Podcasts about la rdc

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Au Coeur Du Jeu
#70 - Le contrat pro à l'OL, 2 montées en Ligue 1 & la sélection de la RDC: l'histoire de Gédéon Kalulu

Au Coeur Du Jeu

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 78:52


Salut l'équipe pour le 70e épisode on se retrouve AU COEUR DU JEU avec Gédéon Kalulu.Cadet de la fratrie Kalulu, le futur footballistique de Gédéon a vite été remis en question. Viré du centre de l'Olympique Lyonnais à 15 ans, il s'est servi de cet échec pour se forger le mental qui fait encore sa force aujourd'hui. C'est armé de détermination qu'il revient à Lyon, y décroche son contrat professionnel, fais le choix surprenant de partir dans club modeste de National avant de gravir les échelons jusqu'à la Ligue 1. Aujourd'hui international congolais, c'est à l'aube de sa deuxième CAN que Gédéon revient sur son parcours en toute transparence et avec beaucoup de recul et d'humilité.BIENVENUE AU COEUR DU JEU(0:00) Intro(1:35) Présentation (pourquoi toute la fratrie a réussi?(4:20) Ses débuts compliqués (viré de l'OL en U15)(9:17) Il revient à l'OL et casse tout en U19(22:33) Le contrat pro mais il manque de temps de jeu(27:00) Le prêt au FBBP 01 (National)(32:42) Sa première saison à Ajaccio (Ligue 2)(39:36) La confirmation et la montée en Ligue 1(50:22) Pourquoi quitter Ajaccio ?(54:12) L'adaptation au FC Lorient(57:12) La sélection de la RDC, la CAN 2024 & l'ambition pour la CAN 2026(1:07:07) Le retour à Lorient et la cassure…(1:16:51) La leçon à tirer de ton parcours

FC Copains
Débat foot africain- Les pronostics du FC Copains pour la CAN 2025

FC Copains

Play Episode Listen Later Dec 21, 2025 118:29


Reportage Afrique
Le bac de la Lobaye, trait d'union historique entre la Centrafrique et la RDC

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 2:21


En Centrafrique, un simple bac est devenu, au fil des décennies, bien plus qu'un moyen de traverser la rivière Lobaye. Depuis 1965, la liaison entre Mongoumba, en Centrafrique, et Betou, en RDC, relie chaque jour deux villes frontalières… et deux peuples. Camions de marchandises, véhicules, motos, passagers : tous empruntent cette traversée qui fait circuler produits, services et espoirs entre les deux pays. Malgré son ancienneté et des moyens modestes, ce bac reste un symbole vivant pour la région. Une activité tenue par les jeunes de la localité qui en ont fait à la fois une source de revenus et un véritable vecteur du désenclavement.  De notre correspondant de retour de Mongoumba, À l'aube, lorsque la brume flotte encore au-dessus de la Lobaye, les premiers voyageurs apparaissent sur la rive, silhouettes tranquilles dans la lumière naissante. Ici, pour la traverser, on emprunte le bac : une plateforme en bois et en métal, portée par la force du courant, guidée par des conducteurs comme Sylvestre : « Ce bac c'est toute ma vie. Un métier simple et essentiel. Je transporte des véhicules, des camions et des cargaisons entières. Certains traversent pour aller faire du commerce, d'autres rejoignent leur famille, il y a également ceux qui partent au travail. » Le vacarme du moteur se mêle aux conversations. Femmes, hommes et enfants montent les uns après les autres. Chacun avec sa raison de traverser la rivière, mais le passage est le même pour tous. Bernice est une agricultrice. « Ce bac est comme un vieil ami pour moi. Sans lui, je ne suis rien. Mon champ se trouve de l'autre côté, et le bac est le seul moyen pour m'y rendre. Je monte toujours à bord avec mes paniers. Durant la récolte, c'est grâce à ce bac que j'achemine tous mes produits vers les grandes villes et les marchés. » Cohésion entre les habitants Lorsque le bac s'éloigne de la rive, un silence particulier s'installe. Tout le monde regarde l'eau. L'ombre des arbres se reflète sur la surface fluide. La dépendance à ce bac préoccupe Léopold Kossolo, le chef du village de Bac-Lobé-Yapo. « Ce bac est pratiquement le seul dans la région. S'il tombe en panne, toutes les villes alentour se retrouveront isolées les unes des autres. Ce bac renforce la cohésion entre les habitants, il nous rapproche. Bien sûr, il existe des pirogues, mais leurs capacités sont limitées. Il serait plus simple d'installer deux bacs ici et pourquoi pas de construire un pont sur la rivière. » Soudain, l'autre bord apparaît. Les premiers enfants accourent, et l'agitation reprend. Les passagers débarquent, chacun reprenant sa route, laissant derrière eux la courte traversée qui, pourtant, rythme le quotidien de toute une région. « Le bac a plus de 40 ans. Tout le monde sait que la rivière Lobaye est très profonde. Pour éviter tout drame ou naufrage, il est nécessaire de procéder à sa réhabilitation complète et, si possible, d'installer des équipements de sauvetage en cas d'accident. Chaque jour, des centaines de personnes font des allers-retours à cet endroit », explique Léopold Kossolo. La construction d'un pont sur la rivière Lobaye est en cours. Elle s'inscrit dans le cadre du projet du corridor 13, un programme de construction routière reliant la République du Congo, la RCA et le Tchad, financé par la Banque africaine de développement (BAD). À lire aussiRépublique centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril

FC Copains
Débat CAN 2025- Jusqu'où peut aller la RDC

FC Copains

Play Episode Listen Later Dec 19, 2025 10:45


Journal de l'Afrique
Conflit dans l'est de la RDC : la pression humanitaire s'intensifie au Burundi

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 12:27


Le Burundi subit une forte pression humanitaire. Selon l'ONU, il y aurait plus de 500 000 nouveaux déplacés dans l'est de la RDC depuis l'offensive récente du M23, soutenu par le Rwanda. Au moins 76 000 Congolais ont fui vers le Burundi voisin, où ils vivent dans des conditions difficiles. 

Chronique des Matières Premières
La RDC ambitionne de se lancer dans l'extraction de minerai de fer

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Dec 18, 2025 1:51


En plus du cobalt, du cuivre ou encore du tantale, la RDC produira-t-elle demain du fer ? C'est en tous les cas le projet du gouvernement congolais. L'annonce a été faite par le ministre des Mines lors d'un rendez-vous économique le mois dernier et pourrait être détaillée prochainement. Quand on pense exportation en RDC : on pense surtout au cuivre, plus de la moitié des exportations du pays, ou encore au cobalt, sans oublier le coltan, l'or, le lithium et même l'uranium. Le Congo-Kinshasa, avec ses 1 100 minerais et métaux précieux, ne compte cependant pas s'arrêter là. Il veut désormais se faire une place sur d'autres marchés comme celui du fer. C'est une ambition présentée en grande pompe par le ministre des Mines. Selon Louis Watum, le pays dispose de ressources évaluées à environ 20 milliards de tonnes de minerai de fer dans la grande province orientale, située au nord-est de la RDC. « Vingt milliards pèsent vingt milliards », a martelé ce membre du gouvernement lors du forum économique Makutano qui s'est tenu fin novembre à Kinshasa, en faisant référence à ce que le minerai pourrait rapporter. Les grands axes de cette ambition devraient être, toujours selon le ministre, prochainement présentés au gouvernement. À lire aussiCuivre: la future deuxième plus grosse mine mondiale entre en activité en RDC Un potentiel à confirmer Le potentiel d'exploitation dans cette région de la grande Province Orientale était déjà connu, mais pas forcément au niveau annoncé par les autorités. En 2008, le gisement de Banalia a été évalué à 900 millions de tonnes de ressources pour une production estimée entre 50 et 60 millions de tonnes annuelles. Ces chiffres demandent encore à être certifiés par un des organismes habilités, rappellent plusieurs experts. « Et il ne faut de toutes les façons pas s'attendre à ce qu'un premier gisement entre en production avant 15 ou 20 ans », tempère un analyste, spécialiste du secteur minier sur le continent. Défis logistiques et économiques L'exploitation de minerai de fer devra par ailleurs faire face à de nombreux défis : la logistique, les infrastructures et le transport. « C'est encore plus vrai pour le fer, confirme Jacques Mukena, expert à l'institut de recherche congolais Ebuteli. On peut mettre du cuivre ou du cobalt sur des camions. Pour le fer, ce n'est pas rentable, il faut une voie ferrée qui n'existe pas encore dans cette région. »  Actuellement, la tonne s'échange autour de 105-110 dollars, mais à moyen terme les cours devraient être tirés vers le bas avec l'entrée en production cet automne d'une gigantesque mine guinéenne : si le calendrier est maintenu, le gisement de Simandou pourrait produire jusqu'à 120 millions de tonnes de minerai en 2028 et saturer le marché. À lire aussiGuinée: lancement du projet minier de Simandou, une surenchère politique?

Les matins
La RDC, entre espoir de paix et crise humanitaire

Les matins

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 5:56


durée : 00:05:56 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Le groupe armé M23, soutenu par le Rwanda, annonce son retrait d'Uvira, ville de l'est de la République démocratique du Congo. Pression de Washington pour faire respecter l'accord de paix, alors que 500 000 civils ont été déplacés par les combats depuis début décembre.

Radio foot internationale
L'ancien capitaine de la RDC Youssouf Mulumbu présente «Talo», son premier roman

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 48:28


Au programme de Radio Foot de ce mardi 16 décembre 16h10-21h10 T.U : - Après Youssouf Mulumbu le footballeur, voici Youssouf Mulumbu l'écrivain ; J-5 avant le coup d'envoi de la CAN 2025 au Maroc. ; Pierre-Emerick Aubameyang forfait pour le premier match face au Cameroun. ; PSG-Flamengo, en finale de la Coupe intercontinentale 2025, une première pour un club français. ; Coup de projecteur sur le Béninois Aiyegun Tosin. Son interview dans le cadre de notre série CAN en fin d'émission. Après Youssouf Mulumbu le footballeur, voici Youssouf Mulumbu l'écrivain L'ancien capitaine de la RDC, passé par le Paris-Saint-Germain et de West Bromwich Albion est l'invité de l'émission du jour. On évoquera avec lui l'actualité des Léopards. J-5 avant le coup d'envoi de la CAN 2025 au Maroc. C'est l'hécatombe pour le Sénégal avec le forfait d'Ilay Camara, et la sortie sur blessure d'Assane Diao hier soir (15 décembre 2025) avec Côme. Cesc Fabregas, des déclarations d'après-match qui ne passent pas ? Pierre-Emerick Aubameyang forfait pour le premier match face au Cameroun. PSG-Flamengo, en finale de la Coupe intercontinentale 2025, une première pour un club français. Le club de la capitale favori ? Coup de projecteur sur le Béninois Aiyegun Tosin. Son interview dans le cadre de notre série CAN en fin d'émission. Pour débattre avec Annie Gasnier : Hervé Penot et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Saliou Diouf.

Radio Foot Internationale
L'ancien capitaine de la RDC Youssouf Mulumbu présente «Talo», son premier roman

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Dec 16, 2025 48:28


Au programme de Radio Foot de ce mardi 16 décembre 16h10-21h10 T.U : - Après Youssouf Mulumbu le footballeur, voici Youssouf Mulumbu l'écrivain ; J-5 avant le coup d'envoi de la CAN 2025 au Maroc. ; Pierre-Emerick Aubameyang forfait pour le premier match face au Cameroun. ; PSG-Flamengo, en finale de la Coupe intercontinentale 2025, une première pour un club français. ; Coup de projecteur sur le Béninois Aiyegun Tosin. Son interview dans le cadre de notre série CAN en fin d'émission. Après Youssouf Mulumbu le footballeur, voici Youssouf Mulumbu l'écrivain L'ancien capitaine de la RDC, passé par le Paris-Saint-Germain et de West Bromwich Albion est l'invité de l'émission du jour. On évoquera avec lui l'actualité des Léopards. J-5 avant le coup d'envoi de la CAN 2025 au Maroc. C'est l'hécatombe pour le Sénégal avec le forfait d'Ilay Camara, et la sortie sur blessure d'Assane Diao hier soir (15 décembre 2025) avec Côme. Cesc Fabregas, des déclarations d'après-match qui ne passent pas ? Pierre-Emerick Aubameyang forfait pour le premier match face au Cameroun. PSG-Flamengo, en finale de la Coupe intercontinentale 2025, une première pour un club français. Le club de la capitale favori ? Coup de projecteur sur le Béninois Aiyegun Tosin. Son interview dans le cadre de notre série CAN en fin d'émission. Pour débattre avec Annie Gasnier : Hervé Penot et Patrick Juillard. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Saliou Diouf.

Le Grand Invité
Que se passe-t-il entre la RDC et le Rwanda ?

