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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur
Partout sur la planète, le ballon rond suscite des vocations de joueurs, attise les convoitises et déchaîne les passions, au point d'être considéré aujourd'hui comme le sport le plus pratiqué sur la planète. Sur le continent africain, le football a également été un moyen de lutte anticoloniale au moment des indépendances tout en perpétrant son esprit festif face aux difficultés du quotidien et des conflits guerriers, comme en témoigne à notre micro l'ancien international congolais, Saïo Mokili. Apparu dans sa forme moderne dans l'Angleterre du XVIIIème siècle, le football a eu immédiatement un succès populaire qui dépasse l'entendement !!! Au point d'être rapidement considéré par l'Église et le patronat comme un instrument idéal pour combattre les vices de la jeunesse, en améliorant la condition physique des ouvriers et en calmant leurs élans contestataires. Passion contagieuse impossible à contrôler, le football est alors récupéré par le clergé et les grands patrons de la révolution industrielle pour créer les premiers grands clubs. Ce modèle s'exporte à travers le monde et plus particulièrement sur le continent africain au temps de la colonisation. Mais si le sport est un outil d'influence pour tous les États, nombre de footballeurs ont su mobiliser leur talent et leur position sociale pour soutenir la cause des luttes nationalistes et des indépendances… mais n'ont-ils pas été instrumentalisés à leur tour ? La Marche du monde vous invite à découvrir une histoire africaine du football à travers l'épopée des indépendances du Congo et de l'Algérie, au son de nos archives et de nos témoignages inédits. Un documentaire signé Valérie Nivelon et David Allias, réalisé par Sophie Janin. Sont intervenus dans l'émission : - Paul Dietschy, docteur en histoire, historien du sport, auteur et directeur de la revue « Football(s) ». Bibliographie sélective : Paul Dietschy, Du sportsman à l'histrion : les cultures sportives de trois leaders africains (Nnamdi Azikiwe, Nelson Mandela et Joseph Désiré Mobutu), (2014), Centre d'histoire de Sciences Po. Paul Dietschy, Histoire du football (2010), aux éditions Perrin Paul Dietschy, Paul Kemo-Keimbou, David Claude, Le football et l'Afrique (2008), aux éditions EPA Patrick Clastres et Paul Dietschy, Sport, culture et société en France du 19è siècle à nos jours (2006), aux éditions Hachette Education Paul Dietschy, Yvan Gastaut, Stéphane Mourlane, Histoire politique des coupes du monde de football (2006), aux éditions Vuibert. - Michel Naït-Challal, écrivain et ancien journaliste, auteur de Dribbleurs de l'indépendance : l'incroyable histoire de l'équipe du FLN (2008), aux éditions Albin Michel. - Annie Gasnier, journaliste et animatrice de «Radio Foot Internationale» sur RFI, auteure de Brésil : le réveil du géant latino-américain (2008), aux éditions du Cygne. - Saïo Mokili, ancien joueur de foot, international congolais, vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations 1968 avec «Les léopards» et joueur du FC Dragons (1963-1972). À lire également : - Javu Rey, Bertrand Galic et Kris, avec Marina Martin Serrano : «Un maillot pour l'Algérie» (2009), bande dessinée aux éditions Aire Libre - Deveney, Correia, Bonaccorso : «Une histoire populaire du football», La Découverte Delcourt.
Si visitas Países Bajos o Bélgica a mediados de noviembre, te encontrarás con una fiesta multitudinaria que paraliza las ciudades. No es Navidad todavía, pero las calles están llenas de niños disfrazados, música y olor a galletas especiadas. Se trata de la llegada de Sinterklaas (San Nicolás), una de las tradiciones más queridas y curiosas de la cultura neerlandesa. RFI estuvo en Gouda, la tierra del famoso queso, para verlo desembarcar. Sinterklaas es el precursor histórico de Santa Claus, pero con una mitología muy diferente. Es un obispo anciano, majestuoso, que viste una capa roja y lleva un báculo dorado. Según la leyenda —que los niños neerlandeses creen fervientemente— Sinterklaas vive en España, específicamente en Madrid. La gran llegada El "Intocht" A diferencia de Papá Noel, que baja por la chimenea en secreto, Sinterklaas llega a lo grande. La tradición dicta que llega navegando desde España en un barco de vapor lleno de regalos. (Aunque, como bien señalan los locales con humor, ¡Madrid no tiene mar! Pero la magia de la historia lo permite todo). Tres semanas antes de entregar sus regalos, toca tierra en algún lugar de Países Bajos, después recorre el país, haciendo paradas en diferentes ciudades. Cada año hace escala en Gouda, una ciudad de unos 70.000 habitantes, a 75 kilómetros al suroeste de Ámsterdam. En 2025 atraca el sábado 15 de noviembre. En medio de la lluvia San Nicolás desciende del barco acompañado por sus ayudantes, todos se llaman Pedro (Piet). Antes del viaje se entrenan físicamente para entregar los regalos pedidos por los niños y durante el periplo nacional, los Pedros se encargan de la diversión y la logística. Lluvia de "pepernoten" “Unas galletas para Sebastian”, grita uno de los visitantes mientras que el niño está sobre los brazos de su padre. Y es que los Pedros abren el desfile tradicional por una de las calles principales de Gouda, lanzando o entregando puñados de pepernoten y de kruidnoten, los dulces típicos de Sinterklaas. Son unas pequeñas galletas duras y especiadas (similares al pan de jengibre) que los niños recogen del suelo o atrapan al vuelo con emoción. Como se escucha en las calles: "Están duras, pero riquísimas". Cuando los niños disfrazados de Pedro, es decir, con traje renacentista y gorra con plumas, ya parecen saciados, aparece el personaje principal: Sinterklaas montado en su caballo blanco llamado actualmente Ozosnel. Los niños presentes quieren apreciar a ese caballo que van a mimar en los próximos días. Durante varias noches van a poner un zapato (schoenzetten) cerca de la chimenea o la puerta antes de irse a dormir. En él, zanahoria para Ozosnel, quizá dibujos o cartas con sus deseos para Sinterklaas. Si se han portado bien, a la mañana siguiente encuentran dulces, la inicial de su nombre en chocolate o un pequeño regalo dentro del zapato. El Sinterklaasjournaal La magia se alimenta diariamente a través de la televisión. Existe un noticiero especial para niños llamado el Sinterklaasjournaal. Según nos cuentan los locales que crecieron con esta tradición, cada año la trama incluye un "gran problema": el barco no encuentra su rumbo, el faro no funciona, o se pierden los regalos. Esto mantiene a los niños en vilo hasta que, finalmente, “todo se resuelve justo a tiempo para la gran noche”, explica Jeroen, el papá de Sebastian. La festividad culmina la noche del 5 de diciembre (Pakjesavond). Es entonces cuando las familias se reúnen para cenar, cantar canciones tradicionales como "Sinterklaas Kapoentje" y, de repente, suena un fuerte golpe en la puerta. Al abrir, encuentran un saco de arpillera lleno de regalos para toda la familia. Después de esa noche, Sinterklaas monta en su caballo Ozosnel y regresa silenciosamente a España con sus fieles Pedros. Hasta que 2026, cuando los habitantes de Gauda vuelvan a inundar las calles para recibir al ilustre visitante.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur des contradictions sur un accord entre Israël et l'Égypte et l'ingérence américaines dans la présidentielle hondurienne. Nigeria : quelles sont les vraies raisons de la démission du ministre de la Défense ? Au Nigeria, le ministre de la Défense Mohammed Badaru Abubakar a démissionné de son poste invoquant des raisons de santé. Ne s'agit-il pas d'un prétexte alors que le pays est confronté à une recrudescence des kidnappings de masse ? Pourquoi le président Tinubu a-t-il décidé de le remplacer par le général Christopher Musa, ancien chef d'état-major des armées limogé, il y a deux mois, pour des rumeurs de tentative de coup d'État ? Avec Liza Fabbian, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : pourquoi Israël a-t-il annoncé que les habitants pourraient quitter le territoire par l'Égypte ? Alors qu'Israël avait annoncé la sortie prochaine des Gazaouis par le point de passage de Rafah, situé entre l'enclave palestinienne et l'Égypte, Le Caire a immédiatement démenti avoir accepté un tel compromis. Comment expliquer ces contradictions ? Quelle était la stratégie des autorités israéliennes en annonçant l'ouverture de ce poste-frontière sachant que l'Égypte allait démentir ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Honduras : pourquoi Trump libère un ancien président narcotrafiquant ? Condamné à 45 ans de prison par la justice américaine pour avoir importé aux États-Unis des centaines de tonnes de cocaïne, l'ancien président hondurien Juan Orlando Hernández a bénéficié d'une grâce de Donald Trump. Comment expliquer cette décision ? Alors que le Honduras est en pleine période électorale, quelles peuvent être les conséquences politiques de cette libération ? Avec Daniel Vasquez, doctorant au CNRS, affilié au Centre d'Études Mexicaines et Centraméricaines (CEMCA) et spécialiste du Honduras. Et en fin d'émission, la chronique «Un oeil sur les réseaux de Jessica Taieb». Au programme, le témoignage TikTok d'un mannequin guinéen qui rencontre des difficultés à voyager à cause de son passeport.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les discussions entre la Russie et les États-Unis et l'avancée des FSR au Soudan. Guinée-Bissau : la Cédéao a-t-elle des moyens de pression sur la junte ? Suite au coup d'Etat en Guinée-Bissau, la Cédéao a suspendu le pays de ses "organes décisionnels ». Après l'envoi d'une délégation de médiation lundi à Bissau, l'organisation ouest-africaine envisage-t-elle des sanctions plus sévères ? Quelle est sa marge de manœuvre auprès du nouvel homme fort, le général Horta N'Tam ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Guerre en Ukraine : pourquoi Poutine ne veut rien céder sur les territoires occupés par ses troupes ? Les cinq heures de discussion, mardi soir à Moscou, entre Steve Witkoff, le représentant de Donal Trump, et Vladimir Poutine n'ont débouché sur aucun compromis concernant les territoires ukrainiens occupés. Pourquoi cette question territoriale est-elle non-négociable pour la Russie ? Les États-Unis pourraient-ils céder à certaines exigences russes pour mettre fin à la guerre ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Autrice de l'ouvrage « Les étudiants face à la guerre russe en Ukraine » (éditions L'Harmattan). Soudan : la guerre bascule-t-elle à l'avantage des paramilitaires ? Après deux semaines de violents combats, les forces paramilitaires soudanaises ont annoncé avoir pris le contrôle de Banabusa, dernier bastion de l'armée régulière dans le Kordofan Occidental. En quoi la prise de cette ville est-elle stratégique ? Après la chute d'El-Fasher, cette nouvelle victoire des FSR aura-t-elle des conséquences sur les pourparlers ? Avec Roland Marchal, chercheur au CERI de Sciences Po Paris.
Le Gondwana, comme partout ailleurs dans le monde, subit également les affres du réchauffement climatique.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ? Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ? Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ? Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar. Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ? L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ? À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI.
Selon l'adage, la musique adoucit les mœurs. Les études scientifiques le prouvent aussi ; la pratique musicale améliore notre bien-être mental et nos capacités cognitives. Elle se heurte néanmoins à une réalité moins favorable, celle des inégalités sociales. En France, l'éducation musicale fait partie des programmes scolaires mais les enfants, ayant grandi dans une famille de musiciens ou issus des classes sociales supérieures, ont plus de chances de développer un rapport privilégié à la musique. Parce que les instruments coûtent cher, qu'ils ne sont pas accessibles partout, la pratique musicale est donc inégale. Créé en 1975, au Venezuela, le projet d'enseignement musical El Sistema, visait aussi à l'intégration sociale et à la réduction de la pauvreté. Il a depuis essaimé partout dans le monde. Parce que la musique est aussi un espace de liberté, de créativité et d'expression, comment améliorer l'accès à la pratique ? Comment intéresser les enfants à la musique et diversifier les genres musicaux enseignés ? Avec : • Martin Hochart, fondateur et président de l'association La Mi Sol, association qui facilite l'accès à la pratique de la musique • Olga Pasquier, directrice exécutive de l'association Tous à la musique, basée à Lyon et dont l'objectif est de démocratiser l'accès à la musique. Un reportage de Tom Malki à la Philharmonie de Paris. Comment faire découvrir la musique classique aux nouvelles générations, en particulier les plus précaires ? Pourquoi pas en leur prêtant des instruments, tout simplement. Ça s'appelle le projet Démos. C'est la Philharmonie de Paris qui propose depuis 15 ans maintenant de mettre des instruments entre les mains d'enfants de 7 à 12 ans, parmi ceux issus de quartiers où l'accès à la musique est limité, que ce soit pour des raisons économiques, sociales ou géographiques. Et ces enfants vont ensuite être encadrés pendant 3 ans pour apprendre à jouer comme un véritable orchestre. Le concert final au terme de ce programme se tenant dans des salles prestigieuses telles que la salle de concert de la Philharmonie de Paris, elle-même (c'est quand même plus de 2 000 places). Mais avant d'en arriver au concert, Tom Malki a pu assister à l'une des répétitions avec tout l'orchestre au grand complet, ou comme ils le disent eux-mêmes : en « tutti ». Le projet Démos de la Philharmonie de Paris est financé principalement par des mécènes. L'institution ouvre d'ailleurs une nouvelle campagne de dons. En ouverture d'émission, l'école autour du monde avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie, à l'occasion de la journée internationale des personnes en situation de handicap. L'école italienne est reconnue pour son inclusivité. Les enfants handicapés sont accueillis dans les établissements classiques avec les autres élèves. En fin d'émission, Mon premier stade, le sport expliqué aux enfants revient avec une nouvelle saison spéciale foot. À l'occasion de la Coupe d'Afrique des Nations qui se déroule du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026, nous vous proposons 5 épisodes consacrés à la CAN, les équipes, les joueurs et les règles du foot. Dans cet épisode, Juliette Brault répond à Raphaël, 13 ans et habitant de Kinshasa, qui se demande depuis quand la CAN existe. Programmation musicale : ► Toi l'enfant – Lamomali ► Gnou Mbollo - Cheikh Ibra Fam.
