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### Comment transformer une entreprise avec agilité ? Avez-vous déjà pensé à ce qui motive un leader à quitter une carrière entrepreneuriale pour se lancer dans le conseil, puis dans un grand groupe industriel ? Dans cet épisode de "Disruption Inside", Aurélie Gallet accueille Nour Mejri, Chief Strategy Officer chez Rexel, pour explorer son parcours atypique et inspirant. Nour partage les valeurs qui l'ont guidée tout au long de sa carrière, notamment la curiosité et le goût du risque, et comment ces valeurs l'ont poussée à embrasser des opportunités variées et à influencer des décisions clés dans les entreprises où elle a travaillé.Nour Mejri a débuté sa carrière en tant qu'entrepreneure dans le secteur du e-commerce avant de rejoindre le Boston Consulting Group (BCG) pour relever de nouveaux défis. Aujourd'hui, en tant que Chief Strategy Officer chez Rexel, elle est responsable de la stratégie, de l'innovation et de la transformation du groupe. Nour est également passionnée par l'engagement dans l'écosystème technologique, ce qui alimente sa capacité à innover et à s'adapter dans un environnement en constante évolution.L'épisode plonge dans les défis et les stratégies de transformation de Rexel, un leader mondial dans la distribution de produits et services pour le secteur électrique. Nour explique comment Rexel s'efforce de différencier son offre à travers l'innovation, l'utilisation de l'intelligence artificielle pour optimiser le pricing, et le développement de services à valeur ajoutée. Elle aborde également les enjeux de durabilité, notamment à travers des initiatives comme l'Eco-score, et partage sa vision sur l'avenir de l'industrie de l'électrification. Enfin, Nour discute de l'importance de créer des ponts entre les grandes entreprises et les PME pour favoriser l'innovation et la croissance durable.Lien vers la tribune de Nour https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/73-milliards-deuros-de-dividendes-du-cac-40-creons-un-fonds-david-et-goliath-pour-soutenir-les-pme-2196059Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
La prolifération des sangliers n'en finit pas d'inquiéter à peu près tout le monde. Près de 900 000 sangliers ont été tués en France lors de la saison 2024-2025, le double d'il y a 20 ans ! En France, selon le CNRS, la population s'est multipliée par 20 depuis la fin des années 90.La prolifération de l'espèce, favorisée par le réchauffement climatique, a des conséquences d'abord sur l'agriculture, l'environnement et aussi sur la sécurité routière. En août 2025 , le Chasseur Français évoquait 40 000 accidents par an, causés par des collisions avec des animaux sauvages dont une majorité de sangliers.En 2025, le petit million de chasseurs actuel ne suffit pas à enrayer la prolifération des sangliers. Tout ce qu'il faut comprendre et savoir sur ce dossier complexe et brûlant dans cet épisode…___
Environnement : Faute d'alternatives, l'État autorise provisoirement l'usage de plastique pour certains produits alimentaires by TOPFM MAURITIUS
Bienvenue dans Les Étoilés, le rendez-vous astro qui remet les compteurs à zéro chaque matin. Chaque épisode vous guide en quelques minutes : une ambiance, un mood, une dynamique. L'idée ? Vous aider à mieux comprendre ce qui circule dans l'air, à saisir les bonnes opportunités, à éviter les faux pas… et à avancer avec un peu plus de conscience et de légèreté.Les Étoilés, c'est l'horoscope version Radio Monaco : moderne, intuitif, connecté au réel. Une petite parenthèse matinale pour aligner la tête, le cœur… et les étoiles.
Dans cet épisode, on s'attaque à une tendance qui explose : les patchs “bien-être” à coller sur la peau, vendus comme des solutions miracle pour mieux dormir, réduire le stress ou recharger son magnésium. Promesse high-tech… réalité beaucoup plus nuancée.Les patchs reposent sur une idée séduisante : faire passer des substances actives à travers la peau, comme le font déjà les patchs nicotiniques ou hormonaux. Sur le papier, c'est simple et élégant : pas de comprimé, pas d'irritation digestive, une diffusion lente.Mais la science tempère. Pour le magnésium, par exemple, les études sont faibles et contradictoires. La peau est une barrière très imperméable, surtout aux ions comme le magnésium. Résultat : aucune preuve solide qu'un patch puisse augmenter les taux sanguins de manière significative.Même constat pour les patchs “sommeil” ou “anti-stress” vendus au grand public. Les versions médicales, strictement contrôlées, existent, mais les patchs bien-être qu'on voit en boutique n'offrent aucune garantie sur la quantité réellement absorbée ou sur la diffusion dans le sang. Beaucoup promettent des effets immédiats sans la moindre étude clinique indépendante.Ce que l'on ressent parfois — détente, apaisement, rituel du soir — relève souvent davantage du placebo positif et du moment pour soi que d'un effet pharmacologique mesuré.Alors, révolution ? Clairement pas encore. Les patchs transdermiques sont efficaces pour des molécules bien précises, liposolubles, testées dans un cadre médical. Mais pour le magnésium, les plantes ou les vitamines, rien n'est suffisamment démontré.En naturopathie moderne, on garde les pieds sur terre : si l'on a besoin de magnésium ou d'un soutien au sommeil, les formes orales validées scientifiquement restent la valeur sûre. Le patch peut être conservé comme rituel sensoriel, agréable et apaisant — mais certainement pas comme solution miracle.
Analyse & explications de Laura Magrino.