Le Grand Invité

Play Episode Listen Later Dec 11, 2025 17:28


Tentative de coup d'État avortée au Bénin, poussée djihadiste au Sahel et avancée du M23 à l'est du Congo, sur les rives du lac Tanganyika... L'Afrique de l'Ouest et des Grands Lacs traverse une nouvelle zone de turbulences. Jean-Marc Gravellini, chercheur associé à l'IRIS, décrypte la situation. Il est l'invité de la matinale. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:05


À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

Chronique des Matières Premières
Les obstacles à l'exportation du cobalt congolais pèsent sur le marché mondial

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 1:47


Les cours du cobalt continuent de grimper et illustrent le stress du marché qui est privé du minerai bleu congolais depuis plus de neuf mois. Les prémices d'une reprise des exportations se font sentir, mais la complexité des modalités d'application des nouvelles règles mises en place par les autorités reste le sujet qui domine le secteur.  Les exportations auraient dû reprendre mi-octobre, mais ce n'est qu'il y a deux jours que des informations ont filtré sur l'expédition imminente et à titre expérimental d'une première cargaison du négociant Glencore qui réponde aux critères imposés par le régime des quotas.  Cette nouvelle règlementation, jugée complexe par de nombreux acteurs de la filière, a empêché jusque-là le commerce de cobalt congolais de reprendre. Aux procédures administratives récentes, il faut ajouter le manque de personnel pour effectuer les vérifications des analyses de chaque camion, ainsi que des problèmes logistiques liés à la saison des pluies et à la mobilisation des camions pour l'exportation de cuivre, explique Chris Welch, analyste du marché du cobalt pour Argus Media. Des quotas décalés par rapport aux besoins  Les importateurs comptaient sur la remise en circulation d'un peu plus de 18 000 tonnes au quatrième trimestre, mais il est peu probable que ces volumes soient atteints. Si les 7 250 tonnes prévues pour décembre devaient être expédiées, cela resterait bien en deçà des 10 000 tonnes par mois nécessaires à l'équilibre du marché, pointe l'expert d'Argus Media. Les incertitudes s'accumulent, et expliquent la hausse des prix : depuis l'arrêt des exportations, le prix de l'hydroxyde de cobalt, le principal produit exporté par la RDC, a quadruplé. Cette tendance est soutenue par les retards observés qui impliquent que les premières exportations d'hydroxyde arriveront au mieux en Chine d'ici mars-avril, explique Chris Welch. Quand les exportations seront à nouveau fluides, elles seront limitées par les quotas qui correspondent à 40-45 % seulement du volume exporté l'année en 2024. Or la demande d'alliage de cobalt reste soutenue, notamment dans le secteur aérospatial, et ce, malgré la hausse des prix. Approvisionnement critique La RDC produit 70% du cobalt mondial, et les acheteurs peinent de plus en plus à s'approvisionner : ils ont déjà puisé dans leur stock au cours des premiers mois qui ont suivi l'annonce de l'arrêt des exportations. Selon certaines sources rapportées par Argus Media, les acheteurs chinois, en quête du moindre volume de cobalt, combleraient en partie leur déficit avec du cobalt russe, vendu à prix avantageux. Mais les volumes sont limités et ne compenseront pas la pénurie liée à la nouvelle stratégie mise en place par la RDC, même si le producteur russe Nornickel a annoncé cette semaine avoir relancé en totalité sa production de métal de cobalt, qui avait été ralentie suite à un incendie il y a trois ans.

Revue de presse Afrique
À la Une: une paix «de papier» dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 10, 2025 4:05


À peine l'encre des signatures des présidents congolais et rwandais avait-t-elle séché jeudi dernier à Washington que les combats s'intensifiaient dans le Sud-Kivu. « Lundi, rapporte Le Monde Afrique, des affrontements ont été signalés aux abords de la localité de Luvungi, à environ 60 kilomètres au nord d'Uvira, selon des sources militaires. Des tirs et des détonations ont également résonné aux abords de Sange, localité à mi-chemin entre Uvira et Luvungi. Un officier au sein de l'armée burundaise a évoqué de « très nombreux » soldats, congolais et burundais, en fuite et passant la frontière avec le Burundi. Les combats font rage désormais à une trentaine de kilomètres au nord de la ville d'Uvira, et impliquent plusieurs milliers de soldats burundais, en soutien à Kinshasa. » Uvira aux mains du M23… D'après le site Afrikarabia, spécialisé sur la RDC, Uvira est même déjà tombée… Les rebelles de l'AFC-M23 sont entrés hier dans la ville, affirme le site. « Les témoignages sur place faisaient déjà état de la fuite des autorités civiles et de militaires dans la journée, alors que la rébellion se tenait à Kiliba, à une quinzaine de kilomètres au Nord d'Uvira. Le scénario de la prise de Goma et Bukavu en début d'année se répète donc dans cette ville de 600 000 habitants au bord du lac Tanganyika, pointe Afrikarabia : des rebelles qui progressent très rapidement face à une armée congolaise qui opère de multiples replis stratégiques, laissant ainsi la voie libre à l'AFC-M23. » Et, ça n'est pas une surprise, poursuit le site : l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda, sous l'égide des États-Unis, est en effet une « paix de papier », s'exclame-t-il. Pour la simple raison que « l'AFC-M23 n'est pas partie prenante de cet accord. Or, c'est justement le M23 qui est sur le terrain et qui opère, même si le mouvement rebelle est soutenu par Kigali. La signature de l'accord de Washington donne l'impression d'avoir mis la charrue avant les bœufs, constate encore Afrikarabia, en signant d'abord la paix avec le Rwanda avant de trouver un accord avec le M23 à Doha. » Cap vers le Katanga ? La Libre Afrique à Bruxelles confirme la chute d'Uvira… « La cité a été rapidement ceinturée et les rebelles ont ainsi pris le contrôle de la frontière burundaise, pour empêcher l'arrivée de renforts éventuels de l'armée congolaise. Face à cette situation et « pour éviter un bain de sang et limiter les dommages dans la ville, les notables d'Uvira ont demandé aux rebelles de les autoriser à négocier le départ des troupes fidèles au régime de Kinshasa », explique un diplomate occidental. Des tractations qui ont pris plusieurs heures mais qui ont abouti à un départ dans le calme de la plupart des hommes en armes. » Pour leur part, précise encore La Libre Afrique, « les rebelles ont déjà annoncé qu'ils allaient  poursuivre leur avancée et mettre le cap sur le Katanga. […] Il faut mettre la main sur le coffre-fort du clan présidentiel », lance un cadre de l'AFC-M23. » Le Katanga, au Sud, qui « est le tiroir-caisse de la RDC, relève Afrikarabia, avec ses riches mines de cuivre et de cobalt. » Une menace pour le Burundi… La conquête d'Uvira « est (donc) stratégique à plus d'un égard », pointe Jeune Afrique. « Après la chute de Bukavu, en février, Uvira a en effet servi de point de repli aux autorités provinciales du Sud-Kivu. Située à l'extrémité nord du lac Tanganyika, c'est un point de passage obligé pour se projeter vers Kalemie (et plus au sud vers le Katanga). Enfin, Uvira fait directement face à Bujumbura, la capitale économique du Burundi, dont l'aéroport sert depuis plusieurs mois de relais discret pour l'acheminement de renforts et de munitions vers le front de l'est. » D'ailleurs, poursuit Jeune Afrique, « l'expansionnisme de l'AFC-M23 dans cette zone est considérée comme une menace directe par les autorités burundaises, déjà confrontées à une importante crise économique. Entre le Rwanda et le Burundi, la tension a continué à monter ces derniers jours. Il y a une semaine, le ministre rwandais des Affaires étrangères avait accusé le Burundi « d'être un saboteur du processus de paix ». Et, il y a deux jours, son homologue burundais lui répondait indirectement en accusant le Rwanda de mener « des activités déstabilisatrices » contre son pays et de cibler les soldats burundais dans l'est de la RDC. »

À propos
Que contiennent les accords économiques entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et les Etats-Unis ?

À propos

Play Episode Listen Later Dec 9, 2025 13:23


Félix Tshisekedi et Paul Kagamé ont refusé de se serrer la main jeudi dernier à Washington. Cette ambiance tendue n'a pas empêché la signature d'accords avec les Etats-Unis centrés autour des minerais critiques. La RDC s'est notamment engagée à garantir un accès privilégié à ces ressources minières pour les Etats-Unis en échange d'investissements massifs. Le Rwanda quant à lui s'est vu offrir un rôle dans la chaîne de transformation de ces minerais critiques.Enola Richet, est journaliste et ancienne correspondante au Rwanda. Elle fait le point sur ce conflit qui perdure malgré un cessez-le-feu et nous détaille les accords économiques de jeudi dernier. « A propos », c'est notre sélection de l'actualité, du lundi au vendredi dès 5 h sur Le Soir et votre plateforme de podcasts préférée. Retrouvez ici tous les podcasts du journal Le Soir.

Grand angle
Que contiennent les accords économiques entre la République Démocratique du Congo, le Rwanda et les Etats-Unis ?

Grand angle

Play Episode Listen Later Dec 8, 2025 12:50


Félix Tshisekedi et Paul Kagamé ont refusé de se serrer la main jeudi dernier à Washington.Cette ambiance tendue n'a pas empêché la signature d'accords avec les Etats-Unis centrés autour des minerais critiques. La RDC s'est notamment engagée à garantir un accès privilégié à ces ressources minières pour les Etats-Unis en échange d'investissements massifs. Le Rwanda quant à lui s'est vu offrir un rôle dans la chaîne de transformation de ces minerais critiques.Enola Richet, est journaliste et ancienne correspondante au Rwanda.Elle fait le point sur ce conflit qui perdure malgré un cessez-le-feu et nous détaille les accords économiques de jeudi dernier.

C'est dans ta nature
L'okapi, le discret trésor de la RDC

C'est dans ta nature

Play Episode Listen Later Dec 7, 2025 2:53


Le sommet mondial de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées), qui s'est achevé vendredi 5 décembre en Ouzbékistan, a accordé la plus forte protection à l'animal emblématique du Congo-Kinshasa, mi-girafe mi-zèbre. Rediffusion du 28 janvier 2024 Les Congolais ont sûrement vu plus d'okapis sur leurs billets de banque que dans la forêt. L'animal est si rare et si discret que ceux qui ont pu le croiser dans les forêts tropicales d'Ituri, dans le nord-est du pays, où l'espèce est endémique, sont des privilégiés. « Je suis chanceux, reconnaît Berce N'Safuansa, qui gère le projet okapi de l'ONG Wildlife Conservation Global au sein de la Réserve de faune à okapis, créée en 1992 et inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco cinq ans plus tard. C'est fantastique, vous ne pouvez pas imaginer l'enthousiasme qu'on a d'être en face d'un okapi ! » Et pour cause ! Avec sa tête de girafe (il est, avec la girafe, l'une des deux seules espèces encore vivantes de la famille des giraffidés), son corps d'antilope, les pattes avant et l'arrière-train rayés noir et blanc comme un zèbre, et son coup de langue phénoménal (40 centimètres de long), l'okapi est un animal plein de mystères, quasi mythique, surnommé parfois la licorne africaine. Unique, rare et irremplaçable Unique au Congo-Kinshasa, mondonga (okapi en lingala) n'a été découvert par un explorateur européen qu'à la toute fin du 19ᵉ siècle. En 1901, il est scientifiquement nommé Okapia johnstoni. Il s'agit d'un des trois derniers mammifères recensés dans le monde. Mais, depuis bien longtemps, l'okapi était connu des populations locales. « Ici, nous avons par exemple la communauté locale des Mbuti, les Pygmées : pour elle, l'okapi représente un ami de leurs ancêtres. C'est donc un animal qu'il faut protéger, qu'il ne faut pas tuer pour sa viande ou pour un quelconque besoin », explique Berce N'Safuansa. L'okapi tient une place à part parmi la riche faune qu'abrite le Congo-Kinshasa. « C'est un animal d'une importance capitale, poursuit Berce N'Safuansa, à cause de la valeur exceptionnelle et universelle qu'il représente : une espèce unique, rare, irremplaçable, qui ne vit à l'état sauvage qu'en République démocratique du Congo. » Braconniers et miliciens Si rare que l'espèce est menacée : en danger, selon la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). « Dans un avenir proche, prédit Berce N'Safuansa, cette espèce se retrouvera dans la catégorie probablement la plus élevée, le risque d'extinction, avec des effectifs en baisse. » Les principaux prédateurs de l'okapi ? Les léopards et les humains. L'habitat naturel du ruminant est chaque jour menacé par les activités humaines illégales. Berce N'Safuansa pointe « les braconnages armés, en quête de la peau de l'okapi, de sa viande, de sa graisse, de ses os, tellement recherchés aujourd'hui sur le marché noir. À cela, il faut ajouter la perte des habitats naturels ainsi que la présence de groupes de milices et de mineurs illégaux dans et autour de la réserve. » Les milices armées qui sévissent dans la région n'épargnent personne, ni les okapis ni les humains. Il n'existe pas de recensements récent et scientifique de la population d'okapis, compte tenu des difficultés du terrain et de la grande discrétion de cet animal solitaire. On estime seulement qu'il ne reste, à l'état naturel, que plusieurs milliers d'okapis. À lire aussiRDC: une réserve à Okapis d'Ituri menacée par l'exploitation minière

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Revue de presse Afrique
À la Une: un long chemin vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 4:15


