Capital of the Republic of the Congo
POPULARITY
Après Luanda et Brazzaville, Emmanuel Macron se rend Kinshasa. Dans la capitale congolaise, une partie des Kinois se montrent critiques à l'égard du président français.
En 1958, un vent de liberté souffle un peu partout en Afrique. Les nationalistes manifestent, parfois violemment, leur désir d'autonomie. Le général De Gaulle ne peut plus rester sourd à ces aspirations légitimes et comprend qu'il lui faut désormais tenir ses promesses faites à Brazzaville en 1944. Il charge alors Jacques Foccart de choisir les leaders nationaux de demain, les collaborateurs les plus malléables, les plus ambitieux et acquis à la cause de Paris.
“Je n'avais pas du tout l'Afrique en tête. Je ne connaissais pas ce continent, à part le Maghreb. On m'a parlé du Cameroun. Je ne savais pas placer ce pays sur une carte et pourtant cela a été le début d'une très belle histoire.” Passionné de voyages, ambitionnant de travailler à l'étranger dans le cadre du service national (encore obligatoire), Xavier a commencé sa carrière un peu par hasard en Afrique. Une expérience tant inattendue que décisive qui marquera le reste de son parcours. Un hasard qui se transformera en passion et aussi en spécialisation puisque Xavier passera les 11 premières années de sa carrière d'avocat à accompagner des entreprises dans leurs projets d'infrastructures et miniers en Afrique. Xavier Zeno est marié, père de 3 enfants et vit à Paris. Il occupe actuellement le poste de Directeur Juridique International au sein de Bouygues Energies & Services. Xavier est né et a grandi à Bondy en Seine Saint-Denis. Il a découvert Paris à travers ses études à La Sorbonne qu'il intègre en 1993 puis à Assas à partir de 1997. Une période passionnante et extrêmement riche intellectuellement et humainement ponctuée de discussions, de débats, de rencontres et de lectures dont il garde un souvenir ému. Avec Xavier, nous avons évoqué de nombreux sujets, moments, expériences qui ont ponctué son parcours. Voyager sur un coup de tête pour découvrir une contrée lointaine en sac à dos, quelques semaines avant de passer l'examen du CRFPA. Découvrir la Chine, découvrir ses amis et se découvrir soi-même. Le récit de sa première expérience en Afrique en 2001, envoyé par le Ministère de la Coopération aux côtés du Secrétaire Permanent de l'OHADA. De son arrivée à l'aéroport de Yaoundé aux coulisses de l'OHADA et des réunions du Conseil des Ministres à Bangui et Brazzaville. Cette rencontre avec Aboubacar Fall lors d'un Conseil des Ministres de l'OHADA qui le met en relation avec Me Marc Frilet dont il deviendra à son retour du Cameroun le collaborateur pendant 9 années et y assistera des entreprises privées mais également des Etats Africains. Sa nouvelle collaboration au sein de l'équipe Energie, Mines, Infrastructures du cabinet d'avocats Jeantet et son détachement chez Xstrata (puis Glencore) pour un projet de minerai de fer en Mauritanie. Devenir juriste d'entreprise en étant embauché par Glencore pour occuper le poste de Responsable Juridique intégré aux équipes d'un projet minier en Mauritanie. Son arrivée, ses missions et ses nouveaux challenges au sein de la Direction juridique de Bouygues Energies & Services. Entamer une nouvelle étape dans sa carrière en manageant une équipe de 3 à 6 collaborateurs, en découvrant de nouvelles régions (Amérique du Nord, Asie du Sud Est, Europe) et en découvrant de nouveaux métiers dans le secteur de l'énergie. Donner du sens à son travail en participant à des projets de transition énergétique. Autant d'expériences qui ont marqué et continuent de marquer le parcours de Xavier. J'espère que vous passerez un aussi bon moment à écouter cet épisode que j'ai eu de plaisir à l'enregistrer. Bonne écoute ! Selma
« Les métiers du raphia dans la diversification de l'économie congolaise » : c'est sous ce thème que Brazzaville a accueilli du 16 au 23 décembre la première édition de la semaine des métiers du raphia à l'initiative du ministère des Petites et moyennes entreprises (PME). Ce textile a cessé d'être une simple tenue traditionnelle, en participant de plus en plus à la création d'emplois chez les artisans et de la richesse au niveau national. De notre correspondant à Brazzaville, Devant son stand installé sur le site d'exposition-vente des objets fabriqués à partir du raphia, Elion Itou, promotrice de la marque Elionie création, a son dos tourné aux visiteurs à qui elle présente sa production. « C'est un tableau qui présente une femme africaine habillée en raphia. Comme on est en train de faire la promotion du raphia, j'ai pensé – pour cet évènement- reproduire cette dame qui est en promotion africaine », se réjouit madame Elion Itou. La semaine des métiers du raphia a rassemblé les vanniers, tisserands, modélistes, couturiers et autres décorateurs qui, au quotidien, mettent en valeur ce textile, en confectionnant des sandales, chemises, robes, bijoux ou sacs à main. Pour Jacqueline Lydia Mikolo, ministre des Petites et moyennes entreprises, le raphia est une source de richesse. « La demande aujourd'hui en tissu raphia est très importante au niveau national et au niveau mondial. C'est un tissu qui est très recherché. Donc, ça peut nourrir toute une famille », analyse-t-elle. Le raphia, un produit naturel Depuis quelques années, la modéliste Dany Tsika a mis le raphia au centre de toutes ses créations. « Ce n'est pas du tout facile comme travail. Mais, on arrive on s'en sortir. Pour le moment, je n'ai pas encore de boutique. Donc, je fais la vente en ligne sur internet », affirme-t-elle. Il en est de même pour le cordonnier Ghislain Ndakouako. « C'est un produit naturel. Ce que nous ajoutons, ce sont des produits faits à base du pétrole. Vous allez remarquer que sur mes chaussures, j'ai plus mis du raphia ici (sur le talon) parce que souvent les pieds se déchirent en arrière quand ce n'est pas du naturel. Mais, quand c'est du naturel, ça nourrit le pied », explique-t-il. Le raphia est produit à partir d'une espèce de sous palmier qui pousse à l'état naturel. Désormais, Pascal Ngalibo, chef du village Panga encourage notamment les villageois à le planter. « Bientôt, nous ferons des tournées dans les villages pour pousser les populations locales à pouvoir procéder aux opérations de planting (du palmier à raphia). Sinon, on n'aura pas le raphia tout temps », justifie-t-il. Dans l'ancien temps, le raphia a servi de troc contre le sel, chez les peuples Tékés et Mbochis, du centre et du Nord-Congo.
Au menu du Journal des Sports Afrique, le souvenir ému de Pelé d'un ancien international congolais qui a joué contre la légende du football en juin 1967 à Brazzaville, et le premier bilan de Samuel Eto'o à la présidence de la Fécafoot, près d'un an après sa prise de fonctions.
Nous recevons 4 messieurs : Christophe Cagnolari et Sekouba Bambino pour le projet Afriquatuors, puis Sorg et Napoleon Maddox pour l'album «Louverture» dédié à Toussaint Louverture. Nos premiers invités sont le musicien Christophe Cagnolari et le chanteur Sekouba Bambino d'Afriquatuors. Vidéo. Afriquatuors est le tout premier (ou presque) ensemble de musique de chambre dédié aux musiques africaines. Il y résonne l'époque mythique des grands orchestres des 1960-80, quand furent inventés la juju music, la rumba électrique et le soukouss. En confiant à deux quatuors – l'un à cordes, l'autre à vent – l'audacieuse mission de faire groover ces musiques à danser, il s'agit de révéler le potentiel orchestral de ces classiques subsahariens, et de redécouvrir les voix de Ballou Canta, Sam Mangwana ou Sekouba Bambino quand elles se mêlent aux instruments aux instruments classiques européens. Dans cette rencontre, les guitares électriques deviennent pizzicati de violons, les mélismes musicaux mélodies de clarinettes, et les tambours des ports enfumés de la gold-coast caisses de violoncelles. Entre Paris et Brazzaville, Berlin et Lagos, Afriquatuors est une invitation à entrer dans plus qu'une chambre, une philharmonie panafricaines où l'on aurait enfin le droit de monter sur les tables. Titres joués, extraits de l'album d'Afriquatuors - Ballaké, chant Sekouba Bambino - Stabat Mater, chant Tina Kloutse - Suite Lettre 1, chant Ballou Canta, Sam Mangwana - Amour Madidina, chant Ballou Canta. ► Album Afriquatuors (Idol/La queue de la comète 2022). Puis nous recevons Sorg & Napoleon Maddox pour la sortie de l'album Louverture. L'inlassable tandem franco-américain est de retour avec son 2ème album Louverture, un album-concept inspiré par le combat du général haïtien Toussaint Louverture. Voilà presque 10 ans que le rappeur Napoleon Maddox distille son flow aiguisé sur les productions du beatmaker Sorg. Leur 1er morceau Wild West (2013) a été récemment pitché par Netflix dans la série française «Braqueurs». Leur discographie comporte plusieurs EP's, un 1er album «Checkin Us» (2018), et de nombreuses collaborations avec des artistes de renommée tels que Gaël Faye, Hamid Drake, Marc Cary, Dobet Gnahoré, Cheick Tidiane Seck, etc. L'activiste et poète originaire de Cincinnati (Ohio), Napoleon Maddox, leader du groupe IsWhat?! et membre des groupes BadFat et Papanosh s'est récemment installé en France à Besançon, fief du producteur Sorg, notamment remarqué pour son remix de Rone Wave. Il s'agit dans cet opus d'ouvrir les portes de l'histoire, pour explorer et partager la vie de Toussaint Louverture autour des univers du jazz, de l'électro et du hip-hop. Le symbole fort de l'histoire de Louverture, général haïtien noir qui combattit pour les armées révolutionnaires françaises puis contre le rétablissement de l'esclavage avant de finir sa vie au Château de Joux emprisonné par Bonaparte, résonne tout particulièrement dans l'histoire commune des peuples afro-américains. À l'origine, Louverture de Toussaint était un projet de création scénique motivé par la résidence d'artiste associé du chanteur américain à Besançon, soutenu et co-produit par les SMAC La Rodia et Le Moloco. Napoleon Maddox, de son vrai nom, a choisi de s'inspirer de l'histoire du général haïtien pour créer un quartet aux cotés de Sorg, du multi-instrumentiste canado-haïtien Jowee Omicil, et du pianiste malien Cheick Tidiane Seck, finalement suppléé par le jazzman franco-haïtien Carl-Henri Morisset. La première de ce spectacle a eu lieu au Château de Joux sous la fenêtre murée de la cellule où est mort Louverture. Sorg & Napoleon Maddox décident alors d'en faire un album, intitulé sobrement « Louverture », où l'on retrouve les musiciens Jowee Omicil, Carl-Henri Morisset ou encore le rappeur Marc Nammour du groupe La Canaille. Le single et le clip éponyme «Louverture» filmé au Château de Joux, un titre jazzy et savoureux, marque le début de l'album. C'est un voyage dans le temps, avec des sons atmosphériques, qui fait écho avec l'histoire de cet incroyable combattant de la liberté. Titres joués extraits de l'album Louverture - Louverture - The Letter - Trayison Feat. Jowee Omicil - Bones Feat. Marc Nammour. ► Album Louverture (Sans sucre records/L'Autre Distribution 2022).
Connaissez-vous le vocabulaire lié au vin ? Qu'il soit perlant, charnu, aqueux ou huileux, venez lire entre les vignes du jaja ! Invitées : Marcelle Ratafia, autrice et chroniqueuse, spécialiste de l'argot et Alicia Dorey, journaliste,responsable éditoriale Vins Le Figaro. Toutes les deux sont co-autrices de l'ouvrage «Parlons vin, parlons bien», aux éditions Le Robert Reportage de Cécile Lavolot chez le caviste Effervescence, la cave en banlieue parisienne. Et la chronique Ailleurs avec Sylvie Dyclo-Pomos, directrice artistique du Festival Mantzina sur scène qui s'ouvre le mardi 13 décembre 2022 à Brazzaville.
Connaissez-vous le vocabulaire lié au vin ? Qu'il soit perlant, charnu, aqueux ou huileux, venez lire entre les vignes du jaja ! Invitées : Marcelle Ratafia, autrice et chroniqueuse, spécialiste de l'argot et Alicia Dorey, journaliste,responsable éditoriale Vins Le Figaro. Toutes les deux sont co-autrices de l'ouvrage «Parlons vin, parlons bien», aux éditions Le Robert Reportage de Cécile Lavolot chez le caviste Effervescence, la cave en banlieue parisienne. Et la chronique Ailleurs avec Sylvie Dyclo-Pomos, directrice artistique du Festival Mantzina sur scène qui s'ouvre le mardi 13 décembre 2022 à Brazzaville.
