POPULARITY
Categories
Algunos analistas consideran que con estas acusaciones y las decisiones que toma, Trump ataca a la élite intelectual de su país, pero ¿Por qué lo hace? RFI entrevista a dos analistas que nos apuntan las razones de los ataques del republicano que han elevado la tensión al máximo con instituciones históricas como Harvard. El gobierno de Donald Trump tiene a varios centros educativos estadounidenses, por considerar, en el caso de Harvard de no hacer lo suficiente por evitar manifestaciones de activistas pro-palestinos y de "fomentar la violencia, el antisemitismo y la coordinación con el Partido Comunista Chino en su campus". En el caso de Columbia de violar la Ley Federal de Derechos Civiles al mostrar "una deliberada indiferencia ante el entorno hostil que enfrontan sus estudiantes judíos". Por su parte Harvard ha dicho anteriormente que ha adoptado muchas medidas para abordar el antisemitismo, y que las exigencias del gobierno son un esfuerzo por regular las "condiciones intelectuales" de la universidad. Algunos analistas consideran que con estas acusaciones y las decisiones que toma, Trump ataca a la élite intelectual de su país, pero ¿Por qué lo hace?Gabriel Cifuentes, analista político y hace parte de la Asociación de Estudiantes Colombianos en Harvard (HCSS) explica las razones en entrevista con RFI: "Las élites académicas han sido siempre consideradas como libres pensadores. Es decir, dentro de la academia siempre hay como una sensación de que hay un grado de liberalidad mucho más grande de lo que muchos gobiernos tienen. Hay profesores que son críticos. Los estudiantes han hecho manifestaciones a favor de Palestina y en contra de Trump. Entonces puede ser un factor incómodo, sobre todo frente a universidades que tienen nombre, tienen peso, tienen canales internacionales en el sentido que tienen acceso. Una cosa es que Harvard diga esta política de Trump es absolutamente inconstitucional o va en contra de la libertad de expresión y otra cosa es que lo diga un think tank que nadie conoce. Yo sí creo que se está tratando de neutralizar un foco de de oposición intelectual de peso frente a medidas no solo estas que está tomando con las universidades, sino en general".Desde el inicio de su segundo mandato, Trump tiene en la mira a los científicos y centros educativos. Miembros de las academias estadounidenses denuncian pérdida de subvenciones y despidos ideológicos. con respecto a las universidades, por ejemplo a la de Columbia y a la de Harvard. Las considera foco de antisemitismo y de ideas progresistas. Ambas intentan recuperar los fondos públicos cancelados recientemente. En el caso de Harvard, la Administración pretende prohibirle que matricule estudiantes extranjeros tras rechazar el pedido de supervisión en materia de admisiones y contrataciones. Para esta institución, estas medidas son un esfuerzo por regular las "condiciones intelectuales" de la universidad.Gabriel Cifuentes subraya en nuestra antena: "Yo creo que él puede anticipar que los centros académicos y las universidades van a hacerle resistencia a su gobierno y a sus políticas. Y eso también se mezcla dentro de una lógica nacionalista en donde Estados Unidos está primero. Los intereses de Estados Unidos están primero y cualquier ruido que se pueda generar frente a las políticas migratorias, frente a las sanciones económicas a otros países, frente a la posición que está asumiendo Estados Unidos con la guerra en Ucrania, en la Franja de Gaza, pues pueden generar ruido, incomodidad para la administración Trump. Sin lugar a dudas".Aunque un juez federal bloqueó este viernes de manera temporal, la decisión del gobierno de Trump de impedir que Harvard inscriba a estudiantes extranjeros, el gobierno de Trump espera que con esa posibilidad Harvard se vea obligada a entregarle los datos que les exigen: grabaciones de video o de audio que sirvan para identificar a quienes hayan participado en protestas en los locales de la universidad en Cambridge. Harvard se niega y defiende su independencia. Sobre las implicancias de esta medida de Trump; el analista Juan Falkonerth, en RFI: "Las medidas más fuertes significativas hasta ahora se han dado con la Universidad de Harvard, pero el Presidente puede estarlos utilizando como una medida ejemplar para que los otros centros educativos se den cuenta de lo que podrían enfrentarse si no colaboran con la administración del presidente Trump. Y es que hay un tema que se ha discutido mucho, que tiene que ver que los centros educativos de alguna manera están promoviendo movimientos comunistas, o quienes son pro de muchas causas internacionales, como la causa palestina, entre otras, que le generan ruido al presidente estadounidense".
Depuis bientôt vingt ans, Richard Latendresse est le correspondant à Washington du réseau de télévision canadien TVA. Au micro de L'atelier des médias, ce journaliste québécois raconte comment les médias travaillent à la Maison Blanche et discute de la relation que Donald Trump et ses équipes entretient avec les professionnels de l'information accrédités à la présidence des États-Unis. Richard Latendresse, journaliste québécois établi à Washington depuis 2006, couvre la Maison Blanche pour le groupe canadien TVA. Ayant couvert les présidences de George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden, il a un regard privilégié sur l'évolution des relations entre la présidence des États-Unis et les médias.Invité au 3e Festival international du journalisme de Carleton-sur-Mer (FIJC), au Québec, Richard Latendresse a accordé un entretien à L'atelier des médias de RFI, abordant les coulisses de son métier et soulignant les défis posés par l'ère TrumpImprévisibilité et manipulationLe premier mandat de Donald Trump fut marqué par l'imprévisibilité et une gestion pleine d'« approximations » ; le début du second mandat est « tout aussi fatiguant », bien que Trump sache désormais « beaucoup mieux où il s'en va », explique Richard Latendresse qui note que la couverture de l'actualité de la Maison Blanche en 2025 reste dictée par « les états d'âme et les coups de gueule de Donald Trump ». Cette approche contraste fortement avec les administrations précédentes, comme celle de Barack Obama, jugée « bien organisée, structurée avec des annonces qui étaient déjà prévues, des projets fouillés ».Richard Latendresse exprime également un regret quant à la couverture de la santé du président Joe Biden durant son mandat, déclarant : « On a raté de ne pas avoir suffisamment contesté, questionné l'équipe de presse sous Biden sur la santé du président. » Le journaliste estime que les médias ont été « beaucoup trop indulgents » avec lui, comparé à l'acharnement dont Trump ferait l'objet dans une situation similaire. Il considère qu'il est « honteux à quel point l'équipe de Biden s'est arrangée pour manipuler les médias » sur cet aspect.Paradoxalement, Donald Trump, qui en 2017 qualifiait la presse d'« ennemi du peuple », se montre plus accessible que Joe Biden. « Il aime qu'on le questionne, il aime être à la une », invitant les journalistes dans le bureau Ovale et saisissant toutes les occasions de s'exprimer. Si Trump « dit tout et son contraire », « il le dit au moins », ce qui contraste avec les brèves réponses parfois inaudibles de Joe Biden.L'équipe de Donald Trump souhaite en outre que « ce que le président dit soit repris mot à mot par les journalistes », comme l'illustre le refus d'accès au bureau Ovale à un journaliste d'Associated Press pour ne pas avoir utilisé l'expression « golf d'Amérique », préférée par Trump à pour nommer le golf du Mexique. Correspondants à la Maison Blanche et salle de presseRichard Latendresse fait partie des quelque centaines de journalistes accrédités à la Maison Blanche, un statut nécessitant une enquête poussée. Il est aussi cofondateur de l'Association des correspondants étrangers à la Maison Blanche (créée en 2009), un groupe qui s'est fait une place au milieu des grands médias américains. Cette association, forte d'une trentaine de membres, a obtenu un siège au 3e rang de la salle de presse, « le meilleur spot » selon Richard Latendresse, et surtout, une place précieuse au sein du « pool » de journalistes ayant accès direct au président lors d'événements restreints, y compris les rencontres avec des dirigeants étrangers.La porte-parole de Donald Trump, Karoline Leavitt, 27 ans, figure de la nouvelle génération trumpiste, joue un rôle de « porte propagande », explique Richard Latendresse, en transmettant les messages présidentiels. Ses relations avec la presse sont parfois « tendues ». Toujours « sur la défensive », elle retourne fréquemment les questions contre les journalistes pour « dénigrer le messager ».Une autre évolution notable est l'arrivée dans la salle de presse de petits médias pro Trump, d'influenceurs et de podcasters de la sphère MAGA, qui posent des questions visant à « renforcer le message du président » et « dénigrer les adversaires ». Karoline Leavitt leur donne souvent la parole au début des conférences de presse, dans une « volonté claire de miner la crédibilité des des médias traditionnels ».L'importance de la contexualisationEn tant que Canadien à la Maison Blanche, Richard Latendresse ne se sent pas particulièrement visé malgré les commentaires de Trump qui veut faire du Canada le 51e État des État-Unis. Il y voit une « provocation », typique du « modus operandi » de Trump.La couverture de la Maison Blanche, et notamment sous Donald Trump, engendre une certaine fatigue chez Richard Latendresse, qui se trouve dans un effort constant pour « mettre de la cohésion dans l'incohérence » du discours présidentiel.Face à un déluge d'informations souvent contradictoires, Richard Latendresse s'épanouit dans la présentation de l'émission Contextes. Son objectif : « mettre en perspective » et « trouver un sens » dans l'actualité, estimant que le public est souvent « pantoi, perdu ». Après deux décennies à Washington, Richard Latendresse envisage revenir s'installer au Québec, sentant la nécessité de prendre « un peu de recul » pour revoir ce monde sous un nouvel angle et gagner en clarté. Il conclut en encourageant les citoyens à « rester curieux, à rester à l'affût et à s'impliquer »
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les signataires d'une tribune au Mali pour « la sauvegarde des libertés et des droits fondamentaux » et sur le rapport commandé par l'Etat français sur l'influence des Frères musulmans. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. RDC : l'opposant et ex-Premier ministre Matata Ponyo condamné La Cour constitutionnelle a condamné l'opposant et ancien Premier ministre Matata Ponyo à 10 ans de travaux forcés pour détournement de fonds. Sur quoi se basent les avocats de la défense pour dénoncer un procès politique ? Matata Ponyo bénéficie encore de son immunité de député, sa peine sera-t-elle immédiatement appliquée, ou doit-on attendre la fin de son mandat ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI Mali : une tribune « pour la préservation de la République » Près de trente personnalités ont signé une tribune pour « la sauvegarde des libertés et des droits fondamentaux » au Mali. Que sait-on des signataires ? Ont-ils un projet politique ? La junte militaire ayant dissous tous les partis politiques et interdit leurs activités, que risquent ces personnes ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI France : ce que dénonce le rapport sur les Frères musulmans Le rapport sur les Frères musulmans en France alerte sur une «menace pour la cohésion nationale». Sur quels éléments s'appuie ce document pour dénoncer l'influence croissante des Frères musulmans ? Le mouvement pourrait-il être classé " «organisation terroriste» sur le sol français comme c'est déjà le cas dans plusieurs pays? Avec Vincent Geisser, chargé de recherche (CNRS) à l'Institut de recherches et d'études sur les mondes arabes et musulmans (IREMAM-AMU) d'Aix-en-Provence Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, Jessica revient sur la façon dont, à chacune de ses apparitions publiques, le président camerounais Paul Biya est scruté par les internautes.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la chute du taux de natalité en Chine, les îlots disputés entre la Guinée équatoriale et le Gabon et l'interdiction fait à Amnesty International d'exercer ses activités en Russie. Guinée : la junte poursuit sa reprise en main du secteur minier Plus d'une cinquantaine d'entreprises minières ont perdu leur permis d'exploitation en Guinée. Pourquoi le général Mamadi Doumbouya a-t-il pris une telle décision ? Que vont devenir ces sociétés ? Que prévoit le Code minier guinéen concernant l'attribution et le retrait des permis d'exploitation ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service Économie de RFI Chine : pourquoi le taux de natalité chute-t-il ?Dix ans après la fin de la politique de l'enfant unique, la Chine peine à relancer sa natalité. Pourquoi les Chinois restent-ils réticents à avoir des enfants ? Quelles mesures les autorités chinoises mettent-elles en place pour encourager la natalité ? Avec Clea Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin Gabon / Guinée équatoriale : la CIJ attribue les trois îles disputées à la Guinée équatoriale Après plus de cinq décennies de différend territorial entre le Gabon et la Guinée équatoriale, la Cour internationale de justice a tranché. Les trois îlots disputés sont sous souveraineté équato-guinéenne. Sur quels textes se sont basés les juges pour rendre ce verdict ? Cette décision peut-elle créer des tensions diplomatiques entre les deux pays ? Avec Welly Diallo, journaliste au service Afrique de RFI Russie : Amnesty international ferme ses portesDéclarée «organisation indésirable», Amnesty international est désormais interdite d'activités en Russie. De quoi est-elle accusée ? Amnesty pourra-t-elle continuer de défendre les droits humains en Russie sans être présente sur place ? Avec Marie Struthers, directrice régionale pour l'Europe de l'Est et l'Asie centrale à Amnesty International.
