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Samedi et dimanche de 7h à 9h, Anais Castagna n'a pas besoin de forcer la bonne humeur, chez elle c'est naturel ! Le week-end, venez décompresser et vous amuser avec toute l'équipe d'Anais Matin, sans manquer l'actu pour autant. C'est notre promesse, audacieuse.
La société suisse vue et lue à travers la presse romande et alémanique. Par Sandra Zimmerli.
La presse européenne revient amplement sur le plan de paix américain pour l'Ukraine. Un plan jugé largement défavorable à Kiev, ce serait même « un désastre » pour l'Ukraine, estime le quotidien britannique The Guardian, qui perçoit un air de déjà-vu dans l'ultimatum posé par Trump (le président ukrainien Volodymyr Zelensky est censé se prononcer d'ici jeudi). « On a déjà vu ça » nous dit effectivement le Guardian, « l'administration Trump annonce une feuille de route (…) qui semble largement répondre aux exigences de Moscou. Volodymyr Zelensky appelle ses alliés européens, qui contactent aussitôt Trump, pour lui dire que le plan est irréalisable. Le plan tombe à l'eau et on recommence ». « Mais cette fois-ci, la situation semble un peu différente », reconnaît le quotidien britannique. « Selon des informations parues hier, les États-Unis menacent de retirer leur aide en matière de renseignements et plusieurs autres formes de leur soutien, crucial, à l'effort de guerre ukrainien ». Toutefois, en Ukraine, le Kyiv Post ne l'entend pas de cette oreille : « Pas de capitulation imposée », s'exclame le journal ukrainien, « quelles que soient les intentions du président Trump, il est inadmissible qu'il conclue des accords avec la Russie au détriment de l'Ukraine, de l'Europe et du reste du monde démocratique ». Traîtresse Donald Trump qui a, par ailleurs, semble-t-il, trouvé une adversaire à sa taille, au sein de ses plus proches soutiens. Elle s'appelle Marjorie Taylor Greene, représentante républicaine de Géorgie élue en 2020, et elle « annonce son intention de démissionner », nous explique le New York Times. « Elle s'était positionnée comme un fervent soutien de Trump, jusqu'à une série de désaccords avec le président américain qui lui a récemment retiré son soutien ». Donald Trump a en effet qualifié Marjorie Taylor Greene de « traîtresse », raconte le Washington Post, « car elle a insisté pour que la Chambre des représentants vote sur l'obligation faite au ministère de la Justice de publier davantage de documents concernant le délinquant sexuel Jeffrey Epstein », une ancienne connaissance de Donald Trump. La réponse de Marjorie Taylor Greene a été cinglante : « Défendre des Américaines violées à 14 ans, victimes de trafic et exploitées par des hommes riches et puissants ne devrait pas me valoir d'être qualifiée de traîtresse et menacée par le président des États-Unis, pour lequel je me suis battue ». Marjorie Taylor Green qui n'a toutefois pas toujours tenu que des propos de bon sens. Pendant la crise du Covid, rappelle le Wall Street journal, « elle avait comparé le port du masque et la vaccination obligatoire aux atrocités nazies ». Journal d'un prisonnier En France, un ancien président annonce la sortie de son nouveau livre. Cet ancien président, c'est Nicolas Sarkozy, qui va raconter « son expérience de l'incarcération », explique le journal Libération, « dans un livre sobrement intitulé "le Journal d'un prisonnier" ». « En prison, il n'y a rien à voir et rien à faire », raconte ainsi Nicolas Sarkozy. « J'oublie le silence qui n'existe pas à la prison de la Santé où il y a beaucoup à entendre. Le bruit y est hélas constant ». Des propos qui font visiblement sourire Libération, journal de gauche qui interroge ironiquement : « Vingt jours de détention et de quoi écrire un pamphlet sur les prisons ? » Le livre de l'ancien président sortira le 10 décembre, « un timing parfait pour les fêtes de fin d'année », remarque encore le quotidien français, qui précise aussi que le titre du livre "le Journal d'un prisonnier", a déjà maintes fois été emprunté. « L'ancien président, manifestement pressé de livrer sa courte expérience carcérale, n'a pas pris le temps de vérifier si un tel titre avait déjà été utilisé. La liste des livres portant la même appellation est pourtant longue », conclut Libération.
La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ». Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».
Le 20 novembre 1945, la justice pénale internationale voyait le jour pour juger les criminels nazis à Nuremberg, en Allemagne. Le tribunal est devenu un lieu mythique, qui attire 170 000 visiteurs par an. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.
La tournée d'Emmanuel Macron intéresse aussi bien la presse africaine, que la presse panafricaine. Le président français a entamé sa visite par l'Ile Maurice, il se rendra ensuite en Afrique du Sud, en Angola et au Gabon. « Quel message Macron veut-il envoyer au continent ? » Afrik.com. Pour le site d'information panafricain, le président français veut « redéfinir la relation entre la France et le continent », « loin des enjeux militaires qui ont marqué l'actualité récente au Sahel, Emmanuel Macron cherche à impulser de nouvelles « dynamiques », en privilégiant des partenariats plus équilibrés, axés sur la jeunesse, l'économie et le travail mémoriel ». « L'Elysée insiste sur l'objectif de valoriser "le renouvellement de la relation franco-africaine" ». Une visite commentée avec une certaine ironie par la presse burkinabé. « Chassée du Sahel, la France à la recherche d'un second souffle », titre le Pays, selon lequel « les temps ont changé, et c'est tant mieux si la France et ses dirigeants ont compris que ce qu'ils faisaient il y a de cela 40 ou 50 ans en arrière, n'est plus possible aujourd'hui. » Ce qui n'empêche pas l'Observateur Paalga de se demander si « le coq gaulois est à la recherche d'une nouvelle basse-cour », et d'affirmer que « la France ne veut pas faire le deuil d'un passé de conquérant d'empires et de marchés coloniaux ». Relations au beau fixe Jeune Afrique, de son côté, se projette dans la visite d'Emmanuel Macron, dimanche, au Gabon. « Entre Oligui N'guema et Macron, coulisses de retrouvailles très attendues », titre Jeune Afrique, « l'occasion de renforcer encore les liens entre la France avec l'un de ses derniers alliés sur le continent ». « Un tête-à-tête est prévu entre Emmanuel Macron et Brice Oligui N'guema », avec lequel les relations semblent au beau fixe. « Soucieux de préserver ses liens avec le palais du Bord de mer dans un contexte de perte de popularité de la France sur le continent africain, (nous dit Jeune Afrique) l'exécutif français a apporté tout au long de la transition son soutien à la politique de Brice Clotaire Oligui Nguema. Par conséquent, la diplomatie française se garde bien de commenter la décision de la justice gabonaise qui vient de condamner par contumace Sylvia et Nourredine Bongo à vingt ans de prison ». Légitimité Au Cameroun, l'actualité politique porte toujours sur la dernière élection présidentielle. C'est tout d'abord, pour le site Actu Cameroun, une interview de l'avocate Alice Nkom, figure de l'opposition au Cameroun, qui apporte son soutien à Issa Tchiroma Bakary, lequel revendique toujours la victoire à la dernière élection présidentielle et qui appelle ce vendredi à « une journée ville morte ». Maître Alice Nkom ne mâche pas ses mots : « Lorsque vous avez le peuple avec vous, vous avez forcément la légitimité », a-t-elle dit dans un entretien avec la Deutsche Welle, en ajoutant : « Peu importe ce que le voleur en a fait, il restera le voleur ». L'avocate, ajoute Actu Cameroun, estime qu'Issa Tchiroma Bakary « bénéficie d'une légitimité populaire », « s'il dit au peuple venez dans la rue, c'est votre bureau, le peuple ira dans la rue ». Le Journal du Cameroun de son côté, s'intéresse à la diaspora. « La diaspora camerounaise combattante pour le changement adresse ses félicitations au candidat à l'élection présidentielle pour sa "victoire" ». La diaspora camerounaise qui se manifeste donc « six semaines après la tenue du scrutin », remarque le Journal du Cameroun, « justifiant son silence par la « confusion créée et entretenue par (…) le mauvais perdant M. Paul Biya ».
« Zelensky va négocier avec Trump un accord de paix entre les États-Unis et la Russie, qui nécessitera de douloureuses concessions » titre le quotidien britannique The Guardian, qui ajoute : « D'après les informations disponibles, cette proposition radicale en vingt-huit points ressemble fortement aux exigences formulées par Moscou, peu après son invasion à grande échelle début 2022 ». Le New York Times, de son côté, fait état d'une certaine « consternation », car « l'Ukraine et l'Europe sont exclues du plan de paix américano-russe », alors que jusqu'à présent, « l'approche adoptée » était « Rien sur l'Ukraine sans l'Ukraine ». Et cela n'a bien sûr pas échappé à la presse ukrainienne : le Kyiv Post estime que le plan de paix des américains présente « une ressemblance frappante avec les exigences de longue date du Kremlin ». Le Parisien, lui, constate : « Basé sur l'abandon de territoires par Kiev, ainsi qu'une non-adhésion à l'OTAN, ce plan demande en revanche peu de concessions à la Russie ». Plus en détail, le quotidien français précise : « Kiev cèderait à la Russie les régions de Donetsk et Lougansk dans l'est, ces deux régions (…) seraient reconnues de facto comme russes, y compris par les États-Unis. » Enfin, pour Libération, « c'est une nouvelle douche froide dans le ballet diplomatique chaotique que Donald Trump orchestre autour de la guerre en Ukraine ». Soignants palestiniens emprisonnés Le journal Haaretz consacre un article aux médecins palestiniens toujours emprisonnés. « Des médecins gazaouis croupissent toujours dans les prisons israéliennes », explique le quotidien israélien d'opposition, qui précise : « Bien que certains aient été libérés lors du cessez-le-feu, Israël détient toujours 80 soignants palestiniens sans inculpation. Leurs familles réclament leur libération ». Selon Haaretz, ils sont donc détenus « sans inculpation ni procès dans des conditions épouvantables, privés de tout contact avec l'extérieur, hormis de rares visites de leur avocat ». Le quotidien israélien prend pour exemple Abou Teima, qui était directeur du service de chirurgie de l'hôpital Nasser, dans le sud de Gaza, « jusqu'à son arrestation par les forces israéliennes, lors d'un raid mené en février 2024 (…) depuis, il n'est autorisé à voir son avocat qu'une fois tous les six mois. Après leur dernière rencontre début octobre, l'avocat a dit à sa famille, qu'il avait perdu 25 kilos, qu'il était battu quotidiennement et qu'on lui avait dit qu'il ne serait jamais libéré ». Quant à sa famille, son épouse et leurs neufs enfants, « elle vit sous une tente à Khan Younes ». Leur maison à Khan Younès ayant été « détruite par les forces israéliennes, au début de la guerre ». Projet d'invasion de Taïwan Le Japan Times assure que « la marine civile chinoise s'entraîne en vue d'une invasion de Taïwan ». Le quotidien japonais parle d'une « flotte parallèle composée de cargos et de ferries civils », « l'Armée populaire de libération chinoise, expérimente des techniques susceptibles d'accélérer le débarquement des troupes et de matériel sur plusieurs plages taïwanaises simultanément ». Le quotidien japonais en veut pour preuve des images satellites datant du mois d'août, « montrant des cargos qui déchargent des véhicules directement sur des plages ». Des navires « d'environ 90 mètres de long et largement utilisés dans le transport maritime commercial asiatique et qui peuvent livrer des marchandises sur des plages dépourvues d'infrastructures portuaire, grâce à leur faible tirant d'eau et à leur pont ouvert ». Et ce n'est pas tout, poursuit le Japan Times, « les exercices ont également mis en scène un système de jetée flottante autopropulsée, qui n'avait pas été vu depuis 2023, ce qui suggère que la Chine continue de développer une infrastructure mobile, qui pourrait accélérer le déchargement des troupes, du matériel et des fournitures (…) De nouvelles informations inquiétantes pour les Taïwanais.
