hâm nóng khí hậu và do vậy, phải hạn chế việc sử dụng năng lượng hóa thạch như điện than, khí đốt, giảm phát thải khí CO2 gây hiệu ứng nhà kính. Quá trình chuyển đổi năng lượng này đòi hỏi sử dụng nhiều công nghệ có chứa đất hiếm. Ví dụ như các thanh nam châm trong tua-bin điện gió chứa đến 70% chất neodymium. Do các đặc tính từ tính của loại kim loại này mạnh hơn nhiều so với các loại nam châm cũ nên kích thước và trọng lượng của chúng được giảm xuống, giúp tối ưu hóa hiệu suất của tua-bin gió. Tuy nhiên, việc khai thác các mỏ đất hiếm mới cũng đồng nghĩa với việc hủy hoại môi trường tự nhiên và đa dạng sinh học. Điều này làm dấy lên nỗi ngờ vực : Liệu công nghệ năng lượng xanh có thực sự « sạch » ? Chẳng hạn, để đảm bảo mục tiêu chuyển đổi năng lượng của mình, Liên Hiệp Châu Âu có kế hoạch cấm bán xe mới chạy bằng động cơ xăng dầu vào năm 2035 để rồi đạt mục tiêu trung hòa khí CO2 vào năm 2050. Nhà báo Guillaume Pitron, chuyên gia về nguyên nhiên liệu, trên kênh truyền hình TV5 Monde (15/11/2023) cảnh báo để có thể hoàn thành những mục tiêu này, châu Âu cần rất nhiều thứ kim loại để sản xuất các loại phương tiện mới. Và để có thể tìm đủ các thứ kim loại đó, các nhà sản xuất và cung cấp sẽ phải đi tìm kiếm nguyên nhiên liệu tại những nước mà các quy định về môi trường lỏng lẻo hơn nhiều so với tại châu Âu. « Ví dụ, họ có thể tìm mua ở Trung Quốc, Congo, Kinshasa, tại Bolivia, những nước không có cùng quy định, tiêu chuẩn và do vậy, cái giá phải trả cho môi trường là nghiêm trọng do việc các nhà cung cấp không có cùng tiêu chuẩn, chuẩn mực về kỹ thuật chiết xuất. Vì vậy, ở đây còn có phí môi trường, phí xã hội, phí con người, những cái giá mà chính chúng ta đã không thật sự nhận thức ra, bởi vì tất cả những điều đó diễn ra ở xa chúng ta ». Khai thác đất hiếm ở Miến Điện : Ô nhiễm arsenic trên Mêkông Đây là những gì đang xảy ra cho nhiều đoạn trên lưu vực sông Mê Kông. Theo tiết lộ của trang Mongabay (27/10/2025), nhóm nghiên cứu thuộc trung tâm tư vấn Stimson Center qua phân tích các hình ảnh vệ tinh, đã xác định ít nhất có 27 mỏ đất hiếm đã được mở tại Lào từ năm 2022. Theo đó, « mười lăm trong số các mỏ này đang hoạt động trong lưu vực sông Mê Kông, nghĩa là có 12 mỏ trên sông Nam Khan và 3 mỏ trên sông Nam Ngiep, cả hai đều đổ vào sông Mê Kông, con sông dài khoảng 4.900 km, bắt nguồn từ Tây Tạng chảy qua Miến Điện, Thái Lan, Lào, Cam Bốt và Việt Nam trước khi đổ ra Biển Đông. » Cũng theo Trung tâm Stimson, mười mỏ khai thác đất hiếm khác trên các con sông Nam hao và Nam Xan, trên lưu vực sông Ma, có nguy cơ gây ra mối đe dọa sinh thái xuyên biên giới, không chỉ đối với Việt Nam mà còn đối với Khu Bảo tồn Đa dạng Sinh thái Nam Xam, nằm ở biên giới Lào và Việt Nam, nơi sinh sống của loài vượn má trắng phương Bắc đang bị đe dọa nghiêm trọng và loài voi châu Á có nguy cơ bị tuyệt chủng. Trang Mongabay cho biết hàm lượng chất arsenic tại những con sông này cao bất thường so với trước đây. Các nhà nghiên cứu cảnh báo nguy cơ môi trường sinh thái đa dạng ở sông Mê Kông, nơi nuôi sống cho hơn 50 triệu người dân do sự phụ thuộc của họ vào nguồn thực phẩm, nguồn nước và sinh kế, bị tổn hại lâu dài và nghiêm trọng là có thực. Các hoạt động khai thác đất hiếm phi pháp tại Miến Điện, phần đông là chủ đầu tư Trung Quốc, đang làm nhiều nhánh sông đi từ Miến Điện đến các vùng phía bắc Thái Lan bị nhiễm độc thạch tín (arsenic) do tình trạng đổ bừa bãi nước thải xử lý đất hiếm ra sông mà không được kiểm soát. Chủ nghĩa thực dân môi trường Phóng sự dài do đài SBS News của Úc thực hiện cho thấy sông Kok nhuộm một màu cam kỳ lạ, cá chết nổi nhiều bất thường và bị biến dạng, cũng như là nhiều trường hợp mắc bệnh đã được ghi nhận ở nhiều ngư dân sống dọc theo con sông. Theo thổ lộ của anh Gob Kotekham, người Thái Lan, 42 tuổi với kênh SBS News, « có điều gì rất lạ đang xảy ra : những nốt phát ban xuất hiện trên người và chúng cứ lan rộng. Chúng làm tôi mẩn ngứa. Tình trạng này kéo dài hơn hai tháng, tôi chưa bao giờ cảm thấy như vậy trước đây ». Đối với nhà báo Guillaume Pitron, đây là những yếu tố các nhà hoạch định chính sách môi trường nên tính đến. « Tôi có cảm giác là mọi thứ nhà mình đều sạch sẽ nhưng trên thực tế là có một ai đó đang trả những cái giá, những khoản phí ở một đầu khác trên thế giới cách xa chúng ta hàng nghìn km mà không ai đặt chân đến cả. Một cái giá "vô hình" nhưng có thực và không thể bỏ qua. Chúng có nguy cơ làm cho quá trình chuyển đổi năng lượng còn khó chấp nhận hơn trên bình diện xã hội nếu chúng ta không làm điều gì đó để giảm nhẹ ». Nhìn chung, đất hiếm là cần thiết cho công nghệ xanh. Nhưng quá trình chế biến nó vốn quá ô nhiễm và nguy hiểm cho các nước Bắc Bán cầu, giờ đây chủ yếu được tiến hành ở các nước Nam bán cầu. Nhà nghiên cứu Simone Lobach, khi trả lời đặc phái viên đài RFI Jeanne Richard, nhân hội nghị COP 30 tại Belem, không ngần ngại ví hiện tượng này là « chủ nghĩa thực dân môi trường » !

Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

De vive(s) voix
Eddy Malou, l'inventeur de la «Congolexicomatisation», publie son dictionnaire

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 29:00


« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur.  Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé.  Valabater (v.tr.) :  « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation.    Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ.    ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.

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Eddy Malou, l'inventeur de la «Congolexicomatisation», publie son dictionnaire

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Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 29:00


« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur.  Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé.  Valabater (v.tr.) :  « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation.    Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ.    ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.

De vive(s) voix
TikTok, Instagram, YouTube: quand les médias sociaux s'emparent de la littérature

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 28:59


Les réseaux sociaux nous vendent aussi de la littérature : sur les médias sociaux, de nombreux influenceurs émergent depuis quelques années pour mettre en avant des nouveautés ou des classiques !   Comment vend-on un livre aujourd'hui ?  Depuis quelques années, de plus en plus de maisons d'édition font appel aux influenceurs littéraires, font appel aux influenceurs littéraires : «Les réseaux sociaux sont un énorme levier de visibilité. Le temps de lecture baisse alors que le temps passé sur les écrans augmente. Il faut donc aller chercher le lecteur là où il est», nous explique Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire.  « Il faut comprendre que les réseaux sociaux, ce n'est pas le marché du contenu, mais le marché de l'attention. Des centaines de milliers de contenus sont postés chaque jour. Il faut donc capter l'attention le plus rapidement possible et créer de l'intérêt ; il faut partir du jeune vers la vidéo alors qu'à l'école, on part de l'œuvre pour aller vers le jeune ». De plus en plus de livres, moins de places dans les médias, moins de lecteurs, la littérature circule énormément sur ces nouveaux canaux d'informations, notamment chez les jeunes. «On n'a pas forcément une très bonne image des influenceurs. J'ai voulu propager des connaissances autour de la littérature sud-américaine ou plus classique, de fil en aiguille les gens se sont intéressés à ce que je disais», raconte Chris Laquieze.   Et ça marche : le livre de l'autrice américaine Freida McFadden La femme de ménage a émergé grâce à TikTok. «Un bouche-à-oreille numérique efficace», selon Maïa Gros. C'est également l'occasion de faire (re)découvrir une littérature méconnue en France ou une littérature classique oubliée ou des auteurs moins connus. «J'aime bien mettre en avant des petits auteurs qui sont moins connus qui produisent des maisons d'édition des œuvres exceptionnellement bien, et dont on parle très peu parce qu'ils sont moins médiatisés», précise Chris Laquieze.  Invités :  Chris Laquieze, auteur et influenceur littéraire. Vous pouvez suivre son compte Instagram ou son compte TikTok. Il sortira en janvier son premier roman La rosa perdida, aux éditions J.-C. Lattès.  Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire, une maison d'édition créée en 2016, qui publie des essais et des romans.    Et le témoignage de Timothée, responsable de la librairie Temps-Livres au Pré-Saint-Gervais. Propos recueillis par Cécile Lavolot.   Et la chronique Ailleurs nous emmène à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, où la 11è fête du Livre a lieu du 2 au 21 novembre (du 8 au 15 dans la capitale, Kinshasa). Et c'est Françoise Balais, directrice déléguée de l'Institut français de Kinshasa qui nous parlera de cet évènement ! On pourra notamment y retrouver en clôture la création de la pièce «Silence» du lauréat du Prix Rfi Théâtre 2025, Israël NZILA. Programmation musicale :  L'artiste Orelsan en duo avec Yamé, avec le titre Encore une fois.  

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TikTok, Instagram, YouTube: quand les médias sociaux s'emparent de la littérature

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Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 28:59


Les réseaux sociaux nous vendent aussi de la littérature : sur les médias sociaux, de nombreux influenceurs émergent depuis quelques années pour mettre en avant des nouveautés ou des classiques !   Comment vend-on un livre aujourd'hui ?  Depuis quelques années, de plus en plus de maisons d'édition font appel aux influenceurs littéraires, font appel aux influenceurs littéraires : «Les réseaux sociaux sont un énorme levier de visibilité. Le temps de lecture baisse alors que le temps passé sur les écrans augmente. Il faut donc aller chercher le lecteur là où il est», nous explique Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire.  « Il faut comprendre que les réseaux sociaux, ce n'est pas le marché du contenu, mais le marché de l'attention. Des centaines de milliers de contenus sont postés chaque jour. Il faut donc capter l'attention le plus rapidement possible et créer de l'intérêt ; il faut partir du jeune vers la vidéo alors qu'à l'école, on part de l'œuvre pour aller vers le jeune ». De plus en plus de livres, moins de places dans les médias, moins de lecteurs, la littérature circule énormément sur ces nouveaux canaux d'informations, notamment chez les jeunes. «On n'a pas forcément une très bonne image des influenceurs. J'ai voulu propager des connaissances autour de la littérature sud-américaine ou plus classique, de fil en aiguille les gens se sont intéressés à ce que je disais», raconte Chris Laquieze.   Et ça marche : le livre de l'autrice américaine Freida McFadden La femme de ménage a émergé grâce à TikTok. «Un bouche-à-oreille numérique efficace», selon Maïa Gros. C'est également l'occasion de faire (re)découvrir une littérature méconnue en France ou une littérature classique oubliée ou des auteurs moins connus. «J'aime bien mettre en avant des petits auteurs qui sont moins connus qui produisent des maisons d'édition des œuvres exceptionnellement bien, et dont on parle très peu parce qu'ils sont moins médiatisés», précise Chris Laquieze.  Invités :  Chris Laquieze, auteur et influenceur littéraire. Vous pouvez suivre son compte Instagram ou son compte TikTok. Il sortira en janvier son premier roman La rosa perdida, aux éditions J.-C. Lattès.  Maïa Gros, attachée de presse aux éditions de l'Observatoire, une maison d'édition créée en 2016, qui publie des essais et des romans.    Et le témoignage de Timothée, responsable de la librairie Temps-Livres au Pré-Saint-Gervais. Propos recueillis par Cécile Lavolot.   Et la chronique Ailleurs nous emmène à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, où la 11è fête du Livre a lieu du 2 au 21 novembre (du 8 au 15 dans la capitale, Kinshasa). Et c'est Françoise Balais, directrice déléguée de l'Institut français de Kinshasa qui nous parlera de cet évènement ! On pourra notamment y retrouver en clôture la création de la pièce «Silence» du lauréat du Prix Rfi Théâtre 2025, Israël NZILA. Programmation musicale :  L'artiste Orelsan en duo avec Yamé, avec le titre Encore une fois.  

