Podcasts about rfi

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence  Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix  Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.     Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique  En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.     Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président  Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.

Invité Afrique
Présidentielle en Côte d'Ivoire: «Le RHDP n'avait pas d'autre candidat qu'Alassane Ouattara»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 6:14


En Côte d'Ivoire, le suspense est terminé. Le président Alassane Ouattara sera candidat à un quatrième mandat le 25 octobre prochain. Il l'a annoncé mardi 29 juillet. Pourquoi a-t-il choisi ce moment pour sortir de son silence ? Et quelle peut être désormais la stratégie de ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo ? Le chercheur ivoirien Geoffroy-Julien Kouao a publié récemment Côte d'Ivoire : une démocratie sans démocrates ?, aux éditions Kamit. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous surpris par l'annonce de cette candidature d'Alassane Ouattara ? Geoffroy-Julien Kouao : Non, pas du tout surpris. Quand on sait très bien que nous avons seulement que trois mois qui nous séparent du 25 octobre, jour du scrutin, on ne pouvait pas penser autre chose que la candidature de Monsieur Alassane Ouattara au niveau du RHDP, le parti au pouvoir. Alassane Ouattara précise que sa santé lui permet d'être à nouveau candidat. Y-avait-il des doutes sur son état de santé ? Là, je ne le sais pas. Mais dans tous les cas de figure, l'état de santé n'est pas une des conditionnalités pour être candidat à l'élection présidentielle de Côte d'Ivoire. Et il précise que le pays fait face en ce moment à des défis sécuritaires, économiques et monétaires sans précédent. Est-ce la raison officielle de cette candidature à un quatrième mandat qui fait couler beaucoup d'encre en Côte d'Ivoire et dans la sous-région ? C'est une raison pertinente qu'il évoque, en ce sens que la sous-région ouest-africaine est confrontée depuis près d'une décennie à une menace terroriste. N'oublions pas que la Côte d'Ivoire, en 2016, a elle-même été attaquée par les groupes jihadistes à Grand-Bassam, et on le sait très bien, au nord de la Côte d'Ivoire, que ce soit au Burkina Faso et au Mali, le terrorisme est toujours présent. Donc c'est une justification pertinente. Cependant, je pense que le RHDP n'avait pas d'autre candidat que Monsieur Ouattara pour cette élection présidentielle. Pensez-vous que la menace terroriste que le président Ouattara met en avant, c'est un argument qui va suffire à convaincre tous ceux qui lui reprochent de vouloir briguer un quatrième mandat après quinze ans de pouvoir ? Non, je ne le pense pas. En ce sens que pour l'opposition, précisément le PPA-CI et le PDCI-RDA, c'est un mandat de trop qui viole les dispositions pertinentes de la Constitution. Ce que ne partage pas évidemment le Conseil constitutionnel dans sa décision de 2020. Donc, la bataille sera non seulement politique, mais également juridique. Depuis quelques jours, la tension est forte entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, suite à la mort en prison à Abidjan de l'influenceur burkinabé Alain Christophe Traoré, alias Alino Faso. Est-ce que l'annonce politique de ce mardi n'a pas aussi l'avantage de détourner l'attention de cette crise entre Abidjan et Ouagadougou ? Nous sommes en politique et en politique la communication est très importante. Et il est évident que, en annonçant sa candidature pour l'élection présidentielle hier, Monsieur Alassane Ouattara éclipse, sur le plan de la communication, la question du décès de Monsieur Alino Faso. Et donc tout ça peut s'inscrire dans le cadre d'une stratégie. Alors, après cette annonce de la candidature Ouattara, que peuvent faire ses deux principaux adversaires, Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo, qui ont constitué il y a un mois un front commun contre le parti au pouvoir RHDP ? Monsieur Laurent Gbagbo et Monsieur Tidjane Thiam ont toujours affirmé qu'ils vont s'opposer par les moyens légaux à la candidature de Monsieur Alassane Ouattara. C'est dans cette optique qu'ils projetaient une grande marche dans la ville d'Abidjan le 2 août prochain. Selon les informations que nous avons reçues hier, cette manifestation a été interdite. Dans tous les cas de figure, ils vont certainement organiser d'autres manifestations contre cette candidature de Monsieur Ouattara qu'ils jugent de trop. Et pensez-vous que, si ces deux personnalités ivoiriennes n'obtiennent pas la possibilité d'être candidates le 25 octobre prochain, leurs partis respectifs, le PDCI et le PPA-CI, vont réfléchir à un plan B ? Pour l'instant, la question du plan B n'est pas à l'ordre du jour au niveau du PDCI-RDA. Dans une interview avant-hier, Monsieur Tidjane Thiam a dit que le plan B n'est pas envisageable au niveau du PDCI. Quant au PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello, un des cadres de ce parti, a annoncé sa candidature comme étant une candidature de précaution, dans l'hypothèse où celle de Monsieur Laurent Gbagbo ne serait pas acceptée. Mais pour la direction du parti PPA-CI, Monsieur Ahoua Don Mello agit contre les idées du PPA-CI, c'est-à-dire la ligne affichée qui est de présenter uniquement Monsieur Laurent Gbagbo comme candidat. Dans tous les cas de figure, des trois grands ténors de la politique ivoirienne depuis 30 ans, c'est-à-dire Monsieur Henri Konan Bédié, Monsieur Alassane Ouattara et Monsieur Gbagbo, c'est Monsieur Alassane Ouattara seul qui ira à cette élection. Et donc pour une première fois, nous aurons une élection avec un seul de ces ténors, ce qui enlève toute saveur à cette élection. À lire aussiGeoffroy-Julien Kouao: «Laurent Gbagbo a une seule obsession, 2025» et la présidentielle ivoirienne

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Giro Internacional - tsunami atinge Rússia e Japão e deixa diversos países em alerta

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 3:06


Alerta é para países da costa do Pacífico.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Crise em Gaza e Cisjordânia intensifica isolamento de Israel

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 4:58


Reino Unido vai reconhecer Estado Palestino.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Reportagem
Missão Biomass consolida colaboração do Brasil com a Agência Espacial Europeia

Reportagem

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 9:20


Vários programas de Observação da Terra da Agência Espacial Europeia (ESA), que celebra 50 anos em 2025, contam com a colaboração de instituições brasileiras e a missão europeia Biomass, lançada no final de abril, é emblemática dessa parceira histórica entre a Europa e o Brasil no setor espacial.  Adriana Brandão, enviada especial da RFI a Kourou e a Belém* O inovador satélite Biomass de monitoramento de florestas tropicais foi colocado em órbita no dia 29 de abril, a bordo de um foguete europeu Vega C, lançado da Centro Espacial de Kourou, na Guiana Francesa. Seu objetivo é entender o ciclo do carbono, estocado ou emitido, assim como “as contribuições das florestas tropicais para as mudanças climáticas e as suas vulnerabilidades em relação a essas mudanças”, salienta o pesquisador do Instituto Nacional de Pesquisas Espaciais (INPE) e coordenador do programa de Mudanças Climáticas FAPESP, Luis Aragão.  Essa missão cientifica europeia começou a ser imaginada há anos, lembrou a pesquisadora Selma Cherchali do Centro Nacional de Estudos Espaciais (CNES), que é a agência espacial francesa, durante o lançamento do Biomass. Segundo ela, havia muitos dados de campo sobre as florestas, mas coletados isoladamente, com metodologias variadas.  ”Questionamos como poderíamos comparar os dados espaciais do satélite com dados de campo que não fossem adquiridos da mesma forma em todo o planeta. Em 2010, organizamos um encontro internacional na França para discutir esse assunto. Foi o início do programa Geo-Trees. Todo esse trabalho foi realizado graças à preparação da missão de Biomass”, recorda Selma Cherchali.     O Geo-Trees é uma rede mundial de inventário de florestas que “coleta dados de campo de maneira duradoura” sobre a identificação de todas as espécies vegetais, o crescimento das árvores e a evolução do bioma, etc... Na Guiana Francesa, o sítio Paracou, a 50 quilômetros do Centro Espacial de Kourou, é esse laboratório tropical europeu.    Satélite Biomass  O Brasil, que possui a maior parte da Floresta Amazônica, integra a Geo-Trees. A participação do INPE na validação de dados foi fundamental para a preparação da missão cientifica Biomass do programa de Observação da Terra da Agência Espacial Europeia. O satélite inovador é equipado com uma antena sincronizada na Banda-P, que é uma frequência de ondas longas, capaz de penetrar as copas das árvores e estudar a composição das florestas até o solo.   “O satélite foi realmente concebido para conseguir detectar essas variações (na biomassa) em áreas com florestas muito densas que ocorrem na região tropical”, detalha Luis Aragão, que integra o conselho científico do Geo-Trees .   Para ele, a missão Biomass é simbólica dessa parceria entre o Brasil e a Agência Espacial Europeia. “É uma missão e uma parceria simbólica pelo fato de nós estarmos envolvidos desde o começo. Espero que essa parceria gere muito avanço no conhecimento científico que nós temos aqui no Brasil”, diz.  A criação, junto com os parceiros europeus, de cursos de formação e capacitação de novos cientistas nessa área é outra expectativa do pesquisador brasileiro. “Uma possibilidade para que a gente tenha uma força de trabalho no futuro capaz de de analisar esses dados de alta complexidade, visando que, não só o Brasil, mas a Europa, e o resto do mundo, encontrem soluções para a mitigação e a adaptação às mudanças climáticas”, espera.  Agregando dados  Os dados inéditos enviados pelo satélite Biomass sobre a saúde e a evolução das florestas tropicais e o ciclo do carbono serão colocados à disposição de todo o mundo, gratuitamente; a partir do segundo semestre de 2025. Eles vão se somar aos dados já recebidos de outros satélites de observação da Terra que ajudam o INPE a monitorar a Floresta Amazônica.       Alessandra Rodrigues Gomes é diretora da Coordenação Espacial da Amazônia (COEAM) do INPE, localizada em Belém, no Pará. No local, os computadores das equipes do COEAM recebem e analisam as imagens enviadas por satélites para medir e mapear o desmatamento das florestas tropicais.  “A gente costuma dizer que o INPE é um fazedor de dados, um fazedor de mapas. Nós geramos informação. Quanto mais informação você tem, mais fácil se torna tentar evitar com que esse desmatamento se consolide”, salienta a coordenadora. Uma vez constatada alguma alteração no bioma, o dado gerado é enviado para os setores responsáveis pela fiscalização.   “No caso do Brasil, o Ibama faz fiscalização, além de outros órgãos estaduais e municipais. Para o INPE, cabe gerar mais informação. Para as outras instituições, cabe evitar o desmatamento. É um trabalho em conjunto. Mas se não há na ponta a fiscalização, o monitoramento vai continuar existindo”, ressalta Alessandra Gomes.  Cooperação histórica   A cooperação do Brasil com a ESA começou em 1977, apenas dois anos depois da criação da agência europeia. No início, o acordo, assinado com a Agência Espacial Brasileira (AEB), abrangia apenas a utilização do Centro de Lançamento de Natal para o monitoramento de foguetes europeus lançados da Guiana Francesa. Mas a partir dos anos 1990 e o aprofundamento dos estudos sobre as mudanças climáticas, foi estendido para vários programas de Observação da Terra.   “Fizemos muitas campanhas de validação de dados sobre a cobertura florestal tropical, por exemplo, com o Brasil. Uma colaboração muito estreita com o INPE. Essa colaboração foi desenvolvida ao longo de 30, 40 anos, nas áreas de capacitação. Fizemos cursos de treinamento conjuntos sobre radar. Também recebemos na Agência Espacial Europeia profissionais brasileiros para estágios de especialização. E recentemente, temos colaborações mais focadas na calibração e validação de dados para lançamentos de novas missões”, elenca Simonetta Cheli, diretora do departamento de Observação da Terra da ESA.       Em 2002, um acordo de cooperação foi assinado entre a ESA e o Brasil com validade até 2025, mas um adendo acaba de pedir a sua extensão por mais 10 anos.  Parceria estratégica  Nesse momento de tensões geopolíticas internacionais, a parceria com a Europa no setor espacial é considerada estratégica por Luis Aragão.  “A Europa tem se destacado atualmente como um grande parceiro na área espacial, não só com o lançamento do Biomass, mas também com a sua constelação de satélites Sentinel, que já vem gerando dados de altíssima qualidade e onde o INPE também é um parceiro”, informa. O Brasil é o “hub de informações do Sentinel” e o INPE tem uma estrutura que distribui os dados dos satélites europeus não para o Brasil, como também para toda a América do Sul.   De acordo com Luis Aragão, “esses dados têm sido usados nas nossas pesquisas e nossos programas operacionais de monitoramento do desmatamento e degradação florestal. O Biomass irá agregar informação a todo esse arcabouço operacional sobre os impactos desses eventos nos ecossistemas naturais brasileiros e globais também”,  Dando visibilidade a essa parceria, a Agência Espacial Europeia deve participar junto com o INPE e a Agência Espacial Brasil de atividades na COP 30 do Clima que acontece em novembro, em Belém.     *A viagem foi realizada a convite da Agência Espacial Europeia

Convidado
"O turismo é o sector estratégico de desenvolvimento do Príncipe"

