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Au Gondwana, la liberté d'expression rime avec plusieurs autres concepts.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les avoirs russes gelés, le blocus sur le carburant au Mali et un potentiel échange de prisonniers entre l'Iran et la France. Sénégal : Macky Sall prépare sa riposte juridique Accusé d'avoir dissimulé une partie de la dette publique durant son dernier mandat, l'ancien président sénégalais a mandaté un cabinet d'avocats français et sénégalais pour préparer sa défense. Pourquoi Macky Sall a-t-il choisi de faire appel à des avocats français, en plus de ses avocats sénégalais ? Quelle stratégie compte-t-il mettre en place ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Guerre en Ukraine : un prêt avec les avoirs russes gelés fait débat La Commission européenne souhaite accorder un prêt de 140 milliards d'euros à l'Ukraine en utilisant les avoirs russes gelés depuis le début de la guerre. Pourquoi la Belgique s'y oppose-t-elle ? Comment Kiev pourrait-il faire usage de ce prêt ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Mali : l'essence se fait rare Depuis plus d'un mois, les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans imposent un blocus sur les importations de carburant. Où en sont les pourparlers entre les autorités maliennes et le Jnim ? Quelles sont les exigences des jihadistes pour accepter la levée du blocus ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Iran -France : vers un échange de détenus ? La justice iranienne a condamné deux ressortissants français, dont l'identité n'a pas été révélée, à de lourdes peines pour «espionnage au profit du service de renseignement français». Ce verdict intervient alors que Paris et Téhéran négociaient en vue d'un échange de prisonniers. Qui seraient les détenus susceptibles d'être libérés ? Avec Clément Therme, chargé de cours à l'Université Paul-Valery de Montpellier. Auteur de l'ouvrage «Téhéran/Washington, 1979 – 2025 : Le grand satan à l'épreuve de la révolution islamique» (éditions Hémisphères).
Uruguay aprobó este 15 de octubre por amplia mayoría en el Senado una ley que autoriza la eutanasia bajo ciertas condiciones. Esta norma, titulada “Muerte Digna”, es pionera en América Latina. Y con AFP Uruguay se sumó este miércoles a una pequeña lista de países en el mundo que permiten la muerte asistida. Con 20 votos a favor de un total de 31 parlamentarios presentes, el Senado aprobó la norma titulada “Muerte Digna”, que autoriza la eutanasia bajo ciertas condiciones, tras más de 10 horas de debate. Era un día muy especial para Florencia Salgueiro, vocera de la asociación Empatía en Uruguay. La ley se votó el día del cumpleaños de su padre, fallecido en 2020. Salgueiro presenció la lucha en vano de su padre por recibir asistencia para poner fin a su vida cuando la Esclerosis Lateral Amiotrófica (ELA) hacía insoportable sus días. “Hay una voluntad popular” “Verlo, sobre todo en sus últimas etapas, cuando ya la enfermedad había avanzado mucho, pedir para tener una muerte digna a pesar de tener todos los cuidados paliativos disponibles, y no tenerla, la verdad es que a mí me convenció de que había que cambiar algo. El primer proyecto de ley de eutanasia fue presentado una semana antes de su muerte. Pero él sí, desde el primer momento que supo que eso era posible en Uruguay, lo apoyó”, explica Salgueiro a RFI. Los debates parlamentarios se extendieron durante cinco años. En América Latina, Colombia y Ecuador despenalizaron la eutanasia a través de fallos judiciales, pero esta es la primera vez en la región que se aprueba mediante una ley. Según Salgueiro, “ha sido un debate bastante civilizado en su mayoría, en el sentido de que hubo mucha participación de la academia, de expertos, intercambiando de manera bastante civilizada también entre distintos partidos políticos”. “Hay una voluntad popular, eso lo demuestran las encuestas que se han hecho de opinión pública: hay encuestas que muestran que un 82% de la población en Uruguay es favorable a la legalización de la eutanasia, pero también por el hecho de que los votos, cuando se votó esto en agosto en Diputados, fueron 64 de 99, [es decir] votos que no solo corresponden al Frente Amplio, sino también a legisladores del Partido Colorado -que fue el que lo presentó originalmente-, a legisladores del Partido Nacional, y de otros partidos”, recalca. Mecanismos de control La ley prevé varias instancias de control. Ser mayor de edad, ciudadano o residente y estar psíquicamente apto en etapa terminal de una patología incurable o que provoque sufrimientos insoportables son algunos de los requisitos. El paciente también deberá pasar por instancias previas antes de dejar su voluntad por escrito. “El corazón de la ley está en su artículo 2, que establece que puede solicitar la ayuda para morir una persona que sea mayor de edad, que esté psíquicamente apta, es decir, que esté lúcida y que esté en uno de dos escenarios, básicamente: o esté pasando la etapa terminal de una enfermedad, o tenga una enfermedad o condición de salud que tal vez no sea terminal, pero sí le esté causando grave y progresivo deterioro de su calidad de vida, que le esté causando sufrimientos insoportables, que no tiene ningún tipo de cura, que es irreversible”, detalla la vocera de Empatía en Uruguay. “Después hay un proceso que implica por lo menos dos médicos y si esos dos médicos no están de acuerdo, se llama a una junta médica. Además, hay dos testigos que no pueden ser familiares para evitar que haya suspicacias acerca del rol de herencias o cuestiones así. Y además de todo esto, hay una comisión honoraria de revisión que va a revisar caso por caso, que no haya lugar a abusos”, agrega. Laico y acostumbrado a mostrar el camino a la región a la hora de legislar derechos, Uruguay sumó así una nueva norma liberal a otras como la regulación del mercado de cannabis, el matrimonio igualitario y el aborto.
Le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire se tient le samedi 25 octobre. Cinq candidats sont en lice. RFI donne la parole à chaque candidat. Jeudi 16 octobre, c'est à l'ancienne ministre Henriette Lagou, qui se présente comme une femme politique « centriste » : elle prône l'apaisement. Henriette Lagou répond aux questions de notre correspondante à Abdijan, Bineta Diagne. RFI : Henriette Lagou, vous avez démarré votre campagne par Daoukro, c'est le fief du PDCI. Ce parti n'a pas donné de consigne de vote pour cette élection. Est-ce que c'est pour vous une manière explicite de séduire l'électorat de Tidjane Thiam ? Henriette Lagou : ce n'est pas une séduction, mais ce sont des grands principes de notre société. Je suis de Daoukro. Il est important que je confie à la population de l'Iffou, de Daoukro, singulièrement cette campagne que nous entamons. Ce n'est donc pas pour aller charmer un quelconque électorat. Dans cette zone, le public est majoritairement favorable au PDCI ? Une campagne présidentielle, ce n'est pas un parti qui gagne, ce n'est pas un parti qui vote, mais c'est toute la population. Une des questions de cette élection présidentielle, c'est la participation des électeurs. Quel message adressez-vous sur le terrain aux électeurs pour qu'ils se motivent à venir voter le 25 octobre. C'est de dire que la Côte d'Ivoire est notre bien commun. À chaque élection en Côte d'Ivoire, il y a eu toujours quelques remous. Il y a eu des crises. Ce n'est pas la Côte d'Ivoire seulement, dans d'autres pays aussi ça se passe comme ça. Mais cette fois-ci, nous devons aller à ces élections-là de façon paisible. Pourquoi ? Parce que la Côte d'Ivoire a connu une grande crise et les cicatrices ne sont pas encore fermées. Et nous avons le devoir d'apaiser les populations en allant à ces élections. Comment vous positionnez-vous par rapport aux candidats à l'élection présidentielle qui, eux, ont été recalés par le Conseil constitutionnel ? Je pense notamment à l'ancien président Laurent Gbagbo. Je pense aussi au président du PDCI, Tidjane Thiam. Comment est-ce que vous vous positionnez par rapport à eux ? Je me positionne les bras ouverts pour que, en fin de compte, un président soit élu au soir du 25 octobre. J'en appelle à ces deux leaders et aussi, au-delà de ces deux leaders, à tous les candidats qui ont été recalés : que nous puissions aller paisiblement aux élections et que moi, Henriette Lagou, je suis Ivoirienne. Je suis centriste. Je suis pour l'apaisement et je les appelle à me soutenir. Vous étiez déjà candidate en 2015, vous aviez fait moins de 1 %. Aujourd'hui, qu'est-ce qui a changé ? Dix ans plus tard, comment est-ce que vous menez votre campagne face à des grosses montures, à des gros partis qui eux sont déjà sur le terrain depuis assez longtemps ? C'est vrai, je n'ai pas fait un score qui puisse attirer l'international, qui puisse attirer même le national. Mais ce qu'il faut retenir, c'est que quand j'ai pris la carte de la Côte d'Ivoire, partout, Henriette Lagou a eu une voix, deux voix. Henriette Lagou a été votée. Et ça, quand j'ai vu, j'ai dis mais voilà, je suis nationale et je peux percer l'abcès et je continue à travailler sur le terrain. En 2015, je suis allée en singleton et puis c'était pour me faire connaître en fait, parce que, à chaque élection sa stratégie. Mais aujourd'hui, je pense que j'ai les armes, j'ai l'expérience. Sans le soutien officiel des principaux partis politiques comme le PDCI, le PPA-CI, qui n'ont pas donné de consigne de vote, ça risque d'être quand même un peu compliqué ? Vous savez, les choses ne se passent pas, ici en Afrique et en Côte d'Ivoire comme ailleurs dans les pays où les consignes de vote sont suivies par des militants ou par des sympathisants. Ici, c'est tout autre chose. Voilà. Parce que quand, dans une région, vous avez des milliers de militants et que ces milliers de militants-là se retrouvent à la personne qui est candidate, je vous ai dit que les choses ne se passent pas en termes de parti politique, mais ça se passe en termes de peuple qui vote. À lire aussiPrésidentielle en Côte d'Ivoire: coup d'envoi de la campagne
Au Gondwana, l'armée est toujours à l'affut pour marquer le but gagnant. « Les révoltes populaires se jouent à un peuple contre un régime et, à la fin, c'est l'armée qui gagne ».
Mientras Bolivia se acerca a un balotaje histórico para elegir presidente, sin presencia del Movimiento Al Socialismo que ha gobernado durante dos décadas, el país experimenta un nuevo pico en la crisis de desabastecimiento de combustibles. Nuestra enviada especial Paola Ariza nos cuenta desde las calles de Santa Cruz de la Sierra, sureste de Bolivia. Paola Ariza, enviada especial de RFI a Bolivia Considerada el corazón económico de Bolivia, la vibrante ciudad de Santa Cruz de la Sierra, conocida por su dinamismo comercial que opera incluso de madrugada, se ha visto paralizada esta semana por una severa escasez de combustibles. Filas interminables en las estaciones de servicio se han convertido en la tónica diaria, forzando a transportistas y conductores a una desesperante pausa. Laura Vega, conductora de Uber, describe la angustiante situación: "Se hacen unas colas impresionantes que a veces duran hasta 24 o 48 horas. Uno tiene que hacer cola para cargar gasolina. Y aparte que la gasolina está llegando mal y friega los vehículos, muchas veces toca quedarse a dormir en los surtidores, a esperar que lleguen las cisternas y descarguen." Esta realidad, que se ha vuelto común, refleja la magnitud del problema que afecta a miles de personas. Marcelo Cruz, representante de la Asociación de Transporte Pesado Internacional de Santa Cruz, reporta una drástica reducción del 60% en la actividad económica del transporte de carga. La limitada cantidad de combustible disponible es insuficiente incluso para viajes de media distancia. "Esta cantidad de combustible no es suficiente para poder realizar, por ejemplo, un viaje internacional hacia Perú, hacia Chile. Debe llegarse a una ciudad intermedia y hacer nuevamente filas," explica Cruz, detallando cómo los conductores deben soportar días de espera en Santa Cruz, para luego repetir el calvario en otras ciudades como La Paz, Oruro o Cochabamba. Del dólar barato a la nacionalización de hidrocarburos La raíz de esta escasez es multifactorial, pero un eje central es la falta de dólares en la economía boliviana. La empresa estatal YPFB, que controla la cadena de hidrocarburos, ha argumentado atrasos en los pagos a proveedores, pero el problema es más profundo, según Gary Rodríguez, gerente general del Instituto Boliviano de Comercio Exterior. Rodríguez señala que el mantenimiento de un dólar artificialmente barato durante un largo período incentivó la sustitución de la producción nacional por importaciones económicas, siendo los combustibles el principal rubro. "El hecho de que haya sido el dólar tan barato por tanto tiempo llevó a sustituir la producción nacional con la importación barata de una cantidad de productos. Pero en lo que más se concentra la importación es en los combustibles." A esto se suma un aumento exponencial en el consumo de diésel y gasolina, mientras que la producción interna de gas ha ido en declive. La falta de exploración se atribuye a decisiones tomadas tras la "nacionalización" de los hidrocarburos en 2006. "Las empresas transnacionales decidieron invertir en otros países cuando en el año 2006, entre comillas, se nacionalizaron los recursos de los hidrocarburos. En realidad, se cambiaron las reglas de juego y eso hizo que la producción de combustibles declinara en el tiempo," explica Rodríguez. Con el aumento de las importaciones de combustibles y la disminución de la producción interna, el gasto de dólares se ha disparado, exacerbando la crisis.
