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Chronique de Mamane
Les anti-antiracistes sont-ils racistes?

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 2:39


Une nouvelle catégorie sociale a fait son apparition récemment : les anti-anti…

Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur 

Noticias de América
"Europa no quiere cerrar el acuerdo y Mercusor no puede realizar más concesiones", adverte experto

Noticias de América

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 2:36


La presidenta de la Comision Europea, Ursula von der Leyen, quiere firmar el sábado el acuerdo comercial entre la Unión Europea y el Mercosur durante la cumbre del Mercosur en la ciudad brasileña Foz do Iguaçu. Sin embargo, esto parece hoy muy poco probable, teniendo en cuenta que Italia anunció este miércoles que considera "prematuro" firmarlo, uniéndose a Francia. El presidente Lula da Silva, por su lado, ha lanzado un ultimátum. RFI entrevistó a un experto. A escasas 72 horas del comienzo de unas negociaciones clave este sábado en Brasil, Italia se sumó a Francia y solicitó aplazar el acuerdo comercial entre la Unión Europea y el Mercosur.   El anfitrión de la cumbre, el presidente Lula da Silva, advirtió por su lado que si el acuerdo de libre comercio entre el Mercosur y la Unión Europea no se aprueba "ahora", no se hará "mientras él sea presidente".  Todo esto no augura, por el momento, una cumbre exitosa con la esperada firma. Reacción desde Montevideo de Ignacio Bartesaghi, director del Instituto de Negocios Internacionales de la Universidad Católica de Uruguay: "Es increíble que sigamos esta discusión después de 25 años y que dándole las garantías a Europa de cubrirse, de protegerse en el sector agroindustrial con las salvaguardias agrícolas que en el día de ayer aprobó el parlamento y que son tan restrictivas, es muy llamativo que de todas formas no se pueda convencer a Francia, Polonia, Hungría, pero fundamentalmente que Italia esté acompañando ahora a Francia, que es lo que hace bloquear la posibilidad de que sea aprobado en el Consejo de la Unión Europea". Hay que asumir es que una vez más, Europa no quiere cerrar el acuerdo con el Mercosur y ya no hay más tiempo. Más concesiones el Mercosur no puede realizar" "Lo llamativo es que no hay ninguna razón para pensar que los productos del Mercosur van a invadir Europa. Además, los mecanismos de Europa para defenderse han sido incorporados en esta cláusula y salvaguardias. Se trata de un acuerdo que tiene cuotas y que es bastante restrictivo en términos de apertura para este sector. Creo que lo que hay que asumir es que una vez más, Europa no quiere cerrar el acuerdo con el Mercosur y ya no hay más tiempo. Más concesiones el Mercosur no puede realizar", continúa.  Firmar un acuerdo comercial entre Mercosur y la Unión Europea era, en el contexto actual, una manera de mostrar un camino diferente al que está dictando Trump. ¿Será posible? Ignacio Bartesaghi tiene profundas dudas: "Europa tenía la necesidad de dar una señal en un contexto tan complejo con Trump, pero no logra dar esa señal, porque no logra cerrar un acuerdo estratégico como es el acuerdo con el Mercosur, que era una señal geopolítica, y un mensaje de cooperación muy interesante cuando tienes del otro lado a Estados Unidos, que va por el camino contrario". "El mensaje que daba Europa era muy potente, pero yo creo que hay problemas internos en la Unión Europea y con las dificultades que atraviesa la Unión Europea como actor global asociado a cómo soluciona la guerra en Ucrania. En principio no están los votos para que este acuerdo sea aprobado en el Consejo de la Unión Europea y por tanto no se va a firmar el 20 de diciembre aquí en Foz de Iguazú, como se esperaba del lado del Mercosur", concluye.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] G20 : Donald Trump peut-il réellement exclure l'Afrique du Sud ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 17, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le futur de Xabi Alonso au Real Madrid, le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira et un attentat contre des Américains en Syrie. G20 : Donald Trump peut-il réellement exclure l'Afrique du Sud ?   Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump multiplie les attaques contre l'Afrique du Sud. Dernier affront, la nation arc-en-ciel n'a pas été invitée à participer à la première réunion du G20 organisée sous présidence américaine. Donald Trump a-t-il le droit d'exclure l'Afrique du Sud pourtant membre fondateur du G20 ? Quel geste le président américain attend-il de Pretoria pour réintégrer le pays ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg.       Real Madrid : Xabi Alonso peut-il être encore être écarté du club ?   Après deux défaites à domicile contre le Celta Vigo en Liga et Manchester City en Ligue des Champions, le Real Madrid a retrouvé le chemin de la victoire face à Alavés. Ce succès permet aux Madrilènes de se relancer au classement et à l'entraîneur de souffler alors que sa place est de plus en plus menacée. Xavi Alonso est-il encore sur la sellette ? Si la Maison Blanche décide de se séparer de lui, qui pourrait le remplacer ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI.       RDC : le retrait annoncé de l'AFC/M23 d'Uvira est-il crédible ?   A la demande des Etats-Unis, le groupe armé AFC-M23, soutenu par le Rwanda, a annoncé son retrait sous conditions de la ville d'Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Sait-on si l'Administration Trump a exercé des pressions sur Kigali ? Les préalables exigés par les rebelles, notamment le déploiement d'une force neutre pour contrôler le cessez-le-feu, sont-ils acceptables pour Kinshasa ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.      Syrie : une attaque ciblée contre les États-Unis ?   Trois ressortissants américains, deux militaires et un civil, ont été tués en Syrie par un membre des forces de sécurité, qui selon Washington était affilié à l'organisation État islamique. Pourquoi l'assaillant a-t-il visé des Américains ? Cette attaque risque-t-elle de fragiliser le rapprochement récent entre la Syrie et les Etats-Unis ?   Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Australie : que sait-on des deux tireurs de l'attentat de Sydney ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les mercenaires colombiens au Soudan, la menace hybride russe en Allemagne et la présidentielle au Chili. Australie : que sait-on des deux tireurs de l'attentat de Sydney ?   Après l'attaque antisémite qui a fait seize morts, dont l'un des tireurs, sur la célèbre plage de Bondi à Sydney, que sait-on du profil des deux assaillants ? Avaient-ils des antécédents terroristes ? Comment ont-ils pu se procurer des armes à feu aussi sophistiquées alors que la loi australienne sur le port d'armes est particulièrement stricte ? Avec Grégory Plesse, correspondant de RFI à Sydney.     Soudan : quel rôle jouent les Colombiens dans la guerre ?   Les États-Unis ont sanctionné plusieurs ressortissants colombiens accusés d'avoir participé au recrutement de mercenaires pour les Forces de soutien rapide (FSR) au Soudan. Sur quelles preuves s'appuient les Américains ? Pourquoi des Colombiens sont-ils impliqués dans ce conflit ? Washington envisage-t-il d'élargir les sanctions notamment aux Émirats arabes unis accusés par l'armée soudanaise de financer des mercenaires étrangers ?    Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.     Allemagne : Berlin sous menace hybride russe ?   L'Allemagne accuse la Russie d'avoir mené contre elle une cyberattaque visant le système de contrôle du trafic aérien en 2024 ainsi qu'une campagne de désinformation lors des dernières élections législatives de février. Sur quelles preuves s'appuie Berlin pour accuser le Kremlin d'ingérences dans ses affaires intérieures ?  Que prévoient les Allemands pour lutter contre ces opérations hybrides menées par Moscou ?  Avec Pascal Thibaut, correspondant RFI à Berlin.     Chili : comment l'extrême-droite a-t-elle remporté la présidentielle ?   35 ans après la fin de la dictature, l'extrême-droite revient au pouvoir par les urnes. Le candidat José Antonio Kast a recueilli 58% de suffrages. Comment expliquer cette victoire sans appel ? Les Chiliens sont-ils nostalgiques d'Augusto Pinochet ?    Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine. 

Noticias de América
Guatemala: Enfrentamientos dejan muertos y heridos en una comunidad indígena

Noticias de América

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 2:25


Hace 26 años que los municipios guatemaltecos de Nahualá y Santa Catarina Ixtahuacán mantienen una disputa territorial que ha ido derivando en decenas de víctimas mortales. El último episodio ocurrió el pasado fin de semana cuando se registraron 13 fallecidos en la localidad de Nahualá. La cifra de 13 muertos en Nahualá contradice la versión oficial del Gobierno guatemalteco, que reconoce tan solo cinco muertos, y acusa a grupos criminales de provocar la violencia en la zona con ataques armados al ejército. “Un derecho de posesión” RFI pudo contactar con el alcalde de Nahualá, Manuel Guarchaj: “Miren las muertes: 13 muertos. Hay dos menores de edad y hay una persona de la tercera edad de 70 años. Es lamentable, es repudiable lo que sucedió”, reacciona. “Somos muy claros en decirle que no es del crimen organizado, sino realmente un derecho de posesión que es ancestral y está en ley y está en acuerdo marco entre los dos municipios. Lamentablemente hay un Estado débil que no tiene postura, y que tiene que decir las realidades a los dos municipios, pero no lo ha hecho el Estado y esa es la consecuencia”, recalca. Pese a la intervención constante del Gobierno mediante estados de sitio, de prevención y despliegues de fuerzas de seguridad, la disputa territorial sigue sin una salida estructural ante las diferencias entre ambas alcaldías. “Pedimos al Estado dar solución” Existe un acuerdo de copropiedad firmado entre ambos municipios en 1999 y ratificado en 2004, como una vía que permitiría una administración conjunta o una solución negociada del área en disputa, pero a pesar de que se instalaron mesas de diálogo, el conflicto sigue sin resolverse. “Queremos paz, no queremos resolver con violencia, pero lamentablemente el Estado y el otro municipio siempre no quiere que se cumplan los acuerdos que ya están firmados por los dos alcaldes en el año 1999 y en el 2004, y que como nos han invadido, nos han correteado, ahorita lleva siete años de que no nos han permitido que la gente de Nahualá cultiva sus terrenos, también los canteros no los permiten llegar, siempre los reciben a balazos”, prosigue Guarchaj. “Pedimos al Estado dar solución a eso porque está muy claro, está muy evidente que Nahualá no está pidiendo terreno, ni está invadiendo, ni está abusando, sino tiene su derecho jurisdiccional, su derecho de legalidad, su derecho de los derechos humanos. Y lo hemos demostrado y los vamos a seguir demostrando”, concluye el alcalde. Desde 2019, los incidentes violentos se han repetido en la región de Sololá, donde se ubican las dos comunidades indígenas en disputa. Entretanto el Gobierno acusa a grupos del crimen organizado de aprovecharse maliciosamente del conflicto comunitario para controlar el narcotráfico, trasiego de armas, contrabando aduanero, lavado de dinero y la migración ilegal. El Consejo de ministros decidió la implementación por 15 días de medidas extraordinarias para atender este panorama crítico.

Autour de la question
D'où vient la conscience ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 48:30


Qu'est-ce que la conscience ? Que nous apprennent les neurosciences ? Pourquoi la célèbre formule de Descartes «Je pense donc je suis» est à reprendre mais en sens inverse : «Je suis donc je pense» et qu'est-ce que ça implique ? Jusqu'où va la conscience ? (Rediffusion du 29 avril 2025). C'est une certitude commune que de croire que notre existence est guidée par des choix raisonnés, et que notre cerveau n'est là que pour exécuter les intentions de notre conscience. Issue du dualisme cartésien, cette vision « cogito-centrée » est pourtant aujourd'hui remise en cause par les recherches actuelles en neurosciences. Avec :  Stéphane Charpier, coordinateur de l'équipe Excitabilité cellulaire et dynamique des réseaux neuronaux de l'Institut du cerveau et professeur de neurosciences à l'Université Pierre et Marie Curie. Son livre Le cauchemar de Descartes, ce que les neurosciences nous apprennent de la conscience paraît chez Albin Michel en mai 2025. Musiques diffusées pendant l'émission - Sting, Eric Clapton - It's Probably Me - Ours, Pierre Souchon, Alain Souchon - À quoi tu penses (playlist RFI).

Autour de la question
D'où vient la conscience ?

Autour de la question

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 48:30


Qu'est-ce que la conscience ? Que nous apprennent les neurosciences ? Pourquoi la célèbre formule de Descartes «Je pense donc je suis» est à reprendre mais en sens inverse : «Je suis donc je pense» et qu'est-ce que ça implique ? Jusqu'où va la conscience ? (Rediffusion du 29 avril 2025). C'est une certitude commune que de croire que notre existence est guidée par des choix raisonnés, et que notre cerveau n'est là que pour exécuter les intentions de notre conscience. Issue du dualisme cartésien, cette vision « cogito-centrée » est pourtant aujourd'hui remise en cause par les recherches actuelles en neurosciences. Avec :  Stéphane Charpier, coordinateur de l'équipe Excitabilité cellulaire et dynamique des réseaux neuronaux de l'Institut du cerveau et professeur de neurosciences à l'Université Pierre et Marie Curie. Son livre Le cauchemar de Descartes, ce que les neurosciences nous apprennent de la conscience paraît chez Albin Michel en mai 2025. Musiques diffusées pendant l'émission - Sting, Eric Clapton - It's Probably Me - Ours, Pierre Souchon, Alain Souchon - À quoi tu penses (playlist RFI).

Enfoque internacional
Ataque terrorista en Sídney: "La inseguridad se estandarizó para cualquier evento judío"

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 3:15


Tras el atentado terrorista cometido en Sídney este domingo 14 de diciembre y que cobró la vida de 15 víctimas en la playa de Bondi, la comunidad judía de Australia y del mundo ha expresado temores respecto a su seguridad. RFI conversó con el rabino argentino Eli Levy y su esposa australiana Deborah Levy, quienes manejan una comunidad Jabad-Lubávich para latinoamericanos en Israel. Miembros de su familia se encuentran entre los fallecidos y heridos del ataque. El shock fue inmenso para el rabino Eli Levi y su esposa Deborah, quienes viven en el norte de Israel, donde están al frente de una comunidad Jabad-Lubávich. Algunos de sus familiares estaban reunidos en Bondi Beach este domingo para celebrar Janucá cuando fueron blanco de dos atacantes. Entre las víctimas, hubo varios miembros de la comunidad Jabad, como el rabino Eli Schlanger, uno de los organizadores y esposo de la prima de Deborah, quien es australiana. Su cuñado sobrevivió al ataque. También formaba parte de los organizadores. "Además, a mi sobrina le dispararon en la pierna, tuvo que operarse. Otro primo tenía balas en el hombro y en la pierna también", cuenta Deborah. Leer tambiénAtentado de Sídney: los terroristas, sospechosos de estar vinculados al Estado Islámico Janucá es el evento más grande del año para la comunidad judía de Sídney. Se reunieron 500 a 600 personas. Las celebraciones en Bondi Beach se anunciaron como cada año mediante afiches o por redes sociales. "Se hace todos los años. Los atacantes podían llegar a saber que fácilmente iba a haber mucha gente. Pero nunca hay policías ahí dando vueltas. No hay, porque no se necesita. No es un lugar donde pasen cosas así, peligrosas. Sídney es un lugar tranquilo", asegura. Dice que para el evento se contrató seguridad privada. "Siempre cuando hay eventos así, de la comunidad, traen más seguridad". Deborah Levy evoca un aumento del antisemitismo en Australia, según aseguran sus familiares desde Sídney. Aunque no imaginaban un ataque en su suelo. "Cuando les preguntábamos si tenían miedo, decían que no". Alumnos en Israel También cuenta que muchos más niños iban a participar en el evento inicialmente. "Los chicos en el último año acostumbran viajar a Israel desde todas las escuelas judías en Australia. Ahora justo hay unos grupos acá. Y antes de salir, todos los papás tenían miedo de mandarlos Israel y los mandaron igual", explica. De este modo, considera que con el viaje se salvaron 100 alumnos que hubieran podido estar en Bondi. "Aparte estaba aquí la hija de un rabino que mataron. Yo le di un abrazo y la llevé al aeropuerto", recuerda Deborah. Su esposo, Eli, es argentino. Por su parte, lamenta que la violencia vivida en su país de origen se haya trasladado a otras partes del mundo. "En Argentina vivimos dos atentados terroristas en la década del 90, en el 92 en la Embajada de Israel y en el año 94 en la AMIA. Nuestra comunidad en Buenos Aires está de alguna forma adaptada a la posibilidad de un atentado, a cosas que en el mundo no eran comunes. Hoy en día, lamentablemente, esas cosas se estandarizaron en todo el mundo para cualquier tipo de evento judío, cualquier sinagoga o colegio", dice. Asegura que la tragedia no debe desencadenar la emigración hacia Israel. "El rabino principal del rabinato de Sídney es el suegro del rabino Schlanger. Dijo que la única respuesta que nosotros tenemos es más fuerza, más luz. No bajar la cabeza, no rendirnos frente a esto".