Reportage Afrique
Rumba congolaise: le mythique orchestre de la Crèche, à Kinshasa, part en tournée

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2025 2:27


En RDC, direction Kinshasa, pour aller à la rencontre de l'orchestre de la Crèche. Attention, nostalgie ! Ce sont les derniers pionniers de la rumba encore en vie. Tous les week-ends depuis plus de 30 ans, ils font revivre les plus grands classiques de la musique congolaise. Et pour la première fois de leur carrière, ils vont partir en tournée européenne en 2026.  De notre correspondante à Kinshasa  Au rond-point victoire, à Kinshasa, c'est sur le toit d'un immeuble défraîchi que joue l'orchestre de rumba. La moyenne d'âge des musiciens et chanteurs est de 70 ans. Ils se produisent tous les week-ends à la Crèche depuis 1984. Une longévité inédite qui a fait de cette adresse une institution de la vraie rumba à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. « Quand nous parlons de vraie rumba, nous nous référons aux origines de la rumba. La musique congolaise a connu des étapes. Quand on parle de musique de jeunes, de musique moderne, de musique ceci, cela ... Ici, à la Crèche, quand nous jouons, ce n'est pas avec autant de variantes au fil du temps. On danse sur le même temps », nous explique le bassiste Dassi Mbelani. Tous ont évolué aux côtés des grands noms comme Franco et Grand Kallé. Et malgré le temps qui passe, ils n'ont jamais lâché micros et guitares pour continuer à jouer les plus grands classiques. À l'écoute du titre Mundi, il nous raconte : « Mundi, c'est toujours Tabu Ley. C'était vers 1956, 1957. Dans cette chanson, Tabu Ley s'en prend aux gens qui faisaient des yeux doux à sa femme, qui s'appelait Mundi. » Ces concerts sont un véritable retour dans le passé pour les plus nostalgiques comme Marcel, un habitué du lieu. « C'est la musique qui nous intéresse. C'est la musique de nos aïeux. On en profite », s'exclame le passionné de rumba. L'orchestre de la Crèche, c'est plus que de la nostalgie. C'est aussi une passion pour la musique, comme le clame Selidja, leader du groupe : « Je serai musicien jusqu'à ma mort. C'est dans le sang. Nous avons hérité de notre ascendance et nous ferons hériter à notre descendance. » L'orchestre respecte aussi l'une des règles d'or d'un bon concert de rumba : jouer jusqu'au petit matin. À lire aussiLa rumba congolaise, indémodable?

ONU Info

Venue de Kinshasa, la photographe, poétesse et slameuse Do Nsoseme participe à l'exposition À travers son regard – Les femmes s'élèvent pour la paix, présentée au siège des Nations Unies à New York à l'occasion du 25ᵉ anniversaire de la résolution 1325, qui a inscrit à l'ordre du jour du Conseil de sécurité l'agenda « Femmes, paix et sécurité ».Fruit d'un partenariat entre Photoville, le Département des opérations de paix des Nations Unies et ONU Femmes, cette exposition itinérante met en lumière des femmes qui œuvrent pour la paix en République démocratique du Congo, en Haïti et dans d'autres pays.« Ce n'est pas juste cliquer et partager des photos, c'est un devoir, une lutte », confie Do Nsoseme, qui considère son art comme une contribution à la construction de la paix.Ses clichés révèlent la détermination et le courage de femmes engagées pour le changement. Pour elle, raconter leurs histoires, c'est déjà un pas vers la paix.Écoutez son entretien avec ONU Info. (Interview : Do NSoseme, photographe et slameuse congolaise; propos recueillis par Alban Mendes de Leon)

C'est pas du vent
Comment mieux habiter le monde ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 48:30


Tours géantes autonomes, éco-quartiers, bidonvilles solidaires… Comment dans le contexte du changement climatique et de la raréfaction des ressources, pouvons-nous habiter la planète de manière durable ? Nos invités urbanistes et architectes montrent la voie... (Rediffusion du 20 mars 2025). En quelques décennies, le monde s'est urbanisé. Plus de la moitié d'entre nous habite en ville et la plupart de ceux qui n'y sont pas rêvent d'y vivre un jour. Résultat en Asie : Tokyo, Delhi et Shanghaï dépassent chacune les 30 millions d'habitants. En Afrique, Le Caire, Kinshasa et Lagos comptent déjà plus de 10 millions d'habitants. Pourtant cette manière d'habiter la Terre n'est pas compatible avec les limites planétaires. Il faut énormément de ressources pour construire des logements décents, des infrastructures de transports, garantir un accès à l'énergie, à l'alimentation, à l'eau… le tout dans le contexte du changement climatique qui augmente les températures et les phénomènes météorologiques extrêmes… Alors comment mieux habiter ou plutôt co-habiter avec les autres humains, mais aussi avec l'ensemble des vivants ? Avec - Michel Lussault, professeur à l'ENS à Lyon pour son ouvrage Cohabitons !  paru au Seuil - Cyrille Hanappe, de retour de Mayotte, docteur en architecture, spécialiste de la résilience architecturale en lien avec les questions sociales et environnementales. Directeur scientifique du diplôme de spécialisation et d'approfondissement (DSA) «Architecture et risques majeurs» à l'école d'architecture Paris-Belleville. - Vincent Callebaut, architecte, défenseur de l'écologie urbaine et du climat pour son livre Villes 2050 : 10 actions d'architectures climatiques pour un futur désirable (éditions Eyrolles). Musiques diffusées dans l'émission Guru - Respect The Architect  Mário Lúcio - Independance.

