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Afropop Electrofunk congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse). Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours. Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.
Afropop Electrofunk congolais et jazz mandingue. Nos premiers invités Ali Boulo Santo Cissoko (Sénégal) & Volker Goetze (Allemagne) présentent l'album Sargal. Une musique qui coule comme une eau claire, suggère le calme et une vertigineuse sensation d'apaisement. Le chanteur et musicien sénégalais Ali Boulo Santo Cissoko et le trompettiste et joueur de bugle allemand Volker Goetze forment un duo d'une renversante éloquence poétique. Le premier, héritier d'une célèbre lignée de djèli (griots mandingues) joueur de kora, et le second, musicien, producteur et réalisateur, ont en commun le même élan pour des tissages musicaux naviguant entre plusieurs univers : jazz, musique mandingue, flamenco… sans jamais s'égarer dans une fusion hasardeuse et plate. Ils ont de plus invité ici un ami de bonne compagnie en la personne du célèbre percussionniste Mino Cinelu, qui intervient sur trois des douze compositions de ce bel album intitulé Sargal. Un mot wolof exprimant une idée de remerciement et de gratitude que l'on pourrait tout à fait leur adresser en retour, tant leur musique fait du bien. (Patrick Labesse). Titres interprétés au grand studio - Sargal Live RFI - Bétiyata feat. Mino Cinelu, extrait de l'album - Rokhaya Live RFI. Line Up : Volker Goetze (trompette), Ali Boulo Santo Cissoko (kora et chant). Son : Mathias Taylor et Jérémie Besset. ► Album Sargal (Motéma/PIAS/Integral 2025). Site Volker Goetze - YouTube Ali Boulo Santo Cissoko - Facebook du duo. Actu concert 29/10/25 Paris Église Bon Secours. Puis nous recevons le groupe congolais Kin'Gongolo Kiniata pour l'album Kiniata. Formé dans l'effervescence des rues de Kinshasa, Kin'Gongolo Kiniata redéfinit les contours de la musique congolaise, tout en honorant ses racines culturelles profondes. L'album Kiniata est une célébration de cette énergie brute, un hommage à la vie urbaine et aux traditions congolaises, marquées par l'usage du Lingala dans des textes qui racontent les luttes, les espoirs et les triomphes de la vie quotidienne. Leurs rythmes effrénés et leurs mélodies envoûtantes rappellent l'esprit de l'article 15 («Débrouillez-vous») dans son essence transformatrice et rebelle. Mais ici, c'est l'âme de Kinshasa qui résonne à travers chaque note, chaque percussion recyclée, chaque riff électrique. Titres interprétés au grand studio : - Toye Mabe Live RFI - Kin'gongolo, extrait de l'album - Elengi Ya Ko Vivre Live RFI. Line Up : Leebruno (chant, percussions metal), Mille Baguettes (chant, batterie), Ducap (chant percus plastique), Djino (basse) et Bébé Mingé (chœurs, harpe, guitare). En entrevue : Djino & Leebruno. Son : Mathias Taylor, Benoît Letirant. ► Album Kiniata (Hélico 2025). Kin'Gongolo Kiniata - Instagram. Actu Concerts : Primeurs de Massy 31/10 + Péniche Metaxu (Pantin) 29/11/2025.
Nous partons à la rencontre de Majagira Bulangalire, pasteur pentecôtiste de la République Démocratique du Congo, qui a passé une quarantaine d'années en France, en tissant des liens entre les communautés et les églises d'expression africaine dont il a créé la fédération en 1990. Il se définit lui-même comme un «Africain malgré tout et par-dessus tout». Intellectuel engagé sur le terrain, il a aussi contribué à établir des ponts entre la RDC et la France et à poser la question de la réappropriation africaine du christianisme, dans une lecture postcoloniale. En RDC, il est très engagé auprès des églises locales et dans l'éducation, où il a fondé l'Université évangélique à Bukavu et où il dirige l'Institut Supérieur Pédagogique. Nous l'avons rencontré à Paris alors qu'il repartait en RDC à Kiliba où se trouve l'église dont il est le pasteur, dans le Sud-Kivu, malgré le conflit armé dans l'est du pays qui frappe durement les populations de la région, alors qu'il a lui-même été victime d'un enlèvement avec sa femme en avril 2024. Invité : Le pasteur Espoir Majagira Bulangalire, professeur universitaire, directeur de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en République Démocratique du Congo, député honoraire du Sud-Kivu, ancien recteur et fondateur de l'Université Évangélique en Afrique, co-fondateur de la CEAF – Communauté des Églises d'expressions Africaines francophones -, pasteur de l'Église pentecôtiste de Kiliba (Sud-Kivu), auteur de plusieurs ouvrages dont les essais «Ai-je une place auprès de Toi ? Le cri désespéré d'un nègre converti» (2024) et «Du quotidien à l'extra-ordinaire, l'histoire mouvementée d'une vie protégée» (autobiographie) – Espoir Éditions.
Nous partons à la rencontre de Majagira Bulangalire, pasteur pentecôtiste de la République Démocratique du Congo, qui a passé une quarantaine d'années en France, en tissant des liens entre les communautés et les églises d'expression africaine dont il a créé la fédération en 1990. Il se définit lui-même comme un «Africain malgré tout et par-dessus tout». Intellectuel engagé sur le terrain, il a aussi contribué à établir des ponts entre la RDC et la France et à poser la question de la réappropriation africaine du christianisme, dans une lecture postcoloniale. En RDC, il est très engagé auprès des églises locales et dans l'éducation, où il a fondé l'Université évangélique à Bukavu et où il dirige l'Institut Supérieur Pédagogique. Nous l'avons rencontré à Paris alors qu'il repartait en RDC à Kiliba où se trouve l'église dont il est le pasteur, dans le Sud-Kivu, malgré le conflit armé dans l'est du pays qui frappe durement les populations de la région, alors qu'il a lui-même été victime d'un enlèvement avec sa femme en avril 2024. Invité : Le pasteur Espoir Majagira Bulangalire, professeur universitaire, directeur de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en République Démocratique du Congo, député honoraire du Sud-Kivu, ancien recteur et fondateur de l'Université Évangélique en Afrique, co-fondateur de la CEAF – Communauté des Églises d'expressions Africaines francophones -, pasteur de l'Église pentecôtiste de Kiliba (Sud-Kivu), auteur de plusieurs ouvrages dont les essais «Ai-je une place auprès de Toi ? Le cri désespéré d'un nègre converti» (2024) et «Du quotidien à l'extra-ordinaire, l'histoire mouvementée d'une vie protégée» (autobiographie) – Espoir Éditions.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Au menu de l'actualité :En Haïti, l'ONU veut rétablir sa présence complète à Port-au-Prince avant la fin de l'annéeA Gaza, le silence des armes redonne un souffle d'espoir à la populationDans l'est de la RDC, les femmes sont confrontées au fléau des violences sexuelles Présentation : Jérôme Bernard
«Ne plus intégrer d'anciens rebelles dans l'armée et la police». En RDC, cette proposition de loi vise notamment à lutter contre l'impunité. Que pensez-vous de cette pratique souvent utilisée pour mettre fin aux conflits ? Le texte sera-t-il soutenu par une majorité de députés ? Nous lançons le débat.
