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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'ultimatum imposé par Donald Trump à la Russie, une loi sur la corruption en Ukraine et la condamnation d'un ancien président colombien. RDC : le retour de Jacques Kyabula après deux semaines de silence Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est revenu à Kinshasa après deux semaines d'absence, alors qu'il était convoqué pour un discours controversé. Sait-on pourquoi il a été absent pendant plus de deux semaines ? Que va-t-il se passer maintenant pour Jacques Kyabula ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : Donald Trump réduit l'ultimatum pour la paix Donald Trump a annoncé réduire le délai de 50 jours accordé à Moscou pour trouver un accord de paix avec l'Ukraine. Pourquoi le président américain veut-il encore raccourcir ce délai donné à Vladimir Poutine ? De quels moyens de pression dispose Donald Trump pour forcer le Kremlin à la paix ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Ukraine : une réforme anticorruption qui fait polémique En Ukraine, des centaines de personnes ont manifesté contre une loi remettant en cause l'indépendance des institutions anticorruption. Que prévoit cette loi exactement ? Pourquoi ne fait-elle pas l'unanimité au sein de la population ukrainienne ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. Colombie : une décision judiciaire historique contre un ancien président Pour la première fois en Colombie, un ancien président a été reconnu coupable par la justice. Pourquoi cette décision est-elle considérée comme historique ? Alvaro Uribe peut-il encore faire appel ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Após dia de caos em Luanda, taxistas demarcam-se de atos de vandalismo. CPLP continua a ser alvo de críticas, depois da sua cimeira em Bissau. Novos ataques na República Democrática do Congo ameaçam trégua duradoura. Cresce tráfico de droga e de pessoas no Sahel.
Actualité musicale avec Abou Debeing, Damso, Medjy, Poison Mobutu, Carlou D et Rebo, entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : DJ Snake et Niska - PSG Boyz Freestyle Abou Debeing - Taçatwa Damso - Impardonnable Medjy - Awoyo Stone Warley feat DJ Tyson feat T-Guy - Wololoy Rutschelle Guillaume - Kè m Nan Men w Rafall - Naïn ta mbaï ti Theodora feat Jul - Zou Bisou Poison Mobutu - Le Maréchal Carlou D - Love again Rebo - Guitar King Street feat Fatima Altieri feat Magic Touch - M'vle Avèw Curtis Mayfield - Move On Up Joséphine Baker - Haïti Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Le président burundais, Évariste Ndayishimiye, a été désigné le 17 juillet envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel. Sa mission sera de renouer le dialogue avec les trois pays de l'Alliance des États du Sahel, à savoir le Niger, le Mali et le Burkina Faso, qui sont suspendus de l'organisation depuis les coups d'État. Pourquoi Évariste Ndayishimiye a-t-il été choisi ? La nouvelle gouvernance de l'Union africaine souhaite-t-elle davantage impliquer les chefs d'État en exercice dans la résolution des conflits sur le continent ? Liesl Louw-Vaudran est conseillère principale à l'International Crisis Group pour l'Union africaine. Elle est l'invitée de Pierre Firtion. RFI : Comment analysez-vous la nomination d'Évariste Ndayishimiye comme envoyé spécial de l'Union africaine pour le Sahel ? Liesl Louw-Vaudran : Ça peut être un peu surprenant parce que, en fait, ce n'est pas dans l'habitude qu'un président de l'Union africaine, donc, João Lourenço de l'Angola, nomme un autre président en exercice en tant qu'envoyé spécial. Mais ça montre quand même que cette question du Sahel et de l'AES est très importante pour l'Union africaine. Et le fait que ces trois pays soient suspendus de l'Union africaine – ils ont aussi quitté la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest – est vraiment inquiétant. C'est presqu'existentiel pour l'unité africaine. Et l'Union africaine cherche depuis longtemps des moyens d'ouvrir le dialogue avec ces pays-là. Donc, c'est une très bonne chose que le président Lourenço lui-même prenne ça très au sérieux. Mais pourquoi avoir choisi le président burundais ? Le choix du président Évariste Ndayishimiye peut surprendre, comme je le disais, mais on pense que ça peut reposer sur plusieurs bases. Premièrement, ça peut créer une certaine continuité parce que le président burundais sera président de l'Union africaine l'année prochaine. Deuxièmement, il est aussi un ancien militaire, donc il sera peut-être plus à même de discuter avec les dirigeants de ces pays, même s'il est un peu d'une autre génération. Et je pense que, troisièmement, il est loin de la région, donc il peut être perçu comme plus neutre. Mais il faut dire qu'Évariste Ndayishimiye n'a pas vraiment d'expérience dans ce domaine de négociation, de dialogue. Il était président de la Communauté Économique des États de l'Afrique centrale aussi quand il y avait de nombreuses crises dans cette région. Donc, on n'a pas vu vraiment le fait qu'il a mis en œuvre sa capacité de dialogue. Donc, il manque de l'expérience. Quel va être précisément sa mission ? Ce sera d'abord, avant tout, on pourrait dire, de renouer le dialogue avec ces trois pays ? Je pense que c'est ça : c'est ouvrir le dialogue, créer la confiance, et puis faire des propositions certainement aux autres pays de l'Union africaine : comment engager ce processus de dialogue, comment aider les pays (si c'est possible). Et puis, éventuellement, réfléchir à leur retour. On parle là d'Évariste Ndayishimiye. En avril, c'était le Togolais Faure Gnassingbé qui a été nommé médiateur pour le conflit dans l'est de la RDC. Nommer des chefs d'État en exercice, c'est une des marques de fabrique de la nouvelle gouvernance de l'Union africaine ? Oui, c'est quelque chose de nouveau. Mais je pense que le choix de la Commission de l'UA, c'est d'abord d'essayer de trouver des anciens chefs d'État. Aujourd'hui, par exemple, pour le Soudan, pour d'autres crises, on réfléchit à essayer de trouver des anciens chefs d'État avec suffisamment de poids sur le continent. Mais il faut dire qu'il y a très peu d'options. Choisir un président en exercice, ça a aussi ses difficultés. On l'a vu avec l'Angola et la crise des Grands Lacs. Ce sont des chefs d'États qui ont leurs propres problèmes à gérer dans leur propre pays. Mais on a l'impression que l'Union africaine est un peu à court de solutions. Je pense que l'Union africaine cherche des mécanismes qui peuvent être efficaces, mais ce n'est pas facile. Sur les grandes crises du moment, l'Union africaine peine toujours à faire entendre sa voix et à imposer ses vues. Qu'est-ce qui bloque concrètement ? Vraiment, je pense que, concrètement, ce qui bloque, c'est d'abord la capacité de l'institution qui a vraiment un faible budget, un faible staff, et de multiples crises à gérer. Il y a un problème de subsidiarité. C'est-à-dire que, dans beaucoup de crises, c'est la région elle-même qui la prend en charge. Et très souvent, il y a tension entre l'Union africaine à Addis-Abeba et les régions, comme par exemple avec les Grands Lacs, avec la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC), la Communauté est-africaine (EAC) et l'Union africaine qui n'a pas vraiment trouvé sa place là, à part avec cette médiation angolaise. Et je pense que, troisièmement, avec le rôle des acteurs extérieurs dans les crises, comme au Soudan par exemple, c'est très difficile pour l'Union africaine de peser dans un conflit où il y a des acteurs très puissants. Donc, ça échappe un peu à l'Union africaine. Et comme je le dis, il y a des conflits comme celui au Soudan du Sud où l'Union africaine peut éventuellement faire quelque chose. La Somalie, c'est pareil, il y a une force africaine, donc il y a des endroits et des opportunités pour l'Union africaine de montrer son efficacité. Même si dans des grandes crises très importantes comme celle du Soudan, pour le moment, l'Union africaine n'arrive pas à y avoir vraiment un rôle.