« Signe de dégel », s'exclame le site d'information Seneweb. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré avant-hier les membres du Bureau politique de Pastef, son parti, pour aborder, entre autres, sa relation avec son Premier ministre Ousmane Sonko et les récentes nominations contestées, notamment celle d'Aminata Touré. » En effet, rappelle Le Monde Afrique, « le 11 novembre dernier, Bassirou Diomaye Faye avait précipité la crise en annonçant retirer à Aïda Mbodj, une proche du Premier ministre, la direction de la coalition “Diomaye président“. Et nommer à sa place Aminata Touré, sa conseillère spéciale, elle aussi une femme politique expérimentée, plusieurs fois ministre. » Une éviction et une nomination qui n'ont pas été, du tout, du goût du Premier ministre qui avait alors rué dans les brancards… « Dans le viseur du Premier ministre également, pointe Le Monde Afrique : le ministre de l'Environnement, Abdourahmane Diouf. Réputé proche du président Faye, à la tête d'un petit parti allié au Pastef, Abdourahmane Diouf avait récemment appelé à se montrer clément à l'égard des cadres en poste du temps de l'ancien président Macky Sall. Un propos qui va à l'encontre des positions défendues par Ousmane Sonko. » Et déjà, rappelle encore Le Monde Afrique, « dès juillet, une première divergence était apparue entre les deux dirigeants. Le Premier ministre, violemment attaqué par l'opposition, s'était publiquement demandé alors pourquoi son camarade ne se montrait pas plus ferme avec cette dernière. » Réconciliation de façade ? Avant-hier, donc, le président Diomaye Faye a joué l'apaisement… « Je ne ferai jamais de mal à Ousmane Sonko, et je sais qu'il ne me fera jamais de mal », a-t-il notamment déclaré. Des propos repris par toute la presse sénégalaise, à l'instar du site Dakar Matin qui estime qu'il s'agit là d'une « phrase lourde de sens, destinée à couper court aux rumeurs de froid, de rupture ou de prises de distance entre les deux figures majeures du parti. » Commentaire d'Afrik.com : « si les tensions persistent, le rapprochement affiché entre Diomaye et Sonko marque un moment important. En réaffirmant leur cohésion au cœur de la tempête, les deux figures fondatrices de la majorité envoient un message qui peut ainsi être décrypté : malgré les divergences, l'ossature du pouvoir reste solidaire. » Reste, tempère Seneplus que « le président a confirmé qu'il campait sur sa position de maintenir Aminata Touré à la tête de la coalition “Diomaye président“. Cette nomination apparaît désormais comme un fait accompli. » En attendant les élections… Et pour une partie de la presse sénégalaise, rien n'est réglé… « Diomaye intraitable », s'exclame WalfQuotidien en première page. « La crise est loin de s'estomper au sein de la majorité présidentielle, affirme le journal. Malgré l'implication du Bureau politique de Pastef, le Président Diomaye semble inflexible face aux exigences du chef de file du parti, le Premier ministre Ousmane Sonko. » Pour l'analyste politique, Ibrahima Bakho, interrogé par Walf, « les deux leaders sont dépassés par les violences verbales des deux camps. Il faudra du temps pour régler cela. Et ce temps, regrette l'analyste, on ne l'a pas, parce que les élections, c'est en 2027 pour les locales et en 2029 pour la présidentielle. Toutefois, souligne-t-il, cette période au Sénégal a toujours été marquée par des campagnes électorales déguisées. » Alors, résume Le Quotidien, toujours à Dakar, « si l'élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko a été perçue comme un geste de décrispation majeure, le processus de réconciliation politique reste délicat. Le dialogue s'étend aux anciens adversaires, mais les défis persistent, y compris au sein de Pastef, la coalition au pouvoir, où il y a des divergences sur l'exercice de l'autorité. La mission reste d'éviter que les querelles politiciennes n'entravent le projet de transformation du pays et de maintenir le cap sur les attentes du peuple. » En effet, prévient Le Monde Afrique, « d'ici à l'élection présidentielle de 2029, la recomposition du paysage politique sénégalais pourrait se concentrer essentiellement à l'intérieur même du Pastef, au risque de voir ce parti, autrefois capable de réunir des sensibilités différentes de la gauche jusqu'aux libéraux, finir par se scinder. »
C'est une chute qui n'est pas sans conséquences. Avec une diminution du nombre des nouveau-nés de 2,5% depuis 2010, école et maternité ferment par centaine. Sur le long terme, cette baisse risque d'amener à un trou générationnel d'ici 2035. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Signe de dégel », s'exclame le site d'information Seneweb. « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a rencontré avant-hier les membres du Bureau politique de Pastef, son parti, pour aborder, entre autres, sa relation avec son Premier ministre Ousmane Sonko et les récentes nominations contestées, notamment celle d'Aminata Touré. » En effet, rappelle Le Monde Afrique, « le 11 novembre dernier, Bassirou Diomaye Faye avait précipité la crise en annonçant retirer à Aïda Mbodj, une proche du Premier ministre, la direction de la coalition “Diomaye président“. Et nommer à sa place Aminata Touré, sa conseillère spéciale, elle aussi une femme politique expérimentée, plusieurs fois ministre. » Une éviction et une nomination qui n'ont pas été, du tout, du goût du Premier ministre qui avait alors rué dans les brancards… « Dans le viseur du Premier ministre également, pointe Le Monde Afrique : le ministre de l'Environnement, Abdourahmane Diouf. Réputé proche du président Faye, à la tête d'un petit parti allié au Pastef, Abdourahmane Diouf avait récemment appelé à se montrer clément à l'égard des cadres en poste du temps de l'ancien président Macky Sall. Un propos qui va à l'encontre des positions défendues par Ousmane Sonko. » Et déjà, rappelle encore Le Monde Afrique, « dès juillet, une première divergence était apparue entre les deux dirigeants. Le Premier ministre, violemment attaqué par l'opposition, s'était publiquement demandé alors pourquoi son camarade ne se montrait pas plus ferme avec cette dernière. » Réconciliation de façade ? Avant-hier, donc, le président Diomaye Faye a joué l'apaisement… « Je ne ferai jamais de mal à Ousmane Sonko, et je sais qu'il ne me fera jamais de mal », a-t-il notamment déclaré. Des propos repris par toute la presse sénégalaise, à l'instar du site Dakar Matin qui estime qu'il s'agit là d'une « phrase lourde de sens, destinée à couper court aux rumeurs de froid, de rupture ou de prises de distance entre les deux figures majeures du parti. » Commentaire d'Afrik.com : « si les tensions persistent, le rapprochement affiché entre Diomaye et Sonko marque un moment important. En réaffirmant leur cohésion au cœur de la tempête, les deux figures fondatrices de la majorité envoient un message qui peut ainsi être décrypté : malgré les divergences, l'ossature du pouvoir reste solidaire. » Reste, tempère Seneplus que « le président a confirmé qu'il campait sur sa position de maintenir Aminata Touré à la tête de la coalition “Diomaye président“. Cette nomination apparaît désormais comme un fait accompli. » En attendant les élections… Et pour une partie de la presse sénégalaise, rien n'est réglé… « Diomaye intraitable », s'exclame WalfQuotidien en première page. « La crise est loin de s'estomper au sein de la majorité présidentielle, affirme le journal. Malgré l'implication du Bureau politique de Pastef, le Président Diomaye semble inflexible face aux exigences du chef de file du parti, le Premier ministre Ousmane Sonko. » Pour l'analyste politique, Ibrahima Bakho, interrogé par Walf, « les deux leaders sont dépassés par les violences verbales des deux camps. Il faudra du temps pour régler cela. Et ce temps, regrette l'analyste, on ne l'a pas, parce que les élections, c'est en 2027 pour les locales et en 2029 pour la présidentielle. Toutefois, souligne-t-il, cette période au Sénégal a toujours été marquée par des campagnes électorales déguisées. » Alors, résume Le Quotidien, toujours à Dakar, « si l'élection de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko a été perçue comme un geste de décrispation majeure, le processus de réconciliation politique reste délicat. Le dialogue s'étend aux anciens adversaires, mais les défis persistent, y compris au sein de Pastef, la coalition au pouvoir, où il y a des divergences sur l'exercice de l'autorité. La mission reste d'éviter que les querelles politiciennes n'entravent le projet de transformation du pays et de maintenir le cap sur les attentes du peuple. » En effet, prévient Le Monde Afrique, « d'ici à l'élection présidentielle de 2029, la recomposition du paysage politique sénégalais pourrait se concentrer essentiellement à l'intérieur même du Pastef, au risque de voir ce parti, autrefois capable de réunir des sensibilités différentes de la gauche jusqu'aux libéraux, finir par se scinder. »
