Alexine Quinn

LE SEX MAGIC, C'EST L'ALCHIMIE DE LA CONSCIENCE QUI S'ACTIVE EN PRÉSENCE DU CORPS QUI DÉSIRE. Enseignée depuis des temps immémoriaux, la magie sexuelle est l'une des pratiques les plus puissantes qui soient. Elle tire son essence dans la forme d'énergie la plus brute : l'énergie sexuelle. À travers les époques, l'évolution des rites et des perceptions sociétales, les opinions divergent entre le bien et le mal. Et si le temps était simplement venu d'y ajouter une touche d'Éden? Le samedi 27 août 2022 à compter de 20 h 30, l'artiste de l'imaginaire et fondatrice du Cercle d'Éden, Alexine Quinn guidera gratuitement une séance de Sex Magic publique. https://www.subscribepage.com/smagic

Ah chéri, ça me tante pas en ce moment. Je ne suis pas trop dans le mood. Je ne sais pas si c'est une phrase que tu as déjà dite ou quelque chose que tu as déjà entendue. Mais c'est un discours courant pour une grande majorité de couples. Rien d'étonnant si cela te semble familier donc.   Pas dans le mood. Pas d'humeur. Pas la tête à cela. Et pourtant, le sexe est présumément un acte physique… alors pourquoi ton humeur joue-t-elle un si grand rôle dans tes élans de désirs?  Parce que l'érotisme, ça se passe autant dans ton cerveau que dans ton corps ! Ton cerveau est aussi un organe de plaisir!

La libido, c'est la bête de foire que l'on veut offrir en spectacle pour impressionner, alors qu'on passe son temps à la paterner et à la mettre en cage pour la dompter. D'un côté, on la voudrait docile et bien contrôlée pour éviter les embarras et de l'autre, on l'aimerait réactive et actionnable avec lâcheté et facilité, comme un interrupteur qu'on n'aurait qu'à allumer d'un geste. En réalité, la libido n'a aucune valeur. Trop souvent, on cherche à répondre à une question mal posée. On explore le sujet scientifiquement en mesurant des variables froides comme l'âge, le rythme de vie, le genre de la personne et même sa génétique pour parler de son “faible” désir sexuel. Et bien que dans certains cas, le corps physique soit réellement le nœud à défaire, ce n'est, plus souvent qu'autrement, pas le cas. Tout n'est peut-être pas faux, mais tout ça est largement emmerdant. Les plaisirs de la chair perdent de leur enchantement lorsqu'ils font suite à une analyse d'ordre psychologique ou médical, n'est-ce pas? Le vrai fun vient de ton feu intérieur : ton énergie sexuelle. Et c'est de ça que je parle dans cet épisode.

De ce moment et pour toujours, je suis et je serai responsable de ma vie. Par ces mots, je reprends tout le pouvoir que j'ai cédé à travers le désir de correspondre, de me conformer, de ne pas déranger ou de plaire aux autres.  Par ces mots, j'assume la force de déterminer ma destinée et je choisis d'incarner mon pouvoir sauvage au-delà des dogmes de société, des jugements, de la politique et de la propagande.  Par ces mots, j'honore ma sexualité comme source la plus pure de mon énergie créatrice, comme origine de mon évolution et comme étincelle de mon plaisir.  Par ces mots, j'exerce mon droit d'utiliser ma magie primale pour incarner pleinement une vie sensorielle et orgasmique. Que cette puissance assumée soit la genèse d'une existence alignée, délurée et passionnée. Et par ces mots, j'ouvre officiellement aujourd'hui le podcast du Cercle d'Éden. Je facilite cet espace pour toutes les âmes, qui comme la mienne, œuvre à jouer et s'empuissancer de l'énergie sexuelle.   Ici, le plaisir prend vie. Bienvenue dans le Cercle d'Éden.

ET SI LA CLÉ DU LÂCHER-PRISE SE TROUVAIT DANS LA CONTRAINTE? La liberté.