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Gaza : un gel de l'armement du Hamas contre une trêve durable ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur une plainte contre la Banque de France concernant le génocide rwandais, les enchères sur Warner Bros et la concession de territoires ukrainiens. Gaza : un gel de l'armement du Hamas contre une trêve durable ?  À Gaza, une nouvelle proposition du Hamas bouleverse les équilibres diplomatiques : le mouvement islamiste se dit prêt à geler son armement et à accepter une trêve de longue durée, à condition qu'Israël retire totalement ses troupes de l'enclave. Que pense Israël d'une telle idée ? Quel est le niveau d'armement du mouvement palestinien ? La première phase du plan de paix de Donald Trump pour Gaza touche à sa fin. Quelle est la suite ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem.      Génocide des Tutsis : que reproche-t-on à la Banque de France ?   Près de trente ans après le génocide des Tutsis au Rwanda, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR) a déposé plainte pour « complicité de crimes contre l'humanité » à l'encontre de la Banque de France. Qu'est-il reproché à la Banque centrale française ? Pourquoi le CPCR a-t-il déposé cette plainte maintenant ? Avec François Ballarin, chef adjoint du service France de RFI.      Warner Bros : au cœur d'une guerre d'enchères, qui aura le dernier mot ?  Paramount Skydance relance la bataille pour le contrôle de Warner Bros. Discovery avec une offre pharaonique de plus de 108 milliards de dollars, défiant directement l'accord conclu avec Netflix. Pourquoi Warner Bros veut-il vendre ses actifs ? Comment expliquer des sommes aussi élevées pour racheter cette société de production ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique « Aujourd'hui l'économie ».      Guerre en Ukraine : Zelensky prêt à céder des territoires ukrainiens ?  Alors que les négociations de paix s'intensifient, Kiev fait face à de fortes pressions internationales pour envisager des concessions territoriales dans le Donbass, une alternative de plus en plus envisagée par le président ukrainien. Comment expliquer cette hypothèse alors que Volodymyr Zelensky a toujours été catégorique sur la concession des territoires ? Pourquoi le Donbass est-il autant au cœur des négociations ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. 

7 milliards de voisins
Comment Airbnb transforme nos villes ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 48:30


New-York, Montréal, Penang, Berlin, Barcelone, Amsterdam... Partout dans le monde, les villes durcissent leurs réglementations pour freiner la prolifération des locations touristiques de courte durée. Principale cible : Airbnb.   En moins de 20 ans, la plateforme est devenue un acteur majeur du tourisme mondial avec une offre dans plus de 150 000 villes, plus de 8 millions d'annonces actives pour un chiffre d'affaires de 11 milliards de dollars en 2024. Au départ, alternative moins chère aux hôtels, permettant une expérience d'hébergement plus authentique pour les voyageurs et un complément de revenu pour les propriétaires, Airbnb s'est petit à petit métamorphosé et avec, les villes visitées. Pour beaucoup de propriétaires, la location courte durée est devenue une aubaine bien plus rentable que la longue durée.   Conséquences pour les habitants, une offre de logements disponibles qui s'amenuise, une hausse des loyers et une cohabitation de plus en plus tendue avec les touristes et les fameux “digital nomads”.   Les capitales ne sont pas les seules concernées. En France, par exemple, des communes de taille moyenne comme La Rochelle, Biarritz ou Nice ont vu leur centre-ville se transformer avec Airbnb. Les épiceries, les cordonneries, les magasins d'optique ou autres quincailleries laissent place à des coffee shop, des commerces de restauration rapide ou des magasins de souvenirs. Néanmoins, pour d'autres communes, l'arrivée d'airbnb a permis d'améliorer l'offre d'hébergement touristique et de redynamiser la vie locale. Alors quelles sont réellement les conséquences d'Airbnb sur les villes ? Et comment elles s'organisent face à l'explosion du tourisme de plateforme ?   Avec : • Chloé Tegny, cheffe de groupe au département opinion de l'Ifop. Co-autrice avec Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach d'une étude pour l'Institut Teram Tourisme 2.0 : anatomie de la France Airbnb parue en octobre 2025   • Francesca Artioli, politiste et urbaniste, maîtresse de conférences à l'École d'urbanisme de Paris de l'Université de Paris-Est Créteil. Co-autrice avec Thomas Aguilera et Claire Colomb de Housing Under Platform Capitalism: The Contentious Regulation of Short-Term Rentals in European Cities (Editions de l'Université de Californie, 2025)   Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie, où l'expansion de la plateforme Airbnb a transformé le visage de la ville.  En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle s'intéresse aux filtres qui permettent aux utilisateurs noirs d'éclaircir leur peau. Une nouvelle forme de dépigmentation mais virtuelle.  Programmation musicale :   ►Trafic locaux - Limsa d'Aulnay & ISHA ►Perdon - Ruta Calavera  

Invité Afrique
CAN 2025: «Le Maroc va jouer à la maison en étant au sommet de sa forme»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 13:17


Le coup d'envoi de la 35ème édition de la Coupe d'Afrique des nations de football sera donné dimanche prochain (21 décembre) au Maroc. Elle durera jusqu'au 18 janvier. Quels sont les grands favoris ? L'Afrique est-elle enfin reconnue à sa juste place dans le football mondial ? Joseph-Antoine Bell a été un grand international camerounais. Aujourd'hui, il est consultant pour RFI, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier, en ligne depuis Yaoundé. RFI : Joseph-Antoine Bell, le Maroc accueille cette compétition. Son équipe est la première nation africaine au classement Fifa (12ᵉ). Est-ce que du coup ce pays n'est pas le super favori ? Joseph-Antoine Bell : Oui ça arrive très rarement. C'est-à-dire qu'un pays qui est au sommet garde la forme et soit organisateur. Et là, le Maroc, ils ont une chance inouïe, ils sont en forme et ils organisent. Ils ont la chance de jouer chez eux. Souvent, jouer à la maison comporte aussi le revers de la médaille : c'est qu'on a la pression. Mais la pression, on la gère mieux quand on est au sommet de ses capacités. Donc là, le Maroc va jouer à la maison, cette fois en étant au sommet de sa forme, donc en étant capable de gérer la pression seulement. Et derrière le Maroc, qui voyez-vous comme équipes très très bien placées ? Je pense que le Sénégal ne devrait pas être mal placé. L'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire… Et à un degré moindre l'Égypte et la Tunisie. Alors il y a cette CAN qui démarre dans quelques jours et puis il y a la Coupe du monde qui démarre dans six mois et où vont compétir au minimum neuf équipes nationales africaines, ce qui est quasiment le double des éditions précédentes. Est-ce qu'on peut dire que, aujourd'hui, le football africain est de plus en plus présent dans le football mondial ? Oui, le football africain est de plus en plus présent. Il faut se rappeler qu'à l'époque où il y avait seize participants, dans un premier temps, l'Afrique n'en avait aucun. Puis après, l'Afrique a eu un sur seize, ça fait très très peu. Et on a commencé à gagner un peu de positions, notamment grâce à la performance du Cameroun et de l'Égypte en 1990, en quart de finale [Les Camerounais avaient été éliminés aux portes des demi-finales par les Anglais, NDLR]. Et maintenant, le Maroc est allé en demi-finale [du Mondial 2022, NDLR] et on devrait continuer pour bousculer toujours la hiérarchie et se rapprocher du top, le top qui est un jour de gagner la Coupe du monde. Il y a cette nouvelle marque de respect du football mondial à l'égard de l'Afrique. Mais en même temps, les clubs européens qui comptent dans leurs rangs des internationaux africains ne seront forcés de les libérer qu'à partir de ce 15 décembre pour la CAN, alors que la règle habituelle, c'est que les joueurs sont libérés au moins deux semaines avant un grand tournoi international… Oui, mais l'Afrique a un problème particulier, c'est-à-dire, quel est le poids de l'Afrique ? Et là, en l'occurrence, quel est le poids de la Confédération africaine de football (CAF) vis-à-vis de la Fédération internationale (Fifa) ? Parce que l'Afrique est obligée de déplacer sa compétition pour plaire à la Fifa. L'Afrique est obligée d'accepter que les joueurs soient libérés tard pour plaire à la Fifa qui elle-même a subi la pression des clubs sans pouvoir y résister. Donc, les sacrifices sont toujours faits par les Africains et ça ressemble à d'autres domaines où on en demande toujours plus aux plus faibles. Donc, il faut se montrer un petit peu plus costaud. Donc c'est à la CAF de se battre. Ce n'est pas logique que ce qu'on accorde aux autres, on ne puisse pas l'accorder à l'Afrique. Mais pour ça, il faut gagner le respect des autres en tant qu'organisation. Il faudrait commencer en Afrique par décider quand a lieu la CAN, qu'elle ne soit pas un coup en été, un coup en hiver et puis un coup on ne sait pas trop quand. Non, il va falloir que la CAF travaille sérieusement pour avoir une position claire. Et vous n'êtes plus que le continent qui fournit la matière première. Au Cameroun, votre cher pays, le ministre des Sports, Narcisse Mouelle Kombi, ne s'oppose pas au limogeage du sélectionneur belge Marc Brys par le président de la Fédération, Samuel Eto'o. Est-ce que c'est le signe d'un cessez-le-feu entre les deux hommes ? Chez nous, on dit : « Quand vous êtes au marigot et qu'un fou passe par là et vous prend vos vêtements pendant que vous êtes dans l'eau, ne lui courez pas après. » Donc, le ministre s'est dit : « Eh bien, on va laisser la fédération aller et faire comme elle veut », et comme ça il y a une trêve. Mais, je ne crois pas qu'elle soit favorable au football camerounais, parce que on va vite s'apercevoir de la limite des choix qui ont été faits. Il faudrait savoir qu'en Afrique, neuf fois sur dix, vous n'aurez pas de fédération sans l'État. Quand une fédération dit « non, laissez-nous, on va y aller tout seul », vous pouvez être sûr qu'elle va être en difficulté dès la première activité. Et donc, c'est dommage, mais je sais que les joueurs et tout le groupe ne passeront pas un moment tranquille. Parce que le retrait de l'État veut dire forcément le retrait de beaucoup de moyens, le retrait du soutien qui sera limité. À lire aussiTOUT SUR LA CAN 2025

En cours
La chanson en classe, comment fait-on?

En cours

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 14:46


Podcast En cours #7 – Utiliser la chanson en classe, c'est plonger dans la langue et la culture par les sons, les rythmes et les voix. Déborah Gros, dans le rôle de la prof curieuse, vous emmène dans une classe de français. Découvrez, en situation, comment mener des activités autour de la chanson francophone pour en faire un moment de plaisir et d'apprentissage. Avec : Magali Delcombel, enseignante de FLE et formatrice au CAVILAM – Alliance Française à Vichy, en France. Spécialiste de la chanson, elle nous ouvre les portes de sa classe. Elida Reçi Ristani, enseignante de FLE et formatrice à Tirana, en Albanie. Elle nous raconte comment elle aborde la chanson francophone avec les adolescent·es.  En cours, un podcast produit par RFI en partenariat avec le CAVILAM – Alliance Française et avec le soutien de l'Organisation internationale de la Francophonie. Pour aller plus loin, téléchargez la fiche pratiqueLa chanson en classe, comment fait-on ?

Journal d'Haïti et des Amériques
Le «triomphe» de José Antonio Kast au Chili

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 30:00


Pour la première fois depuis la fin de la dictature d'Augusto Pinochet, en 1990, et le retour de la démocratie, le Chili a choisi l'extrême-droite pour diriger le pays. José Antonio Kast a remporté la présidentielle hier (dimanche 14 décembre), avec 58% des voix, loin devant sa rivale de gauche.  C'est le président le plus largement élu de l'histoire du Chili «en raison notamment du vote qui était obligatoire sous peine d'amende », précise la correspondante de RFI au Chili, Naïla Derroisné. Mais « même sans cela, José Antonio Kast aurait gagné », analyse Damien Larrouqué, maître de conférences en sciences politiques à l'université de Cergy. «Ce n'est pas une victoire étriquée, mais bien un triomphe », poursuit l'universitaire, qui rappelle que le Chili est un pays conservateur. «Son centre a toujours penché à droite. Sous Augusto Pinochet, le Chili a été un véritable laboratoire néolibéral. Aujourd'hui, la société reste marquée par les logiques individualistes et conservatrices.» José Antonio Kast « a promis d'en finir avec l'insécurité, le narcotrafic ou encore l'immigration illégale. C'est sur ces sujets qu'il a été élu », abonde Naïla Derroisné. «Mais dès hier, dans un discours de près d'une heure qu'il a tenu devant une foule venue l'acclamer, il prévenait déjà que les résultats de son programme « ne se verraient pas du jour au lendemain ».  « Le plus dur reste à venir pour le nouveau président qui prendra, à la mi-mars, la tête d'un pays polarisé. «Au premier tour de la présidentielle, il avait récolté 24 % des voix. Un vote que l'on pourrait qualifier « d'adhésion ». Mais hier il a surtout bénéficié des voix de ceux qui voulaient faire barrage à la candidate de la gauche, issue du Parti communiste, ainsi que celles des mécontents de l'actuelle administration », détaille la journaliste de RFI. Pour Damien Larrouqué, on assiste surtout à un rejet de la classe politique traditionnelle en général depuis le soulèvement de 2019, les référendums sur la nouvelle constitution qui ont échoué et le Covid. «Pendant la pandémie, les gens se sont vraiment sentis abandonnés », explique-t-il. Désormais, José Antonio Kast va devoir s'allier avec la coalition «Chile Vamos », de la droite traditionnelle, son parti « Républicain » n'ayant pas obtenu de majorité au parlement. Il devra également négocier avec le libertarien Johannes Kaiser, arrivé 4ᵉ au premier tour et qui avait immédiatement soutenu Kast pour le second. Les deux hommes se connaissent bien même si Kaiser est considéré comme plus extrême que Kast, notamment sur les questions de société comme l'avortement. Des questions que José Antonio Kast avait mises de côté dernièrement pour lisser son image. Le nouveau président est également un nostalgique d'Augusto Pinochet tout comme certains Chiliens qui pensent que la dictature a provoqué le «miracle économique du du pays » pendant les années 90, explique Damien Larrouqué. Hier, certains partisans de José Antonio Kast brandissaient des drapeaux à l'effigie de Miguel Krassnoff, un militaire condamné pour de nombreuses atteintes aux droits humains pendant la dictature. Interrogé sur une possible grâce de ce détenu, José Antonio Kast n'a jamais clairement répondu. En Colombie, l'ELN décrète un « confinement ». La guérilla colombienne a demandé aux gens vivant dans les zones qu'elle contrôle, essentiellement des régions de production de cocaïne, de ne pas sortir pendant trois jours. En cause : une possible intervention militaire américaine, a indiqué l'ELN. Le mouvement a démarré dimanche 14 décembre et les conséquences de cette « grève armée », comme l'appelle El Espectador, se sont fait sentir dès hier matin dans quatre régions du pays : banderoles de revendications, routes coupées par des barrages, des arbres, des véhicules ou bien encore des engins explosifs, détaille le journal. Et déjà une victime à déplorer : le conducteur d'une ambulance tué lors d'une attaque contre le commissariat de Puerto Santander, dans le nord du pays. « Cette histoire, nous la connaissons déjà », regrette El Espectador dans un éditorial. Chaque mois de décembre, c'est pareil. « L'ELN terrorise certaines régions du pays, assassine des gens et menace les forces de l'ordre. Gustavo Petro «pensait pouvoir signer un accord de paix avec cette guérilla en quelques mois », poursuit le quotidien. Mais même si les autorités ont durci le ton, même si des renforts militaires ont été envoyés sur place, l'ELN reste influente dans les zones où elle était présente historiquement et aujourd'hui, la situation sécuritaire se détériore. Tout cela laisse une «sensation amère », se désole El Espectador. Les fêtes de fin d'année se dérouleront sur fond de menace, alors que la promesse de «paix totale » de Gustavo Petro s'efface, constate encore le journal qui s'interroge « Comment pouvons-nous lutter contre le terrorisme ? » Question à laquelle El Espectador n'a pas de réponse. Le IXᵉ congrès du Parti communiste cubain n'aura pas lieu en avril prochain L'annonce a été faite ce week-end lors d'une réunion plénière du Comité central du parti. Raison officielle de ce report : la situation économique de l'île. Mais «faute de solutions concrètes à la crise, le discours officiel a labouré le terrain sur lequel les autorités se sentent le plus à l'aise : celui de la confrontation symbolique », raconte 14yMedio. Il a été question d'« unité, de résistance, de discipline et de bataille idéologique », « le vieux scénario de la soi-disant révolution », ironise le site Cibercuba. Les problèmes que connaît Cuba ont été évoqués : les coupures de courant, les épidémies de dengue et de chikungunya, les sanctions américaines, le manque de devises, la pénurie de combustibles, la faible productivité de l'économie… Mais pour ce qui est des solutions, rien ne va changer, se désole 14yMedio. Les autorités comptent « corriger les distorsions sans s'attaquer à la racine de ces distorsions : le modèle lui-même ». Il n'y aura « ni ouverture politique, ni libéralisation économique réelle, ni autonomie totale pour les entreprises, ni respect des droits civiques. Une nouvelle fois, le Parti se proclame arbitre absolu de l'avenir du pays et garant d'une unité qu'il exige, mais qu'il ne construit pas sur la base de la pluralité », conclut 14yMedio. Une unité qui est en réalité un « ordre de soumission » de la part d'un pouvoir qui cherche juste à se perpétuer, insiste Cibercuba.   Le journal de la 1ère Le centre pénitentiaire de Baie-Mahault, en Guadeloupe, est au bord de l'implosion.