« Peur sur la ville ! », s'exclame Le Parisien. « La probable “exécution à message“, jeudi dernier, de Medhi Kessaci, le jeune frère du militant écologiste et associatif Amine Kessaci, connu pour son engagement contre le narcotrafic, cette exécution signe une escalade inédite dans la violence mafieuse à Marseille. Voire une bascule dans quelque chose d'inconnu, une première dans une ville pourtant malheureusement habituée aux règlements de comptes sur fond de guerre entre gangs de narcotrafiquants. C'est ici, dans la cité phocéenne, relève encore Le Parisien, qu'a été forgé le néologisme de “narcomicide“ : les morts se comptent désormais par centaines, y compris des “victimes collatérales“, innocentes, frappées par les balles criminelles. Si cette nouvelle dérive se confirme, personne ne serait plus épargné, ni les opposants au trafic, ni même leurs proches. » Pour autant, Amine Kessaci reste déterminé… C'est ce que constate notamment Le Monde. « “Levez-vous, battons-nous“ : c'est le message qu'a voulu adresser Amine Kessaci, hier, au lendemain des obsèques de son petit frère Mehdi, pointe le quotidien du soir. “Il faut aujourd'hui que plus de 100.000 personnes se mobilisent“, a déclaré ce militant écologiste de 22 ans qui lutte depuis plusieurs années contre le narcobanditisme et qui vit sous protection policière. “Ce samedi, poursuit-il, il y aura une marche blanche sur le rond-point où a été assassiné mon frère, à 15 heures. Il va falloir qu'on soit des milliers à se lever. » « C'est la République qu'on attaque » Amine Kessaci longuement interrogé ce matin dans Libération, aux côtés de Roberto Saviano, l'écrivain italien antimafia. « Deux hommes sous protection policière qui devaient se rencontrer : une évidence », lance Libération. « Roberto Saviano et Amine Kessaci ne se connaissaient pas, mais ils se sont parlé, se sont pris dans les bras. Dans un échange chargé d'émotion, ils racontent la solitude, la perte des proches, l'aveuglement de la classe politique, la corruption et la réalité de l'emprise de la mafia de la drogue en France, “plaque tournante du trafic en Europe“. » En effet, affirme Amine Kessaci, « à travers le meurtre de Mehdi, victime innocente, c'est la France qu'on veut tester. C'est la République qu'on attaque. C'est l'Etat de droit qu'on veut déconstruire. C'est tout ça qui est un jeu. (…) Il faut ouvrir les yeux, poursuit-il : la société est sous came, en état de dépendance. La souffrance mentale de millions de personnes offre un marché incroyable aux narcotrafiquants et la misère sociale leur fournit des petits soldats dociles, corvéables à merci. Les drogues sont partout, et partout le narcotrafic s'infiltre. On ne s'en sortira donc pas sans un vrai engagement de l'Etat. » « La France est en train de vivre l'une des pires périodes criminelles de son histoire, affirme de son côté Roberto Saviano, toujours dans les colonnes de Libération. Et cela a l'air de ne toucher qu'à peine le débat politique. Il est facile de dire qu'on est en faveur de la liberté d'expression. En revanche, payer un prix et que sa propre famille paye un prix, c'est ça qui est terrible. La mort du frère d'Amine nous fait dire que la lutte contre le pouvoir criminel en France est aujourd'hui plus difficile que jamais parce qu'on est seuls. » Le commanditaire : un patron de la DZ mafia ? On revient au Parisien qui révèle que « l'enquête sur l'exécution du frère d'Amine Kessaci à Marseille s'oriente vers un contrat commandité par un détenu extrêmement dangereux : Amine O., surnommé “Mamine“ considéré comme le vrai patron de la DZ Mafia, l'un des plus importants gangs marseillais de narcotrafiquants. » Cet homme de 31 ans, précise Le Parisien, « a été discrètement transféré avant-hier de la maison d'arrêt de Bourg-en-Bresse au nouveau quartier de lutte contre la criminalité organisée de Condé-sur-Sarthe, la deuxième prison ultra-sécurisée imaginée par Gérald Darmanin, le garde des Sceaux. Ironie de la situation, soupire Le Parisien : jusqu'à ses derniers jours de détention dans un établissement “classique“, et malgré ses nombreux transferts et placements à l'isolement strict ces dernières années, Amine O. est donc soupçonné d'avoir commandité plusieurs assassinats (…). Dont celui peut-être de Mehdi Kessaci… Enfin, ce commentaire du Monde : « “Une lutte à mort est engagée“, alerte Amine Kessaci. L'avertissement doit être entendu. Outre celles et ceux qui tombent sous les balles, l'Etat de droit, la paix civile et la démocratie sont dans le viseur des “narcos“. La mobilisation doit être à la hauteur de leur folle entreprise. »
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Après un an de prison, l'écrivain franco-algérien et son épouse ont rencontré Emmanuel Macron. La question est maintenant de savoir si le journaliste français Christophe Gleizes connaîtra le même sort. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
À la une de la presse ce mercredi 19 novembre, le cri du cœur d'Amine Kessaci dans Le Monde, militant contre le narcotrafic dont le petit frère a été assassiné dans un premier crime présumé d'intimidation ; la situation catastrophique dans la jungle de Dunkerque ; les traces du tout premier baiser de l'Histoire remontant à 21 millions d'années et un scandale moral en Chine autour de la cryogénisation d'une défunte dont le veuf a trouvé une nouvelle partenaire.
C'est un véritable cri d'alarme qu'a lancé hier le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres : « il est absolument essentiel que, malgré les divergences, nous construisions une plateforme de coopération entre les services de renseignement et de sécurité » des pays du Sahel, a-t-il affirmé. Des propos relayés par Le Monde Afrique. « Antonio Guterres a appelé à l'union, sur ce sujet, entre les pays de la Cédéao, ceux de l'Alliance des États du Sahel, formée par les juntes souverainistes au pouvoir au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que la Mauritanie, le Tchad et l'Algérie ». Il faut dire, poursuit Le Monde Afrique, que « le nombre d'attaques jihadistes au Sahel a explosé en six ans, passant de 1900 en 2019, principalement concentrées à la frontière entre le Mali et le Burkina Faso, à plus de 5500 en 2024 et 3800 avant le 10 octobre de cette année, sur une zone désormais grande comme deux fois l'Espagne. Ces attaques ont fait près de 80 000 morts ». Ces chiffres, précise le journal, émanent d'une compilation effectuée par l'Agence France Presse basée sur les données de l'organisation ACLED, une ONG américaine spécialisée dans la fourniture de données et d'analyses sur les conflits partout dans le monde. Blocus Outre les attaques contre des civils et contre l'armée, le Mali est confronté depuis début septembre à un blocus sur le carburant imposé par les groupes jihadistes. Depuis, Bamako est asphyxiée en raison des pénuries d'essence. « Jamais, constate Jeune Afrique, la capitale malienne n'avait subi pareille pression depuis le déclenchement de la guerre, en 2012, lorsque les insurgés, s'emparant de Kidal, Ménaka, Tombouctou et Gao, menaçaient de descendre jusqu'à Bamako. S'il est peu probable que la ville tombe à court terme, en dépit de l'emballement médiatique qui a suivi les alertes d'ambassades occidentales qui ont appelé leurs ressortissants à "quitter immédiatement" le pays fin octobre, la situation de ces dernières semaines, pointe Jeune Afrique, n'en reste pas moins d'une gravité inédite. Face aux métastases jihadistes, qui atteignent désormais des régions jusqu'alors relativement épargnées par le conflit, Sikasso, Kayes ou Bamako ne peuvent plus ignorer l'ampleur de la dégradation sécuritaire ». Des « récits alarmistes » Sur place à Bamako, les médias proches du pouvoir minimisent la situation… « Aujourd'hui, alors que le Mali affirme sa souveraineté et redéfinit ses partenariats sécuritaires, des récits alarmistes ressurgissent, s'exclame ainsi Mali Tribune. Ils visent à semer le doute sur la capacité du pays à se gouverner et à assurer sa propre sécurité. Pour les autorités maliennes, il s'agit d'une véritable guerre psychologique, destinée à affaiblir la cohésion nationale et à préparer l'opinion internationale à une nouvelle forme d'ingérence ». Fousseynou Ouattara, vice-président de la Commission Défense du Conseil National de Transition, interrogé par Africa Radio, va plus loin : il rejette catégoriquement les affirmations d'un affaiblissement de l'État face aux jihadistes du Jnim. Il assure que Bamako est sécurisée, que les blocus de carburant relèvent d'une « fiction médiatique », une « invention des médias français » et il interpelle les pays occidentaux sur leurs alertes sécuritaires. Sahel Tribune, proche du pouvoir, invoque le principe de souveraineté : « les États sahéliens ne demandent pas une simple assistance sécuritaire, mais une reconnaissance claire de leur droit souverain : celui de se défendre, de choisir leurs alliances et de rompre avec des tutelles paternalistes ». Refondation ? Reste que « la montée de l'extrémisme religieux, menace la paix et la cohésion sociale au Mali », reconnait pour sa part Le Pouce, autre publication bamakoise. « Les germes de la division sont plantés par quelques individus soutenus par des puissances étrangères qui ont des intérêts à défendre et qui n'ont rien à voir avec le chemin de Dieu », affirme encore Le Pouce. Enfin, le site Bamada appelle à une refondation : « le Mali se trouve aujourd'hui à la croisée des chemins. Les difficultés que traverse le pays ne relèvent plus d'un simple passage à vide ; elles traduisent un malaise profond et multiforme qui touche toutes les couches sociales. (…) Il faut rebâtir ensemble », poursuit Bamada, avec « une armée unie, solide et respectée, une société civile libre et vigilante, des réponses énergiques et visibles aux souffrances quotidiennes, la reconstruction des partis politiques, la libération de toute personne détenue pour avoir exprimé une opinion et le retour digne des exilés non poursuivis par la justice ».