Actualité musicale avec Abou Debeing, Damso, Medjy, Poison Mobutu, Carlou D et Rebo, entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : DJ Snake et Niska - PSG Boyz Freestyle Abou Debeing - Taçatwa Damso - Impardonnable Medjy - Awoyo Stone Warley feat DJ Tyson feat T-Guy - Wololoy Rutschelle Guillaume - Kè m Nan Men w Rafall - Naïn ta mbaï ti Theodora feat Jul - Zou Bisou Poison Mobutu - Le Maréchal Carlou D - Love again Rebo - Guitar King Street feat Fatima Altieri feat Magic Touch - M'vle Avèw Curtis Mayfield - Move On Up Joséphine Baker - Haïti Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Suite de la série qui vous emmène à la découverte des sports traditionnels sur le continent africain. Pour ce septième épisode, RFI vous emmène en République démocratique du Congo, où le catch est un sport populaire agrémenté de pratiques mystiques vaudous. De notre correspondante à Kinshasa, En RDC, le catch, c'est toute une histoire. De la lutte classique, on est passé, dans les années 1980, au catch avec comme particularité le caractère spectaculaire, mystique et exhibitionniste des catcheurs. Une formule qui a fait recette et remplie des stades du pays pendant plusieurs années. Coiffée d'une crête, visage recouvert de talc ou encore canne en main imprégnée de « pouvoirs mystiques », chaque catcheur choisit son style pour se démarquer des autres ou pour marquer son territoire. Le spectacle, c'est la particularité du catch congolais. Ici, la technique n'assure pas forcément la victoire. Le fétiche et les gris-gris jouent aussi leur rôle. « On ne peut pas faire de catch sans fétiches. Le catch a ses réalités. On a compris qu'une fois catcheur, on doit avoir quelque chose », raconte Ilunga Puma, alias Le Zulu. « Je me bats souvent avec mes voisins pour mesurer leur force. Mon coup de grâce, à moi, c'est une gifle mélangée au gri-gri. Je sais comment l'utiliser pour gagner », ajoute Rambo. Comment le catch classique a-t-il basculé au catch traditionnel ? Bertelemy Okito, ancien secrétaire général aux sports, a assisté à la genèse de cette version de la discipline : « On a inventé cette histoire de fétiche pour donner de l'ambiance au catch. Cela s'appelait toujours catch à l'époque. Il n'y avait pas deux sections. Quand nous avons en 2011 promulgué la loi sportive, on a mis deux types de catch. Le catch classique et le catch congolais. » Edingwe dit Moto na Ngenge, considéré comme père du catch traditionnel avec fétiche, a de son vivant régné et terrorisé tous ses adversaires avant de tomber sur Le Zulu, catcheur évoluant à Mbujimayi. « J'ai toujours utilisé beaucoup de clé. Je l'avais coincé avec une clé et c'était terminé. On avait compté jusqu'à trois et il avait perdu le combat », raconte Ilunga Puma. Avec la mort d'Edingwe, le catch a perdu sa figure la plus connue en RDC. Aujourd'hui, faute de producteurs, les spectacles se font de plus en plus rares. À lire aussiFootball: Dieumerci Mbokani, légende de la RD Congo, prend sa retraite
La tomate devient un luxe sur les marchés de Lubumbashi et dans les autres grandes villes du sud de la RDC. Son prix a presque doublé en quelques semaines. Il est passé de 45 000 francs congolais, soit 15 dollars pour une caisse de 30 kg à 90 000 francs congolais, équivalant à 30 dollars. Principalement importées de Zambie, en moyenne, 750 camions de tomate en provenance de ce pays frontalier ravitaillent la ville de Lubumbashi chaque mois. Avec notre correspondante à Lubumbashi, Madame Lydie vend des tomates depuis 10 ans au marché de la commune de Kenya, en RDC. Elle, comme des centaines d'autres commerçantes, dépend des cargaisons venues chaque semaine de la Zambie. Mais ces derniers mois, tout a changé. « Avant, j'achetais une caisse de tomates à 25 000 francs congolais. Aujourd'hui, le prix a augmenté, c'est 90 000 ! C'est devenu très compliqué. Si je ne fais pas attention en vendant, je risque de perdre même du capital », témoigne-t-elle. À côté d'elle, Christine pose les tomates sur son étalage, mais les clients se font rares à cause de la flambée des prix : « Le prix varie chaque jour et les clients se plaignent. Ils n'achètent pas. Or la tomate est périssable. Si je n'arrive pas à l'écouler dans le courant de la journée, c'est perdu. » La commune de Kenya est le principal lieu de négoce de la tomate à Lubumbashi. Selon le service de l'agriculture, la région du Sud-Katanga importe de la Zambie environ 22 500 tonnes de tomate par mois. Mais depuis le mois de juin, ce fruit se fait rare pour des raisons climatiques, déclare Jean-Marie Mwamb, l'inspecteur de l'agriculture à la commune de Kenya : « C'est juste la saison qui n'est pas favorable à la culture de la tomate puisqu'elle ne supporte pas le froid. Au cours des années précédentes, il y avait aussi la rareté de la tomate et les causes étaient notamment des tracasseries à la frontière. » Dépréciation du kwacha et tracasseries En plus de ce problème saisonnier, la dépréciation de la monnaie zambienne, le kwacha, les frais douaniers et les tracasseries à la frontière aggravent la situation. David Mpolo est un importateur rencontré devant son camion de tomates : « Aujourd'hui, 100 dollars valent 2,3 millions de kwacha. Au mois d'avril, on changeait 100 dollars à 1,5 million de kwacha. Cela a un impact sur le prix. Avant, le prix d'une caisse de tomates variait entre 35 000 et 45 000 francs congolais. Aujourd'hui, nous vendons à 90 000, voire 100 000 francs congolais. » Pour faire face à cette crise, la solution est dans la production locale, assure de son côté l'Association des agriculteurs sans frontières. « Il faut doter les agriculteurs de serres, car elles coûtent cher. Une serre se vend à 5 000 dollars. Donc, il faut un appui financier et une formation accélérée aux agriculteurs », réclame Alexis Mbumb, son président. La flambée du prix de la tomate remet sur la table la question de la politique agricole de la RDC afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des pays voisins. À lire aussiRDC: colère des transporteurs à la frontière zambienne
En Afrique, la déforestation s'accélère, constate la FAO, l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture. Cette déforestation touche non seulement les forêts tropicales, mais aussi de plus en plus les forêts urbaines. C'est le cas de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, qui compte (environ) 17 millions d'habitants. On parle du constat et des conséquences de ce déboisement, avec l'urbaniste congolais Joël Kyana Basila, de l'Institut Supérieur de l'Urbanisme de Kinshasa. Il est l'invité d'Alexandra Brangeon.
Actualité musicale avec le rappeur Hamza, le Camerounais Sergeo Polo et le Togolais Yaknou. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Hamza - Kyky de Bondy Valsero - Comme Mbappé Ntaba 2 London - Ah mon bébé Bowa - An nou Edna Djaraba - Good vibes L2B - Tout pour l'équipe Kendrick Lamar & SZA - Luther Makhalba Malecheck - Le séïsme Goldn.B - Too hot (Ahoo) Yaknou - Lomé Giveon - Rather be Kingston Feeling - No justice for the poor Sergeo Polo - SOS Shabba Djakout and friends - Jou a la Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le nouvel accord commercial entre le Japon et les États-Unis, Rachida Dati renvoyée en procès pour corruption et la « famine de masse » à Gaza déplorée par plus de cent ONG. RDC : accord avec les États-Unis pour l'exploitation d'un site minier La société américaine KoBold Metals va investir plus d'un milliard de dollars pour l'exploitation du site minier de lithium de Manono en RDC, l'un des plus importants au monde. Cela signifie-t-il que cette société aura le monopole sur l'exploitation minière dans le pays ? Quels sont les enjeux économiques et politiques d'un tel accord pour la RDC ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Japon/États-Unis : que dit le nouvel accord commercial ? Tokyo et Washington ont conclu un accord commercial qualifié d'« énorme » par Donald Trump. Que sait-on de cet accord ? Pourquoi le président américain cherche-t-il à corriger sa balance commerciale avec le Japon maintenant ? Avec Benjamin Bürbaumer, maître de conférences en Sciences économiques au Centre Emile Durkheim/Sciences Po Bordeaux. France : Rachida Dati renvoyée en procès pour corruption Alors qu'elle est renvoyée en procès pour corruption, Rachida Dati s'en est prise aux magistrats et dénonce un parquet financier « dysfonctionnel ». Que reproche-t-elle exactement au parquet financier ? Cette affaire peut-elle fragiliser la ministre de la Culture, notamment pour sa candidature à la mairie de Paris ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI et Raphaël Delvolvé, journaliste au service politique de RFI. Gaza : plus de cent ONG dénoncent une « famine de masse » Face à une crise humanitaire sans précédent, plus de cent ONG tirent la sonnette d'alarme sur la famine qui ravage la bande de Gaza. Quelles sont les difficultés rencontrées par les ONG pour acheminer de l'aide sur place ? Les humanitaires ont-ils les moyens de faire pression ou de contourner ces blocages ? Avec Helena Ranchal, directrice des opérations internationales chez Médecins du Monde.
RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza
Actualité musicale avec le rappeur Hamza, le Camerounais Sergeo Polo et le Togolais Yaknou. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Hamza - Kyky de Bondy Valsero - Comme Mbappé Ntaba 2 London - Ah mon bébé Bowa - An nou Edna Djaraba - Good vibes L2B - Tout pour l'équipe Kendrick Lamar & SZA - Luther Makhalba Malecheck - Le séïsme Goldn.B - Too hot (Ahoo) Yaknou - Lomé Giveon - Rather be Kingston Feeling - No justice for the poor Sergeo Polo - SOS Shabba Djakout and friends - Jou a la Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Neste programa, retomamos alguns dos assuntos africanos que abordámos nos nossos noticiários, como a visita do Presidente de Angola a Portugal, a promessa de cessar-fogo na RDC e as acusações do Ministério Público contra o líder da oposição moçambicana Venâncio Mondlane. O ministro do Interior da República Democrática do Congo disse que o país está "perto" da paz, em referência ao acordo assinado, no sábado passado, com o grupo armado M23. Sérgio Calundungo, coordenador do Observatório Político e Social de Angola, olha com prudência para o texto assinado em Doha, no Qatar. O Presidente angolano, João Lourenço, está em visita oficial dias a Portugal. A viagem coincide com o debate à volta da recente aprovação no parlamento português de novas disposições da lei de estrangeiros e João Lourenço admitiu que existe “algum incómodo”. Porém, esta sexta-feira, em Lisboa, João Lourenço disse que as relações entre Angola e Portugal nunca estiveram a um nível tão alto e que o objectivo é melhorar. Entretanto, o Tribunal de Comarca de Luanda decretou a prisão preventiva para Osvaldo Caholo, co-organizador das manifestações contra o aumento dos combustíveis. O activista foi detido há uma semana, em casa. Em Moçambique, na terça-feira, o Ministério Público acusou o ex-candidato presidencial Venâncio Mondlane de cinco crimes, incluindo o de "incitação ao terrorismo", no âmbito dos protestos que marcaram o país depois das eleições gerais de 9 de Outubro. O Governo garantiu que não há ingerência do poder executivo nos tribunais, mas para o activista moçambicano Wilker Dias "o mais provável que tentem retirar Venâncio Mondlane de cena". Em Cabo Delgado, no norte do país, em resposta a novos ataques, o governador Valige Tauabo anunciou a reintrodução de escoltas militares ao longo da Estrada Nacional Número 380. No centro de Moçambique, a cidade de Mocuba, na província da Zambézia, vai acolher a futura sede do parlamento. A decisão foi anunciada pelo Presidente da República, Daniel Chapo, para quem a intenção responde à visão de descentralização das instituições governamentais. Também no centro de Moçambique, desde Janeiro foram registados 46 mil casos de turberculose, com enfoque para as províncias da Zambézia, Sofala e Tete. Os dados foram revelados pela directora do programa nacional de combate à tuberculose, Benedita José. Na Guiné-Bissau, para reivindicar 18 meses de salários em atraso e melhoria de condições laborais, os técnicos do sector da saúde estiveram esta semana em greve. Em Cabo Verde, com a nova Maternidade e Pediatria, a ilha de São Vicente passa a contar com a unidade hospitalar mais moderna do país. O empreendimento da saúde, avaliado em 1,2 milhões de contos, cerca de 11 milhões de euros, é financiado e construído pela República Popular da China. Na cultura, Cabo Verde perdeu o artista Kiki Lima. O pintor e compositor, de 72 anos, morreu na madrugada de domingo e foi um dos mais aclamados pintores do país. Em Abril de 2022, Kiki Lima contou à RFI que “sempre” retratou o povo de Cabo Verde.
RO 051 25, c'est le numéro du copieux dossier sur lequel les juges de la haute cour militaire du palais de justice de la Gombe vont devoir se pencher. « Une étape judiciaire inédite », raconte le site d'informations Les volcans news, fruit d'une procédure enclenchée par le parquet général militaire après la levée de son immunité parlementaire par le Sénat en mai dernier. Car Kabila est sénateur à vie, un titre qui lui permettait de passer entre les gouttes de la justice jusqu'à ce que le pouvoir en place en décide autrement et que ses collègues sénateurs ne votent en ce sens. Les chefs d'accusation font froid dans le dos : « les plus lourds jamais instruits contre une ancienne figure présidentielle en RDC », poursuit le site d'information Les volcans news, participation à un mouvement insurrectionnel, des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, de la trahison, de l'apologie d'actes criminels, du viol, de la torture, de l'homicide volontaire ou encore de la déportation. Alors que reproche-t-on exactement à l'ancien chef d'État ? « Un soutien présumé à la rébellion de l'Alliance fleuve congo/M23 », détaille la radio congolaise Ouragan et de poursuivre, « le parquet militaire l'accuse de trahison pour avoir entretenu des intelligences avec une puissance étrangère, en l'occurrence le Rwanda ». Celui qui est resté au pouvoir pendant deux décennies se voit désormais accusé d'avoir voulu aider une puissance étrangère à renverser le pouvoir de Kinshasa. « Rien n'indique toutefois que Kabila qui ne s'est pas présenté devant le Sénat lors de la levée de son immunité parlementaire sera présent à son procès », tempère EcoNews RDC. Un procès qui s'inscrit selon le site d'information dans la stratégie affichée du président Tshisekedi de déboulonner le système de son prédécesseur, une promesse électorale désormais concrétisée. Kabila une variable d'ajustement dans les négociations en cours à Doha ? « Il sera pris en charge par l'accord de paix négocié directement entre ses hommes et nous. Nous ne pensons pas lui réserver de traitement particulier », détaille Jacquemain Shabani, vice premier ministre et ministre de l'Intérieur, dans les colonnes de Jeune Afrique. « Ses hommes ? Ce sont ceux de la rébellion AFC/M23 », affirme Jacquemain Shabani. Sur la toile, poursuit EcoNews RDC, les partisans dénoncent le martyr que vit leur leader : « effacer un homme comme Joseph Kabila de la scène publique ne peut se faire ni par la force ni par la manipulation de la justice ». La fin d'une ère conclut le site d'actualité. Reste à savoir si elle ouvre la voie à une démocratie apaisée ou à de nouvelles tensions. À lire aussiRDC: le procès de l'ex-président Joseph Kabila s'ouvre devant la Haute Cour militaire À Madagascar, pas encore de procès, mais une enquête qui permet de lever le voile sur les circonstances de la mort de 32 personnes lors d'une fête d'anniversaire à Ambohimalaza juin dernier. Mais la scène avait tout l'air d'un réquisitoire sur les télévisions malgaches hier soir. Andry Rajoelina avait convoqué ministres, procureurs et représentants de la gendarmerie pour une émission diffusée en direct sur la télévision d'État. Plusieurs heures durant lesquelles, « le secret de l'enquête a été largement dépassé pour laisser place à l'épreuve des faits », décrit L'Express de Madagascar. Et dès le début, le président de la République veut jouer carte sur table : « l'État ne couvre personne dans cette affaire », a-t-il lancé, rapporte le site d'informations AA. Première révélation. La substance toxique utilisée pour empoisonner les victimes est l'atropine, principe actif contenu dans le datura et la belladone. « Deux fleurs présentes à Madagascar », poursuit L'Express. « L'état a défendu sans équivoque la thèse de l'empoisonnement », précise Midi Madagasikara car selon le ministre de la Santé publique, Zely Arivelo Randriamanantany, les autopsies réalisées sur les victimes montrent des symptômes qui ne collent pas avec la thèse du botulisme. Des atteintes au rein, au cœur et au foie qui ne peuvent pas avoir été causées par cette infection. Reste que selon les révélations de RFI, les analyses effectuées par l'institut de médecine légale de Strasbourg n'ont pas pu confirmer la cause des décès. Autres éléments mis en avant lors de ce moment de télévision judiciaire, la principale accusée est passée aux aveux selon le général Andriantsarafara Rakotondrazaka, ministre délégué à la Gendarmerie nationale qui évoque un acte de vengeance en raison d'une dispute familiale. « Des conversations téléphoniques et des SMS compromettants ont été découverts durant l'enquête », précise L'Express de Madagascar. Huit personnes sont sur les bancs des accusés dans cette affaire. Cinq en contrôle judiciaire et trois femmes en détention dont la suspecte principale. À lire aussiMadagascar: des sources médicales contestent l'empoisonnement défendu par les autorités lors du drame d'Ambohimalaza
Actualité musicale avec Chily de la RDC, le rap de Kery James et Bamby de la Guyane entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bamby - Guyane Gambi - Loco loco Heuss L'enfoiré feat Fally Ipupa - Masterclass Tanya St-Val - Dépozé Patrick St-Eloi - Balade kreyol Debordo Leekunfa - Parara Yorssi - Milli Chily - Animation FR Elang City - Riz sauté Kery James - Radical Sergent Markus - La saison de la déraison Maahlox le vibeur - Madame la kocinette Franco et Madilu - Mamou Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un braquage dans les bureaux de MSF à Kisangani, la reprise des pourparlers russo-ukrainiens et la restitution des biens pillés pendant la colonisation française. Mali : l'ancien Premier ministre empêché de voyager Empêché ce lundi 21 juillet 2025 à l'aéroport de Bamako, Moussa Mara s'est vu refuser l'embarquement pour Dakar, où il devait participer à une conférence régionale sur la paix et la sécurité au Sahel. Après deux jours d'interrogatoire sans poursuites, pourquoi le laisser libre pour ensuite lui interdire de voyager ? Pourquoi son avocat parle de « violation flagrante des libertés fondamentales » ? Avec David Baché, journaliste au service Afrique de RFI. RDC : braquage des bureaux de Médecins Sans Frontières à Kinsagani Médecins Sans Frontières a décidé de suspendre ses activités pendant quelques jours dans la province de la Tshopo après un braquage dans ses bureaux à Kisangani. Que s'est-il passé exactement ? Quelles sont exactement les missions de MSF dans l'Ituri ? Avec Asiyat Magomedova, cheffe de mission MSF Ituri et Tshopo. Guerre en Ukraine : reprise des négociations à Istanbul Alors que la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase d'enlisement, une troisième session de pourparlers s'ouvre ce mardi 23 juillet à Istanbul, sous l'égide de la Turquie. Quels ont été les points de blocage lors des précédentes séries de négociations ? Que faut-il espérer de ces nouvelles discussions ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. France-Afrique : la restitution des biens pillés de retour au Parlement français La question de la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation revient devant le Parlement français. Un nouveau projet de loi vise à encadrer juridiquement ces restitutions, longtemps réclamées par plusieurs pays africains. Qu'est-ce qui freine actuellement la restitution des biens ? Quels sont les pays du continent africain les plus concernés ? Avec Saskia Cousin, professeure de sociologie à l'Université Paris-Nanterre, coordinatrice du programme de recherches « Retours : géopolitiques, économies et imaginaires de la restitution ».
