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RDC e Rwanda, pace fragile e nuove tensioniSport e re-branding, la Repubblica Democratica del Congo punta sul calcioCamerun: il presidente Paul Biya corre per l'ottavo mandato tra sfide e protesteDisuguaglianze e attivismo in Africa: ricchezza concentrata e crescente partecipazione civicaQuesto e molto altro nel notiziario Africa a cura di Elena L. Pasquini
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Plusieurs jours après l'annonce de sa candidature pour un huitième mandat, le président de 92 ans tient toujours la Une de plusieurs journaux… pour sa longévité, déjà : « Projet de société de Paul Biya : mourir au pouvoir » titre ainsi Le Pays ; pour lui demander de tirer sa révérence, parfois, comme dans cette lettre ouverte publiée par le Journal du Cameroun ; pour s'interroger sur l'état de santé du chef d'État sortant, aussi, comme le fait Jeune Afrique, qui questionne « l'implication réelle de Paul Biya dans la campagne ». Pourtant, après plus de quatre décennies au pouvoir, cette nouvelle candidature du chef d'État n'est pas vraiment une surprise… Le Pays l'admet : « on savait que sauf cataclysme, Paul Biya serait candidat à sa propre succession », même si « il avait choisi d'entretenir le flou et de laisser durer le suspense, pour sonder », sans doute, ses proches et plus largement l'électorat. Et Jeune Afrique enfonce le clou : l'annonce était en réalité « attendue depuis la convocation du corps électoral ». Des inquiétudes sur son état de santé Une santé que le Pays qualifie de « chancelante », le journal burkinabè se faisant le relais de ces Camerounais, nombreux selon le site, à « se demander encore si leur président est lucide ». Et Jeune Afrique abonde : « en retrait des préparatifs autour de sa propre candidature, Paul Biya alimente les doutes sur sa capacité à faire campagne et à gouverner ». En témoignent les propos de cette musicienne qui, dans les colonnes du Journal du Cameroun, martèle son « intuition » : « je doute fort, écrit-elle, que ce soit le président qui ait déposé sa candidature ». En réalité, croit savoir JA, c'est plutôt l'entourage du président, animé d'un véritable « activisme », qui est en charge des opérations : « Samuel Mvondo Ayolo [le directeur de cabinet de la présidence] et Ferdinand Ngoh Ngoh [le secrétaire général de la présidence] sont à l'heure actuelle aux avant-postes de la nouvelle candidature de Paul Biya », croit ainsi savoir le titre spécialisé. C'est le même Ferdinand Ngoh Ngoh, continue le journal, qui « poursuit la mobilisation au sein du camp présidentiel » : « après les parlementaires et ministres des différentes régions, l'influent secrétaire général de la présidence reçoit désormais les partis de la majorité ». Au point, d'ailleurs, d'éclipser le parti de la majorité, le RDPC. Mais, quelle que soit l'origine de cette candidature, cela ne change pas le constat : en l'état actuel des choses, pointe Cameroon Online, « ce scrutin pourrait maintenir [Paul Biya] au pouvoir jusqu'à presque 100 ans. » D'où cette question du Pays : après plus de 40 ans de règne, 50 s'il est réélu, « que deviendra le Cameroun après Biya ? » La fève de cacao dans le conflit dans l'est de la RDC C'est une enquête très complète publiée ce matin par Afrique XXI : le cacao, « premier produit agricole d'exportation de la RDC », rappelle le journal, financerait « le chaos ». Car dans le pays, c'est surtout à l'est, autour de la région de Béni, qu'est produite la précieuse fève… qui « attire plus que jamais les convoitises » entre, affirme le site, « les groupes armés (…) et des exportateurs prêts à tout pour augmenter leurs bénéfices ». Et ce en corrompant les agents de l'État notamment : Afrique XXI dénonce ainsi un trafic qui « se chiffre à plusieurs millions d'euros par an, et dont les premières victimes sont les petits producteurs et le fisc congolais », pointe le site. La marchandise circulerait notamment par la rivière Lubiriha, à la frontière avec l'Ouganda. Là-bas, assure l'enquête, la zone est sillonnée par les forces armées congolaises et ougandaises… pour « contrôler » la traversée, certes, mais aussi pour « faciliter » celle de « centaines de personnes et de marchandises qui échappent ainsi aux contrôles douaniers ». Ainsi, selon Afrique XXI, les propriétaires de cacao « négocient des deals » avec les autorités, pendant que « la cargaison reste dans des entrepôts illégaux, dans des maisons d'habitation, sur des chantiers en construction » voire « dans des entrepôts officiellement reconnus ». Puis, de jeunes gens passent la rivière en portant la marchandise sur leur tête, pour quelques centimes d'euros. Selon les informations du journal, les militaires de chaque côté de la frontière, eux, ferment les yeux, moyennant 2 000 francs congolais, ou 1 000 shillings. Les agents sur le terrain deviennent ainsi rien de moins que « les premiers artisans de la contrebande », accuse Afrique XXI. Et l'un des interlocuteurs du journal enfonce le clou : « Pensez-vous vraiment qu'une grande cargaison de cacao (…) peut-être frauduleusement exportée sans qu'aucun service de l'État ne soit au courant ? ».
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la guerre en Ukraine, l'état de l'économie israélienne et l'accord signé sur la Nouvelle-Calédonie. RDC : nouvelle attaque du groupe ADF dans la province de l'Ituri L'est de la RDC a une nouvelle fois été touchée par un massacre perpétré par les islamistes de l'ADF. Quelles sont leurs revendications ? Pourquoi sont-ils présents dans l'est du pays ? Quels moyens sont mis en œuvre pour protéger les populations ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. Guerre en Ukraine : 50 jours pour mettre fin au conflit ? Donald Trump a donné 50 jours à la Russie pour mettre fin à la guerre en Ukraine, sous peine d'imposer des droits de douane à hauteur de 100%. Au début de son mandat, le président américain avait pourtant insisté pour se rapprocher de son homologue russe. Comment expliquer cette rupture ? Cette annonce peut-elle changer le cours de la guerre ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Israël : comment financer des guerres prolongées ? Avec Gaza, l'Iran, le Sud-Liban, Israël mène des guerres sur plusieurs fronts. Je me demandais, est-ce que cela a un impact sur l'économie du pays ? Comment l'État hébreu finance-t-il ses opérations militaires prolongées ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente chaque jour la chronique « Aujourd'hui l'économie ». Nouvelle-Calédonie : l'accord Bougival peut-il apaiser les tensions ? Un accord historique a été signé entre la France et des représentants indépendantistes et non indépendantistes de Nouvelle-Calédonie. Pourquoi certains indépendantistes rejettent-ils ce texte alors que l'accord prévoit la création d'un État de Nouvelle-Calédonie ? Quelles sont les prochaines étapes maintenant que cet accord a été signé ? Avec Fred Constant, professeur des Universités à Sciences Po et ancien haut-fonctionnaire. Auteur de « Géopolitique des outre-mer » (éditions Le Cavalier Bleu).
Quand on se trouve en zone d'épidémie de choléra, quelles sont les mesures d'hygiène indispensables ? Quels sont les symptômes qui doivent alerter ? Pr Stéphane Jaureguiberry, infectiologue et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Bicêtre APHP, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Retrouvez l'émission dans son intégralité iciCholéra : recrudescence de cas à Kinshasa en RDC
Le Processus de Kimberley (PK), adossé à l'ONU, a été créé en mai 2000 du constat de conflits importants sur le continent africain liés ou alimentés par la production du diamant. À l'époque, particulièrement en Angola et en Sierra Leone. Près de 25 ans plus tard, le dernier embargo sur la vente de diamants qui était imposé à la Centrafrique est levé. Dans un récent rapport, the International Peace Information Service (IPIS) s'interroge sur l'avenir de ce Processus. L'IPIS est très critique quant aux résultats obtenus par l'embargo en Centrafrique. Pour le chercheur Hans Merket rédacteur du rapport, sa levée pose en plus la question de son avenir. « On peut se demander aujourd'hui quelle est encore la responsabilité du Processus de Kimberley, s'il n'a pas été capable d'avoir un impact positif dans le seul pays où elle reconnaît encore des diamants de conflit ? Qu'est-ce qu'on peut encore attendre du PK dans d'autres circonstances ? », se questionne le chercheur. « Pour le PK, la levée de l'embargo veut aussi dire que, aujourd'hui, il ne reconnaît pas de diamants de conflits ailleurs au monde. Et donc ça reste un système assez coûteux, assez intensif. On a des réunions deux fois par an pour une semaine, avec deux cents représentants des différents pays. Mais pour discuter quoi encore ? Donc, je pense que ça, c'est vraiment une question qu'on doit se poser, quelle est encore la pertinence et le futur de ce système et de ce Processus de Kimberley ? », s'interroge Hans Merket. Le Processus de Kimberley réunit les représentants des États, de l'industrie du diamant et de la société civile. Jimmy Hamuli est le point focal Afrique centrale de la Coalition de la société civile du Processus de Kimberley : « Aujourd'hui, on peut dire que le PK a contribué à réduire les financements des groupes armés par les diamants. Mais on ne peut pas dire complètement que le PK a éradiqué tous les conflits dans le secteur du diamant ». À lire aussiCentrafrique: malgré la levée de l'embargo, le diamant peine à briller Élargir la définition du PK ? Pour la société civile, le processus de Kimberley a encore toute sa raison d'être si les définitions et critères du PK sont élargis. La coalition a d'ailleurs fait des propositions en ce sens. « Nous voulons que la définition ne se limite pas seulement aux diamants de conflit, mais qu'elle aille plus loin, qu'elle considère toutes les questions liées aux acteurs et aux actes qui sont posés par ces acteurs dans le secteur du diamant. Nous avons tous les types d'acteurs armés et non armés, étatiques et non étatiques. Cela ne permet pas d'être sûr que les diamants issus des zones où ces acteurs sont présents ne sont pas entachés par des conflits », détaille Jimmy Hamuli. « Le Processus de Kimberley, je pense, devrait jouer ce rôle de prévention. En dehors des guerres, il y a toutes formes de violations des droits humains, des tueries, des violations des droits environnementaux des communautés qui doivent être en tout cas prises en compte dans la nouvelle définition », estime le représentant de la coalition. À Rio, les Brics ont réaffirmé leur soutien au Processus de Kimberley. Ils affirment vouloir poursuivre leur examen de mécanismes pour promouvoir le développement durable du commerce de diamants, mais également de « métaux précieux ». À lire aussiLe secteur du diamant s'unit pour redorer l'image des pierres naturelles
Ce sont désormais les trois-quarts des zones de santé de Kinshasa qui sont touchées par le choléra, dans le sillage des récentes inondations qui ont affecté la capitale congolaise. Alors que le président Félix Tshisekedi s'inquiète de capacités hospitalières et funéraires sous forte tension, avec nos invités, et les témoignages des auditeurs, nous nous intéressons à la mobilisation des soignants, l'approvisionnement des structures de santé, mais aussi la surveillance épidémiologique, le dépistage, et les campagnes de sensibilisation. La présence du choléra ne se limite pas à la seule capitale de la RDC, où l'on dénombre au moins 834 cas et 78 morts, mais des cas sont également signalés dans la région du lac Kivu, dans l'est, en particulier dans la communauté des orpailleurs de Lomera. Le choléra est une maladie diarrhéique sévère, qui peut conduire à la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il est causé par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par une bactérie, le bacille vibrio-cholerae. De quoi ces flambées sont-elles symptomatiques ? Comment prévenir et prendre en charge le choléra ? Comment enrayer les épidémies ? Pr Stéphane Jaureguiberry, infectiologue et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Bicêtre APHP, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Dr Didier Gasigwa, épidémiologiste, directeur adjoint au Programme National d'Élimination du Choléra et de lutte contre les autres Maladies Diarrhéiques (PNECHOL-MD) en République Démocratique du Congo. Un reportage de Paulina Zidi. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'alarme sur la situation du choléra à Kinshasa Programmation musicale : ► Boypee, Davido, Hyce & Brown – Ogechi ► Cheikh Ibra Fam – Sali.