Voici un extrait d'une séance de guidance sensuelle offerte en direct le 9 octobre dernier, axée sur le plaisir de tous les corps, femme solo, homme solo ou couple en côte-à-côtisme. Pour écouter la totalité de la séance rendez-vous au www.alexinequinn.com/products/bapteme

Porté par la voix chaleureuse et épicée d'Alexine Quinn, vous serez guidé intimement dans un moment de connexion à vos sensations.  Il s'agit d'un extrait d'une guidance érotique audio préenregistrée pour homme disponible au www.alexinequinn.com/products/guidance-erotique

Quelle importance accordes-tu à l’état et à l’ambiance de ta chambre à coucher?   Si je te demande ça, c’est que j’ai réalisé dernièrement à quel point ce n’est pas une priorité pour plusieurs. C’est la pièce négligée. C’est celle qu’on concède au bas de la liste, après la cuisine à refaire, l’entrée à organiser et la chambre de la petite à mettre à jour... C’est celle qu’on oublie malheureusement pour la femme qui s’oublie elle aussi.   Et pourtant c’est un espace super important pour rêvasser, connecter, fantasmer, onduler et orgasmer (seule ou accompagnée).   La réflexion est partie d’une femme sur la communauté qui vit un changement de vie, une transition de couple vers célibat qu’elle veut créer dans l’épanouissement. Elle a questionné sur la création d’une chambre à coucher sensuelle et inspirante. J’ai rassemblé les perles de discussions et mes préférences perso dans un billet qui, je l’espère, pourra t’inspirer à ajuster ne ce serait-ce qu’une petite chose dans ton environnement pour qu’il plaise davantage à tes sens.   Que ce soit :   un éclairage invitant; une odeur enivrante; une ambiance musicale sexy; un accès facile à tes trésors de plaisir ou des plis de lit qui font envie,   qu’est-ce qui selon toi attisera davantage la sensualité de ta chambre à coucher?   Perso, c’est l’éclairage qui trace la ligne pour moi entre une soirée ordinaire et une soirée épicée.   Pour connecter avec moi :    Boutique (code promo : PODCAST10) Blogue Facebook Instagram  

Cries pas. Sois raisonnable. Arrête d’argumenter. Sois gentille. Habille-toi pas comme ça... Des phrases comme celles-là, on en a probablement répétées des dizaines à la petite fille que tu as un jour été. Avec le temps, tu as intégré ce bagage dans tes pensées et dans ton corps. Tu as appris à te mouler pour être acceptée, aimée ou te sentir en sécurité. Je le sais, parce que je l’ai fait moi aussi. Je me suis sacrifiée à leurs demandes, leurs attentes, leurs envies.... Jusqu’au jour où j’en ai eu assez !!! Et j’ai tout laisser-aller. C’est là que je suis devenue la blogueuse et auteure libre et épicée que tu connais. •• J’ai (enfin!) laissé aller la petite fille du passé pour faire place aux ondulations de la femme océanique que je suis. Grâce à cela, j’ai vécu une foule d’expériences chaudes, vibrantes et épanouissantes ! Et toi? Es-tu prête pour ça?  Viens le découvrir juste ici : www.alexinequinn.com/pages/femmesoceaniques  

Mes lèvres sont si près des siennes que je pourrais l’embrasser, si près que je ressens la tension de son envie vibrer dans sa respiration, si près que je perçois la pulsation de son sang dans son torse, si près que je suis essoufflée par l’anticipation, si près que l’envolée de sensations au bas de mon ventre pourrait me faire croire à des papillons si j’étais dotée d’une pointe supplémentaire de naïveté. 

Nos deux corps amusés et complices se frôlent au sien impuissant. Maxime frotte ses seins contre son bras tandis que je fais courir mes mains partout sur son t-shirt que je lui ordonne de retirer. Il obéit et on le récompense en embrassant sa poitrine, ses épaules, son ventre, ses bras. Nos mains, nos bouches et notre peau l’effleurent à répétition. Je suis déjà bien attisée, l’alcool, le corps de Maxime et l’influence de notre petit jeu me montent dans le corps dans une agréable vague d’excitation. 