Selon la revue The Lancet, le monde compte aujourd'hui plus de 800 millions d'adultes atteints par le diabète, soit quatre fois plus qu'en 1990. C'est dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que la prévalence a le plus augmenté. Comment expliquer ces chiffres ? Peut-on prévenir cette maladie chronique caractérisée par la présence d'un excès de sucre dans le sang ? Quelles sont les complications du diabète ? Comment les éviter ? Quelles sont les règles d'hygiène à suivre, pour mieux vivre avec son diabète ? Dr Marine Halbron, diabétologue dans le service de diabétologie de l'Hôpital Pitié-Salpêtrière APHP, à Paris. Dr David Kodjo Kossi, endocrinologue diabétologue, nutritionniste au CHU Sylvanus Olympio à Lomé, au Togo. Président de l'Association Jeunes Intellect pour la Sécurité Alimentaire au Togo (JISATOGO). Directeur médical du Centre associatif d'éducation thérapeutique du diabète et de l'obésité, DIABEOBE. Rodrigue Rossignol, Directeur de recherche Inserm et Directeur adjoint de l'unité 1211 Inserm/Université de Bordeaux, Maladies rares : génétique et métabolisme . En fin d'émission, à la veille de la journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale célébrée le 23 mai, nous faisons un point sur les actions menées sur le terrain, dans la région de Kolda, au sud du Sénégal. Un reportage de Gwendal Lavina, Correspondant de RFI au Sénégal. Programmation musicale :► Watendawili - Hadi Kesho ► Valérie Tribord – Mo so
Selon la revue The Lancet, le monde compte aujourd'hui plus de 800 millions d'adultes atteints par le diabète, soit quatre fois plus qu'en 1990. C'est dans les pays à revenu faible ou intermédiaire que la prévalence a le plus augmenté. Comment expliquer ces chiffres ? Peut-on prévenir cette maladie chronique caractérisée par la présence d'un excès de sucre dans le sang ? Quelles sont les complications du diabète ? Comment les éviter ? Quelles sont les règles d'hygiène à suivre, pour mieux vivre avec son diabète ? Dr Marine Halbron, diabétologue dans le service de diabétologie de l'Hôpital Pitié-Salpêtrière APHP, à Paris. Dr David Kodjo Kossi, endocrinologue diabétologue, nutritionniste au CHU Sylvanus Olympio à Lomé, au Togo. Président de l'Association Jeunes Intellect pour la Sécurité Alimentaire au Togo (JISATOGO). Directeur médical du Centre associatif d'éducation thérapeutique du diabète et de l'obésité, DIABEOBE. Rodrigue Rossignol, Directeur de recherche Inserm et Directeur adjoint de l'unité 1211 Inserm/Université de Bordeaux, Maladies rares : génétique et métabolisme . En fin d'émission, à la veille de la journée internationale pour l'élimination de la fistule obstétricale célébrée le 23 mai, nous faisons un point sur les actions menées sur le terrain, dans la région de Kolda, au sud du Sénégal. Un reportage de Gwendal Lavina, Correspondant de RFI au Sénégal. Programmation musicale :► Watendawili - Hadi Kesho ► Valérie Tribord – Mo so
Este jueves se realiza la audiencia en la Corte Interamericana de Derechos Humanos del primer caso de esterilización forzada en Perú que acepta juzgar esta instancia. Se trata del caso de Celia Ramos, una las víctimas del Programa Nacional de Salud Reproductiva y Planificación Familiar (PNSRPF) instaurado por el expresidente Alberto Fujimori, que utilizó la esterilización forzosa con el objetivo de reducir las tasas de fertilidad entre las mujeres, centrándose especialmente en las comunidades empobrecidas e indígenas. Los abogados estiman además que se trata de crímenes de lesa humanidad, lo que podría beneficiar a miles de mujeres peruanas en espera de justicia y reparación. Celia Ramos falleció en 1997, 19 días después de someterse a una ligadura de trompas en un centro de salud de Piura, en la costa norte de Perú. Según investigaciones, ella fue presionada por parte del personal médico para dejarse esterilizar. Tras 28 años reclamando justicia, las tres hijas de Celia lograron llevar el caso hasta la Corte Interamericana de Derechos Humanos (CorteIDH).Catalina Martínez, vicepresidenta del Centro de Derechos Reproductivos para Latinoamérica y el Caribe, es una de las abogadas de la familia: “Es histórico que la Corte vaya a escuchar este caso porque nos va a permitir que haya un reconocimiento de las violaciones de derechos humanos que se cometieron en contra de estas mujeres, y porque le va a abrir la puerta, a todas estas mujeres que llevan esperando tantos años y a sus familias, a una posibilidad de justicia y de reparaciones”, explica a RFI.Para ella, es importante “que se reconozca que estos no son casos aislados, que las mujeres fueron sometidas a procedimientos médicos de ligadura de trompas sin su consentimiento y que esto equivalió a una esterilización forzada”.Crímenes de lesa humanidadAdemás, el litigio pretende una clasificación de los hechos como crímenes de lesa humanidad: “Si bien no es un tribunal penal, que es donde se podría hablar de crimen de lesa humanidad, la Corte en el pasado sí ha traído ese instrumento del derecho penal para definir ante qué tipo de grave violación de derechos humanos estamos. Y trayendo esa herramienta del derecho penal, la Corte puede reconocer que la grave violación frente a la cual estamos es un crimen de lesa humanidad, porque fue intencionado, porque se hizo de manera sistemática, masiva, coercitiva y general, hacia un cierto sector de la población, que eran las mujeres que vivían en las mayores condiciones de vulnerabilidad”, detalla la abogada.Si lo reconoce, la Corte tendría la capacidad de emitir como recomendación la apertura de nuevas investigaciones. Entre 1996 y el 2000, en el segundo periodo presidencial de Alberto Fujimori, se esterilizó a 272.028 mujeres. Aunque es difícil conocer qué porcentaje de las operaciones fueron impuestas o mal informadas, los expertos creen que la mayoría lo fueron.“Si bien la persona que emitió esa instrucción ya murió, tenemos a un Estado que tiene que responder por el Estado peruano como un todo. Y lo que estamos esperando es que el reconocimiento de responsabilidad y las disculpas públicas que se emitan, se emitan al más alto nivel”, enfatiza Catalina Martínez.El pronunciamiento de la CorteIDH podría tardar unos seis meses, y es de obligatorio cumplimiento.
Au Gondwana, le monde des opposants politiques est plus complexe qu'il n'y paraît. Pour devenir un opposant crédible, il te faut avoir fait l'université des opposants, c'est-à-dire Gondwanamo, la prison nationale, fierté de tous les Gondwanais…
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé en France, la reprise extrêmement limitée de l'aide humanitaire à Gaza et le rapprochement entre la Chine et l'Amérique latine dans le cadre du projet commercial des « nouvelles routes de la soie ». Trump-Ramaphosa : un tête-à-tête sous tensionAux États-Unis pour une visite de quatre jours, le président Cyril Ramaphosa doit s'entretenir avec son homologue Donald Trump. Le face-à-face entre les deux hommes s'annonce tendu tant les relations entre Washington et Pretoria se sont dégradées ces derniers mois. Que faut-il attendre de cette rencontre ? Avec Valentin Hugues, correspondant de RFI à Johannesburg. France : le scandale des eaux minérales naturelles Révélée il y a un an et demi, l'affaire des traitements illégaux des eaux minérales par la multinationale Nestlé a été délibérément dissimulée par l'État français, selon une commission d'enquête sénatoriale. Pourquoi l'État a-t-il choisi de garder le silence ? Maintenant que les sénateurs disposent d'assez d'éléments, des poursuites judiciaires pourraient-elles être engagées ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Gaza : une reprise très limitée de l'aide humanitaire Alors qu'une vaste opération terrestre israélienne est en cours dans la bande de Gaza, Benyamin Netanyahu a autorisé la reprise de l'aide humanitaire. Pourquoi après plus de deux mois de blocus, l'aide ne rentre qu'au compte-gouttes dans l'enclave palestinienne ? La France, le Royaume-Uni et le Canada ont annoncé qu'ils ne « resteraient pas les bras croisés », qu'est-ce que cela signifie ? Avec Jean-Paul Chagnollaud, président d'honneur de l'Institut de recherche et d'études Méditerranée Moyen-Orient (Iremmo) et professeur émérite des Universités. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ? Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'Économie émérite à l'Université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
What happens when ancient philosophical questions about "the good life" collide with modern healthcare regulations? In this compelling episode of TCNtalks, host Chris Comeaux welcomes hospice leaders Annette Kiser, Chief Compliance Officer with Teleios, and Judi Lund Person, Principal, Lund Person & Associates LLC, for a deep dive into the regulatory crossroads facing hospice providers.In this episode, we discuss the FY 2026 Proposed Rule, which focused on implementing the HOPE initiative, and two RFIs (Requests for Information) that were part of it. Also, discuss how important it is for us in the hospice field to give CMS feedback via these RFIs. These will impact the Future Quality Measure Concepts for the Hospice Quality Reporting Program, and CMS is asking for input on three concepts for the HQRP Hospice Quality Reporting Program:- The Challenges of Interoperability,- The Evolving Quality Measures related to Patient Well-Being - Nutrition, including Safe Eating Habits, Exercise, Nutrition, and Activity appropriate for end-of-life careLast, they discuss a separate RFI related to the Advanced Digital Quality Measurement (dQM) in the HQRP (Hospice Quality Reporting Program) and the data standards of Health Level Seven® (HL7®) and Fast Healthcare Interoperability Resources® (FHIR®).Annette and Judi have a wealth of experience and knowledge. This is a great listen for staff, leaders, and Boards of hospice and palliative care organizations to become more educated about the tracks being laid with the proposed 2026 Wage Index. This show is timely and relevant, so join us.Guest:Annette Kiser, Chief Compliance Officer with Teleios Judi Lund Person, Principal, Lund Person & Associates LLC Host:Chris Comeaux, President / CEO of TELEIOShttps://www.teleioscn.org/tcntalkspodcast/navigating-the-future-hope-wage-index-and-cms-quality-measuresTeleios Collaborative Network / https://www.teleioscn.org/tcntalkspodcast
Au Gondwana il ne faut pas écouter tes voisins, il faut les laisser parler.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la demande de levée d'immunité de Joseph Kabila en examen, la victoire du candidat pro-européen en Roumanie et le rapprochement de la Chine avec l'Amérique latine. Tchad : que sait-on de l'audio qui met en cause Succès Masra ? Accusé d'être à l'origine d'un audio qui a déclenché un massacre dans le village de Mandakao, dans le sud du Tchad, l'opposant et ancien Premier ministre Succès Masra a été arrêté pour « incitation à la haine ». Pourquoi ses avocats font-ils référence à un audio datant de 2023 ? Que disait cet enregistrement ? Quelle sera maintenant la stratégie de la défense ?Avec Victor Mauriat, correspondant de RFI à N'Djamena. RDC : vers une levée de l'immunité de Joseph Kabila ? La commission spéciale du Sénat chargée d'examiner la demande de levée d'immunité de l'ancien président Joseph Kabila a commencé ses travaux. Quelle est sa composition politique ? Quelles seraient les conséquences pour l'ancien chef de l'Etat si le Sénat décidait de lui retirer son immunité ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Roumanie : défaite surprise du candidat d'extrême-droite Le maire de Bucarest pro-Europe, Nicosar Dan, a remporté la présidentielle avec 54% des voix. Pourtant, le candidat d'extrême-droite George Simion s'était largement imposé au premier tour. Comment expliquer ce revirement de situation ? Y a-t-il eu des ingérences lors de ce second tour comme ce fut le cas en novembre dernier lors de l'élection annulée par la Cour constitutionnelle ?Avec Catherine Durandin, professeure émérite à l'Inalco. Amérique latine : nouveau champ de bataille entre Pékin et Washington ? Pékin et Bogota ont conclu un accord visant à intégrer la Colombie dans le mégaprojet commercial des « nouvelles routes de la soie » lancé en 2013. Pourquoi la Chine se rapproche-t-elle autant de l'Amérique latine ? Est-ce une manière de concurrencer l'économie américaine dans ce contexte de guerre commerciale entre Pékin et Washington ?Avec Marie-Françoise Renard, professeure d'économie émérite à l'université Clermont-Auvergne, spécialiste de la Chine.
Las Abuelas de Plaza de Mayo están de gira por Europa para crear conciencia sobre las políticas contra la memoria del Gobierno de Javier Milei, que ha eliminado subsidios a las organizaciones hasta el punto de poner en peligro su existencia. RFI habló con una de las nietas restituidas por la organización, Claudia Poblete. Claudia Poblete, una de los 139 nietos recuperados de Argentina, forma parte de la comisión directiva de la conocida organización Abuelas de Plaza de Mayo. Junto a otros miembros, se presenta este martes ante el Parlamento Europeo para denunciar las gestiones del presidente Javier Milei en desmantelar y desfinanciar las ayudas a las instituciones dedicadas a la búsqueda de personas desaparecidas en su país.“Poder ser escuchados es importante”“Poder ser escuchados en este momento para nosotros ya es realmente muy importante. Lo que nos dejaría satisfechos es lograr que hubiera algún tipo de reclamo hacia el Gobierno argentino para que cesen los embates contra las políticas de derechos humanos, así como tantas políticas antiderechos que también están llevando a cabo”, explica a RFI.“Y también poder volver en algún momento tal vez a tener una audiencia donde podamos ser escuchados en el Pleno de la Comisión de Derechos Humanos del Parlamento. Es parte de la tarea de las Abuelas desde siempre, buscar ayuda de la comunidad internacional cuando no se puede conseguir en Argentina”, prosigue.La audiencia ante el Parlamento de la Unión Europea se produce tras un pedido de ayuda que solicitó Estela de Carlotto, la fundadora del grupo Abuelas que a sus 94 años no pudo viajar al viejo continente. La delegación que llegó a Bruselas aprovechará para pedir ayuda financiera y relanzar la búsqueda en Europa visitando, además de Bélgica, España e Italia.“La búsqueda de las Abuelas continúa aún”“En Europa fue encontrada una nieta en los Países Bajos y otra nieta en España, en Valencia. Y después hay familiares de desaparecidos que buscan nietos y nietas que viven en Europa. El anteúltimo nieto restituido tiene a su hermano que vive en Canarias. Y muchos de ellos incluso son ciudadanos europeos porque hubo muchas familias, debido a las oleadas inmigratorias de Argentina, que tienen vínculos fuertes con Europa”, detalla Poblete.“Es difícil estimar un número de nietos o nietas que puedan estar en Europa en total. Buscamos alrededor de 300, que como tienen mi edad (alrededor de los 45, 49 años), son personas que pueden haber migrado por sus propios medios. Así que para nosotros es muy importante también, aparte de toda esta denuncia de la situación actual, llevar este mensaje de que la búsqueda de las Abuelas continúa aún. De hecho, la última nieta se encontró en enero del 2025”, agrega.Desde que asumió el poder, Javier Milei ordenó el cierre de la unidad especial de investigación de la Comisión Nacional por el Derecho a la Identidad, desfinanció el Banco Nacional de Datos Genéticos, disolvió el equipo de investigación y análisis de los archivos de las Fuerzas Armadas, y restringió el acceso a la documentación oficial en los Ministerios de Defensa y Seguridad.Tras 47 años de búsqueda, el grupo de Abuelas de Plaza de Mayo sigue encontrando nietas y nietos por varios rincones del mundo.
