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Revue de presse Afrique
À la Une: les droits de douane annoncés par Trump n'épargnent pas l'Afrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 9, 2025 4:14


Deux pays durement touchés : le Lesotho et Madagascar. La quatrième plus grande île du monde écope de 47% de droit de douane sur tous ses produits entrants aux États-Unis. Mais pas de panique pour l'Express de Madagascar. Qui titre « Trumpette dans un verre d'eau ». Estimant que les conséquences les plus importantes de ces décisions seront pour les consommateurs américains. Le journal loue le bloc international qui se dresse devant le président américain. L'Express de Madagascar qui cite la présidente mexicaine : « Trump tourne le dos à sept milliards de consommateurs qui n'auront aucun mal à troquer iPhone contre Samsung, Levi's contre Zara, Ford contre Toyota, Nike contre Adidas. (…) « Il ne faut pas (...) en faire un drame », rassure le journal « Même les petits pays exportateurs, à l'image de Madagascar, peuvent se tourner vers ces sept milliards de consommateurs à travers le monde. Hors ce sont les États-Unis qui risquent de vivre en autarcie avec leur politique protectionniste exacerbée ». « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables »Mais une autre décision de Donald Trump a bien plus de conséquences pour le continent africain : l'arrêt des aides américaines au développement. 83% de l'USAID supprimé. L'Amérique principal donateur des ONG humanitaires et autres programmes d'aides de l'ONU a coupé le robinet dès le jour de l'investiture de Donald Trump. Et les premières conséquences sont là. « Faire un choix entre les plus vulnérables des plus vulnérables » titre Le Monde Afrique. En RDC par exemple, la Guerre entre armée congolaise et M23 soutenu par le Rwanda provoque un afflux massif de réfugiés. Le programme alimentaire mondial réduit les rations alimentaires de moitié. « Sans financements supplémentaires », souffle une responsable au Monde : « nous devrons stopper toute aide alimentaire à partir de juillet ».Autre pays, le Soudan, victime d'une guerre dévastatrice entre armée régulière et forces paramilitaires. 9 millions de Soudanais déracinés ces deux dernières années. Là aussi conséquences concrètes : selon le HCR, source Le Monde « Plus de 500 000 déplacées pourraient perdre l'accès à l'eau potable, aux soins et à l'assainissement par manque de financements ».« Au Tchad » explique le journal « dans les camps autour de Farchana, non loin d'Adré, 160 000 réfugiés soudanais ne peuvent déjà plus être soignés correctement, les ONG locales ont dû cesser leur activité. (…) Quand votre budget est soudainement amputé des deux tiers, on choisit de rester dans certains pays et d'en quitter d'autres », explique au Monde Afrique une responsable d'une importante ONG sous couvert d'anonymat.Mali, Algérie, causes profondes de la criseLa crise diplomatique entre Mali et Algérie observée et commentée dans toute l'Afrique de l'Ouest. Pour rappel, le Mali accuse l'Algérie d'avoir abattu un de ses drones à sa frontière. Ce qu'Alger dément. Depuis dimanche, le dialogue semble rompu. Ambassadeurs des deux pays rappelés et espace aériens mutuellement fermés.Mais selon le site d'information guinéen Aminata, les causes de ce conflit sont bien plus profondes qu'un simple tir sur un drone. Il faut aller chercher l'accord d'Alger de 2015 pour comprendre. « Celui qui est », explique le journal en ligne « conçu comme socle d'une stabilisation durable du Mali par l'intégration politique des (séparatistes ndlr) Touaregs et qui pose comme base une gouvernance territoriale partagée ». Un accord duquel Bamako s'est retiré début 2024. Selon Aminata, ce retrait est « interprétée à Alger comme un démantèlement volontaire d'un mécanisme de sécurité régionale auquel l'Algérie avait prêté son poids politique ». Le journal guinéen analyse : « La crise actuelle préfigure peut-être d'une recomposition géopolitique durable au Sahel. Oppose deux visions : celle (...) d'acteurs étatiques souverainistes, militarisés et tournés vers de nouveaux partenaires, et celle d'une approche plus diplomatique (...) incarnée (...) par l'Algérie ».

Revue de presse Afrique
À la Une: l'émoi en RDC au lendemain des importantes inondations

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Apr 8, 2025 3:58


Les images de chaos de Kinshasa sont à la Une de toute la presse congolaise ce matin. Des rues entières englouties sous une eau boueuse ocre. Des voitures emportées par des torrents et des maisons défigurés par le courant. 30 morts au moins. Un bilan toujours non définitif.Kinshasa « ville en apnée, noyée sous un ciel d'encre »décrit le journaliste Jérémie Asoko sur le Forum des As dans un reportage édifiant : « La vie s'est arrêtée net. Ce ne sont pas les klaxons ni les cris des enfants qui éveillent les rues, mais le clapotis menaçant de l'eau qui s'infiltre qui envahit, emporte tout sur son passage ».Le journal en ligne décrit la vie d'aujourd'hui, celle de ceux qui ont tout perdu, et qui s'organisent comme ils le peuvent. « Des jeunes du quartier, torse nu et pieds nus dans l'eau sale, secourent les plus vulnérables. Ils improvisent des radeaux, transportent des personnes âgées sur leurs épaules. Des femmes distribuent du pain, du thé chaud. Mais, cela ne suffit pas. L'ampleur du désastre dépasse les gestes de bonne volonté. Les appels à l'aide se multiplient, souvent sans réponse », dénonce le site d'information le Forum des As.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »Au-delà du désarroi c'est aussi la colère qui règne ce matin dans les médias congolais.« Papa, tu as laissé tes enfants dans la rue ! »titre MediaCongo.Net qui a suivi la visite du président de la RDC Felix Tshisekedi des rues délabrées de Kinshasa ce lundi. Le président est venu au chevet des sinistrés mais a subi les foudres des habitants selon le média en ligne : « Felix Tshisekedi a tenté de trouver des réponses devant une foule qui lui demandait où en étaient les divers projets de "travaux sur la voirie" dans la capitale ou les "problèmes de caniveaux" ». « À Kinshasa, les pluies et les inondations font régulièrement des victimes »,affirme MediaCongo « faute d'entretien et de réseau adéquat, les voies d'évacuation des eaux sont généralement bouchées par des immondices ».Tensions entre Algérie et MaliAutre titre en Afrique aujourd'hui : les tensions entre Algérie et Mali qui montent encore d'un cran. Tout cela a commencé par un drone malien abattu par l'armée algérienne. Alger affirme qu'il était entré dans son espace aérien, ce que réfute Bamako. Résultat : une crise diplomatique. Ce dimanche le Mali a rappelé son ambassadeur à Alger suivi par ses alliés du Burkina et du Niger. Et ce lundi en réponse, l'Algérie a fermé son espace aérien au Mali qui a répliqué en faisant de même. L'Algérie a également rappelé ses diplomates au Mali et au Niger.« L'implacable riposte d'Alger »Résultat ce matin : les journaux des deux pays défendent ardemment la position de leur gouvernement. « L'implacable riposte d'Alger » titre El Moudjahid qui ne mâche pas ses mots reprenant à son compte les éléments de langage du pouvoir Algérien : « Assimi Goïta, cherche vainement à faire de l'Algérie un bouc émissaire pour éviter de rendre des comptes au peuple malien sur sa gestion chaotique des affaires du pays depuis le coup d'État qu'il a perpétré en mai 2021. Ainsi, la junte n'a pas trouvé mieux que d'accuser l'Algérie d'"action hostile", parce qu'elle a su protéger ses frontières en repoussant la violation de son espace aérien par un drone d'attaque ».Côté malien le site MaliWeb dénonce « une énième provocation du régime Algérien ». Affirmant au passage qu'Alger n'a fourni aucune preuve de la présence du dit drone malien dans son ciel. En réalité les presses des deux pays donnent leurs versions des faits. Heure par heure, point GPS par point GPS, sans que personne ne puisse réellement vérifier.

Journal de l'Afrique
Inondations en RDC : le président Tshisekedi rend visite aux sinistrés

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Apr 7, 2025 19:00


En République démocratique du Congo, l'heure est au constat des dégâts à Kinshasa. De fortes pluies se sont abattues sur la capitale congolaise le week-end dernier, provoquant des inondations. Au moins 30 personnes ont trouvé la mort. Au moins 5 000 foyers sont sinistrés. Les autorités ont ouvert un centre d'urgence pour accueillir les familles dont les maisons sont inondées. 

Invité Afrique
Manenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Apr 4, 2025 8:50


À Goma, le directeur de l'ONG internationale OXFAM pour le Congo lance un cri d'alarme : « Si Donald Trump ne rouvre pas l'USAID pour le Congo-Kinshasa, quatre millions de personnes vont être en situation de détresse et de nombreux enfants vont mourir de maladie et de malnutrition ». Autre fléau à venir, une épidémie de choléra. Cinq cents cas sont déjà signalés dans la capitale du Nord-Kivu. Le docteur Manenji Mangundu est le directeur d'OXFAM pour la RDC. Actuellement en mission dans l'Est du pays, en ligne de Goma, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Manenji Mangundu, vous êtes à Goma. Deux mois après la décision de Donald Trump, est-ce que vous en sentez déjà les premiers effets sur le terrain ?Manenji Mangundu : oui, on est à Goma. Après la fin du financement de l'USAID, on réalise véritablement comment la population est dans le besoin. La situation est très précaire, parce que la population n'a pas accès à l'eau. C'est difficile d'accéder aux soins et aux médicaments. Les hôpitaux étaient financés par le Bureau Humanitaire d'Assistance, GHA, qui fait partie de l'USAID. Les populations souffrent de la pénurie de nourriture, ce qui inquiète énormément. La progression du taux de malnutrition inquiète beaucoup les femmes par rapport à leurs enfants qui sont très mal nourris. L'autre chose, c'est le choléra. L'absence d'eau potable provoque des cas de choléra qui sont en nette augmentation. Par exemple, on a presque 500 cas de choléra à Goma. Cela nous inquiète beaucoup.Quelle était jusqu'à présent la contribution de l'USAID pour nourrir toutes ces populations ?Leur contribution, c'était 70% du financement total pour l'œuvre humanitaire. C'est-à- dire, 900 millions de dollars américains étaient financés par l'USAID.900 millions de dollars américains par an ?Oui, par an.Et si le gel de l'USAID devient définitif, est-ce qu'il y a des personnes au Nord-Kivu, au Sud-Kivu qui vont être en danger de mort ? Oui. On constate déjà des cas de morts. Il y a beaucoup d'enfants qui sont mal nourris, mais ils n'accèdent pas aux médicaments. Ils n'accèdent pas à la nourriture, ils n'accèdent pas à l'eau potable, ils sont en train de mourir. Mais maintenant, tu vois, avec les difficultés d'accéder à certains villages, il est même difficile d'avoir les statistiques. Mais beaucoup d'enfants sont en train de mourir.À lire aussiEst de la RDC: «Plus de 900 corps ont été enterrés par la Croix-Rouge et le CICR»Et ces enfants qui meurent, c'est dans la ville de Goma ou bien dans la montagne autour de Goma ?Certains, c'est dans la ville de Goma et d'autres autour de Goma. Il y a beaucoup d'endroits comme dans la zone de Masisi, la zone de Mweso et la zone de Minova vers Akalé au Sud-Kivu. Il y a aussi la zone de Rutshuru.Quelle est la situation, docteur, dans les hôpitaux de Goma ?Il y a beaucoup de malades qui sont là ! Il y a beaucoup de gens qui sont en train de chercher les médicaments.Jusqu'à présent, de nombreux malades du SIDA recevaient des antirétroviraux grâce à la Fondation Bill Clinton, qui était financée par l'USAID. Est-ce que beaucoup de gens risquent aujourd'hui de mourir du SIDA faute de traitements ?Oui, je pense que les gens courent ce risque. Parce que si le financement venait à être suspendu pour les médicaments du sida, s'ils ne peuvent pas y accéder, ils vont mourir.Est-ce que vous pouvez évaluer le nombre de personnes qui risquent de mourir de faim et de maladie si l'USAID reste suspendue ?Avec les financements humanitaires, ce sont 6,5 millions de personnes qui étaient assistées.Six millions et demi ?Oui. Maintenant, si on regarde, 70% du financement, c'était l'USAID. C'est-à- dire, 70% des 6,5 millions de personnes sont à risque.Elles sont directement impactées, ce qui fait plus de 4 millions de personnes, c'est ça ?Oui.Donc, vous estimez que, dans l'Est de la RDC, au moins 4 millions de personnes risquent d'être impactées par la suspension de l'USAID, c'est ça ?Affirmatif.Alors, c'est à la fin du mois de janvier que le président Trump a annoncé la suspension de l'USAID pour 3 mois, c'est-à-dire jusqu'à la fin du mois d'avril. Est-ce que vous avez l'espoir que cette aide reprenne, ou est-ce qu'aujourd'hui, vous êtes désespéré, est-ce que vous n'y croyez plus ?Nous, on l'espère. Parce qu'on est en train de passer le message pour dire que vraiment la population a besoin de l'aide. Et vraiment, si on ne peut pas les aider, c'est comme si on était en train de les laisser mourir. Ils n'ont pas accès à l'eau potable, or, ils ont besoin de ça. Et tous les malades, avec lesquels on a discuté, souffrent des épidémies de choléra, de Mpox, et peut-être d'Ebola. S'ils n'accèdent pas à l'eau potable, c'est un problème. C'est le moment de vraiment appuyer la population. Parce que c'était d'abord la guerre qui les a impactées et maintenant, c'est la suspension des autres financements qui a amené un très gros impact. Si on avait seulement la guerre et la disponibilité des financements, ce serait un peu mieux.Non seulement il y a la guerre, mais en plus, il y a la rupture de l'aide américaine ?Exact.Et pour les populations, c'est terrible ?Oui.À lire aussiÀ la Une: Goma coupée du monde