Il y a tout juste une semaine, le 16 octobre, la République démocratique du Congo levait l'interdiction d'exporter du cobalt issu de ses mines. Une interdiction désormais remplacée par un système de quotas, lequel a d'ores et déjà un effet sur les marchés. Tout a commencé en février 2025, lorsque Kinshasa a suspendu les exportations de cobalt. Pour le marché mondial, c'était un coup de tonnerre, car la RDC représente les trois quarts de la production mondiale de ce métal, utilisé dans l'aéronautique, mais surtout dans les batteries. Cette interdiction a été levée il y a une semaine, le 16 octobre, mais remplacée par un système de quotas. Un peu plus de 18 000 tonnes exportées cette année, 96 000 par an pour 2026 et 2027 ; c'est moitié moins qu'en 2024. « On est à la limite du tolérable » Avec cette mesure, Kinshasa entendait, entre autres, faire remonter les prix. Pour le moment, c'est chose faite : en début d'année, le cobalt était tombé à 21 000 dollars la tonne, au plus bas depuis dix ans. Le prix a depuis doublé à près de 44 000 dollars la tonne. Et cela pourrait aller plus loin. « Je m'attends à ce que les prix atteignent un pic à la fin de l'année, ou au début de l'année prochaine », estime Thomas Matthews, analyste chez CRU. Pour lui, cette politique des quotas va « soutenir les prix au moins jusqu'en 2027 ». Ces quotas sont donc en train de réorganiser le marché. Mais pas forcément à l'avantage de Kinshasa. « On est à la limite du tolérable », a déclaré il y a quelques jours le directeur commercial de CMOC, géant chinois de l'extraction minière, qui prévient : les entreprises risquent d'être forcées de trouver des alternatives au cobalt si les prix ne retombent pas. Risque de contrebande La Chine, premier client du cobalt congolais, émet donc un avertissement. Mais un avertissement à relativiser pour Raphaël Danino-Perraud, chercheur associé à l'IFRI : « Il y a quatre ans, les prix étaient plus hauts, et ils ne disaient pas que c'était inacceptable. » Cela fait plusieurs années que ce métal est peu à peu remplacé dans les batteries. Pour Thomas Matthews, il est « probable » que les mesures prises par la RDC ne parviennent pas à ralentir ce phénomène. Autre risque : celui de la contrebande. Des prix élevés et une politique stricte de quotas pourraient favoriser le commerce informel. « Ça n'est pas impossible », estime Raphaël Danino-Perraud. Alors, comment l'éviter ? Pour lui, favoriser la transformation locale « encouragera la formalisation de l'activité informelle ». Côté congolais, l'Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales et stratégiques du pays (ARECOMS) a mis en garde. Elle se réserve le droit d'exclure du système de quotas « toute entreprise ne respectant pas les lois et règlements en vigueur ». À lire aussiRDC: les exportations de cobalt reprennent après cinq mois d'interruption
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Werrason, Misié Sadik et, en exclusivité, Valérie Tribord. Dans la séquence gold, honneur et respect à Wyclef Jean et D'Angelo, figure emblématique de la Neo-soul décédée le 14 octobre 2025. Et entretien avec Priscillia, chanteuse guadeloupéenne de zouk, de retour avec un nouvel album Twenty pour ses 20 ans de carrière. Priscillia sera en concert le 31 octobre à la Cigale, à Paris. Dans la séquence génération consciente, Madeleine Yougye, organisatrice du Black History Month à Luxembourg donne le programme des festivités qui se tiennent tout le mois d'octobre. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Werrason - La vie est compliquée Misié Sadik - Konsèw Valérie Tribord - La route est longue Priscillia feat Blicassty - Doudou Priscillia - Le bon choix Priscillia - Laisse-moi parler Priscillia - Viser plus haut Wyclef feat Jacob Desvarieux - Carnival D'Angelo - Brown sugar Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la rencontre entre les présidents russe et syrien et la création d'une nouvelle plateforme d'opposition menée par Joseph Kabila. Gaza : la Turquie sur le terrain pour retrouver les corps des otages israéliens Alors que la bande de Gaza est en ruines, la Turquie s'est engagée à participer aux recherches des dépouilles des otages israéliens ensevelies sous les décombres. Pourquoi Ankara a-t-elle décidé de s'impliquer dans ces recherches ? Comment les autorités turques comptent-elles s'organiser sur le terrain ? Avec Anne Andlauer, correspondante de RFI à Ankara. Poutine/Al-Chaara : première rencontre depuis la chute de Bachar el-Assad Pour la première fois depuis la chute du régime de Bachar el-Assad, en décembre 2024, le président syrien par intérim, Ahmad al-Shara et Vladimir Poutine se sont rencontrés à Moscou. La Russie peut-elle accepter de coopérer avec les nouvelles autorités syriennes, tout en continuant à «protéger» l'ancien dirigeant syrien exilé à Moscou ? Avec Anissa El Jabri, correspondante permanente de RFI à Moscou. RDC : Joseph Kabila préside une nouvelle plateforme de l'opposition Deux semaines après avoir été condamné par contumace à la peine de mort, l'ancien président a réuni à Nairobi plusieurs personnalités de l'opposition. Les participants ont annoncé la création d'une nouvelle plateforme baptisée «Sauvons la RDC». Cette coalition peut-elle permettre à Joseph Kabila de se positionner pour la présidentielle de 2028 malgré sa condamnation ? L'absence de plusieurs grandes figures de l'opposition pourraient-elles fragiliser cette plateforme ? Avec Trésor Kibangula, analyste politique à Ebuteli, Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.
Au menu de l'actualité :Les opérations de paix face à des coupes budgétaires drastiquesRépublique centrafricaine : lutter contre les discours de haineRDC : l'épidémie d'Ebola dans le Kasaï est bientôt finie Présentation : Jérôme Bernard
Programmation consacrée aux nouveautés musicales avec Werrason, Misié Sadik et, en exclusivité, Valérie Tribord. Dans la séquence gold, honneur et respect à Wyclef Jean et D'Angelo, figure emblématique de la Neo-soul décédée le 14 octobre 2025. Et entretien avec Priscillia, chanteuse guadeloupéenne de zouk, de retour avec un nouvel album Twenty pour ses 20 ans de carrière. Priscillia sera en concert le 31 octobre à la Cigale, à Paris. Dans la séquence génération consciente, Madeleine Yougye, organisatrice du Black History Month à Luxembourg donne le programme des festivités qui se tiennent tout le mois d'octobre. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Werrason - La vie est compliquée Misié Sadik - Konsèw Valérie Tribord - La route est longue Priscillia feat Blicassty - Doudou Priscillia - Le bon choix Priscillia - Laisse-moi parler Priscillia - Viser plus haut Wyclef feat Jacob Desvarieux - Carnival D'Angelo - Brown sugar Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Les Têtes d'affiche de Denise Epoté de TV5MONDE, comme chaque dimanche sur RFI, avec Nicolas Brousse. Sur la première marche du podium cette semaine, un ingénieur en génie civil originaire du Cameroun. Après des études en Algérie, Brice Mba a rejoint HEC, avec un échange académique à la Singapore Management University. En 2023, il a cofondé Reasy, une plateforme intégrée de financement et de facilitation de commerce afin de rendre le commerce international rapide et facile pour les petits et les moyens importateurs africains. La seconde tête d'affiche est originaire de la République démocratique du Congo. Diplômé en ingénierie minière de l'université Copperstone de Zambie, Christian Mwamb Rubemb a conçu Makala Vert, une solution durable visant à produire une énergie propre à base de déchets biodégradables, une alternative au charbon de bois.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur un mécanisme de vérification de cessez-le-feu signé entre Kinshasa et l'AFC/M23 et le Portugal en situation d'excédent budgétaire. Guerre en Ukraine : et si les missiles Tomahawk changeaient la donne ? Si Vladimir Poutine ne met pas fin à la guerre, Donald Trump menace de livrer à Kiev des missiles américains «Tomahawk». Quelle est la spécificité de cette arme ? Alors que la Russie intensifie ses attaques contre les infrastructures énergétiques ukrainiennes à l'approche de l'hiver, ces missiles pourraient-ils changer le cours de la guerre ? Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI. RDC : un nouveau pas vers la paix entre Kinshasa et l'AFC/M23 ? Alors que l'est de la RDC reste en proie à des tensions persistantes, Kinshasa et le groupe armé AFC/M23 soutenu par le Rwanda se sont entendus sur un mécanisme conjoint de vérification du cessez-le-feu. En quoi consiste ce dispositif ? A-t-il des chances d'aboutir à un accord de paix durable ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Portugal : le pays peut-il devenir un modèle économique européen ? C'est une performance inédite depuis près d'un demi-siècle : pour la deuxième année consécutive, le Portugal perçoit plus de recettes qu'il ne dépense. Comment ce pays, considéré il y a 15 ans comme l'un des mauvais élèves de l'Europe, a-t-il réussi cet exploit ? Les autres États membres de l'UE peuvent-ils s'en inspirer ? Avec Simon-Pierre Sengayrac, co-directeur de l'Observatoire de l'économie à la Fondation Jean-Jaurès. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, les nombreuses réactions des internautes maliens face à l'embargo sur le carburant dans le pays.
L'est de la République Démocratique du Congo est au cœur d'un conflit qui fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les forces congolaises, de l'autre, le M23 soutenu par le Rwanda voisin. De nombreux morts, des blessés et des populations appauvries, prises en étau dans une zone riche en matières premières, source de convoitises et de trafics. Alors que des négociations de paix sont en cours sous l'égide des États-Unis et du Qatar. Décryptage des enjeux économiques et géopolitiques d'un conflit qui paralyse toute une région.
L'est de la République Démocratique du Congo est au cœur d'un conflit qui fait rage depuis plusieurs années. D'un côté, les forces congolaises, de l'autre, le M23 soutenu par le Rwanda voisin. De nombreux morts, des blessés et des populations appauvries, prises en étau dans une zone riche en matières premières, source de convoitises et de trafics. Alors que des négociations de paix sont en cours sous l'égide des États-Unis et du Qatar. Décryptage des enjeux économiques et géopolitiques d'un conflit qui paralyse toute une région.