Au Gondwana il ne faut pas écouter tes voisins, il faut les laisser parler.
Las Abuelas de Plaza de Mayo están de gira por Europa para crear conciencia sobre las políticas contra la memoria del Gobierno de Javier Milei, que ha eliminado subsidios a las organizaciones hasta el punto de poner en peligro su existencia. RFI habló con una de las nietas restituidas por la organización, Claudia Poblete. Claudia Poblete, una de los 139 nietos recuperados de Argentina, forma parte de la comisión directiva de la conocida organización Abuelas de Plaza de Mayo. Junto a otros miembros, se presenta este martes ante el Parlamento Europeo para denunciar las gestiones del presidente Javier Milei en desmantelar y desfinanciar las ayudas a las instituciones dedicadas a la búsqueda de personas desaparecidas en su país.“Poder ser escuchados es importante”“Poder ser escuchados en este momento para nosotros ya es realmente muy importante. Lo que nos dejaría satisfechos es lograr que hubiera algún tipo de reclamo hacia el Gobierno argentino para que cesen los embates contra las políticas de derechos humanos, así como tantas políticas antiderechos que también están llevando a cabo”, explica a RFI.“Y también poder volver en algún momento tal vez a tener una audiencia donde podamos ser escuchados en el Pleno de la Comisión de Derechos Humanos del Parlamento. Es parte de la tarea de las Abuelas desde siempre, buscar ayuda de la comunidad internacional cuando no se puede conseguir en Argentina”, prosigue.La audiencia ante el Parlamento de la Unión Europea se produce tras un pedido de ayuda que solicitó Estela de Carlotto, la fundadora del grupo Abuelas que a sus 94 años no pudo viajar al viejo continente. La delegación que llegó a Bruselas aprovechará para pedir ayuda financiera y relanzar la búsqueda en Europa visitando, además de Bélgica, España e Italia.“La búsqueda de las Abuelas continúa aún”“En Europa fue encontrada una nieta en los Países Bajos y otra nieta en España, en Valencia. Y después hay familiares de desaparecidos que buscan nietos y nietas que viven en Europa. El anteúltimo nieto restituido tiene a su hermano que vive en Canarias. Y muchos de ellos incluso son ciudadanos europeos porque hubo muchas familias, debido a las oleadas inmigratorias de Argentina, que tienen vínculos fuertes con Europa”, detalla Poblete.“Es difícil estimar un número de nietos o nietas que puedan estar en Europa en total. Buscamos alrededor de 300, que como tienen mi edad (alrededor de los 45, 49 años), son personas que pueden haber migrado por sus propios medios. Así que para nosotros es muy importante también, aparte de toda esta denuncia de la situación actual, llevar este mensaje de que la búsqueda de las Abuelas continúa aún. De hecho, la última nieta se encontró en enero del 2025”, agrega.Desde que asumió el poder, Javier Milei ordenó el cierre de la unidad especial de investigación de la Comisión Nacional por el Derecho a la Identidad, desfinanció el Banco Nacional de Datos Genéticos, disolvió el equipo de investigación y análisis de los archivos de las Fuerzas Armadas, y restringió el acceso a la documentación oficial en los Ministerios de Defensa y Seguridad.Tras 47 años de búsqueda, el grupo de Abuelas de Plaza de Mayo sigue encontrando nietas y nietos por varios rincones del mundo.
Au Gondwana quand il y a des affaires, les plus malins se transforment tout de suite en hommes d'affaires. Les hommes d'affaires font leurs marchés grâce aux marchés publics.
Dans le supplément de ce samedi, deux reportages consacrés à un mouvement de guérilla islamiste qui sévit en Afrique centrale, l'ADF, un des groupes les plus violents du continent, fondé en Ouganda dans les années 1990 pour évincer le président Museveni, il sévit dans l'est de la RDC. «ADF» est l'acronyme anglais pour Forces démocratiques alliées. Le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale depuis que son chef a prêté allégeance à l'État islamique en 2017. Qui se cache derrière le groupe État islamique en Afrique centraleC'est l'un des groupes armés les plus meurtriers et les plus mystérieux de l'est de la RDC. Leur nom : les ADF, acronyme anglais désignant les Forces démocratiques alliées. Fondé il y a 30 ans par des Ougandais, le groupe se présente aujourd'hui comme la branche de l'État islamique en Afrique centrale, depuis que son chef a prêté allégeance au groupe terroriste en 2017. Nous nous sommes rendus à Kampala dans un centre de déradicalisation pour anciens combattants. Un centre qui a ouvert sa porte à un.e journaliste pour la première fois.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix. Organisation État islamique en RDC: la mécanique de la radicalitéDepuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage.Un Grand reportage de Florence Morice qui s'entretient avec Jacques Allix.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la condamnation de l'ancien président mauritanien, des propos polémiques du président William Ruto et le rapprochement entre les États-Unis et le Rwanda. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa.Mauritanie : 15 ans de prison pour l'ancien président Condamné en première instance à cinq ans de prison ferme pour enrichissement illicite, l'ex-président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a vu sa peine s'alourdir à quinze ans de prison lors de son procès en appel. Comment expliquer ce verdict plus sévère ? Quelles sont les chances que la peine soit réduite en cassation ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar.Kenya : polémique après les déclarations du président sur les enlèvements politiques William Ruto affirme que les militants enlevés lors des manifestations antigouvernementales de ces derniers mois ont été rendus à leurs familles. Lors de la mobilisation contre la loi de finance, des dizaines de personnes avaient disparu dans des circonstances mystérieuses. Y a-t-il des preuves qui confirment les propos du chef de l'État ? Comment expliquer ces disparitions alors que William Ruto avait promis de mettre fin aux enlèvements politiques ? Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.États-Unis/Rwanda : signature d'un accord inédit sur l'étain Le groupe minier Trinity Metals a signé une lettre d'intention avec la société américaine Nathan Trotter afin de créer une chaîne d'approvisionnement d'étain vers les États-Unis. Pourtant, Donald Trump a appelé le gouvernement rwandais à cesser tout soutien aux rebelles du M23. Comment expliquer ce rapprochement entre Washington et Kigali ? Avec Bob Kabamba, professeur de Sciences politiques à l'Université de Liège.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a été élu hier dimanche (18 mai 2025) président du parti Les Républicains. Avec 74.3% des voix des adhérents, il devance nettement le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez. Bruno Retailleau s'affirme ainsi comme le nouvel homme fort de la droite française en vue de la prochaine élection présidentielle. Jusqu'où peut-il rassembler ? Comment continuer à être membre d'un gouvernement Macron tout en prônant « la rupture » ? À quelle stratégie faut-il s'attendre dans l'optique de 2027 ? Pour en débattre :- Émilie Zapalski, communicante politique et fondatrice de l'agence Émilie Conseil- Jean-Philippe Moinet, auteur et fondateur de la Revue Civique, ancien président de l'Observatoire de l'extrémisme, auteur du livre Un journal sous influence, éditions AliRibelli- Raphaël Delvolve, journaliste du service politique de RFI.
Au Gondwana quand il y a des affaires, les plus malins se transforment tout de suite en hommes d'affaires. Les hommes d'affaires font leurs marchés grâce aux marchés publics.
Le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau a été élu hier dimanche (18 mai 2025) président du parti Les Républicains. Avec 74.3% des voix des adhérents, il devance nettement le député de Haute-Loire Laurent Wauquiez. Bruno Retailleau s'affirme ainsi comme le nouvel homme fort de la droite française en vue de la prochaine élection présidentielle. Jusqu'où peut-il rassembler ? Comment continuer à être membre d'un gouvernement Macron tout en prônant « la rupture » ? À quelle stratégie faut-il s'attendre dans l'optique de 2027 ? Pour en débattre :- Émilie Zapalski, communicante politique et fondatrice de l'agence Émilie Conseil- Jean-Philippe Moinet, auteur et fondateur de la Revue Civique, ancien président de l'Observatoire de l'extrémisme, auteur du livre Un journal sous influence, éditions AliRibelli- Raphaël Delvolve, journaliste du service politique de RFI.
C'était il y a 77 ans : la création de l'État d'Israël. Joie et fierté pour les juifs qui voient leur rêve d'État se concrétiser. Accablement pour les populations arabes sur place. La semaine dernière, les Palestiniens commémoraient ce qu'ils appellent la « Nakba », la « catastrophe » en français, en référence à l'exode et à l'expulsion de plus de 800 000 Palestiniens de leurs terres après la création de l'État d'Israël. Ce fut le cas hier, notamment dans le camp de réfugiés d'Askar aux abords de la ville de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. Pour les Palestiniens rencontrés sur place par RFI, la situation à Gaza est une continuation de cette histoire tragique. De notre envoyée spéciale à Naplouse,Jusqu'à la dernière minute, un doute planait sur la tenue des commémorations de la Nakba. Le matin même, les forces spéciales israéliennes ont investi le camp de réfugiés voisin de Balata. Elles viennent de se retirer. La fanfare démarre. Des centaines de personnes défilent dans les rues du camp d'Askar. Parmi eux, de nombreux enfants et de jeunes habillés en tenue d'époque. « On est habillés comme nos ancêtres qui ont été déracinés en 1948 pendant la Nakba. Quand on les a fait sortir de leurs terres, ils étaient habillés comme ça. Mes grands-parents vivaient leurs vies normalement dans la ville de Lod quand des milices sionistes leur ont demandé de partir trois jours seulement. Ils avaient promis de les faire revenir. Mes grands-parents sont partis et, 77 ans plus tard, ils ne sont toujours pas rentrés », témoigne Jamil, un grand adolescent qui arbore une longue jellaba et un keffieh. Un petit train arrive plein à craquer. « Ce train symbolise la Nakba et le fait qu'on veut rentrer chez nous. C'est aussi pour que les enfants puissent s'amuser et qu'ils n'oublient pas nos villes, Jaffa et Haïfa. On ne doit pas les oublier. Mes grands-parents m'ont raconté que ce sont de belles villes et qu'on a une maison là-bas. J'espère qu'on pourra y retourner un jour », explique Qacem, 15 ans. Jaffa et Haïfa se situent désormais en Israël. Dans la foule, certains enfants brandissent aussi des armes ou des clefs en cartons. Le message est clair et assumé ici : le « droit au retour » se fera coûte que coûte. Pour Samer Al Jamal, qui supervise les programmes scolaires au ministère palestinien de l'Éducation nationale, transmettre la mémoire de la Nakba est crucial. « Au sein du ministère de l'Éducation nationale, nous faisons en sorte que le récit palestinien des événements soit présent dans les programmes scolaires. On organise aussi des évènements dans nos écoles. Des activités, des festivals, tout ce qui est en notre pouvoir pour que ces élèves continuent d'être attachés à cette terre. Les Israéliens ont cru que les anciens allaient mourir et que les plus jeunes allaient oublier. Cette génération n'oubliera pas la terre de ses grands-parents et de ses ancêtres. Chaque génération se passera le flambeau du souvenir », estime-t-il.Sur les banderoles ou dans les discours, une phrase revient sans cesse : la « Nakba continue ». Ghassan Daghlas, gouverneur de Naplouse en explique la signification : « La Nakba continue, oui. Tant que l'occupation perdure, la Nakba continue. Tant que l'injustice se maintient vis-à-vis du peuple palestinien, alors la Nakba continue. On espère que cette injustice cessera et que le peuple palestinien pourra accéder à son rêve d'État indépendant avec Jérusalem comme capitale. » Quelques heures après cette cérémonie, on apprenait qu'Israël lançait sa vaste offensive terrestre sur Gaza. À lire aussiEn Cisjordanie occupée, la mémoire de la Nakba perpétuée
