Podcasts about revue de presse

  • 61PODCASTS
  • 2,646EPISODES
  • 10mAVG DURATION
  • 2DAILY NEW EPISODES
  • Mar 14, 2023LATEST

POPULARITY

20152016201720182019202020212022

Categories



Best podcasts about revue de presse

Show all podcasts related to revue de presse

Latest podcast episodes about revue de presse

Radio Maria France
Revue de presse 2023-03-14

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Mar 14, 2023 23:29


Avec Claire Jonquier

Radio Maria France
Revue de presse 2023-03-07

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Mar 8, 2023 19:22


Avec Claire Jonquier

Radio Maria France
Revue de presse 2023-02-28

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Mar 1, 2023 29:09


Avec Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-02-21

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Feb 22, 2023 26:37


Avec Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Pluralisme de l'information : la paille, la poutre

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Feb 17, 2023 3:42


Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-02-14

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Feb 14, 2023 26:54


Avec Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
«Tu seras un homme déconstruit, mon fils !»

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Feb 10, 2023 3:26


Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-02-07

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Feb 8, 2023 26:34


Avec Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Retraites : «Ils sont fous, ces Gaulois !»

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Feb 3, 2023 3:08


Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-01-31

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jan 31, 2023 32:53


Avec Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Ce rapport biaisé sur le sexisme en France

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Jan 27, 2023 3:25


Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de Presse 2023-01-24

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jan 24, 2023 24:11


Avec Claire Jonquier

Radio Maria France
Revue de Presse 2023-01-17

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jan 17, 2023 28:03


Claire Jonquier

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1
Un professeur américain viré pour avoir montré un tableau de Mahomet

La revue de presse internationale - Les correspondants d'Europe 1

Play Episode Listen Later Jan 13, 2023 3:06


Chaque vendredi, Eugénie Bastié dévoile aux auditeurs sa «Revue de presse» hebdomadaire et ses idées.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-01-10

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jan 11, 2023 28:26


Avec Claire Jonquier

Revue de presse française
À la Une: le «mano a mano» Ciotti-Macron pour réformer les retraites

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 8, 2023 4:30


Sans surprise, Les Républicains devraient voler au secours de la majorité relative d'Emmanuel Macron à l'Assemblée nationale pour voter la réforme des retraites, en France. Selon leurs conditions. Dans un entretien au Journal du Dimanche, le président du parti de droite Les Républicains déclare souhaiter « pouvoir voter une réforme juste qui sauve (le) système de retraite par répartition » en France. Éric Ciotti veut que « les petites retraites soient considérablement revalorisées » et pose d'autres conditions au gouvernement, sur les « carrières longues » notamment. Selon le journal l'Opinion, l'âge légal de départ à la retraite sera porté à 64 ans « au rythme de trois mois par génération » afin d'y arriver « pour les personnes nées à partir de 1968 ». Et Le Parisien Dimanche précise que le texte sera présenté dans le cadre d'un « projet de loi de financement de la Sécurité sociale rectificative ». La messe est-elle dite ? Pas sûr… Dans ce-même journal, le secrétaire général du syndicat de salariés CFDT met en garde Élisabeth Borne. « Attention, Madame la Première ministre, prévient Laurent Berger (…) même avec des mesures positives sur les carrières longues ou la pénibilité, on reste opposé à la réforme avec une mesure d'âge. Il n'y aura pas de deal avec la CFDT », martèle encore Laurent Berger dans Le Parisien Dimanche. Après Serval puis Barkhane, la France dans les sables du Sahel 11 janvier 2013, c'était il y a dix ans, la France déclenchait l'opération militaire Serval. Dix ans après, la France « se cherche au Sahel ». C'est en résumé l'avis du Journal du Dimanche. Lequel hebdomadaire, d'une formule des plus hardies sous ces caniculaires latitudes, qualifie de « polaire » le climat actuel entre la France et le Burkina Faso ! À tel point qu'en écho à la revue Afrique Intelligence, Le JDD évoque à son tour le possible « départ » de « la force Sabre à Ouagadougou ».  Justement, faut-il fermer les bases militaires françaises en Afrique ? Pour l'hebdomadaire Valeurs Actuelles, il n'en est pas question. « Courage fuyons, fulmine ce magazine ! Invoquant l'échec malien, des voix au sein de l'exécutif plaident pour la fermeture de nos bases africaines ». Alors, Valeurs Actuelles met en garde. « En abandonnant son rôle historique de pourvoyeur de sécurité, plutôt que de chercher à le réinventer, la France perdrait le dernier plan intact de son influence sur le continent au moment où ses compétiteurs s'y bousculent ». Effervescence à l'arsenal Et aussi au moment où, sous l'effet de la guerre en Ukraine, l'heure est au réarmement mondial. Russie, États-Unis, Chine, Inde, Europe, cette guerre « a remis les armées et l'industrie militaire de la planète au centre du jeu », s'alarme Marianne. « Simple poussée de fièvre ou branle-bas de combat avant la catastrophe », se demande cet hebdomadaire ? Évoquant un éventuel nouveau conflit, Marianne se demande ce que les Européens feraient « si la Turquie attaquait la Grèce ? (…) Que se passerait-il si le "Reis" décidait de prendre un bout d'îlot ? Erdogan pourrait jouer de sa position centrale aujourd'hui : outre son poids diplomatique dans la guerre russo-ukrainienne, n'oublions pas que celui dont le pays pourvoit l'Ukraine en drones possède aujourd'hui la deuxième armée de l'Otan. Un petit coup de canif chez nos amis hellènes administré par Erdogan susciterait sans doute, chez les Européens, quelques déclarations martiales, mais cela n'irait pas beaucoup plus loin... jusqu'au prochain îlot », conjecture Marianne. La grande lessive Un anniversaire pour conclure, le soixantième d'une création connue dans le monde entier, une création made in France : les pictogrammes des vêtements et du linge de maison qui fournissent les conseils de lavage… 1963-2023, cela fait bien soixante ans que le très français Groupement international d'étiquetage pour l'entretien des textiles, basé à Paris, a créé ces cinq symboles, « un cuvier pour le lavage à la main, un triangle pour le blanchiment, un carré pour le séchage en machine, un fer pour le repassage et un cercle pour le nettoyage professionnel », signale Les Échos Week-End. Certains pays, comme les États-Unis ou l'Australie, font, certes, de la résistance, mais « les cinq symboles ont depuis conquis la planète », souligne cet hebdomadaire économique. Selon un sondage Ipsos de 2021 cité par ce magazine, si 14% seulement des Français savent ce que signifie le pictogramme « cercle », 9 Français sur 10 « reconnaissent le "picto" cuvier » rapporte en orfèvre Les Échos Week-End. Qu'on le lave ou non en famille, le linge sale a ses symboles, et ils sont français. Cocorico !

Revue de presse française
À la Une: Goïta absout les 49 Ivoiriens condamnés

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 7, 2023 4:22


Grâce présidentielle avec remise totale de peines pour les 49 militaires des forces spéciales ivoiriennes, condamnés au Mali pour « attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l'État ». Au Mali-même, le site Malijet estime que, dans le dossier des « mercenaires » ivoiriens, la médiation togolaise a « finalement porté (ses) fruit(s) », la décision « tant attendue » étant tombée deux jours après la visite du président du Togo, Faure Gnassingbé, au Mali puis en Côte d'Ivoire. Malijet y voit un « geste » démontrant notamment « l'attachement du colonel Goïta à la paix, au dialogue, au panafricanisme ». En Côte d'Ivoire, la Une de L'Inter souligne que si les 49 soldats ivoiriens ont été « graciés », la « junte malienne » a aussi dénoncé l'ultimatum du président en exercice de la Cédéao, Umaro Sissoco Embaló, et l'a mis « en garde », complète ce quotidien indépendant ivoirien. Emporté par son enthousiasme, Fraternité Matin, en Une, assure sans attendre que les 46 soldats ivoiriens encore détenus à Bamako ont été « libérés » [ce qui n'était pas encore le cas au moment où Frat Mat mettait sous presse, NDLR]. En manchette, le journal gouvernemental ivoirien tenait aussi à affirmer que lesdits 46 étaient « détenus illégalement au Mali ». De son côté, la Une du quotidien Le Nouveau Réveil, proche du PDCI-RDA de l'ex-président Henri Konan Bédié, estime « bonne (…) quoique tardive » la décision du président de la transition malienne Assimi Goïta. En France, enfin, le site du quotidien Le Figaro prédit que « la grâce accordée par Assimi Goïta aura en tout cas le mérite d'endiguer une potentielle réaction nationaliste en Côte d'Ivoire, un pays où vi(ven)t au moins 1,5 million de Maliens et où le discours anti-étrangers gagne du terrain ». Le « Marocgate », cauchemar de Borrell Fin de la visite oh combien délicate du haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères, à Rabat. Il n'était pas venu sur place pour ça, Josep Borrell, mais pour renforcer le partenariat UE-Maroc. Seulement voilà, « ce déplacement tombait bien mal mais son report aurait créé beaucoup de secousses diplomatiques avec Rabat », explique Le Figaro, le haut représentant de l'Union européenne pour les Affaires étrangères « n'a pas pu passer sous silence cette affaire de corruption ». Le Maroc est « mis en cause dans le "Qatargate", ce scandale de corruption qui secoue depuis un mois le Parlement européen », rappelle Le Figaro, en signalant les écoutes de la sûreté belge révélées par le quotidien bruxellois Le Soir, et qui révèlent que l'ex-eurodéputé italien Pier-Antonio Panzeri aurait bénéficié de cadeaux de la part du Maroc. « L'actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun, est nommément cité par l'épouse de Panzeri dans les PV d'écoutes. Avant de rejoindre Varsovie, Atmoun a coprésidé durant de nombreuses années la Commission parlementaire mixte Maroc-Union européenne. Il était alors en première ligne sur (…) le soutien de certains eurodéputés au plan présenté par Rabat pour résoudre le différend autour du Sahara », pointe encore ce journal. Chabal, demi-démêlé Parfum de scandale dans le monde du rugby, en France. Deux anciens rugbymen, dont Sébastien Chabal, sont soupçonnés d'irrégularités à la billetterie de la Coupe du monde 2023. Selon le quotidien Le Parisien, « quelques centaines » de billets de cette épreuve sportive auraient été discrètement « détournés » du système de vente traditionnel pour être écoulés de manière irrégulière au profit de proches de l'ancien directeur général du comité d'organisation, Claude Atcher. Ce journal révèle que des places ont été frauduleusement octroyées à deux anciens joueurs de rugby, dont l'ancien international Sébastien Chabal. L'autre bénéficiaire de ces « largesses » serait l'ancien troisième ligne Henri Mioch, « qui aurait acheté la bagatelle de 600 billets, pour un montant dépassant les 100 000 euros ». Une source proche du dossier assure qu'étant donné le volume, « il n'y a aucun doute sur le fait qu'il s'agisse d'un trafic de billets ».