Aunque las cifras oficiales en Argentina muestran una baja en la pobreza a nivel nacional, esa mejora no se distribuye de manera uniforme. Barrios como Villa Fiorito siguen enfrentando condiciones precarias. En ese emblemático barrio las familias continúan apelando a distintas estrategias de supervivencia —venta callejera, reciclaje, trabajos informales, uso de ahorros, préstamos— para llegar a fin de mes. Un reportaje de Natalio Cosoy, corresponsal de RFI en Buenos Aires. En el último año y medio, la pobreza en Argentina bajó 10 puntos: del 41,7% al 31,6%. La inflación se desaceleró de más del 200% anual hasta ubicarse en torno al 30% y la desocupación está por debajo del 8%. Sin embargo, esas mejoras no necesariamente se traducen en un alivio para la economía cotidiana de los hogares. El marcado aumento de los gastos fijos —desde los servicios básicos hasta el transporte— dificulta que los ingresos alcancen y obliga a muchos a buscar alternativas para reforzar su presupuesto. No son estrategias nuevas, pero se intensifican cuando los ingresos básicos resultan insuficientes, algo que se nota especialmente en los sectores más pobres. Un informe reciente del Instituto Nacional de Estadística y Censos muestra que hoy casi cuatro de cada diez hogares utilizan ahorros para subsistir, cuando en 2003 eran menos de dos de cada diez. El estudio también indica que algo más del 14% de los hogares recurre a préstamos, la cifra más alta desde 2019. Otra estrategia recurrente es sumar la venta callejera. Así ocurre, por ejemplo, en Villa Fiorito, un barrio que limita con el sur de la Ciudad de Buenos Aires. Allí, murales de Diego Armando Maradona sirven de telón de fondo a la feria callejera que cada domingo se despliega a lo largo de unos dos kilómetros. Hay vendedores de mayor escala, que ofrecen productos nuevos, y también los llamados “manteros” [recicladores], que extienden una manta en el piso con objetos recolectados en la calle, encontrados en la basura, recibidos como regalo o recuperados de sus propias casas. "Desde que encuentro la basura, lo reciclado, en cualquier lado, lo lavo y lo traigo. Le pongo un precio, así, tres por dos mil, o cuanto me quiera dar", dice Celeste, de 24 años. Durante la semana busca objetos para vender en la feria, pero los ingresos apenas le alcanzan. "Para un día, para la comida, porque a veces no se gana mucho. A veces yo, en la mañana, hago cinco mil pesos, nada." Cinco mil pesos equivalen a unos 3 dólares y medio. El alquiler de la vivienda que Celeste comparte con su pareja y sus tres hijos pequeños ronda los 200 dólares mensuales. "Manteros digitales" "Desde hace varios años para acá la situación económica familiar viene en declive", señala Matías Mora Cáceres, politólogo y residente en Fiorito desde 2002. "A las familias les cuesta mucho llegar a fin de mes en estos últimos tiempos; incluso está costando llegar a mitad de mes, y por eso construyen distintas estrategias o alternativas para generar ingresos." Entre esas estrategias, Mora Cáceres detectó en los últimos años una nueva actividad: la de los "manteros digitales". "Se empiezan a utilizar las redes sociales y las distintas aplicaciones para generar unos pesos extra, en complemento al trabajo que ya tiene cada familia. Utilizan el tiempo de ocio, de descanso, el tiempo familiar, para generar plata y poder subsistir." Ese es el caso de Paola. "Le muestro cómo funciona por WhatsApp, que es por donde más se vende… Aquí la persona me hace el pedido; le pregunto por los colores…", explica desde su casa, donde desarrolla un pequeño negocio de venta de cosméticos a través de redes sociales. Aunque su emprendimiento funciona, si bien tiene altibajos, Paola no ve un horizonte claro. “Yo lo que veo acá en mi barrio, lo que veo en la escuela de mis hijas, es que vamos viviendo el día a día. No podemos proyectar al mes que viene porque no sabés si cobrás.
Les Centrafricains sont appelés aux urnes le 28 décembre prochain pour élire leur futur président. Six candidats sont dans les starting-blocks pour croiser le fer avec le chef de l'État sortant, Faustin-Archange Touadera qui, lui, brique un troisième mandat. Parmi eux : l'opposant et ex-Premier ministre Henri-Marie Dondra, dont la candidature a été validée par la Cour constitutionnelle. Organisation des élections, validation des opposants par le Conseil constitutionnel, questions sécuritaires, situation socio-économique, priorités de son programme... Henri-Marie Dondra s'exprime au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans son interview à RFI le 24 novembre dernier, le président sortant Faustin-Archange Touadéra a mis en avant son bilan sécuritaire, notamment la signature de plusieurs accords avec de nombreux groupes rebelles et la pacification de tout le territoire centrafricain. Est-ce qu'il n'a pas raison ? Henri-Marie Dondra : Il faut être franc aussi, reconnaître qu'effectivement, il y a aujourd'hui une sécurité qui progressivement s'installe. Elle n'est pas totale, mais elle est aujourd'hui en train de s'installer. Mais à quel prix ? C'est-à-dire ? Ben, écoutez, nous notons des exactions qui sont commises çà et là. Je pense qu'il va falloir davantage que le pouvoir prenne ses responsabilités pour pouvoir justement réprimer toutes les bavures qui sont parfois commises, autant par nos forces de défense et de sécurité que par les forces alliées qui accompagnent nos soldats. Si vous êtes élu, monsieur le Premier ministre, quelles seront vos deux priorités ? Alors, d'abord, réconcilier les Centrafricains par le grand pardon. Donc, j'envisage tout d'abord de convoquer un grand débat national avec toutes les forces vives de la nation pour débattre des questions qui divisent nos compatriotes, notamment les questions liées à la Constitution, à la citoyenneté, au mandat présidentiel. Et je ferai revenir tous nos compatriotes qui sont aujourd'hui en exil. Et d'un... De deux, vous savez que près de 70 % de nos compatriotes vivent sous le seuil de pauvreté, et nous nous attaquerons à la résolution de ces problèmes-là à travers des politiques sectorielles, grâce à un plan d'urgence qui va s'articuler autour de l'agriculture, autour de l'éducation, la santé et les infrastructures de base. Nous allons nous attaquer au secteur de l'eau, au secteur de l'énergie, à l'autosuffisance alimentaire par une agriculture qui sera davantage mécanisée. Henri-Marie Dondra, vous avez été le ministre des Finances du président Touadéra pendant tout son premier mandat. Vous avez même été son Premier ministre au début de son deuxième mandat. Du coup, est-ce que le président sortant ne peut pas vous dire aujourd'hui : « Mais cher monsieur Dondra, mon bilan est aussi le vôtre ! » ? J'assume. J'ai travaillé avec le président Touadéra pendant six ans et tout n'a pas été parfait. Mais au plan économique, nous avons atteint certains objectifs parce que, durant les cinq premières années où j'étais encore au ministère des Finances, nous avons pu stabiliser l'économie avec une croissance qui était d'environ 4,5 %, un chiffre record d'ailleurs enregistré depuis les indépendances. Mais aujourd'hui, quand on observe les chiffres qui sont affichés en termes de croissance, nous oscillons autour de 1,4 ou 1,5. Or depuis quatre ans, je ne suis plus avec lui. Donc, vous assumez les six premières années, mais vous dénoncez les quatre dernières années ? Mais ces quatre dernières années, nous avons assisté à la mise en œuvre d'une nouvelle Constitution et nous avons tous remarqué qu'effectivement, durant ces quatre dernières années, le pouvoir a cherché par tous les moyens à faire passer un troisième mandat. Et nous notons aussi que, bon, les priorités de nos compatriotes ont été reléguées au second plan. Depuis le départ des militaires français, les militaires russes occupent une très grande place dans le dispositif sécuritaire de votre pays. Si vous êtes élu, est-ce que vous leur demanderez de rester ou de partir ? Bon, il y a des conventions qui ont été signées. Si effectivement, dans le cadre des commissions mixtes, nous pouvons arriver à auditer justement les conventions signées, et bien, on aura l'occasion soit de les ajuster à défaut de les revoir. Donc, voilà ma position. Je ne veux pas faire de mon pays un théâtre de conflits géopolitiques en tout cas. Et si les audits ne signalent aucune infraction, vous êtes d'accord pour que les militaires russes restent dans votre pays ? Non, mais je ne demande pas à ce que telle force reste dans mon pays forcément. Nous sommes un pays souverain. À l'occasion, justement des échanges que nous aurons dans le cadre des commissions mixtes, comme je le disais, nous aurons à ajuster les choses et nous aurons à aviser. L'objectif du président sortant, c'est un coup K.O., la victoire au premier tour, comme la dernière fois en 2020. Alors vu son bilan qui n'est pas que négatif comme vous le dites vous-même, est-ce qu'il n'a pas de bonnes chances de réussir son coup ? Ben, vous savez, la politique n'est pas un ring et le peuple n'est pas un arbitre de boxe. Quand on parle d'un coup K.O., on oublie la souffrance des Centrafricains, la déchirure qu'il y a dans le pays. Et je pense qu'il faut parfois être aussi sérieux. Le dire pour moi de cette façon, c'est avoir aussi un peu de mépris pour cette population qui vit dans la misère totale aujourd'hui. Maintenant, s'il y a un coup K.O. avec les adversaires qu'il a aujourd'hui en face, ça sera forcément une fraude qui aura été bien planifiée. Donc moi, je ne pense pas à ce passage du président au premier tour. À lire aussiCentrafrique: «Je ne dis pas que tout est parfait, mais nous avons fait un grand pas», estime le président Touadéra
Désormais, pour être opposant au Gondwana, il faudra remplir certaines conditions.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le scandale de corruption en Ukraine, les négociations entre le PKK et la Turquie et les tensions entre Washington et Caracas. Israël : Netanyahu sera-t-il gracié ? Accusé de corruption dans un procès qui s'éternise, Benyamin Netanyahu a écrit au président Isaac Herzog pour officiellement lui demander une grâce. Sur quels arguments le Premier ministre s'appuie-t-il pour justifier sa demande ? Le chef de l'Etat peut-il accéder à sa demande alors que le procès n'est pas terminé ? Le soutien de Donald Trump envers Benyamin Netanyahu peut-il influencer sa décision ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Ukraine : Zelensky peut-il sortir indemne du scandale de corruption ? Soupçonné d'être impliqué dans une vaste affaire de corruption, Andriy Yermak, le très influent chef de cabinet du président Volodymyr Zelensky, a été contraint de démissionner. Que lui est-il reproché ? Ce scandale qui a déjà fait tomber deux ministres risque-t-il de fragiliser le président et plus largement les négociations de paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Turquie : le PKK obtiendra-t-il la libération du chef de la guérilla ? Estimant avois fait plusieurs concessions depuis un an, le mouvement kurde du PKK annonce qu'elle ne poursuivra pas les négociations tant qu'Abdullah Öcalan, son chef historique emprisonné depuis 1999, ne sera pas libéré. Pourquoi les autorités turques refusent-elles de le libérer ? Quelle suite pour le processus de paix ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. États-Unis/Venezuela : Trump accentue la pression sur Maduro Dans un message posté sur son réseau social Truth Social, Donald Trump a lancé un appel à "toutes les compagnies aériennes, aux trafiquants de drogue et d'êtres humains de considérer l'espace aérien du Venezuela comme entièrement fermé ». Le président américain a-t-il un droit d'autorité sur ce sujet ? Donald Trump a confirmé avoir eu un échange téléphonique avec son homologue Nicolas Maduro. Que sait-on de leur discussion ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Este 30 de noviembre tuvieron lugar en Honduras unas reñidas elecciones de las que se desconoce por el momento el ganador. Según los analistas, la irrupción de Donald Trump en la campaña ha tenido consecuencias sobre el resultado. Hace dos semanas las encuestas previas a los comicios hondureños situaban en tercer lugar al conservador Tito Asfura, pero un par de mensajes escritos por Donald Trump en redes sociales a menos de 72 horas de que se abriesen las urnas marcaron el resultado de las elecciones. Rechazo al oficialismo Es el factor clave en el que coinciden la mayoría de los analistas tras la resaca electoral, como señala a RFI el sociólogo en la Universidad Nacional Autónoma de Honduras (UNAH), Eugenio Sosa: “Los mensajes de Donald Trump han influido, han contribuido, diría yo, para ser menos contundente, responsablemente y analíticamente. La principal fuerza de polos que se rechazaban era el oficialismo versus los dos partidos. Entonces había un electorado que apostaba obviamente, probablemente con Nasralla o con Tito, pero que, en todo caso, más o menos lo que quería es que uno de los dos ganara y no el oficialismo. Entonces, probablemente al ver el mensaje de Trump, efectivamente muchos votos de Nasralla, que también eran anti oficialistas, se prefirieron mover hacia Asfura”, analiza. El viernes, Trump acompañó su respaldo a Asfura con el anuncio de que Estados Unidos indultaría a Juan Orlando Hernández, ex presidente del Partido Nacional, condenado por un tribunal de Estados Unidos a 45 años de prisión por narcotráfico. Un hecho que celebró la ex primera dama, Ana García de Hernández: “Usted, presidente Trump, ha hecho justicia. Usted que también pasó por un momento de persecución, como ha pasado mi esposo. Hoy usted ha hecho justicia a un inocente”, expresó. ¿Y si gana Nasralla? A pesar de que Asfura encabezaba el conteo de votos por una mínima ventaja tras superar el 50% del escrutinio, Nasralla se declaró ganador proyectado. De ser este último el vencedor, ¿cómo serían las relaciones con Estados Unidos? “Si Nasralla resultara ser el ganador, tendrá que afinar toda su batería diplomática, que la tiene, porque al final la facción del Partido Liberal que lo acuerpa es lo que se podría llamar la derecha del antiguo Partido Liberal. Asfura tendría que hacer algo parecido porque tampoco significa que por ello está a merced y tiene que hacer lo que Trump le diga”, explica Miguel Calix Martínez, politólogo en la UNAH. “Igual los posts de Trump tuvieron un doble efecto: primero lo acercan mucho y luego lo alejan, porque revive el fantasma de Juan Orlando Hernández, que es un tema que divide la población hondureña. Si el resultado final fuera Nasralla, tendrá que aprender a trabajar con él, con la ventaja de que Nasralla no es contrario a la ideología de Trump y todo lo contrario, más bien él es de derechas”, subraya. Al cierre de esta nota, el Consejo Nacional Electoral de Honduras suspendía el conteo preliminar cuando el escrutinio estaba al 57% y mostraba un empate técnico entre Asfura y Nasralla, separados por apenas 515 votos.