[REDIFFUSION]Yannick Roudaut prône l'importance de ralentir dans l'urgence. Il cultive au quotidien le plaisir dans ce qu'il fait, tant et si bien qu'il peut modeler ses journées selon ses envies profondes. Son mantra : faire quelque chose qui nous est naturel, pour être bon dans ce que l'on fait. En écoutant qui l'on est, on n'a plus l'impression de travailler, ni d'avoir de contrainte, parce qu'on vit une passion au quotidien. Sa passion à lui, c'est de créer des liens entre des choses pourtant séparées et contraires. Ces liens, c'est sa manière de porter l'écologie au monde. Dans cet épisode avec Yannick Roudaut, on parle d'intuition, de liberté et d'introspection. J'espère que cette écoute t'invitera à creuser tes passions profondes.Belle écoute ! ☀️ Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Dans Le Noël des Chef.fe.s, on entre dans l'intimité des fêtes de fin d'année de nos chef.fe.s Écotable.Que représente Noël pour eux ? Quelles traditions familiales rythment leur réveillon ? Cuisinent-ils, et si oui quelle est la recette qu'ils préfèrent concocter pour leurs proches ? En quoi leur engagement écologique au sein de leur restaurant influe-t-il sur leur manière de fêter Noël ? Dans ce premier épisode, nous recevons Adriano Farano, fondateur de Pane Vivo. Dans ses boulangeries et sa pizzeria, notre santé est préservée grâce au levain italien utilisé, vieux de 138 ans. Pour Noël, Adriano nous présente sa création phare: le panettone. Il nous raconte également les traditions culinaires de sa famille napolitaine.Bonne écoute, et bonnes fêtes ! *** Pour nous soutenir : - Abonnez-vous à notre podcast ; - Donnez votre avis en mettant des étoiles et des commentaires sur votre plateforme d'écoute préférée ; - Parlez d'Écotable et de son podcast autour de vous ; - Allez manger dans nos restaurants vertueux et délicieux ! *** Écotable est une entreprise dont la mission est d'accompagner les acteurs du secteur de la restauration dans leur transition écologique. Elle propose aux restaurateurs une palette d'outils sur la plateforme www.ecotable.fr/proÉcotable possède également un label qui identifie les restaurants écoresponsables dans toute la France sur le site www.ecotable.frRéalisation : Emma ForcadeHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Là, Benoit trace la ligne! Continuez à mettre la pression sur vos supermarchés et refusez d’acheter de la viande halal, point final | Les agents de probation sonnent l’alarme | Un an depuis Santé Québec: les citoyens ne se sentent toujours pas mieux servis! | Les chiens ressemblent-ils à leurs maîtres? Dans cet épisode intégral du 1er décembre, en entrevue : Benoît Fontaine, président des Éleveurs de volailles du Québec. Guillaume Bouvrette, président du Syndicat des professionnels du gouvernement du Québec. Pierre Blain, directeur général à Les Usagers de la santé du Québec. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Bienvenue dans Les Étoilés, votre parenthèse astro quotidienne sur Radio Monaco. Chaque épisode vous propose une lecture simple des énergies du moment, un éclairage sur l'humeur du ciel, et une petite impulsion pour avancer avec plus de clarté. L'idée n'est pas de vous dire quoi faire, mais de vous offrir un guide, un repère symbolique, une façon différente de regarder ce que vous vivez.Un format court, direct, qui vous accompagne où que vous soyez : dans la voiture, au bureau, ou en marchant en bord de mer.
Dans cet épisode, on explore un pilier souvent oublié de la performance durable : la récupération mentale. Après avoir parlé de confiance et d'action malgré le doute, il est temps de s'intéresser à l'énergie intérieure, celle qui permet de rester concentrée, créative et stable malgré la pression.Tout le monde connaît ce moment où le cerveau sature, où la motivation est là mais l'énergie, elle, s'effondre. C'est précisément pour ça que récupérer n'est pas un luxe. Sans recharge, même les meilleures stratégies tombent à plat. Comme une batterie vide, l'esprit finit par ralentir, perdre en clarté et en efficacité.On passe en revue les signes qui montrent qu'on tire trop sur la corde : fatigue chronique, irritabilité, difficulté à décider, sensation d'être débordée même en étant organisée. L'enjeu, c'est de repérer ces voyants avant qu'ils ne virent au rouge.Puis, place aux solutions : micro-pauses, respirations, déconnexion, activités qui régénèrent vraiment, sommeil solide et prise de recul mentale. Un exercice simple de respiration guidée permet d'ailleurs de ressentir immédiatement les effets d'une micro-récupération.Ce rendez-vous rappelle une chose essentielle : prendre soin de son esprit, c'est se donner la possibilité d'avancer longtemps, et surtout d'avancer mieux.
Pleins phares sur le livre de Daniel Boéri, La planète a besoin de nous. On explore l'urgence écologique avec simplicité et clarté. Pas de discours alarmiste, mais un rappel lucide : notre manière de produire, de consommer et de vivre façonne directement l'avenir du vivant. À travers les constats posés par Daniel Boéri et les réflexions qu'ils ouvrent, on découvre pourquoi agir devient une nécessité, et comment chacun peut contribuer, concrètement, à une transition plus responsable. L'objectif n'est pas de culpabiliser, mais de donner des clés, de transmettre un élan, de montrer qu'un futur plus durable reste possible.