Convidado

Play Episode Listen Later Jul 30, 2025 22:28


Em entrevista à RFI, o presidente da região autónoma do Príncipe, Filipe Nascimento, assume a importância do turismo para a ilha, mas também o que este sector permitiu desenvolver na ilha, nomeadamente mais emprego, maior cobertura da rede eléctrica e uma maior valorização do meio ambiente. A ilha do Príncipe celebra em 2025 os seus 30 anos como região autónoma, tentando aliar a conservação ambiental ao turismo para o desenvolvimento da sua população. Estes são objectivos claros para o presidente da região autónoma do Príncipe, Filipe Nascimento, que não esquece também os desafios da dupla insularidade em entrevista à RFI. "Um dos maiores ganhos destes 50 anos foi a conquista da autonomia. Que tipo de autonomia? Bom, no quadro legal há sobretudo o estatuto político administrativo, com apoio da Constituição da República, quer autonomia política, legislativa, administrativa, de cooperação internacional descentralizada, isto é, respeitando a cooperação entre os Estados que compete aos órgãos de soberania e a autonomia financeira que carece aqui de um trabalho grande de aprofundamento e clarificação", disse o responsável político. Assim, a região autónoma defende uma revisão da Constituição de São Tomé e Príncipe de forma a clarificar o estatuto do Príncipe e, especialmente, a permitir a esta ilha contrair dívida, algo que viria facilitar a construção de infra-estruturas de média escala como estradas. Um outro passo na solidificação desta autonomia do Príncipe será um a possível criação de autarquias, já que mesmo o território não sendo grande, as distâncias a percorrer entre a capital e alguns pontos da ilha mais remotos são longos, senod difícil a gestão centralizada de todas as necessidades da população. "Consideramos uma reflexão necessária colher sensibilidades, contributos, para depois aferirmos, com conclusões consistentes e sustentáveis, de que ganhos pode trazer. Mas é uma reflexão necessária, porque há 30 anos que se criou a autonomia. Este é o único nível de poder que é o Governo Regional, que é a instituição máxima do poder na região. Ao mesmo tempo é linha da frente e quem gere todas as médias e grandes, mas também as pequenas situações", indicou Filipe Nascimento. Nalgumas zonas do Príncipe já há electricidade quase 24 horas por dia, mas o objectivo é atingir trabalhar para que toda a energia na ilha seja renovável, sobretudo através de painéis solares, quanto à água, ainda é um desafio, mas há projectos apoiados por empresas com investimentos locais para tentar trazer água potável à casa de todos os habitantes do Príncipe. O presidente da região defende ainda que a empregabilidade na ilha permite também um melhor nível de vida. "Demos passos muito importantes em alguns sectores como o desenvolvimento da empregabilidade, acesso à electricidade, acesso à educação pré-escolar. Temos hoje energia em todas as comunidades do Príncipe, a educação pré-escolar só havia um jardim. Hoje são 18. Vamos construir mais dois este ano. [...] Nós temos feito um caminho interessado na saúde, mas falta um bloco operatório com médicos especialistas. O comércio, ou seja, o custo de vida, por se tratar de uma ilha periférica, implica abastecimento, sobretudo a custos controlados para a população. Mas temos investido na autossuficiência alimentar. Depois o sector das infra-estruturas, de modo geral estradas, água, recuperação dos edifícios, mas sim, sobretudo a energia que demos passos significativos nesta universalização no passado. A água, hoje, constitui também um grande desafio, não só porque implica investimento em recursos avultados, como também as mudanças climáticas têm feito com que haja diminuição de caudal de água nas fontes, mas há projetos em curso, nós temos para destacar em execução dois projetos com financiamento Shell no quadro da reciprocidade social, para abastecer a Zona Sul e a nova comunidade de Terra Prometida", explicou. Uma grande parte dos novos empregos criados no Príncipe vêm do turismo, com um sector que se constrói cada vez mais para um público exclusivo e abastado, ao mesmo tempo que São Tomé e Príncipe, em geral, se encontra entre os países mais mal classificados no índice de desenvolvimento da sua população. Estas duas realidades, segundo Filipe Nascimento não são incompatívieis e é este turismo de excepção que pode melhorar a vida dos habitantes do Príncipe. "O turismo é o sector estratégico de desenvolvimento do Príncipe, mas também de São Tomé e Príncipe. O factor primordial aqui é o acesso ao rendimento para as famílias e isso é com o turismo. Podemos dizer que o sector que mais emprega no Príncipe hoje é o turismo. Seja os investidores estrangeiros, sejam os alojamentos locais, restauração e outros, como guias turísticos, prestadores de serviço. Através do rendimento para as famílias, vamos dando aqui as condições para as famílias realizarem os seus planos de vida, os seus sonhos. Paralelamente o Governo Regional, com a capacidade de arrecadação de receitas, prestando contas sempre ao Tribunal de Contas, mas ao nível local, trabalharmos para termos os nossos recursos e realizarmos as acções. Não digo que vamos construir um porto com essas verbas porque os recursos seriam muito avultados, mas aquilo que já tem sido feito pelo Governo Regional, como estradas, salas de aula, jardins de infância, a rede eléctrica com não só o acesso a comunidades onde não havia energia, como a iluminação pública, segurança, assim como cuidarmos da salubridade do ambiente, da população, oferecendo bens essenciais para o seu desenvolvimento", explicou. Actualmente o maior grupo de turismo a actuar no Príncipe é o HBD, do multimilionário Mark Shuttleworth, sendo também o maior empregador da ilha. Este grupo está actualmente a gerir a Roça Sundy, a Roça Paciência e os resorts Sundy Praia e Bombom, entre outros investimentos também em São Tomé. O grupo instalou-se no país no início dos anos 2010 e desde lá promove também acções a nível social. O governo regional reconhece o perigo de um possível monopólio e quer apostar na diversificação de operadores na ilha. "Devemos trabalhar com confiança. E é isso que trabalhamos diariamente para estabelecer a confiança em toda a sociedade ou em todo o mercado, que é na relação entre os poderes democráticos e os investimentos, nomeadamente dos empresários estrangeiros, mas também com uma componente muito importante que é a população criar as condições para o ambiente de negócio, isto é, o sucesso dos investimentos e, ao mesmo tempo, que haja este benefício para todas as partes, sobretudo para a população, para as metas que as autoridades pretendem almejar, em que é importante as receitas à população, o emprego. Mas criar um quadro jurídico legal que regule de forma harmoniosa e equilibrada todas estas relações, que dê, por um lado, garantia de protecção dos investimentos, mas, por outro lado, o respeito para não só as regras do mercado, como também o respeito pela cultura, o ambiente, as pessoas de um modo geral. Os riscos há em qualquer mercado, mas sim, no caso do Príncipe, uma economia pequena, numa ilha. Há, portanto, necessidade de continuarmos a trabalhar para a diversificação dos subsectores da economia, mas também dos intervenientes, isto é, mais empresários, mais investidores", concluiu Filipe Nascimento.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Cameroun: Maurice Kamto évincé de la campagne présidentielle

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le cessez-le-feu conclut entre la Thaïlande et le Cambodge, l'accord commercial signé entre l'Union européenne et les États-Unis et l'annulation du mandat d'arrêt français contre l'ancien président syrien. Cameroun : Maurice Kamto évincé de la campagne présidentielle  Au Cameroun, la candidature de Maurice Kamto a été rejetée. Comment l'opposant peut-il contester son exclusion de la présidentielle ? Pourquoi seulement 13 candidatures ont été retenues ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la Fondation Paul Ango Ela.      Thaïlande/Cambodge : vers un cessez-le-feu durable ?  Un cessez-le-feu a été conclu entre la Thaïlande et le Cambodge après cinq jours de combat ayant fait 42 morts et 330 000 déplacés. Que prévoit cet accord de cessez-le-feu ? Pourquoi ce conflit frontalier s'est-il intensifié d'un coup alors qu'il était jusqu'à maintenant relativement calme ? Avec Jeanne Bartoli, journaliste au service international de RFI.      Droits de douane : un accord commercial conclut entre les États-Unis et l'Union européenne  Les États-Unis et l'Union européenne ont conclu un accord de 15% de taxes douanières. Qui sort vraiment gagnant de cet accord ? Cet accord peut-il réellement permettre d'éviter une guerre commerciale ? Avec Julien Marcilly, chef économiste au cabinet de conseil Global Sovereign Advisory, destiné aux États et aux entreprises publiques.      Syrie : annulation du mandat d'arrêt français contre Bachar al-Assad En France, le mandat d'arrêt contre l'ancien président syrien Bachar al-Assad a été annulé. Comment expliquer cette décision ? Pourquoi faisait-il l'objet d'un mandat d'arrêt français ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.

Federal Newscast
TSA seeks private sector solutions to enhance airport security and passenger experience

Federal Newscast

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 7:32


The Transportation Security Administration wants to use artificial intelligence and other private sector technologies to streamline airport screening. Under a recent request for information, TSA asked for feedback on turnkey solutions that could be used at airport checkpoints. The deadline to respond is August 1. The RFI was issued through TSA's Screening Partnership Program, which allows airports to contract for private security screening services. TSA says it's particularly interested in tech that can reduce manual labor and improve the passenger experience.See Privacy Policy at https://art19.com/privacy and California Privacy Notice at https://art19.com/privacy#do-not-sell-my-info.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: la Dambe, la lutte ancestrale du Nigeria [8/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 2:06


Le Dambe, sport traditionnel le plus ancien au Nigeria, est aussi le plus populaire. Cet art martial mêle musique, rite animiste, et se rapproche de la lutte et de la boxe. Malgré de nombreuses variantes, sa forme originelle a été développée dans les communautés haoussa au Xe siècle, selon des chercheurs. RFI s'est rendu à Kano pour se rendre compte du phénomène Dambe qui génère des millions de vues sur les réseaux sociaux et qui provoque une passion folle aussi bien au Nigeria, qu'au Niger ou au Tchad. De notre envoyé spécial à Kano, Les coups pleuvent entre ces deux combattants de Dambe, deux jeunes colosses dont le bras droit est enveloppé par un bandage du coude jusqu'au poing, et la main gauche, paume ouverte, sert de garde. Sifflet à la bouche et chemise jaune fluo, l'arbitre Abdullahi Sanisa reste placide malgré la violence des coups. « Nous accordons aux boxeurs autant de temps nécessaires pour combattre. En tant qu'arbitres, nous ajustons la durée du match en fonction de la dureté des coups donnés et reçus. Avant que les combattants se reposent entre chaque round », explique-t-il. À base de coups de poing, mais aussi de pied, le combat en quatre rounds cesse s'il n'y a plus d'activité, quand l'un des participants ou un officiel demande l'arrêt du combat. Ou bien si la main, le genou ou le corps d'un participant touche le sol. Dogon Kallyu est une star du Dambe à Kano. Même sans combattre, cet athlète à la taille enserrée par des amulettes déclenche l'hystérie du public de cette arène. « Je combats au Dambe pendant environ un mois, puis je me repose durant six mois avant de reprendre le combat afin de maximiser ma force. Nous utilisons des fétiches dans ce combat de Dambe. Tous les moyens sont bons pour réussir et gagner », confie-t-il. Le Dambe remonterait au Xe siècle, sous forme de combat rituel, au nord du Nigeria avant de se répandre au Niger et au Tchad. Au départ, pratiqué lors des fêtes des moissons, cet art martial est devenu un sport plus organisé dont les meilleurs éléments peuvent gagner jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros. Le promoteur Muhammad Bashir Sarki anime, micro en main depuis près de dix ans, une compétition de Dambe très suivie en ligne. « Nous enregistrons généralement environ un million de vues en 24 heures et au moins 5 000 personnes se déplacent pour assister aux combats. Au Nigeria, chaque État organise le Dambe », détaille-t-il. Le Dambe sera-t-il présent un jour aux Jeux olympiques ? C'est le rêve fou que caresse Muhammad Bashir Sarki, et des millions de fans au Nigeria. À lire aussiCAN féminine 2025: le Nigeria renverse le Maroc et remporte le dixième titre de son histoire

Reportagem
Parceria histórica com Brasil garante sucesso de lançamentos da Base Espacial da Guiana Francesa

Reportagem

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 8:11


O Centro Espacial da Guiana Francesa (CSG) é a principal porta de acesso da Europa ao Espaço. Mas sozinha a base de lançamento de Kourou não pode garantir a segurança dos voos e precisa de estações de monitoramento de foguetes espaciais espalhadas pelos quatro campos do mundo, como o Centro de Lançamento da Barreira do Inferno, em Natal. O Brasil é um dos parceiros históricos da Agência Espacial Europeia, que está completando 50 anos.  Adriana Brandão, enviada especial da RFI a Kourou* De Kourou são lançados os foguetes europeus Ariane 6 e Vega C utilizados para colocar satélites em órbita ou para missões interplanetárias. Os lançamentos são preparados minunciosamente durante meses e até anos antes da data prevista. A segurança dos voos é de responsabilidade do CNES, a agência espacial francesa, proprietária do Centro Espacial da Guiana, que opera em parceria com a empresa Arianespace e a Agência Espacial Europeia (ESA). Jean-Frédéric Alasa, diretor de Operações do CNES, diz que essa é uma cooperação complementar e estreita que começa muito antes de um lançamento. "O diretor de Operações e o responsável de Missão da Arianespace são um binômio. A Arianespace gere o foguete e o diretor de operações a parte relacionada à base de lançamento e à segurança do voo", informa. Ele detalha que a proteção de bens e pessoas e do meio ambiente é uma das missões soberanas do CNES. "Isso significa que quando o foguete decolar, se ele não estiver na trajetória correta, atuaremos, mas nas condições climáticas ideais para evitar que, em caso de queda, os destroços não caiam em áreas habitadas, por exemplo", explica.  Monitoramento do voo No último dia 29 de maio, a RFI pôde acompanhar o lançamento de um foguete Vega C, que colocou com sucesso em órbita o satélite Biomass da Agência Espacial Europeia. Assim que o foguete deixa a base de lançamento, ele é monitorado durante toda a sua trajetória. Os satélites podem ser colocados em órbita polar, ou geoestacionária, na linha do Equador. Nos primeiros minutos do voo, o rastreio é feito pelas poderosas antenas parabólicas da estação de Galliot, na Guiana Francesa, que fica a poucos quilômetros da base de lançamento de Kourou. Localizada em uma montanha, o local é protegido, cercado de arame farpado e com entrada restrita para evitar qualquer falha ou vazamento no esquema de segurança dos voos. O brasileiro Cleberson Miranda trabalha na estação há mais de 20 anos. Ele nasceu na Guiana Francesa, mas é filho de brasileiros, e sonhava em integrar a equipe do Centro Espacial de Kourou desde criança. "Nosso trabalho tem que ir até o fim da missão, quer dizer, ou o foguete vai ser desaorbitado ou ele vai ser passivado para ficar em órbita, mas sem perigo", indica o responsável pelo Sistema de Telemetria do CNES. Base da Barreira do Inferno de Natal Em 10 minutos, os foguetes saem dos radares da estação de Galiot, que passa a contar com a ajuda de outras estações terrestres para monitorar os voos que duram em média duas horas. "Quando o voo é para o norte, a gente tem uma estação nas ilhas Bermudas, e quando é para o leste, a próxima estação é a de Natal. A gente tem um acordo com a Agência Espacial Brasileira, a AEB, e com o CLBI, que é o Centro de lançamento da Barreira do inferno". As bases de monitoramento terrestres espalhadas pelos quatro cantos do mundo, como a de Natal, passam a ser o “olho” do Centro Espacial da Guiana, que continua sendo o responsável pela segurança do voo. As antenas dessas bases recuperam a telemetria emitida pelo foguete e enviam para Kourou, que faz o tratamento dos dados. Essas parcerias são indispensáveis. "É essencial. Não podemos lançar sem essas colaborações aí pelo mundo. Depois que o foguete é lançado, temos de monitorá-lo até ele não ser mais um perigo. A autorização de voo só é dada se tiver os meios de monitorar isso durante todo esse tempo", salienta o brasileiro. Além de Natal, o centro espacial da Guiana conta, por exemplo, com a colaboração das bases de Malindi, no Quênia, que pertence à Agência Espacial Italiana, de Gatineau, da Agência Especial do Canadá, ou a New Norcia, localizada na Austrália e que pertence à Agência Espacial Europeia. Parceria histórica Mas a parceira com o Centro de Lançamento da Barreira do Inferno é a mais antiga. O Brasil participa do monitoramento dos foguetes lançados de Kourou desde o início e foi o segundo país a assinar um acordo com a Agência Espacial Europeia em 1977, depois da Índia. A cooperação para a instalação na base brasileira de uma estação de telemetria para o rastreio dos foguetes europeus foi assinada somente dois anos depois da criação da ESA, em 1975. A Barreira do Inferno é o primeiro centro de lançamento de foguetes da América do Sul. Localizada no município de Parnamirim, a cerca de 12 km de Natal, a base da Força Aérea Brasileira foi fundada em 1965, com o objetivo de contribuir para o avanço de tecnologias espaciais brasileiras. O coronel aviador Christiano Haag, diretor do CLBI, ressalta que essa parceria com a ESA também é "muito importante" para o Brasil. "A Agência Espacial Europeia é responsável pela instalação e manutenção dos equipamentos e, mais importante, pela atualização da nossa estação. É ainda disponibilizado um treinamento para os recursos humanos e existe um pagamento financeiro que entra com os cofres públicos", informa o coronel. Fabrizio Fabiani, diretor do programa Vega na Arianespace, lembra que a base de Natal é usada quase sempre nas "missões geoestacionárias" e que essa "parceria histórica com o Brasil é muito importante e robusta". Uma parceria de "sucesso e estratégica" para o desenvolvimento do programa espacial das duas agências, ressalta o coronel Christiano Haag, garantindo que "até hoje nós tivemos 100% de sucesso no rastreio dos foguetes lançados a partir de Kourou". Cleberson Miranda recorda que "a parceria com Natal existe desde o primeiro lançamento de Kourou" e espera que ela "ainda vá continuar um bom tempo". *A viagem foi realizada a convite da Agência Espacial Europeia        

