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Appels sur l'actualité
[Vos questions]

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur 

Le débat africain
RDC et Rwanda, Cameroun, Venezuela… L'actualité vue par les éditorialistes africains

Le débat africain

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 38:59


Au sommaire : Ce jeudi 4 décembre 2025, le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame ont signé à Washington un accord de paix qui devrait mettre fin à trois décennies de guerre en République démocratique du Congo. Que contient cet accord ? Peut-on vraiment espérer l'arrêt des combats ? Côté américain, outre une victoire diplomatique, quels profits économiques pourraient en tirer Donald Trump ? Que s'est-il passé à Yaoundé ? Une onde de choc secoue le Cameroun depuis l'annonce du décès, après 37 jours de détention, de l'opposant Anicet Ekane, figure historique de la lutte pour la démocratie. Déploiement militaire américain dans les Caraïbes, blocage aérien, frappes contre de supposés narcotrafiquants, ultimatum au président Maduro… Les États-Unis vont-ils entrer en guerre contre le Venezuela ? Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale.  Au sommaire : Avec la participation de :  Karine Oriot, éditorialiste camerounaise Boubacar Sanso Barry, administrateur général du site d'information guinéen le Djely.com et rédacteur en chef de l'hebdomadaire «Le Punch»  Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50 en République démocratique du Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: l'accord de paix signé par Félix Tshisekedi et Paul Kagame

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 3:53


C'est à la Une du Journal de Kinshasa : « La RDC et le Rwanda tournent la page des tensions. Le jeudi 4 décembre 2025 restera gravé dans l'histoire de la région des Grands Lacs ». Sans évoquer l'ambiance, glaciale, de cette rencontre, le Journal de Kinshasa revient sur les principales déclarations des deux présidents. Tout d'abord le chef de l'État rwandais : Paul Kagame a estimé que la feuille de route signée hier « est la plus claire et la plus précieuse que nous ayons jamais eue ». Il a aussi remercié Donald Trump, alors que Félix Tshisekedi de son côté, « qualifiait les Accords de Washington de tournant historique ». Quant au président américain Donald Trump, il a insisté sur « la rapidité du processus » qu'il a lui-même initié… Les accords sont signés mais sur le terrain, rien n'est réglé. Pourtant, le Journal de Kinshasa se veut optimiste, estimant que la signature de ces accords « marque le début d'une dynamique nouvelle, orientée vers la stabilité, la coopération économique et la prospérité partagée ». Africanews qui s'est rendu à Goma, la capitale du Nord-Kivu a pu constater que ce sommet « faisait naître un mélange d'espoir et de scepticisme ». « Le sentiment général, ajoute Africanews, est résumé par un habitant de Goma qui affirme : "ils disent être dans un processus de paix et après nous apprenons que la guerre reprend. Cela nous fait mal et nous sommes très inquiets" ».  Exaspération Les Somaliens sont en colère. C'est Afrik.com, qui nous dit que « que la Somalie est indignée par les propos ouvertement racistes de Donald Trump ». Récemment, le président américain « s'est violemment attaqué aux immigrés somaliens vivant aux États-Unis, les qualifiant "d'ordures" indésirables, ne faisant rien d'autre que de se plaindre ». « Dans la capitale somalienne », raconte Afrik.com, « l'indignation est générale. Habitants et membres de la société civile peinent à croire à la violence du discours présidentiel américain et s'inquiètent du climat de stigmatisation croissant ». Mais ce n'est pas le seul point que souligne le site d'information panafricain. Car « au-delà de la colère contre Donald Trump, plusieurs voix dénoncent l'absence de réaction des autorités somaliennes ».  L'une des personnes interviewées par Afrik.com, exprime ainsi « son exaspération » : « Trump insulte quotidiennement les Somaliens, nous traitant d'ordures et utilisant d'autres termes péjoratifs que nous ne pouvons plus tolérer. Nos dirigeants auraient dû réagir à ses propos. » Nouvelle arrestation En Tunisie, l'une des dernières figures de l'opposition encore en liberté, Ahmed Nejib Chebbi, président du Front du Salut National, a été arrêté hier. Tunisie Webdo précise qu'il a été arrêté, « en exécution du jugement définitif prononcé à son encontre dans l'affaire dite "du complot contre la sûreté de l'État" ». Il a été « interpellé à son domicile pour purger une peine de 12 ans de prison ». Tunisie Webdo en profite pour annoncer demain, « une grande marche pour "dénoncer l'injustice" qui sera organisée à Tunis ». Le parti Al Joumhouri, fondé par Ahmed Nejib Chebbi, souligne qu'avant lui, d'autres personnalités proches de l'opposition ont récemment été arrêtées. Il parle ainsi de « l'enlèvement de la militante Chaima Issa, puis de l'arrestation de l'avocat Ayachi Hammami, cette semaine ». Pour Al Joumhouri, ces arrestations « de responsables politiques, de militants, de journalistes et de blogueurs » visent ni plus ni moins, « à fermer l'espace public et à réduire au silence les voix critiques ».

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «On est forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord de paix»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 6:35


Pas de poignée de main, hier, jeudi 4 décembre, à Washington entre Paul Kagame et Félix Tshisekedi, malgré la signature d'un accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo. Les deux chefs d'État ont remercié leur homologue américain Donald Trump pour ses efforts en faveur de la paix, mais ont tenu des discours d'une grande prudence sur les chances de succès de cet accord. Zobel Behalal est expert senior à la Global Initiative Against Transnational Organised Crime (GI-TOC), c'est-à-dire l'Initiative mondiale contre le crime organisé transnational. Il livre son analyse au micro de Christophe Boisbouvier. RFI : Qu'est-ce que vous avez pensé de cette cérémonie hier soir à Washington ? Zobel Behalal : Écoutez, le président Trump a réussi un grand coup diplomatique. Il a réussi à amener à Washington deux chefs d'État qui ne se sont pas rencontrés depuis longtemps. Mais on se rend aussi compte qu'il était le seul à être content dans cette salle, parce que les présidents congolais et rwandais, à travers leur langage corporel, ont montré qu'ils n'étaient pas très engagés pour cette signature. Apparemment, en tout cas, il n'y a pas eu de poignée de main entre les deux chefs d'Etat du Congo et du Rwanda ? Ça illustre le très peu d'engagement de ces deux chefs d'État, le très peu d'entrain à venir signer ces accords. On sait, à partir des sources dans les différents pays, que le président Tshisekedi et le président rwandais n'ont pas pu résister à la pression exercée depuis plusieurs mois par l'administration Trump. Et voilà le résultat que ça a donné, ce sentiment de défiance dans la salle, l'absence de poignée de main qui fait douter de la portée de cet événement du 4 décembre. Et visiblement, les deux chefs d'État s'évitaient du regard pendant toute la cérémonie. Alors, pendant son discours, le Rwandais Paul Kagame a dit : « Il y aura des hauts et des bas ». Est-ce à dire qu'il ne suffit pas de signer un accord pour que la paix revienne ? Absolument. J'ai envie de dire qu'il y aura un peu plus de bas que de hauts d'ailleurs. Lorsqu'on regarde le terrain aujourd'hui, avec la poursuite des affrontements entre le M23 et l'armée congolaise, on a de grosses inquiétudes. Et malheureusement, les populations à l'est de la RDC ne vont pas se réveiller demain, la semaine prochaine, avec un horizon un peu plus apaisé. Le Congolais Félix Tshisekedi, dans son discours, a eu ce mot : « Nous espérons que le Rwanda fera preuve du même sérieux que nous »... C'est la raison pour laquelle, même si on peut se réjouir du fait que, et ça, c'est à mettre au crédit de l'administration Trump, que l'économie soit revenue au centre du jeu… On est aussi forcé à la prudence sur l'avenir de cet accord qui a été signé hier. Oui, parce que ce que sous-entendait le président congolais, c'était l'espoir que les Rwandais retirent leurs troupes du Congo ? Le président congolais ne cesse de le dire. Il a encore répété devant la diaspora congolaise lors d'une visite à Belgrade « Rien ne se fera tant que le Rwanda ne sera pas parti du Congo ». Et les Rwandais disent à leur tour que rien ne se fera tant que les Congolais n'auront pas combattu les FDLR. Et l'un des documents de cet accord dit clairement que le Cadre régional d'intégration économique ne sera pas mis en œuvre tant que ces mesures-là ne seront pas achevées. Donc, on est ici dans la satisfaction d'avoir eu les deux chefs d'État qui viennent à Washington pour le bonheur du président Trump, mais on est face aussi à l'inquiétude pour le quotidien des populations congolaises. Et quand le président burundais Evariste Ndayishimiye a déclaré « s'engager, c'est une chose, mettre en œuvre est une autre chose », est-ce qu'il n'a pas résumé l'opinion générale ?  Absolument. On parle ici d'un président qui connaît bien la région, qui connaît bien les différents protagonistes, qui est d'ailleurs en froid, le Burundi est d'ailleurs en froid avec le Rwanda. Donc, ils sont tous conscients des difficultés énormes, de l'Himalaya vers lequel on s'engage aujourd'hui en signant cet accord. Mais prenons l'exemple de la mine de Rubaya, qui produirait 15 % du coltan mondial et qui se trouve actuellement sous le contrôle du M23. Est-ce qu'avec les accords signés hier, on va pouvoir tracer le coltan qui part de cette mine de l'est du Congo vers le Rwanda et ensuite vers le marché occidental ? La mine de Rubaya, depuis plusieurs années, est une source du financement du conflit. Les minerais qui sont exploités à Rubaya, déjà, avant la présence du M23 qui l'occupe aujourd'hui, étaient blanchis et continuaient à être blanchis au Rwanda. Les processus de traçabilité existaient déjà, mais les acteurs sur le terrain avaient réussi à les contourner. C'est vrai que, dans les accords qui ont été signés à Washington, il y a une dimension de traçabilité de ces minerais. Mais, je pense que si cette traçabilité n'a pas été efficace à 100 % avant, il n'y a pas de raison qu'elle le soit demain sans un changement radical. Le point sur lequel on veut insister, c'est la présence des réseaux du crime transnational organisé, qui ont intérêt à ce que ce désordre continue, parce que, grâce à ce désordre, ils peuvent s'enrichir. Donc, tant qu'on n'aura pas adopté des mesures tangibles pour lutter contre ces réseaux du crime transnational organisé, toutes les autres mesures seront inefficaces. Et quand je regarde les accords qui ont été signés, je n'ai pas l'impression qu'on se soit engagé vers cette logique-là. À lire aussiRDC-Rwanda: sous l'égide de Trump, Tshisekedi et Kagame signent un accord de paix

DW em Português para África | Deutsche Welle
5 de Dezembro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 5, 2025 20:00


República Democrática do Congo e Ruanda prometem manter acordo de paz mediado por Donald Trump. Antigo primeiro-ministro guineense Aristides Gomes diz que é possível CNE divulgar resultados eleitorais. Guineenses residentes em Moçambique condenam "assalto ao poder" na Guiné-Bissau.

