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Il joue un rôle déterminant pour le développement des technologies de pointe. Il joue un rôle déterminant dans notre quotidien. Il est partout. Il constitue les plages, les déserts, les fonds marins, mais surtout… il est au cœur de notre économie moderne. Le sable est la ressource naturelle la plus consommée au monde après l'eau : chaque année, des dizaines de milliards de tonnes sont extraites pour fabriquer du béton, du verre, des routes, des puces électroniques. Sans sable, pas de villes, pas d'infrastructures, pas d'Internet. Mais cette ressource, qu'on croit infinie, ne l'est pas. La demande explose, tirée par l'urbanisation et la croissance démographique, au point de créer des tensions économiques, environnementales et même géopolitiques. Certains parlent déjà de «guerres du sable», où mafias, États et multinationales s'affrontent. Le sable comme enjeu stratégique mondial, aussi vital que le pétrole ou l'eau. Enjeu sous-jacent des tensions géopolitiques et producteur de pressions environnementales, il fait l'objet d'un gigantesque engouement et de démesure. Les tours de verre de New York à Dubaï poussent aussi vite que disparaissent les plages. Regard sur le paysage de l'économie mondiale du sable, au demeurant l'un des plus opaques. Invité Julien Bueb, économiste de l'Environnement. Directeur Transition écologique à la Communauté d'agglomération du Grand Saint-Dizier. Professeur associé à l'École Normale Supérieure. «Géopolitique du sable», éditions Le Cavalier Bleu.
Il est le plus ancien et le plus connu des parcs nationaux du Gabon. Le parc national de Lopé-Okanda en plein cœur du pays, abrite sur 5.000 km² une faune et une flore d'une grande richesse. Mais aussi un patrimoine archéologique qui lui vaut d'être classé à l'UNESCO depuis 2007. (Rediffusion) Malgré des moyens limités, les équipes des parcs nationaux font de leur mieux pour défendre l'intégrité de ce havre de savanes et de forêts baigné par les eaux du fleuve Ogooué. «Le parc de la Lopé, sauvegarder le patrimoine naturel et humain du Gabon», un Grand reportage de François Mazet.
Chaque matin, Radio Monaco vous donne rendez-vous avec Les Étoilés, l'horoscope qui met du piquant dans votre journée. Des prédictions décalées, pleines d'humour et d'énergie, signe par signe, pour savoir ce que les planètes réservent à votre humeur, vos amours et vos projets.Et parce qu'il faut toujours des favoris, trois signes sont mis à l'honneur : nos Étoiles du jour, détaillés avec encore plus de style et d'inspiration.
Un projet bébé, ce n'est pas seulement une histoire de cycles ou de rendez-vous médicaux…
Discours inaugural de François Legault : trop peu trop tard? | Dépister le cancer du poumon plus tôt grâce à l’intelligence artificielle | Éric Duhaime a un message pour la CAQ | Plusieurs crimes résolus au Québec dans les derniers jours | Les médicaments contre le rhume et la grippe ont-ils un lien avec les accidents de voiture? Dans cet épisode intégral du 1er octobre, en entrevue : Roseline Olory, fondatrice et PDG de BrainInnov. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Julien Morissette, co-animateur du podcast Synthèses. Daniel Riverin, coroner. Gregory Charles, musicien, chanteur et animateur. Une production QUB Octobre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Le Journal en français facile du mardi 30 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C3c0.A
L'appétit immobilier de la famille Trump se tourne désormais vers les Balkans et l'Albanie. La fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner ont le projet d'investir plus d'un milliard d'euros pour transformer l'île militarisée de Sazan en lieu branché pour les ultrariches. Dans ce pays où l'industrie touristique connait une croissance exponentielle, les autorités déroulent le tapis rouge. Mais c'est sans compter les écologistes et la population locale qui voient d'un mauvais œil cette mainmise sur leur territoire, sans concertation. Reportage dans la région de Vlora, dans le sud du pays signé Louis Seiller. L'Histoire de la réunification allemande, vue par les jeunes L'Allemagne fêtera, en cette fin de semaine, les 35 ans de la réunification du pays. Un moment historique qui signe la fin de la guerre froide, et pour le pays une division douloureuse de quatre décennies entre d'une part la République Fédérale à l'Ouest et la RDA, socialiste à l'Est. Beaucoup d'Allemands ont encore le souvenir du mur qui coupait en deux Berlin. Mais, malgré l'enseignement de l'histoire, cette mémoire tend à s'estomper auprès des jeunes, qui véhiculent aussi un certain nombre de clichés. C'est le reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. Des espions russes à l'université L'Histoire, avec un grand H c'est bien sûr aussi le lieu de l'influence politique. Dans les anciennes républiques soviétiques, qu'il s'agisse de l'Estonie ou de l'Ukraine on ne s'y trompe pas, la main de Moscou et des services de renseignement cherchent encore à peser sur la recherche. À tel point que nombre d'universitaires répliquent en dénonçant un comportement post-colonial. Les explications de notre correspondante à Kiev Emmanuelle Chaze. L'Histoire ukrainienne à travers un roman De la grande famine en Ukraine sous Staline, de la Seconde Guerre mondiale, du pacte entre la Russie et l'Allemagne, du massacre des juifs en Ukraine à Babi Yar, des déportations en Sibérie, on parle de tout cela dans le roman de Yaroslav Trofimov «Ce pays qui n'aimait pas l'amour», publié aux éditions Istya et Compagnie. L'auteur, correspondant diplomatique du Wall Street Journal, y raconte l'histoire tumultueuse de sa grand-mère aux prises avec les grands bouleversements de son pays au XXème siècle.
L'appétit immobilier de la famille Trump se tourne désormais vers les Balkans et l'Albanie. La fille aînée du président, Ivanka et son mari Jared Kushner ont le projet d'investir plus d'un milliard d'euros pour transformer l'île militarisée de Sazan en lieu branché pour les ultrariches. Dans ce pays où l'industrie touristique connait une croissance exponentielle, les autorités déroulent le tapis rouge. Mais c'est sans compter les écologistes et la population locale qui voient d'un mauvais œil cette mainmise sur leur territoire, sans concertation. Reportage dans la région de Vlora, dans le sud du pays signé Louis Seiller. L'Histoire de la réunification allemande, vue par les jeunes L'Allemagne fêtera, en cette fin de semaine, les 35 ans de la réunification du pays. Un moment historique qui signe la fin de la guerre froide, et pour le pays une division douloureuse de quatre décennies entre d'une part la République Fédérale à l'Ouest et la RDA, socialiste à l'Est. Beaucoup d'Allemands ont encore le souvenir du mur qui coupait en deux Berlin. Mais, malgré l'enseignement de l'histoire, cette mémoire tend à s'estomper auprès des jeunes, qui véhiculent aussi un certain nombre de clichés. C'est le reportage à Berlin de Delphine Nerbollier. Des espions russes à l'université L'Histoire, avec un grand H c'est bien sûr aussi le lieu de l'influence politique. Dans les anciennes républiques soviétiques, qu'il s'agisse de l'Estonie ou de l'Ukraine on ne s'y trompe pas, la main de Moscou et des services de renseignement cherchent encore à peser sur la recherche. À tel point que nombre d'universitaires répliquent en dénonçant un comportement post-colonial. Les explications de notre correspondante à Kiev Emmanuelle Chaze. L'Histoire ukrainienne à travers un roman De la grande famine en Ukraine sous Staline, de la Seconde Guerre mondiale, du pacte entre la Russie et l'Allemagne, du massacre des juifs en Ukraine à Babi Yar, des déportations en Sibérie, on parle de tout cela dans le roman de Yaroslav Trofimov «Ce pays qui n'aimait pas l'amour», publié aux éditions Istya et Compagnie. L'auteur, correspondant diplomatique du Wall Street Journal, y raconte l'histoire tumultueuse de sa grand-mère aux prises avec les grands bouleversements de son pays au XXème siècle.