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Giro Internacional: ONU diz que fome em Gaza lembra crises na Etiópia e Biafra

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 3:10


Situação é grave com ataques e impedimento de ajuda por parte de Israel.Este conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Convidado
Protestos em Angola: "A população está a ver que o Governo não está minimamente preocupado"

Convidado

Play Episode Listen Later Jul 29, 2025 11:50


A violência vivida em Luanda na segunda-feira com barricadas nas estradas e pilhagens é um sintoma da insatisfação dos angolanos face ao aumento do custo de vida e à falta de futuro dos jovens angolanos, com a população a revoltar-se face à indiferença dos dirigentes políticos. Em Angola, segunda-feira foi marcada por um dia de violência na capital, com cinco mortos, várias lojas pilhadas e confrontos entre populares e polícias após os aumentos dos custos dos combustíveis terem levado à greve dos táxis, que transportam quase 90% da populaçõa de Luanda e arredores no dia-a-dia. Hoje a principal cidade angolana está calma, mas as razões do descontentamento mantêm-se, já que ao aumento dos combustíveis se vem juntar um aumento geral dos preços que torna difícil a vida da população como descreve a activista angolana Laura Macedo em entrevista à RFI. "A baixa de Luanda está tranquila. Estamos a ouvir relatos de que há ainda alguns focos de cidadãos a tentarem assaltar algumas lojas, alguns empreendimentos. Mas desde ontem que estão todos fechados. Todas as lojas ontem à tarde estavam todas fechadas. Luanda neste momento está parada", explicou a activista. Há várias semanas que um grupo de figuras da sociedade civil, incluindo Laura Macedo, estão a organizar protestos contra o aumento dos combustíveis, mas essas passeatas pacíficas nunca conseguiram ser levadas até ao fim devido à intervenção da polícia. "Os angolanos estão há uns anos a passar por muitas dificuldades, com os seus rendimentos a não chegarem para por o básico em casa. Mesmo as pessoas da classe média, o custo de vida está tão alto que não se consegue. E espoletou, com a subida dos combustíveis, o aumento dos transportes, que são os táxis colectivos, porque nós não temos transportes públicos. Quem pagava 700 kwanzas numa viagem está a pagar 1800 ou 1400 kwanzas porque estes carros passaram a fazer rotas curtas, subiram o preço porque o Governo autorizou que eles subissem os preços. O governo ao tentar calar a revolta ou uma possível revolta destes transportadores privados sobre o aumento do preço dos combustíveis provocou um descontentamento maior na população. Portanto, a população está a ver que o governo não está minimamente preocupado com eles. Então isto gera uma revolta", indicou Laura Macedo. Este aumento dos combustíveis é ainda mais difícil de compreender pela população já que acontece num país produtor de petróleo, um paradoxo difícil de aceitar para os angolanos. "Este é um paradoxo que a gente está a viver desde que somos independentes e que se vêm e que vem vindo a agudizar. Outra revolta grande que a população tem é o facto do Presidente da República estar preocupado em aparecer lá fora, em aparecer bem e está a fazer uma comemoração dos 50 anos da independência como se nós fossemos um povo feliz. Não, nós não somos um povo feliz. Ele próprio, presidente da República, não é um homem feliz. Ele não pode ser um homem feliz, porque da maneira que nós temos a situação, como é que você vai, por exemplo, aceitar que continuem a ver crianças na rua que continua a ver a seca no sul de Angola a atirar pessoas para a morte. [...] O paradoxo é a governação que o MPLA nos infringe. A má governação que eles nos infringem. Este é o paradoxo. E neste momento ainda há gente na rua à procura de onde é que vai assaltar. Nós temos miúdos completamente desenfreados. A culpa é deles? A culpa é dos pais deles? Não, a culpa é do sistema, porque nós temos um sistema que proporciona este tipo de atitude", concluiu Laura Macedo.

Chronique de Mamane
Tout est haut au Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:37


Pour comprendre le Gondwana, il faut prendre de la hauteur. Rediffusion du 30 avril 2024.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Pourquoi la France reconnaît un État palestinien maintenant ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la construction d'un méga-barrage controversé au Tibet et une décision de la Cour internationale de justice sur le dérèglement climatique.   Conflit israélo-palestinien : pourquoi la France reconnaît l'État palestinien maintenant ?    « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j'ai décidé que la France reconnaîtra l'État de Palestine », a écrit Emmanuel Macron sur X. Pourquoi prendre cette décision maintenant ? Conflit israélo-palestinien : que peut changer la reconnaissance de la Palestine par la France ?  À Gaza, la famine sévit et l'aide humanitaire est toujours bloquée. Cette reconnaissance pourrait-elle renforcer la pression diplomatique sur Israël ? Reconnaissance de l'État de Palestine : quels autres pays pourraient imiter la France ?  La France devient le 142è pays à reconnaître l'État de Palestine, selon un décompte de l'AFP. Cette décision pourrait-elle inciter d'autres pays européens à emboîter le pas d'Emmanuel Macron ? Avec Adel Bakawan, chercheur-associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).   Chine : un méga-barrage lancé au cœur d'un désert géopolitique  La Chine a lancé la construction du plus grand barrage hydroélectrique du monde sur le fleuve Yarlung Zangbo, au Tibet. Avec un coût estimé à plus de 165 milliards de dollars, ce projet est-il économiquement viable, ou est-ce avant tout un geste politique de puissance ? Pourquoi la construction de ce méga-barrage inquiète les pays voisins de la Chine ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin.    Climat : vers une condamnation des États pollueurs ?   Dans un avis historique, la Cour internationale de justice affirme que l'inaction climatique peut être jugée illégale, ouvrant la voie à d'éventuelles réparations. Quels types de « réparations » les États responsables pourraient-ils devoir verser aux pays victimes ? Que change concrètement l'avis de la CIJ sur la reconnaissance du changement climatique comme une « menace existentielle » pour l'humanité ? Avec Jeanne Richard, journaliste au service environnement-climat de RFI. 

Chronique de Mamane
Tout est haut au Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:37


Pour comprendre le Gondwana, il faut prendre de la hauteur. Rediffusion du 30 avril 2024.

Journal d'Haïti et des Amériques
L'ancien président colombien Alvaro Uribe fixé sur son sort

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 30:00


La justice colombienne rend son verdict ce lundi 28 juillet 2025. Alvaro Uribe, premier président de ce pays latino-américain à être jugé, saura s'il est reconnu coupable de «subornation de témoins». C'est «le procès du siècle», souligne El Tiempo. Il faut dire que l'accusé a été «deux fois président de la République» et est «considéré comme l'une des personnalités politiques les plus influentes de l'histoire récente du pays», précise le quotidien. «La décision [du tribunal] aura, sans aucun doute, des conséquences politiques», analyse encore El Tiempo. La Colombie est en année pré-électorale. La présidentielle aura lieu l'an prochain (2026). Or, le pays connaît «une polarisation [politique] croissante». Alvaro Uribe, 73 ans, est «le chef de l'un des partis d'opposition» et «les États-Unis sont attentifs au dénouement de cette affaire», détaille le quotidien.     Alvaro Uribe risque de 6 à 12 ans de prison L'ancien président colombien ne dormira pas dormir en prison ce soir, explique El Espectador. Car même si la juge le déclare coupable, elle ne devrait préciser sa peine que lors d'une autre audience qui aura lieu la semaine prochaine, selon El Tiempo. En réalité aujourd'hui, il y a trois scénarios possibles, détaille El Espectador. La juge peut déclarer Alvaro Uribe coupable, non coupable ou l'absoudre au bénéfice du doute, ce qui ne voudra pas dire qu'il est innocent mais que l'accusation n'a pas réussi à convaincre le tribunal que l'ancien président de droite a bien tenté de persuader des membres de groupes paramilitaires détenus de témoigner en sa faveur alors qu'il était accusé par un sénateur de gauche d'avoir des liens avec ces organisations responsables de violations des droits humains. Quelle que soit la décision, Alvaro Uribe, le Parquet ou les victimes pourront fait appel, précise El Espectador. Puis l'affaire pourrait aller jusqu'à la Cour de cassation et même devant la Cour suprême.   Les Vénézuéliens entre espoir et découragement, un an après la réélection de N. Maduro Au Venezuela, cela fait 1 an, jour pour jour, que Nicolas Maduro a été réélu président. Les résultats n'ont jamais été publiés, et de forts soupçons de fraude pèsent sur ce scrutin. L'opposition revendique toujours la victoire de son candidat Edmundo Gonzalez, aujourd'hui en exil en Espagne. Depuis l'élection, la répression contre les opposants s'est déchaînée, et l'opposition est réduite à peau de chagrin. Découragés, certains Vénézuéliens se détournent de la politique, comme l'a constaté notre correspondante à Caracas, Alice Campaignolle. Mais d'autres refusent de céder au désespoir. El Nacional publie aujourd'hui un numéro spécial intitulé «Le Venezuela ne se rend pas». «L'espoir, ébranlé par la censure, la répression et la perte de confiance dans nos institutions, demeure (...) Des millions de Vénézuéliens croient toujours au changement», affirme le quotidien qui maintient qu'Edmundo Gonzalez a remporté la présidentielle de l'an dernier. Ce numéro spécial «commémore cet événement historique qui n'est pas un simple souvenir statistique, mais un point de départ. Parce que même si la dictature n'est pas tombée, ses mensonges ont été exposés au grand jour. Et le pays a découvert qu'il était majoritaire. Cette prise de conscience, personne ne peut l'effacer», insiste El Nacional qui en est sûr : pour la dictature, le compte à rebours a commencé.   Pierre Réginald Boulos va être renvoyé en Haïti La presse haïtienne revient sur l'arrestation aux États-Unis de Pierre Reginald Boulos car les services d'immigration ont annoncé qu'il serait bientôt expulsé. ICE «a confirmé la révocation du statut légal de l'homme d'affaires haïtien» et son renvoi dans son pays dans un message publié hier sur X, raconte Gazette Haïti. Pierre Reginald Boulos a menti dans sa demande de visa. Le patron de la chaîne de supermarchés Délimart «a négligé de mentionner sa campagne de violence et son soutien aux gangs pour déstabiliser Haïti», écrit l'agence d'immigration américaine. Arrêté à Miami le 17 juillet 2025, Pierre Reginald Boulos «doit se présenter devant la justice américaine le 31 juillet 2025 où il sera fixé sur son sort», précise encore Gazette Haïti. Dans une lettre ouverte adressée au secrétaire d'État américain, Marco Rubio, la semaine dernière, et que l'on peut lire sur le site Rezo Nodwes, Joverlein Moïse, le fils aîné de l'ancien président assassiné, demande à ce que les responsables de la mort de son père ne soient pas extradés en Haïti, «pays en état de déliquescence institutionnelle» écrit-il, surtout le système judicaire. «Les capacités financières de ces criminels dépassent de loin celles de nos institutions judiciaires affaiblies, des institutions qu'ils ont, pour beaucoup, déjà infiltrées, corrompues et neutralisées», estime Joverlein Moïse, qui ne cite pas directement Pierre Reginald Boulos.   Le système judiciaire haïtien impuissant face aux gangs De passage dans les studios de RFI, l'avocat Arnel Remy, responsable du Collectif des avocats pour la défense des droits humains (CADDHO), a détaillé à Achim Lippold les défis auxquels le système judiciaire haïtien est confronté. Dans la juridiction de Port-au-Prince, il ne reste plus qu'une seule prison en état de fonctionnement, celle de Delmas, explique-t-il. Les hommes et les femmes sont donc détenus ensemble, ce qui est contraire aux conventions internationales. À la surpopulation carcérale, s'ajoutent des détentions provisoires qui peuvent durer des années. Me Remy regrette que les autorités n'aient mis en oeuvre la réforme de la justice promise. Il faut, selon lui, «numériser le système judiciaire haïtien. Cela éviterait que des dossiers soient perdus ou volés.» Quant aux gangs, Arnel Remy dénonce l'impunité totale dont ils jouissent. «En voyant qu'ils circulent en toute tranquillité dans Port-au-Prince, d'autres jeunes sont malheureusement incités à suivre le même chemin», explique-t-il.   Questions autour des taxes américaines sur le cuivre chilien Au Chili, l'annonce de Donald Trump d'imposer des droits de douanes de 50% sur le cuivre inquiète. Beaucoup de questions demeurent sur le champ d'application et les conséquences concrètes de cette mesure qui pourrait entrer en vigueur le 1er août 2025. Le Chili est le premier producteur mondial du métal rouge, et les États-Unis son deuxième acheteur, après la Chine. C'est un dossier signé Naïla Derroisné.   Le journal de la 1ère En Martinique, la gestion des déchets est un véritable défi.