Avec cette étape décisive ce jeudi 4 décembre à la Maison Blanche, à Washington, entre Donald Trump et les présidents congolais et rwandais Félix Tshisekedi et Paul Kagame. Les trois dirigeants devraient officiellement parapher l'accord de paix entre la RDC et le Rwanda suite à l'accord de Washington signé en juin dernier. Cet accord « comprend cinq dispositions, précise Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC : la cessation des hostilités, le respect de l'intégrité territoriale de la RDC, le désengagement des groupes armés non-étatiques, à savoir l'AFC/M23, soutenu par le Rwanda et les milices supplétives Wazalendo, armées par Kinshasa. L'accord prévoit également l'intégration conditionnelle de ces groupes dans l'armée, au cas par cas et la création d'un cadre d'intégration économique régional entre la RDC et le Rwanda, assorti d'investissements américains. Le hic, pointe Afrikarabia, c'est que les résolutions de l'accord de Washington sont sur la table depuis plusieurs mois, sans aucun effet de désescalade sur le terrain militaire. La guerre continue comme si de rien n'était. En cause, la non-application de deux mesures essentielles : le retrait effectif des troupes rwandaises du sol congolais pour Kinshasa, et la neutralisation des FDLR, héritiers des génocidaires hutus rwandais, pour Kigali. Sur ces deux dispositions, aucune avancée n'a été notée, relève encore Afrikarabia. L'accord n'étant pas contraignant, ce qui constitue le principal obstacle à son application, les deux parties peuvent ainsi jouer très longtemps au jeu du chat et de la souris ». Les mises en garde de Tshisekedi D'ailleurs, hier, avant d'arriver à Washington, rapporte Le Forum des As à Kinshasa, le président congolais Félix Tshisekedi a prévenu : « "l'application du texte reste strictement conditionnée au retrait total des forces rwandaises du territoire congolais. Et ça, c'est indiscutable", a-t-il lancé. (…) Félix Tshisekedi a également mis en garde contre les interprétations hâtives et les effets d'annonce entourant la signature de Washington. L'accord, a-t-il précisé, existe bel et bien, mais il comporte des clauses essentielles voulues par Kinshasa : il n'entrera pleinement en vigueur que si et seulement si une paix réelle est vécue entre les deux pays ». Bref, conclut Le Forum des As : « le message était clair : la RDC avance vers la paix, mais ne transigera ni sur sa souveraineté, ni sur l'exigence d'un retrait total des troupes rwandaises ». Patience… En tout cas, « la réussite de ce plan de paix se mesurera dans les six prochains mois, estime pour sa part Le Journal de Kinshasa. Les indicateurs seront clairs : un retrait effectif du M23 des zones minières, la fin du soutien rwandais aux rebelles et une amélioration tangible de la situation à Goma, Bukavu et dans les zones voisines. Déjà, en 2002, rappelle le site congolais, l'Amérique de Bush avait démontré qu'elle pouvait contraindre Kigali à retirer ses troupes. En 2025, l'Amérique de Trump veut prouver qu'elle peut créer les conditions d'une paix durable. La mission est plus complexe. Il ne s'agit plus seulement de retirer des soldats, mais de bâtir un système politique, sécuritaire et économique assez solide pour empêcher leur retour ». Algérie : le journaliste français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison À la Une également : pas de clémence pour Christophe Gleizes… En Algérie, le journaliste français a vu sa peine de sept ans de prison confirmée en appel hier. Immense déception pour sa famille et ses collègues. Le ministère français des Affaires étrangères dit « regretter vivement cette peine » et « appelle à la libération » du journaliste. Un verdict en effet, relève Jeune Afrique, « particulièrement scruté à Paris où, après une longue période de froid, on est entré en phase de rapprochement avec les autorités algériennes (suite à la libération de l'écrivain Boualem Sansal). Une visite à Alger du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez devrait intervenir rapidement, mais elle pourrait être compromise par la sévérité de la cour d'appel. Sauf si, comme Boualem Sansal avant lui, Christophe Gleizes devait bénéficier rapidement d'une mesure de grâce ». Le chercheur Hasni Abidi interrogé par Libération à Paris, y croit : « l'Algérie a toujours voulu contrôler le timing et avoir la main sur le processus judiciaire. Maintenant qu'il est terminé, la diplomatie va prendre le relais, affirme-t-il. Il faut que le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, se rende à Alger, comme prévu. Et c'est en poursuivant le dialogue qu'une solution et des arrangements politiques pourront être trouvés ».

Invité de la mi-journée
Les enjeux du projet d'accord de paix entre la RDC et le Rwanda pour les États-Unis

Invité de la mi-journée

Play Episode Listen Later Dec 4, 2025 6:34


Les présidents congolais et rwandais sont attendus par Donald Trump à Washington, jeudi 4 décembre, pour signer un accord de paix qui se veut historique pour les États-Unis. Cette rencontre symbolique, pour entériner un accord déjà signé il y a des mois, intervient dans un climat de défiance profonde entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame, alors que la situation sécuritaire dans l'est de la RDC reste explosive. Entretien avec le chercheur Jason Stearns, co-fondateur du Groupe d'étude sur le Congo Ebuteli et professeur associé à l'université Simon-Fraser, au Canada, et auteur de The War That Doesn't Say Its Name : The Unending Conflict in the Congo.

Reportage Afrique
Dans l'est de la RDC, les bénévoles du «Club RFI de Goma» au chevet des victimes du conflit

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 27, 2025 2:26


Dans l'est de la République du Congo, déchiré par les conflits armés depuis une décennie, des organisations humanitaires locales et internationales sont à pied d'œuvre pour soutenir les milliers des personnes qui souffrent suite à la guerre. Parmi ces organisations, le Club RFI intervient dans les communautés au travers des aides, en soutenant la population meurtrière. Durant deux ans, plus de 100 000 femmes et enfants ont été pris en charge dans l'accompagnement psychosocial. Aujourd'hui, ces bénévoles nous racontent leurs engagements pour la communauté au risque de leurs vies.  Dans le quartier Himbi, au cœur de Goma, sous un silence accompagné du chant des oiseaux, Nathalie Muchinya et Alphanie Thembo racontent leur engagement en faveur des habitants de l'est du pays. En dépit des incertitudes, ces deux membres du Club RFI de Goma sont décidées à aller à la rescousse des communautés. « Depuis la guerre du M23, j'organise deux séances de groupe de paroles, de résilience émotionnelle et de décharge émotionnelle avec les jeunes. Travailler pour le bien des autres personnes sans attendre quelque chose en retour », explique Alphanie Thembo. « Ce qui m'anime aujourd'hui est de travailler en tant que bénévole au sein du club RFI Goma. C'est cet esprit d'abord d'humanité. L'humanitaire, c'est vraiment important pour moi et ce service qu'on rend à la communauté. Quelqu'un vient et témoigne de ce que vous lui avez fait ressentir, ce que vous lui avez encore donné, de nouveau cet espoir de vivre », abonde Nathalie Muchinya. Nathanaël Bora, chargé de programme au sein de l'organisation, estime que servir les communautés qui souffrent devrait animer l'humanité aujourd'hui : « Nous ne sommes pas affectés de la même manière. Bien sûr que, nous aussi, vivons dans cette communauté. Il y a des difficultés que nous connaissons. Par exemple, à cause de ce conflit, il y a des femmes qui sont violées. Alors qu'est-ce que nous, au Club RFI, nous faisons ? Nous cherchons à mettre ensemble le psychologue bénévole pour l'accompagnement psychologique de ces femmes violées, de ces victimes de violences sexuelles. Je suis vraiment motivé à continuer à aider ma communauté. Parce que ma communauté a besoin des œuvres caritatives, des œuvres de bénévolat pour surmonter toutes les difficultés que nous connaissons. » Des besoins énormes Depuis la prise des villes de Goma et Bukavu, les besoins sont devenus énormes. Maître Zacharie Bashwira, coordonnateur du Club RFI, plaide pour plus du financement, au regard de la crise actuelle qui s'accentue et dont les femmes et les jeunes, dit-il, sont les premières victimes. « Notre objectif, c'est d'arriver à encadrer ces jeunes. Les clubs RFI, par exemple, viennent de donner une chance à une trentaine de jeunes orphelins de guerre qui vivent dans les orphelinats à Goma et à Nyiragongo. Nous les avons formés à des métiers professionnels. Aujourd'hui, ils sont sur le marché de l'emploi. On ne va pas s'arrêter là. On va continuer ces cycles pour essayer de passer d'une jeunesse à risque à une jeunesse opportune », détaille-t-il. Aujourd'hui, le Club RFI à Goma compte 39 volontaires permanents et une centaine des bénévoles occasionnels, qui œuvrent tous au service de la communauté.

La marche du monde
Le Tribunal de Nuremberg est-il encore une référence pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC ?

La marche du monde

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 48:29


En 1945, à Nuremberg, de hauts responsables nazis étaient jugés pour crime de guerre et crime contre l'humanité… 80 ans après ce procès historique, comment s'inspirer de ce tribunal fondateur de la justice internationale pour en finir avec l'impunité dans les conflits armés en Ukraine, à Gaza ou encore en RDC ? Le 20 novembre 1945 s'ouvrait à Nuremberg, en Allemagne, le plus grand procès de l'histoire. D'un commun accord, la France, les États-Unis, l'Union soviétique et le Royaume-Uni affirmaient leur volonté de juger vingt-deux dignitaires nazis, chefs militaires ou hauts fonctionnaires, tous accusés de crimes de guerre ou de crimes contre l'humanité. Mais pourquoi invoquer Nuremberg lorsque l'on réclame la fin de l'impunité ? Le président ukrainien Volodymyr Zelensky l'a fait pour son pays l'Ukraine en interpellant le peuple russe dès le 4 avril 2022, suite à l'invasion russe du 24 Février : « Le moment viendra où chaque Russe apprendra toute la vérité sur ceux de ses concitoyens qui ont tué. Qui a donné des ordres. Qui a fermé les yeux sur ces meurtres. Nous allons établir tout cela. Et le faire connaitre dans le monde entier. Nous sommes maintenant en 2022. Et nous avons beaucoup plus d'outils que ceux qui ont poursuivi les nazis après la Seconde Guerre mondiale. »  Et le docteur Mukwege, prix Nobel de la paix a explicitement fait référence à Nuremberg, en octobre 2024, lors d'un passage à l'Université de Strasbourg en France : « Les Congolaises et les Congolais ont aussi droit à leur Nuremberg. Telle est la raison pour laquelle nous plaidons aux côtés des victimes et des survivant.es pour l'établissement d'un Tribunal international pénal pour le Congo et/ou des chambres spécialisées mixtes. » Un Nuremberg pour l'Ukraine, Gaza ou la RDC est-il possible ? Une enquête signée Clémentine Méténier avec William Schabbas, professeur de droit pénal international et des droits de l'homme à Londres, Université de Middlesex, Leyden et Sciences Po ; Christian Delage, historien et cinéaste, réalisateur du film historique «Nuremberg, les nazis face à leur crime» ; Thierry Cruvellier, rédacteur en chef du site Justice Info ; Rafaëlle, professeure de droit international à l'Université Paris Saclay et travaille sur la justice pénale internationale, précisément sur la notion de génocide. Reagan Miviri, avocat au Barreau de Goma dans le Nord-Kivu, il travaille au sein de Ebuteli l'Institut congolais de recherche sur la politique, la gouvernance et la violence.   À lire sur le site Justice Info Le grand entretien de Clémentine Méténier avec l'historien et cinéaste Christian Delage. À suivre au Mémorial de la Shoah à Paris la journée d'étude Nuremberg et son héritage, 1945-2025. Le 20 novembre 2025 marque le 80è anniversaire de l'ouverture, à Nuremberg, du procès des grands criminels nazis, où, pour la première fois, des responsables politiques et militaires de haut niveau – accusés des crimes de conspiracy (complot), crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité – étaient traduits devant une cour internationale, composée des principales forces alliées victorieuses de l'Allemagne nazie. Pour le procureur général Robert H. Jackson, il s'agissait de construire un «procès documentaire», où, en raison des crimes considérables commis par les nazis, notamment leur politique d'extermination des Juifs d'Europe, il était nécessaire de faire reposer l'accusation sur des preuves irréfutables, pour éviter qu'à l'avenir leur réalité fasse l'objet d'une négation. Contre toute attente, les images allaient jouer un rôle majeur pour confronter les nazis à leurs propres crimes. La journée de colloque s'interrogera sur l'héritage des «principes de Nuremberg» depuis les années 1990, grâce au développement d'une justice internationale fondée sur des tribunaux ad hoc (du Rwanda à la Centrafrique) et des cours permanentes (Cour pénale internationale, Cour internationale de justice), appelées à statuer en particulier sur le risque potentiel ou la commission de génocides. Or, la collecte de preuves qui s'inspire de la jurisprudence de Nuremberg est forte des nouveaux outils mis en place par les autorités judiciaires, en collaboration avec des ONG et des applications en open source qui en garantissent la fiabilité. Pour la première fois dans l'histoire, en Europe comme au Proche-Orient, la fabrique du dossier probatoire se déroule en co‑construction avec la société civile, en flux tendu et en temps réel.   11h - LE CHOIX DU PROCÈS DOCUMENTAIRE La construction de la preuve, de Nuremberg à Kiyv, 1945-2025 de Christian Delage, historien, Institut d'histoire du temps présent De Nuremberg au TPIY : la jurisprudence de l'image comme preuve pénale de Ninon Maillard, maîtresse de conférences à Paris Nanterre Modération : Ghislaine Glasson Deschaumes, directrice de la MSH Mondes, Paris Nanterre.   14h - LA CONSOLIDATION D'UNE JUSTICE PÉRENNE Tribunaux pénaux internationaux, tribunaux mixtes, Cour pénale internationale : du Rwanda à la Centrafrique, des instances judiciaires multiples de Joël Hubrecht, responsable d'études et de recherche à l'Institut Robert Badinter. Le rôle de la Cour internationale de justice dans les conflits contemporains de Jean-Louis Iten, professeur de Droit international, et Sharon Weill, professeur de Droit international, American University, Paris. Modération : Emanuela Fronza, professeure de Droit pénal international à l'Université de Bologne.   16h - LE RÔLE DES ONG Mémorial face à la réécriture de l'histoire par Poutine de Nicolas Werth, directeur de recherche honoraire au CNRS, président de l'Association Mémorial. Prendre davantage en compte les violences sexuelles en temps de guerre de Yuliia Chystiakova, chercheuse en droits humains, East Ukrainian Center for Civic Initiatives. Modération : Henry Rousso, directeur de recherche émérite au CNRS (IHTP).