7 milliards de voisins
Comment Airbnb transforme nos villes ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 48:30


New-York, Montréal, Penang, Berlin, Barcelone, Amsterdam... Partout dans le monde, les villes durcissent leurs réglementations pour freiner la prolifération des locations touristiques de courte durée. Principale cible : Airbnb.   En moins de 20 ans, la plateforme est devenue un acteur majeur du tourisme mondial avec une offre dans plus de 150 000 villes, plus de 8 millions d'annonces actives pour un chiffre d'affaires de 11 milliards de dollars en 2024. Au départ, alternative moins chère aux hôtels, permettant une expérience d'hébergement plus authentique pour les voyageurs et un complément de revenu pour les propriétaires, Airbnb s'est petit à petit métamorphosé et avec, les villes visitées. Pour beaucoup de propriétaires, la location courte durée est devenue une aubaine bien plus rentable que la longue durée.   Conséquences pour les habitants, une offre de logements disponibles qui s'amenuise, une hausse des loyers et une cohabitation de plus en plus tendue avec les touristes et les fameux “digital nomads”.   Les capitales ne sont pas les seules concernées. En France, par exemple, des communes de taille moyenne comme La Rochelle, Biarritz ou Nice ont vu leur centre-ville se transformer avec Airbnb. Les épiceries, les cordonneries, les magasins d'optique ou autres quincailleries laissent place à des coffee shop, des commerces de restauration rapide ou des magasins de souvenirs. Néanmoins, pour d'autres communes, l'arrivée d'airbnb a permis d'améliorer l'offre d'hébergement touristique et de redynamiser la vie locale. Alors quelles sont réellement les conséquences d'Airbnb sur les villes ? Et comment elles s'organisent face à l'explosion du tourisme de plateforme ?   Avec : • Chloé Tegny, cheffe de groupe au département opinion de l'Ifop. Co-autrice avec Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach d'une étude pour l'Institut Teram Tourisme 2.0 : anatomie de la France Airbnb parue en octobre 2025   • Francesca Artioli, politiste et urbaniste, maîtresse de conférences à l'École d'urbanisme de Paris de l'Université de Paris-Est Créteil. Co-autrice avec Thomas Aguilera et Claire Colomb de Housing Under Platform Capitalism: The Contentious Regulation of Short-Term Rentals in European Cities (Editions de l'Université de Californie, 2025)   Un entretien avec Najet Benrabaa, correspondante de RFI à Medellin en Colombie, où l'expansion de la plateforme Airbnb a transformé le visage de la ville.  En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie. Aujourd'hui, elle s'intéresse aux filtres qui permettent aux utilisateurs noirs d'éclaircir leur peau. Une nouvelle forme de dépigmentation mais virtuelle.  Programmation musicale :   ►Trafic locaux - Limsa d'Aulnay & ISHA ►Perdon - Ruta Calavera  

Presa internaţională
R.Moldova: Începe săptămâna în care UE decide în ce format va continua negocierile de aderare

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 38:21


Autoritățile de la Chișinău planifică să separe procesul de reintegrare a regiunii transnistrene și parcursul de integrare europeană al Republicii Moldova. Anunțul a fost făcut în cadrul unei conferințe care a avut loc la Chișinău și la care a participat și invitata de astăzi a Moldova Zoom, Angela Grămadă, președinta Asociației Experți pentru Securitate și Afaceri Globale. Am discutat și despre ce se știe despre noul plan de reglementare despre care se vorbește foarte puțin la Chișinău, dar și despre viitoarea decizie a Consiliului European privind formatul de continuare a negocierilor de aderae a Republicii Moldova la UE. Iată temele ediției: - Dificultățile energetice prin care trece Republica Moldova din cauza atacurilor Rusiei asupra sistemului energetic al Ucrainei au devenit subiect de știri false în Romania. Cui servește aceasta dezinformare? Explică Ecaterina Tanasiiciuc. - Ce se va întâmpla cu aderarea Republicii Moldova la UE dacă Rusia nu va fi de acord cu asta? Îngrijorarea este în creștere în contextul discuției despre planul de pace între Rusia și Ucraina. De ce? Ne explică jurnalistul Euronews România Vitalie Cojocari în ”Cronica lui Vitalie”. - Republica Moldova trebuie să continue reformele și pregătirea internă pentru integrarea europeană, indiferent de ritmul sau deblocarea deciziilor politice la nivelul Uniunii Europene. - O alarmă falsă cu bombă a vizat în acest weekend trenul de pe ruta București – Kiev. - Ministerul de Externe de la Chișinău avertizează cetățenii Republicii Moldova aflați în Federația Rusă că autoritățile ruse ar putea cere să semneze un contract de serviciu militar străinilor care solicită permis de ședere sau cetățenie rusă. - Încep plățile compensatorii pentru consumul de energie oferite populației vulnerabile de Guvernul de la Chișinău. Știrile zilei: Republica Moldova trebuie să continue reformele și pregătirea internă pentru integrarea europeană, indiferent de ritmul sau deblocarea deciziilor politice la nivelul Uniunii Europene, afirmă Marcel Spătari, președintele Comisiei parlamentare pentru integrare europeană. „Trebuie să pregătim țara ca să fie eligibilă pentru aderare, indiferent de cum progresează negocierile”, a declarat Marcel Spătari într-un interviu la RFI. Săptămâna aceasta are loc ședința Consiliului European, ultima în acest an, în cadrul căreia vom afla în ce format vor continua negocierile de aderare cu Republica Moldova, în pofida opoziției pe care o are Ungaria față de avansarea discuțiilor cu Ucraina. Marcel Spătari spune însă că, deși deschiderea negocierilor de aderare este o decizie politică ce urmează să fie luată de statele membre ale UE, responsabilitatea autorităților de la Chișinău este să mențină ritmul reformelor interne, pe linia deciziei ambițioase de a avea finalizate toate reformele necesare aderării către 2028. *** O alarmă falsă cu bombă a vizat  în acest weekend trenul de pe ruta București – Kiev, care a fost oprit pentru verificări la ieșire din Republica Moldova în direcția Ucrainei. Un apel anonim la linia verde a căilor ferate ucrainene a anunțat că trenul din patru vagoane ar fi minat. Verificările au arătat că alarma a fost una falsă. *** Tot în weekend Rusia a bombardat din nou sistemul energetic al Ucrainei, iar  regiunea Odesa a rămas fără electricitate, apă și încălzire, după cel mai masiv atac de la începutul agresiunii ruse. Peste un milion de consumatori din Ucraina au rămas fără energie electrică. În urma acestor atacuri, are de suferit și Republica Moldova, care fără suportul infrastructurii ucrainene resimte o presiune crescândă asupra rețelelor liniilor electric din care importă curent electric din România. *** Ministerul de Externe de la Chișinău avertizează cetățenii Republicii Moldova aflați în Federația Rusă asupra unor schimbări importante în legislația rusă care impun străinii care solicită permis de ședere sau cetățenie rusă să semneze un contract de serviciu militar. Ministerul de Externe subliniază că există riscul ca solicitanții să fie presați să accepte obligații militare și recomandă cetățenilor moldoveni să manifeste maximă prudență și să nu semneze niciun document cu caracter militar fără consultare juridică. În cazul presiunilor sau al situațiilor abuzive, aceștia sunt sfătuiți să solicite imediat asistență consulară. *** Încep plățile compensatorii pentru consumul de energie oferite populației vulnerabile de Guvernul de la Chișinău. Peste 600 de mii de gospodării în care locuiesc peste 1,2 milioane de persoane, vor beneficia de compensații la energie, valaorea cărora este între 25 și 50 de euro. Compensațiile vor fi acordate pe durata întregului sezon de încălzire. Programul „Ajutor la contor” oferă, pentru al patrulea an consecutiv, compensații la energie gospodăriilor vulnerabile.

Presa internaţională
Stelian Ion, deputat USR, fost ministru al Justiției, despre documentarul Recorder

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 12:40


Deputatul USR Stelian Ion declară într-un interviu la RFI că șefa instanței supreme, Lia Savonea, ar trebui să-și dea demisia în urma dezvăluirilor din documentarul Recorder. Stelian Ion, despre documentarul Recorder: ”Președinta Înaltei Curți ar fi trebuit să-și dea demisia, pentru că este clar că e o problemă acolo, nu iese fum fără foc”. Despre ministrul Justiției, Radu Marinescu: ”Domnul ministru Marinescu se face că nu vede și nu aude despre aceste probleme. În momentul în care s-a format Guvernul, le-am discutat, nu vă imaginați că erau necunoscute, am fost cu ele pe masă, le-am vorbit și domnul Marinescu ridica din umeri”. Despre fostul ministru al Justiției Cătălin Predoiu: ”Sigur, ar trebui să-și asume răspunderea și să vină cu explicații și să facă în consecință”.

Convidado
Resolução da CEDEAO sobre Guiné-Bissau "estrangula" e "dificulta" acção dos militares

Convidado

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 10:02


A CEDEAO reuniu-se em Abuja, na Nigéria, e ameaçou os aliados dos militares com “sanções específicas” após a tomada de poder na Guiné-Bissau. Estas medidas, assim como a condenação da acção do militares, mostram que esta organização regional não apoia esta desestabilização em Bissau. A Comissão da Comunidade Económica de Estados da África Ocidental (CEDEAO) reuniu-se neste fim de semana, em Abuja, na Nigéria, para discutir a situação na Guiné-Bissau e ameaçou impor ao país “sanções específicas” a quem entrar no processo de transição e condenou de forma veemente a mudança inconstitucional de Governo na Guiné-Bissau. Em entrevista à RFI, o jurista Fodé Mané, considera que esta resolução da CEDEAO pode parecer à primeira vista benévola em relação às forças militares actualmente no poder, no entanto, o objectivo desta organização internacional na sua perspectiva é “estrangular” internacionalmente a Guiné-Bissau, retirando qualquer margem de manobra aos líderes actualmente no poder. "As duas partes tinham expectativas diferentes. Os que deram este dito golpe de Estado tinham uma estratégia de que podia haver uma decisão que fosse pelo restabelecimento do poder que estava e, consequentemente, fazer o Governo anterior voltar. Mas a única coisa que conseguiram é aquela possibilidade de alargar a transição por um ano. Também os que estão contra o regime estavam à espera de que ia pelo menos ser tomada uma decisão de intervenção mais musculada, à semelhança do que houve em relação ao Benim. E também a possibilidade de serem proclamados ou de ser divulgados os resultados das eleições. No entanto, é importante precisar que no caso do Benim, a Nigéria e a França estão interessados em agir. No caso da Guiné-Bissau, o Senegal ou a Guiné Conacri podiam servir de plataforma para uma acção militar, mas não estão interessados, até pelo contrário. O Senegal até ganhou com esta situação porque quem devia nomear ou indicar o presidente da Comissão devia ser a Guiné-Bissau, mas por ser suspenso de todos os órgãos, perdeu essa prerrogativa. Então isso foi passado para o Senegal, que vai indigitar o presidente da Comissão da CEDEAO", indicou Fodé Mané. Segundo o jurista, o regime militar no poder não foi assim legitimado pela CEDEAO desta vez, o que significa que, tendo em conta que a Guiné-Bissau é muito dependente do exterior a nível financeiro, o país será "estrangulado" o que "dificulta" a levada a cabo de decisões por partes do militares e dos seus aliados. Na véspera deste encontro da CEDEAO e já antecipando esta decisão que não proferiu o regresso ao poder de Umaro Sissoco Embaló, um cidadão guineense próximo do antigo Presidente foi detido em Lisboa ao sair de um avião com malas que transportavam cinco milhões de euros. Para Fodé Mané trata-se de um acto de desespero por parte do antigo líder. "Depois da reunião do Conselho de Ministros da CEDEAO que prepara as resoluções para os chefes de Estado sabemos que houve movimentações, pessoas que estiveram em Abuja depois de perceberem que a sua estratégia de voltar ao poder não ia ser possível, houve fretamento de aviões que vieram a Bissau para levar alguns bens. E num desses aviões que viajou, a pessoa foi apanhada com o dinheiro. Então, não há dúvida quanto o relacionamento daquele caso com a situação que se vive aqui em Bissau, principalmente com a falha das comunicações. O plano B era retirar todos os bens e colocar em lugares onde podem usar facilmente e, por isso, este acto está a ser visto como uma actuação de desespero", concluiu Fodé Mané.