Ce sont désormais les trois-quarts des zones de santé de Kinshasa qui sont touchées par le choléra, dans le sillage des récentes inondations qui ont affecté la capitale congolaise. Alors que le président Félix Tshisekedi s'inquiète de capacités hospitalières et funéraires sous forte tension, avec nos invités, et les témoignages des auditeurs, nous nous intéressons à la mobilisation des soignants, l'approvisionnement des structures de santé, mais aussi la surveillance épidémiologique, le dépistage, et les campagnes de sensibilisation. La présence du choléra ne se limite pas à la seule capitale de la RDC, où l'on dénombre au moins 834 cas et 78 morts, mais des cas sont également signalés dans la région du lac Kivu, dans l'est, en particulier dans la communauté des orpailleurs de Lomera. Le choléra est une maladie diarrhéique sévère, qui peut conduire à la mort en quelques heures en l'absence de traitement. Il est causé par la consommation d'aliments ou d'eau contaminés par une bactérie, le bacille vibrio-cholerae. De quoi ces flambées sont-elles symptomatiques ? Comment prévenir et prendre en charge le choléra ? Comment enrayer les épidémies ? Pr Stéphane Jaureguiberry, infectiologue et chef de service des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital Bicêtre APHP, au Kremlin-Bicêtre, en région parisienne Dr Didier Gasigwa, épidémiologiste, directeur adjoint au Programme National d'Élimination du Choléra et de lutte contre les autres Maladies Diarrhéiques (PNECHOL-MD) en République Démocratique du Congo. Un reportage de Paulina Zidi. À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'alarme sur la situation du choléra à Kinshasa Programmation musicale : ► Boypee, Davido, Hyce & Brown – Ogechi ► Cheikh Ibra Fam – Sali.
(00:00:35) Pourquoi 40% des jeunes européens ne semblent pas convaincus par la démocratie ? (00:09:17) Des algues rouges pour une viande moins carbonée (00:13:58) Goma, grande ville de RDC sous le contrôle des rebelles
On poursuit ce mercredi 16 juillet notre semaine consacrée aux effets des guerres et des conflits sur les matières premières. Aujourd'hui, on se penche sur les minerais de la discorde entre la RDC et le Rwanda. Pour Kinshasa, le conflit avec le Rwanda est avant tout lié aux minerais, une lecture contestée par Kigali et l'AFC/M23. Pourtant, pour de nombreux experts, ces ressources jouent aussi un rôle central dans la crise. Alors, de quels minerais parle-t-on ? On désigne principalement trois ressources très convoitées, appelées les « minerais 3T ». D'abord, il y a le coltan. C'est un mot formé à partir de colombite et de tantalite. Il contient du tantale, un métal rare utilisé pour fabriquer les condensateurs dans nos téléphones portables, nos ordinateurs et d'autres appareils électroniques. Ensuite, la cassitérite, à la base de la production de l'étain, utilisé dans les soudures et l'emballage. Et enfin, le tungstène, qui sert notamment à fabriquer certaines armes, des outils de forage et des pièces pour l'aéronautique. Ces minerais sont indispensables à l'industrie mondiale. Et comme ils se trouvent en abondance dans l'est de la RDC, leur exploitation artisanale attire des groupes armés et des réseaux de contrebande, souvent liés à des intérêts venus de l'étranger. On ne peut pas non plus oublier l'or, une vraie valeur refuge. Plus discret, plus facile à transporter, mais aussi plus difficile à tracer, il alimente aussi de nombreux circuits parallèles, parfois encore plus lucratifs. Et l'AFC/M23 dans tout ça ? Il faut dire que la zone contrôlée par l'AFC/M23 touche directement la frontière avec le Rwanda. Et ce n'est pas un détail anodin. Depuis plusieurs années, le Rwanda est une des principales voies de sortie pour certains minerais extraits dans l'est de la RDC. Prenons un exemple concret : la région de Rubaya, l'un des bastions miniers passés sous le contrôle de l'AFC/M23. D'après des estimations officielles, Rubaya à elle seule représenterait entre 15 et 30 % de la production mondiale de coltan. Rien que ça. Et selon le groupe d'experts de l'ONU, sur le terrain, les opérations minières sont étroitement surveillées par les combattants de l'AFC/M23. Le groupe encadre les activités d'extraction, supervise les sites de lavage des minerais, et garde la main sur plusieurs centres de négoce. Selon des sources onusiennes, l'AFC/M23 a transporté plusieurs centaines de tonnes de coltan, de cassitérite et de wolframite depuis des sites à Goma, Bukavu et Nyabibwe. Une fois au Rwanda, ces minerais ne restent pas tels quels. Ils sont mélangés à la production locale, ce qui permet de les faire passer pour des produits d'origine rwandaise. Résultat : ils entrent dans les circuits commerciaux classiques et perturbent le commerce légal, selon le Groupe d'experts de l'ONU. Le Rwanda, un hub régional ? Le Rwanda affirme posséder ses propres réserves de minerais dits « 3T » – le coltan, la cassitérite et le tungstène. Contrairement à l'est de la RDC, souvent associé à une exploitation artisanale désorganisée, marquée par l'ingérence de groupes armés et de certains fonctionnaires corrompus, le Rwanda se présente comme un modèle de bonne gouvernance minière. Le pays dit avoir mis en place un secteur réglementé, formalisé, avec des investissements dans des infrastructures modernes : usines de traitement, systèmes de traçabilité, et même certification internationale des minerais. Et ce n'est pas tout : Kigali affiche clairement son ambition de devenir le hub minier régional. Pour y parvenir, le pays s'est doté d'une fonderie d'étain, d'une raffinerie d'or et même d'une raffinerie de tantale. À lire aussiRDC-Rwanda: «Cet accord est basé sur le principe du retrait du Rwanda du Congo», note Jason Stearns À lire aussiEst de la RDC: à quel point le conflit est-il lié aux minerais du sous-sol congolais?
Carina Mills, AIA serves as Senior Talent Director and Senior Associate for RDC-S111, Inc, a group of design firms including: RDC, DyeLot Interiors and Studio One Eleven. Carina is the rising President of AIA California, currently serving her term as of 2025. She is a graduate of Cal Poly Pomona's BArch program and began her service to AIA as soon as she moved to Long Beach and joined the local chapter. Carina began her career dedicated to developing her skills as a technical architect, and as her career path has evolved, she has taken on leadership roles to support practice improvements. Carina has great love for the architecture profession coupled with a tenacious commitment to continuously evolving aspects of it, such as her passion for making the profession more inclusive and equitable.We talk about: - Carina's transition from a technical architect to leading a firm-wide role focused on culture, training, and staff development- How speaking up for junior staff and challenging the status quo positioned her as both an advocate and internal leader; helping her to lead initiatives to replace outdated learning models with intentional coaching structures and peer mentorship programs which support emerging professionals.- How her firm stayed connected and resilient through remote work by investing in mental health, flexible policies, and virtual engagement to maintain a strong firm culture- As the current President of AIA California, Carina discusses her leadership across local and statewide levels and how she advances initiatives that support culture change, climate action, digital innovation, and advocacy within the profession____Links:Connect with Carina: https://www.linkedin.com/in/carinamills/AIA CA's Instagram: https://www.instagram.com/aiacalif/Carina's Instagram: https://www.instagram.com/architect_carina/RDC: https://www.instagram.com/rdc.collab/AIA CA Website: AIA California – The Voice of Architecture in CaliforniaConnect with Architectette:- Website: www.architectette.com (Learn more)- Instagram: @architectette (See more)- Newsletter: www.architectette.com/newsletter (Behind the Scenes Content)- LinkedIn: The Architectette Podcast Page and/or Caitlin BradySupport Architectette:- Leave us a rating and review!Music by AlexGrohl from Pixabay.
