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Le Nigeria est de nouveau dans le viseur de l'administration Trump. Le président américain a récemment menacé le pays d'une intervention militaire pour protéger les chrétiens du Nigeria, qui seraient victimes, selon lui, de violences ciblées sous l'œil indifférent des autorités. Le Nigeria a été réintégré à la liste américaine des « pays particulièrement préoccupants en matière de liberté religieuse », dont il était sorti en 2021. Avant cela, Washington avait déjà annoncé un durcissement considérable des conditions d'obtention de visas « non immigrants » pour les citoyens nigérians désireux de se rendre aux États-Unis. Fin octobre, l'écrivain Wole Soyinka a également révélé que son visa américain avait été annulé. RFI a rencontré, à Paris, le premier prix Nobel africain de littérature, en 1986, qui a toujours été une voix critique de la politique de Donald Trump. RFI : Pensez-vous retourner un jour aux États-Unis ? Wole Soyinka : J'en doute vraiment. C'est peu probable Récemment, vous avez annoncé que votre visa américain avait été révoqué. Pour quelles raisons exactement ? C'est un problème ancien qui remonte déjà à la première élection de Donald Trump. J'enseignais aux États-Unis et j'ai vu l'émergence de cette rhétorique politique à la fois raciste, exclusioniste, mais aussi égocentrique. Et en général extrêmement méprisant vis-à-vis des immigrés et même des étrangers. Rappelez-vous, quand il est arrivé au pouvoir, il a désigné un certain nombre de pays comme « des pays de merde », pardonnez l'expression. Je l'ai compris dès la campagne et j'ai promis que si cet homme arrivait au pouvoir, je déchirerais ma carte verte. C'est exactement ce que j'ai fait. Pourtant, après cela, vous avez quand même obtenu un autre visa pour les États-Unis ? Oui, parce que, peu après avoir déchiré ma carte verte, j'ai reçu un courrier de l'administration fiscale américaine, pour m'annoncer que j'allais avoir un contrôle fiscal. Donc, je suis allé à l'ambassade au Nigeria, je leur ai expliqué que j'avais détruit mon permis de résidence aux États-Unis, mais que je ne voulais pas être considéré comme un fraudeur ou un fugitif. J'ai demandé un nouveau visa pour répondre à cette missive. C'est ce visa qui vient d'être annulé ? Oui, c'est correct. Cette fois, je n'ai même pas pris la parole. J'ai été directement ciblé, comme d'autres gens. J'ai reçu une lettre générique du consulat, une lettre qu'ils ont aussi adressée à d'autres Nigérians – et j'en suis sûr, aux citoyens d'autres pays – pour me demander de me présenter à un entretien. Parce que, je cite, « il y a eu des changements depuis l'émission de votre visa ». Ils me demandaient de me présenter au consulat, avec mon passeport. Je suis trop occupé pour cela et je savais très bien qu'ils avaient déjà pris leur décision, donc je n'y suis pas allé. Depuis que Donald Trump est revenu au pouvoir aux États-Unis, les immigrés sont ramassés dans la rue, au restaurant, et même dans les écoles. Je n'ai pas vraiment envie d'être associé à ce que cette société est devenue sous Donald Trump. Plus récemment, Donald Trump a fait de nouvelles déclarations concernant le Nigeria. Selon lui, les Chrétiens seraient les victimes d'une violence ciblée dans le pays. Qu'en pensez-vous ? D'abord, c'est arrogant, mais c'est aussi profondément irresponsable. Je ne connais aucun pays à travers le monde qui ne connait pas de frictions. Bien sûr, il n'est pas question de nier l'existence d'extrémistes religieux au Nigeria et plus spécifiquement d'islamistes intégristes. Je le dis ouvertement. D'ailleurs, j'ai même écrit une pièce sur le meurtre d'une jeune étudiante, accusée de blasphème, qui a été lynchée et déshumanisée. On sait qu'il y a un problème. Mais c'est un acte extrêmement hostile lorsqu'une personne venue de l'extérieur exacerbe et exagère ce problème. Il y a des tensions, il y a des violences, notamment entre les fermiers et les éleveurs. Des centaines de personnes ont été tuées dans ce conflit. Parfois, la religion est en cause, mais souvent, c'est plutôt une question économique. Bien sûr, les enlèvements d'enfants contre rançon sont des actes criminels. Mais choisir un aspect du problème, et affirmer que c'est la religion qui est au centre de toutes ces violences, ce n'est pas seulement mauvais, c'est aussi criminel. Rappelez-vous les mots qu'il a utilisés pour menacer le Nigeria d'une intervention militaire. Il a dit que les américains attaqueraient « armes à la main » et que ce serait « rapide, vicieux et doux ». Est-ce vraiment le genre de déclarations que l'on attend d'un leader ? Un chef d'État n'a pas le droit d'être simpliste. Et surtout n'a absolument pas le droit de creuser encore les divisions qui existent déjà. Il n'y a pas de société sans tensions, même aux États-Unis. Pour finir, au mois d'octobre, le théâtre national de Lagos a rouvert ses portes sous le nom de Centre Wole Soyinka pour la culture et les arts créatifs. Appréciez-vous cette attention pour votre 90e anniversaire ? Oui, c'est évidemment un honneur. Mais celui-ci devait-il m'être attribué ? C'est une autre question. Notamment lorsque vous avez passé, comme moi, toute votre vie à traverser toutes sortes de dictatures, où les dirigeants donnent leur nom à tout et n'importe quoi, y compris à des toilettes publiques. Je suis indifférent à ce genre de chose. J'ai vécu ma vie, j'ai fait mon travail, je suis satisfait. À lire aussiDonald Trump en croisade pour protéger les chrétiens africains?
En Suède, les forêts couvrent près de 70% du territoire. Un trésor national, pilier de l'économie et de la fierté écologique du pays. Mais derrière cette image de carte postale, l'Union européenne pointe du doigt une exploitation jugée trop intensive. La foresterie représente 10% des exploitations nationales et fait vivre directement ou indirectement plus de 100 000 personnes dans le pays. Et aujourd'hui, les grandes entreprises forestières, comme Sveaskog, sont sommées de concilier production et protection. Un reportage à retrouver dans son intégralité dans le podcast Accents d'Europe, sur le site de RFI. À lire aussiFaut-il fertiliser les forêts ?
O artista brasileiro Eli Sudbrack constrói há mais de duas décadas uma obra feita de cor, movimento e colaboração. Fundador do coletivo Assume Vivid Astro Focus, ou simplesmente AVAF, ele transforma o museu em um espaço vivo, onde o público é convidado a completar a obra com seu corpo e presença. Luciana Rosa, correspondente da RFI em Nova York Formado em cinema pela PUC-Rio, Sudbrack trocou as câmeras pelas artes visuais após o fim da Embrafilme, nos anos 1990. No fim dessa década, desembarcou em Nova York, em meio à efervescência da cultura digital e ao espírito do it yourself que moldou uma geração de artistas. Foi ali que nasceu o Assume Vivid Astro Focus, um projeto que mistura linguagens e identidades, borrando as fronteiras entre arte, política e performance. “Tudo o que a gente faz é fluido, moldado, mutante”, explica o artista. “Até o nome Assume Vivid Astro Focus muda. A gente brinca com as iniciais, cria novas frases, tipo ‘amoroso, vagabundo, assina fedida', ‘a very anxious feeling'. Cada projeto nasce para um espaço, para um contexto.” Nos anos 2000, o coletivo começou a ganhar visibilidade internacional com exposições em San Francisco e Nova York, além de uma instalação na galeria Deitch Projects, elogiada pelo New York Times. O sucesso levou Sudbrack à Whitney Biennial de 2004, uma das mostras mais prestigiadas do mundo, onde apresentou um projeto público inspirado nos patinadores do Central Park em uma pista que unia arte, música e performance. Instalação AVAF XI Duas décadas depois, essa mesma energia reaparece em “AVAF XI”, instalação criada originalmente em 2004 para a casa da colecionadora Rosa de la Cruz, em Key Biscayne, e que agora ganha nova vida no Bass Museum, em Miami. “Pra gente foi tipo um dream come true”, conta Sudbrack. “Finalmente esse projeto poderia ser ativado pelo público geral, e não só aquele público das artes plásticas. A gente finalmente poderia abrir esse espaço e promover performances dentro da instalação.” Sob a direção de Silvia Karman Cubiñá, que foi assistente de Rosa na época, o Bass preserva o espírito original da obra, que faz uma celebração da fluidez e da participação. Reinstalada até 2027, AVAF XI convida o público a dançar e festejar a diversidade em tempos de polarização digital. Em Miami, o coletivo também atualiza um aspecto essencial de sua trajetória: a valorização das comunidades marginalizadas e das culturas que inspiraram sua linguagem visual. No centro da mostra está o vídeo “Boot Queen Realness with a Twist in Pastel Colors”, criado antes mesmo do YouTube existir. “Esse vídeo é uma compilação de várias categorias de bailes de vogue”, explica o artista. “Tem clipes, registros de boates dos anos 80, trechos do Soul Train, vídeos de artistas jovens e renomados. A gente montou isso um ano antes do YouTube existir, com aquele espírito da internet do começo dos 2000.” Gesto político de resistência Essas imagens, no entanto, não estão ali apenas pela estética. São também um gesto político de resistência e reconhecimento das comunidades negras, latinas e queer que criaram espaços de liberdade muito antes de serem aceitas nos museus. “A gente acentuou essa característica queer, mas num sentido mais amplo — não só ligado à sexualidade”, diz Sudbrack. “É sobre fluidez, mutação, sobre incluir pessoas e comunidades que normalmente não são reconhecidas dentro de um museu. A gente queria que esse público se visse representado ali.” Sobre a experiência que espera proporcionar ao público, o artista afirma que seu objetivo é relembrar a importância da presença física, algo que as redes sociais, segundo ele, não substituem. “As mídias sociais dão uma sensação de comunidade, mas sem presença real”, diz. “A gente precisa desse encontro, dessa troca de energia. Essa instalação é uma chamada pra que as comunidades participem, se energizem.” Entre o corpo e a cor, entre o digital e o real, Assume Vivid Astro Focus XI transforma o museu em um espaço de energia compartilhada e resistência poética. A instalação fica em exibição no Bass Museum, em Miami, até 2027.
En Suède, les forêts couvrent près de 70% du territoire. Un trésor national, pilier de l'économie et de la fierté écologique du pays. Mais derrière cette image de carte postale, l'Union européenne pointe du doigt une exploitation jugée trop intensive. La foresterie représente 10% des exploitations nationales et fait vivre directement ou indirectement plus de 100 000 personnes dans le pays. Et aujourd'hui, les grandes entreprises forestières, comme Sveaskog, sont sommées de concilier production et protection. Un reportage à retrouver dans son intégralité dans le podcast Accents d'Europe, sur le site de RFI. À lire aussiFaut-il fertiliser les forêts ?
O artista brasileiro Eli Sudbrack constrói há mais de duas décadas uma obra feita de cor, movimento e colaboração. Fundador do coletivo Assume Vivid Astro Focus, ou simplesmente AVAF, ele transforma o museu em um espaço vivo, onde o público é convidado a completar a obra com seu corpo e presença. Luciana Rosa, correspondente da RFI em Nova York Formado em cinema pela PUC-Rio, Sudbrack trocou as câmeras pelas artes visuais após o fim da Embrafilme, nos anos 1990. No fim dessa década, desembarcou em Nova York, em meio à efervescência da cultura digital e ao espírito do it yourself que moldou uma geração de artistas. Foi ali que nasceu o Assume Vivid Astro Focus, um projeto que mistura linguagens e identidades, borrando as fronteiras entre arte, política e performance. “Tudo o que a gente faz é fluido, moldado, mutante”, explica o artista. “Até o nome Assume Vivid Astro Focus muda. A gente brinca com as iniciais, cria novas frases, tipo ‘amoroso, vagabundo, assina fedida', ‘a very anxious feeling'. Cada projeto nasce para um espaço, para um contexto.” Nos anos 2000, o coletivo começou a ganhar visibilidade internacional com exposições em San Francisco e Nova York, além de uma instalação na galeria Deitch Projects, elogiada pelo New York Times. O sucesso levou Sudbrack à Whitney Biennial de 2004, uma das mostras mais prestigiadas do mundo, onde apresentou um projeto público inspirado nos patinadores do Central Parkn em uma pista que unia arte, música e performance. Instalação AVAF XI Duas décadas depois, essa mesma energia reaparece em “AVAF XI”, instalação criada originalmente em 2004 para a casa da colecionadora Rosa de la Cruz, em Key Biscayne, e que agora ganha nova vida no Bass Museum, em Miami. “Pra gente foi tipo um dream come true”, conta Sudbrack. “Finalmente esse projeto poderia ser ativado pelo público geral, e não só aquele público das artes plásticas. A gente finalmente poderia abrir esse espaço e promover performances dentro da instalação.” Sob a direção de Silvia Karman Cubiñá, que foi assistente de Rosa na época, o Bass preserva o espírito original da obra, que faz uma celebração da fluidez e da participação. Reinstalada até 2027, AVAF XI convida o público a dançar e festejar a diversidade em tempos de polarização digital. Em Miami, o coletivo também atualiza um aspecto essencial de sua trajetória: a valorização das comunidades marginalizadas e das culturas que inspiraram sua linguagem visual. No centro da mostra está o vídeo “Boot Queen Realness with a Twist in Pastel Colors”, criado antes mesmo do YouTube existir. “Esse vídeo é uma compilação de várias categorias de bailes de vogue”, explica o artista. “Tem clipes, registros de boates dos anos 80, trechos do Soul Train, vídeos de artistas jovens e estabelecidos. A gente montou isso um ano antes do YouTube existir, com aquele espírito da internet do começo dos 2000.” Gesto político de resistência Essas imagens, no entanto, não estão ali apenas pela estética. São também um gesto político de resistência e reconhecimento das comunidades negras, latinas e queer que criaram espaços de liberdade muito antes de serem aceitas nos museus. “A gente acentuou essa característica queer, mas num sentido mais amplo — não só ligado à sexualidade”, diz Sudbrack. “É sobre fluidez, mutação, sobre incluir pessoas e comunidades que normalmente não são reconhecidas dentro de um museu. A gente queria que esse público se visse representado ali.” Sobre a experiência que espera proporcionar ao público, o artista afirma que seu objetivo é relembrar a importância da presença física, algo que as redes sociais, segundo ele, não substituem. “As mídias sociais dão uma sensação de comunidade, mas sem presença real”, diz. “A gente precisa desse encontro, dessa troca de energia. Essa instalação é uma chamada pra que as comunidades participem, se energizem.” Entre o corpo e a cor, entre o digital e o real, Assume Vivid Astro Focus XI transforma o museu em um espaço de energia compartilhada e resistência poética. A instalação fica em exibição no Bass Museum, em Miami, até 2027.
«Ari et Alice pour la vie» explore les récits croisés d'Aristide et Alice, un frère et une sœur amoureux de Paris, un rugbyman et une acrobate talentueux, dont les destinées ont basculé le 13 novembre 2015 devant le restaurant Le Petit Cambodge. (Rediffusion) Comment ont-ils réagi physiquement et mentalement à la violence extrême de cet acte terroriste ? Comment se sont-ils sauvés mutuellement et reconstruits ? Cinq ans après les attentats du 13-Novembre, RFI et l'IHTP* poursuivent leur collaboration et vous proposent d'écouter la parole précieuse d'un frère et une sœur dont les vies ne seront plus jamais ordinaires. Un documentaire signé Valérie Nivelon et Maxime Grember, réalisé par Richard Riffonneau et Victor Uhl. Émission initialement diffusée le 15 novembre 2020. *À la suite des attentats du 13 novembre 2015, Valérie Nivelon, journaliste et productrice de l'émission La marche du monde, participe à la collecte des témoignages du programme «Des vies plus jamais ordinaires» de l'Institut d'histoire du temps présent (IHTP), dirigé par Christian Delage. Ensemble, ils souhaitent donner à entendre le travail de recherche initié par l'IHTP conjugué à l'expertise radiophonique de RFI. ► À réécouter : À chaque témoin son 13-Novembre ► À lire sur RFI : Attentats du 13-Novembre, des vies plus jamais ordinaires ► Site de l'IHTP.
