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Au sommaire de Radio foot internationale, deux émissions en direct aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. : pour le premier programme : Le retour de la « petite musique ! ». Début ce mardi de la 71è édition de la Ligue des Champions. ; - Samuel Umtiti, une retraite anticipée. Le retour de la « petite musique ! » Début ce mardi de la 71è édition de la Ligue des champions. La phase de Ligue - c'est ainsi qu'on la nomme désormais - comptera 8 journées. La 1ère s'étend de mardi à jeudi, 36 équipes en lice et déjà un beau programme ! - Le Real Madrid reçoit l'OM. Les Madrilènes toujours candidats au titre, même si la Casa Blanca est en reconstruction avec Xabi Alonso. Peut-elle aller au bout cette saison ? 4 000 supporteurs olympiens attendus au Bernabeu. « Une fierté et une responsabilité » pour Roberto de Zerbi. Les Phocéens privés d'Aguerd en défense, voudront faire oublier les mauvaises statistiques de leur passé récent en C1. Peuvent-ils poser des problèmes aux Blancos ? - Arsenal face à Bilbao dans la « cathédrale » (et le piège) de San Mamés. Un stade prêt à vibrer pour un match de gala entre l'Athletic d'Ernesto Valverde et les Gunners de Mikel Arteta. Les Londoniens à la capacité offensive impressionnante, sont invaincus lors de leurs 8 dernières campagnes de phase de groupes. Des prétendants sérieux au titre, en championnat comme en Ligue des Champions, vont-ils enfin y arriver ? - Forte de son succès sur l'Inter Milan, la Juventus Turin accueille les « Borussen » de Dortmund. Une redite de la finale de 1997. Les Bianconeri n'ont jamais perdu lors d'une 1ère journée et sont efficaces en attaque. Mais en face, Serhou Guirassy a marqué 9 fois en 8 apparitions dans la compétition l'an passé. 2 candidats sérieux à la victoire finale ? - Samuel Umtiti, une retraite anticipée. Formé à l'OL et passé par le Barça, le buteur de la ½ finale du Mondial 2018 aura porté le maillot bleu à 31 reprises. Des Bleus qu'il avait rejoints pour l'Euro 2016. Le corps, surtout le genou, n'a pas suivi. Le défenseur avait pourtant essayé de rebondir avec les Rouge et Jaune de Lecce en 2022, avoue avoir tout tenté pour revenir en signant au LOSC. Autour d'Annie Gasnier : Manu Terradillos, Jean-Philippe Bouchard et Philippe Doucet. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin. À tout à l'heure 23h10 (heure de Paris), ou 21h10 TU sur RFI pour une 2ème émission.
Au Gondwana il n'y a pas de problèmes avec les jours fériés. On ne touche pas, par exemple, à l'anniversaire très attendu de notre Leader Bienaimé Son Excellence Président-Fondateur…
Cada año, en el centro de Santiago de Chile, se rinde homenaje al cantautor Víctor Jara, asesinado en septiembre de 1973 tras el golpe militar de Pinochet. Víctor Jara fue torturado durante días y finalmente asesinado en el Estadio Chile, que hoy lleva su nombre. Se convirtió en un ícono político y un referente fundamental de la música chilena, donde es conocido como el “poeta de la revolución”. Víctor Jara (1932–1973) fue un destacado músico, cantautor, profesor, escritor y director de teatro chileno. Su música lo convirtió en una figura emblemática del gobierno de Salvador Allende. Tras el golpe de Estado del 11 de septiembre de 1973, Jara fue detenido, torturado y ejecutado por las fuerzas militares del régimen de Augusto Pinochet. Su muerte lo consolidó como un símbolo de la lucha por los derechos humanos en Chile. Un legado musical fundamental en Chile Amanda Jara, hija de Víctor Jara, ha dedicado su vida a preservar y difundir el legado artístico y político de su padre. A través de la Fundación Víctor Jara, organiza talleres, conciertos y actividades culturales que buscan mantener viva su memoria y promover la reflexión sobre los derechos humanos. Amanda destaca en una entrevista a RFI que su padre era "ante todo un creador y un artista", y explica que "es gracias al arte que se organizan las luchas". Música, memoria y política electoral Las elecciones presidenciales en Chile están programadas para el 16 de noviembre de 2025. Los principales candidatos son José Antonio Kast, del Partido Republicano, y Jeannette Jara, del Partido Comunista. Ambos representan los extremos del espectro político y han protagonizado debates marcados por tensas confrontaciones. En este contexto de polarización y tensión política, el legado de Víctor Jara cobra especial relevancia. Su música y su mensaje siguen siendo una fuente de inspiración para quienes luchan por la justicia, la memoria y los derechos humanos en Chile. Como señala Amanda Jara, "nunca deja de sorprenderme la cantidad de personas que siguen cantando las canciones de mi padre". Un legado que sigue vivo en el corazón del pueblo chileno.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le soutien des États-Unis à Israël, la montée du populisme au Royaume-Uni, sur les tensions dues au barrage de la Renaissance et sur l'assassinat de Charlie Kirk aux États-Unis. Les États-Unis : un soutien sans faille d'Israël au risque de froisser son allié Moins d'une semaine après l'attaque israélienne au Qatar, le secrétaire d'État américain Marco Rubio s'est rendu à Jérusalem pour réaffirmer le soutien des États-Unis à Israël. Pour quelles raisons Washington soutient autant l'État hébreu malgré le risque de tensions avec son allié qatari ? Avec Frédérique Misslin, envoyée spéciale permanente à Jérusalem Royaume-Uni : qui est Tommy Robinson, le visage de l'extrême droite ? À l'appel de Tommy Robinson, entre 110 000 et 150 000 personnes ont participé samedi à une manifestation organisée à Londres par l'extrême droite. Qui est Tommy Robinson ? Comment arrive-t-il à mobiliser autant les foules ? Cette montée du populisme peut-il pousser le Premier ministre britannique à modifier sa politique ? Avec Daniel Vallot, journaliste au service international de RFI Barrage de la Renaissance : pourquoi l'eau du Nil est source de tensions Inauguré en grande pompe par les autorités éthiopiennes, le barrage de la Renaissance suscite de vives inquiétudes en Égypte. Considérant cet ouvrage comme « une menace existentielle » pour le pays, Le Caire a écrit au Conseil de sécurité de l'ONU. Quels sont les arguments de l'Égypte ? L'Éthiopie pourrait-elle réellement priver l'Égypte d'eau ? Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement de RFI Assassinat de Charlie Kirk : pourquoi la gauche américaine est-elle attaquée ? L'influenceur américain Charlie Kirk a été assassiné lors d'une conférence dans une université dans l'Utah. Il était une des voix les plus importantes de la jeunesse conservatrice américaine. Pourquoi Donald Trump et le camp MAGA accusent-ils la gauche d'être responsable de cet assassinat ? Avec Manon Lefebvre, maîtresse de conférences en Civilisation des États-Unis à l'Université Polytechnique des Hauts-de-France.
Au sommaire de Radio foot internationale, deux émissions en direct aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. : pour le premier programme : Le retour de la « petite musique ! ». Début ce mardi de la 71è édition de la Ligue des Champions. ; - Samuel Umtiti, une retraite anticipée. Le retour de la « petite musique ! » Début ce mardi de la 71è édition de la Ligue des champions. La phase de Ligue - c'est ainsi qu'on la nomme désormais - comptera 8 journées. La 1ère s'étend de mardi à jeudi, 36 équipes en lice et déjà un beau programme ! - Le Real Madrid reçoit l'OM. Les Madrilènes toujours candidats au titre, même si la Casa Blanca est en reconstruction avec Xabi Alonso. Peut-elle aller au bout cette saison ? 4 000 supporteurs olympiens attendus au Bernabeu. « Une fierté et une responsabilité » pour Roberto de Zerbi. Les Phocéens privés d'Aguerd en défense, voudront faire oublier les mauvaises statistiques de leur passé récent en C1. Peuvent-ils poser des problèmes aux Blancos ? - Arsenal face à Bilbao dans la « cathédrale » (et le piège) de San Mamés. Un stade prêt à vibrer pour un match de gala entre l'Athletic d'Ernesto Valverde et les Gunners de Mikel Arteta. Les Londoniens à la capacité offensive impressionnante, sont invaincus lors de leurs 8 dernières campagnes de phase de groupes. Des prétendants sérieux au titre, en championnat comme en Ligue des Champions, vont-ils enfin y arriver ? - Forte de son succès sur l'Inter Milan, la Juventus Turin accueille les « Borussen » de Dortmund. Une redite de la finale de 1997. Les Bianconeri n'ont jamais perdu lors d'une 1ère journée et sont efficaces en attaque. Mais en face, Serhou Guirassy a marqué 9 fois en 8 apparitions dans la compétition l'an passé. 2 candidats sérieux à la victoire finale ? - Samuel Umtiti, une retraite anticipée. Formé à l'OL et passé par le Barça, le buteur de la ½ finale du Mondial 2018 aura porté le maillot bleu à 31 reprises. Des Bleus qu'il avait rejoints pour l'Euro 2016. Le corps, surtout le genou, n'a pas suivi. Le défenseur avait pourtant essayé de rebondir avec les Rouge et Jaune de Lecce en 2022, avoue avoir tout tenté pour revenir en signant au LOSC. Autour d'Annie Gasnier : Manu Terradillos, Jean-Philippe Bouchard et Philippe Doucet. Technique/réalisation : Laurent Salerno -- David Fintzel/Pierre Guérin. À tout à l'heure 23h10 (heure de Paris), ou 21h10 TU sur RFI pour une 2ème émission.
Este 15 de septiembre se ha presentado en Bruselas un informe integral de la organización Prisoners Defenders sobre la situación del trabajo forzoso en los centros penitenciarios de Cuba. La investigación revela el uso del trabajo bajo coacción con fines económicos y punitivos de 60.000 presos. El informe de la organización Prisoners Defenders, con sede en Madrid, se ha realizado con 53 testimonios de presos cubanos que viven en el país y que han podido ser validados con datos de identificación. Javier Larrondo, su presidente, dice que se han realizado al menos 150 entrevistas, pero algunas de ellas aún no se han podido verificar o los entrevistados no han querido dar sus datos completos. Mecanismos de coacción Larrondo expone a RFI cuales son los mecanismos de coacción: “En Cuba, los presos son amenazados de que si no hacen el trabajo forzoso perderán las visitas a sus familiares, las llamadas y todos los beneficios penitenciarios que les corresponden. Además, si ellos están en una prisión de mínimo rigor, porque tienen derecho a estar, si no hacen el trabajo forzoso les llevan a una prisión de máximo rigor”. “Luego no les remuneran absolutamente nada. En el caso de los cigarros puros, por ejemplo, les pagan 80 céntimos de peso cubano y por lo tanto estamos hablando de una milésima de dólar lo que le pagan por cada puro, es decir, absolutamente nada. Pero, además, sufren violencia: el 50% de las mujeres declarantes nos dicen que sufren acoso sexual”, agrega. Muchas industrias afectadas El informe también aporta detalles sobre las industrias más afectadas por el trabajo forzoso. Según Larrondo, algunos de los productos llegan a muchos países, inclusive en Europa: “La industria del tabaco y los cigarros puros habanos, como las marcas Cohiba, Mareva, Bandera, se hacen en las prisiones de Cuba forzosamente. También el carbón vegetal que se exporta principalmente a Europa (España, Italia, Portugal, Grecia y Turquía), la caña de azúcar…”. “Muchísimas industrias, en realidad, utilizan la masa de 60.000 presos, supuestamente en trabajo correccional voluntario, pero en realidad es trabajo forzoso en las condiciones que os he explicado”, afirma Larrondo. Los testimonios cuentan que el 70% de los declarantes no firmó contrato laboral ni recibió documento alguno que regulara su vínculo, mientras más del 80% reportó graves deterioros físicos y psicológicos. En julio de 2024, un informe del Relator Especial sobre las formas contemporáneas de la esclavitud de la ONU ya advertía de la existencia de leyes y reglamentos nacionales permitiendo el trabajo obligatorio en las prisiones de Cuba. Prisoners Defenders denuncia que la exportación de carbón vegetal producido mediante el trabajo forzoso de presos constituye una violación directa de la Carta de Derechos Fundamentales de la Unión Europea y del Convenio Europeo de Derechos Humanos.