Afrique Football Club
Mbemba héroïque, la RDC historique ?

Afrique Football Club

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 29:51


Retour sur la performance de Chancel Mbemba lors des qualifications au Mondial, lui qui a porté la République démocratique du Congo vers les barrages intercontinentaux. A 31 ans, le capitaine des Léopards retrouve son meilleur niveau après une saison blanche. Il symbolise la réussite de son pays, qui attend de retrouver la Coupe du monde depuis 1974. Un mois avant la CAN, la RDC de Sébastien Desabre a-t-elle changé de statut ? Un podcast présenté par Marie-Amélie Motte, avec Nabil Djellit et Hervé Penot. Enregistrement : Léa Leostic.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio foot internationale
Barrages : la RDC se rapproche du rêve américain

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 48:28


Radio Foot ce lundi 16h10-21h10 T.U. À la Une de cette première émission de la semaine : - Ils l'ont fait et continuent de rêver au Mondial ! ; - Coup d'arrêt pour le Sénégal après 26 matches sans défaite. ; - Le Portugal facile pour sa dernière rencontre d'éliminatoires dimanche à Porto face à l'Arménie.   - Ils l'ont fait et continuent de rêver au Mondial ! Les Léopards ont sorti les Super Eagles en finale de barrages africains hier (16 novembre 2025) à Rabat. 1-1 à l'issue du temps règlementaire. Il a fallu une prolongation et une longue séance de tirs au but pour départager les équipes. Timothy Fayulu, coup de poker de Sébastien Desabre ! Un capitaine encore décisif ! Chancel Mbemba valide l'ultime tentative congolaise, envoie son équipe au Mexique en mars 2026 pour un dernier tournoi avant l'Amérique. De demi-Dieu à Dieu tout court ? La RDC a-t-elle fait le plus dur ? La sortie d'Osimhen, tournant du match ? Le Nigeria était donné favoris mais a déçu. - Coup d'arrêt pour le Sénégal après 26 matches sans défaite. Les Lions de la Teranga battus à Londres en amical par un Brésil déterminé qui prend sa revanche après le revers de juin 2023. Estevao et Casemiro buteurs, les Lions ont raté l'occasion de revenir, mais le secteur offensif sénégalais a manqué de continuité pour tromper un bloc bien en place. Une dernière rencontre face au Kenya mardi pour l'équipe de Pape Thiaw, avant de mettre le cap sur le Maroc pour la CAN. - Le Portugal facile pour sa dernière rencontre d'éliminatoires dimanche à Porto face à l'Arménie. Cristiano Ronaldo était suspendu. Score final 9-1 pour les Rouge et Vert qui jouaient en noir. Triplé pour Bruno Fernandes et Joao Neves, qui s'est distingué tout comme un autre Parisien, Gonçalo Ramos. 4 succès et 1 nul pour les joueurs de Roberto Martinez qui se qualifient une 9è fois pour une phase finale. Vont-ils briller sur le continent américain ? Ils n'ont été battus que par l'Irlande qui finit barragiste du groupe F. Pour débattre avec Hugo Moissonnier, Yoro Mangara, Marc Libbra et Eric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Barrages : la RDC se rapproche du rêve américain

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 48:28


Radio Foot ce lundi 16h10-21h10 T.U. À la Une de cette première émission de la semaine : - Ils l'ont fait et continuent de rêver au Mondial ! ; - Coup d'arrêt pour le Sénégal après 26 matches sans défaite. ; - Le Portugal facile pour sa dernière rencontre d'éliminatoires dimanche à Porto face à l'Arménie.   - Ils l'ont fait et continuent de rêver au Mondial ! Les Léopards ont sorti les Super Eagles en finale de barrages africains hier (16 novembre 2025) à Rabat. 1-1 à l'issue du temps règlementaire. Il a fallu une prolongation et une longue séance de tirs au but pour départager les équipes. Timothy Fayulu, coup de poker de Sébastien Desabre ! Un capitaine encore décisif ! Chancel Mbemba valide l'ultime tentative congolaise, envoie son équipe au Mexique en mars 2026 pour un dernier tournoi avant l'Amérique. De demi-Dieu à Dieu tout court ? La RDC a-t-elle fait le plus dur ? La sortie d'Osimhen, tournant du match ? Le Nigeria était donné favoris mais a déçu. - Coup d'arrêt pour le Sénégal après 26 matches sans défaite. Les Lions de la Teranga battus à Londres en amical par un Brésil déterminé qui prend sa revanche après le revers de juin 2023. Estevao et Casemiro buteurs, les Lions ont raté l'occasion de revenir, mais le secteur offensif sénégalais a manqué de continuité pour tromper un bloc bien en place. Une dernière rencontre face au Kenya mardi pour l'équipe de Pape Thiaw, avant de mettre le cap sur le Maroc pour la CAN. - Le Portugal facile pour sa dernière rencontre d'éliminatoires dimanche à Porto face à l'Arménie. Cristiano Ronaldo était suspendu. Score final 9-1 pour les Rouge et Vert qui jouaient en noir. Triplé pour Bruno Fernandes et Joao Neves, qui s'est distingué tout comme un autre Parisien, Gonçalo Ramos. 4 succès et 1 nul pour les joueurs de Roberto Martinez qui se qualifient une 9è fois pour une phase finale. Vont-ils briller sur le continent américain ? Ils n'ont été battus que par l'Irlande qui finit barragiste du groupe F. Pour débattre avec Hugo Moissonnier, Yoro Mangara, Marc Libbra et Eric Rabesandratana. Technique/réalisation : Laurent Salerno - Pierre Guérin.

Mondial sports
RDC : objectif Coupe du monde !

Mondial sports

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 48:30


La RDC peut encore rêver de devenir la dixième équipe africaine de la Coupe du monde cet été. Prochaine étape pour les Léopards : la finale des barrages africains ce dimanche face au Nigeria ! Quatre équipes étaient encore en lice cette semaine. Les quatre meilleurs deuxièmes de la phase de groupe de la Zone Afrique des éliminatoires. À la fin, il n'en restera qu'un. Il sera connu ce dimanche (16 novembre 2025), après la finale d'un mini-tournoi continental organisé par le Maroc. Ce sera soit la République Démocratique du Congo, qui vient de battre le Cameroun, soit le Nigeria, récent vainqueur du Gabon. L'enjeu est de taille : le vainqueur aura le droit à une dernière chance de valider son billet pour le Mondial, à l'occasion d'un dernier tournoi de qualification au Mexique. À quelques heures du dénouement des barrages africains, Mondial Sports fait monter la sauce ! Consultants et correspondants se relaieront pour vous livrer les clés de ce grand rendez-vous.  Coup d'envoi de Mondial Sports avec Hugo Moissonnier à 16h10, temps universel !   Le son sera disponible dans cette page à partir de dimanche à 18h05.

Journal de l'Afrique
Accord cadre signé entre la RDC et le M23, les négociations sur le fond se poursuivent

Journal de l'Afrique

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 13:31


Un accord-cadre a été signé à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23, sous médiation qatarienne. Ce texte, centré sur le cessez-le-feu et l'échange de prisonniers, marque une étape vers une paix attendue depuis plus de trois ans. Mais sur le terrain, la tension reste vive. Les négociations doivent se poursuivre sur des points cruciaux, dont la restauration de l'autorité de l'Etat dans les zones passées sous contrôle rebelle et des déplacés.

L’arbre à palabres | Deutsche Welle
La signature d'un accord économique entre la RDC et le Rwanda: un pas vers la paix?

L’arbre à palabres | Deutsche Welle

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 37:46


​Après un accord signé en juin dernier, le Rwanda et la RDC ont paraphé le vendredi 7 novembre à Washington un accord économique faisant partie de l'accord de paix déjà signé. Avec ses invités, Eric Topona analyse la viabilité de ce nouvel accord, alors que sur le terrain, les combats se poursuivent dans l'est de la RDC entre l'armée congolaise et les rebelles de l'AFC/M23 soutenus par le Rwanda.

Journal des sports Afrique
Coupe du monde 2026: la RDC et le Nigeria en finale des barrages Afrique

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 3:32


La RDC a remporté sa demi-finale contre le Cameroun (1-0) grâce à un but en fin de match de son capitaine Chancel Mbemba. Pour sa part, le Nigeria a dû attendre la prolongation pour se défaire du Gabon (4-1) grâce à un doublé de Victor Osihmen. Congolais et Nigérians s'affronteront dimanche 16 novembre 2025 en finale des barrages continentaux de la Coupe du monde 2026.

Radio foot internationale
Stade de France, 10 ans après les attentats de Paris

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 48:29


Au sommaire de Radio foot internationale à 16h10 TU et 21h10 TU : - 10 ans après… les attentats de Paris ; Éliminatoires Mondial 2026 – Zone Europe : France – Ukraine au Parc ; - Barrages africains en terre marocaine – Mondial 2026 : dernière chance, faites vos jeux ! (Gabon – Nigeria 16hTU ; RDC – Cameroun 19hTU).   10 ans après… les attentats de Paris Retour sur France–Allemagne 2015, soirée tragique au Stade de France, premier acte d'une nuit dramatique. Avec Éric Chaurin qui commentait ce match, il y a 10 ans, en studio aujourd'hui.   Éliminatoires Mondial 2026 – Zone Europe France – Ukraine au Parc : Les Bleus à 90 minutes d'une qualification directe si le scénario tourne enfin en leur faveur. Analyse avec Antoine Grognet. ⸻ Barrages africains en terre marocaine – Mondial 2026 : dernière chance, faites vos jeux ! Gabon – Nigeria 16hTU Match couperet : le vainqueur se rapproche du barrage mondial. Panthères dos au mur. Il faudra sortir les griffes ! Super Eagles sous pression après une phase de groupes décevante.   RDC – Cameroun 19hTU Duel électrique entre deux géants. La RDC, n'avoir aucun regret ! Le Cameroun, secoué en coulisses, joue sa survie mondiale. Défaite interdite pour les nations qui veulent encore y croire !   Autour d'Annie Gasnier : Antoine Grognet, Nabil Djellit, Olivier Pron et Éric Chaurin — Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.   Écoutez le debrief dans la 2ème émission Radio foot diffusée ce jeudi à 22h10. Le son sera accessible dans la page à partir de 23h05.

Radio Foot Internationale
Stade de France, 10 ans après les attentats de Paris

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 48:29


Au sommaire de Radio foot internationale à 16h10 TU et 21h10 TU : - 10 ans après… les attentats de Paris ; Éliminatoires Mondial 2026 – Zone Europe : France – Ukraine au Parc ; - Barrages africains en terre marocaine – Mondial 2026 : dernière chance, faites vos jeux ! (Gabon – Nigeria 16hTU ; RDC – Cameroun 19hTU).   10 ans après… les attentats de Paris Retour sur France–Allemagne 2015, soirée tragique au Stade de France, premier acte d'une nuit dramatique. Avec Éric Chaurin qui commentait ce match, il y a 10 ans, en studio aujourd'hui.   Éliminatoires Mondial 2026 – Zone Europe France – Ukraine au Parc : Les Bleus à 90 minutes d'une qualification directe si le scénario tourne enfin en leur faveur. Analyse avec Antoine Grognet. ⸻ Barrages africains en terre marocaine – Mondial 2026 : dernière chance, faites vos jeux ! Gabon – Nigeria 16hTU Match couperet : le vainqueur se rapproche du barrage mondial. Panthères dos au mur. Il faudra sortir les griffes ! Super Eagles sous pression après une phase de groupes décevante.   RDC – Cameroun 19hTU Duel électrique entre deux géants. La RDC, n'avoir aucun regret ! Le Cameroun, secoué en coulisses, joue sa survie mondiale. Défaite interdite pour les nations qui veulent encore y croire !   Autour d'Annie Gasnier : Antoine Grognet, Nabil Djellit, Olivier Pron et Éric Chaurin — Édition : David Fintzel — Technique/Réalisation : Laurent Salerno.   Écoutez le debrief dans la 2ème émission Radio foot diffusée ce jeudi à 22h10. Le son sera accessible dans la page à partir de 23h05.

Journal des sports Afrique
Eliminatoires Mondial 2026 : Le Cameroun retient son souffle avant son barrage face à la RDC

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 3:27


Journal des sports Afrique
Mondial 2026: les supporters de la RDC se préparent pour les barrages

Journal des sports Afrique

Play Episode Listen Later Nov 10, 2025 3:22


Les Léopards de la RDC affronteront le Cameroun dans le cadre des barrages continentaux de la Coupe du monde jeudi 13 novembre 2025 à Rabat. L'autre demi-finale opposera le Gabon au Nigeria.