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
[ Revue de Presse Hebdo | Retail - E-commerce ] 6 janvier 2023

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 20:30


Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers. Nous sommes le 6 janvier, première revue de presse de 2023, l'occasion pour moi de vous souhaiter une excellente année !! au sommaire cette semaine, 5 articles : 1) Quelles seront les tendances de consommation pour 2023? (Fashionunited.fr)   2) Le retail face aux nouvelles opportunités du web (Actu-Retail.fr) 3) La réparation devient un vrai business pour la distribution (EcommerceMag.fr) 4) La grande distribution confrontée à l'évolution des pratiques de consommation (Actu-Retail.fr) 5) Lidl, Aldi : « Ça a été la révélation. Les premières fois, j'étais comme en transe.» (Ladn.fr) Je vous le rappelle, sur le site lesdigitaldoers.com, vous avez accès à une revue de presse qui rassemble les articles publiés dans la semaine sur les sites de news de notre écosystème. Vous pouvez vous y abonner pour recevoir chaque vendredi un digest de l'actualité dans votre boîte email. De cette revue de presse, je vous lis, sans interprétation, une sélection de quelques articles qui m'ont semblé pertinents à partager. Avant de commencer, un petit message : avec Les Digital Doers, je produis et anime des chaînes de podcast pour compte de tiers, c'est-à-dire pour vous, vous qui écoutez cette revue de presse, acteurs de notre écosystème. Si vous souhaitez animer la prise de parole sur votre marché, c'est l'occasion d'inviter des clients et des prospects à venir converser avec vous et moi autour de votre proposition de valeur. Vous êtes intéressés ? Contactez moi ! Enfin, je vous invite à découvrir l'épisode #154 “Un Oeil sur les US”, premier numéro de la nouvelle émission mensuelle, “Un oeil sur un pays” qui vous ouvre sur les écosystèmes retail et ecommerce en dehors de nos frontières. En duplex de New York, trois invitées de choix, Caroline Thélier de PayPal, Alix de Sagazan d'AB Tasty et Fleur Touchard de Christofle USA avec qui nous parlons des spécificités du marché américain. D'ici là, je vous souhaite une bonne écoute, évidemment toujours sans coupure !  

Revue de presse française
À la Une: le Marocgate

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 4:21


Scandale de corruption présumé au Parlement européen. Le Maroc et le Qatar seraient impliqués. L'enquête se poursuit. Le rôle du Maroc a été pointé du doigt dans plusieurs articles de presse et par des eurodéputés dans cette affaire qui vaut déjà à quatre personnes leur placement en détention préventive en Belgique, dont l'eurodéputée socialiste grecque Eva Kaili. En France, L'Humanité publie ce matin le deuxième volet de son enquête sur ce que ce journal appelle le « Marocgate » impliquant des eurodéputés « sous influence du royaume chérifien ». Le quotidien communiste évoque cette fois-ci la personne d'Abderrahim Atmoun, actuel ambassadeur du Maroc en Pologne, qui fut décoré, en 2011, dans l'ordre national de la Légion d'honneur par le président de la République française d'alors, Nicolas Sarkozy, sur proposition du Quai d'Orsay. Selon L'Huma, l'ex-eurodéputé italien Pier Antonio Panzeri aurait été « relié de longue date » aux services secrets marocains « par l'entremise d'Atmoun, présenté dans les auditions des enquêteurs belges comme un pourvoyeur de « cadeaux » aux allures de contreparties de l'alignement de certains élus sur les positions défendues par le Maroc, en particulier sur le dossier du Sahara occidental ». Dans son enquête, L'Humanité épingle aussi, et notamment, l'ex-eurodéputé socialiste français Gilles Pargneaux, « passé en 2017 dans les rangs macronistes » et qui fut président du groupe d'amitié UE-Maroc, « visiteur assidu du royaume, couvert de décorations par le palais » et qui s'est reconverti dans le lobbying.  Tout sauf Kevin McCarthy Aux États-Unis, le Congrès demeure paralysé par la fronde de vingt élus de la droite radicale américaine qui s'opposent à l'élection de Kevin McCarthy comme président de la Chambre des représentants. Des élus républicains désormais appelés les « Never Kevin ». Kevin McCarthy ? Jamais ! « Leurs collègues républicains les appellent aussi les "Vingt talibans", signale Le Figaro […] Même l'appel à l'unité lancé par Trump mercredi matin ne les a pas fait bouger […] Ils s'attaquent évidemment aux démocrates, mais aussi à la direction traditionnelle de leur propre parti ». Ces vingt « Never Kevin » sont plus « trumpistes » que Trump, constate Les Échos. Mais loin de leur donner tort, le quotidien économique rappelle malicieusement que Kevin McCarthy a « servi de modèle au personnage de Kevin Spacey dans House of Cards », série télé américaine mettant en scène un dirigeant politique dénué de tout scrupule. Et comme le père de Kevin McCarthy était pompier, « il aurait dû lui apprendre à éteindre les feux », remarque encore Les Échos ! Les mollahs ne sont pas Charlie Portes désormais closes à l'Institut français de recherche en Iran, plus ancien centre d'études français dans ce pays. Pour rappel, le mois dernier, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo avait lancé un « concours international » de caricatures intitulé « les mollahs, dégagez », afin de soutenir les Iraniens « qui se battent pour leur liberté », et dont certaines, à caractère sexuel, moquent la plus la haute autorité politique et religieuse d'Iran, l'ayatollah Ali Khamenei. Paris n'a encore reçu « aucune information officielle », signale Le Figaro. Toutefois, le ministère iranien des Affaires étrangères précisait dans un communiqué mettre fin aux activités de l'Institut français de recherches en Iran comme première étape. Téhéran accuse la France « d'inaction continue face aux expressions d'anti-islamisme et à la propagation de la haine raciste dans les publications françaises » et réclame des comptes aux « auteurs (de la propagation) d'une telle haine ». Avant même l'annonce de la fermeture de cet institut, la ministre française de l'Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, avait souligné que « la liberté de la presse existe (en France) contrairement à ce qu'il se passe en Iran ». Elle rappelait que le délit de blasphème n'existe pas dans l'Hexagone, souligne Le Figaro. Dans Libération, une source confirme qu'une « attaque » du site Internet commercial de Charlie Hebdo a lieu hier et que « des données seraient en vente », tandis que la radio Europe 1 évoque des informations personnelles concernant « plusieurs milliers d'abonnés », rapporte Libé.

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 06/01/2023

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 6:18


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Revue de presse Afrique
À la Une: les législatives sans exclusive du Bénin

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 6, 2023 3:56


J-2 avant les élections législatives au Bénin. C'est aujourd'hui que prend fin la campagne électorale. Et en effet, ce scrutin se veut inclusif car, sur sept partis en lice, pas moins de trois formations se réclamant de l'opposition y participent, le parti Les Démocrates, de l'ancien président Thomas Boni Yayi notamment. Sur place, les agents électoraux sont « prêts », clame La Nation. Reportage à l'appui, le journal gouvernemental béninois assure que les jeunes assesseurs qui, dans les bureaux de vote, veilleront, dimanche, au bon déroulement des élections, ont été dûment formés. « Il leur faut une formation pour qu'ils puissent remplir leur cahier des charges, avant et pendant le scrutin, souligne La Nation. Il y a plusieurs modules prévus pour cette formation. Un accent sera mis sur le rôle des agents électoraux avant et pendant le scrutin, les infractions et les sanctions prévues par la loi », explique à ce quotidien un responsable de ladite formation. Le déroulement du scrutin, donc, mais pas que… Dernières déclarations politiques ici ou là dans la presse béninoise, comme celle, par exemple, de Thomas Boni Yayi reprise par le site de La Nouvelle Tribune. Le président d'honneur du parti Les Démocrates y lance un syllogisme de campagne électorale : « si c'est la rupture de la rupture, je suis preneur, donc je suis démocrate. » Au-delà des seules frontières du Bénin, ces législatives de dimanche retiennent aussi l'attention du journal Mourya, La voix du Niger. Lequel salue « la première élection pluraliste de l'ère Talon […] Car grande fut la rupture démocratique sous le régime de Talon. Le Bénin a fait un grand pas en arrière, perdant ainsi tous les acquis démocratiques, fruits de la conférence nationale souveraine ». Et Mourya de s'interroger sur « la carte que voudrait jouer Talon » qui se retrouve, selon ce quotidien nigérien, « face à son propre "Talon d'Achille" ». Les 46 Ivoiriens du Mali toujours sous les verrous L'affaire des 46 soldats ivoiriens condamnés au Mali. Soupçonnés d'être des « mercenaires » par Bamako… Ils y sont toujours sous les verrous. Le président du Mali Assimi Goïta « dribble Alassane Ouattara », le président ivoirien, formule, en Côte d'Ivoire, le quotidien L'Héritage, proche du PDCI de l'ex-président Henri Konan Bédié. Et comme le président en exercice de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest a dit qu'il n'y aurait pas de sanctions contre le Mali dans l'immédiat malgré l'ultimatum de ladite Cédéao, pour laisser la médiation togolaise travailler à la libération des 46 militaires ivoiriens détenus au Mali depuis juillet, le quotidien Le Temps, proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, estime que « c'est à croire que l'organisation abandonne Ouattara dans ses démêlés avec son voisin du Nord ». « Qu'est-ce qui coince pour que le dossier continue de traîner en longueur, se demande, au Burkina Faso, le quotidien Le Pays ? Qu'est-ce qui coince pour que le médiateur en chef, le président togolais, Faure Gnassingbé, prenne son avion… de pèlerin pour rallier Lomé-Bamako-Abidjan en une journée ? Est-ce pour s'assurer d'éventuelles garanties quant à la parole donnée de part et d'autre dans le cadre du mémorandum secret censé résoudre l'équation ? Ou bien y a-t-il d'autres points d'achoppement ? L'histoire le dira sans doute », soupire Le Pays. Son confrère ouagalais WakatSera s'impatiente et trouve lui aussi que « le suspense n'a que trop duré dans cette affaire que certains trouvent comme un malin plaisir à laisser s'éterniser, alors que d'autres souffrent de l'absence des leurs auprès de leurs familles. Le court séjour du médiateur attitré du Mali, ressemble, à s'y méprendre à la fin du calvaire pour les 46. En tout cas, il souffle comme un air de secret de confessionnal, dans lequel les acteurs de la crise semblent peaufiner la stratégie de libération des 46 soldats ivoiriens, un plan qui, a priori n'humiliera aucune des parties en négociation », estime ce quotidien ouagalais.

Revue de presse française
À la Une: les grandes manœuvres en vue de la réforme des retraites