Désormais, pour être opposant au Gondwana, il faudra remplir certaines conditions.
Este 30 de noviembre tuvieron lugar en Honduras unas reñidas elecciones de las que se desconoce por el momento el ganador. Según los analistas, la irrupción de Donald Trump en la campaña ha tenido consecuencias sobre el resultado. Hace dos semanas las encuestas previas a los comicios hondureños situaban en tercer lugar al conservador Tito Asfura, pero un par de mensajes escritos por Donald Trump en redes sociales a menos de 72 horas de que se abriesen las urnas marcaron el resultado de las elecciones. Rechazo al oficialismo Es el factor clave en el que coinciden la mayoría de los analistas tras la resaca electoral, como señala a RFI el sociólogo en la Universidad Nacional Autónoma de Honduras (UNAH), Eugenio Sosa: “Los mensajes de Donald Trump han influido, han contribuido, diría yo, para ser menos contundente, responsablemente y analíticamente. La principal fuerza de polos que se rechazaban era el oficialismo versus los dos partidos. Entonces había un electorado que apostaba obviamente, probablemente con Nasralla o con Tito, pero que, en todo caso, más o menos lo que quería es que uno de los dos ganara y no el oficialismo. Entonces, probablemente al ver el mensaje de Trump, efectivamente muchos votos de Nasralla, que también eran anti oficialistas, se prefirieron mover hacia Asfura”, analiza. El viernes, Trump acompañó su respaldo a Asfura con el anuncio de que Estados Unidos indultaría a Juan Orlando Hernández, ex presidente del Partido Nacional, condenado por un tribunal de Estados Unidos a 45 años de prisión por narcotráfico. Un hecho que celebró la ex primera dama, Ana García de Hernández: “Usted, presidente Trump, ha hecho justicia. Usted que también pasó por un momento de persecución, como ha pasado mi esposo. Hoy usted ha hecho justicia a un inocente”, expresó. ¿Y si gana Nasralla? A pesar de que Asfura encabezaba el conteo de votos por una mínima ventaja tras superar el 50% del escrutinio, Nasralla se declaró ganador proyectado. De ser este último el vencedor, ¿cómo serían las relaciones con Estados Unidos? “Si Nasralla resultara ser el ganador, tendrá que afinar toda su batería diplomática, que la tiene, porque al final la facción del Partido Liberal que lo acuerpa es lo que se podría llamar la derecha del antiguo Partido Liberal. Asfura tendría que hacer algo parecido porque tampoco significa que por ello está a merced y tiene que hacer lo que Trump le diga”, explica Miguel Calix Martínez, politólogo en la UNAH. “Igual los posts de Trump tuvieron un doble efecto: primero lo acercan mucho y luego lo alejan, porque revive el fantasma de Juan Orlando Hernández, que es un tema que divide la población hondureña. Si el resultado final fuera Nasralla, tendrá que aprender a trabajar con él, con la ventaja de que Nasralla no es contrario a la ideología de Trump y todo lo contrario, más bien él es de derechas”, subraya. Al cierre de esta nota, el Consejo Nacional Electoral de Honduras suspendía el conteo preliminar cuando el escrutinio estaba al 57% y mostraba un empate técnico entre Asfura y Nasralla, separados por apenas 515 votos.
Depuis un moment, le droit international ne marche plus très droit. Il a perdu le nord comme un GPS qui n'a plus de réseau.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le service militaire volontaire en France, la sécheresse en Iran et l'attaque à Washington. Incendie à Hong Kong : défaillance, négligence ou fatalité ? Le dernier bilan fait état de 146 morts. Durant deux jours, l'un des incendies les plus meurtriers de l'histoire de Hong Kong a ravagé un ensemble de huit immeubles d'une trentaine d'étages chacun, abritant plus de 2 000 appartements. Comment le feu a-t-il pu se propager si rapidement ? Comment expliquer l'arrestation de trois personnes pour « homicide involontaire » ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. France : pourquoi mettre en place un service national volontaire ? Près de 30 ans après sa suspension, le service national est de retour. Destiné aux 18-25 ans sur la base du volontariat, il entrera en vigueur dès l'été 2026. Comment le président Emmanuel Macron justifie-t-il cette décision ? Quelles missions ces jeunes effectueront-ils durant les 10 mois de leur service national ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense à RFI. Iran : le pays en proie à une sécheresse sans précédent L'Iran est confronté à une sécheresse historique qui frappe désormais l'ensemble du pays. Les barrages et nappes phréatiques s'épuisent, les cultures souffrent, et de nombreuses villes font face à des restrictions d'eau. Comment le pays en est-il arrivé à une telle situation ? Avec Pauline Gleize, cheffe adjointe au service environnement-climat de RFI. États-Unis : après l'attaque à Washington, Trump durcit sa politique migratoire Après l'attaque perpétrée par un ressortissant afghan qui a tué un membre de la Garde nationale à Washington, Donald Trump a annoncé vouloir interdire l'immigration provenant de «tous les pays du Tiers‑monde». Quels sont les pays visés par cette décision ? Cette situation peut-elle impacter les étrangers vivant déjà États-Unis ? Avec Marie-Laure Mallet, maîtresse de conférence à l'Université Sorbonne Nouvelle (Paris 3).
« Avant la fin de l'année, Madagascar va lancer des poursuites judiciaires contre le président déchu Andry Rajoelina », a annoncé ce lundi 1er décembre sur RFI la nouvelle ministre de la Justice de Madagascar, Fanirisoa Ernaivo. Depuis son exfiltration par la France, le 12 octobre dernier, Andry Rajoelina vit sans doute à Dubaï, où il a placé une partie de sa fortune. Mais il est soupçonné par les nouvelles autorités malgaches de graves faits de corruption. En ligne d'Antananarivo, la ministre de la Justice fait le point, au micro de Christophe Boisbouvier, sur les procédures contre les dignitaires de l'ancien régime de Madagascar. RFI : Fanirisoa Ernaivo, le régime d'Andry Rajoelina est accusé de multiples actes de corruption. Est-ce que vous n'êtes pas submergée par le nombre de dossiers ? Fanirisoa Ernaivo : Effectivement, nous sommes submergées par un grand nombre de dossiers qui n'ont pas pu être instruits au moment où j'étais encore au pouvoir. À lire aussiMadagascar: la société civile critique la trajectoire prise par la transition L'une des causes de l'insurrection du mois d'octobre, c'est le manque d'eau et d'électricité à Antananarivo, est-ce que la société étatique Jirama, qui produit et distribue l'eau et l'électricité, a été l'objet de graves détournements ? Je ne pourrais vous dire oui ou non, parce qu'il y a des détournements et la mauvaise gouvernance dans la Jirama. Mais ça, je ne pourrais en parler dans l'affirmatif sans avoir un dossier devant moi. Et nous sommes en train de faire un audit des contrats de la Jirama au niveau du gouvernement. Et c'est là, après cet audit, après la révision de ces contrats, qu'on pourra parler de quel est vraiment le détournement de pouvoir dont on pourrait accuser quelques personnes et quelques entités dans cette histoire de défaillance de la Jirama. Est-ce que parmi les personnes soupçonnées d'être impliquées dans ces détournements à la Jirama, il y a le milliardaire en fuite, Mame Ravatomanga ? Pour l'instant, on est en train de commencer. Je n'ai même pas encore eu le dossier devant mes yeux. Et donc, sans vouloir tout de suite spoiler le contenu de cet audit, je vais dire qu'il y a des personnes dont, éventuellement, l'opérateur économique, Mame Ravatomanga, plusieurs sociétés, dont il a des branches, pourraient être mises en cause dans les résultats de cet audit. Des sociétés qu'il contrôle de façon indirecte ? Voilà. Dans la filière du litchi, il y avait une société écran qui s'appelait Litchi Trading Company, LTC, et par laquelle transitaient les fonds entre importateurs et exportateurs. Et du coup, tous les exportateurs malgaches viennent d'être approchés par les enquêteurs du Bianco, le bureau indépendant anticorruption. Est-ce à dire que ce sont tous les exportateurs malgaches de Litchi qui ont trempé dans de graves détournements d'argent ? On ne va pas parler de détournement, on va parler d'évasion fiscale. Concernant le dossier Litchi, du groupement des exportateurs de litchi, en effet, il y a eu la création de cette entité qui s'appelle GEL, Groupement des Exportateurs de Litchi. Normalement, ce groupement devait être institué pour pouvoir acheter à des prix avantageux pour les producteurs et pour revendre à l'exportation à des prix avantageux pour l'État et les exportateurs, en termes de retour de rapatriement de devises. Mais ces exportateurs-là, donc, ils vont collecter la production des produits, des producteurs locaux, et ils vont revendre toute la production à une société qui s'appelle LTC, qui est basée à Maurice, et donc qui devient le principal débouché de toute la production malgache. Alors que ce LTC, il s'avère que ça appartient à quelques têtes des membres du GEL. Et cela, donc, s'apparente à plafonner les devises issues de cette exportation au niveau de la vente effectuée entre le GEL et les exportateurs. Après, la LTC, la LitchiTrading Company, va revendre toute la production à d'autres distributeurs qui sont vraiment les vrais distributeurs de l'litchi dans le monde. Mais leur chiffre d'affaires va s'arrêter au niveau de la LTC, qui reste à Maurice. La fameuse société écran ? Voilà, la fameuse société écran. Et donc, du coup, l'État malgache va pouvoir rapatrier juste les devises qui ont été payées au niveau du GEL vers LTC. Et ça s'arrête là. Ça permet de cacher une grande partie des bénéfices ? Ça permet de soustraire une grande partie des bénéfices issus de cette exportation de litchis. Et comme la société est mauricienne, même s'il y a quelques membres du GEL qui sont derrière cette société, Madagascar pense qu'il y a quand même une lésion envers l'État malgache et le fisc malgache, parce que nous, nous ne savons pas donc quel est le vrai chiffre d'affaires du GEL. Parce que ça s'arrête à Maurice. Et combien d'opérateurs économiques sont visés par cette enquête ? Je ne suis pas encore en mesure de vous donner des noms ni des chiffres. Parce que l'enquête est en cours. Ce dossier de GEL LTC est actuellement en instruction parallèle entre Bianco Madagascar, PNF en France. Le parquet national financier et la FCC à Maurice La commission d'enquête financière de l'île Maurice ? Voilà. Et pour cette enquête-là, le dossier a été déposé en 2021 par Transparency International. Et il a été réouvert ici à Madagascar à notre arrivée au mois d'octobre dernier. D'accord. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? On va dire qu'elle a débuté à Madagascar depuis fin octobre. Donc l'enquête redémarre depuis le mois d'octobre ? Depuis le changement de régime ? Voilà. Ça je voulais le préciser. Donc là actuellement, je n'ai pas encore tous les éléments d'information parce qu'il y a des enquêtes là-dessus. Mais ce qui est sûr, c'est que Mame Ravatomanga est parmi les personnes qui sont directement ou indirectement dans le LTC. Mais ce sera les résultats de l'enquête qui vont le confirmer s'il dirige directement ou indirectement cette société. LTC, Litchi Trading Company, la fameuse société écran ? Dans tous les cas, il dirige cette société. Cette société lui appartient et c'est là que je dis directement ou indirectement. Et il y a d'autres personnes également, je pense. Mais on le saura plus tard. Et donc l'infraction qui est constituée dans ce dossier est donc une évasion fiscale au détriment de l'État malgache. Et l'Ile Maurice est donc coopérative pour identifier le montant et la gravité de l'évasion fiscale. Autre dossier emblématique, Madame la Ministre, celui de 5 avions Boeing 777 qui ont été livrés clandestinement à une compagnie iranienne, Mahan Air. Malgré les sanctions américaines contre l'Iran, les certificats d'immatriculation de ces 5 avions ont été décernés à Madagascar. Alors où en est l'enquête ? Actuellement, nous sommes également sur ce dossier conjointement avec Maurice, le FBI et Madagascar. Nous avons repris les enquêtes au fond sur les principales personnes auteurs ou co-auteurs ou témoins. Et nous avons convoqué l'ancien ministre des Transports, pour être entendu au niveau du pôle anticorruption. Mais son avocat a répondu que le pôle anticorruption n'était pas compétent pour entendre l'ancien ministre. Sur lequel nous avons répondu que selon l'article 134 de la Constitution, pour les infractions de crimes ou délits qui sont extérieures à la fonction de ministre, même les ministres et les personnes assujetties à la haute cour de justice sont justiciables devant les tribunaux de droit commun, donc le pôle anticorruption, sans passer par la haute cour de justice. D'accord. Donc on attend s'il va s'exécuter ou pas selon cet article 134. Il y a plusieurs autres personnes qui ont été indiquées. Et qui ont été réentendues dans le cadre de cette enquête. Elles sont passées en enquête au fond, devant le pôle anticorruption, dans le cadre de cette