Journal de l'Afrique
À Washington, RD Congo et Rwanda signent un accord de paix dans une ambiance glaciale

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 11:53


Donald Trump a présidé à Washington la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda, qu'il a qualifié de "miracle", malgré la poursuite de violents combats dans l'est congolais. Paul Kagame a salué une médiation "pragmatique", tout en prévenant que la mise en œuvre de l'accord serait jalonnée de "hauts et des bas". Félix Tshisekedi a lui aussi remercié Donald Trump pour "le début d'un nouveau chemin", tout en avertissant qu'il serait "exigeant" et "difficile".

Appels sur l'actualité
[Vos réactions ] RDC-Rwanda : l'accord de Washington peut-il apporter une paix durable ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 20:00


Alors que les tensions sont vives entre la RDC et le Rwanda, les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame sont attendus ce jeudi à Washington, aux côtés de Donald Trump, pour signer l'accord de paix conclu entre leurs pays en juin dernier. Après trois décennies d'insécurité dans l'est de la RDC, quel sera l'impact sur le terrain ? La paix est-elle à portée de main ? Vos réactions nous intéressent.

Noticentro
Aprueban diputados reforma a la Ley de Aguas

Noticentro

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 1:19 Transcription Available


Sheinbaum se reúne con empresarios previo a su viaje a WashingtonMéxico suma 40 millones de empleos remunerados: INEGI  Ruanda y RDC firman acuerdo de paz con mediación de TrumpMás información en nuestro Podcast

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Des mesures radicales doivent être prises contre les FDLR»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 19:02


C'est ce jeudi 4 décembre 2025, à Washington, aux États-Unis, que le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagame doivent ratifier un accord de paix en présence de Donald Trump. Mais comme les combats font rage actuellement au Sud-Kivu, beaucoup s'interrogent sur la portée réelle de l'accord à venir sur le terrain. Léonard She Okitundu a été le ministre congolais des Affaires étrangères de 2016 à 2019. Aujourd'hui, il est député national et vice-président de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée congolaise. Pour lui, la solution passe par une vraie neutralisation des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda). De passage à Paris, il le dit au micro de Christophe Boisbouvier et Patient Ligodi. RFI : Alors, la principale condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la neutralisation par l'armée congolaise des rebelles hutus rwandais FDLR qui sont basés au Congo. Pourquoi cela n'a-t-il pas encore été fait ? Léonard She Okitundu : Concernant la République démocratique du Congo, cette question des FDLR est une question déterminante. Et c'est pour ça que moi, j'essaye par tous les moyens que le gouvernement soit considéré comme le meilleur élève de l'application des résolutions du Conseil de sécurité. Parce que le seul reproche qu'on fait à la RDC sur cette question-là, c'est justement cette fameuse collaboration avec les FDLR. Par conséquent, de mon point de vue, il doit être pris en République démocratique du Congo des mesures radicales contre ce mouvement. Parce que finalement, ce mouvement est en train de prendre en otage toute la République démocratique du Congo. Parce que sur cette question des FDLR, je crois qu'il y a une certaine unanimité de la part des membres du Conseil de sécurité, sur la nécessité, si pas, l'obligation de neutraliser ces groupes armés qui opéreraient sur le territoire de la République démocratique du Congo. Des mesures radicales, ça veut dire des mesures crédibles ? Crédibles, c'est-à-dire qui soient considérées crédibles par ceux auprès de qui nous cherchons l'appui en vue de dégager une solution diplomatique à ce conflit. Parce qu'il n'y a pas de solution militaire. Oui, mais il y a quelques jours, un porte-parole des FDLR présents sur votre territoire a affirmé qu'il n'était pas question pour ces forces de désarmer. Est-ce que ce n'est pas une déclaration qui donne raison au Rwanda, dans les reproches de laxisme et de négligence qu'il adresse aux autorités congolaises ? Effectivement, moi, je considère cette déclaration comme extrêmement grave. On ne peut pas accepter que le responsable de ce mouvement fasse une telle déclaration. Par conséquent, j'estime que le gouvernement, par mesure radicale, devrait considérer toute personne qui se réclame de ce groupe armé indésirable sur le territoire de la République démocratique du Congo. Persona non grata ? Persona non grata. Mais franchement, est-ce que les FARDC du Congo et les FDLR rwandais ne combattent pas ensemble depuis de très longues années contre le M23 et l'armée rwandaise… Et du coup, est-ce que, sur le terrain, les officiers FARDC ne sont pas redevables à l'égard de leurs frères d'armes hutus rwandais ? Et du coup, est-ce qu'ils ne sont pas hostiles à toute neutralisation de ces FDLR ? S'il y a des gens qui sont hostiles, alors là franchement, cela devrait être sévèrement sanctionné. Nous ne pouvons pas accepter la moindre collaboration avec les FDLR. Jusqu'à présent, d'ailleurs, dans les négociations qui sont faites, on ne mentionne pas le gouvernement en tant que tel, mais on considère que ce sont certains éléments des forces armées congolaises qui collaborent avec les FDLR. Alors, dans ces conditions, autant on doit être sévère à l'égard de ces FDLR, autant aussi à l'égard de tout officier militaire qui s'exposerait à une telle collaboration, on ne peut pas accepter du tout. L'autre condition que pose le Rwanda au retrait de ses troupes du Congo, c'est la fin des discriminations à l'égard des Congolais d'origine tutsi. Est-ce que le gouvernement de Kinshasa a pris toutes les mesures nécessaires pour protéger ces populations ? Alors franchement, là, c'est amuser la galerie. Moi, je suis parlementaire, nous avons les parlementaires d'origine tutsi avec nous au Parlement congolais. Donc, on ne peut pas du tout accuser le gouvernement de la RDC d'adopter une attitude discriminatoire à l'égard de la communauté tutsi. Il y a des ministres d'origine tutsi et dans l'armée aussi, tout comme dans les services. Donc cette discrimination est un véritable prétexte pour justifier l'injustifiable. Est-ce que, de ce point de vue, il ne faut pas une déclaration solennelle du pouvoir congolais ? Effectivement, sur ces deux choses, moi, j'aurais préféré franchement, en toute modestie, que les deux questions, la discrimination prétendument faite par le gouvernement congolais à l'égard de la communauté tutsi et puis, ensuite, cette collaboration avec les FDLR, il faudrait qu'à un moment donné, le gouvernement traite de ces questions en Conseil des ministres et qu'à la suite d'un Conseil des ministres, on entende le ministre de la Communication solennellement donner la position du gouvernement de la RDC sur ces deux questions. D'une part, rappeler la pleine citoyenneté de ceux qui remplissent les conditions, la citoyenneté congolaise des personnes d'origine tutsi, ceux qui remplissent les conditions, je dis bien, et puis en même temps interdire toute discrimination à leur égard. Et en ce qui concerne les FDLR, il faut absolument les considérer comme indésirables, proclamer, décréter, l'indésirabilité de ces gens sur le territoire de la République démocratique du Congo. Et puis en même temps, s'il y a des réfractaires, il faudra utiliser la contrainte pour finalement mettre fin à cela. À lire aussiRDC-Rwanda: rencontre au sommet à Washington pour une paix incertaine

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

DW em Português para África | Deutsche Welle
4 de Dezembro de 2025 - Jornal da Manhã

DW em Português para África | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 20:00


Em Moçambique, Centro para Democracia e Desenvolvimento (CDD) pede foco no "peixe graúdo" no caso de corrupção que envolve funcionários do Tesouro. Medicamentos para o HIV podem estar a ser usados em frangos na província de Tete, denuncia ONG. Ruanda e República Democrática do Congo assinam hoje acordo de paz nos Estados Unidos.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Dec 3, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un pétrolier touché par des explosions au large de Dakar, une attaque ukrainienne contre la flotte fantôme russe et le licenciement du sélectionneur du Cameroun. RDC/Rwanda : que contient l'accord de Washington ?   Les présidents congolais et rwandais, Felix Tshisekedi et Paul Kagame, sont attendus ce jeudi à Washington pour signer l'accord de paix américain conclu en juin 2025 et présenté comme une avancée majeure après trois décennies de violences dans l'est de la RDC. En quoi ce texte peut-il ramener la paix ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Sénégal : qui se cache derrière l'attaque du pétrolier au large de Dakar ?   Alors qu'il mouillait à moins de 20 km au large de la capitale, le pétrolier Mersin a été touché par plusieurs explosions externes provoquant des dégâts, notamment une importante infiltration d'eau dans la salle des machines. Que sait-on de cet incident ? S'agit-il d'une attaque ? Le navire transportait près de 39 000 tonnes de carburant, les mesures prises par les autorités sénégalaises sont-elles suffisantes pour prévenir d'une marée noire ?    Avec Juliette Dubois, correspondante de RFI à Dakar.   Mer Noire : pourquoi l'Ukraine s'attaque à la flotte fantôme russe ?   L'Ukraine a revendiqué l'attaque de deux pétroliers appartenant à la «flotte fantôme russe» en mer Noire. Selon la Russie, cette attaque a provoqué de simples dégâts mineurs. Quelle est l'efficacité de ce type d'opération ? Pourquoi ces navires russes naviguent-ils près des côtes turques ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors.    Football : pourquoi Samuel Eto'o a-t-il été viré le sélectionneur ?   À seulement vingt jours du coup d'envoi de la Coupe d'Afrique des nations, Samuel Eto'o, fraichement réélu président de la Fédération (FECAFOOT) a limogé le sélectionneur belge, Marc Brys. Les deux hommes étaient, certes, en conflit ouvert depuis 18 mois mais comment expliquer une telle décision maintenant ? Le ministère des Sports peut-il encore contester ou inverser le choix de Eto'o ? Avec Victor Missistrano, journaliste au service des sports de RFI. 