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 4:21


À une semaine de l'annonce officielle de la réforme des retraites, le terrain semble miné et le sujet, explosif. Gouvernement et syndicats campent sur leurs positions, avec toutefois quelques ouvertures. « Élisabeth Borne a endossé le rôle de démineur, relève Le Monde. Interrogée avant-hier [le 3 janvier, NDLR], la Première ministre a fixé trois jalons : le départ à 65 ans n'est pas un totem ; la durée de cotisation pour obtenir la retraite à taux plein n'excédera pas les 43 ans prévus dans la précédente réforme engagée par la socialiste Marisol Touraine ; et l'âge d'annulation de la décote restera fixé à 67 ans. » Objectif, pointe le quotidien du soir : « se frayer un étroit passage pour faire aboutir la réforme la plus hasardeuse du second quinquennat d'Emmanuel Macron. Depuis que le président de la République a annoncé son intention de relever l'âge du départ à la retraite de 62 ans à 65 ans dans le cadre de sa campagne de réélection, le gouvernement n'est pas parvenu à obtenir le moindre consensus sur le sujet. » Souple comme le roseau… Et « rien ne garantit, relève encore Le Monde, que les gestes d'Élisabeth Borne empêcheront une nouvelle éruption sociale. Le pays oscille entre colère et résignation, et les partis et les organisations syndicales sont dépassés. C'est précisément parce qu'elle est consciente de cette très grande fragilité que la Première ministre a pris l'exact contre-pied de ce qu'avait incarné l'un de ses prédécesseurs, Alain Juppé, lorsqu'il avait engagé en 1995 la réforme de la Sécurité sociale. Au lieu d'être droite dans ses bottes, Élisabeth Borne se montre souple comme le roseau. C'est, par les temps qui courent, estime Le Monde, la posture la plus sage. » Interrogé par Le Parisien, le ministre du Travail, Olivier Dussopt, joue également l'apaisement… « Personne ne souhaite un blocage, affirme-t-il. Tout le monde serait très heureux de ne pas avoir à travailler deux ans de plus pour faire valoir ses droits mais tout le monde tient aussi à ce système de retraite par répartition et à l'amélioration des pensions. » Un test pour la gauche… Pour l'opposition de gauche, « cette réforme des retraites va être un test décisif, relève Libération. Les différents chefs de partis (PS, EE-LV, LFI, PCF) vont-ils présenter un front uni contre ce projet que la majorité des Français et la quasi-totalité des électeurs de gauche rejettent ? La décision de LFI de soutenir une marche le 21 janvier à Paris sans attendre les syndicats peut laisser planer un doute. Mais Olivier Faure, le patron du PS, assure que l'ensemble des formations de la Nupes travaille sur un projet commun. Acceptons-en (pour l'heure) l'augure, s'exclame le journal. Un terrain d'entente et une stratégie partagée seraient à coup sûr, estime Libération, un signal fort envoyé à tous ceux et toutes celles qui doutent de la solidité de la Nupes et de sa capacité à présenter un candidat commun à la présidentielle de 2027. Et surtout crédible. » L'Ukraine engagée dans une course contre-la-montre À la Une également : « La stratégie de l'Ukraine pour étendre ses frappes en Russie », c'est le grand titre du Figaro. « L'armée ukrainienne veut montrer qu'elle est aussi capable de faire mal à la Russie. En l'espace de quelques jours, les forces de Volodymyr Zelensky ont frappé la base aérienne d'Engels en Russie, où sont positionnés des bombardiers stratégiques. Elles ont infligé des pertes sévères - peut-être plusieurs centaines d'hommes - lors du bombardement de Makiivka, dans la banlieue de Donetsk. L'artillerie ukrainienne bombarde aussi les Républiques autoproclamées du Donbass, provoquant sans doute des pertes humaines. "C'est œil pour œil, note une source militaire française. Les Ukrainiens doivent prendre des risques parce que le temps joue contre eux". » En effet, analyse Le Figaro, « tandis que la Russie s'installe dans une course de lenteur, mobilisant son économie pour l'effort de guerre et sa société pour un conflit de civilisation, l'Ukraine se trouve engagée dans une course contre-la-montre. C'est pour présenter ces sabliers inversés aux dirigeants américains que le président Zelensky a fait le voyage de Washington fin décembre. C'est aussi pour bousculer l'adversaire, le pousser à la faute ou lui insuffler un sentiment de vulnérabilité que Kiev multiplie les attaques en profondeur sur le territoire russe. Les Occidentaux redoutent que des provocations ukrainiennes conduisent Poutine à une escalade incontrôlable. Les stratèges ukrainiens font le calcul inverse, pointe Le Figaro : exhiber les faiblesses de la Russie devrait enhardir leurs alliés, afin qu'ils livrent sans attendre des armements capables de renverser le mastodonte russe. Parce que les Ukrainiens voient le piège de l'enlisement, le temps est devenu leur ennemi. » ► À lire aussi : Guerre en Ukraine: à Kiev, les coupures de courant font désormais partie du quotidien

Revue de presse Afrique
À la Une: Assimi Goïta va-t-il gracier les 46 militaires ivoiriens?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 4:04


La question est sur toutes les lèvres alors que Faure Gnassingbé était hier à Bamako « pour une visite de travail de 24 heures, essentiellement consacrée au sort des 46 soldats ivoiriens détenus au Mali depuis maintenant près de six mois. Selon Jeune Afrique, le chef de l'État togolais prendra ensuite la direction de la Côte d'Ivoire, où il doit rencontrer Alassane Ouattara. Depuis leur condamnation, le 30 décembre, à vingt ans de prison pour, entre autres, "attentat et complot contre le gouvernement et atteinte à la sûreté extérieure de l'État", l'enjeu est désormais de savoir si le président de la transition malienne, Assimi Goïta, acceptera de leur accorder une grâce ». Abidjan échaudé et prudent… Et Jeune Afrique de rappeler qu'un « mémorandum d'entente entre les deux pays avait été signé courant décembre » pour la libération des 46 soldats. Et « si personne, à Abidjan, n'a été surpris de voir les soldats comparaître le 29 décembre devant la Cour d'assises de Bamako, les autorités ivoiriennes sont tombées des nues en découvrant son lourd verdict, et tout particulièrement le sort réservé aux trois femmes », qui avaient été libérées en septembre et qui ont été condamnées à mort par contumace. « Alassane Ouattara aurait été particulièrement affecté par le non-respect de la promesse malienne, croit encore savoir le site panafricain. Échaudé par ce nouveau contretemps, Abidjan se montre désormais extrêmement prudent. Certaines sources caressent tout de même l'espoir de voir les soldats libérés dans les prochains jours, peut-être même d'ici à la fin de la semaine. » ► À lire aussi : Affaire des 46 soldats ivoiriens: à Bamako, Gnassingbé plaide pour la grâce présidentielle « Chou blanc ou fumée blanche ? » « Vers une grâce présidentielle pour les soldats ivoiriens ? », s'interroge en écho Maliweb à Bamako. « Face à ce qui ressemble fort à un blocage, la grâce présidentielle reste le seul espoir des partisans d'une solution négociée », pointe le site malien. « Chou blanc ou fumée blanche ? », s'interroge également le journal en ligne Malikilé. « La visite, au Mali, du président de la République du Togo est un indice qui nourrit beaucoup d'espoir du côté de la lagune Ebrié et dans certains palais présidentiels de l'espace Cédéao. » Malikilé qui reste dans l'expectative : « La visite de Faure Gnassingbé est-elle une chance pour un dénouement heureux de cette crise Mali-Côte d'Ivoire ? Va-t-elle accélérer la décision du président de la transition d'accorder la grâce présidentielle aux militaires ivoiriens ? Ou au contraire faudra-t-il encore attendre longtemps ? » La presse ivoirienne en est réduite également aux conjectures… « Faure Gnassingbé séjourne de nouveau à Bamako pour tenter de débloquer le dossier », constate le site Abidjan.net, qui précise aussi que « plusieurs sources diplomatiques en Afrique de l'Ouest tablent sur une grâce d'Assimi Goïta pour clôturer cette affaire ». Y croire ? Le Pays au Burkina se veut optimiste. « L'espoir de voir les 46 soldats ivoiriens retrouver leurs familles respectives dans un bref délai est plus que permis. On peut même se risquer à dire que si le Mali a mis autant de temps avant de se décider, c'est qu'il ne veut pas donner l'impression de se plier aux diktats de la Cédéao, qui avait bandé les muscles en le menaçant de sanctions s'il ne libérait pas les soldats au plus tard le 1er janvier dernier. En tout état de cause, le feuilleton a assez duré et il serait plus sage pour les deux parties d'enterrer définitivement ce dossier. Cela est d'autant plus nécessaire qu'il y va de la préservation des liens séculaires qui existent entre le Mali et la Côte d'Ivoire. » Aujourd'hui toujours à Ouaga veut également y croire. « Tous ceux qui ont vu les deux présidents émerger après leur cénacle hier, ont constaté deux visages déridés, signe qu'enfin, les 46 militaires prisonniers respireront l'air de la liberté et qu'ils pourront rejoindre les leurs d'ici là ? Rien n'a filtré, et le médiateur Faure Gnassingbé n'a rien laissé paraître. Sous réserve de faire d'abord le point avec Alassane Ouattara, qui se chargera d'annoncer la bonne nouvelle, si c'est le cas. En attendant, c'est avec expectative et angoisse que les familles regardent et tendent l'oreille à la moindre info relative à leurs parents perclus dans une prison bamakoise. »

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 05/01/2023

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jan 5, 2023 7:09


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 04/01/2023

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 6:43


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Radio Maria France
Revue de presse 2023-01-03

Radio Maria France

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 28:45


Avec Claire Jonquier

Revue de presse Afrique
À la Une: une année délicate en perspective pour la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 4:11


La RDC n'en a toujours pas fini avec les combats dans l'est du pays. La rébellion du M23 est toujours aussi active. « Le retrait annoncé ces derniers jours des localités de Kibumba et Buhumba, dans le Nord-Kivu est une farce ! », dénonce le site congolais Objectifs Infos. « Les terroristes du M23 sont toujours présents dans la zone. » Pire, « le M23 gagne du terrain après l'annonce de son 'vrai-faux' retrait de Kibumba », dénonce pour sa part le site Politico CD. « Les terroristes du M23 ont conquis lundi trois villages dans le groupement de Binza, précise le site. Il s'agit de Kisharo, Mirambi et Kamukwale. Les FARDC, l'armée congolaise, avaient considéré cette déclaration de retrait de 'leurre', rappelle Politico CD, visant à endormir la communauté internationale et à distraire la population. » Double défi sécuritaire et électoral… Une année qui débute bien mal, donc, pour la RDC… « Un double défi attend la RDC de Félix Tshisekedi pour l'année à venir, pointe le site Afrikarabia : retrouver la paix dans l'est du pays en proie aux groupes armés et garantir la bonne tenue des élections générales, théoriquement prévues en décembre. L'impuissance de l'armée congolaise fait craindre un enlisement du conflit et le spectre du 'glissement' des élections plane toujours sur une présidentielle qui semble jouée d'avance. » En effet, précise Afrikarabia, « si la situation sécuritaire ne s'améliore pas dans les prochains mois, et que le gouvernement refuse toujours de négocier, pour ne pas perdre la face électoralement, le président pourrait être tenté de reporter le scrutin et de s'offrir quelques mois supplémentaires dans le fauteuil présidentiel. Mais la pression de l'opposition, de la société civile et surtout de la communauté internationale est forte pour que le scrutin se tienne dans les délais et évite ainsi une énième crise pré-électorale. Le scénario qui se profile, pointe encore le site spécialisé sur la RDC, est celui du statu quo, où le M23 accepterait finalement de se replier et laisserait s'installer dans ses anciennes positions la Force régionale. L'Est du Congo deviendrait alors la zone la plus militarisée d'Afrique avec la présence de la plus importante mission des Nations unies, de la Force régionale d'Afrique de l'Est, composée de Kényans, de Burundais, de Sud-Soudanais et d'Ougandais, auxquels viennent se rajouter les 120 groupes armés. » Burkina Faso : les raisons de la colère contre l'ambassadeur de France A la Une également, l'affaire de l'ambassadeur de France Luc Hallade au Burkina-Faso déclaré persona non grata par les militaires au pouvoir… Le Monde Afrique apporte des précisions sur les raisons de la colère des autorités burkinabé : il s'agit « d'une lettre envoyée par Luc Hallade aux ressortissants français de Koudougou le 12 décembre dernier. Dans ce courrier, l'ambassadeur invitait 'avec insistance' ses compatriotes habitant cette ville, située à 100 kilomètres à l'ouest de Ouagadougou, à se 'relocaliser' dans la capitale ou à Bobo-Dioulasso, dans le sud-ouest du pays. Et ce, en raison de la menace djihadiste. (…) 'Pour les autorités militaires, dire que les choses ne vont pas bien au Burkina Faso équivaut à être antirégime. Aujourd'hui, les diplomates comme les acteurs de la société civile doivent raser les murs pour éviter d'être mis à l'index', glisse une source officielle française », citée par Le Monde Afrique. « Le 23 décembre, l'Italienne Barbara Manzi, la coordinatrice des Nations unies au Burkina Faso, avait, elle aussi, été sommée de faire ses valises, rappelle le journal. Elle avait été déclarée persona non grata par le gouvernement, après avoir demandé l'évacuation du personnel étranger non essentiel de l'ONU installé dans le pays en raison de la dégradation du contexte sécuritaire. » Un changement d'ambassadeur ne réglerait pas le problème… Le quotidien Aujourd'hui à Ouagadougou s'interroge sur l'attitude des militaires au pouvoir : « ainsi donc, il suffirait qu'on remplace Luc Hallade et tout rentrerait dans l'ordre ? Chiche ! Sauf que ça ne marche pas comme ça. (…) Quand bien même on remplacerait Luc Hallade par un autre que le Burkina voudrait 'accommodant', croit-on qu'il fera autre chose qu'un ambassadeur français devrait faire ? Peut-on imaginer que son éventuel successeur va se claquemurer dans un silence, rien que pour plaire aux autorités burkinabè s'il a des renseignements qu'une zone est jugée dangereuse pour ses compatriotes, et qu'il doit les en aviser ? » Alors, un changement d'ambassadeur, peut-être, mais pas de rupture de relations diplomatiques en vue entre Ouagadougou et Paris, affirme encore Aujourd'hui. Même si « les relations entre les deux pays sont devenues très sensibles depuis l'avènement du capitaine IB. »