Reportage Afrique
Sports traditionnels: en RDC, la lutte vaudou ou catch fétiche [7/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:08


Suite de la série qui vous emmène à la découverte des sports traditionnels sur le continent africain. Pour ce septième épisode, RFI vous emmène en République démocratique du Congo, où le catch est un sport populaire agrémenté de pratiques mystiques vaudous. De notre correspondante à Kinshasa, En RDC, le catch, c'est toute une histoire. De la lutte classique, on est passé, dans les années 1980, au catch avec comme particularité le caractère spectaculaire, mystique et exhibitionniste des catcheurs. Une formule qui a fait recette et remplie des stades du pays pendant plusieurs années. Coiffée d'une crête, visage recouvert de talc ou encore canne en main imprégnée de « pouvoirs mystiques », chaque catcheur choisit son style pour se démarquer des autres ou pour marquer son territoire. Le spectacle, c'est la particularité du catch congolais. Ici, la technique n'assure pas forcément la victoire. Le fétiche et les gris-gris jouent aussi leur rôle. « On ne peut pas faire de catch sans fétiches. Le catch a ses réalités. On a compris qu'une fois catcheur, on doit avoir quelque chose », raconte Ilunga Puma, alias Le Zulu. « Je me bats souvent avec mes voisins pour mesurer leur force. Mon coup de grâce, à moi, c'est une gifle mélangée au gri-gri. Je sais comment l'utiliser pour gagner », ajoute Rambo. Comment le catch classique a-t-il basculé au catch traditionnel ? Bertelemy Okito, ancien secrétaire général aux sports, a assisté à la genèse de cette version de la discipline : « On a inventé cette histoire de fétiche pour donner de l'ambiance au catch. Cela s'appelait toujours catch à l'époque. Il n'y avait pas deux sections. Quand nous avons en 2011 promulgué la loi sportive, on a mis deux types de catch. Le catch classique et le catch congolais. » Edingwe dit Moto na Ngenge, considéré comme père du catch traditionnel avec fétiche, a de son vivant régné et terrorisé tous ses adversaires avant de tomber sur Le Zulu, catcheur évoluant à Mbujimayi. « J'ai toujours utilisé beaucoup de clé. Je l'avais coincé avec une clé et c'était terminé. On avait compté jusqu'à trois et il avait perdu le combat », raconte Ilunga Puma. Avec la mort d'Edingwe, le catch a perdu sa figure la plus connue en RDC. Aujourd'hui, faute de producteurs, les spectacles se font de plus en plus rares. À lire aussiFootball: Dieumerci Mbokani, légende de la RD Congo, prend sa retraite

International report
Azerbaijan flexes its muscles amid rising tensions with Russia

International report

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 6:32


Azerbaijan is increasingly engaging in tit-for-tat actions towards powerful neighbour Russia amid escalating tensions in the South Caucasus region. This comes as Baku deepens its military cooperation with long-standing ally Turkey. In a highly publicised move, Azerbaijani security forces in Baku recently paraded seven arrested Russian journalists – working for the Russian state-funded Sputnik news agency – in front of the media. Their detentions followed the deaths last month of two Azerbaijani nationals in Russian custody, which sparked public outrage in Baku. "That was quite shocking for Baku, for Azerbaijani society – the cruelty of the behaviour and the large-scale violence," Zaur Gasimov of the German Academic Exchange Service, a professor and expert on Azerbaijani-Russian relations told RFI. "And the Russian-wide persecution of the leaders of Azerbaijani diasporic organisations took place (this month)," he added. Tit-for-tat tactics Tensions between Russia and Azerbaijan have been simmering since December, when Russian air defences accidentally downed an Azerbaijani passenger aircraft. Baku strongly condemned Moscow's lack of an official apology. The deaths in custody, which Moscow insisted were from natural causes, and the broader crackdown on Azerbaijan's diaspora are being interpreted in Baku as deliberate signals. "This kind of news had to frighten Azerbaijani society, which is aware of the fact that around two million ethnic Azeris with Azerbaijani and Russian passports are living in the Russian Federation," explained Gasimov. "So the signal is that we can oust them, and they would come to Azerbaijan. That should be an economic threat." Gasimov noted that while Baku may have previously backed down in the face of Russian pressure, this time appears different. "The reaction of Azerbaijan was just to react, with tit-for-tat tactics," he said. Shifting power in Caucasus Baku's self-confidence is partly attributed to its military success in 2020, when it regained control over the disputed Nagorno-Karabakh region and adjacent territories from Armenian forces after a six-week war. "The South Caucasus is changing," noted Farid Shafiyev, Chairman of the Baku-based Centre for Analysis of International Relations. Shafiyev argues that the era of Moscow treating the region as its backyard is over. "Russia cannot just grasp and accept this change because of its imperial arrogance; it demands subordination, and that has changed for a number of reasons. First of all, due to the Russian-Ukrainian war, and second, due to the trajectory of events following the collapse of the Soviet Union. The third very important factor is Turkey," added Shafiyev. Turkey, a long-standing ally of Azerbaijan, has significantly increased military cooperation and arms sales in recent years. Turkish-made drones played a key role in Azerbaijan's 2020 military campaign. In 2021, the Shusha Declaration was signed, committing both nations to mutual military support in the event of aggression. Turkey also plans to establish one of its largest overseas military bases in Azerbaijan. "A very strong relationship with Ankara, marked by strong cooperation in the economic and military fields for decades, as also outlined in the Shusha Declaration several years ago, is an asset and one of the elements of Azerbaijan's growing self-confidence," said Gasimov. Azerbaijan and Turkey build bridges amid declining influence of Iran Strategic rivalries  Turkey's expanding influence in the South Caucasus – at Russia's expense – is the latest in a series of regional rivalries between the two powers. Turkish-backed forces countered a Russian-aligned warlord in Libya, and Turkey-supported factions have contested Russian influence in Syria. These confrontations have strained the once-close ties between Turkish President Recep Tayyip Erdogan and Russian President Vladimir Putin. "No doubt that the Putin-Erdogan relationship is not as good as it used to be because we've either instigated or become participants in events in the South Caucasus and Syria," said analyst Atilla Yeşilada of Global Source Partners. Growing military buildup in Azerbaijan and Armenia a concern for peace talks Nevertheless, Yesilada believes pragmatism will prevail – for now – given Turkey's dependence on Russian energy and trade. "The economic interests are so huge, there is a huge chasm between not being too friendly and being antagonistic. I don't think we've got to that point. If we did, there would be serious provocations in Turkey," he warned. Until now, Turkish and Russian leaders have largely managed to compartmentalise their differences. However, that approach may soon face its toughest test yet, as Azerbaijan remains a strategic priority for Turkey, while Russia has long considered the Caucasus to be within its traditional sphere of influence. "We don't know what will be Russia's next target. We cannot exclude that Russia might be quite assertive in the South Caucasus in the future," warned Shafiyev. "I think the easiest way is to build friendly relationships and economic partnerships with the countries of the South Caucasus. Unfortunately, Moscow looks like it's not ready for a partnership. But if it's ready, we would welcome it," he added.

Reportage France
Héritage des JO 2024: malgré les discours, le bilan social est quasi-inexistant [7/10]

Reportage France

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 2:38


Il y a un an, Paris vibrait à l'occasion des Jeux olympiques et paralympiques. Un événement sportif que les organisateurs voulaient inclusifs, avec un héritage social à la clef : des places d'hébergement pérennes pour les sans-abris qui occupaient certains quartiers de la capitale. Les personnes à la rue ont été évacuées pour laisser place aux lieux de célébration. Ce qui avait été dénoncé comme une opération de nettoyage social visant à les invisibiliser. RFI s'est rendue sur l'un des campements démantelés il y a un an. Aujourd'hui, comme le redoutaient les associations, les personnes sans abris se sont réinstallées, faute de structure disponible pour les accueillir. Sous le métro aérien, boulevard de la Chapelle à Paris, les tentes et les matelas qui jonchent le sol peinent rester au sec alors que la pluie tombe averse. C'est là que chaque lundi, l'ONG Médecins du monde vient garer son camion de permanence médicale. « Ici, on est dans un lieu de campement où il y a environ une quarantaine de tentes. À peu près le double d'habitants dorment ici – ou survivent – sur une période plus ou moins longue, en attendant de pouvoir entamer des procédures d'asile ou accéder à des hébergements d'urgence. Il y a un premier accueil, avec les médiateurs et les médiatrices qui vont pouvoir récolter les demandes, tisser un lien de confiance, discuter avec les personnes. Après, elles vont leur remettre un ticket et la personne pourra voir le docteur », détaille Milo Borsotti, chargé de mission de programme santé pour Médecins du monde. Dans la file d'attente, Nelson, 29 ans, attend son tour. Arrivé du Soudan il y a trois ans, il devrait bénéficier d'un hébergement pour demandeurs d'asile le temps que l'OFPRA étudie son dossier, mais faute de place, il se retrouve ici, sous le pont. « Ici, on est les uns sur les autres, au milieu des déchets. Il y a constamment une odeur de pourriture. Mais on n'a pas le choix. On ne peut pas éviter les puces non plus. On est obligé de dormir dans ces conditions », regrette-t-il. Le cercle infernal des campements s'est pourtant arrêté une fois. Il y a un an quasiment jour pour jour, plus aucune tente en vue sur le boulevard. « Au moment où les Jeux olympiques débutent, on est juste une semaine après une opération massive de ce qu'on a identifié comme un nettoyage social. Toutes les personnes à la rue ont été hébergées pour un temps en Île-de-France. On a reçu un grand discours sur les questions d'héritage social. Nous, dans les faits, on n'a jamais vu cet héritage social », explique Milo Borsotti. Un an plus tard, les places miraculeusement sorties de terre à la veille des Jeux se sont volatilisées. Les matelas sont revenus et avec eux, une épidémie que Médecins du monde ne parvient pas à endiguer. « On a un phénomène de gale qui se propage. Le matériel de quelqu'un est contaminé, il va le passer à un autre qui vient d'arriver, ils vont partager une tente, etc. Parce qu'ils n'ont pas accès à du matériel propre et à des lieux d'hébergement. On pourrait pourtant l'arrêter facilement si on décidait d'héberger les personnes dans des centres adaptés et de leur proposer le traitement adéquat », déplore le chargé de mission. Pour tout héritage social des JO, la Préfecture Île-de-France – qui n'a pas répondu à nos sollicitations – met en avant 250 places pérennes, réservées aux « grands marginaux », des sans-abris coupés des dispositifs d'insertion depuis longtemps. Des places qui ne concernent donc pas les exilés qui survivent dans les campements.  À lire aussi«Pour eux, les jeux sont faits»: le collectif Les morts de la rue alerte sur le nettoyage social avant les JO

Convidado
Acordo entre Estados Unidos e União Europeia é um "processo de extorsão"

Convidado

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 7:53


O acordo comercial entre os Estados Unidos e a União Europeia estabelece as linhas gerais que vão reger um terço do comércio mundial, que é quanto pesam as transacções entre os dois blocos económicos. Em Convidado, o jornalista português e analista de política internacional Miguel Szymanski fala em "extorsão" e considera que este entendimento reflecte a “fraqueza geoestratégica e financeira da Europa em relação aos Estados Unidos." O presidente dos Estados Unidos, Donald Trump, e a presidente da União Europeia, Ursula von der Leyen, selaram este domingo, na Escócia, as linhas gerais de um acordo que vai reger as transacções comerciais entre as duas margens do Atlântico Norte. Miguel Szymanski começa por considerar, algo eufemístico o termo negociações e acordo, porque o que nós tivemos foi, desde o início, um processo de extorsão, de extorsão por parte dos Estados Unidos. O Convidado da RFI desta segunda-feira afirma que a União Europeia não conseguiu resistir às ameaças e ao bluff do presidente Trump porque em vez de termos o gigante económico que é a União Europeia a negociar com os Estados Unidos, tivemos uma espécie de aglomerado de anões. A maior parte dos produtos europeus vai ser taxada a 15 por cento na alfândega dos Estados Unidos. Isto resulta de uma tentativa desesperada do chanceler alemão Friedrich Merz conseguir um acordo que desse algum planeamento, alguma possibilidade de planeamento estratégico para a indústria alemã, sobretudo para a indústria automóvel, mas acaba penalizado a pagar 6% mais taxas alfandegárias para exportar carros alemães do que antes das ameaças de Trump. Para Miguel Szymanski, assistimos actualmente a um processo de transferência de riqueza da Europa para os Estados Unidos que se tornou previsível aquando da tomada de posse de Donald Trump. A presidente da Comissão Europeia, em Bruxelas, e o chanceler alemão em Davos, mal Donald Trump tomou posse, disseram logo que a Europa tem de comprar mais gás liquefeito aos Estados Unidos e comprar mais armas, na perspectiva de apaziguar os Estados Unidos. E os Estados Unidos não se ficaram por aí. A essa cedência da União Europeia acrescentaram muito mais. A obrigação dos países da NATO consagrarem 5 por cento do PIB ao orçamento da Defesa é uma consequência da estratégia americana que reflecte fraqueza por parte da Europa. Só no caso português representa 15 por cento das receitas dos impostos que a ser aplicado é superior ao orçamento da Saúde ou da Educação. Para a os países europeus, Szymanski considera que se trata de uma estratégia de vassalagem assumida por parte da Europa, que negociou francamente muito mal, (...) o que nós temos é um assumir de uma posição de extrema fraqueza geoestratégica e financeira da Europa em relação aos Estados Unidos. Quanto à possível rejeição do compromisso por parte dos chefes de Estado e de governo dos 27, o nosso Convidado é claro: É preciso ver quem é que está sentado em cima do grande saco de dinheiro que financia e que perfaz o orçamento da União Europeia. E quem está sentado em cima deste saco de dinheiro é o senhor Friedrich Merz, chanceler Friedrich Merz, que sentiu os pés frios e fez esta cedência. (...) Este planeamento, esta estabilidade para a Europa não existe. O que existe foi uma cedência em toda a linha.