Afrique Économie
RDC: les transporteurs locaux bénéficient de droits préférentiels sur la moitié des marchandises

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Apr 1, 2025 2:18


En RDC, les transporteurs congolais ont désormais le droit de transporter 50 % des marchandises à l'importation et à l'exportation. La décision prise à la fin du mois de février par le ministère congolais des Transports pourrait avoir un impact positif, en particulier pour la région du Katanga où l'activité minière est intense. Pour les transporteurs congolais, le défi est grand : ils ne représentent aujourd'hui que 3 % de la flotte en activité dans le pays et font face à un coût de péage routier supérieur à celui de leurs collègues d'Afrique australe. En République démocratique du Congo, près de 300 véhicules par jour traversent la frontière avec la Zambie. Plus de 95 % de ce trafic est assuré par des sociétés étrangères. « L'une des raisons est le coût élevé pour les transporteurs routiers congolais, déplore un transporteur congolais, qui a requis l'anonymat. À titre d'exemple, au niveau de la Zambie, nous payons 1 000 dollars de coût supplémentaire que tous les autres transporteurs. Ce qui fait que nous ne sommes plus concurrentiels. »Les mines ont leur société de transport à l'étrangerEn effet, depuis 2021, la Zambie applique la réciprocité, car du côté congolais, les frais de péage routier sur le tronçon Kasumbalesa – Kolwezi sont de 900 dollars alors que dans les pays de la SADC, ils sont fixés à 10 dollars pour 100 km. « Sur le corridor sud qui part de Kolwezi jusqu'en Zambie, les transporteurs congolais ne représentent que 3 % parce que les entreprises minières installées au Congo ont leurs propres sociétés de transport en Zambie, en Namibie, en Afrique du Sud et en Tanzanie », souligne de son côté Philippe Seneve, le président du comité des transporteurs congolais au sein du patronat à Kolwezi.En vue de stimuler le secteur, les autorités ont récemment signé un arrêté accordant un droit préférentiel aux transporteurs locaux. « Cet arrêté accordant aux transporteurs locaux un droit de préférence à hauteur de 50 % des marchandises va sans nul doute accroître le nombre des transporteurs et travailleurs locaux et impacter positivement l'économie tant nationale que provinciale », espère Jean-Marie Abolia, secrétaire général au ministère des Transports de la République démocratique du Congo.Créer 4 000 emploisPour le patronat congolais, grâce à cette mesure, 4 000 emplois seront créés dans la région du Katanga, et un revenu mensuel évalué à 23 millions de dollars généré par ce secteur restera au pays. Mais les défis sont énormes vu le nombre réduit des transporteurs locaux. « Nous devons les accompagner afin d'atteindre une flotte d'au moins 3 500 camions avec un chargement journalier de 110 camions qui représentent effectivement les 50 % », estime Ritha Ilunga, la responsable du comité des transporteurs au sein du patronat à Lubumbashi, qui veut rester optimiste. Entre-temps, les transporteurs locaux attendent du gouvernement congolais une diminution du coût du péage routier ou tout simplement l'exonération de ces frais.À lire aussiRDC: dans le Sud-Kivu, l'avenir de la société aurifère DRC Gold Trading SA s'assombrit

Reportage Afrique
En Afrique, développer les connaissances sur les variations du génome [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Mar 23, 2025 2:13


Le sommet de la Human Genome Organisation (HUGO), qui s'est tenu du 11 au 14 mars pour la première fois sur le continent, dans la ville sud-africaine de Durban, a mis en lumière le manque de données existantes autour de la diversité du patrimoine génétique des populations africaines. En effet, la plupart des recherches et des séquençages se concentrent surtout en Europe et aux États-Unis. De notre correspondante de retour de Durban,Nous tous, humains, formons une même espèce et partageons à plus de 99,9% le même génome. Mais les quelques variations restantes, qui ont eu lieu au cours des millénaires, peuvent avoir une grande influence sur notre santé.Et comme les indices des découvertes scientifiques indiquent que les premiers hommes sont originaires d'Afrique et que seule une partie d'entre eux a ensuite peuplé le reste du monde, les gènes des différentes populations restées sur le continent renferment encore beaucoup de secrets pour l'ensemble de l'humanité. Selon la pédiatre et présidente de la Human Genome Organisation, Ada Hamosh, on ignore encore presque tout de leur variété : « La diversité génomique à l'intérieur de l'Afrique n'est pas du même ordre de grandeur que pour le reste du monde. En termes de groupes ethniques, de clans, etc, il y a beaucoup plus de diversité sur ce continent que partout ailleurs, précise-t-elle. On aurait énormément à apprendre si on séquençait davantage les gènes des populations africaines. » Et pourtant, ces variations ne sont quasiment pas analysées, avec moins de 2% des génomes séquencés mondialement appartenant à des populations africaines.« Ces études ont été historiquement réalisées sur des populations d'origine européenne et ce n'est pas surprenant, car cela demande beaucoup de temps, d'argent et de ressources, que l'on n'a pas forcément à disposition en Afrique, analyse Christopher Kintu qui, après des études en Ouganda, travaille sur ces questions à l'université Queen Mary de Londres. Donc, cela signifie qu'il faut qu'on en fasse plus, en tant que scientifiques. »À écouter dans Autour de la questionPourquoi et comment faire notre histoire génétique ?Des disparités sur le continent africainMême sur le continent, les recherches sont inégales, avec beaucoup de travaux effectués en Afrique du Sud. Dans des pays comme la RDC, les études sont balbutiantes. « En RDC, c'est un pays où on a un grand potentiel génétique, mais où on a très peu de main d'œuvre, regrette Aimé Lumaka, professeur de génétique à l'université de Kinshasa. Pour le moment, on a qu'un seul centre de génétique, qui est basé à l'université de Kinshasa, et le personnel qu'il y a dans le centre de génétique n'est pas encore suffisant pour ne fût-ce que répondre aux besoins dans la ville de Kinshasa, malheureusement. »Les séquençages effectués par exemple aux États-Unis ou au Royaume-Uni contiennent bien des données issues des diasporas africaines, mais elles ne sont pas représentatives de l'ensemble du continent et des effets de l'environnement.À lire aussiEn Afrique du Sud, des chercheurs reconstituent le plus ancien génome humain du pays

Afrique Économie
En RDC, un appui de la FAO pour relancer l'agriculture au Katanga

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Mar 16, 2025 2:24


La FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, investit 4,5 millions de dollars pour aider les agriculteurs du Katanga à améliorer leur production et réduire leur dépendance aux importations. Financé par l'Allemagne dans le cadre d'un programme de restauration forestière couvrant 34 pays africains, ce projet vise à promouvoir des pratiques agricoles durables et à renforcer la sécurité alimentaire dans la région. De notre correspondante à Lubumbashi,Dix communautés paysannes, soit plus de 1 000 agriculteurs, bénéficieront d'un appui technique et financier. L'une des priorités est l'introduction de semences améliorées, comme l'explique Henri-Paul Eloma, chargé de programme à la FAO : « La première opération, c'est donner aux paysans de la bonne semence. Car la plupart des cultures que nous avons dans notre pays, les semences datent de 30, 40 ou 50 ans. Donc, la semence a dégénéré. La deuxième technique, c'est utiliser ce qu'on appelle l'agriculture de conservation. On fait très rarement le labour. Et si on doit utiliser des fertilisants, ce sont des bio fertilisants ainsi que de bio pesticides. »D'une agriculture de survie à un modèle rentableAu Katanga, en RDC, l'épuisement des sols et la pollution liée aux activités minières ont également réduit les rendements agricoles. Barthélemy Lutumba, agriculteur dans le village de Katanga, témoigne : « Là où nous pratiquons l'agriculture de conservation, le rendement est encore faible, car la terre n'est pas fertile. Sur 1 hectare, nous produisons entre 1,5 tonne et 2 tonnes de maïs, tandis que ceux qui utilisent de l'engrais chimique récoltent jusqu'à 3,5 tonnes. »Au nord-est de Lubumbashi, sur l'axe Kasenga, des paysans de cinq villages espèrent passer d'une agriculture de subsistance à une agriculture commerciale. Stéphane Banza, coordonnateur de l'ONG Action pour la protection de la nature et des peuples autochtones du Katanga, souligne l'importance du projet : « Il y aura la création de 100 micro-entreprises qui seront soutenues financièrement. Certains vont se lancer dans l'agriculture sur de grandes étendues à haut rendement. »À lire aussi RDC : dans le Katanga, les paysans souhaitent une plus grande sécurité foncièreDe la terre aux marchés : une filière à structurerLe projet ne se limite pas à l'agriculture. Il soutient également la transformation, la conservation et la commercialisation des produits forestiers. Charles Tsheye, agronome et point focal de la foresterie communautaire à Lubumbashi, précise : « Il y a ceux qui récoltent des champignons, ceux qui produisent du miel, ceux qui récoltent des fruits sauvages… On va les aider à transformer leurs produits, à les certifier et à créer des marchés. »L'initiative prévoit aussi d'accompagner des petits éleveurs et des producteurs de charbon de bois durable. Grâce à cet appui, les paysans du Katanga pourront améliorer leur production tout en adoptant des pratiques respectueuses de l'environnement.À lire aussi RDC : une loi pour sécuriser les petits agriculteurs du Haut-Katanga

ONU Info

Alors que la menace de l'interruption du financement de l'aide américaine plane en République démocratique du Congo (RDC), l'ONU s'inquiète du sort de milliers de Congolais recevant un traitement contre le VIH. « Une rupture de financement aura un impact direct sur la survie des personnes vivant avec le VIH », avertit dans un entretien avec ONU Info Susan Kasedde, la Directrice pays de l'ONUSIDA, le programme de l'ONU qui coordonne la lutte contre la pandémie de VIH/sida.La RDC compte aujourd'hui environ 520.000 personnes vivant avec le VIH, et l'épidémie continue de croitre.« Le pays a réussi à mettre sous traitement 440.000 personnes vivant avec le VIH, soit au moins 87% des personnes en besoin de traitement », signale Mme Kasedde, soulignant que la moitié est entièrement financée par PEPFAR, le programme de lutte contre le VIH/sida lancé par le Président américain George W. Bush en 2003.Selon elle, PEPFAR a joué un rôle pratiquement sans comparaison dans la réponse au VIH en RDC - du dépistage au traitement, en passant par la mise au point des laboratoires et de la chaine d'approvisionnement.L'annonce du gel du financement était complètement inattendu et a constitué un « choc total », explique Susan Kasedde.(Interview : Susan Kasedde, Directrice pays de l'ONUSIDA; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Revue de presse Afrique
A la Une: le retrait des soldats de l'Afrique australe déployés en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 4:16


« La décision a été prise hier », nous dit Africanews. « Les soldats de la Communauté de développement de l'Afrique Australe vont quitter la République Démocratique du Congo, « décision prise lors d'un sommet virtuel de la SADC. » « La mission de la SADC fait ses valises », nous dit-on, « sans avoir atteint son objectif : aider au retour de la paix dans l'est du pays.  Au contraire, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont gagné du terrain, prenant les localités de Goma dans le Nord-Kivu et Bukavu, dans le Sud-Kivu. » Sur le plan des négociations, à présent, négociations entre le gouvernement congolais et le M 23 qui doivent débuter mardi prochain, Afrique.com parle de « tournant décisif » alors que jusqu'à présent, toute négociation semblait « impossible ». « Mais, remarque Afrik.com, la détérioration de la situation sur le terrain, l'intensification des violences et l'ampleur de la crise humanitaire, ont fini par imposer un changement de cap. Le président congolais, contraint par le poids du conflit, a accepté d'ouvrir la voie à des négociations directes, sous l'égide de la médiation angolaise ».Aveu de faiblesseDes négociations entre la RDC et le M 23, dont la perspective n'est pas du goût de tout le monde. Actualité.cd donne la parole à l'ODEP, l'Observatoire de la dépense publique, une organisation de la société civile, qui dit « craindre que la participation du président congolais aux discussions de Luanda, soit perçue comme un aveu de faiblesse, compromettant davantage la position du pays sur la scène diplomatique ». « Toute initiative de dialogue », estime l'ODEP, « doit se faire dans un cadre qui préserve les intérêts fondamentaux de la RDC et garantisse sa souveraineté ». L'ODEP qui prévoit, à une date qui n'est pas encore connue, « une marche pacifique », « une mobilisation symbolique » pour, ajoute Actualité.cd, « affirmer le rejet catégorique de toute tentative de soumission ou d'asservissement du pays ».Plaintes sans suiteDans la presse africaine également, « le racket routier ». C'est un article de Bamada.net au Mali, selon lequel « les Maliens vivant dans les milieux ruraux sont exposés à des excès de tous genres de la part de certains agents de l'État ».  « Racket routier », « abus d'autorité », énumère Bamada.net, selon lequel « les abus s'observent notamment sur les axes routiers stratégiques. A chaque poste de contrôle, les policiers et gendarmes arrêtent les gens pour des vérifications qui n'en finissent pas ». Et ce n'est pas tout : « il y a pire que le racket en milieu rural », ajoute Bamada.net, « ce sont des agents de sécurité qui sont soupçonnés de braquage, entre les cercles de Banamba et Kolokani ». Le racket, « un danger qui guette l'AES, l'Alliance des États du Sahel », estime le site d'information malien, qui ajoute : « on se demande comment le gouvernement malien n'arrive pas à trouver un début de solution à ces abus d'autorité », « ces pratiques qui minent les efforts d'intégration de l'AES. » « Les autorités de ces pays sont régulièrement saisies des plaintes des victimes » remarque Bamada.net, « mais celles-ci restent sans suite ».Femmes résistantesDirection le Sénégal, avec cet article de Sénéplus. Article intitulé « La clé des garçons, le trousseau des filles », signé d'une enseignante-chercheure, Fatoumata Bernadette Sonko, à l'occasion de la « Quinzaine des femmes », organisée au Sénégal. « Une période » nous dit-elle, « qui allie paillettes et reconnaissance ». Mais Fatoumata Bernadette Sonko a bien d'autres choses à dire. Regrettant que « les filles soient condamnées à s'épanouir dans le silence, au moment où les garçons sont préparés à s'approprier l'espace public, à parler pour exister, voir à brasser de l'air pour se donner de l'importance ». Qu'en est-il des filles et des femmes ? « Elles sont biberonnées à la résignation tranquille et à la tétanie » s'indigne Fatoumata Bernadette Sonko, « elles savent que les serrures de leurs portes sont d'une fragilité extrême en raison des maltraitances institutionnelle, sociale, économique et médiatique ». « Hors de question », ajoute toutefois l'enseignante sénégalaise, « de sombrer dans le découragement, le mot de ralliement est : Résistances ».