Manifestations syndicales: la CSQ ne veut pas se faire imposer des décisions de la CAQ et Jean Boulet garde le cap | Éric Duhaime en opération séduction pour les électeurs anglophones du Québec | Des Montréalais signent une lettre ouverte pour réclamer une meilleure gestion des finances | Revue et corrigée, c’est revu… jusqu’à la dernière minute! | Crise au PLQ: Pablo Rodriguez doit des remerciements au PLC… Dans cet épisode intégral du 1er décembre, en entrevue : Dany Prescott, propriétaire du garage PREDAS pneus mécaniques à St-Amable. Éric Gingras, président de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ). Alexandre Brodeur, Résident de Ahuntsic-Cartierville. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. Pierre Brassard, acteur. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr
Rejoins le Club HOURRAIL ! pour tester notre App en avant-première ► https://fr.ulule.com/application-hourrail/?utm_medium=youtube&utm_source=podcast_ratp&utm_campaign=219248 Dans cet épisode, on explore comment European Sleeper veut relancer le train de nuit alors que certaines liaisons peinent à se maintenir. On parle de ce qui les distingue de projets abandonnés comme Midnight Trains, de la règle clé qui pourrait changer l'avenir du train de nuit en Europe, et de leur choix d'un modèle coopératif. On revient aussi sur leur grande ambition : ressusciter la liaison Paris–Berlin. Pourquoi ce pari ? Quels défis techniques et financiers les attendent ? L'épisode se termine avec leurs futurs projets, la question du matériel roulant et comment suivre ou soutenir l'initiative. Une plongée condensée mais essentielle dans la renaissance du train de nuit.Pense à nous suivre sur nos autres réseaux ! INSTAGRAM ► https://www.instagram.com/hourrail/ FACEBOOK ► https://www.facebook.com/hourrail TIKTOK ► https://www.tiktok.com/@hourrail LINKEDIN ► https://www.linkedin.com/company/hourrail → Découvrir tous nos itinéraires : https://www.hourrail.voyage/fr → Notre livre « Voyager en train avec HOURRAIL ! » : https://www.hourrail.voyage/fr/blog/voyager-en-train-avec-hourrail-guide-voyage-bas-carbone → Abonne-toi à notre Newsletter bimensuelle pour un maximum de bons plans et inspirations : https://www.hourrail.voyage/fr/newsletter
durée : 00:20:00 - Journal de 18h - Le gouvernement a pédalé dans la choucroute toute la journée concernant sa stratégie pour l'alimentation, la nutrition et le climat. Elle devait être dévoilée cet après-midi et finalement elle est reportée.
Vendredi 28 novembre, Marc Fiorentino a reçu Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Ce vendredi 28 novembre, Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, se sont penchés sur la faible nombre de députés possédant des actions en portefeuille, l'utilisation de l'épargne public pour la finance publique des pays occidentaux, la baisse des taux à 30 ans anglais, et le rappel sur le nombre d'entreprises qui vont être transmises dans les cinq à dix prochaines années, dans Le top / flop de la semaine, dans l'émission C'est Votre Argent présentée par Marc Fiorentino. C'est Votre Argent est à voir ou écouter le vendredi sur BFM Business.
Vendredi 28 novembre, l'éventualité d'un choc de la BCE pour la Zone euro, a été abordée par Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
Vendredi 28 novembre, la question du rebond de l'Allemagne, a été abordée par Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
Vendredi 28 novembre, la France qui est en passe de battre son record en 2025 concernant l'énergie a été abordé par Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, reçu par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez la en podcast.
Vendredi 28 novembre, la question de l'éventuel échec du Brexit pour la Grande-Bretagne, a été abordée par Patrice Gautry, chef économiste de l'Union Bancaire Privée, Emmanuel Lechypre, éditorialiste BFM Business, Pierre Schang, responsable des pôles France et Environnement chez La Financière de l'Echiquier, et Andrzej Kawalec, directeur général de Moneta AM, reçus par Marc Fiorentino dans l'émission C'est Votre Argent sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et réécoutez-la en podcast.
durée : 00:20:00 - Journal de 18h - Le gouvernement a pédalé dans la choucroute toute la journée concernant sa stratégie pour l'alimentation, la nutrition et le climat. Elle devait être dévoilée cet après-midi et finalement elle est reportée.
Le pétrole, le charbon et le gaz proviennent de la décomposition, sur des millions d'années, des forêts et des micro-organismes qui couvraient la planète. Depuis plus de 150 ans, nous les exploitons sans relâche pour alimenter notre électricité, nos transports et notre agriculture. (Rediffusion du 11 avril 2025). Mais les gisements les plus accessibles et rentables s'épuisent, tandis que leur combustion libère des gaz à effet de serre perturbant notre climat. Il est donc temps, malgré les résistances comme celles de Donald Trump, de nous désintoxiquer. Mais comment y parvenir ? Donald Trump a signé mardi des décrets, entourés de mineurs en tenue de chantier, destinés à «doper» l'extraction de charbon aux États-Unis. Ces textes, ratifiés par le président, prévoient de lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et de suspendre les fermetures de nombreuses centrales à charbon pour «plus que doubler» leur production d'électricité, notamment pour répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Nous parlons de notre dépendance aux énergies fossiles avec Francis Perrin, directeur de recherche à l'IRIS (l'Institut des relations internationales et stratégiques) et chercheur associé au Policy Center for the New South, un centre de réflexion basé à Rabat, au Maroc. Puis, nous vous emmenons en Écosse, où l'an dernier, la production de pétrole en mer du Nord a atteint son plus bas niveau depuis les années 70. Cependant, les projets d'énergies renouvelables, notamment dans l'éolien, peinent à se concrétiser. La fermeture de la raffinerie de Grangemouth, cet été, suscite des inquiétudes, avec des salariés espérant une reconversion vers la recherche ou la production de carburants verts. La transition énergétique met en péril les emplois et l'économie de toute la région. Reportage de Thomas Harms. Musique diffusée pendant l'émission : Franz Ferdinand – Build it up.
L'hydrogène vert serait magique pour la transition énergétique, 60 pays ont déjà investi dans des gigaprojets pour décarboner leurs transports et leur industrie. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? L'hydrogène, miracle ou mirage ? (Rediffusion du 28 mars 2025) L'hydrogène est l'élément chimique le plus abondant sur terre. Par exemple, connaissez-vous la formule chimique de l'eau ? C'est… H2O ! Car combiner 2 atomes d'hydrogène à un atome d'oxygène et vous obtiendrez… une molécule d'eau ! Il y a quelques années, ce gaz était présenté comme magique pour la transition énergétique de l'économie. Notamment pour décarboner les secteurs des transports et de l'industrie. Résultat : il n'y a pas un continent qui n'a pas de projets d'exploitation d'hydrogène. Nous vous emmènerons en Uruguay où comme dans bien d'autres régions d'Amérique latine, plusieurs entreprises européennes financent des projets de production «d'hydrogène vert». Mais est-ce vraiment un miracle énergétique ? Est-ce une bonne idée que les gouvernements débloquent des milliards pour cette révolution annoncée ? Est-ce que les projets en cours sont à la hauteur des promesses ? Reportage de Quentin Bleuzen sur l'hydrogène vert en Uruguay. Avec Aline Nippert, journaliste spécialisée sur les énergies et techniques dites «vertes» -- hydrogène, batteries, captage, transport et stockage.