7 milliards de voisins
Les enseignants issus de l'immigration

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 48:30


Dans une école républicaine fondée sur les principes d'universalité et de neutralité, la présence croissante d'enseignants issus de l'immigration pose de nouvelles questions. Même s'ils ont les mêmes diplômes que leurs collègues, certains ne sont pas toujours perçus comme de « vrais » professeurs. Leur origine, leur couleur de peau ou leur nom peuvent provoquer des réactions de surprise, voire de méfiance, de la part des parents ou des collègues. On leur demande parfois de jouer un rôle particulier : expliquer certaines cultures, traduire, ou gérer les élèves « difficiles ». Ces attentes peuvent les mettre mal à l'aise, car elles les ramènent à leurs origines plutôt qu'à leur métier. L'école, malgré ses valeurs d'égalité, peut encore faire des différences. Alors, comment garantir que tous les enseignants soient respectés de la même manière ? L'origine d'un professeur doit-elle influencer son rôle dans l'école ? Peut-on vraiment séparer les différences personnelles de la fonction professionnelle ?  Cette émission est une rediffusion du 25 juin 2025. Avec : • Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de l'article Stigmates, contradictions et dilemmes de statut. L'expérience des professeurs des écoles issus de l'immigration (Cahiers de la recherche sur l'éducation et le savoir), de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022) • Lilia Larbi, enseignante d'anglais dans un lycée d'enseignement professionnel à Paris.   Le Monde des enfants par Charlie Dupiot. C'est le moment du Monde des enfants ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa en République Démocratique du Congo avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya, des enfants qui ont entre 9 et 12 ans. Ils nous avaient déjà parlé des punitions, à l'école et à la maison. Aujourd'hui, un tout autre sujet : la liberté !  En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur. Programmation musicale : ► Mi Lado - Africa Express ► Mane - Diese Mbangue.

Invité Afrique
Dr De-Joseph Kakisingi: «Il y a très peu de visibilité sur la crise congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 5:44


Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs

7 milliards de voisins
Les enseignants issus de l'immigration

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 30, 2025 48:30


Dans une école républicaine fondée sur les principes d'universalité et de neutralité, la présence croissante d'enseignants issus de l'immigration pose de nouvelles questions. Même s'ils ont les mêmes diplômes que leurs collègues, certains ne sont pas toujours perçus comme de « vrais » professeurs. Leur origine, leur couleur de peau ou leur nom peuvent provoquer des réactions de surprise, voire de méfiance, de la part des parents ou des collègues. On leur demande parfois de jouer un rôle particulier : expliquer certaines cultures, traduire, ou gérer les élèves « difficiles ». Ces attentes peuvent les mettre mal à l'aise, car elles les ramènent à leurs origines plutôt qu'à leur métier. L'école, malgré ses valeurs d'égalité, peut encore faire des différences. Alors, comment garantir que tous les enseignants soient respectés de la même manière ? L'origine d'un professeur doit-elle influencer son rôle dans l'école ? Peut-on vraiment séparer les différences personnelles de la fonction professionnelle ?  Cette émission est une rediffusion du 25 juin 2025. Avec : • Aksel Kilic, sociologue, spécialiste des rapports sociaux et de la sociologie des professeurs des écoles, Université Paris-Est Créteil, autrice de l'article Stigmates, contradictions et dilemmes de statut. L'expérience des professeurs des écoles issus de l'immigration (Cahiers de la recherche sur l'éducation et le savoir), de L'école du like (PUF, 2024) et de L'école primaire vue des coulisses (PUF, 2022) • Lilia Larbi, enseignante d'anglais dans un lycée d'enseignement professionnel à Paris.   Le Monde des enfants par Charlie Dupiot. C'est le moment du Monde des enfants ! Ils nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Kinshasa en République Démocratique du Congo avec Evan, Julia, Raphaël, Yann, Grâce, Tehila-Cyra et Naël-Elikya, des enfants qui ont entre 9 et 12 ans. Ils nous avaient déjà parlé des punitions, à l'école et à la maison. Aujourd'hui, un tout autre sujet : la liberté !  En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur. Programmation musicale : ► Mi Lado - Africa Express ► Mane - Diese Mbangue.

Musiques du monde
#SessionLive Ali Boulo Santo Cissoko & Volker Goetze + Kin'Gongolo Kiniata

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


Afropop Electrofunk​​ congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse).   Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours.   Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.

Musiques du monde
#SessionLive Ali Boulo Santo Cissoko & Volker Goetze + Kin'Gongolo Kiniata

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


Afropop Electrofunk​​ congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse).   Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours.   Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.

Priorité santé
Les personnes de petite taille

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie, une mutation génétique qui peut avoir un impact important sur l'état de santé, et nécessiter des prises en charge adaptées pour limiter les complications. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation.  Quels sont les différents types de nanisme ? Les diagnostics prénataux sont-ils fiables ? Quelles complications peuvent survenir ? Quelles sont les prises en charge qui existent actuellement ?  Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades   Florence Talbi, membre du Conseil d'Administration de l'APPT, l'Association des Personnes de Petite Taille    Pr Gerrye Mubungu, pédiatre-généticienne, directrice adjointe du Centre de référence des maladies rares et non diagnostiquées et cheffe du service de Néonatalogie des cliniques universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.    Programmation musicale :  ► Innoss'B – Bango kaka te  ► Rema – Fun. 

