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Revue de presse Afrique
À la Une: le Bénin révise sa constitution

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:45


« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique

La Revue de Presse
Alain Souchon fait rugir les partisans du Rassemblement National

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 8:14


Il a prononcé ce week-end une phrase qui provoque un certain émoi : « je ne crois pas que les français soient assez cons pour élire quelqu'un du Front national pour diriger le pays ». Des propos dont certains ont pris la défense quand d'autres fustigent le chanteur. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:45


Revue de presse Afrique
À la Une: le Bénin révise sa constitution

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 4:45


« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique

Revue de presse française
À la Une: vers un apaisement entre la France et l'Algérie

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 5:11


« Je crois être apprécié en Algérie » : une petite phrase signée Laurent Nunez, le ministre français de l'Intérieur, que n'aurait certainement pas prononcée son prédécesseur Bruno Retailleau, très remonté contre l'Algérie. Laurent Nunez, interrogé par La Tribune Dimanche, après la libération cette semaine de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Cette libération a-t-elle été facilitée par le départ de Bruno Retailleau ? », lui demande d'emblée La Tribune Dimanche. « Je ne dirais pas ça, répond diplomatiquement Laurent Nunez, ce qui a permis de renouer avec l'Algérie, c'est d'abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter ». « Vos liens personnels ont-ils pu jouer dans le changement d'attitude d'Alger ? », demande encore le journal au ministre de l'Intérieur qui répond : « Peut-être. J'ai des origines pieds-noirs et je crois être apprécié en Algérie, pays avec lequel j'ai toujours beaucoup travaillé. » Peut-on alors parler de « normalisation » des relations avec l'Algérie ? Évoquant la libération de Boualem Sansal, le ministre parle d'un « geste d'humanité » et « d'un geste d'apaisement ». Évoquant aussi, la situation du journaliste français Christophe Gleize, toujours emprisonné en Algérie, Laurent Nunez explique que « son souhait le plus fort est qu'il soit, lui aussi, libéré ».  Résister à Vladimir Poutine « Les résistants de l'ombre » : c'est ainsi que L'Express appellent celles et ceux qui résistent encore au régime de Vladimir Poutine. Pas question toutefois d'aller à leur rencontre et de les interviewer sur place. « Les conversations, nous dit L'Express, ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal. » Deux de ces résistants, « ont préféré garder leur caméra éteinte, au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leur interview, pour s'assurer qu'il n'y restait aucune information risquant de les identifier ». L'Express a ainsi interrogé Sofia, une activiste qui a rejoint l'ONG Mémorial, désormais dissoute… mais toujours vivante. Après l'invasion de l'Ukraine, raconte Sofia, « j'ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : "C'est important de continuer à protester depuis la Russie. Si tout le monde s'en va, qui va agir ici ?" » « Avec Mémorial, raconte encore Sofia, j'organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l'activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue. » Par exemple, « apporter des fleurs à la pierre des Solovki », dédiée aux victimes du totalitarisme. Ceci étant, Sofia ne se berce pas d'illusions et reconnaît « qu'il est peu probable que l'État russe s'effondre bientôt. » Pagaille « Ailleurs aussi…  C'est le bordel », titre l'hebdomadaire Marianne, « l'instabilité gouvernementale et le désordre parlementaire ne touchent pas seulement Paris. La vie politique à Madrid, à Berlin, à Londres ou à la Haye, apparaît tout aussi tumultueuse ». En France, rappelle Marianne, « les députés français s'écharpent à coups d'amendements et d'invectives, menacent à chaque séance de renverser le quatrième gouvernement depuis septembre 2024, montent et démontent des coalitions plus ou moins baroques au gré des lois proposées. » Mais ce n'est guère mieux ailleurs, estime Marianne, qui prend pour exemple « le blocage budgétaire en Espagne », ou encore « les négociations qui s'étirent pendant des mois, aux Pays-Bas ou en Autriche, pour former des gouvernements stables ». Alors comment expliquer cette instabilité ? L'hebdomadaire rappelle d'abord que « depuis une quarantaine d'années, le continent européen vit à l'heure du néolibéralisme. »  Et pour Marianne, pas de doute : « Le refus de prendre en compte les préoccupations de la majorité populaire, diabolisée, a abouti en Europe à l'émergence de forces politiques populistes qui ont remis en cause le traditionnel bipartisme gauche-droite ».  D'où une instabilité croissante. Insaisissable Courrier international nous conseille la lecture d'un article du journal colombien El Malpensante, au sujet d'un célèbre voleur de livres. « John Alexander Cordona Peluza est connu comme le loup blanc à Bogota, raconte Courrier international. Voleur de livres en plein jour, pratiquement au vu et au su de tous, il tient un commerce clandestin d'ouvrages qui questionnent la société et prônent la rupture. » El Malpensante le décrit comme un homme « au cuir épais tanné par la rue », avec « aux oreilles deux anneaux en métal » et « un double piercing à la bouche ». Alors pourquoi cet homme vole-t-il des livres ? Selon le journaliste d'El Malpensante qui s'est penché sur la question, « il ne vole pas par conviction idéologique. Il ne se voit pas en justicier de la culture, en grand saboteur du système. Les témoignages que j'ai recueillis concordent (précise le journaliste). Pour lui, le vol est une farce conçue au millimètre près. Un mélange de calcul, d'invisibilité et d'adrénaline ». Bref, un voleur littéralement insaisissable...   À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question

radio-immo.fr, l'information immobilière
Revue de presse du 16 Novembre 2025 - Express Immo by Evidence

radio-immo.fr, l'information immobilière

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 2:15


La matinale week-end
La revue de presse de Fred Hermel - 16/11

La matinale week-end

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 4:32


Samedi et dimanche de 7h à 9h, Anais Castagna n'a pas besoin de forcer la bonne humeur, chez elle c'est naturel ! Le week-end, venez décompresser et vous amuser avec toute l'équipe d'Anais Matin, sans manquer l'actu pour autant. C'est notre promesse, audacieuse.

Ça peut vous arriver
ARNAQUES - La revue de presse de Johanna Boubekeur

Ça peut vous arriver

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 4:51


Chaque semaine, Johanna Boubekeur passe en revue les arnaques du moment qui ont la cote en régions ! Découvrez sa chronique du vendredi 7 novembre 2025. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse internationale
À la Une: révélations sur la stratégie militaire américaine à Gaza

