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Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la paralysie budgétaire aux États-Unis, la présence d'un pétrolier russe au large des côtes françaises et la création d'une nouvelle force antigang pour Haïti. Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ? L'ancien président de la RDC a été condamné à la peine de mort notamment pour «crimes de guerre», «trahison» et «organisation d'un mouvement insurrectionnel» pour ses liens présumés avec le mouvement politico-militaire AFC/M23. Sur quelles preuves la Haute cour militaire s'est-elle basée ? Comment expliquer un tel verdict alors que les parties civiles demandaient la réclusion à perpétuité ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. États-Unis : le pays paralysé par un nouveau «shutdown» Faute d'accord entre les Républicains et les Démocrates sur le vote du budget fédéral, les États-Unis sont entrés en situation de «shutdown» depuis mercredi (1er octobre 2025). Qu'est-ce que cela signifie ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi la première puissance mondiale se retrouve, une nouvelle fois, sans budget fédéral ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique «Aujourd'hui l'économie». France : que faisait le navire fantôme russe au large de Saint-Nazaire ? Suspecté d'avoir servi de plateforme de lancement aux drones qui ont survolé le Danemark, un pétrolier de la flotte fantôme russe a été intercepté au large de Saint-Nazaire, dans le sud de la Bretagne. Comment expliquer la présence de ce navire si près des côtes françaises ? Quels éléments permettent de penser qu'il est impliqué dans les récents survols de drones au Danemark ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Haïti : la nouvelle force antigang sera-t-elle plus offensive ? La mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti, menée par le Kenya, va céder la place à une nouvelle force chargée de lutter contre les gangs. Approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, cette nouvelle mission sera-t-elle si différente de l'ancienne ? De quels moyens disposera-t-elle ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de Géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Au sommaire : L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a été condamné à mort par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment la décision de la Haute Cour militaire est-elle comprise dans le pays ? À l'international, retour sur les 20 propositions présentées dans le plan Trump pour une paix à Gaza. À qui profite ce dernier ? Pourquoi le plan ne présente-t-il pas de calendrier de retrait des troupes israéliennes ? Tous les regards se tournent désormais vers le Hamas. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Hanène Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone) Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50.
La cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, demande à la population de l'est de la RDC de ne pas perdre espoir après des années de conflit.Dans un entretien accordé à ONU Info quelques jours après avoir fait un exposé de la situation dans le pays devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, elle a souligné que le gouvernement congolais, les Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble sont « déterminés » à ramener la paix dans cette région.« Nous savons que c'est très difficile au quotidien », a-t-elle reconnu, notant que le fossé est encore « très grand » pour arriver à une traduction de ces efforts diplomatiques sur le terrain. Selon elle, « il y a beaucoup de résilience » chez les Congolais « malgré toutes les souffrances ». Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?
Ils sont près de 100 millions dans le monde, leur rôle est jugé essentiel par les institutions internationales, pourtant la profession d'enseignants souffre d'une grave crise de vocations. Selon l'Unesco, le taux d'enseignants démissionnaires a doublé en 7 ans, pour atteindre 9% en 2022. En France, le nombre de candidats au concours pour le secondaire a diminué de trois quarts depuis 1990. En cause, des salaires insuffisants, des classes surchargées, un manque de matériels, des réformes à répétition, un manque de considération qui poussent les enseignants à questionner le sens de métier. Il manque 44 millions d'enseignants, d'ici 2030 pour garantir l'accès universel à l'éducation primaire et secondaire, ce qui rend le sujet de la revalorisation de la profession d'autant plus cruciale. Comment résoudre la crise de confiance entre les enseignants et les décideurs politiques ? Comment améliorer leurs conditions de travail ? Avec : • Jérémie Fontanieu, professeur de Sciences économiques et sociales au Lycée Eugène Delacroix de Drançy en Seine-Saint-Denis. Auteur du livre Le mythe du prof-héros (Les liens qui libèrent, 2025). Porte-parole du collectif Réconciliations • Borhene Chakroun, directeur de la Division pour les politiques et les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie de l'UNESCO • Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à l'Institut congolais de recherches Ebuteli. Chercheur associé à l'Université d'Anvers en Belgique. En première partie de l'émission, l'École autour du Monde avec Camille Ruiz, correspondante à Séoul, en Corée du Sud. Avec 56,2%, des adultes de 25 à 64 ans titulaires d'un diplôme, le pays conserve sa première place mondiale en matière de diplômés pour la 17ème année consécutive. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui, il répond à la question d'El Mohammed, directeur d'école à Conakry en Guinée qui s'inquiète pour une de ses élèves très timide. Programmation musicale : ► A deux – Aupinard ► Djilon – Victor Démé.
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Governo de Moçambique diz que alegados envolvidos no pagamento a "funcionários fantasmas" serão responsabilizados, mas para analista é apenas "conversa para boi dormir". Moçambique vai contratar quatro mil polícias que deverão custar cerca de 500 mil euros mensais. Ex-presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à morte.
