Podcasts about rfi

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Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guinée : coup d'arrêt pour le groupe émirien GAC

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 15, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord migratoire franco-britannique, les relations iraniennes avec l'AIEA et de nouvelles taxes douanières américaines. Guinée : coup d'arrêt pour le groupe émirien GAC   En Guinée, le gouvernement a retiré le permis d'exploitation minière de la société émirienne Guinea Alumina Corporation (GAC). Que reprochent les autorités guinéennes à cette convention ? Cette situation peut-elle avoir des conséquences sur l'économie du pays ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI.     Migrants : que contient l'accord franco-britannique ?  La France et le Royaume-Uni ont scellé un accord inédit visant à instaurer un système d'échange de migrants selon le principe « un pour un ». En quoi consiste ce « projet pilote » ? Quels critères détermineront la sélection ? Avec Julia Dumont, journaliste à Infomigrants.     Nucléaire : l'Iran prêt à renouer avec l'AIEA « sous une nouvelle forme »  L'Iran affirme sa volonté de coopérer à nouveau avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), mais sous une « nouvelle forme ». Qu'est-ce que cela signifie ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris. Auteur de « La crise du détroit d'Ormuz de 2018 » (éditions L'Harmattan).      États-Unis : 30% de surtaxe contre l'Europe et le Mexique  Donald Trump relance la guerre commerciale en annonçant une taxe de 30% sur les importations venues du Mexique et de l'Union européenne à partir du 1er août 2025. Quelles sont les raisons invoquées par le président américain pour justifier ces nouveaux droits de douane ? Les pays concernés peuvent-ils riposter ? Avec Thierry Mayer, professeur d'économie à Sciences Po, conseiller au Cepii (Centre d'études prospectives et d'informations internationales).

Chronique de Mamane
Les institutions fortes du Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:49


Pour bien avancer, un pays n'a pas besoin d'hommes forts mais d'institutions fortes. Rediffusion du 19 février 2024.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : un chroniqueur arrêté après une critique d'Ousmane Sonko

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'impact des douanes américaines au Lesotho, un accord sur l'aide humanitaire à Gaza et une perquisition au siège du Rassemblement national. Sénégal : un chroniqueur arrêté après une critique d'Ousmane Sonko  Au Sénégal, le chroniqueur Badara Gadiaga a été placé en garde à vue après des propos tenus sur un plateau télévisé, perçus comme une allusion critique visant le Premier ministre Ousmane Sonko. Pourquoi a-t-il été arrêté par la division spéciale de la cybersécurité sénégalaise ? Que risque le journaliste si des poursuites judiciaires sont engagées ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Lesotho : état de catastrophe nationale décrété après la surtaxe américaine de 50%  Confronté à une crise sans précédent, le Lesotho a décrété l'état de catastrophe nationale après l'imposition par les États-Unis de droits de douane de 50% sur ses exportations textiles. Pourquoi Donald Trump a-t-il autant taxé ce petit pays enclavé ? Quel est aujourd'hui l'impact de ces droits de douane au Lesotho ? Avec Joséphine Kloeckner, correspondante de RFI à Johannesburg.  Gaza : un accord israélo-européen pour étendre l'aide humanitaire  L'Union européenne a annoncé un accord avec Israël pour faciliter et élargir l'acheminement de l'aide humanitaire vers Gaza, confrontée à une situation dramatique après des mois de conflit. Que contient cet accord ? Quelles sont les urgences humanitaires dans l'enclave palestinienne ? Avec Jean Saslawsky, directeur des programmes de CARE France. France : le Rassemblement national dans le viseur de la justice  Le siège du Rassemblement national a été perquisitionné ce mardi 9 juillet, dans le cadre d'une enquête sur des soupçons de financement illégal de campagne. Quels éléments ont été saisis ? Doit-on s'attendre à des poursuites judiciaires ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service politique de RFI.

7 milliards de voisins
Au Brésil, le poids du travail domestique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 48:29


Avec presque 6 millions de personnes, le Brésil est le pays qui emploie le plus de travailleurs domestiques au monde. Ou plutôt de travailleuses, car 91% sont des femmes, et 67% sont noires. Nourrices, cuisinières, femmes de ménage… leurs services sont si ancrés dans la société brésilienne, que les appartements se construisent encore aujourd'hui avec des « chambres de la domestique ». Les relations patrons-employées portent le poids de l'héritage de l'esclavagisme et du racisme dans le pays. Si la législation a pris tardivement en compte cette catégorie de travailleuses, leur situation, qui aurait dû s'améliorer, a en fait été modifiée en profondeur. La majorité des domestiques sont payées à la journée, sans contrat de travail. Comment garantir des droits à cette catégorie de travailleuses ? Comment décoder cette relation patron-employée, qui se déroule dans l'intimité des foyers ?  Un reportage long format de Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil.   Cette émission est une rediffusion du 24 mars 2025.  En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle décrypte les vidéos parodiques qui circulent sur les réseaux sociaux, imitant les mater africaines.    Programmation musicale : ► Meu Lugar - Gabriella Lima ► Denial is a River - Doechii  

Chronique de Mamane
Les institutions fortes du Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 2:49


Pour bien avancer, un pays n'a pas besoin d'hommes forts mais d'institutions fortes. Rediffusion du 19 février 2024.

7 milliards de voisins
Au Brésil, le poids du travail domestique

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 48:29


Avec presque 6 millions de personnes, le Brésil est le pays qui emploie le plus de travailleurs domestiques au monde. Ou plutôt de travailleuses, car 91% sont des femmes, et 67% sont noires. Nourrices, cuisinières, femmes de ménage… leurs services sont si ancrés dans la société brésilienne, que les appartements se construisent encore aujourd'hui avec des « chambres de la domestique ». Les relations patrons-employées portent le poids de l'héritage de l'esclavagisme et du racisme dans le pays. Si la législation a pris tardivement en compte cette catégorie de travailleuses, leur situation, qui aurait dû s'améliorer, a en fait été modifiée en profondeur. La majorité des domestiques sont payées à la journée, sans contrat de travail. Comment garantir des droits à cette catégorie de travailleuses ? Comment décoder cette relation patron-employée, qui se déroule dans l'intimité des foyers ?  Un reportage long format de Sarah Cozzolino, correspondante de RFI à Rio de Janeiro au Brésil.   Cette émission est une rediffusion du 24 mars 2025.  En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle décrypte les vidéos parodiques qui circulent sur les réseaux sociaux, imitant les mater africaines.    Programmation musicale : ► Meu Lugar - Gabriella Lima ► Denial is a River - Doechii  

De vive(s) voix
La langue arabe, invitée d'honneur de la 79e édition du Festival d'Avignon

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 29:00


Depuis trois ans, le Festival d'Avignon met à l'honneur une langue. Cette année, c'est la langue arabe qui est invitée.  Après l'anglais en 2023, puis l'espagnol en 2024, Tiago Rodrigues, le directeur du Festival d'Avignon, a choisi l'arabe comme langue invitée pour cette 79e édition. À cette occasion, deux soirées sont organisées pour mettre cette langue à l'honneur.  Cinquième langue la plus parlée au monde, deuxième langue de France, langue multiple, plurielle, langue des poètes, elle sera représentée par des artistes originaires de la Tunisie, du Maroc, d'Irak, de la Palestine, de la Syrie, de l'Égypte ou encore du Liban.  Dès que je suis au Liban, au bout de trois jours, je rêve de nouveau en arabe. Quand je suis en France, je ris en français. Rima Abdul Malak Invitées :  Rima Abdul Malak, ancienne ministre de la Culture de la France, fondatrice des Rima Poésie Club qui sont des rendez-vous réguliers pour faire entendre de la poésie. Elle a contribué à la soirée Nour, une célébration poétique de la langue arabe qui réunit musiciens, comédiens, poètes, danseurs et artistes pour célébrer la langue arabe.  La langue arabe, c'est la langue des poètes depuis la période pré islamique, c'est une langue qui s'est construite, ouverte et diversifiée grâce à la poésie.  Rima Abdul Malak La soirée Nour, mardi 15 juillet, à partir de 22 heures dans la cour du lycée Saint-Joseph.  Souad Massi, autrice-compositrice franco-algérienne, une des artistes du spectacle La voix des femmes, célébration des 50 ans de disparition « l'Astre d'Orient », la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum.  Pour cette soirée, sept artistes, des grandes voix d'aujourd'hui : Abdullah Miniawy, Camelia Jordana, Danyl, Maryam Saleh, Natacha Atlas, Rouhnaa, Souad Massi – aux influences éclectiques rendront hommage à la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, sous la direction musicale de Zeid Hamdan dans la Cour d'honneur du palais des Papes.  Je pense qu'elle est célèbre à cause de sa voix très particulière. C'était une femme très libre qui a inspiré beaucoup de jeunes filles. Une figure du féminisme. Elle avait des chansons aussi très osées, ce qui n'était pas évident à l'époque.  Souad Massi Quelques mots sur Oum Kalthoum :  Née en 1898 à Ṭamāy al-Zahāyira en Égypte, Fatima Ibrahim as-Sayyid al-Beltagi dite Oum Kalthoum est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses d'Orient. Initiée dès son plus jeune âge au chant par son père, elle a su allier tradition et modernité. Sa carrière de chanteuse, mais aussi d'actrice, s'étend sur près de cinq décennies. Oum Kaltoum disparait en 1975.  La soirée La voix des femmes sera diffusée en direct sur RFI et Monte Carlo Doualiya à 20H10 TU.  À lire aussiConcert «La Voix des femmes»: Un hommage moderne à Oum Kalthoum, 50 ans après sa mort À écouter : Le reportage de Fanny Imbert à la bibliothèque Cecano avec Marianne Weiss, conteuse et bibliothécaire à l'Institut du monde arabe, pour écouter Le livre de Kalila et Dimna, des contes d'origine indienne, traduits en arabe au 8e siècle et qui ont inspiré les fables de La Fontaine.  Programmation musicale :  L'artiste Oum Kalthoum avec le titre Alf Leila wa Leila L'artiste Souad Massi qui reprend le titre Hob Eih de Oum Kalthoum  Rodolphe Burger qui chante la poésie de Mahmoud Darwish 

De vive(s) voix
La langue arabe, invitée d'honneur de la 79e édition du Festival d'Avignon

De vive(s) voix

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 29:00


Depuis trois ans, le Festival d'Avignon met à l'honneur une langue. Cette année, c'est la langue arabe qui est invitée.  Après l'anglais en 2023, puis l'espagnol en 2024, Tiago Rodrigues, le directeur du Festival d'Avignon, a choisi l'arabe comme langue invitée pour cette 79e édition. À cette occasion, deux soirées sont organisées pour mettre cette langue à l'honneur.  Cinquième langue la plus parlée au monde, deuxième langue de France, langue multiple, plurielle, langue des poètes, elle sera représentée par des artistes originaires de la Tunisie, du Maroc, d'Irak, de la Palestine, de la Syrie, de l'Égypte ou encore du Liban.  Dès que je suis au Liban, au bout de trois jours, je rêve de nouveau en arabe. Quand je suis en France, je ris en français. Rima Abdul Malak Invitées :  Rima Abdul Malak, ancienne ministre de la Culture de la France, fondatrice des Rima Poésie Club qui sont des rendez-vous réguliers pour faire entendre de la poésie. Elle a contribué à la soirée Nour, une célébration poétique de la langue arabe qui réunit musiciens, comédiens, poètes, danseurs et artistes pour célébrer la langue arabe.  La langue arabe, c'est la langue des poètes depuis la période pré islamique, c'est une langue qui s'est construite, ouverte et diversifiée grâce à la poésie.  Rima Abdul Malak La soirée Nour, mardi 15 juillet, à partir de 22 heures dans la cour du lycée Saint-Joseph.  Souad Massi, autrice-compositrice franco-algérienne, une des artistes du spectacle La voix des femmes, célébration des 50 ans de disparition « l'Astre d'Orient », la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum.  Pour cette soirée, sept artistes, des grandes voix d'aujourd'hui : Abdullah Miniawy, Camelia Jordana, Danyl, Maryam Saleh, Natacha Atlas, Rouhnaa, Souad Massi – aux influences éclectiques rendront hommage à la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum, sous la direction musicale de Zeid Hamdan dans la Cour d'honneur du palais des Papes.  Je pense qu'elle est célèbre à cause de sa voix très particulière. C'était une femme très libre qui a inspiré beaucoup de jeunes filles. Une figure du féminisme. Elle avait des chansons aussi très osées, ce qui n'était pas évident à l'époque.  Souad Massi Quelques mots sur Oum Kalthoum :  Née en 1898 à Ṭamāy al-Zahāyira en Égypte, Fatima Ibrahim as-Sayyid al-Beltagi dite Oum Kalthoum est considérée comme l'une des plus grandes chanteuses d'Orient. Initiée dès son plus jeune âge au chant par son père, elle a su allier tradition et modernité. Sa carrière de chanteuse, mais aussi d'actrice, s'étend sur près de cinq décennies. Oum Kaltoum disparait en 1975.  La soirée La voix des femmes sera diffusée en direct sur RFI et Monte Carlo Doualiya à 20H10 TU.  À lire aussiConcert «La Voix des femmes»: Un hommage moderne à Oum Kalthoum, 50 ans après sa mort À écouter : Le reportage de Fanny Imbert à la bibliothèque Cecano avec Marianne Weiss, conteuse et bibliothécaire à l'Institut du monde arabe, pour écouter Le livre de Kalila et Dimna, des contes d'origine indienne, traduits en arabe au 8e siècle et qui ont inspiré les fables de La Fontaine.  Programmation musicale :  L'artiste Oum Kalthoum avec le titre Alf Leila wa Leila L'artiste Souad Massi qui reprend le titre Hob Eih de Oum Kalthoum  Rodolphe Burger qui chante la poésie de Mahmoud Darwish 

Presa internaţională
Alexandru Muraru, vicepreședinte PNL, despre măsurile de austeritate

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 15:30


Moțiunea de cenzură depusă de AUR după asumarea răspunderii Guvernului pentru măsurile de austeritate nu are susținere în Parlament, spune la RFI vicepreședintele PNL Alexandru Muraru. El crede pe de altă parte că orice partid care ar rupe coaliția de la guvernare ar risca să nu mai intre în Parlament. Alexandru Muraru, despre moțiunea de cenzură: ”Este un demers politic fără susținere parlamentară, care nu oferă nici o alternativă reală de guvernare. Este un exercițiu retoric și nu este o soluție pentru România. Autorii moțiunii au absentat inclusiv de la citirea moțiunii, iar acest lucru arată cât preț pun pe propriul demers”. Despre PSD: ”Eu consider că PSD are o singură șansă de supraviețuire, aceea de a rămâne în coaliția de guvernare, pentru că PSD, ca și orice alt partid din coaliție, dacă va părăsi această guvernare, eu cred că va fi taxat acest partid sau alte partide vor fi taxate extrem de dur, până la neintrarea în Parlament, dacă acest lucru se va întâmpla”. Despre PNL post-Congres: ”În momentul de față, persoana cu cea mai mare credibilitate politică în România, ca Executiv mă refer, este Ilie Bolojan (...). Această conducere nouă a PNL, din care am și eu onoarea să fac parte, dă mai multă stabilitate guvernării, înseamnă o conducere care își va asuma inclusiv reforma partidului și formarea unei noi generații de politicieni”.