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 4:01


C'est un article exclusif du Guardian. Selon le quotidien britannique, « les États-Unis prévoient d'établir à Gaza « une zone verte sécurisée par des troupes internationales et israéliennes ». Il y aurait aussi une « zone rouge », « destinée à être laissée en ruines », et « où seraient déplacés, la quasi-totalité des Palestiniens », selon une information exclusive du quotidien britannique. Pour le Guardian, il y a de quoi s'interroger. « Les plans militaires américains soulèvent de nombreuses questions quant à l'engagement de Washington à transformer le cessez-le-feu, annoncé le mois dernier, en un règlement politique durable avec un contrôle palestinien sur Gaza, comme l'avait promis Donald Trump ». Car tout change très vite côté américain, précise le Guardian, qui parle « d'une approche chaotique et improvisée pour résoudre l'un des conflits les plus complexes et les plus insolubles du monde ». Ainsi, « la reconstruction sous forme « de camps fermés pour des petits groupes de Palestiniens », a-t-elle été « abandonnée cette semaine », selon un responsable américain. Un changement de plan dont « les organisations humanitaires n'ont pas été informées ». Pendant ce temps, conclut le Guardian, « près d'un million et demi de Palestiniens attendent des abris d'urgence, et des centaines de milliers d'autres vivent sous des tentes sans accès aux services essentiels, comme l'eau potable ». L'ombre des narcotrafiquants sur un nouvel assassinat à Marseille Toute la presse française s'en émeut ce matin. « Absolument terrifiant » titre Le Parisien, « Mehdi, 20 ans, petit frère d'Amine Kessaci, militant écologiste de 22 ans engagé dans la lutte contre le narco-banditisme, a été tué jeudi par un commando. L'ombre d'un crime d'avertissement plane » ajoute le quotidien, qui parle « d'une exécution en règle par deux hommes à moto, devant une pharmacie des quartiers nord de la ville ». « Un travail de pro », selon une source sécuritaire. Le Monde cite les propos du ministre de la Justice, Gérald Darmanin qui évoque « un point de bascule effrayant », un assassinat qui « doit faire prendre conscience du danger de cette mafia du narco-banditisme à l'ensemble de la société française ». « Le narcotrafic s'immisce dans la campagne pour les municipales », titre de son côté Le Figaro, pour qui « l'assassinat du frère du militant écologiste ravive les craintes des élus locaux, confrontés à un niveau de violence et d'intimidation jamais atteint ». Quant au journal Libération, il a interrogé la chercheuse Clotilde Champeyrache, qui parle de « méthodes qui font écho à l'ultra-violence des narcos colombiens ». « L'assassinat de Mehdi Kessaci est-il un acte d'intimidation, est-ce nouveau ? » lui demande le journal. « Si c'est avéré, oui, ça serait une nouveauté en France », répond-elle […] Ce sont des façons de faire qui font écho à l'Amérique latine ».  Où est vraiment Vladimir Poutine ? Question posée par le quotidien français La Croix, qui se fait l'écho d'une enquête de Radio Free Europe, selon laquelle « le bureau du président russe aurait été reproduit à l'identique dans deux autres lieux, pour faire croire à sa présence dans la capitale ». La radio américaine « a ainsi analysé près de 700 vidéos et en est arrivée à la conclusion que bon nombre des séquences présentées comme filmées à Moscou, l'étaient en réalité dans des résidences secondaires du chef de l'État, à Valdaï (entre Moscou et Saint-Pétersbourg) ou à Sotchi ». Selon La Croix, « c'est une poignée de porte qui a mis Radio Free Europe sur la piste du subterfuge », elle a en effet constaté « que la poignée de porte était, dans un cas, quelques centimètres plus haut que l'autre, par rapport à une ligne sur le papier peint ». D'autres défauts ont aussi été relevés. Pourquoi Vladimir Poutine joue-t-il ainsi à cache-cache ? Sans doute pour « des raisons de sécurité », estime La Croix. « Sa résidence de Valdaï est dissimulée dans une forêt à l'abri des frappes de drones ukrainiens ».

La matinale week-end
La revue de presse de Fred Hermel - 15/11

La matinale week-end

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 4:46


Samedi et dimanche de 7h à 9h, Anais Castagna n'a pas besoin de forcer la bonne humeur, chez elle c'est naturel ! Le week-end, venez décompresser et vous amuser avec toute l'équipe d'Anais Matin, sans manquer l'actu pour autant. C'est notre promesse, audacieuse.

Six heures - Neuf heures, le samedi - La 1ere

La société suisse vue et lue à travers la presse romande et alémanique. Par Sandra Zimmerli.

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, le «bras de fer» entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 4:20


« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»

La Revue de Presse
Entretien avec le prix Nobel français Philippe Aghion : une leçon d'économie en trois pages

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 6:51


Publié dans le quotidien Libération, l'économiste a envoyé quelques messages ciblés : au menu retraites, situation financière française et programme économique du Rassemblement National Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
[ Revue de Presse Hebdo | Retail - E-commerce ] 14 novembre 2025

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 24:59


La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 4:17


Une demi-heure en Tchéquie
Nouveau gouvernement, Andrej Babiš, conflit d'intérêts - Revue de presse - Liberté de la presse

Une demi-heure en Tchéquie

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 28:29


Nouveau gouvernement : Petr Pavel met Andrej Babiš au pied du mur - Presse : le conflit d'intérêt d'Andrej Babiš au cœur des débats sur le futur gouvernement tchèque - Entretien avec le directeur de Reporters sans frontières

Revue de presse Afrique
À la Une: au Sénégal, le «bras de fer» entre Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 4:20


« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»

Radio Prague - Français
Nouveau gouvernement, Andrej Babiš, conflit d'intérêts - Revue de presse - Liberté de la presse

Radio Prague - Français

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 28:29


Nouveau gouvernement : Petr Pavel met Andrej Babiš au pied du mur - Presse : le conflit d'intérêt d'Andrej Babiš au cœur des débats sur le futur gouvernement tchèque - Entretien avec le directeur de Reporters sans frontières

La Revue de Presse
Donald Trump adresse une lettre à son homologue Isaac Herzog appelant à gracier Benjamin Netanyahu : une demande perdue d'avance

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 6:32


Alors que le premier ministre israélien est poursuivi en justice dans trois affaires financières, le président américain a écrit au président israélien pour exhorter à gracier Benjamin Netanyahu. Une intervention qui n'a aucune chance d'aboutir au vu de la loi israélienne… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 4:14


Revue de presse internationale
À la Une: dix ans après les attentats du 13-Novembre

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:04


13 novembre 2015 : « cette nuit qui nous hante encore », soupire Le Parisien en première page. « C'est comme si c'était hier. » Tout le monde se rappelle ce qu'il faisait ce soir-là. « Chacun son 13-novembre, pointe le journal, chacun son histoire, chacun sa soirée, chacun ses souvenirs (…), c'est la somme de ces minuscules histoires personnelles qui fait notre mémoire collective. » « Les sanglots qui remontent avec les images des terrasses endeuillées, la fosse du Bataclan transformée en enfer, les rues de Paris traversées par le cri strident des sirènes. Larmes de peur et de douleur, glas du deuil : rien n'a disparu, s'exclame Le Figaro, tout est inscrit dans nos mémoires. » Prétexte ? Le Figaro qui se réfère à Boualem Sansal, libéré hier de sa prison algérienne : « La menace islamiste est au cœur de l'œuvre prophétique de l'écrivain, écrit le journal. Il y voit la forme ultime du totalitarisme, celle qui broie l'existence dans les moindres détails. Force hostile qui n'aime ni la musique, ni le football, ni les cafés, les jeunes filles, les cloches des églises, les chants des synagogues, Charlie, Voltaire, Péguy, Sansal… Force hideuse qui progresse encore et veut soumettre le pays des enfants de la liberté. » Attention, prévient pour sa part Le Monde : « Si le dessein des terroristes consistant à provoquer la peur (…) a globalement échoué, si Paris, meurtrie voilà dix ans, brille à nouveau dans le monde, les attentats de 2015 ont servi de prétexte à la montée d'une violence d'ultradroite antimusulmane, déplore le quotidien du soir. Ils ont aussi suscité une série de reculs des libertés publiques et accentué une focalisation des discours de la droite et de l'extrême droite sur l'islam, dont les conséquences politiques ne finissent pas d'être mesurées. » Insouciance et vigilance… Certes, « aujourd'hui, constate Libération, la République est chahutée, morcelée, attaquée, mais elle est là. Le monde a changé et nous aussi. Le groupe de l'EI n'étend plus sa terreur sur tout le Moyen-Orient et notre capacité à faire face à la menace jihadiste s'est améliorée. Ce 13-novembre aura certes fait basculer toute une génération dans l'horreur. Mais dix ans après, ce que nous n'avons pas perdu, c'est notre capacité à être vivant. À être insouciants, être parisiens, être en terrasse. » Alors, « arrive aujourd'hui le temps, si ce n'est de l'histoire, au moins celui de la mémoire, relève La Croix. Il faut impérativement qu'elle demeure vive, en souvenir des victimes du 13-novembre comme des autres attentats commis sur notre sol. Notre démocratie nous fournit les outils de cette vigilance. Elle passe par la recherche, l'éducation, la création, et l'information : tout ce qui porte haut notre compréhension et notre réflexion communes. Comme autant de victoires sur la barbarie. » À lire aussiAttentats du 13-Novembre: «Au Bataclan, je n'arrive pas à croire ce que je vois», se souvient François Molins