Ils sont près de 100 millions dans le monde, leur rôle est jugé essentiel par les institutions internationales pourtant la profession d'enseignants souffre d'une grave crise de vocations. Selon l'Unesco, le taux d'enseignants démissionnaires a doublé en 7 ans, pour atteindre 9% en 2022. En France, le nombre de candidats au concours pour le secondaire a diminué de trois quarts depuis 1990. En cause, des salaires insuffisants, des classes surchargées, un manque de matériels, des réformes à répétition, un manque de considération qui poussent les enseignants à questionner le sens de métier. Il manque 44 millions d'enseignants, d'ici 2030 pour garantir l'accès universel à l'éducation primaire et secondaire, ce qui rend le sujet de la revalorisation de la profession d'autant plus cruciale. Comment résoudre la crise de confiance entre les enseignants et les décideurs politiques ? Comment améliorer leurs conditions de travail ? Avec : • Jérémie Fontanieu, professeur de sciences économiques et sociales au Lycée Eugène Delacroix de Drançy en Seine-Saint-Denis. Auteur du livre Le mythe du prof-héros (Les liens qui libèrent, 2025). Porte-parole du collectif Réconciliations • Borhene Chakroun, Directeur de la Division pour les politiques et les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie de l'UNESCO • Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à l'Institut congolais de recherches Ebuteli. Chercheur associé à l'Université d'Anvers en Belgique. En première partie de l'émission, l'École autour du Monde avec Camille Ruiz, correspondante à Séoul en Corée du Sud. Avec 56,2 % des adultes de 25 à 64 ans titulaires d'un diplôme, le pays conserve sa première place mondiale en matière de diplômés pour la 17eme année consécutive. En fin d'émission la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui il répond à la question d'El Mohammed, directeur d'école à Conakry en Guinée qui s'inquiète pour une de ses élèves très timide. Programmation musicale : ► A deux – Aupinard ► Djilon – Victor Démé
O antigo Presidente da República Democrática do Congo foi condenado, nesta terça-feira, 30 de Outubro, à pena de morte pelo Tribunal Militar do país. Joseph Kabila, que não compareceu ao julgamento, foi considerado culpado de crimes de guerra, traição e de ser o líder do grupo armado M23, apoiado pelo Ruanda e que tem estado em conflito desde 2022. O analista político angolano Albino Pakisi considera que esta condenação vai "agudizar" os problemas de um país profundamente dividido. Que acusações são feitas ao antigo Presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à pena de morte? As acusações que pesam sobre o antigo Presidente Joseph Kabila são de que ele, efectivamente, está a patrocinar o grupo M23, que está no leste da República Democrática do Congo. A segunda, dizem os advogados da acusação, é que ele não seria congolês, mas ruandês, com o nome verdadeiro de Hyppolite Kanambe, e que estaria ao serviço do Ruanda, por isso mesmo é condenado à pena de morte. Outra acusação é de que Kabila estaria a patrocinar outros grupos de insurreição. A RDC tem mais ou menos cerca de 100 grupos rebeldes. Portanto, não é apenas o M23, mas existem muitos grupos rebeldes dos quais se desconfia que o antigo Presidente seja também um dos patrocinadores. Joseph Kabila, enquanto esteve no poder, teve acesso às minas de diamantes e pedras preciosas, e, portanto, desconfia-se que terá retirado riqueza do país, que está agora a usar para patrocinar esses grupos rebeldes, com grande incidência para o grupo M23, com a acusação a afirmar que ele é o cabecilha político deste grupo. Face a um país extremamente dividido, o Presidente Félix Tshisekedi tem estado a apelar à união. Esta condenação não pode tornar essa união mais difícil? Torna-se muito complicada, e penso que nunca se chegará a essa união. A RDC é um território bastante vasto e, portanto, existem vários povos e várias etnias na República Democrática do Congo, à semelhança de Angola. Porém, em Angola somos vários povos, uma nação dentro de várias nações, mas entendemo-nos. Na República Democrática do Congo existem vários povos: ruandeses, ugandeses, tanzanianos, zambianos, centro-africano, mas não existe a capacidade política para unir essas várias sensibilidades e formar uma República Democrática do Congo una. Embora o Presidente apele à união do povo congolês, com esta condenação ele divide as águas, fazendo com que aqueles que apoiam Joseph Kabila continuem a apoiar o M23, enquanto Félix Tshisekedi ficará com os seus próprios apoiantes. Esta condenação mostra que a aliança que existia no passado entre Joseph Kabila e Félix Tshisekedi chegou ao fim? Inicialmente, o que se pretendia era que o Presidente Tshisekedi fosse uma espécie de “pau mandado” de Joseph Kabila, que, apesar das eleições, poderia continuar a ter poder sobre ele. Não é o que está a acontecer, porque, efectivamente, o grupo M23 está tão forte que ocupou províncias, com o apoio da população, precipitando esta ruptura. Joseph Kabila foi condenado, mas não está em Kinshasa; ele está em Goma, onde existem forças rebeldes. Isto provoca um problema não só de ruptura, mas também um problema em que o próprio Joseph Kabila pode contribuir para a divisão do Congo. Este é o grande receio de muitos analistas, que reconhecem que Kabila tem um poderio financeiro - está a ser financiado pelo Ruanda - podendo levar até mesmo à criação de dois Congos. Inicialmente era pedido prisão perpétua. Com a sentença de pena de morte, está-se aqui a tentar enviar também uma mensagem a outros dirigentes com ambições políticas? Vimos, quando foi a tentativa de golpe de Estado, que muitas figuras foram condenadas. É preciso lembrar que na RDC existe a “pena de morte”, mas Kabila pode recorrer da sentença. A meu ver, está a passar-se uma mensagem aos dirigentes, mas não podemos esquecer que as influências existem. Joseph Kabila foi presidente durante 18 anos e, para além das influências, existe também o problema da corrupção. A RDC é um país onde existe muita corrupção, portanto, mesmo que seja condenado, ele pode recorrer da decisão. (...) Na República Democrática do Congo, vários chefes de Estado que não são congoleses possuem minas de diamantes. Isto demonstra o nível de corrupção que existe no país, levando muitos analistas a afirmar que esta acusação não é para ser levada a sério. Joseph Kabila pode recorrer do veredito do Supremo Tribunal Militar, diante de um Tribunal de recurso, mas apenas para tentar alegar uma irregularidade no procedimento? Naturalmente. Porém, há quem diga que se trata de um processo político, ou seja, que é mais político do que factual. Dizem que ele não está, de facto, a apoiar estes grupos. Daí que ele possa recorrer dessa decisão. Até agora, Joseph Kabila não se pronunciou. Vamos esperar que os advogados se pronunciem efetivamente, e pronto. Depois, veremos como é que isso corre. Joseph Kabila foi ainda condenado a pagar 30 mil milhões de dólares por danos provocados ao Estado. O que representa esta condenação para a população? Bem, não nos podemos esquecer que ele foi Presidente durante 18 anos, com muita contestação. Aliás, é difícil e aqui, vale a pena fazer referência a isso, a República Democrática do Congo é um país extenso e, se olharmos para o mapa, 2 mil km separam Kinshasa, a capital, de Goma. As populações no interior, no centro e na zona Leste da República Democrática do Congo estão completamente empobrecidas e, muitas vezes, acabam por se juntar aos rebeldes, sem que a capital tenha qualquer tipo de controlo sobre o resto do território nacional. Este é um dos grandes problemas. Mais do que condenar o Presidente Joseph Kabila, o Presidente Félix Tshisekedi deveria apelar à união da República Democrática do Congo. Mas os factos demonstram que ele não está a conseguir fazê-lo, e esta condenação vai agudizar os problemas da República Democrática do Congo.
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
"Francine: missing from Richmond, Va since 9/18. Last known location:Lowe's RDC #1420 in Garysburg, NC. She is microchipped. She is beloved by a whole city."
