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Chronique de Mamane
Etat de grâce sans grâce

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 2:53


Après une victoire à l'élection, il y a toujours un état de grâce...

Enfoque internacional
Los intereses de Estados Unidos, Israel y Turquía en el norte de Siria

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 3:18


El presidente Recep Tayyip Erdogan, y su homólogo interino de Siria, Ahmad al-Sharaa, mantuvieron una primera reunión tras la que el mandatario turco aseguró que ambos van a trabajar para preservar la integridad de Siria. Apuntaba a las fuerzas kurdas -que Ankara considera terroristas- que controlan una vasta  región fronteriza con el apoyo de Estados Unidos. Al-Sharaa quiere que los kurdos integren las fuerzas armadas. Lo analizamos con Farid Kahhat, experto en Medio Oriente y profesor en la Universidad Católica de Perú.  El presidente interino sirio vistió al presidente de Turquía, Recep Tayyip Erdogan, para tratar la seguridad en el país sirio tras la llegada de los rebeldes islamistas al poder. Sobre la mesa estuvo especialmente la situación en el norte del país, donde fuerzas rebeldes pro-kurdas, respaldadas por Estados Unidos, luchan contra fuerzas pro-turcas. Los ataques israelíes contra presuntos depósitos de armas del antiguo Ejército del régimen de Bashar al Asad también estuvo sobre la mesa. Farid Kahhat, experto en Medio Oriente y profesor de la Universidad Católica de Perú, explica a RFI qué hay detrás de la reunión: "Creo que Estados Unidos e Israel han contribuido a este desenlace. Estados Unidos, al convertir a las fuerzas kurdas en su principal aliado, sabiendo que las Fuerzas Democráticas Sirias son a su vez aliadas del Partido de los Trabajadores del Kurdistán, enemigo de Turquía, que es miembro de la OTAN. No solo los eligió como aliados para combatir al Estado Islámico, sino que merced a esa alianza controla una parte importante de los recursos naturales de Siria.  En el caso de Israel, teniendo la posibilidad de establecer algún diálogo con el nuevo régimen, decidió aumentar la proporción del Golán sirio que ocupa ilegalmente y bombardear sistemáticamente zonas donde se presumía que había armamento del Ejército sirio.  Creo que el acuerdo mediante el cual cooperan contra lo que llaman terrorismo, en el caso kurdo, pero también del Estado Islámico, y el acuerdo para establecer dos bases aéreas turcas en Siria. tiene que ver con lo que acabo de decir.  En el caso de las bases aéreas, creo que es para prevenir ataques indiscriminados y sistemáticos de Israel por vía aérea, como los que ocurrieron hace unas semanas". RFI: De los puntos más difíciles para el nuevo Gobierno sirio es justamente ese norte, en donde se están dando combates entre las fuerzas del Kurdistán y las fuerzas pro-turcas. ¿Es posible que con este acuerdo esta situación cambie, se pacifique, digamos, esta región de Siria o esta geografía compartida como la llamada Erdogan? Farid Kahhat: "Parte del problema es que mientras Turquía no acepte la versión de las Fuerzas Democráticas Sirias, según las cual no son aliados ni permitirían que el PKK, el Partido de los Trabajadores del Kurdistán, opere desde su territorio, creo que la apuesta va a ser a derrotarlos militarmente.Por otro lado, el nuevo Gobierno sirio, en aras de conseguir el control del territorio del país, tiene que negociar, por un lado, con milicias que no controla, como las que se enfrentan hoy en día en el noreste de Siria, y tiene que negociar con gobiernos extranjeros que tienen presencia armada en territorio sirio. Es un equilibrio que va a ser muy difícil de lograr". RFI: Otra de las propuestas que tenía el nuevo Gobierno de facto sirio, esta coalición de fuerzas rebeldes, es que los kurdos se integraron al nuevo Ejército de Siria. Farid Kahhat: "Eso es lo que dice Ahmed al-Sharaa que se ha negociado, pero cuando uno lee declaraciones de dirigentes de esas milicias, no parece que exista tal acuerdo, o al menos es un acuerdo en principio, pero el diablo está en los detalles, o sea, cómo se lleva a cabo, porque hasta ahora el problema es que Al-Sharaa ha recurrido fundamentalmente a gente de su propio grupo, Hayat Tahrir al-Sham, que gobernó con él en Idlib, para gobernar país.Por ahora no hay mayor pluralismo en el manejo del Gobierno y por ende, es difícil creer que, en esas circunstancias, si lo vaya a ver en la integración de las nuevas Fuerzas Armadas". 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur sur l'accès aux réseaux sociaux en RDC, des migrants vendus à la Libye et un gaz toxique dans l'eau du robinet en France. Football : les clubs européens sont appelés à rompre leur partenariat avec le Rwanda Thérèse Kayikwamba Wagner, la ministre des Affaires étrangères de la RDC, demande au PSG, à Arsenal et au Bayern Munich de mettre fin à leur partenariat avec le Rwanda. En quoi consiste ce "sponsoring" et quelles seraient les conséquences d'une éventuelle rupture ? La pétition lancée par un supporter du PSG peut-elle faire plier le club pour qu'il ne renouvelle pas ce partenariat sportif ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.  RDC : l'accès à certains réseaux sociaux est restreint Depuis samedi, les habitants de Goma, Lubumbashi, Bukavu ou encore Kinshasa ne parviennent plus à se connecter à TikTok et X. Pourquoi avoir restreint l'accès à ces réseaux particulièrement, et pas aux autres comme Facebook ou WhatsApp ?Avec Paul Lorgerie, journaliste au service Afrique de RFI.  Tunisie : des migrants expulsés et vendus à la Libye  Un rapport présenté au Parlement européen accuse l'Etat tunisien d'avoir vendu des migrants à des milices armées en Libye. Sait-on qui organise ce trafic ?  Les intérêts sont-ils exclusivement économiques ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.  France : un gaz toxique contamine des réseaux d'eau potable  140 000 kilomètres de canalisations d'eau potable en PVC seraient exposés à un gaz cancérogène. Quels sont les risques pour la santé ? Quelles solutions peuvent être adoptées pour réduire ou éliminer la contamination ?Avec Gaspard Lemaire, chercheur en sciences politiques à l'université d'Angers et enseignant en droit de l'environnement à Sciences-Po.

Chronique de Mamane
Double nationalité au Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 2:49


Au Gondwana la double nationalité est très en vogue. Tu ne peux pas les louper, ces Gondwanais dans leurs gros 4X4 rutilants, jantes chromées, vitres fumées. « Ces gars, ils ont tous la double nationalité »...

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Allemagne : la droite rompt un tabou en coopérant avec l'extrême-droite

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 4, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions concernant l'alliance entre la droite et l'extrême droite en Allemagne, la réforme constitutionnelle qui donne les pleins pouvoirs au couple présidentiel au Nicaragua, un transfert inattendu entre deux joueurs stars de la Ligue de basket américaine et l'enlèvement de ressortissants chinois au Niger.  Allemagne : la droite rompt un tabou en coopérant avec l'extrême-droite À trois semaines des élections anticipées, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé à Berlin pour dénoncer le rapprochement entre la CDU (droite) et l'AfD (extrême-droite). Comment expliquer un tel rapprochement entre les deux formations politiques ? Une grande alliance peut-elle émerger pour empêcher la victoire de ces deux partis ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Nicaragua : pouvoirs absolus pour le couple présidentiel Validée par le Parlement, la réforme constitutionnelle donne les pleins pouvoirs au président Daniel Ortega et à son épouse, Rosario Murillo, qui se retrouve propulsée «coprésidente» du Nicaragua. Quelles circonstances ont permis cette réforme de la constitution ? Avec leurs nouveaux pouvoirs, quelles mesures compte prendre le couple Ortega ? Avec Asbel Lopez, journaliste à la rédaction en espagnol de RFI.  NBA : qui est le grand gagnant de l'échange Doncic – Davis ? Aux États-Unis, la star de NBA Luka Doncic a été transférée des Dallas Mavericks aux Lakers de Los Angeles, en échange du pivot Anthony Davis. Comment expliquer la décision de Dallas alors que Doncic est peut-être le futur meilleur joueur de la Ligue ? Qui est le véritable gagnant de cet échange entre les deux équipes ? Comment est-il possible que ces échanges se fassent sans l'accord des deux stars ? Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI. Niger : rapt de deux employés chinois près d'un site pétrolier Des ressortissants chinois travaillant pour la China National Pétroleum Corporation ont été enlevés dans l'est du Niger. Que sait-on du profil et des motivations des assaillants ? Cette situation risque-t-elle d'affecter les relations entre la Chine et le Niger ? Avec Seidik Abba, président du Centre international d'études et de réflexions sur le Sahel (CIRES). 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] AES/CEDEAO : le divorce, et après ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le départ des pays de l'AES de la CEDEAO, les accusations visant la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni suite à l'extradition d'un responsable libyen et les défis qui attendent le nouveau président syrien par intérim, Ahmed al-Charaa. AES/CEDEAO : le divorce, et après ? Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, rassemblés au sein de l'AES, ont définitivement quitté la CEDEAO. Ce départ risque-t-il de compromettre la libre circulation des personnes et des biens au sein des deux "espaces" ? Quelle sera la monnaie des trois Etats de l'AES ? Sur quoi porteront les discussions entre l'AES et la CEDEAO qui doivent s'ouvrir ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI  Italie : Giorgia Meloni accusée d'avoir permis l'extradition d'un responsable libyen recherché par la CPI Poursuivi par la CPI pour "crimes contre l'humanité", Osama Almasri Najim avait été arrêté en Italie le 19 janvier puis libéré deux jours plus tard. Pourquoi le parquet de Rome a-t-il ouvert une enquête sur rôle qu'aurait joué la cheffe du gouvernement italien dans le rapatriement à Tripoli du chef de la police judiciaire libyenne ? Pourquoi Osama Almasri Najim a-t-il été rapatrié alors que l'Italie est membre fondateur de la CPI ?Avec Anne Le Nir, correspondante de RFI à Rome Syrie : les défis qui attendent Ahmed al-Charaa L'ancien chef rebelle, tombeur de Bachar al-Assad, a été nommé président par intérim le temps de la transition. Que sait-on de son projet pour la Syrie? Ahmed al-Charaa a annoncé la dissolution de l'armée et des différents groupes qui l'ont aidé à prendre le pouvoir pour construire une nouvelle armée syrienne. Cela ne risque-t-il pas de provoquer des tensions ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) à Genève 

Invité Afrique
Présidence de l'Union africaine: «Je ne suis pas un candidat de salon», dit Richard Randriamandrato