enquête. Je n'ai pas le nombre de personnes qui sont citées dans le dossier Alors on retrouve aussi dans ce dossier apparemment le nom de Mame Ravatomanga, le milliardaire qui s'est enfui à l'île Maurice. Puisque selon nos confrères du site d'information scoop.mu, c'est ce milliardaire qui aurait usé de ses bonnes relations, avec les autorités malgaches et l'aviation civile malgache, pour faire homologuer ces 5 Boeings à destination de l'Iran. Et pour cela il aurait touché une commission de 5 millions d'euros ? Oui en effet c'est ressorti dans le dossier qu'il a perçu ce montant de 5 millions d'euros ou de dollars, pour permettre la délivrance de la première immatriculation de ces 5 avions. Immatriculation provisoire. D'accord. ll y a 1, 2, 3, je pense qu'il y a plusieurs personnes qui ont soutenu ce fait. Mais surtout il y a 2 personnes qui sont les témoins clés, témoins mais mis en cause aussi, dans cette remise de somme d'argent. Notamment les personnes qui lui ont remis la somme, et la personne qui a servi d'intermédiaire à cette remise. Je ne peux pas vous dire les noms pour protéger leur témoignage, si elles sont également mises en cause. Mais donc il y a 2 personnes. Et c'est 2 personnes qui devaient confirmer ce fait Alors vous parlez du FBI, le bureau d'investigation fédéral des Etats-Unis. Est-ce qu'il y a actuellement sur le sol de Madagascar des inspecteurs du FBI ? Actuellement non, mais on a demandé leur collaboration sur ce dossier. Je pense qu'ils sont encore sur ce dossier, mais aux Etats-Unis, mais pas encore à Madagascar. Alors quand le milliardaire Mame Ravatomanga a quitté Madagascar pour l'île Maurice, vous avez été mandatée, vous n'étiez pas encore ministre à l'époque, vous avez été mandatée par les nouvelles autorités malgaches pour aller à Port-Louis et pour obtenir l'extradition de monsieur Ravatomanga. Où en est la procédure ? Je vais rectifier. Ma mission sur Maurice, c'était de représenter le nouveau gouvernement, les nouveaux dirigeants de l'Etat malgache pour suivre le dossier et faire toutes les diligences concernant ce dossier. Et donc rapporter à Maurice toutes les infractions, toutes les actions commises sur Madagascar par Ravatomanga et consorts, faire un état de toutes les procédures qui existent à Madagascar contre Mame Ravatomanga et consorts, appuyer la plainte qui a été déposée par un Malgache à Maurice contre Mame Ravatomanga et consorts, et dans le cadre de tout cela, faire écho d'un mandat d'arrêt international décerné à Madagascar contre Mame Ravatomanga, et ce mandat d'arrêt doit être soldé par une extradition. Une extradition à la fin de toutes ces procédures, en sachant qu'une extradition ne peut être effectuée qu'à la fin d'une procédure. Quelle est la situation judiciaire de Mame Ravatomanga aujourd'hui à l'île Maurice ? Il est en état d'arrestation et comme son état de santé s'est dégradé depuis son arrivée à Maurice jusqu'à ce jour, il est en état d'arrestation mais il passe donc sa détention dans une clinique privée ou dans un hôpital. Son statut juridique est un état d'arrestation. Et que souhaitez-vous maintenant à son sujet ? Nous souhaitons poursuivre l'enquête sur les plusieurs dossiers dans lesquels il est impliqué à Madagascar et nous avons demandé des commissions rogatoires internationales à Maurice pour pouvoir faire ses auditions et les enquêtes sur sa personne, sur les personnes qui pourraient être impliquées avec lui et qui sont actuellement sur Maurice, notamment toute sa famille et ses collaborateurs et également faire des enquêtes financières sur ses sociétés à Maurice, conjointement avec la FCC. La commission d'enquête financière mauricienne. Et si au bout de cette enquête il y a procès, est-ce que vous souhaitez qu'il ait lieu à Maurice ou à Madagascar ? Je pense que pour l'instant il est plus judicieux qu'il reste à Maurice car à partir du moment où il sort de Maurice, on n'est plus sûr de rien. On n'est pas sûr qu'il va arriver à Madagascar, on n'est pas sûr qu'il va atterrir à Madagascar ou dans un autre pays. Sauf s'il y a extradition. L'extradition, je vous le dis, c'est après une condamnation. Nous pouvons le condamner ici à Madagascar et le faire condamner également à Maurice et ce ne serait qu'après cette condamnation qu'il va devoir rejoindre les prisons malgaches parce qu'en fait l'extradition c'est, on va dire, la réalisation d'un emprisonnement sur le territoire d'origine. C'est-à-dire ? C'est-à-dire malgache, là où s'est perpétrée l'infraction. Donc si je comprends bien, au bout de l'enquête actuelle, il pourrait y avoir un procès à Madagascar en l'absence de M. Ravatomanga. Et en cas de condamnation, il pourrait être ensuite extradé de Maurice à Madagascar, c'est ça ? Oui, et il pourrait également être jugé à Maurice par les autorités mauriciennes et peut-être soldé par une condamnation si les faits sont avérés. Il pourrait donc y avoir deux procès en parallèle ? Un à Maurice et un à Madagascar ? Exactement. Mais sur des faits différents alors ? Sur des faits différents. Au moment de l'insurrection du mois d'octobre, beaucoup d'autres dignitaires de l'ancien régime se sont enfuis, à commencer par le président, Andry Radjoelina, le Premier ministre, le président du Sénat. Alors du coup, beaucoup de Malgaches se demandent pourquoi vous n'avez pas lancé contre eux des mandats d'arrêt internationaux alors que vous l'avez fait contre M. Ravatomanga ? Si, on en a fait contre l'ancien maire de Tana. Il est impliqué dans un dossier où il y a plusieurs personnes qui sont placées sous mandat de dépôt et où lui-même est inculpé. Mais il a pu se soustraire à l'arrestation. On a lancé un mandat d'arrêt à Madagascar et internationaux contre lui au cas où il arriverait à sortir de Madagascar. Mais pour les autres, les mandats d'arrêt internationaux ne peuvent être faits que sur la base d'une procédure déjà ouverte. Or, aucune procédure n'a été ouverte, ni contre le président Andry Rajoelina, ni contre l'ancien Premier ministre, ni contre l'ancien président du Sénat ? Pas encore. Et justement, quelles sont les personnes contre qui vont être ouvertes des procédures ? Je ne dirais pas les noms parce qu'il y en a qui sont encore à Madagascar et qui risquent de s'enfuir si je vais dire les noms. Il y a des procédures qui ont déjà été ouvertes. Par exemple, pour Mame Ravatomanga, il y a eu ls Boeing 777. Il y a le dossier GEL-LTC. Avec ces deux procédures-là, qui étaient au PNF et au Bianco, il y a eu un mandat d'arrêt pour pouvoir permettre aux juridictions compétentes de procéder à une enquête envers Mame Ravatomanga. Il y a eu une procédure ouverte au niveau du Bianco et du pôle anticorruption contre Le Maire de Tana et Consort. Et comme il n'a pas pu se présenter à cette enquête, un mandat d'arrêt international a été décerné à son encontre également pour pouvoir le présenter devant la justice. On parle du maire d'Antananarivo ? On parle de l'ancien maire, oui. Pour Andry Rajoelina, en tant qu'ancien président, il faut qu'il soit présent. Il faut qu'il y ait une procédure ouverte et nous sommes en train de voir quelles sont les possibilités, ainsi que les autres membres du gouvernement. On est en train également de voir quelles sont les possibilités. Et une fois que ces possibilités de poursuites sont ouvertes, des convocations vont être envoyées. Convocations d'abord et puis mandat d'arrêt après. Et s'ils ne sont pas à Madagascar, donc des mandats d'arrêt internationaux. C'est comme ça en fait les procédures. On ne peut pas lancer tout de suite un mandat d'arrêt. Il faut d'abord qu'on ouvre l'enquête. Qu'on fasse les convocations. Et s'il est avéré que la personne n'est pas à Madagascar, on lance le mandat d'arrêt. Donc vous envisagez une procédure contre l'ancien président Andry Rajoelina ? Bien sûr. Pour toutes les personnes qui ont commis des infractions dans ce pays, il y aura des procédures qui seront ouvertes contre elles, y compris Andry Rajoelina. Et contre Andry Rajoelina, cette procédure pourrait-elle être ouverte d'ici la fin de l'année ? Bien sûr, avant la fin de l'année. Donc dans les semaines qui viennent ? Je ne pourrais pas vous dire dans combien de temps. Avant la fin de l'année. Et sur quelle base ? Sur quels faits précis ? Quand la procédure sera ouverte, vous aurez la communication là-dessus. Plus les avocats de la défense savent moins longtemps à l'avance, moins ils peuvent se défendre. Et préparer leurs alibis. Donc je ne peux pas vous dire sur quelle base on va les inculper avant d'entamer la procédure. C'est sûr qu'ils vont être poursuivis. Mais on ne peut pas vous dire là tout de suite sur quelle base. Sinon ils vont anticiper les preuves, ils vont préparer leur défense, leurs alibis, etc. Et ça rentre dans le cadre du secret de l'instruction. C'est sûr que l'ancien président Andry Rajoelina va être poursuivi ? Voilà. Donc ça c'est une certitude. Alors on sait que beaucoup d'avoirs...Et je pense que lui-même, il n'ignore pas qu'il a commis des infractions dans ce pays. À lire aussiMadagascar: Emmanuel Macron propose au nouveau dirigeant malgache «l'appui de la France» pour la transition
Depuis un moment, le droit international ne marche plus très droit. Il a perdu le nord comme un GPS qui n'a plus de réseau.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
Comment l'œuvre d'Annie Ernaux est-elle enseignée ? Comment est-elle reçue, étudiée, apprise ? Comment la jeunesse d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, s'empare-t-elle des écrits d'Annie Ernaux ? Ils sont de Sarcelles, Cayenne, Villefranche-sur-Saône. Ils lisent et racontent Annie Ernaux sous la caméra de Claire Simon. Faire un film sur l'œuvre d'Annie Ernaux... mais sans elle... et avec le point de vue de lycéens. Tel est le projet de la réalisatrice Claire Simon qui s'est déplacée dans plusieurs lycées pour interroger des lycéens et surtout des lycéennes sur la lecture qu'ont ces jeunes des textes d'Annie Ernaux. Un film documentaire tourné après la réception de son Prix Nobel de Littérature ! La réalisatrice du documentaire a cherché plusieurs œuvres lues et étudiées au lycée. Les titres «la place et les années» sont les œuvres les plus travaillées. Les jeunes évoquent souvent une «écriture plate» pour parler d'Annie Ernaux, un terme qu'emploie l'autrice elle-même. L'intimité, la sexualité : des thématiques qui touchent beaucoup ces adolescents : l'occasion d'ouvrir des débats... en classe. À voir Le documentaire de Michelle Porte Les mots comme des Pierres. À écouter Annie Ernaux sur RFI dans l'émission De Vive(s) Voix. Annie Ernaux est une écrivaine française née en 1940. Son œuvre mêle récit autobiographique et analyse sociologique. Issue d'un milieu populaire, elle explore dans ses livres la mémoire collective, la honte, les rapports de classe, le corps ou encore la condition féminine. Elle se fait connaître, en 1983, avec son roman La place, qui obtient le Prix Renaudot. Elle écrit des romans marquants tels que La Honte, qui évoque son enfance, Les armoires vides qui parle de la honte et des rapports de classe, L'autre fille qui revient sur les secrets de famille autour d'une sœur morte avant sa naissance, Les années qui traite de la mémoire individuelle, L'évènement qui aborde la question de l'avortement clandestin. En 2022, elle reçoit le Prix Nobel de littérature pour l'ensemble de son œuvre. Invitée : Claire Simon, auteure et documentariste. Réalisatrice du documentaire Écrire la vie qui sera diffusé sur France TV, le 3 décembre 2025. Et la chronique Ailleurs au Mali avec Lamine Diarra, acteur, metteur en scène et directeur du Festival les Praticables, dont la sixième édition se déroule dans la capitale malienne, dans le quartier de Bamako-coura, du 4 au 14 décembre 2025, un évènement que l'organisateur définit comme «une fabrique citoyenne du vivre-ensemble». Programmation musicale L'artiste Alma Rechtman avec le titre Je veux être dans tes bras.
La ville de Ouidah a ouvert ses portes aux 25 Clubs RFI. Une rencontre historique au cœur du Bénin. Les représentants des clubs se sont retrouvés pour partager leurs expériences, leurs projets, leur passion commune pour la radio. Des moments d'échanges riches. Une fête qui dépasse les frontières, elle ne s'est pas limitée à Ouidah. À Paris, les équipes de RFI, autour de Marie-Christine Saragosse et Jean-Marc Four, ont rejoint la célébration en visioconférence le jeudi 27 novembre. Un moment fort, marqué par la chaleur des échanges et la fierté d'un réseau qui ne cesse de grandir. Les invités : - Hyppolyte Tchiakpe, guide de tourisme à Ouidah. Vice-président de l'association des Guides professionnels de Ouidah - Raoul Dohou, chargé de communication du club RFI Ouidah - Cédric Ouanekpone, président du conseil d'administration du club RFI Bangui. - Marie-Ange Agbayahou, chargé de communication du premier club RFI du monde, le club RFI Bénin. - Bienvenue Amouh, président du club RFI Lomé. Avec la participation de Gloria Tchalla (slam) du groupe Les Ailes du Bénin. Réalisation : Julien Boileau et Cécile Bonici.
