POPULARITY
Categories
En cette fin de semaine, se referme la Conférence pour le Climat, la COP30 de Belém au Brésil, aux portes de la gigantesque forêt amazonienne. Nous avons proposé 4 Grands Reportages de Lucile Gimberg sur l'Amazonie brésilienne, un sur l'Amazonie péruvienne avec Martin Chabal et un en vis-à-vis du Brésil sur ce poumon vert de l'Afrique, le Bassin du Congo parcouru par Rolf Stève Domia-Leu. Nous commençons par ce Bassin du Congo et sa forêt, et finissons aux côtés de Lucile Gimberg. République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. Un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix. Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée… Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
En RDC, voilà bientôt 10 mois que, face à la guerre à l'Est, l'Église catholique et les églises protestantes réclament un dialogue national inclusif. Mais le président Tshisekedi fait la sourde oreille. Est-ce à dire que le projet tombe à l'eau ? Pour les catholiques, Mgr Donatien Nsholé est le secrétaire général de la Cenco, la Conférence épiscopale nationale du Congo. Et pour les protestants, le Révérend Eric Nsenga est le secrétaire général de l'ECC, l'Église du Christ au Congo. De passage à Paris, tous deux répondent aux questions de Patient Ligodi et de Christophe Boisbouvier. À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: où en est le dialogue national porté par les confessions religieuses? À lire aussiCrise dans l'est de la RDC: pour l'opposant Martin Fayulu, le dialogue entre Congolais reste déterminant
En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. » Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel. 11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre. 14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne. 16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).
À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples
Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima) Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.
We beantwoorden luisteraarsvragen! Verdwijnt het ID-label bij Volkswagen? En waarom is er zo weinig aandacht voor rijden op lpg? Verder maken we kennis met de volledig nieuwe en bloedsnelle elektrische Porsche Cayenne. De diefstal van proefritauto's en ander tijdelijk vervoer (zoals huurauto's) neemt sterk toe. En Wouter test de Lancia Ypsilon HF. Luisteraarsvragen Meindert en Wouter beantwoorden luisteraarsvragen. Blijft het ID-label van Volkswagen bestaan? Zit er (groot) verschil tussen elektromotoren? En waarom praten we zo weinig over rijden op lpg? Nieuwe Cayenne Er is een volledig nieuwe Porsche Cayenne. De vierde generatie komt enkel elektrisch op de markt en de Turbo-variant is bizar snel. Te gast is Tom Wouda van Porsche Nederland. Proefritfraude Diefstal van proefritauto’s, of andere tijdelijk vervoer (zoals lease- en huurauto's) neemt flink toe. We Mirjam van der Esch, commercieel manager bij dataleverancier RDC. Lancia Wouter test de Lancia Ypsilon HF. Bekijk hier de video. Contact? Een vraag of opmerking? Mail naar autoshow@bnr.nl Of reageer via Spotify, X of Instagram. Meer luisteren? Breek de week | Onze midweekse podcast waarin we het belangrijkste autonieuws bespreken. Luister hier. Petrolheads | Bas van Werven en Carlo Brantsen bespreken op geheel eigen wijze het autonieuws. Abonneer hier. Auto Update | Het laatste autonieuws, met Bas van Werven en Noud Broekhof. Abonneer hier. See omnystudio.com/listener for privacy information.
Retour sur la performance de Chancel Mbemba lors des qualifications au Mondial, lui qui a porté la République démocratique du Congo vers les barrages intercontinentaux. A 31 ans, le capitaine des Léopards retrouve son meilleur niveau après une saison blanche. Il symbolise la réussite de son pays, qui attend de retrouver la Coupe du monde depuis 1974. Un mois avant la CAN, la RDC de Sébastien Desabre a-t-elle changé de statut ? Un podcast présenté par Marie-Amélie Motte, avec Nabil Djellit et Hervé Penot. Enregistrement : Léa Leostic.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima) Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.
Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.
Salut c'est Floune, Bienvenue dans Papas Poules, le podcast le plus sous-côté de la parentalité ! Ici c'est un peu comme la maison des maternelles mais en mieux. Aujourd'hui je vous propose le before de l'épisode 47. C'est parti ! Dans cette trilogie spéciale du podcast Papas Poules, nous plongeons au cœur de trois conflits majeurs : l'Ukraine, la Palestine et la République Démocratique du Congo.Avec Yannick Quéau, directeur du GRIP en Belgique, nous analysons l'histoire et les enjeux géopolitiques de ces guerres, tout en mettant en lumière leur impact sur les populations les plus vulnérables : les enfants.Comment grandir dans un environnement marqué par la violence ? Quelles conséquences psychologiques, sociales et éducatives pour ces générations ? Et quelles pistes pour espérer un avenir plus serein ?Un voyage nécessaire pour comprendre, réfléchir et ne jamais oublier que derrière chaque conflit, il y a des visages d'enfants.À la semaine prochaine pour l'épisode complet. Floune Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un accident dans une mine illégale près de Kolwezi, en RDC, a fait au moins 70 morts ; un de plus dans une région où des centaines de milliers de personnes travaillent sans règles et sans sécurité, à extraire les minerais qui servent à nos objets numériques et ceux de la transition écologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un accident dans une mine illégale près de Kolwezi, en RDC, a fait au moins 70 morts ; un de plus dans une région où des centaines de milliers de personnes travaillent sans règles et sans sécurité, à extraire les minerais qui servent à nos objets numériques et ceux de la transition écologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.