O documentário recém-estreado em Portugal “Mulheres do Interior, Vozes que Inspiram” revela a sabedoria, o humor e a resistência feminina através das lentes e do olhar sensível de dois brasileiros: o cineasta Rafaê e o diretor de fotografia Daniel Saeta. Luciana Quaresma, correspondente da RFI em Portugal Filmado em Marvão, na região do Alentejo, interior do país, o filme é um tributo à força, à simplicidade e a beleza das mulheres alentejanas. Rodado integralmente em preto e branco, com direção do carioca Rafaê, a obra mergulha nas histórias de vida das mulheres que carregam a memória e a identidade de uma região onde o tempo parece correr em outro ritmo. Entre o silêncio do campo e o eco das vozes femininas, a obra busca captar o que há de mais humano: o pertencimento, a resistência e a beleza do cotidiano. A origem do projeto Rafaê, conta que a ideia nasceu de um convite da Dora Efer Pereira, coordenadora do CLDS 5G Social da Câmara Municipal de Marvão de um convite. “Ela me pediu algumas fotografias para uma exposição sobre mulheres empreendedoras no campo, mas percebi que essas histórias precisavam ir além da fotografia. Precisavam se transformar em um documentário, dar voz e visibilidade a essas mulheres extraordinárias”, explica Rafaê. O cinesta teve então o desejo de registrar o universo feminino em pequenas aldeias do Alentejo, onde o envelhecer e o viver ganham contornos próprios. “O documentário surgiu da vontade de olhar para essas mulheres e perceber o que as move. Elas são as guardiãs da memória do interior português — e, ao mesmo tempo, espelhos de uma força silenciosa. Era sobre o tempo, sobre elas e sobre nós também”, explica o documentarista, vencedor do Prêmio de Direção de Fotografia pelo filme Mais Humano (Reebok) e do Prêmio Bugil de Cinema, na Espanha, pelo documentário Domingo Todos los Días. A decisão de rodar o filme integralmente em preto e branco foi uma escolha estética e emocional. “O preto e branco nos parecia inevitável”, diz Rafaê. “Essas histórias pediam uma linguagem mais crua, atemporal. Era como se as cores distraíssem da essência do que elas diziam”, detalha. O olhar através da lente Para Daniel Saeta, diretor de fotografia com longa experiência em documentários, o desafio foi criar imagens que traduzissem intimidade. “Eu filmava com duas câmeras e, enquanto o Rafa mantinha o tripé fixo, eu me movia muito. A sensação era de procurar, quase como se a câmera fosse uma lupa, buscando uma emoção, um gesto, um fragmento de verdade”, relembra. Essa aproximação com as personagens resultou em planos fechados e movimentos sutis, que revelam tanto as rugas quanto os sorrisos. “O objetivo era esse: fazer parte. Eu mergulhei naquele lugar sem conhecer ninguém e acabei me sentindo pertencente. Estar perto delas era também uma forma de me aproximar de mim mesmo”, completa Saeta. A fotografia do filme traz influências diretas de obras que exploram o cotidiano. Além das influências locais, Saeta cita mestres do retrato e do cinema mundial: “Sempre fui fascinado por fotógrafos da Magnum, como Cartier-Bresson e Robert Capa. Essa ideia de capturar um instante que conta uma história inteira sempre me guiou. No cinema, referências como Akira Kurosawa e Alain Resnais também nos inspiraram a buscar enquadramentos mais densos, quase filosóficos”, indica. Para Daniel, fotografar, no cinema ou na vida, é um ato de síntese. “A boa fotografia fala por si só. É capturar um fragmento da realidade em que se consegue ver uma história inteira. No cinema, esse fragmento ganha movimento, luz e som. Mas a essência é a mesma: captar o que há de verdadeiro”, afirma. Ele lembra que, mesmo com luz montada, a equipe buscava manter a naturalidade das casas e das ruas. “Queríamos que o público sentisse que estávamos apenas abrindo a porta e observando. Que aquelas mulheres tinham nos deixado entrar, não como cineastas, mas como visitantes de suas vidas”, conta. Silêncio, pertencimento e transformação pessoal Durante as filmagens, o convívio com as protagonistas e com o próprio Alentejo deixou marcas profundas em Daniel Saeta. “Lembro que, no primeiro dia, cheguei à casa do Rafa e a primeira coisa que comentei foi sobre o silêncio. Um silêncio sepulcral, que eu já não ouvia há muito tempo. E depois vieram as noites, a luz azulada do céu, a lua, as estrelas. Parecia dia. Foi experiência única”, garante. O reencontro com o tempo e a natureza o levou também a refletir sobre o sentido da vida e do fazer artístico. Segundo ele, “essas senhoras me ensinaram que a vida segue. Mesmo com perdas, solidão ou dificuldades, todas falavam de continuar, de acordar para um novo dia. Havia sempre alegria, mesmo nas falas mais tristes. Isso me marcou muito.” Um cinema de escuta O resultado desse encontro entre olhar e escuta é um filme sensível, que devolve protagonismo a quem, muitas vezes, é invisível nas telas. Para Daniel, esse processo reafirmou o valor da fotografia documental. “Toda vez que você aponta uma câmera, faz uma escolha. É uma afirmação. E, nesse filme, eu quis que cada imagem dissesse: 'isso importa. Essas mulheres importam'.” Entre risos, memórias e silêncios, “Mulheres do Interior, Vozes que Inspiram” é mais do que um retrato do Alentejo. É um lembrete universal sobre envelhecer, resistir e seguir vivendo, um dia de cada vez. Para o diretor do documentário muitas memórias desta experiência vão deixar marcas. Ele revela que "o que mais surpreendeu durante as filmagens foi a generosidade delas. Mesmo com vidas duras, são mulheres de uma alegria imensa. E eu percebi que o filme estava ganhando, de alguma forma, um poder maior de inspirar e de dar orgulho à própria comunidade”. Rafaê conclui: “Eu gostaria que o público levasse essa informação de que o interior tem vida, tem força, tem futuro, tem verdade, tem acolhimento. E que as mulheres são a alma desse lugar. Quero que as pessoas olhem para elas com admiração e respeito”.
O documentário recém-estreado em Portugal “Mulheres do Interior, Vozes que Inspiram” revela a sabedoria, o humor e a resistência feminina através das lentes e do olhar sensível de dois brasileiros: o cineasta Rafaê e o diretor de fotografia Daniel Saeta. Luciana Quaresma, correspondente da RFI em Portugal Filmado em Marvão, na região do Alentejo, interior do país, o filme é um tributo à força, à simplicidade e a beleza das mulheres alentejanas. Rodado integralmente em preto e branco, com direção do carioca Rafaê, a obra mergulha nas histórias de vida das mulheres que carregam a memória e a identidade de uma região onde o tempo parece correr em outro ritmo. Entre o silêncio do campo e o eco das vozes femininas, a obra busca captar o que há de mais humano: o pertencimento, a resistência e a beleza do cotidiano. A origem do projeto Rafaê, conta que a ideia nasceu de um convite da Dora Efer Pereira, coordenadora do CLDS 5G Social da Câmara Municipal de Marvão de um convite. “Ela me pediu algumas fotografias para uma exposição sobre mulheres empreendedoras no campo, mas percebi que essas histórias precisavam ir além da fotografia. Precisavam se transformar em um documentário, dar voz e visibilidade a essas mulheres extraordinárias”, explica Rafaê. O cinesta teve então o desejo de registrar o universo feminino em pequenas aldeias do Alentejo, onde o envelhecer e o viver ganham contornos próprios. “O documentário surgiu da vontade de olhar para essas mulheres e perceber o que as move. Elas são as guardiãs da memória do interior português — e, ao mesmo tempo, espelhos de uma força silenciosa. Era sobre o tempo, sobre elas e sobre nós também”, explica o documentarista, vencedor do Prêmio de Direção de Fotografia pelo filme Mais Humano (Reebok) e do Prêmio Bugil de Cinema, na Espanha, pelo documentário Domingo Todos los Días. A decisão de rodar o filme integralmente em preto e branco foi uma escolha estética e emocional. “O preto e branco nos parecia inevitável”, diz Rafaê. “Essas histórias pediam uma linguagem mais crua, atemporal. Era como se as cores distraíssem da essência do que elas diziam”, detalha. O olhar através da lente Para Daniel Saeta, diretor de fotografia com longa experiência em documentários, o desafio foi criar imagens que traduzissem intimidade. “Eu filmava com duas câmeras e, enquanto o Rafa mantinha o tripé fixo, eu me movia muito. A sensação era de procurar, quase como se a câmera fosse uma lupa, buscando uma emoção, um gesto, um fragmento de verdade”, relembra. Essa aproximação com as personagens resultou em planos fechados e movimentos sutis, que revelam tanto as rugas quanto os sorrisos. “O objetivo era esse: fazer parte. Eu mergulhei naquele lugar sem conhecer ninguém e acabei me sentindo pertencente. Estar perto delas era também uma forma de me aproximar de mim mesmo”, completa Saeta. A fotografia do filme traz influências diretas de obras que exploram o cotidiano. Além das influências locais, Saeta cita mestres do retrato e do cinema mundial: “Sempre fui fascinado por fotógrafos da Magnum, como Cartier-Bresson e Robert Capa. Essa ideia de capturar um instante que conta uma história inteira sempre me guiou. No cinema, referências como Akira Kurosawa e Alain Resnais também nos inspiraram a buscar enquadramentos mais densos, quase filosóficos”, indica. Para Daniel, fotografar, no cinema ou na vida, é um ato de síntese. “A boa fotografia fala por si só. É capturar um fragmento da realidade em que se consegue ver uma história inteira. No cinema, esse fragmento ganha movimento, luz e som. Mas a essência é a mesma: captar o que há de verdadeiro”, afirma. Ele lembra que, mesmo com luz montada, a equipe buscava manter a naturalidade das casas e das ruas. “Queríamos que o público sentisse que estávamos apenas abrindo a porta e observando. Que aquelas mulheres tinham nos deixado entrar, não como cineastas, mas como visitantes de suas vidas”, conta. Silêncio, pertencimento e transformação pessoal Durante as filmagens, o convívio com as protagonistas e com o próprio Alentejo deixou marcas profundas em Daniel Saeta. “Lembro que, no primeiro dia, cheguei à casa do Rafa e a primeira coisa que comentei foi sobre o silêncio. Um silêncio sepulcral, que eu já não ouvia há muito tempo. E depois vieram as noites, a luz azulada do céu, a lua, as estrelas. Parecia dia. Foi experiência única”, garante. O reencontro com o tempo e a natureza o levou também a refletir sobre o sentido da vida e do fazer artístico. Segundo ele, “essas senhoras me ensinaram que a vida segue. Mesmo com perdas, solidão ou dificuldades, todas falavam de continuar, de acordar para um novo dia. Havia sempre alegria, mesmo nas falas mais tristes. Isso me marcou muito.” Um cinema de escuta O resultado desse encontro entre olhar e escuta é um filme sensível, que devolve protagonismo a quem, muitas vezes, é invisível nas telas. Para Daniel, esse processo reafirmou o valor da fotografia documental. “Toda vez que você aponta uma câmera, faz uma escolha. É uma afirmação. E, nesse filme, eu quis que cada imagem dissesse: 'isso importa. Essas mulheres importam'.” Entre risos, memórias e silêncios, “Mulheres do Interior, Vozes que Inspiram” é mais do que um retrato do Alentejo. É um lembrete universal sobre envelhecer, resistir e seguir vivendo, um dia de cada vez. Para o diretor do documentário muitas memórias desta experiência vão deixar marcas. Ele revela que "o que mais surpreendeu durante as filmagens foi a generosidade delas. Mesmo com vidas duras, são mulheres de uma alegria imensa. E eu percebi que o filme estava ganhando, de alguma forma, um poder maior de inspirar e de dar orgulho à própria comunidade”. Rafaê conclui: “Eu gostaria que o público levasse essa informação de que o interior tem vida, tem força, tem futuro, tem verdade, tem acolhimento. E que as mulheres são a alma desse lugar. Quero que as pessoas olhem para elas com admiração e respeito”.
This week on The Sound Kitchen, you'll hear an interview with Lisa Waller Rogers about her new book When People Were Things: Harriet Beecher Stowe, Abraham Lincoln, and the Emancipation Proclamation, so click the “Play” button above and enjoy! Hello everyone! Welcome to The Sound Kitchen weekly podcast, published every Saturday here on our website, or wherever you get your podcasts. You'll hear the winner's names announced and the week's quiz question, along with all the other ingredients you've grown accustomed to: your letters and essays, “On This Day”, quirky facts and news, interviews, and great music … so be sure and listen every week. Historian Lisa Waller Rogers, whom you'll hear from today, has just published a book about the long fight to end slavery in the United States. Called When People Were Things: Harriet Beecher Stowe, Abraham Lincoln and The Emancipation Proclamation, it is published by Barrel Cactus Press. I hope you can find it where you live. You might also look for Uncle Tom's Cabin by Harriet Beecher Stowe, the novel that put the spotlight on what slavery really was. It sounds early, but it's not. 2026 is right around the corner, and I know you want to be a part of our annual New Year celebration, where, with special guests, we read your New Year's resolutions. So start thinking now, and get your resolutions to me by 15 December. You don't want to miss out! Send your New Year's resolutions to thesoundkitchen@rfi.fr Erwan and I are busy cooking up special shows with your music requests, so get them in! Send your music requests to thesoundkitchen@rfi.fr Tell us why you like the piece of music, too – it makes it more interesting for us all! Facebook: Be sure to send your photos for the RFI English Listeners Forum banner to thesoundkitchen@rfi.fr More tech news: Did you know we have a YouTube channel? Just go to YouTube and write RFI English in the search bar, and there we are! Be sure to subscribe to see all our videos. Would you like to learn French? RFI is here to help you! Our website “Le Français facile avec rfi” has news broadcasts in slow, simple French, as well as bilingual radio dramas (with real actors!) and exercises to practice what you have heard. Go to our website and get started! At the top of the page, click on “Test level”, and you'll be counseled on the best-suited activities for your level according to your score. Do not give up! As Lidwien van Dixhoorn, the head of “Le Français facile” service, told me: “Bathe your ears in the sound of the language, and eventually, you'll get it”. She should know – Lidwien is Dutch and came to France hardly able to say “bonjour” and now she heads this key RFI department – so stick with it! Be sure you check out our wonderful podcasts! In addition to the breaking news articles on our site, with in-depth analysis of current affairs in France and across the globe, we have several podcasts that will leave you hungry for more. There's Spotlight on France, Spotlight on Africa, the International Report, and of course, The Sound Kitchen. We also have an award-winning bilingual series - an old-time radio show, with actors (!) to help you learn French, called Les voisins du 12 bis. Remember, podcasts are radio, too! As you see, sound is still quite present in the RFI English service. Please keep checking our website for updates on the latest from our excellent staff of journalists. You never know what we'll surprise you with! To listen to our podcasts from your PC, go to our website; you'll see “Podcasts” at the top of the page. You can either listen directly or subscribe and receive them directly on your mobile phone. To listen to our podcasts from your mobile phone, slide through the tabs just under the lead article (the first tab is “Headline News”) until you see “Podcasts”, and choose your show. Teachers take note! I save postcards and stamps from all over the world to send to you for your students. If you would like stamps and postcards for your students, just write and let me know. The address is english.service@rfi.fr If you would like to donate stamps and postcards, feel free! Our address is listed below. Independent RFI English Clubs: Be sure to always include Audrey Iattoni (audrey.iattoni@rfi.fr) from our Listener Relations department in all your RFI Club correspondence. Remember to copy me (thesoundkitchen@rfi.fr) when you write to her so that I know what is going on, too. N.B.: You do not need to send her your quiz answers! Email overload! Click here to find out how you can win a special Sound Kitchen prize. Click here to find out how you can become a member of the RFI Listeners Club, or form your own official RFI Club.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les difficultés de la filière du coton africain et la fin du shutdown aux États-Unis. Sénégal : dette record, qu'est-ce qui bloque avec le FMI ? Écrasé par un endettement devenu insoutenable, le Sénégal n'a pas réussi à obtenir un accord avec le Fonds monétaire international lors de récentes discussions à Dakar. Comment expliquer l'échec des négociations ? Quelles conséquences cette impasse pourrait avoir sur l'économie du pays ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Coton : la filière africaine en lutte pour sa survie Déjà confronté à la chute des cours mondiaux et à une forte concurrence, le coton africain traverse une période critique depuis la mise en place des droits de douane de Donald Trump. De quelle manière les taxes américaines affectent-elles la filière ? Comment rendre plus attractif l'or blanc africain ? Avec Marie-Pierre Olphand, journaliste pour la Chronique des matières premières sur RFI. États-Unis : comment les sénateurs ont-ils réussi à mettre fin au shutdown ? Après six semaines de blocage, le Congrès a adopté un texte mettant fin à la plus longue paralysie budgétaire de l'histoire des États-Unis. Pourquoi une partie des démocrates a-t-elle finalement voté en faveur du texte républicain ? Quelles ont été les conséquences de ce shutdown sur l'économie américaine ? Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en Civilisation américaine, spécialiste en Rhétorique présidentielle.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Na edição desta semana destacamos as comemorações do 50.º aniversário da independência de Angola, da presença da Interpol em Moçambique para uma operação de combate a vários fenómenos criminais. Um olhar ainda sobre a seca severa que se vide neste país. A campanha eleitoral na Guiné-Bissau está marcada pelos ataques pessoais entre os candidatos. Em Cabo Verde para além da discussão no Parlamento do Orçamento vamos dar-lhe conta ainda da entrega por parte da UE de dois barcos semi-rígidos. Uma efeméride marcou a actualidade no continente africano esta semana. No passado dia 11 de Novembro, Angola comemorou os cinquenta anos da sua independência. Ao longo desta semana a RFI fez o diagnóstico do país, um olhar sobre o passado, o presente e os anseios em relação ao futuro... são cinco episódios especiais e que pode ouvir aqui. No discurso proferido durante as comemorações do 50.º aniversário da independência, na Praça da República, em Luanda, o presidente angolano João Lourenço disse estar “ciente de que há ainda muito por fazer no país”. Mas o dia de comemorações dos 50 anos da independência de Angola ficou marcado pela concentração de vários defensores dos direitos humanos que através da voz da activista Yared Bumba consideram que o país “está em total desgraça”. Na actualidade moçambicana destacamos esta semana a seca severa que se faz sentir em três distritos da província de Gaza, no Sul do país, devido à escassez de chuvas. Uma situação que resulta do fenómeno El Niño, e que afecta pouco mais de 19 mil pessoas e que é considerada “grave” pelo porta-voz do Instituto Nacional de Gestão e Redução de Risco de Desastres INGD, Bonifácio Cardoso. Ainda em Moçambique o Ministro do Interior, Paulo Chachine, confirmou a presença de agentes da Interpol numa operação no país. O responsável ministerial refere que “esta missão visa o combate a vários fenómenos criminais, nomeadamente o tráfico de seres humanos, tráfico de drogas e imigração ilegal”. Na Guiné-Bissau, esta semana, a campanha eleitoral para as legislativas e presidenciais ficou marcada pela intensificação do contacto com os eleitores por parte dos principais candidatos à presidência... e os ataques pessoais entre eles começaram a ouvir-se. Em Cabo Verde o governo prometeu, no Parlamento, um orçamento do Estado para 2026 com “estabilidade macroeconómica e atenção social”. A proposta de orçamento para 2026 esteve em discussão na semana passada e prevê um crescimento de 6% e uma taxa de desemprego de 7,3%. Para o primeiro-ministro, Ulisses Correia e Silva, “este orçamento tem como objectivo colocar as pessoas no centro da acção governativa”. A actualidade cabo-verdiana ficou marcada pela entrega por parte da União Europeia de dois barcos semi-rígidos para ajudar o país no combate a pirataria, o tráfico ilícito, a pesca ilegal e outras ameaças transnacionais. A entrega acontece no âmbito do projecto de Apoio à Segurança Marítima Integrada da África Ocidental, financiado pela União Europeia em 10 milhões de euros e foi considerado pela Ministra de Estado e da Defesa Nacional, Janine Lélis, “um passo significativo no reforço da segurança marítima”.
