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durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Somalie, la milice islamiste Al-Chabab se renforce et menace de façon toujours plus importante l'État fédéral, comme en témoigne l'attentat du 4 octobre 2025 en plein cœur de Mogadiscio. Dans les zones qu'elle administre, elle remplace même cet Etat en décomposition. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Robert Kluijver docteur en science politique, chercheur au CERI de Sciences Po ; Brendon Novel doctorant en science politique à l'université de Montréal, spécialiste du Somaliland et de ses environs; Marlène Panara journaliste, correspondante à Addis-Abeba pour RFI et Le Monde
Se ha cumplido un mes desde que entró en vigor un frágil cese el fuego en Gaza. Tanto en Israel como en Palestina esperan que la paz regional se perpetúe y muchos tienen grandes expectativas sobre una solución política duradera en el enclave y en Cisjordania también. RFI recibió en sus estudios al líder del movimiento de no violencia palestino, un proyecto político basado en el pacifismo como factor de cambio. Ali Abu Awwad conoce la violencia, porque la vivió en carne propia. Oriundo de un pueblo cerca de Hebrón, estuvo encarcelado por haber participado en la primera Intifada. Luego fue herido tras recibir disparos del ejército israelí durante la segunda Intifada. A su hermano lo mató un soldado en un retén. "Mi madre y yo estuvimos encarcelados. Israel nos prohibía vernos entonces hicimos una huelga de hambre de 17 días y funcionó", dice a RFI, explicando que así empezó a interesarse en el concepto de la no violencia como una posibilidad. "Lo hice no por empatía por el ser humano sino como vía política eficaz para liberar a los palestinos. Tras perder a mi hermano conocí familias israelíes en duelo que me cambiaron la vida. Me di cuenta que ambos somos víctimas y nos victimizamos, compitiendo en la escala de sufrimiento. Una vez que te das cuenta de esto entiendes que la no violencia no es solo una idea política sino que es una estrategia exitosa a la que ambos bandos se pueden comprometer", asegura. "Algunos colonos están dispuestos a dialogar" Abu Awwad fundó el movimiento palestino no violento Taghyeer, que significa "cambio". Su modelo busca la emergencia de un Estado palestino reconciliado con su vecino, incluso con los colonos israelíes cuya violencia ha aumentado en Cisjordania, territorio que algunos ministros de Netanyahu han llamado a anexionar. "A la vez que el gobierno a ha dado a los colonos un amparo para humillar y destruir vidas palestinas, también he visto soldados israelíes ser golpeados por ellos. No digo que en el futuro los colonos serán pacifistas. Pero no debemos asimilar al pueblo judío o a todos los israelíes residentes en Cisjordania a estos colonos", argumenta el activista. "Cuando aceptamos una solución de dos Estados, aceptamos recibir solo el 22% del territorio y luego las colonias empezaron a cambiar esa geografía. Y por otro lado debo decir que sí, algunos colonos están dispuestos a dialogar, aunque la solución de dos Estados tenga un alto costo político para ellos", afirma Abu Awwad, quien se dio a conocer en parte por reunirse con residentes de colonias israelíes en sus propias salas. "Los palestinos no tenemos problema con que haya judíos viviendo en Palestina. El problema es la ocupación", explica. Un mensaje de paz en un entorno de violencia En una realidad tan violenta, ¿qué tan díficil es promover la perspectiva de Ali Abu Awwad? El activista cree que es la única vía. "El ejército israelí entra en pánico ante la no violencia. Es fácil agredirnos cuando respondemos atacando. Llevamos años luchando militarmente. Antes de los acuerdos de Oslo, los palestinos resistíamos con las armas. Me entrenaron a los 15 años a usar una kalachnikov", recuerda. "Pero esta lucha debe tener un cimiento y no debemos perder nuestro compás moral por la libertad. Después del 7 de octubre, además, Israel debe aprender una dolorosa lección: no se puede seguir ignorando a los palestinos detrás de un muro, retenes y colonias. Eso no garantiza su seguridad, debe entenderlo". Ali Abu Awwad aboga además por cambio de liderazgo político tanto en Israel como en la Autoridad Palestina.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre Donald Trump et la BBC, l'économie au Congo-Brazzaville et un plan de rémunération spécial de Tesla à Elon Musk. Guerre en Ukraine : vers une chute de la ville de Pokrovsk ? Après plus d'un an de combats acharnés, la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, est désormais menacée de tomber aux mains des forces russes. Quel est l'enjeu de la prise de cette localité située dans l'est du pays ? L'armée ukrainienne a-t-elle les moyens de repousser l'armée russe ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Médias : la BBC dans le viseur de Trump pour un discours « truqué » Donald Trump menace de poursuivre la BBC pour diffamation et réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts après la diffusion d'un documentaire. Au cœur de la polémique, un montage jugé « trompeur » des propos du président américain lors de l'assaut du Capitole en 2021. Comment le média britannique peut-il éviter un procès ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. Congo-Brazzaville : de retour sur les marchés financiers internationaux Vingt ans après sa dernière émission d'euro-obligations, le Congo-Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars placé sur le marché principal de la Bourse de Londres. Comment expliquer ce retour maintenant après tant d'années d'absence ? A quels défis le pays doit-il répondre pour se maintenir durablement sur les marchés financiers ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Tesla : Elon Musk bientôt trillionaire ? Les actionnaires de Tesla ont validé un plan de rémunération colossal d'une valeur potentielle de 1 000 milliards de dollars en faveur d'Elon Musk. Comment expliquer cette décision ? L'homme d'affaires déjà le plus riche du monde est-il réellement indispensable à la tête de Tesla ? Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage « Elon Musk : l'enquête inédite » (éditions Robert Laffont).
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens. Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ? Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ? Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI. Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ? Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg). Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique Podcast Accents d'Europe
China dio luz verde a su alianza con la empresa estatal chilena Codelco para la extracción del litio en Chile, que resguarda las mayores reservas mundiales del mineral. El visto bueno del regulador antimonopolio del gigante asiático era el último requisito externo, ahora sólo le falta a Chile validar esta alianza que tiene el desafío de conciliar lo económico y lo ambiental. La autorización del país asiático era la última condición necesaria a nivel internacional para materializar la sociedad que permitirá al Estado de Chile ingresar a la explotación del litio. El proyecto inició en 2023, cuando la estatal chilena Codelco anunció la alianza con la empresa privada SQM, que dispone de un cuarto de capital chino. Ahora que recibió el visto bueno del regulador antimonopolio chino, el peso internacional de Chile aumenta a la hora de hablar de nuevas tecnologías. “Para nosotros como Chile, es un mineral estratégico, pero para otros países es un mineral crítico. Esa distinción es importante porque los países lo utilizan en la producción de piezas y parte, por ejemplo, de baterías y en capacidad de almacenamiento. Y a nosotros nos interesa participar en esa discusión a nivel internacional, nos interesa tratar de generar encadenamientos productivos vinculados con el litio, y obviamente buscar asociaciones con aquellos que están llevando adelante esta tecnología, no solamente China, sino también Estados Unidos y muchos países europeos. Creo que es clave en nuestra estrategia de vinculación. Tenemos acuerdos de libre comercio con todos ellos”, explica a RFI el vicepresidente ejecutivo de Corporación de Fomento de la Producción de Chile, José Miguel Benavente. “Puede haber maneras de extracción distintas” Mientras los países ricos piden litio para baterías de autos eléctricos y otros sistemas de almacenamiento de energía renovable, la extracción de este mineral pone en peligro los ecosistemas, como el del Salar de Atacama, que contiene 8,3 millones de toneladas de litio y abastece el 30% de la demanda global. El profesor del Departamento de Ingeniería de Minería de la Universidad de Chile, Emilio Castillo, considera que esta alianza es una oportunidad para una extracción más sostenible: “El hecho de que esté una empresa estatal ayuda a darle validez al modelo. Yo creo que también motiva este resguardo ambiental, que es parte de una estrategia en general, de cómo nosotros pensamos los salares como unidades productivas. Y creo que el cambio fundamental está en decir que puede haber maneras de extracción distintas, que generen impactos menores, más controlados o más mitigados en temáticas ambientales. Y el acuerdo también busca mejorar y aumentar el nivel de producción, aprovechando estas nuevas tecnologías y teniendo más información de cómo puede ser el consumo de agua, el tema energético, pero fundamentalmente el tema del agua con respecto a nuevas técnicas de extracción”, detalla. “Yo creo que el acuerdo trata de balancear todos estos temas, que son temas por sí solo cada uno. Hemos tenido discusiones en Chile para estructurar una estrategia productiva de litio que permita y valide la extracción privada como parte de un modelo de desarrollo”, agrega Castillo. Con esta asociación, Chile recuperaría el liderazgo mundial en la producción de litio, que Australia le arrebató en 2016.
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. 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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée des sanctions onusiennes contre le président syrien, l'arrestation d'un cadre du PPA-CI et un accord entre les démocrates et républicains pour mettre fin au shutdown. Gaza : que sait-on de la future force internationale ? Les États-Unis ont présenté un projet de résolution destiné à être débattu au Conseil de sécurité de l'ONU pour envoyer une force internationale dans la bande de Gaza. Donald Trump a annoncé qu'elle serait « déployée très bientôt ». Quel serait le rôle de cette force ? Comment les Palestiniens pourraient-ils réagir à la présence de militaires étrangers dans l'enclave ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Syrie : pourquoi l'ONU a-t-elle levé les sanctions contre le président al-Charaa ? Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la levée des sanctions visant le président syrien par intérim. Ahmed al-Charaa ne figure plus sur la liste des personnes soutenant le terrorisme. Comment expliquer cette décision alors que le tombeur de Bachar el-Assad est un ancien jihadiste qui s'était rallié à al-Qaïda ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen et chargé de cours à l'Université de Genève. Côte d'Ivoire : un proche de Laurent Gbagbo dans le viseur de la justice Vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Damana Adia Pickass, a été arrêté et placé en détention préventive. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce un « acharnement judiciaire » et y voit une tentative de museler l'opposition. Que lui reproche la justice ivoirienne ? Que risque-t-il alors qu'il est déjà condamné à dix ans de prison dans une autre affaire ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. États-Unis : vers la fin du shutdown ? C'est le shutdown le plus long de l'histoire des États-Unis. Après 40 jours de paralysie budgétaire avec d'importantes conséquences sociales et économiques, les sénateurs démocrates et républicains sont enfin parvenus à un accord. Pourquoi le blocage a-t-il été si long ? Quelles ont été les conséquences de cette situation ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Les Sud-Africains retrouvent le Stade de France ce week-end, deux ans après leur dernier titre de champion du monde acquis dans cette même enceinte. Mondial Sports met les Springboks à l'honneur, au lendemain de leur test-match face au XV de France. Au Stade de France, il y a pratiquement deux ans jour pour jour, les Sud-Africains avaient remporté leur quatrième Coupe du monde. La deuxième de rang et la deuxième... en France, après l'édition 2007. Pour que la fête soit totale, pas question de se rater ce samedi (8 novembre 2025) face aux Bleus. Un affrontement en forme de revanche pour les Français. Le dernier duel entre les deux pays, c'était lors du dernier Mondial justement. Les Box avaient éliminé les Français de leur propre tournoi dès les quarts de finale. Au lendemain de ce choc, la mêlée de RFI se met en place : l'Ivoirien Bakary Meïté et le Congolais Serge Plamedi Matondo épaulent Hugo Moissonnier ce dimanche, à 16h10, temps universel ! Le son est accessible dans la page à partir de dimanche 18h05.