Le procès de Roger Lumbala s'est ouvert, le 12 novembre 2025, devant la Cour d'assises de Paris. L'ex-rebelle congolais est accusé de complicité de crimes contre l'humanité commis dans l'Ituri et le Haut-Uélé en 2002 et 2003. Procès en vertu de la compétence universelle, qui permet de juger des crimes commis à l'étranger à condition que l'accusé n'ait pas été déjà poursuivi pour cela dans son pays d'origine et qu'il ait sa résidence en France. Largement ignorées jusqu'à présent, les victimes congolaises espèrent faire entendre leur voix. Au premier jour d'audience, Roger Lumbala a récusé une justice néocolonialiste et refuse désormais de retourner dans le box. Son procès se terminera en principe le 19 décembre 2025. Avec : - Clémence Bectarte, avocate de la Fondation Clooney pour la justice, de l'association congolaise Justice Plus, elle représente 12 victimes, parties civiles - Dismas Kitenge, président du groupe Lotus, ONG de défense des droits humains, basée à Kisangani, et membre de la FIDH.
Le concentré de tomate chinois est toujours le plus exporté de la planète, mais les indicateurs commerciaux ne sont plus aussi bons qu'avant : les ventes chinoises progressent de plus en plus lentement. Le tassement des exportations chinoises est principalement dû à la volonté de plusieurs pays de se démarquer et de moins consommer de concentré de tomates chinois, pour des raisons liées à sa qualité, mais aussi pour des questions plus idéologiques : les trois-quarts de la production viennent de la province du Xinjiang, à l'ouest de la Chine, région souvent pointée du doigt pour sa répression des populations ouïghoures. « Plus personne ne veut de ce concentré-là », résume un observateur de la filière. Au troisième trimestre, les exportations ont baissé de 13% par rapport au deuxième trimestre, et de 9% par rapport à l'année dernière, selon Tomato News, le site d'information de l'Association internationale méditerranéenne de la tomate transformée (AMITOM) et du Conseil mondial de la tomate d'industrie (CMITI). Chute des ventes en Europe de l'Ouest La situation est très contrastée avec des importations en hausse en Amérique centrale, en Extrême-Orient, dans les pays de l'Est de l'Europe tels que la Croatie, la République tchèque et la Pologne, et en parallèle, des régions du monde qui ont mis un coup de frein à leurs importations chinoises. C'est en Europe de l'Ouest que la baisse est la plus notable selon Tomato News, avec une chute de 67% entre le troisième trimestre 2025 et celui de 2024, soit 26 000 tonnes en moins. La tendance à la baisse est portée par l'Italie, mais aussi le Portugal, l'Irlande, la Suède et les Pays-Bas. Les pays d'Europe de l'Ouest n'ont pas moins consommé, mais ils essaient de se fournir plus en Europe, et peuvent aussi acheter davantage aux États-Unis grâce aux bons rendements obtenus en Californie cette année, explique un de nos interlocuteurs. Baisse en Afrique de l'Ouest Les exportations de concentré chinois ont baissé dans plusieurs pays d'Afrique également. Si on compare le troisième trimestre 2025 à celui de 2024, on constate une baisse des achats de près de 9 000 tonnes. Plusieurs pays ont réduit leurs importations : le Nigeria, le Ghana, la RDC et le Niger. Une baisse atténuée, mais pas totalement, par les importations du Togo, du Bénin et de la Sierra Leone, selon Tomato News. Les exportateurs chinois dominent cependant toujours le continent africain. « Très peu d'autres pays parviennent aujourd'hui à exporter vers l'Afrique, un marché qui continue de croître », a rappelé Martin Stilwell, le président de Tomato News, lors des journées de la Tomate (ANUGA) qui se sont tenues le mois dernier à Cologne en Allemagne. Chute des prix du concentré chinois La Chine exporte moins en Europe et a vu ses recettes liées aux exportations mondiales de concentré chuter de 30% sur un an, pour atteindre le niveau bas d'avant Covid-19. Cette chute est liée à la surproduction chinoise d'il y a un an qui avait été suscitée par l'envolée des prix du concentré. La Chine a grosso modo produit cinq millions de tonnes de trop, explique un expert de la filière. Un volume impossible à absorber sur un marché globalement stable où la consommation de tomates d'industrie est plus ou moins de 38 à 40 millions de tonnes chaque année. Les stocks chinois ont grossi et les usines chinoises qui s'étaient lancées ou relancées dans la transformation l'année dernière ont dû réduire, voire geler, leur activité en 2025 en attendant de liquider leurs réserves de concentré. Des réserves vendues à des prix cassés : environ 600 dollars la tonne, soit presque la moitié des prix pratiqués par les exportateurs chinois un an plus tôt. Les prix aux États-Unis ont suivi la même tendance, tout en restant plus élevés. En Italie, l'autre acteur qui compte sur le marché, ils se sont maintenus grâce à un positionnement sur le secteur premium, qui permet aux transformateurs de mieux valoriser leurs produits. À lire aussiConcentré de tomates: boom historique des exportations, hausse des stocks et baisse des prix
Le voyage continue, à travers les voix et les visages qui ont donné vie aux Clubs RFI depuis 30 ans. Notre quatrième escale nous mène au cœur de Bukavu, au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Là, Nicole Bahati incarne l'âme du Club RFI de la ville, avec passion et engagement. Musique : Bombe anatomique, Jean Goubald. L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot.