În cadrul primei sale vizite externe, noul prim-ministrul moldovean Alexandru Munteanu a transmis joi la București un mesaj de recunoștință pentru sprijinul României în integrarea europeană a Republicii Moldova. Vicepremierul Vladimir Bolea, ministru al infrastructurii, a acordat un interviu în studioul RFI, în care a vorbit despre proiectele în derulare sau în pregătire cu România, care vor transforma în următorii ani frontiera moldo-română într-un șantier care să unească cele două maluri ale Prutului. Temele ediției: - Cum a fost văzută de la București vizita prim-ministrului moldovean, ne spune analistul Radu Magdin, într-un interviu acordat Larisei Bernaschi. - Republica Moldova și România au o relație istorică și culturală deosebit de importantă. Acest lucru este repetat insistent de politicienii de la Chișinău și de la București. Dar există riscul ca relația de frăție să fie distrusă? De ce anume? Ne explică jurnalistul Euronews România, Vitalie Cojocari în Cronica lui Vitalie”. - La Chișinău, Parlamentul a început denunțarea acordului cu Rusia privind funcționarea centrelor culturale rusești. Opoziția pro-rusă a criticat inițiativa guvernării. O corespondență de la Valeria Vițu. - Banca Națională a Moldovei estimează o inflație medie anuală de 7,7%, cu un procent peste intervalul țintă, dar cu prognoze de scădere la 4,3 la sută pentru anul viitor. - Aeroportul Internațional Chișinău va cumpăra de la Lukoil infrastructura pentru depozitarea carburanților de la aeroport. - Poliția anunță percheziții și capturi într-o schemă de contrabandă cu țigări transportate cu trenul Chișinău-București. Știrile zilei: Noul prim-ministru moldovean Alexandru Munteanu a făcut joi o primă vizită externă, alegând ca destinație Bucureștiul. Săptămâna viitoare, marți, 18 noiembrie, Alexandru Munteanu merge la Bruxelles. Vizitele reflectă prioritățile pe care le are Republica Moldova – relațiile frățești cu România și integrarea în Uniunea Europeană. *** În septembrie, rata anuală a inflaţiei în Republica Moldova a coborât la 6,9%, ceea ce reprezintă un semnal pozitiv pentru economie şi investiţii, potrivit șefei BNM, Anca Dragu. Potrivit datelor BNM, rata anuală a inflației a scăzut de la 8,2%, cât era în luna iunie, la 6,9%, în luna septembrie 2025. Specialiştii băncii centrale anticipează că inflația va reveni în intervalul țintă, adică sub 6,5% pe an, începând cu primul trimestru al anului 2026. Prognozele BNM estimează o inflație medie anuală de 7,7% pentru acest an și de 4,3% pentru anul viitor. Şefa BNM a atras atenția și asupra faptului că economia începe să revină pe un trend pozitiv, după câțiva ani de declin din cauza impactului războiului din Ucraina asupra economiei Republicii Moldova. Produsul intern brut a înregistrat o creștere de 1,1% în trimestrul al doilea al acestui an. *** Președintele Parlamentului, Igor Grosu, a anunțat joi că Aeroportul Internațional Chișinău va cumpăra infrastructura pentru depozitarea carburanților de la aeroport, care aparține filialei locale a companiei ruse Lukoil. Termenul limită pentru ca Lukoil să accepte oferta statului este luni, 17 noiembrie, având în vedere că sancțiunile americane intră în vigoare pe 21 noiembrie. Republica Moldova a fost pusă în fața unor dificultăți majore odată cu anunțarea sancțiunilor americane, din cauza cotei mari de piață pe care o deține Lukoil și a faptului că multe instituții ale statului se alimentează cu combustibil de la furnizorul rus. Cea mai dificilă situație este la Aeroportul Chișinău, unde Lukoil este singurul furnizor. Autoritățile moldovene dau însă asigurări ca problema aeroportului va fi depășită odată cu preluarea de către stat a infrastructurii de aprovizionare cu kerosen a avioanelor. *** Un grup criminal organizat, din care fac parte și angajați ai Întreprinderii de Stat „Calea Ferată din Moldova”, a fost documentat de poliție pentru contrabandă cu țigarete, folosind ruta feroviară Chișinău–București, anunța un comunicat al Poliției. Au fost efectuate percheziții la domiciliile persoanelor vizate, în depoul de locomotive și vagoane din Chișinău, precum și în trenul de pe cursa Chișinău–București. „În urma acțiunilor a fost depistată o cantitate de peste 120 de mii de țigarete, ascunse și pregătite pentru a fi transportate prin contrabandă”, anunță Poliția. *** Republica Moldova va procura manuale de matematică din Estonia, care vor fi traduse și adaptate pentru elevii din clasele I–XII. Achiziția se va face cu suportul Uniunii Europene. Ministrul Educației, Dan Perciun, spune că până în 2027 va fi finalizat și noul curriculum școlar, inspirat din modelul estonian, transmite Radio Moldova. Oficialul recunoaște că sunt discipline la care Republica Moldova, citez, „nu știe încă să facă manuale”, motiv pentru care Ministerul a decis să renunțe la „experimentele locale”. Chișinăul este în proces de revizuire a curriculumului național, iar reforma are scopul „de a transforma educația într-un proces relevant pentru realitatea cotidiană, capabil să dezvolte gândirea critică și creativitatea elevilor”. Ministrul Educației a precizat că vor fi introduse mai multe discipline noi, precum educația financiară, educația pentru societate, educația media și pentru sănătate – domenii tot mai solicitate pe piața muncii și necesare pentru viața de zi cu zi, despre care, spune Dan Perciun, școala „a vorbit prea puțin până acum”. *** Republica Moldova va introduce peste un an, la început de 2027, sistemul de depozit pentru ambalaje, pentru a încuraja reciclarea. Sistemul presupune o garanție de 2 lei moldovenești, sumă echivalentă cu cei 50 de bani cât constituie garanția în România, la cumpărarea băuturilor în ambalaje de plastic, sticlă sau aluminiu, care va putea fi recuperată prin returnarea ulterioară. Autoritățile estimează că noul sistem, care funcționează deja în majoritatea statelor europene, va permite colectarea a 55% din ambalajele de sticlă și 60% din cele din plastic și metal. In doar trei ani, rata de colectare ar urma să atingă şi 80%.
Format ca grafician, dar activ și ca muzician, regizor de videoclipuri, designer, antreprenor cultural sau inițiator de proiecte educaționale, Cătălin Rulea aduce la RFI cel mai nou single al trupei sale, Toulouse Lautrec, „Viața la mâna a doua” . După albumele Heroes, Extraordinar, Dejun pe iarbă, X, A fost sau n-a fost și Ultratonic, procesul de creație a ajuns apocaliptic în ce-a de a șaptea fază. „Viaţa la mâna a doua” este o piesă despre nenumăratele alegeri pe care trebuie să le facem, nevoia noastră de a schimba ceva, de a o lua de la capăt, de a renunța la tot. Despărțiri, falimente, eșecuri, îndrăgostiri, pasiuni, obsesii sau pur și simplu fomo sau escapism, toate ne caracterizează ca oameni. De câte ori nu ai vrut și tu să schimbi tot, de câte ori nu ai zis că o iei de la capăt? Viaţa este precum o lungă călătorie cu trenul. Sunt multe gări dar sunt și câteva noduri feroviare. Când se schimbă locomotiva sau trebuie să schimbi vagonul, trebuie să te asiguri că ești în locul care trebuie. Ești pregătit?” (Cătălin Rulea, Toulouse Lautrec). „Viața la mâna a doua” anunță cel de-al șaptelea album Toulouse Lautrec, single-ul urmând să fie lansat pe data de 15 noiembrie printr-un concert în club Quantic, București. Biletele sunt disponibile în rețeaua iabilet: bilete.toulouselautrec.ro. Toulouse Lautrec sunt o amintire a Micului Paris în anii 2000, sunt o fotografie alb-negru a unui cadru de film „back to the future” în care actorul folosește o cheie de 16". Toulouse Lautrec au împrumutat din personalitatea pictorului şi au răspândit-o pe undele radiourilor și pe scenele țării. Într-o epocă a prefixului „post”, Toulouse Lautrec sunt post indie-rock, post-mainstream şi post-underground. Au reușit să supraviețuiască Myspace, YouTube, Facebook, Instagram, Spotify şi acum fac față inteligenței artificiale. Ei sunt şi au rămas patru băieți care cântă la chitări şi la tobe şi se reinventează deja de 14 ani. Au 6 albume, zeci de melodii în topuri, zeci de videoclipuri, nenumărate concerte în circa 7 ţări şi şapte mări.
Han pasado diez años de aquel 13 de noviembre que supuso un trauma para Francia. Aquellos atentados dejaron 132 muertos y se inscribieron en una secuencia larga, de años de plomo del terrorimo yihadista que remitió ya con el fin del califato en 2017. Aquella noche de terror generó un efecto de unión temporal, pero también terminó acelerando la polarización y la radicalización de la política francesa entorno a asuntos como la laicidad. Una década después, hoy nos proponemos mirar desde la atalaya del tiempo para hacer la radiografía de aquellas cicatrices, de aquel trauma colectivo del 13N. Nos acompañan: -Florencia Ángeles, corresponsal W radio en Francia -Marine de La Moissonière, periodista en RFI y cubrió el juicio de los atentados y ha estado mucho en contacto con las víctimas. -Raphaël Proust, periodista en L´Opinion -Pompeo Coppola, periodista especializado en asuntos internacionales Coordinación editorial: Florencia Valdés y Julia Courtois Realización: Robin Cussenod, Yann Bourdelas, Vanessa Loiseau Presenta: Carlos Herranz.
Han pasado diez años de aquel 13 de noviembre que supuso un trauma para Francia. Aquellos atentados dejaron 132 muertos y se inscribieron en una secuencia larga, de años de plomo del terrorimo yihadista que remitió ya con el fin del califato en 2017. Aquella noche de terror generó un efecto de unión temporal, pero también terminó acelerando la polarización y la radicalización de la política francesa entorno a asuntos como la laicidad. Una década después, hoy nos proponemos mirar desde la atalaya del tiempo para hacer la radiografía de aquellas cicatrices, de aquel trauma colectivo del 13N. Nos acompañan: -Florencia Ángeles, corresponsal W radio en Francia -Marine de La Moissonière, periodista en RFI y cubrió el juicio de los atentados y ha estado mucho en contacto con las víctimas. -Raphaël Proust, periodista en L´Opinion -Pompeo Coppola, periodista especializado en asuntos internacionales Coordinación editorial: Florencia Valdés y Julia Courtois Realización: Robin Cussenod, Yann Bourdelas, Vanessa Loiseau Presenta: Carlos Herranz.
Voto obrigatório volta após 13 anos.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.
O nome de Gisele Vitóri, de 20 anos, ficou conhecido na semana passada de uma maneira trágica: a jovem carioca foi vítima de violência e teve seu passaporte queimado pelo então namorado enquanto o visitava em Toulouse, no sul da França. Gisele conseguiu escapar da casa do francês, um tatuador de 28 anos, e gravou vídeos nas redes sociais relatando a violência que sofreu. Após a denúncia na polícia, ela retorna para casa no Rio de Janeiro nesta sexta-feira (14). * Aviso: esta reportagem contém relatos e imagens de casos de violência Luiza Ramos, da RFI em Paris As imagens, que viralizaram nas redes sociais no Brasil e na França, mostram Gisele aos prantos com o rosto machucado e o lábio inferior cortado e inchado. Nos vídeos, ela defende estar “expondo” a situação por medo: “porque se eu morrer ou se acontecer qualquer coisa comigo, é culpa dele. Ele falou que vai me encontrar”. A jovem chega a alertar outras meninas sobre o perigo de conhecer um “gringo e ir para a casa dele”. Gisele contou à RFI que teve medo de ligar para a polícia no dia 3 de novembro, quando foi agredida, devido às ameaças do homem, que incluíam constrangimento através da exposição de vídeos íntimos. “Eu não conhecia as leis, então eu acabava acreditando nas coisas que ele falava, que eu era brasileira e ninguém ia me escutar. Então acabei não falando nada para a polícia, só botei na internet pedindo ajuda. Mas me encontraram e depois me orientaram. Falaram que tem leis que me protegem. E aí, sim, eu fui à polícia”, contou ainda abalada. Como o relacionamento com francês começou Gisele compartilha uma moradia com amigas no Vidigal, favela na zona sul do Rio. A mãe e os quatro irmãos mais novos moram perto. A jovem trabalha com a tia fazendo extensão de cílios e sobrancelhas, mas também vende bebidas na praia e, eventualmente, atua como modelo fotográfico. Gisele conheceu o tatuador francês há um ano e dois meses, quando ele estava de férias no Brasil. Desde então os dois começaram a namorar, com visitas frequentes tanto dele no Brasil quanto dela na França. Ao longo do relacionamento ela foi apresentada a familiares e amigos do rapaz. Nesta última visita, Gisele chegou à Toulouse no dia 27 de outubro e, segundo ela, a agressão do dia 3 de novembro foi a primeira violência física cometida pelo namorado. Mas o jovem havia demonstrado agressividade e abusos verbais em ocasiões anteriores. “Eu o conheci em uma festa [no RJ], depois ele se acidentou e eu fiquei com ele no hospital por uma semana. A gente ficou mais um mês no Brasil juntos. Ele falou para eu vir conhecer a França. Eu vim e foi quando a gente começou o relacionamento”, detalhou a jovem, que não demonstra interesse em morar na França e nunca ultrapassou os 90 dias de permanência permitidos para turistas brasileiros no espaço europeu. Repercussão dos vídeos de Gisele Em um dos vídeos, Gisele relata ter sido alvo de socos, empurrões e chutes e mostra marcas de ferimentos no rosto e braço. As imagens foram compartilhadas por inúmeros portais. Algumas pessoas tentavam ajudar com a marcação de perfis das embaixadas brasileiras na França, órgãos ativistas e personalidades de defesa da mulher. Foi desta maneira que o caso chegou até Nellma Barreto, presidente da associação Femmes de la Résistance (Mulheres na Resistência) voltada para a defesa dos direitos das mulheres em Paris. “Eu consegui localizá-la porque nas minhas redes sociais apareceram várias mensagens de pessoas que tinham contato direto com ela”, disse. “Ela estava sendo acolhida por um casal na cidade de Toulouse. Nosso trabalho foi de colocá-la imediatamente em segurança. Ela estava há dois dias sem tomar banho, logo após a violência, sem saber o que fazer. Nós a orientamos até a delegacia para fazer o boletim de ocorrência, em seguida o exame de corpo de delito e atendimento médico, pois estava muito perturbada. Acionamos uma advogada e também uma psicóloga, que fez um atendimento de urgência”, explicou Nellma. “Ela estava com muito medo. E nós sabemos que inúmeras mulheres acabam sendo ainda mais vítimas [de agressão] depois de fazer um boletim de ocorrência”, pontuou a ativista. Somente este ano, a associação Mulheres na Resistência, recebeu entre fevereiro e março pelo menos sete pedidos de ajuda por semana de mulheres brasileiras e lusófonas. Normalmente, são de duas a três chamadas de ajuda por semana. Ressignificar a dor e alertar mulheres Depois do que passou na França, o consulado de Marseille forneceu um novo passaporte à Gisele. No entanto, segundo Nellma Barreto, ela ficou com medo de buscar o documento “porque era próximo dos amigos e familiares dele”. Gisele foi a Paris onde o consulado forneceu um documento de viagem que lhe permitiu preparar a volta para casa e ser acolhida pela família. Ela pretende tocar seus projetos para estudar Tecnologia da Informação, fazer terapia para conseguir ressignificar o trauma e poder celebrar seu aniversário de 21 anos no dia 8 de dezembro. A jovem deseja que sua história de denúncia alerte mais mulheres em relacionamentos com qualquer tipo de abuso. “Para elas ficarem atentas já no primeiro sinal. Mesmo que seja um grito, as mulheres devem ir embora. Depois pode ser que elas corram risco de vida. E aí, já é tarde demais, pode ser que elas não tenham chance. Então, quando elas virem o primeiro sinal, elas precisam ir embora”, declara Gisele Vitóri. “Primeiro passo é ligar para polícia” Apesar do caso de Gisele ter alcançado ajuda mediante os vídeos nas redes sociais, Nellma Barreto reforça que é preciso denunciar antes de qualquer atitude. “O primeiro passo é ligar para polícia para se colocar em proteção. Independente de você estar em situação regular no país ou não, independente se você ser imigrante ou não, o primeiro passo é ligar para polícia para pedir socorro”, explicou. “Ela foi muito corajosa em ter feito esses vídeos. Ela foi muito corajosa em ter exposto essa violência. Isso é importante, porque muitas outras mulheres criam coragem para também denunciar abusadores. É uma forma de alertar outras mulheres”, diz a presidente do Mulheres na Resistência. Na França, para casos de violência doméstica contra mulheres de qualquer nacionalidade existe o telefone de assistência direta: 3919. Para perigo imediato, o recomendado é ligar para a polícia no número 17. *Essa matéria foi atualizada Leia também“São índices de guerra”, diz Patrícia Melo sobre feminicídio no Brasil ao lançar romance na França
Le général nigérien, Abdourahamane Tiani, était cette semaine en tournée dans le pays. À Dosso, dans un discours devant des militaires, il a laissé entendre que la France préparait des opérations de déstabilisation contre le Niger et plus largement contre les états de l'AES. Il a pointé du doigt l'arrivée d'un navire de guerre français dans le port de Cotonou, affirmant, à tort, que ce bateau était venu à plusieurs reprises décharger des soldats français au Bénin. Ce n'est pas la première fois que le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) affiche des positions hostiles à la France. Ces dernières années, des accusations mensongères, ont visé la France et l'Europe. Ces narratifs, ont été régulièrement relayés par les médias d'État au Niger. Cette fois-ci, le chef de la junte s'en est pris à la France alors que les relations entre le Bénin et le Niger sont dans l'impasse. Accusations récurrentes Dans son allocution du 8 novembre 2025 à Dosso, il a affirmé : « la volonté de la France à nous déstabiliser, est une vérité, et nous ne cesserons jamais de le dire (...) un porte-hélicoptère qui s'appellerait Tonnerre, a accosté au port autonome de Cotonou, à bord ce sont des milliers de soldats français, et ça doit être le dixième débarquement à travers des portes hélicoptères amphibies ». Après vérification, il apparaît que le général Abdourahmane Tianni s'est saisi d'une information tout à fait officielle, à savoir l'escale d'un navire français au Bénin, pour nourrir un narratif complotiste. Nous avons retrouvé la trace du porte-hélicoptère Tonnerre entre le 5 et 9 novembre dans le Port de Cotonou. La présence de ce bateau a d'ailleurs été annoncée sur la page Facebook de l'ambassade de France au Bénin. Exercices communs dans le golfe de Guinée Joint par RFI, l'état-major français, précise que ce navire participe à la mission de surveillance et de lutte contre la piraterie baptisée « Corymbe » et qu'il sera présent dans la zone du golfe de Guinée jusqu'à décembre prochain. D'ailleurs, le Bénin ne sera pas sa seule escale, puisque jusqu'au 17 novembre, l'équipage du bateau va participer à des exercices avec les marines de 18 pays de la région, du Sénégal à l'Angola, en passant par la Guinée et le Cameroun. La présence de navires de la Marine nationale française dans la région est courante, dans le cadre de Corymbe comme dans le cadre de l'exercice international Grand African Nemo qui se déroule depuis huit ans, donc bien avant l'arrivée de la junte au pouvoir au Niger. Des soldats français par milliers introuvables au Bénin… La capacité maximale d'un porte-hélicoptères comme le « Tonnerre » n'excède pas 900 hommes, et encore pour des opérations relativement courtes. Selon l'armée française, il y a, à bord du navire amphibie, un groupement tactique embarqué avec des véhicules militaires et environ 450 hommes, au total. Rappelons que le PHA est un gros navire. Il s'agit des fameux bateaux de la classe « Mistral » : 20 000 tonnes, 200 mètres de long, donc des bâtiments très visibles et facilement identifiables. En revanche, aucun convoi militaire français, n'a été observé, ni filmé à terre au Bénin, ces derniers temps. Or, on déduit aisément que ces milliers d'hommes ne seraient pas passés inaperçus.
