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Reportage Afrique
RDC: étudier les moustiques pour mieux combattre le paludisme [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 28, 2025 2:15


En République démocratique du Congo, dans le territoire de Mahagi, à l'est du pays, le paludisme est endémique. C'est pourquoi l'ONG Médecins sans frontières étudie les moustiques depuis 2020 dans la zone de santé d'Angumu. L'objectif ? Mieux les connaître pour adapter les mesures pour lutter contre la maladie. Une maladie qui reste l'une des premières causes de mortalité dans la région, notamment infantile. De notre envoyée spéciale de retour de Angumu. À lire aussiRDC: à Angumu, l'unique service de la région qui soigne les troubles mentaux

Il Mondo
Il riarmo europeo è un favore all'industria militare. Accordo di pace tra Ruanda e Repubblica democratica del Congo.

Il Mondo

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 27:22


Il 25 giugno i paesi della Nato si sono impegnati, nel corso di un vertice all'Aja, ad aumentare drasticamente la loro spesa militare entro il 20135. Con Francesco Vignarca, coordinatore della campagne della Rete italiana pace e disarmo.Oggi la Repubblica democratica del Congo e il Ruanda firmeranno a Washington un trattato di pace che dovrebbe portare stabilità nel Congo orientale dopo mesi di scontri armati. Con Maria Stella Rognoni, docente di Storia e istituzioni dell'Africa all'Università di Firenze.Oggi parliamo anche di: Film • Tutto in un'estate! di Louise CourvoisierCi piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti

Revue de presse Afrique
À la Une: colère et désolation en Centrafrique

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 3:50


« Drame au lycée Boganda à Bangui : 29 morts : Touadéra décrète trois jours de deuil », titre Afrik.com qui parle d'un « drame d'une ampleur inédite », « une violente bousculade, survenue en pleine session du baccalauréat ». « A l'origine du chaos », explique Afrik.com, « l'explosion d'un transformateur électrique de la société nationale ENERCA, qui a semé la panique, parmi les candidats et le personnel éducatif (…) les élèves ont cru à une attaque ou à un danger imminent. Pris de panique, ils se sont précipités dans les couloirs, ce qui a déclenché une bousculade incontrôlable ». Corbeau News Centrafrique ne cache pas sa colère, à l'égard de la Société nationale d'Électricité, à laquelle il s'adresse en ces termes : « combien de temps faudra-t-il pour que vous cessiez de tuer les Centrafricains ? » Corbeau News Centrafrique accuse : « ce drame survenu en plein cœur de la capitale n'est, pas une exception. Il s'inscrit dans une longue série de négligences criminelles de la part d'Enerca, une entreprise censée fournir de l'électricité, mais qui sème la mort à chaque coin de rue ». Le journal en veut pour preuve cet accident survenu le 23 mai dernier, « lorsqu'un jeune vendeur d'œufs a été électrocuté en plein centre-ville de Bangui, foudroyé par une fuite de courant dans une flaque d'eau. » Catastrophe prévisible Corbeau News Centrafrique s'en prend aussi au ministre de l'Éducation nationale, qui a publié « un communiqué qui tente de calmer les esprits, mais ne fait qu'attiser la colère », estime le journal, « car le communiqué du ministère parle de « quelques cas de pertes en vies humaines ». « Comme s'il s'agissait, estime le journal, d'une statistique banale… C'est une insulte aux familles endeuillées ». « Des élèves ont perdu la vie, piétinés, électrocutés, dans la panique causée par l'explosion d'un transformateur, installé depuis des années sans maintenant adéquate, une bombe à retardement qu'ENERCA a laissé en place, en toute connaissance de cause », accuse encore Corbeau News Centrafrique. Intégrité territoriale À lire également dans la presse africaine, les commentaires sur l'accord de paix qui doit être signé ce vendredi à Washington, entre la RDC et le Rwanda. « RDC – Rwanda : un accord de paix pour conserver l'intégrité territoriale congolaise », titre l'Agence Congolaise de Presse, qui cite Osée Yandi, présenté comme un « analyste des questions politiques extérieures », selon lequel, « cet accord doit également permettre à la RDC, de se reconstituer en tant que force pour pouvoir dissuader tout ennemi qui adviendrait sur son terrain ». Jeune Afrique de son côté, se demande : « Quel est l'intérêt des Américains ? »  alors que « la nouvelle administration américaine se montre plutôt indifférente, voire hostile à l'égard du continent africain. ». Ce qui semble le plus évident, aux yeux de Jeune Afrique, c'est que « l'activité minière » intéresse au plus haut point l'administration américaine. « En sécurisant leur approvisionnement en minerais critiques, poursuit Jeune Afrique, les États-Unis concurrenceraient leur rival chinois, déjà bien implanté en RDC. » De manière plus anecdotique, il faut noter aussi que « Donald Trump est en quête d'une victoire diplomatique » qui, nous dit le site panafricain, « consacrerait son statut de faiseur de paix ». Prix Nobel Un statut que Félix Tshisekedi serait prêt à lui accorder ! Dans une interview exclusive à la journaliste américaine Hariana Veras Victoria, le président congolais, se déclare ainsi « prêt à voter pour Donald Trump au prix Nobel de la Paix, si ce dernier parvient à en finir avec la guerre injustement imposée à son pays par le Rwanda ». C'est ce que rapportent Objectif-Info.cd et le Journal de Kinshasa, selon lequel Tshisekedi ne « cache pas son admiration pour le président américain ». 

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 7:05


C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

Semana em África
Moçambique celebrou 50 anos de independência

Semana em África

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 8:41


Moçambique celebrou 50 anos de independência, destacando a luta contra o colonialismo. O Presidente moçambicano, Daniel Chapo, saudou o homólogo português como “irmão”. Oscar Monteiro, da Frelimo, falou do impacto regional da independência e o investigador João Feijó alertou para a centralização do poder. Em Luanda, decorreu esta semana a 17.ª cimeira África–EUA. Na Guiné-Bissau, iniciou-se uma greve geral. Moçambique celebrou esta quarta-feira os 50 anos de independência com foco na vitória contra o colonialismo, reforçando a amizade com Portugal. O Presidente Daniel Chapo agradeceu a presença de Marcelo Rebelo de Sousa, chamando-o de “irmão”, numa cerimónia simbólica no agora renomeado Estádio da Independência. Oscar Monteiro, da Frelimo, destacou o impacto da independência na África Austral, embora reconheça o persistente regionalismo. Já o investigador João Feijó alertou para uma nova centralização do poder no país. Em paralelo, decorreu em Luanda a 17.ª cimeira África–Estados Unidos, marcada pelo regresso de Donald Trump à Casa Branca e o debate sobre o futuro das relações comerciais entre os blocos. Na Guiné-Bissau, a Frente Social iniciou uma greve geral de dez dias nos sectores da saúde e educação, exigindo o cumprimento de acordos salariais desde 2007. O sindicato denuncia repressão e promete endurecer o protesto se não houver diálogo. Por fim, Ruanda e a RDC assinaram em Washington um acordo de paz histórico, com mediação dos EUA e Catar, visando encerrar décadas de conflito no leste congolês, agravado pelos rebeldes M23.

Invité de la mi-journée
Accord de paix RDC-Rwanda: «Un accord qui a plus de chance que les autres tentatives d'être appliqué»

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Jun 27, 2025 7:58


Après bientôt 30 ans de conflit, le Rwanda et la RDC doivent signer ce soir à Washington un accord historique de paix sous l'égide des États-Unis. La RDC cherche à obtenir le soutien des États-Unis contre les groupes rebelles en échange d'un accès à ses abondantes ressources minérales. L'est du pays, riche en ressources naturelles et frontalier du Rwanda, est en proie à des violences depuis plus de 30 ans. Le président congolais avait évoqué en avril un accord minier avec le conseiller spécial de Donald Trump pour l'Afrique, en visite alors à Kinshasa, Massad Boulos. Décryptage de Thierry Vircoulon, chercheur associé à l'Observatoire de l'Afrique centrale et orientale à l'IFRI.

Reportage Afrique
RDC: à Angumu, l'unique service de la région qui soigne les troubles mentaux [1/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 26, 2025 2:19


Dans cette zone montagneuse et enclavée, sur les rives du Lac Albert qui fait frontière entre la RDC et l'Ouganda, un seul hôpital soutenu par l'ONG Médecins sans frontières, à Angumu, prend en charge les patients qui souffrent de troubles mentaux. Dans cette région, les besoins sont pourtant colossaux. La région, où aucun groupe armé n'a jamais attaqué grâce à la rivière Kakoye que les habitants disent magique, accueille des dizaines de milliers de déplacés.  De notre envoyée spéciale de retour de Angumu, « Moi, je suis Emmanuel Umerambe Watum, je suis superviseur des activités santé mentale. » Ce psychologue clinicien de formation nous fait faire le tour du service de psychiatrie : « Cette salle, c'est pour observer les malades. Il y a un malade que nous avons récupéré pour l'amener l'hôpital, car il était enchaîné. Ça fait aujourd'hui trois semaines qu'il est chez nous et nous avons pu le déchaîner. » Si la famille de ce malade l'a enchaîné pendant 16 ans, c'est parce qu'aucun centre spécialisé n'existait dans la région avant 2022, date de l'ouverture de ce service. Roseline amène son frère pour la troisième fois.  « Tout a commencé par des troubles de la parole. Mon frère a commencé à dire "il y a des gens qui me poursuivent". Après, il a voulu tuer sa fille aînée, il a voulu l'égorger. Les gens qui étaient là ont réussi à sauver cet enfant. Et après, il s'en est pris à une chèvre et il l'a découpée en morceaux avant de la jeter dans la brousse. » Tous les cas ne sont pas aussi sévères. Certains souffrent de dépressions ou de troubles chroniques, liés notamment à des traumatismes. L'hôpital se situe à proximité de zones en conflit et la région accueille de nombreux déplacés, rappelle-le docteur Françoise Bema, directrice de l'hôpital : « Nous avons suivi des formations dans ce domaine, et nous avons des capacités. Il n'y a pas moins de 200 malades actuellement et c'est MSF qui nous aide pour les médicaments. Et après le départ de MSF, comment se fera l'approvisionnement des médicaments ? Parce qu'il y a encore la guerre et la population n'est pas encore en mesure de se prendre en charge. Alors leur demander d'acheter les médicaments, ce sera difficile. On craint que beaucoup de patients arrêtent leur traitement. » Selon le ministère de la Santé, au moins 20 millions de Congolais souffraient en 2023 de problèmes de santé mentale. À lire aussiEn Ituri, les fantômes du passé resurgissent