Em directo da redacção
São Tomé e Príncipe, nos 50 anos da independência um país entre conquistas e desafios

Em directo da redacção

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 23:02


O último semestre de 2025 trouxe a São Tomé e Príncipe a qualificação de todo o seu território como reserva da Biosfera e ainda a classificação da representação teatral Tchiloli como Património Cultural Imaterial da Humanidade. No entanto, o país continua a enfrentar desafios entre a vaga de emigração e o mistério à volta do desaparecimento do processo do 25 de Novembro de 2022.   São Tomé e Príncipe celebrou este ano os 50 anos da sua independência. A RFI esteve em São Tomé e Príncipe para falar com os são-tomenses sobre este meio século de autonomia, as conquistas, mas também o que ficou por realizar.  Em Julho de 2025 emitimos nas nossas antenas, e pode também ainda ouvir na internet, um especial sobre os 500 anos da história deste arquipélago, assim como o domínio colonial e a passagem à constituição de um Estado são-tomense. Alguns meses depois destas emissões, vamos revisitar alguns dos temas desse especial e dar conta do que se passou entretanto. O primeiro país reserva da biosfera da UNESCO Entre florestas verdejantes, rotas de nidificação de tartarugas e paraíso dos ornitólogos, a beleza e riqueza natural de São Tomé e Príncipe não é nenhum segredo, mas até agora só uma parte - a ilha do Príncipe - era reconhecida pela UNESCO como reserva da biosfera. Em Setembro, e após uma candidatura de vários anos, também a ilha de São Tomé, especialmente a grande floresta chamada Ôbo, foi reconhecida como reserva da biosfera, transformando o país no primeiro Estado no Mundo a ser completamente abrangido por esta denominação. Algo inédito, mas impulsionado pelo "trabalho exemplar" feito no Príncipe, como explicou António Abreu, director da Divisão de Ciências Ecológicas e da Terra na UNESCO, disse em entrevista à RFI no mês de Setembro. "É algo inédito, mas muito interessante. Durante 12, 13 anos, era apenas a ilha do Príncipe, que é de facto uma reserva da biosfera exemplar e onde, apesar dos problemas estruturais e de ser uma região ultraperiférica marítima num país em vias de desenvolvimento. Há um sucesso não só ao nível da conservação da natureza, mas também o impacto que teve na promoção do crescimento económico, da demonstração de que há alternativas viáveis em relação à exploração e utilização sustentável dos recursos naturais fez com que a ilha maior, São Tomé, também encarasse essa perspectiva. Teremos o primeiro país, mesmo sendo pequeno, integralmente reserva da Biosfera. O que demonstra que o modelo das reservas da biosfera não tem limites exclusivamente nas reservas da biosfera", disse o alto funcionário da UNESCO. Este alargamento da reserva da biosfera a São Tomé vem estabelecer uma escolha estratégica do país para o seu desenvolvimento futuro, preferindo a conservação do património natural à destruição da floresta. No Sul da ilha de São Tomé instalaram-se há alguns anos plantações de palmeiras tendo como intuito a extração do óleo de palma, uma tendência que deve agora parar de forma a honrar esta distinção da UNESCO. "Em 2008, 2009, a opção do povo do Príncipe, do Governo Regional do Príncipe, em concertação com o Governo nacional, foi optar por uma via alternativa à da monocultura do óleo de palma. Porque a monocultura do óleo de palma tem uma dimensão inicial que pode proporcionar algum rendimento, mas ao fim de alguns anos o ciclo produtivo esgota se. Entretanto, a monocultura ajudou a destruir o potencial, a diversidade ecológica e, portanto, os serviços dos ecossistemas que proporcionam água, que proporcionam abrigo, proporcionam cultura e identidade ao território, acabam por destruir. E, portanto, neste caso, na ilha de São Tomé, o que se espera que possa haver então? Aquilo que nós chamamos uma restauração ecológica, que é uma das funções que as reservas da biosfera também promovem em alguns sítios, tem promovido com muito sucesso e que permitem recuperar alguns erros e algumas decisões que não foram bem apoiadas do ponto técnico e de sustentabilidade", disse António Abreu. O país espera agora a classificação das roças São João, Água-Izé, Monte Café e Diogo Vaz na Ilha de São Tomé e Belo Monte e Sundy, na Ilha do Príncipe, como Património Mundial da UNESCO. A historiadora Nazaré Ceita, que participa neste processo de classificação, considera que mais do que o património, está a salvaguardar-se a memória de todos os são-tomenses. “Quer dizer que há qualquer coisa que se está a passar que é uma valorização da memória? Na verdade, a memória colectiva sobre as roças, que é tão grande que não será apenas para São Tomé e Príncipe, será uma memória coletiva de Cabo Verde, de Moçambique, de Angola e quiçá de outros espaços que nós falamos menos. E a valorização da memória colectiva é muito necessária para a perpetuação da história. E eu acredito que o monumento mais visível que temos para esse efeito é precisamente o conjunto das roças. Será uma forma de criar uma exceção para São Tomé e Príncipe em termos históricos. Hoje é como na UNESCO se diz, quando nós falamos da questão da autenticidade, da exclusividade, do valor universal excepcional, vários países podem ter tudo, mas para São Tomé e Príncipe eu acredito que o valor universal excepcional está precisamente nas roças que nós temos que na candidatura. Aliás, já temos a candidatura preliminar, mas é preciso agora todo um trabalho para a classificação que leva às vezes um tempo. Estamos esperançados. Apesar dos meus 60 anos, eu acredito que eu ainda consiga ver esta classificação mundial” Já no final do ano, também o Tchiloli, uma encenação teatral e musical representada há centenas de anos nas ilhas foi oficialmente inscrita no Património Cultural Imaterial da Humanidade. Emir Boa Morte, director-geral da Cultura e secretário da comissão nacional da UNESCO, lembra que “mais importante que o prémio, é a preservação do Tchiloli” e prometeu uma estratégia de salvaguarda desta tradição. "Nós recebemos este prémio, mas, no entanto, o que é mais importante agora é nós preservarmos. Vai haver aqui uma estratégia para a preservação desse mesmo património cultural imaterial", garantiram as autoridades. Impasse no sector do turismo Com o reconhecimento internacional na conservação da natureza e do património histórico, São Tomé e Príncipe tem todas as potencialidades para uma aposta no turismo que respeite e ajude a conservar o ambiente, mas também seja fonte de rendimento para o país como explicou António Abreu, director da Divisão de Ciências Ecológicas e da Terra na UNESCO. "Outra área também que é demonstrativa é, digamos, o investimento na área do turismo sustentável, em que o modelo que se pratica nas reservas da biosfera é o exemplo e o Príncipe é um exemplo disso. É um modelo de qualidade que oferece uma experiência única e, portanto, oferecendo uma experiência única, baseada nos valores naturais e culturais, o visitante não vai apenas pelo sol e pela praia, mas vai porque vai vivenciar e vai ter a oportunidade de ter uma experiência que é única. E isso em termos de competitividade no mercado do turismo, naquilo que é o mercado global, dá uma vantagem comparativa a estes sítios", explicou António Abreu. No entanto, para ter um turismo sustentável e de qualidade, não aderindo à moda do turismo de massas, são necessários operadores turísticos por um lado capazes de proporcionar estadias e experiências extraordinárias aos turistas e, por outro, que respeitem e preservem a natureza das ilhas. Até agora, o maior operador no país era o grupo HBD, do multimilionário Mark Shuttleworth, sendo também o maior empregador da ilha Príncipe.  Este grupo que gere actualmente a Roça Sundy, a Roça Paciência e os resorts Sundy Praia e Bombom, entre outros investimentos também em São Tomé, instalou-se no país no início dos anos 2010 e desde lá promove também acções a nível social. Entretanto, em Outubro deste ano, após disputas com o governo regional do Príncipe e desacordos com o Governo central, especialmente porque o HBD queria cobrar o acesso dos habitantes locais a praias dos seus resorts, o grupo anunciou que iria abandonar as ilhas. Mark Shuttleworth disse numa carta dirigida ao governo regional do Príncipe que se uma parte das lideranças políticas da ilha pensa que o trabalho do seu grupo é, e passo a citar, “feito de má-fé, com intenções neocoloniais”, o grupo iria retirar-se do país. Em entrevista à RFI, em Julho de 2025, o presidente da região autónoma do Príncipe, Filipe Nascimento, reconheceu o perigo de um possível monopólio e disse, já nessa altura, querer aposta na diversificação de investidores. "Como tudo na vida, temos sempre que lidar com os temas, com todos os cuidados, as cautelas, mas considerar que devemos trabalhar com confiança. E é isso que trabalhamos diariamente para estabelecer a confiança em toda a sociedade ou em todo o mercado, que é na relação, os poderes democráticos e os investimentos, nomeadamente dos empresários estrangeiros, mas também com uma componente muito importante que é a população. Criar as condições políticas para o ambiente de negócio, isto é, o sucesso dos investimentos e, ao mesmo tempo, que haja este benefício para todas as partes, sobretudo para a população, para as metas que as autoridades pretendem almejar. Em que é importante as receitas, a população, o emprego, mas também criar um quadro jurídico legal que regule de forma harmoniosa e equilibrada todas estas relações, que dê, por um lado, garantia de proteção dos investimentos, mas, por outro lado, respeito para não só as regras do mercado funcionarem, como também o respeito da cultura, o ambiente, as pessoas de um modo geral existe, embora no dia a dia aspectos que vão surgindo que é preciso gerir na base de um diálogo que temos feito com muita responsabilidade e continuaremos a fazer. Os riscos há em qualquer mercado, mas sim, no caso do Príncipe, uma economia pequena numa ilha. Há, portanto, necessidade de continuarmos a trabalhar para a diversificação dos subsectores da economia, mas também dos intervenientes. Isto é, mais empresários, mais investidores", disse Filipe Nascimento. Após um mês de impasse e negociações, o desfecho deste imbróglio ainda não é conhecido, com as autoridades a assegurar que querem que o grupo permaneça e manifestações da sociedade civil a favor do HBD. A imigração são-tomense face às novas regras sem Portugal Este é um grupo que se tornou essencial nas ilhas, já que emprega quase mil pessoas, num território onde é difícil encontrar trabalho qualificado, o que nos últimos anos tem levado muitos jovens e menos jovens a procurar emprego fora do país, especialmente desde 2023, altura em que a CPLP abriu portas à mobilidade dos seus cidadãos. Assim, São Tomé terá perdido nos últimos três anos cerca de 10% da sua população, com grande incidência na faixa etária dos 18 aos 35 anos. Mais de metade escolhe Portugal para viver e partem à procura de melhores condições económicas. Este é um movimento que a historiadora e professora universitária Nazaré Ceita identificou nas salas de aula do ensino superior no país e que tem já fortes impactos no dia a dia de quem vive nas ilhas. Esta académica espera que também venha a haver impactos positivos. "Hoje, quando eu procuro um canalizador que não encontro, eu procuro um eletricista que não encontro. E muitos deles são levados por empresas portuguesas organizadas. Quer dizer que há qualquer coisa que está a escapar. Então eu vejo isto com preocupação, mas a minha preocupação ao mesmo tempo é levada para o outro lado, porque há muitos países em que são as remessas dos emigrantes é que desenvolvem o país. Pode ser que as pessoas que estejam fora estejam a criar condições para ajudarem a desenvolver São Tomé e Príncipe. Uns podem continuar lá, mas pode ser que outros regressem. Só me preocupa o facto de muitos deles, caso dos alunos daqui da faculdade, que às vezes não terminam a sua monografia e vão para lá fazer trabalhos completamente humildes. Quando eu acho que houve um investimento bastante grande e nós estamos com salas vazias, às vezes de alunos que dizem eu vou me embora. Quer dizer que há qualquer coisa que se está a passar", declarou a docente universitária. O primeiro-ministro de São Tomé e Príncipe, Américo Ramos, deplorou em Agosto a saída dos jovens o estrangeiro e disse querer implementar uma “emigração consciente”, que permita aos são-tomenses terem boas condições de vida nos países de destino. A gestão dos fluxos migratórios é uma das prioridades do seu Governo, segundo afirmou em Agosto. "Enquanto não atingimos o nível de desenvolvimento desejado, devemos saber gerir os fenómenos migratórios com responsabilidade. A migração está, por isso, na agenda política deste Governo, através do programa de envolvimento da diáspora no desenvolvimento nacional. Foram já definidas políticas públicas com acções concretas, algumas das quais já em curso desde o início do ano de 2025. Entre estas acções destacam-se a criação do Gabinete das Comunidades, com o objectivo de acompanhar e implementar políticas públicas direccionadas à nossa diáspora. O reforço da protecção consular através da CPLP, sobretudo em países sem representação diplomática directa. A ampliação da rede diplomática. A facilitação do acesso a documentos oficiais essenciais para legalização e integração. A criação de incentivos fiscais e aduaneiros, nomeadamente através de regime simplificado de pequenas remessas e do Regime Especial para bens Essenciais", detalhou o líder do Governo. Desde lá, as regras da imigração para Portugal mudaram, com os portugueses a endurecerem os critérios para quem se pode instalar no seu território. Tendo em conta este acordo, os fluxos migratórios dos países lusófonos não foram completamente travados, mas quem se quiser estabelecer em Portugal vindo de um país da CPLP terá agora de passar pelo crivo da unidade de coordenação de fronteiras do sistema de segurança interno, isto é, da verificação dos sistemas de segurança. É este órgão que atribui depois um parecer para obter o visto de residência, deixando assim de ser possível pedir em Portugal autorizações de residência CPLP apenas com vistos de turismo ou com isenção de visto. Assim, com a nova lei de estrangeiros quem queira imigrar para Portugal terá primeiro de obter um visto consular e depois pedir uma autorização de residência. Nas ilhas, pouco a pouco, verifica-se também o fenómeno inverso, com alguns jovens, desiludidos com o projecto de se mudarem para a Europa, regressam e reinstalam-se nas suas comunidades, como relatou Filipe Nascimento, presidente da região autónoma do Príncipe, tendo ele próprio vivido e estudado em Portugal antes de ter regressado às suas origens, assumindo o comando do governo regional a partir de 2020.  “Estamos a perder os nossos jovens e isso preocupa sempre, tratando-se particularmente de quadros e talentos. Temos pessoas a sair, seja professores, enfermeiros, pessoas empregadas no sector do turismo que está em crescimento e sentimos dos empregadores esse desafio de continuidade, de formação, capacitação, de novos quadros. Mas, como tudo na vida, devemos olhar por um lado, com preocupação, mas não com drama. Temos que continuar a fazer o nosso trabalho e interessa ver que mesmo se olharmos para os dois últimos anos em que saiu um maior número de jovens como nunca saiu, fruto desta evolução da legislação de migração de Portugal enquanto parte do Tratado da CPLP para a mobilidade das pessoas, mas respeitar porque subscrevemos esse tratado. Mas, por outro lado, dizer que muitos jovens que saíram reconheceram que afinal não é tão mau estar no Príncipe. Eu sei de quatro jovens que já estavam lá há alguns meses e já regressaram e mais que lá estão, estão a preparar o seu regresso. E sei de muitos que também vão em jeito de férias para explorar, chegam lá e respeitam o tempo de férias de um mês ou 15 dias e regressam ao perceberem que é um bom país. O Príncipe oferece tudo para se ser feliz, constituir família, realizar sonhos cá com o que temos. Então isto também nos orgulha, mas é um desafio para nós. Criar um ambiente melhor, dar mais terrenos aos jovens para a construção de casa, oferecer e já temos feito também uma trajetória interessante. Fizemos parceria com universidades e temos centenas de pessoas hoje a frequentar o ensino superior à distância. Continuamos a trabalhar para baixar o custo de vida, continuarmos a oferecer uma saúde de mais qualidade” O roubo do processo do 25 de Novembro Se a imigração tem contribuído para desgastar o capital social do país, o caso do 25 de Novembro de 2022 tem assombrado a política são-tomense. Este ataque ao quartel fez quatro mortos e foi qualificado pelas autoridades nessa altura como uma tentativa de golpe de Estado, com a Comunidade Económica dos Estados da África Central (CEEAC) a ter dito em 2025 que “não existem provas sérias e convincentes” de que o grupo quisesse tomar o poder. Foi o próprio Presidente, Carlos Vilas Novas, a pedir no dia 12 de Julho deste ano que a situação real daquele dia fosse esclarecida o mais rapidamente possível. "Aproveito a ocasião para exortar as autoridades competentes e de uma vez por todas, a darem o respetivo seguimento à conclusão do processo da morte de quatro cidadãos, na sequência da invasão do quartel das Forças Armadas, em 25 de Novembro de 2022. As autoridades devem o desfecho deste caso as vítimas aos seus familiares e à sociedade. A vida é o bem jurídico supremo e é a todos os títulos inadmissível que os que contra ela atentam fora das causas de justificação previstas na lei, saiam impunes. É necessário que a verdade seja conhecida e a justiça seja feita em conformidade com as leis em vigor na nossa República", declarou o chefe de Estado. No entanto, o processo do julgamento da alegada tentativa de golpe de Estado de 25 de Novembro de 2022 que resultou na morte de quatro homens no quartel militar de São Tomé, desapareceu das instalações do Estado-Maior das Forças Armadas no final de Outubro.  Mais de vinte militares, nomeadamente altas patentes, foram acusados pelo Ministério Público de estarem envolvidos na morte e tortura dos quatro homens, mas até ao momento não foram julgados porque o Tribunal Civil se declarou incompetente e remeteu o processo para o Tribunal Militar que, por sua vez, refere não dispor de meios para este julgamento. No terceiro aniversário deste acontecimento, a ministra da Justiça são-tomense, Vera Cravid, considerou que este acontecimento permanece "na memória colectiva como um dos momentos mais sombrios da história recente” do país. Já para Filinto Costa Alegre, membro da Associação Cívica e que lutou pela independência do país, o esclarecimento do que se passou naquele dia é essencial para que os jovens voltem a acreditar no país e para construir um futuro colectivo. “Há que fazer um trabalho que leve as pessoas a paulatinamente irem Acreditando que há vida para além da emigração. Há vida para além da emigração? Há futuro para além da emigração? Então, mas é preciso demonstrar isso? Isso não é com discursos, é na prática. E então, do meu ponto de vista, há matérias que podem servir como rampa de lançamento para essa nova fase para os próximos 50 anos. Mobilizar as pessoas, as pessoas de boa vontade, as pessoas que ainda acreditam que querem regenerar.  Então vamos construir grupos de trabalho para diversos assuntos. Mas os mais prioritários são o combate ao 25 de novembro. Esta, esta política, essa estratégia de intentonas, inventonas para para resolver problemas. Por isso tem que acabar” Se, como o Presidente Carlos Vila Nova expressou no seu discurso dos 50 anos de independência do país, o país não está onde gostaria de estar, há também motivos de regozijo e de esperança de um futuro melhor para São Tomé e Príncipe. "Mas se nem tudo são rosas, nem tudo são espinhos, não podemos ignorar as conquistas alcançadas ao longo destes 50 anos, apesar das dificuldades económicas. Os sucessivos governos de São Tomé e Príncipe fizeram importantes avanços no campo da educação, da saúde e dos direitos humanos. A escolarização foi uma prioridade nas primeiras décadas da independência. O governo procurou formar uma nova geração de líderes e técnicos que pudessem colaborar na edificação de uma sociedade mais justa e igualitária. A inclusão social também foi um ponto chave das políticas públicas, com ênfase na redução das desigualdades, na garantia do acesso à saúde e à educação para todos os cidadãos, especialmente em áreas rurais e isoladas. As políticas de educação foram conduzidas no sentido de promover maior equidade e um maior acesso à formação profissional essencial para o desenvolvimento do país no cenário global. As universidades e centros de formação técnica. Entretanto, surgidos a desempenhar um papel cada vez mais importante na capacitação da população e no desenvolvimento do capital humano, As dificuldades com que nos temos debatido não podem desbotar ganhos como o aumento da taxa de escolarização e a consequente redução da analfabetização a níveis residuais. A construção de um grande número de jardins de infância, de escolas primárias e secundárias em todos os distritos do país e na região Autónoma não podem desbotar ganhos como a construção de vários liceus que visam juntar se ao antigo e único. A data da independência, integrado na antiga Escola Técnica Silva Cunha, não podem desbotar ganhos como o surgimento de instituições de ensino superior privadas no país e a criação da Universidade de São Tomé e Príncipe e dos seus diversos pólos, traduzida na possibilidade de formar mais homens e mulheres que melhor sirvam o país e o mundo. hoje convertido em aldeia global. As dificuldades com que nos debatemos não podem anular ganhos, como a redução significativa das taxas da mortalidade materna e infantil, o aumento da cobertura vacinal, o aumento da esperança média de vida ou a erradicação do paludismo não podem anular ganhos como o aumento exponencial da construção de novos centros de tratamento de água potável, bem como o aumento da cobertura do fornecimento de água potável e da eletricidade a quase toda a população do país", concluiu o Presidente são-tomense.

