Podcasts about environnement

  • 1,455PODCASTS
  • 14,779EPISODES
  • 30mAVG DURATION
  • 4DAILY NEW EPISODES
  • Nov 22, 2025LATEST

POPULARITY

20172018201920202021202220232024

Categories



Best podcasts about environnement

Show all podcasts related to environnement

Latest podcast episodes about environnement

Grand reportage
«Le supplément du samedi» du 22 novembre 2025

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 48:30


En cette fin de semaine, se referme la Conférence pour le Climat, la COP30 de Belém au Brésil, aux portes de la gigantesque forêt amazonienne. Nous avons proposé 4 Grands Reportages de Lucile Gimberg sur l'Amazonie brésilienne, un sur l'Amazonie péruvienne avec Martin Chabal et un en vis-à-vis du Brésil sur ce poumon vert de l'Afrique, le Bassin du Congo parcouru par Rolf Stève Domia-Leu. Nous commençons par ce Bassin du Congo et sa forêt, et finissons aux côtés de Lucile Gimberg.  République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie. Un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu qui s'entretient avec Jacques Allix.   Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables  Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée…  Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? Un Grand reportage de Lucile Gimberg qui s'entretient avec Jacques Allix.

Sur le grill d'Ecotable
[Extrait #112] - L'abattage préventif des animaux - avec Ulysse Thevenon

Sur le grill d'Ecotable

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 7:38


Dans cet extrait de l'épisode [#112: La face cachée de l'élevage français], Ulysse raconte ce qu'il a découvert sur l'illogisme des normes sanitaires liées à l'élevage. Pour éradiquer les maladies se développant dans les élevages, la loi préconise l'abattage « préventif » de l'entièreté du cheptel. Des pertes animales mais aussi financières qui touchent principalement les élevages extensifs et bio, qui eux maintiennent un lien entre les mondes animal et végétal. En quoi ces normes assomment nos éleveurs engagés ? En quoi cela questionne la question du bien-être animal ? Comment les produits non vendus se retrouvent quand-même dans ce que l'on consomme ? Découvrez toutes les révélations d'Ulysse dans l'épisode complet. De la nourriture donnée aux animaux, aux normes sanitaires, en passant par la rémunération des éleveurs, les banques agricoles, les coopératives agricoles et le monde para-agricole. Chaque chapitre de cette enquête rappelle que l'agro-industrie n'a pas seulement pour objectif de nous nourrir, mais aussi et surtout de grossir toujours plus, quitte à courir à sa propre perte.***

Version Longue #RFMStrasbourg
Environnement: La mémoire des plantes

Version Longue #RFMStrasbourg

Play Episode Listen Later Nov 22, 2025 2:13


Environnement: La mémoire des plantes

Journal en français facile
Plan de paix: la pression de Washington sur Kiev / COP30: dernière ligne droite pour un accord / Mali: la France rapatrie une partie de son personnel...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 21 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CCjy.A

Appels sur l'actualité
[1] Émission spéciale sur la COP30

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des Etats-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Appels sur l'actualité
[2] Émission spéciale sur la COP30

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 20:00


C'est la dernière ligne droite pour la COP30 à Belém, au Brésil. L'occasion de dresser le bilan des négociations, les avancées, les points de blocages et de répondre à toutes vos questions sur la sortie des énergies fossiles, la préservation des forêts tropicales, les promesses de financement, le développement des énergies renouvelables, le poids de l'Afrique dans les négociations, la place de la Chine dans l'action climatique, l'absence des États-Unis et ses conséquences. - Avec Anne-Cécile Bras, journaliste spécialiste des questions environnementales, envoyée spéciale à Belém, présentatrice de l'émission «C'est pas du vent» sur RFI. - Avec Sébastien Treyer, directeur général de l'IDDRI, Institut du Développement Durable et des Relations Internationales.

Invité Afrique
COP30: «Le plus important c'est d'avoir une feuille de route pour une transition équitable»

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 7:46


À Belem au Brésil, c'est la dernière ligne droite pour la COP30 sur le changement climatique. Va-t-on vers une feuille de route pour la sortie des énergies fossiles ? Peut-on aller au-delà de 300 milliards de dollars par an pour l'adaptation des pays du Sud ? Seyni Nafo est le porte-parole du groupe des négociateurs africains. Il préside aussi le Fonds vert pour le climat et coordonne l'initiative de l'Union africaine pour l'adaptation au changement climatique. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Le président Lula a l'air très confiant. Cette COP 30 va être un succès, dit-il. Est-ce que vous partagez son optimisme ? Seyni Nafo : Je crois que, dans les conditions actuelles, c'est difficile. Mais je pense que le Brésil et la communauté internationale ont énormément investi pour qu'on fasse un maximum sur un certain nombre de sujets : le financement, l'adaptation au changement climatique et naturellement les forêts. Donc, je pense que, dans les circonstances actuelles, géopolitiques, c'est déjà un grand pas. Il reste encore quelques heures et comme vous le savez, une COP se décide toujours cinq ou 6h après la fin. Parmi les points de blocage, il y a la sortie ou non des énergies fossiles, le pétrole, le gaz, le charbon. À la COP 28 à Dubaï, il y a deux ans, un compromis a été trouvé pour une transition juste, ordonnée et durable. Est-ce que depuis on a avancé ou on a reculé ? C'est paradoxal. Sur les énergies renouvelables, on continue à accélérer. Par exemple, actuellement, quand on regarde les nouvelles capacités d'énergies qui sont installées, on a dépassé la moitié, 50, 60 % sur les énergies renouvelables. Donc, ça, c'est un fait. Mais sur la question des énergies fossiles, nous n'avons pas évidemment avancé aussi vite qu'on le voulait. Bien sûr, le retour de l'administration Trump y joue un certain rôle. Et donc, à cette COP, le plus important, c'est d'avoir une feuille de route sur cette transition pour évidemment qu'elle soit équitable et juste. On ne peut pas demander, par exemple, à des pays africains de prendre le lead sur ce sujet. Il faudrait que, pour l'équité et la justice climatique, les pays développés qui ont plus de ressources technologiques, plus de finances, soient les premiers dans cette transition et ensuite que les pays en développement soient soutenus. L'autre gros point de blocage, c'est le montant de l'aide financière des pays riches aux pays pauvres pour leur adaptation climatique. À la COP 29 à Bakou, il y a un an, les pays riches ont accepté de passer de 100 milliards à 300 milliards de dollars par an. Et visiblement, ils n'ont pas envie d'aller plus loin ? Ce que nous demandons pour ces cibles, il faut maintenant des feuilles de route détaillées avec des cibles intermédiaires, avec une description très précise des montants. C'est ce que nous sommes en train de négocier actuellement. Mais je pense que, après plus de quinze ans de cible, vous vous rappelez, en 2009, c'était la cible des 100 milliards, ensuite 300 milliards, je pense qu'aujourd'hui la question la plus importante, c'est l'accès. C'est bien d'annoncer des montants significatifs, mais si les pays africains, si les pays en développement, n'ont pas accès aux ressources existantes, c'est la question qui aujourd'hui est la plus problématique pour ces pays. Dans cette fameuse enveloppe de 300 milliards de dollars par an, il y a les quelque 3 milliards de dollars du Fonds vert pour le climat. Vous êtes président du conseil d'administration de ce Fonds vert. Pourquoi est-il stratégique à vos yeux ? La raison pour laquelle ce Fonds est stratégique, c'est qu'on peut prêter jusqu'à 45 ans, à moins d'1%. Donc, il y a ce premier élément-là. Le deuxième élément, c'est qu'on peut également travailler avec le pays directement. Je vais prendre un exemple. L'Éthiopie a son ministère des Finances qui est accrédité, donc qui peut recevoir directement des financements du Fonds vert et ne pas passer par des institutions internationales. Et c'est notre grande préoccupation. Quand on regarde, par exemple notre portefeuille avec l'Afrique, l'Afrique représente 40 % des financements du Fonds vert, mais malheureusement, plus de 85 % de ces financements passent par des institutions internationales. En Afrique centrale, nous avons encore beaucoup de travail parce que nous n'avons pas encore d'entité accréditée en Afrique centrale. Donc, au conseil d'administration du mois de mars, nous aurons notre première entité dans cette région. Nous allons avoir une entité régionale qui travaille justement dans quatre pays en Afrique centrale. Et ça, c'est une question qui est extrêmement importante pour nous, parce que le Fonds vert travaille à la transformation économique et justement à intégrer le climat dans la planification du développement. Et quels sont les quatre pays d'Afrique centrale en question ? Nous aurons le Cameroun, la RDC, le Tchad et probablement le Rwanda. On sait déjà que la COP 32 en 2027 aura sans doute lieu en Éthiopie. Qu'est-ce que cela signifie pour vous ? Le fait que ce soit l'Éthiopie qui a été sélectionnée cette année démontre le leadership de ce pays sur cette question. Mais au-delà de l'Éthiopie, il y a une prise en charge de la question climatique par les chefs d'États africains. Que ce soit avec le président (kényan) William Ruto qui est le président du Comité des chefs d'État ou avec le président (congolais) Denis Sassou-Nguesso sur la question du bassin du Congo. Donc, toutes les solutions africaines vont être mises sur la table et on va commencer les préparatifs juste à la fin de Belem. À lire aussiÀ la COP30, d'ultimes heures de négociation aux enjeux multiples

C'est pas du vent
COP30 : l'heure du bilan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 48:30


Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima)  Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.

Accents du monde
COP30 au Brésil: abandon de la feuille de route pour sortir des énergies fossiles

Accents du monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles.  Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine  Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.