En RDC, à la frontière avec la Zambie, environ 700 femmes de Kasumbalesa assurent le transport manuel des marchandises des petits commerçants. On les appelle les femmes « wowo ». Si leur travail est vital pour l'économie locale, il se fait dans la précarité et sous la menace permanente de violences. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, Dès le matin, les femmes « wowo », chargées de sacs de farine, de packs de biscuits, de lots de boissons sucrées pesant parfois de plus de 30 kilos, sont dans le couloir piétonnier de Kasumbalesa et dans la zone neutre. Un sac sur sa tête, Anto vient de braver les différentes barrières du couloir : « Il y a trois barrières. À la sortie de la Zambie, je paye 500 francs congolais. Au couloir, je donne 1 000 francs congolais et un peu plus loin, je débourse encore 1 000 francs congolais. Une fois en dehors du couloir, d'autres agents des services publics nous attendent. Des fois, je négocie avec eux et ils me laissent passer. » Des attouchements et des humiliations Au-delà de ces tracasseries, certaines femmes subissent des violences verbales de la part des agents publics. Jacquie, jeune femme veuve, rencontrée à la sortie du couloir piétonnier, témoigne : « On m'insulte souvent. Ces agents me disent. Pourquoi es-tu ici ? Où est ton mari ? Est-il incapable de te nourrir ? Bon, je n'en ai rien à faire, on supporte parce qu'ils ne connaissent pas ma situation. » D'autres subissent même des agressions sexuelles, déclare Régine Mbuyi, une autre femme « wowo » : « Lorsqu'un agent m'interpelle parfois, il me demande des faveurs sexuelles pour laisser passer la marchandise. Il arrive également que pendant la fouille, ces agents se permettent des attouchements jusque sur les parties intimes. C'est humiliant… » Les femmes « wowo » de Kasumbalesa n'ont aucune protection sociale ni de recours légal. L'Association des femmes actives dans le commerce transfrontalier (AFACT) dénonce une situation alarmante. Solange Masengo est la présidente : « Dans la zone de la Comesa, le Marché commun de l'Afrique orientale et australe, nous voyons les femmes assurer le transport transfrontalier sans problème. Mais ici, chez nous, ces femmes discriminées, elles sont chassées. Il y a des filles qui ont été humiliées et déshabillées, et nous avons des preuves. On a aussi des femmes qui ont été fouettées publiquement. Lorsque l'association veut intervenir, on nous demande de laisser la situation comme ça. Pourquoi la femme ne peut pas faire un travail de son choix ? » Pour l'heure, nous n'avons pas réussi à avoir la réaction du maire de Kasumbalesa et même du sous-directeur de la douane. Les femmes « wowo » quant à elles, continuent de porter le commerce frontalier sur leurs épaules malgré la fatigue et les humiliations. À lire aussiFemmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]
Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté. Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges. Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe. Invité.e.s : Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents». La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène. C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français. Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025. Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire. Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été.
Comme chaque année, la ville de Limoges accueille des artistes venus du monde entier pour le festival les Zébrures d'automne dirigé par Hassane Kassi Kouyaté. Le 24 septembre 2025, s'est ouvert ce rendez-vous incontournable de la francophonie. Au programme : une trentaine de spectacles dont une dizaine de créations, et près de deux cents artistes réunis dans la ville de Limoges. Pour cette nouvelle édition des Zébrures d'automne, l'accent est mis cette année sur la création francophone arabe. Invité.e.s : Hassane Kassi Kouyaté, metteur en scène et directeur des Zébrures d'automne-Les Francophonies-Des écritures à la scène. Un festival que son directeur qualifie de «voyage, un endroit où on met plusieurs miroirs différents». La francophonie pour moi c'est le mariage ou la naissance entre la langue française et d'autres langues. C'est une francophonie humaine «Le théâtre est un espace de mémoire», nous dit Sumaya Al Attia, metteuse en scène et comédienne franco-jordano-iranienne. Son spectacle «Rekord بیبي» est écrit en deux langues, en français et en arabe, l'occasion d'explorer la dualité de la langue. Le titre du spectacle fait référence au modèle d'Opel («Rekord») détenue par la grand-mère («بیبي» en dialecte irakien) de la metteuse en scène. C'était une évidence pour moi d'écrire le spectacle en deux langues : arabe et français. Cette voiture achetée à Beyrouth, au Liban, par ses grands-parents quand ils ont quitté la France en 1966-1967, a été utilisée pour rejoindre Bagdad où une nouvelle vie commence. C'est un récit d'exil où s'entremêlent l'histoire familiale et la grande histoire avec l'arrivée de Saddam Hussein en Irak. C'est en 2022 que l'autrice a senti la nécessité de creuser l'histoire familiale. La metteuse en scène a travaillé à partir d'entretiens audios qu'elle avait réalisés avec son père. C'est donc à partir des souvenirs d'enfance de son père qui avait huit ans à l'époque qu'elle a écrit ce texte. Elle estime que c'est grâce aux écrits qu'on peut faire vivre la mémoire... Israël Nzila, auteur congolais de 31 ans et lauréat du Prix RFI théâtre 2025 pour son texte «Clipping». Une femme perd son enfant au marché. Mais a-t-elle véritablement perdu cet enfant ? Le retrouvera-t-on ? Les cauchemars lui reviennent... Un texte bouleversant qui raconte les traumas de la guerre. Né à Kinshasa, il est parti s'installer à Lubumbashi et s'est très vite consacré à l'écriture de théâtre. Un auteur qu'on a pu découvrir avec la pièce «Silence» dans le cycle «Ça va, ça va le monde !» à Avignon en 2025. Le théâtre, c'est une existence, il est vivant. Ce n'est pas un simple spectacle. On introduit des spectateurs dans ce qu'on écrit, ça dépasse l'imaginaire. Également dans l'émission : la metteuse en scène Jenny Briffa nous parle de «Racines mêlées», un spectacle créé à Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, un récit d'aventures où les destins de Lapérouse, Bougainville et Cook s'entrecroisent autour d'une intrigue liée à l'histoire de la Nouvelle-Calédonie. Programmation musicale du jour : Le groupe iranien Bazaari avec le titre Ce qui n'a pas été.
À Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, se vit un trafic parallèle, loin des grands camions et des formalités douanières. Chaque jour, plusieurs centaines de femmes congolaises transportent sur leur tête, ou leur dos, des marchandises pour traverser la frontière Zambienne. On appelle ces femmes « wowo », en référence aux camions chinois de la même marque. Notre correspondante a suivi quelques-unes de ces femmes. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, À Kasumbalesa, deuxième poste frontalier plus important de la RDC, elles sont là, à quelques mètres des files interminables de camions : des femmes portant de lourdes charges sur la tête et le dos, qui franchissent le couloir piétonnier. Ce sont les femmes « wowo » raconte avec sourire Alphonsine, l'une d'elles : « Je suis en mesure de faire passer la charge de tout un camion. Nous sommes les mamans "wowo", c'est l'image des camions qui transportent des charges importantes. Nous travaillons en équipe. S'il faut décharger le camion, nous le faisons et puis nous transportons la cargaison jusqu'à la destination au Congo, selon les instructions du propriétaire. » Selon l'association des femmes actives dans le commerce transfrontalier, elles sont près de sept cents, tous âges confondus, qui exercent ce métier. Les petits commerçants, eux, ne s'affichent pas dès qu'ils confient la marchandise aux femmes « wowo ». Témoignage de Régine Mbuyi, une autre transporteuse : « Le petit commerçant vient acheter toute sorte d'articles, du jus, de la farine de froment, de l'huile végétale… Il me sollicite pour faire traverser ces produits. S'il est de bonne foi, il me donne aussi l'argent pour payer la douane et d'autres services publics. Mais s'il n'a rien, je dois me débrouiller. » À la sortie de la frontière côté congolais, quatre femmes arrivent chacune avec cinq packs de boisson sucrée d'environ 30 kg sur sa tête. Coût de transport, 1 500 francs congolais par course, soit moins d'un dollar. La recette journalière de chacune est de près de 5 dollars. Ces femmes doivent transporter environ une tonne. Pour y arriver, c'est la course contre-la-montre, explique Keren pendant qu'elle range les packs : « Chacune de nous a une quantité qu'elle doit transporter. Moi, j'ai 25 packs. Le commerçant a acheté 100, ce n'est pas beaucoup. Bon, on y va pour la dernière course. » Les services de douanes, quant à eux, ne voient pas d'un bon œil cette activité des femmes, car elle favoriserait un manque à gagner quotidien de près de 3 000 dollars. Pour Malaxe Luhanga, président des petits transporteurs transfrontaliers, il faut formaliser cette activité : « On peut appliquer le système de groupage selon la catégorie des marchandises et qu'elles soient taxées officiellement. On peut adopter ce système qui est admis par les pays membres du Comesa pour faciliter les transactions et la taxation par les services publics. » En attendant, des centaines des femmes « wowo » de Kasumbalesa poursuivent leur activité de manière informelle. À lire aussiLa frontière entre la Zambie et la RDC rouvre après plusieurs jours de fermetures
L'émission 28 minutes du 27/09/2025 Ce samedi, Renaud Dély décrypte l'actualité avec le regard international de nos clubistes : Eva Morletto, correspondante à Paris pour le magazine italien “Grazia”, Anna Kowalska, correspondante de la télévision publique polonaise TVP, Martial Ze Belinga, économiste et sociologue, ainsi que le dessinateur de presse Nicolas Vadot. Dérèglement climatique : grande escroquerie ou question de survie ?Le 23 septembre dernier, Donald Trump déclare, au sommet du climat organisé par l'ONU, que le réchauffement climatique est "la plus grande arnaque jamais menée contre le monde". En 24 heures, de nombreux dirigeants lui répondent. Plus de 100 représentants de pays ont publié, ou ont promis de publier, de nouveaux engagements de réduction des émissions de CO2 avant le début de la COP 30 au Brésil, au mois de novembre prochain. La Chine, première émettrice mondiale de gaz à effet de serre, s'engage également, pour la première fois à l'écrit, à réduire ses émissions de 7 à 10% d'ici 2035. Alors, la lutte contre le dérèglement climatique sera-t-elle pleinement investie grâce au climato-scepticisme de Donald Trump ?Condamnation de Nicolas Sarkozy : la “France humiliée” ?Nicolas Sarkozy a été condamné, ce jeudi 25 septembre, à cinq ans de prison ferme pour "association de malfaiteurs" avec mandat de dépôt à effet différé, assorti de l'exécution provisoire. L'ancien président français est soupçonné d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec de l'argent lybien. Pour la première fois de l'histoire de la République, un ex-président ira en prison. Il est convoqué le 13 octobre par le Parquet national financier pour connaître la date de son incarcération. Nicolas Sarkozy s'indigne : "Ceux qui me haïssent à ce point pensent m'humilier. Ce qu'ils ont humilié, c'est la France." Le monde entier réagit et pointe du doigt l'ex-chef d'État français. Quel est le regard de la presse étrangère sur cette condamnation inédite ? Nous recevons Patrick Boucheron, historien et auteur de la série, "Quand l'Histoire fait dates", diffusée sur arte, depuis 2017. La saison 3 (déjà disponible en ligne sur arte.tv) est diffusée depuis le dimanche 7 septembre, est à retrouver chaque dimanche à 13 heures, jusqu'au 14 décembre. Au total, 15 nouveaux épisodes qui nous plongent au cœur des événements ayant marqué l'humanité, des plus célèbres aux plus méconnus. Revisiter l'Histoire à travers les grandes dates… c'est l'objectif de la série et de Patrick Boucheron. Valérie Brochard s'intéresse à nos chers voisins moldaves. Ce dimanche 28 septembre, 2,4 millions de Moldaves sont appelés aux urnes pour un scrutin capital. Ces élections législatives vont décider de l'avenir de ce territoire stratégique coincé entre l'Ukraine et la Roumanie et qui a déposé sa candidature d'adhésion à l'Union européenne en 2022. D'un côté les pro-européens, de l'autre, les pro-russes. D'après la présidence moldave, la Russie aurait dépensé des centaines de millions d'euros pour influencer les résultats de cette élection.Olivier Boucreux décerne le titre d'employée de la semaine à l'Organisation des Nations unies, qui fête ses 80 ans. En guise de cadeau d'anniversaire, Donald Trump lui a offert un discours au vitriol mardi 23 septembre dans lequel il l'accuse d'un “triple sabotage” lors de sa participation à l'Assemblée générale. Jean-Mathieu Pernin zappe sur les championnats du monde de cyclisme qui se déroulent actuellement au Rwanda. Pour la première fois de l'histoire, cette compétition mondiale prend place sur le continent africain. Le Rwanda utilise le sport comme un outil de “soft power” ces dernières années alors que son image est ternie par des accusations de répression politique et de soutien à un mouvement rebelle armé congolais en RDC. Êtes-vous accros aux séries télé au point de passer vos soirées à enchaîner les épisodes ? Si oui, Natacha Triou vous explique pourquoi il ne faut pas culpabiliser d'être adepte du “binge watching”, un phénomène qui n'a pourtant pas bonne presse. Enfin, ne manquez pas Dérive des continents de Benoît Forgeard !28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 27 septembre 2025 Présentation Renaud Dély Production KM, ARTE Radio