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dominique Urbino propose une spéciale sur le thème «la folie en musiques», qui revient notamment sur les carrières de Kanye West, Lil Nas X, Nina Simone ou encore Diams et Stromae. Dans la séquence des nouveautés, Jahman X-Press, King Serenity, Jyeuhair, Alborosie et Lycinaïs Jean. Et dans la séquence Génération Consciente, Olguine Dépard, présidente de l'association Prom'Vie. Le 25 octobre 2025 à Sarcelles, l'association invite à une soirée placée sous le thème «Un ruban qui nous unit tous» dans le cadre d'Octobre Rose, dédié à la lutte contre le concert. Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons : Jessy Matador - Décalé Gwada King Serenity feat Locko, Sergio Alejandro, Jango Jack - Pom pom pom Jahman X-Press feat Souleymane Faye, Soda Mama & Kine Lam - Arva Jyeuhair - Ah bon Alborosie - Trench Town legend Lycinaïs Jean - Attirée Nina Simone - Don't let me be misunderstood Stromae - L'enfer Diam's - Si c'était le dernier Rema x Selena Gomez - Calm down Louka Kanza - Plus vivant Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
Au sommaire de Radio Foot internationale à 16h10-21h10 T.U : - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord. ; - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation. ; - Mondial 2026 zone Asie. - Mondial 2026, en Afrique, 9 nations déjà qualifiées pour l'Amérique du Nord Algérie, Égypte, Maroc, Tunisie, Côte d'Ivoire, Ghana, Sénégal, Afrique du Sud, Cap-Vert. Une présence surprise, celle des Requins bleus. Sinon, l'Afrique envoie-t-elle au Mondial ses meilleures forces du moment ? 4 autres nations devront patienter. Un tournoi CAF réunira en novembre 2025 au Maroc : Cameroun, RDC, Gabon et Nigeria. Quelle nation en sortira pour disputer un ultime barrage intercontinental en mars ? - À l'heure d'un 1er bilan, Mohammed Amoura termine meilleur buteur de la phase éliminatoire. Le Fennec, qui a vu double contre l'Ouganda, a inscrit 10 buts en 10 matches. Il passe devant Salah et Bouanga. - Mondial 2026, en Europe, suspense et confirmation L'Italie peut souffler. La Nazionale a battu Israël, sécurisé sa place de barragiste et peut encore théoriquement finir devant de surprenants Norvégiens. Encore faut-il gagner ses 2 derniers matches, et marquer beaucoup à domicile face à Haaland et ses coéquipiers, pour espérer les dépasser et prendre un billet direct. - Angleterre, l'élève appliqué ! Sans faute pour le coach Tuchel qui «rêve d'Amérique». Son capitaine traverse une période faste, Harry Kane a marqué 21 fois en 13 matches, club et nation confondus. - Mondial 2026, zone Asie Accrochée par l'Irak, mais qualifiée l'Arabie saoudite obtient le précieux sésame, rejoint 7 qualifiés, se qualifie pour la 7è fois. La stabilité et la continuité sont-elles les clés du succès pour les nations émergentes ? Gianni Infantino, le boss de la FIFA, a félicité les 28 premières nations qui en découdront l'été prochain. Pour débattre avec Annie Gasnier : Salim Baungally, Patrick Juillard et Ludovic Duchesne. Technique/réalisation : Guillaume Buffet -- David Fintzel/Pierre Guérin.
C'est un des artistes les plus populaires du continent, et une référence majeure de la musique congolaise depuis plusieurs générations. Il a connu un immense succès avec plusieurs albums phares comme Solola Bien et Kibuisa Mpimpa. C'est également un ambassadeur mondial pour la paix auprès de La Croix Rouge. Après une absence de 14 ans, il a fait un retour triomphal en Europe en 2025, retrouvant un large public. Le «Roi de la Forêt» sera en concert à l'Adidas Arena le 18 octobre 2025. Playlist (dans l'ordre de l'émission) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons. Werrason - Solola Bien Pierre Moutouari - Missengue Werrason - Départ Unique Werrason - La vie est compliquée Werrason - Likambo Werrason - Pièce Rare ► Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
C'est un des artistes les plus populaires du continent, et une référence majeure de la musique congolaise depuis plusieurs générations. Il a connu un immense succès avec plusieurs albums phares comme Solola Bien et Kibuisa Mpimpa. C'est également un ambassadeur mondial pour la paix auprès de La Croix Rouge. Après une absence de 14 ans, il a fait un retour triomphal en Europe en 2025, retrouvant un large public. Le «Roi de la Forêt» sera en concert à l'Adidas Arena le 18 octobre 2025. Playlist (dans l'ordre de l'émission) Pour visionner les clips, cliquez sur les titres des chansons. Werrason - Solola Bien Pierre Moutouari - Missengue Werrason - Départ Unique Werrason - La vie est compliquée Werrason - Likambo Werrason - Pièce Rare ► Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
About Our Guest — Courtney A. Barber Courtney A. Barber is a retired U.S. Navy Master Chief Petty Officer, motivational speaker, three-time published author, and certified life purpose coach with over 25 years of military leadership experience. A Fayetteville, North Carolina native, Courtney is the founder of Sapphire Veteran HR, a nonprofit organization dedicated to helping women veterans in Hampton Roads transition from service to civilian life with confidence and community. After a decorated Navy career, Courtney transformed her journey of adversity, faith, and resilience into a personal mission to empower others through her brand, Unapologetically Favored—a movement and mindset that encourages people to walk boldly in their truth. She has authored multiple books including Unapologetically Favored, Wake Up. Turn Up. Bless Up., and Never Be Afraid to Eat Alone, each blending leadership, spirituality, and personal growth. In December 2023, she served as part of the MyNavy Coaching Team, leading a five-day Coaching Master Course in San Diego to develop the next generation of Navy leaders. Today, Courtney continues to mentor, teach, and inspire through her speaking engagements, coaching programs, and advocacy for authenticity, representation, and emotional intelligence in leadership. Learn more about her work at UnapologeticallyFavored.net or follow her on social media at @unapologeticallyfavored. About This Episode: In this episode, Damo and Aaron sit down with retired Master Chief and author Courtney Barber—North Carolina native and writer of Unapologetically Favored—for a raw, funny, and deeply human conversation about faith, identity, leadership, and redemption inside the U.S. Navy. The guys open with barbershop energy, debating Dave Chappelle vs. Eddie Murphy, fresh off Damo catching Chappelle live, before pivoting into Courtney's early life in the South, her family dynamics, and how her upbringing shaped the way she learned to love, trust, and lead. She opens up about her father figures, teenage pregnancy, abortion, and the boundaries she had to build to protect her peace. Courtney reflects on her early Navy journey—boot camp, A-school, and those unforgettable early days in uniform—sharing stories of laughter, adversity, and lessons learned. Aaron delivers a hilarious breakdown of “honch monsters,” and the crew swaps memories of Great Lakes and the RDC grind. Courtney discusses the mentors who taught her the value of training your reliefs, the importance of accountability, and what ultimately inspired her to write Unapologetically Favored after a viral post questioning empty “thank-you for your service” gestures. Listener questions about leadership spark a powerful exchange on the role of First Class Petty Officers and why leaders must trust their people enough to let them lead, fail, and grow. From being married against her nature and struggling with instinct to finally embracing her truth and telling her mom, Courtney walks listeners through the courage it took to live authentically under Don't Ask, Don't Tell. She shares the impact of good mentorship, the value of grace after mistakes, and how faith and resilience helped her rise through adversity. Damo introduces the idea of giving Sailors “scarlet letters” for their failures, which leads to a discussion about forgiveness, perception, and leadership growth. Courtney also reflects on what she learned from a failed BCA. It's three hours of honesty, humor, and hard-earned wisdom—laughter, confession, mentorship, and faith woven into one conversation. From barbershop debates to leadership lessons to spiritual redemption, this episode captures everything Permission to Speak Freely stands for: real people, real leadership, and real conversations that matter. Do you have a “Do Better” that you want us to review on a future episode? Reach out at ptsfpodcast@gmail.com Stay connected with the PTSF Podcast: https://linktr.ee/Ptsfpodcast Keep up with Courtney Barber, AZCM (Retired): Website: https://www.unapologeticallyfavored.net/ Instagram: https://www.instagram.com/unapologeticallycak?utm_source=ig_web_button_share_sheet&igsh=ZDNlZDc0MzIxNw== Facebook: https://www.facebook.com/unapologeticallyfavored PTSF Theme Music: Produced by Lim0
Le Club RFI Uvira poursuit activement ses initiatives autour de l'agriculture et de l'entrepreneuriat. Ses membres partagent leurs expériences sur la gestion de leur ferme avicole et sur les avancées prometteuses dans la culture de l'Artemisia, plante reconnue pour ses vertus médicinales. Le club met en lumière les nombreuses opportunités d'emploi offertes par le secteur agricole, en particulier pour les jeunes. Ces activités s'inscrivent dans une dynamique de développement local durable et d'autonomisation des communautés. Avec la participation de Stanislas Kamengele, président du Club RFI Uvira, qui a souligné l'importance de l'agriculture comme levier de transformation économique et sociale. Cousine du club : Carine Bahiwerhe Nshobole, ingénieur agronome. Musique : «Agriculteur» de Wazoo et «Misu na misu» de Robinio Mundibu. L'équipe du Club RFI Journaliste-producteur : Éric Amiens Réalisation : Cécile Bonici. Collaboration service des auditeurs – suivi des projets Clubs RFI : Audrey Iattoni et Sébastien Bonijol. Coordination L'écume des mots : Myriam Guilhot.