La cocaïne s'est frayé un nouveau chemin ces toutes dernières années vers l'Europe : une route africaine. Un tiers de la poudre blanche consommée en Union européenne passerait par l'Afrique selon l'Observatoire européen des drogues, par la mer le long des côtes ouest-africaines, par avion de ligne ou jet privé et par la terre, en jouant à saute frontière à travers les déserts notamment, puis la Méditerranée. C'est ce trajet que nous avons décidé de suivre dans ce Grand reportage avec 6 correspondants de RFI. Reportages : Eric Samson, Léa-Lisa Westerhoff ; Allen Yero Embalo, Serge Daniel, François Musseau et Laurence Théault. Récit : Jacques Allix.
Mientras los jóvenes consumen menos cannabis, alcohol y tabaco, las organizaciones criminales amplían su control sobre el tráfico de cocaína y refuerzan sus métodos violentos en todo el país. En los últimos diez años se ha registrado una explosión del tráfico de cocaína y de prácticas violentas extremas de las redes criminales. El consumo de ciertas drogas disminuye en Francia entre los jóvenes, según el informe europeo ESPAD, que analiza las cifras en el continente. Francia es uno de los países de Europa donde esta caída en el consumo de drogas es más marcada. Lo que disminuye, sobre todo, es el consumo de cannabis, así como el de otras sustancias como el alcohol y el tabaco. Esto se debe, según el presidente de la Comisión Interministerial de Lucha contra la Droga, Nicolas Prisse, a las medidas de prevención y a un cambio de comportamiento en los jóvenes, que cada vez salen menos y están más conectados a las redes sociales. Pero, del otro lado, las redes criminales se fortalecen, explicó Prisse a RFI. "Sí, el consumo de cannabis disminuye. Pero, al mismo tiempo, constatamos una oferta orquestada por las redes criminales y una demanda de la población de productos como la cocaína y drogas estimulantes, entre otros, el éxtasis y las anfetaminas. La población se inclina por las "drogas de rendimiento", como las denominan los consumidores, que se usan en diferentes circunstancias: en el trabajo, en el ámbito festivo o en las relaciones sexuales”. "Las redes criminales francesas utilizan métodos atroces" Existe una penetración cada vez mayor de las mafias y de las redes de narcotraficantes. El ministro del Interior saliente, Bruno Retailleau, evocó incluso una "mexicanización de Francia" para referirse a las prácticas de estas redes criminales. Nicolas Prisse describe las características de estos nuevos delincuentes en Francia. "En lo que respecta a los estupefacientes, hemos constatado en los últimos años la influencia cada vez mayor de las redes de narcotraficantes en Francia, las cuales son poderosas económicamente, violentas y utilizan métodos de intimidación atroces. También reclutan menores que se convertirán en los ‘menos cualificados' de la jerarquía criminal", subraya Prisse. Además de las medidas de prevención, están las de la lucha contra los narcotraficantes. En junio pasado se promulgó una ley para combatir estas redes. "Estamos actualmente en un momento clave en el que, por un lado, hay que luchar contra el crimen organizado y el narcotráfico y, al mismo tiempo, acentuar los esfuerzos de prevención difundiendo información sobre los riesgos del consumo", concluye Prisse.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la condamnation de l'ancien président Jair Bolosonaro, sur la riposte des Européens après l'attaque des drones russes en Pologne, et sur l'attaque israélienne au Qatar. Brésil : condamné à 27 ans de prison, Jair Bolsonaro peut-il espérer une réduction de peine ? L'ancien président Jair Bolsonaro a été condamné vingt-sept ans et trois mois de prison pour tentative de coup d'État, un verdict qualifié « d'historique ». Les recours encore possibles ont-ils une chance d'aboutir à une révision de sa condamnation ? Donald Trump a clairement affiché son soutien à Bolsonaro. Faut-il s'attendre à des représailles américaines après ce verdict ? Quel impact cette condamnation pourrait-elle avoir sur la campagne présidentielle de 2026 ? Avec Achim Lippold, journaliste au service international de RFI Drones russes : quelle sera la riposte des Européens ? Après l'intrusion d'une vingtaine de drones russes dans le ciel polonais, la Roumanie, autre pays membre de l'OTAN, a également signalé la violation de son espace aérien par un drone russe. Quelle est la stratégie du Kremlin ? Au-delà de leurs condamnations, comment les Européens comptent-ils riposter ? Avec Pierre Benazet, correspondant de RFI à Bruxelles Israël : quelles conséquences après l'attaque au Qatar ? Selon le Hamas, les bombardements israéliens à Doha ont tué six de ses membres mais pas ses dirigeants. Cette attaque a eu lieu alors qu'Israël et le Hamas sont en pleines négociations avec le Qatar comme médiateur. Pourquoi l'État hébreu a-t-il choisi ce moment précis pour frapper le Qatar ? Quel avenir pour les pourparlers ? Avec Adel Bakawan, chercheur associé à l'Ifri, directeur de l'Institut européen d'études du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (Eismena).
Suite de notre journée spéciale sur RFI consacrée au trafic de drogue dans le monde. Un enjeu sanitaire, sécuritaire mais également diplomatique qui ne cesse de progresser. Face à cela, la communauté internationale semble impuissante. Quels sont les moyens d'action pour tenter d'endiguer ce fléau ? La lutte contre le narcotrafic pâtit-elle de l'instabilité géopolitique ? Sommes-nous condamnés à courir après les trafiquants ? Pour en débattre - Fabrice Rizzoli, spécialiste de la grande criminalité et des mafias, fondateur et président de l'association Crim'HALT - Dimitri Zoulas, chef de l'Office antistupéfiants (Ofast) Il coordonne la lutte antidrogue en France - Marie Jauffret Roustide, sociologue et chercheuse sociologue et chercheuse à l'Institut national de la Santé et de la Recherche médicale (INSERM). Membre du Comité scientifique de l'Observatoire européen des drogues et toxicomanies.
Journée spéciale sur le commerce mondial de la drogue aujourd'hui sur RFI. Focus tout de suite sur l'Afrique avec Flore Berger, de L'Initiative mondiale contre la criminalité transnationale organisée. Elle est spécialiste du trafic de drogue en Afrique. Elle nous explique pourquoi les narcotrafiquants n'aiment pas les coups d'État. Et elle nous révèle quel rôle jouent ces trafiquants dans certaines libérations d'otages au Sahel. Elle répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi l'Afrique de l'Ouest est-elle devenue une plaque tournante pour la cocaïne entre l'Amérique latine et l'Europe ? Flore Berger : Oui, alors géographiquement c'est intéressant pour lier les deux zones. Mais aussi il y a des vulnérabilités importantes qui font que c'est devenu un centre logistique. Donc il y a moins de surveillance dans les territoires, un manque de ressources dans les ports principaux d'Afrique de l'Ouest, évidemment, des niveaux de corruption élevés. Donc, tout ça explique le fait que l'Afrique de l'Ouest soit devenue un centre névralgique pour le trafic mondial. Est-ce que les réseaux jihadistes d'Afrique de l'Ouest et du Sahel sont impliqués dans ce trafic ou dans celui d'autres drogues ? Alors pas spécialement. Déjà, il faut dire que la plupart des flux de cocaïne arrivent en Afrique de l'Ouest par les voies maritimes et repartent vers l'Europe par les voies maritimes. Mais il y a une partie qui est déchargée et qui prend la route, qui traverse notamment le Mali et le Niger en particulier, la Libye aussi. Et donc c'est sur ces routes de trafic qu'on a aussi la présence de réseaux jihadistes. Donc ce ne sont pas les acteurs principaux du trafic, ce ne sont pas ceux qui organisent ou ce ne sont pas les logisticiens, les intermédiaires… Mais comme ils ont une forte présence dans ces zones de transit, le long des routes, on sait qu'ils taxent la marchandise et taxent les trafiquants pour que ceux-ci puissent utiliser les routes qu'ils contrôlent. Donc on sait que les groupes jihadistes font ça pour tout type de biens licites et illicites. Donc les commerçants de carburant, les compagnies de transport, les éleveurs avec leurs animaux. Donc tout le monde qui veut utiliser leur territoire doit les payer. Donc, ce n'est pas spécifique au trafic de drogue. À lire aussiEn Afrique de l'Ouest, le trafic de drogues s'accompagne désormais d'une consommation hors de contrôle Est-ce que le trafic de drogue en Afrique est plus important dans les pays instables et en guerre civile ? Pas forcément. Et on voit qu'il y a certains trafics, comme on vient de parler du vol de bétail, qui sont renforcés, qui augmentent lors de périodes d'intense violence ou d'instabilité. C'est aussi le cas du trafic d'armes ou de carburant, par exemple, qui sont des ressources clés pour les groupes armés. Mais pour la cocaïne, c'est différent dans le sens où ce trafic prospère plutôt dans des zones où il y a un équilibre assez délicat, c'est-à-dire que trop d'instabilité va compliquer les flux et désorganiser les réseaux. C'est quelque chose qu'on a vu après, par exemple, le coup d'État au Niger en juillet 2023. Il y avait des réseaux de protection établis entre les autorités et les trafiquants. Et donc ces réseaux ont été éclatés du jour au lendemain. Aussi avec les périodes de grands conflits comme on a vu au nord du Mali dans la deuxième partie de 2023. Toutes ces périodes d'instabilité ne sont pas très bonnes pour le business, parce que les réseaux doivent soit trouver de nouveaux itinéraires, soit de nouveaux intermédiaires, recréer des relations de protection, et donc trop d'instabilité n'est pas forcément bon pour ce trafic-là. C'est-à-dire que les trafiquants de drogue du Niger ont été déstabilisés par le putsch de juillet 2023 ? Oui, oui. Donc, on a vu une diminution du trafic au Niger après le coup d'État, notamment de certains intermédiaires clés qui étaient impliqués dans le trafic de drogue depuis longtemps. Donc, avec la protection des autorités, il y a même des trafiquants, par exemple un en particulier qui s'est reconverti, on va dire, dans l'orpaillage, le trafic de l'or, parce que voilà, les protections au niveau de l'État pour le trafic de cocaïne n'étaient plus en place. À lire aussiTrafic de drogues: le Kenya, de plateforme logistique à marché de consommation émergent Quelle est la répression la plus efficace ? Pour la répression, donc, on sait spécifiquement pour le trafic de cocaïne qu'il y a vraiment des intermédiaires clés qui souvent sont connus de tous, qui opèrent depuis des décennies, par exemple au Mali ou au Niger, et puis des réseaux étrangers qui viennent des Balkans, qui s'implantent en Afrique de l'Ouest. Et donc eux sont vraiment les acteurs clés de cet écosystème et ils sont difficiles à remplacer parce que ce sont eux qui ont les connexions, ce sont eux qui ont les relations haut placées, ce sont eux qui sont au cœur de la logistique et des opérations. Et donc si on focalise la répression sur eux, donc il y aura clairement un impact sur ce marché illicite, au moins dans le moyen terme, jusqu'à ce que d'autres prennent leur place. Vous parlez des chefs de réseau, notamment de ces réseaux balkaniques qui viennent de Bosnie, d'Albanie, du Monténégro. C'est ça ? Voilà. Et qui ont évidemment des interlocuteurs, par exemple au Mali, au Niger ou les pays côtiers. Et est-ce qu'il y a déjà eu des arrestations du côté de ces chefs de réseaux ou pas ? Alors c'est un peu ça le souci principal, c'est que ce sont souvent eux qui ont établi des liens de protection avec l'accord des autorités. Par exemple, au Mali, ce sont des personnalités qui sont bien connues des services de renseignement et qui sont même parfois utilisés par les autorités, par exemple, quand il y a des otages et qu'il faut se lier ou faire des négociations entre groupes armés et autorités. Donc ce sont ces mêmes personnes-là qui sont appelées, du fait de leurs capacités à parler et aux groupes armés sur le terrain et aux autorités. Et donc c'est assez rare que des poursuites à leur encontre voient le jour. À lire aussiDe la culture de la coca au dealer européen, qui contrôle le trafic de cocaïne?