Priorité santé
Les personnes de petite taille

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 20, 2025 48:29


Le nanisme peut résulter d'une centaine de causes différentes. La cause la plus fréquente de cette perturbation de la croissance est l'achondroplasie, une mutation génétique qui peut avoir un impact important sur l'état de santé, et nécessiter des prises en charge adaptées pour limiter les complications. Au-delà de la question de santé, se pose celle de l'intégration sociale, du regard des autres et de la stigmatisation.  Quels sont les différents types de nanisme ? Les diagnostics prénataux sont-ils fiables ? Quelles complications peuvent survenir ? Quelles sont les prises en charge qui existent actuellement ?  Dr Geneviève Baujat, généticienne au Centre de référence Maladies Osseuses Constitutionnelles à l'Institut IMAGINE de l'Hôpital universitaire Necker-Enfants malades   Florence Talbi, membre du Conseil d'Administration de l'APPT, l'Association des Personnes de Petite Taille    Pr Gerrye Mubungu, pédiatre-généticienne, directrice adjointe du Centre de référence des maladies rares et non diagnostiquées et cheffe du service de Néonatalogie des cliniques universitaires de Kinshasa, en République Démocratique du Congo.    Programmation musicale :  ► Innoss'B – Bango kaka te  ► Rema – Fun. 

Jarvis Kingston
Episode 1499 - Jarvis Kingston Jesus took bread, and blessed it, and brake it, and gave it to the disciples, and said Take eat this is my

Jarvis Kingston

Play Episode Listen Later Oct 18, 2025 15:01 Transcription Available


Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : et si les missiles Tomahawk changeaient la donne ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 17, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mécanisme de vérification de cessez-le-feu signé entre Kinshasa et l'AFC/M23 et le Portugal en situation d'excédent budgétaire. Guerre en Ukraine : et si les missiles Tomahawk changeaient la donne ?   Si Vladimir Poutine ne met pas fin à la guerre, Donald Trump menace de livrer à Kiev des missiles américains «Tomahawk». Quelle est la spécificité de cette arme ? Alors que la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l'approche de l'hiver, ces missiles pourraient-ils changer le cours de la guerre ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.    RDC : un nouveau pas vers la paix entre Kinshasa et l'AFC/M23 ?   Alors que l'est de la RDC reste en proie à des tensions persistantes, Kinshasa et le groupe armé AFC/M23 soutenu par le Rwanda se sont entendus sur un mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu. En quoi consiste ce dispositif ? A-t-il des chances d'aboutir à un accord de paix durable ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Portugal : le pays peut-il devenir un modèle économique européen ?   C'est une performance inédite depuis près d'un demi-siècle : pour la deuxième année consécutive, le Portugal perçoit plus de recettes qu'il ne dépense. Comment ce pays, considéré il y a 15 ans comme l'un des mauvais élèves de l'Europe, a-t-il réussi cet exploit ? Les autres États membres de l'UE peuvent-ils s'en inspirer ?    Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès.      Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les nombreuses réactions des internautes maliens face à l'embargo sur le carburant dans le pays.

De vive(s) voix
Barber shop chronicles : une plongée dans les masculinités noires d'aujourd'hui

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 28:59


De Bruxelles à Abidjan en passant par Yaoundé et Kinshasa : les spectateurs de Barber Shop Chronicles suivent les histoires de quelques habitués des salons de coiffure pour hommes... Qu'est-ce qui se raconte dans les salons de coiffure pour hommes ?  En deux heures vingt de spectacle, les metteurs en scène Michael de Cock et Junior Mthombeni adaptent la pièce de l'auteur et poète anglo-nigérian Inua Ellams.  Entre documentaire et fiction, la pièce nous plonge dans les questionnements qui traversent les masculinités noires d'aujourd'hui avec une douzaine de comédiens sur scène. Dans ces lieux très particuliers, on cause de tout, des femmes, de la politique, du foot et de sa famille. Quand on arrive là-bas [chez le barbier] tu existes, tu as le droit d'être sans préjugés et automatiquement, le barbier se transforme en thérapeute. On partage tout.  Junior Akwety   L'adaptation de cette pièce anglophone a commencé, il y a un an et demi. Il y a eu tout d'abord une traduction puis une «transplantation» vers des pays francophones tout en gardant la même trame dramaturgique. On passe donc de Londres, de l'Angola ou du Ghana à Bruxelles, Kinshasa ou Dakar. On voyage dans le quotidien des gens, mais aussi dans les situations politiques des pays concernés...  Il y a beaucoup d'amusements, mais il y a aussi beaucoup de choses qui sont dites, des messages qui sont clairs qu'on arrive à passer. Salif Cissé  Une pièce qui parle aussi des pères : les pères absents, les pères violents. Un lien qu'on essaye de chercher, de retrouver avec nos cultures, précise Junior Akwety. On parle aussi beaucoup de société politique, mais aussi de l'histoire de la colonisation et de l'esclavage entre deux coupes de cheveux, mais on discute aussi des langues et de... foot !  Invités : Salif Cissé, un des comédiens de la pièce et Junior Akwety, comédien. Ce dernier a également participé à l'adaptation de la pièce.  Salif Cissé est un comédien né en 1992. Il grandit à La Courneuve, en banlieue parisienne. Il découvre le théâtre au lycée. Après un baccalauréat, il suit une formation au Conservatoire dont il sort diplômé en 2017, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il jouera avec ses camarades de promotion dans le film À l'abordage, sorti en 2020. Il enchaîne depuis les rôles au cinéma et au théâtre.  Junior Akwety est un chanteur, acteur, musicien de néo-rumba né au Congo.  Le spectacle Barber Shop Chronicles est à voir à la MC 93 du 15 au 19 octobre 2025, puis en tournée, en Italie, en Belgique, à Bruxelles et à Lisbonne au Portugal.         Programmation musicale :  L'artiste Steve Ibrahim avec le titre Sur le mur du salon.