Ces dernières semaines, la politique de Donald Trump a eu des impacts majeurs sur la RDC, tant sur le plan économie avec la fin de l'USAID - Kinshasa était le premier pays francophone d'Afrique récipiendaire de cette aide – que sur le plan sécuritaire et politique. La République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda ont signé un accord de paix avec l'ambition déclarée de mettre fin au conflit dans l'Est de la RDC, le 27 juin à Washington, sous l'égide des États-Unis. Une diplomatie très active donc. Et sa première actrice sur le terrain à Kinshasa, l'ambassadrice Lucy Tamlyn, fait le point sur ces sujets avec Charlotte Cosset. RFI : Les États-Unis ont démantelé l'USAID. La fin de cette aide est un coup dur pour les ONG. À quoi va ressembler désormais l'aide américaine en RDC ? L'important, c'est que l'assistance américaine ne s'arrête pas. Elle est maintenant coordonnée par le département d'État. Et cette transition structurelle permet une meilleure cohérence entre la diplomatie et l'assistance. Évidemment, sur le terrain, il y avait des ajustements, mais nos programmes de santé et de réponse aux urgences se poursuivent. Ce sont des domaines prioritaires dans notre engagement bilatéral et nous restons le plus grand bailleur en RDC. Est-ce que vous sauriez, après ces réajustements, nous dire à combien s'élève l'aide américaine ? Ce que je peux dire, c'est que les États-Unis restent engagés à soutenir la santé, y compris la réponse pour les personnes vivant avec le VIH-Sida et les réponses d'urgence là où les besoins sont les plus urgents et où se trouvent les plus vulnérables. Je ne peux pas donner un chiffre exact, évidemment, c'est moins qu'auparavant et nous sommes aussi en train de faire une évaluation de l'assistance. Donc, ça va être plus clair dans les mois à venir, quelles seront les formes et les montants de l'assistance. Fin juin toujours, madame l'Ambassadrice, s'est tenue en Angola, le sommet États-Unis Afrique. Que faut-il en retenir ? C'était une grande réussite. Presque 2,5 milliards de dollars en nouveaux accords et engagements qui ont été annoncés. C'est aussi une opportunité pour expliquer que nous donnons la priorité aux échanges commerciaux plutôt qu'à l'aide et tout en encourageant les partenariats pour stimuler une croissance fondée sur l'investissement. Je peux ajouter aussi qu'il y a eu la réunion de cinq présidents africains à la Maison Blanche. Cet événement se veut le premier d'une série de discussions continues que nous voulons entamer avec les dirigeants africains. Et cela veut dire que c'est vraiment le début d'un engagement beaucoup plus étroit qu'auparavant. Parmi les questions abordées en Angola, celle du corridor de Lobito, qui est stratégique pour la RDC, cette voie ferrée qui relie déjà en partie la façade maritime de l'Angola aux zones minières en RDC de Kolwezi. Quels sont les engagements financiers américains dans ce domaine et dans quel but ? Les États-Unis investissent dans ce corridor parce qu'il représente un levier de transformation économique. Bien sûr, il y a des bénéfices pour nos deux pays. Le projet de Lobito, concrètement, on en est où côté congolais ? Nous sommes en pleine discussion avec le gouvernement pour connaître leurs intentions. Il s'agit de trouver une forme de concession qui va être attirante pour le secteur privé. Parce que ce qui est différent par rapport à ce corridor, c'est que le financement va directement au secteur privé. Ce n'est pas de gouvernement à gouvernement. On serait plutôt sur l'option de la réhabilitation de la voie existante ou sur le projet de construction du nouveau tronçon qui avait été envisagé ? À ce stade, c'est plutôt la réhabilitation du tronçon existant. Nous sommes vraiment dans les étapes préliminaires, mais nous sommes très étroitement liés avec l'Union européenne. L'Union européenne est très impliquée. Lobito, c'est un projet très stratégique. Il doit permettre l'exportation des minerais des régions enclavées de la RDC vers l'Angola. Et en avril, par ailleurs, lors de la visite de Massad Boulos à Kinshasa, le président Tshisekedi a annoncé l'existence d'un accord minier entre la RDC et les États-Unis. Est-ce que vous pouvez nous en dire un peu plus ? Quels sont les minerais congolais les plus stratégiques pour le marché américain ? Il y en a plusieurs, mais évidemment, le cobalt et le cuivre sont importants pour toutes les économies industrialisées. On parle du lithium également ? Oui le lithium aussi. Ce que je peux dire par rapport à cet accord minier, c'est plutôt qu'il s'agit de plusieurs accords. Ce sont des accords qui visent à améliorer le climat des affaires. Parce que même s'il y a une ouverture claire pour les sociétés occidentales, l'expérience ici montre qu'il y avait des obstacles pour l'investissement. Donc, ce que nous cherchons à faire, c'est d'améliorer le climat des affaires en travaillant étroitement avec le gouvernement, avec les institutions. Et ça va donner le feu vert pour les sociétés américaines de venir ici investir. Donald Trump a obtenu un premier accord entre Kinshasa et Kigali pour faire cesser le conflit à l'Est. C'est sans précédent. Comment la diplomatie américaine est-elle parvenue à un tel résultat ? Après trente ans de conflit, il est vraiment temps que la souffrance cesse et que la souveraineté et l'intégrité territoriale congolaise soient respectées. Donc, voici pourquoi les États-Unis ont insisté pour que cet accord de paix vienne avec un calendrier, un plan et des témoins. Le processus de mise en œuvre a bel et bien commencé avec la création d'un mécanisme de sécurité conjoint entre la RDC et le Rwanda. Et ce mécanisme coordonne la neutralisation des FDLR et le retrait progressif des troupes rwandaises. C'est un accord réaliste fondé sur des engagements réciproques. Et je voulais aussi dire que cet accord est différent, car nous avons clairement dit qu'il y aurait des conséquences si les engagements ne sont pas respectés. Cet accord a aussi de nouveaux aspects. En plus des engagements sécuritaires, il fournit l'incitation d'un cadre d'intégration économique régionale. Vous parlez de conséquences. Quel type de conséquences ? Les conséquences peuvent être les mesures punitives, par exemple les sanctions ou les autres leviers diplomatiques. Un exemple des aspects positifs des propos incitatifs : il y a un projet hydroélectrique de 760 millions de dollars qui reliera le Burundi, le Rwanda et la RDC. C'est un projet qui existe depuis longtemps, pas encore mis en œuvre, qui a juste besoin de la paix pour démarrer. Et donc ça, c'est un projet sur lequel vous êtes prêt à investir, si l'accord tient ? Une société américaine fait partie de ce projet, il y a plusieurs pays, plusieurs sociétés. C'est un projet assez complexe qui lie les trois pays. Et ça dépend du mécanisme qui va (met en oeuvre) l'accord des trois pays. (C'est un exemple) de l'importance d'arriver à une paix durable qui va permettre la confiance nécessaire entre ces trois pays, et donner le feu vert pour que ce projet puisse commencer. Vous l'avez dit, le suivi de la mise en œuvre de cet accord va être crucial. Jusqu'où les États-Unis sont prêts à s'impliquer dans ce suivi ? En fait, les États-Unis font partie, comme observateurs, du mécanisme de coordination sécuritaire et aussi du mécanisme de suivi. Et ce comité, qui inclut aussi le Qatar et Togo, assure un accompagnement constant de la mise en œuvre. Dans le cadre de cet accord. Une nouvelle rencontre est prévue prochainement à Washington avec les trois présidents. Que faut-il en attendre ? Le président Trump a hâte de (recevoir) ces deux présidents à Washington pour signer un accord de paix entre président Kagamé et président Tshisekedi. L'objet de cette nouvelle rencontre, c'est de signer l'accord au niveau présidentiel, mais aussi d'ouvrir la possibilité pour ce cadre d'engagement économique et (d'inaugurer) un avenir plus prospère pour la région et pour les deux pays.