Le premier tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire se tient le samedi 25 octobre, avec cinq candidats en lice. RFI donne la parole à chaque candidat. Mercredi 15 octobre au matin, Ahoua Don Mello. Ce candidat indépendant et ancien cadre du parti de Laurent Gbagbo propose un programme axé sur la souveraineté économique. Ses relations avec son ancien parti, le PPA-CI, sa stratégie électorale, Ahoua Don Mello répond aux questions de Bineta Diagne. RFI : Ahoua Don Mello, vous vous présentez comme une « candidature de précaution » pour permettre à votre parti d'origine, le PPA-CI d'être présent à cette élection. Concrètement, que comptez-vous faire après l'élection si vous gagnez ? Ahoua Don Mello : Nous avons beaucoup de prisonniers politiques et beaucoup de personnalités politiques qui sont exclus du jeu politique. Et donc la première décision, c'est de prendre une loi d'amnistie qui puisse permettre de donner la liberté à chacun d'aller et venir et aussi de restaurer plusieurs personnalités politiques, leurs droits politiques et civils. Vous faites la loi d'amnistie et comment ça se passe avec les militants de votre parti, à commencer par le président du parti qui est lui-même aspirait à la magistrature suprême. Quelle place lui accorderiez-vous ? On ne peut pas lui imposer une place. C'est par le dialogue qu'on peut partager des responsabilités. Et donc il a toute sa place dans un processus démocratique. « Partager les responsabilités », ça veut dire quoi concrètement ? La démocratisation d'un État, c'est aussi de passer d'un régime présidentialiste fort à un pouvoir partagé entre plusieurs institutions de la République. C'est ça qui permet de créer des pouvoirs et des contre-pouvoirs et donc d'éviter les abus de pouvoir. Votre candidature a suscité un froid au sein de votre parti. Est-ce que vous êtes toujours en discussion avec le PPA-CI ? Si oui, sur quoi ? Est-ce que le parti va vous soutenir pour la campagne ? Moi, j'ai exprimé ma différence. Maintenant, il faut engager la discussion avec les camarades sur des bases raisonnables parce que, aujourd'hui, leur position consiste à dire : « il faut les combattre ». Mais quand vous nous combattez, automatiquement vous nous affaiblissez. Si vous nous affaiblissez, c'est le quatrième mandat qui se met en route. Pour vous, le fait qu'il n'y ait pas de consigne de vote aujourd'hui, vous partez avec un handicap sur le terrain ? Il est bien évident que l'idéal aurait été que j'ai le soutien de tous les partis forts comme le PPA-CI, comme le PDCI, qui n'ont pas de candidats. Et donc, si tous ces partis-là disent aujourd'hui, « nous soutenons Monsieur Don Mello », eh ben j'économise tous les frais de campagne. Nous, nous donnons une issue démocratique à la colère des citoyens. Vous allez sur le terrain auprès des électeurs à Bouaké et Yamoussoukro. Pourquoi est-ce que vous évitez les zones dites favorables à Laurent Gbagbo ? Détrompez-vous, ceux qui me soutiennent, ils sont beaucoup plus dans ces zones-là. Et comme ils font déjà un travail de fond, ma présence ne sera que symbolique au dernier moment. Vous comptez par exemple partir à Gagnoa ? Bien évidemment, puisque c'est là-bas que j'ai eu les premiers soutiens de parrainage. Sur le plan économique, vous prônez la valorisation des produits locaux, l'industrialisation, aussi de l'économie. C'est sensiblement le même programme que madame Simone Ehivet. Pourquoi n'avez-vous pas misé sur une seule candidature au sein de la gauche ivoirienne ? Vous êtes pressé madame ! L'annonce des candidatures a eu lieu, il n'y a même pas un mois et donc nous sommes en négociation. Ne soyez pas pressée. Donc c'est possible de vous voir désister ces jours-ci en la faveur de madame Simone Ehivet ? Évidemment que tout est possible puisque nous sommes face à une situation. Le tout c'est de savoir quelle stratégie adopter. Est-ce qu'aujourd'hui, alors que la campagne a déjà démarré, ce n'est pas un peu trop tard pour enclencher ce type de dynamique ? À trois jours des élections, on peut changer l'histoire de cette Côte d'Ivoire. Et donc il n'est jamais trop tard pour, je vais dire, se donner les moyens de changer le cours de l'histoire. Donc, nous continuons la discussion et nous pensons que nous arriverons à une stratégie commune. Vous êtes vice-président au sein de l'Alliance des BRICS et vous mettez beaucoup en avant les relations avec le patronat russe. Qu'est-ce qui va changer si vous êtes élu président de la République ? Est-ce que vous allez changer totalement les partenariats de la Côte d'Ivoire ? Est-ce que ce seront des partenariats qui sont davantage tournés vers Moscou ? Comment ça va se passer ? C'est normal dans un monde multipolaire d'avoir aussi des relations en Russie. J'ai été directeur général du Bureau national d'études techniques et de développement (BNEDT) pendant dix ans. J'ai créé aussi beaucoup de relations. J'ai aussi coopéré avec la Chine, j'ai créé beaucoup de relations. J'ai coopéré avec l'Inde, j'ai créé beaucoup de relations. C'est ça la richesse d'un homme politique.
Une question taraude le Gondwanais lambda. Que deviennent les ministres qui perdent leurs postes de ministre. Que font-ils ? Reprennent-ils leur ancien job, s'ils en avaient un ? Sont-ils prêts à retrouver leurs anciens collègues de bureau ?
En Espagne, pour pallier la pénurie de main-d'œuvre dans certains secteurs, le gouvernement autorise les entreprises à embaucher des étrangers dans leur pays d'origine pour travailler quelques mois avant de repartir. À Lleida, en Catalogne, l'arrivée de ces travailleurs temporaires contentent les agriculteurs, tandis que les travailleurs immigrés saisonniers résidant en Espagne se plaignent de voir leurs emplois menacés. Une mise en concurrence qui passe mal. Le reportage de notre correspondante à Barcelone est à retrouver dans son intégralité sur le site de RFI dans le podcast Accent d'Europe. À lire aussiEspagne: vers une régularisation de près de 500 000 personnes en situation irrégulière
Tras meses de torturas, amenazas a su familia e incluso intentos de asesinato, el régimen cubano desterró a Estados Unidos a una de las principales figuras de la oposición, José Daniel Ferrer, tras una solicitud formal de Washington. En esta entrevista, su hermana Ana Belkis Ferrer y Javier Larrondo, presidente de la ONG Prisoners Defenders, relatan los detalles de su salida y el papel que podría asumir desde el exilio. "El destierro de José Daniel Ferrer no lo sabía absolutamente nadie. De hecho, tanto la familia como nosotros, sus amigos, nos enteramos cuando él toma la decisión. A todos nos ha sorprendido por igual, como ha sorprendido a todo el cuerpo diplomático de todos los países. Nadie estaba al corriente de esto hasta que José Daniel decide hacerlo", dijo Javier Larrondo a RFI. Ana Belkis Ferrer, hermana del disidente, destaca la postura de José Daniel durante todo el proceso: "La dictadura estuvo muy enfrascada en lograr intermediarios para un determinado diálogo que ellos querían promover. Estuvieron presionando a José Daniel para que intercediera ante la representación de la Iglesia católica en Cuba y también ante la Embajada de Estados Unidos en la Isla, con el fin de que ambos coordinaran un diálogo entre la dictadura y la administración actual de Estados Unidos. El objetivo era conseguir beneficios, como que [ese país] levantara las sanciones [contra Cuba]". José Daniel Ferrer lleva décadas enfrentando al gobierno cubano. En 2003 fue detenido junto a otros 75 opositores y permaneció diez años en prisión. También participó en las históricas manifestaciones de 2021, las mayores desde la Revolución de los años 50. Ahora, Ferrer se encuentra en Miami junto con toda su familia, donde podría asumir un papel relevante dentro de la oposición en el exilio, según Larrondo. "Ayudar, desde fuera, a los de dentro" "Cuando José Daniel estaba en prisión, la Unión Patriótica de Cuba estaba muy constreñida. En realidad, no se podía hablar de una organización activa, cohesionada y eficiente. Ahora él tendrá que ayudar, desde fuera, a los activistas que están dentro. Pero veremos bajo qué siglas lo hará, bajo qué movimiento, porque todo se va a reconfigurar. Creo que el régimen cubano esta vez no está preparado para responder a la jugada de José Daniel, porque desde fuera va a ser tremendamente efectivo". Tras la llegada de Ferrer a Estados Unidos, el senador Marco Rubio hizo un llamamiento para la liberación de los más de 700 presos políticos en Cuba. Para los seguidores de José Daniel, la presión internacional —que consideran insuficiente en Europa— sigue siendo clave para impulsar un cambio en la Isla.
« C'est confirmé, s'exclame Midi Madagascar. Le président Andry Rajoelina n'est plus au pays et se trouve désormais dans un lieu sûr et sécurisé. Il a lui-même annoncé cette information hier soir lors d'une déclaration diffusée sur les réseaux sociaux. (…) Les propos du président n'ont pas été diffusés sur la télévision et la radio nationales. Et pour cause, les militaires du CAPSAT l'ont interdit. (…) Andry Rajoelina n'a pas confirmé ni infirmé l'information selon laquelle il avait été exfiltré par un avion de l'armée française, pointe encore Midi Madagascar. Il a toutefois indiqué avoir choisi de partir pour éviter un affrontement entre Malgaches et particulièrement entre militaires. (…) Le chef de l'État a confirmé l'existence d'un projet de coup d'État assorti d'une prise du palais présidentiel qui devait avoir lieu vendredi dernier, ainsi que d'une tentative d'assassinat à son encontre. » Rajoelina à Dubaï ? Rappelons que plusieurs sources, dont RFI, affirment qu'Andry Rajoelina a quitté Antananarivo dimanche 12 octobre. Le président malgache est parti en hélicoptère pour Sainte-Marie, une île située sur la côte orientale de Madagascar, avant de monter à bord d'un avion militaire français à destination de la Réunion. « Cette opération, bien que discrète, aurait été rendue possible grâce à un accord bilatéral entre les Présidents Macron et Rajoelina, affirme Afrik.com. Malgré cette implication logistique, les autorités françaises insistent : il ne s'agit pas d'une intervention militaire ou politique. Paris se veut ferme sur un point : il n'est pas question de s'immiscer dans les affaires internes malgaches, ni de soutenir un changement de régime. » Andry Rajoelina n'est pas le seul à avoir fui. « Une bonne partie des hauts responsables du pays semblent avoir plié bagages », affirme Madagascar Tribune. Le quotidien malgache cite un ancien Premier ministre, des députés, des sénateurs, des gouverneurs et des hommes d'affaires. Dont certains auraient d'ores et déjà demandé l'asile politique à la France. Le vide au sommet de l'État En tout cas, la « situation est embarrassante et inquiétante, s'alarme l'Express, autre quotidien malgache. Le président est parti ailleurs pour sauver sa peau, mais n'a pas démissionné. Au contraire, il affirme tenir la barque et détenir le commandement. (…) Mais sur le terrain, les militaires maîtrisent la situation. À preuve, son discours n'a pas pu passer sur la chaîne nationale. (…) Néanmoins, poursuit L'Express, les militaires n'ont pas en réalité pris le pouvoir, sachant pertinemment qu'un coup d'État militaire est sans issue. Mais il est clair qu'ils le poussent à la démission ou, à la rigueur, à accepter un compromis politique. Dans ce cas, le président resterait à sa place avec un pouvoir réduit et un Premier ministre civil qui ferait l'unanimité. La question est de savoir s'il en existe un. » En attendant, constate encore l'Express, « la situation reste totalement floue (…). Il y a un vide au sommet de l'État. Le Premier ministre ne peut pas réellement gouverner avec trois ministres. La solution doit être politique sinon la situation risque d'empirer. C'est bien d'avoir une volonté de tout changer, de mettre un terme aux injustices et à la corruption, aux mauvaises conditions de vie, mais c'est mieux de préparer au préalable des alternatives. Sinon la victoire ressemble à un cadeau empoisonné. » Vers une « sortie de crise honorable » ? Alors, justement, relève le Monde Afrique, « des discussions se sont engagées entre les militaires du CAPSAT, le nouveau chef d'état-major des armées et un groupe de députés pour explorer ce que pourrait être une “sortie de crise honorable“. Plusieurs options sont sur la table, allant du constat de vacance du pouvoir par l'Assemblée nationale si Andry Rajoelina, sous la pression, se résolvait à démissionner, au vote d'une motion d'empêchement du chef de l'État, ce qui suppose de réunir une majorité qui aujourd'hui n'est pas acquise. “Dans tous les cas, il s'agit de parvenir à la nomination d'un gouvernement qui fasse consensus, affirme un acteur de l'ombre cité par le journal, pour accompagner un dialogue national sous l'égide du FFKM (le Conseil œcuménique des Églises chrétiennes) et conduire une transition jusqu'à la tenue d'élections dans des conditions acceptées par tous. Certaines voies peuvent paraître tirées par les cheveux sur le plan du droit, mais elles sont défendables. Et toutes valent mieux qu'un coup d'État“, affirme encore cette source pour qui “la priorité doit être d'éviter à Madagascar un nouveau saut dans le vide“. »
Une semaine après avoir volé en éclat en seulement quelques heures, un nouveau gouvernement a été annoncé dans la soirée de dimanche. À sa tête, Sébastien Lecornu, fraichement renommé par le président Emmanuel Macron. Mais cette équipe est déjà menacée par deux motions de censure, à la veille du discours de politique générale du Premier ministre. Quels sont les enseignements du nouveau gouvernement ? Comment peut-il tenir ? Quelle issue à la crise politique ? Pour en débattre : Émilie Zapalski, spécialiste de communication politique, fondatrice de l'agence Émilie conseils. Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI. Philippe Moreau Chevrolet, spécialiste en communication politique, président de MCBG Conseil et professeur à Sciences Po.