Revue de presse Afrique
À la Une: les Bongo, mère et fils, condamnés à 20 ans de prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:20


La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics

La Revue de Presse
Face au manque de soldats, l'Ukraine s'essouffle

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 6:20


Alors que les infiltrations russes se multiplient, la défense ukrainienne se fragmente. Un front contraint d'être tenu par des chauffeurs, des ingénieurs en informatique et des cuisiniers… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:42


Revue de presse internationale
À la Une: la suspension de la réforme des retraites en France

Revue de presse internationale

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 3:39


Aujourd'hui mercredi, relate Le Monde, « l'Assemblée nationale se penchera sur la suspension de la réforme des retraites, proposée par le gouvernement de Sébastien Lecornu dans le cadre de la discussion sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Avant même l'ouverture des débats, les socialistes se félicitent d'avoir obtenu le scalp de ce “totem macroniste“ en échange d'une non-censure du gouvernement. Les députés du camp présidentiel devraient ainsi s'abstenir, ouvrant la voie à une validation de la décision gouvernementale dans l'Hémicycle. » Sourires et soupirs « Ce n'est pas tous les jours que la gauche peut revendiquer une victoire à l'Assemblée nationale, s'exclame Libération. L'adoption de cette “suspension“ de la réforme Borne n'arracherait pas seulement des sourires aux socialistes. Sur le banc des ministres, de discrets soupirs de soulagement pourraient se faire entendre. Car cette promesse n'est autre que l'offrande de départ de Sébastien Lecornu aux socialistes pour réchapper à une motion de censure et poursuivre les discussions budgétaires pour 2026. Voilà pourquoi le gouvernement a pris grand soin de remonter ce tout dernier article du projet de loi de financement de la Sécurité sociale dans l'ordre de discussion, alors qu'il ne reste plus beaucoup de temps aux députés pour boucler l'examen du texte avant son renvoi au Sénat, ce mercredi à minuit. » Absurdité économique ? Le Figaro fulmine : « au terme d'un marchandage honteux, les députés s'apprêtent à voter la suspension de la réforme des retraites. Ils le feront avec l'assentiment du gouvernement et du bloc central, terrifiés à l'idée d'une censure ou d'une dissolution. (…) Dans l'absurdité économique, on fait difficilement mieux, dénonce le quotidien de droite. Tout a été dit sur la situation catastrophique de notre système, qui court à la faillite. La France vieillit, les actifs sont toujours moins nombreux à financer des retraités toujours plus nombreux… Suspendre une réforme déjà considérée comme insuffisante est en soi une aberration. Accroître par la même occasion le déficit que l'on avait pour mission de réduire est une trahison. »  Macron résigné Quant à Emmanuel Macron, qui voulait faire de cette réforme des retraites un totem de son quinquennat, il est « dans la résignation, croit savoir Le Parisien. À contrecœur, le président a dû céder », pointe le journal. C'était « la condition sine qua non afin de s'assurer la bienveillance du Parti socialiste et donc une précaire stabilité politique. » Et « si, sur le court terme, cette suspension reste douloureuse pour l'hôte de l'Élysée, elle pourrait surtout, en 2027, ruiner l'image de son second quinquennat. Sans les retraites, Emmanuel Macron n'aura aucune grande réforme à mettre en avant, au moment de l'inventaire. » Fossé à gauche Enfin, pour La Croix, « aucun parti ne sortira indemne de cet épisode budgétaire. Le RN fait étalage de ses incohérences, en cherchant à faire coexister deux lignes, l'une pro-entreprise prompte à dénoncer les hausses d'impôts, et l'autre plus sociale qui y est favorable. Le bloc central, lui, creuse encore ses divisions, alimentées par les appétits présidentiels de ses principales têtes d'affiche. Mais c'est à gauche que la recomposition politique est la plus avancée, affirme le quotidien catholique. Comme va encore le montrer ce mercredi leur vote opposé sur la suspension de la réforme des retraites, le fossé ne cesse de s'élargir entre le PS et les Insoumis. Fût-ce avec l'arrière-pensée d'éviter une dissolution, les premiers ont fait le choix exigeant de la main tendue. Ils se sont engagés sur le chemin difficile du compromis, au risque de déboussoler leurs électeurs. Le contraste n'en est que plus grand avec leur ancien partenaire, La France insoumise donc, relève encore La Croix, qui reste figé dans son refus de tout compromis et sa volonté de précipiter les élections. La résurgence de désaccords stratégiques qu'avaient difficilement fait oublier leurs dernières alliances électorales. » À lire aussiFrance: le vote sur la réforme des retraites arrive à l'Assemblée

Revue de presse Afrique
À la Une: les Bongo, mère et fils, condamnés à 20 ans de prison

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 4:20


La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics

Revue de presse Afrique
À la Une: la tempête politico-financière au Sénégal

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 4:19


« Après 17 jours d'âpres négociations à Dakar, le Sénégal, l'État le plus endetté d'Afrique, proche du défaut de paiement, n'est pas parvenu, la semaine dernière, à conclure un accord avec le FMI, le Fonds Monétaire International. Il y a pourtant urgence, s'exclame Le Monde Afrique. Étranglé par une crise de la dette, le Sénégal voit son économie tourner au ralenti depuis que l'institution monétaire a suspendu, en mai 2024, un prêt d'1,5 milliard d'euros. Cette décision avait suivi la révélation d'une dette cachée de près 7 milliards de dollars, imputée par les nouvelles autorités, au pouvoir depuis avril 2024, au régime précédent de Macky Sall. Éventée d'abord par le premier ministre, Ousmane Sonko, puis confirmée, en octobre 2024, par l'Inspection générale des finances, l'affaire a pris de l'ampleur quand la Cour des comptes a estimé, en février dernier, que les chiffres de la comptabilité publique étaient faux. » Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent donc le précédent gouvernement d'avoir dissimulé les vrais chiffres sur des indicateurs clefs comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le poids de la dette Pour sa part, « le FMI a voulu se montrer plutôt rassurant », du moins en façade, pointe Jeune Afrique, en affirmant que le nouveau pouvoir « fait preuve d'un engagement fort en faveur de la transparence et des réformes, en prenant des mesures concrètes pour s'attaquer aux causes profondes de la dette cachée passée. » Toutefois, aucun accord n'a été signé donc entre l'institution financière internationale et le Sénégal. Et pendant ce temps, relève Afrik.com : « La dette dévore les ressources publiques. L'impact de cette spirale négative est directement ressenti dans le budget de l'État. Contraint d'emprunter à des taux plus coûteux, le service de la dette sénégalaise s'envole. Le pays devra mobiliser 30 % de ses ressources l'année prochaine simplement pour rembourser sa dette et ses intérêts. Ce montant représente quasiment l'équivalent des budgets nationaux de l'Éducation et de la Santé réunis. » Un sacrifice de deux ou trois ans… Face aux difficultés économiques, et afin de reprendre la main auprès des militants et sympathisants, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu un meeting samedi dernier à Dakar. « Un rassemblement pour montrer qu'il est toujours l'homme le plus populaire du pays, commente Jeune Afrique. (…) Et, comme on pouvait s'y attendre, Ousmane Sonko n'a pas fait dans la dentelle. Manches retroussées et notes en main, Ousmane Sonko a d'abord réclamé aux Sénégalais “un sacrifice de deux ou trois ans“ supplémentaires, avant de multiplier les diatribes contre l'opposition qui essaie de se remobiliser en tirant parti de la déception exprimée par certains, après dix-huit mois de gouvernance de son duo avec le président Bassirou Diomaye Faye. “Tous nos problèmes aujourd'hui viennent de l'APR, de son président et du régime passé. C'est un parti criminel qui doit être dissous pour haute trahison. Il a perdu toute légitimité dans ce pays“, a accusé le chef du gouvernement, qui a menacé de prison toute personne “qui nierait l'existence d'une dette cachée“. Un avertissement, note Jeune Afrique, à peine voilé en direction de l'ancien chef de l'État Macky Sall qui, ces derniers mois, mobilise communicants et avocats de renom pour contester la dissimulation d'une partie de la dette du pays sous son administration. » Contre-attaque de l'opposition Et l'opposition n'a pas tardé à réagir… « L'APR a vivement répliqué », relève le site Dakar Actu. « Accusant le Premier ministre de s'être livré à une “logorrhée infecte“, mêlant “mensonges, diffamations et révisionnisme historique“. (…) Le parti de Macky Sall s'est particulièrement insurgé contre l'allégation d'une supposée “dette cachée“ évoquée par Ousmane Sonko. » L'ancien ministre de l'Économie de Macky Sall, Doudou Ka, s'est également exprimé hier. Ses propos sont repris par Seneweb : « “la dette publique du Sénégal ne peut pas être cachée“, affirme-t-il. Il accuse les nouvelles autorités d'avoir intégré des éléments qui n'étaient pas auparavant comptabilisés dans la dette publique : comme les dettes issues d'opérations de trésorerie avec les banques locales, ou encore l'agrégation des dettes contingentes des sociétés nationales autonomes. » Alors qui a raison ? Qui a tort ? Ce qui est sûr, c'est que les difficultés économiques du Sénégal sont bien réelles et que les Sénégalais vont devoir se serrer la ceinture… La Tribune à Dakar affiche un certain pessimisme en Une : « bientôt d'énormes difficultés pour payer les salaires, reprise imminente des coupures d'électricité, impact immédiat sur les marchés et pression économique croissante sur les entrepreneurs locaux. » À lire aussiSénégal: à Dakar, le Pastef organise un meeting géant pour remobiliser ses militants