C'est pas du vent
COP30 : l'heure du bilan

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 48:30


Après deux semaines de négociations et à quelques heures de la clôture, nous faisons le bilan de cette 30ème conférence des Nations Unies sur le climat. Sortie des énergies fossiles, engagements financiers vers les pays du Sud, accélération de l'action : nos invités vont tout décrypter ! Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém en direct du Centre de presse de la COP30 qui doit officiellement se terminer ce soir… (21 novembre 2025) Depuis le 10 novembre, les représentants de 194 pays sont réunis ici pour faire avancer la lutte contre le changement climatique qui réchauffe notre planète et menace déjà la vie de millions de personnes. Contrairement aux prévisions, il y a eu une grande affluence à cette COP : plus de 30 000 participants quotidiens, 2 500 journalistes. Une série de textes a été publiée, qui rappellent l'objectif : Reconnaissant que limiter le réchauffement climatique à 1,5°C sans dépassement ou avec un dépassement limité nécessite des réductions profondes, rapides et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre de 43% d'ici 2030 et de 60% d'ici 2035 par rapport au niveau de 2019, et d'atteindre la neutralité carbone d'ici 2050. Reconnaissant aussi que «cet objectif se réduit rapidement». Mais comment y parvenir, est-ce que cette COP va donner l'impulsion dont l'humanité a besoin pour lui garantir un avenir désirable ? Nous allons dresser un premier bilan avec nos invités : - Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org - Romain Ioualalen, directeur de campagne chez Oil Change International - Camille Etienne, activiste pour la justice sociale et climatique - Tosi Mpanu Mpanu, conseiller du président de la RDC pour l'environnement, la mobilité et le tourisme. Musiques diffusées pendant l'émission Walder Wolf – Nosso Planeta (O Pará Tá no Clima)  Yuri Carvalho - Amazône-se 2'16.

Dutrizac de 6 à 9
Ép. 21/11 | «Ça va lever en SACRAMOUILLE!»

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 161:40


Benoit Dutrizac tranche : il est grand temps de vendre le CH de Montréal | Une étude australienne stipule qu’on devrait demander le consentement à nos bébés | Connaissez-vous la compétition Ink Master? | Victimes des poids lourds : le calvaire de perdre un proche à cause de la négligence d’un camionneur | Demandes d’asile: le Syndicat des douanes et de l’immigration est inquiet Dans cet épisode intégral du 21 novembre, en entrevue : Marie-Claude Roy, présidente de l’Association des pédiatres du Québec. Luka Lajoie, artiste tatoueur participant à Ink Master. Michel Caluori, père d’une des sœurs jumelles décédée dans une collision avec un poids lourd en 2022. Pierre Paul-Hus, lieutenant politique pour le Québec du Parti conservateur du Canada. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Radio Monaco - Feel Good
Décrypter le syndrome de l'imposteur et apprendre à s'en libérer !

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 2:56


Dans cette chronique feel good consacrée au mieux-être et au changement intérieur, on plonge dans un sujet qui nous touche tous à un moment clé de notre vie : le syndrome de l'imposteur. Cette sensation de ne pas être “assez”, de ne pas mériter ce qui nous arrive, d'avoir réussi “par accident”… alors même que les preuves de nos compétences sont bien là.L'invité du jour explique avec clarté ce mécanisme qui s'active dans les moments de transition, lorsque l'on franchit une étape importante. Le syndrome de l'imposteur, c'est ce saboteur intérieur qui murmure que vous n'êtes pas légitime. Mais derrière cette voix se cache une peur beaucoup plus profonde : la peur d'être vu dans sa pleine lumière.La chronique explore aussi les racines émotionnelles et parfois familiales de ce phénomène. Beaucoup portent inconsciemment une forme de loyauté envers des ancêtres qui n'ont pas pu prendre leur place ou montrer leur talent. Alors, sans s'en rendre compte, on reproduit la consigne : rester discret, ne pas déranger, ne pas briller trop fort.L'épisode vous guide ensuite vers des pistes concrètes : nommer la peur pour la désamorcer, ancrer vos compétences par l'écriture, apprendre à recevoir un compliment sans justification.Un rendez-vous inspirant, doux et éclairant, qui montre que le syndrome de l'imposteur n'est pas un défaut… mais souvent le signe que vous êtes en train de grandir. Une écoute essentielle pour tous ceux qui veulent avancer avec plus de confiance et moins d'auto-sabotage.

Accents du monde
COP30 au Brésil: abandon de la feuille de route pour sortir des énergies fossiles

Accents du monde

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 19:30


Ce qui fait la Une de l'actualité, c'est la COP 30 qui touche à sa fin. La grande conférence sur le climat a travaillé, ces deux dernières semaines, à Belém, au Brésil. Plusieurs pays ont fait part de leur déception profonde quant au projet de l'accord proposé par la présidence brésilienne qui ne mentionne pas les énergies fossiles. Selon un négociateur, la Chine, l'Inde, l'Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie se sont fermement opposés à toute feuille de route pour sortir des énergies fossiles.  Avec Anya Stroganova de la rédaction russe : des Africains seraient recrutés dans les rangs de l'armée russe pour lutter en Ukraine  Pisey Mam pour la rédaction en cambodgien : cet accord de paix très fragile entre le Cambodge et la Thaïlande Vahid Shamsoddinnezhad de la rédaction persane : la sécheresse dramatique qui sévit en Iran actuellement.

Le retour de Mario Dumont
Ép. 21/11 | Brownies en politique: «Je pense que c'est illégal, immoral!»

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 165:25


Les fameux brownies… ce n’est pas légal, point final ! | Devrions-nous abolir la TVQ sur la nourriture pour animaux? | Bordel à l’ARC : un calvaire autant pour les contribuables que pour les comptables | Une dépouille transportée indignement : la Corporation des thanatologues interpelle la Sécurité publique | Les furies : la réalisatrice vous invite à venir rencontrer l’équipe Dans cet épisode intégral du 21 novembre, en entrevue : Claudie Daniel, propriétaire de deux refuges en Estrie. Richard Généreux, avocat fiscaliste. Annie St-Pierre, directrice générale de la Corporation des thanatologues. Lyne, comptable. Andy St-André, journaliste TVA Nouvelles. Mélanie Charbonneau, réalisatrice. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Radio Monaco - Feel Good
Les Étoilés : l'horoscope du 21 novembre sur Radio Monaco

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 1:32


Bienvenue dans Les Étoilés, votre dose astro du matin. Aujourd'hui, on vous donne juste une mise en bouche : quelques mots ! Bélier : décompressez, ça change tout.Taureau : journée fluide, zéro pression.Cancer : voyage ? Comparez avant.Vierge : focus total.Balance : amitiés > amour.Sagittaire : petites pauses, grand effet.Capricorne : attention dispersion.Verseau : avancez, même doucement.Poissons : clarifiez avant d'agir.Et maintenant, place aux trois signes qui brillent — les Étoilés du jour :Gémeaux : vibe charme + options.Lion : douceur, chaleur, attention.Scorpion : puissance, clarté, élan.Pour le détail, les nuances, les messages cachés et les énergies subtiles du jour… rendez-vous dans l'épisode complet

Radio Monaco - Feel Good
Découvrir son aura et apprendre à en percevoir la couleur !

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 21, 2025 3:50


L'aura, c'est ce champ énergétique subtil qui entoure chaque être vivant. Elle reflète votre état intérieur : émotions, vitalité, intuition. Certains la perçoivent naturellement, d'autres peuvent apprendre à l'observer avec un peu de pratique.Voici un exercice simple : placez-vous face à un mur blanc, dans la pénombre. Étirez votre main devant vous et fixez doucement l'espace autour de vos doigts, sans forcer. Après quelques secondes, un halo léger apparaît : blanc, bleu, doré, parfois rosé. Laissez venir, sans analyser. Plus vous pratiquez, plus la couleur devient nette. Une expérience étonnante pour mieux comprendre votre énergie.

Grand reportage
Amazonie 4/4: les défis autour des concessions forestières durables

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 19:30


Dernier épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat qui doit se terminer, cette fin de semaine, au Brésil. Nous partons dans le Para, l'un des États brésiliens les plus touchés par la déforestation. Dans l'ouest du Para, la forêt est encore préservée…  Pour tenter de la conserver, le gouvernement brésilien autorise des entreprises privées à exploiter des parcelles de forêts publiques, à condition qu'elles en fassent un usage raisonné et durable. Comment extraire du bois sans détruire la forêt ? Et comment les populations locales voient ces activités économiques en développement ? «Amazonie : les défis autour des concessions forestières durables», un Grand reportage de Lucile Gimberg.

C'est pas du vent
COP30 : comment protéger les forêts tropicales et ceux qui en dépendent ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Nous sommes à Belém en Amazonie pour la COP30, le bon endroit pour parler du rôle des forêts tropicales dans la régulation du climat. Comment les protéger en harmonie avec ceux qui y vivent ? Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém, en direct du Centre de presse de la COP30. Cette 30ème conférence des Nations unies se déroule dans le plus grand bassin forestier du monde : en Amazonie ! Le Brésil abrite 60% de cette forêt tropicale. Le président Lula s'est engagé à éradiquer la déforestation d'ici 2030. Si elle est en recul pour la quatrième année consécutive, le pari est audacieux dans un pays où l'agriculture qui grignote les forêts représente plus de la moitié des exportations et 20% des emplois. Mais c'est un sujet qui nous concerne tous, car l'ensemble des forêts tropicales de l'Amazonie à l'Indonésie en passant par le Bassin du Congo sont des écosystèmes vitaux pour l'équilibre du monde. Mais comment les préserver sans nuire aux populations qui y vivent ? Le sujet a été débattu pendant des heures de conférences et de négociations ici à Belém. Nous allons vous donner un aperçu de la complexité de la réponse avec nos invités... Avec Christiane Taubira, nouvelle présidente de la Chaire José Bonifácio de l'Université de São Paulo au Brésil, elle présente lors de cette COP30 ses activités de recherche sur le thème «Sociétés amazoniennes : réalités plurielles, destin commun ?» Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission Vital Farias - Saga da Amazônia  Dona Onete - No meio do Pitiu.