Après la Chambre des représentants, le Sénat américain s'est prononcé hier en faveur de la publication des documents d'enquête sur l'affaire Epstein, du nom de ce financier mort en prison en 2019 avant son procès pour exploitation sexuelle de mineures. Donald Trump devrait maintenant signer cette proposition de loi qui vise donc à rendre public les documents de cette affaire. « À contrecœur », s'exclame le New York Times. Contraint et forcé en effet par son propre camp. Cette fois, pointe le journal, « Donald Trump n'est pas parvenu à détourner l'attention. Il avait ordonné aux membres de son parti de cesser d'en parler. Il avait tenté de faire pression sur les républicains de la Chambre des représentants. Peine perdue. Face à l'échec de ses tentatives, Donald Trump de plus en plus frustré a haussé le ton et même accusé certains de ses soutiens d'être des "traîtres" ». Publication partielle ? Reste à connaître maintenant la teneur de ces documents d'enquête et voir si le nom de Trump y apparaît… Dans les deux camps, républicains et démocrates, on s'interroge, pointe le Washington Post : « "le véritable test sera de savoir si le ministère de la Justice publiera l'ensemble des dossiers, ou si tout restera bloqué", affirme la représentante républicaine Marjorie Taylor Greene. Le chef de la minorité sénatoriale, le démocrate Chuck Schumer met en garde Trump contre toute publication partielle de documents une fois la loi adoptée : "si le président tente de manipuler l'administration pour ne publier qu'une partie des dossiers Epstein tout en en cachant délibérément d'autres, le public s'en apercevra immédiatement, affirme-t-il, et sa frustration et sa méfiance envers Donald Trump n'en seront que plus grandes" ». Dépassé par sa propre base… En effet, pointe Libération à Paris, « pour une partie de la base électorale de Trump, le mouvement Maga, l'affaire Epstein symbolise tout ce qui cloche depuis des années au sommet de l'État : un prétendu réseau de pédocriminels aux commandes du pays qui tente par tous les moyens de se disculper pour tromper le peuple américain. Ils sont convaincus que Jeffrey Epstein ne s'est pas suicidé en prison en 2019, mais qu'il a été assassiné parce que les clients de son réseau de prostitution sont ceux qui tireraient les ficelles d'un "deep state" (d'un "État profond") dirigeant le pays sans partage. Après avoir laissé prospérer cette théorie lors de la campagne présidentielle de 2024, voici donc Donald Trump dépassé par sa propre base. Il essaie désormais désespérément de la convaincre que tout cela n'est qu'un "canular démocrate" ». Il « savait » et même plus ? Quel pourrait être le degré d'implication du président américain ? Le Monde rappelle que « l'affaire a été relancée la semaine dernière par la publication d'e-mails du financier new-yorkais, au carnet d'adresses particulièrement bien rempli. Dans des messages dévoilés par des parlementaires démocrates, Jeffrey Epstein affirme que Donald Trump "savait à propos des filles" agressées sexuellement et qu'il avait même "passé plusieurs heures" avec l'une d'elles. Le président américain, qui n'a jamais été inquiété par la justice dans cette affaire, a toutefois assuré ne rien savoir de cela. Il a également contre-attaqué, relève encore Le Monde, en réclamant une enquête sur la relation entre Jeffrey Epstein et certaines personnalités démocrates, dont Bill Clinton ». Donald Trump est donc sur la défensive… Le Times à Londres note que le président américain s'en est vertement pris à une journaliste de Bloomberg qui l'interrogeait hier à propos de ces fameux courriels : « tais-toi, petite cochonne », lui a-t-il asséné… « C'est incroyable » Enfin, pour Die Welt à Berlin, « il est impossible de prédire les conséquences de la publication de ces documents, qui, selon le ministère de la Justice, comprennent plus de 100 000 pages. Des noms de personnalités importantes devraient y figurer. Comme Larry Summers, secrétaire au Trésor sous la présidence de Bill Clinton, qui a annoncé hier sa retraite de la vie publique, l'ancien secrétaire au Trésor britannique Peter Mandelson, ou encore Andrew Mountbatten-Windsor, le frère du roi Charles III ». Die Welt qui retient aussi les propos, après la décision du Congrès, d'Haley Robson, l'une des victimes d'Epstein : « "C'est incroyable. Voir cette promesse enfin tenue…", a-t-elle dit, la voix tremblante. Il lui a fallu 17 ans pour trouver le courage de parler des violences sexuelles qu'elle a vécues. Haley Robson avait 16 ans lorsqu'elle a été invitée à une séance de "massage lucratif" dans une villa de West Palm Beach. Et son calvaire a duré deux ans… »
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
Dans un collège privé de Londres, vingt élèves passent leur journée de classe devant un ordinateur dopé à l'IA ou coiffé d'un casque de réalité virtuelle. Un monde sans enseignants qui a ses atouts comme ses inconvénients. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le président ukrainien doit face simultanément à deux fronts. C'est ce que relève Le Monde à Paris. D'abord, celui d'une guerre qui s'éternise : « un quatrième hiver en guerre s'annonce dans les pires conditions pour tous les Ukrainiens, pointe le journal. Sur le front, les soldats, exténués par ce conflit sans fin, plient sans rompre, comme à Pokrovsk, face à un agresseur russe qui mène son combat sans se soucier du coût pour ses propres hommes. (…) L'asymétrie des armées en présence, comme de leurs moyens, est de plus en plus criante en dépit de l'ingéniosité ukrainienne. La perspective d'un cessez-le-feu qui interromprait enfin ce qui devient, mois après mois, l'une des plus longues guerres conventionnelles livrées sur le sol européen, ne cesse de s'éloigner ». Et puis, constate encore Le Monde, il y a ce scandale de corruption qui a obligé Volodymyr Zelensky « à limoger deux ministres alors qu'un de ses proches, visé par des poursuites, est parvenu à fuir pour éviter de répondre de malversations criminelles. Cette corruption, pointe le journal, n'est pas seulement une insulte adressée à ceux qui se battent sur le front face à une armée supérieure en nombre. Elle renforce, parmi les pays européens, ceux qui se soucient d'abord de complaire au Kremlin. C'est le deuxième front du président ukrainien : l'intransigeance de Kiev face à la corruption est impérative, s'exclame Le Monde. Il y va de l'unité du pays comme du soutien de ses alliés ». Lâché par Trump… Et puis, autre cauchemar pour Volodymyr Zelensky, qui vient d'outre-Atlantique celui-là, note Le Figaro. « Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a récemment déclaré qu'il ne savait pas ce que les États-Unis pouvaient faire de plus pour pousser la Russie à accepter un cessez-le-feu. Tout se passe, pointe le journal, comme si le président Trump, après avoir pris des sanctions contre les deux principales sociétés russes d'exportation d'hydrocarbures, se lavait désormais les mains du conflit en Ukraine, et en confiait la gestion à ses alliés européens. L'important est évidemment que l'Amérique continue à faire bénéficier les Ukrainiens de son renseignement militaire, notamment satellitaire. Mais, s'interroge Le Figaro, cette aide cruciale continuera-t-elle éternellement ? La question, cauchemardesque pour Kiev, se pose ». Comment financer l'achat des Rafale ? C'est dans ce contexte délicat que le président ukrainien était à Paris hier. « Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron signent un accord d'armement "historique" », s'exclame Libération. À savoir « l'achat futur de 100 avions de combat français Rafale sur un horizon d'une dizaine d'années. (…) Un changement d'approche, qui vise à planifier le renforcement, à long terme, de la défense ukrainienne en vue d'une éventuelle issue au conflit. Mais les modalités restent encore floues ». En effet, « reste à voir qui financera ces nouvelles acquisitions, pointe la Repubblica à Rome. Le coût d'une centaine de Rafale est estimé à environ 12 milliards d'euros. Macron a expliqué son intention de recourir aux programmes européens. Malgré les réticences de Berlin à l'idée d'un prêt conjoint, le président français a relancé le projet d'obligations européennes de défense, précise le quotidien italien, qui garantirait à Kiev un soutien "prévisible et stable à long terme". Macron a ensuite ajouté que Kiev devra satisfaire à des critères rigoureux de transparence, de gouvernance et de réformes, notamment en vue d'une adhésion à l'UE. Allusion explicite au scandale de corruption qui secoue Kiev ». Les avoirs russes ? Il y a aussi les avoirs russes gelés à Bruxelles… Mais, souligne le New York Times, « le plan de prêt, par lequel l'Union européenne devait acheminer 140 milliards d'euros vers l'Ukraine, a été bloqué par la Belgique. Les autorités belges se disent inquiètes de devoir assumer une partie du fardeau si la Russie intente un procès ou réclame le remboursement des sommes versées ». Et désormais, pointe le quotidien américain, « le temps presse pour parvenir à un accord. Selon les estimations du FMI et de Bloomberg News, le déficit budgétaire de l'Ukraine s'élèverait à environ 65 milliards de dollars pour les années 2026 et 2027. Les dirigeants européens vont devoir s'engager dans des semaines de négociations acharnées pour tenter de faire aboutir le plan de transfert d'actifs – et ils s'exposent à de sérieux risques s'ils n'y parviennent pas ».
Un premier bilan après le changement de régime à Madagascar. Un peu plus d'un mois « après près avoir pris les rênes du pays, note Midi Madagascar, le président de la Refondation, le colonel Michaël Randrianirina, a procédé dimanche soir à un tour d'horizon des affaires nationales, dont celles relatives aux plus grandes aspirations de la population. Car, chose ô combien compréhensible, tout le monde veut, au nom de la Refondation, voir les choses changer. Et vite, s'exclame le quotidien malgache. Visiblement, l'émission spéciale, au cours de laquelle le chef d'État a répondu aux questions des journalistes, de l'assistance et des citoyens par vidéos interposées, était surtout une occasion pour lui de "rassurer" les uns et les autres, face à l'urgence de tous les dossiers que doivent traiter les nouveaux dirigeants depuis 33 jours ». La gestion du régime déchu « passée au peigne fin » L'un des grands thèmes abordés a été « la lutte contre l'impunité qui a longtemps gangrené le pays, relève Madagascar Tribune. Les perquisitions et arrestations récentes seraient ainsi l'aboutissement d'enquêtes déjà en cours sur plusieurs dossiers majeurs de corruption et de détournement de fonds publics. Plusieurs affaires seraient aujourd'hui entre les mains de la justice. (…) Des affaires qui pourraient impliquer des proches de l'ancien régime d'Andry Rajoelina. » En effet, pointe Le Monde Afrique, « pour répondre aux exigences de transparence et de lutte contre l'impunité formulées par la génération Z, les nouvelles autorités ont entrepris de passer au peigne fin la gestion du régime déchu en confiant à une quarantaine de magistrats de la Cour des comptes un audit général de l'État ». Concertation nationale puis élections… Par ailleurs, relève Afrik.com, « le colonel Randrianirina a détaillé les étapes clés de la refondation qu'il entend mener sur une période de deux ans. Le processus doit démarrer par l'organisation d'une concertation nationale. Cette initiative a pour objectif d'établir les bases du futur système de gouvernance et sera structurée des régions vers l'État central. Elle aura un pilotage de taille : la FFKM, la Confédération des Églises chrétiennes de Madagascar. Le président a justifié ce choix en affirmant que la FFKM était la seule organisation capable de faire le lien entre les institutions et toutes les forces vives du pays, y compris l'opposition. À l'issue de cette consultation, un référendum sera organisé pour valider les nouvelles bases institutionnelles auprès de la population, avant de déboucher, enfin, sur l'élection du nouveau président de la République ». La GenZ vigilante… Pour sa part, à l'instar des organisations de la société civile, note Le Monde Afrique, « la génération Z entend jouer dans cette période de transition un rôle de sentinelle, en scrutant aussi bien les décisions prises que les profils nommés aux postes de pouvoir ». Une vigilance, voire une méfiance bien compréhensible. Car comme l'explique ce professeur d'histoire interrogé par le journal, « depuis 1972, chaque régime de transition s'est efforcé de donner l'image d'une nouvelle pratique politique en accusant l'ancien de malversation, de népotisme et de corruption. Mais par le passé, les dirigeants sont tous retombés dans les travers qu'ils avaient dénoncés ». Alors, préconise-t-il, « organiser au plus vite des élections permettrait de renouveler la classe politique, car de nouvelles figures ont émergé après les manifestations ». Peser sur le plan politique ! Justement, la génération Z compte bien participer au processus électoral… C'est ce que relève Le Point Afrique. « "Il faut une structure traditionnelle : bureau, comités, leaders identifiés", explique l'un de ses dirigeants. Un dossier a été déposé mais reste bloqué à la préfecture. L'enjeu est clair : passer d'une politique de rue à une politique structurée pour réellement changer les choses. Le mouvement hésite (toujours) encore entre parti politique et organe consultatif ». Alors, « pour peser politiquement, poursuit Le Point Afrique, la GenZ devra clarifier son fonctionnement, organiser des élections à l'échelle nationale et régionale, probablement via les réseaux sociaux, pour désigner les responsables qui porteront le mouvement. Si cette jeunesse a réussi à faire tomber le pouvoir, le vrai défi commence maintenant : bâtir une république citoyenne, débarrassée des réflexes de concentration du pouvoir autour d'un homme fort et de ses loyautés ethniques. Une révolution politique, mais aussi culturelle, dont cette génération entend être l'auteure ».