Grandes Reportajes de RFI
Lengua viva, beat profundo: el guaraní en clave de rap

Grandes Reportajes de RFI

Play Episode Listen Later Jul 14, 2025 14:45


En el corazón de Sudamérica, una lengua ancestral se reinventa al ritmo del beat. El guaraní, hablado por millones y cargado de historia, hoy también suena en clave de rap. Desde las aldeas de Misiones hasta los barrios de Asunción, jóvenes raperos lo convierten en poesía, resistencia y futuro. En Europa, todavía hay quienes piensan que los pueblos indígenas de América fueron exterminados durante la colonización. Pero la verdad es completamente diferente: millones sobreviven. Luchando. Resistiendo.  Y con ellos, sus culturas. Sus lenguas. Una de esas lenguas es el guaraní. Tan importante para América del Sur -y para la ciencia- como lo fueron el latín o el griego. De hecho, después de estos, el guaraní es el idioma más utilizado en la nomenclatura científica internacional para referirse a animales y plantas. Se habla a diario en millones de hogares de Paraguay, en el sur de Brasil, en Bolivia y en el norte de Argentina. Pero es en Paraguay donde su fuerza es mayor. Allí, lo hablan seis millones y medio de personas y se escucha tanto —o más— que el castellano. Palabras como mburucuyá, yaguareté o tucán vienen del guaraní. En este país tanto el español como el guaraní son lenguas oficiales. Se usan en el Senado, en los supermercados, en los medios, en los memes. En la tele, en la calle y en casa. Tiene literatura escrita desde hace siglos. Y sí, también tiene rap. ¿Cómo suena el guaraní cuando se sube a una base de trap? ¿Cómo se convierte en arma de identidad? ¿En denuncia? ¿En poesía? Durante siglos, el guaraní y su antecesor cercano -el tupí-guaraní- recorrieron el continente de norte a sur, como los grandes ríos de Sudamérica. Del Caribe a la Amazonía. Del norte de Brasil al corazón del sur: Paraguay. Del corazón al beat Ananá. Caracú. Maraká. Urubú. Palabras que suenan familiares, que muchos usamos sin saber que son guaraníes.  En Brasil, urubú es el buitre. En Argentina, ananá es la piña. Caracú es el centro o el tuétano del hueso. Y es justamente en Argentina, en la aldea Mbororé, del pueblo mbya guaraní, donde comienza esta historia. Luis y Fabián tienen 24 y 26 años. Escucharon rap por primera vez en sus celulares. Veían a Porta, el rapero español, en YouTube o a los Bro MCs, raperos indígenas de Brasil. Así empezaron a rimar. En guaraní. El grupo se llama Hae kuera, ñande kuera. Ellos. Nosotros. “En realidad, nosotros decimos cosas verdaderas. Todo lo que está pasando nomás. La historia. Antes teníamos muchos más monte... Desde hace un tiempo entró gente de afuera, de la sociedad blanca. Entraron e invadieron nuestra selva. Con la motosierra, inclusive ahora mismo estamos escuchando la motosierra. Creo que está haciendo los tablones y eso porque venden todas las cosas y todas las movidas”, explica Luis a RFI. Están en la provincia de Misiones, muy cerca de la triple frontera entre Argentina, Brasil y Paraguay, donde resisten a la deforestación ilegal cuidando sus bosques como los galos Asterix y Obelix resistían a los romanos. El guaraní es una lengua aglutinante, polisintética, como el alemán. Puede expresar ideas complejas en una sola palabra. Tiene sonidos guturales, nasales, glotales… que no existen en español. Como 'y', que significa 'agua'; 'y guasu', 'agua gigante'. Así se llaman las cataratas del Iguazú. Las mismas que casi se escuchan desde la aldea de Luis y Fabián. Desde allí rapean su rabia, su dignidad. Mientras le visita RFI hace una humedad fresca, huele a selva y a tierra mojada. Ellos escriben junto a un arroyo, mientras su madre les prepara reviro: harina frita sobre leña. “Algunos dicen que los mbya solo quieren ayuda. Que no trabajan. Los políticos sobre todo dicen que nosotros siempre estamos pidiendo. Pero en realidad, no. Si no trabajáramos, no existiríamos hoy. Nosotros estamos en esa resistencia todos todavía. Estamos resistiendo todavía", prosigue Luis.  “La gente de la sociedad blanca a nosotros no les importamos. Al revés, les damos asco por nuestra piel. Porque somos mbya. Que sé yo, hay mucho prejuicio. No podemos salir y caminar tranquilos en la ciudad. Hay mucho odio. Mucha rabia. Mucho prejuicio”, prosigue.  Vivir la vida buscando plenitud Del otro lado del Paraná, a las afueras de Asunción, Paraguay, una calle de piedras y un caminito de tierra roja nos lleva lleva hasta la bella casa de Conan y Miguel, artistas del colectivo Tekovete. Ella pinta murales. Él escribe y rapea. Juntos hacen poesía en guaraní. Y como ellos, muchos jóvenes encuentran en su lengua materna una llave. Una que abre otras puertas. Así lo cuenta Miguel: “'Tekovete' sería desenfocar la palabra hacia la vida en plenitud. Es ser uno mismo, vivir en plenitud. 'Tekove' es 'vida'. 'Teko' es la 'forma de vivir'. Y 'ete' viene de 'verdadero'. Lo que es real, lo que es auténtico. Entonces 'Tekovete' es 'vivir la vida en esa búsqueda de plenitud siendo uno mismo'”. “De eso se trata la plenitud, el poder de contemplación, de estar en un sitio, de compartir, de sentarse en una ronda, tomar un tereré, estar en una ronda del brasero contando en nuestras vivencias, nuestras historias Conan continua: “De eso se trata la plenitud, el poder de contemplación, de estar en un sitio, de compartir, de sentarse en una ronda, tomar un tereré, estar en una ronda del brasero contando en nuestras vivencias, nuestras historias. Antes, por ejemplo, las familias paraguayas se reunían y contaban el famoso caso ñemonbeú, que es como anécdotas de su vida y  veces también con un poco de fábula, como para darle también emoción al cuento. Yo creo que todo eso ese 'Tekovete' tiene mucho que ver con eso con el trovador, el que te cuenta las historias”.  Tekovete hace rap urbano, nacido en la periferia, con historias que hablan de su barrio, de su generación. Sin parar de mutar. Como el propio guaraní, que en Paraguay muchas veces se habla mezclado con el español. Esa fusión se llama jopara. “Vos sabes que antes de hacer rap yo no me sentía representado con lo que escuchaba, con lo que decía, la manera que decían -explica Miguel-. Entonces yo le decía a Conan, yo voy a rapear en guaraní. Voy a hacer temas de que hablen justamente de esos momentos, de nuestro entorno, de cómo vemos nuestra realidad. Tekovete como proyecto es eso, es comentar esos pequeños detalles, que muchas veces no vemos. Es narrar la realidad de nuestras propias vivencias, siendo parte de eso". Hay que cuidar mucho la palabra, porque para los guaraníes originarios la palabra es sagrada "Gracias a esa necesidad de reivindicar, no reivindicar, fortalecer el guaraní,  porque sí, todavía hasta ahora está entre nosotros, pero representarlo de una manera bien estudiada también. Porque hay que cuidar mucho la palabra, porque para los guaraníes originarios la palabra es sagrada. Entonces también Tekovete trata de mantener ese respeto y cuidado hacia la palabra”, aclara.  En la inmensa mayoría de las familias y escuelas son las mujeres -abuelas, madres- quienes transmiten el guaraní. “Sabiendo que hay un poder en la palabra que es el guaraní, que los paraguayos tenemos esa grandiosa herencia maternal y llevamos con nosotros, entonces esa necesidad de poder mostrarle al mundo lo que se puede hacer con el guaraní, que el rap en guaraní puede sonar tan bueno y con tanto estilo y con tanto flow como pueden sonar un rap en Estados Unidos, en Chile, en Perú, en Alemania, sea el idioma que sea", zanja Miguel. Hoy, jóvenes paraguayos y guaraní-hablantes como Miguel y Conan están llevando ese legado a las redes. como TikTok, Instagram o YouTube. Ahí enseñan guaraní, hacen chistes, doblajes, sketches bilingües. Creatividad pura, en dos lenguas que a veces son una. Hay más. Mucho más. El guaraní se canta desde hace mucho en forma de guarania y jahe'o, músicas nacidas en Paraguay y que pocos conocen fuera. Hay hasta blues y hevy metal en guaraní. Incluso Mafalda ha sido traducida a esta lengua. Os invitamos a no dejar de escucharla. A veces está más cerca de lo que crees. En el subte en Buenos Aires, en la Sorbona de París o en un mercado de Madrid, ahí se escucha guaraní.

Brasil-Mundo
Erik Marmo estreia primeiro filme em inglês baseado em história vivida pela atriz Gabriela Kulaif

Brasil-Mundo

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 5:56


O ator brasileiro Erik Marmo estreia em seu primeiro longa-metragem em inglês com o filme "BitterSweet". Baseado em uma história real vivida pela atriz Gabriela Kulaif, o drama aborda uma crise familiar desencadeada por um diagnóstico tardio de autismo, trazendo à tona temas como neurodivergência, trauma e reconciliação. Lançado nos cinemas dos Estados Unidos em junho, o filme já está disponível em plataformas digitais e tem estreia prevista no Brasil para o segundo semestre de 2025. Cleide Klock, correspondente da RFI em Los Angeles De repente, uma crise intensa e explosiva com descontrole emocional e falta de diagnóstico colocaram a vida de um casal de cabeça para baixo. Os vizinhos pedem a intervenção da polícia, o marido é retirado de casa e a família fica separada por meses. O episódio aconteceu na vida real da atriz brasileira Gabriela Kulaif e do ator e diretor americano Steven Martini, que agora levam às telas "BitterSweet", uma história que acima de tudo fala sobre autismo. Steven Martini, que interpreta Sam, baseado nele mesmo, contou à RFI que escreveu o roteiro durante os dois meses em que esteve sob ordem de restrição, uma medida protetiva que o impedia de ver a esposa, Gabriela, e o filho, ainda bebê. O que, aos olhos dos vizinhos, foi entendido como um caso de violência doméstica, mais tarde foi diagnosticado como uma crise relacionada ao espectro autista. "Percebi imediatamente que havia uma história ali e me abri para um mundo desconhecido de pessoas presas em um sistema e que não sabem como enfrentá-lo. Especialmente para quem é neurodivergente, acontecem situações muito tristes e trágicas. Ao conhecer outras famílias e ouvir suas histórias, percebi que isso é mais comum do que imaginamos. Muitas pessoas passaram por experiências semelhantes, e quanto mais eu conversava, inclusive com assistentes sociais, mais histórias surgiam", conta o diretor. Steven tinha 45 anos quando foi diagnosticado. “Eu não gosto que coloquem carimbos nas pessoas, tento resistir, mas em certo ponto é preciso aceitar. Na verdade, aceitar abriu uma sensação de alívio, porque há certas coisas na sua vida que continuam voltando, e as pessoas gritam com você sobre certas coisas e você não sabe realmente o que fez de errado. Agora posso relaxar um pouco, não é pessoal", completa. Gabriela Kulaif vive Gigi, personagem inspirada nela mesma. A atriz e produtora relata que tudo fez mais sentido quando veio o diagnóstico do marido e, por isso, ela, que também tem um filho no espectro autista, achou importante levar a história pessoal às telas. “Quando a gente recebeu o diagnóstico dele, depois que já tinha acontecido toda a tragédia, a minha vida melhorou 100%. O nosso relacionamento melhorou 100%", conta. "Quando esse filme ficou pronto, eu fiz questão de falar para o meu marido, a gente tem que falar que essa pessoa, esse personagem, que era ele, está no espectro do autismo, porque eu quero que outras pessoas assistam a esse filme e se sentem vistas. E isso já está acontecendo nos festivais", diz a atriz. Gabriela destaca que o filme também gera identificação com pessoas com TDAH (Transtorno do Déficit de Atenção com Hiperatividade), bipolaridade e outras condições, além do autismo. “Eu acho que a gente explorar esse tema é importante para as pessoas entenderem melhor o que é uma pessoa com autismo, para ter cada vez mais o diagnóstico. Eu fiz questão de deixar super claro e gritar o mais alto para as pessoas ouvirem que isso é sobre autismo e trazer isso para a consciência das pessoas”, fala Gabriela. O longa independente é uma obra pessoal sobre trauma, amor, neurodivergência e redenção. Mas, além de trazer a discussão à tela, o drama agridoce também tem, como na vida, um equilíbrio entre tragédia e comédia acentuada pela interpretação de Steven Martini. Erik Marmo estreia em inglês nos cinemas O filme também marca a estreia de Erik Marmo em um longa-metragem em inglês. O ator brasileiro ficou famoso no Brasil no início dos anos 2000 por novelas como "Mulheres Apaixonadas", "Alma Gêmea" e "Começar de Novo". No telão vive Rodrigo, o advogado brasileiro da protagonista. "É diferente, o inglês é a minha segunda língua, então não tem aquela naturalidade automática que a língua portuguesa tem", relata. "Mas eu acho que é mais difícil para audição, para teste de elenco, quando você tem que pegar um texto rápido, ler e gravar para o dia seguinte", compara. "Claro que tem a questão do sotaque, mas o personagem é brasileiro, então é até bom que tenha. Em nenhum momento eu tive essa aspiração de tentar me passar por americano, de não ter sotaque", explica. "Mas eu acho que o meu inglês saiu bonitinho, acho que dá para o gasto. Pelo menos até o momento, ninguém reclamou do meu inglês nesse filme", brinca o ator. Há mais de dez anos em Los Angeles, Marmo abriu o leque de opções e não se restringe à carreira de ator. Aqui faz trabalhos de produtor, videomaker, treinador de futebol, modelo e até entregador de arranjos de flores feitos pela esposa. “Eu moro aqui em Los Angeles desde 2014, já faz bastante tempo e já fiz muita coisa. Cheguei aqui como ator, mas aqui nos Estados Unidos tem o termo do chapéu, o hat. Você adquire um chapéu novo para cada profissão, cada atividade que você faz. Então eu cheguei aqui só com esse chapéu, esse hat de ator e saí me desdobrando para mais um monte de outras coisas. Apresentei um programa para a Globo Internacional durante alguns anos, o 'Planeta Brasil', fiz algumas participações em séries de TV e agora tem esse filme, 'Bittersweet' lançando, que é um filme que é uma graça. Adorei o resultado final e tenho o maior orgulho de ter feito parte", diz Marmo.

Invité de la mi-journée
Nucléaire iranien: «Depuis 2021, l'accord n'existe plus en réalité», estime Benjamin Hautecouverture

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 5:56


10 ans après le JCPOA, que reste-t-il de l'Accord de Vienne sur le nucléaire iranien. Et ce, après les bombardements des sites abritant les installations par l'armée israélienne avec le soutien des Etats-Unis, lors de « la guerre de 12 jours » ? Benjamin Hautecouverture, historien et maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique, spécialiste des questions de sécurité internationale et des questions nucléaires est, ce dimanche 13 juillet, l'invité international de la mi-journée de RFI. À lire aussiNucléaire: l'Iran met en garde la «troïka européenne» et refusera un accord sans enrichissement À lire aussiLe programme nucléaire iranien n'a pas été détruit par les frappes américaines, selon un rapport du renseignement

Brasil-Mundo
Erik Marmo estreia primeiro filme em inglês baseado em história vivida pela atriz Gabriela Kulaif