Revue de presse Afrique
A la Une: le retrait des soldats de l'Afrique australe déployés en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 14, 2025 4:16


« La décision a été prise hier », nous dit Africanews. « Les soldats de la Communauté de développement de l'Afrique Australe vont quitter la République Démocratique du Congo, « décision prise lors d'un sommet virtuel de la SADC. » « La mission de la SADC fait ses valises », nous dit-on, « sans avoir atteint son objectif : aider au retour de la paix dans l'est du pays.  Au contraire, les rebelles du M23 appuyés par le Rwanda ont gagné du terrain, prenant les localités de Goma dans le Nord-Kivu et Bukavu, dans le Sud-Kivu. » Sur le plan des négociations, à présent, négociations entre le gouvernement congolais et le M 23 qui doivent débuter mardi prochain, Afrique.com parle de « tournant décisif » alors que jusqu'à présent, toute négociation semblait « impossible ». « Mais, remarque Afrik.com, la détérioration de la situation sur le terrain, l'intensification des violences et l'ampleur de la crise humanitaire, ont fini par imposer un changement de cap. Le président congolais, contraint par le poids du conflit, a accepté d'ouvrir la voie à des négociations directes, sous l'égide de la médiation angolaise ».Aveu de faiblesseDes négociations entre la RDC et le M 23, dont la perspective n'est pas du goût de tout le monde. Actualité.cd donne la parole à l'ODEP, l'Observatoire de la dépense publique, une organisation de la société civile, qui dit « craindre que la participation du président congolais aux discussions de Luanda, soit perçue comme un aveu de faiblesse, compromettant davantage la position du pays sur la scène diplomatique ». « Toute initiative de dialogue », estime l'ODEP, « doit se faire dans un cadre qui préserve les intérêts fondamentaux de la RDC et garantisse sa souveraineté ». L'ODEP qui prévoit, à une date qui n'est pas encore connue, « une marche pacifique », « une mobilisation symbolique » pour, ajoute Actualité.cd, « affirmer le rejet catégorique de toute tentative de soumission ou d'asservissement du pays ».Plaintes sans suiteDans la presse africaine également, « le racket routier ». C'est un article de Bamada.net au Mali, selon lequel « les Maliens vivant dans les milieux ruraux sont exposés à des excès de tous genres de la part de certains agents de l'État ».  « Racket routier », « abus d'autorité », énumère Bamada.net, selon lequel « les abus s'observent notamment sur les axes routiers stratégiques. A chaque poste de contrôle, les policiers et gendarmes arrêtent les gens pour des vérifications qui n'en finissent pas ». Et ce n'est pas tout : « il y a pire que le racket en milieu rural », ajoute Bamada.net, « ce sont des agents de sécurité qui sont soupçonnés de braquage, entre les cercles de Banamba et Kolokani ». Le racket, « un danger qui guette l'AES, l'Alliance des États du Sahel », estime le site d'information malien, qui ajoute : « on se demande comment le gouvernement malien n'arrive pas à trouver un début de solution à ces abus d'autorité », « ces pratiques qui minent les efforts d'intégration de l'AES. » « Les autorités de ces pays sont régulièrement saisies des plaintes des victimes » remarque Bamada.net, « mais celles-ci restent sans suite ».Femmes résistantesDirection le Sénégal, avec cet article de Sénéplus. Article intitulé « La clé des garçons, le trousseau des filles », signé d'une enseignante-chercheure, Fatoumata Bernadette Sonko, à l'occasion de la « Quinzaine des femmes », organisée au Sénégal. « Une période » nous dit-elle, « qui allie paillettes et reconnaissance ». Mais Fatoumata Bernadette Sonko a bien d'autres choses à dire. Regrettant que « les filles soient condamnées à s'épanouir dans le silence, au moment où les garçons sont préparés à s'approprier l'espace public, à parler pour exister, voir à brasser de l'air pour se donner de l'importance ». Qu'en est-il des filles et des femmes ? « Elles sont biberonnées à la résignation tranquille et à la tétanie » s'indigne Fatoumata Bernadette Sonko, « elles savent que les serrures de leurs portes sont d'une fragilité extrême en raison des maltraitances institutionnelle, sociale, économique et médiatique ». « Hors de question », ajoute toutefois l'enseignante sénégalaise, « de sombrer dans le découragement, le mot de ralliement est : Résistances ».

Revue de presse Afrique
À la Une: éclaircie diplomatique en RDC…

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 4:22


Le médiateur du conflit, l'Angola, a annoncé hier soir une date pour la rencontre entre les délégations de Kinshasa et de la rébellion du M23 : ce sera mardi prochain à Luanda. Une bonne partie de la presse congolaise reprend le communiqué officiel, à l'instar du site de Radio Okapi : « le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations de Kinshasa et les rebelles du M23, dans la ville de Luanda, capitale de l'Angola. »Pour sa part, le site congolais Actualité CD note que les autorités congolaises posent des conditions : « Kinshasa a pris acte de cette décision, mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l'est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées. » Un préalable que rejettera très certainement le M23…La SADC veut clarifier sa missionEn tout, dans le même temps, autre ouverture diplomatique, relève Actualité CD : « un nouveau sommet de la SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, sur la situation dans l'est de la RDC est prévu ce jeudi par visioconférence. »« Que faut-il en attendre ? », s'interroge Afrik.com. « L'un des points centraux de cette réunion sera la clarification du mandat de la Mission de la SADC en RDC. Depuis son déploiement en décembre 2023, cette force militaire, composée de troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes, est en stationnement à Goma, mais peine à intervenir efficacement en raison de l'absence d'un cadre d'action précis. (…) Cette question sera donc au cœur des discussions du sommet, qui devra déterminer si la mission de la SADC en RDC adoptera un rôle plus offensif ou bien si elle se limitera à des opérations de stabilisation et de soutien aux forces congolaises. Par ailleurs, relève encore Afrik.com, la SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d'Afrique de l'Est, qui mène ses propres actions de médiation sous la direction de l'ancien Président kényan, Uhuru Kenyatta. Cette volonté d'unir les initiatives a été renforcée par la récente décision de fusionner les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces efforts seront désormais menés conjointement par les anciens dirigeants nigérian, Olusegun Obasanjo, kényan, Uhuru Kenyatta, et éthiopien, Haile Mariam Dessalegn. »Lueur d'espoir ?Pour le quotidien Le Pays au Burkina, entre les discussions qui devraient s'ouvrir mardi prochain à Luanda et le sommet de la SADC aujourd'hui, « l'espoir est permis. » En effet, affirme le quotidien ouagalais, « tous les protagonistes au conflit semblent enfin disposés à accepter le principe du dialogue direct avec le M23 qui, on se rappelle, est l'une des solutions prônées par les médiateurs, y compris ceux de la SADC, en vue d'une sortie de crise. (…) Il faut donc espérer que les chefs d'Etat de la SADC ne se contenteront pas seulement de donner un mandat plus robuste à leur mission en RDC, mais qu'ils songeront surtout à encourager le président Tshisekedi à dialoguer avec ceux qu'il qualifiait, dans un passé récent, de “terroristes“. L'espoir est permis, insiste Le Pays, d'autant plus que Fatshi semble s'être adouci. S'il accepte enfin de s'asseoir autour d'une même table que les leaders du M23, les lignes pourraient véritablement bouger. Et ce serait la meilleure décision de toute la batterie de mesures qu'il a pu prendre jusque-là et qui, pour son plus grand malheur, n'ont pas été payantes. Peut-être obtiendra-t-il finalement, par le dialogue, ce qu'il n'a pas pu obtenir avec ses multiples offensives diplomatiques. »Polémique congolo-rwandaise à propos d'un concert à ParisEnfin, toujours à propos de la RDC, « l'organisation à Paris d'un concert de soutien à Kinshasa provoque “l'indignation“ du Rwanda. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. Explication : « ce spectacle, intitulé “Solidarité Congo“, est présenté comme “un concert caritatif d'exception au profit de l'Unicef“. Plusieurs stars de la musique urbaine telles que Gims, Youssoupha, Guy2Bezbar, Gazo ou la chanteuse béninoise Angélique Kidjo doivent monter sur la scène de l'Accor Arena de Paris pour soutenir officiellement les enfants victimes du conflit qui sévit actuellement dans l'est de la RDC. »Seulement voilà, pointe Le Monde Afrique, « ce concert est prévu le 7 avril, jour de la commémoration du génocide des Tutsis. Et les autorités rwandaises ont fait part de leur ”indignation“ auprès de la Mairie de Paris et du Quai d'Orsay. Elles ont aussi demandé un report du concert. »

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À la Une: éclaircie diplomatique en RDC…

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Play Episode Listen Later Mar 13, 2025 4:22


Le médiateur du conflit, l'Angola, a annoncé hier soir une date pour la rencontre entre les délégations de Kinshasa et de la rébellion du M23 : ce sera mardi prochain à Luanda. Une bonne partie de la presse congolaise reprend le communiqué officiel, à l'instar du site de Radio Okapi : « le gouvernement angolais a fixé au mardi 18 mars le début des négociations directes entre les délégations de Kinshasa et les rebelles du M23, dans la ville de Luanda, capitale de l'Angola. »Pour sa part, le site congolais Actualité CD note que les autorités congolaises posent des conditions : « Kinshasa a pris acte de cette décision, mais souligne que tout devait se dérouler conformément à la résolution 2773 du Conseil de sécurité sur la situation dans l'est de la RDC qui exige notamment le retrait des troupes de la rébellion et celles du Rwanda des zones occupées. » Un préalable que rejettera très certainement le M23…La SADC veut clarifier sa missionEn tout, dans le même temps, autre ouverture diplomatique, relève Actualité CD : « un nouveau sommet de la SADC, la Communauté de développement de l'Afrique australe, sur la situation dans l'est de la RDC est prévu ce jeudi par visioconférence. »« Que faut-il en attendre ? », s'interroge Afrik.com. « L'un des points centraux de cette réunion sera la clarification du mandat de la Mission de la SADC en RDC. Depuis son déploiement en décembre 2023, cette force militaire, composée de troupes sud-africaines, malawites et tanzaniennes, est en stationnement à Goma, mais peine à intervenir efficacement en raison de l'absence d'un cadre d'action précis. (…) Cette question sera donc au cœur des discussions du sommet, qui devra déterminer si la mission de la SADC en RDC adoptera un rôle plus offensif ou bien si elle se limitera à des opérations de stabilisation et de soutien aux forces congolaises. Par ailleurs, relève encore Afrik.com, la SADC devra également discuter des efforts de coordination avec la Communauté d'Afrique de l'Est, qui mène ses propres actions de médiation sous la direction de l'ancien Président kényan, Uhuru Kenyatta. Cette volonté d'unir les initiatives a été renforcée par la récente décision de fusionner les processus de paix de Luanda et de Nairobi. Ces efforts seront désormais menés conjointement par les anciens dirigeants nigérian, Olusegun Obasanjo, kényan, Uhuru Kenyatta, et éthiopien, Haile Mariam Dessalegn. »Lueur d'espoir ?Pour le quotidien Le Pays au Burkina, entre les discussions qui devraient s'ouvrir mardi prochain à Luanda et le sommet de la SADC aujourd'hui, « l'espoir est permis. » En effet, affirme le quotidien ouagalais, « tous les protagonistes au conflit semblent enfin disposés à accepter le principe du dialogue direct avec le M23 qui, on se rappelle, est l'une des solutions prônées par les médiateurs, y compris ceux de la SADC, en vue d'une sortie de crise. (…) Il faut donc espérer que les chefs d'Etat de la SADC ne se contenteront pas seulement de donner un mandat plus robuste à leur mission en RDC, mais qu'ils songeront surtout à encourager le président Tshisekedi à dialoguer avec ceux qu'il qualifiait, dans un passé récent, de “terroristes“. L'espoir est permis, insiste Le Pays, d'autant plus que Fatshi semble s'être adouci. S'il accepte enfin de s'asseoir autour d'une même table que les leaders du M23, les lignes pourraient véritablement bouger. Et ce serait la meilleure décision de toute la batterie de mesures qu'il a pu prendre jusque-là et qui, pour son plus grand malheur, n'ont pas été payantes. Peut-être obtiendra-t-il finalement, par le dialogue, ce qu'il n'a pas pu obtenir avec ses multiples offensives diplomatiques. »Polémique congolo-rwandaise à propos d'un concert à ParisEnfin, toujours à propos de la RDC, « l'organisation à Paris d'un concert de soutien à Kinshasa provoque “l'indignation“ du Rwanda. » C'est ce que relève Le Monde Afrique. Explication : « ce spectacle, intitulé “Solidarité Congo“, est présenté comme “un concert caritatif d'exception au profit de l'Unicef“. Plusieurs stars de la musique urbaine telles que Gims, Youssoupha, Guy2Bezbar, Gazo ou la chanteuse béninoise Angélique Kidjo doivent monter sur la scène de l'Accor Arena de Paris pour soutenir officiellement les enfants victimes du conflit qui sévit actuellement dans l'est de la RDC. »Seulement voilà, pointe Le Monde Afrique, « ce concert est prévu le 7 avril, jour de la commémoration du génocide des Tutsis. Et les autorités rwandaises ont fait part de leur ”indignation“ auprès de la Mairie de Paris et du Quai d'Orsay. Elles ont aussi demandé un report du concert. »