L'Arbre de l'authenticité est le premier long métrage du plasticien congolais Sammy Baloji. Un film-essai, un documentaire poème, qui lie avec sensibilité la mémoire coloniale et l'écologie. En République démocratique du Congo, dans le bassin du grand fleuve et aux abords de l'immense forêt primaire, la deuxième plus vaste au monde après celle de l'Amazonie, la petite ville de Yangambi abrite les vestiges d'une station de recherche agronomique fondée au début du XXe siècle par les colonisateurs belges dans le but de développer l'exploitation agricole. L'Inéac (Institut national pour l'étude agronomique du Congo belge), aujourd'hui Inéra (Institut national pour l'étude et la recherche agronomique), semble peuplé de fantômes, de ses archives abandonnées à ses annexes rongées par la jungle. Entre ville et forêt, au fil d'une déambulation somptueusement filmée et sonorisée, Sammy Baloji, artiste et réalisateur congolais, regarde vivre les lieux, les gens et les choses, et fait résonner les existences oubliées de deux agronomes affectés au Congo, l'un en 1910, l'autre durant la Seconde Guerre mondiale. "Premier fonctionnaire belge à la peau noire", premier Congolais à avoir suivi des études supérieures en Belgique, Paul Panda Farnana (1888-1930) prend rapidement conscience de l'entreprise de pillage raciste et sanguinaire que constitue la colonisation belge et s'engage dans la lutte politique panafricaniste et nationaliste avant de retourner, "de guerre lasse", dans son village natal, pour y périr, peut-être assassiné. Le Flamand Abiron Beirnaert (1903-1941), lui, nommé directeur de la division "palmier à huile" de l'Inéac, a mis au point une variété hybride, le Tenera, dont le haut rendement a ouvert la voie à la monoculture et à la déforestation. Accident ou suicide ? Sa voiture s'est abîmée dans le fleuve, un matin de mai 1941. L'arbre de l'authenticité a été primé au festival de Rotterdam et est visite sur Arte.
Le pari était osé : ouvrir à Montréal, sur le plateau Mont Royal, un restaurant africain ne proposant pas les habituelles grillades ou plantains frites, mais une cuisine nouvelle avec des produits africains locaux : à la carte du Virunga : des patates douces, du manioc, de la chèvre locale, préparés autrement : en cromesquis ou en gratin. De quoi surprendre une diaspora assez «nouvelle» en 2016, et plus habituée à retrouver sa cuisine, ses mijotés chez elle. C'était sans compter le talent créatif et la chaleur de Maria-José de Frias et de Zoya sa fille. Entre leurs recherches de produits africains -chèvres, moutons, manioc, plantains, pondu, - produits localement : au Québec, la philosophie héritée des anciens, leur héritage congolais, leur attachement à Montréal, les saveurs et l'originalité : la cuisine du Virunga l'a emportée. L'histoire ne dit pas, si c'est le Msukumo wa Kisiwa (la macreuse de boeuf laqué au curry et curcuma, purée de butternut, cromesquis de plantain) ou bien la chaudrée de darne de Malangwa (madeleine congolaise de Maria) qui auront séduit les inspecteurs, toujours est-il que près de 10 ans après avoir tenté l'aventure, le guide Michelin a confirmé la réussite de leur pari en glissant le restaurant dans la sélection de son tout premier guide au Québec, la découverte se poursuit. « Partout où je vais, je pars avec quelque chose de nouveau : j'ai pris des cours de cuisine, le reste ce sont les souvenirs du Congo, et du partage. » Avec Maria-José de Frias et sa fille Zoya de Frias Lakhanys, co-fondatrice du restaurant Le Virunga. Le Virunga, 851 rue Rachel Est, Montréal, Québec, Canada. Sur instagram. « Ce que l'on propose, oui c'est de la cuisine africaine, mais ce n'est pas de la cuisine africaine traditionnelle : nous nous sommes inspirées des mets traditionnels qui nous représentent, les mijotés, les mets en sauce, des plusieurs pays africains - une inspiration tanzanienne avec un accompagnement ivoirien par exemple - on ajoute une certaine créativité, une nouveauté qui comme dans les débuts de la cuisine française ou dans la gastronomie italiennes peuvent susciter quelques réticences et interrogations : pourquoi changes-tu la recette ? Cette bonne recette qui fonctionne bien ? Mais nous avions envie d'offrir aux clients une nouvelle approche des cuisines d'Afrique subsaharienne, des découvertes issues de la diaspora : la banane plantain que tu connais frites, et si tu en faisais des gaufres ? Et si tu en faisais une soupe ou une purée ? C'était un challenge en fait ! » Zoya De Frias Lakhany, co-fondatrice et directrice de salle du Virunga. Une émission réalisée avec Tourisme Montréal et la collection des guides de voyage EAT, dirigée par Annabelle Schachmes, publiée aux éditions Hachette Travel. Le Virunga a été nommé en hommage au parc national congolais, à la frontière du Rwanda et de l'Ouganda, dans l'est de la RDC, premier parc national d'Afrique créé il y a 100 ans, pour protéger la faune et la flore, dont la plus grande population de gorilles de montagnes du monde. La série du photographe Brent Stirton a reçu le Prix visa d'or Magazine en septembre 2025 à Perpignan. Quelques adresses L'équipe du Virunga s'approvisionne auprès de : - Les trouvailles gourmandes - Beau bon bœuf - La ferme Joséphine - De l'amarante et des gombos. Programmation musicale : Magica, d'El Michels Affair et Rogè. Et parsemés au fil de l'émission : Moon over Silver Lake d'Eric Lohrer, Bossa Nova Blues, Cool Cat de Queen, Jardim Prometido de Cesaria Evora.
Entre la qualification de l'Algérie à la Coupe du Monde 2026, l'Italie deuxième de son groupe peut-elle rater la Coupe du Monde comme la Suède, Aubameyang auteur d'un quadruplé avec le Gabon, a-t-il réalisé le plus beau match de sa carrière internationale ? La Belgique de Rudi Garcia est-elle cuite ?
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'aide chinoise à la Russie dans la guerre et les pénuries d'essence en Russie. RDC : démantèlement d'un réseau clandestin d'exploitation d'or Une vaste opération menée dans la province du Haut-Uélé, dans le nord-est de la RDC, a permis de démanteler un réseau d'exploitation illégale d'or impliquant des ressortissants chinois. Comment ce réseau a-t-il pu opérer en toute illégalité ? Quelles mesures les autorités mettent-elles en place pour mettre fin à la fraude minière ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Guerre en Ukraine : comment la Chine facilite les bombardements russes ? Kiev accuse Pékin de jouer un rôle indirect dans les attaques russes en fournissant à Moscou des renseignements satellitaires pour lui permettre de mieux cibler les infrastructures ukrainiennes. Quel intérêt la Chine aurait-elle à coopérer avec la Russie alors qu'officiellement elle affiche une neutralité dans le conflit ? Quels sont les risques diplomatiques pour la Chine si ces soupçons se confirment ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE. Russie : des pénuries d'essence après des attaques ukrainiennes Troisième producteur mondial de pétrole, la Russie se retrouve à court d'essence après une série d'attaques de drones ukrainiens sur de nombreuses raffineries. Cette pénurie peut-elle affecter la logistique militaire russe, notamment sur le front ukrainien ? Cette situation pourrait-elle perturber le marché mondial du pétrole ? Avec Ulrich Bounat, analyste géopolitique, chercheur-associé chez Euro Créative. Et en fin d'émission, la chronique « Un œil sur les réseaux » de Jessica Taieb. Au programme, une polémique au Togo alors que les internautes peuvent désormais être sanctionnés par la justice pour un commentaire, un « j'aime » ou un partage sur des publications jugées « illicites » par les autorités.