Dans la périphérie du parc de Nouabalé Ndoki, à 900 km au nord de la capitale Brazzaville, la question de la préservation de la faune sauvage est un enjeu majeur du développement durable. Afin de préserver cette faune, les habitants se tournent vers l'élevage des moutons, des chèvres et des poulets. Solution alternative pour préserver la biodiversité. De notre envoyé spécial à Kabo, À Kabo, sur la rive gauche de la grande rivière Sangha, la pluie de la veille a laissé des traces. Au bout de la piste de l'aérodrome qui traverse la forêt, nous marchons dans la boue avant d'atteindre le bureau, construit sur pilotis, de Germain Mavah. Il est coordonnateur du Programme de gestion durable de la faune sauvage. « C'est une initiative préventive, parce que les études ont montré qu'il y a encore une présence de la faune dans l'Unité forestière d'aménagement (UFA) de Kabo. Pour éviter son épuisement à cause de la chasse abusive, nous travaillons avec les communautés locales pour qu'elles soient au centre de la gestion du projet. C'est essentiel pour leur sécurité alimentaire », explique M. Mavah. Aider les communautés à diversifier leurs sources de protéines Lutter contre le braconnage, assurer l'équilibre entre la protection de la nature et l'alimentation des riverains : voilà autant de défis à relever dans le cadre de ce projet financé par l'Union européenne. Sur le terrain, les acteurs du gouvernement, de la filiale congolaise du géant singapourien Olam Agri et de l'ONG américaine Wildlife conservation society (WCS) aident les communautés à diversifier leurs sources de protéines. Elles se tournent de plus en plus vers l'élevage. Christelle Bouana Ntondélé élève les moutons. « L'idée m'est venue par rapport au mode de vie ici : il n'y a pas une boucherie où l'on peut acheter de la viande de mouton. Il n'y a que la viande de brousse qu'on achète auprès des Pygmées. Voilà pourquoi j'ai voulu avoir une bergerie. Les moutons ! J'ai acheté au départ un mâle et trois femelles auprès d'un éleveur à Pokola [une cité en aval de Kabo, NDLR] », argumente-t-elle. Limiter la chasse abusive Aujourd'hui, elle compte une quarantaine de têtes. À côté, elle élève également de la volaille et pratique le maraîchage. « Le maraîchage, pourquoi ! Parce que ici, les gens consomment plus le gnetum africanum [un légume qui pousse exclusivement en forêt, NDLR] qui n'a pas assez de vitamines. Or, les légumes [plantés] ont plus de vitamines », justifie Christelle. Vieux chasseur connu dans la localité de Kabo, Jean-Louis Paulo salue toutes les initiatives contribuant à limiter une chasse abusive. Il estime que le gibier se raréfie en forêt. « J'étais encore très jeune quand je pratiquais la chasse de subsistance. Je rentrais juste à côté. Si je rentrais (en forêt) avec six cartouches, je revenais facilement avec six gibiers, avant une heure de temps. Aujourd'hui, c'est difficile de trouver des animaux près du village. On a trop chassé », démontre-t-il. Dans la vaste région forestière de la Sangha, Kabo avec ses 1 500 habitants, n'est pas la seule zone à bénéficier des activités alternatives à la chasse. La cité urbaine de Pokola et le village de Bomassa sont également concernés.
Cybelle NGANGA 19 ans, étudiante en Master d'Audit, Contrôle de Gestion, également Assistante de Direction Administrative et Financière dans un cabinet d'Expert-Comptable à Paris. J'ai fait le choix de représenter l'association FDDA (Faisons Droit, Défendons et Assistons) située à Brazzaville, qui a pour but d'assister matériellement, financièrement et moralement, par toutes sortes d'actions les orphelins et personnes démunies. Le problème que je souhaite résoudre dans la diaspora congolaise pendant mon mandat est le renforcement de la visibilité de la jeunesse congolaise à l'étranger. Les thématiques qui me tiennent à cœur et que j'aimerais voir évoluer sont la solidarité, la sincérité et l'amour à travers le monde. Car j'estime qu'un monde basé sur ces 3 choses, est un monde qui promet de bonnes choses. Instagram : @misscongofrance helloasso
O Autores e Livros – Dose Extra dessa semana recebe o escritor e diplomata Raul de Taunay, autor de poesias, romances, crônicas, ensaios e artigos. Na entrevista, Raul fala de poesia, de tempos pós-pandemia, de O Sol do Congo”, seu livro mais recente, e do relançamento de “Meu Brasil Angolano”. Sobre sua obra, o poeta Carlos Nejar, romancista e crítico literário, membro da Academia Brasileira de Letras, comparou-o com Arthur Rimbaud, no Barco Ébrio, por recobrar nas palavras todas as confluências de sua poesia errante, de país em país, “carregando o eito de si mesmo, procurando alguma constelação perdida”. Seu romance “Meu Brasil Angolano”, publicado originalmente em 1993, ganhou uma nova edição em 2021, pela Editora Pandorga. “Meu Brasil angolano” é um romance que cativa. Tem como cenário a cidade de Luanda, Angola, em fins de outubro de 1992, quando o autor, em missão diplomática, presenciou fatos históricos da guerra civil que, por décadas, sangrou aquele país, com destaque para uma batalha em que as tropas do MPLA e da Unita, milícias opositoras, pela primeira vez, encontraram-se face a face dentro do perímetro urbano da capital angolana. E o livro de poemas “O Sol do Congo” é o seu mais recente trabalho. “O Sol do Congo” foi escrito em Brazzaville entre 2016 e 2020, período em que o autor viveu nessa cidade africana que permeia e atravessa boa parte dos poemas aqui apresentados. Os cenários exóticos e os temporais dessas paisagens remotas se misturam ao lirismo e à sensibilidade de Raul de Taunay, poeta afeito à tradição clássica, de rimas e sonetos, dando um colorido especial e um sabor inesperado aos seus versos e fazendo um contraponto entre o mundo externo, com suas belezas e intempéries, e o mundo interno das paixões e sentimentos que conduzem o fio da escrita.
Tim Marshall delves into the strange story of Kinshasa and Brazzaville the only capitals straddling a border. Their peoples share a common culture but were split by Empires and now kept apart by a river border which has no bridge. Presenter: Tim Marshall Producer: Kevin Mousley (Photo: Sapeurs from a group belonging to Papa Griffe, a Sapeur leader, walks on Avenue De La Democratie, in Kinshasa, DRC. Credit: Per-Anders Pettersson/Getty Images)
Maladie génétique rare et héréditaire du système nerveux central, la maladie de Huntington se manifeste par des troubles psychiatriques, cognitifs et moteurs qui s'aggravent progressivement. Les symptômes de la maladie se manifestent généralement entre 30 et 50 ans. Elle est d'évolution progressive, irrémédiable et le décès survient en 10 à 20 ans. Quelles sont les causes de cette maladie ? Quelle prise en charge existe pour les patients ? Pr Frédéric Saudou, neurobiologiste. Professeur à l'Université Grenoble Alpes et directeur de Grenoble Institut des Neurosciences, praticien hospitalier au CHU de Grenoble Sandrine Humbert, directrice de recherche à l'Inserm, responsable de l'équipe progéniteurs neuraux et pathologies cérébrales au Grenoble Institut des Neurosciences Dr Ghislain Mpandzou, maître assistant de Neurologie à la Faculté de Sciences de la Santé de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville, adjoint du chef de service de Neurologie au CHU de Brazzaville Reportage de Charlie Dupiot. En fin d'émission, nous faisons le point sur la semaine de la santé auditive au travail qui se déroule du 17 au 22 octobre 2022. Nous en parlons avec le Dr Alain Londero, ORL, chirurgien de la face et du cou à l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris et partenaire de la Fondation pour l'Audition.
Maladie génétique rare et héréditaire du système nerveux central, la maladie de Huntington se manifeste par des troubles psychiatriques, cognitifs et moteurs qui s'aggravent progressivement. Les symptômes de la maladie se manifestent généralement entre 30 et 50 ans. Elle est d'évolution progressive, irrémédiable et le décès survient en 10 à 20 ans. Quelles sont les causes de cette maladie ? Quelle prise en charge existe pour les patients ? Pr Frédéric Saudou, neurobiologiste. Professeur à l'Université Grenoble Alpes et directeur de Grenoble Institut des Neurosciences, praticien hospitalier au CHU de Grenoble Sandrine Humbert, directrice de recherche à l'Inserm, responsable de l'équipe progéniteurs neuraux et pathologies cérébrales au Grenoble Institut des Neurosciences Dr Ghislain Mpandzou, maître assistant de Neurologie à la Faculté de Sciences de la Santé de l'Université Marien Ngouabi de Brazzaville, adjoint du chef de service de Neurologie au CHU de Brazzaville Reportage de Charlie Dupiot. En fin d'émission, nous faisons le point sur la semaine de la santé auditive au travail qui se déroule du 17 au 22 octobre 2022. Nous en parlons avec le Dr Alain Londero, ORL, chirurgien de la face et du cou à l'Hôpital Européen Georges Pompidou à Paris et partenaire de la Fondation pour l'Audition.