Brasil-Mundo

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 5:56


O ator brasileiro Erik Marmo estreia em seu primeiro longa-metragem em inglês com o filme "BitterSweet". Baseado em uma história real vivida pela atriz Gabriela Kulaif, o drama aborda uma crise familiar desencadeada por um diagnóstico tardio de autismo, trazendo à tona temas como neurodivergência, trauma e reconciliação. Lançado nos cinemas dos Estados Unidos em junho, o filme já está disponível em plataformas digitais e tem estreia prevista no Brasil para o segundo semestre de 2025. Cleide Klock, correspondente da RFI em Los Angeles De repente, uma crise intensa e explosiva com descontrole emocional e falta de diagnóstico colocaram a vida de um casal de cabeça para baixo. Os vizinhos pedem a intervenção da polícia, o marido é retirado de casa e a família fica separada por meses. O episódio aconteceu na vida real da atriz brasileira Gabriela Kulaif e do ator e diretor americano Steven Martini, que agora levam às telas "BitterSweet", uma história que acima de tudo fala sobre autismo. Steven Martini, que interpreta Sam, baseado nele mesmo, contou à RFI que escreveu o roteiro durante os dois meses em que esteve sob ordem de restrição, uma medida protetiva que o impedia de ver a esposa, Gabriela, e o filho, ainda bebê. O que, aos olhos dos vizinhos, foi entendido como um caso de violência doméstica, mais tarde foi diagnosticado como uma crise relacionada ao espectro autista. "Percebi imediatamente que havia uma história ali e me abri para um mundo desconhecido de pessoas presas em um sistema e que não sabem como enfrentá-lo. Especialmente para quem é neurodivergente, acontecem situações muito tristes e trágicas. Ao conhecer outras famílias e ouvir suas histórias, percebi que isso é mais comum do que imaginamos. Muitas pessoas passaram por experiências semelhantes, e quanto mais eu conversava, inclusive com assistentes sociais, mais histórias surgiam", conta o diretor. Steven tinha 45 anos quando foi diagnosticado. “Eu não gosto que coloquem carimbos nas pessoas, tento resistir, mas em certo ponto é preciso aceitar. Na verdade, aceitar abriu uma sensação de alívio, porque há certas coisas na sua vida que continuam voltando, e as pessoas gritam com você sobre certas coisas e você não sabe realmente o que fez de errado. Agora posso relaxar um pouco, não é pessoal", completa. Gabriela Kulaif vive Gigi, personagem inspirada nela mesma. A atriz e produtora relata que tudo fez mais sentido quando veio o diagnóstico do marido e, por isso, ela, que também tem um filho no espectro autista, achou importante levar a história pessoal às telas. “Quando a gente recebeu o diagnóstico dele, depois que já tinha acontecido toda a tragédia, a minha vida melhorou 100%. O nosso relacionamento melhorou 100%", conta. "Quando esse filme ficou pronto, eu fiz questão de falar para o meu marido, a gente tem que falar que essa pessoa, esse personagem, que era ele, está no espectro do autismo, porque eu quero que outras pessoas assistam a esse filme e se sentem vistas. E isso já está acontecendo nos festivais", diz a atriz. Gabriela destaca que o filme também gera identificação com pessoas com TDAH (Transtorno do Déficit de Atenção com Hiperatividade), bipolaridade e outras condições, além do autismo. “Eu acho que a gente explorar esse tema é importante para as pessoas entenderem melhor o que é uma pessoa com autismo, para ter cada vez mais o diagnóstico. Eu fiz questão de deixar super claro e gritar o mais alto para as pessoas ouvirem que isso é sobre autismo e trazer isso para a consciência das pessoas”, fala Gabriela. O longa independente é uma obra pessoal sobre trauma, amor, neurodivergência e redenção. Mas, além de trazer a discussão à tela, o drama agridoce também tem, como na vida, um equilíbrio entre tragédia e comédia acentuada pela interpretação de Steven Martini. Erik Marmo estreia em inglês nos cinemas O filme também marca a estreia de Erik Marmo em um longa-metragem em inglês. O ator brasileiro ficou famoso no Brasil no início dos anos 2000 por novelas como "Mulheres Apaixonadas", "Alma Gêmea" e "Começar de Novo". No telão vive Rodrigo, o advogado brasileiro da protagonista. "É diferente, o inglês é a minha segunda língua, então não tem aquela naturalidade automática que a língua portuguesa tem", relata. "Mas eu acho que é mais difícil para audição, para teste de elenco, quando você tem que pegar um texto rápido, ler e gravar para o dia seguinte", compara. "Claro que tem a questão do sotaque, mas o personagem é brasileiro, então é até bom que tenha. Em nenhum momento eu tive essa aspiração de tentar me passar por americano, de não ter sotaque", explica. "Mas eu acho que o meu inglês saiu bonitinho, acho que dá para o gasto. Pelo menos até o momento, ninguém reclamou do meu inglês nesse filme", brinca o ator. Há mais de dez anos em Los Angeles, Marmo abriu o leque de opções e não se restringe à carreira de ator. Aqui faz trabalhos de produtor, videomaker, treinador de futebol, modelo e até entregador de arranjos de flores feitos pela esposa. “Eu moro aqui em Los Angeles desde 2014, já faz bastante tempo e já fiz muita coisa. Cheguei aqui como ator, mas aqui nos Estados Unidos tem o termo do chapéu, o hat. Você adquire um chapéu novo para cada profissão, cada atividade que você faz. Então eu cheguei aqui só com esse chapéu, esse hat de ator e saí me desdobrando para mais um monte de outras coisas. Apresentei um programa para a Globo Internacional durante alguns anos, o 'Planeta Brasil', fiz algumas participações em séries de TV e agora tem esse filme, 'Bittersweet' lançando, que é um filme que é uma graça. Adorei o resultado final e tenho o maior orgulho de ter feito parte", diz Marmo.

Invité Culture
Le musicien libanais Zeid Hamdan célèbre Oum Kalthoum avec «La Voix des femmes»

Invité Culture

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 3:41


Cette année marque le cinquantenaire de la disparition de la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum. Véritable icône populaire, elle avait accompagné les évolutions d'un demi-siècle de musique. Elle qui avait modernisé la musique de son pays est commémorée dans un concert intitulé La Voix des femmes. Le producteur et musicien libanais Zeid Hamdan a réuni sept artistes aux parcours variés pour reprendre de grands titres de l'Astre d'Orient, réarrangés par ses soins. RFI et Monte Carlo Doualiya diffusent en direct le concert-événement La Voix des femmes, à l'occasion des 50 ans de la disparition d'Oum Kalthoum, l'Astre d'Orient, le lundi 14 juillet à 21 h 40 (heure de Paris). Le concert se tient dans la Cour d'honneur du palais des Papes dans le cadre du Festival d'Avignon, lors d'une soirée spéciale animée par Marjorie Bertin sur RFI (en français), et par Micha Khalil sur MCD (en arabe). À ne pas manquer sur l'antenne de RFI cet été : du 28 juillet au 4 août à 17 h 10, Marjorie Bertin propose l'émission « Étoiles d'Orient », une série consacrée à six grandes voix féminines de la chanson arabe : Oum Kalthoum, Fayrouz, Cheikha Remitti, Asmahan, Reinette l'Oranaise et Dalida.

Invité culture
Le musicien libanais Zeid Hamdan célèbre Oum Kalthoum avec «La Voix des femmes»

Invité culture

Play Episode Listen Later Jul 13, 2025 3:41


Cette année marque le cinquantenaire de la disparition de la légendaire chanteuse égyptienne Oum Kalthoum. Véritable icône populaire, elle avait accompagné les évolutions d'un demi-siècle de musique. Elle qui avait modernisé la musique de son pays est commémorée dans un concert intitulé La Voix des femmes. Le producteur et musicien libanais Zeid Hamdan a réuni sept artistes aux parcours variés pour reprendre de grands titres de l'Astre d'Orient, réarrangés par ses soins. RFI et Monte Carlo Doualiya diffusent en direct le concert-événement La Voix des femmes, à l'occasion des 50 ans de la disparition d'Oum Kalthoum, l'Astre d'Orient, le lundi 14 juillet à 21 h 40 (heure de Paris). Le concert se tient dans la Cour d'honneur du palais des Papes dans le cadre du Festival d'Avignon, lors d'une soirée spéciale animée par Marjorie Bertin sur RFI (en français), et par Micha Khalil sur MCD (en arabe). À ne pas manquer sur l'antenne de RFI cet été : du 28 juillet au 4 août à 17 h 10, Marjorie Bertin propose l'émission « Étoiles d'Orient », une série consacrée à six grandes voix féminines de la chanson arabe : Oum Kalthoum, Fayrouz, Cheikha Remitti, Asmahan, Reinette l'Oranaise et Dalida.

Noticias de América
Bad Bunny arranca su serie histórica de conciertos en Puerto Rico

Noticias de América

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:46


La residencia de 30 conciertos de Bad Bunny en el Coliseo de Puerto Rico, del 11 de julio al 14 de septiembre, tendrá un impacto económico para la isla de 377 millones de dólares y creará aproximadamente 3.642 empleos directos, indirectos e inducidos, según datos de la alcaldía de San Juan. La isla vive una revolución que va más allá de los conciertos. Desde la venta de accesorios a la organización de recorridos por su municipio natal. Más allá de una gira que promete ser histórica, "Debí Tirar Más Fotos" es una reivindicación de la cultura puertorriqueña. El rapero Bad Bunny revoluciona Puerto Rico con una residencia artística de 30 conciertos en el Coliseo. Sheilla Rodríguez, profesora del departamento de estudios socioculturales de la Universidad de Florida, destaca la importancia de este acontecimiento en la antena de RFI: "Tiene un mensaje eminentemente político. Bad Bunny da un ejemplo de cómo puede usarse el arte con el fin de hacer una inyección económica pero también es una inyección de orgullo y de fortalecimiento a los puertorriqueños". Varios estudios afirman que los conciertos supondrán un ingreso de entre 200 y 300 millones de dólares y generarán más de 3000 mil empleos. Pero también hay que considerar estas funciones como un homenaje a la cultura y la identidad latina, y especialmente puertorriqueña, en Nueva York."Entiendo que Bad Bunny está dando un ejemplo de la fortaleza cultura que recae en los puertorriqueños y que, a pesar de todas las violencias que hemos históricamente recibido, somos profundamente fuertes y talentosos" dice Sheilla Rodríguez en RFI.  La isla vive una revolución que va más allá de los conciertos. Desde la venta de accesorios relacionados con Bad Bunny como la tradicional pava (sombrero de paja), a la organización de recorridos por su municipio natal y las publicaciones de un diccionario para entender sus letras y un estudio científico sobre su música. El artista puertorriqueño anunció inicialmente 21 conciertos en la isla pero, ante la gran demanda, aumentó a 30 las funciones, que se llevarán a cabo todos los fin de semana desde el 11 de julio hasta el 14 de septiembre en el Coliseo de Puerto Rico. Benito ha usado su música para abordar la lucha contra la gentrificación, la privatización de los recursos naturales o los cortes de energía. "El contenido de las canciones es una denuncia. Utilicemos la música para resistir" sentencia Sheilla Rodríguez, profesora del departamento de estudios socioculturales de la Universidad de Florida. Esta residencia artística ha batido todos los records: vendió 400.000 boletos en tan solo 4 horas y supera las noches de conciertos consecutivas de otras leyendas del reggaeton como Daddy Yanki o Wisin y Yandel. Sin duda, un evento que Puerto Rico nunca va a olvidar.   Influencia hasta en la lingüística  Al generar tanta expectación la residencia, han surgido en el último mes varias iniciativas curiosas para explicar las letras de Bad Bunny y para estudiar el impacto de su música en la química cerebral. La lexicógrafa puertorriqueña Maia Sherwood Droz creó el diccionario ‘El ABC de DtMF', que define el vocabulario puertorriqueño y referencias culturales como lugares, nombres de personas y menciones musicales con ejemplos tomados de las 17 canciones del álbum. Por su parte, el Colegio de Químicos de Puerto Rico (CQPR) presentó un análisis en el que asegura que la música de Bad Bunny activa neurotransmisores, como dopamina, serotonina y oxitocina, generando placer, bienestar, euforia y un fuerte sentido de comunidad.

Eco d'ici Eco d'ailleurs
Congo, francophonie économique et agriculture: le plaidoyer de Michel Djombo (Unicongo)

Eco d'ici Eco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 49:59


Quel avenir économique pour la République du Congo et plus largement pour l'Afrique francophone ? Au sortir de la REF 2025 (Rencontre des entrepreneurs francophones) à Brazzaville, Michel Djombo, président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), livre un état des lieux sans détour de l'économie congolaise et des grands enjeux régionaux et internationaux sur le continent.

Éco d'ici éco d'ailleurs
Congo, francophonie économique et agriculture: le plaidoyer de Michel Djombo (Unicongo)

Éco d'ici éco d'ailleurs

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 49:59


Quel avenir économique pour la République du Congo et plus largement pour l'Afrique francophone ? Au sortir de la REF 2025 (Rencontre des entrepreneurs francophones) à Brazzaville, Michel Djombo, président de l'Union patronale et interprofessionnelle du Congo (Unicongo), livre un état des lieux sans détour de l'économie congolaise et des grands enjeux régionaux et internationaux sur le continent.

Noticias de América
Bad Bunny arranca su serie histórica de conciertos en Puerto Rico

Noticias de América

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 2:46


La residencia de 30 conciertos de Bad Bunny en el Coliseo de Puerto Rico, del 11 de julio al 14 de septiembre, tendrá un impacto económico para la isla de 377 millones de dólares y creará aproximadamente 3.642 empleos directos, indirectos e inducidos, según datos de la alcaldía de San Juan. La isla vive una revolución que va más allá de los conciertos. Analizamos su importancia con una experta en la antena de RFI. Más allá de una gira que promete ser histórica, "Debí Tirar Más Fotos" es una reivindicación de la cultura puertorriqueña. El rapero Bad Bunny revoluciona Puerto Rico con una residencia artística de 30 conciertos en el Coliseo. Sheilla Rodríguez, profesora del departamento de estudios socioculturales de la Universidad de Florida, destaca la importancia de este acontecimiento en la antena de RFI: "Tiene un mensaje eminentemente político. Bad Bunny da un ejemplo de cómo puede usarse el arte con el fin de hacer una inyección económica pero también es una inyección de orgullo y de fortalecimiento a los puertorriqueños". Varios estudios afirman que los conciertos supondrán un ingreso de entre 200 y 300 millones de dólares y generarán más de 3000 mil empleos. Pero también hay que considerar estas funciones como un homenaje a la cultura y la identidad latina, y especialmente puertorriqueña, en Nueva York."Entiendo que Bad Bunny está dando un ejemplo de la fortaleza cultura que recae en los puertorriqueños y que, a pesar de todas las violencias que hemos históricamente recibido, somos profundamente fuertes y talentosos" dice Sheilla Rodríguez en RFI.  La isla vive una revolución que va más allá de los conciertos. Desde la venta de accesorios relacionados con Bad Bunny como la tradicional pava (sombrero de paja), a la organización de recorridos por su municipio natal y las publicaciones de un diccionario para entender sus letras y un estudio científico sobre su música. El artista puertorriqueño anunció inicialmente 21 conciertos en la isla pero, ante la gran demanda, aumentó a 30 las funciones, que se llevarán a cabo todos los fin de semana desde el 11 de julio hasta el 14 de septiembre en el Coliseo de Puerto Rico. Benito ha usado su música para abordar la lucha contra la gentrificación, la privatización de los recursos naturales o los cortes de energía. "El contenido de las canciones es una denuncia. Utilicemos la música para resistir" sentencia Sheilla Rodríguez, profesora del departamento de estudios socioculturales de la Universidad de Florida. Esta residencia artística ha batido todos los records: vendió 400.000 boletos en tan solo 4 horas y supera las noches de conciertos consecutivas de otras leyendas del reggaeton como Daddy Yanki o Wisin y Yandel. Sin duda, un evento que Puerto Rico nunca va a olvidar.   Influencia hasta en la lingüística  Al generar tanta expectación la residencia, han surgido en el último mes varias iniciativas curiosas para explicar las letras de Bad Bunny y para estudiar el impacto de su música en la química cerebral. La lexicógrafa puertorriqueña Maia Sherwood Droz creó el diccionario ‘El ABC de DtMF', que define el vocabulario puertorriqueño y referencias culturales como lugares, nombres de personas y menciones musicales con ejemplos tomados de las 17 canciones del álbum. Por su parte, el Colegio de Químicos de Puerto Rico (CQPR) presentó un análisis en el que asegura que la música de Bad Bunny activa neurotransmisores, como dopamina, serotonina y oxitocina, generando placer, bienestar, euforia y un fuerte sentido de comunidad.