La Revue de Presse
Projet de mines d'or dans la région de Nantes : une exploration minière qui ne ravit pas une partie des locaux

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 6:48


Après avoir découvert l'un des plus gros gisements aurifères du monde en Équateur, le géologue canado-britannique devenu richissime, Keith Barron, se penche sur l'ouest français. Un projet qui fait face à une contestation crescendo. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 4:17


Revue de presse Afrique
À la Une: le Mali asphyxié par le blocus jihadiste

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 4:21


Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».

La Revue de Presse
Nicolas Sarkozy : de la prison à un retour sur la scène politique ?

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 6:06


C'est un sondage de L'Opinion qui fera sûrement plaisir à l'ancien Président de la République : les trois quarts des partisans de son parti, les Républicains aimeraient le voir revenir en politique. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Sandra Zimmerli

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 5:09


Revue de presse française
À la Une: les résistantes ukrainiennes face à l'occupation russe

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 9, 2025 4:56


Le Nouvel Obs les appelle « les résistantes de l'ombre ». « Dans les territoires occupés par les Russes », nous dit l'hebdomadaire, « l'opposition s'organise et les femmes sont en première ligne. Et la répression est inouïe ». Elle vise parfois de simples gestes : comme « porter un vernis à ongles jaune et bleu (les couleurs de l'Ukraine) ou un post anti-russe sur Instagram, un partage de pétition ou encore des slogans griffonnés sur un mur ». « Sur ce front qui ne dit pas son nom », poursuit le Nouvel Obs, « les femmes sont en première ligne. Parce qu'elles connaissent les rues, les visages, les habitudes des habitants. Parce qu'on se méfie moins d'elles. Mais surtout parce qu'elles refusent la soumission ».   Certaines agissent seules, d'autres se sont organisées en réseau et « mènent clandestinement des actions non-violentes ». Il s'agit parfois de « transmettre des coordonnées GPS » ou « d'observer des convois militaires ». Le Nouvel Obs a rencontré l'une de ces résistantes ukrainiennes, Aliona Romanenko, arrêtée et torturée par les Russes, et désormais réfugiée à Kiev, « en zone libre ». Elle évoque ces moments de captivité où « on la forçait à creuser sa propre tombe ». « J'étais surtout triste pour mes proches », dit-elle, « mais j'étais en paix avec moi-même. J'ai fait ce qui devait l'être. Je le referai sans hésiter ».  Otages d'Alger La presse s'intéresse également au sort de deux Français, un écrivain et un journaliste, emprisonnés en Algérie. La photo de Boualem Sansal s'affiche en Une du Journal du Dimanche, avec ce titre : « Un an déjà. Un an après l'emprisonnement de l'écrivain franco-algérien, âgé et malade, la mobilisation ne faiblit pas pour réclamer la libération de "l'otage d'Alger" ». Pour Le Journal du Dimanche, Boualem Sansal est certes un écrivain, mais surtout « un lanceur d'alerte qui aura foré et révélé ce totalitarisme qui vient, le totalitarisme islamiste. Sansal dérange autant à Alger qu'à Paris, il tient en effet un langage de vérité dont on sait par expérience qu'il n'est pas toujours bon à tenir ».  Le Nouvel Obs de son côté, a choisi de mettre en avant celui qu'il appelle « l'autre otage du régime algérien » : le journaliste Christophe Gleize « dont le nom est moins connu que celui de Boualem Sansal, mais le sort, aussi inquiétant. Entré en Algérie en mai 2024, afin de réaliser un reportage sur le club de football JS Kabylie, le journaliste français purge une peine de sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Son procès en appel se tiendra le 3 décembre », nous explique le Nouvel Obs. Pour Le Journal du Dimanche, les deux hommes, Christophe Gleize et Boualem Sansal, « sont les prisonniers d'une relation exécrable entre la France et l'Algérie », « otages innocents d'un régime de plus en plus crispé envers la France ». Les parents de Christophe Gleize, eux, se veulent « optimistes » et le Nouvel Obs met en avant les quelques signes qui pourraient changer la donne. Avec notamment, le remplacement au ministère français de l'Intérieur de Bruno Retailleau, « très virulent contre le régime algérien », par Laurent Nunez. L'hebdomadaire espère visiblement que celui-ci sera plus diplomate. Traducteur ou maçon Que nous réserve l'Intelligence Artificielle ? « Avec l'IA, la fin des cadres », annonce Marianne, annonce illustrée par un dessin, où l'on voit un robot penché sur un ordinateur, alors qu'un humain passe l'aspirateur à ses pieds. Selon l'hebdomadaire, le phénomène a déjà commencé : Marianne évoque « des charrettes d'où débordent des cols blancs et des Bac + 5 ». Marianne qui a réalisé à partir de plusieurs études, un petit tableau, avec d'abord « les 10 professions les plus menacées ». Arrivent en tête, traducteur, historien, mathématicien, et même, en dixième position, journaliste…   Dans les professions qui devraient être épargnées, on trouve, notamment, les ouvriers du bâtiment, les femmes de ménage ou les dentistes. C'est tout simple, nous explique l'ingénieur en IA Aymeric Roucher : « Seuls les métiers où l'intervention humaine est indispensable résisteront ». Reste évidemment à savoir ce que l'on entend par « intervention humaine ». Aymeric Roucher nous donne son point de vue sans hésiter : « Tous les métiers qui peuvent se faire en télétravail, et qui sont donc des métiers numérisables seront assez vite transformés en profondeur par l'IA… ». Quant à ce qui restera indéniablement lié à l'humain, l'ingénieur évoque « la main d'un artiste », « la conscience d'un juge », ou encore « la sollicitude d'un soignant. Ce sont autant de parts humaines qu'on ne remplacera pas par des IA » ajoute-t-il. Une concession qui ne suffit pas vraiment à envisager l'avenir avec optimisme...

Revue de presse Afrique
À la Une: le PPA-CI de Laurent Gbagbo boycotte les prochaines législatives en Côte d'Ivoire

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 4:03


« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été  « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ».  Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ».  En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ».  Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews.  Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ». 

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
[ Revue de Presse Hebdo | Retail - E-commerce ] 7 novembre 2025

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 29:18


Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.