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
Ecoutez Le Cave' réveil avec Philippe Caverivière du 17 novembre 2025.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Il a prononcé ce week-end une phrase qui provoque un certain émoi : « je ne crois pas que les français soient assez cons pour élire quelqu'un du Front national pour diriger le pays ». Des propos dont certains ont pris la défense quand d'autres fustigent le chanteur. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Au terme d'une longue nuit, relève Afrik.com, l'Assemblée nationale béninoise a adopté, samedi matin à l'aube, une vaste révision constitutionnelle. Le texte instaure un Sénat et allonge les mandats du président de la République, des députés et des maires de 5 à 7 ans. » Précision importante, pointe La Nation à Cotonou, « cette réforme au niveau des mandats électifs prend effet à partir des élections générales de l'année prochaine. Ce qui veut dire que la (nouvelle) loi constitutionnelle ne concerne pas le mandat actuel du président de la République, Patrice Talon qui passera le témoin en mai prochain ». Pourquoi cette révision ? D'après la mouvance présidentielle, relève le site d'information Banouto, « ce nouveau texte vise à renforcer la stabilité, la transparence et l'efficacité des institutions et la vitalité démocratique du Bénin ». L'opposition bâillonnée ? Alors, « la question pressante, estime pour sa part La Nouvelle Tribune, toujours à Cotonou, est de savoir si le Bénin, fort de ce nouveau cadre constitutionnel, peut désormais engager une trajectoire de développement plus sereine et plus rapide. Les arguments avancés en faveur de cette modification visent principalement à éliminer ce qui est perçu comme des freins structurels au progrès national, pointe le quotidien béninois. La classe dirigeante pointe souvent du doigt les cycles électoraux polarisés et les crises politiques récurrentes, les décrivant comme des sources de distraction et d'instabilité, empêchant la pleine concentration sur les politiques de développement économique et social. L'un des objectifs affichés est d'instaurer une sorte de trêve politique en apaisant le jeu électoral et institutionnel. (…) Cependant, la lecture de la classe politique et de la Société civile est loin d'être unanime, tempère La Nouvelle Tribune. Pour certains observateurs, (au contraire) l'adoption de cette loi modificative est un processus qui pourrait exacerber les fractures politiques et conduire à la non-participation d'une partie importante de l'opposition aux différents rendez-vous électoraux. » Déjà, note Aujourd'hui, le principal parti d'opposition, les Démocrates, a été écarté des élections locales et de l'élection présidentielle : « à l'évidence, affirme le site burkinabé, le président Patrice Talon, qui ne briguera (donc) pas un 3e mandat, est en train de modeler le paysage politique et institutionnel avant son départ du palais de la Marina. Il a ouvert un large boulevard pour son dauphin, Romuald Wadagni, lequel sans un challenger de poids, en l'occurrence celui des Démocrates, écarté pour cause de parrainage, est à 50 % déjà vainqueur de la présidentielle d'avril prochain. » Une « manœuvre savamment orchestrée » ? Le Pays, toujours au Burkina, revient sur cette réforme constitutionnelle : certes, elle « est présentée par ses promoteurs comme un instrument de paix, une architecture d'unité nationale et un rempart contre l'instabilité. Pourtant, derrière cet argumentaire officiel particulièrement séduisant, pourrait se dissimuler une opération politique minutieusement calibrée, affirme le quotidien ouagalais, destinée à consolider le système mis en place par l'actuel président Patrice Talon, à neutraliser une opposition déjà affaiblie et à protéger l'élite dirigeante contre d'éventuelles poursuites judiciaires. Sinon, s'interroge le journal, pourquoi ne pas avoir engagé cette réforme plus tôt, si son ambition réelle était de renforcer la démocratie béninoise ? Pourquoi intervient-elle précisément à la fin du mandat du président en exercice ? Ce timing, loin d'être anodin, nourrit l'hypothèse d'une manœuvre savamment orchestrée ». Le Pays cite notamment l'allongement des mandats électifs à sept ans, qui constitue, d'après lui, « un point majeur de crispation. Car, il réduit davantage encore l'espace du pluralisme politique. (…) Ce passage du quinquennat au septennat réduira, en effet, la fréquence des élections, verrouillera durablement le jeu politique et condamnera une opposition déjà fragmentée, à une longue traversée du désert… » Illusion démocratique ? Autre point qui pose problème, selon Ledjely en Guinée : la création d'un Sénat : « car un élément interpelle, pointe le site guinéen : aucun futur sénateur ne sera élu. Tous seront membres de droit ou désignés. Et détail ultime : parmi les membres de droit figureront… les anciens présidents. Évidemment, diront certains. Beaucoup y voient un point de chute soigneusement aménagé par le président Patrice Talon lui-même. » Globalement, relève encore Ledjely, sous la présidence Talon, « le Bénin avait semblé incarner l'un des rares îlots d'espérance. En particulier, la confirmation par Patrice Talon qu'il ne briguerait pas un troisième mandat avait séduit. Au point que, dans le sillage des lauriers qui lui étaient tressés, on avait soudain oublié le sort des détenus politiques, dont Reckya Madougou (emprisonnée depuis plus de quatre ans). Mais peut-être avons-nous célébré trop tôt le chef de l'État béninois, soupire Ledjely. Entre l'absence de fait de l'opposition à la prochaine présidentielle et les récentes modifications constitutionnelles aux objectifs suspects, la victoire démocratique que l'on croyait entrevoir paraît bien illusoire ». À lire aussiBénin: l'adoption d'une nouvelle réforme constitutionnelle suscite de vifs débats dans la classe politique
« Je crois être apprécié en Algérie » : une petite phrase signée Laurent Nunez, le ministre français de l'Intérieur, que n'aurait certainement pas prononcée son prédécesseur Bruno Retailleau, très remonté contre l'Algérie. Laurent Nunez, interrogé par La Tribune Dimanche, après la libération cette semaine de l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal. « Cette libération a-t-elle été facilitée par le départ de Bruno Retailleau ? », lui demande d'emblée La Tribune Dimanche. « Je ne dirais pas ça, répond diplomatiquement Laurent Nunez, ce qui a permis de renouer avec l'Algérie, c'est d'abord notre volonté affichée, au sein du gouvernement, de rediscuter ». « Vos liens personnels ont-ils pu jouer dans le changement d'attitude d'Alger ? », demande encore le journal au ministre de l'Intérieur qui répond : « Peut-être. J'ai des origines pieds-noirs et je crois être apprécié en Algérie, pays avec lequel j'ai toujours beaucoup travaillé. » Peut-on alors parler de « normalisation » des relations avec l'Algérie ? Évoquant la libération de Boualem Sansal, le ministre parle d'un « geste d'humanité » et « d'un geste d'apaisement ». Évoquant aussi, la situation du journaliste français Christophe Gleize, toujours emprisonné en Algérie, Laurent Nunez explique que « son souhait le plus fort est qu'il soit, lui aussi, libéré ». Résister à Vladimir Poutine « Les résistants de l'ombre » : c'est ainsi que L'Express appellent celles et ceux qui résistent encore au régime de Vladimir Poutine. Pas question toutefois d'aller à leur rencontre et de les interviewer sur place. « Les conversations, nous dit L'Express, ont eu lieu par la messagerie cryptée Signal. » Deux de ces résistants, « ont préféré garder leur caméra éteinte, au moment de témoigner. Tous ont relu, avant publication, leur interview, pour s'assurer qu'il n'y restait aucune information risquant de les identifier ». L'Express a ainsi interrogé Sofia, une activiste qui a rejoint l'ONG Mémorial, désormais dissoute… mais toujours vivante. Après l'invasion de l'Ukraine, raconte Sofia, « j'ai pensé à quitter le pays, puis je me suis dit : "C'est important de continuer à protester depuis la Russie. Si tout le monde s'en va, qui va agir ici ?" » « Avec Mémorial, raconte encore Sofia, j'organise des envois de lettres aux prisonniers politiques, je cherche des personnes prêtes à travailler avec nous, et je fais de l'activisme mémoriel. Cela consiste à afficher la mémoire dans la rue. » Par exemple, « apporter des fleurs à la pierre des Solovki », dédiée aux victimes du totalitarisme. Ceci étant, Sofia ne se berce pas d'illusions et reconnaît « qu'il est peu probable que l'État russe s'effondre bientôt. » Pagaille « Ailleurs aussi… C'est le bordel », titre l'hebdomadaire Marianne, « l'instabilité gouvernementale et le désordre parlementaire ne touchent pas seulement Paris. La vie politique à Madrid, à Berlin, à Londres ou à la Haye, apparaît tout aussi tumultueuse ». En France, rappelle Marianne, « les députés français s'écharpent à coups d'amendements et d'invectives, menacent à chaque séance de renverser le quatrième gouvernement depuis septembre 2024, montent et démontent des coalitions plus ou moins baroques au gré des lois proposées. » Mais ce n'est guère mieux ailleurs, estime Marianne, qui prend pour exemple « le blocage budgétaire en Espagne », ou encore « les négociations qui s'étirent pendant des mois, aux Pays-Bas ou en Autriche, pour former des gouvernements stables ». Alors comment expliquer cette instabilité ? L'hebdomadaire rappelle d'abord que « depuis une quarantaine d'années, le continent européen vit à l'heure du néolibéralisme. » Et pour Marianne, pas de doute : « Le refus de prendre en compte les préoccupations de la majorité populaire, diabolisée, a abouti en Europe à l'émergence de forces politiques populistes qui ont remis en cause le traditionnel bipartisme gauche-droite ». D'où une instabilité croissante. Insaisissable Courrier international nous conseille la lecture d'un article du journal colombien El Malpensante, au sujet d'un célèbre voleur de livres. « John Alexander Cordona Peluza est connu comme le loup blanc à Bogota, raconte Courrier international. Voleur de livres en plein jour, pratiquement au vu et au su de tous, il tient un commerce clandestin d'ouvrages qui questionnent la société et prônent la rupture. » El Malpensante le décrit comme un homme « au cuir épais tanné par la rue », avec « aux oreilles deux anneaux en métal » et « un double piercing à la bouche ». Alors pourquoi cet homme vole-t-il des livres ? Selon le journaliste d'El Malpensante qui s'est penché sur la question, « il ne vole pas par conviction idéologique. Il ne se voit pas en justicier de la culture, en grand saboteur du système. Les témoignages que j'ai recueillis concordent (précise le journaliste). Pour lui, le vol est une farce conçue au millimètre près. Un mélange de calcul, d'invisibilité et d'adrénaline ». Bref, un voleur littéralement insaisissable... À lire aussiLibération de Boualem Sansal par l'Algérie: la diplomatie française en question