La RDC peut encore rêver de devenir la dixième équipe africaine de la Coupe du monde cet été. Prochaine étape pour les Léopards : la finale des barrages africains ce dimanche face au Nigeria ! Quatre équipes étaient encore en lice cette semaine. Les quatre meilleurs deuxièmes de la phase de groupe de la Zone Afrique des éliminatoires. À la fin, il n'en restera qu'un. Il sera connu ce dimanche (16 novembre 2025), après la finale d'un mini-tournoi continental organisé par le Maroc. Ce sera soit la République Démocratique du Congo, qui vient de battre le Cameroun, soit le Nigeria, récent vainqueur du Gabon. L'enjeu est de taille : le vainqueur aura le droit à une dernière chance de valider son billet pour le Mondial, à l'occasion d'un dernier tournoi de qualification au Mexique. À quelques heures du dénouement des barrages africains, Mondial Sports fait monter la sauce ! Consultants et correspondants se relaieront pour vous livrer les clés de ce grand rendez-vous. Coup d'envoi de Mondial Sports avec Hugo Moissonnier à 16h10, temps universel ! Le son sera disponible dans cette page à partir de dimanche à 18h05.
Posez toutes vos questions au Winamax FC dans ce format 100% interactif ! France, RD Congo et qualifs à la Coupe du Monde, le WFC répond à vos questions.
Au sommaire du Café des Sports – vendredi 14 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? ; - Mondial 2026 – Europe ; - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? La désillusion camerounaise, géant africain en plein doute… - Mondial 2026 – Europe : la Norvège de Haaland bouscule la hiérarchie, les Bleus filent en Amérique, Mbappé 400 buts au compteur, CR7 sous pression avec le Portugal. - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Marc Libbra et Fred Suteau | Chef d'édition : David Fintzel | Technique/Réalisation : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Kkedir et Romain Cussenot.
Au sommaire du Café des Sports – vendredi 14 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? ; - Mondial 2026 – Europe ; - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? La désillusion camerounaise, géant africain en plein doute… - Mondial 2026 – Europe : la Norvège de Haaland bouscule la hiérarchie, les Bleus filent en Amérique, Mbappé 400 buts au compteur, CR7 sous pression avec le Portugal. - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Marc Libbra et Fred Suteau | Chef d'édition : David Fintzel | Technique/Réalisation : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Kkedir et Romain Cussenot.
Le Portugal s'est incliné hier soir en Irlande 2-0. Même si la qualification pour la Coupe du Monde n'est pas encore remise en cause, les supporters semblent inquiets concernant les prestations de la Seleção. Trouvez-vous la sélection cohérente ? Le vivier est-il gâché par Roberto Martinez ? Le rouge de Cristiano Ronaldo est-il anecdotique ? Va-t-il faire la compétition de trop ? Martinez est-il capable de le gérer ? On part ensuite en Afrique avec les barrages de la Coupe du Monde avec les qualifications du Nigéria et de la RDC. Qui remportera l'ultime rencontre ?
Après un accord signé en juin dernier, le Rwanda et la RDC ont paraphé le vendredi 7 novembre à Washington un accord économique faisant partie de l'accord de paix déjà signé. Avec ses invités, Eric Topona analyse la viabilité de ce nouvel accord, alors que sur le terrain, les combats se poursuivent dans l'est de la RDC entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ? Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ? Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI. RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ? Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.
En RDC, le cobalt, le coltan et le germanium sont considérés comme des minerais stratégiques. Mais leur rentabilité, notamment celle du cobalt, a baissé à cause de la surproduction enregistrée en 2024. L'exploitation, quasiment artisanale, du coltan dans l'est du pays, échappe en outre à l'État. Face à cette situation, la société civile a appelé, lors du forum Alternative mining Indaba, à la mise en place d'une nouvelle politique nationale sur les minerais stratégiques. En définissant trois substances minérales comme stratégiques en 2018, la RDC, qui détient 70 % des réserves de cobalt, voulait mieux contrôler et valoriser ses ressources, pour en tirer profit au maximum. « C'était à l'époque du boom du cobalt, donc on a voulu le sortir du lot en le désignant minerai stratégique. On a également défini le germanium et la colombo-tantalite [coltan, NDLR] comme stratégiques, se souvient l'ancien ministre des Mines, Simon Tuma Waku. La production de coltan reste artisanale Sept ans plus tard, l'ancien ministre estime qu'il est urgent de revoir cette décision. « Nous produisons combien de tonnes de colombo-tantalite ? Pour le moment, la production est artisanale. Le germanium, il n'y a que la société STL qui produit, constate-t-il. C'est l'ensemble des minerais qui doivent être considérés comme stratégiques », juge-t-il. Actuellement, la RDC n'a pas encore défini de vision claire sur tous ses minerais. Et pourtant, selon les projections de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), la demande mondiale de certains d'entre eux pourrait quadrupler d'ici à 2050. « Si on a une production de 3 millions de tonnes de cuivre, d'ici à 2050, on aura peut-être besoin de 15 millions ou de 20 millions de tonnes, anticipe Fabien Mayani, le responsable du programme climat au sein du Centre Carter. De même, pour le cobalt, aujourd'hui, la production de la RDC s'élève à 200 000 tonnes et le besoin pourrait aller jusqu'à un million de tonnes ». Élargir la liste au cuivre ? Du côté du gouvernement, un groupe de travail étudie la mise en place d'une stratégie nationale sur la gestion des minerais stratégiques, avec l'appui de l'ONG internationale Ressource Matters. « Je pense que c'est important de dire quels sont les minerais stratégiques sur lesquels nous voulons vraiment nous concentrer, estime Jimmy Munguriek, représentant de Ressource Matters en RDC. La stratégie du gouvernement doit aussi définir le profil des investisseurs. Il y a également le rôle de l'État. Le système de quota ne devait pas seulement s'appliquer sur le cobalt. Et le dernier élément de la stratégie porte sur la transformation des minerais. » Le ministère des Mines souhaite pour sa part la mise en place rapide d'une politique nationale sur les minerais stratégiques, qui tiendra compte, assure-t-il, des recommandations de la société civile. À lire aussiColtan, cuivre, or: la difficile traçabilité des minerais en Afrique centrale