Carne cultivada é o novo paradigma na ciência de alimentos que estamos lidando nesta década. Empresas de diversos portes, tanto startups quanto grandes conglomerados alimentícios, estão investindo milhões de dólares nas primeiras unidades de cultivo de carne ao redor do mundo. O produto, também chamado de carne artificial, in vitro ou sintética, tende a resolver muitos problemas e riscos na cadeia da proteína animal ou poderia trazer novos problemas? Mas afinal, o que é esse produto? Tem algum risco de consumirmos essa carne? Patronato do SciCast: 1. Patreon SciCast 2. Apoia.se/Scicast 3. Nos ajude via Pix também, chave: contato@scicast.com.br ou acesse o QRcode: Sua pequena contribuição ajuda o Portal Deviante a continuar divulgando Ciência! Contatos: contato@scicast.com.br https://twitter.com/scicastpodcast https://www.facebook.com/scicastpodcast https://instagram.com/scicastpodcast Fale conosco! E não esqueça de deixar o seu comentário na postagem desse episódio! Expediente: Produção Geral: Tarik Fernandes e André Trapani Equipe de Gravação: Tarik Fernandes, Marcelo de Matos, Gustavo Rebello, Yasmin Pussente, Lenin Machado, Celina Decol Citação ABNT: Scicast #652: Carne Cultivada. Locução: Tarik Fernandes, Marcelo de Matos, Gustavo Rebello, Yasmin Pussente, Lenin Machado, Celina Decol. [S.l.] Portal Deviante, 01/08/2025. Podcast. Disponível em: https://www.deviante.com.br/podcasts/scicast-652 Imagem de capa: Liudmila Chernetska/Getty Images. Leia mais em: https://forbes.com.br/colunas/2022/04/helen-jacintho-o-que-e-carne-cultivada-em-laboratorio/ Para apoiar o Pirulla, use o Pix abaixo: pirula1408@gmail.com Em nome de Marcos Siqueira (primo do Pirulla) [caption id="attachment_65160" align="aligncenter" width="300"] QR code PIX[/caption] https://www.youtube.com/watch?v=BecoooBM7ME&t=2170s Site: https://www.pirulla.com.br/ Referências e Indicações Sugestões de filmes: Meat of the Future (2020) da Liz Marhall que acompanha o trabalho do Dr. Uma Valeti, cofundador da Memphis Meats (hoje Upside Foods), explorando o surgimento da agricultura celular como uma solução sustentável para a produção de alimentos. Disponível em algumas plataformas de streaming como o Tubi. Sugestões de links: Florida e Alabama proibem carne cultivada: https://apnews.com/article/florida-lab-grown-meat-ban-1613765b1750119ff265fb3c5c56e2aa Itália proibiu carne cultivada a despeito da UE ainda não decidir: https://www.bbc.com/news/world-europe-67448116 Sugestões de games: Cyberpunk 2077 (2020), não é o tema principal do jogo, mas o jogo se passa em um futuro onde a comida sintética e cultivada é comum devido à escassez de recursos naturais. Em Night City, há menções a "carne sintética" e alimentos artificiais vendidos por corporações, refletindo um mundo onde a carne cultivada poderia ser a norma. A série animada derivada, Cyberpunk: Edgerunners (Netflix), também toca nesse tema indiretamente. REFERÊNCIAS: [1]: PAVAN, Bruno. Com produção recorde e queda de preço, consumo de carne bovina volta a crescer no Brasil. Portal Dinheiro Rural, 08 jul. 2024. Disponível em: . Acesso em 06 fev. 2025. [2]: SARTORELLO, Silvio. Estudo da demanda de carnes bovina, suína e de frango pela população brasileira durante o período da pandemia de Covid-19. 2024. Tese de Doutorado. Universidade de São Paulo. [3]: AGROBAND. Abate de bovinos chegou 38,6 milhões em 2024, aponta relatório de Safras. Portal Band.com.br, 10 jan. 2025. Disponível em: . Acesso em 06 fev. 2025. [4]: FICHER, Alison. Carne de laboratório! JBS abala indústria mundial ao anunciar tecnologia capaz de produzir carne real sem precisar abater animais. Portal CPG, Click Petróleo e Gás, 14 ago. 2024. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [5]: BUENO, Maria Eduarda Campa; ISSAKOWICZ, Juliano. Estratégias de mitigação de metano entérico em ruminantes: uma revisão. Desenvolvimento Rural Sustentável: Novas Perspectivas, v. 1, p. 66-86, 2024. [6]: REYNOL, Fabio. Pesquisa avalia emissão de metano por bovinos. Portal Agência Fapesp, 13 fev. 2015. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [7]:GALILEU, Redação. Emissão de metano por gado é medida do espaço pela primeira vez. Portal Galileu, 03 mai. 2022. Disponível em: . Acesso em 10 fev. 2025. [8]: DE OLIVEIRA, Carlos André Dantas; DE MENDONÇA, Lidiane Pinto. Carne cultivada: uma alternativa sustentável. Revista Meio Ambiente e Sustentabilidade, v. 12, n. 24, p. 42-56, 2023. [9]: WIENER-BRONNER, Danielle. Carne de laboratório não envolve abate e abre debate se pode ser considerada halal ou kasher; entenda. Portal CNN Brasil, 28 jun. 2023. Disponível em: . Acesso em 26 fev. 2025. [10]: DOS SANTOS, Ane Iara Machado et al. Um estudo sobre a Prasada: o alimento como um fenômeno cultural, o elo entre o mundo material ao espiritual. Latitude, v. 14, n. 1, p. 162-185, 2020. [11]: [5]: TECNOCARNE, Redação. Regulamentação da carne cultivada: qual é o cenário atual?. Portal Food Connection, 16 ago. 2024. Disponível em: . Acesso em 14 mar. 2025. [12]: BRASIL. Resolução - RDC Nº 839, de 14 de dezembro de 2023. Dispõe sobre a comprovação de segurança e a autorização de uso de novos alimentos e novos ingredientes. Agência Nacional de Vigilância Sanitária, Brasília, 14 dez. 2023. Disponível em: . Acesso em 14 mar. 2025. [13]: SEIBERT, Gabrielle Antunes et al. Carne Cultivada: Tendências na Utilização de Scaffolds Vegetais para Estruturação. Trabalho de Conclusão de Curso do curso apresentado ao Departamento de Engenharia Química e Engenharia de Alimentos, vol. 1. 80 p. Universidade Federal de Santa Catarina. 2023. [14]: CNN. China suspende importação de carne bovina de três frigoríficos brasileiros. Portal CNN Money, 03 mar. 2025. Disponível aqui: . Acesso em 17 mar. 2025. [15]: OFFICE, Governor’s. Governo Gianfort bans lab-grown meat in Montana. State of Montana Newsroom, 13 mai. 2025. Disponível aqui: . Acesso em 19 mai. 2025. [16]: https://www.yahoo.com/lifestyle/articles/lab-grown-salmon-got-fda-090300636.htmlSee omnystudio.com/listener for privacy information.
Angola prepara-se para manifestação contra o aumento dos preços dos combustíveis e táxis. Jurista deixa um desafio às autoridades. Em Moçambique, extensionistas do Sustenta denunciam atrasos no pagamento dos salários e ausência de direitos laborais. Analisamos ainda como o futebol na República Democrática do Congo pode ajudar a unir o país.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
Au sommaire de Radio Foot – Jeudi 10 juillet 2025. À 16h10 TU & 21h10 TU sur RFI : Mondial des clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! ; - CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade ; - Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat. Mondial des Clubs : le PSG étrille le Real Madrid (4-0) et file en finale ! Prestation XXL des Parisiens à New York : doublé de Fabián Ruiz, but de Dembélé et Ramos pour conclure. Le Real, dépassé à tous les étages, inquiète. Cap désormais sur une finale européenne face à Chelsea. Débat : Mbappé et Vinícius, vrais problèmes ou simples victimes d'un Real sans repères ? ⸻ CAN Féminine 2025 – Zambie et Maroc frappent fort, Nigeria et Algérie en embuscade La Zambie surprend le Sénégal (3-2), le Maroc confirme face à la RDC (4-2). La phase de groupes s'anime, les ambitions se précisent. Retour sur les temps forts ! Euro Féminin 2025 – Les Bleues battent le pays de Galles (4-1), les quarts à portée Deux victoires en deux matchs, dont un succès d'entrée contre l'Angleterre : la France trace sa route. Un nul contre les Pays-Bas suffira pour voir les quarts. Débat : les Bleues ont-elles enfin les moyens de leur ambition ? ⸻ Ligue 1 – Une nouvelle chaîne TV pour relancer le championnat La LFP lance «Ligue 1 Plus» dès le 15 août : 8 matchs par journée en direct, beIN conserve le 9e. Objectif : reconquête et financement. Débat : cette chaîne peut-elle devenir l'un des moteurs économiques du foot français en panne d'argent frais ? ⸻ Présentation : Annie Gasnier Édition : David Fintzel TCR : Laurent Salerno Consultants : Étienne Moatti, Patrick Juillard, Saïd Amdaa.
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ». Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ». Des turbulences pour le clan présidentiel Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' » À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
En République démocratique du Congo, il faut remonter le temps jusqu'au 24 novembre 1965, date à laquelle Mobutu a pris le pouvoir. Mobutu, c'était la toque léopard, l'abacost – célèbre costume congolais – mais aussi la canne. Pour le maréchal, c'était à la fois un signe d'autorité et un objet pour valoriser la culture traditionnelle du pays. Dans les rues de Kinshasa, Mobutu reste l'homme à la toque de léopard et à la canne. Sculptée en bois ou en ivoire, la canne incarnait son autorité. André-Alain Atundu Liongo, dernier chef des renseignements sous Mobutu, se souvient : « Je crois qu'en revenant de cette tournée, où je lui étais présenté pour la première fois, dans l'avion, il était détendu. Il a enlevé son costume. Mais dès qu'on a atterri, il a mis son costume, sa toque et sa canne. C'était un autre homme. Il ne blaguait plus. Il revêtait et incarnait l'autorité. La canne c'est l'autorité et la sagesse ». Pour ce proche collaborateur de Mobutu, la canne était plus qu'un objet d'apparat. « Lorsqu'il était debout, qu'il nous attendait avec impatience, il toquait sa canne. Lorsque la canne était sur la table, il était mécontent. Ça servait aussi à indiquer ses états d'âme ». À lire aussiRDC: Mobutu, grandeur et décadence du «roi du Zaïre» Au Congo, la canne incarne le pouvoir coutumier et mystique. Elle est taillée d'un seul bloc de bois. « Les traditions dans la chefferie... Il y a un arbre précis que l'on détermine. Ça n'est pas n'importe quel arbre. Il détient une force naturellement, explique Jean-Paul Kwungusugu, chef coutumier dans la province du Haut-Lomami. Les gens, quand ils voient le président de la République, on lui remet tout ça par les chefs coutumiers. Attention, le président de la République n'est pas simplement présent par la constitution, les ancêtres sont avec lui. D'ailleurs, c'est ce qui a favorisé les dictatures ». La canne a fait de Mobutu le roi du Zaïre pendant plus de 30 ans, mais elle a aussi servi à faire valoir une culture congolaise au lendemain des indépendances. « Au retour, il se comportait non seulement comme un chef d'État moderne, mais comme un chef traditionnel, indique Placide Mumbembele, professeur de politique mémorielle. Cela s'est davantage consolidé avec sa politique de recours à l'authenticité, afin de pouvoir, comme il le disait lui-même : être soi-même, c'est-à-dire être Zaïre Roi, avec toutes ses traditions ». Mobutu possédait une trentaine de cannes, selon ses proches. Elles sont toutes conservées au Maroc, chez celle que les Congolais appellent maman Bobi, la veuve du maréchal. À lire aussiRDC: comment le président Mobutu a récupéré l'image du héros national assassiné Patrice Lumumba [3/3]