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Feb 3, 2025 12:47


Qui sera le prochain président de la Commission de l'Union africaine ? Trois candidats briguent la succession du tchadien Moussa Faki Mahamat : l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, l'actuel ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et l'ancien ministre malgache des Affaires étrangères, Richard Randriamandrato. C'est le 15 février 2025 que les 55 chefs d'État de l'Union africaine trancheront, lors du sommet annuel de l'UA à Addis-Abeba, en Éthiopie. En attendant, RFI donne la parole, bien sûr, aux trois candidats. Il y a une semaine, vous avez entendu le candidat de Djibouti. Voici ce matin celui de Madagascar, l'ancien ministre Richard Randriamandrato répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Si vous êtes élu le 15 février prochain, quels seront vos deux priorités ?Richard Randriamandrato : Tout d'abord, il faut de manière urgente mener à terme ces réformes qui ont été entamées depuis 2016, avec des propositions parfois douloureuses, mais il faut passer par là, pour que l'Union africaine, pas seulement la Commission, mais tous les organes de l'Union africaine, soient moins bureaucratiques, plus efficaces, avec moins de réunionite et surtout un état d'esprit de cohésion entre les organes. Donc ça, c'est le premier volet. Le deuxième volet, c'est comment faire mieux avec moins. Maintenant, le budget de l'Union africaine a été réduit, donc il va falloir faire avec. Et donc je me propose de mettre en place un plan stratégique pour 3 à 4 ans. Et j'espère que les instances dirigeantes de l'Union africaine vont adopter cette démarche.Quand la guerre fait rage en Afrique comme en ce moment dans l'est du Congo-Kinshasa, c'est le Conseil de sécurité de l'ONU qui s'en occupe et pas le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, est-ce que vous ne le regrettez pas ?De prime abord, on peut dire que les crises sur tous les continents devraient revenir évidemment à des instances continentales telles que l'Union africaine ou le Conseil paix et sécurité de l'Union africaine. Tout cela est possible, mais, voyez-vous, le Conseil de sécurité des Nations unies, il faut le reconnaître, c'est l'instance planétaire qui résout les problèmes de cette envergure. Donc, je ne m'en offusque pas pour autant. Je pense que l'Union africaine doit être présente dans les prises de décisions au niveau du Conseil de sécurité de l'ONU. J'espère que l'Union africaine ne sera pas écartée de la résolution de la crise dans l'immédiat.Dans la guerre au Nord-Kivu, tout le monde désigne le Rwanda comme complice, sauf l'Union africaine et les trois pays qui représentent l'Afrique au Conseil de sécurité de l'ONU, pourquoi cette retenue ?Disons que l'Union africaine est la maison commune qui rassemble tous les Etats membres de cette Union. Je pense que l'Union africaine se doit de rester solidaire aussi bien avec les versions et les arguments avancés par Kigali, autant que les arguments défendus par Kinshasa. Ce n'est pas facile, mais c'est un exercice qui doit être exécuté afin de garder la solidarité entre les pays africains. Et donc il faut vraiment que ce processus de Nairobi et aussi le processus de Luanda aboutissent à des accords qui rassurent les uns et les autres.Face à vous, il y a deux candidats, le kényan Raila Odinga et le djiboutien Mahmoud Ali Youssouf. Qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Je pense que le fait de ne pas être un chef de parti politique est un avantage. Je ne prétends pas avoir passé une vingtaine d'années à faire de la diplomatie caméléon, à écrire des notes verbales et à faire des discours ici et là. Non, je suis un homme de terrain. J'ai beaucoup travaillé dans les ONG au COMESA, qui est une organisation régionale en l'Afrique de l'Est. J'ai travaillé pour les Nations unies au sein du PNUD et à la Banque mondiale. Et puis j'ai été ministre de l'Economie et des Finances de Madagascar. J'ai négocié beaucoup de financements de projets pour mon pays. Donc, je ne suis pas un candidat de salon et je pense que c'est un avantage. Et puis, je ne cherche pas à être le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est ce que j'ai entendu d'un de mes concurrents. Je veux rester un candidat réaliste, un candidat pragmatique et je pense que je peux répondre aux attentes de notre organisation.Alors le « lion qui va rugir dans la jungle », c'est l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, qui est favori dans cette bataille parce qu'il a été Premier ministre justement, et parce qu'il est soutenu par un pays influent, le Kenya. Qu'est-ce que vous répondez ?Tout le monde est favori jusqu'au jour du vote. Quelle sera donc l'image que l'Union africaine va projeter à la communauté internationale ? Est-ce que c'est une Union africaine de plus en plus politisée, plus orientée vers les combats politiques ? Est-ce une Afrique qui est plus orientée vers l'économie, l'éducation des jeunes et ainsi de suite ? C'est ce que je veux incarner d'ailleurs. Je veux mettre en place une architecture économique et financière avec la Banque africaine de développement et les institutions. C'est ce que je sais faire. J'ai été ministre de l'Economie et des Finances et je sais comment négocier avec ces instances de la finance internationale. Et c'est ce qui est important.Si vous êtes élu, quelles seront vos priorités dans l'Océan Indien, au regard, par exemple, de la situation de certains territoires comme l'archipel des Chagos, comme Mayotte, comme les îles Éparses au large de Madagascar ?La question de la souveraineté des États dans cette partie de l'Océan Indien et ailleurs ne doit pas être remise en cause. Je pense qu'il faut défendre les avancées réalisées avec les négociations qui sont en cours. Le cas des Chagos est déjà assez explicite. Il faut en tenir compte. Je pense qu'il appartient aux Etats de continuer à défendre ce principe de la souveraineté. Ce n'est pas chose facile puisque ce sont des hommes et des femmes qui sont derrière chaque État concerné.Vous pensez que l'accord de l'année dernière entre la Grande-Bretagne et l'île Maurice sur l'archipel des Chagos est un bon accord ou un mauvais accord ?Je pense qu'il y a encore des points d'achoppement, si j'ai bien compris, qui restent à être résolus dans l'immédiat. Mais c'est un accord qui permet d'avancer. En tout cas, il y a l'esprit de cet accord qui doit être maintenant respecté, à savoir que la restitution de ce territoire doit se faire avec un accord mutuel sur le contenu même de cet accord. Donc moi, je pense que c'est l'esprit qu'il faut garder en tête et il faut attendre que les négociations aboutissent à leur terme.Et concernant les autres territoires, je pense à Mayotte et aux îles Éparses ?Pour ce qui concerne Mayotte, je crois que c'est entre la France et les Comores dans un premier temps. Mais bien entendu, les Comores étant un membre à part entière de l'Union africaine, le principe même du respect de la souveraineté de ces Etats doit être le principe directeur. Et je laisserai le soin, bien entendu, à ceux qui sont directement concernés dans les négociations de faire aboutir les points qui vont rassurer les uns et les autres. Je ne vais pas m'aventurer à dire ce que je ne peux pas, en tant que candidat, avancer pour des questions bilatérales. Je crois qu'il revient à la France et aux Comores de trouver l'accord qui rassure les uns et les autres.Et concernant les îles Éparses, au large de Madagascar ?Le principe est le même. Je pense qu'il y a des résolutions, depuis 1972, qui sont au niveau des Nations unies et nous continuons à échanger nos points de vue pour que nous puissions trouver la meilleure formule pour que, une fois de plus, la souveraineté soit rassurante pour les uns et les autres. Et puis en même temps, il y a la question environnementale et la question liée aussi aux richesses dans ces zones, donc le plateau de ces îles Éparses. Tout cela n'est pas facile, donc il faut rester optimiste et nous espérons que le comité qui a été mis en place et qui, malheureusement pour diverses raisons, a connu un report dans ses travaux, nous espérons que nous puissions reprendre ces travaux très prochainement. Madagascar va accueillir le sommet de la Commission de l'Océan Indien, je ne sais pas si c'est l'occasion d'évoquer ce sujet bilatéral, mais en tout cas, nous continuons à espérer que la diplomatie va gagner en termes d'efficacité et que tout le monde soit rassuré au final.Oui, car derrière la question des îles Éparses, il y a celle de l'espace maritime et de son exploitation, soit par Madagascar, soit par la France. C'est ça ?Tout à fait. C'est une question délicate puisque ça touche donc à une dimension plus économique. Et bien entendu, ce n'est pas une simple question de souveraineté politique et d'identité, mais c'est aussi cet aspect économique qui est tout aussi important.

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 1er février 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 48:30


Dans le supplément de ce samedi, direction Mayotte, département français dévasté après le cyclone Chido en décembre, dont le bilan humain a été impossible à réaliser. Des maisons en ruines, notamment des bidonvilles, abris de fortune de nombreux sans-papiers... En seconde partie, direction l'Argentine sur la trace du plus grand félin d'Amérique, dont le territoire s'amenuise à cause de la déforestation. Dans Mayotte dévastée, la fracture face aux sans-papiersMayotte, dans l'archipel des Comores. Entre Madagascar et côte africaine. Un département français, 320 000 habitants. officiellement. Mais combien d'exclus, de sans-papiers ? Leur présence est encore moins un secret, depuis le cyclone Chido en décembre. Les arbres déracinés laissent apparaître l'étendue des bidonvilles. L'effondrement des infrastructures révèle les dysfonctionnements systémiques de l'île. Et les crispations croissantes sur l'immigration sont ravivées alors que le gouvernement à Paris ne cesse de faire une priorité de la lutte contre les clandestins.Un Grand reportage de Justine Rodier qui s'entretient avec Jacques Allix.Sur la piste des derniers jaguars d'ArgentineLa COP 16 sur la diversité biologique s'est tenue le 21 octobre 2024, à Cali, en Colombie. À cette occasion, RFI vous a emmené sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse.Un Grand reportage de Théo Conscience qui s'entretient avec Jacques Allix.

Reportage International
Entre le Chili et le Pérou, le «Pisco Sour», le cocktail de la discorde

Reportage International

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 2:27


Chaque premier samedi de février, on célèbre le jour du Pisco Sour. Un cocktail à base d'une eau-de-vie, le pisco, une distillation de vin blanc, dont la paternité est âprement discutée entre le Pérou et le Chili. RFI a tenté de déterminer l'origine de cet alcool, à l'origine d'une querelle qui remonte au début du XXe siècle. De notre correspondante à Santiago,Il faut bien l'avouer : c'est le Chili qui a mis de l'eau sur le feu en revendiquant le premier la paternité du pisco, en 1931. Depuis, c'est la guerre avec le Pérou, chacun revendiquant le label « appellation d'origine ».  La discorde a été ravivée en décembre dernier, puisque l'Unesco a certifié l'authenticité d'un ensemble de manuscrits péruviens qui attestent la production et la commercialisation de pisco entre 1587 et 1613. C'est la preuve la plus ancienne, à ce jour, qui établirait donc l'origine de cette eau-de-vie au Pérou.Mais dans les rues de Santiago, quand on demande d'où vient le pisco, la réponse est immédiate. Eduardo, chilien et manifestement chauvin concernant cette question, nous confie les secrets de sa recette de Pisco Sour. « Ce n'est pas le citron habituel, le citron banal, il faut des citrons plus petits, qu'on appelle ici le Limon de Pica. Et bien sûr, un bon pisco, moi, j'utilise du chilien », détaille-t-il. À proximité, Horacio, d'ailleurs en pleine dégustation d'un Pisco Sour, n'est pas d'accord. « Le pisco péruvien, il est plus doux, donc pour un Pisco Sour, il est plus agréable. Notre pisco chilien, il est plus puissant, pour ainsi dire », estime-t-il.Dans le quartier très touristique de Lastarria, si on veut boire un Pisco Sour, ce sera au restaurant Chipe Libre. Celui-ci est géré par un Français, Jérôme, installé au Chili depuis 26 ans, qui pourrait bien avoir trouvé la réponse à cette discorde chilo-péruvienne. « C'est le "chi" de Chili et le "pé" de Pérou. L'idée de "Chipe Libre", c'est que le pisco en a eu assez. Il en a eu marre de ces batailles, donc il a fait sa révolution. Il a annexé le sud du Pérou et le nord du Chili et il a créé sa propre République », imagine-t-il. Chaque pays a du bon pisco, mais avec quelques différences. « Par exemple, au Chili, on passe le pisco dans des barriques de bois, au Pérou, le bois est interdit. On ne travaille pas non plus les mêmes raisins », explique ce spécialiste de la question.Si cette querelle est bien sûr culturelle et gastronomique, l'enjeu est aussi économique. Pour le Chili, les exportations de pisco rapportent presque 3 millions d'euros. Pour le Pérou, cela grimpe à près de 7 millions. Depuis son restaurant indépendantiste, Jérôme regrette que les deux pays n'unissent pas plus leurs forces pour faire connaître cet alcool au-delà de leurs frontières. « Malheureusement, aujourd'hui, ce qui bloque le développement du pisco, c'est cette guerre ridicule entre le Pérou et le Chili. Ils dépensent leurs budgets dans des procès et des avocats », déplore-t-il. Aujourd'hui, la majorité des exportations des deux pays se font vers les États-Unis, le Japon et l'Espagne. Alors, à savoir tout de même, si vous en trouvez en France : le pisco pur, péruvien ou chilien, c'est entre 30 et 45°C d'alcool.  À lire aussiLe Chili, l'autre pays du vin

Géopolitique, le débat
L'effet Trump peut-il bouleverser le Moyen-Orient ?