Revue de presse française
À la Une: Poutine touché…

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 4:02


C'est le grand titre de Libération qui revient sur le bombardement meurtrier ce week-end d'un bâtiment occupé par des militaires russes à Makiïvka ou Makeïevka, dans la région de Donetsk. Dans un premier temps, Moscou avait annoncé un bilan de 63 morts, puis ce mardi matin, les autorités russes donnent le chiffre de 89 morts. Le bilan de ce bombardement est sous doute beaucoup plus lourd : « Selon l'état-major ukrainien, relate Libération, près de '500 militaires auraient été blessés ou tués et 'jusqu'à 10 véhicules militaires de tous types' détruits. » Et Libération de s'interroger : « est-ce que cette hécatombe peut pousser le Kremlin à reconsidérer ses plans ? Probablement pas dans l'immédiat, au contraire. Mais l'amateurisme des commandants russes, l'infériorité de leur armement et le manque de discipline de leurs troupes ont été exposés au monde entier, y compris en Russie. Dans cette guerre pourtant déjà riche en enseignements, il y aura un avant et un après Makiïvka. » Les erreurs de l'armée russe Libération a interrogé Yohann Michel, chercheur analyste à l'International Institute for Strategic Studies. Pour lui, « la réussite d'une telle frappe s'explique par l'importance de l'aide militaire fournie à Kiev par les Occidentaux, mais aussi par les multiples problèmes structurels auxquels continue de faire face l'armée russe près d'un an après le début de l'invasion. » En effet, précise-t-il, « l'accumulation des erreurs est étonnante. L'état-major russe ne semble pas avoir pris en compte les mesures de sécurité à adopter depuis les livraisons des batteries de missiles américains Himars. Des dépôts logistiques ou de munitions laissés à l'air libre à quelques kilomètres du front ont déjà été frappés à plusieurs reprises dans le passé. La défense antiaérienne russe est parfois défaillante. Il y a une forte probabilité que ces erreurs soient liées au mépris de l'état-major russe envers son adversaire. » Pas de révolte en vue… En Russie, relève pour sa part Le Figaro, plusieurs blogueurs mettent en cause la hiérarchie militaire. « Toutefois, remarque le journal, ce revers visiblement terrible pour le camp de Poutine, ne se traduit nullement par une montée en puissance de l'indignation contre la guerre elle-même, mais seulement contre les erreurs des responsables militaires. » En effet, pour l'opposant Andreï Illarionov, interrogé par Le Figaro, « il n'y a pas de révolte russe en vue, malgré la répression politique et les ordres de mobilisation qui concernent un pourcentage de plus en plus élevé de la population. Le peuple continue de plier sous le joug du pouvoir et de la censure. Il faut se rendre à l'évidence, affirme-t-il encore, le changement décisif ne viendra pas de l'intérieur mais de l'armée ukrainienne. » France : l'immobilier en baisse pour la première fois depuis dix ans On reste avec Le Figaro qui fait son grand titre sur l'immobilier : « les prix commencent à baisser », annonce le journal. « La hausse des taux d'intérêts, le durcissement de l'accès au crédit et les pressions sur le pouvoir d'achat pèsent sur le marché, qui recule pour la première fois depuis dix ans. » En effet, complète Le Monde, « Selon le réseau d'agences Century 21, le nombre de transactions immobilières a reculé de plus de 4 % l'an dernier (en France). Si les prix ont atteint un record durant l'été, ils ont commencé à décroître au second semestre et pourraient décliner de 5 % à 10 % en cette année 2023. » Les boulangers… et les autres… Enfin, ce cri d'alarme à la Une du Parisien : « il faut sauver les boulangers ! » « Les boulangers qui sonnent l'alarme sur la hausse de leurs factures. (…) Depuis la guerre en Ukraine, les notes d'électricité exorbitantes pleuvent et les artisans lève-tôt tirent la langue. On ne compte plus les appels à l'aide de pétrisseurs exsangues. Les plus acculés crient à la 'catastrophe' et préparent une manifestation le 23 janvier à Paris. Pour tenter de régler la crise, et éviter l'émergence de 'nouveaux Gilets jaunes', le gouvernement a dégainé une série de réponses hier. » Il annonce le report du paiement des impôts et cotisations sociales et demande des concessions aux fournisseurs d'énergie… Alors, commente Le Parisien, « les boulangers sont les derniers en date à bénéficier de la sollicitude du gouvernement. Sollicitude d'autant plus forte qu'ils sont à la fois les symboles de la France qui se lève tôt pour bosser, les détenteurs d'un savoir-faire gastronomique identitaire, et qu'ils sont en contact avec des millions de clients chaque jour. Ils viennent après les enseignants, les infirmiers, les travailleurs ayant besoin de leur voiture, les étudiants boursiers, les propriétaires d'une maison mal isolée, d'un véhicule électrique ou d'une chaudière à bois. À chaque fois (ou presque), il existe des raisons bien légitimes de leur porter attention. Mais, problème, constate Le Parisien : plus la liste s'allonge, plus les oubliés s'exclament 'et moi !' et réclament à leur tour un chèque-ceci, une prime-cela, une hausse de salaire ou d'allocation, une exonération ou un guichet unique. Un piège pour l'exécutif. »

Autour de la question
Comment la science infuse et se diffuse? Revue de presse scientifique de janvier 2023

Autour de la question

Play Episode Listen Later Jan 4, 2023 48:30


Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l'attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Avec : Cécile Lestienne, Cerveau et Psycho : Comment trouver les tomates au milieu des concombres, ou comment le cerveau traite l'inutile ? Thomas Cavaillé Fol, Science et Vie :Le mythe originel, la nouvelle théorie issue de l'art pariétal Mathilde Fontez, Epsiloon : L'hypothèse Médée Franck Daninos, Sciences et Avenir : Les origines de la vie Philippe Henarejos, Ciel et Espace : Vie dans l'Univers, les 7 défis de l'exobiologie

Revue de presse Afrique
À la Une: tension diplomatique entre le Burkina Faso et la France

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 4:19


Rien n'est encore officiel mais selon plusieurs médias burkinabé et français, c'est fait… Les autorités de Ouagadougou demandent à la France de rappeler son ambassadeur sur place, Luc Hallade, estimant « qu'il n'est plus un interlocuteur fiable. » « Depuis l'arrivée au pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré, le 2 octobre, rappelle Jeune Afrique, les relations se sont détériorées entre la France et le Burkina Faso. Pendant le putsch, des manifestants avaient violemment attaqué l'ambassade de France et l'Institut français à Ouagadougou. Ces dernières semaines, plusieurs manifestations demandant le 'départ de la France' ont aussi eu lieu, tandis que les autorités se rapprochaient de la Russie, faisant même redouter à certains une arrivée du groupe Wagner au Burkina Faso. Début décembre, le Premier ministre, Kyélem Apollinaire de Tambèla, avait séjourné huit jours à Moscou dans la plus grande discrétion. » Et, rappelle encore Jeune Afrique, « depuis ses déclarations devant le Sénat français, le 5 juillet dernier, Luc Hallade était la cible de nombreuses critiques à Ouagadougou. S'exprimant sur la crise sécuritaire qui mine son pays d'accueil depuis 2015, il avait alors affirmé que 'ce conflit endogène' était 'en réalité une guerre civile'. » Casus belli diplomatique… « Que reproche-t-on vraiment à l'ambassadeur français ? », s'interroge le quotidien burkinabé Aujourd'hui . « Est-ce cette expression 'guerre civile' ? En tout cas, on sait que dès fin septembre-début-octobre dernier, date de la révolution de palais du capitaine IB, le torchon s'est mis à brûler intensément entre la France et le Burkina (…). » En tout cas, poursuit Aujourd'hui, « cette 'expulsion', qui ne dit pas son nom, est plus soft peut-être que celle opérée par le Mali, mais elle n'en demeure pas moins un casus belli diplomatique. C'est une décision qui renvoie évidemment au souverainisme assumé, et à cette coupure du cordon ombilical avec la France que certains demandent à tue-tête, ce qui ne peut que plaire par les temps qui courent, car la France, c'est le bouc émissaire par essence de beaucoup de malheurs de la conscience burkinabè, savamment distillé par des activistes. Le Burkina est désormais dans une vision diplomatique du muscle et subtilement suit les pas du Mali, tout en évitant de faire exactement comme à Bamako. » Et le quotidien ouagalais de s'interroger : « quel avenir dans la coopération France-Burkina ? Va-t-on exiger aussi le départ de Sabre ? Y aura-t-il rupture totale entre les deux pays, comme c'est le cas avec le Mali ? C'est pour l'instant des relations sibériennes qui s'installent entre les deux pays, pour le bonheur de Wagner que d'aucuns appellent de leurs vœux ? Le désamour s'accélère ! » Pas une surprise… « France-Burkina : un divorce en perspective », titre pour sa part Ledjely en Guinée. Ledjely qui n'est guère surpris : « fin novembre, rappelle-t-il, le Premier ministre burkinabé, Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla, avait clairement fait part de ses 'reproches et critiques' à l'ambassadeur de France en poste à Ouaga. Le même chef du gouvernement avait, devant les membres de l'Assemblée nationale de la Transition, annoncé que le Burkina se passerait désormais de l'appui des troupes françaises dans la lutte contre le terrorisme islamiste. Puis, étaient arrivées la suspension de la diffusion des programmes de RFI et l'expulsion de deux citoyens français accusés d'espionnage. Dans un tel contexte, la demande de remplacement du diplomate français n'est donc pas une surprise. Elle s'inscrit dans le cadre d'une logique de dégradation dans les relations entre Ouaga et Paris. » Populisme de circonstance ? Alors, commente Ledjely, « bien sûr, la France n'est pas exempte de reproches dans ses rapports avec le continent africain. Pour autant, ces bras de fer ostentatoires sur fond d'un souverainisme douteux sont à interroger ; ce nationalisme paradoxalement pro-Kremlin, est quant à lui suspect. Oui, l'Afrique a besoin d'indépendance et de liberté. Oui, l'Afrique doit exiger qu'on la respecte. Mais cette exigence doit davantage s'incarner dans une prise de conscience authentique, une jeunesse africaine formée et en bonne santé et une gestion rigoureusement responsable de nos ressources. (…) C'est à se demander, conclut Ledjely, si tout cela ne procède pas surtout d'un populisme de circonstance et si en conséquence les nouveaux partenariats qui sont envisagés ou annoncés ne seront pas pires que ceux qui sont aujourd'hui dénoncés ? »

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 03/01/2023

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 5:59


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Revue de presse française
À la Une: la rentrée de tous les dangers pour le gouvernement