TRACKLIST : Stevios Vassiloudis - boilermaker (Upwellings remix) Nikdo - Anna Myk Derill & Marie - Espace de réalité Fuzoku - Irréversible Mervv - After the intro Massa - Reforma Atomic Moog - On a misty night Nthng - Sub-sonar Midnight Traffic - Rhythm of rest Angioma - What happens (Rebar remix) The Alchemical Theory - Voyager Arnaud Le Texier - Cluster
Dix ans après la formation de son supergroupe Supersonic, satellisé dans l'orbite de Sun Ra, le saxophoniste-chanteur Thomas de Pourquery reprend les commandes du vaisseau amiral dont Back To The Moon marque le troisième décollage. Où l'on croise Mingus, une histoire d'amour, E.T., Caetano Veloso en kikongo, un robot et des chansons épiques. Visez la Lune. Quand il a décollé en avril 2021 vers la Station spatiale internationale, l'astronaute Thomas Pesquet a embarqué dans ses bagages une playlist concoctée par FIP. Y figurent notamment Space Cowboy de Jamiroquai et Walking In Space de Gal MacDermot, mais aussi Yes Yes Yes Yes de Thomas de Pourquery et Supersonic, titre du nouvel album du supergroupe, Back To The Moon. Retour sur la Lune, donc, pour le saxophoniste-chanteur qui vit la tête dans les étoiles depuis que son père lui a dit, quand il était encore enfant : « Si tu veux aller sur la Lune, vise la plus lointaine des galaxies. » Le vaisseau amiral Supersonic a été assemblé en 2011, six décennies après que Sun Ra satellisa l'album Super-Sonic Jazz en prétendant débarquer de Saturne. La formation fête donc ses 10 ans, longévité pas si fréquente avec une escouade fidèle : Laurent Bardainne, Fabrice Martinez, Arnaud Roulin, Frederick Galiay et Edward Perraud, dream team dont les noms apparaissent depuis longtemps, comme leaders ou sidemen, sur des projets qui font exploser les frontières entre jazz, rock progressif, pop ouvragée, funk psychédélique, musique contemporaine, électronique, africaine, etc. – la liste est infinie, s'agissant de créateurs érudits mais curieux de tout. Thomas de Pourquery & Supersonic Play Sun Ra (2014) puis Sons Of Love (2017) ont marqué les esprits du public et de la critique, et fourni le carburant de lives où la sophistication des compositions et la virtuosité des solistes se combinaient à l'excentricité et la communion, dans une ambiance de grand-messe païenne. Jamais deux sans trois, l'épopée ne pouvait pas en rester là. Retour sur la Lune, donc. Aussi loin qu'il s'en souvienne, Thomas de Pourquery s'est toujours passionné pour l'astronomie, autant qu'il s'est enivré de voyages – terrestres ou spirituels à défaut d'être cosmiques. L'espace et les grands espaces aspirent Back To The Moon avec d'autant plus de souffle que la pandémie nous cloue au sol. Mais la genèse de l'album précède la crise. Il puise une partie de son inspiration dans The Bride, un court-métrage réalisé en 2018 par Vincent Paronnaud aka Winshluss (co-auteur de Persépolis avec Marjane Satrapi) qui met en scène Supersonic dans un monde post-apocalyptique hanté de zombies, sur une BO signée par le groupe en fusion noise. Il intègre aussi la collaboration initiée en 2018 avec des musiciens congolais, dans la foulée de concerts donnés à Pointe-Noire et Brazzaville. Enfin, les compositions sont imprégnées par une histoire d'amour concomitante à leur exaltation lyrique. C'était avant qu'un virus percute cette trajectoire enchantée. Les paroles, écrites durant le premier confinement, invoquent parfois la lumière au bout des ténèbres, entre surréalisme et futurisme – Pourquery cite Federico Fellini et René Barjavel comme des influences possibles. Enregistré en juillet 2020 au studio parisien Question de Son, capté dans les conditions du live mais fignolé en post-production et au mixage, Back To The Moon est propulsé par l'introductif Take-Off (Décollage), avant de prendre sa vitesse de croisière avec Joy qui suggère la sérénité d'une orbite interstellaire, sur une mélodie à rapprocher – sans le faire exprès – du thème de John Williams pour E.T., l'extra-terrestre de Steven Spielberg. Suit Back To The Moon, l'alunissage après lequel l'équipage semble capter les fréquences radio d'un thème de bebop. Entrecoupé par trois miniatures où des papillons volètent, le voyage alterne une plage méditative (Jungle), une marche glissant vers Mingus (Wolf Smile), une ascension épique (I Gotta Dream), une discussion avec un robot (Venusian Boys), un tube pop (Yes Yes Yes Yes) et une chanson crépusculaire (Bring Me Back The Day), ainsi qu'une étourdissante reprise de Caetano Veloso (O Estrangeiro) avec deux percussionnistes congolais et sur des paroles en kikongo dans la voix de Berléa Bilem – « Si tu n'arrives à communiquer avec un autre monde, change de comportement », dit-elle en substance. L'énumération donne une idée du foisonnement d'un tel album, à l'écoute duquel s'éprouve l'ivresse de l'apesanteur. Ce space opera, qui emballe l'aventure cosmique de poésie et de lyrisme, dégage l'horizon de nos existences entravées. Lumière au bout du tunnel, Back To The Moon peut alors se lire suivant une autre traduction : dos à la Lune, face au Soleil. Titres joués, extraits de l'album Back to the Moon (Lying Lions Prod 2022) Yes yes yes yes O Estrangeiro (Caetano Veloso) en kikongo Back to the Moon voir le clip Lullaby Sunrise. Concert anniversaire 4 novembre 2022 au Trianon, Paris. ► album Back To The Moon (Lying Lions Prod 2021). Puis nous recevons le Wati Watia Zorey Band pour la sortie du 2ème album Déliryom mixé par Jean Lamoot. Ce collectif est issu de la rencontre entre Moriarty et Marjolaine Karlin, suite à leurs nombreux voyages sur l'île de La Réunion. Se sont joints à eux deux musiciens d'horizons nouveaux. Tous se sont passionnés pour cette langue et sa musicalité. Leurs amis communs sont Christine Salem et Danyèl Waro. Occupés à leurs différents projets respectifs, ils ont pris le temps d'affiner leur hommage : 11 titres et une longue infusion dans la langue poétique et insoumise d'Alain Péters (monument de la musique réunionnaise, une idole locale, et qui plus est, les rythmes de l'océan Indien sont réputés injouables, incompréhensibles pour les non-locaux. Il fallait être plusieurs pour poursuivre les dialogues entamés par Alain Peters, nous sommes six : 2 chanteuses et 4 instrumentistes, pour retracer la descente d'un ange aux Enfers. Titres interprétés au Grand studio Mon Pois l'est au feu Live RFI Rèt'pri, extrait de l'album Deliryom Evariste Siyèd'lon (René Geoffroy-Kan'nida) Live RFI voir le clip Panier su la tête, ni chanté (Alain Peters) Live RFI voir le clip. Musiciens : Rosemary Standley, chant ; Marjolaine Karlin, chant ; Jennifer Hutt, violon ; Chadi Chouman, guitare ; Salvador Douezy, percussions ; Gérald Chevillon, sax basse. Son : Benoît Letirant & Fabien Mugneret. ► album Déliryom (Zamora 2022).
16 octobre 1969. Alphonse Massamba-Débat, qui s'est retiré dans son village depuis sa démission, est arrêté par le nouveau régime. Il est accusé de l'assassinat à Brazzaville des trois fonctionnaires quatre ans plus tôt, alors qu'il était aux affaires. Quelle sera l'issue du procès ? L'ancien président Massamba-Débat a-t-il fini de jouer sa partition dans l'histoire contemporaine du Congo ?
L'émission 28 Minutes du 05/10/2022 Au programme de l'émission du 5 octobre 2022 ⬇ Au congo, l'ode à la forêt des pygmées Aka Après de multiples aller-retours entre Brazzaville et la forêt où vivent les pygmées, l'ethnologue congolais Sorel Eta, parle mieux aka que sa langue natale. Manager du groupe de chant polyphonique “Ndima” dont fait partie la chanteuse pygmée aka Angélique Manongo, il souhaite faire découvrir des traditions méconnues mais aussi mettre en garde face à la disparition de la culture aka. Dans son livre “L'université de la forêt”, publié aux éditions Presses Universitaires de France, il raconte l'histoire d'une amitié, d'une rencontre entre deux cultures surpassant tous les préjugés. Sorel Eta et Angélique Manongo sont nos invités. Faut-il revoir les conditions d'attribution des grandes compétitions sportives ? La liste des villes françaises ayant fait le choix de ne pas diffuser la Coupe du monde de football au Qatar dans l'espace public s'allonge : après Strasbourg, Bordeaux ou Lille, les villes symboliques de Marseille et de Paris, où le PSG est depuis 2012 la propriété du pays du Golfe, viennent aussi d'interdire les fan zones. Cette décision tient surtout des conditions d'organisation du Mondial : selon le journal britannique “The Guardian”, 6 500 ouvriers immigrés seraient morts sur le chantier depuis le début des travaux. Sur le plan écologique, si la FIFA assure que la compétition atteindra la neutralité carbone, la construction d'enceintes climatisées est perçue comme une aberration. Alors que l'organisation des Jeux asiatiques d'hiver de 2029 viennent d'être attribués à l'Arabie saoudite, faut-il revoir les conditions d'attribution des grandes compétitions ? Nos invités en débattent. Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et d'Alix Van Pée. 28 Minutes est le magazine d'actualité d'ARTE, présenté par Elisabeth Quin du lundi au jeudi à 20h05. Renaud Dély est aux commandes de l'émission le vendredi et le samedi. Ce podcast est coproduit par KM et ARTE Radio. Enregistrement : 5 octobre 2022 - Présentation : Elisabeth Quin - Production : KM, ARTE Radio
Au Congo-Brazzaville, la Direction générale des impôts vient de lancer une opération de recouvrement des impayés auprès des contribuables. Ces restes à payer estimés (théoriquement) à 100 milliards de francs CFA (152 millions d'euros) concernent la période de 2017 à 2020. Ils seront collectés jusqu'au 31 décembre. Mais, l'opération n'est pas appréciée par tous les opérateurs économiques. De notre correspondant à Brazzaville, Selon l'administration fiscale, il s'agit d'une campagne de recouvrement d'envergure nationale destinée à nettoyer le fichier des droits et taxes impayés. Séraphin Ndion, directeur des vérifications générales et de la recherche à la Direction générale des impôts, explique la procédure. « Tous les contribuables qui sont débiteurs de quelques impôts, droits et taxes, tous ceux des contribuables qui ont reçu les avis de mise à recouvrement, des rappels d'impôts par le Trésor public devront se présenter auprès de la Commission (mise en place), afin de pouvoir bénéficier des allégements prévus à cet effet », indique M. Ndion. Au titre des allègements, l'administration fiscale a prévu un abattement de 30 % du montant principal et de 80 % des pénalités pour tous ceux qui s'engagent à se conformer dans les délais fixés. Lesquels sont réellement concernés, Séraphin Ndion répond : « Elle concerne tous les contribuables : les micros jusqu'aux grandes entreprises, les petites entreprises et les personnes physiques également. Il s'agit en tout cas de tous les impôts dont les personnes peuvent être redevables dans cette période de 2017 à 2020 », précise-t-il. Une démarche engagée qui « n'arrange pas les opérateurs économiques » Cependant, certains opérateurs économiques estiment qu'entre 2017 et 2020, les entreprises ont été frappées par la crise économique provoquée par la chute des prix de l'or noir. Elles ont également subi les effets du Coronavirus. Leur demander de payer maintenant revient à les asphyxier davantage, selon Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d'entreprise du Congo. « La démarche engagée par la Direction générale des impôts n'arrange pas les opérateurs économiques, parce que, si nous continuons à tirer le secteur privé vers le bas, les recettes attendues par le gouvernement en termes de collecte des impôts ne seront jamais atteintes. Nous devons nous asseoir pour échanger, discuter et partager les avis pour que le secteur privé retrouve ses lettres de noblesses », argumente-t-il. Mais, Séraphin Ndion prévient : « Alors, ceux des contribuables qui ne vont pas adhérer à cette procédure vont forcément, à l'issue de l'opération, connaître des poursuites selon les mesures exceptionnelles. Ces poursuites (exceptionnelles) peuvent aller jusqu'au blocage des comptes, la fermeture d'établissements et la saisie des biens », affirme-t-il. Toutefois, la possibilité est donnée aux contribuables redevables de faire des réclamations au cas où leur dette était mal calculée.
D'où vient l'argent avec lequel l'opposant gabonais Guy Nzouba-Ndama a traversé la frontière entre le Congo et le Gabon ? L'affaire déchaîne les passions à Libreville, mais aussi à Brazzaville. Des voix s'élèvent au sein de la société civile congolaise pour demander des explications aux autorités. Parmi ces voix, celle de Joe Washington Ebina qui estime que « c'est un scandale, une indifférence à la misère des Congolais ». Il est ce matin notre invité, au téléphone avec Laurent Correau. RFI : Qu'avez-vous ressenti en voyant l'opposant gabonais Guy Nzouba-Ndama quitter le territoire congolais avec l'équivalent de 2 millions d'euros en petites coupures ? Joe Washington Ebina : J'ai pensé à une population qui souffrait. J'ai pensé à une réalité congolaise qui est désastreuse. C'est incroyable de concevoir que les autorités congolaises nous parlent au quotidien d'une crise financière. Ils nous disent entreprendre des accords avec la Banque mondiale et autres pour chercher des fonds. Il n'y a même pas d'ambulances dans les villages. Il n'y a même pas de centre de dialyse qui coûte à peine 150 à 200 millions. Et l'on voit un individu qui sort, comme ça, sans explications. Pour nous, c'est un scandale. Finalement, c'est une indifférence à la misère des Congolais. Qu'est-ce qui vous fait penser que Guy Nzouba Ndama a pu toucher cet argent des autorités congolaises ? Cet argent est une somme très importante. Aujourd'hui, être capable de sortir autant d'argent et sans être inquiété, parce qu'il faut aussi avoir aussi une certaine assurance de sortir avec autant d'argent, avec des valises d'argent. Donc c'est justement le transfert d'argent qui pose problème. Dans le fond, nous sommes sûrs que les banques congolaises font ce genre de transaction surement régulièrement, presque au moins tous les jours. Mais cette manière de sortir de l'argent, avec des valises d'argent, sur des routes, comme ça. Avec quelle sécurité ? Avec quelle assurance ? Cela pose problème. D'où vient cet argent ? Si ça sort du Trésor Public congolais, nous devons le savoir Guy Nzouba Ndama a été entendu par le procureur de Franceville au Gabon. Il est notamment accusé d'intelligence avec une puissance étrangère. Y a-t-il des choses qui doivent être clarifiées côté congolais ? Obligatoirement, cet argent vient du Congo. Cela fait déjà quatre jours, mais le gouvernement congolais n'a pas donné d'explication. Nous demandons qu'il y ait une explication du gouvernement. Parce qu'il faut expliquer à ces pauvres Congolais, à ces retraités qui ne touchent pas leur pension pourquoi il y a autant d'argent qui circule pendant qu'eux n'arrivent pas à vivre correctement. C'est un scandale pour nous. Et nous demandons qu'il y ait une explication judiciaire à ce sujet. Je crois que les Congolais, qui sont d'abord les premiers concernés, doivent savoir d'où vient cet argent. Au niveau du Gabon, ils ont leur travail à faire, mais cela nous importe très peu parce que, la vérité doit venir de l'origine de l'argent. D'où vient cet argent ? Si ça sort du Trésor Public congolais, nous devons le savoir. Guy Nzouba Ndama, lui, dit qu'il s'agit d'argent qu'il aurait gagné pendant l'époque où il était aux affaires au Gabon. La manière de transférer cet argent est une manière qui n'est pas crédible, qui est floue. Pour nous, si cette justification doit être légale, elle doit donc passer par des institutions financières reconnues. À ce moment-là, il n'y a aucun problème. Mais conduire de l'argent de la sorte, transporter de l'argent sur les routes des deux pays de la sorte, pour nous, cela montre justement qu'il y a un problème. Nous voulons que les autorités de Brazzaville nous expliquent pourquoi et comment. Il faut donner des explications à notre peuple qui souffre au quotidien. Vous savez, au Congo-Brazzaville, il y a beaucoup de gens qui n'arrivent pas à obtenir des passeports, simplement des cartons de passeports. Parce que l'on dit qu'il n'y a pas d'argent. Parce que l'on dit qu'il n'y a pas les machines. Mais cet argent aurait pu servir à énormément de situations, ici, au Congo. Mais qu'est-ce qui aurait pu pousser le président Sassou-Nguesso à financer un opposant gabonais ? Quelles sont les relations entre les deux chefs d'État ? Le climat a-t-il changé depuis les liens familiaux qui étaient forts entre le président Sassou-Nguesso et Omar Bongo ? Nous n'avons évidement pas les informations, je crois qu'il faudrait lui demander. Les relations internes entre les deux présidents ou entre la famille présidentielle et tout le reste, ce sont des relations, malheureusement, qui ne nous concernent pas à l'heure actuelle. Dans cette affaire, la surprise de certains n'est-elle pas hypocrite ? La circulation des valises pour financer les oppositions des pays voisins n'est-elle pas une vieille histoire dans la région ? Oui, les populations ne sont pas dupes. Tout le monde sait que c'est une vieille histoire, mais il y a une fin à toute chose. Nous sommes heureux de constater que, pour la première fois, il y a une visibilité sur un scandale. Les populations arrivent aujourd'hui à constater qu'il y a un jeu qui se fait, qu'il y a une réalité que nous ne voyons pas. Je crois que c'est aujourd'hui, une réalité qui est visible. Le président de la République est en fonction depuis plus de 40 ans donc, imaginez ce genre de trafic qui existe depuis de longues années. C'est inadmissible, incompréhensible. Donc, des explications doivent être fournies pour au moins apaiser et faire comprendre à tous ces étudiants congolais qui sont à Cuba, qui n'arrivent même pas à toucher plus qu'un peu d'argent pour survivre. Le Monde a beaucoup changé, les règles de transparence ne sont plus les mêmes.