Ao entrar no elevador para fazer entrevistas sobre o filme “Sonhos de Trem” (Netflix), a primeira coisa que ouvi de um jornalista americano foi: “Qualquer frame do filme dá um quadro maravilhoso”. Ele não sabia que o diretor de fotografia era brasileiro, mas sem perceber, acabou me dando a manchete e resumiu exatamente o que tantos profissionais têm repetido sobre o trabalho de Adolpho Veloso. Cleide Klock, correspondente da RFI em Los Angeles O nome de Veloso circula nas principais publicações de Hollywood, entre os favoritos na corrida ao Oscar na categoria de Melhor Fotografia. Nesta última semana, ele já apareceu na shortlist do Critics' Choice Awards, premiação da principal associação de críticos de cinema dos Estados Unidos. Veloso, que mora em Portugal e carrega o Brasil na memória e no olhar, veio a Hollywood para participar do lançamento do filme e das campanhas de premiações. E parece ainda se surpreender com essa repercussão. “É muito louco. Você nunca imagina, quando está filmando, que isso vai acontecer. Não é uma coisa que faz muito sentido, ao mesmo tempo, é tão surreal que eu prefiro nem pensar tanto. E é um ano extremamente difícil, com muito filme bom, acho que é um dos melhores anos do cinema nos últimos tempos”, contou à RFI. Ele confessa que, como muitos artistas, vive crises profundas durante o processo. “É incrível ter esse reconhecimento, principalmente pela quantidade de crises que a gente tem filmando, que você acha que nunca mais vai filmar na vida. A primeira vez que assisti esse filme no cinema, pensei: ‘Meu Deus, isso está horrível, nunca mais vou conseguir trabalho'. E ver essa reação agora, que é o completo oposto, dá forças para seguir”. Memórias e naturalismo Em “Sonhos de Trem”, dirigido por Clint Bentley e inspirado na novela de Denis Johnson, acompanhamos Robert Grainier (Joel Edgerton), um lenhador do início do século XX, que vive longos períodos longe da família. A atmosfera é de recordações borradas, sensações e silêncios, algo que nasceu de forma muito consciente entre Clint e Adolpho. “A gente queria muito que, ao assistir ao filme, parecesse que você estivesse vendo as memórias de alguém, quase como se encontrasse uma caixa com fotos antigas e tentasse entender a vida daquela pessoa, às vezes meio fora de ordem, e você tenta entender quem foi aquela pessoa por aquelas fotos”, explica. Um brasileiro nos anos 1920 Filmado inteiramente no estado de Washington em apenas 29 dias, um feito raro para um longa de época, o projeto exigiu uma maratona por florestas intocadas, vales, zonas devastadas e cenários naturais extremos. A natureza no filme é praticamente uma personagem. “Num filme de época, às vezes é difícil para quem o assiste se conectar, porque tudo é tão diferente. Então queríamos trazer mais realidade, mais conexão. Filmamos só com luz natural e uma câmera bem orgânica, como se você estivesse lembrando de algo que viveu”. Veloso, que nasceu em São Paulo e hoje vive em Portugal, encontrou na história de Grainier uma identificação imediata. “Quando o diretor me mandou o roteiro, pensei: essa vida é basicamente a minha. Esse cara que fica meses longe de casa, trabalhando com gente que talvez nunca mais vai ver… é assim para quem faz cinema. Voltar para casa sempre é estranho, leva dias para sentir que você pertence de novo. Tem as questões de perda, de imigração, da gente ser estrangeiro numa terra diferente, e isso tem consequências”. Olhar brasileiro encontra caminho em Hollywood A trajetória até Hollywood foi, como ele mesmo diz, “aos poucos”. Começou filmando no Brasil, trabalhou com Heitor Dhalia, assinou filmes e documentários, entre eles “On Yoga”, que chamou a atenção de Clint Bentley. Quando Bentley preparava “Jockey” (2021), buscava justamente alguém que transitasse entre ficção e documentários. Encontrou Veloso e o contactou por e-mail. Anos depois, “Sonhos de Trem” se tornaria o segundo filme da dupla. Além de estar nas previsões de Melhor Fotografia para o Oscar, a produção, que já está disponível na Netflix, aparece com possíveis indicações de Melhor Filme, Melhor Ator (possivelmente para Joel Edgerton) e Melhor Roteiro Adaptado. O Brasil que sempre volta Quando lhe pergunto se leva algo do Brasil para seus filmes, a resposta vem quase antes da pergunta terminar: “O nosso jeitinho.” Não no sentido estereotipado, mas na criatividade diante do impossível, no drible às burocracias rígidas de sets americanos. “Aqui tudo é muito engessado e a gente não está acostumado com isso. Aqui, você tem uma ideia e já ouve um não: isso custa tanto, precisa disso, daquilo. E às vezes não precisa de tudo isso. Digo, e se a gente só fizer assim? E funciona.” Reconhecimento Conto a ele que vários jornalistas comentaram comigo espontaneamente sobre a fotografia do filme, sem saber que ele era brasileiro. Veloso abre um sorriso tímido, um pouco surpreso, um pouco orgulhoso. É o tipo de reconhecimento que o Brasil inteiro deveria ouvir. E talvez ouça, quem sabe, no palco do Oscar.
À force d'officier sous les radars, la journaliste Nora Hamadi s'est fait flasher, repérer, elle est aujourd'hui en quasi première ligne de l'information… Évidemment, cette entrée en matière ne se comprend que si on a l'oreille greffée sur nos amis de France Culture et France Inter. Bienvenue sur RFI, Nora Hamadi… ce nom familier du paysage audiovisuel hexagonal, aurait pu ne pas l'être : familier. France Culture et France Inter. Pourtant, faire famille a longtemps été le credo de notre invitée. Née dans une cité de Longjumeau, en région parisienne, entre des parents joyeusement militants, le kabyle savoureux d'une grand-mère, des rêves de cantatrice et La maison des rêves (titre de son récit), la colonne vertébrale idéologique de Nora a fait le reste : une amoureuse des quartiers, mais pas forcément du téléphone arabe. Programmation de Nora Hamadi • Clara Nunes Juízo final • Burna Boy Love, damini.
durée : 01:03:21 - Interception - Voici les cinq reportages en lice cette année, présentés par RFI, Radio Canada, Radio France, la RTS (Suisse) et la RTBF (Belgique), suivis des interviews des candidats et candidates. Bonne écoute ! Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
As Paris wrestles with political deadlock, questions are mounting over France's ability to project strength abroad. RFI spoke to author and political strategist Gerald Olivier about the ongoing political crisis in France and its repercussions abroad. France is once again mired in political turmoil after the National Assembly last week overwhelmingly rejected the revenue side of the 2026 budget. Prime Minister Sébastien Lecornu is trying a new method: rather than attempting to push a full budget through a fractured parliament, he aims to break spending into "absolute priorities" – security, energy, agriculture and state reform – and put each item to MPs separately. The move is intended to avoid another budget showdown, after two years of governmental instability that have steadily chipped away at President Emmanuel Macron's authority. Critics, however, argue that the plan is merely a repackaged version of political improvisation – a delay tactic that risks further weakening France's credibility at home and on the world stage. Jean-François Husson, the Senate's general rapporteur for the budget, delivered one of the sharpest criticisms of Lecornu's move, describing it as a chaotic and ill-timed intervention. "If you want to give the French a dizzying ride, you could hardly do it better than this," he remarked, arguing that the government's approach was generating more confusion than clarity. For author and political strategist Gerald Olivier, there is a deeper problem. "France is sick, and France has been sick for a while," he says. "We're basically looking at a country with no government, no parliamentary majority and a total impossibility for any prime minister to put forward a credible programme." French lawmakers roundly reject income part of budget bill, send it to Senate France technically needs to pass its budget by 31 December, but Olivier is quick to point out that this deadline has been missed before. "Last year, the budget wasn't passed until February," he notes. If the same thing happens this time, the government can fall back on a temporary financial law that keeps spending aligned with the previous year's budget for up to 70 days. A more drastic option – to rule by decree – exists as a constitutional backstop. "This crisis exists because there is no majority in parliament," Olivier says. "And it's also because no party has had the courage to face the kind of medicine that France needs. That's the larger issue." International credibility As a major European power, France's domestic politics do not stay domestic for long. International investors and European Union partners are watching closely, especially after recent warnings from credit-rating agencies about France's deficit trajectory. According to Olivier, the damage is already evident. "France is already in a recession, and there are investments simply passing the country by," he argues. "No one knows what its tax status will be in the coming years." That uncertainty could have a ripple effect across the continent. France, he warns, risks becoming "economically weak and therefore politically weak within Europe", potentially deepening divisions between EU member states. France's economy minister warns latest credit downgrade a 'wake-up call' "The one reassuring piece of news is that France is not the only one in this situation. Germany is in dire shape, Italy is shaky, Sweden is having problems. It seems today that everyone in Europe is the sick man of Europe," he added. Periods of political instability often attract external opportunists – whether governments, speculators or hostile influence campaigns. But Olivier remains cautious when asked whether foreign actors are already exploiting France's woes. "I don't necessarily see it," he says, "but if you want to consider fictional scenarios, you could find many." France's EU membership, he argues, offers a buffer. "Having the EU behind you is reassuring. The idea of ‘Frexit' would be disastrous. The euro provides protection." Still, the consequences of weakened governance can extend beyond the economy. A fragile budget could force France to scale back overseas military deployments – a shift that could alter power dynamics in parts of Africa and the Middle East. "This kind of instability is not healthy for anyone," Olivier says. A president without momentum Macron's political capital has been in decline since the 2022 legislative elections, when he lost his absolute majority. The surprise dissolution of the Assembly after the 2024 European elections only worsened matters, splitting the parliament into three mutually hostile blocs. "It's done tremendous damage to Macron," Olivier says. "He was re-elected in 2022 because people didn't want Marine Le Pen. He didn't have the support he had in 2017, and disappointment set in." He argues that Macron himself triggered the crisis. "He dissolved the Assembly for no reason. The European elections had no influence on French politics, but he reacted as if they did – and he made things worse." Could the president break the deadlock? In theory, yes. "Macron could solve it instantly by resigning," Olivier notes. "That would trigger a new presidential election, followed by fresh parliamentary elections. That's how institutions are supposed to function." But he sees no sign that Macron intends to take that step. For now, he predicts "another 18 months of instability" with the possibility of yet another government reshuffle. "We've had four governments in 12 months. We could have a fifth one next year. There is no telling." France's Le Pen asks Bardella to prepare for 2027 presidential bid Eyes on 2027 With Macron unable to stand again, attention is already turning to the 2027 presidential race. The National Rally – headed by Marine Le Pen and her rising protégé Jordan Bardella – enters the campaign in a strong position. Republican Bruno Retailleau could emerge from the right, France Unbowed's Jean-Luc Mélenchon or Socialist Olivier Faure from the left. Names from the centre such as MEP Raphaël Glucksmann and the former prime minister from Macron's Renaissance party, Manuel Valls, have been floated too. Olivier's concern is not who the candidates are but how honest they will be about the situation. "No one is willing to say the country needs to make sacrifices," he warns. "France is in debt up to 115 percent of GDP. Public spending is too high. But nobody wants to tell voters that the social state cannot remain as generous as it is." He singles out one controversial, far-right figure: "The only person honest about the economic reality is Éric Zemmour – and there is zero chance he will be the next president."
Le Café des Sports – Vendredi 28 novembre - 16h10 TU et 21h10 TU RFI • France 24 • YouTube • Facebook Live : - Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. ; - Retour sur la 5è journée de la Ligue des Champions. ; - Frictions dans le vestiaire, partenaires particuliers. ; - Les Cartons vidéos. Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. - L'occasion d'en dire un mot en plateau, avec le parrain du tournoi de foot Benjamin Moukandjo. Retour sur la 5è journée de la Ligue des Champions. - Les Gunners d'Arsenal au top de leur forme ! - À contrario, le FC Barcelone traverse une période compliquée. - Pierre-Émerick Aubameyang, la jeunesse éternelle ! Frictions dans le vestiaire, partenaires particuliers. - Idrissa Gana Gueye - Michael Keane, réconciliés après leur accrochage contre Manchester United Les Cartons Vidéo ! Vos coups de cœur, vos coups de griffe… ainsi que ceux de nos consultants. Autour d'Annie Gasnier: Rémy Ngono, Xavier Barret et Benjamin Moukandjo, et Frédéric Suteau. Chef d'édition : Saliou Diouf. Technique/Réalisation : Jérémie Boucher. Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Yann Bourdelas.
Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. L'occasion de leur donner la parole ce vendredi dans une Libre antenne spéciale. Engagés dans 25 pays, ils nous présenteront leurs actions citoyennes en faveur de l'éducation, de l'environnement, des réfugiés. Ils nous parleront de leur mobilisation pour l'élimination des violences faites aux femmes ou encore leurs initiatives contre les infox.
Le Café des Sports – Vendredi 28 novembre - 16h10 TU et 21h10 TU RFI • France 24 • YouTube • Facebook Live : - Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. ; - Retour sur la 5è journée de la Ligue des Champions. ; - Frictions dans le vestiaire, partenaires particuliers. ; - Les Cartons vidéos. Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. - L'occasion d'en dire un mot en plateau, avec le parrain du tournoi de foot Benjamin Moukandjo. Retour sur la 5è journée de la Ligue des Champions. - Les Gunners d'Arsenal au top de leur forme ! - À contrario, le FC Barcelone traverse une période compliquée. - Pierre-Émerick Aubameyang, la jeunesse éternelle ! Frictions dans le vestiaire, partenaires particuliers. - Idrissa Gana Gueye - Michael Keane, réconciliés après leur accrochage contre Manchester United Les Cartons Vidéo ! Vos coups de cœur, vos coups de griffe… ainsi que ceux de nos consultants. Autour d'Annie Gasnier: Rémy Ngono, Xavier Barret et Benjamin Moukandjo, et Frédéric Suteau. Chef d'édition : Saliou Diouf. Technique/Réalisation : Jérémie Boucher. Réalisation vidéo : Souheil Khedir et Yann Bourdelas.
En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement. Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ? Avec : • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale. En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement. Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.