The Sound Kitchen
French Polynesia declares increase in ocean protection

The Sound Kitchen

Play Episode Listen Later Jul 12, 2025 26:26


This week on The Sound Kitchen, you'll hear the answer to the question about France's maritime domains. There's a poem by Pradip Basak read by RFI English journalist Amanda Morrow, “The Listener's Corner”, and lots of good music. All that and the new quiz and bonus questions too, so click the “Play” button above and enjoy!  Hello everyone! Welcome to The Sound Kitchen weekly podcast, published every Saturday – here on our website, or wherever you get your podcasts. You'll hear the winners' names announced and the week's quiz question, along with all the other ingredients you've grown accustomed to: your letters and essays, “On This Day”, quirky facts and news, interviews, and great music … so be sure and listen every week. The ePOP video competition is open! The ePOP video competition is sponsored by the RFI department “Planète Radio”, whose mission is to give a voice to the voiceless. ePOP focuses on the environment and how climate change has affected “ordinary” people. The ePOP contest is your space to ensure these voices are heard.  How do you do it? With a three-minute ePOP video. It should be pure testimony, captured by your lens: the spoken word reigns supreme. No tricks, no music, no text on the screen. Just the raw authenticity of an encounter, in horizontal format (16:9). An ePOP film is a razor-sharp look at humanity that challenges, moves, and enlightens. From June 12 to September 12, 2025, ePOP invites you to reach out, open your eyes, and create that unique bridge between a person and the world. Join the ePOP community and make reality vibrate! Click here for all the information you need.  We expect to be bombarded with entries from the English speakers! Erwan and I are busy cooking up special shows with your music requests, so get them in! Send your music requests to thesoundkitchen@rfi.fr Tell us why you like the piece of music, too – it makes it more interesting for us all! Facebook: Be sure to send your photos to thesoundkitchen@rfi.fr for the RFI English Listeners Forum banner! More tech news: Did you know we have a YouTube channel? Just go to YouTube and write “RFI English” in the search bar, and there we are! Be sure to subscribe to see all our videos. Would you like to learn French? RFI is here to help you! Our website “Le Français facile avec RFI” has news broadcasts in slow, simple French, as well as bilingual radio dramas (with real actors!) and exercises to practice what you have heard. Go to our website and get started! At the top of the page, click on “Test level” and you'll be counselled to the best-suited activities for your level. Do not give up! As Lidwien van Dixhoorn, the head of “Le Français facile” service, told me: “Bathe your ears in the sound of the language, and eventually, you'll get it.” She should know – Lidwien is Dutch and came to France hardly able to say “bonjour” and now she heads this key RFI department – so stick with it! Be sure you check out our wonderful podcasts! In addition to the news articles on our site, with in-depth analysis of current affairs in France and across the globe, we have several podcasts that will leave you hungry for more. There's Spotlight on France, Spotlight on Africa, The International Report, and of course, The Sound Kitchen. We also have an award-winning bilingual series – an old-time radio show, with actors (!) to help you learn French, called Les voisins du 12 bis.  Remember, podcasts are radio, too! As you see, sound is still quite present in the RFI English service. Please keep checking our website for updates on the latest from our journalists. You never know what we'll surprise you with! To listen to our podcasts from your PC, go to our website; you'll see “Podcasts” at the top of the page. You can either listen directly or subscribe and receive them directly on your mobile phone. To listen to our podcasts from your mobile phone, slide through the tabs just under the lead article (the first tab is “Headline News”) until you see “Podcasts”, and choose your show.  Teachers take note! I save postcards and stamps from all over the world to send to you for your students. If you would like stamps and postcards for your students, just write and let me know. The address is english.service@rfi.fr  If you would like to donate stamps and postcards, feel free! Our address is listed below.  Independent RFI English Clubs: Be sure to always include Audrey Iattoni (audrey.iattoni@rfi.fr) from our Listener Relations department in your RFI Club correspondence. Remember to copy me (thesoundkitchen@rfi.fr) when you write to her so that I know what is going on, too. N.B.: You do not need to send her your quiz answers! Email overload! This week's quiz: On 14 June, I asked you a question about the 2025 One Ocean Summit, which was held in the French city of Nice. There was very good news on the opening day: French Polynesia's President Moetai Brotherson announced that his country is on track to create the world's largest marine protected area. You were to re-read our article “French Polynesia unveils world's largest marine protected zone”, and send in the answer to this question: What is the size of France's maritime domain? The answer is: 11 million square kilometers. As noted in our article: “Polynesia's announcement alone allows France, whose maritime domain covers 11 million square kilometers, to increase the proportion of its waters under protection to 78 percent, a broad term that includes areas where activity restrictions are minimal. Of this area, 14.8 percent is now considered highly protected, compared to 4.8 percent before Polynesia's announcement. Just eight percent of global oceans are designated for marine conservation, despite a globally agreed target to achieve 30 percent coverage by 2030.” In addition to the quiz question, there was the bonus question: “Which season of the year do you like the most, and why?” The question was suggested by Rafiq Khondaker. Do you have a bonus question idea? Send it to thesoundkitchen@rfi.fr The winners are: Saleem Akhtar, the president of the RFI Seven Stars Radio Club in District Chiniot, Pakistan. Saleem is also this week's bonus question winner. Congratulations, Saleem, on your double win. Also on the list of lucky winners this week is RFI Listeners Club member Sahadot Hossain, who, as an Assistant Professor of Geography and Environment at the Gurudayal Government College in Kishoreganj, Bangladesh, can probably recite every country's maritime domain in his sleep! There are two more RFI Club members on the list this week, and they're both from Assam, India: Deekay Dimple and Karobi Hazarika. Last but assuredly not least, there's RFI English listener Lata Yeasmin Jahan, the co-chairwoman of the Sonali Badhan Female Listeners Club in Bogura, Bangladesh. Congratulations, winners! Here's the music you heard on this week's programme: “Dawganova”  by David Grisman, played by the David Grisman Quintet; “Le coucou” by Louis-Claude Daquin, performed by Ruth Laredo; “The Flight of the Bumblebee” by Nicolai Rimsky-Korsakov; “The Cakewalk” from Children's Corner by Claude Debussy, performed by the composer, and “Scar Tissue”, written by Anthony Kiedis, Flea, John Frusciante, and Chad Smith, and performed by the Red Hot Chili Peppers.   Do you have a music request? Send it to thesoundkitchen@rfi.fr This week's question ... you must listen to the show to participate. After you've listened to the show, re-read our article “Seven Nobel laureates urge France to adopt tax on 'ultra-rich'”, which will help you with the answer. You have until 25 AUGUST (yep, summer vacation is coming up!) to enter this week's quiz; the winners will be announced on the 30 August podcast. When you enter, be sure to send your postal address with your answer, and if you have one, your RFI Listeners Club membership number. Send your answers to: english.service@rfi.fr or Susan Owensby RFI – The Sound Kitchen 80, rue Camille Desmoulins 92130 Issy-les-Moulineaux France Click here to learn how to win a special Sound Kitchen prize. Click here to find out how you can become a member of the RFI Listeners Club, or form your own official RFI Club.   

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 48:28


Café des Sports – Ce vendredi 11 juillet 2025 en direct à 18h10 TU sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live ! (Reprise à 21h10 TU) : - Finale du Mondial des Clubs : Chelsea–PSG ; - Mondial des Clubs : bilan d'une première ; - Ballon d'Or 2025 ; - Cartons Vidéo : vos coups de cœur ou de griffes. Finale du Mondial des Clubs : Chelsea – PSG Dernier round dimanche à New York ! Les Blues prêts à créer la surprise, ou Paris se dirige-t-il tout droit vers un grand Chelem historique qui lui tend les bras ? Mondial des Clubs : bilan d'une première Format XXL, grands noms, stades bien remplis… mais tout est-il vraiment réussi ? Gianni Infantino peut-il crier victoire ? Ballon d'Or 2025 La liste des 30 sera révélée le 7 août 2025. Dembélé, Vitinha et Hakimi devraient logiquement y figurer. Le Saint Graal du footballeur peut-il échapper cette saison à un joueur du PSG ? Cartons Vidéo : vos coups de cœur ou de griffes Les temps forts de la planète foot vus par vous… et jugés par nos consultants ! Qui mérite les honneurs ? Qui doit se faire taper sur les crampons ? Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Mangara | Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Robin Cussnot. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Allemagne : des réfugiés afghans attendent toujours leur visa

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les excuses du président du Liberia et l'augmentation des taxes douanières américaines au Brésil. Allemagne : des réfugiés afghans attendent toujours leur visa  La justice allemande a ordonné au gouvernement de délivrer les visas promis aux familles afghanes réfugiées au Pakistan depuis la chute de Kaboul en 2021. Sans ce document, elles risquent d'être expulsées vers leur pays. Pourquoi les autorités ne veulent-elles plus leur octroyer de visas ? Le gouvernement de Friedrich Merz va-t-il faire appel de cette décision de justice ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.     Liberia : un espoir de justice pour les victimes des guerres civiles ?    Plus de vingt ans après la fin des deux guerres civiles qui ont ravagé le Liberia entre 1989 et 2003, le président Joseph Boakai a présenté, au nom de l'État, les excuses officielles de l'État pour les 250 000 morts. Pourquoi le faire maintenant ? Ces excuses s'accompagnent-elles de mesures judiciaires concrètes pour les personnes concernées ?   Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI.     Brésil : pour soutenir Bolsonaro, Trump augmente les taxes douanières   Pour dénoncer les poursuites judiciaires lancées contre l'ancien président Jair Bolsonaro, Donald Trump menace de surtaxer de 50 % les importations des produits brésiliens aux États-Unis. Quelles seraient les conséquences économiques pour le Brésil si ces droits de douane étaient appliqués ? Avec Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste chez BDO.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, retour sur la victoire écrasante des Parisiens contre le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du monde des clubs.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 11 juillet 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

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Café des Sports – Ce vendredi 11 juillet 2025 en direct à 18h10 TU sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live ! (Reprise à 21h10 TU) : - Finale du Mondial des Clubs : Chelsea–PSG ; - Mondial des Clubs : bilan d'une première ; - Ballon d'Or 2025 ; - Cartons Vidéo : vos coups de cœur ou de griffes. Finale du Mondial des Clubs : Chelsea – PSG Dernier round dimanche à New York ! Les Blues prêts à créer la surprise, ou Paris se dirige-t-il tout droit vers un grand Chelem historique qui lui tend les bras ? Mondial des Clubs : bilan d'une première Format XXL, grands noms, stades bien remplis… mais tout est-il vraiment réussi ? Gianni Infantino peut-il crier victoire ? Ballon d'Or 2025 La liste des 30 sera révélée le 7 août 2025. Dembélé, Vitinha et Hakimi devraient logiquement y figurer. Le Saint Graal du footballeur peut-il échapper cette saison à un joueur du PSG ? Cartons Vidéo : vos coups de cœur ou de griffes Les temps forts de la planète foot vus par vous… et jugés par nos consultants ! Qui mérite les honneurs ? Qui doit se faire taper sur les crampons ? Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Mangara | Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Robin Cussnot. 

Invité Afrique
Cameroun: «C'est le moment pour Paul Biya de prendre sa retraite et d'être respecté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 11:37


Candidat ou pas ? Au Cameroun, l'avenir du président Biya provoque de multiples débats depuis que le porte-parole du gouvernement et celui du parti au pouvoir ont affiché publiquement leur désaccord. C'était au début de la semaine sur RFI. Ce vendredi, voici la réaction de Christopher Fomunyoh. Mais comme le grand essayiste camerounais est aussi le directeur Afrique du National Democratic Institute, un think tank américain proche du Parti démocrate, il s'exprime d'abord sur le sommet organisé mercredi par Donald Trump. En ligne de Washington, Christopher Fomunyoh répond à C. Boisbouvier.  RFI : « Plus de commerce, moins d'aide », a dit en substance Donald Trump aux cinq chefs d'État africains qu'il a reçus ce mercredi à la Maison Blanche. Qu'est-ce que vous pensez de cette nouvelle approche des États-Unis avec l'Afrique ?  Christopher Fomunyoh : Effectivement, je pense que peut-être, compte tenu des richesses naturelles existant sur le continent, ça va ouvrir de nouvelles perspectives. Et nous l'avons ressenti parce que, mercredi, les cinq chefs d'États à tour de rôle, chacun parlait des richesses naturelles de son pays. Et il est envisagé un autre sommet, peut-être au mois de septembre à New York, et peut-être que ça va changer le paradigme.  Les contrats miniers, c'est l'un des arguments que les États-Unis mettent à présent sur la table. Est-ce qu'après 25 ans d'échec dans les Grands Lacs, cette stratégie pourrait réussir ?  Peut-être que les deux États du Congo et du Rwanda, voyant un intérêt commun dans la possibilité de nouvelles richesses dans l'exploitation des minerais, pourront s'entendre à régler leurs conflits par des voies de négociations. Donc c'est à encourager si ça peut calmer les choses et éviter la perte en vies humaines qu'a connu le Congo à l'est de son territoire, c'est vraiment à saluer.  Alors à propos de ces matières premières, pour l'instant, c'est la Chine qui exploite le plus de terres rares en Afrique. Est-ce que les États-Unis ont raison ou pas de vouloir entrer en compétition avec la Chine sur le terrain africain ?  Effectivement, la compétition avec la Chine, je ne serais pas surpris si cela était entré dans le calcul par rapport même à l'invitation des cinq pays dont les chefs d'États se trouvent à Washington en ce moment.  Donc, a priori, Washington a pris soin d'inviter cinq chefs d'États qui résistent à la force d'attraction de la Chine ? Je ne sais pas si c'est cela, l'indicateur qui a motivé le choix de ces cinq pays, mais c'est quand même des pays qui, à divers degrés, contiennent des ressources qui peuvent attirer le secteur privé américain.  Sur RFI et France 24, au mois de mars dernier, le nouveau président du Gabon, Brice Clotaire Oligui Nguema, a révélé que les Chinois avaient souhaité installer une base militaire sur les côtes gabonaises, mais que le Gabon avait décliné la proposition. Est-ce que vous pensez que c'est l'une des raisons pour lesquelles ce président était invité à la Maison Blanche ce mercredi ? Effectivement, ça se voit que, depuis la transition au Gabon, le Gabon essaie de peser aussi dans les conversations diplomatiques avec Washington. On l'a ressenti aussi mercredi lorsque le nouveau président gabonais a fait étalage de son ouverture.  Vous êtes Camerounais et vous suivez avec beaucoup d'attention le début de la campagne pour la présidentielle d'octobre prochain. Cette semaine, on a entendu le porte-parole du gouvernement nous dire que la candidature de Paul Biya à un huitième mandat n'était sûre qu'à 50%. Puis le porte-parole du parti au pouvoir RDPC nous dire que cette candidature était sûre à 100%. Comment vous réagissez ?  Cela ne me surprend pas du tout. Tout au contraire, ça démontre ce que nous avons toujours décrié avec le régime en place, parce que nous avons vu le ministre René Sadi, par exemple, qui semble prendre la mesure de l'angoisse dans laquelle vivent les populations camerounaises quant à l'effectivité de la gouvernance et de la gestion du pouvoir par le président Paul Biya. Il a essayé d'être rationnel et même de rassurer dans une certaine mesure ces populations-là. Mais quelques heures après, nous avons été très surpris que le ministre Fame Ndongo sorte en se lançant dans un sophisme exacerbé, qui prête à confusion non seulement pour les Camerounais, mais aussi pour tous les Africains qui regardent avec curiosité ce qui se passe au Cameroun.  Si Paul Biya vous demandait conseil aujourd'hui, qu'est-ce que vous lui diriez ?  Je lui dirais clairement d'aller se reposer parce que, si je voulais être cynique, je dirais comme certains que la candidature de Paul Biya serait un cadeau. Le plus beau cadeau que le parti au pouvoir pourrait rendre à l'opposition. Parce que ce serait très facile de le battre dans une campagne où il ne pourra pas battre campagne, où il ne pourra pas faire des tournées dans les dix régions du pays, où il ne pourra pas interagir avec les journalistes et les populations. Mais je ne suis pas cynique à ce point. Je suis optimiste de nature et je lui dirais carrément : « en tant que grand-père, en tant qu'arrière-grand-père, c'est le moment de prendre votre retraite et d'être respecté par les Camerounais et par les Africains et par le monde entier ».

Presa internaţională
Premierul Ilie Bolojan anunţă proiectele de reformă ale Guvernului în perioada următoare

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Jul 11, 2025 55:46


Revizurea indemnizațiilor din Consiliile de Administrație ale unor instituții precum Curtea de Conturi, Consiliul Concurenței sau Autoritatea de Supraveghere Financiară, reforma pensiilor speciale și reorganizarea instituțiilor din administrație sunt câteva dintre măsurile pregătite de Guvern pentru următoarele două pachete fiscale. Congresul liberal de maine va fi un bun punct de pornire pentru a masura sustinerea politica de care se mai buura premierul care spunea recent ca este cu mandatul pe masa.      Nicuşor Dan a sesizat CCR pe Legea care vizează organizațiile cu caracter fascist, legionar, rasist sau xenofob Preşedintele susţine că termenii „legionar” şi „fascist” nu sunt explicaţi în mod clar. Seful statului mai spune că, prin comparaţie, in UE astfel de legi sunt mult mai clare. Solicitarea sefului statului este "îngrijorătoare", spune la RFI profesorul universitar Liviu Rotman, unul din cei mai cunoscuți istorici ai vieții evreiești din România.   România are una dintre cele mai mici rate de testare voluntară pentru bolile cu transmitere sexuală din UE, în timp ce acestea sunt tot mai frecvente în rândul tinerilor Ce îi oprește să se testeze? Frica, rușinea, miturile și lipsa de informație. Pentru al doilea an consecutiv, tinerii care merg în această vară la Electric Castle și Summer Well se pot testa, gratuit, pentru BTS, în cadrul programului „Testat e Hot”, derulat de o rețea privată de sănătate.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : vers une dissolution de l'Assemblée nationale ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les inondations au Texas, Donald Trump et le prix Nobel de la paix et une attaque aérienne record de la Russie en Ukraine. France : Emmanuel Macron osera-t-il une seconde dissolution de l'Assemblée nationale ?   Un an après avoir convoqué des élections législatives anticipées, Emmanuel Macron retrouve le pouvoir de dissoudre l'Assemblée nationale. Avec un Parlement sans aucune majorité, le chef de l'État envisage-t-il une nouvelle dissolution ou pourrait-il envisager une élection présidentielle anticipée ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service Politique de RFI.   États-Unis : le Texas submergé par des inondations historiques Dévasté par des pluies d'une rare intensité, le Texas fait face à l'une des pires catastrophes naturelles de son histoire. Avec plus de 100 morts, ces inondations soulèvent des questions sur l'efficacité des services météorologiques américains. Comment la première puissance mondiale ne parvient-elle pas à anticiper de telles catastrophes ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat sur RFI.   Prix Nobel de la paix : la candidature de Donald Trump est-elle crédible ?   Lors de sa visite à Washington, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a annoncé qu'il avait écrit au comité Nobel pour soumettre la candidature du président américain au prix Nobel de la paix. Donald Trump peut-il réellement décrocher le Nobel de la paix ? Avec Augustin Habran, maître de conférence en histoire des États-Unis à l'Université d'Orléans.   Guerre en Ukraine : la Russie a lancé sa plus grande attaque de drones   Dans la nuit de mardi 8 à mercredi 9 juillet 2025, la Russie a lancé sa plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit en février 2022. Selon Kiev, 728 drones et 13 missiles ont visé le territoire ukrainien. Quelles conséquences cette nouvelle escalade peut-elle avoir sur le conflit malgré les tentatives de médiation de paix ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.