- RDC e Ruanda: difficile attuare l'accordo di pace di giugno- Gaza: Autorità Palestinese pronta a farsi carico di governo e sicurezza- GSF: no alla proposta del governo italiano di sbarcare gli aiuti a Cipro- Malawi: Peter Mutharika è di nuovo presidenteIl Notiziario Africa di Radio Bullets di oggi, 26 settembre 2025, nel racconto di Elena Pasquini e con Barbara Schiavulli
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reprise des combats dans l'est de la RDC, le retrait des pays de l'AES de la CPI et le déploiement de l'armée dans le Sinaï en Égypte. Guerre en Ukraine : le revirement de Donald Trump Après avoir longtemps affirmé que la Russie finirait par l'emporter, le président américain estime que l'Ukraine est en mesure de gagner la guerre et même de récupérer l'ensemble de ses territoires. Comment expliquer cette volte-face ? Désormais, le président Zelensky peut-il espérer une aide militaire conséquente ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. RDC : reprise des combats malgré les discussions au Qatar Malgré les négociations en cours à Doha et les accords de paix négociés à Washington, les affrontements ont repris dans le Sud-Kivu entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23. Comment expliquer la reprise des hostilités ? Quel bilan peut-on dresser des dernières discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. CPI : quelles conséquences après le départ des pays de l'AES ? Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de l'Alliance des États du Sahel, ont officialisé leur retrait de la Cour pénale internationale. Quelles pourraient en être les conséquences pour les victimes ? Quid des affaires en cours ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch. Égypte : pourquoi l'armée se déploie-t-elle dans le Sinaï ? Le gouvernement égyptien a reconnu avoir déployé des troupes dans le désert du Sinaï, près de la frontière avec Israël. Comment l'Égypte justifie-t-elle le renforcement de sa présence militaire dans cette zone ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Pourquoi Vital Kamerhé a-t-il démissionné lundi 22 septembre de son poste de président de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC) ? Est-ce le signe que le président Tshisekedi et lui ne s'entendent plus et qu'après huit ans d'alliance entre les deux hommes, Vital Kamerhé va passer dans l'opposition ? Car sa chute a été en partie entraînée par une pétition, signée par une majorité de députés du parti au pouvoir UDPS. Trésor Kibangula est analyste à Ebuteli, l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Trésor Kibangula, à l'origine de la chute de Vital Kamerhe, il y a une pétition signée par 262 députés, en majorité membres du parti au pouvoir UDPS. Pourquoi cette pétition ? Trésor Kibangula : Je pense que Vital Kamerhe a cumulé plusieurs fragilités. Vital Kamerhe a incarné un style trop personnel pour certains, presque solitaire, ce qui a fini par provoquer ou précipiter son départ. Et si la vraie raison est politique comme vous le dites, est-ce parce que le parti au pouvoir UDPS veut reprendre le contrôle de l'Assemblée nationale ? Ici, le timing, je pense, est révélateur parce qu'au début de la session, on a vu l'UDPS dire que le parti n'est pas le seul à être à l'initiative parce que les pétitionnaires se comptaient autour de 260. Donc, il y avait d'autres membres de l'Union sacrée qui voulaient aussi le départ de Vital Kamerhe. Donc l'UDPS essaye de se cacher derrière. Kamerhe l'a compris, il a demandé même pardon. Donc, c'était quand même le signe qu'il savait que son mandat vacillait. Et à ce moment-là, je pense qu'il aurait suffi d'un mot d'ordre du chef de l'Etat pour le maintenir. Or, ce signal n'est jamais venu. Donc, je pense que le silence présidentiel a beaucoup pesé, plus lourd que toutes les pétitions. Donc Félix Tshisekedi, qui est aussi chef de l'UDPS, n'a pas directement poussé Kamerhe dehors, mais il a choisi de ne pas le retenir. Alors, il y a quelques jours, lors de son déplacement à New York, le président Tshisekedi a dit qu'il n'était pour rien dans les problèmes de Vital Kamerhe et que c'était de la cuisine interne à l'Assemblée nationale. Vous pensez au contraire qu'il a laissé faire, voire même qu'il a initié cette démarche contre Vital Kamerhe ? Je pense effectivement que beaucoup de choses peuvent expliquer cette chute. On a vu l'échec ou la suspension du projet de la réforme constitutionnelle. En fin de l'année dernière, on parlait d'une possible révision de la Constitution pour permettre au chef de l'Etat de se représenter pour une troisième fois. Beaucoup ont reproché à ce moment-là à Vital Kamerhe de ne pas s'aligner sur le président Tshisekedi. Vital Kamerhe, par son profil indépendant et ses ambiguïtés stratégiques, devenait à mon sens un luxe que Félix Tshisekedi ne pouvait plus se permettre. Voulez-vous dire que, pour modifier ou changer la Constitution, il faut un feu vert du président de l'Assemblée et que Félix Tshisekedi n'était pas du tout certain qu'il aurait ce feu vert de la part de Vital Kamerhe ? Je pense que le président de la République et son camp se sont rendu compte que Vital Kamerhe ne se mouillait pas lorsqu'il y avait ces débats autour de la réforme constitutionnelle. Et il y a eu le fait qu'il n'a pas été suffisamment aligné avec le président de la République, notamment lorsque le président a tracé la ligne rouge de ne pas discuter avec les rebelles M23. Vital Kamerhe fait partie des premiers, un des rares hommes politiques à l'époque, au sein de la majorité, qui a dit que peut-être il fallait commencer à regarder la possibilité de discuter. Il a prôné le dialogue au moment où personne ne voulait entendre parler du dialogue. C'était la ligne rouge. Et aussi, une autre fragilité, c'est le fait de ne pas prendre des positions claires lorsqu'il fallait s'aligner sur la réforme de la Constitution. Ce n'est pas le premier revers pour Vital Kamerhe, il est déjà tombé du perchoir en 2009, du temps de Joseph Kabila. En 2020, il a fait un an de prison. En 