Un homme politique gabonais arrêté samedi à la frontière entre le Gabon et le Congo Brazzaville avec des valises de billets de banque… C'est ce qui s'appelle en effet être pris la main dans le sac… L'Union à Libreville relate la suite : « présenté devant les autorités judiciaires de Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, pour répondre des faits qui lui sont reprochés, l'ancien président de l'Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, a donné des versions diverses lors de son audition avant-hier. Interpellé samedi dernier par les éléments des forces de sécurité avec des valises contenant la bagatelle d'1,9 milliard de FCFA (soit près de 2 millions d'euros), le président du parti Les Démocrates semble mal embarqué, pointe le quotidien gabonais. Si lors de son interpellation il avait déclaré aux agents de douanes que ses valises "contenaient des effets personnels de son épouse", c'est une version totalement différente qu'il aurait servie aux enquêteurs. Pour l'heure, ce que l'on sait, c'est que les fonds ont été reversés dans les caisses du Trésor public gabonais sous la surveillance du parquet de la République. » Soupçonné de blanchiment Le site Gabon Actu raconte la suite : « la procédure s'est accélérée hier. Guy Nzouba-Ndama a été transféré de Franceville vers Libreville pour répondre de l'accusation de blanchiment de capitaux. Son parti, Les Démocrates, dans une déclaration hier en fin d'après-midi, a exigé la libération de son président victime, selon lui, d'une détention illégale. Âgé de 76 ans, rappelle Gabon Actu, M. Nzouba-Ndama, ancien baron du pouvoir passé à l'opposition, poids lourd de la politique gabonaise, est l'un des possibles candidats à l'élection présidentielle prévue l'année prochaine. » Alors désormais, précise Jeune Afrique, « l'ancien président de l'Assemblée nationale se trouve dans les locaux de la DGR, la Direction générale des recherches, dans la capitale gabonaise. Les enquêteurs cherchent à comprendre l'origine du milliard de francs CFA retrouvé dans ses valises. Selon nos informations, poursuit Jeune Afrique, Guy Nzouba-Ndama maintient que cet argent provient de ses propres comptes. Les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux montrent des liasses de billets estampillées BEAC (Banque des États de l'Afrique centrale). Soupçonné de blanchiment, il pourrait maintenant être auditionné par la Cour criminelle spéciale. » D'où viennent ces billets ? En tout cas, s'interroge L'Observateur Paalga au Burkina Faso, « d'où provient ce magot avec lequel Guy Nzouba-Ndama tentait de passer la frontière en provenance du Congo voisin ? Provient-il de sa cagnotte personnelle qu'il a accumulée durant sa carrière politique et dont une partie a été planquée à Brazza ? Ces fonds lui auraient-ils été remis par les autorités de Brazzaville et à quelle fin ? Autant d'interrogations parmi tant d'autres auxquelles le président du parti Les Démocrates devrait répondre devant la justice de son pays. » Et « les partisans de l'opposition ont beau crier à l'acharnement politique, pointe encore L'Observateur Paalga, et critiquer les "dérives autocratiques d'un pouvoir qui ne sait pas préserver la dignité humaine", pour mettre hors-jeu un prétendant sérieux à la présidentielle de 2023, il faut reconnaître que même si tel est le cas, Guy Nzouba-Ndama a tressé la verge qui servira à le flageller. Car, en effet, on ne peut pas comprendre qu'une personnalité politique de sa trempe puisse tenter de traverser une frontière avec des mallettes bourrées d'argent, tel un trafiquant venu tout droit du crime organisé. » ONU : Macky Sall prêche-t-il dans le désert ? À la Une également, la 77e Assemblée générale de l'ONU qui s'est ouverte hier à New-York. « On y compte de nombreux dirigeants africains venus porter la voix du continent noir, relève Le Pays à Ouagadougou. Mais dans ce contexte de crise mondiale liée à la guerre en Ukraine qui polarise l'attention des Occidentaux, on se demande si au-delà des discours officiels, la voix de l'Afrique sera entendue. Le président sénégalais, Macky Sall, président en exercice de l'Union africaine, qui a été le premier parmi ses pairs présents à cette AG, à prendre la parole, a demandé au Conseil de sécurité de s'engager davantage dans la lutte contre le terrorisme. Mieux, il a demandé un mandat plus robuste et des moyens conséquents. Si ces préoccupations sont partagées par bien des Africains, notamment ceux du Sahel, il n'est cependant pas permis de tomber dans un optimisme béat. Macky Sall prêche-t-il dans le désert ? »
Pour la sixième année, l'ONG internationale Essor organisait à Brazzaville, au début du mois, une foire alimentaire aux produits bios. Cet évènement visait aussi à promouvoir la production locale dans un pays qui souhaite diversifier son économie pour réduire ses importations. De notre correspondant à Brazzaville, Dans la cour de la mairie du 5e arrondissement, les tentes qui abritent les différents stands forment un carré. Devant le stand tenu par Jemena Koye, les clients et les membres d'une famille venus assister à un mariage semblent se disputer le passage. Cette étudiante en technologie agroalimentaire de l'Institut de management de Brazzaville (IMB) propose une variété de produits de la société Falaise industrie. « Nous avons des jus 100% voire 1 000% bio (sic). Nous avons également de la macédoine made in Congo faite localement ici. Nous avons en plus des thés, du confit de gingembre. Là, nous avons une bouillie infantile faite à base de riz, de maïs et de niébé, communément appelé cao. C'est riche en minéraux, en protéines, en vitamines A, K et toute la gamme de vitamines B », décrit Jemena Koye, qui arbore une blouse blanche. Maraîcher agroécologique de 44 ans, Daly Tambeka fait partie des exposants. « Je suis venu proposer des produits agroécologiques tels les légumes, la tomate, la menthe et la laitue. Apparemment, nous avons les mêmes prix avec les produits conventionnels ; ceux qui sont fabriqués à base des produits chimiques. Donc, rien ne change », affirme-t-il. Accompagner la transformation agroécologique Les produits naturels exposés à la foire ont attiré de nombreux consommateurs. Ursel Ondongo est passé par là. « J'ai pris un sirop antiviral fait à base du moringa qui soigne la toux du nourrisson jusqu'à l'adulte. Il revient à 3 000 francs CFA. Ce genre d'antibiotique en pharmacie coûte au moins 5 000 francs CFA. Ici, c'est à moitié prix. C'est bien », se félicite-t-il. Cette foire a été initiée par l'ONG internationale Essor qui déplore le fait que malgré le potentiel agricole du pays, celui-ci dépende toujours des importations pour nourrir sa population. Dieudonné Badawé est son représentant au Congo. « Nous avons un projet en cours : celui d'accompagnement et de la consolidation de la transformation agroécologique. C'est dans ce cadre que nous avons organisé cette foire alimentaire. C'est pour promouvoir (également) la consommation locale, la transformation locale des produits, ainsi que l'agroécologie », informe Dieudonné Badawé. Tous les maraîchers ou presque rencontrés à la foire sont formés à fabriquer des biopesticides ou des biofertilisants à base des plantes locales ou des produits organiques locaux, selon l'ONG Essor.
Le festival Extra! aura lieu du 8 au 18 septembre 2022, et met à l'honneur création sonore, radio, performances, speed-datings littéraire. Simon Johannin, auteur et poète, il est l'un des grands invités de cette nouvelle édition du festival. Son dernier recueil La dernière saison du monde est paru aux éditions Allia. Avec les reportages d'Amélie Beaucour. Et la chronique Ailleurs à Brazzaville avec la 6è édition du Festival Mboté Hip Hop, le 17 septembre 2022, à l'Institut français du Congo de Brazzaville !
Le festival Extra! aura lieu du 8 au 18 septembre 2022, et met à l'honneur création sonore, radio, performances, speed-datings littéraire. Simon Johannin, auteur et poète, il est l'un des grands invités de cette nouvelle édition du festival. Son dernier recueil La dernière saison du monde est paru aux éditions Allia. Avec les reportages d'Amélie Beaucour. Et la chronique Ailleurs à Brazzaville avec la 6è édition du Festival Mboté Hip Hop, le 17 septembre 2022, à l'Institut français du Congo de Brazzaville !