Actualité musicale avec Chily de la RDC, le rap de Kery James et Bamby de la Guyane entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bamby - Guyane Gambi - Loco loco Heuss L'enfoiré feat Fally Ipupa - Masterclass Tanya St-Val - Dépozé Patrick St-Eloi - Balade kreyol Debordo Leekunfa - Parara Yorssi - Milli Chily - Animation FR Elang City - Riz sauté Kery James - Radical Sergent Markus - La saison de la déraison Maahlox le vibeur - Madame la kocinette Franco et Madilu - Mamou Retrouvez notre playlist sur Deezer.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la candidature de Maurice Kamto sous de nouvelles couleurs politiques et les taxes douanières américaines à l'encontre du Brésil. Est de la RDC : signature d'un accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23 Après trois mois de discussions directes à Doha, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes pour un accord de paix. Quels sont les points qui différencient cet accord de celui signé à Washington il y a quelques semaines ? Accord RDC-AFC/M23 : comment garantir la paix sur le terrain ? Pour garantir la bonne application de l'accord de principes, les deux parties vont bénéficier d'un accompagnement international, y compris de l'aide de la Monusco déjà sur place. Le rôle de la mission multinationale peut-il être suffisant ? Accord RDC-AFC/M23 : quid du retrait des rebelles des territoires occupés ? Pourquoi le gouvernement congolais a-t-il accepté de signer cet accord alors qu'il n'inclut pas le retrait des rebelles de l'AFC/M23 des territoires occupés ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Cameroun : Maurice Kamto quitte le MRC L'opposant Maurice Kamto a créé la surprise en déposant sa candidature sous les couleurs du Manidem, délaissant le MRC dont il était le président. Comment comprendre ce revirement politique ? Quelles sont les chances que sa candidature soit validée ? Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela. Taxes douanières américaines : le Brésil promet une riposte Le Brésil a promis de répliquer face aux taxes douanières américaines, mises en place par Donald Trump en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro. Concrètement, quelles mesures de rétorsion sont envisagées par le gouvernement Lula à ce stade ? Quelle place occupe aujourd'hui le commerce avec les États-Unis dans l'économie brésilienne ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'unité du Sud Global à la London School of Economics à Londres.
durée : 00:05:38 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Kinshasa et le groupe armé AFC/M23 ont signé une "déclaration de principe" pour ouvrir la voie à des accords de paix, dans l'est de la RDC, terrain de conflits meurtriers depuis des décennies.
EL PMA denuncia que el ejército israelí mató a más 80 palestinos que intentaban recoger comida. La ONU celebra acuerdo de paz entre el gobierno de RDC y el M23 .Guterres llama a actuar con urgencia para rescatar los ODS
Actualité musicale avec Espoir 2000 de la Côte-d'Ivoire, Teddy Benzo du Congo et le rap engagé de Medine entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Theodora ft. Guy2Bezbar - PayEspoir 2000 - RespectezImilo Lechanceux feat Ariel Sheney - Ca c'est petitMedine - StentorDjanii Alfa - Peace priceMaster Soumy - FangaDjelykaba Bintou feat Mia Guisse - UniqueRokia Traoré - LaïduTeddy Benzo feat Spinho Stayze, Mudiayo - Mbok' OyoFanicko - OriginesStevie Wonder - I wishJanet Jackson - Together againKim feat Stony - SoloYamê - ShootRetrouvez notre playlist sur Deezer.
L'Église catholique de RDC maintient sa position : pas de scolarité pour les élèves enceintes. Ils n'appliqueront pas la note circulaire publiée par le ministère de l'Éducation nationale interdisant leur exclusion de l'école. Le droit à l'éducation et l'avenir de milliers de jeunes filles sont ainsi remis en question. Faut-il choisir entre foi et savoir ? L'Église a-t-elle le droit d'exclure ?
Deux jours après la signature de la déclaration de principes entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 à Doha, sous la médiation du Qatar, place désormais à la mise en œuvre. Quel état d'esprit anime les deux parties ? Sont-elles prêtes à respecter les engagements pris ? Et concrètement, comment suivre ce processus de désescalade sur le terrain ?Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre congolais, en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a suivi les discussions à Doha pour le compte du gouvernement. Il est l'invité de RFI ce matin. Il répond aux questions de Patient Ligodi. RFI : Pourquoi parle-t-on d'un cessez-le-feu permanent et non pas d'un cessez-le-feu immédiat ? À partir de quand ce cessez-le-feu permanent est-il censé être entré en vigueur ? Jacquemain Shabani : Il est entré en vigueur depuis le communiqué du 23 avril. La déclaration des principes est revenue là-dessus pour insister et réaffirmer la volonté des parties sur ce principe-là. Et à quelle date est prévue la mise en place du mécanisme conjoint de vérification entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ? Est-ce que la Monusco et le Qatar seront associés à ce mécanisme ? Ils seront nécessairement associés à ce mécanisme-là. Et tout cela va être explicité et décliné dans le communiqué de paix qui va bientôt être signé encore une fois à Doha. Dix jours à dater de la signature de la déclaration de principes, les équipes vont se retrouver pour la rédaction et la signature du prochain document qui est le communiqué de paix. Que se passera-t-il si l'une ou l'autre des parties ne respecte pas les dispositions de la déclaration de principes ? Depuis le communiqué du 23 avril, il y a autour de la médiation qatarie, un mécanisme d'observation et de vérification de l'état des lieux de la zone en conflit. Et il y a des rapports quotidiens qui se font, qui permettent aussi à cette médiation d'interpeller d'une certaine manière les différentes parties. Et à ce propos, les textes mentionnent que les parties s'engagent à faire en sorte que toutes les forces impliquées respectent le cessez-le-feu. Cela signifie-t-il que vous allez également influencer les Wazalendo et autres groupes armés qui combattent à vos côtés ? Nécessairement. Ici, il faut intégrer le fait que nous avons ce souci-là de stabilité, de la quiétude de nos populations qui vivent dans ces zones. Il est de notre devoir de l'influencer dans ce sens-là, et c'est le rôle que nous jouons au quotidien. Si vous suivez les activités des gouverneurs de province, c'est le rôle qu'ils sont en train de jouer. Dans la déclaration de principes, il est aussi question de la libération des prisonniers. L'AFC/M23 évoque plus de 700 détenus issus de ses rangs. Quand auront lieu les premières libérations ? Alors, cette question a été indiquée effectivement comme étant un des principes qui fera l'objet des échanges et des discussions pour la rédaction de l'accord de paix. Donc, il faut attendre encore quelques jours pour voir la signature de ce document final qui va définir et déterminer les conditions dans lesquelles les différents prisonniers, de part et d'autre, pourront être libérés. Cette question va être discutée et résolue dans l'accord de paix ou bien avant l'accord de paix ? Dans l'accord de paix. Si un accord global est signé effectivement d'ici au 17 août, quel avenir voyez-vous pour l'AFC/M23 ? Bon, je ne saurais moi-même ici aujourd'hui définir un avenir clair pour cette organisation, mais je crois que ça va faire l'objet des différentes discussions. Nous avons aussi identifié comme principe la nécessité d'un dialogue politique, donc nous verrons, entre autres, dans les différentes discussions. Mais c'est à eux aussi de s'exprimer et d'intégrer le processus dans lequel la République démocratique du Congo est en train de s'engager pour que, enfin, ce cycle de violences, de guerres et d'interventions de forces étrangères dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo, ne se répète plus. Et de réaliser qu'il y a eu déjà auparavant un pacte républicain mis en place, arriver à l'intégrer, et à eux aussi en toute responsabilité de faire un choix pour le bonheur du peuple congolais et pour la stabilité de la République démocratique du Congo.
Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ». « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays. Un accord à transposer sur le terrain Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ». D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa. La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA. Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région. Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers. Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.
Actualité musicale avec Espoir 2000 de la Côte d'Ivoire, Teddy Benzo du Congo et le rap engagé de Médine entre autres. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Theodora ft. Guy2Bezbar - PayEspoir 2000 - RespectezImilo Lechanceux feat Ariel Sheney - Ca c'est petitMedine - StentorDjanii Alfa - Peace priceMaster Soumy - FangaDjelykaba Bintou feat Mia Guisse - UniqueRokia Traoré - LaïduTeddy Benzo feat Spinho Stayze, Mudiayo - Mbok' OyoFanicko - OriginesStevie Wonder - I wishJanet Jackson - Together againKim feat Stony - SoloYamê - ShootRetrouvez notre playlist sur Deezer.
La Cour des comptes de RDC a, dans un récent rapport, révélé que 37 entreprises minières ont minoré leur dotation aux communautés, occasionnant un manque à gagner de 97 millions de dollars. Selon le Code minier, chaque société doit verser à la communauté impactée par l'activité minière 0,3 % de son chiffre d'affaires pour des projets de développement. Le ministère des Mines exige des entreprises qu'elles rendent des comptes sous peine de sanctions. À Lubumbashi, par exemple, la société Ruashi Mining n'a versé que 22% du montant attendu. De notre correspondante à Lubumbashi, L'hôpital militaire de la Ruashi, à Lubumbashi, connaît des déficits en énergie électrique. Pourtant, depuis un an, il est doté d'une centrale photovoltaïque de 10 kilowatts, un projet financé par la dotation de la société Ruashi Mining. Mais cette centrale n'est pas opérationnelle car elle ne dispose pas des batteries nécessaires. « Il n'y a pas de financement. Notre partenaire Ruashi Mining n'a pas encore répondu à notre demande. Il nous doit plus de 5 millions. Comme vous le voyez, ils n'ont pas d'énergie électrique et [la centrale] ne peut pas fonctionner, les batteries ne répondent pas », regrette Christophe Kabwit, membre de la société civile locale. À quelques mètres de là, au centre social Ruashi 2, un bâtiment peint en blanc a été construit avec les mêmes fonds. Il doit abriter des ateliers équipés de 200 machines à coudre et de matériel informatique. Là aussi, les travaux sont à l'arrêt. Zacharie Kapenda, le directeur du centre social, est un peu déçu : « Il y avait de l'espoir parce que les travaux devaient prendre fin dans un délai de trois mois. Et on devait nous amener des machines pour la couture, l'informatique et la cuisine. » Une erreur de calcul ? En 2024, quatre projets ont été lancés dans la commune de Ruashi, à Lubumbashi. Il s'agit de la construction d'une école technique, d'ateliers du centre social et du montage des centrales photovoltaïques dans deux hôpitaux publics. Tous ces projets sont à ce jour inachevés. En plus de minorer la dotation de 0,3 % de son chiffre d'affaires, la société Ruashi Mining n'a décaissé que près de 22% du montant attendu, soit 1 201 000 $. Justin Nyembo est membre de l'organisme chargé de la gestion de la dotation. Il fait les comptes : « De 2018 à 2023, cela représente un montant de 6 130 000 $ que l'entreprise doit verser comme dotation. Aujourd'hui, nous réclamons à l'entreprise 5 111 000 $ pour que nous puissions achever les projets que nous avons amorcés. » Pour sa part, l'observatoire d'études et d'appui à la responsabilité sociale fait le suivi du respect du Code minier par les entreprises minières. « Du point de vue légal, il est de la responsabilité ou du devoir de l'entreprise de payer normalement pour être en ordre avec les lois du pays. Cela n'est pas discutable », affirme Freddy Kasongo, le directeur de l'observatoire. La société Ruashi Mining, quant à elle, rejette les allégations sur la minoration de ses déclarations sur le 0,3% de son chiffre d'affaires. Elle affirme qu'il s'agit d'une erreur de calcul. De son côté, le ministère des Mines, en charge du recouvrement de ces dotations, a dans une lettre récente menacé de sanctions si les montants dus ne sont pas acquittés. À lire aussiLa RDC signe un accord de principe avec l'entreprise américaine KoBold Metals sur l'exploration minière
Kerwin Mayizo propose une programmation spéciale consacrée à Goma et à la paix au Congo. Avec les chansons de Bramsito, Gims et Dadju, Gradur, Ferre Gola, Innoss B et Koffi Olomidé, Kalash Criminel, Fally Ipupa, Felix Waekwa et Alesh. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bramsito - Free Congo Lexxus Legal feat Tiken Jah Fakoly - Oser la paix Gradur X Ninho X Kalash Criminel X Josman X Youssoupha X Damso - Free Congo Ferre Gola - Plus jamais seuls Gloria Bash - To kufi Delcat Idingo - Bukundi Koffi Olomide - Chante Goma Fally Ipupa - Stop à la guerre Felix Wazekwa - Pourquoi ça au Congo ? Alesh feat Zozo Machine - Wenge politica Retrouvez notre playlist sur Deezer.
En RD Congo, la situation est tendue dans l'est du pays, où des affrontements ont été signalés ces derniers jours. Pourtant un accord de paix a été signé entre la RDC et le Rwanda à Washington fin juin. Des discussions de paix sont également en cours au Qatar, cette fois, entre les rebelles de l'AFC/M23 et les autorités congolaises.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reddition du PKK et la démission d'une ministre à Cuba. RDC : le ministre des Sports mise gros sur trois clubs européens Après l'AS Monaco et l'AC Milan, le ministre des Sports congolais a signé un nouveau partenariat de 43 millions d'euros avec le FC Barcelone. Pourquoi investir des sommes aussi importantes dans des clubs européens alors que le championnat national est à l'abandon ? Dans quelle mesure ces contrats peuvent réellement répondre aux attentes des populations locales ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Turquie : le PKK dépose officiellement les armes Lors d'une cérémonie officielle filmée, les membres du PKK ont symboliquement brûlé leurs armes. Qu'est-ce qui a mené à cette reddition du PKK ? Comment le gouvernement turc envisage-t-il l'intégration des membres du PKK dans la vie politique ? Avec Nicolas Monceau, maître de conférences en Sciences politiques à Bordeaux. Cuba : une ministre démissionne après avoir nié l'existence de mendiants sur l'île À Cuba, la ministre du Travail, Marta Elena Feito, a démissionné après avoir affirmé qu'il n'y avait pas de mendiants sur l'île. Qu'est-ce que ces propos disent de la façon dont le gouvernement cubain perçoit la pauvreté dans le pays ? Cette affaire peut-elle fragiliser le gouvernement alors que le pays subit une grave crise économique ? Avec Blandine Destremau, sociologue, directrice de recherches au CNRS, membre du laboratoire IRIS-EHESS. Et en fin d'émission, la chronique « Un oeil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, retour sur la circulaire interdisant l'exclusion des jeunes filles enceintes de l'école en RDC.