La Revue de Presse
Affaire Epstein : Le roi d'Angleterre Charles III destitue son frère Andrew

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 7, 2025 6:16


C'est un grand tournant dans le règne, une rupture historique : Andrew devient le premier prince à être dépossédé de ces qualités depuis plus d'un siècle. Cette destitution intervient après son implication dans l'affaire du prédateur sexuel Epstein.Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: «deux» présidents au Cameroun

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 4:07


C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».

La Revue de Presse
Carmen Lau, activiste hong-kongaise activement traquée par le régime chinois

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 6:19


Réfugiée en Angleterre, elle a quitté son pays natal pour ne pas être arrêtée. Elle ne semble pourtant pas sortie d'affaire, Pékin ayant juré de capturer tous ses opposants même à l'étranger. Une déclaration qui n'a rien d'une promesse en l'air. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Presse - La 1ere
La revue de presse - Par Valérie Droux

La Presse - La 1ere

Play Episode Listen Later Nov 6, 2025 4:48


Revue de presse Afrique
À la Une: la spirale de la violence au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 4:12


Malgré les appels au cessez-le-feu et à des négociations, le cauchemar se poursuit au Soudan. Après la chute d'El-Fasher il y a dix jours, tombée entre les mains des milices FSR, c'est toujours l'exode au Darfour pour des milliers de civils. Le Sudan Times rapporte ainsi que « sur les 70.000 personnes environ qui ont pu fuir la ville, plus de 5.000 sont arrivées à Tawila, à l'ouest d'El Fasher, dont plus d'un millier ont été blessés par balles. (…) Les autorités civiles s'efforcent de leur fournir abri et assistance, (…) et ont renouvelé leur appel aux organisations internationales et aux agences d'aide humanitaire pour qu'elles viennent en aide. » La ville de Tawila abriterait déjà plus de 650.000 déplacés d'après l'ONU. Et « alors que la communauté internationale condamne les exactions inhumaines commises par les milices FSR sur les populations d'El-Fasher, plusieurs autres villes de la province du Darfour viennent de tomber entre les mains des paramilitaires, constate WakatSéra au Burkina Faso. Et les mêmes atrocités vont certainement monter crescendo, jetant encore de l'huile sur le brasier soudanais. » Responsables ou tout du moins complices… Reste que certains, au sein de cette même communauté internationale qui condamne les massacres donc, certains ne sont pas exempts de tout reproche… « Après dix-huit mois d'un siège qui a affamé près de 200.000 civils et après des centaines de bombardements meurtriers menés par les FSR, la catastrophe d'El-Fasher était prévisible. Mais était-elle évitable ? », s'interroge Le Monde Afrique. Le Monde Afrique qui pointe la responsabilité en premier lieu des Émirats arabes unis : « pour la plupart des observateurs, il est impossible que les Émirats n'aient pas été informés de la préparation de l'offensive de leurs alliés paramilitaires sur le terrain. Dans le sillage des massacres d'El-Fasher, leur implication dans la guerre au Soudan est au cœur de l'attention, tout comme la complicité passive de leurs alliés européens. » En effet, pour la chercheuse soudanaise Kholood Khair, interrogée par Le Monde Afrique, « les États occidentaux disent ne pas savoir quoi faire pour arrêter la crise. Mais la réalité est que le niveau d'intérêts mutuels des Occidentaux avec les Émirats arabes unis – sur d'autres terrains, notamment en Ukraine ou à Gaza – les retient d'agir. » D'ailleurs, poursuit le journal, « l'implication incontestable des Émirats arabes unis dans la guerre au Soudan suscite un silence gêné de la plupart de ses partenaires occidentaux, alors que des armes européennes ont été livrées par leur allié émirati aux FSR. Des équipements militaires français fabriqués par les groupes KNDS France et Lacroix équipant des véhicules blindés émiratis sont utilisés au Soudan, ainsi que des armes de fabrication britannique, canadiennes ou encore bulgares. Ces transferts entrent en violation de l'embargo européen. » Le Soudan : « un champ d'expérimentation pour puissances cyniques » Dans une tribune publiée par Le Point Afrique, plusieurs personnalités soudanaises, acteurs de la société civile, juristes, artistes, disent leur indignation : « le Soudan n'est plus un pays, affirment-ils : c'est devenu un champ d'expérimentation pour puissances cyniques et propagandes concurrentes. (…) L'ONU ne peut se contenter de “déplorer et condamner les violences“, poursuivent-ils. Il lui revient de saisir la CPI pour entamer des procédures à l'encontre des chefs de guerre. L'embargo sur toutes les armes arrivant au Soudan devrait être exigé. Une coalition internationale comprenant notamment les pays arabes et les Occidentaux devrait se constituer pour obtenir tout d'abord un cessez-le-feu immédiat et l'accès à l'aide humanitaire. Mais, au-delà, affirment encore les auteurs de cette tribune, l'objectif est de parvenir à des négociations de paix auxquelles il est indispensable d'inclure ceux qui croient encore en un autre Soudan : celui des femmes qui refusent le voile imposé, des jeunes qui rêvent d'un État de droit, des citoyens qui défendent la liberté et qui n'appartiennent à aucun camp. » Enfin, on revient à WakatSéra à Ouagadougou qui nous livre cette réflexion pour le moins désabusée : « tant que les ramifications internationales de ces affrontements entre troupes de généraux assoiffés de pouvoir, continueront d'exister et de se multiplier, aucun espoir de pacification et de paix dans cette région ne sera permis. »

La Revue de Presse
Dick Cheney : mort de l'ancien vice-président américain surnommé le « Dark Vador » de la politique étrangère

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 6:57


Républicain et conservateur, il est décédé ce mardi 4 novembre. Retour sur un homme à la très mauvaise réputation, qui a connu les sommets du pouvoir. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: le général Mamadi Doumbouya candidat à la présidentielle en Guinée