À Madagascar, après quinze jours de manifestations réprimées par la force et qui ont fait au moins 22 morts, ce week-end a marqué un tournant, riche en rebondissement. Pour la toute première fois, le mouvement Gen Z – à l'origine des revendications pour un accès à l'eau et l'électricité – a obtenu le soutien d'une partie de l'armée, le Capsat. Pour en parler, Ketakandriana Rafitoson, vice-présidente mondiale de Transparency international, enseignante chercheuse en sciences politiques à l'université catholique de Madagascar répond aux questions de RFI.
Un nouveau média 100 % Afrique et 100 % numérique, baptisé ZOA, a été lancé le 1er octobre à Dakar, au Sénégal. Rattaché au groupe France Médias Monde, la maison mère de RFI, ZOA promet de véhiculer un regard jeune et positif, offrant ainsi une voix et un média aux jeunes du continent africain. Steven Jambot s'est entretenu avec l'équipe de rédaction en chef de ce nouveau média, une semaine après le lancement. Kaourou Magassa, journaliste franco-malien, est rédacteur en chef de ZOA, et Cécile Goudou, journaliste béninoise, est son adjointe. Ce duo encadre la rédaction de ZOA, située dans le hub de France Médias Monde à Dakar : dix journalistes venus de cinq pays, et 16 correspondants répartis dans onze pays africains, pour une moyenne d'âge de 28 ans. Une ligne éditoriale axée sur le quotidien et la société ZOA a fait le choix de se concentrer sur les sujets de société et en évitant la politique politicienne. Les sujets abordés touchent l'entrepreneuriat, les initiatives citoyennes, la culture ou encore le sport. ► Retrouvez ZOA sur WhatsApp, TikTok, Facebook, YouTube et Instagram Kaourou Magassa explique la conception du journalisme à Zoa : « Le journalisme pour nous, c'est raconter le présent. Quoi de mieux pour raconter le présent de tendre le micro aux personnes qui nous font face, aux personnes qu'on entend pas beaucoup ». Ce sont ces histoires du quotidien, comme celle d'une femme pêcheuse à Pointe-Noire, qui intéressent ZOA. Cécile Goudou détaille les rubriques qui nourrissent cette ligne éditoriale, axées sur l'échange et la transmission : « On a des rubriques comme Diaspora par exemple dans laquelle on raconte ces jeunes qui quittent leur pays pour 'se chercher', comme on dit dans notre jargon ». D'autres rubriques, comme Quand j'avais 20 ans, permettent aux aînés qui ont réussi de raconter leur parcours aux plus jeunes. Proximité, rigueur et lutte contre la désinformation ZOA diffuse ses contenus sur l'ensemble des réseaux sociaux (YouTube, Facebook, TikTok, Instagram, WhatsApp), adaptant ses formats : long format pour les grands reportages sur YouTube, et formats plus courts sur les autres réseaux. L'équipe vise une approche « horizontale » de l'information, adoptant une logique de communautés. La proximité est renforcée par l'incarnation des sujets à l'écran. De plus, le média a opté pour le tutoiement afin de s'adresser directement à son public : « Nous tutoyons ces jeunes-là pour leur dire : 'Nous sommes des jeunes comme vous' », explique Cécile Goudou. L'une des missions fondamentales de ZOA est la lutte contre la désinformation. Cécile Goudou souligne : « Nous donnons des outils, nous partageons des expériences et on se dit qu'on a également cette mission primordiale de donner les clés aux jeunes Africains [...] de pouvoir décellerer le vrai du faux ». Malgré les commentaires sur un potentiel « téléguidage » de ZOA par la France, Cécile Goudou réaffirme l'indépendance de la rédaction : « ZOA est une rédaction qui a une autonomie éditoriale incontestable, vérifiable ».
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'aide chinoise à la Russie dans la guerre et les pénuries d'essence en Russie. RDC : démantèlement d'un réseau clandestin d'exploitation d'or Une vaste opération menée dans la province du Haut-Uélé, dans le nord-est de la RDC, a permis de démanteler un réseau d'exploitation illégale d'or impliquant des ressortissants chinois. Comment ce réseau a-t-il pu opérer en toute illégalité ? Quelles mesures les autorités mettent-elles en place pour mettre fin à la fraude minière ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : comment la Chine facilite les bombardements russes ? Kiev accuse Pékin de jouer un rôle indirect dans les attaques russes en fournissant à Moscou des renseignements satellitaires pour lui permettre de mieux cibler les infrastructures ukrainiennes. Quel intérêt la Chine aurait-elle à coopérer avec la Russie alors qu'officiellement elle affiche une neutralité dans le conflit ? Quels sont les risques diplomatiques pour la Chine si ces soupçons se confirment ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE. Russie : des pénuries d'essence après des attaques ukrainiennes Troisième producteur mondial de pétrole, la Russie se retrouve à court d'essence après une série d'attaques de drones ukrainiens sur de nombreuses raffineries. Cette pénurie peut-elle affecter la logistique militaire russe, notamment sur le front ukrainien ? Cette situation pourrait-elle perturber le marché mondial du pétrole ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, une polémique au Togo alors que les internautes peuvent désormais être sanctionnés par la justice pour un commentaire, un « j'aime » ou un partage sur des publications jugées « illicites » par les autorités.
Au sommaire du Café des Sports ce vendredi 10 octobre 2025 – 16h10 TU et 21h10 TU sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. - L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! ; - Bayern Munich ; - CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… ; - Les cartons vidéo. L'Algérie retrouve le Mondial après 12 ans d'absence ! Le Nord-Africain règne en maître : «Puissance 4» Maroc, Tunisie, Égypte, Algérie qualifiées ! Du suspense pour les derniers billets ? Des surprises en ligne de mire ? Bayern Munich Des Bavarois en pleine «Kompany» : la méthode séduit, le jeu revient ! Attention machine à gagner ! Harry Kane au sommet : 106 buts sous le maillot munichois. Dans la hiérarchie mondiale des buteurs cette saison : Kane devant Haaland et Mbappé ? CR7 : l'homme qui valait les 1 milliard… À 40 ans, Ronaldo continue de marquer… et de vendre ! Légende sportive ou empire marketing ? Cristiano Ronaldo, encore joueur ou déjà marque mondiale ? Les cartons vidéo Vos coups de cœur et coups de gueule du foot mondial ! Quel carton vous décernez ce soir ? Et ceux de nos consultants ! Présentation : Olivier Pron. Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Nabil Djellit et Frédéric Suteau qui attend vos remarques. Questions en direct sur notre page Facebook. Chef d'édition : David Fintzel - Réalisation vidéo : Yann Bourdelas. Technique/Réalisation : David Brockway.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le nouveau directeur général de l'Unesco, la crise politique en France et ses conséquences économiques. Négociations sur Gaza : vers la libération du très populaire Marwan Barghouti ? Un accord a été trouvé entre Israël et le Hamas pour libérer les otages israéliens en échange de 2 000 détenus palestiniens. Lors des négociations, le mouvement palestinien a réclamé avec insistance la libération de Marwan Barghouti, emprisonné depuis plus de vingt ans en Israël. Que représente cet homme pour le Hamas ? Benyamin Netanyahu est-il prêt à céder sur sa libération alors qu'il est considéré comme un « terroriste » ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Unesco : un Égyptien élu à la tête de l'organisation En recueillant 55 voix contre 2, l'Égyptien Khaled El-Enany a été élu nouveau directeur général de l'organisation des Nations unies face au candidat congolais Firmin Edouard Matoko. Comment expliquer un tel plébiscite ? Quels seront ses dossiers prioritaires ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. France : vers un Premier ministre de gauche ? Depuis la démission du Premier ministre Sébastien Lecornu, les socialistes, écologistes et communistes réclament la nomination d'un Premier ministre de gauche. À quoi pourrait ressembler cette cohabitation ? Cette option est-elle envisageable pour le président Emmanuel Macron ? Avec Mathieu Gallard, directeur d'études chez Ipsos France. France : les conséquences économiques de la crise politique L'instabilité chronique de la vie politique française depuis la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024 jusqu'à la démission surprise de Sébastien Lecornu a-t-elle des conséquences sur l'économie du pays ? Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès.
Urgence médicaments dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 80% des centres de santé connaissent de graves ruptures de stocks de médicaments. Et ceux-ci sont souvent essentiels à la survie des patients. C'est le cri d'alarme que lance le CICR, le Comité International de la Croix-Rouge, dans un rapport publié hier. Explications de François Moreillon, qui est le chef de délégation du CICR en RDC et qui s'exprime aussi sur les discussions en cours entre les belligérants pour un échange de prisonniers. RFI : Vous dites que, dans près de 40 % des centres de santé, le personnel soignant a pris la fuite. Pourquoi cette débandade ? François Moreillon : Eh bien, écoutez d'abord, ces structures ont souvent été affectées, visitées, pillées, parfois ont reçu des éclats d'obus sur les structures même. Évidemment, le personnel de santé, qui se sent menacé par cette situation, la quitte. Par la suite, ce sont les manques de moyens qui affectent ces structures et qui expliquent aussi que certains du staff n'ont plus la motivation nécessaire pour rentrer, puisqu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Donc je pense que la raison principale est le manque de respect pour le droit international humanitaire par les parties. Est-ce qu'il y a certains centres de santé où le personnel soignant est revenu ces dernières semaines ? Oui. Par exemple, le CICR soutient quatre de ces structures qui avaient vu une perte de leur personnel et, suite à notre intervention, nous avons vu un retour de certains de ces éléments. Donc, la partie n'est pas perdue. Il y a des mesures à prendre pour changer cette situation, mais à l'heure actuelle, la tendance est très négative. Alors, le sujet le plus grave dans votre rapport, c'est la rupture de stock de médicaments. Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont plus disponibles ou parce qu'ils ne peuvent plus être acheminés jusqu'aux centres de santé ? D'abord, il y a des problèmes pour assurer le transfert fluide de ces médicaments. Ceux-ci étaient souvent transportés par avion. Les aéroports sont fermés. De plus, les lignes de front bloquent l'accès à des structures et à des stocks encore existants. Donc, c'est un concentré de plusieurs dimensions qui amène à cette situation. Et nous avons d'ailleurs offert nos services afin de faciliter le transfert de ces médicaments vers les structures de santé qui en ont le plus besoin, et ce, des deux côtés de la ligne de front. Et j'insiste sur ce point. Est-ce que vous, avec votre drapeau Croix-Rouge, vous pouvez aider les stocks de médicaments à franchir les barrages ? Oui, effectivement, nous le pouvons. Nous l'avons fait encore une fois par le passé, dans le Rutshuru, le Masisi notamment, et nous nous offrons pour acheminer ces médicaments. Quels efforts particuliers faites-vous, au niveau du CICR, pour limiter la gravité des faits depuis la bataille de Goma de janvier dernier ? Alors, nous soutenons de multiples structures de santé, des hôpitaux, avec nos équipes, notamment nos équipes de chirurgie de guerre. Nous avons mené de nombreuses interventions au bénéfice de déplacés récents, que ce soit en nourriture, en cash ou en biens essentiels de ménage, mais également au bénéfice des populations retournées, dont la nature des besoins peut être différente, en les appuyant également en semences et outils aratoires. Depuis sa création en 1864, il y a bientôt 200 ans, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre et des détenus liés au conflit. Est-ce que, depuis la bataille de Goma de janvier dernier, vous avez pu rendre visite à certains de ces détenus ? Alors le CICR visite effectivement certains lieux de détention. Cependant, il y a beaucoup d'individus auxquels nous n'avons pas encore accès. Nous négocions ces accès. Nous espérons pouvoir visiter davantage de personnes arrêtées en lien avec le conflit, mais la situation reste encore très en deçà de nos attentes. Il y a actuellement des pourparlers à Doha, au Qatar, entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Je crois d'ailleurs que vous même avez pu assister, il y a quelques jours, à l'une des séances de ces pourparlers sur place… Effectivement. Comme le disait ce mercredi sur RFI le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani, le CICR peut faciliter un éventuel échange de prisonniers. Pensez-vous qu'un tel échange peut avoir lieu bientôt ? Alors, le CICR a effectivement été mandaté dans le cadre de l'accord de principe de Doha afin de faciliter, en tant qu'intermédiaire neutre, l'échange de détenus entre les deux parties que sont l'AFC M23 et le gouvernement. Donc, dans ce cadre, nous avons effectivement participé aux discussions à Doha. Un accord sur le mécanisme a été obtenu, ce qui est une avancée importante. Le CICR, maintenant, travaille avec les parties pour mettre en œuvre ce mécanisme. C'est un processus complexe qui prend du temps, mais le CICR, encore une fois, n'a qu'un rôle de facilitateur. Ce n'est pas nous le maître des horloges, et nous sommes là pour faciliter ce à quoi les parties s'entendent. Oui, parce que dans le mécanisme, il y a des questions juridiques à régler, c'est ça ? C'est effectivement ce qui a été expliqué de ce que je comprends par le vice-Premier ministre sur votre antenne. Et donc ça prend du temps, c'est un marathon et non un sprint.