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Côte d'Ivoire : ruée vers l'or dans le nord-est

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix entre le gouvernement centrafricain et deux groupes armés, les frappes américaines en Iran et les cyberattaques contre des institutions iraniennes. Côte d'Ivoire : ruée vers l'or dans le nord-est   Avec une capacité de production évaluée à 100 tonnes d'or, la mine découverte à Doropo, à la frontière avec le Burkina Faso est qualifiée de classe mondiale. Pourquoi ce gisement suscite-t-il autant d'intérêt ? Quelles sont les retombées attendues ? Avec Benoît Almeras, correspondant de RFI à Abidjan.     Centrafrique : quelles avancées après l'accord de paix signé avec des groupes armés ?   Deux mois après le cessez-le-feu conclu entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés 3R et UPC, l'accord commence à être mis en œuvre. Quelle est la différence entre ce nouvel accord et celui conclu en 2019 ?  Pourquoi la question du désarmement n'est-elle pas à l'ordre du jour ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI.   Iran : les frappes américaines sont-elles anticonstitutionnelles?   Donald Trump a ordonné le bombardement des principaux sites nucléaires iraniens, dans la nuit de samedi à dimanche, sans prévenir le Congrès. Une décision dénoncée par les Démocrates qui l'accusent d'avoir enfreint la Constitution. Que dit la loi fondamentale ? Le vote du Congrès est-il obligatoire avant toute intervention militaire ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès.    Guerre Israël-Iran : cyberattaques contre le régime  La semaine dernière, alors qu'Israël menait des frappes contre l'Iran, la banque Sepah et la plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaies du pays, Nobitex, ont été la cible de hackers. Ils se font appeler « Gonjeshke Darange », les « moineaux prédateurs » en français. Qui se cache derrière ce groupe ? Quelles sont ses revendications ?  Avec Maxime Arquillière, analyste en cybermenace pour la société française de cybersécurité Sekoia.io.

Droits et libertés | Deutsche Welle
Comment assurer le suivi de l'accord de paix RDC/Rwanda à venir

Droits et libertés | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 24, 2025 12:30


Interview avec Roger-Claude Liwanga ,de l'Université Emory, aux Etats-Unis. Professeur de droit et de négociations internationales avancées, il propose un instrument pour mesurer l'application de l'accord qui devrait être signé le 27 juin prochain entre la RDC et le Rwanda.

Reportage Afrique
RDC: la rive est de la rivière Kakoye, terre d'accueil des déplacés [2/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 21, 2025 2:14


Au milieu des montagnes du territoire de Mahagi, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. Aucun milicien n'ose traverser la rivière que les habitants disent magique. Conséquence : cette zone sécurisée accueille des dizaines de milliers de déplacés qui continuent d'arriver en provenance des rives du Lac Albert. De notre envoyée spéciale, En ce milieu d'après-midi, Martine revient du champ le dos courbé. Son grand âge lui a fait oublier sa date d'arrivée dans le camp de déplacé de Guenguere 3, elle qui a toujours vécu sur les rives ouest de la rivière Kakoye. « Je me suis déplacée jusqu'ici parce que mon village a été attaqué. Mon beau-frère a été tué à la machette, certains enfants de la famille aussi. Nos maisons ont été incendiées et nos biens ont été volés. Alors, je suis venue ici », se souvient-elle. Martine accuse la Codeco, une milice qui dit défendre la communauté Lendu. « Je n'avais connu un tel conflit avant. Même quand j'étais petite. Depuis, c'est très difficile. On n'a rien à manger. Si je ne travaille pas comme journalière dans le champ qui appartiennent à d'autres, comment je vais manger ? Et comment nourrir mes enfants ? », s'interroge-t-elle, désespérée.  Malgré cette extrême précarité, les huttes continuent de se construire. Les déplacés sont attirés par la sécurité qui règne dans la zone, en majorité habitée par les Alur. Cette communauté n'a formé aucun groupe armé d'autodéfense et n'est engagée ni dans le conflit communautaire qui oppose les Lendu et les Hema, ni dans les récents affrontements dans la zone littorale à proximité du lac Albert qui opposent les militaires congolais et un nouveau groupe politico-militaire, la CRP. Des affrontements que Silver a fuis il y a trois mois. « Il y a eu un combat acharné. C'était vers une heure du matin, se souvient-il. On a d'abord entendu des coups de feu. On a entendu des bombes. Nous avons pris la fuite d'abord une première fois en septembre dernier. En février, il y a eu de nouveaux affrontements entre les militaires congolais et la CRP. » Ces nouvelles arrivées entraînent des difficultés supplémentaires, déplore Justin Twambe Urumgwa le président du site de Guenguere 3. « Nous manquons de latrines, nous n'avons pas de douches et pourtant, il y a de nouvelles personnes qui arrivent et qui augmentent encore le problème. Pire encore, il n'y a pas de l'eau potable ici. Parfois, les gens se bagarrent à cause des quantités insuffisantes d'eau potable », déplore-t-il. Ces trois derniers mois, 1 880 personnes se sont ajoutées aux 8 000 déjà installées. À lire aussiManenji Mangundu, directeur d'OXFAM en RDC: «La situation humanitaire est très précaire à Goma»

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les conséquences des essais nucléaires de la France en Polynésie et la guerre Israël-Iran. RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix   Après plusieurs jours de discussions à Washington, experts congolais et rwandais ont paraphé un document préparatoire pour un accord de paix dans l'est de la RDC. Quel est le contenu de ce document ? Quelle est la suite pour que cet accord puisse entrer en vigueur ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.     Essais nucléaires : la France sommée de demander pardon à la Polynésie   Près de trente ans après la fin des essais nucléaires français en Polynésie, une commission d'enquête parlementaire recommande à l'État de présenter des excuses officielles à la population locale. Quelles sont aujourd'hui les conséquences de ces essais nucléaires ? Que pourrait impliquer cette demande de pardon ?   Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI.     Guerre Israël-Iran : Ali Khamenei met en garde Donald Trump    En réponse aux menaces de Donald Trump, l'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de « dommages irréparables » en cas d'intervention militaire dans le conflit. Que signifie cette déclaration ? l'Iran en a-t-il les moyens ?   Guerre Israël-Iran : vers une médiation de la Russie ?   Vladimir Poutine a proposé de jouer un rôle de médiateur dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran. Si dans un premier temps Donald Trump était favorable à cette idée, il semble maintenant s'y opposer. Comment expliquer cette volte-face ? Avec Général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU.   Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les sujets du brevet en Guinée, dont un qui a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux...

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] La Libre Antenne du 20 juin 2025

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 20:00


Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.

Revue de presse Afrique
À la Une: une première étape pour la paix entre la RDC et le Rwanda

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 4:08


La presse congolaise en fait ses gros titres : « Accord de paix RDC Rwanda : un pas décisif vers la stabilité », titre le Journal de Kinshasa, qui parle d'une « étape majeure » et résume les grandes lignes de l'accord trouvé mercredi à Washington, notamment « le respect mutuel de l'intégrité territoriale, l'interdiction totale des hostilités », ou encore « le désarmement et le désengagement des groupes armés non-étatiques ». De son côté, Le Maximum parle d'un « pré-accord », « arraché par Washington », estimant que « cet accord global a été obtenu grâce à la pugnacité de la médiation américaine ». « Pour l'oncle Sam », poursuit le Maximum, « il n'y a plus place désormais pour les tergiversations habituelles dans les négociations devant aboutir à la pacification de la région des Grands Lacs, perturbée de manière incessante par l'activisme militaro- économique du régime de Paul Kagamé ». La presse rwandaise évoque également ce « projet d'accord de paix », c'est le cas du New Times, qui précise que « le texte de l'accord, devrait être signé par les ministres des deux pays le 27 juin ». Et maintenant l'Iran ! Le coup de gueule de Pierre Sané, dans Sénéplus. Un texte de l'ancien haut fonctionnaire de l'ONU et secrétaire général d'Amnesty International, intitulé : « Bombarder une intention ». Pierre Sané évoque l'histoire récente et interroge : « N‘avaient-ils pas évoqué « les armes de destruction massive en Irak, malgré les dénégations de Saddam Hussein, appuyés par les rapports des inspecteurs des Nations Unies (…) une fois qu'ils ont détruit l'Irak et n'ont rien trouvé, ils ont insisté sur « l'intention » que Saddam Hussein aurait eue de s'en procurer ». « Je passe sur la Libye, la Syrie, l'Afghanistan, la Côte d'Ivoire, mensonges puis matraquages médiatiques » poursuit Pierre Sané, qui s'exclame « Et maintenant, l'Iran ! ». « Depuis 30 ans », dit-il, « Benyamin Netanyahu répète que l'Iran est à 15 jours de produire sa bombe et qu'Israël a le droit de se défendre « préemptivement », en déclenchant une intervention outrageusement illégale, soutenue par un Occident en total effondrement moral ». Pierre Sané qui conclut ainsi : « Nous savons que tout ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer. L'empire du mensonge est en train de s'écrouler (…) Pendant ce temps, l'extermination systématique du peuple palestinien se poursuit avec une ferveur toute coloniale et une cruauté assumée ».  Travel ban On reste au Sénégal avec l'affaire des visas américains refusés à plusieurs basketteuses sénégalaises. Les basketteuses devaient rejoindre plusieurs de leurs collègues, déjà arrivées aux États-Unis, pour un stage d'entraînement avant l'Afrobasket, qui aura lieu en Côte d'Ivoire du 25 juillet au 3 août . Comment interpréter cette décision ? Babacar N'diaye, le président de la Fédération Sénégalaise de Basket explique sobrement, dans Sénégal 7 : « l'Ambassade des États-Unis n'a accepté que les renouvellements de visa, les nouvelles demandes ont été rejetées, dont celles de cinq joueuses qui sont actuellement à Dakar ». Une affaire prise très au sérieux en haut lieu, puisque c'est le premier ministre Ousmane Sonko, lui-même, qui « a annoncé l'annulation du stage de préparation de l'équipe féminine aux États-Unis ». « Ce stage sera désormais organisé à Dakar, dans un cadre souverain et propice à la performance de nos athlètes » déclare ainsi Ousmane Sonko. Propos repris par Sénégo, qui salut « une déclaration ferme et engagée ». De son côté, Jeune Afrique évoque « la vague annoncée du "travel ban" américain et estime que « le Sénégal semble avoir déjà expérimenté la nervosité administrative américaine dans le secteur du sport (…) Jeune Afrique rappelle que le « travel ban » de Donald Trump, impliquerait « les ressortissants de 25 pays africains qui pourraient être interdits de voyage aux États-Unis ».  25 pays, dont le Sénégal.