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 4:29


« Ce devait être un acte somme toute ordinaire, relate Ledjely à Conakry, mais qui aura pris les allures d'un événement d'envergure nationale. Hier lundi, dernier jour de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle, la Cour suprême de Conakry a été le théâtre d'une mise en scène soigneusement orchestrée autour du dépôt du dossier du général Mamadi Doumbouya, président de la Transition. » Après des heures d'attente aux alentours de la haute juridiction, la foule de ses partisans a été enfin comblée. Ledjely nous décrit la scène : « vêtu d'un boubou blanc orné des motifs des quatre régions naturelles et coiffé d'un bonnet assorti, le général Doumbouya est descendu de son véhicule pour saluer brièvement la foule, avant de s'engouffrer dans l'enceinte de la Cour suprême. Dix minutes plus tard, il en ressortait, le visage impassible, adressant un dernier salut depuis le toit ouvrant de sa voiture. Un geste bref, maîtrisé, mais hautement symbolique. En l'espace d'une dizaine de minutes, Conakry a vécu l'acte final d'un suspense savamment entretenu, pointe le site guinéen, où la mise en scène a rivalisé avec la solennité. La capitale s'est figée, suspendue à un seul geste : celui du président de la Transition officialisant ce que tout le monde savait déjà. » « Parjure et trahison » De son côté, l'opposition, rassemblée sous la bannière des Forces vives de Guinée, rejette la candidature de Mamadi Doumbouya. C'est ce que pointe notamment le site Guinée 7 : « les Forces vives de Guinée qualifient cette candidature de parjure et de trahison envers la Charte de la Transition et le peuple de Guinée. Elles appellent à une mobilisation nationale pour défendre la démocratie, la liberté et l'honneur du pays. » Mamadi Doumbouya est sûr de gagner cette présidentielle du 28 décembre, « tant il a dégagé la voie pour se faire élire », relève Le Monde Afrique. Ce dépôt de candidature savamment orchestré était « une façon de donner un vernis de légitimité à son pouvoir pour les sept prochaines années, durée de son probable futur mandat, renouvelable une fois. Cette prolongation annoncée inquiète ses opposants, poursuit le journal. Pour la plupart résignés ou exilés, ils dénoncent la chape de plomb qu'il a, selon eux, fait tomber sur la Guinée. Pendant la transition, plusieurs voix dissidentes ont été réduites au silence et des radios ou télévisions privées ont été fermées. Des militants civils, ainsi qu'un journaliste et des militaires, ont disparu sans laisser de trace. Leurs proches et des organisations de défense des droits humains pointent la responsabilité de la junte dans ces affaires, laquelle s'en est toujours défendue. » La proximité avec la France Et Le Monde Afrique de relever que « ces accusations n'empêchent pas la France de coopérer avec Mamadi Doumbouya. Contrairement à ses homologues sahéliens, en rupture de ban avec Paris, l'imposant putschiste guinéen a toujours été jugé fréquentable par les autorités françaises. » Côté guinéen, le pouvoir militaire se veut pragmatique, n'écartant aucun partenaire. Côté français, on plaide, relève le journal, pour « une realpolitik sans états d'âme. Aux yeux de Paris, mieux vaut coopérer avec cette junte imparfaite plutôt que de la voir se rapprocher de l'Alliance des États du Sahel (Mali, Burkina Faso, Niger), soutenue par Moscou – et offrir à ces pays une stratégique ouverture maritime. » Ce qui intéresse Paris est « la bauxite et le diamant » Une attitude conciliante qui provoque la colère de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, l'une des rares personnalités à encore oser critiquer publiquement la junte. Dans les colonnes du Point Afrique, le prix Renaudot 2008, ne mâche pas ses mots : « la France a pour le tyran de Conakry les yeux de Chimène. Rien de trop pour son petit protégé ! C'est vers Conakry dorénavant, constate Tierno Monénembo, et non vers Dakar ou Ndjamena que vont les chèques les plus gros et le matériel militaire de dernier cri. Habituellement, en cas de coup d'État, la France suspend sa coopération militaire avec le pays concerné. Avec Mamadi Doumbouya, non seulement celle-ci n'a jamais été interrompue, mais elle s'est intensifiée. (…) Emmanuel Macron ne semble pas beaucoup s'émouvoir des dérives dictatoriales de son poulain de Conakry, fustige encore Tierno Monénembo. Pendant que celui-ci tord le cou à la charte de la Transition, pendant que se multiplient les morts mystérieuses et les disparitions forcées, il fait semblant de regarder ailleurs. (…) Ce qui l'intéresse, conclut l'écrivain, c'est la bauxite et le diamant, certainement pas le sort de Sadou Nimaga, de Maraouane Camara, de Foninké Mengué et de Billo Bah, disparus depuis plus d'un an et dont on ne sait toujours rien. »

Autour de la question
Comment la science infuse et se diffuse ? Revue de presse scientifique de novembre 2025

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 48:29


Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l'attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Avec Noé Bent, Epsiloon : Le Titanic Mathieu Nowak, Sciences et avenir : 3I/Atlas, la comète de tous les records Philippe Henarejos, Ciel & espace : Nous avons recréé la lunette de Galilée  François Lassagne, Pour la science : La bactérie Wolbachia fait reculer la dengue Dylan Beiner, Science&Vie : Immunité, les découvertes qui changent tout.   Musiques diffusées pendant l'émission - Zao – Moustique - Low – Immune - Piers Faccini, Ballaké Sissoko - Special Rider Blues  - Béta Simon - Galilée - Eric Bibb, Jean-Jacques Milteau – Titanic.

Autour de la question
Comment la science infuse et se diffuse ? Revue de presse scientifique de novembre 2025

Autour de la question

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 48:29


Quelles recherches, quelles découvertes ont retenu l'attention de nos consœurs et confrères de la presse scientifique ce mois-ci ?   Avec Noé Bent, Epsiloon : Le Titanic Mathieu Nowak, Sciences et avenir : 3I/Atlas, la comète de tous les records Philippe Henarejos, Ciel & espace : Nous avons recréé la lunette de Galilée  François Lassagne, Pour la science : La bactérie Wolbachia fait reculer la dengue Dylan Beiner, Science&Vie : Immunité, les découvertes qui changent tout.   Musiques diffusées pendant l'émission - Zao – Moustique - Low – Immune - Piers Faccini, Ballaké Sissoko - Special Rider Blues  - Béta Simon - Galilée - Eric Bibb, Jean-Jacques Milteau – Titanic.

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce
#239 Et si la vraie valeur du commerce, c'était la relation ? par Cyril

Les digital doers - ceux qui font le e-commerce

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 35:21


Pendant longtemps, le commerce s'est défini par le produit : sa qualité, son prix, son innovation.Mais dans un monde où tout se ressemble et se compare, le produit ne suffit plus à créer la différence.La valeur s'est déplacée.Elle ne réside plus dans ce que les marques vendent, mais dans la manière dont elles tissent une relation durable avec leurs clients.Dans cet épisode solo, je vous propose de plonger au cœur d'une mutation silencieuse : celle d'un commerce qui redécouvre le sens du lien.De Maison 123 à Patine, de FNAC Darty à Greenweez, de Cabaïa à Monnier, tous racontent à leur manière la même évolution : prendre soin est devenu une stratégie à part entière.Le care, c'est bien plus qu'un mot à la mode.C'est une culture, une façon d'envisager la performance autrement : à travers la cohérence, la sincérité et la considération.C'est aussi une manière de remettre l'humain au centre d'un système devenu trop mécanique.Je vous invite à écouter ce récit, à la croisée du commerce et de la relation, là où se joue peut-être la véritable modernité du retail : celle d'un commerce qui, enfin, prend soin.Uberall vous aide à transformer ces visites en clients fidèles, en centralisant la gestion de votre visibilité locale et en boostant vos performances retail. Pour en savoir plus, n'hésitez pas à cliquer sur le lien dans la description de l'épisode.  https://uberall.com/fr/products/listingsHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

La Revue de Presse
Encadrement des découverts bancaires : de nouvelles règles dénoncées... par les mêmes acteurs du vote

La Revue de Presse

Play Episode Listen Later Nov 4, 2025 6:18


Elles résultent d'un texte européen et seront mises en application pour novembre 2026. De nombreux partis n'hésitent pas à dénoncer ce qu'ils estiment être un scandale : seulement voilà, le jour du vote, les élus français ont presque tous voté pour… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'onde de choc des atrocités commises au Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Nov 3, 2025 4:22