Les autorités gondwanaises sont préoccupés par la crise post-électorale qui perdure à Paris.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'exode des habitants de Kidal au Mali, des raids de drones ukrainiens en Russie et le déploiement de la garde nationale dans deux nouvelles villes américaines. Madagascar : un général à la tête du gouvernement Une semaine après avoir limogé son gouvernement, sous la pression de la jeunesse, le président Andry Rajoelina a nommé le général Ruphin Fortunat Zafisambo au poste de Premier ministre. Pourquoi le choix s'est-il porté sur un militaire ? Que pense le collectif «Gen Z Madagascar» de cette nomination ? Avec Guilhem Fabry, correspondant de RFI à Antananarivo. Mali : la ville de Kidal se vide de ses habitants Face aux affrontements entre l'armée malienne et les rebelles du Front de libération de l'Azawad qui ont imposé un blocus à Kidal, de nombreux civils ont fui la ville du Nord. Sait-on où ces personnes ont-elles trouvé refuge ? Comment expliquer ce blocus ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : la Russie frappée par des raids massifs de drones ukrainiens Kiev a rarement lancé autant de drones sur la Russie. Moscou affirme en avoir intercepté 251, dans la nuit de dimanche à lundi, et plus de 200 la nuit suivante. Pourquoi l'Ukraine a-t-elle choisi d'intensifier ses frappes maintenant ? Quelle était la cible principale de ces drones ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. États-Unis : déploiement de soldats dans de nouvelles villes Après Los Angeles et Washington, Donald Trump a ordonné le déploiement de la Garde nationale à Chicago et à Portland. Ces deux villes représentent-elles une menace pour la sécurité nationale, comme l'affirme la Maison Blanche ? Avec William Genieys, directeur de recherche au CNRS à Sciences Po.
El Tribunal Supremo de Elecciones (TSE) de Costa Rica instó este martes al Congreso a retirar la inmunidad al presidente Chaves por presunta "beligerancia política", dos semanas después de que el mandatario superara un pedido similar de la Corte Suprema. Juan Luis Rivera, coordinador del Cuerpo de Letrados del Tribunal Supremo de Elecciones, explicó a RFI las incertidumbres que rodean el proceso, así como las posibles consecuencias jurídicas y políticas. El TSE había prohibido el 27 de junio a Chaves intervenir en la campaña de los comicios de febrero de 2026 —en los que no puede aspirar a la reelección—, al determinar que "aprovechó ilegítimamente" su cargo para "favorecer un programa político". La Constitución y el Código Electoral prohíben al presidente y a otros altos funcionarios participar en actividades políticas o electorales y usar sus cargos en beneficio de un partido. El procedimiento por "beligerancia política y participación política prohibida del presidente" puede culminar con la destitución del cargo y la inhabilitación para el ejercicio de cargos públicos por un plazo de entre dos y cuatro años, según el TSE. Hace dos semanas, el 22 de septiembre, el Congreso de Costa Rica rechazó la solicitud de la Corte Suprema de quitarle la inmunidad a Chaves para que fuese juzgado por presunta corrupción, en la primera vez que un mandatario de este país con tradición democrática enfrentaba un pedido de desafuero. Según un comunicado del TSE, el pedido para "el levantamiento de la inmunidad" fue tomado por denuncias presentadas por dirigentes políticos y legisladores opositores. Sin embargo, este martes el Tribunal Supremo de Elecciones (TSE) de Costa Rica instó al Congreso a retirar la inmunidad al presidente Rodrigo Chaves bajo el argumento, nuevamente, de "beligerancia política". ENTREVISTA: "Es incierto cuánto pueda durar este proceso" RFI —Juan Luis Rivera, usted es coordinador del Cuerpo de Letrados del Tribunal Supremo de Elecciones de Costa Rica, unidad especializada dentro del TSE que cumple funciones jurídicas clave en el ámbito electoral. ¿Por qué este organismo instó este martes al Congreso a retirar la inmunidad al presidente Rodrigo Chaves? Juan Luis Rivera —Después de analizar 15 de las 24 denuncias que se han presentado contra el señor presidente, se determinó que estas 15 superaban los requisitos de admisibilidad, es decir, que cumplían con todos los elementos exigidos en nuestro ordenamiento jurídico para continuar con un proceso de beligerancia. Sin embargo, por tratarse de la persona investigada, un miembro de un poder de la República —en este caso, el Presidente— es necesario, para poder continuar con el procedimiento correspondiente, que la Asamblea Legislativa levante la inmunidad de funcionario. RFI —¿Cuáles fueron esas denuncias? Juan Luis Rivera —Son denuncias presentadas por personas distintas que se refieren a hechos similares ocurridos en las cadenas de televisión. El Presidente de la República, junto con una serie de funcionarios de la mayor jerarquía del Estado costarricense, tienen prohibición absoluta de referirse a temas político-electorales o político-partidarios. Esta decisión, o esta restricción, está prevista en la Constitución. Estamos en una fase inicial. Este levantamiento de inmunidad permitiría investigar las conductas que se le están atribuyendo al señor Presidente, aquellas donde exista la posibilidad de ahondar en prueba, en poder analizar otros elementos que podrían estar rodeando estos hechos. RFI —¿Cuáles podrían ser las consecuencias para Chaves, el político conservador de 64 años, cuyo mandato finalizará en 2026? Juan Luis Rivera —Las consecuencias para un funcionario que pueda comprobársele que infringió las prohibiciones relativas a la beligerancia incluyen el riesgo de sanciones como la destitución del cargo o la inhabilitación para ejercer cargos públicos. Sin embargo, aclaro que son consecuencias que se aplican hasta que se cumpla con el debido proceso y se verifique si efectivamente se incurrió en la falta o no. RFI —¿Cuánto tiempo podría durar este proceso? Juan Luis Rivera —Es un tanto incierto porque, en este momento preciso, por ejemplo, depende de cuánto vaya a durar la Asamblea Legislativa en este trámite. Después, si la Asamblea Legislativa acoge la solicitud —es decir, si 38 diputados acuerdan el levantamiento de la inmunidad del señor Presidente— esto regresa al Tribunal Supremo de Elecciones. De modo tal que son una serie de etapas que se deben cumplir antes de poder llegar siquiera a que el Tribunal pueda continuar con la investigación.
El financiamiento climático es insuficiente y agrava la deuda de los países en desarrollo, alertan dos ong de lucha contra la pobreza en un informe. Según sus cálculos las ayudas para financiar la transición energética y la adaptación al cambio climático se componen principalmente de préstamos que generan intereses para las naciones ricas acreedoras y empobrecen a los países deudores. En un nuevo informe, dos ong de lucha contra la pobreza denuncian la hipocresía de las ayudas financieras de los países ricos para la transición energética y la adaptación al cambio climático en los países en desarrollo. Tras una revisión de estas ayudas, Oxfam y Care consideran que este financiamiento es insuficiente y que lamenta el hecho de que se compone no sólo de subvenciones sino principalmente de préstamos a tasas de intereses estándares que agravan el endeudamiento. “Los países que reciben estos fondos los reciben mayormente en forma de préstamos y finalmente por cada 5 dólares que reciben, pagan aproximadamente 7 dólares. Esto se debe en parte a que el 65% de la financiación actual se entrega por parte de los países ricos a los países en vías de desarrollo en forma de préstamos”, observa Carlos Aguilar, responsable de justicia climática en Oxfam Latinoamérica. “Esta forma de funcionamiento está transformando la crisis climática en un negocio y no en una obligación de los países para efectivamente cumplir con responsabilidad a los compromisos establecidos desde el Acuerdo de Paris”, lamenta Aguilar, entrevistado por RFI. A cinco semanas de la conferencia climática Cop30 de Brasil, Oxfam formula recomendaciones para un mecanismo de financiamiento climático que sea más equitativo. La organización pide por ejemplo privilegiar ayudas “más favorables para los países en desarrollo”, como subvenciones o préstamos concesionales, es decir que ofrecen condiciones más interesantes que los préstamos de mercado. Oxfam y Care preconizan también aumentar la proporción de ayudas destinadas a la adaptación al cambio climático (infraestructuras contra los huracanes, contra el aumento del nivel del mar, la escasez hídrica etc.). “La financiación para la adaptación está infra financiada, ya que solo recibe el 33 % de la financiación climática”, indican los autores del informe. En la Cop29 de Baku, los países desarrollados se comprometieron a movilizar 300.000 millones de dólares anuales de aquí a 2035 y a movilizar a largo plazgo 1,3 billones de dólares de ayuda financiera para la acción climática, incluyendo otras fuentes de financiamiento como del sector privado. Para alcanzar este monto, las ong urgen a la comunidad internacional a buscar nuevas fuentes de financiación. “Los multimillonarios deben pagar por el impacto que sus inversiones y que sus actividades económicas están generando en la crisis climática global. Hay beneficios excesivos de las empresas de combustibles fósiles a nivel mundial que no están suficientemente tasados”, estima Carlos Aguilar. Buscar nuevas fuentes de financiamiento climático será precisamente uno de los puntos a negociar en la Cop30 de Belem, prevista en noviembre de este año, con el objetivo de cuadruplicar el monto actual de la ayuda a los países en desarrollo.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déboires judiciaires du fils de Macky Sall, l'échec d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda et l'ouverture des négociations en Egypte entre le Hamas et Israël. France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu ? Quatorze heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron. «Les conditions n'étaient plus remplies pour rester Premier ministre», a-t-il expliqué. Pourquoi ce gouvernement posait-il problème à la classe politique française ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Sénégal : le fils de Macky Sall dans le viseur de la justice Alors que plusieurs proches de l'ancien président Macky Sall font l'objet d'enquêtes judiciaires, c'est désormais son propre fils, Amadou, qui défraie la chronique. Que lui reproche la justice sénégalaise ? Alors qu'il ne vit plus au Sénégal depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye, pourquoi n'est-il pas visé par un mandat d'arrêt international ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. RDC/Rwanda : échec de la signature d'un accord économique Prévue la semaine dernière à Washington, la signature d'un accord économique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a échoué ? Comment expliquer cet échec ? Les États-Unis, qui ont joué un rôle de médiateur, peuvent-ils exercer une pression significative pour débloquer la situation ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers une libération des otages contre des prisonniers ? Alors que le Hamas a accepté le plan de paix proposé par Donald Trump, une délégation israélienne et du mouvement palestinien sont en Égypte pour négocier, notamment la libération des otages. Comment leur libération pourrait-elle s'organiser alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza ? Benyamin Netanyahu acceptera-t-il de relâcher plus de 1 900 prisonniers palestiniens sans mettre en péril la stabilité de sa coalition ? Gaza : quel rôle pour les pays médiateurs ? Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas se tiennent depuis lundi soir en Égypte. Les médiateurs égyptiens et qatariens ont-ils suffisamment d'influence sur les deux camps pour garantir un accord durable ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