Invité Afrique
Vers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 20, 2025 12:34


Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.

Couleurs tropicales
Les blind tests inédits avec Fanicko, Santrinos Raphaël, Jenny Hippocrate, Théodora et Alpha Blondy

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 48:30


Du rire, de la mauvaise foi, de la triche et des chroniqueurs toujours perdants, c'est la recette des blind tests de Couleurs tropicales. Du lundi 16 au jeudi 19 juin 2025, Couleurs tropicales vous propose d'écouter tous les jeux inédits des invités passés par nos studios au cours des dernières saisons. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Sam Fan Thomas - Neng Makassi Santrinos Raphaël feat Pakii Chenzu - Minuit Marioo - Tété Théodora - Kongolese sous BBL Barnaba feat Diamond Platnumz - Salama Alpha Blondy - N'importe quoi Niger and Marvin - Follow da leader Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Journal de l'Afrique
Les experts congolais et rwandais s'entendent sur un accord préliminaire de paix

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 12:11


En RD Congo, se rapproche-t-on de la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda ? Les experts congolais et rwandais, réunis à Washington, ont paraphé un texte provisoire sur un accord de paix, sous l'égide des États-Unis. Il prévoit notamment la fin des hostilités dans l'est de la RDC.

Revue de presse Afrique
À la Une: un nouvel épisode judiciaire dans l'affaire de l'assassinat de Patrice Lumumba

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 4:16


C'était le 17 janvier 1961, rappelle Le Monde Afrique, « Patrice Lumumba, devenu Premier ministre l'année précédente après la proclamation de l'indépendance du Congo, était fusillé au Katanga par des séparatistes katangais et des policiers, en présence d'officiels de l'armée belge. Il avait 35 ans. Quelques semaines après son entrée en fonction sous la présidence de Joseph Kasa-Vubu, il avait été victime d'un coup d'État fomenté par Joseph-Désiré Mobutu, qui allait devenir président du Congo de 1965 à 1997 ». 64 ans après, donc, pointe Le Monde Afrique, « c'est l'une des figures majeures du monde des affaires et du gotha belges qui est mise en cause pour sa possible participation à cet épisode tragique de la décolonisation du Congo. Le comte Etienne Davignon, 92 ans, pourrait être renvoyé devant un tribunal correctionnel si la chambre du conseil de Bruxelles suit, en janvier 2026, les réquisitions rendues publiques avant-hier par le parquet fédéral. Celui-ci considère que l'ex-diplomate pourrait être impliqué dans la mort de l'ancien premier chef de gouvernement du Congo, en 1961. Le ministère public demande son renvoi pour “détention et transfert illicite“ de Patrice Lumumba au moment où il avait été fait prisonnier, et pour “traitements humiliants et dégradants“. L'incrimination d'“intention de tuer“ n'a, en revanche, pas été retenue ». Le dernier témoin ou acteur ? « Étienne Davignon, précise Jeune Afrique, ancien diplomate, ministre d'État, homme d'affaires et vice-président de la Commission européenne est la seule personnalité encore en vie, parmi les dix visées par la plainte initiale. Âgé de 28 ans au moment de l'assassinat de Lumumba, Davignon était à l'époque diplomate stagiaire, envoyé dans la zone congolaise par le ministère belge des Affaires étrangères. Au cours des différentes auditions, il a toujours réfuté la thèse selon laquelle les autorités belges auraient été impliquées dans l'assassinat de Lumumba ». Pourtant, rappelle Jeune Afrique, « une commission d'enquête parlementaire belge avait conclu en 2001 que “certains membres du gouvernement belge et d'autres acteurs belges avaient une responsabilité morale dans les circonstances ayant mené à la mort“ du héros congolais ». Et pour sa part, pointe Le Monde Afrique, « le Premier ministre belge en 2022, Alexander De Croo avait fait sienne l'idée de la “responsabilité morale“ de dirigeants belges et avait présenté des “excuses“ au nom de son pays. Il avait dénoncé ceux qui avaient préféré “ne pas voir, ne pas agir“ ». Briser les silences ? Alors va-t-on « vers un procès public en Belgique ? », s'interroge Actualité CD à Kinshasa. Peut-être… On le saura en janvier prochain si la justice belge suit les réquisitions du parquet fédéral. En attendant, relève le site d'information congolais, « la famille de Patrice Lumumba a salué la demande de renvoi devant le tribunal correctionnel de Bruxelles d'Étienne Davignon. (…) “Il s'agit d'un moment historique“, affirment ses proches. Pour la première fois, en effet, pointe Actualité CD, des faits liés à l'assassinat d'un dirigeant africain par une ancienne puissance coloniale pourraient être examinés publiquement devant une juridiction répressive. La famille espère que ce procès permettra de “briser les silences“, d'identifier les responsabilités et de susciter un débat public sur la mort de Lumumba, mais aussi sur les séquelles du passé colonial. Elle affirme ne rechercher ni compensation financière, ni revanche, mais seulement la vérité et la justice ». Des réponses ? « 64 ans après, un petit pas vers la justice historique », s'exclame Aujourd'hui à Ouagadougou. « Un survivant va peut-être être jugé pour cette disparition. Etienne Davignon confirmera-t-il que Patrice Lumumba a été exfiltré vers le Katanga où il a été fusillé avant que son corps ne soit dissous dans de l'acide ? Des sicaires de l'armée zaïroise, la sûreté belge, la CIA et l'incontournable Jacques Foccart (le monsieur France-Afrique) sont-ils vraiment mêlés à cet assassinat ? Nonagénaire, donc avec une mémoire forcément défaillante, Etienne Davignon se remémore-t-il vraiment ce qui s'est passé, s'interroge encore Aujourd'hui, si tant est qu'il soit mêlé à cette sordide affaire d'État ? » Réponse peut-être dans quelques mois…

Invité Afrique
Espaces aériens en Afrique: «les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 8:45


C'est un nouveau phénomène. En Afrique, de plus en plus de pays se livrent à une « guerre » de leurs espaces aériens. Dernier exemple en date : en avril dernier, le Mali et l'Algérie, réciproquement, se sont fermés leurs espaces aériens. Le Niger a fait de même contre la France. Et la République démocratique du Congo a pris la même mesure contre le Rwanda. Quelles conséquences pour les compagnies aériennes et pour les passagers ? Ibra Wane est le directeur, pour l'Afrique, du courtier aérien français Avico, qui est spécialisé dans la location d'avions et de moteurs d'avion. En ligne de Dakar, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Depuis la dernière crise entre le Mali et l'Algérie en avril dernier, les deux pays se sont mutuellement fermé leurs espaces aériens. Et concrètement, les avions Paris-Abidjan, par exemple, ne peuvent plus survoler le Mali s'ils sont passés au-dessus de l'Algérie : ils doivent donc faire un grand détour par le Maroc et le Sénégal à l'ouest. Quelles conséquences pour les passagers ? Ibra Wane : La première conséquence, c'est d'abord pour les compagnies aériennes elles-mêmes, parce que ça allonge beaucoup le temps de vol. Ça peut aller jusqu'à même 50 minutes de temps de vol supplémentaire, ce qui renchérit donc le coût du carburant, le coût d'exploitation global de la compagnie. Et comme vous le savez, le poste de carburant est le premier poste de coûts directs pour une compagnie aérienne. Imaginez donc un allongement du temps de vol de 50 minutes, ce que ça peut être comme coûts supplémentaires. Est-ce que, du coup, les passagers de Corsair, de SN Brussels, de British Airways ou d'Air France payent plus cher leur billet depuis le mois d'avril ? Non, je ne pourrais pas dire que ces passagers payent plus cher les billets, parce que les compagnies aériennes ont chacune une politique commerciale différente. Je ne suis pas certain que toutes les compagnies aient répercuté le surcoût sur les billets des passagers. Mais il est clair qu'un surenchérissement des coûts qui perdure, cela mènera forcément à une augmentation des tarifs à long terme. Et ces 50 minutes de vol supplémentaires représentent quelle surconsommation de kérosène ? Cela représente à peu près jusqu'à un sixième ou un septième de surconsommation de kérosène pour tout le vol. Si vous avez un vol Paris-Abidjan par exemple, qui fait six heures et que vous augmentez 50 minutes de vol, c'est presque une heure de vol de plus. Vous voyez, vous avez augmenté à peu près un sixième de vos coûts de carburant et c'est énorme. Alors, on dit beaucoup qu'Air France est la compagnie internationale la plus impactée par tous ces événements. Mais est-ce que la compagnie Air Algérie n'est pas aussi touchée ? Elle l'est forcément, notamment en ce qui concerne le Mali. Je m'explique. Un avion qui survole l'Algérie n'a pas le droit de survoler le Mali et vice versa. Bien entendu, si les vols d'Air Algérie vers l'Afrique passaient par le Mali, tous ces vols-là sont complètement impactés. Absolument. Autre événement politique qui impacte le transport aérien, le putsch de juillet 2023 au Niger. Depuis cette date, les avions français n'ont plus le droit de survoler ce pays qui représente un cinquième de la superficie totale de l'Afrique de l'Ouest et qui est au carrefour de plusieurs couloirs aériens. Quelles conséquences pour Air France ? Vous savez, selon la convention de Chicago, chaque État a la souveraineté complète et exclusive sur l'espace aérien au-dessus de son territoire. C'est ce qui s'est passé avec le Niger. C'est une affaire bilatérale entre le Niger et la France. La conséquence immédiate, c'est qu'aucun avion français ne peut survoler le territoire nigérien. Il faut donc passer par l'est ou par l'ouest pour pouvoir rallier des territoires au sud du Niger, sur le continent africain. Et quand on regarde une carte de l'Afrique, on voit que, pour aller par exemple de Paris à Douala ou de Paris à Kinshasa, il faut survoler le Niger, sinon il faut faire un énorme détour ? Il faut faire un énorme détour, en effet. Absolument. Autre évènement politique : la conquête de Goma par les rebelles du M23 et l'armée rwandaise. Depuis ce mois de février, la République démocratique du Congo interdit le survol de son territoire aux avions rwandais. Est-ce que la compagnie RwandAir est impactée par cette mesure ? Ah oui, elle est forcément impactée. De toute façon, le territoire de la RDC, comme vous le savez, est tellement vaste par rapport au Rwanda que la plupart des vols vers l'ouest du Rwanda devaient passer par ce territoire-là. C'est vrai que cette compagnie est totalement impactée, en effet. L'un des faits majeurs de ces deux dernières années, c'est donc la fermeture de l'espace aérien du Niger à tous les avions français. Est-ce que cette mesure très restrictive profite à d'autres compagnies ? Je ne crois pas. Quand il y a une restriction, cela ne profite à personne, ni au pays qui a restreint, ni aux compagnies. Donc, nous espérons, nous, dans notre profession, que cette affaire connaîtra un épilogue favorable dans les meilleurs délais, aussi bien en ce qui concerne le Mali et l'Algérie que le Niger, parce que cela ne profite pas du tout à l'activité. C'est une crise. Ça renchérit les coûts aussi bien pour les compagnies aériennes que pour les populations et que pour les passagers. Donc cela n'a aucun bénéfice pour personne. Mais maintenant qu'Air France et Corsair ne peuvent plus atterrir à Niamey, à Agadez ou à Zinder, il y a nécessairement d'autres compagnies qui en profitent ? Je ne crois pas. D'abord, Corsair n'y allait pas, de toute façon. C'est Air France qui allait à Niamey, tout simplement. Et de toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire du Niger avec la France s'accompagne aussi d'une restriction des voyages eux-mêmes, parce que les problèmes de visas se posent aussi. Je crois que les relations sont telles que les voyages vont être complètement réduits. Oui, le flux des passagers a diminué sur les vols à destination du Sahel, c'est ça ? C'est ça. Absolument.