Après des études de droit en RDC et en Belgique, Blaise Ndala s'installe au Canada en 2007. Il travaille pour Avocats Sans Frontières Canada, puis il intègre le Bureau de l'Enquêteur correctionnel. Son précédent roman, «Dans le ventre du Congo», a reçu le prix Ahmadou Kourouma, le prix Ivoire et le prix Cheikh Hamidou Kane. Son nouveau livre «L'équation avant la nuit» révèle le rôle du Congo belge et de ses réserves d'uranium dans la course entre les Alliés et l'Allemagne nazie pour la fabrication de la bombe atomique. Lorsque Daniel Zinga accepte l'invitation de Beatriz Reimann pour une conférence à Washington, il s'attend à parler de littérature, du Congo au cœur de ses livres, et à nourrir le trouble que la professeure exerce sur lui. Mais rien ne se passe comme prévu. Beatriz a reçu un courrier anonyme : une vieille photo où posent côte à côte son père Walter Reimann, le prix Nobel de Physique Werner Heisenberg et Adolf Hitler. Que faisait son père avec ces hommes ? Pour Daniel et Beatriz, c'est le début d'une enquête entre Washington, Santiago, Montréal, Berlin et Lubumbashi qui explore cette page méconnue de l'histoire de la Seconde Guerre mondiale : la course entre les Alliés et l'Allemagne nazie pour fabriquer la bombe atomique grâce à l'uranium du Congo belge. Un grand roman sur la trahison, le pardon, l'engagement, la place de ces peuples des «marges», dont le destin a forgé la grande Histoire. (Présentation des éditions J.-C. Lattès). Illustration musicale : Fela Kuti «Mister follow follow».
Urgence médicaments dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 80% des centres de santé connaissent de graves ruptures de stocks de médicaments. Et ceux-ci sont souvent essentiels à la survie des patients. C'est le cri d'alarme que lance le CICR, le Comité International de la Croix-Rouge, dans un rapport publié hier. Explications de François Moreillon, qui est le chef de délégation du CICR en RDC et qui s'exprime aussi sur les discussions en cours entre les belligérants pour un échange de prisonniers. RFI : Vous dites que, dans près de 40 % des centres de santé, le personnel soignant a pris la fuite. Pourquoi cette débandade ? François Moreillon : Eh bien, écoutez d'abord, ces structures ont souvent été affectées, visitées, pillées, parfois ont reçu des éclats d'obus sur les structures même. Évidemment, le personnel de santé, qui se sent menacé par cette situation, la quitte. Par la suite, ce sont les manques de moyens qui affectent ces structures et qui expliquent aussi que certains du staff n'ont plus la motivation nécessaire pour rentrer, puisqu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Donc je pense que la raison principale est le manque de respect pour le droit international humanitaire par les parties. Est-ce qu'il y a certains centres de santé où le personnel soignant est revenu ces dernières semaines ? Oui. Par exemple, le CICR soutient quatre de ces structures qui avaient vu une perte de leur personnel et, suite à notre intervention, nous avons vu un retour de certains de ces éléments. Donc, la partie n'est pas perdue. Il y a des mesures à prendre pour changer cette situation, mais à l'heure actuelle, la tendance est très négative. Alors, le sujet le plus grave dans votre rapport, c'est la rupture de stock de médicaments. Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont plus disponibles ou parce qu'ils ne peuvent plus être acheminés jusqu'aux centres de santé ? D'abord, il y a des problèmes pour assurer le transfert fluide de ces médicaments. Ceux-ci étaient souvent transportés par avion. Les aéroports sont fermés. De plus, les lignes de front bloquent l'accès à des structures et à des stocks encore existants. Donc, c'est un concentré de plusieurs dimensions qui amène à cette situation. Et nous avons d'ailleurs offert nos services afin de faciliter le transfert de ces médicaments vers les structures de santé qui en ont le plus besoin, et ce, des deux côtés de la ligne de front. Et j'insiste sur ce point. Est-ce que vous, avec votre drapeau Croix-Rouge, vous pouvez aider les stocks de médicaments à franchir les barrages ? Oui, effectivement, nous le pouvons. Nous l'avons fait encore une fois par le passé, dans le Rutshuru, le Masisi notamment, et nous nous offrons pour acheminer ces médicaments. Quels efforts particuliers faites-vous, au niveau du CICR, pour limiter la gravité des faits depuis la bataille de Goma de janvier dernier ? Alors, nous soutenons de multiples structures de santé, des hôpitaux, avec nos équipes, notamment nos équipes de chirurgie de guerre. Nous avons mené de nombreuses interventions au bénéfice de déplacés récents, que ce soit en nourriture, en cash ou en biens essentiels de ménage, mais également au bénéfice des populations retournées, dont la nature des besoins peut être différente, en les appuyant également en semences et outils aratoires. Depuis sa création en 1864, il y a bientôt 200 ans, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre et des détenus liés au conflit. Est-ce que, depuis la bataille de Goma de janvier dernier, vous avez pu rendre visite à certains de ces détenus ? Alors le CICR visite effectivement certains lieux de détention. Cependant, il y a beaucoup d'individus auxquels nous n'avons pas encore accès. Nous négocions ces accès. Nous espérons pouvoir visiter davantage de personnes arrêtées en lien avec le conflit, mais la situation reste encore très en deçà de nos attentes. Il y a actuellement des pourparlers à Doha, au Qatar, entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Je crois d'ailleurs que vous même avez pu assister, il y a quelques jours, à l'une des séances de ces pourparlers sur place… Effectivement. Comme le disait ce mercredi sur RFI le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani, le CICR peut faciliter un éventuel échange de prisonniers. Pensez-vous qu'un tel échange peut avoir lieu bientôt ? Alors, le CICR a effectivement été mandaté dans le cadre de l'accord de principe de Doha afin de faciliter, en tant qu'intermédiaire neutre, l'échange de détenus entre les deux parties que sont l'AFC M23 et le gouvernement. Donc, dans ce cadre, nous avons effectivement participé aux discussions à Doha. Un accord sur le mécanisme a été obtenu, ce qui est une avancée importante. Le CICR, maintenant, travaille avec les parties pour mettre en œuvre ce mécanisme. C'est un processus complexe qui prend du temps, mais le CICR, encore une fois, n'a qu'un rôle de facilitateur. Ce n'est pas nous le maître des horloges, et nous sommes là pour faciliter ce à quoi les parties s'entendent. Oui, parce que dans le mécanisme, il y a des questions juridiques à régler, c'est ça ? C'est effectivement ce qui a été expliqué de ce que je comprends par le vice-Premier ministre sur votre antenne. Et donc ça prend du temps, c'est un marathon et non un sprint.
Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ? Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC. Un reportage de Thalie Mpouho. ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris. Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry.
Selon l'OMS, chaque année, il y a près de 10 millions de personnes atteintes de démence dans le monde. Parmi elles, 60 à 70% seraient plus particulièrement touchées par la maladie d'Alzheimer. Santé Publique France estime qu'environ 900 000 Français en sont atteints. Maladie neurodégénérative affectant principalement la mémoire, la maladie d'Alzheimer peut également affecter le langage, le raisonnement, l'apprentissage… Quels sont les facteurs de risques ? Quand s'inquiéter ? Comment prévenir ou freiner l'évolution de la maladie ? Pr Philippe Amouyel, professeur de Santé publique au Centre Hospitalier Universitaire de Lille et directeur de la Fondation Alzheimer. Membre du Conseil mondial de la démence et coordonnateur de l'initiative internationale de recherche sur les maladies neuro-dégénératives. Auteur du livre Le Guide anti-Alzheimer. Les secrets d'un cerveau en pleine forme, aux éditions Cherche Midi Dr Premier Massamba, médecin gériatre à l'Hôpital de jour gériatrique Saint Joseph de Limete, à Kinshasa, en RDC. Un reportage de Thalie Mpouho. ► En fin d'émission, nous faisons le point sur Pasteurdon, opération annuelle d'appel aux dons de l'Institut Pasteur qui débute aujourd'hui et se poursuivra jusqu'au 12 octobre 2025. Interview du Dr Hervé Bourhy, responsable du Centre National de Référence pour la rage de l'Institut Pasteur à Paris. Programmation musicale : ► Yves Delbrah – Nkombe ► Zentone - Make You Cry.