O escritor franco-argelino Boualem Sansal foi libertado esta semana e está de regresso à Europa, após ter sido condenado a cinco anos de prisão por atentar contra a unidade nacional na Argélia. Sansal é crítico do regime argelino e acabou por ser apanhado entre o fogo cruzado diplomático entre Paris e Argel. A sua libertação foi facilitada pela Alemanha, especialmente pelo Presidente Steinmeier, como explicou o jornalista e especialista em países africanos, Rui Neumann, em entrevista à RFI. O escritor franco-argelino Boualem Sansal foi libertado esta semana após ter cumprido um ano de prisão na Argélia, tendo sido originalmente condenado a cinco anos de prisão por atentar contra a unidade nacional. Bansal tornou-se um dos danos colaterais da deterioração da relação entre Paris e Argel, com a Alemanha a ter de intervir de forma a facilitar a libertação do escritor. Em entrevista à RFI, o jornalista e especialista em países africanos, Rui Neumann explicou a importância do papel da Alemanha na libertação de Boualem Sansal e as dificuldades entre Paris e Argel. "A mediação da Alemanha sem dúvida que teve um peso muito importante, porque as relações entre a Argélia e a França podem caracterizar-se como múltiplas reconciliações que acabam sempre em súbitas rupturas. Portanto, desde 1962, há uma relação muito tumultuosa entre a França e a Argélia, que neste momento está numa situação muito crítica. O Presidente alemão não é uma figura conhecida em França e na Argélia também não. [...] Há uma relação pessoal muito forte com o presidente argelino Abdelmadjid Tebboune. E isto aconteceu no período do covid em que o Presidente argelino ficou gravemente doente com o covid e foi tratado na Alemanha, numa logística que foi muito organizada pelo Presidente alemão. E aqui houve laços que se estabeleceram, laços pessoais e até mesmo políticos. Apesar da limitação que tem o próprio presidente alemão. Portanto, quem beneficiou, de certa forma foi a França, com a libertação de Boualem Sansal. Mas, por outro lado, mostra também a grande fragilidade da França na resolução de diferendos diplomáticos e, neste caso, para a libertação de Sansal. Lembro também que ainda há um jornalista francês que está detido na Argélia, o Christophe Gleizes, que para já, ainda não existem indícios da sua libertação", explicou o jornalista. Um dos mais recentes pontos de discórdia entre Paris e Argel é o apoio da França ao processo de autonomia do Sahara Ocidental proposto por Marrocos e entretanto aprovado no Conselho de Segurança das Nações Unidas, já que a Argélia apoia a Frente Polisario que é pela independência deste território. Mesmo com a aprovação desta resolução, Rui Neumann não acredita que se esteja mais perto da resolução deste conflito que dura desde 1975 - o fim da colonização espanhola -, sendo actualmente o único território do pós-colonial no continente africano sem estatuto definido. "Quando conhecemos bem a Frente Polisário e os seus dirigentes, obviamente que não vão baixar as armas. Quando eu digo as armas, são as armas no sentido bélico da expressão, mas também no sentido político, aqui há um posicionamento principalmente do Conselho de Segurança da ONU, em que se, digamos, de uma forma quase ambígua, se posiciona ao lado do plano da autonomia marroquino, em que considera que é o plano mais credível para o Sahara Ocidental. Há sempre a Argélia, o grande pilar de apoio da Frente Polisário. E eu recordo que a Frente Polisário é reconhecida pela própria ONU como a única organização que tem legitimidade histórica para representar a população sarauí. Não falamos de uma resolução, mas de instrumentos de enorme pressão contra a Frente Polisário para aceitar não o plano que propõem Marrocos, mas um outro cenário negociado", detalhou Rui Neumann. O plano marroquino visa fazer do Sahara Ocidental uma região autónoma, com mais poderes para autoridades locais e a gestão do seu próprio orçamento, guardando para Marrocos a capacidade de impor a sua bandeira, a moeda e ainda outras capacidades constitutivas do Estado como as relações internacionais, a defes ae a segurança. A Frente Polisário disse que até poderia aceitar esta opção, mas só se ela fosse a referendo e aprovada pelos cerca de 600 mil habitantes do Sahara Ocidental.
O Mês da Identidade Africana chega ao fim este sábado. A 4º edição do evento criado para “questionar, reflectir e pensar o futuro da existência da comunidade afro-descendente e africana”, tem uma programação, de entrada livre, que junta arte, cinema, literatura, infância, formação e música. A iniciativa da Bantumen tem-se desenrolado no centro da capital portuguesa, na Casa do Comum, no Bairro Alto. A RFI falou com Vanessa Sanches, administradora de projectos e co-fundadora da Bantumen. Uma ocasião para percebermos melhor o que é esta plataforma, as iniciativas futuras, e, acima de tudo, ficarmos por dentro de alguns dos pontos altos da programação do Mês da Identidade Africana e de como este surgiu. Vanessa Sanches, administradora de projectos e co-fundadora da Bantumen: O MIA surgiu em 2022, pouco depois da pandemia, pouco depois de todas aquelas questões sobre o movimento negro, de George Floyd. Surgiu numa altura em que a equipa da Bantumen começou a reflectir sobre a necessidade de em Portugal haver também um momento em que pudéssemos questionar, refletir e pensar o futuro da existência da comunidade afro-descendente e africana, sobretudo pelo facto de não ser uma comunidade que é reconhecida como estando cá há tanto tempo, é sempre reconhecida como uma comunidade estrangeira, quando não é. Eu, por exemplo, nasci em Portugal, vivi aqui toda a minha vida, portanto, é um país que também me pertence. Então, nestas conversas sobre este assunto, achávamos que fazia todo o sentido criarmos algo que noutros países já existe, como por exemplo o Black History Month nos Estados Unidos e no Reino Unido, assim como no Brasil lá há o Mês da Consciência Negra. E achávamos que aqui também está na hora de podermos conversar abertamente e sem pudor sobre este assunto. Esta fotografia multicultural que existe em Portugal, mas que ainda muitos têm receio de mostrar, de identificar e de nomear também. Então, este MIA surgiu nesta vertente cultural porque a cultura está sempre de braços abertos para toda a gente. Portanto, essa é a nossa intenção, é mostrar o que a comunidade africana e afro-descendente tem feito por aqui através da cultura e abraçarmos todos os que quiserem se aproximar e conhecer. RFI: O MIA, Mês da Identidade Africana, está na 4ª edição. O que é que a Bantumen propôs, o que é que há em cartaz? Vanessa Sanches: A intenção do MIA é propor sempre uma exposição, que é a base do ciclo de eventos, dentro desse ciclo depois há sempre conversas. Este ano, por exemplo, tivemos uma conversa sobre a parentalidade, sobre o brincar com a identidade, porque é que é importante as crianças se reverem em termos de representatividade em diferentes esferas. Tivemos também o lançamento online de uma biblioteca, a Biblioteca Negra, onde há todo um acervo de livros que falam sobre estes temas da afro descendência, da negritude. Vamos ter também neste sábado, dia 15, uma sessão de leitura para crianças. Portanto, tentamos sempre ter eventos que possam chamar até nós do mais pequeno ao mais velho e que possam proporcionar alguma reflexão. O tema central deste ano é os 50 anos da independência dos PALOP, o tema que atravessa de alguma forma todos os eventos. RFI: Esta exposição de que falou, onde é que está a acontecer e quais são os artistas que podem ser vistos lá? Vanessa Sanches: Todo o ciclo de eventos acontece na Casa do Comum, no Bairro Alto, em Lisboa. A exposição está patente também até este dia 15. As obras que apresentamos são dos artistas Ricardo Parker, é português mas tem origens em Cabo Verde, a Gigi Origo, francesa e cabo-verdiana, o Sai Rodrigues também, que vive na Holanda mas tem origens cabo-verdianas também, e da moçambicana Naia Sousa. RFI: Em relação à conversa sobre a parentalidade, como é que decorreu? O que é que se discutiu? Vanessa Sanches: Na conversa sobre parentalidade “Brincar com Identidade”, porque era este o tema da conversa, tivemos a psicoterapeuta Henda Vieira Lopes, tivemos a Bárbara Almeida, que tem o projecto TitaCatita, para crianças e pais e cuidadores de crianças, e tivemos a Ângela Almeida, que é assistente social, e a intenção foi, nesta conversa moderada pelo Wilds Gomes, jornalista da Bantumen e apresentador de televisão do Bem Vindos, foi perceber quão importante é criar, de alguma forma, representatividade em diferentes esferas para os mais pequenos. Quando, enquanto crianças, não nos revemos a fazer determinadas coisas, não imaginamos que é possível fazermos essas determinadas coisas, eu se nunca tiver visto um médico negro vou achar que a única coisa normal é aquela possibilidade, portanto não vou sonhar que também eventualmente posso fazê-lo, sobretudo quando estamos a falar num país em que a comunidade negra é minoria de facto, portanto, a necessidade de podermos proporcionar às crianças modelos de representatividade e levá-los a espaços onde isto é possível acontecer. Onde é possível, também, abraçar a sua própria identidade, explicando que o cabelo, por exemplo, que é um tema super importante dentro da comunidade afro-ascendente, que o seu cabelo é bonito, que o seu cabelo tem milhões de possibilidades, por exemplo, as crianças mais dificilmente terão alguns traumas, digamos assim, que levam até à idade adulta. Portanto, este foi o tema central da conversa. RFI: Para quem estiver interessado em descobrir e ler algo mais sobre a africanidade, foi também apresentada a Biblioteca Negra. Como é que funciona esta Biblioteca Negra? Vanessa Sanches: A Biblioteca Negra é um projecto que foi pensado e materializado pelo realizador Fábio Silva. Ela parte da experiência pessoal do próprio Fábio, ele começou a compilar, num simples Excel, alguns livros que ele ia lendo sobre esta temática da africanidade, da negritude, porque nem sempre é fácil chegar a estes livros numa livraria normal. Então, ele achou que faria todo o sentido começar a compilar estes títulos. Entretanto, o ano passado, se não estou em erro, decidiu que faria todo o sentido lançar um site onde as pessoas pudessem facilmente encontrar uma panóplia de livros que abordassem então estes temas. É assim que nasce, então, a Biblioteca Negra, onde ele compila uma série de livros, com as sinopses desses livros, e onde é possível encontrar também casas parceiras, que actualmente são três, onde eventualmente podem encontrar alguns destes livros à disposição e onde também podem efectuar doações, caso tenham os livros em casa e já não os queiram mais, podem doar esses livros a estas casas parceiras. RFI: Casas parceiras na Grande Lisboa, para já, e qual é o site? Vanessa Sanches: O site é muito simples, http://www.bibliotecanegra.pt RFI: O filme do brasileiro Lázaro Ramos, Medida Provisória, foi exibido nos encontros MIA. Foi um momento muito participado? Vanessa Sanches: Bastante, bastante. Na verdade, nós tínhamos uma lotação para 50 pessoas e houve um dado momento em que houve pessoas a sentarem-se no chão porque os lugares estavam absolutamente lotados. Acho que é um filme que muita gente ainda queria ver, não teve a hipótese de o ver, e aproveitou então este ciclo de eventos do MIA para poder ver o filme. Tem um tema que nos leva à reflexão de algo que, provavelmente, muitas vezes já nos passou pela cabeça de forma inconsciente, que é; Todos os negros serão realmente de África? Porque, no filme há uma medida provisória que diz às pessoas negras brasileiras que, se calhar, o melhor para o futuro delas seria voltarem para a África. E então há toda uma panóplia de circunstâncias que acontecem ali, porque estamos a falar de pessoas que pertencem àquele país há centenas de anos. Então, é um debate que merece ser tirado do ecrã para o físico e convidámos o actor e cineasta Welket de Bungé e a actriz Cléo Diára para poder, então, conversar sobre este tema. Então foi um momento especial, não só pela lotação mas pelo tema abordado em si mesmo. RFI: Dia 15, sábado, encerra-se o MIA deste ano, o que é que foi pensado para o encerramento? Vanessa Sanches: Encerramos em grande com um momento dedicado às crianças, com uma sessão de leitura com a actriz, jornalista e autora Aoani Salvaterra, com origens santomenses. Vamos ler o livro da Nuna, A Aventureira Marielle, e logo de seguida, um bocadinho mais tarde, encerramos em grande com festa, como gostamos, com os sons da Independência. Basicamente, é um DJ set do DJ Camboja, que tem um acervo gigantesco de músicas que surgiram na altura das Independências e que têm, justamente, como moto a liberdade, a independência e o anticolonialismo. RFI: O Mia é apenas um dos momentos em que a Bantumen dá a conhecer o trabalho que desenvolve. Depois deste Mês da Identidade Africana, o que é que a Bantumen vai propor? Vanessa Sanches: Eu vou começar por explicar, dado que há algumas pessoas que têm alguma dificuldade em entender o que é a Bantumen. A Bantumen é, no fundo, uma plataforma de cultura e de informação. Portanto, online nós temos uma revista, mas no plano físico nós também fazemos algumas coisas. Portanto, resulta, então, neste MIA. E no final do ano temos o nosso maior evento, que é a Powerlist 100, a iniciativa que pretende prestar homenagem a 100 personalidades negras da lusofonia. Este ano a lista vai ser, então, revelada no dia 6 de Dezembro, a nível digital, no seu site próprio, podem encontrá-lo facilmente em bantumen.com. Ao mesmo tempo, irá acontecer também uma Gala para que algumas destas 100 personalidades possam, então, se sentir homenageadas de viva voz e olho no olho por esta comunidade, que se revê no seu trabalho de excelência, que tem feito e que é um espelho também para nós, as actuais gerações e para, quem sabe, futuras gerações. RFI: São personalidades que actuam nas mais diversas áreas, alguns exemplos? Vanessa Sanches: Nas mais diversas áreas. Já tivemos uma empregada doméstica, temos pessoas vindas do percurso associativo, como temos advogados, como temos cientistas, músicos, dançarinos. Nós tentamos não ter Categorias justamente para isso, para que possa ser o mais ampla possível esta lista final dos 100 homenageados. Link site Bantumen : https://www.bantumen.com
Ataque acontece às vésperas do interno europeu.Esse conteúdo é uma parceria entre RW Cast e RFI.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ? Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ? Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI. RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ? Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.
Ce jeudi 13 novembre 2025 marque les 10 ans des attentats de Paris et de Saint-Denis. Le Stade de France, des terrasses de bars et la salle de concert du Bataclan avaient été pris pour cible par des terroristes se revendiquant du groupe État islamique. 132 personnes ont été tuées, dont des étrangers, comme Luis Felipe Zschoche Valle, un Chilien de 33 ans. Sa famille vient tous les ans à Paris honorer sa mémoire. Sa famille s'est confiée à RFI. La mère de Luis Felipe, Nancy Valle, a assisté aux cérémonies de ce jeudi 13 novembre 2025, comme les années précédentes. «Pour moi, c'est une année comme les autres», expliquait-elle au micro de Marine de La Moissonnière, quelques heures plus tôt. «Dix ans, ce n'est rien parce que l'absence est toujours là. Ce sont dix années de jours vides, de silences éloquents. Tous les jours, je pense à mon fils», poursuit-elle. «Avec le temps, ma peine s'est transformée. C'est une douleur plus apaisée : je ne ressens plus de rage, d'impuissance, de sentiment d'échec de n'avoir pas réussi à protéger mon enfant. Il n'y a plus rien à faire que se souvenir de lui, célébrer sa vie et honorer sa mémoire. Et c'est très important parce que ça peut permettre que cela ne se reproduise plus jamais», souligne-t-elle. «Chaque année, quand approche la date du 13 novembre, cette blessure qui est en train de cicatriser s'ouvre à nouveau.» Après avoir assisté aux cérémonies d'hommages, elle partira pour Gap où son fils est enterré. «C'est mon rituel, chaque année. Puis chaque fois, quand je repars pour le Chili, j'ai l'impression de l'abandonner, explique-t-elle, très émue. Ça me fait du bien d'être à Paris et à Gap, avec des gens qui ont vécu la même chose que moi. On se réconforte entre nous. Au Chili, ma famille et moi, on est seules avec notre douleur. Je n'ai personne avec qui parler de tout ça. Mais ici en France, si. Et ça fait du bien.» Le procès qui s'est tenu en 2021 et 2022 a aussi contribué à apaiser cette douleur. «Avant le procès, je n'existais pas pour la justice : personne ne nous a prévenues de la tenue du procès. On l'a su grâce à des journalistes de Radio France Internationale qui nous ont aussi expliqué comment y participer», se remémore Nancy Valle. «Ce procès m'a aidée. Il a été comme une reconstruction judiciaire. Cela m'a un peu apaisée de savoir que la justice avait fait son travail. C'est une satisfaction de savoir que les accusés ont été jugés et condamnés», conclut-elle. Haïti : la sécurité des ports mise en cause par les États-Unis La garde-côtière américaine a déterminé que «le gouvernement haïtien ne mettait pas en œuvre de manière substantielle le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires au niveau national et au niveau des installations portuaires» et ne «constatait pas la mise en place de mesures de sécurité efficaces», peut-on lire dans une lettre transmise au gouvernement haïtien via l'ambassade des États-Unis en Haïti, rapporte Le Nouvelliste, mercredi 12 novembre 2025. Tirs, kidnappings, à quai ou en mer, «depuis des mois, les ports et des navires sont attaqués par les gangs», ajoute son rédacteur en chef, Frantz Duval, alors que «Haïti importe par voie maritime plus de 80% de ses biens de consommation», souligne-t-il. Le plus long shutdown de l'histoire des États-Unis s'achève Après plus de 40 jours de paralysie budgétaire, les fonctionnaires vont de nouveau pouvoir être payés et les programmes d'aides sociales vont reprendre, notamment l'aide alimentaire SNAP. Certains élus démocrates ont voté contre la ligne de leur parti, qui exigeait la prolongation des aides publiques pour le système d'assurance santé Obamacare. «Stupidity never shuts down» («La stupidité ne s'arrête jamais»), ce titre assassin et ce jeu de mots ont été choisis par le Wall Street Journal pour son éditorial du jour. Le quotidien économique se moque des démocrates qui ont cru que, plus la paralysie budgétaire durerait, plus ils auraient de chance d'obtenir la prolongation de l'Obamacare. Ce n'était «pas la stratégie la plus maline», estime le quotidien. Le quotidien Detroit Free Press est plus clément : les élus démocrates qui ont voté avec les républicains pour mettre fin au shutdown le plus long de l'histoire du pays «avaient des arguments entendables», lit-on dans une tribune publiée sur le site de ce média du Michigan. Par exemple, celui de considérer que les citoyens touchés par la paralysie budgétaire avaient «assez souffert». «Qu'auriez-vous fait à leur place ?», interroge l'auteur, qui s'adresse aux électeurs états-uniens. À ses yeux, il reste encore une chance de prolonger Obamacare. Campagne électorale tendue au Honduras Le Honduras se prépare à voter pour choisir son nouveau ou sa nouvelle présidente, le 30 novembre 2025. La campagne se déroule dans un climat de «crispation» selon El Heraldo, à Tegucigalpa. La majorité sortante de gauche et l'opposition de droite s'accusent mutuellement de vouloir attenter contre la transparence et la sincérité du vote. D'un côté, une enquête a été ouverte contre un député de droite ou encore contre une membre de l'autorité électorale, soupçonnés d'avoir voulu organiser une fraude. De l'autre, le gouvernement de gauche est particulièrement critiqué après avoir annoncé que l'armée sera chargée de réaliser un décompte parallèle des voix. Les candidats de l'opposition ont appelé ce mercredi 12 novembre 2025 à «protéger» l'intégrité du processus électoral. Même les États-Unis ont décidé de s'en mêler. Le secrétaire d'État adjoint du gouvernement Trump, Christopher Landau, prévient que Washington «suit de près le processus électoral», rapporte le journal La Tribuna. Le gouvernement états-unien «exhorte les autorités [...] à respecter les lois et la Constitution», faute de quoi il «réagira rapidement», rapporte encore le média hondurien, qui y voit un «avertissement» de la part du grand voisin régional. El Heraldo nuance tout de même cette menace et pointe du doigt la «naïveté de l'opposition», qui insinue, selon le journal, que les États-Unis pourraient envahir le Honduras en cas de victoire de la majorité sortante de gauche. La présidente Xiomara Castro n'échappe pas aux critiques, cette fois-ci dans La Prensa, dont un des éditorialistes accuse la dirigeante d'attiser les divisions au sein de la société hondurienne. Dans les Caraïbes françaises... Le saviez-vous ? La Martinique est la région de France où l'on compte le plus de… personnes âgées, nous raconte Benoît Ferrand, de La 1ère.