2024, il a failli être assassiné à son domicile. Qu'est-ce qu'il peut faire à présent ? C'est très difficile. Je pense qu'il avait deux options immédiates. La première, c'était de dire « OK, je suis tombé, mais je reste dans la majorité ». Ou de se dire « OK avec mes députés, je m'en vais, je vais faire de l'opposition républicaine parce que j'exclus à ce stade un éventuel ralliement aux groupes rebelles ». S'il voulait le faire, je pense qu'il avait plusieurs occasions avec ses sorties répétées à l'extérieur du pays. Même avant l'ouverture de la session de septembre, il était à l'extérieur du pays et il n'a pas rejoint Goma. Donc, s'il est revenu à Kinshasa, sachant qu'il y avait cette épée de Damoclès sur sa tête, c'est parce qu'il veut jouer un rôle à Kinshasa. Ce sera quel rôle ? Pour l'instant, il a dit qu'il restait au sein de la majorité présidentielle parce que aussi, je pense qu'il y a un risque à prendre en décidant d'aller dans l'opposition, alors que vous avez des députés qui sont au sein de la coalition présidentielle. Il y a très peu de députés qui allaient le suivre. Donc il n'a pas voulu prendre ce risque. Aujourd'hui, on est en 2025, mais je pense qu'entre le président Tshisekedi et Vital Kamerhe, ce sont deux stratèges politiques, ils se regardent, ils savent qu'ils sont aujourd'hui alliés d'apparence, mais que demain, ils seront très probablement des adversaires politiques. En vue de la présidentielle de 2028 ? En vue de la présidentielle de 2028, effectivement. À lire aussiRDC: visé par une pétition, le président de l'Assemblée nationale Vital Kamerhe démissionne
durée : 00:11:00 - Les Enjeux internationaux - par : Guillaume Erner - En République démocratique du Congo, la crise humanitaire demeure aiguë et les combats ont repris dans l'Est du territoire, alors même qu'au mois de juillet, Kigali et Kinshasa avaient signé le premier volet des accords de paix. Tout espoir est-il aujourd'hui vain ? - réalisation : Félicie Faugère - invités : Thierry Vircoulon Chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI
Originaire de la République démocratique du Congo, le groupe Makoma est composé des frères et sœurs. Au début des années 2000, ils rencontrent un succès international avec notamment le tube Napesi. Après plusieurs années d'absence, le groupe se reforme pour un concert au Dôme de Paris le 24 octobre 2025. Nathalie et Pengani Makoma répondent aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Yasmine Bakayoko. Makoma - Napesi Makoma - Na leli Makoma - Moto oyo Makoma - Nasengi Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations franco-maliennes dégradées, la disparition du trou de la couche d'ozone et le blocage d'une aide américaine à Taïwan. RDC : pourquoi Vital Kamerhe a-t-il préféré démissionner ? Visé par une pétition réclamant son départ, Vital Kamerhe a annoncé sa démission de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC. Pourquoi a-t-il choisi de jeter l'éponge avant le vote des députés ? Quelles pourraient être les conséquences politiques d'une telle décision ? Quelle est la suite pour assurer son remplacement ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. France-Mali : les relations se dégradent encore un peu plus Paris a expulsé deux diplomates maliens et annoncé la suspension de sa coopération antiterroriste avec Bamako. Pourquoi ces deux membres de l'ambassade et du consulat du Mali ont été «déclarés persona non grata» par la France ? Quelles peuvent être les conséquences sécuritaires de la suspension de cette coopération ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Environnement : vers la fermeture totale du trou de la couche d'ozone ? Vitale pour la vie sur Terre, la couche d'ozone se rétablit. Selon l'ONU, son trou devrait complètement disparaitre d'ici à 2065. Comment expliquer ce succès ? En quoi cette nouvelle est-elle positive pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. États-Unis : Washington suspend une aide militaire pour Taïwan Donald Trump a annoncé le blocage d'une aide militaire majeure de 400 millions de dollars destinée à son allié Taïwan. Comment expliquer cette décision alors que les tensions entre Taïwan et la Chine s'intensifient ? Ce changement de politique signifie-t-il que les Américains n'aideront pas les Taïwanais en cas d'attaque chinoise ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.
En RDC, Vital Kamerhe a préféré prendre les devants. Visé par une pétition signée par 262 élus demandant sa destitution, le président de l'Assemblée nationale a choisi de démissionner avant le vote des députés. Comprenez-vous cette décision ? Quelles peuvent être les conséquences politiques ?
Originaire de la République démocratique du Congo, le groupe Makoma est composé des frères et sœurs. Au début des années 2000, ils rencontrent un succès international avec notamment le tube Napesi. Après plusieurs années d'absence, le groupe se reforme pour un concert au Dôme de Paris le 24 octobre 2025. Nathalie et Pengani Makoma répondent aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Yasmine Bakayoko. Makoma - Napesi Makoma - Na leli Makoma - Moto oyo Makoma - Nasengi Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dans le film Muganga - Celui qui soigne réalisé par Marie-Hélène Roux et dont la sortie est prévue le 24 septembre 2025 au cinéma, l'acteur ivoirien Isaach de Bankolé incarne le Dr Mukwege «L'homme qui répare les femmes» victimes de violences sexuelles à l'est de la République Démocratique du Congo. Le film raconte la rencontre du Dr Mukwege avec Guy Cadière, chirurgien belge qui va redonner un souffle nouveau à son engagement. Bande-annonce du film Papa Wemba - Phrase Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dans le film Muganga - Celui qui soigne réalisé par Marie-Hélène Roux et dont la sortie est prévue le 24 septembre 2025 au cinéma, l'acteur ivoirien Isaach de Bankolé incarne le Dr Mukwege «L'homme qui répare les femmes» victimes de violences sexuelles à l'est de la République Démocratique du Congo. Le film raconte la rencontre du Dr Mukwege avec Guy Cadière, chirurgien belge qui va redonner un souffle nouveau à son engagement. Bande-annonce du film Papa Wemba - Phrase Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Denis Mukwege, médecin congolais et futur Prix Nobel de la paix, soigne — au péril de sa vie — des milliers de femmes victimes de violences sexuelles en République démocratique du Congo. Sa rencontre avec Guy Cadière, chirurgien belge, va redonner un souffle à son engagement. Film : Muganga – Celui qui soigne. Invitées : - Marie-Hélène Roux, réalisatrice - Manon Bresch, actrice (Maïa Cadière) - Déborah Lukumuena, actrice (Busara).