Couleurs tropicales
«OMW», le nouvel EP de la chanteuse Ronisia est disponible depuis le 17 novembre

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Dec 2, 2025 48:30


Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Ronisia, Tayc, Chili, ou encore Koffi Olomidé et dans la séquence Gold, Syè bwa de Kassav'. Dans la séquence Génération Consciente, Jessica Webe, directrice exécutive de UN Global Compact en République Démocratique du Congo. Le 10 décembre 2025, en joignant leurs efforts avec l'initiative Unis contre la corruption, ils organisent le premier sommet national de lutte contre la corruption en RDC. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Ronisia - Solide Tayc - Il s'appelait Tayc Hiro - C'est mort Rutshelle Guillaume - Ou méchan Sandra Nanor et Darius Denon - On se perd  Nesly et Mik L - Je serai là Malcolm - Flora Coquerel  Chili - Rebanav 126 BPM Koffi Olomidé feat Cindy Le Coeur - Sieta Charlotte Dipanda feat Davido - Survivor Bamby feat Genezio - Téléphone Thanda Choir  Georgio - Le temps n'emporte rien Kassav'  - Sye bwa Théodora feat Thisizlondon - Masoko na Mabélé Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Appels sur l'actualité
[Libre antenne spéciale ] Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 20:00


Les clubs RFI fêtent leurs 30 ans. L'occasion de leur donner la parole ce vendredi dans une Libre antenne spéciale. Engagés dans 25 pays, ils nous présenteront leurs actions citoyennes en faveur de l'éducation, de l'environnement, des réfugiés. Ils nous parleront de leur mobilisation pour l'élimination des violences faites aux femmes ou encore leurs initiatives contre les infox.  

7 milliards de voisins
Comment sortir les femmes migrantes de l‘ombre ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement.  Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ?  Avec :  • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile  • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale.  En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement.  Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.

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7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 48:30


En France, les femmes représentent plus de la moitié des personnes migrantes. Pourtant, leurs parcours demeurent largement invisibles. Elles sont invisibles dans les statistiques et invisibles dans les récits. Cette invisibilité n'est pas anodine : elle influence les politiques d'accueil et occulte les réalités spécifiques de l'exil féminin – violences subies avant, pendant et parfois après le trajet, isolement, précarité, accès limité aux soins et au logement.  Rendre visibles ces femmes, c'est reconnaître leurs droits et leurs besoins particuliers. C'est aussi interroger nos pratiques, nos représentations et les choix collectifs que nous faisons. Que signifie «sortir de l'ombre» pour celles qui vivent l'exil au féminin ? Et comment, concrètement, leur permettre de trouver leur place dans la société ?  Avec :  • Maëlle Lena, directrice du Plaidoyer International de France terre d'asile  • Julia Dumont, journaliste spécialiste des questions de migration pour le média spécialisé infomigrants.net et FRANCE24. Le portrait d'une femme migrante par Raphaëlle Constant. Patricia Carolle Maneng's, 34 ans, est Camerounaise, doctorante en Relations internationales et militante féministe. En 2019, cette maman de 2 enfants a créé «Girls Empowerment for Leadership Association» pour lutter contre les violences sexuelles dans les conflits au Cameroun. Patricia est alors venue en France, en janvier 2024, dans le cadre du programme Initiative Marianne pour les défenseurs des droits de l'homme, un programme de 6 mois pour fédérer les acteurs engagés du monde entier. Mais cette visibilité et ses prises de position lui ont valu des menaces d'instances camerounaises. Alors d'un commun accord avec l'État français, il a été décidé pour sa sécurité qu'elle ne pouvait pas repartir au Cameroun. Grâce au programme Marianne, elle a été soutenue et accompagnée par les autorités françaises et les organisations de droits de l'homme pour obtenir le statut de réfugiée sous protection internationale.  En deuxième partie d'émission et à l'occasion des 30 ans des clubs RFI, nous changerons de perspective pour parler de la place des femmes dans ces clubs à travers des témoignages et des initiatives qui favorisent leur expression et leur engagement.  Avec : • Lovelie Stanley Numa, ancienne Présidente du Club RFI de Delmas en Haïti • Nicole Bahati, présidente du Club RFI de Bukavu en RDC. Programmation musicale : ► Chora – Pongo ► Shy Girl - Hollie Cook.

Les dessous de l'infox
Transparence et vérité, les fausses promesses d'Elon Musk sèment la confusion sur le réseau X

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Nov 28, 2025 29:30


Une nouvelle fonctionnalité vient semer le trouble sur le réseau X, en promettant de dévoiler la localisation des comptes d'utilisateurs de la plateforme, Elon Musk prétend « réduire l'activité inauthentique » sur X, mais nous verrons avec notre invité, le juriste Valère Ndior, que le manque de fiabilité de la nouvelle fonctionnalité pose problème. Les erreurs de localisation sont nombreuses et instrumentalisées à des fins politiques. Le réseau X, ses algorithmes de recommandation et son chatbot Grok font l'objet d'une accumulation de plaintes en justice. Mais c'est sur la localisation des comptes de ses utilisateurs que le patron de la plateforme, le milliardaire américain Elon Musk a décidé d'agir, estimant qu'il y avait là moyen de restreindre l'activité inauthentique sur le réseau. Non seulement, la modification s'est appliquée du jour au lendemain -le vendredi 21 novembre 2025- sans être préalablement notifiée aux utilisateurs, mais en outre de nombreuses erreurs de localisation ont été constatées et parfois instrumentalisées à des fins politiques.  Ces défaillances s'ajoutent à d'autres problèmes majeurs constatés dans les réponses fournies par Grok, l'agent conversationnel intégré à X. Au-delà des biais et inexactitudes de cette Intelligence artificielle, les publications de Grok en viennent à propager des récits négationnistes, des contre-vérités historiques.  X, ses algorithmes de recommandation et son robot conversationnel font l'objet d'une accumulation de plaintes en justice.  On en parle avec Valère Ndior, professeur de droit public à l'Université de Bretagne occidentale, spécialiste du numérique et des réseaux sociaux, également membre de GEODE, le projet de géopolitique de la data sphère, partenaire des Dessous de l'infox.  En illustration de cet entretien, la chronique de Nathan Gallo des Observateurs de France 24 épingle une information mensongère sur le compte d'un journaliste gazaoui:  Localisation sur X : Israël accuse à tort un journaliste de Gaza d'être basé en Pologne La chronique de Grégory Genevrier de la cellule info vérif de RFI : RDC: cette vidéo de Marine Le Pen critiquant Félix Tshisekedi est un hypertrucage.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la trêve américaine rejetée par le général soudanais al-Burhan, les conversations téléphoniques secrètes entre Washington et Moscou et le risque de fermeture d'une grande raffinerie en Serbie. RDC : que revendiquent les miliciens Mobondo ?     Au moins 21 civils ont été tués dimanche (23 novembre 2025) dans un village situé à la périphérie est de Kinshasa lors d'une attaque menée par la milice Mobondo. Quelles sont les motivations de ces miliciens ? Quels sont les moyens déployés par l'armée pour faire face à cette vague de violence ?  Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.       Soudan : pourquoi le général al-Burhan rejette-t-il la trêve américaine ?    Le chef de l'armée soudanaise, Abdel Fattah al‑Burhan, a rejeté avec véhémence la proposition de trêve présentée par les médiateurs américains, qualifiant l'offre de «la pire proposition jamais faite». Que contient ce plan ? Pourquoi, dans la foulée, les paramilitaires des Forces de soutien rapide ont-ils déclaré un cessez-le-feu de trois mois ?  Avec Gaëlle Laleix, correspondante permanente de RFI à Nairobi.       Guerre en Ukraine : le rôle trouble d'un émissaire américain dans les négociations de paix   Selon une conversation téléphonique révélée par l'agence de presse américaine Bloomberg, Steve Witkoff, l'émissaire de Donald Trump, a expliqué au conseiller diplomatique de Vladimir Poutine comment la Russie devait s'y prendre pour que le président américain se range du côté du Kremlin. Quelle est l'influence réelle de Steve Witkoff ? Qu'est-ce que cela dit du degré de proximité entre la Maison Blanche et le Kremlin ? Avec Carole Grimaud, spécialiste de la Russie à l'Université de Montpellier, chercheure en sciences de l'information à l'Université d'Aix-Marseille.       Serbie : pourquoi la seule raffinerie du pays est-elle menacée par les Américains ?  Alors que l'hiver approche, la seule raffinerie du pays va devoir arrêter de fonctionner. En cause, les sanctions américaines contre la Russie entrées en vigueur au début du mois d'octobre. Pourquoi les sanctions contre Moscou pénalisent-elles la Serbie ? Quelles seront les conséquences pour les Serbes ?  Avec François Lafond, ancien expert technique français auprès du gouvernement serbe.