Il vient de remporter une victoire éclatante. Khaled el-Enany a été élu lundi 6 octobre directeur général de l'Unesco, avec 55 voix sur 57. L'égyptologue, ancien ministre du Tourisme et des Antiquités, devient le premier Arabe et le deuxième Africain à prendre la tête de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. Après deux années de campagne intense à travers le monde, il succède à la Française Audrey Azoulay, à un moment charnière pour l'Unesco : le retrait annoncé des États-Unis en 2026 fera chuter son budget de près de 11 %. Au soir de son élection, il répond aux questions de RFI. RFI : Khaled el-Enany, vous avez récolté pratiquement toutes les voix sauf deux. Comment réagissez-vous à cette victoire très nette ? Khaled el-Enany : C'est un beau début. C'est une étape très importante. C'est l'aboutissement d'une carrière consacrée entièrement à l'éducation, à l'enseignement universitaire, à la recherche scientifique, à la préservation du patrimoine culturel, à la gestion de grandes institutions, à des valeurs qui croient beaucoup au respect, au dialogue interculturel, au respect mutuel. Le nombre de voix qui m'a été accordé, c'est une énorme responsabilité. Ça veut dire qu'il y a presque un consensus des États membres. Je ne m'attendais pas du tout à un chiffre pareil. Qu'allez-vous faire en premier ? Quelles sont vos priorités ? Les 100 premiers jours, ça va être des réunions individuelles avec chacun des États membres, des réunions collectives par groupes, par thèmes, des rencontres avec les partenaires de l'Unesco, de la famille onusienne, des donateurs, des grandes entreprises, le secteur privé, les représentants de la société civile. Discuter avec la famille Unesco. Je veux vraiment établir beaucoup, beaucoup de synergie. Je viens d'une région qui est un carrefour de cultures. Je suis Egyptien aussi bien qu'arabe, africain, méditerranéen, citoyen du Sud, citoyen du monde. Je veux vraiment servir de pont culturel. Le départ des États-Unis, prévu en 2026, va provoquer une baisse du budget de l'Unesco de 11 %. Comment comptez-vous gérer cette nouvelle situation financière ? Je dois féliciter la direction actuelle d'avoir mobilisé des ressources énormes. C'est l'une des plus grandes croissances dans le système onusien. Presque 490 millions de dollars en 2024. J'ai une expérience dans ce domaine parce que je ne viens pas d'un pays très riche. J'ai géré deux ministères, le tourisme et les antiquités que j'ai fusionnées, et donc j'avais beaucoup travaillé avec le secteur privé, avec les grandes entreprises pour mobiliser des fonds, pour signer des partenaires avec le secteur privé. Donc avec les États membres, je vais continuer ces efforts pour rassurer les anciens donateurs, de continuer à donner davantage même, et attirer de nouveaux gouvernements, les donateurs et le secteur privé. Je crois que le secteur privé c'est aussi une priorité, mais tout en gardant et préservant les valeurs de l'Unesco, qui ne doivent pas être trop commercialisées. Et là, je crois qu'il y a un compromis qu'on pourra atteindre avec la famille Unesco. Comment réagissez-vous aux critiques qu'a pu formuler par exemple Donald Trump qui dit que l'Unesco est trop politisée ? C'est une demande qui m'a été faite par la plupart des États membres. On veut une Unesco moins politisée. Un Unesco qui respecte son mandat, qui est un mandat technique et préparant un consensus et atteindre un consensus. C'est un rôle très important du secrétariat d'être impartial et de ne pas servir un groupe au détriment de l'autre, ni une culture au détriment de l'autre. Je suis le premier égyptien et le premier arabe. Et là, j'ai été très clair que je ne viens pas avec un agenda culturel. J'ai intitulé mon slogan donc ma campagne « l'Unesco pour les peuples ». Je veux Unesco qui a de l'impact sur la vie des gens, l'Unesco qui est connue et reconnue par les gens au-delà du patrimoine culturel. Une des missions principales de l'Unesco et la promotion de la paix. Comment l'organisation peut-elle jouer ce rôle dans un monde où les conflits se multiplient ? Tant qu'un étudiant ou un élève étudie dans les manuels scolaires que son voisin est un ennemi. Il n'y aura pas de paix. Et là, je crois que c'est là qu'il faut commencer. C'est par l'enfance. Je crois aussi que l'inégalité entre les gens sur la planète en termes d'éducation, de science, créé une haine. Malheureusement, en ce moment, il y a beaucoup de discours de haine. Et là, je crois que la raison d'être de l'Unesco, c'est de rapprocher les peuples parce que les accords gouvernementaux et politiques rapprochent les gouvernements. Mais l'éducation, la science et la culture et la communication rapprochent les peuples. Deuxième rôle, c'est pendant les conflits préserver les sites de patrimoine naturel et culturel, les établissements scolaires, les professeurs, les journalistes, les établissements de recherche scientifique. Et après ? Dans la phase de reconstruction de système éducatif, scientifique et culturel des pays en crise. Quand j'écris, ce n'est pas seulement conflit, mais c'est aussi l'impact des changements climatiques, notamment pour les petits États insulaires. À lire aussiL'Égyptien Khaled el-Enany désigné pour prendre la tête de l'Unesco À lire aussiDeux nouveaux sites africains rejoignent la liste du patrimoine mondial de l'Unesco
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
À peine nommé, déjà défait… Moins de 24h après la formation d'un gouvernement, celui-ci a volé en éclats et le Premier ministre Sébastien Lecornu a présenté sa démission. Ce dernier vient d'être chargé par le président français de mener «d'ultimes négociations» d'ici «mercredi soir». À quoi faut-il s'attendre ? Emmanuel Macron peut-il sortir de la crise politique ? Pour en débattre - Frédéric Sawicki, professeur de Science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne - Olivier Rouquan, politologue, enseignant-chercheur en Sciences politiques et chercheur associé au Centre d'Études et de Recherches de Sciences Administratives et Politiques (CERSA) - Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
En Estados Unidos, la sola mención de "ICE" enciende las alarmas entre los migrantes latinos indocumentados.ICE, el Servicio de Inmigración y Control de Aduanas, es la agencia federal encargada de aplicar las leyes migratorias, endurecidas durante la administración Trump. Martina Grifaldo, directora de la ONG Alianza Latina Internacional, explicó a RFI cómo la comunidad latina de Houston se ha organizado para esquivar los operativos de la “migra”. Casi 200.000 personas siguen la página de Facebook de Alianza Latina Internacional, una organización que alerta sobre la presencia de agentes de ICE en Houston. Las redadas contra migrantes indocumentados se han intensificado. Martina Grifaldo, mexicana con ciudadanía estadounidense, dirige la asociación. "Hoy las redadas se están dando en gasolineras, carreteras, en los freeways. A veces la gente abandona sus autos. Nosotros nos organizamos para recogerlos y devolvérselos a sus familias. Los agentes están en complejos de apartamentos, paradas escolares… están en todas partes. Llegan a la colonia —el conjunto residencial—, agarran a las personas y se las llevan", relata Grifaldo. La ONG actúa como intermediaria para que los latinos sepan dónde se están realizando redadas o dónde podrían ocurrir en cualquier momento. "Ahorita fui al restaurante Canes, donde venden pollo. Ahí está migración, en la parte de atrás, los autos tienen las luces apagadas, son cuatro vehículos con vidrios oscuros", reporta un miembro de la comunidad. "Se reporta migración en Kima, en un lugar llamado Kima Road. Se ven muchas camionetas de ICE y patrullas", alerta otra mujer. "Terror colectivo" La organización comunitaria se ha convertido en el único recurso frente a la ausencia de apoyo institucional. "Nos estamos organizando para protegernos entre nosotros. Aquí no hay ayuda de las autoridades. Es solo la comunidad cuidando a la comunidad", afirma Grifaldo. Cuando preguntamos cuál es el sentimiento predominante entre los latinos de Houston, la respuesta fue clara: "La gente está aterrorizada. Han dejado de salir, de ir a los parques, de llevar a sus niños, de ir a restaurantes. Están siempre asomándose por la ventana. Es un terror colectivo. Hasta los niños se cuidan. Houston y sus alrededores viven bajo un terror emocional. La comunidad está siendo atacada y no podemos contar con las autoridades. Estamos solos, defendiéndonos solos. Es muy difícil, pero lo estamos logrando. Cada día estamos más conectados y nos protegemos unos a otros". Una muestra de esta realidad es el testimonio de un hombre recogido por la ONG: "Déjenme les platico que en la mañana, como a las 10:00, en la calle 59 y Will Clayton, estaban haciendo retenes. Me salvé porque me metí entre los carros hacia la izquierda. Me puse detrás de un camión que no se detuvo. Un policía me dijo que me hiciera a un lado, pero no le ‘pelé', me hice el de la vista gorda. Alcancé a ver que ya tenían a varios agarrados. No me podían seguir. Tengan cuidado. Dios los bendiga".
Nommé ministre de la Justice en 1981, suite à l'arrivée de la gauche au pouvoir, Robert Badinter a su conjuguer ses convictions politiques à son approche humaniste. Écoutez ses plaidoyers contre la peine de mort, pour la captation audiovisuelle des procès historiques et pour la dépénalisation de l'homosexualité : les combats d'un avocat exemplaire. Robert Badinter est entré dans l'Histoire le 9 octobre 1981 pour avoir obtenu l'abolition de la peine capitale, promesse de campagne de François Mitterrand. Pour le Garde des Sceaux, c'est l'aboutissement d'une longue lutte portée par de grandes figures intellectuelles telles que Victor Hugo, Alphonse de la Martine, Flora Tristan ou encore Albert Camus. Rappelons également l'engagement sans faille de Robert Badinter pour la dépénalisation de l'homosexualité en France et dans le monde. Robert Badinter a défendu la loi Forni, rapportée par la députée Gisèle Halimi. Le texte promulgué le 4 août 1982 abrogeait définitivement le «délit d'homosexualité». Sans oublier la loi autorisant les captations filmées des procès historiques promulguées le 11 juillet 1985. Un texte novateur permettant la constitution de sources audiovisuelles, pour les historiens et le travail de mémoire. Je tiens à remercier chaleureusement toutes celles et ceux qui ont largement contribué à la réalisation de ce documentaire inédit. Toute l'équipe des rendez-vous de l'Histoire de Blois et plus particulièrement Caroline Gomes, responsable des archives et des podcasts Badinter. À écouter : Justice et histoire, Robert Badinter Robert Badinter, alors sénateur, avocat et ancien ministre de la Justice, traite des rapports complexes qu'entretiennent magistrats et historiens, en revenant sur le procès de Robert Faurisson ou bien sur les lois mémorielles. Conférence de clôture de l'édition 2010 des Rendez-vous de l'Histoire sur le thème «Faire Justice». La dépénalisation de l'homosexualité En 2010, lors des Rendez-vous de l'histoire sur «La Justice», Robert Badinter, Louis-Georges Tin et Philippe Castetbon, sous la modération de Florence Tamagne, ont échangé au sujet de la dépénalisation de l'homosexualité. Ensemble, ils dressent un état des lieux du sujet en France, près de 30 ans après la suppression du «délit d'homosexualité» et 3 ans avant l'adoption du mariage pour tous, ainsi que l'ouverture de l'adoption aux couples homosexuels. Ils en appellent également à une mobilisation internationale pour obtenir la dépénalisation universelle de l'homosexualité. Remerciements également à notre partenaire le magazine Historia, dont le numéro d'Octobre consacre un article au maître Badinter, Historia que vous retrouverez également aux rendez-vous de l'Histoire de Blois à partir du 9 octobre 2025, jour de l'entrée au Panthéon de Robert Badinter ! Robert Badinter est mort à l'âge de 95 ans, dans la nuit du 8 au 9 février. En 2001, il revenait pour Historia sur son combat pour la peine de mort dans un long entretien. «Robert Badinter au Panthéon», un évènement national à suivre sur les antennes de RFI le jeudi 9 octobre à partir de 17h10 TU.