Géopolitique, le débat

Play Episode Listen Later Feb 1, 2025 50:00


Le 19 janvier 2025 voyait l'entrée en vigueur de l'accord intervenu entre le gouvernement israélien et le Hamas. Un accord de trêve davantage qu'un accord scellant la fin du conflit. Beaucoup de choses restent en effet à négocier. L'accord comporte trois phases. La première, celle qui a cours actuellement consiste en un échange : otages israéliens d'un côté, de l'autre, prisonniers palestiniens et retrait israélien des zones peuplées de Gaza.  Le cessez-le-feu est jugé fragile avec des chances de réussite plutôt minces après 15 mois de guerre à Gaza. D'autant qu'un autre conflit s'est éveillé avec l'opération lancée à Jenine le 21 janvier, ouvrant un nouveau front en Cisjordanie qui est au bord de l'embrasement. Quelles perspectives pour cet accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas alors que l'agence de l'ONU en charge des réfugiés palestiniens a été contrainte de baisser son rideau cette semaine à Jérusalem, cessant ainsi toute activité dans les Territoires occupés.Quels compromis Palestiniens et Israéliens sont-ils prêts à faire ? Le retour de Donald Trump facilitera-t-il un terrain d'entente ? Le chef de la Maison Blanche pourra-t-il résister à l'influente extrême droite israélienne, lui qui entend conclure un vaste accord de paix régional incluant les pays arabes opposés à l'Iran ?Invités : Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IREMMO Alain Dieckhoff, directeur de recherches au Centre de Recherches Internationales, le CERI de sciences PO qui a récemment publié « Israël-Palestine : une guerre sans fin » Nicolas Falez, journaliste à RFI, spécialiste du Proche-Orient.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : pourquoi François Bayrou a-t-il parlé de « submersion » migratoire ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur l'emploi de l'expression « submersion migratoire » par le Premier ministre français, le refus de Vladimir Poutine de discuter avec Volodymyr Zelensky qu'il considère « illégitime », les circonstances dans lesquelles a eu lieu le crash aérien à Washington.  France : pourquoi François Bayrou a-t-il parlé de « submersion » migratoire ? Lors d'une interview télévisée, le Premier ministre François Bayrou a évoqué le « sentiment de submersion » migratoire qui se répand en France, provoquant un tollé à gauche. Comment expliquer de tels propos souvent attribués à l'extrême-droite ? Avec Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI  Guerre en Ukraine : Vladimir Poutine qualifie Volodymyr Zelensky d'illégitime ? Le président russe s'est dit ouvert à des pourparlers de paix avec l'Ukraine mais il exclue toute discussion directe avec son homologue ukrainien pour mettre fin au conflit. Pourquoi Vladimir Poutine affirme-t-il que Volodymyr Zelensky est «illégitime» ? Avec qui accepterait-il de négocier ?  Avec Kseniya Zhornokley journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI Washington : que sait-on sur les causes du crash aérien ? Mercredi soir, (29 janvier 2025) un avion de ligne d'American Airlines transportant 64 personnes a percuté un hélicoptère militaire au-dessus du fleuve Potomac, dans la capitale américaine. Aucun survivant n'a été retrouvé. Comment les deux appareils ont-ils pu entrer en collision ? La tour de contrôle avait-elle prévenu les deux pilotes ? Avec Bertrand Vilmer, expert en aéronautique auprès de la Cour de cassation en cas d'accident Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taïeb. Aujourd'hui, elle revient sur le divorce entre le Burkina Faso, le Mali, le Niger et la CEDEAO avec une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.À Niamey, en pleine manifestation en soutien à l'AES, des hommes déguisés en médecins transportent un faux cadavre sur une civière, il est recouvert d'un drap symbolisant la CEDEAO et Emmanuel Macron, le président français. Des images de cette simulation d'enterrement partagées des milliers de fois sur X et sur TikTok. Quelle a été la réaction des internautes ?

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 31 janvier 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Invité Afrique
France-Tchad: «Ce n'est absolument pas la fin de la coopération avec le Tchad en matière militaire»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 10:07


C'est la fin d'une longue histoire. Après 65 ans de présence quasi continue, les militaires français quittent le Tchad vendredi 31 janvier. En ce jour historique, les Français sont-ils amers ? Christophe Lemoine est le porte-parole du ministère français de l'Europe et des Affaires étrangères. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en s'exprimant tout d'abord sur l'escalade militaire dans l'est de la République démocratique du Congo. Cela au moment où son ministre, Jean-Noël Barrot, effectue une tournée dans la région. RFI : au Nord-Kivu et maintenant au Sud-Kivu, c'est l'escalade militaire. Comment peut-on y mettre fin ? Christophe Lemoine : Alors, c'est une situation effectivement qui est très inquiétante et une situation qui est extrêmement évolutive. Il y a eu des incursions des troupes du M23, soutenues par le Rwanda, qui ont pris la ville de Goma, qui se dirigent maintenant vers le sud de la région. C'est extrêmement inquiétant, surtout parce que, pour les populations civiles, c'est absolument dramatique. Il y a eu des morts, il y a des milliers de Congolais qui sont sur les routes et qui fuient les combats et c'est une situation qui doit cesser.Du point de vue de la France, le meilleur moyen de faire cesser cette situation, c'est de trouver une issue diplomatique et une issue par le dialogue entre le président [congolais Félix] Tshisekedi et le président [rwandais Paul] Kagame pour pouvoir mettre en place un plan de retrait total de ces troupes du M23 du territoire congolais.Est-ce que vous demandez aussi le retrait des troupes rwandaises ? Oui, oui, absolument. Il y a un principe qui est absolument essentiel en la matière, c'est le principe du respect de la souveraineté territoriale de la République démocratique du Congo. Le Kivu est un territoire congolais et, effectivement, les troupes étrangères doivent quitter la zone du Kivu.L'Allemagne vient de suspendre son aide au développement du Rwanda. Est-ce que la France envisage de réduire elle aussi son aide, voire de décider des sanctions contre le Rwanda ?Pour le moment, il n'y a pas de décision qui a été prise formellement, ni en termes d'aide publique au développement. S'agissant des sanctions, vous savez que ce sont des décisions qui se décident soit à l'ONU, soit au niveau de l'Union européenne. Donc, c'est une discussion que nous devons avoir à Bruxelles, avec nos partenaires européens, et aux Nations unies, avec l'ensemble des États qui sont représentés au Conseil de sécurité. L'objectif de la France est clair. Après, les moyens qui seront déployés pour permettre d'atteindre une solution diplomatique, c'est ouvert.En novembre dernier, l'Union européenne, avec un avis favorable de la France, a accordé une nouvelle enveloppe de 20 millions d'euros à l'armée rwandaise pour financer sa projection au Mozambique. Alors du coup, le Congo est en colère. Il ne comprend pas comment vous pouvez soutenir une armée qui viole ouvertement le droit international…Mais en l'espèce, spécifiquement sur le sujet que vous citez, c'est une aide qui a été apportée au Rwanda dans le cadre d'une opération de lutte contre le terrorisme au Mozambique. Donc, ça semble être totalement justifié.C'est aujourd'hui que les militaires français quittent le Tchad, après 65 ans de présence quasi continue dans ce pays. Est-ce qu'on peut parler d'un déclin de l'influence française en Afrique ? Alors, je ne poserai pas la chose comme cela. La fermeture de la base qui a lieu aujourd'hui au Tchad est le fruit d'un dialogue que nous avons eu avec les autorités tchadiennes. Donc il y a eu avec le Tchad une discussion, assez constructive d'ailleurs, dans le cadre effectivement d'un redimensionnement du dispositif français. La fermeture de la base en est donc en fait la conséquence assez logique.Maintenant, ce n'est absolument pas la fin de la coopération avec le Tchad en matière militaire, mais aussi, d'une manière plus générale, de la coopération bilatérale avec le Tchad, que ce soit l'aide publique au développement, que ce soit la coopération économique, que ce soit la coopération culturelle, les échanges d'étudiants.Enfin, tout cela n'est pas remis en cause, bien au contraire. Il s'agit simplement d'un redimensionnement de notre dispositif militaire. Donc la fermeture de la base qui a lieu aujourd'hui est l'aboutissement assez naturel de ce dialogue que nous avons eu avec les autorités tchadiennes.Il y a un mois, Le président français a regretté « l'ingratitude » de plusieurs pays africains où des militaires français sont intervenus et, pour certains, ont perdu la vie. « Ils ont oublié de nous dire merci », a regretté le président à propos de ces pays. « Ce sont des déclarations humiliantes et inacceptables », a répondu le ministre tchadien des Affaires étrangères. Qu'en pensez-vous ? Je pense que le président de la République faisait expressément référence aux opérations qui ont été déployées dans certains pays du Sahel à la demande de ces États.Vous pensez au Mali ?Alors, les opérations Barkhane et Serval, je pense notamment au Mali effectivement, où des opérations extérieures françaises ont été déployées, encore une fois à la demande de ces pays, c'était en 2013. Les troupes françaises ont été déployées. Elles ont permis de lutter assez efficacement contre le terrorisme. La France a perdu dans ces opérations 58 soldats français et je pense que c'est à cela que faisait référence le président de la République.Ce n'était pas une critique qui s'adressait aux Tchadiens qui, pour le coup, n'étaient pas concernés par ces opérations. Encore une fois, je pense qu'il faut être assez précis dans la situation et ne pas mélanger les choses. Les mots du président de la République concernaient expressément ces opérations Barkhane et Serval qui ont été déployées par la France. Encore une fois, à la demande des pays concernés.