Reportage Afrique
Dans l'est de la RDC, les bénévoles du «Club RFI de Goma» au chevet des victimes du conflit

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:26


Dans l'est de la République du Congo, déchiré par les conflits armés depuis une décennie, des organisations humanitaires locales et internationales sont à pied d'œuvre pour soutenir les milliers des personnes qui souffrent suite à la guerre. Parmi ces organisations, le Club RFI intervient dans les communautés au travers des aides, en soutenant la population meurtrière. Durant deux ans, plus de 100 000 femmes et enfants ont été pris en charge dans l'accompagnement psychosocial. Aujourd'hui, ces bénévoles nous racontent leurs engagements pour la communauté au risque de leurs vies.  Dans le quartier Himbi, au cœur de Goma, sous un silence accompagné du chant des oiseaux, Nathalie Muchinya et Alphanie Thembo racontent leur engagement en faveur des habitants de l'est du pays. En dépit des incertitudes, ces deux membres du Club RFI de Goma sont décidées à aller à la rescousse des communautés. « Depuis la guerre du M23, j'organise deux séances de groupe de paroles, de résilience émotionnelle et de décharge émotionnelle avec les jeunes. Travailler pour le bien des autres personnes sans attendre quelque chose en retour », explique Alphanie Thembo. « Ce qui m'anime aujourd'hui est de travailler en tant que bénévole au sein du club RFI Goma. C'est cet esprit d'abord d'humanité. L'humanitaire, c'est vraiment important pour moi et ce service qu'on rend à la communauté. Quelqu'un vient et témoigne de ce que vous lui avez fait ressentir, ce que vous lui avez encore donné, de nouveau cet espoir de vivre », abonde Nathalie Muchinya. Nathanaël Bora, chargé de programme au sein de l'organisation, estime que servir les communautés qui souffrent devrait animer l'humanité aujourd'hui : « Nous ne sommes pas affectés de la même manière. Bien sûr que, nous aussi, vivons dans cette communauté. Il y a des difficultés que nous connaissons. Par exemple, à cause de ce conflit, il y a des femmes qui sont violées. Alors qu'est-ce que nous, au Club RFI, nous faisons ? Nous cherchons à mettre ensemble le psychologue bénévole pour l'accompagnement psychologique de ces femmes violées, de ces victimes de violences sexuelles. Je suis vraiment motivé à continuer à aider ma communauté. Parce que ma communauté a besoin des œuvres caritatives, des œuvres de bénévolat pour surmonter toutes les difficultés que nous connaissons. » Des besoins énormes Depuis la prise des villes de Goma et Bukavu, les besoins sont devenus énormes. Maître Zacharie Bashwira, coordonnateur du Club RFI, plaide pour plus du financement, au regard de la crise actuelle qui s'accentue et dont les femmes et les jeunes, dit-il, sont les premières victimes. « Notre objectif, c'est d'arriver à encadrer ces jeunes. Les clubs RFI, par exemple, viennent de donner une chance à une trentaine de jeunes orphelins de guerre qui vivent dans les orphelinats à Goma et à Nyiragongo. Nous les avons formés à des métiers professionnels. Aujourd'hui, ils sont sur le marché de l'emploi. On ne va pas s'arrêter là. On va continuer ces cycles pour essayer de passer d'une jeunesse à risque à une jeunesse opportune », détaille-t-il. Aujourd'hui, le Club RFI à Goma compte 39 volontaires permanents et une centaine des bénévoles occasionnels, qui œuvrent tous au service de la communauté.

7 milliards de voisins
Enseignants : comment gérer sa classe avec des effectifs pléthoriques ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 48:30


Dans l'idéal, chaque instituteur aurait 3 yeux, 4 oreilles pour suivre ce qui se passe partout dans sa classe et un don d'ubiquité pour répondre à plusieurs demandes d'élèves en même temps. Dans la réalité, les enseignants se retrouvent le plus souvent seuls devant des classes surchargées, un manque de matériel, et des élèves plus ou moins attentifs qui apprennent à des rythmes différents. Une situation qui implique de fixer des règles, de mettre en place des routines et des rituels pour créer un environnement favorable aux apprentissages. C'est ce qu'on appelle la gestion de la classe. Un élément essentiel dans la réussite scolaire des enfants qui ne se limite pas au contrôle disciplinaire. Gérer sa classe nécessite de comprendre le fonctionnement des élèves, leurs difficultés, de capter leur attention, de définir les moments d'échange, de régler les conflits éventuels, rétablir le calme... Des compétences qui se révèlent précieuses et d'autant plus indispensables pour des instituteurs confrontés à des effectifs pléthoriques. Dans ce contexte, comment former les enseignants à la gestion de classe ? Quelles sont les méthodes à privilégier selon le type de classe ? L'enseignement par les pairs dans le cas d'effectifs nombreux a-t-il fait ses preuves ?   Avec : • Fabricia Devignes, responsable de Programme Initiative Priorité à l'Égalité à l'IIPE-UNESCO • Vanessa Joinel Alvarez, professeure associée en gestion de classe et autorité éducative à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse • Issaka Gnossi, enseignant à l'école Sètrah-1 à Copargo, une commune du nord-ouest du Bénin, proche de la frontière avec le Togo.  En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New-York pour nous parler de l'immersion de l'IA dans les écoles américaines.   En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Patrick à Kananga, dans la province du Kasaï du centre, RDC qui se demande comment expliquer à son neveu d'où viennent les bébés. Programmation musicale : ► Dieu est grande - Youssoupha ► Barbès (Remix amapiano) - Yend feat. TjaroSuperstar.

Invité Afrique
RDC-Rwanda: «Il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 8:42


Y aura-t-il une rencontre Kagame-Tshisekedi à Washington d'ici Noël ? Rien n'est moins sûr. « Il n'y aura la paix dans l'est du Congo que si les génocidaires FDLR sont neutralisés », affirme sur RFI le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe, qui déplore le manque de volonté politique de Kinshasa pour lancer cette opération. Le ministre précise qu'une telle neutralisation des FDLR « ouvrira la voie à la levée des mesures de défense du Rwanda » au Congo. En ligne de Luanda, où il vient d'assister au septième sommet Afrique-Europe, le chef de la diplomatie rwandaise répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Où en sont les discussions entre votre pays et la République démocratique du Congo en vue d'une signature de la paix à Washington ?   Olivier Nduhungirehe : La paix a déjà été signée le 27 juin à Washington. À Washington, les discussions de mise en œuvre se déroulent, il y a des progrès. Mais notre problème, c'est qu'il y a des violations permanentes du cessez-le-feu par l'armée congolaise.   Alors ce que tout le monde attend, c'est une rencontre à Washington entre le président Kagame et le président Tshisekedi. Quand est-ce qu'elle aura lieu ?   Elle aura lieu dans quelques jours. Mais le problème, c'est qu'il y a des bombardements quotidiens de la part des avions de chasse et des drones d'attaque de l'armée congolaise, non seulement contre des positions de l'AFC/M23, ce qui est bien sûr en violation du cessez-le-feu, mais aussi, ce qui est plus grave, contre les villages Banyamulenge, ces Tutsi congolais du Sud Kivu, dans un contexte de montée des discours de haine.   Alors, ce que disent les autorités congolaises, notamment par la voix de Patrick Muyaya, c'était sur RFI il y a quelques jours, c'est qu'il n'y aura de véritable paix que quand vous aurez renoncé à vos mesures de défense sur le territoire congolais…  Et bien Patrick Muyaya devrait lire l'Accord de paix de Washington. Il n'y aura de paix que si les FDLR, les génocidaires FDLR qui sont soutenus, financés par Kinshasa et qui sont même intégrés dans l'armée, sont neutralisés, comme l'exige le Conops, le concept des opérations, qui a été signé dans le cadre de l'accord de paix de Washington. Et c'est la neutralisation de ces génocidaires FDLR, soutenus par Kinshasa, qui ouvrira la voie à la levée des mesures rwandaises de défense.   Les autorités congolaises disent que le désarmement des FDLR a commencé…  Mais on ne le voit pas, sauf si c'est dans une réalité parallèle. Les FDLR n'ont pas été neutralisés, comme cela est exigé par l'Accord de paix de Washington. Il y a eu, il vous souviendra, ce communiqué des FARDC qui a appelé les FDLR à déposer les armes. Et puis après il y a eu un communiqué des FDLR qui a prétendu qu'elles sont prêtes à déposer les armes au camp de la Monusco, mais qu'elles en sont empêchées par le M23. Et puis récemment, vous avez vu cette interview du porte-parole des FDLR qui a dit qu'elles ne déposeront jamais les armes, qu'elles vont se battre jusqu'au bout. Et donc les FDLR sont toujours soutenues par Kinshasa. Rien ne se fera sans qu'il y ait la bonne foi et la volonté politique de Kinshasa sur cette question des FDLR puisqu'on en parle depuis longtemps, mais à l'heure où on vous parle, les FDLR sont toujours intégrées dans l'armée congolaise. Elles sont toujours soutenues par Kinshasa.   Mais franchement, la cartographie du déploiement des FDLR par les autorités congolaises, ce n'est pas la preuve que celles-ci sont de bonne foi ?  Mais l'accord de paix de Washington parle de neutralisation des FDLR. C'est ce qui doit se passer. Ce n'est pas une cartographie, ce ne sont pas des communiqués, des appels à déposer les armes. C'est la neutralisation effective des FDLR. Et jusqu'à présent, on ne voit pas de neutralisation de ces génocidaires FDLR depuis le 27 juin qu'on a signé cet accord. Ça fait plus de cinq mois.   Et si demain la neutralisation commence réellement, est-ce que vous, vous vous engagez à renoncer aux mesures de défense que vous avez prises sur le territoire congolais ?   C'est dans l'Accord de paix de Washington. L'aspect sécuritaire parle de neutralisation des FDLR et de levée de mesures rwandaises de défense. Donc, si les FDLR sont neutralisées, le Rwanda va lever ses mesures de défense.   Et ce serait l'affaire de quelques semaines, cela pourrait permettre un accord définitif d'ici Noël ?  Je ne sais pas. Il y a un chronogramme qui est dans le Conops, les 90 jours. Mais de toute façon, il faut toujours la volonté politique de neutraliser ces FDLR. Et puis on va voir bien sûr quand et comment ça se fera. Mais sans volonté politique, rien ne se fera.   Pendant ce sommet Afrique-Europe de Luanda, la ministre congolaise des Affaires étrangères a demandé à l'Union européenne d'adopter de nouvelles sanctions contre votre pays. Quelle est votre réaction ?   Oui. Ma collègue Thérèse Kayikwamba Wagner ne fait que ça depuis février. Elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Mais maintenant, on est fin novembre. Un accord de paix est passé par là. C'est quand même assez curieux que ma collègue congolaise demande des sanctions contre un pays avec qui on a signé un accord de paix. J'étais avec elle le 27 juin pour signer cet accord. Au lieu de mettre en œuvre cet accord, elle demande toujours des sanctions contre le Rwanda. Et puis, s'il y a des sanctions à demander, pourquoi ne demanderait-on pas des sanctions contre ceux qui affament des populations Banyamulenge et ceux qui bombardent ces populations, ceux qui collaborent avec un mouvement génocidaire et ceux qui répandent des discours de haine à travers les groupes Wazalendo qu'on a créés. Donc, à jouer à ce petit jeu de sanctions, je pense qu'on n'en sortirait pas. Il y a des accords qu'on a signés, à la RDC de les mettre en œuvre au lieu d'aller partout sans arrêt demander des sanctions.    À lire aussiRDC-Rwanda: le processus, conduit en partie par Washington, doit déboucher sur la signature de trois accords

7 milliards de voisins
Enseignants : comment gérer sa classe avec des effectifs pléthoriques ?