Podcast Internacional - Agência Radioweb
Economia mundial avança sob risco de recessão sincronizada

Podcast Internacional - Agência Radioweb

Play Episode Listen Later Dec 15, 2025 5:41


Mercado já não tem paciência com EUA. China apresenta menor ambição.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.

Les actus du jour - Hugo Décrypte
(Les Actus Pop) Qu'est-ce que ce documentaire nommé aux Oscars mais interdit au Japon ? … HugoDécrypte

Les actus du jour - Hugo Décrypte

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 5:29


Chaque jour, en quelques minutes, un résumé de l'actualité culturelle. Rapide, facile, accessible.Notre compte InstagramDES LIENS POUR EN SAVOIR PLUSDOCUMENTAIRE : FranceInfo, RFI, TéléramaDISNEY OPEN AI : OpenAI, FranceInfo MATISSE MUSEE : LeFigaro, FranceInfo GAMES AWARDS : Gameblog, LeJournalduGeek NEMO EUROVISION : FranceInfo, BFM SZA TRUMP : LeFigaro, HuffpostÉcriture : Mathys DebrilIncarnation : Samy Rabbata Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

Invité Afrique
Aminata Sarr, lauréate du prix L'Oréal-Unesco: «Les femmes ont leur place dans la science»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 5:32


À l'heure où le changement climatique menace les récoltes et les ressources en eau, une jeune chercheuse africaine propose une solution concrète. À 30 ans, la Sénégalaise Aminata Sarr vient d'être distinguée par le Prix international L'Oréal-Unesco pour les femmes et la science, qui récompense chaque année 30 jeunes chercheuses africaines. Son innovation vise à produire davantage, avec moins d'eau et moins d'énergie — enjeu crucial pour les zones rurales du continent. RFI : quand est née votre passion pour les sciences ? Aminata Sarr : Cela a commencé dès le bas âge. J'ai toujours aimé tout ce qui est en rapport avec la nature. Même quand j'étais jeune, sur mon ordinateur, les images que je créais étaient toujours liées à la nature. Quand j'ai eu l'occasion de m'orienter vers la production végétale et agronomique, j'ai donc choisi d'aller à l'université pour étudier l'agriculture. Ensuite, j'ai poursuivi avec une thèse. J'ai commencé cette thèse au Burkina Faso, dans le domaine des énergies renouvelables. Je travaille actuellement sur la production agricole et énergétique, et sur l'efficience de l'utilisation des ressources en eau en agriculture. Beaucoup de femmes n'ont pas cette même opportunité. Êtes-vous bien vue par votre entourage ? C'est vrai que beaucoup de filles n'ont pas eu cette chance, surtout là d'où je viens. J'ai grandi à Saint-Louis, à Goxumbac, situé sur la Langue de Barbarie, une zone où vivent majoritairement des pêcheurs. Parfois, les filles ne vont pas à l'école ou alors, elles arrêtent très tôt. Moi, j'ai eu la chance d'avoir une famille qui m'a comprise. Il y avait ma maman, qui nous poussait à aller de l'avant, surtout dans les matières scientifiques. Il y avait aussi ma grande sœur, qui a commencé avant moi. Une fois à l'université, j'ai également rencontré un professeur qui m'a encouragée à aller de l'avant, notamment dans le domaine de la recherche. Aujourd'hui, je travaille sur les systèmes agrivoltaïques, qui permettent de faire de la production agricole et énergétique en même temps. Vous êtes citée en disant que la science peut créer un monde où les populations les plus défavorisées vivent dignement. Quelle solution avez-vous formulée pour contribuer à mettre fin à la faim en Afrique ? D'abord, il y a le système agrivoltaïque. C'est une technique qui permet à la fois la production agricole et énergétique sur une seule surface. Nous avons aussi constaté que, pour l'agriculture, il faut optimiser ces systèmes. Nous avons donc développé une méthode permettant de trouver la configuration qui maximise à la fois la production agricole et énergétique. Nous y avons également intégré un système d'irrigation automatisé, que nous avons développé pour assurer une utilisation plus efficace des ressources en eau. Vous parlez donc de panneaux solaires, de capteurs ? Oui. En ce qui concerne les ressources en eau, nous utilisons des capteurs connectés à des microcontrôleurs pour appliquer l'eau de manière automatique. Les quantités d'eau dont la plante a besoin sont ainsi appliquées automatiquement, sans intervention de l'agriculteur. À lire aussiQuatorze scientifiques africaines honorées par la fondation l'Oréal-Unesco   Les agriculteurs savent donc quand irriguer, combien d'eau utiliser et comment économiser l'eau ? Effectivement. Le système permet d'appliquer automatiquement la quantité d'eau dont la plante a besoin, uniquement au moment nécessaire. Seule la quantité strictement nécessaire est utilisée. Comment cette solution peut-elle concrètement contribuer à réduire la faim en Afrique ? Pour faire de l'agriculture, on a besoin d'eau, et les ressources en eau diminuent de plus en plus. Quand elles diminuent, la production agricole est en danger. Il y a donc un risque de baisse de la production. L'eau doit être utilisée de manière durable. Pour lever ces contraintes liées à l'accès à l'eau, nous avons travaillé sur la mise en place de systèmes d'irrigation automatisés afin de renforcer la production agricole et de faire face aux effets du changement climatique et à la surexploitation des ressources en eau. En milieu rural, les producteurs n'ont pas toujours une idée précise de la quantité d'eau à appliquer, ce qui peut conduire à une surexploitation. Ces systèmes permettent donc une utilisation plus durable de l'eau, et donc une agriculture plus durable. Quand vous dites que la science peut sortir les gens de la pauvreté, à qui pensez-vous en particulier ? A des familles, à des agriculteurs que vous avez rencontrés ? Je pense notamment aux populations en milieu rural. Les producteurs y tirent l'essentiel de leurs revenus de l'agriculture. La question est donc de savoir comment aider ces populations qui sont dans le besoin. C'est dans ce sens que je dis que la science peut permettre d'améliorer les conditions de vie des populations les plus défavorisées. Et, juste pour revenir sur votre prix, il s'accompagne d'une enveloppe de 10 000 euros. Quel usage comptez-vous faire de cet argent ? Cet argent sera utilisé pour vulgariser les résultats que nous avons obtenus, notamment à travers la participation à des conférences et la publication d'articles scientifiques. L'objectif est de permettre aux populations d'avoir accès à la méthode que nous avons développée. Quel message souhaitez-vous adresser aux jeunes filles africaines qui rêvent elles aussi de faire de la science, mais n'osent pas encore ? Que pouvez-vous leur dire pour les encourager ? Je veux leur dire que les femmes ont toute leur place dans la science. Elles peuvent rencontrer des contraintes et des difficultés, mais elles doivent croire en elles. Elles doivent toujours se forcer à aller de l'avant, à travailler encore davantage pour aller de l'avant.

La marche du monde
Amilcar Cabral et Maria Helena, de l'intime au politique

La marche du monde

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 48:29


50 ans après l'indépendance du Cap-Vert, La marche du monde est en reportage dans la ville de Praïa, à la recherche des lettres adressées par Amilcar Cabral, l'icône de la lutte de libération nationale, à Maria Helena Atalaide Vilhena Rodrigues, sa première compagne portugaise. Des lettres conservées avec amour par Iva, leur première fille, jusqu'à ce qu'elle décide de les publier puis de les confier à la Fondation Cabral. (Rediffusion) Une archive précieuse pour comprendre comment Amilcar, jeune Africain brillant venu poursuivre des études à Lisbonne dès 1945 est devenu Cabral, le co-fondateur du PAIGC, le parti Africain de l'Indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert. C'est dans le quartier de Terra Branca sur les hauteurs de Praïa que je retrouve Maria Benedita Basto, spécialiste des textes de Cabral. Ensemble nous avons souvent rêvé de venir rendre visite à Iva Cabral afin de comprendre pour quelles raisons elle a souhaité porter à la connaissance du grand public la correspondance de ses parents. « Ces lettres me tiennent à cœur, pas seulement parce que ce sont des lettres de mes parents où ils démontrent les sentiments mutuels, mais principalement parce que ça démontre qui ils étaient », nous confie Iva Cabral en français, « qui étaient ces jeunes gens dans une époque très difficile (N.D.L.R. L'empire coloniale portugais sous la dictature de Salazar). J'ai compris que c'était deux jeunes qui s'aimaient. J'ai vu que c'était des jeunes qui voulaient augmenter leur poids dans la société, voulaient changer quelque chose, oui, c'est ça que Cabral veut dire dès les premières lettres. À partir d'un certain moment, il commence à s'engager et il fait que ma mère s'engage aussi. Je parle de libérer leur patrie, la patrie de mon père qui était le Cap-Vert et la Guinée-Bissau, de finir avec le colonialisme, mais pas seulement dans sa terre, mais aussi dans l'Afrique. » Un documentaire signé Valérie Nivelon. Conseillère scientifique : Maria Benedita Basto Réalisation : Sophie Janin. Tous mes remerciements à Iva Cabral, au président Pedro Pires et à la Fondation Cabral, à Filinto Elisio et Marcia Souto des éditions Rosa de Porcelena et à Maria de Fatima Fernandes de l'Université du Cap-Vert.   Pour découvrir les lettres adressées par Amilcar Cabral à Maria Hélèna, et traduites pour la première fois en français, RFI vous propose un long format inédit. ⇒ Le webdocumentaire.