Sugar Sammy ira en Arabie Saoudite pour un spectacle d’humour… qui s’enva-t-il réellement faire rire? | Incendies criminels en hausse dans nos restaurants | La protection du public est-elle compromise par ces luttes internes au sein du corps médical ? | Dur dur de parler à la gestion de Postes Canada… Dans cet épisode intégral du 30 septembre, en entrevue : Gino Ianonne, inspecteur aux communications au Service de Police de l’agglomération de Longueuil. Pascale Mongrain, mairesse de Saint-Lambert. Dr. Yves Lamontagne, ex-président du Collège des médecins. Ahmed Benchemsi, Directeur de la Communication pour notre division Moyen-Orient et Afrique du Nord chez Human Rights watch. Une production QUB Septembre 2025 Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
L'analyse éclairée de Laura Magrino !
L'Horoscope Radio Monaco met en lumière trois signes du jour, appelés les Étoilés : focus sur ceux qui profitent d'une énergie exceptionnelle.
Que doit surveiller François Legault lors de son discours inaugural? | Un couple du Plateau Mont-Royal regrette amèrement son choix | L’intelligence artificielle, l’ami des médecins? | La dernière visite du roi Charles III nous a coûté un bras! | Trump annonce de nouveaux tarifs de 100% sur le cinéma Dans cet épisode intégral du 30 septembre, en entrevue : Marie-Laurence Delainey, journaliste à l’Agence QMI. Dr Jean-Joseph Condé, porte-parole pour l’Association médicale canadienne (AMC). Steve Garceau, représentant national de l’APTS de Lanaudière. Daniel Béland, professeur de science politique et directeur de l’institut d’études canadiennes de McGill. Denise Robert, productrice de cinéma et fondatrice de la maison de production Cinémaginaire en 1988. Une production QUB Septembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
En France, un éco-score textile entre en vigueur ce mercredi 1er octobre dans les enseignes de prêt-à-porter. L'objectif : informer le consommateur sur le coût environnemental du t-shirt, de la veste ou du maillot de bain qu'il s'apprête à acheter. Inspiré d'un indicateur conçu par l'Union européenne, ce nouvel outil de mesure français n'est pas obligatoire. Dans sa boutique au centre de Paris, Christophe Cordonnier vend des vêtements conçus à partir de matières recyclées. Sa marque, Lagoped, est la première en France à afficher l'éco-score de ses produits textiles. Si on prend l'exemple d'un coupe-vent de cette marque, le coût environnemental est de 2 639 points d'impact : « Ça veut dire que c'est le résultat d'une analyse de cycle de vie complète sur un produit, depuis la matière première jusqu'à sa fin de vie, en passant par sa fabrication, sa distribution, les transports, son stockage, son utilisation. Et sur cette analyse de cycle de vie, on prend en compte 16 impacts environnementaux : l'utilisation des ressources naturelles, que ce soit l'eau, les terres arables, les minerais, les pollutions de l'eau ou de la terre... » Les règles de calcul sont publiques, chaque marque peut donc s'emparer de la méthodologie ou confier ses données à un organisme extérieur. « Il faut savoir où sont faites les matières, où est fait le tricotage, le tissage, la teinture, qu'est-ce qu'on a utilisé comme produit, quels sont les poids, quelles sont les compositions... Après, on peut se contenter d'avoir simplement la composition, le poids et le pays de fabrication, ça suffit déjà pour calculer un score, qui ne sera pas le plus précis de ce que fait l'entreprise qui calcule le score, mais en tout cas, qui sera une approximation qu'on peut mener », poursuit Christophe Cordonnier. Plus le produit a un score élevé, plus son impact sur la planète est lourd. Pour ces deux passantes, ce nouveau chiffre indiqué sur l'étiquette aura du mal à rivaliser avec les petits prix des enseignes de fast fashion. « Je connais beaucoup de gens qui pensent d'abord économiquement, et c'est normal. C'est un peu compliqué en ce moment ou parce qu'ils n'ont pas beaucoup d'argent », lâche une première. Un indicateur pour repenser la consommation « Mais aussi, je pense que les personnes ne sont pas forcément informées sur le coût environnemental de la production de vêtements et que, justement, si l'éco-score venait à être mis en vigueur correctement, ça pourrait être un vrai outil sur la manière dont on informe les consommateurs sur leur choix », note une autre. Un indicateur qui va dans le bon sens selon l'ONG les Amis de la Terre, mais qui devrait être assorti de pénalités financières pour les marques. Pierre Condamine, chargé des questions de surproduction, développe : « Si je vends un t-shirt qui a un impact environnemental qui est bien plus élevé que le reste, eh bien, je dois payer 1€, 2€ en plus pour avoir le droit de le commercialiser en France. Et ça, c'est ce qu'on demande. Parce qu'en effet, l'information, la sensibilisation, c'est une bonne étape, mais ça n'infléchit pas les pratiques des consommateurs et des consommatrices. Mais, par contre, si on met une pénalité financière, les entreprises peuvent, elles, être plus disposées à essayer de changer leurs pratiques. » Les marques afficheront cet éco-score sur la base du volontariat. Et pour celles qui ne l'ont pas fait d'ici un an, la société civile pourra publier elle-même le coût environnemental de leurs produits sans accord préalable de l'enseigne.
durée : 00:05:28 - La Revue de presse internationale - par : Catherine Duthu - Les Seychelles organiseront du 9 au 11 octobre un second tour pour la présidentielle. L'archipel, sur la route du trafic de drogue entre l'Afghanistan et l'Afrique de l'Est, est ravagé par l'héroïne. La construction d'un complexe hôtelier qatari près d'une réserve marine fait polémique.
[REDIFFUSION]Ilam Berdi est à elle-même une ode au vivant, au sacré, au beau qui vit en nous et tout autour. Elle écrit et construit, des livres et des habitas légers, entre les métamorphoses intérieures et celles qui s'ancrent dans la matière. Avec elle dans cet épisode, on parle de poésie, de métamorphose et de beauté. J'espère que cette écoute initiera l'aventure en dehors, et en dedans. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Pas cher, facile à produire et rapide à installer : malgré son intermittence, le solaire photovoltaïque est un atout précieux pour produire une énergie bas carbone. D'où cette question : quel est le potentiel du photovoltaïque ? Pour y répondre, nous recevons Daniel Suchet, enseignant en physique à l'École polytechnique, où il dirige le programme de formation sur l'énergie, et chercheur à l'Institut du Photovoltaïque d'Île de France..Interview réalisée par Maxime Thuillez à l'Académie du climatHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Deux figures de la « green Tech » s'affichent au menu de la sélection de cette semaine. La Tunisienne Khouloud Ayachi, ingénieure environnementaliste, a créé Meps, une start-up destinée à aider les agriculteurs et éleveurs à préserver leurs activités en créant de la valeur ajoutée à partir des biodéchets. La Togolaise Nadine Couao Zotti est titulaire d'un master en villes durables. Elle a également suivi une spécialisation dans les technologies de la biomasse et des bioénergies. Sa start up Africa Ecoworld produit du charbon écologique à base de déchets agricoles et organiques.