ONU Info

En République démocratique du Congo, une femme est violée toutes les quatre minutes.Dans l'est du pays, le viol est utilisé comme arme de guerre par les différents groupes armés. La prise de Goma par le groupe M23 soutenu par le Rwanda fin janvier n'a pas fait exception.En l'espace d'un mois, plus de 895 viols ont été rapportés dans les structures sanitaires en fonctionnement de la principale ville de la province du Nord-Kivu.Le véritable chiffre serait donc bien plus élevé, car il ne s'agit là que des femmes et filles qui sont parvenues à chercher des soins médicaux dans un contexte de guerre et d'accalmie tendue, sous occupation.Pour en savoir plus sur ce qu'ont vécu ces femmes et filles et le dur chemin de récupération qui les attend désormais pour survivre, nous avons joint le Représentant de l'agence des Nations Unies pour la santé sexuelle et reproductive (UNFPA) en RDC, Mady Biaye.« C'est bien de dire que elles sont fortes, mais elles auraient préféré ne pas passer par cette épreuve là pour montrer leur force ou leur résilience », partage-t-il.(Interview : Mady Biaye, Représentant de l'UNFPA en RDC ; propos recueillis par Cristina Silveiro)

Invité Afrique
Jean-Marc Kabund: «Le gouvernement d'union nationale que Tshisekedi propose ne résoudra rien du tout»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Mar 6, 2025 22:05


En RDC, l'opposant Jean-Marc Kabund sera candidat à la prochaine présidentielle. Il l'annonce aujourd'hui sur RFI, à l'occasion de sa première interview radio depuis sa sortie de prison, le 21 février dernier. Longtemps, Jean-Marc Kabund a été le bras droit de Félix Tshisekedi. Quand ce dernier est devenu chef d'État, il a même été le président par intérim du parti au pouvoir UDPS. Mais après la rupture de 2022, il a été jeté en prison. Aujourd'hui, est-il prêt à se réconcilier avec Félix Tshisekedi ? Visiblement, non. En ligne de Kinshasa, le président de l'Alliance pour le Changement répond à Christophe Boisbouvier. RFI : Le 21 février, vous avez été libéré. Le lendemain, le 22 février, Félix Tshisekedi lors d'une rencontre avec les parlementaires de son camp, a invité ses opposants à entrer dans un gouvernement d'union nationale. Est-ce que votre libération n'est donc pas un geste politique de sa part ?Jean-Marc Kabund : Je ne crois pas que ma libération puisse faire l'objet d'un marchandage politique. J'ai été victime de persécutions politiques, condamné à une peine de sept ans et j'ai passé 30 mois en prison. Cette injustice, je crois qu'elle ne pourra jamais être réparée. Il faut avouer qu'il y a une forte pression depuis que j'étais en prison, tant par la communauté internationale que par l'opinion publique interne du Congo. Je crois que Félix Tshisekedi faisant face à cette pression a dû lâcher du lest. Et j'estime que le gouvernement d'union nationale qu'il propose de mettre sur pied ne résoudra rien du tout.Est-ce que Félix Tshisekedi n'a pas lâché sur vous et sur deux autres prisonniers politiques, Mike Mukebayi et Seth Kikuni qui viennent d'être libérés afin de frapper les esprits et de montrer qu'il tendait la main vers l'opposition ?Je crois que cela était une obligation pour lui. Cela ne peut pas être considéré comme un cadeau que Félix Tshisekedi donne à l'opposition parce que moi comme les autres prisonniers, Mike Mukebayi et Seth Kikuni, étions incarcérés injustement. Et d'ailleurs, il y a encore des prisonniers politiques qui continuent de croupir en prison. Ici, je fais allusion à Jacky Ndala. Il y a un autre aspect auquel beaucoup de gens ne font pas attention, ce sont les généraux. Je vous dis ici que plusieurs généraux Katangais sont arrêtés injustement. Ils sont détenus dans des cachots, en prison, sans jugement. Cela fait des années. Ici, je veux parler du général Philémon Yav. Je veux parler du général Zelwa Katanga dit Djadidja. Ils sont nombreux. Le gouvernement Tshisekedi doit savoir que ma libération et la libération des deux autres ne suffisent pas.Qu'est-ce que vous en pensez de l'avancée du M23 dans l'est de votre pays ?L'avancée du M23 est inacceptable et tout le monde doit demander au Rwanda de retirer ses troupes pour que le Congo retrouve la paix.Depuis votre libération, vous avez reçu plusieurs visites à votre domicile, notamment celle de l'opposant Martin Fayulu. Est-ce que vous réfléchissez avec Martin Fayulu et d'autres opposants à une initiative commune ?Bien entendu ! C'est parce que le régime Tshisekedi, qui est un régime finissant, doit laisser la place dès 2028. La RDC a besoin des dirigeants honnêtes afin de pouvoir donner le changement tant attendu par notre peuple.Vous êtes en contact également avec l'ancien président Joseph Kabila ?Je crois que c'est un acteur politique important de notre pays. Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas être en contact avec lui. D'ailleurs, je vais même plus loin. Si demain, j'avais l'occasion d'avoir le contact de Corneille Nangaa, je l'appellerais et je lui parlerais. Je lui dirais ce que je pense de ce qu'il est en train de faire. Je suis là pour parler à tout le monde.Et que diriez-vous justement à Corneille Nangaa, le patron du M23 ?Je lui dirais tout simplement que ce qu'il est en train de faire, on l'a déjà vécu dans ce pays avec Mzee Kabila. On connaît les conséquences. Il doit arrêter de verser le sang des Congolais et revenir vite. Il doit arrêter à travers un cessez-le-feu et le gouvernement, je crois, ne pourra pas s'y opposer dans sa position actuelle pour accepter d'intégrer le processus du dialogue pour une résolution pacifique de ce conflit.Si demain le pouvoir libère les généraux actuellement en prison et renonce à son projet de changement de constitution, est-ce que vous pourriez accepter d'entrer dans un gouvernement d'union nationale avec Alliance pour le changement ?Je dis déjà, d'entrée de jeu, que je ne suis ni demandeur, ni preneur de ce gouvernement. Le problème n'est pas seulement celui des arrestations. La gouvernance doit être basée sur un programme, sur une vision claire et je ne vois pas aujourd'hui Tshisekedi garantir cela.Est-ce que vous vous êtes parlé avec Félix Tshisekedi depuis le 21 février ?Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Non, non. Moi, je n'en ai pas l'intention, je ne trouve pas l'intérêt de lui parler. Mais si lui le désire, je ne lui fermerai pas la porte. Je lui dirai ce que je pense.Est-ce que vous serez candidat en 2028 ?Bien sûr. Je crois qu'après avoir quitté le pouvoir pour ses convictions, je crois que nous avons suffisamment acquis d'expérience et de notoriété, ce qui pourra nous permettre de bien gouverner, de bien gérer ce pays au fait ! À lire aussiRDC: Tshisekedi réaffirme qu'il ne dialoguera pas avec le M23 et promet une refonte de l'armée et du gouvernement

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, attentat meurtrier le 27 février à Bukavu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 4:10


« Deux explosions ont fait au moins 12 morts et 70 blessés, hier, lors d'un meeting de l'AFC/M 23 à Bukavu », annonce Actualité.cd. Le site d'information précise que « le président Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et condamné un "acte terroriste odieux" qu'il attribue à une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais, sans mentionner toutefois explicitement le Rwanda ni l'AFC/M 23 ». L'AFC/M23, qui de son côté, « rejette toute responsabilité et accuse Kinshasa d'être à l'origine de l'attaque », précise Actualité.cd, selon lequel « la nature des explosions n'a pas encore été déterminée ». Afrik.com, de son côté, revient sur le moment de l'explosion : « le meeting a soudainement viré au drame. Vêtu d'une veste et une casquette noire, Corneille Nangaa venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. À peine deux minutes plus tard une explosion retentit », provoquant « une panique générale ». « En pleine confusion », poursuit Afrik.com, « une seconde explosion a détonné, amplifiant le chaos. Au sol, les corps tombent et très vite, le nombre des victimes s'accumule ». « L'incident », rappelle Afrik.com, « survient dans un contexte de tensions politiques, militaires et ethniques dans l'est de la RDC ».Tout est fauxÀ la Une également, l'interview de Macky Sall dans Jeune Afrique. « L'ex-président sénégalais », nous dit Jeune Afrique, « s'exprime pour la première fois depuis la remise du rapport de la Cour des Comptes qui accrédite la thèse d'une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique ». Macky Sall assure ainsi que « chaque année la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l'État du Sénégal. C'est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux. Tout cela est ridicule », ajoute-t-il, dénonçant également « une cabale politique et regrettant qu'aucun membre de son gouvernement n'ait été consulté ni interrogé en vue de l'élaboration du rapport de la Cour des Comptes ». Quant à son avenir personnel, (alors que les autorités sénégalaises ont évoqué « de possibles poursuites judiciaires ») l'ancien président assure « qu'il n'a peur de rien. Ils peuvent poursuivre s'ils veulent », ajoute-t-il. « J'ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d'aller en France. Rien ne m'empêche d'aller au Sénégal et je n'exclus pas d'y retourner ».Pays d'élevageAu Maroc, où le roi Mohammed VI a lancé hier un appel à l'abstention du sacrifice de l'Aïd. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l'hebdomadaire marocain TelQuel, selon lequel « l'appel royal tombe à point nommé pour une partie de la population excédée par la cherté de la vie ». De son côté, le journal le Matin parle « d'un sursis stratégique », qui « répond à une réalité implacable : sécheresse persistante, cheptel en recul et flambée des prix. Une pause nécessaire », ajoute le Matin, qui évoque « une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché pour 2026 ». Le journal marocain parle donc « d'une réalité implacable » estimant que le contexte actuel « aurait rendu ce sacrifice extrêmement difficile pour nombre de familles marocaines ». « Le Maroc est un pays d'élevage », rappelle aussi le Matin, « mais son modèle actuel, majoritairement extensif, repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation tributaire des caprices du climat ». Conclusion du Matin : « ce qui pouvait suffire par le passé ne répond plus aujourd'hui aux besoins d'une population croissante et à l'évolution des marchés agricoles mondiaux ». Le journal liste toute une série de recommandations, pour améliorer la situation, il prône notamment « une évolution vers un élevage semi-intensif et intensif », pour « améliorer le rendement par hectare ».

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, attentat meurtrier le 27 février à Bukavu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Feb 28, 2025 4:10


« Deux explosions ont fait au moins 12 morts et 70 blessés, hier, lors d'un meeting de l'AFC/M 23 à Bukavu », annonce Actualité.cd. Le site d'information précise que « le président Félix Tshisekedi a présenté ses condoléances aux familles endeuillées et condamné un "acte terroriste odieux" qu'il attribue à une armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais, sans mentionner toutefois explicitement le Rwanda ni l'AFC/M 23 ». L'AFC/M23, qui de son côté, « rejette toute responsabilité et accuse Kinshasa d'être à l'origine de l'attaque », précise Actualité.cd, selon lequel « la nature des explosions n'a pas encore été déterminée ». Afrik.com, de son côté, revient sur le moment de l'explosion : « le meeting a soudainement viré au drame. Vêtu d'une veste et une casquette noire, Corneille Nangaa venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. À peine deux minutes plus tard une explosion retentit », provoquant « une panique générale ». « En pleine confusion », poursuit Afrik.com, « une seconde explosion a détonné, amplifiant le chaos. Au sol, les corps tombent et très vite, le nombre des victimes s'accumule ». « L'incident », rappelle Afrik.com, « survient dans un contexte de tensions politiques, militaires et ethniques dans l'est de la RDC ».Tout est fauxÀ la Une également, l'interview de Macky Sall dans Jeune Afrique. « L'ex-président sénégalais », nous dit Jeune Afrique, « s'exprime pour la première fois depuis la remise du rapport de la Cour des Comptes qui accrédite la thèse d'une grave dérive de la gestion des finances publiques au cours de son second mandat. Il rejette toutes les accusations en bloc, dénonçant une cabale politique ». Macky Sall assure ainsi que « chaque année la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l'État du Sénégal. C'est trop facile de revenir après et de dire que tout cela était faux. Tout cela est ridicule », ajoute-t-il, dénonçant également « une cabale politique et regrettant qu'aucun membre de son gouvernement n'ait été consulté ni interrogé en vue de l'élaboration du rapport de la Cour des Comptes ». Quant à son avenir personnel, (alors que les autorités sénégalaises ont évoqué « de possibles poursuites judiciaires ») l'ancien président assure « qu'il n'a peur de rien. Ils peuvent poursuivre s'ils veulent », ajoute-t-il. « J'ai choisi de vivre au Maroc comme mes prédécesseurs ont choisi librement d'aller en France. Rien ne m'empêche d'aller au Sénégal et je n'exclus pas d'y retourner ».Pays d'élevageAu Maroc, où le roi Mohammed VI a lancé hier un appel à l'abstention du sacrifice de l'Aïd. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l'hebdomadaire marocain TelQuel, selon lequel « l'appel royal tombe à point nommé pour une partie de la population excédée par la cherté de la vie ». De son côté, le journal le Matin parle « d'un sursis stratégique », qui « répond à une réalité implacable : sécheresse persistante, cheptel en recul et flambée des prix. Une pause nécessaire », ajoute le Matin, qui évoque « une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché pour 2026 ». Le journal marocain parle donc « d'une réalité implacable » estimant que le contexte actuel « aurait rendu ce sacrifice extrêmement difficile pour nombre de familles marocaines ». « Le Maroc est un pays d'élevage », rappelle aussi le Matin, « mais son modèle actuel, majoritairement extensif, repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation tributaire des caprices du climat ». Conclusion du Matin : « ce qui pouvait suffire par le passé ne répond plus aujourd'hui aux besoins d'une population croissante et à l'évolution des marchés agricoles mondiaux ». Le journal liste toute une série de recommandations, pour améliorer la situation, il prône notamment « une évolution vers un élevage semi-intensif et intensif », pour « améliorer le rendement par hectare ».