ONU Info

Pour l'Envoyé spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, la Conférence de soutien à la paix et à la prospérité dans la région, organisée à Paris le 30 octobre par la France et le Togo, a été un succès à plusieurs égards.L'événement a réuni un large éventail d'acteurs — dirigeants africains, représentants régionaux et internationaux, ainsi que de nombreuses organisations humanitaires —, illustrant la mobilisation constante de la communauté internationale et rappelant que la crise dans l'est de la République démocratique du Congo n'est pas oubliée.La Conférence a mobilisé environ 1,5 milliard de dollars de promesses de dons pour l'aide humanitaire. Huang Xia exhorte désormais les partenaires à concrétiser ces engagements et à acheminer rapidement l'aide vers les populations les plus touchées. Il appelle également à renforcer les efforts conjoints afin de mettre fin une bonne fois pour toutes aux conflits récurrents dans la région des Grands Lacs.  (Extrait sonore : Huang Xia, Envoyé spécial spécial de l'ONU pour la région des Grands Lacs)

Religions du monde
Majagira Bulangalire, pasteur de l'Église pentecôtiste postcoloniale, entre la RDC et la France

Religions du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


Nous partons à la rencontre de Majagira Bulangalire, pasteur pentecôtiste de la République Démocratique du Congo, qui a passé une quarantaine d'années en France, en tissant des liens entre les communautés et les églises d'expression africaine dont il a créé la fédération en 1990. Il se définit lui-même comme un «Africain malgré tout et par-dessus tout». Intellectuel engagé sur le terrain, il a aussi contribué à établir des ponts entre la RDC et la France et à poser la question de la réappropriation africaine du christianisme, dans une lecture postcoloniale. En RDC, il est très engagé auprès des églises locales et dans l'éducation, où il a fondé l'Université évangélique à Bukavu et où il dirige l'Institut Supérieur Pédagogique. Nous l'avons rencontré à Paris alors qu'il repartait en RDC à Kiliba où se trouve l'église dont il est le pasteur, dans le Sud-Kivu, malgré le conflit armé dans l'est du pays qui frappe durement les populations de la région, alors qu'il a lui-même été victime d'un enlèvement avec sa femme en avril 2024.   Invité : Le pasteur Espoir Majagira Bulangalire, professeur universitaire, directeur de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en République Démocratique du Congo, député honoraire du Sud-Kivu, ancien recteur et fondateur de l'Université Évangélique en Afrique, co-fondateur de la CEAF – Communauté des Églises d'expressions Africaines francophones -, pasteur de l'Église pentecôtiste de Kiliba (Sud-Kivu), auteur de plusieurs ouvrages dont les essais «Ai-je une place auprès de Toi ? Le cri désespéré d'un nègre converti» (2024) et «Du quotidien à l'extra-ordinaire, l'histoire mouvementée d'une vie protégée» (autobiographie) – Espoir Éditions.

Religions du monde
Majagira Bulangalire, pasteur de l'Église pentecôtiste postcoloniale, entre la RDC et la France

Religions du monde

Play Episode Listen Later Oct 26, 2025 48:30


Nous partons à la rencontre de Majagira Bulangalire, pasteur pentecôtiste de la République Démocratique du Congo, qui a passé une quarantaine d'années en France, en tissant des liens entre les communautés et les églises d'expression africaine dont il a créé la fédération en 1990. Il se définit lui-même comme un «Africain malgré tout et par-dessus tout». Intellectuel engagé sur le terrain, il a aussi contribué à établir des ponts entre la RDC et la France et à poser la question de la réappropriation africaine du christianisme, dans une lecture postcoloniale. En RDC, il est très engagé auprès des églises locales et dans l'éducation, où il a fondé l'Université évangélique à Bukavu et où il dirige l'Institut Supérieur Pédagogique. Nous l'avons rencontré à Paris alors qu'il repartait en RDC à Kiliba où se trouve l'église dont il est le pasteur, dans le Sud-Kivu, malgré le conflit armé dans l'est du pays qui frappe durement les populations de la région, alors qu'il a lui-même été victime d'un enlèvement avec sa femme en avril 2024.   Invité : Le pasteur Espoir Majagira Bulangalire, professeur universitaire, directeur de l'Institut Supérieur Pédagogique de Bukavu en République Démocratique du Congo, député honoraire du Sud-Kivu, ancien recteur et fondateur de l'Université Évangélique en Afrique, co-fondateur de la CEAF – Communauté des Églises d'expressions Africaines francophones -, pasteur de l'Église pentecôtiste de Kiliba (Sud-Kivu), auteur de plusieurs ouvrages dont les essais «Ai-je une place auprès de Toi ? Le cri désespéré d'un nègre converti» (2024) et «Du quotidien à l'extra-ordinaire, l'histoire mouvementée d'une vie protégée» (autobiographie) – Espoir Éditions.

Chronique des Matières Premières
La RDC impose des quotas sur les exportations de cobalt: quels impacts sur le marché?

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 22, 2025 1:51


Il y a tout juste une semaine, le 16 octobre, la République démocratique du Congo levait l'interdiction d'exporter du cobalt issu de ses mines. Une interdiction désormais remplacée par un système de quotas, lequel a d'ores et déjà un effet sur les marchés.  Tout a commencé en février 2025, lorsque Kinshasa a suspendu les exportations de cobalt. Pour le marché mondial, c'était un coup de tonnerre, car la RDC représente les trois quarts de la production mondiale de ce métal, utilisé dans l'aéronautique, mais surtout dans les batteries.  Cette interdiction a été levée il y a une semaine, le 16 octobre, mais remplacée par un système de quotas. Un peu plus de 18 000 tonnes exportées cette année, 96 000 par an pour 2026 et 2027 ; c'est moitié moins qu'en 2024.  « On est à la limite du tolérable » Avec cette mesure, Kinshasa entendait, entre autres, faire remonter les prix. Pour le moment, c'est chose faite : en début d'année, le cobalt était tombé à 21 000 dollars la tonne, au plus bas depuis dix ans. Le prix a depuis doublé à près de 44 000 dollars la tonne. Et cela pourrait aller plus loin. « Je m'attends à ce que les prix atteignent un pic à la fin de l'année, ou au début de l'année prochaine », estime Thomas Matthews, analyste chez CRU. Pour lui, cette politique des quotas va « soutenir les prix au moins jusqu'en 2027 ». Ces quotas sont donc en train de réorganiser le marché. Mais pas forcément à l'avantage de Kinshasa. « On est à la limite du tolérable », a déclaré il y a quelques jours le directeur commercial de CMOC, géant chinois de l'extraction minière, qui prévient : les entreprises risquent d'être forcées de trouver des alternatives au cobalt si les prix ne retombent pas.  Risque de contrebande La Chine, premier client du cobalt congolais, émet donc un avertissement. Mais un avertissement à relativiser pour Raphaël Danino-Perraud, chercheur associé à l'IFRI : « Il y a quatre ans, les prix étaient plus hauts, et ils ne disaient pas que c'était inacceptable. » Cela fait plusieurs années que ce métal est peu à peu remplacé dans les batteries. Pour Thomas Matthews, il est « probable » que les mesures prises par la RDC ne parviennent pas à ralentir ce phénomène.  Autre risque : celui de la contrebande. Des prix élevés et une politique stricte de quotas pourraient favoriser le commerce informel. « ​​​​​​​Ça n'est pas impossible », estime Raphaël Danino-Perraud. Alors, comment l'éviter ? Pour lui, favoriser la transformation locale « ​​​​​​​encouragera la formalisation de l'activité informelle ». Côté congolais, l'Autorité de régulation et de contrôle des marchés des substances minérales et stratégiques du pays (ARECOMS) a mis en garde. Elle se réserve le droit d'exclure du système de quotas « ​​​​​​​toute entreprise ne respectant pas les lois et règlements en vigueur ».  À lire aussiRDC: les exportations de cobalt reprennent après cinq mois d'interruption

Chronique des Matières Premières
Le paradoxe du lait en Afrique: un continent dépendant malgré son cheptel

Chronique des Matières Premières

Play Episode Listen Later Oct 21, 2025 1:53


C'est un produit essentiel et qui dit beaucoup des difficultés auxquelles font face les éleveurs africains : le lait. Il y a quelques jours, la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (Farm), l'Organisation panafricaine des agriculteurs (Pafo) et une association d'agriculteurs français (Agriculteurs français et développement international) ont publié pour la première fois un baromètre de la filière sur le continent. C'est un paradoxe qui tient en trois chiffres. L'Afrique représente 1,5 milliard de consommateurs, 20% du cheptel bovin, et seulement 5% de la production mondiale de lait. Dans leur rapport, la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (Farm), l'Organisation panafricaine des agriculteurs (Pafo) et l'Afdi (Agriculteurs français et développement international) estiment que « malgré une demande croissante, la production locale de lait peine à suivre ». Pourtant, il est difficile de parler d'un marché africain, puisqu'il y a de fortes disparités sur le continent. L'Afrique de l'Est fait office de locomotive, avec plus de la moitié de la production, quand l'Afrique du Nord, elle, en représente le tiers. L'Afrique centrale, elle, est loin derrière, avec seulement 2%.  L'autosuffisance est encore loin Autre paradoxe, le déficit commercial atteint des sommets. En 2023, l'Afrique a importé pour plus de 7 milliards de dollars de lait, contre un peu plus d'un milliard de dollars d'exportations. Ainsi, les pays du continent comptent sur un certain nombre de pays pour leur consommation, au premier rang desquels la Nouvelle-Zélande, suivie des Pays-Bas et de la France.  Si les pays africains importent autant, c'est qu'ils sont loin de l'autosuffisance. La RDC par exemple ne produit que 2% du lait qu'elle consomme. Mais là aussi, difficile de faire des généralités, puisque certains pays sont autosuffisants. C'est le cas par exemple de l'Éthiopie, du Burundi, du Kenya. Certains vont même plus loin, comme l'Ouganda, qui est le seul pays africain à produire plus de lait qu'il ne consomme.  À lire aussiLe Sénégal importe plus d'un millier de bovins pour aller vers une autosuffisance laitière Impact du réchauffement climatique Comment expliquer cette dépendance aux importations et les difficultés de production ? Pour Matthieu Brun, directeur scientifique de la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (Farm), « ce qui fait vraiment défaut aujourd'hui, c'est le taux de lait qui est collecté ». D'après lui, pour améliorer la collecte, il faut plus d'investissements publics et privés en matière de logistique : organisation de producteurs, outils de stockage, chaîne du froid...  Autre défi auquel la filière fait face : le réchauffement climatique, qui frappe les éleveurs de plein fouet. Entre 2020 et 2023, la sécheresse au Kenya a entraîné la mort de 2,6 millions d'animaux d'élevages. Pour Matthieu Brun, le changement du climat a des conséquences directes, d'abord sur les vaches elles-mêmes, « qui produisent beaucoup moins passé une certaine température ». Face à la dégradation des pâturages et de l'accès à l'eau et à l'alimentation, les éleveurs et les éleveuses « sont souvent obligés de vendre leur bétail » pour s'adapter.  À lire aussiLe lait africain à l'épreuve de la chaîne du froid, pour augmenter la production

Radio foot internationale
Mondial: qui décrochera les 3 derniers billets africains ?

Radio foot internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 48:30


Radio Foot, deux émissions en direct aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. Au sommaire : Éliminatoires CDM 2026, encore 3 trois tickets à distribuer pour le voyage direct en Amérique. Le Cap vert en apothéose ! ; Matches du jour : suspense dans le groupe C où trois nations peuvent encore passer. Le Bénin peut-il battre le Nigeria sur ses terres ? ; Les Bleus freinés en Islande.    Éliminatoires CDM 2026, encore 3 tickets à distribuer pour le voyage direct en Amérique. Le Cap vert en apothéose ! L'ultime match remporté face à l'Eswatini envoie les Requins bleus en phase finale. Une 1ère pour l'archipel, plus petit pays en superficie à se qualifier pour un Mondial, une nation qui profite de l'élargissement de la compétition à 48 équipes. Que valent ces Bleus ? Le Cameroun, décevant à domicile, n'a pas pu faire la différence contre l'Angola. Les Indomptables devront attendre la fin des matches pour savoir s'ils rejoindront de fastidieux barrages. Matches du jour : suspense dans le groupe C où 3 nations peuvent encore passer. Le Bénin peut-il battre le Nigeria sur ses terres ? Une victoire ouvrirait aux Guépards les portes du tournoi. Un faux pas pourrait favoriser les Bafana Bafana, qui doivent s'imposer (nettement) face au Rwanda. - Groupe F: les Ivoiriens doivent finir le travail contre le Kenya. Dans le même temps le Gabon accueille le Burundi, avant-dernier. Les Panthères évolueront sans P-E Aubameyang. - Groupe B, le Sénégal y est presque. Les Lions reçoivent la Mauritanie pour un derby. Le 12e Gaïndé rendra un hommage à Sadio Mané à Diamniadio. La RDC affronte le Soudan à Kinshasa, pour verrouiller sa deuxième place ? Les Bleus freinés en Islande. Un coup d'arrêt pour une sélection très remaniée, mais pas vraiment d'équipe B, et une défense coupable sur le but islandais de l'égalisation. Voyage à blanc pour Pavard, pourquoi le convoquer ? Devant, Michael Olise décevant. Pas de Mbappé pour trouver la solution ? Pas de qualification pour l'instant puisque l'Ukraine a battu l'Azerbaïdjan. Avec : Annie Gasnier | Dominique Sévérac, Antoine Grognet, Nabil Djellit et Philippe Doucet | Technique/Réalisation : Guillaume Buffet - David Fintzel / Pierre Guérin.