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 4:16


« Cette fois-ci, plus question de tergiverser, s'exclame Le Figaro. Le gouvernement entame 2023 en s'attelant aux derniers préparatifs de sa réforme des retraites. Chantier majeur du quinquennat, les arbitrages seront rendus publics le 10 janvier prochain par la Première ministre, Élisabeth Borne. En attendant, elle recevra - accompagnée de son ministre du Travail, Olivier Dussopt - les partenaires sociaux ce mardi et demain mercredi pour 'poursuivre le dialogue'. » Reste que les syndicats restent vent debout contre cette réforme. De même que les Français… « 'La bataille va être très rude pour le gouvernement', a prévenu hier Frédéric Dabi, le directeur général Opinion de l'IFOP. Seuls 22 % des Français soutiennent un âge de départ légal à la retraite fixé à 65 ans, le cap initial fixé par Emmanuel Macron. Ce qui n'est pas sans rappeler que les plus gros mouvements sociaux qui ont paralysé le pays ont souvent été liés aux retraites, de 1995 à 2019 en passant par 2010. (…) Les intentions du gouvernement sont d'autant plus périlleuses, pointe encore Le Figaro, qu'elles s'inscrivent dans un contexte économique difficile. Le pic d'inflation est attendu au premier semestre 2023 par la Banque de France. Augmentation du gaz le 1er janvier, augmentation de l'électricité le 1er février prochain… Si les prix de gros baissent actuellement, les ménages n'en verront pas tout de suite la couleur. Accentuant le risque d'une colère sociale bien que le bouclier tarifaire plafonne les hausses à 15 %. 'Il ne manque qu'une étincelle', s'alarme Frédéric Dabi. » Il suffira d'une étincelle ? Justement, « la peur de l'étincelle », lance Le Parisien. « On les avait un peu oubliés, mais ils aimeraient refaire parler d'eux. Un nouvel appel à manifester a été lancé pour samedi prochain sous la bannière des Gilets jaunes. La colère des organisateurs tient en cinq mots 'Retraites – 49.3 – Inflation – Énergie – Carburant' et, comme précédemment, ils s'activent sur les réseaux sociaux pour mobiliser. Pour l'instant, le nombre de personnes s'affichant intéressées par cette journée d'action est très faible par rapport aux grandes heures du mouvement. Et les derniers appels du même type avaient fait un flop, les Gilets jaunes se réduisant à une poignée. Mais la période est électrique, comme l'ont fait remarquer récemment certains instituts de sondage. » Et « au-delà de ce qui pourrait se passer sur la réforme des retraites, le gouvernement se montre attentif à tous les signes de tension, quel que soit le secteur. Pour éviter que le feu qui couve ne se réveille. » Et d'après Les Echos, « une partie de l'entourage d'Emmanuel Macron est inquiète. Non parce qu'elle croit au grand soir syndical. Mais parce qu'elle craint la petite mèche allumée dans un coin, qui catalyse soudain et entraîne, en parlant aux tripes d'un grand nombre. Sur la retraite, un mot maladroit, une situation personnelle qui fait écho… par définition, le coup partira d'où on ne l'attendait pas. Ces derniers jours, une actualité nouvelle a vu le jour. Celle des entreprises qui baissent le rideau face aux prix de l'énergie, comme William Saurin. Ou comme ce boulanger de l'Oise qui appelle à la mobilisation après le bond de 12.000 euros de sa facture d'électricité. Un homme qui émeut, dans une activité qui parle à tous : 'C'est d'un cri d'alarme comme celui-là que tout peut partir', prévient un conseiller. » Chine : une gestion désastreuse de la pandémie de Covid A la Une de La Croix : « l'échec de Pékin » ; le quotidien catholique revient sur la flambée de Covid qui embrase la Chine et souligne que « l'échec du régime chinois sur la gestion de la pandémie est d'autant plus patent qu'il a eu recours à des moyens extrêmes. La stratégie 'zéro Covid' fut surtout une politique de libertés zéro, mêlant répression, hyper-surveillance et désinformation. Enfermer les malades – jusqu'à parfois les emmurer ! – n'a fait que retarder la diffusion du virus. Trois ans après l'apparition de ce dernier, la Chine n'a pas su développer un vaccin efficace. Tout cela contredit la propagande d'un régime qui a longtemps présenté les démocraties comme incapables de répondre efficacement au défi du Covid. » Algérie : la fuite en avant répressive du pouvoir Et puis ce coup de gueule du Monde à propos de la situation en Algérie… « La calamiteuse surenchère autoritaire du régime » : c'est le titre de l'éditorial du quotidien du soir. « La récente arrestation du journaliste Ihsane El Kadi, directeur et fondateur de Radio M et du magazine 'Maghreb Emergent', illustre une fuite en avant répressive du pouvoir, désastreuse pour l'image de l'Algérie, estime Le Monde. L'admiration qu'avait inspirée le spectacle de foules pacifiques et joyeuses du Hirak, qui avait radicalement renouvelé le regard porté sur l'Algérie, n'est plus qu'un souvenir en charpie. L'heure est à la sidération, soupire encore Le Monde, face à la fuite en avant répressive d'un régime en pleine revanche après avoir craint pour sa survie. »

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
#154 UN OEIL SUR LES US [Emission spéciale]

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Jan 3, 2023 62:05


Bienvenue dans l'émission spéciale “Un oeil sur un Pays” qui vous ouvre sur les écosystèmes retail et ecommerce en dehors de nos frontières. Cette émission vient compléter, une fois par mois, les interviews des décideurs de notre écosystème. L'idée est d'interroger des correspondants français implantés dans un autre pays. Ils sont prestataires de services, retailers, e-commerçants, DNVB ou marques, bref ils sont des professionnels engagés dans leur territoire d'adoption. En effet, qui de mieux que des français basés à l'étranger pour nous aider à comprendre comment ça se passe ailleurs ? Un œil sur un pays est donc une émission qui organise une conversation avec 2 ou 3 personnalités en duplex. “Un œil sur les US” La première émission est donc “Un œil sur les US”. Ce grand pays, composé de 332 millions d'habitants, est celui qui a vu naître Walmart et Amazon, 2 géants du commerce. Les américains ont élevé l'acte de consommation de biens et services au rang de religion. Il était donc normal d'ouvrir ce nouveau format avec le pays de l'oncle Sam ! Les sujets à aborder sont nombreux ! Remontée des taux d'intérêt, inflation, récession, crise de l'énergie, comment ces sujets macro économiques influencent-ils le commerce aux Etats-Unis ? Nous ne passons pas non plus à côté des aspects régulation. En Europe nous avons la RGPD, le DSA (Digital Service Act) et le DMA (Digital Market Act), d'un point de vue réglementation, où en sont les Etats-Unis aujourd'hui ? Avec plus de 40% de part de marché aux US, Amazon truste une large partie des ventes en ligne et en profite pour pousser son service de retail média qui est en pleine croissance. Alors, logiquement, on pense aux autres acteurs, distributeurs, marques ou DNVB. Comment font-ils pour exister ? Doivent-ils impérativement être présents sur Amazon pour avoir une chance de vendre leurs produits ? Et si tel n'est pas le cas, comment se déploie leurs stratégies d'acquisition ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux ? Comment se développe le social shopping et le live shopping ? Côté paiement, Paypal ou Stripe sont des géants du paiement made in America. Alors, quels sont les moyens de paiement préférés des consommateurs américains ? Si j'ai bien compris les achats se font majoritairement à crédit, cela veut-il dire que le BNPL (Buy Now Pay Later) est ultra répandu là-bas, voire obligatoire pour assurer un bon taux de conversion ? Côté user experience (l'UX), les sites Walmart ou Best Buy ne rentrent pas véritablement dans nos canons de beauté à nous…Disons qu'en France on est habitué à un design peut-être plus travaillé des fiches produit. La version US est donc pour le moins différente. Bref, pour aborder ces sujets et pleins d'autres, j'ai le plaisir de recevoir 3 invitées de choix, toutes les trois basées à New York depuis quelques années ! D'abord, Caroline Thelier, DG Europe du Sud chez PayPal, mais depuis NY donc. Caroline est déjà passée 2 fois dans le podcast. Nous avons aussi, Alix de Sagazan, CEO et co-fondatrice d'AB Tasty, solution leader d'AB testing. Alix est elle aussi déjà passée derrière le micro il y a quelques années. Depuis, elle s'est installée à NY pour lancer AB Tasty aux US. Et enfin Fleur Touchard, pour qui c'est la toute première intervention, en charge du digital et du e-commerce chez Christofle USA depuis une grosse année. Avant cela, Fleur dirigeait les activités e-commerce de Bonpoint aux Etats-Unis. Elle a donc une expérience assez directe des consommateurs et de la vente à distance.   En attendant, je vous souhaite une bonne écoute, toujours sans coupure ! 

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 02/01/2023

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 5:56


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Revue de presse Afrique
À la Une: quels souhaits pour 2023 ?

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 4:29


Les yeux se tournent tout d'abord vers le Mali, où on attend toujours la libération des 46 militaires ivoiriens. Lors de ses vœux à la Nation, le colonel Assimi Goita n'a rien dit sur cette affaire. Pas un mot. Pour sa part, rapporte notamment Fraternité Matin à Abidjan, le président Ouattara, lors de son message à la Nation, a affirmé : « ils fouleront bientôt le sol ivoirien. » Rappelons que ces 46 soldats ivoiriens, accusés par Bamako d'être des mercenaires, ont été condamnés vendredi à des peines très lourdes : vingt ans de prison. « Étonnant verdict, commente WakatSéra au Burkina Faso, puisqu'au regard des derniers pourparlers, avec tous les signaux de bonne volonté manifestés lors de la visite de la délégation ivoirienne en terre malienne fin décembre, même les observateurs les plus sceptiques se mettaient à rêver sérieusement que les militaires ivoiriens avaient toutes les chances de fêter la nouvelle année en famille. Que nenni ! (…) Le colonel Assimi Goita fait preuve d'une inflexibilité des plus déroutantes, au mépris des relations séculaires de bonne entente entre les peuples maliens et ivoiriens. » L'Afrique de l'Ouest en mauvaise posture  Au-delà de cette affaire, l'année 2023 paraît bien mal engagée en Afrique de l'Ouest… C'est du moins l'opinion de Ledjely en Guinée : « en proie à toutes sortes de convulsions et de périls, la sous-région est à la croisée des chemins. Le bien et le mal s'y livrent une bataille féroce, à travers le terrorisme rampant et ceux qui le combattent. La démocratie y est également de plus en plus menacée par le retour en grâce du pouvoir kaki et des leaders qui se veulent providentiels. Une tendance si séduisante que la CEDEAO a bien du mal à se faire entendre auprès d'une opinion publique désabusée par une classe politique manipulatrice. Sans oublier, note encore Ledjely, que cette partie du continent africain est devenue le nouveau champ de bataille de l'affrontement géopolitique que se livrent l'Occident et la Russie. Et comme si tout cela ne suffisait pas, il y a que le Sénégal, cette belle exception dans la zone francophone notamment, s'amuse désormais à jouer avec le feu de la tentation du troisième mandat. Les perspectives paraissent donc bien sombres. » Contagion ? Analyse similaire pour le chef du département Défense et Sécurité du G5 Sahel, le général mauritanien Mohamed Znagui Ould Sid Ahmed Ely, interrogé par Le Point Afrique. « La situation sécuritaire au Sahel est préoccupante, affirme-t-il. Les attaques terroristes sont récurrentes, les populations civiles sont ciblées, les conflits interethniques apparaissent partout, les milices sont légion et le nombre de réfugiés ne cesse d'augmenter d'année en année. » Et « autour du Sahel, la situation n'incite pas (non plus) à l'optimisme, poursuit-il. Le conflit en Libye n'est pas résolu, le Soudan renoue avec les rébellions et l'insécurité, la Somalie demeure en déliquescence, la Centrafrique ne tient que par la présence coûteuse de milices étrangères. Au Nigeria et au Cameroun, Boko Haram cède de plus en plus la place à l'État islamique au Grand Sahara, lequel gagne du terrain vers le nord et l'ouest. Ajoutez à cela que les États côtiers se sentent de plus en plus menacés… » Des scrutins très scrutés… Enfin, Jeune Afrique se penche sur les échéances électorales à venir au cours de cette année 2023… « Des législatives, des municipales, un référendum et, surtout, sept présidentielles… » Notamment, « celles des deux géants, Nigeria et RD Congo, plus de 300 millions d'habitants à eux deux, et presque autant d'incertitudes quant à l'identité du successeur de Muhammadu Buhari et aux capacités de Félix Tshisekedi à obtenir un second mandat. Même imprévisibilité à Madagascar, où nul ne peut encore prédire le résultat (en octobre) de la répétition d'un étonnant scénario qui verrait le président sortant affronter dans les urnes deux de ses prédécesseurs. Quant au Liberia, poursuit le site panafricain, il faudra à George Weah beaucoup de pédagogie pour convaincre ses concitoyens qu'ils ne se sont pas trompés de casting en le sélectionnant il y a cinq ans, tant son bilan est controversé. Enfin, pointe encore Jeune Afrique, la réélection d'Ali Bongo Ondimba au Gabon et celle d'Emmerson Mnangagwa au Zimbabwe sont plus que probables – même s'il conviendra de surveiller la régularité du processus pour l'une, et les risques de répression des contestations pour l'autre. »