De vive(s) voix
Barber shop chronicles : une plongée dans les masculinités noires d'aujourd'hui

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Oct 16, 2025 28:59


De Bruxelles à Abidjan en passant par Yaoundé et Kinshasa : les spectateurs de Barber Shop Chronicles suivent les histoires de quelques habitués des salons de coiffure pour hommes... Qu'est-ce qui se raconte dans les salons de coiffure pour hommes ?  En deux heures vingt de spectacle, les metteurs en scène Michael de Cock et Junior Mthombeni adaptent la pièce de l'auteur et poète anglo-nigérian Inua Ellams.  Entre documentaire et fiction, la pièce nous plonge dans les questionnements qui traversent les masculinités noires d'aujourd'hui avec une douzaine de comédiens sur scène. Dans ces lieux très particuliers, on cause de tout, des femmes, de la politique, du foot et de sa famille. Quand on arrive là-bas [chez le barbier] tu existes, tu as le droit d'être sans préjugés et automatiquement, le barbier se transforme en thérapeute. On partage tout.  Junior Akwety   L'adaptation de cette pièce anglophone a commencé, il y a un an et demi. Il y a eu tout d'abord une traduction puis une «transplantation» vers des pays francophones tout en gardant la même trame dramaturgique. On passe donc de Londres, de l'Angola ou du Ghana à Bruxelles, Kinshasa ou Dakar. On voyage dans le quotidien des gens, mais aussi dans les situations politiques des pays concernés...  Il y a beaucoup d'amusements, mais il y a aussi beaucoup de choses qui sont dites, des messages qui sont clairs qu'on arrive à passer. Salif Cissé  Une pièce qui parle aussi des pères : les pères absents, les pères violents. Un lien qu'on essaye de chercher, de retrouver avec nos cultures, précise Junior Akwety. On parle aussi beaucoup de société politique, mais aussi de l'histoire de la colonisation et de l'esclavage entre deux coupes de cheveux, mais on discute aussi des langues et de... foot !  Invités : Salif Cissé, un des comédiens de la pièce et Junior Akwety, comédien. Ce dernier a également participé à l'adaptation de la pièce.  Salif Cissé est un comédien né en 1992. Il grandit à La Courneuve, en banlieue parisienne. Il découvre le théâtre au lycée. Après un baccalauréat, il suit une formation au Conservatoire dont il sort diplômé en 2017, puis au Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Il jouera avec ses camarades de promotion dans le film À l'abordage, sorti en 2020. Il enchaîne depuis les rôles au cinéma et au théâtre.  Junior Akwety est un chanteur, acteur, musicien de néo-rumba né au Congo.  Le spectacle Barber Shop Chronicles est à voir à la MC 93 du 15 au 19 octobre 2025, puis en tournée, en Italie, en Belgique, à Bruxelles et à Lisbonne au Portugal.         Programmation musicale :  L'artiste Steve Ibrahim avec le titre Sur le mur du salon.

7 milliards de voisins
Pouvoir, séduction ou coquetterie: pourquoi se parfume-t-on ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 48:30


Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utilisé ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ?   Cette émission est une rediffusion du 12 mai 2025 Avec : • Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive • Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan • Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME.   Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises...  Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier.   Programmation musicale : ► Cafuné - Gabriel Da Rosa ► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.

7 milliards de voisins
Pouvoir, séduction ou coquetterie: pourquoi se parfume-t-on ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 48:30


Certains en mettent seulement quelques gouttes au creux du cou, sur les poignets, ou le vaporisent, d'autres semblent avoir vidé toute la bouteille. À l'origine, rituel sacré, utilisé ensuite pour dissimuler les mauvaises odeurs, le parfum revêt aujourd'hui bien d'autres significations. Derrière ce geste du quotidien, se cache un désir de séduction, de montrer son pouvoir, sa sensibilité ou tout simplement l'envie de sentir bon. Le parfum révèle aussi beaucoup de celui ou celle qui le porte. On associe d'ailleurs certaines senteurs au genre féminin, d'autres au masculin, fleuries pour les filles, boisées pour les garçons. Tout le monde a en tête un parfum qu'il reconnaîtrait parmi mille. Celui d'un amoureux ou d'une amoureuse, d'un parent, d'un être cher. Une odeur, qui nous apaise, nous réconforte, comme une madeleine de Proust ou au contraire nous irrite et nous indispose. Genre, personnalité, humeur... que révèlent nos effluves ? Laisse-moi te sentir et je te dirai qui tu es ?   Cette émission est une rediffusion du 12 mai 2025 Avec : • Jeanne Doré, cofondatrice, rédactrice en chef de Nez, la revue olfactive, une publication biannuelle consacrée à la culture olfactive • Calice Becker, maître parfumeur française et directrice de l'École de Parfumerie Givaudan • Duplex Mbeleck, artisan parfumeur à Douala au Cameroun et promoteur de la marque DM PERFUME.   Un nouvel épisode de notre série Le succès des repats réalisée par Charlie Dupiot. Ils et elles sont originaires d'Afrique centrale et ont décidé de rentrer chez eux pour contribuer au développement de leur pays. C'est le moment du «Succès des Repats» ! De retour à Kinshasa, Marie-Ange Lubeka a fondé «Empreinte Consulting», un cabinet de gestion et de co-gestion pour des PME, des petites et moyennes entreprises congolaises...  Notre reporter Charlie Dupiot a rencontré cette cheffe d'entreprise à l'automne dernier.   Programmation musicale : ► Cafuné - Gabriel Da Rosa ► Ghetto Whine – Blaiz Fazya.