Invité Afrique
Investiture du candidat MCU en Centrafrique: «Pour moi, il ne fait aucun doute que ce soit le président Touadéra»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 11:54


En République centrafricaine, les inquiétudes sur l'état de santé du chef de l'État se sont dissipées. Faustin-Archange Touadéra se porte bien et sera candidat à l'élection présidentielle de décembre prochain. C'est ce qu'affirme l'un de ses proches sur RFI. Évariste Ngamana est à la fois le premier vice-président de l'Assemblée nationale et le porte-parole du parti au pouvoir MCU, Mouvement Cœurs Unis. En ligne de Bangui, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier et s'exprime d'abord sur la catastrophe qui a provoqué la mort de 20 personnes dans la capitale centrafricaine, le 25 juin dernier. RFI : Le 25 juin, c'était le jour des examens au lycée Barthélemy Boganda de Bangui. Il y a eu une bousculade mortelle qui a tué 20 personnes, dont 19 lycéens. À l'origine de cette tragédie, il y a eu l'explosion d'un transformateur électrique. Que répondez-vous à l'opposition qui dénonce votre irresponsabilité, à vous les autorités centrafricaines, et qui vous accuse d'avoir « failli à votre devoir de garantir la sécurité des élèves » ?  Évariste Ngamana : C'est faux et archi-faux, ce que dénonce l'opposition. Il s'agit ici d'une récupération politique. Nous regrettons tous ce qui s'est passé au niveau du lycée Barthélemy Boganda, mais cet accident malheureux est dû à une explosion du transformateur qui se situe dans l'enceinte même de ce lycée. Et au moment où les élèves composaient, le personnel de l'Enerca, la société nationale d'électricité, est passé faire des travaux d'entretien et c'est par la suite qu'il y a eu cette explosion. Donc une enquête est en cours. Le directeur général de l'Enerca, il est mis aux arrêts et il est entendu, ses collaborateurs sont entendus et si leur responsabilité est établie, à ce moment-là, ils vont être placés sous mandat de dépôt. Mais le cas échéant, ils vont être purement et simplement relâchés. Donc, nous laissons la justice faire son travail et, à l'issue, nous saurons qui a fait quoi.  Pour la première fois depuis 1986, c'est-à-dire depuis presque 40 ans, l'État centrafricain veut organiser cette année des élections locales. La date est fixée au 31 août, mais l'expert des Nations unies Yao Agbetse dit que cette date est compromise par « de sérieux obstacles opérationnels » ...  Vous savez que nous avons des calendriers qui ont été établis par l'Autorité nationale des élections et, effectivement, l'ANE a connu quelques problèmes liés à des questions techniques. Le gouvernement, ainsi que l'Autorité nationale des élections, sont à pied d'œuvre. Une alternative est en train d'être trouvée et, pour ce qui me concerne, je pense qu'il y aura un léger décalage par rapport à cette date, lié à ces problèmes techniques qui sont en train d'être réglés. Dès lors que la liste définitive va être publiée, à ce moment-là, nous saurons à quelle date ces élections locales vont être organisées.  La liste définitive des électeurs ? Effectivement. Alors, vous dites que ces élections locales vont sans doute être décalées. Est-ce à dire qu'elles auront lieu après l'élection présidentielle et les élections législatives prévues le mois de décembre prochain ?  Oui, pourquoi pas. Nous avons attendu depuis plus de 40 ans. Je pense qu'il n'y a pas feu en la demeure. L'essentiel, c'est que ces élections soient organisées.  Lors de cette élection présidentielle, est-ce que le président Touadéra sera bien candidat à un nouveau mandat ?  Le parti MCU a prévu d'organiser son congrès du 25 au 26 juillet et c'est au cours de ce congrès-là que le Mouvement Cœurs Unis va investir son candidat. Et pour moi, il ne fait aucun doute que cela soit le président Touadéra.  Alors, il y a tout de même eu des inquiétudes au sujet de la santé du chef de l'État, puisque le 21 juin, il est parti en Belgique pour se faire soigner. Qu'est-ce qui s'est passé ?  Pour moi, le chef de l'État reste un humain susceptible d'être malade, d'avoir eu quelques maux de tête, ce n'est pas un extraterrestre. Mais cette rumeur vient du fait de la manipulation de l'opposition qui n'espère que la mort du président. Mais c'est Dieu qui détient la vie de tout le monde. Donc, puisque l'opposition est en perte de vitesse, donc cette rumeur, cette manipulation est du fait de l'opposition. Mais le président se porte bien, vous l'avez vu, il a participé au sommet de l'Alliance Gavi [à Bruxelles le 25 juin]. Il est revenu au pays. Il était au chevet des accidentés du lycée Boganda. Le week-end, il a reçu les parents des élèves qui sont décédés. Il est en train de mener à bien sa mission. Il se porte bien et, au moment venu, il sera candidat.  Il y a quand même eu une certaine inquiétude, je crois, le 21 juin. Nos confrères d'Africa Intelligence précisent qu'il a été évacué en urgence vers la Belgique à bord d'un jet médicalisé Bombardier Challenger… Ce que Africa Intelligence dit n'engage que Africa Intelligence, mais je vous dis que le président a profité de son séjour à Bruxelles pour faire quelques bilans de santé. Et la preuve, c'est que, quelques jours après, vous l'avez vu, il était présent à ce sommet de l'Alliance Gavi. Il est rentré au pays, il se porte bien. Voilà.  N'a-t-il pas eu un malaise soudain lors d'une réunion ministérielle à Bangui, comme le disent nos confrères d'Africa Intelligence ? Je dis que ceux qui parlent là, ils n'ont jamais eu quelque chose dans leur vie, ne serait-ce qu'un mal de tête. Donc pour moi, ce sont des détails inutiles. Aujourd'hui, il y a un élément factuel qui est là. Le président de la République se porte très bien, il est en train de travailler comme d'habitude et le reste n'est que des supputations pures et simples.

Meio Ambiente
Escândalo dos ‘poluentes eternos' na água potável na França alerta sobre regulação do uso de Pfas

Meio Ambiente

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 6:14


A proibição do consumo da água das torneiras em pelo menos 16 localidades do nordeste da França reforça um alerta que especialistas e organizações já emitem há pelo menos uma década: a regulamentação sobre a produção e o uso dos chamados poluentes eternos, que representam um sério risco à saúde e ao meio ambiente, deve ser atualizada.  A partir dos anos 1950, estes produtos químicos se disseminaram nas mais diferentes indústrias e são “quase impossíveis” de serem retirados do ambiente, nas cidades como no campo. Utilizados pelas suas propriedades impermeabilizantes, resistentes ao calor, ao fogo ou à gordura, eles são encontrados em utensílios de cozinha, produtos de higiene, roupas ou objetos de decoração – mas, ainda mais preocupante, também estão nos alimentos e até na água, onde vão parar pela contaminação dos rios. Foi assim que, no começo de julho, as autoridades sanitárias da região de Ardennes, perto da fronteira com a Alemanha, ordenaram a proibição do consumo da água das torneiras por tempo indeterminado. Testes realizados a pedido de um consórcio jornalístico, em amostras recolhidas ao longo de 10 anos, detectaram índices de poluentes eternos de três a 27 vezes superiores ao tolerado pela Agência Nacional de Saúde da França. O limite autorizado é de 100 nanogramas por litro. A suspeita é que os Pfas – sigla para produtos perfluorados – tenham sido despejados no rio Meuse e seus afluentes por uma fabricante de papeis instalada na região. Novas análises deverão determinar o nível de contaminação dos solos – um cenário que seria catastrófico para a agricultura, observa o repórter investigativo Nicolas Cossic, do site Disclose, e um dos autores da reportagem de denúncia. “Terrenos agrícolas significam os nossos alimentos, significa o leite que bebemos e que pode ser particularmente contaminado”, diz. “Já houve casos similares de graves poluições por rejeitos de usinas de papel na Alemanha, nos Estados Unidos. Agricultores simplesmente tiverem que parar de produzir porque as terras deles se tornaram incultiváveis”, indica, à RFI. 'Quando procuramos, encontramos' A contaminação da água potável ilustra a que ponto o uso destes produtos fugiu, literalmente, de controle nos países industrializados. No começo do ano, a associação de proteção de consumidores UFC-Que Choisir divulgou o resultado de testes feitos em 30 lugares de toda a França. O estudo chama a atenção para uma molécula em especial: a TFA, o ácido trifluoroacético, resíduo da degradação de alguns tipos de agrotóxicos usados na agricultura e que foi encontrado inclusive na água distribuída em Paris. “Hoje, a questão que temos que colocar sobre a água da torneira é qual norma deveremos aplicar, porque atualmente, o TFA não está entre as moléculas procuradas para os índices oficiais sanitários das Agências Regionais de Saúde da França. Isso significa que não sabemos, oficialmente, se há ou não presença de TFA na água que bebemos”, constata Olivier Andrault, analista de alimentação e agricultura da associação. “Entretanto, nós percebemos que quando procuramos, encontramos. Detectamos este Pfas em 29 das 30 amostras que analisamos.” Existem milhares de tipos de Pfas, mas cerca de 10 são os mais utilizados pela indústria – portanto, são também os mais estudados. Eles podem afetar o organismo humano de diferentes maneiras. “Verificamos efeitos no fígado, aumento das taxas de colesterol – portanto um risco cardiovascular mais elevado –, efeitos na tireoide, com impacto importante no desenvolvimento dos fetos. Eles podem afetar a nossa capacidade de reprodução, nosso sistema imunitário, e alguns Pfas são cancerígenos”, explica a toxicologista Pauline Cervan, da organização francesa Générations Futures. “Todos não são tóxicos da mesma maneira e na mesma gravidade, mas o conjunto desses produtos é preocupante porque a presença de todos eles é perene no meio ambiente.” Filtragem é difícil e cara Ao contrário de outras substâncias, os Pfas não se degradam com o tempo – por isso, são chamados de poluentes eternos. Essa característica torna também mais difícil a retirada destas moléculas em ambientes poluídos, em especial a água. “É praticamente impossível, na escala de toda a França. Tecnicamente é quase impossível e, do ponto de vista econômico, seria extremamente caro. O problema do TFA e da sua presença na água potável é que é muito difícil de retirá-lo: as técnicas que utilizamos hoje para a obtenção da água potável não permite filtrar essa substância”, aponta Cervan. “Seria necessário instalar filtros mais eficientes, com novas tecnologias, como a osmose invertida, que parece ser a única tecnologia capaz de retirar o TFA. Mas é caríssimo”, diz.  A especialista salienta que essas tecnologias consomem volumes abundantes de energia e gerariam um resíduo concentrado de Pfas, para os quais ainda não existe soluções adequadas. “Seria apenas deslocar o problema”, lamenta. Cervan ressalta, ainda, que as futuras leis sobre o assunto devem prever mecanismos para evitar que os industriais apenas substituam as moléculas conhecidas por outras ainda pouco utilizadas – e que poderiam se tornar o novo foco do problema, a longo prazo. Em fevereiro, a França adotou uma legislação pioneira para proibir progressivamente a produção desses poluentes nos cosméticos, têxteis e skis a partir de 2026. O texto também instaura o princípio de “poluidor-pagador”: as fabricantes terão de financiar uma parte das operações de descontaminação das agências regionais de tratamento de água.   Mas para Andrault, a norma já nasce incompleta, ao deixar de fora um dos maiores vetores de Pfas no ambiente doméstico, as panelas antiaderentes. “E também não incluímos toda a variedade produtos alimentares, como as embalagens que, em contato direto com os alimentos e expostos ao calor do micro-ondas, representam um risco elevado de presença de Pfas”, adverte. Na Europa, apenas a Dinamarca possui uma legislação restritiva à produção e uso destes poluentes em uma vasta gama de produtos.

Presa internaţională
Conf.Dr. Beatrice Mahler: Problema nu este numărul de paturi din spitale, ci finanțarea sistemului de sănătate

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 31:07


Noul Guvern are în vedere reforme majore în Sănătate. În spitale, de exemplu, mii de paturi vor fi eliminate, iar medicii vor fi plătiți în funcție de performanță. Mai exact, ministerul Sănătății plănuiește să reducă cu 20% numărul de paturi din spitale, direcționând resursele către servicii medicale mai utile precum ambulatorii și recuperare.  În nici un caz nu se vor închide spitale, dă asigurări ministrul de resort, Alexandru Rogobete. "Reducerea numărului de paturi de spitalizare continuă nu înseamnă închiderea de spitale sub nicio formă. Înseamnă transformarea paturilor care stau goale în multe unități sanitare sau în multe secții din anumite unități sanitare, convertirea lor, transformarea lor în spitalizare de zi. În ambulatoriu de specialitate, în paliație, în paturi pentru bolnavi, bolnavi cronici, pentru recuperare medicală și așa mai departe lista continuă. Practic, reducerea numărului de paturi de spitalizare continuă cu 20%, cum scrie în programul de guvernare, se referă la o reașezare a sistemului de sănătate și la o reașezare a tipului de serviciu medical pe care spitalele îl oferă oamenilor. Sub nicio formă nu se vor închide spitale. Este evident că acele specialități nu mai oferă adresabilitate populației din acea comunitate și atunci încercăm convertirea lor către alte specialități deficitare, unde este nevoie. Aceasta este gândirea, aceasta este reforma", a declarat Alexandru Rogobete la Digi24. Potrivit acestuia, "se discută de ani de zile despre creșterea capacității de răspuns a ambulatoriu de specialitate. Se vorbește de ani de zile despre creșterea numărului de paturi, de spitalizare de zi, internări de zi. Pacientul merge dimineața, are parte de toate investigațiile necesare. Seara este externat. Vă dau exemple gastro copii, colonoscopie, analize medicale de tot felul, ecografii, RMN-uri cu substanță de contrast și sigur lista poate continua, deci sub nicio formă. Acum e adevărat că atunci când spun reducerea numărului de paturi, prima idee este că acele paturi o să dispară", a precizat Rogobete.   Rata de ocupare a paturilor într-o unitate medicală nu trebuie să fie 100%, și nu pentru că vrem să avem paturi libere, ci pentru că este nevoie de igienizare frecventă a paturilor și saloanelor, cu procedee de dezinfecție terminală care să permită condiții de siguranță pentru cei care vin în spital, spune la RFI conf. dr. Beatrice Mahler. Potrivit acesteia, "riscul de infecții nosocomiale nu poate fi redus decât respectând procedurile, ca să nu mai vorbim de obligativitatea izolării cazurilor cu risc potențial de transmiterea a infecției. (ex în cazul pacienților cu boli infecțioase)". "Eu cred că reforma este necesară, este mult așteptată de o mare parte din profesioniștii din sănătate, pentru că problema nu este numărul de paturi, ci problema este finanțarea sistemului de sănătate. În acest moment, toate spitalele supraviețuiesc pentru că foarte puține sunt eficiente, pentru că există internarea continuă, deoarece sistemul de sănătate finanțează eficient pacientul care este internat în pat. Ori acest lucru trebuie să se schimbe. Nu înseamnă că acest tip de internare nu trebuie să fie plătit, dar trebuie să se prioritizeze evaluarea pacientului în ambulator sau în pachete de spitalizare de zi, pentru că românii își doresc acest tip de serviciu medical, iar atâta timp cât sistemul de sănătate nu se adaptează la ceea ce își dorește populația și la ceea ce până la urmă face bine tuturor, inclusiv medicilor și personalului din sănătate, o să rămânem cu un sistem care va aduce nemulțumiri și pacienților, cei care trebuie să beneficieze de sistem, dar și personalului medical, pentru că, pe de o parte, unii, așa cum vedem în acest moment, în unele spitale și mai ales în anumite specialități, există un număr mare de pacienți, iar în altele numărul de pacienți sau presiunea care vine către secțiile respective este mult mai mic", spune conf.dr. Beatrice Mahler.  Noul program de guvernare a fost adoptat pe 26 iunie în Parlamentul României. Pentru a fi puse în practică, propunerile trebuie însă transformate într-un nou cadru legislati 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Angélique Kidjo : première chanteuse africaine à briller sur le « Walk of Fame »