Kerwin Mayizo propose une programmation spéciale consacrée à Goma et à la paix au Congo. Avec les chansons de Bramsito, Gims et Dadju, Gradur, Ferre Gola, Innoss B et Koffi Olomidé, Kalash Criminel, Fally Ipupa, Felix Waekwa et Alesh. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Bramsito - Free Congo Lexxus Legal feat Tiken Jah Fakoly - Oser la paix Gradur X Ninho X Kalash Criminel X Josman X Youssoupha X Damso - Free Congo Ferre Gola - Plus jamais seuls Gloria Bash - To kufi Delcat Idingo - Bukundi Koffi Olomide - Chante Goma Fally Ipupa - Stop à la guerre Felix Wazekwa - Pourquoi ça au Congo ? Alesh feat Zozo Machine - Wenge politica Retrouvez notre playlist sur Deezer.
RDC e Rwanda, pace fragile e nuove tensioniSport e re-branding, la Repubblica Democratica del Congo punta sul calcioCamerun: il presidente Paul Biya corre per l'ottavo mandato tra sfide e protesteDisuguaglianze e attivismo in Africa: ricchezza concentrata e crescente partecipazione civicaQuesto e molto altro nel notiziario Africa a cura di Elena L. Pasquini
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Alors que les minerais extraits en Afrique centrale sont essentiels aux technologies du quotidien, leur traçabilité reste problématique. Entre initiatives internationales et controverses judiciaires, les entreprises sont sous pression pour assumer leur devoir de vigilance. La société luxembourgeoise Traxys a récemment été épinglée par l'ONG Global Witness. Elle est accusée d'avoir acheté plusieurs centaines de tonnes de coltan au Rwanda, un minerai stratégique utilisé notamment dans les smartphones, mais bien souvent extrait dans des conditions illégales en République démocratique du Congo. L'ONG affirme que ce minerai proviendrait de mines congolaises, comme celle de Rubaya, dans une région minée par les conflits armés. Traxys rejette les accusations. Pourtant, l'opacité des chaînes d'approvisionnement reste fréquente dans cette zone. Pour limiter les risques, les entreprises peuvent s'appuyer sur le guide de l'OCDE sur le devoir de diligence. Ce document propose une série de pratiques dites « responsables ». Selon Karim Dahou, directeur adjoint des relations mondiales à l'OCDE, la transparence progresse, et « les entreprises prennent de plus en plus au sérieux leur responsabilité ». Il cite un exemple révélateur : une mine de cuivre évaluée à trois milliards de tonnes de réserves a vu son projet suspendu par une Cour constitutionnelle, faute de consultation des communautés locales dans une zone protégée. « Beaucoup de projets sont retardés ou annulés parce qu'ils ne respectent pas les normes », explique-t-il Des recours juridiques contre les multinationales De son côté, la RDC a porté plainte en France et en Belgique contre des filiales d'Apple, les accusant d'avoir participé au recel de minerais exploités illégalement dans l'est du pays. Le groupe américain affirme avoir depuis suspendu ses approvisionnements en provenance de la RDC et du Rwanda. En France, la plainte a été classée sans suite en février, mais la procédure suit son cours en Belgique. Pour améliorer la traçabilité, des programmes comme ITSCI sont mis en place. Dirigé par Mickaël Daudin, ITSCI aide les entreprises à assumer leur devoir de diligence sur le terrain. « Le cœur du travail, c'est d'être dans les mines, de suivre les risques au quotidien et de les résoudre de manière transparente, insiste-t-il. Aucune solution n'est parfaite. Mais détourner le regard ne fera pas disparaître les abus. » À lire aussiEst de la RDC: la contrebande de minerai vers le Rwanda s'intensifie
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la guerre en Ukraine, l'état de l'économie israélienne et l'accord signé sur la Nouvelle-Calédonie. RDC : nouvelle attaque du groupe ADF dans la province de l'Ituri L'est de la RDC a une nouvelle fois été touchée par un massacre perpétré par les islamistes de l'ADF. Quelles sont leurs revendications ? Pourquoi sont-ils présents dans l'est du pays ? Quels moyens sont mis en œuvre pour protéger les populations ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. Guerre en Ukraine : 50 jours pour mettre fin au conflit ? Donald Trump a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine d'imposer des droits de douane à hauteur de 100%. Au début de son mandat, le président américain avait pourtant insisté pour se rapprocher de son homologue russe. Comment expliquer cette rupture ? Cette annonce peut-elle changer le cours de la guerre ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Israël : comment financer des guerres prolongées ? Avec Gaza, l'Iran, le Sud-Liban, Israël mène des guerres sur plusieurs fronts. Je me demandais, est-ce que cela a un impact sur l'économie du pays ? Comment l'État hébreu finance-t-il ses opérations militaires prolongées ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente chaque jour la chronique « Aujourd'hui l'économie ». Nouvelle-Calédonie : l'accord Bougival peut-il apaiser les tensions ? Un accord historique a été signé entre la France et des représentants indépendantistes et non indépendantistes de Nouvelle-Calédonie. Pourquoi certains indépendantistes rejettent-ils ce texte alors que l'accord prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie ? Quelles sont les prochaines étapes maintenant que cet accord a été signé ? Avec Fred Constant, professeur des Universités à Sciences Po et ancien haut-fonctionnaire. Auteur de « Géopolitique des outre-mer » (éditions Le Cavalier Bleu).
Ce sont désormais les trois-quarts des zones de santé de Kinshasa qui sont touchées par le choléra, dans le sillage des récentes inondations qui ont affecté la capitale congolaise. Alors que le président Félix Tshisekedi s'inquiète de capacités hospitalières et funéraires sous forte tension, avec nos invités, et les témoignages des auditeurs, nous nous intéressons à la mobilisation des soignants, l'approvisionnement des structures de santé, mais aussi la surveillance épidémiologique, le dépistage, et les campagnes de sensibilisation. La présence du choléra ne se limite pas à la seule capitale de la RDC, où l'on dénombre au moins 834 cas et 78 morts, mais des cas sont également signalés dans la région du lac Kivu, dans l'est, en particulier dans la communauté des orpailleurs de Lomera. Le choléra est une maladie diarrhéique sévère, qui peut conduire à la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il est causé par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par une bactérie, le bacille vibrio-cholerae. De quoi ces flambées sont-elles symptomatiques ? Comment prévenir et prendre en charge le choléra ? Comment enrayer les épidémies ? Pr Stéphane Jaureguiberry, infectiologue et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Bicêtre APHP, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Dr Didier Gasigwa, épidémiologiste, directeur adjoint au Programme National d'Élimination du Choléra et de lutte contre les autres Maladies Diarrhéiques (PNECHOL-MD) en République Démocratique du Congo. Un reportage de Paulina Zidi. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'alarme sur la situation du choléra à Kinshasa Programmation musicale : ► Boypee, Davido, Hyce & Brown – Ogechi ► Cheikh Ibra Fam – Sali.
Ce sont désormais les trois-quarts des zones de santé de Kinshasa qui sont touchées par le choléra, dans le sillage des récentes inondations qui ont affecté la capitale congolaise. Alors que le président Félix Tshisekedi s'inquiète de capacités hospitalières et funéraires sous forte tension, avec nos invités, et les témoignages des auditeurs, nous nous intéressons à la mobilisation des soignants, l'approvisionnement des structures de santé, mais aussi la surveillance épidémiologique, le dépistage, et les campagnes de sensibilisation. La présence du choléra ne se limite pas à la seule capitale de la RDC, où l'on dénombre au moins 834 cas et 78 morts, mais des cas sont également signalés dans la région du lac Kivu, dans l'est, en particulier dans la communauté des orpailleurs de Lomera. Le choléra est une maladie diarrhéique sévère, qui peut conduire à la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il est causé par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par une bactérie, le bacille vibrio-cholerae. De quoi ces flambées sont-elles symptomatiques ? Comment prévenir et prendre en charge le choléra ? Comment enrayer les épidémies ? Pr Stéphane Jaureguiberry, infectiologue et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Bicêtre APHP, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Dr Didier Gasigwa, épidémiologiste, directeur adjoint au Programme National d'Élimination du Choléra et de lutte contre les autres Maladies Diarrhéiques (PNECHOL-MD) en République Démocratique du Congo. Un reportage de Paulina Zidi. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'alarme sur la situation du choléra à Kinshasa Programmation musicale : ► Boypee, Davido, Hyce & Brown – Ogechi ► Cheikh Ibra Fam – Sali.