« Qui l'eût cru ? Donald Trump qui s'intéresse subitement aux intérêts africains ! ». Ce cri de surprise feinte, voire ironique, c'est celui du Pays aujourd'hui, alors que le chef d'État s'apprête à accueillir cinq homologues du continent pour parler économie et commerce : le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Gabonais Brice Oligui Nguema, le Bissau-guinéen Umaro Sissoco Embalo, le Mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et le Libérien Joseph Boakaï. Dernière étape en date d'une séquence décidément très africaine pour les États-Unis, puisque le journal burkinabè rappelle que, fin juin, « l'administration Trump avait réuni plusieurs chefs d'État et de gouvernement à Luanda en Angola » et qu' « il se dit également qu'un sommet plus large est prévu pour se tenir en septembre ». Au Gabon, l'Union, se félicite de cette réunion, véritable témoignage, selon le quotidien proche du pouvoir, « de la volonté de l'administration Trump d'institutionnaliser des partenariats gagnant-gagnant, (…) loin de toute forme d'aide ou d'assistance ». Une coopération équilibrée, vraiment ? Le Pays n'y croit pas trop… et Aujourd'hui au Faso non plus, avec cette interrogation : « pourquoi le choix de ces cinq pays, lesquels ont sans doute un partenariat avec l'oncle Sam, mais pas gigantesque au point d'être préférés par exemple à la RDC, au Rwanda ou au Kenya ? ». Pour Le Pays, si le président américain se met à courtiser ces États « qu'il a royalement ignorés au cours de son premier mandat », c'est que « quelque chose a changé » … tout simplement, juge le journal, Donald Trump a compris qu'il « pouvait faire de bonnes affaires avec l'Afrique ». Contrebalancer la montée en puissance des Brics Brics qui se sont, eux aussi, réunis cette semaine. Or, rappelle Aujourd'hui au Faso, ce regroupement informel est « l'alternative au mastodonte du système occidental et américain, » qui « essaie de se frayer un chemin »… Particulièrement face à un chef d'État « qui rythme la géopolitique mondiale » entre autres grâce à des « sanctions douanières punitives sur l'acier, les métaux [ou] le numérique ». Sanctions qui visent tout particulièrement l'Afrique du Sud… Et pour Jeune Afrique, il ne faut pas s'y tromper : cet « acharnement » pourrait bien, justement, « s'expliquer par l'appartenance [de Pretoria] au groupe des Brics », qui organisait son sommet juste avant que le couperet ne tombe. Le quotidien sud-africain Mail & Guardian met toutefois en garde contre toute position de victime : « la faute ne peut pas être placée uniquement sur les États-Unis ; les pays des Brics devraient aussi se regarder dans le miroir, et évaluer comment approfondir leurs interactions commerciales », actuellement limitées, juge le journal, « par les droits de douane prohibitifs qu'ils s'imposent les uns aux autres ». Qu'ils le veuillent ou non, ils n'ont pas le choix : « la posture ferme adoptée par les autorités américaines nécessite cette approche, qui est (…) vitale pour la durabilité à long terme des Brics ». Et Aujourd'hui au Faso ne dit pas autre chose : « c'est bien, ces grandes entités pour contrer le diktat des pays puissants, mais le continent devrait d'abord muscler des organisations telles l'Union africaine » pour faire valoir ses propres intérêts, face aux intérêts individuels des uns et des autres, car « le tout n'est pas égal à la somme des parties ». De nouvelles relations au détriment d'un partenaire historique L'Europe qui semble reléguée au second plan… D'où cette question de Jeune Afrique : le vieux continent « a-t-il encore un rôle à jouer » sur le sol africain ? À force d'« annonces peu concrètes », de « mauvaises cartes », et de refuser de reconnaître les parties les plus sombres de son histoire, le continent « perd du terrain », analyse l'hebdomadaire. D'autant que, sans chef d'orchestre et sans partition, l'Europe joue des « polyphonies inaudibles » et « donne l'impression d'hésiter » en n'étant plus ni « puissance militaire assumée, ni modèle politique envié, et sans soft power unifié ». Bref, l'Europe « prétend encore jouer le rôle de partenaire principal », alors même qu'elle risque, assène enfin l'hebdomadaire, « de sortir de l'histoire qui s'écrit », en se contentant de « "vendre" sa proximité historique ou ses valeurs ». En tout cas, conclut JA, « l'Afrique, elle, n'attend plus : elle choisit, refoule, renégocie ».
Kinshasa, 17 millions d'habitants et des embouteillages monstres. Dans son discours de la semaine dernière, le président Felix Tshisekedi a évoqué l'enfer des bouchons. Comment désengorger le trafic automobile dans la capitale congolaise ? Pourquoi les différentes mesures mises en place ont été un échec ? Vos témoignages nous intéressent..
Imigrantes e Daniel Chapo criticam "radicalismos" sobre o tema migração em Portugal. "Bernardino Rafael pode ser responsabilizado criminalmente", defende jurista moçambicano. Acordo de paz entre a República Democrática do Congo e o Ruanda recebido com ceticismo.
Au menu de l'actualité :L'ONU plaide pour une réforme du multilatéralismeLa justice internationale plus que jamais nécessaireEn RDC, la MONUSCO a su s'adapter à une situation complexe Présentation : Jérôme Bernard
O combate ideológico nas universidades americanas. O estado da ajuda ao desenvolvimento. Conflitualidade em África. O acordo para o leste da RDC. Edição de Mário Rui Cardoso.
L'occupation de Goma et de plusieurs localités dans les Kivus à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) par le M23 depuis la fin janvier a créé l'un des contextes opérationnels les plus complexes que la mission de paix de l'ONU, la MONUSCO, n'ait jamais eu à affronter.Certaines de ses bases se retrouvent aujourd'hui dans le territoire sous contrôle de facto de l'AFC-M23 et la Mission a dû s'adapter et innover pour continuer à remplir son mandat de protection des civils, en misant sur l'évaluation des risques, l'alerte précoce et le dialogue avec les communautés.Dans un entretien exclusif accordé récemment à ONU Info, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, évoque la complexité du terrain, les efforts de négociation pour garantir des évacuations sécurisées de civils et de militaires, mais aussi le rôle de la mission dans l'appui aux multiples processus de paix en cours.La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU revient sur le triple objectif de son déplacement récent à Goma, y compris les discussions directes et l'écoute des dirigeants du AFC-M23. Bintou Keita insiste : « Il faut accueillir toutes les initiatives et s'assurer qu'elles produisent des résultats concrets pour les populations ». Pour elle, l'enjeu reste clair : permettre aux Congolais de retrouver « une vie décente », avec un accès à la santé, à l'éducation, à l'eau, loin des violences et du déplacement forcé. « Donnons une chance à la paix et faisons en sorte que les initiatives qui sont en cours aboutissent à des résultats sur le terrain, pas seulement dans les capitales ».▶️ Écoutez l'intégralité de l'interview.(Interview : Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)
Au sommaire : Le Mali a subi cette semaine sept nouvelles attaques jihadistes simultanées dans des villes du sud et de l'ouest du pays. Une offensive qui fait craindre une expansion du JNIM, la branche sahélienne d'al-Qaïda, dans ces régions proches des frontières avec la Mauritanie et le Sénégal, mais également de la capitale Bamako. Le 27 juin 2025, était signé à Washington un accord de paix entre la République démocratique du Congo et son voisin rwandais. Cet accord de paix ouvre-t-il la voie à une nouvelle aire de stabilité, comme l'a déclaré le président congolais Félix Tshisekedi lors de son discours à la nation ? Enfin Donald Trump a annoncé l'interruption de la livraison du parapluie antimissile américain à l'Ukraine. Un coup dur pour l'Europe. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : - Ousseynou Nar Gueye, directeur général du site d'information tract.sn et du mi-quinzomadaire numérique Tract Hebdo, vice-président de Rappels (Réseau des auteurs et producteurs de la presse en ligne du Sénégal) - Cécile Goudou, journaliste au service numérique du hub de RFI à Dakar - Elysée Odia, journaliste fondatrice du média en ligne Yabisonews.cd
Le 27 juin 2025, les chefs de la diplomatie de la RDC et du Rwanda ont signé un accord de paix sous l'égide des États-Unis. Eric Topona décrypte et analyse avec ses invités le contenu de cet accord.
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
De la guerre en Ukraine à celle qui ravage le Soudan, en passant par Gaza, Israël, la République Démocratique du Congo, le viol est et les tortures sexuelles sont utilisés comme une arme dans tous les conflits en cours. La pratique n'est pas nouvelle, mais sa reconnaissance est relativement récente : elle date, en particulier, de la guerre en Bosnie où le viol des femmes était systémique et organisé. Crimes sexuels en temps de guerre À Londres, le Musée de la guerre impériale présente une exposition intitulée Unsilenced sur l'utilisation des violences sexuelles comme arme de guerre depuis la Première Guerre mondiale, mais aussi sur ses différents contextes. Visible jusqu'en novembre 2025, c'est la première grande exposition sur le sujet au Royaume-Uni et elle a mis plus de 6 ans à voir le jour. On retrouve à Londres notre correspondante Marie Billon. En Ukraine, l'invasion de Moscou se traduit par de crimes sexuels commis tant dans les prisons russes que dans les territoires sous occupation. Et 65% des victimes sont des hommes. La société civile et les autorités se mobilisent pour aider les victimes à parler, pour leur venir en aide et pour entamer un travail judiciaire. À Kiev, Emmanuelle Chaze. La revue sonore des médias européens, par Franceline Beretti À la Une cette semaine dans la presse allemande, l'inquiétante normalisation de l'extrême droite, et cette question - récurrente dans le pays - comment traiter cette mouvance politique ? La gauche a proposé d'interdire son principal parti. Un tout autre sujet mobilise les médias européens : la météo. Mais tous les pays n'abordent pas l'épisode de canicule qui a frappé l'Europe de la même façon. Athènes – Epidaure : le plus grand festival culturel de Grèce fête ses 70 ans Il a accueilli les plus grands, de la Callas à Wajdi Mouawad en passant par Kevin Spacey, et tous les grands artistes grecs. Il s'étend entre Athènes et Epidaure dans le Péloponnèse depuis 1955. Et c'est une adaptation ultra-moderne d'Antigone de Sophocle qui ouvre ces jours-ci les festivités sur la scène du célèbre théâtre antique d'Épidaure, avec des acteurs grecs, dans une mise en scène allemande. Souvent considéré comme une incarnation de la résistance, le personnage antique d'Antigone résonne avec l'actualité. Notre correspondant en Grèce Joël Bronner a assisté aux répétitions.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur le procès de Benyamin Netanyahu pour corruption et les mutineries de soldats au Niger. Accord de paix RDC-Rwanda : vers la neutralisation des FDLR ? Après trois décennies d'insécurité à l'est de la RDC, Kinshasa et Kigali ont signé un accord de paix à Washington, sous l'égide des États-Unis. Le texte prévoit le désengagement des forces rwandaises et la neutralisation des FDLR. Quand peut-on espérer le désarmement effectif de ce groupe de rebelles rwandais ? RDC-Rwanda : qui surveillera la bonne application de l'accord de paix ? Malgré les engagements signés entre la RDC et le Rwanda, la mise en œuvre de l'accord de paix reste incertaine dans une région marquée par la méfiance et les enjeux géostratégiques. Quels mécanismes sont prévus pour s'assurer que l'accord sera respecté ? Pourquoi les rebelles de l'AFC/M23 ne sont-ils pas mentionnés dans le document conclu à Washington ? RDC-Rwanda : à quand un accord avec le M23 ? La signature de l'accord de la paix entre Kinshasa et Kigali a eu lieu à Washington, sous la médiation américaine. Parallèlement, des négociations sont en cours au Qatar entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda. Où en sont les discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Israël : Benyamin Netanyahu gagne un sursis dans son procès pour corruption Alors qu'il devait comparaître cette semaine dans son procès pour corruption, fraude et abus de confiance, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a obtenu un nouveau sursis judiciaire avec le report des audiences. De son côté, Donald Trump a déclaré qu'il ne « tolérerait pas » la poursuite du procès. Le président américain a-t-il pu influencer la décision du tribunal de Jérusalem ? Avec Michel Paul, correspondant de RFI à Jérusalem. Niger : pourquoi des soldats se rebellent-ils ? La semaine dernière, deux unités de l'armée nigérienne se sont mutinées à Filingué et Tera. Depuis le mois de mars, quatre mouvements de colère ont été recensés au sein des forces armées. Quelles sont les revendications de ces soldats ? Ces soulèvements risquent-ils de se propager ? Quel sort est réservé aux mutins ? Avec Seidik Abba, président du Centre international de réflexions et d'études sur le Sahel. Auteur de l'ouvrage « Crise interne au conseil militaire suprême du Niger » (éditions L'Harmattan).