Tres candidatos se disputan la Presidencia de Honduras este 30 de noviembre: Rixi Moncada, Salvador Nasralla y Tito Asfura. El politólogo hondureño Sergio Vélez nos ayuda para trazar las fortalezas y debilidades de los tres. Por Carlos Herranz, desde Tegucigalpa La candidata oficialista del Partido Libre, la abogada Rixi Moncada, es la opción de una izquierda que llegó para poner fin al bipartidismo, pero que ha caído en muchas de las inercias de sus antecesores. Moncada, un carácter fuerte que podría jugar en su contra “Rixi Moncada es una persona que tiene el conocimiento claro de la gestión de gobierno que han estado realizando. Tiene un respaldo muy fuerte por parte de la militancia de Libre. Se le ha reconocido como la gran lideresa. Es de un carácter fuerte, tiene un temple que ha llevado a saber de que es una persona de armas tomar”, explica a RFI el politólogo hondureño Sergio Vélez. Sin embargo, aunque esto puede ser “una gran fortaleza”, también podría ser “su propia debilidad, porque ante otros esa dureza que ha expresado de manera externa ha generado poca empatía con otros sectores que pueden ser de interés dentro del electorado”. Nasralla, el showman que no convence a todos Por parte del Partido Liberal está Salvador Nasralla, un showman populista que ya pactó con la izquierda hasta que su coalición explotó, y al que se suele culpar de dar bandazos ideológicos para llegar al poder. “Salvador Nasralla, bajo el criterio propio, es una persona muy carismática. Viene de un aspecto del showman, donde él sabe cómo manipular audiencias, cómo decir lo que la gente quiere escuchar”, subraya Vélez. Pero, estima el politólogo, “también se vuelve en un aspecto una desventaja. ¿Por qué? Porque para muchos, es un criterio bastante superficial, más por el hecho de que hoy puede decirte algo y mañana cambia toda la temática y cambia toda la idea, no termina de cuajar con la idea de estadista que se está esperando de alguien que va a tener la primera silla del país”. Asfura, el heredero Tito Asfura, el empresario conservador al que Donald Trump ha dado su bendición, remodeló muchas infraestructuras como alcalde de Tegucigalpa, un activo que se contrapone al lastre de haber heredado las riendas del Partido Nacional, el mismo del expresidente condenado por narcotráfico, Juan Orlando Hernández. “Asfura es una persona más reservada. Le gusta trabajar más que estar en cámara. Puede que por eso se le acuse que sea un poco parco. Vamos a la circunstancia de que él entra bajo un criterio y una sombra que no es de él. Y fue lo que pasó con Juan Orlando Hernández, ex presidente del país”, recalca Sergio Vélez. Las acusaciones de fraude reavivan los fantasmas de la noche electoral de 2017, cuando tras un apagón de energía, los nuevos resultados encumbraron al presidente Juan Orlando Hernández hacia una reelección, acompañado de un estallido social en el que murieron al menos 23 personas, según la ONU.
Se acercan las elecciones en Honduras, que han sido marcados por acusaciones de fraude electoral. La Misión de Observación Electoral de la Unión Europea hace presencia en el terreno y reconoce que hay problemas de fondo y riesgos en estas elecciones en una entrevista a RFI. Por: Carlos Herranz, enviado especial a Tegucigalpa La Misión de Observación Electoral de la Unión Europea ha desplegado 38 observadores de corto plazo que se unen a los otros 32 de largo periodo y que ya llevan recabando datos un mes sobre terreno en todas las provincias de Honduras. El organismo presentará su informe el día 2 después de la conclusión de un proceso electoral plagado de acusaciones por fraude. Tania Márquez, jefa adjunta de la delegación de dicha misión electoral, explica a RFI que hay problemas de fondo y riesgos en estas elecciones. Según ella, hay muchos países en la región y también en Europa y otros continentes donde las instituciones de administración electoral están constituidas por partidos políticos y eso no genera conflicto. “El problema es cuando los partidos políticos llevan sus luchas político partidarias para dentro de estas instituciones. En este caso, los tres partidos políticos están ahí representados. Ha habido retrasos en términos del CNE, previo. Ahora tenemos, de hecho, el Tribunal de Justicia Electoral que no está funcionando y no sabemos lo que va a pasar para el día electoral, el post electoral cuando tiene su mayor actividad” indicó. Márquez indica que ha habido algunas paralizaciones por falta de acuerdo entre los consejeros en varios temas. “Yo pienso que es importante hacer seguimiento después de las elecciones. El periodo post electoral va a determinar cómo, de hecho, ha influenciado esta representación política partidaria en los órganos electorales”. Que no haya un ganador claro tras el voto del día 30, que los partidos no asuman los resultados o que el Tribunal de Justicia Electoral quede paralizado. Son fantasmas que se plantean sobre la jornada electoral. La jefa adjunta de la misión de observadores de la Unión Europea señala que el escenario donde los candidatos asuman la victoria de otro, habría que ver si es una posibilidad. Sin embargo, espera que “sea un proceso más pacífico y que, de hecho, si hay dudas, que esas dudas sean resueltas en los mecanismos legales que están estipulados para resolver las reclamaciones o irregularidades”. La Unión Europea defiende que su metodología de observación, que incluye a los medios de comunicación, las redes sociales, la logística electoral, incluidas las mesas, horarios de voto y transporte de material ha sido probada en más de 200 misiones hasta ahora.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ? Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ? Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi. Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille. Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ? Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ? Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.
En Cisjordanie occupée, les enfants sont sur-représentés parmi les victimes de l'occupation militaire israélienne. Cinquante mineurs palestiniens ont été tués depuis le début de l'année 2025, la plupart par l'armée. Plus de 2 000 enfants et adolescents ont été arrêtés depuis les attaques du 7-Octobre, pour des séjours plus ou moins prolongés dans les prisons israéliennes, où ils subiraient des sévices dénoncés par les principales ONG de défense des droits humains. RFI est allé à la rencontre de Bassam : il a 17 ans et a été libéré dimanche 23 novembre, après six mois de détention dans la prison israélienne d'Ofer. De notre correspondant à Ramallah, Sous le regard de sa mère, Bassam soulève son t-shirt sous lequel les marques, sur son corps amaigri, racontent la prison israélienne. « J'ai encore les traces des coups, les marques des menottes. Pendant trois mois, je ne pouvais pas sentir mes mains. C'est le résultat de la maladie qu'on attrape en prison, la gale », témoigne-t-il. Le jeune homme de 17 ans a été arrêté pour avoir jeté des pierres sur une jeep de l'armée, puis condamné après des aveux contraints : « Ils m'ont interrogé pendant trois jours pour m'arracher des aveux. Ils menaçaient ma mère. Toute cette pression, surtout quand il parlait de ma mère, cela m'a détruit. J'ai eu peur pour elle, alors j'ai fini par avouer. Pour qu'ils ne lui fassent rien. » Prison ou pas, Bassam est un adolescent. Comme de nombreux jeunes de son âge, il vit et rêve football. « J'ai fourré un bout de drap dans une chaussette et j'ai serré autour avec un bout de tissu. Je l'ai cousue et j'ai commencé à jouer avec, comme un petit ballon. Un truc pour m'entraîner et jouer au foot dans la cellule », détaille-t-il. Des rêves qui n'ont pas leur place dans les cellules de la prison. « Le gardien m'a dit : "Toi, tu n'es pas au Camp Nou, tu n'es pas au Bernabeu", et il a commencé à me frapper en répétant : "Ici, ce n'est pas un terrain de jeu, ce n'est pas dans un stade." Moi, je me disais : avec tout ce que j'invente juste pour réussir à vivre un peu, ils me frappent quand même », se souvient-il. Pour avoir, lui aussi, jeté des pierres sur une jeep de l'armée israélienne, le frère de Bassam a été tué d'une balle dans la tête, en 2018. Il avait 16 ans. Son sourire juvénile est encadré sur les murs du salon. Sami, 15 ans, fan de football... abattu par un sniper À Kufr Aqab, près de Ramallah, un autre rêveur de ballon rond a été fauché par un tir de sniper, vendredi 21 novembre. Il s'appelait Sami et il avait 15 ans. « Il jouait sur sa trottinette électrique avec ses amis et son cousin, ils faisaient le tour du quartier, ils étaient contents. Ils ont entendu qu'il y avait une incursion de l'armée, alors comme n'importe quel jeune, par curiosité, ils sont allés voir. Le sniper a tiré et la balle l'a frappé dans le dos », raconte sa mère avec douleur. Celle-ci nous ouvre la chambre du garçon. Sur son lit, soigneusement pliée, sa tenue complète de l'équipe palestinienne de football. « Ils l'ont aussi arraché à ses frères et sœurs. Chaque matin, en se réveillant, ils respirent son odeur sur ses vêtements restés à la maison, et cela leur rappelle sa présence. C'est la seule chose qui nous aide à supporter son absence », confie-t-elle. Comme tous les vendredis, Sami aurait dû se rendre à l'entrainement. « Comme n'importe quelle mère palestinienne, je vivais dans la crainte : est-ce que mon fils va rentrer à la maison ou non ? Chaque fois qu'il quittait la maison, je le confiais à Dieu », se lamente-t-elle. Secouée de sanglots, la mère serre contre son cœur, les chaussures imbibées de sang que son fils portait, ce jour-là. À lire aussiL'armée israélienne lance une «vaste opération» dans le nord de la Cisjordanie
C'est au Bénin, en 1995, que le premier Club RFI était lancé. Depuis, de nombreux autres ont vu le jour en Afrique, mais pas seulement. L'un d'entre eux s'est développé à Berlin et il est dirigé par notre correspondant Pascal Thibaut, qui dresse le portrait de ce club. Il y a un peu plus d'un an, Pascal Paradou animait un débat sur la désinformation, suivi d'une grande soirée. RFI fêtait le 30e anniversaire de sa présence dans la capitale allemande, suite au lancement de sa fréquence FM en octobre 1994. Un bureau a ensuite été ouvert à Berlin, début 1997. Le programme en allemand doublait alors son temps d'antenne. En 2003, à l'occasion du 40e anniversaire du traité d'amitié franco-allemand, un club des auditeurs était lancé. RFI Berlin présentait déjà des concerts d'artistes francophones et participait à la fête de la musique. Les activités se multiplièrent ensuite et des événements sont régulièrement organisés. Les premières émissions en allemand de l'ancêtre de RFI sont lancées. Fin 2009, elles doivent s'arrêter, malgré une forte mobilisation de la société civile à Berlin. Des auditeurs protestent et lancent une association de soutien aux programmes en allemand. Le combat échoue, mais la structure demeure. L'historien Klaus-Peter Sick, un soutien de la première heure, est aujourd'hui le vice-président à mes côtés de l'association allemande Club de RFI Berlin. « Pour moi, c'est une radio tout à fait essentielle parce que j'ai le jour même des informations sur la vie politique française et on a des informations sur des pays africains qu'on n'aurait nulle part ailleurs. RFI a cette place unique dans le paysage des médias en Allemagne, sur la France, mais aussi sur l'Afrique », explique-t-il. 200 membres cotisants L'association compte désormais plus de 200 membres cotisants et sa lettre d'information est envoyée à 8 000 personnes. Elle informe sur l'actualité francophone berlinoise, fait gagner des places pour des spectacles et, bien sûr, promeut les activités propres du Club de RFI Berlin. François Cornu, le proviseur du lycée français, accueillait la semaine dernière le Club de RFI. Qui organisait dans l'établissement une soirée avec Emploi Allemagne et Berlin Accueil autour des clés de l'intégration sur le marché du travail germanique pour les francophones. C'est aussi au lycée français qu'un débat se tenait autour des relations franco-allemandes, en amont des législatives de février dernier pour le Bundestag. La sociabilité avec pétanque et autres visites d'expo figurent aussi au menu des activités du Club de RFI Berlin. Grande nouveauté cette année, trois soirées « Prêt-à-danser » consacrées à la musique française, que nous avons organisées dans un club berlinois. « D'abord, j'écoute la radio tous les jours chez moi. C'est comme cela que j'ai connu RFI. Pour moi, c'est international, ce que je recherche. Les débats, les activités qui nous sont offertes aussi, on ne sait plus où donner de la tête », détaille Françoise Teisseire, adhérente de l'association et fidèle des fidèles du Club de RFI Berlin. Elle ne manquera pas à l'appel, début décembre, pour le dîner de fin d'année du club. À écouter aussiQui sont les Clubs RFI ? À voir aussiTous les clubs RFI
La violencia es uno de los principales problemas que afronta Honduras, no solo durante el proceso electoral. Nuestro enviado especial ha entrevistado al comandante Rolando Ponce para hablar de la lucha contra las maras y el actual estado de emergencia implantado en el país. De nuestro enviado especial a San Pedro Sule, Carlos Herranz. Durante años, el comandante Rolando Ponce tuvo la difícil tarea de ser el jefe de policía de la ciudad más peligrosa del mundo. Con una tasa de 148 asesinatos por cada 100.000 habitantes, llegó a desbancar a Ciudad Juárez en México como capital mundial de las muertes violentas. San Pedro Sula era el cruce explosivo entre corrupción local, narco internacional y pobreza extrema. Ahora, el estado de excepción implantado desde 2022 ha ayudado a bajar la tasa de homicidios, pero las maras siguen controlando importantes sectores, extorsionando a empresarios y, como sicarios, cobrando una media de 8.000 dólares por asesinato. El comandante Ponce atiende a RFI mientras prepara el dispositivo de seguridad para la jornada electoral del próximo domingo con el objetivo de evitar muertes durante el escrutinio como ha ocurrido en citas pasadas. Afirma que sin haber llegado al modelo Bukele en el vecino El Salvador, han conseguido buenos resultados en la lucha contra las maras: "Hemos dado un sinnúmero de capturas a las maras y pandillas, como son los pandilleros de la 18 y los pandilleros de la Mara Salvatrucha, así como de la delincuencia común". "Quiero decirle que las dos maras son una amenaza, porque se dedican al sicariato. Ambas también se dedican a la extorsión, al pleito por venta de territorio de drogas. Sin embargo, tenemos controlado eso. A diario se están capturando jóvenes y se están remitiendo y estamos haciendo que el brazo de la justicia los abrace", prosigue. El estado de emergencia: ¿Recorta derechos o combate el crimen? ¿Ayuda el Estado de emergencia? ¿El hecho, por ejemplo, de poder allanar antes de las seis de la mañana y esas medidas que van acompañadas del Estado de Emergencia? "Quiero decirle que sí, porque cuando nosotros hacemos un allanamiento que es coordinado con el Ministerio Público, que lo solicita al poder juzgador, que es el juzgado, tarda un poco. El estado de excepción es una herramienta que ha venido a apoyar al Estado", responde. En cuanto a las quejas por violación de derechos, el comandante Ponce prosigue: "Muchos litigantes, muchos abogados dicen que es inconstitucional. Nosotros consideramos que es una de las herramientas que nos puede ayudar a controlar lo que es el crimen organizado". "¿Por qué? Nosotros tenemos la investigación o la vigilancia de que en determinado sector, en un edificio ingresaron personas con aspectos delictivos o violentos y si no tenemos el estado de excepción, tenemos que hacer todo el protocolo correspondiente de acuerdo a la norma que exige el Código procesal penal y es ahí donde huyen", concluye. La oposición critica el impacto limitado en los resultados contra el crimen del Estado de excepción, que entró en vigencia en 2022, durante el primer año de la administración de Xiomara Castro.