Reportage Afrique
Est de la RDC: «la rivière Kakoye nous protège des attaques de groupes armés» [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Jun 19, 2025 2:13


Aujourd'hui, premier épisode de notre série tournée dans le territoire de Mahagi, une région rurale dans l'est de la RDC, à la frontière avec l'Ouganda. Au milieu de ces montagnes, sur les rives du lac Albert, coule la rivière Kakoye. Ce cours d'eau sépare la chefferie de Mokombo en deux : la rive ouest, perturbée par la présence de groupes armés, et la paisible rive est, n'ayant jamais connu d'attaque de groupe armé. De notre envoyée spéciale dans la chefferie de Mokambo, Devant la rivière Kakoye qui est une rivière qui se jette dans le lac Albert en contrebas. Aujourd'hui, c'est jour de marché, il y a de l'agitation. Les motos traversent très lourdement, chargés de produits vivriers comme des boissons, des légumes, du poisson. « Je suis en train de livrer le chargement, ce sont des boissons sucrées. Je n'ai pas l'habitude de traverser parce qu'il y a de mauvaises nouvelles qui nous arrivent de l'autre côté », raconte Uiroto Mongwi Jacquesan, conducteur de taxi-moto. En amont de la rivière, côté est, se trouve une multitude de villages densément peuplés. Ici, pas de groupes armés. Même les rares policiers n'ont pas d'armes. Les habitants se sentent protégés grâce, disent-ils, à Kakoye. Des pouvoirs attribués à cette rivière que les habitants préfèrent garder secret et que l'un des chefs de groupement de la zone, Louis Le Kodjo, détaille brièvement : « La rivière est infranchissable. Ces groupes armés, ils ont peur. S'ils songent à venir avec la guerre, la rivière devient infranchissable. Cela gonfle ou cela peut changer la couleur aussi. De ce côté de cette rivière, il n'y a jamais eu d'attaque. Nous sommes tranquilles depuis 2019. » Beaucoup fuient les attaques de la Codeco qui sévit du côté ouest de la rivière, rappelle Grégoire Tumi, le coordinateur local de la société civile de la chefferie de Mocambo, séparée en deux par la rivière Kakwa : « On constate, vers l'ouest de la chefferie, l'absence de l'autorité de l'État. Parce qu'on constate que les autorités locales, comme les chefs de villages, les chefs des groupements, ne vivent pas dans leur milieu. Même la police s'est aussi déplacée. Compte tenu des attaques répétitives, la population s'est déplacée pour vivre à l'est. » Au total, 19 camps officiels et six informels sont dans la zone, habités par des dizaines de milliers déplacés. À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: les experts congolais et rwandais s'entendent sur un accord préliminaire de paix

Revue de presse Afrique
À la Une : la démission du ministre de la Justice en RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 4:32


L'information fait les gros titres de la presse congolaise : le Garde des sceaux, Constant Mutamba, démissionne. Cette démission, pointe le site congolais Actualité CD, « fait suite à une série de controverses judiciaires et politiques qui ont ébranlé son mandat. Constant Mutamba avait suscité de grands espoirs lors de sa nomination en mai 2024, mais les récents scandales, notamment les accusations de détournement de fonds, ont précipité son départ. Ses ennuis ont pris une tournure décisive avec la levée de son immunité parlementaire par l'Assemblée nationale dimanche dernier, à la suite d'un réquisitoire du procureur général près la Cour de cassation. Accusé d'avoir détourné 19 millions de dollars dans un projet de construction de prison à Kisangani, il a également été visé pour outrage aux corps constitués après avoir dénoncé un prétendu complot politique contre lui. Ces accusations, combinées à l'interdiction de quitter Kinshasa et à la menace d'un mandat d'arrêt, ont rendu sa position intenable, le poussant à remettre sa démission. » Soupçons de corruption « La descente aux enfers se poursuit pour Mutamba », s'exclame Objectif Infos. « Le jeune ministre va sans détour passer du piédestal au banc des accusés. » « Le ministre de la Justice Constant Mutamba démissionne en pleine tempête judiciaire », lance le Journal de Kinshasa. « Ce nouvel épisode de la “Saga Mutamba” plonge une fois de plus le gouvernement congolais dans la tourmente, à quelques mois d'échéances politiques majeures. Alors que la présidence de Félix Tshisekedi tente de préserver sa stabilité, ce scandale met en lumière les fragilités persistantes du système politico-judiciaire en RDC. » « Constant Mutamba dans de sales draps ! », renchérit La Tempête des tropiques. « Pour les uns, cette affaire constitue une leçon pour certains responsables des institutions publiques qui gèrent les portefeuilles de l'Etat comme leurs boutiques. D'autres pensent qu'il s'agirait d'un règlement des comptes ourdi contre un ministre qui commençait à inquiéter certains magistrats véreux et de nombreux réseaux de malfaiteurs. Mais pour couper court à toutes les spéculations, la justice congolaise n'en sortira grandie que si le prévenu Constant Mutamba bénéficie d'un procès juste et équitable. » L'arroseur arrosé ? Jeune Afrique revient sur le parcours de ce jeune ministre de 37 ans : « Nommé Garde des sceaux en mai 2024, Constant Mutamba avait promis de réformer un système judiciaire qu'il qualifiait de “malade“, reprenant en cela les termes du président Tshisekedi. Il n'en aura pas eu le temps : malgré ses efforts pour échapper au couperet, affaires judiciaires et tensions politiques ont eu raison de lui. Ancien candidat à l'élection présidentielle de 2023, le fondateur du mouvement citoyen Nouvelle Génération pour l'émergence du Congo promettait de lutter contre la corruption et de promouvoir la transparence, avant que les soupçons de malversations financières ne viennent ternir son image. Il a tenté, en vain, de trouver une issue politique à ses déboires. (…) Constant Mutamba avait en effet publiquement dénoncé un “règlement de comptes“, précise Jeune Afrique, orchestré par des adversaires politiques, pointant du doigt des relations conflictuelles avec la Première ministre Judith Suminwa et le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, qu'il avait accusé de faire partie d'un “groupe de mafieux“ cherchant à l'humilier. Mais ces déclarations ont aggravé son cas. » En première ligne contre Kabila et le Rwanda Désormais, relève encore Jeune Afrique, « l'avenir du ministre déchu reste incertain, tout comme l'impact de cette affaire sur la dynamique politique congolaise. Constant Mutamba est en effet le ministre qui a ordonné la saisie des biens de l'ancien président Joseph Kabila et l'ouverture d'une enquête judiciaire contre ce dernier, accusé par Félix Tshisekedi d'être le “véritable patron“ de l'Alliance Fleuve Congo/M23, la rébellion soutenue par le Rwanda qui contrôle les villes de Goma et Bukavu, dans l'Est. » Qui plus est, note Actualité CD, « depuis la résurgence de la rébellion du M23, Constant Mutamba était en première ligne pour s'attaquer au Rwanda. Il avait été à la base de l'ouverture du procès public de Corneille Nangaa, leader politique de l'Alliance Fleuve Congo, ainsi que plusieurs de ses complices. (…) Constant Mutamba avait (aussi) promis une récompense à toute personne qui parviendrait à arrêter le président rwandais Paul Kagame qu'il qualifiait de “criminel de guerre“, suite à son soutien à la rébellion de l'AFC/M23. » D'ailleurs, relève encore Actualité CD, les autorités rwandaises « n'ont pas caché leur satisfaction face aux ennuis judiciaires de Mutamba. »

DW em Português para África | Deutsche Welle
18 de Junho de 2024 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 18, 2025 20:00