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la blessure de Jamal Musiala lors d'un match contre le PSG, la réaction de Donald Trump au nouveau parti d'Elon Musk et les un an de la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah. Angélique Kidjo : première chanteuse africaine à briller sur le « Walk of Fame »   La diva béninoise aura son étoile sur l'emblématique « Walk of Fame » d'Hollywood, à Los Angeles. Comment expliquer cette reconnaissance ? Pourquoi les artistes africains sont si peu nombreux sur le célèbre trottoir d'Hollywood Boulevard ? Avec Sophie Torlotin, cheffe adjointe du service culture de RFI. PSG-Bayern : retour sur la terrible blessure de Jamal Musiala   Lors du match PSG-Bayern Munich en quarts de finale du Mondial des clubs, Jamal Musiala a brutalement quitté la pelouse avant la pause, victime d'une fracture du péroné gauche avec entorse de la cheville dans un choc involontaire avec le gardien Gianluigi Donnarumma. Combien de temps sera-t-il immobilisé ? Le gardien parisien est-il responsable de cette blessure ? L'absence de l'attaquant risque-t-elle d'affaiblir le « Rekordmeister » ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. États-Unis : Elon Musk est-il un danger pour Donald Trump ?    En annonçant la création de son parti, le Parti de l'Amérique, Elon Musk acte définitivement sa rupture avec Donald Trump. Comment le président américain réagit-il à cette initiative ? A-t-il des raisons de s'inquiéter de son ex-allié ? Elon Musk peut-il grappiller des voix aux Républicains ? Avec Pierre Gervais, professeur de Civilisation américaine à l'Université Sorbonne Nouvelle. Auteur du livre « Histoire des États-Unis de 1860 à nos jours » (éditions Hachette Éducation).  Guinée : un an de silence sur la disparition de Foniké Menguè et Billo Bah   Un an jour pour jour après leur enlèvement à Conakry, les militants de la société civile Foniké Menguè et Billo Bah demeurent introuvables. Malgré les alertes répétées de leurs proches, du FNDC et d'organisations internationales, les autorités guinéennes n'ont livré aucune information sur leur sort. Où en sont les enquêtes ouvertes par la justice guinéenne ? Que peut-on attendre des recours déposés devant la justice internationale ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior sur le Sahel à Human Rights Watch.

Invité Afrique
Disparition de Foniké Menguè et Billo Bah en Guinée: «Nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 8:24


Le 9 juillet 2024, Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah, les deux leaders de la société civile guinéenne, ont été arrêtés à Conakry par des hommes en armes et en uniformes. Sont-ils toujours en vie ? Depuis un an, on est sans nouvelles d'eux. « Pour nous, cette incertitude est insoutenable », disent leurs épouses et leurs proches. Un an après, la FIDH, la Fédération internationale pour les droits humains, appelle les États de la Cédéao à « se réveiller » pour faire libérer ces deux disparus. Maître Drissa Traoré est le secrétaire général de la FIDH. En ligne d'Abidjan, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Est-ce que vous gardez l'espoir que Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah sont vivants ? Maître Drissa Traoré : Oui, nous voulons garder l'espoir de surtout les retrouver en vie, ces deux militants des droits humains et de la société civile. Parce que, en l'état actuel, on n'a aucun élément qui puisse nous amener à croire qu'ils ne sont plus en vie. Et donc pour nous, l'espoir est toujours là et vivace. Est-ce qu'il y a eu des signes de vie depuis un an ? Non, nous n'avons pas de signes de vie, en dehors de quelques rumeurs, et de l'autre côté également, on n'a pas des éléments pouvant nous laisser croire qu'ils sont morts. Donc ce qui nous permet de garder de l'espoir jusqu'à ce moment précis. Le 9 janvier dernier, sur RFI, le porte-parole du gouvernement, Ousmane Gaoual Diallo, a déclaré que le ministre de la Justice ou le procureur général ferait bientôt un point de situation pour donner plus ample information sur l'évolution de l'enquête… Nous l'avons cru, nous l'avons espéré et malheureusement, depuis plusieurs mois, nous attendons ces déclarations. Nous attendons ce point-là, et rien ne vient. Et nous pensons que c'est le lieu d'interpeller le garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l'homme, je précise, et le Procureur général, pour qu'ils puissent nous situer sur l'état de progression et d'avancement de cette enquête-là. Parce que leur silence, ce lourd silence, devient de plus en plus insupportable pour nous. Alors, depuis un an, il y a une mobilisation internationale en faveur des deux disparus, notamment de la part des États-Unis. La Commission africaine des droits de l'homme et des peuples et le Groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées ont publié un communiqué commun, c'était en octobre dernier, dans lequel ils ont fait part de leurs craintes grandissantes sur les risques de tortures et même d'exécutions concernant ces deux disparus. Est-ce que la communauté internationale se mobilise assez à vos yeux ? Non. Au départ, nous avons vu beaucoup de mobilisation. Mais au fur et à mesure que le temps passe, cette mobilisation s'affaiblit. Cela nous inquiète et nous voulons interpeller la communauté internationale, surtout les organisations sous-régionales, pour que la question de ces deux disparus et des autres disparus puisse être à l'ordre du jour et que le gouvernement guinéen continue d'être interpellé, afin qu'au moins, on puisse savoir ce qui s'est passé, ce qui leur est arrivé, où ils sont, s'ils sont en vie ou non. Et nous pensons que cette mobilisation internationale doit être ravivée par l'ensemble des responsables de ces organisations-là et de ces pays-là. Est-ce que vous pensez, comme Me Brengarth, l'un des avocats français des familles des deux disparus, que « le pouvoir guinéen est dans une guerre d'usure, dans l'attente que les choses se tassent et que plus personne n'en parle » ? Oui, je pense que c'est la stratégie du gouvernement guinéen. Mais nous, de notre côté, nous n'allons jamais cesser notre mobilisation. Nous n'allons jamais cesser notre engagement tant que la lumière ne sera pas faite et notre mobilisation sera également, je pense, à la hauteur du silence du gouvernement guinéen. Pensez-vous que la France a joué un rôle dans la réintégration de la Guinée au sein de la grande famille francophone ? C'était au mois de septembre dernier… Non, nous ne le savons pas. Mais nous regrettons surtout que la Guinée puisse être réintégrée dans l'OIF alors que la transition n'a pas pris fin, alors que les violations des droits humains continuent de se perpétrer et surtout alors qu'il y a des enlèvements et des tortures en Guinée ces derniers temps. Et pensez-vous que la France a peur de perdre un quatrième allié en Afrique de l'Ouest si elle fait trop de démarches sur les droits de l'homme en Guinée-Conakry ? Une lecture de la situation en Afrique de l'Ouest, en tout cas, peut laisser penser que la France aujourd'hui marche sur des œufs, qu'elle ne veut pas faire les erreurs qu'elle a pu faire avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger et qu'elle veut tout faire pour maintenir ses relations avec la Guinée. Et cela est inquiétant en ce qui concerne la situation des droits de l'homme dans ce pays. Et qu'en est-il du silence de la Cédéao, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest ? Je peux dire que c'est enrageant pour nous, parce que, depuis plusieurs années, les autorités de la Cédéao ont indiqué construire la Cédéao des peuples, et nous pensons que la Cédéao des peuples, c'est la Cédéao de la protection des droits humains, c'est la Cédéao où on protège les populations. Et donc cette Cédéao des peuples ne peut pas se taire, ne peut pas être indifférente à l'enlèvement de ces acteurs qui se battent pour la démocratie, qui se battent pour les droits humains en Guinée. Pour nous, c'est incompréhensible et nous souhaitons que la Cédéao se réveille et que la Cédéao également puisse interpeller les autorités guinéennes afin que la lumière soit faite sur ces événements. À lire aussiUn an après leur enlèvement, la Guinée toujours sans nouvelle de Foniké Menguè et Mamadou Billo Bah

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent - 9 juillet 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jul 9, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Audrey Garric, journaliste environnement au Monde nous parle de la baisse des émissions de gaz à effet de serre qui marque le pas en France, avec les chiffres 2025, le rapport du Haut Conseil pour le climat Thuy Duong Nguyen (service vietnamien) sur la salinisation du delta du Mekong, dans le sud du Vietnam, une des régions du monde les plus menacées par le changement climatique Simon Rozé (service environnement) sur la réunion de l'Onu à Séville (qui s'est tenue la semaine dernière) sur le financement du développement Géraud Bosman (service environnement de RFI) revient sur une étude australienne financée par The Metals Company qui confirme les impacts de l'exploitation minière des fonds marins. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette  Avec Alice Bauchat (Bolivie) pour son film « La sécheresse s'amplifie en Amazonie» Chronique culture de Caroline Filliette sur le Festival Avignon. Musiques diffusées pendant l'émission - TriggerFinger - I follow rivers - Brian Sigu - Dudu.

Radio foot internationale
L'Olympique Lyonnais: verdict attendu sous 24h

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:29


Radio Foot Internationale – Mardi 8 juillet 2025 - À suivre à 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI ! : - OL : verdict attendu sous 24h ! ; - Mbappé – Nasser : fin de conflit ? ; - EURO 2025 en Suisse : premières leçons ! OL : verdict attendu sous 24h ! Lyon espère faire annuler sa relégation en Ligue, 2. 200 millions d'euros en jeu, l'avenir du club suspendu à la décision de la DNCG en appel. L'OL peut-il sauver sa peau ?   Mbappé – Nasser : fin de conflit ? Retrait de plainte, rencontre discrète ?… Le climat se détend entre les deux hommes. Trêve durable ou simple pause à la veille du choc entre le PSG et le Real Madrid au Mondial des Clubs !   EURO 2025 en Suisse : premières leçons ! France surprenante, Espagne impressionnante, Italie solide… bilan des premières joutes. Qui fait figure de favori ?   Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Yoro Mangara, Hervé Penot, Ludovic Duchesne.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Côte d'Ivoire : arrestation d'un membre influent du CNT malien

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la succession du Dalaï-lama et la création du parti politique d'Elon Musk. Côte d'Ivoire : arrestation d'un membre influent du CNT malien   Arrêté à Abidjan, Mamadou Awa Gassama, membre du Conseil national de transition du Mali, est accusé d'« outrage au chef de l'État » et « incitation à la haine ». Que lui reprochent les autorités ivoiriennes ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Dalaï-lama : pourquoi la Chine veut s'immiscer dans sa succession ?   À l'occasion de ses 90 ans, le Dalaï-lama, chef spirituel des bouddhistes tibétains, a réaffirmé son autorité exclusive sur le choix de son successeur, défiant frontalement Pékin qui revendique un droit de regard sur cette nomination. Pourquoi le Parti communiste chinois veut-il intervenir dans le processus de succession qui relève du domaine religieux ? Quelles sont les règles traditionnelles pour désigner le successeur du Dalaï-lama ? Avec Heike Schmidt, journaliste au service international de RFI.     États-Unis : les ambitions politiques d'Elon Musk  En rupture avec Donald Trump, Elon Musk a annoncé la création d'un nouveau mouvement politique : le Parti de l'Amérique. Sachant qu'il ne pourra pas se présenter à la présidentielle, quel est donc son objectif ? Le milliardaire a-t-il un programme politique ? États-Unis : Elon Musk peut-il casser le bipartisme politique américain ?   « Nous vivons dans un système à parti unique, pas dans une démocratie », a déclaré Elon Musk sur son réseau social X en présentant son nouveau parti politique, le Parti de l'Amérique. Cette initiative peut-elle mettre fin au système bipartite américain ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.

Radio Foot Internationale
L'Olympique Lyonnais: verdict attendu sous 24h

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:29


Radio Foot Internationale – Mardi 8 juillet 2025 - À suivre à 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI ! : - OL : verdict attendu sous 24h ! ; - Mbappé – Nasser : fin de conflit ? ; - EURO 2025 en Suisse : premières leçons ! OL : verdict attendu sous 24h ! Lyon espère faire annuler sa relégation en Ligue, 2. 200 millions d'euros en jeu, l'avenir du club suspendu à la décision de la DNCG en appel. L'OL peut-il sauver sa peau ?   Mbappé – Nasser : fin de conflit ? Retrait de plainte, rencontre discrète ?… Le climat se détend entre les deux hommes. Trêve durable ou simple pause à la veille du choc entre le PSG et le Real Madrid au Mondial des Clubs !   EURO 2025 en Suisse : premières leçons ! France surprenante, Espagne impressionnante, Italie solide… bilan des premières joutes. Qui fait figure de favori ?   Présentation : Annie Gasnier | Édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Consultants : Yoro Mangara, Hervé Penot, Ludovic Duchesne.

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

Invité Afrique
Cameroun: Paul Biya «est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle, tout le reste n'est que supputation»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 11:13


Le chef de l'État camerounais sera-t-il candidat à la présidentielle d'octobre ? « C'est du 50/50 », a déclaré lundi sur RFI le porte-parole du gouvernement camerounais, le ministre René-Emmanuel Sadi. « Il n'y a aucun doute », le président Paul Biya sera candidat en octobre, affirme de son côté, toujours sur RFI, le porte-parole du parti au pouvoir RDPC, Jacques Fame Ndongo. Visiblement, il y a donc une divergence entre le gouvernement et le parti au pouvoir sur l'avenir politique du président camerounais. Jacques Fame Ndongo, qui est aussi ministre d'Etat et ministre de l'Enseignement supérieur, répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Nous sommes à trois mois de la présidentielle et, à la différence des autres grands partis politiques, le RDPC au pouvoir n'a toujours pas désigné son candidat. Est-ce qu'aujourd'hui vous pouvez nous en dire plus ? Jacques Fame Ndongo : Le candidat du RDPC est désigné. Article 27, alinéa trois, des statuts du parti. Que dit cet article ? Le président national du RDPC est le candidat du parti à l'élection présidentielle. Il est le candidat et je le dis de manière catégorique. Mais formellement, comment le RDPC peut-il prendre une telle décision ? Est-ce lors d'un congrès ? Est-ce lors d'un comité central ? Est-ce lors d'un bureau politique ? On n'a pas besoin d'un congrès. On n'a pas besoin d'autres choses. Nous avons nos statuts. C'est le droit positif. C'est-à-dire, l'article 27 des statuts du parti ne laisse planer aucun doute. Le président national du RDPC est le candidat du RDPC, de ce parti-là donc, à l'élection présidentielle. Donc, il y a zéro chance qu'il y ait un autre candidat du RDPC à la présidentielle d'octobre ? Nos statuts sont clairs. Pour être candidat du RDPC à l'élection présidentielle, il faut être président national de ce parti. Or, je ne sais pas qu'il y ait un autre président national du RDPC. Donc, c'est le président national du parti, Son Excellence Paul Biya, qui est le candidat. C'est dans les statuts du parti. Mais le chef de l'État a fait savoir ces derniers temps qu'il répondrait en temps voulu à l'appel du parti qui lui demande d'être candidat. Il n'a pas encore formellement répondu à cet appel… Je vous dis qu'il est candidat. Mais qu'est-ce qui vous permet de savoir qu'il est candidat alors qu'il ne s'est pas exprimé lui-même ? Parce que, ayant critiqué toutes les sources, je peux vous affirmer de manière péremptoire qu'il est le candidat du RDPC à l'élection présidentielle. Tout le reste n'est que supputation. C'est-à-dire que vous l'avez vu récemment ? Je ne peux pas répondre à cette question, mais je vous dis que j'ai procédé à toutes les vérifications possibles et réelles. L'information que je vous livre est puisée à très bonne source. Ce que tout le monde a envie de vous demander, c'est : est-ce que vous avez pu rencontrer ces dernières heures le président Paul Biya et est-ce qu'à l'issue de cette rencontre il vous a donné son accord pour que vous nous disiez ceci aujourd'hui ? Je ne le dirai pas, mais sachez qu'en 52 ans de haute administration, il m'est difficile de me jeter comme ça dans un tonneau des Danaïdes si je n'ai pas la certitude de ce que j'affirme. Je ne suis pas né de la dernière pluie, comme vous le savez bien. Donc, vous avez puisé à la meilleure source ? J'ai puisé à bonne source, c'est bien vérifié, c'est bien recoupé. Pas de doute là-dessus. Alors, formellement, par quel canal le chef de l'État va-t-il annoncer qu'il répond oui à l'appel des militants de son parti ? Oui, il le fera. Vous savez qu'il est maître du temps présidentiel. Il le fera par le canal qu'il jugera le plus opportun. Alors, ce lundi 7 juillet, sur RFI, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, René-Emmanuel Sadi, a affirmé que rien n'était décidé concernant la candidature ou non du président Biya à la présidentielle d'octobre. « C'est du 50/50 », a-t-il précisé… Oui là, c'est l'État. Moi, je parle au nom du parti. Vous êtes bien d'accord que ce sont quand même deux points de vue divergents ? C'est vous qui le dites. Et est-ce que cette divergence, ça ne crée pas une situation de cacophonie au sommet de l'État camerounais ? Il n'y a aucune cacophonie. L'un parle pour le gouvernement de la République et l'autre pour le parti au pouvoir. Il n'y a pas de parti État. Alors par ailleurs, vous êtes ministre de l'Enseignement supérieur, vous êtes donc un collègue de René-Emmanuel Sadi. Est-ce que vos propos ne risquent pas d'être perçus comme une sérieuse entorse au principe de solidarité gouvernementale ? Je parle au nom du parti, pas au nom du gouvernement. Le ministre Sadi, qui est un frère, un ami, parle au nom de l'État, au nom du gouvernement. C'est la première fois tout de même que l'on voit une divergence sérieuse de point de vue entre le parti au pouvoir et le gouvernement sur la question d'une candidature à venir du président Biya, est-ce que cela ne dénote pas un certain essoufflement, une certaine fragilité au sommet de l'État camerounais ? C'est vous qui parlez de divergence. Je ne critique personne. La solidarité gouvernementale existe bel et bien, mais moi, je m'exprime au nom du parti au pouvoir.