Revue de presse française
À la Une: rester optimiste pour 2023…

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 2, 2023 4:34


Croire en des lendemains meilleurs dans un monde tourmenté… C'est le vœu de nombreux journaux en ce début d'année. A commencer par Sud-Ouest : « pour ne pas toujours voir le verre à moitié vide, après toutes ces années anxiogènes, il serait rationnel de constater que tout ne va pas si mal, en ne se privant pas d'espérer que tout aille mieux encore. De voir qu'en France, notre 'civilisation du ventre plein' a su économiser 20 % d'énergie en trois mois sans soucis ; que notre système de santé, même souffrant, nous soigne on ne peut plus efficacement ; que le marché de l'emploi se porte plutôt bien, merci pour lui… » La Charente Libre renchérit… « A priori, rien ne peut nous inciter à envisager l'avenir avec le sourire. Mais, ce serait une erreur de ne pas voir sous ce voile funeste, des signes d'espérance. Les Ukrainiens résistent et font même reculer les soudards de Poutine, les ayatollahs iraniens vacillent devant les femmes dévoilées. Bolsonaro a été écarté du pouvoir au Brésil et Trump va devoir affronter la justice. Partout, relève le quotidien charentais, la jeunesse secoue les consciences et les pouvoirs devant l'urgence climatique. Face aux difficultés du quotidien, les Français s'organisent et agissent en citoyens responsables pour réaliser les économies d'énergie nécessaires. Plus que par nos responsables politiques, c'est par la volonté des individus à construire ou reconstruire un monde que pointe l'espérance. Elle est mince et fragile, mais elle est là. » Le climat : pas encore la priorité des priorités… Le climat : principal sujet d'inquiétude pour Libération… « Comment ne pas s'alarmer d'entamer ce nouvel an en bras de chemise, sans frissonner ; comment ne pas sourire jaune en regardant ces baigneurs du 1er janvier se réjouir d'avoir à peine plus de mal à faire trempette qu'au beau milieu d'un mois d'août (…) ? Ils nous rappellent plus que jamais, à l'heure des résolutions pour 2023, que la lutte contre le réchauffement climatique est un impératif vital. Emmanuel Macron, lors de son intervention télévisée, a bien sûr évoqué 'la crise climatique aux effets spectaculaires' et cette 'bataille' de la transition écologique que 'nous devons gagner'. De nouvelles mesures gouvernementales entrent d'ailleurs en vigueur en ce début janvier, pointe Libération, de l'instauration des zones à faibles émissions à l'incitation au covoiturage en passant par la lutte contre les passoires thermiques. Mais une nouvelle fois, le chef de l'État a raté avec ses vœux l'occasion de nous convaincre qu'il allait faire de ces enjeux climatiques la priorité des priorités, estime le journal. En préférant passer son message essentiel sur les retraites, en mettant au cœur de son discours, jusqu'à saturation, la valeur 'travail', Emmanuel Macron a confirmé que le logiciel idéologique qui lui sert de guide est d'une facture tristement classique. Et, c'est à craindre, pas à la hauteur des défis qui sont devant nous. Ils sont immenses, difficiles. Raison de plus pour souligner l'occasion présidentielle manquée. » Le RSA conditionné : une mesure qui fait jaser Parmi les nouvelles mesures sociales mises en place en ce début d'année : un nouveau RSA, revenu de solidarité active, qui sera conditionné désormais à des heures d'activité. Dix-huit départements et la métropole de Lyon vont expérimenter cette nouvelle formule. « Une idée censée favoriser le retour à l'emploi mais qui fait jaser », pointe La Dépêche du Midi. En effet, précise le journal, « un malaise s'est installé avec cette réforme du revenu minimum qui fait passer les devoirs avant les droits et qui reprend la vieille antienne de la droite sur 'le cancer de l'assistanat', comme si les bénéficiaires du RSA se satisfaisaient de leur situation de précarité, alors même que 600.000 foyers éligibles ne font pas les démarches pour l'obtenir. Cette réforme du RSA pose problème car le contrôle des ressources et des obligations des allocataires, notamment en termes de formation, existent déjà. » Et La Dépêche de remarquer que « l'Allemagne, qui ne peut passer pour une économie laxiste, prend le chemin inverse de celui de la France en faisant primer les droits sur les devoirs. » Avancées scientifiques… Enfin, la science nous promet d'incroyables avancées pour 2023… Le Parisien a fait l'inventaire. « L'année qui vient couronnera l'infiniment petit, notamment en informatique et ses ordinateurs dits 'quantiques', avec une puissance de calcul si importante qu'elle pourrait contribuer à la mise au point de vaccins, de médicaments ou même lutter contre le dérèglement climatique. 2023 ouvrira (aussi) la voie à de nouvelles promesses thérapeutiques : nano médicaments, anticorps contre la bronchiolite, avancées contre le VIH, nouveaux traitements contre le cancer. » Et puis, note encore Le Parisien, « cette année nous fera aussi toucher du doigt la Lune où les premiers touristes sont attendus ! Et pourquoi pas un voyage sur Mars… 'Nous ne sommes pas loin', affirme le Prix Nobel de physique Alain Aspect, qui sait que les fantasmes d'hier peuvent être la réalité de demain. »

Revue de presse française
À la Une: l'année passée, et celle à venir…

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Jan 1, 2023 5:06


2022 résumée en photos dans l'édition du week-end d'Aujourd'hui en France. Une photo par mois, et quelques grandes dates. Le mois de janvier par exemple, et l'arrivée du variant Omicron, moins virulent, mais plus contagieux. Deux ans après les premiers cas, l'Europe apprend à vivre avec le Covid résume le magazine. En février, sans surprise, une date : le 26, début de l'offensive russe en Ukraine et une photo : celle d'un immeuble d'habitation de la capitale éventré par un missile. Une guerre aux portes de l'Europe partie pour durer constate Aujourd'hui en France week-end. Et parmi les autres moments à retenir en 2022 pour le magazine : le mois d'avril, la présidentielle et la réélection d'Emmanuel Macron, le mois de juin, et le jubilé d'Elisabeth II ou encore le mois d'août, marqué par les feux de forêt. Quelque 30.000 hectares partis en fumée rien qu'en Gironde rappelle Aujourd'hui en France. Et après 2022 ? Que peut-il se passer en 2023 ? Des bonnes nouvelles à en croire le Figaro magazine qui dresse en un mot le bilan de 2022 : morose entre la guerre en Ukraine, la crise de l'énergie, le retour de l'inflation et les épidémies de Covid à répétition. L'hebdomadaire l'assure : 2023 se présente sous de meilleures augures : et Le Figaro nous donne 50 raisons de se réjouir par avance…. Je vous donne les plus emblématiques : le taux du livret A va augmenter…passant à 3% son meilleur niveau depuis 2008. Une « remontada », affirme Le Figaro, conséquence de l'inflation. L'inflation, la hausse des prix qui pousse à réévaluer les tranches de l'impôt sur le revenu. Son barème va donc être revalorisé de 5.4%. Mais ces bonnes nouvelles, ce ne sont pas que des chiffres : c'est aussi le retour vers la souveraineté pharmaceutique : en février, une usine de paracétamol sera inaugurée à Roussillon dans l'Isère nous apprend Le Figaro. Autre raison de se réjouir pour les amateurs d'aventures…et d'archéologie…le retour d'Indiana Jones au cinéma. Et il faudra en profiter, c'est l'ultime volet de la saga créée par Steven Spielberg. Et puis parfois, le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le Figaro liste donc une série de bonnes nouvelles... enfin, pour un magazine qui politiquement penche à droite bien sûr... comme le départ de Jack Lang de l'Institut du monde arabe ou la possible mise sous tutelle de la ville de Paris. La capitale, dirigée par la socialiste Anne Hidalgo, croule sous les dettes. Et puis, pourvu que cela ne nous porte pas malheur, la dernière bonne nouvelle de 2023 listée par l'hebdomadaire : la France championne du monde de rugby l'an prochain. Alors que tout reste à faire, Le Figaro refait le match d'une possible folle soirée, celle de la finale, le 28 octobre prochain. Match remporté par les Bleus bien sûr. On croise les doigts. Fin d'année oblige, le classement des personnalités préférées des Français dans le JDD Et c'est un top 50, quoi de plus normal d'y retrouver un chanteur en 1ère position… et c'est qui ? Et oui, l'indétrônable Goldman s'exclame même Le JDD. Cela fait huit ans que le musicien trust la 1ère place. Juste derrière lui, quelqu'un qui pourrait s'installer durablement en tête du classement : Thomas Pesquet. Pour l'hebdomadaire, il renoue avec la tradition des scientifiques aventuriers comme Alain Bombard et Haroun Tazieff. (Aujourd'hui en France week-end publie des photos incroyables prises par Thomas Pesquet depuis la Station spatiale internationale) Deux hommes en pole position, et la première femme, Florence Foresti, est à la 20ème place. C'est justement la leçon principale à tirer de ce millésime 2022 selon Le JDD : la sous-représentation de la gente féminine. Je vous donne quand même la fin de la composition du podium derrière Jean Jacques Goldmann et Thomas Pesquet : Omar Sy, beau joueur confie que lui aussi, il aurait voté Goldmann. Et puis au pied du podium, et pour le gagnant qu'il est, ça ne doit pas plaire : Kilian Mbappé. Autre enquête menée par Le Journal du Dimanche, sur l'année 2022, l'année des crises pour les Français souligne l'hebdomadaire. Si pour 72% des personnes interrogées, la guerre en Ukraine reste le fait marquant de cette année, 34% estiment que ce sont plutôt les catastrophes climatiques de l'été. Enfin en 5ème place des événements les plus significatifs de l'année écoulée : la mort d'Elisabeth II puisque 22% des sondés estiment que c'est l'un des faits majeurs de 2022. Et puis une enquête a retenu votre attention cette semaine François? Une histoire assez folle racontée par M, Le magazine du Monde. Celle de l'enquête de police ouverte après la mort de l'Ours Cachou dans les Pyrénées espagnoles en 2020. La police pistait des tueurs d'ours, elle va mettre jour un véritable trafic de cocaïne. L'affaire démarre le 9 avril 2020, date à laquelle Cachou, un ours de 5 ans est retrouvé mort au fond un ravin des Pyrénées catalanes. L'enquête va mettre les enquêteurs sur les traces d'un empoisonnement à l'antigel, pratique répandue dans la région, ou l'ours n'est pas vraiment apprécié, c'est peu dire, des éleveurs de la région. Toute la brigade des Pyrénées catalanes est mobilisée. Et un groupe watts ap anti-ours est mis au jour. Surprise : parmi ses membres : deux agents forestiers, censés protéger le plantigrade. Et en plaçant les suspects sur écoute, les policiers vont découvrir des messages donnant des rendez-vous assez mystérieux. S'ajoutent à cela les allées et venues suspectes d'un citoyen colombien. Pour la Police, ça sent le trafic de cocaïne. Bingo, une perquisition concluante est menée dans un appartement qui sert de point de vente. 2 kilos de pate de coca sont aussi retrouvés dans une autre crèche. Un inspecteur confie à l'hebdomadaire « c'était comme le cadeau d'adieu de l'ours ». Deux enquêtes donc, une bouclée sur le trafic de drogue dans la région. Quant à Cachou, on ne sait toujours pas qui a tué le plantigrade… L'ours, les chasseurs et la cocaïne, enquête à lire dans M, Le magazine du Monde.