As memórias de quem viveu um centenário e presenciou o bombardeio a Hiroshima ultrapassam fronteiras de tempo, espaço e linguagem, mas ganharam forma sensível e poética no curta-metragem 'Alma Errante - Hibakusha'. O documentário mergulha no imaginário de Takashi Morita, sobrevivente da bomba atômica, ex-soldado da Guarda Imperial japonesa e ativista pela paz, que faleceu no Brasil, em 2024, aos 100 anos. Dirigida pelo cineasta Joel Yamaji, a produção fez sua estreia internacional no 26º Festival de Cinema Asiático de San Diego, na Califórnia, no domingo (9). Cleide Klock, correspondente da RFI em Los Angeles O projeto começou há quase três décadas, quando o cineasta conheceu a família Morita em São Paulo, em 1996. Desde lá, Yamaji acumulou horas de imagens e depoimentos até encontrar a forma que desejava. Mais do que um registro histórico, o filme é um poema visual. “Não queria explorar o sofrimento em forma de espetáculo. Queria um filme sobre a paz, sobre aqueles que passaram pela guerra e continuaram. É sobre a superação", conta o diretor. Yamaji define o curta como uma obra que ultrapassa o documentário tradicional, mistura gerações em uma metáfora de convivência. “Eu sempre acho que a poesia no cinema é necessária, ainda mais num mundo em guerra. O Sr. Takashi sempre professou a paz, então quis fazer um filme que fosse um poema, não uma denúncia", diz Yamaji. A herança da memória e a mensagem de paz A filha do Sr. Takashi, Yasuko Morita, veio a San Diego para a apresentação de 'Alma Errante - Hibakusha'. Ela acompanha a trajetória do filme, do legado e das memórias dos pais que ouvia desde criança, ambos sobreviventes de Hiroshima. “Além deles serem um casal muito unido, eram companheiros da mesma lembrança. Eu e meu irmão crescemos ouvindo essas histórias. Eles eram vítimas de uma mesma tragédia, mas unidos pela esperança. Meu pai nunca falou mal de ninguém. Quando perguntavam se ele tinha raiva dos Estados Unidos, ele dizia: ‘Não. Eu tenho raiva da guerra', contou Yasuko. Ela relembrou ainda que seu pai dedicou a vida a campanhas sobre a paz e à Associação de Sobreviventes da Bomba Atômica no Brasil, criada por ele para garantir assistência médica e promover campanhas de conscientização. “As nossas campanhas pela paz sempre foram voltadas aos jovens, para entenderem que a bomba atômica não pode andar com a humanidade. Meu pai dizia: ‘Hiroshima foi a primeira. Nagasaki tem que ser a última", disse ela. Yasuko reforça o simbolismo de trazer o filme agora aos Estados Unidos, país que lançou a bomba e que há poucos dias o presidente Donald Trump falou em retornar os testes nucleares. Ela relembra a última conversa que teve com o pai. "As últimas falas do meu pai antes de falecer me tocaram bastante. Ele falou assim: 'A gente não fez o suficiente, olhe como está o mundo agora'. Eu disse: 'Mas o senhor fez o que podia. E o resto tem que ficar para outras pessoas continuarem.' Depois de dois meses que ele tinha falecido, uma entidade de sobreviventes lá do Japão, com quem nós tínhamos bastante contato, foi premiada com o Prêmio Nobel da Paz. Eu pensei, papai, o senhor iria ficar tão orgulhoso!", finaliza.
Os povos indígenas, ribeirinhos, quilombolas e movimentos sociais do mundo inteiro marcaram a história das Conferência do Clima da ONU nesta quarta-feira (12). Em um protesto inédito em forma de barqueata, com 200 embarcações pelo rio Guamá, eles denunciaram uma COP que não reflete as demandas das populações mais vulneráveis, na linha de frente das mudanças climáticas. Lúcia Müzell, enviada especial da RFI a Belém A manifestação no rio deu a largada para a Cúpula dos Povos: durante cinco dias, os cerca de 5 mil participantes trarão para o debate as próprias soluções para o enfrentamento do aquecimento global, como a agroecologia e a agricultura familiar. Muitos questionam um dos focos das negociações diplomáticas da conferência: a transição energética para uma economia de baixo carbono. Elaine da Silva Barros, do Movimento pela Soberania Popular na Mineração (MAM), veio do Maranhão e teme que a busca por minérios importantes para a eletrificação, como alumínio, cobalto e lítio, aumente ainda mais a pressão sobre os territórios amazônicos. "A transição energética não é para nós. O Brasil já se supre e tem uma matriz energética de renováveis”, explica. "Não faz sentido o Brasil ter que mudar a sua matriz energética para que os países europeus e os Estados Unidos possam sair dos combustíveis fósseis. Não faz sentido aumentar a mineração nos nossos territórios e aumentar a expulsão dos nossos povos deles”, argumenta. A indígena Jéssica Cumaruara também era uma das passageiras da Caravana da Resposta, um barco que navegou mais de 3 mil quilômetros até chegar à capital paraense para o protesto. A embarcação percorreu o chamado corredor da soja, de Sinop, no Mato Grosso, até Belém do Pará, trazendo cerca de 40 movimentos sociais ou povos originários. "Para quem é a COP? Eles falam muito em transição energética, energia limpa, mas é do jeito deles”, aponta. "Não nos consultam, não se reúnem com a gente para falar sobre ela. Queremos que sejam verdadeiros, que falem sobre os benefícios, mas também sobre os impactos." Impactos socioambientais de hidrelétricas O Movimento dos Atingidos por Barragens estava lá para abordar os impactos ambientais e sociais sentidos há bastante tempo pela produção de eletricidade no país, por hidrelétricas. "Infelizmente o que tratam de energia limpa, para nós, não tem nada de limpo. A transição energética só é possível se houver uma mudança radical das estruturas e do modelo energético no Brasil, que explora, invade territórios, alaga territórios e viola direitos humanos”, afirma Fred Vieira, da coordenação da entidade no Pará. Para Jéssica, a maior preocupação é proteger o rio Tapajós do projeto de hidrovia do governo federal. A obra prevê dragagem para facilitar a navegação para o escoamento da produção de grãos e minérios entre Itaituba e Santarém, no Pará. "O presidente Lula privatizou o nosso rio, quer transformar o nosso rio em rota para o agronegócio, e isso nós não vamos aceitar. Queremos o rio livre”, disse. “Ele já está sendo contaminado pelo garimpo ilegal, pelo mercúrio. Quando destroem e contaminam o nosso rio, também estão nos matando.” O pescador Benedito de Souza Ribeiro, 62 anos, dependeu a vida inteira de outro rio, o Amazonas. Ele vê o governo federal “refém” de um Congresso dominado pelo agronegócio e as mineradoras. "As grandes indústrias estão se instalando dos nossos territórios e expulsando os nossos pescadores da área, os ribeirinhos, que sobrevivem da pesca. E são esses empreendimentos, as barragens, as mineradoras, que estão causando o aquecimento global”, acusa. Participação indígena recorde, mas ainda insuficiente Para os povos indígenas, o enfrentamento do aquecimento global passa por mais demarcação de terras. A gente precisa que os governos, principalmente de outros países, ouçam isso da gente. A demarcação é o mais importante porque ali a gente vai viver em paz, conforme a nossa cultura”, salienta Bepmoroi Metuktire, neto do cacique Raoni e membro da juventude caiapó. "Nós somos os guardiões da floresta. Ela é tudo para nós”, frisa. Nunca uma COP teve tantos indígenas registrados – são 300 apenas na delegação brasileira. Mas, para eles, não é suficiente: eles reivindicam um assento especial nas negociações oficiais. Também exigem ser consultados sobre qualquer projeto que envolta as suas terras, aponta Raquel Mura, do povo indígena Mura Autazes, do Amazonas. "Estar aqui é mostrar a Amazônia para o mundo e dizer assim: ouve a nossa voz, não destrói a floresta porque a gente está aqui. Existem pessoas aqui”, ressalta. "A nossa proposta é que o nosso presidente olhe mais para os povos indígenas, porque por mais que ele tenha ajudado a diminuir o desmatamento, ele simplesmente liberou a exploração de petróleo na foz do Amazonas. Isso é muito indignante porque vai afetar a Amazônia toda – e não só a Amazônia, o mundo", complementa. A Cúpula dos Povos vai reunir em Belém, até domingo, cerca de 1,2 mil entidades de 62 países. Na COP30, o principal espaço para a sociedade civil é a zona verde. Na área azul, reservada às negociações oficiais, integrantes de organizações podem ser cadastrados como observadores do processo.
durée : 00:58:03 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - En Somalie, la milice islamiste Al-Chabab se renforce et menace de façon toujours plus importante l'État fédéral, comme en témoigne l'attentat du 4 octobre 2025 en plein cœur de Mogadiscio. Dans les zones qu'elle administre, elle remplace même cet Etat en décomposition. - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Robert Kluijver docteur en science politique, chercheur au CERI de Sciences Po ; Brendon Novel doctorant en science politique à l'université de Montréal, spécialiste du Somaliland et de ses environs; Marlène Panara journaliste, correspondante à Addis-Abeba pour RFI et Le Monde
Se ha cumplido un mes desde que entró en vigor un frágil cese el fuego en Gaza. Tanto en Israel como en Palestina esperan que la paz regional se perpetúe y muchos tienen grandes expectativas sobre una solución política duradera en el enclave y en Cisjordania también. RFI recibió en sus estudios al líder del movimiento de no violencia palestino, un proyecto político basado en el pacifismo como factor de cambio. Ali Abu Awwad conoce la violencia, porque la vivió en carne propia. Oriundo de un pueblo cerca de Hebrón, estuvo encarcelado por haber participado en la primera Intifada. Luego fue herido tras recibir disparos del ejército israelí durante la segunda Intifada. A su hermano lo mató un soldado en un retén. "Mi madre y yo estuvimos encarcelados. Israel nos prohibía vernos entonces hicimos una huelga de hambre de 17 días y funcionó", dice a RFI, explicando que así empezó a interesarse en el concepto de la no violencia como una posibilidad. "Lo hice no por empatía por el ser humano sino como vía política eficaz para liberar a los palestinos. Tras perder a mi hermano conocí familias israelíes en duelo que me cambiaron la vida. Me di cuenta que ambos somos víctimas y nos victimizamos, compitiendo en la escala de sufrimiento. Una vez que te das cuenta de esto entiendes que la no violencia no es solo una idea política sino que es una estrategia exitosa a la que ambos bandos se pueden comprometer", asegura. "Algunos colonos están dispuestos a dialogar" Abu Awwad fundó el movimiento palestino no violento Taghyeer, que significa "cambio". Su modelo busca la emergencia de un Estado palestino reconciliado con su vecino, incluso con los colonos israelíes cuya violencia ha aumentado en Cisjordania, territorio que algunos ministros de Netanyahu han llamado a anexionar. "A la vez que el gobierno a ha dado a los colonos un amparo para humillar y destruir vidas palestinas, también he visto soldados israelíes ser golpeados por ellos. No digo que en el futuro los colonos serán pacifistas. Pero no debemos asimilar al pueblo judío o a todos los israelíes residentes en Cisjordania a estos colonos", argumenta el activista. "Cuando aceptamos una solución de dos Estados, aceptamos recibir solo el 22% del territorio y luego las colonias empezaron a cambiar esa geografía. Y por otro lado debo decir que sí, algunos colonos están dispuestos a dialogar, aunque la solución de dos Estados tenga un alto costo político para ellos", afirma Abu Awwad, quien se dio a conocer en parte por reunirse con residentes de colonias israelíes en sus propias salas. "Los palestinos no tenemos problema con que haya judíos viviendo en Palestina. El problema es la ocupación", explica. Un mensaje de paz en un entorno de violencia En una realidad tan violenta, ¿qué tan díficil es promover la perspectiva de Ali Abu Awwad? El activista cree que es la única vía. "El ejército israelí entra en pánico ante la no violencia. Es fácil agredirnos cuando respondemos atacando. Llevamos años luchando militarmente. Antes de los acuerdos de Oslo, los palestinos resistíamos con las armas. Me entrenaron a los 15 años a usar una kalachnikov", recuerda. "Pero esta lucha debe tener un cimiento y no debemos perder nuestro compás moral por la libertad. Después del 7 de octubre, además, Israel debe aprender una dolorosa lección: no se puede seguir ignorando a los palestinos detrás de un muro, retenes y colonias. Eso no garantiza su seguridad, debe entenderlo". Ali Abu Awwad aboga además por cambio de liderazgo político tanto en Israel como en la Autoridad Palestina.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre Donald Trump et la BBC, l'économie au Congo-Brazzaville et un plan de rémunération spécial de Tesla à Elon Musk. Guerre en Ukraine : vers une chute de la ville de Pokrovsk ? Après plus d'un an de combats acharnés, la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, est désormais menacée de tomber aux mains des forces russes. Quel est l'enjeu de la prise de cette localité située dans l'est du pays ? L'armée ukrainienne a-t-elle les moyens de repousser l'armée russe ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Médias : la BBC dans le viseur de Trump pour un discours « truqué » Donald Trump menace de poursuivre la BBC pour diffamation et réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts après la diffusion d'un documentaire. Au cœur de la polémique, un montage jugé « trompeur » des propos du président américain lors de l'assaut du Capitole en 2021. Comment le média britannique peut-il éviter un procès ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. Congo-Brazzaville : de retour sur les marchés financiers internationaux Vingt ans après sa dernière émission d'euro-obligations, le Congo-Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars placé sur le marché principal de la Bourse de Londres. Comment expliquer ce retour maintenant après tant d'années d'absence ? A quels défis le pays doit-il répondre pour se maintenir durablement sur les marchés financiers ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Tesla : Elon Musk bientôt trillionaire ? Les actionnaires de Tesla ont validé un plan de rémunération colossal d'une valeur potentielle de 1 000 milliards de dollars en faveur d'Elon Musk. Comment expliquer cette décision ? L'homme d'affaires déjà le plus riche du monde est-il réellement indispensable à la tête de Tesla ? Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage « Elon Musk : l'enquête inédite » (éditions Robert Laffont).
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Les Équatoriens sont appelés aux urnes, ce dimanche 16 novembre 2025, pour un référendum voulu par le président Daniel Noboa. Quatre questions leur seront posées : approuver ou non l'installation de bases militaires étrangères, réduire ou non le nombre de députés, cesser ou non le financement des partis politiques par l'État et enfin autoriser ou non la réaction d'une nouvelle Constitution. Ce dernier point inquiète de nombreux écologistes qui souhaitent y maintenir les droits de la nature, inclus en 2008 lors de la précédente Constituante. Journaliste spécialisé dans la défense de l'Environnement, Franklin Vega est favorable au maintien des droits de la nature dans une éventuelle nouvelle Constitution, même si leur application depuis 17 ans le laisse perplexe. «Les droits de la nature sont davantage des énoncés théoriques que des valeurs appliquées sur le terrain. Il y a bien eu quelques cas, par exemple une route à Loja a été déplacée [au nom des droits de la nature] mais face aux grands intérêts économiques et miniers, ces droits passent au second plan», regrette-t-il au micro du correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. En revanche, Beto Bonilla, membre de la Fondation Pachamama, conteste l'idée selon laquelle les droits de la nature seraient en perte de vitesse : «Si c'était le cas, comment expliquer que les droits de la nature se soient étendus à plus de 40 pays comme la Nouvelle-Zélande, des pays européens et jusqu'à la Colombie ?». Le sujet des droits de la nature sera relancé ce dimanche si les Équatoriens choisissent de réformer la Constitution de 2008. Haïti : la violence des gangs s'étend encore dans l'Artibonite Dans le Haut Artibonite, Gros-Morne, une commune de plus de 150 000 habitants située entre les Gonaïves et Port-de-Paix, fait régulièrement l'objet des attaques sanglantes d'une branche du gang Kokorat San Ras. À plusieurs reprises, les hommes armés ont fait irruption en plein jour dans la ville, tuant, blessant et enlevant plusieurs personnes. Les victimes se comptent par centaines. La dernière attaque en date remonte au 2 novembre et s'était soldée par la mort de trois personnes. En sous-effectif, la police peine à contenir les groupes armés. Ronel Paul a joint des habitants de Gros-Morne, mais aussi Hubert Cénéac, le maire de la ville. Souvent à la tête de manifestations contre les malfrats, il raconte être devenu une cible. Face à l'impuissance des forces de l'ordre, il tente avec les moyens du bord d'assurer les protections des habitants. «Premièrement, j'ai publié des communiqués informant la population que certaines zones du centre-ville seront bloquées, pour réduire la circulation des gangs dans le centre-ville. Les bandits avaient cinq portes d'entrée et j'ai pris la décision d'en bloquer quatre, pour ne laisser qu'une seule voie, la Nationale 5, sur laquelle se trouve le commissariat. On utilise des graviers, du sable de rivière… entre dimanche et mardi, on aura à bloquer d'autres endroits afin de limiter leur entrée», explique-t-il. L'enfermement de la population est donc pour le moment, le moyen le plus efficace de la protéger contre les groupes armés. Car du côté de la police nationale, la situation est catastrophique. Selon le maire, le commissariat de Gros-Morne compterait seulement une quinzaine de policiers pour une population estimée à 169 000 habitants. 39 mercenaires cubains décédés identifiés en Ukraine À Cuba, la presse indépendante se penche sur le cas de mercenaires partis combattre en Ukraine pour le compte de la Russie. 39 Cubains ont été identifiés parmi les combattants de l'armée russe tués en ukraine, écrit Cubanet depuis Miami. Le député ukrainien Maryan Zablotsky (membre du parti du président Volodymyr Zelensky) a fait le déplacement en Floride pour tenir une conférence de presse sur ce sujet avec des membres de l'opposition cubaine en exil. La liste des noms a été publiée. Quatre Cubains ont, par ailleurs, été faits prisonniers, d'après le député, qui est venu de Kiev avec la proposition suivante : l'Ukraine peut les renvoyer chez eux si La Havane accepte en échange de libérer des prisonniers politiques, assure-t-il, cité par Cubanet. Avec la Corée du Nord, l'île communiste serait le principal pourvoyeur de combattants étrangers pour l'armée russe, écrivait Forbes le mois dernier. Les militaires cubains ne participent pas à des conflits à l'étranger, assure le gouvernement à La Havane, cité par Cibercuba. Mais face à la situation économique sur l'île, des milliers de citoyens cubains ont été séduits par le salaire promis par l'armée russe, ou trompés par des offres qui promettaient un emploi civil, puis forcés à signer des contrats de mercenariat sans comprendre ce qui y était écrit en russe, analyse le site d'information indépendant. Les estimations varient, néanmoins les services de renseignements américains, cités par l'agence Reuters en octobre parlent d'entre 1 000 et 5 000 combattants cubains enrôlés dans l'armée russe. Dans les Antilles françaises... La Collectivité Territoriale de la Martinique plaide une nouvelle fois pour une répartition «plus juste» des fonds européens en faveur de l'agriculture, explique Benoît Ferrand, de la 1ère.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Coralie Schaub, journaliste environnement chez Libération qui nous parlera de champignons parasites - Kseniya Zhornokley du service ukrainien de RFI sur la COP 30 du côté de l'Ukraine - Igor Strauss du service environnement de RFI - Stefanie Schüler du service environnement de RFI sur les Philippines où la corruption et l'exploitation minière aggravent les destructions causées par les supertyphons. Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Benjamin Pillot, modélisateur et chercheur à l'Institut de Recherche pour le Développement, spécialiste des systèmes socio-énergétiques pour le film «Lueur Verte» réalisé en 2023 par Pascal Buhunde. Chronique culture de Caroline Filliette sur la bande dessinée Danser avec le Vent d'Emmanuel Lepage (Futuropolis). → Le film Arte Les îles Kerguelen, aux confins du monde.