7 milliards de voisins

Play Episode Listen Later Nov 26, 2025 48:30


Dans l'idéal, chaque instituteur aurait 3 yeux, 4 oreilles pour suivre ce qui se passe partout dans sa classe et un don d'ubiquité pour répondre à plusieurs demandes d'élèves en même temps. Dans la réalité, les enseignants se retrouvent le plus souvent seuls devant des classes surchargées, un manque de matériel, et des élèves plus ou moins attentifs qui apprennent à des rythmes différents. Une situation qui implique de fixer des règles, de mettre en place des routines et des rituels pour créer un environnement favorable aux apprentissages. C'est ce qu'on appelle la gestion de la classe. Un élément essentiel dans la réussite scolaire des enfants qui ne se limite pas au contrôle disciplinaire. Gérer sa classe nécessite de comprendre le fonctionnement des élèves, leurs difficultés, de capter leur attention, de définir les moments d'échange, de régler les conflits éventuels, rétablir le calme... Des compétences qui se révèlent précieuses et d'autant plus indispensables pour des instituteurs confrontés à des effectifs pléthoriques. Dans ce contexte, comment former les enseignants à la gestion de classe ? Quelles sont les méthodes à privilégier selon le type de classe ? L'enseignement par les pairs dans le cas d'effectifs nombreux a-t-il fait ses preuves ?   Avec : • Fabricia Devignes, responsable de Programme Initiative Priorité à l'Égalité à l'IIPE-UNESCO • Vanessa Joinel Alvarez, professeure associée en gestion de classe et autorité éducative à la Haute école pédagogique du canton de Vaud en Suisse • Issaka Gnossi, enseignant à l'école Sètrah-1 à Copargo, une commune du nord-ouest du Bénin, proche de la frontière avec le Togo.  En première partie de l'émission, l'école autour du Monde avec Loubna Anaki, correspondante de RFI à New-York pour nous parler de l'immersion de l'IA dans les écoles américaines.   En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Il répond à la question de Patrick à Kananga, dans la province du Kasaï du centre, RDC qui se demande comment expliquer à son neveu d'où viennent les bébés. Programmation musicale : ► Dieu est grande - Youssoupha ► Barbès (Remix amapiano) - Yend feat. TjaroSuperstar.

Couleurs tropicales
Hommage à l'artiste haïtien Dadou Pasquet, figure emblémarique du groupe Magnum Band

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Couleurs tropicales
Hommage à l'artiste haïtien Dadou Pasquet, figure emblémarique du groupe Magnum Band

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 25, 2025 48:30


Programmation consacrée aux nouveautés musicales et aux chansons gold. Dans la séquence Génération Consciente, Eva Kouassi, fondatrice de Ekklesia, une association qui œuvre depuis 2020 auprès des jeunes défavorisés. Elle présente la première soirée caritative de l'association qui aura lieu au CGR (Paris 19ème) le 1er décembre dans le but de récolter des fonds pour la construction de médiathèques dans les zones rurales de Côte-d'Ivoire. Et Ibrahim Hassani, fondateur de Impakty, une marque de sport engagée. A l'occasion de la CAN 2025, au Maroc, la marque a créé un ballon Africa United qui porte 30 drapeaux de pays africains. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Jungeli, Imen ES, Alonzo, Abou Debeing & Lossa - Petit génie Werrason - La vie est compliquée Kocee - PDG Josey - Sexy drill Keros-N - Fwansé Kemmler - Si un jour tu pars Major Lazer feat America Foster - Peppa pot Eloïsha - Plus jamais ça Makhalba Malecheck - Mr Malecheck Biz Ice - Maykalambasse Aya Nakamura - No stress Magnum Band - Paka Pala Magnum Band - Ashadei Magnum Band - Expérience Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Accents d'Europe
Service militaire obligatoire pour les femmes danoises

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 19:30


Le service militaire obligatoire pour les femmes comme les hommes. C'est la petite révolution mise en place au Danemark depuis le premier juillet 2025. Quel que soit son sexe, tout jeune de plus de 18 ans peut désormais être tiré au sort et appelé sous les drapeaux pour un apprentissage qui passe de 4 à 11 mois... Le pays veut répondre ainsi au nouveau contexte géopolitique et à la menace russe... Mais même si les femmes pouvaient déjà s'entrainer au maniement des armes de manière volontaire... l'armée va devoir aussi s'adapter. Reportage sur la base militaire Jaeger pris près de Copenhague signé Ottilia Ferey.   L'extrême droite progresse à grands pas en Roumanie Le parti Aur est crédité de 40% d'intentions de vote dans les derniers sondages. L'élection en mai 2025 à la présidentielle d'un candidat pro-européen semble loin. Il faut dire qu'elle intervenait après un épisode de polarisation extrême où le premier tour qui avait vu un candidat d‘extrême droite, Colin Georgescu, arriver en tête avait été annulé. L'ingérence russe avait alors été dénoncée. Mais aujourd'hui, ses partisans sont aussi vent debout contre l'austérité, et la crise sociale qui en découle. C'est le reportage à Bucarest de Marine Leduc.     «Le procès de Nuremberg, au cœur de l'Histoire» Retour 80 ans après sur LA première Cour pénale internationale de l'Histoire, mise en place pour juger les principaux responsables du régime nazi. Procès historique qui a fait émerger les concepts de génocide et de crime contre l'humanité Il a duré près d'un an entre novembre 1945 et octobre 1946 dans la ville allemande en ruines de Nuremberg, et qu'ont suivi quelque 300 journalistes du monde entier ; C'est le fil narratif du passionnant documentaire d'Alfred de Montesquiou disponible sur le site de la chaîne Arte jusqu'au 17 mai.  Alfred de Montesquiou qui signe aussi sur le même sujet le livre «Le crépuscule des hommes», aux éditions Robert Laffont, qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai.   À écouter aussiLe Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?

Accents d'Europe
Service militaire obligatoire pour les femmes danoises

Accents d'Europe

Play Episode Listen Later Nov 24, 2025 19:30


Le service militaire obligatoire pour les femmes comme les hommes. C'est la petite révolution mise en place au Danemark depuis le premier juillet 2025. Quel que soit son sexe, tout jeune de plus de 18 ans peut désormais être tiré au sort et appelé sous les drapeaux pour un apprentissage qui passe de 4 à 11 mois... Le pays veut répondre ainsi au nouveau contexte géopolitique et à la menace russe... Mais même si les femmes pouvaient déjà s'entrainer au maniement des armes de manière volontaire... l'armée va devoir aussi s'adapter. Reportage sur la base militaire Jaeger pris près de Copenhague signé Ottilia Ferey.   L'extrême droite progresse à grands pas en Roumanie Le parti Aur est crédité de 40% d'intentions de vote dans les derniers sondages. L'élection en mai 2025 à la présidentielle d'un candidat pro-européen semble loin. Il faut dire qu'elle intervenait après un épisode de polarisation extrême où le premier tour qui avait vu un candidat d‘extrême droite, Colin Georgescu, arriver en tête avait été annulé. L'ingérence russe avait alors été dénoncée. Mais aujourd'hui, ses partisans sont aussi vent debout contre l'austérité, et la crise sociale qui en découle. C'est le reportage à Bucarest de Marine Leduc.     «Le procès de Nuremberg, au cœur de l'Histoire» Retour 80 ans après sur LA première Cour pénale internationale de l'Histoire, mise en place pour juger les principaux responsables du régime nazi. Procès historique qui a fait émerger les concepts de génocide et de crime contre l'humanité Il a duré près d'un an entre novembre 1945 et octobre 1946 dans la ville allemande en ruines de Nuremberg, et qu'ont suivi quelque 300 journalistes du monde entier ; C'est le fil narratif du passionnant documentaire d'Alfred de Montesquiou disponible sur le site de la chaîne Arte jusqu'au 17 mai.  Alfred de Montesquiou qui signe aussi sur le même sujet le livre «Le crépuscule des hommes», aux éditions Robert Laffont, qui a obtenu le prix Renaudot de l'essai.   À écouter aussiLe Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 22 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 48:30


En cette fin de semaine, se referme la Conférence pour le Climat, la COP30 de Belém au Brésil, aux portes de la gigantesque forêt amazonienne. Nous avons proposé 4 Grands Reportages de Lucile Gimberg sur l'Amazonie brésilienne, un sur l'Amazonie péruvienne avec Martin Chabal et un en vis-à-vis du Brésil sur ce poumon vert de l'Afrique, le Bassin du Congo parcouru par Rolf Stève Domia-Leu. Nous commençons par ce Bassin du Congo et sa forêt, et finissons aux côtés de Lucile Gimberg.  République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. Un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix.   Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables  Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée…  Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.

La marche du monde
Le Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 48:29


En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. »  Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.   À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel.   11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre.   14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne.   16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).

Invité Afrique
RDC: «L'accord-cadre signé à Doha démontre la nécessité de l'inclusivité du dialogue national»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 6:56


En RDC, voilà bientôt 10 mois que, face à la guerre à l'Est, l'Église catholique et les églises protestantes réclament un dialogue national inclusif. Mais le président Tshisekedi fait la sourde oreille. Est-ce à dire que le projet tombe à l'eau ? Pour les catholiques, Mgr Donatien Nsholé est le secrétaire général de la Cenco, la Conférence épiscopale nationale du Congo. Et pour les protestants, le Révérend Eric Nsenga est le secrétaire général de l'ECC, l'Église du Christ au Congo. De passage à Paris, tous deux répondent aux questions de Patient Ligodi et de Christophe Boisbouvier. À lire aussiConflit dans l'est de la RDC: où en est le dialogue national porté par les confessions religieuses? À lire aussiCrise dans l'est de la RDC: pour l'opposant Martin Fayulu, le dialogue entre Congolais reste déterminant

Invité Afrique
COP30: «Le plus important c'est d'avoir une feuille de route pour une transition équitable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:46


À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples

C'est pas du vent
COP30 : l'heure du bilan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 48:30


Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima)  Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.