Em entrevista à DW, consultor moçambicano considera preocupante o estender do conflito na RDC e a insegurança em Cabo Delgado. Em Moçambique, na provincia do Niassa, são muitas as pessoas que ainda correm do risco da quebra de montanha para sobreviver e sustentar as famílias. Analisamos ainda o silêncio do Hezbollah enquanto o seu aliado, Irão, está em conflito com Israel.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : le FLA peut-il défier l'armée malienne et Africa Corps ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 17, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les accusations de détournement de fonds à l'encontre du ministre de la Justice et le conflit qui perdure entre Israël et l'Iran. Mali : le FLA peut-il défier l'armée malienne et Africa Corps ?   Les rebelles du Front de Libération de l'Azawad (FLA) affirment avoir abattu un avion de combat de l'armée malienne. Si les forces armées reconnaissent un incident, elles démentent l'impact d'un tir ennemi et mettent en avant les conditions météorologiques. Y a-t-il des éléments qui permettent de confirmer l'une de ces versions ? Le FLA annonce une « offensive générale dans le nord », les rebelles ont-ils les moyens de prendre le dessus sur l'armée malienne appuyée par les combattants russes de l'Africa Corps ? Avec Serge Daniel, correspondant de RFI pour le Sahel.  RDC : Constant Mutamba bientôt devant la justice ?   À une large majorité, les députés de l'Assemblée nationale ont levé l'immunité parlementaire du ministre de la Justice, ouvrant ainsi la voie à des poursuites judiciaires. Constant Mutamba est soupçonné de détournement de fonds publics destinés notamment à la construction d'une prison à Kisangani. Mais d'où proviennent les sommes détournées ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.   Israël-Iran : que vaut la « puissance de feu » iranienne ?   En représailles aux frappes israéliennes, l'Iran multiplie l'envoi de missiles et de drones sur le territoire israélien. Israël est-il capable de supporter la riposte iranienne alors que Téhéran a plusieurs alliés de son côté ? Quelles sont les capacités militaires de l'armée iranienne ?   Israël-Iran : pourquoi le nucléaire est si important pour Téhéran ?   Pour justifier ses frappes, Israël assure disposer des renseignements prouvant que l'Iran s'approcherait «du point de non-retour» vers la bombe atomique. Pourquoi Téhéran veut-il absolument posséder l'arme nucléaire ? Israël-Iran : des quartiers résidentiels visés par les frappes israéliennes   Alors qu'Israël affirme viser des sites militaires et nucléaires pour empêcher le régime iranien de développer l'arme nucléaire, pourquoi l'État hébreu cible également des sites économiques, des ministères et des quartiers de civils ? Avec Jonathan Piron, historien, spécialiste de l'Iran pour le centre de recherche Etopia à Bruxelles. 

Grand reportage
«Le supplément du dimanche» du 15 juin 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 15, 2025 48:30


Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de la RDC, en Ituri. Là où en 1998, a éclaté une seconde guerre du Congo qui s'est poursuivie jusqu'en 2003, entre Hémas et Lendus. Les rivalités ethniques et économiques ont dégénéré en nombre d'atrocités. Près de 30 ans plus tard, les mêmes seniors de guerre congolais réapparaissent, Thomas Lubanga en tête condamné par la CPI. Et la même armée ougandaise a franchi la frontière. La violence, depuis le début de l'année, frappe les civils de toutes les communautés... En seconde partie, direction Tuvalu, dans l'océan Pacifique. La conférence des Nations unies sur les océans s'est refermée, il y a quelques jours à Nice, sur la côte méditerranéenne française. Les 7/10e de notre planète sont recouverts par mers et océans et l'eau monte à cause de la fonte des pôles due au changement climatique à tel point que des pays et leurs cultures sont menacés de disparition.    En Ituri, les fantômes du passé resurgissent Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Ituri dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l'ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d'une extrême violence et continuent encore aujourd'hui de marquer les esprits.  Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d'enfants. La même armée étrangère, l'armée ougandaise, s'est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l'année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés. Un Grand Reportage de Coralie Pierret qui s'entretient avec Jacques Allix. Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé  C'est une première dans l'Histoire moderne, un pays va disparaître à cause du changement climatique. L'archipel des Tuvalu, isolé au milieu de l'océan Pacifique, se bat face à des problématiques sans précédent : peut-on retarder l'inévitable montée des océans ? Comment conserver sa souveraineté et son identité sans territoire ? Si le gouvernement a déjà réussi à signer un traité avec l'Australie pour garantir l'asile climatique à l'ensemble de sa population, certains espèrent finir leurs jours sur la terre de leurs ancêtres. Un Grand reportage d'Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.

Invité Afrique
Conférence de l'ONU sur l'océan: en RDC, «on doit concilier protection des forêts et gestion durable des mers»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 13, 2025 6:44


À Nice, dans le sud de la France, ils sont 95 pays – dont la France – à avoir lancé un appel pour limiter la production de plastique et donc la pollution des mers. C'était cette semaine, lors de la troisième Conférence des Nations unies sur l'océan, qui s'achève ce vendredi 13 juin. Comment mieux protéger nos mers, qui recouvrent 70% de la surface du globe ? À l'heure du bilan, Ève Bazaiba Masudi se confie à RFI. Elle est ministre d'État et ministre de l'Environnement et du Développement durable en République démocratique du Congo. La cheffe de la délégation congolaise à Nice répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous retenez de cette troisième conférence de l'ONU sur l'océan ?  Ève Bazaiba Masudi : Mais c'est vraiment une initiative très importante parce que ça nous permet de mobiliser davantage les soutiens politiques de très haut niveau en faveurs des initiatives africaines et surtout de susciter un élan de développement et d'accélérer les investissements sur les infrastructures portuaires, c'est ce qui nous manquait, et de renforcer la gouvernance océanique. Et en ce qui concerne la République démocratique du Congo, nous avons présenté le fait que la montée des eaux de la mer, par exemple où les pays insulaires sont en danger, c'est une conséquence logique du réchauffement de la planète. Donc, on ne peut pas dissocier la conservation, la protection des forêts et la gestion durable, donc, de nos mers. Et dans cette optique-là de partenariat gagnant-gagnant, la République démocratique du Congo, tout en étant victime de la situation dont elle n'est pas responsable, apporte une solution. Les forêts, les ressources en eau, les minerais critiques ou stratégiques et, de l'autre côté, les autres pays qui vont venir en partenariat avec nous vont apporter leurs fonds, leurs transferts de technologie, voilà un partenariat gagnant-gagnant qui va sauver l'humanité.  Donc, il faut une coopération scientifique et des transferts de technologie ?  Tout à fait, parce que les populations seront obligées de changer leurs habitudes. Nous qui sommes à la fois un pays forestier et un pays qui a accès à la mer, nous devons changer nos habitudes dans la conservation des forêts, dans la gestion durable des océans. Par exemple, la lutte contre la pollution plastique ; par exemple, la protection des mangroves ; par exemple, arrêter l'agriculture itinérante sur brulis, ne plus utiliser à outrance le bois comme énergie... Et ça demande des moyens, ça demande des fonds, parce que protéger la RDC, c'est sauver l'humanité. La RDC ne peut pas être un pays qui fait face à des conflits, par exemple, pour nous distraire. À l'est du pays, vous avez vu, il y a des vautours qui viennent pour l'exploitation illégale et illicite de nos ressources minières. Nous avons besoin de la paix et d'une paix durable.  Ève Bazaiba Masudi, vous avez parlé de la pollution plastique. Alors, l'un des moments forts de cette conférence de Nice a été l'annonce que 95 pays soutenaient le projet d'adopter un traité ambitieux pour réduire la production de plastique et donc la pollution des mers. Qu'en est-il de la République démocratique du Congo ? Est ce qu'elle fait partie de ces 95 pays ?  Nous soutenons ce traité tout en disant que c'est un processus. On n'est pas là pour les stopper directement, ces plastiques, nous allons y aller progressivement. C'est l'approche de la République démocratique du Congo. Il n'y a pas que des bouteilles en plastique, il y a plusieurs sortes de plastique, y compris des pneumatiques, n'est-ce pas ? En passant même par les jouets des enfants et autres ustensiles de cuisine, etc. La récupération, la transformation, le recyclage, et cetera, c'est comme ça que nous sommes dans ces processus dans notre pays.  Est-ce que la RDC est dans les 95 ou pas ?  Nous sommes dans les 95 pays, nous sommes dans ce processus-là. Nous l'avons commencé. Bientôt, il y aura les négociations qui vont continuer à Genève. Nous sommes là, nous faisons partie de cela.  Le problème, madame la ministre, c'est que le plastique, il est fait à partir du pétrole et que beaucoup de pays pétroliers comme la Russie, l'Iran, l'Arabie saoudite sont opposés à cette limitation de la production de plastique.  Vous savez, eux aussi, vivent le revers de la main de tous les procédés polluants qu'ils sont en train d'utiliser. Tout ce que nous allons faire, c'est la conscientisation. Parce que si nous ne prenons pas garde, nous risquons de vivre l'hécatombe, y compris dans ces pays-là. Alors, nous devons y aller étape par étape, leur demander par exemple d'appuyer le processus de récupération de ces plastiques, le processus des déchets et, étape par étape, lorsque nous allons stopper la consommation, lorsqu'il y aura plus de demande, l'offre ne viendra plus.  Oui, mais ce que disent beaucoup, c'est qu'il ne suffit pas de gérer les déchets plastiques, il faut aussi réduire la production des plastiques.  C'est ce que je dis, l'offre et la demande. Lorsque nous n'aurons plus de besoins de plastique, ils ne vont plus avoir l'intérêt à produire.  Oui, c'est ça, il faut remplacer le plastique par autre chose ? Oui, par les matières biodégradables au niveau des emballages déjà, nous allons mettre des barrières sur la consommation des plastiques. Nous qui sommes des importateurs, nous allons arriver jusqu'à la limitation, donc, de l'entrée des plastiques dans notre pays, en commençant d'abord par exiger des plastiques recyclés localement. Je pense que la demande va diminuer, il n'y aura plus d'intérêt de fabrication, donc l'offre va s'arrêter de soi-même.