Avec une bande côtière de 30 000 kilomètres, l'économie de l'Afrique de l'Ouest est éminemment dépendante de l'océan. Les secteurs liés correspondent à 55% du PIB de la région. « L'économie bleue » représente donc une réelle opportunité. Cependant, les activités humaines, la surpêche, la pollution, le changement climatique mettent en péril cette ressource précieuse. Environ 12 milliards de dollars d'investissements seraient nécessaires pour financer une « économie bleue » durable, un secteur en cours de structuration. Avec notre envoyée spéciale à Mindelo, Avec un potentiel estimé à 405 milliards de dollars pour la région d'ici à 2030, il semblait évident pour le Cap-Vert, petit État insulaire, de se tourner vers les opportunités qu'offre l'économie bleue. Praia a donc été parmi les premières à se lancer dans les « blue bonds », ces émissions obligataires lancés par la Banque mondiale pour financer la protection des océans. « On l'a lancé depuis deux ans. Maintenant, avec les "blue bonds", les banques financent des activités dans le domaine de l'économie bleue, au niveau du tourisme, de la pêche, de la transformation et de l'aquaculture. Avant, les gens disaient que l'économie bleue était un secteur de risque élevé. Mais ils commencent à voir que cela ne représente pas un risque si élevé. C'est possible, c'est virtuose. Elle peut donner beaucoup de revenus à l'économie et aux familles », explique le ministre de la Mer, Jorge Santos. La Banque ouest africaine de développement (BOAD) s'implique déjà dans ce secteur, comme l'explique son « monsieur climat », Ibrahim Traoré. Pour le dernier plan quinquennal – qui se termine cette année –, la banque s'est donnée comme objectif de verdir 25% de ses financements. Parmi eux, certains sont en réalité des projets « bleus », comme les investissements réalisés au niveau des ports, de la « green économie » ou le financement de digues. La stratégie de la banque est donc d'aujourd'hui de « faire en sorte que la différence entre l'économie verte et l'économie bleue soit distincte et que les critères d'investissement et les critères en lien avec la question du changement climatique soient bien définis et bien déterminés ». Faciliter l'accès aux financements localement L'agence française de coopération technique, Expertise France, souhaite contribuer à ces chantiers et travailler notamment à la construction d'une architecture financière adaptée. Avec le nouveau programme européen Océan durable de l'Afrique de l'Ouest (WASOP), Laure Kuhn Bruma, sa coordinatrice, souhaite poursuivre le travail mené avec la Banque d'investissement et de développement de la Cédéao (BIDC). Celle-ci a obtenu son accréditation auprès du Fonds vert pour le climat et développé une ligne de crédit pour l'agriculture durable. « On est en train de voir avec la BIDC s'il est possible de ‘'blue-iser'' en quelque sorte cette ligne de financement. Cela pourrait avoir du sens afin – avec notre assistance technique – d'identifier et de développer un produit financier qui soit adapté à l'économie bleue durable », détaille Laure Kuhn Bruma. Objectif : permettre des retombées de financements locaux plus importants : « La BIDC va chercher des fonds auprès d'un organisme multilatéral qui va permettre de développer des lignes de financement dans les banques nationales, commerciales et institutions de microfinance. On a un accès au financement qui est amélioré. » Début novembre, au Cap-Vert, les banques de développement ouest-africaines ont également rejoint la Coalition océan du réseau Finance en commun (FiCS) avec l'ambition de mobiliser près de 12 milliards de dollars pour une économie bleue durable dans la région. À lire aussiLa «blue economy», le nouvel eldorado maritime pour les investisseurs?
Le changement climatique a des effets visibles sur nos paysages. Derrière les chiffres et les rapports scientifiques, ce sont des territoires, des écosystèmes et des vies humaines qui sont bouleversés. C'est le cas notamment de la région du lac Tchad. (Rediffusion du 19 septembre 2025) Situé à la frontière entre le Niger, le Nigeria, le Cameroun et le Tchad, ce bassin hydrographique était l'une des plus grandes réserves d'eau douce du continent. Après avoir rétréci à une vitesse alarmante pendant plusieurs décennies, désormais, sous l'effet du changement climatique : il s'agrandit ! Au gré des pluies, le lac se métamorphose… Cela peut sembler une bonne nouvelle pour les ressources en eau de la région, mais c'est un véritable bouleversement pour les populations qui dépendent de l'agriculture et de la pêche pour leur survie quotidiennement menacée par les attaques de Boko Haram. Un reportage de Carol Valade, envoyé spécial pour RFI. Carol a rendez-vous sur les rives du lac, côté tchadien à Kisra avec Mahamat Mbomi. Mahamat est chauffeur pour le Comité International de la Croix-Rouge. Avec ses économies, il s'est lancé dans l'agriculture, mais tout ne s'est pas passé comme prévu... Avec les éclairages de Florence Sylvestre, directrice de recherches à l'IRD, l'Institut de la recherche pour le développement, professeur associé à l'Université de N'Djamena, qui étudie le climat et les ressources en eau du Sahel.