Reportagem
Porta europeia para o espaço: os bastidores e desafios do Centro Espacial da Guiana Francesa

Reportagem

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 9:25


O Centro Espacial da Guiana (CSG) é considerado estratégico para a Agência Espacial Europeia (ESA), que está completando 50 anos em 2025. A RFI visitou no final de maio a base de lançamento de foguetes instalada na cidade de Kourou, entre a floresta Amazônica e o oceano Atlântico, e pôde assistir ao lançamento do foguete Vega C. Adriana Brandão, enviada especial da RFI a Kourou* A base de Kourou é a principal porta de acesso da Europa ao espaço. Ela foi construída nos anos 1960 pela França em seu território na América do Sul, vizinho do estado brasileiro do Amapá. Desde meados dos anos 1970, com a criação da Agência Espacial Europeia (ESA), a base é operada conjuntamente pelos europeus, pela CNES, que é a agência espacial francesa, e pela empresa Arianespace. De Kourou são lançados atualmente os foguetes europeus Ariane e Vega utilizados para colocar satélites em órbita ou para missões interplanetárias. A base é fundamental para a autonomia e a soberania do programa espacial europeu. A franco-brasileira Renata Bragança é guia turística no Centro Espacial da Guiana, também chamado de Porto Espacial da Europa, há oito anos. Segundo ela, o CSG é muito mais importante para a Europa do que para o território francês. O centro "permite que a Europa seja independente na indústria espacial. Sabendo que tem mais ou menos 15 bases no mundo todo, o importante mesmo é ter esse acesso independente ao espaço para a França e para a Europa. Aqui, ela [a base] só representa 12% do Produto Interno Bruto da Guiana", informa. Cada novo lançamento reforça autonomia espacial europeia Em 2025, já foram feitos com sucesso três lançamentos do Centro Espacial da Guiana. Mais cinco estão previstos até o final do ano, reforçando a independência da Europa de infraestruturas e políticas dos Estados Unidos, da Rússia ou da China. No final de maio, durante o lançamento do foguete Vega C, que colocou em órbita o inovador satélite europeu Biomass para monitorar florestas tropicais, a RFI conversou com o presidente-executivo da Arianespace, David Cavaillolès. Ele salientou que a empresa Arianespace defende há décadas a autonomia espacial europeia. "Cada lançamento bem-sucedido reforça a autonomia de acesso da Europa ao espaço", enfatiza. Ao comentar as tensões geopolíticas atuais e a nova política espacial americana, por exemplo, David Cavaillolès disse que esse contexto reafirma a posição europeia. "A evolução geopolítica atual confirma nossa posição e mostra que precisamos, em nível europeu, ter uma resposta forte, porque é realmente no nível dos continentes que essas questões estão em jogo. Penso que, com Ariane e Vega, damos essa resposta", acredita. Satélites comerciais, governamentais e científicos Os foguetes lançados da base de Kourou colocam em órbita satélites de comunicação, de observação da Terra, meteorológicos e de navegação para clientes comerciais, como Amazon, governos e instituições científicas. Além dos satélites, Ariane também é capaz de realizar missões científicas interplanetárias, como o telescópio James Webb, lançado em 2021. A grande maioria dos satélites e missões da Agência Espacial Europeia é lançada da base guianense. Nesses 50 anos, a ESA desenvolveu programas como o Galileo, que é o GPS europeu, ou o Copernicus – um sistema de observação da terra para apoiar estudos ambientais e climáticos. "Nossos programas podem melhorar as estatísticas agrícolas, a compreensão e os riscos de catástrofes, o fluxo de migrantes e muitas outras aplicações ligadas à utilização do espacial", aponta Simonetta Cheli, diretora dos Programas de Observação da Terra da ESA. O setor espacial está entre os dez considerados estratégicos para a Europa, segundo o relatório de competitividade elaborado pelo ex-primeiro-ministro italiano Mario Draghi. Nesse contexto, a agência espacial europeia desempenha um papel fundamental. “O trabalho realizado é uma grande conquista para todos – cientistas, instituições, indústrias – mas especialmente para os países membros da ESA, que este ano comemora seus 50 anos”, avalia Simonetta Cheli. Localização privilegiada De acordo com a diretora do Departamento de Observação da Terra, “todos os 23 países europeus que compõem a agência contribuem, neste momento, para esse acesso estratégico ao espaço, que deve ser preservado no futuro para garantir uma verdadeira autonomia da Europa nesses setores”. A localização do CSG, próxima ao Equador, é privilegiada, pois permite a redução de custos e maior eficiência nos lançamentos. Quanto mais próximo do Equador, menor o consumo de combustível necessário para colocar satélites em órbita. “É importante usarmos o mínimo possível de combustível, especialmente agora que buscamos levar combustível a bordo de missões futuras para tentar aumentar a vida útil dos satélites e evitar sobrecarregar as órbitas”, ressalta a diretora da ESA. Isso permitiria reduzir o lixo espacial, que atualmente é um dos grandes desafios do setor. Estar em território francês também é uma vantagem “em termos de segurança”, aponta Simonetta Cheli. Kourou também está localizada em uma região livre de terremotos e furacões. Atração turística Além de representar uma porta de acesso da Europa ao espaço, o Centro Espacial da Guiana é uma atração turística popular. A base recebe cerca de 20 mil turistas por ano. As instalações de alta tecnologia, com suas bases de lançamento, centro de controle, locais para a montagem de foguetes e preparação de satélites, são o "segundo local mais visitado da Guiana Francesa, depois das ilhas que receberam presidiários entre os anos 1880 até 1950", informa a guia Renata Bragança.  A base recebe tanto turistas locais, franceses e estrangeiros, quanto clientes interessados em contratar o serviço europeu para o envio de satélites. A maioria dos visitantes não consegue assistir a um lançamento, que ocorre poucas vezes por ano. "Eles ficam só um pouco tristes por não poderem ver um verdadeiro foguete, só um modelo que não é lançado. Mas ficam muito felizes em poder ver como se prepara um lançamento", relata Renata. *Viagem realizada a convite da Agência Espacial Europeia

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Giro Internacional: líderes europeus consideram acordo com EUA como vitória de Trump

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 3:16


Lideranças consideram que UE preferiu a submissão na negociação.Este conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Brasil precisa envolver setor privado em negociação com os EUA

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Jul 28, 2025 4:50


Interlocução entre governo brasileiro e norte-americano não tem fluído.Este conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 27 juillet 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, le sujet est l'emploi. En première partie, les salariés des verres Duralex ont repris leur entreprise qui était à nouveau en redressement judiciaire en 2024. En deuxième partie, à l'occasion du Salon international de l'Agriculture qui se tient à Paris, la parole est donnée aux agriculteurs. (Rediffusion) Les verres Duralex rebondissent en coopérative Pour la sixième fois de son histoire, Duralex s'est retrouvée en 2024 en redressement judiciaire. Cette fois-ci, les salariés eux-mêmes ont proposé de reprendre l'entreprise, sous la forme d'une Scop, une coopérative. Les 226 emplois ont été conservés. La mutation de l'entreprise est toutefois un défi économique, dans une France qui peine à faire face à la désindustrialisation. RFI a suivi les salariés de la Scop Duralex pendant près de six mois.   Un Grand reportage de Justine Fontaine qui s'entretient avec Sébastien Farcis. Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ? Faiblesse des revenus, complexité administrative, changement climatique… le métier d'agriculteur est en crise. À l'occasion du Salon de l'Agriculture qui referme ses portes ce dimanche 2 mars 2025, RFI donne la parole à celles et ceux qui nourrissent les Français. Avec une question : comment voient-ils leur profession dans dix ans ? De l'Oise au Val d'Oise, rencontre avec deux céréaliers. Ils cultivent les mêmes récoltes avec passion, mais ne proposent pas les mêmes solutions pour l'avenir de leur travail… Un Grand reportage de Nicolas Feldmann (et Igor Strauss) qui s'entretient avec Sébastien Farcis.  

Reportage International
Avoir 25 ans en Estonie: Mihkel, ingénieur dans une start-up de défense

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 27, 2025 2:22


À 25 ans, comment les jeunes voient-ils le monde du travail, l'entrepreneuriat ? Comment se projettent-ils dans l'avenir ? RFI est allé aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leur quotidien. Aujourd'hui, direction l'Estonie à la rencontre de Mihkel, ingénieur dans une startup de la défense.  De notre envoyé spécial à Tallinn, Mikhel nous guide dans les locaux de sa start-up installée dans un grand bâtiment en lisière de forêt. La façade de l'immeuble est en bois. À l'étage, au-dessus de ses bureaux, une cuisine partagée et un sauna. « Le sauna, c'est vrai, c'est un peu cliché », s'en amuse-t-il. Travailler dans une start-up pourrait aussi relever du cliché tant elles sont nombreuses ici. L'Estonie est le pays d'Europe qui compte le plus de start-ups par habitants, plus d'un millier pour 1,4 million d'habitants. « Ici, beaucoup de jeunes étudient les nouvelles technologies très tôt. Dès le lycée ou la fac, on nous enseigne cette culture de l'entrepreneuriat. Cela fait maintenant deux ans que je travaille dans différentes start-ups. Le vrai boom, c'était surtout il y a cinq ans. Les choses ont un peu changé depuis le Covid, il y a moins de levées de fonds et trouver de l'argent devient un peu plus difficile », explique-t-il. Mais Mihkel ne se plaint pas. Sa start-up, Wayren, est spécialisée dans la cybersécurité. « Je suis ingénieur informatique, je dessine des composants électroniques. Aujourd'hui, les start-ups qui ont le vent en poupe, c'est dans la défense. C'est notre domaine, on est en pleine expansion », confie-t-il. Car en Estonie, l'invasion de l'Ukraine en février 2022 a ravivé les craintes d'une agression du grand voisin russe et rappelé l'urgence d'investir dans l'industrie militaire. L'année prochaine, le pays va consacrer plus de 5 % de son PIB à sa défense.  « La Russie n'a jamais été très amicale avec ses voisins. Ils ont occupé l'Estonie. Maintenant, vous avez Vladimir Poutine au pouvoir qui cherche à reconstruire l'empire russe. On verra bien ce qui arrivera, redoute le jeune homme, qui avoue néanmoins réussir à mener la vie assez normale d'un jeune homme de 25 ans. Je joue aux vidéos, je sors avec des amis, on va randonner. » Une vie normale, ou presque. « J'ai fait mon service militaire juste après le lycée, je suis réserviste. J'ai rejoint ensuite la Ligue de défense estonienne qui est une force de civil destinée à venir en aide à l'armée estonienne si besoin. Moi, je suis rattaché à la section cybersécurité. De grands exercices sont organisés, on appelle cela des hackathons. On se retrouve pour simuler des attaques numériques et y répondre. » Et si Mikhel ne croit pas à une guerre avec la Russie, il considère que cette option existe. « Nous devons donc être prêts », estime-t-il. À lire aussiL'Estonie, qui renforce sa défense face à la menace russe, reçoit le soutien des États-Unis

Brasil-Mundo
Luciana Souza canta no Carnegie Hall de Nova York, acompanhada de jovens músicos de jazz dos EUA

Brasil-Mundo

Play Episode Listen Later Jul 26, 2025 5:15


O palco do Carnegie Hall, em Nova York, recebe neste verão americano mais uma edição da NYO Jazz, a Orquestra Jovem de Jazz dos Estados Unidos. O projeto educativo, ligado à tradicional casa de concertos, já teve como convidadas especiais Dee Dee Bridgewater, uma das maiores cantoras de jazz da atualidade, e Dianne Reeves, ambas vencedoras de múltiplos prêmios Grammy. Luciana Rosa, correspondente da RFI em Nova York Este ano, quem assume os vocais é Luciana Souza, cantora, compositora e educadora musical nascida em São Paulo e radicada nos Estados Unidos desde os anos 1990. Luciana conta que foi convidada especial de um projeto já tradicional do Carnegie Hall, uma instituição que, além de apresentar grandes concertos e artistas, também mantém um forte braço educativo. “Eles organizam três orquestras – duas sinfônicas e uma big band. Chama-se NYO, a sigla para National Youth Orchestra”, explica. Filha do cantor e compositor Walter Santos e da letrista Teresa Souza, Luciana cresceu imersa em um ambiente musical. Ainda menina, gravava jingles e acompanhava o movimento da música instrumental brasileira. “Meus pais foram muito influentes na música, especialmente em São Paulo”, relembra a cantora. Eles criaram um selo de disco chamado Som da Gente que, durante dez anos, ajudou a impulsionar a música instrumental brasileira – ou, como ela mesma define, “o jazz brasileiro”. Repertório inclui canções de Tom Jobim, Ivan Lins e Vince Mendoza Reconhecida como uma das vozes mais respeitadas da música brasileira fora do país, Luciana Souza traz ao projeto sua vivência única entre o jazz norte-americano e os ritmos brasileiros. Ela vê em Tom Jobim a figura central dessa ponte entre os dois mundos. “Praticamente todo o repertório de música brasileira que a gente está fazendo é baseado no Jobim”, destaca. Entre os clássicos escolhidos para o repertório da turnê está “Chega de Saudade”, eternizada por João Gilberto. O programa ainda inclui a canção “Se Acontecer”, de Ivan Lins e Lenine, além de um novo choro assinado pelo maestro Vince Mendoza, diretor musical da NYO Jazz. Com seis indicações ao Grammy, Luciana já colaborou com nomes como Herbie Hancock, Hermeto Pascoal, Romero Lubambo, Maria Schneider, Danilo Perez, Paul Simon e James Taylor. Mas, segundo ela, o que mais a inspira é ver o jazz renascer nas mãos dos jovens músicos. Para ela, o jazz está longe de ter desaparecido. “O jazz não está morto. Está morto para algumas pessoas, mas para muitos de nós ainda está muito vivo”, afirma. “Tem muita vitalidade na voz desses jovens que vão tocar. Eles são o futuro do jazz.” Turnê da NYO Jazz no Brasil Após as apresentações neste fim de semana (26 e 27 de julho) em Nova York, a NYO Jazz – sob regência do trompetista Sean Jones – embarca para uma turnê pelo Brasil, com shows em São Paulo, Rio de Janeiro e Manaus. “Esse ano, o foco é a América do Sul, principalmente o Brasil. A gente vai fazer concertos em São Paulo, no Rio e em Manaus”, conta Luciana. A volta ao palco do Carnegie Hall tem um sabor especial. Ela já se apresentou ali em outras ocasiões, mas diz que o convite atual tem um peso simbólico. “É uma honra e uma alegria imensa. Trabalhar com o Carnegie Hall é algo muito prestigioso”, diz Luciana. “Eu acredito profundamente no jazz e estou em um momento da vida em que sigo criando, mas também quero abrir espaço para a nova geração.” Entre o passado glorioso do jazz e seu futuro vibrante, Luciana Souza é ponte, voz e referência.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 25 juillet 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC: accord avec les États-Unis pour l'exploitation d'un site minier

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le nouvel accord commercial entre le Japon et les États-Unis, Rachida Dati renvoyée en procès pour corruption et la « famine de masse » à Gaza déplorée par plus de cent ONG. RDC : accord avec les États-Unis pour l'exploitation d'un site minier  La société américaine KoBold Metals va investir plus d'un milliard de dollars pour l'exploitation du site minier de lithium de Manono en RDC, l'un des plus importants au monde. Cela signifie-t-il que cette société aura le monopole sur l'exploitation minière dans le pays ? Quels sont les enjeux économiques et politiques d'un tel accord pour la RDC ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Japon/États-Unis : que dit le nouvel accord commercial ?   Tokyo et Washington ont conclu un accord commercial qualifié d'« énorme » par Donald Trump. Que sait-on de cet accord ? Pourquoi le président américain cherche-t-il à corriger sa balance commerciale avec le Japon maintenant ?    Avec Benjamin Bürbaumer, maître de conférences en Sciences économiques au Centre Emile Durkheim/Sciences Po Bordeaux. France : Rachida Dati renvoyée en procès pour corruption  Alors qu'elle est renvoyée en procès pour corruption, Rachida Dati s'en est prise aux magistrats et dénonce un parquet financier « dysfonctionnel ». Que reproche-t-elle exactement au parquet financier ? Cette affaire peut-elle fragiliser la ministre de la Culture, notamment pour sa candidature à la mairie de Paris ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI et Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI.  Gaza : plus de cent ONG dénoncent une « famine de masse »  Face à une crise humanitaire sans précédent, plus de cent ONG tirent la sonnette d'alarme sur la famine qui ravage la bande de Gaza. Quelles sont les difficultés rencontrées par les ONG pour acheminer de l'aide sur place ? Les humanitaires ont-ils les moyens de faire pression ou de contourner ces blocages ? Avec Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde.