Barbara Linhares Ferreira, ou apenas Barbie Ferreira, apesar de ter nascido e crescido nos Estados Unidos, tem origem e cidadania brasileiras, além de sotaque mineiro. Ela ficou conhecida no mundo como Kat Hernandez de Euphoria, célebre série de adolescentes e uma das mais assistidas de todos os tempos da plataforma HBOMax. Cleide Kclock, correspondente da RFI em Los AngelesAgora, Barbie volta aos holofotes de forma ainda mais íntima e sensível em uma história que a toca pessoalmente. No novo filme "Um Pai para Lily" (Bob Trevino Likes It), dirigido por Tracie Laymon, a atriz vive a protagonista, uma jovem marcada por traumas, carências e em busca de afeto, num enredo inspirado na vida real da própria diretora.Tracie e Barbie conversaram com a RFI. A atriz fez questão de falar em português, sua primeira língua. A história da cineasta e da atriz se encontram, já que como a protagonista da trama, Barbie também cresceu com pai ausente.“A Tracie não queria que eu fizesse uma personagem igual a ela. Então, a gente falou muito das nossas famílias, nossos pais e tudo mais. Depois, criamos uma personagem completamente diferente, a Lily, que é nós duas e mais alguma coisa que eu nem sei o que é. Uma menina do Kentucky que não conhece ninguém e tem esses problemas", disse Barbie.Para Tracie Laymon, escolher Barbie não foi só uma decisão artística, foi instinto.“Eu tinha visto a Barbie em Euphoria e ela estava simplesmente incrível. A personagem dela em Euphoria é muito diferente da Lily, mas eu vi as emoções, eu vi a vulnerabilidade emocional, a autenticidade que ela trouxe para sua personagem. Ela tem tanto coração, é tão real, e eu sabia que precisaria disso. Eu vi depois "Desgrávida", um filme no qual ela está, vi o humor inteligente, a sagacidade dela naquele filme. Pensei, você não costuma encontrar essa gama toda na mesma artista e era tudo que eu precisava para esse papel. Ela é literalmente a única atriz no mundo que poderia interpretar Lily”, afirma Tracie.Na trama, a personagem de Barbie busca a validação e a atenção do pai, mas se decepciona a cada momento que tenta a aproximação. Ao procurar por ele nas redes sociais, acidentalmente começa uma conversa com outro homem com o mesmo nome: Bob Trevino.“Os brasileiros vão amar esse filme. Você vai chorar, vai rir, vai ver a Lily e vai se perguntar, porque ela está fazendo isso? Mas vai se reconhecer nela também”, completa Barbie.BrasilidadeAo longo das filmagens, Tracie também se aproximou do lado brasileiro da atriz: “Aprendi a dizer ‘obrigada', ‘Olá', e conheci a família, a mãe e a avó dela. Elas são maravilhosas! Trabalhar com Barbie foi tão especial que ainda estou processando tudo. Mal posso esperar pra ver o que ela vai fazer depois”.Apesar de ter nascido em Nova York, Barbie só aprendeu inglês quando entrou na escola e carrega consigo uma brasilidade que transborda em seu jeito de ser, de transmitir emoções e também de dar entrevista."Ser atriz é uma coisa que é tão brasileira pra mim. Minha mãe é uma mulher que para ela tudo é um teatro, ela é uma mulher que fala alto, que conversa, que tem uma personalidade forte. Então, pra mim, ainda criança, eu sabia que isso era uma coisa que eu podia fazer, podia falar, podia ser uma mulher que é poderosa, que fala o que está pensando. Elas sempre me ajudaram a ser atriz, minha mãe, minha avó também, minha tia, todas gostam de arte. Todas na minha família são mulheres fortes, quando entram em algum lugar todos vêem que estão lá. Então, assim, não sei falar porque meu português é ruim, mas just powerful ladies (apenas mulheres poderosas)", diz Barbie.Barbie, agora com 28 anos, começou a carreira ainda adolescente com campanhas para grandes marcas e editoriais que quebraram padrões, representando corpos e vozes muitas vezes marginalizados em Hollywood. Por causa de sua atuação como modelo plus size e ativista pela causa, entrou na lista das 30 adolescentes mais influentes do mundo da revista "Time" (em 2016), na qual foi reconhecida por seus esforços no movimento que promove a aceitação e o amor a todos os tipos de corpos.Mas a brasileira ganhou ainda mais destaque pelo papel de Kat, de Euphoria, em 2019. Ela participou das duas primeiras temporadas da série e não vai estar na terceira, prevista para estrear em 2026. Esteve também no elenco de "Não! Não Olhe!" (2022), filme de Jordan Peele, e "A Casa Mórbida" (2024).Em 2023 participou de uma campanha das sandálias Havaianas, no Rio de Janeiro e agora revelou à RFI um dos seus grandes sonhos.“Trabalhar no Brasil é a coisa que eu mais quero. Seria um sonho fazer um filme brasileiro. Queria muito atuar em português, vamos ver se esse sonho um dia se realiza"."Um Pai Para Lily" está em cartaz nos cinemas brasileiros e já chegou às plataformas nos Estados Unidos.
Comme chaque dimanche sur RFI, c'est l'heure de découvrir Les têtes d'affiches de Denise Epoté, cette semaine avec Simon Bourtembourg. Sur la manchette, une pharmacienne nigerianne, Abimbola Adebakin, créatrice de Advantage Health Africa, une plateforme visant à démocratiser l'accès aux médicaments en Afrique. Puis, l'hommage à la Camerounaise Koyo Kouoh, commissaire d'exposition de renom sur le continent.
Léon XIV est un pape originaire des États-Unis, mais il est aussi péruvien. Dans son diocèse de Chiclayo, dans le nord du Pérou, tout le monde a célébré l'élection de Robert Francis Prevost, très apprécié dans la région, comme a pu le constater RFI sur place. Tout le monde connaissait le Père Robert à Chiclayo. Celle qui était connue comme « la ville de l'amitié » est maintenant rebaptisée « la ville du pape Léon XIV ». Impossible de passer à côté de cette information, son visage a été affiché partout. À Chiclayo, chacun a son souvenir avec celui qui est désormais pape. « Je l'ai rencontré juste ici. Il donnait la bénédiction après la messe. Nous nous approchions tous de lui pour recevoir sa bénédiction. Chiclayo est une ville très catholique », se souvient Nino Onofre. Rocio, elle, est venue avec des photos devant cette grande cathédrale construite d'après les plans et les dessins de Gustave Eiffel. « Regarde, là, tu as ma maman, et là, c'est le pape. Sur celle-là, il y a ses petits-enfants, ça, c'est mon fils. À côté du pape ! », s'exclame-t-elle. En 10 ans, Robert Francis Prevost aura marqué les esprits ici. Tous se souviennent d'un homme proche de ses fidèles et humble. Pour Nino Onofre, Chiclayo a profondément marqué le pape, et en a fait l'homme qu'il est aujourd'hui. « Ici, on dit que le peuple de Chiclayo a trois caractéristiques. Déjà, il est très aimable, généreux et joyeux. Comme le pape. La deuxième chose, c'est notre cuisine : ancestrale et délicieuse. Et enfin notre culture », explique-t-il.Les Péruviens sont très fiers de leur gastronomie et tous les Chiclayanos ont une anecdote culinaire avec le pape. Si certains ont partagé leur pain avec lui dans son restaurant préféré à côté de la cathédrale. Nino se souvient de son petit péché mignon. « Le pape allait souvent manger un gâteau à la poire à la plage. Maintenant, ils l'appellent le gâteau du pape. Tu vas là-bas, tu commandes ça, et tu as le gâteau à la poire préféré du pape », s'amuse-t-il. Devant la cathédrale de Chiclayo a été placardé des affiches sur Léon XIV, notamment avec son profil. Il est écrit qu'il est connu pour sa nature affable, modérée et pastorale. Il combine le pragmatisme américain avec la sensibilité latino-américaine forgée au Pérou. Outre l'anglais, l'espagnol, le français et le portugais, le pape Léon XIV est aussi un locuteur du quechua, ce qui est important aux yeux des péruviens.Cette élection est vécue par certain comme une lueur d'espoir dans une situation politique nationale très compliquée. La courbe de popularité de la présidente Dina Boluarte frôle les 0 % dans tout le Pérou. Antonio, venu célébrer Léon XIV dans une messe en plein air en l'honneur du souverain pontife, espère que ça pourra faire changer les choses. « Il connaît notre réalité. Il a déjà critiqué l'ex-président Fujimori, il a soutenu les manifestations contre le gouvernement. Donc, pour nous, c'est une bonne nouvelle », espère-t-il. Parmi la foule réunie sur la place principale de Chiclayo, quelques fidèles se permettent de croire en une visite du pape dans son diocèse d'origine. Et un voyage pontifical, avant l'élection présidentielle prévue l'an prochain, pourrait influencer les sondages.À lire aussiPérou: Chiclayo, la ville du pape Léon XIV, se met aux couleurs du souverain pontife
« La première chose que l'indigène apprend, c'est de rester à sa place, à ne pas dépasser les limites. C'est pourquoi les rêves de l'indigène sont des rêves musculaires, des rêves d'actions, des rêves agressifs.» Ainsi écrit Frantz Fanon dans Les damnés de la terre. Fanon l'Antillais, Fanon l'Algérien, Fanon l'Africain, chacun de ses masques raconte comment s'est forgée la pensée du psychiatre, en évolution permanente. Car avant d'être un révolutionnaire, Fanon était un thérapeute, et sa réflexion sur la société coloniale a pris forme dans l'enfermement. Dans les hôpitaux, dans les asiles, mais aussi dans ce qu'il considère être la prison de la race.Avec Adam Shatz, pour sa biographie « Frantz Fanon, une vie en révolutions », parue aux éditions La Découverte. Au son des archives sonores et musicales de l'INA et de RFI.Émission initialement diffusée le 31 mars 2024.
Depuis jeudi soir, Ali Bongo, sa femme Sylvia et leur fils Noureddin ne sont plus au Gabon. Ils ont été transférés en Angola. À Libreville, le procureur général s'est exprimé vendredi pour dire que la femme et le fils de l'ex-président gabonais étaient sortis de prison pour raisons de santé, mais qu'ils n'étaient qu'en liberté provisoire et qu'un procès aurait quand même lieu. Pas de communiqué des autorités politiques gabonaises. Mais ce samedi matin, sur RFI, le vice-président gabonais en charge du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier accepte de nous en dire un peu plus. Il affirme que cette exfiltration de la famille Bongo n'est pas la contrepartie de la réintégration du Gabon dans l'Union africaine. RFI : Vous prenez vos fonctions auprès du président Oligui Nguema avec de très grandes ambitions économiques. Mais au moment où le prix du baril de pétrole est en dessous de 65 dollars, est-ce que vous n'allez pas devoir réviser vos projets à la baisse ? Alexandre Barro Chambrier (vice-président du gouvernement gabonais) : Il est évident que nous sommes dans un contexte international qui est plein d'incertitudes et, dans cette situation, nous prenons les dispositions pour renforcer les finances publiques. Et les dispositions sont en cours, d'ores et déjà, pour pouvoir réduire le train de vie de l'État. Il n'est pas exclu, effectivement, que nous ayons une loi de finances rectificative.Le problème le plus urgent pour beaucoup de Gabonais, c'est le manque d'électricité. Quand est-ce que vont cesser les pannes de courant ? Il y a déjà une amélioration par rapport à ces délestages, mais nous nous donnons deux ans pour que les problèmes de délestage, les problèmes d'accession à l'eau soient résolus. Et nous avons une ambition, le président Oligui Nguema veut une croissance forte à près de deux chiffres qui permettra effectivement de créer les emplois et de réduire la pauvreté.Dans ce nouveau régime, il n'y a plus de Premier ministre. Le président est entouré de deux vice-présidents, Séraphin Moundounga et vous-même, comment les rôles vont-ils se répartir entre vous deux ? Écoutez, il n'y a aucun problème. La Constitution est très claire. Le président oriente, le président décide. Il supervise. Le vice-président du gouvernement, que je suis, coordonne l'action du gouvernement et prépare les arbitrages.Est-ce que vous ne risquez pas d'être un simple exécutant des ordres donnés par le président Oligui Nguema ? Écoutez, si je suis un bon exécutant, ce sera déjà quelque chose de satisfaisant. C'est lui qui est élu, c'est lui qui dispose de la légitimité. Donc, il n'y a pas dyarchie. Les choses sont très claires.Il y a un ministère très important qui est créé à l'occasion de cette installation de cette nouvelle République, c'est le ministère de l'Économie et des Finances. Et le titulaire de ce nouveau ministère est Henri-Claude Oyima qui est le PDG et l'un des principaux actionnaires de la Bgfibank, la plus grande banque privée de la zone CEMAC d'Afrique centrale. Est-ce qu'un ministre qui continue d'être rémunéré par une entreprise privée, ce n'est pas illégal ?Je pense que c'est un homme de talent, d'expérience, qui prendra toute sa place dans ce gouvernement et je m'en réjouis. Et la situation de monsieur Oyima est en voie de clarification puisque lui-même a annoncé qu'il allait se retirer de ses activités privées. Et Henry-Claude Oyima prendra le recul et la hauteur nécessaires dans le cadre de ses nouvelles fonctions. Nous pouvons lui faire pleinement confiance.On l'a appris ce vendredi matin, l'ancien président Ali Bongo, sa femme Sylvia et leur fils Noureddin ont quitté le Gabon et sont arrivés en Angola. Comment s'est passée cette exfiltration ? Cette affaire suit son cours judiciaire. Nous avons vu que le procureur général a mentionné des motifs en rapport avec l'état de santé de ceux qui étaient détenus à la prison centrale pour cette liberté provisoire. Bon, il faut respecter la séparation des pouvoirs.Le député de transition Geoffroy Foumboula s'exclame : « C'est une véritable honte ! C'est le prix à payer pour la réintégration du Gabon au sein de l'Union africaine »...Écoutez, je lui laisserai la responsabilité de ses propos. Le Gabon a retrouvé sa place dans l'Union africaine à la suite d'élections qui ont été considérées comme exemplaires et transparentes, dont le même député lui-même a salué l'objectivité.Et cette sortie des Bongo du Gabon facilite les choses avec l'Union africaine ? Je ne le crois pas. Il n'y a pas pour moi de lien de causalité avec notre réintégration, qui est antérieure aux faits dont nous parlons aujourd'hui.Pendant leurs 20 mois de prison, Sylvia et Noureddin Bongo disent qu'ils ont subi de mauvais traitements. Est-ce qu'ils ont été fortement encouragés à révéler les numéros de leurs comptes bancaires à l'étranger ? Et maintenant que vous avez récupéré ces numéros et tout l'argent qu'ils possédaient, est-ce que vous pouvez les laisser partir ? Non, mais là, franchement, je pense que vous avez une imagination fertile et que moi, dans ma qualité de vice-président du gouvernement entrant, vous comprenez bien que je ne puisse pas vous répondre sur de telles assertions qui ne sont pas du tout prouvées.À lire aussiL'exil de la famille Bongo en Angola suscite des réactions contrastées au Gabon
Tous les cinémas du monde prend ses quartiers cannois et s'installe sur le pavillon des cinémas du monde pour rendre compte du 78ème festival de Cannes. Une édition placée d'emblée sous le signe de la politique et des chaos du monde. Cette année sous les paillettes, la gravité fait plus qu'affleurer.En tout, une centaine de longs métrages sont projetés au festival de Cannes.Nous vous racontons l'atmosphère des premiers jours de cette 78ème édition, et nous concentrons sur les deux sections dont RFI est partenaire : La Quinzaine des cinéastes, avec son délégué général Julien Rejl et la Semaine de la critique représentée par Ava Cahen. À l'affiche de notre cinéma : une rencontre avec Robin Campillo, qui a réalisé le film d'ouverture de la Quinzaine, Enzo, en reprenant le projet de son ami Laurent Cantet, décédé juste avant le début du tournage.Nous avons également rencontré Laura Wandel, dont le deuxième long métrage, L'intérêt d'Adam, a fait l'ouverture de la Semaine de la critique.Musiques : Supernature de Cerrone, et Netara de Fatoumata Diawara.