Vincent Edin a publié en 2023 l'essai “En finir avec les idées fausses propagées par l'extrême droite”, aux éditions de l'Atelier. Au micro de Fanny Giansetto, il explique en quoi l'extrême droite fait preuve d'une grande incohérence lorsqu'il s'agit de se positionner sur l'écologie, et notamment sur l'agriculture intensive. Entre éloge de la souveraineté alimentaire, défense des petits paysans et cadeaux aux industriels, le journaliste nous explique en quoi l'extrême droite fait passer ses propres intérêts politiques et électoraux avant l'intérêt de l'agriculture paysanne et responsable, malgré un discours ambigüe sur le sujet. Pour entendre Vincent Edin commenter l'actualité politique, philosopher sur l'engagement en journalisme et nous présenter sa propre relation à l'alimentation durable, écoutez l'épisode complet [#31 -Vincent Edin, journaliste et écrivain, passe sur le grill d'Écotable].*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frRéalisation : Emma ForcadeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Le Journal en français facile du vendredi 26 septembre 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C2wx.A
Aujourd'hui, nous recevons un invité exceptionnel, un homme qui a passé sa vie à explorer les régions les plus extrêmes de notre planète, les pôles. Médecin, explorateur, scientifique, défenseur infatigable de l'environnement, il est le premier homme à avoir atteint le pôle Nord en solitaire. Ses aventures ont inspiré des générations et ses projets continuent de nous faire rêver... Dans cette émission, il sera question de l'importance des pôles dans l'équilibre planétaire, des expéditions marquantes de Jean-Louis Étienne et de ses projets actuels avec, notamment, le navire La Persévérance et le fascinant Polar Pod. Avec l'explorateur Jean-Louis Étienne pour son ouvrage Persévérance, sillonner les océans, explorer les pôles paru chez Michel Lafon. Musiques diffusées pendant l'émission Aaron Joseph - Antartica Star Feminine Band - Mom'lo si waju.
Le Journal en français facile du jeudi 25 septembre 2025, 18 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/C2jG.A
Les baleines sont de plus en plus nombreuses dans la baie de New York. Leur retour a commencé il y a une dizaine d'années, mais il surprend encore les scientifiques. Ce sont surtout des baleines à bosse qui dévient de leur route estivale, vers le Grand Nord. En 2011, elles étaient cinq, aujourd'hui près de 500 ont été identifiés. Elles font le bonheur des touristes et des habitants de la région, qui peuvent partir en mer les observer. Les naturalistes de l'association Gotham Whale, qui étudient, répertorient et protègent les baleines et les dauphins de la baie, sont tous les jours à bord de l'American Princess, au départ de Brooklyn. De notre correspondante aux États-Unis, Après une heure de navigation, la joie éclate : une baleine plonge et fait claquer ses nageoires tachetées de blanc à quelques mètres de l'American Princess. C'est la deuxième excursion pour Reysonia Owens qui vit à 200 km de New-York. L'assistante dentaire confirme, le phénomène est encore peu connu : « J'en parle à tout le monde ! Quand je demande à mes patients : "devinez où je suis allée observer les baleines", ils répondent : "Alaska ? Maine ?". Et quand je leur dis : "eh non, Brooklyn, New York", ils n'en reviennent pas ! » Les baleines de l'Atlantique nord passent l'hiver dans les eaux tropicales et l'été dans les eaux froides. Mais comme sur toute la planète, leurs migrations sont en train de changer, explique le jeune naturaliste Chris St Lawrence, de l'association Gotham Whale : « Avant, ces baleines allaient directement dans le Maine sans passer par New York. Mais à présent, certaines s'arrêtent pour se nourrir. Surtout des jeunes. Parfois, elles ne vont pas plus loin et passent tout l'été avec nous ici, où elles se nourrissent du poisson, appât local, une sorte de petit hareng. » Le changement du climat est l'un des facteurs en jeu, selon le naturaliste : « Le golfe du Maine se réchauffe relativement plus vite que le reste de l'océan. Et ça influence la répartition des proies préférée des baleines. » À lire aussiÉtats-Unis: les baleines à bosse de retour dans la baie de New York Mais sans eaux propres, pas de poissons. La loi sur la protection de l'eau de 1972 a donc joué un rôle essentiel à New York, explique le photographe animalier Jason Denesevitch : « Avec une eau plus propre, on a davantage de poissons appâts, qui attirent à leur tour les grands animaux comme les baleines. Depuis vingt ans, les pêcheurs voient revenir des espèces plus variées, comme les ombrines et les sars, qui avaient disparu tellement l'eau était polluée. Aujourd'hui, en juin et juillet, on voit même des esturgeons ! » Gotham Whale a identifié 463 baleines à bosse dans la baie de New York, dont certaines sont devenues familières des naturalistes. Mais des espèces plus rares font parfois leur apparition. « L'an dernier, on a repéré un regroupement de plus de cinquante baleines noires dans le canyon de l'Hudson, à environ 160 km de New York. Et on a pu alerter les autorités compétentes pour assurer leur protection », raconte Chris St Lawrence. À bord de l'American Princess, les naturalistes sensibilisent le grand public : sur treize espèces de baleines, six sont menacées. Or ces mammifères régulent l'ensemble de l'écosystème marin, et piègent de grandes quantités de CO2. Baptisées ingénieurs des océans, les baleines sont essentielles à la santé de la planète. À lire aussiLa chasse à la baleine, histoire d'une surexploitation mondiale
Trafic d'espèces sauvages, de plantes rares, de déchets dangereux et de bois exotiques… Depuis quelques années, la criminalité environnementale explose, menaçant notre planète et nos vies. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Plongeons au cœur d'un des trafics les plus lucratifs et les plus destructeurs de la planète : la criminalité environnementale. Un fléau qui ne connaît pas de frontières, qui tue des espèces et ravages des écosystèmes terrestres et marins. Sans que vous le sachiez, vous êtes peut-être directement concerné… Par exemple, vous êtes-vous demandé d'où venaient les métaux qui composent votre téléphone, le bois de vos meubles ou l'or de vos bijoux ? Le trafic illicite de ressources naturelles est en pleine explosion : +40% en 10 ans, selon Interpol. Qui en profite ? Qui se bat pour l'arrêter ? Nous en parlons avec nos invités qui ont tous enquêté ! Avec - Louis Rochard (enquêteur en criminalité environnementale) pour son livre Crime contre nature paru chez Arthaud - Marc Lomazzi, journaliste, spécialiste des sujets liés à l'environnement pour son livre Le livre noir de la criminalité verte(enquête sur l'incroyable business des crimes contre l'environnement) paru chez Calmann-Levy - Jérôme Pensu, gérant et fondateur de plusieurs centres de soins de la faune sauvage. Il est l'un des rares experts mandatés par les tribunaux, les douanes et la police dans les affaires de trafics d'animaux pour Sauvage, la vraie nature du trafic d'animaux paru chez Max Milo. Musiques diffusées dans l'émission - Caballero Reynaldo - Bungalow Bill - Lila Iké - Scatter.