La 30ème conférence de l'ONU pour le climat en est à son 3ème jour et le contexte a rarement été aussi déprimant. En effet, les États-Unis dont le président est climatosceptique, sont quasi absents, les guerres coûtent cher et font passer les ambitions climatiques au second plan. Le Brésil, qui fait office de pont entre les pays du Nord et les pays du Sud a confié la présidence de la COP à un diplomate. Saura-t-il redonner une ambition collective pour le climat ? Avec nos invités : - Emmanuel Guérin, conseiller spécial de la PDG à la Fondation européenne pour le climat et vice-doyen de l'École du climat à Sciences Po, co-auteur du livre «Le climat est un sport de combat» (éditions Albin Michel, octobre 2025) - Simon Rozé, chef du service environnement de RFI.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens. Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ? Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ? Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI. Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ? Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg). Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
En Ukraine, après que Moscou a lancé plus de 450 drones et 45 missiles dans la nuit du 7 au 8 novembre sur l'ensemble des infrastructures énergétiques du pays, la population se prépare à des mois difficiles. Cette violente campagne est l'une des plus importantes depuis le début de l'invasion à grande échelle. À Kharkiv, dans le nord est du pays, les pannes d'électricité, d'eau et de chauffage ont duré tout le week-end, mais les habitants ont appris à s'adapter. Un reportage à retrouver en entier sur le site de RFI rubrique Podcast Accents d'Europe
China dio luz verde a su alianza con la empresa estatal chilena Codelco para la extracción del litio en Chile, que resguarda las mayores reservas mundiales del mineral. El visto bueno del regulador antimonopolio del gigante asiático era el último requisito externo, ahora sólo le falta a Chile validar esta alianza que tiene el desafío de conciliar lo económico y lo ambiental. La autorización del país asiático era la última condición necesaria a nivel internacional para materializar la sociedad que permitirá al Estado de Chile ingresar a la explotación del litio. El proyecto inició en 2023, cuando la estatal chilena Codelco anunció la alianza con la empresa privada SQM, que dispone de un cuarto de capital chino. Ahora que recibió el visto bueno del regulador antimonopolio chino, el peso internacional de Chile aumenta a la hora de hablar de nuevas tecnologías. “Para nosotros como Chile, es un mineral estratégico, pero para otros países es un mineral crítico. Esa distinción es importante porque los países lo utilizan en la producción de piezas y parte, por ejemplo, de baterías y en capacidad de almacenamiento. Y a nosotros nos interesa participar en esa discusión a nivel internacional, nos interesa tratar de generar encadenamientos productivos vinculados con el litio, y obviamente buscar asociaciones con aquellos que están llevando adelante esta tecnología, no solamente China, sino también Estados Unidos y muchos países europeos. Creo que es clave en nuestra estrategia de vinculación. Tenemos acuerdos de libre comercio con todos ellos”, explica a RFI el vicepresidente ejecutivo de Corporación de Fomento de la Producción de Chile, José Miguel Benavente. “Puede haber maneras de extracción distintas” Mientras los países ricos piden litio para baterías de autos eléctricos y otros sistemas de almacenamiento de energía renovable, la extracción de este mineral pone en peligro los ecosistemas, como el del Salar de Atacama, que contiene 8,3 millones de toneladas de litio y abastece el 30% de la demanda global. El profesor del Departamento de Ingeniería de Minería de la Universidad de Chile, Emilio Castillo, considera que esta alianza es una oportunidad para una extracción más sostenible: “El hecho de que esté una empresa estatal ayuda a darle validez al modelo. Yo creo que también motiva este resguardo ambiental, que es parte de una estrategia en general, de cómo nosotros pensamos los salares como unidades productivas. Y creo que el cambio fundamental está en decir que puede haber maneras de extracción distintas, que generen impactos menores, más controlados o más mitigados en temáticas ambientales. Y el acuerdo también busca mejorar y aumentar el nivel de producción, aprovechando estas nuevas tecnologías y teniendo más información de cómo puede ser el consumo de agua, el tema energético, pero fundamentalmente el tema del agua con respecto a nuevas técnicas de extracción”, detalla. “Yo creo que el acuerdo trata de balancear todos estos temas, que son temas por sí solo cada uno. Hemos tenido discusiones en Chile para estructurar una estrategia productiva de litio que permita y valide la extracción privada como parte de un modelo de desarrollo”, agrega Castillo. Con esta asociación, Chile recuperaría el liderazgo mundial en la producción de litio, que Australia le arrebató en 2016.
Journée historique en Guinée. Ce mardi 11 novembre marquera le lancement de la mine de Simandou, cette immense réserve de deux milliards de tonnes de fer à haute teneur. Une mine dont les Guinéens attendaient l'exploitation depuis trente ans. Bientôt, les deux principaux opérateurs, Winning Consortium Simandou (WCS), un consortium d'entreprises chinoises, et Simfer, une filiale de l'anglo-australienne Rio Tinto associée à la chinoise Chinalco, exporteront 120 millions de tonnes de fer par an, générant des milliards de dollars de revenus pour l'État guinéen. Ce projet lèguera aussi un chemin de fer de plus de 600 km entre le port de Morebaya et la mine dans l'est du pays. Et prévoit la construction, dans un deuxième temps, d'un port en eau profonde et d'une usine de transformation du minerai. Le ministre des Mines Bouna Sylla répond aux questions de RFI. RFI : Ce mardi 11 novembre marque le lancement du projet Simandou. Cela fait presque trente ans que l'on parle de ce projet, qui se concrétise enfin. C'est un jour historique pour la Guinée. Est-ce une satisfaction pour vous ? Bouna Sylla: C'est plus qu'une satisfaction. C'est plutôt le passage du rêve à la réalité pour des millions de Guinéens. Depuis nos pères fondateurs, tous les dirigeants qui se sont succédé ont eu pour objectif de réaliser ce projet. Finalement, c'est grâce au leadership du président de la République, Mamadi Doumbouya, que ce projet voit le jour de manière concrète, avec les infrastructures que vous voyez devant vous. Ce gigantesque projet est le plus gros projet mine-infrastructures dans le monde, avec 20 milliards de dollars d'investissements. Comme vous le dites, ce sera un des plus grands projets miniers du monde. Les entreprises doivent produire et exporter à terme 120 millions de tonnes de fer par an. Cela va générer des revenus considérables pour l'État guinéen à travers des taxes et des impôts. À combien chiffrez-vous ces revenus ? Quand on atteindra les 120 millions de tonnes, ce sera environ deux milliards de dollars de revenus qui seront générés par le projet, sans compter les revenus indirects. Le projet ne sera pas uniquement pour l'exportation du minerai brut, comme on l'a connu par le passé, mais ce minerai sera également transformé sur place pour plus de valeur ajoutée. Les premières années, les entreprises bénéficieront d'exonérations d'impôts relativement importantes. Les dix premières années, Winning Consortium Simandou (WCS) ne payera pas d'impôts sur les sociétés et Simfer bénéficiera d'une exonération de 50 % les huit premières années. Pourquoi ces exonérations aux entreprises ? Dans l'industrie minière, les revenus les plus sûrs sont les royalties, c'est-à-dire les taxes minières. Il n'y a pas d'exonération sur les taxes minières. Dans le cas de Simfer, les impôts sur les sociétés sont remplacés par le pilier deux de l'OCDE pour que, dès les premières années de profits, il y a 15 % de profits qui sont partagés avec l'État. À la fin de la période de l'impôt minimum forfaitaire de l'OCDE, on passera au droit commun qui est de 30 %. Dans combien de temps atteindra-t-on la production de 120 millions de tonnes de fer ? Dans les accords, c'est trois ans. Mais avec l'avance qui a été prise par les partenaires industriels dans la réalisation du projet, nous atteindrons ces 120 millions de tonnes au bout de deux ans. Simandou en phase d'exploitation représente environ combien d'emplois directs et indirects ? En phase de construction, c'est plus de 50 000 emplois. En phase d'exploitation, c'est entre 10 000 et 15 000 emplois directs, sans compter tous les emplois indirects. Quand vous mettez tout ça ensemble, cela sera au moins plus de 20 000 emplois. On est en train de passer de la phase de construction de la mine à la phase d'exploitation. Ces prochains mois, on va vers une perte de 30 000 emplois à peu près. Justement, dans le cadre du comité stratégique du projet Simandou, on a une task force qui s'appelle la « Task force de mobilisation » afin d'éviter que les 50 000 personnes qui travaillent sur ce projet ne se retrouvent pas au chômage. C'est pour cela que nous travaillons pour créer de nouveaux projets dans le cadre du programme Simandou 2040. Dans le secteur minier, on a un projet de raffinerie qu'on a lancé au mois de mars dernier, qui va absorber une partie de ces employés. D'ici à la fin de l'année, on va lancer un nouveau projet de raffinerie de transformation de bauxite en alumine. Tous ces projets que nous allons lancer permettront d'absorber, dans le cadre de la remobilisation des démobilisés du projet, ces 50 000 personnes et leur trouver des perspectives. Ce qui va permettre de réduire la pauvreté dans le pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023 sous le Comité national du rassemblement pour le développement (CNRD). Qu'est-ce qui a changé à la suite de ces renégociations ? Au niveau fiscal, on a amélioré substantiellement les revenus attendus par l'État dans le projet de plus de 20 % par rapport aux conventions initiales. Mais aussi, chose extrêmement importante, les infrastructures telles que renégociées vont faire du transport marchandises, passagers et minerais. Il y aura un train de passagers par jour dans chaque direction et trois trains marchandises par semaine, ce qui permettra d'augmenter encore plus l'impact économique du projet pour l'ensemble du pays. Les conventions ont été renégociées en 2022 et 2023. Une partie des résultats de ces négociations ont été publiés, mais pas tout. Notamment, la convention de codéveloppement, qui crée la Compagnie du Transguinéen (CTG) et qui encadre la gestion des infrastructures du projet, n'a pas été publiée. Certains observateurs estiment que c'est un manque de transparence. Quand est-ce que cette convention sera publiée ? Il faut se rendre compte que c'est un projet complexe. Il entre en production aujourd'hui, mais il y avait quelques documents qui étaient en cours d'ajustement. Après la construction des infrastructures, il faut six mois de mise en service pour s'assurer que l'ensemble de l'infrastructure est robuste. C'est après tout cela que l'on peut entrer dans les questions de publication des documents. On ne va pas publier quelque chose alors qu'on a six mois de mise en service. À la fin de la mise en service, c'est validé par les certificateurs indépendants internationaux qui sont recrutés, qui disent : « Tout est ok. Voici le coût des investissements. Le chemin de fer fonctionne bien, la signalisation fonctionne bien. Les boucles ferroviaires, etc. » C'est à la fin de tout cela que l'on pourra publier. Mais une fois que la mise en service du projet est finalisée, c'est-à-dire pas avant six mois, vers juin 2026. Puisque cette convention, pour l'heure, n'est pas publiée, on a peu de précisions encore sur la CTG qui sera l'opérateur des infrastructures. Quel est le statut de cette entreprise ? Les entreprises minières vont-elles, par exemple, devoir payer une redevance pour utiliser les infrastructures ? Qu'est-ce que va rapporter à l'État guinéen ? C'est une société anonyme, privée, de droit guinéen, qui est propriétaire des infrastructures et qui est opérateur de ces infrastructures pour les 35 prochaines années. Le modèle économique du projet, c'est que les principaux clients de la CTG, ce sont les mines. Les mines vont faire transporter leurs minerais sur le chemin de fer et l'exporter via le port. Ce n'est pas gratuit, ils vont payer des redevances d'utilisation de l'infrastructure. Ce sont ces redevances qui permettent à la CTG de fonctionner, mais également de rembourser les dettes contractées pour le financement de la réalisation de l'infrastructure. Certains responsables guinéens ont affirmé à plusieurs reprises que les entreprises minières construisaient un port en eau profonde pour accueillir les minéraliers, qui sont les bateaux servant à exporter le fer. Pourtant, sur les sites Internet de Simfer et de Winning Consortium Simandou, il est indiqué qu'ils construisent des ports de barges qui, elles, iront en haute mer pour déposer le fer sur des minéraliers. Finalement, quel type de ports aura-t-on pour ce projet ? À la fin de l'atteinte des 120 millions de tonnes, au bout de deux ou trois ans, on va engager les études de faisabilité pour l'extension de la capacité du port, pour passer à un port en eau profonde. Il faut d'abord faire les études de faisabilité qui nous diront combien de temps prendra la construction de l'infrastructure. Les conventions prévoient que les entreprises fassent une étude de faisabilité dans les deux ans, soit pour une aciérie d'une capacité de 500 000 tonnes par an, soit d'une usine de pellets - un produit intermédiaire entre le fer et l'acier - d'une capacité de deux millions de tonnes par an. En Guinée, l'un des problèmes majeurs pour l'industrialisation, c'est le manque d'énergie. Avec quelles solutions énergétiques peut-on construire de telles usines en Guinée ? Déjà, il y a une capacité aujourd'hui hydroélectrique qui permet de fournir de l'énergie à ce projet d'aciérie ou d'usines de pellets de 2 millions de tonnes. Il y a un barrage en construction de 300 mégawatts, qui est à plus de 45 % terminé. Il y a d'autres projets thermiques qui sont également en construction. Il y a une planification énergétique aujourd'hui du pays pour aligner les besoins énergétiques et industriels du pays avec le développement de nouveaux projets. Ce projet Simandou, avec les flux de revenus que cela va générer pour l'État, permettra également d'avoir plus de capacités de financement pour de nouvelles capacités énergétiques. En Guinée, il y a un autre grand gisement de fer, c'est la mine de fer du mont Nimba, qui n'est pas très loin de Simandou d'ailleurs. Ce projet reste bloqué parce que jusque là, les entreprises privilégiaient de faire sortir le minerai par le Liberia qui est plus proche, alors que l'État guinéen privilégiait une sortie par un port guinéen. Aujourd'hui, l'option que vous privilégiez, c'est de faire un raccordement entre le chemin de fer de Simandou et le mont Nimba ? La volonté du gouvernement, c'est de faire une boucle ferroviaire sur l'ensemble du pays. Le gisement du mont Nimba est à 130 kilomètres du chemin de fer de Simandou, ce n'est pas très loin. La question de capacité ne se pose pas, car il y a une capacité disponible sur l'infrastructure ferroviaire. Cela augmente aussi la viabilité du projet de Nimba, du fait de la disponibilité de l'infrastructure du Simandou. Il y a d'autres projets miniers de moindre envergure qui sont aussi en souffrance depuis un moment. Notamment la bauxite à Dabola-Tougué et le fer à Kalia, dans la région de Faranah. Envisagez-vous aussi de faire des raccordement de chemin de fer pour relancer ces projets miniers ? Tout le mérite de ce projet Simandou tel qu'il est pensé, conçu et réalisé, c'est d'être une infrastructure multi utilisateurs. Cela veut dire qu'il y a un droit d'accès des tiers qui sont le long du corridor. Vous avez parlé du projet de bauxite de Dabola-Tougué, du projet de minerai de fer de Kalia, et on vient de parler du mont Nimba. Tous ces projets négocieront des accords d'accès ferroviaire pour pouvoir transporter leurs minerais vers les ports qui se trouvent sur la côte. L'avantage du co-développement, c'est que ça permet d'avoir une infrastructure qui est économiquement viable parce que ça réduit les dépenses d'investissement de capital (Capex) pour tous les investisseurs. Cela permet aussi aux mines de pouvoir transporter leurs minerais à des prix compétitifs et devenir beaucoup plus viables. Le minerai de Kalia, s'il n'y avait pas la disponibilité de cette infrastructure, est difficile à sortir, car il est piégé dans l'arrière-pays. Mais du fait de la disponibilité de cette infrastructure et du droit d'accès qu'elle offre, avec des principes tarifaires extrêmement transparents pour tous les utilisateurs, c'est une chance pour tous les projets qui se trouvent le long du corridor d'être sur le marché. Une chance aussi pour la Guinée d'avoir à réaliser ces infrastructures conformément à cette vision. Sinon, on allait se retrouver avec une infrastructure dédiée uniquement au minerai de fer de Simandou, ce qui n'avait aucun sens. Malheureusement, sur les chantiers, il y a eu un certain nombre d'accidents et de morts. Winning Consortium a déclaré en octobre qu'il y avait eu deux morts chez eux. Nos confrères de Reuters ont publié en mars une enquête dévoilant qu'il y avait eu une dizaine de morts chez Winning Consortium. Au mois d'août, il y a eu un mort chez Rio Tinto. Quel est votre bilan du nombre de morts sur les chantiers ? Je ne commente pas les chiffres, mais ce que je peux vous dire que pour tous ces accidents, on a recruté des firmes indépendantes pour des enquêtes. Les résultats de ces enquêtes vont être révélés. Mais votre bilan, combien y a-t-il eu de morts sur la phase de construction en tout ? Comme je vous ai dit, il y a des enquêtes qui sont en cours. Quelqu'un peut aller au travail et il rentre le soir, il a la malaria, il meurt. On va déterminer si c'est à cause de son travail ou non. C'est pour cela que l'on met en place des enquêtes indépendantes. Il y a des firmes internationales qui ont été recrutées, qui font ces enquêtes dont les résultats seront communiquées ultérieurement. Les questions d'accident et de santé-sécurité pour les travailleurs du secteur minier sont un sujet extrêmement important pour nous. Nous travaillons avec tous les partenaires internationaux afin de prendre des mesures afin que ce type d'accident ne puisse se reproduire. Dans les conventions, il est prévu que 5 % des revenus induits par le projet Simandou aillent dans l'éducation. Pourriez-vous préciser ce projet ? 5 % des revenus de chacune des mines, en termes d'impôts et taxes, que l'État guinéen va percevoir, vont être affectés au financement du système éducatif à l'intérieur du pays. Construire des écoles, des bibliothèques, des enseignants pour augmenter le niveau de l'éducation, le niveau d'alphabétisation. Ensuite 20 % des impôts et taxes que l'État va percevoir provenant de la CTG pour amener aux meilleurs lycéens guinéens, des 33 préfectures du pays pendant les 35 prochaines années, des bourses d'études en France, aux États-Unis, en Chine, au Japon, dans le monde entier pour former les générations futures. L'argent pour les générations futures, c'est l'investissement sur le capital humain. Avec les 5 % de revenus induits par Simandou et les 20 % de la CTG, combien tablez-vous pour le budget de ce programme ? Pas moins de 200 à 300 millions de dollars par an. Il faut préciser que toutes ces bourses seront pour les filières scientifiques et techniques, parce que il faut former plus de gens pour la production que pour la gestion. Ce qui ferait à peu près combien de bourses d'études par an ? Je ne peux pas vous dire aujourd'hui avec certitude combien de personnes on pourrait envoyer, mais c'est des milliers de jeunes qui vont en profiter. 