Que s'est-il passé hier en Guinée-Bissau ? Le président Umaro Sissoco Embalo a-t-il vraiment été renversé, ou a-t-il mis en scène un faux putsch pour conserver le pouvoir ? Ce qui est sûr, c'est que cette opération militaire est intervenue trois jours après une élection présidentielle que le candidat d'opposition Fernando Dias affirmait avoir remportée. Francis Kpatindé est spécialiste de l'Afrique de l'Ouest et maître de conférences à Sciences Po Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Alors sur France 24, Umaro Sissoco Embalo confirme qu'il a bien été renversé, mais le parti d'opposition PAIGC affirme que c'est une mascarade organisée par le président lui-même pour empêcher le candidat d'opposition Fernando Dias d'être proclamé vainqueur de la présidentielle ? Francis Kpatindé : Alors, à qui profite le putsch ? À Umaro Sissoco Embalo, il ne faut pas l'exclure. Si tel était le cas, ça signifierait qu'il a préféré se dessaisir au profit de l'armée plutôt que d'admettre le fait d'avoir été battu dans les urnes par un opposant mineur, quoique soutenu par le parti historique, le PAIGC. Alors, si tel était le cas, le président sortant aurait fait un pari risqué, car il est rare que des militaires putschistes, en tout cas en Afrique, se dessaisissent du pouvoir au profit d'un autre. Et vous n'excluez pas l'hypothèse que ce sont tout simplement les militaires qui ont pris le pouvoir en renversant tout le monde ? C'est l'autre hypothèse, c'est qu'une partie de l'état-major a décidé d'anticiper des troubles éventuels en se saisissant du pouvoir. Il ne faut pas l'exclure du tout aussi, parce que ça m'étonnerait que le président sortant ait opté pour l'armée parce qu'il sait pertinemment, il est militaire lui-même, il sait pertinemment que le pouvoir pris par un autre militaire ne lui reviendrait plus. Ce serait un jeu dangereux ? Extrêmement dangereux que de vouloir se soustraire au verdict des urnes. Parce qu'il faut dire que les derniers décomptes dont on a été informés par des ONG, mais également par des institutions régionales, tout semblait indiquer que l'opposant était en passe de l'emporter. Je parle de Fernando Dias da Costa, qui était en passe de remporter cette élection présidentielle. Dès le premier tour ? Dès le premier tour de scrutin, c'était serré et les résultats étaient serrés. Il manquait deux régions électorales et les résultats de ces deux régions sont intervenus donc le mercredi en matinée. Est-ce que c'est ça qui a poussé le président sortant à choisir la solution du putsch ? L'avenir nous le dira. Mais pour le moment, il semble qu'il ait été arrêté comme ses opposants. Alors justement, vous parlez d'arrestations. D'après plusieurs sources recueillies par le service lusophone de RFI, le candidat d'opposition Fernando Dias et le leader PAIGC Domingos Simoes Pereira auraient été arrêtés hier par les militaires… Alors s'ils ont effectivement été arrêtés, ça signifie que le pouvoir est là pour perdurer. Parce que d'abord, suspendre une élection qui est en cours, dont les résultats devaient intervenir ce matin, et puis fermer les frontières, ça a tous les attributs d'un coup d'État. Je ne crois pas que ce pouvoir soit là pour un bref moment. Je pense que les militaires sont là pour perdurer, comme la plupart des putschs qui ont eu lieu dans la région, dans l'Afrique de l'Ouest, mais également en Afrique centrale ces dernières années. Mali, Burkina, Niger, Guinée-Conakry, Guinée-Bissau, aujourd'hui, depuis cinq ans, les coups d'État se multiplient en Afrique de l'Ouest. Est-ce à dire que la démocratie est en péril dans cette sous-région ? On va finir par le croire. Les putschs à répétition hypothèquent l'avenir de l'Afrique, surtout dans sa frange occidentale. Ils risquent d'hypothéquer les résultats économiques positifs observés ces dernières années et ils pourraient, si ce n'est déjà fait, provoquer un effet domino qui risquerait d'emporter la plupart des pouvoirs ouest-africains. Enfin, moi, je trouve qu'ils font le lit du terrorisme jihadiste qui pourrait profiter de l'instabilité politique et de l'implosion des sociétés africaines pour étendre un peu plus de son influence vers les États côtiers. Donc, il y a du souci à se faire pour les prochaines années.
Dans l'est de la République du Congo, déchiré par les conflits armés depuis une décennie, des organisations humanitaires locales et internationales sont à pied d'œuvre pour soutenir les milliers des personnes qui souffrent suite à la guerre. Parmi ces organisations, le Club RFI intervient dans les communautés au travers des aides, en soutenant la population meurtrière. Durant deux ans, plus de 100 000 femmes et enfants ont été pris en charge dans l'accompagnement psychosocial. Aujourd'hui, ces bénévoles nous racontent leurs engagements pour la communauté au risque de leurs vies. Dans le quartier Himbi, au cœur de Goma, sous un silence accompagné du chant des oiseaux, Nathalie Muchinya et Alphanie Thembo racontent leur engagement en faveur des habitants de l'est du pays. En dépit des incertitudes, ces deux membres du Club RFI de Goma sont décidées à aller à la rescousse des communautés. « Depuis la guerre du M23, j'organise deux séances de groupe de paroles, de résilience émotionnelle et de décharge émotionnelle avec les jeunes. Travailler pour le bien des autres personnes sans attendre quelque chose en retour », explique Alphanie Thembo. « Ce qui m'anime aujourd'hui est de travailler en tant que bénévole au sein du club RFI Goma. C'est cet esprit d'abord d'humanité. L'humanitaire, c'est vraiment important pour moi et ce service qu'on rend à la communauté. Quelqu'un vient et témoigne de ce que vous lui avez fait ressentir, ce que vous lui avez encore donné, de nouveau cet espoir de vivre », abonde Nathalie Muchinya. Nathanaël Bora, chargé de programme au sein de l'organisation, estime que servir les communautés qui souffrent devrait animer l'humanité aujourd'hui : « Nous ne sommes pas affectés de la même manière. Bien sûr que, nous aussi, vivons dans cette communauté. Il y a des difficultés que nous connaissons. Par exemple, à cause de ce conflit, il y a des femmes qui sont violées. Alors qu'est-ce que nous, au Club RFI, nous faisons ? Nous cherchons à mettre ensemble le psychologue bénévole pour l'accompagnement psychologique de ces femmes violées, de ces victimes de violences sexuelles. Je suis vraiment motivé à continuer à aider ma communauté. Parce que ma communauté a besoin des œuvres caritatives, des œuvres de bénévolat pour surmonter toutes les difficultés que nous connaissons. » Des besoins énormes Depuis la prise des villes de Goma et Bukavu, les besoins sont devenus énormes. Maître Zacharie Bashwira, coordonnateur du Club RFI, plaide pour plus du financement, au regard de la crise actuelle qui s'accentue et dont les femmes et les jeunes, dit-il, sont les premières victimes. « Notre objectif, c'est d'arriver à encadrer ces jeunes. Les clubs RFI, par exemple, viennent de donner une chance à une trentaine de jeunes orphelins de guerre qui vivent dans les orphelinats à Goma et à Nyiragongo. Nous les avons formés à des métiers professionnels. Aujourd'hui, ils sont sur le marché de l'emploi. On ne va pas s'arrêter là. On va continuer ces cycles pour essayer de passer d'une jeunesse à risque à une jeunesse opportune », détaille-t-il. Aujourd'hui, le Club RFI à Goma compte 39 volontaires permanents et une centaine des bénévoles occasionnels, qui œuvrent tous au service de la communauté.
durée : 00:58:22 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Corée du Sud, les femmes sont confrontées au harcèlement de rue, pouvant aller jusqu'à des assassinats, mais aussi au harcèlement numérique (deepfakes et photos volées). Dix ans après l'affaire du "métro de Gangnam", les politiques de luttes contre les VSS ont pourtant du plomb dans l'aile. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Marion Gilbert Docteure en sociologie et chargée de cours en études coréennes à l'université Paris-cité; Nicolas Rocca journaliste, ancien correspondant à Séoul, aujourd'hui journaliste au service international de RFI; Yukiko Itoh doctorante en sociologie et en études de genre à l'INALCO et à l'université Panthéon-Assas
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les enlèvements d'écolières au Nigeria, l'accord final de la COP30 et des frappes russes sur des sites énergétiques ukrainiens. Israël : limogeages de plusieurs hauts gradés de l'armée Plus de trois ans après l'attaque la plus meurtrière du Hamas en Israël, trois généraux qui étaient à des postes-clé le 7 octobre 2023 ont été limogés après une enquête menée au sein de l'armée. Que révèle cette enquête ? Pourquoi le ministre de la Défense remet-il en cause les conclusions ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Nigeria : qui se cache derrière l'enlèvement de centaines d'écolières ? Une cinquantaine des 315 élèves enlevés vendredi dernier (21 novembre 2025) dans le nord-ouest du Nigeria ont réussi à s'échapper. Près de 250 jeunes sont toujours aux mains des ravisseurs. Qui sont les auteurs de ce kidnapping de masse ? Cette attaque risque-t-elle de dégrader davantage les relations déjà fragiles entre les États-Unis et le Nigeria ? Avec Christina Okello, journaliste au service Afrique de RFI. COP30 : pourquoi les énergies fossiles sont les grandes absentes de l'accord final ? Après deux semaines de négociations, la COP30 de Belém s'est terminée sans aucune avancée sur la sortie des énergies fossiles, pourtant responsables de plus de 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Comment expliquer cette absence du texte final ? Quelles peuvent être les répercussions de cette situation sur la lutte contre le changement climatique ? Avec Simon Rozé, journaliste au service environnement-climat de RFI. Ukraine : l'énergie est devenue une arme de guerre À l'approche de l'hiver, la Russie frappe quotidiennement les infrastructures énergétiques Ukrainiennes. Malgré l'intensification des bombardements de centrales électriques et gazières, le pays a-t-il les moyens d'affronter la saison hivernale ? Comment les forces ukrainiennes peuvent-elles riposter efficacement à ces attaques ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Avicenne, Babinski, Charcot, Galien, Koch, Laennec, Pasteur... Ces personnalités ont marqué durablement l'histoire de la médecine. Quelles sont les autres figures, moins connues du grand public, qui ont su influencer le monde médical ? Nous parlons de leurs parcours et de leurs avancées, qui peuvent parfois, aujourd'hui, être remises en question. Certains ont donné leur nom à des rues, à des stations de métro, ou à des vaccins. D'autres, connus de leurs seuls contemporains, sont aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Quant aux derniers, ils n'ont jamais connu la célébrité, alors qu'ils ont sauvé d'innombrables vies. Eux, ce sont les héros de la médecine. Leur héritage scientifique reste d'actualité, que ce soit pour lutter contre les infections, mettre des enfants au monde, combattre le cancer, soulager la dépression ou diagnostiquer une maladie génétique. Yersin, Hippocrate et Marie Curie Itinéraires d'hommes célèbres (Alexandre Yersin, Hippocrate ou Zénon Drohocki) et de femmes, dont la détermination et l'énergie ont eu raison des obstacles et des préjugés, faisant d'elles de véritables pionnières dans le domaine de la santé (comme Madeleine Brès ou Marthe Gautier), et pourtant, la renommée de ces dernières a rarement atteint celle de leurs confrères, exception faite bien sûr, de la double nobélisée, Marie Curie. Parcours de vie et découvertes scientifiques Les travaux de ces aventuriers de la santé sont toujours à l'ordre du jour pour soigner, partout dans le monde et leurs parcours parfois inattendus, se racontent comme un roman… Des personnalités qui ont tracé leur sillon en apportant de nouveaux savoir-faire, de nouvelles techniques, en créant des outils ou une compréhension, qui ont bouleversé la pratique de la médecine : césarienne, conseils pour l'allaitement maternel, électroconvulsivothérapie (les électrochocs), découverte de la Trisomie 21, du Bacille de la peste, culture du quinquina contre le paludisme... Évoquer le parcours et les découvertes de ces héros de la médecine, c'est aussi souligner l'importance de la recherche scientifique et d'avancées parfois anciennes, qui ont toute leur place, aujourd'hui encore dans la pratique médicale et continuent de sauver des vies. Avec : Pr Gilles Pialoux, chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales à l'Hôpital Tenon (APHP) et professeur à Sorbonne Universités à Paris. Auteur de l'ouvrage Admirations : Sept héros de la médecine, aux éditions Perrin Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Présidente de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie. Co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara Thanh-Hà Tran, journaliste au service vietnamien de RFI. Programmation musicale : ► Michael Kiwanuka – Hero ► Trio Mocotó – O xangô.