Pourquoi les populations éprouvent-elles autant de difficultés pour se faire soigner en Afrique ? La question est au centre de ce numéro de l' Arbre à palabre. La mort le 8 septembre 2025 en RDC d'une jeune dame a relancé le débat sur l'accès aux soins dans les centres de santé en Afrique.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Igreja Católica afirma que Angola caminha para os 50 anos de independência, marcada por pobreza, exclusão e falta de reformas. Deputada angolana Lourdes Caposso Fernandes alertou para o aumento da emigração juvenil em Angola, impulsionado pelo desemprego e pela falta de oportunidades. Neste jornal, analisamos se a criminalidade na Alemanha está a aumentar ou se apenas mais viral.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la révolte de la jeunesse au Népal, sur la pétition déposée à l'Assemblée nationale en RDC, sur l'utilisation des hydrocarbures russes par les pays européens, et sur l'accord conclu entre le gouvernement et la milice Radaa en Libye. Népal : la révolte de la jeunesse Au Népal, de vastes manifestations de la jeunesse ont ébranlé le pays et fait plus de 70 morts. La coupure des réseaux sociaux a été le déclencheur de ces émeutes : les plus violentes depuis 20 ans. En moins d'une semaine, la génération Z népalaise, lassée de la corruption, a fait tomber le gouvernement. Comment en est-on arrivé à un tel niveau de colère populaire ? L'ancienne présidente de la Cour suprême a été nommée Première ministre par intérim. Son gouvernement peut-il réellement répondre aux attentes de la population ? Avec Nicolas Rocca, journaliste au service international de RFI RDC : une rentrée parlementaire sous tension En RDC, les députés ont fait leur rentrée, ce lundi 15 septembre 2025, dans un climat électrique. En ce jour d'ouverture de la session budgétaire, une pétition visant à destituer notamment le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a été déposée et a déjà recueilli plus de la moitié des signatures nécessaires. Pourquoi les députés ont-ils choisi d'ouvrir cette fronde au moment crucial du budget ? Que peut-il se passer maintenant ? Y a-t-il un risque de vacance parlementaire ? Avec Paulina Zidi, envoyée spéciale permanente de RFI à Kinshasa Libye : un accord entre la milice Radaa et Tripoli Sous médiation turque, le gouvernement libyen et la milice Radaa ont signé samedi 13 septembre 2025 un accord préliminaire à Tripoli. Cette milice, une des plus puissantes du pays, qui contrôle l'est de la capitale, l'aéroport de Mitiga, mais également des prisons et centres de détention était à l'origine de vives tensions. Quelles étaient les revendications de la milice ? Comment expliquer que le gouvernement soit contraint de conclure un accord sans parvenir à une démilitarisation de la milice ? Avec Houda Ibrahim, journaliste au service Afrique de RFI Europe : pourquoi le gaz russe continue d'affluer malgré les sanctions ? Samedi 13 septembre, Donald Trump, a affirmé sur son réseau Truth Social, qu'il était prêt à prendre des sanctions contre la Russie si les pays de l'OTAN arrêtaient de s'approvisionner en hydrocarbures russes. Comment expliquer que malgré les sanctions contre Moscou, les Européens continuent d'acheter du pétrole et du gaz russes ? Quelles alternatives ont-ils pour remplacer totalement les sources d'approvisionnement russes ? Avec Nicolas Goldberg, associé énergie chez Colombus consulting.
Em Angola, Osvaldo Kaholo está detido há mais de dois meses. Irmã revela à DW que ativista está doente e sem assistência médica. Jurista afirma que Angola e RDC podem formar uma parceria estratégica para ser o motor da África Austral. Analisamos ainda a importância de África na corrida ao espaço no passado, presente e futuro. Arrancou com estrondo a primeira jornada da Liga dos Campeões.
L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre. «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ? "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité" Invité : Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique. Programmation musicale : L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025.
L'auteur congolais Steve Aganze publie «Bahari-Bora», un premier roman aux éditions Récamier dans lequel il raconte l'histoire de Bahari-Bora, jeune fille victime de la guerre. «Bahari-Bora» signifie «Bel Océan tranquille» en swahili. C'est aussi le nom de l'héroïne du premier roman de l'auteur congolais Steve Aganze, une jeune fille enlevée par un groupe armé et utilisée comme arme de guerre, battue et violée. Elle parvient à s'enfuir. Recueillie dans un hôpital, on lui apprend qu'elle est enceinte. Mais quel monde offrir à cet enfant ? "Bahari-Bora: c'est la somme de toutes les femmes qui m'ont inspiré, celles qui se sont battues malgré l'adversité" Invité : Steve Aganze est né en 1999 à Bukavu, en République démocratique du Congo. Il part vivre à Kinshasa en 2011, après avoir subi des années de guerre et de conflits. En 2023, il figure parmi les finalistes du prix Voix d'Afrique. Programmation musicale : L'artiste Zaz avec le titre Sains et saufs, extrait de l'album éponyme à paraître le 19 septembre 2025.
From Roblox's RDC bombshells to Destiny Rising's flop, this week's DoF crew breaks down the biggest shifts in gaming. We get into NetEase's bets, China's growing power, and why analytics from Newzoo's 2025 report matter more than ever. Plus: Blizzard's messy leadership shakeups, Roblox's new monetization tricks, Xbox's subscription struggles, and the hype around Hollow Knight: Silksong. Oh, and yes, Jen's got a big personal update too.