Invité Afrique
Burundi: malgré un quasi plébiscite aux législatives, «le pouvoir est de plus en plus contesté»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jun 12, 2025 6:44


Au Burundi, les résultats des législatives du 5 juin sont sans surprise. Le parti au pouvoir CNDD-FDD est crédité de 96% des voix et rafle la totalité des 100 sièges de la nouvelle Assemblée nationale. Le président Évariste Ndayishimiye consolide donc son pouvoir au moment où la population s'inquiète de plus en plus de voir partir des soldats burundais au Congo, au risque de leur vie. Le Burundi risque-t-il d'être le grand oublié d'un éventuel accord entre le Rwanda et la RDC ? L'avocat congolais Reagan Miviri est chercheur sur les conflits à l'institut Ebuteli. En ligne de Kinshasa, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le pouvoir burundais voulait faire de ces législatives un plébiscite en sa faveur. Officiellement, c'est réussi. Mais qu'en est-il en réalité ? Reagan Miviri : En réalité, c'est un pouvoir qui est de plus en plus contesté, qui est confronté à une situation économique désastreuse et à une méfiance venant d'une population qui ne comprend pas l'implication militaire en RDC alors même qu'il y a de graves problèmes au Burundi, surtout des problèmes économiques. Le principal opposant, Agathon Rwasa, n'a pas pu présenter de candidat à ces élections. Est-ce le signe que le pouvoir se méfie encore de son poids politique ? On peut le dire ainsi. Je pense que le pouvoir, surtout dans ces moments de crise économique, se rassure de ne pas avoir une autre menace de plus. Et surtout toute personne qui peut mobiliser contre le régime est écartée. La société civile burundaise accuse le président Ndayishimiye de brandir exagérément la menace militaire du Rwanda et du M23 pour justifier une répression accrue contre les opposants. Mais n'y a-t-il tout de même pas une offensive des troupes rwandaises et du M23 depuis quelques mois ? Oui, bien sûr. Je pense que la question sécuritaire est réelle. Les M23, soutenus par l'armée rwandaise, sont maintenant dans la plaine de la Ruzizi et ils se rapprochent beaucoup plus de la frontière burundaise, ce qui peut vraiment inquiéter le Burundi. Depuis l'accord de coopération militaire d'août 2023, il y a eu jusqu'à 10 000 soldats burundais qui ont combattu au côté de l'armée congolaise au Nord et au Sud-Kivu. Mais depuis la bataille de Ngungu en décembre dernier face aux troupes du Rwanda et du M23, est-ce qu'on a une idée des pertes subies par l'armée burundaise ? C'est difficile d'avoir des chiffres exacts mais les pertes pourraient aller jusqu'à des centaines, voire même peut-être un millier. Quand il y a des pertes, ça rajoute encore du mécontentement au point que le pouvoir, voyant les élections approcher, a vu qu'il fallait réduire un peu sa présence et son empreinte en RDC. Il y a eu aussi quelques contacts entre les sécurocrates burundais et rwandais. D'ailleurs à un moment, on parlait d'une sorte de pacte de non-agression et c'est depuis ces temps-là que l'on voit que dans la plaine de la Ruzizi, alors même qu'il y a encore des affrontements entre les M23 et les Wazalendo, les militaires burundais qui sont souvent dans les mêmes zones ne sont pas impliqués dans ces affrontements. À lire aussiLa RDC et le Burundi signent un accord de coopération sécuritaire Donc Gitega et Kigali se sont parlés pour ne pas s'agresser directement ? En tout cas, on peut confirmer qu'il y a eu des pourparlers. Depuis plusieurs semaines, le Rwanda et le Congo-Kinshasa sont fortement encouragés par les médiateurs à négocier en vue d'un accord à la fois politique et commercial. Est-ce que le Burundi ne risque pas d'être le grand oublié de cet éventuel accord à venir ? Oui, je pense. Si ça continue toujours dans le format Doha et Washington, il me semble que le Burundi – et pas que le Burundi d'ailleurs, il y a aussi l'Ouganda de l'autre côté – risquent d'être des parties qui vont se sentir un peu oubliées. Et je pense que ça, c'est un risque de ne pas avoir un accord durable parce que ça serait très difficile d'avoir un accord avec le Rwanda sans l'avoir avec le Burundi et l'Ouganda. Et c'est pour cela que beaucoup de voix s'élèvent, pour que les processus internationaux soient les plus inclusifs possibles. Si on n'a pas cette question sur la table et si elle n'est pas gérée, il y a risque que l'on résolve peut-être le conflit dans une partie du Congo, par exemple dans le Nord-Kivu, mais que les tensions continuent par exemple dans la plaine de la Ruzizi. Le Burundi possède des terres rares, donc si demain le Rwanda et la RDC sont autorisés à exporter plus de richesses minières vers les États-Unis, le Burundi voudra aussi y trouver son compte, c'est ça ? Oui. Je pense que, dans un deal sur le minerai, il faut prendre en compte tous les acteurs en tant que pays de production mais aussi de traitement, de transit, parce qu'on peut aussi parler par exemple de l'or du Sud-Kivu qui passait par le Burundi. Et qui maintenant passe par le Rwanda ? Oui, et ça, c'est quelque chose qui doit inquiéter le Burundi. Et le Burundi voudrait quand même aussi avoir sa part dans tous ces différents deals miniers. À lire aussiLégislatives au Burundi: le parti au pouvoir rafle la totalité des sièges en jeu à l'Assemblée

Couleurs tropicales
Takana Zion, le reggaeman guinéen, à l'Olympia de Paris

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 48:30


Le chanteur guinéen Takana Zion, qui s'est imposé sur la scène du reggae international sera en concert à l'Olympia le 14 juin 2025 avec de nombreux artistes comme Black M, Maître Hitman, Xuman. Il profite de son passage à Paris, pour nous faire découvrir son dernier titre en exclusivité.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Naza - C'est incroyable Oshe - Badman Takana Zion - Champion  Takana Zion feat Black M - Ana Yirendé  Takana Zion - Power of blessing  Takana Zion - On my eyes  Takana Zion - Conakry  Tatiana Kruz - Tourner Saïfond - My chocolate  Sethlo feat Conii Gangster, Lomerica Gang & Mic Flammez - Woèkpô   Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Grand reportage
En Ituri, les fantômes du passé resurgissent

Grand reportage

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 19:30


Grand reportage nous emmène aujourd'hui en Ituri dans l'est de la République démocratique du Congo. C'est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l'ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d'une extrême violence et continuent encore aujourd'hui de marquer les esprits.  Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d'enfants.La même armée étrangère, l'armée ougandaise, s'est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l'année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés.«En Ituri, les fantômes du passé resurgissent», un Grand reportage de Coralie Pierret, réalisation : Pauline Leduc.

Couleurs tropicales
Takana Zion, le reggaeman guinéen, à l'Olympia de Paris

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 11, 2025 48:30


Le chanteur guinéen Takana Zion, qui s'est imposé sur la scène du reggae international sera en concert à l'Olympia le 14 juin 2025 avec de nombreux artistes comme Black M, Maître Hitman, Xuman. Il profite de son passage à Paris, pour nous faire découvrir son dernier titre en exclusivité.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Naza - C'est incroyable Oshe - Badman Takana Zion - Champion  Takana Zion feat Black M - Ana Yirendé  Takana Zion - Power of blessing  Takana Zion - On my eyes  Takana Zion - Conakry  Tatiana Kruz - Tourner Saïfond - My chocolate  Sethlo feat Conii Gangster, Lomerica Gang & Mic Flammez - Woèkpô   Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Appels sur l'actualité
[Vos réactions] RDC : quelle riposte face à la hausse des braquages ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 10, 2025 20:00


Face à la recrudescence des braquages et des vols à main armée à Kinshasa, le président Félix Tshisekedi appelle à la mobilisation générale des forces de sécurité : intensification des patrouilles, plus de policiers et militaires visibles notamment autour des zones commerciales, durcissement des poursuites judiciaires. Pourquoi ce phénomène prend-il de l'ampleur ? Comment renforcer la sécurité ? Vos témoignages nous intéressent.

Radio foot internationale
Le Portugal remporte une 2e Ligue des nations

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:29


Ligue des nations, et de deux pour le Portugal ! Après 2019, la Seleção das Quinas soulève le trophée une nouvelle fois, après avoir écarté l'Espagne à Munich. Menés à deux reprises, les Rouge et Vert sont revenus, et ont remporté la séance des tirs au but.  Cristiano Ronaldo, 221 sélections et 138 buts, décisif, toujours utile au collectif ?Impact des remplaçants portugais et profondeur de banc : Leão, Neves, Nuno Mendes tous frais vainqueurs de la C1. Les ajustements tactiques et les changements ont-ils fait la différence face aux vainqueurs de l'Euro ? La Roja a eu la possession, a tiré 15 fois au but, mais n'a cadré que six fois. Lamine Yamal bien contenu par la défense adverse.À lire aussiLigue des nations : le Portugal fait chuter l'Espagne aux tirs au but et décroche le sacreLes Bleus sauvent l'honneur à Stuttgart !Après la déroute défensive face aux Espagnols, l'équipe de France a montré deux visages. Maignan s'est illustré, la VAR aussi. La bande à Deschamps a ployé sans rompre, pris l'avantage avant la pause. Mbappé en réussite. 50e but et 31e passe décisive en fin de rencontre (pour Michael Olise). Le capitaine n'avait plus marqué dans le jeu depuis un an. Attaque efficace, « bon état d'esprit », souligne Deschamps. Profondeur d'effectif, gestion des moments-clés, le 11 tricolore doit cependant gagner en maîtrise tactique, au milieu et en défense.À lire aussiLigue des nations : la France termine à la troisième place en s'imposant face à l'AllemagneMatches amicaux, la RDC reçue 2 sur 2Un premier succès (1-0) sur les Aigles maliens jeudi, un succès net 3-1, toujours à Orléans, aux dépens des Malgaches. Marc Brys toujours invaincu, les Camerounais ont dompté l'Ouganda vendredi soir à Marrakech. Les Ivoiriens battus par la Nouvelle-Zélande à Toronto samedi. Émerse Faé avait fait tourner, les Éléphants devront se reprendre face aux Canadiens de Jonathan David.En compagnie d'Hugo Moissonnier : Marco Martins, Naïm Moniolle, Dominique Sévérac et Hervé Penot – Technique/réalisation : Laurent Salerno – Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Le Portugal remporte une 2e Ligue des nations

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Jun 9, 2025 48:29


Ligue des nations, et de deux pour le Portugal ! Après 2019, la Seleção das Quinas soulève le trophée une nouvelle fois, après avoir écarté l'Espagne à Munich. Menés à deux reprises, les Rouge et Vert sont revenus, et ont remporté la séance des tirs au but.  Cristiano Ronaldo, 221 sélections et 138 buts, décisif, toujours utile au collectif ?Impact des remplaçants portugais et profondeur de banc : Leão, Neves, Nuno Mendes tous frais vainqueurs de la C1. Les ajustements tactiques et les changements ont-ils fait la différence face aux vainqueurs de l'Euro ? La Roja a eu la possession, a tiré 15 fois au but, mais n'a cadré que six fois. Lamine Yamal bien contenu par la défense adverse.À lire aussiLigue des nations : le Portugal fait chuter l'Espagne aux tirs au but et décroche le sacreLes Bleus sauvent l'honneur à Stuttgart !Après la déroute défensive face aux Espagnols, l'équipe de France a montré deux visages. Maignan s'est illustré, la VAR aussi. La bande à Deschamps a ployé sans rompre, pris l'avantage avant la pause. Mbappé en réussite. 50e but et 31e passe décisive en fin de rencontre (pour Michael Olise). Le capitaine n'avait plus marqué dans le jeu depuis un an. Attaque efficace, « bon état d'esprit », souligne Deschamps. Profondeur d'effectif, gestion des moments-clés, le 11 tricolore doit cependant gagner en maîtrise tactique, au milieu et en défense.À lire aussiLigue des nations : la France termine à la troisième place en s'imposant face à l'AllemagneMatches amicaux, la RDC reçue 2 sur 2Un premier succès (1-0) sur les Aigles maliens jeudi, un succès net 3-1, toujours à Orléans, aux dépens des Malgaches. Marc Brys toujours invaincu, les Camerounais ont dompté l'Ouganda vendredi soir à Marrakech. Les Ivoiriens battus par la Nouvelle-Zélande à Toronto samedi. Émerse Faé avait fait tourner, les Éléphants devront se reprendre face aux Canadiens de Jonathan David.En compagnie d'Hugo Moissonnier : Marco Martins, Naïm Moniolle, Dominique Sévérac et Hervé Penot – Technique/réalisation : Laurent Salerno – Pierre Guérin.