C'est pas du vent
COP30 : comment protéger les forêts tropicales et ceux qui en dépendent ?

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 48:30


Nous sommes à Belém en Amazonie pour la COP30, le bon endroit pour parler du rôle des forêts tropicales dans la régulation du climat. Comment les protéger en harmonie avec ceux qui y vivent ? Nous sommes dans le nord du Brésil à Belém, en direct du Centre de presse de la COP30. Cette 30ème conférence des Nations unies se déroule dans le plus grand bassin forestier du monde : en Amazonie ! Le Brésil abrite 60% de cette forêt tropicale. Le président Lula s'est engagé à éradiquer la déforestation d'ici 2030. Si elle est en recul pour la quatrième année consécutive, le pari est audacieux dans un pays où l'agriculture qui grignote les forêts représente plus de la moitié des exportations et 20% des emplois. Mais c'est un sujet qui nous concerne tous, car l'ensemble des forêts tropicales de l'Amazonie à l'Indonésie en passant par le Bassin du Congo sont des écosystèmes vitaux pour l'équilibre du monde. Mais comment les préserver sans nuire aux populations qui y vivent ? Le sujet a été débattu pendant des heures de conférences et de négociations ici à Belém. Nous allons vous donner un aperçu de la complexité de la réponse avec nos invités... Avec Christiane Taubira, nouvelle présidente de la Chaire José Bonifácio de l'Université de São Paulo au Brésil, elle présente lors de cette COP30 ses activités de recherche sur le thème «Sociétés amazoniennes : réalités plurielles, destin commun ?» Catherine Aubertin, économiste de l'environnement et directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement Bonaventure Bondo, chargé de campagne Forêts à Greenpeace Afrique. Musiques diffusées pendant l'émission Vital Farias - Saga da Amazônia  Dona Onete - No meio do Pitiu.

Dutrizac de 6 à 9
Ép. 20/11 | «Je ne pensais pas que c'était ça, le Québec…»

Dutrizac de 6 à 9

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 161:46


Le Parti québécois va devoir changer de ton s’il veulent faire l’indépendance… | Le Québec, ce n’est PAS LA PALESTINE !!!! POINT FINAL !!!! | Un nouveau mandat pour Aref Salem | Rabais du Black Friday: peut-être pas tant des rabais que ça, finalement… Dans cet épisode intégral du 20 novembre, en entrevue : Jean Touchette, directeur général d’Info-Crime Montréal. Aref Salem, vice-président du comité exécutif et président du conseil d'administration de la Société de transport de Montréal. Frédéric Perron, rédacteur en chef chez Protégez-vous. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Les Podcasts du Droit et du Chiffre
PFAS, pollution de l'air, éco-anxiété : quels seront les contentieux de masse de demain ?

Les Podcasts du Droit et du Chiffre

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 14:58 Transcription Available


Si l'action de groupe peine à s'imposer dans le paysage de la résolution des litiges Français, les actions collectives sont, elles, très fréquentes. C'est notamment le cas s'agissant des contentieux dits toxic tort (exposition à une substance nocive), qui se sont massivement développés dans le cadre de l'exposition à l'amiante. Aujourd'hui et demain, ce type de contentieux va se développer s'agissant de l'exposition au PFAS, à la pollution de l'air, et les personnes exposées ne manqueront probablement de demander réparation pour de nouveaux préjudices tels que l'éco-anxiété.Préparé et animé par : Gaëtan de ROBILLARD, avocat au sein du cabinet Signature Litigation et Angeline DOUDOUX, journaliste, Lefebvre DallozRéalisé par : Angeline DOUDOUX, journaliste, Lefebvre DallozHébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Radio Monaco - Feel Good
Pourquoi bouger stimule vraiment la santé : focus sur le système lymphatique, ce grand oublié

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 2:36


On parle souvent du sport pour le cœur ou les muscles, mais un système reste largement oublié : le système lymphatique. Pourtant, c'est lui qui draine les déchets cellulaires, fait circuler les cellules immunitaires et soutient directement notre vitalité. Contrairement au sang, la lymphe n'a pas de pompe : elle ne circule que grâce à nos mouvements.Ce réseau parallèle au système sanguin collecte les liquides excédentaires, les toxines et les transporte vers les ganglions, véritables centres de filtrage du corps. En mode sédentaire, tout ralentit. Dès que l'on bouge, tout s'accélère. Pendant une activité physique, le débit lymphatique peut être multiplié par 10 à 40 : le corps élimine alors ses déchets beaucoup plus rapidement, ce qui explique la sensation de légèreté après le sport.Quand la lymphe circule mal, les toxines stagnent, l'immunité baisse et la récupération devient plus lente. Les mouvements les plus efficaces sont simples : marche rapide, danse, natation, vélo, rebounding, respiration profonde, étirements ou posture “jambes au mur”. Les automassages peuvent aider, mais rien ne remplace l'activité physique.Bouger, ce n'est pas seulement brûler des calories : c'est stimuler l'immunité, soutenir la détox naturelle, améliorer l'énergie et favoriser une meilleure récupération.

Le retour de Mario Dumont
Ép. 20/11 | «Sommes-nous trop sévères envers le PLQ?»

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Nov 20, 2025 165:06


Crise au Parti libéral du Québec: Pablo Rodriguez ne savait rien, et Marwah Rizqy s’est fait envoyer une mise en demeure pour le congédiement de Mme Hince | Vol de données Desjardins: des fraudeurs ont été en mesure de voler des millions de dollars | Les Québécois sont de plus en plus anxieux financièrement | Dindons sauvages: un agriculteur vit l’enfer et se fait interdire d’agir Dans cet épisode intégral du 20 novembre, en entrevue : Samuel Poulin, ministre délégué à l’Économie et aux Petites et Moyennes Entreprises. Steve Waterhouse, conférencier et consultant en cybersécurité. Caroline Champagne, présidente-directrice générale de l’Institut de planification financière. Guy Sabourin, producteur agricole à Saint-André-Avellin. Louis Champagne, acteur. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Journal en français facile
Foot: Haïti qualifié pour le Mondial 2026 / Ukraine: 25 morts dans une frappe russe / France: plainte contre l'État...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 10:00


Le Journal en français facile du mercredi 19 novembre 2025, 17  h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CCLo.A

Invité Afrique
Environnement en Guinée: «On a beaucoup de lois mais peu de décrets d'application», dit Kabiné Komara