Afrique Économie
A Mining Indaba, la guerre dans l'Est de la RDC interroge les investisseurs

Afrique Économie

Play Episode Listen Later Feb 19, 2025 2:22


Le conflit dans l'Est de la RDC et la mainmise de la rébellion pro-rwandaise du M23 sur ses richesses minières était dans toutes les conversations lors de Mining Indaba, le sommet annuel consacré au secteur minier africain, du 9 au 12 février au Cap. Comme chaque année, la délégation congolaise était bien représentée au Cap. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, présent en personne, ainsi que la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, dans un message vidéo, ont pu dénoncer ce qu'ils qualifient de « pillage des ressources » dans l'Est de la RDC. Des accusations que rejette le président du Rwanda Paul Kagame, mais qui ont été bien documentées par les experts de l'ONU, ainsi que par Global Witness.« Il y a toujours eu un marché international pour ces minerais et toutes les personnes qui ont successivement eu le pouvoir dans la région ont contribué à ce problème, reconnaît Emily Stewart, membre de l'ONG. Ce n'est donc pas un phénomène qui aurait émergé avec le M23. Mais la façon dont ces minerais sont de plus en plus demandés a contribué à augmenter la présence de groupes comme le M23 dans la région. Seulement 10% du coltan certifié rwandais provient vraiment du Rwanda. Le reste vient de RDC. Il passe clandestinement de l'autre côté de la frontière et est ensuite certifié comme s'il venait d'une mine rwandaise. »Investisseurs exposésLe trafic, qui a pris de l'ampleur à partir de la mine de Rubaya, échappe donc aux outils de traçabilité mis en place jusqu'à présent. Une administration parallèle permet de vendre ce coltan, qui esquive les taxes publiques congolaises et se retrouve dans les téléphones et les ordinateurs du monde entier. Un circuit illégal qui interroge la responsabilité des investisseurs.« À mon avis, il est complètement naïf de penser qu'en tant qu'investisseurs, nous ne sommes pas exposés à des industries et des secteurs qui utilisent des minerais venant de différentes zones de guerre dans le monde, souligne Adam Matthews, qui supervise les placements du fonds de pension de l'Église d'Angleterre. En RDC, on observe l'escalade d'un conflit ouvert à Goma, avec certains minerais de la région qui rejoignent les chaines d'approvisionnement mondiales. On doit tous se pencher là-dessus. »« Dommageable pour l'image de la RDC »La crise dans l'Est congolais pourrait aussi avoir un impact sur l'attrait des investisseurs pour le secteur minier du pays, alors que la RDC avait déployé beaucoup d'efforts, ces dernières années, pour améliorer le climat des affaires. « Dire que ça n'a pas d'impact sur le moral des gens à Kinshasa, le moral des investisseurs, que ce n'est pas un frein aujourd'hui à l'ouverture de la RD Congo, serait faux, observe Henri Wazne, le directeur général de la SofiBanque. La vérité c'est que, certes, l'est du Congo est loin du Katanga, mais c'est le même pays, et c'est dommageable pour l'image de la RD Congo. »Les parlementaires européens ont, depuis, voté en faveur d'une résolution pour réclamer que l'Union européenne suspende l'accord sur les minerais, signé l'année dernière avec le Rwanda.

Tout un monde - La 1ere
Conflit en RDC: après Bukavu, la rébellion du M23, en route vers Kinshasa?

Tout un monde - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 18, 2025 20:05


(00:00:45) Dans l'urgence, l'Europe tente de s'accorder sur l'Ukraine (00:04:19) Conflit en RDC: après Bukavu, la rébellion du M23, en route vers Kinshasa? (00:11:44) Plus de 4 millions de Britanniques sans accès à un média local

RTSreligion - La 1ere
RTSreligion - En RDC, les Eglises se mobilisent pour tenter une médiation auprès des forces du M23

RTSreligion - La 1ere

Play Episode Listen Later Feb 14, 2025 2:37


Le débat africain
Conflit en RDC, fermeture de l'USAID et Gaza… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 39:00


Au sommaire : En République démocratique du Congo, la rébellion du M23 soutenue par l'armée rwandaise poursuit son offensive dans la province du Sud-Kivu. La diplomatie, dernier espoir ? L'USAID, l'Agence américaine pour le développement international, premier pourvoyeur d'aide humanitaire dans le monde, ferme ses portes vendredi. Assistance aux réfugiés, vaccination antipaludique, traitements pour les patients atteints du sida,  cliniques de santé maternelle et infantile… Quelles conséquences immédiates la décision du duo Donald Trump-Elon Musk aura-t-elle ?Enfin les États-Unis ont annoncé cette semaine envisager de prendre le contrôle de Gaza et de transformer l'enclave en « Riviera du Moyen-Orient ». Le ministre de la Défense israélien Israel Katz a, lui, ordonné à son armée de préparer le « départ volontaire » des habitants de la bande de Gaza. Ce plan est-il réaliste ? Quelles réactions des alliés des États-Unis à ces déclarations fracassantes ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Hanene Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone)- André Silver Konan, journaliste indépendant et directeur général du journal Ivoir'Hebdo - Wuldath Mama, consultante spécialisée dans les questions internationales pour la Société de Radio et de Télévision du Bénin.

Sur le fil
Guerre en RDC, quel lien avec les minerais rares ?

Sur le fil

Play Episode Listen Later Feb 7, 2025 11:24


La République démocratique du Congo vit une poussée de fièvre qui fait craindre une guerre régionale en Afrique centrale. Sur place, un groupe armé, le M23, s'est emparé de la ville de Goma à l'est, avec le soutien de troupes du Rwanda. Depuis le début de cette offensive, près de 3.000 personnes ont été tuées, selon l'ONU. Et un demi-million ont été déplacées. Selon le président de la RDC Félix Tshisekedi le Rwanda veut piller les ressources naturelles de la région et en particulier un minerai essentiel pour vos téléphones et ordinateurs portables : le coltan, qui a longtemps une réputation sulfureuse de minerai de sang… qui sert à financer des guerres. Le Rwanda nie en bloc et affirme vouloir avant tout se défendre de la milice des FDLR, les Forces démocratiques de libération du Rwanda. Au passage, la RDC accuse aussi les occidentaux, et même la compagnie Apple, d'être complices de cette agression. Mais qu'en est-il réellement ? Comme vous allez le voir, la réponse est un peu plus complexe, et nuancée. Pour en parler Sur le Fil a invité le directeur adjoint du bureau de l'AFP à Nairobi, Eric Randolph, qui a suivi de près ce sujet et deux experts, Oluwole Ojewale de l'Institut d'études de sécurité à Dakar er Guillaume De Brier, chercheur à l'International Peace Information Service. Réalisation : Michaëla Cancela-KiefferSur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Vous avez des commentaires ? Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

ONU Info

Alors que trois Casques bleus de l'ONU ont été tués lors de la récente escalade de la violence dans l'est de la République démocratique du Congo, la cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en RDC (MONUSCO), Bintou Keita, appelle la communauté internationale à soutenir « véritablement » la mission qui est « constamment attaquée ».Selon elle, les Casques bleus de la MONUSCO « doivent être respectés ».En marge d'une session extraordinaire du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à Genève, vendredi, elle a répondu aux questions de Lou Terzian, d'ONU Info Genève.Dans cet entretien, Bintou Keita se félicite tout d'abord de l'organisation de cette session sur l'est de la RDC, où la situation est « grave » et « terrible » pour la population civile. Elle juge notamment qu'il est crucial que l'aéroport de Goma rouvre.

Le Point J - RTS
Pourquoi la situation s'embrase en RDC ?

Le Point J - RTS

Play Episode Listen Later Feb 6, 2025 12:55


La République démocratique du Congo connait une escalade de violences depuis plusieurs semaines. Cela se passe dans le Nord et Sud-Kivu, à l'est du pays. Les affrontements dans la ville de Goma ont fait au moins 3000 morts selon le dernier bilan provisoire de l'ONU. Pourquoi les différentes tentatives de médiation ont échoué? Décryptage avec Stéphanie Perazzone, professeure assistante en développement international au Département de Science Politique à l'Université de Glasgow et chercheuse associée au Global Studies Institute à l'UniGe. Retrouvez aussi dans cet épisode le témoignage d'une habitante de Bukavu. Journaliste: Camille Degott Réalisation: Nathan Wyssa >> Pour aller plus loin: - Le Point J: "Il se passe quoi déjà en RDC ?" du 23 novembre 2023 (en ligne) - Article RTSinfo: "Comprendre la crise en République démocratique du Congo en 5 questions" du 28 janvier 2025 (en ligne) Nous écrire ou nous proposer des questions: +41 79 134 34 70 ou pointj@rts.ch

Le Média
Guerre en RDC : que veut le Rwanda, à quoi joue la France ?

Le Média

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 36:19


Au début de l'année 2000, le New York Times parlait de “guerre mondiale africaine” en évoquant le conflit en République démocratique du Congo. Six pays avaient alors leurs armées au sein du pays qui était dirigé par Laurent-Désiré Kabila, chacun jouant sa partition au prétexte de l'intérêt national ou du panafricanisme. Un quart de siècle plus tard, la guerre du Congo, ou plus sûrement la guerre au Congo, qui ne s'est jamais éteinte, redevient chaude avec la prise de Goma par un M23 derrière lequel l'ombre de l'armée rwandaise est de plus en plus évidente. Pendant ce temps, Kinshasa, la capitale, s'échauffe et des manifestants s'en prennent à certains intérêts étrangers, notamment à l'ambassade de France. Et la bataille de communication a repris entre les pouvoirs de Kinshasa et Kigali. Comme par le passé, et comme ses prédécesseurs, Félix Tshisekedi pointe du doigt le Rwanda. De son côté, Paul Kagame ne se contente pas d'invectiver son homologue congolais, il s'en prend à Cyril Ramaphosa, le président sud-africain, ce dernier ayant demandé aux troupes de son pays de quitter Goma. Rwanda, Afrique du Sud, Burundi, Kenya, Union africaine mais également France, États-Unis, Chine… Plus que jamais, la guerre en RDC n'est pas seulement congolaise, avec au cœur des enjeux les riches minerais d'un des pays les plus stratégiques du monde. Qui sont les acteurs du chaos et quelles sont leurs lignes de fracture ? ▶ Soutenez Le Média :

Le Grand Invité
Perspectives sur le conflit en RDC suite à la progression des rebelles du M23 par Nicolas Normand, ambassadeur pendant près de 15 ans en Afrique

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Feb 5, 2025 17:11


Nouvelle offensive des combattants du groupe armé M23 et des troupes rwandaises. Après la prise de Goma, ils ont initié de nouveaux combats contre les forces congolaises. On les dit minées par la corruption et mal formées, malgré les mercenaires de sociétés militaires privées européennes dirigées par des Français. Présentés par le président Tshisekedi comme un bataillon d'« instructeurs », 288 ressortissants roumains se sont pourtant présentés au poste-frontière de Gisenyi. La mission des Nations unies pour le Congo (Minusco) reste impuissante. Et il aurait déjà plus de 2900 morts sur place. Nicolas Normand, ambassadeur de France au Congo, au Mali, au Sénégal, en Afrique du Sud et en Gambie, auteur de Le grand livre de l'Afrique - Editions Eyrolles, analyse pour nous l'évolution de ce conflit.

Le débat africain
Guerre en RDC et Donald Trump… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Jan 31, 2025 38:58


Au sommaire : Que se passe-t-il dans l'est de la République démocratique du Congo ? Tandis que les rebelles du M23 et leurs alliés rwandais contrôlent plusieurs quartiers de Goma, la capitale du Nord-Kivu, et progressent dans le Sud-Kivu, le président congolais Tshisekedi a reconnu à la télévision nationale une « aggravation sans précédent de la situation sécuritaire » tout en promettant « une riposte vigoureuse ». Il condamne également l'« inaction » de la communauté internationale. Aux États-Unis, les annonces choc et les décrets pleuvent depuis l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Dôme de fer, migrants sans-papiers à Guantanamo, déplacement des Gazaouis, Groenland, droits de douane… Jusqu'où ira le président américain ? Quels contre-pouvoirs aux États-Unis ?Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Mamadou Djimtebaye, journaliste et directeur du pure player tchadien Tchadinfos- François Hiondi Nkam, journaliste pour le quotidien camerounais Le jour- Thierry Kambundi, rédacteur en chef de la radio TopCongo FM.