Géopolitique
« Nous avons tous un bout de Congo dans nos poches » : l'appel des prix Nobel pour stopper les souffrances des Congolais

Géopolitique

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.

Couleurs tropicales
Coco Mupala, la voix du lingala et Little Guerrier, la voix du reggae

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 48:30


La chanteuse congolaise Coco Mupala présente ma fièvre, sa nouvelle chanson. Puis Little Guerrier, artiste originaire du Suriname, présente That Day, son 7è album solo enregistré en Jamaïque et sorti en avril. En fin d'émission, l'actualité musicale avec Magic System et Valérie Tribord et Monique Seka. Et une chanson Gold.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :     Magic System - Vida Loca  Valérie Tribord et Monique Seka - Gadé nou fas a fas Little Guerrier - Let u know Little Guerrier feat Poplane - Rastaman  Little Guerrier feat Takana Zion - King Selassie Coco Mupala - Ma fièvre  Coco Mupala - Hello  Faudel - Tellement je t'aime Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le « travel ban » aux Etats-Unis et le retour de la RDC au Conseil de sécurité de l'ONU. Sénégal/Mauritanie : un partenariat migratoire pour fluidifier les frontières  Après la vague d'expulsions de migrants menée par les autorités mauritaniennes en février 2025, Dakar et Nouakchott ont conclu un accord pour renforcer leur coopération et apaiser les tensions liées à la circulation transfrontalière. Que dit cet accord sur les conditions d'entrée et de séjour des ressortissants sénégalais et mauritaniens ? En quoi est-il différent de celui qui était en vigueur depuis 1972 ?  Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. États-Unis : Donald Trump ferme ses frontières à douze pays  Les ressortissants de douze pays, dont sept africains, sont interdits d'entrée aux États-Unis. Donald Trump justifie cette décision par un impératif sécuritaire après l'attaque de dimanche dernier (1er juin 2025) dans le Colorado perpétrée par un homme d'origine égyptienne. Pourquoi l'Égypte ne figure pas sur la liste des pays concernés ? Quelles seront les conséquences pour les ressortissants déjà présents aux États-Unis ?  Avec Jérôme Viala-Gaudefroy, docteur en civilisation américaine, spécialiste en rhétorique présidentielle.ONU : après plus de 30 ans, la RDC fait son retour au Conseil de sécurité   La République démocratique du Congo a été élue membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2026–2027. Quels avantages le pays peut-il espérer tirer avec ce siège ? Cela pourrait-il aider à améliorer la situation sécuritaire dans l'est du pays ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur l'arrestation du rappeur togolais Aamron, engagé et critique du gouvernement.

InterNational
« Nous avons tous un bout de Congo dans nos poches » : l'appel des prix Nobel pour stopper les souffrances des Congolais

InterNational

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 3:15


durée : 00:03:15 - Géopolitique - par : Pierre Haski - Un appel signé par 75 prix Nobel demande à la Communauté internationale d'agir pour mettre fin aux souffrances des civils congolais dans l'Est de la RDC riche en minerais. Mais ils ont peu de chances d'être entendus, dans un monde fracturé, dans lequel existe, de fait, une hiérarchie des conflits.

Couleurs tropicales
Coco Mupala, la voix du lingala et Little Guerrier, la voix du reggae

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 6, 2025 48:30


La chanteuse congolaise Coco Mupala présente ma fièvre, sa nouvelle chanson. Puis Little Guerrier, artiste originaire du Suriname, présente That Day, son 7è album solo enregistré en Jamaïque et sorti en avril. En fin d'émission, l'actualité musicale avec Magic System et Valérie Tribord et Monique Seka. Et une chanson Gold.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :     Magic System - Vida Loca  Valérie Tribord et Monique Seka - Gadé nou fas a fas Little Guerrier - Let u know Little Guerrier feat Poplane - Rastaman  Little Guerrier feat Takana Zion - King Selassie Coco Mupala - Ma fièvre  Coco Mupala - Hello  Faudel - Tellement je t'aime Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

Priorité santé
Congrès mondial contre la drépanocytose : focus sur la lutte en RDC

Priorité santé

Play Episode Listen Later Jun 5, 2025 48:29


Pour cette deuxième émission enregistrée en marge du cinquième congrès mondial consacré à la drépanocytose, qui se tient à Abuja cette semaine, Priorité Santé propose un coup de projecteur sur les initiatives et programmes mis en œuvre en République Démocratique du Congo. La RDC est, après le Nigeria, le deuxième pays le plus touché par la maladie génétique de l'hémoglobine à l'échelle du continent africain. Depuis 2012, la fondation Pierre Fabre s'est engagée auprès des soignants, de la société civile et des autorités locales impliqués dans la lutte, pour améliorer dépistage et prise en charge des patients. Et nous donnons la parole à ces différents acteurs, pour évaluer les progrès et les défis à relever pour améliorer les conditions de vie des personnes drépanocytaires, et en particulier des enfants, en RDC. Cette émission est réalisée avec le soutien de la Fondation Pierre Fabre.  Nancy Madingo, infirmière du programme PAFOVED/CEFA-MONKOLE et au Centre de recherche IRB-one health dédiée à la drépanocytose Pr Léon Tshilolo, pédiatre hématologue, ancien médecin directeur du Centre hospitalier Monkole de Kinshasa, directeur de l'Institut de Recherche Biomédicale 1-Health, associé au CEFA-Monkole, président du REDAC (Réseau d'Étude de la Drépanocytose en Afrique Centrale) et Co-Chair de Sickle In Africa Consortium et Co-Chair du Veme Global SCD Meeting  Dr Patricia Fotto, médecin de santé publique et directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose, en RDC  Christophe Przybylski, directeur scientifique de la Fondation Pierre Fabre. Découvrez le programme de formation gratuit sur la drépanocytose : e-drépanocytose.  Programmation musicale : ► Inoss'B – Bango kaka te► Adekunle Gold – Sinner.

Revue de presse Afrique
À la Une, quatre millions de personnes ont fui le Soudan

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 4:06


C'est ce qu'ont annoncé hier les Nations unies après plus de deux ans de guerre civile. Et à ce triste chiffre, il faut en ajouter un autre, rappelle Al Jazeera : « Dix millions et demi de personnes environ sont des déplacés internes ». En deux ans, loin de s'être atténuée, « la violence s'est intensifiée » rappelle encore le titre, particulièrement « dans la région occidentale du Darfour (...) aggravant la faim dans la zone ». Et l'aide humanitaire ne suffit pas – d'autant que les convois sont parfois attaqués, comme lundi sur la route d'El-Fasher.  De nombreux autres fléauxDans tous les secteurs, la guerre entraîne son lot de catastrophes… Dans un autre article,Al Jazeera toujours, pointe l'épidémie de choléra qui frappe le pays. Dans la région de Khartoum, « de nombreux 'retournés' ont commencé à tomber malades ». Beaucoup d'entre eux s'étaient installés à Omdourman, en face de la capitale… « la ville est rapidement devenue surpeuplée » se désole Al Jazeera, « ce qui a entraîné une propagation accélérée du choléra » … Au point, raconte un témoin interrogé par le journal « que de nombreux corps se décomposent dans le Nil, ou dans ses environs » … Ce qui en retour aggrave encore la contagion, puisque le choléra se transmet en ingérant de l'eau contaminée. Les malades se précipitent ensuite dans des hôpitaux surchargés, aggravant encore le problème. Dans les médias aussi, « le paysage est sinistre », et c'est cette fois The Sudan Tribune qui le dit. « Autrefois épicentre du journalisme national, la capitale [Khartoum] abrite désormais des bureaux vidés de leur substance et des studios brisés » se désole le quotidien. À l'exception de la radio et de la télévision nationales, tous les médias ont été « réduits à des coquilles vides (…), où résonne l'effondrement de ce qui fut une presse vibrante ». Il y a bien sûr le coût financier des destructions et des pillages – les logiciels, le matériel perdu, les bibliothèques sonores. Mais il y a surtout une chose, inestimable : « notre voix, notre présence » se souvient le directeur d'une radio populaire… « maintenant, il n'y a plus que le silence ».  Du mieux entre Martin Fayulu et Félix Tshisekedi, en RDC L'opposant Martin Fayulu a proposé lundi une rencontre avec le président Félix Tshiskedi; ce dernier a dit oui et est même allé plus loin, relate Actualite.cd, puisqu'il a « salué le patriotisme et le sens d'engagement pour la cohésion nationale affichés » par son adversaire. C'est en tout cas, s'étonne Le Potentiel, un changement radical de posture pour un chef politique dont « l'intransigeance (…) envers le pouvoir de Félix Tshisekedi a longtemps été caractéristique ». Il est encore bien « trop tôt » pour parler d' « alliance » analyse de son côté le correspondant de la Deutsche Welle en RDC, mais tout de même : si cette rencontre a bien lieu, elle marquera un « signe de pardon » entre les deux hommes. Ce prélude au rabibochage montre-t-il, comme le pense Le Potentiel, « la volonté de faire des concessions » du président ? Aujourd'hui au Faso semble plutôt pencher pour le bon sens : si Félix Tshiskedi accepte de rencontrer Martin Fayulu, c'est bien que ce dernier « a dit des choses sensées » et « qu'il est sérieux » croit savoir le titre burkinabè… mais aussi, peut-être, qu'il joue sa survie politique « s'il ne saisit pas cette main de Fayulu dont il a besoin de nos jours ». Un perdant dans ce rapprochementUn perdant du nom de Joseph Kabila, qui a refait surface à Goma dans l'est il y a quelques jours. Le Potentiel estime en tout cas qu'il s'agit là d'un « coup dur » pour l'ancien chef d'État et sa « posture belliqueuse » - le journal estime que Fayulu fait, au contraire, preuve d'une « approche constructive ». Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose lorsqu'il juge que l'opposant « se pose en médiateur » là où, analyse Le Point Afrique, Joseph Kabila « intrigue, inquiète, et divise ».Mais il ne faut pas trop se perdre en conjectures… pour l'heure, au-delà des déclarations politiques, rien n'a été décidé, fixé, organisé… or, conclut la Deutsche Welle, « ce n'est pas la première fois que Martin Fayulu tend la main au président Félix Thisekedi (…). Ce que la coalition attend donc, c'est la concrétisation de ce rendez-vous ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
4 de Junho de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Jun 4, 2025 20:00


Após agressões a deputado, UNITA diz que está a "estudar" MPLA. Relatório sobre assalto ao quartel das Forças Armadas de São Tomé é "claro" quanto à responsabilização dos atos, diz analista. Viagem de Joseph Kabila ao leste da RDC agrava tensão política no país.