Café des Sports – Vendredi – 16h10 TU & 21h10 TU. En direct sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. Au menu aujourd'hui : - Luis Enrique: la révolution PSG ; - Ligue Europa: Lille héroïque à Rome ! ; - Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin ! ; - Cartons Vidéo. Luis Enrique: la révolution PSG Visionnaire, stratège, bâtisseur… Luis Enrique est-il en train de changer le football ? Et surtout : le PSG a-t-il vraiment un rival en Europe ? Ligue Europa: Lille héroïque à Rome! Scène incroyable à l'Olimpico : la Roma obtient un penalty en fin de match… retiré trois fois. À chaque tentative, Berke Özer s'interpose et arrête le tir. Le gardien turc entre dans l'histoire et offre au LOSC une victoire référence en Europe. Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin! La FIFA retire trois points à l'Afrique du Sud pour avoir aligné un joueur suspendu, le Bénin en profite et prend la tête du groupe C. Une décision qui relance totalement le suspense avant les deux dernières journées, dès la semaine prochaine. Cartons Vidéo Les coups de cœur et coups de gueule de nos téléspectateurs et de nos consultants ! Réagissez en direct, vos commentaires sur la page Facebook sont lus à l'antenne par Frédéric Suteau ! Présentation : Annie Gasnier Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Souheil Khedir & Yann Bourdelas Réalisation audio : Laurent Salerno.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la paralysie budgétaire aux États-Unis, la présence d'un pétrolier russe au large des côtes françaises et la création d'une nouvelle force antigang pour Haïti. Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ? L'ancien président de la RDC a été condamné à la peine de mort notamment pour «crimes de guerre», «trahison» et «organisation d'un mouvement insurrectionnel» pour ses liens présumés avec le mouvement politico-militaire AFC/M23. Sur quelles preuves la Haute cour militaire s'est-elle basée ? Comment expliquer un tel verdict alors que les parties civiles demandaient la réclusion à perpétuité ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. États-Unis : le pays paralysé par un nouveau «shutdown» Faute d'accord entre les Républicains et les Démocrates sur le vote du budget fédéral, les États-Unis sont entrés en situation de «shutdown» depuis mercredi (1er octobre 2025). Qu'est-ce que cela signifie ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi la première puissance mondiale se retrouve, une nouvelle fois, sans budget fédéral ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique «Aujourd'hui l'économie». France : que faisait le navire fantôme russe au large de Saint-Nazaire ? Suspecté d'avoir servi de plateforme de lancement aux drones qui ont survolé le Danemark, un pétrolier de la flotte fantôme russe a été intercepté au large de Saint-Nazaire, dans le sud de la Bretagne. Comment expliquer la présence de ce navire si près des côtes françaises ? Quels éléments permettent de penser qu'il est impliqué dans les récents survols de drones au Danemark ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Haïti : la nouvelle force antigang sera-t-elle plus offensive ? La mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti, menée par le Kenya, va céder la place à une nouvelle force chargée de lutter contre les gangs. Approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, cette nouvelle mission sera-t-elle si différente de l'ancienne ? De quels moyens disposera-t-elle ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de Géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Café des Sports – Vendredi – 16h10 TU & 21h10 TU. En direct sur RFI, France 24, YouTube & Facebook Live. Au menu aujourd'hui : - Luis Enrique: la révolution PSG ; - Ligue Europa: Lille héroïque à Rome ! ; - Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin ! ; - Cartons Vidéo. Luis Enrique: la révolution PSG Visionnaire, stratège, bâtisseur… Luis Enrique est-il en train de changer le football ? Et surtout : le PSG a-t-il vraiment un rival en Europe ? Ligue Europa: Lille héroïque à Rome! Scène incroyable à l'Olimpico : la Roma obtient un penalty en fin de match… retiré trois fois. À chaque tentative, Berke Özer s'interpose et arrête le tir. Le gardien turc entre dans l'histoire et offre au LOSC une victoire référence en Europe. Éliminatoires Mondial 2026: Afrique : le rêve fou du Bénin! La FIFA retire trois points à l'Afrique du Sud pour avoir aligné un joueur suspendu, le Bénin en profite et prend la tête du groupe C. Une décision qui relance totalement le suspense avant les deux dernières journées, dès la semaine prochaine. Cartons Vidéo Les coups de cœur et coups de gueule de nos téléspectateurs et de nos consultants ! Réagissez en direct, vos commentaires sur la page Facebook sont lus à l'antenne par Frédéric Suteau ! Présentation : Annie Gasnier Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Yoro Mangara Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Souheil Khedir & Yann Bourdelas Réalisation audio : Laurent Salerno.
La Asociación de Periodistas de El Salvador, principal gremio del país, anunció que trasladará su personería jurídica a otro país de la región, frente al hostigamiento que padece la prensa bajo el Gobierno de Nayib Bukele. En lo que va del año, decenas de periodistas partieron al exilio, asfixiados por las presiones y dificultades para reportar de forma independiente en el país centroamericano. Una necesidad urgente de trabajar sin limitaciones, ni presiones. Así describió la Asociación de Periodistas de El Salvador (APES) sus motivos para partir al exilio. Denuncian que el Gobierno de Nayib Bukele les puso palos en la rueda no solo por no renovar sus credenciales, sino también por la reciente promulgación de la Ley de Agentes Extranjeros, que establece un impuesto del 30% a toda organización o persona sobre fondos o donaciones que reciban del extranjero, y que también impone la creación de un registro obligatorio al cual la asociación se negó. “Un miedo generalizado” Creada en el año 1936, la Asociación de Periodistas de El Salvador denuncia que ejercer el periodismo en El Salvador hoy es solo comparable a tiempos de la guerra civil. RFI conversó con su presidente, Sergio Arauz. “En los últimos cinco años, se está experimentando un retroceso que solo es comparable con los años de la guerra civil. ¿A qué me refiero? A un miedo generalizado y un clima de temor y autocensura en todo el ecosistema de El Salvador. Hablamos de un aumento importante, de la duplicación de agresiones que registramos en 2024 en la Asociación de Periodistas. Pasamos de un poco más de 300 agresiones a 789 agresiones en todo 2024. No estamos contando el 2025”, explica Arauz. “Todos los indicadores que tenemos en la APES, a través de nuestro centro de monitoreo, indican no solo un número alto de agresiones, desde las más leves hasta las más graves, [sino también] desplazamientos forzados, visitas e intimidación de cuerpos de seguridad, perfilamientos y el uso del aparato judicial para intimidar”, detalla. “Seguir siendo referentes” desde el exterior Según Arauz, en lo que va del año, 43 periodistas salvadoreños debieron partir al exilio. En el último Índice Mundial de Libertad de Expresión publicado por Reporteros Sin Fronteras, El Salvador ocupa el puesto 135 de 180. “Tomamos esta difícil decisión de salir, de trasladar nuestra operación y nuestra personería para poder seguir siendo referentes, para seguir teniendo incidencia y para seguir, principalmente, prestando servicios de atención a los periodistas de El Salvador y a los periodistas en el exilio o en el exterior, que son salvadoreños”, indica Arauz. “¿Y qué servicios prestamos? Nuestro centro de monitoreo. Tenemos un número que está en nuestras redes sociales al que pueden seguir llamando. Tenemos una clínica de auxilios jurídicos que también sigue funcionando, y tenemos posibilidades de atención o de terapia psicoemocional, y la única forma que encontramos para seguir prestando es movilizando nuestra operación a un país seguro de la región”, señala asimismo. Arauz afirma que aún no develarán a qué país se trasladan, hasta no tener en mano todos los trámites legales que, asegura, ya están muy avanzados.
« La solution pour Madagascar, c'est le président Rajoelina, car il a été élu démocratiquement », affirme sur RFI son conseiller spécial Patrick Rajoelina, en réponse aux manifestants qui réclament la démission du chef de l'État. Le président Rajoelina est-il prêt à recevoir les jeunes leaders du mouvement populaire ? Et est-il certain que l'armée lui restera loyale ? De passage à Paris, son conseiller spécial en charge de la diplomatie et de la coopération internationale (qui est son homonyme mais qui n'a pas de lien de parenté avec lui) répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : De nombreux manifestants défilent aux cris de « Miala Rajoelina », ce qui signifie « Rajoelina, dégage ». Qu'est-ce que vous leur répondez ? Patrick Rajoelina : On leur répond que, comme l'a dit le président de la République, dialoguons d'abord pour voir quelles sont profondément les revendications de la jeunesse. Cette jeunesse, naturellement, que nous comprenons, nous comprenons la colère. Il y a un certain nombre de choses qui n'ont pas été faites suffisamment rapidement et qui posent de grands problèmes dans la vie quotidienne des Malgaches. L'accès à l'eau, l'accès à l'électricité, également un problème de désenclavement de zones rurales avec des routes. Donc, justement, le travail du président de la République, c'est de mettre en œuvre tous ces chantiers qui vont permettre la poursuite du développement de Madagascar. Outre les manifestants, il y a le numéro un de l'opposition, le député Siteny, qui dit « Andry Rajoelina doit comprendre qu'il n'est plus la solution » … Mais le président Rajoelina, quoi qu'il en soit et quoi qu'il dise, est la solution de Madagascar puisqu'il a été élu démocratiquement président de la République de Madagascar. « Pas d'augmentation de salaire depuis trois ans alors que l'inflation galope », déplore un porte-parole de la Solidarité syndicale de Madagascar. Qu'est-ce que vous lui répondez ? Je lui réponds que, en France, la grille des fonctionnaires n'a pas évolué depuis plus de dix ans. Et ce n'est pas propre à Madagascar que les salaires n'augmentent pas. Oui, mais l'inflation galope… L'inflation galope effectivement, à cause notamment de l'environnement international. Donc effectivement, cela grève les budgets des ménages malgaches. Mais voilà, cet environnement international est une des causes. Ce n'est pas la seule cause, bien sûr, mais c'est une des causes et une cause importante pour nos entreprises. Et encore une fois, ce sont les emplois les plus importants pour ce qui concerne le président de la République. Créer des emplois, créer un bon environnement et créer également ces infrastructures qui vont permettre de développer Madagascar, parce que notre combat, le premier combat, c'est le combat contre la pauvreté. La grève générale à laquelle appelle la Solidarité syndicale de Madagascar, le premier syndicat de la Grande Île, ça ne vous inquiète pas ? C'est toujours inquiétant. Une grève est toujours inquiétante, mais chacun a le droit de s'exprimer, y compris dans la grève et y compris dans les manifestations pacifiques. Mais vous ne voyez pas là le scénario d'une insurrection qui pourrait grandement fragiliser le régime, comme en 2009 l'a été le régime de Marc Ravalomanana ? Cela peut être une option qui n'est pas souhaitée, ni naturellement par le pouvoir, mais évidemment pas du tout par les entreprises et encore moins par les salariés. Donc, personne ne peut dire aujourd'hui la façon dont les gens se mobiliseront justement pour faire cette « grève générale ». Je n'y crois pas trop. Ou cette grève générale qui prendrait des proportions monstres, qui mettrait l'économie malgache à genoux une nouvelle fois et qui nous ferait repartir plusieurs années en arrière. En 2009, au terme de l'insurrection contre Marc Ravalomanana, l'armée a joué un rôle clé en faveur d'Andry Rajoelina. Est-ce que vous ne craignez pas que, cette fois-ci, l'armée intervienne à nouveau, mais contre Andry Rajoelina ? L'armée a un fonctionnement patriotique, un fonctionnement démocratique et un fonctionnement qui obéit à un chef qui est le chef de l'Etat, qui est également chef des armées. J'ai toute confiance dans l'armée. Et d'autre part, j'ai toute confiance dans le fonctionnement démocratique de toutes les institutions de Madagascar, jusque et y compris les forces de défense et de sécurité. L'un des proches du président Andry Rajoelina qui est le plus conspué dans la rue en ce moment, c'est Mamy Ravatomanga, qui est un puissant homme d'affaires malgache qui possède une milice privée très redoutée par beaucoup. Le président n'a-t-il pas intérêt à prendre ses distances avec Mamy Ravatomanga ? Je ne vois pas de quoi vous parlez. Alors vous vous plaignez du fait qu'il n'y ait pas un vrai leader qui émerge clairement parmi les manifestants, ce qui permettrait, dites-vous, un échange plus structuré. Aujourd'hui, sur quelles actions concrètes le président Rajoelina est-il prêt à s'engager ? Je pense qu'ils ont été conviés par le président de la République, justement à un grand débat national avec cette génération de jeunes pour exprimer sereinement leurs revendications. Et encore une fois, le chef de l'Etat a souhaité les recevoir et il les recevra, si tant est qu'ils veuillent bien être reçus par le chef de l'Etat qui, encore une fois, est quelqu'un qui a été élu démocratiquement. Et ça a été validé par les instances malgaches, mais également par les instances de la communauté internationale.
Depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2023, le président argentin Javier Milei a lancé un programme économique radical, baptisé par lui-même la politique de la «tronçonneuse». Son objectif : réduire massivement les dépenses publiques, libéraliser l'économie et mettre fin à des décennies de crises récurrentes. Ce «choc» économique, salué par les uns, a provoqué d'énormes critiques, de vives tensions sociales et une aggravation de la pauvreté.