Show Notes (contains affiliate links): How To Grow a Ham Radio Club Pt. 2 On this week's episode of Ham Radio Crash Course, a podcast roughly based on amateur radio but mostly made up of responding to emails from listeners, hosted by Josh Nass - KI6NAZ and his reluctant wife, Leah - KN6NWZ, we talk about taking a drive to the RFI, how to grow a ham radio club (now with more ideas) and the FAA cancelling flights due to the federal shutdown. Announcements: HRCC Net - https://hrcc.link. Gigaparts Link (get 10% with code JOSH) - https://www.gigaparts.com/nsearch/?lp=JOSH Ham Radio Minute: Take a drive to the RFI Ham Radio Test Study with Leah - Extra Exam HamStudy: https://hamstudy.org Support by getting something from Signal Stuff: https://signalstuff.com/?ref=622 Gordon West Ham Radio Test Prep Books with HRCC Links -Technician: https://amzn.to/3AVHGU1 -General: https://amzn.to/4ehQ5zz -Extra: https://amzn.to/4efCqJ2 Free Fastrack to Your Ham Radio License Books on Audible (for new to Audible readers): https://www.amazon.com/hz/audible/mlp/membership/premiumplus?tag=hrccpodcast-20 Join the conversation by leaving a review on Apple Podcast for Ham Radio Crash Course podcast at https://podcasts.apple.com/us/podcast/ham-radio-crash-course/id1400794852 and/or emailing Leah@hamtactical.com. Leaving a review wherever you listen to podcasts will help Ham Radio Crash Course reach more hams and future hams and we appreciate it! Show Topic: How To Grow a Ham Radio Club Hog Wild in the Salted Ham Cellar. https://www.reddit.com/r/amateurradio/s/4z39TT32uP Preparedness Corner - FAA and flight cancellations, what now? https://www.nbcnews.com/business/travel/shutdown-airports-flights-refund-rcna242464 Email Correspondent's Tower: We answer emails with ham radio questions, comments on previous podcasts, T-shirt suggestions and everything in between. Links mentioned in the ECT: Club website: PCARA'dot'org YouTube channel handle: @peekskillcortlandtamateurr7670 Archived HRCC Movie Club Voted and suggested movies here - https://poll.ly/N7Jt2ACU1Epz5PSJmknw CJ's Nifty List of HRCC Movie Club movies here - https://letterboxd.com/roguefoam/list/ham-radio-crash-course-podcast-movie-club/ The 5th Wave 10/30 War of the Worlds (2005) 10.5/30 Hitchhiker's Guide To The Galaxy 11/30 Maximum Overdrive 11/30 The Tomorrow War 11/30 On The Beach (1959) 12/30 The Postman 12/30 Soylent Green 12/30 World War Z 12/30 Waterworld 13/30 San Andreas 13/30 Airplane 14/30 The Day After (1983) 14/30 The Day After Tomorrow 14/30 Z is for Zachariah 14/30 Fall (2022) 14.5/30 Signs 15/30 Deep Impact 15/30 The Birds 15/30 Twisters (2024) 15/30 Armageddon 15.5/30 Sean of the Dead 16/30 Zombieland 16/30 The Book of Eli Ranked: 16.75/30 Love and Monsters 17/30 Frequency 17/30 2012 17/30 Greenland 17/30 12 Monkeys 17.5/30 Threads 18/30 The Survivalist 18/30 Independence Day 18.5/30 Contact (1997) 19/30 The Towering Inferno 19/30 Don't Look Up 19.5/30 Twister 19.5/30 Dante's Peak 19.5/30 Tremors 20/30 The Road 21/30 The Quiet Place 21/30 Red Dawn (1984) 22/30 Wall-E 23/30 Blast From The Past (1999) 23.5/30 28 Days Later 24.5/30 Apollo 13 24.5/30 Contagion 25/30 I Am Legend 25/30 10 Cloverfield Lane 26.5/30 The Martian 27/30 On Hiatus Indefinitely Thank you all for listening to the podcast. We have a lot of fun making it and the fact you listen and send us feedback means a lot to us! Want to send us something? Josh Nass P.O. Box 5101 Cerritos, CA 90703-5101 Support the Ham Radio Crash Course Podcast: Patreon - https://www.patreon.com/hoshnasi Shop HamTactical: http://www.hamtactical.com Shop Our Affiliates: http://hamradiocrashcourse.com/affiliates/ Shop Our Amazon Store: https://www.amazon.com/shop/hamradiocrashcourse As an Amazon Associate I earn from qualifying purchases. Connect with Us: Website...................► http://hamradiocrashcourse.com YouTube..................► https://www.youtube.com/c/HamRadioCrashCourse Podcast...................► https://hamradiocrashcourse.podbean.com/ Discord....................► https://discord.gg/xhJMxDT Facebook................► https://goo.gl/cv5rEQ Twitter......................► https://twitter.com/Hoshnasi Instagram.................► https://instagram.com/hoshnasi (Josh) Instagram.................►https://instagram.com/hamtactical (Leah) Instagram.................►https://instagram.com/nasscorners (Leah)
600.000 Venezolanos se han quedado en situación irregular en Estados Unidos tras el vencimiento de su estatus de protección temporal (TPS), concedido por la administración Biden y revocado por Donald Trump. Les permitía permanecer en el país de manera legal al considerarse que no podían regresar a su país natal de manera segura. RFI abordó con integrantes de ONGs pro-migrantes en Estados Unidos en qué situación se quedan y qué opciones tienen estos cientos de miles de venezolanos. Con entrevistas de Manu Terradillos y Justine Fontaine "La gente (está) muy angustiada, muy desesperada. Si no tienes una petición de asilo, si no tienes ninguna otra opción, tienes el riesgo de ser deportado si te detienen." Wiliam Díaz, fundador de "Casa de Venezuela", una ong que ayuda jurídicamente a migrantes en Estados Unidos, explica el sentimiento de la comunidad venezolana, después de que este viernes 7 de noviembre 250.000 de ellos se quedasen sin su TPS, el estatus de protección temporal. Se unen a los 350.000 que lo perdieron hace unas semanas, tras una victoria judicial de Donald Trump para revocarlo. En total son 600.000. Algunos aún están protegidos temporalmente, al haber interpuesto previamente una demanda de asilo, o contar con algunos meses más de permiso de trabajo, pero la gran mayoría se quedan expuestos si deciden quedarse. Rachel Schmidtke es responsable para Latinoamérica de la ONG Refugees International en Estados Unidos: "La mayoría van a quedar sin estatus en Estados Unidos y eso significa que están en una situación muy precaria. Van a perder su permiso para trabajar, entonces no van a poder trabajar de forma digna ni tampoco formal en Estados Unidos y también pueden ser sujetos a la detención. O pueden ser deportados, entonces esas personas ya están en una situación de muy alto riesgo. Esta situación, unida a las agresivas actuaciones de los agentes de ICE, el servicio de inmigración y aduanas, hace que aquellos que permanecen en territorio estadounidense, opten, como cuenta William Díaz, por vivir escondidos: "Nadie quiere estar en redes sociales, nadie quiere declarar a los medios y nadie quiere incluso participar en eventos. Este fin de semana hubo un evento de festividad religiosa tradicional de Venezuela y la asistencia fue muy pobre." Ante la perspectiva de vivir de manera clandestina o ser detenidos, otra solución es abandonar el país antes de verse obligados a hacerlo. Los solicitantes del TPS recibieron esta protección por el riesgo que supone regresar a Venezuela. Rachel Schmidtke explica que en Refugees International se buscan alternativas: "Muchos que no quieren regresar a Venezuela por razones obvias, pero quizás quieren irse a Colombia o a España o a otros países donde (podrían) vivir en una situación más segura, donde tienen familia. Tenemos que empezar a mirar si otros países pueden abrir más rutas legales para estas personas. La ONG Casa de Venezuela trabaja para solicitar que se aplique una Deportación Diferida, para ganar tiempo, pero la administración Trump no parece proclive a otorgar prórrogas.
Direction Drouant, place Gaillon au centre de Paris. Drouant, institution parisienne, cœur battant de la littérature puisque dans ces murs, à deux pas de l'Opéra, se réunit l'académie Goncourt. 10 membres élus à vie décernent depuis plus d'un siècle le prix éponyme, au meilleur livre ouvrage en français de l'année. Un prix voulu par les frères Goncourt, à la fin du XIXème, et devenu un incontournable de la vie littéraire française. Un fauteuil et un couvert Singularité de l'académie Goncourt, ses membres ont un fauteuil, comme pour les académies de l'Institut de France, mais n'étant pas sous la coupole, mais dans un restaurant et la table ayant son importance, les «Goncourt» ont également un couvert. Ils se retrouvent une fois par mois le mardi et le premier mardi de novembre pour décerner le prix. Ce jour-ci, un menu spécial est pensé, conçu et servi aux académiciens, au lauréat ou à la lauréate et son éditeur. Sa composition est gardée secrète pour être une surprise et une fête le jour du prix. Son élaboration est le fruit du travail complice, curieux, passionné de James Ney, le directeur de Drouant et du chef des cuisines du restaurant, Romain Van Thieunen depuis 2022. La littérature pour inspiration, un «supplément d'âme» apporté, au-delà des plats servis. Ce menu est un cadeau et un trésor de créativité. Notre tournage s'est fait en amont, sous le sceau de ce secret, et notre émission patiemment gardée pour vous la proposer au bon moment, comme vous pouvez aussi si vous le souhaitez aller le savourer chez Drouant. Avec James Ney, directeur de Drouant, et Romain Van Thienen, chef du restaurant. Le Goncourt a été décerné le 4 novembre 2025 à Laurent Mauvignier pour «La maison vide» aux éditions de Minuit. Le prix Renaudot a été décerné le même jour à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour «Je voulais vivre». Dans les coulisses et du côté de la presse, nous avons voulu savoir comment était vécue cette journée et ce que représentait le prix Goncourt. Question posée à l'une des figures de la littérature sur RFI : la journaliste Catherine Fruchon-Toussaint, productrice de l'émission Littérature sans frontières, un mot enfin du prix Goncourt des détenus et du choix Goncourt à l'international. À écouter Littérature sans frontières. Pour découvrir l'histoire du restaurant Drouant, fondé en 1880 par Charles Drouant, 16-18 place Gaillon, Paris 2ème arrondissement. Le menu Goncourt est disponible chez Drouant jusqu'au 15 décembre 2025. Il est conseillé de réserver 72 heures en amont. Pendant l'émission, est diffusé un extrait de la remise du prix Goncourt de 1954, et l'élection de Jean Giono au siège de Colette. Le menu du prix Goncourt 2025 placé sous le signe de Colette : langoustine, huîtres et caviar, lièvre à la royale, langues d'oursin, cerises fossilisées, et en dessert une pomme flétrie opaline de caramel, lamelles de poire crues. «Rien n'est plus émouvant qu'un fruit qui vieillit à la lumière.» Colette. Merci à Emma Morris chez Viennot sans qui cette émission n'aurait pu exister. Pour aller plus loin - Le site de l'académie Goncourt - La maison vide, de Laurent Mauvignier - Bernard Clavel – Les fruits de l'hiver - Huysmans – À rebours - Les mandarins, de Simone de Beauvoir. - Colette : Pour découvrir la femme, l'autrice, à Paris, la BNF organise une grande exposition autour de l'auteure. - Chez Virginie à Montmartre. Programmation musicale : Drama Queen, de Melba. En images
Há nove anos morando em Portugal, Fernanda Maciel calcula que não passa de cinco o número de mulheres que tocam profissionalmente este tipo de guitarra no país. Considerado um dos símbolos da identidade musical portuguesa, o instrumento é essencial no acompanhamento dos fadistas. É ele que dialoga com a voz e ajuda a evocar as emoções dos fados. Fábia Belém, correspondente da RFI em Portugal Neta de um português nascido no arquipélago dos Açores, a carioca Fernanda Maciel, que também tem nacionalidade portuguesa, fez graduação em guitarra clássica na Universidade Federal do Rio de Janeiro. Ela conta à RFI que a primeira vez que ouviu fado foi pelo rádio, na casa dos pais. “Me interessei, pesquisei e fui achando que tinha muitas coisas parecidas com o choro, com a música brasileira. Comecei a achar [o fado] muito interessante”, explica. Fernanda lembra que, quando percebeu o som da guitarra portuguesa, se deu conta de que havia encontrado o instrumento da sua vida. “Eu me apaixonei pela guitarra”, diz. Uma tia da musicista, que costumava viajar com frequência para Portugal, ajudou a sobrinha a realizar o sonho levando uma guitarra portuguesa para ela no Brasil. Ao falar sobre o instrumento de doze cordas, tocado com a mão direita, Fernanda destaca que a técnica utilizada é muito interessante [porque] “usamos o polegar e o indicador; não usamos os outros dedos, como no violão”. Neste tipo de guitarra, “a gente diz que tem um bocadinho da alma portuguesa”, completa. A mudança para Portugal Decidida a aprofundar os conhecimentos sobre fado, em 2016, Fernanda se mudou para Portugal. Na Universidade NOVA de Lisboa, ela iniciou o mestrado em Ciências Musicais e, no Museu do Fado, começou a ter aulas com António Parreira, um dos grandes mestres da guitarra portuguesa. Com ele, a aluna talentosa começou a frequentar casas de fado e associações culturais e comunitárias. “Qualquer lugar onde ele fosse tocar, ele me levava, porque eu precisava aprender o repertório. A gente tem que conhecer, sei lá, quinhentos, seiscentos, setecentos fados. Então, temos que reconhecer o repertório, saber tocar os fados em todos os tons e ter a facilidade de, quando a pessoa pedir o fado, a gente começar a tocar”, revela. Fernanda Maciel já participou de importantes eventos. Em Lisboa, ela se apresentou, em 2019, na inauguração da Oficina da Guitarra Portuguesa, que pertence ao Museu do Fado, e em 2022, no Festival Santa Casa Alfama, dedicado ao famoso gênero musical português. Em 2020, participou, como solista, do 11º Festival Internacional de Guitarra Clássica de Calcutá, que teve sua edição online em decorrência da pandemia de Covid-19. A artista, que fez parte de dois projetos de fado compostos exclusivamente por mulheres (“As Mariquinhas” e “Amara Quartet”), também já levou sua guitarra portuguesa para Itália, França e Brasil. No ano passado, na Casa Portugal de São Paulo, ela e mais três músicos abriram o show da banda de rock brasileira IRA, no âmbito das comemorações dos 50 anos da Revolução dos Cravos. “O artista tem de ir aonde o povo está” Todos os domingos, Fernanda Maciel é presença constante numa conhecida casa de fados em Vila Nova de Gaia, cidade do distrito do Porto, mas tem tocado de norte a sul do país, principalmente, nas casas de fado, à noite. “Às vezes, temos espetáculos, que eu também faço, claro. Às vezes, nós temos noites de fado, que podem ser uma associação que quer angariar fundos para alguma coisa", diz. "Quando alguém quer fazer uma festa e nós somos contratados para cantar uns fados, nós vamos. Casamentos, às vezes, também vamos. O artista tem de ir aonde o povo está”, acrescenta. Quando questionada sobre o que sente ao tocar e viver em uma cultura que, teoricamente, não é dela, a artista responde: "Quando eu toco, sinto essa sensação de que pertenço a esse local.” O desafiar de uma tradição Em Portugal, ainda não existem estatísticas oficiais sobre o número de mulheres que tocam profissionalmente guitarra portuguesa, mas sabe-se que são poucas. Contando com ela, Fernanda calcula que não passam de cinco e lamenta o fato de o meio do fado e da guitarra portuguesa ainda ser predominantemente masculino. “Ainda há muito preconceito e é simplesmente estúpido”. Por outro lado, reflete, “é muito bom o fato de nós mulheres existirmos e resistirmos nesse meio”. Nos espaços mais conservadores, por exemplo, a sua presença ainda causa “estranhamento”. “Falam: ‘Ah, uma guitarrista? Ah, mulher?', descreve Fernanda com bom humor. Depois pensam: ‘Brasileira? O que ela está fazendo aqui? E como assim ela toca fado?'”, diz. Mas nos lugares onde se apresenta, ela também tem recebido muito apoio. Quanto ao que vem pela frente, Fernanda segue otimista. “Vejo um futuro mais interessante com a entrada de mais mulheres no mercado”, acredita a guitarrista.