Célia Belin of the European Council on Foreign Relations tells RFI that Donald Trump's administration is treating Europe less as a partner and more as a rival. In backing nationalist movements and undermining multilateral institutions, it is exporting a political mode of operation that risks fracturing European unity. The impact of Donald Trump's second term in the White House is being felt far beyond US borders. Observers say this ripple effect can be seen across Europe, not just in policy but in the continent's political culture itself.For Dr Célia Belin of the European Council on Foreign Relations, the stakes are nothing less than the future of European liberal democracy.In her latest ECFR report, MAGA Goes Global: Trump's Plan for Europe, Belin warns that what might appear to be chaotic decisions from the Oval Office are, in fact, part of an ideological project.“There's actually a strong direction, a clear destination,” Belin told RFI. “Trump, surrounded by loyalists and MAGA Republicans, is ready to implement his plan – to push back on liberal democracy, and to push back on Europe."According to her, he sees Europe as “an extension of his political enemies – liberals and progressives” and views its institutions as bureaucratic hurdles rather than allies in global leadership.Culture wars without bordersTrump's administration – bolstered by figures including Vice President JD Vance and media mogul Elon Musk – has also made overtures to Europe's far right.They have voiced support for Germany's far-right AfD party and France's Marine Le Pen, leader of the far-right National Rally, including on Musk's social media platform X (formerly Twitter) – helping to disseminate nationalist and populist rhetoric across the continent.“We're seeing a systematic attack on the liberal model that Europe represents,” said Belin. “This ‘Trumpian wave' has fired up nationalist opposition in Europe, even if it hasn't created a united front."‘Free Le Pen': US conservatives rally behind French far-right leaderNon merci to MAGAHowever, some of the European political parties that share Trump's scepticism of liberal institutions are treading carefully when it comes to embracing his brand of politics.While leaders such as Viktor Orbán in Hungary openly welcome MAGA-style backing, others see it as a double-edged sword.Following her recent legal conviction, Le Pen received support from MAGA-aligned figures. But her party responded with conspicuous silence.“They don't want or need this Trumpian support,” Belin noted. “Their political strategy is not about aligning with MAGA America – it's more French, more sovereignist."Embracing Trump too openly could risk undermining years of effort to mainstream the National Rally's image. “Nationalists are realising that now – it brings fuel to the fire, yes, but it also complicates their own domestic positioning," said Belin.Trump's first 100 days: Revolution or destruction? The view from FranceEurope respondsFrench President Emmanuel Macron was among the first European leaders to sound the alarm on the changing nature of the US-European alliance. "I want to believe that the United States will stay by our side but we have to be prepared for that not to be the case," he said in a televised address to the nation in March.I January, in a speech to French ambassadors, he said: "Ten years ago, who could have imagined it if we had been told that the owner of one of the largest social networks in the world would support a new international reactionary movement and intervene directly in elections, including in Germany."German Chancellor Olaf Scholz followed suit, criticising Musk's decision to give the AfD a platform just weeks before Germany's federal elections.However, Belin points out that the European response is still taking shape. “It's brand new as a phenomenon,” she said. “Europeans were prepared to be challenged on trade, on security – even on Ukraine. But this cultural challenge is unprecedented.”Meloni positions herself as Europe's ‘trump card' on visit to White HouseStill, as Belin notes, Trumpism is not a winning formula everywhere. “Turning fully Trumpist would derail Marine Le Pen's strategy. It's not a winning strategy in France,” she said. “But in more insurgent political systems, it might be."And there is concern too that Trumpism could outlive Trump himself.“There's been a transformation in the perception of America's global role,” Belin said. “And that will stick around. It will be pushed by some of the nationalist parties in our countries. That is the Trumpist legacy”.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la dissolution des partis politiques au Mali et un nouvel appel d'offres sur les blocs pétroliers en RDC. Cameroun : pourquoi la production de coton chute ? Le pays présente les meilleurs rendements de coton du continent africain. Pourtant, les prévisions de la campagne 2024-2025 annoncent une baisse importante de la production, 290 000 tonnes contre 400 000 tonnes lors de la précédente campagne. Comment expliquer cette baisse conséquente ? Les cotonculteurs camerounais peuvent-ils espérer une compensation financière du gouvernement ?Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Mali : après la dissolution des partis politiques, quel avenir pour l'opposition ? Le général Assimi Goïta a signé le décret supprimant la Charte des partis politiques, entrainant la dissolution des 300 partis du pays. Comment les autorités de transition justifient-elles cette décision ? Désormais, comment l'opposition peut-elle s'organiser ? Quelle est la marge de manœuvre de la justice malienne ?Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : nouvel appel d'offres pour les blocs pétroliers Après l'échec de l'appel d'offres lancé en 2022, le gouvernement congolais vient d'ouvrir à l'exploration de 55 nouveaux blocs pétroliers. À l'époque, pourquoi les investisseurs avaient-ils été réticents ? Que proposent les autorités pour concilier exploitation pétrolière et prise en compte des enjeux environnementaux ?Avec Paulina Zidi, correspondante de RFI à Kinshasa. Sans oublier en fin d'émission la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les premiers pronostics pour le Ballon d'Or 2025 !
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Le président du Ghana John Mahama a fait sensation cette semaine à Abidjan, en Côte d'Ivoire, quand il a appelé les investisseurs à venir forer du pétrole dans son pays « comme s'il n'y avait pas de lendemain ». Pourquoi une telle frénésie et une telle impatience ? Il y a l'effet Donald Trump, bien sûr, mais pas seulement. Benjamin Augé est chercheur associé au programme Afrique et au programme Énergie climat à l'Institut français des relations internationales (Ifri). Il nous donne quelques clés au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : À l'Africa CEO Forum d'Abidjan cette semaine, le président ghanéen John Mahama a fait sensation quand il a appelé les investisseurs à venir pomper un maximum de pétrole chez lui, « comme s'il n'y avait pas de lendemain », a-t-il précisé. Qu'est-ce que vous en pensez ? Benjamin Augé : Je pense que c'est très classique de tous les dirigeants de pays producteurs, l'objectif est de produire le plus vite possible. Et John Mahama, qui vient d'arriver au pouvoir, a besoin de revenus significatifs. Et donc c'est assez classique que dans le sillage de l'arrivée de Trump au pouvoir, qui justement va faire son possible pour augmenter encore la production pétrolière de son pays, et bien à l'image de Trump, il essaie de suivre ses traces. Et donc l'objectif est de produire jusqu'à la dernière goutte. Quand il y a une rentabilité par rapport à un gisement, c'est d'essayer de faire en sorte que des investisseurs viennent pour trouver de nouveaux gisements pour que la production puisse à nouveau remonter. Et c'est vrai qu'il a compris que l'enveloppe globale pour les hydrocarbures a tendance à diminuer et que donc les investisseurs sont de plus en plus difficiles à convaincre d'investir dans certains pays, notamment dans des pays compliqués. Et donc il est nécessaire de tout faire pour faire en sorte que ces investisseurs viennent, en l'occurrence au Ghana.Oui, parce qu'il y a pas mal de banques européennes et américaines qui sont sous pression de leurs opinions publiques et qui n'osent plus investir dans le pétrole et le gaz. C'est ça ? Exactement. Tout gros investissement, on peut parler aussi d'investissement au Mozambique, sur Mozambique LNG avec Total, est très compliqué parce que vous avez plusieurs pays qui sont impliqués et les ONG environnementales sont en Occident à faire beaucoup, beaucoup de pression pour que leurs banques n'investissent pas dans ces projets-là. Et donc ça devient de plus en plus compliqué… Avec une enveloppe globale pour le pétrole et le gaz qui diminue et avec un nombre d'acteurs qui se dirigent de moins en moins sur les hydrocarbures qui n'ont plus vraiment la cote.Alors le Ghana n'est pas le seul pays africain à nourrir de grandes ambitions gazières et pétrolières. Il y a son voisin ivoirien, il y a le Sénégal, il y a la Mauritanie. Est-ce que ces grands projets d'hydrocarbures sont compatibles avec la lutte contre le changement climatique et le développement des énergies renouvelables ?C'est une discussion très complexe parce que, à partir du moment où vous faites des découvertes pétrolières et gazières, l'objectif c'est de les mettre en production. Il n'y a aucun pays au monde qui a réussi à faire en sorte que des projets avec des découvertes et avec des financements ne se développent pas dans les hydrocarbures. L'Équateur a essayé de faire ça, c'est-à-dire en disant « Chevron a fait des découvertes, on ne les développe pas si les organisations internationales nous donnent l'équivalent en revenus », et finalement, évidemment, Chevron a développé parce que personne n'a proposé de solution. Donc, tous les pays que vous avez cités, leur objectif, c'est de produire au maximum du pétrole et du gaz. Et les barils qui ont été découverts ne vont pas être transformés en énergie électrique parce que l'énergie électrique va venir des renouvelables.Donc les énergies renouvelables, ça va permettre justement de donner de l'énergie pour ces pays-là. Donc, plus vous faites de l'énergie renouvelable dans ces pays-là, plus vous avez une capacité d'exportation des hydrocarbures. C'est tout à fait la stratégie des gros pays producteurs, notamment dans le Golfe, comme l'Arabie saoudite, qui construisent d'énormes fermes solaires justement pour leur électricité propre, pour pouvoir continuer à exporter le plus grand nombre de barils de pétrole.Alors, au cours de son intervention à l'Africa CEO Forum d'Abidjan, le président ghanéen a fait cet aveu : « J'ai honte de dire que seulement 2,7 % de l'énergie que consomme le Ghana provient des énergies renouvelables, notamment du solaire ». Est-ce que l'énergie verte, ce n'est pas encore un gadget ? En fait, ce sont des énergies qui ne sont pas continues. Donc c'est difficile de stocker cette électricité. Et les hydrocarbures permettent justement d'avoir une énergie continue plutôt bon marché et donc on va plutôt à la facilité. Donc c'est en grande partie pour ça qu'il y a encore une très grande majorité des centrales en Afrique qui sont au pétrole, au gaz et évidemment, encore pire, au charbon qui est encore plus rentable. Donc c'est une question de rentabilité, de facilité, d'investissement et aussi du fait que vous avez de l'énergie en continu contrairement à l'énergie renouvelable.Et du coup, est-ce que beaucoup de dirigeants africains et européens ne se disent pas à voix basse que le gaz, le pétrole ou le charbon, comme vous dites, ont encore de beaux jours devant eux ? Oui, en fait, clairement, les hydrocarbures ont encore plusieurs décennies de production, ça, c'est absolument évident. Et donc on va avoir certainement une production qui va commencer à décroître dans les années 2030-2035, mais ça ne veut pas du tout dire qu'on va arrêter de consommer du pétrole et du gaz. En tout cas, pour le pétrole, il risque d'y avoir une courbe descendante dans les années 2030. Et pour le gaz, ça risque d'être encore plus tard. Donc, on est vraiment sur une industrie dont la fin est difficile à prévoir, mais clairement, il y a facilement encore trois décennies devant nous de production.