Couleurs tropicales
DJ Snake et Niska célèbrent la victoire du PSG avec leur titre surprise

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Le duo DJ et Snake, Niska, Abou Debeing, Damso ou encore Poison Mobutu sont au programme des nouveautés du jour. Dans la séquence gold, on remontera le temps pour écouter Curtis Mayfield et Joséphine Baker.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : DJ Snake et Niska - PSG Boyz Freestyle Abou Debeing - TaçatwaDamso - ImpardonnableMedjy - Awoyo Stone Warley feat DJ Tyson feat T-Guy - WololoyRutschelle Guillaume - Kè m Nan Men w Rafall - Naïn ta mbaï ti Theodora feat Jul - Zou Bisou Poison Mobutu - Le MaréchalCarlou D - Love again Rebo - Guitar King Street feat Fatima Altieri feat Magic Touch - M'vle AvèwCurtis Mayfield - Move On Up Joséphine Baker - Haïti  Retrouvez notre playlist sur Deezer. 

7 milliards de voisins
Les bains publics: l'accès à la propreté en ville

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Jun 3, 2025 48:30


Bains-douches, hammams ou tout simplement une bassine dans la cour familiale, selon les cultures et les époques, se laver est un moment intime ou partagé. Certains de ces lieux étant réservés aux femmes, d'autres aux hommes, parfois selon son ethnie ou sa religion. À l'heure de l'urbanisation mondiale, que deviennent ces moments d'hygiène corporelle ? Pourquoi la tradition des bains subsiste-t-elle dans des pays d'Asie comme la Corée du Sud ou le Japon ? Dans les villes occidentales au contraire, l'arrivée de l'eau courante dans les foyers et sa démocratisation, ont peu à peu transféré le bain et la douche de la sphère publique à la sphère privée, bouleversant nos habitudes, notre rapport au corps et à l'intime. Les bains publics n'en restent pas moins un espace d'hygiène précieux pour les personnes en situation de précarité. La ville de Paris compte, par exemple, 17 établissements donnant l'accès à environ 500 cabines de douche gratuitement. Un service insuffisant qui met en évidence nos inégalités d'accès à l'eau et à la propreté. Faut-il relancer ce bien commun ?  Avec :• Marie Chabrol, géographe, maîtresse de conférences à l'Université de Picardie - Jules Verne et coordonnatrice du programme de recherche THERMAPOLIS qui analyse l'accès à l'eau dans les villes occidentales à travers l'exemple des bains-douches. • Léa Ralalamoira, cheffe de projet assainissement au GRET, ONG internationale de développement social et solidaire, basée à Madagascar.Un reportage de Célio Fioretti, correspondant de RFI, à Séoul en Corée du Sud. Il nous plonge, dans les deux sens du terme, dans la culture des bains publics. Des bains chauds où les Coréens viennent se relaxer et qui permettent à tous de pouvoir se laver à faible coût. Une culture malheureusement en voie de disparition que le gouvernement aimerait protéger. En fin d'émission, la chronique Voisins connectés d'Estelle Ndjandjo, sur l'évolution des sociétés africaines mondialisées à travers les écrans, les réseaux sociaux et la technologie.Aujourd'hui, retour sur la polémique autour d'un VLOG* en RDC, celui d'une jeune fille de Kinshasa qui documente son quotidien et qui ne plaît pas à tout le monde.*un VLOG est une sorte de journal intime itinérant et filmé.  Programmation musicale :► Wa sa do bè na -  Neba Solo► Raise Your Glass - NNAVY, Karun, Msaki, feat. Hendrick Sam.  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jun 2, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'opposant Aliou Bah, le nouveau président de la BAD et la levée des restrictions sur les armes envoyées en Ukraine. RDC : sur quoi portent les consultations de Joseph Kabila à Goma ? En RDC, l'ancien président Joseph Kabila mène des consultations à Goma. Pourquoi avoir choisi cette ville contrôlée par les rebelles de l'AFC/M23 ? Pourquoi a-t-il voulu rencontrer les chefs religieux ? Avec qui d'autres va-t-il discuter ? Met-il en péril les discussions entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ?Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.  Guinée : la peine de prison d'Aliou Bah confirmée en appel L'opposant Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique, a été condamné à deux ans de prison ferme en appel. Ses avocats affirment qu'il n'y a pas de base légale à sa condamnation. Quelles sont les preuves sur lesquelles les juges se sont basés en appel ? Y a-t-il encore des recours possibles ?Avec Tangi Bihan, correspondant de RFI à Conakry.  BAD : qui est le nouveau président Sidi Ould Tah ? Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement pour un mandat de cinq ans. Qui est-il et quel a été son parcours ? Quelles sont les grandes lignes de son programme pour les cinq années à venir ? Quels changements peut-on attendre dans la stratégie de financement du développement en Afrique ?Avec Julien Clémençot, chef du service Économie de RFI.  Guerre en Ukraine : levée des restrictions sur la portée des armes livrées à Kiev Les principaux pays alliés de Kiev lèvent les dernières restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine. Comment expliquer cette nouvelle décision ? Que va impliquer la fin des restrictions sur la portée des armes livrées à l'Ukraine ? Quel impact cette annonce pourrait-elle avoir sur les relations russo-européennes ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste à la rédaction ukrainienne de RFI. 

Couleurs tropicales
Queen Rima, Smarty et Cegra Karl au coeur de l'actualité musicale

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later May 30, 2025 48:30


Dans l'actualité musicale de ce vendredi, entretien avec trois artistes dont les concerts ont lieu dans les prochains jours, prochaines semaines. Smarty, artiste burkinabè, se produit pour la première fois sur la scène du Casino de Paris dimanche 1er juin. Queen Rima, lauréate du Prix Découverte RFI 2025, débute sa tournée samedi 31 mai à Conakry, au centre culturel franco-guinéen. Elle sera la scène du New Morning, à Paris le 26 juin. Et Cegra Karl, artiste congolais, sera sur la scène du Pan Piper, à Paris samedi 5 juillet.  Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Nono Manazanza - T'es grillé kekenoSmarty - Chacun sa vieSmarty feat Korka Dieng -Ne parle pasQueen Rima - LifeQueen Rima - ChocolatCegra Karl - L'architecteCegra Karl - Point mortPassi feat NDO Layams - KoalaPassi feat K-Reen - Hold upRetrouvez notre playlist sur Deezer. À lire aussiLa chanteuse guinéenne Queen Rima remporte le Prix Découvertes RFI 2025

Couleurs tropicales
Nouvelle collaboration entre Kendrick Lamar et SZA sur le titre «Luther»

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later May 29, 2025 48:30


Actualité musicale avec les rappeurs Hamza, Valsero et Makhalba Malecheck, la chanteuse congolaise Ntaba 2 London et le reggaeman togolais Yaknou. Dans la séquence Gold, No justice for the poor, le tube du groupe de reggae Kingston Feeling sorti en 1979, le camerounais Sergeo Polo et l'artiste haïtien Shabba Djakout et sa chanson Jou a la, sortie en 2012. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Hamza - Kyky de BondyValsero - Comme MbappéNtaba 2 London - Ah mon bébéBowa - An nouEdna Djaraba - Good vibesL2B - Tout pour l'équipeKendrick Lamar & SZA - LutherMakhalba Malecheck - Le séïsmeGoldn.B - Too hot (Ahoo)Yaknou - LoméGiveon - Rather beKingston Feeling - No justice for the poorSergeo Polo - SOSShabba Djakout and friends - Jou a laRetrouvez notre playlist sur Deezer. 

EntreArchitect Podcast with Mark R. LePage
EA609: Carina Mills - The Death of Apprenticeship: Architecture's Urgent Culture Shift

EntreArchitect Podcast with Mark R. LePage

Play Episode Listen Later May 23, 2025 37:19


The Death of Apprenticeship: Architecture's Urgent Culture ShiftIn this episode of the EntreArchitect Podcast, Carina Mills, Senior Talent Director at RDC and President of AIA California, dives into the urgent culture shift reshaping architecture. She shares her personal journey from technical architect to leadership, emphasizing the fading model of traditional apprenticeship and the critical need for more inclusive, equitable, and supportive work environments. Carina explores how mentorship is evolving to meet the expectations of emerging architects and stresses the importance of open communication and balanced work culture to sustain the profession's future. She also highlights the diversity of firm experiences that have shaped her approach to leadership and practice improvement. This episode offers valuable insights into transforming architectural culture to better support and retain talent while fostering innovation and inclusivity.This week at EntreArchitect Podcast, The Death of Apprenticeship: Architecture's Urgent Culture Shift with Carina Mills.Learn more about Carina and her work at RDC, and connect with her on LinkedIn.Please Visit Our Platform SponsorsArcatemy is Arcat's Continuing Education Program. Listen to Arcat's Detailed podcast and earn HSW credits. As a trusted provider, Arcat ensures you earn AIA CE credits while advancing your expertise and career in architecture. Learn more at Arcat.com/continuing-education.Visit our Platform Sponsors today and thank them for supporting YOU... The EntreArchitect Community of small firm architects.