600.000 Venezolanos se han quedado en situación irregular en Estados Unidos tras el vencimiento de su estatus de protección temporal (TPS), concedido por la administración Biden y revocado por Donald Trump. Les permitía permanecer en el país de manera legal al considerarse que no podían regresar a su país natal de manera segura. RFI abordó con integrantes de ONGs pro-migrantes en Estados Unidos en qué situación se quedan y qué opciones tienen estos cientos de miles de venezolanos. Con entrevistas de Manu Terradillos y Justine Fontaine "La gente (está) muy angustiada, muy desesperada. Si no tienes una petición de asilo, si no tienes ninguna otra opción, tienes el riesgo de ser deportado si te detienen." Wiliam Díaz, fundador de "Casa de Venezuela", una ong que ayuda jurídicamente a migrantes en Estados Unidos, explica el sentimiento de la comunidad venezolana, después de que este viernes 7 de noviembre 250.000 de ellos se quedasen sin su TPS, el estatus de protección temporal. Se unen a los 350.000 que lo perdieron hace unas semanas, tras una victoria judicial de Donald Trump para revocarlo. En total son 600.000. Algunos aún están protegidos temporalmente, al haber interpuesto previamente una demanda de asilo, o contar con algunos meses más de permiso de trabajo, pero la gran mayoría se quedan expuestos si deciden quedarse. Rachel Schmidtke es responsable para Latinoamérica de la ONG Refugees International en Estados Unidos: "La mayoría van a quedar sin estatus en Estados Unidos y eso significa que están en una situación muy precaria. Van a perder su permiso para trabajar, entonces no van a poder trabajar de forma digna ni tampoco formal en Estados Unidos y también pueden ser sujetos a la detención. O pueden ser deportados, entonces esas personas ya están en una situación de muy alto riesgo. Esta situación, unida a las agresivas actuaciones de los agentes de ICE, el servicio de inmigración y aduanas, hace que aquellos que permanecen en territorio estadounidense, opten, como cuenta William Díaz, por vivir escondidos: "Nadie quiere estar en redes sociales, nadie quiere declarar a los medios y nadie quiere incluso participar en eventos. Este fin de semana hubo un evento de festividad religiosa tradicional de Venezuela y la asistencia fue muy pobre." Ante la perspectiva de vivir de manera clandestina o ser detenidos, otra solución es abandonar el país antes de verse obligados a hacerlo. Los solicitantes del TPS recibieron esta protección por el riesgo que supone regresar a Venezuela. Rachel Schmidtke explica que en Refugees International se buscan alternativas: "Muchos que no quieren regresar a Venezuela por razones obvias, pero quizás quieren irse a Colombia o a España o a otros países donde (podrían) vivir en una situación más segura, donde tienen familia. Tenemos que empezar a mirar si otros países pueden abrir más rutas legales para estas personas. La ONG Casa de Venezuela trabaja para solicitar que se aplique una Deportación Diferida, para ganar tiempo, pero la administración Trump no parece proclive a otorgar prórrogas.
This week on The Sound Kitchen, you'll hear the answer to the question about the 2025 Nobel Peace Prize. There are your answers to the bonus question on “The Listeners Corner” with Paul Myers, and a tasty musical dessert from Erwan Rome on “Music from Erwan”. All that and the new quiz and bonus questions too, so click the “Play” button above and enjoy! Hello everyone! Welcome to The Sound Kitchen weekly podcast, published every Saturday here on our website, or wherever you get your podcasts. You'll hear the winner's names announced and the week's quiz question, along with all the other ingredients you've grown accustomed to: your letters and essays, “On This Day”, quirky facts and news, interviews, and great music … so be sure and listen every week. It sounds early, but it's not. 2026 is right around the corner, and I know you want to be a part of our annual New Year celebration, where, with special guests, we read your New Year's resolutions. So start thinking now, and get your resolutions to me by 15 December. You don't want to miss out! Send your New Year's resolutions to thesoundkitchen@rfi.fr Erwan and I are busy cooking up special shows with your music requests, so get them in! Send your music requests to thesoundkitchen@rfi.fr Tell us why you like the piece of music, too – it makes it more interesting for us all! Facebook: Be sure to send your photos for the RFI English Listeners Forum banner to thesoundkitchen@rfi.fr More tech news: Did you know we have a YouTube channel? Just go to YouTube and write RFI English in the search bar, and there we are! Be sure to subscribe to see all our videos. Would you like to learn French? RFI is here to help you! Our website “Le Français facile avec rfi” has news broadcasts in slow, simple French, as well as bilingual radio dramas (with real actors!) and exercises to practice what you have heard. Go to our website and get started! At the top of the page, click on “Test level”, and you'll be counseled on the best-suited activities for your level according to your score. Do not give up! As Lidwien van Dixhoorn, the head of “Le Français facile” service, told me: “Bathe your ears in the sound of the language, and eventually, you'll get it”. She should know – Lidwien is Dutch and came to France hardly able to say “bonjour” and now she heads this key RFI department – so stick with it! Be sure you check out our wonderful podcasts! In addition to the breaking news articles on our site, with in-depth analysis of current affairs in France and across the globe, we have several podcasts that will leave you hungry for more. There's Spotlight on France, Spotlight on Africa, the International Report, and of course, The Sound Kitchen. We also have an award-winning bilingual series - an old-time radio show, with actors (!) to help you learn French, called Les voisins du 12 bis. Remember, podcasts are radio, too! As you see, sound is still quite present in the RFI English service. Please keep checking our website for updates on the latest from our excellent staff of journalists. You never know what we'll surprise you with! To listen to our podcasts from your PC, go to our website; you'll see “Podcasts” at the top of the page. You can either listen directly or subscribe and receive them directly on your mobile phone. To listen to our podcasts from your mobile phone, slide through the tabs just under the lead article (the first tab is “Headline News”) until you see “Podcasts”, and choose your show. Teachers take note! I save postcards and stamps from all over the world to send to you for your students. If you would like stamps and postcards for your students, just write and let me know. The address is english.service@rfi.fr If you would like to donate stamps and postcards, feel free! Our address is listed below. Independent RFI English Clubs: Be sure to always include Audrey Iattoni (audrey.iattoni@rfi.fr) from our Listener Relations department in all your RFI Club correspondence. Remember to copy me (thesoundkitchen@rfi.fr) when you write to her so that I know what is going on, too. N.B.: You do not need to send her your quiz answers! Email overload! This week's quiz: On 11 October, I asked you to send in the answer to these two questions: Who won the 2025 Nobel Peace Prize, and why was she chosen? The answers are: The 2025 Nobel Peace Prize went to the Venezuelan opposition leader Maria Corina Machado, because she is, as Nobel Committee chair Jorgen Watne Frydnes said, “One of the most extraordinary examples of civilian courage in Latin America in recent times." In addition to the quiz question, there was the bonus question, suggested by RFI Listeners Club member Jocelyne D'Errico, who lives in New Zealand. Her question was: “What is the hardest problem you had to resolve in your work or school life?” Do you have a bonus question idea? Send it to us! The winners are: RFI English listener Shahanoaz Parvin Ripa, the chairwoman of the Sonali Badhan Female Listeners Club in Bogura, Bangladesh. Shahanoaz is also the winner of this week's bonus question. Congratulations on your double win, Shahanoaz. Also on the list of lucky winners this week are Ras Franz Manko Ngogo, the president of the Kemogemba RFI Club in Tarime, Mara, Tanzania. There's Rubi Saikia, a member of the United RFI Listeners Club in Assam, India; RFI Listeners Club member Helmut Matt from Herbolzheim, Germany, and last but not least, RFI English listener H. M. Tarek from Narayanganj, Bangladesh. Congratulations winners! Here's the music you heard on this week's program: “Le matin d´un jour de féte” from Claude Debussy's Iberia, performed by the Czech Philhamonic conducted by Jean Fournet; “Give Peace a Chance” by John Lennon, performed by John Lennon & Friends; “The Flight of the Bumblebee” by Nikolai Rimsky-Korsakov; “The Cakewalk” from Children's Corner by Claude Debussy, performed by the composer, and “Nine Over Reggae” by Jack DeJohnette, performed by DeJohnette, Pat Metheny, and Herbie Hancock. Do you have a music request? Send it to thesoundkitchen@rfi.fr This week's question ... you must listen to the show to participate. After you've listened to the show, re-read Michael Sarpong Mfum's article “Invasive water hyacinths choke wildlife and livelihoods in southern Ghana”, which will help you with the answer. You have until 1 December to enter this week's quiz; the winners will be announced on the 6 December podcast. When you enter, be sure to send your postal address with your answer, and if you have one, your RFI Listeners Club membership number. Send your answers to: english.service@rfi.fr or Susan Owensby RFI – The Sound Kitchen 80, rue Camille Desmoulins 92130 Issy-les-Moulineaux France Click here to find out how you can win a special Sound Kitchen prize. Click here to find out how you can become a member of the RFI Listeners Club, or form your own official RFI Club.
Direction Drouant, place Gaillon au centre de Paris. Drouant, institution parisienne, cœur battant de la littérature puisque dans ces murs, à deux pas de l'Opéra, se réunit l'académie Goncourt. 10 membres élus à vie décernent depuis plus d'un siècle le prix éponyme, au meilleur livre ouvrage en français de l'année. Un prix voulu par les frères Goncourt, à la fin du XIXème, et devenu un incontournable de la vie littéraire française. Un fauteuil et un couvert Singularité de l'académie Goncourt, ses membres ont un fauteuil, comme pour les académies de l'Institut de France, mais n'étant pas sous la coupole, mais dans un restaurant et la table ayant son importance, les «Goncourt» ont également un couvert. Ils se retrouvent une fois par mois le mardi et le premier mardi de novembre pour décerner le prix. Ce jour-ci, un menu spécial est pensé, conçu et servi aux académiciens, au lauréat ou à la lauréate et son éditeur. Sa composition est gardée secrète pour être une surprise et une fête le jour du prix. Son élaboration est le fruit du travail complice, curieux, passionné de James Ney, le directeur de Drouant et du chef des cuisines du restaurant, Romain Van Thieunen depuis 2022. La littérature pour inspiration, un «supplément d'âme» apporté, au-delà des plats servis. Ce menu est un cadeau et un trésor de créativité. Notre tournage s'est fait en amont, sous le sceau de ce secret, et notre émission patiemment gardée pour vous la proposer au bon moment, comme vous pouvez aussi si vous le souhaitez aller le savourer chez Drouant. Avec James Ney, directeur de Drouant, et Romain Van Thienen, chef du restaurant. Le Goncourt a été décerné le 4 novembre 2025 à Laurent Mauvignier pour «La maison vide» aux éditions de Minuit. Le prix Renaudot a été décerné le même jour à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour «Je voulais vivre». Dans les coulisses et du côté de la presse, nous avons voulu savoir comment était vécue cette journée et ce que représentait le prix Goncourt. Question posée à l'une des figures de la littérature sur RFI : la journaliste Catherine Fruchon-Toussaint, productrice de l'émission Littérature sans frontières, un mot enfin du prix Goncourt des détenus et du choix Goncourt à l'international. À écouter Littérature sans frontières. Pour découvrir l'histoire du restaurant Drouant, fondé en 1880 par Charles Drouant, 16-18 place Gaillon, Paris 2ème arrondissement. Le menu Goncourt est disponible chez Drouant jusqu'au 15 décembre 2025. Il est conseillé de réserver 72 heures en amont. Pendant l'émission, est diffusé un extrait de la remise du prix Goncourt de 1954, et l'élection de Jean Giono au siège de Colette. Le menu du prix Goncourt 2025 placé sous le signe de Colette : langoustine, huîtres et caviar, lièvre à la royale, langues d'oursin, cerises fossilisées, et en dessert une pomme flétrie opaline de caramel, lamelles de poire crues. «Rien n'est plus émouvant qu'un fruit qui vieillit à la lumière.» Colette. Merci à Emma Morris chez Viennot sans qui cette émission n'aurait pu exister. Pour aller plus loin - Le site de l'académie Goncourt - La maison vide, de Laurent Mauvignier - Bernard Clavel – Les fruits de l'hiver - Huysmans – À rebours - Les mandarins, de Simone de Beauvoir. - Colette : Pour découvrir la femme, l'autrice, à Paris, la BNF organise une grande exposition autour de l'auteure. - Chez Virginie à Montmartre. Programmation musicale : Drama Queen, de Melba. En images