Invité Afrique

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 9:56


En Guinée, la nouvelle mine de fer de Simandou, dans le sud-est du pays, va-t-elle provoquer le même désastre écologique que les mines de bauxite, dans le nord-ouest ? C'est la grande inquiétude de nombreuses ONG et des riverains du chemin de fer de 650 kilomètres, qui doit relier le site de Simandou à la côte atlantique. Kabiné Komara a été le Premier ministre de la Guinée de 2008 à 2010. Aujourd'hui (aux éditions du Cherche Midi), il publie Notre biodiversité en danger – Guinée : Plaidoyer pour des actions salvatrices. Il vient aussi d'être élu lauréat 2026 du Trophée Miriam-Makeba pour son combat contre le réchauffement climatique. En ligne de Conakry, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Pourquoi dites-vous que le patrimoine naturel de la Guinée est gravement menacé ? Kabiné Komara : Écoutez, j'ai vu au fil du temps combien de fois l'importante diversité guinéenne déclinait à une vitesse extrêmement inquiétante. Et c'est en cela que j'ai cru nécessaire, vraiment, de lancer ce cri d'alarme. Alors, vous rappelez comment les carrières de bauxite en Basse Guinée ont défiguré le paysage, et du coup, beaucoup de Guinéens sont très inquiets à l'idée que la même chose arrive avec l'exploitation du fer de la région de Simandou… Oui. Sachez que la Guinée détient pratiquement 40 % des réserves mondiales de bauxite, et notre exploitation de la bauxite se fait à ciel ouvert. À ciel ouvert, ça veut dire que vous devez décaper tout le sol, racler la couche arable, ensuite faire exploser les carrières pour que les minerais soient poudreux et que ça puisse être chargé sur des camions et envoyés au concassage. À lire aussiGuinée: les premiers chargements de minerai de fer de la mine de Simandou expédiés vers la Chine Alors ça veut dire qu'au fur et à mesure que l'exploitation augmente, vous déboisez, vous laissez la nature avec des trous béants qui sont susceptibles d'entraîner de la poussière, qui sont susceptibles d'entraîner des maladies, qui sont susceptibles de tarir les cours d'eau et empêcher la population d'avoir accès à des zones agricoles. Et c'est devenu un sérieux problème. Le gouvernement lui-même vient de prendre un décret pour annuler beaucoup de permis miniers, dont les pratiques n'étaient pas du tout vertueuses, et c'est déjà une bonne chose que la prise de conscience soit à ce niveau-là. Alors, vous posiez la question sur Simandou. Alors, justement, les mauvaises pratiques dans l'extraction de la bauxite ont attiré l'attention de toute la Guinée pour que le projet Simandou soit développé de manière vertueuse. Je ne crois pas que, dans l'histoire minière de la Guinée, il y ait un projet dont les aspects environnementaux ont été étudiés avec autant de minutie, autant de rigueur. Et sachez que le projet Simandou, c'est 650 kilomètres de chemin de fer qui traverse les quatre régions de la Guinée et qui comprend des mines en Guinée forestière et un port sur la côte. Donc, il y a un grand impact, il y a un grand risque d'attaque de la biodiversité. C'est en cela qu'il y a eu beaucoup, beaucoup de sensibilisation là-dessus et une grande rigueur pour que tous ces documents soient adoptés. Le reste maintenant, c'est de l'application. Je suis heureux de dire qu'il y a un comité qui a été mis en place récemment pour suivre à la lettre l'application de ce qui a été pris comme engagement environnemental. À lire et à écouteraussiLe minerai de fer de Simandou rebat les cartes sur le marché mondial Alors, c'est vrai qu'il y a ces études d'impact environnemental et social qui ont été mises en place par les autorités guinéennes, par le géant minier anglo-saxon Rio Tinto et par le groupe chinois Winning Consortium Simandou. Mais l'ONG Action Mines Guinée déplore, sur le tracé de ces 650 kilomètres de chemin de fer, de nombreuses pertes de terres agricoles et de nombreux cas de pollution des cours d'eau… Il faut savoir que l'exploitation minière, c'est un arbitrage entre deux choses. Comment faire en sorte que les richesses du sous-sol soient exploitées pour devenir un facteur de développement ? Et en même temps, comment compenser les pertes que cette exploitation va nécessairement impliquer sur le tracé ? Alors, sur ce chemin de fer, je dois vous dire que toutes les communautés ont été consultées. Il y a eu partout des comités de vigilance sur le tracé du chemin de fer, sur son exploitation et son impact sur la faune et la flore. Et puis il y a le site lui-même de Simandou, au sud-est de votre pays, la Guinée. Nécessairement, il va y avoir, comme vous le dites dans votre livre, d'immenses espaces rougis par les débris de fer, non ? Oui. Tout investissement minier responsable comprend un certain nombre d'étapes. Mais surtout, surtout, à la fin de l'exploitation, le retour des sites à l'état naturel, à l'état initial. Déjà, ils ont commencé à mettre en place une banque de semences pour que toutes les espèces végétales sur la zone soient recensées, afin que, par la suite, elles puissent être démultipliées. Et le plus intéressant, c'est que Rio Tinto et les Chinois sont convenus qu'ils appliquent les mêmes normes environnementales. Ça, c'est un grand, grand acquis pour la Guinée parce que, jusque-là, les gens étaient inquiets que la partie chinoise soit beaucoup plus légère en termes d'application des exigences environnementales. Le fait que les deux compagnies soient tombées d'accord pour que ce soit Rio Tinto, qui est beaucoup plus exigeante en terme environnemental, qui supervise l'application de toutes les normes environnementales, c'est un grand succès pour la Guinée. Mais tout de même, ce qui étonne beaucoup d'observateurs, c'est que la convention minière qui a été signée entre le pouvoir guinéen d'un côté, Rio Tinto et les Chinois de WCS de l'autre, cette convention ne soit pas publique ? Bien ça va l'être, parce que ce que je sais, même si je ne suis pas parmi les décideurs, c'est qu'il y a un système en accordéon. Au fur et à mesure que les choses vont continuer, y compris les négociations pour la transformation du minerai de fer sur place, eh bien ça va comprendre de nouvelles dispositions qui vont obliger donc à mettre dans le domaine public ce qui a été déjà convenu. À lire aussiGuinée: les autorités inaugurent le méga-projet minier de Simandou

IFTTD - If This Then Dev
#337.src - Gestion de la performance: Quand la perf devient l'affaire de toute l'équipe avec Adrien Cacciaguerra

IFTTD - If This Then Dev

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 55:20


"La performance, c'est pas juste un benchmark dans un coin, c'est un vrai sujet d'équipe qui doit se traiter tout au long du cycle de développement." Le D.E.V. de la semaine est Adrien Cacciaguerra, cofondateur de CodSpeed. Ensemble, on plonge dans la performance logicielle, un sujet souvent relégué au second plan par les devs mais qui devient vite central quand le code rame en prod. Adrien partage les raisons qui l'ont poussé à créer CodSpeed pour aider les équipes à éviter les régressions et fiabiliser leurs déploiements. On explore l'intégration des tests de performance dans la CI/CD, les galères des environnements partagés et l'évolution des pratiques avec l'arrivée de l'IA et des LLM. Un échange nourri d'anecdotes, de conseils terrain et d'une vision lucide sur l'avenir de la perf et des outils.Chapitrages00:00:53 : Introduction à la performance00:01:13 : La genèse de CodSpeed00:05:34 : Optimisation des performances en CI00:07:52 : Environnement de test et métriques00:11:17 : Défis et solutions pour les bases de données00:14:36 : Mesurer la performance : enjeux et méthodes00:18:26 : L'impact des LLM sur la performance00:20:00 : Micro-optimisation vs. performance globale00:22:16 : Évaluer les tendances de performance00:25:04 : Outils de profiling et apprentissage pour les devs00:30:29 : Intégration de CodSpeed dans les langages00:32:27 : Variabilité des tests en environnement CI00:39:07 : Défis des systèmes distribués00:41:26 : L'avenir des performances avec les LLM00:48:41 : Conclusion et recommandations Liens évoqués pendant l'émission Chaine YT: Code Aesthetic **Restez compliant !** Cet épisode est soutenu par Vanta, la plateforme de Trust Management qui aide les entreprises à automatiser leur sécurité et leur conformité. Avec Vanta, se mettre en conformité avec des standards comme SOC 2, ISO 27001 ou HIPAA devient plus rapide, plus simple, et surtout durable. Plus de 10 000 entreprises dans le monde utilisent déjà Vanta pour transformer leurs obligations de sécurité en véritable moteur de croissance.

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent en direct depuis la COP30 à Belém - 19 novembre 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. Émission en direct depuis la COP30. Avec Mickaël Correia de Médiapart revient sur la présence des peuples autochtones pendant cette COP. Cécile Godou de Zoa nous présente le travail quotidien d'un négociateur de l'Institut de la francophonie pour le développement durable  Jeanne Richard du service environnement de RFI sur la place des énergies fossiles dans les COP Igor Strauss du service environnement de RFi : peut-on parler de crise climatique sans évoquer la dette africaine ? Lucia Muzell de la rédaction brésilienne de RFI sur les risques de pollution pour les mangroves se trouvant à proximité du futur projet pétrolier dans l'estuaire de l'Amazone. Musiques diffusées pendant l'émission - Lo Borges - O trem Azul  - Dona Onete - Queimoso e Tremoso  - Gigi Furtado - O Vento e a Poeira.

Sur le grill d'Ecotable
#112 - La face cachée de l'élevage français - Avec Ulysse Thevenon

Sur le grill d'Ecotable

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 58:29


Dans ce nouvel épisode Décryptage, nous avons la joie de recevoir Ulysse Thevenon, journaliste d'investigation et auteur de l'enquête "Le sens du bétail", parue en février 2025 aux éditions Flammarion. Ulysse a enquêté pendant 2 ans et a rencontré plus de 300 témoins afin de révéler les dessous de l'élevage en France. Ce livre met en lumière le mal-être des agriculteurs et les rouages d'un système productiviste au service d'une industrie, qui non seulement détruit la biodiversité de nos campagnes, mais aussi des vies. Ces révélations nous concernent toutes et tous, puisque le système agricole remplit nos assiettes. Elles mettent en lumière les illogismes, le mépris, l'indifférence de toute la chaîne de production face au sort des éleveurs et de leurs animaux: de la nourriture donnée aux animaux, aux normes sanitaires, en passant par la rémunération des éleveurs, les banques agricoles, les coopératives agricoles et le monde para-agricole.Ce podcast reprend chaque chapitre de cette enquête, qui rappelle que l'agro-industrie n'a pas pour seul objectif de nous nourrir, mais aussi et surtout de grandir toujours plus, quitte à courir à sa propre perte. ***

C'est pas du vent
Le Club de C'est pas du Vent en direct depuis la COP30 à Belém - 19 novembre 2025

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 48:30


Bienvenue dans notre rendez-vous hebdomadaire : le Club de C'est pas du vent. Des journalistes spécialistes de l'environnement, de RFI et d'ailleurs, reviennent sur les sujets environnementaux qui les ont marqués et partagent les coulisses de leur travail. Émission en direct depuis la COP30. Avec Mickaël Correia de Médiapart revient sur la présence des peuples autochtones pendant cette COP. Cécile Godou de Zoa nous présente le travail quotidien d'un négociateur de l'Institut de la francophonie pour le développement durable  Jeanne Richard du service environnement de RFI sur la place des énergies fossiles dans les COP Igor Strauss du service environnement de RFi : peut-on parler de crise climatique sans évoquer la dette africaine ? Lucia Muzell de la rédaction brésilienne de RFI sur les risques de pollution pour les mangroves se trouvant à proximité du futur projet pétrolier dans l'estuaire de l'Amazone. Musiques diffusées pendant l'émission - Lo Borges - O trem Azul  - Dona Onete - Queimoso e Tremoso  - Gigi Furtado - O Vento e a Poeira.

L'Europe en 3 minutes
83 - Le Pacte Vert au plus près des citoyens : le pari réussi du projet européen LetsGo4Climate

L'Europe en 3 minutes

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 4:20


Repair Café, panneaux solaires… avec l'aide du programme européen LIFE, la Région Centre-Val de Loire agit pour la transition énergétique et fait émerger des initiatives citoyennes concrètes.Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Le retour de Mario Dumont
Ép. 19/11 | Crise au PLQ: Pablo savait-il quelque chose?