Jen Donahoe is joined by Joe Ferencz (GameFam) and Stephen Dypiangco (Max Power Gaming) to break down the biggest takeaways from Roblox Developer Conference (RDC) 2025. The crew digs into Roblox's massive milestone of 112M DAUs, the 8.5% bump in the developer exchange rate to lure in more professional talent, and the new “ad flywheel” that streamlines campaigns while adding rewarded video into the mix. They also tackle the tricky business of bringing IP into Roblox, how AI is supercharging UGC, and why the company is doubling down on safety with 100+ new tools and policies. 00:18 Roblox's Growth and Platform Dominance00:51 Overview of RDC 202504:39 RDC Vibes and Attendee Insights09:48 Roblox's Monetization and Developer Payouts18:21 Advertising and Rewarded Video Innovations26:29 Brand Integrations and Campaigns on Roblox28:34 Integration vs Standalone Brand Experience30:46 Rewarded Video and Its Benefits32:22 Challenges with Brand Hubs on Roblox36:26 New IP Platform and Licensing42:53 AI Tools for Developers and Players46:11 Roblox Moments: TikTok Meets Roblox50:38 Safety Measures and Brand Concerns53:31 Roblox's Growing Influence
durée : 00:58:02 - Cultures Monde - par : Julie Gacon, Mélanie Chalandon - Si Donald Trump se félicite d'avoir réuni le Rwanda et la RDC pour signer un traité de paix le 27 juin dernier, les combats au Kivu font toujours rage. Pourquoi les Etats-Unis se sont-ils engagés dans la résolution de ce conflit et peuvent-ils réellement y mettre fin ? - réalisation : Vivian Lecuivre - invités : Onesphore Sematumba Analyste senior pour la République démocratique du Congo et le Burundi auprès de l'International Crisis Group; Sonia Rolley Journaliste,ancienne correspondante de RFI en République Démocratique du Congo; Christophe Le Bec Journaliste à Africa Intelligence, responsable de la rubrique Mines
L'Afrique retient son souffle… Les Éliminatoires de la Coupe du monde 2026 battent leur plein. Victoire du Sénégal face à la RDC, défaite du Cameroun face au Cap-Vert...Des buts, des surprises, des nations qualifiées et d'autres en danger. Vos équipes ont-elles toujours une chance de se qualifier ? Quels sont vos pronostics pour la suite ? On attend vos réactions.
En République démocratique du Congo, une augmentation des salaires des agents de l'État est à l'étude dans le budget 2026. C'est ce qu'annonce aujourd'hui sur RFI le vice-Premier ministre congolais en charge du Budget Adolphe Muzito. L'opposant modéré, qui est arrivé quatrième à la présidentielle de 2023 avec son parti Nouvel Elan, est entré au gouvernement il y a un mois. En ligne de Kinshasa, l'ancien inspecteur des finances Adolphe Muzito répond aux questions de Christophe Boisbouvier. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi réclame «la reconnaissance des génocides perpétrés sur le territoire congolais»
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ? Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ? Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Radio Foot 16h10-21h10 T.U. Il est question des éliminatoires du Mondial 2026 : La 8è journée dans la zone Afrique ; - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal ; - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. - La 8è journée dans la zone Afrique. Dans le groupe E, le Maroc décroche son ticket pour les États-Unis. Les Rouge et Vert ont passé 5 buts au Niger à Rabat, le Mena réduit 10 dès la 26e minute. La sélection de Regragui a remporté toutes ses rencontres. - Les Aigles de Carthage rejoignent les Marocains après leur succès sur le fil à Malabo face au Nzalang Nacional. - Chocs en perspective : poule B : sommet demain au Stade des Martyrs entre la RDC et le Sénégal. 2 nations au coude-à-coude, qui ont remporté leurs duels de la 7e journée, respectivement face au Soudan du Sud à Juba, et au Soudan à Diamniadio. Sadio Mané plutôt discret face aux Crocodiles du Nil, s'est-il préservé pour la rencontre face aux Léopards ? Coté congolais, on compte sur la forme de Cédric Bakambu, la jeunesse de Nathanaël Mbuku, et l'efficacité de Yoane Wissa, une des recrues phares de Newcastle au mercato. Au coude-à-coude également, Cap-Verdiens et Camerounais dans le groupe D. Un duel qui vaudra cher mardi à Praia, où les Lions Indomptables n'ont pas gagné depuis longtemps. - Burkina Faso/Égypte : les Étalons ont fait le plein de confiance face à Djibouti, et joueront à la maison ! Le stade du 4 août est de nouveau opérationnel. Les hommes de Brama Traoré peuvent garder espoir en cas d'exploit contre les Pharaons qui se rapprochent de l'Amérique. - Équipe de France, Doué et Dembélé ont donc quitté leurs partenaires à l'issue de la rencontre contre l'Ukraine en Pologne vendredi soir. La rechute de « Dembouze », l'un des éléments les plus en vue du PSG était-elle évitable ? Une nouvelle blessure qui relance les questions sur la gestion du physique du joueur. Simple coup d'arrêt ? Ou l'Ébroïcien est-il rattrapé par ses vieux démons ? Autour d'Hugo Moissonnier : Salim Baungally, Yoro Mangara et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation Laurent Salerno -- Pierre Guérin.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les éliminatoires de la Coupe du monde 2026 se poursuivent en Afrique avec les 7e et 8e journées. En Europe, l'équipe de France se prépare à affronter l'Ukraine. Les leaders de groupe ont l'opportunité de renforcer leur avance et de se rapprocher de la qualification. Pour d'autres, la compétition reste serrée : les prochains matchs seront décisifs ! Zone Afrique Retour sur le match Tchad-Ghana : victoire conseillée pour les Black Stars qui ont les Comores aux trousses ! Vendredi, deux duels à distance dans le groupe B : la RDC, leader, et le Sénégal, en embuscade, qui luttent à couteaux tirés devront éviter le faux pas. Dans le groupe F, la Côte d'Ivoire recevra le Burundi : ne pas décevoir pour repasser devant le Gabon en cas de succès. Le Maroc sera-t-il la première équipe africaine qualifiée dès demain après son match face au Niger ? La première sélection africaine à avoir atteint le dernier carré d'une Coupe du monde tient-elle son rang ? Zone Europe Gattuso première ! Mal embarqués dans ces éliminatoires, les Italiens n'ont pas le droit à l'erreur demain en recevant l'Estonie. L'ancienne forte tête de l'AC Milan et champion du monde 2006 saura-t-il trouver la formule pour les relancer ? Éléments de réponse avec Matteo Cioffi, notre correspondant en Italie ! Équipe de France Les Bleus se déplacent en Pologne demain pour affronter l'Ukraine. Didier Deschamps est-il, au fil des matches, en train d'adopter définitivement l'option offensive chez les Bleus ? Autour d'Annie Gasnier, nos consultants du jour : Étienne Moatti, Saïd Amdaa et Patrick Juillard Édition : David Fintzel – TCR : Laurent Salerno