Revue de presse Afrique
À la Une: comment sortir du conflit congolo-rwandais ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 29, 2025 3:58


Goma, ville de plus d'un million d'habitants, envahie par les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda… Une communauté internationale qui condamne mais qui ne sanctionne pas… Des congolais en colère à Kinshasa qui s'en prennent à des ambassades… Comment expliquer et trouver une solution à ce conflit entre le Rwanda et la RDC qui dure depuis des années ?Tout d'abord, les raisons de la colère. Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC explique : « les Congolais ne comprennent pas pourquoi l'ONU ne sanctionne pas le Rwanda pour son soutien à la rébellion et la présence de ses soldats au Congo, alors qu'ils l'ont fait pour la Russie qui a envahi l'Ukraine. Un “deux poids deux mesures“ difficilement entendable à Kinshasa. » Le Conseil de sécurité s'est certes réuni, relève le site, « mais aucune mesure forte n'a été prise, si ce ne sont les sempiternelles condamnations et demandes de retrait que le M23 et son parrain rwandais ignorent copieusement. »La France et l'Europe sur le banc des accusésPour ce qui concerne la France, poursuit Afrikarabia, elle « a été hier une cible privilégiée des manifestants (à Kinshasa). Sur l'enceinte de l'ambassade, on pouvait lire : “La trahison depuis longtemps… finissons maintenant“. Au Congo, la France est très souvent perçue comme “pro-Rwanda“. Depuis Nicolas Sarkozy, Paris tente péniblement de recoller les morceaux avec Kigali, après l'implication de la France pendant le génocide des Tutsis en 1994. Emmanuel Macron est sans doute le président français qui est allé le plus loin dans le rapprochement avec Kigali. Dans ce contexte, Paris est vu comme étant le principal frein aux sanctions contre Kigali, au Conseil de sécurité. Pourtant, remarque le site, depuis de nombreux mois, Paris est aligné sur les condamnations onusiennes. »Et puis, souligne encore Afrikarabia, « il y a aussi une aide de l'Union européenne de 20 millions d'euros à l'armée rwandaise pour sa mission onusienne au Mozambique qui ne passe pas à Kinshasa. La question qui se pose est de savoir pourquoi l'Europe accorde une telle somme à une armée qui viole l'intégrité territoriale de son voisin ? » L'ONU paralysée…Le Figaro à Paris revient sur le blocage onusien : « en 2012, quand le M23 avait déjà pris le contrôle de Goma, toujours avec l'aide rwandaise, la réaction onusienne avait été brutale, rappelle le journal. Des sanctions avaient été rapidement prises et les États-Unis avaient pesé de tout leur poids. Les rebelles s'étaient finalement repliés en un mois. En 2025, si le scénario militaire est le même, l'époque a changé, pointe Le Figaro. Les tensions entre les puissances occidentales, d'une part, et la Russie et la Chine, d'autre part, bloquent toute initiative onusienne. Et la loi du plus fort, qui paraissait inadmissible en 2012, est nettement mieux admise. Kigali l'a compris. »De plus, poursuit Le Figaro, les initiatives diplomatiques régionales ont échoué, qu'elles viennent de l'Angola ou du Kenya…Résultat : « sans pression, le Rwanda est donc à même de dicter ses conditions, notamment une négociation directe entre Kinshasa et le M23. Or Tshisekedi refuse de parler à “des terroristes“. Fort de ce énième blocage, Kigali avance ses pions. Les rebelles menacent d'étendre leur emprise et de créer (dans l'est) une région autonome de Kinshasa. »Désigner clairement les protagonistes !En fait, résume Le Pays au Burkina Faso, « tout le monde ou presque jette la pierre au rwandais Kagame sans véritablement trancher dans le vif en faveur du Congolais Tshisekedi. Et la persistance de la crise est la rançon de cette hypocrisie de la communauté internationale qui a laissé pourrir la situation pour se mettre à courir maintenant dans tous les sens. »Comment sortir de ce bourbier ? Pour Le Monde à Paris, il faut appeler un chat un chat : « aucune amorce de règlement du conflit meurtrier qui embrase l'est de la RDC ne peut être envisagée si les États-Unis ne font pas pression sur Kigali comme Barack Obama l'avait fait en 2012 dans des circonstances comparables. Mais au préalable, affirme Le Monde, les protagonistes doivent être nommés, ce que la communauté internationale a trop longtemps refusé de le faire. En RDC comme en Ukraine, il s'agit d'une guerre entre deux États souverains, tous deux clairement désignés. »

SBS French - SBS en français
Le journal du 28/01/2025: En RDC, les combats entre l'armée de RDC et les membres du M23 font rage

SBS French - SBS en français

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 11:33


Les rebelles soutenus par le Rwanda affirment avoir pris le contrôle de la ville congolaise de Goma, dans une escalade dramatique de la violence que le ministre des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo a qualifié de déclaration de guerre.

Un jour dans le monde
Pourquoi le Rwandais Paul Kagame s'attire de plus en plus de critiques en faisant la guerre en RDC

Un jour dans le monde

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 3:42


durée : 00:03:42 - Le monde à 18h50 - par : Franck MATHEVON - Ces derniers jours, la guerre s'est réveillée en République démocratique du Congo. La ville de Goma, dans l'est, est tombée aux mains de milices soutenues par le Rwanda. Paul Kagame, l'ami des Occidentaux, est à la manœuvre.

Les histoires de 28 Minutes
En finir avec les 30 Glorieuses / Guerre et crise humanitaire en RDC

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 46:12


L'émission 28 minutes du 27/01/2025 Le mythe des 30 Glorieuses nous empêche-t-il d'imaginer des jours meilleurs ?Les Trente Glorieuses se sont achevées il y a plus de cinquante ans. Cette période, perçue comme celle de la croissance économique, de la modernisation, ou encore de la conquête de la liberté pour les femmes, a débuté dans l'immédiat après-guerre et s'est terminée au moment du choc pétrolier en 1973. Une époque révolue mais qui continue de faire rêver les Français, selon le politologue Vincent Martigny, pour qui “la nostalgie des Trentes Glorieuses s'invite partout.” Il a dirigé l'ouvrage collectif “Les temps nouveaux. En finir avec la nostalgie des Trente Glorieuses” (éditions du Seuil), dans lequel on peut lire les textes de Dominique Méda, Raphaël Llorca ou encore François Gemenne. Selon Vincent Martigny, cette nostalgie traverserait l'ensemble du spectre politique, de gauche à droite : “Pour les uns, les Trente Glorieuses incarnent l'ordre, la discipline, le mérite individuel et la stabilité sociale ; pour les autres, elles sont le terreau de luttes, de bouleversements et de contestations qui ont fait vaciller un modèle conservateur et hiérarchisé.” Goma assiégée : le conflit entre le Rwanda et la RDC peut-il tourner en guerre régionale ? Dimanche 26 janvier, les rebelles du M23 et l'armée rwandaise sont entrés dans la ville congolaise de Goma, à l'est du Congo et à la frontière du Rwanda. Depuis trois ans, un énième conflit embrase l'est de la RDC, dans la région du Nord-Kivu. Des combats qui se sont intensifiés ces dernières semaines et qui ont provoqué un nouveau désastre humanitaire (meurtres, pillages, enlèvements) et un exode massif : 400 000 personnes ont dû fuir leurs habitations depuis le début de l'année selon l'ONU. La République démocratique du Congo et son voisin rwandais s'affrontent dans un conflit armé qui dure depuis plus de 30 ans. Les combats opposent les forces armées de la RDC et le groupe rebelle du M23 sur qui le pouvoir rwandais exerce “un contrôle de fait", d'après les Nations unies. Kigali nie cependant tout soutien. Lieu d'une guerre qui mêle à la fois intérêts politiques et économiques, le territoire congolais est convoité pour ses gigantesques ressources naturelles, comme le coltan, matière première indispensable aux équipements électroniques, l'or mais aussi les ressources forestières abondantes.Enfin, Xavier Mauduit évoque les 80 ans de la découverte du camp d'Auschwitz-Birkenau par l'Armée rouge, le 27 janvier 1945. Marie Bonnisseau nous raconte l'histoire de Gianluca Grimalda, un chercheur italien licencié pour avoir boycotté… l'avion !  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 janvier 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les histoires de 28 Minutes
[Débat] Guerre et crise humanitaire en RDC

Les histoires de 28 Minutes

Play Episode Listen Later Jan 28, 2025 23:08


L'émission 28 minutes du 27/01/2025 Goma assiégée : le conflit entre le Rwanda et la RDC peut-il tourner en guerre régionale ? Dimanche 26 janvier, les rebelles du M23 et l'armée rwandaise sont entrés dans la ville congolaise de Goma, à l'est du Congo et à la frontière du Rwanda. Depuis trois ans, un énième conflit embrase l'est de la RDC, dans la région du Nord-Kivu. Des combats qui se sont intensifiés ces dernières semaines et qui ont provoqué un nouveau désastre humanitaire (meurtres, pillages, enlèvements) et un exode massif : 400 000 personnes ont dû fuir leurs habitations depuis le début de l'année selon l'ONU. La République démocratique du Congo et son voisin rwandais s'affrontent dans un conflit armé qui dure depuis plus de 30 ans. Les combats opposent les forces armées de la RDC et le groupe rebelle du M23 sur qui le pouvoir rwandais exerce “un contrôle de fait", d'après les Nations unies. Kigali nie cependant tout soutien. Lieu d'une guerre qui mêle à la fois intérêts politiques et économiques, le territoire congolais est convoité pour ses gigantesques ressources naturelles, comme le coltan, matière première indispensable aux équipements électroniques, l'or mais aussi les ressources forestières abondantes. On en débat avec Jean-Claude Félix-Tchicaya, chercheur au pôle Afrique de l'Institut de Prospective et Sécurité en Europe ; Maria Malagardis, grand reporter à "Libération" et spécialiste de l'Afrique et Nicolas Normand, ambassadeur de France au Congo-Brazzaville de 2006 à 2009.  28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 janvier 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio

Les matins
Crise géopolitique et humanitaire en RDC : les rebelles du M23 revendiquent la prise de Goma, la capitale du Nord-Kivu

Les matins

Play Episode Listen Later Jan 27, 2025 5:38


durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - En République démocratique du Congo (RDC), les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, revendiquent la prise de Goma, après une journée d'intenses combats avec l'armée congolaise, dans la région du Nord-Kivu, riche en terres et minéraux rares. - invités : Tal Bruttmann Historien, spécialiste de l'histoire de la Shoah et de l'antisémitisme en France; Catherine Duthu Journaliste à la rédaction de France Culture

Journal de l'Afrique
Les combats se poursuivent en RDC, la communauté internationale condamne les actions du M23

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jan 25, 2025 21:08


En RD Congo, situation toujours tendue dans l'est du pays. Les combats se poursuivent sur plusieurs lignes de front. Depuis début janvier, le M23 et l'armée rwandaise ont rapidement progressé pour se retrouver autour de Goma. Les condamnations internationales se multiplient, et plusieurs chancelleries ont demandé à leurs ressortissants de quitter le Nord Kivu.

C'est pas du vent
L'enfer du cobalt en RDC : l'envers de la transition énergétique

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Jan 24, 2025 48:30


C'est la face cachée de la transition énergétique. Vous le savez... pour enrayer le réchauffement climatique, nous devons, n'en déplaise à Donald Trump, arrêter de brûler du charbon, du pétrole et du gaz. Actuellement, le secteur des transports est un des plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale. Ces émissions pourraient atteindre un pic cette année, selon le Conseil international des transports propres, grâce aux règlementations carbone et à l'essor des véhicules électriques. Mais cet essor a un prix : une ruée d'une ampleur inédite vers de nombreux métaux dont le cobalt. Nous vous emmenons à la découverte de cette face cachée en RDC qui abrite les deux-tiers des réserves mondiales de cobalt.Reportage de Samuel Turpin et éclairage de Anaïs Tobalagba, chercheuse au RAID et autrice du rapport Dans les coulisses de la transition énergétique : Regard critique sur l'impact des mines industrielles de cobalt en RDC. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: comment éradiquer le banditisme urbain?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jan 9, 2025 20:00


Des programmes de réinsertion pour les jeunes désœuvrés et une plus grande répression. En RDC, les autorités sont déterminées à lutter contre les gangs qui sèment la terreur dans les grandes villes. Depuis un mois, les arrestations se multiplient, une centaine de personnes a été condamnée à la peine de mort. Vos réactions nous intéressent.