Le goût du monde
À la table des Pharaons et des Égyptiens de l'Antiquité

Le goût du monde

Play Episode Listen Later Dec 13, 2025 28:59


Que mangeaient les Égyptiens de l'Antiquité ? Les boissons ou mets à nos tables encore aujourd'hui ? Que racontent les tombeaux des Pharaons ? Les vestiges des chantiers des constructions des pyramides ? Les rives du Nil ? L'égyptologue Pierre Tallet le confirme : la cuisine est une excellente source, elle met sur la piste des habitudes, des ustensiles, des us et coutumes et des goûts de civilisations anciennes. Les ustensiles, les peintures, les sculptures sont autant d'indices pour saisir les savoir-faire, les mets, et les saveurs qui faisaient le quotidien des Pharaons et des Égyptiens des milliers d'années avant J.-C. à ceci près que ces représentations constituent une version idéalisée et glorifiée de la réalité. Les offrandes peintes sur les murs, les jardins et les banquets, les moules de boulangerie, la faune et la flore racontent les saveurs et les mets qui, parfois, ont subsisté au fil des siècles à l'instar des houmous et plats de fèves, du pain et de la bière qui font le socle de l'alimentation dans l'Égypte ancienne. Sur les fresques déjà, les poissons, la poutargue, la viande séchée, des oiseaux confits, des saumures, et la pâtisserie, les fruits (dattes, figues, plus tard la grenade et les pommes), les techniques de conservation encore utilisées aujourd'hui. La cuisine de l'Égypte ancienne, son étude, éclaire sur les géographies, les cultures, la richesse. Le Nil et ses crues donnaient le ton, entre abondance et famine, les «bonnes manières» et les conventions sociales, les relations au sein d'un même peuple, et avec les pays voisins. Manquent les recettes dont il reste peu, voire pas de traces écrites, une frustration dont on se console en tentant à notre tour, avec plus ou moins de succès, un foul medammes encore savouré aujourd'hui en Égypte, ou un gâteau de souchet dont la recette a presque été trouvée. Avec Pierre Talley, docteur en Égyptologie, égyptologue à La Sorbonne et directeur de l'Institut français d'archéologie orientale du Caire. Il publie chez Actes Sud «Cuisine et saveurs de l'Égypte ancienne», son 3ème livre et dernier livre autour de la nourriture en Égypte ancienne. Pour aller plus loin - À la table des Pharaons, de Pierre Tallet – collection Zyriab Actes Sud - Les papyrus de la mer Rouge, de Pierre Tallet et Mark Lehner – Actes Sud - Institut français d'archéologie orientale du Caire  - Institut national de recherches archéologiques préventives - De re coquinaria de Apicius : les Belles Lettres 2016 - Sinoué l'Égyptien, de Mika Waltari - Ce pays qui te ressemble, de Tobie Nathan - Pourquoi tant de mythes sur l'Égypte ancienne et les pharaons : Autour de la question RFI. Programmation musicale : Jelibaba, Clément Janinet et Mah Damba.   En images La Recette : Gâteau shayt aux souchets.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.  Standard : 33 9 693 693 70  Mail : appels.actu@rfi.fr  Facebook : Rfi appels sur l'actualité  Twitter : @appelsactu 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Migration irrégulière: l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors frontières?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 19:29


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'interdiction des réseaux sociaux aux moins de 16 ans et les conséquences de l'arrêt de l'aide militaire américaine à l'Ukraine. Migration irrégulière : l'UE va-t-elle créer des «hubs de retour» hors de ses frontières ?  La décision des ministres de l'Intérieur de l'UE n'est pas encore définitive mais si elle est validée par le Parlement européen, les États membres pourront envoyer les migrants en situation irrégulière dans des centres de rétention situés dans des pays hors des frontières de l'UE. Comment fonctionneront ces centres ? Quels intérêts les pays extra-européens auraient-ils à accepter ces «hubs de retour» ? Avec Amara Makhoul, rédactrice en chef du site Infomigrants.    Australie : et si les moins de 16 ans vivaient sans réseaux sociaux ?  L'Australie devient le premier pays au monde à interdire l'accès aux réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Qu'est-il prévu pour vérifier l'âge des utilisateurs ? Cette interdiction sera-t-elle réellement efficace pour lutter contre l'addiction des jeunes aux plateformes ? D'autres pays envisagent-ils de mettre en place une telle mesure ?   Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage «Elon Musk : l'enquête inédite» (éditions Robert Laffont).    Ukraine : pourquoi l'aide militaire est au plus bas depuis le début de la guerre ?   Selon l'institut de recherche allemand Kiel, l'aide militaire de l'Europe à l'Ukraine ne suffit pas à compenser le désengagement américain décidé par Donald Trump. Pourquoi les pays européens ne parviennent-ils pas combler la différence ? Si 2025 est l'année au cours de laquelle Kiev a reçu le moins d'aide militaire, qu'en sera-t-il en 2026 ?    Avec Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, la suite du feuilleton entre la Fécafoot et le ministère des Sports.

Noticias de América
Chile: ¿Qué opinan los inmigrantes venezolanos de las elecciones de este domingo?

Noticias de América

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 2:33


La inmigración ha sido un asunto central en las campañas y en los debates de los dos candidatos a la presidencia, José Antonio Kast y Jeannette Jara. Se repite que hay que detenerla, regularla o incluso expulsar a cientos de miles de personas que han llegado en los últimos años. El tema de la inmigración toca en especial a la comunidad venezolana, la más numerosa entre las personas extranjeras viviendo en Chile, representando el 41,6% de los migrantes, según el último censo de 2024. "Quiero que Chile sea un país de prosperidad" ¿Pero qué piensan los venezolanos y las venezolanas de estas elecciones? ¿Cómo viven el proceso electoral aquellos que ya tienen derecho a voto? Nos encontramos con María Gabriela, proveniente de Maracaibo, y aunque faltan pocos días para la segunda vuelta, aún no sabe a cuál candidato apoyar. "¿Qué te podría decir? Que es bastante angustiante lo que estamos viviendo. Nosotros queremos que gane el mejor. Yo no estoy ni con uno ni con el otro. Quiero que Chile sea un país de prosperidad, donde todos vivamos acá en armonía, en tranquilidad, en paz para el bien de todas las personas que aquí estamos, pues", explica la mujer. Nelly Quijada comparte esta visión: "Y lo que quisiera es que el que quedara lo hiciera bien para todos en conjunto". Y aunque también está indecisa mientras conversa con RFI, define mejor su voto: "Digamos que votaría por Jara, en todo caso. En este caso me iría por la línea de Jara para que te digo. O sea, porque tengo como más opción, o sea, ser como más empática con lo que estamos viviendo nosotros, sobre todo los venezolanos", indica. "Capacidad de gestión" Pablo, vendedor de 25 años, va por la opción contraria y apoyará a José Antonio Kast: "Porque las propuestas que tiene en comparación con las de la otra candidata, Jara, me parecen mucho mejores en muchos aspectos. Hoy justamente estábamos debatiendo con varios compañeros de trabajo y es la mejor opción que vemos nosotros como extranjeros y como chilenos", estima. A Xiomara Serrano, politóloga, le interesa mucho la participación. Pronto cumplirá 10 años en el país: "Yo apoyo a Jeannette Jara porque es una persona que ha demostrado capacidad de gestión, que ha demostrado que tiene conocimiento, tanto en su carrera profesional como en su carrera pública, ha demostrado que es la mejor opción que tenemos. Además de que es la única candidata que en este momento presenta un programa de gobierno serio, que realmente da propuestas serias a los migrantes en Chile, que nos reconoce como sujeto de derecho acá", analiza.

Presa internaţională
Sute de magistrați îi susțin pe judecătorii Laurențiu Beșu și Raluca Moroșanu

Presa internaţională

Play Episode Listen Later Dec 12, 2025 54:20


La 500 a ajuns numarul judecătorilor și procurorilor care au transmis un mesaj de solidaritate față de magistrații care au făcut dezvăluirile din documentarul Recorder. Si Laura Codruța Kovesi, procurorul-șef al Parchetului European, a semnat apelul magistraților români care s-au solidarizat cu judecătorii Laurențiu Beșu și Raluca Moroșanu. Intre timp, președinta Curtii de Apel Bucuresti spune că difuzarea la TVR a documentarului Recorder despre Justiție este "instigare împotriva ordinii constituționale". Ucraina este dispusă să ia în considerare crearea unei zone demilitarizate în Donbas (Le Monde) Cotidianul francez scrie, citandu-l pe consilierul presedintelui Zelenski, ca Ucraina ar putea accepta o concesie majora pentru incheierea razboiului. Kievul ar putea fi de acord cu crearea unei zone demilitarizate in Donbas. Propunerea a fost deja inaintata presedintelui Donald Trump.  Al doilea caz de lepră a fost confirmat la Cluj-Napoca. Ce spune ministrul Sănătății DSP Cluj  confirma al doilea caz de lepră. Alte două cazuri sunt în curs de evaluare clinică şi microbiologică. Ce măsuri au fost luate  ne va spune corespondentul RFI, Bianca Padurean. Dificultățile energetice prin care trece Republica Moldova din cauza atacurilor Rusiei asupra sistemului energetic al Ucrainei au devenit subiect de stiri false in Romania Fake-news-urile sunt alimentate și de retorica unor lideri de opinie si chiar lideri politici din zona suveranista. Autoritățile din tara vecina explica: Chisinaul își achita integral nota de plata către România, chiar dacă energia de avarie costa de 4-5 ori mai mult decat cea cumparata în regim comercial.     

Radio foot internationale
Ligue des Champions : 6è journée de phase de Ligue

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:29


Au programme de Radio foot aujourd'hui (16h10 / 21h10 T.U) : - La Ligue des Champions. Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. ; Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. ; J-10 avant la CAN. Ligue des Champions Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. - Real Madrid 1 - 2 Manchester CityRetour sur le choc de la semaine et la nouvelle défaite des Merengue, privés de Kylian Mbappé. - Athletic Bilbao 0 - 0 Paris SGDominateurs, les champions d'Europe en titre ont buté sur la défense basque. Ils restent bien installés dans le top 8. - Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. Qui finira dans le top 8 et accédera aux huitièmes de finale ? Qui passera par les barrages ? Nous nous projetons sur les deux dernières journées de la phase de ligue. J-10 avant la CAN !  Début de la série du service des sports de RFI consacrée aux joueurs de Ligue 1 qui s'apprêtent à participer à la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc. Aujourd'hui, entretien de Baptiste Leduc avec Lionel Mpasi, le gardien des Léopards de RDC. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Salim Baungally et Yoro Mangara. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.

Chronique de Mamane
Le principe des vases communicants

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:51


Le principe des vases communicants ne marche pas au Gondwana. Il y a les quartiers d'en-haut-de-en-haut, d'un côté, et les quartiers d'en-bas-de-en-bas, de l'autre. Ils sont soumis à la même pression atmosphérique, à la même température, ils sont reliés, entre eux, par le boulevard Président-Fondateur, l'avenue Première Dame et tout plein de raccourcis mais, tu montes ou tu descends, tu n'arriveras jamais à les équilibrer à la même hauteur... [Rediffusion du 27.04.2023]

Enfoque internacional
Un Nobel incómodo: María Corina Machado divide a demócratas y críticos del intervencionismo

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:24


La concesión del Nobel de la Paz 2025 a la líder opositora venezolana María Corina Machado ha desatado una ola de reacciones encontradas. Para algunos, el galardón simboliza la defensa de la resistencia civil frente al autoritarismo; para otros, premia a una figura que ha alentado la intervención extranjera y agrava la polarización en Venezuela. Artículo publicado por por primera vez el 17 de octubre 2025 Amores y odios, suscita la figura de María Corina Machado como Nobel de Paz 2025. Para Kristian Herbolzheimer, director del Instituto Catalán para la Paz (ICIP), la elección del comité noruego alerta sobre el peligro y retroceso de las democracias en el mundo de hoy. "Es un mensaje que trasciende significativamente el caso específico de Venezuela -dice a RFI- y el premio Nobel se otorga a una persona por su labor de resistencia civil no violenta frente a un régimen que manipuló claramente el resultado de las últimas elecciones. Ella tiene la capacidad de articular una oposición fragmentada, dividida, y resistir en este caso, incluso desde la crandestinidad frente a este régimen."  Pero hay quienes critican que se haya otorgado el Nobel de la Paz a la líder de la línea dura de la oposición venezolana. Recientemente aplaudió el despliegue de buques de guerra estadounidenses en el Mar Caribe para atacar a supuestos narcotraficantes al servicio de un cartel cuyo cerebro, según el gobierno de Donald Trump estaría en el Palacio de Miraflores.  Leer tambiénReacciones contrastadas en Venezuela tras el anuncio del Nobel de la Paz para Machado "La voz más fuerte a favor de este tipo de intervención militar de Estados Unidos dentro de Venezuela es María Corina Machado, dice Alexander Main, director de política internacional del Centro de Investigación en Política y Economía (Cíper), con sede en Washington. "Es una posición controvertida dentro de Venezuela y dentro de la misma oposición venezolana que le han criticado mucho. Por ejemplo, Enrique Capriles (el ex candidato presidencial), ha denunciado tanto la campaña militar de Estados Unidos en el Caribe, con la matanza extrajudicial de venezolanos y otras personas no identificadas, y ha también denunciado la posibilidad de una intervención militar estadounidense en Venezuela. Lamentablemente, lo que se escucha a nivel internacional, es la voz de María Corina Machado, porque también es la dirigente de oposición, y quien tiene el mayor apoyo de Estados Unidos, del mismo secretario de Estado, Marco Rubio. "Main concluye que "esta elección de Machado como nueva Premio Nobel de la Paz, va a fomentar más división y tal vez más violencia en Venezuela."  Tras recibir el galardón, María Corina Machado escribió en X que dedica "este premio al pueblo venezolano que sufre y a Trump por su apoyo decisivo a nuestra causa". Artículo publicado por por primera vez el 17 de octubre 2025

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Thaïlande-Cambodge: pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 19:28


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la prise d'Uvira par les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda et les menaces de droits de douane d'Emmanuel Macron envers la Chine. Thaïlande-Cambodge : pourquoi la frontière tracée par la France est-elle à l'origine du conflit ?  Malgré un cessez-le-feu signé en octobre 2025 en présence de Donald Trump, les hostilités ont repris entre la Thaïlande et le Cambodge, le long de leur frontière commune. Depuis le début de la semaine, les affrontements meurtriers ont provoqué le déplacement de plus 500 000 personnes. Comment expliquer cette flambée de violence ? Quel est le différend frontalier qui oppose les deux pays depuis la colonisation française ? Avec Guillaume Naudin, chronique «La fabrique du monde» sur RFI.    RDC-Rwanda : Donald Trump peut-il faire pression sur Paul Kagame ?  Malgré l'accord de paix signé, il y a une semaine, à Washington par les présidents Felix Tshisekedi et Paul Kagame, les rebelles de l'AFC/M23, soutenus par le Rwanda, ont investi Uvira, la deuxième plus grande ville du sud-Kivu. Depuis deux jours, Congolais et Burundais demandent aux États-Unis de faire pression sur Kigali. De quels leviers dispose Donald Trump pour obliger son homologue rwandais à respecter l'accord de paix ? Alors que le Burundi est également sous la pression militaire du Rwanda, le conflit a-t-il un risque de s'étendre à la région ? Avec Henry-Pacifique Mayala, coordonnateur du Baromètre sécuritaire du Kivu, Kivu Security Tracker (KST), un projet de recherche sur la violence à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. Le KST documente et cartographie les incidents de violence dans l'est du Congo depuis 2017.    Droits de douane : Emmanuel Macron réussira-t-il à taxer les produits chinois ?  À peine rentré de son voyage officiel en Chine, Emmanuel Macron a mis en garde Pékin en évoquant la possibilité d'instaurer des droits de douane à l'échelle européenne sur certaines de ses exportations. Comment expliquer cette menace maintenant ? Quels secteurs pourraient être concernés ? Comment réagissent les autorités chinoises ?  Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. 

Radio Foot Internationale
Ligue des Champions : 6è journée de phase de Ligue

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:29


Au programme de Radio foot aujourd'hui (16h10 / 21h10 T.U) : - La Ligue des Champions. Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. ; Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. ; J-10 avant la CAN. Ligue des Champions Nous revenons sur la 6è journée de phase de Ligue. - Real Madrid 1 - 2 Manchester CityRetour sur le choc de la semaine et la nouvelle défaite des Merengue, privés de Kylian Mbappé. - Athletic Bilbao 0 - 0 Paris SGDominateurs, les champions d'Europe en titre ont buté sur la défense basque. Ils restent bien installés dans le top 8. - Nous faisons le point sur le classement, dominé par Arsenal qui a poursuivi son carton plein. Qui finira dans le top 8 et accédera aux huitièmes de finale ? Qui passera par les barrages ? Nous nous projetons sur les deux dernières journées de la phase de ligue. J-10 avant la CAN !  Début de la série du service des sports de RFI consacrée aux joueurs de Ligue 1 qui s'apprêtent à participer à la Coupe d'Afrique des Nations au Maroc. Aujourd'hui, entretien de Baptiste Leduc avec Lionel Mpasi, le gardien des Léopards de RDC. Autour d'Olivier Pron ce jeudi : Patrick Juillard, Salim Baungally et Yoro Mangara. Laurent Salerno aux manettes, Victor Missistrano à la préparation.