L'émission 28 minutes du 25/09/2025 Usine Stellantis à l'arrêt : est-ce le symbole d'un secteur automobile en crise ? Le groupe Stellantis a confirmé, mardi 23 septembre, la mise au chômage partiel de 2000 salariés de son usine de Poissy (Yvelines) pendant 3 semaines au mois d'octobre. Cinq autres usines, en Europe, du constructeur automobile devraient connaître le même sort selon le journal “les Échos”. Le quatrième constructeur automobile mondial justifie son choix par une adaptation à un rythme de production dû “à un marché difficile en Europe”. Le groupe multinational a notamment vu ses chiffres chuter de 8,1 % en Europe dans cette première partie d'année 2025. Mais Stellantis n'est pas le seul groupe en difficulté. Avec des ventes à la baisse et une concurrence mondiale accrue, les constructeurs européens se sentent sous pression. La fin de la commercialisation des voitures thermiques initialement prévue à 2035, mais qui pourrait être réexaminée, approche à grands pas alors que le marché des véhicules électriques à batteries stagne. Les constructeurs se plaignent également d'un manque d'aménagement des stations de recharge. Alors cette mise à l'arrêt des usines Stellantis est-elle le symbole d'une industrie automobile européenne en crise ?On en débat avec Yves Carra, porte-parole de Mobilité Club France, Danielle Attias, économiste, spécialiste du marché de l'électromobilité et Diane Strauss, directrice du bureau français de l'ONG Transport & Environnement.28 minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Élisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement 25 septembre 2025 Présentation Élisabeth Quin Production KM, ARTE Radio
Les changements climatiques deviennent un enjeu central de droits humains. Dans ce 3ᵉ épisode, l'honorable juge Simon Ruel s'entretient avec Maud Sarlieve, responsable du Secrétariat du Forum de recherche sur le climat (Programme de droit durable d'Oxford), sur la montée du contentieux climatique et ses tensions avec la séparation des pouvoirs. Ensemble, ils explorent des affaires emblématiques : Urgenda aux Pays-Bas, les Aînées pour le climat en Suisse, les jeunes plaignants du Montana, ainsi que l'avis consultatif historique de la Cour internationale de justice en 2025. Quel rôle pour les tribunaux face à l'inaction climatique des États et des entreprises ? Une conversation essentielle au croisement du droit, de la justice et du climat. Invitée Maud Sarlieve, Responsable du Secrétariat du Climate Research Forum, Oxford Sustainable Law Programme Animateur L'honorable Simon Ruel, juge à la Cour d'appel du Québec L'environnement et le droit :Protéger ou développer, faut-il choisir? Participez à la conférence annuelle 2025 de l'ICAJ intitulée « L'environnement et le droit: Protéger ou développer, faut-il choisir? » (du 28 au 30 octobre 2025 à Vancouver, C.-B., et en ligne). Notre conférence annuelle mettra en lumière les dilemmes entre la nécessité de protéger l'environnement et celle de soutenir le développement économique. Comment concilier les exigences de la protection des ressources avec celles du développement ? Entre les perspectives des communautés autochtones et celles des Canadiens, les questions de justice et de durabilité sont pressantes. CONSULTER LE PROGRAMME COMPLET Participez aux discussions et donnez votre avis dans le cadre d'un programme dynamique d'ateliers interactifs, de tables rondes inspirantes et de débats stimulants. S'INSCRIRE
Pour une Histoire environnementale Épisode 2/3 : L'environnement, l'énergie et la nature. Bouleversé par les révolutions politiques et industrielles, la fin du 18 et le début du 19e siècles ont vu la naissance d'un régime d'accaparement de la nature au service du capitalisme. Cette période représente un moment majeur dans l'histoire longue des relations entre les sociétés humaines et leur environnement. Elle inaugure dans nos modes de pensée un grand partage entre la nature et la culture, au fondement des sociétés modernes. Spécialiste de l'histoire des mondes du travail, des techniques et de l'environnement, François Jarrige est le co auteur d'une “Histoire environnementale de la France” en 3 volumes (Editions La Découverte). Il y propose un bilan d'étape de l'histoire à partir d'une perspective environnementale. En sa compagnie et en 3 épisodes, Nicolas Bogaerts propose d'explorer ces dimensions longtemps minorées de l'Histoire politique, sociale, économique et culturelle. Sujets traités : environnement, énergie , nature,capitalisme, culture, Merci pour votre écoute Un Jour dans l'Histoire, c'est également en direct tous les jours de la semaine de 13h15 à 14h30 sur www.rtbf.be/lapremiere Retrouvez tous les épisodes d'Un Jour dans l'Histoire sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/5936 Intéressés par l'histoire ? Vous pourriez également aimer nos autres podcasts : L'Histoire Continue: https://audmns.com/kSbpELwL'heure H : https://audmns.com/YagLLiKEt sa version à écouter en famille : La Mini Heure H https://audmns.com/YagLLiKAinsi que nos séries historiques :Chili, le Pays de mes Histoires : https://audmns.com/XHbnevhD-Day : https://audmns.com/JWRdPYIJoséphine Baker : https://audmns.com/wCfhoEwLa folle histoire de l'aviation : https://audmns.com/xAWjyWCLes Jeux Olympiques, l'étonnant miroir de notre Histoire : https://audmns.com/ZEIihzZMarguerite, la Voix d'une Résistante : https://audmns.com/zFDehnENapoléon, le crépuscule de l'Aigle : https://audmns.com/DcdnIUnUn Jour dans le Sport : https://audmns.com/xXlkHMHSous le sable des Pyramides : https://audmns.com/rXfVppvN'oubliez pas de vous y abonner pour ne rien manquer.Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur les relations franco-maliennes dégradées, la disparition du trou de la couche d'ozone et le blocage d'une aide américaine à Taïwan. RDC : pourquoi Vital Kamerhe a-t-il préféré démissionner ? Visé par une pétition réclamant son départ, Vital Kamerhe a annoncé sa démission de la présidence de l'Assemblée nationale de la RDC. Pourquoi a-t-il choisi de jeter l'éponge avant le vote des députés ? Quelles pourraient être les conséquences politiques d'une telle décision ? Quelle est la suite pour assurer son remplacement ? Avec Paulina Zidi, correspondante permanente de RFI à Kinshasa. France-Mali : les relations se dégradent encore un peu plus Paris a expulsé deux diplomates maliens et annoncé la suspension de sa coopération antiterroriste avec Bamako. Pourquoi ces deux membres de l'ambassade et du consulat du Mali ont été «déclarés persona non grata» par la France ? Quelles peuvent être les conséquences sécuritaires de la suspension de cette coopération ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel. Environnement : vers la fermeture totale du trou de la couche d'ozone ? Vitale pour la vie sur Terre, la couche d'ozone se rétablit. Selon l'ONU, son trou devrait complètement disparaitre d'ici à 2065. Comment expliquer ce succès ? En quoi cette nouvelle est-elle positive pour la lutte contre le réchauffement climatique ? Avec Simon Rozé, chef du service environnement de RFI. États-Unis : Washington suspend une aide militaire pour Taïwan Donald Trump a annoncé le blocage d'une aide militaire majeure de 400 millions de dollars destinée à son allié Taïwan. Comment expliquer cette décision alors que les tensions entre Taïwan et la Chine s'intensifient ? Ce changement de politique signifie-t-il que les Américains n'aideront pas les Taïwanais en cas d'attaque chinoise ? Avec Emmanuel Véron, géographe, spécialiste de la Chine contemporaine, chercheur associé à l'Inalco, membre de l'IFRAE.
Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. L'occasion aussi de commenter les reportages produits par les vidéastes du réseau ePOP et les actions des Clubs RFI. Avec - Emmanuel Clevenot de Reporterre sur un rapport de l'Oxfam qui détaille comment les pays riches s'accaparent des ressources en minéraux des pays du Sud, pour mener leur transition énergétique. Ce, en utilisant les stratégies semblables à celles utilisées lors de la colonisation historique - Amanda Morrow du service anglophone sur Aulani Wilhelm, l'une des architectes de Papahānaumokuākea à Hawaï, la plus grande AMP du monde. Elle explique pourquoi le leadership autochtone est clé – et pourquoi il faudrait 53 autres Papahānaumokuākea pour tenir l'objectif ! - Simon Rozé du service environnement de RFI reviendra sur la journée climat de l'Assemblée Générale de l'Onu - Stefanie Schüler du service environnement de RFI : la Chine inaugure une nouvelle « route de la soie » qui passe par l'Arctique, profitant du dégel provoqué par le réchauffement climatique. - Chronique ePOP Science / (RFI Planète Radio/IRD) de Caroline Filliette avec Marie-Christine Cormier-Salem, géographe à l'IRD au sein de l'Unité mixte de recherche «Patrimoines locaux, Environnement et globalisation» pour le film de Vincent Camara Sous les racines échasses (Guinée). Chronique médias d'Anne-Sophie Novel. Musiques diffusées dans l'émission - Bleached - Next Stop - Pop Pop - Sparrow & Barbossa.
Tu ressens du stress, voire de l'anxiété liés à la pression de la performance ? Tu travailles dans un environnement très exigeant ? Voici 5 clés pour alléger la pression et réguler ce stress !.........Notes de l'épisode :
Pour ce nouvel épisode « Personnalité », nous sommes très heureux de recevoir le journaliste et essayiste Vincent Edin. En mai 2025, il a publié l'essai “Sauver l'information de l'emprise des milliardaires” aux éditions Payot, co-écrit avec Olivier Legrain. Il y critique l'accaparement de l'information par quelques grands fortunés à l'influence toujours plus grande sur les médias, les maisons d'éditions et les écoles de journalisme. Cet essai rappelle l'urgence de lutter contre ce qu'il considère comme un des plus grands dangers pour notre démocratie, en soutenant la presse indépendante. Dans cet épisode, Vincent Edin retrace son parcours de journaliste et nous livre son opinion sur ce qu'est l'engagement dans ce métier. Enregistré le 10 septembre 2025, jour de révolte citoyenne, ce commentateur assidu de l'actualité nous a livré sa lecture du climat politique actuel, son rapport à l'alimentation écoresponsable en tant que père ou encore du lien entre l'extrême droite et l'agriculture intensive. Bonne écoute ! Mentionnés dans cet épisode :Le Coin Pop, 24 rue du marché Popincourt, 75011 ParisL'avant-poste, 7 rue de la Fidélité, 75010 Paris FranceLa maison vide, Laurent Mauvignier (Éditions de minuit)La nuit au coeur, Nathacha Appanah (Gallimard) Le coût de la vie, Deborah Lévy (Éditions du Sous sol) C'est bio la France ! 40 ans de label AB, 40 portraits (Agence bio), co-écrit avec Bertrand Guillot Ecole de la Réparation avec Stéphanie Calvino (Antifashion)*** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frRéalisation : Emma ForcadeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Dans cet épisode, Vincent Hervouët analyse le discours explosif de Donald Trump devant l'Assemblée générale des Nations Unies. Le président américain n'a pas mâché ses mots, critiquant vertement l'Europe, l'ONU et la politique climatique. Il a également surpris en adoptant un ton plus dur envers la Russie et en soutenant les ambitions ukrainiennes. Une analyse des enjeux géopolitiques qui traversent le monde.Notre équipe a utilisé un outil d'Intelligence artificielle via les technologies d'Audiomeans© pour accompagner la création de ce contenu écrit.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Évoluer dans un environnement masculin, pour la plupart des femmes, c'est faire face au quotidien à des obstacles bien réels : remarques sexistes banalisées, parole coupée ou minimisée, intégration compliquée quand on est “la seule”, rythme de travail pensé par et pour des hommes.Dans cet épisode, je mets des mots sur ces quatre grandes problématiques auxquelles tant de femmes leaders se heurtent encore aujourd'hui dans l'industrie, le BTP, etc.Et surtout, je vous partage des clefs concrètes pour les dépasser, car dans ces milieux il faut souvent plus que du talent pour se faire entendre.Un épisode à écouter absolument si vous avez une position de responsabilité dans un secteur masculin, ou si vous voulez mieux comprendre les dynamiques qui freinent encore les femmes leaders dans leur progression.****Rejoignez la newsletter Sensées : elle vous donne accès à un concentré de coaching, d'inspiration et à un workshop offert chaque mois. Inscrivez-vous gratuitement en cliquant ici.***Sensées, c'est aussi un programme de coaching pour les femmes dirigeantes, top managers et entrepreneures. Au sein du programme Sensées, vous êtes accompagnée en petit groupe ET en individuel dans votre croissance professionnelle. Vous êtes aussi formée et mentorée pour incarner pleinement votre leadership, avec les maîtres mots sérénité, plaisir, hauteur et impact. Intéressée ? Cliquez ici pour en savoir plus.**Notre guide "10 leviers essentiels pour les décideuses" est un véritable concentré d'outils de coaching et de mentoring, les mêmes que nous utilisons dans le programme Sensées. Il est conçu pour toutes les directrices, dirigeantes et entrepreneures qui sont fatiguées de porter seules les responsabilités. Si vous avez l'impression que votre quotidien vous échappe petit à petit, ce guide est fait pour vous. Cliquez ici pour obtenir votre exemplaire offert !*Vous représentez une entreprise et souhaitez développer le leadership de vos talents féminins ? : cliquez ici.Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Direction la Centrafrique pour le dernier volet de notre reportage consacré à la réserve naturelle de Chinko au sud-est du pays, dans la préfecture du Mbomou. Depuis de nombreux siècles, les autochtones vivent essentiellement de l'agriculture, la chasse, la pêche, la cueillette et l'exploitation minière. Interdire à ces communautés de pratiquer leurs activités quotidiennes dans le cadre de la conservation s'avère être un combat difficile. Présente dans la localité depuis 2014 (grâce à un accord de partenariat avec le gouvernement centrafricain), l'ONG African Parks a initié plusieurs projets visant à sensibiliser, éduquer et impliquer notamment les communautés riveraines de l'aire de conservation de Chinko, dans une gestion durable. De notre correspondant de retour de Kocho, Dans les broussailles qui longent la piste d'atterrissage de la base de Chinko, quelques hyènes déambulent. À quelques jets de pierre de là, une troupe de babouins investit les arbres. Réchauffés par les premiers rayons du soleil, les plus jeunes et même les adultes se lancent dans des courses, sauts et jeux de balançoires... Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Parks, monte dans un petit avion de surveillance pour aller à la rencontre des communautés : « Je suis censé travailler avec les communautés locales. Nous avons mis en place plusieurs associations pour faciliter les tâches en termes de gestion communautaire des ressources naturelles qui sont autour de l'aire de conservation de Chinko. Nous avons des activités comme Acadja, qui soutient la production durable du poisson pour la communauté locale. Nous mettons en place des ateliers avec des scieurs artisanaux pour la production du bois de manière artisanale et durable. Nous travaillons aussi avec les maraîchers et les agriculteurs dans le domaine de la transformation d'huile de palme, la saponification et beaucoup d'autres activités. » À lire aussiCentrafrique : Chinko, la renaissance de la réserve naturelle [1/3] Dans le Mbomou, une centaine d'ethnies vit autour de l'Aire de conservation de Chinko (ACC) avec une grande diversité culturelle. Adja Kalthouma, maire de la ville de Nzako, plaide en faveur des autochtones qui dépendent essentiellement de la chasse, la pêche et la cueillette : « Ces dernières années, l'équipe de Chinko a délimité la réserve naturelle, nous avions été sensibilisés sur l'importance de la conservation que nous trouvons très pertinente. Mais nous voulons aussi des retombées concrètes à Nzako. » Prendre conscience des enjeux de conservation De jour en jour, de nombreux riverains prennent conscience des enjeux de conservation. Mais d'importants défis s'imposent encore, selon Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts : « La transhumance transfrontalière est l'une des difficultés majeures. Nous sommes toujours confrontés à un afflux d'éleveurs venus du Soudan. De l'autre côté, nous avons aussi nos frères centrafricains qui sont des braconniers locaux qui ne cherchent pas à respecter les principes et les orientations que nous leur donnons. Nous avons également le cas des pêcheurs. Au lieu de respecter la limite de la zone des conservations, ils ont l'habitude de s'infiltrer dans le parc. Ces difficultés existent au quotidien, mais nous sommes également là pour les sensibiliser et continuer à toujours insister. » Pour une gestion durable et apaisée de Chinko, African Parks et le gouvernement centrafricain placent les autochtones au cœur de leurs actions. Plusieurs projets de développement économique ont été mis en place. Thomas Bala est président du groupement des apiculteurs du village Fadama : « Nous sommes déterminés à protéger cette réserve naturelle. Mais nous voulons aussi bénéficier des efforts de conservation. C'est comme ça que nous avons mis en place ce groupement de production du miel avec le soutien de Chinko. Nous produisons en grande quantité et on n'a plus le temps d'aller détruire les aires protégées. » À lire aussiCentrafrique : les écogardes du parc Chinko [2/3] Depuis 2022, un projet de lutte contre la déforestation a été mis en place à travers la conservation de carbone. Cette initiative a permis d'obtenir des crédits carbone achetés par des entreprises. L'argent généré est injecté d'une part à la gestion de la réserve naturelle, et l'autre part est destinée à la mise en place des programmes de développement durable en faveur des riverains.
Au Ghana, premier pays producteur d'or africain, le régulateur du secteur aurifère artisanal créé en mai dernier, le GoldBod a annoncé travailler sur un plan d'un milliard de dollars pour développer 300 petites mines dites « responsables », alors que le pays souffre de l'orpaillage illégal. En 2024, les exportations d'or ont rapporté 163 milliards de cedis, soit plus de 13 milliards de dollars au taux de change actuel, au produit intérieur brut ghanéen. Une manne économique vitale pour le pays, mais dont ne bénéficient pas assez les communautés vivant aux alentours des grands sites miniers. C'est en tout cas ce que soutient l'ingénieur ghanéen Shelter Lotsu, président de la société TSL Sustainability : « Nous avons beaucoup d'entreprises multinationales exploitant nos minerais. Ce qu'ils font, c'est de la philanthropie. Ce n'est pas de la gouvernance sociale et environnementale. Si on n'implique pas les communautés, cela ne créera aucun bénéfices sociaux ou environnementaux. » À lire aussiGhana : l'État accentue sa mainmise sur l'exploitation de l'or dans le pays Une meilleure traçabilité des mines artisanales Selon l'ingénieur, une voie existe pour rendre le secteur plus durable : une mise à contribution accrue des grands groupes miniers étrangers. « Il est grand temps que le gouvernement s'assure que les engagements sociaux et environnementaux des groupes miniers se concrétisent dans des projets identifiés par les autorités. » En 2024, le précédent ministre des Finances ghanéen a listé des projets agricoles ou d'énergie verte vers lesquels tous les opérateurs, y compris miniers, sont incités à investir. Autre sujet majeur du sommet : les mines d'or dites artisanales et de petites tailles. Ce sont elles qui sont au cœur de la nouvelle stratégie du président ghanéen, John Dramani Mahama, visant à accroitre les ressources aurifères du pays. Encore faut-il s'assurer que cette augmentation souhaitée de la production se fasse dans des conditions respectueuses de l'environnement. Le représentant du ministre des Terres et des Ressources naturelles, Joseph Osiakwan, se veut rassurant : « Ce que le gouvernement met en place, c'est l'extraction responsable et durable. Il ne s'agit pas d'aller miner au hasard. Nous allons mener des enquêtes géologiques, et assurer la traçabilité de ce qui est miné. » Durcir la lutte contre l'orpaillage illégal À ces mesures s'ajoute la lutte du gouvernement contre l'orpaillage illégal, véritable fléau environnemental au Ghana. Problème : mettre fin à ce secteur informel priverait de ressources un million et demi de personnes, selon les estimations des autorités. Pour l'économiste Godfred Bokpin, il est donc impératif d'accompagner ce combat par la mise en place de réelles alternatives économiques. « Une sorte d'orientation nationale pour créer des emplois décents. L'orpaillage illégal est une réaction aux nombreux échecs des politiques visant à mettre en place une croissance économique inclusive. » Un chantier social qui doit être mené de pair avec la lutte contre la corruption, principal moteur, selon l'économiste, de l'orpaillage illégal. À lire aussi«Arrêtez le galamsey» : au Ghana, des manifestants dénoncent l'inaction du gouvernement face à l'orpaillage illégal
[REDIFFUSION] Matthieu Ricard savait ce qu'il ne voulait pas - une vie vaine, insipide, vide de sens, dispersée, désenchantée - mais sans savoir ce à quoi il aspirait vraiment.Aujourd'hui, ça fait 50 ans qu'il est moine bouddhiste et il a tellement à nous transmettre de ces années. Quelle a été la vie de Matthieu Ricard ? Qu'avons-nous à apprendre de lui, de ses moments d'introspection, de ses vies au Bhoutan, au Népal, en Inde et au Tibet ? Avec Matthieu Ricard, on parle d'altruisme, d'émerveillement et de liberté. J'espère que cet épisode te donnera l'envie de mettre la sérénité au centre de ta vie. Belle écoute ! ☀️ ---Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Située au sud-est du pays, la réserve naturelle de Chinko est en phase de restauration depuis 2014, après plusieurs décennies de crises sécuritaires qui l'ont presque décimée. Aujourd'hui, les écogardes, encore appelés rangers, sont en première ligne pour protéger la faune et la flore issues de cette aire de conservation d'une surface estimée de plus de 30 000 km2. Le travail de ces hommes et femmes, recrutés pour la plupart dans les villages périphériques, est très important dans la chaîne de préservation des écosystèmes, la régénération de la faune et le développement socio-économique des communautés locales. De