7 milliards de voisins
Les jeux vidéo: une affaire de femmes?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 48:30


Selon Women in Games France, l'industrie du jeu vidéo ne comptait que 24% de femmes en 2023. Des chiffres étonnamment bas quand on sait que plus de la moitié des Françaises considèrent être des joueuses actives, d'après une enquête de l'IFOP de 2024. Il faut dire que les nombreux scandales misogynes et racistes qui ont éclaboussé l'industrie vidéoludique ont de quoi dissuader les programmeuses de jeux vidéo en devenir. Dernier exemple en date, le procès de trois anciens cadres d'Ubisoft qui comparaissaient au tribunal de Bobigny en juin 2025 pour des faits de harcèlement moral et sexuel et tentative d'agression sexuelle au sein de l'entreprise. Face à cette réalité, des collectifs et des gameuses s'activent pour faire bouger les lignes d'un secteur à la réputation viriliste. Elles militent pour une meilleure représentation des femmes et des personnes racisées dans les personnages, mais aussi pour davantage de mixité dans l'industrie. Qui sont ces femmes qui transforment le jeu vidéo ? Comment changer les codes d'un secteur façonné par des hommes ?  Avec : • Jennifer Lufau, fondatrice de l'association Afrogameuses et chroniqueuse à RFI. Sa chronique Bienvenue dans le game est diffusée chaque dimanche à 7h20 TU sur RFI et disponible en podcast.  • Elison Nioka, créatrice de contenu gaming, streameuse connue sous le nom Elixon7. • Farhanaz Kassee-Elahee, co-fondatrice et directrice créative et artistique du studio Purple Meadows.   En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.   Programmation musicale : ► Wa wa wa  — ADB feat. Yujio ► Special — Olamide.

Revue de presse Afrique
À la Une: un procès pour l'histoire en RDC, celui de l'ex-président et actuel opposant Joseph Kabila

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 4:01


RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza

Journal d'Haïti et des Amériques
Au Canada, une explosion des cas de rougeole

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 30:00


Comme dans le reste du monde, la rougeole fait un retour fracassant au Canada. Près de 4 000 cas ont été signalés depuis janvier, du jamais vu depuis l'éradication de la maladie, il y a près de trente ans dans le pays. Un reportage de Nafi Alibert. Depuis le mois d'octobre 2024, les autorités ont recensé six fois plus de cas que durant la décennie précédente au Canada. Le virus, qui est l'un des plus transmissibles au monde, s'est propagé à grande vitesse, en particulier dans certaines communautés du pays qui sont contre les vaccins. Cet hiver, un rassemblement d'une communauté religieuse maronite dans l'est du pays a été le foyer le plus important de la maladie. Au Panama, le plus grand syndicat du pays risque d'être dissous par le gouvernement Le syndicat est accusé d'actes mafieux et de blanchiment d'argent pour avoir organisé des manifestations contre le gouvernement de droite du président Mulino. Afin de le soutenir, une délégation de responsables syndicaux et politiques de plusieurs pays est actuellement sur place, comme la députée européenne insoumise Marina Mesure, qui s'est exprimée au micro de RFI. « Ce syndicat connaît une répression sans précédent, en 53 années. Ils disent n'avoir jamais connu autant d'attaques frontales, même à l'époque de la dictature », s'est inquiétée la députée. La délégation a pu rencontrer certains membres du gouvernement et s'entretenir avec eux. Aux États-Unis, le retour de la série satirique South Park dérange Donald Trump Dans le premier épisode de la nouvelle saison, les réalisateurs ont choisi de se moquer ouvertement du président, en plein contexte de polémique sur ses liens avec l'affaire Epstein. On y voit Donald Trump dans un lit, nu, qui supplie le diable, allongé à ses côtés, d'avoir une relation sexuelle avec lui. Ce dernier refuse, à cause des révélations récentes sur les liens du président avec l'affaire Epstein. Pour le journal Politico, cette vidéo est l'ultime signe qui montre que Donald Trump a perdu le contrôle de la situation. Selon le rédacteur en chef, l'affaire Epstein est maintenant devenue un phénomène culturel, et non plus purement politique. L'affaire est imprégnée dans la culture populaire, et une partie de l'électorat de Trump a fini par s'en emparer et par se questionner. Selon Politico, il s'agit surtout des jeunes hommes, ceux que le président avait séduits avec son franc-parler pendant sa campagne, en s'invitant dans des podcasts ou des vidéos YouTube animés par des influenceurs masculinistes. Il y a par exemple Andrew Shultz, un jeune comédien pro-Trump qui avait interviewé le président pendant sa campagne et qui considère que sa défense face à la polémique Epstein est « une insulte à son intelligence ». Alors, pour Politico, si même les jeunes influenceurs provoc' se mettent à attaquer Donald Trump, c'est le signe qu'il commence à ressembler aux autres politiciens... Au Guatemala, des femmes demandent des comptes à la justice Sur le site du New York Times, on découvre les photos en noir et blanc de femmes autochtones mayas. Elles posent devant le photographe Victor Blue, le regard fier. Ce dernier les a suivies pendant plusieurs mois avec la journaliste Annie Correal, dans leur quête de justice, 45 ans après avoir été abusées et violées dans leurs villages, lors de la période la plus violente de la guerre civile. Après être restées silencieuses toute leur vie, elles sont 36 à s'être réunies il y a une dizaine d'années pour parler. Depuis, elles se rassemblent, se déplacent et témoignent pour que leurs agresseurs soient punis. Les journalistes du New York Times étaient là, en mai 2025, quand les juges de la Cour suprême de Guatemala City ont condamné trois de leurs agresseurs à quarante ans de prison. Journal de la 1re Pour la Journée mondiale de la noyade, la Guadeloupe redouble ses efforts de sensibilisation. Près du tiers de la population âgée de 15 à 63 ans ne sait pas nager, et très peu de plages sont surveillées. Le taux d'incidence est donc trois fois plus élevé que dans l'Hexagone.

7 milliards de voisins
Les jeux vidéo: une affaire de femmes?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 48:30


Selon Women in Games France, l'industrie du jeu vidéo ne comptait que 24% de femmes en 2023. Des chiffres étonnamment bas quand on sait que plus de la moitié des Françaises considèrent être des joueuses actives, d'après une enquête de l'IFOP de 2024. Il faut dire que les nombreux scandales misogynes et racistes qui ont éclaboussé l'industrie vidéoludique ont de quoi dissuader les programmeuses de jeux vidéo en devenir. Dernier exemple en date, le procès de trois anciens cadres d'Ubisoft qui comparaissaient au tribunal de Bobigny en juin 2025 pour des faits de harcèlement moral et sexuel et tentative d'agression sexuelle au sein de l'entreprise. Face à cette réalité, des collectifs et des gameuses s'activent pour faire bouger les lignes d'un secteur à la réputation viriliste. Elles militent pour une meilleure représentation des femmes et des personnes racisées dans les personnages, mais aussi pour davantage de mixité dans l'industrie. Qui sont ces femmes qui transforment le jeu vidéo ? Comment changer les codes d'un secteur façonné par des hommes ?  Avec : • Jennifer Lufau, fondatrice de l'association Afrogameuses et chroniqueuse à RFI. Sa chronique Bienvenue dans le game est diffusée chaque dimanche à 7h20 TU sur RFI et disponible en podcast.  • Elison Nioka, créatrice de contenu gaming, streameuse connue sous le nom Elixon7. • Farhanaz Kassee-Elahee, co-fondatrice et directrice créative et artistique du studio Purple Meadows.   En fin d'émission, la chronique Écouter le monde de Monica Fantini.   Programmation musicale : ► Wa wa wa  — ADB feat. Yujio ► Special — Olamide.

Semana em África
Presidente angolano em visita oficial a Portugal

Semana em África

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 10:28


Neste programa, retomamos alguns dos assuntos africanos que abordámos nos nossos noticiários, como a visita do Presidente de Angola a Portugal, a promessa de cessar-fogo na RDC e as acusações do Ministério Público contra o líder da oposição moçambicana Venâncio Mondlane. O ministro do Interior da República Democrática do Congo disse que o país está "perto" da paz, em referência ao acordo assinado, no sábado passado, com o grupo armado M23. Sérgio Calundungo, coordenador do Observatório Político e Social de Angola, olha com prudência para o texto assinado em Doha, no Qatar. O Presidente angolano, João Lourenço, está em visita oficial dias a Portugal. A viagem coincide com o debate à volta da recente aprovação no parlamento português de novas disposições da lei de estrangeiros e João Lourenço admitiu que existe “algum incómodo”. Porém, esta sexta-feira, em Lisboa, João Lourenço disse que as relações entre Angola e Portugal nunca estiveram a um nível tão alto e que o objectivo é melhorar. Entretanto, o Tribunal de Comarca de Luanda decretou a prisão preventiva para Osvaldo Caholo, co-organizador das manifestações contra o aumento dos combustíveis. O activista foi detido há uma semana, em casa. Em Moçambique, na terça-feira, o Ministério Público acusou o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane de cinco crimes, incluindo o de "incitação ao terrorismo", no âmbito dos protestos que marcaram o país depois das eleições gerais de 9 de Outubro. O Governo garantiu que não há ingerência do poder executivo nos tribunais, mas para o activista moçambicano Wilker Dias "o mais provável que tentem retirar Venâncio Mondlane de cena". Em Cabo Delgado, no norte do país, em resposta a novos ataques, o governador Valige Tauabo anunciou a reintrodução de escoltas militares ao longo da Estrada Nacional Número 380. No centro de Moçambique, a cidade de Mocuba, na província da Zambézia, vai acolher a futura sede do parlamento. A decisão foi anunciada pelo Presidente da República, Daniel Chapo, para quem a intenção responde à visão de descentralização das instituições governamentais. Também no centro de Moçambique, desde Janeiro foram registados 46 mil casos de turberculose, com enfoque para as províncias da Zambézia, Sofala e Tete. Os dados foram revelados pela directora do programa nacional de combate à tuberculose, Benedita José.  Na Guiné-Bissau, para reivindicar 18 meses de salários em atraso e melhoria de condições laborais, os técnicos do sector da saúde estiveram esta semana em greve. Em Cabo Verde, com a nova Maternidade e Pediatria, a ilha de São Vicente passa a contar com a unidade hospitalar mais moderna do país. O empreendimento da saúde, avaliado em 1,2 milhões de contos, cerca de 11 milhões de euros, é financiado e construído pela República Popular da China. Na cultura, Cabo Verde perdeu o artista Kiki Lima. O pintor e compositor, de 72 anos, morreu na madrugada de domingo e foi um dos mais aclamados pintores do país. Em Abril de 2022, Kiki Lima contou à RFI que “sempre” retratou o povo de Cabo Verde.

Presa internaţională
Robert Sighiartău, deputat PNL, despre măsurile de reformă propuse de Guvern

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Jul 25, 2025 15:17


”Ne dorim să facem curățenie în ceea ce privește companiile de stat”. Declarația a fost făcută la RFI de către deputatul PNL Robert Sighiartău, care se arată optimist că Guvernul condus de Ilie Bolojan va reuși să ducă la capăt reformele. Robert Sighiartău, despre reforme: ”Cel mai prost administrator, din perspectiva unui om de dreapta, este statul. Statul nu poate să administreze companii de stat, cu atât mai mult cu cât există influența politicului și apoi există și oameni care din păcate au alte apucături, care își dau salarii mari, își dau tot felul de bonusuri și nu mai vorbesc de alte companii care se mufează după aceea la acele companii de stat”. Despre companiile de stat: ”Ne dorim să facem curățenie în ceea ce privește companiile de stat”. Despre coaliție: ”Eu cred că va rezista până în 2027, aici totul depinde de PSD, pentru că ei știu ce date au și ce vor să facă în toamnă”.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
Zekensky accusé de faciliter la corruption, l'Europe réagit

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 14:02


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Grand reportage
Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:30


Faiblesse des revenus, complexité administrative, changement climatique… le métier d'agriculteur est en crise. À l'occasion du Salon de l'Agriculture qui referme ses portes ce dimanche 2 mars 2025, RFI donne la parole à celles et ceux qui nourrissent les Français. Avec une question : comment voient-ils leur profession dans dix ans ? De l'Oise au Val d'Oise, rencontre avec deux céréaliers. Ils cultivent les mêmes récoltes avec passion, mais ne proposent pas les mêmes solutions pour l'avenir de leur travail… (Rediffusion) «Agriculteurs : comment continuer à vivre de ce métier dans 10 ans ?», un Grand reportage de Nicolas Feldmann et Igor Strauss. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali: l'ancien Premier ministre empêché de voyager

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager  Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani  Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ?  Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo.  Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul  Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.  France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français  La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ?   Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».

Journal d'Haïti et des Amériques
Chili: «Democratia siempre», un sommet de la gauche pour défendre la démocratie