Há nove anos morando em Portugal, Fernanda Maciel calcula que não passa de cinco o número de mulheres que tocam profissionalmente este tipo de guitarra no país. Considerado um dos símbolos da identidade musical portuguesa, o instrumento é essencial no acompanhamento dos fadistas. É ele que dialoga com a voz e ajuda a evocar as emoções dos fados. Fábia Belém, correspondente da RFI em Portugal Neta de um português nascido no arquipélago dos Açores, a carioca Fernanda Maciel, que também tem nacionalidade portuguesa, fez graduação em guitarra clássica na Universidade Federal do Rio de Janeiro. Ela conta à RFI que a primeira vez que ouviu fado foi pelo rádio, na casa dos pais. “Me interessei, pesquisei e fui achando que tinha muitas coisas parecidas com o choro, com a música brasileira. Comecei a achar [o fado] muito interessante”, explica. Fernanda lembra que, quando percebeu o som da guitarra portuguesa, se deu conta de que havia encontrado o instrumento da sua vida. “Eu me apaixonei pela guitarra”, diz. Uma tia da musicista, que costumava viajar com frequência para Portugal, ajudou a sobrinha a realizar o sonho levando uma guitarra portuguesa para ela no Brasil. Ao falar sobre o instrumento de doze cordas, tocado com a mão direita, Fernanda destaca que a técnica utilizada é muito interessante [porque] “usamos o polegar e o indicador; não usamos os outros dedos, como no violão”. Neste tipo de guitarra, “a gente diz que tem um bocadinho da alma portuguesa”, completa. A mudança para Portugal Decidida a aprofundar os conhecimentos sobre fado, em 2016, Fernanda se mudou para Portugal. Na Universidade NOVA de Lisboa, ela iniciou o mestrado em Ciências Musicais e, no Museu do Fado, começou a ter aulas com António Parreira, um dos grandes mestres da guitarra portuguesa. Com ele, a aluna talentosa começou a frequentar casas de fado e associações culturais e comunitárias. “Qualquer lugar onde ele fosse tocar, ele me levava, porque eu precisava aprender o repertório. A gente tem que conhecer, sei lá, quinhentos, seiscentos, setecentos fados. Então, temos que reconhecer o repertório, saber tocar os fados em todos os tons e ter a facilidade de, quando a pessoa pedir o fado, a gente começar a tocar”, revela. Fernanda Maciel já participou de importantes eventos. Em Lisboa, ela se apresentou, em 2019, na inauguração da Oficina da Guitarra Portuguesa, que pertence ao Museu do Fado, e em 2022, no Festival Santa Casa Alfama, dedicado ao famoso gênero musical português. Em 2020, participou, como solista, do 11º Festival Internacional de Guitarra Clássica de Calcutá, que teve sua edição online em decorrência da pandemia de Covid-19. A artista, que fez parte de dois projetos de fado compostos exclusivamente por mulheres (“As Mariquinhas” e “Amara Quartet”), também já levou sua guitarra portuguesa para Itália, França e Brasil. No ano passado, na Casa Portugal de São Paulo, ela e mais três músicos abriram o show da banda de rock brasileira IRA, no âmbito das comemorações dos 50 anos da Revolução dos Cravos. “O artista tem de ir aonde o povo está” Todos os domingos, Fernanda Maciel é presença constante numa conhecida casa de fados em Vila Nova de Gaia, cidade do distrito do Porto, mas tem tocado de norte a sul do país, principalmente, nas casas de fado, à noite. “Às vezes, temos espetáculos, que eu também faço, claro. Às vezes, nós temos noites de fado, que podem ser uma associação que quer angariar fundos para alguma coisa", diz. "Quando alguém quer fazer uma festa e nós somos contratados para cantar uns fados, nós vamos. Casamentos, às vezes, também vamos. O artista tem de ir aonde o povo está”, acrescenta. Quando questionada sobre o que sente ao tocar e viver em uma cultura que, teoricamente, não é dela, a artista responde: "Quando eu toco, sinto essa sensação de que pertenço a esse local.” O desafiar de uma tradição Em Portugal, ainda não existem estatísticas oficiais sobre o número de mulheres que tocam profissionalmente guitarra portuguesa, mas sabe-se que são poucas. Contando com ela, Fernanda calcula que não passam de cinco e lamenta o fato de o meio do fado e da guitarra portuguesa ainda ser predominantemente masculino. “Ainda há muito preconceito e é simplesmente estúpido”. Por outro lado, reflete, “é muito bom o fato de nós mulheres existirmos e resistirmos nesse meio”. Nos espaços mais conservadores, por exemplo, a sua presença ainda causa “estranhamento”. “Falam: ‘Ah, uma guitarrista? Ah, mulher?', descreve Fernanda com bom humor. Depois pensam: ‘Brasileira? O que ela está fazendo aqui? E como assim ela toca fado?'”, diz. Mas nos lugares onde se apresenta, ela também tem recebido muito apoio. Quanto ao que vem pela frente, Fernanda segue otimista. “Vejo um futuro mais interessante com a entrada de mais mulheres no mercado”, acredita a guitarrista.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et des soldats nord-coréens capturés en Ukraine qui demandent l'asile à la Corée du Sud. Soudan: comment le Tchad se prépare à accueillir des milliers de réfugiés? Après la prise de la ville d'El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR), le Tchad craint un nouvel afflux massif de réfugiés venant du Darfour. Les autorités et les organisations humanitaires estiment qu'au moins 120 000 personnes fuyant les combats pourraient franchir la frontière. Avec déjà près d'1,5 million de réfugiés soudanais, le pays peut-il accueillir cette nouvelle vague ? Comment leur arrivée sera-t-elle organisée ? Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Union européenne: l'Ukraine peut-elle encore rejoindre les 27? Le président Volodymyr Zelensky a demandé au Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, de ne pas bloquer l'adhésion de son pays à l'Union européenne. Pourquoi la Hongrie pose-t-elle son veto ? Quelles sont les chances que l'Ukraine puisse rejoindre l'UE ? Une adhésion permettrait-elle de changer le cours de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Guerre en Ukraine: que vont devenir les soldats nord-coréens capturés? Alors que les militaires nord-coréens combattant au front auraient reçu l'ordre de se suicider pour éviter d'être capturés, deux d'entre eux, arrêtés par l'armée ukrainienne, demandent l'asile politique à la Corée du Sud. En dépit des relations déjà tendues avec Pyongyang, quelle sera la réponse de Séoul ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur un post X de la célèbre rappeuse américaine Nicki Minaj qui a suscité de nombreuses réactions de la part des internautes nigérians.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Dans son discours de jeudi, lors de sa prestation de serment pour un huitième mandat, le président camerounais Paul Biya a appelé ses adversaires politiques à « l'union sacrée », mais a accusé certains politiciens d'être « irresponsables » et a assuré que « l'ordre règnera ». Comment pourrait se matérialiser cette « union sacrée » ? Quelle peut être, à présent, la stratégie de son principal adversaire, Issa Tchiroma ? Armand Leka Essomba enseigne la sociologie à Yaoundé 1 et dirige le Laboratoire camerounais d'études et de recherches sur les sociétés contemporaines. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans le résultat officiel de la présidentielle, Paul Biya perd quatorze points par rapport à 2018. Est-ce à dire que son parti RDPC traverse un passage à vide ? Armand Leka Essomba : Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l'incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d'antan. Quand l'archevêque de Douala, Mgr Kleda, dit que le résultat officiel de cette présidentielle n'est pas crédible, est-ce qu'il reflète l'opinion de beaucoup de Camerounais ? Disons que ces suspicions, naturellement, sont d'autant plus alimentées que nous sommes à l'ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c'est surtout l'injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion. La percée d'Issa Tchiroma, même dans les résultats officiels, dans la région du nord et dans les deux régions de l'ouest et du littoral, c'est-à-dire à Douala, quels enseignements vous en tirez ? L'habileté tactique du candidat Issa Tchiroma aura été effectivement d'incarner, à défaut ou par défaut, disons, la synthèse de toutes ces frustrations. Ce d'autant plus qu'un discours social à connotation, j'allais presque dire métaphysique, circulait pour dire qu'il s'agit de transformer cette élection en un référendum pour ou contre Paul Biya. Et finalement, ce qui se révèle, c'est le niveau d'exaspération. Des gens sont prêts tout à fait à dealer avec n'importe qui, à condition qu'ils mettent à la retraite le président dans son exceptionnelle longévité politique. Issa Tchiroma affirme aujourd'hui qu'il y a désormais deux présidents : le président élu, qu'il est lui-même, et le président nommé par le Conseil constitutionnel, c'est-à-dire Paul Biya. Est-ce qu'on va vers un Cameroun coupé en deux ? Ce que je peux dire, c'est d'exprimer quelque peu mon scepticisme. Il est évident que pendant les jours qui viennent, les moments de tension persisteront, notamment dans certaines des régions qui sont des fiefs du candidat Issa Tchiroma. Tout dépendra aussi des mesures importantes qui vont être prises. Donc les mesures d'apaisement, puisque le président de la République, Paul Biya, a demandé à ce qu'une union sacrée se fasse. Il a explicitement fait mention d'une union sacrée. J'ignore si on ira vers des expériences institutionnelles de large ouverture ou d'union nationale, en termes de structuration, par exemple, d'un nouveau gouvernement, mais les jours qui viennent, il faudra être absolument attentif à la manière dont on pourra traduire les propos assez apaisants du chef de l'Etat dans la pratique et dans les orientations politiques. Tout dépendra de ce qui se fera, notamment en termes de gestes d'apaisement, si l'on se réfère au discour d'hier. Et donc l'atmosphère dépendra beaucoup de la traduction politique de cet apaisement. Dans les années 90, Paul Biya avait déjà affronté un adversaire coriace qui proclamait sa victoire et qui organisait des journées ville morte, c'était John Fru Ndi. Et à la fin, c'est Paul Biya qui avait pris le dessus. Est-ce que vous pensez que le même scénario va se reproduire ? Alors personne n'est en mesure de dire ce qui va se passer demain ou après-demain. Mais il est évident que les contextes ont changé. En 1992, Paul Biya était en effet au pouvoir depuis dix ans, il y avait une certaine vitalité humaine et physique. Il faut en tenir compte. La longévité exceptionnelle au pouvoir crée des dynamiques d'inertie systémique et la fragilité physique et humaine, qui est quelque chose de tout à fait naturel, s'associent parfois pour interférer sur, disons la réactivité institutionnelle. S'installent dès lors des formes de paresse, de lenteur, qui peuvent conduire à des expériences d'immobilisme qui sont tout à fait dommageables. Et peut-être dans sa stratégie, Issa Tchiroma compte-t-il sur un essoufflement du parti au pouvoir et de son président ? Alors je crois qu'il y a derrière effectivement un certain imaginaire dans la stratégie d'un certain nombre des challengers de Paul Biya. L'idée que finalement quelque chose pourrait se passer, qu'un accident pourrait survenir et créer les conditions effectivement d'une transition.
Premierul Ilie Bolojan și-a asumat o sarcină aproape sinucigașă, să încerce să facă lucruri. Iată ce spune la RFI vicepremierul Oana Gheorghiu, intrată în politică după 15 ani de activism civic în asociația ”Dăruiește Viață”. ”Vrem să deschidem un dialog cu cetățenii, cu companiile și cu funcționarii publici”, mai precizează ea. Oana Gheorghiu, despre atacurile la adresa ei: ”E un exercițiu pe care-l fac și aș vrea să fie începutul unei schimbări, chiar mi-aș dori lucrul ăsta, în sensul în care oamenii care aleg să se implice cu toată inima lor și cu dorința de a face bine acestei țări trec prin astfel de lucruri. Se aruncă minciuni, se aruncă dezinformări”. Vicepremierul crede că atacurile din ultimele zile sunt nedrepte: ”Eu cred că e rolul societății să sancționeze și ea aceste lucruri. Mi se pare total nedrept, pentru că atacul ăsta nu a fost doar despre mine, nu am fost doar eu atacată. A fost expusă familia mea, în fel și chip, s-au spus lucruri despre soțul meu, despre copilul meu. S-au spus lucruri foarte grave și urâte despre asociația pe care am fondat-o alături de Carmen și în care am muncit alături de colegele mele, lucruri total nedrepte și lucrul ăsta nu ar trebui să mai fie permis în țara asta”. Despre mandatul de vicepremier: ”Vrem să deschidem un dialog cu cetățenii, pentru că eu cred că statul român nu-i ascultă, nu-i aude, nu discută cu cetățenii. Vrem să deschidem un dialog pe zona de birocratizare cu companiile, să identificăm acele probleme care îi încurcă pe oameni cel mai mult și să încercăm să le rezolvăm. Ce știu eu din experiența mea de cetățean este că adesea te lovești de lucruri care sunt reglementate prin lege, dar care nu se aplică corect (...). Ăsta e un pas pe care o să-l facem, să mapăm toate legile pentru care nu avem norme, să mapăm legile care sunt bune, pentru care avem norme, dar care nu sunt implementate corect, să deschidem un dialog inclusiv cu funcționarii publici”.
Este viernes comienza en Tokio un Congreso sobre la pena de muerte en Asia Oriental, organizada por asociaciones abolicionistas de la región. Países como Corea del Norte siguen aplicando ejecuciones, en su gran mayoría fuera de la vista de la comunidad internacional, y han sido señalados por defensores de derechos humanos. RFI conversó con Elizabeth Salmón, relatora de la ONU para los derechos humanos en la República Popular Democrática de Corea. Se le conoce como Corea del Norte, pero en Naciones Unidas su nombre oficial es República Popular Democrática de Corea - o RPDC. La peruana Elizabeth Salmón es relatora de la ONU para los derechos humanos en ese país y entre sus tareas se encuentra la de monitorear cómo se imparte justicia en el terreno, donde no hay un equipo de Naciones Unidas. El derecho internacional exige que los Estados que no han abolido la pena de muerte solo la apliquen a los crímenes o delitos de extrema gravedad. “En el caso de la República Popular Democrática de Corea, sin embargo, lo que tenemos es que existen alrededor de 40 posibles delitos que podrían terminar siendo objeto de pena de muerte”, apunta Salmón. Entre los delitos castigados con muerte están aquellos vinculados a la comercialización de droga, prostitución y trata de personas. Se incluye también algo “tremendamente llamativo, el consumo de información de lo que se llama naciones hostiles o enemigas, que básicamente se refieren a Corea del Sur". Salmón participa en Tokio en el Congreso regional sobre la pena de muerte en Asia Oriental, del 7 al 9 de noviembre. Aunque es imposible establecer cifras, tuvo acceso a casos de ejecuciones incompatibles con el estándar de castigo a "delitos más graves". "Como relatora, junto con otros relatores de Naciones Unidas, levantamos la voz y enviamos comunicaciones a la RPDC porque llegó a nuestro conocimiento el caso de 11 mujeres que habían sido repatriadas de China y que fueron sometidas el 31 de agosto de 2024 a un juicio público en el que se les acusaba de haber cometido el delito de tráfico humano y esclavitud sexual. Dos de estas mujeres fueron ejecutadas ese mismo día”, explicó. Dos recomendaciones aceptadas La RPDC ha participado en varios ciclos del Examen Periódico Universal, el mecanismo del Consejo de Derechos Humanos de Naciones Unidas para vigilar que se cumplan obligaciones. “En noviembre de 2024, en su cuarto ciclo, por primera vez en la historia de este mecanismo, aceptó dos recomendaciones que tienen que ver precisamente con el tema de la pena de muerte”, aseguró la relatora. Chile pedía reducir los casos castigables con la pena de muerte mientras que Países Bajos le solicitó restringir la pena de muerte a los crímenes más serios del derecho. “A pesar de que tradicionalmente la RPDC no ha querido conversar sobre este tema, en el año 2024 ha aceptado estas dos recomendaciones, que considero tremendamente importantes. Podría ser un signo para poder conversar en el futuro, y ojalá que se tomen en serio estas dos recomendaciones y puedan, en su próximo ciclo o incluso antes, presentar elementos positivos, reformas normativas, restricciones y protocolos que garanticen el derecho a la vida". Salmón apunta además que, al realizar ejecuciones públicas, Pyongyang busca desalentar cualquier crítica en la ciudadanía.