Le retour de Mario Dumont

Play Episode Listen Later Nov 19, 2025 165:22


Crise au Parti libéral du Québec : des textos louches émergent | Pablo Rodriguez était-il au courant que Marwah Rizqy allait renvoyer sa cheffe de cabinet? | La crise du logement est-elle histoire du passé? Des propriétaires peinent à voir leurs logements se faire louer | Le Salon du Livre, le moment idéal pour aller à la rencontre de vos auteurs favoris Dans cet épisode intégral du 19 novembre, en entrevue : Julien Amado, rédacteur en chef du Guide de l'auto. Éric Sansoucy, porte-parole de la Corporation des Propriétaires Immobiliers du Québec (CORPIQ). Chrystine Brouillet, écrivaine et chroniqueuse québécoise. Jean-Louis Fortin, directeur du Bureau d’Enquête. Une production QUB Novembre 2025Pour de l'information concernant l'utilisation de vos données personnelles - https://omnystudio.com/policies/listener/fr

Grand reportage
Amazonie 3/4: restaurer la forêt en imitant la nature

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 19:30


Troisième épisode de notre série exceptionnelle de Grands Reportages en Amazonie à l'occasion de la COP30 sur le climat au Brésil. Cette forêt époustouflante abrite des dizaines de milliers d'espèces de plantes, de poissons, d'oiseaux et d'insectes. Et ses arbres nous aident à lutter contre le changement climatique en stockant du carbone. Mais l'Amazonie est aussi en danger, à cause du réchauffement mondial et de la déforestation pour l'agriculture.   Alors comment restaurer la forêt là où elle a été détruite ? Découvrons une solution sur le terrain... Une technique de reforestation appelée «muvuca», qui s'inspire des savoirs autochtones et de la nature.  «Amazonie : restaurer la forêt en imitant la nature», un Grand reportage de Lucile Gimberg. Réalisation : Pauline Leduc. Préparation et traduction sur place : Emiliano Capozzoli.   En images

Sur le grill d'Ecotable
[Extrait] - Comment monter un restaurant basé sur le bio et le circuit court, avec Les Roseaux pensants

Sur le grill d'Ecotable

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 5:43


Dans cet extrait de l'épisode [Hors série - Comment mettre plus de bio dans les restaurants?] en partenariat avec l'Agence BIO, découvrez le témoignage de Laurence et Stéphane, co-gérants du restaurant Les Roseaux pensants (Indre-et-Loire). Après une reconversion, ils ont monté leur restaurant en s'appuyant sur les producteurs de leur terroir et en privilégiant le bio. Comment construire un réseau au sein de la filière bio ? Comment allier rentabilité et qualité des produits ? Est-ce que la localisation du restaurant impacte la fluidité des livraisons ? Pour tout comprendre sur l'approvisionnement et la rentabilité dans le bio en restauration, écoutez l'épisode complet également composé des témoignages de Maslow (Paris) et Mijoba (Marseille), ainsi que de l'Office de tourisme de Marseille sur lequel les restaurateurs de la région peuvent s'appuyer pour lancer leur projet. Bonne écoute ! ***

Radio Monaco - Feel Good
Les Étoilés : l'horoscope du 18 novembre sur Radio Monaco

Radio Monaco - Feel Good

Play Episode Listen Later Nov 18, 2025 1:27


Horoscope – Les Étoilés Bienvenue dans votre parenthèse astrologique du jour. Les planètes s'alignent et dévoilent une énergie particulièrement vibrante pour vous guider. Aujourd'hui, votre ciel invite à l'élan, aux décisions claires et aux échanges authentiques. Quel que soit votre signe, la journée porte une promesse : celle d'un alignement subtil entre ce que vous ressentez et ce que vous souhaitez accomplir. Laissez-vous guider… les étoiles sont avec vous.

Grand reportage
République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril

Grand reportage

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 19:30


En République centrafricaine, au cœur du Bassin du Congo... La Basse-Lobaye est une réserve de près de 3 000 kilomètres carrés : un véritable joyau de biodiversité, recouvert en grande partie par une forêt tropicale humide. Mais ce trésor naturel est aujourd'hui fragilisé. La Basse-Lobaye, tout comme l'ensemble du Bassin du Congo, fait face à de grands défis environnementaux : déforestation, exploitation minière, changement climatique… Surnommé le «poumon de l'Afrique», ce vaste ensemble forestier joue pourtant un rôle vital dans la régulation du climat mondial : il stocke le carbone, purifie l'air et protège la vie.   «République centrafricaine: la Basse-Lobaye un trésor de biodiversité en péril», un Grand reportage de Rolf Stève Domia-Leu.

Nouvel Œil
"La joie est un choix" : Flore Vasseur (réalisatrice)

Nouvel Œil

Play Episode Listen Later Nov 17, 2025 45:44


[REDIFFUSION]Flore, c'est une marraine de vie. Une femme entière, franche, parfois crue, qui dit tout haut ce que tant pensent tout bas. Elle m'inspire et en inspire tant d'autres. Des milliers, pour ne pas dire des millions.Depuis 20 ans, Flore Vasseur travaille pour comprendre la fin d'un monde et d'un système qui craquèle de toutes parts. Livres, film, débats, elle œuvre quotidiennement à l'émergence d'un autre possible, en mettant en lumière le travail de celles et ceux qui, peut-être, feront demain.Avec Flore dans cet épisode, on parle d'engagement, de colère parfois, et de joie comme levier d'action.J'espère que cette écoute t'invitera à raviver l'émerveillement.Belle écoute ! ☀️ Si tu as aimé cet épisode, tu peux le partager, écrire un commentaire dans la description et laisser des étoiles sur ta plateforme d'écoute ! ---

Reportage International
Suède: la forêt, au cœur de l'économie du pays, est-elle trop exploitée?

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 2:38


En Suède, les forêts couvrent près de 70% du territoire. Un trésor national, pilier de l'économie et de la fierté écologique du pays. Mais derrière cette image de carte postale, l'Union européenne pointe du doigt une exploitation jugée trop intensive. La foresterie représente 10% des exploitations nationales et fait vivre directement ou indirectement plus de 100 000 personnes dans le pays. Et aujourd'hui, les grandes entreprises forestières, comme Sveaskog, sont sommées de concilier production et protection. Un reportage à retrouver dans son intégralité dans le podcast Accents d'Europe, sur le site de RFI.  À lire aussiFaut-il fertiliser les forêts ?

Reportage Afrique
Kenya: se nourrir grâce à l'agriculture urbaine dans les bidonvilles de Nairobi

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 16, 2025 2:19


La COP30 à Belém, au Brésil, entre dans sa deuxième semaine ce 17 novembre. Parmi les sujets abordés de ce grand sommet mondial sur le climat, il y a celui de la sécurité alimentaire. En Afrique, elle est menacée notamment par la croissance des villes. Selon Africapolis, le continent connaît un des taux d'urbanisation les plus rapides au monde. D'ici à 2050, les villes africaines accueilleront 950 millions d'habitants supplémentaires. Alors, comment nourrir ces populations urbaines ? À Nairobi, au Kenya, dans le bidonville de Kawangware, on fait le pari de l'agriculture urbaine.  Reportage de notre correspondant au Kenya,  Jane Changawa habite un petit immeuble délabré de Kawangware. C'est sur le toit qu'elle a lancé, il y a trois ans, ce qu'elle appelle « sa ferme » : 50m² de plantations. « Là, on a des haricots verts, des tomates, des patates douces. On a aussi des épinards et du chou kale. Ma ferme est 100% bio. J'ai mes petits tuyaux. Vous voyez, par exemple, les oignons nouveaux sont plantés au milieu du chou kale. Quand ils sentent les oignons, les insectes s'enfuient. L'urine de lapin est aussi très efficace contre les insectes. Et si je mélange une tasse d'urine et cinq d'eau, ça me fait aussi de l'engrais », raconte Jane Changawa. Jane et sa famille consomment la plupart de sa production. Le reste, elle le vend pour environ 6 000 shillings par mois, soit une quarantaine d'euros. C'est la moitié du salaire minimum légal au Kenya. Lilian Nyariki, elle, vend des légumes dans la rue. Et c'est chez Jane qu'elle s'approvisionne. « C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros » « Ici, j'achète en général du chou kale, des épinards et des oignons. C'est beaucoup plus intéressant pour moi que d'aller au marché de gros. Quand je vais au marché, je dois prendre un bus. C'est assez loin. Ça me coûte 200 shillings (environ 1,30 euro, NDLR). Alors qu'ici, je n'en ai pas besoin. Jane vend aussi moins cher. Sept choux kales me coûtent 20 shillings (0,13 euro, NDLR), contre 500 à 1 000 shillings (3,30 à 6,60 euros, NDLR) au marché de gros. Avec Jane, je fais de bons profits », explique Lilian Nyariki C'est l'Association kényane pour les femmes en agriculture (Awak) qui a formé Jane. Ce jour-là, dans une petite église de Kawangware, Julius Mundia, membre de l'organisation, enseigne à une quarantaine de femmes. L'idée du projet lui est venue pendant la pandémie de Covid-19, alors que le confinement a provoqué une grave pénurie de nourriture dans la capitale. « Il est tout à fait possible de produire de la nourriture à Nairobi, dans des endroits exigus. C'est comme ça qu'on a inventé les jardins verticaux. On utilise n'importe quel contenant disponible : des sacs, des vieux vêtements, n'importe quoi dans lequel on peut mettre du terreau. Après, on plante des graines. Un sac peut parfois contenir une centaine de graines. On peut utiliser les toits des immeubles. Avec un simple balcon, on peut faire quelques jardins. Et pour l'eau, on utilise les eaux usées de la cuisine », explique Julius Mundia. Awak a déjà formé plus de 15 000 femmes.  À lire aussiComment promouvoir l'agriculture urbaine pour nourrir les villes africaines ?

Tous les cinémas du monde
Cinéma et écologie: le 7ème art peut-il réenchanter le monde ?