(00:00:35) Pourquoi 40% des jeunes européens ne semblent pas convaincus par la démocratie ? (00:09:17) Des algues rouges pour une viande moins carbonée (00:13:58) Goma, grande ville de RDC sous le contrôle des rebelles
Carina Mills, AIA serves as Senior Talent Director and Senior Associate for RDC-S111, Inc, a group of design firms including: RDC, DyeLot Interiors and Studio One Eleven. Carina is the rising President of AIA California, currently serving her term as of 2025. She is a graduate of Cal Poly Pomona's BArch program and began her service to AIA as soon as she moved to Long Beach and joined the local chapter. Carina began her career dedicated to developing her skills as a technical architect, and as her career path has evolved, she has taken on leadership roles to support practice improvements. Carina has great love for the architecture profession coupled with a tenacious commitment to continuously evolving aspects of it, such as her passion for making the profession more inclusive and equitable.We talk about: - Carina's transition from a technical architect to leading a firm-wide role focused on culture, training, and staff development- How speaking up for junior staff and challenging the status quo positioned her as both an advocate and internal leader; helping her to lead initiatives to replace outdated learning models with intentional coaching structures and peer mentorship programs which support emerging professionals.- How her firm stayed connected and resilient through remote work by investing in mental health, flexible policies, and virtual engagement to maintain a strong firm culture- As the current President of AIA California, Carina discusses her leadership across local and statewide levels and how she advances initiatives that support culture change, climate action, digital innovation, and advocacy within the profession____Links:Connect with Carina: https://www.linkedin.com/in/carinamills/AIA CA's Instagram: https://www.instagram.com/aiacalif/Carina's Instagram: https://www.instagram.com/architect_carina/RDC: https://www.instagram.com/rdc.collab/AIA CA Website: AIA California – The Voice of Architecture in CaliforniaConnect with Architectette:- Website: www.architectette.com (Learn more)- Instagram: @architectette (See more)- Newsletter: www.architectette.com/newsletter (Behind the Scenes Content)- LinkedIn: The Architectette Podcast Page and/or Caitlin BradySupport Architectette:- Leave us a rating and review!Music by AlexGrohl from Pixabay.
Ces dernières semaines, la politique de Donald Trump a eu des impacts majeurs sur la RDC, tant sur le plan économie avec la fin de l'USAID - Kinshasa était le premier pays francophone d'Afrique récipiendaire de cette aide – que sur le plan sécuritaire et politique. La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix avec l'ambition déclarée de mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC, le 27 juin à Washington, sous l'égide des États-Unis. Une diplomatie très active donc. Et sa première actrice sur le terrain à Kinshasa, l'ambassadrice Lucy Tamlyn, fait le point sur ces sujets avec Charlotte Cosset. RFI : Les États-Unis ont démantelé l'USAID. La fin de cette aide est un coup dur pour les ONG. À quoi va ressembler désormais l'aide américaine en RDC ? L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ce sont des domaines prioritaires dans notre engagement bilatéral et nous restons le plus grand bailleur en RDC. Est-ce que vous sauriez, après ces réajustements, nous dire à combien s'élève l'aide américaine ? Ce que je peux dire, c'est que les États-Unis restent engagés à soutenir la santé, y compris la réponse pour les personnes vivant avec le VIH-Sida et les réponses d'urgence là où les besoins sont les plus urgents et où se trouvent les plus vulnérables. Je ne peux pas donner un chiffre exact, évidemment, c'est moins qu'auparavant et nous sommes aussi en train de faire une évaluation de l'assistance. Donc, ça va être plus clair dans les mois à venir, quelles seront les formes et les montants de l'assistance. Fin juin toujours, madame l'Ambassadrice, s'est tenue en Angola, le sommet États-Unis Afrique. Que faut-il en retenir ? C'était une grande réussite. Presque 2,5 milliards de dollars en nouveaux accords et engagements qui ont été annoncés. C'est aussi une opportunité pour expliquer que nous donnons la priorité aux échanges commerciaux plutôt qu'à l'aide et tout en encourageant les partenariats pour stimuler une croissance fondée sur l'investissement. Je peux ajouter aussi qu'il y a eu la réunion de cinq présidents africains à la Maison Blanche. Cet événement se veut le premier d'une série de discussions continues que nous voulons entamer avec les dirigeants africains. Et cela veut dire que c'est vraiment le début d'un engagement beaucoup plus étroit qu'auparavant. Parmi les questions abordées en Angola, celle du corridor de Lobito, qui est stratégique pour la RDC, cette voie ferrée qui relie déjà en partie la façade maritime de l'Angola aux zones minières en RDC de Kolwezi. Quels sont les engagements financiers américains dans ce domaine et dans quel but ? Les États-Unis investissent dans ce corridor parce qu'il représente un levier de transformation économique. Bien sûr, il y a des bénéfices pour nos deux pays. Le projet de Lobito, concrètement, on en est où côté congolais ? Nous sommes en pleine discussion avec le gouvernement pour connaître leurs intentions. Il s'agit de trouver une forme de concession qui va être attirante pour le secteur privé. Parce que ce qui est différent par rapport à ce corridor, c'est que le financement va directement au secteur privé. Ce n'est pas de gouvernement à gouvernement. On serait plutôt sur l'option de la réhabilitation de la voie existante ou sur le projet de construction du nouveau tronçon qui avait été envisagé ? À ce stade, c'est plutôt la réhabilitation du tronçon existant. Nous sommes vraiment dans les étapes préliminaires, mais nous sommes très étroitement liés avec l'Union européenne. L'Union européenne est très impliquée. Lobito, c'est un projet très stratégique. Il doit permettre l'exportation des minerais des régions enclavées de la RDC vers l'Angola. Et en avril, par ailleurs, lors de la visite de Massad Boulos à Kinshasa, le président Tshisekedi a annoncé l'existence d'un accord minier entre la RDC et les États-Unis. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? Quels sont les minerais congolais les plus stratégiques pour le marché américain ? Il y en a plusieurs, mais évidemment, le cobalt et le cuivre sont importants pour toutes les économies industrialisées. On parle du lithium également ? Oui le lithium aussi. Ce que je peux dire par rapport à cet accord minier, c'est plutôt qu'il s'agit de plusieurs accords. Ce sont des accords qui visent à améliorer le climat des affaires. Parce que même s'il y a une ouverture claire pour les sociétés occidentales, l'expérience ici montre qu'il y avait des obstacles pour l'investissement. Donc, ce que nous cherchons à faire, c'est d'améliorer le climat des affaires en travaillant étroitement avec le gouvernement, avec les institutions. Et ça va donner le feu vert pour les sociétés américaines de venir ici investir. Donald Trump a obtenu un premier accord entre Kinshasa et Kigali pour faire cesser le conflit à l'Est. C'est sans précédent. Comment la diplomatie américaine est-elle parvenue à un tel résultat ? Après trente ans de conflit, il est vraiment temps que la souffrance cesse et que la souveraineté et l'intégrité territoriale congolaise soient respectées. Donc, voici pourquoi les États-Unis ont insisté pour que cet accord de paix vienne avec un calendrier, un plan et des témoins. Le processus de mise en œuvre a bel et bien commencé avec la création d'un mécanisme de sécurité conjoint entre la RDC et le Rwanda. Et ce mécanisme coordonne la neutralisation des FDLR et le retrait progressif des troupes rwandaises. C'est un accord réaliste fondé sur des engagements réciproques. Et je voulais aussi dire que cet accord est différent, car nous avons clairement dit qu'il y aurait des conséquences si les engagements ne sont pas respectés. Cet accord a aussi de nouveaux aspects. En plus des engagements sécuritaires, il fournit l'incitation d'un cadre d'intégration économique régionale. Vous parlez de conséquences. Quel type de conséquences ? Les conséquences peuvent être les mesures punitives, par exemple les sanctions ou les autres leviers diplomatiques. Un exemple des aspects positifs des propos incitatifs : il y a un projet hydroélectrique de 760 millions de dollars qui reliera le Burundi, le Rwanda et la RDC. C'est un projet qui existe depuis longtemps, pas encore mis en œuvre, qui a juste besoin de la paix pour démarrer. Et donc ça, c'est un projet sur lequel vous êtes prêt à investir, si l'accord tient ? Une société américaine fait partie de ce projet, il y a plusieurs pays, plusieurs sociétés. C'est un projet assez complexe qui lie les trois pays. Et ça dépend du mécanisme qui va (met en oeuvre) l'accord des trois pays. (C'est un exemple) de l'importance d'arriver à une paix durable qui va permettre la confiance nécessaire entre ces trois pays, et donner le feu vert pour que ce projet puisse commencer. Vous l'avez dit, le suivi de la mise en œuvre de cet accord va être crucial. Jusqu'où les États-Unis sont prêts à s'impliquer dans ce suivi ? En fait, les États-Unis font partie, comme observateurs, du mécanisme de coordination sécuritaire et aussi du mécanisme de suivi. Et ce comité, qui inclut aussi le Qatar et Togo, assure un accompagnement constant de la mise en œuvre. Dans le cadre de cet accord. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement à Washington avec les trois présidents. Que faut-il en attendre ? Le président Trump a hâte de (recevoir) ces deux présidents à Washington pour signer un accord de paix entre président Kagamé et président Tshisekedi. L'objet de cette nouvelle rencontre, c'est de signer l'accord au niveau présidentiel, mais aussi d'ouvrir la possibilité pour ce cadre d'engagement économique et (d'inaugurer) un avenir plus prospère pour la région et pour les deux pays.