En RDC, des combats ont repris depuis quelques jours dans l'Est du pays, mais le gouvernement refuse de dramatiser. « Les indicateurs sur le retrait des troupes rwandaises de notre territoire ne sont pas encore visibles, mais nous sommes confiants qu'on va atteindre l'objectif de la paix », affirme le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani. De passage à Paris, Jacquemain Shabani, qui est aussi ministre de l'Intérieur, de la sécurité et de la décentralisation, s'exprime aussi sur ce qu'il appelle « le génocide perpétré dans l'Est du Congo depuis 30 ans ». Il répond aux questions de Patient Ligodi et Christophe Boisbouvier. RFI : Monsieur le vice-Premier ministre Jacquemin Shabani, le 27 juin dernier, le Congo et le Rwanda ont signé à Washington un accord de paix. Mais depuis une semaine, les combats reprennent au Nord et au Sud Kivu. Est-ce à dire que la guerre a recommencé ? Jacquemin Shabani : Je ne pourrais pas dire que la guerre a recommencé, parce qu'effectivement, il y a eu cet accord de paix signé à Washington. Il y a eu aussi une déclaration de principe signée à Doha et des mesures de confiance qui vont être mises en exécution dans le prochain accord qui va être signé aussi là-bas. Je crois qu'il faut arriver à considérer que nous sommes dans un processus qui a pour objectif de mettre en place une paix dans un contexte de conflit assez difficile. Le plus important pour nous tous, c'est de retenir le fait qu'il y a un processus de paix enclenché avec des initiatives effectivement à Washington, comme vous l'avez souligné, mais aussi à Doha, qui sont en cours et qui vont nécessairement se finaliser par une paix durable. Parce que c'est ça, l'objectif. Et la prise, il y a quelques jours, par les rebelles du M23 de la localité de Nzibira, au Sud Kivu. Quelle est votre réaction ? Ça entre dans le cadre de ce que vous venez de souligner. Et il y a un mécanisme mis en place à Washington, et même à Doha, de surveillance de tous ces incidents. Et dans ce contexte-là, toutes ces questions vont trouver des règlements. À lire aussiEst de la RDC: l'AFC/M23 en quête de gains territoriaux autour de Shabunda Recrutement de policiers, recrutement de magistrats. Le M23 s'enracine dans les deux territoires du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Il commence même à délivrer des documents administratifs, ce qui, pour le ministre de l'Intérieur et de la sécurité que vous êtes, doit être difficile à supporter. Est-ce que ce n'est pas le signe que le M23 veut s'installer dans la durée ? Le M23 est dans effectivement des initiatives que je pourrais qualifier de distraction. Mais je reviens encore à ce que je vous ai dit au début, nous sommes avec le M23 à Doha en discussion. Le M23, effectivement, s'invite à la mise en place d'une administration parallèle dans le cadre de sa rébellion. Mais tout ça est pris en charge aussi dans l'initiative de Doha. Et si vous lisez la déclaration de principe que le gouvernement a signée avec le M23, nous identifions des procédures de règlement de toutes ces situations malencontreuses mises en œuvre par le M23. Tout ça est pris en charge dans la déclaration de principe, avec une projection sur un accord de paix qui va nous permettre de rétablir l'État dans sa juste position. Et on identifie ça dans la restauration de l'autorité de l'État après la cessation du conflit. Selon un communiqué conjoint que vous avez signé le 24 septembre avec le Rwanda, vos deux pays doivent mettre en œuvre, à partir de ce 1ᵉʳ octobre, des mesures de sécurité. Mais il y a quelques jours, aux Nations-Unies, le président Tshisekedi a accusé son homologue rwandais, Paul Kagamé, de manœuvres pour retarder la paix. Oui, parce que les indicateurs sur le processus de retrait, malheureusement, ne sont pas encore visibles. Et pourtant, nous avons signé à Washington. Donc, je crois que le discours du chef de l'État, Félix Tshisekedi, est une pression de plus qui permette à ce que ces forces négatives se retirent du territoire congolais. Donc en fait, ça n'avance pas ? Si c'est votre conclusion, elle est la vôtre. Nous, nous sommes dans un processus et nous sommes engagés à le faire avancer. Et nous sommes confiants que la paix est un objectif que nous allons atteindre, et nous travaillons pour cela. À la tribune de l'ONU, le 23 septembre, le président Tshisekedi a lancé un appel solennel pour la reconnaissance du génocide des Congolais dans l'Est de votre pays. Réponse du ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe : « Un génocide contre qui ? Contre des ethnies non Tutsies ? Contre toutes toutes celles qu'on chercherait à détruire en tant que telles ? Cette proposition est stupide ». De quoi je me mêle ? Est-il ministre de la République démocratique du Congo ? Non. Qu'est-ce qui l'embête à nous voir, nous Congolais, parler de notre pays, réclamer justice sur les souffrances et les meurtres qu'ont subies les populations congolaises ? Se sent-il coupable ? Moi, je crois que ce sont les grandes préoccupations qu'il faut se poser. Lorsqu'un ministre d'un gouvernement étranger se préoccupe autant des droits que réclame un président élu légitimement par ses concitoyens, se sent-il coupable de ce génocide ? C'est la question majeure qu'il faut se poser. Et lorsqu'on trouvera ensemble tous la réponse, je crois qu'effectivement, tel que nous sommes en train de le réclamer, ce génocide sera reconnu universellement et on aura identifié le coupable réel du génocide congolais. À lire aussiRDC: la question du retour des réfugiés au coeur des discussions de paix avec l'AFC/M23 et le Rwanda
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les déboires judiciaires du fils de Macky Sall, l'échec d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda et l'ouverture des négociations en Egypte entre le Hamas et Israël. France : comment expliquer la démission surprise de Sébastien Lecornu ? Quatorze heures après l'annonce de la composition de son gouvernement, Sébastien Lecornu a remis sa démission au président Emmanuel Macron. «Les conditions n'étaient plus remplies pour rester Premier ministre», a-t-il expliqué. Pourquoi ce gouvernement posait-il problème à la classe politique française ? Avec Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Sénégal : le fils de Macky Sall dans le viseur de la justice Alors que plusieurs proches de l'ancien président Macky Sall font l'objet d'enquêtes judiciaires, c'est désormais son propre fils, Amadou, qui défraie la chronique. Que lui reproche la justice sénégalaise ? Alors qu'il ne vit plus au Sénégal depuis la victoire de Bassirou Diomaye Faye, pourquoi n'est-il pas visé par un mandat d'arrêt international ? Avec Léa-Lisa Westerhoff, correspondante permanente de RFI à Dakar. RDC/Rwanda : échec de la signature d'un accord économique Prévue la semaine dernière à Washington, la signature d'un accord économique entre la République démocratique du Congo et le Rwanda a échoué ? Comment expliquer cet échec ? Les États-Unis, qui ont joué un rôle de médiateur, peuvent-ils exercer une pression significative pour débloquer la situation ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. Gaza : vers une libération des otages contre des prisonniers ? Alors que le Hamas a accepté le plan de paix proposé par Donald Trump, une délégation israélienne et du mouvement palestinien sont en Égypte pour négocier, notamment la libération des otages. Comment leur libération pourrait-elle s'organiser alors que l'armée israélienne continue de bombarder Gaza ? Benyamin Netanyahu acceptera-t-il de relâcher plus de 1 900 prisonniers palestiniens sans mettre en péril la stabilité de sa coalition ? Gaza : quel rôle pour les pays médiateurs ? Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas se tiennent depuis lundi soir en Égypte. Les médiateurs égyptiens et qatariens ont-ils suffisamment d'influence sur les deux camps pour garantir un accord durable ? Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena).
On dit que la musique adoucit les mœurs. Mais elle peut, aussi, être politique, utilisée comme un outil de soft power ou une tribune de protestation. Soundtrack to a coup d'Etat, formidable documentaire, uniquement réalisé à partir d'archives pour certaines inédites ou exhumées de l'oubli, raconte les différentes variations ayant conduit à l'assassinat de Patrice Lumumba, le premier Premier ministre de la République démocratique du Congo de juin à septembre 1960. Jazz, politique et décolonisation s'entremêlent dans ce grand huit historique qui réécrit un incroyable épisode de la guerre froide. En 1961, la chanteuse Abbey Lincoln et le batteur Max Roach, militants des droits civiques et figures du jazz, interrompent une session du Conseil de sécurité de l'ONU pour protester contre l'assassinat de Patrice Lumumba, Premier ministre du Congo nouvellement indépendant. Dans ce pays en proie à la guerre civile, les sous-sols, riches en uranium, attisent les ingérences occidentales. L'ONU devient alors l'arène d'un bras de fer géopolitique majeur et Louis Armstrong, nommé «Ambassadeur du Jazz», est envoyé en mission au Congo par les États-Unis, pour détourner l'attention du coup d'État soutenu par la CIA. Nous recevons Johan Grimonprez, le réalisateur de Soundtrack to a Coup d'Etat primé au festival de Sundance en 2024. Musiques : Vive Patrice Lumumba d'African Jazz ; Black and blue de Louis Amstrong ; Blacky Blood de Malaka sur la Playlist Rfi. Vous pouvez retrouver la bande son de «Soundtrack to a coup d'Etat» ici.