Tous les cinémas du monde

Play Episode Listen Later Nov 15, 2025 48:30


Le 7ème art, spectacle et industrie façonne-t-il les imaginaires ? Peut-il même avoir un impact sur le réel en inventant des représentations ou en alertant les consciences ?Alors que la COP 30 sur les changements climatiques vient d'ouvrir à Belém au Brésil, nous vous proposons une émission spéciale sur l'impact du cinéma sur l'imaginaire du dérèglement, en compagnie de Cyril Dion et de Véronique Le Bris. Véronique le Bris, autrice et journaliste, a signé notamment le livre «100 grands films bons pour la planète», paru en 2023.  Cyril Dion, militant écologiste, poète, auteur, cinéaste. Il a créé le collectif CUT : Cinéma Uni pour la Transition. Son livre «La lutte enchantée» qui compile un an de chroniques sur France Inter vient de paraître et le documentaire Demain, co-réalisé en 2016 avec Mélanie Laurent, ressortira en salles le 8 décembre 2025 pour montrer qu'un autre avenir est possible et désirable. Musiques : Les sequoïas, de Pomme et My old ways, de Tame Impala.

Journal en français facile
COP30: les autochtones veulent se faire entendre / Soudan: l'ONU enquête sur les « atrocités » d'El-Fasher / Journée contre le diabète...

Journal en français facile

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 10:00


Le Journal en français facile du vendredi 14 novembre 2025, 17 h 00 à Paris.Retrouvez votre épisode avec la transcription synchronisée et des exercices pédagogiques pour progresser en français : http://rfi.my/CBU7.A

Reportage International
Vietnam: la montée des eaux s'aggrave dans le delta du Mékong

Reportage International

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 2:18


Dans le delta du Mékong au Vietnam, la montée des eaux et l'intrusion saline gagnent du terrain. Pour s'en protéger, les agriculteurs pompent les nappes phréatiques, ce qui accélère l'affaissement des sols. Cette région de 18 millions d'habitants, qui produit la moitié du riz du Vietnam et jusqu'à 90% des exportations nationales. L'an dernier, 74 000 familles ont manqué d'eau douce et plus de 1 100 hectares de rizières ont été endommagés faute d'irrigation. De notre correspondant à Hanoï, Jean-Pierre Fage Le long des canaux animés qui sillonnent le delta du Mékong, cet habitant observe ses cultures. Nguyen Van Dinh travaille la terre depuis une quarantaine d'années. Chaque saison lui rappelle que le climat n'est plus le même : « Avant, l'eau était plus basse. Cette année, elle est plus haute de 10 centimètres. L'eau monte, alors on perd de l'argent. » Van Dinh peine à cultiver le riz qu'il revend au grossiste et ne fera que deux récoltes en 2025. « Il y a une dizaine d'années, on faisait trois récoltes. Maintenant, on est moins rentable, donc on n'en fait plus. Même avec deux récoltes, on perd de l'argent. » Pour survivre, certains diversifient. Aux abords des rizières, on cultive désormais des légumes, que l'on revend au marché, mais le problème reste le même : salinisation des sols, affaissement des terres, météo extrême, le tout aggravé par le phénomène climatique El Niño. « Quand il y a trop de pluie, de vent, de tempêtes, les cultures sont mauvaises. Trop d'eau, les légumes pourrissent, les racines s'abîment. » Autre ressource vitale : la pêche. Crevettes, poissons, séchés ou grillés, alimentent les restaurants locaux. Mais là aussi, le modèle s'essouffle. L'usage massif d'engrais et de produits chimiques, pour booster les cultures, a bouleversé l'écosystème du delta. « Avant, avec l'élevage de poulets, de canards, de porcs, de poissons, ça marchait bien. Maintenant, avec tous les produits chimiques, c'est difficile. Par exemple, si on élève 100 canards ou poissons, au moment de la récolte, il n'en reste que 50%. » À lire aussiVietnam: la salinisation des sources d'eau douce provoque une «grave» pénurie dans le sud du pays Dégradation des sols par une culture intensive Pour le docteur Duong Van Ni, de l'université de Cần Thơ, un véritable cercle vicieux s'est installé dans la région. Pour produire plus de riz, les agriculteurs ont construit des digues qui bloquent les crues naturelles et les sédiments fertiles. Le sol s'appauvrit, ils ajoutent donc toujours plus d'engrais. Mais cette intensification favorise l'apparition d'insectes et de maladies résistants. Ce qui les pousse à utiliser encore plus de pesticides. « Quand ils appliquent la culture intensive du riz, le sol et l'environnement aquatique se dégradent très rapidement. En général, après environ 5 à 10 ans, le rendement du riz diminue d'environ 15 à 30% par rapport au système naturel. » Face à ces menaces, le gouvernement a réagi : digues anti-sel, grands ouvrages d'irrigation, stockage d'eau douce et diversification des cultures. Une stratégie pour « vivre avec l'eau » plutôt que la combattre. À lire aussiUn riz vietnamien plus rare, de meilleure qualité mais plus cher d'ici 2030?

C'est pas du vent
Iaraçu, quand science et société s'unissent pour sauver les forêts

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 48:30


À l'occasion de la COP30, la caravane fluviale Iaraçu remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec, à son bord, des spécialistes des forêts tropicales. Une formidable aventure scientifique pour échanger entre experts et avec les communautés locales sur les meilleurs stratégies pour préserver l'Amazonie, les forêts du Bassin du Congo et d'Asie du Sud-Est.   Après huit jours de navigation sur les eaux tumultueuses de l'Amazone, la caravane fluviale Iaraçu est arrivée à Belém en Amazonie brésilienne. Parti de Manaus, le 28 novembre, ce bateau bleu et blanc à trois étages a embarqué à son bord une vingtaine de scientifiques, venus partager leurs savoirs entre eux et avec les communautés locales au rythme des escales. Nous avons eu la chance de vivre cette aventure organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Chaque matin, en ouvrant la porte de notre cabine, le spectacle était magique. La forêt amazonienne défilait sur les rives ponctuées de maisons colorées sur pilotis. L'Amazonie impressionne par son immensité : 4 millions de km² répartis sur neuf pays, soit l'équivalent de la superficie de l'Europe. Elle émerveille aussi par sa biodiversité exceptionnelle, avec près de 120 000 espèces animales et plus de 40 000 espèces végétales recensées. Mais les forêts du Bassin du Congo et de Papouasie-Nouvelle-Guinée possèdent, elles aussi, une extraordinaire diversité de vie, tout aussi précieuse et spectaculaire. Les stratégies à défendre à la COP 30 pour protéger l'ensemble de ces forêts tropicales étaient au cœur de nombreuses discussions à bord. Embarquez avec nous, nous vous emmenons partager ces échanges qui nous concernent tous. → Le journal de bord Iaraçu. Avec :  Laurent Durieux, géographe coordinateur IRD de l'initiative One Forest vision Raphaël Tshimanga Muamba, professeur d'hydrologie à l'Université de Kinshasa co-président de l'initiative Science pour le bassin du Congo Nicolas Barbier, directeur de recherche à l'IRD en écologie tropicale Géraldine Derroire, écologue, spécialiste des forêts tropicales au Cirad Claudio Almeida, coordinateur du programme de monitoring de l'Amazonie et d'autres écosystèmes brésiliens à l'INPE Jean-Michel Martinez, directeur de recherche en hydrologie et télédétection à l'IRD.   Musiques diffusées pendant l'émission - BVDC II String Band - Blue Mountain - Greenpeace Brasil - Canção pra Amazônia - Music of the Ituri Forest - Lukembi and Voice - Nilson Chaves - Tres violeiros - Orquestra Brasileira de Música Jamaicana - Ondde é que eu vou parar - Umbanda musicians at Cabocla Yacira - Lembrai, O Lembrai - Combo Cordeiro - Palácio dos Bares.

Les dessous de l'infox
COP30: quelle place pour la lutte contre la désinformation climatique ?

Les dessous de l'infox

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 29:30


Surnommée « la COP de la vérité » par le président brésilien Lula, la 30ᵉ Conférence des Nations unies pour le Climat s'est ouverte, ce lundi 10 novembre 2025, à Belém. S'attaquer à la désinformation climatique figure parmi les nombreux enjeux de cette messe annuelle sur le climat. Pour la première fois, plusieurs États se sont engagés à lutter contre ce phénomène. « Infliger une nouvelle défaite aux négationnistes. » C'est avec ces mots que le président brésilien Lula a ouvert la 30ᵉ Conférence de l'ONU pour le climat, qui se déroule actuellement, au Brésil, à Belém. Ce mercredi, une douzaine d'États, dont la France, l'Allemagne et le Brésil, ont signé un texte inédit appelant à lutter contre la désinformation climatique. Alors simples effets d'annonce ou véritable prise de conscience ? Comment ces infox entravent la lutte contre le réchauffement climatique ? On en parle avec notre invité, Eva Morel, secrétaire générale et cofondatrice de l'association Quota Climat qui lutte pour une meilleure représentation des informations environnementales dans les médias. Niger: la junte sème le doute sur un exercice militaire français  Quand un exercice de l'armée française dans le golfe de Guinée est présenté, à tort, comme une opération de déstabilisation. Dans sa chronique, Olivier Fourt revient sur cette nouvelle infox diffusée par le pouvoir en place au Niger. Ce n'est pas la première fois que le chef du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) affiche des positions hostiles à la France. Cette fois-ci, il pointe du doigt la présence d'un porte-hélicoptères français dans le port de Cotonou, alors que les relations entre le Bénin et le Niger sont dans l'impasse. À lire aussiNiger: la junte tente de semer le trouble autour d'un exercice naval de l'armée française Non, l'Italie n'a pas quitté l'UE Contrairement à ce qui circule sur les réseaux sociaux depuis plusieurs mois, Giorgia Meloni n'a pas annoncé que l'Italie allait se retirer de l'Union européenne. Kahofi Suy, journaliste pour AFP Factuel, nous explique l'origine de cette rumeur.