Après trois décennies d'insécurité dans l'est de la RDC, après de multiples cessez-le-feu jamais respectés, l'accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda sous l'égide des États-Unis sera-t-il le bon ? Quels sont les points forts et les faiblesses de cet accord ? Vos réactions nous intéressent.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Mickael Correia de Médiapart nous présentera son reportage sur la canicule vécue sur une aire de gens de voyages - Vasile Damian sur les demandes/souhaits des ONG environnementales de Roumanie formulées au nouveau gouvernement - Pauline Gleize du service environnement de RFI nous parlera de la question de la protection des travailleurs face à la chaleur (y compris en Afrique). - Igor Strauss. Chronique ePOP / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Abubakar Sadiki de RDC pour son film De pâturages en déchets De pâturages en déchets • ePOP Network Chronique Clubs Rfi de Sébastien Bonijol : Cette semaine, l'actualité des clubs nous emmène au Bénin, au nord-ouest du pays plus précisément dans la ville de Ouaké à la frontière avec le Togo, située à 500 kilomètres de Cotonou, la capitale économique du pays. Les membres de ce club se sont lancés dans un projet ambitieux : celui de reboiser leur ville... Musiques diffusées pendant l'émission B.B King - Summer in the city Dj Pimp & Bejo - Tutti Frutti PLRFI.
Um conflito que se arrasta há décadas já matou mais de 5 milhões de pessoas no coração do continente africano. No leste da República Democrática do Congo, milícias armadas se enfrentam numa guerra que é a mais mortal desde a 2ª Guerra Mundial. O gatilho para que conflitos étnicos escalassem para uma guerra brutal foi genocídio em Ruanda, em 1994. O governo ruandês é acusado de apoiar o grupo rebelde M23 para invadir e controlar territórios na República Democrática do Congo. Sobre a RDC, pesa a acusação de proteger milícias Hutus, herdeiras dos algozes do genocídio. Para além das batalhas entre etnias, há também uma disputa por riquezas minerais. Nos territórios conflagrados estão alguns dos materiais mais valiosos do mundo: caso do ouro, do cobre, do cobalto e do coltan, importante para a produção de computadores e smartphones – minérios e metais que têm como compradores as maiores empresas de tecnologia do mundo. Neste episódio, Natuza Nery recebe o jornalista Pedro Borges, da agência de notícias Alma Preta. Ele, que está há 40 dias na RDC testemunhando de perto a situação da região em guerra, conta o que viu em seus deslocamentos pelo país e como é um dos campos de refugiados que visitou. Pedro detalha ainda o que prevê a nova tentativa de acordo assinada entre a RDC e Ruanda na última sexta-feira (27), em Washington, sob a mediação do governo americano.
Em Moçambique, refugiados e requerentes de asilo no Centro de Refugiados de Maratane denunciam fome. João Lourenço saúda acordo de paz entre República Democrática do Congo e Ruanda e apela ao cumprimento dos compromissos. Não perca ainda mais um episódio da radionovela Learning by ear - Aprender de Ouvido.
En République démocratique du Congo, dans le territoire de Mahagi, à l'est du pays, le paludisme est endémique. C'est pourquoi l'ONG Médecins sans frontières étudie les moustiques depuis 2020 dans la zone de santé d'Angumu. L'objectif ? Mieux les connaître pour adapter les mesures pour lutter contre la maladie. Une maladie qui reste l'une des premières causes de mortalité dans la région, notamment infantile. De notre envoyée spéciale de retour de Angumu. À lire aussiRDC: à Angumu, l'unique service de la région qui soigne les troubles mentaux
En République démocratique du Congo, dans le territoire de Mahagi, à l'est du pays, le paludisme est endémique. La maladie demeure l'une des plus grandes tueuses en RDC, qui reste le deuxième pays africain le plus touché après le Nigeria. Si la vaccination a bien été introduite fin 2024, elle n'est pas encore arrivée dans le territoire enclavé de Mahagi. À Angumu, le service pédiatrie de l'hôpital ne désemplit quasiment jamais. Pour l'heure, aucune date de campagne n'a été fixée dans la région. De notre envoyée spéciale de retour de Angumu
Il 25 giugno i paesi della Nato si sono impegnati, nel corso di un vertice all'Aja, ad aumentare drasticamente la loro spesa militare entro il 20135. Con Francesco Vignarca, coordinatore della campagne della Rete italiana pace e disarmo.Oggi la Repubblica democratica del Congo e il Ruanda firmeranno a Washington un trattato di pace che dovrebbe portare stabilità nel Congo orientale dopo mesi di scontri armati. Con Maria Stella Rognoni, docente di Storia e istituzioni dell'Africa all'Università di Firenze.Oggi parliamo anche di: Film • Tutto in un'estate! di Louise CourvoisierCi piacerebbe sapere cosa pensi di questo episodio. Scrivici a podcast@internazionale.it Se ascolti questo podcast e ti piace, abbonati a Internazionale. È un modo concreto per sostenerci e per aiutarci a garantire ogni giorno un'informazione di qualità. Vai su internazionale.it/abbonatiConsulenza editoriale di Chiara NielsenProduzione di Claudio Balboni e Vincenzo De SimoneMusiche di Tommaso Colliva e Raffaele ScognaDirezione creativa di Jonathan Zenti
« Drame au lycée Boganda à Bangui : 29 morts : Touadéra décrète trois jours de deuil », titre Afrik.com qui parle d'un « drame d'une ampleur inédite », « une violente bousculade, survenue en pleine session du baccalauréat ». « A l'origine du chaos », explique Afrik.com, « l'explosion d'un transformateur électrique de la société nationale ENERCA, qui a semé la panique, parmi les candidats et le personnel éducatif (…) les élèves ont cru à une attaque ou à un danger imminent. Pris de panique, ils se sont précipités dans les couloirs, ce qui a déclenché une bousculade incontrôlable ». Corbeau News Centrafrique ne cache pas sa colère, à l'égard de la Société nationale d'Électricité, à laquelle il s'adresse en ces termes : « combien de temps faudra-t-il pour que vous cessiez de tuer les Centrafricains ? » Corbeau News Centrafrique accuse : « ce drame survenu en plein cœur de la capitale n'est, pas une exception. Il s'inscrit dans une longue série de négligences criminelles de la part d'Enerca, une entreprise censée fournir de l'électricité, mais qui sème la mort à chaque coin de rue ». Le journal en veut pour preuve cet accident survenu le 23 mai dernier, « lorsqu'un jeune vendeur d'œufs a été électrocuté en plein centre-ville de Bangui, foudroyé par une fuite de courant dans une flaque d'eau. » Catastrophe prévisible Corbeau News Centrafrique s'en prend aussi au ministre de l'Éducation nationale, qui a publié « un communiqué qui tente de calmer les esprits, mais ne fait qu'attiser la colère », estime le journal, « car le communiqué du ministère parle de « quelques cas de pertes en vies humaines ». « Comme s'il s'agissait, estime le journal, d'une statistique banale… C'est une insulte aux familles endeuillées ». « Des élèves ont perdu la vie, piétinés, électrocutés, dans la panique causée par l'explosion d'un transformateur, installé depuis des années sans maintenant adéquate, une bombe à retardement qu'ENERCA a laissé en place, en toute connaissance de cause », accuse encore Corbeau News Centrafrique. Intégrité territoriale À lire également dans la presse africaine, les commentaires sur l'accord de paix qui doit être signé ce vendredi à Washington, entre la RDC et le Rwanda. « RDC – Rwanda : un accord de paix pour conserver l'intégrité territoriale congolaise », titre l'Agence Congolaise de Presse, qui cite Osée Yandi, présenté comme un « analyste des questions politiques extérieures », selon lequel, « cet accord doit également permettre à la RDC, de se reconstituer en tant que force pour pouvoir dissuader tout ennemi qui adviendrait sur son terrain ». Jeune Afrique de son côté, se demande : « Quel est l'intérêt des Américains ? » alors que « la nouvelle administration américaine se montre plutôt indifférente, voire hostile à l'égard du continent africain. ». Ce qui semble le plus évident, aux yeux de Jeune Afrique, c'est que « l'activité minière » intéresse au plus haut point l'administration américaine. « En sécurisant leur approvisionnement en minerais critiques, poursuit Jeune Afrique, les États-Unis concurrenceraient leur rival chinois, déjà bien implanté en RDC. » De manière plus anecdotique, il faut noter aussi que « Donald Trump est en quête d'une victoire diplomatique » qui, nous dit le site panafricain, « consacrerait son statut de faiseur de paix ». Prix Nobel Un statut que Félix Tshisekedi serait prêt à lui accorder ! Dans une interview exclusive à la journaliste américaine Hariana Veras Victoria, le président congolais, se déclare ainsi « prêt à voter pour Donald Trump au prix Nobel de la Paix, si ce dernier parvient à en finir avec la guerre injustement imposée à son pays par le Rwanda ». C'est ce que rapportent Objectif-Info.cd et le Journal de Kinshasa, selon lequel Tshisekedi ne « cache pas son admiration pour le président américain ».