Representantes de más de 50 organizaciones indígenas viajan a bordo de la 'Flotilla Yaku Mama' desde Ecuador hasta Brasil para llevar sus mensajes a la cumbre climática de Belém. RFI conversó con Leo Cerda, representante Kichwa y uno de los tripulantes de la flotilla. Pide el fin de los proyectos petroleros en la Amazonía. La flotilla Yaku Mama -“madre agua” en quechua- zarpó el 16 de octubre de Ecuador con representantes de 60 organizaciones a bordo para recorrer Perú, Colombia y Brasil hasta la Cop30 de Bélem en la desembocadura del Amazonas. Leo Cerda, representante Kichwa de Napo, en la amazonia ecuatoriana, es uno de ellos y contó a RFI algunas etapas de este periplo de cerca de 3000 km en el Amazonas hacia la cumbre climática que arranca el 10 de noviembre. En sus diferentes etapas, los tripulantes de la caravana fluvial compartieron experiencias con comunidades locales que enfrentan retos ambientales tales como la tala ilegal de árboles, la minería ilegal y las consecuencias de explotación petrolera. “Paramos en la comunidad Serena que es mi comunidad. Nosotros tenemos la primera guardia de mujeres indígenas. Están trabajando para hacer un monitoreo de la deforestación y de los puntos de minería ilegal en el sector. Después, fuimos al Coca donde hicimos una actividad simbólica: el entierro de los combustibles fósiles y de esta industria obsoleta que ha causado suficiente daño en la Amazonía”, cuenta Leo Cerda por teléfono, durante una escala en la ruta de la flotilla. “En Perú, en la frontera, visitamos dos comunidades que nos hablaban de sus experiencias de monitoreo en los territorios, sobre todo por el tema de la tala ilegal que tienen en ese sector. Se puede ver también cómo el río se va enfermando, tienen derrames petroleros, tienen ya una contaminación que viene de esa industria”, relata el representante Kichwa. Los activistas recuerdan que Perú registró 831 derrames de petróleo entre 2000 y 2023, y Ecuador 1584 entre 2012 y 2022, mientras que la exploración petrolera en el bloque FZA-M-59 en la desembocadura del Amazonas, impulsada por el gobierno de Lula, suscita controversias porque contradice la necesidad de global de parar los nuevos proyectos petroleros. En Brasil, el itinerario de la caravana incluye encuentros con comunidades impactados por el mercurio que se usa en la minería ilegal y visitas a comunidades quilombolas -afrodescendientes- que luchan por la Amazonía. Los integrantes de la flotilla Yaku Mama llevarán a la COP30 varias reivindicaciones. “Hemos podido ver cómo la industria extractiva de combustibles fósiles ha contaminado nuestros bosques. Tenemos que dejar de usar combustibles fósiles”, exige Leo Cerda. La protección de los defensores del territorio, el derecho a la consulta previa, libre e informada y la inclusión de los pueblos indígenas en las acciones de mitigación del cambio climático y de adaptación, son otras de las reivindicaciones de los representantes autóctonos de esta caravana. También exigen “que se cumpla el acuerdo de París y que realmente se cumplan los objetivos de financiamiento”, uno de los principales temas en la agenda de negociaciones de esta COP organizada por Brasil.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le rejet d'un projet de résolution qui accuse Macky Sall de haute trahison, les tensions entre Caracas et Washington et la libération de deux otages français en Iran. Israël : scandale après la fuite d'une vidéo L'ancienne procureure générale de l'armée israélienne, Yifat Tomer-Yerushalmi, a été arrêtée après la diffusion d'une vidéo montrant des violences et des abus sexuels infligés par des soldats israéliens à des détenus palestiniens. Dans quel but aurait-elle fait fuiter cette vidéo ? Comment le gouvernement réagit-il ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Sénégal : Macky Sall échappe à l'accusation de «haute trahison» L'Assemblée nationale sénégalaise a rejeté un projet de résolution visant à accuser l'ancien président Macky Sall de «haute trahison» pour sa gestion des finances publiques lors de son dernier mandat. Comment expliquer cette situation alors que le Pastef, le parti au pouvoir, détient la majorité à l'Assemblée ? Le texte pourrait-il être de nouveau présenté ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Venezuela : pour Trump, le régime Maduro touche à sa fin Dans un entretien accordé à la chaîne CBS, Donald Trump a affirmé que les jours de Nicolás Maduro à la tête de son pays étaient comptés, ravivant les tensions entre Washington et Caracas. Le mandat du président vénézuélien est-il vraiment en danger ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine. Iran : les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris enfin libres Détenus depuis plus de trois ans en Iran, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, ce mardi. Comment expliquer leur libération alors que la justice iranienne venait de les condamner respectivement à 20 ans et 17 ans de prison ? Pourquoi la diplomatie iranienne parle-t-elle de «libération conditionnelle» ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris, président de l'Institut des relations internationales et de géopolitique.
« Plusieurs dizaines de morts et plusieurs centaines de personnes arrêtées ». C'est le premier bilan de la crise post-électorale au Cameroun, que révèle ce matin, sur RFI, le ministre camerounais de la Communication, René-Emmanuel Sadi. Depuis l'annonce officielle de la réélection de Paul Biya, l'opposant Issa Tchiroma dénonce « une mascarade » et appelle la population à résister. Y a-t-il un mandat d'arrêt contre Issa Tchiroma ? L'heure est-elle à la fermeté ou à l'apaisement ? En ligne de Yaoundé, le ministre René-Emmanuel Sadi, qui est aussi porte-parole du gouvernement, répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pour beaucoup d'observateurs, et notamment pour l'archevêque de Douala, Monseigneur Kleda, les résultats officiels ne sont pas crédibles parce qu'il s'est passé quinze longues journées entre le jour du vote et le jour de la proclamation des résultats, et parce qu'en quinze jours, toutes les manipulations sont possibles… René-Emmanuel Sadi : Évidemment, l'opinion de Monseigneur Kleda lui est propre, mais je pense qu'il n'ignore pas que nous avons un code électoral qui a une procédure tout à fait connue, et l'élection présidentielle a connu toutes les étapes au niveau de son dépouillement. Et s'agissant du délai de quinze jours, il est non seulement conforme à la loi électorale, mais il tient compte aussi de nos réalités du moment. Il faut encore plusieurs heures, voire plusieurs jours, pour disposer de tous les procès-verbaux. Ceux-ci devant être acheminés à partir des localités parfois très éloignées des centres urbains. Oui, mais pendant les quinze jours, on ne sait rien au niveau des instances officielles, on n'a aucun chiffre, aucun rapport d'étape, rien du tout. Vous savez que justement, le problème, c'est que ce sont ces tendances, que l'on proclame parfois à travers les réseaux sociaux, qui créent des polémiques inutiles. Et ceci est de nature à porter atteinte à l'ordre public. Mais si les instances officielles et si Elecam publiaient des rapports d'étape, faisaient le point bureau de vote par bureau de vote, département par département, région par région, est-ce qu'il n'y aurait pas plus de transparence et moins de suspicion ? C'est une hypothèse que vous avancez. Pour l'instant, l'instance chargée de ces élections, qui est Elecam en premier, je crois, essaie de faire du mieux possible. Maintenant, si cette hypothèse que vous avancez est favorablement appréciée avec le temps, il est possible que, au cours des échéances prochaines, on procède de cette manière pour, comme vous le dites, plus de transparence de cette façon. La semaine dernière, votre collègue le ministre de l'Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a fustigé « l'irresponsabilité d'Issa Tchiroma » et a déclaré que celui-ci devrait répondre devant les juridictions compétentes. Est-ce qu'un mandat d'arrêt a été lancé contre le candidat de l'opposition ? Je crois qu'à ma connaissance, Monsieur Tchiroma n'aurait pas encore fait de façon officielle l'objet d'un mandat d'arrêt. Ce sont un certain nombre de choses qui relèvent de nos juridictions. Il est vrai que les appels à l'insurrection, les appels aux atteintes à l'ordre public, les incitations à la révolte, face à une situation comme celle-ci, sont passibles de sanctions par la loi. Et il n'est pas à exclure que Monsieur Tchiroma fasse l'objet d'une interpellation. Il n'est pas à l'exclure. Et pour vous, l'heure est plutôt à la fermeté ou à l'apaisement avec Issa Tchiroma ? Ecoutez, tout est possible. Nous pensons que nous avons tous intérêt à faire en sorte que notre pays connaisse la paix et la stabilité. Et donc le porte-parole que je suis ne prêche que l'apaisement. La semaine dernière, la proclamation des résultats officiels a été suivie de manifestations et d'affrontements avec les forces de l'ordre. Et aujourd'hui, deux sources de l'ONU citées par l'agence Reuters donnent le chiffre de 48 morts. Est-ce que vous confirmez ? Il y a eu certes des pertes en vies humaines et cela ne peut que nous attrister. Les forces chargées du maintien de l'ordre ne pouvaient rester inactives face au déchaînement des manifestants, en dépit de l'extrême retenue dont ces forces ont su faire preuve. Et les chiffres qui sont avancés par ces instances, comme l'ONU, ne sont pas vérifiés, ne sont pas recoupés. Toujours selon ces deux sources de l'ONU citées par Reuters, près de la moitié de ces 48 morts seraient survenues à Douala, et parmi ces morts, il y aurait trois gendarmes. Oui. Parmi les personnes qui ont perdu leur vie, comme vous le savez, il y a eu des jeunes Camerounais. Mais il y a également des membres des forces de défense et de sécurité. Combien de victimes d'après vos informations ? Combien de morts ? On a parlé de plusieurs dizaines. Comme les enquêtes sont en cours, nous saurons dans les prochains jours le bilan de tous ces morts. Donc, vous nous dites plusieurs dizaines de morts ? Plusieurs dizaines de morts, selon les indications qui ont été données par le gouverneur de la région du Littoral, il y a quelque temps. Il y a les morts et puis il y a les prisonniers. D'après le collectif des avocats camerounais qui s'en occupe, il y aurait actuellement 2 000 personnes qui auraient été mises en prison à la suite de la proclamation des résultats officiels. Est-ce que vous confirmez ce chiffre ? Nous sommes effectivement à plusieurs centaines de personnes arrêtées. Vous ne dites pas 2 000, mais plusieurs centaines, c'est ça ? En tout cas, plusieurs centaines. Plusieurs centaines.
Os esforços do mundo para combater o aquecimento global ainda estão longe de serem suficientes para a humanidade escapar de um cenário trágico de alta média das temperaturas no planeta de 2,8 °C até o fim deste século. A partir desta quinta-feira (6), a cidade de Belém, no Pará, recebe a maior reunião internacional sobre como corrigir a rota para evitar o pior. Lúcia Müzell, enviada especial da RFI a Belém A 30ª Conferência das Nações Unidas sobre as Mudanças Climáticas (COP30) acontecerá num contexto nada favorável: multilateralismo em crise, ausência dos maiores responsáveis históricos pelo problema – os Estados Unidos –, guerras em curso. Dois anos depois de os países terem atingido um acordo histórico para “se afastarem” dos combustíveis fósseis, responsáveis por 75% das emissões de gases de efeito estufa, o tema ficou em segundo plano, constata a cientista Thelma Krug, ex-vice-presidente do IPCC (Painel Intergovernamental das Nações Unidas sobre Mudanças Climáticas). Os investimentos em massa em energias renováveis, liderados pela China, ainda não conseguiram reverter a alta das emissões provocadas pelo petróleo, o carvão e o gás. "Os países não querem falar de phase out [saída] do petróleo porque muitos não têm ideia de quando vão conseguir fazer isso. Então, há uma maior velocidade na introdução de renováveis”, explica. "Para alguns isso vai ser mais fácil, para outros, vai ser mais difícil, até porque muitos não vão ter a mesma capacidade de ter tantas fontes de renováveis: não têm vento, não têm solar, nem hidrelétrica, nem geotermal que possa alimentar essa maior produção de energia. Há que se pensar em como os países poderão trabalhar, a partir de uma cooperação internacional fortalecida, com capacitação, transferência de tecnologia, para ajudar os países a fazer essa transição", diz Krug. Stella Hershmann, especialista em negociações climáticas do Observatório do Clima, complementa: "O que essa COP entregaria de mais revolucionário seria uma conversa honesta e justa sobre esses critérios e pensar: 'tá bom, quem vai começar? Quem vai apoiar quem? De onde vem o financiamento?'". Petróleo x combate ao desmatamento O problema é que o anfitrião da COP, o Brasil, exerce a presidência do evento com a credibilidade manchada, após a liberação de testes de prospecção para uma nova fronteira de exploração de petróleo, na foz do rio Amazonas. Natalie Unterstell, presidente do Instituto Talanoa, lamenta o mau exemplo: em vez de apresentar uma estratégia clara de transição energética, o Brasil chega a Belém com um plano de expansão dessas fontes poluentes. "Estamos presos ao slogan 'O petróleo é nosso', lá da década de 1960, 1970”, aponta Natalie Unterstell. "Eu quero que a gente fale que o ar é nosso, que o mar é nosso, que a floresta é nossa, que a energia limpa é nossa. Está na hora de trocar esse slogan.” Mas apesar do sinal negativo enviado pela medida, Thelma Krug considera "muito difícil" que algum país cobre o Brasil pela decisão, durante as negociações oficiais. A razão é simples: a maioria deles têm telhado de vidro na questão dos fósseis. "Há uma enorme quantidade de países aumentando a exploração de outras plantas de petróleo, de carvão, de gás natural. Temos Índia, China, Estados Unidos, Austrália, Canadá, para citar alguns", pontua. "Se houver pressão, ela virá da sociedade civil." Atraso na entrega de compromissos climáticos Nesta quinta (6) e sexta (7), o presidente Luiz Inácio Lula da Silva recebe cerca de 60 chefes de Estado e de Governo para a Cúpula dos Líderes, que precede a conferência propriamente dita, a partir de segunda-feira (10). Ele deve insistir nos resultados positivos do país na luta contra o desmatamento, a principal causa das emissões brasileiras, à frente da agricultura e do consumo de fósseis. Os últimos números oficiais indicam a maior queda da devastação da Amazônia em 11 anos. A meta é zerar o desmatamento no país em dez anos. Os 196 membros da Convenção do Clima da ONU deveriam apresentar neste ano novos compromissos climáticos para encaminharem, até 2035, a transição para uma economia de baixo carbono. Às vésperas do evento, entretanto, apenas um terço deles cumpriu os prazos e, mesmo assim, as promessas colocadas sobre a mesa decepcionaram. "É um indicador muito ruim do comprometimento dos líderes dos países com o enfrentamento da crise climática. Por esse aspecto, é difícil você chegar a esse encontro otimista”, avalia Hershmann. "São muitos os desafios que essa COP tem que superar para entregar decisões significativas", diz. "Se a gente conseguir manter essa união, esse coletivo, independentemente da saída dos Estados Unidos do Acordo de Paris, eu já vou ficar muito feliz”, reconhece Thelma Krug. Adaptação, implementação, justiça climática Já que visar uma aceleração da queda das emissões parece irrealista, as três principais apostas do Brasil para o final da conferência são: chegar a uma meta de recursos para a adaptação dos países aos impactos do aquecimento global – como o aumento de enchentes e secas –, acelerar a implementação dos compromissos firmados no Acordo de Paris – como triplicar as energias renováveis até 2030 –, e trilhar um caminho para a transição justa, incluindo alternativas para desbloquear o financiamento necessário para os países mais vulneráveis. As Nações Unidas avaliam que, se todas as promessas no horizonte de 2030 e 2035 forem cumpridas, o aquecimento poderia ser limitado entre 2,3 °C e 2,5 °C até 2100. "Se, antes, a gente só olhava para clima medindo as emissões, agora a gente tem que medir resiliência: como é que a gente está protegendo as pessoas, protegendo a água, garantindo energia”, frisa Unterstell. “Hoje, todo o mundo tem que se adaptar: do Alasca à Austrália, da Mongólia ao sul do Brasil. A questão é que as necessidades são diferentes e aí cabe pontuar um assunto muito importante que tem que ser resolvido em Belém: o financiamento da adaptação." Na prática, isso vai significar um desafio ainda mais complexo para a alocação de recursos, salienta Krug. "Eu lamento muito isso: já não tínhamos muitos investimentos alocados para mitigação e hoje a gente é obrigado a ter recursos também para adaptação e para todos os países, independentemente de serem países desenvolvidos ou em desenvolvimento." Depois do fracasso da última conferência de Baku em viabilizar o financiamento climático para os países menos desenvolvidos, a COP de Belém está pressionada a desbloquear amarras, como a maior participação dos setores privado, bancário e financeiro. Mas o presidente da COP30, André Corrêa do Lago, antecipa que não será possível garantir já em 2025 o caminho para se chegar aos US$ 1,3 trilhão que a ONU estima necessários por ano. "Se a gente mantiver esse gosto amargo depois da COP, eu acho que a chance é, realmente, desse sistema, desse regime perder relevância, das pessoas não acreditarem mais e não quererem que seus governos apostem nesse mecanismo, o que seria muito ruim”, adverte a presidente do Instituto Talanoa. Leia tambémCOP30: Nas comunidades tradicionais amazônicas, clima mais quente já assusta e mobiliza adaptação
Purtătorul de cuvânt al USR, Cristian Seidler, anunță la RFI că liderii coaliției au ajuns la un acord de principiu în ceea ce privește reducerile de cheltuieli din plan local și central. El precizează pe de altă parte că formațiunea sa nu este de acord cu revenirea la sistemul de vot uninominal, cum propune PSD. Cristian Seidler, despre disputele din coaliție privind reforma: ”Cred că e diferența între un acord politic de principiu, pe de o parte și textul final ce urmează să fie adoptat, fie sub formă de lege, OUG sau angajare de răspundere a Guvernului. S-a căzut de acord asupra unor chestiuni de principiu, dar astea mie mi se par importante, pentru că din astea, din deciziile politice, decurge mai apoi acțiunea juriștilor de a scrie efectiv textele”. Despre reforma administrației: ”Oare nu ar trebui comasate niște localități și poate făcută regionalizarea? Să se numească tot județe, nu-i nevoie de modificarea Constituției, dar poate ar trebui să avem județul Bucovina, județul Banat, județul Dobrogea, în loc de această împărțire destul de micro la nivel de județe. Așadar asta e ideea noastră despre reformă. Dar e nevoie până atunci și de o reducere a numărului de angajați din administrația publică locală și centrală și aici suntem de acord, trebuie să fie și din administrația publică locală, dar și din cea centrală”. Despre reducerea numărului de parlamentari: ”Reducerea numărului de parlamentari nu are nici o legătură, vorbesc ca subiect, tehnic, cu felul în care ar fi aleși acei parlamentari. Reducerea numărului de parlamentari a fost votată de populație, populația a spus că avem nevoie de 300 de parlamentari. Nu s-a vorbit atunci despre cum urmează să-i alegem (...). Cât despre experimentul circumscripțiilor uninominale, am avut în România acest experiment, am văzut unde a dus, nu a fost o reușită nici din perspectiva partidelor politice, nici din perspectiva cetățenilor. Așadar, nu am susține această idee”.