Soif de Sens, histoires d'humains qui changent le monde
Rediff | La Fabrique des Pandémies

Soif de Sens, histoires d'humains qui changent le monde

Play Episode Listen Later Nov 14, 2025 46:33


Comment éviter les prochaines pandémies ? Indice : l'opossum est ton ami !Voici Marie-Monique Robin, la réalisatrice du film la Fabrique des Pandémies avec Juliette Binoche. Abonne-toi !SOMMAIRE01:09 Son déclic 03:54 Dans les grottes de chauves-souris 08:28 Du cochon à l'homme 14:52 Une tique mange 3 fois dans sa vie ! 20:47 La Fabrique des Pandémies 24:41 L'origine du Covid ? 25:45 Comment stopper les prochaines pandémies ? 29:00 Ca fait du bien ! 31:18 Que faire ? 32:14 Laisse ton enfant manger de la terre ! 37:25 Juliette Binoche 40:56 La science indépendante 44:13 Où voir le film ? DANS CET ÉPISODE► Pour voir la Fabrique des Pandémies : 2 options1. Sur le site de France TV Outre-mer : https://bit.ly/3ISHDs12. En salle dans ces cinémas : https://bit.ly/3B77x9j3. Pour organiser une projection : contact@m2rfilms.com__Le site officiel de Soif de Sens.Soutenir Soif de Sens via Tipeee.__Hébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Reportage Afrique
Soudan du Sud: les Akuak, tiraillés entre s'adapter et partir [3/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 2:27


Troisième et dernier volet de notre série de reportages chez le peuple Akuak au Soudan du Sud, cette communauté de pêcheurs qui vit sur des îles dans les marécages de la plaine du Nil. Situées à une vingtaine de kilomètres de la ville de Bor, la capitale du Jonglei, leurs terres ancestrales sont aujourd'hui entièrement recouvertes d'eau. Des inondations catastrophiques provoquées par le changement climatique sévissent depuis cinq ans, une montée des eaux qui a démarré il y a des décennies et qui s'accélère, bouleversant le mode de vie des habitants, tiraillés entre s'adapter et partir. Reportage de notre correspondante dans la région. De notre correspondante à Juba, de retour des îles Akuak, Serrés sous un tukul, une demi-douzaine de voisins jouent aux dominos. Ils sont venus en canoë pour se retrouver chez l'un d'entre eux. Le chef de la communauté Akuak, Makech Kuol Kuany, veut espérer qu'ils ne sont pas condamnés à vivre éternellement confinés sur ces îles minuscules. Mais les changements climatiques ont déjà eu un impact dramatique. « La vie de notre communauté a beaucoup changé, affirme-t-il. Par le passé, nous avions des vaches, des champs agricoles, et aussi du poisson. La seule chose qui nous manquait, c'étaient des acheteurs pour notre poisson. Aujourd'hui, la situation s'est inversée. Nous n'avons plus ni champ ni bétail, mais par contre nous pouvons vendre notre poisson, c'est le seul changement positif actuel. Mais ces inondations nous ont forcés à tous devenir pêcheurs. Prenez mon cas : moi et mes six fils pratiquons la pêche. Car sans ça, comment allons-nous nous nourrir ? Et comment acheter des vaches pour la dot lors des mariages ? Nous nous sommes appauvris car, avant les inondations, nous avions ces trois ressources : l'agriculture, le bétail et la pêche. Mais maintenant il ne nous reste plus que le poisson ». À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3] La vie éreintante dans les îles, loin de tout service, et la persistance des inondations, ont poussé de nombreux Akuak à partir, confie le chef. « Avant ces inondations, la vie était meilleure » Pour Machiek Machar Riak, un pêcheur de 25 ans, il ne faut pas baisser les bras, car le mode de vie traditionnel reste à ses yeux meilleur pour les enfants que la vie urbaine, même s'il a bien changé : « Il y a des difficultés maintenant qu'il y a de l'eau de partout, ce n'est pas comme au temps de mon enfance. Nous étions très libres, nous avions des terrains de jeu, nous pouvions aller d'un village à l'autre à pied, nous pouvions facilement jouer avec les enfants des autres familles. Et nous cultivions du maïs, le maïs nous manque beaucoup aujourd'hui. » Comme tous les pêcheurs Akuak, Angui Kuol Kuany, 45 ans, fait l'aller-retour régulièrement entre les îles et Bor. Lui s'est spécialisé dans le commerce de poisson. Il voit pourtant la généralisation de la pêche d'un mauvais œil : « Dans le passé, avant ces inondations, la vie était meilleure, car toutes ces activités liées à la pêche étaient réservées à ceux qui avaient des filets et des canoës. Mais de nos jours, tout le monde a ces équipements et donc le commerce et la vie en général sont devenus très compétitifs. Beaucoup de gens sont partis des îles, et ceux qui y restent ont une vie misérable. » Des inondations d'ampleur similaire avaient frappé la région dans les années 1960, et la communauté avait réussi à résister pendant près de dix ans. Certains espèrent donc que la crue actuelle s'arrêtera un jour. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, la pêche comme unique source de subsistance [2/3]

C'est pas du vent
Iaraçu, une caravane fluviale scientifique remonte l'Amazone vers la COP 30

C'est pas du vent

Play Episode Listen Later Nov 13, 2025 48:30


Nous vous emmenons dans le nord-est du Brésil sur la caravane fluviale scientifique Iaraçu qui remonte le fleuve Amazone de Manaus à Belém avec une vingtaine de scientifiques à bord. Au rythme des escales, des hydrologues, des géologues, des archéologues… échangent avec les populations amazoniennes sur le changement climatique, les pollutions ou la préservation des forêts. L'objectif est de renforcer les liens entre la science et la société pour alimenter les discussions à la COP30. Une vingtaine de scientifiques a embarqué à bord d'une caravane pas comme les autres : la caravane fluviale Iaraçu. Ils sont Brésiliens, Français, Congolais et Gabonais. Leur mission ? Remonter le fleuve de Manaus à Belém, à la rencontre des communautés locales, les Ribeirinhos, pour les écouter, partager leurs savoirs, et surtout porter leurs voix jusqu'à la COP 30. Ils travaillent avec et pour les populations locales.   C'est une aventure humaine et scientifique hors du commun organisée par l'IRD, l'Ambassade de France au Brésil et le Centre franco-brésilien de la biodiversité en Amazonie. Nous avons eu la chance de monter à bord !   →  Retrouvez Le journal de bord  Iaraçu ici. Avec : - Valérie Verdier, présidente directrice générale de l'IRD - Marie-Paule Bonnet, hydrologue, directrice de recherche à l'IRD - Loïc Martin, géochimiste, post doctorant au Luxembourg Institute of Science of Technology - Helena Lima, archéologue, chercheuse au Musée Goeldi à Belém - Jérôme Murienne, chargé de recherche au CNRS sur l'ADN environnementale - Yago Ferreira, éducateur environnemental - Helen Gurgel, géographe de la santé et professeure à l'université de Brasilia - Pedro, habitant de Gurupa. Musiques diffusées pendant l'émission - Ellielthon Douglas - Rap do Meio Ambiente - Jair Rodriguez - O Garimpeiro - Grupo Kuatá de Carimbó - Que Peixe Que É - Conjunto Tapayoara - Carimbó.

Journal d'Haïti et des Amériques
En Équateur, les droits de la nature bientôt retirés de la Constitution ?