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China dio luz verde a su alianza con la empresa estatal chilena Codelco para la extracción del litio en Chile, que resguarda las mayores reservas mundiales del mineral. El visto bueno del regulador antimonopolio del gigante asiático era el último requisito externo, ahora sólo le falta a Chile validar esta alianza que tiene el desafío de conciliar lo económico y lo ambiental. La autorización del país asiático era la última condición necesaria a nivel internacional para materializar la sociedad que permitirá al Estado de Chile ingresar a la explotación del litio. El proyecto inició en 2023, cuando la estatal chilena Codelco anunció la alianza con la empresa privada SQM, que dispone de un cuarto de capital chino. Ahora que recibió el visto bueno del regulador antimonopolio chino, el peso internacional de Chile aumenta a la hora de hablar de nuevas tecnologías. “Para nosotros como Chile, es un mineral estratégico, pero para otros países es un mineral crítico. Esa distinción es importante porque los países lo utilizan en la producción de piezas y parte, por ejemplo, de baterías y en capacidad de almacenamiento. Y a nosotros nos interesa participar en esa discusión a nivel internacional, nos interesa tratar de generar encadenamientos productivos vinculados con el litio, y obviamente buscar asociaciones con aquellos que están llevando adelante esta tecnología, no solamente China, sino también Estados Unidos y muchos países europeos. Creo que es clave en nuestra estrategia de vinculación. Tenemos acuerdos de libre comercio con todos ellos”, explica a RFI el vicepresidente ejecutivo de Corporación de Fomento de la Producción de Chile, José Miguel Benavente. “Puede haber maneras de extracción distintas” Mientras los países ricos piden litio para baterías de autos eléctricos y otros sistemas de almacenamiento de energía renovable, la extracción de este mineral pone en peligro los ecosistemas, como el del Salar de Atacama, que contiene 8,3 millones de toneladas de litio y abastece el 30% de la demanda global. El profesor del Departamento de Ingeniería de Minería de la Universidad de Chile, Emilio Castillo, considera que esta alianza es una oportunidad para una extracción más sostenible: “El hecho de que esté una empresa estatal ayuda a darle validez al modelo. Yo creo que también motiva este resguardo ambiental, que es parte de una estrategia en general, de cómo nosotros pensamos los salares como unidades productivas. Y creo que el cambio fundamental está en decir que puede haber maneras de extracción distintas, que generen impactos menores, más controlados o más mitigados en temáticas ambientales. Y el acuerdo también busca mejorar y aumentar el nivel de producción, aprovechando estas nuevas tecnologías y teniendo más información de cómo puede ser el consumo de agua, el tema energético, pero fundamentalmente el tema del agua con respecto a nuevas técnicas de extracción”, detalla. “Yo creo que el acuerdo trata de balancear todos estos temas, que son temas por sí solo cada uno. Hemos tenido discusiones en Chile para estructurar una estrategia productiva de litio que permita y valide la extracción privada como parte de un modelo de desarrollo”, agrega Castillo. Con esta asociación, Chile recuperaría el liderazgo mundial en la producción de litio, que Australia le arrebató en 2016.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée des sanctions onusiennes contre le président syrien, l'arrestation d'un cadre du PPA-CI et un accord entre les démocrates et républicains pour mettre fin au shutdown. Gaza : que sait-on de la future force internationale ? Les États-Unis ont présenté un projet de résolution destiné à être débattu au Conseil de sécurité de l'ONU pour envoyer une force internationale dans la bande de Gaza. Donald Trump a annoncé qu'elle serait « déployée très bientôt ». Quel serait le rôle de cette force ? Comment les Palestiniens pourraient-ils réagir à la présence de militaires étrangers dans l'enclave ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Syrie : pourquoi l'ONU a-t-elle levé les sanctions contre le président al-Charaa ? Le Conseil de sécurité des Nations unies a voté la levée des sanctions visant le président syrien par intérim. Ahmed al-Charaa ne figure plus sur la liste des personnes soutenant le terrorisme. Comment expliquer cette décision alors que le tombeur de Bachar el-Assad est un ancien jihadiste qui s'était rallié à al-Qaïda ? Avec Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen et chargé de cours à l'Université de Genève. Côte d'Ivoire : un proche de Laurent Gbagbo dans le viseur de la justice Vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, Damana Adia Pickass, a été arrêté et placé en détention préventive. Le parti de Laurent Gbagbo dénonce un « acharnement judiciaire » et y voit une tentative de museler l'opposition. Que lui reproche la justice ivoirienne ? Que risque-t-il alors qu'il est déjà condamné à dix ans de prison dans une autre affaire ? Avec Bineta Diagne, correspondante permanente de RFI à Abidjan. États-Unis : vers la fin du shutdown ? C'est le shutdown le plus long de l'histoire des États-Unis. Après 40 jours de paralysie budgétaire avec d'importantes conséquences sociales et économiques, les sénateurs démocrates et républicains sont enfin parvenus à un accord. Pourquoi le blocage a-t-il été si long ? Quelles ont été les conséquences de cette situation ? Avec Françoise Coste, historienne et professeure d'études américaines à l'Université de Toulouse Jean-Jaurès.
On this special crossover episode, Dane Carlson joins Joe Barker on the Rural Strong Podcast to talk about Sitehunt, entrepreneurship, and the power of AI to help rural and small-community economic developers compete at scale. In this episode of Rural Strong, Joe and Dane explore how AI tools like Sitehunt automate site analysis, RFI responses, and data collection — giving small EDOs the same analytical firepower as their big-city counterparts. Dane shares his unlikely journey from early-2000s internet entrepreneur to chamber president in the Sierra Nevada foothills to Texas economic-development director to startup CEO. They discuss why feedback matters more than features, why execution beats ideas every time, and why even the smallest communities need a modern website, a plan, and the willingness to pivot. Dane also unpacks how child care, housing, and workforce shortages have become the new pillars of competitiveness, why AI is best thought of as a “dim-witted but persistent intern,” and how rural leaders can use technology to take back the information advantage from site selectors. Like this show? Please leave us a review here (https://econdevshow.com/rate-this-podcast/) — even one sentence helps! Ten Actionable Takeaways for Economic Developers Treat AI as an intern, not an oracle. Feed it data and context to get useful answers. Launch before you're ready. Iterate in public and let real feedback drive improvement. Build a website that sells your community. Clear contact info and photos matter more than fancy graphics. Use LinkedIn as your industry newspaper. Learn from and connect with other EDOs daily. Start a local podcast. It's the best modern BRE tool and a non-threatening way to engage businesses. Plan but pivot. No plan survives first contact with reality; stay nimble. Address child care and housing head-on. They're workforce issues now, not social ones. Prioritize execution over ideas. A mediocre idea well executed beats a brilliant idea untried. Save cash for the long haul. Entrepreneurs fail more often from running out of runway than from bad concepts. Ask for feedback early and often. It's how both products and communities get better.
Anti-Turk protests in Montenegro have added to rising tensions between Serbia and Turkey. The unrest was set off by anger over Ankara's sale of weapons to Kosovo, and growing fears of Turkish influence in the Balkans. “Turks out!” shouted protesters as they marched through Podgorica, the Montenegrin capital. Several Turkish-owned businesses, among the country's largest investors, were ransacked during last month's violence. The clashes were sparked by a knife attack on a Montenegrin citizen by Turkish nationals. After the unrest, Montenegro imposed visa requirements on Turkish visitors. Some opposition parties accused Serbia of stoking the protests, pointing to rising friction between Belgrade and Ankara over the arms sale to Kosovo. “There are those accusing the Serbian region of being behind it,” Vuk Vuksanovic, of the Belgrade Centre for Security Policy, told RFI. “Although I have seen no material evidence.” Widening rift While Serbia has not commented on the accusations, it has the capacity to incite such unrest given its strong influence in Montenegro, Vuksanovic said. “The drama involving Montenegro has built up to this difficult atmosphere in Serbian-Turkish relations,” he said. Serbian President Aleksandar Vucic last month accused Turkey of trying to resurrect the Ottoman Empire through the sale of sophisticated drones to Kosovo, which broke away from Serbia in 1999. Analysts say the weapons deal could shift the balance of power in the region. “There are the kamikaze drones, which are posing a threat, and there are also strategic drones likely to be used to secure the border itself and more as a show of force,” said Zoran Ivanov, a security expert from the Institute of National History in Skopje, North Macedonia. “So it poses a direct security threat to Serbia and Serbia has to react to this.” Criminalising identity: Turkey's LGBTQI+ community under threat Changing alliances The tension marks a sharp turnaround. In recent years, Turkish President Recep Tayyip Erdogan had built a close relationship with his Serbian counterpart, and Turkish companies became major investors in Serbia. However the arms sale to Kosovo reveals a shift in Turkey's relations with Belgrade, explained international relations professor Huseyin Bagci, of Ankara's Middle East Technical University. “Turkey has more leverage than Serbia,” Bagci said. “The relations between Turkey and Serbia, we understand each other, but it is not as happy as before.” Analysts say the shift reflects Ankara's wider ambitions in the Balkans. “Ankara is trying to increase its influence and will do it,” said Bagci, adding that Turkey's historical and cultural ties to the region run deep – with millions of families tracing their roots back to the former Ottoman territories. “The Ottoman Empire was a Balkan empire. The Turkish influence is getting bigger, and of course, they don't like it. But Turkey is the big brother in the Balkans.” Turkish Cypriot vote could force shift in Erdogan's approach to divided island Turkish expansion Last month, Turkish forces took command of NATO's KFOR peacekeeping mission in Kosovo. At the same time, Turkish businesses continued expanding across the region. “They're expanding their markets; they're expanding their capabilities; they're expanding their influence,” Ivanov said. Turkey's renewed focus on the Balkans was unsurprising given historical ties, he added. “That's natural for the Turks to come to invest in the region and now looking for their old roots." However its expanding presence might feel like history repeating itself, Ivanov warned. As “a man who is coming from the Balkans,” he said, he sees “the Turks coming as they were in history” – a reminder of a past many in the region have not forgotten. The European Union has praised Ankara for supporting peacekeeping operations and economic aid in Kosovo. But analysts caution that Turkey must avoid alienating its Balkan neighbours. “Ankara also has to be mindful of its own limitations of its own Balkan ambitions," Vuksanovic. said. "Because otherwise it can push majority Christian Orthodox nations like the Serbs, Greeks and Bulgarians to work against the Turks if the Turks are perceived to be too provocative or aggressive.”
Show Notes (contains affiliate links): How To Grow a Ham Radio Club Pt. 2 On this week's episode of Ham Radio Crash Course, a podcast roughly based on amateur radio but mostly made up of responding to emails from listeners, hosted by Josh Nass - KI6NAZ and his reluctant wife, Leah - KN6NWZ, we talk about taking a drive to the RFI, how to grow a ham radio club (now with more ideas) and the FAA cancelling flights due to the federal shutdown. Announcements: HRCC Net - https://hrcc.link. Gigaparts Link (get 10% with code JOSH) - https://www.gigaparts.com/nsearch/?lp=JOSH Ham Radio Minute: Take a drive to the RFI Ham Radio Test Study with Leah - Extra Exam HamStudy: https://hamstudy.org Support by getting something from Signal Stuff: https://signalstuff.com/?ref=622 Gordon West Ham Radio Test Prep Books with HRCC Links -Technician: https://amzn.to/3AVHGU1 -General: https://amzn.to/4ehQ5zz -Extra: https://amzn.to/4efCqJ2 Free Fastrack to Your Ham Radio License Books on Audible (for new to Audible readers): https://www.amazon.com/hz/audible/mlp/membership/premiumplus?tag=hrccpodcast-20 Join the conversation by leaving a review on Apple Podcast for Ham Radio Crash Course podcast at https://podcasts.apple.com/us/podcast/ham-radio-crash-course/id1400794852 and/or emailing Leah@hamtactical.com. Leaving a review wherever you listen to podcasts will help Ham Radio Crash Course reach more hams and future hams and we appreciate it! Show Topic: How To Grow a Ham Radio Club Hog Wild in the Salted Ham Cellar. https://www.reddit.com/r/amateurradio/s/4z39TT32uP Preparedness Corner - FAA and flight cancellations, what now? https://www.nbcnews.com/business/travel/shutdown-airports-flights-refund-rcna242464 Email Correspondent's Tower: We answer emails with ham radio questions, comments on previous podcasts, T-shirt suggestions and everything in between. Links mentioned in the ECT: Club website: PCARA'dot'org YouTube channel handle: @peekskillcortlandtamateurr7670 Archived HRCC Movie Club Voted and suggested movies here - https://poll.ly/N7Jt2ACU1Epz5PSJmknw CJ's Nifty List of HRCC Movie Club movies here - https://letterboxd.com/roguefoam/list/ham-radio-crash-course-podcast-movie-club/ The 5th Wave 10/30 War of the Worlds (2005) 10.5/30 Hitchhiker's Guide To The Galaxy 11/30 Maximum Overdrive 11/30 The Tomorrow War 11/30 On The Beach (1959) 12/30 The Postman 12/30 Soylent Green 12/30 World War Z 12/30 Waterworld 13/30 San Andreas 13/30 Airplane 14/30 The Day After (1983) 14/30 The Day After Tomorrow 14/30 Z is for Zachariah 14/30 Fall (2022) 14.5/30 Signs 15/30 Deep Impact 15/30 The Birds 15/30 Twisters (2024) 15/30 Armageddon 15.5/30 Sean of the Dead 16/30 Zombieland 16/30 The Book of Eli Ranked: 16.75/30 Love and Monsters 17/30 Frequency 17/30 2012 17/30 Greenland 17/30 12 Monkeys 17.5/30 Threads 18/30 The Survivalist 18/30 Independence Day 18.5/30 Contact (1997) 19/30 The Towering Inferno 19/30 Don't Look Up 19.5/30 Twister 19.5/30 Dante's Peak 19.5/30 Tremors 20/30 The Road 21/30 The Quiet Place 21/30 Red Dawn (1984) 22/30 Wall-E 23/30 Blast From The Past (1999) 23.5/30 28 Days Later 24.5/30 Apollo 13 24.5/30 Contagion 25/30 I Am Legend 25/30 10 Cloverfield Lane 26.5/30 The Martian 27/30 On Hiatus Indefinitely Thank you all for listening to the podcast. We have a lot of fun making it and the fact you listen and send us feedback means a lot to us! Want to send us something? Josh Nass P.O. Box 5101 Cerritos, CA 90703-5101 Support the Ham Radio Crash Course Podcast: Patreon - https://www.patreon.com/hoshnasi Shop HamTactical: http://www.hamtactical.com Shop Our Affiliates: http://hamradiocrashcourse.com/affiliates/ Shop Our Amazon Store: https://www.amazon.com/shop/hamradiocrashcourse As an Amazon Associate I earn from qualifying purchases. Connect with Us: Website...................► http://hamradiocrashcourse.com YouTube..................► https://www.youtube.com/c/HamRadioCrashCourse Podcast...................► https://hamradiocrashcourse.podbean.com/ Discord....................► https://discord.gg/xhJMxDT Facebook................► https://goo.gl/cv5rEQ Twitter......................► https://twitter.com/Hoshnasi Instagram.................► https://instagram.com/hoshnasi (Josh) Instagram.................►https://instagram.com/hamtactical (Leah) Instagram.................►https://instagram.com/nasscorners (Leah)
600.000 Venezolanos se han quedado en situación irregular en Estados Unidos tras el vencimiento de su estatus de protección temporal (TPS), concedido por la administración Biden y revocado por Donald Trump. Les permitía permanecer en el país de manera legal al considerarse que no podían regresar a su país natal de manera segura. RFI abordó con integrantes de ONGs pro-migrantes en Estados Unidos en qué situación se quedan y qué opciones tienen estos cientos de miles de venezolanos. Con entrevistas de Manu Terradillos y Justine Fontaine "La gente (está) muy angustiada, muy desesperada. Si no tienes una petición de asilo, si no tienes ninguna otra opción, tienes el riesgo de ser deportado si te detienen." Wiliam Díaz, fundador de "Casa de Venezuela", una ong que ayuda jurídicamente a migrantes en Estados Unidos, explica el sentimiento de la comunidad venezolana, después de que este viernes 7 de noviembre 250.000 de ellos se quedasen sin su TPS, el estatus de protección temporal. Se unen a los 350.000 que lo perdieron hace unas semanas, tras una victoria judicial de Donald Trump para revocarlo. En total son 600.000. Algunos aún están protegidos temporalmente, al haber interpuesto previamente una demanda de asilo, o contar con algunos meses más de permiso de trabajo, pero la gran mayoría se quedan expuestos si deciden quedarse. Rachel Schmidtke es responsable para Latinoamérica de la ONG Refugees International en Estados Unidos: "La mayoría van a quedar sin estatus en Estados Unidos y eso significa que están en una situación muy precaria. Van a perder su permiso para trabajar, entonces no van a poder trabajar de forma digna ni tampoco formal en Estados Unidos y también pueden ser sujetos a la detención. O pueden ser deportados, entonces esas personas ya están en una situación de muy alto riesgo. Esta situación, unida a las agresivas actuaciones de los agentes de ICE, el servicio de inmigración y aduanas, hace que aquellos que permanecen en territorio estadounidense, opten, como cuenta William Díaz, por vivir escondidos: "Nadie quiere estar en redes sociales, nadie quiere declarar a los medios y nadie quiere incluso participar en eventos. Este fin de semana hubo un evento de festividad religiosa tradicional de Venezuela y la asistencia fue muy pobre." Ante la perspectiva de vivir de manera clandestina o ser detenidos, otra solución es abandonar el país antes de verse obligados a hacerlo. Los solicitantes del TPS recibieron esta protección por el riesgo que supone regresar a Venezuela. Rachel Schmidtke explica que en Refugees International se buscan alternativas: "Muchos que no quieren regresar a Venezuela por razones obvias, pero quizás quieren irse a Colombia o a España o a otros países donde (podrían) vivir en una situación más segura, donde tienen familia. Tenemos que empezar a mirar si otros países pueden abrir más rutas legales para estas personas. La ONG Casa de Venezuela trabaja para solicitar que se aplique una Deportación Diferida, para ganar tiempo, pero la administración Trump no parece proclive a otorgar prórrogas.