Nous entrons dans une ère de bascule.Une ère où les températures extrêmes se normalisent et où les dérèglements climatiques se multiplient.Face à cela, une question revient sans cesse : serons-nous capables de nous adapter ?Christian Clot est l'une des rares personnes au monde à pouvoir y répondre autrement que par des projections ou des modèles.Christian est explorateur scientifique, fondateur du Human Adaptation Institute et du Climate Sense, ce camion qui sillonne la France pour nous faire vivre trente minutes dans les conditions climatiques de demain et ressentir dans notre chair ce que cela implique...Depuis des années, Christian part seul sans balise de communication ou en emmenant des groupes de volontaires :+58°C en Iran. –60°C en Yakoutie. 60 kilos sur le dos, des environnements d'une hostilité absolue..Ses exploits servent avant tout à comprendre ce que devient l'humain quand les conditions de vie dépassent les normes qui ont façonné nos sociétés. Il étudie la manière dont notre cerveau prend des décisions face à l'inconnu, comment la peur agit, comment notre rapport au temps se dérègle… et comment nous pouvons trouver en nous des capacités d'adaptation que nous ne soupçonnons pas.La discussion est passionnante. Christian nous parle : De l'importance de nos rêves,Du rôle du cerveau dans les processus d'adaptation,De l'impossibilité de provoquer le changement par la seule conviction intellectuelle et de la nécessité de vivre une compréhension expérientielle, sensorielle, émotionnelle,De son projet de sensibiliser les hommes et les femmes politiques à la crise écologique en les faisant monter dans son camion, le Climate Sense, et en leur faisant ressentir le climat vers lequel nous nous dirigeons,Du besoin d'écouter et d'embrasser nos peurs,De la difficulté à faire collectif en dehors des temps de crise, Du pouvoir de l'émerveillement, cette ressource fondamentale à muscler au quotidien,De l'impératif de retrouver la maitrise de notre temps,Un épisode à écouter et à partager largement autour de vous.✍Vous voulez suivre Christian et ses travaux ?Allez voir le site du Human Adaptation Institute (ici)Suivez aussi Christian sur Instagram (ici) et sur Linkedin (ici).
Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur la levée de l'embargo sur les armes à destination d'Israël par l'Allemagne, la mise en détention de l'ex-président brésilien et les tensions entre les États-Unis et le Venezuela. Mozambique : TotalEnergies accusé de «complicité de crimes de guerre» Une ONG allemande, le European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR), a déposé plainte contre le groupe pétrolier français TotalEnergies qu'elle accuse de «complicité de crimes de guerre», de «torture» et de «disparitions forcées» au Mozambique. Qu'est-il exactement reproché à l'entreprise française ? Sur quelles preuves l'ONG se base-t-elle ? Avec Charlotte Cosset, journaliste au service économie de RFI. Allemagne/Israël : pourquoi l'embargo sur les armes a-t-il été levé ? Quatre mois après avoir décrété un embargo sur la vente d'armes à Israël, le chancelier allemand, Friedrich Merz, a annoncé la levée de ces restrictions. Pourquoi l'Allemagne a-t-elle pris cette décision malgré les multiples violations du cessez-le-feu par Israël ? Avec Pascal Thibaut, correspondant de RFI à Berlin. Brésil : Jair Bolsonaro derrière les barreaux après des soupçons d'évasion Soupçonné d'avoir tenté de s'évader, l'ancien président brésilien a été placé en détention après avoir endommagé son bracelet électronique. Pourquoi la Cour suprême insiste-t-elle sur la nécessité de «garantir l'ordre public» pour justifier sa décision ? Jair Bolsonaro risque-t-il de nouvelles poursuites après cette tentative d'évasion ? Avec Gaspard Estrada, politologue et membre de l'Unité Sud Global à la London School of Economics. Venezuela : Nicolas Maduro dirige-t-il vraiment un cartel ? Au Venezuela, le cartel de Los Soles est désormais désigné comme une organisation terroriste aux États-Unis alors que Nicolas Maduro est accusé de diriger ce cartel. Quelles sont les preuves des Américains pour faire de telles accusations ? Un dialogue est-il encore envisageable entre Washington et Caracas ? Avec Pascal Drouhaud, président de l'association LatFran, spécialiste de l'Amérique latine.
Le sport c'est une affaire de passion, de sueur, de santé, de cohésion et... de carbone. Il occupe une place centrale dans nos sociétés et n'échappe pas au défi de la décarbonation. Quelles sont les sources d'émissions? Comment les réduire? Comme a son habitude le Shift vous dit tout dans son rapport. A vos marques, prêts, décarbonez!Lien vers le rapport: https://theshiftproject.org/publications/decarboner-sport/Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
durée : 00:05:29 - Avec sciences - par : Alexandra Delbot - Le cannibalisme fait partie des comportements attestés dans la lignée humaine depuis plus d'un million d'années. Une nouvelle étude rapporte qu'à Goyet, en Belgique, des Néandertaliens ont consommé des femmes et des enfants venus d'ailleurs, preuve d'un cannibalisme sélectif. - invités : Isabelle Crevecoeur Paléoanthropologue, chargée de recherche au CNRS (laboratoire PACEA - de la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie - Bordeaux)
Send us a textFrench-Today's Advanced Word: [L'environnement]Want to master this word and sound more like a native French speaker?