Revue de presse Afrique
À la Une: la mort de Pelé

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 30, 2022 2:52


« La légende, le roi du football est décédé », titre au Sénégal Le Journal du Pays. « Roi Pelé, éternel est ton surnom », s'exclame WakatSera au Burkina Faso. Au Niger, Mourya l'affirme : « La légende Pelé restera immortelle pour toujours. » Pour Fraternité Matin, la planète perd « le plus célèbre footballeur que le monde a connu ». « Le football pleure de nouveau l'un de ses ambassadeurs », constate l'Infodrome. Le site en ligne ivoirien souligne que « deux ans après le décès de la Maradona, c'est au tour de Pelé de s'éteindre ». ► À écouter aussi : Abedi Pelé: «J'ai beaucoup entendu parler de Pelé au Ghana, avant de le rencontrer à New York» Un choc pour tous les amateurs de football et ce, « 11 jours après la fin de la Coupe du monde », rappelle Seneplus qui souligne que le roi « a suivi la compétition depuis l'hôpital ». Il y avait été « admis le 29 novembre pour une infection respiratoire consécutive à une infection au Covid et pour une réévaluation de son traitement anticancéreux », rappelle Webdo en Tunisie. Des records qui parlent d'eux-mêmes C'est le cas de Maliweb qui rappelle que le joueur brésilien est « le plus jeune joueur dans l'histoire de la coupe du monde à avoir marqué un but, marqué un triplé et marqué en finale ». Trois records que Pelé a fait tomber à 17 ans. Trois, c'est aussi le chiffre de Coupes du monde soulevées par Edson Arantes do Nascimento, le vrai nom de Pelé, rappelle l'Événement au Niger. Pour Senego, l'attaquant « est célèbre pour avoir marqué plus de mille buts dans sa carrière, dont certains lors de matchs amicaux », précise le site en ligne. Avec son club de Santos rappelle Aujourd'hui le Maroc,« Pelé possède un palmarès impressionnant : il a remporté dix fois le Campeonato Paulista, un tournoi régional dans lequel il a été le meilleur buteur pendant neuf saisons consécutives ». ► À lire aussi : Pelé et le football africain, un mélange de respect et d'admiration Et si l'homme se résume en chiffres, Dakaractu souligne aussi qu'« en dehors de ses réalisations sur le terrain, Pelé a également été un ambassadeur du football et a été désigné Émissaire de la paix par l'ONU ». Même après avoir raccroché les crampons, l'homme est resté « une figure habituelle de la publicité et de l'imaginaire collectif brésilien » souligne Aminata. Le pure player guinéen rappelle que Pelé « a été tour à tour acteur, compositeur de musique, ministre des Sports de 1995 à 1998 ». Avalanche de réactions dans le monde Le footballeur était déjà dans les pensées de joueurs lors du mondial au Qatar, rappelle Aujourd'hui le Maroc : « Des joueurs comme Neymar, Richarlison et Mbappé souhaitaient alors un bon rétablissement au génie du football. » Neymar dont Yeclo en Côte d'Ivoire relaye la réaction après la disparition de son idole : « Avant Pelé, 10 n'était qu'un chiffre. J'ai lu cette phrase quelque part […] mais elle est incomplète. Je dirais qu'avant Pelé, le football était juste un sport. Pelé a tout changé, il a transformé le football en art et donné la voix aux pauvres et aux noirs. » Maliweb se fait l'écho de l'hommage de Kylian Mbappé : « Le roi du football nous a quittés, mais son héritage ne sera jamais oublié. » 

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 30/12/2022

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Dec 30, 2022 6:56


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Revue de presse française
À la Une: la disparition de Pelé, la légende du football

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 30, 2022 3:55


Du jaune et du vert en Une des quotidiens : « Il était un Roi », titre L'Équipe qui affiche une photo en couleur d'un Pelé souriant, maillot brésilien sur le dos. « Et le football fut », résume Libération. Quand La Provence choisit comme Une spéciale un maillot auriverde floqué du numéro 10. « Eson Arantes do Nascimento pour l'état civil, Pelé pour la planète foot », c'est ainsi que la Voix du Nord présente la légende. Le « plus grand joueur de l'histoire, décédé à 82 ans », rappelle le quotidien. « L'émotion est planétaire », constate Le Parisien - Aujourd'hui en France, alors que La Croix parle de Pelé comme de « la première légende du foot mondialisé, symbole autant qu'acteur de la naissance d'un sport sans frontières ». ► À lire aussi : De Neymar à Mbappé, de Lula à Macron, les hommages du monde entier au «Roi» du football Parcours exceptionnel « Mais par où commencer ? », se demande La Voix du Nord. « Comment trouver le meilleur moyen d'aborder une vie aussi riche, le parcours d'un joueur qui aurait marqué, selon la légende, plus de 1 000 buts dans sa carrière, un peu moins selon la police », rappelle le quotidien qui choisit finalement l'originalité en parlant de ces buts que Pelé « n'a pas marqués ». Le journal n'en compte que deux. Plus classique, Ouest France propose un portrait du « Roi » qui commence par cette question : « Papa, pourquoi tu pleures ? » Question posée le 16 juillet 1950, à son père par le celui qui n'est encore que le jeune Edson Arantes do Nascimento. Le Brésil vient alors de perdre face à l'Uruguay. « Ces larmes, Pelé ne les oubliera jamais »,raconte le quotidien. Pelé, un surnom que le jeune footballeur n'apprécie pas au départ. Le Parisien relaye les propos de la légende : « "Quand j'étais môme, j'ai détesté m'appeler Pelé, un nom donné par mes copains. C'est le nom d'une rivière sacrée en Amazonie mais cela veut aussi dire stupide en turc !" » Quatre lettres qui le font entrer dans la légende C'est lors de la Coupe du monde de 1958, raconte l'Équipe : « La technique, la vitesse, la force athlétique, cette forme de symphonique et d'harmonie dans son jeu, tout cela a constitué une sorte d'émerveillement originel. [...] Personne n'avait vu ça sur le vieux continent. » ► À lire aussi : Pelé, le «Roi» du football, est mort La télévision en est à ses débuts et L'Équipe précise que « les images les plus nettes qui restent du phénomène sont celles qui rendent le moins bien hommage à son talent ». Elles datent de 1970, et de la dernière Coupe du monde de Pelé, alors âgé de 29 ans. Mais première en couleur à la télévision, rappelle Le Parisien qui qualifie l'événement de « plus belle des Coupes ». Et si L'Équipe parle d'un Pelé quelque peu « vieilli », « empâté », Le Parisien décrit tout de même un joueur : « Spectaculaire, étourdissant, insaisissable et qui reste à tout jamais l'emblème de ce mondial. »  Pelé faisait « presque » l'unanimité « Toujours admiré, jamais critiqué », souligne La Croix qui cite « quelques illustres successeurs » de Pelé : Johan Cruyff, Franz Beckenbauer, Cristiano Ronaldo, tous admiratifs. Pelé plus grand que Maradona chantent en chœur les journaux. Les deux joueurs « qu'à part une misère originelle, tout opposait », raconte Libération. « Quand Maradona fréquentait les réprouvés du monde, Pelé s'affichait avec Mastercard, Pepsi et les marques de montre de luxe », rappelle Libé, qui cite le génie brésilien parlant de l'Argentin : « "Je ne le prendrais pas en voiture même si je le croisais un jour de pluie". » Maradona répondait : « "Si je ne m'étais pas drogué, on ne parlerait même plus de Pelé". » Loin des terrains de foot, Le Monde consacre un article aux « ambiguïtés politiques du roi du football ». Le quotidien souligne que le Brésilien a été « critiqué, pendant et après sa carrière, pour sa proximité avec des figures du pouvoir autoritaire et pour son affairisme ». Des critiques vite oubliées dès que Pelé foulait les pelouses. Le Figaro cite un écrivain brésilien parlant du footballeur : « Lorsqu'il attrape le ballon et dribble un adversaire, il est comme un câlin. Il a un tel sentiment de supériorité qu'il ne fait pas de cérémonies. C'est un génie incontestable ! Pelé pourrait se tourner vers Michel-Ange, Homère ou Dante et les saluer avec une effusion intime : ''Comment vas-tu, collègue ?" » Le mot de la fin revient à l'Équipe qui conclut : « Ce matin, le monde entier a la saudade. » ► À lire aussi : Diaporama - Pelé, la légende d'un «Roi» en images