Radio Foot Internationale
Mondial: qui décrochera les 3 derniers billets africains ?

Radio Foot Internationale

Play Episode Listen Later Oct 14, 2025 48:30


Radio Foot, deux émissions en direct aujourd'hui 16h10-21h10 T.U. Au sommaire : Éliminatoires CDM 2026, encore 3 trois tickets à distribuer pour le voyage direct en Amérique. Le Cap vert en apothéose ! ; Matches du jour : suspense dans le groupe C où trois nations peuvent encore passer. Le Bénin peut-il battre le Nigeria sur ses terres ? ; Les Bleus freinés en Islande.    Éliminatoires CDM 2026, encore 3 tickets à distribuer pour le voyage direct en Amérique. Le Cap vert en apothéose ! L'ultime match remporté face à l'Eswatini envoie les Requins bleus en phase finale. Une 1ère pour l'archipel, plus petit pays en superficie à se qualifier pour un Mondial, une nation qui profite de l'élargissement de la compétition à 48 équipes. Que valent ces Bleus ? Le Cameroun, décevant à domicile, n'a pas pu faire la différence contre l'Angola. Les Indomptables devront attendre la fin des matches pour savoir s'ils rejoindront de fastidieux barrages. Matches du jour : suspense dans le groupe C où 3 nations peuvent encore passer. Le Bénin peut-il battre le Nigeria sur ses terres ? Une victoire ouvrirait aux Guépards les portes du tournoi. Un faux pas pourrait favoriser les Bafana Bafana, qui doivent s'imposer (nettement) face au Rwanda. - Groupe F: les Ivoiriens doivent finir le travail contre le Kenya. Dans le même temps le Gabon accueille le Burundi, avant-dernier. Les Panthères évolueront sans P-E Aubameyang. - Groupe B, le Sénégal y est presque. Les Lions reçoivent la Mauritanie pour un derby. Le 12e Gaïndé rendra un hommage à Sadio Mané à Diamniadio. La RDC affronte le Soudan à Kinshasa, pour verrouiller sa deuxième place ? Les Bleus freinés en Islande. Un coup d'arrêt pour une sélection très remaniée, mais pas vraiment d'équipe B, et une défense coupable sur le but islandais de l'égalisation. Voyage à blanc pour Pavard, pourquoi le convoquer ? Devant, Michael Olise décevant. Pas de Mbappé pour trouver la solution ? Pas de qualification pour l'instant puisque l'Ukraine a battu l'Azerbaïdjan. Avec : Annie Gasnier | Dominique Sévérac, Antoine Grognet, Nabil Djellit et Philippe Doucet | Technique/Réalisation : Guillaume Buffet - David Fintzel / Pierre Guérin.

Invité Afrique
Est de la RDC: «Nous proposons d'acheminer les médicaments», dit François Moreillon, de la Croix-Rouge

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Oct 9, 2025 11:26


Urgence médicaments dans l'est de la République démocratique du Congo. Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 80% des centres de santé connaissent de graves ruptures de stocks de médicaments. Et ceux-ci sont souvent essentiels à la survie des patients. C'est le cri d'alarme que lance le CICR, le Comité International de la Croix-Rouge, dans un rapport publié hier. Explications de François Moreillon, qui est le chef de délégation du CICR en RDC et qui s'exprime aussi sur les discussions en cours entre les belligérants pour un échange de prisonniers. RFI : Vous dites que, dans près de 40 % des centres de santé, le personnel soignant a pris la fuite. Pourquoi cette débandade ? François Moreillon : Eh bien, écoutez d'abord, ces structures ont souvent été affectées, visitées, pillées, parfois ont reçu des éclats d'obus sur les structures même. Évidemment, le personnel de santé, qui se sent menacé par cette situation, la quitte. Par la suite, ce sont les manques de moyens qui affectent ces structures et qui expliquent aussi que certains du staff n'ont plus la motivation nécessaire pour rentrer, puisqu'ils n'ont plus les moyens d'agir. Donc je pense que la raison principale est le manque de respect pour le droit international humanitaire par les parties. Est-ce qu'il y a certains centres de santé où le personnel soignant est revenu ces dernières semaines ? Oui. Par exemple, le CICR soutient quatre de ces structures qui avaient vu une perte de leur personnel et, suite à notre intervention, nous avons vu un retour de certains de ces éléments. Donc, la partie n'est pas perdue. Il y a des mesures à prendre pour changer cette situation, mais à l'heure actuelle, la tendance est très négative. Alors, le sujet le plus grave dans votre rapport, c'est la rupture de stock de médicaments. Est-ce que c'est parce qu'ils ne sont plus disponibles ou parce qu'ils ne peuvent plus être acheminés jusqu'aux centres de santé ? D'abord, il y a des problèmes pour assurer le transfert fluide de ces médicaments. Ceux-ci étaient souvent transportés par avion. Les aéroports sont fermés. De plus, les lignes de front bloquent l'accès à des structures et à des stocks encore existants. Donc, c'est un concentré de plusieurs dimensions qui amène à cette situation. Et nous avons d'ailleurs offert nos services afin de faciliter le transfert de ces médicaments vers les structures de santé qui en ont le plus besoin, et ce, des deux côtés de la ligne de front. Et j'insiste sur ce point. Est-ce que vous, avec votre drapeau Croix-Rouge, vous pouvez aider les stocks de médicaments à franchir les barrages ? Oui, effectivement, nous le pouvons. Nous l'avons fait encore une fois par le passé, dans le Rutshuru, le Masisi notamment, et nous nous offrons pour acheminer ces médicaments. Quels efforts particuliers faites-vous, au niveau du CICR, pour limiter la gravité des faits depuis la bataille de Goma de janvier dernier ? Alors, nous soutenons de multiples structures de santé, des hôpitaux, avec nos équipes, notamment nos équipes de chirurgie de guerre. Nous avons mené de nombreuses interventions au bénéfice de déplacés récents, que ce soit en nourriture, en cash ou en biens essentiels de ménage, mais également au bénéfice des populations retournées, dont la nature des besoins peut être différente, en les appuyant également en semences et outils aratoires. Depuis sa création en 1864, il y a bientôt 200 ans, la Croix-Rouge s'occupe aussi des prisonniers de guerre et des détenus liés au conflit. Est-ce que, depuis la bataille de Goma de janvier dernier, vous avez pu rendre visite à certains de ces détenus ? Alors le CICR visite effectivement certains lieux de détention. Cependant, il y a beaucoup d'individus auxquels nous n'avons pas encore accès. Nous négocions ces accès. Nous espérons pouvoir visiter davantage de personnes arrêtées en lien avec le conflit, mais la situation reste encore très en deçà de nos attentes. Il y a actuellement des pourparlers à Doha, au Qatar, entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. Je crois d'ailleurs que vous même avez pu assister, il y a quelques jours, à l'une des séances de ces pourparlers sur place… Effectivement. Comme le disait ce mercredi sur RFI le vice-Premier ministre congolais Jacquemain Shabani, le CICR peut faciliter un éventuel échange de prisonniers. Pensez-vous qu'un tel échange peut avoir lieu bientôt ? Alors, le CICR a effectivement été mandaté dans le cadre de l'accord de principe de Doha afin de faciliter, en tant qu'intermédiaire neutre, l'échange de détenus entre les deux parties que sont l'AFC M23 et le gouvernement. Donc, dans ce cadre, nous avons effectivement participé aux discussions à Doha. Un accord sur le mécanisme a été obtenu, ce qui est une avancée importante. Le CICR, maintenant, travaille avec les parties pour mettre en œuvre ce mécanisme. C'est un processus complexe qui prend du temps, mais le CICR, encore une fois, n'a qu'un rôle de facilitateur. Ce n'est pas nous le maître des horloges, et nous sommes là pour faciliter ce à quoi les parties s'entendent. Oui, parce que dans le mécanisme, il y a des questions juridiques à régler, c'est ça ? C'est effectivement ce qui a été expliqué de ce que je comprends par le vice-Premier ministre sur votre antenne. Et donc ça prend du temps, c'est un marathon et non un sprint.

Reportage Afrique
Femmes «wowo», ces forces invisibles du commerce transfrontalier entre la RDC et la Zambie [1/2]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Sep 28, 2025 2:26


À Kasumbalesa, à la frontière entre la Zambie et la RDC, se vit un trafic parallèle, loin des grands camions et des formalités douanières. Chaque jour, plusieurs centaines de femmes congolaises transportent sur leur tête, ou leur dos, des marchandises pour traverser la frontière Zambienne. On appelle ces femmes « wowo », en référence aux camions chinois de la même marque. Notre correspondante a suivi quelques-unes de ces femmes. De notre correspondante de retour de Kasumbalesa, À Kasumbalesa, deuxième poste frontalier plus important de la RDC, elles sont là, à quelques mètres des files interminables de camions : des femmes portant de lourdes charges sur la tête et le dos, qui franchissent le couloir piétonnier. Ce sont les femmes « wowo » raconte avec sourire Alphonsine, l'une d'elles : « Je suis en mesure de faire passer la charge de tout un camion. Nous sommes les mamans "wowo", c'est l'image des camions qui transportent des charges importantes. Nous travaillons en équipe. S'il faut décharger le camion, nous le faisons et puis nous transportons la cargaison jusqu'à la destination au Congo, selon les instructions du propriétaire. » Selon l'association des femmes actives dans le commerce transfrontalier, elles sont près de sept cents, tous âges confondus, qui exercent ce métier. Les petits commerçants, eux, ne s'affichent pas dès qu'ils confient la marchandise aux femmes « wowo ». Témoignage de Régine Mbuyi, une autre transporteuse : « Le petit commerçant vient acheter toute sorte d'articles, du jus, de la farine de froment, de l'huile végétale… Il me sollicite pour faire traverser ces produits. S'il est de bonne foi, il me donne aussi l'argent pour payer la douane et d'autres services publics. Mais s'il n'a rien, je dois me débrouiller. » À la sortie de la frontière côté congolais, quatre femmes arrivent chacune avec cinq packs de boisson sucrée d'environ 30 kg sur sa tête. Coût de transport, 1 500 francs congolais par course, soit moins d'un dollar. La recette journalière de chacune est de près de 5 dollars. Ces femmes doivent transporter environ une tonne. Pour y arriver, c'est la course contre-la-montre, explique Keren pendant qu'elle range les packs : « Chacune de nous a une quantité qu'elle doit transporter. Moi, j'ai 25 packs. Le commerçant a acheté 100, ce n'est pas beaucoup. Bon, on y va pour la dernière course. » Les services de douanes, quant à eux, ne voient pas d'un bon œil cette activité des femmes, car elle favoriserait un manque à gagner quotidien de près de 3 000 dollars. Pour Malaxe Luhanga, président des petits transporteurs transfrontaliers, il faut formaliser cette activité : « On peut appliquer le système de groupage selon la catégorie des marchandises et qu'elles soient taxées officiellement. On peut adopter ce système qui est admis par les pays membres du Comesa pour faciliter les transactions et la taxation par les services publics. » En attendant, des centaines des femmes « wowo » de Kasumbalesa poursuivent leur activité de manière informelle. À lire aussiLa frontière entre la Zambie et la RDC rouvre après plusieurs jours de fermetures

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Sep 9, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'intensification des attaques de drones russes en Ukraine, sur le départ depuis Tunis de la flotille pour Gaza et sur la nouvelle épidémie de Ebola qui touche la province du Kasaï en RDC. Mali : le Jnim a décrété deux nouveaux blocus  Les jihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (Jnim, lié à al-Qaïda) imposent un blocus sur les villes de Kayes et de Nioro du Sahel près du Sénégal et de la Mauritanie. Pourquoi ces deux localités sont-elles spécifiquement visées ? Le Jnim a-t-il vraiment les capacités de bloquer Bamako comme il menace de le faire  ?    Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel  Guerre en Ukraine : les attaques de drones russes s'intensifient  Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie a lancé plus de 800 drones sur l'Ukraine, soit la plus importante attaque aérienne depuis le début du conflit. Comment la Russie parvient-elle à mobiliser autant de drones, alors que ses capacités militaires sont mises à rude épreuve ? À combien peut-on estimer le coût d'un drone utilisé par la Russie ?   Avec Franck Alexandre, journaliste spécialiste des questions de défense et de sécurité à RFI  Flotille pour Gaza : les embarcations humanitaires font escale en Tunisie  Une nouvelle flotille d'aide humanitaire en route pour Gaza va partir de Tunisie. Pourquoi la flotille, qui a commencé sa route à Barcelone, a-t-elle choisi de faire escale à Tunis ? Comment le pays a réagi à l'arrivée des bateaux et des militants ?   Avec Lilia Blaise, correspondante de RFI à Tunis  RDC : malgré les vaccins, le virus Ebola frappe à nouveau le pays  La RDC fait face à sa 16è épidémie du virus Ebola, avec déjà seize morts recensés dans la province du Kasaï. Pourquoi, malgré les efforts de lutte, les vaccins et les traitements disponibles, le virus Ebola continue-t-il de réapparaître ? Que faire pour se protéger du virus et éviter sa transmission ?  Avec John Johnson, conseiller en vaccination et en réponse épidémique pour Médecins Sans Frontières  