Chaque semaine, Johanna Boubekeur passe en revue les arnaques du moment qui ont la cote en régions ! Découvrez sa chronique du vendredi 7 novembre 2025. Tous les jours, retrouvez en podcast les meilleurs moments de l'émission "Ça peut vous arriver", sur RTL.fr et sur toutes vos plateformes préférées.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Les tensions entre les deux hommes sont de plus en plus perceptibles » : c'est ce qu'observe, comme de nombreux médias ouest-africains, Le Pays. « Au cœur de la crise, résume le journal burkinabé : l'organisation de la "Coalition Diomaye président", du nom de cette entité créée pour rassembler les soutiens à la candidature de Bassirou Diomaye Faye en 2024. » « Les deux hommes n'arrivent pas à s'accorder sur la personne qui doit diriger cette coalition. Le président Bassirou Diomaye Faye a annoncé, dans une note publiée le 11 novembre, la démission de Aïssatou Mbodj, proche d'Ousmane Sonko. En remplacement, il a nommé Aminata Touré (aussi surnommée « Mimi Touré », ndlr) qui est sa conseillère spéciale et coordinatrice de sa campagne électorale en 2024. La réaction du Premier ministre a été immédiate, relate Le Pays. Ousmane Sonko a convoqué une réunion du Pastef, le parti au pouvoir qu'il dirige. Dans la foulée, le bureau politique de ce parti a affirmé que Bassirou Diomaye Faye "n'avait pas le pouvoir de démettre" Aïssatou Mbodj, et il a rejeté la candidature d'Aminata Touré. Le moins que l'on puisse dire, conclue Le Pays, c'est que le conflit est désormais ouvert au sommet de l'État. » Le Pays qui précise, d'ailleurs, qu'Ousmane Sonko a « snobé » le Conseil des ministres de ce mercredi 12 novembre. Aminata Touré entre les deux dirigeants C'est donc la nomination d'Aminata Touré qui a « déclenché une véritable tempête au sein du mouvement », « une explosion de tensions sur le groupe WhatsApp officiel de la coalition, devenu en quelques heures un champ de bataille numérique », raconte Afrik.com. « Certains ont félicité Mimi Touré, saluant "une femme d'expérience et de rigueur", tandis que d'autres ont dénoncé un "coup de force politique". Réputée pour son franc-parler et son sens de la méthode, Diomaye Faye espère qu'elle saura transformer la coalition en un instrument politique plus efficace. » Mais depuis le Sénégal, Le Quotidien revient sur la carrière de ce « personnage politique controversé ». Ancienne Première ministre de Macky Sall, passée dans l'opposition, « les regards inquisiteurs se posent toujours sur elle à cause de son passé critique sur le leader du Pastef », rappelle Le Quotidien, qui revient aussi sur ses « terribles défaites électorales » ayant « nourri les critiques de ses détracteurs qui la présentent comme une figure sans "base électorale" solide ». Aminata Touré, une « femme combative », résume le quotidien sénégalais, dont « l'ascension fulgurante et le caractère entier ont suscité autant d'admiration pour sa compétence et sa rigueur que d'animosité en raison de son autonomie et de ses ambitions ». C'est elle qui se retrouve, écrit Le Quotidien, « au milieu de ce duel fratricide ». Jusqu'où ira ce « duel » ? « Du duo, on a glissé au duel », confirme Aujourd'hui au Faso, observant cette « bataille à fleurets mouchetés depuis des mois, de plus en plus frontal » entre Diomaye Faye et Sonko. « Comme deux lutteurs au stade, forcément il y en aura un à terre », prédit Aujourd'hui au Faso, qui voit « les attaques au fil du quinquennat se multiplier », puisque le président pourrait penser à un second mandat, alors que le Premier ministre pourrait envisager de participer à la présidentielle de 2029… L'ancien « duo gagnant » qui suscitait, pas plus tard que l'an dernier, rappelle Le Pays, « tant d'admiration auprès des Sénégalais et de tous les partisans de la démocratie ». Désormais, « confronté à ce qui apparaît comme une crise d'autorité, avec un Premier ministre qui, visiblement, prend trop de place au point de lui faire de l'ombre, le président se serait-il enfin décidé à reprendre la main ? », s'interroge Le Pays, qui assure que « les jours à venir s'annoncent déterminants ». Priorités économiques Une chose est sûre, pour Dakar Matin : l'unité politique est « un impératif pour la stabilité économique ». « Dans un contexte marqué par un endettement croissant et une tension budgétaire persistante, le Sénégal ne peut se permettre la moindre fissure politique au sommet de l'État. » « Trois scénarios s'esquissent, d'après Dakar Matin : la rupture, qui provoquerait un choc économique brutal ; la cohabitation conflictuelle, source d'immobilisme et de lenteur réformatrice ; ou la réconciliation, seule issue capable de restaurer la confiance et de relancer la dynamique de développement. » « L'enjeu est historique, prévient encore le média dakarois. Chaque mois d'instabilité politique se traduit par des milliards de francs CFA perdus et des opportunités économiques manquées. Dans un pays en quête d'émergence, la stabilité n'est pas un idéal abstrait : c'est une condition vitale à la prospérité collective. » À écouter aussiBras de fer Sonko/Diomaye: «Une crise politique profonde qui va se métastaser en crise institutionnelle»
Publié dans le quotidien Libération, l'économiste a envoyé quelques messages ciblés : au menu retraites, situation financière française et programme économique du Rassemblement National Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bonjour et bienvenue dans la revue de presse hebdo et audio du secteur retail / e-commerce en France proposée par Les Digital Doers en partenariat avec le One to One Retail Ecommerce de Monaco.
Alors que le premier ministre israélien est poursuivi en justice dans trois affaires financières, le président américain a écrit au président israélien pour exhorter à gracier Benjamin Netanyahu. Une intervention qui n'a aucune chance d'aboutir au vu de la loi israélienne… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La Cour criminelle spéciale de Libreville n'a pas traîné… Moins de 48 heures après l'ouverture des débats lundi, Sylvia et Noureddin Bongo, épouse et fils du président déchu Ali Bongo, ont été condamnés mardi 11 novembre, au soir, par contumace à vingt ans de prison et à de lourdes amendes. Ils étaient notamment accusés de détournement de fonds publics et d'association de malfaiteurs. La cour a suivi les réquisitions du procureur. « Selon le magistrat, relate le site Gabon Review, Sylvia et Noureddin Bongo ont “travesti le pouvoir présidentiel“ après l'accident vasculaire cérébral du président Ali Bongo Ondimba en 2018. Il a décrit “un duo culturellement éloigné du pays, mais pécuniairement très proche“, estimant que l'ex-première dame aurait perçu 16 milliards de francs CFA du Trésor public pour ses “besoins personnels“. Le procureur a par ailleurs évoqué des preuves présumées de blanchiment d'argent, notamment l'achat de jets privés et de biens immobiliers de prestige à Londres et Marrakech, financés par des fonds publics. » 4 millions d'euros par mois ? Gabon actu, autre site d'information gabonais, met en avant le témoignage de Kim Oum, homme à tout faire de l'ex-Première dame : « “Sylvia Bongo dépensait plus de 4 millions d'euros par mois, soit plus de deux milliards de Francs CFA", a-t-il affirmé. "L'argent venait du Trésor public“. L'homme, d'origine coréenne, précise Gabon actu, arrêté avec des mallettes d'argent estimé à plusieurs milliards de francs CFA le 30 août 2023, le jour de coup d'État, a révélé également que 500 millions de francs CFA avaient été décaissés du Trésor public pour corrompre les membres du Centre gabonais des élections. 80 milliards avaient également été mobilisés pour la campagne du scrutin présidentiel 2023, a-t-il allégué. Autre révélation troublante faite par Kim Oum, lors de l'audience, pointe encore Gabon actu : l'achat de l'actuelle résidence cossue de l'ex-couple présidentiel, dans un des quartiers les plus huppés à Londres, aurait coûté plus de 44 milliards de francs CFA et l'acquisition aurait été faite au nom de Sylvia Bongo. » Une « parodie de justice » ? Sylvia Bongo et son fils étaient donc absents du procès. Ils vivent à Londres depuis le mois de mai, après avoir passé plus de vingt mois en détention. Leurs avocats, qui n'étaient pas présents non plus à l'audience, dénoncent un procès « inéquitable ». « C'est une parodie, affirme l'un d'entre eux cité par Le Monde Afrique, une parodie qui se joue en dehors de tout cadre légal. Le seul but est de les jeter en pâture à l'opinion publique et de permettre au président Brice Oligui Nguema de faire oublier sa trahison. » Le Monde Afrique qui précise aussi que « depuis qu'ils sont à Londres, Sylvia et Noureddin Bongo ont multiplié les opérations médiatiques pour contre-attaquer, dénonçant le sort que le nouveau régime leur a fait subir. Arrêtés dans les heures qui ont suivi le putsch et détenus dans la prison de Libreville puis au sein même du palais présidentiel, ils affirment avoir été torturés par des militaires proches de Brice Oligui Nguema. » Interrogé par Le Point Afrique, Noureddin Bongo affirme : « Je n'ai jamais détourné un centime d'argent public », tout en soutenant qu'il ne « peut pas être tenu responsable des manquements ou de la politique de son père ou de son grand-père », respectivement Ali et Omar Bongo. Ali Bongo épargné ? À noter qu'Ali Bongo ne faisait pas partie des accusés. En raison, vraisemblablement, de son état de santé. Mais au-delà, commente Le Pays au Burkina Faso, « un procès de l'ancien chef de l'État aurait été d'autant plus difficile pour le pouvoir que le Général Brice Clotaire Oligui Nguema est connu pour avoir été un homme de confiance du président déchu, puisqu'il était le commandant de la Garde républicaine. Difficile donc pour l'officier-président de faire le procès de son prédécesseur qu'il a servi pendant des années avant de le renverser dans les conditions que l'on sait, sans paraître se tirer une balle dans le pied. » Vraie rupture ou opération politique ? En tout cas, résume Afrik.com, « pour le régime du général Brice Oligui Nguema, ce procès illustre la volonté de rupture avec l'ère Bongo et la lutte contre la corruption. Les autorités présentent cette procédure comme un acte de justice réparatrice, visant à restituer à l'État les richesses indûment accaparées. Mais pour de nombreux observateurs, cette offensive judiciaire, menée en l'absence des accusés, soulève des doutes sur la sincérité du processus. Certains y voient une opération politique destinée à consolider le nouveau pouvoir tout en discréditant définitivement le clan Bongo. » À lire aussiGabon: Sylvia et Noureddin Bongo condamnés à vingt ans de prison en leur absence pour détournement de fonds publics
Alors que les infiltrations russes se multiplient, la défense ukrainienne se fragmente. Un front contraint d'être tenu par des chauffeurs, des ingénieurs en informatique et des cuisiniers… Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
« Après 17 jours d'âpres négociations à Dakar, le Sénégal, l'État le plus endetté d'Afrique, proche du défaut de paiement, n'est pas parvenu, la semaine dernière, à conclure un accord avec le FMI, le Fonds Monétaire International. Il y a pourtant urgence, s'exclame Le Monde Afrique. Étranglé par une crise de la dette, le Sénégal voit son économie tourner au ralenti depuis que l'institution monétaire a suspendu, en mai 2024, un prêt d'1,5 milliard d'euros. Cette décision avait suivi la révélation d'une dette cachée de près 7 milliards de dollars, imputée par les nouvelles autorités, au pouvoir depuis avril 2024, au régime précédent de Macky Sall. Éventée d'abord par le premier ministre, Ousmane Sonko, puis confirmée, en octobre 2024, par l'Inspection générale des finances, l'affaire a pris de l'ampleur quand la Cour des comptes a estimé, en février dernier, que les chiffres de la comptabilité publique étaient faux. » Les autorités au pouvoir depuis 2024 accusent donc le précédent gouvernement d'avoir dissimulé les vrais chiffres sur des indicateurs clefs comme la dette publique et le déficit budgétaire. Le poids de la dette Pour sa part, « le FMI a voulu se montrer plutôt rassurant », du moins en façade, pointe Jeune Afrique, en affirmant que le nouveau pouvoir « fait preuve d'un engagement fort en faveur de la transparence et des réformes, en prenant des mesures concrètes pour s'attaquer aux causes profondes de la dette cachée passée. » Toutefois, aucun accord n'a été signé donc entre l'institution financière internationale et le Sénégal. Et pendant ce temps, relève Afrik.com : « La dette dévore les ressources publiques. L'impact de cette spirale négative est directement ressenti dans le budget de l'État. Contraint d'emprunter à des taux plus coûteux, le service de la dette sénégalaise s'envole. Le pays devra mobiliser 30 % de ses ressources l'année prochaine simplement pour rembourser sa dette et ses intérêts. Ce montant représente quasiment l'équivalent des budgets nationaux de l'Éducation et de la Santé réunis. » Un sacrifice de deux ou trois ans… Face aux difficultés économiques, et afin de reprendre la main auprès des militants et sympathisants, le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a tenu un meeting samedi dernier à Dakar. « Un rassemblement pour montrer qu'il est toujours l'homme le plus populaire du pays, commente Jeune Afrique. (…) Et, comme on pouvait s'y attendre, Ousmane Sonko n'a pas fait dans la dentelle. Manches retroussées et notes en main, Ousmane Sonko a d'abord réclamé aux Sénégalais “un sacrifice de deux ou trois ans“ supplémentaires, avant de multiplier les diatribes contre l'opposition qui essaie de se remobiliser en tirant parti de la déception exprimée par certains, après dix-huit mois de gouvernance de son duo avec le président Bassirou Diomaye Faye. “Tous nos problèmes aujourd'hui viennent de l'APR, de son président et du régime passé. C'est un parti criminel qui doit être dissous pour haute trahison. Il a perdu toute légitimité dans ce pays“, a accusé le chef du gouvernement, qui a menacé de prison toute personne “qui nierait l'existence d'une dette cachée“. Un avertissement, note Jeune Afrique, à peine voilé en direction de l'ancien chef de l'État Macky Sall qui, ces derniers mois, mobilise communicants et avocats de renom pour contester la dissimulation d'une partie de la dette du pays sous son administration. » Contre-attaque de l'opposition Et l'opposition n'a pas tardé à réagir… « L'APR a vivement répliqué », relève le site Dakar Actu. « Accusant le Premier ministre de s'être livré à une “logorrhée infecte“, mêlant “mensonges, diffamations et révisionnisme historique“. (…) Le parti de Macky Sall s'est particulièrement insurgé contre l'allégation d'une supposée “dette cachée“ évoquée par Ousmane Sonko. » L'ancien ministre de l'Économie de Macky Sall, Doudou Ka, s'est également exprimé hier. Ses propos sont repris par Seneweb : « “la dette publique du Sénégal ne peut pas être cachée“, affirme-t-il. Il accuse les nouvelles autorités d'avoir intégré des éléments qui n'étaient pas auparavant comptabilisés dans la dette publique : comme les dettes issues d'opérations de trésorerie avec les banques locales, ou encore l'agrégation des dettes contingentes des sociétés nationales autonomes. » Alors qui a raison ? Qui a tort ? Ce qui est sûr, c'est que les difficultés économiques du Sénégal sont bien réelles et que les Sénégalais vont devoir se serrer la ceinture… La Tribune à Dakar affiche un certain pessimisme en Une : « bientôt d'énormes difficultés pour payer les salaires, reprise imminente des coupures d'électricité, impact immédiat sur les marchés et pression économique croissante sur les entrepreneurs locaux. » À lire aussiSénégal: à Dakar, le Pastef organise un meeting géant pour remobiliser ses militants