Alors que la COP30 de Bélem au Brésil s'est achevée sur un accord que beaucoup jugent décevant, notamment car il ne fait aucune mention de la sortie des énergies fossiles, les États-Unis de Donald Trump ont annoncé un plan pour ouvrir aux forages pétroliers et gaziers plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales. Pendant la campagne de 2020, Donald Trump avait largement repris à son compte un vieux slogan républicain : « Drill baby, drill » (« Fore, bébé, fore »). Depuis son retour au pouvoir, son obsession pour les énergies fossiles ne s'est pas démentie et il entend encore accélérer la production intérieure de pétrole aux dépens des énergies vertes. En fin de semaine dernière, en pleine COP30, il a franchi un nouveau cap en annonçant l'ouverture aux forages pétroliers offshore de plus de 400 millions d'hectares dans les eaux fédérales, y compris dans des zones préservées depuis des décennies. Fidèle à lui-même, Donald Trump s'est fait un plaisir d'inclure la totalité de la côte californienne, l'État de sa bête noire, le démocrate Gavin Newsom (qui, lui, s'est rendu à Bélem et continue d'investir massivement dans les énergies vertes). Une décision « idiote », a réagi le gouverneur de Californie, jurant de tout faire pour empêcher les plates-formes pétrolières de venir polluer la côte californienne. Si les plans de l'administration incluent aussi une partie de la Floride, Gavin Newsom feint de s'étonner de ce que la zone envisagée pour les explorations pétrolières exclut le large de Mar-a-Lago, la résidence de Trump en Floride Les zones préservées de l'Alaska également menacées Épargnées aussi la Géorgie et la Caroline du Sud, deux États républicains dont les gouverneurs se disent « très favorables » à l'exploration pétrolière... mais de préférence chez les autres. D'autant que tous ont en mémoire l'explosion meurtrière de la plate-forme Deepwater Horizon et la marée noire dévastatrice de 2010 qui avait ravagé une grande partie de la côte du golfe du Mexique. En revanche, des territoires jusque-là restés vierges de toute exploitation industrielle comme le nord de l'Alaska pourraient bientôt s'offrir au plus offrant. Ce territoire états-unien voisin de la Russie et situé au nord du Canada est pourtant l'un des mieux préservés au monde. On trouve encore dans cette région de l'océan Arctique des ours polaires et d'autres espèces protégées. De façon un peu cynique, il y a une certaine logique : en relançant la production de pétrole, Donald Trump alimente le réchauffement climatique et la fonte des glaces, qui révèlent de nouveaux gisements à exploiter dans les régions polaires du globe. À lire aussiÉtats-Unis: «Drill baby drill», une politique qui ne séduit pas tous les Texans Pas de quoi émouvoir les lobbyistes de l'or noir : l'Institut américain du pétrole salue un plan « historique » insistant sur les milliards de dollars qui devraient rentrer dans les caisses de l'État fédéral... et accessoirement dans les poches des multinationales du pétrole. À l'inverse, les écologistes s'inquiètent, soulignant que chacun des 34 permis d'exploitation qui vont être mis aux enchères dans les prochaines années va produire du pétrole et rejeter du carbone dans l'atmosphère pendant les quarante prochaines années.
[REDIFFUSION]Nous sommes tous mus par d'indénombrables désirs. C'est leur variété et leur intensité qui nous pousse à agir et nous donne le sentiment d'être pleinement vivants. Mais de ces infinis désirs naissent d'infinies insatisfactions alors que tout est déjà entre nos mains.Quelle est la profonde nature de nos désirs ? Qu'est-ce que le détachement ? Pour développer la philosophie stoïcienne, j'ai retendu le micro à Frédéric Lenoir, 3 ans après notre rencontre. Et, encore, je suis sortie bouleversée de notre rencontre.Avec Frédéric Lenoir dans cet épisode, on parle de névroses, de désirs et de bonheur.J'espère que cette écoute t'invitera à aller vers tes désirs les plus authentiques.Belle écoute ! ☀️ Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---
Avec ses machines, son sodaphone et quelques bidons en plastique en guise de percussions, Plastic Jesus aka Lechapus fabrique une musique spontanée, expérimentale et fantaisiste. Invité : l'artiste Ben Lechapus, alias Plastic Jésus. Artiste, musicien, il a inventé le «plasticisme», la religion du plastique. Il détourne le récit qui est fait des déchets plastiques en imaginant un personnage. Pour lui, le plastique est vivant. Il utilise cette matière pour créer des instruments de musique, costumes et accessoires comme ce chapeau fait de rasoirs jetables ! Tout cela est traité sur le ton de l'humour et de l'absurde avec évidemment un volet écologique. Je veux qu'il y ait en filigrane un objet politique. Je ne pense pas que je peux éveiller les consciences en faisant cette musique, mais j'ai envie que ce soit un moment drôle Son personnage est né durant la période de la COVID. Ben Lechapus a découvert le livre d'un luthier belge, Max Vandervorst. Ce musicien, compositeur est également un formidable inventeur d'instruments. Dans Nouvelles lutheries sauvages, il explique comment fabriquer des instruments à partir de déchets. Il a commencé à ramasser chaque déchet et à faire les poubelles et à stocker bidons, bouteilles et autres déchets plastiques pour créer objets, instruments d'où sortent les sons post-punk ! Plein d'artistes en Afrique et ailleurs se sont emparé de ce sujet qu'est le plastique pour le détourner ! nous explique l'artiste. L'artiste fait aussi des spectacles jeune public «Plastic Monster». Et la chronique Ailleurs nous emmène en Haïti, avec Guy-Régis Junior, auteur, traducteur, metteur en scène et directeur du Festival des Quatre chemins en Haïti qui débute ce lundi 24 novembre, avec pour thème et pour titre «Paroles de fille». Invité : Ben Le Chapus alias Plastic Jesus. Titres diffusés : L'artiste haïtien Jean D'Amérique en featuring avec the plug pour le titre Li dim Le groupe congolais Fulu Miziki avec le titre Tia mungwa na biloko L'artiste Plastic Jésus avec les titres Ma tribu et Caddie.