Une guerre oubliée, ignorée par les grands médias internationaux, et qui se retrouve désormais sous les feux de l'actualité : il aura fallu les terribles massacres de civils à El-Fasher pour que le monde prenne conscience de l'atrocité de cette guerre et commence à réagir, notamment par le biais des Nations-Unies. C'est le constat dressé par le Sudan Tribune, l'un des rares médias encore en activité au Soudan. « La chute d'El-Fasher et le génocide et le nettoyage ethnique perpétrés par les FSR nous rappellent cruellement l'incapacité du monde à tirer les leçons de l'histoire, affirme le quotidien soudanais. L'inaction de la communauté internationale face aux atrocités a enhardi les auteurs de ces crimes, permettant au conflit de dégénérer en une véritable crise humanitaire. La communauté internationale doit prendre des mesures immédiates et énergiques pour protéger les civils, garantir que les auteurs de crimes de guerre rendent des comptes et mettre fin aux violences. Les peuples du Darfour et du Soudan ne méritent rien de moins. » Et le Sudan Tribune d'« exiger un cessez-le-feu immédiat, la garantie de l'accès humanitaire, la protection des civils de la violence, l'arrêt des livraisons d'armes, l'activation d'enquêtes indépendantes et la mise en œuvre de sanctions ciblées contre les individus et les entités responsables de crimes de guerre et d'atrocités ». Ceux qui « entretiennent le chaos » Récemment, Le Monde à Paris dénonçait « l'insupportable passivité internationale face à la tragédie au Soudan » et constatait qu'« aucune des grandes puissances qui se disent officiellement préoccupées par le sort des Soudanais n'a jamais demandé le moindre compte à ceux qui entretiennent le chaos ». En effet, précisait le journal, « pour le plus grand malheur des Soudanais, cette lutte pour le pouvoir et pour les ressources est entretenue et attisée par l'interventionnisme de puissances régionales qui font du Soudan le terrain par procuration de leurs rivalités ». La Croix, toujours à Paris, rebondit : « la crise soudanaise s'étend bien au-delà des frontières du pays : les paramilitaires (des FSR) sont soutenus par les Émirats arabes unis, tandis que l'armée régulière reçoit l'aide de l'Égypte, de l'Arabie saoudite ou encore de la Turquie. Elle représente un enjeu international majeur, d'autant qu'une partition du pays, déjà amputé du Soudan du Sud en 2011, n'est plus à exclure ». « Cette tragédie nous concerne tous, s'exclame encore le quotidien catholique. Les victimes ne sont d'aucun camp ; elles sont d'abord nos frères et sœurs, installés sur une terre qui voit se succéder les drames à un rythme infernal depuis au moins 20 ans. Il y a peu d'endroits au monde qui concentrent autant de malheurs dans une telle indifférence. » Pression Alors, « face à l'ampleur des accusations et des preuves, relève Afrik.com, le chef des FSR, le général Hemetti, a tenté de désamorcer la crise en annonçant l'ouverture d'enquêtes sur les agissements de certains de ses paramilitaires. Cette annonce a été suivie par plusieurs arrestations en fin de semaine dernière, dont celle d'un combattant surnommé Abou Loulou, dont l'authenticité de vidéos le montrant exécuter des personnes non-armées a été confirmée. Toutefois, pointe encore le site panafricain, le Haut-Commissariat des Nations unies exige davantage. Il réclame des “enquêtes indépendantes, rapides, transparentes et approfondies“ sur toutes les violations présumées du droit international, ainsi que l'obligation pour leurs auteurs de “rendre des comptes“. La tragédie d'El-Fasher accentue la pression internationale pour que justice soit faite au Soudan. » Tragédie humanitaire En attendant, « le Soudan est devenu une boucherie à ciel ouvert, soupire Seneweb à Dakar. « Une zone de non-droit, un haut lieu des violations des droits humains. (…) On ne peut plus parler simplement de guerre, tant les violences et les atrocités dépassent toute mesure. Il s'agit désormais d'une tragédie humanitaire aux allures de sanction génocidaire, poursuit Seneweb. Le Soudan continue d'étonner, d'effrayer et de choquer le monde par l'ampleur de cette violence inouïe, orchestrée par deux généraux, deux seigneurs de guerre, (…) dont le seul objectif est la préservation de leur pouvoir et de leurs intérêts personnel. »

Revue de presse française
À la Une: «De la Tyrannie en Amérique»

Revue de presse française

Play Episode Listen Later Nov 2, 2025 4:52


« De la Tyrannie en Amérique ». C'est la couverture du Nouvel Obs cette semaine. Un dossier sur les débuts du second mandat de Donald Trump, élu le 5 novembre 2024, il y a un an. Et ce titre « De la Tyrannie en Amérique » évoque la fracture du système démocratique américain ébranlée depuis le retour au pouvoir de Trump, bien loin du célèbre ouvrage d'Alexis de Tocqueville De la démocratie en Amérique, publié au XIXè siècle. Ainsi, commente le Nouvel Obs, le président américain « transforme la plus vieille démocratie du monde, en régime illibéral ». Dès janvier dernier, le Financial Times avait pu voir clair sur l'avenir du pays, le jour de l'investiture : « Le contraste entre Trump et ses prédécesseurs signale plus un changement de régime qu'un simple transfert de pouvoir ». Et depuis, les péripéties ont été nombreuses depuis le retour du Roi à la Maison Blanche, comme résume une manifestante du mouvement « No Kings » (« Pas de roi en Amérique ») avec ces quelques mots : « Louis XVI a dit "L'État, c'est moi". C'est exactement comme ça que Trump voit les choses ». Louis XVI et « La doctrine du Gangster » Le Nouvel Obs revient sur ce qu'il appelle « La doctrine du Gangster ». Ainsi, Trump « s'est servi d'Elon Musk comme d'un idiot utile, en le nommant à la tête d'un département à l'Efficacité gouvernementale pour licencier des dizaines de milliers d'employés fédéraux et fermer des agences telles que l'USAID, chargée de l'aide étrangère. Il a imposé le nationalisme chrétien blanc comme la nouvelle idéologie nationale, interdit les termes "diversité", "équité", "inclusion", (…) a attaqué ses opposants, mais amnistié ses amis, à commencer par les émeutiers du Capitole. » Que dire des droits humains et des minorités sur le sol américain ? Le président a également « asphyxié l'audiovisuel public, instrumentalisé la culture, réécrit l'histoire » Le Nouvel Obs s'intéresse aussi aux antivax au pouvoir. En fait, souligne le magazine, « Quand la réalité ne lui plaît pas, il la change. » Les États-Unis sont par ailleurs sortis de l'Accord de Paris sur le Climat et de l'Organisation mondiale de la Santé. Et ce n'est pas fini… Dernièrement, l'assassinat de Charlie Kirk, érigé en martyr national, a lancé une nouvelle phase dans la consolidation du pouvoir Trumpien. « Objectif : rendre l'opposition inopérante avant les midterms. Une vaste opération de redécoupage a été lancée (…) pour priver les démocrates de futurs sièges aux Congrès » Ainsi, « L'adversaire désigné, c'est "l'extrémisme de gauche", "les antifas", des appellations assez floues – Vous l'aurez compris – pour s'en prendre à toute l'opposition, accusée de promouvoir la violence politique responsable de la mort de Charlie Kirk. » Et ceux en travers de sa route, ont fini par se faire inculper. L'ex-directeur du FBI James Comey, la procureur générale de New York Laetitia James, son ancien conseiller à la sécurité nationale James Bolton. Reste cette question : Ira-t-il jusqu'à déclencher l'Insurrection Act autorisant le déploiement de l'armée dans le pays ? Trump a déjà envoyé la garde nationale dans les bastions démocrates : Washington, Portland, Chicago… Washington, devenu un « laboratoire de la dictature » détaille dans un nouvel article Le Nouvel Obs : Trump montre qu'il peut « soumettre une ville ayant voté à 92 % contre lui et repousser les limite du pouvoir exécutif en profitant de sa vulnérabilité » car la capitale n'est pas un État et n'a pas de représentation au Capitole, ni de contrôle sur son budget. Trump veut même rebaptiser la scène culturelle en « Trump Kennedy Center »… il en a déjà pris la présidence et a placé ses proches au conseil d'administration. Sur sa politique internationale, l'hebdomadaire souligne : « l'admirateur de Vladimir Poutine et de Xi Jinping a abandonné son rôle de rempart contre le despotisme. Au contraire, il a assis sa puissance sur le rapport de force, par le chantage aux droits de douane ou par les armes, comme en Iran. » Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria », sur fond de guerre en Ukraine Et justement, protégé par Moscou et Pékin, un dictateur est scruté de près par Donald Trump. Il s'est même rendu indispensable à Vladimir Poutine depuis le début de la guerre en Ukraine. Kim Jung-un ou « la résurrection d'un paria » titre l'Express, qui analyse à quel point l'invasion russe en Ukraine a été une bénédiction pour le leader nord-coréen. Lui qui était reparti les mains vides de son second sommet avec Donald Trump à Hanoï. « Dès le début du conflit en Ukraine, Kim comprend qu'il peut tirer profit de la situation. (…) Avec la Syrie, il est le seul à reconnaître les Républiques de Louhansk et Donetsk, annexées par la Russie. Manquant désespérément de devises (…) il livre jusqu'à 40 % des munitions tirées par les Russes » entre octobre 2023 et avril 2025. Ajoutez à cela plus d'une centaine de missiles pour la seule année 2025, la signature d'un traité de défense mutuelle en juin 2024, puis 10 000 soldats nord-coréens pour aider les Russes à reprendre les zones de la région ukrainienne de Koursk. Des soldats traités comme de la chair à canon. Conséquences : « Les livraisons à Moscou sont ensuite montées en gamme, grâce à l'afflux de devises russes, qui permet à Pyongyang de relancer sa production d'armes ». De quoi inquiéter les occidentaux car « Moscou pourrait en effet permettre à Kim de réaliser son rêve : développer un sous-marin lanceur d'engin à propulsion nucléaire ». Quoi qu'il en soit, c'est un immense succès diplomatique pour la Corée du Nord. Sachant que la Russie avait voté les sanctions du Conseil de Sécurité de l'ONU contre son voisin à la suite de son premier essai nucléaire en 2006. Pyongyang « mise ainsi sur la volonté de Pékin et Moscou de bousculer l'ordre mondial dominé par les États-Unis. » « Son but est de devenir une puissance nucléaire comparable à celle de la France », souligne un chercheur. Ainsi, un ex-diplomate nord-coréen qui a fait défection en 2016  analyse la stratégie de Kim Jung-un dans l'Express : « La Corée du Nord est convaincue que si elle prouve que ses armes nucléaires peuvent détruire le territoire américain, les États-Unis finiront par venir à négocier. Pyongyang pourrait alors proposer de démanteler les installations capables de cibler les États-Unis. En échange, ceux-ci retireraient leurs troupes de Corée du Sud et leurs sanctions. » La Finlande face à Poutine Moscou et Pyongyang se sont donc rapprochés à l'occasion de la guerre en Ukraine, tandis que la Finlande, elle, se prépare au pire. Au pire, c'est-à-dire à la guerre contre la Russie. Membre de l'Otan, la Finlande partage la plus longue frontière terrestre avec Moscou. Un envoyé spécial du Point raconte l'état d'esprit des Finlandais qui peuvent notamment apercevoir le paysage russe depuis leur maison. « S'ils envoient des drones, ma maison sera la première à exploser » témoigne une certaine Saara Wilhems, depuis son cottage en bois. Après avoir entendu un hélicoptère tournoyer toute une nuit, elle raconte qu'au matin, en ouvrant sa voiture, elle comprend qu'une présence étrangère rodait : le siège de sa voiture est baissé. Pour elle, c'est sûr, une personne « cherchait à se cacher ». Elle « connaît la rumeur. Cette fois, elle est convaincue que des agents russes pénètrent en Finlande par les forêts et les lacs. » La Finlande, disposerait de près d'un million de réservistes, « parmi lesquels 280 000 hommes équipés et prêts à combattre. Un record en Europe pour une nation de 5 millions et demi d'habitants ». Le service militaire connaît un certain succès. Il est obligatoire pour les hommes, volontaire pour les femmes, et un tiers de la population se dit favorable au service universel. La Finlande dispose aussi du plus vaste réseau de bunkers en Europe, de quoi accueillir 87 % de la population.