Après avoir découvert l'un des plus gros gisements aurifères du monde en Équateur, le géologue canado-britannique devenu richissime, Keith Barron, se penche sur l'ouest français. Un projet qui fait face à une contestation crescendo. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Bloquer, détourner et parfois détruire les camions de carburants qui approvisionnent le Mali par la route : « c'est un blocus d'une redoutable efficacité qu'impose, depuis deux mois, le JNIM, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans, constate Jeune Afrique. Les axes majeurs reliant Bamako au reste du pays sont désormais très largement paralysés. Et la situation ne cesse de se dégrader, tant la stratégie amorcée par le groupe jihadiste depuis début septembre frappe, par un effet domino imparable, la quasi-totalité des secteurs. Si le transport et la logistique sont évidemment les premiers touchés, les conséquences se font désormais sentir sur l'énergie, l'agriculture, les mines et même l'éducation. "S'il n'y a pas de carburant, au Mali, cela signifie que tout s'arrête, puisqu'il n'y a pas d'alternative au transport routier", résume un responsable d'une société de logistique interrogé par le site panafricain. "Le vivrier, les personnes, les biens, le gaz… Absolument tout est transporté par voie routière. Donc à partir du moment où vous n'avez plus ni voie sécurisée, ni carburant, l'économie est à l'arrêt" ». Bamako pas sur le point de tomber… C'est dans ce contexte que la France, après les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Italie, a conseillé vendredi à ses ressortissants présents au Mali de quitter le pays. Pour autant, relève Afrik.com, « les jihadistes du JNIM ne semblent pas préparer une attaque militaire directe contre Bamako. Leur stratégie consisterait plutôt à asphyxier lentement la capitale par des blocus successifs. Les rançons versées en échange de la libération d'otages, entre 50 et 70 millions d'euros récemment, selon plusieurs sources, renforcent considérablement les moyens du groupe jihadiste. Cet afflux d'argent liquide permettrait au JNIM d'acquérir des armes lourdes, des véhicules, du carburant et des drones, mais aussi de financer sa propagande et de recruter plus efficacement ». En effet, renchérit le chercheur Boubacar Haidara sur le site The Conversation : « à ce stade, les jihadistes sont loin d'avoir les moyens de prendre la capitale. (…) On pourrait même penser que le JNIM lui-même a été surpris par l'ampleur inattendue des conséquences de ses actions autour de Bamako, lesquelles, en réalité, ne requièrent pas de moyens militaires particulièrement importants. (…) L'annonce alarmiste d'une éventuelle prise de contrôle du Mali par ce groupe, dans la perspective de gouverner le pays, estime encore Boubacar Haidara, revient à accorder une importance excessive aux conséquences, certes spectaculaires, d'une crise ponctuelle, plutôt qu'à une évaluation globale des actions du JNIM, et des capacités réelles que révèle sa force militaire observable ». Vers une extension de la crise ? En tout cas, attention, toute « l'Afrique de l'Ouest risque la paralysie économique », prévient un observateur cité par Le Point Afrique : « les pays voisins ne s'impliquent pas suffisamment, notamment pour sécuriser les axes routiers stratégiques – Abidjan-Bamako, Conakry-Bamako, Dakar-Bamako ou encore ceux venant de Mauritanie. Il faudrait mobiliser des forces armées pour protéger ces convois, car si rien n'est fait sur le volet purement économique, cette crise deviendra ouest-africaine. À force de laisser pourrir le Mali, prévient-il, c'est tout l'Ouest africain qui pourrait s'enfoncer dans le gouffre ». Résilience… La presse malienne pour sa part fait bloc… Sahel Tribune exalte le courage des chauffeurs routiers dont les représentants ont été récemment reçus par le Premier ministre Abdoulaye Maïga : « face aux défis sécuritaires et logistiques, ils ont exprimé leur détermination à poursuivre leur mission, malgré les risques et ont réaffirmé leur engagement total envers la nation. (…) Les chauffeurs et conducteurs routiers du Mali se dressent comme des acteurs clés de la résilience nationale ». Pour sa part, L'Essor affirme que « la distribution du carburant reprend progressivement dans les stations-service de Bamako. Les files d'attente se raccourcissent et les usagers retrouvent peu à peu leur sérénité ». Enfin, Aujourd'hui-Mali s'en prend aux puissances occidentales qui ont demandé à leurs ressortissants de quitter le pays : « La récente multiplication de ces messages diplomatiques alarmistes ne saurait être interprétée comme un simple geste de précaution humanitaire. Elle s'inscrit plutôt dans une logique de pression indirecte, affirme Aujourd'hui Mali, visant à affaiblir la crédibilité du gouvernement malien en amplifiant artificiellement le sentiment d'insécurité. Les ressortissants étrangers, pour la plupart, sont déjà recensés et informés par des circuits officiels précis ; ces alertes publiques et médiatisées n'ajoutent donc rien à la sécurité réelle, mais contribuent à nourrir une peur collective savamment entretenue ».
C'est un sondage de L'Opinion qui fera sûrement plaisir à l'ancien Président de la République : les trois quarts des partisans de son parti, les Républicains aimeraient le voir revenir en politique. Mention légales : Vos données de connexion, dont votre adresse IP, sont traités par Radio Classique, responsable de traitement, sur la base de son intérêt légitime, par l'intermédiaire de son sous-traitant Ausha, à des fins de réalisation de statistiques agréées et de lutte contre la fraude. Ces données sont supprimées en temps réel pour la finalité statistique et sous cinq mois à compter de la collecte à des fins de lutte contre la fraude. Pour plus d'informations sur les traitements réalisés par Radio Classique et exercer vos droits, consultez notre Politique de confidentialité.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Nouvel Obs les appelle « les résistantes de l'ombre ». « Dans les territoires occupés par les Russes », nous dit l'hebdomadaire, « l'opposition s'organise et les femmes sont en première ligne. Et la répression est inouïe ». Elle vise parfois de simples gestes : comme « porter un vernis à ongles jaune et bleu (les couleurs de l'Ukraine) ou un post anti-russe sur Instagram, un partage de pétition ou encore des slogans griffonnés sur un mur ». « Sur ce front qui ne dit pas son nom », poursuit le Nouvel Obs, « les femmes sont en première ligne. Parce qu'elles connaissent les rues, les visages, les habitudes des habitants. Parce qu'on se méfie moins d'elles. Mais surtout parce qu'elles refusent la soumission ». Certaines agissent seules, d'autres se sont organisées en réseau et « mènent clandestinement des actions non-violentes ». Il s'agit parfois de « transmettre des coordonnées GPS » ou « d'observer des convois militaires ». Le Nouvel Obs a rencontré l'une de ces résistantes ukrainiennes, Aliona Romanenko, arrêtée et torturée par les Russes, et désormais réfugiée à Kiev, « en zone libre ». Elle évoque ces moments de captivité où « on la forçait à creuser sa propre tombe ». « J'étais surtout triste pour mes proches », dit-elle, « mais j'étais en paix avec moi-même. J'ai fait ce qui devait l'être. Je le referai sans hésiter ». Otages d'Alger La presse s'intéresse également au sort de deux Français, un écrivain et un journaliste, emprisonnés en Algérie. La photo de Boualem Sansal s'affiche en Une du Journal du Dimanche, avec ce titre : « Un an déjà. Un an après l'emprisonnement de l'écrivain franco-algérien, âgé et malade, la mobilisation ne faiblit pas pour réclamer la libération de "l'otage d'Alger" ». Pour Le Journal du Dimanche, Boualem Sansal est certes un écrivain, mais surtout « un lanceur d'alerte qui aura foré et révélé ce totalitarisme qui vient, le totalitarisme islamiste. Sansal dérange autant à Alger qu'à Paris, il tient en effet un langage de vérité dont on sait par expérience qu'il n'est pas toujours bon à tenir ». Le Nouvel Obs de son côté, a choisi de mettre en avant celui qu'il appelle « l'autre otage du régime algérien » : le journaliste Christophe Gleize « dont le nom est moins connu que celui de Boualem Sansal, mais le sort, aussi inquiétant. Entré en Algérie en mai 2024, afin de réaliser un reportage sur le club de football JS Kabylie, le journaliste français purge une peine de sept ans de prison pour "apologie du terrorisme". Son procès en appel se tiendra le 3 décembre », nous explique le Nouvel Obs. Pour Le Journal du Dimanche, les deux hommes, Christophe Gleize et Boualem Sansal, « sont les prisonniers d'une relation exécrable entre la France et l'Algérie », « otages innocents d'un régime de plus en plus crispé envers la France ». Les parents de Christophe Gleize, eux, se veulent « optimistes » et le Nouvel Obs met en avant les quelques signes qui pourraient changer la donne. Avec notamment, le remplacement au ministère français de l'Intérieur de Bruno Retailleau, « très virulent contre le régime algérien », par Laurent Nunez. L'hebdomadaire espère visiblement que celui-ci sera plus diplomate. Traducteur ou maçon Que nous réserve l'Intelligence Artificielle ? « Avec l'IA, la fin des cadres », annonce Marianne, annonce illustrée par un dessin, où l'on voit un robot penché sur un ordinateur, alors qu'un humain passe l'aspirateur à ses pieds. Selon l'hebdomadaire, le phénomène a déjà commencé : Marianne évoque « des charrettes d'où débordent des cols blancs et des Bac + 5 ». Marianne qui a réalisé à partir de plusieurs études, un petit tableau, avec d'abord « les 10 professions les plus menacées ». Arrivent en tête, traducteur, historien, mathématicien, et même, en dixième position, journaliste… Dans les professions qui devraient être épargnées, on trouve, notamment, les ouvriers du bâtiment, les femmes de ménage ou les dentistes. C'est tout simple, nous explique l'ingénieur en IA Aymeric Roucher : « Seuls les métiers où l'intervention humaine est indispensable résisteront ». Reste évidemment à savoir ce que l'on entend par « intervention humaine ». Aymeric Roucher nous donne son point de vue sans hésiter : « Tous les métiers qui peuvent se faire en télétravail, et qui sont donc des métiers numérisables seront assez vite transformés en profondeur par l'IA… ». Quant à ce qui restera indéniablement lié à l'humain, l'ingénieur évoque « la main d'un artiste », « la conscience d'un juge », ou encore « la sollicitude d'un soignant. Ce sont autant de parts humaines qu'on ne remplacera pas par des IA » ajoute-t-il. Une concession qui ne suffit pas vraiment à envisager l'avenir avec optimisme...