Le premier roman de Mohamed Mbougar Sarr, Terre ceinte, sera bientôt diffusé sur les ondes de RFI. Adapté en podcast, il est actuellement en tournage à Dakar, avec des acteurs en situation et une prise de son technique pour restituer au mieux les émotions et les ambiances. Le roman raconte l'histoire toujours actuelle de Kalep, une ville du Sahel assiégé par des milices islamistes, étouffée par la terreur, et de ses populations qui essayent de faire face. De notre correspondante à Dakar,Dans les couloirs de la maison des cultures urbaines de Dakar, au Sénégal, des comédiens jouent une scène tirée de Terre ceinte : la mère d'une enfant blessée cherche à parler au médecin de l'hôpital. Pas de caméras sur ce tournage, juste des micros qui suivent les acteurs.Le réalisateur Tidiane Thiam donne des conseils aux comédiens. Il travaille depuis quatre ans sur ce projet d'adaptation et a dû raccourcir le roman très dense de Mohamed Mbougar Sarr. « On a gardé l'essentiel, surtout sur les aspects qui sont assez importants, à savoir quel est le rôle de ces populations. Parce que, quand on parle de tout ce qui se passe dans le Sahel, souvent, on ne regarde pas du point de vue des populations. Il y a beaucoup d'aspects politiques, il y a beaucoup d'aspects économiques », détaille-t-il.Roger Salah interprète Malamine, le médecin de l'hôpital de la ville qui doit faire face à l'augmentation des violences et croule sous les blessés. Il a découvert le texte pour ce projet de podcast et s'est attaché à son personnage. « Il a ce sentiment de devoir, de service. Il se sent obligé de faire face. C'est quelque chose qui résonne beaucoup en moi parce que je suis quelqu'un qui ne lâche rien. Quand je m'engage dans un truc, j'y vais à fond », explique le comédien.C'est une première fiction radiophonique pour lui et la plupart des comédiens qui doivent malgré tout utiliser leurs techniques de scène. « On est vraiment en situation. On n'est pas seulement avec un micro dans lequel on parle, mais on revit les mêmes situations. Si dans la séquence, tu dois être couché sur un lit avec les émotions qu'il faut, on retranscrit cela pour que cela fasse écho », raconte-t-il. La troupe est accompagnée d'une équipe technique rodée à ces formats, avec une prise de son en 3D pour entendre tous les bruits ambiants pendant une scène.Justine Debling est attachée de production pour l'association Making waves qui pilote le projet. Elle doit faire attention à tous les détails. « Parfois, il faut attendre. On entend ailleurs qu'il y a des travaux, donc il faut attendre que la scie se taise. Les animaux aussi, on a une prise dans laquelle on entend un coq alors qu'on est censé être la nuit. Quand cela ne va pas, on coupe », développe-t-elle. Le podcast sera diffusé en dix épisodes de 15 minutes et en trois langues : une version en français, une en hassanya et une en wolof avec la traduction de l'écrivain Boubacar Boris Diop.À lire aussiÀ la recherche de l'écrivain disparu, avec Mohamed Mbougar Sarr (2/2)
Um marco na história do teatro brasileiro chega a Nova York em uma versão inédita. O clássico “Vestido de Noiva”, de Nelson Rodrigues, terá três apresentações no Playhouse 46, entre os dias 16 e 18 de maio, com um elenco formado por artistas brasileiros e estrangeiros. A montagem celebra a diversidade da cena artística da cidade e leva ao público americano um texto revolucionário da dramaturgia latino-americana. Luciana Rosa, correspondente da RFI em Nova YorkA iniciativa é resultado de uma colaboração entre artistas e a produtora Are We In Love?, com o objetivo de apresentar a obra ao público internacional. O ator e produtor Daniel Mazzarolo conta que a ideia surgiu do desejo de deixar uma marca na cidade: “A gente começou a conversar sobre essa vontade de deixar uma marca em Nova York, digamos assim.”Escrita em 1943, “Vestido de Noiva” é considerada a peça que revolucionou o teatro moderno no Brasil. Com estrutura não linear, a trama acompanha Alaíde, uma jovem no leito de morte, navegando entre lembranças, delírios e realidade. A peça explora temas universais como repressão, culpa, moralidade e loucura, rompendo padrões e revelando os conflitos mais profundos da psique e da sociedade.A direção é assinada por Julia Burnier, que descreve o processo como uma jornada intensa. Segundo ela, o projeto começou em janeiro, quando se reuniu com Daniel e com a atriz Ana Moioli. “Foi uma loucura. Eu queria muito dirigir uma peça aqui em Nova York. Já dirigi muito em São Paulo e vim pra cá estudar atuação. Quando começamos a pensar em qual autor trazer, escolhemos Nelson Rodrigues de cara. O público americano não conhece nada de dramaturgia brasileira, então resolvemos trazer o nosso Rodrigues. E ‘Vestido de Noiva' é a minha peça favorita.”Julia destaca ainda que foi um trabalho totalmente independente, um verdadeiro passion project. “Você precisa de muita garra para produzir desse jeito, mas conseguimos reunir uma comunidade brasileira incrível, com artistas de várias nacionalidades — americanos, australianos — algo muito característico de Nova York.”A produção conta também com Catarina Aranha e Beatriz Silva, além de um elenco formado por Ana Moioli, Daniel Mazzarolo, Debora Balardini e Ma Troggian. Catarina, que também assina o figurino, diz ter se apaixonado pela peça ao conhecê-la por meio de Julia: “Ela me trouxe esse projeto lá por fevereiro, março. Nunca tinha lido essa peça, mas fiquei alucinada. Já tinha feito um filme do Nelson Rodrigues e amo a obra dele.”Daniel explica que, como não houve tempo hábil para aplicar a editais e buscar grants (subvenções), a equipe apostou em parcerias com empresas brasileiras sediadas em Nova York e em outras partes dos Estados Unidos para viabilizar o projeto. “Foi a forma mais rápida de conseguir o dinheiro.”No figurino, Catarina precisou adaptar os desejos criativos às limitações orçamentárias. “Tinha que ser algo possível de concretizar. Conforme a verba foi aparecendo, a gente foi criando. Foi um mergulho muito grande.”A peça e o idioma“Vestido de Noiva” será apresentado com legendas em inglês, mas adaptar o texto de Rodrigues para uma plateia estrangeira exigiu cuidados. Daniel reconhece que há uma complexidade no estilo do autor: “Tem muita coisa que a gente resolve na atuação. O texto traz uma carga melodramática, mas é uma sofisticação da cultura brasileira. Isso, pra mim, é uma grande qualidade.”Ana Moioli, que interpreta Alaíde, concorda. Para ela, o texto permite uma grande liberdade criativa, ainda que exija sensibilidade na interpretação: “O texto é muito aberto, e esse é um dos maiores valores do Nelson como dramaturgo. Ele nos dá espaço para criar, mesmo sendo fiel ao que está escrito.”Uma peça, três planosSegundo Daniel, a escolha por “Vestido de Noiva” também se deu por seu caráter disruptivo. “Dentro da obra do Nelson, essa peça é icônica. Não tem começo, meio e fim de forma tradicional. Ela viaja no tempo e entre três planos: o da realidade, o da memória e o da alucinação, todos sob a perspectiva da protagonista.”Outro contexto culturalMontar "Vestido de Noiva" em Nova York é, por si só, um feito ousado. Nelson Rodrigues, mestre em desvelar as contradições da sociedade brasileira, construiu uma obra que exige entrega total de quem está em cena. A peça, que se desenrola em três planos — realidade, memória e alucinação — é como um quebra-cabeça emocional que o público monta a partir das pistas deixadas pelos personagens. Para Fabiana, que vive na cidade há mais de oito anos, o desafio ganhou uma camada extra: o idioma.“Eu sou muito self-conscious com o meu inglês. Sempre fui”, conta ela, com franqueza e humor. “Eu brinco que... não é que vai ter um sotaque, eu sou um sotaque. Eu não consigo nem espirrar sem as pessoas me perguntarem de onde eu sou.”O enfrentamento dessa barreira linguística ganha ainda mais peso quando se trata de dar voz a Nelson Rodrigues em outra língua — e em outro continente. A tradução, nesse caso, não é apenas do português para o inglês, mas de uma linguagem carregada de brasilidade, subtexto e crítica social para um novo contexto cultural. É quase como traduzir um sotaque da alma.Fabiana conhece bem essa tensão. No Brasil, o sotaque baiano também foi motivo de insegurança. “Lá eu achava que tinha que mudar a maneira de falar para ser aceita. Hoje, não. Como diz na Bahia, eu só quero fazer o que é meu.” Essa aceitação ecoa com força em sua atuação, num momento em que ela não só representa um texto clássico, mas também sua própria identidade no palco."Vestido de Noiva" estará em cartaz por apenas um final de semana no Playhouse46, em Nova York, mas promete ser um pequeno passo dentro de uma promissora trajetória desse grupo de ativadores do teatro brasileiro fora do país. Uma rara e potente oportunidade de ver Nelson Rodrigues traduzido — não só no idioma, mas também pela coragem de quem, como Fabiana, transforma a própria trajetória em cena.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur la levée des sanctions américaines en Syrie et des affrontements entre groupes armés à Tripoli. Football : qui pour remplacer Carlo Ancelotti au Real ? Après quatre ans sur le banc du Real Madrid, l'entraîneur Carlo Ancelotti a été nommé sélectionneur de l'équipe nationale du Brésil jusqu'à la Coupe du monde 2026. Malgré une saison blanche avec les Merengues, pourquoi l'Italien a-t-il été choisi par la Fédération brésilienne ? Qui pour le remplacer au Real ?Avec Antoine Grognet, journaliste au service des sports de RFI.Syrie : levée des sanctions américaines, mais à quelles conditions ? Lors de sa visite en Arabie Saoudite, Donald Trump a créé la surprise en annonçant la suspension des sanctions américaines contre de la Syrie. Cette décision a suscité des manifestations de joie dans les rues de Damas. Quelle était la nature de ces sanctions ? En contrepartie, les Américains ont-ils fixé des conditions ?Avec Frédéric Encel, professeur en géopolitique à Sciences-Po Paris. Auteur de l'ouvrage « La Guerre mondiale n'aura pas lieu: Les raisons géopolitiques d'espérer » (éditions Odile Jacob).Libye : flambée de violences à Tripoli Le chef de l'importante milice de l'Autorité de soutien à la stabilité (SSA), Abdelghani el-Kikli dit « Gheniwa », a été tué à Tripoli dans de violents affrontements entre groupes armés. Comment expliquer ces violences ? Que revendiquent ces groupes armés ?Avec Jalel Harchaoui, géopolitologue spécialiste de la Libye, chercheur associé au sein du Royal United Services Institute de Londres.
Este 14 de mayo, en Bolivia, comenzó el registro de los candidatos para las elecciones del próximo 17 de agosto. Los analistas piden prudencia por los cambios de último momento, como la sorpresa que dio el presidente Luis Arce que desistió de la contienda electoral. En Bolivia corre reloj para que los partidos políticos inscriban a sus candidatos a la presidencia, vicepresidencia y también a los diputados y senadores. Carolina Floru, analista y experta del sistema de partidos políticos de ese país, explicó a RFI que aún están en negociaciones los posibles candidatos del oficialismo y de la oposición.La figura de Andrónico RodríguezSe trata de discusiones complejas, empezando por el movimiento del exmandatario Evo Morales, quien no puede participar por cuestiones legales: “El expresidente Evo Morales no tiene posibilidades de ser candidato. El tema ya ha sido saldado por la Justicia. Ha habido una sentencia del Tribunal Constitucional Plurinacional en diciembre del 2023 y esa decisión le impide la reelección indefinida, a no ser por un mal comportamiento del sistema judicial, porque la Constitución política del Estado boliviano es absolutamente clara e impide su candidatura y el Tribunal Constitucional y las normas internacionales ya se han pronunciado al respecto”, afirma Floru.Y luego está el oficialismo que lideraba Luis Arce, pero que al renunciar porque las encuestas no le ayudaban -tenía el 1% de las preferencias electorales según la consultora Captura- le pasó el relevo al senador Andrónico Rodríguez.“Andrónico Rodríguez representa un ala renovadora dentro del oficialismo. Además, Andrónico ha demostrado que ya ha podido condensar la participación de varias organizaciones sociales, que son básicamente las que han dado siempre el apoyo a la corriente de Evo Morales”, explica Floru.Fragmentación en la derechaPero si bien hay fragmentaciones en la izquierda, también es el caso en la derecha: “Lastimosamente también están fragmentados y creo que el reloj está ya sonando para la oposición y exigiendo que tome algunas decisiones con respecto a cómo quiere abordar este nuevo escenario”, “un escenario en el cual el oficialismo iría junto, digamos, condensado a la contienda electoral”, considera Floru.“Y esto pone la oposición en una situación crítica, porque si va dividida en varias instancias como hasta ahora lo está demostrando, lo que tendríamos es un Congreso con cinco o seis fuerzas y que obviamente no permitiría una adecuada gobernabilidad para el escenario que tenemos después del 2026”, detalla la analista.El tablero político tomará forma una vez que las agrupaciones políticas concluyan el registro que cierra este 19 de mayo.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur des armes de fabrication chinoise au Soudan, des Afrikaners aux États-Unis et le Grand Barrage de la Renaissance. Tchad : le procès d'Idriss Youssouf Boy, symbole de la lutte contre la corruption ? Idriss Youssouf Boy, l'ancien directeur de cabinet du président Mahamat Idriss Déby, a écopé de cinq ans de prison ferme pour corruption passive. Cette condamnation est-elle un règlement de compte politique ou une réelle décision de justice dans le cadre de la lutte contre la corruption ? Comment expliquer que son accusateur soit condamné à la même peine pour corruption active ?Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Soudan : des armes chinoises entre les mains des FSR Selon une enquête d'Amnesty International, des armes de fabrication chinoise fournies par les Émirats arabes unis aux paramilitaires des FSR sont utilisées au Soudan dans la guerre qui déchire le pays depuis deux ans. De quelles preuves dispose l'ONG ? La Chine peut-elle être accusée de violer l'embargo sur les armes de l'ONU, alors qu'elle n'a pas directement livré ces équipements militaires aux FSR ?Avec Clea Broadhurst, correspondante de RFI à Pékin. Afrique du Sud : pourquoi Trump offre l'asile aux Afrikaners ? Les premiers réfugiés blancs sud-africains sont arrivés lundi à Washington à bord d'un avion affrété par le gouvernement américain. Ils ont été accueillis en grande pompe par le numéro deux du département d'État. Pourquoi l'Administration Trump leur accorde-t-elle le statut de réfugiés ? Quel est le profil socio-économique de ces Sud-Africains ?Avec Cécile Perrot, maître de conférences à l'Université de Rennes 2, spécialiste de l'Afrique du Sud. Grand barrage de la Renaissance : où en est le conflit ? Construit par l'Éthiopie sur le Nil Bleu, le plus grand barrage hydroélectrique d'Afrique devrait être opérationnel cette année. Mais pour l'Égypte, ce projet menace la «stabilité régionale». Où en est le traitement de la plainte déposée par Le Caire en septembre 2024 auprès du Conseil de sécurité des Nations unies ? Qu'espère obtenir l'Égypte ?Avec Franck Galland, chercheur associé à la Fondation pour la recherche stratégique.