Baltimore, Téhéran, Buenos Aires, Khartoum, aux quatre coins du monde, des communautés sont frappées de plein fouet par les violences d'État… jusqu'au jour où elles réagissent. D'abord en s'indignant, puis en bravant tous les interdits pour faire connaître la réalité des faits, les propager et les dénoncer. Des femmes et des hommes qui se retrouvent dans la rue à défier le pouvoir, à brandir les photos de leurs enfants disparus, à chanter et à danser, pour l'égalité des droits et pour la liberté ! Mais pourquoi certaines morts soulèvent-elles des foules ? Qu'est-ce que nos émotions, de l'indignation à la colère, font à la politique ? En quoi les affections qui nous lient jouent dans nos réactions et nos actions ? Du mouvement Black Lives Matter aux États-Unis au soulèvement Femme, Vie, Liberté en Iran, en passant par la révolution au Soudan, notre invitée anthropologue Chowra Makaremi questionne nos résistances affectives. De l'intime au politique, elle livre un essai magistral aux éditions La découverte. Son titre ? « Résistances affectives. Les politiques de l'attachement face aux politiques de la cruauté ». Merci à l'Ina et à RFI pour les nombreuses archives diffusées dans cette émission. Pour découvrir le livre de Chowra Makaremi. Les sites des mouvements de référence mentionnés dans l'émission : Black Lives Matter Colectivo Lastesis Abuelas de Plaza de Mayo Ni Una Menos. Programmation musicale : Baltimore, de Nina Simone. Pour aller plus loin : - Iran : Femme, Vie, Liberté» - Alaa Salah, icône de la révolution au Soudan: «il ne faut jamais se taire sur ses droits» - À Gaza, où se réfugier? Les civils entre attente et crainte d'un nouveau déplacement.
Desde Holanda, el organismo internacional OCDE reconoció que una empresa petrolera argentino-holandesa vulneró los derechos ambientales y a la salud de las poblaciones locales por su negligencia en el mantenimiento de los ductos. Tras 15 años de explotación, Pluspetrol abandonó un campo de petróleo y dejó miles de sitios contaminados por derrames de crudo. “Nada hasta ahora se ha hecho para limpiar los sitios contaminados por los derrames petroleros”, lamenta Aurelio Chino Dahua, dirigente de la Federación indígena quechua del Pastaza en la Amazonia peruana, una de las 4 organizaciones indígenas peruanas que batalla para que la empresa petrolera Pluspetrol asuma sus responsabilidades. Dahua viajó hasta Holanda para pedir justicia por los sitios contaminados por Pluspetrol, una empresa argentina con sede en Ámsterdam, a cargo del Lote 192 (en Loreto, norte de Perú,) entre 2000 y 2015. Los territorios indígenas de los ríos Pastaza, Corrientes y Tigre siguen pagando un alto costo por los derrames petroleros ocasionados Pluspetrol durante su explotación del mayor campo petrolero peruano: de acuerdo con un estudio de la ONG Fondo de Promoción de las Áreas Naturales Protegidas del Perú, la región suma un total de 3249 sitios contaminados por los derrames de petróleo. “La empresa ha dejado impactos en la salud de las personas con metales pesados como cadmio, plomo, arsénico, mercurio; impactos en el agua y contaminación de los animales”, denuncia el representante indígena, entrevistado por RFI durante su estancia en Europa. “Los oleoductos están corroídos y necesitan un cambio total. El estado peruano tiene que asumir su responsabilidad de repararlos”, afirma Aurelio Chino Dahua. A principios de septiembre, 4 organizaciones indígenas de la región afectada ganaron una batalla: el Punto Nacional de contacto de la Organización de Cooperación y Desarrollo, OCDE, en Holanda, encargado de velar por las obligaciones de las empresas, reconoció la responsabilidad de Pluspetrol en materia de contaminación. “Los derrames y las fugas han seguido siendo un problema debido a un mantenimiento inadecuado”, indica la OCDE en un documento detallado de 42 páginas. Es la primera vez que la OCDE responsabiliza a una empresa buzón, sin actividad real en Holanda, país con un régimen fiscal favorable para las transnacionales. “Esperemos que Pluspetrol asume su responsabilidad de empresa contaminante, que limpie los sitios contaminados y pague indemnizaciones por la contaminación”, pide Aurelio Chino Dahua. Hasta ahora, Pluspetrol se ha negado a hacerse cargo de las tareas de limpieza que le exige el estado peruano, argumentando que se le imputa casos de contaminación anteriores a su periodo de actividad. Las organizaciones indígenas por su parte exigen la realización de estas obras, como condición absoluta antes de cualquier reanudación de la extracción petrolera en la región. Actualmente, el Lote 192 está a cargo de la empresa nacional Petroperú, pero a falta de operador interesado, el campo petrolero está paralizado.
El Comité de Relaciones Exteriores del Congreso peruano declaró "persona non grata" a la presidenta de México, Claudia Sheinbaum, por sus declaraciones públicas en defensa del expresidente Pedro Castillo, acusado de intentar un autogolpe de Estado en 2022. Con 12 votos a favor y 6 en contra, el Comité de Relaciones Exteriores del Congreso peruano tomó esta decisión en un nuevo episodio de una larga crisis bilateral entre México y Perú, señaló a RFI Óscar Arévalo, internacionalista en la Pontificia Universidad del Perú. "Es una disposición simbólica, una raya más al tigre de una mala relación [entre ambos países] que viene desde hace varios años. Actualmente no hay embajador mexicano en Perú ni embajador peruano en México. La relación se mantiene a nivel diplomático solo con encargados de negocios. Todo ello a raíz del intento de autogolpe del entonces presidente Pedro Castillo, quien había tejido una relación estrecha con el expresidente mexicano Andrés Manuel López Obrador, que lo defendió permanentemente. Luego llegó Sheinbaum a la presidencia y ella ha seguido prácticamente la misma línea de su antecesor", explicó Arévalo. Perú, relaciones turbulentas no solo con México El experto subrayó que México no es el único país con tensiones diplomáticas con Perú. "La política exterior del gobierno de Dina Boluarte es igualmente turbulenta con otros vecinos de la región. Perú enfrenta serias dificultades en su relacionamiento regional y es visto como un país muy inestable. En los últimos ocho o nueve años hemos tenido seis presidentes. Este gobierno, en particular, genera mucha preocupación. Hay cuestionamientos en materia de democracia y derechos humanos, lo que provoca desconfianza en la región. Más allá de los problemas con México y Colombia, derivados de la detención de Castillo, tampoco hay una relación sólida con Bolivia, con Chile es bastante fría, como también con Brasil. Eso explica el interés de la política peruana en abrir puertas fuera de la región. Hemos visto en los últimos tiempos un repentino interés en India, Indonesia o Japón, países a los que no les preocupa tanto, o no les interesa demasiado, la situación de la democracia y los derechos humanos bajo el gobierno de Boluarte”, concluyó Arévalo. Las elecciones previstas en 2026 podrían redefinir el escenario político peruano y abrir la puerta a un giro en sus relaciones diplomáticas.
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Si Donald Trump se félicite d'avoir réuni le Rwanda et la RDC pour signer un traité de paix le 27 juin dernier, les combats au Kivu font toujours rage. Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils engagés dans la résolution de ce conflit et peuvent-ils réellement y mettre fin ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Onesphore Sematumba Analyste senior pour la République démocratique du Congo et le Burundi auprès de l'International Crisis Group; Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo; Christophe Le Bec Journaliste à Africa Intelligence, responsable de la rubrique Mines
Président-Fondateur trouve que les Gondwanais ne le félicitent pas assez pour son bilan économique extraordinaire.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la menace de destructions de contraceptifs destinés à l'Afrique par les États-Unis, sur les sanctions adoptées par l'Espagne contre Israël, et sur la nouvelle rémunération record offerte par Tesla à son PDG Elon Musk. France : Sébastien Lecornu nommé Premier Ministre On a appris hier soir que Sébastien Lecornu a été nommé premier ministre. Il est issu du camp présidentiel, ne risque-t-il pas le même sort que François Bayrou ? Comment expliquer que Macron n'ait toujours pas voulu essayer de nommer un premier ministre de gauche ? En 3 ans et demi, la France aura connu 5 premiers ministres. Le modèle de la 5eme République semble ne plus fonctionner. LFI appelait à une 6ème république. D'autres partis pourraient eux aussi proposer un changement de régime ? Avec Victorien Willaume, journaliste au service France de RFI. États-Unis : controverse autour de la destruction de contraceptifs La presse américaine a révélé que plus de 10 millions de dollars de contraceptifs destinés à l'Afrique et stockés en Belgique et en France pourraient être détruis par l'administration Trump. Pourquoi les Etats-Unis veulent détruire ce stock ? Si les Etats-Unis acceptent de ne pas les détruire, qui se chargera d'acheminer et de distribuer ces contraceptifs ? Avec Sarah Durocher, présidente du Planning familial. Espagne : Pedro Sanchez accentue la pression sur Israël L'Espagne durcit ses sanctions contre Israël, en imposant un embargo sur les armes et des interdictions économiques. Ces mesures peuvent-elles avoir réel un impact sur l'économie israélienne ? D'autres pays européens pourraient-ils suivre l'exemple espagnol, afin d'accentuer la pression sur Netanyahu ? Quelle est la position de l'UE concernant les sanctions économiques ? Avec Elena Aoun, professeure et chercheuse en relations internationales à l'Université catholique de Louvain. Elon Musk : nouvelle rémunération record pour l'homme le plus riche du monde Tesla a proposé à son PDG Elon Musk une nouvelle rémunération de plus de 1 000 milliards de dollars. Pourquoi Tesla est-elle prête à dépenser autant pour son PDG ? Même si Musk arrive à lever plus de fonds pour son entreprise, Tesla pourra-t-elle concurrencer les voitures électriques chinoises ? Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage Elon Musk : l'enquête inédite paru chez Robert Laffont.
C'est peut-être un tournant historique qu'a vécu la guerre entre Israël et le Hamas hier. Israël qui frappe au coeur de Doha. Les dirigeants du Hamas visés ont survécu. Donald Trump dénonce une attaque malvenue contre un allié stratégique. Le ministre israélien de la Défense Israël Katz promet que ses ennemis n'auront nulle part où se cacher, quitte à détruire Gaza si les otages ne sont pas libérés. Le Qatar condamne et prévient qu'il se réserve le droit de riposter tout en maintenant son rôle de médiateur. Sur le terrain, l'armée israélienne poursuit son offensive contre la ville de Gaza. Nouveaux bombardements aujourd'hui. Une tour résidentielle pulvérisée. Au 705è jour de guerre, on compte plus de 64 600 morts côté palestinien, 1 219 victimes côté israélien. Et la tension monte en Europe, Ursula von der Leyen propose des sanctions contre les ministres israéliens extrémistes. Réponse immédiate de Tel Aviv, un mauvais message qui renforce le Hamas. Alors ce soir, comme depuis plusieurs longs mois que dure ce conflit, cette guerre, une question revient. Gaza peut-elle encore être sauvée ? Pour en débattre : - Jean-Paul Chagnollaud, professeur émérite des Universités, président de l'IReMMO et co-auteur du livre Atlas du Moyen-Orient, éditions Autrement - Guilhem Delteil, journaliste au service international de RFI, auteur du podcast Palestiniens, ancien correspondant à Jérusalem - Raphaël Pitti, médecin humanitaire, président de l'ONG Husome Humanité Solidarité Médecine.