Priorité santé
La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:30


Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?  La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.  Vaccinations du bétail  La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.   Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.  Une stratégie de riposte combinée  Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.     Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages  Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024  Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.

Débat du jour
Le jeu vidéo peut-il être un outil pour les États ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 29:30


Ce sont les Oscars dans le monde du jeu vidéo : les Game Awards, l'un des plus grands moments de l'année pour le secteur vont avoir lieu, ce jeudi 11 décembre 2025, aux États-Unis. Rappelons qu'en termes économiques, les jeux vidéo sont aujourd'hui la première industrie culturelle du monde - ce qui peut passer inaperçu aux yeux du grand public, mais pas de certains gouvernements. Plusieurs pays placent leurs pions : soutien à la filière, pressions, investissements dans des studios. De là à dire que le jeu vidéo est une arme de soft power comme les autres ?   Pour en débattre : - Jennifer Lafau, chroniqueuse pour Bienvenue dans le game tous les samedis matin sur RFI et les plateformes de podcast, consultante en authenticité et fondatrice de l'association Afrogameuses qui œuvre pour plus de diversité dans le milieu du jeu vidéo - Emmanuel Forsans, directeur général de l'Agence française pour le jeu vidéo - Olivier Mauco, docteur en Science Politique, président de l'Observatoire européen des jeux vidéo, enseignant en économie du jeu vidéo à Paris-Dauphine.

Priorité santé
La fièvre de la vallée du Rift : comment éviter et enrayer les épidémies ?

Priorité santé

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 48:30


Zoonose virale, la fièvre de la vallée du Rift touche principalement les animaux, mais peut aussi toucher l'être humain. L'épidémie qui sévit actuellement au Sénégal semble marquer le pas, même si la circulation du virus reste intense pour le bétail. Selon les derniers chiffres du ministère de la Santé et de l'Hygiène Publique, le pays sahélien a enregistré 463 cas confirmés, dont 31 décès et 416 guéris. Début 2025, c'est la République centrafricaine qui avait signalé des cas de fièvre de la vallée du Rift, dans le nord-ouest du pays. Comment la maladie se transmet-elle ? Peut-on la prévenir ? Quels sont les symptômes ? Comment endiguer une épidémie ?  La fièvre de la vallée du Rift est une maladie animale, une zoonose virale, qui peut dans certains cas toucher l'humain. Mais, jusqu'à présent, aucune transmission interhumaine de cette arbovirose n'a été répertoriée. Cette zoonose vectorielle est transmise par plusieurs espèces de moustiques (Aedes, Culex), qui prolifèrent notamment à la saison des pluies. Les femelles moustiques peuvent transmettre le virus à leurs larves, dont les nymphes seront contaminées à l'éclosion.  Vaccinations du bétail  La fièvre de la vallée du Rift touche essentiellement les animaux, le bétail (vaches, moutons, chèvres…) et plus rarement les êtres humains, notamment les personnes qui travaillent auprès des animaux dans le secteur de l'élevage. Elle a été identifiée pour la première fois au Kenya, dans la vallée du Rift, en 1931.   Les signes chez l'animal sont la hausse des naissances d'animaux morts-nés et la vulnérabilité des jeunes ruminants. L'animal contaminé est faible. Il présente des symptômes fébriles comme des vomissements et parfois des diarrhées sanglantes. Chez l'humain, il existe plusieurs formes : certaines sont sévères, associées à des douleurs musculaires, une fièvre et des saignements qui conduisent au décès.  Une stratégie de riposte combinée  Des flambées de fièvre de la vallée du Rift ont été recensées, ces dernières années, en Afrique subsaharienne : Égypte, Afrique de l'Est, République Centrafricaine, Somalie et même Madagascar et le virus est aussi présent au Moyen-Orient. Ces derniers mois, c'est le Sénégal et la Mauritanie qui sont touchés. Le Sénégal, où les autorités sanitaires sont engagées dans une riposte contre la fièvre de la vallée du Rift, depuis le mois de septembre, pour contenir les foyers épidémiques et limiter la propagation du virus. Cette réponse sanitaire impose une approche plurielle : tests diagnostics, évaluation et cartographie, vaccination du bétail, surveillance et élimination des vecteurs.     Avec : Pr Christophe Rapp, infectiologue à l'Hôpital américain de Paris à Neuilly, en région parisienne. Président de la Société Française de médecine des voyages  Dr Boly Diop, responsable national de la riposte contre la Fièvre de la Vallée du Rift au Sénégal Pr Emmanuel Nakouné Yandoko, directeur général de l'Institut Pasteur de Bangui, en République Centrafricaine et lauréat du Prix Merieux 2024  Reportage de Léa-Lisa Westerhoff, envoyée spéciale permanente de RFI au Sénégal.  Programmation musicale : ► Wizkid – Fever ► Mah Damba ; Clément Janinet ; Elodie Pasquier ; Bruno Ducret - Jelibaba.

Noticias de América
Kast polariza el voto joven: entre el temor a retrocesos sociales y esperanzas económicas

Noticias de América

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:32


El voto de la llamada generación Z será clave en las elecciones presidenciales del próximo domingo en Chile. Jóvenes que crecieron en democracia y nacieron cuando José Antonio Kast y Jeannette Jara, los candidatos que buscan llegar a La Moneda, ya eran militantes activos de la política. Un tercio de los votantes que deberán acudir a las urnas de manera obligatoria este próximo domingo son menores de 30 años. Por la corresponsal de RFI en Santiago Encontramos a Javier en los jardines del Parque Bustamante. Este periodista de 25 años comparte con RFI sus impresiones a pocos días de la segunda vuelta. "Yo en particular voto por Jara, netamente porque creo en su proyecto político, pero también porque veo la amenaza que implica que José Antonio Kast al poder" Le preguntamos a Javier qué significa esa amenaza y cómo la traduce: "O sea, por ejemplo, yo soy alguien de las disidencias sexuales. Francamente, sabemos lo que significa que el fascismo llegue al poder, ¿cachái?". Matías Cifuentes, de 23 años, es parte de quienes han podido estudiar gracias a la gratuidad de la educación superior impulsada por los gobiernos de centroizquierda, por lo que siente el compromiso de votar por la candidata de ese sector. "Mi círculo cercano igual está rodeado de gente que está estudiando con gratuidad, de mujeres, de disidencias sexuales. ¿Entonces, qué voy a hacer yo votando en contra de todo eso? Yo igual el martes retiré mi título y lo conseguí con full gratuidad, entonces no podría estar más agradecido por eso. No quiero que eso tampoco retroceda para las generaciones futuras", asegura. Catalina, de 23 años, es parte de la generación Z, nativos digitales con un gran arraigo en las redes sociales. La información para ellos es clave. "Es algo muy importante, porque el futuro del país y que no es cualquier cosa, no es un juego. Y obviamente vamos a estar votando por Jara, porque por el otro lado nos van a estar quitando muchas cosas, cosas que también a mí me definen como mujer y todo". Fuimos también hasta la Facultad de Derecho de la Pontificia Universidad Católica de Chile, el alma mater del candidato de la derecha dura chilena. Allí encontramos a Max, de 21 años. "Yo suelo estar en desacuerdo con Kast en las materias sociales, pero la materia económica que me convence y, honestamente, es lo que más me importa. Y aunque no estoy de acuerdo con lo demás, tampoco estoy fervientemente en contra", argumenta. María Jesús, estudiante de primer año de Derecho, apoyó a Evelyn Matthei en la primera vuelta y ahora también va por el candidato del Partido Republicano.   "Voy a votar por José Antonio Kast porque creo que es el candidato que puede proponer más cambios en el país", alega. Su amiga Elena valora que haya egresado de la misma facultad: "Yo voy a votar por José Antonio Kast. Más que nada porque me parece un candidato más centrado que la otra candidata y creo que se alinea más con mis pensamientos. También hay como un sentimiento de encontrarse con el candidato, porque al final del día es alguien que estudia lo mismo que tú", asegura.

Chronique de Mamane
Le principe des vases communicants

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 2:51


Le principe des vases communicants ne marche pas au Gondwana. Il y a les quartiers d'en-haut-de-en-haut, d'un côté, et les quartiers d'en-bas-de-en-bas, de l'autre. Ils sont soumis à la même pression atmosphérique, à la même température, ils sont reliés, entre eux, par le boulevard Président-Fondateur, l'avenue Première Dame et tout plein de raccourcis mais, tu montes ou tu descends, tu n'arriveras jamais à les équilibrer à la même hauteur... [Rediffusion du 27.04.2023]

Débat du jour
Le jeu vidéo peut-il être un outil pour les États ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 29:30


Ce sont les Oscars dans le monde du jeu vidéo : les Game Awards, l'un des plus grands moments de l'année pour le secteur vont avoir lieu, ce jeudi 11 décembre 2025, aux États-Unis. Rappelons qu'en termes économiques, les jeux vidéo sont aujourd'hui la première industrie culturelle du monde - ce qui peut passer inaperçu aux yeux du grand public, mais pas de certains gouvernements. Plusieurs pays placent leurs pions : soutien à la filière, pressions, investissements dans des studios. De là à dire que le jeu vidéo est une arme de soft power comme les autres ?   Pour en débattre : - Jennifer Lafau, chroniqueuse pour Bienvenue dans le game tous les samedis matin sur RFI et les plateformes de podcast, consultante en authenticité et fondatrice de l'association Afrogameuses qui œuvre pour plus de diversité dans le milieu du jeu vidéo - Emmanuel Forsans, directeur général de l'Agence française pour le jeu vidéo - Olivier Mauco, docteur en Science Politique, président de l'Observatoire européen des jeux vidéo, enseignant en économie du jeu vidéo à Paris-Dauphine.

Chronique de Mamane
Gondwana, pays des sommets et forums internationaux

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:44


Le Gondwana est devenu le premier pays producteur mondial de forums internationaux. À Gondwana-City, le Gondwanais lambda est actuellement coincé entre un forum, un sommet, un colloque, une table ronde par ci, un atelier de réflexion, un symposium ou une assise nationale par là…

Enfoque internacional
"Comprendí la dinámica del crimen con la cocaína camuflada en contenedores de Noboa Trading"

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:06


El 70% de la droga que se comercializa a nivel mundial transita por Ecuador, ha afirmado el mandatario Daniel Noboa, cuya familia ha sido señalada por medios investigativos de estar involucrada en el tráfico de cocaína hacia Europa. RFI habló con Andrés Durán, periodista ecuatoriano que ha huido del país tras recibir amenazas por haber denunciado los vínculos entre la compañía bananera Noboa Trading y el narcotráfico. En 2023, el periodista Andrés Durán obtuvo documentos relativos a la incautación de centenas de kilos de cocaína en el puerto de Naportec, Guayaquil, en camino hacia Europa. "Empiezo a comprender la dinámica del crimen organizado a través del tráfico de cocaína camuflada en contenedores de banano", recuerda. Esto ocurrió antes de que Daniel Noboa fuera elegido presidente. Noboa Trading es la empresa de la familia del mandatario, le pertenecía al padre y ahora el grupo Noboa tiene control sobre el cultivo, el empaque y el transporte de banano de exportación. "Básicamente me termino chocando con el primer caso, en el año 2020, de un contenedor que fue exportado a un puerto de Croacia. Ese fue el primer hallazgo. Tuvo una parada en Polonia y empiezo yo a identificar la ruta que hacían los contenedores de banano", explica Durán. "En la práctica, son tres contenedores que fueron 'contaminados' entre comillas, con cocaína. Los casos se dan en los años 2020, 2022 y 2024". Tras las incautaciones, se detiene siempre al mismo contratista encargado del control antinarcóticos de los contenedores, un hombre llamado José Luis Rivera Baquerizo, que Andrés Durán asegura ser un hombre humilde usado por los directivos de la empresa. "Es el único procesado en los tres casos", dice. "¿Cómo una persona con una discapacidad física del 52% logró cargar solo cerca de media tonelada de cocaína? Recibió el apoyo y la ayuda de otras personas que permitieron generar la contaminación. La empresa y el gobierno de Noboa alegan que fue una especie de gancho ciego, es decir, que la compañía no tenían idea de que fueron contaminados. Y si la Fiscalía dice que el único procesado es este señor, que expliquen cuál fue el modus operandi". ¿Gancho ciego? Daniel Noboa niega las denuncias y responde que la empresa ha cooperado con la justicia. El abogado de Rivera Baquerizo es un asesor de Daniel Noboa. El sospechoso fue dejado en libertad en cada caso, en procesos que Durán califica de turbios, porque habría forma de evidenciar cuando y cómo llegó la droga a la carga. "Cada contenedor tiene un aparato que se conoce como 'Recorder', que monitorea en tiempo real la temperatura del contenedor. Entonces, el momento en el que se abre un contenedor, el Recorder, registra esa apertura. Ninguna de esas pericias se hicieron, aunque eran responsabilidad de la Fiscalía General del Estado". Durán apunta un prontuario de irregularidades que gravitaron alrededor del proceso, como fiscales removidos de los casos o perfiles dudosos. "Por ejemplo que el fiscal de la primera causa de tráfico de cocaína de la compañía Noboa Trading es el mismo fiscal que emitió un dictamen absentivo, es decir, que se abstuvo de acusar a uno de los líderes de la banda delictiva Los Águilas, involucrado de manera directa con los Choneros: Junior Roldán, alias JR", afirma. En marzo de 2025, Andrés Durán anunció que las amenazas de muerte en su contra lo obligaron a exiliarse en el exterior.