Avicenne, Babinski, Charcot, Galien, Koch, Laennec, Pasteur... Ces personnalités ont marqué durablement l'histoire de la médecine. Quelles sont les autres figures, moins connues du grand public, qui ont su influencer le monde médical ? Nous parlons de leurs parcours et de leurs avancées, qui peuvent parfois, aujourd'hui, être remises en question. Certains ont donné leur nom à des rues, à des stations de métro, ou à des vaccins. D'autres, connus de leurs seuls contemporains, sont aujourd'hui complètement tombés dans l'oubli. Quant aux derniers, ils n'ont jamais connu la célébrité, alors qu'ils ont sauvé d'innombrables vies. Eux, ce sont les héros de la médecine. Leur héritage scientifique reste d'actualité, que ce soit pour lutter contre les infections, mettre des enfants au monde, combattre le cancer, soulager la dépression ou diagnostiquer une maladie génétique. Yersin, Hippocrate et Marie Curie Itinéraires d'hommes célèbres (Alexandre Yersin, Hippocrate ou Zénon Drohocki) et de femmes, dont la détermination et l'énergie ont eu raison des obstacles et des préjugés, faisant d'elles de véritables pionnières dans le domaine de la santé (comme Madeleine Brès ou Marthe Gautier), et pourtant, la renommée de ces dernières a rarement atteint celle de leurs confrères, exception faite bien sûr, de la double nobélisée, Marie Curie. Parcours de vie et découvertes scientifiques Les travaux de ces aventuriers de la santé sont toujours à l'ordre du jour pour soigner, partout dans le monde et leurs parcours parfois inattendus, se racontent comme un roman… Des personnalités qui ont tracé leur sillon en apportant de nouveaux savoir-faire, de nouvelles techniques, en créant des outils ou une compréhension, qui ont bouleversé la pratique de la médecine : césarienne, conseils pour l'allaitement maternel, électroconvulsivothérapie (les électrochocs), découverte de la Trisomie 21, du Bacille de la peste, culture du quinquina contre le paludisme... Évoquer le parcours et les découvertes de ces héros de la médecine, c'est aussi souligner l'importance de la recherche scientifique et d'avancées parfois anciennes, qui ont toute leur place, aujourd'hui encore dans la pratique médicale et continuent de sauver des vies. Avec : Pr Gilles Pialoux, chef du Service des Maladies Infectieuses et Tropicales à l'Hôpital Tenon (APHP) et professeur à Sorbonne Universités à Paris. Auteur de l'ouvrage Admirations : Sept héros de la médecine, aux éditions Perrin Pr Fatimata Ly, dermatologue et vénérologue, professeur à la Faculté de médecine, de pharmacie et d'odontostomatologie de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Médecin-chef du service de Dermatologie de l'Institut d'Hygiène Sociale de Dakar. Présidente de la société sénégalaise de dermatologie vénéréologie. Co-auteure de l'ouvrage Elles étaient là, les pionnières de la santé !, aux éditions Nara Thanh-Hà Tran, journaliste au service vietnamien de RFI. Programmation musicale : ► Michael Kiwanuka – Hero ► Trio Mocotó – O xangô.
A poco más de dos semanas de asumir la presidencia de Bolivia, Rodrigo Paz anunció la eliminación de impuestos a los más ricos, una señal de que ya están en camino sus medidas liberales que contrastan con las políticas de tendencia socialista del MAS, el partido que gobernó ese país por dos décadas. Entre las decisiones se encuentra eliminar el impuesto a las grandes fortunas, que en realidad, aseguran los especialistas, no aportaba mucho a las acarcas del país. El gobierno de Bolivia confirmó este martes que se enviarán tres proyectos de ley a la Asamblea Legislativa para abrogar cuatro impuestos: el impuesto a las transferencias financieras, el impuesto al juego, el impuesto a las promociones empresariales y el impuesto a las grandes fortunas. Sin embargo, la eliminación de este último no traería grandes cambios. Así lo dijo a RFI el analista económico Roger Mario López: "Fue un impuesto caprichoso, porque el impuesto era al patrimonio, lo cual es raro, porque regularmente la tasación suele ser al flujo, al ingreso". "Entonces fue controvertido. Luego está que el punto de corte al cual se cobraba el impuesto era bastante alto, con lo cual al final era muy poca gente la que terminaba siendo afectada por ese impuesto de las grandes fortunas. Y lo que al final del día pasaba también era que la gente prefería sacar su dinero del país y evitar pagarlo. Además, lo más importante era que realmente eran ingresos irrisorios para la recaudación pública", continúa. Impuestos que representan poca recaudación, según economistas En este sentido, los cuatro impuestos que el gobierno pretende eliminar apenas representan poco más del 1% de la recaudación fiscal. El analista precisó que las arcas del gobierno boliviano dependen principalmente del impuesto a las utilidades de las empresas y luego de las utilidades de la empresa estatal Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos. Aunque la eliminación de los cuatro impuestos se podría interpretar como una señal para atraer el capital extranjero, Roger Mario López considera que al gobierno le faltan más elementos: "Para que la inversión extranjera directa tenga esos efectos, regularmente se tiene que contar con un nivel de formación de habilidades en los trabajadores importante. Luego tiene que haber un sistema financiero que tenga la capacidad de movilizar la cantidad de recursos que las empresas necesitan". Argentina con Milei, hizo una reforma considerablemente más dura y más rápida de lo que el gobierno de Rodrigo Paz está haciendo hasta ahora y la inversión extranjera directa tampoco llegó en las cantidades que ellos esperaban. El economista prosigue: "Todas esas son condiciones que en Bolivia no se cumplen todavía y va a ser difícil que la inversión extranjera llegue solamente por este impuesto. No sé si lo va a lograr". Nuestro invitado hace además algunas comparaciones: "Aquí tenemos el caso también de Argentina con Milei, que hizo una reforma considerablemente más dura y más rápida de lo que el gobierno de Rodrigo Paz está haciendo hasta ahora y la inversión extranjera directa tampoco llegó en las cantidades que ellos esperaban, porque el inversor también dice: "si voy a invertir millones, en cuatro años, ¿qué más va a pasar? Me van a cambiar el gobierno de nuevo y voy a perder todo, me van a nacionalizar'". El presidente Rodrigo Paz aseguró que es importante eliminar el impuesto a las grandes fortunas porque esa medida, según él, ahuyentó más de 2.000 millones de dólares hacia países vecinos como Paraguay.
Más de 30.000 hondureños han regresado a su país en los últimos 9 meses, la gran mayoría desde Estados Unidos coincidiendo con la vuelta de Trump a la Casa Blanca. "Estas deportaciones obedecen más a un perfil racial que criminal", explica a RFI una de las responsables del programa de retorno. El resultado son familias rotas, víctimas de tráfico de personas y penurias económicas, un reto que el próximo presidente o presidentea deberá afrontar. Reportaje de nuestro enviado especial. De nuestro enviado especial a San Pedro Sule, Carlos Herranz. Más de 30.600 hondureños retornaron al país, la inmensa mayoría desde Estados Unidos, en los primeros nueve meses de este año coincidiendo con el arranque del segundo mandato de Donald Trump. Las estadísticas oficiales indican que la cifra supone un 24% más que en el mismo periodo del año anterior. Aumento sí, pero menor del que en principio se llegó a temer, como ha contado para RFI un equipo encargado del programa de retornados liderado por Mercedes Pérez en San Pedro Sula. "Estas personas, bajo la política ahora de criminalización por parte del gobierno de Estados Unidos, que estamos recibiendo, la mayoría son personas que tienen más de 10 años de residir en Estados Unidos. Aunque las cifras no son mayores, no se van a superar como se esperaba, el tema no es la estadística, es que son personas a las cuales se les ha violentado su derecho a estar en Estados Unidos", explica Mercedes Pérez. "La separación familiar está dejando heridas fuertes en estas poblaciones. Tenemos personas que han sido deportadas con hijos nacidos en Estados Unidos y aún padeciendo enfermedades como cáncer o menores de edad que no tienen la doble nacionalidad", continúa. Estas deportaciones obedecen más a un perfil racial que criminal. La mayoría de los retornados son jóvenes de menos de 30 años, pero hay más de 4.000 menores de edad. Mercedes Pérez niega que las deportaciones en su mayoría estén ligadas a perfiles criminales: "No es cierto que la mayoría tengan antecedentes criminales. Estas deportaciones obedecen más a un perfil racial que criminal". Abigail Valderrama forma parte del equipo de asistencia psicológica para los retornados y con frecuencia se encuentra con situaciones traumáticas de retornados y retornadas que escapan de manos de traficantes de personas. "Al lugar donde los llevaron, dice una chica que vio una mano y un pie de un ser humano que estaba desmembrado. Dice que ella tenía tanto miedo que empezó a correr. La descarga de adrenalina que esta persona sintió fue tal que cuenta que ella corrió, corrió, corrió junto a su amiga y así lograron escapar", cuenta a RFI. La inserción laboral, encontrar un empleo formal es otro de los retos. Para sus familias pasan de ser una remesa a otra boca que alimentar, confirma Abigail Valderrama: "Cuando ellos regresan, vienen sin trabajo. En ese momento no tienen alimentación en su casa y recordemos que normalmente cuando esta persona sale de su familia, de ese lugar, la familia está pensando que luego va a ser esta persona quien va a proveer a la casa, pero cuando regresa, ahora es una boca más que alimentar. No hay que olvidar que los migrantes hondureños en el exterior constituyen la principal fuente de divisas del país, un 25% del PIB.
Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ? Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise. Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ? Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine. Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais… Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense. Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé… Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa. Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ? Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois. Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ? C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense. Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ? Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera. Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ? Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions. À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords
Ante las agresiones en el transporte público, ¿son los vagones no mixtos la solución? Esta pregunta volvió a ser objeto de debate en Francia hace poco, tras una agresión y el lanzamiento de una petición. Reportaje de RFI en el transporte parisino con motivo del 25 de noviembre, Día Internacional de la Eliminación de la Violencia contra la Mujer. Leila y Carolina son compañeras de trabajo, al que llegan cada día en el transporte público. “Sinceramente, no me siento insegura en mi línea de tren. Diría que depende de las líneas en general”, dice Leila. “Como mujer siempre sentimos inseguridad en el tren, o porque está vacío y solo hay una persona de la que desconfías, o porque está lleno y es más fácil que te toquen sin saber quién”, estima al contrario Carolina. La violencia sexual en estos espacios, según datos de la Asamblea Nacional, ha aumentado un 86% en 10 años en la región parisina, alcanzando las 3.374 víctimas en 2024. La propia Leila lo ha padecido: “Una vez, había un joven sentado frente a mí que fingía atarse los cordones de los zapatos. Pero yo llevaba pantalones cortos y aprovechó para acariciarme la entrepierna. En otras ocasiones hay hombres que han aprovechado cuando hay mucha gente para pegárseme y ponerme la mano en los senos y el trasero”, cuenta. Carolina, por su parte, ha sido testigo: “He visto a hombres que siguen a las chicas al salir del metro. Tal vez ya las ha mirado, las asustan y al huir, ellos las siguen con la mirada”. Ambas están de acuerdo en que se destinen vagones de tren sólo para las mujeres como ya existe, por ejemplo, en México y Brasil. “Sí que estoy de acuerdo, pero no sé si a la gente en Francia le gustaría eso”, señala Leila. “Queremos sentirnos cómodas en los mismos ambientes, en el mismo entorno que los hombres, pero al mismo tiempo con lo que ocurre vemos que no es posible y necesitamos algunas soluciones temporales. Pero creo que lo principal es intentar educar a los hombres”, considera Carolina. 32.000 personas ya han firmado una petición en línea para la implementación de esta medida, mientras que los responsables del metro aseguran que buscan otras medidas para evitar que estas agresiones se repitan.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée de l'embargo sur les armes à destination d'Israël par l'Allemagne, la mise en détention de l'ex-président brésilien et les tensions entre les États-Unis et le Venezuela. Mozambique : TotalEnergies accusé de «complicité de crimes de guerre» Une ONG allemande, le European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR), a déposé plainte contre le groupe pétrolier français TotalEnergies qu'elle accuse de «complicité de crimes de guerre», de «torture» et de «disparitions forcées» au Mozambique. Qu'est-il exactement reproché à l'entreprise française ? Sur quelles preuves l'ONG se base-t-elle ? Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Allemagne/Israël : pourquoi l'embargo sur les armes a-t-il été levé ? Quatre mois après avoir décrété un embargo sur la vente d'armes à Israël, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé la levée de ces restrictions. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle pris cette décision malgré les multiples violations du cessez-le-feu par Israël ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Brésil : Jair Bolsonaro derrière les barreaux après des soupçons d'évasion Soupçonné d'avoir tenté de s'évader, l'ancien président brésilien a été placé en détention après avoir endommagé son bracelet électronique. Pourquoi la Cour suprême insiste-t-elle sur la nécessité de «garantir l'ordre public» pour justifier sa décision ? Jair Bolsonaro risque-t-il de nouvelles poursuites après cette tentative d'évasion ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'Unité Sud Global à la London School of Economics. Venezuela : Nicolas Maduro dirige-t-il vraiment un cartel ? Au Venezuela, le cartel de Los Soles est désormais désigné comme une organisation terroriste aux États-Unis alors que Nicolas Maduro est accusé de diriger ce cartel. Quelles sont les preuves des Américains pour faire de telles accusations ? Un dialogue est-il encore envisageable entre Washington et Caracas ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
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