Comment organiser la journée d'école en termes d'horaires, mais aussi la semaine et l'année. Par exemple, Étudier tôt le matin, avec des semaines longues, et beaucoup de vacances... cela a-t-il une incidence sur la réussite scolaire à l'échelle d'un pays ? De l'Amérique à l'Asie, en passant par l'Afrique, comment s'organisent les systèmes éducatifs ? En France, depuis juin 2025, une convention citoyenne, voulue par Emmanuel Macron, est chargée de réfléchir aux différents temps de l'enfant. Ce qui pose la question de raccourcir les vacances, pour rallonger l'année scolaire tout en allégeant les semaines. Sur quelles bases scientifiques reposent les critiques des rythmes actuels, par rapport aux besoins des enfants ? La fatigue chronique des enfants et leur baisse d'attention est-imputable à l'école ou bien aux écrans ? Comment concilier efficacité d'apprentissage, revendications des enseignants et pressions économiques du secteur des loisirs ? Avec : • Stéphane Bonnéry, professeur en Sciences de l'éducation à l'Université Paris-VIII Vincennes Saint-Denis et membre de l'équipe de recherche CIRCEFT-ESCOL (Centre interdisciplinaire de recherche «Culture, éducation, formation, travail» - Éducation, Scolarisation) et auteur du livre Temps de l'enfant, rythmes scolaires : vraies questions et faux débats (Les éditions de la Fondation Gabriel Péri, août 2025) • Eric Charbonnier, spécialiste Éducation à la Division de l'Analyse et des Indicateurs à la Direction de l'Éducation de l'OCDE • Christian Galan, chercheur spécialiste du système éducatif japonais de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) et professeur des Universités de l'Université Toulouse Jean Jaurès. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Camille Ruiz, correspondante de RFI en Corée du Sud : certaines écoles coréennes, pour ne pas fermer, accueillent des seniors qui n'ont pas appris à lire ou à écrire. En Corée du Sud, l'exode rural, et surtout le faible taux de natalité, qui est le pire des pays de l'OCDE, vident les salles de classe. Certaines écoles, pour ne pas fermer, accueillent alors des seniors, surtout des femmes, qui n'ont pas appris à lire ou à écrire. Sur les bancs de l'école, elles partagent les salles de classe avec les enfants. Notre correspondante à Séoul Camille Ruiz a rencontré ces mamies analphabètes. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Lune, Brazzaville, Congo qui ne comprend pas le comportement de sa fille de 8 mois. Programmation musicale : ► Splash – DISIZ ► Mom'lo si waju – STAR FEMININE BAND.
En République démocratique du Congo, une augmentation des salaires des agents de l'État est à l'étude dans le budget 2026. C'est ce qu'annonce aujourd'hui sur RFI le vice-Premier ministre congolais en charge du Budget Adolphe Muzito. L'opposant modéré, qui est arrivé quatrième à la présidentielle de 2023 avec son parti Nouvel Elan, est entré au gouvernement il y a un mois. En ligne de Kinshasa, l'ancien inspecteur des finances Adolphe Muzito répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi réclame «la reconnaissance des génocides perpétrés sur le territoire congolais»
Président-Fondateur trouve que les Gondwanais ne le félicitent pas assez pour son bilan économique extraordinaire.
Comment organiser la journée d'école en termes d'horaires, mais aussi la semaine et l'année. Par exemple, Étudier tôt le matin, avec des semaines longues, et beaucoup de vacances... cela a-t-il une incidence sur la réussite scolaire à l'échelle d'un pays ? De l'Amérique à l'Asie, en passant par l'Afrique, comment s'organisent les systèmes éducatifs ? En France, depuis juin 2025, une convention citoyenne, voulue par Emmanuel Macron, est chargée de réfléchir aux différents temps de l'enfant. Ce qui pose la question de raccourcir les vacances, pour rallonger l'année scolaire tout en allégeant les semaines. Sur quelles bases scientifiques reposent les critiques des rythmes actuels, par rapport aux besoins des enfants ? La fatigue chronique des enfants et leur baisse d'attention est-imputable à l'école ou bien aux écrans ? Comment concilier efficacité d'apprentissage, revendications des enseignants et pressions économiques du secteur des loisirs ? Avec : • Stéphane Bonnéry, professeur en Sciences de l'éducation à l'Université Paris-VIII Vincennes Saint-Denis et membre de l'équipe de recherche CIRCEFT-ESCOL (Centre interdisciplinaire de recherche «Culture, éducation, formation, travail» - Éducation, Scolarisation) et auteur du livre Temps de l'enfant, rythmes scolaires : vraies questions et faux débats (Les éditions de la Fondation Gabriel Péri, août 2025) • Eric Charbonnier, spécialiste Éducation à la Division de l'Analyse et des Indicateurs à la Direction de l'Éducation de l'OCDE • Christian Galan, chercheur spécialiste du système éducatif japonais de l'Institut Français de Recherche sur l'Asie de l'Est (IFRAE) et professeur des Universités de l'Université Toulouse Jean Jaurès. En ouverture d'émission L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Camille Ruiz, correspondante de RFI en Corée du Sud : certaines écoles coréennes, pour ne pas fermer, accueillent des seniors qui n'ont pas appris à lire ou à écrire. En Corée du Sud, l'exode rural, et surtout le faible taux de natalité, qui est le pire des pays de l'OCDE, vident les salles de classe. Certaines écoles, pour ne pas fermer, accueillent alors des seniors, surtout des femmes, qui n'ont pas appris à lire ou à écrire. Sur les bancs de l'école, elles partagent les salles de classe avec les enfants. Notre correspondante à Séoul Camille Ruiz a rencontré ces mamies analphabètes. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Lune, Brazzaville, Congo qui ne comprend pas le comportement de sa fille de 8 mois. Programmation musicale : ► Splash – DISIZ ► Mom'lo si waju – STAR FEMININE BAND.
Ministrul Educației, Daniel David, explică într-un interviu la RFI de ce a decis să nu-și dea demisia, în contextul protestelor profesorilor. El vorbește pe de altă parte despre o serie de reforme din învățământ. Daniel David, despre protestele profesorilor: ”Știu că avem aceste nemulțumiri în sistem, le consider justificate, inclusiv eu sunt nemulțumit de faptul că a trebuit să mă transform dintr-un ministru al reformei, într-un ministru al crizei, al austerității, doar că eu vreau să construiesc pe aceste nemulțumiri reformele de care noi avem nevoie în sistem”. Despre o eventuală demisie: ”Dacă ar fi fost după mine, ar fi trebuit să-mi dau demisia înainte de 8 iulie, atunci când după ce am preluat al doilea mandat, am realizat că dintr-un ministru al reformelor, mă voi transforma într-un ministru al austerității, pentru că a apărut grozăvia, ca să spun așa, financiar-bugetară și acela era un moment, din punct de vedere personal, excelent să plec. Problema este că uneori, un ministru trebuie să hotărască la ce se uită, se uită la interesul personal sau se uită la țară. Dacă ministrul Educației pleca înainte de evaluarea ECOFIN din 8 iulie, înainte de evaluarea S&P din iulie, înainte de evaluarea Fitch din august, înainte de evaluarea pe care o așteptăm de la agenția Moody's, semnul era foarte prost și, Doamne ferește, puteam contribui la o încadrare a țării în categoria junk, ceea ce ne punea la risc salarii, burse, pensii, ajutoare sociale”. Despre reformele din Educație: ”Un efect secundar pozitiv al acestor măsuri de criză, nu a fost intenționat, dar este un efect secundar pozitiv, faptul că la nivelul învățământului primar vom avea cele două ore de educație remedială pentru copii. Noi întotdeauna ne-am dorit să avem program național remedial, dar nu am avut buget. Ei, uite că vom avea două ore pe săptămână la nivelul învățământului primar, în care învățătorul va lucra cu copii să-și consolideze și să-și fixeze competențele dobândite, să corecteze competențele pe care ar fi vrut să le formeze și copii n-au reușit să le asimileze”.
Le gouvernement est tombé en panne sèche de confiance...
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ? Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ? Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières
Pour la première fois, depuis 1958, un gouvernement a été renversé par un vote de confiance. Hier (8 septembre 2025), François Bayrou a échoué à rallier une majorité…364 députés ont voté contre lui. Un échec historique qui l'a contraint à démissionner à la mi-journée. 1h20 d'entretien avec Emmanuel Macron et l'expédition des affaires courantes… le temps de lui trouver un successeur. Plusieurs noms circulent… Plusieurs scénarios cohabitent mais aucune vérité à l'heure où l'on se parle. Tout peut basculer dans les prochaines minutes ou pas. La France devenue enfant malade de l'Europe est-elle ingouvernable ? 24 gouvernements en 11 ans. Notre 5ème République pensée, conçue par le général de Gaulle est-elle à bout de souffle? C'est notre débat du soir ! Pour en débattre - Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil - Frédéric Sawicki, professeur de Science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne - Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
El presidente argentino, Javier Milei, sufrió el domingo su primera gran derrota desde que asumió el poder, al perder las elecciones provinciales en Buenos Aires. Los analistas Sergio Berensztein y Lara Goyburu evaluaron en RFI el impacto de este traspié y el posible surgimiento de una tercera alternativa política. Para el analista político Sergio Berensztein, se imponen cambios profundos en el partido de Milei si no quiere seguir acumulando derrotas. "Indudablemente esta elección puede implicar un costo significativo de cara a las elecciones legislativas, si el gobierno no cambia. Se supone que va a haber un cambio de gabinete y una modificación en la narrativa electoral. Pero sí, efectivamente, fue una derrota significativa. En el plano de la corrupción, si no se aclaran las sospechas que ya están instaladas en la opinión, esto puede generar una pérdida del electorado más moderado, que fue lo que ocurrió en la provincia de Buenos Aires", sostiene Berensztein. La politóloga Lara Goyburu, directora ejecutiva de Management & Fit, agencia que analiza exhaustivamente el escenario político argentino, considera que el resultado no se explica tanto por un triunfo del peronismo, sino más bien por los traspiés de La Libertad Avanza en la transparencia de su gestión económica, lo que generó dudas en un electorado que esta vez no lo acompañó en las urnas. Desmovilización de los seguidores de Milei "No sorprende tanto el resultado en la provincia de Buenos Aires porque este era un contexto que, ya a nivel social, mostraba agotamiento. Ese agotamiento hizo que quienes no fueran a votar fueran los desencantados con la política del gobierno nacional. Es decir, no es que hubiera un cambio de voto de los electores que sí habían votado, digamos que los electores de La Libertad Avanza pasaron a votar por Fuerza Patria. Yo creo, más bien, que aquellos que votaron a La Libertad Avanza en 2023 no fueron a votar esta vez. También ocurrió que en algunas secciones electorales optaron por terceras fuerzas", subraya. Según Goyburu, Milei tendrá que revisar a contrarreloj sus errores políticos, ya que su gobierno se juega el fortalecimiento o no de su bloque legislativo en las elecciones del 26 de octubre, donde se vislumbra la irrupción de una tercera fuerza política. "También es cierto que, a nivel nacional, existe una tercera fuerza que han armado algunos gobernadores que tienen un peso territorial específico, más racional, más dialoguista. Esta tercera fuerza está buscando ponerse como alternativa entre lo que sería el peronismo kirchnerismo y La Libertad Avanza", apunta. El presidente Milei necesita ampliar la pequeña minoría de su partido en el Congreso, dominado por una oposición que hasta ahora ha utilizado su poder para aprobar medidas de gasto social que bloquean los esfuerzos del mandatario por equilibrar las cuentas públicas.
Le gouvernement est tombé en panne sèche de confiance...