Revue de presse Afrique
À la Une: en RDC, six drones abattus dans le Nord-Kivu

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 26, 2024 3:55


Six drones rwandais ont été abattus, affirme l'armée de la RDC. Le site Afrik.com détaille qu'ils ont été interceptés « au-dessus de la localité de Mambasa, située dans le territoire de Lubero, dans la province du Nord-Kivu ». Le « Mouvement du 23 mars » (M23), groupe armé soutenu par le Rwanda et son armée, progresse de plusieurs dizaines de kilomètres ces derniers jours à l'est de la RDC, faisant craindre un effondrement du front.Un événement qui agite la presse locale« Parler moins, agir plus », titre le journal Soft International dans un éditorial va-t-en-guerre. Il fustige la simple communication de la RDC face au Rwanda et prône plus d'action : « Trop de communication tue la communication. Face au Rwanda, nous devrions (nous aurions dû) faire mieux : éviter de trop ouvrir la bouche, mais agir avec efficacité. (...) Pourquoi notre pays aime tant ouvrir la bouche ? Alerter son entourage sur un danger qui pointe à sa porte ne manque pas de sens, mais est-ce la première action à engager en l'espèce ou il faut au contraire chercher à neutraliser le danger ? Ceux qui dirigent le monde savent. Ils frappent. Et communiquent après. »D'autres titres sont bien plus mesurés. Le site Actualité.cd donne la parole au prix Nobel de la Paix Denis Mukwege. Dans ce contexte, ce médecin appelle à organiser une conférence internationale sur la Paix en RDC en 2025. « Nous sommes tenus de nous fédérer pour imposer le respect des valeurs fondamentales : le respect de la vie, de la dignité humaine, de la liberté, de la justice, du travail et de la fraternité, qui sont les fondements de notre Nation et le socle sur lequel repose notre cohésion sociale. (...) Dans cette noble initiative, j'ai la conviction que nous ne serons pas seuls », conclut le médecin, ancien candidat à la présidence.Au Maroc, débat public vif autour de la réforme du Code de la famille« Le vrai match commence », titre Maroc Hebdo. Pour rappel, le Code de la famille (la Moudawana) régit de nombreuses mœurs dans le Royaume où l'islam est la religion d'État. Le ministère de la Justice recommande : interdiction du mariage pour les mineurs, réglementation plus stricte de la polygamie et maintien du droit de garde des enfants pour la mère divorcée, même en cas de remariage.Maroc Hebdo résume le paysage politique : « à gauche, (...) un camp (...) progressiste, dont les franges les plus radicales se passeraient bien de tout ce qui s'apparente à des aspérités religieuses. (...) De l'autre côté, on se méfie (...) et on ne rechignerait pas, si cela est possible, à jeter le bébé avec l'eau du bain, et carrément, dans l'idéal, à revenir à un statu quo antérieur à la Moudawana version 2004 ».Au milieu : le roi. Seule position publique pour l'instant citée par Maroc Hebdo : « Ne pas interdire ce qui est autorisé, ni autoriser ce qui est prohibé ». Le journal prédit d'intenses mois de débat à venir.« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump »« L'Afrique se prépare au retour de l'ouragan Trump », titre Jeune Afrique : « le milliardaire américain promet de secouer le continent africain, pour le meilleur comme pour le pire ». Le magazine rappelle les relations tendues entre Donald Trump et le continent. Lui qui a promulgué par exemple le Muslim ban en 2017. Interdisant l'accès du territoire américain aux visiteurs provenant « de Libye, de Somalie ou du Soudan ». Plus tard, « les citoyens du Nigeria, de Tanzanie, d'Égypte, du Tchad, du Mali, du Soudan du Sud et de l'Érythrée ont subi des restrictions d'entrée aux États-Unis ».

Invité Afrique
Est de la RDC: «Les besoins prioritaires sont toujours là, l'eau et l'assainissement ne sont pas assurés», selon MSF

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 23, 2024 4:32


En RDC, près de 7 millions de personnes sont toujours déplacées internes en raison des différents conflits. La situation dans l'est du pays est particulièrement critique, notamment dans le Nord-Kivu, une zone où sévit depuis plus de deux ans le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda voisin. Dans les camps, les conditions de vie sont infrahumaines, répètent régulièrement les autorités et les acteurs humanitaires. C'est aussi la position d'Emmanuel Lampaert. Il est le directeur pays de Médecin sans frontières en RDC, et il revient tout juste d'une mission dans l'est. Il s'est confié à notre correspondante, Paulina Zidi. À lire aussiRDC: l'inquiétude de Médecins sans frontières face au mpox dans la TshopoÀ lire aussiRDC: la situation sécuritaire à l'est du pays est de plus en plus inquiétante, alerte MSF

Reportage Afrique
Mpox en RDC: dans les camps de déplacés à Goma, contenir l'épidémie [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2024 2:10


Dans les camps de déplacés à la sortie de la capitale de la province du Nord-Kivu, Goma, des centaines de milliers de personnes s'entassent depuis 2021 et les affrontements entre les hommes du M23, appuyés par l'armée rwandaise, et les troupes progouvernementales. Les conditions de vie et la promiscuité entre les déplacés sont deux conditions favorables au développement du virus mpox. Pourtant, l'épidémie n'y a pas explosé, mais de nombreuses questions restent en suspens.  De notre correspondante de retour de Rusayo 1,Au centre de santé du camp de déplacés Rusayo 1, à l'entrée du nouveau bâtiment, des stations de lavage de mains ont été installées un peu partout. Seuls quelques personnels soignants y sont autorisés pour le suivi des cas confirmés et suspects de mpox. « Ici, on a de nombreux cas suspects, mais vu les conditions dans lesquelles les [déplacés] vivent, il pourrait y en avoir plus », affirme le docteur Marius Sanani, épidémiologiste. Car l'épidémie de mpox n'a pas explosé dans les camps de déplacés, contrairement aux craintes des autorités et des humanitaires au début de l'épidémie.« Nous sommes dans un camp de déplacés, mais nous n'arrivons même pas à plus de trois cas par jour. Qu'est-ce qui se passe au juste malgré les contacts, la promiscuité ?, interroge l'épidémiologiste. Les cas n'explosent pas. »Si c'est plutôt une bonne chose que les cas de mpox n'explosent pas malgré la promiscuité dans les camps, le docteur Marius Sanani, explique qu'il faut en comprendre les raisons. Plusieurs pistes sont avancées. « Nous allons continuer à y réfléchir. Est-ce que c'est notre action qui est efficace ? Est-ce que c'est une immunité naturelle qui a été développée secondairement, vu que nous avons plus de cas chez des enfants ? Nous nous posons des questions avec les collègues », détaille le médecin.À lire aussiRDC: la maladie Mpox en recul dans le Sud-KivuDes malades sans symptômes qui peuvent transmettre la maladieLes deux seuls patients décédés de la maladie mpox à Goma étaient en effet des nouveau-nés, morts d'une possible infection congénitale, explique le docteur Abdoul Karim Sangaré, le coordinateur médical de l'ONG Alima. « Les nouveau-nés naissent avec la maladie des mères, qui étaient positives [au mpox]. C'est arrivé que l'on n'ait même pas eu de signes, de trace de mpox chez la maman. Mais l'enfant est né avec, ce qui a été confirmé, témoigne le médecin. Donc ça montre que dans la communauté, il y a encore des personnes qui hébergent le virus, qui ne font pas la maladie, mais qui vont continuer à faire la transmission. »Quelques cas graves continuent à émerger. Ils sont alors référés au centre agréé soutenu par l'ONG Alima, à l'hôpital général de Goma. Retrouvez les premiers épisodes de notre série sur le virus mpox en RDC :  Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3] Mpox en RDC: soigner les patients les plus graves à Uvira, foyer de l'épidémie [2/3]    

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Mpox en RDC: soigner les patients les plus graves à Uvira, foyer de l'épidémie [2/3]

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Play Episode Listen Later Dec 18, 2024 2:19


À Uvira, au sein de l'hôpital général, l'ONG MSF et le ministère de la Santé ont installé un centre de traitement pour les personnes atteintes. Seuls les cas les plus graves sont pris en charge, faute de capacité disponible.  De notre envoyée spéciale à Uvira,Pour entrer au centre de traitement Mpox d'Uvira, le port du masque et le lavage de mains sont obligatoires. Même tôt le matin, le centre est rempli de patients. Afin d'éviter que tous se retrouvent en même temps, le flux de patient est régulé, nous explique la femme qui nous accueille. Elle travaille pour l'ONG, Médecins sans frontières, en collaboration avec le ministère de la Santé. Car, la maladie se transmet par contacts rapprochés ou rapports sexuels. Et c'est l'un des enjeux pour combattre la contamination.« On peut donner du savon pour se laver à la maison, mais à la fin, si on n'a pas d'eau... on peut conseiller de ne pas partager le matelas, mais s'il n'y a qu'un matelas pour six personnes, que peut-on faire ? C'est difficile. Mais nous voyons jusqu'à 120 personnes par semaine en ce moment, c'est pour cette raison qu'on a fait le choix d'admettre essentiellement les cas les plus graves », raconte-t-elle. Parmi ces cas, on retrouve Grâce, qui avait développé des complications avant son arrivée au centre. Dès les premières éruptions cutanées, elle s'était pourtant tournée vers plusieurs professionnels de santé qui l'ont abandonnée, dit-elle. « Je me suis rendu compte que j'avais des boutons autour de mes organes génitaux. Et quand j'ai consulté, les pharmaciens se sont exclamés : "Ah, c'est le Mpox" ,et ils m'ont dit que c'était très contagieux. J'ai eu l'impression de n'avoir aucune valeur ! », se désole Grâce. La maladie n'est pas encore acceptée par tous et certains continuent d'avoir peur, comme l'explique le Docteur Panzu Nimi, médecin chef de zone de santé d'Uvira : « Notre courbe d'évolution des cas est vraiment atypique. On a déjà atteint le pic, mais on n'a pas encore amorcé la descente. On a presque un plateau, donc les cas se cachent, les gens ont encore peur de dire qu'ils sont malades, et c'est pour ça que nous devons renforcer notre surveillance. »D'autant qu'Uvira est une ville carrefour dont la localisation renforce son exposition à la contagion. Elle est située au bord du lac Tanganyika, qui relie quatre pays entre eux : la RDC, le Burundi, la Tanzanie et la Zambie.► À écouter aussi : Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3]

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Mpox en RDC: la sensibilisation pour enrayer le virus à Miti-Murhesa, foyer de l'épidémie [1/3]

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Play Episode Listen Later Dec 17, 2024 2:19


Cette infection virale qui s'est d'abord transmise des animaux aux hommes, se transmet aujourd'hui d'une personne à l'autre, principalement par contact étroit. Dans la province du Sud-Kivu, dans l'est de la RDC, la province où les cas de Mpox sont les plus nombreux, des progrès pour combattre la maladie ont été faits. Mais elle est toujours là et parfois les réticences à se faire soigner aussi. Alors pour une victoire totale contre le Mpox, le combat continue contre les rumeurs et la stigmatisation qui peuvent retarder les consultations. De notre envoyée spéciale à Miti-Murhesa,Sous une pluie battante, des relais communautaires font du porte-à-porte. Mabintou a intégré l'équipe il y a quelques semaines. Depuis qu'elle est sortie de l'hôpital où elle avait été admise, atteinte du Mpox. Son rôle ? Convaincre les membres de sa communauté, les Pygmés, de se soigner ou se vacciner. « Auparavant, aucun Pygmé pouvait se faire vacciner. Peut-être à cause de coutumes et nos traditions. Mais aujourd'hui, grâce à la sensibilisation, nous allons nous faire vacciner. »La jeune femme est accompagnée d'Elias Baraka Mugareka qui affirme qu'en venant toquer aux portes des habitants de Miti-Murhesa : « Nous voulons stopper cette épidémie de Mpox qui fait encore des ravages dans notre communauté. » Lorsque l'épidémie a flambé dans la région, à la fin de l'été 2024, les rumeurs allaient bon train. « Certaines personnes faisaient courir toutes sortes de rumeurs concernant le vaccin Mpox, que c'était un mauvais un vaccin, qu'on l'avait introduit pour exterminer les Congolais et plus particulièrement les jeunes et qu'ils pourraient devenir stériles », explique Elias Baraka MugarekaFaire de la prévention Il faut dire que dès le départ, la maladie avait mauvaise réputation. C'est à Kamituga, une localité à environ 300 km de Miti-Murhesa, que le virus a été repéré pour la première fois. Il s'est rapidement propagé, notamment dans les nombreuses maisons de passe de cette cité minière. Et puis, avec le déplacement de populations, la maladie est ensuite arrivée à Miti-Muhresa, où elle a explosé, jusqu'à faire de la zone le principal foyer de l'épidémie.Alors pour y remédier, certaines ONG axent leur soutien sur la prévention, notamment avec des spots pour la radio. « Actuellement, nous utilisons 37 radios à travers toute la province, explique Robert Kahumula, chargé de la lutte contre la Mpox pour ReMeD, une ONG congolaise soutenu par Unicef. Nous organisons également des campagnes auprès de "groupes-cible", par exemple les professionnels du sexe, nous utilisons des dialogues communautaires ainsi que des tribunes d'expression populaires. »Dans cette zone de santé, les réticences sur la maladie ont diminué, tout comme le nombre de cas, Mais elle est toujours là, rappellent les autorités médicales.À lire aussiRDC: la maladie Mpox en recul dans le Sud-Kivu

Le fil sciences
La conquête de l'eau douce. En RDC, il lutte pour sauver le plus ancien parc naturel d'Afrique.

Le fil sciences

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 11:38


durée : 00:11:38 - La Terre au carré - par : Mathieu Vidard - Dans les dix dernière minutes de l'émission, La lutte enchantée de Camille Crosnier, la Une des médias par Hervé Poirier du magazine Epsiloon et vos messages laissés sur le répondeur de l'émission. - réalisé par : Jérôme BOULET

Camille passe au vert
En RDC, il lutte pour sauver le plus ancien parc naturel d'Afrique

Camille passe au vert

Play Episode Listen Later Dec 3, 2024 5:07


durée : 00:05:07 - La lutte enchantée - par : Camille Crosnier - Bantu Lukambo, 51 ans, se bat depuis plusieurs années au péril de sa vie pour éviter la destruction du parc national des Virunga, où vivent hippopotames et autres gorilles des montagnes, au milieu des milices et groupes armés installés dans la zone depuis le début de la guerre il y a 30 ans.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC: l'opposition unie contre une révision de la Constitution

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 25, 2024 19:58


En RDC, l'opposition prévoit des manifestations dans tout le pays pour dénoncer la possible révision de la Constitution. Que vous inspire ce front uni contre le projet du président Felix Tshisekedi ? Les arguments avancés pour empêcher une révision de la loi fondamentale vous semblent-ils légitimes ? Nous lançons le débat.   