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 24, 2025 30:00


Le 21 juillet 2025, plusieurs chefs d'États de gauche se sont réunis à Santiago au Chili au nom de la démocratie, face à une montée croissante de l'extrême droite partout dans le monde. Un reportage de Naïla Derroisné.  Les chefs d'États du Chili, de la Colombie, de l'Uruguay, du Brésil et d'Espagne étaient présents à Santiago pour défendre la démocratie, renforcer le multilatéralisme, combattre la désinformation et pour plus de justice sociale. Chacun leur tour, ils ont fait une déclaration sur les ambitions de leurs pays et de ce groupe de travail pour sauver la démocratie. « Le chemin vers la conquête de la démocratie et de la liberté a été long », a rappelé le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva. Plusieurs solutions pour renforcer les institutions démocratiques ont été discutées.  L'Église haïtienne hausse le ton face à la violence des gangs  Frantz Duval, le rédacteur en chef du journal haïtien Le Nouvelliste était en direct sur RFI. Il est revenu sur la Une du jour. Le journal a choisi de parler de la prise de position de la conférence des évêques haïtiens qui dénoncent la barbarie des gangs et l'inaction de l'État. « L'Église catholique sort de son silence pour exprimer les préoccupations partagées par les Haïtiens », note le rédacteur en chef. Les affrontements armés sont très fréquents dans le pays, le 24 juillet trois policiers ont été tués par des gangs dans le pays, un schéma « qui se répète trop souvent », note Frantz Duval. Au Canada, des groupes de militants fascistes s'entraînent au combat Dans un article publié par le média anglophone CBC News, on découvre que dans des parcs publics, des gymnases ou des centres d'arts martiaux au Canada, des suprémacistes blancs se préparent à la violence, en toute discrétion. Le travail de la rédaction est précis et colossal. Pendant deux mois, les journalistes ont identifié les lieux dans lesquels les « groupes actifs », ces groupes secrets de combat, bien connus dans la communauté nationaliste, se réunissent et recrutent d'autres membres. CBC a épluché des centaines de comptes Instagram, Facebook, analysé des milliers de captures d'écran. Le but : trouver des indices à partir de publications anonymes de ces hommes. Recouper des informations pour identifier des lieux, des visages... Parmi eux, il y a par exemple celui qui se fait appeler Primo, qui s'entraîne dans une salle de jiujitsu, et qui publie des messages comme : « Rendre le Canada blanc à nouveau » sur son Twitter, le soir en rentrant chez lui. L'enquête a permis d'identifier Primo et d'autres suprémacistes blancs. Désormais, on sait où ils s'entraînent, où ils se réunissent. Mais le journal CBCNews précise que c'est un phénomène qui va au-delà des frontières du Canada : il y aurait aujourd'hui 187 clubs actifs dans 27 pays. Aux États-Unis, un accord financier de 221 millions de dollars a été signé entre Donald Trump et l'Université Columbia Cet accord, c'est un « deal historique », titre le quotidien très conservateur et pro-Trump, le New York Post. Sur la Une du journal, il y a une image de plusieurs étudiants cagoulés, et puis cette phrase : « une amende de 200 millions de dollars pour discrimination et non-protection des étudiants juifs ». 200 millions de dollars, c'est bien cette somme astronomique que l'établissement a accepté de verser, hier, à l'État fédéral américain. En échange, il promet un retour des subventions et la fin des pressions menées par l'administration Trump. Elles se sont multipliées depuis le début des manifestations contre les massacres à Gaza, sur le campus, que Donald Trump a taxé d'antisémites.  Dans le pays, ce compromis à été vivement critiqué. Le journal étudiant de l'université, le Spectator, évoque les frustrations face à la capitulation de la directrice de l'établissement, Claire Shipman, et lui donne la parole. « Cet accord est conforme à nos valeurs et ne franchit pas les lignes rouges que nous avons définies », assure-t-elle. Dans un autre quotidien, le New York Times, Suresh Naidu, un professeur d'économie à Columbia, n'y croit pas. « Pensons-nous vraiment que cet arrangement destructeur empêchera l'administration Trump d'arrêter à nouveau de financer la recherche ? » questionne-t-il. L'enseignant évoque les fausses promesses de Donald Trump lors de son dernier mandat et son imprévisibilité. En Colombie, une condamnation historique  Le service investigation du média colombien El Tiempo a suivi de très près ce procès contre d'anciens dirigeants de la multinationale Chiquita. Une grosse entreprise américaine spécialisée dans la production de bananes.  Hier, sept anciens patrons ont été condamnés à onze ans de prison pour avoir financé, via l'entreprise, un groupe paramilitaire d'extrême droite, responsable de plusieurs crimes contre les guérillas de gauche en Colombie dans les années 90. L'une des périodes de la guerre civile dans le pays, qui a fait des millions de morts. La radio colombienne Caracol salue « une décision clé ». Et une vraie étape de franchie dans l'une des affaires les plus emblématiques de financement des groupes paramilitaires en Colombie. Journal de la 1re  Des bandes de plus en plus épaisses de sargasses s'échouent sur les côtes de la Guadeloupe. Ce sont des algues brunes toxiques et dangereuses pour la santé. La population est contrainte de s'éloigner du littoral.

Enfoque internacional
'¿Al servicio del pueblo o del partido de turno?': los medios públicos europeos bajo nuevas amenazas

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:22


Cuatro crisis en simultáneo acechan el sistema de medios públicos de Europa. La crisis de financiación -con crecientes presiones contra el gasto público-, el lastrado impacto de las nuevas plataformas digitales y sus algoritmos, el deterioro de las garantías de independencia política y una crisis general de confianza pública. Esta es la radiografía que publicó el lunes Reporteros Sin Fronteras (RSF) en un nuevo informe sobre los medios públicos europeos. Los periodistas de alrededor del continente intentan sortear una orografía de amenazas. En algunos casos, RSF va más allá del análisis: el informe acusa directamente a Italia de convertir sus medios en “portavoces gubernamentales” y a Hungría de utilizarlos como “instrumentos de propaganda del poder”. Thibaut Bruttin, director general de RSF, se pregunta a quién sirven verdaderamente los medios: “¿Al servicio del público o del partido de turno? Este es uno de los mayores retos a los que se enfrentan hoy en día los medios públicos en Europa”. Elena García, representante de la ONG Reporteros Sin Fronteras, explica a RFI que “más de la mitad de los encuestados en este informe estiman que las presiones ejercidas sobre los medios son de naturaleza política. Vemos injerencias políticas a nivel europeo generalizado”. Los ejemplos se suceden en múltiples países. Y no solo en los gobiernos comúnmente denominados ultraconservadores, como el de Meloni y Orbán. En Francia, la polémica gira en torno a una propuesta de fusión de los grupos públicos con el objetivo de centralizar los recursos. Mientras que, en España, las críticas se dirigen a una reforma ya aprobada en 2024 que redujo la mayoría necesaria en el Parlamento para nombrar a los directivos de Radio Televisión Española. La ONG denuncia que no solo los medios públicos son el objetivo de las críticas de la clase política, sino que la presión llega también desde la tendencia global contra los impuestos. “El canon audiovisual, utilizado por 10 de los 27 países de la Unión Europea, suele ser un blanco fácil”, dice el informe. Efecto contagio Elena García, entrevistada en RFI, cuenta que se debe temer un “efecto contagio” de las políticas de recortes de los medios públicos de Donald Trump en Estados Unidos. Trump ha dejado a mínimos el equipo de la radio pública estadounidense “Voice of America”, pero sus políticas también tienen un impacto en el otro lado del Atlántico. Su administración anunció el recorte total de todos los fondos a Radio Europa Libre, un emblema del periodismo público en Europa del Este desde la Guerra Fría y aún activo en la cobertura de la situación en Rusia, Bielorrusia y Ucrania. El informe, sin embargo, también deja notas para el optimismo, como el aumento de la tasa audiovisual en la República Checa después de 15 años sin modificaciones. Ante la “oleada” de amenazas que identifica, Reporteros Sin Fronteras propone la creación de un organismo independiente que permita estimar las necesidades económicas de los medios públicos, un nuevo impuesto a las plataformas digitales que las financie y la creación de un medio audiovisual europeo que permita la supervivencia de Radio Europa Libre.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Nord du Mali: vers une médiation algérienne?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un rapport concernant des exactions contre les Peuls au Mali, les tensions iraniennes et européennes sur le nucléaire et le transfert plus cher pour un footballeur africain. Nord du Mali : vers une médiation algérienne ?  Le président Abdelmadjid Tebboune s'est dit prêt à jouer un rôle de médiateur pour la paix au nord du Mali. Quel est l'intérêt pour le président algérien de proposer sa médiation ? Pourquoi l'Algérie rejette la présence d'Africa Corps, malgré ses relations amicales avec la Russie ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Mali : Human Rights Watch accuse l'armée et Wagner d'exactions ciblant les Peuls  Un rapport de Human Rights Watch révèle de graves exactions commises au Mali ciblant la communauté peule. Pourquoi l'armée malienne et Wagner s'en prennent-ils spécifiquement à cette communauté ? Les autorités maliennes peuvent-elles être poursuivies face à cette situation ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch, autrice du rapport sur les exactions commises contre les Peuls au Mali. Nucléaire : l'Iran accuse l'Europe de trahir l'accord de 2015  L'Iran accuse les Européens de ne pas avoir respecté l'accord de 2015. Quels sont les engagements que les pays européens n'auraient pas respectés selon Téhéran ? Malgré ces tensions, un nouveau cycle de négociations est prévu en Turquie. Quelles sont les attentes de l'Iran cette fois-ci envers les Européens ?    Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris.  Football : Manchester United mise gros sur Bryan Mbeumo  Transfert historique pour le football africain : Bryan Mbeumo rejoint Manchester United pour un montant estimé à 81 millions d'euros. Qu'est-ce qui a convaincu le club anglais de miser autant d'argent sur ce joueur ? Sera-t-il titulaire dès son arrivée ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.

Reportage International
Avoir 25 ans à Varsovie: Aleksandra Bylina, consultante en développement durable

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 2:30


Vingt-cinq ans, le travail et moi. RFI est allée aux quatre coins de la planète pour sonder des jeunes nés en l'an 2000 sur leur rapport au travail, leurs espoirs, mais aussi les difficultés qu'ils rencontrent dans leurs quotidiens. Aujourd'hui, direction la Pologne à la rencontre d'Aleksandra, consultante en développement durable. C'est au pied d'un imposant centre d'affaires de Varsovie qu'Aleksandra Bylina, 25 ans, nous a donné rendez-vous. Son bureau se trouve au 22e étage d'un building voisin. « Le domaine dans lequel je travaille est plutôt un marché de niche. J'ai toujours aimé la nature. Ma matière de prédilection à l'école était la géographie. Je l'ai choisie pour le Bac et poursuivie durant mes études. Mais c'était plus qu'une matière, plutôt une passion. Me promener dans le parc, admirer le vivant... Cela me manque en ville. Alors, je me suis dit : mon hobby pourrait devenir mon travail. » Construire pour l'avenir Avec son chignon châtain et ses yeux amande, Aleksandra est une jeune femme décidée. Elle le tient de son entourage familial. Varsovienne de naissance, c'est son père, artiste-peintre, qui lui aurait transmis son amour de la nature. De sa mère, elle pense avoir hérité la volonté d'agir. L'écologie et le développement durable sont devenus le cheval de bataille de la jeune Polonaise. Aujourd'hui, elle accompagne les entreprises. La spécialité d'Aleksandra : le bien-être au travail. « Tout n'est pas rose, loin de là. Mais ce sont les grands groupes qui doivent donner l'exemple. Le bien-être des collaborateurs doit être une préoccupation des dirigeants. Au même titre que l'impact sur la planète. Il s'agit de construire quelque chose pour l'avenir », estime la jeune consultante. Pour Aleksandra, l'équilibre entre sa vie personnelle et sa vie professionnelle est important : « Je travaille en mode hybride. Deux jours par semaine en présentiel et trois jours en télétravail. Chaque façon de travailler comporte des dangers et des avantages. L'important pour moi, c'est d'associer les deux. Les jeunes autour de moi pensent la même chose. » Des rêves à portée de main Déconnectée, Aleksandra ? La jeune femme se dit plutôt réaliste : « Quand je me mets à rêver à quelque chose, je veux y parvenir. Je partage cette sensibilité avec les autres jeunes de 25 ans. Quand j'aime quelque chose, que cela est bon pour moi et ne dérange pas les autres, alors pourquoi ne pas le faire. 25 ans, c'est l'âge charnière entre l'insouciance de la jeunesse et le monde des adultes avec ses responsabilités. Personnellement, je cherche plus de stabilité. Je suis en couple, je rêve d'avoir trois enfants. » La précarité des jeunes Mais la situation des jeunes reste très précaire. Et la guerre en Ukraine est toute proche : « Tout est devenu incertitude. Nous cherchons à nous raccrocher à la nature, à la famille, car le marché du travail n'offre aucune assurance », conclut notre interlocutrice. Aleksandra Bylina s'éloigne. Mais elle laisse un sentiment de confiance en soi qui fait du bien. À lire aussiAvoir 25 ans à Garoua, le coton comme horizon

Journal d'Haïti et des Amériques
Salvador: un ancien détenu du Cecot raconte l'enfer qu'il a vécu

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Jul 23, 2025 30:00


Juan Gonzalez Jr. fait partie des 252 migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador, depuis la mi-mars, et rapatriés vendredi, à Caracas. Ce peintre et agent d'entretien de 36 ans, en quête d'un meilleur avenir économique aux États-Unis, avait accepté d'être renvoyé au Venezuela. Quand il monte dans l'avion, il est, donc, persuadé qu'il rentre chez lui. Mais l'avion a atterri au Salvador. « C'est alors que le film d'horreur a commencé », raconte Juan Gonzalez Junior au Washington Post. Il se retrouve enfermé au Cecot, « la plus grande prison du monde ». Et l'une des plus dures. Insultes, crânes rasés brutalement, coups dans la poitrine et l'estomac, vols... Les gardiens sont particulièrement violents. Ils « nous traitaient comme si nous étions les criminels les plus dangereux de la planète », poursuit Juan Gonzalez Jr. qui assure n'avoir rien à se reprocher et ne faire partie d'aucun gang. « J'avais l'impression d'être un animal », insiste-t-il. Au cours des quatre mois qu'il a passés là-bas, Juan Gonzalez Jr. n'a jamais pu parler à un avocat. Quand des détenus ont demandé à en voir un, les gardiens leur ont répondu : « Ce mot n'existe pas ici ». Le Vénézuélien n'a eu aucun contact non plus avec sa famille. Il passe ses journées dans une cellule avec 8 à 14 autres personnes et dort sur un banc en métal. Un matelas est installé uniquement le temps de prendre des photos. Tous les matins, il est réveillé à 4 heures, fait sa toilette, puis joue aux échecs avec des restes de haricots rouges qui constituent ses repas. Jamais en quatre mois, on ne lui a dit de quoi il était accusé. « Ils ont joué avec nos nerfs. Ils nous ont torturés mentalement et physiquement », explique encore Juan Gonzalez Jr. au Washington Post. L'homme peine à trouver les mots pour raconter ce qu'il a subi. C'est « indescriptible », selon lui. La jungle du Darien expliquée par la doctorante Marilou Sarrut RFI reçoit aujourd'hui Marilou Sarrut, doctorante en géographie à l'Université Paris Cité, affiliée à l'Institut Convergence Migrations et autrice d'une thèse Traverser la jungle du Darien : « Une frontière naturelle » à l'épreuve des expériences migratoires, pour parler de la situation au Darien qui se situe entre la Colombie et le Panama et par où passent des centaines de candidats à l'immigration. Ce point de jonction entre l'Amérique du Nord et du Sud est impacté par la vaste offensive anti-immigration menée par Donald Trump et on assiste aujourd'hui, à un phénomène de retour avec des migrants qui cherchent désormais à revenir chez eux. Mais d'autres facteurs jouent également, explique Marilou Sarrut, comme les politiques migratoires européennes qui poussent certains Africains, notamment, à tenter de passer par le Darien. Il y a deux ans, on estimait à 500 000 le nombre de migrants qui traversaient la jungle du Darien, l'une des régions les plus hostiles du monde. Si la traversée côté colombien est encadrée par des guides, ces derniers « abandonnent les migrants à la frontière avec le Panama pour ne pas être accusés d'être des passeurs », raconte Marilou Sarrut qui s'est rendue sur place en 2023. À partir de là, le voyage devient extrêmement périlleux : « Les plus sportifs peuvent traverser la partie panaméenne en un jour et demi, mais d'autres mettent parfois une dizaine de jours car ils se perdent en route ». En 2023, jusqu'à 2 500 personnes pouvaient arriver au Panama en une seule journée, ce qui représente une manne économique majeure pour les communautés locales qui se sont organisées pour les « accueillir », surtout face à l'absence des pouvoirs publics, précise la doctorante. Mais ces passages ont aussi un impact écologique et sanitaire importants. Il n'y a pas de traitement des déchets dans la jungle, pas d'eau potable non plus. Or, ce problème n'a jamais été pris en compte par l'État qui n'a, donc, pas prévu de solutions pour remédier à ce drame environnemental, explique Marilou Sarrut. Englué dans l'affaire Epstein, Donald Trump tente de faire diversion Le président américain « intensifie ses attaques contre Barack Obama et Hillary Clinton », relève le New York Times. Interrogé une nouvelle fois, hier, par des journalistes au sujet de l'ancien homme d'affaires, Donald Trump a dénoncé « une chasse aux sorcières », puis « s'est lancé dans une diatribe contre une série classique de rivaux et de médias (...) ses ennemis présumés », décrit le journal. « Une liste qui ne cesse de croître », insiste le New York Times. Barack Obama, Hillary Clinton, Joe Biden, l'ancien directeur du FBI, l'ex-patron du renseignement national... Au cours des six derniers mois, Donald Trump a souvent cherché à se venger de ses ennemis, raconte le New York Times, de bien des manières : retraits ou menaces de le faire, des habilitations de sécurité de Joe Biden notamment, campagnes de dénigrements, enquêtes internes et même licenciements. En Argentine, Javier Milei a de nouveau insulté sa vice-présidente Le président argentin a traité Victoria Villarruel de « bruta traidora » ( « brute, traîtresse ») lors d'un rassemblement, à Cordoba dans le centre de l'Argentine, hier soir. Son ancienne alliée est devenue son ennemie. La rupture est consommée entre les deux depuis que celle qui est aussi la présidente du Sénat n'a pas empêché le Parlement de voter une loi augmentant les retraites, explique La Nacion. Une loi à laquelle le président va mettre son veto. Il l'a annoncé hier. Lors de son discours, il a également insulté la gauche - « tous des voleurs » - et l'opposition en général, ainsi que les médias. Le journal Pagina 12  a d'ailleurs été exclu de ce rassemblement, le « Derecha fest » (le « festival de la droite ») auquel ont participé des figures du mouvement libertarien, comme l'écrivain argentin Agustin Laje, mais aussi un conseiller de Donald Trump et trois pasteurs évangéliques, raconte le quotidien qui explique que « ce secteur est de plus en plus proche du gouvernement ». Ces prédicateurs ont pris la défense de la famille traditionnelle, des femmes au foyer, du christianisme et ont attaqué la gauche qui est « anti-christ », selon l'un d'entre eux. Pour Pagina 12, il y avait sur scène hier soir « une droite qui vocifère avec les yeux sortis des orbites (...) devant un public d'exaltés ». Bolivie : irrégularités sur les listes électorales En Bolivie, l'élection présidentielle aura lieu dans moins d'un mois, le 17 août 2025. La population vérifie, donc, si elle est bien inscrite sur les listes électorales. Mais depuis quelques jours, de nombreux citoyens découvrent avec surprise qu'ils ont aussi été inscrits comme adhérents de tel ou tel parti politique à leur insu. Le reportage pour RFI de Nils Sabin.