La fiscal general de Guatemala, Consuelo Porras, aseguró que la institución que dirige 'investiga' y 'no criminaliza', luego de reunirse con la relatora especial de la ONU sobre independencia judicial, Margaret Satterthwaite. En entrevista con RFI, la exfiscal Thelma Aldana, desde su exilio en Estados Unidos, denuncia ante los micrófonos de RFI el 'ataque perverso y sin precedentes de Porras contra la justicia' de Guatemala y hace un llamado a la resistencia. La fiscal Consuelo Porras está sancionada por Estados Unidos y la Unión Europea, que la consideran "corrupta" y "antidemocrática" por sus cuestionadas investigaciones contra exfiscales y jueces anticorrupción, activistas, periodistas y el presidente Bernardo Arévalo, entre otros.La relatora especial de la ONU, Margaret Satterthwaite, se encuentra en Guatemala para evaluar el sistema de justicia del país. Tras su llegada, el presidente Bernardo Arévalo denunció que la justicia estaría secuestrada por la fiscal general Consuelo Porras, y expresó su preocupación por el abuso de autoridad del Ministerio Público contra las autoridades que no estén de su lado.Una acusación a la que se une, desde Estados Unidos, donde está asilada desde hace seis años, la exfiscal general Thelma Aldana, en declaraciones a RFI."El Ministerio Público, por medio de la señora Consuelo Porras, ha hecho uso del derecho penal en contra de fiscales, jueces anticorrupción, defensores de derechos humanos, dirigentes de pueblos indígenas, actores sociales. Somos más de un centenar de personas en el exilio, entre las cuales aproximadamente 50 fuimos fiscales y jueces. Hay periodistas independientes en el exilio que también han sido criminalizados", dice Aldana.Llamado a la resistencia para defender la justicia Según un comunicado de la ONU, la relatora para la independencia de la justicia, Margaret Satterthwaite, evaluará el libre ejercicio de la abogacía. Sin embargo, quienes ejercen libremente esta profesión estarían nadando contra la corriente, pues se oponen a la criminalización de la que son víctimas, anota Aldana."La criminalización que existe en Guatemala es alarmante. A pesar de eso, hay algunos pocos jueces, muy pocos, que tratan de mantener la dignidad y la independencia. Yo hago un llamado a que resistan, un llamado también a la población para que resista ante este ataque sin precedentes en la historia del país. Me parece que es muy difícil encontrar otro país en el mundo que esté sufriendo en su sistema de justicia un ataque tan perverso como el que provoca Consuelo Porras y sus jueces aliados. El sistema de justicia de Guatemala ha sido capturado por grupos mafiosos", subraya."Consuelo Porras tiene secuestrada la Fiscalía General, la entidad encargada de perseguir e investigar los delitos", dice la exfiscal Aldana y asegura que ella se ha convertido en “la cara visible del profundo deterioro de la justicia” en Guatemala, un proceso que comenzó “a partir de la expulsión de la CICIG, la Comisión Internacional contra la Impunidad en Guatemala”, precisa.El mandato de Porras termina en mayo de 2026.
Au Mali, le régime militaire du général Goïta supprime les partis politiques. Ce mardi 13 mai au soir, un ministre a lu, à la télévision, un décret présidentiel qui dissout tous les partis politiques. Cette annonce tombe au moment où le chef de la junte malienne veut se faire proclamer président de la République pour cinq ans, sans passer par des élections. Réaction de l'avocat Mamadou Ismaïla Konaté, qui a été ministre malien de la Justice et garde des Sceaux. Aujourd'hui, il est inscrit au barreau du Mali et au barreau de Paris. Maître Konaté répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Êtes-vous êtes surpris par la décision de dissoudre les partis politiques ? Mamadou Ismaïla Konaté : Une décision au forceps d'un régime militaire de transition ne surprend guère. Ceci d'autant plus qu'on l'a vu arriver. Ceux qui avaient encore le moindre doute doivent ouvrir les yeux et les oreilles et comprendre simplement que nous sommes dans le contexte du Chili de 1973 d'Augusto Pinochet.Alors pourquoi cette décision du général Assimi Goïta, que vous comparez au général Pinochet ? Est-ce que c'est pour pouvoir se faire proclamer, dans quelques jours peut-être, président pour un mandat de cinq ans sans passer par la case des élections ? Il a louvoyé dans le vœu d'être comme ses autres homologues dans le cadre de l'AES, c'est-à-dire d'être déclaré président de la République sans jamais passer par une élection. Je pense que, après le tour de table qui lui a permis justement de prendre contact avec la justice constitutionnelle, un certain nombre de juristes, pour savoir s'il pouvait aller avec son képi, ses galons et sa tenue comme candidat à la présidence de la République, je pense qu'il en a été dissuadé. Au point que, aujourd'hui, il a anéanti les partis politiques qui étaient les seuls acteurs politiques qui pouvaient vraiment le gêner. Là, aujourd'hui, il a le vent en poupe. Il a dégagé l'arène, il peut tout dire, tout se proclamer et se prendre pour tout ce qu'il n'est pas.Alors, vous dites que son modèle, c'est le général chilien Augusto Pinochet en 1973. Est-ce que ce n'est pas aussi le général malien Moussa Traoré qui a putsché en 1968 et qui a tenu le pouvoir pendant 23 ans ? Oui, mais le parallèle qui me vient à l'esprit, c'est quand même le général Pinochet, qui a renversé dans les mêmes conditions un régime légal, pour s'installer au pouvoir. Et sa démarche a consisté à saccager les institutions, à anéantir les libertés, à bannir les droits. Les partis politiques ont disparu, toute la vie politique a disparu. Et de ce point de vue-là, je pense que l'équivalent du général Assimi Goïta, c'est quand même Pinochet dans sa démarche d'anéantissement de l'État de droit, dans sa démarche justement de mépris de la démocratie et des démocrates. Il ne faut pas oublier que le 26 mars, dans ce pays, il y a eu du sang. Et le 26 mars, c'est quand même le point de départ d'un système de démocratie qui est l'option fondamentale du Mali et des Maliens, qu'aucune force vive ne peut venir aujourd'hui anéantir. Les Maliens doivent ouvrir les yeux, comprendre qu'on est dans une véritable dictature aujourd'hui et que le droit est anéanti. Ce n'est que la force militaire, la baïonnette, qui va désormais parler.À lire aussiMali: les partis politiques sont officiellement dissousOui, vous faites allusion au 26 mars 1991, le jour où la révolution malienne a fait tomber le régime militaire de Moussa Traoré. Mais est-ce que ce général, qui a gouverné 23 ans d'une main de fer, n'est pas le modèle d'Assimi Goïta ?S'il le prend pour modèle, à mon avis, il se trompe parce que les époques ne sont pas les mêmes. L'option de la démocratie est définitivement faite par le Mali et par les Maliens.Le 3 mai dernier, pour la première fois depuis l'arrivée au pouvoir des militaires, des centaines de Maliens ont défilé dans les rues de Bamako au cri de « Vive la démocratie ! », « À bas la dictature ! ». Est-ce que ce sont les prémices d'un réveil démocratique ? Ce sont des prémices et des prémices qui sont quand même indicateurs de la suite. Ça ne s'est pas passé qu'à Bamako. Dans plusieurs autres villes et localités du Mali, les gens ont pris conscience que cet ordre militaire ne pourrait pas s'imposer pendant très longtemps. Et j'estime simplement que ce qui vient de se passer est un tour de vis qui va encore davantage faire prendre conscience du danger, notamment chez les jeunes, chez les femmes. Et tous ceux qui sont épris de paix et de démocratie se disent aujourd'hui que le Mali est en danger.Oui, mais est-ce que le général Goïta ne dispose pas de la police, de l'armée, d'une machine qui peut réprimer et faire peur ? Avant lui, on en a vu d'autres, après lui, on en verra d'autres. S'il a les moyens d'exterminer 22 millions de Maliens, alors là, il décidera que l'autorité militaire doit s'imposer au détriment de la démocratie, au détriment de la liberté.Mais vous ne craignez pas une vague de répression à présent ? C'est le prix à payer, justement, lorsqu'on est en quête de droits, en quête de loi, en quête de démocratie. C'est le prix à payer face à une institution militaire comme celle-ci, qui viole le serment militaire, qui viole le règlement militaire, qui ne connait plus la doctrine militaire. Bien évidemment, ils peuvent prendre le risque de tirer sur les gens, mais cela se terminera contre leur gré et ce sont eux qui en paieront le prix.À lire aussiMali: l'inédite contestation de la transition du 3-4 mai peut-elle se poursuivre?
Depuis 2021, l'armée ougandaise a noué un partenariat avec la fondation Bridgeway. En plus des opérations militaires menées contre le groupe islamiste ADF, la fondation a mis en place un programme de réinsertion et de déradicalisation à destination de leurs anciens membres. Pour la première fois, en mars, les équipes ont ouvert leurs portes à RFI. Florence Morice a passé une semaine à l'intérieur du centre. Grand Reportage. En 2017, le groupe islamiste d'origine ougandaise ADF (Forces démocratiques alliées) a prêté allégeance à l'organisation État islamique. En mars 2025, Florence Morice, journaliste au service Afrique de RFI, a pu passer une semaine dans un centre de déradicalisation et de réinsertion d'anciens membres de ce groupe armé, l'un des plus mystérieux et meurtriers de l'est de la RDC. C'est la première fois que ce centre, géré par la fondation américaine Bridgeway et l'armée ougandaise, ouvre ses portes à une journaliste.Les témoignages exclusifs recueillis éclairent de l'intérieur le processus qui a conduit les ADF à s'allier à l'EI et ses conséquences. Un ancien commandant ADF, aujourd'hui repenti, témoigne. Il était aux premières loges de ce processus d'allégeance : « Quand le groupe a rejoint l'État islamique, les règles ont changé. Musa Seka Baluku [leader des ADF, NLDR] a commencé à faire référence à un homme qui lui donnait des instructions. Chaque commandant devait mener un certain nombre de raids, tuer des civils... Et ramener des photos, pour les envoyer comme preuve du travail accompli. »Contrer l'idéologie radicale propagée par les ADF n'est pas chose aisée. Notre deuxième Grand Reportage y est consacré. Pour justifier le recours à cette violence extrême, les ADF s'appuient sur une interprétation réductrice, déformée du Coran. Très peu en sortent indemnes, même lorsqu'ils ont été recrutés par la ruse… ou forcés. Issa, un jeune homme endoctriné dans son village aujourd'hui repenti, déplore : « Je me sens mal d'avoir été trompé et je me sens très mal quand je pense à ce qu'on a fait : avoir versé le sang de personnes innocentes. Pendant 6 ans, on m'a berné avec une vision fausse de ce qu'est le jihad. »
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur le cessez-le-feu entre l'Inde et le Pakistan, la dissolution du PKK et une potentielle rencontre entre Zelensky et Poutine à Istanbul. Côte d'Ivoire : Tidjane Thiam quitte la présidence du PDCI-RDA Tidjane Thiam a renoncé à la présidence du PDCI-RDA alors qu'il fait face à une contestation judiciaire concernant sa nationalité invoirienne. Quel impact cette démission peut-elle avoir sur l'unité et la stratégie du parti d'opposition à l'approche de la présidentielle ? Malgré cette décision, Tidjane Thiam peut-il toujours se présenter à l'élection d'octobre 2025 ?Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Inde/Pakistan : un possible retour au calme ? Après plusieurs jours d'affrontements, l'Inde et le Pakistan semblent avoir accepté un cessez-le-feu. Comment les États-Unis ont-ils procédé pour trouver un accord de cessez-le-feu entre ces deux pays ? Qu'est-ce qui a favorisé cet accord ? Quelles sont les chances que cette trêve dure sur le long terme ?Avec Charlotte Thomas, chercheuse associée au programme Asie du Sud de Noria. Turquie : après plus de 40 ans de lutte armée, le PKK annonce sa dissolution Quelques mois après l'annonce d'un cessez-le-feu entre le Parti des travailleurs kurdes et les autorités turques, le PKK a annoncé sa dissolution officielle, mettant fin à quatre décennies de lutte armée. Le groupe armé se justifie en annonçant avoir « accompli sa mission historique », mais qu'entend-il par cette déclaration ? Qu'est-ce que le PKK va obtenir en contrepartie de sa dissolution et qu'adviendra-t-il de ses membres ?Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux. Guerre en Ukraine : vers une rencontre Zelensky/Poutine à Istanbul ? Volodymyr Zelensky a proposé à Vladimir Poutine une rencontre à Istanbul afin de procéder à des négociations « directes ». Le président russe pourrait-il accepter une telle proposition ? Sous quelles conditions cette rencontre pourrait-elle avoir lieu ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative.