C'est ce vendredi 27 juin que les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda doivent signer un accord de paix à Washington, en présence de leur homologue américain, Marco Rubio. Jusqu'à ce jour, à la demande des États-Unis, les termes de l'accord sont restés secrets. Mais le chercheur américain Jason Stearns a réussi à en connaître les grandes lignes. Jason Stearns est le co-fondateur de l'institut congolais de recherches Ebuteli. Il enseigne aussi à l'université Simon Fraser, au Canada. En ligne des États-Unis, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI: Jason Stearns, quelles sont les grandes lignes de l'accord qui doit être signé ce vendredi ? Jason Stearns: On ne connaît pas le contenu exactement. Mais ce que nous pensons, c'est que ce sera un accord comme beaucoup d'autres accords dans les deux décennies passées entre le Rwanda et la RDC. Il sera basé sur le principe que le Rwanda se retire et que le Congo mène des opérations contre les FDLR, ce groupe de rebelles rwandais. Donc c'est le point, je pense, le plus important de l'accord. Parmi les points les plus controversés pendant les négociations, je pense, il y a eu le fait que cela soit mené simultanément, c'est à dire que le Rwanda retire ses troupes et que, d'une façon simultanée, la RDC commence les opérations contre les FDLR. Le problème avec cela, c'est que, comme c'est simultané, les deux côtés peuvent dire que l'autre n'a pas tenu ses promesses et que le Rwanda puisse dire que l'armée congolaise n'a pas assez fait contre les FDLR. Cela est d'autant plus vrai que les FDLR se trouvent, une grande partie au moins des FDLR, se trouvent sur le territoire contrôlé par le M23 et l'armée rwandaise actuellement. Donc c'est parmi les grands défis je pense, et il y a des autres aspects de l'accord aussi, le fait que le Rwanda devrait pousser le M23 à se retirer des grandes villes, dont Goma et Bukavu surtout, et le fait que le Congo devrait permettre aux M23 de se convertir en parti politique et de participer à la démocratie congolaise et, en même temps, le fait de laisser les combattants du M23 soit rejoindre un processus de démobilisation ou, au cas par cas, rejoindre l'armée nationale. Et à court terme, est-ce qu'il y a un mécanisme qui va s'assurer que l'armée rwandaise et les rebelles FDLR vont bien quitter le terrain du Nord et du Sud-Kivu ? Il y a un mécanisme conjoint de vérification qui sera mis en place par les deux pays avec une participation des États-Unis. Il faut dire que le calendrier pour la mise en œuvre de cet accord est ambitieux. Ça va se traiter dans les prochains trois mois. Et donc, pendant ces trois mois, il y aura une participation des États-Unis. Et je pense aussi que les pays de la sous-région pourraient justement veiller à ce que les deux côtés sont en train de mettre en œuvre les accords. Et si les États-Unis rentrent dans ce mécanisme conjoint, est-ce à dire que les satellites d'observation américains vont aider à vérifier tout ça ? Je pense, car c'est depuis 2023 que les États-Unis se sont vraiment engagés et je pense que ça va continuer pour la collecte des informations. Qu'est-ce qui garantit que l'armée rwandaise et les FDLR vont se retirer du champ de bataille ? Il n'y a pas de garantie comme tel. Donc je pense qu'il faut se poser la question : Qu'est-ce qui motive le Rwanda et la RDC à signer cet accord aujourd'hui ? Donc je pense qu'il y a des bâtons et des carottes. Les carottes sont surtout d'ordre économique. Donc, les Etats-Unis ont promis toute une série d'investissements dans la région. Côté minerai, il y a des compagnies privées américaines qui seraient prêtes à investir dans les mines à l'est de la RDC. Mais le traitement et l'exportation des minerais se feraient à partir du Rwanda. Donc comme ça, les deux côtés seraient encouragés d'investir dans la paix et pas dans l'instabilité. Alors l'un des problèmes, Jason Stearns, c'est que les rebelles du M23 ne sont pas conviés à la signature de l'accord de ce vendredi à Washington. Est-ce que ce n'est pas préoccupant ? C'est préoccupant dans le sens que le Rwanda pourra toujours dire que, voilà, ils ont tenu leur côté de l'accord. Si les M23 ne mettent pas l'accord en œuvre, ce n'est pas leur problème, comme ils ne contrôlent pas les M23. Or, nous savons que le Rwanda a une forte implication dans la gestion du M23, si on peut le dire ainsi. Mais le Rwanda pourrait toujours nier cela. Alors en effet, le gouvernement congolais espère que, si l'armée rwandaise se retire du terrain, le M23 va s'effondrer. Mais est-ce que c'est si simple que cela ? Ce n'est pas si simple dans le sens que, dans les mois passés, le M23, surtout depuis la prise de Goma, a mené des opérations très sérieuses pour recruter des milliers de nouvelles recrues, pour amener toute l'élite locale dans des camps de formation, pour mettre en place une administration parallèle sur le terrain avec des services de taxation, des services d'administration pour peser sur les chefs coutumiers, afin qu'ils se réorientent vers le M23. Donc il sera difficile de démanteler tout cela. Et donc je pense qu'il est important, pas seulement que l'accord soit signé, mais que, dans la mise en œuvre de cet accord, il y ait un suivi, pas seulement des Etats-Unis, mais de tous les autres acteurs impliqués de la sous-région et des Nations Unies et de l'Union africaine pour veiller à ce que le M23 aussi rejoigne le processus de paix. Avec Joseph Kabila et Corneille Nangaa ? Leur sort n'a pas été évoqué par cet accord, donc c'est parmi les grandes inconnues. À lire aussiVers un accord de paix RDC-Rwanda le 27 juin: «Nous espérons que, cette fois-ci, ce soit la bonne»
Moçambique celebrou 50 anos de independência, destacando a luta contra o colonialismo. O Presidente moçambicano, Daniel Chapo, saudou o homólogo português como “irmão”. Oscar Monteiro, da Frelimo, falou do impacto regional da independência e o investigador João Feijó alertou para a centralização do poder. Em Luanda, decorreu esta semana a 17.ª cimeira África–EUA. Na Guiné-Bissau, iniciou-se uma greve geral. Moçambique celebrou esta quarta-feira os 50 anos de independência com foco na vitória contra o colonialismo, reforçando a amizade com Portugal. O Presidente Daniel Chapo agradeceu a presença de Marcelo Rebelo de Sousa, chamando-o de “irmão”, numa cerimónia simbólica no agora renomeado Estádio da Independência. Oscar Monteiro, da Frelimo, destacou o impacto da independência na África Austral, embora reconheça o persistente regionalismo. Já o investigador João Feijó alertou para uma nova centralização do poder no país. Em paralelo, decorreu em Luanda a 17.ª cimeira África–Estados Unidos, marcada pelo regresso de Donald Trump à Casa Branca e o debate sobre o futuro das relações comerciais entre os blocos. Na Guiné-Bissau, a Frente Social iniciou uma greve geral de dez dias nos sectores da saúde e educação, exigindo o cumprimento de acordos salariais desde 2007. O sindicato denuncia repressão e promete endurecer o protesto se não houver diálogo. Por fim, Ruanda e a RDC assinaram em Washington um acordo de paz histórico, com mediação dos EUA e Catar, visando encerrar décadas de conflito no leste congolês, agravado pelos rebeldes M23.