Pour la première fois, depuis 1958, un gouvernement a été renversé par un vote de confiance. Hier (8 septembre 2025), François Bayrou a échoué à rallier une majorité…364 députés ont voté contre lui. Un échec historique qui l'a contraint à démissionner à la mi-journée. 1h20 d'entretien avec Emmanuel Macron et l'expédition des affaires courantes… le temps de lui trouver un successeur. Plusieurs noms circulent… Plusieurs scénarios cohabitent mais aucune vérité à l'heure où l'on se parle. Tout peut basculer dans les prochaines minutes ou pas. La France devenue enfant malade de l'Europe est-elle ingouvernable ? 24 gouvernements en 11 ans. Notre 5ème République pensée, conçue par le général de Gaulle est-elle à bout de souffle? C'est notre débat du soir ! Pour en débattre - Philippe Moreau-Chevrolet, professeur de Communication politique à Sciences-Po et président de MCBG Conseil - Frédéric Sawicki, professeur de Science politique à l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne - Valérie Gas, cheffe du service politique de RFI.
PSD este solidar cu profesorii și elevii, dar e serios în această coaliție, spune la RFI deputatul Marius Budăi. Fostul ministru al Muncii cere Guvernului că intre în dialog cu sindicaliștii care au ieșit în stradă în prima zi a anului școlar. Marius Budăi, despre protestele profesorilor: ”Trebuie dialog, pentru a ajunge la o mediere, că asta înseamnă dialogul, o mediere și un dialog intens, profund și onest. Nu poți să fii inflexibil, nu poți să rămâi de neclintit, atunci când un întreg sistem îți spune că ceva este eronat și undeva ai greșit, pentru că nu vorbim doar de chestiuni financiare. Trebuie discutate aceste aspecte”. Peste zece mii de profesori au ieșit luni în stradă, nemulțumiți de măsurile de reformă luate de Guvern. Manifestanții au organizat un marș de la Palatul Victoria la Palatul Cotroceni, chiar în prima zi de școală. Ce spune deputatul PSD Marius Budăi despre o eventuală creștere a vârstei de pensionare: ”Exclus! Noi trebuie să luptăm pentru creșterea speranței de viață și mai ales a speranței de viață sănătoasă și după aia să lucrăm și am spus acest lucru, inclusiv în legea pensiilor, atunci când eram ministru (...). Și așa avem 65 de ani și speranța de viață în România, mai ales de viață sănătoasă, este undeva la 59-60 de ani”.
El presidente argentino, Javier Milei, sufrió el domingo su primera gran derrota desde que asumió el poder, al perder las elecciones provinciales en Buenos Aires. Los analistas Sergio Berensztein y Lara Goyburu evaluaron en RFI el impacto de este traspié y el posible surgimiento de una tercera alternativa política. Para el analista político Sergio Berensztein, se imponen cambios profundos en el partido de Milei si no quiere seguir acumulando derrotas. "Indudablemente esta elección puede implicar un costo significativo de cara a las elecciones legislativas, si el gobierno no cambia. Se supone que va a haber un cambio de gabinete y una modificación en la narrativa electoral. Pero sí, efectivamente, fue una derrota significativa. En el plano de la corrupción, si no se aclaran las sospechas que ya están instaladas en la opinión, esto puede generar una pérdida del electorado más moderado, que fue lo que ocurrió en la provincia de Buenos Aires", sostiene Berensztein. La politóloga Lara Goyburu, directora ejecutiva de Management & Fit, agencia que analiza exhaustivamente el escenario político argentino, considera que el resultado no se explica tanto por un triunfo del peronismo, sino más bien por los traspiés de La Libertad Avanza en la transparencia de su gestión económica, lo que generó dudas en un electorado que esta vez no lo acompañó en las urnas. Desmovilización de los seguidores de Milei "No sorprende tanto el resultado en la provincia de Buenos Aires porque este era un contexto que, ya a nivel social, mostraba agotamiento. Ese agotamiento hizo que quienes no fueran a votar fueran los desencantados con la política del gobierno nacional. Es decir, no es que hubiera un cambio de voto de los electores que sí habían votado, digamos que los electores de La Libertad Avanza pasaron a votar por Fuerza Patria. Yo creo, más bien, que aquellos que votaron a La Libertad Avanza en 2023 no fueron a votar esta vez. También ocurrió que en algunas secciones electorales optaron por terceras fuerzas", subraya. Según Goyburu, Milei tendrá que revisar a contrarreloj sus errores políticos, ya que su gobierno se juega el fortalecimiento o no de su bloque legislativo en las elecciones del 26 de octubre, donde se vislumbra la irrupción de una tercera fuerza política. "También es cierto que, a nivel nacional, existe una tercera fuerza que han armado algunos gobernadores que tienen un peso territorial específico, más racional, más dialoguista. Esta tercera fuerza está buscando ponerse como alternativa entre lo que sería el peronismo kirchnerismo y La Libertad Avanza", apunta. El presidente Milei necesita ampliar la pequeña minoría de su partido en el Congreso, dominado por una oposición que hasta ahora ha utilizado su poder para aprobar medidas de gasto social que bloquean los esfuerzos del mandatario por equilibrar las cuentas públicas.
Même en politique, la confiance est au centre de tout. Aujourd'hui, confiance est le mot du jour, le mot qui va colorer cette semaine et tous les jours à venir en très très démocratique république.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'étrange conversation entre Vladimir Poutine et Xi Jinping sur l'immortalité, sur le potentiel déploiement de troupes européennes en Ukraine et sur les tensions entre les États-Unis et le Venezuela suite à la frappe ordonnée par Donald Trump visant des trafiquants de drogue. Côte d'Ivoire : pourquoi un cyberactiviste proche du PPA-Ci a-t-il été interpellé ? En Côte d'Ivoire, l'interpellation d'un cyberactiviste proche du PPA-CI relance le débat sur la liberté d'expression à l'approche de la présidentielle. Comment les autorités justifient-elles l'arrestation d'Ibrahim Zigui ? Comment le parti de l'ex-président de Laurent Gbagbo réagit-il aux multiples interpellations de ses militants ces derniers mois ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. Chine-Russie : dans les coulisses de la discussion inattendue entre Xi Jinping et Vladimir Poutine En marge du défilé militaire de la semaine dernière à Pékin, le président russe et son homologue chinois ont eu une conversation sur l'immortalité. Censés restés privés, les propos ont été captés par la télévision d'État chinoise. Pourquoi avoir diffusé cette discussion ? Faut-il y voir une décision politique ? Comment les deux dirigeants ont-ils réagi à la fuite de cette discussion ? Avec Cléa Broadhurst, correspondante permanente de RFI à Pékin. Guerre en Ukraine : des troupes européennes bientôt déployées ? Réunis la dernière fois à Paris aux côtés du président Zelenski, les Européens se sont dit prêts à « apporter les garanties de sécurité à l'Ukraine ». Concrètement, de quelles garanties est-il question ? Sait-on quels pays pourraient participer au potentiel déploiement de troupes sur le sol ukrainien ? Les États-Unis soutiendront-ils l'envoi de troupes européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Venezuela : vers un déploiement américain ? Après la frappe ordonnée par Donald Trump contre un bateau de trafiquants de drogue au large du Venezuela, le président Nicolas Maduro a annoncé la mobilisation de plus de 4 millions de combattants et s'est dit prêt à la « lutte armée pour la défense du territoire national ». Un déploiement de troupes américaines est-il plausible ? Avec Thomas Posado, maître de conférences en Civilisation latino-américaine contemporaine à l'Université de Rouen et chercheur à l'ERIAC (Équipe de Recherche Interdisciplinaire sur les Aires Culturelles). Auteur de Venezuela : de la Révolution à l'effondrement, aux Presses Universitaires du Midi.
Depuis le début des années 2000, les prix des logements dans la plupart des capitales et des grandes villes dans le monde, connait une inflation démesurée. Des parts toujours plus importantes des populations n'ont plus accès à la propriété et sont pénalisées par des loyers qui augmentent plus vite que leurs revenus. Pourtant en 2022, en France, un quart des 7,6 millions de résidences principales se trouvaient « en sous-occupation très accentuée », selon l'INSEE. Un marché en tension et soumis à la spéculation, pénalise les jeunes, les groupes vulnérables et plus globalement l'économie. Les habitants sont exclus des centres-villes et les locations touristiques s'implantent dans des quartiers entiers. Comment, dans une économie de marché, revenir à une situation plus équitable et permettre à tous d'accéder à un logement décent ? Avec : • Isabelle Rey-Lefebvre, journaliste et autrice de l'ouvrage, Halte à la spéculation sur nos logements ! (Rue de l'échiquier, 2023) • Julien Migozzi, chercheur en Géographie économique à l'Université d'Oxford au Royaume-Uni. Ses travaux portent sur le rôle de la finance, du numérique et de l'immobilier dans l'évolution des villes et des inégalités. Il a notamment travaillé sur la ville du Cap en Afrique du Sud • Mathilde Jourdam-Boutin, docteure en Géographie et ingénieure de recherche à Aix Marseille Université. Ses travaux portent sur le capitalisme immobilier dans les villes africaines plus particulièrement camerounaises. Un entretien avec Gwendolina Duval, correspondante de RFI à Mexico. La capitale mexicaine a connu plusieurs manifestations importantes pour dénoncer l'augmentation complètement folle des prix du logement dans la capitale. Programmation musicale : ► Kin la belle - Damso ► Cool in my cellar - Stand High Patrol.
Même en politique, la confiance est au centre de tout. Aujourd'hui, confiance est le mot du jour, le mot qui va colorer cette semaine et tous les jours à venir en très très démocratique république.