notre correspondant de retour de Kocho, 6h30, les écogardes sont déjà en colonne par deux dans leur zone de rassemblement pour définir le plan de la journée. Chacun porte un sac lourd, rempli de fournitures de premiers soins, de matériel de sauvetage, de nourriture et d'eau, une tente et des appareils de communication. Mathurin Davis Ndallot est responsable de la lutte anti-braconnage : « Notre quotidien ici, c'est la surveillance 24 heures sur 24, sept jours sur sept à travers nos équipes de terrain que nous utilisons. Au sein de la communauté, nous avons des hommes de confiance qui nous fournissent des informations en temps réel pour nous permettre de prendre de l'avance sur les braconniers et les éventualités. » À lire aussiCentrafrique : Chinko, la renaissance de la réserve naturelle [1/3] Chaque unité est ensuite dirigée vers les zones de contrôle par des véhicules tout terrain. L'endroit est isolé et logistiquement très difficile d'accès. Ce matin, une unité de lutte anti-braconnage (LAB) est en patrouille au cœur de l'aire de conservation. En tenue de camouflage, les écogardes marchent lentement au milieu d'une végétation très dense. Le chef d'équipe balaye le sol du regard, à la recherche des traces de braconniers : « En tant que rangers, nous faisons des patrouilles régulières pour protéger nos forêts, nos rivières et la faune. Nous faisons aussi le comptage des traces des animaux, la maintenance des salines et nous veillons également au respect du code de gestion des aires protégées de Chinko. » Bientôt, la saison des pluies va laisser la place à une période compliquée pour l'équipe de contrôle, selon Mathurin Davis Ndallot : « En début de saison sèche, les pasteurs du nord du Sud-Soudan descendent en Centrafrique. Leur arrivée crée beaucoup de stress dans nos activités. C'est pourquoi nous avons mis en place une équipe de sensibilisation des acteurs de transhumance appelée Tango, et Échos que nous utilisons pour aller sensibiliser les communautés et les éleveurs afin de leur montrer leur limite et l'importance de la conservation. » « Nous sommes là pour changer les mentalités » À l'approche de la rivière de Kocho, Mathurin Davis Ndallot ordonne à son équipe de se taire et d'avancer discrètement. Sous un soleil accablant, il vérifie avec ses jumelles militaires s'il n'y a pas de pêcheurs dans le coin : « On utilise également des caméras Traps, qui est un dispositif que nous plaçons dans la forêt et qui permet de faire des photographies de la faune et flore sans intervention humaine. Ces caméras sont placées à des endroits stratégiques et sur les salines afin de contrôler le mouvement des espèces que nous protégeons, pour faire également le contrôle général et l'infiltration des braconniers. » Au milieu des fauves, de mille et un dangers, les écogardes se déploient plusieurs jours, à pied, en pirogue motorisée et parfois en avion de surveillance, selon le chef d'équipe : « Le but de nos patrouilles n'est pas forcément de faire la guerre. Nous sommes là pour changer les mentalités et appeler à la préservation de cette réserve naturelle. » En cas de récidive ou de résistance, les braconniers et les exploitants illégaux de la forêt sont arrêtés et traduits en justice. À écouter aussiCentrafrique : Chinko, impliquer les communautés riveraines [3/3]
En Centrafrique, la réserve naturelle de Chinko, située dans la préfecture du Mbomou, au sud-est du pays, incarne l'un des récits de restauration de biodiversité les plus inspirants. Ces trente dernières années, les crises sécuritaires à répétition et le braconnage ont eu de graves conséquences sur la faune et les ressources naturelles. Afin de sauver ce patrimoine, le gouvernement centrafricain et l'ONG African Parks ont signé en 2014 un accord de gestion durable du parc. Cette convention, renouvelée en 2020 pour une durée de 25 ans, instaure une politique de conservation des ressources naturelles et du développement communautaire. De notre correspondant à Kocho, Ce matin, le brouillard se lève, s'enroule puis disparait au-dessus de la réserve naturelle de Chinko... Le grognement rauque d'un phacochère signale la présence des visiteurs. En petits groupes de quatre ou de cinq, ces phacochères, aux pelages gris, brun et noir, se nourrissent d'herbes, de racines, d'écorces et de fruits. Debout à quelques mètres de ces mammifères, Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, fait l'inventaire des espèces disparues : « Il a eu un effondrement considérable de toutes les espèces confondues. En disant cela, je fais allusion aux buffles, aux carnivores comme les lions, les grands mammifères comme les pachydermes, les éléphants et autres. Nous avons aussi des espèces telles que les rhinocéros, les girafes qui ne sont plus dans le parc. » Toutefois, la réserve naturelle de Chinko abrite aujourd'hui des espèces comme le lycaon, le lion, le léopard, le chimpanzé, l'éland de Derby, plus de 400 espèces d'oiseaux, 100 espèces de poissons d'eau douce et beaucoup d'autres encore. À lire aussiCentrafrique : Chinko, une réserve à préserver au milieu d'une zone de conflit La vision du gouvernement centrafricain et d'African Parks consiste à réintroduire, avec le temps, les espèces qui n'existent plus. Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko, explique : « Cela a une importance capitale, car un jour, nous, nos enfants et nos petits-enfants, auront la chance d'avoir autour de nous des animaux sauvages. Tout ce qui est potentialité en termes de faune, flore et ressources aquatiques, représente une richesse inestimable. On doit faire en sorte que cette richesse ne nous quitte pas. Notre combat aujourd'hui est de permettre à ce que les communautés locales puissent en bénéficier. » Engagement local et éducation à l'environnement Quand on survole les 30 500 km² en avion de surveillance et d'observation, l'immense étendue sauvage de Chinko offre une belle vue sur les montages, les rivières et les cours d'eau. Les défis actuels consistent à empêcher des chasseurs, des pêcheurs et même des éleveurs, de pénétrer dans les zones de conservation. Pour Ghislain Boukar, colonel des eaux et forêts, « la transhumance transfrontalière est l'une des difficultés majeures. Ces pasteurs viennent du Soudan et mettent le feu dans la brousse, juste pour avoir de nouvelles poussées d'herbes, ce qu'ils jugent très intéressantes pour leur bétail. Ils commettent aussi des abattages illicites de nos arbres et de nos espèces. Ils pratiquent également le braconnage en tuant aussi nos espèces. Quand ils repartent au Soudan, ils les revendent là-bas. » Pour relever ce défi, l'équipe mène plusieurs activités réparties en trois axes : l'engagement, l'entrepreneuriat et l'éducation à l'environnement, selon Mermoz Bizon, responsable de l'aménagement territorial à African Park Chinko : « Nous avons mis en place un guide d'éducation à l'environnement qui est censé enseigner aux enfants dès le bas âge ce qu'est l'environnement, ceci pour leur permettre de comprendre tout ce qui les entoure, pour pouvoir l'impliquer dans leurs habitudes. Nous appuyons aussi l'inspection académique de Bangassou pour tout ce qui est soutien à la mise à niveau des enseignants tout autour de l'aire de conservation de Chinko. » Pour garantir une gouvernance participative de cette réserve naturelle, un plan d'aménagement du territoire de Chinko est en cours de validation par le gouvernement centrafricain et ses partenaires.