On this episode of Mutuality Matters, hosts Mimi and Kim speak with Dr. Médine Moussounga Keener, coauthor of Impossible Love: The True Story of African Civil War, Miracles, Hope Against All Odds, Reconciliation for Africa, and Loved: Women Who Found Hope and Healing in Jesus. Médine believes that the Spirit of the Lord is at work in the world, and for those of us sensitive to the Spirit's work, she shares how God can work in us to free people from oppression seen in sexism, racism, and classism. She illustrates the truth of these claims through stories from her own lived experience as a war refugee and scholar, as well as from her research and reflections shared by her many friends around the world. Bio: Dr. Médine Moussounga Keener (PhD, University of Paris) explores her life as a war-refugee, translator, scholar, author, and wife. Passionate about serving abused women in Africa, especially women at risk. Originally from Congo Brazzaville, Médine lived as a war refugee for eighteen months and worked as a translator first in Brazzaville and later in the US. Addressing her experiences of war and reconciliation, Médine has published articles in Dictionary of African Christian Biography, Africa Study Bible, and other articles on women in Africa. Medine coauthored with her husband, Dr. Craig S. Keener, Impossible Love: The True Story of an African Civil War, Miracles and Hope Against All Odds, a story of her war experience and her romance with her husband Craig. They also coauthored Reconciliation for Africa, a booklet on ethnic reconciliation currently used in many African countries. With Sue Russell, Médine co-authored Loved: Women Who Found Hope and Healing in Jesus. Other Reading Mary Slessor of Calabar: Biography of a Christian Woman; A Scottish Presbyterian Missionary in Africa by W.P. Livingstone Exclusion and Embrace: A Theological Exploration of Identity, Otherness, and Reconciliation by Miroslav Volf About William Shepherd: Among Kings: The Amazing Adventures of the Congo's African American Livingstone and the Courageous People who Toppled King Leopold II by Joey O'Connor Learn more about Hulda: https://www.cbeinternational.org/content/women-scripture-and-mission#hulda “Women Prophets in the Old Testament,” Priscilla Papers, by Christine Marchetti, April 29, 2018. https://www.cbeinternational.org/resource/article/priscilla-papers-academic-journal/women-prophets-old-testament “What is this Woman Doing Preaching in My Bible?” in Mutuality by Sara Ronnevik, October 13, 2014. https://www.cbeinternational.org/resource/article/mutuality-blog-magazine/what-woman-doing-preaching-my-bible
Le potentiel agricole du Congo est très important. Le pays dispose au moins de 10 millions d'hectares de terres arables. Cependant, il dépend toujours des importations pour nourrir sa population estimée à 5 millions d'habitants. Des initiatives comme les « Nouveaux villages agricoles » n'ont pas apporté les résultats escomptés. Désormais, les autorités misent sur les Zones agricoles protégées (ZAP) pour assurer l'autosuffisance alimentaire, mais aussi garantir de l'emploi aux jeunes. De notre correspondant à Brazzaville, En partant de Brazzaville pour le nord du pays, après la rivière Léfini, Etsouali est la première localité du département des Plateaux, une région à vocation agricole. Etsouali abrite une Zone agricole protégée. Les exploitants installés là viennent de procéder à leur première récolte de maïs. Après la vente, ils jubilent. « On a fait un travail pendant cinq mois, aujourd'hui le résultat est favorable. Notre message est de dire aux enfants qu'à partir de l'agriculture, chacun peut être mieux qu'un fonctionnaire. Un agriculteur est libre de gérer ses revenus. J'ai pu avoir 1 090 000 francs CFA. Je ne m'attendais pas un jour à réunir une telle somme », racontent-ils tour à tour. Pas de pression immobilière et industrielle Le maïs a été planté à une période où il pleuvait moins. Mais il a bien germé en raison de la fertilité du sol d'Etsouali. Ange Ngangoué vient de descendre de son tracteur. Bottes aux pieds, il a quelques billets de banque qu'il compte et recompte. Son argent va lui permettre de réaliser un important projet. « J'avais des problèmes pour finir ma maison. Ce que j'ai eu va me permettre de régler ce problème », affirme-t-il. Les Zones agricoles protégées sont des espaces exclusivement réservés à la production agricole, soustraits de la pression immobilière et industrielle. Au départ, les groupements qui les exploitent reçoivent de l'État des intrants et des tracteurs. Cette politique est jugée ambitieuse par Paul-Valentin, ministre de l'Agriculture. « Les ZAP nous permettent premièrement de faire face à ce défi de la sécurité alimentaire. Ce sont des acteurs qui sont souvent sur 100 hectares au moins. Vous voyez très bien que 100 hectares, ça fait beaucoup puisque que la moyenne des surfaces agricoles chez nous tournent autour de 0,5 ou un demi-hectare. Donc, en passant à 100 hectares, on augmente (forcément) mécaniquement la production agricole », argumente M. Ngobo. Vers une centaine de ZAP Les ZAP doivent également limiter l'exode rural. « C'est l'une des réponses à la problématique du chômage. Ces acteurs sont en activités et selon le Bureau international du travail (BIT), ils ne sont plus de chômeurs », explique encore le ministre de l'Agriculture. Le Congo envisage de créer, à terme, une centaine de ZAP. Le maïs est la culture dominante dans les dix premières lancées à titre expérimental. « Nous faisons cette production de maïs parce que notre pays importe essentiellement des produits d'origine animale. Donc, si nous faisons du maïs, c'est pour disposer de cet intrant nécessaire à la production de l'aliment de bétail. Nous ne faisons pas que du maïs, nous privilégions également le soja, parce qu'il entre également dans la fabrication de l'aliment de bétail », affirme-t-il. En attendant un grand impact des ZAP, le Congo importe les denrées alimentaires pour 600 à 700 milliards de francs CFA par an.
Florelle Manda est une journaliste/ présentatrice basée à Abidjan, Côte d'Ivoire. Elle aurait aimé que sa maman lui dise : « je me suis battue pour toi et ta séparation avec ton père n'est pas de ta faute ». Avec Diane Audrey, elles parlent d'abandon, de relations, des choix de nos parents ou encore du temps qui passe. Les mots de Diane Audrey : J'ai rencontré Florelle il y a 10 ans environ à Paris dans les événements dédiés à la diaspora africaine. J'ai été très contente lorsqu'elle a bien souhaité partagé son expérience d'enfant de parents divorcés, séparés. Dans nos sociétés, on ne parle pas beaucoup de l'impact des décisions de nos parents sur nos vies. L'augmentation du taux de divorce ces dernières années est frappante : Douala, Abidjan, Cotonou, Dakar… Plusieurs études ont montré que la séparation ou le divorce parental est associé à un éventail de problèmes dans des domaines variés pour les jeunes enfants et les adolescents. Florelle a cru durant longtemps qu'elle était la cause de la séparation de ses parents ou du moins du départ de sa mère, de Brazzaville, Congo. Parcours sans filtre d'une jeune femme africaine des temps modernes. Cher.e.s auditeurs, auditrices, j'espère que cet épisode vous a plu. Il a été sponsorisé par l'agence de communication OMENKART. N'hésitez pas à nous donner vos feedbacks via notre compte instagram (@Simamanmavaitdit) ou en commentaire en utilisant le hashtag #SIMAMANMAVAITDIT. Afin d'accompagner la production, vous êtes invités à nous soutenir sur Tipee : https://fr.tipeee.com/si-maman-mavait-dit D'ici là je vous souhaite pleines de bonnes choses et on se donne rendez-vous jeudi le 8 septembre 2022.
Un phénomène nouveau qui gagne du terrain au Congo : dans les cimetières de Brazzaville, nombreuses sont les tombes qui sont recouvertes de moustiquaires. Les parents des disparus disent protéger les gerbes de fleurs qui ornent ces tombes, mais souvent emportées par le moindre coup de vent qui souffle. Au départ, ce n'était pas une affaire de moustiquaires. De notre correspondant à Brazzaville, Première sortie nord de la capitale congolaise. Juste après la bretelle qui dessert le célèbre quartier Congo-Chine, sur la gauche, c'est une succession de cimetières essentiellement privés. Les hautes herbes dominent les lieux. Les tombes entretenues, donc bien visibles, sont recouvertes de moustiquaires. Nadia, la quarantaine révolue, a pour travail la vente des objets funéraires. Elle nous explique ce décor. « La moustiquaire est installée après la construction de la pierre tombale pour protéger les gerbes de fleurs. C'est pour éviter qu'elles s'éparpillent quand il y a du vent. Ceux qui s'arrêtent à l'étape de la dalle, sans faire la pierre tombale, n'ont pas la possibilité de mettre la moustiquaire », affirme-t-elle. La veille d'un week-end à la morgue de l'hôpital de Talangaï, tout de noir vêtu, Kevin Bandenga, un fonctionnaire, est venu assister à la levée de corps d'un membre de sa famille. Il trouve normale la présence des moustiquaires sur les tombes.« Après la construction de la pierre tombale, on a l'habitude de laisser des gerbes de fleurs dessus. Pour moi, je pense que la moustiquaire sert à protéger ces gerbes. C'est tout. Je ne vois pas d'autre explication. Sur d'autres plans, je ne pourrais pas expliquer, parce que la moustiquaire n'a rien à voir avec les esprits », justifie-t-il. « C'est un fait qui nous écœure » Médecin-chef du Programme national de lutte contre le paludisme, le docteur Jean-Mermoz Youndouka est plutôt choqué. « Oui ! Ça nous indigne parce que, comme j'ai l'habitude de dire à ce sujet, nos ancêtres n'ont certainement pas besoin des moustiquaires, mais de nos prières pour les accompagner. Donc, c'est un fait qui nous écœure. Je précise ici qu'il ne s'agit pas des moustiquaires du Fonds mondial (de lutte contre le paludisme, la tuberculose et le Sida) qu'on retrouve dans les cimetières », fait-il remarquer. Habib Ndeko est gardien dans un cimetière. Nous l'avons rencontré ce matin devant une borne fontaine où il remplit des bidons. L'eau qu'il récupère va être utilisée par les ouvriers qui construisent les pierres tombales. Selon ce gardien à la barbe abondante, au départ, les gerbes de fleurs étaient plutôt protégées par des filets. « Avant, on mettait des filets. Mais la méthode a changé parce que les pêcheurs volaient ces filets pour aller pratiquer leur activité. Le filet coûte 10 000 francs CFA, au moins. Or, quand il se fait voler une semaine après son installation, c'est une perte énorme. Par contre, avec 1 000 ou 1 500 francs, on peut facilement trouver une moustiquaire sur le marché », explique le gardien. Brazzaville et ses environs connaissent un réel problème d'espaces. Les inhumations se font désormais dans le district d'Ignié, à 45 kilomètres de la capitale.
Les autorités congolaises ont mauvaise réputation auprès des entreprises locales, car elle ne payent pas ce qu'elle leur doit, ou alors avec d'énormes retards. La situation va peut-être s'améliorer grâce aux cours du pétrole qui remontent et fournissent à l'État d'importantes recettes budgétaires. Ce dernier commence à rembourser une petite partie de l'énorme dette intérieure. Ce paiement concerne 204 créanciers dont la facture varie entre zéro et 10 millions de francs CFA. Pour cet échantillon, la somme globale à payer est estimée à un milliard de francs CFA. Directeur général de la Caisse congolaise d'amortissement (CCA), Théodore Ikemo, explique la procédure de paiement. « Chaque créancier nous apporte les documents qui sont exigés pour le paiement. L'administration s'occupe de la préparation du document constitutif du virement. Les virements iront au Trésor qui à son tour les transmettra à la Banque centrale qui se chargera du dispatching dans chaque compte communiqué à la CCA et dans l'ordre du virement », précise-t-il. Une dette d'environ 500 milliards de francs CFA Au nombre de conditions exigées pour se faire payer, chaque opérateur économique doit être en règle avec les impôts et la sécurité sociale. La dette intérieure commerciale et sociale auditée et validée entre 2014 et 2019 s'élève à environ 500 milliards de francs CFA. Blaise Célestin Mandzimba est chargé de la promotion du secteur privé au niveau du Copeco, le Collectif des opérateurs économiques du Congo. Il espère que l'opération enclenchée s'achèvera par le paiement de gros montants en vue d'une relance effective de l'économie nationale. « Celui qui paie ses dettes s'enrichit. Comme l'État est en train de payer ses dettes, il s'enrichit. C'est la même chose pour les opérateurs. Aucun pays ne peut se développer rien qu'avec le travail de l'État, sans associer le secteur privé. C'est le secteur privé qui amène le développement et la richesse d'un pays, c'est le moteur de l'économie. Comme l'opération va prendre au moins deux mois [jusqu'à fin septembre], quand on aura payé tous ces opérateurs, vous allez voir que le pays va vivre et l'argent va circuler », analyse-t-il. ► À lire aussi : Congo-B: les opérateurs économiques exigent le paiement de la totalité de la dette intérieure Ange Ilitch Nzoloufoua est dans la prestation des services et le bâtiment. Mais, il n'est pas sur la liste des opérateurs économiques attendus au guichet. À ceux qui seront servis, il conseille une utilisation rationnelle de l'argent. « Les autorités publiques ont souvent décrié ce fait : les entrepreneurs qui travaillent avec l'État, s'investissent dans les efforts intellectuels, physiques et financiers, mais qui à la fin n'investissent pas du tout. Ils investissent dans leur luxe : les voitures de luxe, les voyages et les habits. Et, à la fin, quand on pose la question à un entrepreneur, tu es dans quel secteur concrètement, il balbutie. Il n'a pas un secteur concret dans lequel il s'est investi. Donc, c'est une forme d'interpellation à mes frères entrepreneurs de prendre conscience, de se spécialiser et d'investir dans les secteurs concrets », lance M. Nzouloufoua. Le règlement des arriérés des créances des entrepreneurs est l'une des exigences du Fonds monétaire international (FMI) avec qui le Congo a conclu cette année un accord de trois ans au titre de la Facilité élargi de crédit. ► À lire aussi : Transparence des finances publiques du Congo-Brazzaville, une commission de plus?