En Afghanistan, la population est en état de choc, une semaine après le séisme qui a frappé l'est du pays. La tâche des secours est difficile à cause du terrain, montagneux, courbé et qui bouge au gré des répliques. Plusieurs villages ne sont accessibles qu'en hélicoptère ou à pied, au prix de longues heures de marche. RFI s'est rendu dans le village de Ghonday, dans la province de Kunar, épicentre du séisme. Malgré la présence des pouvoirs publics, les habitants se sentent oubliés. De notre envoyée spéciale à Ghonday, Margot Davier Pour arriver jusqu'au village de Ghonday, dans l'est de l'Afghanistan, il faut compter plusieurs heures de voiture, puis marcher sur un chemin périlleux, entravé par de nombreux rochers. Sherzad, l'un des habitants, n'est pas très à l'aise. « Il y a des secousses tous les jours, presque toutes les heures. Tout est très fragile, et même là, au moment où je parle, j'ai peur que tout s'écroule », confie-t-il. D'ailleurs, son visage se fige à l'approche de son ancienne maison, qui paraît intacte de l'extérieur. Sherzad n'ose pas entrer, depuis le séisme, il préfère dormir dans une tente. « Plusieurs personnes ont été blessées ici et sont restées sous les décombres pendant des heures. Heureusement, au petit matin, nous avons enfin réussi à les évacuer et à organiser leur transport vers à l'hôpital. Je suis terrifié de rester à l'intérieur. S'il y a une secousse, les murs peuvent s'effondrer sur nous. Il vaut mieux sortir », témoigne-t-il. À l'angoisse des répliques, s'ajoute la peur de l'avenir. Sherzad, comme la plupart des hommes du village, est berger. Ses ressources se réduisent. « Nous en avons perdu plusieurs de nos animaux pendant le séisme. Ce sont ceux qui restent. C'est notre seul commerce. Nous sommes dépendants de ces animaux pour vivre. Nous n'avons rien d'autre : nous les vendons, nous prenons la laine, nous mangeons leur viande. On garde les chèvres ici. Normalement, elles gambadent dans la montagne, mais on préfère les garder ici par sécurité », détaille-t-il. Un peu plus loin, se trouve la demeure d'Abdul Sattar, l'un des frères de Sherzad. Il montre des ruines : « Mon frère dormait ici, sur le toit de la maison, et mes enfants se trouvaient à l'intérieur. Tout le monde dormait, quand le séisme a eu lieu. Le toit s'est effondré sur mes enfants, nous avons essayé d'évacuer tout le monde, mais les secours sont arrivés bien après car les routes sont en très mauvais état. Finalement, nous avons réussi à transférer tout le monde. On est contents, les talibans nous soutiennent beaucoup. Ils font du mieux qu'ils peuvent avec les moyens qu'ils ont. » À ses côtés, Sherzad fait la grimace. « Leur soutien n'est pas très significatif. Ce n'est pas assez, nous avons besoin de reconstruction », déplore-t-il. « Mais ils prennent soin des blessés », lui rétorque son frère. Depuis une semaine, la vie des deux frères est suspendue. Deux ans minimum seront nécessaires à la reconstruction de la zone, selon les organisations sur place. À lire aussiAfghanistan: une semaine après le séisme meurtrier, des villages sont toujours inaccessibles
« Au rythme où les journalistes sont tués à Gaza par l'armée israélienne, il n'y aura bientôt plus personne pour vous informer. » Ce cri d'alarme mondial, lancé lundi 1er septembre par RSF et Avaaz, a rallié 250 médias de plus de 70 pays. Dans L'atelier des médias, Steven Jambot reçoit Thibaut Bruttin, secrétaire général de RSF, pour mettre des mots sur cette situation critique. Depuis le 7 octobre 2023 et l'invasion de la bande Gaza par l'armée israélienne, 220 journalistes ont été tués dans l'enclave palestinienne, un chiffre que RSF n'avait « jamais recensé » dans un « espace aussi resserré ». Plus grave encore, 56 d'entre eux auraient été « ciblés dans l'exercice de leur fonction », explique Thibaut Bruttin, qui souligne des « pratiques particulièrement criminelles de la part des forces armées israéliennes ». À écouter aussiRami El Meghari, correspondant de RFI: «On ne se sent en sécurité nulle part à Gaza» Des figures emblématiques comme Anas Al Sharif, collaborateur d'Al Jazeera et lauréat du prix Pulitzer, ont été « désigné[es] comme une cible » par l'armée israélienne, avant d'être tué lors d'une frappe qui a également coûté la vie à six autres journalistes. RSF dénonce une « spirale de l'impunité » alimentée par ces actions. Trois demandes urgentes face au « huis clos » Face à cette urgence, RSF a formulé trois demandes clés : L'évacuation d'urgence des journalistes qui souhaitent quitter Gaza –environ 50 personnes avec leurs familles. Une quinzaine d'entre eux sont des collaborateurs de médias français. La fin de l'impunité des crimes commis par Israël contre les reporters. Un accès indépendant pour la presse internationale au territoire palestinien enclavé. Depuis 23 mois, Gaza est un « huis clos » sans journalistes étrangers. L'armée israélienne prétexte une incapacité à les protéger, mais RSF dénonce une volonté délibérée d'empêcher « d'établir la réalité de ce qui se passe », qu'il s'agisse de la famine, de potentiels crimes de guerre, voire d'un « génocide ». Protéger le journalisme indépendant face à la propagande Des campagnes de discrédit sont menées contre les journalistes palestiniens qui se trouvent à Gaza, les accusant parfois d'être soutiens du Hamas. Cependant, Thibaut Bruttin insiste sur une distinction essentielle : « On ne parle pas des reporters […] qui travaillent pour le Hamas », mais de « collaborateurs de médias historiquement établis, réputés pour leur fiabilité comme l'Associated Press, RFI ou The Guardian ». Il est crucial de ne pas « confondre la presse indépendante avec la communication du Hamas ». L'espace du journalisme indépendant, pris « entre deux feux » des propagandes israélienne et du Hamas, est gravement menacé, estime Thibaut Bruttin. Le secrétaire général de RSF voit en cette crise une « érosion de principes qui étaient consensuels il y a dix ans » concernant la protection des journalistes en zone de conflit, notamment ceux inscrits dans la résolution 2222 du Conseil de sécurité des Nations unies. RSF exhorte donc l'ONU à « réaffirmer la validité des postulats de cette résolution » lors de la 80e assemblée générale, qui doit s'ouvrir dans quelques jours. Thibaut Bruttin appelle aussi les citoyens à s'informer sur ce conflit pour ne pas « effacer la gravité de ce qui s'y passe » et à soutenir les journalistes palestiniens qui sont « l'honneur de la profession ».
La marche du monde vous invite à découvrir cette semaine Palestine, filmer pour exister, un épisode documentaire signé Maxime Grember à découvrir à l'occasion de la 80e session de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations unies (ONU), dont le lancement doit avoir lieu mardi 9 septembre, plusieurs pays ont annoncé vouloir reconnaître l'État de Palestine. Entre 1968 et 1982, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali et d'autres professionnels du cinéma vont réaliser des dizaines de films sous l'égide de l'Unité cinéma, une structure de production audiovisuelle liée au Fatah. Passant du fusil à la caméra, ils vont raconter en images la lutte du peuple palestinien, diffuser leurs films dans les camps de réfugiés et tenter ainsi de construire une mémoire visuelle palestinienne. Mais quelle histoire se cache derrière cette filmographie militante née dans les mois qui ont suivi la guerre des six jours de 1967 ? Qu'est-ce que ces films nous racontent du mouvement révolutionnaire palestinien et de la guerre contre l'État d'Israël ? Et enfin, que nous disent-ils du rapport que le peuple palestinien entretient avec sa propre histoire ? Le 15 juin 1969, dans une interview accordée au journal britannique The Sunday Times, Golda Meir, alors cheffe du gouvernement israélien, déclare, deux ans après la guerre des Six-Jours qui avait donné à son pays le contrôle de l'ensemble des territoires palestiniens : « Les Palestiniens n'ont jamais existé. Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n'y a personne à qui les rendre. » En réponse à cette provocation, le cinéaste palestinien Mustafa Abu Ali réalise en 1974 le documentaire They do not exist, pour insister sur le manque de soutien et de visibilité de la part de la communauté internationale. L'histoire du cinéma palestinien pourrait véritablement prendre sa source dans ce déni d'existence, car c'est bel et bien à partir de 1968 qu'une Unité cinéma va se créer et que des hommes et des femmes vont documenter en images les luttes, les souffrances et les multiples déplacements que le peuple palestinien connait depuis la Nakba de 1948. « Il n'y avait plus de rues, plus de magasins, plus d'écoles. Tout avait été détruit. Donc, l'idée était de construire un film à partir de cette phrase de Golda Meir "They do not exist". Alors Mustafa s'est dit : s'ils n'existent pas, ceux que vous bombardez, ce sont des fantômes ? ». Khadijeh Habashneh, cinéaste et archiviste du cinéma palestinien, s'exprime au sujet du film They do not exist que Mustafa Abu Ali réalise en 1974. En 1973, Mustafa Abu Ali réalise Scène d'occupations à Gaza, un film emblématique de l'Unité cinéma. Ne pouvant pas se rendre dans la bande de Gaza, sous contrôle israélien depuis 1967, il va réaliser son film à partir d'un reportage fait pour la télévision française et pour lequel il arrive à se procurer les images. Avec son nouveau montage, il veut attester en images de la souffrance endurée par le peuple gazaoui. « Mustafa Abu Ali va utiliser les moyens que le cinéma met à sa disposition, c'est-à-dire qu'il va transformer la bande son, ajouter une voix off, de la musique. Il va figer l'image sur le regard d'un des hommes palestiniens qui est contrôlé, et rajouter en insert une image d'une grenade sur un fond rouge. À travers cela, il essaye de signifier que ce jeune homme porte en lui toutes les marques de la lutte. » Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, s'exprime au sujet du film Scènes d'occupation à Gaza que Mustafa Abu Ali réalise en 1973. À lire aussi1974, le discours historique de Yasser Arafat à l'ONU L'ensemble de ces films seront montrés dans les camps de réfugiés palestiniens, mais aussi à l'étranger, dans des festivals ou dans des réseaux de solidarité, afin de faire connaître la cause palestinienne et aussi mettre en place des coproductions, comme ce sera le cas en 1977 avec l'Italie pour le documentaire Tall-al-Zaatar consacré aux massacres ayant eu lieu dans le camp de réfugiés palestiniens dans l'est de Beyrouth. Au total, près d'une centaine de reportages et de documentaires seront produits par l'unité cinéma du Fatah, d'abord installé à Amman jusqu'en 1970, puis à Beyrouth jusqu'en 1982, où une cinémathèque s'était constituée autour de cette collection. Mais, en 1982, lors de l'invasion israélienne au Liban, une partie du patrimoine culturel palestinien va être spolié, et les archives filmiques, un temps cachées dans Beyrouth, vont également disparaître au milieu des années 80. Depuis les années 2000, Khadijeh Habashneh, déjà à l'œuvre à Beyrouth entre 1976 et 1982 aux côtés de son mari Mustafa Abu Ali, tente de remettre la main sur des copies de ces films, et de trouver les partenariats et les conditions nécessaires pour qu'ils puissent être conservés et à nouveau montrés au public. C'est finalement à la Cinémathèque de Toulouse, l'une des plus importantes de France, connue pour la richesse de ses collections venant du monde entier, qu'une partie des films palestiniens vont trouver refuge en 2023. Retour sur une production cinématographique méconnue, une histoire d'archives en exil, d'images manquantes, et d'une certaine idée du cinéma comme moyen de résistance et de représentation d'un peuple par lui-même. Palestine, filmer pour exister, un nouvel épisode documentaire de La marche du monde, signé Maxime Grember, produit par Valérie Nivelon, réalisé par Sophie Janin, aux sons des archives filmiques palestiniennes. Avec les témoignages de : Samir Arabi, programmateur du festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie Hugo Darroman, docteur en études cinématographiques, auteur d'une thèse sur le cinéma de la révolution palestinienne Khadijeh Habashneh, archiviste, cinéaste et psychologue Franck Loiret, directeur de la Cinémathèque de Toulouse Rona Sela, chercheuse en histoire visuelle à l'Université de Tel Aviv Remerciements à : Francesca Bozzano, Nicolas Damon, Victor Jouanneau et Franck Loiret de La Cinémathèque de Toulouse ainsi que leurs partenaires dans le projet de sauvegarde et de numérisation des films palestiniens : le ministère de la Culture palestinien, le Palestinian Cultural Fund, la Fondation Art Jameel et le Consulat Général de France à Jérusalem. Samir Arabi, Hugo Darroman, Khadijeh Habashneh, Rona Sela, Guilhem Delteil et Vanadis Feuille de RFI, Tarik Hamdan de MCD, Colette Berthès et Monica Maurer. Ainsi que Nathalie Laporte, Joe Farmer et Sophie Janin pour la voice-over. Musiques : The urgent call of Palestine, Zeinab Shaat Ounadikom, Ahmad Kaabour From Gaza with love, Saint Levant Films : Scène d'occupations à Gaza, Mustafa Abu Ali, 1973 They do not exist, Mustafa Abu Ali, 1974 Tall el-Zaatar, Mustafa Abu Ali, Adriano Pino et Jean Chamoun, 1977 Documentaires : Looted and Hidden - Palestinian Archives in Israel, Rona Sela, 2017 Ouvrages : La Palestine et le cinéma, de Guy Hennebelle et Khemaïs Khayati, Édition du Centenaire, 1977 Knights of Cinema, documentary narrative book on the story of Palestine Film Unit. From its beginning 1967 till 1982, de Khadijeh Habashneh, Alahlia Publishing house, 2020 Article : Toulouse, refuge des archives palestiniennes, sur Orient XXI Table ronde : Films palestiniens, archives en exil, organisée par la Cinémathèque de Toulouse et le festival Ciné-Palestine Toulouse-Occitanie en 2024 Diaporama
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. Au XXIè siècle, rencontre avec l'Anglais Nick Gold du label World Circuit qui relance la carrière du Baobab avec Specialist in all styles. Aujourd'hui, l'Orchestra Baobab s'est lancé dans une trilogie avec Made in Dakar (2007), Made in Sénégal (2026) puis Made in Africa (dans le futur avec des invités prestigieux). Son & Mixage en binaural : Mathias Taylor (RFI Labo). Site Orchestra Baobab - Facebook - YouTube.