Reportage Afrique
Objets de pouvoir - Kenya: le chasse-mouche de Jomo Kenyatta [3/10]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 2:21


Cet été, RFI vous emmène à la découverte des objets de pouvoir, des objets qui sont devenus des symboles de l'autorité de certains hommes d'État ou d'acteurs politiques du continent. Dans cet épisode, nous allons au Kenya pour parler du chasse-mouche, qu'avait adopté Jomo Kenyatta. Il est devenu le premier président du pays le 12 décembre 1964, un an après l'indépendance, et l'est resté jusqu'à sa mort, le 22 août 1978. Les images d'archives le montrent brandissant son chasse-mouche, un accessoire fait à partir d'une queue de vache qui fait sens pour sa communauté, les Kikuyus, mais qui l'aide aussi à affirmer sa position de chef d'État.  De notre correspondante à Nairobi,  Mai 1963, élections générales au Kenya. Jomo Kenyatta est alors le leader de KANU, le parti en tête. Il est photographié jubilant, brandissant son chasse-mouche. « Kenyatta était toujours avec son chasse-mouche, raconte Anaïs Angelo, historienne à l'académie des sciences de l'Autriche, et autrice d'un livre sur l'arrivée au pouvoir et la présidence de Jomo Kenyatta. C'est un objet qu'il apportait avec lui partout où il allait et que l'on retrouve aussi sur toutes les représentations de Kenyatta que ce soit des photos, des statues... Ça fait partie de son personnage politique ». Cet objet, selon cette historienne, a permis à l'ancien président de renforcer son image d'homme proche du peuple : « Dans sa manière de gouverner, il a un rapport très personnel. Ce n'est pas quelqu'un qui investit énormément par exemple dans les médias. Par contre, il va dans des cérémonies collectives, locales... il visite souvent les gens. Et je pense qu'il faut prendre le chasse-mouche comme quelque chose que tout le monde a, qui est quelque part assez banal, assez traditionnel, mais qui est crédible ». À lire aussiJomo Kenyatta, défenseur des droits des Kikuyu (1&2) Dans la culture kikuyu, dont est originaire Jomo Kenyatta, le chasse-mouche permet d'éloigner les insectes, mais il est aussi utilisé pour saluer ou asperger de l'eau bénite lors de cérémonies. Ce sont les hommes qui s'en servent, les plus âgés de la communauté. C'est aussi cet ancrage culturel qu'a voulu montrer Kenyatta, affirme James Nene, secrétaire général du Conseil des anciens Kikuyus : « Traditionnellement, le chasse-mouche permet d'établir un statut d'ancien au sein de la communauté. Aucun ancien ne sortait sans son chasse-mouche. Jomo Kenyatta respectait et suivait la culture kikuyu. Il utilisait donc le chasse-mouche comme un moyen d'identification, à sa culture et à son statut. Cela complétait son image d'ancien et d'homme d'État ». Une image qu'il a soigneusement construite dès 1938, quand il choisit de s'appeler Jomo Kenyatta. « Jomo Kenyatta a inventé son personnage, il a inventé son nom, remarque Anaïs Angelo. C'était quelqu'un qui n'était pas nécessairement prédit pour faire de la politique. C'était un jeune, dans une société kikuyu qui respecte la séniorité. Pour affirmer son autorité politique, il s'est créé un personnage de sage, d'ancien ». En plus du chasse-mouche, il adopte également un chapeau traditionnel Luo, une des plus importantes communautés au Kenya. Et celle dont est originaire celui qui deviendra son rival, Oginga Odinga. À lire aussiKenyatta vs Odinga: début et fin d'une guerre dynastique au Kenya

7 milliards de voisins
Les chats à la conquête du monde

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jul 8, 2025 48:30


Ils sont 600 millions dans le monde et sont les stars de vidéos sur internet. Les chats, ces petites boules de poils moustachues, dont les propriétaires sont accros, occupent le top 1 des animaux préférés des Français. Originaire du nord de l'Afrique, du Proche-Orient et d'Anatolie, le chat domestique a traversé les siècles pour se prélasser sur les canapés et gagner son statut de membre de la famille. Mais qu'en est-il sur d'autres continents où les animaux domestiques passent rarement le seuil des maisons ? Si le chat est aujourd'hui choyé en Occident, les humains ne vont-ils pas trop loin dans leur attachement ? Entre les déguisements douteux dont ils sont accoutrés, les bars à chat ou les croisements entre races, nos animaux de compagnie préférés subissent aussi les excentricités humaines.     Cette émission est une rediffusion du 22/09/2023. Avec : Jérôme Attal, écrivain, compositeur et interprète. Auteur de Petit éloge des chats (Éditions Les Pérégrines, 2023) Éric Baratay, historien et professeur de l'Université Jean-Moulin de Lyon, spécialiste de l'histoire de l'animal, auteur notamment de Cultures félines (XVIIIè-XXIè siècle) : Les chats créent leur histoire (Seuil, 2021) Anne Andlauer, correspondante de RFI en Turquie, nous parle d'Istanbul, surnommée la ville des chats. En fin d'émission, un reportage de Charlie Dupiot à Beyrouth au Liban. C'est un lieu à part dans lequel nous emmène notre reporter. Au cœur d' «Aaliyah's Books», une librairie indépendante où se retrouve depuis 2016 une partie de la jeunesse de la capitale. À l'origine, deux amis passionnés de littérature et installés au Liban : William Dobson, Britannique, et Niamh, Fleming Farrell, Irlandaise. 7 ans après l'ouverture, dans ce café-bar-librairie, l'équipe est à l'image de la population libanaise.

Chronique de Mamane
Les réalistes et les idéalistes

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 2:40


 Au Gondwana, il y a aussi les idéalistes et les réalistes. Mais, dans les réalistes, il y a réalistes et réalistes... 

Grand reportage
Simandou: miracle ou mirage pour l'économie guinéenne?

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 19:30


L'exploitation des immenses réserves de fer des monts du Simandou pourrait marquer un tournant décisif pour l'économie guinéenne. Estimées à près de 8 milliards de tonnes de minerai, ces réserves font l'objet de discussions depuis trois décennies. Les autorités prévoient une entrée en production pour la fin de l'année 2025, présentant ce projet comme la vitrine de leur ambition économique. (Rediffusion) Face au manque de transparence, la population guinéenne, qui a connu les désillusions de l'exploitation de bauxite, oscille entre espoir et scepticisme. Sur le chantier du chemin de fer, la poussière et les boues envahissent les champs, rendant impossible toute culture. Mamoudou Youla, habitant du village de Sounganyia marche sur la terre craquelée qui a envahi sa rizière. « Tout ça, là, c'est le lieu de travail. Depuis que les sociétés minières sont arrivées il y a cinq ans, on ne travaille pas ici, rien, tout est gâté. », se lamente-t-il. Les dédommagements promis par les miniers ne suffisent pas à compenser les pertes subies par les agriculteurs. Mamaseta Camara, une autre habitante, exprime son désenchantement face aux promesses non tenues. « Quand les entreprises sont arrivées ici, j'étais contente, je me suis dit que c'était une opportunité pour nous. Mais ça ne s'est pas passé comme prévu. On subit de nombreux impacts. » Tout se fissure. Les murs des maisons, comme la confiance des habitants envers les sociétés. Il n'y aurait pas eu assez d'emploi pour les jeunes de Soungayah. La corruption autour du chantier est un autre sujet de préoccupation. « Quand vous allez sur le chantier pour du travail, il y a des intermédiaires qui vous demandent de l'argent. Environ 1 million et demi de francs guinéens », témoigne anonymement ce jeune homme. Il a le verbe haut et une profonde colère en lui. « À Conakry, on dit que nous sommes les boss. Qu'il y a un grand projet chez nous, le grand port de la Guinée, et donc qu'on est les rois, mais les gens ne savent pas ce qui se passe réellement ici. Pas d'emploi, pas d'eau, pas d'hôpital. J'en veux aux autorités guinéennes. Parce que depuis que le projet a commencé ici, personne ne s'est déplacé pour voir ce que nous traversons ici. Ils s'en foutent de nous ». Plus de 33 000 emplois ont déjà été créés sur le corridor, avançait Mamadi Doumbouya, le président de la transition, lors de ses derniers vœux à la nation. Des retombées XXL espérées pour l'économie guinéenne Initié en 1997, le projet Simandou a connu de nombreux rebondissements. D'abord attribués à Rio Tinto, les blocs 1 et 2 ont ensuite été confiés à BSGR, avant d'être réattribués à Winning Consortium Simandou en 2019, un partenariat sino-singapourien avec une participation guinéenne. Après le coup d'État en 2021, les travaux ont été interrompus par la junte. Puis, le géant de l'acier Baowu Steel a investi 6 milliards de dollars dans le projet, renforçant l'engagement de la Chine. Les espoirs sont énormes. Les autorités guinéennes misent sur des retombées économiques annuelles de 600 à 700 millions de dollars via des taxes et redevances. « Les ressources générées par les mines du projet Simandou et la transformation locale des minerais par la construction des raffineries nous ouvrent des perspectives heureuses d'avenir. », se réjouissait Mamadi Doumbouya. La construction d'une aciérie permettrait également de transformer une partie du fer sur place. « Nous osons espérer que cela soit la bonne cette fois, explique l'économiste Mohammed Camara. Pour un projet minier, l'important, c'est qu'est-ce qu'on en tire comme fiscalité, quels sont les impôts et taxes que ce projet va payer à l'État ? Il faut voir le projet sur du long terme et s'assurer de l'utilisation efficace des ressources. Le peu que l'on gagne, il faut l'investir où on peut impacter le plus. » Le « pont vers la prospérité » vanté par les autorités guinéennes n'est pas garanti. « Les autorités comptent beaucoup sur le Simandou parce que c'est un projet qui va doubler le produit intérieur brut du pays, mais attention, il ne faut pas croire que cela va régler tous les problèmes d'un seul coup », poursuit Mohammed Camara. Des contrats miniers toujours secrets D'autant qu'un doute subsiste sur les retombées économiques réelles. Les contrats signés entre l'État et les sociétés minières n'ont en effet pas été publiés. Ces trois conventions minières, ferroviaires et portuaires finalisées en 2023 ne sont connues que de quelques-uns dans le pays. « On se demande bien qui les a vues, c'est l'omerta la plus totale », témoigne un ancien proche du ministère des Mines. La publication des contrats est obligatoire selon le code minier guinéen. Or, ces conventions validées par la Cour suprême adoptées par le CNT – l'Assemblée nationale guinéenne – en février 2024 sont introuvables. Manque de transparence flagrant pour certains acteurs de la société civile. Incompréhension pour Oumar Totiya Barry de l'Observatoire des mines et métaux : « Officiellement, le Premier ministre parle de contrat stratégique, donc de secret d'État. Le ministre des Mines évoque le fait que le processus de négociation n'est pas terminé. Mais on sait quand même que ces documents sont passés au niveau du CNT et donc, que le processus est à son terme. On ne comprend pas pourquoi la Guinée ne rend pas encore public ces contrats. Cela aiderait aujourd'hui à améliorer le niveau de compréhension. » À lire aussiGuinée: de Sekou Touré à Mamadi Doumbouya, l'incroyable histoire du gisement de fer de Simandou Même du côté des sociétés minières, on peine à comprendre ce manque de transparence. Mais le gouvernement reste droit dans ses bottes sur cette question. « Quand on négocie avec quelqu'un, il y a toujours des clauses de confidentialité, explique le ministre du plan Ismaël Nabé. Nous sommes en train de discuter avec les partenaires industriels et on publiera au temps opportun. On renégocie parce que la Guinée était perdante. Nous sommes avec des partenaires et on doit avoir un commun accord, et respecter ce que l'on s'est dit. Si on est d'accord, ça sera publié. » Les éléments juridiques des conventions signées ont déjà été publiés dans un numéro spécial du Journal officiel qui n'a pas été rendu public, mais que RFI a pu se procurer. Certains y voient la preuve que tout est déjà négocié et que les autorités n'ont pas envie de dévoiler des contrats qui seraient défavorables à la Guinée. Un des négociateurs nous informe que la plupart des contrats de revente par lesquels les clients achètent le minerai produit ne sont pas encore signés. Le prix de revente du fer de Simandou – élément clé pour le calcul des recettes de l'État – ne serait pas fixé. Djiba Diakité, le président du comité stratégique de Simandou, a récemment expliqué dans une interview à Forbes Afrique que « si on mettait bout à bout tous les documents contractuels de Simandou... ça ferait 14 kilomètres ». Un train pour le minerai et pour les passagers ? La Guinée veut croire à la renaissance de son réseau ferroviaire grâce au gigantesque projet minier. Le gisement de fer, l'un des plus riches au monde, doit être relié au port de Moribayah par une ligne de chemin de fer de 650 kilomètres. Une infrastructure qui cristallise les espoirs de désenclavement de la Haute et Moyenne-Guinée. Pensée comme une double voie, cette ligne doit permettre non seulement l'acheminement du minerai vers la côte, mais aussi, à terme, le transport de marchandises et de passagers. « Le chemin de fer est multi-utilisateur. Une partie va servir aux miniers, une autre aux marchandises, mais aussi aux personnes. L'objectif est de développer plus de 2 000 km de voie ferrée dans le pays », déclare Ismaël Nabé, ministre du Plan à RFI. Cette ambition de désenclaver les régions agricoles, comme la zone de Kankan ou de N'zérékoré, suscite l'enthousiasme. Certains imaginent déjà des trains chargés d'ignames ou de bananes rejoindre plus facilement les marchés urbains. Mais sur le terrain, les observateurs sont plus prudents. « L'idée d'un train passager est séduisante, mais peu réaliste dans l'état actuel du tracé », estime Oumar Totiya Barry, directeur de l'Observatoire des mines et métaux. Selon lui, la ligne évite les grands centres urbains. « Il y a bien une quinzaine de gares prévues, mais elles sont souvent à des dizaines de kilomètres des villes. Madina Oula, par exemple, se trouve à plus de 80 km de Kindia. Pour Mamou, c'est le même problème avec la gare de Farenta. » En cause, une logique de tracé prioritairement industrielle. Le chemin de fer suit le chemin le plus court et le moins coûteux entre la mine et le port, au détriment d'une intégration fine au territoire. « Le mariage entre aménagement du territoire et conception du chemin de fer n'a pas suffisamment fonctionné », regrette Oumar Totiya Barry. À Kaloum, cœur battant de Conakry, certains commerçants restent sceptiques. Marqués par les promesses non tenues des précédents projets miniers, ils redoutent que Simandou ne soit qu'un mirage de plus. Dans les zones d'exploitation de la bauxite, comme à Boké, l'exploitation a certes rapporté des devises, mais elle a aussi laissé des séquelles : pollution de l'air, raréfaction de l'eau potable, routes dégradées. « Simandou, c'est du vent », tranche un commerçant, dénonçant une richesse qui ne profite toujours pas à la population. En attendant, Simandou creuse son sillon, porté par de grandes ambitions.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal : en tête des pays les plus endettés en Afrique