Revue de presse française
À la Une: les mots de l'actualité en 2022

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 4:12


Fin d'année oblige, c'est l'heure des bilans et des rétrospectives des événements des douze derniers mois. La Croix a choisi de s'attarder sur les mots et les choses qui ont marqué l'année. « Ce tee-shirt vert kaki, par exemple, pointe le journal, qui restera pour l'histoire associée à la figure du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, comme un symbole de sa résistance et de son sens élevé de la communication : il a contribué à forger l'image d'un homme et – à travers lui – de tout un peuple, résolus à exister face au rouleau compresseur de l'invasion russe. Il en va de même pour les voiles des femmes iraniennes qui brûlent depuis septembre sur les trottoirs de Téhéran. Eux aussi symbolisent le refus de la soumission à la force brutale et à l'oppression. Tout comme ces feuilles de papier, vierges de toute inscription, brandies par les manifestants chinois en réaction aux restrictions extrêmes de la politique "zéro Covid" de Pékin. » Inflation, Qatargate, sécheresse… Tee-shirt kaki, donc, voiles, feuilles de papier vierges, mais la liste de La Croix est encore longue. Avec notamment le mot inflation : « Indicateur fétiche des macroéconomistes, l'inflation a fait un retour fracassant dans les pays industrialisés en 2022. Alors que la hausse des prix en France était restée sous 2% depuis vingt ans – s'affichant même à 0% en 2015 –, elle a atteint 6,2% fin novembre sur un an. Et encore, la France s'en sort mieux que ses voisins grâce au bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie mis en place par le gouvernement. » Autre mot qui a marqué l'année, toujours selon La Croix : Qatargate… « En pleine Coupe du monde de football, le nom du pays organisateur, le Qatar, a été affublé du suffixe "gate" qu'on accole à tout grand scandale depuis l'affaire du Watergate. Jamais tel opprobre n'avait été jeté sur le Parlement européen, après la mise en examen pour corruption et blanchiment de l'eurodéputée grecque Eva Kaili et de l'ex-député européen Antonio Panzeri, en lien avec l'émirat. » Encore un mot clé de cette année 2022 : sécheresse. « Les plus âgés se souvenaient de 1976. Les plus jeunes avaient en mémoire 1989. Avec un déficit de précipitations de l'ordre de 25% par rapport à la normale, l'année 2022 devrait constituer un nouveau record en matière de sécheresse en France, avec un mois de juillet très peu arrosé. » Emmerder, sobriété, méga… Le Parisien s'est essayé aussi au jeu des mots de l'année avec, tout d'abord, le verbe emmerder. Un verbe tiré d'une petite phrase d'Emmanuel Macron, c'était le 5 janvier : «"les non-vaccinés (du Covid), j'ai très envie de les emmerder"», avait lâché le président de la République. Le Parisien retient également le mot sobriété : « il y a la sobriété énergétique à respecter. Pas plus de 19 degrés dans les logements, a préconisé le gouvernement. Sobriété aussi dans ses achats pour mieux prendre soin de l'environnement. » Il y a aussi le terme méga… « Cette année 2022 aura été celle du gigantesque, du démesuré, relève Le Parisien. Avec les "mégafeux" de cet été, ou encore les "mégabassines", ces réservoirs d'eaux destinés à l'agro-industrie et dénoncés par les écologistes. » Femme ! Enfin, il y a le mot femme. On a connu en « 2022 le sacre de plusieurs femmes en politique », pointe Le Figaro. « À 61 ans, Élisabeth Borne succède le 16 mai à Jean Castex sur le perron de Matignon. La deuxième femme nommée à ce poste après le passage éclair d'Édith Cresson (1991-1992), sous François Mitterrand. Mais il aura fallu trente ans pour que le nom de la fonction se féminise, sur demande de l'intéressée. » On dit en effet la Première ministre. Qui plus est, poursuit Le Figaro, « cette année électorale - plus que les précédentes - a couronné des femmes à des postes jusqu'alors exclusivement masculins. À 51 ans, Yaël Braun-Pivet devient fin juin la première femme présidente de l'Assemblée nationale ». Et puis, note encore Le Figaro, « plusieurs patrons des groupes parlementaires à l'Assemblée sont des patronnes.  Aurore Bergé (Renaissance), Cyrielle Châtelain (EELV), Marine Le Pen (RN) et Mathilde Panot (LFI). » Pour une femme présidente de la République, on attendra encore un peu.

La Revue de Presse
La Revue de Presse du 29/12/2022

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 8:03


Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.

Revue de presse Afrique
À la Une: le Rwanda pointé du doigt par l'ONU

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 29, 2022 3:58


« Il va être de plus en plus difficile pour le Rwanda, constate Le Monde Afrique, de camper sur son déni d'ingérence dans l'est de la République démocratique du Congo après la diffusion, hier [28 décembre, NDLR], du dernier rapport des experts des Nations unies. Ses conclusions sont en effet sans équivoques, pointe Le Monde Afrique. Les cinq enquêteurs assurent avoir "trouvé des preuves substantielles de l'intervention directe des forces de défense rwandaises sur le territoire de la RDC, soit pour renforcer le M23, soit pour mener des opérations militaires contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda" établies en RDC, d'origine rwandaises et opposées au régime de Kigali. Dans leur précédent rapport du mois de juin, précise encore Le Monde Afrique, les experts de l'ONU se montraient beaucoup moins affirmatifs concernant l'implication du pays voisin. Ils se contentaient alors de reprendre des déclarations "des autorités" de la RDC affirmant que les rebelles du M23 opéraient avec le soutien des forces armées rwandaises. Ce que le président rwandais, Paul Kagame, niait avec force. » Sur le terrain, « la situation se détériore chaque jour un peu plus entre le Rwanda et la RDC, relève La Libre Afrique. Hier, les autorités congolaises annonçaient l'arrestation de "plusieurs espions" œuvrant pour les services rwandais. Kinshasa accuse aussi le Rwanda d'avoir cherché à préparer une attaque contre le président de la République. Et en début de soirée, Kigali annonçait qu'un avion de chasse Sukhoi-25 de la RDC avait violé l'espace aérien rwandais le long du lac Kivu dans la province occidentale du Rwanda. » Burkina Faso : le lieutenant-colonel Zoungrana putschiste invétéré ? Au Burkina Faso, retour à la case prison pour le lieutenant-colonel Zoungrana. « L'ex-patron du 12e régiment d'infanterie commando est-il un putschiste indécrottable ? », s'interroge le quotidien Aujourd'hui. « Que reproche-t-on au truculent lieutenant-colonel qui avait été arrêté le 10 janvier dernier et qui avait bénéficié il y a deux semaines d'une liberté provisoire ? On a depuis hier soir la réponse, pointe le quotidien ouagalais, par le biais du procureur militaire : une enquête dûment diligentée a mis à nu que des militaires, dont forcément Zoungrana, de mèche avec des civils, étaient en train de préparer une déstabilisation des institutions de l'État… » Étrange affaire tout de même, estime Le Pays : « cet officier constituerait une menace pour le pouvoir. Il reste cependant à faire la preuve que cette menace est réelle, affirme le journal, et savoir sur quoi elle repose réellement. Et si ce n'est pas le cas, que la justice le réhabilite et explique au peuple burkinabè pourquoi on chercherait à réduire au silence ce militaire qui, du fond de son cachot, n'a cessé de proclamer sa volonté d'aller au front pour défendre sa patrie en danger. » Les 46 militaires ivoiriens retenus au Mali libérés aujourd'hui ? Enfin, suite et peut-être fin ce jeudi du feuilleton des 46 militaires ivoiriens retenus au Mali depuis juillet. « Les Ivoiriens prient pour que le président Assimi Goïta décide de leur faire le plus beau cadeau de fin d'année », s'exclame Le National à Bamako, qui, à l'instar des autorités, maintient que ces militaires étaient des mercenaires et non des soldats destinés à la relève du contingent ivoirien de la Minusma. En tout cas, la justice malienne doit se prononcer sur leur sort, ce jeudi 29 décembre. Et d'après le quotidien 24 Heures, à Dakar, les soldats ivoiriens, accusés de tentative d'atteinte à la sureté extérieure de l'État, pourraient voir les faits requalifiés de sorte à obtenir une peine couvrant la durée de leur détention préventive. Autre hypothèse : les soldats ivoiriens pourraient bénéficier d'une grâce de la part du président de la transition malienne, Assimi Goïta. Juste avant Noël, les autorités ivoiriennes et maliennes avaient conclu un accord dont les termes n'ont pas été rendus publics. « Le procès de ce jeudi intervient, rappelle Jeune Afrique, alors que la Cédéao a fixé début décembre un ultimatum aux autorités de la transition malienne : la junte a jusqu'à la fin de l'année pour libérer les soldats ivoiriens, sous peine de nouvelles sanctions. »

Revue de presse française
À la Une: la Chine submergée par l'épidémie de Covid-19

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Dec 28, 2022 4:19


« Officiellement, seuls quelques dizaines de morts ont été recensés, mais, pointe Libération, le pays est débordé par une vague de décès sans précédent depuis le début de la pandémie. En quelques semaines, le nombre de cas est passé Chine de 3 000 à 4 000 par jour à plusieurs dizaines de millions. Le gouvernement ne publie plus le décompte officiel des malades – comme il le faisait depuis trois ans – mais la province du Zhejiang par exemple (aussi peuplée que la France) avance le chiffre d'un million de nouvelles contaminations quotidiennes et anticipe un pic atteint autour du Nouvel an avec deux millions de malades par jour. Des données compilées par plusieurs agences de presse étrangères évoquent 18 à 20% de la population chinoise déjà contaminée. » Virage à 180 degrés… Commentaire de Libération : « la situation est ubuesque, car après avoir vu les autorités verrouiller d'une main de fer le pays, le slogan qui aujourd'hui sert de ligne politique est que "chacun est responsable de sa santé". Qu'importe si le régime s'est fourvoyé dès le départ avec sa stratégie zéro Covid, qu'importe que des milliards aient été dépensés pour la mettre en œuvre pour rien, qu'importe que le taux de vaccination dans le pays y soit trop bas, qu'importe, en gros, que les autorités se soient trompées sur toute la ligne… Rien ne dit que cette vague XXL, qui pourrait encore grossir avec les transhumances prévues à l'occasion du Nouvel An, fragilise le pouvoir. Le vide démocratique est trop béant. C'est le tragique de l'histoire, conclut Libération : les Chinois n'ont pour l'instant retrouvé qu'une liberté, celle de pleurer leurs proches. » De nouveaux variants ? Des pénuries de médicaments ? « Chine : faut-il s'inquiéter de la flambée du Covid ? », s'interroge Ouest-France. Eh bien oui, répond le journal. Tout d'abord parce qu'on peut craindre l'émergence de nouveaux variants du virus. Et ensuite parce qu'il y a un risque de pénurie de médicaments… En effet, précise Ouest-France, « 80% des principes actifs, la matière première des médicaments, sont fabriqués en Chine et en Inde ». Et le paracétamol, médicament contre la fièvre, commence à manquer, en Chine et dans le reste du monde. ► À lire aussi : La Chine partagée entre ouverture et recrudescence de l'épidémie de Covid-19 Alors, des pénuries de médicaments, des nouveaux variants, des nouvelles vagues de Covid dans le monde ? C'est l'inconnue : « Soumises à la triple pression causée par l'explosion de l'épidémie, l'effondrement de l'économie et les protestations de la population, constate Le Monde, les autorités chinoises ont abandonné leur politique du jour au lendemain. La réouverture de la Chine ressemble à celle de la boîte de Pandore. » En France, les transports en crise À la Une du Figaro, un coup de gueule contre la situation catastrophique des transports par le rail à Paris et dans les régions. « Trains en retard ou supprimés, grèves, vétusté des voies, travaux… C'est la grande déconnexion entre les métropoles et les petites villes, entre les régions et la capitale, qui est à l'œuvre, dénonce Le Figaro. Intercités, TER, RER… les transports sont désormais plus imprévisibles que le temps !, fulmine encore le journal. La "France périphérique" ne compte plus les heures passées sur le quai. […] La liberté de ces Français dépossédés d'eux-mêmes se réduit en même temps que le maillage des régions se délite sous le coup de la désindustrialisation et des injonctions anti-voiture – sans compter aujourd'hui la hausse de l'énergie. Il est frappant, conclut Le Figaro, de voir combien l'affaissement des institutions autrefois garantes de ce bien commun qu'est l'aménagement du territoire fragilise aujourd'hui la puissance publique. » Un hiver trop doux… Enfin, décidément, il n'y a plus de saisons. Après des températures glaciales, mi-décembre, la France connait un redoux inédit. « Chaud devant ! », s'exclame L'Est Éclair en première page qui annonce qu'un record pourrait être battu ce week-end dans le département de l'Aube avec près de 17 degrés. « Dans les Pyrénées, on skie sur des cailloux », constate pour sa part Le Parisien. Certaines stations ont dû fermer de même que dans les Alpes. « Pourtant, la saison s'annonçait bien : le froid était glacial à la mi-décembre, la neige tombait en abondance. Mais les fortes pluies, dues aux températures trop douces, ont balayé le manteau neigeux. » Cette douceur hivernale s'observe déjà depuis quelques années, et ça ne devrait pas s'arranger. ► À lire aussi : En France, des associations veulent que l'environnement soit mieux traité dans les médias