Le chanteur de RNB français sera sur la scène de la Cigale, à Paris, le 30 novembre. Une expérience inédite baptisée Hiro à la carte part 1, puisque son public pourra choisir la playlist du show. Accompagné de son père, Joseph Nganda Adidema, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Hiro - C'est mort Hiro feat Warren Saada - C'est faux Hiro feat Kobe LaD - Quatre secondes Hiro feat Mon papa - 14 juillet Hiro - Baby girl Hiro - Aya Bébé. Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre Donald Trump et la BBC, l'économie au Congo-Brazzaville et un plan de rémunération spécial de Tesla à Elon Musk. Guerre en Ukraine : vers une chute de la ville de Pokrovsk ? Après plus d'un an de combats acharnés, la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, est désormais menacée de tomber aux mains des forces russes. Quel est l'enjeu de la prise de cette localité située dans l'est du pays ? L'armée ukrainienne a-t-elle les moyens de repousser l'armée russe ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. Médias : la BBC dans le viseur de Trump pour un discours « truqué » Donald Trump menace de poursuivre la BBC pour diffamation et réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts après la diffusion d'un documentaire. Au cœur de la polémique, un montage jugé « trompeur » des propos du président américain lors de l'assaut du Capitole en 2021. Comment le média britannique peut-il éviter un procès ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. Congo-Brazzaville : de retour sur les marchés financiers internationaux Vingt ans après sa dernière émission d'euro-obligations, le Congo-Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars placé sur le marché principal de la Bourse de Londres. Comment expliquer ce retour maintenant après tant d'années d'absence ? A quels défis le pays doit-il répondre pour se maintenir durablement sur les marchés financiers ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI. Tesla : Elon Musk bientôt trillionaire ? Les actionnaires de Tesla ont validé un plan de rémunération colossal d'une valeur potentielle de 1 000 milliards de dollars en faveur d'Elon Musk. Comment expliquer cette décision ? L'homme d'affaires déjà le plus riche du monde est-il réellement indispensable à la tête de Tesla ? Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage « Elon Musk : l'enquête inédite » (éditions Robert Laffont).
A l'occasion de la journée mondiale de la pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien COURAUD, chef du service de pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, Président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore AMON-TANOH-DICK, Professeur Emérite Titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente Fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL. ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre prochain, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, Médecin Fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale : ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain
À l'occasion de la journée mondiale de la Pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien Couraud, chef du service de Pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur émérite titulaire de Pédiatrie médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du Conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme National de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL. ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre 2025, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, médecin fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale : ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain.
« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat : « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR
Le chanteur de RNB français sera sur la scène de la Cigale, à Paris, le 30 novembre. Une expérience inédite baptisée Hiro à la carte part 1, puisque son public pourra choisir la playlist du show. Accompagné de son père, Joseph Nganda Adidema, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Hiro - C'est mort Hiro feat Warren Saada - C'est faux Hiro feat Kobe LaD - Quatre secondes Hiro feat Mon papa - 14 juillet Hiro - Baby girl Hiro - Aya Bébé. Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur. Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé. Valabater (v.tr.) : « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation. Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ. ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.
« Nous voulûmes d'abord dire que la Congolexicomatisation est un trait d'union entre la culture congolaise et le monde, à travers la francophonie. C'est une coopération, un contact d'invention et de créativité, entre les langues congolaises et le linguisme francophone. [...] Alors, soyez là ! Congolexicomatisez-vous, Agglutinogénisez-vous, savanestiquez-vous ! » En 2013, lorsqu'un journaliste tombe sur Eddy Malou pendant un micro-trottoir sur le roller, la vidéo devient virale et fait le tour du monde francophone. Dans une véritable démonstration oratoire, le Kinois s'exprime dans un français soutenu, à la fois érudit et exubérant, et s'auto-présente comme « le premier savant de toute la République démocratique du Congo », cherchant à « imposer la force vers Lovanium », la première université du Congo. Intellectuel autodidacte, Eddy Malou a été professeur dans des écoles techniques, puis à l'Athénée Royal de la Gombe, où il donne cours notamment au chanteur Jean-Baptiste Mpiana. On peut le voir à partir de 1998 sur la chaîne kinoise Antenne A, où il a été animateur. Aujourd'hui, l'homme septuagénaire, ne possédant ni téléphone ni internet, est devenu une star des réseaux, suivi par plus de 300 000 personnes à travers le monde. Pendant près de dix ans, il a marché dans les rues de Kinshasa, livrant des cours improvisés aux passants. Avec lui et « la valise de mots » qu'il a dans la tête, le plus simple des échanges devient un exercice rhétorique de haute volée. Eddy Malou nous offre aujourd'hui son premier ouvrage, La Congolexicomatisation, publié par l'association Les Amis d'Eddy Malou. C'est un dictionnaire de plus de 200 mots inventés, remixés, empruntés et détournés, des mots qu'il recharge dans le même geste de sens et de savoir. Une œuvre luxuriante, l'aboutissement d'un travail qui demeurait jusqu'à présent essentiellement filmé. Valabater (v.tr.) : « Se promener physiquement et intellectuellement. » Exemple : « Eddy Malou faisant valabater sa cognostacéité au XXIè siècle. » Etymologie : Jeu sonore sur l'expression populaire « va là-bas », transformée en verbe par suffixation. Rondelade (n.f.) : « Une tournée qui revient à son point de départ. » Exemple : « Votre Savant effectue une rondelade quotidienne, partant de l'UPn, puis transitant à Matonge pour repartir au campus de l'Unikin. La curvilinéarité ! » Etymologie : De « ronde » (danse en cercle) en français, + suffixe « -lade » marquant un retour au point de départ. ► Suivre Eddy Malou sur Tik Tok. Programmation musicale : Le compositeur électro français Thylacine avec le titre Mafwe.