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'inculpation des ressortissants français en Iran, l'aide aux réfugiés soudanais en difficultés et un navire qui fait le tour du monde pour sensibiliser à la pollution plastique. Sénégal : en tête des pays les plus endettés en Afrique   Le Sénégal est devenu le pays le plus endetté du continent. Selon la banque britannique Barclays, la dette s'élève désormais à 119% du produit intérieur brut. Cette situation nuit-elle à l'image du pays auprès des investisseurs étrangers ? Quelles mesures prévoit le gouvernement pour résorber la dette ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris inculpés pour « espionnage »   Arrêtés en mai 2022 alors qu'ils voyageaient en Iran, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris ont été inculpés pour «espionnage au profit d'Israël». Comment les autorités iraniennes justifient-elles cette inculpation ? Est-il encore possible que les deux ressortissants soient libérés ? Avec Siavosh Ghazi, correspondant de RFI à Téhéran. Soudan : l'aide aux réfugiés en sursis   Les quatre millions de personnes qui ont fui le Soudan depuis le début de la guerre risquent de se retrouver sans nourriture. Faute de financements suffisants, le Programme Alimentaire Mondial menace de fermer plusieurs camps de réfugiés dans les pays d'accueil. Quelles sont aujourd'hui les difficultés rencontrées par le PAM ? Quel avenir pour les réfugiés en cas de fermeture des camps ? Avec Ollo Sib, conseiller régional senior en recherche, suivi et évaluation au Programme Alimentaire Mondial. Plastique : un bateau fait le tour du monde pour dépolluer les océans  Après cinq mois dans l'océan Indien, le navire « Plastic Odyssey » termine sa tournée régionale aux Comores pour sensibiliser à la lutte contre la pollution plastique et promouvoir l'économie circulaire. Quelle est l'ampleur de ce projet ? Quelles solutions concrètes ce bateau-laboratoire apporte-t-il aux populations locales ?   Avec Simon Bernard, président de Plastic Odyssey. 

Reportage International
Le combat des militantes pour le droit à l'avortement continue en Pologne

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 2:32


En Pologne, l'élection du national-conservateur Karol Nawrocki à la tête de l'État a douché les espoirs des militantes féministes, qui ont vu s'envoler toute possibilité de progrès sur la question de l'avortement dans le pays pour les cinq prochaines années. Depuis 2020, il n'est possible d'avorter que si la grossesse résulte d'un viol ou d'un inceste, ou si elle met la vie de la mère en danger. Si le nouveau président a martelé qu'il ne ratifierait pas de loi visant à libéraliser l'accès à l'IVG, les militantes n'ont pas pour autant l'intention d'interrompre leurs activités. Rencontre avec ces militantes dans le premier centre pour avortement, ouvert il y a quelques mois. Le reportage de notre correspondant à Varsovie dans le centre Dream team abortion est à écouter dans son intégralité sur le site de RFI dans Accents d'Europe. À lire aussiPologne: le candidat nationaliste conservateur Karol Nawrocki remporte l'élection présidentielle   À lire aussiPologne: déçues du gouvernement, les manifestantes pro-avortement dans la rue

Invité Afrique
René-Emmanuel Sadi, ministre camerounais de la Communication : «La candidature du président Biya ? C'est du 50/50»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 19:07


Le chef de l'État camerounais, Paul Biya, sera-t-il candidat à sa succession lors de la présidentielle du mois d'octobre prochain ? « C'est du 50/50 », répond ce lundi sur RFI le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Dans cette interview, le porte-parole du gouvernement camerounais réagit également à la démission récente de ses deux collègues, Bello Bouba Maïgari et Issa Tchiroma Bakary, et à l'annonce de leur candidature à la présidentielle à venir. « Au parti RDPC au pouvoir, les rangs sont en train de se resserrer », déclare-t-il. En ligne de Yaoundé, le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Les départs annoncés des ministres Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma Bakary de votre gouvernement, est-ce que ce n'est pas un coup dur à trois mois de l'élection présidentielle ? René-Emmanuel Sadi : Des alliés qui partent et non des moindres, effectivement, on peut forcément le regretter. Pour autant, nous ne croyons pas qu'il faille faire tout un drame de ces démissions de quelques membres du gouvernement, en l'occurrence des ministres appartenant au FSNC et à l'UNDP. Je le dis parce que le Cameroun est un pays de liberté et de démocratie et ceci est un acquis irréversible que nous devons incontestablement à l'engagement du président Paul Biya. Le RDPC, quant à lui, en prend forcément acte et le RDPC, fort de ses nombreux atouts et de son maillage territorial, reste debout et serein. C'est vrai que la concurrence sera sans doute un peu plus forte puisque nous avons perdu des alliés, mais le RDPC va s'organiser, les rangs sont en train de se resserrer et il est quasiment certain, de mon point de vue, que nous allons préserver cette position dominante que nous avons non seulement sur l'ensemble du pays, mais particulièrement dans la zone du septentrion. Enfin, pour ce qui est de la prétendue absence au sommet de l'État, il n'en est rien. Le président de la République conduit bel et bien les affaires de la République dans un style qui lui est propre, fait de discrétion et d'efficacité, sans tapage. Alors en effet, c'est Issa Tchiroma Bakary qui a parlé de l'absence de Paul Biya en tant que président de la République. Il a expliqué que, lors des réunions, le président ne s'exprimait plus, qu'il était absent et qu'il ne gouvernait plus. Qu'est-ce que vous répondez à cela ? Je pense que cette absence est une absence apparente. Cette absence apparente n'enlève rien à l'efficacité de l'homme et n'enlève rien à sa connaissance parfaite des dossiers. Il suit au quotidien tout ce qui se passe. Il est certainement l'homme le plus informé. Mais quand on a 92 ans, est-ce qu'il n'est pas normal qu'on ait quelquefois quelques absences ? Justement, à 92 ans, c'est un énorme mérite que de continuer à gouverner son pays. C'est un énorme mérite que de s'intéresser aux affaires de l'État, de suivre les dossiers. Je pense que la chance qu'on a, c'est que le président, à cet âge, a une mémoire phénoménale. C'est vrai, l'âge est là, il est important. Mais évidemment, quand on peut, malgré cet âge, continuer à suivre ses dossiers, c'est aussi un grand mérite qu'il faut saluer. Est-ce que le Secrétaire général de la Présidence Ferdinand Ngoh Ngoh n'est pas quelquefois le vrai patron du pays, quand le président n'est pas en mesure de gouverner à chaque heure de la journée ? Non, non, je ne dirai pas la même chose. Le Secrétaire général de la Présidence peut donc, en tant que collaborateur le plus proche du président de la République, le connaissant, il peut anticiper. Je peux vous dire qu'il est tenu de rendre compte et, s'il a anticipé que la décision qu'il a eu à prendre n'est pas celle qui convenait, le chef de l'État est en mesure d'apporter les corrections nécessaires et, évidemment, il s'exécute dans ce sens-là. Alors, à trois mois de la présidentielle, tous les grands partis ont investi leur candidat, ou du moins ont annoncé qui sera leur candidat. Tous sauf le RDPC au pouvoir. Pourquoi ? Tout simplement parce que le RDPC connaît les dispositions de la loi. Nous avons encore suffisamment de temps pour que le RDPC se prononce et donc nous attendons dans les meilleurs délais possibles sous la conduite de son président national, le président Paul Biya. Nous entendons nous décider dans ce sens-là. Le chef de l'État lui-même a laissé entendre que, le moment venu, il dirait à ses militants s'il est candidat ou non. Quand Paul Biya s'exprimera, est-ce que vous êtes certain qu'il dira : « Oui, je suis candidat ? » ou est-ce qu'il y a une hypothèse où il pourrait dire : « Eh bien, non, je ne serai pas candidat, ce sera quelqu'un d'autre » ? Je ne suis pas un devin, pour vous dire. Il se prononcera en son âme et conscience. Et c'est un homme d'une très grande clairvoyance, d'une très grande sagesse. Il saura dire à ses compatriotes la position qui sera la sienne. Mais pour dire les choses familièrement, à votre avis, c'est du 50/50, ou il y a plus de chances qu'il dise oui ou qu'il dise non ? C'est du 50/50. Forcément, puisqu'il l'a dit, qu'il se prononcera le moment venu. Forcément, c'est du 50/50. Donc le jeu est ouvert ! Écoutez, c'est lui qui nous a dit qu'il va se prononcer le moment venu. Ses militants, beaucoup ont fait des appels au président et c'est à lui qu'il appartient de répondre à ses militants. Et il peut y avoir une surprise ? Bon, peut-être que ça peut être une surprise dans un sens comme dans l'autre. À lire aussiPrésidentielle au Cameroun: dans le sud-ouest anglophone, les élites du RDPC derrière Paul Biya

Chronique de Mamane
Les réalistes et les idéalistes

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jul 7, 2025 2:40


 Au Gondwana, il y a aussi les idéalistes et les réalistes. Mais, dans les réalistes, il y a réalistes et réalistes... 

Reportage International
Danemark: des drones voiliers pour surveiller la mer Baltique

Reportage International

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 2:36


Le Danemark, en plein réarmement, déploie des drones de surface pour renforcer la sécurité maritime autour de l'Europe du Nord. Ces drones voiliers autonomes ont pour mission de surveiller les fonds marins et le trafic maritime en mer Baltique, point chaud de géopolitique européenne. Notre correspondante était présente en juin à Koge, à 40 km de Copenhague, d'où deux de ces drones ont pris la mer. Le reportage est à retrouver dans son intégralité sur RFI dans Accents d'Europe     À lire aussiLe Danemark déploie des drones maritimes pour surveiller les eaux du nord de l'Europe

Musiques du monde
Concert Kutu au 104 Paris #releaseparty

Musiques du monde

Play Episode Listen Later Jul 6, 2025 48:30


Concert Kutu le 29 avril 2025 au 104 à Paris, release party pour la sortie du 2ème album Marda ! Morceaux choisis. Fort d'un nouvel album lumineux, Kutu - projet mené par le musicien français Théo Ceccaldi et la chanteuse éthiopienne Hewan Gebrewold - invite en live son flamboyant cocktail sonore hautement énergétique. Inclassable et sans territoire fixe, Kutu navigue en toute liberté entre jazz, musique éthiopienne, rock et électro. Il en émane une intrépidité impétueuse autant qu'une spiritualité fiévreuse. Réalisé avec le très prisé jeune producteur français Lazy Flow, son deuxième album - au cœur de ce concert - distille un groove solaire euphorisant et teinté d'une accentuation plus pop. + Invité : Sofiane Saïdi.  Entretiens avec Théo Ceccaldi, Sofiane Saïdi et Cyril Atef. Morceaux extraits du concert : Asheweyna, Set, Hilmen, Teregaga (duo Hewan Gebrewold et Sofiane Saïdi), 504 (Sofiane Saïdi) et Walaita. Distribution violon : Théo Ceccaldi chant : Hewan Gebrewold batterie : Cyril Atef basse : Valentin Ceccaldi claviers : Akemi Fujimori-Poivre Son : Mathieu Pion avec Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch (RFI Labo). ► Nouvel album Marda (Naïve 2025). 104 Paris - YouTube - Facebook - Deezer.   L'intégralité du concert est sur le site de RFI, concert mixé en binaural par Mathias Taylor, Benoît Letirant et Camille Roch (RFI Labo).

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jul 4, 2025 48:29


Au sommaire du Café des Sports du vendredi 4 juillet 2025 - 18h10 TU en direct sur RFI, France 24, Facebook Live et YouTube ! : - Mondial des Clubs ; - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! ; - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? ; - Cartons Vidéo des auditeurs. - Mondial des Clubs PSG - Bayern et Real Madrid - Dortmund : le choc des géants européens du week-end ! Qui verra les demi-finales ? Duel de prestige… et de nerfs ! - CAN féminine – Les Lionnes de l'Atlas veulent rugir à domicile ! Maroc, RD Congo, Zambie, Sénégal : un groupe A très relevé. Le Maroc a-t-il les moyens de ses ambitions ? - Lamine Yamal – des vacances très VIP… trop ? Brésil avec Neymar, surf avec Medina, Ibiza avec Bad Gyal… yacht entre amis… À 17 ans, faut-il déjà s'inquiéter de la surexposition du jeune prodige espagnol ? - Cartons Vidéo des auditeurs Vos coups de cœur ou de griffes : les consultants tranchent et donnent les leurs !   Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara, Fred Suteau. Chef d'édition : David Fintzel | TCR : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Yann Bourdelas et Steven Helsly.

Airplane Geeks Podcast
853 Scott Hamilton

Airplane Geeks Podcast

Play Episode Listen Later Jul 2, 2025 81:51


Guest Scott Hamilton is fresh from the Paris Air Show, and we talk about next-generation aircraft and engines, industry sustainability, the supply chain, and Boeing's path back. Also, an NTSB safety recommendation for the CFM Leap-1B engine, and the possibility of restarting production of the C-17. Guest Scott Hamilton Scott Hamilton is the Founder and Managing Director of Leeham Company and has spent more than four decades in the commercial aviation industry. Leeham News and Analysis has been a go-to source for spotting trends and providing verified, credible, relevant aviation news that's impartial and unbiased. Leeham Consulting Services provides expertise in several areas, including aircraft economic analysis, lease and return condition analysis and negotiations, aircraft product and strategy analysis, fleet planning and contract negotiations, market demand analysis, and MRO strategy. In our conversation with Scott, we looked at some of the technologies that may appear in next-generation aircraft. That includes ducted and unducted engines, as well as developments with geared fans. In public, the OEMs tout their own technology choices, but in reality, they are quietly working on multiple options. We touch on Boeing's ability to make the financial investment required to proceed with a single-aisle replacement, and on the company's path to recovery. Scott provides some observations on this year's Paris Air Show, including the low-key participation by Boeing. Scott offers his thoughts on electric aircraft, alternative fuels, and the airline industry goal for net-zero carbon emissions by 2050. Scott's book, Air Wars: The Global Combat Between Airbus and Boeing, was published in 2021. This coming September, a sequel titled The Rise and Fall of Boeing and the Way Back will be published and available on Amazon. Follow Leham News and Analysis on X, Bluesky, and Facebook. Aviation News Boeing Calls For Next-Gen Engine Info For Future Single Aisle Boeing issued a request for information (RFI) to engine manufacturers for advanced ducted propulsion systems in the 30,000-lb-thrust class. That thrust class is suitable for powering a future single-aisle replacement for the 737. Rolls-Royce and Pratt & Whitney are likely to respond to the RFI with geared, ducted turbofans, which they are proposing to Airbus for its next-generation single aisle (NGSA). CFMI will likely respond with a ducted engine based on technology from its Revolutionary Innovation for Sustainable Engine (RISE) unducted open fan program. Engine makers tout “Plan A” but have “Plan B” backups in R&D Each engine OEM has a vision for future engines (open fan, ducted fan, geared fan), but is each company also developing an alternative at the same time? PW's sister company, Pratt & Whitney Canada, has publicly disclosed its development of an Open Fan engine for a new 70-100-seat aircraft designed by the start-up company MAEVE Aerospace. See: Maeve Redesigns Its Hybrid-Electric Regional Aircraft MAEVE Aerospace concept. NTSB issues rare safety bulletin about potential issues with Boeing 737 Max engines Two bird strike incidents in 2023 with CFMI LEAP-1B engines caused smoke to enter the ventilation system. The NTSB has issued an urgent safety bulletin, asking operators to inform flight crews of the potential hazard and calling for modifications to engine software. The NTSB notes that Boeing has revised flight manuals. GE Aerospace says it had already made changes. See: NTSB Recommends Modifications to LEAP-1B Engines The NTSB found that the engine load reduction device, or LRD, a safety feature designed to reduce the severity of vibrations transmitted from a damaged engine to the airframe, can result in damage to the engine oil system. Such a condition can allow smoke from hot oil to enter the ventilation system and ultimately the cockpit or passenger cabin. Boeing in Talks to Restart C-17 Production