Emmanuel Macron est l'invité d'une grande émission à la télévision ce soir. Parmi les annonces attendues, il y a la possible tenue d'un référendum. Immigration, budget, réforme territoriale, fin de vie, temps d'écran des enfants... les spéculations vont bon train sur les sujets. Les consultations de la population sont souvent évoquées, mais la France n'en a pas connu depuis vingt ans. Quels sont les dangers du référendum ? Pourquoi les politiques agitent-ils si souvent une telle perspective ? Pour en débattre :- Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil- Guillaume Tusseau, constitutionnaliste, professeur de Droit public au sein de l'École de droit de Sciences Po- Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
Los abogados Rudy Joya e Ivania Cruz, pertenecientes a la Unidad de Defensa de Derechos Humanos y Comunitarios (UNIDEHC) de El Salvador, se encuentran varados en el País Vasco español como refugiados políticos luego de que una jueza salvadoreña anunciase una orden de arresto contra ellos por pertenecer a una “agrupación criminal”. RFI pudo hablar con Ivania Cruz, quien reitera que la jueza actúa bajo intereses políticos y no jurídicos. Para la propia Ivania Cruz, su orden de detención responde a una persecución en contra de la Unidad de Defensa de Derechos Humanos y Comunitarios (UNIDEHC) de El Salvador, tras haber denunciado la violación sistemática de los derechos humanos en su país desde que el presidente Nayib Bukele decretase el estado de excepción hace ahora tres años.“Hemos liberado a muchas personas, las cuales han denunciado la tortura y la corrupción en centros penales, como Fidel Zavala, que también es parte de mi organización, y que fue recapturado el 25 de febrero”, explica Cruz. Zavala fue detenido esta segunda vez en un operativo que incluyó el allanamiento de la sede de UNIDEHC, la vivienda de la abogada Cruz, y la captura de más de 20 líderes de la comunidad La Floresta, un colectivo defendido por esta organización. “Hemos decidido pedir asilo político”Ivania Cruz y Rudy Joya se encontraban en un viaje de incidencia política sobre la situación de su país en España en el momento de la detención, y actualmente recae sobre ellos una orden de captura: “Este tipo de situación, aparte de que nosotros, como abogados, llevamos casos emblemáticos que representan la corrupción del Gobierno de Bukele, y que fuimos la primera organización en denunciar directamente a funcionarios, ministros y el director general de Centros Penales en El Salvador, nos puso en una situación obviamente de riesgo, y eso ha hecho que nos obliguen al exilio forzado en estos momentos”, detalla Cruz.“Hemos decidido pedir asilo político aquí en el País Vasco para resguardar nuestra seguridad, porque la semana pasada el tribunal que lleva nuestro caso ha pedido una difusión de alerta al Interpol, situación que legalmente no aplica, porque eso es para el crimen organizado. Pero precisamente lo que intentan es criminalizar la organización”, denuncia.Más de 500 muertes documentadasIvania cruz denunció que, durante los tres años de estado de excepción, el Gobierno salvadoreño ha realizado 86.000 detenciones, en su mayoría arbitrarias, con más de 500 muertes documentadas en dependencias policiales. “En estos tres años, hay 86.000 personas capturadas. Nosotros manejamos que el 30% de estas 86.000 son capturas arbitrarias y nos basamos en que las personas nunca han estado en prisión y no tienen antecedentes penales”, estima Cruz.“De las muertes, hay organizaciones que documentan más de 500. En El Salvador, hay ocho centros penales y algunos están en fosas clandestinas, las muertes que se han dado por torturas, sobre todo. Las muertes naturales, por enfermedades crónicas y falta de asistencia médica, que también es responsabilidad del Estado, esas son las pocas que se han podido documentar”, explica.Tras la orden de arresto contra sus dos voceros, la organización UNIDEHC tomará varias medidas legales, como la presentación de un aviso penal por delitos de actos arbitrarios e incumplimiento de deberes, una demanda contra la jueza ante el departamento de Investigación Judicial de la Corte Suprema de Justicia, y la presentación del caso a nivel internacional ante la Corte Interamericana de Derechos Humanos.
Le Festival de Cannes ouvre ses portes ce mardi 13 mai, et si les projecteurs sont braqués sur les stars et les projections, c'est aussi en coulisses que le cinéma se joue. Chaque année, la Croisette accueille en parallèle le plus grand rendez-vous professionnel du secteur : le Marché du film. Décryptage. Oubliez le tapis rouge, les photographes et les petits fours et parlons affaires. Pendant dix jours, Cannes devient la capitale mondiale de l'économie du cinéma. 15 000 professionnels accrédités, 4000 films et projets représentés : le Marché du film est le lieu où se négocient les droits de distribution des films que vous verrez dans les mois à venir. C'est aussi là que se montent les coproductions internationales, que se repèrent les tendances de demain. Producteurs, distributeurs et acheteurs arpentent les stands et les salons pour décider quels films feront l'actualité des écrans de l'année à venir. À lire aussiSourires aux Golden Globes, grimaces en coulisses: Hollywood face à la criseUne année 2024 dynamique, mais sans boom pour le box-office Cet événement est aussi l'occasion de faire le point sur l'état du marché. RFI a pu consulter en avant-première le rapport annuel de l'Observatoire européen de l'audiovisuel. Ce que l'on peut affirmer, c'est que même si 2024 a été exceptionnelle en termes de production, l'année n'a pas été celle du rebond espéré. Le box-office mondial atteint 28,1 milliards d'euros, mais cela reste en baisse de 9 % par rapport à 2023. Deux géants connaissent une baisse significative. La Chine, avec -24 %, et les États-Unis, à -4 %, touchés par les récentes grèves à Hollywood, qui ont gelé la production et retardé la sortie des blockbusters. Côté gagnants, on retiendra l'Inde, le Royaume-Uni et la France, qui restent des places solides. Le streaming bouleverse l'équilibre des salles Mais le cinéma aujourd'hui, ce n'est plus seulement des projections en salles. Et les professionnels l'ont bien intégré. Toujours selon l'Observatoire européen de l'audiovisuel, un tiers des films disponibles en VOD sont européens. Les plateformes de streaming sont donc devenues essentielles à la diffusion des longs-métrages, qu'ils soient exclusivement destinés à ces canaux ou qu'ils aient eu une vie en salle auparavant. Pour les exploitants – c'est-à-dire les cinémas eux-mêmes – les conséquences sont bien réelles. Le temps passé devant un écran chez soi est aussi du temps en moins en salle. C'est l'un des défis majeurs du secteur. Autre tendance forte : le renforcement des partenariats public-privés pour financer les projets, ainsi que la promotion de la coproduction internationale pour mutualiser les coûts et s'ouvrir à de nouveaux marchés. Car, on l'a dit, le cinéma reste un marché. Un marché avec des acteurs importants, en concurrence, et où le premier rôle est très convoité.
Emmanuel Macron est l'invité d'une grande émission à la télévision ce soir. Parmi les annonces attendues, il y a la possible tenue d'un référendum. Immigration, budget, réforme territoriale, fin de vie, temps d'écran des enfants... les spéculations vont bon train sur les sujets. Les consultations de la population sont souvent évoquées, mais la France n'en a pas connu depuis vingt ans. Quels sont les dangers du référendum ? Pourquoi les politiques agitent-ils si souvent une telle perspective ? Pour en débattre :- Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil- Guillaume Tusseau, constitutionnaliste, professeur de Droit public au sein de l'École de droit de Sciences Po- Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
Dans cette ère de la post-vérité, au Gondwana, il n'y a pas que les news qui sont fake.
Les experts et journalistes de RFI répondent aussi à vos questions sur une invasion de criquets pèlerins en Afrique du Nord, la reprise des violences au sud-est de la Centrafrique et la Russie dans les compétitions sportives internationales. France : réinséré depuis une décennie, un ancien détenu somalien visé par une OQTF En France, Mahmoud Abdi Mohamed, un ancien pirate somalien installé en Bretagne, est menacé d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Comment expliquer cette demande malgré une réinsertion réussie depuis maintenant dix ans ? Une saisie du tribunal administratif a été engagée. A-t-il des chances d'obtenir gain de cause devant la justice ?Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI. Afrique du Nord : invasion de criquets pèlerins J'ai lu sur RFI que l'Afrique du Nord est menacée par l'arrivée massive de criquets pèlerins. Est-ce que d'autres régions africaines sont également menacées ? Quels sont les risques de leur présence sur le continent ? Quelles sont les mesures qui peuvent être prises pour éviter l'expansion de ces criquets pèlerins ?Avec Jeanne Richard, journaliste au service environnement-climat de RFI. Centrafrique : des combattants de la communauté zandé reprennent les armes Le sud-est de la Centrafrique est secoué par de nouvelles violences entre les combattants de la communauté zandé et les mercenaires russes déployés dans la région. Pourquoi l'accord d'intégration des miliciens de la communauté zandé dans l'armée centrafricaine a-t-il échoué ? Comment s'explique ce retournement de situation ?Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Russie : vers un retour dans les compétitions sportives internationales ? Selon Donald Trump, réintégrer la Russie aux compétitions internationales sportives pourrait inciter le Kremlin à arrêter la guerre. Le président américain a-t-il raison en faisant de telles déclarations ? Aujourd'hui, comment se positionne la FIFA concernant un potentiel retour des équipes russes sur la scène sportive ?Avec Lukas Aubin, directeur de recherche à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). Auteur de Géopolitique de la Russie (éditions La Découverte).
El legado del Papa Francisco ha estado muy presente en el Cónclave que ha elegido a León XIV como sucesor a la cabeza de la Iglesia. El fallecido pontífice argentino siempre abogó por hacer de los pobres uno de los ejes de su papado, y un claro ejemplo de ello es el Palazzo Migliore: Un edificio de lujo propiedad del Vaticano que ha terminado como refugio para los más necesitados de Roma. A dos pasos de la Plaza de San Pedro, frente a la conocida columnata de Bernini, varios sin techo esperan su turno cada tarde para entrar en el Palazzo Migliore. Propiedad de la Iglesia, este edificio en un emplazamiento inmejorable era anhelado para ser transformado en hotel de lujo, pero en 2019 el Papa Francisco cedió su gestión a la Comunidad de San Egidio, para que se transformase en un refugio para los necesitados. Ahora, cada día 45 personas sin hogar comen y duermen aquí. Carlo Santoro responsable del centro, explica a RFI la decisión del Papa Francisco:“Esta casa tan bonita, todos sabíamos que iba a convertirse en un hotel de lujo para los ricos, pero el Papa Francisco ha dicho ‘no, quiero que este lugar se destine a los pobres, porque los pobres merecen la belleza, porque la belleza sana todo'”.A las 6 y media de la tarde comienza la llegada, siempre en orden, de las personas albergadas. Poco después se sirve la cena.Juan es boliviano. La falta de fortuna le llevó a una difícil situación en Roma. Hace casi tres años que viene cada día al Palazzo Migliore para comer y dormir.Su agradecimiento a los voluntarios y al Papa Francisco es evidente: “Nos tratan de maravilla. Estamos agradecidos a Dios y especialmente al papa Francisco, que nos tendió la mano a todos”, explica a Radio Francia Internacional.La llegada del nuevo Papa puede plantear dudas sobre el futuro de este codiciado edificio, pero no para Carlo, que cree que la Iglesia no dará marcha atrás: “Nosotros en realidad no tenemos ningún temor de que la Iglesia pueda dar marcha atrás de alguna manera en este camino, que ha sido una conquista para la Iglesia".El gestor del centro prosigue: "Como dijo el Papa Francisco muchas veces, hay que poner a los pobres en el centro de la Iglesia. No creo que la Iglesia en este punto quiera renunciar a este tesoro que son los pobres. Además, no es un camino recorrido solo del papa Francisco, sino por toda la Iglesia a partir del Vaticano II”. Desde su apertura a los más necesitados, 130 personas han podido encontrar un lugar de descanso en este Palazzo Migliore.
C dans l'air l'invitée du 9 mai 2025 : Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, auteur de "Notre homme à Washington, Trump dans la main des Russes" (Grasset).Le président Vladimir Poutine a célébré vendredi le "courage" des soldats russes engagés en Ukraine, devant des milliers de militaires rassemblés sur la place Rouge et une vingtaine de dirigeants étrangers, qui ont fait le déplacement à Moscou pour assister aux commémorations des 80 ans de la victoire sur l'Allemagne nazie.Dans les tribunes se tenaient des vétérans et les dirigeants d'une vingtaine de nations, dont de nombreux alliés ou partenaires de la Russie comme la Chine, le Brésil, le Kazakhstan, le Bélarus, le Vietnam, l'Arménie, Cuba et le Venezuela. Malgré la politique d'isolement prônée par les Occidentaux, le Premier ministre slovaque Robert Fico - défiant les injonctions de l'Union européenne - était également sur place.Régis Genté, journaliste, correspondant notamment pour RFI et Le Figaro dans l'ancien espace soviétique, nous donnera son analyse de cette démonstration de force de la Russie, qui résonne comme un défi à l'Occident.