Cette année, les cours de l'or ont atteint des sommets historiques. L'once a même dépassé les 4 000 dollars. L'or est une valeur refuge pour les investisseurs, et ces records de prix ont des effets importants sur les zones d'orpaillage, sur le continent africain. Les plus précaires se tournent vers cette activité, mais ils ne sont pas les seuls, puisque les acteurs criminels aussi s'y intéressent. Dans la région de Kédougou, au sud-est du Sénégal, de nouveaux sites d'orpaillage se creusent. « Il y a une ruée de l'or au niveau de la région, de Kédougou », raconte Oudy Diallo. Il est président de l'ONG Alerte Kédougou Environnement, et pour lui, le constat est sans appel. Le responsable tire la sonnette d'alarme face à une exploitation anarchique de plus en plus importante. « C'est clair qu'il y a une ruée extraordinaire, tout simplement de l'orpaillage. La population est en train d'augmenter considérablement pour venir chercher de l'or dans la région de Kédougou. Les gens envahissent partout. Malheureusement, on n'arrive pas à les recenser. Ils passent d'un point d'orpaillage à un autre. C'est une catastrophe écologique. Ce sont des grands trous dont le soubassement est fait par des troncs d'arbres. Dans chaque trou, on peut avoir entre 80 et 100 troncs d'arbres. Vous imaginez le degré du carnage », s'inquiète-t-il. La ruée contamine toute la région des Grands Lacs Le phénomène dépasse largement les frontières du Sénégal. En Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, l'exploitation artisanale d'or attire toujours plus de monde, malgré l'interdiction d'exploitation dans certaines zones en raison du conflit en cours. À Bunia, Maître Schadrac, spécialiste du secteur minier artisanal, observe la même tendance : « Nous avons constaté que sur place, en Ituri, en République Démocratique du Congo, les prix de l'or ont vraiment galopé. Et cela attire aussi beaucoup de gens à aller travailler dans les mines, dans des zones où l'activité minière est encore opérationnelle, dans les territoires de Mambasa, d'Irumu et une partie de Djougou. Il y a cette question du manque de travail, du chômage. Il y a même des intellectuels, des gens qui ont atteint des niveaux très importants d'études qui sont dans l'orpaillage, tout simplement parce qu'il n'y a pas de travail. » Cette poussée de l'orpaillage artisanal se reflète aussi dans les chiffres : au Ghana, 66 tonnes d'or artisanal ont été exportées durant les huit premiers mois de l'année, plus du double de l'an dernier. En Éthiopie, la Banque centrale a acheté plus de 26 tonnes, soit six fois plus que l'année précédente. Une économie dorée… mais sous tension Pour Marc Ummel, expert au sein de l'ONG Swissaid, cette ruée vers l'or est le symptôme d'une dynamique à double tranchant : « Il y a de nombreuses personnes qui quittent leur activité, notamment dans le domaine de l'agriculture, pour se lancer dans l'extraction d'or. Évidemment, comme les revenus liés à ce secteur deviennent plus importants – puisque le prix de l'or est plus élevé –, il y a ce phénomène d'attractivité économique. Et d'un autre côté, il y a ce grand risque que ce secteur soit de plus en plus contrôlé par des groupes armés, des bandes criminelles, des narcotrafiquants. Et c'est quelque chose qu'on observe aussi en Afrique de l'Ouest, dans les pays du Sahel. On voit vraiment que de plus en plus de groupes criminels et de groupes armés contrôlent une partie importante de ce commerce de l'or, et en particulier dans les pays fragiles où certains groupes contrôlent des parties importantes du territoire. Donc, c'est un phénomène très préoccupant. » Premier importateur d'or africain, les Émirats arabes unis ont reçu 748 tonnes en 2024, soit une augmentation de 14% par rapport à 2023. Fait marquant : la hausse des approvisionnements en provenance de zones en conflit, comme le Soudan, illustre à quel point la ruée vers l'or demeure un enjeu économique, environnemental et sécuritaire majeur pour le continent. À lire aussiLa demande pour l'or atteint un record grâce aux investisseurs
Nous continuons notre série spéciale consacrée aux 30 ans des Clubs RFI. Un voyage pour rencontrer celles et ceux qui ont façonné cette aventure du Club RFI. Notre troisième escale nous conduit en République démocratique du Congo, avec Félix Kabéna. Il a dirigé le Club RFI Kinshasa et reste l'un des acteurs de cette formidable épopée. Musiques « Canne à sucre », Fally Ipupa « Sixième chantier », Koffi Olomidé. L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot
En RDC, direction Kinshasa, pour aller à la rencontre de l'orchestre de la Crèche. Attention, nostalgie ! Ce sont les derniers pionniers de la rumba encore en vie. Tous les week-ends depuis plus de 30 ans, ils font revivre les plus grands classiques de la musique congolaise. Et pour la première fois de leur carrière, ils vont partir en tournée européenne en 2026. De notre correspondante à Kinshasa Au rond-point victoire, à Kinshasa, c'est sur le toit d'un immeuble défraîchi que joue l'orchestre de rumba. La moyenne d'âge des musiciens et chanteurs est de 70 ans. Ils se produisent tous les week-ends à la Crèche depuis 1984. Une longévité inédite qui a fait de cette adresse une institution de la vraie rumba à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. « Quand nous parlons de vraie rumba, nous nous référons aux origines de la rumba. La musique congolaise a connu des étapes. Quand on parle de musique de jeunes, de musique moderne, de musique ceci, cela ... Ici, à la Crèche, quand nous jouons, ce n'est pas avec autant de variantes au fil du temps. On danse sur le même temps », nous explique le bassiste Dassi Mbelani. Tous ont évolué aux côtés des grands noms comme Franco et Grand Kallé. Et malgré le temps qui passe, ils n'ont jamais lâché micros et guitares pour continuer à jouer les plus grands classiques. À l'écoute du titre Mundi, il nous raconte : « Mundi, c'est toujours Tabu Ley. C'était vers 1956, 1957. Dans cette chanson, Tabu Ley s'en prend aux gens qui faisaient des yeux doux à sa femme, qui s'appelait Mundi. » Ces concerts sont un véritable retour dans le passé pour les plus nostalgiques comme Marcel, un habitué du lieu. « C'est la musique qui nous intéresse. C'est la musique de nos aïeux. On en profite », s'exclame le passionné de rumba. L'orchestre de la Crèche, c'est plus que de la nostalgie. C'est aussi une passion pour la musique, comme le clame Selidja, leader du groupe : « Je serai musicien jusqu'à ma mort. C'est dans le sang. Nous avons hérité de notre ascendance et nous ferons hériter à notre descendance. » L'orchestre respecte aussi l'une des règles d'or d'un bon concert de rumba : jouer jusqu'au petit matin. À lire aussiLa rumba congolaise, indémodable?