Revue de presse Afrique
À la Une: le bruit des armes toujours dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 19, 2025 4:15


« Depuis le début de la semaine, la tension monte entre les FARDC, les Forces armées de la République démocratique du Congo, et la rébellion [du groupe] l'AFC/M23, l'Alliance Fleuve Congo. Les deux parties s'accusent mutuellement de violations répétées du cessez-le-feu alors que le processus de paix de Doha marque le pas » : constat établi par le site congolais Actualité CD. En effet, précise-t-il, d'un côté, « l'armée congolaise a dénoncé "l'attitude belliciste" de la coalition M23/AFC, accusée de mener de "multiples attaques" contre ses positions au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, assorties de "massacres ciblés" de civils. » Et de l'autre, « l'AFC/M23 affirme que Kinshasa poursuit "ses manœuvres militaires offensives" en vue d'"un conflit à grande échelle", et ce malgré la signature de la Déclaration de principes du 19 juillet dernier à Doha. (…) Ces échanges de communiqués interviennent dans un contexte d'impasse diplomatique, relève encore Actualité CD. Les discussions directes prévues il y a 10 jours à Doha entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 n'ont pas eu lieu. Selon la médiation qatarienne, les deux parties "continuent de travailler" à la mise en œuvre de la déclaration de principes, notamment sur la création d'un mécanisme, avec la participation de la Croix-Rouge internationale, pour l'échange de prisonniers. Ce point, qui devait être réglé avant le 29 juillet, bloque la suite du processus. » Négociations au point mort Le Monde Afrique s'interroge : « Le Qatar parviendra-t-il à ramener la RDC et les rebelles de l'AFC-M23 à la table des négociations ? Alors que les parties devaient conclure un "accord de paix global" censé mettre fin aux violences qui déchirent l'est congolais au plus tard hier, 18 août, rien n'a été signé et les négociations semblent au point mort. » Et « les combats ont repris au Sud-Kivu, constate également Le Monde Afrique, notamment où le M23 est en train de conquérir des espaces dans le territoire de Walungu, au sud-ouest de la capitale régionale, Bukavu. "La seule certitude pour le moment, c'est qu'on est dans un enlisement diplomatique complet", résume Onesphore Sematumba, spécialiste de la RDC pour International Crisis Group. » Parmi les points de tension, note encore le journal, outre la question de la libération des prisonniers, il y a celle du « rétablissement de l'autorité de l'État congolais (…) : pour Kinshasa, cela signifie que le M23 doit quitter Goma et Bukavu au plus vite. Mais le mouvement rebelle s'efforce au contraire de reconstruire ce qu'il appelle un "État" dans les "territoires libérés". » À lire aussiPaix en RDC : entre restauration de l'État et projet fédéral, le bras de fer entre Kinshasa et l'AFC/M23 Coup de pression de Washington ? Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, résume ainsi la situation : « à Doha, Kinshasa et l'AFC/M23 n'ont pas avancé d'un iota et l'impasse des discussions se paie « cash » sur le terrain. (…) Pour débloquer la situation, deux options sont sur la table, estime Afrikarabia : un énième coup de pression de Washington, qui hésite pour l'instant à endosser le rôle du gendarme, ou bien une reprise des affrontements directs entre l'armée congolaise, qui s'est considérablement renforcée, et l'AFC/M23, qui a énormément recruté et maîtrise encore le terrain dans les zones qu'elle contrôle. Mais le temps presse. L'impasse à Doha retarde l'ensemble du processus de paix globale et la mise en œuvre de l'accord de Washington. Un blocage qui fait craindre un nouvel embrasement de l'est congolais. » Le Kenya jette un pavé dans la mare D'autant, complète Le Pays au Burkina, que « dans cette guerre sans fin qui ne dit pas encore son nom, certains pays donnent l'impression de pêcher en eaux troubles pour mieux tirer leurs marrons du brasier congolais. » En effet, relève le quotidien ouagalais, « dans ce contexte particulièrement explosif, la nomination par le Kenya d'un consul à Goma, occupée par le M23/AFC, ne passe pas aux yeux des autorités de Kinshasa qui y voient une forme de légitimation de l'occupation de la ville par les rebelles. Une situation qui pourrait exacerber les tensions avec Kinshasa qui a toujours accusé Nairobi de parti pris pour Kigali, connue pour son soutien au M23. C'est donc le lieu d'appeler la médiation internationale à redoubler d'efforts, s'exclame Le Pays, en pesant de tout son poids pour que les uns et les autres reviennent à de meilleurs sentiments et tiennent leurs engagements, pour donner une chance à la paix, afin de ne pas prolonger inutilement les souffrances des populations. »  À lire aussiPaix en RDC : l'AFC-M23 et le gouvernement congolais vont-ils reprendre le dialogue ?

Revue de presse Afrique
À la Une: la paix à petits pas dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Aug 4, 2025 4:06


Le ballet diplomatique se poursuit à Washington et à Doha pour finaliser et mettre en pratique l'accord signé fin juin entre Kinshasa et Kigali. Un accord, rappelle Le Journal de Kinshasa, qui « engage la RDC et le Rwanda à respecter l'intégrité territoriale, à cesser toute activité militaire hostile, à désarmer et encadrer les groupes armés non étatiques, et à mettre en place un mécanisme conjoint de sécurité ». « Une première réunion du comité mixte de surveillance de l'accord de paix s'est tenue à Washington », vendredi dernier, poursuit le site. Des représentants des deux pays ont approuvé les principes d'un cadre d'intégration économique régional. « Parallèlement, relève encore Le Journal de Kinshasa, des négociations ont lieu à Doha entre le gouvernement congolais et le groupe armé M23. Une déclaration de principes a été signée le 19 juillet dernier, engageant les deux parties à respecter une feuille de route pour le rétablissement de l'autorité de l'État dans l'est de la RDC. Les discussions pour un accord de paix détaillé doivent débuter au plus tard le 8 août, pour une signature prévue autour du 18 août. Enfin, une rencontre au sommet entre les présidents de la RDC et du Rwanda est attendue fin août à Washington, dans l'espoir de sceller un règlement global et durable de la crise dans la région des Grands Lacs. » À lire aussiDéclaration de principe entre la RDC et le groupe AFC/M23: ces points qui bloquent dans son application Les États-Unis ont la clé Toutefois, tempère Afrikarabia, site spécialisé sur la RDC, « aucune avancée ne s'est fait sentir sur le terrain, les affrontements se poursuivent entre milices supplétives de Kinshasa et rebelles. » « Les lignes ont certes bougé, puisque Kinshasa s'est résolu à entamer le dialogue avec l'AFC/M23 à Doha, mais le chemin est encore long puisque le retrait de l'AFC/M23 des zones qu'il contrôle reste le point de blocage majeur entre Kinshasa et la rébellion, poursuit Afrikarabia. D'autant que les prétextes ne manquent pas à chacune des parties pour ne pas respecter les engagements des accords signés. En fait, pointe le site, Kinshasa compte surtout sur Washington pour faire plier la rébellion. Donald Trump en a les moyens. Le président américain a récemment déclaré que les présidents congolais et rwandais devaient se retrouver prochainement dans la capitale américaine pour signer le texte final. Il peut sans doute arriver à ses fins, mais, s'interroge Afrikarabia, avec quelle place pour l'AFC/M23, et quelles conséquences en cas de non-respect de l'accord ? Les États-Unis revêtiront-ils de nouveau le costume du gendarme ? Pour l'instant, nous n'en savons rien. » À lire aussiEst de la RDC: des attaques du M23 malgré l'accord à Washington Vers la formation d'un nouveau gouvernement Dans le même temps, sur le plan intérieur, le président Félix Tshisekedi s'apprête à remanier son gouvernement. « Lors d'une réunion tenue avant-hier avec les cadres de l'Union sacrée de la Nation, sa plateforme politique, le chef de l'État a esquissé les grandes lignes de cette refonte imminente, pointe Afrik.com. (…) Judith Suminwa conservera son poste de Première ministre, mettant ainsi fin aux spéculations sur une éventuelle éviction ou sur la nomination d'un membre de l'opposition à la Primature. (…) Parmi les autres annonces, la réduction du nombre de membres du gouvernement : il comptera moins de 50 ministres, contre 54 actuellement. Cette rationalisation vise à rendre l'exécutif plus efficace et mieux adapté aux défis du moment. » Enfin, note encore Afrik.com, « dans une volonté affichée d'inclusivité, le président Tshisekedi a confirmé l'entrée prochaine de personnalités issues de l'opposition et de la société civile. Une ouverture politique censée renforcer la cohésion nationale dans un contexte tendu sur les plans sécuritaire, social et diplomatique ». Commentaire du quotidien Aujourd'hui à Ouaga : « guerre à l'est de la RDC, géopolitique instable, petit couac avec l'affaire Constant Mutamba, le Garde des sceaux, englué dans une affaire de détournement de 19 millions de dollars qui a dû démissionner le 18 juin dernier. Il fallait redonner un second souffle au gouvernement. Et le prochain devra être celui du combat, pour conforter l'union sacrée, mais aussi colmater les brèches et consolider le pouvoir de Tshisekedi ». À lire aussiRDC: Félix Tshisekedi s'apprête à remanier le gouvernement en maintenant Judith Suminwa en poste

En sol majeur
De la RDC aux États-Unis, un intellectuel expatrié nommé Salikoko Mufwene

En sol majeur

Play Episode Listen Later Aug 3, 2025 48:29


Crinière blanche, sourire taquin, homme de parole, nous sommes heureux que le professeur Salikoko S Mufwene ait pu faire un crochet En sol majeur. Je dis homme de parole, car toute sa vie ressemble à une longue citation, puisque sa vie n'est que langage. (Rediffusion) Détenteur de la chaire Edward Carson Waller Distinguished Service Professor of Linguistics à l'Université de Chicago, où il est aussi professeur au département Race, Diaspora, and Indigeneity, ses recherches portent sur l'évolution linguistique dans une perspective écologique, et pour En sol majeur, il s'arrêtera sur l'émergence des parlers créoles et d'autres formes d'indigénisation des langues coloniales européennes. J'espère qu'aujourd'hui vous avez de très grandes oreilles… Pourquoi ce chercheur né en République démocratique du Congo, habitant à Chicago, peut-il faire un crochet parisien ? Pour la belle raison qu'il est invité à occuper la chaire annuelle Mondes francophones du Collège de France pour l'année 2023-2024. À écouter aussiLe linguiste Salikoko Mufwene au Collège de France : langues et créoles dans l'espace francophone  

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Est de la RDC : retour sur l'accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Jul 22, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la candidature de Maurice Kamto sous de nouvelles couleurs politiques et les taxes douanières américaines à l'encontre du Brésil. Est de la RDC : signature d'un accord de principes avec les rebelles de l'AFC/M23  Après trois mois de discussions directes à Doha, le gouvernement congolais et le mouvement rebelle AFC/M23 ont signé une déclaration de principes pour un accord de paix. Quels sont les points qui différencient cet accord de celui signé à Washington il y a quelques semaines ?    Accord RDC-AFC/M23 : comment garantir la paix sur le terrain ?  Pour garantir la bonne application de l'accord de principes, les deux parties vont bénéficier d'un accompagnement international, y compris de l'aide de la Monusco déjà sur place. Le rôle de la mission multinationale peut-il être suffisant ?    Accord RDC-AFC/M23 : quid du retrait des rebelles des territoires occupés ?  Pourquoi le gouvernement congolais a-t-il accepté de signer cet accord alors qu'il n'inclut pas le retrait des rebelles de l'AFC/M23 des territoires occupés ? Avec Patient Ligodi, journaliste au service Afrique de RFI.      Cameroun : Maurice Kamto quitte le MRC  L'opposant Maurice Kamto a créé la surprise en déposant sa candidature sous les couleurs du Manidem, délaissant le MRC dont il était le président. Comment comprendre ce revirement politique ? Quelles sont les chances que sa candidature soit validée ?                       Avec Stéphane Akoa, politologue camerounais et chercheur à la fondation Paul Ango Ela.     Taxes douanières américaines : le Brésil promet une riposte  Le Brésil a promis de répliquer face aux taxes douanières américaines, mises en place par Donald Trump en soutien à l'ex-président Jair Bolsonaro. Concrètement, quelles mesures de rétorsion sont envisagées par le gouvernement Lula à ce stade ? Quelle place occupe aujourd'hui le commerce avec les États-Unis dans l'économie brésilienne ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'unité du Sud Global à la London School of Economics à Londres.