Dans cette zone montagneuse et enclavée, sur les rives du Lac Albert qui fait frontière entre la RDC et l'Ouganda, un seul hôpital soutenu par l'ONG Médecins sans frontières, à Angumu, prend en charge les patients qui souffrent de troubles mentaux. Dans cette région, les besoins sont pourtant colossaux. La région, où aucun groupe armé n'a jamais attaqué grâce à la rivière Kakoye que les habitants disent magique, accueille des dizaines de milliers de déplacés. De notre envoyée spéciale de retour de Angumu, « Moi, je suis Emmanuel Umerambe Watum, je suis superviseur des activités santé mentale. » Ce psychologue clinicien de formation nous fait faire le tour du service de psychiatrie : « Cette salle, c'est pour observer les malades. Il y a un malade que nous avons récupéré pour l'amener l'hôpital, car il était enchaîné. Ça fait aujourd'hui trois semaines qu'il est chez nous et nous avons pu le déchaîner. » Si la famille de ce malade l'a enchaîné pendant 16 ans, c'est parce qu'aucun centre spécialisé n'existait dans la région avant 2022, date de l'ouverture de ce service. Roseline amène son frère pour la troisième fois. « Tout a commencé par des troubles de la parole. Mon frère a commencé à dire "il y a des gens qui me poursuivent". Après, il a voulu tuer sa fille aînée, il a voulu l'égorger. Les gens qui étaient là ont réussi à sauver cet enfant. Et après, il s'en est pris à une chèvre et il l'a découpée en morceaux avant de la jeter dans la brousse. » Tous les cas ne sont pas aussi sévères. Certains souffrent de dépressions ou de troubles chroniques, liés notamment à des traumatismes. L'hôpital se situe à proximité de zones en conflit et la région accueille de nombreux déplacés, rappelle-le docteur Françoise Bema, directrice de l'hôpital : « Nous avons suivi des formations dans ce domaine, et nous avons des capacités. Il n'y a pas moins de 200 malades actuellement et c'est MSF qui nous aide pour les médicaments. Et après le départ de MSF, comment se fera l'approvisionnement des médicaments ? Parce qu'il y a encore la guerre et la population n'est pas encore en mesure de se prendre en charge. Alors leur demander d'acheter les médicaments, ce sera difficile. On craint que beaucoup de patients arrêtent leur traitement. » Selon le ministère de la Santé, au moins 20 millions de Congolais souffraient en 2023 de problèmes de santé mentale. À lire aussiEn Ituri, les fantômes du passé resurgissent
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'accord de paix entre le gouvernement centrafricain et deux groupes armés, les frappes américaines en Iran et les cyberattaques contre des institutions iraniennes. Côte d'Ivoire : ruée vers l'or dans le nord-est Avec une capacité de production évaluée à 100 tonnes d'or, la mine découverte à Doropo, à la frontière avec le Burkina Faso est qualifiée de classe mondiale. Pourquoi ce gisement suscite-t-il autant d'intérêt ? Quelles sont les retombées attendues ? Avec Benoît Almeras, correspondant de RFI à Abidjan. Centrafrique : quelles avancées après l'accord de paix signé avec des groupes armés ? Deux mois après le cessez-le-feu conclu entre le gouvernement centrafricain et les groupes armés 3R et UPC, l'accord commence à être mis en œuvre. Quelle est la différence entre ce nouvel accord et celui conclu en 2019 ? Pourquoi la question du désarmement n'est-elle pas à l'ordre du jour ? Avec François Mazet, journaliste au service Afrique de RFI. Iran : les frappes américaines sont-elles anticonstitutionnelles? Donald Trump a ordonné le bombardement des principaux sites nucléaires iraniens, dans la nuit de samedi à dimanche, sans prévenir le Congrès. Une décision dénoncée par les Démocrates qui l'accusent d'avoir enfreint la Constitution. Que dit la loi fondamentale ? Le vote du Congrès est-il obligatoire avant toute intervention militaire ? Avec Ludivine Gilli, directrice de l'Observatoire de l'Amérique du Nord de la Fondation Jean Jaurès. Guerre Israël-Iran : cyberattaques contre le régime La semaine dernière, alors qu'Israël menait des frappes contre l'Iran, la banque Sepah et la plus importante plateforme d'échange de cryptomonnaies du pays, Nobitex, ont été la cible de hackers. Ils se font appeler « Gonjeshke Darange », les « moineaux prédateurs » en français. Qui se cache derrière ce groupe ? Quelles sont ses revendications ? Avec Maxime Arquillière, analyste en cybermenace pour la société française de cybersécurité Sekoia.io.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les conséquences des essais nucléaires de la France en Polynésie et la guerre Israël-Iran. RDC-Rwanda : signature d'un accord préliminaire de paix Après plusieurs jours de discussions à Washington, experts congolais et rwandais ont paraphé un document préparatoire pour un accord de paix dans l'est de la RDC. Quel est le contenu de ce document ? Quelle est la suite pour que cet accord puisse entrer en vigueur ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Essais nucléaires : la France sommée de demander pardon à la Polynésie Près de trente ans après la fin des essais nucléaires français en Polynésie, une commission d'enquête parlementaire recommande à l'État de présenter des excuses officielles à la population locale. Quelles sont aujourd'hui les conséquences de ces essais nucléaires ? Que pourrait impliquer cette demande de pardon ? Avec Baptiste Coulon, journaliste au service France de RFI. Guerre Israël-Iran : Ali Khamenei met en garde Donald Trump En réponse aux menaces de Donald Trump, l'ayatollah Ali Khamenei a menacé les États-Unis de « dommages irréparables » en cas d'intervention militaire dans le conflit. Que signifie cette déclaration ? l'Iran en a-t-il les moyens ? Guerre Israël-Iran : vers une médiation de la Russie ? Vladimir Poutine a proposé de jouer un rôle de médiateur dans le conflit qui oppose Israël à l'Iran. Si dans un premier temps Donald Trump était favorable à cette idée, il semble maintenant s'y opposer. Comment expliquer cette volte-face ? Avec Général Dominique Trinquand, spécialiste des relations internationales, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Aujourd'hui, elle revient sur les sujets du brevet en Guinée, dont un qui a beaucoup fait parler de lui sur les réseaux sociaux...
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Un accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda est-il vraiment possible le 27 juin prochain ? « Oui, répond le ministre de la Communication du Congo-Brazzaville, car, cette fois-ci, il y a l'intervention d'une grande puissance, à savoir les États-Unis ». Thierry Moungalla, qui est à la fois ministre de la Communication et des Médias et porte-parole du gouvernement du Congo-Brazzaville, s'exprime aussi sur la présidentielle prévue dans son pays au mois de mars 2026. Le président Denis Sassou-Nguesso sera-t-il candidat à sa réélection ? De passage à Paris, Thierry Mougalla répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Ce mercredi 18 juin, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda se sont engagés à signer un accord de paix, le 27 juin prochain, lors d'une réunion ministérielle prévue à Washington, quelle est votre réaction ? Thierry Moungalla : Nous nous réjouissons de cette avancée qui nous paraît une avancée majeure. Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est prôné un arrêt des hostilités, un désarmement des forces qui sont considérées comme rebelles et la possibilité d'aller vers la conclusion d'un accord de paix. Donc, nous, les pays voisins, nous nous réjouissons de cet accord et nous espérons que les différentes étapes qui semblent attendues soient franchies sans encombres. Et après 29 ans de guerre dans les Grands Lacs, vous croyez à une paix définitive ? Nous espérons que cette fois-ci, avec l'intervention d'une grande puissance comme les États-Unis, que cette fois-ci soit la bonne. Depuis deux mois, ce sont en effet les États-Unis et le Qatar qui font la médiation entre la RDC et le Rwanda. Est-ce que l'Afrique n'est pas marginalisée dans cette affaire ? Non. Je considère qu'objectivement, quand une maison brûle, tous ceux qui amènent des seaux d'eau pour éteindre l'incendie sont les bienvenus. Depuis un an, la location de 12 000 hectares de terre congolaise à une société rwandaise suscite beaucoup d'émotion à Brazzaville, mais aussi à Kinshasa, où beaucoup y voient le risque que l'armée rwandaise en profite pour ouvrir un deuxième front contre la RDC. Est-ce que c'est la raison pour laquelle vous venez d'annuler ce contrat foncier avec le Rwanda ? Non. Il faut que je précise en deux mots la situation. Il y a d'abord des accords d'État à État qui sont des accords de coopération bilatérale classiques. Ce sont des accords dans des matières essentiellement économiques. Ces accords ne sont pas remis en cause et ils n'ont aucune raison de l'être. Il y a, à côté de cela, des contrats ponctuels qui ont été conclus pour la relance de la production agricole dans des zones très riches. Ces accords ont été conclus avec des sociétés rwandaises. Et malheureusement, on a constaté leur caducité parce que les entreprises n'ont pas accompli les diligences qui étaient attendues d'elles. Et donc, naturellement, la condition de caducité a été mise en œuvre depuis le 8 décembre 2024. Et donc, comme vous le voyez, rien à voir avec le conflit que nous évoquions tout à l'heure. Il n'y avait là, il n'y a là absolument aucune connotation militaire. Et puis, d'ailleurs, comment voudriez-vous qu'il y ait des connotations militaires à ce type d'accord, alors que notre pays est situé à près de 1 500 kilomètres du théâtre des opérations concernées, c'est-à-dire l'est de la RDC et les confins du Rwanda ? En tout cas, les autorités de Kinshasa étaient inquiètes et elles vous l'avaient fait savoir. Nous échangeons régulièrement avec les autorités de Kinshasa. Je peux même vous dire que récemment, le ministre de l'Intérieur du Congo a eu l'honneur de rencontrer le président [de la RDC] Félix Tshisekedi. Et je suis certain que nous apportons au quotidien toutes les assurances de notre volonté de faire que ça se passe bien. La présidentielle au Congo, c'est l'année prochaine. Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a le droit de se représenter, mais il est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Est-ce que vous pensez qu'il pourrait envisager de laisser la place aux jeunes ? Bon, moi, je poserai la question plutôt dans l'autre sens. Aujourd'hui, nous sommes dans une grande stabilité. Nous avons un président de la République expérimenté. Je pense, je suis convaincu que le président de la République est celui qui va favoriser cette transition générationnelle dans la paix, dans la stabilité et dans la cohérence. Parce que quand on se précipite vers ce qui ressemble à un changement, on s'aperçoit bien vite que les mains inexpertes, à qui on confierait trop vite les choses, pourraient conduire le pays à l'impasse. Je souhaite que le président de la République soit candidat, mais ce n'est pas à l'ordre du jour au moment où nous nous exprimons, puisque nous sommes à neuf mois de l'élection présidentielle. Et le président a un mandat à remplir entre-temps. Mais cette transition générationnelle dont vous parlez, elle pourrait avoir lieu dès l'année prochaine ou non ? Non, cette transition générationnelle, c'est lui qui est le transmetteur, qui porte cette transition générationnelle. Je dis qu'il va assurer cette transition en allant vers la capacité de rajeunir les équipes, d'y inclure le maximum de jeunes. Voilà neuf ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa sont derrière les barreaux. La justice les a condamnés à 20 ans de prison, mais beaucoup les considèrent comme des prisonniers politiques. Est-ce qu'une grâce présidentielle pourrait avoir lieu avant l'année prochaine, avant la présidentielle ? Il me semble que, dans notre législation, ce sont des éléments qui souvent doivent faire l'objet d'initiatives de la part des condamnés. Donc, je n'ai pas d'opinion sur ce sujet. Je pense que le président de la République est le seul maître de la possibilité de gracier.
Du rire, de la mauvaise foi, de la triche et des chroniqueurs toujours perdants, c'est la recette des blind tests de Couleurs tropicales. Du lundi 16 au jeudi 19 juin 2025, Couleurs tropicales vous propose d'écouter tous les jeux inédits des invités passés par nos studios au cours des dernières saisons. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Sam Fan Thomas - Neng Makassi Santrinos Raphaël feat Pakii Chenzu - Minuit Marioo - Tété Théodora - Kongolese sous BBL Barnaba feat Diamond Platnumz - Salama Alpha Blondy - N'importe quoi Niger and Marvin - Follow da leader Retrouvez notre playlist sur Deezer.
En RD Congo, se rapproche-t-on de la signature d'un accord de paix entre la RDC et le Rwanda ? Les experts congolais et rwandais, réunis à Washington, ont paraphé un texte provisoire sur un accord de paix, sous l'égide des États-Unis. Il prévoit notamment la fin des hostilités dans l'est de la RDC.