Enfoque internacional
Movilización en Mendoza contra el megaproyecto de mina de cobre San Jorge PSJ

Enfoque internacional

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:31


En Argentina, la provincia de Mendoza dio luz verde el 9 de diciembre a un controvertido proyecto minero de explotación de cobre a cielo abierto. Una empresa suizo-argentina propone invertir 600 millones de dólares para explotar 40.000 toneladas de minerales. Miles de manifestantes se congregaron en Mendoza para rechazar un proyecto que, según ellos, amenaza los escasos recursos hídricos de la región. Con su megaproyecto de minería PSJ Cobre en Uspallata, a 150 km de Mendoza, en el oeste de Argentina, el consorcio suizo argentino Zonda Metals GmBH y Alberdi Energy promete una inversión de casi 600 millones de dólares, hasta 4000 empleos y una producción anual de 40.000 toneladas de cobre, un mineral esencial para la transición energética. En su página web, PSJ Cobre Mendocino -también conocido como San Jorge- asegura que el procesamiento de la roca será “limpio” y “responsable”, pero cientos de habitantes de la región, científicos, responsables, políticos y ambientalistas no lo perciben así. Miles de manifestantes se congregaron en la capital provincial, Mendoza, no lejos de la asamblea local donde una mayoría de legisladores aprobó el proyecto. Daniel Funes, un jubilado miembro de la Asamblea Popular por el Agua, alerta desde hace varios años sobre los peligros de una posible actividad minera en una zona árida. “Mendoza es una zona semidesértica con un régimen de lluvia de alrededor de 200 mm anuales. El Departamento General de Irrigación, un organismo oficial publicó un informe negativo sobre el proyecto porque prevé un caudal permanente de uso de 141 litros/s”, comentó a RFI Funes. “Lo que están diciendo los registros de los últimos años, es que no siempre viene esa cantidad de agua. En algunos meses del año, el proyecto minero va a secar absolutamente el arroyo Tigre”, teme el activista, miembro de la Red Iglesias y Minería. “Y dentro de los informes de impacto ambiental no han previsto de dónde van a sacar el agua que falta”, agregó, al micrófono de RFI. PSJ Cobre Mendocino afirma por su parte que reutilizará las aguas contaminadas y que impermeabilizará 800 hectáreas para depositar allí los desechos mineros. Los detractores de la mina estiman, sin embargo, que las medidas de mitigación de la contaminación minera son insuficientes. Aparte de los desechos tóxicos utilizados para separar el cobre de la roca, “en este tipo de explotación aparecen los drenajes ácidos mineros que tienen que ver simplemente con moler la montaña”. “Eso sí que se produce una lixiviación natural y se producen drenajes ácidos mineros. La empresa promete impermeabilizar la parte donde van a poner los tóxicos, pero no van a esterilizar la enorme pila de los desechos mineros molidos que no se usan para lixiviación”, alerta Daniel Funes. El proyecto de extracción de cobre en Mendoza recibió el apoyo del presidente argentino que quiere convertir su país en potencia exportadora de cobre, emulando el modelo chileno. El ultraliberal Javier Milei busca modificar una ley de protección de glaciares para extender la actividad minera en zonas protegidas.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : une coalition clandestine peut-elle ébranler la junte ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les moyens militaires européens face à la Russie, le redécoupage électoral au Texas et la question des avoirs russes gelés. Mali : une coalition clandestine peut-elle ébranler la junte ?   Exilé depuis 2023 en Algérie, l'imam Mahmoud Dicko a pris la tête d'une plateforme d'opposition clandestine. Décrite comme non violente, la Coalition des forces pour la République (CFR) est destinée à contester la junte malienne. Quelle est sa feuille de route ? L'imam Dicko est-il encore en capacité de mobiliser ? Comment peut-il piloter à distance ce nouveau mouvement ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     Défense : en cas de guerre, l'Europe a-t-elle les moyens de se défendre face à la Russie ?   Dans un rapport publié par l'Institut français des relations internationales, les experts dressent un panorama des moyens militaires européens et russes. Il en ressort qu'en cas de confrontation, l'Europe bénéficie d'une nette supériorité dans les airs et sur les mers. Sur quels éléments s'appuie cette étude ? Si les pays européens ont vraiment un avantage militaire, pourquoi donc insistent-ils pour se réarmer ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI.     États-Unis : le redécoupage électoral permettra-t-il à Trump de remporter les élections de l'année prochaine ?  La Cour suprême des États-Unis a autorisé le Texas à reconfigurer la carte électorale. Cette manœuvre devrait permettre aux Républicains de reprendre cinq sièges aux Démocrates à la Chambre des représentants lors des élections de mi-mandat, en novembre 2026. Cette décision peut-elle influencer les résultats à l'échelle du pays ? D'autres États vont-ils, à leur tour, envisager un découpage électoral partisan ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès.     Guerre en Ukraine : pourquoi la France hésite à utiliser les avoirs russes gelés ?   On savait la Belgique opposée mais, selon une enquête du journal économique britannique Financial Times, la France est également réticente à utiliser les 18 milliards d'euros actifs russes gelés dans ses banques commerciales pour aider l'Ukraine. Comment expliquer cette hésitation ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC-Rwanda : à peine signé, l'accord de paix est-il déjà fragilisé ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 20:00


Qualifié de «miracle» par Donald Trump, l'accord de paix signé jeudi dernier par Félix Tshisekedi et Paul Kagame est-il déjà un échec ? Lors de son discours sur l'état de la Nation, le président congolais a accusé le Rwanda de violer ses engagements, notamment dans le Sud-Kivu. Vos réactions nous intéressent. Standard : 33 9 693 693 70  Mail : appels.actu@rfi.fr  Facebook : Rfi appels sur l'actualité  Twitter : @appelsactu 

7 milliards de voisins
Pourquoi l'uniforme scolaire fait-il toujours débat ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 48:30


Symbole de prestige, de fierté d'appartenance à l'école, et d'équité entre les élèves, l'uniforme scolaire s'est imposé pour de nombreux écoliers du monde entier. De l'Amérique du Sud à l'Asie, en passant par l'Afrique, cette règle est même appliquée dans la majorité des écoles. En revanche, du côté de l'Europe, à l'exception du Royaume-Uni et de l'Irlande, l'habillement des élèves fait régulièrement débat. Pour certains, l'uniforme renvoie à une vision conservatrice de l'école, il empêcherait les élèves de s'exprimer par leurs vêtements. Pour d'autres, le sujet est jugé secondaire et représente un coût non négligeable pour l'État ou les familles. Depuis 2024, une centaine d'établissements publics en France, testent la tenue unique. Une mesure destinée à réduire les différences sociales qui devrait être pérennisée en 2026 en cas de succès de l'expérimentation. L'uniforme peut-il réellement changer le regard des élèves sur l'école ? Peut-il réellement cacher les inégalités sociales et celles de genre ? Le débat ne masque-t-il pas d'autres réalités plus urgentes comme le manque de moyens dans les classes ?   Avec : • Jean-Claude Kaufmann, sociologue, directeur de recherche honoraire au CNRS. Auteur de nombreux ouvrages sur la vie quotidienne et ses mutations. Son dernier livre L'uniforme scolaire, quelle société voulons-nous pour nos enfants ? (Armand Colin, 2025). Un entretien avec Emeline Vin, correspondante de RFI à Londres au Royaume-Uni où des associations collectent des uniformes scolaires pour les plus démunis.  En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Lisa Morisseau, correspondante de RFI à Mayotte. Elle nous parlera de l'état de l'éducation à Mayotte, 1 an après le passage du cyclone Chido.   En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Rokhaya, jeune auditrice de Saint Louis au Sénégal, qui se demande combien de fois le trophée de la CAN a changé.    Programmation musicale : ► Talk of the Town - Fred again.., Sammy Virji, Reggie ► Shawa Shawa - Yemi Alade.

Noticias de América
¿Es cierto que la economía argentina va mejor tras dos años de mandato de Milei?

Noticias de América

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 3:00


El presidente Milei puede presentar cifras macroeconómicas alentadoras al cumplirse este miércoles el segundo aniversario de su presidencia, pero dos especialistas expresan reservas a RFI sobre los cambios estructurales reales de la economía de su país y sobre la eficacia de sus reformas para garantizar un futuro estable. Entrevistadas: María Lourdes Puentes Olivera y Gala Díaz.  El punto de partida de Milei puede resumirse en una frase: "Lamentablemente tengo que decírselos de nuevo. No hay plata". Con este diagnóstico, el economista —entonces un recién llegado a la política— inició un mandato que logró reducir la pobreza a niveles de 2018 y bajar la inflación del 211% anual al 30%. Pero María Lourdes Puentes Olivera, directora de la Escuela de Política de la Universidad Católica Argentina, advierte sobre la realidad que esos datos no muestran. "No hay un cambio en la estructura económica de la Argentina. Todavía hay una situación crítica. Hay un peligro de incremento del desempleo. Muchos actores de la economía están sufriendo tanto por el endeudamiento como por la imposibilidad de vender, ya que bajó el consumo. Hay un montón de situaciones que están pasando y por eso no creo que, a largo plazo, se puedan sostener", señala. Como prometió en campaña, Milei aplicó la "motosierra" a las ayudas públicas, redujo a la mitad el número de ministerios y despidió a más de 50.000 empleados estatales. Estas medidas, junto a los casos de corrupción que han salpicado a su presidencia, no le impidieron ganar las elecciones de medio mandato ni reforzar su popularidad. ¿Cómo explica este resultado María Lourdes Puentes Olivera? "En la Argentina existe un tinte muy fuerte de hartazgo hacia lo que venía pasando. Pero esto no tiene tanto que ver con un pensamiento alineado con lo que Milei piensa. Ni siquiera creo que la gente esté a favor de lo que él está haciendo en la economía. Lo que cree la gente es que él está haciendo lo mejor que puede para el país. Argentina está más estable, pero él no es el partido, él no son los dirigentes", afirma. Espaldarazo de Trump de Milei El presidente de Estados Unidos, Donald Trump, felicitó el trabajo de Milei en octubre, después de que Washington realizara una inversión multimillonaria en Argentina que permitió al gobierno estabilizar la economía. Sobre este respaldo, analiza Gala Díaz, directora del Centro de Implementación de Políticas Públicas para la Equidad y el Crecimiento (CIPPEC), un think tank argentino independiente: "El apoyo de Trump implica una percepción de que Argentina puede ser un aliado geopolítico para garantizar ciertas cosas en América Latina, en particular frenar el avance chino en la región. Pero, por otro lado, también está la necesidad que tiene el gobierno de recibir influjos de miles de millones de dólares, lo que implica un fracaso del modelo económico en el sentido de que es necesario ese influjo para sostener este modelo en un contexto recesivo en la Argentina".

Chronique de Mamane
Gondwana, pays des sommets et forums internationaux

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 2:44


Le Gondwana est devenu le premier pays producteur mondial de forums internationaux. À Gondwana-City, le Gondwanais lambda est actuellement coincé entre un forum, un sommet, un colloque, une table ronde par ci, un atelier de réflexion, un symposium ou une assise nationale par là…

Journal d'Haïti et des Amériques
Sous Donald Trump, les États-Unis considèrent à nouveau l'Amérique latine comme leur chasse gardée

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 30:00


Depuis le début de son second mandat, le président américain a repris et formalisé la «doctrine Monroe», et affirme l'hégémonie des États-Unis sur «l'hémisphère» américain. L'administration Trump l'a confirmé en publiant, vendredi 5 décembre 2025, un document qui redéfinit sa «stratégie de sécurité nationale», alignée sur la philosophie du dirigeant de mettre en avant «l'Amérique d'abord». La publication de ce document n'est «pas une surprise» et vient en réalité formaliser et donner une «cohérence» aux actions des États-Unis déjà en cours sur le continent, depuis le début de l'année, estime Kevin Parthenay, professeur à l'Université de Tours et membre de l'Institut universitaire de France. Il était l'invité de RFI ce mercredi 10 décembre. C'est «une extension de la doctrine Monroe» établie au XIXè siècle et qui consiste à tenter d'établir une hégémonie états-unienne sur la région et à décourager d'autres puissances que les États-Unis d'intervenir dans «l'hémisphère américain», poursuit le chercheur. Cela constitue néanmoins une «rupture» par rapport à la politique menée sous les mandats de Barack Obama et de Joe Biden. À cette période, Washington était «concentrée sur d'autres régions» du monde et l'Amérique latine n'était alors pas vue comme une région stratégique, explique Kévin Parthenay. En revanche, depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump estime que la stabilité de son pays dépend, au moins en partie, de ce qu'il se passe en Amérique latine. Entretien complet à réécouter en audio ci-dessus.   Possible réduction de la peine de Jair Bolsonaro : nuit mouvementée au Parlement brésilien 291 «oui» et 148 «non» : une proposition de loi permettant de réduire énormément la peine de l'ancien président Jair Bolsonaro a été adoptée par la Chambre des députés au Brésil dans la nuit de mardi à mercredi, lors d'une séance particulièrement mouvementée. Si elle est ensuite votée par le Sénat, cette loi permettrait à l'ancien dirigeant d'extrême-droite de voir sa durée de détention réduite à 2 ans et 4 mois de prison, alors qu'il a été condamné pour tentative de coup d'État à 27 ans de prison. La séance parlementaire est très commentée par la presse brésilienne. On y voit le député Glauber Braga (soutien du président de gauche Lula) expulsé manu militari de la chambre par des policiers, dans une impressionnante foire d'empoigne. Pour protester contre le texte défendu par la droite conservatrice et l'extrême-droite, il s'était installé dans le fauteuil du président de la Chambre. Les clichés ont été pris par les députés eux-mêmes car la presse a été contrainte elle aussi de quitter les lieux temporairement. Une «censure» selon O Globo et la fédération des journalistes du Brésil.   L'issue du vote n'est en tout cas pas surprenante estime le journal Estado. En effet, les proches de Jair Bolsonaro tentent depuis des mois d'obtenir une amnistie ou une réduction de peine. Ils ont finalement laissé de côté l'idée d'une amnistie au profit du texte voté dans la nuit de mardi à mercredi. L'un des fils de Jair Bolsonaro, Flavio, menaçait de se présenter à la présidentielle et a négocié avec les partis conservateurs à l'assemblée pour retirer sa candidature en échange du vote de cette proposition de loi, déclarait ce mardi (avant le vote) le leader du parti de Lula à la chambre des députés, le parti des travailleurs (PT), rapporte le journal Folha.   La République Dominicaine n'est «pas raciste», proclame son président après la mort d'une fillette haïtienne La mort, mi-novembre, de la jeune Haïtienne Stephora Anne-Mircie Joseph continue de faire beaucoup réagir en Haïti. Cette fillette de 11 ans, immigrée en République Dominicaine, s'est noyée dans une piscine lors d'une sortie scolaire organisée par l'établissement où elle étudiait. L'affaire a contraint le président dominicain Luis Abinader lui-même à réagir publiquement : «La République Dominicaine n'est pas un pays raciste», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse lundi soir, relayée par Listín Diario. D'après les images de vidéosurveillance, quand Stephora s'est noyée, les encadrantes ont énormément tardé à réagir, malgré les alertes d'autres enfants, raconte le quotidien dominicain, qui a eu accès au dossier de l'enquête. Les secours ont été appelés seulement après son décès, souligne Gazette Haïti. La petite fille avait été confrontée au racisme dans son collège expliquait la mère de Stéphora au média haïtien Ayibopost. Quatre cadres et employées de l'établissement ont été arrêtées et mises en examen, notamment pour homicide involontaire et négligence, précisait le 6 décembre 2025 Listín Diario.   Dans le journal de La 1ère... Le ministre de la Justice a inauguré ce mardi (9 décembre 2025) en Martinique une nouvelle structure «d'accompagnement vers la sortie de prison», nous explique Benoît Ferrand.

Chronique de Mamane
Prendre des virages pour aller tout droit

Chronique de Mamane

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 3:00


Il existe un paradoxe très gondwanais qui s'applique en très très démocratique République : il faut prendre des virages pour aller tout droit. Le Premier ministre ne dira jamais  — par exemple – que l'économie du pays est en ruine, mais plutôt, qu'il est « en restructuration stratégique »...

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Bénin : qui se cache derrière la tentative de putsch ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un accord européen pour interdire l'importation de gaz russe et le bilan en Syrie un an après la chute de Bachar al-Assad. Bénin : qui se cache derrière la tentative de putsch ?  Alors que des militaires avaient annoncé un coup d'État sur la chaîne de télévision nationale béninoise, les autorités ont finalement rassuré en affirmant que cette tentative de putsch avait été déjouée. Que sait-on de ces militaires ? Comment expliquer cet événement quelques mois seulement avant la présidentielle ? Bénin : quel rôle de la Cédéao après la tentative de putsch ?  Après la tentative de putsch au Bénin, la Cédéao a annoncé le déploiement de troupes de la Force en attente. Comment expliquer ce déploiement aussi rapidement ? Avec Joël Atayi-Guèdegbé, expert en gouvernance, acteur de la société civile béninoise.      Union européenne : les 27 ont-ils les moyens de se priver de gaz russe ?  L'Union européenne a conclu un accord visant à interdire l'importation de gaz russe à partir de l'automne 2027. L'UE a-t-elle les moyens de se priver du gaz russe ? Quelles conséquences cette décision aura-t-elle sur l'économie russe ?  Avec Julien Clémençot, chef du service économie de RFI.      Syrie : quel bilan un an après la chute de Bachar al-Assad ?  Un an après la chute de Bachar al-Assad, la Syrie essaye encore de se stabiliser sous la présidence d'Ahmed al-Charaa. Que devient l'ancien président syrien un an après sa chute ? Avec Aghiad Ghanem, directeur scientifique du Programme MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord) à Sciences Po.