World Cafe Words and Music from WXPN
Montreal is home, but Pierre Kwenders' heart is in Kinshasa

World Cafe Words and Music from WXPN

Play Episode Listen Later Oct 13, 2025 16:40


Kwenders is the co-founder of Moonshine, a Montreal-based collective that spotlights the culture and music of the African diaspora.Learn more about sponsor message choices: podcastchoices.com/adchoicesNPR Privacy Policy

Priorité santé
La maladie d'Alzheimer : la prévenir ou freiner son évolution

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 48:30


Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ?   Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi  Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC.   Un reportage de Thalie Mpouho.  ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris.   Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry. 

Priorité santé
La maladie d'Alzheimer : la prévenir ou freiner son évolution

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 8, 2025 48:30


Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ?   Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi  Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC.   Un reportage de Thalie Mpouho.  ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris.   Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry. 

Priorité santé
Devenir médecin sur le tard

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 48:29


Si certains savent depuis leur plus jeune âge qu'ils souhaitent devenir médecin, d'autres découvrent leur vocation plus tard. Après avoir déjà entamé des études dans d'autres domaines, ils décident de tout arrêter pour se reconvertir. Comment se passe cette reconversion ? Comment s'organise-t-on au quotidien pour reprendre des études qui sont, par essence, parmi les plus longues ?   Camillia Bailly, étudiante en quatrième année de médecine. Créatrice du compte Instagram Maman fait médecine   Sonia Banou, interne de médecine générale et ancienne avocate Pr Samuel Mampunza, neuropsychiatre, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Kinshasa, ancien doyen de la Faculté de Médecine de l'Université protestante au Congo, secrétaire général académique (vice-recteur) honoraire de l'Université Protestante au Congo (UPC). Président honoraire de la Société africaine de santé mentale (SASM) Dr Bamba Gaye, directeur exécutif et fondateur de l'Alliance pour la recherche médicale en Afrique. Professeur d'informatique biomédicale à la Faculté de médecine Emory d'Atlanta aux États-Unis. ► En fin d'émission, nous parlons de la baisse de prix annoncée du lenacapavir, un traitement de prophylaxie pré-exposition pour le VIH qui a un taux d'efficacité de 96% à 100%. Le traitement passe ainsi à 40 dollars par patient par an contre plus de 20 000 dollars auparavant. Interview de Nathalie Ernoult, directrice du Plaidoyer pour les enjeux d'accès aux médicaments chez Médecins Sans Frontières.  Programmation musicale : ► Say She She - Disco Life  ► Spyro, Tiwa Savage – Who is your guy ?

Priorité santé
Devenir médecin sur le tard

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 7, 2025 48:29


Si certains savent depuis leur plus jeune âge qu'ils souhaitent devenir médecin, d'autres découvrent leur vocation plus tard. Après avoir déjà entamé des études dans d'autres domaines, ils décident de tout arrêter pour se reconvertir. Comment se passe cette reconversion ? Comment s'organise-t-on au quotidien pour reprendre des études qui sont, par essence, parmi les plus longues ?   Camillia Bailly, étudiante en quatrième année de médecine. Créatrice du compte Instagram Maman fait médecine   Sonia Banou, interne de médecine générale et ancienne avocate Pr Samuel Mampunza, neuropsychiatre, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Kinshasa, ancien doyen de la Faculté de Médecine de l'Université protestante au Congo, secrétaire général académique (vice-recteur) honoraire de l'Université Protestante au Congo (UPC). Président honoraire de la Société africaine de santé mentale (SASM) Dr Bamba Gaye, directeur exécutif et fondateur de l'Alliance pour la recherche médicale en Afrique. Professeur d'informatique biomédicale à la Faculté de médecine Emory d'Atlanta aux États-Unis. ► En fin d'émission, nous parlons de la baisse de prix annoncée du lenacapavir, un traitement de prophylaxie pré-exposition pour le VIH qui a un taux d'efficacité de 96% à 100%. Le traitement passe ainsi à 40 dollars par patient par an contre plus de 20 000 dollars auparavant. Interview de Nathalie Ernoult, directrice du Plaidoyer pour les enjeux d'accès aux médicaments chez Médecins Sans Frontières.  Programmation musicale : ► Say She She - Disco Life  ► Spyro, Tiwa Savage – Who is your guy ?

Reportage Afrique
RDC: coup de projecteur sur la 4e édition du Festival Pianos de Kinshasa

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Oct 3, 2025 2:29


Du 27 septembre au 9 octobre se déroule la quatrième édition du Festival Pianos de Kinshasa. Il met en lumière des compositeurs congolais et internationaux et se donne surtout un objectif : rendre accessibles les concerts de piano à tous les Kinois. Reportage de notre correspondante à Kinshasa, Dans ce bar du centre de Kinshasa, les notes de piano se mélangent au brouhaha de la ville et aux klaxons des voitures. Un concert est organisé dans la rue. Divin Kaskayenga, producteur, confie : « Nous sommes sur la route 24. La 24, c'est une artère animée. Nous avons l'habitude d'être remplis de chaises et de tables pour boire, mais là, au milieu de toutes ces tables et chaises, il y a un piano, et c'est une chose à laquelle les gens n'ont pas habitué de voir. » Au clavier, il y a David Clément, pianiste professionnel. Son répertoire va au-delà de la musique classique pour proposer des rythmes rumba : « Le piano a la capacité de faire tout. C'est un instrument de musique qui n'est pas limité, il peut faire toutes sortes de musique. Ici, la concentration, c'est très difficile parce qu'il y a toute l'ambiance de Kinshasa. Tu joues et puis, tu entends les gens siffler, tu entends les gens crier, tu entends les gens parler... C'est pas du tout facile pour être vraiment concentré. » Casser les codes Quand viennent les premières compositions congolaises, Cherubin ne peut s'empêcher de bondir de sa chaise : « Ça, c'est du mutuashi, c'est ''Mamu nationale''. Tshala Muana, une grande dame, ça nous plaît ! Voilà ! » Il poursuit : « C'est ma toute première fois, de voir un piano comme ça, parce que, d'habitude, nous voyons des jeunes avec la guitare. Mais avec cette initiative, nous avons vu les gens en train de jouer avec les pianos. » Faire découvrir un instrument perçu comme élitiste, c'est l'objectif du Festival Pianos Kinshasa. Olga Piton, l'une des organisatrices de l'événement, explique : « Ça reste un instrument que peut-être on a l'habitude de voir dans des situations plus formelles. Mais ici, ça devient informel. Et pour nous, c'était très important de démystifier un petit peu l'instrument en soi. L'intérêt, c'est aussi de mettre tout le monde ensemble et voir comment, à Kinshasa, tout peut se fusionner. Des ambassadeurs qui viennent à côté des enfants qui vendent des cigarettes... Ça réfléchit aussi complètement l'âme de Kinshasa. » Une fusion réussie pour ce festival qui déborde d'énergie.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] Joseph Kabila écope de la peine capitale

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 20:00


Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?