Direction Drouant, place Gaillon au centre de Paris. Drouant, institution parisienne, cœur battant de la littérature puisque dans ces murs, à deux pas de l'Opéra, se réunit l'académie Goncourt. 10 membres élus à vie décernent depuis plus d'un siècle le prix éponyme, au meilleur livre ouvrage en français de l'année. Un prix voulu par les frères Goncourt, à la fin du XIXème, et devenu un incontournable de la vie littéraire française. Un fauteuil et un couvert Singularité de l'académie Goncourt, ses membres ont un fauteuil, comme pour les académies de l'Institut de France, mais n'étant pas sous la coupole, mais dans un restaurant et la table ayant son importance, les «Goncourt» ont également un couvert. Ils se retrouvent une fois par mois le mardi et le premier mardi de novembre pour décerner le prix. Ce jour-ci, un menu spécial est pensé, conçu et servi aux académiciens, au lauréat ou à la lauréate et son éditeur. Sa composition est gardée secrète pour être une surprise et une fête le jour du prix. Son élaboration est le fruit du travail complice, curieux, passionné de James Ney, le directeur de Drouant et du chef des cuisines du restaurant, Romain Van Thieunen depuis 2022. La littérature pour inspiration, un «supplément d'âme» apporté, au-delà des plats servis. Ce menu est un cadeau et un trésor de créativité. Notre tournage s'est fait en amont, sous le sceau de ce secret, et notre émission patiemment gardée pour vous la proposer au bon moment, comme vous pouvez aussi si vous le souhaitez aller le savourer chez Drouant. Avec James Ney, directeur de Drouant, et Romain Van Thienen, chef du restaurant. Le Goncourt a été décerné le 4 novembre 2025 à Laurent Mauvignier pour «La maison vide» aux éditions de Minuit. Le prix Renaudot a été décerné le même jour à Adélaïde de Clermont-Tonnerre pour «Je voulais vivre». Dans les coulisses et du côté de la presse, nous avons voulu savoir comment était vécue cette journée et ce que représentait le prix Goncourt. Question posée à l'une des figures de la littérature sur RFI : la journaliste Catherine Fruchon-Toussaint, productrice de l'émission Littérature sans frontières, un mot enfin du prix Goncourt des détenus et du choix Goncourt à l'international. À écouter Littérature sans frontières. Pour découvrir l'histoire du restaurant Drouant, fondé en 1880 par Charles Drouant, 16-18 place Gaillon, Paris 2ème arrondissement. Le menu Goncourt est disponible chez Drouant jusqu'au 15 décembre 2025. Il est conseillé de réserver 72 heures en amont. Pendant l'émission, est diffusé un extrait de la remise du prix Goncourt de 1954, et l'élection de Jean Giono au siège de Colette. Le menu du prix Goncourt 2025 placé sous le signe de Colette : langoustine, huîtres et caviar, lièvre à la royale, langues d'oursin, cerises fossilisées, et en dessert une pomme flétrie opaline de caramel, lamelles de poire crues. «Rien n'est plus émouvant qu'un fruit qui vieillit à la lumière.» Colette. Merci à Emma Morris chez Viennot sans qui cette émission n'aurait pu exister. Pour aller plus loin - Le site de l'académie Goncourt - La maison vide, de Laurent Mauvignier - Bernard Clavel – Les fruits de l'hiver - Huysmans – À rebours - Les mandarins, de Simone de Beauvoir. - Colette : Pour découvrir la femme, l'autrice, à Paris, la BNF organise une grande exposition autour de l'auteure. - Chez Virginie à Montmartre. Programmation musicale : Drama Queen, de Melba. En images
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'adhésion de l'Ukraine à l'Union européenne et des soldats nord-coréens capturés en Ukraine qui demandent l'asile à la Corée du Sud. Soudan: comment le Tchad se prépare à accueillir des milliers de réfugiés? Après la prise de la ville d'El-Fasher par les Forces de soutien rapide (FSR), le Tchad craint un nouvel afflux massif de réfugiés venant du Darfour. Les autorités et les organisations humanitaires estiment qu'au moins 120 000 personnes fuyant les combats pourraient franchir la frontière. Avec déjà près d'1,5 million de réfugiés soudanais, le pays peut-il accueillir cette nouvelle vague ? Comment leur arrivée sera-t-elle organisée ? Avec Nadia Ben Mahfoudh, correspondante de RFI à N'Djamena. Union européenne: l'Ukraine peut-elle encore rejoindre les 27? Le président Volodymyr Zelensky a demandé au Premier ministre hongrois, Viktor Orbán, de ne pas bloquer l'adhésion de son pays à l'Union européenne. Pourquoi la Hongrie pose-t-elle son veto ? Quelles sont les chances que l'Ukraine puisse rejoindre l'UE ? Une adhésion permettrait-elle de changer le cours de la guerre ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Guerre en Ukraine: que vont devenir les soldats nord-coréens capturés? Alors que les militaires nord-coréens combattant au front auraient reçu l'ordre de se suicider pour éviter d'être capturés, deux d'entre eux, arrêtés par l'armée ukrainienne, demandent l'asile politique à la Corée du Sud. En dépit des relations déjà tendues avec Pyongyang, quelle sera la réponse de Séoul ? Avec Théo Clément, chercheur indépendant, spécialiste du développement économique de la Corée du Nord. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur un post X de la célèbre rappeuse américaine Nicki Minaj qui a suscité de nombreuses réactions de la part des internautes nigérians.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Dans son discours de jeudi, lors de sa prestation de serment pour un huitième mandat, le président camerounais Paul Biya a appelé ses adversaires politiques à « l'union sacrée », mais a accusé certains politiciens d'être « irresponsables » et a assuré que « l'ordre règnera ». Comment pourrait se matérialiser cette « union sacrée » ? Quelle peut être, à présent, la stratégie de son principal adversaire, Issa Tchiroma ? Armand Leka Essomba enseigne la sociologie à Yaoundé 1 et dirige le Laboratoire camerounais d'études et de recherches sur les sociétés contemporaines. Il est l'invité de Christophe Boisbouvier. RFI : Dans le résultat officiel de la présidentielle, Paul Biya perd quatorze points par rapport à 2018. Est-ce à dire que son parti RDPC traverse un passage à vide ? Armand Leka Essomba : Je pense que cela est évident dans la mesure où on doit pouvoir reconnaître que le parti au pouvoir traverse effectivement une phase de grande perturbation et que probablement soit ce parti, ou alors celui qui l'incarne a perdu probablement une grande part de son attractivité et de son charisme d'antan. Quand l'archevêque de Douala, Mgr Kleda, dit que le résultat officiel de cette présidentielle n'est pas crédible, est-ce qu'il reflète l'opinion de beaucoup de Camerounais ? Disons que ces suspicions, naturellement, sont d'autant plus alimentées que nous sommes à l'ère des réseaux sociaux. Nous avons eu un temps long [entre le jour du vote et le jour des résultats]. La durée des deux semaines, c'est surtout l'injonction qui est faite à tout le monde de ne point communiquer, ni les tendances, etc. Et donc ça jette parfois de la suspicion. La percée d'Issa Tchiroma, même dans les résultats officiels, dans la région du nord et dans les deux régions de l'ouest et du littoral, c'est-à-dire à Douala, quels enseignements vous en tirez ? L'habileté tactique du candidat Issa Tchiroma aura été effectivement d'incarner, à défaut ou par défaut, disons, la synthèse de toutes ces frustrations. Ce d'autant plus qu'un discours social à connotation, j'allais presque dire métaphysique, circulait pour dire qu'il s'agit de transformer cette élection en un référendum pour ou contre Paul Biya. Et finalement, ce qui se révèle, c'est le niveau d'exaspération. Des gens sont prêts tout à fait à dealer avec n'importe qui, à condition qu'ils mettent à la retraite le président dans son exceptionnelle longévité politique. Issa Tchiroma affirme aujourd'hui qu'il y a désormais deux présidents : le président élu, qu'il est lui-même, et le président nommé par le Conseil constitutionnel, c'est-à-dire Paul Biya. Est-ce qu'on va vers un Cameroun coupé en deux ? Ce que je peux dire, c'est d'exprimer quelque peu mon scepticisme. Il est évident que pendant les jours qui viennent, les moments de tension persisteront, notamment dans certaines des régions qui sont des fiefs du candidat Issa Tchiroma. Tout dépendra aussi des mesures importantes qui vont être prises. Donc les mesures d'apaisement, puisque le président de la République, Paul Biya, a demandé à ce qu'une union sacrée se fasse. Il a explicitement fait mention d'une union sacrée. J'ignore si on ira vers des expériences institutionnelles de large ouverture ou d'union nationale, en termes de structuration, par exemple, d'un nouveau gouvernement, mais les jours qui viennent, il faudra être absolument attentif à la manière dont on pourra traduire les propos assez apaisants du chef de l'Etat dans la pratique et dans les orientations politiques. Tout dépendra de ce qui se fera, notamment en termes de gestes d'apaisement, si l'on se réfère au discour d'hier. Et donc l'atmosphère dépendra beaucoup de la traduction politique de cet apaisement. Dans les années 90, Paul Biya avait déjà affronté un adversaire coriace qui proclamait sa victoire et qui organisait des journées ville morte, c'était John Fru Ndi. Et à la fin, c'est Paul Biya qui avait pris le dessus. Est-ce que vous pensez que le même scénario va se reproduire ? Alors personne n'est en mesure de dire ce qui va se passer demain ou après-demain. Mais il est évident que les contextes ont changé. En 1992, Paul Biya était en effet au pouvoir depuis dix ans, il y avait une certaine vitalité humaine et physique. Il faut en tenir compte. La longévité exceptionnelle au pouvoir crée des dynamiques d'inertie systémique et la fragilité physique et humaine, qui est quelque chose de tout à fait naturel, s'associent parfois pour interférer sur, disons la réactivité institutionnelle. S'installent dès lors des formes de paresse, de lenteur, qui peuvent conduire à des expériences d'immobilisme qui sont tout à fait dommageables. Et peut-être dans sa stratégie, Issa Tchiroma compte-t-il sur un essoufflement du parti au pouvoir et de son président ? Alors je crois qu'il y a derrière effectivement un certain imaginaire dans la stratégie d'un certain nombre des challengers de Paul Biya. L'idée que finalement quelque chose pourrait se passer, qu'un accident pourrait survenir et créer les conditions effectivement d'une transition.
Este viernes comienza en Tokio un Congreso sobre la pena de muerte en Asia Oriental, organizada por asociaciones abolicionistas de la región. Países como Corea del Norte siguen aplicando ejecuciones, en su gran mayoría fuera de la vista de la comunidad internacional, y han sido señalados por defensores de derechos humanos. RFI conversó con Elizabeth Salmón, relatora de la ONU para los derechos humanos en la República Popular Democrática de Corea. Se le conoce como Corea del Norte, pero en Naciones Unidas su nombre oficial es República Popular Democrática de Corea - o RPDC. La peruana Elizabeth Salmón es relatora de la ONU para los derechos humanos en ese país y entre sus tareas se encuentra la de monitorear cómo se imparte justicia en el terreno, donde no hay un equipo de Naciones Unidas. El derecho internacional exige que los Estados que no han abolido la pena de muerte solo la apliquen a los crímenes o delitos de extrema gravedad. “En el caso de la República Popular Democrática de Corea, sin embargo, lo que tenemos es que existen alrededor de 40 posibles delitos que podrían terminar siendo objeto de pena de muerte”, apunta Salmón. Entre los delitos castigados con muerte están aquellos vinculados a la comercialización de droga, prostitución y trata de personas. Se incluye también algo “tremendamente llamativo, el consumo de información de lo que se llama naciones hostiles o enemigas, que básicamente se refieren a Corea del Sur". Salmón participa en Tokio en el Congreso regional sobre la pena de muerte en Asia Oriental, del 7 al 9 de noviembre. Aunque es imposible establecer cifras, tuvo acceso a casos de ejecuciones incompatibles con el estándar de castigo a "delitos más graves". "Como relatora, junto con otros relatores de Naciones Unidas, levantamos la voz y enviamos comunicaciones a la RPDC porque llegó a nuestro conocimiento el caso de 11 mujeres que habían sido repatriadas de China y que fueron sometidas el 31 de agosto de 2024 a un juicio público en el que se les acusaba de haber cometido el delito de tráfico humano y esclavitud sexual. Dos de estas mujeres fueron ejecutadas ese mismo día”, explicó. Dos recomendaciones aceptadas La RPDC ha participado en varios ciclos del Examen Periódico Universal, el mecanismo del Consejo de Derechos Humanos de Naciones Unidas para vigilar que se cumplan obligaciones. “En noviembre de 2024, en su cuarto ciclo, por primera vez en la historia de este mecanismo, aceptó dos recomendaciones que tienen que ver precisamente con el tema de la pena de muerte”, aseguró la relatora. Chile pedía reducir los casos castigables con la pena de muerte mientras que Países Bajos le solicitó restringir la pena de muerte a los crímenes más serios del derecho. “A pesar de que tradicionalmente la RPDC no ha querido conversar sobre este tema, en el año 2024 ha aceptado estas dos recomendaciones, que considero tremendamente importantes. Podría ser un signo para poder conversar en el futuro, y ojalá que se tomen en serio estas dos recomendaciones y puedan, en su próximo ciclo o incluso antes, presentar elementos positivos, reformas normativas, restricciones y protocolos que garanticen el derecho a la vida". Salmón apunta además que, al realizar ejecuciones públicas, Pyongyang busca desalentar cualquier crítica en la ciudadanía.
Representantes de más de 50 organizaciones indígenas viajan a bordo de la 'Flotilla Yaku Mama' desde Ecuador hasta Brasil para llevar sus mensajes a la cumbre climática de Belém. RFI conversó con Leo Cerda, representante Kichwa y uno de los tripulantes de la flotilla. Pide el fin de los proyectos petroleros en la Amazonía. La flotilla Yaku Mama -“madre agua” en quechua- zarpó el 16 de octubre de Ecuador con representantes de 60 organizaciones a bordo para recorrer Perú, Colombia y Brasil hasta la Cop30 de Bélem en la desembocadura del Amazonas. Leo Cerda, representante Kichwa de Napo, en la amazonia ecuatoriana, es uno de ellos y contó a RFI algunas etapas de este periplo de cerca de 3000 km en el Amazonas hacia la cumbre climática que arranca el 10 de noviembre. En sus diferentes etapas, los tripulantes de la caravana fluvial compartieron experiencias con comunidades locales que enfrentan retos ambientales tales como la tala ilegal de árboles, la minería ilegal y las consecuencias de explotación petrolera. “Paramos en la comunidad Serena que es mi comunidad. Nosotros tenemos la primera guardia de mujeres indígenas. Están trabajando para hacer un monitoreo de la deforestación y de los puntos de minería ilegal en el sector. Después, fuimos al Coca donde hicimos una actividad simbólica: el entierro de los combustibles fósiles y de esta industria obsoleta que ha causado suficiente daño en la Amazonía”, cuenta Leo Cerda por teléfono, durante una escala en la ruta de la flotilla. “En Perú, en la frontera, visitamos dos comunidades que nos hablaban de sus experiencias de monitoreo en los territorios, sobre todo por el tema de la tala ilegal que tienen en ese sector. Se puede ver también cómo el río se va enfermando, tienen derrames petroleros, tienen ya una contaminación que viene de esa industria”, relata el representante Kichwa. Los activistas recuerdan que Perú registró 831 derrames de petróleo entre 2000 y 2023, y Ecuador 1584 entre 2012 y 2022, mientras que la exploración petrolera en el bloque FZA-M-59 en la desembocadura del Amazonas, impulsada por el gobierno de Lula, suscita controversias porque contradice la necesidad de global de parar los nuevos proyectos petroleros. En Brasil, el itinerario de la caravana incluye encuentros con comunidades impactados por el mercurio que se usa en la minería ilegal y visitas a comunidades quilombolas -afrodescendientes- que luchan por la Amazonía. Los integrantes de la flotilla Yaku Mama llevarán a la COP30 varias reivindicaciones. “Hemos podido ver cómo la industria extractiva de combustibles fósiles ha contaminado nuestros bosques. Tenemos que dejar de usar combustibles fósiles”, exige Leo Cerda. La protección de los defensores del territorio, el derecho a la consulta previa, libre e informada y la inclusión de los pueblos indígenas en las acciones de mitigación del cambio climático y de adaptación, son otras de las reivindicaciones de los representantes autóctonos de esta caravana. También exigen “que se cumpla el acuerdo de París y que realmente se cumplan los objetivos de financiamiento”, uno de los principales temas en la agenda de negociaciones de esta COP organizada por Brasil.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le rejet d'un projet de résolution qui accuse Macky Sall de haute trahison, les tensions entre Caracas et Washington et la libération de deux otages français en Iran. Israël : scandale après la fuite d'une vidéo L'ancienne procureure générale de l'armée israélienne, Yifat Tomer-Yerushalmi, a été arrêtée après la diffusion d'une vidéo montrant des violences et des abus sexuels infligés par des soldats israéliens à des détenus palestiniens. Dans quel but aurait-elle fait fuiter cette vidéo ? Comment le gouvernement réagit-il ? Avec Frédérique Misslin, correspondante permanente de RFI à Jérusalem. Sénégal : Macky Sall échappe à l'accusation de «haute trahison» L'Assemblée nationale sénégalaise a rejeté un projet de résolution visant à accuser l'ancien président Macky Sall de «haute trahison» pour sa gestion des finances publiques lors de son dernier mandat. Comment expliquer cette situation alors que le Pastef, le parti au pouvoir, détient la majorité à l'Assemblée ? Le texte pourrait-il être de nouveau présenté ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. Venezuela : pour Trump, le régime Maduro touche à sa fin Dans un entretien accordé à la chaîne CBS, Donald Trump a affirmé que les jours de Nicolás Maduro à la tête de son pays étaient comptés, ravivant les tensions entre Washington et Caracas. Le mandat du président vénézuélien est-il vraiment en danger ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine. Iran : les otages français Cécile Kohler et Jacques Paris enfin libres Détenus depuis plus de trois ans en Iran, les Français Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, ce mardi. Comment expliquer leur libération alors que la justice iranienne venait de les condamner respectivement à 20 ans et 17 ans de prison ? Pourquoi la diplomatie iranienne parle-t-elle de «libération conditionnelle» ? Avec Kévan Gafaïti, enseignant à Sciences Po Paris, président de l'Institut des relations internationales et de géopolitique.