Au Tchad, le président Mahamat Idriss Déby s'ouvre la voie d'une présidence sans aucune limitation du nombre de mandats. En effet, le 13 octobre, l'Assemblée et le Sénat doivent se réunir en congrès à Ndjamena, en vue d'adopter une révision de la Constitution dans ce sens. Réaction aujourd'hui de Robert Gam, le secrétaire général du PSF, le Parti socialiste sans frontières. L'opposant tchadien – qui séjourne actuellement en France – témoigne d'abord sur ses huit mois de prison à Ndjamena, de septembre 2024 à juin 2025, sans la moindre procédure judiciaire. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous êtes un revenant. Après votre arrestation en septembre 2024 à Ndjamena, vous avez disparu pendant huit mois. Et une nuit du mois de juin dernier, un véhicule vous a déposé devant votre domicile de la capitale tchadienne. Qu'est-ce qui vous est arrivé ? Robert Gam : Oui, comme vous le dites, « revenant », prenons-le comme tel. J'ai été enlevé le 20 septembre 2024 alors que je rentrais d'une réunion politique. J'ai été enlevé et déposé au siège de l'ANS pendant huit mois et quinze jours. L'Agence nationale de sécurité…. Très bien. J'ai été déposé là-bas. J'ai mis huit mois et quinze jours sans qu'on ne m'ait signifié pourquoi j'ai été arrêté. Et pendant les huit mois, j'ai été malade. J'ai demandé qu'on me soigne. On a également refusé. Et curieusement, le 3 juin à 17h30, une ambulance est venue me chercher et là, on m'a emmené au bureau de l'ANS où il y a eu des questions qui m'ont été posées. Et après ces questions, à 1 h du matin, ils ont décidé donc de me déposer chez moi. C'est-à-dire que du 20 septembre au 2 juin, vous êtes resté détenu sans que personne ne vous interroge sur quoi que ce soit ? Non, non, non, rien du tout. Aucun interrogatoire ? Non. Rien. Est-ce que vous avez été maltraité ? Oui, on était très maltraité. Vous savez que la première intention de l'ANS, quand ils m'ont arrêté, c'était d'abord de m'exécuter, parce que j'ai mis plus de 30 minutes à genoux. J'étais entre un commando cagoulé que vous ne pouvez pas voir, et dans la cellule, vous savez qu'il n'y a pas de fenêtre. C'est une cellule construite en béton coulé. Le haut, le bas, c'était coulé. Et là, c'était le calvaire puisqu'il faisait extrêmement chaud. On n'avait pas de moustiquaire, on n'avait pas d'électricité et le repas qu'on nous donnait était de mauvaise qualité. Et l'eau qu'on nous donnait, ce n'était pas une eau potable. Vous êtes donc le secrétaire général du PSF, le Parti socialiste sans frontières, dont le président Yaya Dillo a été tué à Ndjamena le 28 février 2024, suite officiellement à des affrontements avec les forces de sécurité tchadienne. Et aujourd'hui, vous demandez une enquête indépendante. Pourquoi ? Nous pensons que le président Yaya Dillo a été exécuté parce qu'il n'y avait pas eu d'affrontement. Il ne peut y avoir un affrontement que quand deux parties se combattent. Et dans ce cas de figure, le président Yaya n'était pas armé et nous étions en train d'organiser un congrès pour présenter la candidature de notre président. Et subitement, un plan a été orchestré par le système en place qui voulait coûte que coûte éliminer la personne de Yaya Dillo Djerou Betchi. Mais qu'est-ce qui prouve que Yaya Dillo a été exécuté comme vous le dites ? Oui, c'est une exécution barbare et lâche parce qu'il a été exécuté d'une balle dans la tempe. À lire aussiMort de l'opposant Yaya Dillo au Tchad: «S'il s'était rendu, on n'en serait pas arrivé à cette extrémité» Alors, en février dernier, au micro de RFI, le porte-parole du gouvernement, le ministre Gassim Cherif Mahamat, a déclaré « Je comprends que les familles puissent s'impatienter, mais la justice fera son travail. Une commission d'enquête va se mettre en place » … Aujourd'hui, la justice tchadienne est instrumentalisée. Il n'y a pas de justice au Tchad. Vous allez attendre pendant longtemps. Les événements du 20 octobre 2022, il n'y a jamais eu un rapport d'enquête sur ces événements. Déjà, une plainte a été déposée par nos avocats ici en France, et nous attendons que justice soit faite. Mais comment pouvez-vous saisir la justice française à propos d'un homme politique tchadien ? Oui, nous pensons que les personnalités ayant participé à l'exécution de Yaya Dillo, parmi ces personnalités, il y a des personnes de double nationalité, franco-tchadienne. À qui pensez-vous ? Ce n'est pas le moment de vous le dire ici et nous pensons que le moment venu, nous allons dévoiler tout ça. Le 13 octobre prochain, l'Assemblée nationale et le Sénat tchadien doivent se réunir en congrès pour modifier la Constitution et établir un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable sans aucune limitation. Quelle est votre réaction ? Nous avons rejeté en bloc ce projet parce que nous avons constaté que la motivation du gouvernement était tout simplement d'aller vers une dynastie. Et ces députés sont là pour faire la volonté d'une dynastie. Ils accompagnent tout simplement le pouvoir en place et ça ne nous surprend pas. Et là, nous déplorons cette attitude. Et que comptez-vous faire ? Les Tchadiens commencent à prendre conscience. Ils sont mobilisés. Nous allons nous battre par tous les moyens pour que le Tchad puisse vivre cette ère véritablement démocratique. À lire aussiMort de l'opposant Yaya Dillo au Tchad: retour sur le parcours d'un cousin trop gênant
Aujourd'hui, 2 émissions, la première diffusée à 16h10 TU (18h10 heure de Paris), avec au sommaire : - Ligue des Champions, dernière série de matches comptant pour la 2è journée. ; - Le Cholismo n'est pas mort ! 10 buts inscrits en 2 matches à domicile pour les Colchoneros ! - Ligue des Champions, dernière série de matches comptant pour la 2è journée. Déplacement du PSG à Montjuic, le Barça compte bien s'imposer, et oublier l'élimination en ¼ de finale de l'édition 2023-2024 par un onze où évoluait encore Kylian Mbappé. Des formations très offensives, même si l'attaque de Luis Enrique est un peu dégarnie, mais il y a des blessés des deux côtés. Pedri en confiance, Lewandowski et Yamal au top, difficile d'imaginer un 0-0 ! - Monaco/Manchester City. Les joueurs d'Adi Hütter au pied du mur bleu ciel. Après la claque reçue à Bruges et le revers à Lorient en L1, les Rouge et Blanc sont décimés, leur milieu de terrain est à réinventer. Les Sky Blues traversent une bonne période, à l'image de Doku et Haaland. L'artificier norvégien disputera son 50è match européen, et compte bien transpercer les filets monégasques ! Bernardo Silva était de ceux qui avaient éliminé sa future équipe en 2017, il sera dans le camp d'en face. Ansu sera-t-il au-dessus ? Fati, quadruple buteur lors des 3 derniers matches des Azuréens, aura-t-il plus de temps de jeu ? Monaco sera-t-il acculé sur son but ? - Le Cholismo n'est pas mort ! 10 buts inscrits en 2 matches à domicile pour les Colchoneros ! Francfort a-t-il eu du mal à se remettre de sa débauche d'énergie samedi (27 septembre 2025) à Mönchengladbach (6-4) ? Les joueurs de la Hesse en ont encaissé 5 au Metropolitano. Julian Alvarez passeur, Antoine Griezmann en a profité pour atteindre la barre des 200 buts (en 454 buts). Grizou a-t-il bien fait de prolonger chez les Colchoneros ? - Le Bayern prolifique à Paphos (5-1). Harry Kane a encore vu double. Michael Olise pas en reste, l'international double passeur décisif et buteur des Roten à la 69è. - Un triplé, mais pas content ! Autre tricolore inspiré, Kylian Mbappé. Décisif à Almaty, déjà 61 réalisations et 6è meilleur buteur de la C1. Le Kyks veut soigner son ratio occasions/buts. Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Nicolas Vilas et Hervé Penot. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. La deuxième émission est diffusée à 21h10 TU (23h10 heure de Paris) sur RFI.
Faire de la politique se résume à être perpétuellement en campagne. Rediffusion du 3 mai 2022.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mandat d'arrêt international contre un patron de presse sénégalais et l'aide américaine à l'économie argentine. Gaza : Tony Blair à la tête du gouvernement provisoire ? Le plan de paix de Donald Trump pour la bande de Gaza prévoit la création d'une autorité internationale de transition dans l'enclave palestinienne, composée de plusieurs membres dont Tony Blair. Pourquoi l'ancien Premier ministre britannique est-il sollicité ? Quel sera son rôle ? Cette autorité ne serait-elle pas une nouvelle forme de contrôle étranger sur Gaza ? Gaza : le projet de « Riviera du Moyen-Orient » est-il abandonné ? Donald Trump a présenté un plan en vingt points censé mettre fin au conflit à Gaza. Le projet « Riviera » imaginé, il y a quelques mois, par le président américain pour faire de Gaza « une station touristique de luxe » est-il, par conséquent, définitivement abandonné ? Gaza : quelle sera la réponse du Hamas ? Huit pays arabes et musulmans, dont l'Égypte, l'Arabie saoudite, la Turquie et le Pakistan ont salué les « efforts sincères » de Donald Trump pour « mettre fin à la guerre ». Les médiateurs égyptiens et le qatarien ont remis au Hamas la proposition du président américain. Comment ces pays arabes vont-ils convaincre le Hamas d'accepter le plan de Donald Trump ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Sénégal : un patron de presse, l'homme le plus recherché du pays Alors qu'il était convoqué pour s'expliquer sur des commissions occultes qu'il aurait perçues et qu'il avait interdiction de quitter le territoire, le patron de presse Madiambal Diagne a fui en France. Depuis son départ, il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international. Pourquoi n'avait-il pas le droit de quitter le Sénégal ? Comment y est-il parvenu malgré tout ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Argentine : Trump vient au secours de l'économie de Milei Face à une crise économique persistante en Argentine, le président américain Donald Trump a annoncé sa volonté de soutenir financièrement le gouvernement de Javier Milei. Que représente concrètement ce soutien annoncé par le président américain ? Comment expliquer une telle crise économique dans le pays ? Avec Julien Clémençot, chef du service économie de RFI.
Aujourd'hui, 2 émissions, la première diffusée à 16h10 TU (18h10 heure de Paris), avec au sommaire : - Ligue des Champions, dernière série de matches comptant pour la 2è journée. ; - Le Cholismo n'est pas mort ! 10 buts inscrits en 2 matches à domicile pour les Colchoneros ! - Ligue des Champions, dernière série de matches comptant pour la 2è journée. Déplacement du PSG à Montjuic, le Barça compte bien s'imposer, et oublier l'élimination en ¼ de finale de l'édition 2023-2024 par un onze où évoluait encore Kylian Mbappé. Des formations très offensives, même si l'attaque de Luis Enrique est un peu dégarnie, mais il y a des blessés des deux côtés. Pedri en confiance, Lewandowski et Yamal au top, difficile d'imaginer un 0-0 ! - Monaco/Manchester City. Les joueurs d'Adi Hütter au pied du mur bleu ciel. Après la claque reçue à Bruges et le revers à Lorient en L1, les Rouge et Blanc sont décimés, leur milieu de terrain est à réinventer. Les Sky Blues traversent une bonne période, à l'image de Doku et Haaland. L'artificier norvégien disputera son 50è match européen, et compte bien transpercer les filets monégasques ! Bernardo Silva était de ceux qui avaient éliminé sa future équipe en 2017, il sera dans le camp d'en face. Ansu sera-t-il au-dessus ? Fati, quadruple buteur lors des 3 derniers matches des Azuréens, aura-t-il plus de temps de jeu ? Monaco sera-t-il acculé sur son but ? - Le Cholismo n'est pas mort ! 10 buts inscrits en 2 matches à domicile pour les Colchoneros ! Francfort a-t-il eu du mal à se remettre de sa débauche d'énergie samedi (27 septembre 2025) à Mönchengladbach (6-4) ? Les joueurs de la Hesse en ont encaissé 5 au Metropolitano. Julian Alvarez passeur, Antoine Griezmann en a profité pour atteindre la barre des 200 buts (en 454 buts). Grizou a-t-il bien fait de prolonger chez les Colchoneros ? - Le Bayern prolifique à Paphos (5-1). Harry Kane a encore vu double. Michael Olise pas en reste, l'international double passeur décisif et buteur des Roten à la 69è. - Un triplé, mais pas content ! Autre tricolore inspiré, Kylian Mbappé. Décisif à Almaty, déjà 61 réalisations et 6è meilleur buteur de la C1. Le Kyks veut soigner son ratio occasions/buts. Avec Annie Gasnier : Éric Rabesandratana, Nicolas Vilas et Hervé Penot. Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. La deuxième émission est diffusée à 21h10 TU (23h10 heure de Paris) sur RFI.