Bien traiter l'environnement dans les médias, c'est le titre d'un livre publié en France à destination des journalistes. Car si les enjeux écologiques prennent davantage de place dans l'actualité qu'il y a quelques années, il reste encore du travail. L'atelier des médias reçoit les deux auteurs de ce manuel pour faire le point et trouver des pistes pour mieux informer sur ces questions qui nous concernent toutes et tous. Béatrice Héraud et Valéry Laramée de Tannenberg, co-auteurs de Bien traiter l'environnement dans les médias, paru en juillet 2025 chez ÉdiSens, dressent un bilan mitigé du traitement de l'urgence écologique par les rédactions. Ce qu'ils qualifient de « défi principal du XXIe siècle » est largement « sous-traité et maltraité par les médias ». Un traitement « extrêmement inégal » et hors sol Pour Béatrice Héraud, journaliste spécialisée sur ces questions depuis quinze ans, le traitement de l'environnement est « extrêmement inégal selon les supports ». Elle observe que lors des débats politiques, en particulier durant les campagnes électorales, il y a « extrêmement peu de questions sur l'environnement ». Lorsque ces sujets sont abordés, c'est presque « quasiment exclusivement sous le prisme de l'énergie ». Valéry Laramée de Tannenberg, qui entre autres casquettes est président de l'Association des journalistes de l'environnement (AJE), note que, malgré une augmentation du nombre de sujets, « on a sacrifié la qualité ». Il insiste sur la nécessité que tous les journalistes se saisissent des enjeux écologiques, au-delà des rubriques spécialisées. Par exemple, il qualifie d' « hors sol » les journalistes économiques qui n'interrogent pas les patrons sur l'impact climatique de leurs activités. La peur d'être considéré comme militant et la complexité scientifique L'un des freins majeurs est le manque de formation. Valéry Laramée de Tannenberg rappelle que l'écologie « c'est de la biologie, c'est de la physique, c'est de la thermodynamique, c'est plein de choses très compliquées », ce qui nécessite de s'y plonger « pleinement et de façon ardue » afin de créer un socle de compétences commun. Béatrice Héraud confirme que la difficulté principale soulevée par les professionnels qu'elle rencontre lors des formations qu'elle dispense, c'est la crainte « d'apparaître comme militant ». Or, comme le rappelle Steven Jambot, le paradoxe est que l'« on se retrouve à être accusé d'être militant alors même que l'on est du côté de la science ». Face à l'écoanxiété – qui touche aussi les journalistes –, Béatrice Héraud suggère que les médias proposent des sujets « plus orientés solution », permettant aux journalistes de « sortir la tête de l'eau ». Valéry Laramée de Tannenberg cite en exemples deux quotidiens britanniques, le Financial Times et le Guardian, qui considèrent le climat comme un sujet transversal, devant « être traité par tout le monde ». Il conclut que la défense de l'environnement est « un projet de société » qui doit être porté par l'ensemble des composantes du débat public, dont les médias.
Vendredi 19 septembre, le risque d'inflation selon la BCE, la chance de vivre une évolution du systéme monétaire international, les dix plus grosses performances de la Place de Paris sur dix ans, et les deux dispositifs intélligents mis en place par Friedrich Merz, ont été abordés par Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Échiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
Vendredi 19 septembre, la dégradation de la note de la France par Fitch a été abordée par Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Echiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 19 septembre, les moyens pour sortir du marasme économique en France, ont été abordés parAna Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Echiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 19 septembre, la baisse du taux d'intérêt de la Fed a été abordée par Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Échiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
Vendredi 19 septembre, Marc Fiorentino a reçu Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Echiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 19 septembre, le nouveau bilan positif pour la Bourse de Paris, a été abordé par Ana Boata, directrice de la recherche macroéconomique d'Allianz Trade, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez la Financière de l'Echiquier, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, et Alain Pitous, consultant stratégie et ESG, reçu par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Le Journal en français facile du mardi 9 septembre 2025, 18 h 00 à Paris. Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/BznQ.A
Vous vous souvenez d'ISABELLE GIORDANO, qui nous présentait avec son plus beau sourire ses coups de cœur cinématographiques et interviewait avec intelligence les plus grands réalisateurs ? C'était les grandes heures de Canal, on était ado, et je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne loupais pas une de ses émissions. On le savait moins, mais, en plus de son métier de journaliste, Isabelle était déjà très engagée à cette époque. Elle s'attachait rendre la culture et le cinéma accessible :à tous celles et ceux qui en étaient privés faute de moyen avec l'association qu'elle a créé, Cinéma pour tous, et à toutes celles et ceux qui étaient empêchés par la maladie avec l'association dont elle était la marraine, Les Toiles Enchantées. Depuis 5 ans, ses engagements ont pris le dessus sur ses activités de journaliste. Elle a pris la tête d'une des premières fondations de France, la fondation BNP Paribas, une institution véritablement incontournable dans le monde associatif français. Avec ses équipes, elle déploie des moyens financiers considérables, mais aussi des accompagnements en compétence et des partenariats pour soutenir le monde de l'Art, les associations et la recherche scientifique. Cet épisode est un cri du cœur et un appel à refuser la banalité des inégalités. « Il n'est pas acceptable qu'un jeune n'ait pas assez à manger, qu'il renonce à ses études faute de pouvoir les financer, qu'il n'aille pas faire ses contrôles médicaux, qu'il n'ait pas accès à la culture. Ce n'est pas acceptable qu'on enlève aux jeunes le droit de rêver ! » dénonce-t-elle Isabelle est animée par un profond soucis de l'autre et du bien commun. Son humanisme s'exprime sans manichéisme et avec une compréhension juste du rôle de chacun -état, entreprises, associations, individus-. Elle est la fille spirituelle de Stéphane Hessel, dans une époque qui en a tant besoin, quand elle nous rappelle « Indignez-vous et agissez » ... avant d'ajouter, non sans une pointe d'humour « Indignez-vous, agissez, payez vos impôts et donnez le pouvoir aux femmes» Un épisode qui vous donnera envie de vous lever et d'agir. Ne nous résignons jamais !