Priorité santé
Octobre rose : prise en charge du cancer du sein

Priorité santé

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 48:29


À l'occasion d'Octobre Rose, nous parlons du cancer du sein. Selon l'OMS, il est le cancer le plus fréquent au monde avec plus de 2,3 millions de femmes diagnostiquées chaque année. Quelles sont les pistes d'amélioration du diagnostic et de la prise en charge ?    Pre Anne Vincent-Salomon, pathologiste. Cheffe du Pôle de Médecine Diagnostique et Théranostique et du Service de Pathologie et directrice de l'Institut Des Cancers des Femmes à l'Institut Curie à Paris. Professeure à l'Université Paris Sciences & Lettres   Dr Vincent Wilfred Lokonga, oncologue médical à la Clinique Ngaliema à Kinshasa en République Démocratique du Congo. Président de la Société Congolaise du Cancer. Secrétaire général de la Société Africaine Francophone de Cancérologie.   Témoignage recueilli par Raphaëlle Constant. Programmation musicale :  ► Fally Ipupa – Mayanga ► KAROL G, Manu Chao - Viajando Por El Mundo.

Revue de presse Afrique
À la Une: Joseph Kabila condamné à mort

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 1, 2025 4:13


« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».

Journal de l'Afrique
RD Congo : l'ancien président Joseph Kabila condamné à mort pour "trahison" et "crimes de guerre"

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Sep 30, 2025 13:49


Joseph Kabila a été condamné à mort mardi à Kinshasa. L'ex-président de la République démocratique du Congo (RD Congo) a été condamné par contumace à l'issue d'un procès devant la justice militaire du pays. Il a été jugé coupable de "trahison" et de "crimes de guerre".

Invité Afrique
Chute de Vital Kamerhé en RDC: «Le silence présidentiel a pesé lourd», estime Trésor Kibangula

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 7:37


Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne

Les enjeux internationaux
RDC / Rwanda : l'échec des accords de paix ?

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Sep 25, 2025 11:00


durée : 00:11:00 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En République démocratique du Congo, la crise humanitaire demeure aiguë et les combats ont repris dans l'Est du territoire, alors même qu'au mois de juillet, Kigali et Kinshasa avaient signé le premier volet des accords de paix. Tout espoir est-il aujourd'hui vain ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Thierry Vircoulon Chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI

Radio foot internationale
Éliminatoires CDM 2026 : bilan en Afrique et en Europe

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Sep 10, 2025 48:28


Au sommaire de Radio foot internationale diffusé à 16h10 TU : - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. ; - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. ; - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. - Éliminatoires CDM 2026, bilan de la 8è journée. Dans le groupe D, le Cap-Vert a frappé un grand coup en battant le Cameroun (1-0). Avec 4 points d'avance sur les Lions Indomptables, les Requins Bleus ont fait un grand pas vers la qualification pour un 1er Mondial. 1ère défaite de Marc Brys depuis son arrivée sur le banc des Vert Rouge et Jaune. - Le Sénégal renversant à Kinshasa. Et pourtant, les Léopards avaient 2 buts d'avance après un peu plus d'une ½ heure de jeu, pensaient avoir fait le plus dur. Mais les Lions ont réagi, et doublé leurs adversaires en fin de match. Ils reprennent la tête du groupe B. Un onze solide et arrivé à maturité ? - Le Gabon et la Côte d'Ivoire se sont neutralisés dans la rencontre au sommet du groupe F. Les Éléphants gardent une unité d'avance sur les Panthères. - Dans le groupe C, match nul entre Sud-Africains et Nigérians, les Bafana Bafana se rapprochent de l'Amérique. Les Super Eagles d'Éric Chelle proches de la sortie.     - Éliminatoires en Europe, le Portugal fait le plein de points, Cristiano Ronaldo empile les buts et égale un record. Avec 39 réalisations au compteur, le numéro 7 rejoint le Guatémaltèque Carlos Ruiz au classement du meilleur buteur de l'histoire des éliminatoires pour une Coupe du Monde. - L'Angleterre reçue 5 sur 5. Après avoir gagné en Serbie, l'équipe de Tuchel survole le groupe K.    - Les Bleus souffrent, mais prennent 3 nouveaux points en battant l'Islande. Mais la France n'a pas affiché la même solidité que face à l'Ukraine, et l'expulsion de Tchouaméni a plombé la fin de match des hommes de Deschamps. Kylian Mbappé décisif, devient 2è meilleur buteur de l'EDF, et laisse Thierry Henry dans le rétroviseur. - La presse écrite après la TV. Le Kyks s'est livré dans l'Équipe Magazine. Une interview vérité à un moment charnière de sa carrière. Le Real, le PSG, son entourage et le socle familial comme fondateur de son équilibre, a-t-il confié.     Autour d'Olivier Pron : Philippe Doucet, Hervé Penot, Dominique Sévérac. Technique/Réalisation : « maestro Salerno » - David Fintzel/Pierre Guérin. 

Christian Science | Daily Lift
My son was healed of a hernia (encore)

Christian Science | Daily Lift

Play Episode Listen Later Sep 8, 2025


Makengo Ma Pululu, CSB, from Kinshasa, Democratic Republic of CongoYou can read Makengo's article in the Christian Science Sentinel.For more inspiring content from The First Church of Christ, Scientist, be sure to check out our audio landing page at christianscience.com/audio.