D’un coup, le désert qui m’animait fait place à l’ancienne moi et je sens la mouille couler lentement vers mes lèvres. J’en oublie la moralité et le spectacle aux voisins. Je m’accroupis, je défais mon jean et j’enfonce mon majeur et mon annulaire d’un coup en moi. Mon amie continue de gémir sur sa queue. Je suis excitée. L’entendre se plaindre ainsi et pour un autre ne ressemble à rien que je connaisse et ça, ça fait du bien. J’aurais envie d’aller me mêler à eux et me prendre quelques bardées de cette homme. Son visage m’est impossible à voir, mais sa queue s’exhibe chaque fois qu’elle quitte son corps. Large et excitée, je voudrais la sentir me pénétrer à mon tour. Elle remonte ses genoux sur le rebord du lit, plonge son visage dans l’oreiller et présente son cul à son ami. Il lui écarte les fesses de ses mains.

Je note tout. La liste est longue. Un autre verre. Un autre fantasme. Cette soirée là ne fait plus aucun sens, exactement ce dont j’avais besoin. L’alcool a englouti tout ce qui me bouffait l’humeur en dedans. Le mari de Jade vient la chercher et Maxime et Gaëlle se partagent un Uber. Le corps imbibé d’alcool, je préfère marcher, naïvement convaincu que l’exercice contribuera à me purifier le sang. J’avance sur René-Lévesque sans même prendre la peine de choisir la musique parfaite pour accompagner mon pas, la ville calme du mardi soir fait le travail. J’arrive au coin de la rue Cartier et j’allume la lumière de piéton, pourquoi ça je ne sais pas. Il n’y a plus un chat rendu là. Un homme qui marchait derrière me rejoint et attends avec moi.

Je l’interromps, ma bouche dans sa bouche. Ses lèvres se mêlent aux miennes, il embrasse bien, chaque fois comme si nos deux corps en avaient l’habitude. Ses mains se posent de chaque cotés de mon visage. Les sensations se répandent déjà dans mon corps qui a souvenir de la jouissance de la vieille. La chaleur se disperse en moi, je sens le bas de mon ventre s’animer. J’ai envie de lui. C’est profond, c’est instantané dès qu’il pose les yeux sur moi, je ne saurai l’expliquer, j’ai besoin de le toucher. Chacune de mes cellules brûlent d’envie en sa présence, je l’ai littéralement dans la peau.

Je me retourne et lui fais signe de retirer son chandail. Puis je passe mes mains sur son torse chaud. Je continue de danser devant ses yeux et je défais sa ceinture. Il repousse son pantalon au sol. Ne reste que son boxer pour me séparer de mon but : sa queue tendue. Elle semble vouloir fendre le tissu pour moi.

Mais je le veux encore. Devant mes yeux. Dans mes mains. Dans ma bouche. Sur la courbe de mes reins... Je veux le sentir m’emplir, me déborder le corps. J’en veux encore. Il n’est pas 7 h le matin et je suis déjà enflammée, ça s’annonce une belle journée...

Il roule les manches de sa chemise blanche sur ses avant-bras, l’air de dire je suis prête à me salir maintenant. En un instant, tout est allumé en dedans. Les tisons abandonnés des semaines passées reprennent feu. Je me sens vivante. Cette sensation de brûlure qui cause le manque à chaque absence. J’en suis dépendante.

Je m’exécute sans dire un mot. Ma peau touche la sienne. Elle doit sentir mon cœur cogner contre son dos. Il s’emballe, il claque, il frappe, il propulse le sang partout dans mon corps, irriguant mes sensations et attisant mes tensions. La situation est si excitante, je sens mon clitoris frétiller et se tendre. Elle fait bouger ses bras autour de son corps et j’y fais courir mes doigts et mes ongles avec toute l’envie qui m’habite.

Les hommes sont pourvus d’une force, d’un contrôle, de quelque chose que je ne sais nommer. Ils sont ce que je ne peux être. Ils ont ce que je ne possède pas et ce que je ne pourrais jamais égaler. Ils me font envie, me fascine, littéralement, jusqu’à en frôler l’obsession.