Couleurs tropicales
Claudy Siar donne la parole aux 10 finalistes du Prix Découvertes RFI 2025

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 48:30


Cette année, le Prix Découvertes RFI 2025 est présidé par Angélique Kidjo qui, accompagnée d'un jury de professionnels de la musique, désignera le ou la lauréat(e). Les dix finalistes encore en lice sont dans Couleurs Tropicales pour se présenter et tenter de convaincre les auditeurs : Boukuru (Rwanda), Dina M (Madagascar), Gregory Laforest (Haïti), Jenny Paria (RDC), Joyce Babatunde (Cameroun), Queen Rima (Guinée), Sahad (Sénégal), Straiker, (Guinée) Suintement (RDC) et Yewhe Yeton (Bénin). Votez ICI pour votre finaliste préféré(e) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :Boukuru - NdagukundaDina M - RakembaGregory Laforest - Badè ZileJenny Paria - Petit succèsJoyce Babatunde - BikomQueen Rima - Lantchou mi yobaïSahad - Funky nationStraiker - JooniSuintement - MisalaYewhe Yeton - AweRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] France : arrestation d'une jeune Burkinabè dans son collège

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 19:27


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la réciprocité des visas au Sénégal, la condamnation de l'avocate tunisienne Sonia Dahmani et les migrants expulsés des États-Unis. France : arrestation d'une jeune Burkinabè dans son collège  Une jeune fille de 14 ans, sans papiers, originaire du Burkina Faso, a été interpellée par des gendarmes dans son établissement scolaire en Moselle, dans le nord-est de la France, avant d'être expulsée du territoire. Pourtant, la loi interdit aux forces de l'ordre d'intervenir dans le cadre scolaire pour ce genre de situation. Comment les gendarmes ont-ils pu entrer dans le collège ? Pourquoi a-t-elle été raccompagnée à la frontière belge avec sa mère et son petit frère ?Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI.  Sénégal : la réciprocité des visas bientôt rétablie ?  Lors de son discours de politique générale, Ousmane Sonko a annoncé vouloir le retour de la réciprocité des visas, déjà appliquée en 2013 avant d'être abandonnée deux ans après. Pourquoi le Premier ministre veut-il restaurer cette mesure controversée ? Ne risque-t-elle pas d'impacter le tourisme et l'économie du pays comme lors de sa précédente application ?Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Tunisie : l'avocate Sonia Dahmani reste en prison Condamnée en mai 2024 à deux de prison, l'avocate Sonia Dahmani a vu sa peine réduite à un an et six mois de prison par la cour d'appel de Tunis. Quels sont les chefs d'accusation retenus contre elle ? Le pouvoir la considère-t-elle comme une personne gênante ?Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis.   États-Unis : des milliers de migrants expulsés vers le Mexique  Depuis l'investiture de Donald Trump, le Mexique a accueilli plus de 4 000 migrants expulsés des États-Unis. Comment les autorités mexicaines gèrent-elles ces arrivées ? Quel sort leur est-il réservé sur le sol mexicain ?Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LATFRAN, spécialiste de l'Amérique latine.

Noticias de América
En Chicago, una iglesia brinda asilo a los migrantes y desafía al ICE

Noticias de América

Play Episode Listen Later Jan 30, 2025 2:31


Las nuevas medidas contra la inmigración de la segunda administración Trump han puesto en alerta a la comunidad latinoamericana en Estados Unidos. En muchos lugares se organizan para compartir información sobre sus derechos y ayudarse, como ocurre en Chicago, donde una iglesia y su pastor se han convertido en ejemplo.  El pastor Marvin del Ríos, de la iglesia comunitaria Starting Point de Chicago, es claro. Cumplirá con la ley, pero no facilitará el trabajo del Servicio de Control de Inmigración y Aduanas (ICE, sigla en inglés), es decir la policía de inmigración, si se plantan en la puerta de su congregación.“Una fuente de ayuda”“Con las órdenes de deportación, sí, sabemos que hay reglas y hay leyes. Si ellos vienen a tocar a las puertas de la iglesia, podemos tener una conversación. Pero si ellos no tienen un orden judicial firmado por un juez, específicamente con nombres de personas, no pueden entrar en la propiedad para ver o hablar con la gente”, explica el pastor a RFI. En sus instalaciones acoge como huéspedes actualmente a 17 inmigrantes latinoamericanos. Su iglesia se ha convertido en un primer punto de apoyo tras su llegada a Estados Unidos, mientras se instalan y completan su papeleo ante las autoridades. “Aquí estamos dando esa oportunidad de hospedaje, de prepararse, de guardar un poquito de dinero para hacer una transición de aquí hacia su propio apartamento, su propio hogar. Y queremos ser por lo menos una fuente de ayuda para aquellos que lo necesitan”, subraya Marvin del Ríos. “Mucho temor”Precisa además que “la mayoría de nosotros tiene sus documentos y permisos de trabajo de Estados Unidos; los otros están esperando sus documentos, ya pusieron su solicitud y están en espera para recibir esos documentos”. No obstante, a pesar de la ayuda entre sus miembros, las recientes medidas de la administración Trump, así como ciertas noticias publicadas como las relativas a cuotas obligatorias de detenciones impuestas a la policía de inmigración, mantienen en constante tensión a la comunidad latinoamericana de la ciudad, sobre todo a “aquellos que no tienen sus documentos en orden o están todavía en trámite”. “Ha habido mucho temor. Algunos no están mandando sus hijos a la escuela, otros están quedándose en su casa y no están yendo al trabajo. Lamentablemente hemos visto y hemos escuchado de la vida siendo un poquito difícil en este momento para salir”, señala el pastor. 

Chronique de Mamane
Jobs dangereux au Gondwana

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 2:40


En très très démocratique République, certains métiers ne sont pas à conseiller à tout le monde. Des jobs comme électeur de l'opposition, secrétaire général de la présidence, ministre des Affaires courantes, ce ministre qui est tout le temps en train de courir et transpirer pour gérer les affaires courantes de l'Entourage...

Grand reportage
Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 19:30


Alors que la COP 16 sur la diversité biologique s'ouvre ce lundi (21 octobre 2024) à Cali en Colombie, RFI vous emmène sur la trace du jaguar. Le plus grand félin d'Amérique a perdu 50% du territoire qu'il occupait autrefois, à cause notamment de la déforestation et de la chasse. (Rediffusion) Ce recul illustre le déclin de la biodiversité en Amérique latine, où la taille moyenne des populations d'animaux sauvages a diminué de 95% en 50 ans, selon le Fonds mondial pour la nature, plus que n'importe quelle autre région du monde.Situé au sommet de la chaîne alimentaire, le jaguar joue un rôle essentiel dans la régulation des écosystèmes. En Argentine, l'espèce a été déclarée monument naturel en 2001, mais est aujourd'hui au bord de l'extinction, avec moins de 250 individus. De notre envoyé spécial en Argentine, Il faut s'armer de machette et de patience pour progresser à travers les arbustes, les ronces et les épines du Gran Chaco.« Ce n'est pas un paysage accueillant », concède Lucero Corrales. À 28 ans, cette garde forestière est membre du Proyecto Yaguareté, un projet du Ceiba et du Conicet, l'Institut de recherche scientifique national argentin.Nous sommes dans le nord de l'Argentine, la frontière avec le Paraguay est à une centaine de kilomètres. La province de Formosa où nous nous trouvons est au cœur du Gran Chaco. Cette immense région à cheval sur quatre pays abrite la deuxième plus grande forêt d'Amérique latine. Chaque mois, Lucero Corrales s'aventure à travers la végétation dense et sèche de cette forêt baptisée l'Impénétrable.L'inhospitalité de cet écosystème en fait un sanctuaire pour le jaguar, qui y trouve l'un de ses derniers refuges. En Argentine, le plus grand félin d'Amérique du Sud a perdu 95% de son territoire qui s'étendait autrefois jusqu'à la Patagonie.Mis à part l'homme, le jaguar n'a pas de prédateur. Il culmine au sommet de la chaîne alimentaire, et joue à ce titre un rôle essentiel de régulateur dans l'écosystème du Gran Chaco, où cohabitent plus de 700 espèces d'oiseaux, de mammifères, et de reptiles au milieu d'une flore composée de plus de 3 400 espèces de plantes. Une biodiversité foisonnante, actuellement menacée par la déforestation silencieuse à l'œuvre dans le Chaco qui a perdu plus de 8 millions d'hectares, au cours des 20 dernières années.Lorsque l'on traverse la forêt, le « Monte » comme on l'appelle ici, la vue encombrée par la végétation se dégage parfois subitement. On débouche alors sur un large corridor débroussaillé au bulldozer qui coupe la forêt en deux.La déforestation réduit et fragmente le territoire du jaguar et de ses proies. Selon les estimations du proyecto Yaguareté, il reste à peine une vingtaine d'individus dans la forêt chaqueña. Le travail de Lucero consiste en partie à essayer de les recenser et de cartographier leur territoire.Pour remonter la trace du jaguar, Lucero Corrales s'appuie sur ceux qui vivent et traversent la forêt au quotidien. Professeurs ruraux, policiers, agriculteurs, guides, ils sont plus de 350 à lui faire remonter des informations sur la présence du jaguar. Un réseau que la garde forestière construit et entretient patiemment au fur et à mesure de ses visites sur le terrain.Samuel Peralta, 15 ans, est l'un de ses collaborateurs. Employé agricole, il veille sur les bêtes d'un propriétaire terrien, seul au milieu de la forêt. Quelques jours auparavant, il a repéré sur le sol une empreinte qui pourrait bien appartenir à un jaguar.À notre arrivée sur place, l'empreinte a été effacée par la pluie, mais elle était non loin d'un piège photographique que Lucero Corrales a installé quelques mois auparavant.Lucero détache un boitier couleur camouflage fixé sur un arbre à une trentaine de centimètres du sol pour récupérer la carte mémoire du piège photographique.Elle contient 85 photos qu'elle révisera plus tard, dans l'espoir de voir apparaître sur l'une d'entre elles le jaguar qui a laissé l'empreinte repérée par Samuel. Chaque fois que la présence d'un jaguar est vérifiée, Lucero note les coordonnées géographiques de la photo et l'envoie à l'équipe de chercheurs du Proyecto Yaguareté. Mais la collecte de données pour la recherche scientifique n'est qu'une partie du travail de Lucero Corrales. Le Proyecto Yaguareté est également un projet de conservation et de sensibilisation auprès des populations qui vivent au contact de l'animal.Si le contact avec la population est si important, c'est parce que la déforestation n'est pas la seule menace qui pèse sur le jaguar. Bien qu'interdite, la chasse reste la première cause de mortalité pour le félin. Fin juillet 2024, un jaguar a été abattu dans la province de Formosa et ses braconniers arrêtés.Dans le Chaco, ceux qui s'en prennent au jaguar le font le plus souvent par peur. Une peur ancestrale, souvent infondée, qui se transmet de génération en génération. Le travail de Lucero Corrales consiste bien souvent à démystifier le jaguar.Aureliano Zorrilla est éleveur. Il vit avec sa famille au milieu de la forêt, dans une maison sans eau courante ni électricité. Comme beaucoup de chaquenos, il parle du tigre pour désigner le jaguar.Dans le Chaco, les histoires et les rumeurs sur les attaques de jaguar vont bon train. Ces récits sont le plus souvent faux, ou vieux de plusieurs décennies. Il arrive en revanche que le félin s'en prenne au bétail.Quand elle est prévenue d'un conflit entre le jaguar et des éleveurs, Lucero Corrales tente de se rendre sur place le plus vite possible pour désamorcer la situation, et éviter que les éleveurs ne cherchent à tuer l'animal. C'est aussi souvent le point de départ d'une relation.Pour Lucero Corrales, les pièges photographiques sont aussi une excuse pour venir rendre visite aux habitants du Chaco, établir un lien de confiance avec eux, les impliquer dans la conservation de l'espèce. Mais changer leur perception du jaguar requiert de la patience et de l'empathie.La tâche est compliquée, mais pas impossible. Au fur et à mesure de ses visites et de ses missions sur le terrain, Lucero a réussi à transformer certains habitants du Chaco en véritables alliés dans la conservation du jaguar.Don Pica Jaime est l'un de ces octogénaires qui ont passé toute leur vie dans le monte chaqueño. Lui aussi a craint le jaguar pendant de longues années.Don Pica est le propriétaire de l'exploitation où nous sommes allés relever un piège photographique avec Samuel Peralta en début de reportage. Il a laissé ses jeunes années de déforestation derrière lui pour faire de ses terres une sorte de réserve naturelle pour « son » jaguar.  Lucero Corrales ne le reconnaitra pas au micro, mais Don Pica fait partie de ses chouchous au sein du groupe de collaborateurs, car il incarne mieux que personne la réussite de ce projet.Le lien presque affectif entre Don Pica et le jaguar est l'objectif final de la stratégie de conservation du Proyecto Yaguareté. Et c'est aussi à cela que servent les pièges photographiques : faire connaitre l'animal à ceux qui le côtoient. D'autant que chaque individu est reconnaissable aux taches de son pelage, qui lui sont propres comme des empreintes digitales. Chaque fois qu'elle rend visite à quelqu'un, Lucero Corrales montre les clichés du jaguar qui vit dans la zone.Lorsque Lucero Corrales arrive devant l'école de la colonie Union Escuela, une nuée d'enfants en blouse blanche se rue dans ses bras.La garde forestière est déjà venue réaliser des activités d'éducation environnementale dans cette école à plusieurs reprises. La dernière en date avait à voir avec son projet de donner un nom au jaguar qui vit dans la zone.Après cinq jours de porte à porte au milieu de la forêt pour faire voter plus de 127 personnes, le moment est venu d'annoncer le résultat du scrutin et le nom du jaguar.En tout, les enfants avaient fait six propositions de nom :Pavao, en référence à la rivière dans laquelle se désaltère le jaguar qui vit dans la zone. Tucha, qui signifie « grand » en guarani. Chirete, qui veut dire enfant dans la même langue. AMB Guardian, pour gardien de la forêt. Yenu, qui signifie Ami en langue Pilaga, et enfin, le grand gagnant. Capicua, un mot espagnol qui désigne un palindrome numérique, en référence à l'une des taches caractéristiques du jaguar de la zone, qui dessine le nombre 808.La journée continue ensuite avec des activités de sensibilisation environnementale pour les enfants.Pour l'aider à organiser et animer les ateliers, Lucero Corrales a fait venir une autre garde forestière, Mermela Martinez, qui fait un volontariat pour le Proyecto Yaguareté.Des ateliers sur la biodiversité donc, sur la faune et la flore de la forêt, et bien sûr, sur le jaguar.Griselda Gamarra, institutrice, se félicite de l'enthousiasme que génère le félin chez les enfants.Autant de concepts que les enfants vont pouvoir intégrer dès le plus jeune âge, et qu'ils vont également pouvoir transmettre à leurs parents en rentrant chez eux, estime l'institutrice.Lucero Corrales espère elle aussi que les enfants pourront être une courroie de transmission, une manière de faire arriver son message jusque dans les familles qu'elle ne peut pas aller rencontrer. Selon elle, commencer l'éducation environnementale dès le plus jeune âge est essentiel.Mais même avec les enfants, les peurs et les croyances sont difficiles à déconstruire. Lucero Corrales se réjouit du chemin parcouru depuis la première fois qu'elle est venue les voir pour leur parler du jaguar.La journée se termine, et les enfants rentrent chez eux avec un cahier de coloriage sur les animaux qui vivent dans le Gran Chaco. Sur les rotules, Lucero Corrales peut enfin souffler, épuisée mais satisfaite. «Sur la piste des derniers jaguars d'Argentine», un Grand reportage de Théo Conscience, réalisation : Ewa Piedel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : vers un départ des soldats sud-africains ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur un Dôme de fer pour les États-Unis, le chatbot chinois DeepSeek et le retour du général al-Burhan dans son QG à Khartoum.  RDC : vers un départ des soldats sud-africains ? Après la mort de treize soldats sud-africains lors de l'offensive des rebelles du M23 dans le Nord-Kivu, des voix s'élèvent en Afrique du Sud pour réclamer le retrait des quelque 3 000 soldats déployés en soutien à l'armée congolaise. Quelle est la mission de ces soldats ? Pretoria pourrait-elle rappeler son contingent ?Avec Claire Bargelès, correspondante de RFI à Johannesburg.    États-Unis : un Dôme de fer pour protéger le pays ?  Le président Donald Trump a signé un décret ordonnant la construction d'un bouclier antimissiles pour protéger les États-Unis. Est-il réellement possible de mettre en place un tel système sur un territoire aussi grand que les États-Unis ? Les autorités américaines peuvent-elles s'appuyer sur la technologie israélienne pour développer leur propre Dôme de fer ?Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.  IA : qu'est-ce que « DeepSeek », le « ChatGPT » chinois ?  En quelques jours, le robot conversationnel chinois « DeepSeek » a déstabilisé le marché de l'intelligence artificielle et inquiète fortement la Silicone Valley aux États-Unis. Comment expliquer la popularité de cette IA ? Les États-Unis pourraient-ils l'interdire pour protéger leur marché ?Avec Nicolas Miailhe, cofondateur et PDG de PRISM Eval, start-up française spécialisée dans l'évaluation et la sécurité de l'IA, expert de la gouvernance de l'IA.  Soudan : le général al-Burhan récupère son QG de Khartoum  Le chef des forces armées soudanaises a repris le contrôle de son quartier général au cœur de la capitale, Khartoum, plus d'un an et demi après avoir dû l'abandonner face à l'assaut des paramilitaires des Forces de soutien rapide. Comment l'armée régulière est-elle parvenue à reconquérir ce lieu symbolique ?  Avec Roland Marchal, chercheur au CNRS, basé à Sciences Po Paris, spécialiste de l'Afrique de l'Est. 