Au Gondwana, la joie d'un lendemain de victoire électorale est le plus doux des bonheurs. C'est l'état de grâce. Tout te sourit, tout te réussit, les Dieux sont avec toi, tu planes.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération d'otages détenus par le Jnim et la victoire de Zohran Mamdani à la mairie de New York. Espace : 3I/Atlas, la comète qui enflamme les réseaux sociaux Découverte en juillet 2025, la comète interstellaire 3I/ATLAS venue d'un autre système solaire intrigue les astronomes. Comment expliquer cet engouement ? Cet objet interstellaire est-il une menace pour notre planète ?, comme l'affirment certains internautes sur les réseaux sociaux. Avec Simon Rozé, chef du service environnement-climat de RFI. Mali : des otages libérés en échange d'une rançon record Capturés le 23 septembre 2025 à une trentaine de kilomètres de Bamako par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim), les trois otages (un Emirien, un Pakistanais et un Iranien) ont été libérés la semaine dernière contre une rançon de 50 à 70 millions de dollars, ainsi que du matériel militaire. Comment ces libérations ont-elles été négociées ? Comment expliquer un montant aussi élevé pour la rançon ? Avec Wassim Nasr, journaliste à France 24, spécialiste des mouvements jihadistes. New-York : un revers pour Donald Trump Figure de l'aile gauche démocrate, Zohran Mamdani est devenu le nouveau maire de New York. Pourquoi, lors de la campagne, Donald Trump a préféré soutenir Andrew Cuomo, candidat issu du camp démocrate plutôt que Curtis Sliwa, le candidat républicain ? Quel impact la victoire de Zohran Mamdani peut-elle avoir sur les élections de mi-mandat dans un an ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
Au Gondwana, la joie d'un lendemain de victoire électorale est le plus doux des bonheurs. C'est l'état de grâce. Tout te sourit, tout te réussit, les Dieux sont avec toi, tu planes.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec Marine Lamoureux, grand reporter pour La Croix : grand entretien avec Kako Nubupko Cristiana Soares du service lusophone de RFI sur le travail des jeunes activistes en Guinée-Bissau auprès des communautés rurales, dans une perspective de changement de comportement et de dénonciation des abus. Marine de la Moissonnière de RFI reviendra sur l'ouragan Melissa Simon Rozé du service environnement de RFI nous parlera de la COP 30 alors que le sommet des chefs d'État débute demain (6 novembre 2025). Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Brunelle Guezodje du Bénin pour le film « Le fumage des poissons, un danger pour les femmes ». La chronique des Clubs RFI d'Audrey Iattoni sur l'importance des radios communautaires dans les zones rurales et de la place des agriculteurs dans la transition écologique.
Bucureștiul arată rău, e ca o casă cu infrastructura într-o suferință majoră, declară într-un interviu la RFI candidatul PSD la Primăria Capitalei, Daniel Băluță. Actualul primar al Sectorului 4 vorbește despre problema traficului, a trotinetelor electrice și despre implicarea președintelui Nicușor Dan în alegeri, de partea candidatului USR, Cătălin Drulă. Daniel Băluță, despre alegerile pentru Primăria Bucureștiului: ”Arată rău Capitala României. Sunt mai multe paliere. Imaginați-vă că este o casă a cărei infrastructură, rețeaua de apă, rețeaua de gaz, rețeaua de canalizare, toate acestea se găsesc într-o suferință majoră, ele sunt foarte vechi și trebuiesc înlocuite, pentru că nu mai sunt de mult, cel puțin o parte dintre ele, funcționale”. Despre Nicușor Dan: ”Să știți că și eu mă simt la fel de susținut de președintele Nicușor Dan, cum sunt convins că toți ceilalți candidați se simt și ei susținuți de președintele Nicușor Dan (...). De ce mă simt susținut? Pentru că de-a lungul timpului, relația pe care am avut-o cu PMB, când domnul Nicușor Dan era primarul Capitalei, a avut drept efect această colaborare obținerea unor rezultate notabile”. Despre Cristian Popescu Piedone: ”Domnul Cristian Popescu Piedone, ca oricare alt cetățean al României, are drept de vot, își poate exprima opțiunea de vot în modul în care își dorește. Ca atare, a afirmat public că mă votează”. Despre problema traficului: ”Unele măsuri sunt rapide, măsurile de interzicere sau de reducere a tonajului sunt unele dintre acestea, dar mai importantă este finalizarea șoselei de centură, a inelului median, a radialelor, ne interesează să schimbăm cât mai repede liniile de tramvai, ne interesează să generăm și să finalizăm cât mai repede proiectele de extindere a rețelei de metrou”. Despre trotinetele electrice: ”Aș întreba oamenii, așa cum am întrebat oamenii dacă sunt de acord sau nu să decidă în privința autorizațiilor de construire, în privința bugetelor, la fel, pe mai multe tipuri de probleme care generează aceste tipuri de dezbatere, aș genera un referendum pentru așa ceva local, este un lucru legitim și am putea să reglementăm rapid această problemă, pentru că în cele din urmă, această comunitate trebuie guvernată de oameni și trebuie să luăm deciziile pe care oamenii și le doresc”.
Au Gondwana, il y a des dictons pour chaque situation de la vie quotidienne. Dans cette panoplie, on note celui-ci : « après les élections, on coupe internet ». Silence, on tourne !
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte du titre du prince Andrew et la suspension de plusieurs partis d'opposition en RDC. Nigeria : vers une intervention militaire américaine ? Ces derniers jours, Donald Trump a affirmé préparer une intervention militaire au Nigeria si les autorités ne mettaient pas fin aux «meurtres des chrétiens» par des «terroristes islamistes». Pourquoi cet intérêt du président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Peut-il mettre ses menaces à exécution ? Avec Guillaume Naudin, présentateur de la chronique «La fabrique du monde». Royaume-Uni: pourquoi le prince Andrew a-t-il perdu son titre royal ? Coup de théâtre au sein de la monarchie britannique. Déjà écarté de la vie publique après le scandale Epstein, Andrew vient de perdre son titre princier. Une sanction inédite prise par son frère, le roi Charles III. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise maintenant alors qu'Andrew est accusé d'agressions sexuelles depuis plus de 20 ans ? Concrètement, qu'est-ce que cela change de ne plus être «prince» ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. RDC : douze partis d'opposition menacés de dissolution Après avoir interdit d'activités les partis d'opposition qui ont rejoint la plateforme «Sauvons la RDC» créée par Joseph Kabila, le gouvernement a saisi le Conseil d'État pour demander leur dissolution. Quelles sont les chances que la plus haute juridiction administrative ordonne leur dissolution ? Les formations politiques concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.
Ce mercredi 5 novembre 2025 marque l'anniversaire de la réélection de Donald Trump. Un an notamment de lutte effrénée contre l'immigration. Une promesse de campagne. Officiellement, le gouvernement veut expulser les illégaux, les criminels, les membres de gangs. Mais, depuis janvier 2025, ce sont deux millions de sans-papiers qui ont été chassés, 400 000 expulsés, le reste fuyant un flot de pressions et de haine et quittant le pays. La police de l'immigration ICE a mené des opérations spectaculaires, parfois au-delà de la légalité. Le rêve américain a ainsi viré au cauchemar pour les communautés d'immigrés. La version intégrale de ce Grand Reportage d'Edward Maille en Géorgie et en Floride : Migrants aux États-Unis, leurs vies brisées sur l'autel de la politique de Donald Trump, est à écouter dans son intégralité sur RFI à 20h40 heure de Paris, ou en podcast sur le site de RFI.
Au Gondwana, il y a des dictons pour chaque situation de la vie quotidienne. Dans cette panoplie, on note celui-ci : « après les élections, on coupe internet ». Silence, on tourne !
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une opération anti-drogue meurtrière au Brésil, une résolution du RN votée pour la première fois et les essais nucléaires américains. Tanzanie : comment le pays a basculé dans le chaos ? Selon le principal parti d'opposition Chadema, au moins 800 personnes ont été tuées lors des violences qui ont suivi l'élection présidentielle de mercredi dernier (29 octobre 2025). Pourquoi ce scrutin est-il autant contesté ? Comment les autorités justifient-elles une telle répression ? Avec Elodie Goulesque, correspondante de RFI à Dar es Salam. Brésil : l'opération policière la plus meurtrière de l'histoire du pays Au moins 121 personnes ont été tuées lors d'une vaste opération anti-drogue menée par plus de 2 500 policiers dans deux favelas de Rio de Janeiro. Comment expliquer ce bilan humain si élevé ? Pourquoi le gouverneur de l'État de Rio a-t-il ordonné une telle opération ? Avec Elcio Ramalho, chef du service en langue brésilienne de RFI. France : les députés votent une résolution de l'extrême-droite Pour la première fois, l'Assemblée nationale a adopté un texte porté par le Rassemblement national. Cette résolution dénonçant l'accord franco-algérien de 1968 est passée à une voix près (185 pour, 184 contre). Pourquoi la droite traditionnelle s'est-elle rangée du côté de l'extrême-droite sur ce texte ? Avec Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI. États-Unis : comment comprendre la reprise des essais nucléaires ? Donald Trump a créé la surprise en annonçant avoir ordonné la relance immédiate des tests d'armes nucléaires, pourtant suspendus depuis plus de trente ans. Cette décision est-elle le signe d'une reprise de la course nucléaire ou une réponse provocatrice aux derniers essais nucléaires de la Russie ? Avec Emmanuelle Galichet, enseignante-chercheuse en sciences et technologies nucléaires au Cnam.