Radio foot internationale
CAF Awards 2025 : Achraf Hakimi au sommet

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Radio Foot Internationale
CAF Awards 2025 : Achraf Hakimi au sommet

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Radio foot internationale le jeudi 20 novembre 2025 (16h10 TU & 21h10 TU). Au programme : une finale africaine, un tirage explosif, un bilan européen et une nuit de sacres. ; CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré ; - Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent ; - Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? ; - Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas. CAF Awards 2025 : Hakimi au sommet, Mayele honoré Achraf Hakimi (PSG / Maroc) sacré Joueur africain de l'année. Et Fiston Mayele (RDC) récompensé comme Meilleur joueur africain évoluant en Afrique : un signe fort pour le football congolais. Mondial 2026 – Barrages Europe & Afrique : les affiches tombent Tirage tendu : Italie – Irlande du Nord, Turquie – Roumanie, Danemark – Macédoine du Nord, Pays de Galles – Bosnie… Et côté africain, la RDC est fixée : les Léopards joueront leur billet pour le Mondial face au vainqueur de Jamaïque – Nouvelle-Calédonie. Une finale de barrage intercontinental à très haute pression pour rêver de l'Amérique du Nord. Éliminatoires Europe – Les favoris au rendez-vous ? France, Espagne, Allemagne, Portugal, Belgique : les grandes nations ont fait le boulot. D'autres devront encore passer par un barrage piégeux. Le point complet sur une campagne parfois limpide, parfois inquiétante. Finale CAF Ligue des champions féminine : AS FAR – ASEC Mimosas Vendredi en Égypte, les Marocaines de l'AS FAR retrouvent une finale qu'elles connaissent par cœur, face à l'ASEC Mimosas, la sensation ivoirienne de cette édition. Duel d'expérience, talent, et confirmation de l'essor du football féminin sur le continent. Autour d'Annie Gasnier : Hervé Penot, Ludovic Duchesne et Manuel Terradillos. Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.

Géopolitique
Catastrophe minière en RDC : le prix des minerais de nos smartphones se paye en vies humaines

Géopolitique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Un accident dans une mine illégale près de Kolwezi, en RDC, a fait au moins 70 morts ; un de plus dans une région où des centaines de milliers de personnes travaillent sans règles et sans sécurité, à extraire les minerais qui servent à nos objets numériques et ceux de la transition écologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

InterNational
Catastrophe minière en RDC : le prix des minerais de nos smartphones se paye en vies humaines

InterNational

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 3:16


durée : 00:03:16 - Géopolitique - par : Pierre  Haski  - Un accident dans une mine illégale près de Kolwezi, en RDC, a fait au moins 70 morts ; un de plus dans une région où des centaines de milliers de personnes travaillent sans règles et sans sécurité, à extraire les minerais qui servent à nos objets numériques et ceux de la transition écologique. Vous aimez ce podcast ? Pour écouter tous les autres épisodes sans limite, rendez-vous sur Radio France.

Décryptage
Le procès de Roger Lumbala, un pas vers la fin de l'impunité en RDC

Décryptage

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 19:30


Le procès de Roger Lumbala s'est ouvert, le 12 novembre 2025, devant la Cour d'assises de Paris. L'ex-rebelle congolais est accusé de complicité de crimes contre l'humanité commis dans l'Ituri et le Haut-Uélé en 2002 et 2003. Procès en vertu de la compétence universelle, qui permet de juger des crimes commis à l'étranger à condition que l'accusé n'ait pas été déjà poursuivi pour cela dans son pays d'origine et qu'il ait sa résidence en France. Largement ignorées jusqu'à présent, les victimes congolaises espèrent faire entendre leur voix. Au premier jour d'audience, Roger Lumbala a récusé une justice néocolonialiste et refuse désormais de retourner dans le box. Son procès se terminera en principe le 19 décembre 2025. Avec :  - Clémence Bectarte, avocate de la Fondation Clooney pour la justice, de l'association congolaise Justice Plus, elle représente 12 victimes, parties civiles  - Dismas Kitenge, président du groupe Lotus, ONG de défense des droits humains, basée à Kisangani, et membre de la FIDH.

Le club RFI
30 ans des Clubs RFI : Nicole Bahati, témoin de cette belle aventure collective

Le club RFI

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 19:29


Le voyage continue, à travers les voix et les visages qui ont donné vie aux Clubs RFI depuis 30 ans. Notre quatrième escale nous mène au cœur de Bukavu, au Sud-Kivu, en République démocratique du Congo. Là, Nicole Bahati incarne l'âme du Club RFI de la ville, avec passion et engagement. Musique : Bombe anatomique, Jean Goubald.   L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot.

Winamax Football Club - Le podcast
WFC FAQ - France, RDC, Coupe du monde : le WFC réponds à vos questions, spécial sélections

Winamax Football Club - Le podcast

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 61:10


Posez toutes vos questions au Winamax FC dans ce format 100% interactif ! France, RD Congo et qualifs à la Coupe du Monde, le WFC répond à vos questions. 

Radio foot internationale
Le Café des Sports

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:28


Au sommaire du Café des Sports – vendredi 14 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? ; - Mondial 2026 – Europe ; - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? La désillusion camerounaise, géant africain en plein doute… - Mondial 2026 – Europe : la Norvège de Haaland bouscule la hiérarchie, les Bleus filent en Amérique, Mbappé 400 buts au compteur, CR7 sous pression avec le Portugal. - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants.   Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Marc Libbra et Fred Suteau | Chef d'édition : David Fintzel | Technique/Réalisation : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Kkedir et Romain Cussenot.

Radio Foot Internationale
Le Café des Sports

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Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:28


Au sommaire du Café des Sports – vendredi 14 novembre 2025 (16h10 & 21h10 TU) : - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? ; - Mondial 2026 – Europe ; - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants. - Mondial 2026 – Barrages Afrique : Nigeria ou RDC ? La désillusion camerounaise, géant africain en plein doute… - Mondial 2026 – Europe : la Norvège de Haaland bouscule la hiérarchie, les Bleus filent en Amérique, Mbappé 400 buts au compteur, CR7 sous pression avec le Portugal. - Les Cartons : coups de cœur et coups de griffes de nos auditeurs et consultants.   Présentation : Annie Gasnier | Consultants : Rémy Ngono, Xavier Barret, Marc Libbra et Fred Suteau | Chef d'édition : David Fintzel | Technique/Réalisation : Laurent Salerno | Réalisation vidéo : Souheil Kkedir et Romain Cussenot.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la libération de Boualem Sansal grâce à la médiation allemande, la remise en liberté de Nicolas Sarkozy et la signature d'une coopération économique entre Kinshasa et Kigali. Ukraine : un proche de Zelensky au cœur d'un réseau de corruption   Timour Minditch, un proche du président Volodymyr Zelensky, est accusé d'avoir organisé un vaste système de corruption portant sur plus de 100 millions de dollars. Que sait-on de cette affaire ? Ce scandale peut-il remettre en cause l'intégrité du président ukrainien ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI.   Libération de Boualem Sansal : quel rôle a joué l'Allemagne ?  Libéré ce mercredi 12 novembre 2025 après un an de détention, l'écrivain franco-algérien Boualem Sansal a bénéficié d'une grâce. Le président Tebboune a accepté ainsi la demande de son homologue allemand Frank-Walter Steinmeier. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle joué un rôle dans la libération de l'écrivain ?   Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin.    France : pourquoi Nicolas Sarkozy a-t-il été libéré ?   Incarcéré depuis le 21 octobre 2025 après sa condamnation dans l'affaire du financement libyen de sa campagne électorale de 2007, l'ancien président a pu quitter la prison de Santé, à Paris, ce lundi 10 novembre 2025. Pourquoi la Cour d'appel a-t-elle autorisé sa libération ? Nicolas Sarkozy retournera-t-il en prison à l'issue de son procès en appel prévu en mars 2026? Avec Amélie Beaucour, journaliste au service France de RFI.     RDC-Rwanda : que contient l'accord économique ?   Les délégations de la République démocratique du Congo et du Rwanda ont signé à Washington le volet économique de l'accord de paix conclu le 27 juin 2025. En quoi consiste la coopération économique entre Kinshasa et Kigali ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.

Couleurs tropicales
Le 30 novembre, Hiro offrira une expérience inédite à public sur la scène de la Cigale, à Paris

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 48:30


Le chanteur de RNB français sera sur la scène de la Cigale, à Paris, le 30 novembre. Une expérience inédite baptisée Hiro à la carte part 1, puisque son public pourra choisir la playlist du show. Accompagné de son père, Joseph Nganda Adidema, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Hiro - C'est mort Hiro feat Warren Saada - C'est faux Hiro feat Kobe LaD - Quatre secondes Hiro feat Mon papa - 14 juillet Hiro - Baby girl Hiro - Aya Bébé. Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Guerre en Ukraine : vers une chute de la ville de Pokrovsk ?

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les tensions entre Donald Trump et la BBC, l'économie au Congo-Brazzaville et un plan de rémunération spécial de Tesla à Elon Musk. Guerre en Ukraine : vers une chute de la ville de Pokrovsk ?   Après plus d'un an de combats acharnés, la ville de Pokrovsk, dans la région de Donetsk, est désormais menacée de tomber aux mains des forces russes. Quel est l'enjeu de la prise de cette localité située dans l'est du pays ? L'armée ukrainienne a-t-elle les moyens de repousser l'armée russe ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI.     Médias : la BBC dans le viseur de Trump pour un discours « truqué »    Donald Trump menace de poursuivre la BBC pour diffamation et réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts après la diffusion d'un documentaire. Au cœur de la polémique, un montage jugé « trompeur » des propos du président américain lors de l'assaut du Capitole en 2021. Comment le média britannique peut-il éviter un procès ? Avec Philip Turle, journaliste britannique, chroniqueur international pour France 24.     Congo-Brazzaville : de retour sur les marchés financiers internationaux  Vingt ans après sa dernière émission d'euro-obligations, le Congo-Brazzaville a émis un titre obligataire pour un montant de 670 millions de dollars placé sur le marché principal de la Bourse de Londres. Comment expliquer ce retour maintenant après tant d'années d'absence ? A quels défis le pays doit-il répondre pour se maintenir durablement sur les marchés financiers ? Avec Alexis Bédu, journaliste au service économie de RFI.       Tesla : Elon Musk bientôt trillionaire ?   Les actionnaires de Tesla ont validé un plan de rémunération colossal d'une valeur potentielle de 1 000 milliards de dollars en faveur d'Elon Musk. Comment expliquer cette décision ? L'homme d'affaires déjà le plus riche du monde est-il réellement indispensable à la tête de Tesla ?  Avec Emmanuel Botta, rédacteur en chef en charge de la Stratégie numérique à Challenges. Co-auteur de l'ouvrage « Elon Musk : l'enquête inédite » (éditions Robert Laffont).