Kate Adie introduces dispatches from Russia, Haiti, North Macedonia, Chile and the Republic of the Congo Allegations of organised brutality in the Russian penitentiary system have circulated for many years. Inmates' accounts of beatings and humiliation were frequent – but more recently, there has also been hard evidence in the form of leaked video footage showing organized physical and sexual abuse. As he spent months investigating the culture of violence inside, Oleg Bodyrev heard shocking stories of torture and sexual assault from former inmates. Haiti is facing multiple crises right now. Chronic instability, dictatorships and natural disasters in recent decades have left it as the poorest nation in the Americas. Still grappling with the Covid pandemic, gang violence has escalated in the capital, Port au Prince, with more than 200 people left dead after ten days of fighting back in July. But as Harold Isaac explains, for Haitians, this is just the backdrop of a much bigger problem, as the country's fuel supply dries up. It's now almost twenty years since the European Union promised membership to the countries of the Western Balkans. But since the Thessaloniki Declaration of 2003, just one country in the region has completed the accession process. Other countries' hopes of joining Croatia have been stuck in different levels of bureaucratic purgatory. North Macedonia and Albania have now formally started membership talks, but it's a still very long way from a done deal. Guy De Launey finds the endless delays have some people in Skopje asking how much they really want to join the club. Chile is gearing up for a referendum vote on the 4th of September – on whether to approve or reject a new constitution. But at the moment, the country is still deeply polarised over its proposed 366 articles - not to mention confused over when, and how they may be finalised. Jane Chambers reports from Santiago. The population in the Republic of Congo is growing fast - it's also predominantly young and extremely urbanised, with over 85 per cent of people living in towns and cities. In this part of the world, the forces of rain and rivers are immense, and tropical storms can reshape the landscape at a stroke. Building homes to resist natural disaster has always been a challenge, so how can the expanding communities of Brazzaville stay safe? Nick Loomis has seen just how dramatic the risks can be.
La Foire internationale de l'artisanat du Congo (FIAC) a lieu à Brazzaville, depuis le 11 août jusqu'à demain, samedi 20 août, avec pour thème « l'artisanat, pilier de redynamisation des économies des pays africains ». C'est la République démocratique du Congo qui est le pays à l'honneur de cette première édition. De notre correspondant à Brazzaville, Sur le site du Mémorial Pierre Savorgnan de Brazza qui abrite les expositions, le stand achalandé de Joël Mokoto, artisan venu de la RDC, tourne le dos à la statue du père fondateur de la capitale congolaise. « Ici, j'ai amené des produits en cuir, tout ce qui est cuir, parce que la RDC travaille le cuir sous toutes ses formes. Comme je l'ai toujours dit, notre pays sera riche et prospère grâce au génie créateur de son peuple », affirme-t-il. Valoriser les produits locaux Moment d'échanges et de découvertes, par exemple d'objets de décoration associés à l'informatique, la FIAC (Foire internationale de l'artisanat du Congo) a été aussi une occasion d'améliorer les recettes pour la Société congolaise « Brazza Huile », qui propose des produits dérivés de la transformation de l'huile de palme. « Nous produisons également des savons », précise Destin Leurisse, agent commercial de l'entreprise. « Pour le moment, nous n'avons que des savons de lessive. Nous aurons également des savons de toilette qui sont encore en observation, question d'analyser et voir leur composition. ». Directeur général du Siao, le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou, qui a connu sa première édition en 1988, Dramane Tou explique pourquoi il a fait le déplacement de Brazzaville : « Nous sommes venus d'abord pour le partage d'expérience, en termes de ce qui est fait chez nous et qui peut être utilisé ailleurs. Non seulement sur l'organisation de la Foire d'ici, mais aussi sur la formalisation des entreprises artisanales. » ► À écouter aussi : La 15ème édition du Salon international de l'artisanat de Ouagadougou Confirmer la place du Congo au sein du Comité de Coordination pour le développement et la promotion de l'artisanat africain (CODEPA), c'est le but de cette Foire. Les autres objectifs sont donnés par Mireille Opa Elion, présidente du Comité d'organisation de la FIAC : « C'est une manière pour le gouvernement congolais de mettre en valeur les produits fabriqués localement, d'inciter les populations à consommer congolais et une manière pour le gouvernement de dire aux artisans leur place dans le PND (Programme national de développement 2022-2026, ndlr). » Elle soutient que l'apport de l'artisanat dans la diversification de l'économie congolaise est indéniable : « Pour le Congo, l'artisanat participe au PIB à hauteur de 20 %. Mais, nous avons toujours besoin de soutenir et de motiver les artisans à produire plus. L'artisanat représente plus de 240 métiers, mais certains sont artisans sans le savoir », explique Mireille Opa Elion. La FIAC, dont la première édition s'achève ce samedi 20 août, sera un évènement biennal.
L'inflation est un phénomène mondial qui n'épargne aucun pays, et qui frappe plus durement les plus démunis. Au Congo-Brazzaville, pour faire face à l'inflation du prix des engrais, des pisciculteurs congolais valorisent les eaux des élevages riches en NPK, un engrais bio. L'objectif est de contribuer au développement du maraîchage. Malheureusement, les maraîchers autour de Brazzaville sont peu nombreux à l'utiliser car ils ignorent son existence. Au quartier Mafouta dans le huitième arrondissement, au sud de Brazzaville, la Coopérative d'aliments et de poissons d'élevage (Copape) expérimente depuis trois ans la pisciculture hors-sol. Elle produit les alevins de tilapias et de silures. Une fois matures, ces espèces sont premièrement destinées à la consommation. Elles sont aussi d'un apport inestimable dans la production des engrais naturels, selon Stanislas Hamed Nakavoua, spécialiste en pisciculture : « C'est que les eaux des élevages piscicoles sont riches en trilogie NPK. Vous avez à partir des défections et des urines de poissons de l'ammoniac, de l'azote et du phosphate qui sont des éléments nutritifs pour la production végétale ». Président de la coopérative, Guy-Florent Banimba démontre comment les eaux des élevages piscicoles peuvent être couplées au maraîchage : « C'est que les eaux souillées par les poissons : les défections des poissons, leur nourriture non digérée, qui se décompose dans cette eau qui se souille à la fin, est très riche en trois éléments nutritifs qui favorisent la croissance d'une plante. Cette eau, une fois irriguée dans le maraîchage, apporte ces trois éléments. Du coup, en utilisant cette eau, vous n'aurez plus besoin des engrais chimiques », appuie-t-il. Dans les allées des bacs maçonnés de la Coopérative ; des bacs pleins de poissons, poussent des concombres, des aubergines ou encore du piment, arrosés par ces eaux des élevages. La Copape est la première et la seule ferme à pratiquer la pisciculture hors-sol à Brazzaville et ses environs. Ces techniques visent à la fois à protéger l'environnement et à limiter les importations des engrais. Guy-Florent Banimba regrette le fait que les maraîchers de la place ignorent l'existence même du NPK naturel : « Chez nous, c'est une approche qui n'est pas encore développée. Ce n'est pas encore connu. Peut-être qu'à l'avenir, au fur et à mesure qu'on avance, il y aura des sensibilisations pour pouvoir interpeller la jeunesse ou la population congolaise, afin qu'elle ait un regard sur cette pratique. Avec l'eau souillée des poissons, vous avez votre NPK garanti », analyse-t-il. ► À lire aussi : Congo-B : une pénurie d'essence ralentit les activités économiques à Brazzaville Au nord de Brazzaville, la ceinture maraîchère de Talangaï a déjà perdu plus de trois quarts de sa superficie, à cause des occupations anarchiques et des travaux d'aménagement. Sylvain Ndangui vient y travailler chaque jour ou presque. À ce jour, personne n'est venu lui proposer le NPK naturel pour fertiliser les espaces qu'il exploite : « Je me demande même où est-ce qu'on le produit. Je serais preneur si on m'en proposait parce que c'est du naturel. Parce que nous voulons d'abord protéger la nature et ceux qui sont tout autour de nous. Donc, si nous avons ce genre de produit, ça va nous arranger et les consommateurs seront mis hors de danger. » Maraîchère, Aurélie Louzolo a 54 ans. Elle utilise un autre type d'engrais très prisé des producteurs : le fumier à base de feuille de manioc qu'elle achète auprès des fournisseurs : « Quand je prends du fumier à 2000 FCFA pour une planche, je peux l'utiliser trois fois. Je peux planter des légumes dans un premier temps. Je fais la même chose deux fois de suite encore. Vous voyez cette planche où les légumes poussent… À la récolte, je peux vendre et encaisser au moins 12 000 FCFA », explique-t-elle. Les engrais bio développés par les pisciculteurs et les agriculteurs apportent une solution aux problèmes que rencontre le pays. Des engrais moins chers que ceux importés de l'étranger, et de plus, fabriqués localement. Pour en développer l'usage, il faudrait cependant que ces producteurs puissent bénéficier d'une meilleure visibilité et peut-être aussi d'incitation de la part des autorités gouvernementales congolaises.
Des prix exorbitants, des délais d'attente interminables, près d'une chance sur deux de rater l'examen, en France, le permis de conduire fait souvent l'objet de discussions angoissées des apprentis conducteurs. Environ 1,5 million de personnes passent l'examen chaque année en France, ce qui fait du permis de conduire l'examen le plus important en nombre de candidats. Certains feront le pari de la conduite accompagnée quand d'autres préfèreront abandonner, voyant les factures s'accumuler. Mais pourquoi est-ce si compliqué d'obtenir le permis de conduire ? Quelles sont les différentes techniques pour apprendre à conduire ? Et doit-on réapprendre la conduite tout au long de sa vie ? Avec : - Julien Danault Mbounga, fondateur et président de l'association Cisal, ONG de prévention routière - Stéphane Massard, professeur d'auto-école totalement indépendant à Angers qui a pour client Ornikar - Fabi Jaglard, professeur d'auto-école à Brazzaville, République du Congo. Et en fin d'émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : Quand les professionnels de l'enfance se trompent de diagnostic sur les troubles scolaires À télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents. Ibrahima Giroux est psychologue à Dakar, Sénégal. Programmation musicale : ► Ghanama - Makhadzi ► Nyeredzi - Jah Prayzah
Des prix exorbitants, des délais d'attente interminables, près d'une chance sur deux de rater l'examen, en France, le permis de conduire fait souvent l'objet de discussions angoissées des apprentis conducteurs. Environ 1,5 million de personnes passent l'examen chaque année en France, ce qui fait du permis de conduire l'examen le plus important en nombre de candidats. Certains feront le pari de la conduite accompagnée quand d'autres préfèreront abandonner, voyant les factures s'accumuler. Mais pourquoi est-ce si compliqué d'obtenir le permis de conduire ? Quelles sont les différentes techniques pour apprendre à conduire ? Et doit-on réapprendre la conduite tout au long de sa vie ? Avec : - Julien Danault Mbounga, fondateur et président de l'association Cisal, ONG de prévention routière - Stéphane Massard, professeur d'auto-école totalement indépendant à Angers qui a pour client Ornikar - Fabi Jaglard, professeur d'auto-école à Brazzaville, République du Congo. Et en fin d'émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : Quand les professionnels de l'enfance se trompent de diagnostic sur les troubles scolaires À télécharger ici Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents. Ibrahima Giroux est psychologue à Dakar, Sénégal. Programmation musicale : ► Ghanama - Makhadzi ► Nyeredzi - Jah Prayzah