Grand reportage
Les verres Duralex rebondissent en coopérative

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 19:30


Pour la sixième fois de son histoire, Duralex s'est retrouvée en 2024 en redressement judiciaire. Cette fois-ci, les salariés eux-mêmes ont proposé de reprendre l'entreprise, sous la forme d'une Scop, une coopérative. Les 226 emplois ont été conservés. La mutation de l'entreprise est toutefois un défi économique, dans une France qui peine à faire face à la désindustrialisation. RFI a suivi les salariés de la Scop Duralex pendant près de six mois. (Rediffusion) « Les verres Duralex rebondissent en coopérative », un Grand reportage de Justine Fontaine, réalisé par Pauline Leduc. En images

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Est de la RDC : retour sur l'accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la candidature de Maurice Kamto sous de nouvelles couleurs politiques et les taxes douanières américaines à l'encontre du Brésil. Est de la RDC : signature d'un accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23  Après trois mois de discussions directes à Doha, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes pour un accord de paix. Quels sont les points qui différencient cet accord de celui signé à Washington il y a quelques semaines ?    Accord RDC-AFC/M23 : comment garantir la paix sur le terrain ?  Pour garantir la bonne application de l'accord de principes, les deux parties vont bénéficier d'un accompagnement international, y compris de l'aide de la Monusco déjà sur place. Le rôle de la mission multinationale peut-il être suffisant ?    Accord RDC-AFC/M23 : quid du retrait des rebelles des territoires occupés ?  Pourquoi le gouvernement congolais a-t-il accepté de signer cet accord alors qu'il n'inclut pas le retrait des rebelles de l'AFC/M23 des territoires occupés ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.      Cameroun : Maurice Kamto quitte le MRC  L'opposant Maurice Kamto a créé la surprise en déposant sa candidature sous les couleurs du Manidem, délaissant le MRC dont il était le président. Comment comprendre ce revirement politique ? Quelles sont les chances que sa candidature soit validée ?                       Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.     Taxes douanières américaines : le Brésil promet une riposte  Le Brésil a promis de répliquer face aux taxes douanières américaines, mises en place par Donald Trump en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro. Concrètement, quelles mesures de rétorsion sont envisagées par le gouvernement Lula à ce stade ? Quelle place occupe aujourd'hui le commerce avec les États-Unis dans l'économie brésilienne ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'unité du Sud Global à la London School of Economics à Londres.

Priorité santé
Les migraines

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

7 milliards de voisins
Mal logement: sous les toits des habitats précaires

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:30


À travers le monde, près de 3 milliards de personnes vivent dans « des conditions qui nuisent à sa santé, sa sécurité et sa prospérité » selon l'ONU-Habitat. Parmi ces mal-logés, plus d'1 milliard habitent dans des bidonvilles ou des logements informels et la très grande majorité se situe en Afrique et en Asie. Vivre dans un habitat précaire, implique également un manque d'accès à l'eau potable et aux services d'assainissement. Une situation aggravée aussi par les conflits, les catastrophes naturelles et les conséquences du changement climatique qui augmente le risque d'inondation et les épisodes de canicules. Alors que l'ONU-Habitat estime déjà à 170 millions, le nombre de logements manquants en Afrique et en Asie, ce sont aussi les politiques d'urbanisme, la gestion des sols qu'il est urgent de revoir. Face à cette situation critique, comment s'organise la vie des mal-logés ? Entre politiques publiques, solidarité, et luttes sociales, comment améliorer l'accès à un logement décent pour tous ?   Avec :  • Leslie Menahem, scénariste et réalisatrice radio. Réalisatrice du podcast Sous les toits du monde, une série documentaire en cinq épisodes pour comprendre les luttes pour un habitat digne à travers le monde, produite par la Fondation pour le logement des défavorisés et Faireprod, en partenariat avec RFI.  • Thierry Hergault, responsable de la solidarité internationale à la Fondation pour le logement des défavorisés. Il a participé à la coordination du podcast Sous les toits du monde.    Programmation musicale : ► Claire de lune — Pierre Kwenders feat Pierre Lapointe ►  Plan B — Adiouza

Priorité santé
Les migraines

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 48:29


La migraine est une forme particulière de mal de tête, déclenchée par l'activation d'un mécanisme dans les profondeurs du cerveau, qui provoque la libération de substances inflammatoires. Cela engendre une forte douleur autour des nerfs et des vaisseaux sanguins de la tête. Très invalidante, la crise migraineuse est un phénomène neuro-vasculaire handicapant, récurrent, qui sévit souvent toute la vie et se caractérise par des crises. Quels sont les facteurs déclenchants ? Les facteurs aggravants ? Existe-t-il des traitements ? Quels sont les remèdes ? Qui et quand doit-on consulter ?  Dr Carole Séréni, neurologue, ancien chef de clinique des hôpitaux de Paris et ancien chef de service de l'hôpital Léopold Bellan. Co-responsable de la consultation multidisciplinaire de la douleur chronique de l'hôpital Saint-Joseph à Paris. Auteure de l'ouvrage Les mots de la migraine, aux éditions du Cerf.  Dr Benjamin Tchaleu, neurologue au centre médical de Bonanjo à Douala, au Cameroun.  ► En fin d'émission, nous parlons de santé mentale au Soudan du Sud. À Mundri, ville à l'ouest du pays, l'ONG Amref Health Africa, en collaboration avec le ministère de la Santé et l'ONG catholique Caritas, a mis en place les premiers soins de santé mentale dans une région où les troubles psychiques sont largement stigmatisés. Un reportage de Florence Miettaux, correspondante de RFI au Soudan du Sud.  Programmation musicale : ► Oumou Sangare - Bi furu  ► Little Simz, Obongjayar – Lion

Invité Afrique
Thierry Vircoulon: depuis le rapprochement France-RCA, «la propagande anti-française a diminué»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 4:28


Après des années de brouille, la Centrafrique et la France ont repris leur partenariat en avril 2024 et une feuille de route a été signée entre les deux pays. Le président centrafricain s'est rendu en France à plusieurs reprises en 2024 et le 10 juillet dernier, le général français Pascal Ianni, à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique, s'est rendu à Bangui. Il a évoqué avec le ministre centrafricain de la Défense Claude Rameau Bireau le partenariat entre les deux armées, en matière de formation. L'armée française accueille en ce moment une quinzaine d'officiers et sous-officiers centrafricains. Qu'est-ce qui a poussé Bangui à reprendre ses relations avec Paris ? Thierry Vircoulon est chercheur au centre Afrique de l'IFRI. RFI: c'est une première depuis neuf ans. Un général français s'est rendu à Bangui. Pascal Ianni qui est à la tête du commandement de l'armée française pour l'Afrique a fait le déplacement pour évoquer le partenariat entre les deux armées en matière de formation. C'est là un symbole fort, surtout quand on se rappelle le rôle joué par l'armée française dans le pays. Thierry Vircoulon : Oui, c'est en effet un retour après une longue période d'éclipse puisque la coopération militaire entre la France et la Centrafrique avait été réduite drastiquement et avait même quasiment disparu, alors que, en effet, la France a pendant longtemps, je pense surtout au 20ᵉ siècle, joué le rôle à la fois de créateur et de formateur de l'armée centrafricaine. Paris et Bangui ont relancé leurs relations en avril 2024. Après plusieurs visites du président Touadéra en France, ce déplacement, c'était là un moyen, côté français, d'acter en quelque sorte ce rapprochement ? C'est-à-dire qu'il y a eu une feuille de route qui a été signée entre Paris et Bangui pour reprendre les relations qui avaient été rompues. Enfin pas rompues officiellement, mais en tout cas qui étaient très mauvaises pendant plusieurs années. Et donc la feuille de route qui a été signée avait plusieurs axes et impliquait en effet qu'un certain nombre de coopérations soient renouées. Et on voit avec la visite du général Ianni que la coopération militaire fait partie de ces coopérations qui devaient être renouées. Qu'est-ce qui a poussé les autorités centrafricaines à reprendre ce partenariat avec la France ? Je ne sais pas. Et je me demande même, qu'est-ce qui a poussé les autorités françaises à reprendre ce partenariat avec Bangui ? Puisque que dans le fond, on ne voit pas cette feuille de route qui a été signée l'année dernière, on ne voit pas quel était son objectif stratégique dans la mesure où Paris n'a plus aucun intérêt en Centrafrique. Total et Bolloré sont partis. Ils ont vendu leurs actifs en Centrafrique depuis quelques années et donc il y a quasiment plus de société française là-bas. Il y a une communauté française qui est très limitée, donc on ne voit pas vraiment qu'est-ce qui a pu motiver Paris à vouloir renouer comme ça avec un régime qui est à bout de souffle. Est-ce qu'il n'y a pas un enjeu stratégique pour la France de ne pas laisser la Russie seule là-bas ? On sait que la France a été un petit peu, on ne va pas dire chassée, mais… Si, il faut dire chasser, oui, il faut dire chasser. La France a été chassée par la Russie, est-ce qu'il n'y a pas aussi un enjeu stratégique pour Paris ? Oui, alors on peut dire que c'est ça l'enjeu stratégique. Mais pour le moment, on n'a pas vraiment vu la perte d'influence de la Russie sur le régime centrafricain. Au contraire, le président Touadéra a été voir Vladimir Poutine au début de cette année. Les échanges continuent, si je puis dire. Mais surtout, la mainmise de Wagner reste totale sur l'appareil sécuritaire centrafricain. Donc, on ne voit pas ce que cette politique a amené pour le moment. La feuille de route a permis d'une part de libérer un citoyen français qui était dans les geôles centrafricaines, ça, c'est clair. On voit aussi, quand on monitore un peu les médias centrafricains, que la propagande anti-française a diminué. Donc, il y a eu des signes du gouvernement centrafricain en quelque sorte. Mais par contre, il n'y a aucun signe de diminution de l'emprise russe sur le régime centrafricain. Il y a un scrutin présidentiel qui se profile à l'horizon en décembre 2025. Est-ce que côté centrafricain, le président Touadéra ne cherche-t-il pas quand même des appuis avant cette échéance importante ? Il cherche des appuis, mais pas du côté français en tout cas. Puisque premièrement, la contribution financière de la France aux élections dont vous parlez devrait être extrêmement modeste, s'il y en a une. Et en fait, sa garantie de réélection, il est allé la chercher à Moscou et également aux Émirats arabes unis. Et surtout en introduisant des modifications de la Constitution qui mettent hors-jeu la plupart de ses adversaires politiques parce qu'avec les nouvelles règles juridiques qui ont été mises dans la Constitution la candidature de beaucoup d'entre eux ne devrait pas pouvoir être validée par la Commission électorale. À lire aussiCentrafrique: Paris et Bangui envisagent une reprise de leur coopération militaire

Govcon Giants Podcast
Skipping RFIs? You're Invisible to the Government (Here's Why)

Govcon Giants Podcast

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 6:56


Welcome back to another insightful episode of The Daily Windup podcast. In this episode, we unravel the hidden gems within government contracting – specifically, the indispensable Request for Information, or RFI. Our journey kicks off with a spirited discussion about the importance of RFIs among our speakers. They emphasize how RFIs play a pivotal role in the procurement landscape, helping contracting officers zero in on potential vendors. One contracting officer even shares a fascinating anecdote where RFIs hold the key to getting noticed in the government contracting arena. The conversation takes us on a comprehensive tour of the RFIs' significance, especially in the context of winning contracts and landing valuable opportunities. Our experts underline how responding to RFIs can make or break your chances of receiving Requests for Proposals (RFPs) and Requests for Quotes (RFQs), offering real-world examples where RFIs acted as the gateway to success. So, whether you're new to government contracting or a seasoned player, join us as we decode RFIs, demystify their impact, and equip you with the knowledge to elevate your contracting game. Tune in to "Unveiling the Power of RFIs in Government Contracting" and stay ahead in the competitive world of business. Catch you tomorrow on The Daily Windup!

Chronique de Mamane
Les opposants tout-terrain

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 2:29


Au Gondwana, il y a une catégorie d'opposants qui s'en sort toujours quelle que soit la situation. Rediffusion du 5 mars 2024.