Réagissez à l'actualité de votre choix avec Juan Gomez. RFI vous donne la parole. L'occasion d'aborder des thèmes qui ne font pas toujours la Une des médias français et internationaux.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la paralysie budgétaire aux États-Unis, la présence d'un pétrolier russe au large des côtes françaises et la création d'une nouvelle force antigang pour Haïti. Joseph Kabila condamné à la peine capitale, quelles sont les preuves ? L'ancien président de la RDC a été condamné à la peine de mort notamment pour «crimes de guerre», «trahison» et «organisation d'un mouvement insurrectionnel» pour ses liens présumés avec le mouvement politico-militaire AFC/M23. Sur quelles preuves la Haute cour militaire s'est-elle basée ? Comment expliquer un tel verdict alors que les parties civiles demandaient la réclusion à perpétuité ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. États-Unis : le pays paralysé par un nouveau «shutdown» Faute d'accord entre les Républicains et les Démocrates sur le vote du budget fédéral, les États-Unis sont entrés en situation de «shutdown» depuis mercredi (1er octobre 2025). Qu'est-ce que cela signifie ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi la première puissance mondiale se retrouve, une nouvelle fois, sans budget fédéral ? Avec Stéphane Geneste, journaliste au service économie de RFI, présente la chronique «Aujourd'hui l'économie». France : que faisait le navire fantôme russe au large de Saint-Nazaire ? Suspecté d'avoir servi de plateforme de lancement aux drones qui ont survolé le Danemark, un pétrolier de la flotte fantôme russe a été intercepté au large de Saint-Nazaire, dans le sud de la Bretagne. Comment expliquer la présence de ce navire si près des côtes françaises ? Quels éléments permettent de penser qu'il est impliqué dans les récents survols de drones au Danemark ? Avec Cyrille Bret, géopoliticien, maître de conférences à Sciences Po Paris, chercheur associé spécialiste de la Russie et de l'Europe orientale à l'Institut Jacques Delors. Haïti : la nouvelle force antigang sera-t-elle plus offensive ? La mission multinationale d'appui à la sécurité en Haïti, menée par le Kenya, va céder la place à une nouvelle force chargée de lutter contre les gangs. Approuvée par le Conseil de sécurité de l'ONU, cette nouvelle mission sera-t-elle si différente de l'ancienne ? De quels moyens disposera-t-elle ? Avec Jean-Marie Theodat, directeur du département de Géographie à l'Université Panthéon-Sorbonne.
Au sommaire : L'ancien président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a été condamné à mort par contumace pour trahison et crimes de guerre. Comment la décision de la Haute Cour militaire est-elle comprise dans le pays ? À l'international, retour sur les 20 propositions présentées dans le plan Trump pour une paix à Gaza. À qui profite ce dernier ? Pourquoi le plan ne présente-t-il pas de calendrier de retrait des troupes israéliennes ? Tous les regards se tournent désormais vers le Hamas. Chaque semaine, des journalistes et éditorialistes africains décryptent l'actualité africaine et internationale. Avec la participation de : Hanène Zbiss, journaliste tunisienne, présidente de la section tunisienne de l'UPF (Union de la presse francophone) Hannane Ferdjani, journaliste et créatrice du média en ligne Beyond the noise Africa Jean-Marie Kassamba, directeur général de la chaîne télévisée Télé 50.
La cheffe de la Mission de paix des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUSCO), Bintou Keita, demande à la population de l'est de la RDC de ne pas perdre espoir après des années de conflit.Dans un entretien accordé à ONU Info quelques jours après avoir fait un exposé de la situation dans le pays devant les membres du Conseil de sécurité de l'ONU à New York, elle a souligné que le gouvernement congolais, les Nations Unies et la communauté internationale dans son ensemble sont « déterminés » à ramener la paix dans cette région.« Nous savons que c'est très difficile au quotidien », a-t-elle reconnu, notant que le fossé est encore « très grand » pour arriver à une traduction de ces efforts diplomatiques sur le terrain. Selon elle, « il y a beaucoup de résilience » chez les Congolais « malgré toutes les souffrances ». Entretien réalisé par Jérôme Bernard
Du 27 septembre au 9 octobre se déroule la quatrième édition du Festival Pianos de Kinshasa. Il met en lumière des compositeurs congolais et internationaux et se donne surtout un objectif : rendre accessibles les concerts de piano à tous les Kinois. Reportage de notre correspondante à Kinshasa, Dans ce bar du centre de Kinshasa, les notes de piano se mélangent au brouhaha de la ville et aux klaxons des voitures. Un concert est organisé dans la rue. Divin Kaskayenga, producteur, confie : « Nous sommes sur la route 24. La 24, c'est une artère animée. Nous avons l'habitude d'être remplis de chaises et de tables pour boire, mais là, au milieu de toutes ces tables et chaises, il y a un piano, et c'est une chose à laquelle les gens n'ont pas habitué de voir. » Au clavier, il y a David Clément, pianiste professionnel. Son répertoire va au-delà de la musique classique pour proposer des rythmes rumba : « Le piano a la capacité de faire tout. C'est un instrument de musique qui n'est pas limité, il peut faire toutes sortes de musique. Ici, la concentration, c'est très difficile parce qu'il y a toute l'ambiance de Kinshasa. Tu joues et puis, tu entends les gens siffler, tu entends les gens crier, tu entends les gens parler... C'est pas du tout facile pour être vraiment concentré. » Casser les codes Quand viennent les premières compositions congolaises, Cherubin ne peut s'empêcher de bondir de sa chaise : « Ça, c'est du mutuashi, c'est ''Mamu nationale''. Tshala Muana, une grande dame, ça nous plaît ! Voilà ! » Il poursuit : « C'est ma toute première fois, de voir un piano comme ça, parce que, d'habitude, nous voyons des jeunes avec la guitare. Mais avec cette initiative, nous avons vu les gens en train de jouer avec les pianos. » Faire découvrir un instrument perçu comme élitiste, c'est l'objectif du Festival Pianos Kinshasa. Olga Piton, l'une des organisatrices de l'événement, explique : « Ça reste un instrument que peut-être on a l'habitude de voir dans des situations plus formelles. Mais ici, ça devient informel. Et pour nous, c'était très important de démystifier un petit peu l'instrument en soi. L'intérêt, c'est aussi de mettre tout le monde ensemble et voir comment, à Kinshasa, tout peut se fusionner. Des ambassadeurs qui viennent à côté des enfants qui vendent des cigarettes... Ça réfléchit aussi complètement l'âme de Kinshasa. » Une fusion réussie pour ce festival qui déborde d'énergie.
Reconnu coupable de crimes de guerre, de trahison, d'organisation d'un mouvement insurrectionnel pour ses liens avec le mouvement rebelle AFC/M23, Joseph Kabila a été condamné par contumace à la peine de mort. Toutes les charges contre l'ancien président ont été retenues. Que vous inspire ce verdict ? Qu'avez-vous pensé de ce procès inédit devant la Haute Cour militaire de Kinshasa ?
Ils sont près de 100 millions dans le monde, leur rôle est jugé essentiel par les institutions internationales, pourtant la profession d'enseignants souffre d'une grave crise de vocations. Selon l'Unesco, le taux d'enseignants démissionnaires a doublé en 7 ans, pour atteindre 9% en 2022. En France, le nombre de candidats au concours pour le secondaire a diminué de trois quarts depuis 1990. En cause, des salaires insuffisants, des classes surchargées, un manque de matériels, des réformes à répétition, un manque de considération qui poussent les enseignants à questionner le sens de métier. Il manque 44 millions d'enseignants, d'ici 2030 pour garantir l'accès universel à l'éducation primaire et secondaire, ce qui rend le sujet de la revalorisation de la profession d'autant plus cruciale. Comment résoudre la crise de confiance entre les enseignants et les décideurs politiques ? Comment améliorer leurs conditions de travail ? Avec : • Jérémie Fontanieu, professeur de Sciences économiques et sociales au Lycée Eugène Delacroix de Drançy en Seine-Saint-Denis. Auteur du livre Le mythe du prof-héros (Les liens qui libèrent, 2025). Porte-parole du collectif Réconciliations • Borhene Chakroun, directeur de la Division pour les politiques et les systèmes d'apprentissage tout au long de la vie de l'UNESCO • Jolino Malukisa, directeur du pilier gouvernance à l'Institut congolais de recherches Ebuteli. Chercheur associé à l'Université d'Anvers en Belgique. En première partie de l'émission, l'École autour du Monde avec Camille Ruiz, correspondante à Séoul, en Corée du Sud. Avec 56,2%, des adultes de 25 à 64 ans titulaires d'un diplôme, le pays conserve sa première place mondiale en matière de diplômés pour la 17ème année consécutive. En fin d'émission, la chronique Un parent, une question et les conseils du psychologue Ibrahima Giroux, professeur à l'Université Gaston Berger de Saint-Louis du Sénégal. Aujourd'hui, il répond à la question d'El Mohammed, directeur d'école à Conakry en Guinée qui s'inquiète pour une de ses élèves très timide. Programmation musicale : ► A deux – Aupinard ► Djilon – Victor Démé.