Noticias de América
Valla de 200 metros desata polémica entre Argentina y Bolivia

Noticias de América

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 2:28


RFI entrevistó a Jorge Luis Vidal, experto en seguridad pública y narcotráfico, sobre el proyecto argentino de construcción de una valla en Aguas Blancas, localidad situada en la porosa frontera norte con Bolivia. Se trata de un alambrado de apenas 200 metros con el que el gobierno de Javier Milei planea combatir el tráfico de drogas y el contrabando de mercancías, lo que ha suscitado protestas del gobierno boliviano. Doscientos metros de alambrado en el pueblo fronterizo argentino de Aguas Blancas han desatado la polémica entre Buenos Aires y La Paz.El alcalde de la localidad lanzó la licitación para la construcción de la valla dentro del llamado "Plan Güemes", con el que el gobierno de Milei busca combatir el narcotráfico y otros delitos en la frontera de Salta, en el norte del país.Aguas Blancas se ubica a orillas del río Bermejo, considerado parte de la "Ruta de la Droga" por el Ministerio de Seguridad argentino. La pequeña localidad se ha convertido en un importante punto de paso. Pero ¿pueden apenas 200 metros de alambrado marcar una diferencia?Jorge Luis Vidal, experto en seguridad pública y narcotráfico, responde:"Estos 200 metros [de alambrado] solamente lo que hacen, en principio, es ordenar un lugar que es muy complicado. Esto va obligar a toda la gente que llegue a la terminal de buses a desplazarse hacia el lugar de migraciones donde hay control fronterizo, migratorio y de aduana. Inclusive controles del SENASA, que es el Servicio Nacional de Sanidad Animal. Porque si no la gente que llegaba a ese lugar utilizaba directamente los pasos que hay a través del río Bermejo, que es el límite internacional entre Argentina y Bolivia. La gente se subía a una de esas tarimas de madera, que ni siquiera son botes. Son una especie de tarimas de madera con flotadores que cruzan todo el día el río de un lado hacia el otro, llevando y trayendo cajas y bolsas, sin saber lo que hay dentro de ellas", explica Vidal.Para este especialista, el problema de la frontera en Aguas Blancas no es solo el tráfico de drogas, sino también el tráfico de personas y el contrabando de todo tipo de mercancías."La cuestión entre Argentina y Bolivia, y entre Argentina y los demás países limítrofes, radica en que, cuando el cambio del peso en relación al dólar nos favorece, los argentinos salen a comprar mucho a los países limítrofes. Y, cuando es al revés, de los países limítrofes, llámese Bolivia, Chile, Paraguay y Uruguay y algo de Brasil, la gente viene a la Argentina en gran cantidad a comprar desde combustible hasta alimentos, así como un montón de otras cosas. Es muy común que todo eso se contrabandee a diario. Si hay mucha interacción entre Bolivia y Argentina, es a causa, justamente, de estas fronteras tan permeables que tenemos".El gobierno de Bolivia protestó, argumentando que las medidas fronterizas deben tratarse de manera bilateral. Sin embargo, Vidal sostiene que la instalación se encuentra completamente dentro del territorio argentino y que no supone el cierre del paso fronterizo, por lo que las personas con la documentación en regla pueden seguir cruzando.

Les matins
Conflit au nord Kivu / Bitcoin, cryptos : peut-on avoir confiance ? / Crise énergétique, crise climatique ?

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 150:12


durée : 02:30:12 - Les Matins - par : Guillaume Erner, Isabelle de Gaulmyn - Avec Sonia Rolley, journaliste, chez reuters et spécialiste de la République Démocratique du Congo / Natacha Valla, économiste et ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la BCE / Emanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l'énergie - réalisation : Félicie Faugère - invités : Emmanuelle Wargon Présidente de la Commission de régulation de l'énergie (CRE); Natacha Valla Economiste et doyenne de l'École du management et de l'innovation à Sciences Po, ancienne directrice générale adjointe chargée de la politique monétaire à la Banque centrale européenne ; Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo

Chronique de Mamane
L'Est du Gondwana perd le Nord

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 2:44


Quand l'Est du Gondwana perd le Nord, tout le monde est à l'Ouest…

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Liban/Israël : nouvelles violences meurtrières en pleine trêve

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur le gel de l'aide américaine à l'étranger, un potentiel retour de Yahya Jammeh en Gambie et la réélection de Alexandra Loukachenko en Biélorussie. Liban/Israël : nouvelles violences meurtrières en pleine trêve  Des soldats israéliens ont ouvert le feu sur des civils qui tentaient de regagner leurs villages dans le sud du Liban. Ces deux derniers jours, vingt-deux personnes et deux soldats libanais ont été tués. Comment Israël justifie ces tirs en plein cessez-le-feu ? Pourquoi, malgré ces événements, le gouvernement libanais a-t-il accepté de prolonger l'accord de cessez-le-feu jusqu'au 18 février ?Avec Paul Khalifeh, correspondant de RFI à Beyrouth. États-Unis : quel avenir pour l'aide américaine dans le monde ?  À l'exception d'Israël et de l'Égypte, Donald Trump a gelé le financement des programmes d'aide américains à travers le monde pour une durée de 90 jours, le temps d'un réexamen complet. Comment expliquer cette décision radicale ? Pourquoi Israël et l'Égypte sont-ils épargnés ?Avec Jean-Baptiste Velut, professeur en Politique américaine à la Sorbonne-Nouvelle.  Gambie : vers un retour de Yahya Jammeh ?  Dans un enregistrement audio, l'ancien dictateur gambien a annoncé vouloir revenir en Gambie pour reprendre la tête de son parti, l'Alliance patriotique pour la réorientation et la construction (APRC). Exilé en Guinée équatoriale, Yahya Jammeh a-t-il toujours une influence sur la vie politique gambienne ? Que risque-t-il s'il rentrait ?Avec Vincent Hugeux, journaliste indépendant, essayiste, enseignant à Sciences Po.    Biélorussie : Alexandre Loukachenko s'offre un septième mandat  Au pouvoir depuis 1994, le président biélorusse a été réélu avec 87,6% des voix. Quelle est la légitimité de ce scrutin ? L'élection a-t-elle été supervisée par des observateurs internationaux ? Quelle est la nature des sanctions que l'Union Européenne veut continuer à imposer au régime de Loukachenko ?Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, spécialiste de l'Europe centrale et orientale, chercheur-associé chez Euro Créative.