« En Côte d'Ivoire, les législatives de 2025 se feront sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo » annonce en Une l'Infodrome. C'est l'ancien président qui l'a lui-même annoncé jeudi, « lors d'un Comité central du parti qui a décidé de boycotter le scrutin, estimant que les conditions d'un processus électoral libre, juste et transparent ne sont pas réunies », explique le site d'information ivoirien, qui rappelle également que les « prochaines élections législatives sont prévues le 27 décembre, dans la foulée de la présidentielle du 25 octobre remportée par le candidat du RHDP Alassane Ouattara ». Apanews de son côté, précise « que le comité central du PPA-CI, a également dénoncé l'environnement socio-politique délétère, ne se prêtant pas à de nouvelles élections », évoquant « répression, persécutions et harcèlement judiciaire ». Allusion, peut-être, à Damana Pickas, un proche de Laurent Gbagbo, dont Fraternité Matin annonce en Une la présentation « devant la justice pour atteinte à l'ordre public ». Le journal, proche du pouvoir, ajoute que « Damana Pickas a été « placé sous mandat de dépôt, pour une série d'infractions "extrêmement graves", notamment actes terroristes, assassinat, ou encore atteinte aux opérations électorales ». La liste est longue… La prestation de serment de Paul Biya « Paul Biya annonce les premières actions de son nouveau mandat », titre le Journal du Cameroun, qui évoque « un discours d'investiture dans lequel le président a annoncé les premières réalisations des sept prochaines années, insistant sur l'emploi des jeunes, le retour à la paix dans les régions en crise ainsi que le retour à l'ordre dans tout le pays ». Ailleurs en Afrique, les commentaires sont parfois acerbes. Au Sénégal, Sénéplus parle « d'un pouvoir zombie au Cameroun ». « Lors de son investiture », poursuit le site d'informations, « Paul Biya, 92 ans, est apparu confus et dépendant de son entourage pour accomplir les gestes d'un rituel qu'il maîtrise pourtant depuis 43 ans ». « Paul Biya, l'éternel recommencement », titre de son côté Afrik.com, qui parle d'un président « devenu plus qu'un chef d'État : une institution, un totem, un mythe d'état ». Pour autant, l'heure n'est pas aux applaudissements du côté de la presse burkinabé, notamment pour le Pays, qui évoque « la crise post-électorale », « crise qui n'a pas empêché Paul Biya d'organiser une cérémonie solennelle et pompeuse, pour célébrer avec faste, ce qu'il convient de qualifier "de mandat de la honte" ». En effet, poursuit Le Pays, « nul n'ignore dans quelles conditions le papy s'est fait réélire à la tête de ce pays, où le rêve de l'alternance reste une illusion sous son magistère ». Les Ougandais saluent l'élection du nouveau maire de New York Car le démocrate Zohran Mamdani, qui vient d'être élu, est né en Ouganda, pays « qu'il a quitté à l'âge de cinq ans, pour suivre son père en Afrique du Sud, avant de s'installer aux États-Unis », rappelle Africanews. Une élection « chaleureusement accueillie en Ouganda, pays d'Afrique de l'Est où le démocrate a vu le jour il y a 24 ans ». « Son ascension », nous dit Africanews, « est devenue une source d'inspiration pour la jeunesse ougandaise ». Le site panafricain a interviewé une présentatrice de radio ougandaise, « SiimaKyakuhaire, qui a rencontré Zohran Mamdani, alors qu'il évoluait encore dans le monde du rap. « C'est quelqu'un de très drôle, intelligent et plein d'entrain », raconte la présentatrice qui ajoute : « Ce que j'ai vraiment apprécié chez lui, c'est qu'il aimait l'Ouganda, et qu'il était enthousiaste à l'idée de faire le bien autour de lui ». Africanews rappelle aussi « que Zohran Mamdani a conservé sa nationalité ougandaise même après avoir été naturalisé américain en 2018 ».
C'est du moins ce qu'affirme l'opposant Issa Tchiroma Bakary, dont les propos sont rapportés notamment par le Journal du Cameroun. « Issa Tchiroma Bakary mentionne l'existence d'un "président élu par le peuple camerounais", c'est-à-dire lui-même, et "un président nommé par le Conseil constitutionnel", c'est-à-dire Paul Biya ». Reste que dans le même temps, pointe le Journal du Cameroun, « les institutions préparent l'investiture de Paul Biya. (Ce sera ce jeudi à midi). Ce vent contraire qui souffle sur les déclarations de l'opposant, qui continue (donc) de contester les résultats officiels du scrutin, pousse à se demander jusqu'où il pourra aller. Lui qui, pressentant son arrestation prochaine, est annoncé avoir pris ses quartiers dans un pays voisin, affirme le site camerounais. Et dont certains soutiens, en particulier les avocats Me Michèle Ndoki et Me Felix Agbor Balla, ont aussi préféré s'exiler pour éviter le sort réservé à certains leaders comme Anicet Ekane, Djeukam Tchameni, le Pr Aba'a Oyono et bien d'autres soutiens de l'opposant qui sont en détention depuis quelques jours ». Issa Tchiroma Bakary au Nigeria ? Issa Tchiroma Bakary serait donc à l'étranger, en l'occurrence au Nigeria. C'est ce que croient savoir plusieurs sites d'information, notamment Actu Cameroun qui publie une lettre du cinéaste camerounais Jean-Pierre Bekolo. Une lettre adressée au président nigérian, Bola Tinubu, et dans laquelle il lui demande de ne pas livrer Issa Tchiroma Bakary au régime de Yaoundé. En voici un extrait : « ne cédez pas à une demande d'extradition qui livrerait non pas un homme à ses bourreaux, mais, en mépris de la justice et de la conscience humaine, tout un peuple camerounais qui a voté pour lui. Lorsque le régime de Yaoundé viendra invoquer le droit, rappelez-lui ses propres violations du droit international et des droits fondamentaux ». Tensions et répression « Malgré le calme précaire observé à Yaoundé, le pays reste traversé par les tensions nées de la contestation des résultats de la présidentielle du 12 octobre. C'est ce que constate Jeune Afrique. Les vidéos montrant des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre continuent d'affluer sur les réseaux sociaux. Hier, la plupart des grandes villes du pays ont vécu leur troisième journée "ville morte", à la suite de l'appel lancé en fin de semaine dernière par Tchiroma Bakary, dont il est difficile de quantifier le suivi ». Le site Actu Cameroun donne des chiffres : plus de 2000 personnes auraient interpellées et seraient gardées à vue dans les prisons camerounaises. C'est ce rapporte Me Alain Ndam, coordonnateur du Collectif de défense des régions du Centre et du Sud, un collectif d'avocats. D'après lui, nombre de personnes arrêtées seraient blessés et un tiers d'entre elles seraient des mineurs. Biya « imperturbable » En tout cas, ce jeudi donc, « Paul Biya va prêter serment comme président du Cameroun pour la neuvième fois », relève le Journal du Cameroun. « Cela fait déjà 43 ans que le rituel se répète dans des contextes différents. D'abord pour succéder au président démissionnaire, puis pour avoir la légitimité populaire après la succession de 1982, plus tard pour confirmer son leadership dans un espace pluraliste après 1990 et enfin pour consolider sa domination sur la scène politique nationale depuis les années 2000. (…) Et cette année, les violences post-électorales viennent installer de nouveaux défis sociopolitiques ainsi qu'économiques à l'entame du huitième mandat ». Paul Biya qui reste « imperturbable », pointe Le Pays au Burkina Faso. « Il n'a jamais été aussi proche, à 92 ans et après plus de quatre décennies de règne, de réaliser son rêve de mourir au pouvoir et de bénéficier d'obsèques nationales. Quant au renouveau générationnel, il pourra toujours attendre au Cameroun, où le peuple est dans la résignation au point de s'en remettre à l'œuvre de Dame nature pour espérer voir arriver l'alternance ». Défis majeurs… « Et chaque jour davantage, relève Le Monde Afrique, jusque dans les rangs du pouvoir, on doute de la capacité de Paul Biya de pouvoir répondre aux multiples défis du pays. Des défis pourtant majeurs et pas seulement socio-économiques. Les régions anglophones et séparatistes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest affichent un calme trompeur, imposé par la force publique. L'Extrême-Nord reste vulnérable aux intrusions des groupes islamistes basés au Nigeria voisin. C'est l'unité même du pays qui est en jeu. Une unité menacée dont le président rabâche pourtant à longueur de slogans qu'il en est le meilleur garant ».