Journal d'Haïti et des Amériques

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 30:00


Les Équatoriens sont appelés aux urnes, ce dimanche 16 novembre 2025, pour un référendum voulu par le président Daniel Noboa. Quatre questions leur seront posées : approuver ou non l'installation de bases militaires étrangères, réduire ou non le nombre de députés, cesser ou non le financement des partis politiques par l'État et enfin autoriser ou non la réaction d'une nouvelle Constitution. Ce dernier point inquiète de nombreux écologistes qui souhaitent y maintenir les droits de la nature, inclus en 2008 lors de la précédente Constituante. Journaliste spécialisé dans la défense de l'Environnement, Franklin Vega est favorable au maintien des droits de la nature dans une éventuelle nouvelle Constitution, même si leur application depuis 17 ans le laisse perplexe. «Les droits de la nature sont davantage des énoncés théoriques que des valeurs appliquées sur le terrain. Il y a bien eu quelques cas, par exemple une route à Loja a été déplacée [au nom des droits de la nature] mais face aux grands intérêts économiques et miniers, ces droits passent au second plan», regrette-t-il au micro du correspondant de RFI en Équateur, Eric Samson. En revanche, Beto Bonilla, membre de la Fondation Pachamama, conteste l'idée selon laquelle les droits de la nature seraient en perte de vitesse : «Si c'était le cas, comment expliquer que les droits de la nature se soient étendus à plus de 40 pays comme la Nouvelle-Zélande, des pays européens et jusqu'à la Colombie ?». Le sujet des droits de la nature sera relancé ce dimanche si les Équatoriens choisissent de réformer la Constitution de 2008.   Haïti : la violence des gangs s'étend encore dans l'Artibonite Dans le Haut Artibonite, Gros-Morne, une commune de plus de 150 000 habitants située entre les Gonaïves et Port-de-Paix, fait régulièrement l'objet des attaques sanglantes d'une branche du gang Kokorat San Ras. À plusieurs reprises, les hommes armés ont fait irruption en plein jour dans la ville, tuant, blessant et enlevant plusieurs personnes. Les victimes se comptent par centaines. La dernière attaque en date remonte au 2 novembre et s'était soldée par la mort de trois personnes. En sous-effectif, la police peine à contenir les groupes armés. Ronel Paul a joint des habitants de Gros-Morne, mais aussi Hubert Cénéac, le maire de la ville. Souvent à la tête de manifestations contre les malfrats, il raconte être devenu une cible. Face à l'impuissance des forces de l'ordre, il tente avec les moyens du bord d'assurer les protections des habitants. «Premièrement, j'ai publié des communiqués informant la population que certaines zones du centre-ville seront bloquées, pour réduire la circulation des gangs dans le centre-ville. Les bandits avaient cinq portes d'entrée et j'ai pris la décision d'en bloquer quatre, pour ne laisser qu'une seule voie, la Nationale 5, sur laquelle se trouve le commissariat. On utilise des graviers, du sable de rivière… entre dimanche et mardi, on aura à bloquer d'autres endroits afin de limiter leur entrée», explique-t-il. L'enfermement de la population est donc pour le moment, le moyen le plus efficace de la protéger contre les groupes armés. Car du côté de la police nationale, la situation est catastrophique. Selon le maire, le commissariat de Gros-Morne compterait seulement une quinzaine de policiers pour une population estimée à 169 000 habitants.   39 mercenaires cubains décédés identifiés en Ukraine À Cuba, la presse indépendante se penche sur le cas de mercenaires partis combattre en Ukraine pour le compte de la Russie. 39 Cubains ont été identifiés parmi les combattants de l'armée russe tués en ukraine, écrit Cubanet depuis Miami. Le député ukrainien Maryan Zablotsky (membre du parti du président Volodymyr Zelensky) a fait le déplacement en Floride pour tenir une conférence de presse sur ce sujet avec des membres de l'opposition cubaine en exil. La liste des noms a été publiée. Quatre Cubains ont, par ailleurs, été faits prisonniers, d'après le député, qui est venu de Kiev avec la proposition suivante : l'Ukraine peut les renvoyer chez eux si La Havane accepte en échange de libérer des prisonniers politiques, assure-t-il, cité par Cubanet. Avec la Corée du Nord, l'île communiste serait le principal pourvoyeur de combattants étrangers pour l'armée russe, écrivait Forbes le mois dernier. Les militaires cubains ne participent pas à des conflits à l'étranger, assure le gouvernement à La Havane, cité par Cibercuba. Mais face à la situation économique sur l'île, des milliers de citoyens cubains ont été séduits par le salaire promis par l'armée russe, ou trompés par des offres qui promettaient un emploi civil, puis forcés à signer des contrats de mercenariat sans comprendre ce qui y était écrit en russe, analyse le site d'information indépendant. Les estimations varient, néanmoins les services de renseignements américains, cités par l'agence Reuters en octobre parlent d'entre 1 000 et 5 000 combattants cubains enrôlés dans l'armée russe. Dans les Antilles françaises... La Collectivité Territoriale de la Martinique plaide une nouvelle fois pour une répartition «plus juste» des fonds européens en faveur de l'agriculture, explique Benoît Ferrand, de la 1ère.

Reportage Afrique
Soudan du Sud: les Akuak, la pêche comme unique source de subsistance [2/3]

Reportage Afrique

Play Episode Listen Later Nov 12, 2025 2:30


La suite de notre série de reportages dans les îles où vit la communauté Akuak, dans les marais de la plaine du Nil, au nord de Bor, au Soudan du Sud. Une région ravagée par le changement climatique, qui a provoqué ces cinq dernières années des inondations bien plus importantes que les crues saisonnières du fleuve. Mais les Akuak résistent face à l'eau, construisant des îles artificielles pour maintenir leurs maisons hors de l'eau, sans soutien extérieur, et avec comme unique source de subsistance, la pêche.  De notre correspondante de retour des îles Akuak, Dans les marais au bord du Nil, derrière les hautes herbes et les papyrus, on entrevoit un abri d'où s'élève de la fumée. C'est là que des pêcheurs Akuak ont installé leur base, une petite île couverte d'une bâche en plastique, où une casserole est sur le feu. Trois canoës sont amarrés. Debout dans l'eau, les hommes démêlent et mettent leurs filets en ordre avant de repartir pêcher. Ajith Nyangeth Riak a 40 ans et dit avoir appris à pêcher dès l'âge de cinq ans : « J'ai appris à naviguer en canoë avec mon grand-père, puis avec mon père, donc je suis très à l'aise, car ça fait partie de notre quotidien de piloter ces pirogues. Nous avons deux méthodes de pêche, selon que nous pêchons dans les marais ou dans le Nil. Lorsque nous pêchons dans les marécages, après avoir préparé nos filets, nous devons chercher des endroits où personne n'est encore allé. Nous coupons l'herbe pour nous frayer un chemin avec nos canoës et installer nos filets là où nous pourrons capturer beaucoup de poissons, en les laissant en place jusqu'au lendemain matin. Et l'autre méthode, c'est sur le Nil. Là aussi, il faut chercher un endroit calme pour tendre nos filets afin d'attraper le plus de poissons possible. » « Chez les Akuak, tout tourne autour de la pêche » À l'église de la paroisse Akuak, bâtie sur une grande île artificielle, il y a toujours une marmite de poisson sur le feu pour offrir à manger aux visiteurs. Ici, chez les Akuak, tout tourne autour de la pêche, explique Nyalueth Abuoi Ngor, une ancienne de la communauté, qui fume la pipe à l'ombre du mur en bambou de l'église : « Toute notre vie dépend du fait d'avoir des filets de pêche. Car quand nous parvenons à attraper du poisson, nous en vendons une partie, ce qui nous permet d'acheter de la farine et d'autres aliments, ainsi que des médicaments lorsque quelqu'un est malade. Sans ces filets de pêche, nous serions complètement désœuvrés. » Un panneau métallique rouillé traîne devant l'église, sur la berge que l'eau commence à recouvrir. C'est l'enseigne de la toute première école de la communauté Akuak, qui avait ouvert en 2018 et a fermé à cause des inondations en 2020. Si Philip Jok Thon, 18 ans, pêche et construit des îles comme tout un chacun ici, il ne cache pas sa frustration : « Les inondations ont chassé notre école, et donc nous n'étudions pas. Mais nous souhaitons que notre école revienne. Parce que nous voulons faire des études et apprendre des choses sur le reste du monde. » Philip Thon Jok aimerait partir, aller étudier à Bor, mais sans personne chez qui aller vivre là-bas en ville, il reste comme prisonnier de ces îles et du mode de vie ancestral des Akuak. À lire aussiSoudan du Sud: les Akuak, une société transformée par le changement climatique [1/3]

Appels sur l'actualité
[Vos questions] Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays

Appels sur l'actualité

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 19:30


Les journalistes et experts de RFI répondent également à vos questions sur l'absence des États-Unis à la COP30, l'enrôlement de soldats africains dans l'armée russe et des mandats d'arrêt turcs contre des responsables israéliens.   Mali : l'exécution d'une TikTokeuse bouleverse le pays   L'assassinat de Mariam Cissé suscite un vif émoi sur les réseaux sociaux. La jeune influenceuse a été fusillée en public sur une place de la ville de Tonka, dans la région de Tombouctou, par des jihadistes présumés. Dans quelles circonstances a-t-elle été tuée ? Pourquoi s'en sont-ils pris à elle ? Avec Serge Daniel, correspondant régional de RFI sur le Sahel.     COP30 : l'absence des États-Unis, une bonne ou mauvaise nouvelle ?  Considérant la crise climatique comme « une grande escroquerie », Donald Trump a annoncé que les États-Unis, 2e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, n'enverraient aucun représentant de haut niveau à la COP30 qui se tient à Belèm au Brésil. Cette absence peut-elle avoir un impact sur les négociations ?   Avec Stefanie Schüler, journaliste au service environnement-climat de RFI.       Guerre en Ukraine : Kiev dit stop aux recrutements de combattants africains par Moscou   Selon le ministère des Affaires étrangères ukrainien, Andrii Sybiha, 1 436 soldats africains de 36 nationalités différentes combattent sur le front en Ukraine pour le compte de la Russie. Quelle est la véracité de ce chiffre ? Comment ces recrutements s'organisent-ils ?   Avec Lou Osborn, membre du collectif All Eyes on Wagner. Co-autrice de l'ouvrage « Wagner, enquête au cœur du système Prigojine » (éditions du Faubourg).       Turquie : 37 mandats d'arrêt pour « génocide » contre des responsables israéliens   Le parquet d'Istanbul a émis des mandats d'arrêt visant le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et 36 autres responsables israéliens, les accusant de « génocide » et de « crimes contre l'humanité » dans le cadre des opérations militaires à Gaza. Quel est le poids de ces mandats d'arrêt alors que depuis un an la CPI demande l'arrestation de Benyamin Netanyahu ?  Avec Lyna Ouandjeli, chercheuse à l'Institut européen d'études sur le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord (Eismena). 

Débat du jour
Peut-on lutter contre le gaspillage alimentaire ?

Débat du jour

Play Episode Listen Later Nov 11, 2025 29:30


En France, c'est le mois de l'économie sociale et solidaire. La lutte contre le gaspillage alimentaire fait partie des grands champs d'action. C'est un véritable fléau qui représente un cinquième de la nourriture disponible dans le monde. Chaque jour, l'équivalent d'un milliard de repas est perdu sur la planète. Avec des conséquences sanitaires, économiques et climatiques graves. Pourquoi est-il si difficile de lutter contre le gaspillage alimentaire ? Comment améliorer la situation ?   Pour en débattre   Lauranne Poulain, responsable des affaires publique de l'application mobile Too Good To go. Simon Baldeyrou, directeur général de l'application mobile Phenix. Marie Mourad, sociologue, consultante indépendante spécialisée dans le gaspillage alimentaire. Autrice du livre De la poubelle à l'assiette : contre le gaspillage alimentaire. Dix ans de lutte en France et aux États-Unis, éditions L'Harmattan.