Carne cultivada é o novo paradigma na ciência de alimentos que estamos lidando nesta década. Empresas de diversos portes, tanto startups quanto grandes conglomerados alimentícios, estão investindo milhões de dólares nas primeiras unidades de cultivo de carne ao redor do mundo. O produto, também chamado de carne artificial, in vitro ou sintética, tende a resolver muitos problemas e riscos na cadeia da proteína animal ou poderia trazer novos problemas? Mas afinal, o que é esse produto? Tem algum risco de consumirmos essa carne? Patronato do SciCast: 1. Patreon SciCast 2. Apoia.se/Scicast 3. Nos ajude via Pix também, chave: contato@scicast.com.br ou acesse o QRcode: Sua pequena contribuição ajuda o Portal Deviante a continuar divulgando Ciência! Contatos: contato@scicast.com.br https://twitter.com/scicastpodcast https://www.facebook.com/scicastpodcast https://instagram.com/scicastpodcast Fale conosco! E não esqueça de deixar o seu comentário na postagem desse episódio! Expediente: Produção Geral: Tarik Fernandes e André Trapani Equipe de Gravação: Tarik Fernandes, Marcelo de Matos, Gustavo Rebello, Yasmin Pussente, Lenin Machado, Celina Decol Citação ABNT: Scicast #652: Carne Cultivada. Locução: Tarik Fernandes, Marcelo de Matos, Gustavo Rebello, Yasmin Pussente, Lenin Machado, Celina Decol. [S.l.] Portal Deviante, 01/08/2025. Podcast. Disponível em: https://www.deviante.com.br/podcasts/scicast-652 Imagem de capa: Liudmila Chernetska/Getty Images. Leia mais em: https://forbes.com.br/colunas/2022/04/helen-jacintho-o-que-e-carne-cultivada-em-laboratorio/ Para apoiar o Pirulla, use o Pix abaixo: pirula1408@gmail.com Em nome de Marcos Siqueira (primo do Pirulla) [caption id="attachment_65160" align="aligncenter" width="300"] QR code PIX[/caption] https://www.youtube.com/watch?v=BecoooBM7ME&t=2170s Site: https://www.pirulla.com.br/ Referências e Indicações Sugestões de filmes: Meat of the Future (2020) da Liz Marhall que acompanha o trabalho do Dr. Uma Valeti, cofundador da Memphis Meats (hoje Upside Foods), explorando o surgimento da agricultura celular como uma solução sustentável para a produção de alimentos. Disponível em algumas plataformas de streaming como o Tubi. Sugestões de links: Florida e Alabama proibem carne cultivada: https://apnews.com/article/florida-lab-grown-meat-ban-1613765b1750119ff265fb3c5c56e2aa Itália proibiu carne cultivada a despeito da UE ainda não decidir: https://www.bbc.com/news/world-europe-67448116 Sugestões de games: Cyberpunk 2077 (2020), não é o tema principal do jogo, mas o jogo se passa em um futuro onde a comida sintética e cultivada é comum devido à escassez de recursos naturais. Em Night City, há menções a "carne sintética" e alimentos artificiais vendidos por corporações, refletindo um mundo onde a carne cultivada poderia ser a norma. A série animada derivada, Cyberpunk: Edgerunners (Netflix), também toca nesse tema indiretamente. REFERÊNCIAS: [1]: PAVAN, Bruno. Com produção recorde e queda de preço, consumo de carne bovina volta a crescer no Brasil. Portal Dinheiro Rural, 08 jul. 2024. Disponível em: . Acesso em 06 fev. 2025. [2]: SARTORELLO, Silvio. Estudo da demanda de carnes bovina, suína e de frango pela população brasileira durante o período da pandemia de Covid-19. 2024. Tese de Doutorado. Universidade de São Paulo. [3]: AGROBAND. Abate de bovinos chegou 38,6 milhões em 2024, aponta relatório de Safras. Portal Band.com.br, 10 jan. 2025. Disponível em: . Acesso em 06 fev. 2025. [4]: FICHER, Alison. Carne de laboratório! JBS abala indústria mundial ao anunciar tecnologia capaz de produzir carne real sem precisar abater animais. Portal CPG, Click Petróleo e Gás, 14 ago. 2024. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [5]: BUENO, Maria Eduarda Campa; ISSAKOWICZ, Juliano. Estratégias de mitigação de metano entérico em ruminantes: uma revisão. Desenvolvimento Rural Sustentável: Novas Perspectivas, v. 1, p. 66-86, 2024. [6]: REYNOL, Fabio. Pesquisa avalia emissão de metano por bovinos. Portal Agência Fapesp, 13 fev. 2015. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [7]:GALILEU, Redação. Emissão de metano por gado é medida do espaço pela primeira vez. Portal Galileu, 03 mai. 2022. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [8]: DE OLIVEIRA, Carlos André Dantas; DE MENDONÇA, Lidiane Pinto. Carne cultivada: uma alternativa sustentável. Revista Meio Ambiente e Sustentabilidade, v. 12, n. 24, p. 42-56, 2023. [9]: WIENER-BRONNER, Danielle. Carne de laboratório não envolve abate e abre debate se pode ser considerada halal ou kasher; entenda. Portal CNN Brasil, 28 jun. 2023. Disponível em: . Acesso em 26 fev. 2025. [10]: DOS SANTOS, Ane Iara Machado et al. Um estudo sobre a Prasada: o alimento como um fenômeno cultural, o elo entre o mundo material ao espiritual. Latitude, v. 14, n. 1, p. 162-185, 2020. [11]: [5]: TECNOCARNE, Redação. Regulamentação da carne cultivada: qual é o cenário atual?. Portal Food Connection, 16 ago. 2024. Disponível em: . Acesso em 14 mar. 2025. [12]: BRASIL. Resolução - RDC Nº 839, de 14 de dezembro de 2023. Dispõe sobre a comprovação de segurança e a autorização de uso de novos alimentos e novos ingredientes. Agência Nacional de Vigilância Sanitária, Brasília, 14 dez. 2023. Disponível em: . Acesso em 14 mar. 2025. [13]: SEIBERT, Gabrielle Antunes et al. Carne Cultivada: Tendências na Utilização de Scaffolds Vegetais para Estruturação. Trabalho de Conclusão de Curso do curso apresentado ao Departamento de Engenharia Química e Engenharia de Alimentos, vol. 1. 80 p. Universidade Federal de Santa Catarina. 2023. [14]: CNN. China suspende importação de carne bovina de três frigoríficos brasileiros. Portal CNN Money, 03 mar. 2025. Disponível aqui: . Acesso em 17 mar. 2025. [15]: OFFICE, Governor’s. Governo Gianfort bans lab-grown meat in Montana. State of Montana Newsroom, 13 mai. 2025. Disponível aqui: . Acesso em 19 mai. 2025. [16]: https://www.yahoo.com/lifestyle/articles/lab-grown-salmon-got-fda-090300636.htmlSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Angola prepara-se para manifestação contra o aumento dos preços dos combustíveis e táxis. Jurista deixa um desafio às autoridades. Em Moçambique, extensionistas do Sustenta denunciam atrasos no pagamento dos salários e ausência de direitos laborais. Analisamos ainda como o futebol na República Democrática do Congo pode ajudar a unir o país.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Kinshasa, 17 millions d'habitants et des embouteillages monstres. Dans son discours de la semaine dernière, le président Felix Tshisekedi a évoqué l'enfer des bouchons. Comment désengorger le trafic automobile dans la capitale congolaise ? Pourquoi les différentes mesures mises en place ont été un échec ? Vos témoignages nous intéressent..
O combate ideológico nas universidades americanas. O estado da ajuda ao desenvolvimento. Conflitualidade em África. O acordo para o leste da RDC. Edição de Mário Rui Cardoso.