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : le projet de révision constitutionnelle suscite des craintes

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 12, 2024 20:00


En RDC, la polémique enfle sur une éventuelle révision de la constitution. Voulue par le président Félix Tshisekedi pour élaborer une loi fondamentale qui «reflète les véritables besoins du pays», une partie de l'opposition et de la société civile appelle «à un sursaut patriotique» contre cette initiative qualifiée de «dangereuse pour la démocratie». La démarche du président de la République vous semble-t-elle légitime ? Une révision constitutionnelle est-elle nécessaire ?

Invité Afrique
Jean-Jacques Lumumba: «La corruption vit encore ses beaux jours en RDC»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 8, 2024 7:17


En 2016, il avait dénoncé des faits de corruption sous le régime de Joseph Kabila, et avait dû s'exiler à la suite de menaces de mort. Aujourd'hui, huit ans après, l'ex-banquier Jean-Jacques Lumumba rentre à Kinshasa, et espère pouvoir défendre sur place, au Congo, les lanceurs d'alerte qui, comme lui, traquent l'argent sale et ceux qui en profitent. En ligne de la capitale congolaise, le petit-neveu de Patrice Lumumba répond aux questions de Christophe Boisbouvier.  RFI : Jean-Jacques Lumumba, où en est la lutte anti-corruption aujourd'hui en RD Congo ? Jean-Jacques Lumumba : La lutte anti-corruption est en train de vivre des moments assez compliqués parce que, vous savez, il y a une institution qui a le vent en poupe, qui lutte contre la corruption, qui est l'Inspection générale des finances (IGF), chapeautée par Monsieur Jules Alingete. Mais la justice fait encore défaut parce que, pour beaucoup de dossiers, il n'y a pas d'avancées significatives.Et alors, quand certaines personnes sont incriminées par un rapport d'enquête de l'Inspection générale des finances, qu'est-ce qui se passe ? Quand une personne est incriminée, le dossier va auprès de la justice, mais je crois que la justice en RDC est sérieusement malade. Ce mercredi d'ailleurs, le ministre de la Justice l'a dit, en ouverture des états généraux de la justice, que la justice congolaise est malade. Et je pense qu'à ce stade-là, il y a quand même énormément de choses à faire, compte tenu du fait qu'il reconnaît que sept personnes sur dix ne sont pas satisfaites des verdicts rendus par la justice congolaise.Donc, en fait, jusqu'à présent, aucun rapport de l'IGF n'a été suivi d'une enquête judiciaire. C'est ça ? Il y a quelques rapports que l'on voit qui sont suivis d'enquêtes judiciaires, mais c'est très peu. La proportion entre les rapports produits et le niveau de la justice qui est rendue est très très faible à ce stade.Il y a huit ans, vous avez quitté votre pays pour vous mettre à l'abri. Qu'est-ce qui vous décide à rentrer aujourd'hui, malgré les risques ? Je pense qu'à un moment donné, il fallait faire le choix entre rester en exil éternellement et venir dans mon pays où j'ai mes racines pour pouvoir faire avancer certaines causes, entre autres la protection des lanceurs d'alerte. Donc, c'est le choix que j'ai fait malgré les risques, comme vous le dites si bien, de venir et de faire cela en RDC.Et vous rentrez aussi au moment où se tiennent les états généraux de la justice ?Evidemment, c'est une belle coïncidence à un moment clé et épineux pour la lutte contre la corruption en RDC, d'autant plus que vous savez, en RDC, j'ai deux compatriotes qui vivent aujourd'hui en exil en France, Gradi Koko Lobanga et Navy Malela Mawani, qui ont été condamnés à mort par contumace pour avoir dénoncé la corruption. Donc, c'est un très bon moment et je crois que ce sera une occasion de mettre en valeur cette lutte contre la corruption et surtout l'impact de la justice sur cette lutte contre la corruption qui doit devenir effective et assez répressive.  Quand vous avez quitté le Congo en 2016, vous étiez dans le collimateur du régime de Joseph Kabila, dont vous aviez dénoncé les dérives et la corruption. Alors, depuis l'alternance de 2019 et l'arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi, est-ce que c'est toujours le même degré de corruption ou pas ? Je pense que la corruption vit encore ses beaux jours en RDC, il faut le reconnaître. Mais je crois qu'il faudrait aussi dire qu'il y a une petite avancée en ce qui concerne l'Inspection générale des finances, parce qu'à l'époque de Joseph Kabila, les rapports n'étaient pas faits. Tout ce qui était dit sur la corruption était sensiblement et systématiquement étouffé. Mais aujourd'hui, on peut parler des rapports, on peut dire et savoir ce qui se fait. Les rapports sont faits et malheureusement la justice ne suit pas.Y a-t-il à l'heure actuelle, au sein du pouvoir, des dirigeants congolais qui voient votre retour d'un bon œil ? Evidemment, il y a des dirigeants qui ont facilité ce retour et je dois le reconnaître. J'ai cité par exemple le directeur de cabinet adjoint du chef de l'État, Monsieur André Wameso, ou l'inspecteur général des finances, Monsieur Jules Alingete. Il y a beaucoup d'autres personnes qui ont rendu ce retour facile parce qu'elles estiment que cela pourrait contribuer à faire avancer des questions de lutte contre la corruption.Mais vous savez que vous allez déranger d'autres personnalités congolaises ?Je le sais très bien. Je me prépare à ça. Le combat va être rude, mais je pense que c'est la vérité et la justice qui vont finir par gagner.Et avez-vous pu évaluer la perte que représente la corruption pour l'économie du Congo ? Plusieurs rapports, il y a quelques années, ont évalué une perte sèche de plus de 15 milliards de dollars américains tous les ans à cause de la corruption en RDC.Alors vous parlez de 15 milliards. Or, à l'heure actuelle, le budget du Congo tourne autour de 12 milliards de dollars. Voulez-vous dire que, sans la corruption, on pourrait doubler ce budget ? Evidemment, je crois que le budget de la RDC pourrait sensiblement être doublé si la corruption était sérieusement endiguée. On peut passer, pourquoi pas, de 12-13 à plus de 20 milliards de dollars tous les ans. Mais au-delà de serrer les vis autour de la corruption, il y a lieu de rationaliser les dépenses de l'État pour qu'elles puissent être dans les dépenses beaucoup plus sociales et des dépenses d'investissement qui, demain, pourront sérieusement réduire la pauvreté en République démocratique du Congo.Quelles sont les dépenses inutiles à vos yeux aujourd'hui ? Je crois que toutes les grandes institutions de l'État, gouvernement, présidence de la République, Assemblée nationale et autres, doivent être sérieusement réduites et que les gouvernants puissent avoir des salaires moins importants pour permettre à ce que la répartition de la richesse puisse être équitable à tous les niveaux.Est-il vrai que les députés et les sénateurs congolais sont parmi les mieux payés du monde ? Je crois que les députés et sénateurs congolais sont parmi les mieux payés du monde.

Revue de presse Afrique
À la Une: les dix ans de l'insurrection au Burkina Faso

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2024 4:09


Le 31 octobre 2014, au Burkina Faso, une insurrection populaire contraignait à la démission le président. Cela fait donc dix ans que « le peuple burkinabè s'est dressé héroïquement contre le pouvoir autocratique que Blaise Compaoré a instauré au lendemain de l'assassinat de son frère d'arme le capitaine Thomas Sankara », écrit Le Faso. Le journal se rappelle d'une mobilisation « monstrueuse et historique », avec « plus d'un million de personnes dans les rues de Ouaga », criant des slogans comme « Blaise Ebola! » ou « Blaise dégage! ».L'insurrection du 31 octobre 2014 est aussi en Une du journal Aujourd'hui au Faso, avec cette question : « Pourquoi transition sur transition au Burkina? » Pour son éditorialiste, « l'opposant en démocratie se fie aux urnes pour arriver au pouvoir, ici, il s'appuie sur l'armée. [...] Le peuple endosse donc l'habit d'arbitre majeur et s'impose ». Pour Aujourd'hui au Faso, « la refondation de l'État est une œuvre longue » et, pour ce faire, « il faut la participation de tous les Burkinabè. Et la volonté de quitter l'éternel recommencement ».En RDC, les rebelles du M23 progressent dans l'EstJeune Afrique raconte que « les combats se sont intensifiés ces dix derniers jours après plusieurs semaines d'accalmie ». Les rebelles s'approchent de Pinga, « un verrou sur la route de l'ouest, au cœur d'une zone minière riche », décrit le mensuel sur son site, avant de décrire l'impuissance de l'Angola, médiateur dans ce conflit.« Les réponses internationales restent incohérentes pour stopper l'escalade du conflit », écrivent un chercheur et un universitaire dans une tribune publiée dans Le Monde Afrique. Ils regrettent qu'il y ait « peu de pression exercée sur Kinshasa au sujet de la collaboration de l'armée congolaise avec des groupes armés non étatiques. Idem pour l'implication militaire des groupes voisins ». La tribune dénonce enfin une « hypocrisie des intervenants étrangers » et des réponses qui « s'inspirent de lectures simplistes sur les causes de la guerre ».Au Nigeria, un long retour à la normale après une panne de courant géanteDix-sept États, sur les 36 que compte le pays, ont été touchés par une importante panne. En cause : une attaque d'un groupe armé sur des lignes à haute tension, qui a privé d'électricité des millions de personnes dans le Nord. Le Nigérian The Guardian affirme que « l'électricité a été rétablie dans quatre États », mercredi soir, « provoquant la liesse dans les zones touchées ». Au Burkina, Wakat Sera remarque que ces pannes sont « plus qu'un épiphénomène » : « c'est la triste réalité que subissent beaucoup de pays africains ». Le journal analyse les causes : en plus des actes malveillants, il y a « le fossé de la demande et de l'offre [qui] devient abyssal », « les installations faites pour la plupart depuis Mathusalem ne répondent plus aux besoins des nombreux consommateurs ». Wakat Sera se demande alors « comment avec autant de soleil, une richesse naturelle que leur envient les autres continents, les Africains ne peuvent-ils pas se mettre ensemble pour construire de grandes centrales solaires ? » et appelle à prendre le Maroc comme exemple, car le pays a entrepris des projets en ce sens.

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : la Constitution a-t-elle montré ses limites ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 16, 2024 20:00


En RDC, le parti présidentiel vient de lancer une campagne pour sensibiliser les militants sur le bien-fondé d'une révision de la Constitution. Pourtant, sur RFI, le ministre Patrick Muyaya avait assuré qu'une telle réforme n'était pas à l'ordre du jour du gouvernement. Vos réactions nous intéressent.

Sur le fil
A Kamituga, les "péchés" à la source de l'épidémie de mpox en RDC

Sur le fil

Play Episode Listen Later Oct 9, 2024 10:08


Orpailleurs, commerçants, prostituées: à la nuit tombée, ils sont des centaines à se presser dans des bars lugubres de Kamituga, cité minière du Sud-Kivu, dans l'est de la République démocratique du Congo. Kamituga, réputée pour ses mines d'or, est le point de départ de l'épidémie qui frappe la République démocratique du Congo (RDC) depuis septembre, selon les autorités sanitaires. Les journalistes de l'AFP Camille Laffont et Glody Murhabazi ont pu se rendre sur place pour nous raconter comment la maladie s'est propagée dans la ville qui attire les chercheurs d'or et des femmes “libres”, autrement dit des personnes prostituées en première ligne face à la maladie. Un podcast réalisé par Pierre Moutot.Sur le Fil est le podcast quotidien de l'AFP. Nous produisons aussi régulièrement des séries documentaires. Et, récemment, nous avons eu une bonne nouvelle. Un des épisodes de notre série Sur la Terre sur la transition écologique a été sélectionné pour un prix au Paris podcast festival, qui se tient du 11 au 13 octobre à la Gaîté lyrique à Paris. Nous sommes en compétition également pour le prix du public Amazon Music. Pour gagner, nous avons donc besoin de vos voix. Alors, si vous aimez nos podcasts, votez pour nous ! Cela prend moins de 30 secondes, en cochant la case 4 dans ce lien. Et puis, si vous avez des commentaires. Ecrivez-nous à podcast@afp.com. Vous pouvez aussi nous envoyer une note vocale par Whatsapp au + 33 6 79 77 38 45. Si vous aimez, abonnez-vous, parlez de nous autour de vous et laissez-nous plein d'étoiles sur votre plateforme de podcasts préférée pour mieux faire connaître notre programme. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.

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[Vos réactions] RDC : vers une révision constitutionnelle ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Oct 2, 2024 20:00


En RDC, faut-il modifier certaines dispositions de la Constitution ? Il y a cinq mois, le président Tshisekedi déclarait vouloir «une Constitution digne du pays». L'UDPS, son parti, relance la polémique en appelant à corriger les lacunes de la loi fondamentale. Que vous inspire cette initiative ? 

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[Vos réactions] RDC : 100 premiers jours, quel bilan pour le gouvernement ?

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Play Episode Listen Later Sep 26, 2024 20:00


En RDC, le gouvernement de Judith Suminwa vient de franchir le cap symbolique des 100 premiers jours. Création d'emplois, renforcement du pouvoir d'achat, sécurisation de l'est du pays, constatez-vous des améliorations ? L'équipe gouvernementale est-elle à la hauteur de vos attentes ? Nous dressons le bilan.