Emmanuel Macron entame sa tournée africaine par le Cameroun ce lundi 25 juillet. Le président français se rendra ensuite au Bénin puis en Guinée-Bissau jeudi 28, sa dernière étape. C'est la première tournée africaine du chef de l'État depuis sa réélection. Quels sont les enjeux de ce déplacement ? Comment interpréter le choix de ces pays ? Éléments de réponse avec le journaliste spécialiste de l'Afrique, Antoine Glaser. RFI : Cameroun, Bénin, Guinée-Bissau, que pensez-vous de ces choix ? Antoine Glaser : C'est une sorte de retour un peu dans le pré carré français. Aller dans des pays que le président avait un peu boudé au cours de son premier mandat. On parlait d'un début de deuxième mandat dans des pays comme l'Angola, l'Afrique du Sud etc., mais on voit qu'il y a une urgence. La France est en train de perdre des positions dans des pays, en particulier d'Afrique centrale, et on voit qu'il y a une sorte de réinvestissement, au Cameroun notamment qui est un pays stratégique, par rapport à la Centrafrique où la France a perdu toutes ses positions, par rapport au Tchad enclavé qui a absolument besoin du Cameroun... On sent que c'est un voyage à mon avis géopolitique, géostratégique, au-delà même des relations bilatérales d'État à État. Pourquoi maintenant, est-ce que ce n'est pas un petit peu tard finalement ? Je pense qu'il y avait vraiment urgence. Le Cameroun avait au mois d'avril signé un accord de coopération militaire et de défense avec la Russie. On a bien vu que le Cameroun qui a toujours eu des relations compliquées avec Paris quasiment depuis l'accession de Paul Biya au pouvoir, dont la sécurité personnelle est assurée par des Israéliens, dans la zone anglophone, vous avez beaucoup -on en parle peu- de SAS [Special Air Service] britanniques. On a l'impression que la France n'a pas vu cette Afrique centrale se mondialiser. Le Cameroun et la Russie ont signé un nouvel accord de défense en avril. Est-ce qu'aller à Yaoundé, c'est la France qui rappelle sa présence et qui tente d'enrayer la progression russe ? Absolument, la France qui veut absolument enrayer la présence de la Russie en particulier en Afrique centrale. Au-delà de ça, Emmanuel Macron a pris conscience que sa politique africaine disant « il faut sortir du pré carré, il faut aller dans les pays anglophones » a ses limites. Pendant qu'Emmanuel Macron sera à Yaoundé, vous avez le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov qui sera à Brazzaville, et on voit bien que le Gabon voisin est rentré au Commonwealth. Je pense qu'il y a un réengagement français dans le pré carré. Paul Biya a presque 90 ans, au pouvoir depuis presque 40 ans. Pensez-vous que la perspective d'une succession à la tête du pays inquiète Paris ? Bien sûr, mais en même temps au niveau de la realpolitik, Emmanuel Macron a mis de l'eau dans son vin. On voit bien qu'il se prononce de moins en moins sur les autocrates africains. Je pense qu'il va être très prudent sur ces affaires-là. Il ne faut pas se leurrer, il arrive profil bas au Cameroun, parce qu'au cours de son premier mandat, il a pris à rebrousse-poil tous ces chefs d'État de l'Afrique centrale. Je crains même en tant que citoyen français, que ce soit beaucoup plus la prime à la stabilité que la prime à la démocratie dans tous ces pays. La France a restitué en novembre 26 œuvres des trésors royaux d'Abomey pillées au XIXe siècle. Le Bénin pourrait-il profiter de la visite pour réclamer la restitution d'autres œuvres ? C'est une affaire vraiment franco-française, à partir du moment où Emmanuel Macron n'arrive pas à passer une loi-cadre qui concerne l'ensemble des restitutions des œuvres. Pour chaque œuvre, il faut passer une nouvelle loi. C'est vrai que ça reste extrêmement compliqué, et bien évidemment, je pense que le président béninois va en profiter pour appuyer là où ça fait mal, en disant : « Bon, c'est vous qui choisissez les œuvres, vous rendez un sabre au Sénégal, vous nous rendez quelques œuvres comme ça au Bénin… » Mais il faut quand même adopter une loi-cadre. On voit que des pays en particulier la Belgique ou même l'Allemagne sont en train d'aller beaucoup plus loin que la France. La Guinée-Bissau pour terminer cette tournée, c'est une première visite pour Emmanuel Macron. C'est parce que maintenant le président de la Guinée-Bissau est le président de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest et que la France ne veut plus apparaître en première ligne. Quand elle intervient et quand elle fait part de ses désirs, elle passe par la Cédéao. Elle n'est pas obligée, mais maintenant la nouvelle stratégie, c'est de ne plus être en première ligne. Quand on a un certain nombre d'observations à faire, ça passe à travers des organisations régionales africaines et ce n'est plus le grand chef blanc qui depuis l'Élysée dit « voilà, il faut faire ci, il faut faire ça », y compris dans les anciennes colonies françaises. ► À lire aussi : Emmanuel Macron et l'Afrique, saison 2 épisode 1
Difficile d'appréhender la notion d'un nombre exponentiel d'ancêtres ! Pourtant, savoir d'où l'on vient est une question récurrente. La plupart d'entre nous sommes difficilement capables de remonter au-delà des arrière-grands-parents. Alors pourquoi effectuer des recherches généalogiques ? Les chocs affectifs, comme le décès d'un proche, peuvent-ils déclencher le désir d'en savoir plus sur son histoire familiale ? Comment démarrer son arbre généalogique ? Jusqu'où peut-on espérer remonter ? Rediffusion de l'émission du 17 mars 2022 - À l'occasion du 8ème grand Salon de la Généalogie à Paris, Mairie du XVème arrondissement, du 16 au 19 mars 2022. Avec : - Marie-Odile Mergnac, généalogiste et historienne auteur de Photos et objets des mariages d'hier et Généalogie : faire son arbre par internet et en archives (Éditions archives et culture, 2020) - Evelyne Duret, présidente de l'association Les Jeunes et la Généalogie - Jean-Luc Magré, président de la mission de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à Brazzaville au Congo Et en fin d'émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : comment construire une conscience citoyenne chez nos enfants ? À télécharger ici. Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue, à Dakar, Sénégal. Programmation musicale : ► Gèryé - Christine Salem ► Président - Pat Kalla
Difficile d'appréhender la notion d'un nombre exponentiel d'ancêtres ! Pourtant, savoir d'où l'on vient est une question récurrente. La plupart d'entre nous sommes difficilement capables de remonter au-delà des arrière-grands-parents. Alors pourquoi effectuer des recherches généalogiques ? Les chocs affectifs, comme le décès d'un proche, peuvent-ils déclencher le désir d'en savoir plus sur son histoire familiale ? Comment démarrer son arbre généalogique ? Jusqu'où peut-on espérer remonter ? Rediffusion de l'émission du 17 mars 2022 - À l'occasion du 8ème grand Salon de la Généalogie à Paris, Mairie du XVème arrondissement, du 16 au 19 mars 2022. Avec : - Marie-Odile Mergnac, généalogiste et historienne auteur de Photos et objets des mariages d'hier et Généalogie : faire son arbre par internet et en archives (Éditions archives et culture, 2020) - Evelyne Duret, présidente de l'association Les Jeunes et la Généalogie - Jean-Luc Magré, président de la mission de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours à Brazzaville au Congo Et en fin d'émission, la chronique du psychologue Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d'ici et d'ailleurs : comment construire une conscience citoyenne chez nos enfants ? À télécharger ici. Un rendez-vous hebdomadaire pour aider les parents, Ibrahima Giroux est psychologue, à Dakar, Sénégal. Programmation musicale : ► Gèryé - Christine Salem ► Président - Pat Kalla
La rumba congolaise, ou la danse du nombril, a été inscrite en décembre 2021 par l'Unesco comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Les sapeurs des deux rives du fleuve Congo ont salué cette inscription, à Brazzaville, à l'occasion des manifestations culturelles marquant le mois de l'Europe. Désormais, ils souhaitent que la Sape bénéficie également de ce privilège, car elle et la rumba sont liées et se complètent. De notre correspondant à Brazzaville, Ce soir le hall de l'Institut français du Congo a un autre décor, le public le dos tourné à l'entrée principale est réparti sur deux rangées. Le couloir est réservé aux sapeurs de Brazzaville et Kinshasa qui sont en compétition, ils partent du podium où se produit l'orchestre Les Bantous de la Capitale, pour exhiber leurs beaux vêtements. Soudain, Derick Boukaka, membre influent des diables rouges de la Sape, la sélection des sapeurs du Congo, se détache pour nous présenter ce qu'il a arboré. « Aujourd'hui je suis en dépareillé, j'ai une paire de chez Lory Torrenk, j'ai un pantalon Gucci, et j'ai une cravate Pierre Cardin, et j'ai un blazer de chez Richo Pipo de Manuela, et sur la tête j'ai un chapeau Kenzo. » Les sapeurs tiennent le public en haleine pendant des heures, des points leur sont distribués à la fin de la séance. Dans un fond sonore, on peut écouter un tube de Rapha Bounzeki, un artiste musicien Brazzavillois, longtemps confondu à un sapeur, disparu en 2008. Pour Derick Boukaka, la Sape qui a donné lieu à une science nommée « sapologie » a un apport culturel inestimable. « Parce que la Sape au Congo a plus de visibilité que la rumba, que le football, c'est la Sape aussi qui fait dégager l'image, le drapeau tricolore de notre pays. » Il plaide pour que le Sape soit inscrite sur la liste du patrimoine immatériel de l'humanité. « Si les autorités compétentes du Congo pourront penser à ce mouvement, et je pense qu'on peut aussi vendre l'image de notre pays à travers la Sape, parce qu'il y a des pays en Afrique aussi qui vendent leur image à travers leur culture, à travers leurs richesses, or nous on a eu la chance d'avoir le pétrole, d'avoir l'or, et d'avoir la Sape. » C'est aussi le combat d'Yves Sambu, artiste photographe de Kinshasa, qui passe son temps à filmer les sapeurs, pour lui la Sape, patrimoine commun des deux capitales les plus proches au monde mérite une reconnaissance. « Maintenant retroussons nos manches, et pourquoi pas commencer maintenant à travailler ensemble. » Les autorités n'y voient aucun inconvénient, Jean Omer Ntady est conseiller au patrimoine et aux archives au ministère de la Culture. « C'est un engagement, chaque fois nous sommes obligés de travailler comme ça pour faire que les éléments qui font notre force culturelle soient portés au niveau de l'humanité. » L'inscription de la rumba a été un long processus, ça sera certainement le cas pour la Sape qui est son complément, estiment les sapeurs eux-mêmes.
À la faveur de la conférence de Brazzaville organisée par le général de Gaulle en 1944 pour témoigner sa reconnaissance aux colonisés africains, aux territoires de l'Afrique équatoriale française (AEF) qui lui ont permis de lever sa première armée, l'abbé Barthélémy Boganda va rentrer à l'Assemblée nationale française dès 1946. Il devient ainsi le premier député autochtone. Mais alors que le Parlement doit tout reconstruire et redonner à la France un nouvel éclat, Barthélémy Boganda s'est fixé d'autres priorités : fin du travail forcé, abolition du régime d'indigénat, égalité entre Blancs et Noirs…
Le rappeur et acteur français Stomy Bugsy présente Un jour… j'irai à Détroit, pièce dont il est à l'affiche depuis le 26 mars au Théâtre du Gymnase Marie Bell, à Paris.Olivier Doumou, producteur congolais, présente la 5ème édition du Brazza Urban Festival qui aura lieu à Brazzaville, au Congo, le 18 juin. Sur scène, Hilary, Paterne Maestro, Tidiane Mario, Young ace, MPR et Afara Tsena. Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip : Stomy Bugsy Un reup qui fait reup Bana Esse pais MPR Nini to sali te Shan'L Tchizambengue Stomy Bugsy Mon papa à moi est un gangster
Today on The Neil Haley Show, Neil will interview Judith Mudd-Krijgelmans, Author of Flowers For Brother Mudd. Judith Mudd-Krijglemans wrote a memoir of Jim Crow segregation. She also fulfilled her dream of working in the Foreign Service; in New Delhi, Mumbai, Dhaka, Taipei, Hong Kong, Brussels, Libreville, Bujumbura, and Brazzaville. From Washington she supported civic education in South Africa she led public diplomacy in eight French-speaking African countries. Lauded for outstanding achievement of U.S interests, since leaving the Foreign Service she leads memoir courses about her African American triumph story in Northern Virginia where she lives with her husband, Belgian writer Claude Krijgelmans.