« La sentence est tombée, lourde comme un couperet dans le silence feutré de la Haute cour militaire, constate Le Journal de Kinshasa. Ce mardi, l'ombre de Joseph Kabila a été officiellement condamnée à la peine de mort. Pour "trahison" et "participation à un mouvement insurrectionnel", la justice militaire a tranché. Aucune circonstance atténuante n'a été retenue. Le principal concerné, qui vit en exil, n'était qu'un fantôme. Le réquisitoire, impitoyable, dressait le portrait d'un homme non plus en chef d'État, mais en chef de guerre. La Cour a épousé ces allégations, peignant une réalité sombre. Elle affirme que, dans l'ombre, l'ancien président tenait à Goma et Bukavu de "véritables réunions d'état-major". Il inspectait des centres d'instruction de rebelles et se comportait en "chef incontesté de tous les mouvements rebelles" (…). Le jugement est sans appel : Joseph Kabila est désormais qualifié de "chef de la coalition AFC/M23" ». Pas de réaction pour l'instant de l'intéressé. Juste un communiqué de son parti, le FCC, le Front commun pour le Congo, publié sur le site congolais 7 sur 7 : « le FCC dénonce "la restauration de la dictature" et l'instrumentalisation "croissante, tant de la justice que de la puissance publique à des fins politiques". Le FCC, qui se positionne comme une force politique "considérable" de l'opposition, promet de combattre cette condamnation qu'elle juge "inacceptable" ». Séisme politique… Ce « verdict est une première depuis l'indépendance du Congo, en 1960 », constate le site spécialisé sur la RDC Afrikarabia : « avec une peine très lourde, des dommages et intérêts pour les victimes de l'AFC/M23 stratosphériques de plus de 30 milliards de dollars (soit deux fois le budget de l'État congolais), et désormais un ancien président en cavale et recherché par la justice congolaise. (…) Cette condamnation à mort de Kabila représente un petit séisme politique en RDC, pointe encore Afrikarabia. Ce verdict résonne d'abord comme un message d'avertissement et "préventif" à l'attention de toutes les personnes qui souhaiteraient rejoindre les rangs rebelles. (…) Et elle brise une possible coalition anti-Tshisekedi, avec à sa tête Joseph Kabila associé à une myriade d'opposants. Elle disqualifie enfin l'ex-président, aux yeux de Kinshasa, comme interlocuteur à un potentiel dialogue national ». Un « goût d'inachevé » ? Pour Le Monde Afrique, « en l'absence de l'accusé et sans avocat pour le défendre à l'issue d'une instruction bâclée, ce procès expéditif laisse un goût d'inachevé ». Avec « des charges qui reposent implicitement sur l'autorité, directe mais supposée, qu'exercerait Joseph Kabila sur la rébellion du M23. (…) D'un naturel taiseux, naviguant entre le Zimbabwe – où, selon une source, il se trouverait actuellement –, l'Afrique du Sud et la Zambie, l'ancien président avait finalement brisé le silence le 18 mars dernier, depuis Johannesburg, rappelle Le Monde Afrique, pour nier tout lien avec le M23. La plupart des observateurs jugent toutefois que Corneille Nangaa (l'un de ses fidèles lorsqu'il était au pouvoir) ne serait pas entré dans la rébellion armée sans, au minimum, l'onction de Joseph Kabila ». Et « beaucoup ont cru discerner l'ambition de ce dernier de revenir aux affaires lorsque Corneille Nangaa a exprimé son intention de renverser le pouvoir par les armes ». « Attiser le feu » ? La presse ouest-africaine s'interroge : « à quoi servira cette condamnation de Joseph Kabila ? » se demande WakatSéra à Ouagadougou. « N'est-ce pas plutôt le meilleur moyen de raidir les positions et d'attiser le feu dans l'est de la RD Congo ? (…) En tout cas, les populations civiles continuent, elles, de vivre l'enfer, alors que la convoitise des acteurs et commanditaires de la guerre, pour les richesses minières de la RD Congo, ne fait que croître ». Enfin pour Ledjely en Guinée, ce « verdict pourrait être perçu par l'opposition politique congolaise comme une manœuvre d'intimidation à l'encontre de toutes les voix dissidentes, en prévision du troisième mandat que Félix Tshisekedi caresse en secret l'ambition de briguer. C'est dire, conclut le site guinéen, que la condamnation prononcée contre Kabila pourrait contribuer à dégrader davantage les rapports de confiance entre les acteurs de la scène politique congolaise. Une méfiance qui ne pourra que galvaniser ceux dont les intérêts prospèrent dans l'insécurité chronique qui sévit en RDC depuis une trentaine d'années ».
Governo de Moçambique diz que alegados envolvidos no pagamento a "funcionários fantasmas" serão responsabilizados, mas para analista é apenas "conversa para boi dormir". Moçambique vai contratar quatro mil polícias que deverão custar cerca de 500 mil euros mensais. Ex-presidente da República Democrática do Congo, Joseph Kabila, condenado à morte.
"Francine: missing from Richmond, Va since 9/18. Last known location:Lowe's RDC #1420 in Garysburg, NC. She is microchipped. She is beloved by a whole city."
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la reprise des combats dans l'est de la RDC, le retrait des pays de l'AES de la CPI et le déploiement de l'armée dans le Sinaï en Égypte. Guerre en Ukraine : le revirement de Donald Trump Après avoir longtemps affirmé que la Russie finirait par l'emporter, le président américain estime que l'Ukraine est en mesure de gagner la guerre et même de récupérer l'ensemble de ses territoires. Comment expliquer cette volte-face ? Désormais, le président Zelensky peut-il espérer une aide militaire conséquente ? Avec Kseniya Zhornokley, journaliste spécialisée pour la rédaction ukrainienne de RFI. RDC : reprise des combats malgré les discussions au Qatar Malgré les négociations en cours à Doha et les accords de paix négociés à Washington, les affrontements ont repris dans le Sud-Kivu entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23. Comment expliquer la reprise des hostilités ? Quel bilan peut-on dresser des dernières discussions ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI. CPI : quelles conséquences après le départ des pays de l'AES ? Le Burkina Faso, le Mali et le Niger, réunis au sein de l'Alliance des États du Sahel, ont officialisé leur retrait de la Cour pénale internationale. Quelles pourraient en être les conséquences pour les victimes ? Quid des affaires en cours ? Avec Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel à Human Rights Watch. Égypte : pourquoi l'armée se déploie-t-elle dans le Sinaï ? Le gouvernement égyptien a reconnu avoir déployé des troupes dans le désert du Sinaï, près de la frontière avec Israël. Comment l'Égypte justifie-t-elle le renforcement de sa présence militaire dans cette zone ? Avec Sébastien Boussois, chercheur spécialiste du Moyen-Orient à l'institut géopolitique européen à Bruxelles.
Originaire de la République démocratique du Congo, le groupe Makoma est composé des frères et sœurs. Au début des années 2000, ils rencontrent un succès international avec notamment le tube Napesi. Après plusieurs années d'absence, le groupe se reforme pour un concert au Dôme de Paris le 24 octobre 2025. Nathalie et Pengani Makoma répondent aux questions de Claudy Siar, Queen Stelyna et Yasmine Bakayoko. Makoma - Napesi Makoma - Na leli Makoma - Moto oyo Makoma - Nasengi Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
Dans le film Muganga - Celui qui soigne réalisé par Marie-Hélène Roux et dont la sortie est prévue le 24 septembre 2025 au cinéma, l'acteur ivoirien Isaach de Bankolé incarne le Dr Mukwege «L'homme qui répare les femmes» victimes de violences sexuelles à l'est de la République Démocratique du Congo. Le film raconte la rencontre du Dr Mukwege avec Guy Cadière, chirurgien belge qui va redonner un souffle nouveau à son engagement. Bande-annonce du film Papa Wemba - Phrase Retrouvez la playlist officielle de RFI Musique.