Avec ses machines, son sodaphone et quelques bidons en plastique en guise de percussions, Plastic Jesus aka Lechapus fabrique une musique spontanée, expérimentale et fantaisiste. Invité : l'artiste Ben Lechapus, alias Plastic Jésus. Artiste, musicien, il a inventé le «plasticisme», la religion du plastique. Il détourne le récit qui est fait des déchets plastiques en imaginant un personnage. Pour lui, le plastique est vivant. Il utilise cette matière pour créer des instruments de musique, costumes et accessoires comme ce chapeau fait de rasoirs jetables ! Tout cela est traité sur le ton de l'humour et de l'absurde avec évidemment un volet écologique. Je veux qu'il y ait en filigrane un objet politique. Je ne pense pas que je peux éveiller les consciences en faisant cette musique, mais j'ai envie que ce soit un moment drôle Son personnage est né durant la période de la COVID. Ben Lechapus a découvert le livre d'un luthier belge, Max Vandervorst. Ce musicien, compositeur est également un formidable inventeur d'instruments. Dans Nouvelles lutheries sauvages, il explique comment fabriquer des instruments à partir de déchets. Il a commencé à ramasser chaque déchet et à faire les poubelles et à stocker bidons, bouteilles et autres déchets plastiques pour créer objets, instruments d'où sortent les sons post-punk ! Plein d'artistes en Afrique et ailleurs se sont emparé de ce sujet qu'est le plastique pour le détourner ! nous explique l'artiste. L'artiste fait aussi des spectacles jeune public «Plastic Monster». Et la chronique Ailleurs nous emmène en Haïti, avec Guy-Régis Junior, auteur, traducteur, metteur en scène et directeur du Festival des Quatre chemins en Haïti qui débute ce lundi 24 novembre, avec pour thème et pour titre «Paroles de fille». Invité : Ben Le Chapus alias Plastic Jesus. Titres diffusés : L'artiste haïtien Jean D'Amérique en featuring avec the plug pour le titre Li dim Le groupe congolais Fulu Miziki avec le titre Tia mungwa na biloko L'artiste Plastic Jésus avec les titres Ma tribu et Caddie.
En cette fin de semaine, se referme la Conférence pour le Climat, la COP30 de Belém au Brésil, aux portes de la gigantesque forêt amazonienne. Nous avons proposé 4 Grands Reportages de Lucile Gimberg sur l'Amazonie brésilienne, un sur l'Amazonie péruvienne avec Martin Chabal et un en vis-à-vis du Brésil sur ce poumon vert de l'Afrique, le Bassin du Congo parcouru par Rolf Stève Domia-Leu. Nous commençons par ce Bassin du Congo et sa forêt, et finissons aux côtés de Lucile Gimberg. République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. Un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix. Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée… Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.
Dans cet extrait de l'épisode [#112: La face cachée de l'élevage français], Ulysse raconte ce qu'il a découvert sur l'illogisme des normes sanitaires liées à l'élevage. Pour éradiquer les maladies se développant dans les élevages, la loi préconise l'abattage « préventif » de l'entièreté du cheptel. Des pertes animales mais aussi financières qui touchent principalement les élevages extensifs et bio, qui eux maintiennent un lien entre les mondes animal et végétal. En quoi ces normes assomment nos éleveurs engagés ? En quoi cela questionne la question du bien-être animal ? Comment les produits non vendus se retrouvent quand-même dans ce que l'on consomme ? Découvrez toutes les révélations d'Ulysse dans l'épisode complet. De la nourriture donnée aux animaux, aux normes sanitaires, en passant par la rémunération des éleveurs, les banques agricoles, les coopératives agricoles et le monde para-agricole. Chaque chapitre de cette enquête rappelle que l'agro-industrie n'a pas seulement pour objectif de nous nourrir, mais aussi et surtout de grossir toujours plus, quitte à courir à sa propre perte.***
Le Journal en français facile du vendredi 21 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CCjy.A
C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des États-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI. - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.
C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des Etats-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.
À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples
Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée… Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? «Amazonie : les défis autour des concessions forestières durables», un Grand reportage de Lucile Gimberg.
Le Journal en français facile du mercredi 19 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CCLo.A
En Guinée, la nouvelle mine de fer de Simandou, dans le sud-est du pays, va-t-elle provoquer le même désastre écologique que les mines de bauxite, dans le nord-ouest ? C'est la grande inquiétude de nombreuses ONG et des riverains du chemin de fer de 650 kilomètres, qui doit relier le site de Simandou à la côte atlantique. Kabiné Komara a été le Premier ministre de la Guinée de 2008 à 2010. Aujourd'hui (aux éditions du Cherche Midi), il publie Notre biodiversité en danger – Guinée : Plaidoyer pour des actions salvatrices. Il vient aussi d'être élu lauréat 2026 du Trophée Miriam-Makeba pour son combat contre le réchauffement climatique. En ligne de Conakry, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que le patrimoine naturel de la Guinée est gravement menacé ? Kabiné Komara : Écoutez, j'ai vu au fil du temps combien de fois l'importante diversité guinéenne déclinait à une vitesse extrêmement inquiétante. Et c'est en cela que j'ai cru nécessaire, vraiment, de lancer ce cri d'alarme. Alors, vous rappelez comment les carrières de bauxite en Basse Guinée ont défiguré le paysage, et du coup, beaucoup de Guinéens sont très inquiets à l'idée que la même chose arrive avec l'exploitation du fer de la région de Simandou… Oui. Sachez que la Guinée détient pratiquement 40 % des réserves mondiales de bauxite, et notre exploitation de la bauxite se fait à ciel ouvert. À ciel ouvert, ça veut dire que vous devez décaper tout le sol, racler la couche arable, ensuite faire exploser les carrières pour que les minerais soient poudreux et que ça puisse être chargé sur des camions et envoyés au concassage. À lire aussiGuinée: les premiers chargements de minerai de fer de la mine de Simandou expédiés vers la Chine Alors ça veut dire qu'au fur et à mesure que l'exploitation augmente, vous déboisez, vous laissez la nature avec des trous béants qui sont susceptibles d'entraîner de la poussière, qui sont susceptibles d'entraîner des maladies, qui sont susceptibles de tarir les cours d'eau et empêcher la population d'avoir accès à des zones