- Sudan: una fragile tregua mediata, mentre è carestia ed emergono crimini e atrocità- Sahara Occidentale: il Marocco ottiene, di fatto, la sovranità- RDC: rischio ambientale e sospetta illegalità sulla concessione per l'estrazione di metano agli Stati Uniti- Tunisia: il paradiso perduto di Gabès, la città delle raffinerie di fosfati- Nord Africa: una rivista per celebrare arte, moda e cultura nordafricaneIl Notiziario Africa di Radio Bullets di oggi, 7 novembre 2025, nel racconto di ElenaPasquini
En RDC, après avoir suspendu les activités de 12 formations politiques pour s'être ralliées à l'ex-président Joseph Kabila, les autorités ont saisi le Conseil d'État pour obtenir leur dissolution. Les partis visés dénoncent une dérive autoritaire. Nous lançons le débat.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la perte du titre du prince Andrew et la suspension de plusieurs partis d'opposition en RDC. Nigeria : vers une intervention militaire américaine ? Ces derniers jours, Donald Trump a affirmé préparer une intervention militaire au Nigeria si les autorités ne mettaient pas fin aux «meurtres des chrétiens» par des «terroristes islamistes». Pourquoi cet intérêt du président américain pour les chrétiens du Nigeria ? Peut-il mettre ses menaces à exécution ? Avec Guillaume Naudin, présentateur de la chronique «La fabrique du monde». Royaume-Uni: pourquoi le prince Andrew a-t-il perdu son titre royal ? Coup de théâtre au sein de la monarchie britannique. Déjà écarté de la vie publique après le scandale Epstein, Andrew vient de perdre son titre princier. Une sanction inédite prise par son frère, le roi Charles III. Pourquoi cette décision a-t-elle été prise maintenant alors qu'Andrew est accusé d'agressions sexuelles depuis plus de 20 ans ? Concrètement, qu'est-ce que cela change de ne plus être «prince» ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24. RDC : douze partis d'opposition menacés de dissolution Après avoir interdit d'activités les partis d'opposition qui ont rejoint la plateforme «Sauvons la RDC» créée par Joseph Kabila, le gouvernement a saisi le Conseil d'État pour demander leur dissolution. Quelles sont les chances que la plus haute juridiction administrative ordonne leur dissolution ? Les formations politiques concernées ont-elles des recours possibles pour contrer cette décision ? Avec Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège.
Fondateur du label Guette Music, et producteur de la chanteuse Wejdene, Feuneu est l'initiateur du projet «Qui mise sur moi ?», une émission engagée, imaginée pour révéler, soutenir et propulser les talents de la jeunesse entrepreneuriale. Une émission diffusée sur YouTube. Le deuxième et dernier épisode est diffusé depuis dimanche 2 novembre 2025. Accompagné de son invitée Melisange Goma, il répond aux questions de Claudy Siar, Warra Charlotte Gomis et Laura Mabkop. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Landy - Cocody Beyoncé - I'm that girl Davido feat Omah Lay - With you Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Fondateur du label Guette Music, et producteur de la chanteuse Wejdene, Feuneu est l'initiateur du projet «Qui mise sur moi ?», une émission engagée, imaginée pour révéler, soutenir et propulser les talents de la jeunesse entrepreneuriale. Une émission diffusée sur YouTube. Le deuxième et dernier épisode est diffusé depuis dimanche 2 novembre 2025. Accompagné de son invitée Melisange Goma, il répond aux questions de Claudy Siar, Warra Charlotte Gomis et Laura Mabkop. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Landy - Cocody Beyoncé - I'm that girl Davido feat Omah Lay - With you Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Quelle chance d'avoir pu rencontrer le premier poète de l'Afrique équatoriale Française, grand Prix de l'AEF en 56... Un dissident de la négritude à qui j'ai donné du Monsieur Martial Sinda. Il est rentré dans le studio comme une légende de poète-historien congolais, protégé de Léopold Sedar Senghor, il était de cette génération qui a vu le Blanc sur le dos du Noir, puis le Noir devenir Négritude, puis la Négritude l'accueillir en son sein littéraire. (Rediffusion) Martial Sinda, né en Afrique, le pays des commentaires est l'auteur d'un recueil de poèmes devenu collector Premier chant du départ & du non moins fameux. Le Messianisme congolais et ses incidences politiques depuis son apparition jusqu'à l'époque de l'indépendance, 1921-1961. ESM rend hommage à ce grand Quelqu'un disparu, l'été dernier, en rediffusant cet entretien qu'il nous accordait en 2014 où j'osais lui demander «Quand on vous demande d'où êtes-vous, que répondez-vous ?» Les choix musicaux de Martial Sinda - Moune de Rivel Amédée - Franklin Boukaka Les Immortels - Sidney Bechet Petite fleur.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Namouri Dosso. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Pour l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région, organisée à Paris le 30 octobre par la France et le Togo, a été un succès à plusieurs égards.L'événement a réuni un large éventail d'acteurs — dirigeants africains, représentants régionaux et internationaux, ainsi que de nombreuses organisations humanitaires —, illustrant la mobilisation constante de la communauté internationale et rappelant que la crise dans l'est de la République démocratique du Congo n'est pas oubliée.La Conférence a mobilisé environ 1,5 milliard de dollars de promesses de dons pour l'aide humanitaire. Huang Xia exhorte désormais les partenaires à concrétiser ces engagements et à acheminer rapidement l'aide vers les populations les plus touchées. Il appelle également à renforcer les efforts conjoints afin de mettre fin une bonne fois pour toutes aux conflits récurrents dans la région des Grands Lacs. (Extrait sonore : Huang Xia, Envoyé spécial spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs)