Plongée au cœur de l'Amazonie avec Lucile Gimberg du service environnement de RFI en français et Lucia Muzell de la rédaction en brésilien. À l'approche de la COP 30 qui s'ouvrira dans quelques jours au Brésil, Anne Cantener reçoit les deux reporters qui reviennent de ce territoire immense. Elles signent toute une série de reportages disponibles sur le site internet de RFI en français et en brésilien. Les deux journalistes ont été marquées par la richesse et l'importance des savoirs traditionnels des communautés autochtones, en particulier en ce qui concerne la gestion de la forêt amazonienne. Il faut garder en tête que «c'est aussi et surtout une zone de rivières. L'eau fait vraiment partie du quotidien», souligne Lucile Gimberg. «Il y a également de nombreuses villes, comme Belém. 28 millions de personnes vivent en Amazonie», ajoute Lucia Muzell. Les premières traces d'habitat remontent à 12.000 ans et on peut s'inspirer des modes de vie des peuples originels pour protéger la nature, expliquent les reporters. «Par exemple, il faut rediversifier notre alimentation», explique Lucile Gimberg. «Ces peuples mangeaient 37 espèces de poissons !» Ces savoirs ancestraux sont d'ailleurs toujours utilisés aujourd'hui dans les communautés qui s'efforcent de les transmettre aux jeunes générations. Mais leur travail n'est pas toujours suffisamment reconnu et valorisé, notamment au niveau économique. Vidéo : Amazonie : et si l'avenir passait par la bioéconomie ? - RFI Amazônia: a equação delicada entre preservação e combate à pobreza - Planeta Verde COP30: Nas comunidades tradicionais amazônicas, clima mais quente já assusta e mobiliza adaptação - Planeta Verde Melissa : deuil national en Haïti Le Nouvelliste parle d'une trentaine de morts mais là encore, les chiffres devraient augmenter. Trois jours de deuil national ont été décrétés, à partir de ce lundi (3 novembre 2025), nous apprend Gazette Haïti. «Durant cette période, le drapeau national sera mis en berne sur tout le territoire, les discothèques et établissements assimilés resteront fermés, et les médias seront invités à adapter leur programmation avec de la musique et des émissions de circonstance», explique le journal. Six départements du pays restent en état d'urgence : le Sud, le Sud-Est, la Grand-Anse, les Nippes, l'Ouest et le Nord-Ouest, et ce pour une durée, de trois mois. À écouter aussiHaïti : à Petit Goâve, les habitants encore sous le choc après le passage de Melissa Les États-Unis débloquent trois millions de dollars pour Cuba Cet argent destiné en priorité aux habitants des régions orientales de l'île, les plus touchées par Melissa, sera distribué par l'Église catholique, relève 14 y Medio. Ce choix de l'Église catholique, «une institution avec une présence territoriale, crédible et bien vue par la population», précise le journal, met le gouvernement cubain «dans une situation difficile». Ce qui explique l'absence de réactions officielles des autorités face à cette offre de bons services. À lire aussiL'ouragan Melissa a touché Cuba mais perd de la puissance, rétrogradé en catégorie 3 Une majorité d'Américains estiment que Donald Trump va trop loin Selon un sondage effectué par Ipsos pour le Washington Post et ABC, près de deux-tiers des personnes interrogées jugent que le président outrepasse ses pouvoirs. Près de 60% des Américains ont une opinion défavorable de Donald Trump. Un taux d'insatisfaction jamais atteint depuis janvier 2021 et l'attaque du Capitole, fait remarquer le Washington Post. Principales raisons de ce mécontentement : les tarifs douaniers, et l'économie en général, et comment Donald Trump gère le gouvernement fédéral. En revanche, sur les questions d'immigration et de diversité, la société américaine semble divisée. La moitié des personnes sondées juge que Donald Trump va trop loin et l'autre moitié estime que ce qu'il fait est bien ou qu'il ne va pas assez loin. Dernier enseignement intéressant de ce sondage : les démocrates ne bénéficient pas de ce mécontentement. Près de 7 Américains sur 10 estiment que le parti est déconnecté de leurs vies. C'est 6 sur 10 pour les Républicains. Ceux qui désapprouvent l'action de Donald Trump, ne sont pas prêts pour autant à voter démocrates, souligne le Washington Post. À lire aussiÉtats-Unis: Donald Trump assume les méthodes brutales des opérations anti-immigration Nicolas Maduro renforce la censure Selon Tal Cual, le mois dernier, deux personnes ont écopé de 10 et 15 de prison. Elles ont été reconnues coupables de «délit de haine» lors de procès expéditifs, rapporte le journal en ligne. La première, âgée de 44 ans, avait critiqué le gouvernement lors d'une discussion privée sur WhatsApp ; la seconde âgée de 22 ans est accusée d'avoir posté sur TikTok une vidéo dans lequel elle disait du mal des autorités. Ces deux condamnations sont les dernières d'une longue série de personnes condamnées à de lourdes peines de prison pour avoir fait des remarques négatives sur le gouvernement dans un cadre privé, raconte Tal Cual qui fait le lien avec une décision de Nicolas Maduro. Afin d'encourager la délation, le 20 octobre 2025, il a demandé à ce que soit réactivée une fonction de l'appli VenApp afin de pouvoir signaler 24h/24 «tout ce que l'on voit, tout ce que l'on entend». À l'origine, VenApp, c'est un réseau social créé pour faire remonter les problèmes du quotidien, comme lorsqu'un service public ne fonctionne pas, explique Tal Cual. Aujourd'hui, on y trouve des onglets «terrorisme» ou bien «attaque de drones», précise le journal. Tout cela contribue à «créer un climat de silence et de terreur», analyse Martha Tineo, avocate et coordinatrice de l'ONG ONG Justicia, Encuentro y Perdón. Un «silence collectif» pour que la vérité disparaisse. Le journal de la 1ère Après le passage de Melissa, des milliers de Jamaïcains ont tout perdu. À lire aussiOuragan Melissa: le personnel médical de la Jamaïque mobilisé malgré les nombreux dégâts
El tercer martes de cada mes, hay una cita exclusiva con la música venezolana en un péniche al borde de la Villette, en el noreste de París. Reportaje de Mariana Rivera Ramírez para RFI A orillas de la red fluvial parisina, diversas péniches —pequeños barcos, tipo crucero— forman parte del paisaje de la ciudad. Al menos una decena de estas barcazas, ancladas en las cuencas y canales del distrito XIX de París, suelen estar reservadas para proyectos artísticos: desde incubadoras culturales, cine, teatro y otras artes escénicas. Pero, una de ellas, es realmente especial para la comunidad venezolana: la Péniche Anako. En este barquito amarrado a la dársena del Bassin de la Villette, músicos y personas amantes de los ritmos tradicionales de la patria de Bolívar, se reúnen, cada mes, para armar la denominada Parranda Vénézuélienne. Una pareja de con una larga y reconocida trayectoria en la música tradicional venezolana, es la artífice de este encuentro musical: Cristobal Sotony Hayley Soto. Ella es cantante, se encarga de la programación de los conciertos y de la curaduría de los artistas. “Se nos ocurrió que podía ser este este formato: hacer un concierto de 45 minutos y después que la gente en general, no solamente los alumnos, sino otras personas, pudieran integrarse y hacer música venezolana”, explica Hayley. Leer tambiénMontevideo retumba en París con los tambores del candombe Su esposo, Cristóbal, es un franco-venezolano que nació y creció en París, a los 20 años se fue a vivir a Caracas, la capital de la tierra de su padre; él es multiinstrumentista y ahí desarrolló una prolífica carrera como mandolinista y como maestro de música tradicional. Años después, a su regreso a tierras francesas, fundó la Asociación Sonar en París para darle continuidad a su labor de enseñanza y difusión de las músicas tradicionales. Sonar es el preámbulo de la Parranda Vénézuélienne. “Ahora somos varios los que damos clases en el local nuestro, organizamos hace más de 20 años un curso de verano. Todos los años son más o menos unos 30, 40 alumnos que pasan una semana…Y eso es música de las 09:00 hasta las 23:00 de la noche mínimo”, detalla Cristóbal. Semillas venezolanas en la capital francesa El curso intensivo anual de la Asociación Sonar, que se realiza a las afueras de París, es un punto de convergencia para la música tradicional venezolana en este lado del mundo y todo un semillero de proyectos musicales. De ahí surgió el Collectif Bululú, un grupo que toca y expone variedad de ritmos venezolanos en París. Sus integrantes son cuatro jóvenes de Venezuela y dos franceses, quienes son alineación fija en las jam de las parrandas. La venezolana Rossmary Rangel, canta y toca la tambora y la bandola en el Colectivo, pero también tiene su proyecto propio como flautista, con el cual presentó su nuevo disco “Guayayo Project” en la Parranda del pasado mes de junio. “Vengo de otro mundo que es el mundo de las orquestas”, cuenta la artista a RFI, en medio de un ensayo que tuvo junto a sus colegas de Bululú en una sala de la Asociación Sonar en París, previo a ese espectáculo. La música popular es pan de cada día de las y los venezolanos, sin importar la escuela musical donde se aprenda. “Ya tú ves orquestas de cuatro, orquestas de mandolina, arpa, maracas (…) Entonces, no hay una cuestión de que la música popular esté alejada o que sea para un grupo específico de gente. Aquí nosotros hemos cultivado esa tradición desde muy pequeños… Yo crecí incluso tocando música un poco más académica en formación, pero siendo música venezolana”, agrega Rangel. El Sistema de Orquestas venezolano sin duda ha sido ejemplar y un gran promotor de la cultura musical del país. Se trata de un programa social, educativo y cultural, fundado por el maestro José Antonio Abreu en 1975. Este modelo, reconocido mundialmente, ha impactado la vida de miles de jóvenes, como fue el caso de Rossmary. “En todas las casas usualmente hay un cuatro” Más allá de la música formal, la música tradicional es una vena que atraviesa la idiosincrasia de este país suramericano. Muchas de las festividades venezolanas están asociadas a celebraciones católicas y suelen estar acompañadas con ritmos tradicionales. En diciembre, por ejemplo, cuando las familias se reúnen a cocinar hallacas, las gaitas, las parrandas y los aguinaldos son tan esenciales como los ingredientes mismos de ese platillo navideño. Dariana López, la cantante, compositora y cuatrista del grupo, recalca que “Venezuela es un país que en donde la música tiene como una plaza muy importante en la vida diaria, mucha gente canta y toca sin ser forzosamente músico profesional (...) en todas las casas usualmente hay un cuatro. El cuatro es el instrumento tradicional por excelencia de Venezuela”. Leer tambiénEn París, tras la huella de la zampoña Esa pequeña guitarra de cuatro cuerdas es por tanto, infaltable en las parrandas y de ahí se van sumando todos los demás “desde mandolinas, maracas, bajo, contrabajo, guitarra… Una variedad de instrumentos tradicionales venezolanos: las maracas, la bandola… cantidad de instrumentos de percusión, detalla Daniel Uzcategui, el cuatrista principal y arreglista del Colectivo Bululú. Para formar parte de la programación de la Parranda, cada proyecto debe tener un mínimo de madurez musical y cumplir con el requisito indispensable: hacer música venezolana. “Que además no es tan conocida, digamos, como otras músicas como la música brasileña, por ejemplo, como la misma música colombiana que tienen más espacios donde se hacen en diferentes sitios. Hay muchas ruedas de samba, hay muchas ruedas de cumbia, pero parrandas venezolanas por el momento hay solo una”, recalca López. Esa exclusividad de la que habla Dariana, es la que hace tan especial la cita musical en la péniche, pues más allá de ser un lugar de encuentro para la comunidad venezolana, es una fiesta de ritmos y un punto de convergencia multicultural. La Parranda intenta abarcar el diverso y rico abanico de géneros musicales que tiene Venezuela. “Por supuesto, se hace mucho joropo llanero, que es como el más conocido, que involucra el arpa y algunas veces la bandola. Está el merengue venezolano que digamos que eso no va a faltar nunca (...) es como que un género muy característico de Venezuela”, ejemplifica López. “La música no la define el pasaporte” La cosmopolita París, sin duda es cómplice de todo ello. Ofrece un escenario idóneo para el público de distintas edades y procedencias. Anabel es venezolana y visita, desde Panamá, a su hija Eliana que está radicada en Francia. Ella asegura que la música tradicional es lo que te conecta con tu identidad: “Me ha hecho regresar a un pasado que dejé en mi país”, comenta tras asistir a la Parranda Venezolana. Para algunas personas locales ya es una cita habitual en la capital francesa. Francis, un músico francés enamorado de la música venezolana, acude todos los meses con su guitarra a la Parranda: “soy guitarrista y puedo tocar esas cosas que yo tocaba hace muchos años”. Brillitte, también francesa, es otra asistente ferviente: “Encontré al maestro Cristóbal Soto y empecé a tocar cuatro (...) y realmente es una fecha que no podemos faltar. Cada mes hay que venir porque es un momento único de música”. La paradoja de la música es que por un lado refuerza la identidad de una nación pero, al mismo tiempo, difumina las fronteras, porque como dice Cristóbal: “La música no la define el pasaporte, la define las ganas y el conocimiento del estudiarla, trabajarla, practicarla y compartirla”. Ese sentimiento lo comparte Daniel, desde su experiencia en el Colectivo Bululú: “se elimina ese límite entre el que es venezolano y el que es francés, y es como que se te olvida cuando estás tocando. Cuando yo estoy tocando con Adrien, cuando yo estoy tocando con Juliette, cuando yo estoy tocando con Marina, con Dariana, no pienso que Juliette es venezolana o francesa. Es como un sitio donde esa barrera, como geográfica, de un pasaporte se borra”. Ese impulso por compartir la música es lo que ha mantenido a Cristóbal y a Hayley constantes con su proyecto pedagógico de transmisión de las músicas tradicionales, por más de 20 años en este lado del Atlántico. “Es que está viva en nosotros. Es parte de nuestras vidas (...) No hay ninguna meta otra que disfrutar de eso que conocemos y que nos gusta compartir, reflexiona el maestro Cristóba Tras cinco años en París, esa vitalidad también atraviesa a Dariana. Cada vez que toca, las montañas de su natal Mérida, se sienten más cerca: “Hacer música tradicional venezolana aquí es una manera también que me permite seguir conectando con eso que dejé allá, ¿no? Gracias a la música tradicional venezolana, yo he creado esta red que me hace seguir sintiéndome en casa”. La Péniche Anako es administrada por una asociación de armenios y gracias a la alianza con la Asociación Sonar, esta fiesta musical venezolana ya es una cita fija en la agenda mensual desde hace más de una década. Cada tercer martes del mes La Parranda Venezolana resuena al borde de la Villette y es una parada obligatoria para músicos, personas curiosas y amantes de las músicas latinoamericanas.