La lumière tamisée accentue les poils de son visage qui bouge à la mesure de ses exclamations. Peut-être est-il plus jeune que je ne le crois. Il sourit à ses amis en discutant aisément, un verre à la main. Il est beau, je ne peux m’empêcher de l’observer. Les gens extravagants mon toujours attirés. Possédant ce qu’il me fait défaut, je suis inspiré par leur capacité à être eux-mêmes, à vivre sans filtre et sans retenue. Leur intensité m’attire. Elle me mystifie même. Comment peuvent-ils ressentir si fort et si bien chaque moment ? Alors je m’y colle, m’empreignant de cette beauté qu’ils ont de s’exalter.

Je ne peux m’empêcher de l’érotiser, comme je le fais avec la plupart des gens, comme je le fais tout le temps. J’ai ardemment cherché à traduire mes pulsions, à les comprendre pour mieux contenir ce qui m’habite, mais je n’y suis jamais parvenue. Inconsciemment, mes pensées continuent de glisser chaque fois, hyper-sexualisant toute situation et tout humain qui croise mon chemin. Captivée, je cherche à comprendre leurs envies, à savoir ce qui les attire, à déceler leurs vices. Avec le temps, j’ai appris à accepter les miens sans remords. Je laisse aller mes pensées et je les mets par écrit, devenant, au moins ainsi, collectivement inspirantes. 

Si je ne peux contrôler aucun mouvement, aussi bien m’immiscer dans sa tête. J’ondule lentement mes hanches, faisant serpenter mes fesses à ses yeux et espérant faire affluer son sang. Il descend au sol et passe ses mains le long de mes jambes. Ses dents, ses mains, sa langue, ses ongles et sa barbe se partagent ma peau. L’appréhension de douleur accentue la saveur de l’excitation.

Comme une drogue, ça m’est incontrôlable. Je les veux, immanquablement. J’ai envie d’être leur vice, la concrétisation de leurs péchés. Je veux être l’auteure de leurs désirs. Je veux les obséder et les enivrer. Je rêve de les embrouiller et d’habiter les fantasmes de leurs excès. J’ai envie d’hanter leur imagination. Je veux qu’ils en maudissent le diable.

Exhibitionniste que je suis, un délicieux sentiment de puissance et de contrôle m'envahit parce que maintenant, à ce moment, tout dépend de moi. Tu as arrêté de fouiner autour, de parler, à la limite même de respirer. Nous sommes tout ce qui t’intéresse, ma chatte et moi.

Juste un peu. Juste une soirée. Je ne vais pas te garder, te posséder ou te chercher à te retenir. Je veux juste te prendre, t’insérer puis te sentir me cogner. Je veux que ma tête se fracasse sur le pied du lit. Je veux avoir mal au cul parce que tu le claques trop fort. Je veux me faire défoncer, fourrer… bien comme il faut. Je ne veux pas qu’on me demande comment je vais. Je ne veux pas qu’on valide mon opinion. 

La Taverne est pratiquement vide. Il faut dire que peu de gens semble adopter notre routine hebdomadaire du mardi soir. La place est calme et ne rassemble que quelques habitués. Tous plus imbus d’eux-mêmes et de leur tristesse les uns que les autres. Ils ne parlent que pour s’écouter et n’écoute que pour pouvoir répliquer. Il n’y a que nous, à mon sens, qui affichent un semblant de normalité.

Je suis seule. Agréablement seule. Moi, mon tapis d’entrainement et la voix de Justin Timberlake qui s’entremêle de façon prévisible à celle de J-Lo dans mes oreilles. Je soulève mon buste et retire mon haut oppressant. Libérée, je caresse la peau qui supportait l’élastique. Malgré la chaleur de mon corps, mes seins sont froids; humides mais froids.

Je m’appelle Alexine Quinn et je suis artiste de l’imaginaire. Ici, tu vas m’entendre prendre plaisir à jouer avec les mots pour te raconter ce que mon esprit a imaginé et surtout ce que mon corps a vécu. J'espère que mes récits francs et libérés sauront t’inspirer à plonger dans ton interdit pour alimenter et pimenter tes fantasmes. Bienvenue dans mon univers.www.alexinequinn.com