Spéciale proposée par Steeve de la chaine YouTube Musicfeelings TV. Avec Steeve, nous rendons hommage à D'Angelo, le producteur et chanteur de neo soul décédé le 14 octobre 2025. Séquence consacrée à l'artiste congolais Officier Beng, décédé le 12 octobre 2024. Avec sa manager Marina Benoni, nous lui rendons hommage un an après sa mort. Et diffusion du blind test enregistré le 7 octobre 2025 avec l'artiste ivoirien Dj Kedjevara. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Black men United - U Will know D'Angelo - Brown sugar D'Angelo - Devil's pie D'Angelo - Untitled (How does it feel) D'Angelo and the Vanguard - Really love Officier Beng feat. Xdjaaz - Jusqu'à l'aube Officier Beng - SOS Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
La France organise ce jeudi (30 octobre 2025) une conférence dite de soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands lacs avec, pour objectif principal, l'aide humanitaire, notamment dans l'est de la République démocratique du Congo. L'aide humanitaire, peu évoquée lors des différents processus diplomatiques en cours et peu financée au niveau international. Quelles doivent être les priorités de cette conférence, qui ne se limite pas à la RDC et au Rwanda, mais concerne toute la région des Grands Lacs ? Que pensez-vous du rôle de Paris ?
Passer de 500 millions de dollars à 2,5 milliards de dollars d'aide humanitaire pour cette année 2025, c'est le premier objectif de la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité des Grands Lacs, qui se tient aujourd'hui à Paris, en présence notamment du Congolais Félix Tshisekedi et du Français Emmanuel Macron. Quelles sont les plus grandes urgences de l'heure dans l'est de la RDC ? Le médecin gynécologue De-Joseph Kakisingi exerce à Bukavu et préside le Conseil National des Forums d'ONG Humanitaires et de Développement (CONAFOHD). Il est présent à Paris et répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Quel est le problème le plus urgent à régler pour les millions de Congolais déplacés par la guerre ? De-Joseph Kakisingi : Le problème le plus urgent à régler aujourd'hui, c'est d'abord l'accès à l'alimentation, à la nourriture. Parce que ces milliers de déplacés aujourd'hui sont bloqués dans une zone sans accès physique, et donc ils sont coupés de leur source d'alimentation. Et donc ça devient très urgent qu'ils aient accès à la nourriture, qu'ils aient accès aux soins médicaux. Donc, il faut l'approvisionnement en soins médicaux et, en fait, qu'ils aient aussi accès à des espaces sûrs. Est-ce que la prise des villes de Goma et de Bukavu au début de l'année par les rebelles et leurs soutiens rwandais, est-ce que cette prise a aggravé la crise humanitaire ? Effectivement, cette crise est venue aggraver davantage une crise humanitaire qui était déjà assez alarmante, et notamment par les blocus que cela fait autour de ces villes-là et autour des zones périphériques. Ça entraîne notamment la fermeture de l'espace aérien et des aéroports, comme l'aéroport de Goma et celui de Bukavu. Les routes aujourd'hui sont dégradées pendant la saison des pluies et les banques sont fermées et l'accès par les frontières est très difficile. Et donc cela vient exacerber une situation humanitaire qui était déjà assez grave. Ces millions de Congolais déplacés, ils vivent dans quelles conditions concrètement ? Alors, ils vivent dans des conditions très difficiles. Vous savez, avant la chute de Goma et de Bukavu, il y avait des camps de déplacés autour de Goma, autour de Bukavu, et donc l'assistance était assez facile à partir des ONG nationales et internationales et des Nations unies qui pouvaient subvenir aux besoins urgents de ces populations. Mais aujourd'hui, les camps de déplacés ont été fermés et ça fait que ces populations sont en train d'errer sans abri, sans assistance, sans possibilité qu'elles puissent être mieux regroupées pour être mieux aidées. Et ça fait qu'elles vivent dans des conditions très, très difficiles. Ce qui veut dire que vous-même qui êtes médecin gynécologue, vous ne pouvez pas soigner tous les malades, c'est ça ? Oui, c'est ça, effectivement, le problème est là où l'accès est difficile pour s'approvisionner en médicaments, beaucoup d'hôpitaux, beaucoup de zones de santé voient leurs stocks de médicaments en rupture, et ça fait que les hôpitaux ne peuvent plus offrir des soins de qualité parce qu'il n'y a pas de médicaments. Et nous, comme médecins, nous nous trouvons face à une grave difficulté. Parfois, on est obligé d'assister à des décès de personnes qu'on aurait pu sauver si on avait des médicaments à portée de main. Moi, je viens de Bukavu, au cœur de la crise, et il nous arrive de voir des femmes mourir ou des enfants par manque de médicaments. Il nous arrive de voir des femmes mourir d'hémorragie post-partum parce qu'on n'a pas l'ocytocine pour pouvoir prévenir les hémorragies et parce que la chaîne du froid devient