Concert de l'Orchestra Baobab le 7 juin 2025 au festival Musiques métisses à Angoulême (France). Suite et fin de la semaine concerts de RFI. Après Tiken Jah Fakoly, Luidji, Queen Rima, Kutu, Ballaké Sissoko & Piers Faccini, place à l'Orchestra Baobab ! Avec sa fusion inimitable de rythmes afro-cubains, de sonorités mandingues, et de traditions musicales wolof et sérères, Orchestra Baobab offre une célébration de l'âme sénégalaise et un hommage vibrant à son patrimoine musical. Leur dernier album Made in Sénégal est un voyage musical inoubliable et un retour triomphal après sept ans de silence. Titres interprétés lors du concert : Outro Horas, Wanema Ma Guiss, Sutukoum, Anna Maria, Sénégal, Ndiga Niaw et Sibo Odia. Line Up : Seydou Norou Koite (directeur musical, sax alto), Mamadou Mountaga Koite (batterie), Zaccharia Koite (chant lead), René «Boléro» Sowatche (guitare lead), Yahya Fall (guitare rythmique), Moussa Sissokho (percussions), Malick Sy (basse), Ndeye Korka Dieng (chant) et Wilfrid Ambroise Zinsou (sax ténor). Nos invités : Mamadou Mountaga Koite alias Taga et Abib M'Baye (manager). Biographie Orchestra Baobab Depuis l'indépendance (1960), les nuits dakaroises sont principalement animées par les musiques cubaines. La clientèle, aisée, composée principalement d'élites politiques et économiques qui dirigent l'État présidé par Léopold Sédar Senghor, s'y retrouve pour boire et danser. L'Orchestra Baobab naît en 1970 dans l'effervescence nocturne de Dakar, capitale cosmopolite du Sénégal. Le plus prolifique et le plus durable des orchestres dakarois des années 1970, enregistre plus de vingt disques et cassettes entre 1972 et 2001. À l'image d'un Sénégal indépendant, moderne et ouvert tant aux influences occidentales qu'aux flux migratoires panafricains, l'Orchestra Baobab dévoile une musique métissée qui mêle instruments électriques importés et percussions de facture locale, rythmes et mélodies tirées du folklore et improvisations jazzistiques. L'orchestre a animé l'élégant « Club Baobab », situé dans un complexe du même nom regroupant un bar américain, un restaurant et la boîte de nuit. La musique de l'Orchestra Baobab reprend une formule consacrée par ses prédécesseurs d'Afrique de l'Ouest. Les grands orchestres de danse post-indépendance comme le Bembeya Jazz National et l'Orchestre Paillotte de Guinée Conakry, les Maravillas de Mali de Boncana Maïga ou le Rail Band de Bamako, le Star Band de Dakar, font vibrer les élites des nations nouvelles au rythme de musiques inspirées tant des folklores locaux que des rythmes caraïbes ou noirs américains. Le Sénégal est, avec le Congo Zaïre, le pays qui a le plus consommé les musiques cubaines et latino-américaines. Ce qui caractérise le « son » du Baobab, c'est qu'il tire son inspiration de plusieurs folklores nationaux. Le wolof est la langue nationale, et la principale influence dans les autres orchestres de la capitale. Mais les inspirations sérère, toucouleur, malinké ou créole font tout autant partie du registre du Baobab. Plusieurs folklores harmonisés par des arrangements orchestraux modernes pour le plaisir d'un public demandeur de distractions nocturnes qui soient autant les réinterprétations des folklores entendus dans l'enfance que les musiques étrangères contemporaines en vogue en Europe et aux États-Unis. Panafricain et enraciné dans les cultures régionales du Sénégal et de ses frontières, moderne, l'orchestra Baobab n'est pas un orchestre national à proprement parler, comme ce fut le cas de certains orchestres maliens ou guinéens. Basé dans la capitale, il reflète à lui seul la diversité ethnoculturelle d'un Sénégal uni par une capitale qui attire des habitants venus de l'ensemble du pays. Pas d'orchestre officiel régional ici. Plus cosmopolite, peut-être aussi plus élitiste, le « son » du Baobab est à l'image d'un Dakar très ouvert à la modernité occidentale. Le succès rapide de l'orchestre Baobab est dû aussi bien au talent des musiciens qu'à celui des entrepreneurs qui ont idéalisé le Club, à leur capacité à attirer certains des meilleurs musiciens et chanteurs du Dakar by night. Mais la vie nocturne dakaroise est le théâtre d'un éternel conflit entre concurrents sur un marché de taille restreinte. Beaucoup de musiciens et quelques orchestres se disputent une place sous les spotlights, alors que la capitale compte en définitive peu de clubs et encore moins de clients. Les membres du Baobab sont recrutés dans les autres formations déjà actives dans les boîtes dakaroises. Le premier chef d'orchestre, Baro N'Diaye, travaillait auparavant au bar-restaurant club « La Plantation ». Saxophoniste ténor, c'est lui qui forme la première mouture de l'orchestre du Baobab, probablement avec le bassiste Sidath Ly. Balla Sidibe, chanteur/batteur, Rudy Gomis et Barthélémy Attisso sont issus du Star Band, qui animait le club « Le Miami » d'Ibrahima Kasse. Le Club Baobab ferme ses portes en 1979. L'Orchestre demeure en activité, et continue d'enregistrer des disques tout aussi géniaux. Mais le « son » n'est plus le même. Au fil des changements techniques et stylistiques, avec l'apparition de la mini-cassette qui ouvre la porte à la piraterie en masse, l'explosion du m'balax, et du simple fait qu'il n'anime plus un club destiné à certaines élites, se perd le cachet si particulier aux enregistrements d'une époque marquée par une vie nocturne intense. 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Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le limogeage de la présidente de la Cour suprême du Ghana et sur l'opposition manifestée par les évêques au projet de code pastoral au Tchad. Gaza : que prévoit le plan « Riviera » de Donald Trump ? Le Washington Post a dévoilé le projet de Donald Trump pour l'« après-guerre » dans la bande de Gaza. Baptisé « GREAT Trust », il prévoit le déplacement des habitants vers d'autres pays afin de transformer l'enclave palestinienne en zone touristique et économique. Que contient exactement ce plan ? Avec Pierre Olivier, journaliste au service international de RFI. Ghana : pourquoi la présidente de la Cour suprême a été limogée ? Au Ghana, c'est une décision inédite dans l'histoire de la IVe République. Le président John Dramani Mahama a évincé la présidente de la Cour suprême. Que lui reproche-t-on ? Pourquoi le principal parti d'opposition dénonce-t-il un abus de pouvoir ? Avec Victor Cariou, correspondant de RFI à Accra. Tchad : pourquoi les évêques s'opposent au projet de code pastoral ? Au Tchad, les évêques catholiques dénoncent le projet de code pastoral. Ils affirment qu'il est injuste pour les agriculteurs et favorise les éleveurs. Pourquoi ce texte fait-il polémique ? Quels amendements pourraient garantir une meilleure protection des agriculteurs ? Avec Yamingué Bétinbaye, analyste et directeur de recherche au Centre de recherche en anthropologie et sciences humaines (CRASH) à N'Djamena. Chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb Aujourd'hui, direction le Gabon où Brice Oligui Oligui Nguema s'affiche en papa président.
Au programme du Café des Sports : Lionel Messi a disputé le dernier match de sa carrière en Argentine ; un point sur les éliminatoire de la Coupe du monde zone Afrique et Europe ; Ballon d'Or 2025, les votes sont clos ! Et aussi vos coups de cœur, vos coups de griffes et ceux de nos consultants ! En direct sur RFI, France 24, YouTube et Facebook Live à partir de 16h10 TU ! Messi en larmes ! Un doublé, une ovation et des adieux bouleversants à Buenos Aires face au Venezuela (3-0) pour son dernier match en terre argentine… Messi : « J'ai eu l'amour des supporters à Barcelone, et c'était mon rêve d'avoir cela ici aussi, en Argentine » L'amour du public argentin, la plus belle victoire de la Pulga ? Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Afrique – Cameroun convaincant ? Les Lions indomptables rassurent dans les éliminatoires 2026. Le Cameroun disputera mardi prochain une rencontre face au Cap-Vert, une finale du groupe avant la lettre ! À lire aussiÉliminatoires Mondial 2026 : le Cameroun se balade contre l'Eswatini et recolle au Cap-Vert Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 zone Europe – Allemagne en danger La Mannschaft inquiète après sa défaite lors de la première journée en Slovaquie (2-0). Résultats instables, avenir incertain. L'Allemagne peut-elle se relever avant 2026 ? Ballon d'Or – Suspense total ! Les votes sont clos, les débats restent ouverts. Qui doit décrocher le Ballon d'Or 2025 ? Cartons vidéo Auditeurs et consultants délivrent leurs verdicts. À qui donneriez-vous votre carton de la semaine ? Pour échanger avec Annie Gasnier : Rémy Ngono, Xavier Barret, Philippe Doucet et Fred Sutea Technique/réalisation : Laurent Salerno Chef d'édition : David Fintzel Réalisation vidéo : Yann Bourdelas – Souheil Khedir
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le brouillage GPS de l'avion transportant la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen, sur le déploiement des secours après le séisme ayant frappé l'Afghanistan et sur la menace de Donald Trump de déployer la Garde nationale à Chicago. RDC : retour sur la condamnation de Constant Mutamba En RDC, l'ancien ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été condamné à trois ans de travaux forcés par la Cour de cassation. Comment expliquer ce verdict alors que le parquet avait requis dix ans ? Travaux forcés : est-ce que cette peine signifie un emprisonnement ? Pourquoi a-t-il directement été jugé par la Cour de cassation ? RDC : où est la somme que Constant Mutamba a détournée ? Dans sa décision de justice, la Cour de cassation a demandé à l'ancien ministre de restituer les 20 millions de dollars détournés. Mais ses avocats affirment que cette somme est actuellement à la banque. Si cet argent est bien disponible, alors pourquoi a-t-il été condamné ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. À lire aussiRDC : l'ex-ministre Constant Mutamba condamné à trois ans de travaux forcés Brouillage GPS : l'avion d'Ursula von der Leyen visé par la Russie ? L'avion transportant la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a été la cible d'un brouillage GPS au-dessus de la Bulgarie. Pourquoi cette opération est-elle attribuée à la Russie ? Pourquoi Ursula Von der Leyen a-t-elle été visée et pourquoi maintenant ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Afghanistan : comment secourir les victimes du séisme ? Après le tremblement de terre qui a causé la mort de plus de 1 400 personnes dans l'est du pays, les talibans ont lancé un appel à l'aide internationale. Comment les secours s'organisent-ils pour venir en aide aux sinistrés malgré les restrictions imposées par le régime ? Avec Anthony Dutemple, chef de mission du bureau Afghanistan, La chaîne de l'espoir. À lire aussiAfghanistan : situation humanitaire catastrophique après le séisme faute de moyens sur place États-Unis : vers un déploiement militaire à Chicago ? Après Los Angeles et Washington, Donald Trump promet de déployer la Garde nationale à Chicago qu'il qualifie de « ville la plus dangereuse au monde ». Donald Trump dit-il vrai ? De quels moyens disposent les élus démocrates pour empêcher que l'armée soit déployée à Chicago ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