agricoles. Et c'est devenu un sérieux problème. Le gouvernement lui-même vient de prendre un décret pour annuler beaucoup de permis miniers, dont les pratiques n'étaient pas du tout vertueuses, et c'est déjà une bonne chose que la prise de conscience soit à ce niveau-là. Alors, vous posiez la question sur Simandou. Alors, justement, les mauvaises pratiques dans l'extraction de la bauxite ont attiré l'attention de toute la Guinée pour que le projet Simandou soit développé de manière vertueuse. Je ne crois pas que, dans l'histoire minière de la Guinée, il y ait un projet dont les aspects environnementaux ont été étudiés avec autant de minutie, autant de rigueur. Et sachez que le projet Simandou, c'est 650 kilomètres de chemin de fer qui traverse les quatre régions de la Guinée et qui comprend des mines en Guinée forestière et un port sur la côte. Donc, il y a un grand impact, il y a un grand risque d'attaque de la biodiversité. C'est en cela qu'il y a eu beaucoup, beaucoup de sensibilisation là-dessus et une grande rigueur pour que tous ces documents soient adoptés. Le reste maintenant, c'est de l'application. Je suis heureux de dire qu'il y a un comité qui a été mis en place récemment pour suivre à la lettre l'application de ce qui a été pris comme engagement environnemental. À lire et à écouteraussiLe minerai de fer de Simandou rebat les cartes sur le marché mondial Alors, c'est vrai qu'il y a ces études d'impact environnemental et social qui ont été mises en place par les autorités guinéennes, par le géant minier anglo-saxon Rio Tinto et par le groupe chinois Winning Consortium Simandou. Mais l'ONG Action Mines Guinée déplore, sur le tracé de ces 650 kilomètres de chemin de fer, de nombreuses pertes de terres agricoles et de nombreux cas de pollution des cours d'eau… Il faut savoir que l'exploitation minière, c'est un arbitrage entre deux choses. Comment faire en sorte que les richesses du sous-sol soient exploitées pour devenir un facteur de développement ? Et en même temps, comment compenser les pertes que cette exploitation va nécessairement impliquer sur le tracé ? Alors, sur ce chemin de fer, je dois vous dire que toutes les communautés ont été consultées. Il y a eu partout des comités de vigilance sur le tracé du chemin de fer, sur son exploitation et son impact sur la faune et la flore. Et puis il y a le site lui-même de Simandou, au sud-est de votre pays, la Guinée. Nécessairement, il va y avoir, comme vous le dites dans votre livre, d'immenses espaces rougis par les débris de fer, non ? Oui. Tout investissement minier responsable comprend un certain nombre d'étapes. Mais surtout, surtout, à la fin de l'exploitation, le retour des sites à l'état naturel, à l'état initial. Déjà, ils ont commencé à mettre en place une banque de semences pour que toutes les espèces végétales sur la zone soient recensées, afin que, par la suite, elles puissent être démultipliées. Et le plus intéressant, c'est que Rio Tinto et les Chinois sont convenus qu'ils appliquent les mêmes normes environnementales. Ça, c'est un grand, grand acquis pour la Guinée parce que, jusque-là, les gens étaient inquiets que la partie chinoise soit beaucoup plus légère en termes d'application des exigences environnementales. Le fait que les deux compagnies soient tombées d'accord pour que ce soit Rio Tinto, qui est beaucoup plus exigeante en terme environnemental, qui supervise l'application de toutes les normes environnementales, c'est un grand succès pour la Guinée. Mais tout de même, ce qui étonne beaucoup d'observateurs, c'est que la convention minière qui a été signée entre le pouvoir guinéen d'un côté, Rio Tinto et les Chinois de WCS de l'autre, cette convention ne soit pas publique ? Bien ça va l'être, parce que ce que je sais, même si je ne suis pas parmi les décideurs, c'est qu'il y a un système en accordéon. Au fur et à mesure que les choses vont continuer, y compris les négociations pour la transformation du minerai de fer sur place, eh bien ça va comprendre de nouvelles dispositions qui vont obliger donc à mettre dans le domaine public ce qui a été déjà convenu. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le méga-projet minier de Simandou
"La performance, c'est pas juste un benchmark dans un coin, c'est un vrai sujet d'équipe qui doit se traiter tout au long du cycle de développement." Le D.E.V. de la semaine est Adrien Cacciaguerra, cofondateur de CodSpeed. Ensemble, on plonge dans la performance logicielle, un sujet souvent relégué au second plan par les devs mais qui devient vite central quand le code rame en prod. Adrien partage les raisons qui l'ont poussé à créer CodSpeed pour aider les équipes à éviter les régressions et fiabiliser leurs déploiements. On explore l'intégration des tests de performance dans la CI/CD, les galères des environnements partagés et l'évolution des pratiques avec l'arrivée de l'IA et des LLM. Un échange nourri d'anecdotes, de conseils terrain et d'une vision lucide sur l'avenir de la perf et des outils.Chapitrages00:00:53 : Introduction à la performance00:01:13 : La genèse de CodSpeed00:05:34 : Optimisation des performances en CI00:07:52 : Environnement de test et métriques00:11:17 : Défis et solutions pour les bases de données00:14:36 : Mesurer la performance : enjeux et méthodes00:18:26 : L'impact des LLM sur la performance00:20:00 : Micro-optimisation vs. performance globale00:22:16 : Évaluer les tendances de performance00:25:04 : Outils de profiling et apprentissage pour les devs00:30:29 : Intégration de CodSpeed dans les langages00:32:27 : Variabilité des tests en environnement CI00:39:07 : Défis des systèmes distribués00:41:26 : L'avenir des performances avec les LLM00:48:41 : Conclusion et recommandations Liens évoqués pendant l'émission Chaine YT: Code Aesthetic **Restez compliant !** Cet épisode est soutenu par Vanta, la plateforme de Trust Management qui aide les entreprises à automatiser leur sécurité et leur conformité. Avec Vanta, se mettre en conformité avec des standards comme SOC 2, ISO 27001 ou HIPAA devient plus rapide, plus simple, et surtout durable. Plus de 10 000 entreprises dans le monde utilisent déjà Vanta pour transformer leurs obligations de sécurité en véritable moteur de croissance.
Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture. Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature. «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli. En images
En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. «République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril», un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu.
Le Journal en français facile du vendredi 14 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CBU7.A