Un año después de asumir la Presidencia de México, Claudia Sheinbaum afronta importantes retos, entre ellos los altos niveles de violencia y las presiones crecientes desde Estados Unidos, con una popularidad que, según encuestas, supera el 70 % de aprobación. Analizamos el cambio en la estrategia de seguridad que ha emprendido la presidenta mexicana con Andrés Humano, profesor en el Colegio de la Frontera Norte en Monterrey. Se cumple el primer año del gobierno de Claudia Sheinbaum. ¿Qué balance puede hacerse de su estrategia frente al narcotráfico? ¿Ha continuado la línea de su antecesor, Andrés Manuel López Obrador, con el lema de abrazos no balazos. O, por el contrario, la primera mujer presidenta de México ha optado por una política de mano dura contra organizaciones criminales como el Cártel de Sinaloa y Jalisco Nueva Generación? Escuchemos la respuesta de Andrés Humano, profesor en el Colegio de la Frontera Norte en Monterrey. "Es claro que hay un cambio de estrategia respecto a lo realizado por el presidente anterior, López Obrador. Durante el sexenio pasado, pues la idea hacer caso omiso de lo que estaba sucediendo en tema de crimen organizado, tratar de ignorar el problema como tratar de no confrontar mucho a los grupos criminales. Y hoy, pues la presidenta tiene una postura diferente, con una estrategia más agresiva". Pero ¿dónde nace esta agresividad? ¿Es propia de ella o se debe a la presión de Trump? Recordemos que el mandatario ha evocado la posibilidad de llevar a cabo acciones unilaterales con el uso de sus propias fuerzas armadas para luchar contra los narcos mexicanos. Para Andrés Humano, esa presión aceleró el proceso, pero la Presidenta ya estaba en esa dirección. "Me parece que por el lado de la presidenta, si bien ella y su secretario de Seguridad, ya traían una idea distinta de lo que querían hacer en materia de seguridad, la presión del gobierno de los Estados Unidos con Donald Trump a la cabeza, pues ha generado o los ha forzado a tener que hacer un cambio mucho más acelerado y a tener que dar resultados de forma mucho más rápida en materia de seguridad. Y de ahí que ya hemos visto pues un montón de decomisos, de arrestos" sentencia Andrés Humano en la antena de RFI, añadiendo que "ha sido la presión de Estados Unidos la que la ha forzado a tener que detonar todas estas acciones en el tema de seguridad". Balance de seguridad De acuerdo con cifras oficiales, los homicidios han mostrado una reducción de 25% en los primeros once meses del mandato de Sheinbaum, aunque se mantiene en torno a los 65 al día. Sin embargo, la Encuesta Nacional de Seguridad Pública Urbana (ENSU) revela que más del 63 % de los mexicanos consideran que la inseguridad sigue siendo el principal problema en el país. Pese a ello, Sheinbaum mantiene altos niveles de popularidad, con más del 70 % de aprobación, fenómeno similar al de su antecesor, Andrés Manuel López Obrador (2018-2024).
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les drones suspects en Allemagne, MSF forcé de quitter Gaza-ville et le rétablissement des sanctions occidentales contre l'Iran. Stérilisation forcée : le Danemark reconnaît ses torts aux femmes groenlandaises Plus d'un demi-siècle après la mise en place de programmes de contraception et de stérilisation forcée visant des milliers de jeunes femmes groenlandaises, la Première ministre danoise a présenté des excuses officielles au nom de son pays. Pourquoi le Danemark avait-il imposé la contraception et la stérilisation aux femmes groenlandaises ? Quelles suites les victimes attendent-elles après ces excuses officielles ? Avec Ottilia Ferey, correspondante de RFI à Stockholm. Allemagne : Berlin riposte face à la menace des drones Alors que plusieurs drones non identifiés ont survolé l'espace aérien de pays européens, l'Allemagne a annoncé autoriser à abattre les drones suspects. Pourquoi les autorités allemandes étaient jusque-là réticentes à prendre une telle décision ? Berlin suspecte Moscou, mais y a-t-il des preuves ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Gaza : MSF contraint de quitter la ville L'ONG Médecins sans frontières a annoncé devoir quitter Gaza-ville à cause de la nouvelle offensive israélienne. Quelles sont les conséquences immédiates de cette décision pour les patients qui étaient suivis par l'ONG ? Les opérations continuent cependant dans d'autres secteurs du territoire palestinien. Comment les équipes de MSF parviennent à continuer de travailler malgré l'intensité des combats ? Avec Jacob Granger, coordinateur d'urgence de Médecins sans frontières à Gaza. Iran : rétablissement des sanctions européennes Les Nations unies ont rétabli les sanctions, «faute de gages suffisants» sur son programme nucléaire. Comment Téhéran peut-il poursuivre le développement de son programme nucléaire malgré les sanctions ? Les Européens restent ouverts à des négociations, mais sous quelles conditions ? Avec Kevan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris.
Radio Foot internationale à 16h10 et 21h10 T.U, deux émissions en direct ce mardi 30 septembre 2025 : - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. ; - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. - Suite de la phase de ligue de la C1 (2e journée). OM/Ajax Amsterdam. Des retrouvailles après l'affrontement d'il y a 2 ans en Ligue Europa. Les Amstellodamois battus par l'Inter Milan lors de la 1ère journée, tandis que les Olympiens s'étaient inclinés à l'extérieur face au Real Madrid. Les quadruples vainqueurs de la compétition se déplacent au Vélodrome sans Weghorst ni Dolberg. Geronimo Rulli, le portier argentin de Marseille, retrouve le club au sein duquel il a évolué une saison. 2 clubs qui ont gagné en championnat le week-end dernier. De Zerbi compte notamment sur P-E Aubameyang. Il avait été particulièrement efficace face aux Néerlandais en C3. - Chelsea-Benfica, un match forcément spécial pour le «Special One» de retour à Stanford Bridge, José Mourinho a enrichi son palmarès avec les Blues. Invaincu depuis qu'il entraine les Aigles de Benfica, peut-il espérer obtenir un bon résultat sur le terrain de Londoniens généralement en réussite contre les formations lusitaniennes ? - Galatasaray/Liverpool : voyage en terre hostile pour les Reds qui viennent de connaître un 1er revers en championnat contre Crystal Palace. Le champion de Turquie n'a perdu qu'un seul de ses 8 derniers matchs européens à domicile contre des équipes anglaises, mais est en mal de victoires en compétition UEFA, au contraire des Scousers. - Autres matches à suivre : Atalanta/Bruges, Atlético/Francfort, long déplacement du Real Madrid au Kazakhstan (près de 6.500 kms) pour affronter le Kaïrat Almaty. - Un invité dans Radio Foot. Vincent Garcia, rédacteur en chef de France Football. Retour sur la 69e édition du Ballon d'Or. L'analyse des suffrages des représentants des pays du top 100 au classement FIFA qui ont livré leurs listes de 10 joueurs. Qui a voté pour qui ? Notamment en Europe, en Amérique, et surtout sur le continent africain ? Dembélé ou Yamal, y a-t-il eu match entre les deux offensifs ? Le duel semblait pourtant serré avent le scrutin. Étant donné le nombre de nommés parisiens, y a-t-il eu dispersion des voix (Hakimi, Vitinha, Kvaratskhelia) ? Les coulisses et la préparation de la cérémonie avec le boss du B.O. France Football. Comment bien garder le secret jusqu'au jour J ? Auditeurs, auditrices posez vos questions à notre invité sur la page Facebook. Vincent Garcia, Bruno Constant, et Cherif Ghemmour débattront avec Olivier Pron. - Technique/réalisation : Laurent Salerno - David Fintzel/Pierre Guérin. Écoutez à 21h10 TU sur RFI l'émission Radio foot internationale pour le debrief de la soirée Ligue des Champions, et sur www.rfi.fr à partir de 23h05 TU.
Président-Fondateur fait campagne par wifi, Bluetooth, proxys et surtout grâce à l'Intelligence Artificielle.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les manifestations à Madagascar et l'hypothèse d'une force internationale à Gaza. France : la condamnation historique de Nicolas Sarkozy L'ancien président français, Nicolas Sarkozy, a été condamné à cinq ans de prison avec mandat de dépôt à effet différé pour association de malfaiteurs dans l'affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007 par l'ex-dirigeant de Libye, Mouammar Kadhafi. Que signifie exactement ce verdict ? Nicolas Sarkozy : pourquoi a-t-il été relaxé des faits de corruption ? Si l'ex-président a été reconnu coupable d'association de malfaiteurs, il a cependant été relaxé des chefs d'accusation de financement illégal de campagne et de corruption. Comment expliquer cette décision ? Nicolas Sarkozy condamné : quelles sont les preuves ? Alors que les juges d'instruction ne parlent que de « faisceau d'indices graves et concordants » plutôt que de preuves irréfutables, l'ancien chef d'État a pourtant été condamné à cinq ans de prison. Comment expliquer cette condamnation alors qu'il n'y a pas de preuves directes indiquant un financement étranger ? Avec Laura Martel, journaliste au service France, spécialiste des questions de justice. Madagascar : des manifestations inédites contre le pouvoir À Madagascar, les manifestations lancées par le collectif « Gen Z Magascar » sur les réseaux sociaux en réaction aux coupures d'eau et d'électricité ont fait au moins cinq morts. Comment ces manifestations ont-elles pu autant dégénérer ? Avec Sarah Tétaud, correspondante de RFI à Antananarivo. Gaza : vers le déploiement d'une force internationale ? Le président indonésien a déclaré à l'ONU que son pays serait prêt à envoyer des troupes à Gaza, dans le cadre d'une force internationale. Quelles formes cette mission pourrait-elle prendre ? Quelles sont aujourd'hui les chances de voir aboutir une telle idée ? Avec Dominique Trinquand, ancien chef de la Mission militaire française auprès des Nations unies.
La famille Trump rêve de développer ses innombrables projets immobiliers dans les Balkans. Sa fille Ivanka et son mari Jared Kushner ont ainsi de grandes ambitions en Albanie. Le couple veut y investir plus d'un milliard d'euros pour transformer l'île militarisée de Sazan en un nouveau lieu branché pour les ultra-riches. Les autorités albanaises déroulent le tapis rouge à la famille Trump, mais les écologistes s'inquiètent pour l'écosystème exceptionnel de la région et certains habitants redoutent de se faire expulser de leurs terres. Reportage dans la région de Vlora, dans le sud de l'Albanie. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique podcast Accents d'Europe. À lire aussiLa Vjosa : en Albanie, l'un des derniers fleuves sauvages d'Europe, menacé par le tourisme...
RFI vous a proposé ces dernières semaines une série de reportages et analyses sur les trafics de drogue à travers le monde. Cette semaine, nous sommes au coeur du système de production, une sorte d'agriculture intensive de la plante de coca qui va devenir cocaïne après maintes manipulations chimiques. Nous sommes en Colombie, premier producteur mondial de cocaïne et en Equateur devenu la première porte de sortie de la drogue d'Amérique du Sud, un reportage d'Eric Samson. En seconde partie d'émission, direction Pékin où nous serons en ligne avec notre correspondante permanente Clea Broadhurst après son reportage sur la natalité. En Chine, il est loin le temps de la règle d'or de l'enfant unique mais ce n'est pas évident de remotiver les Chinois sur la voie de la famille plus ou moins nombreuse. Coca, basuco et cocaïne: une frontière sous influence La cocaïne est devenue une drogue du quotidien si l'on peut dire. Il y a quelques décennies, elle était chère, et plutôt réservée à certains milieux privilégiés. Son usage s'est considérablement popularisé, notamment en Europe. Plus forte, moins chère, très abondante grâce à la mondialisation du commerce et très bien distribuée. Qui dit cocaïne dit Colombie. Premier producteur mondial. Cet homme que nous venons d'entendre est Colombien. Il préfère ne pas donner son vrai nom. Installé dans le sud du pays, à quelques mètres de la frontière équatorienne, il cultive depuis des années de la coca qu'il transforme ensuite en pâte base de cocaïne dans un petit laboratoire de fortune. Notre correspondant en Équateur s'est arrangé pour passer la frontière, aller sur place sur le sol colombien, recueillir les témoignages de ces petites mains de la poudre blanche en fabrication, qui inonde la planète. Un Grand reportage d'Eric Samson qui s'entretient avec Jacques Allix. Naissances en Chine : quand l'intime défie la politique Le vent tourne en Chine en termes de natalité. L'enfant unique fut longtemps une obligation. Aujourd'hui, l'inverse est presque de mise : l'État s'inquiète de voir les naissances chuter. En 2024, le pays n'a enregistré que 9 millions et demi de bébés, très peu à l'échelle du pays. Un des niveaux les plus bas depuis la fondation de la République populaire. Les autorités multiplient les incitations. Mais les jeunes, eux, y regardent à deux fois. Grandir, aimer et transmettre. Ils s'interrogent. Un Grand reportage de Clea Broadhurst (et Chi Xiangyuan) qui s'entretient avec Jacques Allix.