Les enjeux internationaux
Goma : le Rwanda défie la communauté internationale

Les enjeux internationaux

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 12:47


durée : 00:12:47 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - Depuis dimanche, en République Démocratique du Congo, la ville de Goma est devenue le théâtre de violents affrontements entre les forces armées congolaises et le M23, une milice armée soutenue selon l'ONU par le Rwanda. - réalisation : Félicie Faugère - invités : Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo

Radio foot internationale
CAN 2025 : les 24 nations bientôt fixées

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 48:30


Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
L'horreur d'Auschwitz, racontée 80 ans après

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 13:02


Chaque jour, en moins de 10 minutes, un résumé de l'actualité du jour. Rapide, facile, accessible.

Chronique de Mamane
Cabinets de conseil

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 2:57


Le meilleur job du monde est de travailler dans un cabinet de conseil grâce à l'Intelligence artificielle, l'IA…

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Corée du Sud : le président destitué inculpé pour « insurrection »

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 19:30


Ce matin, les journalistes et experts de RFI répondaient à vos questions sur la libération de la chanteuse Rokia Traoré, l'opération israélienne en Cisjordanie occupée et le port de Tartous en Syrie. Corée du Sud : le président destitué inculpé pour « insurrection »Sur les conseils de l'Agence anticorruption chargée de l'enquête sur le président destitué Yoon Suk-yeol, le Parquet a inculpé le président déchu pour « insurrection ». Comment les enquêteurs en sont-ils arrivés à cette conclusion ? Détenu depuis le 15 janvier, que risque-t-il avec de telles accusations ?Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI. Rokia Traoré : pourquoi la chanteuse malienne a-t-elle été libérée ?  Condamnée à deux ans de prison pour « non-représentation d'enfant », Rokia Traoré a été libérée après plusieurs mois d'incarcération en Italie puis en Belgique. Pourquoi ce revirement de la justice alors qu'elle a été condamnée en octobre 2023 ? Pourquoi un autre procès est-il prévu alors que la chanteuse malienne et le père de sa fille se sont mis d'accord ? Que risque-t-elle ?Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles. Cisjordanie : après Gaza, le nouveau front israélien ?  Depuis l'entrée en vigueur de la trêve dans la bande de Gaza, Israël mène une vaste opération militaire en Cisjordanie occupée. Baptisée « Mur d'acier », elle a coûté la vie à douze Palestiniens jusqu'à présent. Quels sont les objectifs de cette opération ? Est-ce le signe d'un déplacement des hostilités en Cisjordanie ?Avec Thomas Vescovi, doctorant en Études politiques à l'EHESS et à l'Université libre de Bruxelles, auteur de « L'échec d'une utopie, une histoire des gauches en Israël » (éditions La Découverte).  Syrie : un camouflet pour la Russie ? Les nouvelles autorités syriennes ont mis fin au contrat qui donnait à la Russie le contrôle du stratégique port de Tartous jusqu'en 2068, permettant à Moscou une présence militaire en Méditerranée orientale. Pourquoi le nouveau pouvoir a-t-il annulé ce contrat ? Quels avantages espère-t-il en tirer ?Avec Thomas Pierret, chargé de recherches à l'Institut de Recherches et d'Études sur le Monde Arabe et Musulman (IREMAM), spécialiste de la Syrie.

Radio Foot Internationale
CAN 2025 : les 24 nations bientôt fixées

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 48:30


Radio Foot deux émissions en direct ce lundi 16h10-21h10 T.U. : - Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. ; - Championnats européens, ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Le tirage au sort de la CAN, les nations qualifiées connaîtront bientôt leurs adversaires, le tournoi final aura lieu du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 au Maroc. Le Royaume accueillera la compétition pour la 1ère fois depuis 37 ans. Les joueurs de Walid Regragui, 14è au classement FIFA, vont-ils enfin soulever le trophée, 40 ans après leur dernier sacre ? Les Ivoiriens peuvent-ils conserver leur coupe ? L'Égypte peut-elle être sacrée une 8è fois ? Quelles sont les chances du Cameroun, du Sénégal, du Burkina Faso ? Le Nigeria, le Mali et la RDC peuvent-ils aller au bout ? Des trouble-fête : dans le chapeau 3, l'Angola et le Bénin. Dans le chapeau 4, les Comores, ou encore le Soudan.La cérémonie a lieu à Rabat, des légendes du foot continental seront présentes pour l'occasion. Aliou Cissé, Patrick Mboma, Gervinho. Ou encore le quadruple vainqueur de l'épreuve, l'un des plus grands portiers de l'histoire du continent, l'Égyptien Essam El Hadary. Côté artistique : RedOne, Hatim Ammor et Gims. Olivier Pron de RFI sur place pour suivre l'événement !Championnats européens : ils se sont distingués en inscrivant un triplé ! Dont un penalty, pour Kylian Mbappé avec les Merengues, qui l'ont emporté 3-0 sur le terrain de la lanterne rouge, les Bianquivioletas de Valladolid. - Si Justin Kluivert a encore marqué ce week-end avec Bournemouth, son compère Dango Ouattara a vu triple ! Inédit en Premier League pour le jeune ailier burkinabè. La victime : les «Garibaldis» de Nottingham Forest, écrasés 5 à 0 ! Le club du sud de l'Angleterre n'est qu'à un point de Newcastle et de Manchester City !Avec Hugo Moissonnier : Hervé Penot, Frank Simon et Naïm Moniolle. - Technique/réalisation : Alice Mesnard - Pierre Guérin.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «La complexité de la situation impose à l'UA d'avancer à pas comptés»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 20:11