El 4 de noviembre los habitantes de Nueva York irán a las urnas para elegir a su alcalde. Hay dos favoritos: el ex gobernador de ese estado, Andrew Cuomo, ex demócrata que va como independiente tras perder las primarias en su antiguo partido, y el joven político Zohran Mamdani. A este candidato de 34 años, que se presenta como migrante, musulmán y socialista, las encuestas le dan la delantera y también aseguran que buena parte de la comunidad latina votará por él. “¡Hola, Nueva York!”: aunque no habla español, Zohran Mamdani se esforzó en este mensaje para llegar al electorado latino de Nueva York. De los 5,1 millones de votantes, el 21,6% es latino. Un voto decisivo En la última encuesta de la Federación Hispana, el 48% de los latinos consultados se inclinan por Mamdani, después aparece Andrew Cuomo con el 24%. El politólogo Juan Corredor de la Universidad de Fordham, en Nueva York, explica a RFI esta simpatía por Mamdani. “Tiene un origen migrante musulmán. Es de Queens, que es mayoritariamente latino y asiático. Mamdani sabe las necesidades de las comunidades migrantes. Entonces ha utilizado una estrategia muy interesante que le ha hablado a diversos sectores de la ciudad”, indica. “El voto latino junto con otros votos van a ser decisivos, sobre todo en la ciudad, donde al menos una de cada tres personas tiene un origen migrante o tiene un origen internacional, si se quiere”, subraya el analista. Reducir las desigualdades Una de las grandes propuestas de Mamdani que cautiva a todos los sectores de la Gran Manzana es la de congelar las rentas a dos millones de inquilinos, pues los costos siguen siendo elevados, aunque los regule la ciudad. “Los alquileres suben exorbitantemente, pueden subir un 15%, 20%, 30% y eso hace que muchas familias no puedan continuar viviendo en estos hogares. Entonces, la manera en la que Mamdani está tratando de cubrir esta política es muy interesante porque uno de los debates que se tiene acá en Nueva York es el hecho de que hay ricos, hay personas no solo millonarias, sino multimillonarias, que no están pagando los suficientes impuestos. Y es quizás esa sensación general, popular en la que de pronto ha crecido mucho Mamdani”, señala el politólogo. Para Corredor, Mamdani estaría nadando a contracorriente al proponer el aumento de los impuestos a los más ricos para fortalecer las finanzas de la Alcaldía neoyorquina: “Recordemos, el votante estadounidense tiende a concebir que el Estado es pequeño, que interviene en muy pocos aspectos, si acaso seguridad, justicia y demás. Confía mucho en el individualismo, y por eso las figuras como Mamdani son controversiales para una parte importante de la población”. “Ahora, esto en Nueva York tiene mayor cabida. Tiene una diversidad cultural intelectual que permite que estas ideas arriben a esta ciudad”, concluye el analista.
Au programme du Café des Sports ce vendredi 16h10 TU / 21h10 TU sur RFI et France 24. : - Vinicius Jr, un nouveau geste d'humeur ; - Manchester United à nouveau diabolique ; - Toujours pas de Paul Pogback avec l'AS Monaco. Vinicius Jr, un nouveau geste d'humeur Critiqué pour avoir hurlé sa frustration d'être remplacé lors du Clasico remporté contre le Barça dimanche 26 octobre 2025 (2-1), l'attaquant du Real Madrid Vinicius Junior a présenté ses excuses mercredi 29 octobre sur les réseaux sociaux. Classico : la sortie de route de trop ? Vers un départ inéluctable ? Manchester United à nouveau diabolique Les Red Devils restent sur trois victoires consécutives, une première sous l'ère Ruben Amorim. Une équipe enfin au point. Ruben Amorim : l'entraineur idoine. Objectif podium ? Toujours pas de Paul Pogback avec l'AS Monaco. Attendu pour le match de la 11è journée de Ligue 1 contre le Paris FC, samedi (1er novembre), le milieu français est finalement forfait. Un nouveau coup dur pour le champion du monde de 2018, âgé de 32 ans et recruté cet été par Monaco, après deux ans de suspension. Peut-il retrouver son niveau ? Sans oublier VOS CARTONS. Autour de Sophiane Amazian ce vendredi : Rémy N'Gono, Xavier Barret et Yoro Mangara.Laurent Salerno, Souhail Khedir et Yann Bourdelas aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'aide internationale à Madagascar et les tensions entre le Pakistan et l'Afghanistan. Mali : nouvelle attaque du Jnim près de la capitale Un convoi de transport et de gasoil pas loin de Bamako a été attaqué par le Jnim. Comment les jihadistes ont-ils pu mener une attaque d'une telle ampleur à seulement quelques kilomètres de la capitale, pourtant censée être une zone sécurisée ? Quelle est la stratégie réelle du Jnim ? Avec Seidik Abba, journaliste, écrivain, président du Centre international d'études et de réflexion sur le Sahel (CIRES). Auteur de « Mali/Sahel: notre Afghanistan à nous ? » (Impact éditions). Madagascar : l'aide internationale en danger ? Après la prise du pouvoir par les militaires à Madagascar, l'aide internationale pourrait être coupée. Jusqu'à quel point le pays est dépendant des financements internationaux ? Avec Claire Fages, journaliste au service économie de RFI. Pakistan/Afghanistan : des pourparlers sans issue Les pourparlers pour une trêve entre le Pakistan et l'Afghanistan ont échoué. Comment expliquer l'échec de ces négociations ? Ces tensions pourraient-elles mener à une « guerre ouverte » entre les deux pays ? Avec Gilles Boquérat, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les difficultés des internautes à obtenir des billets pour les matchs de la CAN 2025 au Maroc.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Au programme du Café des Sports ce vendredi 16h10 TU / 21h10 TU sur RFI et France 24. : - Vinicius Jr, un nouveau geste d'humeur ; - Manchester United à nouveau diabolique ; - Toujours pas de Paul Pogback avec l'AS Monaco. Vinicius Jr, un nouveau geste d'humeur Critiqué pour avoir hurlé sa frustration d'être remplacé lors du Clasico remporté contre le Barça dimanche 26 octobre 2025 (2-1), l'attaquant du Real Madrid Vinicius Junior a présenté ses excuses mercredi 29 octobre sur les réseaux sociaux. Classico : la sortie de route de trop ? Vers un départ inéluctable ? Manchester United à nouveau diabolique Les Red Devils restent sur trois victoires consécutives, une première sous l'ère Ruben Amorim. Une équipe enfin au point. Ruben Amorim : l'entraineur idoine. Objectif podium ? Toujours pas de Paul Pogback avec l'AS Monaco. Attendu pour le match de la 11è journée de Ligue 1 contre le Paris FC, samedi (1er novembre), le milieu français est finalement forfait. Un nouveau coup dur pour le champion du monde de 2018, âgé de 32 ans et recruté cet été par Monaco, après deux ans de suspension. Peut-il retrouver son niveau ? Sans oublier VOS CARTONS. Autour de Sophiane Amazian ce vendredi : Rémy N'Gono, Xavier Barret et Yoro Mangara.Laurent Salerno, Souhail Khedir et Yann Bourdelas aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.
« Une présidentielle sans le candidat du principal parti d'opposition, ce n'est plus la démocratie », disait avant-hier sur RFI le porte-parole du parti Les Démocrates au Bénin. « Le parti Les Démocrates s'est exclu lui-même de la présidentielle d'avril prochain », lui répond en substance le porte-parole du gouvernement béninois, ce matin sur RFI. En ligne de Cotonou, Wilfried Léandre Houngbedji répond aux questions de Christophe Boisbouvier.
Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSLivre L'Empire - Rap français : RFI, Le Parisien, Le Figaro, Charente LibreAnyme tour du monde musical : InstagramStream for Humanity : Le Parisien, RMC SportPrix Goncourt et Renaudot : France Info, Le MondeQuentin Tarantino : BFMTV, 20 MinutesMarie s'infiltre France Inter : Libération, La dépêcheÉcriture : Eden AyachIncarnation : Julie Baheux Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
La ONG de lucha contra la pobreza calcula que una persona del segmento más rico del planeta emite más Co2 en un solo día que una persona que forma parte del 50% de los más pobres en todo un año. Oxfam insta a los gobiernos a aplicar tasas a los multimillonarios para financiar la lucha contra el calentamiento global que alcanzará +1.5°C próximamente. “Los ricos causan el problema, los pobres pagan el precio más alto de la crisis climática”, alertaba el secretario de Naciones Unidas, Antonio Guterres, el año pasado en la cumbre climática de la ONU COP29. Un nuevo informe de la ONG de lucha contra la pobreza, Oxfam, confirma esta realidad con cifras. Desde 2015, por ejemplo, el 1% más rico de la población mundial consume la mayor parte de nuestro presupuesto de CO2, es decir, la cantidad de carbono que podemos emitir sin agravar la crisis climática. Los autores del nuevo informe de Oxfam, publicado a un poco más de una semana del inicio de la cumbre climática COP30 de Naciones Unidas, denuncian un “saqueo climático” de los más ricos, quienes a través de sus hábitos de consumo y sus inversiones, son responsables de la mayor parte de las emisiones de gases de efecto invernadero, principal causa del calentamiento global. “Hablamos de saqueo porque, los multimillonarios están sacando ventajas y beneficios económicos, mientras que las poblaciones más vulnerables enfrentan los impactos más devastadores de esta crisis climática”, declaró Carlos Aguilar, encargado de Justicia Climática de Oxfam Latinoamérica. “Desde 1990, el 0,1% más rico ha aumentado la cuota de emisiones totales en un 32%, en comparación con la mitad más pobre de la humanidad, que ha reducido más bien su cuota en un 3%. La participación de los multimillonarios y de una élite está cada vez está teniendo un mayor impacto en la situación de la emergencia climática que estamos viviendo”, agregó Aguilar, entrevistado por RFI. La organización Oxfam apunta también a las carteras de inversiones de los más adinerados que dirigen sus fondos hacia las energías fósiles, principal fuente de emisiones de CO2. “Las emisiones de las carteras de inversión de los 308 supermillonarios superan las emisiones de 118 países juntos, principalmente de países del sur. Y estamos hablando que el 60% de las inversiones de estos supermillonarios están concentrados en sectores de alto impacto climático como la industria del petróleo, del gas o de los minerales”, detalla Carlos Aguilar. Los autores del informe formulan una serie de recomendaciones para reducir la brecha climática. Sugieren, por ejemplo aumentar la carga impositiva de los más ricos y de las grandes empresas. “Por ejemplo, un impuesto del 60% sobre los ingresos totales del 1% más rico del mundo podría reducir emisiones de carbono equivalentes a las emisiones totales de toda Inglaterra”, indica Carlos Aguilar. En el marco de las negociaciones internacionales para buscar nuevas fuentes de financiamiento contra la crisis climática ocho países, entre los cuales Francia, Kenia y España, proponen, por ejemplo, un impuesto especial sobre los viajes aéreos de lujo: una tasa global que permitiría recaudar 187.000 millones de dólares para los países pobres y vulnerables al cambio climático. Oxfam llama además a prohibir la presencia de las grandes corporaciones en los espacios de negociación climática.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte de la nationalité malgache du président déchu, la condamnation de TotalEnergies pour « greenwashing » et la reprise des frappes israéliennes sur Gaza pendant quelques heures. Sabotage du gazoduc Nord Stream : quelle est la position de l'Ukraine? La Cour d'appel de Bologne a validé l'extradition d'un Ukrainien soupçonné de complicité dans l'explosion du gazoduc Nord Stream. Kiev soutient-il ou conteste-t-il la version selon laquelle un citoyen ukrainien pourrait être impliqué dans ce sabotage ? Cette affaire risque-t-elle de créer des tensions entre l'Ukraine et ses partenaires européens, notamment l'Allemagne ou l'Italie ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Madagascar : Andry Rajoelina pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache? À Madagascar, le nouveau Premier ministre a décrété la perte de la nationalité du président déchu, Andry Rajoelina. Quelles sont les conséquences politiques de cette décision ? L'ancien président pourra-t-il retrouver sa nationalité malgache ? Avec Christiane Rafidinarivo, politologue, chercheuse associée au Cevipof-Sciences Po. Environnement : TotalEnergies condamnée pour «greenwashing» L'entreprise TotalEnergies a été condamnée par la justice française pour «greenwashing». Que lui reproche-t-on exactement ? Ce verdict pourrait-il obliger TotalEnergies à modifier sa politique environnementale ? Avec Florent Guignard, journaliste au service environnement-climat de RFI. Gaza : un cessez-le-feu plus que fragile Malgré le cessez-le-feu en vigueur à Gaza depuis plusieurs jours, les bombardements israéliens ont repris pendant quelques heures, dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 octobre 2025, qui ont fait plus de 100 morts. Comment expliquer la reprise de ces frappes ? Cette situation compromet-elle le plan de paix de Trump ? Avec David Rigoulet-Roze, chercheur à l'Institut français d'analyse stratégique (IFAS), rédacteur en chef de la revue Orients Stratégiques.
El huracán Melissa provocó este miércoles "daños cuantiosos" e inundaciones en Cuba, según el gobierno, tras asolar Jamaica como la tormenta más potente en tocar tierra en 90 años. Contactada por RFI, una damnificada asegura no haber recibido la ayuda anunciada por las autoridades. Tras su paso por Jamaica el martes como un huracán de categoría 5, con violentas ráfagas y lluvias torrenciales, Melissa tocó tierra en el este de Cuba el miércoles con algo menos de fuerza y vientos máximos sostenidos de 195 km por hora, el más potente en 90 años. Las autoridades cubanas informaron de que unas 735.000 personas fueron evacuadas, especialmente en las provincias de Holguín, Guantánamo y de Santiago de Cuba. Una de ellas es Lisa Liz Issac Reyes. La pudo contactar Marine de la Moissoniere "En este momento me estoy viendo damnificada por el huracán Melissa, que a su paso destruyó mi vivienda y mojó todas mis pertenencias. Se me han roto los equipos. Fue algo desastroso. Ha derribado potes, hay cables en el piso, casas totalmente derruidas. Viviendas con las mamposterías arrancadas", explicaba. El présidente Miguel Díaz-Canel, asegura que se desplegaron grupos de apoyo a los damnificados: "Ya se encuentra en la región oriental del país, donde están las provincias que van a ser más afectadas por el huracán, brigadas múltiples para trabajar en la recuperación de los daños que provoquen el huracán". "Ya hay brigadas de la electricidad, brigadas de recursos hidráulicos, brigadas de comunicación y brigadas de la construcción que trabajarán junto a las fuerzas de cada territorio, de manera conjunta, en la recuperación de los daños", dijo Díaz-Canel. El mandatario cubano anunció igualmente ayuda internacional: "También los organismos del Sistema de Naciones Unidas, de manera anticipada, han puesto a disposición del país, un grupo de recursos para la ayuda y la atención a las personas damnificadas". Sin embargo, en Santiago de Cuba, Lisa Liz asegura que no ha recibido ninguna ayuda y que carece de alimentos: "Le voy a decir que el gobierno no le ha dado ninguna atención a la población. La Defensa Civil nunca se acercó a las casas de las personas para saber cómo iban a proteger su vida y sus pertenencias". Lisa Liz cuenta además a RFI como no se trata solo de las viviendas: "En cuanto a la alimentación, no le dieron abastecimiento a la población para que se alimentara bajo el paso del huracán. Simplemente, estamos totalmente desesperados, buscando la manera de recuperar lo poco que podamos para sobrevivir, porque ha sido un momento muy difícil". En Santiago de Cuba, la segunda ciudad más importante de la isla, las autoridades locales informaron haber encontrado una decena de cuerpos y seguían buscando a un número indeterminado de desaparecidos.