Revue de presse Afrique
À la Une: la situation en Tanzanie, «un chaos post-électoral et un silence d'État»

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Oct 31, 2025 4:26


En Tanzanie, des heurts en marge des élections législatives et présidentielle, dont l'opposition a été évincée, ont débuté mercredi. Alors que la population était appelée à respecter un couvre-feu jeudi, de nouvelles manifestations ont éclaté dans plusieurs villes du pays. Une situation commentée par la presse africaine. Si la coupure du réseau internet rend l'accès aux informations compliqué, le média Afrik.com souligne « un chaos post-électoral et un silence d'État ». « Rendez-nous notre pays ! » scandent d'un côté les manifestants, de l'autre, on constate une absence de communication de la part du gouvernement, dirigé par la présidente Samia Suluhu Hassan, « tandis que les mesures de sécurité sont renforcées et que les craintes de victimes augmentent », peut-on lire. Selon Afrik.com « L'absence de communication gouvernementale est d'autant plus inquiétante que le scrutin a été précédé d'une vague de répression sévère. L'organisation Amnesty International a dénoncé une véritable "vague de terreur" marquée par des disparitions forcées, des arrestations arbitraires et des actes de torture ». Le média précise : « Le principal parti d'opposition, le Chadema, dont le chef Tundu Lissu est jugé pour trahison, a été disqualifié pour avoir refusé de signer un code électoral jugé insuffisant ». Pas d'observateurs crédibles Au Kenya, The Daily Nation scrute également de près la situation chez son voisin Tanzanien. Le journal rappelle que des militants, depuis le Kenya, ont dénoncé « une mascarade », juste « après que les autorités ont interdit à deux des principaux partis d'opposition de présenter des candidats ». Par ailleurs, le KHRC « la Commission kenyane des droits de l'homme (une ONG) a tiré la sonnette d'alarme face à l'absence de groupes d'observation électorale crédibles lors des élections. "Aucune mission d'observation crédible n'est présente en Tanzanie. La Belgique, la Suède, l'Allemagne et l'Irlande se sont retirées des élections. Les États-Unis surveillent, mais sans y déployer d'observateurs officiels" explique notamment un membre du KHRC ». Cependant, rappelle The Daily Nation « l'Union Africaine, la Communauté de développement de l'Afrique Australe, la Communauté d'Afrique de l'Est et la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs ont déployé des missions d'observation, ce qui a suscité des critiques pour avoir légitimé un processus défectueux ».   Au Burkina Faso, WakatSéra commente aussi la situation en Tanzanie, dans ces colonnes édito : « Après les élections, la tension ! (...) c'est le condensé en peu de mots, de la situation volcanique que vit le pays », peut-on lire. « La présidente sortante en quête d'un deuxième mandat, (...) n'a pas résisté à la tentation d'organiser des scrutins interdits à l'opposition, la vraie ». Ainsi, les manifestants « n'ont que leurs voix pour crier leur ras-le-bol d'un régime incapable de répondre aux attentes d'un peuple trop longtemps muselé ». En Algérie, des réactions et des commentaires sur la politique française Jeudi, le parti d'extrême droite français, le Rassemblement national, a obtenu une « victoire » à l'Assemblée nationale, en faisant adopter à une voix près une résolution qui vise à « dénoncer » l'accord franco-algérien de 1968, qui crée un régime d'immigration favorable pour les Algériens. « La France vote contre elle-même », c'est le titre d'un édito dans Algerie patriotique. « Derrière les apparences d'un débat diplomatique, c'est une fracture politique, morale et historique qui s'ouvre : celle qui annonce l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir en 2027. (…) Le fameux accord de 68, que les nostalgiques de l'Algérie française décrivent à tort comme un privilège offert aux ressortissants algériens, n'est en réalité qu'une coquille vide ». Et pour Algérie Patriotique, « le vrai scandale n'est pas dans le vote, mais dans la complaisance du pouvoir en place », car « l'exécutif a préféré jouer la partition du populisme. En reprenant à son compte les thèmes de l'extrême droite, il espérait la contenir, mais il n'a fait que la légitimer. C'est ainsi que, sous couvert de "fermeté", la France se déshonore et prépare son propre suicide politique ». Algérie 360, rappelle que l'idée de mettre en cause l'accord de 1968 n'est pas nouvelle. « Déjà en février, un rapport du Sénat suggérait d'envisager sa dénonciation. De plus, l'ancien ministre français de l'Intérieur, Bruno Retailleau, avait exprimé à plusieurs reprises son souhait de remettre en question cet accord, notamment lors d'une période de crise diplomatique ». Par ailleurs, le média observalgérie souligne que les accords de 1968 « ne sont pas liés aux obligations de quitter le territoire français non exécutées, argument souvent évoqué par le Rassemblement national ». Ces accords encadrent uniquement les droits de résidence et d'établissement des ressortissants algériens en France. Enfin, le texte voté ne modifie en rien ces dispositions... Puisqu'une résolution parlementaire ne peut pas imposer d'action à l'exécutif. Elle exprime seulement la position de l'Assemblée nationale.