Invité Afrique
Jacquemain Shabani: «La RDC est en train de s'engager pour que ce cycle de violences ne se répète plus»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 4:24


Deux jours après la signature de la déclaration de principes entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 à Doha, sous la médiation du Qatar, place désormais à la mise en œuvre. Quel état d'esprit anime les deux parties ? Sont-elles prêtes à respecter les engagements pris ? Et concrètement, comment suivre ce processus de désescalade sur le terrain ?Jacquemain Shabani, vice-Premier ministre congolais, en charge de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, a suivi les discussions à Doha pour le compte du gouvernement. Il est l'invité de RFI ce matin. Il répond aux questions de Patient Ligodi. RFI : Pourquoi parle-t-on d'un cessez-le-feu permanent et non pas d'un cessez-le-feu immédiat ? À partir de quand ce cessez-le-feu permanent est-il censé être entré en vigueur ? Jacquemain Shabani : Il est entré en vigueur depuis le communiqué du 23 avril. La déclaration des principes est revenue là-dessus pour insister et réaffirmer la volonté des parties sur ce principe-là. Et à quelle date est prévue la mise en place du mécanisme conjoint de vérification entre le gouvernement congolais et l'AFC/M23 ? Est-ce que la Monusco et le Qatar seront associés à ce mécanisme ? Ils seront nécessairement associés à ce mécanisme-là. Et tout cela va être explicité et décliné dans le communiqué de paix qui va bientôt être signé encore une fois à Doha. Dix jours à dater de la signature de la déclaration de principes, les équipes vont se retrouver pour la rédaction et la signature du prochain document qui est le communiqué de paix. Que se passera-t-il si l'une ou l'autre des parties ne respecte pas les dispositions de la déclaration de principes ? Depuis le communiqué du 23 avril, il y a autour de la médiation qatarie, un mécanisme d'observation et de vérification de l'état des lieux de la zone en conflit. Et il y a des rapports quotidiens qui se font, qui permettent aussi à cette médiation d'interpeller d'une certaine manière les différentes parties. Et à ce propos, les textes mentionnent que les parties s'engagent à faire en sorte que toutes les forces impliquées respectent le cessez-le-feu. Cela signifie-t-il que vous allez également influencer les Wazalendo et autres groupes armés qui combattent à vos côtés ? Nécessairement. Ici, il faut intégrer le fait que nous avons ce souci-là de stabilité, de la quiétude de nos populations qui vivent dans ces zones. Il est de notre devoir de l'influencer dans ce sens-là, et c'est le rôle que nous jouons au quotidien. Si vous suivez les activités des gouverneurs de province, c'est le rôle qu'ils sont en train de jouer. Dans la déclaration de principes, il est aussi question de la libération des prisonniers. L'AFC/M23 évoque plus de 700 détenus issus de ses rangs. Quand auront lieu les premières libérations ? Alors, cette question a été indiquée effectivement comme étant un des principes qui fera l'objet des échanges et des discussions pour la rédaction de l'accord de paix. Donc, il faut attendre encore quelques jours pour voir la signature de ce document final qui va définir et déterminer les conditions dans lesquelles les différents prisonniers, de part et d'autre, pourront être libérés. Cette question va être discutée et résolue dans l'accord de paix ou bien avant l'accord de paix ? Dans l'accord de paix. Si un accord global est signé effectivement d'ici au 17 août, quel avenir voyez-vous pour l'AFC/M23 ? Bon, je ne saurais moi-même ici aujourd'hui définir un avenir clair pour cette organisation, mais je crois que ça va faire l'objet des différentes discussions. Nous avons aussi identifié comme principe la nécessité d'un dialogue politique, donc nous verrons, entre autres, dans les différentes discussions. Mais c'est à eux aussi de s'exprimer et d'intégrer le processus dans lequel la République démocratique du Congo est en train de s'engager pour que, enfin, ce cycle de violences, de guerres et d'interventions de forces étrangères dans la déstabilisation de la République démocratique du Congo, ne se répète plus. Et de réaliser qu'il y a eu déjà auparavant un pacte républicain mis en place, arriver à l'intégrer, et à eux aussi en toute responsabilité de faire un choix pour le bonheur du peuple congolais et pour la stabilité de la République démocratique du Congo.

Revue de presse Afrique
À la Une: espoirs de paix et doutes persistants après la déclaration de principe signée par la RDC et l'AFC/M23

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 21, 2025 3:32


Un document de plus paraphé ce week-end après l'accord scellé à Washington le 27 juin entre Kinshasa et Kigali. « La quête de la paix dans l'est de la RDC avance donc sur deux fronts distincts, mais complémentaires », souligne Econews. Le texte conclu au Qatar ouvre la voie à un cessez-le-feu, mais, selon le média congolais en ligne, la « population de l'est, épuisée par des années de violence, observe ces développements avec un mélange d'espoir et de méfiance ».  « Les Congolais doivent rester lucides et se dire que cet accord ne guérira pas en un jour les plaies béantes de Goma ou Bunagana », prévient aussi Le Pays.    Un accord à transposer sur le terrain   Econews, encore, rappelle que « les précédents accords ont échoué en raison du manque de suivi ». « Ces accords de paix sont comme des papillons, beaux et éphémères », prophétise Le Pays, « le plus souvent écrasés sous les bottes de la cupidité et des ambitions démesurées des prédateurs ».  D'ailleurs, le journal congolais Le Potentiel grince : « les véritables gagnants dans cette affaire sont les États-Unis », comédiateurs dans ce conflit donc avec le Qatar. « Sans tirer un seul coup de feu, ils obtiennent un accès stratégique à une part importante des minerais du Congo contre une promesse de paix. Une paix monnayée, floue, sans véritable levier de transformation pour les populations », souffle le quotidien de Kinshasa.  La situation au Sahel au cœur d'une rencontre entre la presse et Abdelmajid Tebboune  Selon Dernières infos d'Algérie, le dirigeant a « rassuré » à propos de la menace que peut représenter la crise sécuritaire au Sahel, insistant sur « la grande expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme ». « Le pays a beaucoup aidé les frères maliens à surmonter la crise et reste disposé à le faire », mais l'Algérie refuse la présence de mercenaires russes à sa frontière a averti le président Tebboune. Les combattants de Wagner, et maintenant ceux de l'Africa Corps ont toujours « irrité » Alger rappelle TSA.  Le Matin d'Algérie note en revanche les nombreuses lacunes d'un « pathétique monologue » du président Tebboune, dans un « exercice de communication bien huilé ». Aucune question sur les conséquences dans les relations avec Moscou, rien non plus sur les accusations de certains acteurs maliens qui reprochent à l'Algérie une certaine complaisance à l'égard de réseaux jihadistes opérant dans la région.    Des mercenaires africains engagés par la Russie en Ukraine   El Pais commence par évoquer le sort d'un Nigérian, il s'appelle Oluwagbemileke Kehinde. Il a été engagé comme par la Russie où il était venu faire ses études il y a quatre ans et a été capturé il y a quelques jours par l'Ukraine. Son cas est loin d'être isolé, Moscou promet à des Africains de travailler pour l'armée russe loin du front. L'offre est alléchante : « 2 000 euros par mois et un passeport russe », liste El Pais, mais en quelques semaines, « l'appât qui les a poussés à signer un contrat se transforme en cauchemar ». Ils sont alors envoyés dans des assauts massifs, meurent ou sont faits prisonniers.  Comme le Nigérian Kehinde, des centaines de ressortissants de dix pays africains se sont retrouvés pris au piège, sauf qu'ensuite « ni la Russie, ni leur pays d'origine ne les réclament ». D'ailleurs, selon les archives de la diplomatie ukrainienne consultée par le média ibérique, seule Lomé s'est préoccupé du sort de ses ressortissants captifs.  

Revue de presse Afrique
À la Une: peut-être un nouveau pas vers la paix dans l'est de la RDC

Revue de presse Afrique

Play Episode Listen Later Jul 10, 2025 4:01


C'est « le défi de Doha », avec cette interrogation de Jeune Afrique : « Kinshasa et le M23 peuvent-ils trouver un accord ? ». Il y a une semaine, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont trouvé un accord, sous la houlette américaine ; à présent, raconte le magazine, « un nouveau round » de discussions va avoir lieu, « cette fois entre les autorités congolaises et les rebelles du M23, que soutient le Rwanda ». Avec un objectif que rappelle Actualité.cd : « aboutir également à la signature d'un accord de paix » pour « mettre fin aux hostilités dans l'est de la RDC ».  Une perspective à laquelle le New Times, au Rwanda, ne croit pas vraiment : « aucun texte final n'est prêt à être signé au Qatar, contrairement à ce que prétendent les réseaux sociaux », a affirmé au journal un porte-parole des rebelles. Ces derniers multiplient les prises de parole publique, dont une conférence de presse la semaine dernière au cours, relate Jeune Afrique, ils « ont énoncé une série de ‘mesures de confiance' censées faciliter la suite des discussions » - dit autrement, des doléances pour la suite du processus… L'AFC-M23 « n'a pas l'intention, alors qu'il a eu l'avantage sur le terrain militaire, de subir la discussion », juge une source diplomatique auprès du site spécialisé. Rien n'est encore fait  Certes, « les Étasuniens ont forcé tout le monde à jouer carte sur table ». Pour autant, « les deux protagonistes poursuivront-ils dans cette voie ? ». Rien de moins sûr pour Afrique XXI, qui rappelle, pessimiste, que « la réalité a d'autres facettes ». D'autant que, dans l'accord de principe signé la semaine dernière, « aucune mesure contraignante ne semble avoir été prise à l'encontre » de l'AFC-M23, ni pour les forcer à faire preuve de bonne foi, ni sur la gouvernance des territoires conquis, gérés « avec la brutalité d'une force d'occupation ». Et puis, insiste encore le journal, le président congolais Félix Tshisekedi « a besoin d'un succès diplomatique à son actif et les apparences d'un accord pourraient lui suffire ».  Des turbulences pour le clan présidentiel  Plusieurs proches de Félix Tshisekedi sont attaqués en justice en Belgique. Un dossier « lourd de plus de cinquante pages » raconte l'Observateur Paalga, après le récent rapport d'une ONG dans lequel « il était question d'une prédation du clan Tshisekedi, dont une dizaine de membres posséderaient des exploitations minières au Katanga », explique le journal. « Sale temps pour le régime Tshisekedi ! » renchérit le Pays… Car cette situation, juge le journal « pointe directement du doigt la gouvernance du successeur de Joseph Kabila, qui promettait pourtant de faire dans la rupture ». Un scandale dont le chef d'État se serait bien passé, lui qui « ne sait déjà pas où donner de la tête avec la grave crise sécuritaire dans l'est du pays ». Entre « un contexte sociopolitique continuel conflictuel » et « une gestion jugée chaotique », la situation « n'est guère reluisante… » et à des milliers de kilomètres de là, soupire Afrique XXI, « depuis Bukavu, Goma, Masisi, Kalehe, loin des joutes diplomatiques, un seul cri nous parvient : ‘et nous, maintenant ? qu'allons-nous devenir ?' »  À la Une également, la situation tragique au Darfour En un peu plus de deux ans de guerre au Soudan, le conflit a déplacé 11,3 millions de personnes, et les camps de déplacés sont surchargés. Particulièrement donc le Darfour du nord, qui « abrite 18% du nombre total de personnes déplacées » du pays, explique le Monde Afrique. Les besoins en nourriture, énormes, sont difficilement satisfaits : « l'acheminement de l'aide jusqu'au Darfour est un véritable défi logistique. Les chaînes d'approvisionnement évoluent avec le déplacement de la ligne de front », mais aussi au gré des autorisations de transit, et des blocages des routes. Et, ajoute le quotidien, « à l'urgence alimentaire s'ajoute le risque sanitaire », car la surpopulation des camps « favorise la propagation des maladies » avec le risque notamment d'une épidémie de choléra. Et pour encore compliquer la situation, il y a le « manque de protection apporté aux infrastructures de santé » et « la diminution de l'aide publique au développement ». D'ici la fin de l'été, conclut le Monde, « le programme alimentaire mondial prévoit la rupture de plusieurs canaux d'approvisionnement », aggravant encore ce qui ne peut plus qu'être appelé « une tragédie humanitaire ».

ONU Info

L'occupation de Goma et de plusieurs localités dans les Kivus à l'Est de la République démocratique du Congo (RDC) par le M23 depuis la fin janvier a créé l'un des contextes opérationnels les plus complexes que la mission de paix de l'ONU, la MONUSCO, n'ait jamais eu à affronter.Certaines de ses bases se retrouvent aujourd'hui dans le territoire sous contrôle de facto de l'AFC-M23 et la Mission a dû s'adapter et innover pour continuer à remplir son mandat de protection des civils, en misant sur l'évaluation des risques, l'alerte précoce et le dialogue avec les communautés.Dans un entretien exclusif accordé récemment à ONU Info, la cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, évoque la complexité du terrain, les efforts de négociation pour garantir des évacuations sécurisées de civils et de militaires, mais aussi le rôle de la mission dans l'appui aux multiples processus de paix en cours.La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU revient sur le triple objectif de son déplacement récent à Goma, y compris les discussions directes et l'écoute des dirigeants du AFC-M23. Bintou Keita insiste : « Il faut accueillir toutes les initiatives et s'assurer qu'elles produisent des résultats concrets pour les populations ». Pour elle, l'enjeu reste clair : permettre aux Congolais de retrouver « une vie décente », avec un accès à la santé, à l'éducation, à l'eau, loin des violences et du déplacement forcé. « Donnons une chance à la paix et faisons en sorte que les initiatives qui sont en cours aboutissent à des résultats sur le terrain, pas seulement dans les capitales ».▶️ Écoutez l'intégralité de l'interview.(Interview : Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU en RDC et cheffe de la MONUSCO ; propos recueillis par Cristina Silveiro)