It was a pleasure to have Gary Heseltine back on the program, a former detective turned independent UAP investigator. In 2023, after years of research, he released a book, “Non-Human”, about the 1980 Rendlesham forest incidents (RFI), one of the most spectacular and complex UAP events in history.In July of 2025, a documentary about RFI, “Capel Green”, was released (at the time of recording this video, neither Gary nor I had seen the whole film, only trailers). Gary was involved in the early stages of the production, but he decided to walk away years ago because he wanted to get the book out. He knew he was sitting on unique information.“I wanted to get the truth out there.”In the early days, the RFI was to some extent covered in the media, because of a memorandum a commander of the air force base where the incidents took place released. It described parts of what had been seen and experienced. There was also one open witness.But soon, things began to be covered up by the higher echelons. Gary unveils much of it in his book.One compelling category of evidence the new documentary goes more into than Gary did in his book is the scientific proof that something strange happened. Gary had agreed with the film team not to talk about it in the book. But now he can.“There have been background radiation checks done where people said they saw craft or lights. And yes, there's weird underground isotopic ratios that shouldn't be there.”The film should be well received in the UFO community, Gary thinks.“But there is still a lot of politics around the RFI. The narrative is being controlled.”One thing the controllers don't want to talk about is the evidence of a conspicuous second UFO landing, where beings were seen – and filmed – by several witnesses (the whereabouts of the film material is unknown).Gary's book and the “Capel Green” documentary land in a time of unprecedented UAP disclosure activity. Gary closely follows the legislative process in the US congress. He is both excited and frustrated.“We've moved forward slightly, but not enough.”The first witness hearing in 2023 (with whistleblower David Grusch) had a profound impact, but the second one in 2024 didn't. The UAP Disclosure Act has been gutted twice. Hopefully it can pass in full later this year.There are still attempts at whitewashing and downplaying the subject by the Pentagon and its loyal journalists. But at the same time, people in the know are becoming more open, and new whistleblowers emerge.“The Pentagon is hanging on by their fingernails to keep this story down.”Trump has also appointed many people in prominent positions who are surprisingly open about their wish for UAP transparency, like Intelligence chief Tulsi Gabbard and Secretary of State Marco Rubio.A pivotal documentary, “The Age of Disclosure”, premiered at a film festival in March but has so far not gotten general distribution. Gary thinks it is meant to be part of a broader, coherent disclosure event.If official disclosure continues to be stalled, Gary believes there is a risk of ‘catastrophic disclosure', meaning an incontrovertible mass sighting livestreamed by millions before the public has been prepared for it.Finally, Gary drops a bombshell piece of news: A large, week-long UAP conference with major players, including politicians, is in the works. He points out that he cannot reveal all details and that it is not entirely set in stone yet, but it is supposed to happen somewhere in the Middle East, probably in October.“This UAP conference will be the most important conference in the world”Gary's bookICER (where Gary is vice-president)
La presse malienne s'alarme : de plus en plus de burkinabè quittent leurs villages pour se mettre à l'abri au Mali voisin. Les populations fuient l'insécurité et les violences provoqués par les combats entre l'armée burkinabè et les groupes armés. Ainsi, relate Le Journal du Mali, « dans la région de Bandiagara, la ville de Koro fait face depuis plusieurs semaines à un afflux continu de réfugiés burkinabè. La proportion des déplacés par rapport à la population locale illustre l'ampleur d'une urgence humanitaire qui dépasse les capacités d'accueil. Au 30 juin dernier, le HCR estimait à plus de 121 000 le nombre de réfugiés burkinabè et nigériens installés au Mali, dont environ 85 000 Burkinabè encore en attente d'enregistrement officiel. (…) La tendance s'est brutalement accélérée en août, où on a compté une moyenne de plus de 1 500 arrivées par jour ». Qui plus est, constate encore Le Journal du Mali, « les réfugiés arrivent souvent sans ressources, contraints d'abandonner leurs biens et leurs champs. Leur survie dépend largement de la solidarité des familles hôtes, elles-mêmes confrontées à une pression inédite sur leurs moyens de subsistance. Les besoins prioritaires sont nombreux : abris, vivres, eau potable, articles d'hygiène, biens ménagers essentiels et accompagnement psychosocial. Le HCR, le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, et ses partenaires tentent d'apporter une réponse, mais les moyens restent très en deçà de la demande ». Au bord de la catastrophe humanitaire ? Et attention, prévient encore le média malien : « à Koro, la population locale fait preuve d'une solidarité exemplaire, mais l'équilibre reste précaire. Les autorités multiplient les appels pour éviter une détérioration rapide de la situation. Sans un appui renforcé, des milliers de vies risquent de basculer dans une détresse encore plus profonde, au détriment à la fois des réfugiés et des communautés qui les accueillent ». D'autant que « cet afflux intervient dans une zone déjà éprouvée par les violences des groupes armés affiliés à al-Qaïda et à l'État islamique, relève pour sa part le site Afrik.com. Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, tous dirigés par des régimes militaires, font face à une même menace jihadiste et ont constitué l'Alliance des États du Sahel pour renforcer leur coopération militaire, rappelle le site. Mais sur le plan humanitaire, la situation est aggravée par une crise budgétaire sans précédent qui touche la plupart des ONG, réduisant leurs capacités opérationnelles. Pour les réfugiés comme pour les communautés hôtes, l'urgence est désormais d'obtenir une aide alimentaire, sanitaire et logistique afin d'éviter une catastrophe humanitaire au cœur du Sahel ». Burkina Faso : un Français accusé d'espionnage Toujours à propos du Burkina Faso, un humanitaire français en poste sur place est en prison depuis un mois. Il est accusé d'espionnage. C'est Le Monde Afrique qui l'a révélé hier. RFI avait l'information mais avait préféré ne pas la rendre publique pour ne pas entraver les discussions pour sa libération. Ce Français dirige l'ONG INSO. Une ONG qui, précise Le Monde Afrique, « fournit des données, des analyses et des conseils sécuritaires pour aider les autres ONG à agir sur des terrains considérés comme à risque, tel le Burkina Faso, dont de larges pans de territoire sont contrôlés par des groupes jihadistes. Or, pointe encore le journal, pour la junte du capitaine Ibrahim Traoré, la collecte d'informations sécuritaires, même si elle est destinée à des ONG, peut être assimilée à de l'espionnage ». Aucun commentaire dans la presse burkinabé. Il faut aller au Bénin voisin où La Nouvelle Tribune publie un article sur le sujet, avec ce titre : « Burkina : un français mis aux arrêts pour espionnage ». La Nouvelle Tribune qui rappelle que « depuis le coup d'État d'octobre 2022, le Burkina Faso cultive un climat de défiance envers la France, son gouvernement et ses ressortissants. Les autorités burkinabè multiplient les accusations d'ingérence contre les puissances occidentales, y compris les acteurs humanitaires, perçus comme des relais d'influence étrangère. Cette méfiance systématique alimente une crise diplomatique persistante et isole davantage le pays sur la scène internationale ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le gouvernement parallèle au Soudan et les droits de douane américains contre l'Inde. Football : la sélection brésilienne sans ses stars Pour les deux derniers matchs des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026, Carlo Ancelotti a décidé de se passer de Neymar, Vinícius Jr. et Rodrygo. Comment expliquer ces absences ? Comment cette sélection est-elle perçue au Brésil ? Avec Olivier Pron, journaliste au service des sports de RFI. Soudan : le pays se retrouve avec deux gouvernements Au Soudan, le chef des paramilitaires, le général Hemedti, a été investi à la tête d'un gouvernement parallèle à celui reconnu par la communauté internationale. Mais dispose-t-il des moyens financiers et militaires suffisants pour s'imposer sur le long terme ? Avec Roland Marchal, chercheur au CNRS, basé à Sciences Po Paris, spécialiste de l'Afrique de l'Est. À lire aussiSoudan : le général Hemedti investi à la tête d'un gouvernement parallèle Droits de douane : l'Inde ne cède pas face aux taxes américaines Pour forcer l'Inde à ne plus acheter de pétrole russe, Donald Trump a fait passer de 25% à 50% les droits de douane sur les produits indiens importés aux États-Unis. Mais l'Inde refuse de céder. Comment expliquer cette dépendance au pétrole russe ? De quels leviers dispose le Premier ministre, Narendra Modi, pour résister à la pression américaine ? Avec Catherine Bros, professeure d'économie à l'université de Tours et spécialiste de l'Inde.
Notre survie dépendrait de notre capacité à produire continuellement du savoir. Pourtant, notre système éducatif entrave l'imagination scientifique. Les programmes scolaires sont surchargés et dictés par une logique d'évaluation. L'enseignement supérieur, de plus en plus orienté vers l'insertion professionnelle rapide, limite la pensée autonome. Les chercheurs manquent de temps pour créer véritablement, freinés par une gestion technocratique. Ce système produit des individus malheureux et désengagés. La curiosité, moteur essentiel de la connaissance, est étouffée dès l'enfance. La baisse de la créativité devient invisible, car ce qui n'est pas inventé ne manque à personne. Comment repenser l'éducation pour préserver notre capacité d'innovation, vitale à notre survie et redonner aux élèves et étudiants le goût d'apprendre ? Peut-on concilier rentabilité et créativité dans les institutions éducatives ? Avec Bernard Lahire, sociologue, directeur de recherche au CNRS, membre du Centre Max Weber de l'École normale supérieure de Lyon, membre senior honoraire de l'Institut universitaire de France et auteur de Savoir ou périr (Éditions du Seuil) et Enfances de classes. De l'inégalité parmi les enfants (Éditions du Seuil, 2019). • En ouverture d'émission, L'école autour du monde, l'actualité de l'éducation avec Cécile Debarge, correspondante de RFI en Italie En Italie, la rentrée des classes se prépare doucement. Les écoliers ont encore une à deux semaines de vacances selon les régions. Les ministres du gouvernement d'extrême-droite de Giorgia Meloni ont, eux, profité de l'été pour donner le ton de cette rentrée scolaire. Le credo est le suivant : l'autorité doit faire son grand retour à l'école. • Le Monde des enfants par Charlie Dupiot Des enfants nous livrent leurs regards sur ce qui fait leur quotidien et leurs aspirations pour l'avenir, au micro de notre reporter Charlie Dupiot… Nous voici à Paris, dans l'une des classes de CM2 de l'école Manin, dans le XIXe arrondissement. Aujourd'hui, on parle d'ennui avec Maya, Marlou, Shannon, Zoumana, Dylan et Demba. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question d'un auditeur de Yannick à Ndjamena au Tchad, dont la sœur présente une addiction aux jeux vidéo. Programmation musicale : ► Zéro – AZ. TH. ► Summer Meadows – Ala.Ni
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'enlisement des discussions diplomatiques sur l'Ukraine et le dauphin de Patrice Talon. Sénégal : où en sont les réparations pour les victimes des violences pré-électorales ? Au Sénégal, les autorités ont annoncé simplifier les démarches d'indemnisation pour que les familles des personnes tuées au cours des manifestations pré-électorale, entre 2021 et 2024, puissent percevoir les 10 millions de FCFA promis. Pourquoi ces démarches prennent-elles autant de temps ? Où en sont les réparations ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Ukraine : pourquoi malgré les rencontres diplomatiques, les frappes russes se poursuivent ? Dans la nuit du mercredi au jeudi 28 août, Kiev a été la cible de 629 drones et missiles, une des plus importantes attaques russes, tuant au moins 18 personnes et faisant près d'une cinquantaine de blessés. Pourquoi la guerre en Ukraine continue-t-elle de s'intensifier malgré la multiplication des initiatives diplomatiques ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Bénin : le camp présidentiel a choisi le dauphin de Patrice Talon Romuald Wadagni, le ministre de l'Économie et des Finances, a été désigné candidat de la majorité. Pourquoi le choix s'est-il porté lui ? Cette désignation par un petit comité peut-elle créer des mécontentements dans le rang de la mouvance présidentielle ? Bénin : le bilan économique de Wadagni peut-il convaincre les Béninois ? Les réformes économiques menées depuis 2016 par Romuald Wadagni sont saluées par les institutions internationales, mais elles sont peu sociales selon l'opposition. Avec ce bilan, quelles sont les chances du ministre des Finances dans la course à la présidentielle ? Bénin : quel avenir politique pour Patrice Talon ? Avec la désignation de Romuald Wadagni comme candidat de la majorité, le président Patrice Talon confirme qu'il ne briguera pas de troisième mandat. Pourrait-il cependant jouer un rôle dans le gouvernement de Wadagni si ce dernier est élu en 2026 ? Avec Joël Atayi-Guédegbé, expert en gouvernance, acteur de la société civile béninoise.