Priorité santé
Pneumonie : première cause infectieuse de mortalité infantile

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 48:30


A l'occasion de la journée mondiale de la pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien COURAUD, chef du service de pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, Président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore AMON-TANOH-DICK, Professeur Emérite Titulaire de Pédiatrie Médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences Médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. Pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme Nationale de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente Fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL.   ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre prochain, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, Médecin Fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale :  ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain

Priorité santé
Pneumonie : première cause infectieuse de mortalité infantile

Priorité santé

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 48:30


À l'occasion de la journée mondiale de la Pneumonie, qui se tient le 12 novembre, nous faisons le point sur cette infection respiratoire aiguë qui affecte les poumons. Pouvant être causée par des bactéries, des virus ou des champignons, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité chez l'enfant à l'échelle mondiale. Présente dans le monde entier, l'Asie du Sud et l'Afrique subsaharienne sont les régions les plus touchées. Un diagnostic précoce pour traiter les enfants sans tarder permet d'améliorer les chances de rétablissement des jeunes patients. Peut-on prévenir la pneumonie ? Quels sont les traitements existants ? Pourquoi la vaccination est-elle essentielle chez les enfants ? Pr Sébastien Couraud, chef du service de Pneumologie des Hospices Civils de Lyon Sud, président du Comité national contre les maladies respiratoires Pr Flore Amon-Tanoh-Dick, professeur émérite titulaire de Pédiatrie médicale à l'Unité de Formation et de Recherche des Sciences médicales de l'Université Félix Houphouët Boigny. pneumo-pédiatre-allergologue à Abidjan en Côte d'Ivoire. Présidente de l'Association Ivoirienne de Formation Continue en Allergologie (ASSIFORCAL). Membre du Conseil d'administration du Diplôme Universitaire Francophone d'allergologie (DUFRAL). Membre du Comité National des Experts de la Poliomyélite CNEP de Côte d'Ivoire. Présidente du Comité Tuberculose de l'Enfant au Programme National de Lutte contre la Tuberculose [PNLT]. Présidente fondatrice de l'ONG ESPACE ARC EN CIEL.   ► En fin d'émission, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, célébrée le 14 novembre 2025, nous parlons de la prise en charge du diabète dans le sud Kivu, en République Démocratique du Congo. Interview du Dr Albert Kalehezo, médecin fondateur et directeur du Kivu Diabetes Center à Bukavu en RDC, une structure dédiée à l'accompagnement des enfants et jeunes vivant avec le diabète de type 1 dans l'est du pays. Membre de la Société Francophone du diabète et de l'International Society for Pediatric and Adolescent (ISPAD). Programmation musicale :  ►TRIBEQA – Respire ►Rosalia, Björk - Berghain.

Invité Afrique
«Tshisekedi ne peut aller à Washington sans retrait des troupes rwandaises», estime Patrick Muyaya