C'est le 15 février prochain que les 55 chefs d'État de l'Union africaine éliront le nouveau président de la Commission de l'UA pour un mandat de quatre ans. Trois candidats briguent la succession du Tchadien Moussa Faki Mahamat : le ministre djiboutien des Affaires étrangères Mahmoud Ali Youssouf, l'ex-Premier ministre kenyan Raila Odinga et l'ex-ministre malgache des Affaires étrangères Richard Randriamandrato. RFI offre son antenne, bien sûr, aux trois candidats. Place ce matin au ministre djiboutien des Affaires étrangères. Au micro de Christophe Boisbouvier, il s'exprime d'abord sur la guerre meurtrière en RDC. RFI : Mahmoud Ali Youssouf, bonjour. La guerre fait rage dans l'est du Congo. La ville de Goma est menacée par les assaillants. Le Congo vient de rompre ses relations diplomatiques avec le Rwanda. Que doit faire l'Union africaine face à cette situation ?Mahmoud Ali Youssouf : Bonjour. Je dois rappeler d'abord que c'est une crise chronique qui sévit dans cette région de la RDC depuis plusieurs décennies. Ce conflit, d'abord, est un petit peu le reflet de ce qui se passe dans toute la région et d'une certaine histoire. Mais je crois que l'Union africaine a un rôle à jouer et ce rôle, il est déjà assumé par le président João Lourenço de l'Angola qui, je le rappelle, est le champion pour la paix et la stabilité sur le continent. C'est comme ça, ce sont les chefs d'État qui assument certaines questions. On les appelle les champions, il y en a pour l'éducation, pour la santé et le président João Lourenço est le champion de l'Afrique pour la paix et la stabilité. Il est déjà engagé depuis plus de deux ans pratiquement sur ce dossier. Il y a tout un processus qu'on appelle le processus de Nairobi et celui de Luanda. Il a déjà organisé plusieurs réunions au plus haut niveau entre les deux chefs d'État de la RDC et du Rwanda. Et il faut, je crois, que l'Union africaine continue à soutenir les efforts du président João Lourenço, appeler à la désescalade entre la RDC et le Rwanda, et travailler surtout au désarmement des mouvements armés à l'Est du Congo. Comme vous le savez, il y a le M23, mais il n'y a pas que le M23, il y a d'autres mouvements armés tels que les FDLR, la Codeco et les ADF. Donc, il y a une prolifération de mouvements armés dans cette région. Il est très important que les efforts que mène l'Union africaine à travers donc la médiation du président João Lourenço, ces efforts doivent être maintenant plus intenses et éviter surtout plus d'escalade entre le Rwanda et la RDC. Et je crois que l'Afrique doit systématiquement et impérativement éviter un conflit ouvert entre ces deux pays, je crois que c'est toute la région des Grands Lacs qui risque d'être déstabilisée.Alors vous appelez à la désescalade entre la RDC et le Rwanda. Vous savez que si Kinshasa vient de rompre ses relations diplomatiques avec Kigali, c'est parce que la RDC accuse son voisin rwandais de soutenir les rebelles du M23. L'Organisation des Nations unies et l'Union européenne disent la même chose, mais pas l'Union africaine qui s'est contentée ces derniers jours de réclamer, « la stricte observation du cessez-le-feu convenu entre les parties ». Qu'est-ce que vous pensez de ce refus de l'Union africaine de désigner nommément le Rwanda comme l'un des protagonistes de ce conflit ?Je crois que la complexité de la situation sur le terrain impose à l'Union africaine d'avancer à pas comptés et surtout de faire en sorte que toutes les chances d'une désescalade rapide restent encore entre ses mains. Je crois que c'est l'objet de la médiation du président João Lourenço qui, lui, essaie donc de passer outre ces accusations et de ramener les parties prenantes autour de la table des négociations. Il y a eu déjà plusieurs réunions. Je pense qu'avec cette histoire de rupture des relations diplomatiques, le président João Lourenço va certainement prendre des mesures encore plus importantes afin d'amener les deux parties autour de la table. Il n'y a pas de baguette magique ou de recette magique. Cela fait des années que les Nations unies sont à l'est du Congo, mais ce n'est pas ça qui a réglé le problème. Je crois que l'objectif principal, c'est de neutraliser ces mouvements armés, de les désarmer et pour cela, il faut des efforts collectifs. Il faut que l'Union africaine s'implique davantage et c'est la seule chose qui compte je crois, au-delà des allégations et des accusations qui viennent de la part des uns et des autres.Oui, mais vous savez que cette façon de l'Union africaine de marcher à pas comptés, comme vous dites, face au Rwanda, à la différence de l'ONU ou de l'Union européenne, cela agace énormément le président Félix Tshisekedi ?Je crois que nos chefs d'État, qu'ils soient du Congo ou du Rwanda, ou le président João Lourenço s'efforcent de toute manière de rétablir la paix. L'instabilité et l'absence de paix dans la région n'est profitable pour personne et je pense qu'il est très important de pouvoir se donner les moyens d'agir. Et ce n'est pas en jetant l'anathème sur x ou y qu'on arrivera à résoudre les problèmes.Est-ce que dans les moyens d'agir peuvent être envisagés des sanctions internationales contre le Rwanda ?Je crois que l'Afrique a, à travers son acte constitutif, certaines dispositions qui peuvent aider à la résolution des problèmes et je ne voudrais pas m'avancer sur ce terrain-là. Je ne suis pas encore élu et je ne peux pas avoir une position, je dirais, tranchée et je pense que l'acte constitutif, les textes qui nous gouvernent doivent être un petit peu au centre de ce que nous pouvons apporter comme solution dans les crises africaines.Mahmoud Ali Youssouf, vous êtes le candidat de Djibouti au poste stratégique de président de la Commission de l'Union africaine. Si vous êtes élu le 15 février prochain, quelles seront vos deux priorités ?Ce qui est important, c'est d'abord poursuivre la mise en œuvre des réformes qui ont déjà été enclenchées depuis quelques années. Et parmi ces réformes, il y a un travail à faire au niveau de la Commission. Dans l'organisation interne de la Commission, sa gestion financière, la gestion de son personnel. Il y a tout un travail qui a déjà été entamé, notamment dans le cadre d'un processus qu'on appelle le processus de Lusaka, les promotions internes, éviter les doublons, mettre en place les règles d'or en matière de gestion, tout un travail de coordination à faire entre les différentes commissions. Éviter que ces commissions travaillent en solo et surtout faire en sorte de créer une certaine synergie, une meilleure coordination également entre les organes décisionnels que nous connaissons tous. L'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif, le Comité des représentants et la Commission. Un travail de pédagogie est également à mener. Je crois qu'on ne réinvente pas la roue ici, on a beaucoup de difficultés à surmonter. De nombreux défis également, et je commencerai d'abord par mettre de l'ordre dans la Commission. Cela, c'est un premier élément.L'une des autres priorités qui me tient à cœur, c'est justement la paix et la sécurité sur le continent. On vient de parler de la question de la RDC. Il n'y a pas que la RDC aujourd'hui, malheureusement, même si c'est un sujet aujourd'hui brûlant, nous avons la crise au Soudan qui est une guerre ouverte ou des milliers et des milliers de gens sont morts, des millions de déplacés. Nous sommes également dans des situations difficiles à gérer dans le Sahel. La Libye également n'est pas encore sortie de cette période de turbulences. Il y a de nombreux sujets relatifs à la paix, la sécurité et je crois que la nouvelle Commission qui arrivera et son président à sa tête auront beaucoup à faire en matière de paix et de sécurité.La troisième priorité qui me tient à cœur, c'est vraiment d'accélérer le processus d'intégration à travers la Zlecaf. La Zlecaf qui est la zone de libre-échange continental. Vous savez qu'on l'a adoptée, le traité a été ratifié, mais la mise en œuvre de certains mécanismes clés reste encore en souffrance. Notamment la Chambre de compensation qui n'est pas encore mise en place. Nous allons travailler avec le secrétariat de la Zlecaf qui se trouve au Ghana, pour faire en sorte que ces mécanismes soient rendus opérationnels et travailler surtout sur la levée d'un certain nombre de barrières. Il y en a beaucoup, hein, les barrières douanières. Mais il existe surtout des barrières non douanières. Faire en sorte que la circulation des biens et des personnes soit vraiment une réalité et pour cela, il faut mettre en place le passeport africain qui a déjà été lancé en 2017. Mais il y a beaucoup de réticences encore et de résistance pour qu'il soit rendu opérationnel par tous les États membres. Donc, un certain nombre de priorités en matière d'intégration. Surtout faire en sorte que la Zlecaf, qui est la zone de libre-échange continentale, puisse fonctionner proprement. Permettre que ce commerce intra africain qui aujourd'hui n'est que de 18 %, puisse arriver vraiment à des niveaux qui soient acceptables pour tous. En tout cas pour la nouvelle Commission, des niveaux acceptables, ce serait avoir au moins entre 60 % et 70 % de commerce intra africain et le reste avec le monde extérieur.Alors, dans la lettre confidentielle que le président sortant de la Commission, le Tchadien Moussa Faki Mahamat, a écrite en septembre dernier aux chefs d'État africains et que Jeune Afrique vient de révéler, le président sortant regrette les limites de ses pouvoirs et de ceux de la Commission de l'Union africaine. Est-ce que vous partagez son diagnostic ?Je crois que l'acte constitutif de l'Union africaine définit clairement les prérogatives, les rôles et les responsabilités des uns et des autres. Pour ce qui est de la Commission, il faut garder à l'esprit qu'il s'agit d'un organe d'exécution. Les organes décisionnels sont l'Assemblée des chefs d'État, le Conseil exécutif et le Comité des représentants. Le Président de la Commission défend les intérêts du continent à l'international, a également des prérogatives d'orientation, il est vrai, de conseil, il est vrai, également de soutien aux organes décisionnels. Mais il ne faut pas confondre un petit peu les rôles. Je crois que le président Moussa a fait beaucoup de travail durant ses deux mandats. Il a mené à terme cette adoption du traité de la Zlecaf, il ne faut pas l'oublier. Il est vrai également que le niveau d'exécution du premier plan décennal, vous savez que l'Agenda 2063 de l'Union africaine est basé sur cinq plans décennaux. Le taux d'exécution du premier plan décennal est vraiment bas. Il est de l'ordre de 37 %. La plupart des indicateurs sur différents secteurs ne sont pas encore sortis du rouge. Très peu de ces indicateurs sont au vert. Il y a beaucoup, beaucoup de travail à faire, mais je crois qu'il n'est pas facile de mener plusieurs combats de front, surtout lorsque la Commission a des difficultés financières. Sur les 600 millions de dollars de budget 2025 prévus pour l'Union africaine ou la Commission, en tout cas, plus de 300 millions sont fournis par les partenaires pour financer les projets de développement sur le continent. Et vous vous imaginez un petit peu cette dépendance qui certainement limite l'action de la Commission. Il y a également le fait que les États membres, sur un certain nombre de sujets, gardent beaucoup des prérogatives, et ne concèdent rien ou très peu de choses à la Commission. Il y a un travail à faire, surtout de rétablissement de la confiance et un travail à faire de coordination pour que réellement la Commission puisse jouer un rôle non pas central, mais un rôle vraiment de précurseur sur un certain nombre de sujets. Un rôle pionnier. Et en cela la Commission a besoin et des États membres, et des communautés économiques régionales. Je crois qu'un engagement plus fort des États membres pourra nous permettre d'arriver donc à des contrats de performance plus intéressants, dans le 2e plan décennal qui a commencé, je le rappelle, en 2024.Il faut redéfinir les missions confiées au Conseil paix et sécurité de l'Union africaine, dit le président Moussa. Est-ce que vous êtes d'accord avec lui ?Je crois que le Conseil de paix et de sécurité est l'organe permanent qui est chargé de la paix, de la stabilité, de la sécurité sur le continent, à l'instar un peu du Conseil de sécurité des Nations unies. Le Conseil prend des décisions régulièrement sur ces conflits et ces crises. Mais ce qui fait défaut, c'est la mise en œuvre de ces décisions qui sont prises par ce Conseil de paix et de sécurité. Donc il faudra travailler sur le comment améliorer la performance du Conseil de paix et de sécurité dans le cadre de la mise en œuvre des décisions qu'il prend. C'est la demande, surtout pour que le mécanisme qui est mis en place dans l'architecture de paix et de sécurité de l'Union africaine, notamment celui de la prévention, soit renforcé. Et on appelle ça le mécanisme d'alerte rapide.Pour ce qui est de l'opérationnalisation des forces en attente, chaque région de ce continent est supposée avoir une force en attente. Elle doit être rendue opérationnelle. Le comité des sages qui sont là également pour pouvoir résoudre les conflits, voire même les prévenir, là aussi, ce comité a besoin de moyens. Et enfin, ce qui est très important, ce sont les ressources financières. Il y a ce qu'on appelle un fond de la paix dans lequel il y a à peu près 400 millions de dollars. Jusqu'à présent, les mécanismes pour pouvoir mettre ces fonds à la disposition des missions de la paix sur le continent africain, ces mécanismes ne sont pas en place et on n'arrive pas à travailler sur le déboursement de ces montants, ce sera l'un des rôles de la nouvelle Commission de convaincre les États membres, pour que le CPS, le Conseil de paix et de sécurité, puisse être efficace, il faut qu'il se donne les moyens et pour se donner les moyens, tous ces éléments que je viens d'évoquer doivent être vraiment pris en considération.Donc, il y a 400 millions de dollars qui dorment dans les caisses d'Addis-Abeba et qui ne servent à rien...On utilise un petit peu les intérêts qu'ils produisent, mais ces fonds doivent servir aux missions de la paix sur le continent. Et Dieu sait que beaucoup, beaucoup de régions ont besoin justement de ce type de financement pour gérer les situations de conflit ou de crises qui sévissent dans ces régions-là.Face à vous, Mahmoud Ali Youssouf, il y a deux candidats : le Kényan Raila Odinga et le Malgache Richard Randriamandrato, qu'est-ce qui vous distingue de ces deux autres candidats ?Le fait que je sois un diplomate de carrière, d'abord, avec 33 ans d'expérience en matière de diplomatie multilatérale, je suis toujours ministre des Affaires étrangères depuis 20 ans, donc je fréquente très régulièrement les arcanes de l'Union africaine, donc c'est une organisation que je connais très bien. Je suis, je viens d'un petit pays, certes, mais un pays carrefour entre les trois continents, un pays qui est un creuset culturel. Aujourd'hui, le monde arabe et l'Afrique se rejoignent à Djibouti. Djibouti est un pays stable qui fait des efforts colossaux en matière de sécurisation de la navigation maritime dans le détroit de Babel-el-Mandeb.Mon pays a démontré déjà par le passé qu'il était un grand contributeur à la lutte contre la piraterie et le terrorisme. Nous avons des forces qui sont présentes en Somalie sous la bannière de l'Union africaine, en Centrafrique, en RDC, donc un petit pays qui quand même a une contribution louable en matière de paix, de sécurité et je suis un homme qui a cette expérience à mettre au service du continent. Je pense que le temps est venu pour moi de partager cela avec le continent et de me mettre au service de ce continent.Mais tout de même, Mahmoud Ali Youssouf, le fait que le candidat mauricien se soit désisté en faveur du candidat kenyan, Raila Odinga. Le fait que ce dernier revendique, du moins son ministère des Affaires étrangères, le soutien dès le mois de septembre dernier de quelque 19 pays africains, est-ce que tout cela ne vous inquiète pas ?Pas du tout, parce que d'abord le vote est secret. Un, deuxièmement, les mêmes promesses de soutien nous sont données également chaque fois que nous rencontrons les leaders africains. Et donc vous voyez un petit peu que les jeux sont ouverts. Mais je crois que j'ai des avantages comparatifs qui me donnent justement cette avance sur les autres candidats. Et je crois que le dernier débat le 13 décembre à l'Union africaine sur ces grandes questions de l'Union a démontré un petit peu le profil des uns et des autres et je reste confiant.Alors justement, lors de ce débat du 13 décembre, vous avez été le seul des trois à vous exprimer alternativement en français, en anglais, en arabe. Est-ce que c'était une façon de montrer que vous avez un petit avantage linguistique sur vos deux adversaires ?C'est très important. Je me présente comme un candidat qui est capable de créer des passerelles à travers cette capacité de communication avec toutes les cultures. Je m'exprime dans trois langues sur les six langues de travail de l'Union africaine, et je crois que cela me donne certainement un avantage comparatif par rapport aux autres candidats.Et Djibouti est membre de la Ligue arabe, c'est ça ?Pareillement, oui, et nous, Djibouti, sommes également le siège de l'Igad, qui est la Communauté économique régionale que vous connaissez aussi.Mais quand même, l'ancien Premier ministre kényan Raila Odinga, c'est un poids lourd non ?C'est un poids lourd dans son pays et peut-être pas forcément sur le continent.Alors Mahmoud Ali Youssouf, vous avez évoqué les autres crises que traverse le continent africain, à commencer par le Sahel. Quelles sont, à votre avis, les solutions pour mettre fin à la guerre civile dans le nord des trois pays, Mali, Niger, Burkina Faso ?Il ne faut surtout pas baisser les bras quand il s'agit de lutter contre les mouvements terroristes. Et on le fait ici, dans la Corne de l'Afrique, en Somalie. Il est très important de continuer cette action collective. Ils ont créé une force, je crois, de 5 000 hommes pour lutter contre ces mouvements dans le Nord et il faut les soutenir. Quant au retour à l'ordre constitutionnel qui est exigé par l'Union africaine, nous allons accompagner ces pays-là à mettre en place les conditions de la transition. Certains ont déjà adopté des constitutions, je crois que l'Union africaine, même si elle les a suspendus de la participation dans ses réunions, je crois que nous allons soutenir les efforts de la Cédéao et nous allons accompagner si nous sommes élus à la tête de la Commission, accompagner ces États-là à revenir à l'ordre constitutionnel à travers des élections qui seront organisées à l'issue de la période de transition. Voilà un peu les leviers qui sont disponibles à nos yeux pour l'instant.Et la présence de miliciens russes du groupe Wagner, qu'en pensez-vous ?Je crois que toute ingérence dans les affaires des États africains n'est pas la bienvenue. Et de toute manière s'il y a des forces étrangères qui créent le chaos ou je dirais l'instabilité, ce sont des choses que nous n'apprécions pas. Mais les États sont encore des États souverains quand il s'agit de créer des accords de partenariat, l'Union africaine n'a rien à dire sur ce sujet-là. Ce sont des questions souveraines, chaque pays a le droit d'avoir un partenariat, des accords de stratégie militaire avec d'autres pays, mais tout ce qui déstabilise le continent est bien entendu rejeté par l'Union africaine et ça sera le cas si nous sommes élus à la tête de la Commission.Vous avez parlé de la Libye, est ce que vous craignez une partition du pays entre l'Est et l'Ouest ?Pour l'instant, la Libye est un pays qui est divisé malheureusement en zone d'influence de pouvoir et il faudrait que nous poursuivions les efforts. Récemment, le Secrétaire général des Nations unies a nommé un envoyé spécial. Ce poste était vacant pendant, je dirais après la démission de monsieur Abdoulaye Bathily, pendant longtemps. L'Union africaine fait ses propres efforts, il y a un comité des chefs d'État dirigé par le président Sassou Nguesso pour essayer d'aider la Libye, mais les efforts doivent se poursuivre et ce qu'il faut surtout éviter, c'est justement la dislocation du pays et surtout ce type de sécession des régions n'est pas la bienvenue sur le continent.L'une des guerres civiles les plus meurtrières actuellement sur le continent, c'est celle du Soudan. On n'en est bientôt à deux ans de conflit, comment trouver une solution dans cette guerre qui n'en finit pas ?Là aussi, diplomatiquement, on essaie de le faire. Il y a une plateforme Union africaine- Igad pour essayer de remettre le processus politique sur les rails, parce que la solution au Soudan n'est pas militaire. Il faut que les parties prenantes s'asseyent autour de la table des négociations et qu'on puisse revenir à un processus politique. C'est ce que nous essayons de pousser. D'abord, qu'on parvienne à un cessez-le-feu. Il y a déjà des plans qui ont été avancés et par l'Igad et par l'Union africaine, et la priorité dans le cadre de ces plans, c'est le cessez le feu. Les Nations unies ont aussi à ouvrir des corridors humanitaires, ce n'est pas suffisant à Adré et au Nord aussi, mais il faut continuer.Je crois que nous avons à Djibouti organisé plusieurs retraites sous l'égide des Nations unies sur le Soudan. La dernière a été organisée en Mauritanie. Il y a un travail diplomatique qui est fait, ce n'est pas suffisant, mais je pense qu'on doit continuer à le faire. Et je rappelle aussi que le Soudan reste sous sanctions de l'Union africaine parce que, dès qu'il y a un changement anticonstitutionnel de gouvernement, la sanction tombe. Ce sont les dispositions de l'acte constitutif. Mais le rôle de l'Union africaine est de poursuivre ses efforts, même si ces pays sont sous sanctions, nous n'arrêterons pas d'essayer donc de trouver une solution pacifique à toutes les crises qui se déclenchent dans les États membres.Une dernière question, votre pays Djibouti est frontalier de la Somalie et de sa province séparatiste du Somaliland, qui est soutenue par l'Éthiopie, autre voisin de votre pays. Quelle est votre position dans ce conflit ?Elle a été toujours cohérente depuis, je dirais plus de 30 ans. Djibouti a toujours soutenu l'unité de la Somalie. Cette unité, je crois, elle est remise en question, peut-être même à l'interne maintenant. Certaines régions démontrent un petit peu une certaine dissidence, mais nous sommes aux côtés du président Hassan Sheikh Mohamoud, nous le soutenons. Le gouvernement central doit mener des efforts politiques avec toutes les régions pour justement éviter cette dislocation du pays. Et c'est un peu ce que je disais par rapport à la Libye, la dislocation d'un pays, l'implosion créé plus de problèmes qu'elle n'en résout, aussi bien pour les pays en question que pour les pays voisins. Donc la priorité pour Djibouti a toujours été de soutenir l'unité de la Somalie et de son intégrité territoriale.Mais est-ce que le soutien de l'Éthiopie aux séparatistes du Somaliland ne change pas la donne ?Ça, c'est une question qu'il faudra poser aux Éthiopiens.En tout cas, vous n'êtes pas d'accord avec leur politique sur ce sujet ?C'est une question qui concerne les Éthiopiens, et pas les Djiboutiens. Voilà ce que je peux dire.Monsieur le ministre Mahmoud Ali Youssouf, je vous remercie.C'est moi qui vous remercie et bonne journée.À lire aussiUnion africaine: quels sont les enjeux du grand débat des candidats à la présidence de la Commission? 