difficile dans ces conditions où l'espace aérien est fermé. Il nous arrive aussi de voir des enfants mourir parce qu'on manque des médicaments essentiels et parce que les voies d'accès sont difficiles. Est-il vrai qu'il y a encore des stocks de médicaments sur plusieurs sites du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, mais qu'on ne peut pas les acheminer jusqu'aux centres de santé, jusqu'aux populations à cause des tracasseries administratives, à cause des checkpoints ? Oui, il arrive effectivement que certaines organisations internationales disposent des stocks dans les grandes villes, mais il y a effectivement des tracasseries administratives, comme par exemple, je viens de voir une note qui est sortie il y a quelques jours au niveau de Kinshasa, où on annonce que toute tentative de contractualisation d'aide humanitaire avec les zones périphériques doit d'abord se référer au ministère national. Et quand on voit l'étendue du pays, quand on voit tout ce qu'il y a comme zones de santé et les difficultés, ça fait des tracasseries administratives en plus. Y a-t-il aussi des tracasseries du côté des rebelles du M23 ? Effectivement, c'est des deux côtés, de plus en plus. Il y a des doubles taxations, il y a des contraintes pratiquement pour les ONG nationales, il y a des menaces, des intimidations et ça rétrécit l'espace humanitaire et ça fait que l'aide humanitaire n'arrive pas. Est-ce qu'il y a au moins des corridors humanitaires ? Jusqu'à ce jour, non. On a essayé d'établir un corridor humanitaire entre Bukavu et Uvira par exemple, et cela n'a pas marché à la dernière minute. Toutes les parties au conflit se sont opposées ou ne l'ont pas permis. Cette conférence de Paris, où vous êtes ce jeudi, qu'est-ce que vous en attendez ? La première chose, c'est en fait donner un peu plus de la lumière sur la crise congolaise. Si vous voyez, il y a beaucoup de visibilité sur la crise de Gaza, beaucoup de visibilité sur la crise de l'Ukraine, mais très peu de visibilité sur la crise congolaise. La deuxième chose qu'on attend de cette conférence, c'est en fait une sensibilisation pour le financement de l'action humanitaire. Le plan de réponse humanitaire de cette année était évalué à 2,5 milliards de dollars pour pouvoir répondre aux besoins des 6,8 millions sur les 21 millions de personnes qui sont en besoin d'aide humanitaire au Congo. Mais jusqu'à ce jour, ce plan n'a été financé qu'à 500 millions de dollars. Et on attend de cette conférence, qu'il y ait un peu plus de solidarité pour qu'on arrive peut-être à lever le double de ce qui a déjà été donné et ainsi pouvoir apporter de l'aide à toutes ces communautés qui sont dans les besoins humanitaires urgents. À lire aussiRDC: à Paris, une conférence de soutien à la paix dans la région des Grands Lacs
Spéciale proposée par Steeve de la chaine YouTube Musicfeelings TV. Avec Steeve, nous rendons hommage à D'Angelo, le producteur et chanteur de neo soul décédé le 14 octobre 2025. Séquence consacrée à l'artiste congolais Officier Beng, décédé le 12 octobre 2024. Avec sa manager Marina Benoni, nous lui rendons hommage un an après sa mort. Et diffusion du blind test enregistré le 7 octobre 2025 avec l'artiste ivoirien Dj Kedjevara. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Black men United - U Will know D'Angelo - Brown sugar D'Angelo - Devil's pie D'Angelo - Untitled (How does it feel) D'Angelo and the Vanguard - Really love Officier Beng feat. Xdjaaz - Jusqu'à l'aube Officier Beng - SOS Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les nouvelles discussions entre le Rwanda et la RDC à Washington, l'augmentation des traversées illégales dans la Manche et le débat autour de l'annexion de la Cisjordanie en Israël. Mali : retour sur les changements à la tête de l'armée. Au Mali, trois hauts gradés de l'armée ont été limogés. Que leur reproche-t-on exactement ? Ces changements peuvent-ils réellement apaiser les tensions internes dans l'armée ? Peut-on s'attendre à d'autres remaniements dans les prochains jours ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. RDC-Rwanda : quel bilan de nouvelles discussions à Washington ? Les délégations congolaises et rwandaises étaient à Washington à l'occasion de la troisième rencontre du Mécanisme conjoint de coordination de la sécurité, le JSCM. Que retenir de ces discussions ? Pourquoi une autre rencontre était prévue en parallèle au Qatar ? Avec Adolphe Agenonga Chober, professeur à l'Université de Kisangani, spécialiste des mouvements armés dans l'est de la RDC. Royaume-Uni : augmentation des traversées illégales de la Manche Le nombre des traversées illégales de la Manche ont déjà dépassé celui de l'année 2024. Comment expliquer cette situation malgré l'accord migratoire signé entre la France et le Royaume-Uni ? Avec Aurélien Antoine, professeur de droit public à l'Université Jean Monnet de Saint-Etienne et fondateur de l'Observatoire du Brexit. Israël : vers une annexion de la Cisjordanie ? Le Parlement israélien a approuvé en lecture préliminaire des projets de loi pour annexer la Cisjordanie. Le vice-président américain dit ne pas approuver cette décision. Peut-on parler d'un début de tension entre Washington et Jérusalem ? Avec la condamnation de Washington et des pays arabes voisins, est-ce qu'une annexion de la Cisjordanie a vraiment des chances d'aboutir ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).