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 13:41


« Le président Tshisekedi ne peut pas aller signer la paix à Washington sans qu'on puisse constater que les troupes rwandaises se sont retirées de notre territoire », déclare sur RFI, ce mercredi matin, le ministre congolais de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya. Est-ce à dire que la poignée de main, prévue d'ici à la fin du mois à Washington, entre le Congolais Félix Tshisekedi et le Rwandais Paul Kagamé est sérieusement compromise ? De passage à Paris, Patrick Muyaya, qui est aussi porte-parole du gouvernement de la RDC, répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Jusqu'à la semaine dernière, vous faisiez du retrait des troupes rwandaises du Congo le préalable à toute signature d'accords. Mais vendredi dernier, à Washington, vous avez finalement signé un accord de coopération économique avec le Rwanda pour le développement futur de la sous région. Pourquoi avez-vous changé d'avis ? Patrick Muyaya : Nous avons paraphé parce qu'il y a eu un progrès. Il y a eu, dans ce qui avait été signé, une section qui a été rajoutée. Dans cette section, il est clairement dit que le cadre d'intégration économique régionale pourra effectivement être mis en œuvre après la satisfaction de l'exécution du Conops. Le Conops, c'est le volet militaire de l'accord du 27 juin qui stipule, d'une part, que nous allons traiter la question des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et que le Rwanda va à son tour retirer ce que l'on appelle ses « mesures de défense », en réalité, la présence de ses troupes et de son matériel militaire. Dans ce qui s'est discuté, il y a des engagements qui ont été réitérés de part et d'autre, notamment en ce qui concerne le volet militaire, pour que cela facilite la signature par les deux chefs d'État. Vous avez signé parce que le principe, notamment, d'un retrait des troupes rwandaises vous semble acquis ? Nous avons signé, dans le cadre de cette section, que l'on a rajouté, parce qu'il faut que l'on s'assure que, dans cette dimension, le Rwanda fasse sa part. Dans le Conops, le volet militaire, n'oubliez pas qu'il est prévu de traiter d'une part la question des FDLR, ce que nous traitons, avec la phase de la sensibilisation – nous en ferons le point pour décider s'il y a des opérations qui doivent se faire. Mais, d'autre part, le Rwanda s'était engagé à retirer ses mesures de défense. Nous faisons notre part et eux doivent faire la leur. Comme vous le dites, la mise en œuvre de cet accord de coopération économique est conditionnée aussi à la neutralisation des rebelles hutu rwandais FDLR sur votre territoire. Mais concrètement, monsieur le ministre, avez-vous cartographié le déploiement des FDLR ? Avez-vous commencé à les désarmer ? Je crois qu'il y a un travail d'état-major qui a été fait en termes de cartographie. Il y en a certains qui sont sur la partie du territoire que nous contrôlons, et l'autre partie sur le territoire qui est sous contrôle des forces d'occupation. Dans les parties que nous contrôlons, au moment où je vous parle, il y a des experts militaires qui sont sur place pour procéder à la phase de sensibilisation qui est, elle aussi, prévue dans le cadre du Conops, qui est annexé à l'accord du 27 juin. Dans cet ordre, nous faisons cette première partie. S'il y a des résistances, dans le cadre de ce qui est prévu, nous passerons à la phase suivante pour nous assurer que nous nous sommes acquittés de notre part dans le cadre de l'exécution du Conops. Du côté des négociations avec les rebelles de l'AFC/M23, vous avez signé avec eux, il y a un mois, un accord créant un mécanisme de surveillance du cessez-le-feu. Où en est ce mécanisme ? Fonctionne-t-il ? Il doit fonctionner normalement en fonction des structures qui ont été mises en place. Je crois que la première réunion devrait être convoquée incessamment pour voir comment cela peut se mettre en place. Ce n'est pas simplement la question du mécanisme du cessez-le-feu, mais aussi cette question de prisonniers. Vous parlez d'échange de prisonniers. Vous négociez à ce sujet avec le M23 depuis plusieurs mois à Doha, mais cela n'avance pas. Beaucoup disent que c'est vous qui bloquez, car vous refuseriez la libération d'un certain nombre de prisonniers politiques. Je n'irai pas à dire que nous bloquons ou que nous n'avançons pas. Le fait, déjà, que nous ayons parlé préalablement des mécanismes qui ont été signés, notamment sur le cessez-le-feu ou la libération de prisonniers, c'est la preuve que nous avançons sur les mécanismes de prisonniers. Il y a une tâche qui a été confiée au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est en train de travailler avec les deux parties. Le moment venu, il y aura des évolutions et les choses pourront être dites. La condamnation à mort, le mois dernier, de l'ancien président Joseph Kabila par un tribunal militaire de Kinshasa ne complique-t-elle pas ces négociations ? Je ne suis pas sûr que cela complique les négociations. Il faut dissocier le président Kabila. C'est un ancien président. Je pense qu'il existe une loi qui le concerne, lui, personnellement – parce qu'on n'a pas deux anciens présidents. Au regard de cette loi et au regard de ses agissements, notamment son séjour et ses contacts réguliers – je ne dirai pas davantage –, il faut considérer qu'il n'a pas joué le rôle qu'il devrait jouer dans ce cadre et que les conséquences au plan judiciaire ont été tirées. Cette semaine, toujours à Doha, au Qatar, on attend la signature d'un accord-cadre entre l'AFC/M23 et votre gouvernement. Où en est-on ? Je pense que les discussions ont plutôt bien évolué. Il y a un besoin humanitaire urgent et pressant. Je pense que nous trouvons un compromis qui sera complémentaire à celui trouvé à Washington et qui nous permet d'aller maintenant dans la mise en œuvre effective qui sera l'étape la plus déterminante qui permette le retour de la paix effective. La Conférence humanitaire de Paris, le 30 octobre dernier, a-t-elle donné les résultats que vous espériez, ou vous a-t-elle déçu ? On ne dira pas qu'on est déçu parce qu'il y a eu une grosse mobilisation sur un sujet qui nous tient particulièrement à cœur, le sujet humanitaire. Il y a des besoins qui ont été chiffrés à peu près à 2,2 milliards et Paris s'est prononcé pour à peu près 1,6 milliard. Ce n'est pas tout ce dont nous avons besoin, mais c'est déjà quelque chose d'essentiel. Nous restons attentifs sur ce sujet aussi. La réouverture de l'aéroport de Goma pour des causes humanitaires, y croyez-vous ? Nous allons y arriver parce que nous avions convenu de cette urgence avec les humanitaires sur place. La question a fait l'objet des discussions à Paris. Ici, il faut rappeler d'abord que, si ceux qui occupent illicitement la ville de Goma et de Bukavu étaient en mesure d'ouvrir l'aéroport, ils l'auraient ouvert. C'est une question de souveraineté. Et nous, nous avons lancé un NOTAM (« Messages aux navigants », ndlr) – pour parler un langage de spécialiste –, pour dire que ces aéroports ne pouvaient pas servir. Pour des besoins strictement humanitaires, il y aura une dérogation qui pourra être faite pour des vols de type précis qui pourront être systématiquement contrôlés et être dans la mesure de fournir l'appui qu'il faut à nos populations sur place. D'ici combien de temps ? Je ne saurai pas vous donner des délais, au moment où nous parlons. Mais je sais qu'il y a des personnes qui y travaillent, que ce soit à Kinshasa ou à Paris, et qui doivent être en mesure rapidement de rendre concret ce projet. Vous êtes sur le point de signer un accord-cadre avec les rebelles AFC/M23, mais en même temps, ce mouvement est en train de recruter des dizaines, voire des centaines de magistrats pour son administration. Comment réagissez-vous ? Il est évident, le ministre de la Justice l'a déjà dit, que tout acte posé dans ces contextes sera déclaré nul et de nul effet. Vous convenez avec moi qu'ils ne sont pas en compétence de faire un quelconque recrutement parce qu'il existe un travail du Conseil supérieur de la magistrature et des critères bien établis. Nous n'accordons que peu d'attention à ce genre d'actions qui n'ont en réalité aucun avenir. Voilà plus de quatre mois que les ministres des Affaires étrangères de vos deux pays, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, ont signé un premier accord de paix à Washington. C'était le 27 juin. Mais à quand un accord de paix définitif signé par vos deux présidents, Félix Tshisekedi et Paul Kagame, en présence de Donald Trump à Washington ? Mais je crois que c'est prévu et les conditions doivent être réunies. Mais il y a pour nous un facteur principal, c'est le retrait de ce qu'on appelle, en langage diplomatique, les « mesures de défense du Rwanda », mais qui sont, en réalité, son armée et tous les matériels qui sont déployés sur notre territoire. Dès que les conditions seront réunies, et il me semble que nous sommes sur la voie, le président de la République pourra faire le déplacement de Washington pour poser la signature sur cet accord de paix. Donc, pas de déplacement de Félix Tshisekedi à Washington avant un début de retrait des forces rwandaises de votre territoire ? Je crois que nous l'avons fait savoir, notamment à la médiation américaine. Vous avez vu qu'il y a eu une évolution. Je vous ai dit tout à l'heure, lorsque nous parlions de la signature du cadre d'intégration économique régionale, que cette préoccupation a été bien notée. Nous avons réagi à travers un communiqué et nous considérons que c'est un pas important qui nous permettra de faire le mouvement de Washington. Nous considérons que nous sommes sur une dynamique positive qui nous permettra, dans les jours qui viennent, de parvenir à la signature de cet accord par les présidents de la République. Signature qui pourrait avoir lieu d'ici à la fin de ce mois de novembre ? Cela dépendra aussi des agendas, mais il y a des contacts étroits pour que les mots du président Trump puissent correspondre à la réalité sur le terrain. Votre gouvernement, disons l'armée congolaise, a lancé cette campagne pour demander aux FDLR de pouvoir déposer les armes en vue d'une éventuelle reddition. A combien évaluez-vous le nombre de ces combattants FDLR en RDC? Je ne saurais peut-être pas me hasarder sur des chiffres, qui relèvent plutôt des états-majors. Mais je ne pense pas qu'ils soient en nombre considérable et qu'ils puissent véritablement causer des problèmes de sécurité au Rwanda. Mais quand vous parlez d'un nombre qui ne serait pas considérable, vous l'évaluez à combien environ ? 500 personnes ? Certains experts nous parlent de 1 000, 1500, mais c'est du domaine du renseignement militaire. Il faut laisser le travail se faire et peut être que le moment venu, nous pourrons revenir avec des chiffres plus précis dès que nous les aurons. Sur RFI, les porte-paroles des FDLR disent qu'à ce jour, les FDLR ne peuvent pas désarmer. Ils ne peuvent donc suivre la campagne qui est menée par les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), déposer les armes et donc faire cette reddition. Nous savons que nous avons des engagements. Nous savons qu'il y a des choses qui doivent être faites à notre niveau. Nous, on a commencé cette phase de sensibilisation. Évidemment, il y a des prochaines phases en fonction de l'évaluation qui sera faite. Il y a un travail qui doit être aussi fait au Rwanda parce que ce sont des Rwandais, et le Rwanda devrait être disposé à les recevoir. Pour le reste, il ne m'appartient pas de commenter les décisions de ce genre dès lors que nous avons un plan préalablement établi et sur lequel nous tenons, dans le cadre des différents accords que nous avons signés. En parlant de ce processus de Washington et de Doha, il a été convenu d'un mécanisme de suivi du cessez-le-feu. Mais sur le terrain, rien n'est fait. Encore hier, il y avait des combats sur le terrain. Il y a toujours une distance entre le moment où nous signons et le moment où les choses se mettent en place. Nous connaissons la détermination des occupants. Mais il ne faut pas oublier que nous avons une médiation qui suit ce qui se passe sur le terrain. Il ne faut pas oublier que les médiateurs disposent d'autres leviers qui peuvent servir de pression pour nous assurer que nous atteignons les objectifs que nous poursuivons. On peut dire que rien n'a été fait. Ne vendez-vous pas du vent à la population congolaise, avec tout ce qui se passe à Doha et à Washington ? Attention, nous ne vendons pas du vent parce qu'il y a des progrès. Il y a des combats sur le terrain. Mais j'y arrive. Nous sommes dans un processus diplomatique. Lorsque nous avons choisi la résolution 2773 et tout ce qu'il y a comme déploiements diplomatiques ici, il y a un travail qui doit se faire au préalable, c'est le travail diplomatique. Mais après, il y a un travail plus important, le travail de terrain. Cela veut dire qu'il y a les préalables. Lorsqu'on dit qu'on mettra en place un mécanisme de cessez-le-feu, il faut être sûr qu'on arrive à mobiliser toutes les parties prenantes, les mettre en place et qu'elles aient les moyens de déploiement. Cela ne se fait pas sur un claquement de doigt, et les médiateurs le savent. Donc on ne saura peut être pas vous dire dans l'immédiat :  « On signe aujourd'hui, demain sur terrain, et ceci. » C'est pour cela qu'il y a un besoin de responsabilité pour le Rwanda, conformément à l'accord du 27 juin, de faire sa part et de s'assurer, de par le lien parental qui les lie au M23, de voir comment le M23 va aussi s'acquitter de sa part. Ce n'est qu'à ce prix que nous pourrons atteindre les objectifs fixés au plan diplomatique. Nous avons des médiateurs qataris, américains et de l'Union africaine qui suivent étroitement les processus. Dans ce cadre là, chaque fois qu'il y a des actes qui sont posés, qui ne devraient pas l'être et qui sont rapportés, ce sera le moment venu au médiateur de voir qui bloque quoi et tirer les conséquences qu'il faut. Cette rencontre à venir à Washington entre les deux chefs d'État pourrait-elle avoir lieu avant le début du retrait des troupes rwandaises du Congo ? Nous savons que le retrait des troupes rwandaises est la condition principale pour que nous puissions avancer. Parce que le président de la République ne peut pas se rendre à Washington sans que nous ne puissions être en mesure, avec les Américains avec lesquels nous travaillons, de constater qu'il y a eu retrait de ce qu'on a appelé, en langage diplomatique, des « mesures des défense », mais en réalité des troupes rwandaises et de tout ce qui les accompagne. Donc il n'y aura pas cette poignée de main avant un geste militaire de votre voisin rwandais ? En tout cas, il y a un accord qui a été signé, qui prévoit des choses. Nous, nous faisons notre part. Le Rwanda doit faire la sienne pour nous permettre d'avancer. Pour obtenir ce retrait des troupes rwandaises, on voit bien que vous comptez beaucoup sur la pression des Américains. Mais maintenant que le Rwanda accepte d'accueillir des migrants en provenance des États-Unis, ne craignez-vous pas que Washington n'ait plus aucun moyen de pression sur Kigali ? Je crois que le président Donald Trump, de manière constante, se présente comme celui qui aide à atteindre les objectifs de paix. Il l'a fait dans plusieurs pays. Pour ce qui concerne la République démocratique du Congo, il est bien au courant. Vous suivez notamment les déploiements de son envoyé spécial, Massad Boulos. Aujourd'hui, il faut considérer que nous avons fait des pas. N'oubliez pas que le président de la République, en 2019, dès son arrivée, avait fait le choix courageux de la paix, avec les voisins, notamment le Rwanda. N'oubliez pas qu'il y a une volonté américaine et qatari d'investir massivement dans la région pour en débloquer tout le potentiel. J'ai assisté à Washington en octobre dernier à une réunion, à l'initiative du Département du Trésor américain, avec tous les bailleurs qui sont intéressés par l'investissement dans cette partie de la région. Je crois qu'il y a davantage de pression sur le Rwanda pour aller vers la conclusion de l'accord, pour permettre à tous ces bailleurs de commencer à aller vers l'essentiel. L'essentiel ici, c'est nos populations. Je rappelle que le président de la République a toujours dit et répété que nous n'avions pas de problème avec le peuple rwandais. Vous voyez qu'il y a des objectifs nobles qui nous attendent. Des objectifs qui permettront à la fois aux Américains d'être sûrs de pouvoir bénéficier de ressources critiques. Nous avons tous besoin de parvenir à cet objectif de paix. Et nous avons tous besoin, dans ce cadre, que le Rwanda fasse sa part autant que nous faisons la nôtre. À lire aussiRDC: «Nous résisterons jusqu'à ce que Kigali accepte un dialogue», affirment les FDLR

Couleurs tropicales
Le 30 novembre, Hiro offrira une expérience inédite à public sur la scène de la Cigale, à Paris

Couleurs tropicales

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 48:30


Le chanteur de RNB français sera sur la scène de la Cigale, à Paris, le 30 novembre. Une expérience inédite baptisée Hiro à la carte part 1, puisque son public pourra choisir la playlist du show. Accompagné de son père, Joseph Nganda Adidema, il répond aux questions de Claudy Siar, Yasmine Bakayoko et Stéphane Linon. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons :  Hiro - C'est mort Hiro feat Warren Saada - C'est faux Hiro feat Kobe LaD - Quatre secondes Hiro feat Mon papa - 14 juillet Hiro - Baby girl Hiro - Aya Bébé. Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.

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[Vos réactions] RDC : 12 partis d'opposition dans le collimateur du pouvoir

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Play Episode Listen Later Nov 5, 2025 20:00


En RDC, après avoir suspendu les activités de 12 formations politiques pour s'être ralliées à l'ex-président Joseph Kabila, les autorités ont saisi le Conseil d'État pour obtenir leur dissolution. Les partis visés dénoncent une dérive autoritaire. Nous lançons le débat.