La marche du monde
De Reillanne à Auschwitz, des juifs trahis par leur France

La marche du monde

Play Episode Listen Later Jan 25, 2025 48:30


Au village de Reillanne, c'est le jour de la commémoration. On se souvient de la dernière rafle opérée par les autorités de Vichy sur le territoire français en Mai 1944, à la demande des nazis. 54 vies arrachées à l'humanité, internées puis déportées en Pologne pour être exterminées à Auschwitz. À l'heure où les derniers témoins disparaissent, il est plus que jamais nécessaire de raconter avec précision l'histoire de chaque enfant, de chaque femme, de chaque homme assassiné par les nazis parce que juif.C'est le travail minutieux de notre invitée historienne Annette Becker. Dans son livre publié dans la collection Témoins chez Gallimard «Des juifs trahis par leur France 1939-1944», elle sait nous raconter des vies en mots d'amour, en souffrance, en espoir, des vies en croyance de la France patrie des droits de l'homme, des vies jusqu'au bout en résistance. Celles du camp de Reillanne, village du sud de la France dont nous vous partageons la commémoration. Celle du célèbre peintre Otto Freundlich, soutenu jusqu'au bout par son amoureuse Jeanne Kosnick-Kloss, et celle de son grand-oncle Pierre Ignace, raflé le 12 décembre 1941, interné à Compiègne puis déporté à Auschwitz-Birkenau par le convoi N° 1 du 27 mars 1942.De Reillanne, où Daphné Gastaldi s'est rendue en reportage, à Auschwitz, où Cyril Etienne et Guélia Pevnez sont allés interviewer le directeur du Musée d'État Piotr Cywinski, cet épisode de La marche du monde est dédié à la mémoire de chacune des victimes de la Shoah.À lire et à voir pour les 80 ans de la libération du camp d'Auschwitz, le 27 janvier 1945 :- « Des juifs trahis par leur France. 1939-1944 », de l'historienne Annette Becker, spécialisée dans l'étude des deux grandes guerres et des génocides des XXème et XXIème siècles. Collection Témoins-Gallimard. - « Auschwitz. Monographie de l'humain », de Piotr M. A. Cywiński, directeur du musée d'État d'Auschwitz-Birkenau. Publié par Calmann-Lévy et le Mémorial de la Shoah.- « Auschwitz, des survivants racontent », une série documentaire magistrale en 5 épisodes, où l'on découvre 44 récits de survivants, dont la réalisatrice Catherine Bernstein a su faire un grand récit à 44 voix pour l'Histoire. Diffusion lundi 27 janvier 2025 sur France 2 à 21h10.Ressources documentaires : Mémorial de la Shoah Auschwitz-Birkenau : histoire et présentReillanne, une mémoire vivante de la rafle, un reportage de Daphné Gastaldi. Le 12 mai 1944, une des dernières rafles avait lieu en Provence, à Reillanne (Basses-Alpes). Quatre-vingt ans après, une cérémonie a rendu hommage à ces victimes, 54 juifs étrangers d'origine russe, polonaise, tchèque ou germano-autrichienne transférés à Auschwitz. Les noms ont été lus au micro pour leur rendre hommage, lors de la cérémonie. Près de 600 personnes ont été déportées dans ce département. Pourtant, ce camp de Reillanne est méconnu, alors qu'il était dans la constellation du camp des Milles, à Aix-en-Provence. La France était « trouée d'au moins deux cents camps » qui ont contribué au programme génocidaire du Troisième Reich, précise l'historienne Annette Becker dans son dernier livre « Des juifs trahis par leur France – 1939-1944 ».Sur place, le jour de l'inauguration, la résistante et fondatrice de l'association Basses Alpes 39-45 Thérèse Dumont, aidée par son fils, se souvient de l'inauguration de la première plaque il y a 30 ans, à l'époque incomplète et peu accessible au public. Une habitante du village, Anne-Marie Gerbier, se rappelle avec effroi venir en vacances à côté de ce camp et avoir côtoyé les détenus sans savoir, lorsqu'elle était enfant.Pour que l'histoire ne soit pas effacée, des lycéens de Manosque ont fabriqué une plaque commémorative mentionnant clairement cette rafle du 12 mai 1944, sur l'ancien camp d'internement de Notre-Dame-des-Prés, et accessible dès la route pour le public. Leur enseignant d'histoire et coordinateur du projet, David Soulard, nous guide dans l'ancien camp, où il ne reste aucune trace du passé. Au micro de RFI, Annette Becker, et Jan Lambertz, une archiviste américaine qui travaille au fond sur la Shoah de l'USHMM, racontent leurs recherches pour retracer le parcours des anciens détenus. Isabelle Grenut, adjointe à la mairie de Reillanne et historienne de formation, explique les conditions de vie à l'époque dans le camp.