Le rappeur et acteur français Stomy Bugsy présente Un jour… j'irai à Détroit, pièce dont il est à l'affiche depuis le 26 mars au Théâtre du Gymnase Marie Bell, à Paris.Olivier Doumou, producteur congolais, présente la 5ème édition du Brazza Urban Festival qui aura lieu à Brazzaville, au Congo, le 18 juin. Sur scène, Hilary, Paterne Maestro, Tidiane Mario, Young ace, MPR et Afara Tsena. (Rediffusion) Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip : Stomy Bugsy Un reup qui fait reup Bana Esse pais MPR Nini to sali te Shan'L Tchizambengue Stomy Bugsy Mon papa à moi est un gangster
Le rappeur et acteur français Stomy Bugsy présente Un jour… j'irai à Détroit, pièce dont il est à l'affiche depuis le 26 mars au Théâtre du gymnase Marie Bell, à Paris.Olivier Doumou, producteur congolais, présente la 5ème édition du Brazza Urban Festival qui aura lieu à Brazzaville, au Congo, le 18 juin. Sur scène, Hilary, Paterne Maestro, Tidiane Mario, Young ace, MPR et Afara Tsena. Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip : Stomy Bugsy Un reup qui fait reup Bana Esse pais MPR Nini to sali te Shan'L Tchizambengue Stomy Bugsy Mon papa à moi est un gangster
Au Congo-Brazzaville, « l'amélioration du processus électoral est une quête permanente », a déclaré le Premier ministre Anatole Collinet Makosso vendredi 15 avril sur RFI. Dans trois mois, en juillet, auront lieu les élections législatives. L'opposition est-elle prête à faire confiance dans les propos du Premier ministre ? Ira-t-elle à ce scrutin ? Clément Miérassa préside la Fédération de l'opposition congolaise. En ligne de Brazzaville, il répond aux questions de Christophe Boisbouvier. RFI : Vous dénoncez souvent la gabegie à la tête du gouvernement congolais, mais la facilité de crédit de quelque 450 millions de dollars que le Fonds monétaire international (FMI) vient d'accorder à votre pays, n'est-ce pas la preuve quand même que le gouvernement fait des efforts ? Clément Miérassa : Vous savez bien que, dans ce cadre, nous avons eu un problème de dette cachée. Cette fois-ci, il semble qu'ils aient renoué avec le Fonds monétaire international. Mais des problèmes de gabegie ne sont pas réglés, parce qu'en matière de lutte contre la corruption, au moment où des pays comme l'Angola font des prouesses -l'Angola a pu recouvrer cinq milliards de dollars en 2019, a recouvré en début d'année 11 milliards de dollars-, mais au Congo, absolument rien ne se passe. Et une de nos préoccupations, c'est justement le silence observé par les autorités sur les graves scandales économiques et financiers. Pour développer l'agriculture, le gouvernement va faire venir des fermiers rwandais qui vont exploiter quelque 12 000 hectares de terres arables pendant 25 ans. Est-ce que c'est un bon exemple de coopération Sud-Sud ? Pour nous, ce n'est pas un bon exemple. C'est la négation de la capacité au travail des Congolais. Et en plus, cela se fait en violation flagrante des lois et règlements de la République, notamment l'article 219 qui dit que « Nulle cession, nul échange, nulle adjonction du territoire national n'est valable sans le consentement du peuple congolais appelé à se prononcer par voie de référendum ». Mais le gouvernement dit qu'il n'y a aucune cession puisque ces terres seront exploitées par une « société de droit congolais soutenue par une holding rwandaise »… Ça, c'est le gouvernement qui le dit. Nous suspectons qu'il s'agit d'une cession et nous regrettons que ces accords ne soient pas disponibles pour toute l'opinion nationale. Dans trois mois, c'est-à-dire au moins de juillet, sont prévues les élections législatives. Est-ce que la Fédération de l'opposition congolaise y participera ? Pour nous, je dois vous dire que, pour la concertation d'Owando, le ministre de l'Administration du territoire avait reçu la Fédération de l'opposition congolaise le 1er mars et lui avait proposé six places pour prendre part à cette concertation. Nous avons considéré que c'était une mascarade et nous avons décliné cette offre. Pour l'instant, tout ce qui se fait va dans le sens d'une élection qui ne sera ni transparente ni libre ni démocratique ni crédible. Donc, avant l'élection, nous aurons un conseil fédéral de notre fédération. Nous aurons également une convention. Je crois que nous irons dans le sens de ne pas participer à ces élections législatives qui se feront dans l'irrespect total des lois et règlements de la République. Mais beaucoup disent que la nature a horreur du vide. Est-ce que d'autres partis d'opposition comme l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) de Pascal Tsaty Mabiala et l'Union des démocrates humanistes-Yuki (UDH-Yuki) du défunt Guy Brice Parfait Kolelas ne vont pas y aller, eux, et ne vont pas prendre votre place dans le cœur des électeurs ? Je ne me mets pas à leur place. Mais, quand je prends le cas par exemple de l'UPADS de Pascal Tsaty Mabiala, il vous souviendra que l'UPADS avait décidé de ne pas aller à l'élection présidentielle [de 2021]. Et il y a un autre leader de l'opposition qui avait déclaré qu'on ne peut pas aller à une élection dont les résultats sont connus d'avance. Mais les conditions n'ont pas du tout changé. Tout cela se fera dans l'irrespect total des lois et règlements de la République. Mais à force de ne pas aller aux élections, est-ce que les électeurs ne vont pas finir par vous oublier ? Mais s'ils nous oublient, vous savez bien que la Fédération de l'opposition congolaise souffre d'avoir deux de ses leaders charismatiques en prison. Vous savez bien qu'André Okombi Salissa et Jean-Marie Michel Mokoko ont déjà purgé six ans de prison, c'est extrêmement lourd. Vous savez également qu'il y a eu des démarches menées par le groupe de travail des Nations unies sur les disparitions forcées. Je crois que c'est un problème qui préoccupe beaucoup de pays, qui préoccupe beaucoup de personnalités tant congolaises qu'extérieures. Et nous pensons qu'il faut que l'on aille vers effectivement leur libération effective. Nous continuerons notre combat là-dessus.
Tous les jours, les journalistes et correspondants de RFI ainsi que des spécialistes répondent à vos questions sur l'actualité. Tchad: comment expliquer le retrait du CCMSR des pourparlers de Doha ? Par Florence Morice, journaliste de RFI, en charge du suivi du pré-dialogue de Doha. RDC: quel avenir judiciaire pour Vital Kamerhe ? Par Bob Kabamba, professeur de Science politique à l'Université de Liège, spécialiste de la République Démocratique du Congo. Élection présidentielle: après son échec, quel avenir pour Anne Hidalgo ? Par Aurélien Devernoix, journaliste au service politique de RFI. Brazzaville: le sort des Rwandais vivant au Congo. Par Sébastien Németh, journaliste au service Afrique de RFI. * Par téléphone : de France : 09 693 693 70 de l'étranger : 33 9 693 693 70 * Par WhatsApp : +33 6 89 28 53 64 N'OUBLIEZ PAS DE NOUS COMMUNIQUER VOTRE NUMÉRO DE TÉLÉPHONE (avec l'indicatif pays). Pour nous suivre : * Facebook : Rfi appels sur l'actualité * Twitter : @AppelsActu
VENT D'AILLEURS Un vent d'ailleurs souffle sur Néo Géo avec le musicien brésilien Caetano Veloso. Il organisait le 9 mars une manifestation devant le Parlement de Brasilia contre la politique environnementale du président Jair Bolsonaro. Appelé « Ato pela terra » (Acte pour la Terre), ce mouvement dénonce notamment les projets de loi permettant l'utilisation prochaine de terres autochtones pour des exploitations minières. Les artistes Seu Jorge, Daniela Mercury, Emicida, Criolo, Duda Beat ou encore Nando Reis étaient présents. Un événement que nous raconte Bintou. MUSIKACTUCette semaine, le Musikactu nous emmène au Congo, de Kinshasa à Brazzaville avec le chroniqueur Olivier Mukiandi.Trois découvertes avec la nouvelle scène rap inspirée de la rumba congolaise, qui oscille habilement entre les deux genres (avec groupe MPR , Innoss'‘B et Young Ace Wayé). LE MAG D'ICI ET D'AILLEURS Rencontre avec Julien Suaudeau et Mame-Fatou Niang, pour leur essai Universalisme, paru aux éditions Anamosa le 3 février. Enseignants et documentaristes, leur ouvrage propose une lecture de la société qui n'efface pas l'histoire de La France et de ses ex-colonies, et n'occulte pas son héritage. LE COUP DE CŒUR DE BINTOU “La France enchantée” au Trianon le 28 mars. Bintou échange avec la journaliste Élodie Maillot qui a entrepris de produire un grande soirée rassemblant musiciens, chanteurs et chanteuses qui vont former des duos inédits (Frànçois and The Atlas Mountains et Cindy Pooch, Arandel et Emmanuelle Parrenin, etc.) et interpréter des morceaux qu'ils portent au fond du cœur. LE CLASSICO Pour ce Classico, la journaliste Véronique Mortaigne revient avec Bintou sur le titre “Grandola, vila morena” du musicien militant portugais Zeca Afonso. WORLDMIX : Les nouveautés reggae jamaïcaines de Judah Roger Cette semaine, Judah Roger livre un Worldmix cent pour cent reggae avec de nouvelles trouvailles dont lui seul a le secret. Avant son envol vers la Nouvelle-Calédonie, direction la Jamaïque pour cette sélection « reggae roots et moderne, qui tend vers le dancehall ». Voir Acast.com/privacy pour les informations sur la vie privée et l'opt-out.
Émission spéciale consacrée à la carrière de l'artiste congolais Aurlus Mabélé, né à Brazzaville, en 1953. En 1986, il fonde avec Diblo Dibala et Mav Cacharel, le groupe Loketo. Il devient alors le roi du soukous. Aurlus Mabélé est décédé, le 20 mars 2020. Jimmy Houetinou, son producteur et ami, est aux côtés de Claudy Siar pour raconter son histoire. Chantal Loïal et Nathalie Joco, danseuses d'Aurlus Mabélé reviendront également sur les années passées aux côtés de l'artiste. Cliquez sur le nom de l'artiste pour en savoir plus, et sur les titres des chansons pour visionner leur clip : Aurlus Mabélé Cathy la réunionnaise Aurlus Mabélé Protéïne 4 Aurlus Mabélé Africa mousso Aurlus Mabélé Embargo Aurlus Mabélé Femme ivoirienne Aurlus Mabélé et Meiway Frères de sang
Chou Hallegra, the founder and CEO of Grace & Hope Consulting, LLC, is a licensed Diversity, Equity, and Inclusion trainer with a decade of experience in the DEI field. She uses her expertise as a mental health and disability consultant to help organizations become more efficient and profitable as they implement effective strategies to ensure wellbeing and belonging for all. She completed a masters degree in Human Services with specialization in executive leadership at Liberty University, as well as a post-graduate program in rehabilitation counseling at Utah State University. Chou is a John Maxwell certified leadership speaker, trainer, and coach with additional certifications in mindfulness, emotional intelligence, and employee performance, just to name a few. Additionally, she is a bestselling author and a workplace wellbeing coach committed to helping busy professionals reduce stress, be more productive, and find balance and purpose in life. Chou is originally from Brazzaville, Congo and currently resides in Pennsylvania, USA, but calls herself a global citizen. With a lot of lived experiences that make her relatable, Chou connects to the heart and impacts transformational change for individuals, organizations, and communities. If you want to learn more about or reach out to Chou, you can do so directly through her website (www.graceandhopeconsulting.com). . . . For all the latest about the podcast, follow us on LinkedIn (https://www.linkedin.com/showcase/as-diverse-as-two-peas-in-a-podcast), Instagram (https://www.instagram.com/asdiverseastwopeasinapod), Facebook (https://www.facebook.com/AsDiverseAsTwoPeasInAPod) or Youtube (https://www.youtube.com/channel/UC-UyuMYX-QAvJKztBTm94NQ) To reach out to Julien Lefort, you can contact him on LinkedIn (https://www.linkedin.com/in/julienl) or directly through his website (https://www.wearefutureminds.com)
This Friday marks exactly 10 years since a deadly series of blasts at an arms depot in Brazzaville, the capital of the Republic of Congo. Some 300 people were killed and more than 2,500 injured in the explosions, which also destroyed thousands of homes, leaving 17,000 families needing shelter. A decade on, memories of the tragedy are still fresh, as victims continue to wait for compensation and government support. FRANCE 24's Clement Bonnerot and Rosie Pioth report.
As broadcast March 2, 2022 with plenty of extra heat for your podcast dish. Tonight we travel to a country often confused with it's neighbor right across the mighty Central African river they're both named after. The Democratic People's Republic of the Congo is often confused with the nation that called Brazzaville its capital, but we head to Kinshasa tonight to hear the sounds of one of Africa's truly gifted countries when it comes to musical expression. From the older artists like Grand Kalle and TPOK Jazz to the newer sounds and artists like Gaz Mawete and Fall Ipupa, the nation formerly known as Zaire is one of diversity, and the sounds it creates are truly remarkable. #feelthegravityTracklisting:Part I (00:00)Method Man & Mary J. Blige – I'll Be There For You/You're All I Need To Get ByIsis Kingue & Gaz Mawete – NdoloKoffi Olomide – SelfieFally Ipupa – Canne a sucreVerckys & l'Orchestre Veve – Bassala Hot Part II (34:43)Grand Kalle et l'African Jazz – KelyaGrand Kalle et l'African Jazz – Jamais KolongaFranco et le TP OK Jazz – LiberteSouzy Kasseya – Le telephone sonne (original version 1983)Wendo Kolosoy – Kinshasa Part III (63:17)Madilu System - Blessure d'amourWendo Kolosoy - Botyiaki NtembeTshala Muana - TshibolaRay Lema - KotejaLokua Kanza - MutotoTabu Ley Rochereau - Pitie Part IV (96:39)Fally Ipupa - Eloko OyoGaz Mawete - Olingi NiniDadju - Bob MarleyYa Levis - KatchuaFlash Flood Darlings - FewchieAseul - Always with You